VOLUME 7 | NUMÉRO 2
PROFESSION PILOTE DE DRONES GESTION ÉNERGÉTIQUE INTELLIGENTE LES GESTIONNAIRES D’IMMEUBLES ONT UN RÔLE À JOUER SAVOIR ET FORMATION L’IMPACT DU DÉVELOPPEMENT DES ESPACES COLLABORATIFS ET CRÉATIFS SUR LA FONCTION DE DIRECTION DE L’IMMOBILIER ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES LA GESTION DE L’HYGIÈNE DES LOCAUX ALIMENTAIRES EN TOUTE JUSTICE SIGNER UN BAIL AVEC UN ORGANISME PUBLIC : CE QU’IL FAUT CONNAÎTRE BOMA QUÉBEC 15e ÉDITION DES PRIX BOMA 2017-2018 ET DES IMMEUBLES CERTIFIÉS BOMA BEST®
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INNOVATIONS au
VOLUME 7 | NUMÉRO 2
PROFESSION PILOTE DE DRONES
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À LA HAUTEUR DE L’URGENCE ! toitureshogue.com
UNE COUVERTURE D’AVANCE !
MOT DE L’ÉDITEUR
ÉDITEUR Jacques Boisvert JOURNALISTES Yasmina El Jamaï, Emmanuelle Gril et Johanne Landry COLLABORATION À CE NUMÉRO Sylvie Bouvette, Michel Landry, Andrée De Serres et Hélène Sicotte
PRODUCTION Conception graphique et mise en page Carole Bordeleau pour Carbodesign Annonces publicitaires Lan Lephan PUBLICITÉ Montréal 450 670-7770 Souk Vongphakdy Responsable du développement des ventes internes
ENFIN UNE WEBTÉLÉ EN IMMOBILIER !
Claire Boisvert Conseillère en publicité Québec 418 317-0669 ADMINISTRATION Catherine Faucher, adjointe au président et directrice des opérations Edith Lajoie Responsable du service à la clientèle et coordination PHOTOGRAPHES Denis Bernier et Roxane Paquet PHOTOS EN PAGE COUVERTURE © Drones : tiero © Ville de Montréal : franckreporter ENVOI DE POSTE — PUBLICATIONS Convention no PP 41614528 ADRESSE DE RETOUR 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 ABONNEMENTS www.jbcmedia.ca Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009. Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Maintenance. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître. L’éditeur se réserve le droit de refuser l’insertion de toute publicité.
ISSN 1925-7988
Partenaire de :
Le magazine Maintenance est publié par JBC Média inc. Président : Jacques Boisvert 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 Téléphone : 450 670-7770 Sans frais : 1 866 446-3185 Télécopieur : 450 670-7771 info@jbcmedia.ca
JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET
RÉVISION ET CORRECTION D’ÉPREUVES Christine Barozzi et Anne-Marie Trudel
Jacques Boisvert jacques.boisvert@jbcmedia.ca
A
vant de vous présenter un survol de ce numéro, c’est avec enthousiasme que je vous annonce la mise en ligne cet automne d’une webtélé informative de qualité, spécialisée en immobilier et construction commerciale, à l’intention des milliers de lecteurs de L’Informateur immobilier commercial et des magazines Maintenance, Immobilier commercial et Champions de la construction commerciale et industrielle. La chaîne profitera donc d’un auditoire important et très ciblé dès le départ, l’objectif étant de l’augmenter encore davantage au Québec, mais également dans les autres provinces du Canada et à l’étranger. En effet, comme la webtélé n’a pas de frontières, nous comptons offrir une partie du contenu en anglais, à l’intention des professionnels anglophones de l’immobilier et de la construction commerciale, qui s’intéressent aux occasions d’affaires et à l’expertise d’ici. À l’inverse, il sera intéressant de faire intervenir, à l’occasion, de grands acteurs hors Québec. Le contenu de cette webtélé se veut informatif, éducatif, mais aussi divertissant. Les émissions seront présentées le plus souvent sous forme de capsules préenregistrées, mais certains événements seront couverts en direct. Il va sans dire que cette complémentarité de médias offrira une diffusion d’information spécialisée accrue tout en permettant à nos partenaires annonceurs de profiter d’une pénétration de marché vraiment exceptionnelle. À cet effet, si vous avez des suggestions de contenu ou désirez vous joindre à nos partenaires, je vous invite à me faire parvenir un courriel. Pour en venir à la présente édition du magazine Maintenance, nous vous offrons cette fois un reportage très intéressant sur la gestion énergétique intelligente et un autre texte tout aussi informatif sur la gestion de l’hygiène dans les locaux alimentaires. Voyez aussi une couverture de la 15e édition des Prix BOMA et une rencontre avec Mario Faubert, pilote et grand photographe aérien, qui utilise de plus en plus le drone pour photographier vos immeubles. Bonne lecture !
www.jbcmedia.ca
Jacques Boisvert Éditeur Été 2017 —
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DOSSIER 5 GESTION ÉNERGÉTIQUE INTELLIGENTE Les gestionnaires d’immeubles ont un rôle à jouer
13 BOMA QUÉBEC 15e édition des Prix BOMA 2017-2018 et des immeubles certifiés BOMA BEST®
Par Johanne Landry
Par Yasmina El Jamaï
22 ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES La gestion de l’hygiène des locaux alimentaires, un incontournable!
Par Michel Landry
37 BULLETIN ISSA CANADA 39 PROFESSION : Photographe aérien et pilote de drones
SAVOIR ET FORMATION 31 L’impact du développement des espaces collaboratifs et créatifs sur la fonction de direction de l’immobilier Par Andrée De Serres et Hélène Sicotte
Par Emmanuelle Gril
43 MOT DU PRÉSIDENT DE BOMA QUÉBEC Hommage aux bâtisseurs du Québec immobilier 44
EN TOUTE JUSTICE Signer un bail avec un organisme public : la cour d’appel confirme la nécessité de bien connaître les processus d’approbation internes du cocontractant Par Me Sylvie Bouvette
47 LE SAVIEZ-VOUS ? 48 DANS CE NUMÉRO, NOUS AVONS PARLÉ DE…
INDEX DES ANNONCEURS AESEQ 46 Bee-Clean Services d’entretien 19 BOMA Québec 17, 30 Comité paritaire région de Québec 33 ENGIE Services inc. 8 GDI Services (Québec) SEC 50 4
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Gestion Hygiène du Bâtiment inc. 25 GSF Canada inc. 29, 49 Lafleur & Fils inc. 45 Le Groupe Charbonneau 10 Les Services Ménagers Roy ltée 11, 15 Mikadoweb solutions inc. 9
René Perron ltée 41 Services FLO 7 Toitures Hogue inc. 2 Vitreco inc. 35
DOSSIER
GESTION ÉNERGÉTIQUE INTELLIGENTE
LES GESTIONNAIRES D’IMMEUBLES ONT UN RÔLE À JOUER Par Johanne Landry, journaliste
MODERNISER LE SYSTÈME DE CONTRÔLE DU BÂTIMENT, RECOURIR AUX ÉNERGIES MOINS POLLUANTES OU COUPLER DIFFÉRENTES SOURCES D’ÉNERGIE, PLUSIEURS ACTIONS SONT POSSIBLES POUR AMÉLIORER LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES IMMEUBLES. DES SOUTIENS FINANCIERS SONT OFFERTS. GETTYIMAGES : FOND PAR STOCKFINLAND – TERRE PAR LEONELLO
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GESTION ÉNERGÉTIQUE INTELLIGENTE
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n avril dernier, BOMA Québec a tenu son premier Symposium énergie sous le thème La gestion énergétique intelligente : une question d’avenir. Il s’agit, en effet, d’un enjeu important, voire priorit aire pour les gestionnaires et les propriétaires d’immeubles. Dans sa Politique énergétique 2030, le gouvernement rappelle que le Québec est l’un des plus grands consommateurs d’énergie au monde au prorata de sa population. La bonne nouvelle, c’est que les Québécois peuvent compter sur des énergies renouvelables pour combler près de la moitié de leurs besoins énergétiques. Toutefois, les bonnes pratiques observées ailleurs en matière de consommation et d’utilisation des ressources énergétiques renouvelables démontrent que l’on peut aller encore plus loin au chapitre de l’efficacité énergétique, du transport durable et de la réduction de la consommation des produits pétroliers dans notre quotidien. Ainsi, parmi les cibles de la politique gouvernementale figurent la réduction de 40 % de la quantité de produits pétroliers consommés, l’augmentation de 25 % de la production d’énergie renouvelable, ainsi que la hausse de 50 % de la production de bioénergie, des cibles qui visent à réduire l’émission de gaz à effet de serre (GES) de 16 mégatonnes (Mt), soit l’équivalent de 18 % par rapport aux émissions de l’année de référence 1990. Au Québec, le secteur commercial et institutionnel est responsable de 5 % des émissions de GES. Cela peut paraître négligeable, particulièrement lorsqu’on fait la comparaison avec le secteur des transports et celui de la production de gaz et de pétrole. Pourtant, les changements 6
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Les objectifs de la politique gouvernementale sont ambitieux, et des analyses démontrent que le Québec ne serait capable de les atteindre qu’à seulement 12 % d’ici 2020.
– Julie Pouliot
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Julie Pouliot Directrice Ventes comptes majeurs Gaz Métro
climatiques sont déjà responsables d’événements ponctuels et de tendances lourdes qui touchent le secteur des bâtiments. Il faut donc dès à présent s’adapter pour être en mesure de répondre aux besoins des clients et de protéger la valeur du bâti. Telle était la mise en contexte faite par Normand Mousseau, professeur de physique, titulaire de la Chaire de recherche sur les matériaux complexes, l’énergie et les ressources naturelles à l’Université de Montréal et directeur de l’Institut Trottier de l’énergie à Polytechnique Montréal, qui a présenté une conférence intitulée Secteur immobilier et changements climatiques. Pourquoi il est plus que temps de prendre les devants. UN AVENIR ÉNERGÉTIQUE MEILLEUR « Les objectifs de la politique gouvernementale sont ambitieux, et des analyses démontrent que le Québec ne serait capable de les atteindre qu’à seulement 12 % d’ici 2020 », fait remarquer Julie Pouliot, directrice Ventes comptes majeurs, chez Gaz Métro, qui était aussi conférencière au symposium où elle a parlé de l’évolution du secteur énergétique québécois. Si tout le monde et tous les secteurs d’activités ont un rôle à jouer pour l’atteinte des cibles, Gaz Métro contribue à l’effort de différentes façons et encourage ses clients à en faire autant. Parmi les solutions mises de l’avant par Gaz Métro, Julie Pouliot mentionne, entre autres, un accroissement des mesures d’efficacité énergétique, une utilisation accrue des énergies renouvelables et le remplacement des produits pétroliers par du gaz naturel lorsque c’est possible.
Centre de valorisation des matières organiques (CVMO), Ville de Saint-Hyacinthe BRIGITTE MASSÉ
VILLE DE SAINT-HYACINTHE
« Nous travaillons aussi avec la Ville de Saint-Hyacinthe qui a une usine de biométhane », dit Mme Pouliot. Le biogaz produit à partir des résidus organiques des citoyens et des entreprises agroalimentaires de la région sert à alimenter les véhicules et les édifices municipaux. Gaz Métro achètera le surplus et l’injectera dans son réseau pour le vendre à ses clients. « Nous espérons nous associer à d’autres projets de cette nature », annonce Julie Pouliot. « Depuis 2001, nous avons encouragé plus de 115 000 projets en efficacité énergétique de nos clients qui ont globalement permis d’éviter l’émission de 460 Mt de GES », relate Julie Pouliot, citant l’exemple d’une subvention à Cascades pour la production d’énergie solaire afin de remplacer en partie l’utilisation de gaz. « Le domaine du transport est le secteur le plus émissif au Québec avec plus de 41% des émissions de GES. En remplaçant le diésel par du gaz naturel comme carburant dans le transport lourd, nous sommes en mesure de réduire jusqu’à 25 % des émissions de GES, poursuit la directrice. Par ailleurs, coupler le gaz naturel avec d’autres énergies afin de rendre les bâtiments plus efficaces fait aussi partie de l’enveloppe de solutions. » Été 2017 —
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GESTION ÉNERGÉTIQUE INTELLIGENTE
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Un programme est particulièrement intéressant pour les clients qui ont un haut taux de ventilation en utilisant l’énergie solaire afin de préchauffer l’air en amont de l’unité de ventilation au gaz naturel.
