Wawa magazine n°20

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Magazine

wawa Le magazine du Brabant wallon

Avril 2016 NumĂŠro 020

Philippe Geluck

Le saltimbanque du Brabant wallon




Ch. de Bruxelles 80c 1410 Waterloo Tel: 02/351.31.51 Mobile: 0472/ 68 19 56 www.Faclabel.com FB: HugoBossWaterloo

Waterloo



© 2016 Dimitri Polomé

Edito Décidément le Brabant wallon semble un terreau inépuisable en terme de talents… Des talents confirmés comme Philippe Geluck qui vécu à Lasne et dont nous vous confions quelques anecdotes ici plus loin… Ou encore « l’extraordinaire » Tanguy Dumortier de Ittre… Ou même une invitation à la rêverie grâce à Patricia Timmermans… Mais aussi des talents émergeants comme Mustii qui va certainement bientôt « exploser »… Et Denali ? Vous connaissez Denali ? Une sympathique « association » consacrée au sport dans le Béwé… Tout comme les passionnés du bien-être, le cocktail vitaminé, j’ai nommé « Les ateliers du Présent »… Bonne lecture Jean-François de Lavareille info@wawamagazine.com www.wawamagazine.com 0479 96 60 91



Sommaire

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Philippe Geluck Coucou gamin !!!!

Le gendre parfait

Patricia Timmermans Invitation à la rêverie

Wawa Magazine Editeur responsable Jean-François de Lavareille Rue du Collège 114 - 1050 Bruxelles Rédaction Pierre Chaudoir Valérie Dossogne Photographe Jean-François de Lavareille

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Docteur Mustin et Mister Mustii

Infographie Pica Mundo sprl Avertissement: • Nous déclinons toute responsabilité pour le contenu des publicités. • Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées. • Aucun article ne peut être reproduit même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction. • Ne pas jeter le magazine sur la voie publique



Philippe Geluck Coucou gamin !!!!


Saviez-vous qu’avant d’être cet humoriste que l’on entend souvent en radio et que l’on voit régulièrement à la télévision, le père du chat a une formation de comédien et qu’il a vécu à Lasne à quelques encablures de l’abbaye d’Aywiers. C’est donc un véritable et étonnant saltimbanque qui a grandi dans notre bon vieux Brabant Wallon.



Son père est dessinateur de presse et militant communiste mais aussi distributeur de films des pays de l’Est à partir des années 1960. Sa mère Lucile a fait des études de chant classique au Conservatoire et a rencontré son futur mari dans une troupe de théâtre amateur. Elle est la première femme du royaume à pratiquer la méthode de l’accouchement sans douleur en le mettant au monde. Dés sa naissance, il est précurseur de tout faire sérieusement sans se prendre au sérieux. Il ne devient pas comique. Il nait comique. Philippe a un frère aîné, né 7 ans avant lui, qui lui est aussi graphiste. Son père et son frère l’initient dès son enfance à Sempé, Saul Sandberg, Chaval, Siné et Reiser ainsi qu’à la revue Bizarre et le journal Hara-Kiri. Ce journal disparaîtra et reviendra dans les bacs sous le nom devenu tragiquement célèbre de Charlie Hebdo. Raison pour laquelle il s’est beaucoup exprimé lors des attentats. Ce sont ses frères et initiateurs qu’ils perdaient. En 1969, il dessine avec son frère un journal affiché dans les toilettes de la maison. Un jour, un laveur de vitres qui travaille à la maison, découvre ce dessin humoristique et en parle à son ami Bob De Groot, rédacteur en chef de L’Œuf, journal humoristique. Philippe Geluck y case ses premiers dessins. Lui qui déclarera via son chat : ‘Seul celui qui mange ses tartines aux toilettes peut se permettre de dire qu’il a du pain sur la planche’ met cela en pratique avec un heureux concours de circonstance. En 1972, il s’inscrit à l’Insas, école qui lui permet de monter sur les planches du Théâtre national de Belgique en 1975. Il y joue Roméo et Juliette (Shakespeare), L’Opéra de quat’sous (Brecht et Kurt Weill) ou encore Faust (Goethe). Parallèlement en 1976, il monte avec d’autres comédiens de

