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Jérémy Ruiz, 23 ans Président de L’AmsEvenos depuis 2006, ancien coureur de l’équipe de France Junior Hors stade.
Photographe couverture : Gaël Faride
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Directeur de publication et Président : Jérémy Ruiz Rédacteur en chef et Trésorier général : Clément Sintes
Dans cette édition, comment ne pas parler du Marathon de New York, avec la troisième victoire de Paula Radcliffe, le passage aux heures difficiles de l’athlétisme en France ou encore parler de ce début de saison de cross qui va rendre heureux certains athlètes qui s’entrainent dès la tombée de la nuit, dans le froid d’un automne pluvieux pour être au mieux sur la ligne de départ. Il est vrai que nous ne sommes pas épargnés des intempéries en cette fin d’automne, mais pour les puristes, la boue, le froid, et l’humidité sonne l’ouverture des cross nationaux. Pour d’autres, c’est bientôt l’intersaison, le temps de récupérer, de se régénérer en variant les activités physiques. C’est bénéfique pour le mental, la forme générale… Rien de mieux pour reprendre avec l’envie et le plaisir…
Ce mois-ci, les mots et les noms ème « OBAMA, ARMSTRONG, EPO 3 Génération, POUVOIR D’ACHAT, NEW YORK, RAID AMAZONES » seront souvent dans nos discussions de footing. Une actualité riche en évènements, que nous essayerons de vous retransmettre dès le mois de Décembre. En novembre c’est aussi, l’équipe de rédaction qui s’agrandit. Je souhaite la bienvenue, à Axel Pittet et Guillaume Aladel. Les deux compères seront en charge de la publicité pour le premier et des dossiers « actualité » pour le second. Je vous souhaite à tous une bonne lecture, un bon début de saison en espérant que chacun a trouvé le club ou le groupe d’entrainement pour préparer la saison de cross. Coté dopage, l’optimisme est de rigueur car la politique actuelle des fédérations françaises, donne un avertissement sévère à tous ceux qui seraient tentés de tricher pour des performances éphémères.
Directrice de la publicité et communication : Christelle Macannuco Responsable sponsors et partenaires : Cédric Soria
Disponible chez vos marchands de journaux. Sortie bimestrielle…
Consultants sportifs : Morgan Ballager, Emilie Domingues, Sophie Scanaruza,, Michel Spada, Christian Bailly… Sections Tests et Médical : Christophe Lefranc, Emmanuel Legrand, Thierry Demons, Jérémy Migneret, Jennifer Berthiaux, Anne Sophie Collet, Yvan Debien… Journalistes : Naëlle Berthiaux, Quentin Auberger, Jacky Thaveau, Axel Pittet, Guillaume Aladel, Miguel Tirbois, Franck Salgues, Guillaume Calais, Bruno Bordier, E.P Marchand, Béatrice Glinche…
Contribution pour ce numéro : Merci à Clarence, Frédéric Cosson, Gael Faride, Christelle Macannuco, Michel, Pierre…
L'élection de Barack Obama, sénateur de l'Illinois, à la présidence des Etats-Unis sera-t-elle le coup de pouce qui permettra à Chicago d'obtenir l'organisation des Jeux Olympiques 2016 ? C'est ce que redoute Tomiaki Fukuda, membre du comité directeur du comité olympique japonais (JOC), alors que Tokyo est l'une des quatre villes finalistes, avec également Rio de Janeiro et Madrid. «Le Japon a du souci à se faire. M. Obama est un bon orateur et il est populaire», a-t-il déclaré mercredi. «Je me demande comment réagiront les membres du CIO si M. Obama participe à la présentation du dossier de Chicago», s'est aussi interrogé Tsunekazu Takeda, le président du JOC.
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17 à 18 – 38000 chanceux à New York ème
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titre: Paula Radcliffe reine du marathon…
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Actualite : Les dernieres infos…
Comme cela avait déjà été le cas par le passé, en 2004 et l'an dernier, Paula Radcliffe s'est remise dans la lumière à New York. La Britannique, 34 ans, a remporté pour la troisième fois de sa carrière le marathon de la ville, devant la Russe Ludmila Petrova, de six ans son aînée, et l'Américaine Kara Goucher, qui disputait son premier marathon dans la "Grande Pomme". Radcliffe inscrit ainsi son nom dans l'histoire de l'épreuve : hormis la Norvégienne Grete Waitz (9 victoires), aucune femme n'avait réussi à s'imposer plus de deux fois. La recordwoman du monde, qui affirmait au cours de la semaine se sentir en pleine forme, a bouclé les 42,2 km de course en 2h23'56", et avec près de deux minutes d'avance sur Petrova, qui n'est donc pas parvenue à récidiver après son succès en 2000. «C'est tout simplement un endroit où j'adore venir, s'est une nouvelle fois réjouit Radcliffe. J'ai l'impression qu'ici se révèle le meilleur de moi-même». Contrairement à ses deux précédents succès, elle n'a pas eu besoin de s'arracher dans les derniers mètres. La Britannique a dominé la course d'un bout à l'autre. «Cela fait du bien de gagner de manière différente, sans un finish serré», a-t-elle ajouté. UN MOMENT CLE POUR CELLE-CI : Radcliffe n'en a pas pour autant oubliée ses déceptions olympiques, que ses trois victoires à New York rendent encore plus incompréhensibles.
«Cette victoire entraîne un peu de frustration, parce que je me demande pourquoi tout se passe toujours bien à New York, et pourquoi je n'y arrive pas aux Jeux». Les divers pépins physiques qui ont perturbé sa préparation pour Pékin, où elle a terminé 23e, sont déjà un début d'explication. À Athènes, Radcliffe avait dû abandonner. Avant de se retrouver le sourire sur la Côte Est américaine. «Ma venue ici en 2004, après les Jeux, a été un moment-clé, affirme la Britannique. J'y avais à nouveau pris plaisir à courir». Radcliffe devrait terminer sa carrière sans médaille olympique au palmarès, mais la jeune mère relativise. «Parfois, il faut prendre ce que la vie vous donne, et faire de votre mieux», conclut-elle. Chez les hommes, la course a donné lieu à une lutte entre les deux derniers vainqueurs, Marilson Gomes dos Santos (2006) et Abderrahim Goumri (2007). Alors que ce dernier occupait seul la tête, il a baissé de rythme sur les dix derniers kilomètres, avant de se faire dépasser peu avant la ligne par le Brésilien. Dos Santos a terminé avec un chrono de 2h08'43", Goumri comptant au final 24" de retard. Le Kényan Daniel Rono a complété le podium, avec plus de 2'30" de retard sur le vainqueur.
Un deuxième coureur ayant terminé le marathon de New York est décédé. Après le Brésilien Carlos Jose Gomes, un deuxième coureur du marathon de New York est décédé après avoir terminé cette course. Une autopsie a été faite lundi dans le cas de Carlos Jose Gomes (58 ans). Au moins deux autres marathoniens ont dû être hospitalisés.
Femmes 1. Paula Radcliffe (GBR) 2h23'56" 2. Ludmila Petrova (RUS) 2h25'43" 3. Kara Goucher (USA) 2h25'53" 4. Rita Jeptoo (KEN) 2h27'49" 5. Catherine Ndereba (KEN) 2h29'14" 6. Gete Wami (ETH) 2h29'25" 7. Dire Tune (ETH) 2h29'28" 8. Lidia Simon (ROU) 2h30'04" 9. Lyubov Morgunova (RUS) 2h30'38" 10. Katie McGregor (USA) 2h31'14" Hommes 1. Marilson Gomes dos Santos (BRE) 2h08'43" 2. Abderrahim Goumri (MAR) 2h09'07" 3. Daniel Rono (KEN) 2h11'22" 4. Paul Tergat (KEN) 2h13'10" 5. Abderrahime Bouramdane (MAR) 2h13'33" 6. Abdi Abdirahman (USA) 2h14'17" 7. Josh Rohatinsky (USA) 2h14'23" 8. Jason Lehmkuhle (USA) 2h14'30" 9. Hosea Rotich (KEN) 2h15'26" 10. Bolota Asmerom (USA) 2h16'37"
Actualite : Les dernieres infos… Lance Armstrong ne s'est pas contenté de remporter le contre-la-montre individuel et la course par équipes du Tour de er Gruene, le week end du 1 novembre dans le Texas. Le septuple vainqueur du Tour de France en a profité pour dégager une impression de puissance et donner des indications quant à son éventuelle participation à la Grande Boucle 2009. Cette idée lui est venue, a-t-il confié au quotidien de San Antonio Express-News, tout soudain : «une mouche m'a piqué cet été», a dit le Texan de 37 ans. Mais son engagement dans la compétition n'est toutefois pas encore certain à 100%. «Il n'est pas question d'attendre un quelconque feu vert ou rouge, a déclaré Lance Armstrong. Je ne me suis fixé aucune deadline pour prendre ma décision. Je vais regarder le calendrier et être attentif à deux choses: d'abord, mon plan international de lutte contre le cancer et ensuite seulement, ma saison et ma préparation».
Wilson Chebet semble chez lui dans les Bouchesdu-Rhône. En très exactement une heure, le Kényan a dominé dimanche, pour la deuxième année consécutive, le semi-marathon disputé entre Marseille et Cassis. Wilson Chebet n'est pas parvenu à battre son record établi l'année dernière (59'23). Le record de l'épreuve appartient, lui, toujours depuis 2002 à son compatriote James Kwambaï (59'01). L'épreuve a regroupé plus de 14 000 participants. Chez les femmes, la Kényane Inès Chenonge a devancé deux jeunes Ethiopiennes, Meseret Mengistu, 18 ans (1h09'50), et Shewaye Kebede, 19 ans (1h10'12).
Les résultats Marseille-Cassis 2008 Hommes 1. Wilson Chebet (KEN) les 20,308 km en 1h00'00 2. Dieudonné Disi (RWA) 1h00'16 3. Samuel Kosgei (KEN) 1h00'41 Femmes 1. Ines Chenonge (KEN) les 20,308 km en 1h09'39 2. Meseret Mengistu (ETH) 1h09'50 3. Shewaye Kebede (ETH) 1h10'12
C'est fini ! Après cinq ans de collaboration, Yohann Diniz a décidé de se séparer de son entraîneur, Denis Langlois. Le champion d'Europe 2005 et vice-champion du monde 2007 du 50 km marche veut travailler différemment dans l'optique des JO de 2012. Très marqué par son échec à Pékin, Diniz a crevé un abcès qui s'était formé depuis longtemps.
«Depuis 2006, c'était devenu un peu compliqué. On essayait d'arrondir les angles, on ne se disait pas franchement les choses et ça nous bouffait tous les deux, a-t-il expliqué dans L'Equipe. Ca n'a rien à voir avec Pékin, c'est plus ancien. On en avait déjà discuté à Göteborg. Ca n'a pas été la joie en 2007, on a retrouvé un peu de complicité cette année, il y a eu de très bons moments mais la boucle est bouclée. Je préfère arrêter et garder un ami. J'avais envie de voir autre chose pour repartir sur quatre ans.»
Actualite : Les dernieres infos…
L'Ethiopien Adilo Kasime Roba, chez les hommes, et la Russe Nailya Yulamanova, chez les femmes, ont remporté dimanche la 30e édition du Marathon eurasiatique. Sous une pluie battante, Roba a parcouru les 42,195 kilomètres en 2h11'16", à 20 secondes du record de l'épreuve, établi l'an dernier par le Kenyan David Emmanuel Cheruiyot (2h10'56"). Yulamanova, elle, a bouclé la distance en 2h30'17". L'Ethiopien Haile Gebreselassie, double champion olympique et quadruple champion du monde du 10 000 mètres, était l'invité d'honneur de cette 30e édition.
Le 23ème Marathon de Venise s’est couru le 26 octobre 2008 sous le soleil, avec son arrivée en beauté le long des quais de Venise jusqu'à la Riva dei Sette Martiri après l'Arsenal de Venise en passant par le pont provisoire installé entre la Dogana da Mar et Saint Marc et le passage des concurrents devant le Palais des Doges.
Les résultats : Messieurs 1. Joseph Kimosop Lomala (KEN) 2 h 11'06 2. Jacob Chesire (KEN) 2 h 11'07 3. Kidanae Adbi (ETH) 2 h 11'57
5.328 concurrents ont couru ce Marathon de Venise dont 4.555 hommes et 773 femmes pour la catégorie générale et, dans la catégorie handisport quatorze hommes et deux femmes. Les concurrents sont partis de la Villa Pisani à Stra à 9h15 (9h10 pour le départ des concurrents Handisport). Après avoir passé le Pont de la Liberté qui relie Venise à la Terra Ferma (près .
de 4 kilomètres), puis traversé le Tronchetto, les marathoniens ont couru le long des Zattere (2 kilomètres) et connu alors leurs premiers ponts… et supplices vénitiens. Et cette année, comme quasiment dans tous les précédents Marathons de Venise, ce sont bien les ponts de Venise qui ont fait la différence.
