coup d’œil sur le quartier des spectacles
Volume 7 | Numéro 6 | décembre – Janvier 2015
ENJEU
Tendances du marché Montréal et Québec 2015 parcours d’exception
Régis Côté
Sylvan Adams
en tête de peloton PP 41614528
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sommaire : : volume 7 | numéro 6
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Sylvan Adams
le quartier des spectacles
en tête dE peloton
chroniques 5 Mot de la rédaction Pour conclure en beauté
24 innovation et technologie La ville intelligente en partage
Par Binh An Vu Van
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monde municipal La fiscalité verte : un choix intelligent, responsable et durable au bénéfice des municipalités
Par Caroline St-Hilaire
Par Nathalie Savaria
7 ENTREVUE Sylvan Adams En tête de peloton
Par Nathalie Savaria
16 enjeu Tendances 2015 à Montréal et à Québec Un marché qui se stabilise Par Charles Allain
37 crew mtl CREW Mtl promeut l’excellence et l’avancement de ses membres
26 Parcours d’exception Régis Côté Une richesse humaine basée sur l’expérience de la vie Par Annie Saint-Pierre 30 Coup d’œil Le Quartier des spectacles Une destination unique au cœur de la ville Par Charles Allain
45 BRÈVES IMMOBILIÈRES
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immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
Par Johanne Marcotte
québec 38 André Pelchat d’Immostar Foncer en innovant Par Serge Beaucher
42 Imaginer le développement immobilier de demain
Par Alain Roy
MOT DE LA RÉDACTION
Le magazine Immobilier commercial est publié par JBC Média inc. 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 Téléphone : 450 670-7770 Sans frais : 1 866 446-3185 Télécopieur : 450 670-7771 info@jbcmedia.ca
www.jbcmedia.ca Président et éditeur Jacques Boisvert Rédactrice en chef et éditrice déléguée Nathalie Savaria ÉQUIPE DE RÉDACTION Charles Allain, Serge Beaucher, Annie Saint-Pierre, Nathalie Savaria et Binh An Vu Van Collaboration à ce numéro Johanne Marcotte, Alain Roy et Caroline St-Hilaire Révision Céline Bouchard et Anne-Marie Trudel correction d’épreuves Christine Barozzi et Catherine Faucher direction artistique Carole Bordeleau infographie Sandrina Villeneuve publicité Montréal Najat El Manir, Directrice des ventes Maude Lafleur, conseillère en publicité Edith Lajoie, conseillère en publicité Québec Madeleine Blain, conseillère en publicité Responsable de la capitale nationale et des régions
418 317-0669 ADMINISTRATION Catherine Faucher, adjointe au président et directrice des opérations PhotoGRAPHES Denis Bernier, Claude Gagnon et Alain Lambert photo en page couverture © JBC Média par Denis Bernier envoi de poste — publications Convention no PP 41614528 adresse de retour 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 abonnements www.jbcmedia.ca Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009. Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Immobilier commercial. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître.
ISSN 1916-6656
partenaire média
pour conclure en beauté L’actualité immobilière de l’année 2014 a été particulièrement riche en événements de toutes sortes. En cette fin d’année, une inévitable question vient à notre esprit : que nous réserve 2015 sur le marché de l’immobilier commercial à Montréal et à Québec ? C’est ce que nous avons demandé à trois experts du Groupe Altus – Alain Roy, Marie-France Benoit et Sylvain Leclair – dans la section Enjeu. Leur analyse les conduit tous à une même conclusion : nous assisterons à une stabilisation du marché. À la une du magazine, Sylvan Adams, président de Développements Iberville, a toujours été en tête de peloton. Les nombreux honneurs et médailles remportés par ce cycliste de haut niveau tout comme les transactions immobilières qu’il a réalisées en témoignent. Cet homme discret, qui accorde très rarement des entrevues, nous raconte l’histoire de son succès. Notre parcours d’exception rend hommage à un grand architecte québécois qui a contribué à façonner notre paysage urbain, Régis Côté. Il a signé, entre autres projets, l’École de technologie supérieure à Montréal ainsi que la restauration de l’édifice Price à Québec. Parmi les grandes réussites montréalaises du début du millénaire, le Quartier des spectacles se démarque. En plus d’apporter une signature distinctive à la ville et d’attirer des foules nombreuses à l’occasion de diverses manifestations culturelles, ce lieu, objet de notre reportage dans la section Coup d’œil, constitue un pôle de développement immobilier qui revitalisera un secteur qui en avait bien besoin. En terminant, c’est avec fierté que nous inaugurons une nouvelle chronique en collaboration avec CREW Mtl, une association vouée à la promotion, au soutien et au succès des femmes en immobilier commercial. Dans chaque numéro, une femme membre de CREW Mtl nous fera ainsi part de son expertise particulière. Le droit immobilier, le design, l’évaluation foncière, le marketing, la gestion, les finances figurent parmi les sujets au menu de 2015. Johanne Marcotte, présidente de CREW Mtl, signe la chronique inaugurale en page 37. La présence de cette série d’articles dans le magazine symbolise notre engagement à l’égard des femmes en immobilier commercial. Je vous souhaite, chères lectrices et chers lecteurs, de très joyeuses fêtes et une année 2015 à la mesure de vos rêves !
Nathalie Savaria
Rédactrice en chef et éditrice déléguée
immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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Solutions immobilières intelligentes
Sylvan
Adams
En tête de peloton Par NATHALIE SAVARIA
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GRACIEUSETÉ de sylvan adams
En vendant d’anciennes terres agricoles au croisement de deux autoroutes sur la Rive-Sud de Montréal, il a conclu l’une des plus importantes et lucratives transactions de l’histoire de l’immobilier commercial au Québec. Entrevue avec Sylvan Adams, président de Développements Iberville, un homme en tête de peloton !
Sylvan Adams lors des World Master’s Games à Sydney, en Australie, en octobre 2009 immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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Une histoire de famille Chose certaine, peu importe ce qu’il accomplit dans la vie, Sylvan Adams aime se surpasser et réussir. Et sur ce point, il a de qui tenir.
Lors de l’entrevue, en octobre dernier, il rentrait tout juste d’un séjour à Manchester, au Royaume-Uni, où il a participé aux Championnats du Monde Piste Masters UCI qui clôturait sa saison sportive. Depuis 1999, époque où il s’est découvert une passion pour le cyclisme de compétition, l’athlète a récolté plusieurs médailles et titres provinciaux (course sur route, contre-la-montre, sur piste), nationaux et internationaux (championnats cyclistes panaméricains Master’s et Maccabiades, les Jeux olympiques juifs). En 2014, le champion de l’équipe PowerWatts s’est hissé au premier rang de la catégorie Maître 2 en remportant le maximum de points après 37 courses !
Lorsqu’il parle de sa famille, Sylvan Adams ne manque pas d’exprimer sa fierté. Se levant d’un bond, il nous montre la photo de son frère aîné, Julian, 60 ans, à la une du magazine Forbes en 2002, un brillant chimiste et chercheur de réputation internationale qui a découvert et mis au point le VelcadeMD, un médicament pour traiter le myélome multiple (cancer de la moelle osseuse). Sylvan Adams a aussi deux sœurs, Linda, avocate, et Leora, infirmière.
Sylvan est le second fils du promoteur Marcel Adams, fondateur de Développements Iberville qui, en une seule génération, a réussi à établir la fortune familiale, estimée selon le magazine Forbes à 1,2 G$.
Sur son père, toujours actif à 94 ans, Sylvan Adams a beaucoup à raconter. Et pour cause. Né à Pietra Neamt, en Roumanie, Marcel Adams, de son vrai nom Abramovici, travaille dans la tannerie de son père avant d’être envoyé dans des camps de travail pendant la Seconde Guerre mondiale. « Même s’il était un esclave, même s’il vivait dans des conditions misérables, ce n’étaient pas des camps de concentration nazis, et il en est ressorti vivant », explique son fils. Parvenu à s’enfuir en Palestine en 1944, Marcel Adams est mobilisé par l’armée au cours de la Guerre d’indépendance d’Israël (1948-1949). Après un détour par la France, il met finalement le cap sur le Canada et s’installe à Québec, en 1951.
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Développements Iberville
’ L
analogie avec le sport est plus qu’une simple figure de style. Sylvan Adams, 56 ans, n’est pas seulement un promoteur habile et aguerri à la tête d’une société qui possède et gère un parc immobilier de plus d’une centaine d’immeubles totalisant près de huit millions de pieds carrés, au Québec, ailleurs au Canada, au Texas et en Floride. Il est également un athlète de haut niveau qui pratique le cyclisme sur route et sur piste à l’échelle locale et internationale.
une vue aérienne du carrefour de l’estrie, un des fleurons de développements Iberville vendu en 2005
De ses victoires sportives dont les médias font écho, Sylvan Adams parlera peu au cours de la rencontre. Homme discret, il accorde rarement des entrevues et « souhaite garder sa vie privée pour lui et passer sous le radar », dit-il. Il accepte aussi peu d’invitations de ses pairs, à l’exception de celle que lui adressait une fois l’an David Azrieli, promoteur et architecte décédé en juillet 2014, dont la société Canpro possède entre autres l’hôtel Sofitel de Montréal. Sur son engagement philanthropique au sein de la communauté, Sylvan Adams ne dira mot, préférant la charité anonyme. 8
immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
Son ascension comme promoteur immobilier est le fruit de circonstances et de rencontres opportunes. En plein boom d’après-guerre, Marcel Adams fait la connaissance d’un courtier qui lui offre la possibilité d’investir dans un projet résidentiel de neuf immeubles comportant 72 appartements. Il franchit le pas. En 1955, il devient officiellement promoteur immobilier et quitte pour de bon l’industrie de la tannerie. D’abord concentré dans le secteur résidentiel, il devient, après la construction des Galeries de la Canardière en 1959, spécialiste des centres commerciaux régionaux où les terrains sont moins chers et où les joueurs majeurs ne s’installent pas. Entre-temps, Développements Iberville est créé. Parmi les fleurons de l’entreprise, citons le Carrefour de l’Estrie, à Sherbrooke, inauguré en 1973, et les Galeries de la Capitale, à Québec, en 1981. « Mon père est d’ailleurs l’un des pionniers de l’International Council of Shopping Centers, dont il est maintenant membre à vie », souligne son fils.
archives de la famille adams
< La famille s’agrandit. en 1972, annie donne naissance à Leora
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La famille Adams en 1966 : Julian, Marcel, linda, Annie et Sylvan
Des retrouvailles familiales en Roumanie : Julian, marcel, annie, leora, linda et sylvan >
immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
« Mon père m’avait conseillé, mais sans insister, de faire d’autres expériences, mais étant déjà âgé, il était un peu impatient que je vienne le rejoindre. J’aurais bien aimé travailler pour d’autres compagnies immobilières pour savoir comment elles fonctionnaient, mais le besoin était ici. »
Après avoir obtenu une maîtrise en administration des affaires de l’Université de Toronto, Sylvan Adams, qui a payé lui-même ses études, entre officiellement au service de l’entreprise familiale en 1984.
En 1986, Marcel Adams fonde une société de prêt, Les Placements Jeton Bleu, qui lui permet de diversifier ses activités au Canada et aux États-Unis. Lors de la crise économique de la fin des années 1980, la société a dû reprendre possession de plus d’une soixantaine de propriétés en défaut de paiement, dont un studio de films en Floride où la célèbre série télévisée Flipper a été tournée. « La propriété demeure toujours dans notre portefeuille », précise Sylvan Adams.
