AGORASCOPE N°17

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N°17

EDITO

Joël Cottart Président d’AGORA

UNE MOISSON LONGUE E T I N é d ite « Une consommation supérieure à la productioN. Le monde devra t-il se rationner ? »

La crainte du pire suscitée par l’incidence sur nos rendements et la qualité de nos céréales, d’un mois de juin pour le moins « pourri », suivi d’un mois de juillet qui ne valait guère mieux, nous incite à nous satisfaire d’une année moyenne en rendements mais avec des qualités, dans l’ensemble, préservées. Ces qualités nous permettront de profiter sereinement de l’embellie des marchés. Cet épisode climatique doit une fois encore, nous inciter à la prudence. « On ne tient une récolte que lorsqu’elle est engrangée ». Un engagement trop important avant moisson, c’est prendre le risque de ne pouvoir le respecter avec les conséquences que l’on connait. Ceci est vrai, autant pour le producteur qui s’arbitre au prix de marché, que pour la coopérative qui construit un Prix de Campagne. Dans des années comme celles-ci, le cadre de gestion qui régit les ventes de notre Union de commercialisation Ceremis, trouve sa pleine justification.

JUILLET - AOÛT - septembre 2012

Après 2007 et 2008, 2010 et 2011, l’année 2012, et ses caprices climatiques nous montrent la fragilité de l’offre alimentaire mondiale et l’importance que l’Europe et la France tiennent dans cette offre.

Continuons à produire. PRODUIRE PLUS est la seule réponse à cette fragilité. Souhaitons que nos politiques s’en souviennent au moment ou s’écrit la énième réforme de la PAC. Mais déjà, la moisson 2012 à peine terminée, nous préparons la récolte prochaine.

Souhaitons qu’elle soit bonne, ce sera la dernière sous le régime PAC actuel.


MOisson moisson

des résultats corrects, mais d’une grande hétérogénéité ! Progression Rendement collecte par moyen rapport à 2011

REGIONS

COLLECTE BLE

PLATEAU PICARD

124955

+13.8%

VALOIS

28296

NOYONNAIS

A propos des rendements en céréales, il se confirme que :

PS MOY

PROTEINES MOY

81.2

75.38

11.77

+11.9%

83

75.09

11.46

107309

+9.4%

84.5

76.20

11.56

PAYS DE THELLE

91406

+34.7%

86.67

77.29

11.50

✓ Les programmes fongicides « légers » sont parfois source d’une double peine !

PAYS DE France

47774

+11.1%

87

76.03

11.73

Alors que nous étions optimistes en début de moisson, le rendement moyen de la

PICARDIE VERTE

62379

+8.3%

79.5

75.29

11.41

VEXIN

46861

+28.6%

81.4

77.37

11.45

PLAINE ESTREES

112316

+20.6%

86.75

76.61

11.37

AGORA

621296 T

+16.9%

83.75 qx/ha

76.21

11.54

✓ Les terres légères / filtrantes sortent leur épingle du jeu, alors que les bonnes terres derrière de bons précédents déçoivent. ✓ Les régions tardives sont, à la différence de l’année dernière, pénalisées en rendement et qualité.

Coopérative en blé ne devrait pas dépasser la moyenne décennale, soit 84 qx ! A propos de qualité, contrairement aux inquiétudes des premières livraisons, les problèmes Mycotoxines et Hagberg sont mineurs en quantités et limités à quelques silos. Par contre, nous aurons à gérer de faibles PS dans certains silos. A propos des rendements en Colza, c’est la satisfaction et une heureuse surprise notamment suite aux dégâts du froid hivernal. Le rendement moyen estimé sur AGORA est de l’ordre de 40-41qx .

collecte blé française… Les conditions climatiques humides à partir d’Avril 2012 ont été favorables aux rendements des cultures dans le Grand Sud de Paris . ✓ Ex : en Charente et dans le Poitou, certains agriculteurs ont fait des 100 qx/ha alors que leur moyenne décennale est à peine de 60 qx ! Le rendement moyen national Blé est estimé à 75 qx, soit 4 qx de plus que la moyenne quinquennale. 1 question : ce rendement va-t-il être révisé, avec les déceptions rencontrées au Nord de Paris ? er

2eme question : La production française estimée par France Agrimer à 37 Millions de Tonnes va-t-elle aussi être révisée ? En terme de qualité, les niveaux moyens en Protéines et PS restent dans la norme. Par contre, l’Interland de Rouen est perturbé par des Hagbergs faibles, notamment sur les blés de la Beauce qui étaient à maturité lors des pluies fin Juillet / début Août.