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– Sami Maksoud
Sami Maksoud Conseiller en efficacité énergétique Gaz Métro
DES PROGRAMMES DE SUBVENTIONS Sur le site Web de Gaz Métro, sous l’onglet Affaires, Commerces, Industries et Institutions, puis Subventions, les propriétaires et les gestionnaires d’immeubles trouveront toute une liste de programmes en matière d’efficacité énergétique, informe Sami Maksoud, conseiller en la matière. Un exemple ? Celui portant sur la remise au point des systèmes mécaniques du bâtiment qui subventionne 50 % des coûts de l’investigation faite par un spécialiste afin de déterminer les mesures à prendre puis accorde une aide à la mise en œuvre des actions au moyen du programme à l’implantation de mesures efficaces qui, lui, consent une réduction de 25 ¢ du mètre cube économisé.
Parmi les autres subventions offertes figure le programme de rénovation énergétique qui accorde de 50 à 90 ¢ du mètre cube économisé, le programme de nouvelle construction de bâtiment écoénergétique qui accepte aussi les agrandissements et les rénovations majeures, ainsi que le programme de préchauffage solaire, un bel exemple de couplage de deux formes d’énergie qui accorde une aide financière de 2 $ du mètre cube économisé jusqu’à un maximum de 200 000 $ par projet, par année. « Ce programme est particulièrement intéressant pour les clients qui ont un haut taux de ventilation en utilisant l’énergie solaire afin de préchauffer l’air en amont de l’unité de ventilation au gaz naturel », ajoute Sami Maksoud.
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MARC GILBERT
GESTION ÉNERGÉTIQUE INTELLIGENTE
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André Labonté Responsable partenaires professionnels Direction Services et ventes clientèles d’affaires Hydro-Québec Distribution
VENDRE DE LA PUISSANCE À HYDRO-QUÉBEC En période de pointe, durant l’hiver, Hydro-Québec achète de la puissance chez les réseaux voisins. Or, depuis l’hiver dernier, Hydro préfère acheter cette puissance nécessaire pour le passage de la pointe d’hiver chez ses propres clients plutôt qu’à l’étranger. Le prix offert : 70 $/kW. « Les contrôles de plus en plus performants dans les édifices rendent maintenant cette avenue possible et intéressante », souligne André Labonté, responsable des partenaires professionnels, direction services et ventes clientèles d’affaires. Comment libérer de la puissance en période de pointe ? En préchauffant le bâtiment, en modulant la quantité d’air frais ou en utilisant une génératrice ou une autre forme de combustible, par exemple. D’autant plus que ces périodes sont courtes, entre 6 h et 9 h et entre 16 h et 20 h les jours ouvrables. « L’hiver dernier, dit André Labonté, nous avons demandé à nos clients inscrits au programme de libérer de la puissance à trois reprises seulement, en avant-midi, soit un total de neuf heures. » Des exemples : durant l’hiver 2016-2017, un centre hospitalier, une commission scolaire, un marché d’alimentation, un centre commercial, un entrepôt frigorifique et une institution bancaire qui a regroupé 130 succursales pour sa participation au programme ont reçu respectivement 87 000 $, 217 000 $, 19 250 $, 70 000 $, 126 000 $ et 169 750 $. Été 2017 —
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Lorsqu’Hydro-Québec prévoit une pointe où la demande excédera la puissance disponible, les participants reçoivent un courriel pour les aviser de la date et de l’heure, et ils activent, au moment requis, les moyens de réduction de la puissance déjà programmés. Devant un tel succès, Hydro-Québec poursuivra l’expérience durant l’hiver 2017-2018. Les entreprises intéressées trouveront sur son site Web, sous l’onglet Affaires, puis dans la liste Optimisez votre consommation, de l’information et un formulaire d’inscription au programme Gestion de la demande de puissance. Date limite pour s’inscrire : 8 septembre 2017. André Labonté informe également les propriétaires et les gestionnaires d’immeu bles de l’existence du programme Conversion à l’électricité (aussi dans la section Optimisez votre consommation) qui offre un appui financier pour la réalisation d’un projet visant le remplacement d’un équipement consommant du mazout ou du propane par un équipement électrique, dans des bâtiments commerciaux, insti tutionnels ou industriels. Il s’agit d’une occasion d’obtenir de l’aide pour moderniser ses équipements.
ADDÉNERGIE
Louis Tremblay Président et chef de la direction AddÉnergie
DES BORNES DE RECHARGE INTELLIGENTES Toujours au chapitre d’une gestion plus intelligente de l’énergie dans les immeubles, Louis Tremblay, président et chef de la direction de AddÉnergie, un fabricant de bornes de recharge pour véhicules électriques, parle des avantages du partage de puissance, une technologie développée par son entreprise qui permet de multiplier le nombre de bornes installées sur un même circuit électrique en partageant la puissance disponible par l’intermédiaire d’un logiciel. Par exemple, cela permettrait à un immeuble de bureaux d’installer six bornes alors qu’il disposerait normalement de la puissance électrique pour trois bornes. Les trois premiers utilisateurs à se brancher recevront la pleine capacité, puis, à partir du quatrième, le
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logiciel répartit la puissance en quatre, en cinq, puis en six. « Bien sûr, le temps de recharge sera plus long, mais il s’agit d’un aspect secondaire dans les immeubles de bureaux ou les édifices à condominium où les gens se garent toute la journée ou toute la nuit », précise Louis Tremblay.
• Transition énergétique Québec, Programmes et aides financières : www.transitionenergetique.gouv.qc.ca/programmes-et-aides-financieres/#.WRMOFUU18dV. Transition énergétique Québec publie également en ligne des guides de conception d’un bâtiment performant à l’adresse : www.transitionenergetique.gouv.qc.ca/clientele-affaires/ secteur-commercial/concevoir-un-batiment-performant/#.WRMOn0U18dV.
« Nous avons tous un rôle à jouer et des mesures à prendre afin que le Québec atteigne ses cibles de réduction des GES », conclut Julie Pouliot. Pour une liste des subventions accordées par Gaz Métro, Hydro-Québec et les instances gouvernementales au même endroit : • Ressources naturelles Canada, Subventions et incitatifs financiers www.rncan.gc.ca/energie/ financement/efficacite/4948 ;
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La limitation de puissance est une autre façon de mieux gérer l’énergie. Cette tech nologie, aussi développée par AddÉnergie et disponible sur toutes les bornes, ralentit la recharge durant les heures de pointe, afin de ne pas augmenter de façon exponentielle la facture d’électricité.
Les avantages ? Il ne sera pas nécessaire de procéder à une mise à jour du système électrique de l’immeuble pour en augmenter la puissance, donc une économie appréciable sur les coûts. « Ça permet de s’adapter progressivement à l’arrivée en plus grand nombre des voitures électriques, poursuit Louis Tremblay, parce qu’on peut installer quelques bornes d’abord, puis en augmenter la quantité graduellement. Le partage de la puissance se fera toujours en cascade, d’une borne à l’autre. Évidemment, viendra un moment où le nombre de bornes en partage fera en sorte que le temps de recharge deviendra trop long, mais il faudra plusieurs années avant que cette situation se produise. »
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DOSSIER
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15 ÉDITION DES PRIX BOMA 2017-2018 ET DES IMMEUBLES CERTIFIÉS BOMA BEST® Par Yasmina El Jamaï, journaliste
LE 10 MAI, LA 15e ÉDITION DU CONCOURS DES PRIX BOMA DE L’ASSOCIATION DES PROPRIÉTAIRES ET ADMINISTRATEURS D’IMMEUBLES DU QUÉBEC (BOMA QUÉBEC) A ÉTÉ CÉLÉBRÉE LORS D’UN SPLENDIDE GALA QUI A RÉSERVÉ PLUSIEURS SURPRISES AUX QUELQUE 350 INVITÉS PRÉSENTS À LA GRANDE-PLACE DU COMPLEXE DESJARDINS.
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Viviane Garneau Vice-présidente, Immobilier, Approvisionnement et Administration Mouvement Desjardins
BOMA QUÉBEC
Les participants ont eu droit à plusieurs divertissements, dont un spectacle de Gregory Charles et la nouvelle animation son et lumière haute en couleur de la fontaine du complexe Desjardins – que les convives ont découverte en primeur et que le grand public pourra admirer de juin à octobre.
MOUVEMENT DEJSARDINS
es lauréats des Prix BOMA 2017-2018 ont été dévoilés par le président de BOMA Québec, M. Mario Poirier, et par Mme Viviane Garneau, vice-présidente, Immobilier, Approvisionnement et Administration au Mouvement Desjardins, la première femme à avoir joué le rôle de présidente d’honneur de la soirée de gala depuis la création de BOMA Québec et du premier concours des Prix BOMA datant de 1989. Les noms des vainqueurs figurent en page 18.
Mario Poirier Président BOMA Québec
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PRIX BOMA 2017-2018
« Cette année, nous avons profité du gala pour marquer le 90e anniversaire de BOMA Québec », a annoncé Mme Linda Carbone, directrice générale de l’association depuis 28 ans. « Nous avons décidé de rendre honneur aux 54 anciens présidents de notre association. Pour récompenser ces bénévoles dévoués, nous avons convié tous ceux qui en ont tenu les rênes ; 16 d’entre eux ont pu être présents au gala. Nous les avons invités à monter sur scène pour recevoir leur chandail de hockey affichant leur nom, les années durant lesquelles ils ont chapeauté notre association et le sigle de BOMA – en guise de reconnaissance pour leurs loyaux services. Nous avons également décerné, pour la première fois, un trophée perpétuel en guise de Prix du Président et en avons confié la garde à M. Burt Carrigan qui a présidé l’association de 1985 à 1987 », a précisé Mme Carbone. BOMA Québec a reçu une plaque de la Société de développement social de Montréal (SDC) en guise de reconnaissance de son Projet Action Médiation 2016, par l’intermédiaire duquel les gestionnaires d’immeubles membres du réseau BOMA déploient des efforts pour remédier à la cause de l’itinérance au centre-ville de Montréal. Parmi les initiatives mises en place, mentionnons l’équipe d’intervenants psychosociaux mobilisés pour assister les personnes itinérantes présentes aux abords de 10 immeubles d’Ivanhoé Cambridge au centre-ville, ce propriétaire ayant également obtenu une plaque de la part de la SDC. La remise des certifications BOMA BEST® aux gestionnaires en immobilier a été annoncée comme suit par Mme Viviane Garneau : « Ce soir, nous célébrons ensemble votre excellence en matière de gestion immobilière ainsi que votre capacité à vous dépasser en tant que gestionnaires innovants, performants et toujours soucieux 14
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d’offrir à l’ensemble de vos locataires un environnement sain et optimal. » « À noter que tous les immeubles participants au concours doivent avoir obtenu la certification environnementale BOMA BEST, laquelle témoigne de leurs meilleures pratiques favorables au développement durable et au respect de l’environnement », a fait remarquer Mme Carbone. Tous les gagnants des PRIX BOMA partici peront au concours de BOMA à l’échelle nationale qui aura lieu à Toronto en septem bre 2017. Les vainqueurs pourront prendre part à leur tour au concours de BOMA à l’échelle internationale à San Antonio, au Texas, en juin 2018.
« DENIS BERNIER
Pour ponctuer le 90e anniversaire de BOMA Québec, un nouveau trophée à l’effigie de l’association a été dévoilé.
Linda Carbone Directrice générale BOMA Québec
Nous avons décidé de rendre honneur aux 54 anciens présidents de notre association. Nous avons invité les 16 qui ont pu être présents à monter sur scène pour recevoir leur chandail de hockey affichant leur nom, les années durant lesquelles ils ont chapeauté notre association et le sigle de BOMA.
– Linda Carbone
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LINDA CARBONE Linda Carbone est directrice générale de BOMA Québec depuis 28 ans. Dès son accession au poste de direction, elle a mis sur pied le gala des Prix BOMA Québec et elle a fait en sorte que l’association mette en place le programme de certification BOMA BEST® au Québec. Elle a mené de front plusieurs projets pour assurer le rayonnement de l’association, notamment en restructurant le bureau et en accroissant la gamme des activités et des programmes de formation offerts aux membres. Outre le développement de programmes de stages et de formations en vue de l’obtention des titres de RPA, FMA et SMA, Linda Carbone a organisé plusieurs conférences et expositions nationales de BOMA Canada. Même si elle consacre le plus clair de son temps à l’association, elle préside également Gestion PGA, une entreprise spécialisée dans la gestion d’organismes sans but lucratif.