Comme son père avant lui, cet homme de tête fera sa propre marque et travaillera sans compter, sept jours sur sept. Et il voyagera beaucoup. « Je sautais dans l’avion trois ou quatre fois par semaine pour visiter nos propriétés à Saskatoon, en Caroline du Nord, au Texas. » Un jour, son père lui lance ce défi : « I want you to steal the business ! » « Mon ambition était de suivre son conseil », affirme Sylvan Adams, le regard pétillant. Pour y parvenir, il occupe tous les postes clés de l’organisation les uns après les autres. Il acquiert une connaissance de l’entreprise en l’informatisant, aux côtés des programmeurs. Il travaille si bien qu’il se promeut lui-même à la tête des différents services.
« I want you to steal the business » Le second fils de Marcel Adams a su très tôt qu’il prendrait la relève de son père. Né à Québec en 1958, il fait ses études primaires et secondaires en anglais, car, précise-t-il, « à l’époque, si l’on n’était pas catholique, on devait aller dans les écoles protestantes qui accueillaient tout le monde ». En 1966, la famille s’installe à Montréal. Sylvan étudie au Roslyn School, puis au Westmount High School. « C’est pendant cette période, vers l’âge de 14 ou 15 ans, que j’ai commencé à travailler dans l’entreprise quelques heures après l’école. J’effectuais différentes tâches. Par la suite, j’y ai travaillé pendant quelques étés, mais j’ai aussi expérimenté autre chose. J’ai été chauffeur de taxi, j’ai travaillé dans la construction. J’ai même été vendeur de produits Fuller Brush, raconte-t-il en riant. Mon père m’avait conseillé, mais sans insister, de faire d’autres expériences, mais étant déjà âgé, il était un peu impatient que je vienne le rejoindre. J’aurais bien aimé travailler pour d’autres compagnies immobilières pour savoir comment elles fonctionnaient, mais le besoin était ici », confie le promoteur.
Le flair du promoteur En 1992, à l’âge de 34 ans, le jeune lion ambitieux, comme il se qualifie lui-même, ravit les commandes de Développements Iberville. Or, l’économie est en crise, et le secteur de l’immobilier, à la dérive. Qu’à cela ne tienne, le jeune président profite de l’état du marché pour acquérir un immeuble de bureaux du complexe Les pyramides, en bordure de l’autoroute 40, à Dorval. « Nous étions déjà propriétaires du premier immeuble à cause d’une reprise financière. J’ai acheté l’autre immeuble à la Banque Scotia pour 9 $ le pied carré. En l’espace de deux ans, nous avions loué 100 % des locaux à 12 $ le pied carré », relate avec fierté Sylvan Adams qui a la caractéristique d’agir à l’envers du marché.
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immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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Développements Iberville
la maison à minuit tous les soirs », se remémore-t-il. Un jour, alors qu’il roule une fois de plus sur l’autoroute 10, il aperçoit le mot « Vendu » sur la pancarte. C’est le choc. « Je m’en voulais. Je me disais : tu es un paresseux. Tu n’as même pas pris la peine de prendre le numéro de téléphone et de faire un appel. J’ai été très dur avec moi », confie-t-il.
le pyramide 2, situé au 1375, route Transcanadienne, à Dorval, une propriété de Développements Iberville
À la même époque, le jeune dirigeant travaille d’arrache-pied au succès du centre commercial La Grande Place des BoisFrancs à Victoriaville, inauguré en novembre 1989. Chaque semaine, il emprunte ainsi le pont Champlain et voit, à la jonction des autoroutes 10 et 30, d’importantes parcelles de terrains à vendre. En promoteur avisé, il flaire le potentiel du site. « Je voyais la pancarte et j’étais convaincu qu’il s’agissait de bons terrains. Mais je travaillais comme un fou. J’arrivais à
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Une transaction historique Contrairement à la philosophie adoptée par son père, Sylvan Adams achète donc des terrains pour spéculer. « Les temps avaient changé, l’entreprise était arrivée à maturité et avait les poches beaucoup plus profondes. Je n’ai donc pas pris d’hypothèque. J’ai signé un chèque à Trizec », explique le dirigeant. Au départ, l’ambition du promoteur est de développer 10 millions de pieds carrés afin d’y construire un mégacentre commercial « pour faire concurrence au Mail Champlain, parce que le site était meilleur, et de vendre tout le reste ». Développements Iberville a ainsi effectué au préalable un minutieux travail de zonage – commercial, industriel et résidentiel – afin de valoriser le site. Mais le projet de mégacentre ne décolle pas. Hormis Cinéplex qui signe un bail, les grands détaillants se montrent frileux en cette période économique difficile, et la proximité du Mail Champlain n’arrange guère les choses.
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Or, deux ans plus tard, Trizec doit reprendre les terrains à l’acheteur à cause d’un crédit vendeur et remet le site sur le marché. Cette fois, Sylvan Adams est déterminé à ne pas laisser passer sa chance. L’état déprimé du marché joue encore en sa faveur. Après une négociation éclair de 90 minutes dans un hôtel de Montréal, Sylvan Adams rachète à Trizec, en 2000, l’ensemble du site de 30 millions de pieds carrés au prix de 18 cents le pied carré. Quelque temps après la transaction, le problème de services entre les villes limitrophes qui hypothéquait le développement du site est réglé de manière opportune.
immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
Sylvan Adams ne désespère pas de parvenir à faire démarrer le projet, mais un événement va changer la donne. Un courtier lui présente en effet une offre d’un acheteur très intéressé par le site. « Je ne voulais vraiment pas vendre, mais j’ai dit au courtier que si l’acheteur voulait payer un prix fou, alors peut-être que je vendrais. » Une semaine plus tard, il reçoit une offre qu’il ne peut refuser. En 2003, Développements Iberville vend ainsi à Devimco 20 % de ses terrains pour une somme de 35 M$ ou 5,83 $ le pied carré ! Une transaction lucrative entre deux promoteurs, un fait rare dans les annales de l’immobilier commercial. « Un jour, Serge Goulet [l’un des codirigeants de Devimco] m’a dit que j’avais fait plus de profits qu’eux ! », raconte en s’esclaffant Sylvan Adams. D’autres parcelles de terrain seront vendues plus tard à Devimco. Même s’il estime qu’il aurait pu tout aussi bien développer le site et que cela le pique encore lorsqu’il y pense, Sylvan Adams lève son chapeau aux promoteurs « qui ont, reconnaît-il, fait un excellent travail ».
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« Avec un bon site et de bons locataires, on ne peut pas se tromper si le prix payé pour le terrain est intéressant. Comme mon père durant toute sa carrière en affaires, je ne me suis jamais trompé sur un projet. » – Sylvan Adams
Cap sur la diversification En décembre 2005, Développements Iberville vend ses deux joyaux : les Galeries de la Capitale et le Carrefour de l’Estrie. Sylvan Adams explique ainsi sa décision : « On nous a offert un prix qui, d’après moi, était plus élevé que la vraie valeur à long terme. » De plus, le marché de l’immobilier étant de plus en plus difficile, et les occasions s’avérant moins alléchantes, une diversification s’imposait. « Aujourd’hui, Développements Iberville n’est plus uniquement une société immobilière. Nous faisons des placements dans des secteurs autres que l’immobilier. Nous prenons un minimum de 51 % de participation, mais nous ne gérons pas les actifs. » Sylvan Adams n’en dira pas plus sur le sujet, si ce n’est qu’une division entière de sa société se consacre à ce volet. La commission Charbonneau Au milieu des années 2000, Développements Iberville ambitionne de développer un vaste projet immobilier résidentiel à Rivière-des-Prairies–Pointeaux-Trembles. Un comité de sélection de la Ville avait retenu en 2006 la proposition d’achat du site par le promoteur, d’une valeur de 1,5 M$. Le projet de la société de Sylvan Adams promettait davantage de retombées positives que celui des deux autres soumissionnaires, Allogio et Petra-St-Luc. Mais, à deux reprises, le projet de Développements Iberville est rejeté. L’histoire a refait surface en février 2013. Le nom de Développements Iberville a été mentionné à la commission Charbonneau à propos de la vente irrégulière, en 2006, des terrains au promoteur immobilier Petra-St-Luc. Sylvan Adams, qui a reçu la visite des enquêteurs de la commission Charbonneau et fait l’objet de l’attention des médias, a voulu donner sa version des faits. « Nous avions préparé un très bon dossier. Nous étions les premiers en ce qui concerne les prix et la qualité, nous avions des plans et des devis. Les autres n’avaient que des bouts de papier. Malgré tout, on n’a pas eu le projet. » On sait maintenant qu’à la suite de l’intervention de l’ex-président du comité exécutif de la Ville de
Montréal, Frank Zampino, c’est finalement PetraSt-Luc qui a mis la main sur le site, pour la somme de 1,5 M$. Même si le promoteur n’a rien à se reprocher dans cette histoire, il tient à préciser « que ni mon père ni moi n’avons été impliqués dans des scandales ». Selon lui, pour endiguer la collusion, notamment dans les grands projets routiers, il faudrait inviter des entrepreneurs américains et canadiens à soumissionner : « Tony Accurso n’aurait pas d’influence sur une grande boîte américaine. » Fier d’être Montréalais, le dirigeant déplore toutefois cette mentalité de fermeture qui nuit beaucoup à la métropole, qui a tout pour réussir. Il se félicite par ailleurs que le gouvernement de Philippe Couillard ait réduit les crédits d’impôt aux entreprises étrangères, une forme d’aide sociale qu’il abolirait purement et simplement. « Ce serait mieux d’éliminer les avantages aux entreprises étrangères et de diminuer le taux d’imposition pour tout le monde », dit-il, citant l’Irlande en exemple. Le secret de sa réussite Actuellement, Développements Iberville concentre une grande part de son énergie dans le développement de trois mégacentres commerciaux – Candiac, Pincourt et Sherbrooke – situés à des endroits stratégiques. « Avec un bon site et de bons locataires, on ne peut pas se tromper si le prix payé pour le terrain est intéressant », déclare le dirigeant avant de préciser que : « comme mon père durant toute sa carrière en affaires, je ne me suis jamais trompé sur un projet ». Comment cet homme si occupé parvient-il à concilier travail et entraînement ? D’abord, il ne voyage plus, sauf pour ses compétitions sportives. « J’appelle cela du cyclotourisme ! », lance-t-il à la blague. L’hiver, il s’entraîne dans un gymnase spécialisé et l’été, il fait deux ou trois courses par semaine les soirs et les week-ends. « Donc, il n’y a pas d’interférence. Je suis un homme d’affaires qui fait de la course de vélo. »
CHEF DE FILE DANS LA GESTION IMMOBILIÈRE AU QUÉBEC « Toujours à la recherche d’occasions d’investissements dans les centres commerciaux » Gestion d’actifs et d’investissements immobiliers Gestion de construction et de développement immobilier Redressement et repositionnement immobilier Philippe Krivicky, Vice-président exécutif, division commerciale | 450 672-5090 | cogir.net
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immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
Lorsqu’on l’interroge sur le secret de sa réussite, il répond : « Ne pas embarquer dans des projets trop spéculatifs et comprendre les valeurs et le contexte. » Comme leader, il se dit plus sage aujourd’hui, et peutêtre moins compétitif. « J’ai appris avec le temps que c’est mieux de perdre parfois. Comme je ne me déplace pas, je suis à l’écoute des membres de mon équipe qui sont sur le terrain. Je leur fais confiance pour me présenter le dossier de façon fidèle. Mais c’est moi qui prends la décision d’investir ou non », explique le dirigeant qui peut ainsi acheter un terrain sans l’avoir vu.
