Rapport sur l’état de l’environnement wallon
Environnement
DIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT Département de l’Etude du Milieu Naturel et Agricole (DEMNA) Direction de l’Etat Environnemental avenue Prince de Liège, 15 5100 NAMUR (JAMBES) Tél. : +32 (0)81 33 51 24 – Fax : +32 (0)81 33 65 10 http://environnement.wallonie.be http://etat.environnement.wallonie.be
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DIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT
Les indicateurs clés de l’environnement Wallon 2012
Brochure gratuite - Edit. resp. : José Renard, Directeur général ad interim, DGO3 - N° de dépôt légal : D/2013/11802/73
Sixième version du tableau de bord de l’environnement wallon, Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon 2012 (ICEW 2012) présente un bilan synthétique de la situation et des performances environnementales de la Wallonie à travers une compilation d’indicateurs à caractère environnemental, socioéconomique, législatif ou encore sanitaire. La diversité des données rassemblées, leur analyse objective et rigoureuse et leur présentation attrayante en fait un document unique en Wallonie. Outil d’aide à la décision pour les décideurs et acteurs du monde socioéconomique, document de référence pour le rapportage des données statistiques vers les instances européennes et internationales, Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon 2012 est également un formidable outil de communication, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement à destination de tous.
Bilans et perspectives
Les indicateurs clés de l’environnement Wallon 2012
éQUIPE DE RéALISATION
Direction de l’Etat environnemental
Equipe scientifique
Département de l’Etude du milieu naturel et agricole
Atheyatte BELLAYACHI - Vincent BRAHY - Isabelle BUCCELLA Michelle DUCHENE - Catherine GENEREUX - Vincent GUISSARD Emmanuel MAES - Valérie RENARD - Violaine THIRY
SPW - DGARNE
Réalisation des cartes
Coordination
Vincent BRAHY
Vincent GUISSARD
Assistance technique et secrétariat
Brigitte DOYEN - Serge LEGAST
Quelques repères chiffrés
Production et consommation
16 844 km2
Densité de routes
4,8 km/km2
Densité de voies de chemin de fer
0,1 km/km2
Densité de cours d’eau 2010
14,3 % 29,4 %
2011
Proportion de population
2011
3 525 540 habitants
< 18 ans
22
≥ 65 ans
20
20 %
14
n Hommes n Femmes
19
2,3 hab/ménage
Taille moyenne des ménages
2010
Revenu disponible moyen des ménages(2)
2009
39 505 e/ménage
Création de richesse (PIB)(2)
2010
24 024 e/hab
Demande totale en matières (TMR)
2009
Déchets municipaux
2010
450 kg/hab
Emissions de gaz à effet de serre(3)
2010
12,1 t éq CO2/hab
Apports moyens d’azote sur les sols agricoles(4)
2010
Volume de bois sur pied
2008
203,8 m3/ha de forêt
Consommation d’eau de distribution(3)
2011
125,5 l/(hab.j)
Consommation intérieure brute d’énergie(3)
2010
158 kWh/(hab.j)
Consommation d’électricité(3)
2010
19,3 kWh/(hab.j)
Consommation de produits phytopharmaceutiques par les particuliers
2010
28 g s.a./hab
Distance parcourue par les véhicules(5)
2009
Rejets d’eaux usées urbaines dans les cours d’eau
2009
71,8 tonnes/hab
198 kg/ha
16 498 km/hab 2,3 kg azote/hab
Situation au 1er janvier 2011 (2) Valeurs à prix courants (3) Tous secteurs confondus (4) Azote issu des engrais minéraux et des engrais de (5) ferme (azote organique produit par le bétail) Sur base des voyageurs-km, tous modes confondus sauf aérien (1)
Christophe Suzanne Pierre Céline Philippe Maxime Maryline Jérémy Catherine Tomy Annick Pascal Olivier Emilie Nicolas Christelle Philippe Linda Vincent Stéphanie Benoît Jérémie Sylvie Arnaud Alain Damien Julie Stéphanie
SPW-DGO4 ISSeP SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 ULg GxABT SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-AWAC SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPGE-PROTECTIS SPW-DGO3 SPW-DGO3 CIE SITEREM SPW-DGO3 SPW-DGO3 ICEDD AQUAWAL SA SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 Cabinet du Ministre HENRY SPW-DGO3
209 hab/km2
0%
2011
Densité de population
20 %
Population totale(1)
40 %
Principales catégories d’occupation du sol
0,8 km/km2 n Terres agricoles n Terres boisées 51,8 % n Terres urbanisées n Autres
4,5 %
40 %
Socio-démographie
Aspects territoriaux
Superficie totale
RASUMNY REMY RENARD RENTIER SALMON SEMER STEELS SIMAR SOHIER TCHATCHOU TERNEUS THEATE THOMAS THOMASSET TRIOLET VAN WESEMBEECK VANDELOISE VANDEN BROECKE VANDERHEYDEN VANDRESSE VANEETVELD VANHAVERBEKE VERTONGEN WARIN WILVERS WINANDY ZARATTIN ZAROS
Crédits photographiques - Couverture : www.fotolia.com (image tronc) - Pages 12 à 14 : Union européenne (Service audiovisuel) - Pages 16 à 18 : http://users.skynet.be/philippeville.entite - Pages 20 à 28 : Jacmin L. - Pages 30 à 36 : www.fotolia.com - Pages 38 à 42 : http://cliketclak.skynetblogs.be - Pages 44 à 47 : Devuyst M. (Label sa) - Pages 50 à 57 : Intradel (Centre de tri des PMC sitel) - Pages 68 à 75 et 78 à 86 : Dozzi J. - Pages 88 à 91 : SPAQuE (base de données Walsols) - Pages 94 à 104 : Fautsch M. (www.michel-fautsch.be) - Pages 106 à 110 : Fourneau B.
Avant-propos Dans sa Déclaration de politique régionale 2009-2014 « Une énergie partagée pour une société durable, humaine et solidaire », l’ensemble du Gouvernement s’est engagé à faire de la Wallonie un modèle de bonne gouvernance. Appliquer ce principe dans le domaine de l’environnement doit reposer sur une évaluation continue, objective et rigoureuse de l’évolution de l’état des composantes environnementales (air, eau, sols, biodiversité…), des pressions qu’elles subissent, des impacts qui en découlent et des réponses apportées pour améliorer le cadre de vie au sein de notre Région. Il importe aussi d’effectuer cette évaluation par rapport à des objectifs de résultats ou de moyens qui soient ambitieux et fédérateurs et qui dérivent non seulement d’impératifs européens mais aussi de schémas directeurs spécifiques, de plans opérationnels ou de programmes de mesures stratégiques pour le développement durable de la Wallonie. Dans cette optique, nul doute que cette sixième version du tableau de bord de l’environnement wallon constitue, au travers des 80 indicateurs phares qui y sont développés, un outil de diagnostic précieux pour la plupart des décideurs, des acteurs du monde socioéconomique et des citoyens. Par ailleurs, sa publication intervient à un moment clé de la législature, au cours duquel de nombreux outils de planification essentiels sont en cours d’élaboration ou de révision, tels que le Plan wallon Air Climat Energie, les Plans de gestion des masses d’eau par district hydrographique, le Plan wallon des déchets, le Programme de gestion durable de l’azote en agriculture, le Programme wallon de développement rural ou encore le Programme wallon de réduction des pesticides. Outre sa vocation d’aide à la décision, ce tableau de bord fait partie des rares documents qui proposent une vision synthétique des matières environnementales, ce qui en fait de surcroît un outil statistique de référence pour le rapportage de données vers les instances européennes et internationales, mais aussi un formidable outil de communication, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. Pour mieux concilier toutes ces attentes, le document a subi quelques modifications par rapport aux versions précédentes : la liste des indicateurs a été revue à la baisse de manière à ne sélectionner que les indicateurs les plus pertinents, la structure a été adaptée en conséquence et chaque indicateur a fait l’objet d’une appréciation qualitative, sur base d’un système d’évaluation développé par l’Agence européenne de l’environnement (AEE), afin notamment de faciliter la comparaison des performances environnementales de la Wallonie avec celles des autres pays ou régions. Enfin, « Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon 2012 » constitue un véritable ouvrage collectif qui n’aurait pas pu voir le jour sans la mobilisation des compétences de plus de 130 collaborateurs issus d’horizons divers : administrations régionales, organismes d’intérêt public, universités et centres de recherche, bureaux d’étude, associations... Qu’ils en soient chaleureusement remerciés. Bonne lecture !
Le ministre wallon de l’Environnement
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Table des matières Equipe de réalisation Quelques repères chiffrés Avant-propos................................................................................................................................................................ 1 Table des matières. ................................................................................................................................................... 2 Introduction................................................................................................................................................................ 6 PARTIE 1 : Cadre internationalx 1.1 Indicateurs structurels environnementaux........................................................................................ 12 1.2 Transposition des directives européennes. ....................................................................................... 14 PARTIE 2 : Occupation du territoirex 2.1 Evolution de l’occupation du territoire ���������������������������������������������������������������������������������������������� 16 2.2 Artificialisation du territoire ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������ 17 2.3 Fragmentation du territoire �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 18 PARTIE 3 : Utilisation des ressources et modes de productionx 3.1 Indicateurs de flux de matières ������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 3.2 Prélèvements en eau ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 3.3 Ressources forestières �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 3.4 Utilisation de l’espace agricole �������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 3.5 Consommation d’engrais et bilan d’azote en agriculture ����������������������������������������������������������� 3.6 Utilisation de produits phytopharmaceutiques ����������������������������������������������������������������������������� 3.7 Agriculture biologique �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 3.8 Investissements et dépenses en lien avec l’environnement ���������������������������������������������������� 3.9 Production d’eau de distribution ����������������������������������������������������������������������������������������������������������
20 21 22 23 24 25 26 27 28
PARTIE 4 : Transportx 4.1 Infrastructures de transport ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 4.2 Demande en transport de marchandises �������������������������������������������������������������������������������������������� 4.3 Répartition modale du transport de marchandises ���������������������������������������������������������������������� 4.4 Demande en transport de personnes ��������������������������������������������������������������������������������������������������� 4.5 Répartition modale du transport de personnes ����������������������������������������������������������������������������� 4.6 Composition du parc de véhicules �������������������������������������������������������������������������������������������������������� 4.7 Exposition au bruit.......................................................................................................................................
Situation favorable ( ), légèrement défavorable ( ) ou défavorable ( ou évaluation non pertinente ou non réalisable (?) 2 http://etat.environnement.wallonie.be
30 31 32 33 34 35 36
), en amélioration (+) ou en déterioration (-),
PARTIE 5 : Energiex 5.1 Intensité énergétique primaire �������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 38 5.2 Consommation d’énergie primaire �������������������������������������������������������������������������������������������������������� 39 5.3 Consommation d’énergie finale �������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 40 5.4 Electricité générée par les sources d’énergie renouvelables ��������������������������������������������������� 41 5.5 Electricité et chaleur issues de la cogénération ��������������������������������������������������������������������������� 42 PARTIE 6 : Consommation des ménagesx 6.1 Dépenses des ménages ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 44 6.2 Utilisation de l’eau par les ménages ���������������������������������������������������������������������������������������������������� 45 6.3 Consommation d’aliments issus de l’agriculture biologique ����������������������������������������������������� 46 6.4 Consommation de produits plus respectueux de l’environnement ���������������������������������������� 47 PARTIE 7 : Déchetsx 7.1 Génération de déchets municipaux ������������������������������������������������������������������������������������������������������� 50 7.2 Génération de déchets industriels �������������������������������������������������������������������������������������������������������� 51 7.3 Collectes sélectives des déchets municipaux ���������������������������������������������������������������������������������� 52 7.4 Obligations de reprise ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 53 7.5 Gestion des déchets municipaux ����������������������������������������������������������������������������������������������������������� 54 7.6 Gestion des déchets industriels ������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 55 7.7 Gestion des boues de stations d’épuration collectives �������������������������������������������������������������� 56 7.8 Gestion des sédiments retirés des voies d’eau navigables �������������������������������������������������������� 57 PARTIE 8 : Eco-efficencex 8.1 Eco-efficience du secteur du transport ���������������������������������������������������������������������������������������������� 60 8.2 Eco-efficience de la production d’électricité ���������������������������������������������������������������������������������� 61 8.3 Eco-efficience du secteur de l’agriculture ���������������������������������������������������������������������������������������� 62 8.4 Eco-efficience du secteur de l’industrie �������������������������������������������������������������������������������������������� 63 8.5 Eco-efficience du secteur tertiaire �������������������������������������������������������������������������������������������������������� 64 8.6 Eco-efficience du secteur résidentiel �������������������������������������������������������������������������������������������������� 65 PARTIE 9 : Air et climatx 9.1 Emissions de gaz à effet de serre ���������������������������������������������������������������������������������������������������������� 68 9.2 Emissions de polluants acidifiants ������������������������������������������������������������������������������������������������������� 69 9.3 Emissions de précurseurs d’ozone troposphérique ������������������������������������������������������������������������ 70 9.4 Emissions de particules en suspension ���������������������������������������������������������������������������������������������� 71 9.5 Destruction de la couche d’ozone ��������������������������������������������������������������������������������������������������������� 72 9.6 Particules en suspension dans l’air ambiant ������������������������������������������������������������������������������������� 73 9.7 Ozone dans l’air ambiant ���������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 74 9.8 Polluants acidifiants dans l’air ambiant ��������������������������������������������������������������������������������������������� 75
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PARTIE 10 : Eaux 10.1 Etat des masses d’eau �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 78 10.2 Nitrate dans les eaux souterraines ����������������������������������������������������������������������������������������������������� 79 10.3 Pesticides dans les eaux souterraines ����������������������������������������������������������������������������������������������� 80 10.4 Protection des captages d’eau souterraine ������������������������������������������������������������������������������������ 81 10.5 Qualité biologique des cours d’eau ���������������������������������������������������������������������������������������������������� 82 10.6 Eutrophisation des cours d’eau ������������������������������������������������������������������������������������������������������������ 83 10.7 Micropolluants dans les eaux de surface ����������������������������������������������������������������������������������������� 84 10.8 Collecte et traitement des eaux usées urbaines ������������������������������������������������������������������������� 85 10.9 Taux d’équipement en stations d’épuration ����������������������������������������������������������������������������������� 86 PARTIE 11 : Solsx 11.1 Flux d’azote et de phosphore issus des sols agricoles ��������������������������������������������������������������� 88 11.2 Matières organiques dans les sols ������������������������������������������������������������������������������������������������������� 89 11.3 Erosion hydrique des sols ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 90 11.4 Pollution locale des sols ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 91 PARTIE 12 : Faune, flore et habitatsx 12.1 Statut de conservation des habitats �������������������������������������������������������������������������������������������������� 94 12.2 Statut de conservation des espèces ��������������������������������������������������������������������������������������������������� 95 12.3 Etat de santé des forêts �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 96 12.4 Bois mort en forêt �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 97 12.5 Dépassement des charges critiques en polluants acidifiant et eutrophisant ����������������� 98 12.6 Evolution des populations d’oiseaux communs ���������������������������������������������������������������������������� 99 12.7 Evolution des populations d’ongulés sauvages �������������������������������������������������������������������������� 100 12.8 Espèces exotiques envahissantes ����������������������������������������������������������������������������������������������������� 101 12.9 Réseau Natura 2000 �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 102 12.10 Sites naturels protégés ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 103 12.11 Programmes agro-environnementaux ������������������������������������������������������������������������������������������� 104 PARTIE 13 : Contrôle et monitoring de l’environnementx 13.1 Contrôle du respect de la législation environnementale par le pouvoir régional ������106 13.2 C onstatation et répression des infractions environnementales par le pouvoir régional �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 107 13.3 Contrôle de la conditionnalité des aides agricoles ������������������������������������������������������������������ 108 13.4 Contrôle du Programme de gestion durable de l’azote en agriculture �����������������������������109 13.5 Budgets consacrés aux réseaux de mesure de la qualité de l’environnement ������������� 110
Situation favorable ( ), légèrement défavorable ( ) ou défavorable ( ou évaluation non pertinente ou non réalisable (?) 4 http://etat.environnement.wallonie.be
), en amélioration (+) ou en déterioration (-),
PARTIE 14 : Atlasx 14.1 Relief et régions naturelles �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 112 14.2 Pluviométrie et hydrographie ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 113 14.3 Densité de population et réseaux de transport ���������������������������������������������������������������������������������� 114 14.4 Réseaux de transport et plateformes multimodales ������������������������������������������������������������������������� 115 14.5 Principales catégories d’occupation du territoire ����������������������������������������������������������������������������� 116 14.6 Principales affectations du sol ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 117 14.7 E léments d’artificialisation du territoire et fragmentation des milieux favorables à la biodiversité �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 118 14.8 Evolution des terres urbanisées ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 119 14.9 Terrains occupés par un usage industriel ou artisanal �������������������������������������������������������������������� 120 14.10 Utilisation de l’espace agricole ���������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 121 14.11 Boisement des régions naturelles ����������������������������������������������������������������������������������������������������������� 122 14.12 Structure écologique principale (SEP) et sites Natura 2000 ������������������������������������������������������ 123 14.13 Principaux types de sols ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 124 14.14 Pertes en sol par érosion hydrique ��������������������������������������������������������������������������������������������������������� 125 14.15 Teneurs en carbone organique total dans les sols agricoles et forestiers ��������������������������� 126 14.16 Sites (potentiellement) pollués inventoriés et sites à réaménager (SAR) �������������������������� 127 14.17 Principales prises d’eau de surface et souterraine ������������������������������������������������������������������������� 128 14.18 Estimation de la consommation domestique d’eau de distribution ��������������������������������������� 129 14.19 Impact des produits phytopharmaceutiques sur la qualité des eaux souterraines ��������� 130 14.20 Concentration en nitrate dans les eaux souterraines ������������������������������������������������������������������� 131 14.21 Concentration en orthophosphates dans les cours d’eau ������������������������������������������������������������ 132 14.22 Indicateurs de la qualité biologique des cours d’eau �������������������������������������������������������������������� 133 14.23 Collecte et traitement des eaux usées urbaines ������������������������������������������������������������������������������ 134 14.24 Etats et objectifs environnementaux des masses d’eau souterraine ������������������������������������� 135 14.25 Etats et objectifs environnementaux des masses d’eau de surface ���������������������������������������� 136 14.26 Etat chimique des masses d’eau de surface ���������������������������������������������������������������������������������������� 137 14.27 Dépassement de la valeur cible en ozone pour la protection de la santé humaine ������� 138 14.28 Sources de bruit liées aux infrastructures de transport �������������������������������������������������������������� 139 14.29 Centrales électriques hors sources d’énergie renouvelables ������������������������������������������������������ 140 14.30 Centrales électriques alimentées en sources d’énergie renouvelables ���������������������������������� 141 14.31 Ordures ménagères brutes (OMB) collectées �������������������������������������������������������������������������������������� 142 14.32 Centres d’enfouissement technique (CET) et incinérateurs de déchets �������������������������������� 143 Conclusion ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 144 Liste des indicateurs européens associés �������������������������������������������������������������������������������������������������������� 147 Acronymes, unités et multiples ���������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 150 Références bibliographiques ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 155 Remerciements �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 160 Crédits photographiques ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������ 161
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INTRODUCTION Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon (ICEW 2012) présente un bilan synthétique de la situation et des performances environnementales de la Wallonie à travers une compilation d’indicateurs à caractère environnemental, socioéconomique, législatif ou encore sanitaire. Cette nouvelle publication s’inscrit dans la série des rapports sur l’état de l’environnement wallon parus régulièrement depuis 25 ans. La diversité des données rassemblées, leur suivi dans le temps, leur validation, leur traitement, leur analyse et leur diffusion font de ces rapports des documents uniques en Wallonie. Un aperçu synthétique de problèmes environnementaux complexes
Les rapports sur l’état de l’environnement wallon se fondent sur l’analyse d’indicateurs qui traduisent de façon concrète et visuelle un ensemble de données (quantitatives et qualitatives) en une information condensée. Ces indicateurs facilitent la compréhension de phénomènes complexes, permettent la mise en évidence des facteurs en jeu et fournissent, le cas échéant, des éléments d’aide à la décision. Le bilan proposé ne se limite pas à l’état des composantes environnementales. Il porte plus largement sur un ensemble de paramètres qui l’influencent (utilisation des ressources, modes de production et de consommation p. ex.) ou en découlent (impacts sur l’environnement et la santé, mesures de gestion et actions correctrices p. ex.). Un outil clé dans le processus d’amélioration continue de l’état de l’environnement
Les indicateurs présentés dans les rapports sur l’état de l’environnement wallon peuvent être considérés comme des outils essentiels d’aide à l’évaluation et au contrôle dans le cadre d’une démarche qualité appliquée à l’ensemble des politiques environnementales. Une procédure
de planification des politiques environnementales a en effet été mise en place dès 1994 en Région wallonne via le décret du 21/04/1994, repris dans le Livre Ier du Code de l’Environnement (Art. D32 à D36)1. Selon cette procédure, les rapports sur l’état de l’environnement wallon constituent un support de consultations et de discussions en table ronde impliquant le Conseil wallon de l’environnement pour le développement durable (CWEDD) et le Conseil économique et social de Wallonie (CESW). Ces échanges donnent lieu à la rédaction par le CWEDD d’une note de synthèse et d’une note de prospective qui peuvent notamment inclure des suggestions en matière de prévention et de lutte contre la dégradation de l’environnement. Ces documents sont transmis au Parlement wallon qui se prononce par voie de résolution sur les éventuelles orientations à prendre. Une compilation de données de référence
La structure et le contenu de l’ICEW 2012 ont été élaborés de manière à pouvoir alimenter en données de référence les bases de données et rapports nationaux et internationaux relatifs à l’environnement, parmi lesquels ceux de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE). Le choix des indicateurs présentés est ainsi largement inspiré de sets d’indicateurs internationalement reconnus (AEE, EUROSTAT, OCDE, OMS…). D’autres indicateurs y ont été ajoutés pour rendre compte de spécificités du contexte wallon. Qualité, contraintes et limites
La qualité des interprétations basées sur les indicateurs est toujours tributaire de celle des données sources utilisées. A ce sujet, des efforts supplémentaires sont fournis chaque année par les gestionnaires de données en vue d’améliorer l’exhaustivité et la précision des informations fournies.
[1] La publication des rapports sur l’état de l’environnement wallon est cependant une obligation légale depuis le 12/02/1987. 6 http://etat.environnement.wallonie.be
D’autre part, l’élaboration et le calcul des indicateurs reposent sur un volume très important de données dont certaines ne peuvent être utilisées qu’après de nombreuses étapes (récolte, vérification, traitement, agrégation, validation…). Ceci explique un décalage de plusieurs années parfois entre la date de production de la donnée et la date de parution de la publication. C’est vrai en particulier pour les données reposant sur des enquêtes, des formulaires de taxation et/ou de déclaration, pour les données issues de modèles et d’inventaires régionaux, ou encore pour les indicateurs composites basés sur plusieurs sources de données.
partie est spécialement consacrée aux indicateurs d’éco-efficience des grands secteurs d’activité. Ces indicateurs intégrés fournissent une première base d’évaluation de type développement durable en rapportant l’évolution des pressions sur l’environnement (consommation d’énergie et de ressources, utilisation d’intrants, rejets atmosphériques, rejets dans l’eau...) à celle de paramètres socioéconomiques spécifiques (produit intérieur brut, valeur ajoutée, indice de production industrielle, emploi, nombre de ménages...).
Enfin, si l’approche synthétique de l’information à travers un nombre restreint d’indicateurs présente des avantages indéniables, elle comporte également des limites. Aucune thématique environnementale ne peut se réduire aux seuls aspects mis en avant par les indicateurs sélectionnés. De plus, l’agrégation des données nécessaire à leur calcul peut masquer des phénomènes particuliers comme des variations saisonnières ou locales par exemple.
Base 100 (1990 = 100)
Guide de lecture de l’ICEW 2012
Dans cette édition, toutes les cartes ont été regroupées dans une partie distincte afin de permettre leur présentation dans un format plus lisible. Un renvoi précise la carte à consulter dans les fiches concernées.
Les indicateurs sont présentés sous forme de fiches. Chaque fiche aborde une thématique environnementale sur base d’éléments factuels (chiffrés si possible), analysés essentiellement en termes de position par rapport à un niveau de référence, de tendance et de facteurs explicatifs. Chaque fiche reprend les éléments suivants : • présentation du contexte ; • message clé ; • illustration des indicateurs ; • évaluation de l’état et de la tendance ; • renvoi aux indicateurs européens associés ; • mots clés associés.
Activité économique
Eco-efficience (€/(pressions) Utilisation des ressources
Pressions environnementales 1990
2010
Evaluation de l’état et de la tendance
Les implications environnementales de l’état et de la tendance observés au travers des indicateurs sont évaluées à l’aide de catégories largement inspirées de celles du projet SENSE (Shared European & National State of the Environment), une initiative de l’AEE pour la contribution des Etats membres au Rapport sur l’état et les perspectives de l’environnement européen (SOER 2010). Ces catégories sont reprises dans le tableau ci-après.
L’ICEW 2012 est composé de 14 parties. A côté de celles classiquement présentes dans les rapports sur l’état de l’environnement wallon, une
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Libellé des catégories d’évaluation
Pictogramme
Situation favorable (stable ou en amélioration) Situation favorable mais en détérioration Situation légèrement défavorable mais en amélioration Situation légèrement défavorable (et globalement stable) Situation légèrement défavorable et en détérioration Situation défavorable mais en amélioration Situation défavorable (et globalement stable) Situation défavorable et en détérioration Evaluation non pertinente ou non réalisable (manque d’informations)
Dans la plupart des cas, l’évaluation de l’état est fondée sur la comparaison de la situation actuelle à un niveau de référence qui peut être, selon la thématique envisagée : • une valeur limite établie par la législation wallonne ou européenne (plafond, valeur limite…) ; • une valeur à atteindre dans un temps déterminé (valeur cible, objectif à long terme…), établie par la législation wallonne ou européenne, ou formulée dans des documents d’orientation (Plans, Programmes, Déclaration de politique régionale…) ; • une valeur guide établie par un organisme de référence (OMS…) ; • une situation moyenne estimée sur une base géographique ou temporelle. Le plus souvent, c’est la proportion des valeurs de l’indicateur (proportion du territoire ou de l’ensemble des sites de contrôle p. ex.) concernée par un écart entre la situation actuelle et le niveau de référence considéré qui détermine la catégorie d’évaluation à attribuer. Si cette proportion est proche de zéro, l’état est jugé favorable. Lorsqu’elle est inférieure à 25 %, l’état est jugé légèrement défavorable. Au-delà de 25 %, l’état est jugé défavorable.
