VOLUME VOLUME 5 5 || NUMÉRO NUMÉRO 4 4
BORNES ÉLECTRIQUES BIEN DESSERVIR LES « ÉLECTROMOBILISTES » GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES DÉFIS POUR GESTIONNAIRES D’IMMEUBLES COMMERCIAUX SAVOIR ET FORMATION DU VERDISSEMENT AU BÂTIMENT VERT
BOMA QUÉBEC
DES BÉNÉVOLES AU CŒUR DE L’ORGANISATION
DOSSIER TOITURES AMCQ : UN NOUVEAU DIRECTEUR GÉNÉRAL ET… UNE TRANSFORMATION ! QUESTION D’INNOVATION COMMISSIONING EN CONTINU FAIRE MIEUX, À MOINDRE COÛT GESTION IMMOBILIÈRE LES SYSTÈMES CVAC : COMMENT S’Y RETROUVER ? ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES L’IMPORTANCE DE SUPERVISER LES CONTRATS DE NETTOYAGE
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VOLUME VOLUME 5 5 || NUMÉRO NUMÉRO 4 4
BOMA QUÉBEC
DES BÉNÉVOLES AU CŒUR DE L’ORGANISATION
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MOT DE L’ÉDITEUR
ÉDITEUR Jacques Boisvert
RÉDACTION Suzanne Gagné, Emmanuelle Gril et Nathalie Savaria COLLABORATION À CE NUMÉRO Michel Landry, Bruno Turcotte et Andrée De Serres RÉVISION ET CORRECTION D’ÉPREUVES Christine Barozzi, Catherine Faucher et Anne-Marie Trudel PRODUCTION Conception graphique et mise en page Carole Bordeleau pour Carbodesign Annonces publicitaires Sandrina Villeneuve pour Millennium concept & design PUBLICITÉ Montréal 450 670-7770 Québec 418 317-0669 Conseillers Edith Lajoie Buntha My Souk Vongphakdy
MAINTENANCE: UNE DÉFINITION PLEINE DE SENS
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
RÉDACTRICE EN CHEF Nathalie Savaria
Jacques Boisvert
I
ADMINISTRATION Catherine Faucher, adjointe au président et directrice des opérations PHOTOGRAPHES Denis Bernier et Alain Lambert PHOTO EN PAGE COUVERTURE © Groupe : JBC Média par Denis Bernier © Immeubles : iStock par mathieukor ENVOI DE POSTE — PUBLICATIONS Convention no PP 41614528 ADRESSE DE RETOUR 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 ABONNEMENTS www.jbcmedia.ca Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009. Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Maintenance. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître.
l n’est pas rare de nos jours que l’on associe encore le mot « maintenance » à l’entretien sanitaire (de l’anglais to maintain). Bien que les entreprises spécia lisées en entretien sanitaire jouent un rôle de premier plan au quotidien dans tous les immeubles (d’où notre partenariat avec l’Association des entrepreneurs de services d’édifices, Québec inc., notre dossier spécial annuel et une chronique consacrée à ce sujet), la maintenance a pris un sens beaucoup plus large et est désormais associée à toutes les activités techniques, administratives et de gestion entourant un bien immobilier. Gestion immobilière, gestion technique, entretien curatif et préventif, énergie, normes et réglementation, le magazine explore toutes les facettes de la maintenance d’un immeuble qui englobe une foule de métiers, de professions et d’entreprises. Et nous allons encore plus loin. Aujourd’hui, les gestionnaires et les propriétaires de grands immeubles commerciaux et de bureaux adoptent une gestion stratégique afin d’améliorer la valeur de l’actif et d’optimiser sa durée de vie par l’adoption des meilleures pratiques. Bâtiment durable et intelligent, certifications, gestion de projets, gestion de risques, nouvelles technologies numériques, voilà autant de sujets abordés au cours des cinq dernières années par nos journalistes et nos chroniqueurs.
ISSN 1916-6656
Le magazine Maintenance est partenaire média de : Chef de file en gestion immobilière
Le magazine Maintenance est publié par JBC Média inc. Président : Jacques Boisvert 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 Téléphone : 450 670-7770 Sans frais : 1 866 446-3185 Télécopieur : 450 670-7771 info@jbcmedia.ca
www.jbcmedia.ca
Afin de demeurer à la fine pointe en gestion immobilière, le magazine a ajouté l’an dernier un volet de formation et de savoir afin d’accroître les connaissances et d’offrir des outils et des pistes de réflexion aux lecteurs. Une autre de nos préoccupations est celle de la relève. Maintenance rend compte non seulement des réalités quotidiennes des différents métiers et des diverses professions associés à la gestion immobilière dans le contexte présent, mais aussi des avancées tech nologiques et des innovations que les nouvelles générations seront appelées à connaître et à utiliser un jour. L’intérêt et la pertinence d’un magazine demeurent lorsqu’il suit l’évolution et les trans formations en cours, au-delà d’une définition qui, elle aussi, ne cesse d’évoluer. Les cinq prochaines années promettent donc d’être tout aussi captivantes !
Jacques Boisvert Éditeur
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VOLUME 5 | NUMÉRO 4
DOSSIER 5 DES BÉNÉVOLES AU CŒUR DE L’ORGANISATION Par Nathalie Savaria 16 BORNES ÉLECTRIQUES Bien desservir les « électromobilistes »
Par Suzanne Gagné
DANS CE NUMÉRO, ON PARLE DE… Add Énergie 16 Anderson Sherry 30 Aquilini Properties LP 6, 7 Arnaoutelis Christopher 6 Association des biens immobiliers du Canada 25 Association des entrepreneurs de services d’édifices, Québec inc. 3, 32 Association des maîtres-couvreurs du Québec 35, 40 Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec 35 Association québécoise de la maîtrise de l’énergie 28 Association québécois de la quincaillerie et des matériaux de construction 46 Atmosphäre 47 Barbeau Robert 6 Batty Louis-Olivier 16 Bazinet Martin 28, 29 Beaunoyer Ninon 6 Bédard Danièle 6 Béland & Lapointe 46 Bentall Kennedy (Canada) LP 6 BGLA 46 Bigras Claude 46 BOMA BESt 8, 19, 22, 27, 30 BOMA Québec 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 19, 20, 22, 30, 32, 47, 48 BOMEX® 2015 12, 30 Bonin Patrice 28, 29 Branché au travail 18 Brault Marc 36, 38, 40 Cain Lamarre 9 Canderel Management inc. 6, 11, 14 Cannon Services Canada 6 Carbone Linda 5, 6 Caron Jean-Marc 10 Carrière Jean-François 17 Carrigan Burt 6 Centre universitaire de santé McGill 8, 30 Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM 13, 24 Champagne Jean-Michel 19, 20, 21, 22 Circuit électrique 16 Cité de Mirabel 17 Cofely Services 13, 28, 29 Communauté métropolitaine de Montréal 19, 20 Conseil du bâtiment durable du Canada 46 Conseillers immobiliers GWL 6 COP21 24 Côté Hugues 46 Courtemanche Ray Junior 17 CSST 46, 47 Déménagement & Transport Dolbec inc. 6 De Serres Andrée 24 Energy Star 27 Expertise laser 3D – iSCAN 46 Fonds de placement immobilier BTB 6 FPI Cominar 6 Gagné Suzanne 16, 28 Galion gestion et développement immobilier 14 Gare Windsor 14 Gauthier René 9 Gauvin Louis-Paul 6 GDI Services (Québec) S.E.C. 6, 46 Gestion Immeuble Place Bonaventure inc. 6 Gilbert Deschênes et associés 6 Gilbert Dominic 6, 10, 13, 30 Girard Caroline 14 Goupil Christian 6 Gouvernement du Québec 18 Gril Emmanuelle 19 Groupe Immobilier Oxford 6 Guèvremont Anne Marie 6 Guide pour une caractérisation efficace des matières résiduelles 19 Hanna Nadim 6
19 GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES Les défis des propriétaires et des gestionnaires d’immeubles commerciaux Par Emmanuelle Gril 24
SAVOIR ET FORMATION Du verdissement au bâtiment vert Un nouveau modèle de création de valeur gagnant pour tous Par Andrée De Serres
28 QUESTION D’INNOVATION Commissioning en continu Faire mieux, à moindre coût Par Suzanne Gagné 30 MOT DU PRÉSIDENT DE BOMA QUÉBEC Les bénévoles sont notre âme
Par Dominic Gilbert
35 DOSSIER TOITURES
Par Suzanne Gagné
42 GESTION IMMOBILIÈRE Les systèmes CVAC : comment s’y retrouver ?
Par Bruno Turcotte
44 ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES L’importance de superviser les contrats de nettoyage
Par Michel Landry
46 LE SAVIEZ-VOUS ? 48 EN COMMENÇANT PAR LA FIN Par Nathalie Savaria
INDEX DES ANNONCEURS AESEQ 23 Bee-Clean services d’entretien 49 BOMA Québec 9 Comité paritaire région de Montréal 17 Comité paritaire région de Québec 18 Couverture Montréal Nord ltée 41 Entretien Précal inc. 26 GDI Services (Québec) S.E.C. 50 J. Raymond Couvreur et Fils inc. 38 Lafleur & Fils inc. 25 Les Services Ménagers Roy ltée 13 4
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M.A. Baulne 11 Mat Tech 22 PR Maintenance 2 RADIEM 21 René Perron ltée 8 Service d’entretien Carlos inc. 45 Toiture Couture & Associés inc. 40 Toitures Hogue 37 Toitures Trois Étoiles inc. 39 Trane-systèmes commerciaux 12
Hydro-Québec 16 IC2 technologies 46 Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. 6, 12 Institut de développement urbain du Québec 7 Investissement Ray Junior inc. 17 Investissements immobiliers Kevlar inc. 6 Ivanhoé Cambridge inc. 6, 28, 29 Jean-Marc Caron & Associés 10 J. Raymond Couvreur 36 Karawani Ralph 13 Labrecque François 6 Lachance Raynald 6 Lafond Jocelyn 6, 7 Lalonde Guy 36, 38, 40, 41 Lamarre Guy 6, 28 Landry Michel 44 Lapointe Brigitte 6 Lassman Phillip 6 Latour Yves 6 LEED 27, 46 Les Finitions Artisanales Hélène Drolet 47 Les Futés de l’immobilier 13 Maheu&Maheu 46 Meunier Sophie 14 Mission Bon Accueil 13 Mission Old Brewery 11 Morin Xavier 6 Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal 30 OLYMBEC 6 Ordre des ingénieurs du Québec 40 Organisation des Nations Unies 24 Palais des congrès 11 Parlement du Québec 47 Piché Robert 6 Pincin Joe 6 Place Bonaventure 11 Place Ville Marie 10 Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles 19, 20 Plante Linda 10 Poirier Marc 6 Poirier Mario 6-11 Poulin Steve 6 Raymond Steve 36, 38 Réseau Azra 17 Régie du bâtiment 5, 10, 11, 40 Richard Jean 6 Rosato John 6 Roy et Fils ltée 46 Roy Guy 47 Roy Jean-Yves 47 Roy Julie 47 Savard Marc 35 Scott Pierre 6 Sévigny Serge 8 Signature service d’entretien 6 SIMDUT 44 SMR 47 SNC-Lavalin 19 SNC-Lavalin O&M 6 Société de contrôle Johnson S.E.C. 6 Société de développement social de Ville-Marie 11, 30 Société du centre des congrès de Québec 6 Société québécoise des infrastructures 6 Toitures Omer Brault 36 Trane 46 Turcotte Bruno 6, 12, 42 Valence Nicolas 6 Ville de Montréal 7, 10 Ville de Québec 6, 12, 30 Villeneuve Clément 46 Visez vert 8, 11
DOSSIER
DES BÉNÉVOLES BOMA QUÉBEC
AU CŒUR DE L’ORGANISATION Par Nathalie Savaria, rédactrice en chef
FONDÉE IL Y A PRÈS DE 90 ANS, BOMA QUÉBEC A TOUJOURS PU COMPTER SUR SES BÉNÉVOLES POUR ASSURER SA PÉRENNITÉ ET ACCROÎTRE SA RENOMMÉE. AUJOURD’HUI, PLUS DE 85 BÉNÉVOLES S’INVESTISSENT DANS L’ASSOCIATION. CE DOSSIER SPÉCIAL VISE À SOULIGNER LA CONTRIBUTION DE 10 BÉNÉVOLES QUI, AU COURS DES 25 DERNIÈRES ANNÉES, ONT DONNÉ TEMPS, ÉNERGIE ET COMPÉTENCES AFIN D’AIDER L’ORGANISME À ACCOMPLIR SA MISSION.
DES BÉNÉVOLES ENGAGÉS ET FIDÈLES POUR LINDA CARBONE, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE BOMA QUÉBEC DEPUIS PLUS DE 25 ANS, « LES BÉNÉVOLES, C’EST LE CŒUR, LA FORCE DE L’ORGANISATION ».