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archives personnelles de sylvan adams
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les enfants de sylvan et Margaret de gauche à droite : Josh, Naomi, Rachel et Sarah
D’une génération à l’autre Sur le plan personnel, Sylvan Adams est un homme heureux. Résident de Westmount, il habite une magnifique demeure dont il affirme qu’elle est la deuxième plus haute construction après l’oratoire Saint-Joseph à Montréal. Marié depuis 30 ans à Margaret Cornwell, Anglaise d’origine, il est le père de quatre enfants, trois filles et un garçon. Sa fille aînée, Sarah, médecin de profession, s’est mariée cet été. Ses deux autres filles, Rachel et Naomi, sont encore aux études. Son fils Josh, 23 ans, diplômé en administration des affaires, vient d’intégrer l’entreprise. Lorsqu’on lui demande si, comme son père, il lancera à son fils le défi de « voler la compagnie », il répond en souriant : « Il commence à peine dans l’entreprise. Il est encore jeune. Par contre, je lui ai raconté l’anecdote et je lui ai fait savoir que ça se faisait. On verra bien si son ambition est aussi grande que celle de son père. »
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En attendant, Sylvan Adams poursuit sa route, toujours en tête de peloton, jusqu’au fil d’arrivée. immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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Tendances 2015 à Montréal et à Québec
MARCHÉ QUI SE STABILISE Un
Par Charles Allain, journaliste
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shutterstock par mihai andritoiu
Après une année 2014 marquée par un ralentissement appréciable du nombre et de l’importance des transactions, 2015 s’annonce comme une année de stabilisation à Montréal et à Québec. Nous avons demandé à Marie-France Benoit, Sylvain Leclair et Alain Roy, du Groupe Altus, de se prêter au jeu de la boule de cristal.
Nos experts Marie-France Benoit, MBA, directrice principale, Altus InSite, Groupe Altus ltée Sylvain Leclair, vice-président directeur, Québec, Recherche, évaluation et services-conseils, Gestion des impôts fonciers, Groupe Altus ltée Alain Roy, É.A., directeur général, Groupe Altus Québec
Vers de nouveaux défis Depuis plusieurs années déjà, le marché immobilier commercial est soumis à des facteurs qui modifient la donne en profondeur. Le vieillissement de la population, le ralentissement de la croissance économique, l’obsolescence du parc immobilier, les nouvelles technologies et l’évolution des valeurs de la population, conjugués aux mouvements des marchés financiers, obligent investisseurs et gestionnaires à constamment s’adapter et à revoir leurs stratégies. 16
immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
Qu’est-ce qui a changé au cours des 12 derniers mois ? Les capitaux encore abondants sur le marché risquent de se diriger davantage vers les États-Unis en 2015 en raison de l’embellie de l’économie américaine. « Pour la première fois depuis 2008, l’indice de confiance des consommateurs américains devance celui des Canadiens, explique Sylvain Leclair. Malgré l’annonce de l’abandon de la politique de rachat d’actifs par la Réserve fédérale américaine, le marché réagit positivement. » Selon Marie-France Benoit, le marché américain est susceptible d’offrir des occasions favorables, comparativement au marché canadien, arrivé plus à maturité. Tous s’entendent pour dire que la fin des compressions sur le rendement immobilier constitue sans doute le changement le plus important. À Montréal comme à Québec, cela a pour conséquence une stabilisation du taux global d’actualisation (TGA) dans les quatre catégories d’immeubles commerciaux (édifices de bureaux, centres commerciaux, immeubles commerciaux et multirésidentiels). D’après un sondage effectué à l’échelle québécoise par le Groupe Altus au troisième trimestre
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groupe altus
JBC MÉDIA PAR claude gagnon
Sylvain Leclair
Alain Roy, É.A.
istockphoto par Songquan Deng
MArie-France BenoIt, MBA
de 2014, les variations constatées de 2009 à 2012 se stabilisent nettement depuis 2012. Les taux de rendement devraient se situer autour de 5,5 à 7,5 % en 2015 (selon les types d’actifs et le marché), un taux acceptable dans la conjoncture. Le marché montréalais : une croissance plus lente à l’horizon L’apport de capitaux provenant des fonds de placement immobilier (FPI) est demeuré important en 2014, sans toutefois atteindre les niveaux de 2011 à 2013. Un coup d’œil sur les transactions effectuées à Montréal en 2014 indique un net appétit pour les immeubles de classe B et C bien situés, et cela, même en banlieue. « Par exemple, Cominar a acquis de Redbourne un portefeuille de 11 immeubles de bureaux situés à Saint-Laurent, un groupe d’investisseurs de Canderel a fait l’acquisition du portefeuille Liberty Sites composé de 27 édifices de bureaux et de neuf terrains vacants à Saint-Laurent, et Redbourne s’est porté acquéreur du complexe Métro Longueuil,
soit trois immeubles de bureaux et un terrain vacant près de la station de métro de la Rive-Sud, fait valoir Sylvain Leclair. Mentionnons aussi la vente par le Groupe Electra du 600 et du 1425, boulevard RenéLévesque Ouest et du Loft 9600-9630 Saint-Laurent, qui marque la volonté de repositionnement de ce groupe qui retire ses billes du marché montréalais. » Avons-nous besoin d’être au centre-ville ? C’est LA question que se posent de plus en plus les entreprises. « Les territoires situés à l’extérieur du périmètre du centre-ville, bordé au nord par la rue Sherbrooke, à l’ouest par la rue Atwater, à l’est par la rue Berri et au sud par l’autoroute A-720, et ceux situés en banlieue nord et sud concurrencent maintenant "directement" le centre-ville, ajoute Sylvain Leclair. Si l’on compare la nouvelle offre de locaux pour bureaux survenue en 2013-2014 à Montréal, on ne retrouve que 376 000 nouveaux pieds carrés au centre-ville, alors qu’on en a eu 1,8 million dans le territoire hors centre-ville et un peu plus d’un million en banlieue nord et sud. Ce sont des chiffres éloquents. » immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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« Il est clair que le marché de catégorie A au centre-ville de Montréal est encore en train d’absorber les plus récents projets, comme la tour Deloitte et la tour Aimia. » – Sylvain Leclair
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Cette tendance devrait se poursuivre en 2015. En novembre 2014, le taux de disponibilité dans les immeubles de bureaux de classe A au centre-ville de Montréal s’élevait d’ailleurs à 13,1 % (source : Altus InSite, novembre 2014), un pourcentage passablement élevé comparativement au taux de disponibilité sur le marché de Québec. « Il est clair que le marché de catégorie A au centre-ville de Montréal est encore en train d’absorber les plus récents projets, comme la tour Deloitte et la tour Aimia. Et l’on ne prévoit actuellement pour 2015-2016 que la livraison de 1,3 million de pieds carrés de bureaux (dont 340 000 en conversion de lofts) dans le Grand Montréal, déclare Sylvain Leclair, auquel on peut éventuellement ajouter le projet du 900, boulevard De Maisonneuve Ouest, qui semble sur le point de démarrer. » Si l’absorption des nouveaux locaux pour bureaux est plus lente, on doit principalement le phénomène à la faible croissance de l’emploi. Les loyers bruts des immeubles de bureaux de classe A au centre-ville stagnent d’ailleurs depuis plusieurs années, les seules augmentations étant essentiellement motivées par la hausse des taxes foncières. « La clé de la location, c’est évidemment la nécessité de loger des employés, souligne Sylvain Leclair. Le marché ne se porte pas mal, mais il pourrait être plus dynamique. La situation actuelle constitue un élément de risque pour les investisseurs / acheteurs d’immeubles. Un taux d’inoccupation trop élevé pourrait conduire à une baisse des loyers dans les immeubles moins bien positionnés. » Dans le secteur multirésidentiel, le marché montréalais des résidences pour aînés attire principalement les FPI, qui consolident ainsi leur positionnement dans ce créneau, particulièrement pour les propriétés de bonne qualité situées de façon stratégique à proximité de tous les services.
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istockphoto par Songquan Deng
La région de Québec : un atterrissage en douceur La région de la Capitale-Nationale jouit depuis 2005 d’un taux de chômage inférieur à 5 % et d’une croissance économique et démographique positive, des facteurs qui contribuent à son attractivité auprès des investisseurs. C’est à Québec que l’on trouve le taux d’inoccupation des immeubles de bureaux (5,6 %) le plus bas au Canada, comparativement à 11,1 % à Montréal et à 10,6 % à Vancouver (au deuxième trimestre de 2014). « Cette performance s’explique par une croissance économique régionale constante, par l’expansion des compagnies d’assurance – un secteur très dynamique à Québec – et par le fait qu’il n’y a pas eu trop de construction de nouveaux édifices par rapport à la demande, estime Alain Roy. Il n’y a pas de suroffre à Québec. »
Les immeubles de classe B et C affichent un taux d’inoccupation relativement stable depuis 2004, soit en moyenne de 5 %. En raison de la petite taille du marché de Québec, le taux est plus volatil pour les immeubles de classe A, car ces derniers sont peu nombreux. « Toute nouvelle construction dans cette catégorie a un effet domino immédiat, déclare Alain Roy. Comme aucun immeuble de classe A ne sera livré en 2015, le taux d’inoccupation de ces immeubles devrait passer sous la barre de 7 %. » L’année 2014 s’est caractérisée par un retour en force des investisseurs privés sur le marché de Québec et par une présence moins active des FPI. « En 2013, plus de la moitié des 15 plus importantes transactions immobilières à Québec avaient été réalisées par les FPI et les fonds de pension, déclare Marie-France Benoit.
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Moins de projets de construction en 2015 Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), les mises en chantier résidentielles dans la grande région de Québec, après avoir connu une pointe de 6 539 en 2010, ont ralenti depuis deux ans, passant de 6 268 en 2012, à 4 633 en 2013 et à 3 876 en 2014. « Ce ralentissement va de soi, compte tenu de l’abondance de mises en chantier de 2010 à 2012, commente Alain Roy. C’est un retour à la normale après l’effervescence des dernières années. »
En 2014, le volume des 15 principales transactions a été nettement moins important : 173 M$ comparativement à 623 M$ l’année précédente. Les FPI ont été plus présents dans le multirésidentiel et les résidences pour aînés. » Bien que le marché de Québec soit en meilleure posture que celui de Montréal, la prime immobilière exigée par les investisseurs y est plus élevée, soit plus ou moins 4,9 %, par comparaison à plus ou moins 3,8 % à Montréal. « Le marché québécois locatif de locaux pour bureaux est beaucoup plus petit que celui de Montréal, ajoute Marie-France Benoit, soit d’environ 18 millions de pieds carrés à Québec comparativement à 94,5 millions de pieds carrés à Montréal. » (source : Altus InSite, 3e trimestre 2014)
Le marché des immeubles de bureaux de Québec absorbe graduellement l’apport des nouvelles constructions. Parmi les sept projets de construction majeurs d’immeubles de bureaux livrés en 2014 dans la région de Québec, seuls la Cité Desjardins de la coopération à Lévis et le complexe d’affaires Henri-IV phase I sont complètement occupés. À l’automne 2014, le complexe des Rives phase II, le complexe de la Capitale phase V et le 2666, boulevard du Parc-Technologique étaient en très bonne voie d’être complets (à environ 85 %), alors que le complexe d’affaires Henri-IV phase 2 et le 2500 Beaurevoir dans Lebourgneuf affichaient encore un taux de locaux vacants d’environ 55 %. « Après seulement un an, tous les immeubles de ces projets, sauf un, sont loués dans une proportion de 60 à 80 %, souligne Alain Roy. Le marché se porte bien. »
ville de Lévis
On calcule que Québec absorbe en moyenne environ 300 000 pi2 de locaux pour bureaux chaque année. « Bon an mal an, on doit majoritairement cette absorption aux petites et moyennes entreprises régionales ainsi qu’à la croissance du secteur des assurances, explique Alain Roy. Contrairement à d’autres marchés nord-américains, il y a peu d’annonces spectaculaires et d’arrivée de nouveaux sièges sociaux à Québec. Le taux d’absorption dépend donc essentiellement de la bonne performance économique de la région. » Dans le secteur multirésidentiel, après la vague de 2013-2014, l’année 2015 s’annonce moins faste, car le marché actuel ne connaît pas de préventes suffisantes pour démarrer la construction de nouveaux projets.
