Ticket pour Un Voyage 3

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Jaquette 2011:Jaquette




ma mère



L’ÉLAN FONDAMENTAL Mettre en mots la peinture de Landucci, c’est la mettre à plat au risque de l’affadir. Une décennie s’achève et Dominique Landucci nous entraîne pour la troisième fois dans un nouveau voyage à l’intérieur de son monde pictural, monde qui est celui de la vie même. Trente ans déjà que j’ai découvert l’homme et sa peinture et je mesure aujourd’hui l’importance de son parcours, dans sa densité et sa générosité. Au fil des années, malgré les turbulences, il a réussi à élaborer un langage bien à lui, preuve d’une œuvre cohérente où se réconcilient la force d’une histoire personnelle et une vision positive de l’homme. Témoin essentiel, Dominique Landucci, tout en faisant siennes les leçons du passé, creuse inlassablement son propre sillon dans les marges fructueuses, sans sacrifier aux modes éphémères, fidèle à lui-même et à son art, suivant sa trace et se battant pour ne pas la perdre, se souvenant de toujours oser. Et ces séries de toiles incandescentes se déroulent sous nos yeux enfin dessillés comme le tapis d’une vie rayonnante. Que dire de plus qui n’ait déjà été écrit ? Mettre en mots la peinture de Landucci, c’est la mettre à plat au risque de l’affadir.

J’ai toujours été un peu jaloux des artistes, du moins de ceux qui comme

J’ai beau me persuader que les mots sont vains, qu’ils ne pourront me

Landucci font acte de création. Je les envie et ils me fascinent. Mais je me

permettre de pénétrer dans le cœur secret de cette vision, que je resterai sur

console en me disant qu’ils ont besoin de nous, de notre regard. Car enfin,

le seuil interdit et qu’il me faudrait d’autres clefs, je suis là pourtant, besogneux,

que seraient ces tableaux sans notre regard sur eux qui les fait renaître ?

pour parler de ce que Dominique Landucci nous offre et nous dérobe dans

La peinture a besoin de nous pour être, pour vivre. L’inverse est également vrai

un même mouvement mystérieux. Pour faire affleurer des mondes possibles

assurément. C’est tout le paradoxe de l’art : il est concrètement inutile, mais

enfouis dans la couleur.

il nous est cependant essentiel pour voir au-delà, pour sacraliser le quotidien.

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Dominique Landucci ne figure pas le monde, ne le transcrit pas sur la toile, mais il en traduit par le dedans l'élan fondamental. ou les bleus infinis des Rêveries et rivages, envahir l’espace des Passages, allumer les mèches des Horizons éblouis, ou calligraphier les lavis et les encres des Répétitions. Mais déjà le tableau n’est plus couleur mais lumière ; et les formes qui s’y inscrivent ne suggèrent rien d’abstrait ou d’immatériel : elles sont bien plus les éléments d’un étrange et vaste territoire où l’eau, l’air et le feu entraînent au loin la terre dans un tourbillon cosmique. Comment tant de possibles peuvent-ils émerger dans des indications aussi brèves ? Parce que la vie, toute au chatoiement de son unité, est prête à affluer dans la main qui s’est approchée de la toile ; et elle fleurit sous notre regard dès que les crispations se défont et qu’on sait lui faire confiance. Si la peinture de Landucci a bien " l’expansion des choses infinies ", cet infini garde forme et façon terrestres, il est d’ici. Et l’artiste nous en ouvre la porte : c’est le privilège de qui regarde avec allégresse naturelle et nous donne à voir par amour partageur. Pas de regard sans vision.

Dominique Landucci ne figure pas le monde, ne le transcrit pas sur la toile,

On a beau demander aux yeux de s’enchanter simplement des rythmes ou

mais il en traduit par le dedans l'élan fondamental.

des rapports de couleurs, l’antique faim d’images nous tient toujours, mais il n’est pas pour autant nécessaire pour évoquer – ou créer – un monde,

Je trouve ici ce qui me semble manquer trop souvent dans la production

d’en imiter les aspects. Dominique Landucci en est un bel exemple. Peu de

artistique contemporaine : la possibilité d’un cri, non de détresse, mais de vie,

peintres qui empruntent moins au vocabulaire des apparences : c’est d’un seul

un cri qui devient chant avec ses fulgurances colorées, qui laboure le territoire

élan que son pinceau va nouer ou délier les jaunes et les rouges des Chimères

du corps pour arriver au cœur, qui semble faire sauter les gonds de l’espace. 5


Comment dire avec des mots neufs ces tableaux qui nous comblent sans

Et la lumière devient le point de rencontre et le point de départ où tout est

nous dévoiler leur mystère ? Ce serait sans doute une erreur de croire qu’il y

révélé, lueur immémoriale du feu volé aux dieux, ouvrant à notre esprit la

a quelque chose à comprendre. Ce serait beaucoup d’apprendre simplement

transparence des choses. L’univers originel éclate alors sur la toile et soudain

à voir. Alors, le temps d’un regard, l’œuvre coïncidera exactement avec notre

apparaissent les formes et les présences, les couleurs précieuses et les

intimité, provoquant le plus subtil des plaisirs.

rythmes amoureux. Si les ténèbres ne sont pas chassées, du moins sont-elles

Répandre de l’irréel sur une toile, c’est encore désigner, c’est affirmer dans

momentanément apprivoisées.

une forme neuve un versant autre de notre présence au monde. Dans l’ordre naturel, dans chaque élément du quotidien, il y a un envers,

Dominique Landucci a dépassé depuis longtemps le cap du concret et de

une autre face qui lui donne sens en le transfigurant, sens qu’il appartient à

l’abstrait pour se lancer dans une grande aventure, à l’assaut de ce qui existe

l’artiste de mettre à jour, de révéler.

et même de ce qui n’existe pas encore.

