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20 NOVEMBRE 2017

A68

UNE SEMAINE SUR DEUX, VOTRE ACTU COMMERCIALE EN ALSACE

Haut-Rhin Sud ● 172 000 exemplaires

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Anniversaire

Photo Darek Szuster

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’achat un bon duets en jo z­vous Rendeg 13 ! en pa e

Une bougie pour Nanuq Créateur

de Contacts



À la une

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Mulhouse

Nanuq Un beau bébé de 120 kilos L’oursonne Nanuq, qui est devenue très rapidement l’ambassadrice du zoo de Mulhouse, vient de fêter son premier anniversaire. Le 7 novembre 2016, Sesi, femelle ours polaire, donnait naissance à la petite Nanuq. Un moment quasi historique sa­ chant qu’il s’agissait là de la deuxième naissance d’ours polai­ re viable en France depuis 20 ans ! Une vraie réussite pour toute l’équipe du Parc zoologique et bo­ tanique de Mulhouse qui avait mis toutes les chances de son côté afin de rendre l’événement possi­ ble. Depuis, la petite Nanuq a bien grandi et surtout pris du poids. Elle affiche aujourd’hui un poids de forme situé entre 120 et 150 kilos, alors qu’elle ne pesait que 400 grammes à sa naissance (contre les 360 kilos de sa mère). À l’occasion de ce premier anni­ versaire, les équipes du zoo mul­ housien ont invité, les visiteurs à fêter l’événement. Tout comme ce même public avait participé au concours pour choisir un prénom à l’oursonne, il était convié à apporter des cadeaux… Des cerceaux, des pneus et des cônes en plastique en guise de cadeau Mais attention, pas n’importe quels cadeaux. Les gens ont ap­ porté des cônes de signalisation, des pneus, des cerceaux, des seaux, des poubelles ou encore des cordes d’escalade… Des objets en plastique qui sup­ porteront le passage entre les pattes et la mâchoire de ce sym­ pathique Ursus maritimus. Côté

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public, une cinquantaine de cu­ rieux se sont retrouvés sur le deck de l’enclos des ours polaires afin d’observer l’oursonne ambassa­ drice et sa maman Sesi, qui fête d’ailleurs ses sept ans. u

La population et les visiteurs

du zoo de Mulhouse sont invités à faire des cadeaux à la « petite » oursonne tout au long du mois de novembre en déposant ballons, cordes, cerceaux et autres jouets pour Nanuq à l’accueil de la boutique du zoo de Mulhouse.

Paroles

Une cinquantaine de per­ sonnes ont assisté à l’anni­ versaire d’Anuq au zoo de Mulhouse. Une fête or­ chestrée en partie par Mari­ ne Baconnais, chef soigneur animalier. Elle était secon­ dée par l’aide­soigneur du secteur. Elle a accueilli les visiteurs pour répondre à un flot de questions. Des ques­ tions sur ce que mangeait Nanuq, la couleur de son poil, ses rapports ou non avec son père installé dans un enclos voisin, etc. Comme l’a expliqué Marine, « On ne peut pas séparer l’oursonne de sa mère. C’est vers l’âge de trois ans que la mère fera comprendre à Nanuq qu’elle doit partir. Et la mettre avec son père peut être dangereux. Il peut avoir un comportement violent ! ».

68MAG + est une publication de la Société Alsacienne de Publications • Président : Philippe CARLI. Directeur général, directeur de la publication : Jacques ROMANN. Contact publicité : 03.89.32.79.05. E­mail : ALS68MAG@lalsace.fr 68MAG ­ 18, rue de Thann ­ 68945 MULHOUSE Cedex 9. Impression SAP Mulhouse.