Globalement, la collecte d’AGORA progresse de l’ordre de 17 % par rapport à 2011 (année catastrophique), et correspond à la collecte des dernières années. Vous trouverez, dans le tableau ci-contre, les dernières statistiques enregistrées chez AGORA pour 2012.

et chez nos partenaires de CEREMIS ? Le phénomène « déception sur les terres à haut potentiel » est largement amplifié chez nos partenaires de l’Aisne et surtout du Nord Pas-de-Calais au point que l’ambiance est parfois à la désolation ! Un rendement moyen de 80 / 82 qx nettement inférieur à la moyenne décennale (les régions les plus pénalisées sont celles ayant fait les meilleurs scores en 2011 soit > 100 qx), un sérieux problème de PS dont la moyenne est inférieure à la norme avec des lots fusariés.


MOisson

Des qualités mises en cause par la météo

FAITS MARQUANTS

Mycotoxines

La météo a sérieusement perturbé une récolte qui s’annonçait à haut potentiel.

✓ Rappel de la norme ➜ Pour qu’un blé puisse être commercialisé vers un débouché meunier, industriel, portuaire, il doit avoir une teneur en DON inférieure à 1250 ppb ; au-delà, il est considéré comme ne respectant pas la réglementation sanitaire avec un débouché limité à certains Fabricants d’Aliments du Bétail .

1er ➜ Gel en Février dont les dégâts ont été sous-estimés notamment ✓ sur des semis précoces (variétés Expert / Bermude) ✓ variétés sensibles type Scor. 2éme ➜ Le faible rayonnement cumulés aux excès d’eau de début Juin pendant la phase critique de formation de l’enveloppe du grain a nui au potentiel ; on a en conséquence des PMG faibles, inférieur de 10 % à la normale. 3éme ➜ la pluviométrie abondante en Juin et Juillet (parfois + de 200 mm) a provoqué une asphyxie racinaire dans les terres profondes (limons battants) et provoqué des chutes de PS. De plus, cette situation s’est localement aggravée par des orages et de la grêle, notamment le 28 Juin 2012 vers 17 H 30 sur le Nord Ouest du département, et des blés versés un peu partout. 4 ➜ la pluviométrie du 28 juillet au 5 août a provoqué une dégradation des Hagbergs sur les zones où les blés étaient à maturité. éme

classement des blés chez agora ✓ les problèmes Mycotoxines et Hagberg

étant mineurs , le critère PS étant le critère majeur de cette campagne, AGORA retiendra uniquement le critère PS pour la classification des Blés,

✓ quelques soit la variété,

si le PS est supérieur à 73 ➜ Classe 1 AGORA considère que les blés sont contractuels en classe 1, non pas jusqu’à 74, mais exceptionnellement jusqu’à 73, avec réfaction applicable par 10ème

si le PS est inférieur à 73 ➜ Classe 3 En Prix de Campagne, la réfaction est forfaitaire de 2 €/T, sachant que le PC Cl 3 est différent du PC CL 1. En Prix Ferme, la réfaction forfaitaire correspond à la différence de prix entre du blé panifiable et du blé fourrager sur le marché actuel soit actuellement 8 €. Ainsi, une défaillance qualitative est acceptée chez AGORA avec une défaillance forfaitaire limitée à 8€/T. NB 1 : suppression de la classe 2 NB 2 : Les blés « mycotoxinés » sont en classe 3

✓ Constat : Alerté en début de moisson, cette problématique est limitée aux régions les plus précoces ( Louvres / Attainville / Mesnil ) sur des blés de Maïs, phénomène amplifié sur les parcelles non labourées et encore plus avec des variétés sensibles comme Altigo. ✓ Enseignements • Nouvelle organisation AGORA : Devant l’incapacité à déterminer en temps réel à l’arrivée de chaque remorque le taux de mycotoxines, toutes les livraisons de blé ont fait l’objet d’un échantillon. • Préconisations agronomiques : pour les prochains semis, nous vous conseillons vivement de labourer les parcelles en précédent Maïs et de choisir des variétés résistantes à la fusariose.