«
Selon elle, cette fidélité s’explique par les bénéfices que les bénévoles retirent de leur participation aux comités, mais aussi par la confiance qu’ils nourrissent à l’égard de l’orga nisation. « Si des articles, des formations et de l’information proviennent de BOMA, ils savent que c’est ce dont ils ont besoin pour croître dans leurs fonctions. » Chez BOMA, ce sont les bénévoles qui recrutent les bénévoles. « Les bénévoles aiment ce qu’ils font et ont du plaisir à le faire. Ils encouragent donc leurs collègues à se joindre à eux. Ce sont les meilleurs ambassadeurs pour recruter les autres bénévoles. » C’est aussi à la présidence des comités que le conseil d’administration recrute ses futurs membres. « Le conseil encourage les bénévoles à devenir présidents de comité, puis à se joindre au conseil d’administration. La présidence d’un comité donne une expérience du fonction nement de l’organisation et fait prendre le pouls de l’industrie avant d’arriver au conseil. » Si les bénévoles sont si précieux pour l’association, c’est en grande partie à cause de leur expertise. « Certains de nos bénévoles sont invités à siéger à des comités consultatifs, à la Régie du bâtiment par exemple. Lorsque la Régie veut modifier ou adopter une nouvelle réglementation, elle doit consulter des gens de l’industrie afin de s’assurer qu’elle répond aux besoins et qu’elle est applicable. Nos bénévoles sont aussi sollicités par d’autres organisations pour faire partie de groupes de discussion ou donner des conférences. »
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
Chez BOMA Québec, les bénévoles sont très engagés et aussi très fidèles, dit-elle. Quand tu es bénévole et que tu t’impliques dans un comité, tu vas demeurer très longtemps et en devenir président ou tu vas passer d’un comité à un autre. Il y a des bénévoles qui font même partie de plusieurs comités. »
Linda Carbone Directrice générale BOMA Québec
Selon la directrice générale, si l’association suscite autant l’adhésion enthousiaste de ses bénévoles, c’est parce que « BOMA Québec est très ciblée. Les bénévoles ont un point commun rassembleur, la ges tion d’immeubles. Ils sont concentrés sur quelque chose qu’ils aiment. » Hiver 2016 —
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BOMA QUÉBEC
Le conseil d’administration de BOMA Québec 1
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14 JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
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De gauche à droite en partant de la dernière rangée : 1. Steve Poulin – Société québécoise des infrastructures, 2. Pierre Scott – Société de contrôle Johnson S.E.C., 3. Guy Lamarre – Ivanhoé Cambridge inc., 4. John Rosato – Ivanhoé Cambridge inc., 5. Robert Barbeau – Signature service d’entretien, 6. Phillip Lassman – OLYMBEC, 7. Raynald Lachance – Bentall Kennedy (Canada) LP, 8. Bruno Turcotte – Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc., 9. Joe Pincin - Groupe Immobilier Oxford, 10. Mario Poirier – Canderel Management inc., 11. Nicolas Valence – SNC-Lavalin O&M, 12. Dominic Gilbert – Fonds de placement immobilier BTB, 13. Linda Carbone – BOMA Québec, 14. Anne Marie Guèvremont – Conseillers immobiliers GWL, 15. Christopher Arnaoutelis – Gestion Immeuble Place Bonaventure inc. Étaient absents : Burt Carrigan – Courtier immobilier agréé, Nadim Hanna et Jocelyn Lafond – Aquilini Properties LP
LOUISE LEBLANC PHOTOGRAPHE
Le Comité conseil Québec métropolitain
De gauche à droite : Robert Piché – Déménagement & Transport Dolbec inc., Bruno Turcotte – Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc., Ninon Beaunoyer – BOMA Québec, Brigitte Lapointe – Investissements immobiliers Kevlar inc., Marc Poirier – Société du centre des congrès de Québec, Yves Latour – Ivanhoé Cambridge inc., Christian Goupil – FPI Cominar, Linda Carbone – BOMA Québec, François Labrecque – GDI Services (Québec) S.E.C. Xavier Morin – Gilbert Deschênes et associés Étaient absents : Danièle Bédard – Cannon Services Canada, Louis-Paul Gauvin – Société québécoise des infrastructures, Jean Richard – Ville de Québec
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BOMA QUÉBEC
ISTOCK PAR RAWPIXEL LTD
ENSEMBLE
POUR VALORISER L’ACTIF IMMOBILIER CE QUI DISTINGUE LES BÉNÉVOLES CHEZ BOMA QUÉBEC, C’EST LEUR ENGAGEMENT SOUTENU ET L’APPORT DE LEUR EXPERTISE QUI CONTRIBUENT À FAIRE DE L’ASSOCIATION LA RÉFÉRENCE EN MATIÈRE DE VALORISATION DE L’ACTIF IMMOBILIER AU QUÉBEC.
Partager et transmettre son savoir Professionnel de l’immobilier, Jocelyn Lafond, vice-président chez Aquilini Properties, est un bénévole grandement impliqué au sein de l’association, dont il fait partie depuis 1990. Cet ancien président de BOMA Québec a piloté de nombreux dossiers et a représenté l’association au Canada et à l’étranger. Il se dit très fier « d’avoir contribué, comme Canadien, à la norme de mesurage BOMA en 1996 ». Aujourd’hui gouverneur, il siège au conseil d’administration. « Nous sommes les sages de l’association ! », lance-t-il en riant.
Jocelyn Lafond
MARIO C. MELILLO
Gouverneur Président Comité Affaires gouvernementales BOMA Québec
M. Lafond fait aussi valoir son expertise en immobilier au sein du Comité Affaires gouvernementales qu’il préside. « C’est la partie qui m’intéresse le plus, indique-t-il. Au comité, nous devons être au fait de tout changement de lois ou de réglemen tations. Nous faisons des coalitions avec d’autres associations en immobilier, dont l’Institut de développement urbain du Québec. Par exemple, il y a quelques années, nous avons fait une coalition contre la taxe sur le stationnement. » Récemment, avec l’Institut, le comité a réalisé une étude sur les prix des loyers dans les immeubles de bureaux de classe A à Montréal. « Nous travaillons à une version que nous présenterons à la Ville de Montréal. Nous avons bâti un modèle mathématique qui démontre que le marché de l’immobilier commercial est trop taxé et que celui du multirésidentiel ne l’est pas suffisamment. » Très actif au sein de l’association – il veille notamment à garnir sa bibliothèque –, M. Lafond compte poursuivre son engagement. « Pour moi, BOMA est une famille immobilière parlant le même vocabulaire, qui a les mêmes intérêts et qui affronte les mêmes difficultés. » Hiver 2016 —
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BOMA QUÉBEC
Innover pour le bien de tous Ancien président et gouverneur de BOMA Québec, Serge Sévigny, membre depuis 1990, s’est beaucoup investi dans le développement et l’essor de l’association. Au fil des ans, il a participé à l’organisation d’événements, dont un Gala des Prix BOMA. Parmi les nombreux dossiers dans lesquels ce gestionnaire s’est impliqué figure l’implantation du programme Visez vert, aujourd’hui connu sous le nom de BOMA BESt. Il a d’ailleurs, à titre de directeur des services techniques au Centre universitaire de santé McGill de 2002 à 2014, réalisé la certification de tous les hôpitaux sous sa direction.
Serge Sévigny Ancien président BOMA Québec
Fort de cette expérience, M. Sévigny a travaillé, avec l’aide de consultants, à la création d’un module BOMA BESt Santé, lancé à l’automne 2014. « Les modules de certification étant plus axés sur les immeubles commerciaux, ils ne tenaient pas compte des disparités qu’on voit avec les hôpitaux, notamment le fait que ces édifices sont ouverts en permanence. La consommation énergétique y est plus importante que dans les immeubles pour bureaux. En créant un module spécialisé, nous avons donné aux gens la capacité de certifier ces immeubles, et c’est très motivant pour eux. » M. Sévigny s’est aussi employé, dans la foulée de la tragédie du 11 septembre, à créer un comité Sécurité et mesures d’urgence. « Aujourd’hui, chaque propriétaire immobilier d’envergure a sa cellule d’urgence. »
MARIO C. MELILLO
Consultant pour le Conseil en immobilisation et management inc., Serge Sévigny continue d’être un ambassadeur pour l’organisation. « Si l’on est présent depuis 25 ans, c’est parce qu’on y croit. BOMA Québec est la référence au Québec en gestion immobilière, et j’encourage toujours les gens à en devenir membres. »
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BOMA QUÉBEC
Comprendre les lois et les règlements Selon M. Gauthier, BOMA Québec « est une organisation particulièrement conviviale, menée de façon très professionnelle. Avec ses membres venus de tous les horizons, l’organisme représente toutes les facettes qui tournent autour d’un immeuble. »
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Me René Gauthier
Président Jury du concours des PRIX BOMA 2015
BOMA Québec remercie ses partenaires annuels pour leur précieux soutien. Partenaires annuels Diamant
C’est comme expert que Me René Gauthier, un avocat qui exerce principalement en droit commercial et immobilier chez Cain Lamarre, a fait son entrée chez BOMA Québec il y a de nombreuses années. À titre bénévole, M. Gauthier a donné plu sieurs conférences « sur tout ce qui peut intéresser un gestionnaire ou un propriétaire d’immeubles : les baux commerciaux, les nouvelles règles du Code civil, les responsabilités des administrateurs, etc. ». Parmi ses contributions récentes, l’avocat mentionne sa participation à un important groupe de discussion sur le projet de loi 122 (Loi modifiant la Loi sur le bâtiment concernant principalement la modernisation des normes de sécurité). M. Gauthier s’est aussi joint au comité du jury des Prix BOMA, une expérience qui lui a permis d’enrichir ses connaissances en bâtiment. Il y a deux ans, il a accédé à la présidence de ce comité. « Les Prix BOMA sont très prestigieux, note-t-il. Lorsqu’un immeuble gagne un Prix BOMA, les gens en sont très, très fiers. Vous pouvez être sûrs qu’ils vont afficher leur plaque dans l’immeuble ! »
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BOMA QUÉBEC
Offrir de nouveaux outils Linda Plante, directrice principale de Place Ville Marie, apporte une expertise de pointe au sein de l’association. Membre de BOMA Québec depuis de De gauche à droite : nombreuses années, Mme Plante s’est jointe en 2011 au Comité Gestion le Club de golfdes Royal Québec, la Chapelle du Musée immeubles, présidé à cette époque par Dominic Gilbert. Un an plus tard, elle en de l’Amérique francophone et le devenait présidente. Fairmont Château Frontenac Sous sa direction, le comité, qui est entre autres responsable du Gala des Prix BOMA, a accompli des réalisations notables dans le but « d’améliorer l’offre pour nos membres ». Parmi celles-ci, Mme Plante mentionne la rédaction d’un guide sur la classification des immeubles de bureaux réalisé avec un groupe d’experts, tels que des propriétaires, des courtiers et des évaluateurs. « Le guide a été présenté au conseil de BOMA Québec puis à celui de BOMA Canada, et il a été adopté par toutes les associations locales de BOMA partout au Canada. »
Linda Plante
Présidente Comité Gestion des immeubles
Avec son comité, Mme Plante a également œuvré à la mise sur pied d’un atelier de simulation de gestion de crise pour les membres. « Différents intervenants, dont le Service de police de la Ville de Montréal et un fournisseur en mesures d’urgence, ont été impliqués dans la simulation. Les participants ont eu la chance de développer leurs réflexes en gestion de crise dans un immeuble en particulier. »
Chef de file en gestion immobilière
Guide sur la classification immeubles dedes bureaux
« Notre comité est très créatif, et nous avons bien du plaisir », conclut la présidente.
Démystifier le transport vertical Jean-Marc Caron est le fondateur de Jean-Marc Caron & Associés, une des rares firmes de consultants en transport vertical au Québec. Membre de BOMA Québec depuis 1995, M. Caron s’est joint dès l’année suivante au Comité Normes et réglementations à titre d’expert, au moment où la version 1994 du Code de sécurité sur les ascenseurs allait être adoptée. M. Caron a été désigné par BOMA pour siéger à un comité consultatif provincial mis sur pied par la Régie du bâtiment du Québec. « La Régie voulait s’assurer que le Code était adapté aux réalités et aux caractéristiques québécoises. »
Jean-Marc Caron
Membre Comité Normes et réglementations BOMA Québec
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Au fil des ans, Jean-Marc Caron a mis son expertise au service de tout ce qui concerne le domaine des ascenseurs : les normes, la réglementation, les types d’appareils, l’entretien et la modernisation. Il a également tenu à sensibiliser les membres de BOMA à l’importance de la sécurité. « S’il arrive un incident, c’est catastrophique pour la réputation de l’édifice. » M. Caron estime avoir beaucoup reçu en retour de son engagement au sein de l’association. Sur le plan des affaires, il a accru, dit-il, la notoriété de sa firme grâce à ses conférences. Sur le plan personnel, il a beaucoup appris en côtoyant les autres membres de son comité.
