Edito La crise économique et financière, le doute sur le financement de la P.A.C. en 2013, le grenelle II de l’environnement avec le Plan ECOPHYTO 2018 et son cortège de réglementation (réduction des IFT, délimitation des zones de captages…) nous font perdre à tous une grosse partie de nos repères. Toutefois, nous savons tous qu’il y aura demain une agriculture que si elle est intensivement écologique et durable économiquement. Nous ne devons pas nous y tromper, nous devons tous continuer à produire du rendement et de la qualité. Les clients qui achètent nos blés chez Ceremis qu’ils soient fabriquants d’aliments du bétail, éthanoliers, amidonniers, exportateurs exigent tous des blés avec un minimum de qualité (PS > 76, protéine > 11%, W < 1250). Ne pas atteindre ces objectifs aurait des conséquences graves sur la valorisation de nos productions et sur le maintien d’un prix compétitif. Face à ces nouveaux enjeux, votre coopérative a mis en place plusieurs commissions de travail animées par des groupes d’administrateurs. Les variétés étant le premier levier agronomique pour le raisonnement et le choix de son itinéraire technique, la commission semences, présidée par Jean St Beuve accompagné de 12 administrateurs plus quelques cadres de la coopérative, ont pour mission d’apporter au conseil d’administration des propositions nouvelles et pertinentes.
La réflexion et le choix s’appuient sur notre propre réseau d’expérimentation interne mais aussi sur des partenaires techniques reconnus que sont Arvalis et les membres actionnaires de Sicapa. Ainsi, pour 2011, nous vous proposons un catalogue de variétés qui répondent à l’ensemble de ces exigences que sont la qualité (PS, protéine, W), la préservation de l’environnement (référencement de variétés tolérantes aux maladies susceptibles d’utiliser moins de phytosanitaires) et économique≤ (préservation des marges/ha). A vous de faire le bon choix et d’être cohérent.
Jean St Beuve,
Président de la Commission Semence Michel Lartigue Président de la Commission Produire pour les marchés
Thierry Dupont Président de la Commission approvisionnement
En collaboration avec CEREMIS pour la récolte 2012, nous avons décidé de laisser identique la grille de la classification des variétés de blé. Une classe s’appelant “blé panifiable” regroupant l’ensemble des variétés de classe 1 et une seconde classe s’appelant “blé standard” regroupant les variétés de classe 2 et 3. Pour chacune de ces classes, les critères de qualités exigés à la récolte restent identiques (sauf mycotoxines) et sont toujours des objectifs prioritaires pour accéder aux différents marchés actuels.
Hagberg
Blé panifiable 76.15.4.2.2
> 220 s
Blé standard 76.15.4.2.2
> 220 s
Protéines
Autres caractéristiques W > 160 à 180 PS > 76 Zeleny > 25 Mycotoxines < 1250 ppb Zeleny > 25 PS > 76 Mycotoxines < 1250 ppb
> 11,5%
> 11%
Marchés Amidonnerie Export Meunerie Amidonnerie / Export Biscuiterie Amidonnerie Export - Ethanol Alimentation animale
Pour répondre à ces besoins, nous proposons une liste de variétés recommandées pour les semis 2011/récolte 2012, avec cette année, et comme l’an passé la poursuite et la volonté d’introduire plusieurs variétés nouvelles avec des critères agronomiques intéressants, susceptibles d’améliorer les performances techniques et économiques de chacun. Cette liste a été établie en collaboration avec CEREMIS, les commissions “semences”, “approvisionnements”, le responsable des productions de semence et le service technique de votre coopérative.
Variétés recommandées - semis 2011 - RECOLTE 2012 Variétés Gamme Classes
Classe 1 Blé panifiables 76.15.4.2.2
Classe 2 Blé standard 76.15.4.2.2
Classe 3
Caractéristiques technologiques exigées
Objectif protéines > 11,5% Hagberg > 220 s W > 160 à 180 s Zeleny > 25 Mycotoxines < 1250 ppb
Objectif protéines > 11% Hagberg > 220 s Zeleny > 25 Mycotoxines < 1250 ppb
Variétés exigeant un itinéraire technique approprié(2) ALIGATOR ALTIGO APACHE AREZZO BOREGAR SCOR GRAINDOR HYSUN (1) KORELI PREMIO
Variétés nouvelles recommandées à essayer
BERMUDE CAPHORN DINOSOR PERFECTOR SANKARA
ALTAMIRA expert ROSARIO SPONSOR TOISONDOR TRAPEZ
BAROK DIALOG HYMACK (1) HYstar (1)
ALLEZ-Y AS DE COEUR (1) contrefor hybery (1) sweet
Déclassement en classe 2 si PS < à 74 Déclassement en classe 3 si germés > à 2,5% Déclassement en classe 3 si protéines < à 10
FLUOR
Classe utilisée si évènement climatologique exceptionnel
Les variétés en rouge sont les variétés nouvelles. (1) Variétés hybrides. (2) Variétés qui nécessite une protection fongicide épiaison antifusariose renforcée. (note fusariose 2 à 4).
5
Déclassement en classe 2 si protéines < à 10,5
Déclassement en classe 3 si germés > à 2,5% Déclassement en classe 3 si PS < à 72
Sommair e BLÉ Caractéristiques variétales Caractéristiques physiologiques Caractéristiques technologiques Comportement agronomique Choix des variétés : Précédents / Type de sol Comportements vis-à-vis des maladies Dates de semis Densités de semis Traitements de semences Mycotoxines : comment limiter les risques ? Nos conseils de désherbage d’automne
6-7 8 9 10-11 12 13 14 15 16-17 18-19 22
ESCOURGEON Catalogue variétés pour les semis 2011 Caractéristiques agronomiques Dates de semis / Densités de semis
24 25 26
COLZA Catalogue variétal pour les semis 2011 Caractéristiques variétales Semis / Phoma Régulateurs de croissance Désherbage Fertilisation / Insectes Stade repère du colza
28 29 30 31 32-33 34-35 36
CULTURES INTERMéDIAIRES Rôle des couverts / Implantation Destruction de la culture intermédiaire Autres possibilités : les chlorofiltres Implantation des couverts / La destruction Objectifs des couverts végétaux / Choix d’espèces
6
38 39 40 41 42
7
Caractéristiques variétales Alternativité
Tallage
Précocité Montaison
Précocité Epiaison
Sensibilité au froid
Sensibilité à la verse
Hauteur en cm (3)
Germination sur pied
Septo tritici
Rouille brune
Rouille jaune
Oïdium
Piétin verse
Fusariose épi
alIGATOR
10
1/2 Hiver
Elevé
-
Précoce
6
5
3,5
-
6
7
7
6
4
5
ALLEZ Y
11
Hiver
Elevé
-
1/2 Tardif
8
7
3,5
-
6,5
6
8
6
6
3
09
Alternatif à print.
Moyen
(5)
Précoce
4,5
5
3,5
3
5
5
4
7
2
3,5
b
07
Hiver
Moyen
4
Précoce
8
7,5
3,5
4
6
7
3
6
1
5
apache
98
1/2 Hiver
Elevé
3
Précoce
7
7
3.5
6
5
5
8
5
2
7
08
Hiver
Elevé
4
Précoce
7
4,5
3,5
7
6
4
8
7
1
5,5
10
Hiver
Elevé
(2)
1/2 Tardif
8
6,5
4
7
6
6
5
5
4
5,5
BAROK
09
Hiver
T élevé
(1)
1/2 Précoce
8
5,5
3
4
7
7
8
7
3
6,5
bermude
07
Hiver
Moyen
2
1/2 T. à 1/2 P.
6
7
3
5
5
6
8
5
6
4
08
Hiver
T élevé
1
1/2 Précoce
7,5
5
3
4
7
4
7
7
7
3
caphorn
01
Hiver
Faible
3
1/2 Précoce
7
6
3
5
6
6
8
6
3
3
CONTREFOR
11
1/2 Hiver
Elevé
-
1/2 Précoce
8
7
3,5
-
6,5
4
8
5
3
4
dialog
08
Hiver
Elevé
3
1/2 Précoce
7,5
7
3
5
6
4
6
7
2
4
dinosor
05
Hiver
Moyen
3
1/2 Précoce
5
7,5
3
4
4
3
9
6
2
-
expert
08
Hiver
Moyen
3
1/2 Tardif
6,5
6
3,5
6
5
5
5
6
3
3
FLUOR
11
1/2 Hiver
Elevé
-
1/2 Précoce
7,5
7
3,5
-
6
6
8
5
5
5,5
graindor
06
1/2 Hiver
Faible
4
Précoce
7,5
6
4,5
2
5
7
9
5
3
-
HYBERY (H)
11
Hiver
T élevé
-
Tardif
8,5
6
4,5
-
6
8
7
6
5
5,5
hymack (h)
07
Hiver
T élevé
1
Tardif
8
5
5,5
-
5
6
2
5
5
6
HYstar (h)
08
Hiver
T élevé
4
Précoce
6,5
3,5
4,5
5
6
7
8
5
2
5,5
hysun (h)
04
1/2 Alternatif
T élevé
3
Préc. à 1/2 P.
6
3,5
4
5
6
6
1
7
3,5
-
koreli
06
Hiver
Moyen
2
1/2 Tardif
7,5
5,5
4,5
6
7
6
6
6
1
-
perfector
04
Hiver
Elevé
2
1/2 Tardif
7
7
3
3
5
4
9
5
2
-
premio
b
07
Hiver
Faible
3
1/2 Précoce
6,5
7
3
7
5
7
9
6
3
5
rosario
04
Hiver
Elevé
2
Tardif à 1/2 Tardif
6
6
3,5
5
5
5
8
6
3
-
sankara
04
Hiver
T élevé
2
1/2 Tardif
7
7
3
5
6
3
6
8
5
4
scor
09
Hiver
Moyen
(3)
1/2 Tardif
5,5
6,5
4
6
7
8
8
6
2
3,5
sponsor
95
1/2 Alternatif
T élevé
2
1/2 Tardif
4
6
4
3
5
4
6
5
2
-
SWEET
11
Hiver
Moyen
-
1/2 Précoce
5
5,5
3,5
-
6
5
7
6
4
4
trapez
09
Très Hiver
Moyen
(1)
1/2 Tardif
8
7,5
3,5
3
4
7
4
7
2
3
altamira altigo
arezzo
b
b
nouveau AS DE CŒUR (H)
BOREGAR
nouveau
nouveau
nouveau
nouveau
b
b
Les variétés en rouge sont des variétés nouvelles. (H) Variétés hybrides. b
RESISTANCES
Année d’inscription
nouveau
accidents de végétation
Variétés
caractéristiques PHYSIOLOGIQUES
barbu
( ) peu de données
PRECOCITE 4 = tardive 5,5 = 1/2 tardive 6,5 = 1/2 précoce 7 = précoce 8 = très précoce
APTITUDE AU SEMIS PRECOCE 0 à 1 = semis très précoce 2 = adaptée à un semis précoce 3 et 4 = semis intermédiaire 5 et 6 = adaptée à un semis tardif, semis de la fin de période des semis d’automne. 8
HAUTEUR DE PAILLE De 2 : très courte à 7: très haute RESISTANCE AUX MALADIES De 1 = sensible à 9 = résistant (1) Sensibilité chlortoluron : T = Tolérant S = Sensible R = Résistant
POIDS SPECIFIQUE De 1 : PS très faible à 9 : bon PS Attention, le PS est surtout influencé par les conditions climatiques. PMG 1 = petit grain à 9 = gros grain
Teneur en Protéines
Poids Spécifique
Dureté
W à 11% de protéines
Classe (ARVALIS Institut du Végétal)
Zeleny
VRM
BPMF
5
hard
-
BPS
40
Vr p
p
-
T
5
6
m-hard
-
BPS
40
-
-
Sensible
T
-
7
m-soft
140-170
BP
20-40
-
-
Résistant
T
5
5
m-hard
180-210
BP
25-40
-
-
7
Sensible
T
5
6
m-hard
155-195
BPS
25-40
VRMp
p
6
(5)
Sensible
T
5
8
m-hard
175-220
BPS
30-45
VRMp
p - ab
(4,5)
(6)
-
Sensible
T
4,5
6
m-hard
185-240
BPS
30-45
Vop
p
(7)
8
-
Sensible
T
3
6
m-hard
120-135
BAU
25-35
-
-
3
4
4
Sensible
T
4
6
m-hard
190-235
BPS
30-40
VRMp
p
3,5
7
(8)
Sensible
T
5
5
m-soft
160-185
BPS
25-40
-
p
3
6
2
Sensible
S
5,5
5
m-hard
205-255
BPS
35-50
VRMp
p - ab
-
(6)
-
-
T
5
7
m-hard
-
BPS
44
-
-
5
6
(5)
Sensible
T
5
7
m-hard
180-250
BP
35-60
-
-
3,5
2
6
Sensible
T
3,5
5
m-hard
150-185
BPS
30-40
-
-
3,5
6
(4)
Sensible
T
4
5
m-hard
150-210
BP
35-45
-
-
-
(7)
-
-
T
4,5
6
m-hard
-
BP
35
-
-
7
(5)
-
Sensible
T
5,5
8
m-hard
185-220
BPS
20-35
-
p
-
-
-
-
T
4
5
m-soft
-
BPS
-
-
-
6
4
(5)
Sensible
T
3,5
6
m-hard
155-185
BP
20-35
-
-
5
5
(5)
Résistant
T
4
6
m-soft
105-170
BP
20-30
-
-
6
5
6
Résistant
T
3,5
6
m-hard
180-230
BPS
25-35
-
p
4
7
4
Sensible
T
4,5
8
m-hard
215-250
BPS
30-45
-
p
4
4
6
Sensible
S
3,5
6
hard
160-195
BPS
25-45
-
p
3
6
5
Sensible
S
5,5
5
m-hard
145-185
BPS
20-40
VRMp
p
3,5
5
5
Sensible
S
4,5
5
hard
135-185
BP
25-40
-
-
4,5
6
5
Sensible
T
5,5
5
m-hard
150-175
BPS
25-45
-
-
(4)
6
-
Sensible
S
4
5
m-hard
190-215
BPS
30-50
-
p
5
5
-
Résistant
S
4,5
8
soft
115-130
BP
15-25
-
-
-
(6)
-
-
T
4
5
m-hard
-
BPS
36
-
-
(3)
(4)
Sensible
S
3,5
5
m-hard
120-135
BP
25-35
-
-
-
(7)
-
-
(6)
-
(3)
(6)
-
4
4
4
7
4
4,5
Tolérance Cécidomies
4,5
Helminthosporiose
T
Nuisibilité globale maladies (1)
-
Risque mycotoxines (DON)
Sensibilité chlortoluron (1)
VALEUR TECHNOLOGIQUE
Complexe Mosaïques
AUX MALADIES
-
T
-
T
-
T
T
T
-
T. Résistant = Très résistant. A. Résistant = Assez résistant. A. Sensible = Assez sensible. M. Sensible = Moyennement sensible. T. Sensible = Très sensible
2) AVIS DE L’ASSOCIATION NATIONALE DE LA MEUNERIE FRANçAISE VRM = variété recommandée meunerie - semis 2011 (récolte 2012) p = panifiable b = biscuiterie BPMF= blé pouvant entrer dans les mélanges panifiables VOp = variétés en observation panifiable Vr = variété repérée (admises dans les essais ANMF/ARVALIS) 9
INDICE DE ZELENY EN ML Attention, un blé à indice inférieur à 22 ml est considéré comme non machinable et donc non interventionable.
CLASSE CTPS / ARVALIS BAU = Blé à autre usage BP = Blé panifiable BPS = Blé panifiable supérieur BAF = Blé améliorant de force BB = Blé biscuitier
caractéristiques physiologiques
rythme de développement des variétés : précocités à montaison et à épiaison P r é c o c i t é à m o n ta i s o n
Les variétés précoces à montaison doivent être semées tard Début de la période de semis afin d’éviter le froid à la montaison 8 années sur 10
Les variétés précoces à montaison doivent être semées tard
P r é c o c i t é à m o n ta i s o n e t é p i a i s o n
Groupes
Très tardive 0
Tardive 1
Assez tardive 2
1/2 précoce 3
25/09
01/10
05/10
10/10
AMBITION Mercury (H)
HYMACK (H)
VIVANT
25/10
Très tardive 4,5
30/10
Tardive 5
ROGIBUS
ROSARIO
SELEKT
05/11
Assez tardive 5,5
HYBERY (H) TRAPEZ
bermude KORELI PERFECTOR SANKARA SPONSOR
EXPERT SCOR
BAROK BOREGAR CHARGER
ALLEZ-Y AS DE COEUR (H) TOISONDOR
CONTREFOR DIALOG DINOSOR NIRVANA PHARE
MERCATO
ALIXAN CAPHORN FLUOR PREMIO SWEET
1/2 10/11 précoce 6 1/2 15/11 précoce 6,5
30/11
Précoce 7
APACHE HYSTAR (H) ISENGRAIN
-
Très précoce 7,5
HYSUN (H)
-
Ultra précoce 8
Précoce 4
Très précoce 5
Ultra précoce 6
20/10
05/11
05/11
ATTLASS
ALIGATOR ALTIGO AREZZO GONCOURT GRAINDOR SOISSONS TREMIE
ALTAMIRA
CEZANNE
GALIBIER RECITAL BESOIN EN VERNALISATION (JOURS)
Ne pas semer après le ..... afin d’éviter l’échaudage 8 années sur 10 (H) : variétés hybrides Sources : essais conduits par ARVALIS, le GEVES et l’AFSA (Association Française des Semences de céréales à paille et autres espèces Autogames).