8 http://etat.environnement.wallonie.be
Le poids accordé au critère de respect des niveaux de référence est diminué lorsque l’état de la situation actuelle est lié à des facteurs conjoncturels plutôt qu’à des mesures prises pour améliorer la qualité de l’environnement. C’est le cas par exemple lorsque les baisses d’émissions atmosphériques sont liées à la baisse de l’activité économique. Pour certaines thématiques, l’état est évalué en référence à une dynamique à atteindre. C’est typiquement le cas pour l’évaluation de l’éco-efficience, dont la situation est jugée d’autant plus favorable que l’on observe un découplage entre l’activité économique et les pressions sur l’environnement. L’évaluation de la tendance est fondée quant à elle sur une comparaison de la situation actuelle à celle qui prévalait les années précédentes, le nombre d’années pris en compte étant fonction de la variabilité temporelle des données concernées. On notera que la diversité des thématiques traitées et les formes multiples des indicateurs utilisés ne permettent pas une approche quantitative systématique dans l’attribution d’une catégorie d’évaluation. Dans de nombreux cas, celle-ci fait intervenir un jugement d’expert. Les évaluations attribuées doivent
donc être considérées comme des signaux indicatifs établis le plus objectivement possible sur base des données disponibles. Parfois, l’évaluation de l’état ou de la tendance n’est pas réalisable en raison de l’absence de niveau de référence, d’un manque d’informations ou parce que plusieurs facteurs évoluent en sens contraires sans que l’on puisse se prononcer sans équivoque sur les implications environnementales. La découverte de l’ICEW 2012 se poursuit sur Internet
Outre l’ICEW 2012, l’ensemble des rapports sur l’état de l’environnement wallon et des documents qui y sont associés (données sources au niveau régional et communal, figures, cartes, dossiers et rapports d’étude) peuvent être consultés en ligne et téléchargés à l’adresse : http://etat.environnement.wallonie.be
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Partie 1
Cadre international
Partie 1 Cadre international
Indicateurs structurels environnementaux La Commission européenne a établi une série d’indicateurs lui permettant de suivre et d’évaluer les performances environnementales des Etats membres1. UNION EUROPEENNE nombre de pays pour lesquels les données sont disponibles
année
valeur moyenne
Emissions de gaz à effet de serre (indice, 1990 = 100)
27
2010
84,6
Intensité énergétique de l’économie (kg éq pétrole/1 000 €)
27
2009
150,3
Volume du transport de fret par rapport au PIB (indice, 2000 = 100)
25
2009
95,8
Part de la route dans le total du transport intérieur de fret (%, sur base des t-km)
26
2009
77,5
Volume du transport de voyageurs par rapport au PIB (indice, 2000 = 100)
27
2009
97,7
Part de voitures par rapport au total du transport intérieur de personnes (%, sur base des voy-km)
25
2009
84,1*
Exposition de la population urbaine à la pollution de l’air par l’ozone (surplus d’ozone, en µg/m3 d’air)
23
2009
3 556
Exposition de la population urbaine à la pollution de l’air par les particules (concentration moyenne de PM10, en µg/m3)
24
2009
26
Déchets municipaux générés (kg/hab)
27
2010
502
Déchets municipaux mis en décharge (kg/hab)
27
2010
186
Déchets municipaux incinérés (kg/hab)
27
2010
108
Déchets municipaux recyclés (kg/hab)
27
2010
121
Déchets municipaux compostés ou fermentés (kg/hab)
27
2010
72
Taux d’imposition implicite de l’énergie (€/tonne éq pétrole)
27
2009
170,6
Productivité des ressources (1 000 €/tonne)
27
2009
1,22*
Électricité provenant de sources d’énergie renouvelables (% par rapport à la consommation totale d’électricité)
27
2009
18,25
Production combinée de chaleur et d’électricité (%, production brute d’électricité par cogénération / production brute totale d’électricité3)
27
2009
11,4
Prises de poissons sur les stocks en dehors des limites biologiques de sécurité (%)
nd
2006
21
Suffisance des sites désignés sous la directive « Habitats » (% superficie totale)
27
2010
89
Oiseaux des champs (indice, 1990 = 100)
8
2008
82,3
Années de vie en bonne santé à la naissance (femmes)
27
2010
62,7
Années de vie en bonne santé à la naissance (hommes)
27
2010
61,9
indicateurs structurels environnementaux
12 http://etat.environnement.wallonie.be
Partie 1 Cadre international
WALLONiE
[1] Pour permettre la comparaison, les valeurs reprises dans le tableau ne correspondent pas d’office aux données les plus récentes (dernière année commune aux 3 niveaux de pouvoir)
BELGIQUE
état ( valeur de l ’ indicateur )
évolution
état ( valeur de l ’ indicateur )
évolution
78,4
- 21,6 % entre 1990 et 2010
92,4
- 7,6 % entre 1990 et 2010
222,2
- 29 % entre 1995 et 2009
184,7
- 40,8 % entre 1990 et 2009
99,7
+ 0,3 % entre 1995 et 2009
67
- 34,8 % entre 1995 et 2009
83,6
+ 27,6 % entre 1990 et 2009
72,9
- 0,4 % entre 1990 et 2009
97,4
- 6,4 % entre 1995 et 2009
98,8
- 6,7 % entre 1995 et 2009
79,62
- 5,2 % entre 1990 et 2009
79,4*
- 5,1 % entre 1990 et 2009
2 187
nd
2 787
- 19,6 % entre 1997 et 2009
25,9
nd
29
- 29,3 % entre 1997 et 2009
450
- 1 % entre 1997 et 2010
466
+ 3,3 % entre 1995 et 2010
11,5*
- 92,8 % entre 2000 et 2010
6
- 97 % entre 1995 et 2010
211,8*
+ 83,1 % entre 2000 et 2010
160
- 1,8 % entre 1995 et 2010
147*
+ 55 % entre 2000 et 2010
173
+ 220 % entre 1995 et 2010
74,7*
+ 0,4 % entre 2000 et 2010
96
+ 152,6 % entre 1995 et 2010
np
np
105,2
+ 6,8 % entre 1995 et 2009
0,75
+ 24,9 % entre 2000 et 2009
1,41*
+ 15,6 % entre 2000 et 2009
9,5
+ 296 % entre 1998 et 2009
6,1
+ 635 % entre 1990 et 2009
5,8
+ 132 % entre 1998 et 2009
14,5
+ 326,5 % entre 1994 et 2009
np
np
nd
nd
[3] Production nette d’électricité – autoconsommation dans les centrales électriques
np : non pertinent nd : données non disponibles ou méthodologie en cours d’élaboration * : Estimation
100
nd
100
+ 9 % entre 2003 et 2010
72
- 28 % entre 1990 et 2008
61,2
- 38,8 % entre 1990 et 2008
nd
nd
62,6
Série temporelle inexploitable
nd
nd
64
Série temporelle inexploitable
Mots clés : xx Indicateurs européens associés : xx
[2] Voitures et camionnettes (véhicules particuliers)
Etat
L ’indicateur pour la Wallonie/ la Belgique est plus favorable que la moyenne européenne L’indicateur pour la Wallonie/ la Belgique est moins favorable que la moyenne européenne L’indicateur pour la Wallonie/ la Belgique est similaire à la moyenne européenne
Evolution du point de vue environnemental Amélioration Détérioration état stationnaire
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Partie 1 Cadre international
Transposition des directives européennes La législation wallonne dans le domaine de l’environnement est largement inspirée du droit européen communautaire. Pour respecter celui-ci, la Région doit obligatoirement transposer les directives européennes en droit wallon dans les délais fixés. Les règlements sont, quant à eux, directement applicables dès leur parution au Journal officiel de l’Union européenne.
Message clé Parmi les dix-neuf directives environnementales les plus importantes qui ont été adoptées par le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen depuis 2005, treize1 ont déjà fait l’objet d’une transposition effective en droit régional wallon2 mais, dans la majorité des cas, après la date butoir de transposition. Par ailleurs, les délais de transposition ne sont pas encore expirés pour trois des cinq directives qui doivent encore être transposées en droit régional.
Evaluation Situation légèrement défavorable (et globalement stable) [1] Situation au 31/12/2012 [2] En Belgique, la procédure de transposition nécessite d’identifier les niveaux de pouvoir concernés. Un même texte peut relever à la fois des compétences fédérales et régionales.
Fig. 1-2 Transposition des directives européennes en droit wallon (depuis 2005) Directives européennes majeures
Référence
Date butoir de transposition 24/03/2008 1/05/2008 26/09/2008 16/01/2009 15/05/2009 26/11/2009 11/06/2010 12/12/2010 26/12/2010
Date de transposition effective 17/04/2008 20/08/2009 23/09/2010 20/03/2009 22/12/2010 4/02/2010 15/07/2010 10/05/2012 5/06/2008
Qualité des eaux de baignade Gestion des déchets de l'industrie extractive Piles et accumulateurs Protection des eaux souterraines Infrastructure d'information géographique (INSPIRE) Evaluation et gestion des risques d’inondation Qualité de l’air ambiant et air pur Directive-cadre sur les déchets Protection de l'environnement par le droit pénal Intégration des activités aériennes dans le système communautaire d’échange de quotas d’émission de GES Normes de qualité environnementale (NQE) dans le domaine de l'eau Stockage géologique du dioxyde de carbone Spécifications techniques pour l’analyse chimique et la surveillance de l’état des eaux Utilisation durable des pesticides (NAPAN) Récupération des vapeurs d'essence dans les stations-service Révision du système communautaire d'échange de quotas d’émission de GES
2006/7/CE 2006/21/CE 2006/66/CE 2006/118/CE 2007/2/CE 2007/60/CE 2008/50/CE 2008/98/CE 2008/99/CE
2009/90/CE
20/08/2011
14/10/2011
2009/128/CE 2009/126/CE 2009/29/CE
14/12/2011 1/01/2012 31/12/2012
Emissions industrielles (refonte IPPC)
2010/75/UE
7/01/2013
Déchets d'équipements électriques et électroniques (refonte) Seveso III
2012/19/UE 2012/18/UE
14/02/2014 31/05/2015
2ème lecture les 22 et 29/11/2012 26/01/2012 21/06/2012 1ère lecture le 30/08/2012 et le 13/09/2012 en cours en cours
2008/101/CE
2/02/2010
En cours
2008/105/CE 2009/31/CE
13/07/2010 25/06/2011
24/03/2011 2ème lecture le 15/11/2012
Situation au 31 décembre 2012 Transposée après la date butoir Transposée avant la date butoir E n cours de transposition : délai de transposition pas encore dépassé En cours de transposition : délai de transposition dépassé
14 http://etat.environnement.wallonie.be
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DPEAI ; SPW - AWAC
Mots clés : directive européenne, transposition, infractions au droit communautaire Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
Partie 2
occupation du territoire
Partie 2 Occupation du territoire
Evolution de l’occupation du territoire Ces vingt-cinq dernières années, le territoire wallon s’est urbanisé à un rythme moyen de 18 km²/an, principalement au détriment des terres agricoles. Cette évolution est susceptible d’influencer négativement la qualité de l’ensemble des composantes environnementales (air, eau, sols, faune, flore et leurs habitats).
Message clé En 2011, le territoire wallon (16 844 km²) était occupé pour moitié par des terres agricoles et pour un tiers par des surfaces boisées1. Les surfaces urbanisées2, en constante progression (+ 23 % en 25 ans), représentaient 14,3 % du territoire3 pour une densité moyenne de population de 208 hab/km². Cette urbanisation s’est faite principalement au détriment des terres agricoles (- 5,7 % en 25 ans) avec notamment pour conséquences une fragmentation des habitats naturels4, une perturbation du cycle naturel de l’eau, la perte des fonctions naturelles des sols concernés (cycles biogéochimiques, épuration des eaux...) et une perturbation du bon fonctionnement des écosystèmes. La réduction de l’urbanisation en milieu rural fait partie des objectifs du Gouvernement wallon aux horizons 2020 et 2040 dans le cadre de la révision du Schéma de développement de l’espace régional (SDER).
Evaluation
-
Situation défavorable et en détérioration [1]
Cartes 5 et 6
[2]
Carte 8
[3] A titre indicatif, l’UE-27 comptait en 2009 4,3 % de terres urbanisées pour 114 hab/km2. [4]
Carte 7
Fig. 2-1 Evolution des principales occupations du sol en Wallonie 130
Répartition (2011) 4,5 %
125
14,3 % Base 100 (1986 = 100)
120
29,4 %
115
51,8 %
110
TOTAL : 16 844 km2
105 100
Valeurs en 2011 (km2) Terres agricoles --------------------- 8 721 Terres boisées ------------------------ 4 954 Terres urbanisées ------------------- 2 411 Autres terres non bâties ------------- 758
95
2011
2010
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
1992
1990
1988
1986
90
ICEW 2012 – Source : SPF Economie - DGSIE (données cadastrales)
16 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : territoire, urbanisation, terres agricoles, forêt Indicateurs européens associés (voir page 147) : 1
Partie 2 Occupation du territoire
Artificialisation du territoire La construction de bâtiments, d’infrastructures et d’équipements entraîne une artificialisation du territoire avec des conséquences environnementales multiples : perte de ressources naturelles et agricoles, fragmentation des habitats naturels, perturbation du cycle de l’eau…
Message clé L’artificialisation du territoire affecte les écosystèmes en entraînant : • leur destruction (remplacement du couvert naturel par des surfaces artificialisées) ; • leur appauvrissement et leur fragilisation1 ; • leur fragmentation (création de barrières écologiques) ; • la réduction des services qu’ils peuvent rendre2.
Evaluation Situation défavorable (et globalement stable) [1] Dont l’ampleur dépend des modes de gestion du territoire (urbanisation, pratiques agricoles, gestion forestière…)
Les zones les plus artificialisées s’observent dans et autour des agglomérations3. La région la plus touchée est la Région sablolimoneuse4 dont seulement 23 % de la superficie contient moins de 15 % d’éléments artificialisés. Les zones rurales sont également concernées, du fait des infrastructures routières et du développement des zones bâties. Les régions les moins touchées sont l’Ardenne et la Famenne avec respectivement 85 % et 82 % de leur superficie contenant moins de 15 % d’éléments artificialisés. Selon une maille d’analyse de 1 km de côté5, seul 1 % du territoire wallon (grands massifs forestiers) était libre de tout élément artificialisé3.
[2] Services d’approvisionnement, de régulation, culturels… [3]
Carte 7
[4]
Carte 1
[5] Sur base de la Carte d’occupation du sol de Wallonie de 2006 (SPW – DGO3 – DRCE)
Fig. 2-2 Degré d'artificialisation des régions naturelles en Wallonie (2006) 100 90
Surface cumulée (%)
80 70
Sablo-limoneuse Limoneuse Condroz Lorraine belge Famenne Ardenne Wallonie
60 50 40 30 20 10
5
00
95
-1
0
-9 90
5
-9 85
0
-8 80
5
-8 75
0
-7 70
5
-7 65
0
-6 60
5
-6 55
0
50
-5
5
-5 45
0
-4 40
5
-4 35
0
-3 30
5
-3 25
0
-2 20
5 -1
-2 15
10
5 0-
5-
10
0
Degré d'artificialisation (%) ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DRCE ; Calculs CEEW
Mots clés : territoire, urbanisation, artificialisation Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
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Partie 2 Occupation du territoire
Fragmentation du territoire La fragmentation du territoire résultant de la présence de barrières écologiques (routes, voies ferrées, cours d’eau…) réduit la capacité des habitats naturels à accueillir des populations végétales ou animales de manière durable, en équilibre avec le milieu naturel.
Message clé La fragmentation du territoire contribue à l’érosion de la biodiversité en ayant des conséquences : • démographiques, liées au manque d’habitat et/ou de nourriture confinant les espèces dans des espaces restreints qui limitent leur possibilité de survie ; • génétiques, liées à l’isolement des populations menant à un appauvrissement génétique pouvant conduire à la disparition de certaines espèces1. Une étude récente2 a permis d’estimer le niveau de fragmentation du territoire wallon sur base d’un indicateur de taille de maille effective (TME)3. Si l’on tient compte de tous les obstacles écologiques possibles, les Régions limoneuse et sablolimoneuse apparaissent comme les plus fragmentées alors que les régions situées au sud du Condroz sont les moins touchées. Seuls 28 % de la Région limoneuse présentent une TME supérieure à 10 ha contre plus de 90 % pour la Famenne, la Lorraine belge et l’Ardenne 4. Cette situation résulte essentiellement d’une pression urbanistique, économique et agricole plus prononcée au nord du sillon Sambre-et-Meuse.
Evaluation Situation défavorable (et globalement stable) [1] Sauf s’il existe des connexions entre les différents fragments de l’habitat et si les capacités de dispersion des espèces sont supérieures aux distances qui séparent les populations. [2] UCL-CREAT (2010) [3] La taille de maille effective exprime la surface au sein de laquelle aucune barrière écologique ne s’oppose à relier deux points qui y sont localisés au hasard. [4]
Carte 7
Fig. 2-3 Degré de fragmentation des régions naturelles en Wallonie (2006)* 100 90
Sablo-limoneuse Limoneuse Condroz Famenne Ardenne Lorraine belge Wallonie
Surface cumulée (%)
80 70 60 50 40
* Compte tenu de tous les obstacles écologiques possibles
30 20
** Calculé à partir de la carte d’occupation du sol de wallonie de 2006. Une maille effective de grande taille est synonyme d’un territoire peu fragmenté.
10 0 > 500 ha
500 à 100
100 à 50
50 à 25
25 à 10
10 à 5
5à1
≤ 1 ha
Niveau de fragmentation (taille de maille effective - ha)** ICEW 2012 – Sources : UCL-CREAT ; DGO3 - DRCE (COSW 2006) ; Calculs CEEW
18 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : fragmentation, territoire, biodiversité Indicateurs européens associés (voir page 147) : 111
Partie 3
Utilisation des ressources et modes de production
Partie 3 Utilisation des ressources et modes de production
Indicateurs de flux de matières La quantification des pressions environnementales liées aux modes de production et de consommation de biens et de services peut être appréhendée par une analyse des flux de matières extraites des ressources naturelles (internes et externes à la Wallonie).
Message clé Entre 1995 et 2009, la consommation intérieure de matières (DMC) de l’économie wallonne était systématiquement supérieure à la moyenne européenne. En 2009, elle atteignait 23,9 t/hab contre 14,7 t/hab pour l’UE-27. Par ailleurs, entre 1995 et 2009, la demande directe en matières (DMI) et la DMC de l’économie wallonne étaient globalement stables et découplées du produit intérieur brut, ce qui témoigne de la croissance du secteur tertiaire et des productions industrielles à haute valeur ajoutée, qui sont des activités moins consommatrices de matières. Un tel découplage ne s’observe pas pour la demande totale en matières (TMR) étant donné qu’elle tient compte des flux inutilisés1 et indirects2 (liés notamment aux importations de métaux). La diminution observée entre 2008 et 2009 du TMR (- 13 %) est principalement liée à la diminution des importations de métaux suite à un ralentissement des activités du secteur sidérurgique en Wallonie.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Matières mobilisées pendant l’extraction et non valorisées économiquement (terres de découverture p. ex.) [2] Matières déplacées ou utilisées à l’étranger (pour extraire les matières brutes ou produire les biens qui seront ensuite importés en Wallonie) et qui n’entrent pas physiquement sur le territoire wallon
Fig. 3-1 Utilisation de matières et création de richesse en Wallonie 140
TMR (2009) 6%
Base 100 (1995 = 100)
130
1%
7% 120
39 %
20 %
110
27 %
100
TOTAL : 251 Mt
90
2009
2007
2005
2003
2001
1999
1997
1995
80
Valeurs en 2009 Produit intérieur brut (hors variations de prix) (M€) -------------------------------- 73 657 TMR = DMI + prélèvements locaux inutilisés + flux indirects (importations) (Mt) -- 251 DMI = prélèvements locaux utilisés + importations (hors flux indirects) (Mt) ---- 122 DMC = DMI - exportations (hors flux indirects) (Mt) -------------------------------------- 83
■ Minéraux non métalliques ■ Métaux ■ Biomasse ■ Combustibles fossiles ■ Autres produits et matières ■ Erosion hydrique
ICEW 2012 – Sources : Planchon A. et Orsini M. (2010) ; Martin C. (2011) ; IWEPS
20 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : demande totale en matières, demande directe en matières, consommation intérieure de matières, flux de matières Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
Partie 3 Utilisation des ressources et modes de production
Prélèvements en eau Dans le contexte des changements climatiques, la gestion des ressources en eau est appelée à devenir une préoccupation majeure. L’objectif est de maintenir, voire restaurer le bon état quantitatif des masses d’eau, autrement dit un équilibre durable entre les prélèvements et les ressources disponibles.
Message clé En 2009, la Wallonie a puisé ± 2 550 Mm3 d’eau dans ses cours d’eau et ses nappes d’eau souterraine1. Environ 80 % des volumes sont utilisés pour le refroidissement (essentiellement dans les centrales électriques) et sont restitués aux cours d’eau après usage. Depuis 2000, les prélèvements ont diminué suite notamment à une réduction de 65 % des volumes d’eau utilisés par les industries (fonctionnement en circuits fermés, fermetures d’entreprises…). Malgré une densité de prélèvement en eaux souterraines élevée (± 23 000 m3/(km2.an))2, le taux d’exploitation en eau3 de la Wallonie en 2009 était estimé à 5 %, une valeur inférieure au seuil de stress hydrique fixé par l’AEE4. Toutefois, des problèmes locaux de surexploitation ou de pénurie d’eau peuvent survenir certaines années. C’est pourquoi un Plan sécheresse et un Schéma régional d’exploitation des ressources en eau sont en préparation en sus des mesures envisagées dans les Plans de gestion des districts hydrographiques5.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1]
Carte 17
[2] 40 % des volumes d’eau extraits sont exportés vers Bruxelles et la Flandre [3] Indicateur WEI+ (Water Exploitation Index) = rapport entre les volumes prélevés (déduction faite des volumes restitués (fuites et eaux de refroidissement)) et les ressources totales en eau (Faergemann, 2012) [4] European Environment Agency (2012) [5] http://eau.wallonie.be
Fig. 3-2 Prélèvements en eaux de surface et en eaux souterraines en Wallonie 3 600
Utilisation des prélèvements en eaux de surface (2009) 4,6 %
3 200 2 800
Prélèvements (millions de m3)
3,8 %
5,1 % 86,5 %
2 400 2 000
■ Eau de refroidissement (centrales électriques) ■ Eau de refroidissement (autres industries) ■ Utilisations industrielles (autres que le refroidissement) ■ Approvisionnement public
TOTAL : 2 161,6 millions de m3
1 600 1 200
Utilisation des prélèvements en eaux souterraines (2009)
800
6,6 %
400
10 %
1,3 %
81,1 %
■ Prélèvements en eaux de surface ■ Prélèvements en eaux souterraines
2009
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
0
TOTAL : 384,1 millions de m3
■ Approvisionnement public ■ Industries extractives (mines et carrières) ■ Autres industries ■ Production de boissons ■ Autres activités (particuliers, services…) (0,6 %) ■ Agriculture (0,5 %)
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DEE ; Aquawal S.A
Mots clés : prélèvements, eaux de surface, eaux souterraines, état quantitatif Indicateurs européens associés (voir page 147) : 88, 96
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Partie 3 Utilisation des ressources et modes de production
Ressources forestières En plus de fournir de multiples services environnementaux (biodiversité, cycle naturel de l’eau, qualité de l’air...), les forêts constituent une composante majeure des paysages de Wallonie et une ressource socioéconomique de première importance.
Message clé Depuis la fin du 19e siècle, la superficie forestière productive a augmenté de 21 % en Wallonie. Les forêts, pour parts égales en domaine public et en propriétés privées, s’étendent aujourd’hui sur un peu plus de 550 000 ha (soit un tiers du territoire wallon)1, dont 86 % sont réservés aux peuplements productifs. En 2008, le volume total de bois sur pied était estimé à plus de 112 millions de m³. Sur la période 1994-2000, le seuil d’équilibre était globalement respecté car 95,5 % des volumes d’accroissement de bois (toutes essences confondues) avaient été exploités. L’épicéa est l’essence la plus prélevée, vu son extension et l’existence de nombreux peuplements surâgés. Le Code forestier wallon a été révisé en 2008 dans le but d’assurer une utilisation durable des ressources forestières via la recherche d’un équilibre dynamique et optimal entre les fonctions économique, écologique et sociale de la forêt.
Fig. 3-3a Superficie des différents régimes sylvicoles en Wallonie
Evaluation ? Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations) [1]
Carte 11
Fig. 3-3b Taux annuel moyen de prélèvement de bois en Wallonie* (1994-2000)
Superficie de la forêt productive (x 1000 ha) 600
Exploitation en % de la croissance Seuil d'équilibre
500
120 100
400
80
300
60 200 40 100
20
0
0
1895
1929
1950
1980
2008
■ Résineux ■ Futaies feuillues ■ Taillis sous futaie ■ Taillis
Ensemble Toutes essences des résineux confondues
* tous types de propriétaires confondus
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DNF (IPRFW)
22 http://etat.environnement.wallonie.be
Ensemble des feuillus
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DNF (IPRFW)
Mots clés : forêts, volumes de bois sur pied, production de bois, volumes d’accroissement, volumes exploités Indicateurs européens associés (voir page 147) : 113
Partie 3 Utilisation des ressources et modes de production
Utilisation de l’espace agricole Les cultures agricoles peuvent générer certains problèmes environnementaux (érosion hydrique, lessivage de nutriments et de pesticides vers les eaux, perte de biodiversité...). L’ampleur de ceux-ci dépend pour beaucoup de la nature du couvert et des pratiques agricoles.
Message clé Les spéculations agricoles peuvent êtres classées en quatre grandes catégories selon leur impact potentiel croissant sur l’environnement : les prairies permanentes, les cultures de feuilles et de grains semées avant l’hiver, celles semées au printemps et, enfin, les cultures de racines et de tubercules emblavées au printemps. Pour ces dernières, la durée de protection du sol par le couvert végétal est plus courte et les conditions de récolte moins favorables pour l’état du sol. En outre, il s’agit de cultures dont les besoins en intrants (engrais et produits phytosanitaires) peuvent être conséquents1. D’après le Cadastre, les terres agricoles représentent 52 % du territoire wallon. Elles ont perdu en moyenne 2 140 ha/an au cours des 25 dernières années2, essentiellement au profit de l’urbanisation3. Entre 1980 et 2010, les superficies consacrées aux prairies permanentes ont enregistré le recul le plus important avec une perte moyenne de 1 920 ha/an. Cette diminution est étroitement corrélée à une augmentation des superficies consacrées aux prairies temporaires et aux cultures de maïs et de colza.
Evaluation
-
Situation défavorable et en détérioration [1] A titre d’exemple, les doses de substances actives appliquées en culture de pommes de terre représentent en moyenne 21,5 kg/ha en Wallonie, contre 6,2 kg/ha pour les betteraves et 3,1 kg/ha pour le froment d’hiver. [2] La perte de surface agricole utilisée (SAU) s’accompagne d’une proportion croissante de superficies affectées aux cultures offrant de meilleures marges financières aux exploitants. [3]
Carte 8
Fig. 3-4 Superficie agricole utilisée (SAU) pour les principales cultures agricoles en Wallonie Evolution moyenne annuelle de la SAU entre 1980 et 2010
Évolution de la SAU (ha/an)
1 000 500 0
Prairies permanentes
-500 -1 000 -1 500 -2 000
Répartition de la SAU (2010) 1%
1%
1%
1%
3%
4%
5% 5% 9%
46 %
24 % Cultures d’hiver
Cultures de printemps
Cultures de racines et tubercules
■ Betteraves ■ Total ■ Prairies ■ Prairies ■ Céréales catégorie permanentes temporaires de printemps ■ Chicorées ■ Céréales d’hiver ■ Lin ■ Pommes de terre ■ Colza ■ Maïs
TOTAL : 740 885 ha ■ Autres utilisations
ICEW 2012 – Source : SPF Economie - DGSIE
Mots clés : couverture du sol agricole, superficie agricole utilisée Indicateurs européens associés (voir page 147) : 1
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Partie 3 Utilisation des ressources et modes de production
Consommation d’engrais et bilan d’azote en agriculture Les engrais azotés et phosphorés favorisent la croissance des cultures, mais ils peuvent avoir des impacts négatifs sur l’environnement, en particulier sur la qualité des eaux (dépassement des normes de potabilité, eutrophisation) lorsqu’ils sont appliqués en quantités excédentaires par rapport aux besoins des plantes.
Message clé Le taux d’utilisation d’engrais inorganiques de l’agriculture wallonne figure parmi les plus élevés des pays de l’OCDE1 et de l’Union européenne, avec des valeurs (± 100 kg N/ha et ± 13 kg P2O5/ha) qui se situent au-delà de la moyenne européenne2. Toutefois, les apports d’engrais azotés et phosphorés ont nettement diminué ces 15 dernières années (- 16 % pour le N total et - 70 % pour le P). Cette tendance résulte principalement de la hausse du prix des engrais3, de la réduction du nombre de bovins4, d’une gestion plus raisonnée des fertilisants (en particulier des engrais de ferme) et de la mise en application des mesures du Programme de gestion durable de l’azote en agriculture. Cette évolution à la baisse se marque aussi au niveau des principaux paramètres d’entrée et de sortie de la balance azotée des sols agricoles, qui présente par ailleurs un solde négatif ces 10 dernières années, laissant ainsi entrevoir un déstockage progressif du surplus d’azote encore présent dans les sols5. Fig. 3-5a Consommation d'engrais et stock d'azote dans les sols agricoles en Wallonie
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] OECD – Compendium 2008 [2] 63,2 kg N/ha et 6,3 kg P2O5/ha en 2010 (UE-27) (EUROSTAT, 2013) [3] Indice des prix multiplié par 2 et 2,5 pour N et P respectivement entre 2001 et 2008 p.ex. [4] SPW-DGO3-DEMNA-DAEA (2013) [5] Ce surplus évalué à ± 45 kg N/ha (en moyenne en 2010) représente environ un quart des apports de fertilisants azotés.
Fig. 3-5b Bilan azoté des sols agricoles en Wallonie 300
Entrées
250
Valeurs en 2010 (kg/ha de SAU) Engrais Azote organique (engrais de ferme) (N) -- 94,8 Azote total (N) ---------------------------------- 196,0 Stock d'azote dans la zone racinaire (N) ----44 Azote minéral (N) ------------------------------- 101,2 Phosphore minéral (P2O5) -------------------- 12,8 ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DEMNA ; ULg GxABT - Unité Systèmes Sol-eau (modèle EPICgrid)
24 http://etat.environnement.wallonie.be
50 100 150 200 250 300
Engrais
Valeurs en 2010 (kg/ha de SAU) Sorties 2006-2010
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
0
0
2001-2005
20
1996-2000
40
50
1991-1995
60
100
1986-1990
80
■ Dépôts atmosphériques ■ Fixation symbiotique ■ Engrais organiques ■ Engrais minéraux Bilan=entrées-sorties ■ Exportation via les cultures ■ Volatilisation ■ Lessivage vers les eaux de surface ■ Lessivage vers les eaux souterraines ■ Erosion (< 1 kt)
150
1981-1985
100
200
1976-1980
120
1971-1975
140
Kilotonnes d'azote (moyenne annuelle)
Base 100 (1995 = 100)
160
Azote minéral (N) ------------------------------- 101,2 Azote organique (engrais de ferme) (N) -- 94,8 Azote total (N) ---------------------------------- 196,0 2012 (P – Source : ULg GxABT - Unité Systèmes Sol-eau (modèle EPICgrid) PhosphoreICEW minéral 2O 5) ------------------ 196,0 Stock d'azote dans la zone racinaire (N) ------ 44
Mots clés : engrais, azote, phosphore, effluents d’élevage, bilan azoté, eutrophisation Indicateurs européens associés (voir page 147) : 2, 115
Partie 3 Utilisation des ressources et modes de production
Utilisation de produits phytopharmaceutiques Les produits phytopharmaceutiques (PPP) sont utilisés pour lutter contre les adventices et les ravageurs. L’exposition à ces pesticides et à leurs résidus peut présenter des risques pour la santé et l’environnement, qui doivent être réduits via la mise en œuvre d’un plan d’actions imposé par la directive 2009/128/CE.