Toutes les fenêtres s’ouvrent à la fois et, d’un bond dans le tableau, les

Un mouvement sans fin nous emporte dans une palette mélangeant le jaune

limites sont franchies, les violentes caresses griffent la surface de la toile.

des soleils éclatés, les ocres de la terre rêvée, les rouges et violets des coulées

Tout peut alors apparaître. Une puissance inconnue nous emporte et nous fait

de lave ou de sang, tous les bleus des glaciers, de l’horizon et de la mer, les

pareils aux mouvements du ciel et de la mer.

blancs fulgurants lancés comme des flèches et le noir, ce noir de taureau dans

Landucci ramène à la surface du tableau la palette des couleurs premières

l’arène houleuse.

que la nature, cette avare, a enfouie jalousement. En arrachant de force les pigments cachés dans le minéral et le végétal afin de les ordonner, il étanche

Contre le naufrage annoncé, Landucci oppose le tonnerre de la joie de créer,

notre œil, cet œil avide assoiffé d’ailleurs.

vrai vocabulaire des dieux, jubilation qui résonne en pleine lumière. Mais cet

De l’informe, il extrait les signes et les structure, rivalisant avec la beauté du

orage rieur confirme la puissance de l’œil, cet œil qui nous sort des ténèbres

monde réel, lui ajoutant une dimension inconnue, composant une réalité

stériles et des brouillards frileux.

seconde riche d’inventions et de surprises. En fixant l’instant fugitif, en jouant

La main du peintre célèbre la naissance du monde au moment où nous

avec l’espace, il enjambe le visible pour traquer les énigmes qui nous habitent

pensions le perdre. Rien ne finit, et tout commence. On n’a même plus besoin

mais que nous ne savions voir.

de mourir.

Couleurs. Le peintre les rend à leur grandeur primitive. N’est pas bleu ou

Posté à la croisée des jours, Landucci ne ressasse pas, mais reçoit et répercute

rouge qui veut ! La couleur a mûri dans les entrailles de la vie. De feu et de

sur la toile. Sa force : l’acuité du regard et sa capacité à redonner ce qu’il a reçu.

sève, de source et de sang, elle jaillit au soleil par le regard du peintre qui lui

Sismographies intérieures tracées d’un pinceau conquérant où se détectent la

donne force de loi.

beauté du monde et son chaos, les émois de la vie, les souvenirs qui toquent à

Elle est le geste et la réponse. Se taire. Ecouter. Attendre. Et enfin voir.

la porte, les rêves intimes traversés de lumières fulgurantes et d’ombres denses.

7 6


Pas à pas, série après série, nous le suivons sur cet itinéraire bordé de lieux rêvés, de rencontres imprévues, de couleurs embrasées, de rythmes inconnus, de sonorités chatoyantes. Par le bout du pinceau, il nous mène vers cet ailleurs que nous pressentons essentiel. Marcheur infatigable, Dominique Landucci va ainsi son chemin, sans autre but que le chemin lui-même, tenant son pinceau à la main comme une torche pour allumer des feux. Philippe ROY

photo : © Arja HYYTIÄINEN

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Le début de ce siècle voit réapparaître les chimères de l’horreur et des cataclysmes. Inconsciemment, l’air du temps influence la peinture pour offrir des chimères comme échappées expiatoires.

11 10


Les Chimères 2001

11


Les fleurs de pierre

120 x 120 cm

13 12


Le bavardage des pierres 100 x 100 cm

13


Changement de siècle, pas de bouleversement. Les Nostradamus et les catastrophistes de tout poil en ont eu pour leur grade. Il ne reste plus qu’à faire, en attendant le prochain millénaire. Juste une belle tempête de vent. La nature a voulu marquer le coup, ça calme les hommes. 2 janvier 2000 " Travailler pour la postérité, c’est vulgaire " disait Orson WELLES. Que dois-je répondre à qui me demande combien de temps ma peinture va tenir ? 15 février 2000 Le hasard est un prodigieux collaborateur inattendu. 10 décembre 2000 J’éprouve une profonde sérénité et un vrai bonheur lorsque par magie les formes et les couleurs se mettent en place d’elles-mêmes, et que je suis obligé de choisir de ne rien changer. 8 janvier 2001 Je ne cherche plus de sujets à peindre, la seule nécessité me suffit. 24 janvier 2001 Dans la tourmente des indécisions, un instant sublime lorsqu’une couleur sonne juste sans que je sache pourquoi. 28 juin 2001 Les couleurs de ce jour sont terribles. Pas de couleur pour l’horreur. 11 septembre 2001 Ground Zero et la perspective d’une guerre en Irak ! Dans ce monde monstrueux, je ne peux peindre que des chimères. 20 novembre 2001 La liberté que je me revendique a été payée au prix fort avant le passage à l’euro. 8 décembre 2001

Extraits des carnets d'atelier

15 14


Chimères 1 73 x 54 cm

15


Les chimères 120 x 120 cm 17 16


PRIN TEMPS

17


Les nouvelles du Sud 120 X 120 cm

19 18


Les lumières de la ville 81 X 65 cm

Les vapeurs de l'aube 81 x 65 cm

19


Les marcheurs, personnages pÊtris de terre, franchissent des collines dÊsertes et des montagnes arides pour tenter de rejoindre d’une marche solitaire, le ciel et son silence.