BOMA QUÉBEC
Combattre l’itinérance Membre bénévole depuis 1997 et aujourd’hui premier vice-président de BOMA Québec, Mario Poirier possède une vaste expertise en gestion de grands bâtiments. Il a notamment été gestionnaire immobilier à la Place Bonaventure et au Palais des congrès. Aujourd’hui directeur immobilier chez Canderel Management, il gère le 1350 et le 1360, boulevard René-Lévesque Ouest. La contribution de M. Poirier à l’essor de BOMA Québec est considérable. À l’époque où il a présidé le Comité Normes et réglementations, dont il est toujours membre, il a été mandaté pour siéger au conseil d’administration de la Régie du bâtiment du Québec, au moment où celle-ci procédait à la refonte du Code de construction et du Code de sécurité. Il s’est occupé de nombreux dossiers, dont celui du programme Visez vert. « Je suis un gestionnaire de terrain et de valeurs, affirme-t-il avec conviction. L’envi ronnement a toujours fait partie de mon approche de gestion. Le Palais des congrès a été l’un des premiers immeubles à adhérer au programme. »
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Mario Poirier
Premier vice-président, conseil d’administration BOMA Québec
L’itinérance est un problème auquel les gestionnaires et les propriétaires d’immeubles sont confrontés sur une base quotidienne. À l’époque où il a dirigé le Palais des congrès, Mario Poirier a côtoyé tous les jours les itinérants de la Mission Old Brewery située tout à côté. Leur présence n’était pas sans soulever certains problèmes qui l’ont amené à imaginer un plan d’action, en collaboration avec des maisons d’hébergement et la Société de développement social de Ville-Marie (SDSVM).
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C’est de ce plan d’action, présenté par M. Poirier au conseil d’administration, qu’est née la grande corvée BOMA Québec, qui a eu lieu en octobre 2014. Plus d’une vingtaine d’itinérants ont fait une corvée de nettoyage aux abords des cinq immeubles partici pants. « Nous souhaiterions reprendre cette initiative », affirme M. Poirier en ajoutant qu’un coffre à outils pour les gestionnaires d’immeubles est en développement avec la SDSVM, afin de les aider à mieux interagir avec les itinérants.
LE SOUCI DES GENS ET DES BÂTIMENTS Vos systèmes de chauffage, ventilation et d’air climatisé (CVAC) doivent être optimisés pour vous offrir un maximum de performance et de confort. Baulne prend en charge la totalité des étapes d’installation, de maintenance et d’optimisation. Profitez de nos technologies vertes, connectées et efficaces. Confiez-nous le perfectionnement de votre environnement. 514-422-0444 info@baulne.ca www.baulne.ca
La grande corvée BOMA Québec en octobre 2014
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Relever des défis Membre de BOMA Québec depuis 2003, Bruno Turcotte, directeur, Administration, Placements immobiliers à l’Indus trielle Alliance, a contribué au développement de l’association dans la région de Québec. Dès son arrivée, il est devenu membre du comité de Québec avant d’accéder rapidement à la présidence et de siéger d’office au conseil d’administra tion de l’association. En 2010, son comité a reçu la mission de développer le marché de Québec. « C’est là qu’il y a eu un changement important à mon mandat chez BOMA », affirme M. Turcotte. Outre le travail de recrutement, le comité, qui porte désor mais le nom de Comité conseil Québec métropolitain, a reçu le mandat d’accroître l’offre d’activités et d’organiser dans ce but un premier tournoi de golf en 2012. Aujourd’hui fort prisé, le tournoi réunit chaque année près de 140 joueurs, mentionne fièrement M. Turcotte.
Bruno Turcotte
Président Comité conseil Québec métropolitain
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L’autre défi majeur confié à ce bénévole a été la présidence du comité organisateur d’un événement phare, de concert avec la permanence : BOMEX® 2015. Le gestionnaire a pu ainsi mettre sa connaissance des acteurs du marché de 1 l’immobilier de Québec au service de l’organisation. Commandité par de grandes entreprises de renom, l’événement a accueilli plus de 400 délégués, 90 exposants et 30 confé renciers et a permis de donner une visibilité accrue à la ville de Québec. « De façon générale, le comité est fier et satisfait des résultats. » Pour Bruno Turcotte, l’implication dans BOMA revêt une double facette. « L’association est gagnante en ayant des bénévoles qui y mettent du temps et de l’énergie. Pour ceux qui s’y impliquent, c’est l’occasion de faire partie d’un réseau et d’un environnement où l’on est en contact avec des experts qui ajoutent à notre expérience et à notre quotidien. »
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Trane tient à souligner la contribution et l’excellent travail de toute l’équipe de BOMA Québec !
La soirée du Gala national des Prix BOMA au BOMEX 2015
BOMA QUÉBEC
Attirer et soutenir la relève Après avoir participé depuis 2004 aux activités de BOMA Québec, Ralph Karawani, directeur de comptes chez Cofely Services, est devenu membre de l’association en 2012. Dès l’année suivante, il a été recruté comme président du nouveau Comité Relève. « C’est notre président actuel, Dominic Gilbert, qui a semé l’idée de créer ce comité », précise M. Karawani. Très dynamique, le comité compte déjà à son actif d’importantes réalisations. Il a participé notamment à la réalisation de capsules sur les métiers de l’immobilier, en collaboration avec la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM. Le comité est aussi à l’origine du concours Les Futés de l’immobilier, toujours avec la Chaire, qui a couronné ses trois premiers lauréats en juin 2015. Un cocktail de la relève, qui s’est tenu le 4 novembre dernier, figure aussi parmi les réalisations du comité. Lors de cet événement, de jeunes membres de BOMA Québec ont pu rencontrer des chasseurs de têtes et recruteurs spécialisés en immobilier. Par ailleurs, le comité organise chaque année une activité de bénévolat à la Mission Bon Accueil.
Ralph Karawani Président Comité Relève BOMA Québec
« Notre comité essaie de faire de nouvelles choses et tente de sortir des activités standards », souligne M. Karawani.
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BOMA QUÉBEC
LE RÉSEAUTAGE À SON MEILLEUR LA FORCE D’UNE ORGANISATION RÉSIDE ÉGALEMENT DANS SES ACTIVITÉS SOCIALES. DEUX COMITÉS S’OCCUPENT CHACUN D’UN ÉVÉNEMENT ANNUEL D’ENVERGURE, QUI CONTRIBUE À LA RÉPUTATION DE L’ASSOCIATION.
M
De concert avec la permanence, Mme Meunier chapeaute cet événement réputé. Dès septembre, le comité se réunit afin de l’organiser et d’amorcer la recherche de commandites, son défi majeur. « Il faut être très créatif, dit-elle. Nous cherchons toujours de nouvelles idées afin de donner le plus de visibilité possible à nos commanditaires, selon le montant de leur contribution. » L’événement, qui aura lieu cette année le 10 décembre, réunira 700 personnes à la Salle des pas perdus de la Gare Windsor. Un record ! Avec le golf, la fête de Noël est l’activité la plus populaire auprès des membres, affirme Mme Meunier. « L’an dernier, nous avons refusé des gens ! »
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
embre de BOMA Québec depuis environ 20 ans, Sophie Meunier, directrice immobilière chez Canderel Management, occupe avec enthousiasme la présidence du Comité Fête de Noël et activités sociales. Il y a cinq ans, Mme Meunier est devenue membre de ce comité qu’elle préside maintenant depuis trois ans. Cette année, le comité est aussi devenu responsable du volet activités sociales.
Sophie Meunier Présidente Comité Fête de Noël et activités sociales
C’est une jeune recrue, Caroline Girard, vice-présidente, Opérations et développement chez Galion gestion et développement immobilier, et membre de BOMA Québec depuis janvier 2014, qui est présidente du Comité Golf. Fait à souligner, Mme Girard a dirigé un club de golf pendant deux ans à sa sortie de l’université.
Le comité se consacre à l’organisation du tournoi de golf sur une base annuelle. Dès le mois d’août, à la suite du tournoi, il dresse un bilan de l’événement. En novembre, la présidente rencontre le conseil d’administration pour discuter et échanger des idées sur le prochain tournoi. En janvier, le comité se met en branle pour organiser l’événement et entamer la recherche de commandites.
BOMA QUÉBEC
Plus de 550 personnes participent chaque année au tournoi de golf de BOMA Québec. « C’est l’événement qui rassemble le plus tous les gens de l’immobilier : les gestionnaires, les fournisseurs et les propriétaires d’immeubles », souligne Caroline Girard. Selon elle, le golf est l’activité idéale pour faire connaissance et nouer des liens. « Tu passes quatre ou cinq heures avec quatre personnes. Cela permet de créer une relation plus privilégiée. »
La fête de Noël 2014, à la Salle des pas perdus de la Gare Windsor
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— Hiver 2016
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
Dès son arrivée chez BOMA, en 2014, Caroline Girard a été pressentie par un membre pour faire partie du Comité Golf. « Disons que j’étais en pays de connaissance et que je pouvais apporter quelque chose de mon ancienne vie », raconte-t-elle en riant. L’année suivante, elle est devenue présidente du comité.
Caroline Girard Présidente Comité Golf BOMA Québec
Une image de la soirée qui a suivi le tournoi de golf, en août 2015
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BIEN DESSERVIR LES « ÉLECTROMOBILISTES » Par Suzanne Gagné, journaliste
PLUS DE 7 300 VÉHICULES ÉLECTRIQUES SILLONNENT DÉJÀ LES ROUTES DU QUÉBEC, ET L’ÉLECTROMOBILITÉ GAGNE DU TERRAIN CHAQUE ANNÉE. AINSI, LES BORNES DE RECHARGE, TANT PRIVÉES QUE PUBLIQUES, SE MULTIPLIENT, ET PLUSIEURS GESTIONNAIRES DE BÂTIMENTS ONT CHOISI DE PERMETTRE À LEURS EMPLOYÉS OU VISITEURS, PROPRIÉTAIRES DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES, DE FAIRE UNE PETITE RECHARGE SUR PLACE.
Chaque mois, le nombre de ventes de véhicules électriques augmente, et le réseau de bornes de recharge se déploie vite : on compte plusieurs nouvelles bornes par semaine au Québec, note Louis-Olivier Batty, porte-parole, Hydro-Québec. La plupart des propriétaires de véhicules électriques font la recharge principale à la maison, qui devient un peu leur station-service. Par contre, ils ont parfois besoin de procéder à des recharges d’appoint au cours de la journée. »
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— Hiver 2016
HYDRO-QUÉBEC
«
Louis-Olivier Batty Porte-parole Hydro-Québec
C’est pourquoi Hydro-Québec, en collaboration avec quatre partenaires, a mis sur pied en 2012 le Circuit électrique, un réseau de bornes de recharge publiques. Après trois ans seulement, ce circuit offre maintenant plus de 500 bornes, dont 23 bornes rapides de 400 V, provenant de la firme Add Énergie, avec des partenaires privés et institutionnels qui paient les coûts de la borne et de son installation. Déjà, environ 75 % des propriétaires de véhicules électriques sont membres du Circuit électrique. « Notre objectif d’ici 2016 est d’avoir environ 800 bornes, dont 60 bornes rapides », prévoit M. Batty. Selon lui, le jeu en vaut la chandelle. Ainsi, de janvier à septembre dernier, environ 30 000 recharges ont été effectuées sur l’une ou l’autre des bornes de ce circuit… et c’est sans compter celles qui sont faites sur les bornes de recharge installées sur d’autres réseaux.
HYDRO-QUÉBEC
HYDRO-QUÉBEC
BORNES ÉLECTRIQUES
Jean-François Carrière, chef de la direction, Réseau Azra, remarque pour sa part un engouement particulier pour l’électromobilité depuis que le gouvernement provincial a annoncé son Plan d’action en électrification des transports 2015-2020, qui offre des subventions tant pour l’acquisition de véhicules électriques que pour l’installation de bornes de recharge (voir l’encadré en page 18). « De plus en plus, explique-t-il, les auto mobilistes savent qu’ils peuvent non seulement économiser de l’essence, mais en faire bénéficier l’environnement. Chaque véhicule électrique permet d’éliminer 2,2 tonnes de gaz à effet de serre annuellement. »
RÉSEAU AZRA
BORNES ÉLECTRIQUES
Jean-François Carrière Chef de l’exploitation Réseau Azra
Dans le cadre du projet Cité de Mirabel, Ray Junior Courtemanche, président, Investissement Ray Junior inc., a cru bon d’installer une borne ultrarapide du Réseau Azra à la halte routière qui a été inaugurée à l’été 2014. « Le projet Cité de Mirabel est conçu écolo sur toute la ligne, à partir des matériaux de construction jusqu’à cette borne de recharge, indiquet-il. Avoir une borne ultrarapide, la première sur l’autoroute 15, était aussi un bon moyen d’inciter la clientèle propriétaire d’un véhicule électrique à utiliser notre site. Chaque jour, de 5 à 10 voitures viennent se brancher. Nous comptons aussi installer trois ou quatre bornes à l’hôtel qui ouvrira l’an prochain. »
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Il estime que les bornes de recharge peuvent même devenir un facteur d’attraction de la clientèle ou des employés pour les propriétaires de bâtiments commerciaux : « À magasin égal, le propriétaire d’un véhicule électrique ira à l’endroit où il y a une borne pour pouvoir faire une recharge lorsqu’il magasine, et c’est la même chose dans le cas d’un rendez-vous professionnel. En ce moment, la clientèle des véhicules électriques est un peu plus huppée, mais la masse de la population devrait bientôt emboîter le pas. »
Ray Junior Courtemanche Président Investissement Ray Junior inc.
