AGORASCOPE 15

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Scope

15

Mars Avril

2012

Votre Journal d’informations

éditorial

marché des céréales et fertilisants : même combat

D

ans les éditos successifs de l’Agorascope, revient souvent l’expression «volatilité des marchés».

à la décision qui accompagnent et sécurisent vos réflexions, tout en renforçant la performance, la solidité de l’entreprise et garantir sa pérennité. Farmstar en est un bon exemple.

Cette volatilité relativement récente, a bouleversé pour nous agriculteurs, nos habitudes, nos comportements, nos prises de décisions et nos repères; elle nous oblige à nous adapter.

Cette volatilité est principalement évoquée pour la vente des productions, mais elle est également présente sur le marché des engrais. Il est aujourd’hui aussi utopique de vouloir vendre sa production au plus haut que d’acheter ses engrais au plus bas.

AGORA est confrontée à cette même réalité mais avec un double challenge à relever : vous proposer des solutions techniques pertinentes et des outils d’aide

Outre cette volatilité des engrais azotés principalement, le marché nous impose une autre contrainte : la gestion de la

logistique. Ces sujets ont fait partie des thèmes de travail de la dernière Commission Approvisionnements. Même si nous avons réaffirmé que le contrat d’engagement précoce en prix moyen était la solution répondant le mieux à ces problématiques, il a été décidé, qu’avant la moisson, des réunions seraient organisées pour expliquer nos orientations et présenter les éléments de marché.

Thierry Dupont- Vice Président Président Commission Approvisionnements


Paradoxe de part et d’autre de l’Atlantique

EN DATE DU 6 avril 2012 En France, les agriculteurs de l’Est ont subi de lourdes pertes suite à la vague de froid de février. Une coopérative de l’Est, et non des moindres, affirment que 60% de ses blés ont été retournés ! Encore plus à l’Est, en Allemagne et en Pologne, les dégâts sont parfois aussi importants. Les pertes sont difficiles à déterminer, mais elles ne semblent pas être négligeables. Malheureusement, des zones en rémission se dégradent à nouveau en raison du début de printemps trop sec. Au regard du coup de froid et maintenant du coup de sec, des agriculteurs (et surtout ceux les plus concernés) se demandent parfois pourquoi notre marché ne montent pas plus ! D’autant plus que les stocks de blé en France et en Europe sont sur un niveau historiquement faible. A l’inverse, de l’autre côté de l’Atlantique, aux US, les farmers américains se demandent pourquoi leur marché ne baisse pas plus ! En effet, leur stock de blé est très confortable. Ils possèdent presque une année d’export, c’est-à-dire 3 fois plus de stock qu’à la fin de la fameuse campagne 2007-08, c’est colossal ! A cela s’ajoute, des conditions climatiques plus favorables que l’année dernière et donc des blés qui ont un potentiel supérieur. La moisson est encore loin mais, déjà, des analystes estiment que la récolte 2012 en blé d’hiver pourrait être supérieure de 10% par rapport à l’année dernière. 10%, ça fait presque 4MT, c’est important.

Résultats : Nous avons un blé français TRES cher par rapport au blé américain. Exprimé FOB, il vaut près de 30$/T de plus que le blé US (ou environ 20€/T). Aujourd’hui, la France perd tous les appels d’offres émis par les importateurs. Ce sont les américains et les argentins qui remportent tout. C’est logique dans la mesure où ce sont les seuls à avoir du blé disponible facilement. Si l’on se projette plus en avant, les deux scénarios, l’un baissier, l’autre haussier, peuvent encore être écrits. ✓ Le baissier mettra en avant le confortable stock de report en blé. Il démontrera que les pertes sur les cultures en Europe, en Ukraine et au Maroc sont encore compensables par d’autres régions du Monde telle que la Russie, les US et l’hémisphère Sud. Il notera aussi le retour en force de la production de maïs en Europe (en remplacement des surfaces de blé gelées) et aux US qui permettra de réduire la consommation de blé à destination animale. ✓ Le haussier n’aura pas les mêmes conclusions sur l’état actuel des cultures. Il pariera sur d’importants achats de maïs de la part de la Chine d’ici la fin de campagne. Et, éventuellement, il spéculera sur un accident climatique futur et notamment sur le déficit hydrique grandissant en Europe.