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Un défi commun pour Montréal et Québec : s’adapter Le marché immobilier ne fonctionne pas en vase clos, et ses performances sont liées à la conjoncture économique, à l’incertitude géopolitique et à la fluctuation des taux d’intérêt. « Les perspectives demeurent intéressantes pour les investisseurs à Montréal comme à Québec, estime Marie-France Benoit. Devant la volatilité du marché boursier, l’immobilier demeure un véhicule qui offre des taux de rendement avantageux par rapport aux placements sans risque tels que les obligations d’épargne du Canada. » À Montréal, le défi demeure de créer de la valeur en dépit des tendances qui sont en train de transformer le marché : « La hausse de l’inoccupation à Montréal, la propension vers la densification des bureaux et le réaménagement plus rationnel des espaces, tout comme la stagnation des loyers, sont des contraintes dont il faut tenir compte, conclut Sylvain Leclair. Cette volonté des entreprises de réduire leurs coûts d’occupation et d’étudier toutes les options immobilières pouvant contribuer à une meilleure productivité de leurs employés est une tendance lourde à laquelle le marché doit s’adapter. » Après des années caractérisées par une très grande activité et de nombreuses constructions, le marché immobilier commercial de Québec retrouvera un rythme plus normal au cours des deux prochaines années. Seulement quatre immeubles de bureaux sont en construction en cette fin d’année 2014 : l’Espace de Bourgogne à Sainte-Foy, le 1020 Bouvier dans Lebourgneuf, le Complexe Pôle Sud à Saint-Romuald et le projet Marais en bordure de l’autoroute Robert-Bourassa. Alain Roy et MarieFrance Benoit définissent la situation actuelle comme un atterrissage en douceur qu’il ne faut pas associer à une baisse inquiétante, mais plutôt à une correction naturelle du marché.
Le projet Sainte-Catherine Ouest: les recommandations de l’IDU Mario Lefebvre
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hers amis et amies, Le 14 octobre dernier, l’Institut de développement urbain du Québec (IDU) publiait un rapport présentant ses recommandations concernant le projet des travaux de réfection de la rue Sainte-Catherine Ouest, à Montréal. Ce rapport est le fruit d’un travail d’équipe extraordinaire, et je désire d’entrée de jeu remercier tous les membres du Comité SainteCatherine Ouest de l’IDU et en saluer le président, Jean Laramée. Ce rapport contient le résultat des réflexions du comité sur ce projet, mais aussi celui des échanges qui ont eu lieu le 10 septembre dernier, lors d’un événement organisé par l’IDU et qui réunissait près de 100 personnes. Je dis au passage un merci spécial à tous les participants, car le rapport publié par l’IDU a été nettement enrichi par l’ensemble des idées partagées à cette occasion. Le rapport a eu des échos dans les médias. Il s’est en outre retrouvé à la une du quotidien La Presse, une première dans l’histoire de l’IDU. J’ai aussi passé une partie de la journée du 14 octobre à accorder des entrevues à des journaux (Métro, Le Devoir), à la radio (CJAD et CBC) et à la télévision (CBC News). Le rapport a donc eu droit à une très belle couverture. Je vous invite d’ailleurs à le consulter en vous rendant sur la page principale du site Web de l’IDU, à la nouvelle du 14 octobre. Puisque les recommandations de l’IDU pour le projet Sainte-Catherine Ouest dépassent largement l’exécution des travaux proprement dits, il en résulte que la liste de recommandations est plutôt longue. Cependant, devant la complexité du projet et la gamme de thèmes abordés, l’IDU croit fermement que ses recommandations représentent pour la Ville de Montréal une source exceptionnelle de propositions et de réflexions provenant d’un groupe de personnes dont l’expertise est tout aussi impressionnante que variée. L’IDU souhaite ainsi faire profiter la Ville de son expertise et de sa propre consultation pour lui fournir une information des plus pertinentes à l’aube de cet important chantier.
Sainte-Catherine Ouest n’est pas qu’une rue, c’est une artère vitale pour Montréal et une des destinations commerciales les plus prisées au Canada. C’est pourquoi les thèmes choisis par l’IDU dépassent de beaucoup l’aspect technique des travaux de réfection. Une rue Sainte-Catherine Ouest complètement rénovée au goût du jour et à la fine pointe de la technologie attirera à nouveau les consommateurs qui ont eu tendance à la délaisser au profit de la banlieue, au cours des 10 à 20 dernières années. Le projet Sainte-Catherine Ouest n’a donc rien d’un projet ordinaire. C’est beaucoup plus que la réfection d’infrastructures, c’est une chirurgie à cœur ouvert sur une artère emblématique de la Ville de Montréal, voire du Québec et du Canada. Il n’y a pas de place à l’erreur, car il n’y aura pas de seconde chance. L’IDU n’a qu’un seul but : appuyer la Ville dans ce projet afin d’arriver à une grande réussite. C’est pourquoi l’Institut a mis toute son expertise au service de la Ville. Ce rapport démontre d’ailleurs notre intention d’être un partenaire de choix pour la Ville dans le développement de Montréal. Le rapport publié le 14 octobre dernier ne constitue certes pas une fin en soi, mais plutôt un commencement. Il vient outiller solidement l’IDU dans le cadre de ses travaux avec la Ville de Montréal, que ce soit pour les rencontres du Comité d’accompagnement de la Ville (où siège Jean Laramée) ou pour celles du Comité du Maire (où j’ai l’honneur de siéger). Nous allons donc continuer de suivre pour vous l’évolution de cet important projet et je vous promets que vous serez informés promptement des développements.
Mario Lefebvre
Président-directeur général Institut de développement urbain du Québec mlefebvre@iduquebec.com 514 866-3625, poste 24
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La ville intelligente en partage Binh An Vu Van Journaliste scientifique
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La révolution du télétravail annoncée ne s’est pas concrétisée. Une entrepreneure veut la catalyser en secouant le marché immobilier pour transformer en profondeur la façon dont les Montréalais travaillent, créent, se déplacent et vivent.
our régler le problème du transport dans et vers la métropole, les discussions vont bon train. Faut-il investir afin de mettre plus d’autobus en circulation ? Un système léger sur rail (SLR) représente-t-il la bonne avenue ? Devrait-on ressusciter le tramway ? Faut-il construire plus de routes ? Pourtant, nous avons d’ores et déjà toutes les cartes en main pour résoudre en partie ce problème, croit Louise Guay, présidente du Living Lab de Montréal, une femme à l’énergie hors du commun qui se qualifie d’« entrepreneure en série ». Elle propose de voir cette pathologie des transports par l’autre extrémité de la lorgnette et de transformer la ville « en repensant la façon de concevoir l’espace de travail ». « Le 9 à 5, c’est tellement XXe siècle ! Le travail n’est plus un lieu, mais un ensemble de tâches qui peuvent être accomplies à des heures variables, n’importe où à partir d’un simple ordinateur portable », expliquet-elle. Ce que propose Mme Guay, c’est de mettre en partage un réseau de bureaux de cotravail qui, à terme, s’étendrait à toute la province. Les travailleurs autonomes, les entrepreneurs et, un jour, espèret-elle, les salariés pourraient réserver ces espaces sur le Web, un peu comme on loue aujourd’hui une voiture en libre-service. La journée même, l’usager n’aurait qu’à déverrouiller la porte avec une carte à
puce pour accéder à des locaux modernes, professionnels, entièrement équipés : salle de réunion, meubles robustes, connexion Internet haute vitesse, cafetière, etc. Chaque emplacement serait composé de bureaux individuels, de salles de collaboration et d’échanges. Bref, ces bureaux, situés ni à la maison ni au travail, deviendraient une nouvelle forme de « tiers lieux » pour professionnels. Pour les travailleurs, ces locaux de cotravail offriraient la flexibilité voulue pour gagner leur pain où bon leur semble – cela facilitant la conciliation travailfamille –, améliorer leur productivité en réduisant les temps de déplacement et permettre de rencontrer des gens de tous les horizons afin de favoriser la collaboration et les échanges. Pour les employeurs et les exploitants d’emplacements commerciaux, ce serait un moyen d’optimiser l’usage de leurs locaux et d’augmenter leurs revenus : « Les bureaux d’entreprise sont occupés dans une proportion moyenne de 30 % du temps total disponible, observe Louise Guay. Ils pourraient l’être le soir, la fin de semaine et même la nuit, pour permettre une multitude d’initiatives locales : des formations, des rencontres et des usages encore à imaginer. » Les entreprises, souvent obligées d’entretenir des locaux sous-utilisés qui gonflent leurs frais fixes, pourraient plutôt payer ces bureaux mobiles à leurs employés.
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« Le 9 à 5, c’est tellement XXe siècle ! Le travail n’est plus un lieu, mais un ensemble de tâches qui peuvent être accomplies à des heures variables, n’importe où à partir d’un simple ordinateur portable. » louise guay Présidente Living Lab de Montréal
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Bureau Mobile
« À l’heure où les bureaux de poste, les églises et autres lieux communautaires ferment, ces locaux partagés revitaliseraient les traditionnels lieux de rencontre, particulièrement en région », croit fermement l’entrepreneure. Elle a dans sa mire le réseau des 1 400 caisses Desjardins, des succursales stratégiquement situées, dont plusieurs sont menacées de fermeture. « Les caisses ont activement contribué à l’économie locale. Elles pourraient poursuivre leur mission dans cet esprit coopératif qui les a toujours animées en nous faisant prendre conscience de l’importance de notre patrimoine bancaire. » À ce jour, elle a persuadé les directeurs de trois caisses de démarrer un projet pilote incessamment. Armée de partenariats conclus avec des experts de réservation en ligne, de serrures électroniques, de fabricants de meubles robustes et d’autres acteurs, elle espère à présent convaincre la Fédération des caisses Desjardins du Québec de laisser s’implanter des dizaines, voire des centaines de bureaux mobiles dans ses locaux.
Une fois le projet déployé, Louise Guay s’attend à une cascade de changements. En décentralisant les lieux de travail, les bureaux mobiles favoriseraient la mise sur pied de services de proximité enrichissant les économies locales. « Plusieurs partenaires veulent saisir cette occasion pour proposer des services novateurs, par exemple des services cliniques mobiles. » Mais pour cela, « Montréal doit cesser d’avoir peur, de ne miser que sur une économie territoriale basée sur une vision dépassée de la ville. Plus de 50 % de la population de la province habite en région et dans les banlieues. Tournons cette situation à notre avantage et servons-nous du levier du réseau pour faire de Montréal une vraie ville intelligente. » Selon elle, en stimulant l’essor d’un réseau de tiers lieux, Montréal bénéficierait de la contribution à l’activité économique des travailleurs du Québec, où qu’ils soient ; ainsi dotée de ces nouveaux atouts, la métropole pourrait mieux courtiser les entreprises internationales créatives. Bien sûr, Louise Guay sait que son projet bousculera plusieurs joueurs de l’immobilier. Aux acteurs de ce marché, elle propose d’envisager ce changement comme une occasion de mieux exploiter le parc immobilier urbain et de revoir leurs rôles dans le développement de la ville.