Message clé Avec ± 0,6 kg de substances actives (s.a.) achetées en moyenne par habitant en 2010, le niveau d’utilisation des pesticides en Wallonie se situe dans la moyenne des pays de l’UE-25 et de l’OCDE1. Environ 90 % des principales s.a. sont utilisés dans le domaine agricole (les ¾ sous la forme d’herbicides et de fongicides) et le solde essentiellement par les communes, les particuliers et les gestionnaires des espaces verts. Les quantités totales consommées affichent une tendance à la baisse2, particulièrement marquée entre 2005 et 2010 (- 50 %) du fait principalement du retrait du chlorate de soude du marché et de la nette diminution des ventes de sulfate de fer3 et de glyphosate. Pour continuer dans cette voie, les autorités wallonnes ont élaboré un programme de réduction des pesticides 4 contenant des mesures ciblées sur l’obtention d’une phytolicence par les professionnels, l’interdiction de l’usage de PPP dans les espaces publics d’ici 2019, la création de zones tampons pour protéger le milieu aquatique ou encore la promotion de la lutte intégrée et de techniques alternatives.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] OECD (2008), EUROSTAT (2013). C’est aussi le cas lorsque les quantités utilisées sont exprimées par ha de superficie agricole utilisée (± 2,6 kg/ha en 2010) [2] Lievens et al. (2012) [3] Anti-mousse dont le prix est relativement élevé (par rapport à la chaux p. ex.) [4] SPW (2012)
Fig. 3-6 Utilisation de produits phytopharmaceutiques* en Wallonie
■ Infrabel (6 tonnes en 2010) ■ Communes et gestionnaires des espaces verts ■ Particuliers et autres utilisateurs (armée...) ■ Agriculteurs
2010
2008
2006**
2004
2010
2008
2004
2006**
2002
2000
1998
1996
0
1994
400
2002
800
2000
1 200
1998
1 600
1996
2 000
1994
Tonnes de substances actives
2 400
2 200 2 000 1 800 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0
1992
Utilisateurs agricoles
2 800
1992
Tonnes de substances actives
Tous types d'utilisateurs 3 200
■ Désinfectants du sol ■ Insecticides ■ Additifs et régulateurs de croissance ■ Herbicides ■ Fongicides
* Répartition réalisée pour les substances actives qui représentaient plus de 0,5 % du total des ventes en 2004 (soit pour 44 s.a. représentant 80 % des ventes) ** Année pour laquelle le SPF n’a pas pu traiter les données ICEW 2012 – Sources : UCL - ELI - ELIM/CRP ; SPW - DGO3 - DEMNA ; SPF SPSCAE - DGAVA Mots clés : pesticide, herbicide, insecticide, fongicide, risque, santé, exposition Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
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Partie 3 Utilisation des ressources et modes de production
Agriculture biologique Des modes de production agricole alternatifs, comme l’agriculture biologique, sont favorisés afin de limiter les pressions environnementales dues à des pratiques trop intensives.
Message clé Ces 25 dernières années, le nombre d’exploitations wallonnes converties au « bio » a été multiplié par 26 pour atteindre 980 en 2011, soit 7,2 % du nombre total des exploitations. Les superficies concernées ont été quant à elles multipliées par 86 et couvraient environ 50 000 ha en 2011, soit 6,9 % de la superficie agricole utilisée1. A l’échelle européenne (UE-27), l’agriculture biologique représentait 4,7 % de la SAU totale en 2009. Le cheptel « bio » wallon a plus que quadruplé depuis 2002 et comptait environ 1 440 000 têtes en 2011, c’està-dire 21 % du cheptel total. La hausse récente du secteur « bio » s’explique principalement par l’instauration d’un régime de soutien régional plus intéressant2 et par un intérêt croissant des consommateurs. Par ailleurs, un plan stratégique wallon de développement de l’agriculture biologique à l’horizon 2020 est en cours de finalisation et fera l’objet d’une première évaluation en 2014.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] L’objectif d’atteindre 10 % de la SAU convertie au « bio » en 2010 n’a pas été atteint (SPW DG03 - DEMNA - DAEA, 2013). [2] Primes à la reconversion, aides directes récurrentes
Fig. 3-7 Moyens de production de l'agriculture et de l'élevage biologiques en Wallonie 500
Nombre d’animaux du cheptel « bio » (2011)
450
Base 100 (2002 = 100)
400 350
4,6 %
300 250
93,9 %
200 150 100
TOTAL : 1 438 295 animaux
50
2011
2010
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
1992
1990
0
Valeurs en 2011 Nombre d'exploitations « bio » (producteurs) -------------------------------------- 980 Superficie agricole utilisée « bio » (ha) ------------------------------------------- 50 048 Nombre d'animaux du cheptel « bio » --------------------------------------- 1 438 295
■ Volailles ■ Bovins ■ Porcins (0,7 %) ■ Ovins (0,6 %) ■ Autres (0,2 %)
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DD
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Mots clés : production agricole, agriculture biologique, agriculture extensive, cheptel Indicateurs européens associés (voir page 147) : 3, 116
Partie 3 Utilisation des ressources et modes de production
Investissements et dépenses en lien avec l’environnement Une partie des investissements effectués par les entreprises est consacrée à l’environnement. Ces dépenses leur permettent de se mettre en conformité avec la législation environnementale, mais d’autres aspects comme la protection de la santé et la sécurité des travailleurs peuvent aussi entrer en ligne de compte.
Message clé La gestion environnementale pratiquée par les entreprises nécessite des investissements et entraîne des charges (contrôle et entretien des équipements spécifiques p. ex) et des dépenses courantes (taxes et redevances, assurances...). Selon une enquête récente1, les investissements environnementaux réalisés par les entreprises wallonnes seraient environ 1,6 fois moins élevés que l’ensemble des charges et dépenses courantes en 2010. Les investissements intégrés2 représenteraient quant à eux environ 70 % des investissements totaux. Les montants investis ont permis principalement de mettre en œuvre les meilleures techniques disponibles, d’installer des unités de cogénération et de biométhanisation, de moderniser des lignes d’incinération et d’acquérir des fours et des chaudières moins énergivores. La répartition des investissements environnementaux curatifs3 révèle la part prépondérante des montants consacrés à l’épuration des eaux usées et des fumées. Une part plus limitée des investissements est consacrée aux déchets (6 %), ce qui s’explique notamment par l’importance de la sous-traitance dans ce secteur.
Evaluation ? Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations) [1] ICEDD : Enquête réalisée auprès des établissements industriels potentiellement les plus polluants : 254 établissements en 2010 (représentant 50 % des emplois du secteur en Wallonie) [2] Dépenses qui entraînent une modification fondamentale des procédés [3] Dépenses qui visent à réduire ou à contrôler les substances nuisibles émises durant l’activité de production
Fig. 3-8 Dépenses et investissements environnementaux réalisés par les établissements industriels* en Wallonie (2010) Dépenses environnementales 2%
2%
Investissements environnementaux 3% 5%
49 % 21 % 47 %
6%
22 %
50 %
21 %
71 % TOTAL : 259,24 M€
■ Charges d'exploitation ■ Dépenses courantes ■ Charges pour la réhabilitation des sites ■ Charges pour la prévention des risques
TOTAL : 161,47 M€
TOTAL : 33,30 M€
■ Intégrés ■ Prévention des risques ■ Réhabilitation des sites ■ Curatifs ■ Air ■ Eau ■ Déchets ■ Bruit (0,8 %) ■ Sols (0,2 %) ■ Autres**
*Montants renseignés par 254 établissements industriels (potentiellement les plus polluants) **Montants qui ne peuvent pas être affectés de façon univoque à l'un ou l'autre compartiment de l'environnement ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DPP (Enquête intégrée environnement)
Mots clés : entreprises, investissements intégrés, dépenses courantes, charges d’exploitations Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
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Partie 3 Utilisation des ressources et modes de production
Production d’eau de distribution La production et la distribution d’eau potable constituent un enjeu majeur en termes de santé publique (alimentation, hygiène…) mais également une problématique environnementale dans le sens où cette eau est extraite des ressources naturelles avant d’être rejetée dans le milieu après usage (avec ou sans traitement).
Message clé En 2010, les volumes d’eau prélevés en Wallonie pour la distribution publique s’élevaient à ± 388 millions de m3, dont environ 80 % étaient issus des eaux souterraines1. Seuls 55 % des prélèvements sont effectués par des producteurs wallons2, étant donné que 40 % des volumes d’eau produits sont exportés vers Bruxelles et la Flandre pour y alimenter ± 2,5 millions de consommateurs. Le rendement global du réseau de distribution wallon s’élevait à 70 % en 2010, les 30 % non enregistrés étant utilisés par les producteurs pour nettoyer leurs installations, par les services incendies ou perdus via des fuites dans le réseau. Celles-ci ont toutefois tendance à diminuer suite aux importants investissements3 consentis ces dernières années pour renouveler les conduites et les raccordements. En outre, un schéma régional d’exploitation des ressources en eau est en voie de finalisation, avec notamment pour objectifs d’augmenter la sécurité d’approvisionnement et de réduire les coûts de production. Fig. 3-9a Prélèvements en eau à des fins de distribution publique en Wallonie
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1]
Carte17
[2] Au nombre de 50 au 31/12/2010 (Aquawal S.A., 2011). Le solde est prélevé par un opérateur bruxellois (VIVAQUA) et 2 producteurs flamands (VMW et TMVW). [3] 648 M€ entre 2007 et 2012 (soit 108 M€/an)
Fig. 3-9b Volumes d'eau potabilisable produits en Wallonie (2010) Prélèvements
450
3,3 %
400
41,4 %
54,8 %
350
Millions de m3
Utilisations 17,7 %
41,7 %
300
23,6 %
250 200
17,3 % TOTAL : 388,4 millions de m3
150 100 50
2008 2010
2005
2002
1999
1996
1993
1990
1987
1984
1981
1978
1975
0
■ Eaux souterraines ■ Eaux de surface ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DEE ; Aquawal S.A.
28 http://etat.environnement.wallonie.be
■ Producteurs wallons hors indivision ■ Producteurs flamands (TMVW, VMW) et bruxellois (VIVAQUA)) ■ Indivision SWDE/VMW ■ Importations (0,2 %)
Wallonie ■ Volumes enregistrés ■ Volumes non enregistrés (non-facturation, fuites…) Volumes exportés ■ vers la Région flamande ■ vers la Région de Bruxelles-Capitale ICEW 2012 – Source : Aquawal S.A.
Mots clés : eau de distribution, exportation, rendement, réseau, fuites Indicateurs européens associés (voir page 147) : 39, 88, 96
Partie 4
transport
Partie 4 transport
Infrastructures de transport Les réseaux de transport (routes, voies ferrées, voies navigables) permettent d’améliorer la circulation des personnes et des marchandises. Cependant, en fragmentant le territoire, ils contribuent notamment à la création de barrières écologiques.
Message clé Les infrastructures de transport1 et de communication couvrent environ 5,3 % du territoire wallon. Avec environ 500 km de routes principales (autoroutes, routes régionales et provinciales) et près de 100 km de voies ferrées pour 1 000 km² de territoire, les réseaux de transport terrestres en Wallonie sont parmi les plus denses d’Europe. Le réseau routier a connu sa plus forte croissance entre 1970 et 1990. Près de 85 % des routes sont des voiries communales et ont une vocation essentiellement locale. Les 15 % restant sont destinés à la grande circulation et viennent, avec les voiries provinciales, compléter le réseau interurbain de compétence régionale. La longueur du réseau routier n’a pas augmenté significativement au cours des dernières années mais la fréquentation est en hausse, en particulier pour les autoroutes (+ 95 % entre 1990 et 2010).
Evaluation Situation défavorable (et globalement stable) [1]
Cartes 3, 4 et 7
[2] Voir fiche 2.3
Tab. 4-1 Densité des différents réseaux de transport au 1er janvier 2008* En km/1 000 km 2
Wallonie
Densité du réseau autoroutier
Belgique
UE-15
UE-27
52
58
19
15
4 794
5 036
1 089
1 045
Densité du réseau ferroviaire
97
117
47
49
Densité du réseau fluvial
27
50
10
9
Densité du réseau routier (toutes routes)
* année commune pour comparer avec les données européennes
ICEW 2012 – Sources : SPF Economie (DGSIE) ; SPF Mobilité et Transports ; Commission européenne-Eurostat ; SPW-DGO2 ; SNCB (calculs IWEPS)
Base 100 (1990 = 100)
Fig. 4-1 Longueur et fréquentation du réseau routier de transport en Wallonie 200
Valeurs en 2010
180
Autoroutes Longueur (km) ----------------- 869 ––– Fréquentation (Md véh-km) --13,8
160
Routes régionales et provinciales ––– Longueur (km) --------------- 7 583 ––– Fréquentation (Md véh-km) -- 16
140 120 100 2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
80
Routes communales revêtues ––– Longueur (km) ------------- 49 189 ––– Fréquentation (Md véh-km) -- 8,4
ICEW 2012 – Sources : SPF Mobilité et Transports ; IWEPS
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Mots clés : territoire, réseau de transport, fragmentation, artificialisation Indicateurs européens associés (voir page 147) : 6, 7, 8
Partie 4 transport
Demande en transport de marchandises Le transport de marchandises est à l’origine de pressions diverses sur l’environnement (utilisation d’énergie, émissions atmosphériques, consommation d’espace et fragmentation du territoire, bruit…) dont l’intensité dépend notamment du niveau d’activité économique et des modes de transport utilisés.
Message clé La quantité totale de marchandises (t-km) transportées en Wallonie, tous réseaux confondus (routier, ferroviaire et fluvial)1, a augmenté de 82 % entre 1990 et 2007. Le transport routier, qui prend en charge près de 80 % des marchandises1, a absorbé la plus grande partie de cette croissance. Le ralentissement de l’économie mondiale sur la période 2007 à 2009, combiné à la hausse du prix du carburant, explique très probablement la baisse de la demande en transport observée entre 2007 et 2009. Le fret aérien2, quant à lui, a connu une croissance moyenne de 13 % par an entre 1998 et 2010, ce qui place Liège Airport huitième dans le classement des aéroports européens pour le transport de marchandises. Ce positionnement s’explique notamment par le choix de la compagnie TNT Airways de baser son centre d’activités à Liège Airport. Le développement des activités aéroportuaires induit notamment pour les riverains des nuisances sonores que les autorités tentent de diminuer à travers la mise en place de mesures d’encadrement 3 et de mesures d’accompagnement4, en particulier via un Plan d’exposition au bruit.
Evaluation
-
Situation défavorable et en détérioration [1] Hors transport aérien [2] Seules les informations relatives à Liège Airport sont envisagées ici, Brussels South Charleroi Airport n’effectuant pratiquement pas de transport de fret (20,5 tonnes en 2010) [3] Limitation du bruit à la source [4] Diminution du bruit perçu par les riverains
Fig. 4-2 Transport de marchandises en Wallonie (transport international compris) Transport aérien (Liège Airport)
160 700
140 130
600
120
500
100
2010
2009
2008
2007
2006
0 2005
----------------------------------------- Valeurs de référence Route - uniquement camions cat. C (Md t-km) (2010) --------- 22,4 Tous modes - sauf aérien (Md t-km) (2009) ------------------------ 23,8 PIB - hors variations de prix (M €) (2010) ----------------------- 75 710 Déplacements des camions - cat. C (Md véh-km) (2010) -------- 2,92
200
2004
2010
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
1992
1990
60
300
2003
70
2002
80
400
2001
90
2000
100
1999
110
1998
(x 1 000 tonnes)
Base 100 (2000 = 100)
150
ICEW 2012 – Sources : SPF Mobilité et Transports ; SNCB ; IWEPS ; ICN (Calculs HERMREG) ; Portail aéroportuaire wallon
Mots clés : demande en transport, fret, PIB, marchandises Indicateurs européens associés (voir page 147) : 6, 14, 63, 73
http://etat.environnement.wallonie.be 31
Partie 4 transport
Répartition modale du transport de marchandises Les différents modes de transport terrestre de marchandises (route, rail, voie d’eau) peuvent être distingués d’un point de vue opérationnel (vitesse, accessibilité…) mais aussi sur base de leurs impacts environnementaux (consommation d’énergie, pollution atmosphérique, bruit...).
Message clé En 2009, le transport de marchandises en Wallonie1 s’élevait à 23,8 milliards de t-km, dont 84 % sont attribués à la route. La part du transport routier est en hausse par rapport à 1990, aux dépens du transport par voie ferrée. La prédominance du transport routier s’explique notamment par sa grande flexibilité, accentuée par la forte croissance du parc de véhicules légers (camionnettes), ainsi que par une infrastructure routière très bien développée en Wallonie. Les impacts environnementaux du transport routier sont généralement plus élevés que ceux du rail ou de la voie d’eau. Les émissions de CO2 par km parcouru via le rail sont par exemple 2 à 10 fois inférieures à celles des camions (selon le tonnage transporté). Les coûts liés à ce type d’impact seront partiellement répercutés sur le secteur du transport 2 avec l’introduction en Belgique à l’horizon 20163 : • d’un prélèvement kilométrique différencié selon le type de poids lourd, le type de route et les normes Euro ; • d’une charge environnementale couvrant les coûts de la pollution atmosphérique et du bruit en conformité avec les valeurs maximales fixées par la directive 2011/76/UE.
Evaluation
-
Situation défavorable et en détérioration [1] Transit international compris ; hors transport aérien [2] Réforme interrégionale de la fiscalité routière (architecture provisoire approuvée par le Gouvernement wallon le19/07/2012) [3] Pour les poids lourds de 3,5 t ou plus et au minimum sur le réseau routier Eurovignette étendu
Fig. 4-3 Répartition modale du transport de marchandises* en Wallonie 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0% 1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008 2009
Valeurs en 2009 (milliards de t-km) Transport routier (83,6 %) -------------------------------------------------------------------------------------------------------- 19,9 ––– Transport ferroviaire (10,1 %) ----------------------------------------------------------------------------------------------------- 2,4 ––– Transport fluvial (6,3 %) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 1,5 * transport international compris ; hors transport aérien
32 http://etat.environnement.wallonie.be
ICEW 2012 – Sources : SPF Mobilité et Transports; SNCB; IWEPS Mots clés : répartition modale, marchandises, réseau routier, coûts externes Indicateurs européens associés (voir page 147) : 18, 57, 63, 73
Partie 4 transport
Demande en transport de personnes La mobilité des personnes est à l’origine de pressions diverses sur l’environnement (consommation d’énergie, pollution atmosphérique, bruit…) dont l’intensité dépend notamment de la longueur et de la fréquence des trajets ainsi que des modes de transport utilisés.
Message clé La croissance des déplacements de personnes en Wallonie (+ 40 % entre 1990 et 2009) est principalement due à la répartition diffuse de l’habitat et à l’évolution des modes de vie. La demande en transport de personnes inclut des déplacements privés et professionnels. La distinction n’est pas toujours évidente, en particulier dans le cas des voitures individuelles (véhicules de société, chaînes de déplacements…). Les mouvements de passagers dans les aéroports régionaux wallons sont en forte hausse, particulièrement à Charleroi où le nombre de passagers a été multiplié par 20 entre 2000 et 2010. La récente évolution (+ 76 % entre 2008 et 2010) est surtout liée à la diversification de l’offre suite à l’ouverture du nouveau terminal d’une capacité de 5 millions de passagers par an. Le développement des activités aéroportuaires induit notamment pour les riverains des nuisances sonores que les autorités tentent de diminuer à travers la mise en place de mesures d’encadrement1 et de mesures d’accompagnement2, en particulier via un Plan d’exposition au bruit.
Evaluation
-
Situation défavorable et en détérioration [1] Limitation du bruit à la source [2] Diminution du bruit perçu par les riverains
120 115 110 105 100 95 90 85 80 75 70
Transport aérien de passagers 6 000
3 000 2 000 1 000
2010
2008
2006
2004
2002
2000
0
1998
(x 1 000 passagers)
2010
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
Valeurs de référence Tous modes - sauf aérien (Md voy-km) (2009) ------------------- 57,3 PIB - hors variations de prix (M €) (2010) ---------------------- 75 710 Parc automobile - voitures (nombre de véhicules) (2010) ---- 1 620 448 Route (Md voy-km) (2010) ------------------------------------------------- 45,2 Population (nombre d’habitants) (2010) --------------------- 3 498 384
4 000
1996
----
1992
5 000
1990
Base 100 (2000= 100)
Fig. 4-4 Transport de personnes en Wallonie (transport international compris)
■ Charleroi Brussels South ■ Liège Airport
ICEW 2012 – Sources : SPF Mobilité et Transports ; SNCB ; IWEPS ; ICN (calculs HERMREG) ; SPF Economie (DGSIE) ; Portail aéroportuaire wallon
Mots clés : transport de personnes, mobilité, nuisances sonores Indicateurs européens associés (voir page 147) : 6, 13, 52, 72
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Partie 4 transport
Répartition modale du transport de personnes En Europe, les principaux modes de déplacement terrestre de personnes sont la voiture et les transports en commun (train, bus, car). Ils diffèrent par des critères opérationnels (vitesse, accessibilité…) mais aussi par leurs impacts environnementaux (consommation d’énergie, pollution atmosphérique, bruit...).
Message clé En 2009, 95 % du transport de personnes en Wallonie1 s’est fait par la route, dont 80 % en véhicules particuliers. Le recours préférentiel à la voiture s’explique notamment par un réseau routier très bien développé, un statut fiscal intéressant pour les voitures de société2, ou encore par une répartition diffuse de l’habitat combinée à une offre limitée en transports en commun en milieu rural. La part modale du transport collectif a néanmoins progressé, passant de 16 % en 1990 à 20 % en 2009. En plus des problèmes de mobilité, les impacts environnementaux du transport de personnes sont généralement plus élevés dans le cas du transport routier en véhicules individuels. A l’heure actuelle, ces impacts sont supportés par l’ensemble de la collectivité (coûts externes), ce qui peut défavoriser les modes de transport à plus faible impact environnemental. Afin de mieux prendre en compte les coûts liés à ces impacts, une vignette routière pour les voitures particulières (de moins de 3,5 t) sera introduite en Belgique d’ici 2016 en même temps que des nouveaux modes de calcul des taxes de circulation qui tiendront compte des caractéristiques techniques des véhicules3.
Evaluation Situation défavorable (et globalement stable) [1] Transit international compris ; hors transport aérien et modes doux (vélo, marche à pied) [2] Nouveau régime fiscal à partir du 1er janvier 2012 [3] Réforme interrégionale de la fiscalité routière (architecture provisoire adoptée par le Gouvernement wallon le 19/07/2012)
Fig. 4-5 Répartition modale du transport de personnes* en Wallonie 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0% 1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008 2009
Valeurs en 2009 (milliards de voy-km) Véhicules particuliers (voitures, camionnettes, motos) (80 %) ------------------------------------------------------ 45,7 ––– Transport collectif (TEC et cars privés) (15 %) ------------------------------------------------------------------------------ 8,5 ––– Transport collectif (SNCB) (5 %) --------------------------------------------------------------------------------------------------- 3,1 * transit international compris ; hors transport aérien et modes doux (vélo, marche à pied)
ICEW 2012 – Sources : SPF Mobilité et Transports; SNCB; IWEPS
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Mots clés : répartition modale, personnes, réseau routier, coûts externes Indicateurs européens associés (voir page 147) : 19, 52, 56, 72
Partie 4 transport
Composition du parc de véhicules Le transport de personnes en Wallonie se fait majoritairement par la route, en voiture individuelle. La composition du parc de véhicules constitue donc un paramètre important pour l’évaluation de l’impact de la mobilité des personnes sur l’environnement et la santé.
Message clé Les voitures particulières représentent près de 80 % du parc de véhicules immatriculés en Wallonie. Leur nombre a augmenté de 26 % entre 1995 et 2011. La croissance a été la plus forte pour les véhicules diesel, le nombre de véhicules roulant au LPG ou à l’électricité restant anecdotique. Les tendances observées sont principalement liées à l’évolution du marché des voitures diesel. Ce type de motorisation a bénéficié d’importants progrès technologiques ces dernières années, ce qui a rendu l’achat de ce type de véhicules plus attractif. A puissance équivalente, les moteurs diesel rejettent généralement moins de CO2. Cet avantage peut cependant être partiellement annulé par l’augmentation du poids et du niveau d’équipement des véhicules. En outre, les moteurs diesel émettent davantage de microparticules (ce qui nécessite l’ajout de filtres) ainsi que d’oxydes d’azote (NOx) qui contribuent notamment au phénomène d’acidification et à la formation d’ozone dans l’air ambiant.
Evaluation ? Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations)
Fig. 4-6 Parc de véhicules en Wallonie Composition du parc de véhicules (2011) 300
150 100 50
2011
2010
0 2009
■ Voitures privées (diesel) ■ Voitures privées (essence) ■ Voitures privées (LPG) (0,5 %) ■ Voitures privées (autres) (0,5 %) ■ Véhicules utilitaires ■ Motocyclettes ■ Bus et cars privés (0,2 %) ■ Autres véhicules
2008
TOTAL : 2 122 817 véhicules
200
2005
48,6 %
2000
28,8 %
250
1995
13 %
Base 100 (1995 = 100)
7,3 %
Evolution des motorisations (voitures particulières) 350
1,1 %
-----------------------------------------Valeurs en 2011 (unités) Voitures privées (diesel) ----------------------------------------- 1 031 118 Voitures privées (LPG) ------------------------------------------------ 10 692 Voitures privées (essence) -------------------------------------------- 611 131 ICEW 2012 – Source : IWEPS
Mots clés : parc de véhicules, diesel, LPG, essence Indicateurs européens associés (voir page 147) : 10, 11, 12
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Partie 4 transport
EXPOSITION AU BRUIT Selon diverses enquêtes menées auprès des citoyens, le bruit fait partie des nuisances environnementales le plus souvent citées. En plus d’entraîner gêne, troubles du sommeil et perturbations des fonctions cognitives, l’exposition au bruit induirait aussi une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires.
Message clé En 2008, la Wallonie a dressé sa première cartographie du bruit des grands axes routiers et ferroviaires en application de la directive 2002/49/CE. Il en ressort que le bruit généré le long des axes routiers dont le trafic dépasse 6 millions de passages de véhicules par an touche près de 740 000 habitants, tandis que le bruit produit le long des axes ferroviaires dont le trafic dépasse 60 000 passages de trains par an affecte près de 49 000 habitants1. Cette cartographie sert de base à l’élaboration de plans d’actions pour réduire l’exposition de la population au bruit du trafic routier et ferroviaire. Bien que non visées par la directive 2002/49/CE2, les nuisances sonores liées aux activités des aéroports de Liège et Charleroi ont fait l’objet de diverses mesures, issues notamment d’un Plan d’Exposition au Bruit (PEB)3. Au 31/12/2011, environ 1/3 du nombre total d’habitations situées dans les zones du PEB des deux aéroports avaient été insonorisées. A noter que la cartographie du bruit des agglomérations devrait être disponible début 2013. Fig. 4-7a Exposition* au bruit du trafic routier et ferroviaire en Wallonie (2008) Pourcentage de la population wallonne
25 %
Evaluation Situation légèrement défavorable (et globalement stable) [1] Pour des niveaux sonores moyens annuels (en période de nuit - LN) de 45 et 50 dB respectivement ; il s’agit de niveaux sonores à partir desquels des gênes sont généralement renseignées. (OMS, 2005). [2] Nombre de mouvements d’avions enregistrés inférieurs à celui défini dans la directive [3] Limitation du bruit à la source, diminution du bruit perçu (isolation acoustique...). Voir www.sowaer.be et www.acnaw.be
Fig. 4-7b Habitations exposées au bruit autour des aéroports wallons Charleroi Brussels South 5%
20 %
2%
Liège Airport 5% 17 %
15 %
30 %
47 %
63 % 31 %
10 %
Total : 9 594 habitations
5%
Total : 11 222 habitations
Zones définies dans le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) :
0% LDEN > 55 dB
LN > 45 dB
LDEN > 55 dB
LN > 50 dB
Axes routiers (> 6 millions de véhicules/an)
Axes ferroviaires (> 60 000 trains/an)
LDEN : Bruit moyen journalier LN : Bruit moyen nocturne
*façades les plus exposées
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE
36 http://etat.environnement.wallonie.be
■ Zone D’ : 56 dB(A) ≤ LDEN < 61 dB(A) ■ Zone C’ : 61 dB(A) ≤ LDEN < 66 dB(A) ■ Zone B’ : 66 dB(A) ≤ LDEN < 70 dB(A) ■ Zones A’ : LDEN ≥ 70 dB(A) ICEW 2012 – Source : SOWAER
Mots clés : bruit, exposition, santé, trafic aérien, ferroviaire, routier. Indicateurs européens associés (voir page 147) : 20
Partie 5
ĂŠnergie
Partie 5 ENERGIE
Intensité énergétique primaire L’efficacité avec laquelle l’énergie est utilisée peut être globalement évaluée par le biais de l’intensité énergétique qui compare les consommations en énergie d’un pays ou d’une région avec son niveau d’activité économique.
