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Secrets de longévité et de succès en affaires
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EXISTE-T-IL UNE RECETTE DU SUCCÈS DURABLE EN AFFAIRES ?
arler de succès en affaires en 2014 demande qu’on le redéfinisse, à l’heure où les 18-34 ans forment la plus grande proportion de personnes au Québec aspirant à devenir entrepreneurs (soit 33,6 % par rapport à 13,5 % chez les 35 ans et plus). Selon Rina Marchand, directrice principale, Contenus et innovation de la Fondation de l’entrepreneurship, l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs fait bouger les repères, car les jeunes n’ont plus les mêmes critères que leurs aînés : « Ils désirent un accomplissement personnel avant tout. Créer une entreprise, c’est surtout un moyen pour SMR_pub_60ans.pdf 1 14-07-03 eux d’assouvir une passion. »
Pour la génération Y, l’entrepreneuriat ne se limite plus à la seule production de richesses, mais il peut prendre différentes formes : coopérative, sociale, culturelle, associative, etc. L’entrepreneuriat est vu comme une expérience à mener dans sa vie pour se réaliser personnellement, relever des défis ou encore pour satisfaire ses champs d’intérêt ou pour faire des découvertes. C’est ce qu’indique une étude menée récemment par la Chaire en entrepreneuriat et innovation et portant sur les valeurs et les perceptions des entrepreneurs appartenant aux générations X (34-47 ans) et Y (20-33 ans).
La réussite jugée à l’aune de l’équilibre vie professionnelle – vie personnelle L’étude montre aussi que ces deux générations plébiscitent l’équilibre à maintenir entre les différents rôles joués par l’entrepreneur dans la société, dont l’équilibre travail-famille-vie personnelle. Cet équilibre devient d’autant plus un critère de réussite chez les entrepreneurs qu’un nombre grandissant de femmes vient gonfler leurs rangs. Selon l’Indice entrepreneurial québécois (IEQ) 2013 de la 10:57 Fondation de l’entrepreneurship, les Québécoises propriétaires
Ayant franchi le cap de la troisième génération, Les Services Ménagers Roy célèbrent leur 60e anniversaire sous le signe de la réussite et de la continuité. MERCI À NOS EMPLOYÉS DE LEUR ENGAGEMENT ET MERCI À NOS CLIENTS POUR LEUR FIDÉLITÉ ET LEUR CONFIANCE.
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d’une entreprise sont passées de 5,5 % en 2009 à 9,4 % en 2012, quand l’entrepreneuriat masculin a affiché une progression de 9,1 % à 11 % pour la même période. Les femmes se lancent moins tôt dans leur vie que les hommes dans l’entrepreneuriat. « Mais une fois lancées, elles sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à concrétiser leur projet entrepreneurial », constate Mme Marchand. Elles sont en tout cas considérées comme aussi performantes que leurs homologues masculins par 75,3 % des Québécois, voire plus performantes pour 8 % d’entre eux.
Ils ont fait du succès leur compagnon de route :
quel est leur « secret » ?
Réussir grâce à l’idée qui s’impose par la seule force de son génie, prospérer à l’aide d’un don : voilà des idées reçues à balayer ! Les entrepreneurs qui réussissent durablement se caractérisent par leurs aptitudes à saisir l’occasion, à travailler avec acharnement, à adopter une démarche rationnelle, mais nourrie par une passion, et à prendre en compte les dimensions humaines de leurs projets. Deux chefs d’entreprise performants lèvent le voile sur leur approche entrepreneuriale.