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Régis Côté
Une richesse humaine basée sur l’expérience de la vie Par Annie Saint-Pierre, journaliste
Architecte passionné par son métier, Régis Côté estime que le domaine de l’architecture doit revenir à sa mission première qui est de créer des concepts et d’innover plutôt que d’évoluer dans un monde d’artifices.
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La profession a légèrement dévié de sa route. Nous sommes dans un monde où les gens, à la recherche de notoriété, veulent devenir des stars à tout prix. L’architecture est un art, mais nous ne sommes pas des artistes », croit M. Côté. Né en 1949 à Saint-Félicien, au Lac-Saint-Jean, au sein d’une famille de 13 enfants, Régis Côté a reçu en héritage de solides valeurs de respect et de reconnaissance d’autrui auxquelles il demeure fidèle aujourd’hui. Son père, entrepreneur en construction, lui a aussi montré très tôt que réussir exige beaucoup de labeur. Déjà à 13 ans, il l’accompagnait sur plusieurs chantiers de construction. Sa mère, Jeanne, tout aussi travaillante, s’occupait de la famille tout en jetant un œil sur l’entreprise. Elle célébrera ses 90 ans cette année et peut toujours compter sur son fils Régis. Arrivé à Québec avec sa famille en 1968, faute de contrats de construction au Lac-Saint-Jean, Régis choisit l’École d’architecture de l’Université Laval. Il veut suivre les traces de son oncle Évans Saint-Gelais, un architecte qu’il admire pour sa créativité et sa richesse intérieure. Pour payer ses études, il travaille comme appariteur dans le cabinet de son oncle. Il y acquiert l’expérience dont il a besoin pour lancer sa propre entreprise. Il rencontre aussi la femme de sa vie, Élizabeth, qui lui procure sa joie de vivre et une grande part de son inspiration. C’est en octobre 1976 qu’il lance son propre cabinet. Sa femme l’appuie solidement, et ce, même si la première année est difficile, car elle force le couple à se départir de sa première maison, hypothéquée pour fonder la firme. Dès l’année suivante, Régis Côté se relève financièrement et s’associe à Normand Desgagnés. L’un des premiers projets marquants de l’architecte est la conception des immeubles locatifs du Domaine Borden à Ste-Foy.
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En 1990, M. Côté rachète la participation de son associé, travaille de façon acharnée, jour et nuit, et s’entoure de professionnels aguerris, comme Mario LeBlanc et Jocelyn Boilard, deux architectes qui demeurent ses associés dans ce qui est devenu l’un des plus importants cabinets d’architecture au Québec. Régis Côté et associés architectes possède des bureaux à Montréal, Québec et Trois-Rivières et compte au-delà de 100 employés. Au Québec, on doit à la firme la réalisation de projets majeurs, dont la phase 3 du Quartier DIX30 à Brossard, l’École de technologie supérieure à Montréal ainsi que la restauration de l’édifice Price à Québec. Le design de plusieurs grands ouvrages québécois provient de son cabinet, comme le confortement du barrage Daniel-Johnson, en 1987, et l’agrandissement de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, en 1992. Certaines années, le réputé cabinet d’architectes peut cumuler jusqu’à 1 500 projets différents. Cette année, 1 % du chiffre d’affaires, qui avoisine les 10 M$, est remis à des organismes et à des fondations. Muni de son éternel petit calepin dans la poche de son veston, l’architecte dessine constamment en plus de tout prendre en note sur un parchemin. Toujours à l’affût d’idées, il amorce encore ses projets d’architecture en illustrations avant de transmettre sa vision aux membres de son équipe. « C’est instinctif, lorsque j’ai un projet, je me le représente tout de suite dans ma tête en images », lance-t-il. Régis Côté peut maintenant compter sur la présence de ses trois enfants qui assurent la relève au sein du cabinet. Jérôme dirige la firme, Stéphanie veille aux finances et Félix, ingénieur, supervise le bureau de Québec. Devenue Groupe Régis Côté, l’entreprise est proactive en développement durable. Une fierté pour cet homme de cœur.
« C’est instinctif, lorsque j’ai un projet, je me le représente tout de suite dans ma tête en images. »
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– Régis Côté
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Prix Excellence 2014 CREW Mtl Le 25 novembre dernier, CREW Mtl a dévoilé les lauréates des Prix Excellence 2014, célébrant le succès des femmes qui se sont démarquées par leur leadership, leur engagement et leurs réalisations en immobilier commercial.
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La fiscalité verte :
un choix intelligent, responsable et durable au bénéfice des municipalités Caroline St-Hilaire Présidente Caucus des grandes villes et de la Commission de l’aménagement et de l’urbanisme Union des municipalités du Québec Mairesse Ville de Longueuil
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S’il y a bien un dossier qui fait consensus dans le monde municipal, c’est le nombre limité d’options – outre l’impôt foncier – dont disposent les élus pour générer des revenus stables et durables au profit de leurs citoyens. En ce sens, plusieurs voix s’élèvent depuis quelques années pour proposer la mise en place d’une orientation d’avenir avantageuse pour les municipalités, qui serait à la fois équitable, responsable et durable : la fiscalité verte (ou écofiscalité).
n plus de fournir aux élus municipaux une marge de manœuvre accrue pour répondre aux besoins de la population en offrant davantage de services à l’échelle locale, la fiscalité verte entraînerait également des impacts positifs sur la vision et les actions municipales en matière de développement et d’aménagement du territoire.
collectif, une piste cyclable, un chemin piétonnier ou tout aménagement qui augmente la valeur foncière de la zone qui l’entoure, elle capterait une partie de l’augmentation de la valeur foncière associée générée par cet investissement. Cet outil est couramment utilisé ailleurs en Amérique du Nord et en Europe au moment de l’implantation de tramways.
Dès lors, le gouvernement aurait tout à gagner à donner plus de flexibilité aux villes pour qu’elles puissent avoir accès à d’autres sources de revenus. D’autant plus que les municipalités, par leurs actions en transport et en aménagement, génèrent, grâce à des choix durables, des externalités positives pour l’ensemble du Québec (notamment une augmentation de la qualité de l’air et une réduction de la sédentarité).
Le gouvernement devrait également permettre aux municipalités de réaménager les taxes foncières, entre autres en les modulant par des taux différenciés, des abattements ou des exemptions. De telles mesures allégeraient la taxation de certains immeubles lorsqu’ils participent à un objectif d’aménagement comme la densification ou la requalification urbaine.
Parmi les sources de revenus vertes qui pourraient être privilégiées, on peut penser à des taxes sur les véhicules à l’échelle municipale ou régionale permettant de financer le transport collectif dans la région métropolitaine, ou encore à des taxes sur le stationnement. Les municipalités pourraient également mettre en place des mesures pour récupérer une partie des coûts des projets d’aménagement sur leur territoire. Par exemple, elles pourraient percevoir des redevances de développement, c’est-à-dire prélever une contribution financière auprès des promoteurs pour qu’ils assument les coûts de la mise en place de nouvelles immobilisations (extension des réseaux de routes ou d’égouts-aqueducs, notamment) ou l’augmentation de la demande de services sur l’ensemble du territoire. Les services plus sollicités en raison de la croissance urbaine pourraient ainsi voir leur financement augmenter proportionnellement. Une autre avenue à considérer à cet effet serait la captation de la plus-value foncière. Lorsqu’une municipalité investirait dans une nouvelle ligne de transport
Les municipalités pourraient par ailleurs prélever une surtaxe sur les lots agricoles non cultivés, qui serait également appliquée aux terres abandonnées et morcelées situées en zone urbaine et soumises à la spéculation. Cette surtaxe, qui existe déjà dans certaines municipalités comme Longueuil et Laval, s’ajouterait alors à d’autres mesures de remembrement pour favoriser la remise en culture et limiter la spéculation. Enfin, il y aurait lieu d’explorer les possibilités d’instaurer une tarification plus verte des services offerts dans les municipalités, comme c’est déjà le cas pour la collecte des matières résiduelles. Par exemple, il pourrait être intéressant de tarifer les usages de l’espace public pour les entreprises de télécommunications lorsqu’elles installent et entretiennent leurs réseaux. Bref, ces quelques mesures, combinées à d’autres propositions concrètes et constructives formulées par l’UMQ et le monde municipal au cours des dernières années méritent certainement d’être étudiées plus en profondeur pour jeter les bases d’une fiscalité plus verte. immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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le quartier des spectacles
destination unique au cœur de la ville Une
Par Charles Allain, journaliste
De 2007 à 2012, l’aménagement de grands espaces publics autour de la Place des Arts a transformé le secteur en un carrefour animé tout au long de l’année et créé un nouveau pôle de développement immobilier à l’est du centre-ville.
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Le Parterre et la promenade des Artistes, aménagés au nord de la Place des Arts en 2010, fournissent d’autres lieux propices à la tenue de spectacles en plein air et à l’animation urbaine. C’est toutefois le parachèvement de la rue Sainte-Catherine à l’image d’une place publique, entre De Bleury et SaintDominique, qui a littéralement complété les trois 30
immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
Clément Demers Directeur général Quartier international de Montréal
stéphane groleau
une superficie de près de 6 200 m2 ou 66 736 pi2, la place des Festivals, située en bordure ouest de la Place des Arts, comprend quatre grandes structures d’éclairage, deux restaurants – la Brasserie T et la Taverne F – et une fontaine interactive en plein centre. « La place fait partie des 10 plus belles places publiques aménagées dans le monde au cours des 15 dernières années selon le Landscape Architects Network, fait valoir Clément Demers, directeur général du Quartier international de Montréal et gestionnaire de la réalisation du Quartier pour le compte de la Ville de Montréal. C’est aussi la seule qui soit polyvalente et permette la tenue de grands festivals grâce à sa configuration et à ses équipements de haute technologie. Les Montréalais peuvent en être fiers, car elle est unique au monde. »
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Le festival International de jazz de Montréal à la place des festivals immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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Marie-Joëlle Corneau
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la place des festivals
premières phases d’aménagement du Quartier et permis au public de s’approprier le site. La quatrième phase, soit la construction d’une patinoire et d’un pavillon de services sur l’esplanade Clark, à l’angle des rues Sainte-Catherine Ouest et Clark, et éventuellement d’un stationnement souterrain de 250 à 500 places (NDLR : à confirmer), terminera les aménagements publics dans le secteur de la Place des Arts. Un design exceptionnel signé Daoust Lestage Conçu par la firme Daoust Lestage Architecture design urbain, l’aménagement des espaces publics s’est fait en fonction de la présence de grandes foules à l’occasion d’activités culturelles extérieures tout en permettant aux résidents et aux visiteurs de
bénéficier d’un milieu accueillant et convivial en toutes saisons. L’absence de trottoirs et de démarcation physique entre la chaussée et l’espace piétonnier, la qualité des matériaux, notamment le dallage de la chaussée, la présence de bollards amovibles permettant de reconfigurer rapidement la circulation, l’installation de structures pouvant abriter des stands commerciaux et des œuvres d’art éphémères, sont des éléments qui allient fluidité, esthétique et efficacité. « Si les Montréalais ont oublié les ennuis inévitables causés par les travaux de 2007 à 2012, c’est en raison de la qualité du design et de la réalisation de ceux-ci, ajoute Clément Demers. Renée Daoust, Réal Lestage et leurs équipes multidisciplinaires ont réussi à
Passion Intégrité Expertise Lexia Immobilier est en mesure de vous offrir un service à la hauteur de vos attentes dans le domaine de l’immobilier commercial. Spécialisé dans la représentation de propriétaires et développeurs.