2. Anne Kosgei (KEN) 2 h 32'21 3. Florence Chepkurui (KEN) 2 h 50'09
David Kiyeng remporte le dimanche 19 octobre le marathon de Reims. Le Kenyan passe la ligne en 2 heures, 7 minutes et 53 secondes et devance ses compatriotes John Komen et Vincent Kipruto. Le premier Français, Lionel Baron, termine au sixième rang. Chez les femmes, triplé kenyan également avec le succès d Agnès Kiprop devant ses compatriotes Rael Nguriatukei et Susan Kurui.
Dimanche 2 novembre 2008 L’ancien champion cycliste français, Laurent Jalabert, est arrivé au bout de l’une des courses à pied les plus difficiles au monde. La Diagonale des Fous traverse l’île de la Réunion du sud au nord sur une distance de 148 km avec plus de 9000 m de dénivelé, en passant au sommet d’un volcan et en traversant deux grands cirques. Cette course "reste une épreuve de fou", a confirmé Laurent Jalabert à l’issue de son périple réunionnais qu’il a bouclé en 47 heures et 50 minutes. Parti le jeudi 24 octobre à minuit (...)
Les résultats : Femmes 1. Aniko Kalovics (HON) 2 h 31'24
Paula Radcliffe est en forme. La Britannique a remporté dimanche 26 octobre le 10 miles (16,09 km) du Great South Run de Portsmouth. Pour sa première course depuis sa déroute aux JO de Pékin, où elle n'avait pris que la 23e place en raison d'une blessure au fémur, Radcliffe, 34 ans, a couru en 51'11". Chez les hommes, la victoire est revenue au Kényan Bernard Kipyego (46'42").
Actualite : L’athle francaise voit noir…
Jeudi 21 aout 2008, Jeux Olympiques de Pékin, Ladji Doucouré s’apprête à disputer la finale 110 mètres haies…Il ne terminera que 4éme…Encore une chance de médaille envolée, image de l’athlétisme Français en déroute…Depuis maintenant trois olympiades, les français n’ont récolté que 3 médailles (ndlr : deux en bronze a Athènes et 1 en argent a Pékin…)…Pourquoi l’athlétisme français est-il en perdition ? Réponses...
Medhi BAALA, une 4eme place qui fait mal !!! Valeur stable jusqu’aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996 avec le doublé de Perec et le titre de Galfione, l’athlétisme tricolore a ensuite vu ses actifs sombrer…Depuis, comme le dit si bien Guy Ontanon, directeur du team Lagardère athlétisme : « Pour moi, il y a plutôt le feu et beaucoup de gâchis »….L’athlétisme ne s’en sort plus… Multiples raisons sont évoquées par rapport à cette débâcle : Remise en cause des dirigeants, des entraineurs qui manquent trop souvent d’expérience ? Manque de combativité des athlètes ? Un tri trop sélectif ? En effet, si vous courez 15 secondes aux 100 métrés, on vous fait comprendre que ce n'est pas la peine d'insister, on ne s'occupe pas de vous….L 'athlétisme n'est pas très populaire en France, le nombre de licenciés est faible..Ce sport est de moins en moins enseigné aux jeunes et certaines structures sont de mauvaises qualités... Toutes ces erreurs ont pour conséquences des résultats plus que médiocre. Sur les 35 athlètes engagés en individuel à Pékin, seuls 9 ont accédé à la finale et 6 sont parvenus à battre leur record personnel sur le tartan du Nid d’oiseau.
« Ils ont manqué de mordant », insiste Franck Chevallier. Tout ça fait désordre, cela amène souvent des changements de responsables. Si Bernard Amsalem espère être élu pour un nouveau mandat à la FFA, Franck Chevallier, le DTN, a lui annoncé son départ au mois de mars….Des mesures sont mis en place comme par exemple restreindre la sélection ? « Au niveau de l'encadrement, il n'est pas normal qu'une personne chargée du groupe des relayeurs soit également l'entraîneur personnel d'un ou plusieurs athlètes qui compose le relais. A ce niveau-là, nous avons commis une faute » indique Bernard Amsalem… Bref, comme le dit la sprinteuse Muriel Hurtis : «Je pense qu’il faut donner un bon coup de pied làdedans". En effet, peut-être serait-il temps après que l’athlétisme est offert une image déplorable de son sport (querelles dans le staff..), de remédier le tout… Si Bernard Amsalem est réélu, dans deux mois, à sa propre succession à la tête de la Fédération, son chantier prioritaire visera à détacher les athlètes des pôles
Bernard Amsalem, Ce n’est pas tous les jours faciles d’être Président de la Fédération…
Ladgi Doucouré, complètement désorienté ème par sa 4 place sur le 110m haies…
et des groupes d’entraînement personnalisés "qui donnent l’image d’un individualisme forcené", pour les réorienter vers l’esprit de club...Cependant, cela prendra du temps… Peut-être trop devant des français, qui chaque fois qu’ils regardent ce sport prennent un regard morne et ne voyant accoucher qu’une souris dévorer par les « félins jamaïcains et américains »…
Actualite : Raid amazones 2008…
Raid Amazones 2008… des filles et de la sueur ! Après la Guyane, l’île Maurice, le Sri Lanka, le Kenya… plus de 200 amazones s’envoleront vers l’île de la Réunion, terrain ème de jeu de la 7 édition du Raid Amazones, organisé par la société ZBO (The Big Organisation). Du 22 au 30 novembre, 75 équipes de 3 femmes vont s’élancer pour 6 jours de course : Pas de moteur, des mollets et de la sueur… des sportives qui au delà du dépassement de soi, ont pour qualités d’être courageuses, solidaires et motivées à 200% !
10500 € pour l’inscription d’une Equipe !!!
Quid des amazones modernes ?
Le programme 2008 : ETAPE 1 - Lundi 24 Novembre - Trek 10km - Piton Textor - Pas de Bellecombe ETAPE 2 - Mardi 25 Novembre - VTT 30km - Forêt Domaniale de L'Etang Salé ETAPE 3 - Mercredi 26 Novembre - Rando Aqua, Parcours Accro, Baignade à St Benoit. Rivière des Roches / Bassin La Mer / Bassin La Paix ETAPE 4 - Jeudi 27 Novembre – Treck 13 kms. Plaine des Sables - Grands Galets ETAPE 5 - Vendredi 28 Novembre - Ride and Run - Course d'orientation - Tir à l'arc. L'Etang Salé. ETAPE 6 - Samedi 29 Novembre - Treck 10 kms - 400m de Natation. L'Etang Salé
La féminité, l’écologie… sont des valeurs mises en avant par ZBO. Aussi, à travers le sponsoring, certaines entreprises associent leur nom et leur image aux valeurs véhiculées par ce raid. Le coût d’inscription est très élevé (environ 10500 € pour le team) et bien souvent, seules des grandes entreprises peuvent se permettrent d’inscrire des équipes en leur nom.
Composer un team… Pour 80% des équipes, les participantes sont issues de l’entreprise en question, recrutées pour l’occasion ou encore possèdent un carnet d’adresses qui facilite la tâche. Pour les autres, c’est le « chemin de croix du porte à porte version sponsor locaux » et c’est d’autant plus difficile lorsque l’on n’est pas une sportive confirmée ou autre « amazone publique ».
Mais participer à ce genre de raid, est parfois un rêve, un aboutissement. Il décuple la motivation… on multiplie les photocopies et on frappe à toutes les portes !
Quid de la préparation ? Au vu des épreuves, un minimum d’entraînement est plus que conseillé, on ne s’improvise pas « raideuses » sachant que lors du raid 2006, il y avait entre 1H30 et 4H d’effort chaque jour. La durée totale du dernier Raid Amazones a été de 10H15 pour l’équipe vainqueur et de 22H22 pour la dernière équipe classée ! Cette année, la moyenne d’âge des inscrites est de 37 ans… ce qui démontre une certaine maturité pour se lancer dans ce genre d’aventure et une expérience avérée des efforts de longues durées. Les courses à étapes sont difficiles même si ce raid n’est pas en autosuffisance. Les temps de récupérations sont réduits, la fatigue s’installe… il faut pouvoir enchaîner des activités différentes chaque jour, en somme, des épreuves sportives où les capacités d’endurances sont en filigrane. Alors chapeau à toutes ces volontaires… rapportez-nous de belles images témoignant d’une émotion ou sportivité rime avec passion !
Actualite : SUR LE FRONT DU DOPAGE…
Halkia et son coach inculpés Après les haltérophiles, d'autres athlètes grecs sont en ligne de mire pour des cas de dopage. Fani Halkia, championne olympique sur 400 m haies en 2004, Dimitris Regas, coureur de 400 m, Tassos Gousis, spécialiste du 200 m, et George Panagiotopoulos, l'entraîneur des deux premiers nommés, risquent cinq ans de prison. Ils ont été inculpés pour des infractions à la législation sur le dopage, avant et pendant les JO de Pékin, en conséquence de contrôles positifs au methyltrienolone (stéroïde
Fani Halkia, championne olympique sur 400 m haies en 2004
Marion jones, je ne courais plus jamais…
La sprinteuse américaine Marion Jones, tombée en disgrâce après ses aveux de dopage, a annoncé mercredi sur une chaîne américaine, dans l'émission d'Oprah Winfrey, qu'elle ne retournerait pas à la compétition. Elle a également expliqué qu'elle aurait gagné ses cinq médailles olympiques même si elle n'avait pas eu recours à des produits illégaux.… «Je ne courrai plus jamais. Je me retire du sport, a lancé non sans émotion Marion Jones lors de cette émission enregistrée vendredi. Je ressens un peu de tristesse car j'aime la compétition.» Après avoir purgé six mois de prison pour avoir dans un premier temps menti au ministère public, en niant s'être dopée, Marion Jones a ensuite insisté sur sa bonne foi : mis à part l'huile de lin, elle a répété qu'elle n'a jamais pensé que la plupart des produits qu'on lui donnait allait audelà des vitamines légales.
Dwain Chambers, sprinteur Britannique
La saison a beau être terminée, il faut redoubler de vigilance. C'est le message que fait passer le sprinter britannique Dwain Chambers, dopé repenti, qui assure dans le Sunday Telegraph que l'automne doit être une période privilégiée pour les tests antidopage parce que c'est le moment «où tout le monde se charge de produits». Privé des JO de Pékin, en raison de son passé, Chambers estime que la période est propice aux tricheries : «Il faut tester les athlètes en octobre, en novembre et en décembre, parce que c'est le moment où tout le monde se charge de produits.
anabolisant). Tous ont nié. Halkia avait été exclue des Jeux de Pékin, juste avant le début de l'épreuve, pour un contrôle positif lors d'un stage de préparation au Japon. Elle avait affirmé être victime d'un sabotage. Le CIO a fait appel à un avocat pour le représenter sur place dans cette procédure, et entamé des poursuites contre Panagiotopoulos, accusant l'entraîneur d'avoir nui à la réputation de l'instance. Depuis les JO pékinois, le dopage est devenu un crime en Grèce. Les quatre inculpés seront toutefois jugés en fonction de l'ancienne loi, où le dopage n'était encore qu'un délit.
Les bénéfices peuvent s'en faire ressentir pendant six mois, décrit celui qui mène désormais une campagne antidopage dans les écoles de son pays. Quand je suis revenu de suspension en 2006, je suis allé m'entraîner en Jamaïque et je n'ai jamais été testé alors que j'y suis resté six mois. On pourrait penser que quelqu'un qui revient de suspension pour dopage serait l'objet de contrôles routiniers, mais je n'ai pas été testé une seule fois.» Pour améliorer la lutte antidopage, Chambers a des idées : «Les 20 meilleurs de chaque discipline devraient subir un nombre déterminé de contrôles pour pouvoir prendre part aux Jeux Olympiques ou aux Mondiaux, parce que le système actuel est injuste.» (Avec AFP)
Actualite : Alerte aux requins…
Introduction : Les requins alimentent une véritable psychose qui n’épargne ni les triathlètes, ni les organisateurs de compétitions qui cherchent, coûte que coûte, à minimiser les risques.
L’attaque des requins dans le monde... Un triathlète du nom de Graig Hutto a réussit à exorciser un terrible souvenir, il y a quelques années de ça. Retour en arrière, lors de sa dernière baignade en mer (triathlon dans la baie de San Diego), il avait été attaqué par un requin bouledogue et, s’il est vrai qu’il était ressorti vivant de l’affrontement, ses mains avaient été salement abîmées et, surtout il avait dû être amputé de la jambe droite. L’adolescent américain a dès lors repris le sport à travers du basket et du baseball. Il décida de finir l’année suivante l’épreuve de San Diego en compagnie de ses deux frères sachant que ses chances d’être de nouveau attaqué par un requin sont très faibles. Des statistiques qui manquent de mordant… Chaque année, on estime que plus de 100 millions de requins sont massacrés sur la planète, notamment pour satisfaire aux exigences de la cuisine chinoise (soit 98% du marché mondial) et de ses soupes d’ailerons, mais aussi à cause de leur cartilage avec lesquels beaucoup d’athlètes soignent leurs articulations malades. Ainsi, la population des quelques 700 espèces recensées, dont, paradoxalement, la grande majorité
ne représente aucun danger pour l’homme, aurait baissé de moitié en 15ans. L’heure est grave, leur disparition menaçant de déséquilibrer toute la faune marine. Et pourtant, le sort de ces gros poissons carnivores suscite peu d’émotion. Les humains n’aiment pas les requins. On leur reproche les quelques dizaines d’attaques perpétrées chaque année contre les baigneurs. L’association « International Shark Attack » fait la comptabilité précise de toutes ces morsures. En 2004, elle n’a recensé que 61 attaques dont sept se sont révélées fatales. Au bout du compte, les piqures d’abeilles tue infiniment plus de monde que les requins. Seulement le souvenir du livre « JAWS » du feu Peter Benchley, adapté au grand écran en 1975 par Steven Spielberg, a profondément marqué les esprits. Du coup, on voit des requins partout ! Le triathlète américain Mark Montgoméry est persuadé en avoir tamponné un gros lors du triathlon de Daytona Beach au milieu des années 90. Celui-ci n’aurait pas cherché à se venger. Pas comme celui qui a attaqué un groupe de triathlète à l’embouchure de l’Alabama dans le golfe du Mexique. Cela se passait début des années 2000.