Le visionnaire Pierre Boivin, PDG de la société d’investissement Claridge et ancien président des Canadiens de Montréal Pierre Boivin présente ce rare alliage de créativité d’entrepreneur et de rigueur de gestionnaire. PDG dès la vingtaine, il a mené une remarquable carrière d’homme d’affaires. Entre 1999 et 2011, il s’est illustré en tant que président des Canadiens de Montréal, d’evenko et du Centre Bell. Entreprise mal en point et équipe en perte de popularité en 1999, les Canadiens ont regagné, sous sa direction, une bonne santé financière et l’affection des Québécois. M. Boivin affiche une conception des affaires que n’aurait pas reniée Darwin : « La créativité et la capacité à se réinventer, qui demeurent depuis toujours des signes distinctifs de l’entrepreneur, sont aujourd’hui sollicitées en permanence. Le marché mondialisé et les nouvelles technologies intensifient la pression, et les entreprises doivent se renouveler sans cesse, dans leurs produits comme dans leurs processus, sous peine d’être dépassées par la concurrence. Il faut valoriser la réflexion qui provoque et bouleverse nos organisations, mettre de côté le proverbe "If it is not broken, don’t fix it " et plutôt se dire "If it is not broken, break it and rebuild it into something new ". » Le portrait de l’entrepreneur idéal que dessine Pierre Boivin a la tête dans les étoiles, mais les pieds sur terre : « Réussir sur le long terme demande un esprit analytique, une grande rigueur
opérationnelle et la faculté de prendre du recul. La réactivité devant les résultats est également indispensable. » Pour se prémunir de la griserie des premiers succès, qui peut faire perdre la tête à des entrepreneurs inexpérimentés, il recommande de maintenir une vision à long terme du développement des affaires et de s’entourer de personnes fortes et avisées, dans sa sphère privée comme au travail. « Même une entreprise de taille modeste devrait adopter un modèle de prise de décision rigoureux. Un conseil d’administration formé de gestionnaires expérimentés et externes devient, à cet égard, un garde-fou efficace. » Pour lui, on ne peut être entrepreneur sans posséder des valeurs fortes. Celles-ci ont guidé sa carrière comme sa vie.
- L’intégrité : « On ne peut pas faire confiance à 99 % à quelqu’un. C’est 100 % ou rien. Quand on s’engage auprès de ses collaborateurs, de ses clients, de ses partenaires, ça doit être à fond. » - La persévérance, la résilience et le dépassement de soi : « Beaucoup d’embûches se dressent sur la route. On doit les affronter avec courage, sans craindre de se remettre en question, en gardant foi en sa vision. Après avoir subi un échec, il faut se relever. » - La générosité : « Il faut savoir redonner, pour faire profiter la communauté des richesses que l’on crée. Cela comprend le don de soi autant que les dons financiers. C’est positif pour l’entreprise comme pour la société, car cela renforce l’engagement et l’esprit d’appartenance des employés. »
Secret de longévité
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60 ans de succès en affaires ! Trois générations ayant une vision foncièrement similaire fondée sur le respect de nos engagements envers nos clients, nos employés et nos fournisseurs. Le taux de renouvellement très élevé de nos mandats et le faible taux de roulement de notre personnel sont les résultats concrets de cette vision qui a permis une croissance constante et solide de l’entreprise. – Julie Roy, présidente et chef de la direction
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M. Boivin voit dans la durabilité en affaires matière à une prise de conscience collective : il importe de soutenir les entrepreneurs qui créent la richesse et d’encourager leur relève. Il regrette que les Québécois (plus de 50 %) ne fassent pas assez confiance aux entrepreneurs, comme l’a montré une récente étude réalisée par Cogeco. « Mais la créativité des gens d’affaires d’ici est reconnue partout dans le monde, et les initiatives qui prennent forme actuellement, comme les programmes de mentorat ou de capital de risque, contribuent à faire évoluer les mentalités. La relève est mieux outillée que ne l’étaient les gens de ma génération pour se lancer en affaires. Les jeunes entrepreneurs, femmes ou hommes, possèdent une scolarité de plus haut niveau, ils se sentent à l’aise dans un environnement multiculturel et sont capables de traiter une multitude d’informations. Tout cela fait du Québec un terreau fertile pour l’entrepreneuriat. »