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BORNES ÉLECTRIQUES
L’ÉLECTROMOBILITÉ AU QUÉBEC UNE AIDE FINANCIÈRE Nombre de voitures électriques sur les routes du Québec :
Le gouvernement du Québec a mis sur pied le programme Branché au travail, qui offre une aide financière aux entreprises, municipalités ou organismes pour l’acquisition et l’installation d’une borne de recharge en milieu de travail. Ainsi, sous certaines conditions, le gouvernement rembourse 75 % des dépenses admissibles ou 5 000 $, sans limites quant au nombre de bornes installées. Ce programme est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2016 ou jusqu’à ce que son budget soit dépensé. Pour plus de détails, consultez le site Web suivant : www.vehiculeselectriques.gouv.qc.ca/ entreprises/remboursement.asp.
7 313
On compte à Montréal, Laval et Québec
28
% de toutes les voitures près de électriques enregistrées. % des « électromobilistes » sont des hommes. 86 % des véhicules électriques 56 sur la route sont de type hybride rechargeable, tandis que 44 % sont électriques à 100 %. On dénombre au Québec
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bornes de 240 V 778 et 23 bornes rapides de 400 V. Source : Association des véhicules électriques du Québec
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— Hiver 2016
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PROJETS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
LES DÉFIS DES PROPRIÉTAIRES ET DES GESTIONNAIRES D’IMMEUBLES COMMERCIAUX Par Emmanuelle Gril, journaliste
EN FÉVRIER 2015, LA COMMUNAUTÉ MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL A DÉPOSÉ SON PROJET DE PLAN MÉTROPOLITAIN DE GESTION DES MATIÈRES
RÉSIDUELLES (PMGMR) 2015-2020. UN GROUPE DE TRAVAIL DE BOMA QUÉBEC S’EST AUSSITÔT ATTELÉ À LA TÂCHE ET A PRÉPARÉ UN MÉMOIRE À CE SUJET. PETIT TOUR D’HORIZON DES RECOMMANDATIONS ET DES PISTES DE SOLUTION PROPOSÉES.
L’
association BOMA Québec représente le plus important regroupement de propriétaires et de gestionnaires d’immeubles commerciaux de la province. Très engagé dans la sensibilisation et l’éducation de ses membres, cet organisme favorise aussi l’application des principes d’une gestion efficace et responsable des immeubles au moyen de son programme de certification environnementale BOMA BESt. Ainsi, ce processus de certification incite les propriétaires et les administrateurs d’immeubles commerciaux à améliorer et à maximiser le taux de réacheminement de leurs matières résiduelles. En retour, leurs efforts sont récompensés par l’obtention de points permettant d’atteindre un niveau de certification supérieur. Autre exemple de son engagement, en 2013, BOMA Québec a aussi produit et diffusé le Guide pour une caractérisation efficace des matières résiduelles, afin d’établir les exigences minimales d’une caractérisation de qualité. C’est donc dire si cette association est sensible à la problématique, souligne Jean-Michel Champagne, spécialiste en
Jean-Michel Champagne Spécialiste en environnement, Opérations et maintenance SNC-Lavalin
environnement, opérations et maintenance, chez SNC-Lavalin, membre du groupe de travail mis sur pied par BOMA Québec et qui a œuvré aussi bien sur le Guide que sur le mémoire concernant le PMGMR. Hiver 2016 —
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ISTOCK PAR LI JINGWANG
GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
LA GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
DES DÉFIS PROPRES AUX IMMEUBLES COMMERCIAUX Dans son mémoire, le groupe de travail a déterminé un certain nombre de problématiques et de défis propres aux propriétaires et gestionnaires d’immeubles commerciaux. En premier lieu, on constate que même si ces bâti ments produisent 47 % des matières résiduelles, rien n’a été prévu de façon précise dans le PMGMR pour eux, déplore M. Champagne. « Bien que nous considérions que les objectifs du Plan vont dans le bon sens, nous ne nous y sentons pas intégrés. Par ailleurs, on note une vraie méconnaissance de la réalité des immeubles commerciaux et institutionnels », souligne-t-il. M. Champagne mentionne d’ailleurs que les matières résiduelles de la grande majorité des membres BOMA ne sont pas collectées par les services munici paux, mais plutôt par des entrepreneurs privés. La collecte individuelle est donc un service effectué par des soustraitants, des contrats que chaque gestionnaire doit gérer par lui-même. M. Champagne précise en outre que les occupants des édifices ne sont pas seulement ceux qui produisent les matières résiduelles et qui effectuent la majorité du tri à la source, mais ils sont aussi des clients qui paient un loyer et qui s’attendent à recevoir des services en retour. Le gestionnaire de l’immeuble doit donc s’assurer de les satisfaire tout en optimisant son système de collecte et ses coûts d’exploitation, et ce, dans un contexte de forte concurrence quant à la location d’espaces commerciaux. Autre enjeu important : la diversification des voies de collecte. « Il n’est pas rare de voir plus d’une dizaine de voies de recyclage distinctes dans un immeuble : papier traditionnel, papier blanc confidentiel, piles, papier, carton, contenants consignés, etc. », énumère M. Champagne. 20
— Hiver 2016
Bacs de recyclage
Il faut toutefois se rappeler que pour être implantée, une nouvelle voie de collecte doit être à la fois simple, peu coûteuse et générer un réel bénéfice écologique. Autant de critères qui ne sont pas toujours faciles à respecter. RECOMMANDATIONS ET PISTES DE RÉFLEXION Dans son mémoire, le groupe de travail a proposé un certain nombre de pistes de solution qui, loin de s’appliquer seulement à Montréal, peuvent aussi s’adapter à d’autres communautés urbaines. « Pour mieux intégrer les immeubles commerciaux et institutionnels dans la valori sation des matières résiduelles, il faudrait d’abord ouvrir les centres de collectes de matières putrescibles aux sous-traitants privés desservant ces immeubles sur l’île de Montréal, ce qui n’est pas le cas actuellement. Nous demandons donc à la Communauté métropolitaine de Montréal de mieux soutenir nos collecteurs de matières putrescibles », indique M. Champagne. À l’heure actuelle, le transport de ces matières résiduelles par camion vers des centres de traitement en région impose des coûts importants aux gestionnaires, sans nécessairement procurer de réels avantages écologiques. Autre recommandation du groupe de travail : adopter des programmes encourageant les constructions nouvelles ou existantes à prévoir l’aménagement de lieux de récupération adaptés à la gestion des matières putrescibles. Concrètement, il s’agirait de se doter de salles d’entreposage réfrigérées et d’équipements de lavage des contenants afin de limiter les problèmes d’hygiène et de vermine. « On pourrait penser, par exemple, à des programmes d’encouragement ou d’incitatifs à la mise en place de systèmes de collecte des matières organiques », propose M. Champagne.
LA GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
«
Bien que nous considérions que les objectifs du Plan vont dans le bon sens, nous ne nous y sentons pas intégrés. Par ailleurs, on note une vraie méconnaissance de la réalité des immeubles commerciaux et institutionnels.
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LA GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
«
Nous ne croyons pas que la réponse consiste à alourdir la réglementation. Nous pensons plutôt qu’il faut davantage intégrer les différents acteurs et nous fournir les outils nécessaires.
»
– Jean-Michel Champagne
Troisième recommandation : soutenir les transporteurs des matières résidu elles et les centres de traitement privés. « Nos sous-traitants ne sont pas subventionnés, et, qui plus est, les centres de collectes municipaux leur sont fermés », soutient M. Champagne. Une volonté réelle d’amélioration doit absolument passer par un appui accru aux trans porteurs et aux recycleurs qui récu pèrent les matières des immeubles commerciaux et institutionnels, précise le mémoire. « Les recycleurs sont soumis aux lois du marché, ils doivent être com pétitifs pour ne pas perdre de contrats.
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— Hiver 2016
Si des programmes de soutien et de financement étaient mis en place à une échelle provinciale, nul doute que cela les aiderait considérablement », ajoute M. Champagne. S’il estime qu’un organisme comme BOMA est très actif dans la gestion des matières résiduelles et qu’il fait déjà beaucoup en matière de sensibilisation et d’éducation de ses membres, il ne peut toutefois pas accomplir de miracle. La certification BOMA BESt, par exemple, est un système d’autorégulation, mais qui demeure toutefois volontaire. « Néanmoins, nous ne croyons pas que la réponse consiste à alourdir la réglementation. Les règlements ne constituent pas la panacée. Nous pensons plutôt qu’il faut davantage intégrer les différents acteurs et nous fournir les outils nécessaires. N’oublions pas non plus que les gestionnaires d’immeubles demeurent des intermé diaires, qui sont parfois pris entre l’arbre et l’écorce… », conclut M. Champagne.
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DU VERDISSEMENT AU BÂTIMENT VERT UN NOUVEAU MODÈLE DE CRÉATION DE VALEUR GAGNANT POUR TOUS
u cours des dernières décen nies, nous avons pu observer le déploiement et l’opérationnalisation des concepts du développement dura ble, de la responsabilité sociale des entreprises, de l’investissement socialement responsable et de la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance dans de nombreux secteurs d’activité et d’investissement. Dans la foulée des impacts de la grande réunion internationale de COP21 sur les effets des changements climatiques à Paris en décembre 2015, on peut s’attendre à ce que nos gouvernements soient incités à démontrer de plus en plus leur bonne volonté à contribuer au développement durable et à gérer les impacts des changements climatiques. Sous l’impulsion de l’Organisation des Nations Unies, qui a soutenu le développement de guides et de référentiels tels que l’Initiative finan cière du Programme des Nations Unies pour l’environnement (United Nations Environment Programme Finance Initiative [UNEP FI])1, et par les Principes d’investissement responsable (Principles for Responsible Investment [PRI])2, le mou vement du développement durable s’est étendu rapidement au secteur immobilier.
Et pour cause ! L’immobilier, toutes catégories confondues, est un secteur ciblé parce qu’il représente à l’échelle mondiale, selon UNEP FI3, près de 40 % de la consommation d’énergie et environ 32 % de la production de gaz à effet de serre (GES) au fil de ses différentes phases de vie 4. Même si le Québec peut compter sur l’hydroélectricité, il ne faut pas oublier que la situation est fort différente dans de nombreuses régions du monde ; cela fait en sorte que la qualité et la disponibilité des diverses sources d’énergie dans chaque région doivent être considérées comme des facteurs qui peuvent influer lourdement sur la performance environnementale des bâtiments. Dans ce contexte, comment contribuer à opérationnaliser le développement dura ble en immobilier ? Comment concevoir des bâtiments plus verts et plus durables ? Le concept de bâtiment vert s’est matérialisé par la mise en œuvre de nouvelles bonnes pratiques, de mesures (énergie, GES, qualité de l’air, matériaux et autres), de certifications environnementales, de nombreux instruments et de moyens de gestion applicables aux différentes phases du cycle de vie du bâtiment. Ces moyens concernent le propriétaire, qu’il soit occupant ou investisseur, et ses locataires. Si le propriétaire est l’occupant du bâtiment vert, il pourra bénéficier directement, en contrepartie des investissements supplémentaires qu’il a accepté de faire, des économies de coûts provenant de l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment ainsi que de l’amélioration du bien-être de ses employés, le tout devant se refléter sur leur productivité. S’il est propriétaire investisseur, les enjeux sont différents; ils nécessiteront un dialogue et une entente, souvent appelée bail vert ou green lease, avec les locataires dans le but d’amorcer des démarches permettant d’améliorer la performance verte du bâtiment, mais aussi de discuter du partage des coûts d’investissement et des coûts de gestion ainsi que des économies et des bénéfices potentiels à réaliser. Ainsi, plusieurs nouvelles pratiques ont été mises en œuvre au Québec et au Canada pour verdir le secteur immobilier, notamment le bail vert, les certifications environnementales et les standards de gestion d’immeuble.
1 www.unepfi.org 2 www.unpri.org 3 Il
s’agit d’un partenariat public-privé établi par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le secteur financier. construction, démarrage, exploitation, impliquant différentes phases de rénovation ou même de transformation, ainsi que la démolition.
4 Conception,
Andrée De Serres, Ph. D., est professeure et titulaire de la Chaire Ivanhoé Cambridge, ESG UQAM. 24
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SAVOIR ET FORMATION
LAFLEUR_PUB_ilot4_M.#3_24h.pdf
LE BAIL VERT Le bail vert a gagné en popularité au cours des dernières années tant dans le secteur privé que dans le secteur public. Du côté du secteur privé, l’Association des biens immobiliers du Canada (Real Property Association of Canada [REALpac]), inspirée par les initiatives australiennes et britan niques, préconise une entente entre propriétaires et locataires établie sur une base volontaire et qui s’ajoute au bail sous forme d’annexes. Le Realpac a lancé une première démarche de bail vert en 2008. Il a ébauché en 2009 le programme « 20 by ‘15 »5, lequel propose des cibles de réduction de la consommation énergétique des bâtiments. Il a de plus publié en 2010 un guide de mise en place du bail vert, le Green Lease Guide for Commercial Office Tenants6.