La dernière attaque de requins dans la région remontait à plus de 25ans. Il a fallu de temps pour mesurer la gravité de la situation. « Je ne savais pas qu’il arrivait vers moi », expliquait Richard Watley, coiffeur de 55ans à la chaine américaine CBS. « Ce n’est d’ailleurs qu’en baissant la tête après avoir été percuté que je me suis aperçu que c’était un requin. On aurait dit les dents d’une machine broyeuse. J’essayais de le garder à distance raisonnable en lui tapant dans le nez ».
Actualite : Alerte aux requins…
Finalement, Watley s’en sort avec des vilaines morsures à la hanche droite et au bras droit. Son partenaire, Chuck Anderson 44ans, a moins de chance et perd son avant bras droit dans la gueule du requin. « Il a d’abord senti quelque chose glisser sous lui » expliquait son épouse Betsy. « Dans un premier temps, il a pensé à un morceau de bois ou quelque chose comme ça. Ensuite la seule chose dont il se souvienne est que le requin lui avait pris la main droite ». Selon elle, il a eu beaucoup de chance, « il est vivant, c’est l’essentiel. » Il faut savoir en effet que contrairement à l’idée reçue, toutes les rencontres avec l’animal ne se soldent pas par une issue fatale. Seulement 10 à 12. Sur les espèces les plus dangereuses règne également le plus grand flou. Très souvent, on craint le Cacharodon Carcharias, le fameux requin blanc, prisé pour ses mâchoires qui ont valeur de trophée et se monnayent aux alentours de 6000 euros. Or l’animal, qui figure depuis 2004 sur la liste des animaux protégés est surtout friand de phoques et s’il s’attaque aux baigneurs, c’est qu’il lui arrive de confondre la planche de surf ou la combinaison en néoprène avec son mets favori. D’autres espèces, comme le très agressif requin bouledogue, sont beaucoup plus redoutables. Les fantômes de l’opéra… Les statistiques indiquent encore que les victimes de squales sont le plus souvent des surfeurs (43%). Viennent ensuite les nageurs (38%) et les plongeurs (11%). Mais la « mort blanche » c’est ainsi que l’on appelle les décès consécutifs à une attaque de requin, peut survenir dans des circonstances tout à fait inattendues. En Australie, personne n’a oublié le sort funeste réservé à l’actrice Marcia Hathaway qui en Février 1963, fut déchiquetée dans la baie de Sidney par un requin bouledogue, alors qu’elle se trouvait debout dans un mètre d’eau.
Difficultees d’organisation aux J.O sidney 2000 On comprend l’inquiétude du comité organisateur des JO de Sidney (le SOCOG) qui en l’an 2000, avait la lourde mission d’accueillir le premier triathlon olympique dans cette même baie, au pied du célèbre Opéra, où deux nouvelles attaques de requins, heureusement sans conséquences tragiques, venaient de faire la une des journaux locaux. Cette information avait d’ailleurs été abondamment relayée par la presse internationale. Du coup le SOCOG, fut obligé de réclamer d’urgence un rapport d’experts aux conclusions sans équivoque : « il est difficile de minimiser un risque quand celui-ci est déjà quasiment nul ». Les requins fuient effectivement les eaux dont la température est inférieure à 20° comme c’est toujours le cas dans la baie de Sydney. Pour plus de sécurité, les experts recommandaient que « des bateaux accompagnent la meute des participants ». Un simple bruit de moteur pouvant suffire à effrayer les éventuels squales peu frileux. Mais l’optimisme des experts n’apaisa toutefois pas le scepticisme de l’opinion publique. Le SOCOG décida alors de recourir aux grands remèdes et équipa six plongeurs d’un système émettant des impulsions électriques à basse fréquence afin de créer un champ de protection contre les requins dans un rayon de sept mètres.
Depuis le milieu des années 90, l’armée australienne, tout comme les pêcheurs d’ormeaux ou de perles qui évoluent dans des eaux infestées de requins blancs dont l’envergure avoisine les 4,5 m (pour 1,2 tonne) utilisent ce système développé en Afrique du Sud. Celui-ci inonde les organes sensoriels des requins et plus particulièrement les capteurs situés dans le nez, les flasques de Lorenzini, sur lesquels ils s’appuient pour chasser. Impossible de savoir si ce dispositif a suffi à contrarier les requins. Toujours est il que le jour J, aucun d’eux ne pointa le bout du museau. Statistiques des attaques de requins : En 2007, les attaques de requins ont provoqué la mort d'une seule personne dans le monde, une femme tuée alors qu'elle faisait de la plongée au large de la NouvelleCalédonie dans le Pacifique, le plus faible niveau en vingt ans, selon des données de l'Université de Floride. Depuis le début 2008, on a déploré cinq attaques mortelles : Un jeune plongeur a été tué en février en Floride. Un surfeur australien de 16 ans a été tué au sud de Brisbane sur la côte est de l'Australie en avril. Un homme de 66 ans a été tué par un grand requin blanc à proximité d'une plage de San Diego, dans le sud de la Californie en avril. Un surfeur a été mortellement mordu par un requin sur la côte ouest du Mexique en avril. Un surfeur a été tué par un requin sur la côte Pacifique du Mexique en mai.
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Actualite : Temoignages du mois…
Cette Albigeoise conclut sa saison de courses en montagne avec un titre national. Kenza Pedrero, 45 ans, Albigeoise, mère de trois enfants, aurait pu se consacrer à la danse, à la couture, au scrapbooking ou à la randonnée. Que nenni, elle vient de décrocher le titre de championne de France de trail après la terrible épreuve des Templiers, ce week-end, près de Millau. 2800 coureurs se sont alignés au départ de cette course sur sentier à fort dénivelé, dès 5 heures du matin. Troisième après trois épreuves comptant pour le championnat, l’Albigeoise a terminé la course en tête en 8 heures et 37 minutes. Elle empoche, par la même occasion, le titre national. Une véritable consécration pour cette sportive pas comme les autres. Kenza a des gènes de sportive dans le sang. Elle a fait de l’athlétisme à l’USCA d’Albi puis a joué pendant 15 ans au sein de l’équipe féminine de foot de l’ASA. À la naissance de Ness, la petite dernière, elle décide de se remettre dans le rythme, non pas des sports collectifs mais du footing. Lentement et sûrement. En traînant les pieds parfois, confie-t-elle avec le sourire. En pleine nature Sa volonté a fait le reste au sein du club USCA de Lescure. Elle s’attaque à trois semi-marathons et à un marathon. « Je n’en ai fait qu’un seul. Il faut toujours surveiller le chrono, c’est plat et ennuyeux ! » En clair, Kenza n’y trouve pas sa tasse de thé. Des copains la branche sur le trail, cette discipline qui emprunte les chemins avec des dénivelés plus ou moins importants. « C’est en pleine nature et on ne voit pas le temps passer, ajoute la sportive qui achève sa quatrième année de trail après avoir tâté du Canigou (3000 m de dénivelé) et des Templiers. C’est le plus impitoyable et le plus grand rendezvous des trailers. Il faut avoir un sacré moral », explique Kenza qui a su gérer son effort. Sans oublier son entraîneur, Olivier Foissac, qui la suit depuis ses débuts. Les efforts ont payé puisque le club décroche son premier titre de champion de France. La saison est terminée mais Kenza poursuit son entraînement et va s’attaquer, cet hiver, aux épreuves de cross. 4 à 5 km à plein régime. « Ils sont à fond tout le temps, ils sont fous… »
Thierry Breuil, champion de France de trail 2008 Thierry Breuil, vous êtes avec votre homologue féminine Kenza Pedrero, le premier champion de France de Trail… Ce titre me ravit même si j’ai été un peu vexé sur le coup par ma dernière course. J’ai en effet terminé 8 ème du Trail des Templiers le week-end dernier, la plus grosse déconvenue de ma carrière. Il me manque une belle fin mais j’avais assez de points d’avance pour voir venir. Ce titre de champion de France est important. Je trouve juste dommage que nous n’ayons pas été récompensés à l’issue du Trail des Templiers. Ce titre de champion de France faisait-il partie de vos objectifs majeurs en début de saison ? Pas du tout. Il y a un an, j’avais décidé de ne pas viser ce titre pour ne pas me retrouver à courir de tous les côtés. Mais, après avoir gagné le Trail de l’Aubrac le 22 juin, qui est un des grands rendez-vous de la saison, je me suis retrouvé avec un bon pactole de points. J’ai donc décidé de changer mon fusil d’épaule en allant courir par monts et par vaux en septembre pour engranger des points. Avec succès puisque j’ai remporté deux autres étapes du Trail Tour National, le « Trail de la Côte d’Opale » et « Courir pour des Pommes ». Deux trails en un mois, ça n’a pas été trop dur à gérer ? J’ai fait part de mon envie de participer à ces deux compétitions à mon entraîneur, JeanLuc Bonillo. Nous prenons toutes nos décisions ensemble. Au début, il n’y était pas du tout favorable puisque nous avions prévu de profiter de l’année 2008 pour acquérir de l’expérience. Il m’a dit de beaucoup réfléchir. Je lui ai dit que je ne voulais pas tout risquer sur le trail des Templiers. Des efforts que vous avez peut-être payés justement lors de cette dernière course… Dans ma tête, j’étais persuadé que j’avais suivi toute la préparation pour être bien aux Templiers. J’étais confiant. J’explique ma contre-performance par l’enchaînement des trails et le manque de repos, puisque je dois en permanence jongler entre le sport et ma vie professionnelle. Comment avez-vous découvert cette discipline en pleine expansion qu’est le trail ? Je suis un ancien pistard puisque j’ai été sélectionné en équipe de France junior sur 3000 m steeple. J’ai pratiqué également le cross et la course en montagne à très haut niveau. Mais il n’y a pas de plus grande famille que le trail. C’est la convivialité, l’amateurisme. Cette discipline m’a séduit car elle possède plein de formes de course, toutes différentes et agréables. Et puis, je vis dans un département vert et vallonné, la Corrèze, qui se prête parfaitement à cette épreuve. J’ai appris à apprivoiser le trail et, notamment, l’alimentation en course. Reste que ce qui m’anime, c’est la compétition. Quelles seront vos ambitions en 2009 ? Je ne veux pas refaire les mêmes erreurs que cette année. Sinon, le grand moment de la saison sera le Challenge Mondial de Trail à Serres-Chevallier. J’attends les modalités de sélection mais j’espère bien sûr en être…
entrainement : la phase de recuperation …
INTRO : On parle beaucoup au coureur de son entraînement, rarement du « nonentraînement », ces périodes de coupure qu'il faut savoir se ménager pour récupérer et progresser. S'il paraît évident que pour progresser il faut savoir planifier son entraînement, il est moins simple d'accepter qu'il faut savoir aussi planifier son repos. Tout au long de sa carrière sportive, nous passons par des périodes de méformes. Il faut ainsi déterminer deux types de mise au repos : le repos planifié et le repos forcé.
Le repos planifié : Il fait partie intégrante du plan d'entraînement. Il se prépare en fonction des objectifs sportifs, des compétitions. Il ne faut pas le considérer comme la fin d'un cycle d'entraînement mais au contraire comme le début d'un nouveau cycle. C'est un repos actif, géré, récupérateur, fait pour se ressourcer. C'est ce que l'on appelle dans le jargon des coureurs,la coupure, dont on peut déplorer qu'elle soit assimilée à la notion de blessure, de traumatisme. Indéniablement, le coureur, de quelque niveau qu'il soit, n'aime pas couper, car pour lui, couper c'est « se couper » de ses sensations. Or se reposer, c'est d'abord se respecter, remercier son corps des efforts qu'il a accepté d'encaisser, lui permettre de mieux appréhender le moment présent sans objectifs précis. C'est tout autant un repos physique que mental. D'un point de vue physiologique lorsque, l'on parle de repos, on pense bien évidemment aux jambes, aux muscles, à la respiration. Mais vous n'imaginez pas combien un organe comme le foie apprécie ce repos. Cette phénoménale pompe qui, en période d'activité, doit véhiculer le sang plusieurs fois par jour dans cette machine qu'est le corps humain.