10
Très hiver Hiver Hiver à 1/2 hiver 1/2 hiver 1/2 hiver à 1/2 alternatif 1/2 alternatif Alternatif Alternatif à printemps
60 50 45 40 32 25 15 10
Caractéristiques TECHNOLOGIQUES Teneur en protéines Poids spécifique (PS)
poids spécifique (ps)
ELEVÉ
teneur en protéines
ELEVÉE
DIALOG APACHE CONTREFOR AREZZO KORELI HYMACK (H) BERMUDE FLUOR ALIGATOR SANKARA DINOSOR PERFECTOR SPONSOR ALLEZ-Y
80
79
12,5
TRAPEZ GRAINDOR HYBERY (H) EXPERT HYSTAR SCOR AS DE COEUR (H) CAPHORN
78
12
ALTAMIRA HYSUN (H) ROSARIO BAROK PREMIO TIMBER SWEET
77
11,5
VIVANT CHARGER BOREGAR
SANKARA DIALOG CAPHORN GRAINDOR APACHE CONTREFOR ALIGATOR PREMIO ALTAMIRA TOISONDOR KORELI ALTIGO ALLEZ-Y EXPERT AREZZO BERMUDE ROSARIO SCOR SWEET AS DE COEUR (H)
NORME RECEPTION 76 TOISONDOR
MEUNERIE AMIDONNERIE
75
11
10,5
74
FAIBLE
BAROK BOREGAR FLUOR HYMACK (H) HYSTAR HYBERY (H) DINOSOR MERCURY (H) PERFECTOR VIVANT CHARGER
HYSUN (H) TRAPEZ
FAIBLE
Plage de W à 11% de protéines ZELENY
plage de w à 11% de protéines
zeleny
ELEVÉ ELEVÉ
40
35
30
200-240
ALIGATOR CONTREFOR HYSUN (H) DIALOG SANKARA DINOSOR ALLEZ-Y HYMACK (H) KORELI BERMUDE CHARGER NIRVANA SCOR AS DE COEUR (H) EXPERT ARREZO SWEET PERFECTOR ROSARIO BOREGAR GRAINDOR FLUOR TRAPEZ TIMBER ALTAMIRA
EXPERT DINOSOR TIMBER HYBERY (H)
170-240
165-200 MEUNERIE 160 AMIDONNERIE 150-190
BAROK HYBERY (H) APACHE ALTIGO
25 22
180-210
200-220
TOISONDOR VIVANT HYSTAR
AMIDONNERIE
180-220
KORELI SANKARA DIALOG ALIGATOR CONTREFOR SCOR AS DE COEUR (H) CAPHORN BERMUDE GRAINDOR ALLEZ-Y SWEET
145-185
CHARGER ARREZO HYSTAR ROSARIO TOISONDOR BAROK
115-155
SPONSOR
SPONSOR
90-110 20
60-75
FAIBLE
FAIBLE
Les variétés en rouge sont les variétés nouvelles. 11
HYSUN (H) ALTIGO PERFECTOR HYMACK (H) TRAPEZ ALTAMIRA FLUOR BOREGAR APACHE
COMPORTEMENT AGRONOMIQUE PIETIN VERSE
OÏDIUM
PIETIN-VERSE TOLERANTES
OIDIUM TOLERANTES
9 8
PIETIN-VERSE
OÏDIUM
7
HYBRED BOREGAR
6
BERMUDE ALLEZ Y
8
TOISONDOR TIMBER CHARGER HYSUN (H) HYBRED
7
ALTAMIRA TRAPEZ ROSARIO BAROK BOREGAR ARREZO HYSTAR DIALOG PREMIO ALIGATOR ALTIGO KORELI ALLEZ Y CAPHORN SWEET HYBERY (H) SCOR EXPERT DINOSOR ROSARIO
MOYENNES
5 4 3 2
SANKARA HYMACK (H) FLUOR HYBERY (H)
5
TIMBER ALIGATOR SWEET AS DE CŒUR (H)
SPONSOR FLUOR CONTREFOR HYMACK (H) BERMUDE PERFECTOR APACHE GRAINDOR
4
AS DE CŒUR (H)
BAROK EXPERT CONTREFOR ROSARIO PREMIO GRAINDOR CAPHORN CHARGER
3
TRAPEZ SCOR ALTAMIRA DIALOG SPONSOR TOISONDOR HYSTAR DINOSOR APACHE HYSUN (H) PERFECTOR
2
ALTIGO KORELI ARREZO 1 ROUILLE JAUNE
SENSIBLES
Rouille jaune TOLERANTES
ROUILLE JAUNE
9
CHARGER PERFECTOR TIMBER GRAINDOR PREMIO DINOSOR
8
APACHE ROSARIO CONTREFOR BERMUDE HYSTAR ALLEZ Y CAPHORN SCOR FLUOR
7
1 ROUILLE BRUNE
Rouille brune TOLERANTES
ROUILLE BRUNE
9 8
SCOR TIMBER HYBERY (H)
ALIGATOR BOREGAR ARREZO BAROK SWEET HYBERY (H)
7
ALIGATOR BAROK GRAINDOR ALTIGO HYSTAR TRAPEZ PREMIO
6
HYBRED SANKARA KORELI SPONSOR DIALOG
6
TOISONDOR BERMUDE CAPHORN CHARGER HYMACK (H) KORELI FLUOR AS DE CŒUR (H) ALLEZ Y
5
EXPERT AS DE CŒUR (H)
5
ALTAMIRA ROSARIO EXPERT APACHE SWEET
4
ALTAMIRA TRAPEZ
4
BOREGAR AREZZO DIALOG PERFECTOR CONTREFOR
3
TOISONDOR ALTIGO
3
2
HYSUN (H) HYMACK (H)
2
MOYENNES
SENSIBLES
SANKARA
6
MOYENNES
SENSIBLES
9
MOYENNES
1 SEPTORIOSE
SENSIBLES
HYSUN (H) SANKARA DINOSOR
1
Septoriose
PEU SENSIBLES
SEPTORIOSE
9 8 7
BAROK BOREGAR KORELI SCOR TOISONDOR HYSUN (H) HYSTAR CONTREFOR
6
RAZZANO SANKARA CAPHORN ALIGATOR FLUOR DIALOG HYMACK (H) ARREZO SWEET HYBERY (H) ALLEZ Y ALTAMIRA APACHE SPONSOR EXPERT GRAINDOR PERFECTOR PREMIO ROSARIO BERMUDE ALTIGO AS DE CŒUR (H) TRAPEZ
5 4 3
DINOSOR
2
Source : ARVALIS TRES SENSIBLES 1
12
COMPORTEMENT AGRONOMIQUE
PRECOCITE EPIAISON
VERSE
PRECOCITE A L’EPIAISON
VERSE
TARDIF
+4
RESISTANT
HYBERY (H)
7,5
+3
BERMUDE 12 mai
PRECOCE
+2
ROSARIO KORELI
+1
AS DE CŒUR (H) TRAPEZ SCOR PERFECTOR DINOSOR
0
8
7 6,5 6
ALLEZ Y EXPERT DIALOG SANKARA
-1
BAROK BOREGAR FLUOR CONTREFOR
-2
SWEET
-3
PREMIO CAPHORN
-4
ALTIGO
-5
ARREZO ALIGATOR
-6
APACHE GRAINDOR HYSTAR (H)
-7
HYSUN (H) ALTAMIRA
5,5 5 4,5
HAUTEUR
4
HAUTEUR TRES SENSIBLE
TOISONDOR APACHE BERMUDE FLUOR CONTREFOR PREMIO PERFECTOR DIALOG SANKARA ALLEZ Y AS DE CŒUR (H)
GRAINDOR EXPERT CAPHORN HYBERY (H) ROSARIO SCOR ARREZO KORELI SWEET CHARGER ALIGATOR BOREGAR BAROK HYMACK (H)
ALTAMIRA HYSUN (H) HYSTAR (H)
80
75
Source AGORA : expérimentation 2011.
3,5
TRAPEZ ALTIGO DINOSOR
70
65
60
HYBERY (H) HYSUN (H)
HYSTAR (H) ALTIGO ALTAMIRA ARREZO PREMIO GRAINDOR AS DE CŒUR (H) FLUOR KORELI APACHE BAROK ALLEZ Y SWEET BERMUDE DIALOG SCOR CAPHORN CONTREFOR ALIGATOR EXPERT BOREGAR SANKARA DINOSOR TRAPEZ ROSARIO PERFECTOR
55
50 Source AGORA : expérimentation 2011.
répartition des variétés selon leur besoin en azote (coefficient b)
groupe
variétés
b = 2,8
ALIGATOR - BERMUDE - EXPERT - HYMACK (H) - HYSUN (H) - HYSTAR (H) - PERFECTOR sponsor - TRAPEZ - SCOR
b = 3,0
(ALIGATOR) - (ALLEZ Y) - (AS DE CŒUR) -ALTIGO - APACHE - AREZZO - BAROK - BOREGAR CHARGER - (contrefor) -DIALOG - DINOSOR - (fluor) - (hybery) -PREMIO - ROSARIO SANKARA - (SWEET) - TOISONDOR
b = 3,2
(ALTAMIRA) - campremy - caphorn - graindor - koreli
b = 3,5
quebon
Document mis à jour en janvier 2011. Cette répartition pourra être soumise à des modifications avec l’acquisition de nouvelles références. ( ) Les variétés n’ayant pas de référence sont positionnées par défaut en b = 3. ( ) Le classement est provisoire pour les variétés entre parenthèses. Les variétés en rouge sont les variétés nouvelles.
13
Source ARVALIS
choix variétés / précédents Maïs fourrage Maïs grain (1)
blé escourgeon (3)
LIN / POIS PROTÉAGINEUX / POIS DE CONSERVE / BETTERAVES / COLZA / POMME DE TERRE / ORGE DE PRINTEMPS / AVOINE / AUTRES...
Variétés confirmées
APACHE AREZZO HYMACK (2) HYSUN (2) HYSTAR (2) SPONSOR PERFECTOR GRAINDOR
BERMUDE DINOSOR EXPERT HYSTAR (2) HYSUN (2) PERFECTOR PREMIO ROSARIO SANKARA
toutes variétés
Variétés récentes
ALIGATOR DIALOG BAROK
BAROK BOREGAR
toutes variétés + BAROK BOREGAR ALIGATOR
Variétés à éviter
BERMUDE CAPHORN CHARGER EXPERT PHARE TIMBER
APACHE NIRVANA
Variétés nouvelles à essayer
AS DE CŒUR (H) (2) hybery (H) (2) fluor
ALLEZ Y AS DE CŒUR (H) (2) hybery (H) (2) fluor contrefor sweet
(1) En précédents maïs, un labour est recommandé. (2) Variétés hybrides. (3) Pour les précédents pailles, ne pas démarrer les semis avant le 10 à 15 octobre
A éviter en blé de maïs les variétés notées (2),(3),(4) en sensibilité fusariose.
choix variétés / TYPE DE SOL type de sol
Variétés confirmées
Variétés récentes
LIMON ARGILEUX LIMON BATTANT
SABLE (1)
CRANETTES
biefs
toutes variétés
DINOSOR HYSUN (3) ROSARIO SANKARA SPONSOR ALTIGO (2) AREZZO HYSTAR (3) PREMIO
ALTIGO AREZZO BERMUDE DINOSOR HYMACK (3) HYSTAR (3) HYSUN (3) KORELI PERFECTOR PREMIO ROSARIO SANKARA
toutes variétés
barok aligator
ALTAMIRA (4) barok (2) boregar (2) DIALOG SCOR TRAPEZ
barok boregar DIALOG
APACHE CAPHORN NIRVANA
NIRVANA
toutes variétés
Variétés à éviter
(souvent pour des raisons de productivité)
Variétés nouvelles à essayer (1) Semis à partir du 15-20 octobre. (2) Attention à la verse.
ALLEZ Y AS DE CŒUR (H) hybery (H) fluor contrefor sweet
ALLEZ Y AS DE CŒUR (H) hybery (H) fluor contrefor sweet
ALLEZ Y AS DE CŒUR (H) hybery (H) fluor contrefor sweet
(3) Variétés hybrides. (4) ALTAMIRA : variété alternative. A réserver pour les semis tardifs à partir du 1er novembre jusqu’au 10 mars.
14
COMPORTEMENTS VIS-à-VIS DES MALADIES
COMPORTEMENT MALADIES
L’échelle T-NT est un bon indicateur de la résistance globale de la variété au complexe maladies de l’année, mais aussi de son aptitude à tolérer les maladies en limitant l’incidence sur son rendement.
50
BAROK
60
KORELI ALIGATOR OXEBO
70
ALTAMIRA BOREGAR PREMIO
80
SANKARA DIALOG CAPHORN TIMBER PHARE
90
EXPERT ARREZO SCOR
100
HYSTAR AS DE CŒUR (H)
110 120
TOISONDOR HYSUN (H)
130
ALTIGO APACHE
140
BERMUDE ROSARIO
150
HYMACK (H)
160 170
TRAPEZ
180
DINOSOR
Références : Ecart T-NT exprimé en % de la série variétale testée. Source ARVALIS : 33 essais pluriannuels Nord France 2008-2009-2010.
Dans le cadre des réductions de IFT (indice fréquence Traitement) dans les nombreux bassins de captage, nous avons sélectionné des variétés présentant une moindre sensibilité aux maladies et pouvant prétendre à une réduction d’utilisation des phytosanitaires. Néanmoins, en plus du choix de la variété, un
des premiers leviers agronomiques à actionner pour limiter le développement des maladies est de retarder sa date de semis. Exemple : 2009 pour la variété PREMIO, 15 qx d’écart entre un semis du 15 et du 30 octobre.
variétés recommandées pour l’optimisation des intrants (MAE ) (2)
classification
Semis à partir du 10-15 octobre
Semis à partir du 20 octobre
Semis DE NOVEMbre
BLE PANIFIABLE
BOREGAR KORELI (1) SANKARA (1)
PREMIO APACHE GRAINDOR SCOR (1) ALIGATOR AREZZO
AREZZO GRAINDOR APACHE ALIGATOR
BLE STANDARD
BAROK (1) DIALOG
(1)
(1) Variétés à semer à densité réduite car sensible à la verse (150-180 gr/m2 maxi). (2) Mesures agro-environnementales. 15
dates de semis
Précocité à montaison et à maturité : la bonne clé pour semer à la bonne date A CHAQUE VARIÉTÉ SA DATE DE SEMIS Il est essentiel de diversifier ses choix variétaux car cela constitue la meilleure assurance pour minimiser l’impact d’un éventuel accident climatique ou d’une maladie. Les périodes optimales de semis sont définies en fonction de la précocité de chaque variété.
En effet, une variété donnée est caractérisée par deux types de précocité : celle à montaison et celle à maturité. Un semis trop précoce expose la culture à un risque de gel d’épis en montaison, mais un semis trop tardif l’expose aussi à un risque d’échaudage. Chaque variété doit donc être semée dans le créneau qui lui convient le mieux.
Periodes de semis optimales variétés
25 sept
01 oct
10 oct
20 oct
01 nov
10 nov
20 nov
01 déc
01 oct
10 oct
20 oct
01 nov
10 nov
20 nov
01 déc
MERCURY (H), HYBERY (H) EXPERT, HYBRED (H), trapez BERMUDE, BOREGAR,CHARGER, PERFECTOR, RAZZANO, ROSARIO, SANKARA, ALLEZ Y, CONTREFOR BAROK, CAMPREMY, dialog, DINOSOR, scor, TOISONDOR, KORELI, AS DE CŒUR (H), SWEET FLUOR, PREMIO, SPONSOR ALIGATOR, ALTIGO, AREZZO, APACHE, CAPHORN, GRAINDOR, HYSTAR (H), HYSUN (H) TREMIE Altamira
25 sept
16
Densités de semis Elles doivent être adaptées à la date de semis, au type de sol et à l’état du lit de semences. Une trop forte densité engendre des dépenses supplémentaires en semences mais également
en protection contre la verse et les maladies. La maîtrise des intrants commence par la dose et la date de semis.