Message clé Ces quinze dernières années, l’intensité énergétique de la Wallonie (IE)1 est en général 20 % plus élevée que la moyenne belge et 50 à 60 % plus élevée que la moyenne européenne2. Ce constat reflète notamment le poids de l’industrie lourde (métallurgie, minéraux non métalliques) en Wallonie et les besoins importants en énergie du secteur des transports. Jusqu’en 2008, la tendance à la baisse de l’IE s’explique principalement par la hausse du produit intérieur brut (PIB) (tertiairisation de l’économie, productions à plus haute valeur ajoutée…) mais aussi, depuis 2005, par une diminution de la demande en énergie. Celle-ci peut s’expliquer notamment par les ralentissements/ fermetures d’activités industrielles, les progrès technologiques et les efforts réalisés par les industries en matière d’efficacité énergétique, dont certains sont soutenus par les pouvoirs publics (accords de branche3 p. ex.). La baisse du PIB observée entre 2008 et 2009 est liée à la crise économique qui a fortement touché le secteur industriel. L’évolution de l’IE dépend aussi des conditions climatiques (pic en 1996 lié à un hiver très froid p. ex.).
Evaluation
+
Situation défavorable mais en amélioration [1] Consommation intérieure brute d’énergie (demande totale en énergie)/produit intérieur brut [2] 152 tep/M€ en 2010 pour l’UE-27 (1 tep = 11 628 kWh) [3] Partenariats volontaires visant l’amélioration de l’efficacité énergétique des principaux secteurs industriels (http://energie.wallonie.be)
Fig. 5-1 Intensité énergétique* primaire de la Wallonie 130
Base 100 (1995= 100)
120
Valeurs en 2010 ––– Produit intérieur brut (hors variations de prix) (M€) --- 75 710 ––– Consommation intérieure brute d'énergie (TWh) ------------------ 202 Intensité énergétique primaire (tep/M€) ----------------------- 230
110 100
90
80
70 1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009 2010
* Consommation intérieure brute d’énergie (demande totale en énergie)/produit intérieur brut ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010) ; IWEPS
38 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : intensité énergétique, PIB, tertiairisation de l’économie, transport Indicateurs européens associés (voir page 147) : 26, 68
Partie 5 ENERGIE
Consommation d’énergie primaire Les pressions environnementales liées à l’utilisation de sources d’énergie primaire dépendent notamment des quantités d’énergie consommées par les utilisateurs finaux et du type de ressource employée (fossile ou renouvelable).
Message clé En 2010, les ressources énergétiques primaires1 utilisées en Wallonie représentaient environ 211 TWh. Environ les deux tiers des ces ressources étaient utilisées directement ou après transformation, le solde étant dissipé principalement sous forme de chaleur lors de la production d’électricité. Depuis 1990, la consommation totale d’énergie primaire est relativement stable2. Au niveau des combustibles utilisés, les principales tendances sont la nette baisse du recours au charbon, moins utilisé (notamment en sidérurgie) ou remplacé par le gaz naturel, et la forte croissance des énergies renouvelables (en particulier le bois), même si ces dernières ne couvrent qu’un peu plus de 8 % des besoins énergétiques primaires totaux. Cette évolution s’accompagne d’une baisse des rejets de certains polluants atmosphériques (substances acidifiantes, précurseurs d’ozone et éléments traces métalliques, notamment).
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Sources d’énergie disponibles dans la nature avant toute transformation (gaz naturel, produits pétroliers…) [2] Une diminution significative de la demande est néanmoins observée en 2009 (- 6,8 % par rapport à 2008) en lien principalement avec la crise économique et financière.
Fig. 5-2 Consommation d’énergie primaire en Wallonie Par type de vecteur énergétique
Energie secondaire
23,1 %
15,3 % 4,2% 3,6 %
46,9 %
TOTAL : 211 TWh
Base 100 (1990=100)
Par utilisation (2010) 30,0 %
500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
Valeurs en 2010 (TWh) ■ Utilisation par les différents secteurs d'activité sans transformation préalable en énergie secondaire ■ Pertes lors de la transformation et de la distribution Utilisation après transformation ■ Consommation d'électricité en Wallonie ■ Exportations d'électricité ■ Autres (sorties des cokeries, hauts-fourneaux...)
Renouvelables ––– Renouvelables et récupération d'énergie* -------------------------- 17,8 Non renouvelables Gaz naturel --------------------------------------------------------------------- 49,8 Combustible nucléaire** --------------------------------------------------- 69,8 Produits pétroliers ----------------------------------------------------------- 61,7 Combustibles solides (hors bois) --------------------------------------- 11,9 ––– Total --------------------------------------------------------------------------------------- 211 * Issue de la fraction non renouvelable des déchets ** Sur base de la production potentielle de chaleur ICEW 2012 – Source : SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010)
Mots clés : consommation intérieure brute d’énergie, énergie primaire, source d’énergie renouvelable Indicateurs européens associés (voir page 147) : 33, 36, 58, 64, 69, 70
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Partie 5 ENERGIE
Consommation d’énergie finale La consommation d’énergie permet de répondre aux multiples besoins des utilisateurs finaux (production industrielle, transport, chauffage, électroménager…). Elle induit des rejets de polluants atmosphériques dont les impacts environnementaux dépendent notamment du vecteur énergétique utilisé.
Message clé Entre 1990 et 2010, la consommation énergétique finale1 de la Wallonie a baissé d’environ 5 %2. Le secteur de l’industrie, et plus particulièrement la sidérurgie, a été fortement affecté par la crise économique de 2008 et sa consommation énergétique a chuté de près de 33 % entre 2008 et 2009. Suite à la reprise des activités, celle-ci a progressé de près de 10 % entre 2009 et 2010. Les besoins du tertiaire, en forte croissance économique, sont en augmentation (en particulier pour l’électricité) tandis que la consommation résidentielle des ménages affiche une légère hausse entre 2009 et 2010 (hiver plus rigoureux). De leur côté, les besoins en énergie liés au transport affichent une hausse moyenne de 2 % par an depuis 1990. Parmi les combustibles consommés directement (sans transformation préalable en électricité), les produits pétroliers représentent près de la moitié de la consommation énergétique finale, le gaz naturel contribue pour près d’un quart, et les énergies renouvelables pour environ 4 %.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Energie consommée par les utilisateurs finaux tels que les ménages, l’industrie, l’agriculture, le tertiaire, les transports [2] Cette évolution permet de rencontrer l’objectif défini dans le Plan wallon pour la Maîtrise Durable de l’Energie à l’horizon 2010, à savoir une réduction de la consommation finale d’énergie de 6 % entre 2000 et 2010.
Fig. 5-3 Consommation d'énergie finale en Wallonie Par secteur d’activité
Par type de vecteur énergétique (2010)
Base 100 (1990 = 100)
180
17,8 %
160 140
4,1 %
120
44,2 %
4,3 %
100
6,3 %
80
23,3 %
60 40 1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
Valeurs en 2010 (TWh) ––– Tertiaire ------------------------------------------------------------------------------ 14,7 Transport* --------------------------------------------------------------------------- 38,3 Ménages** -------------------------------------------------------------------------- 34,2 Agriculture ----------------------------------------------------------------------------- 1,2 Industrie ------------------------------------------------------------------------------ 50,4 ––– Total --------------------------------------------------------------------------------- 138,8 * Tous secteurs confondus, hors aérien et hors transport agricole ** Consommations résidentielles réelles (hors correction climatique) *** Issue de la fraction non renouvelable des déchets
TOTAL : 138,8 TWh Energies directement consommées ■ Produits pétroliers ■ Gaz naturel et dérivés ■ Combustibles solides (hors bois) ■ Energies renouvelables et récupération d'énergie*** ■ Autres (chaleur, vapeur) Energies transformées ■ Electricité
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010)
40 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : consommation d’énergie, utilisateurs finaux, secteur d’activité Indicateurs européens associés (voir page 147) : 25, 28, 29, 30, 31, 32, 35, 50, 67
Partie 5 ENERGIE
Electricité générée par les sources d’énergie renouvelables L’utilisation de sources d’énergie renouvelables pour produire de l’électricité permet de réduire la consommation de ressources fossiles tout en limitant les pressions sur l’environnement, en particulier celles liées aux émissions de polluants atmosphériques.
Message clé En 2010, les énergies renouvelables (ER) couvraient 7 % de la production nette d’électricité1 et 10,2 % de la consommation finale d’électricité en Wallonie. Ces résultats permettent de dépasser globalement les objectifs définis dans le Plan wallon pour la Maîtrise Durable de l’Energie à l’horizon 20102. L’augmentation de la production d’électricité d’origine renouvelable observée depuis 2005 résulte essentiellement du développement croissant des filières liées à la biomasse3 et à l’énergie éolienne. La production d’électricité photovoltaïque a également connu une forte croissance (x 15 entre 2009 et 2010) grâce notamment aux incitants financiers. Diverses mesures ont été prises par le Gouvernement pour encadrer et soutenir le développement des ER (certificats verts, aides financières…). En outre, un cadre réglementaire relatif à l’implantation des éoliennes a été adopté début 2013 et une stratégie relative à la biomasse durable est en préparation avec pour objectif notamment de favoriser la mise en place d’unités de biométhanisation.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] En 2011, elles représentaient 13 % de la puissance électrique totale installée Cartes 29 et 30 [2] Econotec et al. (2009) [3] Bois et sous-produits végétaux et animaux
Fig. 5-4 Electricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables en Wallonie 4200 3900 3600 3300 3000
■ Solaire ■ Eolien ■ Hydraulique ■ Biomasse (fraction organique des déchets ménagers) ■ Biomasse (biogaz) ■ Biomasse (bois, sous-produits végétaux et animaux) ■ Biomasse (autres) (< 0,1 %)
2700
GWh
2400 2100 1800 1500 1200 900 600 300 0
1990
1995
2000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 Objectif Objectif PMDE* PMDE* Horizon 2010 Horizon 2020
* Plan wallon pour la Maîtrise Durable de l’Energie
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010) ; ECONOTEC Mots clés : sources d’énergie renouvelables, production d’électricité, solaire, éolien, biomasse, hydraulique Indicateurs européens associés (voir page 147) : 34, 37, 71
http://etat.environnement.wallonie.be 41
Partie 5 ENERGIE
Electricité et chaleur issues de la cogénération La cogénération consiste à récupérer la chaleur dégagée lors de la production d’électricité (ou de force motrice) pour chauffer un bâtiment ou alimenter un processus industriel, ce qui permet d’améliorer le rendement énergétique et de mieux valoriser les sources d’énergie primaires (hors centrales TGV).
Message clé En 2010, la Wallonie a produit près de 2 400 GWh d’électricité brute1 et 5 500 GWh de chaleur par cogénération, au départ de 9 600 GWh d’énergie primaire2. Cette production a permis de couvrir respectivement 8,9 % et 7,2 % de la demande totale d’électricité et de chaleur en Wallonie3. Alors que ces pourcentages évoluent globalement à la hausse ces 10 dernières années, la part d’électricité et de chaleur produites par cogénération au départ de sources d’énergie renouvelables est en constante progression, grâce notamment à l’utilisation croissante de la biomasse au détriment des combustibles fossiles. Cette évolution permet de mieux valoriser les ressources énergétiques et de limiter les rejets de polluants atmosphériques (notamment le CO2) par rapport à la production séparée d’électricité et de chaleur. Afin de soutenir le développement de la cogénération de qualité4, différents outils ont été mis en place par les autorités wallonnes : certificats verts, (micro-)subsides, incitants fiscaux, facilitateurs, programmes de recherche…
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1]
Carte 30
[2] Selon les critères de la directive 2004/8/CE, 76 % de la production cogénérée en Wallonie est considérée à haut rendement. [3] Chiffres non comparables aux objectifs 2010 du Plan wallon pour la Maîtrise Durable de l’Energie qui ne considère que la cogénération de qualité. [4] Baisse minimum de 10 % des émissions de CO2 par rapport aux meilleurs systèmes non combinés
Fig. 5-5 Part de l’électricité produite par cogénération dans la consommation finale d’électricité en Wallonie
% de la consommation finale d'électricité
9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% 1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Valeurs en 2010 (GWh) ■ ressources fossiles -------------------------------------------------- 1 379 ■ ressources renouvelables --------------------------------------------- 981 ICEW 2012 – Source : SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010)
42 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : cogénération, électricité, chaleur, rendement énergétique Indicateurs européens associés (voir page 147) : 27
Partie 6
Consommation des mĂŠnages
Partie 6 Consommation des ménages
Dépenses des ménages Par leurs comportements de consommation, les ménages exercent de multiples pressions sur les écosystèmes, les ressources en énergies fossiles, en matières premières et en eau. En outre, leurs activités génèrent des déchets et différents types de rejets (eaux usées, émissions de polluants atmosphériques…).
Message clé Selon les enquêtes de la DGSIE1, les dépenses moyennes annuelles d’un ménage wallon sont passées de 12 425 € à 33 893 € entre 1978 et 2010 (+ 173 %). Sur cette même période, les postes « santé » et « transports et communications » ont connu la plus forte progression (avec respectivement + 292 % et + 275 %). En 2010, les dépenses consacrées au logement, à l’alimentation et aux transports et communications représentaient de l’ordre de 60 % des dépenses totales des ménages. Il est difficile d’établir les liens entre les niveaux de revenus, la structure des dépenses et les impacts environnementaux qui en découlent car ces liens font intervenir de nombreux facteurs (socioculturels, éducationnels, technologiques…). Ceux-ci compliquent la mise en place de politiques visant à réduire les pressions exercées par les ménages sur l’environnement. Toutefois, certaines études2 indiquent que les ménages les plus favorisés économiquement sont ceux qui génèrent le plus de pressions sur les ressources3.
Evaluation ? Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations) [1] EBM-Enquête budgets des ménages [2] Dozzi et al (2008) [3] Consommation d’eau, d’électricité, de carburant…
Fig. 6-1 Dépenses des ménages en Wallonie Structure des dépenses des ménages par niveau de revenu (2010)
Evolution des dépenses moyennes annuelles des ménages 10 000 €
17 289 € Dépenses moyennes/ménage
9 000 €
49 784 €
31 761 €
100 %
Parts des dépenses des ménages (%)
8 000 € 7 000 € 6 000 € 5 000 € 4 000 € 3 000 € 2 000 € 1 000 € 0€
90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0%
■ 1978 ■ 2010
Revenus les plus faibles (< quartile 25)
Revenus les plus élevés (> quartile 75)
Revenus moyens
■ Habitation principale ou secondaire ■ Alimentation, boissons, tabac ■ Transports et communications ■ Autres biens et services ■ Enseignement, culture et loisirs ■ Meubles, appareils ménagers ■ HORECA et voyages ■ Habillement, chaussures ■ Santé ICEW 2012 – Source : SPF Economie - DGSIE
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Mots clés : ménages, dépenses, revenus Indicateurs européens associés (voir page 147) : 38, 40, 41
Partie 6 Consommation des ménages
Utilisation de l’eau par les ménages La majorité des études réalisées sur le cycle anthropique de l’eau évalue les impacts de celui-ci sur l’environnement ou la santé publique. Pour que cette évaluation soit complète, il faut également tenir compte des liens qui existent entre les types d’eau utilisés, leurs usages, les niveaux consommés et les profils des usagers.
Message clé Selon une étude1, la consommation moyenne d’eau de distribution d’un ménage wallon pour satisfaire ses besoins domestiques est estimée à 73 m³/an, soit 94 l/(hab.j)2. Dès qu’il y a utilisation d’une ressource alternative à l’eau du robinet pour au moins un usage intérieur, le niveau de consommation moyen d’eau de distribution passe à 59 m³/an, soit 72 l/ (hab.j). Environ un tiers des ménages utilise des ressources alternatives pour au moins un usage intérieur et un quart pour des usages extérieurs. Près de 95 % de ces ménages utilisent de l’eau de pluie. La consommation d’eau de distribution par ménage est d’autant plus élevée que : • la taille du ménage est élevée. Cependant, lorsque la consommation est exprimée par personne, celle-ci diminue lorsque la taille du ménage augmente ; • le niveau socioéconomique du ménage est élevé. C’est surtout le cas pour les ménages d’une et deux personnes.
Evaluation ? Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations) [1] Aquawal (2009) : étude basée sur une enquête effectuée auprès de 3 111 ménages wallons raccordés au réseau public d’eau de distribution (taux de réponse de 96 %) [2] Cette valeur correspond à la consommation d’eau des ménages dont le compteur débite moins de 250 m3/an (évaluation sur base des factures). Carte 18
Fig. 6-2 Types d’eau utilisés par les ménages wallons pour satisfaire leurs différents usages domestiques* (2008) Usages extérieurs
Usages intérieurs 100 % 90 % 80 %
% de ménages
70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0%
Boisson
Café/Thé
Préparation Vaisselle des repas
Hygiène corporelle
Lavage Entretien du linge du logement
WC
Arrosage Lavage Nettoyage Alimentation du jardin de la voiture extérieur des piscines et étangs
■ Eau de distribution ■ Eau en bouteille ■ Eau de puits ■ Eau de pluie ■ Eau de source locale *Echantillon de 2 997 ménages wallons raccordés à l'eau de distribution
Mots clés : eau de distribution, eau de pluie, ménages Indicateurs européens associés (voir page 147) : 39
ICEW 2012 – Source : Aquawal S.A.
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Partie 6 Consommation des ménages
Consommation d’aliments issus de l’agriculture biologique Les produits issus de l’agriculture biologique font appel à des modes de production plus respectueux de l’environnement et du bien-être des animaux. Ils sont aussi destinés à répondre à la demande de certains consommateurs pour des aliments sains et de qualité (goût, absence de résidus de pesticides…).
Message clé Selon les enquêtes de consommation de Gfk1, les dépenses des ménages wallons pour les produits « bio » ont atteint 143 M€ en 2010 (contre 125,3 M€ en 2009), ce qui représente une part de marché de 1,7 % des dépenses totales des ménages wallons pour l’alimentation et les produits d’entretien (contre 1,5 % en 2009). Les substituts de viande (produits à base de soja, hamburgers aux légumes…), les œufs et les légumes se maintiennent dans le trio de tête. En 2010, 57 % des aliments « bio » étaient achetés dans les supermarchés, 15 % dans des magasins spécialisés « bio », 5 % auprès des fermes/éleveurs, 5 % sur les marchés, 6 % dans les hypermarchés et 12 % ailleurs2. Les enquêtes révèlent aussi que près de 80 % des dépenses des ménages wallons pour les produits « bio » ont été effectuées par 20 % des ménages wallons consommateurs de ce type de produit. En outre, les achats de ces ménages ont atteint 438 €, en moyenne par ménage, sur un budget total alimentaire annuel de 6 893 €. Un Plan stratégique3 est en préparation afin de développer davantage encore la disponibilité et l’attractivité des produits « bio ».
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Gfk (2011) [2] Magasins de santé/diététique, bouchers, boulangers/pâtissiers, hard discount et autres distributeurs [3] Plan stratégique de développement de l’agriculture biologique à l’horizon 2020, inscrit dans la Déclaration de politique régionale 2009-2014
Fig. 6-3 Parts de marché des aliments issus de l’agriculture biologique dans les dépenses des ménages wallons, par segment
% des dépenses totales pour chaque produit
30 %
25 %
Substituts de viande Oeufs Légumes Pain Fruits Volaille Pommes de terre Produits laitiers Viande Charcuterie
20 %
15 % 10 %
5% 0% 2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
ICEW 2012 – Source : SPW – DGO3 – DEMNA (enquêtes annuelles Gfk)
46 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : dépenses, part de marché, agriculture biologique, ménages Indicateurs européens associés (voir page 147) : 40
Partie 6 Consommation des ménages
Consommation de produits plus respectueux de l’environnement Certains produits sont plus respectueux de l’environnement : leur cycle de vie est moins consommateur de matières, génère moins de déchets et/ou induit moins de rejets polluants. L’achat de ces produits en remplacement des produits conventionnels contribue à réduire les pressions sur l’environnement.
Message clé Certaines enquêtes1 permettent d’estimer le niveau de consommation de produits plus respectueux et moins respectueux de l’environnement. Parmi les produits moins respectueux, les bouteilles d’eau en plastique, les lingettes pour la maison et les piles jetables sont achetées au moins une fois par an par près de 90 %, 50 % et 40 % des ménages respectivement. En termes de fréquence d’achats, les bouteilles d’eau en plastique arrivent aussi en tête des produits considérés. Parmi les produits plus respectueux de l’environnement, les aliments « bio » sont achetés au moins une fois par an par plus de 85 % des ménages. Ce sont aussi les produits les plus souvent achetés parmi ceux étudiés. Par contre, les produits lessiviels écologiques et les piles rechargeables restent peu prisés2. Le projet de programme de prévention des déchets ménagers à l’horizon 2020 envisage diverses actions3 pour favoriser des modes de distribution et de consommation plus durables, ainsi que l’achat de produits alternatifs plus favorables à l’environnement4.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Enquêtes réalisées entre 2004 et 2010 auprès d’un panel de ménages représentatif de la population wallonne pour 10 produits ; Gfk (2009) et Gfk (2011) [2] Produits achetés par moins de 10 % des ménages, avec moins de 3 actes d’achats par ménage en 2010. [3] Mesures réglementaires, labels, soutien à la recherche et à l’innovation… [4] Certains produits prioritaires ont été identifiés tels que les piles, les peintures, les aliments « bio »…
Fig. 6-4 Achats plus et moins respectueux de l’environnement par les ménages wallons
% des ménages ayant acheté au moins une fois sur l'année le produit considéré
Part des ménages
Fréquence d’achat par ménage
100 90
Bouteilles d’eau en plastique
80
Lingettes de maison
70 60 50 30
5 0
Produits lessiviels écologiques
20 10 0 2004
Rasoirs jetables 2005
2006
2007
Bouteilles d’eau en plastique ––– Aliments « bio » ––– Lingettes de maisons Piles jetables Lingettes bébés Les produits repris en italique sont considérés comme moins respectueux de l’environnement
2008
2009
2010
Langes jetables Rasoirs jetables Boissons en emballages consignés Piles rechargeables Produits lessiviels écologiques
Aliments « bio »
15 10
Piles rechargeables
40
20
Langes jetables Boissons en emballages consignés Lingettes bébés
Piles jetables Nombre moyen d’actes d’achats en 2004 Nombre moyen d’actes d’achats en 2010
ICEW 2012 – Source : SPW – DGO3 – DEMNA (enquêtes annuelles Gfk)
Mots clés : Consommation de produits écologiques, ménages, fréquence d’achat Indicateurs européens associés (voir page 147) : 40
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Partie 7
dĂŠchets
Partie 7 Déchets
Génération de déchets municipaux Le comportement des ménages joue un rôle majeur dans l’évolution des quantités de déchets municipaux générés et de leurs impacts environnementaux. Ce facteur doit être pris en compte dans les politiques de prévention et de gestion des déchets.
Message clé En 2010, les quantités de déchets municipaux1 collectés en Wallonie représentaient 450 kg/hab, soit 10 % de moins que la moyenne européenne (502 kg/hab, UE-27). Depuis 1997, les quantités d’ordures ménagères2 ont diminué de 22 % alors que les fractions grossières3 ont progressé de 84 % pour atteindre 163 kg/hab en 2010. Ces évolutions sont à mettre notamment en relation avec l’utilisation croissante des parcs à conteneurs par les citoyens. Toutefois, l’objectif du Plan wallon des déchets (PWD) à l’horizon 2010, soit 383 kg/hab de déchets municipaux, n’est pas atteint. Dès lors, afin de diminuer davantage les quantités totales de déchets générés, les autorités wallonnes souhaitent renforcer leurs politiques de réutilisation et de prévention dans le cadre du nouveau PWD à l’horizon 2020 (en préparation). Celui-ci prévoit une liste de mesures qui visent notamment à lutter davantage contre les différentes formes de gaspillage et à favoriser les modes de production, de distribution et de consommation plus durables.
Evaluation Situation légèrement défavorable (et globalement stable) [1] Déchets ménagers et assimilés hors déchets de construction et de démolition et hors boues de stations d’épuration collectives [2] Ordures ménagères collectées sélectivement (plastiques, métaux, cartons à boissons, papiers/cartons, verres...) et ordures ménagères brutes (poubelle tout-venant) Carte 31 [3] Déchets verts (jardin…) et encombrants (électroménager, vaisselle…)
Fig. 7-1 Déchets municipaux* générés et collectés en Wallonie 500 450
Quantités collectées (kg/hab)
400
91 kg/hab
350 300
292 kg/hab
250
■ Fractions grossières : déchets verts (jardin…) et encombrants (électroménager, vaisselle...) ■ Ordures ménagères : ordures ménagères brutes (poubelle tout-venant) et ordures ménagères collectées sélectivement (plastiques, métaux, cartons à boissons (PMC), papiers/cartons, verres, déchets organiques...)
200 150 100 50 0 1997
1999
2001
2003
2005
*Déchets ménagers et assimilés hors déchets de construction et de démolition et hors boues de stations d’épuration collectives
50 http://etat.environnement.wallonie.be
2007
2009
Objectif PWD Année 2010
ICEW 2012 – Source : SPW – DGO3 – DSD (bases de données FEDEM et CETRA) Mots clés : déchets municipaux, fractions grossières, ordures ménagères, prévention Indicateurs européens associés (voir page 147) : 42, 47, 51
Partie 7 Déchets
Génération de déchets industriels Selon les estimations, les quantités de déchets générés par les activités industrielles représenteraient environ la moitié du gisement total des déchets produits en Wallonie. Les impacts potentiels sur l’environnement et les modes de traitement de ce type de déchets sont souvent spécifiques.
Message clé Selon les résultats de l’enquête annuelle1, le gisement de déchets industriels générés en Wallonie en 2010 était estimé à 5 600 kt. Environ 86 % du gisement sont issus des secteurs de l’alimentaire (1 609 kt), de la métallurgie (1 397 kt), de la chimie (915 kt) et de la transformation du bois (897 kt). La part des déchets industriels classés dangereux 2 est quant à elle estimée à 332 kt (soit près de 6 % du gisement total). Depuis 2000, les quantités générées sont globalement à la baisse alors que la valeur ajoutée brute (VAB) augmente régulièrement (excepté en 2009). Ce découplage s’explique notamment par des changements de procédés, des accords de branche ou encore par la fermeture de certaines industries. La forte baisse du gisement de déchets et de la VAB observée en 2009 est principalement liée à la crise économique qui a fortement touché le secteur sidérurgique. Un nouveau Plan à l’horizon 2020 est en préparation. Il permettra, entre autres, de fixer de nouveaux objectifs en termes de prévention des déchets industriels en phase avec les nouvelles obligations européennes3.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Données provenant des résultats de l’enquête intégrée environnement couvrant un échantillon représentatif d’entreprises issues de l’industrie manufacturière, extractive et de production d’énergie et ensuite extrapolées à l’ensemble de ces 3 secteurs. (2) Déchets qui représentent un danger spécifique pour l’homme et l’environnement, suivant la liste de l’AGW du 10/07/1997 [3] Directive 2008/98/CE transcrite en droit wallon par le DRW du 10/05/2012
Fig. 7-2 Génération de déchets industriels* en Wallonie Par secteur d’activité (2010)
150
Base 100 (1995 = 100)
140
1,3 %
1%
120
2,8 %
1,7 %
110
6,2 %
130
100 90
28,8 %
16,1 %
80 70
25 %
16,4 %
60 50 1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
TOTAL : 5 586 kt
2009
Valeurs en 2010 ––– Valeur ajoutée brute (hors variations de prix) (M€)------------- 12 592 ––– Déchets industriels (kt) ----------------------------------------------------- 5 586 Déchets industriels dangereux (kt) ---------------------------------------- 332 * données collectées auprès d'un échantillon représentatif d’entreprises issues de l'industrie manufacturière, extractive et de production d'énergie en Wallonie, ensuite extrapolées à l'ensemble de ces 3 secteurs
■ Alimentaire ■ Métallurgie ■ Chimie ■ Bois ■ Papiers et cartons ■ Minéraux non métalliques
■ Machines et équipements ■ Plastiques et caoutchoucs ■ Energie (production) (0,7 %) ■ Autres (industries extractives, pharmaceutiques, du textile...)
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (Enquête REGINE - Bilan effectué en novembre 2012)
Mots clés : déchets industriels, VAB, industrie, déchets dangereux, découplage Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
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Partie 7 Déchets
Collectes sélectives des déchets municipaux L’organisation de collectes sélectives de déchets à la source est un pré-requis indispensable pour obtenir des flux homogènes de matières à valoriser. Le développement de ce type de collecte nécessite l’application de politiques incitatives, des sources de financement adaptées et une participation active de la population.
Message clé Depuis 1997, la part des déchets municipaux1 collectés sélectivement en Wallonie a plus que doublé pour tendre vers l’objectif fixé par le Plan wallon des déchets (PWD) à l’horizon 2010, soit un taux de collecte sélective (TCS) de 64 %. Cette évolution s’explique principalement par l’obligation de reprise et l’interdiction de mise en centre d’enfouissement technique de certains types de déchets 2 , l’application d’un nouveau décret fiscal, l’octroi de subventions pour organiser des collectes sélectives et l’intensification du réseau des parcs à conteneurs. Toutefois, en 2010, il restait encore une importante marge de progression en ce qui concerne les matières organiques (TCS < 15 %) et les textiles (TCS < 40 %). Ces deux flux de déchets ont par ailleurs été identifiés comme prioritaires dans le cadre des actions à mener en matière de prévention (déchets organiques) et de réutilisation (textiles) qui seront inscrites dans le futur PWD à l’horizon 2020.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Déchets ménagers et assimilés hors déchets de construction et de démolition et hors boues de stations d’épuration collectives [2] Ordures ménagères brutes, encombrants ménagers, déchets organiques biodégradables...