Gérer son repos, c'est aussi comprendre les réactions de son corps. « je ne me sens pas très bien quand je coupe, limite nauséeux, déprimé ». cette sensation fréquente n'est d'ailleurs pas l'apanage du coureur ou du sportif dans son ensemble. Il en est de même pour l'homme ou la femme d'affaires qui a du mal à savourer son week-end ou ses premières journées de vacances, contraint de fonctionner sans la décharge habituelle d'adrénaline, d'où ces sensations désagréables de manque, de mal être. D'un point de vue psychologique, ce repos est fondamental, pour être plus performant ensuite, le plaisir pris tout au long de la saison risque risque de s'effriter et de devenir une routine si l'on ne provoque pas un changement de rythme ou de planning. Et cela ne vaut pas que pour votre pratique sportive. Pour gérer cette période, allez faire de longues marches lentes, imprégnez vous de cette sensation de calme, de facilité, faites une petite balade en vélo, mais toujours dans la facilité, le ludique. Évitez de faire un petit footing cool pour changer, car. pour votre tête et votre corps, vous serez toujours dans la même dynamique d'entraînement. Le Repos forcé : A cause, de la maladie ou de la blessure, est un Si l'on accepte cet adage que le hasard
Changez d’air, pratiquez une activité plein air autre que celle que vous faites toute l’année… Changez vos habitudes…
n'existe pas, et qu'il n'y a pas de blessure innocente, ce repos forcé survient parce que vous n'avez pas été à l'écoute de vous même ou que vous avez enfreint les règles de bonne conduite. Surentraînement, mauvaise gestion du stress, incohérences alimentaires ou hygiène de vie sont autant de causes probables. Ce repos forcé sera d'autant plus utile qu'on en aura bien analysé les causes. Rappelez vous ainsi que le corps prévient toujours ! « je me sens fatigué, je n'ai pas envie d'y aller, je suis cassé le matin au réveil... » D'une façon plus symbolique, savoir se « re-poser », c'est d'abord savoir se poser ! La meilleure façon de guérir une blessure est d'abord de l'accepter et non de lutter contre. Apprenons à dire « grâce à ma blessure » et non « à cause de ... » car si votre corps réagit, il le fait comme une soupape de sécurité. Dans ce cas, le repos devra être l'occasion de faire un petit bilan, de rechercher les erreurs faites ou les sources d'agression. Rappelez vous que le corps humain n'est pas suffisamment masochiste pour disjoncter lorsque tout va bien.
entrainement : Plan d’entrainement personnalise...
« Bonjour à toute l’équipe de Joggermag. Je tenais à vous remercier pour la qualité du suivi de mon entrainement. J’ai atteint mes objectifs fixés en début de cycle. La barre des 36min sur 10km est enfin passée. Nouveau record pour moi grâce a vous. Prochaine tentative, moins de 3h sur marathon d’ici la fin de l’année… A très bientôt coach. » Cédric Charton, 27ans LYON (69)
Voici, un plan d’entrainement pour bien démarrer la reprise à l’intersaison. Nous avons mis en place des plans personnalisés avec la collaboration de nos entraineurs. Un seul contact pour votre suivi, un échange personnel et exclusif.
La saison de cross a commencée, nous cherchons a gagner en puissance et en vitesse… le mental sera un facteur clé de votre réussite et de vos performances. De nombreux sites web proposent des plans d’entrainements destinés à ceux qui débutent et qui recherchent un avis technique ou d’expérience pour progresser et réaliser un objectif. Le « SUIVI » d’entrainement dans l’Association Multi Sports d’Evenos, c’est une relation entre l’entraineur et ses athlètes. Pour palier au peu de contact visuel, il faut beaucoup dialoguer. « Raconter ses sensations après une séance » ou « Faire le point sur l’état de forme »… De nombreux paramètres outre le côté humain rentrent en jeu pour que l’entrainement soit efficace. Pour vous mettre en relation avec les entraineurs de l’Association Multisports d’Evenos (AMS-Evenos), envoyez leur, votre formulaire + votre fiche contrat objectif . Réponse garantie sous les 72h, par email ou par courrier…
Dossier special * marathon de new york 2008
Deux concurrents du marathon de New York, couru dimanche 02/11, sont décédés des suites de leurs efforts, ont confirmé mardi les organisateurs. Un homme de 58 ans, originaire du Brésil, s'est écroulé juste après avoir franchi la ligne d'arrivée et est décédé peu après à l'hôpital Lennox Hill. Un Américain de 66 ans, qui a terminé les 42,195 km de la course, est décédé quelques heures plus tard des suites d'une crise cardiaque. Ces décès sont les premiers enregistrés par la célèbre course depuis 1994. Les services de pompiers de Manhattan ont par ailleurs révélé que deux autres athlètes avaient souffert de crises cardiaques durant la course et avaient été hospitalisés. Quelque 39.000 concurrents ont disputé le plus célèbre marathon au monde le dimanche 02/11
Une paula radcliffe en grande forme … Un total de 38 377 coureurs ont pris le départ, lors d'une journée fraîche et venteuse à New York en ce dimanche 2 novembre 2008.
La britannique Paula Radcliffe et toujours recordwoman du marathon, s’impose chez les féminines …
Chez les hommes, Marilson Gomes dos Santos, du Brésil, a prévalu pour la deuxième fois lors des trois dernières années.
La Britannique de 34 ans Paula Radcliffe a défendu avec succès son titre au Marathon de New York, dimanche, devenant la deuxième femme à remporter l'épreuve pour une troisième fois. Après des victoires serrées en 2004 et 2007, Radcliffe a cette fois distancé Ludmila Petrova au 35e kilomètre, en route vers un gain sans trop d'opposition en deux heures, 23 minutes et 56 secondes. Petrova a inscrit un chrono de 2:25:43; à 40 ans, la Russe est la plus âgée à terminer première ou deuxième depuis la Britannique Priscilla Welch, qui a triomphé à 42 ans en 1987. Kara Goucher a fini troisième en 2:25:53, devenant la première Américaine à accéder au podium depuis Anne Marie Letko, qui a terminé troisième elle aussi, en 1994. Après des victoires serrées en 2004 et 2007, Radcliffe a cette fois distancé Ludmila Petrova au 35e kilomètre, en route vers un gain sans trop d'opposition en deux heures, 23 minutes et 56 secondes.
La Norvégienne Grete Waitz a établi un record en gagnant l'épreuve neuf fois, le plus récemment en 1988. Radcliffe a remporté huit des 10 marathons dont elle a pris le départ les deux non remportées étaient dans le cadre des Jeux olympiques, où elle a dû à chaque occasion composer avec des ennuis de santé. Chez les hommes, Marilson Gomes dos Santos, du Brésil, a prévalu pour la deuxième fois lors des trois dernières années. Il a dépassé le Marocain Abderrahim Goumri avec environ deux kilomètres à faire. Gomes l'a emporté avec un temps de 2:08:43. Goumri finissait en deuxième position pour la deuxième année d'affilée. Il a été suivi par le Kenyan Daniel Rono (2:11:22). Gomes continue de trouver la touche magique à New York, où il a signé ses deux victoires lors de grands marathons. Il a causé la surprise en l'emportant, en 2006, puis il a terminé huitième en 2007. Goumri s'est défait de Gomes au 35e km, et il semblait alors se diriger vers une première victoire en marathon majeur. Il a néammoins fini dans le top 3 pour la quatrième fois au cours des 19 derniers mois.
Dossier special * marathon de new york 2008
39 000 coureurs et 2 coureurs decedes …
Que ça soi Radcliffe ou Goumri, nous avons la chance retrouver Paula Radcliffe au haut niveau après les championnat de France
Alors que Abderrahim Goumri menait la course à deux kilomètre de l'arrivée il a vu passé Gomes dos Santos devant lui pour ne plus le revoir que sur les marches du podium. Il franchira la ligne d'arrivée après deux heures neuf minutes et 7 secondes de course à 24 secondes du vainqueur de l'épreuve. Après s'être illustré dans les épreuves de cross-country en emportant principalement plusieurs médailles par équipe lors des Championnats du monde, Abderrahim Goumri a participé a plusieurs épreuves internationales de marathon dans lesquelles il a pu faire bonne figure. Il a par exemple été classé deuxième en 2007 et troisième en 2008 à Londres. Et il avait déjà fini l'édition 2007 de celui de New York à la deuxième place. Un autre marocain, à savoir Abderrahim Bouramdan, s'est illustré dans ce marathon de New York en empochant la 5ième place avec un temps de de 2 heures 13 minutes et 33 secondes. Les épreuves de Marathon, avec notamment la médaille d'argent, de Jaoud Gharib aux JO de Pékin, viennent rehausser un peu l'image de l'athlétisme marocain qui est en panne de résultats.
Sante forme : LE petit dejeuner, la base alimentaire
INTRODUCTION 7 visites sur 10 à un médecin sont directement ou indirectement liées à la nutrition. Ces 20 dernières années ont témoigné une croissance rapide des maladies cardio-vasculaires, du diabète, de l’hypertension et des cancers. Ce sont les principales causes de décès en Europe Plus de la moitié de ces maladies pourraient être évitées ou retardées par une meilleure nutrition.
Qu’est-ce qui a changé dans notre alimentation ? Nous avons pourtant aujourd’hui une plus grande variété de l’offre d’aliments, mais les traditions culinaires ont changées, l’arrivée de la technologie moderne et la généralisation des moyens de transport nous amènent à faire de moins en moins d’activité physique au quotidien. Ce sont nos modes de vie et nos choix alimentaires qui font que notre alimentation est déséquilibrée, et qui nous amène à accroître les excès et les déficits… Ce déséquilibre alimentaire engendre des problèmes de santé, tels que l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les ulcères, l’ostéoporose, le vieillissement prématuré, et favorise bon nombre d’inconforts tels que la fatigue constante, l’arthrite, les problèmes gastro-antérinaux, les maux de tête et migraines.
Où commence nutrition ?
la
Il est très important de savoir que l’alimentation du reste de la journée dépend de notre petit-déjeuner
mauvaise
Elle commence chaque matin, avec le petit-déjeuner. Les différents types de petit déjeuner : - Petit-déjeuner basé sur les hydrates de carbone (glucides) - Petit-déjeuner « équilibré » avec un excès de glucides et de graisses - Pas de petit-déjeuner
L’alimentation du reste de la journee depend du petit dejeuner
Sante forme : LE petit dejeuner, la base alimentaire
AVEC PETIT DEJEUNER : Le matin, les hydrates de carbone simples (céréales au sucre raffiné, pain blanc, toasts, etc) sont la cause d’une montée immédiate du niveau de sucre sanguin ce qui a pour résultat l’émission substantielle d’insuline. L’insuline retire le sucre du sang et transforme l’excès en graisse. La conséquence, c’est un niveau diminué de sucre sanguin et la soif de plus d’hydrates de carbone. Le cycle se répète 2 à 3 fois par jour. Ce cercle vicieux constitue une des raisons majeures du diabète, de l’hypertension et du surpoids. SANS PETIT DEJEUNER : Quand vous sautez le petit-déjeuner, le sucre sanguin chute en dessous du niveau normal, vous ressentez un creux et une chute d’énergie. A nouveau vous vous tournez vers les hydrates de carbone pour parvenir à une augmentation rapide du sucre sanguin et pour surmonter le faim et la chute d’énergie. Les hydrates de carbone simples causeront une montée immédiate du niveau de sucre sanguin ce qui a pour résultat l’émission substantielle d’insuline. L’insuline retire le sucre du sang et transforme l’excès en graisse. Ensuite, ce cycle se répète 2 à 3 fois par jour. Ce cercle vicieux constitue une des raisons majeures du diabète, de l’hypertension et du surpoids. 2. 3. 4.
L’alimentation du reste de la journee depend du petit dejeuner
Composition d’un bon petit déjeuner : 1. Restaurer l’énergie dépensée les 24 dernières heures avec des protéines et non des hydrates de carbone
Restaurer les matériaux de construction dépensés durant la nuit par l’apport des nutriments vitaux Refaire le stock d’eau Maintenir le niveau de sucre sanguin dans une fourchette normale et éviter la montée d’insuline
Un tel petit-déjeuner fournit à notre corps tous les nutriments vitaux et l’énergie sans augmenter les niveaux de sucre sanguin et d’insuline. De cette façon, l’appétit reste sous contrôle, le désir d’hydrates de carbones (en-cas, chocolat, pâtisseries, boissons sucrées, …) diminue et le corps utilise ses propres graisses stockées pour obtenir plus d’énergie.