Guillaume Paepegaey - Responsable Céréales

Dans ce contexte d’incertitude, il paraît raisonnable de gérer une partie de sa commercialisation en fonction de ses coûts de production. Alors, faut-il commencer à fixer un volume pour la récolte 2013 ? Est-ce raisonnable, dans la mesure des incertitudes de production ? Ce 2ème printemps d’affilé trop sec nous fait tous trembler.


filière recyclage plastiques agricoles usagés Pourquoi organiser le recyclage des déchets d’agrofournitures ? Tout simplement parce qu’en tant que professionnels, vous êtes responsables de vos déchets (décret n°94-609 du 13 juillet 1994). Article 2 : « Les seuls modes d’élimination autorisés pour les déchets d’emballage sont la valorisation par réemploi, recyclage ou toute autre action visant à obtenir des matériaux réutilisables ou de l’énergie. » Il est donc formellement interdit de brûler, enfouir ou mélanger avec les ordures ménagères vos déchets d’agrofournitures, y compris pour les emballages en papier et carton (attention donc aux sacs de semences utilisés pour vos ordures ménagères, encore vus très régulièrement). En savoir + sur

www.coopagora.coop

Quels sont leurs devenirs ? La France est la première en Europe en matière de collecte des déchets d’agrofournitures. Aujourd’hui, les emballages vides et les plastiques usagés peuvent être recyclés et donner naissance à toutes sortes de nouveaux produits. A titre d’exemple, 100 kg de bâches plastiques recyclées aboutissent à la production de 650 sacs poubelles de 100 litres, ou bien encore 5 big bags produisent 2m² de plaques isolantes pour le bâtiment.

Le calendrier En continu Collecte emballages vides : 77% des EVPP sont collectés (Fûts en plastique ou en métal, Bidons en plastique phytopharmaceutique, d’oligo éléments ou de l’élevage, Sacs, boîtes et bouchons de bidon en plastique). Pour les EVPHL (emballages vides de produits d’hygiène de l’élevage laitier), le taux de collecte est de 25%. En Mai Collecte plastiques EVPF / FAU / EVSP. 50% des big bags sont collectés. 50% des FAU collectés. Soit 35.000 tonnes de FAU ont été collectées et valorisées au niveau national En Novembre Collecte PPNU Produit phytopharmaceutiques non utilisables. A partir de 2013, une nouvelle collecte sera mise en place : Les ficelles et filets en plastique.

FAU pour films agricoles usagés : Big-bags, Sacs en plastiques engrais et amendements, Films d’ensilage et d’enrubannage, Couvertures de serres, Paillage hors-sols, solarisation, petits tunnels

La prochaine collecte chez AGORA ? Les 22 et 23 mai 2012, AGORA organise avec ses partenaires et ADIVALOR une collecte des FAU. Mais, Attention, les collectes resteront gratuites tant que vous respecterez le plus strictement possible les consignes de tri et de préparation. Ainsi en cas de non respect, nos agents de dépôts seront dans l’obligation de refuser certaines livraisons. AGORA insiste sur ce point, la propreté et le respect des consignes son impératives pour que le système gratuit perdure. Après vérification, une attestation de remise de déchets vous sera délivrée, n’oubliez pas de mettre votre nom sur les sachets.

SITES DE COLLECTE : • ESTREES ST DENIS • SONGEONS • NOYON • AMBLAINVILLE • ATTAINVILLE


Obtentions végétales et semences de ferme Nouvelle réglementation Depuis décembre 2011, une nouvelle réglementation sur la propriété intellectuelle en matière d’obtention végétale est entrée en vigueur en France. Vous connaissez tous l’attachement d’AGORA à la recherche semencière, engagée de longues dates dans le domaine de l’obtention végétale avec UNISIGMA, nous souhaitions vous expliquer davantage cette nouvelle réglementation.