Hagberg : évaluation de l’activité enzymatique des blés ✓ Rappel de la norme : Le temps de chute doit être supérieur à 220 s, ce qui prouve la faible activité amylasique, et donc la non-dégradation de l’amidon par les enzymes. ✓ Constat : La pluviométrie du 28 Juillet au 5 Août a dégradé les Hagbergs des blés précoces et notamment dans l’Interland de Rouen, les blés précoces de la Beauce non récoltés. ✓ Coup de tonnerre dans le marché ! : Le 6 Août 2012, le plus important silo portuaire à Rouen (SENALIA) a décidé que tous les blés réceptionnés devront répondre aux critères Hagberg de 220 s minimum, quel que soit le contrat de vente initial. SENALIA étant le silo de livraison du MATIF, cette mesure est conséquente sur les critères des blés arbitrés sur MATIF, aux normes initiales de 76 15 4 2 2. En effet, une vente à la simple norme standard 76 15 4 2 2 se voit contrainte d’être livrée avec un mini de 220 s en Hagberg. ✓ Enseignements • Pour les contrats signés et engagés R12, AGORA est donc en charge du risque. • Pour les céréales restant à acheter R12 et R13, cette décision de SENALIA a une incidence commerciale importante pour les contrats MAT@GRI / Prix Ferme répliqués / Prix Ferme. Ainsi, AGORA a été contrainte de modifier les critères de ces contrats en indiquant des mini en Hagberg : > 220 S et en Protéines : > 11 . A noter que des discussions se mènent actuellement au sein de la filière Céréales sur l’évolution de ces critères Hagberg et Protéines. • Y aura-t-il à terme un système de bonifications / réfactions Hagberg / Protéines ? • Y aura-t-il à terme un marché avec 3 qualités : 76 15 4 2 2 + Hg > 220S + Prot > 11 / marché standard 76 15 4 2 2 / marché fourrager ?

Poids spécifique : Le critère majeur pénalisant R12 est le poids spécifique. ✓ Rappel de la norme ➜ Sur le marché, un contrat standard 76 15 4 2 2 est livrable jusqu’à 74,00 avec une réfaction de 1 % du prix applicable par 10ème de 76 à 74. • En terme d’exécution, les silos portuaires chargent les bateaux avec une norme PS > 76, et donc leur vigilance se porte actuellement sur le respect de cette norme. A l’issue de cette moisson si particulière, je remercie le personnel pour son professionnalisme durant cette moisson, notamment : • En gérant le stress des agriculteurs face à la météo et à cette moisson dite « tardive », • En s’adaptant aux normes de réception, suite à la problématique Mycotoxines… puis Hagberg… puis PS, • En optimisant l’utilisation du matériel parfois pas encore assez rénové ou parfois trop neuf Je félicite aussi les Responsables de région et les Chefs de silo qui ont managé correctement les saisonniers. Lors de mes différentes tournées pendant la moisson et notamment avec le Président COTTART, qui m’a accompagné le samedi 11 Août 2012, nous avons pu apprécier la motivation de tous les salariés à tout entreprendre pour réduire le temps de livraison des agriculteurs, pour classer au mieux les marchandises livrées, optimiser la productivité et aussi la bonne humeur qui régnait dans les silos !

Jean Xavier mullie - Directeur Général


info de marché

C L I M AT M O N D I A L C A P R I C I E U X Un constat parfois très sévère

!

EN DATE DU 24 août 2012

!

mer noir Perte de - 15 MT de Blé Perte de - 5 MT de maïs

etat unis Perte de - 100 MT de maïs Perte de - 14 MT de soja

Europe Perte de - 2 MT de Blé Perte de - 4 MT de maïs

!

amerique du sud Espoir de + 6 MT de maïs Espoir de + 3 MT de soja

australie Sécheresse à l’ Ouest

Ecart de production estimée entre aujourd’hui et juin 2012

Le constat est éloquent, en seulement 2 mois, les estimations de production

ce qui n’est pas le cas cette année. Vu la situation, il semble que le gouver-

mondiale ont basculé : révision en baisse de 100MT de maïs, 15MT de

nement américain sera tôt ou tard obligé de remettre en partie en question

blé et 11MT de soja. En céréales, la baisse de production est tellement

son programme de production d’éthanol à base de maïs. Ce dernier doit,

sévère que la consommation dans le monde devra baisser l’année pro-

selon l’USDA, consommer environ 120MT de maïs sur la campagne en

chaine. Ce n’est jamais arrivé de l’histoire des statistiques. Cela va à l’en-

cours. C’est l’équivalent de 2 moissons européennes ou encore de 8 mois-

contre des évolutions démographiques. La situation parait plus grave qu’en

sons françaises ! Revoir ce programme permettrait donc de solutionner en

2007-2008.

partie la problématique de pénurie de maïs. Les marchés sont très tendus.