PRIX BOMA 2017-2018
De gauche à droite, en commençant par le haut :
M. Dominic Gilbert, M. Jean-Pierre Marion, M. John Rosato, M. Mario Poirier, M. Jean-Pierre Bertrand, M. François Lefebvre, Mme Anne-Marie Guèvremont, M. Serge Sévigny, M. Dominique M. Tessier, M. Guy Préfontaine, M. Claude Boisvert, Mme Sonia Trudel, Mme Linda Carbone, M. Jocelyn Lafond, M. Oryst Deneka, M. Jacques Métivier et M. Burtsel H. Carrigan
BOMA QUÉBEC
VIVIANE GARNEAU
Viviane Garneau détient une solide expérience de 25 ans dans le secteur canadien des services financiers. C’est en 1988 qu’elle s’est jointe au Mouvement Desjardins où elle a assumé des responsabilités dans divers secteurs d’activités et différentes fonctions, notamment aux affaires de la direction du Mouvement.
Elle chapeaute une équipe multi disciplinaire composée de plus de 530 employés, dont une trentaine de cadres. Pour relever tous ses défis, elle peut compter sur cette équipe diversifiée, expérimentée, compétente et passionnée, avec laquelle il est agréable de travailler.
Actuellement vice-présidente Immobilier, Approvisionnement et Administration, Mme Garneau assure la direction de la stratégie immobilière du Mouvement Desjardins, des équipes d’approvisionnement stratégique, ainsi que la gestion des processus et des services administratifs.
Fiez-vous à une équipe attentionnée et bienveillante pour prendre soin de vos lieux de travail, partout au Québec. Roy. Une entreprise de confiance depuis plus de 60 ans. En treti en m énag er Ap rès -s in is tre
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Félicitations aux récipiendaires des PRIX BOMA 2017–2018
Présentateur de l’événement
Le concours des Prix BOMA est le plus prestigieux et le plus complet en son genre dans l’industrie de l’immobilier commercial en Amérique du Nord. Il vise à souligner l’excellence en matière de gestion immobilière et à reconnaître la qualité des services offerts par des entreprises de produits et services.
Prix Immeuble de l’année Immeuble historique Édifice Sun Life Bentall Kennedy (Canada) Limited Partnership
Immeuble de 250 000 à 499 999 pieds carrés 150, rue des Commandeurs, Lévis Groupe immobilier Desjardins
Immeuble corporatif Siège social – La Capitale groupe financier inc. La Capitale groupe financier
Prix Environnement Immeuble de bureaux Édifice Louis-Laberge du Complexe FTQ Société immobilière Courbec inc.
Établissement de santé Hôpital Notre-Dame du CHUM CHUM
Prix Pinacle Service à la clientèle 1250, boulevard RenéLévesque – Montréal
Innovation Connecpark l’assistance client intelligente
Immeuble de rassemblement public Aéroport Pierre-Elliott Trudeau Aéroports de Montréal
Immeuble de commerces de détail Place Montréal Trust Ivanhoé Cambridge inc.
Service exceptionnel Soprema
PRIX BOMA 2017-2018 NIVEAU PLATINE Gestion Creit s.e.c. Le 100 Alexis-Nihon Groupe immobilier Desjardins 150, rue des Commandeurs La Capitale groupe financier La Capitale groupe financier inc. – Siège social
NIVEAU OR
NIVEAU ARGENT Bentall Kennedy (Canada) LP 7445 Côte de Liesse Tour KPMG 315 Brunswick 900 Reverchon BSGI pour SPAC Édifice fédéral, 120 de la Reine Édifice fédéral, 1340 de la Digue Édifice fédéral, 75 René-Lévesque Édifice Frédérica-Giroux Centre fiscal, Édifice Gilles-Marceau Édifice Jos-Hébert Conseillers immobiliers GWL 6520-6620 Abrams
Bentall Kennedy (Canada) LP 7625-7695 Côte de Liesse 4455-4475 Griffith
FPI Cominar 255, boul. Crémazie Est, Montréal
Cadillac Fairview CF Promenades St-Bruno
Gestion Creit & O.P. Trust Méga Centre Lebourgneuf Méga Centre Sainte-Foy
Gestion Creit s.e.c. Place Sherbrooke
Gestion IBL s.e.n.c. Place du Vieux Marché
Gestion immobilière Dream Le 700 De La Gauchetière
Groupe Petra 50, Place Crémazie
Gestion Redbourne PDP inc. Tour Transat
Le Groupe de Sociétés Westcliff Carrefour du Nord
iA Groupe financier Le 1981 McGill College Le 1611 Crémazie
Loto-Québec Salon de jeux de Trois-Rivières
Ivanhoé Cambridge Centre commercial Laurier Polaris Immobilier (Canada) ltée Tour McGill College Redbourne Le 1801 McGill College Société de la Place des Arts de Montréal Place des Arts de Montréal Société québécoise des infrastructures Centre administratif 201 Crémazie Est Édifice Jos-Montferrand
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Polaris Immobilier (Canada) ltée Le 800 René-Lévesque Ouest Santé Canada et Agence de la santé publique du Canada / Gouvernement du Canada Laboratoire Santé Canada de Longueuil Société des casinos du Québec Casino de Montréal Société québécoise des infrastructures Centre administratif 190 Crémazie Est Triovest Realty Advisors Inc. 4177, boul. Industriel
NIVEAU BRONZE Bentall Kennedy (Canada) LP 6800 Côte de Liesse 6700 Côte de Liesse BSGI pour SPAC Édifice fédéral, 235, rue Principale Centre fiscal Complexe Guy-Favreau Édifice Jeanne-Sauvé Centrale des syndicats du Québec Siège social de la CSQ
NIVEAU CERTIFIÉ Bentall Kennedy (Canada) LP Galeries Le Gardeur Faubourg Bois-Franc Canderel Management inc. 8455-8501, route Transcanadienne 8801, route Transcanadienne Fonds de placement immobilier Cominar 550, boul. de la Cité, Gatineau 975, boul. Saint-Joseph, Gatineau Immobilier Manuvie Place Pierre-Boucher Ivanhoé Cambridge inc. Carrefour de l’Estrie Services de gestion FCR LP Place Fleury Plaza Laval Élisée Place Kirkland Les Promenades Lévis SGPI-Ville de Montréal Caserne de pompiers no 52
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1. M. Mario Poirier, président de BOMA Québec 2. M. Claude Décary, président du jury des Prix BOMA 2017-2018 3. Mme Viviane Garneau, Mouvement Desjardins et présidente d’honneur du Gala des Prix BOMA 4. M. Mario Poirier, président de BOMA Québec, M. Émile Roux, Société de développement social de Montréal, et Mme Linda Carbone, directrice générale de BOMA Québec 5. Récipiendaire du Prix Pinacle – Catégorie Innovation : Connecpark L’assistance client intelligente, Indigo Parc Canada inc. en compagnie de Mme Marie-Claude Lavoie, présidente du comité organisateur 6. M. Mario Poirier, président de BOMA Québec 7. Mme Marie-Claude Lavoie, présidente du comité Gestion des immeubles de BOMA Québec 8. Partenaires annuels de BOMA Québec De gauche à droite en commençant par le haut : M. Louis Jacob d’Indigo Parc Canada ; M. Fabiano Rebelo de Bee-Clean services d’entretien ; M. Sébastien Perron de La Corporation Cadillac Fairview ; M. Martin Paradis de LK Toitures ; Mme Danielle Bédard de Citron Hygiène ; Mme Annik Desmarteau d’Ivanhoé Cambridge ; Mme Ginette Longpré de Services de gestion FCR LP et M. Jocelyn Trottier de GDI Services Québec
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11. M. Mario Poirier, président de BOMA Québec, et M. Burtsel H. Carrigan, ancien président de BOMA Québec 12. Récipiendaire du Prix Environnement – Catégorie établissement de santé : Hôpital Notre-Dame du CHUM, CHUM en compagnie de Mme Annik Desmarteau, Ivanhoé Cambridge et partenaire diamant de BOMA Québec 13. Récipiendaire du Prix Environnement – Catégorie immeuble de commerces de détail : Place Montréal Trust, Ivanhoé Cambridge en compagnie de Mme Andrée De Serres, Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier, ESG UQAM 14. Récipiendaire du Prix Environnement – Catégorie immeuble de bureaux : Édifice Louis-Laberge du Fonds de solidarité FTQ en compagnie de M. Jocelyn Trottier de GDI Services Québec et partenaire platine de BOMA Québec 15. Récipiendaire du Prix Immeuble de l’année – Catégorie Immeuble de rassemblement public : Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, Aéroports de Montréal en compagnie de M. Russell Copeman de la Ville de Montréal 16. Récipiendaire du Prix Pinacle – Catégorie Service exceptionnel : Soprema en compagnie de Mme Linda Carbone, directrice générale de BOMA Québec 17. Récipiendaire du Prix Immeuble de l’année – Catégorie Immeuble corporatif : Siège social – La Capitale groupe financier inc., La Capitale groupe financier en compagnie de M. Randal Froebelius de BOMA Canada
9. M. Émile Roux, Société de développement social de Montréal, et Mme Annik Desmarteau, Ivanhoé Cambridge
18. Récipiendaire du Prix Immeuble de l’année – Catégorie Immeuble de 250 000 à 499 999 de pi2 : 150, rue des Commandeurs, Lévis, Groupe immobilier Desjardins, en compagnie de M. Mario Poirier, président de BOMA Québec
10. Récipiendaire du Prix Pinacle – Catégorie Service à la clientèle : 1250, boulevard René-Lévesque, Montréal, Groupe immobilier Oxford, en compagnie de M. Claude Décary, président du jury des Prix BOMA 2017-2018
19. Récipiendaire du Prix Immeuble de l’année – Catégorie Immeuble historique : Édifice Sun Life, Bentall Kennedy (Canada) LP, en compagnie de Mme Viviane Garneau du Mouvement Desjardins Été 2017 —
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ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES
LA GESTION DE L’HYGIÈNE DES LOCAUX ALIMENTAIRES, UN INCONTOURNABLE! Michel LANDRY
S’
il existe une zone trop souvent négligée, sinon sous-estimée ou parfois carrément ignorée, c’est bien celle qui regroupe les locaux d’entreposage, de production, de distribution et de consommation des aliments. Or, le maintien de locaux propres, et surtout salubres, ne relève pas seulement de la captation de la poussière, du lavage des planchers, de l’aspiration des tapis, du lavage de vitres et de la récupération des ordures et du recyclage. Selon la nature de l’immeuble, ces locaux sont gérés par des exploitants externes (traiteurs) ou par du personnel interne à votre organisation. Certains des locaux de cette zone de production et de consommation alimentaires sont fréquentés occasionnellement ou fréquemment par une majorité de vos employés ou d’occupants de vos bureaux et parfois par des visiteurs. Il faut donc y apporter toute l’attention qui s’impose afin de sécuriser cette zone à très haut risque en tout temps et d’éviter ainsi des épisodes de contamination – plus susceptibles de survenir en périodes de chaleur –, déplorables à la fois pour les personnes touchées et pour la réputation de votre organisation. Des pratiques rigoureuses doivent donc être appliquées sur une base quotidienne par le personnel des cuisines, de la cafétéria et par les responsables des travaux de nettoyage et de désinfection des surfaces et des équipements.
Pour qu’une zone alimentaire soit salubre et le demeure, l’exploitant1(personnel interne ou traiteur) doit mettre en place un programme de nettoyage et d’assainissement bien planifié, connu des employés de cette zone et affiché à la vue de tous. Le programme couvre toutes les pièces d’équipement et les locaux de traitement des aliments, incluant les zones de pause café. Il spécifie les tâches quotidiennes à effectuer par chacun des employés. En fait, le programme répond aux questions QUOI (quelle pièce d’équipement ou quel local), QUAND (à quelle fréquence, selon quel horaire dans la journée), OÙ (endroit), QUI (nom de l’employé désigné), COMMENT (démontage s’il y a lieu). Il précise aussi les produits utilisés (nom, usage, dosage, température de l’eau, étapes) et le type de supervision (qui est responsable). On parle ici de concevoir et de tenir à jour un registre de nettoyage et d’assainissement. Tout exploitant qui prépare des aliments en vue de la vente, qu’il soit titulaire ou non d’un permis du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), a la responsabilité de s’assurer, selon le cas, qu’un ou des employés ont reçu une formation et veillent au maintien de l’hygiène des lieux et des équipements et de la salubrité alimentaire. Il répond en cela aux conditions édictées par le Ministère. En effet, au moins 10 % du personnel affecté à la préparation des aliments et au nettoyage du matériel et de l’équipement entrant en contact avec les aliments doit posséder une attestation de formation de gestionnaire d’établissement alimentaire ou de manipulateur alimentaire. Cette condition n’impose pas d’assurer en tout temps la présence d’une personne formée sur les lieux. Il est à noter que l’attestation de formation appartient à la personne qui travaille dans une entreprise alimentaire et non à l’entreprise ou à l’exploitant. Le Règlement sur les aliments impose certaines conditions à l’exploitant : • il doit tenir, sur les lieux du travail, un registre comprenant les renseignements suivants : le nombre de personnes affectées à la préparation des aliments et au nettoyage du matériel et de l’équipement entrant en contact avec les aliments, y compris le gestionnaire responsable du contrôle de l’hygiène et de la salubrité alimentaires; • le registre doit aussi faire mention des noms des employés titulaires d’une attestation de formation de manipulateur d’aliments ou de gestionnaire d’établissement alimentaire ; • l’exploitant doit s’assurer de maintenir le nombre requis de personnes formées en hygiène et salubrité alimentaires dans son établissement.