UNISIGMA en bref : ✓ Basé à Froissy (60) ✓ GIE spécialisé dans la création de nouvelles variétés de céréales et de pois protéagineux ✓ Créé en 1979 avec la coopérative agricole de Froissy et un semencier SAPSA. ✓ AGORA détient 34% des parts sociales du GIE, aux côtés de Limagrain 46% et In Vivo 20%. ✓ Le conseil d’administration est présidé par M. Jean Sainte Beuve, par ailleurs, Président de la commission Semences d’AGORA. ✓ Les variétés UNISIGMA sont commercialisées par SEMENCES de FRANCE et son réseau de 56 coopératives productrices de semences. ✓ Quelques variétés de renom obtenues par UNISIGMA : Campremy, Sponsor, Dinosor, Scor, Appolo, Sebastian, Scarlett, Natascha.

Situation avant la nouvelle loi La précédente réglementation interdisait toute utilisation de semences de ferme de nouvelles variétés protégées par un Certificat d’Obtention Végétale français. Toutes les variétés et celles ajoutées au catalogue chaque année étaient protégées par un COV français. Le financement de la recherche pour la création variétale n’était assuré que par les agriculteurs qui achetaient des semences certifiées, à l’exception du blé tendre. En blé tendre, en effet, en attendant que la pratique des semences de ferme soit légalisée, l’AGPB et les sélectionneurs ont négocié une rémunération qui a fait l’objet d’un accord interprofessionnel au sein du GNIS à partir de 2001. Cet accord a créé une CVO de 0.50€ à la tonne de blé collectée, qui sert au financement de la recherche et est reversée aux sélectionneurs, en proportion de leur part du marché des semences certifiées. Sur chaque quintal vendu, le producteur (AGORA en est un) verse un droit de licence à l’obtenteur. Ainsi, dans le coût de revient de la semence certifiée commercialisée, ce coût est déjà intégré. Afin de ne pas faire doublement payer l’effort de recherche aux utilisateurs, AGORA rembourse les acheteurs à hauteur de 2€/ql.

Avec la nouvelle loi La nouvelle loi légalise la pratique des semences de ferme et permet ainsi que des accords similaires à celui du blé tendre soient mis en place pour d’autres espèces. La nouvelle loi française autorise, pour 21 espèces, la pratique des semences de ferme de nouvelles variétés protégées. Les agriculteurs qui utilisent des semences de ferme de variétés protégées par un COV paieront une compensation financière aux sélectionneurs pour financer la création variétale. Le montant de la rémunération est en cours de négociation et AGORA vous communiquera ultérieurement les modalités d’application. Cette réglementation permet enfin de simplifier la situation, puisque l’agriculteur n’aura plus à se préoccuper de savoir si la variété qu’il utilise est protégée par un droit français ou européen….

Brevet et COV même combat ? Pour faire simple, c’est une différence fondamentale de point de vue entre l’Europe et les Etats-unis. Ces derniers considèrent que des découvertes dans le monde végétal comme des espèces, voire des molécules sont brevetables, personne sans autorisation préalable ne peut utiliser, transformer ou commercialiser cet élément. Les Européens estiment, par contre, avec le COV que cette découverte peut être réutilisée en recherche. Le niveau de protection est moins élevé, mais la notion de progrès est renforcée. Retrouvez la suite du guide GNIS sur le COV à télécharger en scannant le QR code suivant ou rendez vous sur www.coopagora.coop


projet mageo & canal seine nord europe Mise en gabarit européen de l’Oise

Agora vous a déjà parlé largement du projet pharaonique du Canal Seine-Nord Europe. Mais savez vous qu’un autre projet de grande envergure a démarré : le projet MAGEO. Ce sont deux maillons essentiels de la mise en place d’un nouveau corridor européen de fret fluvial, entre le bassin de la Seine et celui de l’Escaut, qui décongestionnera le trafic routier de cet axe économique majeur en optimisant les coûts de transport.

Le projet consiste à approfondir l’Oise pour garantir une profondeur disponible pour le bateau, dit mouillage, de 4 m (contre 3 m aujourd’hui), et à adapter le chenal de navigation pour permettre le passage de bateaux au gabarit européen (4400T, 180 m de long, 11,40 m de large). Le projet MAGEO porte sur un linéaire continu de 37 km, auquel s’ajoutent des rescindements ponctuels, modifications de tracés des berges au niveau de courbes, et s’étend sur 26 communes du département de l’Oise.