Exemple de petit déjeuner idéal : - Une boisson pour réhydrater l’organisme. - Un produit laitier pour l’apport en calcium et en protéines auquel on peut rajouter selon les besoins une tranche de jambon blanc, ou un œuf par exemple - Un fruit pour les fibres et les vitamines (notamment A,C et E anti oxydantes) - Un produit céréalier pour l’énergie durable et la satiété (pain complet, biscottes, céréales type flocons d’avoines, etc…) - Une noisette de beurre (ou autres matières grasses) pour les acides gras essentiels et les vitamines A, D , E - Une cuillère de confiture ou de miel pour l’énergie rapide
Sante forme : le marche de novembre A l’étal du boucher : Très prisé en plein automne, le canard présente un profil nutritionnel pouvant intéresser le joggeur. Bien pourvu en fer et en vitamine B12 qui interviennent ensemble dans la synthèse des globules rouges, transporteurs d’oxygène à travers le corps, sa chair est source de protéines (21%) riches en acides aminés soufrés intervenant entre autre autres dans la fabrication des messagers neuromusculaires. En revanche, le canard contient une quantité non négligeable de graisses (15%), toutefois d’assez bonne qualité et d’acide urique. Il faut donc éviter de le consommer aux repas proches d’une course car l’élimination de ce dernier est en concurrence avec celle de l’acide lactique, facteur limitant de l’effort. Pour cuisiner et le consommer sans trop de graisses, préférez le canard entier rôti, les aiguillettes grillées et les magrets, à intégrer par exemple dans les salades. Quant au confit, rôtissez le au four, débarrassé de la graisse qui l’entoure, il n’en sera pas moins savoureux. A l’étal du poissonnier : La truite, poisson d’eau douce de variété proche du saumon est un très bon fournisseur de protéines d’excellente qualité, de vitamines du groupe B (B1, B2, PP) nécessaires à l’utilisation énergétique des nutriments et de graisses intéressantes. Les fameux oméga 3, surtout si vous choisissez les variétés dites de lac (Alpes, Ecosse, Suède), arc en ciel ou saumonée (les deux dernières sont souvent issu de l’élevage). La truite sauvage des rivières est quant à elle, beaucoup plus maigre (2% de lipides contre 7% pour les précédentes) ce qui la rend digeste et peu calorique pour le joggeur en contrôle de poids ou avant un effort important (attention à la cuisson au beurre et amandes, préférez la alors pochée et aromatisée aux herbes, citron ou vinaigre). Contrairement aux variétés précédentes, elle est en revanche moins pourvue en ces fameuses graisses cardio-protectrices, dites oméga 3. Il existe aussi des truites fumées, moins salées, moins grasses et moins couteuses que le saumon fumé et qui se consomment de la même manière.
A l’étal du primeur « légumes » : Avec Halloween, citrouilles et surtout potirons vont se bousculer sur les étals. Une fois la tête si emblématique de cette fête anglosaxonne confectionnée, sachez apprécier sa chair si riche en micronutriments en potage avec un peu de lait, en purée avec du curcuma, curry ou safran, en crudités comme les carottes, émincée à la poêle avec des oignons en tarte, avec des raisins secs, en confiture avec de la cannelle, en grain avec un peu de fromage… Très faible en calories (à peine25kcal aux 100g, un ténor en légèreté), elle regorge les carotènes protégeant les peaux agressées et limitant les dégâts réalisés par les fameux radicaux libres que le joggeur produit malheureusement de façon régulière et intensive au cours des entrainements. A l’étal du primeur « fruits » : Poire d’automne par excellence, la conférence est reconnaissable à sa forme allongée, à son pédoncule assez long, à sa chair ferme, légèrement sucrée et à sa peau verte teintée à sa base de roux. De conservation plus aisée que ses consoeurs, elle ne présente pas tout comme elles, de taux « record » en une substance particulière.
Un marche riche en novembre !!! En revanche, elle contient un large épouvantail de micronutriments assez diversifiés et complémentaires, dans sa peau, souvent épaisse et jus en dessous. Potassium, fibres, fructose, caroténoïdes, vitamines B9 et même un peu de E (0.5mg ce qui est rare pour un fruit gorgé d’eau) cohabitent pour un rapport calorique peu élevé (70kcal par poire), ce qui en fait un fruit excellent en dessert, en goûter ou en collations avant et après l’effort car elle se transporte sans trop s’abîmer contrairement à d’autres variétés.
Sante forme : infos pratiques…
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«la hausse des prix des combustibles est en train de réduire fortement le pouvoir d'achat de l'ensemble des citoyens de l'Union européenne, en frappant durement les familles les plus modestes », déclarait, José BARROSO, Président de la Commission européenne à la mi juin 2008.
Il va falloir s'habituer au pétrole de plus en plus cher. La baisse du prix du baril engagée en Août 2008 et confirmée début septembre autour de 105 dollar US (contre 150 dollars à la mi-juillet) n'est pas une tendance à long terme. Le pétrole cher a des incidences dans tous les domaines de l'économie tant cette matière première entre dans les coûts de fabrication, de transport et de production de nombreux produits et services. Vers un nouveau comportement. Le prix à la pompe engendre d'ores et déjà un changement dans le comportement des français. Ils savent qu'il ne faut pas compter sur la généralisation de mesures fiscales et la mise en place rapide et efficace d'énergies de substitution. Petit catalogue des impacts et changements ; quelques astuces pour réduire la facture. Transports en commun : Ile-deFrance et les grandes métropoles privilégiées En Ile-de-France particulièrement, mais aussi dans les grandes métropoles, le pétrole cher a poussé bon nombre de personnes à utiliser plus souvent, voire régulièrement, les transports en commun.
Paris a développé depuis plusieurs années en politique des transports axée sur la valorisation des transports en commun avec la mise en place de tramways, ainsi que l'allongement de lignes de métro vers la banlieue. Par contre, le réseau ferré, déjà saturé, n'est pas en mesure d'absorber la demande grandissante. Les grandes villes de province ne sont pas en reste : il n'y a jamais eu autant de chantiers de construction de tramways et de lignes de bus réservées. Le vélo en ville... La Rochelle a été la première ville de France à lancer un service de location de vélos en complément de son offre de transport citadin en 1975. Il faut attendre 1998 pour qu'une seconde ville, Rennes, mette en place un système de « Vélopartage » avec « Vélo à la carte ». Mais c'est Lyon qui en 2005, avec « Vélo V » industrialise ce service. Véritable laboratoire à grande échelle, il fait rapidement des émules en Europe, mais surtout à Paris avec « Vélib » qui connaît un succès tel que le service s'étend progressivement à la proche banlieue.
A Paris, le concept de la location de vélo pour aller d’un point à un autre a explosé ces dernières années.
La mis en place de « Vélib » a engendré l'aménagement d'infrastructures pour favoriser la circulation des vélos dans Paris : partage des voies réservées aux bus, mais aussi la création de véritables pistes ou bandes cyclables. Economiser sur ses déplacements en voiture... L'utilisation quotidienne de son véhicule automobile personnel est encore le lot de nombreux, français. Plusieurs solutions existent cependant pour réduire la facture. Votre véhicule est trop vieux, il consomme beaucoup et pollue : il peut être temps d'en changer. La prime à la casse mise en place fin 2007 a été réduite depuis la mise en place du bonus malus écologique. Elle n'a pas totalement disparue, mais a plutôt été intégrée au processus de bonus malus. Le malus pour un véhicule polluant s'étend de 200 à 2600 €; le bonus ne va pas au delà de 700€ (rejet de moins de 130g de CO2/km).
Sante forme : infos pratiques…
Se renseigner : rien de plus simple, votre concessionnaire est en mesure, en fonction de l'âge de votre véhicule et du véhicule neuf acheté, de vous donner exactement le montant de votre bonus. N'hésitez pas non plus à sortir des circuits classiques de vente pour obtenir des réductions plus conséquentes. Essence chère, comparez les prix... Un site Internet vous donne en temps réel le prix des carburants sur toute la France : www.zagaz.com Recherche d'un bien immobilier proche de votre lieu de travail. Vous voulez rapprocher votre lieu d'habitation de votre lieu de travail pour utiliser les transports en commun au lieu de votre véhicule ou diminuer votre temps de transport. Un site internet (pour l'Ile de France, seulement) vous permet de choisir une location ou un achat immobilier en prenant en compte les critères de proximité et de rapidité des transports en commun.Www.immobilio.com Mutualisation automobile... Deux systèmes connaissent un essor sans précédent : L'auto-partage : Système de mise à disposition d'une flotte de véhicules (électriques pour l'essentiel) selon un principe semblable à celui du « Vélib ». Plutôt que de posséder une voiture personnelle, l'utilisation d'autopartage dispose d'un véhicule uniquement pour la durée de son besoin.
Le reste du temps, la voiture est utilisée par d'autres membres. Ce service prend de l'ampleur avec 250000 utilisateurs en Europe. La France ne compte que 3000 autopartageurs, contre 100 000 en Allemagne. Www.franceautopartage.com est un site complet de liens vers les sites d'autopartage des grandes villes. Le co-voiturage consiste à partager les frais d'essence avec le conducteur sur des trajets ponctuels ou réguliers, il limite également le nombre de véhicules en circulation, d'où moins d'encombrements et de pollution. Un site internet vous permet, après une inscription simple et gratuite, d'accéder à des offres ou des demandes de covoiturage dont le prix est fixé à l'avance. Il concerne les trajets ponctuels ou réguliers sur la France entière, l'Europe et le Maroc. Laissez vous guider sur www.covoiturage.fr Autoroute... Le trafic a baissé de 4 % en juillet 2008 par rapport à juillet 2007; la flambée des prix à la pompe associée au coût du péage a poussé les automobilistes à réduire leurs déplacements en nombre et en distance et a privilégier le réseau national. Si vous ne pouvez vous passer de l'autoroute, pensez à faire le plein avant !!
La tendance est à l’achat de petite voiture, moins couteuse, consommation réduite et souvent la prime écologique…
La conduite économique : sécurité et économie.. Une façon intelligente de conduire qui vous permet de réduire votre consommation de carburant en augmentant votre sécurité sur la route.Les chiffres parlent d'eux mêmes : diminution du nombre de tués sur la route en juin 2008 par rapport à juin 2007, de 15 % en juillet. Si cette tendance se confirmait, la baisse annuelle dépasserait les 10%, vive le pétrole cher !!! un entretien régulier du véhicule, des pneus bien gonflés, une vitesse moindre et une bonne anticipation des arrêts par utilisation du frein moteur sont, entre autres, quelques-unes des astuces pour consommer moins.
Sante forme : Les precautions d’hiver !
Quelques conseils pour courir dans la neige …
Chaud devant : Un bonheur, la course hivernale à condition de bien s’équiper. Il est vrai que les fibres modernes facilitent grandement la tache. Chaudes, légères, respirantes (pour l’évacuation de la transpiration), parfois coupe-vent : il existe des matières pour toutes les pratiques et toutes les conditions. Soyez également attentif à vos chaussures (bien crantées), aux chaussettes (double épaisseur) et à la possible utilisation de guêtres qui isolent parfaitement de la neige. Au chaud et au sec, ces grands froids perdent quelques degrés !
Cardio en douceur : Si vous courez en altitude, au-delà des 2000m, n’hésitez jamais à lever le pied. Pour tirer tout le bénéfice d’une séance, plus que la vitesse, il faut écouter le rythme cardiaque. D’où l’utilisation recommandée d’un cardio-fréquencemètre, lequel permet de respecter les seuils. Athlètes ou pratiquants plus ordinaires, la recommandation reste la même : dormir en haut, s’entraîner en bas !
Bien s’échauffer : Indispensable ! L’échauffement revêt en hiver une réelle importance.
Consacrez-lui un quart d’heure, en alternant les étirements et les éducatifs. On remarque en effet, par temps froid, une moindre capacité des fibres musculaires à se contracter. D’où certains problèmes d’élongation. De même, ces exercices préparent vos tendons et vos ligaments aux sollicitations importantes du terrain et à la nécessaire qualité des appuis.
Attention aux yeux : Souvenez vous que la neige et l’altitude augmentent sensiblement l’agression au niveau de l’œil. A mesure que l’on s’élève, le rayonnement s’accroit (12% par palier de 1000m) notamment en termes d’UVA et d’UVB, les particules les plus nocives. Une agression d’autant plus traumatisante que la réverbération est importante. D’où la nécessité de lunettes adaptées (indice de protection 3, voir 4 attention pas adaptée à la conduite), formes enveloppantes et protections latérales. Si vous êtes très sensible, n’hésitez pas à utiliser en parallèle un collyre, véritable écran protecteur.
Sante forme : comment choisir son therapeute ?
Nos problemes psychologique peuvent etre pris en charge... …
Besoin d’un psy ? Comment le choisir Mal être, anxiété, dépression et si vous en parliez à votre médecin traitant ? Son rôle est aussi de vous aider à y voir plus clair dans ces « troubles de l’âme ». Il vous orientera peut être vers un professionnel spécialisé. Mais Il n’est pas toujours simple pour un néophyte de s’y retrouver dans le petit monde des psys ! Ces quelques définitions devraient vous guider.
Votre médecin traitant : Lui, vous le connaissez et il vous connait ! Mais vous pensez peut être qu’il ne peut que prendre en charge vos maux physiques. Or, il est aussi compétent pour diagnostiquer un problème de santé mentale, et vous proposer un traitement. Il pourra, le cas échéant, vous orienter vers un spécialiste.
Le psychiatre : Le psychiatre est le médecin qui après ses études de médecine, a suivi un enseignement spécifique de quatre ans sur les maladies mentales. Il est habilité à prescrire des médicaments, examens, ou soins et à rédiger des certificats médicaux. Il peut aussi vous proposer une psychothérapie.
Il la conduira lui-même ou vous orientera vers un autre professionnel, comme un psychologue par exemple. La consultation dure environ 30 minutes et comporte toujours un échange verbal approfondi. Elle peut être accompagnée d’une prescription.