21 20


Les Marcheurs 2001|2002

21


Le marcheur au bas de la vallĂŠe 100 x 81 cm

23 22


Le marcheur Ă la canne 100 x 81 cm

23


Mes marcheurs aux couleurs de terre dans ces montagnes désertiques ont fait dire aux gens qu’il s’agissait de rebelles afghans. Mes images rattrapées par l’actualité devenaient négatives. Je reprends cette série en peignant des marcheurs colorés et harnachés. La guerre en Irak est déclarée. À présent, mes marcheurs font penser à des GI. Décidément, mes marcheurs s’arrêteront là mais la guerre marche toujours. 5 mars 2002 J’aménage mon nouveau lieu de travail à la Forge à l’entrée du village. Le volume idéal, l’environnement de vieilles pierres, l’histoire de ce lieu où travailla Guillonnet, le peintre ami de Matisse et Derain, la vue sur les montagnes, la proximité de la maison qui ne m’oblige plus à prendre un véhicule, concourent à ma sérénité pour le travail qu’il me reste à accomplir. 2 juillet 2002 À ne se servir que du marteau, le seul problème sont les clous. À ne jamais changer de pensées, les seules solutions ne sont que des pansements. 4 juillet 2002 J’aimerais que ma peinture parle haut et fort pour qu’on n’entende pas ce que je dis. 15 juillet 2002 Ma vue baisse. Je ne mets pas les lunettes lorsque j’ai envie de laisser de l’hésitation sur la toile. 6 septembre 2002

Extraits des carnets d'atelier

25 24


Le marcheur et son sac de rĂŞves 81 x 65 cm

25


Le marcheur au bâton 23,8 x 14,8 cm

Le marcheur au cyprès 23,8 x 14,8 cm

G 27 26

r

a

v

u

r

e

s

à


Le marcheur Ă la lune

Le marcheur au panier

23,8 x 14,8 cm

l

'

e

a

u

f

o

23,8 x 14,8 cm

r

t

e 27


Le marcheur avant l'orage 76 x 56 cm 29 28


Le marcheur aux ailes d'ange 76 x 56 cm

29


Sur les rivages s’étale la peinture en transparence, offerte à la rêverie. Sans jamais rien figurer, s’étale une géographie maritime où le bleu méditerranéen rencontre, à des détroits imprévus, l'écume océane.

31 30


RĂŞveries et Rivages 2002|2003

31


L'union fragile

La foule rêveuse

116 x 89 cm

Je 33 32

suis

116 x 89 cm

toujours

attiré

par

l’inconfort

et

le

risque

de

l’action.


ÉTÉ

33


Archipel de P창ques 92 x 60 cm 35 34


La différence entre un monde qui regarde au ras des pâquerettes et un autre qui rêve sur le bleu infini du ciel, c’est l’ouverture du cœur. 17 avril 2003 Cette toile que j’ai appelée " foule de corail " s’est faite toute seule. L’art est de savoir faire prendre les mayonnaises sans les fatiguer. 19 juin 2003 Pour explorer d’autres pistes et inventer, il m’est nécessaire de penser à côté. 3 septembre 2003 Je suis toujours attiré par l’inconfort et le risque de l’action. 3 septembre 2003 Il n’y a pas de départ sans origine. 27 octobre 2003 Il ne peut y avoir de mauvaises voies lorsqu’on rêve. Pas de mauvaises branches lorsque coule la sève. Fortes ou chétives, belles ou frêles, robustes ou cassantes, chaque branche est faite du même bois et la même sève les nourrit. 7 novembre 2003 J’ai souvent peint autour du thème du combat dans mes séries sur Les vêlages (1980), les télégraphistes (1983), les lutteurs de fond (1987) ou les tauromachies (1996). Le plus dur combat est toujours celui que l’on se livre pour se délivrer de toutes les chimères qui finissent par aveugler. Cela demande beaucoup d’obstination, de détermination, de persévérance, de lucidité et de patience. 8 novembre 2003 J’espère tous les matins lorsque le soleil rosit la colline : être en bonne santé pour ne pas déranger les autres avoir de la distance pour ne gêner personne être en bonne estime de moi pour n’avoir peur de rien être lucide pour ne retenir que l’essentiel être en éveil pour être curieux de tout être en avance sur mon temps pour en avoir suffisamment à perdre. 10 novembre 2003 À chaque couche de peinture, je me délecte de ce que je ne verrai jamais deux fois. 21 décembre 2003

Extraits des carnets d'atelier

Algue

80 x 40 cm

35


Le phare 80 x 40 cm 37 36


Les laves de l'Etna 92 x 73 cm

37


Les digues du port 40 x 80 cm 39 38


39


Les eaux maternelles 116 x 89 cm

41 40

Les ĂŽles lointaines 116 x 89 cm


Un jour nouveau 92 x 73 cm

Une irruption cĂŠleste 92 x 73 cm

41


La plaisance 40 x 80 cm 43 42


43


Pavot de mer 80 x 40 cm 45 44


Le dĂŠpart 65 x 100 cm

Foule de corail

65 x 100 cm

Des vagues de pĂŠtales 65 x 100 cm

45


Aventure dans la rature, traces instables, la peinture n'a plus de domicile fixe. Galoper comme un cheval fou jusqu'à l'errance et imaginer dans ce "no mad’s land" de folles et improbables rencontres.