DENSITES de semis Limon moyen Limon argileux Hybride
Limon battant Limon sableux
Lignée
Hybride
Argile à silex Biefs à cailloux
Cranettes
Lignée
Hybride
Lignée
Hybride
Lignée
Date de semis
B
M
H
B
M
H
B
M
H
B
M
H
B
M
H
B
M
H
B
M
H
B
M
H
01 au 10/10
100
120
150
120
150
180
120
120
150
150
170
190
120
140
150
150
180
210
120
140
150
150
180
210
15 au 20/10
120
130
150
150
180
210
120
140
150
170
190
210
130
140
150
180
200
220
130
140
150
180
200
220
01/11
150
150
150
180
220
250
150
150
150
200
230
260
150
150
150
220
250
280
150
150
150
200
240
280
15/11
150
150
150
200
250
300
150
150
150
230
260
300
150
150
150
250
300
350
150
150
150
250
300
350
B = basse
M = moyenne
H = haute
SYNTHÈSE SUR 2 ANS / MOYENNE 4 essais Semis avant le 15 octobre
125
LIMON
9 variétés
120 115 110 105
/ HA
103,4 101,1
100,9
RDT EN QX
100 94,2
95 90
CAS DU SEMIS DE PRÉCISION
Le semis de précision décale l’optimum “densité x rendement” vers de plus basses densités de plantes au m2. L’écart de productivité en faveur du semis de précision par rapport à un semis classique ne s’observe que pour de faibles densités de semis : inférieures à 180 plantes/m2. En effet, les taux de pertes à la levée sont très faibles, généralement inférieurs à 5%. Dans les situations de semis précoces, jusqu’au 15 octobre et en bonnes conditions pédo-climatiques, il est tout à fait possible de semer 120 grains/m2 sans handicaper le potentiel de rendement, avec des variétés classiques. Entre le 15 octobre et le 1er novembre, on conservera 150 grains/m2. Pour les semis plus tardifs, on appliquera une réduction de dose de semis d’environ -50 grains/m2 par rapport à la dose préconisée pour un semis classique, dans la mesure où le semoir peut fonctionner normalement.
85 80 DENSITÉ DE SEMIS
60 gr HYSUN HYSTAR ALTIGO
120 gr KORELI HYSUN KORELI
MOYENNE AREZZO CAPHORN
180 gr BERMUDE SANKARA CAPHORN
240 gr PREMIO SANKARA HYSUN
Les essais densités de semis conduit par AGORA depuis deux ans sur les plateformes d’essais indiquent clairement une densité optimum entre 150 et 180 grains/m2 pour les semis avant le 15 octobre dans des parcelles de limon quelque soit les variétés.
CAS DES BLÉS HYBRIDES
La culture des variétés hybrides ne peut s’envisager que dans le cadre d’un semis à très faible densité pour des raisons évidentes de coûts de semences. Les hybrides (pour les variétés qui ont pu être testées) montrent également une aptitude à valoriser les semis très clairs. Le décrochement du rendement serait une peu moins rapide que pour une variété classique. Cela signifie que, pour les premiers semis, les conseils pourraient commencer à 80100 grains/m2. 120 gr/m2 semble optimum, 150 gr/m2 est le maximum d’un point de vue technico-économique.
Dans le cadre d’un itinéraire à bas intrants, les densités de semis conseillées doivent être minorées de 15% minimum. Plus la réduction de densité de semis est importante, plus il est impératif de choisir un traitement de semence performant. (ATTACK ou GAUCHO 350 FS) Ne pas réduire les densités de semis en blé sur blé. 17
PROfONDEUR DE SEMIS
En règle générale, maintenir une profondeur de semis de 1,5 à 2 cm maximum. En semis clairs, privilégier aussi la régularité de la profondeur, l’emploi d’un traitement de semences haut de gamme (ATTACK ou GAUCHO 350 FS) et le rappuyage du lit de semences.
traitements de semences Localisation sur le grain de blé Externes (surface du grain)
Les maladies sur céréales
Caries Superficielles
Le blé comme l’orge doivent être protégés contre un grand nombre de maladies pour éviter des pertes qualitatives et quantitatives. Ces maladies sont transmises par le sol et la semence.
(dans téguments)
Septoriose Fusariose Internes Charbon nu Fusariose (Fusarium roseum)
Les principales maladies CÉRÉALES
Orge
Blé
Maladies et facteurs de risque
Mode de contamination
Localisation
Charbon nu (Ustilago nuda) +
Par la semence uniquement
Interne
Helminthosporiose (Helminthosporium gramineum) +(+)
Par la semence uniquement
Interne ou externe
sur la semence
Symptômes et dégâts - Destruction des épis - Fonte de semis possible mais rare - Dessèchement des feuilles - Épis stériles - Épis ébouriffés - Destruction des grains - Production non marchande - Plantes courtes - Odeur désagréable
Carie (Tilletia caries) ++(+)
Par la semence Par le sol
Externe Externe
Fusarioses Fusarium roseum ++(+) Microdochium nivale ++(+)
Par la semence et par les débris végétaux dans le sol
Externe ou interne
Piétin échaudage Gaemannomyces var. tritici ++(+)
Par le sol uniquement (débris végétaux, racines contaminées)
-
Septoriose (Septoria nodorum) +
Par la semence
Externe
- Manques à la levée - Fontes de semis
Sur la graine
- Masse dure, cassante, mesurant 1 cm de long (sur blé) - Importance économique liée à la toxicité des sclérotes - Tolérance selon les normes en vigueur
Sclérotes semés avec Ergot les semences ou ceux (Claviceps purpurea) ++ enfouis dans le sol les années précédentes
- Manques à la levée - Fontes de semis - Épis blancs, collets et racines noires - Plantes plus courtes, maladie qui se développe en foyer - Parfois pertes de plantes, diminution de nombre de talles
Facteurs de risque (variable selon l’année) : ++(+) Elevé, ++ Moyen, +(+) Moyen à faible, + Faible
Source Arvalis
Ravageur souterrain Mouche du semis (Delia platura) Nous observons chaque automne des dégâts de mouches des semis notamment dans de nombreuses parcelles précédent betteraves, en semis précoces et généralement protégées GAUCHO ou T2. Il s’agit d’une mouche très polyphage (plus de 40 plantes hôtes) qui pond ses oeufs le plus souvent sur sol humide, riche en matière organique et fraîchement travaillé (cas de la betterave). La larve s’alimente aux dépens des matières animales ou végétales en décomposition, mais elle est très attirée par les graines en germination ou
18
les jeunes plantules. Elle y pénètre et creuse des galeries dans les cotylédons, les tigelles, les jeunes pousses avant leur sortie de terre. La période dangereuse d’attaque n’excède pas 3 à 4 semaines après le semis. Les larves se nymphosent, ensuite sous forme de pupes dans le sol et ne sont plus sous cette forme nuisible pour la culture en place. CONSEILS : Dans ces situations seul l’ATTACK est efficace.
EAU NOUVHO 350 FSur
traitements de semences céréales
UC és Le GAhomologuer a été rge d’hiv o
Traitements fongicides maladies fusarioses
charbon nu
avoine fusarioses
charbon nu
charbon couvert
h.graminéum
piétin echaudage
charbon nu
orge
mic. nivale
fs. roséum
commerciale
carie
Spécialité
septoriose
blé
Matières actives
(concentration % ou g/l)
Celest® net Net formula m
fludioxonil 25 g/L
redigo
prothioconazole 100 g/L
latitude
silthiofam 125 g/L
Traitements insecticides ravageurs Matières actives
mouche grise
taupin
zabre
commerciale
cicadelle
Spécialité
pucerons
blé, orge, avoine
(concentration % ou g/l)
gaucho 350 FS
imidaclopride 350 g/L
attack
téfluthrine 200 g/L
nos préconisations pour les semis 2011 risques
Pucerons - Cicadelle + maladies blé (carie, fusariose...) Mouche grise + maladies blé (carie, fusariose...) Taupins + maladies blé (carie, fusariose...) Maladies blé (carie, fusariose, septoriose...) Piétin échaudage + maladies blé (carie, fusariose, septoriose...)
Semis - précoce avant le 15/10 Densité semis réduite
Densité semis classique
gaucho 350 fs + redigo
gaucho 350 fs + redigo
attack + celest net attack + celest net + Insecticide Végétation + Insecticide Végétation gaucho 350 fs + redigo
gaucho 350 fs + redigo
attack attack ou celest net (T2) + Insecticide Végétation + Insecticide Végétation gaucho 350 fs + latitude + celest net
gaucho 350 fs + latitude + celest net
Semis - tardif après le 20/10 Densité semis réduite
Densité semis classique
attack + celest net CELEST NET t2 + Insecticide Végétation + Insecticide Végétation attack + celest net
attack + celest net
attack + celest net
attack + celest net
attack + celest net
attack + celest net ou celest net (T2)
latitude + celest net
latitude + celest net
Densité de semis réduite = situation d’itinéraires techniques à bas intrants Insecticide en végétation = pyrethrinoïde simple (KARATE ZEON, PEARL EXPERT...).
Dans le cadre des IFT (Indice Fréquence Traitement), les traitements de semences ne sont pas comptabilisés dans le calcul. Par conséquent, les traitements de semences insecticides vis-à-vis des parasites aériens (pucerons, cicadelles) présentent un vif intérêt car ils vont limiter les interventions d’insecticides en végétation et à fortiori, diminuer la valeur IFT de la parcelle.
19
MYCOTOXINES : COMMENT LIMITER LES RISQUES ? Il est illusoire d’imaginer régler la question avec un seul levier ; il est important d’agir sur chacun de ces leviers, ne serait-ce que pour contrecarrer l’influence climatique non maîtrisable.
Qualité sanitaire : rappels des normes
400
Teneur en DON (indice)
380
Deoxynivalenol (DON) dans les céréales teneurs
alimentation humaine Application au 1er juillet 2006
maximales en µg/kg
Céréales (autres que blé dur, avoines et maïs)
1250
Blé dur et avoines
1750
Maïs
1750
Farines - grits - semoules
750
Pain, pâtisserie, biscuits, snacks, petits déjeuners
500
Pâtes sèches
750
Alimentation infantile (céréales)
200
300
260
200
100
0
Les facteurs de risque Les facteurs influant sur le risque fusariose des épis et la contamination en DON ont été largement étudiés, ces dernières années et sont de mieux en mieux connus. La contamination en DON est plurifactorielle et les principaux facteurs identifiés sont par ordre d’importance décroissante : 1. Le climat à la floraison Le climat est le facteur primordial dans les processus de contamination. Il joue un rôle déterminant dans la maturation de l’innoculum (pluies et T° > à 10 °C) et dans les conditions d’infection (pluies et vents). Pour qu’il y ait une contamination, les émissions d’ascospores doivent se produire lorsque le blé est sensible, c’està-dire au stade floraison.
104 Semis direct Travail simplifié Travail simplifié non broyé broyé
1500
1000
1000
7 PEU SENSIBLES
6 5,5
MOYENNEMENT SENSIBLES
5 4,5 4 3,5 3
SENSIBLES
2
0
500
Techniques Semis simplifiées direct
Labour
0
Echelle 2011 de sensibilité des variétés à l’accumulation de DON APACHE BAROK (1) GRAINDOR
(1) à confirmer.
500
Labour
Sensibilité variètale
DON ppb
1500
100
3. Les différences variétales Les différences variétales existent vis-à-vis de la résistance à la fusariose en l’accumulation en mycotoxines. La résistance totale n’existe pas, on peut observer des symptômes de fusariose et détecter la présence de DON même sur les variétés les plus résistantes en situations très contaminées.
Le climat prédomine sur le risque agronomique Année Année 2001 Année2000 2000 Année 2001 DON ppb
Sur précédent maïs, limiter les risques en broyant les résidus
HYMACK HYSUN FLUOR HYBERY ALIGATOR AMADOR DIALOG HYSTAR SPONSOR AREZZO MERCATO SANKARA AS DE CŒUR ALTIGO KORELI PERFECTOR SCOR (1) CONTREFOR SWEET BERMUDE BOREGAR DINOSOR EXPERT PREMIO ROSARIO TRAPEZ (1) ALLEZ Y ALTAMIRA CAPHORN TOISONDOR TREMIE timber (1) Source ARVALIS.
Comment limiter les risques de développement de la fusariose ? Techniques simplifiées
Semis direct
Labour
2. Les résidus de culture Les résidus de culture sont la principale source maîtrisable de contamination. Le précédent maïs augmente le potentiel infectieux. Le maïs fourrage présente moins de risque que le maïs grain. Le travail du sol a également toute son importance. Le labour permettant d’enfouir les résidus limite le risque.
20
Le risque climatique est par définition non maîtrisable et difficilement prévisible. L’évaluation agronomique du risque est alors primordial et il faut s’en préoccuper tôt, avant le semis et même plus tôt au niveau du choix des rotations et des productions, car cette évaluation doit permettre de limiter le risque à priori en modifiant les facteurs agronomiques. Actuellement, les meilleures protections fongicides ne dépassent pas 70% d’efficacité. Il est donc important d’éviter les situations à risque élevé, où il est illusoire de se protéger vis-à-vis des fusarioses par le traitement fongicide.
➡ En précédent maïs, si l’on ne peut pas labourer la parcelle pour diverses raisons (type de sol, date de semis, humidité...), nous conseillons d’éviter de semer du blé. Privilégier d’autres cultures comme la betterave, le lin, la féverole, le pois protéagineux. ➡ Protection fongicide appropriée. Pour obtenir une bonne efficacité du traitement plusieurs règles sont à respecter : - Intervenir avec un produit adapté. Les fongicides de la famille des triazoles (metconazole, prothioconazole et tébuconazole) limitent le développement des fusarioses sur épis et en particulier celui des “Fusarium Roseum” (fusariose génératrice de mycotoxines). Les strobilurines sont quant à elles efficacent sur Michrodochium Nivale. Une association des deux familles semble idéale à l’épiaison, mais l’on doit respecter une dose minimale de Triazole (80% de la dose d’homologation). TRIAZ 0,75 l + STROB 0,25 l
EFFICACITES EN RENDEMENT ET EFFETS SUR LES MYCOTOXINES Efficacités en rendement et effets sur les mycotoxines Contaminations F. culmotum et M. nivale
(Contaminations F. culmorum et M. nivale) TEMOIN CT STROBILURINE
70
69
50
60
70
74
TRIAZ 0,5 l + STROB 0,5 l
74
TRIAZ 0,75 l + STROB 0,25 l
10400
SUNORG PRO 1 L
4150
MANDRAKE 1 L PROTHIOCONAZOLE 100 G
846
1000
0
5000
19,6
18,9
BERMUDE
18 16,4
16 14
16,3
15,9
13,1
2,5
12 2,8
10
9,53
8
8,50
10,1
6
2,3
4 4,4
2 0 2009
JOAO 0,5 L + JOAO 0,5 L HORIZON 0,5 LL Sortie 1ères étamines
FANDANGO 1,25 L
SUNORG PRO 1L
MOYENNE
T+7 JRS
➡ La qualité de pulvérisation : N’ayant pas de systémie sur l’épi pour assurer une bonne efficacité, l’association d’un mouillant type STICMAN est recommandé. Préférer le traitement le matin (bonne hygrométrie), une légère rosée favorisera la redistribution des produits sur l’épi. Eviter de traiter aux heures chaudes de la journée (risque de brûlures), ou en présence de vent (dérive et mauvaise protection de l’épi).
GAIN DE RENDEMENT
2009
180 100
200
11,9
10,8
Intérêt de l’adjuvant à l’épiaison
278
0
10000
Traitement le 29 mai au stade sorties des 1ères étamines et le 5 juin A T+7
GAIN DE RENDEMENT
20
CAPHORN PRECEDENT MAIS GRAIN LABOUR
400
Pour le rendement, les associations représentent le meilleur compromis. rendement, lessanitaire associations représentent le meilleur Mais le risque conduit aux doses les plus élevées decompromis. triazole.
Pour le Mais le risque sanitaire conduit aux doses les plus élevées de triazole.
➡ Bien positionner son fongicide. Le stade sortie des toutes étamines étant le stade idéal.
21
source OCEAL
2380
317
TRIAZOLE
80
TEMOIN CONTAMINE
222
source ARVALIS
59
(Résultat 2006, DON en % de triazole anti-roseum)
Source Agora-2009
Dans les autres situations, commencer à éliminer les variétés qui ont une grande sensibilité (note entre 2 et 3). On peut citer phare, timber, toisondor, expert, BERMUDE...