1. Dans cet article, « l’exploitant » renvoie à du personnel interne à l’organisation ou à un traiteur externe.
Michel Landry cumule 40 années d’expérience dans le secteur de l’hygiène et de la salubrité des immeubles commerciaux, industriels et institutionnels. Président fondateur de Sanigesco Plus, un cabinet-conseil en écopropreté et salubrité créé il y a près de 30 ans, il a réalisé plus de 2 000 mandats auprès de 800 clients différents. 22
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ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES
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Nous portons aussi à votre attention les observations suivantes : • la porte arrière de la cuisine qui demeure ouverte constitue un risque sérieux d’entrée d’insectes, de rongeurs et peut-être d’oiseaux, sans compter les intrus humains. Une alarme sonore devrait être installée pour plus de sécurité ; • la nécessité d’une procédure écrite devrait être établie quant à l’entretien du local logeant la trappe à graisse. Ce local, de même que celui des com presseurs, ne relève pas du traiteur, mais du gestionnaire des installations. Voici les principales recommandations associées à de bonnes pratiques en matière d’hygiène et de salubrité. • Connaître et faire appliquer le règle ment sur les aliments, tiré de la Loi sur les produits alimentaires (voir la médiagraphie en fin d’article). • Exiger du concessionnaire (ou du gestionnaire interne) qu’il vous remette une copie de la description de tâches et des circuits de travail, précisant les travaux exécutés par les nettoyeurs ainsi que leur horaire, de même que les tâches de nettoyage réalisées par les autres employés.
• Éliminer le plus rapidement possible la mauvaise habitude de certains usagers et clients de laisser les cabarets sur les tables de la cafétéria, aux coins café, à la salle de repos et même à leur poste de travail. • Clarifier le partage des tâches et des responsabilités entre le personnel du concessionnaire exploitant, le concierge et l’ouvrier ou l’entreprise d’entretien des équipements. À cet effet, tenir une rencontre conjointe, appuyée des profils de salubrité respectifs, des routes de travail ainsi que des calendriers mensuels des travaux périodiques. • Poser, aux endroits appropriés dans les locaux de préparation alimentaire, des chartes d’utilisation des produits d’assainissement et de nettoyage des différentes surfaces et d’hygiène des mains. • Exiger la présence de nombreux distributeurs de savon ou de gel à mains désinfectant dans toute la zone alimentaire et dans les environs. Si vous confiez la gestion de la cafétéria à forfait, voici une liste de documents à obtenir du concessionnaire exploitant pendant la période du contrat.t les correctifs apportés et la date de ceux-ci. AU DÉMARRAGE
À LA FIN DE CHAQUE MOIS
Liste de ses employés, avec leurs coordonnées
Manuel d’opération complet (voir en page 24)
Liste de présence et total d’heures réalisées chaque jour par chaque employé
Inventaire complet des accessoires, produits et équipements de nettoyage utilisés
Circuits de travail détaillés de ses employés relativement au nettoyage et à l’assainissement
Calendrier des travaux prévus rempli avec les dates de réalisation des travaux
Programme d’entretien préventif des équipements de nettoyage
Fiches signalétiques SIMDUT
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ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES
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Afin de vous permettre d’effectuer des contrôles réguliers ou ponctuels quant aux opérations, nous vous suggérons fortement d’exiger l’accès au manuel d’opération du service alimentaire qui devrait comprendre : • le profil de salubrité (devis technique) ; • les plans du secteur alimentaire et la localisation des coins café ; • le plan d’urgence ; • les politiques ou les procédures particulières émises par le gestionnaire ; • les jours ouverts et fériés et les horaires s’y rapportant ; • l’inventaire des équipements de cuisine et de préparation mis à la disposition du concessionnaire exploitant ; • les plans d’entretien préventif de chaque équipement (si cela relève du concessionnaire exploitant) ; • la liste des employés permanents et des remplaçants ; • les descriptions de tâches détaillées ; 24
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• les fiches méthodes de nettoyage préconisées ou les chartes de nettoyage et d’assainissement des différentes surfaces préconisées par le fournisseur de produits d’assainissement et de nettoyage ; • les calendriers mensuels des travaux périodiques et occasionnels ; • la liste des produits, accessoires et équipements de nettoyage ; • les fiches signalétiques SIMDUT ; • des affiches décrivant chaque pictogramme SIMDUT ; • des affiches rappelant la façon de procéder à l’hygiène des mains ; • une copie des fiches d’inspection de la propreté et de la salubrité effectuée par le traiteur, par le service d’inspection de la Ville de Montréal (ou du MAPAQ ailleurs au Québec) ou par un consultant spécialisé ; • les fiches détaillant les correctifs apportés et la date de ceux-ci.
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ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES
Le superviseur du service alimentaire devrait minimalement posséder la compétence, l’expérience et le niveau d’autorité suffisant pour assumer adéquatement ses responsabilités dans un service alimentaire de même envergure que le vôtre, ainsi qu’un minimum de trois ans d’expérience. Il devrait aussi avoir suivi le cours d’hygiène alimentaire, certifié par le MAPAQ, s’adressant au gestionnaire, soit une formation de 12 heures incluant un examen. Enfin, il est recommandé que ce superviseur ait suivi un cours donné par un représentant technique qualifié du fournisseur de produits d’assainissement et de nettoyage. Le superviseur du traiteur ou du service alimentaire interne doit faire rapport de ses observations et commentaires au gestionnaire immobilier ou sanitaire une fois par semaine. Il est en outre responsable en tout temps de l’ensemble des activités de production, de distribution, d’entreposage ainsi que de l’assainissement et du nettoyage. Ses principales tâches et responsabilités sont les suivantes : • planifier et organiser efficacement le travail ; • être présent sur les lieux en tout temps lorsque des aliments sont manipulés ou préparés ; • assurer l’exécution des travaux selon les spécifications du devis technique, les techniques de travail employées et les produits utilisés ;
GETTYIMAGES PAR WAKILA
MÉDIAGRAPHIE Association canadienne des restaurateurs et des services alimentaires, Code de pratique de la sécurité alimentaire pour le secteur canadien des services alimentaires, version 2003. Centre d’expertise et de recherche en hôtellerie et restauration et Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), Hygiène et salubrité alimentaire, pour les manipulateurs d’aliments et les gestionnaires d’établissements alimentaires, 2009, 129 pages. Doucet Leduc, Hélène, Échec à la contamination des aliments, Mont-Royal, Groupe Modulo, 2000, 163 pages. Gélinas, Pierre, Répertoire des microorganismes pathogènes transmis par les aliments, Saint-Hyacinthe, Edisem, 1995, 211 p. Ministère de la Santé nationale et du Bien-être social, Codification ministérielle de la Loi sur les aliments et drogues et du Règlement sur les aliments et drogues, Ottawa.
• vérifier la qualité des mets ; • perfectionner son personnel ; • vérifier la conformité des travaux d’assainis sement, à effectuer sur une base régulière, périodique et occasionnelle, spécifiés dans le devis technique. Compte tenu des nombreux constats de non-conformité dont nous avons connaissance dans notre pratique de consultant spécialisé en hygiène et salubrité, ce rappel des bonnes pratiques nous apparaît des plus opportuns et essentiel afin que vous puissiez assurer en tout temps des services de restauration efficaces, salubres et sécuritaires. 26
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SITES INTERNET www.mapaq.gouv.qc.ca Législateur et inspecteurs www.ville.montreal.qc.ca Inspection des aliments www.qinc.ca/entretien Entretien des planchers et prévention des glissades www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ ShowDoc/cs/P-29 Loi sur les produits alimentaires
PHOTOREPORTAGE JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET
Maintenance y était ! Plusieurs membres de l’Association des entrepreneurs de services d’édifices Québec (AESEQ) ont fraternisé récemment lors d’un 5 à 7, qui s’est tenu dans un contexte très agréable, sur la terrasse d’un restaurant bien connu de Laval.
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Pour l’accompagner dans sa démarche, la filiale nous recentrer sur d’autres tâches », explique Laurent canadienne, spécialisée en propreté et services associés, Prulière, directeur Recherche et développement et peut compter sur l’expertise de son siège social basé responsable de l’innovation au siège social du Groupe. en France. Avec près de 33 000 employés, celui-ci se La recherche d’innovation demeure en cohérence avec montre proactif en la matière et assure une veille active les valeurs de GSF. VENEZ RENCONTRER NOS PARTENAIRES ET DÉCOUVRIR LEURS dans son domaine. Laurent Prulière sera sur place à l’occasion de cette En 2017, 8,4 milliards d’objets sont connectés à l’échelle « Journée innovations » pour partager toute son NOTAMMENT LES SEMELLES CONNECTÉES! de la planète. Ce nouveau boom de 31% par rapport à expertise, matérialisée récemment par la création de 2016 vient confirmer une tendance omniprésente des GSF Lab, une cellule qui s’intéresse aux innovations « IoT » (Internet of Things), plusISOLÉS? connues potentielles pour les mettre en expérimentation. COMMENTtechnologies MIEUX SÉCURISER LES TRAVAILLEURS sous le nom d’Internet des objets. Comme dans est présente à tous les niveaux, qu’elle La semelle connectée se glisse dans les chaussures de sécurité utilisées par « L’innovation le personnel. Grâce aux technologies beaucoup de secteurs, les professionnels de l’entretien soit managériale, sociale ou technologique », rappelleGPS et GSM intégrées, un message est directement envoyé via SMS ou courriel au responsable, en cas de problème. s’y intéressent afin d’en saisir les opportunités à la fois t-il. Un message bien capté par la filiale canadienne pour leurs clients et leurs employés. qui manifeste un intérêt grandissant pour de nouveaux procédés testés par GSF France. Généralisé dans « De façon très conviviale, nous souhaitons inviter nos l’ensemble de ses filiales françaises à la suite d’une CONFÉRENCES: clients actuels ou potentiels et nos collaborateurs phase de test, l’association de GSF Lab avec la société autour d’une réflexion commune sur les innovations Traxxs, une jeune start-up innovante, figure parmi métiers », détaille Marcel Langelier, président ses récentes réussites. Pilote dans le projet, GSF 10h00 utiles à nos Luc Fortin. Directeur salubrité agroalimentaire GSF Canada et chef Carole de la direction de GSF Canada. Rappelons à a fait fructifier ce partenariat en mettant place Chagnon. Consultante à l'Agence Canadienne d'inspection des en aliments ce sujet que le siège du Groupe GSF était l’un des des semelles connectées dans les chaussures de ses en participant aux travaux de recherche préposés à l’entretien qui permettent de localiser 11 h00 pionniers France Laurent Prulière. Directeur R&D GSF S.A.S, associés au premier robot de nettoyage dans les années un travailleur isolé. Par l’intermédiaire de capteurs, le Michel fondateur Sanigesco Plus 13h00 1980, offert parLandry, le GroupePrésident au Musée des Arts et deresponsable reçoit des alertes directement sur son Métiers à Paris. Si GSF a suivi par la suite de nombreuses téléphone intelligent en cas de position inhabituelle Corriveau, Directeur deouDistrict. Écolab 14h00 avancéesKafka techniques telles que des autolaveuses des de son employé, s’assurant ainsi de sa sécurité. Voilà aspirateurs robotisés, l’entreprise a toujours souhaité un objet connecté auquel s’intéresse GSF Canada, qui placer la robotique au service de ses équipes et de ses pourrait bientôt imiter l’ensemble des établissements clients. « La technologie doit venir améliorer la qualité français. L’idée de capter toute l’innovation utile à sa PALAIS DES CONGRÈS de prestation chez1001. notre client, permettant de profession demeure donc dans le viseur de l’entreprise. Entrée principale: placenous Jean-Paul-Riopelle. Montréal
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SAVOIR ET FORMATION
Andrée DE SERRES
L’IMPACT DU DÉVELOPPEMENT DES ESPACES COLLABORATIFS ET CRÉATIFS SUR LA FONCTION DE DIRECTION DE L’IMMOBILIER
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epuis quelques années, nous constatons un grand engouement pour les espaces de travail collaboratifs, communautaires, ouverts, créatifs et multisensoriels. Une première vague de locaux s’inspirait des cafés Internet et était destinée aux entrepreneurs autonomes. Voilà maintenant qu’on les trouve dans les grands et les petits immeubles de bureaux, dans les centres commerciaux, les incubateurs d’entreprises et les centres de valorisation d’innovation, les universités, les institutions financières et dans bien d’autres types d’immeubles institutionnels. Ce type d’aménagement est devenu incontournable pour les entreprises créatives, en architecture et en design, en production de jeux vidéo, pour les projets audiovisuels et d’effets spéciaux, pour les nouvelles entreprises en technologie de l’information et en intelligence artificielle, ou encore celles du domaine des conseils marketing ou des relations publiques. Dans le cas des entreprises qui travaillent en mode gestion de projet, ces espaces sont alors conçus pour des équipes, et chaque individu a une place assignée, du moins temporairement, c’est-à-dire le temps du projet. On aménage aussi de plus en plus des aires ouvertes et sans assignation pour les employés qui passent une partie de leur temps de travail à l’extérieur : comptables, avocats, consultants, etc.