47 46


No Mad's Land 2004

47


Chevaux 1 30 x 60 cm

Chevaux 2 30 x 60 cm

Chevaux 3 30 x 60 cm 49 48


L'espace vierge 60 x 120 cm

49


51 50


Le cheval 114 x 146 cm

Le passage des chevaux 120 x 120 cm

L’hiver, le froid congèle les neurones et givre les prétentions. J’ai envie de peindre des friches mentales avec des bouts de peinture de rebut, des no man’s land pour nomades. 8 janvier 2004 Le cheval appelle à dessiner. 12 avril 2004 Les arcanes et les périples de la création sont inexplicables. À chaque fois que l’on justifie, on affaiblit l’œuvre qui n’est sublimée que par le silence. 21 octobre 2004 Les excès n’ont plus de légitimité. Jusqu’où avons-nous été trop loin ? 26 novembre 2004

Extraits des carnets d'atelier 51


Entre deux taches, deux lignes, deux couleurs, une ouverture de circonstance, un seuil pour l'ailleurs, une transposition entre ce qui se laisse apercevoir et ce qui reste à voir, un passage fugace et éphémère.

53 52


Les Passages 2005

53


AUT OMNE

55 54


Le passage d'un drakkar 24 x 41 cm

Le passage de la lune 24 x 41 cm

55


Le passage d'un ĂŠclair 46 x 65 cm

57 56

Le passage de la lumière 46 x 65 cm


Le passage de la comète 46 x 65 cm

Le passage d'une lueur 46 x 65 cm

57


Le passage des joyaux de la Couronne 130 x 162 cm

59 58

Le passage de PromĂŠthĂŠe 130 x 130 cm


Mes yeux se sont partagé la tâche. L’un voit en surface, l’autre en profondeur. 14 janvier 2005 L’inutilité de l’exactitude d’un paysage me permet de peindre sans réfléchir des paysages intérieurs. 23 janvier 2005 Je suis rentré en peinture, sans attendre. Et je suis toujours en apprentissage. 5 février 2005 Je me suis inventé avec exigence des règles caduques à chaque instant. 10 février 2005 Je ne peux rien dire à propos de mes tableaux, comme de mes enfants. Leur force est d’exister et d’être là, présents. 18 février 2005 La rétrospective sur trente ans de peinture éclaire la lignée de cailloux blancs que j’ai semés pour ne pas me perdre. 3 avril 2005 Le but d’une œuvre n’est pas de discourir. Elle ne peut que s’alourdir à porter des messages inutiles. 27 mai 2005 Je sais de moins en moins ce que je cherche, mais je sais de plus en plus ce que je fuis. 18 août 2005 Pour se rendre invulnérable, il est nécessaire de se mettre hors d’atteinte. 19 août 2005

Le passage d'une idée certaine 130 x 162 cm

Extraits des carnets d'atelier

59


FĂŠtiche

162 x 130 cm

61 60

Le passage du feu 30 x 60 cm


Le passage des elfes 162 x 130 cm

61


Le passage derrière le vitrail 100 x 100 cm

63 62

Le passage turbulent 1 70 x 70 cm


Le passage turbulent 2 70 x 70 cm

Le passage turbulent 3 70 x 70 cm

63


Nous avons inventé grâce aux sciences humaines un système où désormais nous passons beaucoup trop de temps à rendre des comptes et à se justifier. 20 août 2005 La distance qui sépare la plume de la pensée est infiniment plus courte que celle qui sépare le pinceau d’une émotion. 24 août 2005 Je me mords les doigts lorsque je perds la main. 22 septembre 2005

Extraits des carnets d'atelier

Le passage récurrent 41 x 96 cm

65 64


Le passage d'une poursuite 41 x 96 cm

65


L’image s’est vulgarisée sans pudeur et sans retenue. Dans cette inflation qui la rend invisible, l’image a perdu de son sens et de son pouvoir émotionnel. Pire, elle devient pollution dérangeante, comme si l’œil avait besoin de repos.

67 66


De l'Écriture à l'Image 2006

67


La rencontre (ĂŠcriture) 120 x 120 cm

La rencontre (image) 120 x 120 cm 69 68


Ces images

peintures sur

présentent le

même

deux tableau.

L’une se voit à la lumière naturelle et disparaît à la lumière noire qui grâce à des pigments fluorescents fait

apparaître

une autre image. Le

premier

tableau est peint en

calligraphies

superposées de

civilisations

mortes (égyptiennes, incas, sumériennes...) ou de civilisations actuelles (nippones, chinoises et

Jacob et l'ange (écriture)

120 x 120 cm

arabes...) et des signes de toutes les géométries qui ont fait tout le langage mathématique. Toutes ces calligraphies colorées ont été recouvertes de peinture blanche et regrattées à la spatule, les laissant réapparaître sans qu’elles soient réellement déchiffrables. C’est ainsi que chaque civilisation vient se superposer à la précédente jusqu’au monde d’aujourd’hui. Lorsqu’on gratte, on devine plus qu'on ne voit, laissant alors la part belle à l’imaginaire. Sur ces bouts de calligraphies illisibles apparaissent en lumière noire des figures, icônes de notre civilisation occidentale issue de la mythologie grécoromaine à la renaissance européenne flamande, germanique, italienne, espagnole et française.

Jacob et l'ange (image) 120 x 120 cm

69


L'une et l'autre (ĂŠcriture)

120 x 120 cm

L'une et l'autre (image)

120 x 120 cm

71 70


71


Janus (ĂŠcriture)

120 x 120 cm

Janus (image)

120 x 120 cm

73 72


73


Passager clandestin, pas de vraie lumière qui ne vienne de l’intérieur.Tu avanceras, grisé par cette course aux fables, les yeux rivés sur les horizons éblouis jusqu’à l’ivresse de la lumière comme éternité.