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Il y a des infirmières, des physiothérapeutes, des médecins, des chirurgiens
et il y a nos urgentologues.
On propose d’annexer au bail un plan de gestion énergétique établissant des clauses d’engagement et des objectifs chiffrés dans un document constatant la coopération entre les parties. Ces ententes demeurent des initiatives volontaires de la part des locataires.
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24 h sur 24, 365 jours par année. Fondée en 1966.
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SAVOIR ET FORMATION
Elles s’inscrivent parmi les bonnes pratiques de gestion en permettant aux deux parties, les propriétaires et les locataires, de délimiter les incidences financières, incluant les investissements qui y sont associés et le partage des économies de coûts à réaliser. Le secteur public n’est pas en reste. Les services administratifs du gouvernement canadien, à l’instar du gouvernement australien, ont conçu leur propre modèle de bail vert visant principalement à réduire la consommation énergétique des bâtiments qu’ils occupent. Les nombreux objectifs poursuivis par le bail vert sont essentiellement les suivants : > se préparer à pouvoir mieux répondre à de futures obligations de mesure et de suivi de ses émissions de GES ; > promouvoir des pratiques plus respectueuses de l’environnement dès la phase de conception du bâtiment ; > améliorer la gestion du bâtiment en faisant preuve de transparence grâce à la présence d’un document établissant un plan, des objectifs et des cibles à atteindre pour réduire notamment la consommation d’énergie et l’émission des GES et fixer des objectifs environnementaux complémentaires ; > s’assurer de l’engagement du locataire et du propriétaire dans la démarche d’amélioration de la performance environnementale du bâtiment ; > mettre en place des moyens de suivi et de dialogue entre le propriétaire et les locataires ; > garantir la continuité de l’effort d’optimisation des systèmes électrotechniques et informatiques pour maintenir au plus haut niveau le rendement énergétique du bâtiment et la qualité de son environnement intérieur ;
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LES CERTIFICATIONS ENVIRONNEMENTALES Les certifications environnementales des bâtiments se sont imposées parmi les meilleures pratiques, tout en étant les plus visibles, pour accompagner le bail vert et témoigner publiquement, par l’évaluation d’un organisme expert indépendant, de la performance environnementale d’un bâtiment. Elles peuvent s’appliquer aux bâtiments nouveaux comme aux immeubles rénovés. Les certifications les plus utilisées au Canada et au Québec sont LEED (Leadership in Energy and Environmental Design)7, BOMA BESt (Building Environmental Standards)8 et Energy Star9. Chacune de ces certifications se décline en plusieurs niveaux. Au total, plus de 4 124 immeubles ont obtenu la certification ou la recertification BOMA BESt® au Canada depuis la mise en place du programme, alors que 5 187 projets étaient inscrits à une certification LEED en 2014 et que 2 252 projets l’avaient obtenue. Même si LEED, BOMA BESt et Energy Star sont les certifications les plus répandues au Canada et au Québec, elles doivent affronter un marché de plus en plus concurrentiel. On peut cependant s’attendre à ce que le marché canadien de certification du bâtiment vert soit convoité par BREEAM (BRE Environmental Assessment Method)10, provenant d’Angleterre, de HQE (Haute Qualité Énergétique)11 provenant de France, de Green Star, d’origine australienne, de DGNB d’Allemagne ; on peut aussi appréhender que ce marché ait atteint un stade de maturité qui laisse apparaître des stratégies de spécialisation ou de niche et soit favorable au développement de nouvelles certifications plus spécialisées : par exemple, la certification Well portant sur la santé et le bien-être des occupants d’un immeuble12. LES NORMES OU STANDARDS DE GESTION D’IMMEUBLE Les normes ou standards de gestion complètent la boîte à outils du gestionnaire d’immeuble vert. Elles s’appliquent à différentes facettes de la gestion des immeubles : la gestion environnementale (ISO 14000), la responsabilité sociale (ISO 26000) ; la gestion des risques (ISO 31000) ; la gestion d’énergie (ISO 50014).
Même si LEED, BOMA BESt et Energy Star sont les certifications les plus répandues au Canada et au Québec, elles doivent affronter un marché de plus en plus concurrentiel.
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9 10 11 12
www.cagbc.org/CBDCA/LEED/ www.bomabest.com/fr/ au-sujet-de-boma-best/ www.energystar.gov/buildings www.breeam.com/page.jsp?id=146 www.assohqe.org/hqe/ www.wellcertified.com/
Il devient donc évident que la construction et la gestion de bâtiment vert sont de plus en plus considérées par les propriétaires comme des moyens efficaces pour créer de la valeur à long terme. Dans le contexte actuel de financiarisation des immeubles, le mouvement de bâtiments verts ne passe pas sous le radar des grands investisseurs du marché immobilier. Les investisseurs institutionnels, les grandes sociétés et de nombreuses nouvelles entreprises du marché immobilier considèrent le bâtiment vert comme un nouveau modèle d’affaires porteur de croissance et de développement. En favorisant une approche prenant en compte le cycle de vie global du bâtiment, il permettrait d’optimiser les performances financières. Les efforts et l’argent investis au cours des phases de conception-construction peuvent constituer un avantage présent tout au long de la phase d’exploitation. Le bâtiment durable s’associe donc de façon cohérente avec une perspective d’investissement à long terme. Si l’on se fie aux tendances et aux politiques adoptées par de nombreux pays, comme les pays d’Europe du Nord, la France, l’Allemagne, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie et le Japon, le phénomène de verdissement des bâtiments est bien implanté. Il risque même de s’amplifier en s’intégrant à une vision plus systémique du bâtiment, lui-même ancré dans un quartier durable et dans une ville verte et intelligente, mettant de l’avant et rassemblant la trilogie humain-bâtiment-ville. Le défi pour les propriétaires et les gestionnaires d’immeubles est de créer de nouvelles chaînes de valeur pour être en mesure de capter ce potentiel. Pour cela, il est impératif de développer de nouvelles capacités organisationnelles, des compé tences de pointe et des métiers inédits tels que ceux de gestionnaire de certifications, de gestionnaire d’énergie et de gestionnaire de risques. À bon entendeur, salut, comme le dit l’expression ! Hiver 2016 —
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QUESTION D’INNOVATION
Suzanne GAGNÉ
COMMISSIONING EN CONTINU FAIRE MIEUX, À MOINDRE COÛT
I
l y a belle lurette que l’on parle de recommissioning, ce concept qui vise à optimiser les équipements mécaniques d’un bâtiment. On entend plus rarement parler de commissioning en continu, une approche qui assure au quotidien l’efficacité énergétique des équipements permettant ainsi d’accumuler, jour après jour, des économies d’énergie, sans nuire pour autant au confort des occupants. Chez Ivanhoé Cambridge, le commissioning en continu a commencé il y a une quinzaine d’années, à l’initiative de Guy Lamarre, vice-président Opérations. « Au départ, il y avait une nécessité d’améliorer l’efficacité énergétique globale de notre portefeuille immobilier tout en étant à l’avant-garde », relate Patrice Bonin, directeur, Services aux propriétés. Ces objectifs ont été atteints, et même dépassés, si bien que dans le cadre de son dernier gala Énergia, l’Association québécoise de la maîtrise de l’énergie (AQME) remettait à Ivanhoé Cambridge le prix Gestion intégrée pour l’implantation d’un programme énergétique réalisé en partenariat avec la firme Cofely. Ce projet, au coût de 1,4 M$, a notamment permis de réaliser des économies de 17,9 % en électricité et de 22,3 % en gaz naturel sur un parc de sept immeubles totalisant huit millions de pieds carrés. La période de retour sur investissement a été de… moins de six mois !
«
Patrice Bonin Directeur, Services aux propriétés Ivanhoé Cambridge
Il y a 22 façons d’arriver à 22 degrés et l’objectif est de trouver la meilleure, selon les saisons et la réalité de chaque bâtiment.
»
ISTOCK PAR NIMIS69
– Martin Bazinet
Journaliste, rédactrice et auteure, Suzanne Gagné écrit sur des sujets techniques depuis 1986. Au cours des dernières années, elle s’est penchée plus particulièrement sur la question de l’énergie. 28
— Hiver 2016
UN TRAVAIL CONTINU « La base du programme était d’avoir des économies d’énergie récurrentes, raconte Patrice Bonin. Les bénéfices plus immédiats ont donc été définis en premier, au moyen du recommissioning, qui a permis de tout observer au "microscope" et de savoir ce qui pouvait être fait immédiatement pour améliorer la performance de chaque immeuble, sans investissement. Beaucoup de gestionnaires s’arrêtent à cette étape et doivent répéter le recommissioning quelques années plus tard. Pour nous, toute la valeur du programme se trouve dans l’étape suivante, soit le commissioning en continu, qui consiste à observer les systèmes de façon quotidienne pour s’assurer d’aller chercher une performance optimale, jour après jour. » Ivanhoé Cambridge compte sur un partenaire, Cofely, pour la gestion technique des immeubles concernés. En plus de ses équipes sur place qui exploitent et maintiennent les bâtiments, cette firme intègre dans son équipe des experts en énergie (ingénieurs, analystes, etc.), qui conseillent et accompagnent les opérateurs pour qu’ils assurent, au quotidien, l’optimisation des équipements et leur mise au point en continu. « Globalement, notre but consiste à hausser la qualité du service, à standardiser les pratiques, à augmenter la compétitivité et à réduire le gaspillage, ce qui exige de mobiliser du personnel technique en appui, indique Martin Bazinet, directeur du groupe Énergie chez Cofely. Pour atteindre ces résultats, il a fallu se fixer des objectifs périodiques d’amélioration, connus de tous les intervenants impliqués. » Ainsi, une communication en temps réel constitue un ingrédient essentiel dans le succès de ce programme, et ce, tant au sein du personnel qui opère les équipe ments que chez les locataires. « Notre priorité est d’assurer leur confort et de donner un service de qualité, explique M. Bazinet, tout en tenant compte de leurs activités. Par exemple, un locataire peut avoir un bail en vertu duquel la ventila tion est assurée en dehors des heures normales de travail. Par ailleurs, si les gens n’utilisent pas toujours les locaux, l’équipe d’opération de Cofely s’assure de coor donner la ventilation seulement lorsque c’est nécessaire. » « La réalité du Québec, poursuit-il, c’est que nous avons des températures chan geantes et que nos systèmes fonctionnent la plupart du temps dans un mode partiel. Ils sont conçus pour tout faire, mais on peut parfois trop chauffer ou trop climatiser un immeuble. En fait, il y a 22 façons d’arriver à 22 degrés, et l’objectif est de trouver la meilleure, selon les saisons et la réalité de chaque bâtiment ! » DES ÉCONOMIES À LA PORTÉE DE TOUS Finalement, selon M. Bazinet, le commissioning en continu est une approche qui peut s’appliquer à la vaste majorité des immeubles, bien qu’un tel programme soit plus rentable lorsqu’on peut compter sur un ou deux employés affectés aux équipements, sur place.
NINO HILAL
QUESTION D’INNOVATION
Martin Bazinet Directeur, groupe Énergie Cofely
Un bon point de départ consiste à s’inspirer des huit grandes familles de mesures qui sont désormais surveillées en continu chez Ivanhoé Cambridge, soit les horaires, les plages de confort, le recul nocturne (lorsque les locaux sont inoccupés), le contrôle de l’air neuf, le rendement de production, l’état des composantes, les points de consigne et l’utilisation des bons équipements au bon moment. « Les occupants d’immeubles ont souvent des équipes de jour, et c’est la nuit et la fin de semaine où il y a le plus de gaspillage potentiel en éclairage, en ventilation, etc., souligne Martin Bazinet. C’est la même chose lorsqu’un étage se libère pendant quelques semaines ou quelques mois. On doit ajuster les paramètres. Cela semble évident, mais les gens n’y pensent pas toujours... » Hiver 2016 —
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MOT DU PRÉSIDENT
Chef de file en gestion immobilière
LES BÉNÉVOLES SONT NOTRE ÂME
Les bénévoles sont notre âme. Ces femmes et ces hommes, qu’ils soient propriétaires, gestionnaires ou fournisseurs de services, consacrent d’une façon désintéressée des heures inestimables d’efforts, prêtant leurs compétences, leurs connaissances et leur enthousiasme aux initiatives de l’association. Dans ce numéro spécial, vous pourrez en rencontrer quelques-uns. Il est malheureusement impossible de nommer tous ceux et celles qui travaillent à leurs côtés. On en dénombre plus de 85 en ce moment, et ils sont au cœur des réalisations de BOMA Québec. L’un des plus beaux exemples est l’organisation de l’événement phare de l’année : BOMEX® 2015. Tenu dans la ville de Québec, ce rendez-vous national de l’immobilier commercial célébrait cette année ses 25 ans. Son grand succès est attribuable entre autres au travail acharné du Comité conseil Québec Métropolitain. BOMEX® 2015 en chiffres, c’était plus de 400 délégués, 90 exposants et 30 conférenciers. Tout un exploit ! Le projet pilote qui a mené à la création d’un module de certification environnementale sur mesure pour les établissements de santé, BOMA BESt® Santé, est un autre exemple d’implication qui a fait rayonner BOMA Québec au-delà des frontières de la province. Divers modules existaient déjà, mais c’est grâce à la perspicacité de bénévoles que des établissements tels que le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) peuvent maintenant se mesurer et se comparer et ainsi améliorer leurs performances. Les activités sont la locomotive de l’association, et le réseautage demeure l’une des principales motivations pour devenir membre de BOMA Québec. Les événements les plus rassembleurs sont chapeautés par des comités de bénévoles. Il s’agit bien sûr des célébrations du temps des fêtes et des tournois de golf annuels à Montréal et à Québec. Les membres des comités se chargent non seulement de l’organisation, mais aussi de la recherche de commandites – un travail titanesque ! Les résultats sont concluants, et, chaque année, les participants en redemandent.