Hélène SICOTTE
Le Crew Collectif & Café situé au 360 Saint-Jacques, dans le Vieux-Montréal
CREW COLLECTIF & CAFÉ
Certaines entreprises, comme WeWork, en ont même fait le cœur de leur stratégie. Elles offrent des espaces basés sur un concept de réseau communautaire tout en misant sur la flexibilité des obligations de location pour les entreprises de toute taille ainsi que pour les voyageurs d’affaires et les employés en télétravail; ainsi, elles proposent des lieux de travail temporaires, des bureaux et des salles de conférence de qualité élevée et disponibles dans le monde entier, dont Montréal, New York et Paris. Cette nouvelle tendance annonce une profonde transformation des modes d’occupation des espaces sur le plan du design et de l’aménagement, que ce soit par les entreprises du secteur privé ou par les
Par Andrée De Serres, Ph. D., professeure et titulaire, Chaire Ivanhoé Cambridge, ESG UQAM, et Hélène Sicotte, Ph. D., professeure et chercheuse, Chaire Ivanhoé Cambridge, ESG UQAM Été 2017 —
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SAVOIR ET FORMATION
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organisations du secteur public. Elle bouscule aussi la façon de les occuper : l’innovation touche le modèle d’affaire de la location commerciale en favorisant la flexibilité des termes de durée et de la grandeur du lieu à occuper. Le « sur mesure » et l’aménagement provisoire s’invitent en immobilier commercial. Chaque espace doit être adapté selon les spécificités de son occupant et la durée de son projet. Comment appréhender les effets de cette dynamique de changement sur les tâches du gestionnaire de l’immobilier œuvrant au sein des organisations qui adoptent cette tendance ? Comment la fonction immobilier, ou direction de l’immobilier, est-elle touchée ? UN PEU D’HISTOIRE On associe souvent le concept d’espace à l’architecture et au design. Cependant, toutes les entreprises et toutes les organisations doivent résoudre un problème commun : déterminer et aménager des espaces de travail ou de production appropriés à leurs besoins. La fonction immobilier, si elle ne constitue pas le cœur d’une entreprise, lui est cependant indispensable. Pour la petite histoire, l’organisation des grands espaces de travail dans les tours de bureaux a suivi le développement des technologies de déplacement vertical (l’ascenseur date de 1853) et la demande de plus en plus importante de travail devant être exécuté par des « cols blancs » ou par des employés de bureau, propres à l’émergence de l’économie tertiaire et de l’industrie 32
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SAVOIR ET FORMATION
des services. Au cours des dernières années, le travail de bureau a connu une nouvelle évolution, incluant une part de plus en plus grande des volets créativité et collaboration. Les lieux de travail ont en conséquence commencé à s’adapter à ce changement et à se transformer. Les aires flexibles et ouvertes sont apparues dans les années 1970; elles ont évolué pour contenir moins d’espaces individuels et plus d’espaces communs (salles de réunion, salle destinée à une équipe, cafétéria, lieux de détente, etc.), tout en se traduisant par une densité d’occupation plus élevée. De nombreuses entreprises se sont mises à innover dans la façon d’aménager leurs locaux dans le but d’attirer ou de retenir des talents et d’améliorer la productivité de leur personnel. LES IMPACTS SUR LA FONCTION IMMOBILIER La problématique liée à ces espaces ouverts soulève divers enjeux qui touchent différemment plusieurs acteurs. Par exemple, le propriétaire ou le gestionnaire de l’immeu ble doit adapter son offre de location aux nouvelles attentes d’aménagement et de densification qui peuvent l’accompagner. Dans un grand immeuble, la gestion des relations avec plusieurs locataires aux exigences quelquefois opposées nécessitera du doigté. Les services qui y sont associés – entretien, maintenance, gestion technique – devront s’adapter en conséquence. Quant aux tâches et aux compétences du directeur de l’immobilier, elles sont aussi élargies et deviennent multidisciplinaires. La bonne gestion des aires ouvertes et collaboratives nécessite encore beaucoup de développement et une adaptation des connaissances, mais d’ores et déjà, nous constatons qu’elle requiert une nouvelle combinaison de compétences; en effet, il faut savoir utiliser efficacement et stratégiquement les mesures et les indicateurs permettant d’évaluer les impacts positifs et négatifs sur les équipes de travail
La problématique liée à ces espaces ouverts soulève divers enjeux qui touchent différemment plusieurs acteurs. Par exemple, le propriétaire ou le gestionnaire de l’immeuble doit adapter son offre de location aux nouvelles attentes d’aménagement et de densification qui peuvent l’accompagner.
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SAVOIR ET FORMATION
découlant de l’aménagement personnalisé selon le type d’occupants, leur tâche et leur nombre. L’aménagement et ses effets doivent aussi être cohérents avec le modèle d’affaires de l’entreprise : veut-on attirer ou retenir des talents, soutenir le travail en équipe ? Les gestionnaires immobiliers sont ainsi appelés à collaborer de plus en plus étroitement non seulement avec les archi tectes, les designers et les professionnels de l’aménagement, mais aussi avec les autres équipes de direction, notamment celle des ressources humaines. Tôt ou tard, ils seront appelés à justifier l’allocation du budget octroyé pour l’aménagement des espaces en fonction des objectifs de productivité et de créativité souhaités par l’entreprise. Les directions de l’immobilier doivent apprendre à relever un nouveau défi : trouver le bon espace et l’aménager pour optimiser le bien-être et la productivité des occupants ou des travailleurs. La fonction immobilier n’est plus uniquement une question de coûts. Si la gestion technique du bâtiment demeure un facteur important pour effectuer la tâche, car le bien-être des occupants demeure étroitement lié à l’efficacité des systèmes électromécaniques du bâtiment, il faut cependant pousser encore plus loin la démarche en y ajoutant d’autres éléments qui favorisent la créativité, la collaboration, le travail d’équipe, l’avancement des projets. Du même coup, la fonction immobilier au sein de telles organisations se complexifie et acquiert une nouvelle importance parce qu’elle devient partie intégrante de la réussite de la stratégie et du modèle d’affaire des entreprises. 34
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LES EFFETS POSITIFS ET NÉGATIFS DES ESPACES OUVERTS ET COLLABORATIFS La densification de l’occupation des espaces peut nécessiter des travaux pour répondre aux normes réglementaires : par exemple, il faudra peut-être élargir les portes et les escaliers, alors que les sorties de ventilation auront besoin de déflecteurs. L’abattement de certains murs n’a pas que des effets positifs : cela permet aux délicieuses odeurs de la cafétéria de planer tout l’après-midi dans le lieu de travail; de même, les effets du soleil n’étant pas arrêtés par des murs, la zone ouverte peut devenir trop chaude et trop lumineuse, gênant la lecture des écrans. Autre effet inattendu, la vue dégagée sur plusieurs mètres ensoleillés révélera plus de poussières en suspension et réveillera l’angoisse des personnes qui y sont sensibles ; elles pourraient aussi se plaindre des bottes humides laissées au pied des postes de travail, faute d’espace plus approprié. Finalement, l’élément le plus invasif des espaces ouverts est le bruit ! Les réunions impromptues à deux, trois, quatre personnes à un poste de travail se multiplient, parce que la vue sur les collègues et, corollairement, leur prétendue accessibilité suscitent le réflexe de vouloir immédiatement régler une problématique plutôt que d’attendre, d’autant plus que les salles de réunion sont souvent « un peu plus loin » et qu’on pense pouvoir régler rapidement le problème discuté. Les effets positifs recherchés au chapitre de la productivité ne se concrétisent pas nécessairement. Dans certaines entreprises, la culture du port des écouteurs s’installe, mais quelques individus s’y adaptent difficilement. Comme tous ont besoin de plus de concentration pour travailler, cela se traduit par une légère forme d’épuisement intellectuel au fur et à mesure que la journée avance. L’amélioration de l’acoustique est un palliatif, mais cette solution peut coûter très cher tout en étant d’efficacité réduite. L’instauration d’un protocole de « bon voisinage », s’il est introduit et rappelé régulièrement avec doigté, peut s’avérer beaucoup plus efficace et à coût presque nul. Une entreprise compétitive devra faire appel aux spécialistes du design immobilier et architectural et à une panoplie d’autres experts (par exemple, en ergonomie, en physiologie, en comportement organisationnel, etc.) pour soutenir la créativité, génératrice d’innovation, et a fortiori pour produire des bénéfices potentiels. Cela suggère que le design
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innovateur des espaces de travail possède le potentiel d’influencer positivement ou négativement les processus créatifs. À ces éléments s’ajoutent aussi la maniabilité ou la modularité des éléments constituant le lieu de réunion et de travail individuel, la possibilité de transformer l’espace selon les besoins et le type de travail à y accomplir. En effet, la possibilité d’adapter et de modifier son espace donne le sentiment d’habilitation, de latitude dans l’accomplissement du travail. La densité du lieu et la proximité des collègues d’équipe, l’intimité et le contrôle sur son environnement sont d’autres éléments perçus positivement par les employés à l’égard de leur lieu de travail. Les espaces dont les postes de travail ne sont pas assignés peuvent toutefois provo quer des comportements « territoriaux ». Nous avons souvent tendance à désirer nous asseoir à la même place que la veille et à en vouloir à l’intrus qui a accaparé « notre » place. 36
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L’esthétisme, l’attractivité et la stimulation affective, artistique ou intellectuelle du lieu de travail et de la place occupée sont, en conséquence, d’importants éléments à considérer pour stimuler le sentiment d’appartenance des employés. UNE FONCTION D’AVANT-SCÈNE On peut conclure que l’espace influe sur le bien-être des individus, les canaux de communication, la disponibilité des outils de connaissance et renforce la cohérence et la continuité. Le prix en est une complexification de la gestion immobilière et de la maintenance. En effet, les espaces adaptés aux nouveaux modes de travail exigent non seulement une phase de conception / planification et de développement plus intensive, mais aussi plus d’interactions avec les usagers pour réagir de façon proactive et améliorer en continu l’expérience de ceux-ci. La fonction immobilier quitte l’arrière-scène et devient stratégique; il lui faut donc réagir promptement aux problèmes techniques et humains. Il n’y a pas de doute : la fonction immobilier et la tâche des personnes qui l’assument à la direction de l’immobilier des entreprises imposent maintenant d’intégrer au savoir traditionnel en gestion immobilière des connaissances et des compétences issues de nombreuses autres disciplines. Le prochain défi sera de développer et d’utiliser des outils permettant de mesurer les impacts réels de l’aménagement des espaces sur la productivité et la créativité des employés ou des occupants et de pouvoir en rendre compte aux dirigeants de l’entreprise. L’industrie peut compter sur la collaboration des chercheurs et des groupes de recherche universitaires pour la mise au point d’indicateurs, de mesures et d’outils d’aide à la prise de décision pour les directions de l’immobilier.
QUÉBEC SALUBRITÉ N U M É R O 34 • J UI N 2017
ISSA CANADA À
titre de porte-parole du nouvel ISSA Canada au Québec, j’ai le plaisir de vous présenter la prochaine édition de Québec Salubrité. Dans la dernière édition, nous avons mentionné la création d’ISSA Canada, résultat d’une fusion entre l’International Sanitary Supply Association (ISSA) et l’Association canadienne des fournisseurs de produits sanitaires (Canadian Sanitary Standard Association [CSSA]). Ce regroupement a eu lieu plus tôt ce mois-ci pour mieux servir la communauté canadienne du domaine du nettoyage et de la conciergerie.