Insolite

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Bâle

Exposition Sortis des eaux du Rhin Du fossile au smartphone, ce que l’on peut retrouver au fond du Rhin est un reflet de nos vécus changeants. Le musée d’histoire de Bâle en a fait le thème d’une exposition qui sort du lot, « Surgis des flots ». Le Rhin est un étonnant réservoir d’histoires. Pour ceux qui en dou­ teraient, il suffit de plonger dans l’exposition inédite qu’accueille le HMB (Historisches Museum Basel) jusqu’au 4 mars 2018 et qui convo­ que plus d’une centaine d’objets divers confiés aux bons soins du fleuve. Ils ont été retrouvés lors des net­ toyages régulièrement entrepris dans le lit du cours d’eau, à Bâle. Les plus anciens ont 100 000 ans, les plus récents ont été repêchés il y a deux mois : des lunettes de soleil, des smartphones, un caque­ lon de fondue… Une vitrine présente tout l’équipe­ ment utilisé par deux cambrioleurs qui ont vidé le coffre­fort d’une entreprise la nuit du 8 avril 1960, emportant plus d’un demi­million de francs suisses de butin. Grâce à un témoin qui les avait remarqués en train de jeter leurs outils dans le

cours d’eau, la police a pu les iden­ tifier et les interpeller… « Aufgetaucht » (« Surgis des flots ») au musée d’histoire de u

Voleurs

Bâle (Barfüsserplatz) jusqu’au 4 mars 2018. Renseignements sur www.hmb.ch, tarifs : 5 CHF (de 13 à 20 ans) et 17 CHF (adultes).

Une vitrine présente tout l’équi­ pement utilisé par deux cam­ brioleurs qui ont vidé le coffre­ fort d’une entreprise la nuit du 8 avril 1960, emportant plus d’un demi­million de francs suisses de butin. Grâce à un témoin qui les avait remarqués en train de jeter leurs outils dans le cours d’eau, la police a pu les identi­ fier et les interpeller…


Papilles

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Déguster

Quels vins pour quels plats ? Voici une petite sélection de vins à servir lors de vos repas de fête.

Avec un carpaccio de saint jacques truffé ou une poularde de Bresse : Éternité blanc 2015 de Rhône, artisans vignerons : Ce fleuron du cru Vaqueyras, est un séduisant assemblage de viognier, grenache blanc, bourboulenc, clai­ rette, roussanne, marsanne. Un ma­ gnifique nez fruité (abricot, fruits tro­ picaux), belle fraîcheur et rondeur en bouche. 30 €, www.boutique.rhonea.fr

Avec des queues de langouste : Clos des Langres 2015 du domaine d’Ardhuy Très agréable Côte de Nuits Villages. Un chardonnay riche et opulent au nez minéral et fruité (agrumes), avec une belle salinité en bouche contras­ tant avec des notes de fruits confits. 34 €, tél. 03 80 62 98 73 ou cavistes Avec un tournedos Rossini : La Noblesa 2013 du Château d’Or et de Gueules

Une cuvée exceptionnelle et rare (seulement 687 bouteilles). Une symphonie à base de syrah (50), mourvèdre (40 %) et grenache. Un nez envoûtant de fruits noirs, une bouche ample, fraîche, élégante pour ce Costières­de­Nîmes. 39 €, cavistes, www.chateau­or­et­ gueules.com Avec une bécasse rôtie : Crozes­Hermitage Rouge 2015 du do­ maine Les Alexandrins Très joli Crozes­Hermitage, 100 sy­ rah, à la robe très sombre et au nez complexe (fruits noirs, note fumée, épices douces). Bouche fraîche aux tanins fins. 18 €, tél. 04 75 08 69 44, cavistes Avec un coquelet au four accompa­ gné de pâtes aux truffes : Uldaric 2011 du château de Vauclaire Un assemblage de cabernet­sauvi­ gnon (85 %), de grenache (10 %) et de syrah. Jolies notes épicées et frui­ tées (framboise, fraise) pour ce Co­ teaux d’Aix­en­Provence. 9,60 € départ cave, www.chateaude­ vauclaire.com.

La littérature et ses recettes

Si vous alliez dîner chez Marcel Proust, Virginia Woolf ou Raymond Chandler, que vous offriraient­ils ? Mark Crick répond à la question à travers une série de savoureux pastiches de quelques­uns des plus grands écrivains du monde. Chaque texte est une plongée dans un uni­ vers différent, racontée d’une voix semblable à s’y méprendre à celle de l’écrivain lui­même. La soupe de Kafka, éd. Baker Street, 17 €


Rendez­vous

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Noël

Sept pays pour faire vivre la magie C’est parti ! Ce week­end, du nord au sud de l’Alsace, vont s’ouvrir les marchés de Noël. Chaque ville, chaque village, a ses traditions qui se déclinent dans les « Sept pays de Noël ».