En 2007, le monde manquait de blé mais heureusement le maïs était là. Il pouvait, en partie, compenser le blé pour les débouchés fourrager. Si l’on observe le bilan mondial du blé + de l’orge + du maïs, la situation est plus tendue qu’en 2007. Toujours dans une idée de comparaison, sur la Mer

Et cela, à tel point, qui faut rationner la consommation. Cette situation justifie des prix élevés. La question est de savoir si les prix actuels permettent ce rationnement ou non. Une chose est sure, à ces niveaux de prix, la volatilité va être exacerbée.

Noire, la situation est comparable à celle de 2010 (année des incendies). La production russe se rapproche de celle de 2010 alors que les stocks débuts sont plus faibles. Le disponible russe est donc plus faible. A l’inverse de 2010, le gouvernement russe ne peut pas mettre en place d’embargo car le pays fait maintenant parti de l’OMC. Par contre, il peut mettre des quotas ou des taxes à l’export. Cela va sans dire, mais la situation du maïs est encore plus compromise que l’année dernière. L’année dernière, le monde disposait de blé fourrager en quantité pour remplacer le maïs,

Guillaume PAEPEGAEY - Responsable Céréales


ZONES 5 EME PROGRAMME D’ACTION VULNERABLES DIRECTIVES NITRATES La directive « Nitrates » et son application en France :

Un programme unique pour toute la région Aujourd’hui, sous la pression de la Commission Européenne, qui jugeait insuffisantes les conditions d’application de la Directive en France, l’état a engagé une réforme de son programme d’actions afin

Dans les zones où la quantité de nitrates dans

de réduire encore les risques de pollution.

l’eau (rivières et eaux souterraines) est ou

Cette réforme, qui se mettra en place à compter de 2012, modifie le 4 ème programmes (signé en

risque d’être supérieure à la norme de 50 mg/l

2009), défini jusqu’à présent à l’échelle départementale. Un décret instaure désormais un programme

(définition de zones vulnérables), les agriculteurs

national renforcé, complété par des programmes régionaux. Ainsi, il sera plus simple de s’y retrouver

doivent mettre en œuvre des actions pour limiter

pour les exploitations limitrophes ou à cheval sur 2 régions différentes.

les quantités de nitrates. C’est l’Europe qui a adopté en 1991 une Directive qui est parmi les plus protectrices au monde. Chaque Etat-membre est chargé d’organiser et de veiller à la mise en oeuvre des obligations de la

Les principales mesures annoncées Dans l’attente de la signature par le préfet de Région, plusieurs mesures sont néanmoins connues. L’arrêté entrerait en vigueur au 1er septembre 2012. Ainsi, par exemple, le futur programme :

Directive. La France a mis en oeuvre 4 programmes

✓ précise la méthode de calcul d’un objectif de rendement, objectif de rendement,

d’actions définis au niveau départemental en

✓ oblige à la réalisation d’un reliquat azoté en sortie d’hiver minimum,

1996, 2001 et 2004 et 2009.

✓ instaure une dose maximale d’azote annuelle par culture, la dose totale prévisionnelle à apporter

Le dispositif concerne actuellement 55 % de la surface agricole française.

ne pouvant être supérieure à cette dose plafond qu’à la condition d’utilisation d’un outil de raisonnement et pilotage de la fertilisation. Agora vous donnera plus de détails sur les mesures d’Ile de France et de Picardie, dans les prochaines semaines.

GREN une organisation régionale Le Groupement Régional d’Expertise « Nitrates » est chargé d’analyser et proposer les références techniques nécessaires à la mise en œuvre opérationnelle de certaines mesures du programme. Il est composé de personnes issues des services de l’état, des chambres d’Agriculture, des instituts techniques et de recherche, des coopératives et des agences de l’eau.

Carte des zones vulnérables établies en 2007 Source Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement Zone classée en zone vulnérable Limite de bassins


Lancement d’une version mobile de votre extranet Un monde de services @ mobiles Le développement de nouveaux téléphones avec

application ou site mobile ?