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immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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Stephan Poulin
MMartin Viau
Stephan Poulin
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la fontaine interactive de soir
faire une réelle différence entre l’avant et l’après. La qualité est l’effort supplémentaire qui rapporte le plus ; c’est elle qui crée l’engouement et génère les investissements. C’est ce que nous avons obtenu avec le Quartier. » Un quartier vivant qui évolue Le Partenariat du Quartier des spectacles, un organisme à but non lucratif regroupant une soixantaine de membres actifs sur le territoire, a le mandat de voir à l’animation grâce à la programmation d’activités culturelles et d’événements qui enrichissent constamment l’offre et l’attractivité du Quartier. « La culture est un outil puissant de développement à la fois urbain, économique et social, croit
Jacques Primeau Président du conseil d’administration Partenariat du Quartier des spectacles
Jacques Primeau, président du conseil d’administration du Partenariat et président des Productions Jacques K. Primeau. L’arrivée d’investissements privés importants dans le secteur au cours des dernières années le confirme. Le Quartier se distingue par une offre artistique très diversifiée en raison du nombre et du type de lieux de diffusion, une multiplicité des usages – institutionnel, commercial et résidentiel – et une présence continue de visiteurs tout au long de la journée. » Le Partenariat, avec la collaboration de la Chambre de commerce du Montréal Métropolitain (CCMM) et la Ville de Montréal, prévoit d’ailleurs rendre publique en 2015 une étude portant sur l’impact de la réalisation du Quartier sur l’investissement privé dans cette portion du centre-ville.
Science du bâtiment Sols et matériaux Environnement Science du bâtiment Qualité de l’approvisionnement
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Parcours Lumière et art public L’un des vecteurs d’identification spectaculaire privilégiés par le Partenariat est l’éclairage public, qui se décline par l’installation d’une signature lumineuse de points rouges qui illuminent le sol devant les lieux de diffusion, la mise en lumière des caractéristiques architecturales des bâtiments et la vidéoprojection architecturale nocturne de plusieurs édifices.
Le Quartier des spectacles En quelques dates 2001
Enfin, le Quartier est également un carrefour où se retrouvent des œuvres d’art public liées à sa vocation. À ce titre, un plan de développement en art public pour le Quartier est en cours de préparation.
Naissance du projet imaginé par des représentants du milieu culturel regroupés autour de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ)
2002 Au Sommet de Montréal, le projet est reconnu comme prioritaire par la Ville de Montréal afin de pérenniser la présence des grands festivals au cœur du centre-ville
2003 Création du Partenariat du Quartier des spectacles
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Martine Doyon
2007 Rendez-vous 2007 – Montréal, métropole culturelle Les trois paliers de gouvernement (fédéral, Québec et Montréal) s’engagent financièrement à la hauteur de 40 M$ chacun pour l’aménagement des grands espaces publics du Quartier des spectacles
2009 Juin : première utilisation de la place des Festivals Septembre : inauguration officielle de la place des Festivals Inauguration de la Maison du Festival Rio Tinto Alcan (ancien édifice Blumenthal)
une Projection architecturale en 2012
2010 Parachèvement du Parterre et de la promenade des Artistes
2011
Martine Doyon
Inauguration de la Maison symphonique Parachèvement du tronçon de la rue Sainte-Catherine entre les rues De Bleury et Saint-Dominique
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une signature lumineuse de points rouges qui illuminent le sol devant le Théâtre du Nouveau Monde
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La SHDM développe au cœur du Quartier des spectacles
Architecture : Provencher_Roy Architectes Mécanique et électricité : Dupras Ledoux Ingénieurs Structure : NCK inc.
La Société d’habitation et de développement de Montréal amorce l’année en grand avec le développement de l’îlot Balmoral, un projet phare pour le Quartier des spectacles, qu’elle réalise en collaboration avec Provencher–Roy Architectes, les ingénieurs Dupras Ledoux et NCK inc. Cet immeuble à vocation culturelle et institutionnelle accueillera l’Office national du film (ONF) aux quatre premiers étages, dans les locaux d’une superficie d’environ 100 000 pi 2 dotés d’installations conçues sur mesure pour ses activités cinématographiques. Avec un potentiel de 13 étages, enveloppé de murs-rideau en verre et doté d’un basilaire, d’une tour et d’un hall traversant, l’immeuble aura pignon sur la place des Festivals.
Le Louis-Charland rue Brennan
Le Westin (ancien siège social The Gazette) rue Saint-Antoine Ouest
Cité multimédia 8 phases de développement
La SHDM, un partenaire de choix pour faire émerger des grands projets On connait la SHDM pour son parc immobilier résidentiel, mais la SHDM c’est aussi 71 000 m2 d’espaces commerciaux et professionnels, des interventions dans le secteur de l’immobilier commercial et institutionnel, de la promotion foncière ainsi que des contributions marquantes qui participent à la vitalité économique, sociale et culturelle de Montréal.
www.shdm.org
SOCIÉTÉ D’HABITATION ET DE DÉVELOPPEMENT DE MONTRÉAL
La revitalisation immobilière du Quartier des spectacles (secteur de la Place des Arts) depuis 2007* Projets terminés
Projets résidentiels Le Dell’Arte Copropriétés (33 unités) 109, rue Charlotte Promoteur : Les Développements Chantilly Le Zéro 1 Hôtel (164 chambres) (Angle Saint-Laurent et René-Lévesque) Promoteur : Groupe Cholette
Projets en chantier Espace Danse Québec Édifice Wilder, 1435-1451, rue De Bleury Bureaux et espaces de répétition Promoteur : Société québécoise des infrastructures
Le Louis-Bohème Copropriétés (300 unités) (Angle De Bleury et De Maisonneuve Ouest) Promoteur : Iber Immobilier
Le Berger (22 unités) Quadrilatère Berger, De Bullion, Sainte-Catherine Est et Charlotte Promoteur : Un Toit en ville, logement social
Le Rythme Condominiums (97 unités) 366, rue Mayor Promoteur : Les Propriétés Belcourt inc.
Le CLSC des Faubourgs 66-70, rue Sainte-Catherine Est
Le 2-22 2, rue Sainte-Catherine Est Bureaux principalement dédiés aux entreprises culturelles Promoteur : Société de développement Angus La Maison du développement durable 50, rue Sainte-Catherine Ouest Bureaux destinés aux organismes écologistes et communautaires 5 étages (6 360 m2 ou 68 458 pi2) Promoteur : Équiterre
Provencher_Roy
La Maison symphonique Place des Arts Promoteur : Gouvernement du Québec dans le cadre d’un partenariat public-privé avec SNC-Lavalin, par l’entremise de sa filiale Groupe immobilier Ovation
Le Loft des Arts phase I Copropriétés (200 unités) (Angle Ontario Ouest et Saint-Laurent) Promoteur : Groupe Delle Nogare
Projets commerciaux
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La SAT (Société des arts technologiques) 1195, boul. Saint-Laurent Bureaux, salles multifonctionnelles, restaurant Promoteur : Société des arts technologiques
La Maison du Festival Rio Tinto Alcan 305, rue Sainte-Catherine Ouest Bureaux, restaurant et salle de spectacles (L’Astral)
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Le Dell’Arte2 125, rue Saint-Dominique Promoteur : Les Développements Chantilly Projets à l’étude et annoncés Le carré Saint-Laurent Boulevard Saint-Laurent, entre Sainte-Catherine et René-Lévesque Promoteur : La Société de développement Angus Tour QdS (Angle De Bleury et Sainte-Catherine) Promoteurs : Canderel et Fonds de solidarité FTQ Le siège social de l’Office national du film (ONF) En bordure de la place des Festivals (ancien îlot Balmoral) Promoteur : Société d’habitation et de développement de Montréal * La liste a été préparée avec l’aimable collaboration de l’arrondissement Ville-Marie.
CREW Mtl promeut l’excellence et l’avancement de ses membres
Johanne Marcotte Présidente
Influencer la réussite de l’industrie immobilière commerciale, voilà ce que nous visons à CREW Mtl. Nos 260 membres partagent la volonté d’atteindre l’excellence et déploient tous les efforts pour y arriver.
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ans cette optique, CREW Mtl a conclu une entente de partenariat avec le magazine Immobilier commercial. Concrètement, chaque numéro présentera un article rédigé par l’une de nos membres qui mettra en lumière les enjeux et les défis liés à son champ de compétences, à sa profession et à son expertise. Les divers sujets toucheront tous les domaines de l’immobilier commercial, dont le droit immobilier, le design, le marketing, la gestion et les finances. Nous sommes particulièrement fières de cette alliance avantageuse qui accroîtra la visibilité de nos membres et le rayonnement du réseau.
Johanne Marcotte est directrice du Centre Eaton de Montréal, du Complexe Les Ailes et du 1500 University. Spécialiste en gestion d’immeubles commerciaux et de bureaux, elle est titulaire de la désignation CRX (Commercial Real Property Executive) et détentrice du titre de CSM (Certified Shopping Centre Manager) de l’ICSC.
Notre association fait partie des 74 divisions de CREW Network présent dans tous les grands marchés nord-américains. Ce réseau est en fait le premier à se consacrer à la promotion du succès et au soutien des femmes en immobilier commercial par le développement des affaires et du leadership, par la recherche et la progression de carrière. Les membres du réseau, de même que celles de CREW Mtl, sont en outre reconnues pour la qualité de leur contribution à l’industrie. CREW Mtl a crû de manière constante depuis sa fondation en 2003. Le nombre d’adhérentes a presque doublé en 10 ans, lui assurant une position enviable auprès des grandes associations immobilières. Cependant, nous croyons que la croissance à tout prix ne doit pas prendre le pas sur la valeur, la compétence ou le talent. CREW Mtl est une association reconnue qui se distingue d’abord et avant tout par la qualité de ses membres. L’année 2014 – année charnière de planification stratégique – a été marquée par de nombreux progrès et accomplissements. Parmi nos belles réussites, citons le fait
d’avoir marrainé une de nos membres afin qu’elle participe à la CREW Network Convention. Cette conférence annuelle, qui réunit plus de 1 300 congressistes, donne la parole à des conférencières de renom inspirantes, parmi lesquelles se trouvait cette année Mme Hillary Clinton. Cette première expérience fut tellement enrichissante que le programme profitera d’un soutien accru afin de permettre à plus de membres d’y participer. Notre programme d’activités est complet et varié. Soulignons par exemple le Gala Excellence, le tournoi de golf, des formations, des conférences, des occasions de réseautage et du mentorat. Nous mettons en œuvre des moyens pour que les réalisations de nos membres soient connues, et leurs succès, reconnus. À juste titre, notre Gala Excellence, événement signature depuis 2009, met en lumière les accomplissements, les compétences et le talent de femmes exceptionnelles. Les trois lauréates – mesdames Louise Boutin, Andrée De Serres et Lina Cantin – et les finalistes du gala 2014 – mesdames Martine Philibert, Mélanie Castonguay, Vicky Dumont, Guylaine Boivin et Martine Peyton – méritent notre admiration. Elles sont source d’inspiration pour nous toutes. Notre succès repose sur l’engagement et le dévouement de nos bénévoles. Des dizaines de femmes, qu’elles soient directrices et membres de comités ou qu’elles siègent au conseil d’administration, offrent leur temps et leur énergie parce qu’elles croient en la mission de reconnaître, soutenir et promouvoir le succès des femmes en immobilier. CREW Mtl occupe une place de plus en plus importante dans l’industrie immobilière, et c’est à ces femmes engagées que nous le devons. immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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québec
André Pelchat d’Immostar Foncer en innovant Serge Beaucher
Le président fondateur d’Immostar, André Pelchat, n’est pas du genre à « faire partie »
Journaliste
à servir des clients dans le dépanneur de sa mère à Sherbrooke dans les années 1960, il a toujours été passionné par les affaires et le marketing… mais jamais en suivant la vague.