Effets des traitements à début de floraison sur les mycotoxines
GAIN DE RENDEMENT EN QX /TEM T3
Conseils et recommandations : ➡ Enfouir les résidus de culture en précédent maïs (grain et fourrage) et céréales à pailles (blé notamment). ➡ Si absence de labour, broyer très finement les résidus pour accélérer leur décomposition (moins efficace que le labour). ➡ Choix variétal : Même s’il n’existe pas de résistance totale à la fusariose, il convient d’utiliser les différences variétales existantes pour réduire le risque fusariose et le risque sanitaire associé. La résistance à l’accumulation de la DON est largement expliqué par la résistance aux fusarioses. Les variétés les moins sensibles aux fusarioses sur épis sont celles qui présentent les contaminations en DON les plus faibles. A l’opposé, les variétés sensibles aux fusarioses sur épis sont celles qui sont les plus fréquemment contaminées. En pratique, en situation à risque, privilégier les variétés les moins sensibles : ALIGATOR, APACHE, arezzo, BAROK, GRAINDOR, HYSUN.
EFFETS DES TRAITEMENTS À DÉBUT FLORAISON SUR LES MYCOTOXINES (résultats 2004, DON en % de triazole anti-roseum)
Traitement le 29 mai au stade sorties des 1ères étamines
BERMUDE Précédent colza
TEMOIN 0 Rendement temoin absolu : 70,8 qx ABSOLU TEMOIN T3 0 Rendement temoin T3 : 92,1 qx JOAO 0,5 L
15,9
JOAO 0,5 L + SILWETT 0,1 L
+ 6 QX
17,5
JOAO 0,5 L + STICMAN 0,2 L
21,9 0
5
10
15 20 25 GAIN DE RENDEMENT EN QX/TNT
DESHERBAGE
PRIVILEGIER LE DESHERBAGE D’AUTOMNE
L’abandon du labour ou l’absence de déchaumages n’expliquent pas à eux seuls l’apparition des graminées résistantes, mais favorisent la présence des graminées annuelles. De nombreuses parcelles en rotation colza-céréales à paille y sont désormais confrontées. Sans remettre fondamentalement le système en cause, certains paramètres peuvent être adaptés et la lutte contre les adventices doit se raisonner non seulement à la culture, en positionnant au mieux les herbicides, mais aussi sur l’ensemble de la rotation.
120
Situation blé/blé
100 80 60 40 Source Arvalis.
Les rotations basées exclusivement sur des cultures d’automne, surtout implantées avec un travail du sol réduit, présentent notamment des risques élevés d’apparition de graminées résistantes aux herbicides foliaires. Une succession ininterrompue de cultures d’automne favorise en effet la germination de graminées automnales comme le vulpin, le ray-grass, mais aussi des bromes. Certaines pratiques du travail du sol ont, de plus, permis de constituer de forts stocks de semences. Les infestations sont donc importantes dans les cultures, et cela dès l’automne.
Impact du type de déchaumage Levée de Ray Grass en % de la 1ère modalité
La gestion du désherbage devient complexe avec le développement de graminées résistantes aux herbicides de la famille des «fop», mais aussi de plus en plus aux sulfonylurées.
20 0
Déchaumage Déchaumage très superficiel superficiel
Déchaumage profond
TRAVAIL SUPERFICIEL LES ADVENTICES À FORT TAD SONT FAVORISÉES
LABOUR
Privilégier les solutions agronomiques
2- LE LABOUR Le labour est un formidable herbicide à lui tout seul (effet de dillution). Il permet de réduire la population adventice de 70 à 75%. La première année pour des adventices comme le vulpin et le ray grass. Eviter de labourer tous les ans. Dans les situations à risques élevés, il est conseillé d’attendre minimum 3 ans avant d’envisager à nouveau un labour. Relabourer l’année suivante anihilerait tout le travail de la première année car toutes les adventices enfouies réapparaîtraient en surface. 3- LE FAUX SEMIS Un levier souvent sous-estimé de régulation des levées d’adventices automnales. Les résultats montrent que, sans entamer le potentiel de la culture, ce travail du sol 15 jours à 3 semaines avant de semer permet de décaler le cycle de la céréale de celui des adventices. 22
Couvert
Les résultats présentés ci-contre sur Ray Grass en 2008 sont bien représentatifs de l’ensemble des essais : d’une manière générale, on remarque que les déchaumages favorisent les levées d’adventices par rapport au chaume non travaillé. Le travail du sol stimule les levées d’adventices en plaçant les graines en contact avec le sol. Plus le travail est superficiel, plus il affine le sol et plus les levées d’adventices sont nombreuses. On retrouve un peu plus de ray grass ou repousses dans le couvert que sur chaume, probablement suite au léger travail du sol créé par le semoir qui a semé le couvert.
LES ADVENTICES À FAIBLE TAD SONT FAVORISÉES
1- LE DECHAUMAGE Le déchaumage et l’un des premiers leviers agronomiques à utiliser pour lutter contre les adventices. Pour qu’un déchaumage soit efficace, il faut absolument maîtriser la profondeur de travail du sol (conseil de 4 à 5 cm de profond maxi) et il faut impérativement un sol rappuyé pour favoriser le contact sol/graine nécessaire pour la germination. (cf graphique Arvalis). Plus le travail est superficiel, plus il affine le sol et plus les levées d’adventices sont nombreuses. A l’inverse, plus le déchaumage est profond, plus il limite les levées et favorise l’augmentation du stock de graines sans le sol. Pour bénéficier du maximum d’humidité favorisant la levée des adventices, nous conseillons dans la mesure du possible que le déchaumage s’effectue le plus près possible de la récolte du précédent.
Chaume
HORIZON SUPERFICIEL
Stock semencier concentré dans l'horizon superficiel
Résidus en surface
HORIZON SUPERFICIEL
HORIZON PROFOND
HORIZON PROFOND Enfouissement des graines. Mortalité des graines Dormance (survie) favorisée à fort TAD
GRAINE VIABLE
GRAINE NON VIABLE
4- LA DIVERSIFICATION ET L’ALLONGEMENT DES ROTATIONS La diversification et l’allongement des rotations, avec l’introduction de céréales de printemps, permettent non seulement de casser le cycle des adventices automnales, mais aussi de mettre en pratique la rotation des modes d’action des anti-graminées. Taux annuel de décroissance et travail du sol
Mettre en oeuvre l’alternance des modes d’action et le désherbage à la rotation La règle de base est d’alterner les modes d’action des herbicides utilisées. Alterner les modes d’action ne veut pas dire uniquement alterner les produits commerciaux car deux produits concurrents peuvent contenir des matières actives appartenant au même groupe. Pour préserver l’efficacité des différentes familles de produits, il faut éviter la répétition d’un même groupe dans les différentes cultures de la rotation, mais aussi la répétition d’un même groupe en cas de rattrapage sur une culture. Les programmes se raisonnent donc de façon globale et continue en faisant, si besoin, appel à des combinaisons de produits de groupes de mode d’action différents dans chaque culture. Dans la rotation colza-blé tendre-orge d’hiver, le blé tendre offre une grande diversité de groupes et le colza permet de faire appel à d’autres familles. Dans ce contexte d’accroissement de la problématique graminée sur céréales, la culture de colza représente un levier de poids dont l’objectif reste double : limiter la pression ray-grass, vulpin des champs, brômes dans les parcelles et maintenir durablement l’efficacité des herbicides foliaires sur céréales de type «fop» et «sulfonylurées» par l’alternance des modes d’acion. Le raisonnement du désherbage doit alors considérer trois points essentiels.
apportent de la souplesse, lèvent la concurrence des adventices durant l’hiver (et donc préservent le rendement) et préviennent l’apparition d’adventices résistantes. Enfin, il convient d’ajuster au mieux le positionnement de l’herbicide. à vouloir attendre que les conditions soient toutes réunies au bon fonctionnement de l’herbicide, le stade des adventices fini par devenir trop important pour espérer un contrôle satisfaisant... Source Arvalis - CETIOM
Efficacité Ray-grass Automne : le 6 novembre au stade 1F du Ray-grass
76% %
CHLORTOLURON 3,6 l CHLORTOLURON 3,6 l + CARAT 0,8 l
89% %
Programme Automne - Printemps
CHLORTOLURON 3,6 l + CARAT 0,8 l suivi de ABSOLU 0,5 kg + DEFI 2 l + SILWETT 0,1 l
99,5% %
Printemps : le 22 mars au stade tallage du Ray-grass
ABSOLU 0,5 kg + SILWETT 0,1 l
43,3% %
ABSOLU 0,5 kg + DEFI 2 l + SILWETT 0,1 l
76,7% % 0
Positionner au mieux l’herbicide sur céréales
50 % efficacité Ray-grass
CONSEILS :
A l’automne, traiter dès le stade 1 feuille du Ray-grass ou du vulpin.
Trop souvent, les échecs de désherbage sont dus à des interventions uniques trop tardives et/ou sur des densités d’adventices trop élevées. Si les densités sont élevées, il est nécessaire de réaliser une application d’automne suivie d’un rattrapage en sortie d’hiver. Ces situations sont fréquentes en semis précoces. La construction d’un programme est souvent motivée par la présence de graminées (vulpins, ray-grass, etc). Pourtant, il est tentant d’attendre la sortie d’hiver pour réaliser un désherbage complet sur graminées et dicotylédones. Néanmoins, l’expérience montre, et particulièrement cette année, que les programmes
Caractéristiques physiologiques Levée
Profondeur de levée optimale
Profondeur de levée* maximale
T.A.D.**
1,5 cm
6 cm
84%
95% entre 0 et 10 cm
Variable
15 cm
90%
-
-
75%
Superficielle
2 cm
38 à 45%
Superficielle
5 cm
95 à 100%
Semence/ Plante
Optimal de germination
Vulpin
500 à 300
10-25°C
sept - nov et janv - mi-avril
95% entre 0 et 5 cm
Folle avoine
250 à 800
15-20°C
sept - mars et fév - avril
Ray-grass
700
Large °C
sept - déc et mars - avril
Pâturin annuel
500 à 700
15-20°C
très large
95% entre 0 et 1 cm
Brome stérile
150
15-25°C
très large et mars - juin
95% entre 0 et 1 cm
préférentielle
* dans une céréale. ** Taux Annuel de Décroissance : plus le taux est élevé, plus la durée de vie de la semence est courte.
Source : Groupe ANPP Columa 1995. Chauvel-Gasquez Essai AGORA - Hénonville 2010.
23
Source Agora-Hénonville 2010
5- DECALER LES DATES DE SEMIS Retarder les semis, c’est une manière de limiter la levée des adventices. Un compromis doit toutefois être réalisé poue ne pas perdre en potentiel de rendement. La date du 15-20 octobre semble idéale.
100
nos conseils de desherbage d’automne des céréales d’hiver desherbage de pré-levée cultures
conditions d’application
produits
escourgeon orge d’hiver
Ray-Grass Vulpins
blé
Ray-Grass Vulpins
CONSTEL 4,5 l PARNASS C 3 l (incorporation obligatoire avant semis)
CONSTEL(1) 4,5 l
• Éviter l’application sur sol sec • Vérifier que le grain soit bien recouvert pour éviter les problèmes de sélectivité
NB : réglementation concernant l’utilisation de l’ISOPROTURON et CHLORTOLURON - Limitation à 1 application de l’une ou l’autre des substances actives par campagne. - Pour l’ISOPROTURON, dose minimale de 1200 g/ha - Pour le CHLORTOLURON, dose minimale de 1800 g/ha
(1) uniquement sur les variétés de blé tolérantes au chlortoluron.
desherbage de post-levée cultures
conditions d’application
produits automne (1 à 2 feuilles)
escourgeon orge d’hiver
Vulpins - Ray-Grass
CONSTEL 4,5 l ou TOLURGAN 3,6 l + CELTIC 2 l ou TOLURGAN 3,6 l + CARAT 0,6 à 0,8 l ou TOLURGAN 3,6 l + ARANDA 2 à 2,5 l ou CONSTEL 4 à 4,5 l + ARANDA 2 à 2,5 l
• A partir du stade 1 à 2 feuilles de la culture • Absence de risque d’amplitude thermique (gel...) • Eviter les sols trop motteux
CARAT
Situation vulpins / agrostis automne (1 à 2 feuilles) MADIT 2 à 2,4 l + celtic 2 l ou TOLURGAN 3,6 l + FLIGHT 3 à 4 l ou CONSTEL 4,5 l
AUTOMNE : • Traiter sur sol humide • Stade du vulpin < 3 feuilles • Ne pas traiter en cas de risque de gel. • Eviter les sols trop motteux
Situation difficile (Vulpins résistants)
blé
DEFI 3 à 4 l + FLASHER PRO 1 l ou FLASHER PRO 1,25 l + ARANDA 2,5 l Situation ray grass / AGROSTIS automne (1 à 2 feuilles) defi 2 l + TOLURGAN 3 l( 2) ou TOLURGAN 3,6 l + carat 0,5 à 0,8 l (2) ou CONSTEL 3 à 4 l + ARANDA 2 à 2,5 l (2) ou TOLURGAN 3,6 l + ARANDA 2 à 2,5 l (2) ou defi 3 l + carat 0,6 à 0,8 l (3)
(1) Traitement uniquement à l’automne. (2) Utilisation uniquement sur les variétés tolérantes au chlortoluron. (3) La dose de DEFI cumulée automne+printemps ne peut dépasser la dose d’homologation, soit 5l/ha.
ARANDA
300 g/l pendiméthaline 60 g/l flufénacet Formulation : EC Classement : Xn Phrase de risque : N-R22-R38-R50/53 ZNT : 20 m Stade d’application : 1 à 3 feuilles
Idem VULPINS/AGROSTIS. Attention, à la sélectivité des mélanges Défi + Chlorto ou Chlorto + Carat. Il est nécessaire que les graines soient bien recouvertes par la terre (sélectivité de position).
Réservé les variétés tolérantes au chlortoluron dans les situations difficiles de désherbage (forte population ou résistance avérée).
Variétés tolérantes au chlortoluron ALIGATOR - ALLEZ Y - altamira - ALTIGO - AREZZO AS DE CŒUR - BAROK - BERMUDE - boregar - dialog CAMPREMY - CAPHORN - CHARGER - CONTREFOR - DINOSOR - EXPERT - FLUOR - GRAINDOR - HYBERY (H) - HYSTAR HYSUN - KORELI - SANKARA - SWEET -timber - tOISONDOR
24
100 g/l DFF 250 g/l flurtamone Formulation : SC Phrase de risque : N-R50/53 ZNT : 5 m Stade d’application : 1 feuille
CONSTEL
25 g/l DFF 400 g/l chlortoluron Formulation : SC Classement : Xn Phrase de risque : N-R40-R50/53-R63 ZNT : 5 m Stade d’application : Pré levée à début tallage
DEFI
800 g/l prosulfocarbe Formulation : EC Classement : Xi Phrase de risque : N-R38-R43-R50/53 ZNT : 5 m Stade d’application : 1 à 3 feuilles
Variétés non tolérantes au chlortoluron HYBRED - MENDEL - MERCATO - MERCURY PERFECTOR - PHARE - PREMIO - ROSARIO scor - SPONSOR - trapez - VIVANT
25
catalogue variétés pour les semis 2011 Année
Nb de rang
Alternativité
Froid
Précocité Épiaison
Verse
cervoise
04
6
1/2 alternatif
4,5
1/2 précoce
A. sensible
Brassicole
T
6
champie
06
6
Alternatif
4
Précoce
A. sensible
F
T
7
colibri
04
6
1/2 alternatif
5
Tardif
A. résistant
F
T
6
GIGGA
10
6
1/2 alternatif
4,5
1/2 précoce
M. sensible
Brassicole
T
6
08
6
1/2 alternatif
7
1/2 tardif
Résistant
F
T
7
08
2
1/2 alternatif
4
1/2 tardif
A. résistant
F
T
7
yatzy B = Brasserie
Maladies
7 7 6 6
Calibrage
5
T élevé
Elevé
4
5
Moyen
Moyen
Moyen
Moyen
Elevé
T. élevé
7 8
6 6
Rouille naine
6
PS
6
Oïdium
7 Helmintosporiose
nouveau VOLUME (H)
Valeur Mosaïque technologique
Rynchosporiose
nouveau
Variétés
6
4
Elevé
Elevé
6
6
Elevé
Elevé
F = Fourragère (H) = Variété hybride
RENDEMENT COMPORTEMENT PLURIANNUEL
QUELQUES RECOMMANDATIONS POUR LES SEMIS 2011
Variétés présentes 4 ans
Eviter l’’implantation de la culture d’escourgeon dans les parcelles où l’on retrouve du vulpins ou du Ray Grass résistants.
90%
95%
105%
100% 10
9
YATZY (t) CHAMPIE (t) ALINGHI (t) ARTURIO (t) MARADO (t) CERVOISE (t) ESTEREL (t) CARTEL (t) AZUREL (t)
8
7 8
Pour éviter le développement de mosaïque sur variété tolérante. Deux recommandations pour les prochains semis : 1- Eviter l’implantation de 2 escourgeons successifs dans la même parcelle. 2- Respecter l’équilibre : pas plus de 3 escourgeons sur 10 ans dans la même parcelle.