Le psychologue : Il a effectué cinq années de psychologie à l’université et possède un diplôme de 3ème cycle (DEA, DESS ou Master). Il est habilité à réaliser un bilan de personnalité à l’aide de tests et d’un questionnaire approfondi. Il mène des entretiens cliniques et peut aussi prendre en charge des psychothérapies. N’étant pas médecin, il ne peut pas prescrire de médicaments et les séances ne sont remboursées par l’assurance maladie que dans les établissements publics.
Le psychanalyste : Le psychanalyste est souvent psychiatre ou psychologue, mais il n’existe pas de diplôme d’état reconnu. Le psychanalyste peut se définir comme une « cure de parole » se pratiquant uniquement en relation individuelle. La personne explore son inconscient avec l’aide du thérapeute.
L’objectif est de retrouver les expériences infantiles négatives et de comprendre leur influence sur la vie du patient. Une psychanalyste en accord avec son patient, le prix des séances n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale. .
Sante forme : les blessures types en course a pied
Connaitre son corps permet d’eviter les blessures...
La contracture :
La crampe :
Le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après un exercice, d'où douleur. C'est la conséquence d'une activité anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a pas de lésion. Elle n'arrive pas pendant l'entraînement ( mais une heure ou deux après ou le lendemain matin). Traitement : chaleur, massage et repos.
Le claquage : C'est la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires. Il y a dégâts anatomiques. Classiquement son apparition est brutale et on la ressent en plein effort. Elle contraint à une interruption immédiate de l'activité. Le diagnostic est souvent évident, l'individu étant coupé en plein effort. Il arrive néanmoins que le claquage intervienne en deux temps : c'est le cas de l'athlète continuant son effort sur une élongation préalable ce qui va entraîner un claquage. D'où l'obligation de se reposer dès l'apparition de la moindre gêne musculaire en cours d'exercice. C'est un signal d'alarme qu'il est indispensable de respecter. Toute douleur qui persiste huit jours après sa survenue, signifie que l'on avait affaire à un claquage. Le claquage touche le plus souvent les ischio-jambiers mais peut survenir sur n'importe quel muscle, notamment le quadriceps crural et les jumeaux. .
Elle intervient pendant l'effort. Son origine est métabolique et due à l'accumulation de déchets au niveau du muscle insuffisamment irrigué.
L’élongation : Elle intervient au cours de l'exercice. Généralement ce n'est pas une douleur très importante. Impression d'étirement du muscle qui n'implique pas l'arrêt de l'effort mais simplement le limiter. Il n'y a pas de gros dégâts anatomiques. C'est l'inverse de la contracture, le muscle a été au delà de ses possibilités d'étirement. Thérapie : Repos, pas de massage ; plutôt de la glace, et faire, si possible, de la physiothérapie. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.
Traitement : Mise en extension forcée du mollet. S'il s'agit d'un autre muscle et en dehors d'une musculation spécifique, ce n'est pas une crampe, donc : ne pas manipuler.
La déchirure : Le muscle peut parfois se rompre totalement, c'est la déchirure musculaire qui est un accident très grave devant parfois être opéré. Le claquage est du à un dépassement des possibilités physiologiques du muscle. Dépassement souvent causé par un geste incorrect en particulier dans son amplitude.(exemple : le sprinter qui va "tracter" et être en lordose lombaire ; ce qui implique une charge de travail trop importante incombant aux ischios). Thérapie: Appliquer de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute manipulation et faire un examen très sérieux par un médecin sportif.
Journal des courses : G4 challenge selection * ardeche 2008
Vendredi 17, Samedi 18, Dimanche 19 Octobre ont eu lieu le 1° tour des sélections du G4 Challenge en Ardèche. Le G4 Challenge est une compétition internationale Land Rover qui a lieu tous les 3 ans à l’étranger où des compétiteurs sélectionnés et représentant leur pays se confrontent sur des épreuves 4X4, des challenges physiques, techniques, stratégiques, sportifs. La prochaine édition aura lieu en Juin 2009, 3 semaines en Mongolie où une équipe française composée d’un garçon et d’une femme qualifiés vont concourir face à 18 autres nationalités. Au programme : 4X4 en tout terrain, mais aussi challenges sportifs à base de VTT, canoë, course d’orientation, challenges techniques avec cordes, lecture de cartes, road book, navigation…
G4 challenge : land rover a organise les selections 2009… Pendant 3 jours, Land Rover a donc organisé ses sélections nationales. Les 35 compétiteurs en liste ont été jugé le vendredi sur un raid sportif : 18km de VTT, 10km canoë, 10 km pied, 16 km VTT puis le samedi et dimanche sur des épreuves telles que :
Un mélange d’épreuves, entre le VTT, course d’orientation, de randonnée en 4x4
Les sélections sont de haut niveau, une condition physique et mentale est vivement recommandée
- Conduite 4X4 en tout terrain, sentiers, devers, tronc de bois ; land rover expérience et trial ; mécanique ; orientation ; navigation ; stratégie individuelle ; stratégie collective ; 1° secours ; test d’anglais ; test de QI ; personnalité…. Au terme de ces 3 jours : 2 hommes et 2 femmes françaises ont été sélectionnés. Karine Baikllet remporte l’épreuve chez les femmes ; Sébastien Camus chez les messieurs. L’autre féminine sélectionnée est Claire Lagache et chez les messieurs Romuald Viale. Ils se retrouveront tous les 4 pour les sélections internationales qui auront lieu début février (une semaine) en Angleterre. Ces sélections discerneront le duo homme femme qui représentera la France en Juin pour le G4 challenge Land Rover. Plus d’infos http://www.landroverg4challenge.c om
Qu’est ce que c’est ? Land Rover G4 Challenge En route vers la Mongolie ! A l’issue de ces premières sélections nationales du Land Rover Challenge G4 2009, ce sont Karine Baillet, Claire Lagache, Sébastien Camus et Romuald Viale qui représenteront la France aux qualifications internationales. Qualifications qui se dérouleront dès février prochain en Angleterre en compagnie des dix-sept autres nations représentées. Mais attention, un seul de nos binômes tricolores aura le privilège, en juin 2009, de participer au fabuleux défi final au cœur de l’un des plus prodigieux panoramas de la planète : les steppes mongoles ! Cette année, le Land Rover G4 Challenge compte un grand changement dans son déroulement puisque c’est un duo mixte qui représentera chaque équipage des dix-huit pays représentés ! Changement majeur face aux éditions précédentes, de par, évidemment, la mixité et donc une représentation de la femme en alter ego avec la gente masculine, mais aussi un nombre doublé des participants et par là même, une plus forte présence pour chaquenation.
Journal des courses : - G4 challenge *Ardeche
Un discipline qui rassemble, une course mythique à faire !!!
Une petit descente en rappel…
Changement aussi d’ambiance dans les épreuves où l’esprit d’équipe, le fameux « team spirit » dans la langue de William Shakespeare, n’en sera que plus exacerbé ! Une ambiance que l’on a pu déjà apprécier tout au long de ces physiques et spectaculaires sélections nationales ardéchoises ! On dénombrait 36 compétiteurs (retenus sur 200 dossiers de candidatures reçus chez Land Rover France) venus en découdre becs et ongles dans une multitude d’épreuves plus variées les unes que les autres : kayak, course à pieds, VTT, conduite 4x4, navigation, orientation de nuit, mais aussi mécanique appliquée, secourisme, test QI et de langue ainsi qu’une interview pour juger leur aisance devant les micros et autres caméras ! Le « team spirit », mais aussi le leadership, ont également beaucoup compté dans le choix final. Et c’est ici, sur le terrain, et tout particulièrement dans l’activité nommée « Collective Task », que l’on a pu constater que ce type de qualités n’était pas réservé qu’aux hommes.
Avec Claire et Karine, fini le sexe faible ! Elles ont su fait preuve, à l’image des garçons, d’une condition physique à toute épreuve faisant même souvent mieux qu’une grande majorité des garçons ! Mais d’autorité quand il le fallait, au sein d’un groupe, mais aussi de justesse d’esprit pour se sortir de situations complexes dans une épreuve qui n’en manquait pas ! Chacune a son propre caractère. Mais il n’est pas encore temps de former les meilleurs binômes mixtes. Un choix cornélien tant le niveau de nos sélectionnés est élevé cette année. Le meilleur des deux « couples » sera seulement jugé à l’issue des Sélections Internationales en février prochain en Angleterre, à Eastnor Castle précisément. Il s’effectuera sur l’ensemble des performances physiques morales et intellectuelles mais aussi sur la meilleure symbiose du couple final représentant notre nation en Mongolie, pour l’ultime épreuve en juin 2009. Ce que l’on peut d’ores et déjà affirmer, c’est que le niveau de notre duo de choc prédit à un bel avenir les couleurs de la France. Wait and see soon ! Les Sélections de hautes volées ! Les sélections nationales se sont déroulées en Ardèche, non loin des célèbres gorges de cet affluent du Rhône à l’eau suffisamment tourbillonnante pour creuser naturellement le majestueux Pont d’Arc au fil du temps. C’est sur le site d’accueil, le Domaine du Rouret et ses alentours, que s’effectuait la majeure partie des épreuves. On y trouvait trois des quatre modules d’activités :
Direction 2009 : mongolie... celui de l’ « Orientation », le module « Land Rover » et enfin le module « Personnalité ». Le quatrième, le module « Physique » quant à lui, décrivait une large boucle autour du Domaine en passant dans la vallée de l’Ardèche. A noter que pour ses épreuves, Land Rover France avait l’appui de deux partenaires techniques, celui de la marque Nike pour l’équipement sportif de tous les participants, mais aussi du staff ainsi que de la marque GoodYear qui équipait les Land Rover G4 de couleur "Orange Tangier". Module « Physique » Une course de type triathlon, où tous les concurrents participaient, enchaînant plusieurs disciplines physiques où il était bel et bien impossible de tricher sur sa forme… physique ! Une épreuve chronométrée dans sa globalité où les temps maximum autorisés étaient de 5h30. Au vu du programme : « Pas de temps à perdre ! » Nos sportifs partaient du Domaine pour 16 km de chemins carrossables mais aux nombreux et fort reliefs à parcourir en VTT. Ceux-ci les emmenaient jusqu’à une base nautique le long de l’Ardèche. De là, ils durent parcourir 8km de descente du cours d’eau à bord de Kayak monoplaces. Huit kilomètres évidemment ponctués de plusieurs rapides d’un très bon niveau technique, mais aussi agrémenté de la passe sous l’impressionnant Pont d’Arc et ses imposants 54 mètres de hauteur.
Journal des courses : * G4 challenge selection * S’ensuivit une course à pied de 5km de long. Elle impliquait une traversée de l’affluent pour ensuite remonter le long des berges pour terminer par l’ascension d’un « rio » asséché mais néanmoins escarpé ! Pour finir cette « mise en jambe », les candidats devaient rentrer au Domaine à nouveau à VTT avec 18 km de chemins, tout autant accidentés qu’à l’aller … Module «Orientation » : Un module découpé en trois parties… Orientation pédestre : Une course d’orientation individuelle classique dite « au score ». Chaque candidat recevait une carte où étaient matérialisées les balises à récupérer. Chaque balise a une cotation particulière qui varie selon leur accessibilité propre. Au candidat de ramener le maximum de points tout en gérant son temps imparti. (90mn) Navigation/Stratégie : Epreuve fonctionnant par trois candidats qui disposaient d’un véhicule Land Rover équipé d’un VTT G4, et aussi d’un examinateur à bord. L’équipe devait suivre un itinéraire tout-terrain imposé par un road-book. Les candidats à tour de rôle prenaient la place du pilote, du navigateur et de «
l’électron libre ». Sur le parcours, l’équipe devait trouver 14 balises obligatoires, dont certaines étaient localisées sur l’itinéraire imposé, et d’autres accessibles à pied ou en VTT uniquement par le candidat « électron libre ». Orientation de nuit : Composée en deux partie: la première était une course classique d’orientation à laquelle les 36 candidats prenaient part ; les 16 meilleurs étant sélectionnés pour la seconde. Une seconde partie composée d’une succession de mini-épreuves dont chacune faisait appel à une technique particulière (azimut distance, triangulation, mémorisation carte etc.) Module « Land Rover »: Land Rover On Road : Prise en main du véhicule / test on road / lecture de road book. A tour de rôle, vous endosserez le rôle du pilote et du navigateur. Mécanique : Rotation toutes les 20 minutes des 3 candidats sur les 3 tests suivants : QCM mécanique + test de la crevaison + test pratique sur un véhicule. Land Rover Expérience : Conduite off road sur zone école (aptitude et apprentissage) :
Merci a franck salgues, membre de wilsa elly team...
Un beau 4x4 land rover, sponsor principal de la compétition…
Une traversée humide, une étape parmi de nombreuses qui vous attendent pendant quelques semaines…
Chaque candidat passe à tour de rôle au volant (2 passages par candidat). Veto possible des examinateurs sur votre participation à l’épreuve Land Rover Trial ! Land Rover Trial : Epreuve de franchissement sur zone naturelle : Chaque candidat passe à tour de rôle au volant (2 tours de 10 minutes par candidat). Module «Personnalité»: Les épreuves : Interview Pendant 20mn, le candidat était soumis à une Interview puis à un test de type QCM Anglais Pendant 20mn, le candidat était soumis à un test d’Anglais à l’oral puis à un test de type QCM First Aid Pendant 20mn, le candidat était soumis à un test pratique de secourisme puis à un test de Type QCM. Collective Task : Epreuve collective à 6 candidats. Le groupe doit acheminer un véhicule sur un parcours prédéfini et jalonné d’obstacles, chaque obstacle faisant appel à des techniques de sens pratique et de stratégie différentes.