formation le Théâtre Hypocrite, un cousin du Splendid. En 1982, il crée seul en scène ‘Un certain Plume d’Henri Michaux’ et rencontre le succès. Pour avoir eu le plaisir de l’avoir vu, la confirmation d’un mec vraiment pas comme les autres était née. À partir de 1978, il devient animateur d’émissions humoristiques au ton mordant , détonnant et extraordinaire à la RTBF : Lollipop (avec Malvira). Une émission pour les enfants où il explose aux yeux du grand public. Délires et fous-rires sont au rendez-vous. C’est le début de sa consécration. C’est le 22 mars 1983 (date curieusement prémonitoire) qu’apparaît pour la première fois le Chat. Son chat. Notre chat. C’est l’exemple même de l’humour à la belge. Non sens, humour décalé, surréalisme, … Tout y est. Il fait mouche à chaque fois racontant des vérités parfois très dures avec une désinvolture déconcertante. On rit en grimaçant ou on grimace en riant mais on ne peut pas rester insensible. Le Chat est devenu aussi célèbre que ses prédécesseurs Tintin ou Spirou. C’est la consécration totale. Le Chat se décline en animation, en chocolat, en exposition, … Dès 1989, il devient un des sociétaires du ‘Jeu des Dictionnaires’ animé par son indéfectible ami Jacques Mercier. Avec Marc Moulin, Raoul Reyers, Soda, Laurence Bibot, Juan d’Oultremont, Jean-Jacques Jespers, … Il fait hurler de rire la Belgique sur la Première tous les jours. Le Docteur G. est un personnage qui répond au courrier délirant des auditeurs. C’est le caviar de l’humour belge. Le Coucou Gamin qui remplace le classique coucou d’une horloge suisse résonne encore dans la tête de ses fans. C’est un moment incroyable de radio. Encore maintenant, il est présent dans des petites capsules sur la RTBF.



La France entière le découvre chez Drucker sur leur petit écran. Lors de sa première intervention et alors que Drucker l’interrompt, il réagit aussitôt : « Dites donc Drucker, cela fait 30 ans que je vous écoute et je ne vous ai jamais interrompu… ». Le ton est donné. Il rentre également dans le clan de Laurent Ruquier sur Europe 1 pour le suivre dans les Grosses Têtes. C’est chaque fois le carton plein. Le belge est performant. Très performant. Il cartonne à tous les coups. Bien qu’exposé tout azimut, il a adopté le « pour vivre heureux, vivons caché ». Fidèlement amoureux de Dany Masure, qui fût TV Producer dans les agences de pub, il est devenu grand-père et son cercle d’amis composé de ses camarades de micro ou d’antenne. Il vient de perdre un de ses vieux comparses Jean-Pierre Coffe. Mais déjà, le lendemain de son décès, il en riait et faisait rire à gorge déployée sur les antennes. Ses enfants ont toujours été protégés. Son fils vient de faire son entrée dans le monde de la chanson. De façon très ‘geluckienne’, il se fait appeler Antoine Chance. C’est la traduction francophone du mot geluk. Un joli pied de nez. Sa fille a ouvert un restaurant à Ixelles. Allez hop. Un petit coup de pub. Ce sont les Tartines de Lila. C’est situé avenue de l’Hippodrome à Ixelles. Ses amis, ce sont Jacques Mercier, Adamo, Laurent Ruquier, Michel Drucker, … C’est un excellent cuistot donc sa table est très courue. Il fait partie du patrimoine culturel belge. Il représente tellement ce que le monde entier nous envie. Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux. L’histoire retient ses phrases célèbres : ‘Boire du café empêche de dormir. Par contre, dormir empêche de boire du café’

‘Beaucoup de gens sont malades quand ils sont vieux… C’est triste… D’un autre côté, ça les occupe’ ‘Lorsque mes enfants mettent leurs petits souliers devant la cheminée, Saint Nicolas leur dépose toujours des semelles anti-odeur dedans’ ‘Si on payait mieux les bénévoles, ça donnerait peut-être envie à plus de gens de travailler gratuitement’ ‘Si je devais un jour me suicider, je le ferais le matin plutôt que le soir. Au moins, ça fera une journée de boulot en moins’ ‘En Belgique, on n’a peut-être pas beaucoup de champions du monde, mais dans le monde, ils n’ont pas autant de champions de Belgique que chez nous’ ‘Je voudrais mettre en garde les journaux à scandale. Ma vie sexuelle n’intéresse personne. Même pas ma femme.’ ‘A l’école, en algèbre, j’étais du genre Einstein. Mais plutôt Franck qu’Albert’ ‘Si les lentilles vous font péter, portez des lunettes’ ‘Plus mon cigare raccourcit, et plus je dois tendre le bras vers le cendrier. Un patron aussi a des soucis.’ ‘Je suis pour le partage des tâches ménagères. A la maison, par exemple, c’est moi qui passe l’aspirateur… à ma femme.’ Il est évident qu’il restera de lui une oeuvre magistrale qui tire l’image de notre pays vers le haut.