En affaires à 25 ans Muni d’un baccalauréat en administration des affaires, option marketing, de l’Université de Sherbrooke, le jeune Pelchat fait ses premières armes professionnelles successivement avec un grossiste en alimentation de Thetford Mines et une firme de courtage en valeurs mobilières de Québec, où il touche déjà un peu à l’immobilier. Après avoir rapidement atteint tous ses objectifs dans ces deux emplois, il se sent prêt à passer à l’action : à 25 ans, avec un associé, il fonde le Groupe financier Pelchat Goulet.
J’ai toujours voulu être à l’avant-garde, confie-t-il. Écouter les gens, étudier le marché, puis foncer en innovant. » Il faut croire que la recette est bonne. M. Pelchat se trouve aujourd’hui à la tête de l’une des principales entreprises immobilières de Québec, qui compte une centaine d’employés et gère un portefeuille de 300 M$ avec un actif de près de trois millions de pieds carrés d’immeubles commerciaux, industriels et de bureaux. Parmi les fleurons d’Immostar figurent le premier immeuble privé certifié LEED-Or NC au Québec, ainsi que plusieurs haltes routières avec aires de services le long de diverses autoroutes. Mais le président de l’entreprise avait déjà bien d’autres réalisations à son crédit avant Immostar, et il a encore beaucoup de projets dans ses cartons.
« Comme nous n’avions pas d’argent pour réaliser des acquisitions, nous allions proposer nos services en gestion et en développement à des propriétaires de commerces, surtout dans la restauration rapide, se rappelle-t-il. C’est nous qui avons introduit le concept de dépanneur / station-service au Québec. » Ainsi, de Tim Hortons en stations Esso, de petits projets en réalisations plus ambitieuses, le tandem en arrive à développer les supersalles de cinéma de SainteFoy et de Beauport, et – grande nouveauté dans le paysage urbain – à lancer les premiers mégacentres commerciaux dans la capitale, soit Duplessis, Beauport et Lebourgneuf, ainsi qu’un autre à Laval. « Nos bailleurs de fonds n’y croyaient pas, au départ : inimaginable de demander aux gens de magasiner dehors ! Mais ils avaient oublié que le premier critère d’achat pour un client, c’est le prix. Si les magasins à grande surface vendent moins cher, ils vont vendre, même si leurs clients doivent traverser un stationnement à découvert pour s’y rendre. »
l’une des sept haltes routières construites en PPP, près de Richmond en Estrie
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immostar
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de la parade. Il la précède ! Depuis que ce cadet d’une famille de sept enfants a commencé
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Le mégacentre Lebourgneuf
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Pendant cette vague des mégacentres, Pelchat Goulet devient GPG Devimco. Puis, en 2003, André Pelchat se sépare du groupe pour fonder Immostar… comme dans « star de l’immobilier » : « Nous allions être les vedettes de l’immobilier, les meilleurs dans notre domaine. » La clé, pour le fondateur de l’entreprise : faire affaire avec des joueurs dominants dans leur marché et signer des ententes à long terme pour sécuriser les investissements.
André pelchat Président fondateur Immostar
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Une entreprise intégrée Immostar est aujourd’hui une entreprise intégrée, active à la fois dans la gestion, dans les servicesconseils et, surtout, dans le développement, avec sa propre compagnie de construction – Armada – pour les contrats de moins de 5 M$. Et elle n’a cessé d’accumuler les réalisations. Celle dont le PDG se montre le plus fier est l’édifice Promutuel, sur le boulevard Lebourgneuf à Québec. Cet immeuble de bureaux de plus de 140 000 pi2 répartis sur huit étages est le premier bâtiment de propriété privée au Québec à avoir reçu une certification LEED® – NC, niveau Or. Reconnu par plusieurs prix en 2010, il constitue la première phase d’un projet qui sera achevé d’ici deux ans par un second bâtiment vert, de gabarit semblable.
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Autre objet de fierté pour André Pelchat : la mythique halte routière Le Madrid, à mi-chemin entre Québec et Montréal, sur l’autoroute 20. Après trois ans de négociation, Immostar a acquis cet actif, démoli le
Le nouveau créneau d’Immostar : les centres commerciaux régionaux. Ici, Place Jacques-Cartier, à Gaspé
Avant le Madrid, inauguré en 2012, Immostar avait réalisé sept autres haltes routières du même genre le long de plusieurs autoroutes, mais cette fois en partenariat public-privé avec le ministère des Transports. Une association dont l’entreprise s’est toutefois retirée par la suite.
La halte routière la plus fréquentée du Québec : le Madrid 2.0
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bâtiment désuet et reconstruit le tout en doublant la superficie de stationnement, en installant une borne de recharge électrique ainsi qu’un St-Hubert, un McDonald’s et un Couche-Tard sur les lieux… tout en y gardant quelques-uns des fameux dinosaures qui ornaient la cour auparavant. Résultat : le chiffre d’affaires de la halte routière la plus achalandée du Québec – qui s’appelle maintenant Le Madrid 2.0 – a été multiplié par 15 !
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L’édifice Promutuel, premier immeuble privé certifié LEED® – NC, niveau Or au Québec
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En région Qu’en est-il aujourd’hui ? André Pelchat s’emballe immédiatement : « Notre nouveau créneau, c’est les centres commerciaux en région. » Depuis l’an passé, Immostar achète à bon prix de petits centres commerciaux rentables, mais négligés avec le temps (« qui manquaient d’amour ») dans des villes comme Gaspé, Matane ou Sainte-Marie de Beauce, les rénove, réorganise une bonne mixité de commerces et y relance les affaires. « Le retour sur l’investissement est excellent », assure le président. Une douzaine de ces projets ont été menés à terme jusqu’à maintenant, et plusieurs autres devraient suivre au cours des prochaines années.
D’ici sept ans et à compter de 2015, Immostar aura aussi érigé un nouvel ensemble résidentiel de 750 unités réparties entre des immeubles en copropriété, des maisons en rangée et des logements locatifs, sur un terrain de près de 1,5 million de pieds carrés qui, jusqu’à cet automne, hébergeait le dernier cinéparc de la région, à Lévis.
immostar
Entre-temps, M. Pelchat – aujourd’hui âgé de 52 ans – aura commencé à ralentir un peu le rythme. « J’ai travaillé comme un fou depuis 25 ans, dit-il. Sans prendre une retraite complète, je voudrais m’accorder un peu plus de temps, voyager, continuer de m’entraîner à la boxe et m’occuper de ma fille de 10 ans. » Il dit vouloir aussi servir encore quelque temps l’Institut de développement urbain du Québec (IDU), dont il a été membre du conseil d’administration pendant 10 ans avant d’être gouverneur de l’organisme depuis cinq ans.
« Je n’ai aucun doute que dans 10 ans, Immostar figurera encore parmi les grands joueurs de l’immobilier et marchera toujours en avant de la parade. » – André Pelchat
Quant à son entreprise, elle restera en bonnes mains, puisque deux jeunes membres de son équipe (le directeur du développement et du marketing et le directeur de l’investissement) en deviendront bientôt actionnaires. « Je n’ai aucun doute que dans 10 ans, Immostar figurera encore parmi les grands joueurs de l’immobilier et marchera toujours en avant de la parade », prédit André Pelchat.
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Imaginer le développement immobilier de demain Le cadre bâti reflète nos valeurs et notre identité. Son essor passe par le développement
Alain Roy, É.A.
immobilier, un facteur de production important de l’économie. Ceux qui ont le courage de se
Expert invité
course à obstacles parsemée d’embûches et de risques, mais aussi de grandes réalisations.
C
lancer dans la promotion immobilière et d’en faire une carrière participent à une véritable
es réalisations s’inscrivent dans un ensemble urbain. Alors que le marché de l’immobilier commercial s’adapte aux exigences de la nouvelle économie et des transformations technologiques majeures et irréversibles, le moment est bien choisi pour se questionner sur le développement immobilier souhaitable pour l’avenir de sa ville.
Elle s’appuiera sur des contenus rigoureux issus de la contribution directe des acteurs de développement pour en arriver à formuler des recommandations qui façonneront une vision concrète de la région de Québec sur un horizon de 35 ans. Des chantiers de réflexion sur les enjeux majeurs Étant donné la relative complexité et l’étendue des contenus à traiter, des chantiers de réflexion ont été mis sur pied, composés de membres de l’IDU Québec de la région, en fonction de leurs champs d’intérêt et de leurs expertises. Ces chantiers, dont plusieurs ont déjà amorcé leurs travaux, regroupent aussi plusieurs acteurs de tous les horizons : municipalités, établissements d’enseignement, chambres de commerce et autres associations.
C’est dans cet esprit que la communauté immobilière de Québec a répondu à l’appel du Conseil régional de Québec de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU), qui l’a conviée à imaginer et à proposer une vision intégrée d’aménagement et de développement pour cette région. Le projet, baptisé Québec 2050, encourage les acteurs de tous les horizons à imaginer la ville de l’avenir. Ayant plus de 30 années devant eux, ils pourront sans doute sortir des sentiers battus et proposer des orientations sans contraintes (de zonage, de coûts, etc.).
Le programme est ambitieux, certes. Mais la démarche proposée par l’IDU Québec s’apparante à une recherche-action qui vise des résultats concrets. 42
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Voilà l’occasion pour notre industrie de contribuer au débat public et d’offrir sa vision sur des enjeux incontournables tels que le transport et la mobilité des personnes et des marchandises, la densification des quartiers centraux et le développement intelligent des banlieues, le vieillissement de la population et ses multiples impacts, l’essor et la consolidation des pôles d’activités économiques et commerciales, la relance des secteurs dévitalisés, l’amélioration et le maintien des grands équipements, l’accès au fleuve et le déploiement d’une ville intelligente ainsi que le développement durable de celle-ci.
Sébastien Beaujard
Le projet Québec 2050 permet aux membres de l’IDU Québec de contribuer à la réflexion collective concernant le développement urbain et l’aménagement de la grande région de la capitale. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que des membres de mon équipe et moi avons accepté de nous investir dans cet ambitieux projet.
L’aéroport international jean-lesage de Québec
istockphoto par Tony Tremblay
Voici les sept chantiers touchant les enjeux de développement majeurs que l’IDU a mis sur pied. Transport des personnes et des marchandises > Axes structurants > Équipements > Infrastructures > Clientèles > Parts modales > Port de Québec > Aéroport de Québec Pôles d’activité économique > Mixité commerciale et densité > Spécialisation des pôles > Formes et gabarits > Nombre de pôles (nouveaux vs actuels) > Centre-ville(s) > Artères commerciales de proximité
Afin de valider les orientations proposées par les chantiers, d’assurer une certaine cohérence dans les contenus avancés et de conseiller l’organisation relativement aux résultats publics de la démarche, un comité d’orientation a été créé. Celui-ci se compose majoritairement de membres de l’IDU et de représentants des principaux partenaires de la démarche. Un colloque en mars 2015 Les conclusions de ces chantiers seront présentées dans le cadre d’un colloque auquel seront invités les membres de l’IDU et de la communauté d’affaires régionale ainsi que des représentants des villes et des autres partenaires institutionnels, qui pourront tous en discuter. Les chantiers présenteront les résultats de leur démarche, et une vision globale de Québec 2050 sera également dévoilée publiquement. Des activités de presse contribueront à maximiser la diffusion de ces résultats et, par le fait même, à nourrir la notoriété de l’IDU et l’apport de ses membres au développement de la région. Je ne me souviens pas d’avoir vu un projet aussi rassembleur que Québec 2050. Il n’est pas trop tard pour vous impliquer. Ne manquez pas le bateau !