Fig. 7-3 Collecte des déchets municipaux en Wallonie Collecte sélective par type de déchets (2010)* Métaux 100 %
Cartons à boissons
80 %
•
Huiles et déchets spéciaux des ménages
60 % 40 %
•
Valeurs en (kt) 1997 ■ Collectes non sélectives ■ en porte à porte ----------------------------- 1 063 ■ des déchets communaux ------------------- 77,4 ■ Collectes sélectives ■ en porte à porte ------------------------------- 42,5 ■ en bulles ----------------------------------------- 40,9 ■ en parcs à conteneurs -------------------- 267,1
Objectif PWD Année 2010
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
20 % 1997
Proportion de déchets municipaux collectés
Par mode de collecte 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0%
2010 550,7 -------------- 94,5
-----------
Verres
• 0%
• •
Papiers et cartons
• •
Plastiques
• Déchets organiques de cuisine
Textiles
------------ 198,4
• Objectifs PWD 2010
-------------- 84,6
*déchets pour lesquels un objectif de collecte sélective a été inscrit dans le PWD 2010
-----------
605,9
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DSD (bases de données FEDEM et CETRA)
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Mots clés : déchets municipaux, collecte sélective, collecte non sélective, parcs à conteneurs Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
Partie 7 Déchets
Obligations de reprise La législation wallonne oblige certains producteurs ou importateurs de biens à reprendre ou à faire reprendre à leur charge les déchets que sont devenus leurs produits en fin de vie. Cette obligation doit permettre à la Wallonie d’atteindre les objectifs de collecte, de recyclage et de valorisation qu’elle s’est fixés.
Message clé Actuellement, 9 types de déchets sont soumis à une obligation de reprise1 en Wallonie. Les trois plus importants en termes de tonnage sont les véhicules hors d’usage, les emballages et les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). En ce qui concerne les emballages à usage unique, environ 1 600 kt ont été mis sur le marché belge en 2010. Les taux de valorisation obtenus pour les emballages ménagers et industriels sont supérieurs aux objectifs définis dans le nouvel Accord de coopération. En ce qui concerne le recyclage, les objectifs sont quasiment atteints, avec des taux de recyclage particulièrement élevés pour le verre (100 %), les métaux (94,7 %) et les papiers/cartons (90,2 %). En ce qui concerne les autres types de déchets, les objectifs de collecte et de valorisation2 fixés par la législation1 étaient pratiquement tous atteints en 2011 et ce, pour l’ensemble des types de déchets faisant l’objet d’une obligation de reprise.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] AGW du 23/09/10. A noter que pour les emballages ménagers et industriels, les objectifs à atteindre sont fixés uniquement au niveau belge dans le cadre de l’Accord de coopération interrégional du 4/11/2008. [2] Y compris la réutilisation
Fig. 7-4 Taux de collecte et de valorisation de certains types de déchets faisant l’objet d’une obligation de reprise en Wallonie et en Belgique Emballages à usage unique (2010)
Autres types de déchets (2011)
160%
100 % 90 %
140%
80 %
■ Taux de collecte ● Objectif des conventions environnementales ■ Taux de valorisation
données belges
données wallonnes
120%
70 %
100%
60 %
80%
50 % 40 %
60%
30 %
40%
20 %
20%
10 %
■ Taux de recyclage ■ Taux de valorisation ● Objectif de l’Accord de coopération interrégional du 4/11/2008
mé D na EE ge E rs* ofe ss DE ion E n E ac cu P els* s u iles sa et gé s* * (m én H ag G F èr U es Dé )** ch ets ph oto s
Emballages industriels
Pr
Emballages ménagers
B au atte plo ries (pr mb ofe * ss H io G Hu nnel FU no iles s)* * n u ali sa me gé nt es air es Pn eu s* ho Véh rs icu d’ le us s ag e
0%
0%
* Le taux de valorisation intègre la réutilisation du déchet considéré ** Objectif 2012 ICEW 2012 – Sources : CIE ; RECUPEL ; BEBAT ; VALORFRIT ; FOTINI ; FEBELAUTO ; RECYTYRE ; RECYBAT ; VALORLUB
Mots clés : déchets, obligation de reprise, emballages, taux de collecte, taux de valorisation Indicateurs européens associés (voir page 147) : 43
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Partie 7 Déchets
Gestion des déchets municipaux Pour gérer ses déchets municipaux, la Wallonie a mis en place différents instruments incitatifs et réglementaires visant à favoriser les modes de traitement qui présentent les meilleurs rapports coûts/bénéfices environnementaux.
Message clé La part des déchets municipaux1 acheminés en première destination vers des centres de valorisation ou des incinérateurs2 est en constante augmentation depuis 2000. En 2010, 50 % des quantités collectées de déchets municipaux (799 kt) étaient dirigés vers des centres de valorisation matières, de compostage ou de biométhanisation et 45 % (721,5 kt) vers des unités d’incinération. La proportion de déchets conduits en centre d’enfouissement technique (CET)3 n’a quant à elle cessé de diminuer avec une forte chute enregistrée entre 2009 et 2010 (- 80 %) suite à l’interdiction de mise en CET de certains types de déchets4. Les objectifs fixés dans le Plan wallon des déchets (PWD) à l’horizon 2010 sont donc globalement atteints. Dans le cadre de la préparation du PWD à l’horizon 2020, différents scénarii seront étudiés afin de déterminer la situation optimale en termes de développement d’infrastructures de gestion des déchets ménagers3, compte tenu des enjeux définis dans la Déclaration de politique régionale.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Déchets ménagers et assimilés hors déchets de construction et de démolition et hors boues de stations d’épuration collectives [2] Avec récupération d’énergie [3]
Carte 32
[4] L’AGW du 18 mars 2004 fixe le calendrier d’interdiction progressive de mise en CET des différents types de déchets : interdiction pour les ordures ménagères brutes au 1/01/2008, interdiction pour les encombrants ménagers broyés et les déchets organiques biodégradables au 1/01/2010, p. ex.
Fig. 7-5 Modes de gestion (en première destination) des déchets municipaux collectés en Wallonie Pourcentage des quantités de déchets entrant dans les centres de gestion
100 90
------------- Valeurs en 2010 (kt) ■ Réutilisation ------------------------ 16,4
80 70
■ Valorisation ■ Matières --------------------- 529,5 ■ Compostage ---------------- 246,5 ■ Biométhanisation ------------ 22,5
60 50 40
Elimination ■ Incinération ----------------- 721,5 ■ Mise en CET ------------------- 41,5
30 20 10 0
2000
2001
2002
2003
2004
2008
2009
2010 Objectif PWD Horizon 2010 (pour les déchets ménagers)
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DSD (bases de données FEDEM, CETRA, Coditax) ; Réseau Ressources
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Mots clés : déchets municipaux, valorisation, incinération, mise en centre d’enfouissement technique, réutilisation, compostage, biométhanisation Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
Partie 7 Déchets
Gestion des déchets industriels De par leur composition spécifique et leur complexité, les déchets industriels doivent souvent rejoindre des filières de traitement spécialisé. Dans tous les cas, la valorisation de ces déchets est privilégiée à la fois pour des raisons environnementales et économiques.
Message clé En Wallonie, le taux de valorisation des principaux types de déchets industriels est estimé à 90 % en moyenne sur la période 1995-20101, une performance supérieure à la moyenne européenne (52 % en 2008, UE-27). Les déchets sont essentiellement valorisés pour leur contenu en matières, principalement non métalliques (écumes de sucrerie p. ex.). En 2010, environ 89 % des quantités de déchets valorisés étaient issus des secteurs industriels qui produisent le plus de déchets, à savoir : l’alimentaire, la métallurgie, la chimie et la transformation du bois. En ce qui concerne les déchets non valorisés, les industries pratiquent essentiellement la mise en centre d’enfouissement technique2. Un nouveau Plan wallon des déchets à l’horizon 2020 est en préparation. Il permettra, entre autres, de fixer de nouveaux objectifs en termes de gestion des déchets industriels, en phase avec les nouvelles obligations européennes3.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Données non extrapolées provenant de l’enquête intégrée environnement couvrant un échantillon constant d’entreprises issues de l’industrie manufacturière, extractive et de production d’énergie [2]
Carte 32
[3] Directive 2008/98/CE transcrite en droit wallon par le DRW du 10/05/2012
Fig. 7-6 Gestion des déchets industriels collectés en Wallonie* Par mode de gestion
Quantités valorisées par secteur d’activité (2010)
Quantités de déchets industriels (kt)
6 000
1,1 %
30,6 %
8,5 %
5 000 4 000
12,6 %
3 000 2 000
26,7 %
19,4 % 1 000
TOTAL : 3 267 kt
Elimination ■ Autres (< 75 kt) ■ Incinération (< 15 kt) ■ Mise en CET
Valorisation ■ Autres (< 350 kt) ■ Matières métalliques ■ Energétique ■ Matières non métalliques
10
09
20
20
07 20
05 20
03 20
01 20
99 19
97 19
19
95
0
■ Métallurgie ■ Alimentaire ■ Chimie ■ Bois
■ Papiers et cartons ■ Minéraux non métalliques ■ Machines et équipements (0,6 %) ■ Autres (industrie extractive, textile…) (0,4%)
* données non extrapolées collectées auprès d’un échantillon constant de 87 entreprises issues de l’industrie manufacturière, extractive et de production d’énergie en Wallonie ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (Enquête REGINE - Bilan effectué en novembre 2012)
Mots clés : déchets industriels, valorisation, élimination, incinération, centre d’enfouissement technique Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
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Partie 7 Déchets
Gestion des boues de stations d’épuration collectives Les boues produites dans les stations d’épuration collectives résultent de la mise en œuvre de techniques d’assainissement qui visent à réduire les quantités de matières solides et de contaminants dans les eaux urbaines résiduaires avant leur déversement dans les cours d’eau.
Message clé Depuis 1994, la production de boues de stations d’épuration collectives a quasiment triplé pour atteindre près de 43 000 tonnes de matières sèches en 2011. Cette évolution va de pair avec l’augmentation du taux d’équipement de la Wallonie en stations d’épuration. Plus de la moitié des boues a été incinérée avec valorisation énergétique, le solde ayant été valorisé en agriculture (principalement comme amendement1 après chaulage des boues), du moins lorsque la composition des boues répondait aux conditions fixées par les réglementations2. La mise en décharge des boues est interdite en Wallonie depuis le 01/01/2007. Des concertations entre les administrations régionale et fédérale sont en cours afin de renforcer encore la sécurité et la transparence des filières de valorisation et de commercialisation des boues de stations d’épuration avec comme objectif de développer davantage leur valorisation en agriculture.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Grâce à la valeur neutralisante des boues obtenue après chaulage pour les rendre inertes [2] Autorisation de commercialisation délivrée par le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement et certificat d’utilisation délivré par la DGO3 dans le cadre de l’AGW du 15/01/1995
Fig. 7-7 Gestion des boues de stations d'épuration collectives en Wallonie 45 000
Tonnes de matières sèches (t MS)
40 000 35 000 30 000
Valeurs en 2011 (t) ■ Incinération et valorisation énergétique ----------------------------------------- 21 191 ■ Valorisation en agriculture --------------------- 17 259 ■ Stockage --------------------------------------------------- 9,2 ■ Elimination en centre ------------------------------------- 0 d'enfouissement technique
25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010 2011
ICEW 2012 – Sources : SPGE ; SPW - DGO3 - DSD (déclarations des OAA à la SPGE)
56 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : boues, station d’épuration, valorisation, agriculture, incinération, énergie Indicateurs européens associés (voir page 147) : 44
Partie 7 Déchets
Gestion des sédiments retirés des voies d’eau navigables L’accumulation de sédiments au fond des voies d’eau et des cours d’eau peut nuire à la navigation, augmenter le risque de crue et d’inondation et affecter certains biotopes aquatiques. Les opérations de curage et de dragage constituent le seul moyen d’extraire les quantités de sédiments excédentaires.
Message clé De 2004 à 2010, environ 1 million de m³ de sédiments (boues et graviers confondus) ont été retirés des voies d’eau navigables wallonnes alors que 6 millions de m³ encombreraient encore les réseaux navigables (dont 2 millions devraient être enlevés prioritairement1). Des travaux importants de dragage ont redémarré en mai 2010 pour permettre l’extraction d’environ 1 200 000 m³ de sédiments en 4 ans2. Par ailleurs, 100 000 m³ de matières de catégorie A (non ou peu polluées) et 235 000 m³ de matières de catégorie B (polluées) devraient être traités et valorisés annuellement dans le cadre de marchés de travaux spécifiques qui ont été attribués en 2010 par le Service Public de Wallonie (DGO2). Malgré les efforts accomplis en la matière, les coûts croissants de collecte et de traitement constituent un frein dans la gestion des sédiments à retirer des voies d’eau navigables alors que le développement du transport de marchandises par la voie d’eau est une priorité du Gouvernement wallon3.
Evaluation
+
Situation défavorable mais en amélioration [1] Estimation réalisée en 2011 par le SPW-DGO2 [2] Travaux inscrits dans un marché de dragage prioritaire portant sur des voies d’eau stratégiques (liaisons européennes) ou potentiellement problématiques (tirant d’eau insuffisant, risque élevé d’inondation) [3] Inscrite dans le projet de déclaration de politique régionale wallonne 2009-2014
Fig. 7-8 Gestion des sédiments retirés des voies d’eau navigables en Wallonie Opérations d’entretien
Opérations d’approfondissement ■ Boues de catégorie A 160
300
140
■ Boues de catégorie B
120
250
100
200
80 150
60
100
10 20
09 20
08 20
07 20
06 20
05 20
20
10 20
09 20
08 20
07 20
20
20
20
06
0
05
20
0
04
40
50
04
Volumes extraits (x 1000 m³)
■ Graviers 350
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO2 - DEAG
Mots clés : sédiments, voies d’eau navigables, boues, dragage, curage Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
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Partie 8
Eco-efficence
e
Partie 8 Eco-efficence
Eco-efficience du secteur du transport Les impacts environnementaux des transports sont principalement liés aux rejets dans l’air de divers polluants, du fait notamment de la consommation de carburants. Dès lors, l’évaluation de l’éco-efficience de ce secteur vise essentiellement à comparer l’évolution de la demande en transport à celle de ses émissions atmosphériques.
Message clé Les activités de transport1, en hausse continue jusqu’en 2007, ont consommé 38 TWh d’énergie en 2010, essentiellement sous la forme de carburants liquides. L’augmentation des besoins en énergie a cependant été un peu moins forte que celle de la demande globale en transport, ce qui s’explique par divers facteurs : utilisation croissante des transports en commun, optimisation du chargement des camions, renouvellement du parc automobile, baisse de la cylindrée moyenne des véhicules, amélioration des performances des moteurs2… Comme les transports dépendent encore largement des carburants traditionnels, les rejets de gaz à effet de serre évoluent de façon similaire à la consommation d’énergie. On note toutefois un découplage des émissions de substances acidifiantes et de précurseurs d’ozone à partir de 1995. Celui-ci s’explique principalement par la désulfurisation des carburants, la performance des moteurs et l’installation de pots catalytiques. Les rejets d’éléments traces métalliques ont aussi fortement baissé depuis 1990 sous l’effet de la directive 98/70/CE3.
Evaluation ? Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations) [1] Transport international compris, hors transport aérien [2] Depuis 1993, les normes européennes sont passées du standard « Euro 1 » à « Euro 6 ». En conséquence, les constructeurs automobiles ont modifié les moteurs des véhicules afin de réduire les émissions atmosphériques de poussières, d’oxydes d’azote, d’hydrocarbures et de monoxyde de carbone [3] Directive concernant la qualité de l’essence et des carburants diesel
Fig. 8-1 Eco-efficience des activités de transport en Wallonie 200
Valeurs de référence
180
Transport* Marchandises (milliards t-km) (2009)--- 23,8 Personnes (milliards voy-km) (2009) ---- 57,3
Base 100 (1990 = 100)
160 140
Consommation d'énergie -----(GWh) (2010) --------------------------------- 38 303
120 100
Emissions atmosphériques** GES (kt éq CO2) (2010) -------------------- 10 053 Substances acidifiantes (t Aéq) (2010) ------------------------------------ 899 Précuseurs d'ozone (kt éq COV) (2010) ---------------------------- 52,9 ETM (kt) (2010) ---------------------------------- 17,4
80 60 40 20
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
0
* hors transport aérien, agricole et forestier et hors pipelines ** hors émissions liées à la production de l'électricité consommée par le transport ferroviaire ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC (rapportage effectué en février et en avril 2012) ; SPF Mobilité et Transports ; IWEPS ; SNCB ; SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010)
60 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : Transport, éco-efficience, découplage, consommation d’énergie, émissions atmosphériques Indicateurs européens associés (voir page 147) : 13, 14, 30
e
Partie 8 Eco-efficence
Eco-efficience de la production d’électricité L’éco-efficience de la production d’électricité peut être évaluée en comparant l’évolution des quantités produites à celle des pressions qu’elle exerce sur l’environnement : émissions de polluants atmosphériques, consommation d’eau de refroidissement, rejets thermiques d’eaux usées et génération de déchets (dont certains radioactifs).
Message clé Le découplage observé entre l’évolution de la production d’électricité1 et celle des émissions atmosphériques de gaz à effet de serre (GES), de substances acidifiantes, d’éléments traces métalliques (ETM) et de précurseurs d’ozone s’explique notamment (i) par les progrès technologiques accomplis (dans l’épuration des rejets atmosphériques en particulier) et (ii) par l’utilisation de combustibles moins polluants (substitution du charbon par du gaz naturel, sources d’énergie renouvelables…)2. En 2009, environ 86 % des volumes prélevés en eaux de surface en Wallonie (soit près de 1,8 milliards de m³) ont été utilisés pour le refroidissement des centrales électriques. Après une forte baisse (- 29 %) enregistrée entre 2000 et 2003, les niveaux de consommation en eau (et les volumes d’eaux usées déversés) sont restés relativement stables. Les baisses observées en 1996 et de 2001 à 2003 sont liées à un fonctionnement au ralenti des centrales électriques en raison des faibles débits de la Meuse en période estivale.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1]
Cartes 29 et 30
[2] Le secteur de la production d’électricité participe au système d’échange des quotas de GES (DRW du 10/11/2004) qui vise la réduction des émissions de GES. Il est également concerné par plusieurs mesures du Plan Wallon Air Climat qui ont pour objectif la diminution des émissions atmosphériques du secteur (diversification des sources d’énergie, amélioration de l’efficacité énergétique…).
Fig. 8-2 Eco-efficience de la production d'électricité en Wallonie 120
Valeurs de référence Production d'électricité (hors pompage) (TWh) (2010) ------------------------------------- 34,3 Consommation d'eau de surface (Mm³) (2009) ---------------------------------- 1 870
110
Base 100 (1995=100)
100 90 80
Emissions atmosphériques GES (kt éq CO2) (2010) --------------------- 5 021 Précurseurs d'ozone (kt éq COV) (2010) -- 3,89 Substances acidifiantes (t Aéq) (2010) --- 84,7 ETM (t) (2010) ------------------------------------- 0,2
70 60 50 40 30
Déchets (kt) (2010) --------------------------- 33,3
20 10 2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
0
ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC (rapportage effectué en février et avril 2012) ; SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010) ; SPW - DGO3 - DEE Mots clés : production d’électricité, éco-efficience, émissions atmosphériques, consommation d’eau Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
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e
Partie 8 Eco-efficence
Eco-efficience du secteur de l’agriculture L’éco-efficience des activités agricoles peut être évaluée en comparant l’évolution de certains indices de production (rendements agricoles p. ex.) avec celle de divers paramètres illustratifs des pressions et des impacts environnementaux générés par le secteur (utilisation d’intrants, rejets atmosphériques…).
Message clé La comparaison de l’évolution de l’utilisation d’engrais et de produits phytopharmaceutiques avec celle de la production des principales cultures arables1 met en évidence un découplage depuis 1995 (réduction des quantités d’engrais et de pesticides utilisées par tonne récoltée et par hectare cultivé). Le secteur agricole enregistre également une diminution de ses émissions de polluants atmosphériques (- 13 % pour les gaz à effet de serre et - 11 % pour les substances acidifiantes entre 1990 et 2010). Ce gain d’éco-efficience est à mettre en relation avec la diminution du nombre d’animaux d’élevage2, l’évolution du prix des intrants, une gestion plus raisonnée des engrais ou encore la promotion de pratiques plus respectueuses de l’environnement. La plupart de ces facteurs dérivent de programmes réglementaires ou volontaires tels que le Programme de gestion durable de l’azote, la conditionnalité des aides agricoles ou les programmes environnementaux (dont l’agriculture biologique)3.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Froment, betteraves sucrières, maïs fourrager et pommes de terre de conservation [2] Réduction marquée du nombre de bovins (- 18 % entre 1990 et 2011) liée notamment à l’instauration des quotas laitiers, aux crises sanitaires (ESB, dioxine, …) et à l’évolution des prix (SPW-DGO3, 2013) [3] Axe 2 du Programme wallon de développement rural 2007-2013 (GW, 2009)
Fig. 8-3 Eco-efficience du secteur de l’agriculture en Wallonie Emissions de polluants atmosphériques 120
120
115
Base 100 (1995 = 100)
100 80 60 40 20 0
110 105 100 95 90 85
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
80
Valeurs en 2010 ––– Indice de production* (t) --------------------------- 8 572 713 ––– Superficie agricole utilisée (ha) -------------------- 740 885 ––– Valeur ajoutée brute** (M€) --------------------------------- 726 Cheptel (UGB) ------------------------------------------ 1 094 901 Engrais azotés (kg N/ha) --------------------------------------- 196 Pesticides (t de s.a.) ------------------------------------------ 1 230 Engrais phosphorés (kg P2O5/ha) ------------------------ 12,8
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Base 100 (1995 = 100)
Intrants 140
Valeurs en 2010 Indice de production* (t) --------------------------- 8 572 713 Superficie agricole utilisée (ha) -------------------- 740 885 Substances acidifiantes (t Aéq) ----------------------- 1 458 Subs. acidif. (hors combustion) (t Aéq) ----------- 1 385,5 Cheptel (UGB) ------------------------------------------ 1 094 901 ––– Gaz à effet de serre (GES) (kt éq CO2) ---------------- 4 538 GES (hors combustion) (kt éq CO2) ----------------- 4 178,5
––– ––– ––– –––
* Production totale de froment, betteraves, maïs et pommes de terre ** Secteur primaire dont 90% = agriculture (hors variation des prix) ICEW 2012 – Sources : SPF - DGSIE ; IWEPS ; SPW - DGO3-DEMNA ; SPW - AWAC
62 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : éco-efficience, agriculture, découplage, cheptel, engrais, pesticides, émissions atmosphériques Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
e
Partie 8 Eco-efficence
Eco-efficience du secteur de l’industrie Les activités industrielles génèrent diverses pressions sur l’environnement (production de déchets, rejets de polluants….). Plusieurs mesures ont été prises afin que les industries puissent améliorer leur éco-efficience, c’est-à-dire réduire leurs impacts environnementaux tout en maintenant ou en augmentant leur productivité.
Message clé Entre 1990 et 2010, la consommation d’énergie et les émissions atmosphériques1 du secteur industriel2 ont diminué, parfois de façon significative alors que l’indice de production industrielle a augmenté d’environ 15 %. Ce gain d’éco-efficience est notamment lié à l’utilisation de combustibles moins polluants, aux progrès accomplis dans l’épuration des rejets, à la mise en œuvre des accords de branche3 et aux restructurations. Le volume d’eau prélevé ainsi que les charges polluantes déversées ont diminué également en raison du ralentissement du secteur de la métallurgie, d’une utilisation plus rationnelle de l’eau, et d’améliorations apportées par les industriels (application de nouvelles conditions d’exploiter en lien avec les permis d’environnement). L’ensemble des indicateurs affichent une baisse marquée en 2009 qui résulte du ralentissement des activités suite à la crise économique.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Liées aux processus de combustion uniquement [2] Industries extractives et manufacturières (hors transformation d’énergie et hors opération de transport) [3] Partenariats volontaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre; 16 secteurs concernés entre 2003 et 2013 (http://energie.wallonie.be)
Fig. 8-4 Eco-efficience de l’industrie extractive et manufacturière en Wallonie*
Valeurs en 2010 Indice de production (désaisonnalisé)*** ----------- 102,1 Déchets (t) ------------------------------------------------------- 5 530 ––– Consommation finale d'énergie (TWh) ---------------- 47,3 Emissions atmosphériques Poussières (t) -------------------------------------------------- 776,7 GES (kt éq CO2) ------------------------------------------------- 8 197 Précurseurs d'ozone (kt éq COV) ---------------------------- 14,9 Substances acidifiantes (t Aéq) -------------------------533,2 ETM (t) --------------------------------------------------------------10,5
120 104 88 72 56 2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
40 1996
Base 100 (2000= 100)
Eau 200 184 168 152 136
1995
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Base 100 (2000= 100)
Déchets, énergie** et polluants atmosphériques** 220 200 180 160 140 120 100 80 60 40 20
Valeurs en 2009 Indice de production (désaisonnalisé)*** -------------96,0 Charges polluantes déversées dans le milieu naturel (t) ––– Phosphore ----------------------------------------------------- 278,9 Matières en suspension -------------------------------- 4 801,3 Matières organiques --------------------------------------13 903,1 Azote ----------------------------------------------------------- 1 327,5 ETM ----------------------------------------------------------------- 37,8 Consommation d'eau toutes origines (Mm³) ------- 266,7
* hors transformation d’énergie et hors transport ** pour les processus de combustion uniquement *** secteur de l’énergie compris ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC (rapportage effectué en février et avril 2012) ; SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010) ; SPW - DGO3 - DEE Mots clés : industrie, éco-efficience, émissions atmosphériques, consommation d’eau, eaux usées, production Indicateurs européens associés (voir page 147) : 32
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e
Partie 8 Eco-efficence
Eco-efficience du secteur tertiaire Le caractère éco-efficient du secteur des services peut être estimé en comparant l’évolution du nombre d’emplois concernés avec celle des pressions environnementales observées (demande en énergie, consommation d’eau et d’électricité, production de déchets, émissions de polluants atmosphériques…).
Message clé La consommation finale d’énergie du secteur tertiaire1 a augmenté de 72 % entre 1990 et 2010. Elle demeure toutefois 3 à 2,5 fois inférieure à celle de l’industrie ou des ménages (hors secteur du transport). De son côté, la consommation d’électricité affiche une hausse moyenne de 3,3 % par an entre 1990 et 2010, liée principalement à la multiplication des équipements électriques (bureautique, éclairage, climatisation…). Les besoins annuels en électricité exprimés par emploi ont ainsi augmenté de 4,2 MWh en 1990 à 6,3 MWh en 2010. Par ailleurs, les émissions de gaz à effet de serre et de substances acidifiantes ont évolué de manière identique à la consommation d’énergie (hors électricité), avec toutefois un gain d’éco-efficience observé à partir de 2004 pour les substances acidifiantes. Cette évolution peut notamment s’expliquer par l’utilisation croissante du gaz naturel pour les usages de type domestique, en remplacement d’autres sources d’énergie plus polluantes (comme le gasoil), par l’amélioration des performances des chaudières ou l’installation de systèmes alimentés par des sources d’énergie renouvelables.
Evaluation Situation défavorable (et globalement stable) [1] En ce compris l’électricité. Les consommations énergétiques liées aux activités du secteur du transport ne sont pas prises en compte.
Fig. 8-5 Eco-efficience du secteur tertiaire en Wallonie 160
Valeurs en 2010 Consommation finale* Electricité (TWh) ----------------------------------- 6,05 ––– Energie (électricité comprise) (TWh) --- 14,67 ––– Energie (hors électricité) (TWh) ------------ 8,62
150
Base 100 (1995 = 100)
140 130 120
Nombre d'emplois (hors secteur du transport)
110 100
955 459
Emissions atmosphériques GES (kt éq CO2) ----------------------------- 2 048,7 Substances acidifiantes (t Aéq) ------------- 55,1
90 80 70
* les consommations énergétiques liées aux activités du secteur du transport ne sont pas prises en compte. 2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
60 1990
-----------
ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC (rapportage effectué en février et en avril 2012) ; SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010) ; ICN (calculs HERMREG)
64 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : Tertiaire, éco-efficience, découplage, consommation d’énergie, émissions atmosphériques Indicateurs européens associés (voir page 147) : 31
e
Partie 8 Eco-efficence
Eco-efficience du secteur résidentiel L’évolution du nombre et de la taille des ménages comparée à celle des impacts environnementaux du secteur résidentiel (consommation d’espace, d’énergie et d’eau, émissions de polluants atmosphériques et génération de déchets...) permet d’évaluer l’éco-efficience de ce secteur.
Message clé La consommation réelle d’énergie1 du secteur résidentiel en Wallonie est en nette diminution depuis 2005, malgré quelques pics de consommation observés lors des hivers plus rigoureux (en 2001 et 2008 p. ex.). La consommation normalisée d’énergie2 (hors électricité) est également en diminution, traduisant en cela les efforts des ménages pour réduire leur consommation énergétique au sein de leur habitation quelles que soient les conditions climatiques. Par ailleurs, les émissions de substances acidifiantes par unité d’énergie consommée1 ont diminué de 42,9 % entre 1997 et 2009 contre seulement 5,1 % pour les émissions de gaz à effet de serre. Cette évolution est notamment liée à l’utilisation croissante du gaz naturel et à l’amélioration des performances des chaudières. De son côté, la consommation d’électricité est en constante augmentation (+ 19,5 % entre 1997 et 2010), du fait principalement de la multiplication des équipements électriques qui sont utilisés de façon plus intensive, avec souvent des consommations de veille. L’évolution du gisement de déchets municipaux3, quant à elle, suit la même tendance que celle du nombre de ménages.