7
78
10 9
115%
10 8
97
9
810 10
9
7 8 910
7 7
110%
8
10 9 8
10 9
Règles agronomiques pour réussir une orge d’hiVer hybride
7
7 98
10
Variétés présentes 3 ans 90%
95%
100%
105%
110% 10
8
VOLUME BIVOUAC CHAMPIE (t) SHANGRILA REFLEXION ALINGHI (t) YATZY (t) MARADO (t) ARTURIO (t) CERVOISE (t) METAXA CAMPAGNE MALICORNE KARIOKA CAMPANILE ESTEREL (t) CARTEL (t) AZUREL (t)
10 9
10 8 8
10 8 9
10 8
10 9
9
10
8
9
8
10 810
9 8
910 9
10
8
10 8
9
10
9
10 8
10 8
10 9
8
9 8
10
9
8
9
9
1• Diminuer la densité de semis Forte d’un pouvoir de tallage exceptionnel et d’une fertilité d’épis supérieure aux orges lignées, l’orge hybride requiert un semis à densité réduite. L’état du sol et les conditions climatiques sont deux facteurs importants pour déterminer la densité de semis appropriée. Cependant, dans tous les cas, une diminution de la densité de semis de 25% par rapport à une orge conventionnelle dans les mêmes conditions est recommandée. Cette réduction permet à la plante d’exprimer pleinement son potentiel de tallage. Conseil : 170 à 190 gr/m2 selon la date de semis et le type de sol.
115%
9
8 98
10
Variétés présentes 2 ans 90% VOLUME BIVOUAC MARADO (t) CHAMPIE (t) REFLEXION ALINGHI (t) KARIOKA CERVOISE (t) CAMPAGNE YATZY (t) SHANGRILA ARTURIO (t) METAXA ESTEREL (t) CASANOVA MALICORNE CAMPANILE AZUREL (t) CARTEL (t) Source Arvalis 2010.
95%
105%
100% 10
110%
115%
10
9
9 9
10 9
10 9
10 10
9 10
9 910
10
9
9
10 9
10 10
9 10 10
9 9
10
9 9
10 10 9
10 10
9
26
2• Optimiser le fractionnement de l’azote : faire 3 apports Le système racinaire des orges hybrides permet une meilleure exploitation des reliquats d’azote du sol. Un apport trop précoce n’est donc pas ou peu valorisé. Le premier apport devra donc être réduit à son minimum (30-40 unités). Un 3ème apport devra être effectué au stade sortie de la dernière feuille (40 à 50 u). Le solde est à apporter au second apport au stade épi 1 cm. La dose du second apport sera variable selon les reliquats azotés de l’année et selon l’objectif de rendement fixé.
Caractéristiques AGRONOMIQUES Précocité épiaison
Résistance au froid
PRÉCOCITÉ ÉPIAISON
RÉSISTANCE AU FROID
RESISTANTES
TARDIVES
+4
Poids spécifique (PS) Poids spécifique (PS)
POIDS SPÉCIFIQUES (PS)
ELEVÉ
ELEVÉ
DÉGATS MALADIES
PEU SENSIBLE PEU SENSIBLE RESISTANTES
10
10
9
9
VOLUME (H) +3
COLIBRI
+2
+1
65 CERVOISE
YATZY VOLUME (H) REFLEXION
REFLEXIONREFLEXION CERVOISECERVOISE VOLUME VOLUME (H) GIGGA (H) GIGGA ESTEREL CHAMPIE 65 ESTEREL CHAMPIE
7
YATZY
5
YATZY GIGGA
-2
rouille naine Verse
ROUILLE NAINE
PEU SENSIBLE TRÈS RÉSISTANTE
FAIBLE
SENSIBLES
RYNCHOSPORIOSE
oidium
10
10
10
9
1
1
TRÈS SENSIBLE TRÈS SENSIBLE
oidium
oidium Grillures polliniques Grillures polliniques Grillures po
GRILLURES POLLINIQUES
les plus tolérantes les plus tolérantes
10
ESTEREL
ESTEREL CERVOISE
SENSIBLES
1
OIDÏUM
les plus tolérantes les plus tolérantesles plus tolérantes
10 10
CHAMPIE CHAMPIE
TRÈS TRÈS SENSIBLE SENSIBLE
FAIBLE
5 CERVOIS
COLIBRI YATZY GIGGA REFLEXION VOLUME (H) CHAMPIE MARADO CHAMPIE
GIGGA
3
1
Helmintosporiose RhynchosporioseRhynchosporiose Rhynchosporiose
PEU SENSIBLE les plus tolérantes
10 10
GIGGA
ESTEREL ESTEREL
60
HELMINTOSPORIOSE
VOLUME
5VOLUME (H) VOLUME (H)
3
ESTEREL 60
REFLEXIO
CERVOISECERVOISE COLIBRI COLIBRI
GIGGA
PRECOCES en jours / CERVOISE
YATZY REFLEXIONREFLEXION
COLIBRI COLIBRI
CERVOISE
CHAMPIE
7YATZY
5
CHAMPIE -1
10
10
MARADO MARADO REFLEXION COLIBRI
0
Helmintospori Helmintosporiose
VERSE
TRÈS TRÈS RÉSISTANTE RÉSISTANTE
70
70
COLIBRI
Verse
Verse
10
les plus tolérantes
10
COLIBRI
COLIBRI
YATZY GIGGA REFLEXION
YATZY GIGGAYATZY GIGGA REFLEXION REFLEXION
les plus tolérantes les plus tol
10
10
COLIBRI
MARADO
7
GA PIE
5 5
3
YATZY YATZY REFLEXION COLIBRI GIGGA CHAMPIE VOLUME (H) (H) VOLUME GIGGAREFLEXION CERVOISE COLIBRI
5 5
1 TRÈS TRÈS SENSIBLE SENSIBLE
ESTEREL ESTEREL CERVOISE
VOLUME (H) VOLUME (H)
ESTEREL REFLEXION CHAMPIE VOLUME (H)
ESTEREL CHAMPIE
CERVOISE YATZY YATZY5GIGGA REFLEXION
ESTEREL CHAMPIE
VOLUME (H)
5YATZY GIGGA 5 GIGGA YATZY
COLIBRI
CERVOISE CHAMPIE
CERVOISE
les plus sensibles TRÈS SENSIBLE
VOLUME (H) VOLUME (H)
5
5
CERVOISE CERVOISE
1
1
1
ESTEREL
1
les plus sensibles les plus sensibles les plus sensibles
VOLUM REFLE YATZY 5CERVO
COLIBRI
COLIB
CHAMPIE
CHAM
CERVOISE CERVOISE CHAMPIE CHAMPIE
1
ESTEREL
ESTEREL
les plus sensibles les plus sensibles
1
les plus sensibles
CONSEILS VARIÉTÉS POUR LES SEMIS 2011/2012 DÉBOUCHÉS
VARIÉTÉS
BRaSSERIE
cervoise / GIGGA
FOURAGÈRE
champie, colibri, yatzy, VOLUME (H) 27
VOLUME (H) REFLEXION YATZY GIGGA 5 CERVOISE
COLIBRI
ESTEREL
1 1
5
REFLEXION REFLEXION
CHAMPIE COLIBRI
CHAMPIE
1
COLIBRI GIGGA(H) VOLUME
ESTEREL
1
ESTER
1
les plus sensibles les plus sen
dates de semis • Semis précoce mais risque de gels La précocité de l’orge d’hiver par rapport au blé est un des atouts de la culture permettant d’étaler les travaux de récolte et d’échapper à l’échaudage dans les sols caillouteux et séchants. Son cycle de développement est plus rapide que celui du blé mais le tallage est plus long et plus important ; la montaison est plus courte et la maturité est plus précoce. Malgré ces différences, les deux cultures réagissent de façon identique aux accidents climatiques : froid et échaudage. L’orge est plus sensible au froid que le blé. Il faut éviter les semis tardifs pour que le tallage, stade de plus grande résistance au froid, soit atteint avant la période des fortes gelées. Il
tardive
Précoce
convient également de semer tôt pour avancer la période de remplissage du grain, car l’orge est plus sensible que le blé aux fortes températures intervenant au cours de formation des grains. • Ne pas semer trop tôt les variétés précoces Semer trop tôt fait partir des erreurs dont les conséquences peuvent être lourdes. Les semis trop précoces peuvent entraîner un début de montaison à un moment où les risques de gel des jeunes épis dans la gaine sont à craindre. Ainsi, comme pour le blé tendre, les plages sont variable selon les variétés.
Semer à partir du 25/09
Semer à partir du 01/10
Semer à partir du 05/10
colibri Volume (H)
cervoise yatzy GIGGA
champie
densité de semis • Densité de semis : distinguer orge et escourgeon L’escourgeon répond faiblement à la densité de semis. Comme pour le blé, la plante présente une forte fertilité épi et s’adapte entre nombre d’épis et nombre de grains par épi pour arriver à des rendements pratiquement équivalents en partant de densités de semis du simple très différentes. La souplesse de l’escourgeon permet d’adapter les doses conseillées ci-après en tablant sur des valeurs basées (-15 %)
pour les variétés ou les parcelles où on craint la verse. Le calibrage n’en sera que favorisé. Des valeurs un peu plus élevées (+ 10 %) sont permises sans inconvénient dans les situations où l’on craint des perte de pieds (ressuyage difficile…). Il en va tout autrement des orges d’hiver. Du fait de la disposition des grains sur deux rang seulement, la fertilité de l’épi est forcement limitée. Si le nombre d’épis est trop faible, le rendement en sera alors affecté.
Densités de semis (en grains semis/m2) pour semis début octobre Type de sol
Orge à 2 rangs
Orge à 6 rangs
Orge hybride (1)
Limons
220 (200 à 250)
200 (150 à 220)
2,2 U/ha soit 170 gr/m2
Sols superficiels
300 (280 à 320)
250 (240 à 260)
2,5 U/ha soit 190 gr/m2
( ) : Modulation des doses en fonction des dates, des conditions de semis et la localisation (1) : Une dose de variété hybride = 75 000 graines.
28
29
CATALOGUE VARIETAL POUR LES SEMIS 2011 Reprise Obtenteurs Sensibilité clomazone végétation
Variétés
Précocité Floraison Maturité
Sensibilité à la verse
Sensibilité élongation automnale
Phoma
Groupe alternance phoma
Cylindro
Richesse en huile
Teneur en GLS
LIGNÉES PS
Précoce
P
T
PS
Faible
TPS
1
TPS
•••
Faible
NK
MS
Précoce
P
P
PS
Moyenne
TPS
1
PS
••
Faible
Dekalb
PS
Précoce
P
P
TPS
Faible
TPS
1
TPS
••
Faible
Moyenne
TPS
1
PS
•••
Faible
ALPAGA
SDF
BOHEME CATALINA CASH
Momont
S
Précoce
P
P
TPS
CENTRAL
RAGT
MS
Tardif
MT
MT
TPS
Faible
TPS
1
TPS
•••
Moyenne
Euralis
AS
Tardif
T
MP
TPS
Moyenne
TPS
1
AS
•••
Faible
Syngenta
MS
Précoce
MP
P
TPS
Moyenne
TPS
1
PS
•••
Faible
Moyenne
TPS
1
PS
•••
Faible
Forte
TPS
1
PS
••
Faible
TPS
1
TPS
•••
Moyenne
AU ES AGATHA
NOUVE
NK FESTIVO PAMELA
Advanta
PS
M tardif
MP
MT
TPS
SESAME
KWS
PS
Tardif
T
T
TPS
HYBRIDES RESTAURÉS AU ALBATROS
D tardif
MT
MT
TPS
Faible
MT
MS
Faible
PS
1
PS
•••
Faible
MP
TPS
Faible
TPS
1
TPS
•••
Faible
Faible
PS
1
PS
••
Faible
PS
Forte
PS
1
PS
•••
Moyenne
Advanta
PS
DK ESQUISITE
Dekalb
PS
Tardif
T
U DK EXTORM OUVEA
Dekalb
PS
D tardif
MP
DYNASTIE
SEM partners
PS
Tardif
MT
MT
PS
D précoce
MT
MT
NOUVE
N
FLASH
Dekalb
HYBRIROCK
Momont
PS
Précoce
P
MP
TPS
Elevée
TPS
1
PS
•••
Moyenne
PALACE
SDF
MS
Précoce
P
MP
TPS
Faible
TPS
1
TPS
•••
Faible
SENSATION
SDF
MS
M tardif
MP
MT
TPS
Faible
TPS
1
PS
••
Moyenne
AU SY CARLO
NK
PS
D précoce
MP
P
PS
Forte
TPS
1
PS
••
Faible
KWS
PS
D tardif
MP
MP
TPS
Moyen
TPS
1
••
Moyenne
NOUVE
AU
NOUVE
TUAREG
Richesse en huile : • faible •• moyenne ••• elevée Précocité : P = précoce MP = mi précoce MT = mi tardive T = tardive
NOUVEAU
Homologation du CRUISER OSR en traitement de semences (Thiamethoxam 280 g/l-Metalaxyl m 32,3 g/l-Fludioxonil 8 g/l)
Le Cruiser OSR est un produit complet. Le fludioxonil et le metalaxyl M sont deux fongicides complémentaires pour lutter dès la levée contre les fontes des semis (pythium, phoma...) et le mildiou. Le thiamétoxam est lui efficace sur les principaux ravageurs tels que la petite altise, le puceron vert, la tenthrède (efficace jusqu’au stade 6-8 feuilles en conditions normales de croissance de la plante) et jusqu’au stade 3-4 feuilles vis-à-vis de la grosse altise.
CRUISER OSR
Révolution en protection des semences de colza homologuée contre pucerons, altises et tenthrèdes, le mildiou et les fontes de semis, Cruiser OSR remplace au moins un insecticide en végétation et procure un retour sur investissement en préservant en moyenne 2 q/ha.
TPS = variété très peu sensible PS = variété peu sensible S = variété sensible
30
Le Cruiser OSR permet de se dispenser d’un traitement précoce en végétation avec une pyréthénoïde (diminution de l’IFT), et ne permet pas de se dispenser d’un traitement complémentaire à l’automne notamment vis-à-vis du charançon du bourgeon terminal. Le Cruiser OSR n’a pas d’efficacité sur la mouche du choux. En rendement, le Cruiser OSR apporte une réussite indéniable par rapport à une intervention insecticide en végétation. En effet, en 2010 sur une synthèse de 27 essais, nous avions un gain de + 2 q/ha.