Bien-être et passion: un cocktail vitaminé

à mille lieues de l’agitation frénétique des salles de sport bondées, niché dans un écrin de verdure brainois, se trouve un havre de paix qui d’emblée inspire les bonnes vibrations. Créé il y a une quinzaine d’années par une ancienne vice-championne de Belgique de tennis qui n’a rien perdu de son énergie, le centre de bien-être ‘Les Ateliers du Présent’ proposent un panel complet de cours semi-collectifs pour tous, jeunes d’hier et d’aujourd’hui, sportifs débutants ou confirmés.


Le pas alerte et élégant, Nicole Mabille nous accueille avec un large sourire dont elle ne se départira pas en nous racontant la genèse de son projet: «Lorsque j’ai arrêté ma carrière, la compétition m’avait laissé des blessures, notamment des hanches douloureuses. Mais le sport a toujours fait partie intégrante de ma vie, alors hors de question de m’arrêter! C’est à ce moment que j’ai découvert à quel point l’action de l’eau était bienfaisante. De là est née l’idée de créer un centre qui proposerait des cours ciblés en piscine...

« En piscine, on travaille avec la résistance de l’eau et non avec le poids du corps. L’effet massant est excellent pour la silhouette et pour les articulations. Quand on a mal, on a tendance à ne plus bouger mais dans l’eau, on bouge sans souffrir... Effet décontractant garanti, même si on y va à fond! »



« Aux Ateliers du Présent, les contacts sont plus personnels, plus humains, les visiteurs ne sont pas des numéros. En salle, ils doivent s’adapter à un rythme qui ne leur convient pas toujours tandis qu’ici, c’est le coach qui adapte son cours aux besoins et souhaits de chacun. » Lionel, coach de cross training

et me permettrait de continuer à faire ce que je faisais de mieux: partager ma passion du sport. » Quelques formations (hydrothérapie, phobies de l’eau...) et une piscine plus tard, l’ancienne championne ouvre les portes de son centre et lance les cours d’aquagym. Et le succès est immédiat. De fil en aiguille l’offre s’élargit, notamment avec l’aquabike et l’aquafitness. « Travailler dans l’eau a un énorme avantage, poursuit Nicole Mabille: cela permet aux personnes sujettes à divers maux comme l’arthrose (très fréquente sous nos

« Pour optimiser les résultats d’un entraînement quel qu’il soit, il faut envisager le sport dans sa globalité et veiller à l’équilibre des trois piliers: sport, alimentation et compléments (massages, relaxation...) » Dorothée, coach de Zumba, running, taille/abdos/fessiers, hypopression/stretching

cieux humides) de faire de l’exercice sans se faire violence et sans douleurs consécutives. Et de s’enthousiasmer: « C’est curatif de travailler dans l’eau! » Le meilleur ‘soi’ Ici, le sport n’est ni un prétexte à se faire du mal ni une course aux records, mais bien une invitation à retrouver son meilleur ‘soi’ dans un environnement d’exception qui invite à la détente. Car comme son nom le laisse entendre, le centre fait la part belle au moment présent. Il est vrai qu’après une journée bien remplie, l’idée