Noël en Alsace, c’est un émer­ veillement de tous les instants. Du nord au sud, embarquez pour un voyage à travers les plus belles traditions de noël. Débutez votre périple au nord, en bordure de la forêt d’Haguenau, au « Pays des mystères ». C’est ici que sévit le légendaire Hans Trapp, ce redouté père Fouettard qui punit les enfants pas sages ! Au « Pays des lumières », de Sa­ verne à Meisenthal, les semaines de l’Avent revêtent un éclat parti­ culier. N’est­ce pas ici le berceau du « Christkindel » coiffé d’une couronne de bougies ? C’est aussi ici que des artistes verriers conti­ nuent à confectionner des délica­ tes boules en verre pour décorer le sapin. Au « Pays des saveurs », Stras­ bourg et ses nombreux marchés de Noël invitent à une balade sa­

voureuse. Cette année, Stras­ bourg accueille l’Islande, dont vous pouvez découvrir tous les charmes, au Village islandais, pla­ ce Gutenberg. Le « Pays du sapin », au pied du Haut­Koenigsbourg et du Mont Sainte­Odile, fait la part belle au… sapin de Noël. C’est à Sélestat que l’on trouve la première mention écrite parlant de cet incontourna­ ble arbre de fête. Le « Pays des étoiles » s’étend du vignoble jusqu’à la frontière alle­ mande, à Neuf­Brisach. Les étoi­ les y brillent nombreuses : Col­ mar, Kaysersberg, Riquewihr, Ribeauvillé, Eguisheim… Villes et villages forment des écrins pitto­ resques à de nombreux marchés de Noël. Le « Pays des veillées » est le plus petit et le plus intime des sept pays de Noël. L’Écomusée d’Alsa­

ce invite à vivre un véritable conte de Noël. Au « Pays des chants et des étof­ fes » dont Mulhouse est la capita­ le, chaque année, une nouvelle étoffe exclusive habille les étals des marchés et les rues, drape les façades de l’hôtel de ville. En 2017, la cité du Bollwerk s’ha­ bille d’une étoffe bleu marine et or baptisée « Acanthus Festis ». Du pied des Ballons des Vosges au Jura alsacien, de Guebwiller aux pays des Trois­Frontières, con­ certs et chants participatifs réson­ nent dans les édifices et dans les cœurs. Toutes les dates des marchés de Noël, le programme des concerts et des nombreuses animations à retrouver sur le site internet www.noel.tourisme­alsace

Coups de cœur

Les marchés de Noël, petits ou grands, en ville ou à la campagne, ont tous leur charme que l’on sa­ voure au gré de ses bala­ des. Mais quelques mar­ chés sont incontournables. Strasbourg, est le plus ancien. Il existe depuis 1570. Colmar séduit avec cinq marchés, dont un réservé aux enfants. Le cœur de la vieille ville est décoré comme dans un rêve. Mulhouse, au raffinement discret, se drape dans des tissus magnifiques. Ribeauvillé invite à un savoureux retour vers le Moyen­Âge. Riquewihr fait rêver au cœur d’un décor féerique. Eguisheim mise sur l’authenticité : la cité a été récompensée par le label « villes et villages de Noël ». Guebwiller surprend avec sa magie bleue. Altkirch fait rêver dans sa forêt enchantée. Wesserling invite à une balade poétique à travers son parc.



À voir

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Viticulture

Un cheval à l’œuvre dans les vignes Labourer les vignes avec l’aide d’un cheval, permet de préserver les sols et de fortifier ainsi les ceps. Avec son cheval Sittelle, Francis Dopff travaille entre autres dans les vignes du domaine Dirler­Cadé à Guebwiller. Quoi de plus poétique que le spec­ tacle d’un cheval labourant les vi­ gnes ? Depuis le début des années 2000, Francis Dopff intervient régulière­ ment dans les vignes du domaine Dirler­Cadé, viticulteurs à Ber­ gholtz avec son superbe comtois. Une pratique d’un autre âge ? Peut­être, mais l’utilisation du cheval est indispensable dans cer­ taines parcelles inaccessibles aux engins mécaniques, car trop pen­ tues ou trop étroites. Sans oublier que le cheval, moins lourd qu’un tracteur, va donc moins compacter les sols. De plus, il ne va pas poser les pattes exactement au même endroit, ce qui contribue à mieux répartir les zones tassées et ainsi à préserver les sols. Malgré sa taille imposante, Sittel­ le est d’une agilité et d’une rapidi­ té étonnante ! Francis Dopff a fort

à faire pour maintenir la charrue droite, mais parvient néanmoins à tracer un beau sillon rectiligne au milieu du rang ! Francis et Sittelle interviennent

Une belle image

dans les parcelles du grand cru Kessler, un des quatre grands crus du domaine engagé dans une démarche de biodynamie depuis 1998.