Caractérisques variétales PRécocité reprise de vététation
PRECOCITE REPRISE VEGETATION
F1 TARDIFS
précocité récolte NOTATION LE 22 MARS E
MH 07 J 11 HYBRIROCK ALBATROS SY CARLO FLASH
NOTATION LE 15 MARS PALACE CATALINA ALPAGA
D2
HYBRIROCK MH 04 DR 016 ALBATROS SY CARLO SENSATION FLASH HR 10765 PAMELA MH 07 J 11 NK FESTIVO
PRECOCITE RECOLTE
LIGNEES
TARDIFS
+8
+6
NK AVIATOR AVIATOR DK EXQUISITE
+ 4 DK EXQUISITE HR 10765 +3
SESAME ES AGATHA CENTRAL ALPAGA 05 avril
SENSATION
+1
-1 -2
CATALINA
ALPAGA CENTRAL MH 04 DR 016 DYNASTIE ES AGATHA
+2
DYNASTIE TUAREG
PAMELA SENSATION ALBATROS FLASH ADRIANA SESAME HR 10765 HYBRIROCK TUAREG
FLASH DK EXTORM 04 avril MH 07 J 11
0
NK FESTIVO PAMELA
C2
TARDIFS
+5
MH 04 DR 016 DK CABERNET
D1
SESAME ES AGATHA DK EXQUISITE DYNASTIE DK EXTORM DK CABERNET
HYBRIDES
+7
PAMELA SESAME MH 04 DR 016 DYNASTIE ES AGATHA NK FESTIVO DK CABERNET HR 10765 DK EXQUISITE DK EXTORM
précocité récolte
précocité floraison
ALPAGA CATALINA SENSATION PALACE
HYBRIROCK ALBATROS
NK FESTIVO PALACE DK EXTORM MH 07 J 11
SY CARLO
-3
CASH
-4
CATALINA SY CARLO
-5 C1
PRECOCES
PRECOCES
Moyenne 2 essais
-6
PRECOCES
Moyenne 5 essais
Moyenne 2 essais - 2011
Sensibilité clomazone Sensibilité clomazone
HAUTEUR BLANCHISSEMENT TOTAL
10
LIGNEES
Moyenne 5 essais 2011
HYBRIDES
Moyenne 5 essais 2011
9 HAUT
8
5 4
CASH
+ 10
ES AGATHA PALACE MH 07 J 11
+5
ALPAGA 141,4 cm
3
FLASH DYNASTIE SY CARLO PAMELA NK FESTIVO
2
DK EXQUISITE ALBATROS SESAME SENSATION HR 10765
1
AVIATOR MH 04 DR 016 HYBRIROCK ALPAGA DK EXTORM
0
CATALINA
+ 25 + 20
+ 15
+ 15
PAMELA SESAME
+ 10
OVATION DK CABERNET ES AGATHA NK FESTIVO
+5
DK EXQUISITE DK EXTORM 0 -5
AUCUNE DECOLORATION
HAUT
+ 20
7 6
+ 25
MH 04 DR 016
FLASH 159,5 cm
CATALINA CENTRAL
0 -5
- 10
- 10
- 15
- 15
- 20
- 20
HR 10765 DYNASTIE PALACE HYBRIROCK SENSATION ALBATROS SY CARLO TUAREG MH 07 J 11
COURT
Moyenne 5 essais
Les variétés en ROUGE sont des variétés nouvelles Les variétés en BLEU sont des variétés hybrides Source AGORA 2011. 31
- 25
COURT
- 25
IMPLANTATION CONSEILS :
Le travail du sol dépendra de l’état de salissement de la par-
celle, notamment vis-à-vis des graminées (ray-grass, vulpins, brômes...). Si la parcelle est sale, il est nécessaire après la récolte d’effectuer plusieurs déchaumages pour faire lever au maximum d’adventices. Le déchaumage doit être peu profond (3 à 5 cm maxi) et surtout réappuyé. Ensuite, 2 solutions s’envisagent. 1- LE LABOUR (nécessaire si la pression adventice est très forte pour casser le cycle des graminées). Avantage : l’enfouissement des résidus évite le traitement herbicide à base de glyphosate. Au moment du labour, si le climat est sec, il est souhaitable de rouler. En terre argileuse, il est préférable de labourer 10 à 15
Conseils semis
jours avant le semis, reprendre le labour avec une herse rotative puis rouler. Ensuite, on laisse hiverner la préparation jusqu’au semis. 2- NON LABOUR Dans cette situation, la parcelle doit être propre le jour du semis (application de glyphosate). Concernant la préparation du sol, il est souhaitable d’effectuer un décompactage, repris par des outils à dents rigides permettant de faire de la «terre» au moment du semis (le colza est une culture pivotante). Si l’on opte pour le semis direct, il est conseillé d’enlever la paille du précédent. Eviter néanmoins dans les deux situations de semer dans un sol trop motteux (problèmes de levée et mauvaise efficacité des herbicides de post semis prélevée).
SEMIS : UNE ETAPE CLé
Date de semis du 25 août au 05 septembre optimale Lignée : 25 à 40 grains/m2 Densité (vise 35 pieds /m2 sortie hiver) de semis Hybride : 25 à 30 grains/m2 (vise 25 pieds/m2 sortie hiver)
Profondeur de semis 2 cm maximum
Doses de semis conseillées pour situations de pertes à la levée Type de semoir faibles moyennes fortes (écartement) 2 2 Graines/m kg/ha Graines/m kg/ha Graines/m2 kg/ha
Densité souhaitée
Semoir céréales 35 1,5 à 2,0 45 2,0 à 2,5 60 2,5 à 3,0 40 plantes/m2 Semoir moins de de précision 25/35 1 à 1,5 30/35 1,5 à 2 40 2,0 à 2,2 15 plantes 45 cm par m linéaire
Une règle : semer à la date optimale (à partir du 20 août) même dans le sec. Les densités de 45 cm maxi en semis de précision, semis ne doivent pas excéder les 40 grains/m2. De part ses capacités de ramification, le colza soit 13 grains/m linéaire est une culture qui valorise bien les peuplements clairs de l’ordre de 20 à 30 plantes par m2. Ecartement 25 à 30 cm pour les semoirs C’est d’autant plus vrai pour les variétés hybrides que l’on recommande de semer dans les sols classiques (bouche 1 rang sur 2) hétérogènes (meilleure valorisation du potentiel de croissance des plantes). soit 10-12 grains/m linéaire maxi.
PHOMA : DE NOUVELLES Règles Choisir des variétés à bon comportement et pratiquer l'alternance Privilégier le choix de variétés très peu sensible (TPS) au phoma. L'alternance entre les variétés Rlm7 et les autres variétés TPS doit permettre de préserver l'efficacité des résistances spécifiques utiles. Cette alternance doit être raisonnée par rapport aux variétés présentes dans les parcelles voisines l'année précédente. Raisonner le choix variétal en fonction de la date de semis et l'azote du sol
Semis très précoce ou en début de période optimale
Jusqu'à 100 u d'azote disponibles à l'automne
Plus de 100 u d'azote disponibles à l'automne
Variété PS ou TPS
Variété TPS avec sensibilité à l'élongation faible
Semis en fin de période optimale
Variété PS ou TPS
Semis très tardif
Variété TPS
Afin d'éviter les risques de contournement rapide, il est important de pratiquer une stratégie d'alternance avec les variétés du groupe II. Source Cetiom 2009
De nouvelles règles pour gérer la tolérance au phoma La tolérance actuelle des variétés de colza vis-à-vis du phoma résulte de la présence de 2 types de résistance : - La résistance “spécifique”, qui dépend d'un gène et qui présente un risque élevé d'être contournée suite à une évolution de la population du champignon et, ainsi, de perdre son éfficacité ; - La résistance “quantitative”, dont le déterminisme génétique est complexe, qui s'avère plus stable dans le temps. 32
À partir de la caractérisation des résistances des variétés et à la lumière des résultats les plus récents de la recherche (20042008), les conseils d'alternance et de gestion durable ont été revus et simplifiés. Lorsqu'une variété, possédant la résistance spécifique Rlm7 (groupe II), a été cultivée l'année précédente au voisinnage de la parcelle (ou dans la même parcelle 2 ou 3 ans auparavant), il est conseillé de choisir des variétés du groupe I très peu sensible (TPS) qui ne possèdent pas la résistance Rlm7. Elles présentent un large choix de précocité et ont des productivités équivalentes à celles des autres variétés.
LIMACES Produits matières Dose Appâts conseillés actives kg/ha /m2 MAGISEM TDS(1) métaldéhyde 5% 1 pour 3 à 4 33 EXTRALUGEC TECHNO métaldéhyde 5% 3,75 à 5 kg 27-36 HELIMAX TDS métaldéhyde 5% 5 kg SLUXX (3) phosphate ferrique 3% 7 kg 66
• Évaluer les risques avant le semis • Mettre en place des pièges. • En cas de présence, mélanger l’anti-limace à la semence et faire une seconde application au sol 8 jours après le semis. • Seuil de nuisibilité : 1 à 2 limaces /m2
(1) (2) (3)
Toxicité NC NC NC NC
(2) (2) (2) (2)
Conseillé en mélange avec la semence (applications localisées) Non Classé Nouveau produit utilisable en agriculture biologique
Limaces : piègeage obligatoire • Poser un piège avant le semis. En cas de présence, utiliser MAGISEM TDS 2 à 3 kg en mélange avec la semence.
Régulateurs de croissance Régulateurs d’automne • Inutile si la densité est maîtrisée et la variété peu sensible à l’élongation ! • Situation à risque d’élongation : densité de plus de 60 plantes/m2 et important reliquat azoté. Dans ce cas appliquer un régulateur avant l’élongation du colza et avant le stade 4-6 feuilles.
A l'automne : on doit pouvoir s'en passer !
CONSEILS :
Le risque d'élongation avant l'hiver est essentiellement concentré sur les parcelles recevant des apports organiques avant l'implantation ou avec de forts reliquats (mauvais rendements de la céréale qui précède). Il est accentué par des densités trop fortes.
Pour réduire le risque d'élongation : • Adaptez la quantité d'effluents épandus à ce que le colza peut absorber à l'automne : autour de 100 kg d'azote/ha. • Choisissez une variété peu sensible à l'élongation • Maîtrisez la densité de semis • Semez en période optimale du 25 août au 1er septembre • Au-delà de 7-8 feuilles, le régulateur n'empêche pas l'élongation.
Un colza allongé avant l'hiver est exposé au risque de gel, aux attaques de phoma et sera plus sensible à la verse de printemps.
Période d'application
Spécialités commerciales
Substances actives
ZNT (zone non traitée)
DAR (délai avant récolte)
R41-R20/22-R51/53
5 m par défaut
80 j
0,7 l
R63 - AQUA
5 m par défaut
45 j
0,4 - 0,6 l
R41-R20/22-R51/53
5 m par défaut
80 j
1l
R63 - AQUA
5 m par défaut
45 j
0,6 - 0,8 l
N-R48/22-R50/53
5 m par défaut
90 j
0,4 - 0,5 l
Phrases de risques
Tox.
Dose (l/ha)
A l'automne metconazole Xn 30 g/l + mepiquat chlorure 210 g/l
B6
CARYX
4-8 feuilles (stade B4-B8)
SUNORG PRO
metconazole
Xn
Au printemps Entre-noeuds visibles à inflorescence dégagée (stade C2-D2)
CARYX
metconazole 30 g/l + mepiquat chlorure 210 g/l
SUNORG PRO
metconazole
C2
TOPREX
Xn
difenoconazole 250 g/l Xn + pachlobutrazol 125 g/l
R51/53 Toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement aquatique R50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement aquatique AQUA Dangereux pour les organismes aquatiques N Dangereux pour l'environnement
Toxicité de la spécialité commerciale : Xn = nocif. Phrases de risques : R22 Nocif en cas d'ingestion R41 Risque de lésions oculaires graves R63 Risque possible pendant la grossesse d'effets néfastes pour l'enfant R20/22 Nocif par inhalation et par ingestion 33
DéSHERBAGE Quelques règles à respecter :
• Pour éviter certaines dicotylédones difficles à détruire telles que les géraniums et crucifères, allonger les rotations à 5/6 ans minimum. • Semer sur une parcelle propre. Détruire toutes les repousses mécaniquement ou chimiquement.
• Desherber en prélevée juste après le semis, même si le sol est sec. • En cas d’utilisation de napropamide (colzamid), l’incorporation est oligatoire pour garantir une bonne efficacité (5 cm maximum). • En flore complexe, travailler en programme (associer plusieurs produits à mode d’action différent).
Colzamid (2) 2,2 à 2,8 l/ha
Colzamid 1,5 l/ha (2) PARNASS C 3 l/ha
Post semis Post levée Groupe / Prélevée précoce (1) HRAC
Dicotylédones Alchemille Ammi élevé Anthémis Capselle Coquelicot Fumeterre Gaillet Géranium à feuil. rondes Géranium à tiges grêles Géranium disséqués Laiterons Lamiers Matricaires Mourons des champs Myosotis Pensées des champs Ravenelles Sanves, rapistre Stellaire Sisymbre officinal Véronique feuil. lierre Véronique feuil. de Perse
Présemis
Graminées Brome Folle avoine Pâturin annuel Ray-grass Vulpin Repousse de céréales
RAISONNER LA LUTTE CHIMIQUE
K3 métazachlore 2 l/ha pf (3) colzor trio 4 l/ha (2) zebra 3 l/ha PACK QUEEN PLUS 1 pack / 3 ha novall 2,5 l/ha (4) novall 1,5 l/ha Butisan 1,5 l/ha pf
-
-
*
*
K3
*
K3 + f3
5
K3 + f3
*
*
*
*
K3 + f3 K3 + 0
*
novall 2,5 l/ha
K3 + 0
*
novall 1 l/ha
K3 + 0
-
K3 KERB FLO 1,5 à 1,8 l/ha OGIVE 0,4 à 0,5 l/ha + huile 1 l/ha
-
*
N
-
K1
6
-
-
-
-
*
-
*
*
-
-
-
-
*
-
7
A
- Absence de références CETOM * Références peu nombreuses
z Efficacité bonne et régulière (85% et +), adventice sensible z Efficacité bonne mais irrégulière z Efficacité moyenne ou irrégulière (70 à 85%), adventice moyennement sensible z Efficacité insuffisante (- de 70%), adventice difficile z Efficacité bonne sauf en cas de résistance aux antigraminées foliares
Cultures de remplacement possibles en fin hiver après retournement d’un colza Lin graine de printemps
Soja
Tournesol
Betterave
Blé (tendre et dur)
Chou
Féverole de printemps
Féverole d'hiver
Lentille
Luzerne
Maïs
Moutarde
Orge de printemps
Pois de printemps
Pois d'hiver
Pomme de terre
Ray-grass
Sorgho
Trèfle
Vesce
Chanvre
P Culture possible sans restriction
Colza de printemps
Cultures possibles
Napropamide
P
D
L
L
D
D
P
D
D
D
D
L
R
D
L
L
P
D
D
L
D
L
BUTISAN S / BALLET
P
P
P
P
P
L
P
P
L
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L
P
P
L
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L
P
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L
L
-
novall
P
P
P
P
P
L
P
P
-
-
L
P
P
L
P
L
P
D
P
L
-
L
Herbicides sur colza
colzor trio
P
D
-
P
D
D
-
P
P
-
P
P
-
D
P
P
P
P
-
-
-
-
axter
P
D
-
P
D
D
-
P
P
-
P
P
-
P
P
P
P
P
-
-
-
-
zebra
P
P
P
P
L
D
P
P
L
-
L
P
P
L
P
L
P
D
P
L
-
-
kerb flo ou rapsol wg d'automne
P
D
P
P
L
D
P
P
-
P
P
L
-
D
P
-
P
D
L
P
P
-
legurame pm d'automne
P
L
P
P
R
D
P
P
P
L
P
P
P
D
P
P
P
P
R
P
P
-
Centium 36 cs
P
D
P
D
P
-
P
-
-
-
-
P
-
-
P
-
P
D
-
-
-
-
Cent 7 d'automne
R
D
P
L
-
P
-
-
-
-
-
P
-
P
R
-
-
-
-
-
-
-
lontrel 100 d'automne
P
P
R
L
-
P
-
-
-
-
-
P
-
P
R
-
-
-
-
-
-
-
fusilade max - ogive stratos ultra
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
P
-
34
L Culture possible à condition de faire un labour profond D Culture déconseillée R Parfois risque de freinage après labour. - Pas d’information suffisante
Anticotylédones de post levée spécifiques CENT 7 : 0,4 l/ha
Efficace sur les jeunes crucifères. Traitez dès le stade 4-6 feuilles sur un colza en bon état végétatif. Une meilleure efficacité est obtenue pour des applications 15 jours à 3 semaines avant de fortes gelées. Traitez impérativement sur un feuillage sec et un sol ressuyé, en dehors d’une période de fortes chaleurs. Cent 7 doit être appliqué seul, sans mélange, dans une cuve parfaitement propre. Un délai minimum avant et après traitement avec Cent 7 doit être respecté pour appliquer un autre produit. z Sanve, rapistre si de fortes gelées suivent z Calépine, myagre, ravenelle z Sanve, rapistre, moutarde noire, diplotaxis. Ravenelle si de fortes gelées suivent.