Nina Bélanger Porte-parole ISSA Canada au Québec Nina Bélanger est maintenant directrice régionale chez Innocore, un agent manufacturier et fabricant des produits Certainty Brands pour le Québec et Ottawa. Mme Bélanger maintient l’implication dont elle a fait preuve à CSSA auprès de l’organisme devenu ISSA Canada.
À l’avenir, la CSSA se nommera ISSA Canada. Ce changement élimine les chapitres (sections), de même que la présidence de chacun d’eux. Ce sont plutôt des représentations régionales qui s’occuperont des activités pour les différentes régions. Un comité de transition à l’échelle nationale sera mis sur pied, composé du directeur général ainsi que du conseil exécutif, dont le président est Alan McCabe. Celui-ci participera d’ailleurs à notre tournoi de golf le 20 juin; il communiquera alors plus d’informations sur l’intégration des deux entités. Des membres du comité de transition ISSA Canada prendront également part au tournoi. D’ici l’automne, nous envisageons de tenir des réunions fréquentes avec l’ISSA et le comité de transition, pour cerner les besoins de chacune des régions et leur offrir des activités pertinentes. Pour ma part, je vais poursuivre ma participation en tant que représentante de l’ISSA Canada (région Québec) et je travaillerai avec l’Association pour organiser des événements et partager des idées.
CINQ POINTS MARQUANTS DE LA NOUVELLE ENTITÉ ISSA CANADA WHITBY, ONTARIO, le 16 mai 2017 – Toute notre industrie salue la création d’ISSA Canada. Née de la fusion entre l’ISSA et l’Association canadienne des fournisseurs de produits sanitaires (ACFPS/CSSA), cette nouvelle entité a été fondée le mois dernier afin de mieux servir la communauté canadienne du nettoyage et de l’entretien sanitaire. Dorénavant, l’ACFPS/CSSA s’appellera ISSA Canada. Pour le moment, voici quelques faits marquants de la fusion et ce en quoi l’industrie est en droit de s’attendre.
AUGMENTATION DES RESSOURCES Sous le parapluie de l’ISSA, les membres auront accès à une gamme plus importante de programmes d’éducation et de services, à plus d’occasions de réseautage, à une plus grande visibilité, à plus d’avantages et d’outils de travail, aux données offertes par l’ISSA, de même qu’aux nombreux programmes déjà offerts par l’ACFPS/CSSA, notamment le programme de transport des marchandises avec Canpar, le programme de Points de Pétro-Canada et le programme de location d’auto pancanadien. La fusion
renforce également la capacité des professionnels de l’industrie du nettoyage de faire la promotion de l’importance de la propreté à l’échelle internationale. Pendant le premier mois d’activité d’ISSA Canada, son directeur Mike Nosko, dernier directeur général de l’ACFPS/CSSA, affirme que les membres du personnel d’ISSA Canada se sont réunis avec le personnel du siège social de l’ISSA à Chicago pour s’assurer de bien comprendre les programmes et leur fonctionnement afin d’établir une stratégie pour le Canada. Été 2017 —
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« Notre progression se fera à un rythme méthodique puisqu’il y a beaucoup à apprendre sur les produits et services qui nous seront offerts au Canada ; nous voulons nous assurer que tout est fait selon la règle de l’art », affirme Mike Nosko.
CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION D’ISSA CANADA Le conseil d’administration de l’ACFPS / CSSA deviendra le conseil d’administration d’ISSA Canada et continuera d’offrir une orientation et une surveillance des programmes et avantages pour les Canadiens.
ENTITÉ CANADIENNE À la suite du processus de mise sur pied d’un plan d’intégration qui s’est poursuivi sur une période d’un an, Mike Nosko confirme qu’il importait en premier lieu de conserver une entité canadienne à l’Association pour en venir à une entente entre les deux parties. Il affirme qu’ISSA Canada investira beaucoup dans ses acti vités et ses infrastructures afin « d’aider à canadianniser ces programmes et services ». « Au cours de ses 60 années d’existence, on a jugé qu’il était très important de continuer de servir les Canadiens de la même façon que par le passé, poursuit M. Nosko. La différence, maintenant, c’est que nous disposerons de plus de ressources et de plus d’outils à offrir à nos membres et encore plus d’avantages que jamais auparavant. » Puisque le Canada est un pays comportant deux langues officielles, ISSA Canada reconnaît l’importance de lancer et d’offrir les programmes et services à la population francophone, ce qui nécessitera du temps et qui demeurera une priorité.
AVENIR D’ISSA CANADA Au cours des prochaines années, ISSA Canada visera non seulement à augmenter le nombre d’adhésions, mais aussi à améliorer nos relations avec le marché. « En augmentant notre empreinte sur le Canada grâce à des partenariats avec des industries connexes, nous espérons partager nos connaissances par le biais de programmes de formation, de service et de certification afin de continuer de véhiculer un message visant à faire évoluer les mentalités sur le nettoyage », ajoute Mike Nosko. 38
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Le conseil d’administration canadien, avec Mike Nosko à sa tête, a été mis sur pied pour faciliter la transition et faire des recommandations qui favoriseront la progression de la marque ISSA au Canada. Le Conseil est composé d’Al McCabe, partenaire chez Riches & Associates, Ken Hilder, président de Coldstream Marketing, Brad Fraser, directeur régional des ventes chez SCA Tissue pour la région du centre du Canada, et de Peter Farrell, président chef de direction chez Citron Hygiène et directeur de l’ISSA pour le Canada. L’ancienne structure de l’ACFPS /CSSA a été modifiée et ne comptera dorénavant aucun conseil de direction ni président de chapitre. ISSA Canada mettra sur pied un réseau de communication avec des bénévoles de chaque province pour aider à partager les possibilités, notamment les webinaires, les symposiums d’étude et le réseautage social. Nous invitons les provinces qui ont l’habitude de tenir des assemblées ou des activités sociales, comme des tournois de golf, à poursuivre dans la même veine au sein d’ISSA Canada.
ISSA Jusqu’à maintenant, l’ISSA a fusionné avec la National Cleaning Suppliers Association d’Australie et l’Association of Residential Cleaners International et prévoit annoncer d’autres fusions et acquisitions dans l’avenir. « L’ISSA a comme objectif de changer la façon dont le monde perçoit le nettoyage, note John Barrett, directeur général de l’ISSA, lors d’un récent communiqué
de presse. La création d’ISSA Canada permet à l’ISSA d’augmenter son nombre de membres et d’étendre son empreinte géographique sur toute l’Amérique du Nord, tout en continuant de répandre le message que le nettoyage constitue un investissement en matière de santé pour les humains et l’environnement, de même qu’un excellent moyen d’accroître les profits nets. » Dans le même communiqué de presse, l’ISSA faisait état d’encore plus d’avantages pour les membres d’ISSA Canada, notamment la possibilité d’adhérer à l’ISSA et la possibilité de réseautage lors des salons ISSA/INTERCLEAN en Amérique du Nord, à Amsterdam, à Mexico et en Turquie. Lors du salon pour l’Amérique du Nord, ISSA Canada continuera de recevoir ses convives à la très populaire Soirée du Canada. Les membres d’ISSA auront aussi accès à d’autres outils, notamment des webinaires gratuits et des escomptes lors des événements, un accès à des articles promotionnels comme le logo des membres et la vidéo « The Power of Clean », des escomptes sur tous les programmes d’éducation du Centre de développement professionnel de l’ISSA et un accès aux Normes de nettoyage de l’ISSA permettant de mesurer la qualité du nettoyage. Une foule de publications industrielles sont également offertes, notamment le magazine bimensuel en ligne ISSA Today, le communiqué électronique mensuel ISSA Times et quantité de renseignements orientés sur les clients présentés dans le Cleaning & Maintenance Magazine et sur le site Internet.
Pour plus de renseignements, communiquez avec ISSA Canada au 905 665-8001 ou sans frais au 866 684-8273.
PROFESSION :
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PHOTOGRAPHE AÉRIEN ET PILOTE DE DRONES Par Emmanuelle Gril, journaliste
MARIO FAUBERT EST PILOTE ET PHOTOGRAPHE AÉRIEN. AUX COMMANDES D’UN CESSNA, IL SURVOLE LES PROPRIÉTÉS COMMERCIALES AFIN DE PRENDRE DES CLICHÉS. IL PILOTE AUSSI DES DRONES, QUI SONT DE PLUS EN PLUS NOMBREUX DANS LE CIEL. APERÇU DE L’USAGE DE CES NOUVEAUX VENUS DANS LE DOMAINE DE L’IMMOBILIER.
Avant de se lancer dans la photo, Mario Faubert a travaillé plusieurs années à titre de pilote « corporatif », le chauffeur aérien des chefs d’entreprise de ce monde. Puis, il a œuvré comme pilote de ligne sur les ailes d’Inter-Canadien. C’est en 1995 qu’il décide de démarrer sa propre entreprise, Airphotomax, et de proposer ses services comme photographe aérien. De 2000 à 2005, il intègre d’ailleurs l’équipe de 50 professionnels qui sillonnent la planète pour La Terre vue du ciel, un projet mené par le photographe français Yann Arthus-Bertrand. « Cela m’a conduit partout dans le monde.
Mario Faubert Pilote et photographe aérien
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PROFESSION
C’était une extraordinaire expérience qui m’a permis de développer mon côté artistique. Aujourd’hui, cela profite à mes clients en immobilier », souligne Mario Faubert. L’ŒIL DANS LE CIEL Les mandats de M. Faubert, nombreux et variés, couvrent entre autres le domaine immobilier. « Par exemple, la semaine pro chaine, je dois survoler en avion le station nement d’un centre commercial plusieurs jours d’affilée, afin que l’on puisse effectuer l’inventaire des véhicules qui s’y trouvent. Je travaille aussi pour des firmes d’ingénierie ou des municipalités, pour photographier des terrains, des bâtiments et même la voie maritime du Saint-Laurent », énumère-t-il. En période d’inondation, comme c’était le cas au Québec au moment d’écrire ces lignes, des photos aériennes peuvent aussi fournir de bonnes indications sur l’état des lieux, des informations particulièrement utiles pour l’indemnisation éventuelle des sinistrés. C’est également Mario Faubert qui est chargé d’immortaliser chaque mois la progression des travaux de l’échangeur Turcot, et ce, pour une période de cinq ans. Marco Boisvert, ingénieur, directeur de construction chez Carbonleo, lui a confié de nombreux mandats lorsqu’il était en poste chez son ancien employeur, Faubourg Boisbriand. « Il prenait pour nous des photos aériennes qui nous aidaient à documenter l’évolution de certains travaux, à visualiser l’état des terrains aux alentours et à effectuer une topographie en trois dimensions », explique-t-il. Mais M. Faubert ne pilote pas que des avions, il a aussi suivi un cours pour prendre les commandes de drones. « Je me suis inscrit à la toute première formation officielle qui a été offerte au Québec, en 2013. J’avais compris que cette nouvelle " bestiole " pouvait me faire une concurrence 40
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directe, aussi j’ai décidé de prendre une longueur d’avance », se souvient-il. Aujourd’hui, sa compagnie possède trois véhicules aériens non habités (UAV) – le nom officiel donné aux drones par Transports Canada. Le pilote souligne que la réglementation concernant les drones commence à être mise en place par le ministère fédéral; d’ores et déjà, pour effectuer tout vol à des fins commerciales et non récréatives, il est nécessaire d’obtenir au préalable un certificat d’opérations aériennes spécialisées. « Il faut de 20 à 30 jours à Transports Canada pour délivrer ce certificat, ce qui est un délai relativement long », souligne M. Faubert. Il ajoute qu’on ne doit pas oublier que cet engin demeure un aéronef qui peut monter à une altitude de plus de 5 000 pieds, et donc se retrouver dans l’espace aérien et causer de graves accidents en percutant un avion, par exemple, ou en chutant sur des zones habitées. Des altitudes maximales de vol sont également imposées aux UAV, à raison de 400 pieds et même de 100 pieds du sol près d’un aéroport. Il faut aussi respecter des distances de sécurité à proximité des zones bâties. Pour toutes ces raisons, il déconseille fortement de s’improviser pilote de drone ou d’embaucher un pilote qui n’est pas formé pour le faire. D’ailleurs, les contrevenants peuvent se voir condamnés à des amendes salées (25 000 $) ou à une peine de prison. « La réglementation est très dissuasive », fait valoir Mario Faubert qui souligne que c’est une bonne chose pour éviter le « pilotage de drones sauvage ». UN BON COMPLÉMENT Que peut-on filmer ou photographier avec un drone ? Puisqu’il permet de voler beaucoup plus près du sol qu’un avion, c’est le champion de l’imagerie à basse altitude. « Il s’agit d’un très bon outil de marketing, indique Mario Faubert. Par exemple, les constructeurs et les promoteurs immobiliers peuvent donner un bel aperçu des terrains, des bâtiments et de leur environnement aux acheteurs potentiels. »
PROFESSION
« On peut non seulement inspecter les bâtiments pendant leur construction, mais aussi vérifier l’état des toitures, une fois qu’ils sont bâtis, ce qui est très utile pour faire le suivi de l’état des constructions. Pour les tours, les clients me demandent aussi de filmer à différentes hauteurs pour montrer aux clients la vue qu’ils pourraient avoir à tel ou tel étage », précise M. Faubert. Le Faubourg Boisbriand a également eu recours à un drone afin de tourner des images utilisées pour effectuer la promotion de ses installations auprès des nouveaux locataires. « C’est un outil très intéressant pour filmer ou photographier à des distances qu’un avion ne peut pas approcher. Sur un bâtiment, un drone pourrait par exemple inspecter l’état d’une corniche ou d’un mur », souligne M. Boisvert. L’UAV constitue donc un atout certain dans le cadre de la planification de travaux d’entretien ou de mise à niveau. Par ailleurs, le drone a aussi d’autres applications, par exemple en matière d’arpentage et de topographie, des firmes dans le domaine utilisant des UAV pour cartographier des terrains.