75 74


Les Horizons Éblouis 2006|2007|2008

75


Fêlure de l'être 70 x 70 cm

Traversée de la lumière 70 x 70 cm 77 76


Soir de festin

100 x 100 cm 77


Ecce cor meum 162 x 520 cm 79 78


79


J’ai longtemps été intéressé par le dessin. Il m’a été difficile de découdre le fil de mes maîtrises. Je me suis alors passionné pour la couleur jusqu’à la fatigue de l’œil. Je suis à présent attiré par la vibration de la lumière qui m’ouvre tout un champ du visible et surtout de l’invisible. 8 mars 2006

Les temps de réflexion et de maturation sont des temps de travail. La solitude permet de se purger et de se concentrer sur ses propres nécessités. Elles sont parfois si difficiles à vivre que l’on se trouve plus commodément mille raisons pour y échapper. 6 avril 2006

Extraits des carnets d'atelier Caravane 65 x 81 cm

81 80


Clarté

65 x 81 cm

Caravansérail 65 x 81 cm

81


Bouillon d'écritures 110 x 110 cm

Écrits plissés 110 x 110 cm 83 82


Palimpseste 110 x 110 cm

83


Spirale de vie 100 x 100 cm

85 84


Le taureau blanc 1 100 x 100 cm

Le taureau blanc 2 100 x 100 cm

85


Le plus salutaire est de bien faire, se taire… et laisser braire. 1 mai 2007

Être libre c’est n’avoir aucun a priori. 18 juillet 2007

Chaque territoire est universel. Chaque aventure humaine qui s’y déroule est pitoyable. 11 novembre 2007

Être peintre, c’est le demeurer. Penser, c’est dialoguer avec ses œuvres. 21 novembre 2007

Extraits des carnets d'atelier Les nomades 65 x 81 cm

87 86


Les sons de la ville 65 x 81 cm

Paroles en l'air 65 x 81 cm

87


L'écrin blanc 50 x 50 cm

Ne pas être capable du pire n’aide pas à espérer le meilleur. 22 janvier 2008 Avec le temps arrive l’ambition de fuir toutes agitations. 10 février 2008 L’instinct, n’obéissant et ne répondant à aucune règle, exige de les connaître toutes. 8 mars 2008 Plus on a fait, plus il est difficile de ne pas refaire. 11 mars 2008 Il n’y a pas de vraie lumière qui ne vienne de l’intérieur. 4 avril 2008 L’art est là pour poser de vraies questions et non pour révéler de fausses certitudes. 26 mai 2008 Pour créer, il n’est besoin que d‘énergie, de silence et de détermination. 27 mai 2008 Le but d’un artiste n’est pas de découvrir une technique mais d’exprimer un maximum d’émotions avec un minimum de moyens. 28 mai 2008

Le canyon 50 x 50 cm 89 88

Extraits des carnets d'atelier


Perles

50 x 50 cm 89


Les écrimages sont des calligraphies qui donnent à voir sans dire. L’image est un reste de rêve qui se poursuit de l’ennui au plein jour. Les écrits et les images nous arrivent comme portés par les rois mages.

91 90


Les Écrimages 2009

91


Le regard 50 x 50 cm

93 92

Les lignes du visage 50 x 50 cm


Lorsque l’allure se ralentit, il devient nécessaire d’allonger le pas. 17 février 2009

J’ai besoin de peu pour nourrir mon imaginaire. Les gens et la nature et tout se cale autour. 10 avril 2009

Les écrimages sont des images d’écrits ou décrites, des écritures qui donnent à voir sans dire. La calligraphie est un geste qui dit la vie sans la raconter. L’image est un reste de rêve qui se poursuit de l’ennui au plein jour. Les écrits et les images s’écrèment, brûlés par le soleil de la vie. 30 avril 2009

Surtout ne jamais dire ce que l’on va faire. Aucun arbre ne saurait présager de sa future récolte. 24 mai 2009

C’est la lumière qui fait l’image. 8 juillet 2009

Extraits des carnets d'atelier

Les images divines 70 x 70 cm

93


La vie en rose

120 x 120 cm

95 94


Images ĂŠcrites 120 x 120 cm

95


La beauté se prépare 65 x 46 cm 97 96


Si un visage ne reรงoit pas 46 x 65 cm

97


D’apprentissages en ratages, la même partition répétée imprime sur la toile, le spectre d’une intention, la fulgurance d’un geste ou d’un trait et distille une mélodie qui revient en spirales et en boucles.

99 98


Les Répétitions 2010

99


Quatuor 50 x 150 cm

101 100

Tout n’est que répétition


Répétition 2 50 x 50 cm

Répétition 1 50 x 50 cm

Duettistes 27 x 46 cm

Répéter pour s’apprivoiser, s’améliorer et dire la même chose de différentes façons. Répéter pour pouvoir improviser en ayant suffisamment de matière et enrichir spontanément ses variations. Répéter pour tourner autour du pot, et s’envoler dans les volutes des spirales créées. 10 janvier 2010

101


Je fais les choses avec de bonnes attentions en évitant les bonnes intentions. 8 février 2010

Je me sens profondément relié à l’inconnu lorsque je suis en état de création. Je suis fermement athée sauf lorsque je peins. 9 février 2010

L'artiste ne doit jamais perdre de vue les contraintes qu'il s'impose. Cet objectif est le juste prix de sa liberté. Ne jamais la donner à évaluer à n'importe qui. 17 février 2010