CHRONO : 0,8 kg/ha à 1,25 kg
Modulez la dose de 0,8 kg/ha au stade 4 à 6 feuilles du colza (B4) contre laiterons. S’utilise à 1,2 kg/ha à partir de stade 6 feuilles (B6) jusqu’au stade boutons accolés (D1) du colza. Traitez sur un colza vigoureux par temps poussant le jour de l’application et les jours suivants. L’efficacité est optimale sur adventices levées et jeunes (2-4 feuilles) non recouvertes par la culture. Stade précoce à respecter, sur géranium disséqué en particulier. Applications d’automne : z Géranium disséqué (très jeune plantes), mercuriale, laiterons (stade B4 du colza), repousses de betterave (4-6 feuilles maxi) z Géranium à feuilles rondes, laiterons z Géranium à tige grêle, géranium mou, alchemille, capselle, séneçon, coquelicot, matricaire, myosotis, ombellifères. Applications de printemps : z Gaillet
LONTREL 100 : automne (0,75 l/ha + huile) - printemps ( à 1,25 l/ha + huile selon adventice)
Applicable en postlevée du colza sur vivaces bien développées et sur jeunes adventices annuelles (respectez ce stade précoce). Evitez le traitement au-delà du stade boutons accolés (D1-D2). Sur chardon-Marie, traitez entre 2 et 4 feuilles de la mauvaise herbe et respectez les bonnes conditions d’application. Conditions optimales d’application : hygrométrie supérieure à 60%, température supérieure à 15°C. Evitez les périodes à amplitude thermique supérieure à 15°C. Le temps doit être poussant. Il ne doit pas pleuvoir dans les 4 h suivant l’application. Applications d’automne : z Anthémis, laiterons, séneçon, matricaires, helminthie, chardon-Marie, bleuet z Torilis, caucalis, ammi élevé (plantule), éthuse
Caractéristiques des produits Spécialités commerciales BALLET / BUTISAN S RAPSAN TDI
Substances actives
Toxicité
Phrases de risques
ZNT (zone non traité)
DAR (délai avant récolte)
métazachlore 500 g/l
XN
N-R22-R36/38-R43R50/53
5m
70 j
métazachlore + quinmerac
Xi/N
R43-R50/53
20 m
-
CENT 7
isoxaben
SC
-
5 m par défaut
-
clomazone
SC
R53
5 m par défaut
90 j
cléthodime 40 g/l
Xi
R36/38-R67-R51/53
5 m par défaut
120 j
pyridate + piclorame
Xi
R43
5 m par défaut
-
napropamide
SC
R50/53
5 m par défaut
100 j
clomazone + dimétachlore + napropamide
Xi
R38-R43-R50/53-N
5 m par défaut
100 j
propyzamide
Xn
R40-AQUA
5 m par défaut
150 j
triallate
Xn
R22-R38-R48/22 AQUA
5 m par défaut
-
ZEBRA
métazachlore + clomazone
Xi
R50/53-R43-N
5 m par défaut
supérieur à 100 j
NOVALL
métazachlore + quinmérac
Xi
R36/38-R43 R50/53-N
20 m
-
CENTIUM 36 CS OGIVE CHRONO COLMAZID COLZOR TRIO KERB FLO PARNASS C (1)
1 Ne peut pas âtre mélangé avec un produit R48 Toxicité : Xn = nocif Xi = irritant
R36/38 R50/53 R51/53 R52/53 AQUA N
SC = sans classement
Phrases de risques : R22 Nocif en cas d’ingestion R48/R22 R36 Irritant pour les yeux R38 Irritant pour la peau R40 Effet cancérogène suspecté R41 Risque de lésions oculaires graves R43 Peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau R53 Peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement R63 Risque possible pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant R67 L’inhalation de vapeurs peut entraîner somnolences et vertiges
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Irritant pour les yeux et la peau. Nocif : risque d’effet graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation et contact avec la peau Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique Toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement Nocif pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement Dangereux pour les organismes aquatiques Dangereux pour l’environnement
FERTILISATION Le colza est une culture très exigeante en phosphore et potasse. L’impasse est déconseillée.
Phosphore et potasse Conseils de fumure de fond P2O5 Sol pauvre
K2O
Sol bien pourvu
Sol très bien pourvu
Sol pauvre
Sol bien pourvu
Sol très bien pourvu
Objectif de rendement : 35 q/ha Si apport au cours des 2 dernières années
100
60
0
50
30
0
Si apport plus ancien
150
80
30
60
40
20
Objectif de rendement : 40 q/ha Si apport au cours des 2 dernières années
110
70
0
50
40
0
Si apport plus ancien
160
100
40
70
50
20
Afin d’optimiser les apports, établissez un bilan de fumure à partir d’analyses de sol et des apports organiques avec des outils comme EPICLES ou ATLAND. Source CETIOM 2011.
INSECTES
Ne pas oublier la cuvette jaune pour le piègeage
• À l’automne : surveiller les insectes dès la levée du colza Période de surveilllance semis levée des insectes
Altise d’hiver
Pucerons
2-3 3-4 4-5 feuilles feuilles feuilles
adultes
(grosse altise)
puis
6-8 feuilles
rosette
larves
Charançon du bourgeon terminal
adultes
Altise des crucifères (petite altise) Tenthrède de la rave
larves
Mouche du choux
Protection contre les principaux ravageurs d’automne STADE DE SENSIBILITÉ Limace
Altise d’hiver
Charançon du bourgeon terminal
Limace
Semis
B4
Altise d’hiver
Levée
Rosette
Puceron
Levée
B6
Charançon 4/5 feuilles du bourgeon terminal
Rosette
SEUIL D’INTERVENTION Les pertes étant irréversibles, évaluer le rique avant le semis. Seuil de nuisibilité : 1 à 2 limaces /m2 Seuil d’intervention : morsures sur 8 pieds sur 10 au stade levée à 3 feuilles pour l’adulte puis 7 sur 10 pour la larve. Traiter dès le seuil d’infestation 2 plantes sur 10 colonisées. (1) Traiter 8 à 10 jours après les 1ères captures en cuvette jaune.
(1) : Attention au choix du produit, les pucerons verts sont résistants aux pyréthrinoïdes. 36
CONSEILS : raisonnez les interventions QUELQUES PRINCIPES A RESTECTER :
Les analyses de risque des bulletins de santé du végétal, proPlant Expert, outil en ligne gratuit sur www.cetiom.fr, constituent des outils d’alerte de l’arrivée des insectes. En complément, l’utilisation d’un ou plusieurs pièges (cuvettes jaunes) et les observations sur la parcelle sont indispensables pour décider de façon optimale ses interventions insecticides. Pour qu’un traitement insecticide soit efficace, il faut : • l’appliquer au stade de sensibilité du colza vis-à-vis de l’insecte visé • intervenir au seuil spécifique à chaque insecte • utiliser une spécialité autorisée sur la cible. Convient d’être très vigilant sur les produits autorisés. • ne pas traiter aux heures les plus chaudes de la journée et appliquer un volume suffisant de bouillie pour permettre un bon mouillage de la végétation et des insectes cibles. • éviter de traiter pendant la floraison du colza. S’il le faut, appliquer les produits autorisés quand les abeilles ne sont plus présentes sur la parcelle. Mode d’emploi
Insectes visés
Période d’utilisation
Cuvette sur la végétation
Ensemble des ravageurs du colza
Du semis au stade G4
Cuvette enterrée
Altise d’hiver
Du semis à la fin de l’automne
Altise d’hiver ou grosse altise (adulte)
• Stade de sensiblité : de la levée au stade 3 feuilles. • La protection du traitement de semences est fugace et nécessite une surveillance après la levée. • Surveillez les parcelles en plaçant un piège enterré. • Seuil d’intervention : morsures sur 8 pieds sur 10 de la levée au stade 3 feuilles. Ce seuil peut être abaissé à 3 pieds sur 10 pour éviter les pontes à l’origine des larves.
Larve de grosse altise
• Stade de sensiblité : du stade rosette à la reprise de végétation. • Surveillez mensuellement les parcelles en coupant longitudinalement les plantes, surtout en l’absence de protection insecticide à l’automne. • Seuil d’intervention : au moins une galerie dans 7 pieds sur 10 (équivaut à 2 à 3 larves par pied). Les dégâts sont surtout à craindre sur des cultures peu développées. Les pyréthrinoïdes sont efficaces sur les larves. • Un traitement contre le charançon du bourgeon terminal et suffisant pour détruire les larves d’altises.
Pucerons
• Stade de sensiblité : jusqu’à 4-6 feuilles. • Observez minutieusement la face inférieure des feuilles. • Seuil d’intervention : pucerons sur 2 pieds sur 10. • Attention au choix du produit : les pucerons verts sont résistants aux pyréthrinoïdes.
Charançon du bourgeon terminal
• Surveillance : de fin septembre à fin novembre • Très nuisible sur les colzas peu développés au moment de l’arrivée des adultes. • Intervenez 8 à 10 jours après les premières captures (même faibles).
Mouche du chou
Le piège à utiliser est une cuvette jaune remplie d’un litre d’eau additionné de mouillant (type produit à vaisselle). Placez le piège dans la parcelle à 10 m de la bordure la plus proche d’un ancien champ de colza. Attention, un piège mal positionné est inefficace. Visitez le piège au moins une fois par semaine pour détecter l’arrivée des insectes. Lors des visites, réglez la hauteur du piège sur végétation afin qu’elle reste toujours à la limite du haut de la végétation et changer l’eau si nécessaire.
• Le risque étant plus élevé sur les levées précoces, évitez de semer avant les dates préconisées pour la région.
Tenthrède de la rave
• Surveillez vos parcelles de la levée jusqu’au stade 6 feuilles. • Traitez en cas de début de défoliation importante (dégâts supérieurs au quart de la surface foliaire).
Pulvérisations foliaires : dose (maximale) d’emploi homologuée en l/ha Spécialités commerciales
Grosse Charançon Altise Tenthrède Charançon Charançon Méligèthe Puceron Altise du bourgeon Toxicité ZNT des de la de la des Automne Printemps * terminal crucifères rave tige siliques Pyréthrinoïdes de synthèse 5m Bulldock star bétacyfluthrine 0,3 0,3 0,3 0,2 0,2 0,3 Xn 20 m Satel zetacyperméthrine 0,1 0,1 0,1 0,1 Xn 5m Karaté Zéon lambda-cyhalothrine 0,05 0,075 0,05 0,05 0,075 0,05 0,05 0,075 0,075 Xn Pyréthrinoïdes + Néonicotinoïdes deltaméthrine 5m Protéus 0,5 0,5 0,5 0,625 0,625 Xn + thiacloprid Pyréthrinoïdes + Carbamates
Okapi
Substances actives
lambda-cyhalothrine + pyrimicarbe 37
1,25
1
Xn
5m
STADE REPère du colza
B - Formation de la rosette
Stade B Apparition des feuilles. Pas d’entre-nœuds entre les pétioles. Absence de vraie tige. Stade B1 (11) 1 feuille vraie étalée ou déployée. Stade B2 (12) 2 feuilles vraies étalées ou déployées. Stade B3 (13) 3 feuilles vraies étalées ou déployées. Stade B4 (14) 4 feuilles vraies étalées ou déployées.
Stade C2 (32) Entre-nœuds visibles. On voit un étranglement vert clair à la base des nouveaux pétioles. C’est la tige.
F - Floraison
Stade C1 (31) Reprise de végétation. Apparition de jeunes feuilles.
Stade D1 (51) Boutons accolés encore cachés par les feuilles terminales. Stade D2 (53) Inflorescence principale dégagée. Boutons accolés. Inflorescences secondaires visibles. Au cours de ce stade, la tige atteint et dépasse la hauteur de 20 cm mesurée entre la base de la rosette et les boutons floraux. Stade E (59) Les pédoncules floraux s’allongent en commençant par ceux de la périphérie.
( ) : Échelle BBCH
38
G - Formation des silliques
Pas de feuilles “vraies”. Seuls les deux cotylédons sont visibles.
C - Montaison
Stade A (10) Stade cotylédonaire.
D - Boutons accolés
Levée Les jeunes plantes marquent la ligne.
Au printemps
E - Boutons séparés
A - Stade cotylédonaire
À l’automne
Stade F1 (60) Premières fleurs ouvertes. Stade F2 (61) Allongement de la hampe florale. Nombreuses fleurs ouvertes. Stade G1 (70) Chute des premiers pétales. Les dix premières siliques ont une longueur inférieure à 2 cm. La floraison des inflorescences secondaires commence à ce stade. Stade G2 Les dix premières siliques ont une longueur comprise entre 2 et 4 cm. Stade G3 Les dix premières siliques ont une longueur supérieure à 4 cm. Stade G4 Les dix premières siliques sont bosselées. Stade G5 Grains colorés.
39
RÔle des couverts Privilégier les solutions agronomiques 1- Un couvert végétal implanté fin août fixe 40 à 120 kg/ha d’azote, réduit ainsi la quantité d’azote lessivé en profondeur dans le sol et le reporte sur les cultures suivantes. 2- Origine de l’azote soumis au lessivage hivernal : - Reliquat non utilisé par la culture (0 à 80 kg/ha selon l’espèce), - Minéralisation automnale (20 à 50 kg/ha), - Azote des apports organiques d’automne. De forte valeur de reliquats peuvent être observées après une céréale : - Lorsque l’objectif de production n’est pas atteint (un facteur a limité l’efficacité de l’absorption d’azote : structure de sol dégradée sécheresse, infestation parasitaire...), - En cas de fertilisation excessive due à une surestimation des objectis de production ou sous-estimation des fournitures du sol.
Protection du sol 1- Activité mécanique Une culture intermédiaire limite la prise en masse hivernale en favorisant la restructuration du premier horizon du sol. En fonction de la nature du couvert, des effets plus ou moins restructurant sont constatés : les racines pivotantes restructureront le sol en profondeur, à l’inverse les racines fasciculées n’auront qu’un effet superficiel. 2- Protection contre la battance et l’érosion Le mulch en surface :
- Ralentit la battante en favorisant la pénétration de l’eau dans le sol en hiver, - En faible pente, limite le ruissellement d’eau (facteur d’érosion) si les résidus sont intégrés partiellement dans l’horizon de surface. - Précédent peu ou pas pailleux (pomme de terre, pois, lin,...) Le couvert sera indispensable vis-à-vis de la protection du sol lors de précédent céréale avec pailles enlevées. Dans le cas d’un précédent céréale pailles laissées, un couvert en interculture renforcera l’effet de protection du sol. L’implantation d’une légumineuse favorise la dégradation des pailles en apportant l’azote nécessaire à l’activité microbienne. 3- VALORISATION DES APPORTS ORGANIQUES D’AUTOMNE Les couverts végétaux piègent l’azote apporté au sol par les vinasses, lisiers, fumiers, compost... 4- ENRICHISSEMENT DU SOL EN MATIERE ORGANIQUE - Légère augmentation du taux de matière organique stable, - Fabrication de matière organique «transitoire» au rôle mal connu, potentiellement active sur la stabilité structurale des sols, - Favorise le développement des vers de terre.
Production d’azote par fixation atmosphérique Les couverts végétaux, légumineuses (vesce, pois, féverole, fourrager, lentille) sont de véritable usine à produire de l’azote pour la culture suivante. Les légumineuses absorbent d’abord l’azote minéral disponible dans le sol et dans un 2ème temps, mettent en fonction leur capacité à fixer l’azote atmosphérique avant de la restituer au sol sous forme organique.
implantation Date de semis et fixation de l’azote Le processus de minéralisation est dépendant de la température et de l’humidité du sol : quand une culture est présente pendant ce processus, elle absorbe l’azote libérée par le sol. Après récolte, le couvert végétal devra se substituer à la culture pour continuer à absorber l’azote jusqu’à l’hiver. L’objectif est de maintenir un stock d’azote minéral aussi faible que possible à l’entrée de l’hiver : l’agriculteur devra donc mettre en oeuvre tous les moyens à sa disposition pour faire absorber l’azote disponible depuis la récolte estivale jusqu’à l’hiver. Pour ce faire, les semis les plus précoces de couverts végétaux sont en général conseillés.
Choix de l’espèce
Il dépend de la durée souhaitée de couverture du sol. Les couverts qui ont une vitesse de développement lente permettent une couverture plus longue mais présentent un risque de développement trop faible en début d’automne au moment du pic de minéralisation du sol. Au contraire, les couverts qui ont un développpement estival rapide sont très efficaces pour fixer l’azote. Ils sont détruits plus tôt par le gel, le broyage ou chimiquement. 40
L’humidité du sol, facteur de qualité de l’implantation
L’implantation devra être réalisée le plus près possible de la moisson pour profiter de l’humidité résiduelle du sol et obtenir une bonne levée. Il faut maintenir l’humidité du sol et bien rappuyer le lit de semences pour obtenir une levée homogène. Le couvert végétal est une culture comme une autre : les implantations les plus réussies seront le gage d’un couvert rentable.
Ne pas négliger la propreté de la parcelle
La technique du faux semis est prioritaire si la parcelle est salie par les mauvaises herbes ou des pertes de récolte conséquente après moisson. Dans ce cas, le semis du couvert peut être retardé et le délai sera mis à profit pour réaliser un désherbage mécanique ou chimique, si le salissement de la parcelle est trop important.
DESTRUCTION DE LA CULTURE INTERMédiaire Détruire lorsque la minéralisation du sol se réduit
Mode de destruction
- Dès que la température descend au-dessous de 10 à 12°C, l’activité de la microflore du sol diminue et la minéralisation se ralentit fortement. - Dans les conditions climatiques du Nord de la France, la période de minéralisation ralentit dès fin octobre. L’azote piégé ou produit par le couvert sera minéralisé et rendu pour partie le printemps suivant.
- Naturelle par le gel pour les espèces sensibles au gel à cycle de développement végétatif très court. Plus les plantes seront développées, plus elles seront sensibles au gel. - Sur Techniques Sans Labours (TSL) les couverts, très peu développés ou gélifs seront préférés. Si le couvert est non gélif, il faut veiller à la destruction totale de la plante. - Sur déchaumage, les outils à disques sont mieux adaptés car leur progression dans les végétaux denses est plus facile que les outils à socs : un broyage est recommandé si la masse végétative est trop importante. - La destruction chimique des couverts à cycle végétatif plus long et peu sensible au gel (comme le pois fourrager, le radis chinois) est parfois nécessaire pour réimplanter la culture suivante. L’efficacité des produits est conditionnée par l’état de la végétation et la température au moment de l’application : il est indispensable de réaliser l’application lorsque le couvert est encore en croissance. La dose préconisée en glyphosate est 1 à 3 l/ha selon le couvert et son développement.