Porté par le maître d’ouvrage VNF, le projet MAGEO désigne la mise au gabarit européen de l’Oise entre Creil et Compiègne. MAGEO constitue le débouché Sud du Canal Seine-Nord Europe.

optez pour une gestion durable : Rentable et respectueuse de l’environnement Agriculture durable oblige, l’adéquation entre les besoins de la plante, la fertilité du milieu, l’abondance et la disponibilité des éléments nutritifs, le tout sous contraintes économiques, réglementaires et environnementales, n’est pas une question simple ! Celle-ci implique l’optimisation de nombreux paramètres et le recours à des outils informatisés de planification et d’ajustement multicritères. Si l’essentiel des plans de fumure disponibles sur le marché répondent aux simples exigences réglementaires, une large différence réside dans leur capacité à offrir un véritable outil de raisonnement agronomique, alliant économie et écologie. Le service Epiclès, leader en France avec plus de 1.6 millions d’hectares suivis, permet une gestion globale et optimisée du plan de fertilisation de toute l’exploitation, portée par le conseiller de la coopérative et prenant en compte les contraintes logistiques, budgétaires et environnementales de l’agriculteur.

EPICLES répond à ces enjeux : Grâce à des conseils différenciés à la parcelle en fonction du potentiel et de l’état de fertilité de vos sols, ainsi que des besoins propres à chacune de vos cultures, Epiclès est un plan complet de fertilisation. Il agit sur tous les éléments fertilisants (N, SO3, P2O5, K2O, MgO, CaO, oligo-éléments), et est capable d’optimiser vos rendements, la qualité de vos récoltes et vos coûts de production.

EPICLES, DES APPORTS MIEUX RAISONNES... A partir des analyses de terre, le service Epiclès intègre le

potentiel de rendement et l’état de fertilité de vos parcelles. Les doses d’angrais sont rééquilibrées avec des économies sur les parcelles à faible potentiel et une augmentation de la dose sur les forts potentiels. Mais l’intégration dans Epiclès des analyses de terre permet surtout à votre technicien de différencier vos apports d’engrais de fond en fonction de l’état de fertilité de vos sols. Vous redressez et entretenez la fertilité de vos parcelles et vos impasses en P et K sont mieux gérées. Au final, vous apportez une fumure qui sécurise vos rendements tout en améliorant la fertilité de vos parcelles. récolte 2011 En FRANCE

Chez AGORA

1.664.609 ha 35 coopératives utilisatrices 12.769 exploitations 372.483 parcelles 973 TC équipés

+ de 400 agriculteurs 66.650 Ha 2 TC spécialisés Epiclès 8 ans d’expérience 21 TC équipés

A ne pas oublier : vos Plans de Fumure azote doivent être présentables en cas de contrôle depuis le 31 mars ! vous êtes engagés en MAE, vous devez disposer d’un document sur la Gestion du Phosphore et d’une Balance globale azotée sur l’exploitation (documents disponibles avec Epiclès)


farmstar, leader des outils de pilotage

pour gérer au mieux ses cultures Avec l’ouverture de nouvelles zones satellites, Farmstar couvre désormais 620.000 Ha de surface en France, soit 40% de plus que la campagne dernière. En 2012, le service Farmstar, au niveau national, compte 25 organismes accompagnant plus de 11.500 agriculteurs, 620.000 Ha dont 340.000 Ha de Blé, 60.000 Ha d’Orge d’hiver et 220.000 Ha de Colza. Les surfaces abonnées ne cessent d’augmenter depuis la création de ce service de pilotage en 2001, traduisant son important succès auprès des agriculteurs utilisateurs.

Le service Farmstar permet de réduire les épandages d’engrais azotés En 10 ans, les 11.500 agriculteurs qui gèrent leurs parcelles avec les satellites Farmstar ont économisé 300.000 tonnes d’engrais azotés. « C’est l’équivalent d’un convoi de 7.500 camions roulants en file indienne entre Paris et Reims ! » s’exclame Henri Douche, chef de marché Agriculture chez Farmstar. Pour Jean-Paul Bordes, responsable de Farmstar chez Arvalis, « l’agriculteur gagne sur plusieurs tableaux : la baisse des intrants (10 à 20% d’azote en moins), la réduction de son empreinte écologique et de meilleurs rendements (+2 à +3 quintaux par Ha en blé) ».