30
— Hiver 2016
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
Notre championne nationale de curling l’a dit : « Les bénévoles ne sont pas payés, pas parce qu’ils n’ont aucune valeur, mais parce qu’ils sont inestimables. » Sherry Anderson avait tout à fait raison. C’est grâce aux centaines de bénévoles qui ont siégé au conseil d’administration et œuvré au sein de nos nombreux comités depuis 1927 que BOMA Québec demeure la référence en gestion immobilière commerciale dans la province.
Dominic Gilbert
Au-delà des activités sociales, les membres de notre association se rassemblent en comités pour partager de l’information, des outils et de la sagesse. Ils tentent de relever des défis auxquels fait face notre industrie. Certains de nos bénévoles travaillent, par exemple, avec la Société de développement social de Ville-Marie et le Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal. Ensemble, ils cherchent des solutions pratiques et respectueuses pour les propriétaires et gestionnaires d’immeubles du centre-ville qui doivent composer avec la présence de personnes en difficulté dans leurs immeubles. Les défis peuvent aussi être techniques. Ce sont d’autres bénévoles, notamment ceux des comités Gestion technique intégrée et Normes et réglementations, qui s’y attaquent par la tenue annuelle d’un colloque, par le suivi des codes et règlements, ainsi que par la rédaction de mémoires tel celui portant sur la gestion des matières résiduelles qui a été déposé cette année. La formation et la main-d’œuvre constituent d’autres enjeux pour notre industrie. Encore là, BOMA Québec, par le biais de ses comités Gestion d’immeubles et Relève, propose des conférences et des activités pour attirer et former de nouvelles recrues. Nos bénévoles consacrent des milliers d’heures chaque année pour assurer le succès, la prospérité et la pérennité de BOMA Québec. Je tiens à remercier ces personnes extraordinaires. Leur apport, leur travail acharné et leur engagement font de notre association l’une des plus dynamiques qui soient.
Dominic Gilbert Président BOMA Québec
TROUSSE MÉDIA
2016
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Le magazine Maintenance :
un cadeau pour les gestionnaires d’immeubles du Québec ! Le magazine Maintenance est apprécié des gestionnaires d’immeubles parce qu’il est publié en français, c’est vrai, mais aussi et surtout parce qu’il traite de nos réalités, en lien avec le climat d’ici, nos réglementations, les équipements, les technologies et les façons de faire disponibles au Québec. Cela n’enlève rien aux publications étrangères, mais avouons qu’il s’agit là d’un net avantage. Publié chaque trimestre pour une sixième année consécutive, le magazine s’adresse principalement aux gestionnaires d’immeubles, mais il intéresse également les grands propriétaires et les fournisseurs de produits et services du secteur du bâtiment. Édité par JBC Média (Immobilier commercial, Maintenance, L’informateur Immobilier commercial, Villes d’avenir, Montréal économique), le magazine collabore de façon étroite avec des regroupements tels que BOMA Québec ou l’Association des entrepreneurs de services d’édifices Québec (AESEQ). Le magazine comprend plusieurs articles journalistiques de premier plan. Les grands gestionnaires de bâtiments du Québec, qui ont rarement l’occasion d’intervenir dans les médias, partagent avec leurs collègues leurs expériences, leur quotidien, leur savoir. Dans l’immobilier comme ailleurs, les meilleurs doivent s’inspirer des meilleurs s’ils veulent le demeurer. Il s’agit en quelque sorte d’un club sélect informel, auquel nous vous invitons à adhérer à titre d’annonceur. Environ 28 000 lecteurs* se partagent la lecture de 8 000 exemplaires bien ciblés. Le magazine Maintenance est donc un véhicule publicitaire exceptionnel pour rejoindre directement les décideurs du domaine de la gestion immobilière, dans le secteur public autant que privé. En publicité, une présence soutenue est essentielle pour obtenir les meilleurs résultats. Comme cette publication est trimestrielle, les annonceurs bénéficient d’une présence annuelle constante pour seulement quatre placements publicitaires par année, à des tarifs pour tous les budgets. Combiné papier + Web : la version papier pratique du magazine est imprimée sur un papier provenant de sources responsables et elle circule beaucoup dans les bureaux et les salles d’attente, ce qui explique le nombre élevé de lecteurs. De plus, une version numérique intégrale est envoyée en grande primeur aux abonnés de l’infolettre L’informateur Immobilier commercial. Enfin, sachez que nous aimons prendre soin de nos clients. Ainsi, ils sont les premiers consultés pour alimenter la rubrique Le saviez-vous ?, publiée à chaque numéro. Renseignant sur les nominations importantes, les nouveaux produits ou services d’intérêt, les départs à la retraite après de nombreuses années de service, etc., cette rubrique est très prisée par nos lecteurs et nous en faisons profiter nos partenaires chaque fois que c’est possible, selon nos critères de sélection éditoriaux et l’espace disponible, bien entendu. Chose certaine, vos annonces toucheront votre clientèle actuelle et potentielle ! *Sur la base de 3,5 lecteurs par exemplaire
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4 PARUTIONS
Double page
8 680 $
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2 680 $
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2 280 $
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1/4 page
1 380 $
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FORMATS
COUVERTURE 2 :
4 700 $ X 4
FRAIS DE PRODUCTION
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CONDITIONS DE PAIEMENT
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JBC Média inc. 2120, avenue Victoria, bureau 140, Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 Service de la publicité : 450 670-7770, poste 224 | 418 317-0669, poste 224 | 1 866 446-3185, poste 224 info@jbcmedia.ca | www.jbcmedia.ca
Le magazine de la gestion immobilière au Québec 8 000 exemplaires | 28 000 lecteurs*
DATES DE TOMBÉE 2016
DONNÉES TECHNIQUES
PRINTEMPS vol. 6 n
FORMATS
o
1
Réservation d’espace : 5 février 2016 Matériel à produire : 9 février 2016 Matériel prêt à imprimer : 11 février 2016 Distribution : mars 2016
Largeur
Double page
Coupe : Sûreté : Marges perdues :
Pleine page
Coupe : Sûreté : Marges perdues :
2/3 page (format vertical)
ÉTÉ vol. 6 n
o
2
Réservation d’espace : 22 avril 2016 Matériel à produire : 27 avril 2016 Matériel prêt à imprimer : 4 mai 2016 Distribution : mai 2016
1/2 page îlot (format vertical) Double 1/2 page Coupe : (format horizontal) Sûreté : Marges perdues :
1/2 page (format vertical) 1/3 page (format carré)
o
3
x x x x x x
11 po 10 po 11,25 po 11 po 10 po 11,25 po 9,65 po
x x
x x
7,5 po 5,3 po 4,3 po 5,55 po 4,625 po
7 po
x
3,5 po
x
9,65 po
4,75 po
x
4,625 po
1/3 page (format horizontal)
7 po
x
3 po
2,33 po
x
9,65 po
7 po
x
2,25 po
3,375 po
x
4,625 po
1/4 page (format horizontal) 1/4 page (format vertical)
Hauteur
x
4,75 po 17 po 15,5 po 17,25 po
1/2 page (format horizontal)
1/3 page (format vertical)
AUTOMNE vol. 6 n
17 po 15,5 po 17,25 po 8,5 po 7 po 8,75 po 5 po
Réservation d’espace : 15 juillet 2016 Matériel à produire : 3 août 2016 Matériel prêt à imprimer : 5 août 2016 Distribution : août 2016
>
HIVER vol. 6 n
o
4
LOGICIELS :
QuarkXPress, InDesign, Photoshop ou Illustrator (MAC)
> TYPE DE FICHIER :
Réservation d’espace : 11 novembre 2016 Matériel à produire : 16 novembre 2016 Matériel prêt à imprimer : 18 novembre 2016 Distribution : novembre 2016
PDF : PDF/X-1A ou Presse Les images doivent être en CMYK, à 300 ppp à 100%. Utilisez le profil d’impression ISO Coated v 300% (ECI). Aucune couleur RGB ou PANTONE, aucun JPEG. Assurez-vous que les marques de coupe ne sont pas dans les marges perdues.
*Sur la base de 3,5 lecteurs par exemplaire
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SYLVIANE ROBINI PHOTOGRAPHE
DOSSIER
Marc Savard Directeur général AMCQ
ASSOCIATION DES MAÎTRES-COUVREURS DU QUÉBEC
UN NOUVEAU DIRECTEUR GÉNÉRAL ET… UNE TRANSFORMATION ! Par Suzanne Gagné, journaliste
AU DÉBUT DE L’ANNÉE 2015, LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION DES MAÎTRES-COUVREURS DU QUÉBEC (AMCQ) DÉFINISSAIT QUATRE GRANDES ORIENTATIONS POUR INSUFFLER UN NOUVEAU DYNAMISME AU SEIN DE CET ORGANISME. POUR CONCRÉTISER CES ORIENTATIONS, ELLE NOMMAIT À LA FIN D’AOÛT UN NOUVEAU DIRECTEUR GÉNÉRAL, SOIT MARC SAVARD.
M.
Savard possède 14 années d’expérience dans le milieu de la construc tion, d’abord à titre de conseiller en relations de travail, puis de directeur général à l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) Montréal métropolitain. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce passionné de construction et son équipe ne manqueront pas de pain sur la planche au cours des prochains mois ! D’abord, l’AMCQ souhaite se doter d’un plan pour développer et modifier les garanties de partenariat avec les membres associés et les bureaux de contrôle. « Nos plans de garantie datent d’une quinzaine d’années, et nous procéderons à une refonte pour nous assurer de nous adapter aux nouvelles réalités du marché », explique le nouveau directeur général. L’Association instaurera aussi de nouvelles règles de gouvernance, à temps pour l’assemblée générale annuelle de janvier 2016. « La gouvernance est véritablement la fondation d’une association, déclare M. Savard. Nous allons revoir la nôtre avec des règles plus modernes, adaptées à 2015. Entre autres, il y aura une diminution du nombre d’administrateurs, une implication plus grande des comités dans les activités de l’AMCQ et une meilleure représentativité régionale des membres. »
En troisième lieu, l’équipe de l’AMCQ vise à améliorer son image et à se doter d’un solide plan de marketing afin d’augmenter sa notoriété et sa présence dans le marché. Dernier élément, mais non le moindre, l’Association souhaite instaurer un service à la clientèle encore plus performant, tant pour les membres que pour les acheteurs de garanties. Garanties, gouvernance, marketing et service à la clientèle sont donc les quatre piliers qui pourraient mener à une véri table « renaissance » de l’AMCQ. « Nous comptons déjà parmi nos membres 20 des 25 plus importants couvreurs du Québec, mentionne M. Savard, et nous avons une équipe technique très solide pour épauler nos membres. Nos quatre priorités stratégiques devraient nous permettre d’avoir un impact encore plus grand dans le marché et de devenir un joueur incontournable d’ici quelques années. » Hiver 2016 —
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TOITURES
VITRANC
INSPECTION PRÉHIVERNALE
C’EST LE TEMPS DE PRÉVENIR LES PROBLÈMES DE TOITURE AVEC L’HIVER À NOS PORTES, CHAQUE GESTIONNAIRE OU PROPRIÉTAIRE DE BÂTIMENT AURAIT AVANTAGE À FAIRE UNE PETITE PROMENADE SUR LA TOITURE DE SON IMMEUBLE AVANT LA PREMIÈRE NEIGE. « L’AUTOMNE EST UNE BONNE PÉRIODE POUR EFFECTUER UNE INSPECTION VISUELLE PUISQUE C’EST SOUVENT LA DERNIÈRE OCCASION DE VOIR LA TOITURE AVANT PLUSIEURS MOIS », INDIQUE GUY LALONDE, DIRECTEUR TECH-
A
ussi, selon Steve Raymond, président, J. Raymond Couvreur, dès que la neige commence à s’accumuler sur les toits et que la température chute sous le point de congélation, il devient plus complexe de réaliser des travaux sur la toiture. La première chose à vérifier est le drainage : y a-t-il des accumulations de feuilles ou d’autres débris qui pourraient boucher les drains ou les avaloirs et nuire à l’écoulement de l’eau ? Si c’est le cas, il vaut mieux les nettoyer. « Des drains bloqués ou restreints peuvent faire monter le niveau d’eau rapidement en cas de fonte subite ou de pluie en hiver, ce qui peut causer certains problèmes », prévient Marc Brault, président, Toitures Omer Brault. Il faut aussi vérifier que les joints de scellant se trouvent en bon état et que les équipements mécaniques sont bien dégagés.