écran tactile et connexion internet, appelés également smartphones a fait émerger une nouvelle demande sur le web ; et de surcroit, l’arrivée des tablettes est venue renforcée la dynamique. De plus en plus, effectivement nous nous connectons et consultons internet via ses nouveaux supports, à tel point que la fonction téléphone est reléguée au second plan, un comble !

Une application mobile est un logiciel à télécharger, conçue pour être visible sur un terminal mobile (smartphone, ou tablette). Un site mobile est un site internet classique, mais optimisé pour s’afficher sur ces terminaux. Les applications sont conçues et développées pour un système d’exploitation (iOS, Androïd, Black Berry) exclusif alors que la solution site mobile permet une consultation quelque soit le système et donc de s’affranchir du choix de matériel.

Votre extranet coopératif veut accompagner ce mouvement et passer également une partie de ses services sous un format optimisé pour la consultation sur smartphone et tablette.

Comment consulter

En agriculture, les nouvelles technologies sont

Pour accéder à l’application très facilement, il vous suffit de

promises à un bel avenir et ce n’est que le

flasher le QR code ci-contre.

début.

?

Vous avez la possibilité également de taper dans votre navigateur

Agora a donc fait le choix de développer un mini

internet sur smartphone, l’adresse suivante :

site

, optimisé pour smartphone et non

m.coopagora.coop. (ne pas taper les www) Sur la version PC,

une application (voir la différence ci-contre) ce

nous vous mettrons par ailleurs, toutes les modalités pour

qui permet de proposer à tous et quelque soit le

y accéder facilement, et une vidéo de démonstration de ce

support un service de qualité.

nouvel outil.

Un extranet mobile pourquoi faire ? Au travers de ce mini site, vous retrouverez

Le Mat@gri bientôt sur smartphone

quelques services prioritaires : la météo pro, les

Le service Mat@gri suivra également le mouvement avec une

actualités et les avertissements techniques. Le

version mobile que nous envisageons de vous proposer d’ici

bouquet de services s’enrichira progressivement,

à la fin de l’automne. Vous aurez la possibilité notamment de

on peut penser par exemple à la consultation de

fixer votre prix objectif directement sur smartphone, un gain de

comptes coop, les cotations ou votre outil de

temps important.

gestion parcellaire Atland mobile. Consulter la vidéo de démonstration

+ d’infos très vite en ligne.


portrait

david verleye, métier technicien

David Verleye, 26 ans, a intégré depuis le 1 er mars dernier, l’équipe technico commerciale d’AGORA. Un parcours Picard

Une histoire de Famille

Fils d’agriculteur de la région de la Plaine d’Estrées,

David connait bien l’entreprise AGORA pour avoir fait 2 moissons en étant étudiant sur le silo

David a obtenu successivement un BTS TV ACS pour

d’HATTON (Plateau Picard). Son père décédé tragiquement en 2008, fut technicien sur le Plateau

Techniques Végétales Agronomie et Système de Culture

Picard durant prés de 28 ans.

au Lycée d’Airion en 2006 puis passé une spécialisation au métier de Responsable Commercial en agrofournitures. à TECOMAH, en apprentissage au sein de la coopérative Epicentre (Cher). Sorti de l’école en 2008, il intègre la coopérative NORIAP, en tant que technico commercial sur le secteur nord est de la somme, en

Arrivée en Ile de france Arrivé sur le Pays de France, pour renforcer l’équipe aux côtés de Philipe Tanton, David a en charge le suivi technique, le conseil, les achats céréales, et les ventes d’approvisionnements et services d’une centaine d’adhérents de la région.

plein Santerre. Il a eu à relever le challenge de la forte

Son job : développer l’activité de la coopérative et servir ses adhérents en étroite collaboration avec

concurrence sur le secteur, « il y avait jusqu’à 9 entités

l’équipe du Pays de France, « opération pas toujours évidente avec l’urbanisation galopante de la

différentes », et à réinstaurer un climat de confiance

zone » nous livre David Verleye.

avec les adhérents qui avaient vécu 2 changements de conseillers en 2 ans.

Agora fait confiance aux jeunes Engagé depuis 2 ans avec le projet CAP 2013, AGORA a souhaité intégrer de nouvelle recrues en

le pays de france aujourd’hui :

contrat d’apprentissage tant pour les techniciens que pour les responsables de silo.