Le passionné Serge Beauchemin, fondateur de 3-Soft Figure en vue du milieu technologique et mentor dans l’émission télévisée Dans l’œil du dragon, Serge Beauchemin est l’archétype du brillant self-made-man. En 1987, lorsqu’il a fondé avec un ami 3-SOFT, une entreprise spécialisée dans la revente de logiciels, son capital de départ n’était constitué que d’une poignée de dollars. En 2004, année où il l’a cédée, son entreprise affichait un chiffre d’affaires de plus de 75 M$ et se classait troisième au Canada. Aujourd’hui, il est actionnaire de diverses entreprises et conseille des entrepreneurs et de hauts dirigeants à titre de coach. Il est également membre d’AngesQuébec. Naît-on entrepreneur ou le devient-on ? Serge Beauchemin ne se prononce pas, mais il précise que des facteurs familiaux
ont incontestablement déterminé son envie de réussir : « Je suis issu d’un milieu modeste et, très jeune, je me suis fait la promesse d’être en mesure d’aider ma mère, qui travaillait très dur pour nous élever. J’avais pour modèle un oncle entrepreneur engagé dans sa communauté. » Devenu lui-même chef d’entreprise à 22 ans, il se réjouit de constater un intérêt de plus en plus marqué pour l’entrepreneuriat chez les jeunes Québécois. « Se lancer jeune est un facteur de réussite. C’est l’époque où l’on possède le mieux le grain de folie créateur et où l’on a le moins à perdre. Cependant, j’observe chez nombre de jeunes entrepreneurs un attrait marqué pour le gain rapide. Or, il faut de la persistance pour réussir en affaires. Cette Secret de longévité
PIREL : 20 ans d’expérience PIREL est fière de s’être taillé une place dans le domaine de la gestion de contenu d’entreprise. Depuis 20 ans, le secret de cette réussite repose sur l’expertise et le dévouement des membres de notre équipe, ainsi que sur le soutien de nos clients et partenaires, qui nous ont épaulés année après année. – Denis Pigeon, président et fondateur
impatience vient, je crois, du fait que les histoires de réussite immédiate sont très médiatisées et survalorisées. Cela donne l’illusion que le succès ne peut venir qu’instantanément. Alors, rappelons aux jeunes entrepreneurs que la vraie réussite s’envisage à long terme, qu’il faut aussi savoir apprendre de ses échecs et prendre le temps de consolider ce qu’on crée », conseille-t-il.
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Solareh La confiance au cœur de la longévité Née d’un désir d’aider les gens laissés pour compte en arrêt de maladie longue durée, Solareh célèbre fièrement son 30e anniversaire cette année. Ses services sont offerts par l’entremise de l’assurance collective à plus de 50 000 organisations, qui comptent au-delà d’un million d’assurés en plus des membres de leur famille d’un océan à l’autre au Canada. Ses services s’adressent autant aux employés et aux gestionnaires qu’aux organisations. L’entreprise a vu le jour alors qu’un nouveau besoin en réadaptation pour les personnes absentes du travail est apparu vers la seconde moitié des années 1980. Notant un réel manque de ressources en ce domaine, MarieThérèse Dugré cofonde Solareh avec Bernard Dalbec, détenteur d’une expertise en assurances, aujourd’hui décédé. « Nous ouvrions un nouveau champ d’activités professionnelles, il y avait tout à conceptualiser, à organiser, et il fallait intégrer une offre de service à l’intérieur des paramètres du contrat d’assurance salaire existant », raconte Mme Dugré, PDG de Solareh et psychologue. Dans les années 1980, les cas d’absentéisme étaient surtout liés à des problèmes de santé physique. « À partir de 1990, le travail de bureau devient plus présent. Les gens doivent résoudre des problèmes, entretenir des liens relationnels, et la pression de performance s’accentue », explique Marie-Thérèse Dugré. Au moment même où le cerveau devient l’outil de travail principal, les statistiques s’inversent. Le taux d’absentéisme au travail pour troubles psychologiques augmente. Pour arriver à offrir cette nouvelle aide, il faut savoir innover puisque les services psychologiques de l’époque sont différents. « Ils sont