Il a lui-même réalisé plusieurs contrats notamment pour filmer le boulevard RolandTherrien à Longueuil durant des travaux, ainsi que la tour de condos Aquablu, à Laval. Il a aussi travaillé pour l’hôtel Four Seasons à Montréal ainsi que pour les Résidences Réseau Sélection.
Mais attention, prévient Mario Faubert, le drone n’est pas la panacée. De nombreuses restrictions encadrent son utilisation, et, pour ces raisons, il ne peut pas aller partout. « Il y a un phénomène de mode entourant les drones. Certaines compagnies ont acheté le leur pour réaliser par la suite qu’elles ne pourraient pas l’utiliser de la façon dont elles l’avaient imaginé. Cela reste avant tout un bon complément aux images que l’on peut prendre à partir d’un avion », conclut-il. Pour en savoir plus sur la réglementation de Transports Canada relative à la sécurité des drones : www.tc.gc.ca/fra/aviationcivile/securite-drone.html
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VOLUME 7 | NUMÉRO 2
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MOT DU PRÉSIDENT
HOMMAGE AUX BÂTISSEURS DU QUÉBEC IMMOBILIER
Mario Poirier
Le 10 mai dernier, j’ai eu le privilège, comme président du conseil d’administration de BOMA Québec, de recevoir les professionnels de l’industrie de l’immobilier commercial à l’occasion du Gala des Prix BOMA. Cet événement, que nous organisons sur une base bisannuelle, se veut un événement rassembleur pour tous les intervenants de l’industrie.
Elle nous rappelle aussi que bien des gens nous ont précédés et qu’ils étaient habités, comme nous le sommes, par une forte volonté de bâtir une industrie vigoureuse et performante. Cette année, nous avons voulu remercier les leaders de la famille BOMA Québec, les capitaines de notre navire. Car nous ne serions pas les mêmes aujourd’hui sans la contribution de chacun d’eux.
Son objectif est de reconnaître l’excellence en immobilier et de saluer les efforts déployés pour créer des espaces performants où il fait bon travailler, des lieux respectueux des valeurs environnementales d’aujourd’hui, des endroits où l’expérience et la sécurité des usagers sont optimales et où les équipes se surpassent et innovent continuellement pour offrir le meilleur service qui soit à la clientèle.
Avant moi, 53 personnes ont pris la barre pour présider cette belle association. Et quiconque s’est instruit un tant soit peu sur le passé de notre industrie sait combien chaque époque a généré son lot de défis. Ils ont tous apporté une pierre à l’édifice. Évidemment, de nombreuses personnes nous ont quittés, mais nous avons la chance d’en compter encore plusieurs parmi nous. Nous avons donc profité de cette magnifique soirée du Gala des Prix BOMA pour honorer leur leadership et leur implication devant leurs collègues et amis de l’industrie. Je crois que l’effet de surprise a été réussi.
En somme, pour bâtir un Québec immobilier fier de sa vitalité et confiant en son avenir. Notre industrie affronte ses propres défis — quelle industrie n’en a pas ! —, mais je peux vous dire qu’elle va bien et qu’elle est portée par des équipes de professionnels qui ont du génie. Le calibre des candidatures que nous avons reçues et les gagnants 2017-2018 en sont une très éloquente manifestation. D’ailleurs, la qualité des candidatures que nous recevons à chaque édition nous impressionne toujours. Et cette effervescence ne date pas d’hier. Comme vous le savez, BOMA Québec célèbre ses 90 ans cette année. Notre association a vu s’ériger les plus beaux immeubles de la province. Nous avons d’ailleurs eu le plaisir de visionner une magnifique présentation mettant en valeur les vaisseaux amiraux de l’immobilier québécois. Je pense à l’édifice Hydro-Québec et à la Place Ville Marie construits en 1962, à l’édifice Alfred, le 501, place d’Armes, terminé en 1931, à l’édifice Price de Québec bâti en 1931 ou encore à la Place de la Capitale construite en 1974. Cette présentation est disponible pour téléchargement sur notre site Internet dans la section Nous connaître. Allez y jeter un œil, elle en vaut la peine.
Encore une fois, de la part des membres du conseil d’administration, de la direction et de tous les membres, je vous remercie pour tout ce que vous avez accompli au fil des années. En consacrant votre intelligence et votre énergie à BOMA Québec, vous avez contribué à lui donner un sens, une direction et une impulsion. Je respecte cela énormément, et c’est ce que je m’efforce de faire à mon tour, avec grande humilité, à titre de président. J’espère laisser une trace positive. Avec vous. Je vous souhaite à tous un été 2017 inspirant et ensoleillé !
Mario Poirier, ing. Président de BOMA Québec et gestionnaire principal chez Les Conseillers Immobiliers GWL
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EN TOUTE JUSTICE
Me Sylvie BOUVETTE
SIGNER UN BAIL AVEC UN ORGANISME PUBLIC : LA COUR D’APPEL CONFIRME LA NÉCESSITÉ DE BIEN CONNAÎTRE LES PROCESSUS D’APPROBATION INTERNES DU COCONTRACTANT
D
ans une décision rendue le 26 jan vier 20171, la Cour d’appel est appelée à se prononcer sur l’interprétation à donner à la clause de renouvellement d’un bail. En avril 2005, le Centre de santé et de services sociaux de l’Énergie (le « CSSSE ») signe un bail avec le propriétaire d’un immeuble situé à Shawinigan. La signature de ce bail par le CSSSE avait été approuvée quelques jours auparavant par l’Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-duQuébec (l’« Agence »). Conformément à sa loi habilitante, le CSSSE offre des services de santé dans cet immeuble, qu’il loue en totalité. Le bail en question prévoit un terme initial de 10 ans qui se termine le 31 mars 2015. Il contient également la clause de renouvellement suivante : « 3.2 Renouvellement 1re option : au 1er avril 2010, soit 5 ans après la signature de ce bail, confor mément à la lettre d’adjudication du contrat émise le 18 février 2004, l’établissement s’engage à rendre effective l’option de prolongation de 5 ans, menant ainsi la date de fin du bail au 31 mars 2020.
À la fin du bail et de l’option 1, ce dernier se renouvelle d’année en année, à défaut par l’une ou l’autre des parties de signifier, par lettre recommandée, un avis de nonrenouvellement en tout ou en partie d’au moins 1 année (12 mois) avant la date de terminaison du bail ou du renouvellement. » Le problème se manifeste lorsque, après que le CSSSE a demandé l’autorisation à l’Agence de lever cette option au début de l’année 2012, cette dernière avise le locateur que le bail ne sera pas renouvelé et se terminera donc à la fin du terme initial, soit le 31 mars 2015. Le locateur considère en effet que l’option prévue à la clause 3.2 du bail est en fait une « option obligatoire » et qu’ainsi, le bail couvrait un terme de 15 ans dès sa signature. Il avance également que l’option aurait de toute façon pris effet automatiquement le 1er avril 2010 sans qu’aucune autre formalité ait été nécessaire. Il considère donc que la date de fin du bail est, dans les circonstances, le 31 mars 2020. Le locateur s’adresse donc aux tribunaux afin de faire déclarer que le CSSSE est lié par ledit bail jusqu’au 31 mars 2020. En présence de deux interprétations différentes du même bail, le juge de première instance applique les règles juridiques d’interprétation des contrats. Il convient de noter que l’intention commune des parties au moment de la signature du bail devient d’autant plus difficile à déterminer, puisque le locateur n’est plus celui qui a signé le bail en 2005, l’immeuble ayant été vendu à deux reprises depuis. Se basant sur la règle voulant que les clauses du contrat doivent être interprétées de façon à leur conférer des effets, le juge de première instance conclut ceci : considérer que l’option est obligatoire et que la durée initiale du bail est de 15 ans aurait pour effet de retirer tout effet à la clause qui prévoit que le terme initial est de 10 ans. Le locateur abandonne d’ailleurs cet argument lorsqu’il s’adresse à la Cour d’appel. Devant la Cour d’appel, il se concentre sur l’argument selon lequel le bail a été prolongé automatiquement le 1er avril 2010. La décision de la Cour supérieure, qui sera confirmée par la Cour d’appel, repose principalement sur deux éléments. Premièrement, on soulève l’interprétation littérale de la clause 3.2 voulant que l’effet recherché d’une « option » soit de donner à son bénéficiaire la faculté de choisir. Selon le juge de première instance, l’obligation qui découle de la clause 3.2 se limite à demander l’autorisation requise auprès de l’Agence et non pas à prolonger le bail. Deuxièmement, et c’est cet élément qui
1. 9266-3798 Québec inc. c. Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec, 2017 QCCA 118 (en appel de la décision 9266-3798 Québec inc. c. Centre de santé et de services sociaux de l’Énergie (CLSC), 2014 QCCS 6421).
Me Sylvie Bouvette est avocate associée chez Borden Ladner Gervais LLP / S.E.N.C.R.L., S.R.L. Elle représente des vendeurs, des acheteurs, des coentrepreneurs, des prêteurs et des emprunteurs dans le cadre de transactions et de financements immobiliers. Elle a été sélectionnée par ses pairs pour figurer dans l’édition 2016 de The Best Lawyers in Canada® dans la catégorie droit immobilier. 44
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EN TOUTE JUSTICE
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retient particulièrement notre attention, on conclut que l’exercice de l’option est soumis aux exigences administratives de la loi. En l’espèce, la Loi sur les services de santé et les services sociaux prévoit qu’un établissement public tel que le CSSSE ne peut louer un immeuble sans avoir obtenu l’autorisation préalable de l’Agence. On comprend de cette décision que l’exercice d’une option de prolongation d’un bail est couvert et visé par cette obligation. Cette même loi stipule que tout contrat intervenu avec un établissement public sans l’autorisation de l’Agence, lorsque cette autorisation s’avère nécessaire, est nul de nullité absolue. Dans ce contexte, selon la Cour d’appel, même si le CSSSE avait levé l’option de prolongation du bail, il n’aurait pas été lié par cette prolongation. Cette décision représente donc un aver tissement aux personnes qui concluent un contrat avec un organisme public, notamment dans le contexte d’un bail commercial : un tel cocontractant n’est lié par ses contrats que si toutes les forma lités administratives prévues dans le cadre normatif auxquelles il est soumis ont été respectées, puisque les autorisations préalables constituent une condition intrinsèque de la validité de ces contrats. Cela est vrai pour la conclusion du bail, mais également pour l’exercice subséquent des droits qui y sont prévus. Il est donc important, chaque fois qu’on envisage de conclure un contrat avec un organisme public, de bien connaître ces formalités et de s’assurer qu’elles ont été accomplies. Été 2017 —
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On a la chance d’avoir au Québec la plus belle industrie d’entretien d’édifices d’Amérique du Nord.