Evaluation ? Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations) [1] Consommations enregistrées, hors électricité [2] Consommations calculées en considérant des conditions météorologiques constantes [3] Déchets ménagers et assimilés (hors déchets inertes et boues d’épuration) Faute de données disponibles sur l’ensemble de la période 1997-2010, la consommation d’eau de distribution n’est pas traitée ici.
Fig. 8-6 Eco-efficience du secteur résidentiel en Wallonie
Base 100 (1997 = 100)
120
80
Valeurs en 2010 Consommation d'électricité (TWh) 6,94 ––– Nombre de ménages privés*- 1 508 483 Déchets municipaux (kt) ------------ 1 573 ––– Consommation réelle d'énergie (hors électricité) (TWh) ---------------- 27,2 Consommation normalisée** d'énergie (hors électricité) (TWh) -------------- 32,58
60
Emissions atmosphériques GES (kt éq CO2) --------------------- 6 561,9 Substances acidifiantes (t Aéq) --- 239,7
40
* valeur provisoire ** calculée en considérant des conditions météorologiques constantes
100
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC (rapportage effectué en février et en avril 2012) ; SPW - DGO4 - DEBD (bilan énergétique provisoire 2010) ; SPW - DGO3-DSD ; SPF Economie - DGSIE Mots clés : éco-efficience, ménages, consommation d’énergie, déchets, émissions de polluants atmosphériques Indicateurs européens associés (voir page 147) : 29
http://etat.environnement.wallonie.be 65
Partie 9
air et climat
Partie 9 Air et climat
Emissions de gaz à effet de serre La Wallonie s’est engagée, dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques et du respect du Protocole de Kyoto, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 7,5 % par rapport à 1990 durant la période d’engagement 2008-2012.
Message clé En 2010, la Wallonie a rejeté dans l’atmosphère environ 43 000 kt éq CO2 de GES1. Avec 12,1 t éq CO2 émises par habitant, la Wallonie se situe au-dessus de la moyenne des 27 pays de l’UE (9,4 t éq CO2/hab). Entre 1990 et 2010, les émissions de GES ont diminué de 21,4 % grâce à des réductions marquées dans les secteurs de l’énergie (utilisation accrue de gaz naturel) et de l’industrie (accords de branche, restructurations…) et ce, malgré l’augmentation des émissions du transport routier. La baisse de 17,4 % observée entre 2008 et 2009 est principalement liée à la crise économique qui a fortement touché le secteur sidérurgique (arrêt quasi complet de la sidérurgie à chaud). La Wallonie souhaite poursuivre ses efforts à travers les actions du Plan wallon Air Climat (PWAC)2 ; elle prévoit aussi de réduire ses émissions de GES de 30 % entre 1990 et 2020 via notamment la mise en œuvre d’un décret “climat”.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Dont 83 % sous forme de CO2 et le solde sous forme de N2O (10 %), de CH4 (6 %) et de gaz fluorés (1 %) [2] Le PWAC, adopté le 15 mars 2007, rassemble 104 mesures pour répondre au défi climatique et améliorer la qualité de l’air en Wallonie (http://airclimat.wallonie.be).
Fig. 9-1 Emissions atmosphériques de gaz à effet de serre en Wallonie Comparaison à l’objectif de Kyoto (hors CO2 issu de la biomasse)
Par secteur d’activité (2010)
160 150
Base 100 (1990 = 100)
140 130
2,0 % 4,8 %
1,3 % 1,3 %
8,4 %
34,0 %
9,7 %
120 110 100
-7,5 %
15,3 %
90 80
-21,4 %
70 60 50 40
Réduction linéaire de 7,5% des émissions de GES (objectif de Kyoto) * centrales de production d'électricité (hors industrie), cokeries (hors émissions fugitives) et transport de gaz ** y compris les incinérateurs *** agricole, militaire, par rail et par voie d'eau
2012
2010
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
1992
1990
30
23,2 %
Valeurs en 2010 (kt éq CO2) ■ Emissions totales de GES -------- 43 019 ■ Industrie --------------------------------- 14 578 ■ Transport routier ---------------------- 9 939 ■ Résidentiel (chauffage) -------------- 6 562 ■ Agriculture -------------------------------- 4 178 ■ Transformation et transport d’énergie* ------------------- 3 603 ■ Tertiaire ------------------------------------ 2 049 ■ Déchets** ------------------------------------- 836 ■ Gaz fluorés (HFC, PFC, SF6) ------------- 577 ■ Autres transports*** ----------------------- 560 ■ Forêts (boisement, déboisement) (< 1%) ----------------------------------------- 138
ICEW 2012 – Source : SPW – AWAC (rapportage effectué en avril 2012, données 2010 provisoires)
68 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : gaz à effet de serre, protocole de Kyoto, CO2 Indicateurs européens associés (voir page 147) : 49, 60, 62, 82, 83
Partie 9 Air et climat
Emissions de polluants acidifiants Les dépôts atmosphériques de substances acidifiantes, mieux connus sous le nom de “pluies acides”, sont susceptibles de perturber le développement des végétaux, d’altérer la qualité des sols et des eaux de surface et de dégrader le patrimoine architectural.
Message clé Avec 1,13 kg Aéq1 émis par habitant, la Wallonie se situe au même niveau que la moyenne des 27 pays de l’UE. En réduisant ses émissions de polluants acidifiants de 52 % entre 1990 et 2010, la Wallonie respecte globalement les plafonds d’émissions imposés par la directive européenne2 (excepté pour les oxydes d’azote). Les réductions se sont opérées principalement dans les secteurs de la transformation d’énergie (- 87 %), de l’industrie (- 65 %), du transport routier (- 51 %) et du résidentiel (- 49 %). Ces diminutions s’expliquent notamment par l’abaissement de la teneur en soufre du diesel et du fuel lourd, l’utilisation croissante du gaz naturel et de pots catalytiques et la mise sur le marché de chaudières plus performantes. Il faut également tenir compte de la fermeture de certaines industries particulièrement polluantes et du ralentissement de l’activité économique suite à la crise qui a fortement touché le secteur industriel en 2009.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Afin d’évaluer globalement l’impact acidifiant des émissions de SO2, de NOx et de NH3, les quantités de chaque polluant sont converties en équivalent acide (Aéq) sur base de la quantité de protons susceptibles d’être produits par chacun de ces trois gaz. [2] Directive 2001/81/CE. Dans le cadre de la révision de cette directive prévue en 2013, de nouveaux plafonds d’émissions plus contraignants seront définis pour 2020.
Fig. 9-2 Emissions atmosphériques de substances acidifiantes en Wallonie Comparaison aux plafonds d’émissions fixés pour 2010
Par secteur d’activité (2010)
9 000 8 000
3,9 % 4,2 %
1,4 % 1,1 %
6,1 %
35,1 %
13,3 %
7 000 6 000
Tonnes Aéq
13,5 %
21,4 %
5 000
TOTAL : 3 953 t Aéq 4 000
■ Agriculture ■ Transport routier ■ Industrie (procédés) ■ Industrie (combustion) ■ Résidentiel (chauffage) ■ Autres transports* ■ Energie ■ Tertiaire ■ Déchets
3 000 2 000 1 000
■ Dioxyde de soufre (SO2) ■ Oxydes d’azote (NOx) ■ Ammoniac (NH3)
2010 Plafonds 2010
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
1992
1990
0
* agricole, militaire, par rail et par voie d’eau
ICEW 2012 – Source : SPW - AWAC (rapportage effectué en février 2012, données 2010 provisoires) Mots clés : substances acidifiantes, émissions atmosphériques, ammoniac, oxydes d’azote, dioxyde de soufre, acidification Indicateurs européens associés (voir page 147) : 45, 53, 74, 78, 79, 80
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Partie 9 Air et climat
Emissions de précurseurs d’ozone troposphérique L’ozone troposphérique est un polluant nocif pour la santé. Il se forme dans l’air ambiant en périodes estivales via une série de réactions complexes dans lesquelles interviennent des polluants précurseurs tels que des oxydes d’azote (NO x) et des composés organiques volatils (COV).
Message clé Depuis 1990, les émissions wallonnes de précurseurs d’ozone1 ont diminué de 52 % pour atteindre 136 kt éq COV en 2010, ce qui permet à la Wallonie d’approcher les plafonds d’émissions fixés par la législation européenne2. Les principales diminutions sont observées dans les secteurs de l’énergie (- 76 %), des transports routiers (- 61 %), de la manutention des carburants (- 53 %), de l’utilisation de solvants (- 50 %) et de l’industrie (- 44 %). Les améliorations s’expliquent notamment par le développement de nouveaux procédés industriels, l’utilisation de pots catalytiques et la mise sur le marché de produits à faible teneur en COV. Il faut également tenir compte de la fermeture de certaines entreprises et du ralentissement des activités économiques industrielles suite à la récente crise économique qui a frappé toute l’Europe.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Il s’agit ici des émissions anthropiques de COV, une part importante des émissions totales (environ 40 %) étant naturellement produites par la végétation. [2] Directive 2001/81/CE. Dans le cadre de la révision de cette directive prévue en 2013, de nouveaux plafonds d’émissions plus contraignants seront définis pour 2020.
Fig. 9-3 Emissions de précurseurs d’ozone troposphérique (d’origine anthropique) en Wallonie Comparaison aux plafonds d’émissions fixés pour 2010
Par secteur d’activité (2010)
300
4,2 %
250
7,7 %
1,5 % 1,7 %
8,5 %
36,3 %
10,9 % Kilotonnes éq COV
200
12,3 %
15,8 % TOTAL : 136 kt éq COV
150
■ Transport routier ■ Industrie (procédés) ■ Solvants ■ Industrie (combustion) ■ Autres transports* ■ Résidentiel (chauffage)
100
50
■ Energie ■ Extraction et distribution de combustibles fossiles ■ Tertiaire ■ Déchets (0,7 %) ■ Agriculture (< 0,1 %)
2008
2006
2004
2002
2000
1998
■ Composés organiques volatils (COV)
2010 Plafonds 2010
■ Oxydes d’azote (NOx)
1996
1994
1992
1990
0 * agricole, militaire, par rail et par voie d’eau
ICEW 2012 – Source : SPW - AWAC (rapportage effectué en février 2012, données 2010 provisoires)
70 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : précurseurs d’ozone troposphérique, émissions atmosphériques, oxydes d’azote, composés organiques volatils Indicateurs européens associés (voir page 147) : 46, 75, 79, 81
Partie 9 Air et climat
Emissions de particules en suspension Les particules en suspension dans l’air sont générées par diverses activités humaines (production industrielle, transport, chauffage domestique...). Leurs émissions doivent être maîtrisées afin d’éviter les effets néfastes des phénomènes de pollution chroniques ou ponctuels sur la santé.
Message clé En 2010, les rejets wallons de PM101 dans l’atmosphère représentaient environ 9 600 tonnes, dont (i) environ 70 % étaient issus des transports routiers et des activités industrielles et (ii) 64 % étaient constitués de PM2,5 qui sont plus nuisibles pour la santé, en raison notamment de leur capacité à atteindre les alvéoles pulmonaires. Les émissions de PM75, PM10 et PM2,5 ont chuté de 45 à 65 % entre 2000 et 2010, avec des diminutions marquées dans les secteurs de l’énergie (remplacement des combustibles solides par le gaz naturel…) et de l’industrie (fermetures d’entreprises, systèmes de filtration plus performants…). Outre les mesures envisagées dans le Plan wallon Air Climat 2 (programme d’actions spécifiques en cas de pics de pollution par les poussières fines p. ex.), un plan d’actions est actuellement mis en œuvre. Celui-ci doit permettre de rencontrer les objectifs de qualité de l’air fixés par la directive 2008/50/CE3 en matière de particules.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Les particules en suspension dans l’air sont classées selon leur taille. Les PM10 et PM2,5 p. ex. sont les particules de diamètre aérodynamique médian inférieur ou égal à respectivement 10 µm et 2,5 µm. [2] http://airclimat.wallonie.be
[3] Transposée par l’AGW du 10 mai 2007
Fig. 9-4 Emissions atmosphériques de particules en suspension en Wallonie PM10 par secteur d’activité (2010)
55 000 50 000
5,9 %
45 000
7,6 %
40 000
8,1 %
Tonnes
35 000
31,3 %
10,0 %
30 000
10,1 %
25 000
26,4 %
20 000
TOTAL : 9 578 t
15 000 10 000 5 000 0 2000
2001
2002
■ PM 10-75 µm
2003
2004
2005
■ PM 2,5-10 µm
2006
2007
2008
■ PM < 2,5 µm
2009
2010
■ Industrie (procédés) ■ Transport routier ■ Agriculture ■ Résidentiel (chauffage) ■ Autres transports*
■ Industrie (combustion) ■ Energie ■ Tertiaire (0,6%) ■ Déchets (< 0,1%)
* agricole, militaire, par rail et par voie d’eau
ICEW 2012 – Source : SPW – AWAC (rapportage effectué en février 2012, données 2010 provisoires) Mots clés : PM10, PM2,5, particules en suspension, poussières, émissions atmosphériques Indicateurs européens associés (voir page 147) : 48, 54, 76
http://etat.environnement.wallonie.be 71
Partie 9 Air et climat
Destruction de la couche d’ozone L’ozone présent dans la stratosphère (entre 15 et 50 km d’altitude) joue un rôle essentiel en filtrant les rayons solaires ultraviolets, qui sont nocifs pour l’environnement (dysfonctionnements des écosystèmes aquatiques...) et la santé des organismes vivants (cancers de la peau, cataracte...).
Message clé Le « trou dans la couche d’ozone » a fait son apparition dès le début des années 1980, suite au rejet dans l’atmosphère de composés halogénés1 utilisés fréquemment dans divers domaines d’application. Depuis 1996, la quantité totale de chlore destructeur d’ozone (Cly)2 dans la stratosphère diminue en moyenne de 0,75 % par an, laissant présager, sous nos latitudes, un retour à la normale de la colonne d’ozone à l’horizon 2060. Ces résultats encourageants résultent principalement de la mise en application au niveau mondial du protocole de Montréal 3. En conséquence, les émissions wallonnes de substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) ont été réduites de près de 80 % entre 1995 et 2009. Les diminutions les plus importantes sont observées dans le domaine des inhalateurs (- 99 %) et de la réfrigération (- 86 %). Afin de poursuivre ces efforts de réduction, la Wallonie a adapté sa législation et mis sur pied différentes filières de récupération et d’élimination des gaz fluorés, dans le cadre notamment du programme RECUPEL.
Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] CFC, HCFC, halons… [2] La quantité totale de Cly est mesurée par ses deux principaux composés que sont le ClONO2 et le HCl [3] Ce protocole, dont l’objectif est l’élimination progressive de la production et de l’utilisation des substances appauvrissant la couche d’ozone, a été transcrit en droit européen sous la forme de règlements (1005/2009…) directement applicables.
Fig. 9-5b Emissions wallonnes de substances appauvrissant la couche d’ozone
Fig. 9-5a Evolution de la charge en chlore dans la stratosphère 66
500 450
55
400
Tonnes éq CFC-11
Colonne totale (x 10 5 molécules/cm²)
Evaluation
44 33 22
350 300 250 200 150 100 50
11
0
2010 2011
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
1992
1990
1988
1986
00
––– Cly ––– HCI ––– ClONO2 ICEW 2012 – Source : ULg - GIRPAS
72 http://etat.environnement.wallonie.be
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
■ Autres (solvants, fumigation, désinfection, nettoyage à sec, dégraissage) ■ Inhalateurs pour traiter l’asthme ■ Extincteurs (protection incendies) ■ Mousses isolantes ■ Réfrigération (frigos et climatiseurs) ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC ; ECONOTEC ; VITO Mots clés : Protocole de Montréal, substances appauvrissant la couche d’ozone stratosphérique Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
Partie 9 Air et climat
PARTICULES EN SUSPENSION DANS L’AIR AMBIANT Les particules en suspension dans l’air (PM) sont de taille et de nature très variables selon leurs origines. De par leurs propriétés oxydantes et proinflammatoires, elles sont susceptibles d’affecter les systèmes respiratoire et cardiovasculaire, induisant des impacts sanitaires significatifs.
Message clé En 2010, les concentrations moyennes annuelles en PM10 et PM2,51 ont respecté les normes européennes pour la protection de la santé humaine2 dans toutes les stations de mesure de la qualité de l’air en Wallonie3. La valeur limite journalière, définie pour les PM10 uniquement4, n’a pas été respectée dans 4 des 21 stations. Les dépassements ont été observés essentiellement dans les stations industrielles/urbaines des régions de Liège et Charleroi. Pour les stations de mesure disposant de séries de données continues, les concentrations moyennes annuelles en PM10 ont diminué de 14 à 38 % entre 1999 et 2010 selon la localisation de la station. Le nombre de jours de dépassement de la valeur limite journalière a également diminué. Il n’est pas encore possible d’établir de tendance pour les concentrations en PM2,5, vu que celles-ci ne font l’objet d’un suivi que depuis 2008. Un plan d’actions spécifiques pour atteindre les objectifs européens en matière de PM a été mis en œuvre en plus des mesures déjà existantes dans le Plan wallon Air Climat5.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Particules de diamètre aérodynamique médian ≤ à respectivement 10 µm et 2,5 µm [2] Valeur limite annuelle de 40 µg/m3 pour les PM10 ; valeur cible annuelle de 25 µg/m3 pour les PM2,5 (directive 2008/50/CE) [3] Mais pas vis-à-vis des valeurs guides OMS (2006) qui sont plus sévères (20 µg/m3 pour les PM10 et 10 µg/m3 pour les PM2,5) [4] 50 µg/m3 sur 24h, max. 35 dépassements par an [5] http://airclimat.wallonie.be
Fig. 9-6 Concentrations en particules en suspension dans l’air ambiant en Wallonie (2010) Dépassements de la valeur limite journalière de 50 µg/m3 • Nombre de jours de dépassement • Valeur limite (directive 2008/50/CE)
40 30 20 10
30
20 15 10 5
pp
C e- har su ler Ma r o rc L -Me i hie od us nn elin e e- sa au rt -P Liè on Co ge ( Eng t rro Bo is y- ver le- ie Gr ) an M d An ons Ma gle rc ur in Ha ba S elle y- in la- sin Vie Do ille u Vie rbes lsa lm
0
Je
me
-N int Sa
Concentration moyenne annuelle ■ Stations industrielles/urbaines ■ Stations urbaines/résidentielles ■ Stations résidentielles/rurales
PM2,5
25
ico H las er s C (L ta Vil le- L hâte iège l i e è l i n Ma - ge ne ) rc Wa (C au hie re hé nn t (V ra) Je e- ez me a in pp C u-Po ) e- ha nt su rle r-M ro eu i s En e gi L Liè od Mo s ge elin ns (B sar ov t e Of rie) Co f rro A agn y- ngl e le- eu Ma Gra r Sa rcin nd int el e- le O Si de Ha ba Do nsin y- urb la- e V s Vie ieille lsa lm
0
80 75 70 65 60 55 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0
Nombre de jours
Concentration (µg/m3 )
50
PM10
Concentration (µg/m3 )
60
PM10 : valeur limite (directive 2008/50/CE) PM2,5 : valeur cible 2010 (directive 2008/50/CE)
Mots clés : particules en suspension, PM10, PM2,5, qualité de l’air, santé Indicateurs européens associés (voir page 147) : 5, 16, 77
ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC ; ISSeP
http://etat.environnement.wallonie.be 73
Partie 9 Air et climat
Ozone dans l’air ambiant L’ozone troposphérique (O3), principal gaz oxydant issu de la pollution photochimique, peut atteindre des concentrations élevées en été. Il affecte surtout l’appareil respiratoire, en particulier celui des personnes les plus sensibles (enfants, personnes âgées, asthmatiques…).
Message clé Les concentrations moyennes annuelles en O3 enregistrées en 2010 en Wallonie sont relativement semblables à celles de 2009. Sur l’ensemble du territoire, la concentration moyenne s’élève à 48 µg/m3 pour la période 1999-2010. Les concentrations de fond et les pics saisonniers sont toutefois plus élevés en milieu rural qu’en milieu urbain1. L’année 2010 peut-être qualifiée de pauvre en ozone avec, pour l’ensemble des stations de mesure de la qualité de l’air, un total de 25 jours de dépassement de la valeur cible pour la protection de la santé humaine2, 6 jours comportant au moins 1 dépassement du seuil d’information3 et aucun dépassement du seuil d’alerte 4. Si les conditions météorologiques (peu de vagues de chaleur) ont sans doute favorisé le respect des normes, diverses mesures sont prises en Wallonie pour réduire les émissions de gaz précurseurs d’ozone à travers le Plan Air Climat et le Programme wallon de réduction progressive des émissions de SO2, NOx, COV et NH35. Par ailleurs, le Plan vague de chaleur et pics d’ozone6 détermine les actions à mener à court terme pour réduire les effets sanitaires de l’exposition à l’ozone.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1]
Carte 25
[2] 120 µg/m3 pour le maximum journalier des moyennes sur 8 heures. Maximum 25 jours de dépassement par année civile, moyenne calculée sur trois ans (directive 2008/50/CE) [3] 180 µg/m3 en moyenne sur une heure [4] 240 µg/m3 en moyenne sur une heure ; plans d’action à court terme au-delà de trois heures consécutives [5] AGW du 25/03/04 [6] https : //portal.health.fgov.be
Fig. 9-7 Indicateur de la pollution de l’air ambiant en ozone troposphérique en Wallonie
▲
2010
▲
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
1999
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2000
Nombre de jours
▲
2003
▲
▲
2002
▲
▲
▲
2001
▲ ▲
▲
▲
▲ ▲
▲
2000
▲
▲ ▲
▲
▲
▲
▲
1999
▲ ▲
▲
▲
▲
0
▲
▲
0
▲
▲ ▲
▲
10
▲
▲
▲ ▲
▲
▲
▲ ▲
▲
▲
15
5
n = nombre de stations de mesure
▲
20
10
Stations rurales (n = 8) ( ––– moyenne ▲ max ▼ min) Stations (péri)urbaines (n = 4) ( ––– moyenne ▲ max ▼ min)
▲
▲
▲
▲ ▲
20
25
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▲
▲
▲
▲
▲
30
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▲
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▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
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▲
▲
▲
▲
▲ ▲
▲
▲
▲
▲
30
▲
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▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
40 ▲
35
▲
▲
Concentration (µg/m3 )
▲ ▲
60 50
Dépassements de la valeur cible de 120 µg/m3* 40
▲
70
Concentration moyenne annuelle
▲
80
*moyennes glissantes sur trois ans
Valeur cible 2010 (directive 2008/50/CE) ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC ; ISSeP
74 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : ozone troposphérique, qualité de l’air, santé Indicateurs européens associés (voir page 147) : 5, 16, 77, 84
Partie 9 Air et climat
POLLUANTS ACIDIFIANTS DANS L’AIR AMBIANT Le dioxyde de soufre (SO2) et le dioxyde d’azote (NO2), issus principalement de phénomènes de combustion, sont des gaz irritants pour les voies respiratoires. Ils sont sources de particules fines et le NO2 est précurseur d’ozone. Ils contribuent également aux retombées acides.
Message clé En 2010, les concentrations moyennes annuelles en SO2 se sont maintenues à des niveaux faibles (< 5 µg/m3) dans toutes les stations de mesure de la qualité de l’air en Wallonie. Aucun dépassement des valeurs limites pour la protection de la santé humaine1 n’a été observé. En outre, les concentrations moyennes annuelles en SO2 ont diminué de 72 à 98 % entre 1990 et 2010 selon la localisation de la station, suite notamment à la limitation de la teneur en soufre des combustibles. Quant au NO2, la valeur limite pour la protection de la santé humaine de 40 µg/m3 par an2 a été respectée en 2010 dans toutes les stations de mesure si l’on excepte un dépassement à Engis de la valeur limite horaire3. Les concentrations en NO2 sont plus élevées en milieu urbain et/ou industriel qu’en milieu rural. Entre 2001 et 2010, les concentrations moyennes annuelles en NO2 ont diminué de 7 à 45 % selon la localisation de la station4. Les risques associés au SO2 et au NO2 sont aujourd’hui plus d’ordre environnemental (eutrophisation p. ex.) que sanitaire, bien que les effets de l’exposition à long terme à des concentrations modérées ne soient pas encore clairement identifiés.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Valeurs limites horaire (350 µg/m3 sur 1h, max. 24 dépassements autorisés par an) et journalière (125 µg/m3 sur 24h, max. 3 dépassements autorisés par an) (directive 2008/50/CE) [2] Directive 2008/50/CE ; OMS (2006) [3] 200 µg/m3 sur 1h, max. 18 dépassements autorisés par an [4] à l’exception de la station de Mons, où les concentrations évoluent peu
Fig. 9-8 Concentrations moyennes annuelles en dioxyde d’azote dans l’air ambiant en Wallonie En 2010
Evolution 2001 - 2010 50
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▲
▲
2007
2008
2009
2010
▲
▲ ▲
▲
2003
▲
2002
▲
▲
▲
▲
10
▲
▲
▲
15
▲
▲
▲
20
▲
▲
5
2006
2005
2004
me
pp
0
2001
Concentration (µg/m3)
▲ ▲
e- Cha su rle r-M ro eu i Liè M se Liè ge on ge (Ch s (B éra Ma rc Lo ove ) hie d rie nn elin ) e- sa au rt -P Vil Co on le- rro en y- En t -W le- gis ar Gr et an (V d ez i Sin n) Ha ba Eu sin y- pe la- n Vie O ill Sa ffa e int gn e- e Do Ode u Vie rbes lsa lm
▲
▲
Je
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲ ▲
▲
▲
▲
25
■ Stations urbaines (n = 4) ( ––– moyenne ▲ max ▼ min) ■ Stations industrielles/urbaines (n = 4) ( ––– moyenne ▲ max▼ min) ■ Station soumise à l’influence du trafic autoroutier (n = 1) ■ Stations rurales (n = 8) ( ––– moyenne ▲ max ▼ min)
Mots clés : dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, qualité de l’air, santé Indicateurs européens associés (voir page 147) : 5, 16, 77
▲
▲
▲
30
▲ ▲
▲
35
▲ ▲
▲
40
▲
45
▲
Concentration (µg/m3 )
45 40 35 30 25 20 15 10 5 0
Valeur limite pour la protection de la santé humaine (directive 2008/50/CE) n = nombre de stations de mesure ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC ; ISSeP
http://etat.environnement.wallonie.be 75
Partie 10
Eau
Partie 10 Eau
Etat des masses d’eau La directive 2000/60/CE exige que les masses d’eau de surface et souterraine conservent ou atteignent un bon état (ou un bon potentiel1) global d’ici 2015. Cet objectif environnemental ne pourra pas être atteint sans la mise en application des mesures définies dans les Plans de gestion des districts hydrographiques.
Message clé Les évaluations les plus récentes révèlent que 56 % des masses d’eau (ME) de surface (199/354) et 40 % des ME souterraines (13/33) ne sont globalement pas en bon état 2 en Wallonie. Les problèmes se situent principalement dans le district hydrographique de l’Escaut et dans quelques sous-bassins mosans (Sambre, Vesdre, Meuse aval)3 où la qualité biologique des cours d’eau est généralement la moins bonne. Les altérations physico-chimiques les plus fréquemment rencontrées sont liées à la présence de matières azotées et/ou phosphorées ( des cas) et de pesticides ( des cas). L’analyse de risque prédictive indique que les mesures inscrites dans les projets de Plans de gestion actuels4 devraient permettre à 51 % des ME de surface et 70 % des ME souterraines d’atteindre le bon état d’ici 2015, du moins si elles sont toutes mises en œuvre à très court terme. Pour les autres ME, des reports d’échéances (2021-2027) ont été sollicités pour des raisons techniques, économiques ou d’ordre naturel 5.
Evaluation
+
Situation défavorable mais en amélioration [1] Pour les masses d’eau de surface artificielles ou fortement modifiées [2] Etat écologique et chimique pour les eaux de surface ; état quantitatif et chimique pour les eaux souterraines [3]
Cartes 24, 25 et 26
[4] La liste des 153 mesures proposées est disponible sur http://eau.wallonie.be [5] Lorsque le temps de transfert sol-aquifère ou le temps de restauration des écosystèmes sont longs p. ex.
Fig. 10-1 Etat et objectifs environnementaux des masses d’eau de surface et souterraines en Wallonie par district hydrographique international (DHI) 21
80 60
6
117
199 76
40 20
122
0
12
109 3
10
12
Nombre de masses d'eau en bon état
Eaux de surface
21
360 320 280 240 200 160 120 80 40 0
Nombre de masses d'eau en bon état
% de masses d'eau
Eaux de surface (2010) 100
33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 0
% de masses d'eau
Eaux souterraines (2008) 7
60 40 20 0
6
13 10
1
8
10
1 2
7
Wallonie
DHI Escaut
DHI Meuse & Seine
■ Indéterminé ■ Bon état/potentiel ■ Très bon état/potentiel
269 134
326
181
Eaux souterraines
100 80
28
1 DHI Rhin
■ Mauvais état ■ Bon état mais altérations locales ■ Bon état global
78 http://etat.environnement.wallonie.be
3
20
2008-2010
23
2015
26
2021
30
2027
■ Bon état probalement pas atteint en 2027 ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE
Mots clés : masse d’eau, état écologique, état chimique, état quantitatif, objectifs envirronnementaux Indicateurs européens associés (voir page 147) : 88, 89, 91, 92, 95, 99, 100
Partie 10 Eau
Nitrate dans les eaux souterraines Des apports excessifs de fertilisants azotés peuvent faire augmenter les concentrations en nitrate dans les eaux souterraines au-delà de la norme de potabilité de 50 mg/l. Des mesures particulières doivent être prises dans les zones dites « vulnérables », où pareils (risques de) dépassements sont enregistrés.