La couverture bientôt élargie La couverture du service, pour l’instant limitée aux grandes régions céréalières, devrait être élargie à l’ensemble du territoire métropolitain lors de la campagne 2012-2013. « A terme, nous visons un objectif de 1,5 million d’hectares », déclare Henri Douche. Soit une part significative des 7 millions d’ha cultivés chaque année en blé, orge et colza. De quoi faire progresser l’agriculture de précision dans notre pays.

Farmstar, un service reconnu par nos agriculteurs Chez Agora, plus de 17.800 Ha ont été souscrits pour la récolte 2012, soit une progression de 32% des surfaces sur les trois dernières campagnes. Vous êtes près de 400 agriculteurs à valoriser les conseils Farmstar sur plus de 7.100 Ha de colza et 10.700 Ha de céréales. « Farmstar nous permet d’épandre la bonne dose d’engrais et de produits phytosanitaires au bon endroit, au bon moment », souligne Thierry Dupont, agriculteur du Plateau Picard, adepte du service.

Retour sur les premiers conseils colza Les années se suivent et ne se ressemblent pas. En colza, l’hiver 2011-2012 est caractérisé par deux records : tout d’abord une biomasse moyenne record en Entrée Hiver (1,9 kg/m²) due à des conditions très favorables à la croissance du colza à l’automne, puis une défoliation record des colzas (- 40%) due à un épisode de froid intense et brutal début février.


ENTRéE HIVER

sortie HIVER

Les colzas sont gros en entrée hiver : 1,9 kg/m², soit 133 unités d’azote absorbées. Les biomasses des colzas à la fin de l’automne 2011 sont les plus importantes depuis 6 ans : +900g par rapport aux années « habituelles » (environ 1kg de 2008 à 2011). L’azote absorbé à l’entrée de l’hiver était donc très importante : 133 unités en moyenne chez Agora (de 25 à 280 unités selon les parcelles).

Les biomasses ont nettement chuté en sortie hiver :

Biomasse EH (Kg/m2) 1,9 2,0

1,47 103 0,97

0,9

1,5

1,5

1,34 105 94

0,99 0,85 0,81 69 0,72 60 57 50

0,5

Biomasse SH (Kg/m2) 1,5

1,2

133

1,0

1kg/m² ou 70 unités d’azote absorbées. L’épisode de froid a nivelé les situations : les colzas ont une biomasse plus « habituelle » comme en 2011 ou 2008. L’azote restant dans la plante est en moyenne de 68 unités (de 30 à 144 unités selon les parcelles).

68 0,79 55 0,64 45

0,6

0,74

1,06

0,99 69

74

52

0,4 Récoltes

7 200

8 200

9 200

0 201

1 201

201

200

7

8 200

9 200

0 201

1 201

201

2

Récoltes

2

0,0

Moyenne biomasse et azote absorbé entrée hiver

Moyenne biomasse et azote absorbé sortie hiver

La mesure de la biomasse entrée hiver était indispensable cette année Sachant que le colza est une véritable pompe à azote, il est primordial de prendre en compte, de façon précise, la biomasse du colza à l’entrée de l’hiver et à la sortie de l’hiver dans son calcul de bilan azoté. La mesure de biomasse entrée hiver est d’autant plus importante lorsque les colzas sont gros à l’automne et l’hiver rigoureux comme cette année.

Dose conseillée (u) 200

175 150 125

Conséquences de ces valeurs de biomasses sur la dose d’azote

176 182 168 155 ,8 0,7 0 144 0,8 141 139 1,2 1,4 1,0 1,5

100

75 ◆

50

Pour la récolte 2012, le conseil moyen Agora s’élève à 144U d’azote, baisse significative comparée aux trois dernières campagnes. Cependant, selon les types de sols, les pratiques culturales et les épisodes de gel plus ou moins importants, les conseils délivrés s’étalent de 15 à 250U, d’où l’importance d’avoir des références sur ses propres parcelles.