Journal des courses : * Raid du castor 2008 *
Le raid du Castor vient de se dérouler dans le parc de Miribel Jonage. Les épreuves démarrent dès le samedi et le niveau est plutôt relevé. Le CSMR a gagné l’épreuve l’année dernière avec une équipe constitué de Fred Cosson et Jo Lasouche, qui ont déjà quelques belles victoires en commun (Blois…). Nos deux lascars se sont dissociés cette année pour faire deux équipes, dont une en partenariat avec Petit Casino. Fred, déjà sous les couleurs de l’enseigne de distribution lors du raid CanéO, fera équipe avec Xavier. Jo est avec son pote Karim, un costaud qui a plusieurs raids Gauloise à son actif, pour promouvoir le Raid urbain de Saint-Priest.
Du beau monde au depart, avec l’equipe ertips… Outre ces deux équipes, on retrouve une équipe de Quechua – Compagnie des Alpes, avec le légendaire Christophe Faure, dit « Le Chamois », qui revient à la compétition après une longue période de blessure et qui ne sera pas du prochain championnat du monde au Brésil. Ertips, avec le non moins légendaire Eric Archambault, est également présent pour justement peaufiner sa préparation pour le Brésil. Du beau monde au départ avec, entre autres, des équipes Ertips, à quelques jours du championnat du monde au Brésil.
Il est 19h30 et le ton est donné d’entrée avec un groupe qui part à fond…
Frédéric Cosson raconte :
Petit Casino – CSMR est lancé : plus rien ne pourra l’arrêter
« Si nous voulons faire quelque chose dans ce raid, il faut prendre le rythme dès le début. J’ai un peu de mal à suivre, je souffle et j’ai l’impression que Xavier aussi. Devant, nos deux rameurs François et Franck partent sans que personne n’arrive à les suivre. Cent mètres derrière, Jo et Karim avec eux, quatre ou cinq équipes d’un bon niveau dont les Quechua – Compagnie des Alpes. Nous sommes encore cent mètres derrière et on arrive avec peine à maintenir cet écart jusqu'à la fin de ce trail de 5 ou 6 km Derrière, il y a un trou et les autres équipes sont loin.
Fin de la première section et nous arrivons à la CO au score qui se déroule dans l’enceinte de Planète tonic. En arrivant à la prise de carte je suis surpris de ne pas voir quelques équipes, ils sont déjà tous repartis ! J’avais pourtant dis à Xavier : « Tu verras on va tous les rattraper à la prise de carte, il n’y aura que Jo qui sera parti dans la foulée ». Perdu ! Alors j’attrape la carte et je fonce de suite, je la regarde après quelques mètres. Où suis-je ? Je ne comprends rien ! Bon j’avance toujours à fond mais j’ai un doute, je n’arrive pas à me situer, pour enfin m’apercevoir qu’il nous on donné la carte un kilomètre avant le départ indiqué… Bon allez, voilà la première balise où se trouve une équipe qui cherche la suite, me voyant prendre un petit chemin, ils se mettent derrière. Deuxième balise sans problème. Direction la troisième et en y arrivant surprise tout un groupe arrive, ce n’est quand même pas ceux qui était dernière nous ? Ils étaient loin ! Mais non c’est Jo qui a dut faire une petite erreur et il joue le poisson pilote avec quatre ou cinq équipes collées derrière lui. Mais bon, maintenant nous voilà sept ou huit équipes et les deux balises qui suivent, je les passe à attendre mon tour pour poinçonner, c’en est trop !
Journal des courses : * Raid du castor 2008 * Ils partent tous en face en suivant Jo alors je décide de prendre une autre option. Je prends à droite toutes, et j’attaque la CO dans un autre ordre. Trois balises plus loin je croise Jo qui a semé quelques équipes, la suite se fait sans personne autour de nous, c’est beaucoup mieux, et je fonce pour terminer ce parcours en même temps que Jo et Karim. Les deux jeunes rameurs sont déjà arrivés, ils ont eu Jo au physique après la dernière balise. Bon voila nous sommes dans les premières équipes, je suis content de ne pas avoir perdu de temps sur cette première section ultra rapide, et avec mes quarante balais qui tape à la porte, j’ai du mal à suivre les p’tis jeunes de vingt ans. Mais la soirée n’est pas terminée, il y a l’épreuve surprise, du rameur en relais, huit cent mètres à faire. Bon je suis avec un ancien rameur, encore au championnat de France cette saison. Mais les deux jeunes rameurs François et Franck, deux de ses copains, rament aussi et s’entrainent une douzaine de fois par semaine. Leur palmarès est impressionnant en ème aviron, champion du monde et 4 au Jo, respect, alors côté physique et technique !
Quant à Jo, il est aussi avec un ancien champion, à croire que tous les rameurs se mettent aux raids. Bon, en position, top départ, j’y vais à fond sous les conseils de Xavier qui tient le banc, les mètres défilent à grande vitesse, comme mon souffle d’ailleurs, ça devient de plus en plus dur. Je tire de toutes mes forces et j’ai les fesses qui on du mal à rester sur le siège. Je me replace régulièrement. Jo est à côté de moi, lui aussi à fond, et il tombe même de son siège… Pour moi c’est le moment de passer le relais. J’ai les talons qui restent coincés dans les cales pieds ! J’arrive à les enlever et je pars à quatre pattes pour libérer au plus vite la place. Tant pis pour l’esthétique. Xavier part prudemment car il a un peu plus à faire que moi. Je l’encourage à sa manière c'est-à-dire en gueulant comme un sauvage contre ses oreilles ! Il parait que c’est la méthode aviron haut niveau ! Il s’arrache car à côté Karim y va en force. Top : terminé ! Nous avons 17 secondes d’avance sur Jo ! Pas de petit profit. Les premiers sont bien sûr les jeunes rameurs avec une large avance. Nous sommes troisièmes car juste devant nous, il y a Quechua – Compagnie des Alpes : le chamois est polyvalent.
Raid du castor : un vainqueur dans la boue...
Une section canoë où il faut bien se couvrir !
La photo d’un terrain propice au sport nature
Apres le repas, les résultats s’affichent avec surprise : les jeunes de l’aviron sont au fond du classement car ils ont pointés des balises dans la mauvaise case. La sanction est très dure : 2x15 minutes de pénalité, c’est la réglementation impitoyable de l’orientation… Nous sommes tous d’accord pour trouver ça un peu trop dur, 5 minutes de pénalité serait plus justes. Enfin, nous nous retrouvons en première position à 15 secondes devant les Quechuas, suivi de Jo à 15 secondes puis il y a un trou de 5 minutes pour la suite. Nous sommes donc trois équipes groupées en tête, mais ils sont nombreux entre 5 et 10 minutes, tout reste à faire. Allez, un bon gros dodo chez Xavier en s’imaginant les différents scénarios pour garder la tête froide et celle de la course par la même occasion. Le lendemain matin, la vraie course commence. Départ en canoë pour une course au score avec 5 balises, précédé de 500 mètres de course pour nous étaler.
Journal des courses : * Raid du castor 2008 * Nous ramons d’un bon rythme en troisième position, devant bien sûr nos deux rameurs, mais déjà après la première balise ils partent dans une mauvaise direction, ils sont très fort physiquement mais côté orientation, tout reste à faire. Quant à Jo et Karim, ils nous doublent déjà avec Quechua – Compagnie des Alpes, arrivés à la troisième balise en même temps que ème les rameurs. Nous sommes en 4 position. Après le poinçonnage de la balise, qui se trouve un peu plus loin dans les broussailles, nous repartons devant Quechua – Compagnie des Alpes. Vite, vite, vite : il faut les distancer. Nous arrivons à garder cette place jusqu’au bout, non sans mal. Je suis à fond et heureusement que Xavier est là. Nous sortons à 3 mn de Jo et 2 mn des deux autres équipes, dont les rameurs. C’est parti : nous sautons sur les VTT et à fond en suivi d’itinéraire, il ne faut pas que les Quechua – Compagnie des Alpes nous rattrapent et surtout il faut rattraper Jo. Au bout de 2 km, nous croisons déjà une équipe un peu perdue. Ils commencent à nous suivre, hésitent un peu et j’en profite pour accélérer afin de les lâcher dans les nombreux petits chemins qui suivent. Nous arrivons au run and bike. Transition éclair et nous avons pris l’option de ne pas prendre de pédales automatique pour cette journée. Nous nous étions longuement posé la question, mais au vu des nombreux changements et d’un terrain plat, nous avons privilégié la rapidité des transitions. Rapidement nous apercevons l’équipe de Jo qui est encore avec les rameurs. Nous les rattrapons doucement pour finir avec eux. Ils on prit l’option de courir avec leurs chaussures VTT, donc transition rapide mais le rendement en course est nettement plus moyen. Nous repartons devant, avec les rameurs collés derrière nous. Je pourrai rester derrière Jo tout le raid, sans me poser de questions et assurer ainsi notre première place, mais il n’y aurait plus aucun mérite et surtout plus d’intérêt ! Mais j’aime jouer et ça me plairai quand même de battre celui qui est l’entraineur de CO du Rhône et de faire ainsi triompher les couleurs de Petit Casino.
La tactique est simple : distancer Jo et Karim en force, alors qu’eux, en vieux roublards, nous laissent partir pour profiter de la pression et d’une erreur éventuelle. Ils ont raison car ça n’a pas loupé : arrivé à une balise, Xavier me dit qu’il nous en manque une ! Comme il n’y avait qu’un seul endroit possible de se tromper, une zone imprécise sur la carte, je décide en coupant d’y retourner et effectivement, elle était là ! Ouf, mais combien a-t-on réellement perdu de temps ?
Le parcours version carte, de quoi se faire plaisir !
On reprend rapidement notre parcours pour arriver à une section de relais course à pied. Bien sûr Jo est déjà là, ils se sont appliqués est ça a payé. Je commence et le rythme est rapide. Je cours avec Franck et il n’a pas que les bras de costauds, ça me motive pour maintenir l’allure. Puis c’est au tour de Xavier, qui assure le rythme. Pendant ce temps, je prépare les VTT pour qu’il n’ait qu’à sauter dessus pour partir. Côté transition on est au top. Jo repart quand même encore 3 minutes avant nous ! Allez, il faut les reprendre : on fonce et bonne surprise, nous les reprenons au bout d’une trentaine de minutes. Je reste derrière en faisant signe à Xavier et les rameurs que l’on se repose un peu avant de les attaquer. Les rameurs on prit l’option de nous suivre et de profiter de mon orientation : ça me va car ils sont 30 minutes derrière au général et en groupe ça permet d’avoir un bon rythme. C’est aussi ça le raid : la tête et les jambes avec parfois des alliances de circonstances. Un peu plus loin Jo loupe un chemin, je repasse donc devant. Mais tactique ou pas tactique de sa part ? Il ne nous laisse pas partir donc pas tactique. Un peu plus loin, c’est moi qui hésite : il y a deux chemins parallèles. Alors je demande à Xavier de vérifier dans l’un pour être sûr de ne pas louper de balise. Jo en profite pour repasser devant, il file, alors il faut remettre le turbo. On le rattrape dans une zone de gros cailloux au bord de l’eau. Il a l’air explosé alors on attaque et on double, et là, à fond. Objectif : arriver à faire un trou avant la grande CO ou il risque de me reprendre du temps.
Un grand bravo, à l’organisation de ce raid par le club des sports de montagne de Rillieux !!!
De l’interieur l interieur avec le petit casino Nous allons très vite. C’est la fin de matinée et il commence à y avoir beaucoup de monde. Pardon, pardon, attention, il y en a d’autres derrière…ah le chien, droite, gauche, c’est chaud, mais pas de victime ! A l’approche de la CO, je m’arrête car je ne vois pas le chemin qui est censé être devant. Là, un mec qui nous suivait en vélo depuis 5 minutes, passe devant en disant : « Je sais où est la balise, suivez moi ! ». Mais c’est qui celui là ? Instinctivement je commence à le suivre, mais je m’aperçois vite que ce n’est pas le bon cap, alors demi-tour pour reprendre le bon chemin. J’apprendrai plus tard que c’était un copain des rameurs et qu’il avait dû voir une balise de la CO toute proche en venant à notre rencontre.
Journal des courses : * Raid du castor 2008 *
Ca souffre, ça rame, mais ça reste dans l’état d’esprit du raid multisports... prendre du plaisir et repartir avec de souvenirs plein la tête.