Détruire lorsque le couvert n’est pas trop développé La priorité est d’éviter les grainaisons indésirées. Les espèces hâtives seront détruites dès la fin floraison pour éviter le salissement du sol. Les espèces tardives seront détruites soit par le gel, soit mécaniquement, soit chimiquement afin d’assurer des conditions de semis optimal pour la culture suivante.
QUELS COUVERTS POUR 2011 ? espèces Moutarde blanche classique Moutarde blanche antinématodes
variétés
commentaires
- A semer à partir du 15 août - Croissance rapide Nombreuses variétés : - Dose de semis : 8 à 10 kg/ha - Très faible d’implantation, mais réussite sur lit de semence fin, peu profond et bien rappuyé ASTA, SEMPER, COVER - Profondeur de semis : 2 à 3 cm - Gelés à partir de -7°C (sauf si les plantes sont développées à partir de -4°C) - Facile de destruction soit par broyage, soit par glyphosate 2l/ha
Moutarde brune
Etamine
- A semer à partir du 10-15 août - Dose de semis : 2 à 3 kg/ha (100 plantes/m2) - Action assainissante du sol (biofumigation naturelle lors de la décomposition de la plante) - Les composés glucidiques soufrés sont libérés dans le sol et transformés en molécules volatiles dont la diffusion diminue les problèmes parasitaires techniques liés à des nématodes ou à des champignons : pythium ou rhyzoctone brun de la betterave, aphanomyces du pois, piétin échaudage des céréales - Destruction mécanique obligatoire
Radis antinématodes
COLONEL FINAL
- Dose de semis : 12 à15 kg/ha - Croissance rapide - Destruction difficile, notamment chimiquement - Très bonne efficacité sur les nématodes
Avoine STRIGOSA (brésilienne)
Nombreuses variétés
- Semis à partir du 10 août - Croissance très rapide (cycle court) avec fort pouvoir étouffant - Dose de semis : 50 à 60 kg/ha - Semis en ligne - Facile de destruction
Phacélie
Nombreuses variétés
- Semis à partir du 10 août - Dose de semis : 10 à 12 kg/ha - Mélange possible avec la moutarde blanche (5 kg de moutarde + 5 kg de phacélie) - Levée difficile. Croissance très rapide - Assez sensible au gel (-5 à -6°C) - Plante étouffante et système racinaire très développé - Plante mellifère
Vesce commune
Nombreuses variétés
- A associer avec une autre espèce (avoine, moutarde, radis) - Dose de semis : minimum 20 kg/ha - Plante semi grimpante très ramifiée - Plante étouffante à fort développement - Sensible au sec
Mélange Avoine 30% + Vesce velue 70% Mélange Avoine STRIGOSA 30% + Vesce commune 70%
- Semis précoce : avant le 15 août - Dose de semis : 15 kg/ha - Couverture rapide du sol - Restitution d’azote à la culture suivante - Destruction mécanique par roulage ou broyage - Vesce velue résiste au gel alors que la moutarde est gelée à -6°C - Date de semis : avant le 15 août - Semis en ligne obligatoire - Dose de semis : 25 kg/ha - Trés bonne couverture du sol - Restitution d’azote à la culture suivante - Bon précédent pour betteraves, maïs et pomme de terre 41
AUTRES POSSIBILITES : LES CHLOROFILTRES PRODUIT
CHLOROFILTRE QUATRO
CHLOROFILTRE TRIUM
CHLOROFILTRE 25
CHLOROFILTRE SYMBIOSE
Composition
50% Avoine diploïde 4% Phacélie 14% Trèfle d’Alexandrie 32% Vesce commune
45% Avoine diploïde 13% Trèfle d’Alexandrie 30% Vesce commune 10% Moutarde antinématodes
40% Avoine diploïde 40% Vesce commune
50% Avoine diploïde 20% Trèfle d’Alexandrie 20% Trèfle incarnat 10% Trèfle souterrain
Dose de semis
25 kg/ha minimum
25 kg/ha
25 kg/ha
4 à 5 kg/ha en mélange avec de l’Avoine
Date de semis
25/08 date limite de semis
25/08 date limite de semis
25/08 date limite de semis
25/08 date limite de semis
L’Avoine Activert de type Strigosa est très résistante aux maladies (rouilles). Développement rapide, forte production de biomasse.
Préparation de différentes espèces de légumineuses à associer à une céréale de type Avoine ou Seigle.
Observations
- Forte production de biomasse - Restitutions azotées élevées
- Forte production de biomasse - Restitutions azotées importantes - Destruction facile - Piégeage important
POINT Réglementaire
Rappel : pour 2011, le pourcentage de couverture des sols est de 90%. Voici la liste de ce qui est compté comme couvert, sans double compte : • cultures d’hiver • cultures non encore récoltées au 1er septembre et suivies d’une culture de printemps • surfaces en herbe : prairies permanentes, temporaires, cultures bisannuelles ou pérennes telles que cultures porte-graine, luzerne, jachère fixe • cultures dérobées (colza fourrager ou ray-grass avant maïs, légumes par exemple) • repousses de colza suivies d’une culture de printemps • repousses de céréales à paille (avoine, escourgeon, orge) dans la limite de 10% de la SAU (évolution possible) • CIPAN (cultures intermédiaires piège-à-nitrates, liste ci-après).
Repousses de colza obligatoires devant une céréale d’hiver Les repousses de colza doivent être maintenues au moins trois semaines à compter de la date de récolte du colza suivi de céréales d’hiver. En cas de déchaumage, celui-ci doit être réalisé dans la semaine suivant la récolte, avant la germination des graines.
CIPAN : requises après toutes les cultures récoltées en juillet-août et suivies d’une culture de printemps L’implantation de cultures piège-à-nitrates devient obligatoire après toutes les cultures récoltées en juillet-août et suivies d’une culture de printemps. Cette obligation vaut dans la limite de progression du taux de couverture imposé, ainsi que pour respecter le calendrier d’épandage. La CIPAN doit être implantée au plus tard le 10 septembre et maintenue 65 jours minimum.
CIPAN et zones intermédiaires nues pour le petit gibier Il est recommandé de maintenir un sol nu par déchaumage sur le pourtour de la parcelle culturale en CIPAN, ainsi que sur une bande de deux fois la largeur de l’outil de déchaumage tous les 75 mètres.
Liste des espèces autorisées dans l’Oise : moutarde, radis fourrager, phacélie, seigle, ray-grass, avoine, colza fourrager, chou fourrager, sarrasin, nyger, moha mélange avec des légumineuses. Les semis de légumineuses purs sont interdits en CIPAN, sauf en agriculture biologique ou intégrée. La fertilisation de la culture suivante devra tenir compte de la fourniture d’azote liée à la légumineuse.
42
Cas des successions avec maïs Dans les cas de succession maïs grain-culture de printemps, la technique du mulching (broyage fin des cannes + enfouissement superficiel ou profond) peut remplacer l’implantation de CIPAN. Dans les cas de succession maïs fourrage-maïs fourrage, l’implantation de graminée sous couvert est recommandée.
Implantation de la CIPAN et épandages organiques de type I et II Les épandages d’effluents de type I et II sont admis avant et sur CIPAN en respectant le calendrier et les conditions particulières d’épandage et sans toutefois détruire la culture en place. La dose ne doit pas dépasser la capacité de piégeage d’azote par la CIPAN.
L’IMPLANTATION DES COUVERTS modalités DE SEMIS
Repousses colza
Phacélie
Repousses blé
Repousses, déchaumage très superficiel
8 - 12
Graine enterrée à 2-32 cm Lit fin et rappuyé. Sensible à la concurrence des repousses de céréales, mauvais développement sur structures compactes
Repousses, déchaumage très superficiel
Avoine diploïde
50 - 70
Seigle
80 - 100 Graine enterrée à 2-3 cm. Multicaulr = tallage plus fort 25*
Vesce commune de printemps
50
Ne craint pas le gel
En mélange
Choux fourrager
En mélange
Navette
En mélange
Niger
10
Pois, lentilles, févéroles
Très sensible au froid En mélange
Moutarde blanche Radis antinématode Colza Phacélie
-5* à -13*
Avoine d’hiver
-13*
Avoine diploïde Seigle
< -13*
Vesce commune de printemps Sarrasin
0* à -2*
Tournesol
-4*
Choux fourrager
< -13*
Navette
< -13*
Niger
Trèfle d’Alexandrie
15
En mélange
Pois, lentilles, févéroles
Trèfle violet
15
En mélange
Trèfle d’Alexandrie
0*
Trèfle violet
Attention : les produits phytosanitaires utilisés pour la destruction chimique doivent être utilisés dans les conditions autorisées.
43
Chimique
Outil de travail du sol
Labour
broyage
Roulage
La destruction Gel T° sous abri à 2 m à laquelle gèle l’espèce
Conditions de semis et remarque
12 - 15
Facilité d’implantation
Radis antinématode
Semis du 01/09 au 10/09
8 - 10
Levée facile : graine peu enterrée ou sous mulch. Sensible aux stress hydrique et thermique
Semis du 15/08 au 01/09
Moutarde classique blanche antinématodes
Semis à la moisson : 1/08
Densité de semis en Kg/ha
Sensibilité aux résidus herbicides dans le précédent
DATE DE SEMIS
LES Objectifs des couverts végétaux et les choix d’espèces
Repousse colza
F
M
C
S
Phacélie
F
Avoine d’hiver
F
P
P
OP
Avoine diploïde
F
P
P
OP
Seigle
F
P
P
OP
Vesce commune de printemps
F
Sarrasin
F
Tournesol
F
Choux fourrager
F
M
C
S
Navette
F
M
C
S
Niger
F
Trèfle d’Alexandrie
F
S
Pois, lentilles, févéroles
F
S
Trèfle violet
F
S
REPOUSSES DE COLZA :
Piégeage azote (résiduel et minéralisation estivale) : 3 semaines suffisent. • Au-delà de 3 semaines : - point positif : si maintien jusqu’à la culture suivante, bonne couverture du sol pour lutter contre l’érosion. - points négatifs : 1-pour les colzas à proximité : entretien de l’humidité favorable aux contaminations par le phoma. 2-pour le blé suivant : favorise la prolifération des limaces. 3-pour les betteraves en rotation : hôte du nématode H. Schaachtii.
44
P
Pomme de terre
S
Betterave
Tournesol
C
Tardif Tardif
Pois, févérole; soja
M
Radis antinématode
Maïs
Tardif F
Moutarde blanche
Orge de printemps
S
point faible
Blé sur blé
C
pas d’effet
Blé associé
M
moyen
Effet sur l’avifaune (oiseaux)
F
point fort
Limiter le lessivage d’azote
Colza dans la rotation
Effet sur les mamifères
Effet sur l’entomofaune (insectes)
Nématode de la betterave
Pouvoir concurrentiel sur les adventices
Protection de la surface du sol
Coût de la semence / ha
Facilité de destruction par labour direct
Facilité de destruction par le gel
Facilité de destruction chimique
Facilité d’implantation
Effet sur la culture suivante
S
P
• Destruction des repousses : Détruire de préférence mécaniquement les repousses de colza dans les 3-4 semaines suivant leur levée ; 3-4 semaines, c’est le temps qu’il faut au nématode de la betterave pour faire éventuellement un cycle en période estivale sur ces repousses. La destruction mécanique a l’avantage de détruire en plus les chaumes de colzas dont les pivots peuvent servir de support au nématode.
Ce qu’il faut faire pour lutter contre
Pucerons
Nématodes de la betterave
Tipules
Limace noire
Couvert à déconseiller
Limace grise
Couvert sans effet
Hernie des crucifères
Colza
Maïs
Sorgho
Tournesol
Couvert à éviter
Piétin échaudage
Lutte impossible
LES PARASITES Couvert à favoriser
Betterave
Lutte difficile
Pois de printemps
Lutte possible
Orge de printemps
LE REPIQUAGE DANS LA CULTURE SUIVANTE
Moutarde blanche
Moutarde blanche
3
Radis fourrager
Radis fourrager
3
Repousse de colza
Repousse de colza
trèfle incarnat
trèfle incarnat
Phacélie
Phacélie
Repousses de blé
Repousses de blé
Avoine d’hiver
Avoine d’hiver
Avoine de printemps
Avoine de printemps
Seigle
Seigle
4
Ray-grass d’Italie
Ray-grass d’Italie
4
Vesce commune de printemps
Vesce commune de printemps
Sarrasin
Sarrasin
Tournesol
Tournesol
Choux fourrager
Choux fourrager
Navette
Navette
Niger
Niger
Moha
Moha
Trèfle d’Alexandrie
Trèfle d’Alexandrie
Pois, lentilles, féveroles
Pois, lentilles, féveroles
Trèfle violet
Trèfle violet
Repousse orge
Repousse orge
LES ADVENTICES La destruction interviendra préférentiellement avant l’implantation du couvert par faux-semis pour les annuelles, chimiquement pour les vivaces. En complément, certains couverts ont un effet concurrentiel et en dernier recours, les adventices pourront être détruits chimiquement en même temps que le couvert.
1 : Blanche 2 : Brune noire
P du pois
P du pois
P du pois
3 : Pucerons verts du pêcher et cendrés 4 : Pucerons des épis
PICARDIE VERTE Laurent Gatine Tél. : 03 44 82 82 32 Port. : 06 12 88 07 02 lgatine@coopagora.fr Stéphane MEESMAecker Tél. : 03 44 46 65 98 Port. : 06 12 88 07 00 smeesmaecker@coopagora.fr Romain DEBUIRE Tél. : 03 44 82 82 33 Port. : 06 14 23 13 12 rdebuire@coopagora.fr
NOYONNAIS
PLATEAU PICARD Stéphane vecten Tél. : 03 44 80 25 51 Port. : 06 80 21 48 25 svecten@coopagora.fr Olivier castelain Tél. : 03 44 80 25 52 Port. : 06 80 21 48 31 ocastelain@coopagora.fr
Simon Bonneval Tél. : 03 44 80 25 53 Port. : 06 80 21 48 17 sbonneval@coopagora.fr Patrick LALY Tél. : 03 44 80 25 57 Port : 06 12 88 07 01 plaly@coopagora.fr
Vincent lecat Tél. : 03 44 44 07 35 Port. : 06 03 84 93 98 vlecat@coopagora.fr Bruno barcelère Tél. : 03 44 44 07 35 Port. : 06 03 84 93 97 bbarcelere@coopagora.fr Nicolas faignaert Tél. : 03 44 43 09 00 Port. : 06 08 90 33 37 nfaignaert@coopagora.fr
PLAINE D’ESTREES Joël brunel Tél. : 03 44 91 66 34 Port. : 06 07 10 51 62 jbrunel@coopagora.fr Arnaud petit Tél. : 03 44 91 66 31 Port. : 06 80 36 62 86 apetit@coopagora.fr Christophe Debavelaere Tél. : 03 44 42 54 02 Port. : 06 80 21 48 45 cdebavelaere@coopagora.fr
BRETEUIL
GRANDVILLIERS S
PICARDIE VERTE
NOYONNAIS NOYON
FROISSY
SONGEONS
PLATEAU PICARD ESTRÉES-SAINT-DENIS
BRESLES
BEAUVAIS
COMPIÈGNE
PLAINE D'ESTRÉES PAYS DE THELLE
GISORS
AMBLAINVILLE A
CRÉPY-EN-VALOIS
VEXIN
VALOIS ATTAINVILLE
LOUVRES
PAYS DE FRANCE
PAYS DE THELLE Xavier couturier Tél. : 03 44 52 37 37 Port. : 0629 67 25 10 xcouturier@coopagora.fr Laurent pinsson Tél. : 03 44 52 37 37 Port. : 06 14 23 28 08 lpinsson@coopagora.fr Michel Bouttefroy Tél. : 03 44 84 40 26 Port. : 06 14 23 13 13 mbouttefroy@coopagora.fr
VALOIS PAYS DE FRANCE André Sanders Tél. : 01 34 09 10 23 Port. : 06 08 24 22 47 asanders@coopagora.fr Philippe tanton Tél. : 01 34 47 78 78 Port. : 06 08 24 22 41 ptanton@coopagora.fr
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Laurent ferrant Tél. : 03 44 39 63 63 Port. : 06 80 21 48 37 lferrant@coopagora.fr Alain mareiro Tél. : 03 44 39 63 63 Port. : 06 80 21 48 42 amareiro@coopagora.fr
RIOCCAP 2011 - Création et réalisation - HORIZON Compiègne 03 44 23 15 67 - Juin 2011
VEXIN Olivier criville Tél. : 02 32 27 84 30 Port. : 06 34 67 18 06 ocriville@coopagora.fr