Avec tous nos partenaires, nous sommes en train de travailler à l’améliorer encore davantage !
www.aeseq.org
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SAVIEZ-VOUS LA PRÉSIDENTE DE ROY SÉLECTIONNÉE POUR LE PROGRAMME ÉLITE DE LA IVEY BUSINESS SCHOOL ROY a annoncé que Julie Roy, présidente et chef de direction, a été sélectionnée pour participer au programme QuantumShift. Le programme est conçu pour aider à favoriser une communauté dynamique et prospère d’entrepreneurs au Canada et il est parrainé par TD Commercial Banking et Globe and Mail. Julie Roy s’est jointe à un groupe exclusif de présidents, de chefs de la direction et d’entrepreneurs de l’ensemble du Canada qui s’est réuni la semaine du 7 mai 2017 à la Ivey Business School à London en Ontario.
UN INSTRUCTEUR DE SECOURISME DE LA FIRME SANTINEL SAUVE LA VIE D’UN PARTICIPANT ALORS QU’IL DONNE SON COURS DE SECOURISME ! Jean-Martin Altéma, instructeur de la compagnie Santinel, a dû pratiquer les manœuvres de RCR afin de maintenir en vie un participant en arrêt cardiorespiratoire jusqu’à l’arrivée des services d’urgence. Il a également eu recours à un défibrillateur externe automatisé (DEA), un équipement qui permet aux personnes qui se trouvent en dehors de la sphère médicale de rétablir le rythme cardiaque. Au bout de quelque temps, l’individu a repris connaissance ; une histoire qui connaît une fin heureuse.
CREVIER LUBRIFIANT INTRODUIT LA NOUVELLE TECHNOLOGIE ISOCLEAN® DE CHEVRON Crevier Lubrifiants offre maintenant une nouvelle gamme de produits Chevron certifiée ISOCLEAN. La contamination reliée aux petites particules est la principale cause d’usure des équipements due aux lubrifiants. L’équipe d’experts de Crevier Lubrifiants procède à une évaluation de première classe aux entreprises, afin de vérifier l’état de propreté actuel de leur huile. Ils proposent également des lubrifiants certifiés conformes aux recommandations de propreté particulaire des normes ISO s’appliquant aux fabricants d’équipements d’origine.
SCIENCE DU
BÂTIMENT THIERRY SÉGARD
Groupe ABS est fier d’annoncer l’arrivée de Thierry Ségard au sein de son équipe. En tant qu’expert, il occupera le poste de directeur en sciences du bâtiment. Reconnu pour sa compétence, M. Ségard est un spécialiste en gestion d’actifs et en enveloppe de bâtiment. Détenteur d’un baccalauréat en génie civil et d’une maîtrise en enveloppe de bâtiment/façade et étanchéité, il exerce son métier depuis près de 20 ans.
POUR SOULIGNER LE JOUR DE LA TERRE 2017, UNE NOUVELLE RECHERCHE RÉVÈLE QUE LES BÂTIMENTS ÉCOLOGIQUES AMÉLIORENT LA PRODUCTIVITÉ DES EMPLOYÉS Les résultats de cette recherche entre le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) et la Banque Royale du Canada (RBC) montrent que la satisfaction professionnelle, l’engagement organisationnel et le rendement évalué par les gestionnaires sont en général plus élevés dans les bâtiments écologiques. Ce projet est l’un des nombreux exemples du travail accompli par le CNRC en vue d’un avenir plus propre et plus vert pour les Canadiens. Le CNRC était particulièrement bien placé pour participer à cette collaboration, non seulement en raison de ses connaissances techniques en matière de bâtiments à haute performance, mais aussi parce qu’il a fourni une analyse impartiale de plus de 120 millions de dossiers de RBC.
NOUVEAU DÉTERGENT RÉVOLUTIONNAIRE Le détergent pour lave-vaisselle industriel VL81 conçu et fabriqué par les Produits Sanitaires Lépine Inc. est le premier à avoir obtenu sa certification Ecologo UL2759. Composé d’ingrédients non toxiques pour l’utilisateur et l’environnement, ce produit exceptionnel inverse littéralement la tendance du marché. Son efficacité éprouv ée porte ombrage aux produits traditionnels et met fin à l’usage de produits nuisibles et corrosifs.
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DANS CE NUMÉRO, NOUS AVONS PARLÉ DE… 1250, boulevard René-Lévesque 21 150, rue des Commandeurs 18, 21 255, boul. Crémazie Est, Montréal 18 315 Brunswick 18 4177, boul. Industriel 18 4455-4475 Griffith 18 50, Place Crémazie 18 550, boul. de la Cité, Gatineau 18 550, rue Sherbrooke Ouest 18 6520-6620 Abrams 18 6700 Côte de Liesse 18 6800 Côte de Liesse 18 7445 Côte de Liesse 18 7625-7695 Côte de Liesse 18 8455-8501, route Transcanadienne 18 8801, route Transcanadienne 18 900 Reverchon 18 975, boul. Saint-Joseph, Gatineau 18 AddÉnergie 10, 11 Aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau 21 Aéroports de Montréal 21 Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du- Québec 44, 45 Airphotomax 39 Altéma Jean-Martin 47 Aquablu 41 Arthus-Bertrand Yann 39 Association canadienne des fournisseurs de produits sanitaires (ACFPS / CSSA) 37, 38 Association des entrepreneurs de services d’édifices Québec (AESEQ) 27 Association of Residential Cleaners International 38 Banque Royale du Canada (RBC) 47 Barrett John 38 Bédard Danielle 21 Bee-Clean services d’entretien 21 Bentall Kennedy (Canada) LP 18, 21 Bertrand Jean-Pierre 15 Boisvert Claude 15 Boisvert Marco 40, 41 BOMA BEST 13, 14, 19 BOMA Canada 14 BOMA Québec 6, 13, 14, 21, 43 BSGI pour SPAC 18 Bureau Engie Services 18 Cadillac Fairview 18, 21 Canderel 18, 43 Canpar 37 Carbone Linda 14, 15, 21 Carbonleo 40 Carrefour de l’Estrie 18 Carrefour du Nord 18 Carrigan Burtsel H. 14, 15, 21 Cascades 7 Caserne de pompiers nº 52 18 Casino de Montréal 18 Centrale des syndicats du Québec 18 Centre administratif 190 Crémazie Est 18 Centre administratif 201 Crémazie Est 18 Centre commercial Laurier 18 Centre de santé et de services sociaux de l’Énergie (CSSSE) 44, 45 Centre de valorisation des matières organiques (CVMO) 7 48
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Centre fiscal 18 Centre fiscal, Édifice Gilles-Marceau 18 CF Promenades St-Bruno 18 Chaire de recherche sur les matériaux complexes, l’énergie et les ressources naturelles 6 Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM 21, 31 Charles Gregory 13 CHUM 21 Citron Hygiène 21, 38 Coldstream Marketing 38 Complexe Desjardins 13 Complexe Guy-Favreau 18 Connecpark L’assistance client intelligente 21 Conseil national de recherches du Canada (CNRC) 47 Conseillers immobiliers GWL 18 Copeman Russell 21 Cour d’appel 44, 45 Cour supérieure 44 Crevier Lubrifiants 47 De Serres Andrée 21 Décary Claude 21 Deneka Oryst 15 Desmarteau Annik 21 Ecologo UL2759 47 Édifice Alfred 43 Édifice fédéral, 120 de la Reine 18 Édifice fédéral, 1340 de la Digue 18 Édifice fédéral, 235, rue Principale 18 Édifice fédéral, 75 René-Lévesque 18 Édifice Frédérica-Giroux 18 Édifice Hydro-Québec 43 Édifice Jeanne-Sauvé 18 Édifice Jos-Hébert 18 Édifice Jos-Montferrand 18 Édifice Louis-Laberge 21 Édifice Price 43 Édifice Sun Life 21 Farrell Peter 38 Faubert Mario 3, 39, 40, 41 Faubourg Boisbriand 40, 41 Faubourg Bois-Franc 18 Fonds de placement immobilier Cominar 18 Fonds de solidarité FTQ 21 Fraser Brad 38 Froebelius Randal 21 Galeries Le Gardeur 18 Garneau Viviane 13, 14, 15, 21 Gaz Métro 6, 7, 8, 11 GDI Services Québec 21 Gestion Creit & O.P. Trust 18 Gestion Creit s.e.c. 18 Gestion IBL s.e.n.c. 18 Gestion immobilière Dream 18 Gestion PGA 14 Gestion Redbourne PDP inc. 18 Gilbert Dominic 15 Globe and Mail 47 Groupe ABS 47 Groupe au Musée des Arts et Métiers 28 Groupe immobilier Desjardins 18, 21 Groupe immobilier Oxford 21 Groupe Petra 18
GSF Canada 28 GSF France 28 GSF Lab 28 Guèvremont Anne-Marie 15 Hilder Ken 38 Hôpital Notre-Dame du CHUM 21 Hôtel Four Seasons 41 Hydro-Québec 9, 10, 11 iA Groupe financier 18 Immobilier Manuvie 18 Indigo Parc Canada 21 Institut Trottier de l’énergie 6 Inter-Canadien 39 International Sanitary Supply Association (ISSA) 37, 38 ISOCLEAN 47 ISSA Times 38 ISSA Today 38 Ivanhoé Cambridge 14, 18, 21 Ivey Business School 47 Jacob Louis 21 La Capitale groupe financier 18, 21 Labonté André 9, 10 Laboratoire Santé Canada de Longueuil 18 Lafond Jocelyn 15 Langelier Marcel 28 Laval 27, 41 Lavoie Marie-Claude 21 Le 100 Alexis-Nihon 18 Le 1611 Crémazie 18 Le 1801 McGill College 18 Le 1981 McGill College 18 Le 501, place d’Armes 43 Le 700 De La Gauchetière 18 Le 800 René-Lévesque Ouest 18 Le Groupe de Sociétés Westcliff 18 Lefebvre François 15 Les Promenades Lévis 18 Les Résidences Réseau Sélection 41 LK Toitures 21 Longpré Ginette 21 Longueuil 41 Loto-Québec 18 Maksoud Sami 8 Marion Jean-Pierre 15 McCabe Alan 37, 38 Méga Centre Lebourgneuf 18 Méga Centre Sainte-Foy 18 Métivier Jacques 15 Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) 22, 24, 26 Montréal 21, 24, 31 Mousseau Normand 6 Mouvement Desjardins 13, 15, 21 National Cleaning Suppliers Association d’Australie 38 New York 31 Nosko Mike 37, 38 Palais des congrès de Montréal 28 Paradis Martin 21 Paris 28, 31 Perron Sébastien 21
Pétro-Canada 37 Place de la Capitale 43 Place des Arts de Montréal 18 Place du Vieux Marché 18 Place Fleury 18 Place Kirkland 18 Place Montréal Trust 21 Place Pierre-Boucher 18 Place Sherbrooke 18 Place Ville Marie 43 Plaza Laval Élisée 18 Poirier Mario 13, 15, 21, 43 Polaris Immobilier (Canada) ltée 18 Polytechnique Montréal 6 Pouliot Julie 6, 7, 11 Préfontaine Guy 15 Produits Sanitaires Lépine inc. 47 Programme Élite 47 Prulière Laurent 28 QuantumShift 47 Rebelo Fabiano 21 Redbourne 18 Ressources naturelles Canada 11 Riches & Associates 38 Rosato John 15 Roux Émile 21 Roy Julie 47 Saint-Hyacinthe 7 Salon de jeux de Trois-Rivières 18 San Antonio 14 Santé Canada et Agence de la santé publique du Canada/ Gouvernement du Canada 18 Santinel 47 SCA Tissue 38 Ségard Thierry 47 Services de gestion FCR LP 18, 21 Sévigny Serge 15 SGPI-Ville de Montréal 18 Shawinigan 44 Siège social de la CSQ 18 SIMDUT 23, 24 Société de développement social de Montréal (SDC) 14, 21 Société de la Place des Arts de Montréal 18 Société des casinos du Québec 18 Société québécoise des infrastructures 18 Soprema 21 TD Commercial Banking 47 Tessier Dominique M. 15 Texas 14 Toronto 14 Tour KPMG 18 Tour McGill College 18 Tour Transat 18 Transition énergétique Québec 11 Transports Canada 40, 41 Traxxs 28 Tremblay Louis 10, 11 Triovest Realty Advisors Inc. 18 Trottier Jocelyn 21 Trudel Sonia 15 Université de Montréal 6 VL81 47 WeWork 31
H yg i è n e et p ro p reté
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Siège social de GSF Canada 4705, rue Louis-B.-Mayer Laval (Québec) H7P 6G5 T. 450 686-0555
niques S e r v i c e s te c h
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e ré a m é n a ge m e nt Tra v a u x d
Ce qui fait la force du Groupe GSF : ¤ 32 000 employés à l’international ¤ Croissance organique depuis plus de 53 ans ¤ Services intérieurs/extérieurs des bâtiments ¤ Capacité d’adaptation et d’innovation