de suivre un cours dans une eau à 32°c au calme est plus motivante que celle de plonger dans une piscine où déjà le bout du pied grelotte. Et pour ceux qui craignent de s’y remettre après avoir boudé trop longtemps l’exercice, l’hôtesse des lieux se veut rassurante: « Avec environ 10 personnes par cours, les coachs sont plus attentifs et disponibles; ils peuvent accéder à une demande spécifique ou corriger une posture sans hypothéquer le bon déroulement du cours. Notre service est personnalisé et l’encadrement optimal, tout en gardant toujours à l’esprit la notion de plaisir, qui est primordiale. » ‘Terre’ et ‘Eau’, les pôles complémentaires Jamais à cours d’énergie, c’est tout naturellement que Nicole Mabille a récemment diversifié l’offre de son centre. Le pôle ‘Terre’ vient compléter les cours en piscine. D’abord avec les massages et la kinésithérapie, puis avec les soins esthétique et différentes disciplines bien spécifiques: Zumba pour brûler des colories en musique, cycling pour galber cuisses et fessiers (sans risque de se faire renverser par une voiture!), running pour apprendre à courir (oui, courir sans se faire mal, ça s’apprend!), taille/abdos/fessiers pour flatter la ligne, hypopression/stretching après une grossesse ou tout simplement pour retrouver le ventre plat de ses rêves, cross training pour raffermir et tonifier les muscles (idéal pour les sportifs confirmés afin de limiter le risque de blessures)... Tous les cours sont dispensés par des sportifs professionnel triés sur le volet, et pas seulement pour leurs aptitudes à transmettre leur savoir: ici, l’accueil est un un critère essentiel inhérent au bien-être. « C’est d’ailleurs en ce sens que sont briefés nos coachs, précise Nicole Mabille: nous mettons tout en œuvre pour que l’on se sente bien chez nous.» à l’écouter parler avec tant de passion, on se dit que l’ancienne championne de tennis a décidément bien fait de rebondir... En pratique: Les Ateliers du Présent Avenue du Mont Marcure 17 1420 Braine-l’Alleud - Belgique (+32) 475 377 570 infobraine@lesateliersdupresent.be Infos et visite sur : www.lesateliersdupresent.be Facebookhttps://www.facebook.com/ateliersdupresent/


Pourquoi ? Parce que Oslo est une ville véritablement dépaysante, proche de nous et désservie par de nombreuses lignes aérienne bon marché, Oslo est une destination idéale pour un city trip. Vous pourrez y visiter l’Opéra à l’architecture incroyable, le musée Munch, le musée Astrup Fearnley le Centre Nobel de la Paix, le Parc de sculptures de Vigeland, Le Musée du ski et son tremplin, et bien d’autres sites et musées… Rendez vous sur le site www.visitoslo.com pour de nombreuses idées de choses à faire et voir à Oslo !


© Jean-François de Lavareille

OSLO Visitez

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© Jean-François de Lavareille


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Opinion : Pierre Chaudoir

Bruxelles attaqué. Le Béwé préservé. Notre Bruxelles a vécu le pire jour depuis la deuxième guerre mondiale. Le mardi 22 mars. Des dizaines de tués et des centaines de blessés lâchement à l’aéroport national et dans le métro archi-bondé à cette heure de la journée. Pourtant Flupke Moureaux nous avait dit qu’il avait tout en main. Le moustachu nous a baladé et il pérore encore sur tous les plateaux. Nous connaîtrons une vie avant et après le 22 mars.

Selon une enquête du Beci (Brussels Economy Commerce and Industry) une société sur trois envisage sérieusement de quitter Bruxelles. Même chose pour les habitants. Les restaurants situés dans la périphérie en profitent un peu. Il est clair qu’aller manger au ‘Comme chez Soi’ situé dans le bas de la ville, c’est proche du cauchemar. Parkings, mobilité et sécurité sont les freins principaux d’une soirée entre potes. C’est donc notre Charles Michel qui est aux commandes de la nation. Notre wavrien. Notre Maca.

Tout le monde se souviendra jusqu’à la fin de ses jours des sentiments éprouvés par tous. C’est chez nous. Ce jour-là, plus de 70.000 navetteurs sont prisonniers dans Bruxelles. Sans train, sans métro, sans bus. Des milliers de personnes sont coincées à Zaventem entre deux avions. Sans connexion téléphonique ni de wifi. Et c’est à ce moment que la magie belge opère. La solidarité se met en route. Les taxis roulent gratuitement pour transporter les malheureux. Tous les belges se ruent pour donner leur sang. Les propositions de logement et d’aide pleuvent. Les hôtels ouvrent grand leurs portes. Gracieusement. Même si c’est bien malheureux le Brabant wallon risque bien de devenir le grand gagnant de cette catastrophe.