Photo L’Alsace

Plusieurs jeunes viticulteurs ont recours à la traction animale pour le labour. Pour Ludivine Dirler, ce procédé s’inscrit tout naturellement dans la démarche du domaine qui travaille en biody­ namie. « C’est aussi très valorisant pour l’image du vin produit. Il faut être à l’écoute de la musique du vin, et la façon dont il a été produit peut profondément modifier cette partition ».


À savoir

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Animaux de compagnie

Le repos de nos amis à quatre pattes Aspach­le­Bas abrite un cimetière et centre d’incinération pour animaux de compagnie. Les maîtres en deuil peuvent y rendre un dernier adieu à leur petit compagnon et lui offrir sépulture, tombe, niche de colombarium. C’est un joli petit cimetière dans un cadre verdoyant, avec ses tom­ bes bien fleuries, parfois ornées de photographies, son colomba­ rium, sa fosse collective pour les cendres et ses plaques commé­ moratives pleines de mots tendres et de souvenirs éternels. Mais ce cimetière­là n’est pas tout à fait comme les autres : ceux dont il abrite le dernier repos ne sont pas des humains, mais des ani­ maux de compagnie : chats, chiens, cochons d’inde, reptiles, voire iguane. Créé il y a 25 ans par Émile Bren­ dlé, ce lieu insolite compte 200 tombes. 95 % des clients deman­ dent la crémation. La société pro­ cède à 20 à 30 crémations indivi­ duelles par semaine, soit, avec les collectives, entre 300 et 400 ani­ maux incinérés par mois. Dans le colombarium, une grande case est réservée à l’école des

chiens­guides d’aveugle de Cer­ nay, qui tient à offrir une sépulture à ces animaux qui ont loyalement servi leur maître non­voyant. Dans le cimetière, pas de signes reli­ gieux, si ce n’est quelques phrases

Repos au jardin

d’un psaume sur une case du co­ lombarium. À lire les inscriptions sur chaque tombe, on mesure la force de l’affection qui unissait le maître et son animal chagrin. INFOS www.brendle.fr

Photo L’ALSACE/Thierry Gachon

La loi autorise d’enterrer son animal de compagnie dans son jardin, mais en posant un certain nombre de conditions. D’abord, l’animal enterré doit peser moins de 40 kg, être enterré à au moins 35 m de distance des maisons et des points d’eau. La sépulture doit faire 1 m de profondeur. L’animal défunt ne doit pas être posé dans un sac plastique, et son corps doit être recouvert de chaux vive. Pour un animal de plus de 40 kg, il n’y a pas d’autre choix que l’équa­ rissage dans les 48 heures suivant le décès. Il faut contacter sa mai­ rie et déclarer la mort de l’animal.


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Passion

Markstein

Migration Des oiseaux au sommet L’automne, les ornithologues se postent dans les cols vosgiens et décomptent des oiseaux migrateurs. Chardonnerets, tarins des aulnes… ils sont des centaines de milliers à filer vers le sud. Les oiseaux, Philippe Meyer ne s’y est pas intéressé quand il était petit. La passion lui est venue plus tard, lorsqu’on lui a offert une pai­ re de jumelles et un livre d’orni­ thologie. Il s’est piqué au jeu, au point de consacrer sa retraite à l’observa­ tion et au comptage des passe­ reaux et autres turdidés, au côté de son épouse, Marie­Rose, et d’autres amoureux de la nature. Ce matin­là, en compagnie de sa femme et d’une autre passionnée, Liliale Bories, toutes deux assises sur un pliant, le voici posté comme la veille en bordure d’un couloir de vent incurvé dans la pente d’une piste du Markstein. 5,5 °C, un temps nuageux mais qui n’empê­ che pas l’observation… les condi­ tions sont franchement automna­ les. Quant au vent il souffle fort, de l’ouest. De quoi réjouir le cœur de l’orni­ thologue. « Pour les oiseaux c’est un vent de face. Pour franchir la montagne, ils sont obligés de vo­ ler bas au ras de la chaume. Cela facilite le comptage », sourit Phi­ lippe Meyer, jumelles sur les yeux, avant de préciser à son dictapho­ ne : « Dix bouvreuils ».