25

Récoltes 7 200

8 200

9 200

0 201

1 201

201

2

0

Emmanuel Letesse Clotilde BAHU Equipe Services d’AGORA


Mise en place de QR code sur vos actualités

Ces derniers temps, vous avez certainement vu fleurir sur de nombreux supports des codes graphiques énigmatiques : ce sont des QR Code ou Flashcode. Ils vous permettent un accès ultra rapide à une source d’information en ligne via votre smartphone. Plus besoin de retenir, ni de saisir une adresse web longue et fastidieuse sur un clavier inadapté, le flashcode vous y envoie directement et simplement. Pour que cela fonctionne, vous devez au préalable télécharger une application pour scanner ces codes. Nous vous proposons notamment celui-ci qui a fait ses preuves : www.mobiletag.com en vous connectant sur le site, vous pouvez télécharger l’application correspondant à votre smartphone.

+ d’infos en ligne sur www.coopagora.coop

Jérôme Josseaux, Responsable Communication

application définitive de la loi LME

L’accord dérogatoire, qui prévoyait une réduction échelonnée du plafond des délais de paiement pour toutes les ventes ou cessions d’agrofournitures et les services aux producteurs en tant qu’utilisateurs finaux nécessaires aux productions végétales et animales, a pris fin au 31 décembre 2011. Depuis le 1er janvier 2012, les délais de paiement prévus par l’article L.441-6 du code de commerce sont applicables aux coopératives et unions de coopératives agricoles. Dorénavant, les délais de paiement prévus entre les parties ne pourront dépasser 45 jours fin de mois ou 60 jours nets à compter de la date d’émission de la facture. Il est rappelé, qu’en cas de non-respect par l’adhérent des délais de paiement, des pénalités de retard sont exigibles par la coopérative. Richard Thiollet, Directeur Administratif et financier

mat@gri Objectifs Question de primes

Au travers des rencontres et des contacts avec vos techniciens, nous avons relévé une question récurrente : Quand la prime est-elle définitivement fixée ? La question est effectivement légitime puisqu’auparavant, AGORA a parfois modifié en cours d’échéance les primes des contrats et a pu impacter les contrats déjà signés. Dorénavant, la prime est fixée uniquement au moment du contrat. C’est-à-dire qu’AGORA ne reviendra plus sur la prime du contrat signé. Elle ne peut plus ni s’améliorer ni se dégrader.

Guillaume Paepegaey, Responsable Céréales

preservation du foncier Agora s’investit

Une parcelle en friche depuis plusieurs années, suite à une expropriation aux frontières de Beauvais, a été labourée et semée par les JA de l’Oise. Dans le cadre de la semaine nationale de préservation du foncier agricole, les JA 60 ont voulu dénoncer le gâchis du foncier avec l’extension urbaine et inciter à faire réfléchir la population sur la disparation progressive des terres agricoles. Comment éviter que de telles parcelles restent en friche trop longtemps ? à terme, la collecte blé de cette parcelle sera commercialisée au profit de l’AFDI Picardie (Association Française du Développement Internationale, www.afdi-opa.org). Au titre de cette opération, AGORA apporte son aide au suivi technique de la parcelle et à la fourniture de l’ensemble des intrants nécessaires. (Source Oise agricole édition 23/03/12) Stéphane Vecten, Responsable de la Région du Plateau Picard

Information Fermetures sur Mai Lundi 30 avril 2012 Lundi 7 Mai 2012 Vendredi 18 Mai 2012 Lundi 28 Mai 2012

soit fermeture du vendredi 27 avril à 16 H 30 au mercredi 2 mai à 8 H 30 soit fermeture du vendredi 4 mai à 16 H 30 au mercredi 9 mai à 8 H 30 soit fermeture du mercredi 16 mai à 17 H 30 au lundi 21 mai à 8 H 30 soit fermeture du vendredi 25 Mai à 16 H 30 au mardi 29 mai à 8 H 30

Des permanences sont prévues En savoir plus sur l’extranet.

Scope

Votre Journal d’informations

2, rue de Roye - BP 20119 60201 Compiègne Cedex Tèl. : 03 44 90 61 90 Fax : 03 44 83 62 30 www. coopagora.coop Directeur de la publication Jean-Xavier Mullie Responsable communication Jérôme JOSSEAUX

Création et réalisation : HORIZON - 03 44 23 15 67 - MArs / Avril 2012 - Crédit photo : FOTOLIA - Tirage : 2500 ex

La fin de l’accord dérogatoire sur les délais de paiement ! Application des dispositions légales :


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