Pas certain qu’il ait passé les meilleurs moments de son existence. Notre chef de file est épié dans tous ses faits et gestes. Son navire prend les vagues de front. Il est resté fièrement à la proue de notre rafiot. Son équipage derrière lui. S’exprimant dans un néerlandais correct. Il ne se défile jamais. Prenant la force des autres pour en faire la nôtre. Un peu comme un judoka. Nos amis d’Outre Quiévrain nous chambrent à tout va. Il ne fléchit toujours pas. Il plie mais il ne rompt pas. Comme les meilleurs boxeurs, il accepte les coups en avançant. Quand on le tance sur l’arrêt de Salah en quatre mois, il balance un uppercut sur Ben Laden. Bing. Bang. Il est au combat. Il montre l’exemple. Celui que l’on avait surnommé Tatayet au début de son mandat tant on pensait que tout son propos était dicté par son père. Que nenni.


On finit par oublier qu’il n’a que 40 ans. Il reste dans un esprit national. Il distribue la balle comme un bon numéro 10. Longues passes. Petit tacle pour recadrer l’un ou l’autre. Il joue près du ballon.

Notre Brabant wallon va sortir grandi de cette page noire de notre plat pays. Plus fort. Plus autonome. Plus zen. Comme quoi, le malheur d’une ville peut faire le bonheur de toute une région.

Comment sortirons-nous de cette crise ? Bien malin est celui qui peut prétendre le savoir. Dans tous les cas de figure, la région de Louvain-la-Neuve, surnommé la Walifornie, se renforce jour après jour. Cette ville improvisée dans un autre moment délicat communautaire. Cette ville est un exemple économique, écologique et urbanistique.

Nos zinneke brusseleirs commencent à zieuter notre province avec envie. Qu’ils soient les bienvenus. Il est des moments où l’on se dit que l’on a bien fait de s’installer dans la campagne et de faire partie des joyeux navetteurs quotidiens. Surtout à la sortie de l’hiver.

Ce n’est pas le gigantesque chantier de l’Esplanade qui nous contredira. Certains bruxellois ont découvert une région où le parking est facile, l’accès aisé, l’esprit serein, la verdure omniprésente, …

Terrassons sans être terrassés. Festoyons sans nous faire fesser. Baladons-nous dans la verdoyante campagne sans nous faire balader. Echangeons sans pour autant changer. La vie est encore plus belge en Walifornie.




Š Brice Cornet


Le gendre parfait Nous avons déniché à Ittre un aventurier qui se cache avec ses deux petites filles de 2 et 3 ans. Il est sur nos petits écrans tous les dimanches soirs et il a repris l’édition de la plus ancienne émission de télévision en Europe. Il a 35 ans. Il est jeune, dynamique et beau. C’est, c’est, c’est, …. Tanguy Dumortier.

Il a un côté parfait au départ agaçant mais charmant. Romaniste de formation, il prolonge son cursus avec le journalisme à l’UCL. Pendant 5 ans, il travaille au JT puis il décide de prendre 4 ans de pause carrière pour réaliser des documentaires animaliers. Claudine Brasseur à la tête de l’émission a envie d’arrêter après plus de 23 ans de bons et loyaux services et elle appelle Tanguy. « Un coup de fil magique qui me propose de reprendre l’émission. Un véritable rêve éveillé. Franchement, pas question d’hésiter. C’est un boulot taillé pour moi. C’est la plus belle mission de la RTBF » clame-t-il. C’est clair que les images du monde et même parfois à côté de chez eux donc en Belgique, cela fait du bien aux télés-

pectateurs. Il se dit même étonné d’avoir reçu autant de messages alors après les attentats. Casé entre les informations anxiogènes et la Trève, l’audimat a pourtant monté en flèche. « Nous avons beau faire cela pour la beauté du geste, il est évident que savoir que nous sommes regardés, c’est super motivant » La nature est très belle près de chez nous Pas question de le voir dans un événement « pipole », il adore vivre caché avec sa petite famille. « Je suis parti 5 mois par an donc dés que je peux être chez moi, j’en profite vraiment. Tranquillement » enchaîne-t-il. Même s’il adore partir loin et souvent, il est tombé amoureux du bois de Lauzelles, prés de Louvain-la-Neuve.