Guy Lalonde Directeur technique AMCQ 36
— Hiver 2016
RÉMY BOILY
J. RAYMOND COUVREUR & FILS INC.
NIQUE, AMCQ.
Steve Raymond Président J. Raymond Couvreur
Marc Brault Président Toitures Omer Brault
FIERS
DE CRIER
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UNE COUVERTURE D’AVANCE !
TOITURES
«
Au même titre que pour une voiture, il s’agit d’un entretien préventif qui permet d’éviter qu’un petit problème devienne plus sérieux. –Steve Raymond
»
La membrane d’étanchéité doit également être soigneusement examinée : y a-t-il des percements ? Selon M. Brault, il peut arriver que des équipements ou des pièces tombent sur la couverture et causent un petit percement. « Le système d’isolation peut alors boire l’eau très lentement sans causer de problème, dit-il. Par contre, une fois qu’on atteint le point de congélation, la fissure peut s’élargir considérablement et causer des dommages au printemps. » « Par ailleurs, des branches pourraient avoir causé des dommages, de même que des ouvriers qui auraient circulé sur la toiture avec leurs outils ou leurs équipements, enchaîne M. Lalonde. On observe parfois des boursouflures ou des plissements qui peuvent sembler inquiétants. Ils ne nécessitent pas toujours de réparation, mais il y a lieu de s’en assurer. En cas de doute, il vaut mieux consulter un expert. »
Enfin, selon Steve Raymond, l’inspection de la toiture n’est pas optionnelle : « Au même titre que pour une voiture, il s’agit d’un entretien préventif qui permet d’éviter qu’un petit problème devienne plus sérieux, affirme-t-il. Idéalement, on devrait faire une inspection à l’automne et une autre au printemps, après la fonte des neiges. »
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— Hiver 2016
GESTESS
Vérifiez aussi qu’il n’y a pas d’objets laissés sur la toiture. Les vents, souvent plus forts en hiver, pourraient les déplacer et causer des dommages. Il se peut également que vos locataires ou voisins y déposent des choses : « Dans les immeubles d’habi tation, les gens entreposent parfois des objets sur la couverture, sans savoir que ce n’est pas le bon endroit, explique M. Lalonde. Et sur les bâtiments qui sont proches des écoles ou des terrains de jeu, on trouve parfois des ballons ou des balles de tennis, qui peuvent boucher les drains. On y a même déjà trouvé des vélos ! »
TOITURES
DÉNEIGEMENT DE LA TOITURE FAIRE AFFAIRE AVEC DES PROFESSIONNELS PERMET D’ÉVITER DES ENNUIS LORSQUE VIENT LE TEMPS DE FAIRE ENLEVER LA NEIGE SUR LA TOITURE D’UN BÂTIMENT COMMERCIAL, LE TRAVAILLEUR QUI DÉNEIGE L’ENTRÉE DE VOTRE MAISON N’EST PAS À CONSEILLER : IL FAUT RECOURIR À UN SPÉCIALISTE EN TOITURES. « UN DES PREMIERS AVANTAGES DE FAIRE AFFAIRE AVEC DES COUVREURS, C’EST QU’ILS SONT HABITUÉS À TRAVAILLER EN HAUTEUR DE FAÇON SÉCURITAIRE, SOULIGNE GUY LALONDE. L’AUTRE RAISON, C’EST QU’UN ENTREPRENEUR EN COUVERTURE CONNAÎT LES MATÉRIAUX SUR LESQUELS IL VA TRAVAILLER ET UTILISERA LES BONS OUTILS DE LA BONNE FAÇON. IL CONNAÎT LES RISQUES D’UN COUP DE PELLE MAL PLACÉ, SUR LES PARTIES HORIZONTALES AUTANT QUE VERTICALES DE LA COUVERTURE. TROISIÈMEMENT, QUAND ON TRAVAILLE AVEC UN ENTREPRENEUR QUI A PIGNON SUR RUE, ON EST PLUS SÛR D’OBTENIR LES DÉDOMMAGEMENTS REQUIS, SI CELA S’AVÈRE NÉCESSAIRE ; À CE PROPOS TOUS LES MEMBRES DE L’AMCQ DOIVENT ÊTRE ASSURÉS POUR CINQ MILLIONS DE DOLLARS. »
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TOITURES
P
ar exemple, les professionnels du déneigement de toiture savent qu’on doit laisser une mince couche sur la membrane d’étanchéité, de façon à diminuer les risques de l’endommager en cherchant à « gratter » de trop près. « Il faut comprendre que les membranes sont plus fragiles par temps froid et que si un dommage est causé lorsqu’il fait -20°C, il ne se passera rien, souligne Marc Brault. C’est seule ment quand il y a des pluies ou un dégel rapide que les problèmes surviennent, et là, c’est la panique ! » Bien sûr, un professionnel sait aussi que les outils contondants (pelles de métal, pics, hache et même chalumeaux !) ne devraient jamais être utilisés pour déneiger ou déglacer une toiture. « Beaucoup de nouveaux équipements sont apparus sur le marché depuis 10 ans, mais certains peuvent être trop lourds pour presque tous les types de toitures, ajoute M. Brault. En voulant économiser du temps et de l’argent, certains prennent des risques sérieux. » Mais finalement, avant de vous dépêcher de faire enlever la neige, assurez-vous que c’est nécessaire. « Beaucoup de bâtiments n’ont pas à être déneigés, ou alors seulement à l’occasion de chutes de neige exceptionnelles, remarque Guy Lalonde. Le Code du bâtiment prévoit des charges assez importantes en fonction du climat de chaque zone de la province, et lorsque les chutes de neige sont très abondantes, la Régie du bâtiment peut émettre des avis, tout comme l’AMCQ ou l’Ordre des ingénieurs du Québec. En cas de doute, il vaut mieux vérifier auprès d’un ingénieur en structure la charge maximale que peut soutenir la structure du bâtiment. »
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«
En cas de doute, il vaut mieux vérifier auprès d’un ingénieur en structure la charge maximale que peut soutenir la structure du bâtiment.
»
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–Guy Lalonde
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GESTION IMMOBILIÈRE
Bruno TURCOTTE
LES SYSTÈMES CVAC : COMMENT S’Y RETROUVER ?
L
e travail des gestionnaires immobiliers est très diversifié. En plus du volet gestion financière, du management, de la gestion de projets et du service à clientèle, la connaissance des composantes du bâtiment s’avère importante, en particulier celle des systèmes mécaniques. La priorité lui est accordée, car elle touche deux éléments de premier ordre : le confort des occu pants et la consommation énergétique. Cette connaissance et l’expérience associée au fonctionnement de ces éléments s’acquièrent avec les années. Toutefois, la planification d’un projet de modernisation de système ou la construction d’un nouvel édifice est l’occasion idéale pour apprendre sur le sujet et développer ses connaissances en mode accéléré. Voici donc un aperçu des principaux types de systèmes mécaniques (chauffage, ventilation et air conditionné [CVAC]) qui sont généralement utilisés dans les édifices commerciaux.
LE SYSTÈME MONOBLOC AUTONOME DE TOITURE (ROOF TOP)
La forme la plus simple de ce type de système traite l’air dans une centrale d’air autonome et complète puis distribue cet air traité (chauffé et refroidi) par un réseau de conduits dans les locaux où des unités de fin de course permettent de contrôler le volume d’air requis pour chauffer ou refroidir les lieux. Ces systèmes sont utilisés lorsque les besoins de refroidissement et de chauffage des locaux sont similaires (en zone centrale et en zone périmètre). Le système peut utiliser l’air extérieur pour le refroidissement naturel. Pour permettre le traitement de zones dont les besoins sont différents, il est alors nécessaire de moduler le débit d’air et la température d’alimentation en fonction des besoins particuliers. Le débit se trouve modulé par la zone dont la charge de climatisation est la plus importante. Les serpentins de réchauffage permettent d’atteindre les températures requises par les autres zones.
LE SYSTÈME MODULAIRE INTÉRIEUR
Ce système doit être raccordé à un réseau de liquide caloporteur froid (eau glacée ou glycol froid), et le chauffage peut se faire à l’eau, au glycol, à la vapeur ou par une source électrique. Ce système fonctionne comme l’unité monobloc de toiture, soit à débit variable ou à débit constant. Il peut aussi utiliser l’air extérieur pour le refroidissement naturel. Ce système a la particularité de pouvoir fonctionner à doubles conduits (conduit d’air froid et conduit d’air chaud) pour alimenter simultanément une zone de chauffage et une zone de refroidissement. Il est plus efficace sur le plan énergétique que l’unité modulaire monobloc. Pour assurer le fonctionnement à débit variable, chaque local ou chaque groupe de locaux dispose d’un thermostat qui contrôle le régulateur de débit (boîte VAV) en fonction de la température ambiante. Le réglage des débits d’air par l’ensemble des boîtes VAV a pour effet d’ajuster le débit des ventilateurs (alimentation et retour). Ceux-ci sont contrôlés par une sonde de pression placée dans le réseau de conduits qui réduit le débit lorsque la pression augmente.
Directeur Administration, Placements immobiliers à l’Industrielle Alliance, Bruno Turcotte supervise la gestion de 10 immeubles de bureaux. Il est diplômé de l’Université Laval en administration. Évaluateur agréé, courtier agréé, membre du CA de BOMA Québec, il possède plus de 20 ans d’expérience en exploitation et développement immobilier.
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GESTION IMMOBILIÈRE
INDUCTION (ÉJECTO-CONVECTEUR)
Un éjecto-convecteur est une unité terminale de traitement d’air dont le fonctionnement repose sur le principe d’induction d’un air secondaire à partir d’un air primaire. L’air primaire neuf pul sé à haute vitesse (de 15 à 20 m.s-1) va induire par effet venturi le passage de l’air secondaire du local à traiter à travers des batteries d’eau chaude et d’eau glacée. Ce système de climatisa tion se différencie de celui par ventiloconvecteur par le fait qu’il ne comporte pas de ventilateur de soufflage. Par contre, il nécessite lui aussi la présence de deux réseaux distincts : un réseau d’air pour assurer la pulsion minimale de l’air neuf et un réseau d’eau pour apporter la chaleur ou le froid au local. Peu installé ces dernières années, il est remis au goût du jour sous la forme de poutre climatique.
En somme, le choix d’un système est en fonction de l’usage et de la qualité de l’immeuble, du confort souhaité pour les occupants et du budget disponible. Une bonne connaissance des systèmes permet aux équipes de gestion de bien comprendre les capacités de leur immeuble, d’optimiser le confort des occupants et de bien gérer la dépense énergétique de la bâtisse.
Le système à éjecto-convecteur demeure celui qui consomme le moins d’énergie, et seul le système VAV lui est équiva lent, lorsque les gains à combattre sont faibles.
VENTILO-CONVECTEUR (FAN COIL SYSTEM)
ISTOCK PAR LEX20
Le ventilo-convecteur est un appareil qui permet de traiter l’air d’un local, aussi bien en chauffage qu’en climatisa tion. L’air repris dans la pièce est filtré, puis il traverse un ou deux échangeurs (chaud ou froid) avant d’être pulsé par un ventilateur dans la pièce. Hiver 2016 —
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ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES
L’IMPORTANCE DE SUPERVISER LES CONTRATS DE NETTOYAGE Michel LANDRY
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ans un précédent article, nous rappelions que les contrats d’entretien sanitaire occupent la deuxième place au chapitre des frais d’exploitation d’une entreprise, après la dépense énergétique. À l’égard des montants en cause et des impacts appréhendés quant à la satisfaction des locataires et à la gestion des risques, il apparaît primordial d’y accorder une plus grande attention par l’intermédiaire d’une supervision éclairée, diligente et plus vigilante. À cet effet, nous proposons la tenue d’une rencontre mensuelle statutaire pour les immeubles de grande superficie ou en fonction des particularités du bâtiment. Pour les immeubles plus petits, cette rencontre devrait se tenir minimalement sur une base trimestrielle. Cette réunion prend la forme d’un bilan périodique des opérations et doit porter au moins sur les paramètres suivants : > la propreté des lieux ; > la satisfaction des locataires ; > la gestion des risques ; > le personnel du prestataire de services ; > la gestion du matériel ; > la protection des finis architecturaux.
LA PROPRETÉ DES LIEUX
L’évaluation de la propreté des lieux s’effectue au moyen d’une ou de quelques inspections ponctuelles, effectuées par le gestionnaire ou une personne déléguée formée à cet effet. La transparence est de mise de la part du prestataire de services afin que vous obteniez, au cours de chacune de ces rencontres-bilans, le calendrier des travaux, qui doit indiquer les travaux occasionnels et périodiques réellement réalisés versus les travaux prévus.