Un essaim de tarins des aulnes se bat contre le vent Dans les cols, pour les ornithos, le vent d’ouest est synonyme d’abon­ dance. Au contraire du vent d’est, portant pour les volatiles en voya­ ge vers le sud­ouest, mais favori­ sant leur dissémination dans le ciel et des vols à haute altitude. À part le brouillard, il n’y a pas pire pour le décompte. « Hier c’était

vent d’est, nous n’avons dénombré que 300 oiseaux. » Le temps de noter le passage des bouvreuils, un essaim de tarins des aulnes zigzague, se bat contre le vent, et louvoie en rasant les herbes vers l’autre versant, la val­ lée de la Thur. Ils passent si près qu’on distingue l’éclat jaune fuga­ ce de leur plumage. « Ils viennent du nord­est, géné­ ralement d’Allemagne », précise

Philippe Meyer. Ce matin, sauf la luminosité, les conditions sont idoines. « Une journée à 3000­ 4000 oiseaux », jauge­t­il. « Et de­ puis hier les pinsons du nord qui arrivent, par bandes, parfois mé­ langés aux pinsons des arbres. » Ces fringillidés de la famille des passereaux représenteront le gros des effectifs de la matinée (voir l’encadré) : « Environ les deux tiers des oiseaux ».

Depuis 24 ans

Le Markstein est un des sites français de référence d’ob­ servation des migrateurs. Les comptages y ont lieu depuis 1993 : « Cela fait vingt­quatre ans que nous suivons le site pour les mi­ grations postnuptiales (automnales), et cinq six ans pour les migrations prénup­ tiales (printemps) ». En tout, une quinzaine de passionnés se relaient, autour d’un noyau dur (que ne renierait pas un gros­bec en vadrouille) qui œuvre en automne quasi­ ment à temps plein, aidé les dimanches par les autres. Les données relevées sont ensuite transmises au site www.migraction.net Le suivi dans le temps permet de dresser un état des lieux des effectifs, de connaître l’évolu­ tion des différentes espèces (effondrement, croissance, équilibres…). Elles revêtent une importan­ ce scientifique. Même si une année ne ressemble jamais à une autre et si les migrations conservent leur part de mys­ tère. Ainsi, les oiseaux changent parfois leur itinéraire d’une année sur l’autre.


Lire

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Feuilleter

Des livres pour rêver, jouer, créer Ils nous accompagnent tout au long de notre vie, les livres. Voici une petite sélection pour des idées cadeaux. La Légende de la Cigogne au Mont Sainte Odile. ­ Féru d’Histoire, en particulier celle du XIXe siècle, Her­ vé Pflieger signe aujourd’hui en col­ laboration avec Julie Lauret et l’il­ lustrateur Mathias Gally, un conte familial ­ pour petits et grands pré­ cisent­ils – qui nous emmène au cœur de l’Alsace enchantée du XIXe siècle dans un passionnant voyage dans certains lieux renom­ més faisant la richesse du patrimoi­ n e d e n o t re b e l l e ré g i o n : Eguisheim, Kaysersberg, le Mont­ Sainte­Odile et l’Illwald au sud de Sélestat. Éditions du Signe., 11,90 €. Le Méga­Quiz, Pourquoi ? Com­ ment ? ­ Des questions adaptées aux enfants dès 5 ans, dans 7 thé­ matiques différentes. le corps hu­ main, les animaux, les sciences et découvertes, les devinettes, la vie quotidienne, la terre et la nature… Coffret livré avec un plateau de jeun,