Š Brice Cornet


« Le garde-chasse, Jean-Claude Mangeot, est un gars formidable. Il a même réintroduit le castor. J’adore aller le voir. Comme quoi, il y a des trésors pas loin de chez nous. Tout le monde a un coin magique. Il suffit de chercher avec une paire de bottes et des jumelles. Notre Brabant Wallon est une des très belles régions de notre pays » déclare-t-il. De tous les voyages, c’est Madagascar qui est son souvenirs numéro. « Depuis que j’ai 5 ans, j’avais envie d’y aller. Tout était merveilleux. Je n’ai pas été déçu. C’était magique. Toutes ces couleurs. Le Congo a été aussi un moment formidable. Malgré les préjugés, j’ai trouvé les paysages fabuleux » sourit-il. Ses rêves La seule chose qui le chagrine, c’est que plus aucun endroit dans le monde n’est plus vraiment vierge. Il confesse regarder beaucoup ce que font les autres car il achète encore des reportages qui seront diffusés dans son émission. Il reste fier du travail réalisé avec peu de moyens et une

petite équipe de 3 personnes. C’est un peu sa deuxième famille. Il passe quasiment autant de temps avec ses collaborateurs qu’avec ses filles.

Le Jardin Extraordinaire reste sur les antennes de notre bonne vieille télévision publique. Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître Maryse qui a porté dans ses bras un nombre incalculable de bestioles diverses qui l’ont mordue. A l’époque, cela ressemblait à une télévision scolaire. Un studio désuet, un décor sobre et un intervenant qui sur un ton monocorde racontait une histoire. Un reportage acheté sur le marché et puis un animal qui déambulait vaille que vaille dans le studio. Nous étions tous attentifs dans l’espoir qu’un truc se passe. Tout cela a été balayé d’un revers de la main par la nouvelle équipe. Pour être plus IN. Dans l’air du temps. Mais bâtie sur une des plus anciennes émissions du monde.


© Brice Cornet

« Mon rêve ultime, c’est un voyage dans l’espace » lance-t-il dans un énorme éclat de rire. Il est évident que ce rêveur infatigable continue de nous faire rêver. Un relais parfait entre une fin de week-end et un début de semaine toujours laborieux. Le Jardin Extraordinaire existe depuis plus de 50 ans. Et le moins que l’on puisse dire

qu’il y est bien. Très bien même. Seule une émission canadienne existe depuis plus longtemps. « Le record, ce n’est pas mon objectif mais tant que j’arrive à faire de mon métier une passion, … » conclut-il. Il est à la vérité de dire que l’émission spéciale des 50 ans était un magnifique kaléidoscope de notre planète.









© 2016 Dimitri Polomé


Docteur Mustin et Mister Mustii Thomas Mustin est sur le plateau de tournage la journée. Mustii est sur scène la nuit. Deux personnages qui cachent un seul nouvel artiste bruxellois, originaire du Brabant Wallon, dont on parle déjà beaucoup en 2016.

Une bête de scène Le 11 février dernier, Mustii était sur la scène du Botanique pour présenter son nouvel EP. Concert archi-comble pour la nouvelle voix de la musique pop rock. Son mentor lorsqu’il était gamin, c’était David Bowie. Il a été bercé par la musique des nineties !!! Complètement autodidacte car il est incapable de lire une partition, il a commencé à bricoler sur l’instrument de son co-koteur. Il aime cela et il commence à composer. Thomas a beau être un gentil de nature, on comprend très vite à son contact qu’il a des ambitions légitimes et qu’il veut avancer très très très vite. Il envoie une démo lors d’un concours chez Pure FM. Cela marche. Aussitôt, il a été pris sous l’aile protectrice de Kid Noise. Le célèbre DJ au masque de singe. En 2014, Mustii signe un contrat avec le label «Black Gizah Record». Son premier single « The Golden Age » est alors rapidement diffusé sur de nombreuses radios belges en Flandre et en Wallonie.


© 2016 Dimitri Polomé


Mustii décolle donc de Bruxelles. Vous l’avez entendu mille fois sans savoir que c’était du belge, du bruxellois qui a grandi dans la belle campagne lasnoise. Dans la famille, pas d’artiste. Que du contraire. « Depuis tout petit, j’étais aspiré par Bruxelles. Trop calme pour moi la campagne. Je préfère l’énergie d’une ville. J’ai le souvenir de longues soirées avec mes parents et leurs amis à la Tartine au centre de Lasne » déclare-t-il. Mustii a pris sa place dans l’univers musical belge déjà très florissant et dynamique. Un grand dandy à la voix contrastée qui est bien campé sur ses ambitions. D’ailleurs, cet été, il sera présent dans quasi tous les festivals importants. Il est bizarre ce mec. Il appelle cela des rencontres. Pas des concerts. Des rencontres. Sur scène ou sur plateau Mustii termine ses études en section théâtre à l’Institut des Arts de Diffusion (Louvain-La-Neuve) en 2012 et se met alors à tourner pour la télévision dans la série « À tort ou à raison » (RTBF/France3) réalisée par Alain Brunard. Il interprète également « Benvolio » au théâtre dans une tournée de plus d’un an et demi en France et en Belgique dans un « Roméo et Juliette » mis en scène par Yves Beaunesne avec des comédiens francophones et flamands. La pièce a notamment fait l’ouverture du nouveau Théâtre de Liège.