Message clé Les teneurs en nitrate les plus élevées sont mesurées dans les masses d’eau souterraine qui sont influencées par des activités agricoles et/ou une densité de population importantes (Sables de Comines-Warneton, Crétacés de Herve et de Hesbaye, Sables bruxelliens…)1. Entre 2008 et 2011, 7 % des sites de contrôle répartis sur tout le territoire wallon présentaient une teneur moyenne en nitrate supérieure à la norme de potabilité, alors que ce pourcentage s’élevait à 15 % dans les zones vulnérables2 (désignées avant le 1er janvier 2013). Néanmoins, la part de sites non conformes évolue à la baisse3, du fait de la stabilisation voire de la réduction des teneurs en nitrate observées dans la plupart des zones vulnérables depuis 2002-20034. Dans l’optique d’améliorer la qualité et la protection de ses ressources en eau les plus stratégiques, la Wallonie a décidé d’étendre ses zones vulnérables1,5 (en date du 01/01/2013) et de réviser son Programme de gestion durable de l’azote agricole (PGDA) en conséquence.
0 2000- 2004- 20082003 2007 2011
2000- 2004- 20082003 2007 2011
2000- 2004- 20082003 2007 2011
Ensemble du territoire wallon (n = 728)
Zones vulnérables désignées avant le 01/01/2013 (n = 333)
Zones vulnérables existantes au 01/01/2013 (n = 425)
■ > 50 mg/l ■ 40-50 mg/l ■ < 40 mg/l n = nombre de sites de contrôle communs sur la période 2000-2011 ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (survey nitrate)
––– Comines-Warneton ––– Sables bruxelliens Craies de Mons Nord Sambre et Meuse Région jurassique
2010 2011
10
2008
20
2006
30
2004
40
[5] La part du territoire wallon concernée est passée de 42 à 58 % (AM du 22/11/2012) et le nombre de fermes concernées de 8 756 à 10 659.
2002
50
[4] Cette évolution dépend aussi du climat : années « humides » avant 2003 et plus « sèches » ensuite.
2000
60
Carte 20
[3] Au profit d’une augmentation équivalente du nombre de sites dans la classe de concentrations 40-50 mg/l
1998
70
1992
Concentrations moyennes (mg NO3-/l)
% de sites de contrôle
80
[1]
[2] Au sens de la directive 91/676/CE
100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 1996
100 90
Situation légèrement défavorable (et globalement stable)
Fig. 10-2b Concentrations en nitrate dans les eaux souterraines situées dans et hors des zones vulnérables en Wallonie
1994
Fig. 10-2a Répartition des sites de contrôle par classe de concentrations en nitrate dans les eaux souterraines en Wallonie
Evaluation
––– Pays de Herve Crétacé de Hesbaye Sud-Namurois Condroz Ardenne
Les zones vulnérables désignées avant le 01/01/2013 sont indiquées en italique ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (survey nitrate)
Comines-Warneton (6 sites) Craies de Mons (17 sites) Mots clés : nitrate, eaux souterraines, zones vulnérables, azote organique Pays de Herve (16 sites) Sud-Namurois (59 sites) Indicateurs européens associés (voir page 147) : 99 http://etat.environnement.wallonie.be Vallée de la Méhaigne (8 sites) Nord Sambre et Meuse (8 79 sites) Sables Bruxelliens (45 sites) Condroz (15 sites) Crétacé de Hesbaye (14 sites) Région jurassique (11 sites)
Partie 10 Eau
Pesticides dans les eaux souterraines Après le nitrate, les pesticides constituent le second facteur de dégradation de la qualité des eaux souterraines. Lorsque les teneurs dans les eaux brutes sont trop élevées, les producteurs d’eau effectuent des filtrations ou des mélanges avec des eaux de meilleure qualité, voire abandonnent certaines prises d’eau.
Message clé Les pesticides sont présents en concentrations mesurables dans deux tiers des sites de contrôle de la qualité des eaux souterraines. Dans 20 % des cas, les teneurs mesurées sont telles que la qualité des eaux est qualifiée de moyenne à mauvaise. En conséquence, 4 masses d’eau souterraine1 présentent une pollution marquée et 6 autres des signes de détérioration2. Les substances actives (et leurs produits de dégradation) les plus problématiques proviennent d’herbicides qui sont ou ont été utilisés par les agriculteurs (atrazine3, bentazone…), mais aussi par les particuliers ou les communes (dichlobénil-BAM p. ex.). Face à cette situation, les producteurs d’eau ont dû appliquer des traitements spécifiques4 ou interrompre leur production dans 46 sites de captage (couvrant 5,4 % de la production annuelle d’eau de distribution) entre 1993 et 2010. Le récent Programme wallon de réduction des pesticides5 propose des mesures plus en amont, dont celle de renforcer les actions correctrices dans les zones de protection des captages.
0%
1,2 % 59,7 %
14,8 %
20 %
19,5 %
2005-2008
2007-2010
■ Déséthylatrazine ■ 2,6-dichlorobenzamide (BAM) ■ Bentazone ■ Données insuffisantes ■ Atrazine ■ Pesticides non détectés ■ Bromacile Pesticides détectés avec ■ Simazine ■ eau qualifiée de bonne ■ Chlortoluron (Indice SEQ-Eau > 60) ■ eau qualifiée de moyenne à mauvaise ■ Diuron (< 1 %) ■ Isoproturon (< 1 %) (Indice SEQ-Eau < 60) TOTAL : 400 sites
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (réseau DCE)
80 http://etat.environnement.wallonie.be
1 200 1 000 800 600 400 200 0 2009 2010
20 %
1,2 %
2007
13,2 %
[5] SPW (2012)
2005
46,3 %
[4] Filtration sur charbon actif p. ex.
2003
40,3 %
Carte19
2001
40 %
6,6 %
[2]
[3] Cet herbicide appliqué sur maïs est interdit depuis septembre 2005 mais la substance active et son métabolite (déséthylatrazine) sont très mobiles et persistants dans les sols et les aquifères.
1999
60 %
[1] Parmi les 33 que compte la Wallonie
1997
2,1 %
1995
30,3 %
1993
30,3 %
Pesticides dont la concentration est la plus élevée
4%
Base 100 (1993 = 100)
% de sites de contrôle
80 %
9,5 %
Situation légèrement défavorable (et globalement stable)
Fig. 10-3b Impact des pesticides sur la production d'eau souterraine potabilisable en Wallonie
Fig. 10-3a Présence de pesticides dans les eaux souterraines en Wallonie 100 %
Evaluation
Valeurs en 2010 Volumes cumulés d'eaux prélevées impactées (Mm3) ------------- 17,3 Nombre cumulé d'ouvrages impactés - 46 ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE
Mots clés : pesticides, herbicides, pollution, eaux souterraines, eau potabilisable Indicateurs européens associés (voir page 147) : 91
Partie 10 Eau
Protection des captages d’eau souterraine Afin de préserver la qualité de ses eaux potabilisables, la Wallonie dispose de divers outils réglementaires. Ceux-ci lui permettent notamment de délimiter des zones de prévention et de surveillance autour des captages d’eau, mais aussi de limiter les activités (potentiellement) polluantes au sein de ces périmètres.
Message clé Fin 2012, la Wallonie comptait 4 zones de surveillance et 205 zones de prévention1, dont la quasi-totalité (96 %) vise à protéger des eaux destinées à la distribution publique. Les 408 prises d’eau protégées extraient ± 40 % des volumes d’eau souterraine potabilisable prélevés chaque année. Ce taux de couverture devrait fortement progresser dans les prochaines années. Par ailleurs, les budgets consacrés à la protection des captages sont en constante augmentation, en particulier ceux destinés à mettre en conformité les activités qui occasionnent des pollutions ponctuelles2 ou diffuses. Le programme de protection 2010-2019 de la SPGE prévoit encore 60 millions d’euros supplémentaires pour terminer la délimitation des zones de prévention et mettre en œuvre les actions au sein de celles-ci. Les travaux seront axés en priorité sur les prises d’eau qui connaissent des problèmes de nitrate et/ou de pesticides3, de sorte que les masses d’eau concernées puissent atteindre le bon état exigé par la directive cadre sur l’eau (2000/60/CE).
Etat de la situation au 31/12/2012
Volumes (millions de m3)
320
25 %
280
42 %
240 200
2%
160 120
31 %
80 40
TOTAL : 309 millions de m3 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
0
■ Volumes protégés Prélèvements en eau potabilisable (moyenne 1996-2009)
[1] La zone de prévention se situe entre 35 et 1035 m autour de la prise d’eau, alors que la zone de surveillance couvre l’ensemble du bassin d’alimentation (SPW-DGO3, 2012). [2] Fuites de citernes à mazout p. ex. [3] Via notamment le développement de contrats de captages participatifs (SPGE, 2012)
■ Arrêté ministériel publié, signé ou proposé ■ Dossier à l'instruction ■ Avis positif ■ Solde par rapport au programme SPGE 2005-2009
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DEMNA ; SPW - DGO3 - DEE
Mots clés : eau souterraine potabilisable, captages d’eau, zones de protection Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
150 135 120 105 90 75 60 45 30 15 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2010-2019*
Evolution 360
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration
Fig. 10-4b Budget consacré à la protection des captages d'eau souterraine en Wallonie Millions d'euros (valeurs cumulées)
Fig. 10-4a Délimitation des zones de protection des captages d'eau souterraine en Wallonie (en volume d'eau potabilisable prélevé)
Evaluation
■ Etudes ■ Actions
* Budget estimé pour la réalisation du programme de protection 2010-2019 de la SPGE ICEW 2012 – Source : SPGE
http://etat.environnement.wallonie.be 81
Partie 10 Eau
Qualité biologique des cours d’eau La directive cadre européenne sur l’eau impose de suivre la qualité biologique des cours d’eau et de prendre les mesures nécessaires pour que ceux-ci atteignent d’ici 2015 un bon état écologique (ou un bon potentiel écologique dans le cas des masses d’eau artificielles ou fortement modifiées).
Message clé En 2010, 55 % des sites de surveillance de la qualité des cours d’eau wallons contrôlés1 présentaient une eau de bonne ou de très bonne qualité biologique (pour les indicateurs diatomées et macroinvertébrés). L’eau est de moins bonne qualité dans le bassin de l’Escaut, en zones cultivées, urbanisées et industrielles, où l’artificialisation et les faibles débits des cours d’eau sont des facteurs aggravants2. Le nombre de sites où l’indice de polluo-sensibilité (IPS) indique une eau de bonne à très bonne qualité a toutefois progressé ces 10 dernières années, principalement en raison de la diminution de certaines pollutions diffuses, de l’augmentation du taux d’épuration des eaux usées et de la restauration écologique de certains cours d’eau. Malgré la lenteur avec laquelle les écosystèmes se restaurent, une amélioration progressive sur l’ensemble du réseau est attendue suite à la mise en application de mesures additionnelles3 prévues dans les projets de Plans de gestion4 des districts hydrographiques.
Evaluation Situation légèrement défavorable (et globalement stable) [1] 34 sites contrôlés sur les 54 que compte le réseau de surveillance
[2]
Carte 22
[3] Voir le programme de mesures proposé sur http://eau.wallonie.be [4] Ceux-ci ont fait l’objet d’une enquête publique jusqu’au 18/01/13. En théorie, selon l’échéancier de la directive cadre sur l’eau, toutes les mesures de gestion devaient être opérationnelles pour le 22/12/12.
Fig. 10-5 Qualité biologique des cours d’eau en Wallonie Indice « macroinvertébrés » (IBGN)
Indice moyen « diatomées » (IPS) 100 %
Proportion de sites de contrôle (n = 20)
Proportion de sites de contrôle (n = 15)
100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0%
90-96 97-99 00-02
2005
2006
2007
2008
2009
2010
90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0%
1999
2005 2006 2007 2008 2009 2010
n = nombre de sites communs sur la période traitée
■ Mauvaise ■ Médiocre ■ Moyenne ■ Bonne ■ Très bonne ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEMNA
82 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : cours d’eau, qualité biologique, macroinvertébrés, diatomées, directive cadre sur l’eau Indicateurs européens associés (voir page 147) : 112
Partie 10 Eau
Eutrophisation des cours d’eau Des apports excessifs de phosphore dans les eaux douces induisent un phénomène d’eutrophisation qui s’accompagne généralement d’un développement surabondant d’algues et d’un appauvrissement de l’eau en oxygène, critique pour certains organismes aquatiques.
Message clé Les cours d’eau les plus eutrophes sont principalement situés au nord de la Wallonie, dans le district de l’Escaut1. Ce bassin présente une densité importante de zones urbanisées et industrielles ainsi que de nombreux sols agricoles2. Les améliorations de la qualité de l’eau sont cycliques en raison de la conjonction de plusieurs facteurs : réduction des charges polluantes industrielles, épuration tertiaire des eaux usées urbaines, interdiction des phosphates dans les détergents et réduction des apports d’engrais phosphorés (- 70 % entre 1995 et 2010) améliorent la situation alors que des apports diffus, en général plus élevés lors de certains épisodes pluvieux importants (ruissellement, érosion...), la présence de sédiments pollués et des débits plus faibles (années sèches) augmentent la concentration des phosphates. Une amélioration renforcée de la qualité de l’eau est attendue après la mise en application des mesures complémentaires3 proposées dans les projets de Plans de gestion4 des districts hydrographiques.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1]
Carte 21
[2] Pour la plupart sensibles à l’érosion et avec des degrés de saturation en phosphore supérieurs à 35 % [3] Voir le programme de mesures proposé sur http://eau.wallonie.be [4] Ceux-ci ont fait l’objet d’une enquête publique jusqu’au 18/01/13. Selon l’échéancier de la directive cadre sur l’eau, toutes les mesures de gestion devaient être opérationnelles pour le 22/12/12.
Fig. 10-6 Concentrations en phosphates dans les cours d'eau en Wallonie Meuse et Rhin
90 %
90 %
80 %
80 %
30 %
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
1996
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
0% 1997
20 %
0%
2004
20 %
20 %
2003
20 %
40 %
2002
30 %
50 %
2001
40 %
60 %
2000
50 %
70 %
1999
60 %
1998
70 %
1997
Proportion de sites* (n = 53)
100 %
1996
Proportion de sites* (n = 10)
Escaut 100 %
Orthophosphates (Percentile 90 des concentrations annuelles) ■ < 0,1 mg PO43-/l ■ 0,1 - 0,5 mg PO43-/l ■ 0,5 - 1 mg PO43-/l ■ 1-2 mg PO43-/l ■ > 2 mg PO43-/l *Proportion de sites de contrôle pour lesquels les données sont disponibles chaque année entre 1996 et 2011, par classe de qualité
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (base de données AQUAPHYC) Mots clés : eutrophisation, phosphates, cours d’eau, qualité physico-chimique, nutriments Indicateurs européens associés (voir page 147) : 89, 95, 112
http://etat.environnement.wallonie.be 83
Partie 10 Eau
Micropolluants dans les eaux de surface Pour évaluer l’état (physico-)chimique de ses masses d’eau de surface, la Wallonie dispose d’un réseau de surveillance au sein duquel sont mesurées périodiquement les concentrations d’une centaine de micropolluants. Ceux-ci sont soumis au respect de différentes normes de qualité environnementale (directive 2008/105/CE).
Message clé Les évaluations effectuées sur la période 2005 à 2010 indiquent qu’environ 30 % des masses d’eau de surface wallonnes (98/354) présentent un mauvais état chimique1,2. Les problèmes s’observent surtout dans les bassins hydrographiques où les activités industrielles et agricoles sont les plus développées (Escaut, Haine, Sambre, Meuse aval…)3. Depuis 2009, moins de 2 % du total des résultats d’analyse (exprimés en valeurs moyennes et maximales) se situent au dessus des normes de qualité environnementale. Le mauvais état résulte principalement de la présence excessive de pesticides et de HAP. Alors que les pourcentages de non-conformité semblent diminuer depuis 2006 (en particulier pour les valeurs maximales), des mesures supplémentaires sont prévues dans le Programme wallon de réduction des pesticides et les projets de Plans de gestion des districts hydrographiques4. Elles visent notamment à mettre en place des zones tampons le long des eaux de surface ou encore à réviser et mieux contrôler les permis d’environnement.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] L’état chimique n’a pas pu être évalué pour 30 % des masses d’eau (111/354) faute de données. [2] Sans tenir compte des HAP qui proviennent essentiellement d’apports atmosphériques diffus et dont les teneurs excèdent souvent les normes existantes très sévères (0,002 µg/l) dans la plupart des masses d’eau [3]
Carte 26
[4] SPW-DGO3 (2012). Voir le programme de mesures proposé sur http://eau.wallonie.be
Fig. 10-7 Présence de micropolluants dans les eaux de surface en Wallonie Respects des normes de qualité environnementale
Familles de micropolluants non conformes
Valeurs moyennes annuelles
Valeurs moyennes annuelles
■ NQE dépassées ■ NQE respectées
26 %
2011
2010
16 % 2009
2008
0%
8%
45 %
42 %
2007
1%
2006
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2011
2010
2009
2008
2007
0%
2006
10 %
29 %
13 % 80,5 %
2%
2011
20 %
14 % 3%
2010
30 %
37 %
54 %
56 %
2009
80,5 %
40 %
4%
17,7 % 33 %
23,3 %
2008
99,4 %
99,2 %
98,8 %
98,6 %
98,4 %
96,1 %
98,2 %
98,2 %
98,0 %
50 %
97,0 %
60 %
97,7 %
70 %
5%
2007
17,7 %
23,3 %
80 %
94,0 %
% de résultats d'analyse
90 %
Valeurs maximales annuelles
6%
2006
100 %
% de résultats non conformes (> NQE)
Valeurs maximales annuelles
■ Autres (phénols, HAM…) ■ Métaux lourds ■ Organochlorés ■ HAP ■ Pesticides ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (base de données AQUAPHYC)
84 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : micropolluants, eaux de surface, état chimique, HAP, pesticides, NQE Indicateurs européens associés (voir page 147) : 92
Partie 10 Eau
Collecte et traitement des eaux usées urbaines La directive européenne 91/271/CEE fixe les échéances à respecter en matière de collecte et de traitement des eaux usées urbaines : les travaux devaient être terminés pour fin 2005 dans les agglomérations de 2 000 à 10 000 équivalentshabitants (EH) et pour fin 1998 dans les agglomérations de 10 000 EH et plus.
Message clé Vu l’ampleur des travaux à réaliser, la Wallonie n’a pas pu respecter les échéances fixées par la législation européenne. Cependant, fin 2012, 56 % des agglomérations de 2 000 EH et plus affichaient un taux de collecte1 des eaux usées supérieur à 98 %2, celui des autres agglomérations se situant entre 90 et 98 %3. En outre, 97 % des charges polluantes générées par l’ensemble des agglomérations wallonnes avaient été collectés. En ce qui concerne le traitement des eaux usées dans les stations d’épuration4, plus de 80 % du total de la charge polluante des agglomérations wallonnes avaient été épurés au 31/12/2012. Par ailleurs, 78 % des agglomérations de 2 000 EH et plus présentaient un taux de traitement5 d’au moins 75 %. D’importants investissements ont été réalisés depuis 2003 (± 350 millions d’euros) pour finaliser et rénover les réseaux d’égouts. En outre, des priorités ont été fixées dans les programmes de travaux triennaux des communes de manière à ce que les agglomérations de 2 000 EH et plus puissent être en conformité en matière de collecte des eaux usées d’ici 2015.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Part de la charge polluante d’une agglomération qui est collectée par les égouts [2] Seuil minimal admis par la Commission européenne [3]
Carte 23
[4] Avant de rejoindre les stations d’épuration, les eaux usées circulent dans des tuyaux de grande dimension (collecteurs) auxquels sont reliés les égouts. [5] Part de la charge polluante collectée aboutissant dans une station d’épuration
Fig. 10-8 Collecte et traitement des eaux usées des agglomérations en Wallonie Collecte et traitement des eaux usées par type d’agglomération
Charge polluante (x 1 000 EH)
4 000
Ensemble des agglomérations 3%
3 500 3 000
24 %
Agglomérations de 2 000 EH et plus
Agglomérations de moins de 2 000 EH
Répartition du nombre d'agglomérations de 2 000 EH et plus (2012) en fonction du : taux de collecte
3% 16 %
2% 18 %
1%
43 %
10 %
37 %
1% 56 %
2 500 2 000 1 500
73 %
81 % 80 %
taux de traitement
89 %
18 %
1 000 500 0 2011
2012
2011
2012
10 %
9%
58 % 32 %
55 % 36 %
2011
2012
Charges polluantes ■ non collectées ■ collectées et non traitées ■ collectées et traitées
40 %
4% 8% 30 % ■ ≥ 98 % ■ 90-98 % ■ 75-90 % ■ 50-75 % ■ < 50 % ICEW 2012 – Source : SPGE
Mots clés : eaux usées urbaines, collecte, égouts, collecteurs, assainissement Indicateurs européens associés (voir page 147) : 90, 93, 94, 97
http://etat.environnement.wallonie.be 85
Partie 10 Eau
Taux d’équipement en stations d’épuration Afin d’améliorer la qualité écologique et sanitaire de ses cours d’eau, la Wallonie doit obligatoirement assainir les eaux usées issues des agglomérations, ce qui implique la construction et la mise en service d’un nombre conséquent de stations d’épuration collectives.
Message clé Au 01/01/2013, la Wallonie disposait de 412 stations d’épuration publiques (STEP) capables de traiter une charge polluante de ± 3 940 000 équivalents-habitants (EH), ce qui représente un taux d’équipement de 88 %. Depuis la création de la Société publique de gestion de l’eau (SPGE)1 en 2000, la capacité de traitement des eaux usées urbaines a plus que doublé, essentiellement grâce à la mise en service de stations d’épuration de grande capacité (≥ 10 000 EH)2. Bien que la Wallonie ait accumulé du retard par rapport aux exigences européennes, elle redresse la situation puisque, fin 2012, le solde des capacités épuratoires à installer pour traiter les eaux usées des agglomérations de 2 000 EH et plus ne représentait plus que 1,3 % de l’objectif à atteindre. Cette performance est le résultat des investissements très importants qui ont été effectués ces dix dernières années (± 2 milliards d’euros) et qui reposent majoritairement sur l’application d’un coût-vérité à l’assainissement (CVA) perçu sur chaque m3 d’eau facturé3.
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] La SPGE délègue l’exploitation des infrastructures à 7 organismes d’assainissement agréés. [2] Les dernières en date sont Amay, Liège-Sclessin, NamurBrumagne, Vallée du Hain, Mornimont, Floreffe, Pont de Wépion et Thuin. [3] Le CVA devrait passer de 1,565 €/m3 en 2013 à 1,98 €/m3 (HTVA) en 2016 pour permettre la réalisation des programmes d’investissements de la SPGE en cours.
Fig. 10-9b Statut des stations d'épuration traitant les eaux usées d’agglomérations de 2 000 équivalents-habitants et plus en Wallonie*
240 220 200 180 160 140 120 100 80 60 40
3,7 %
1,3 %
2012
2010
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
95,0 % 1992
1990
Base 100 (2000 = 100)
Fig. 10-9a Traitement collectif des eaux urbaines résiduaires en Wallonie
Evaluation
Capacité des stations d'épuration (EH) (2012) -- 3 939 270 Nombre de stations (≥ 10 000 EH) (2012) -------------- 68 Charge réelle traitée (EH) (2011) ---------------- 2 231 450 Nombre de stations (2 000 - 9 999 EH) (2012) ------ 108 Nombre de stations (< 2 000 EH) (2012) --------------- 236 Capacité totale à installer à terme (EH) ---------- 4 491 061 ICEW 2012 – Source : SPGE
86 http://etat.environnement.wallonie.be
Objectif : 3 936 963 EH (100 %) ■ Stations existantes ■ Stations en construction/adjugées ■ Stations à réaliser * Situation au 31/12/2012 ICEW 2012 – Source : SPGE Mots clés : eaux usées urbaines, assainissement collectif, stations d’épuration publiques Indicateurs européens associés (voir page 147) : 90, 93, 94, 97
Partie 11
sols
Partie 11 Sols
Flux d’azote et de phosphore issus des sols agricoles Des quantités excédentaires d’azote et de phosphore dans les sols par rapport à la capacité de prélèvement des végétaux peuvent induire des risques pour l’environnement, en particulier au niveau des eaux de surface et souterraines (eutrophisation, dépassement des normes de potabilité, perte de biodiversité…).
Message clé Après une augmentation continue des flux d’azote1 (N) vers les masses d’eau depuis 1970, ceux-ci ont diminué de 20 % entre 1990 et 2010, aussi bien au niveau des eaux de surface que des eaux souterraines. Sur la même période, on enregistre également une réduction de 15 % des flux de phosphore (P) vers les cours d’eau. Cette situation s’explique principalement par les aléas météorologiques, une réduction des apports de fertilisants (- 16 % pour N et - 70 % pour le P minéral entre 1995 et 2010) et une meilleure maîtrise des effluents d’élevage imposée par le Programme de gestion durable de l’azote en agriculture (PGDA). A côté des mesures du PGDA, d’autres démarches contribuent aussi à réduire les excédents de N et P présents dans les sols agricoles. Elles ont trait notamment à la fertilisation raisonnée, à l’agriculture biologique, aux programmes agro-environnementaux, aux Plans de gestion des districts hydrographiques2 ou encore aux principes de la conditionnalité des aides agricoles.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Les transferts de N et P des sols agricoles vers les masses d’eau sont évalués à l’aide du modèle EPICgrid qui intègre divers paramètres (climat, type de sol, pratiques agricoles…) (Sohier et Degré, 2012) [2] http://eau.wallonie.be
Fig. 11-1 Transferts d'azote et de phosphore des sols agricoles vers les eaux de surface et les eaux souterraines en Wallonie Flux de phosphore 1 800
35 000
1 600
30 000
1 400 1 200
Tonnes/an
25 000 20 000 15 000
1 000 800
■ Vers les eaux souterraines ■ Vers les eaux de surface
2006-2010
2001-2005
1996-2000
1991-1995
1986-1990
1981-1985
1971-1975
2006-2010
2001-2005
1996-2000
1991-1995
1986-1990
0 1981-1985
200
0 1976-1980
400
5 000
1976-1980
600
10 000
1971-1975
Tonnes/an
Flux d'azote 40 000
Vers les eaux de surface ■ via le transport de particules érodées ■ via le ruissellement de surface ICEW 2012 – Source : ULg - GxABT - Unité Systèmes Sol-Eau (modèle EPICgrid)
88 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : sols agricoles, flux, azote, phosphore, fertilisation Indicateurs européens associés (voir page 147) : 2, 95, 99, 115
Partie 11 Sols
Matières organiques dans les sols En plus d’accroître la fertilité des sols, les matières organiques remplissent des fonctions majeures au niveau de leur structure (effet anti-érosif), de la circulation de l’eau, du stockage du carbone (lutte contre les changements climatiques) et de la rétention/dégradation de certains polluants (effet filtre).
Message clé Les teneurs en carbone organique total (COT) dans les sols suivent un gradient croissant du nord-ouest vers le sud-est de la Wallonie, reflétant ainsi les tendances en matière de climat, de relief et d’occupation du sol1. Environ 70 % des superficies sous cultures présentent des teneurs en COT inférieures à 1,5 % dans l’horizon de labour, alors que la plupart des sols sous prairies et sous forêts affichent des valeurs 3 à 5 fois supérieures. Les sols les plus carencés2 sont situés dans les zones de grandes cultures, où les risques d’érosion sont les plus importants. En outre, ces sols ont enregistré des pertes en COT parfois très élevées depuis 19603, même si la situation semble s’être stabilisée ces 15 dernières années, sauf en Région limoneuse où le déclin se poursuit4. Diverses actions peuvent contribuer à améliorer le statut organique des sols (valorisation des engrais de ferme et de matières exogènes5, MAE, non-labour…). La restitution des résidus de récolte au sol constitue aussi un élément clé, difficilement compatible avec leur utilisation à des fins énergétiques.