L’artiste dans sa tour d’ivoire finit par ne plus rien voir à son tour. 18 mars 2010

Extraits des carnets d'atelier Envolée 2 Ø 60 cm

103 102


Cuivres

90 x 90 cm

Trompettes

90 x 90 cm 103


Le bœuf Ø 60 cm

Bridge

90 x 90 cm

105 104


Envolée 1

Ø 60 cm

105


Jazz A16 n째1 90 x 90 cm 107 106


Peindre pour apprendre la patience et l’humilité, découvrir l’immense et la fragilité et savourer les surprises et la volupté. 28 janvier 2010

La vie comme la toile est un chaos initial où chaque chose trouve sa place dès lors que la sagesse trie le nécessaire du superflu, le vrai de l’illusion, le sublime du mesquin, l’important de l’insignifiant. 29 janvier 2010

Extraits des carnets d'atelier

Répét. à tous les étages 180 x 60 cm

107


HI VER

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Dominique Landucci est né à Nice le 1er janvier 1955 de parents italiens. En 1975, il quitte ses études d’ " Art et d’Architecture " à MARSEILLE - Luminy et commence à peindre dans son atelier installé à l’Ecorserie, puis au Bois Buzin en Vendée. En 1985, il revient vivre et travailler dans son village natal à Carros dans les Alpes Maritimes. En 1992, il ouvre un grand atelier au Broc Center dans la zone industrielle de Carros qu’il quittera en 2002. Depuis, il travaille dans son " atelier de la Forge " à l’entrée du village.

EXPOSITIONS PERSONNELLES

EXPOSITIONS COLLECTIVES

Galerie Reichert - NIERSTEIN (Allemagne)

Artistes pour l’espoir - CHANTONNAY (85) Le jour du Sud et les artistes - VENCE (06) Biennale d’Art Figuratif - CLOCHEMERLE (69) Abécédaire des Mythiques – CARROS (06)

2010 2009

Forum Jacques Prévert - " Regards croisés " - CARROS (06) Palais de la Culture - STEPANAKERT (Haut Karabakh) Espace Transformer - PUYBELLIARD (85) École Louis Button - AIZENAY (85) Salle Gaston Chaissac - Lycée Bel Air - FONTENAY LE COMTE (85) Domaine des Hautes Collines - SAINT JEANNET (06) Galerie Reichert - NIERSTEIN (Allemagne)

2010

2009 Réenchanter le monde – FONTENAY LE COMTE (85)

2008 Sculpture events - JAIPUR (Inde) Biennale d’art figuratif - VAUX EN BEAUJOLAIS (69)

2008

2007

Centre culturel " La Coupole " - LA GAUDE (06) Galerie Asae Sagitta - ANSE (69) Chapelle des Pénitents Blancs - ASPREMONT (06) Atelier Margaux - FONTENAY LE COMTE (85)

Centre International d’Art Contemporain - CARROS (06)

2007

2005

Galerie 39 - FONTENAY LE COMTE (85) Salon SFO - Porte Maillot- PARIS (75) Les Siacreries - CARROS (06) Galerie Reichert - NIERSTEIN (Allemagne) Galerie Archi-design - TOULOUSE (31) Notre Dame de PORTBAIL (50) Château d’Ardelay - LES HERBIERS (85)

Triangle d’Art - BREIL SUR ROYA (06) 25 artistes pour l’espoir - CHANTONNAY (85)

2006 Centre culturel de La Coupole - LA GAUDE (06)

2005 Centre International d’Art Contemporain - CARROS (06) Médiathèque André Verdet - CARROS (06)

2004

2006 Biennale d’art figuratif - VAUX EN BEAUJOLAIS (69) Médiathèque André Verdet - " Les abécédaires " - CARROS (06)

2004 Exposition de photos - Journées du patrimoine - CARROS (06)

2003 Échanges de regards - AUBIGNY (85) 10° Salon d'Art Contemporain - CHERBOURG (50) Le Capot - NICE (06) Salon : " le vent des arts " - LA TRANCHE SUR MER (85) Salon : " les copains d'abord " - LA FLOCELLIÈRE (85) Salon : " Art et Eau " - au siège du SIÉVI - CARROS (06)

2002

Château d'ELBEUF EN BRAY (76) Espace du crédit mutuel des professions de santé - NICE (06)

Artistes pour l'espoir - CHANTONNAY (85) " Le Capo " - Capots fournis par ALBAX et peints par les artistes Promenade des Anglais - NICE (06)

2003

2001

Volkwirt Gallery - FRANCFORT (Allemagne) Médiathèque - CAVALAIRE (83) Galerie Reichert - NIERSTEIN (Allemagne) Galerie Plein Sud - LES SABLES D'OLONNE (85) Espace Grapelli - SAINT LAURENT DU VAR (06) Espace Claude Monod - LE BROC (06) Espace TTS - CARROS (06)

" Épouvantails d’artistes " Chapelle des Pénitents Gris - SOSPEL (06) Cultures Européennes - Salle Vogade - GATTIÈRES (06)

2000 Art et Industrie 2000 - Groupe Serta - LA ROCHE SUR YON (85) Art en Bray - Château d'ELBEUF EN BRAY (76) 7ème Été des Épouvantails - SOSPEL (06) Galerie France Art - MONTRÉAL (Canada)

2002 Galerie Reichert - NIERSTEIN (Allemagne) Atelier de la Forge - CARROS (06) Galerie Marc Piano - VALLAURIS (06) Espace Animation de LAS PLANAS - NICE (06) Château St Jean - NOGENT LE ROTROU (18)