Patrimoine > Protection du patrimoine > Redéveloppement des bâtiments religieux > Processus de mise en valeur et redévelop pement des ensembles et terrains Développement industriel et technologique > Zones industrielles > Zones de transition > Secteurs et zones technologiques > Infrastructures et transport Développement résidentiel durable > Tendances démographiques > Vieillissement du parc immobilier > Reconfiguration de l’offre résidentielle > Développement durable > Accession à la propriété Grands équipements > Équipements sportifs > Équipements culturels > Grands établissements publics et privés (Université Laval) Ville intelligente et verte > Empreinte environnementale > Bâtiments verts > Écoquartiers > Ville intelligente
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québec
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immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
Services-conseils en impôt foncier
Géomatique
istockphoto par Tony Tremblay
> Les immeubles Roussin
Des bancs confortables au design original
Un événement réussi pour Gilbert, Deschênes et associés
La Place Viau à Montréal sort de l’ordinaire avec ses bancs Silla de la collection Escofet de Landscape Forms offerts chez Atmosphäre. Avec son design particulier en forme de « z » et sa fabrication de pierres reconstituées exceptionnellement résistantes, le Silla offre un confort surprenant aux utilisateurs.
Le 5 novembre dernier avait lieu le cocktail du premier anniversaire du bureau d’évaluateurs-conseils Gilbert, Deschênes et associés, au Cosmos Laurier. Plus de 260 clients, partenaires et amis étaient présents lors de ce cocktail qui a connu un franc succès. L’équipe de Gilbert, Deschênes et associés remercie tous ceux et celles qui ont participé à l’événement et qui l’appuie au quotidien.
Nomination chez Technoparc Montréal
Début des travaux à l’îlot Irving Les travaux ont officiellement commencé à l’îlot Irving, site du projet Tandem condos sur cour. C’est donc au cours des prochains mois que le projet de six étages comprenant 84 logements, une cour intérieure et des locaux commerciaux rue Saint-Jean prendra forme en plein cœur du quartier Saint-Jean-Baptiste. La durée totale des travaux est estimée à environ 18 mois pour la livraison prévue à l’hiver 2015-2016.
Terrains à vendre au centre-ville de Gatineau La Ville de Gatineau lancera en décembre 2014 un appel public pour la vente de terrains de la rue Morin situés en plein cœur du centre-ville. La Ville travaille présentement à la préparation de ces terrains pour les rendre prêts à construire. Pour en savoir plus, visitez le www.gatineau.ca.
Premier professionnel certifié au Québec en gestion d’actifs physiques pour Planifika Dans le cadre de la croissance et de l’évolution continue de l’entreprise, l’équipe Planifika Gestion Conseil inc. a annoncé que son directeur Expertise et Technologies, Louis-Martin Guénette, a réussi avec brio l’examen pour la certification en gestion d’actifs physiques, soit le IAM Certificate in Asset Management, de l’Institute of Asset Management – IAM (Institut de gestion d’actifs) du Royaume-Uni. Ce certificat constitue une reconnaissance de l’expertise, des habiletés et de l’expérience des candidats qui cheminent dans le domaine de la gestion d’actifs.
Céline Bilodeau a été nommée directrice des services immobiliers chez Technoparc Montréal. Mme Bilodeau possède une vaste expérience en démarchage d’entreprises au Québec et à l’étranger. Elle contribuera à susciter l’installation de nouvelles entreprises au Campus SaintLaurent de Technoparc Montréal et dans le parc industriel de Saint-Laurent.
Une nouveauté chez FCT Le 2 juin dernier, FCT a lancé sa nouvelle police d’assurance titres commerciale québécoise. Parmi ses avantages, soulignons le nombre accru de couvertures ainsi que le libellé qui reflète maintenant mieux la réalité juridique civiliste propre au Québec.
Le Griffix Développement Griffix annonce que son projet immobilier Le Griffix est le gagnant du Gala Habitation 2014 dans la catégorie plus de 10 étages. Doté de 20 étages, Le Griffix offre plus de 176 unités d’une superficie variant de 545 à 2 050 pi2. Son architecture moderne aux lignes épurées et sa finition recherchée en font une construction de qualité supérieure. Son promoteur a été lauréat du prix Gala Habitation 2010.
Un prix pour Rainmaker construction Rainmaker construction a remporté le 13 novembre dernier le Défi Excellence – Gestion contrat de construction de 15 M$ et moins au premier Gala Marcus Vitruve de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ). Ce prix remporté pour son travail à l’aéroport de Montréal est une occasion de célébrer ses 10 ans dans l’industrie de la construction commerciale.
Nouveau projet d’investissement immobilier Devimco Immobilier, en partenariat avec un fonds de retraite québécois, un important joueur institutionnel et Centria, réalisera la construction du projet O’Nessy situé au 1800, boul. René-Lévesque Ouest, à Montréal. Ce projet de 137 M$ comptera 574 unités résidentielles, en copropriété et en location, et sera déployé en 4 phases.
BTB annonce la modernisation du 1865, route Transcanadienne Le Fonds de placement immobilier BTB vient d’annoncer la modernisation d’un de ses immeubles situé au 1865, route Transcanadienne, à Dorval. Ce réaménagement fournira à ses locataires des locaux pour bureaux flexibles et modernes ainsi que des salles de démonstration dotées d’une fenestration abondante. La nouvelle façade de l’immeuble, entièrement refaite, offrira une visibilité exceptionnelle depuis l’autoroute. Le projet démarrera au début de l’année 2015.
L’Office national du film dans le futur îlot Balmoral La Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) annonce qu’elle accueillera très bientôt l’Office national du film (ONF) dans le futur îlot Balmoral, un immeuble phare pour le Quartier des spectacles. Situé sur un terrain appartenant à la SHDM, ce projet prévoit la construction d’un immeuble pouvant atteindre 13 étages, dont les quatre premiers seront occupés par l’ONF. immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
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Projet immobilier majeur de réaménagement de deux immeubles industriels vacants Thibault, Messier, Savard et Associés (TMSA), Fondaction CSN, la Fiducie globale des régimes de retraite de la Ville de Québec et un autre important fonds de retraite annoncent le démarrage d’un projet majeur de réaménagement de deux vastes immeubles industriels vacants de la rue Saint-Urbain, à Montréal. Situés au 6650 et au 6666, rue Saint-Urbain, à l’intersection de la rue Saint-Zotique Ouest, dans l’arrondissement Rosemont–Petite-Patrie, ces immeubles se trouvent au cœur du Mile-Ex et de la Petite-Italie. Le Groupe immobilier (Montréal-Québec), partenaire stratégique dans le projet, aura la responsabilité de la location des nouveaux locaux.
Michael Filato, vice-président, location, division commerciale Sandalwood Management a annoncé la nomination de Michael Filato à titre de vice-président, location, pour sa division commerciale. Au cours de sa carrière, il a travaillé pour des entreprises comme Ivanhoé Cambridge, Développements Iberville, CIBC et Tim Hortons. Il a été directeur principal de la location pour l’est du Canada chez First Capital Realty de 2004 à 2012. Depuis 2012, il agissait à titre de consultant pour divers promoteurs immobiliers au Québec. M. Filato sera responsable de la location de l’ensemble du portefeuille commercial de Sandalwood Management qui compte plus de 30 centres commerciaux partout dans la province de Québec et totalisant au-delà de 4,5 millions de pieds carrés.
Norton Rose Fulbright Canada annonce le nouvel associé-chef de la direction Charles Hurdon deviendra son nouvel associé-chef de la direction à compter du 1 er janvier 2015, pour un mandat de trois ans. M. Hurdon est actuellement associé directeur du bureau d’Ottawa, membre du comité de direction de Norton Rose Fulbright Canada et chef du domaine de pratique national Droit de l’emploi et du travail. 46
L’agence sgm perce le marché européen L’agence sgm, spécialisée en marketing immobilier, fait ses premiers pas sur le marché européen. En partenariat avec la réputée agence parisienne K.L.I., sgm travaille sur un plan de communication pour le centre commercial Grand’place, situé à Grenoble en France, afin de souligner de façon spéciale son 40e anniversaire en 2015.
MP2B Assurance et son engagement communautaire En août dernier, MP2B tenait son tournoi de golf annuel. Des profits de 20 735,87 $ ont été versés à L’AVIRON hébergement communautaire. Le président, Pierre Marc Brunet, remercie les participants, les commanditaires, les généreux donateurs de même que les précieux bénévoles.
La course aux Prix BOMA est lancée Quels immeubles québécois et quelles équipes de gestion se distingueront en 2015… et lesquels représenteront le Québec à l’échelle nationale et peut-être même internationale ? C’est le temps d’y penser ! Les formulaires d’inscription pour les Prix BOMA seront disponibles sous peu. Toute l’information sur boma-quebec.org.
Le Hub. dans Saint-Roch Conçu par 12 entrepreneurs créatifs et aguerris de Québec et propulsé par GM Développement, Le Hub. Entreprises créatives se distingue par un design et la complémentarité de ses entreprises locataires. Le Hub., un espace de travail partagé de 15 000 pi 2, peut se targuer d’être le lieu du plus grand rassemblement de locataires du genre à Québec, un succès entrepreneurial qui fracasse les 10 M$ de chiffre d’affaires. Le concept du Hub., situé au 520, boul. Charest Est, est le fruit d’une étroite collaboration qui a débuté à l’automne 2013 entre Squeeze Studio Animation, Cortex Média et Nova Film, les trois entreprises initiatrices du projet, ainsi que GM Développement.
Blakes choisit Place Ville Marie Ivanhoé Cambridge a annoncé la conclusion d’une entente avec le cabinet Blake, Cassels & Graydon S.E.N.C.R.L./s.r.l. (Blakes) pour la location de locaux pour bureaux d’une superficie d’environ 5 110 m2 (55 000 pi2) au 1, Place Ville Marie, à Montréal. Les équipes de Blakes occuperont le 30e étage et une partie du 31e étage en vertu d’un bail à long terme. Il s’agit de l’une des plus importantes transactions de location de bureaux cette année à Montréal. Place Ville Marie prévoit accueillir le cabinet Blakes en décembre 2015.
Le Nordelec dévoile son premier penthouse
Une nouvelle avocate chez BCF Le cabinet BCF Avocats d’affaires accueille dans ses rangs Me Janie Chaloux à titre d’avocate en droit et financement immobilier. Janie Chaloux exerce principalement en droit immobilier, conseillant tant des promoteurs et investisseurs immobiliers, des institutions financières que des prêteurs privés. Me Chaloux est appelée à participer à diverses transactions de transfert, d’assemblage, de développement, de gestion, de construction, de financement, d’acquisition et de location d’immeubles. Plus particulièrement, elle mettra à contribution ses compétences au sein de l’équipe multidisciplinaire de BCF en développement immobilier.
immobilier commercial : : décembre – janvier 2015
Développements Nordelec (phase 1) a annoncé la livraison de ses premiers penthouses, répartis sur trois niveaux, à leurs propriétaires. Signés Cardinal Hardy Architectes (CHA) et dont le penthouse modèle est aménagé par HUMÀ Design, ces appartements de 953 à 1 951 pi2 constituent le joyau du Nordelec, rappel emblématique du patrimoine industriel de Pointe-Saint-Charles, dans le quartier Sud-Ouest de Montréal.
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