Originalité de ce raid, l’épreuve du rameur…
Et bien sûr, qui arrive juste derrière nous : Jo et Karim, qui n’étaient pas si loin. C’est donc raté pour l’avance avant la CO puisque nous arrivons tous en même temps. On attaque la CO chacun dans un sens pour qu’il y ait du piquant. Je commence très mal car je n’arrive pas à rentrer dans la carte qui est vieille et ne correspond plus à la réalité. Je n’arrive à me repérer que beaucoup plus loin, donc demi tour pour revenir sur la première balise. Ce coup-là, c’est bon : je suis dedans. Les balises s’enchainent au rythme maximum que l’on puisse courir, Xavier tire la langue. C’est lui qui pointe le carton, donc il fait à chaque fois quelques mètres de plus que moi et ça commence a sérieusement le marquer. A l’approche de la fin l’angoisse monte, est-ce que Jo est déjà reparti ? C’est possible avec mon début de CO catastrophique, mais non, il est encore là, à changer de chaussures. C’est important la stratégie en raid… A peine arrivé, on saute sur nos VTT, à la poursuite de Jo juste devant, pour une course poursuite sur les 3 derniers kilomètres. Ce coup-ci, le choix est logique : il faut juste rester derrière pour si peu de distance, car
ce serait suicidaire de vouloir passer devant. Jo le sait et sa seule chance est de nous semer. On tiendra jusqu’au bout et Xavier s’est arraché pour suivre le rythme, il pointe juste derrière pour si peu de distance, car ce serait suicidaire de vouloir passer devant. Jo le sait et sa seule chance est de nous semer. On tiendra jusqu’au bout et Xavier s’est arraché pour suivre le rythme, il pointe juste derrière Karim, qui dans la foulée met la gomme, et Xavier doit reprendre pour chacune des 2 dernières balises restantes. Les rameurs sont juste derrière et les 3 équipes passent donc la ligne d’arrivée au sprint. Nous sommes tous très contents car il y a eu une belle bataille toute la journée. On s’est doublé continuellement, et le tout, dans une très bonne ambiance : on ne pouvait pas rêver mieux dans la plus pire tradition du raid. La chance a fait que l’on soit 15 secondes devant, mais ça aurai très bien pu être le contraire. C’est donc une victoire de Petit Casino – CSMR devant son adversaire d’un jour, l’équipe Raid Urbain Saint-Priest. Mais avec tant de membres présents dans les équipes de tête, c’est une vraie belle satisfaction pour le club, sachant que nous avons une bonne avance sur nos poursuivants. »
Un grand merci a l’organisation !!! Nous en profitons pour adresser un grand merci à toute l’organisation pour cette belle journée. Il faut toujours bien se mettre à la phase de tous ces gens, organisateurs et/ou bénévoles, qui par leur dévouement, nous permettent d’assouvir notre passion dans des conditions aussi agréables que sécurisées. Concurrent d’un jour, Fred et Jo seront de nouveaux associés lors de prochaines épreuves, avant de se battre à nouveau à coup de secondes sur d’autres. Un grand bravo au CSMR, associé ou pas à Petit Casino et à l’équipe Raid Urbain Saint-Priest. Félicitations aussi à Quechua – Compagnie des Alpes et tous nos encouragements au reste de l’équipe pour le Brésil, avec une mention spécial à Nico Termier, assistant lors du titre de champion du monde en 2005 et qui sera cette fois dans le vif du sujet. A bientôt aventures !
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Journal des courses : * Raid 4 pattes * JURA
Les challenges : on aime ou on n’aime pas. La FFCO, Fédération Française de Course d’Orientation, c’est pareil. Mais laissez moi vous citez quelques noms : le Gévaudathlon, Burgundia, le Raid Urbain de Saint-Priest, le raid des Chaussées ou encore La Madeleine, ça vous parle, non ? Ce sont des références du raid dans l’hexagone et depuis pas mal d’années pour certains d’entre eux. Or quand on est un amateur éclairé, on se dit qu’on se contenterait bien d’une petite participation à une épreuve de ce type, histoire de se faire plaisir et de côtoyer quelques cadors de la discipline.
Les challenges, on aime ou on aime pas …
Les bras en long, les jambes en long aussi et on a même gardé les gants
Et bien le challenge de la FFCO, c’est ça : 13 étapes de renom dans toute la France dont la conclusion vient d’avoir lieu en beauté, dans un région aussi belle que méconnue, propice aux raids aventures, avec une finale organisée dans le cadre du désormais célèbre Jura 4 Pattes. Car le Jura, département 39 pour les incultes, ce n’est pas seulement un endroit où il fait bon se geler les cacahuètes dès l’automne, c’est aussi un charmant petit bout de verdure, coincé entre la Saône et Loire, le Doubs, la Côte-d’Or, l’Ain et même la Suisse. Un département que les technocrates qualifieraient de « rural », mais que les amateurs de sport nature auraient plutôt tendance à considérer comme un Terre d’autant plus Promise qu’elle est méconnue, donc tranquille. Cette 14ème étape se déroule sur un week-end, avec un petit prologue, et un programme aussi alléchant que varié, qui enchaîne les disciplines :
C’est quand qu‘on part : ça caille !
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Jour 1 : o o o o o o o o o Jour 2 : o o o o o o o
2 km course à pied 4 km canoë 8 km course à pied via cordata 7.5 km de roller 12 km VTT'O (carte IGN et IOF) 6 km course à pied (lecture sur carte) 5 km Bike&Run (randobook) 25 km VTT'O (carte IGN) 12 km VTT (randobook) 8 km CO à pied (carte IOF) 25 km VTT suivi itinéraire (balises optionnelles) Via cordata 2 9 km Bike&Run (randobook) 5 km roller 6-9 km : Tir à l'arc + CO
Notre équipe Petit Casino – CSMR, dont l’un des membres s’est illustré cet été sur Canéo et qui a déjà sévi dans cette configuration en remportant le Raid du Castor, est au complet. Seul Xavier peine un peu : il s’est fait une élongation dans la semaine, peut-être dû à la répétition des efforts. Le prologue du vendredi soir à Champagnole a été dur pour lui car il peut à peine courir tant sa patte est raide, mais le bonhomme est courageux et il s’accroche.
Journal des courses : - Raid 4 pattes * jura
L’inquiétude du raideur à quelques secondes du départ : l’envie de bien faire
Petite pause à l’abri…
De son côté, Fred n’est pas content de sa propre prestation : il a cafouillé des balises ce qui ne lui ressemble pas et il n’a pas toujours fait les meilleurs choix. C’est parfois dur d’être perfectionniste quand on oriente. Cela oblige notre équipe à partir en chasse le lendemain, en 17ème position et à près d’une demi-heure des leaders. Frédéric raconte : « Au petit trail de départ nous passons déjà deux équipes, puis encore deux en canoë. La motivation est bien là. La suite en road book à pied nous fait passer en bordure d’une falaise où nous devons mettre nos baudriers : le spectacle est superbe pendant cette via-cordata. Viens ensuite le roller, où nous passons toujours des équipes : décidément, je progresse ! Dans la foulée, on saute sur nos VTT pour une douzaine de km en orientation. Mon entrée dans la carte est un peu difficile et ça nous coûte encore quelques précieuses secondes : c’est physique tout ça ! En plus, le dessus de mon porte carte ne colle plus et plusieurs fois nous devons nous arrêter pour récupérer la carte. Cerise sur le gâteau, je dois faire toutes les descentes avec la main dessus pour ne pas perdre l’ensemble. Pas bien pratique dans les chemins chaotiques du Jura !
Ça doit être la loi des séries, mais c’est cette fois le porte carte de Xavier qui rend l’âme. Décidemment. Heureusement, plus besoin d’accessoire pour un petit trail. C’est du suivi sur une carte pas bien terrible. Certes, on dit toujours ça quand on a du mal à trouver le bon chemin, mais j’ai l’impression qu’il n’y a pas que moi qui suis fatigué. Pour compenser, nous passons dans les gorges des cascades du hérisson qui sont superbes. Dans la foulée, on enchaîne avec du run and bike avec un petit passage dans un tunnel, juste histoire de nous faire sortir nos frontales. On va finir cette première journée avec un beau morceau de VTT’O, pour les costauds. Je n’en fais plus partie et je suis sec en fin de journée. Pendant, la dernière demi heure, les crampes sont toutes proches : sans doute que je paye mes 5 raids de suite. Xavier, de son côté, tient admirablement le choc et nous sommes satisfaits de notre journée puisque nous avons terminé cette journée à une belle 7ème place. » Toutes les équipe se retrouvent donc pour un second bivouac, toujours dans le froid, puisqu’elles ont droit à des températures négatives : c’est clair, il ne fait pas chaud dans le Jura à la mi-octobre et ça pique un peu au réveil. L’idéal serait d’avoir un camping-car pour faire du raid aventure, mais en trois étoiles. Les concurrents en profitent pour discuter avec des habitués des grandes joutes internationales, comme Laurent Ardito, qui participe à la version 6 pattes avec ses complices d’Outdoor Expérience.
Au bout de 3km, tout le monde... Lé réveil est donc à 5 h 00 du matin. Nous rendons la parole à Frédéric : « Nous partons avec tout le groupe de raideurs car il n’y a que les 5 premiers qui sont partis en chasse. Le départ est dans le noir en VTT et au road book. Mais mon compteur ne marche pas, peut-être à cause des températures trop froides : sûrement la pile. Décidemment, ce n’est pas mon week-end avec le matériel. Vivement les raids avec un assistant où tout marche toujours parfaitement ! Alors toutes les trente secondes, je demande à Xavier ce qu’il lit sur le sien. Au bout de 3 kilomètres, tout le monde se trompe, sauf moi ! Je suis le seul à prendre le bon chemin, mais catastrophe, je dois attendre Xavier qui a suivi le mouvement. On se retrouve de nouveau au milieu de tout le monde et un peu plus loin, rebelote ! Ce coup-ci, Xavier fait vite demi-tour et nous nous retrouvons devant à l’entrée d’un petit chemin ou nous en profitons pour lâcher tout le monde pour arriver en tête à la CO : content de nous. Mais le jour c’est levé, c’est dommage !
Journal des des courses : - Raid 4 pattes * jura Une belle carte nous attend, mais j’en sors sans plus d’avance, un peu déçu de ma prestation. On est quand même encore devant tout le groupe et on a même repris une des 5 équipes partie en chasse. Arrive ensuite le VTT en suivi d’itinéraire. Sur la première carte tout se passe bien, puis il faut passer à la 2ème où se trouve 2 balises obligatoires et 2 bonus. Donc direction 1er balise puis nous suivons le chemin indiqué et même surligné sur la carte et ça monte énormément, ensuite nous passons à la balise optionnelle, donc redescendre pour remonter plus loin. Là grosse surprise : il y a plein d’équipes. Nous nous rendons alors compte que personne n’a suivi le chemin de la carte et que tout le monde est resté dans la vallée. Bouuuh ! C’est pas juste. Ce sera notre grosse déception du raid, car il y avait un gros doute sur la façon de comprendre le règlement. Ça nous est d’ailleurs confirmé par certains membres de l’organisation. Passons. Ça nous fait arriver juste à temps pour passer la via corda avec un beau canyon. Mais on a quand même les boules, et pas qu’un peu, car nous étions 5ème et nous voila maintenant vers la 17ème place, obligé de passer derrière tout le monde. On se console en se disant que nous avons tout de même de la chance car il y a pas mal d’équipes qui arriveront après l’heure limite pour la faire. C’eut été dommage car elle est vraiment tiptop, avec un passage sur une falaise, des tyroliennes et rien que pour ça, ce raid vaut le coup. On enchaîne avec un petit bike and run dans lequel Xavier fait une lourde chute. Il repart courageusement, à l’image de l’ensemble de son weekend. Nous doublons encore quelques équipes, avant de passer au roller. Et là encore, on continue de redoubler du monde ! Pour certains, le roller est un calvaire et il y en a même un qui trouve plus rassurant de courir en chaussettes avec les rollers à la main ! On enchaîne avec un petit bike and run dans lequel Xavier fait une lourde chute. Il repart courageusement, à l’image de l’ensemble de son weekend.
L’équipe du Petit casino et le photographe dans son originalité
Un petit tour en images, merci a e.p Marchand et F. Cosson Nous doublons encore quelques équipes, avant de passer au roller. Et là encore, on continue de redoubler du monde ! Pour certains, le roller est un calvaire et il y en a même un qui trouve plus rassurant de courir en chaussettes avec les rollers à la main ! La dernière épreuve pour finir, avec du tir à l’arc. Je m’y colle car Xavier est vraiment fatigué et j’ai peur que ça ne fausse ses tirs. J’aurai un peu de réussite et j’ai la chance d’en mettre 4 sur 5, ce qui nous enlève 4 balises sur la dernière section de CO. » En conclusion, notre équipe Petit Casino - CSMR en profite pour dire un grand merci aux organisateurs pour cette balade magnifique. Elle termine cette finale des raids FFCO de 160 km à la 6ème place. On saluera aussi la belle victoire de 400 Team Marathonien Avignon en près de 12 h 00, devant les Lozériens de Columbia et Sport Nature Ville la Grand. A noter également que ces trois équipes se tiennent en moins d’un quart d’heure. Juste derrière, on retrouve l’équipe Salomon Suisse avec un exvice champion du monde de raid, en 2005 à Gstaad et Outdoor Experience. Bravo à tous. Pour les amateurs, vous pouvez retrouvez des dizaines de photos retraçant ce beau week-end à cette adresse : http://picasaweb.google.fr/LaurentF C39/Jura4Pattes2008#
Le massif des Ecrins ou le Parc de la Vannoise ? Non, non : le Jura