100 cartes questions, 1 sablier et un petit livret des réponses. À partir de 6 ans. 13,50 €, éd. Larousse Mon tout premier Larousse des pourquoi ? ­ Un ouvrage qui répond à tous les « Pourquoi » des enfants et auxquels les adultes n’ont pas toujours la réponse. Avec des textes simples, des matières à toucher, des volets à soulever. Dès 3 ans. 16,95 € éd. Larousse La bière c’est pas sorcier. ­ De la création à la dégustation, Guirec Aubert initie le lecteur aux multiples processus de création de la boisson alcoolisée la plus populaire du mon­ de. Il apprend comment brasser sa propre bière. Des accords mets­ vins, des conseils de dégustation et des recettes complètent ce livre. 19,90 €, éd. Marabout L’herbier secret du druide. ­ Des plantes pour les hommes et les es­

prits, voilà ce que propose Pascal Lamour, docteur en pharmacie et druide. Parmi les savoirs que les druides nous ont transmis, la con­ naissance des plantes figure en bonne place. Voyageant de notre terre vers l’Autre Monde, le druide nous enseigne comment soigner le corps, l’esprit et l’âme. Suivez le druide­apothicaire en terre de Bro­ céliande, à travers les landes de Bretagne et d’Irlande, les monta­ gnes galloises et la Gaule celtique et découvrez plus de 50 plantes qui soignent. 30, éd. Ouest­France 100 % récup. ­ Chandelier en rac­ cords électriques, suspension en moule à charlotte, desserte lumi­ neuse en tambour de machine à laver… Max McMurdo propose 20 créations déco en matériaux de ré­ cupération avec des explications précieuses et illustrées. 15,95 €, éd. Dessain et Tolra

250 portraits

Passionné de musique et de photographie, Claude Gas­ sian livre dans cet ouvrage une insoupçonnable galerie de portraits d’artistes fran­ çais, musiciens et chan­ teurs, réalisés au cours de plusieurs décennies. Des images pour la plupart ja­ lousement conservées, comme un jardin secret. Il les montre sous un autre jour, plus authentique, loin de l’image officielle, presque anonymes. Au total, 250 photographies, montrent la pluralité de la chanson française, de Jac­ ques Brel à Daft Punk, en passant par Jean­Jacques Goldman ou NTM, Mylène Farmer, Oxmo Puccino, Alain Bashung, Vanessa Paradis, Lou Doillon ou Matthieu Chedid… Domini­ que A signe des textes per­ sonnels, décalés parfois, mettant en lumière ses impressions sur la chanson française, en résonance avec ces magnifiques photogra­ phies. Un magnfique cadeau à (se) faire. Chanson française, Claude Gassian, Dominique A, éd. Glenat, 39,95 €



Cuisiner

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Recette

Tarte rustique aux Pink Lady® Twistez la traditionnelle tarte aux pommes avec cette recette savoureuse. Ingrédients Pour la pâte : 250 g de farine tami­ sée, 50 g de poudre d’amande, 1 œuf + 1 jaune d’œuf, 80 g de sucre casso­ nade, 100 g de beurre doux ramolli, 1 pincée de sel Pour la garniture : 4 pommes Punk Lady®, 30 g de beurre doux, 1 sa­ chet de sucre vanillé, 1 jaune d’œuf, 1 grenade, 1 petite poignée d’aman­ des effilées, 100 ml de crème liquide entière, 100 g de sucre glace, les graines d’une gousse de vanille, 2 cuill. à soupe d’eau de rose. Préparation Versez la farine tamisée et la poudre d’amandes dans un récipient. Ajou­ tez le beurre ramolli coupé en mor­ ceaux et le sel. Sablez du bout des doigts. Faites un creux au centre du mélange et ajoutez le sucre casso­ nade et les œufs. Mélangez L’ensemble des ingrédients jusqu’à la formation d’une boule compacte. Écrasez­la avec la paume de votre main, reformez une boule, envelop­ pez­la dans du papier film et réser­ vez au moins 1 heure au réfrigéra­

teur. Sortez la pâte 30 minutes avant de la travailler de nouveau. Épluchez les pommes et retirez les trognons. Découpez­les en tranches épaisses. Faites chauffer le beurre doux et le sucre vanillé dans une poêle. Faites revenir les quartiers de pommes jusqu’à ce qu’ils caraméli­ sent légèrement. Laissez reposer. Préchauffez votre four à 180 °C. Abaissez la pâte sur un plan de tra­