Marie-Thérèse Dugré Cofondatrice et présidente-directrice générale
surtout tournés vers le développement personnel, sans objectifs précis et sans durée établie », note Mme Dugré. Elle met donc en place un système où l’on doit déterminer le problème en consultation, puis aider la personne à le résoudre dans un temps délimité. Il a fallu entraîner les professionnels du réseau dans ce virage et les exposer à cette façon de faire. La notion d’efficacité et de résultats était introduite dans les interventions psychologiques. Bien que l’offre et les produits soient novateurs, ce qui explique la longévité de Solareh, c’est d’abord la confiance qu’elle a su gagner et conserver auprès de sa clientèle. « Il faut avant tout remplir nos engagements et, pour conserver notre clientèle pendant trois décennies, il a fallu sans
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cesse la satisfaire et suivre l’évolution de ses besoins », affirme l’entrepreneure. À cet effet, Solareh a développé un nombre impressionnant de services au fur et à mesure que de nouvelles nécessités sont apparues. Dès 1986, le programme Posaction offre, entre autres, 12 heures de services psychologiques et est vendu par les compagnies d’assurance à leurs clients. Solareh voulait prévenir l’émergence de la maladie en rendant accessible l’accompagnement d’un psychologue à un plus grand nombre. Elle propose aussi des activités et des conférences dans les entreprises pour apprendre à accepter ses propres limites, les affirmer au quotidien, gérer son stress ou reconnaître les signes avant-coureurs d’un problème de santé mentale. Si ces thèmes sont aujourd’hui valorisés par la société, ils étaient encore tabous à l’époque. Alors que les services psychologiques progressent, Solareh révolutionne les services d’aide en entreprise. Dès 1996 naît Posaction Plus, un service d’aide aux gestionnaires, intégré à la grande majorité des contrats d’assurance salaire longue durée. Le dernier-né, Syntonia, vise à améliorer la santé globale des employés. Des activités sont offertes en entreprise et portent entre autres sur la gestion du sommeil, la saine alimentation, l’exercice physique et la gestion du stress. En collaboration avec l’Association médicale canadienne, un gestionnaire santé en ligne permet à l’internaute
d’évaluer ses risques de problèmes de santé et de recevoir des recommandations personnalisées. L’ensemble des services de Solareh est accessible directement à toutes les entreprises ou organisations et peut même être bâti sur mesure selon les besoins. L’entreprise s’appuie sur un réseau impressionnant de 2 000 professionnels, ses fournisseurs de service. La confiance entretenue avec ceux-ci est basée sur le respect de leur autonomie professionnelle et sur l’engagement de Solareh à leur égard. On compte parmi eux plusieurs psychologues, travailleurs sociaux, ergothérapeutes, physiothérapeutes, comptables, avocats et nutritionnistes. Si un nouveau besoin se présente et requiert un professionnel absent de leur réseau, « on va le trouver », déclare Mme Dugré. Son entreprise offre à ses fournisseurs de la formation continue pour mettre à jour leurs connaissances. Au besoin, les professionnels du réseau sont soutenus dans des situations difficiles par des psychologues expérimentés, par exemple lorsqu’il s’agit de rencontrer des clients aux prises avec des idées suicidaires importantes. Bref, ils sont traités comme s’il s’agissait de ses propres employés. À ce sujet, la PDG explique que son succès repose aussi sur la relation de confiance qu’elle entretient avec son personnel, plaçant le bien-être de celui-ci au cœur de ses objectifs. Cette entreprise a d’ailleurs obtenu une certification élite par le Bureau de normalisation du Québec. En 2012, elle a reçu le trophée Or par Excellence Canada, dans la catégorie Milieu de travail sain. Elle a été parmi les premières entreprises à mettre de l’avant un programme de conciliation
Le siège social de Solareh à Ville Saint-Laurent, au Québec