LA SATISFACTION DES LOCATAIRES
Cette évaluation se fait par le gestionnaire immobilier au cours de ses échanges avec les locataires. Un sondage, effectué sur une base annuelle, permettra d’obtenir une lecture plus formelle et plus précise de la situation.
LA GESTION DES RISQUES
La gestion des risques passe d’abord par la conformité à la norme nationale cana dienne SIMDUT (Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail) en matière de communication des renseignements sur les dangers. Parmi les risques les plus fréquents figurent les chutes et les glissades, les accidents du travail et les incidents provoqués par du matériel mal rangé dans les aires publiques. Le SIMDUT oblige tous les employeurs, incluant les prestataires de services et les donneurs d’ordres, à tenir à jour et à rendre disponibles en tout temps les fiches signalétiques de chacun des produits de nettoyage utilisés dans les remises de conciergerie et sur les chariots de nettoyage. De plus, le matériel de protection et une formation obligatoire tous les trois ans font partie des exigences de base. IMPORTANT : Depuis sept ou huit ans, il existe une jurisprudence quant à l’imposition de pénalités aux employeurs et aux donneurs d’ordres, lorsqu’il est démontré que le prestataire de services n’a pas respecté les exigences de cette norme.
LE PERSONNEL DU PRESTATAIRE DE SERVICES
On aura beau actualiser le devis technique, sélectionner un prestataire de services offrant le meilleur rapport qualité-prix, faire réaliser des audits de conformité et de performance, tenir des bilans mensuels, il demeure que ce seront toujours des per sonnes qui effectueront, bien ou mal, les travaux attendus ou qui les superviseront. Étant donné que les travaux de nettoyage exigent une importante main-d’œuvre, il est essentiel de s’assurer d’une assistance et d’une supervision éclairée par le presta taire de services. Ce paramètre comporte la présence au travail (variable endémique sur plusieurs contrats), la propreté vestimentaire, la courtoisie et la politesse.
Michel Landry cumule 40 années d’expérience dans le secteur de l’hygiène et de la salubrité des immeubles commerciaux, industriels et institutionnels. Président-fondateur de Sanigesco Plus, un cabinet-conseil en écopropreté et salubrité créé il y a près de 30 ans, il a réalisé plus de 2 000 mandats auprès de 800 clients différents. 44
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ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES
Il s’agit ici des produits, des acces soires et de l’équipement lourd ainsi que des remises prêtées au prestataire de services et servant essentiellement au rangement. La propreté du maté riel du prestataire est une composante importante quant à l’image projetée auprès des usagers et des visiteurs, et elle assure de plus une meilleure exécu tion sur le plan de l’assainissement et de la qualité du travail. En outre, la propreté et l’ordre des remises de rangement sont des éléments trop souvent négligés. Ces endroits devraient être entretenus au même titre que tous les autres locaux de l’immeuble. La propreté des chariots de nettoyage et des bacs de récupération doit aussi être assurée.
LA PROTECTION DES FINIS ARCHITECTURAUX
Les revêtements architecturaux représentent un coût considérable au moment de la construction ou de la rénovation du bâtiment. Le prestataire de services
ISTOCK PAR RIDOFRANZ
LA GESTION DU MATÉRIEL
Un sondage, effectué sur une base annuelle, permettra d’obtenir une lecture plus formelle et plus précise de la situation.
se doit donc de les nettoyer, de les protéger et de les entretenir de façon préventive afin de leur assurer la lon gévité prévue par les fabricants.
TRAVAUX SPÉCIALISÉS ENTRETIEN-DÉCONTAMINATION-NETTOYAGE
• Assainissement/Nettoyage/Équilibrage des systèmes de ventilation • Nettoyage à la glace sèche (cryogénique) • Décontamination fongique/Amiante • Enlèvement de graffiti/Lavage à pression d’eau • Dépoussiérage/Désinfection d’usine • Services après sinistre RBQ 8107-8735-35 | ISO 9001-2008 | NADCA
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SAVIEZ-VOUS GDI SERVICES ACQUIERT AINSWORTH
GDI Services aux immeubles inc. a signifié avoir conclu un accord dans le but d’acquérir Ainsworth Inc., au coût de 20,5 M$. « Nous sommes heureux d’annoncer que cet accord stratégique nous permettra d’élargir la gamme de services à valeur ajoutée qui sera offerte aux propriétaires et gestionnaires d’immeubles au Canada », a déclaré M. Claude Bigras, président et chef de la direction de GDI.
NOUVEAUX ARRIVÉS CHEZ TRANE ! Trane annonce l’arrivée de deux nouveaux représentants. M. Clément Villeneuve, figure reconnue dans les projets d’arénas, promouvra les solutions de Trane en la matière, et M. Hugues Côté se joint à l’équipe de Montréal pour la vente de services et de projets clés en main.
Clément Villeneuve
ALLÉGEZ LA CHARGE… EN TROUVANT LE BON APPAREIL DE MANUTENTION !
Le simple déplacement d’une charge lourde peut s’avérer fastidieux. Travail leurs et employeurs ont souvent en tête une idée d’appareil à utiliser, mais lequel choisir ? Chariots, socles, accessoires de préhension : autant d’appa reils qu’il sera facile de reconnaître à www.csst.qc.ca/manutention.
Hugues Côté
MAHEU&MAHEU OBTIENT LA CERTIFICATION LEED® ARGENT POUR SON SIÈGE SOCIAL
Un peu plus de trois ans après le début des opérations dans sa nouvelle bâtisse de la rue des Rocailles à Québec, Maheu&Maheu vient de recevoir la certification LEED® Argent en vertu du système d’évaluation du Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa). Rappelons que le bâtiment conçu par les architectes BGLA et construit par la firme Béland & Lapointe intègre des composantes architecturales uniques et avant-gardistes. En effet, le mur rideau réalisé par IC2 Technologies était le premier mur vitré en bois por teur érigé pour un projet commercial dans la province de Québec. L’édifice possède plusieurs autres fonctionnalités visant l’optimisation de l’efficacité énergétique, dont des panneaux solaires préchauffant l’apport d’air frais, et il est muni d’un toit végétal.
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EXPERTISE LASER 3D – ISCAN FINALISTE AU CONCOURS INNOVATION 2015 DE L’AQMAT L’équipe d’Expertise laser 3D – iSCAN, qui a connu une croissance de 5 à plus de 20 employés dans l’année 2015, a été retenue comme finaliste au concours Innovation 2015 de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT) pour son approche de numérisation 3D et modélisation 2D, 3D, 4D de bâtiment.
À VOS MARQUES, PRÊTS, CRÉEZ !
Roy et Fils ltée devient un incontournable pour les designers et architectes à projets commerciaux. Venez visiter LE centre de ressources en matière de couvre-planchers dans la région métropolitaine. Profitez de l’expertise de Roy et Fils dans le confort de ses installations.
ATMOSPHÄRE : PREMIÈRE INSTALLATION TOILITECH AU QUÉBEC
C’est aux parcs Cérès et du Boisé de l’arrondissement Pierrefonds-Roxboro que l’on trouve les premières TSECHE installées au Québec. Munie d’un système ne nécessitant ni eau, ni électricité, ni produit chimique, cette toilette sèche fonctionne seulement grâce au soleil et au vent, ne dégage aucune odeur et est facile d’entretien.
SMR PERD SON FONDATEUR LEADERS SST RECHERCHÉS La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) est à la recherche de personnes qui se sont distinguées dans leur milieu de travail pour avoir transmis la valeur de SST. Un travailleur ainsi qu’un représentant d’employeur se verront honorés dans la caté gorie Leader en SST au Gala national en 2016. Inscription : grandsprixsst.com
RESTAURATION DES TROIS PORTES DE LA FAÇADE DU PARLEMENT DU QUÉBEC SOIRÉE DE NOËL ENDIABLÉE POUR BOMA QUÉBEC
C’est au son du groupe folklorique La Cantinière que BOMA Québec tiendra sa traditionnelle fête de Noël. L’évé nement aura lieu dans la Salle des pas perdus de la Gare Windsor. Nouveauté cette année, tous les participants auront des places assignées, et il sera possible de choisir avec qui vous parta gerez votre festin.
Véritable pionnier des entrepreneurs francophones du secteur de l’entretien sanitaire, M. Guy Roy, le fondateur des Services Ménagers Roy (Groupe SMR), est décédé le 17 novembre dernier, à l’âge de 89 ans. M. Roy a démarré son entreprise modestement, en 1954, alors qu’il était employé le jour à l’Hôpital SaintJoseph de Rosemont. Après le souper en famille, il repartait exécuter ses premiers contrats en soirée, à l’aide de trois ou quatre employés. L’entreprise a rapidement fait sa marque auprès des communautés religieuses et a obtenu de gros mandats après quelques années. L’entreprise familiale a ensuite été présidée par son fils Jean-Yves jusqu’à il y a quelques années. Sa petite-fille, Julie Roy, est aujourd’hui à la tête de la société qui compte environ 1 500 employés.
Les travaux ont été effectués cet été. Le but était de protéger les portes des intempéries et de la circulation abon dante. De plus, il fallait les rendre de la même teinte en utilisant des produits d’artiste et des techniques innovantes. Les Finitions Artisanales Hélène Drolet est la seule entreprise au Québec qui offre le service de récupération de vernis déjà existants. La remise à neuf se fait sans décapage. Le travail est effectué sur place, en l’absence d’inconvénients majeurs.
JBC MÉDIA ACQUIERT LE MAGAZINE 49e PARALLÈLE JBC Média annonce l’acquisition du magazine 49 e Parallèle de la firme Paradigme Éditions publiques. « Stéphane Dion et son équipe ont fait un excellent travail. C’est pourquoi la publication a acquis, en seulement trois ans, une excellente notoriété » a déclaré Jacques Boisvert, le président de JBC Média et nouvel éditeur de 49e Parallèle. La mission du magazine sera toutefois ajustée. « Les gens d’affaires du Sud ont beaucoup à apprendre des développeurs du Nord et vice versa. C’est pourquoi la nouvelle mission du magazine (version papier et digitale) sera de faire un lien entre les développeurs du Nord et ceux du Sud du Québec. La matière intéressante et les opportunités d’affaires ne manquent pas ». JBC Média est notamment éditeur des magazines Immobilier commercial, Maintenance et Champions de la construction commerciale et industrielle. Le magazine 49e parallèle s’ajoute à la collection Villes d’avenir, éditée pat JBC Média.
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EN COMMENÇANT PAR LA FIN
JBC MÉDIA PAR ALAIN LAMBERT
S’ENRICHIR EN DONNANT DE SON TEMPS S Nathalie Savaria
i le bénévolat demeure encore associé au don de soi et à la charité, le concept s’est grandement élargi au fil du temps.
Aujourd’hui, être bénévole, c’est partager son expertise, ses talents, son leadership, tout en forgeant des liens avec des personnes. C’est être un citoyen actif et engagé dans la société et dans sa communauté pour l’avancement d’une cause commune, qui n’est pas nécessairement liée à une œuvre de charité, mais à un organisme sans but lucratif, par exemple. En gestion immobilière, des associations permettent à leurs membres de s’enrichir de nouvelles expériences et de nouveaux savoirs et de tisser un réseau solide de relations professionnelles tout en œuvrant à une mission précise. Les organisations qui ont du succès sont celles qui, de concert avec la permanence et le conseil d’administration, savent mobiliser leurs bénévoles. Ce sont celles qui proposent un programme d’événements et de formations varié et pertinent, qui misent sur l’innovation en suggérant de nouvelles formules de rencontres et mettent en place des partenariats stratégiques pour accroître leur action. Elles accor dent également une large place à la relève tout en faisant appel à l’expérience de bénévoles de longue date pour guider leur croissance et assurer leur pérennité. À ces différents aspects s’ajoutent désormais les nouvelles technologies, qui facilitent la diffusion de l’information et la mobilisation des bénévoles. « Le temps ne compte pas lorsqu’on aime ce qu’on fait », m’a dit une personne que j’ai interviewée pour notre dossier sur les bénévoles chez BOMA Québec. Lorsqu’une organisation parvient à créer un tel sentiment de fierté et d’attachement chez un bénévole, on peut dire qu’elle a atteint son but.
Nathalie Savaria Rédactrice en chef
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Hygiène et propreté Qualité de l’air Décontamination Optimisation des équipements techniques Restauration après sinistre
Vous pouvez compter sur l’engagement de nos 16 000 experts pour assurer l’entretien ménager de façon régulière, ponctuelle, saisonnière et même après un sinistre.
Peu importe où vous êtes, peu importe votre secteur d’activité, peu importe la taille de votre entreprise, nous sommes là.
GDI veille également au fonctionnement optimal de vos systèmes de climatisation, de ventilation et de chauffage, grâce aux spécialistes de nos équipes techniques.
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UNE ENTREPRISE NATIONALE DE SERVICES INTÉGRÉS
695, 90e Avenue LaSalle (Québec) H8R 3A4 514 368-1504
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1375, rue Frank-Carrel, bureau 16 Québec (Québec) G1N 2E7 418 688-1172