2001 Espace Asae - SAGITTA - LYON (69). Galerie Reichert - NIERSTEIN (Allemagne) Espace culturel " La MAISON du PAYS " SAINT DALMAS LE SELVAGE (06) Espace d’exposition - SIÉVI - CARROS (06) Château d’Ardelay - LES HERBIERS (85) Galerie Plein Sud - LES SABLES D’OLONNE (Vendée)

2000 Galerie Reichert - NIERSTEIN (Allemagne) Galerie Staa - ALPHEN AAN DEN RIJN (Pays - Bas) Château Val Joanis - PERTUIS (84) Forum Jacques Prévert - CARROS (06) Galerie Plein Sud - LES SABLES D'OLONNE (85)

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RÉALISATIONS PUBLIQUES | COMMANDES 2010 Mosaïques et céramiques - Entrées d’immeuble de la rue des Petits Horts - VALLAURIS (06) Le Labo - Création et improvisation avec cinq autres artistes : Hamid Ben Mahi - Hassan Razak - Daniel Carrey Patrick Vaillant - Arnaud Méthivier - Forum Jacques Prévert - CARROS (06)

2009 Céramiques - Passage de l’immeuble des Blés d’Or - CARROS (06) Scénographie pour l’Année de l’Astronomie - Institut d'Études Niçoises - VALBERG (06)

2008 Commande hôpital de TENDE (06) Peinture murale - École Éluard - CARROS (06) Peinture murale - École Spinelli - CARROS (06) Peinture murale - L'Entrepôt - Rautureau Apple Shoes - LA GAUBRETIÈRE (85)

2007 Création " Le chœur de la ville " - BRON (69) Performance " C’est pas classique " - NICE (06) Performance " Vivre ensemble " - SAINT LAURENT DU VAR (06)

2005 Scénographie - Spectacle " les Architectes " - BRON (69) Performance " Vivre ensemble " - SAINT LAURENT DU VAR (06) Édition de l'ouvrage : " La plume et le pinceau " - Éditions du Losange - NICE (06)

2004 Réalisation d'un garde-corps-visuel 15 x 3m - École Louis Fiori - CARROS VILLAGE (06) Création et scénographie du spectacle équestre urbain - " Le livre de Manuel " - Compagnie Pégaz Urbacircus - GRASSE (06) Réalisation de 4 oeuvres - Résidence Haut Et Moyen Séjour - HÔPITAL DE WASSELONNE (67) Réalisation de 4 toiles en public Soirée italienne - Hôtel Alpexpo - GRENOBLE (38) Réalisation d'affiches pour la journée - " Vivre Ensemble " - SAINT LAURENT DU VAR (06) Réalisation peinture murale sur la mer - École Maternelle Renoir - CAGNES/MER (06) Réalisation de dix chevaux en carton peint hauteur 4m - Fête Picasso - VALLAURIS (06)

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2003 Réalisation de 11 panneaux 1,00 x 1,00m - École Richelieu - LA ROCHE SUR YON (85) Réalisation d'une performance - Peinture en public de 2 toiles 1,30 x 1,30m - Médiathèque - CAVALAIRE (83) Réalisation d'une performance - Sculpture en carton peint - SAN GIUSTINO (Italie) Réalisation de 12 chevaux en carton peint hauteur 4m - "Vivre Ensemble" - SAINT LAURENT DU VAR (06) Réalisation d'une performance - peinture en public 8 x 3m - Parking des Prés - LE BROC (06) Réalisation Scénographie "Le voyageur" - Festival de la Parole et du Livre - SAINT LAURENT DU VAR (06) Réalisation de 8 panneaux 1,00 x 1,00m bas relief en papier peint - École Montaleigne - SAINT LAURENT DU VAR (06) Réalisation d'un géant en papier maché peint - hauteur 2,50m - École Maternelle Jean De La Fontaine - NICE (06) Réalisation d'une toile en public 1,30 x 1,30m - Lycée Beausite - NICE (06) Réalisation de sculptures en papier mâché peint - École Fahnestock - SAINT LAURENT DU VAR (06) Réalisation de 5 bas reliefs béton - Collège Jean Monnet - LEZAY (79) Réalisation sur panneau du fronton - École Marcel Pagnol - CARROS (06) Édition du recueil de nouvelles illustrées : " Le bail-cœur " - Éditions du Losange - NICE (06)

2002 Réalisation de 7 toiles 1,30 x 1,30m - Urgences - Hôpital Saint Roch - NICE (06) Réalisation de 4 toiles 6,00 x 3,00m - Salon Pro Golf - MANDELIEU (06) Réalisation de 9 panneaux peints 1,50 x 1,50m - Collège Monnet - LEZAY (79) Scénographie du spectacle " Pégaz Père et Fils " - Centre Culturel De L'elsau - STRASBOURG (67) Performance avec la conteuse Nadine Gallas - Festival Fil Rouge - MELLE (79) Performance avec le groupe Saxakuartz - Les arts en fête - Château St Jean - NOGENT LE ROTROU (28) Réalisation d'une toile 1,00 x 1,00m pour le 20ème anniversaire du jumelage entre SAN GUISTINO et CARROS (06) Réalisation de 2 toiles 15 x 2,40m et de 2 toiles 15 x 4,50m pour le " Noël du pays niçois " - NICE (06)