travail-famille, en proposant le télétravail et les horaires souples. Les employés du bureau de Ville Saint-Laurent profitent même d’un gymnase avec entraîneur. De quoi rendre envieux les salariés de la concurrence ! Ce qui distingue Solareh des autres entreprises du domaine, c’est aussi l’excellence du travail de ses employés qui se traduit par un service de qualité supérieure. Elle est la seule entreprise de son secteur à donner des résultats mesurables. Un sondage mené par une firme indépendante a confirmé que 66 % des gens qui ont fait appel aux services de Posaction pendant une moyenne de six heures ont évité une absence prolongée au travail. Il s’agit d’une économie considérable pour les employeurs. En outre, 70 % des gens se trouvant en arrêt de travail et ayant consulté l’entreprise pendant huit
heures en moyenne sont retournés travailler rapidement. Sans consultation, l’absence aurait perduré. À l’ère où les entreprises cherchent à réduire leurs dépenses, les services de soutien aux employés et aux gestionnaires sont plus que nécessaires étant donné les coûts importants liés aux absences. Les réduire ne se traduit aucunement par une économie. Le gain sera bien plus considérable en les conservant, quitte à les adapter. Bref, après avoir aidé des centaines de milliers de personnes et leur entourage à retrouver le sourire, Solareh est déterminée à semer le bonheur encore longtemps !
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Congébec célèbre 40 ans de prospérité Laurier Pedneault, président de Congébec, n’avait que quelques sous en poche lorsqu’il a démarré son entreprise. Aujourd’hui, son réseau compte 12 entrepôts frigorifiques stratégiquement situés au Canada, totalisant une superficie de 1 500 000 pi2. Il s’est hissé parmi les plus importants joueurs en Amérique du Nord en ce domaine et se démarque même au classement mondial. En 1964, Laurier Pedneault commence son apprentissage comme fonctionnaire au Conseil des ports nationaux à Ottawa. On lui confie l’étude d’un vieil entrepôt frigorifique déficitaire situé au Port de Québec et on lui demande de rédiger ses recommandations. Le rapport du jeune fonctionnaire de l’époque est catégorique : « La situation est effectivement très problématique et empirera à moins d’effectuer des changements majeurs. » M. Pedneault souhaite alors appliquer lui-même ses recommandations, mais il essuie un refus catégorique du Conseil qui argue que les tâches pour lesquelles il avait été embauché étaient plus intéressantes. C’était mal le connaître. Le goût des affaires se développe chez Laurier Pedneault alors qu’il termine un MBA à l’Université de Sherbrooke. En 1974, il apprend que Ports nationaux de Québec a lancé un appel d’offres pour se
départir de son entrepôt frigorifique. Il réussit de peine et de misère à amasser la somme de 15 000 $, soit l’équivalent de six mois de loyer. C’est ainsi qu’il obtient de justesse le droit de louer l’entrepôt pour une période de cinq ans. Congébec venait de naître. Ce visionnaire imagine dès lors le marché qui s’ouvre à lui, telle une véritable mine d’or. « Ma meilleure décision à vie a été de me lancer dans ce domaine-là. J’ai réalisé dès le départ que ce marché était porteur d’avenir », se remémore M. Pedneault. Ce qui explique sa longévité en affaires, c’est non seulement le choix de ce créneau d’activité qui est en croissance constante, mais aussi la faible concurrence à laquelle il se mesurait. En 1997, pour la somme de 10 M$, il acquiert son premier entrepôt dans la région de Montréal, boulevard Henri-Bourassa. Cinq ans plus
L’entrepôt de Boucherville
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Laurier PedneauLt Président-directeur général
tard, il fait ériger un second bâtiment ultramoderne à Boucherville. Puis, en 2004, une importante acquisition à Sainte-Julie lui permet de se hisser au premier rang au Québec. Deux ans plus tard, c’est à Manseau que s’ajoute un entrepôt presque exclusivement consacré à la canneberge. Bon nombre des produits congelés qu’on trouve en épicerie sont passés par les entrepôts de Congébec, et certains peuvent même y avoir transité à deux reprises. C’est le cas notamment de la canneberge. Un producteur dépose sa récolte fraîche en entrepôt, puis reprend possession des fruits surgelés afin de les transformer à son usine.