✓ Collecte blée 2012 : 48000 Tonnes ✓ Chiffre d’affaires moyen : 28 millions € ✓ Capacité de stockage : 66000 Tonnes ✓ 2 sites de stockage Louvres (neuf) et Attainville (à capacité de stockage augmentée) ✓ Nombre de salariés : 7 ✓ Nombre d’adhérents : 300

C’est très important d’entretenir «un vivier de compétence» pour ne pas être pris au dépourvu en cas

La région du Pays de France est une plaine céréalière coincée entre la grande banlieue parisienne et le massif forestier de Senlis Chantilly, Forêt d’Halatte. Elle est spécialisée et reconnue pour ses blés panifiables de haute qualité meunière. L’industrie de transformation meunière parisienne ne s’y est d’ailleurs pas trompée...

Se sont actuellement 4 jeunes qui on intégré la coopérative sous tutelLE d’un référent. au therme de leur période d’apprentissage, ils seront amenés à exercer pleinement leur métier.

de remplacement ou de départ.


les brèves AGROFORUM 2013 Réservez dés maintenant la date

Fort du succès enregistré pour la 2éme édition de l’AGROFORUM, nous souhaitons vous informer dés maintenant de la prochaine date d’ores et déjà fixée au mardi 15 janvier 2013 à la salle André Pommery de Clermont. En 2012, vous avez largement participé à l’événement, 480 personnes présentes pour approfondir un sujet d’actualité comme les cultures intermédiaires. Le comité de pilotage Agroforum a défini le fil rouge de la prochaine édition : la fertilisation. Tout au long de la journée, des experts aborderont le sujet sous différents angles : la géolocalisation et modulation, la localisation d’engrais sur le rang, et les engrais organiques. Plus d’informations très prochainement. Jérôme Josseaux - Responsable Communication

JEUNES AGRICULTEURS

Source : courrier picard

Pour dénoncer le gâchis foncier, les jeunes agriculteurs de l’Oise ont moissonné mi août une parcelle inoccupée, sur la zone industrielle du Haut-Villé à Beauvais. Depuis novembre 2011, le syndicat des JA s’est approprié cette friche, qui appartient à l’Agglomération du Beauvaisis. Une façon atypique de dénoncer la consommation excessive du foncier. Dans l’Oise, ce sont 500 hectares de terres arables qui seraient « gaspillés » chaque année. La moisson a permis de récolter 40 tonnes de blé soit environ 15 000 euros reversés à l’AFDI Picardie pour des projets de développement à Madagas

Jérôme Josseaux - Responsable Communication

VOS SUPPORTS COMMUNICATIONS Agora introduit avec cette nouvelle édition de l’Agorascope, une nouvelle mise en page de ses supports de communication. Nous avons souhaité vous proposer un journal plus frais, plus coloré et plus dynamique, exit donc les fonds nuageux, bienvenue les carrés de couleur qui s’animent, toutes les informations terrains traversent le « scope » pour plus de netteté. Les différents documents que nous éditerons reprendront ce nouveau design. Dans la foulée, et sur base de ses éléments de couleur, le look de votre extranet va être remanié, chaque couleur correspondra à une rubrique précise pour une meilleure identification. Jérôme Josseaux - Responsable Communication

CERTIPHYTO Bientôt des dates programmées D’ici la fin septembre, Agora et la Chambre d’agriculture de l’Oise et du Val d’Oise seront en mesure de vous informer sur les prochaines sessions de formation Certiphyto, organisées sur le territoire. Pour rappel, le Certiphyto devra être détenu, d’ici au 1er janvier 2015, par les agriculteurs et leurs salariés, Les applicateurs et / ou prestataires de services qui interviennent pour des tiers et leurs salariés, les conseillers, de négoces ou coopérative, les distributeurs et magasiniers, mais également les utilisateurs professionnels en zone non-agricole (cantonniers !). Agora participe à l’organisation des sessions pour les agriculteurs et salariés, pour tous les autres types de Certiphyto, il faut contacter directement les Chambres d’Agriculture. Infos et renseignements très prochainement sur coopagora.coop et en région

2, rue de Roye - BP 20119 60201 Compiègne Cedex Tèl. : 03 44 90 61 90 - Fax : 03 44 83 62 30 www. coopagora.coop Directeur de la publication : Jean-Xavier Mullie Responsable communication : Jérôme JOSSEAUX

Création et réalisation : HORIZON - 03 44 23 15 67 - JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2012 - Crédit photo : FOTOLIA - Tirage : 2500 ex

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« Nourrir ou construire, il faut choisir »


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