Il se lance ensuite dans de la pièce « Débris » jouée en novembre et au Centre Culturel des Bruxelles.

la mise en scène de Dennis Kelly, décembre 2014 Riches-Claires à

Début 2015, il participe à la reprise du spectacle « L’auberge du Cheval Blanc », mis en scène par Dominique Serron au PBA de Charleroi et à l’ORW de Liège. Il tourne ensuite dans deux films et une série. En effet, il joue d’abord aux côtés de Romain Duris et Gustave Kervern dans «Un petit Boulot » réalisé par Pascal Chaumeil. Ensuite, il tourne aux côtés de Fabrizio Rongione dans « Les Survivants », réalisé par Luc Jabon. On découvrira ces deux films bientôt dans nos salles obscures. Enfin, on le découvre dans la série belge « La Trêve », réalisée par Matthieu Donck. Elle a cartonné cet hiver. Il y interprète Kevin. Le fils de la bourgmestre d’Heiderfeld. Un joueur de football un peu junkie et fou qui finit par mourir en tombant d’une falaise. 2016 sera donc son année sur les écrans. Petits et grands. En 2017, c’est sur la scène du Théâtre National qu’on le retrouvera. Ce mec est verni. En clair et c’est relativement rare, il n’a jamais arrêté de jouer. Discrètement, il prend sa place dans l’univers des comédiens belges. Dans sa tête, il a déjà un long métrage qu’il veut réaliser. Ambitieux


© 2016 Dimitri Polomé

et pragmatique. Il rajoute des heures à ses journées pour passer d’un registre à l’autre. Il contrôle ses carrières avec calme mais force et persuasion. « Parfois, mon entourage me pousse trop. Sans me stresser car je sais qu’ils le font avec bienveillance. Ils ont parfois peur pour moi » enchaîne-t-il. Retenez donc ces deux noms tout en oubliant pas qu’il s’agit du même personnage. Nous, WaWaMag, on croit beaucoup en lui. Son côté Dandy anglais, un

peu comme Hugh Grant, lui permet l’accès à beaucoup de rôles et sa créativité musicale lui donne l’accès à la scène. Comme David Bowie qui avait connu une belle carrière d’acteur en marge de son talent de compositeur/interprète. « Un jour, je devrai peut être choisir. Devenir réunir Thomas Mustin et Mustii dans un seul personnage. Ce sera du luxe à ce moment-là. D’ici là, je m’éclate. Je sais où je veux aller » clame-t-il fièrement.


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Les 22, 23 et 24 avril 2016, la Ville de Wavre organise la quatrième édition de L’Art du Commerce, un événement original et prestigieux dédié au commerce et à l’horeca locaux.

Vitrines en Scène Cette année, l’événement innove et présente les Vitrines en Scène des commerçants ! Découvrez les devantures de 37 boutiques extraordinairement décorées et profitez d’un parcours inédit et exceptionnel à travers les rues et ruelles de Wavre. Consultable en ligne sur www.artducommerce.be et distribué en toutes-boites dans le Brabant wallon, le parcours vous permettra de découvrir tout l’art du commerce wavrien au travers de ses plus belles vitrines. Un concours de la plus belle vitrine sera d’ailleurs organisé et récompensera tant le consommateur que le commerçant gagnant ! Show-relooking avec David Jeanmotte Incroyable et talentueux, David Jeanmotte, le célèbre relookeur de Sans Chichis, revient à Wavre pour un nouveau show-relooking spectaculaire en compagnie d’une coiffeuse et de maquilleuses professionnelles. À l’Hôtel de Ville le samedi 23 avril de 11h à 18h. Gratuit et accessible à tous. Défilé Le samedi 23 avril, le cloître de l’Hôtel