l’informatique pour que Calgary autant que Québec soient intégrés dans le même système pour faciliter la gestion », explique le président. Une équipe de direction centralisée située au Québec relie tous les entrepôts en ce qui concerne les technologies de l’information.
L’intérieur d’un entrepôt frigorifique
Une fois transformés, les fruits peuvent revenir à l’entrepôt une seconde fois sous forme de jus ou de canneberges séchées, pour un service d’entreposage, dans l’attente d’être distribués. « Je fais souvent l’analogie avec une banque. Nos clients viennent déposer leur butin, puis ils peuvent le reprendre intégralement dans les mêmes conditions au moment de leur choix », explique M. Pedneault. Devant une telle réussite, les activités ne pouvaient plus se limiter au Québec. En 2011, Congébec amorce son expansion hors de la province en acquérant un nouvel entrepôt à Toronto, près de l’aéroport Pearson. En 2013, l’entreprise fait l’acquisition la plus importante de l’histoire de Congébec, au coût de 52 M$ : elle s’empare du marché de l’Ouest en acquérant quatre entrepôts de la compagnie Westco MultiTemp, situés stratégiquement au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta. Cette transaction propulse Congébec au 2e rang au Canada, au 12e en Amérique du Nord et au 15e dans le monde.
En 24 heures, plus de 4 000 palettes peuvent transiter dans le réseau alors que celui-ci peut en contenir 150 000. Tous les jours, 25 conteneurs de porc sont congelés, puis acheminés principalement vers la Russie, l’Ukraine, le Japon et la Corée. Au mois d’octobre, lorsque vient le moment de récolter les canneberges, c’est l’équivalent de 1 000 camions qui s’ajoutent à l’activité courante. Une situation qui pourrait causer tout un embouteillage dans les entrepôts sans une logistique à la fine pointe de la technologie permettant de bien gérer la marchandise dans tout le réseau. À cet effet, la compagnie a conçu ses propres logiciels pour pouvoir gérer en temps réel les flux de marchandises qui lui sont confiées. Si un entrepôt contient 30 000 positions de tablettes, ce qui représenterait en volume 1 000 camions, son personnel doit être en mesure de repérer la marchandise d’un client rapidement. « Nous sommes en train de tout organiser du point de vue de
Congébec compte actuellement 400 employés au Canada. Laurier Pedneault considère que le personnel fait partie intégrante de sa réussite et en parle avec respect. « Les travailleurs à l’intérieur des entrepôts frigorifiques ont une vie peu commune. En plein été, lorsque la température indique 30 ºC à l’extérieur, on peut les voir sortir de l’entrepôt en habit de neige. Ils passent leur journée de travail à -18 ºC, -25 ºC, été comme hiver. Cela prend une motivation exceptionnelle. » Par ailleurs, l’entreprise n’a jamais effectué de mise à pied. « Les employés ne vivent aucune incertitude quant à leur avenir et ils sont très bien rémunérés », tient à souligner M. Pedneault. Chose peu courante de nos jours, la plupart des employés travaillent pour l’entreprise jusqu’à leur retraite. Si ce bâtisseur a réussi en affaires, c’est aussi parce qu’il a su déceler et saisir les occasions qui se sont présentées. Malgré tout le chemin parcouru en 40 ans, Laurier Pedneault a toujours cette étincelle dans les yeux lorsqu’il songe à l’avenir. Il voit son entreprise se hisser au premier rang au Canada et il semble qu’il soit déjà sur le point d’y parvenir.
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