2001 Peinture murale 60 x 3m - École Las Planas - NICE (06) Réalisation d'une oeuvre de 3,90 x 1,62m - Soirée Showtime - Les HERBIERS (85) Scénographie - " Les Vallées Endiablées " - SAINT ETIENNE DE TINÉE (06) Scénographie - " Les Montreurs d'Elsau " Festival du théâtre de Rue - STRASBOURG (67) Mosaïque " Paul Éluard " École Paul Éluard - CARROS (06) Scénographie - " Pèlerinage 2001 " - COL DE LA BONETTE (06) Édition du roman " Le Voyageur aux Sept Collines " - Éditions du Losange - NICE (06) Fontaine " L'Europe en Mosaïque " - Collège Jean Monnet - LEZAY (79)

2000 Scénographie " Mémoire d'un désert " - Musée des Merveilles - TENDE (06) Mosaïque de 10 m² - Institut des Maisons Familiales Rurales - SAINT FLORENT DES BOIS (85) Scénographie " Les Alpes au temps de Minos " - Musée des Merveilles - TENDE (06) Scénographie " Pèlerinage 2000 " - COL DE LA BONETTE (06) Scénographie " Kloros " - Compagnie Bruno Jacquin - CANNES (06) Scénographie " Sans Plume et 100 questions " - Compagnie 1.2.3. SOLEIL - CARROS (06) Édition : " La Mogette à l'Huile d'Olive " Éditions du Losange - NICE (06)

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Dans cet ouvrage tous les documents photographiques sont l’œuvre de trois artistes professionnels qui ont été chargés chacun d’une mission.

Alain FILLIT a réalisé la prise de vue de toutes les œuvres et le reportage au jardin durant l’année 2010. Ce reportage donne à voir le quotidien du peintre au jardin. Cette activité terrienne est à mettre en parallèle avec le rythme biologique du créateur qui sème ses couleurs, laboure le champ des possibles, sillonne de traits ses taches, taille les rejetons inutiles et gourmands, attend la maturité et récolte enfin pour engranger les satisfactions du travail accompli. Élian BACHINI est venu dans l’univers de création du peintre. Il a réalisé des

centaines de photos de coins et recoins de l’atelier, du matériel, de bouts de toiles, de traces et de taches, de perspectives et de portraits du peintre dans le feu de l’action, de la réflexion ou de la dérision. Il a trié, ciselé, assemblé tous ces bouts de vérités pour réaliser les bandeaux de présentation de chaque série de tableaux qui en disent long sur la création au quotidien.

Arja HYYTIÄINEN n’avait jamais rencontré le peintre. Elle est venue

avec son univers si différent, à l’affût de l’instant qui précède le changement, pour découvrir pendant une semaine le village de Carros et partager la vie du peintre hors de son atelier. Arja a eu carte blanche pour réaliser avec son regard neuf et délibérément subjectif une œuvre décalée en argentique et noir et blanc, une vision nordique d'un peintre du sud coloré.

Alain FILLIT, né en 1959, arrive en 1982 à Marseille pour terminer ses études, s’y établit et travaille plusieurs années en sociologie urbaine tout en poursuivant des études d’art. Une série, Autoportraits à la chambre noire (Mois de l’image à Dieppe et Rencontres Internationales de la Photographie, Arles 1997), le mène à la photographie. Depuis, recherches personnelles, collaborations avec des créateurs et voyages à l’étranger pour la presse, nourrissent une recherche curieuse du monde et de la lecture des signes, de ses débordements, de ses décalages et de ses questionnements. Arja HYYTIÄINEN, finlandaise née en 1974, vit et travaille entre Paris, La Rochelle et Berlin. Après des études sous la direction de Viktor Kolar, diplômée de la FAMU en 2005, elle rejoint l’Agence VU et travaille entre autres pour Libération et les Éditions Albin Michel. En 2006, elle obtient le Prix Kodak de la Critique Photographique et en 2007, le Grand Prix Fotoestiwal (Pologne). En quelques années seulement, Arja a acquis une notoriété à travers l’Europe, notamment dans des pays de l’Europe de l’Est où elle a vécu et s’est fait connaître au travers d’expositions en République Tchèque, Pologne, Russie, Moldavie, Hongrie, Slovénie. Élian BACHINI vit et travaille à Toulon dans le Var et expose en France et en Italie.Très tôt, il délaisse la peinture pour la photographie et devient dès 1980 le photographe du Théâtre National de la Danse et de l’Image de Châteauvallon. Danse, théâtre, événements culturels sont les principaux axes de son travail professionnel. Sur le plan artistique, il met en scène lui-même ses photographies, et en 2000, il débute, avec la complicité de danseurs, une recherche sur le geste minimal dansé. En parallèle, en étroite collaboration avec un calligraphe, il travaille sur la matière minérale. Ses recherches actuelles explorent plusieurs domaines et privilégient les collaborations artistiques.

ACHEVÉ D’IMPRIMER SUR LES PRESSES DE L’IMPRIMERIE JOUBERT EN AVRIL 2011 À CARROS ÉDITIONS DU LOSANGE –17 BOULEVARD DE LA MADELEINE – 06000 NICE DÉPÔT LÉGAL : 4ÈME TRIMESTRE 2010 N° I.S.B.N.: 978-2-84295-207-5 - N° EAN : 9782842952075 PRIX : 50,00 €

PRÉFACE : PHILIPPE ROY ÉCRITS : NOTES D’ATELIER DE DOMINIQUE LANDUCCI PHOTOGRAPHIES : ARJA HYYTIAINEN, ÉLIAN BACHINI, ALAIN FILLIT MAQUETTE : JIMMY COLLAS



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Jaquette 2011:Jaquette


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