de Ville se transforme en fashion catwalk pour un défilé suivi de sa soirée cocktail. L’occasion pour les boutiques wavriennes de présenter leurs collections de prêt-àporter, de chaussures et de maroquinerie, de bijoux ou encore d’accessoires originaux. Le 23 avril à 20h exclusivement sur réservation. Nombre de places limité. Inscription avant le 15 avril au 010/230.311 ou via accueil@wavre.be. Test-drive, beauty corner… De nombreuses autres activités égayeront le week-end comme un atelier de création de bijoux, une séance beauté avec des maquilleurs professionnels, ou encore un test-drive en bolide. Infos pratiques Les 22, 23 et 24 avril 2016 Le dimanche 24 avril, les Vitrines en Scène vous accueilleront de 11h à 17h. Dans les commerces participants en ville et à l’Hôtel de Ville. Découvrez les informations détaillées, le programme complet des activités, le parcours des Vitrines en Scène et bien d’autres choses encore sur www.artducommerce.be.


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agent Ils démén on l l a W t n a b a r B le événementielle basée une société de communication Denali Outdoor Services, c’est , il suffit d’aller jeter re précisément. Jeune et tonique dans notre belle province. A Wav me le Duathlon de com r y voir des opérations dingues un coup d’oeil sur leur site pou Raid de Bruxelles le , juin 19 le ve e à Louvain-la-Neu La Hulpe le 24 avril, la Sand Rac bre prochains. Rien BW à Villers-la-Ville les 8 et 9 octo le 27 août ou encore le Raid du lus de crampes. que de l’écrire, je suis déjà perc


Agés d’une trentaine d’années, ces camarades d’école des Hayeffes à Limal, partagent des sensation sportives qui les amènent à créer leurs propres événements. Incapable financièrement d’en vivre, Vanessa Kollkmann est guide cycliste pour une société américaine. Elle emmène des groupes de 2 à 25 personnes à travers la France. Simon Trussart quand à lui est professeur à Limal dans une école Escalpade fréquentée par des jeunes que la vie a moins gâté. Et quant à Colin Goubau, il travaille en hauteur. Un métier à risque.

C’est un peu l’agence tous risques qui se réunit. Le nom Denali, c’est une montagne nichée sur le continent américain. En Alaska précisément. Le Denali, anciennement mont McKinley, est la plus haute montagne d’Amérique du Nord. Situé au centre de l’Alaska, aux États-Unis, elle culmine à 6.190 mètres d’altitude. Son altitude, son climat extrême et sa situation géographique arctique en font un des sommets les plus difficiles à escalader au monde et ce n’est qu’en 1913 que la montagne fut pour la première fois vaincue par l’homme. Depuis 1917, la


montagne fait partie intégrante de la zone protégée du parc national de Denali. Ceci explique donc cela.

milliers de tonnes de sable ! Hé oui, cette course folle se déroulera dans la plus grande sablière de Belgique.

Durant leurs loisirs, ils réunissent des centaines drogués à l’endorphine et surtout du sport. ’Il y a une demande très forte de nombreux personnes qui veulent se dépasser. S’entraîner en groupe. Comparer leurs performances. Nous surfons sur cette vague’ déclare Vanessa Colman. Leur rêve ultime, c’est de mettre sur pied des organisations gigantesques en Wallonie comme il en existe en Flandres. Force est de reconnaître que le sud du pays est un formidable terrain de jeu pour ce genre de défis physiques.

Des pentes infernales à gravir, des bosses à n’en plus finir, du ramping à gogo… Il faudra courir, grimper, sauter, nager, se donner, se battre et se débattre pour venir à bout de ce parcours de commando hors du commun… Et quand vous serez à bout de force, il faudra pourtant rester sur vos gardes pour éviter la tempête de sable et ne pas vous faire piéger par les mirages…’

Leur épreuve phare, c’est la Sand Race. Voici comment ils la présentent : ‘Les courses à obstacles, vous connaissez ? Ces courses déjantées dont le but est de passer la ligne d’arrivée à bout de souffle et recouvert d’un maximum de boue…La Sand Race c’est le même principe mais avec un ingrédient supplémentaire : des

Déjà, vous découvrez qu’il y a une sablière dans le Brabant Wallon et quand plus, on y organise une course. Si vous avez déjà couru dans le sable, vous savez que l’exercice est éprouvant. Donc, une petite préparation s’impose mais après, ce n’est que du bonheur. C’est le dimanche 19 juin. Préparez votre seau et votre pelle pour ramasser vos morceaux sur la ligne d’arrivée.




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