Photo Delphine Constantini pour Pink Lady

vail fariné et déposez­la sur une feuille de papier sulfurisé. Ajoutez les quartiers de pommes caramélisées au centre en laissant 3 cm au bord. Repliez les bords li­ bres vers la garniture. Badigeonnez­les avec le jaune d’œuf puis parsemez le tout d’amandes effilées. Enfournez pour 40 minutes de cuisson. Réalisez la crème chantilly : Versez la crème liquide, bien froide et commencez à battre. Lorsque la crème commence à mousser, ajou­ tez le sucre glace, les graines de vanille et l’eau de rose. Battez de nouveau jusqu’à ce que la crème s’épaississe et forme un bec d’oiseau au bout du fouet. Placez au frais. Découpez la grenade en 4 et récupé­ rez les graines. Lorsque la tarte est cuite, sortez­la du four et laissez­la refroidir à tem­ pérature ambiante. Au moment de servir, ajoutez une belle quenelle de crème chantilly et parsemez le tout de grenade.

La cuisine en BD

Patric Schoeny a enseigné la cuisine pendant plus de 30 ans à des adolescents en difficulté. D’où l’idée de réaliser ce livre de cuisine sous forme de… bandes dessinées. Une façon originale de transmettre sa passion d’une cuisine naturelle et goûteuse. Avec des recettes simples et illustrées, des menus suivant la saison. La cuisine facile en bande dessi­ née, 18 €, sur www.auxilivre.fr


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Papilles

Mixer

Cocktail time avec ou sans alcool Voici quelques idées de cocktails pour des moments festifs.

Pour les geeks

que, concombre…) avant de ser­ vir. La touche du barman Stephen Martin, : Terminer par 3 gouttes de bitter.

Avec du rhum : Royal Cranberry Rivière du Mât : Mélanger 2 cl de rhum blanc Ri­ vière du Mât Master legend, 1 cl de Triple sec, 15 cl de jus de cranberry et allonger avec du champagne. Appel legend Rivière du Mât : Mélanger 5 cl de rhum blanc Ri­ vière du Mât Master Legend, 13 cl de jus de pomme, ½ citron vert. Avec de la Fleur de bière : Cocktail Fleur Colilns :

Choisir un verre long, type verre à gin tonique. Ajouter des glaçons. Verser 2 cl de sirop de sucre de canne, 2 cl de jus de citron vert, 4 cl de Fleur de Bière® Originale Wolfberger, 12 cl de tonic. Remuer délicatement à 3 ­ 4 re­ prises avec une grande cuillère. Exprimer un zeste de citron vert frais et le poser sur la glace. Pour encore plus de goût et de fraî­ cheur, ajouter de la glace pilée e t verser dessus 2 cl de jus frais (pomelo, grenade, melon, pastè­

Avec de l’eau minérale : Mojitos au kiwi et aux myrtilles : Mettez 4 kiwis coupés dans un robot de cuisine avec 6 cuillères à soupe de sucre de canne et le jus de 2 citrons verts. Mixez jusqu’à obtention d’une purée épaisse. Écrasez délicatement 80 g de myrtilles à l’aide d’un pilon. Mettez quelques myrtilles dans 4 verres puis versez­y la purée de kiwi, ajoutez 3 glaçons, puis ajou­ tez quelques feuilles de menthe et 3 tranches de kiwi. Rajoutez 2 autres glaçons, puis les myrtilles écrasées, ajoutez encore des feuilles de menthe ainsi que quelques myrtilles entières (pré­ voir 50 g pour 4 verres). Versez l’eau gazeuse Vichy Cé­ lestins et mélangez délicate­ ment.

Les recettes de cocktails, inspi­ rées des séries TV, du cinéma, des jeux vidéo ou encore de l’uni­ vers BD, invitent à un voyage fantastique : lait bleu de Star Wars, Willy Wonka de Charlie et la chocolaterie, Sangria sanglan­ te de The Walking Dead, White Walker de Game of Thrones, potion de vie de Warcraft, Bloody Mary de Dracula, Ironman de The Avengers… chaque univers se décline avec ou sans alcool. Cocktails pour les geeks, Liguori Lecomte, éd. Solar, 9,95 €




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