Régions agricoles
8-9
7-8
6-7
5-6
4-5
3-4
2,5 - 3
2 - 2,5
1,5 - 2
0 - 1,15
Classe de teneur en COT (%) Sols sous cultures Sols sous forêts
Situation défavorable (et globalement stable) [1]
Carte 15
[2] Moins de 2 % de MO (soit 1,15 % de COT). Ces sols représentent environ 2 % des superficies sous cultures. [3] De plus de 50 % (Meersmans et al., 2010) [4] Genot et al. (2012) [5] Composts, boues d’épuration certifiées, digestats…
Tab. 11-2 Teneur en carbone organique total (COT) des sols sous cultures pour les différentes régions agricoles en Wallonie
100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 1,15 - 1,5
Surface cumulée (%)
Fig. 11-2 Teneur en carbone organique total (COT) des sols en Wallonie (2003-2012)
Evaluation
Sols sous prairies Tous types de sols (hors surfaces urbanisées)
ICEW 2012 – Sources : SPW-DGO3-DNF ; Ulg-GxABT ; REQUASUD ASBL ; Calculs CEEW
COT (%) (période 2003-2008)
Tendance entre 1994 et 2008
Valeurs moyennes
Ecart-type
Campine hennuyère
1,1
0,35
~
Limoneuse
1,2
0,30
-6,5 %
Sablo-limoneuse
1,2
0,39
~
Condroz
1,4
0,38
~
Jurassique
1,7
0,72
-15,3 % ~
Fagne
1,8
0,62
Famenne
2,0
0,69
~
Herbagère
2,2
0,85
-12,9 %
Ardenne
3,1
0,74
~
Haute Ardenne
3,7
0,92
~
Toutes régions
1,4
0,52
~
~ : pas de tendance linéaire statistiquement significative
Mots clés : carbone, matières organiques, sols forestiers, sols agricoles, risque d’érosion Indicateurs européens associés (voir page 147) : 86
ICEW 2012 – Source : REQUASUD ASBL
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Partie 11 Sols
Erosion hydrique des sols La pluie et le ruissellement de l’eau sur les terres agricoles peuvent provoquer une érosion des sols et faciliter le transport des particules érodées vers les cours d’eau. Les conséquences de ces phénomènes sont multiples : risque de coulée boueuse et d’inondation, contamination des eaux, baisse des rendements…
Message clé Selon les résultats d’une modélisation1, les pertes en sol dues à l’érosion hydrique2 se chiffraient à ± 3,5 t/ha en 2010 (en moyenne sur l’ensemble du territoire wallon3). Elles ont doublé entre 1971 et 1993 mais semblent s’être stabilisées ces 20 dernières années, exception faite des variations d’ordre climatique (forte érosivité des pluies en 2002 p. ex.). Sur la période 1996-2010, environ 40 % de la surface agricole était concernée par des pertes en sol supérieures à 5 t/(ha.an). Les régions agricoles les plus impactées sont les Régions limoneuse et sablo-limoneuse vu la vulnérabilité de leurs sols et la présence importante de cultures sarclées 4 (peu couvrantes au printemps). Afin de réduire les risques d’érosion, certaines obligations doivent être respectées dans le cadre de la conditionnalité des aides agricoles. Une cellule d’expertise et de conseils5 a aussi été mise en place, avec pour missions d’améliorer les connaissances et d’émettre des recommandations en matière notamment de pratiques anti-érosives.
Evaluation Situation légèrement défavorable (et globalement stable) [1] Application de l’équation universelle des pertes de sol (USLE) à l’aide du modèle Epicgrid (Sohier et Degré, 2012) [2]
Carte 14
[3] Tous types de surface confondus, hors sols artificialisés [4] Pommes de terre, betteraves et maïs p. ex. [5] Cellule GISER (http://www.giser.be)
Fig. 11-3 Pertes en sol par érosion hydrique diffuse et rendements en sédiments en Wallonie Evolution sur l'ensemble du territoire wallon
Surfaces agricoles affectées* par classes de pertes en sol 1 000
6
900
Surfaces (x 1 000 ha)
Tonne/(ha.an)
5 4 3 2
800 700 600 500 400 300 200
1
100
Pertes en sol Rendements en sédiments Valeurs seuils (pertes en sol) Valeurs seuils (rendements en sédiments)
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
2010
2007
2004
2001
1998
1995
1992
1989
1986
1983
1980
1977
0 1974
1971
0
■ < 1 t/(ha.an) ■ 1 - 5 t/(ha.an) ■ 5 - 10 t/(ha.an) ■ > 10 t/(ha.an) * SAU et autres terres agricoles hors mailles de 1 km2 où les superficies agricoles sont inférieures à 10 % ICEW 2012 – Source : ULg - GxABT - Unité Systèmes Sol-Eau (modèle EPICgrid)
nts en sédiments
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Mots clés : érosion, érosivité, pertes en sol, rendements en sédiments, cultures sarclées Indicateurs européens associés (voir page 147) : 87
Partie 11 Sols
Pollution locale des sols Les sols pollués peuvent présenter des risques pour la santé humaine, les ressources en eau et les écosystèmes. De plus, ils freinent le redéveloppement économique local (manque d’attrait, gel de terrains à vocation économique…). Les enjeux sont tels que les autorités régionales ont fait de leur gestion une priorité.
Message clé Selon une estimation récente tenant compte de toutes les catégories de sites concernées par une législation (passée ou actuelle) intégrant un volet relatif à la pollution des sols1, le nombre de sites potentiellement pollués en Wallonie serait compris entre 3 439 et 17 0092, soit une densité moyenne de 2 à 10 sites/10 km2 qui témoigne du passé industriel de la Wallonie. En juin 2012, on dénombrait par ailleurs 994 sites inventoriés dont la pollution des sols est avérée et 1 322 sites assainis. Depuis le 01/01/2013, tous les sols (potentiellement) pollués font l’objet d’une gestion harmonisée suivant des protocoles standards en matière d’investigations et d’assainissement 3. Ce renforcement législatif s’est accompagné d’un renforcement des moyens financiers depuis 2005 via les Plans Marshall et Marshall 2.vert : 369 M€ ont été alloués à la remise en état de 60 sites à réaménager (SAR) pollués prioritaires et 205 M€ à celle de 176 SAR non ou peu pollués prioritaires4,5.
Evaluation
+
Situation défavorable mais en amélioration [1] Législation relative aux déchets, RGPE, CWATUPE, DRW du 05/12/08, directive IPPC/IED, directive SEVESO. [2] Cette estimation majorée inclut des sites à faible probabilité de pollution ainsi que des sources de données historiques plus incertaines. [3] Fin des mesures transitoires du DRW du 05/12/08. [4] La plupart des SAR (pollués ou non) sont issus de la catégorie des friches économiques Carte 16
[5]
Fig. 11-4 Inventaire des sites potentiellement pollués, pollués et assainis en Wallonie (situation au 19/06/2012) Sites potentiellement pollués1
Sites pollués avérés
Sites DRW 5/12/2008 0
Stations-service
1342
Friches économiques
2 000
678
429 3592
4 000
267
248
419
0
0
255 1310 1590
Sites RGPE (dont IPPC/ IED et SEVESO)3 Inventaire historique en cours3, 4
Nombre de sites
62 368 368
Dépotoirs
Sites assainis2
Nombre de sites
Nombre de sites
5765
?
5694
?
6 000
0
377 ? ? 2 000
4 000
6 000
0
2 000
4 000
6 000
■ Estimation minorée5 ■ Estimation majorée Total : 3 439 à 17 009 sites
Total : 994 sites
Total : 1 322 sites
Site accueillant ou ayant accueilli une activité ou une installation susceptible de polluer le sol ou les eaux souterraines 2 Ou ayant fait l'objet de mesures de gestion de la pollution 3 Risque de doublons pour cette catégorie 4 Cartes Vandermaelen (éditées vers 1850) 5 Sources fiables, minimum de doublons
1
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DSD ; SPW - DGO4 - DATU ; SPAQuE Mots clés : sols pollués, réhabilitation, assainissement, SAR, dépotoir, station-service, friche industrielle Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
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Partie 12
Faune, Flore et Habitats
Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Statut de conservation des habitats La directive européenne « Habitats » (92/43/CEE) impose aux États membres d’évaluer le statut de conservation des habitats naturels et d’assurer leur maintien ou rétablissement dans un état de conservation favorable.
Message clé L’évaluation de l’état de conservation des habitats naturels doit être réalisée par région biogéographique. Le statut de conservation des habitats continentaux (qui couvrent 70 % du territoire wallon) est considéré comme mauvais pour 85 % de la superficie concernée. L’état de conservation est analysé selon 4 critères de base : étendue, superficie, structure et fonctionnement, et perspectives futures. Le facteur le plus pénalisant est le critère « structure et fonctionnement » pour les forêts (essentiellement en raison du volume et du nombre insuffisants de gros bois et de bois morts), alors qu’il s’agit du critère « superficie » pour les habitats ouverts (en lien avec la petitesse de l’aire de distribution)1. La prochaine évaluation de l’état de conservation des habitats est prévue pour 2013. Face à la difficulté de mettre en place un Plan Nature, la Wallonie a élaboré un projet de catalogue d’actions évolutif2 visant notamment à préserver spécifiquement les habitats rares et menacés.
Evaluation Situation défavorable (et globalement stable) [1] L’état de conservation détaillé pour chaque type d’habitat selon les 4 critères est à consulter sur http://bd.eionet.europa.eu/ article17/chapter9 [2] Réseau Wallonie Nature
Fig. 12-1 Etat de conservation des habitats naturels dans et en dehors des sites Natura 2000 en Wallonie (région continentale) (2007) Critère « étendue »
Critère « superficie » Tous critères confondus
40 %
25 %
3%
63 %
12 %
3%
Critère « structure et fonctionnement » 5%
62 %
5% 7%
57 %
Critère « perspectives futures »
5%
3%
28 %
18 % 35 % 44 %
85 %
Nombre de types* d'habitat : ■ Favorable ------------- 2 ■ Inadéquat ------------ 3 ■ Mauvais ------------- 34 ■ Indéterminé --------- 1 Total = 40
*Chaque type d’habitat (au sens de biotope) est caractérisé par des conditions climatiques et physico-chimiques particulières et uniformes et héberge une flore et une faune spécifiques (ex : hêtraie à luzule, pelouse calcaire ou tourbière haute).
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEMNA
94 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : statut de conservation, habitat, biotope, région continentale Indicateurs européens associés (voir page 147) : 106
Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Statut de conservation des espèces Le classement des espèces animales et végétales selon les différentes catégories UICN de conservation reflète les risques relatifs d’extinction à l’échelle régionale.
Message clé Tous groupes confondus, 31 % des espèces animales et végétales étudiées sont menacées de disparition à l’échelle de la Wallonie et près de 9 % ont déjà disparu. L’état de conservation d’une espèce résulte d’une combinaison de facteurs tels que la fragmentation1, l’altération ou la disparition des habitats, l’incidence de pollutions diverses2 ou la présence d’espèces exotiques envahissantes. L’objectif de stopper le déclin de la biodiversité pour 2010, fixé au niveau européen, est également inscrit dans la Déclaration de politique régionale 2009-2014 et n’est pas encore atteint. Des actions concrètes de terrain sont entreprises en partenariat avec différents acteurs gestionnaires du territoire (carrières, zones portuaires, Infrabel…) dans le but d’intégrer la protection de la biodiversité dans tous les secteurs d’activité. Par ailleurs, face à la difficulté de mettre en place un Plan Nature, la Wallonie a élaboré un projet de catalogue d’actions évolutif3 visant notamment à augmenter le potentiel d’accueil de la vie sauvage sur l’ensemble du territoire et à préserver spécifiquement les espèces rares et menacées.
Evaluation Situation défavorable (et globalement stable) [1]
Carte 7
[2] Pesticides, eutrophisation et autres pollutions de l’air, de l’eau ou des sols [3] Réseau Wallonie Nature
Fig. 12-2 Statut UICN de conservation des espèces en Wallonie (2003-2009) Chiroptères (2009) Poissons (2005) Reptiles (2003) Rhopalocères (2008) Odonates (2004) Amphibiens (2003) Plantes vasculaires (2005) Carabidés (2005) Oiseaux (2009)
4
2
5
17
3
7
11
3
1 3
17
27
6
7
4 13
18
9 2
763 210
2
30 %
40 %
50 %
60 %
2 115 40
16 20 %
3
290
14 55
106
2
11 1
60 98
10 %
4
2
49
0%
8
2
70 %
111
46 10
80 %
13 90 %
■ Espèces non menacées à court terme ou à la limite d'être menacées (LC+NT) ■ Espèces vulnérables (VU) ■ Espèces en danger (EN) ■ Espèces en danger critique (CR) ■ Espèces éteintes (RE) ■ Espèces de statut indéterminé (DD)
4 100 %
LC : least concern, NT : near-threatened, VU : vulnerable, EN : endangered, CR : critically endangered, RE : regionally extinct, DD : data deficient Les années reprises entre parenthèses correspondent aux années pendant lesquelles l'analyse des données a été effectuée
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEMNA
Mots clés : liste rouge, statut de conservation, UICN Indicateurs européens associés (voir page 147) : 103, 104, 105
http://etat.environnement.wallonie.be 95
Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Etat de santé des forêts Le dépérissement des arbres se traduit en général par des phénomènes anormaux de défoliation et de décoloration des feuilles. Ceux-ci témoignent d’un mauvais état sanitaire des forêts causé par une combinaison de facteurs naturels et anthropiques.
Message clé Depuis 1990, les feuillus subissent une dégradation progressive, avec une importante augmentation du taux de défoliation en 2009. En 2011, le pourcentage de feuillus inventoriés anormalement défoliés s’élevait à 32 %. En ce qui concerne les résineux, les taux importants de défoliation du début des années 901 ont vraisemblablement été surestimés. En 1998, une correction a été apportée à la méthodologie employée : le taux de défoliation a alors montré une relative stabilité autour de 14 % jusqu’à un nouveau pic à 29 % en 2010, pour redescendre ensuite légèrement à 23 % en 2011. Outre les effets de la pollution atmosphérique, de la pauvreté chimique naturelle de certains sols et du développement d’insectes déprédateurs, les stress hydriques observés pendant les étés 2009 et 2010 sont à mettre en cause. Un Observatoire wallon de la santé des forêts a été mis sur pied en avril 2011 et a pour missions de produire un bilan périodique de la santé des peuplements, de suivre le développement d’insectes pathogènes et de maladies et d’élaborer des cartes de risques afin de mettre en œuvre une lutte coordonnée en cas de crise sanitaire2.
Evaluation
-
Situation légèrement défavorable et en détérioration [1] Chablis de 1990 suivis notamment d’attaques de scolytes [2] Delahaye & Herman (2011)
45 % 40 % 35 %
Valeurs en 2011 Feuillus -------------------------- 32,4 % Résineux ------------------------- 22,8 % Hêtre ------------------------------- 25,9 % ---- Chêne pédonculé -------------- 25,9 % ---- Chêne sessile -------------------- 17,3 % ---- Épicéa commun ----------------- 15,3 %
30 % 25 % 20 % 15 % 10 % 5%
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
0% 1989
Pourcentage d'arbres inventoriés défoliés à plus de 25 %
Fig. 12-3 Défoliation des peuplements forestiers et des principales essences en Wallonie
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEMNA (Inventaire phytosanitaire)
96 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : défoliation, pollution de l’air, forêt, résineux, feuillus Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Bois mort en forêt Indicateur important de la naturalité des forêts, le bois mort constitue un habitat auquel sont liées près d’un quart des espèces forestières. Il participe aussi au maintien de la fertilité et de la capacité de production des sols forestiers.
Message clé Tous types de peuplements confondus, on compte en moyenne 7,8 m³/ha de bois mort (à terre et sur pied) en forêt wallonne, ce qui représente 3,3 % du volume total de bois vivant. Le nouveau Code forestier wallon impose de réserver deux bois morts par hectare dans les forêts soumises. Parmi les autres critères de naturalité des forêts, citons la quantité de gros bois1 (absent dans 81 % de la forêt feuillue wallonne), la présence de lisières étagées (11 % des lisières forestières wallonnes inventoriées étant constituées des trois ceintures végétales) ou la composition des forêts (environ 30 % des peuplements actuels étant composés de trois essences et plus). Alors que la gestion des forêts a longtemps été orientée vers la production, les nouvelles pratiques sylvicoles intègrent de plus en plus les aspects liés au maintien et au développement de la biodiversité.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] Seuils de circonférence : chêne, 240 cm ; hêtre, 220 cm ; autres feuillus, 180 cm ; résineux non pris en compte
Fig. 12-4 Volumes de bois mort à l'hectare en forêt wallonne* (2008) 10 9 8 7
(m³/ha)
6
5,5
5
3,6
2 1
4,8
2,7
4 3
5,2
6,2
3,1
2,7
3,9
2,7
3,0
1,6
0 Hêtraies
Chênaies
Pessières
■ Bois mort à terre ■ Bois mort sur pied
Autres peuplements résineux
Autres peuplements feuillus
Tous peuplements confondus
* Données collectées sur 70 % des placettes (6 679) de l'Inventaire Permanent des Ressources Forestières de Wallonie ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DNF (IPRFW)
Mots clés : bois mort, naturalité, lisières étagées, composition des peuplements Indicateurs européens associés (voir page 147) : 114
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Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Dépassement des charges critiques en polluants acidifiant et eutrophisant Lorsqu’ils sont en excès, les dépôts atmosphériques de polluants acidifiant et eutrophisant (soufrés et azotés) constituent une des causes majeures de la dégradation des écosystèmes. Ils peuvent notamment induire des déséquilibres nutritionnels ainsi que la régression/disparition de certaines espèces végétales.
Message clé En 2007, environ 6 % des surfaces forestières et la quasi-totalité des milieux ouverts (landes, marais, tourbières…) en Wallonie étaient affectés par des dépôts azotés dépassant la charge critique1 acceptable en azote eutrophisant2. En forêt, la situation s’est nettement améliorée par rapport à 1990, suite à une réduction des retombées atmosphériques en azote. Ce n’est pas le cas pour les autres écosystèmes (semi-)naturels (en particulier les milieux oligotrophes3) qui demeurent toujours extrêmement sensibles à ce type de perturbation. En ce qui concerne l’acidification, l’état de la situation apparaît dorénavant beaucoup moins problématique, dans le sens où le pourcentage de superficies forestières affectées est passé de 90 % à moins de 10 % entre 1990 et 2007. Cette évolution témoigne de l’effet positif des mesures mises en œuvre pour réduire les émissions atmosphériques de polluants acidifiants de 50 à 60 % (entre 1990 et 2010) aux niveaux wallon et européen.
Evaluation
+
Situation légèrement défavorable mais en amélioration [1] La charge critique se définit comme la quantité maximale de dépôts atmosphériques de polluants qu’un écosystème peut tolérer/absorber sans que l’on puisse y déceler des effets indésirables à long terme. [2] SITEREM et al. (2010) [3] Milieux naturellement pauvres en nutriments (tourbières p. ex.)
Fig. 12-5 Superficies affectées par des dépassements de charge critique en azote et en soufre en Wallonie*
■ Forêt ■ Végétation semi-naturelle
■ Forêt ■ Végétation semi-naturelle
2008
2010**
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
2008
2010**
0% 2006
0% 2004
10 %
0%
2002
10 %
2000
20 %
10 %
1998
20 %
1996
30 %
20 %
1994
30 %
1992
40 %
30 %
1990
40 %
2008
50 %
40 %
2010**
50 %
2006
60 %
50 %
2004
60 %
2002
70 %
60 %
2000
70 %
1998
80 %
70 %
1996
90 %
80 %
1994
90 %
80 %
1992
90 %
1992
Soufre acidifiant 100 %
1990
Azote acidifiant 100 %
1990
Pourcentage de superficies affectées
Azote eutrophisant 100 %
■ Forêt ■ Végétation semi-naturelle
* Données produites à partir des modèles VSD et EMEP ** Projections 2010 si respect des plafonds d'émissions atmosphériques 2010 (directive 2001/81/CE) ICEW 2012 – Sources : ISSeP ; SITEREM ; SPW - AWAC ; SPW - DEMNA
98 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : charge critique, eutrophisation, acidification, azote, soufre, forêt, écosystèmes Indicateurs européens associés (voir page 147) : 109
Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Evolution des populations d’oiseaux communs La composition de l’avifaune est continuellement remodelée sous l’influence de multiples facteurs dont le plus déterminant est l’altération des milieux d’accueil. Les populations d’oiseaux communs suivis en Wallonie1 sont globalement en diminution sur le long terme, en concordance avec la tendance observée au niveau européen.
Message clé La diminution la plus flagrante se remarque pour les oiseaux des milieux agricoles où peu de sites de nidification et de ressources alimentaires restent disponibles tout au long de l’année, sans compter l’influence spécifique de certaines pratiques (traitements phytosanitaires p. ex.). Toutefois, l’indice des espèces agricoles se stabilise depuis 2005, à un niveau cependant inférieur de 30 % à l’effectif moyen de 1990. Ceci ne semble pas encore être le reflet de la mise en œuvre de méthodes agro-environnementales2 mais traduit plutôt l’augmentation des effectifs de certaines espèces3 quand d’autres espèces plus spécialisées4 déclinent. La courbe des oiseaux forestiers fluctue quant à elle amplement autour de sa valeur de 1990. Les espèces généralistes pour leur part semblent avoir retrouvé un effectif moyen proche du niveau de base. Selon la liste rouge wallonne, près d’un tiers des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition5. Parmi ceux-ci, 28 % sont liés aux milieux ouverts. Cette situation s’explique notamment par le fait que la superficie des landes, fagnes ou pelouses est particulièrement restreinte en Wallonie.
Evaluation
-
Situation défavorable et en détérioration [1] 75 espèces considérées, ne représentant que 43 % des espèces nicheuses en Wallonie mais plus de 96 % de l’avifaune en termes d’effectifs [2] MAE 9 p. ex. : bandes de parcelles aménagées [3] Corbeau freux, fauvette grisette p. ex. [4] Bruant proyer p. ex. [5] Râle des genêts, bruant proyer, gélinotte des bois p. ex.
Fig. 12-6 Evolution des effectifs d’oiseaux communs en Wallonie
Base 100 (1990 = 100)
110
Tendances des populations des 75 espèces d’oiseaux communs considérées (1990-2011)
100 90
32 %
80
28 %
70
40 %
Espèces généralistes1 (n=38) ––– Espèces des milieux forestiers (n=20) Espèces des milieux agricoles (n=17) Toutes les espèces (n=75) [1] ni strictement agricoles ni strictement forestières
2011
2010
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
1992
1990
60
n=nombre d’espèces
■ En augmentation significative (n=21) ■ Stable (n=30) ■ En déclin (n=24)
ICEW 2012 – Sources : Aves-Natagora ; SPW - DGO3 - DEMNA (programme ISB/SURWAL)
Mots clés : oiseaux nicheurs, oiseaux communs, listes rouges Indicateurs européens associés (voir page 147) : 103, 104
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Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Evolution des populations d’ongulés sauvages L’augmentation des populations d’ongulés sauvages (chevreuils, sangliers, cerfs) a des conséquences tant environnementales (appauvrissement de la biodiversité) qu’économiques (dégâts aux forêts et cultures, perte de rendements agricoles…).
Message clé Les populations d’ongulés sauvages ont plus que doublé ces 30 dernières années en Wallonie. Malgré le nombre croissant d’animaux abattus, la chasse1 ne parvient pas à inverser la tendance à la hausse des effectifs. Celle-ci s’explique par des facteurs tels que la disparition des prédateurs naturels, des hivers moins rigoureux ou encore une disponibilité importante en ressources alimentaires naturelles2 ou artificielles3, réduisant l’effet de la sélection naturelle. Les prix élevés des locations de chasse interviennent aussi dans le processus, d’une part en défavorisant souvent les candidats locaux au profit de chasseurs extérieurs moins présents sur le terrain et d’autre part en poussant certains chasseurs à chercher davantage la rentabilité en favorisant des densités élevées. Outre le contrôle des effectifs (plans de tir), le Gouvernement wallon prévoit d’abandonner à moyen terme le nourrissage du sanglier et de limiter les clôtures de protection contre le gibier, ce qui devrait permettre une dispersion des animaux et une diminution des dégâts. A noter que, selon l’inventaire forestier (IPRFW), des dégâts ont été observés entre 1994 et 2008 sur 17 % des peuplements.
Evaluation
-
Situation défavorable et en détérioration [1] Celle-ci constitue actuellement le premier élément de régulation des populations. [2] Fruits, bourgeons, jeunes pousses... [3] Nourrissage, cultures de maïs…
Fig. 12-7 Estimation des populations d'ongulés sauvages en Wallonie 45 000 40 000
Animaux abattus ou trouvés morts (entre octobre et décembre principalement) Chevreuils Sangliers Cerfs
35 000
Nombre d'animaux
30 000 25 000
Estimation des effectifs au printemps avant les naissances (basée sur les données de mortalité de la saison de chasse de l'année précédente) Chevreuils Sangliers Cerfs
20 000 15 000 10 000 5 000
2010 2011
2008
2006
2004
2002
2000
1998
1996
1994
1992
1990
1988
1986
1984
1982
1980
0
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DNF
100 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : ongulés sauvages, chasse, plans de tir, nourrissage Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Espèces exotiques envahissantes Les espèces exotiques envahissantes sont susceptibles d’entraîner des dommages d’ordre environnemental (perturbation du fonctionnement des écosystèmes, compétition avec les espèces indigènes p. ex.), socio-économique et sanitaire.
Message clé En Wallonie, 375 espèces de plantes ornementales et 21 espèces de vertébrés d’origine exotique étaient naturalisées en 2011. Parmi celles-ci, 29 espèces de plantes et 11 espèces de vertébrés sont connues pour occasionner d’importants dommages environnementaux et sont par conséquent répertoriées en liste noire1. Plusieurs espèces de mammifères2 se sont établies en Wallonie au cours de ces dernières années. Le nombre d’espèces naturalisées tend à s’accroître avec le temps, même si les changements observés par rapport aux estimations précédentes ne traduisent pas nécessairement l’arrivée ou la disparition d’espèces invasives sur le territoire ; ils peuvent être aussi le reflet d’un renforcement de l’effort de prospection sur le terrain ou de l’évolution des connaissances scientifiques. A l’initiative de la cellule de coordination sur les espèces invasives du SPW, différents types d’outils préventifs sont en cours d’élaboration. Par ailleurs, un plan de lutte contre la berce du Caucase a été mis sur pied récemment avec la collaboration des différents contrats de rivière de Wallonie.
Evaluation
-
Situation légèrement défavorable et en détérioration [1] La liste des espèces exotiques envahissantes en Belgique est à consulter sur http://ias.biodiversity.be/species/all. A noter que cette liste est encore incomplète et fait l’objet d’actualisations régulières. [2] Castor canadien, chien viverrin ou raton laveur
Fig. 12-8 Espèces exotiques naturalisées en Wallonie Plantes supérieures
Vertébrés 400
400
29
350
Nombre d'espèces
300
200
300
30
250
350
346
250 200
267
150
150
100
100
50
50
0
0 2010
11
2011
■ Espèces de la liste noire ■ Autres espèces
Mots clés : espèces exotiques envahissantes, espèces invasives, liste noire Indicateurs européens associés (voir page 147) : 110, 98
15 2010
11
10 2011
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEMNA
http://etat.environnement.wallonie.be 101
Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Réseau Natura 2000 Le projet Natura 2000 vise à assurer le maintien ou le rétablissement des habitats naturels et des espèces sauvages d’intérêt communautaire dans un état de conservation favorable via la restauration d’un réseau de sites naturels interconnectés, en application des directives européennes “Oiseaux” (79/409/CEE) et “Habitats” (92/43/CEE).
Message clé Les 240 sites Natura 20001 désignés couvrent une superficie de près de 221 000 ha, soit 13 % du territoire régional, ce qui est relativement important dans une région densément peuplée comme la Wallonie. Ils constituent les ¾ de la structure écologique principale (SEP), aussi appelé le réseau écologique wallon2. Le réseau Natura 2000 est constitué à près de 70 % par des forêts, représentant 28 % des surfaces forestières wallonnes. Les prairies, jachères et vergers d’une part et les cultures d’autre part occupent respectivement 16 % et 2 % de la superficie totale du réseau, soit environ 5 % des terres agricoles. Huit sites ont fait l’objet d’un arrêté de désignation du Gouvernement wallon leur conférant un régime de protection basé sur des unités de gestion spécifiques aux types d’habitats naturels et aux espèces qu’elles abritent. Les 232 autres sites disposent tous d’un régime de protection primaire3. Pour ces derniers sites, les projets d’arrêtés de désignation ont fait l’objet d’une enquête publique de mi-décembre 2012 à début février 20134.
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1]
Carte 12
[2] Outre les sites Natura 2000, la SEP réunit les périmètres non retenus par le Gouvernement wallon pour faire partie du réseau Natura 2000 ainsi que les sites de grand intérêt biologique (SGIB) qui comprennent notamment les sites naturels protégés. [3] Interdiction de détériorer les habitats naturels et de perturber les espèces, mesures préventives générales (sauf dérogation) [4] www.naturawal.be
Fig. 12-9 Occupation du sol* dans les sites Natura 2000** en Wallonie (2012) 2,1 % 2,1 %
1,4 % 1,1 %
2,6 %
3,2 %
3,4 % 15,9 %
68,2 %
■ Forêts ■ Prairies, jachères et vergers ■ Terrils et terres vaines et vagues ■ Milieux humides et aquatiques ■ Cultures ■ Bâtiments et enceintes militaires ■ Milieux bâtis, friches et espaces verts ■ Pelouses, landes et broussailles ■ Autres Superficie totale : 220 863 ha
* Sur base de la carte d'occupation du sol de Wallonie dans sa version de 2005 ** Sur base d'une version temporaire de la cartographie du réseau Natura 2000 au 13/08/2012 ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEMNA
102 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : réseau Natura 2000, directive “Oiseaux”, directive “Habitats”, sites naturels connectés Indicateurs européens associés (voir page 147) : 108
Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Sites naturels protégés Face au déclin de la biodiversité, la protection de sites naturels permet de sauvegarder des noyaux d’habitats et de populations à partir desquels un redéploiement des espèces est possible.
Message clé Le réseau de sites naturels protégés s’étoffe mais reste peu étendu en Wallonie1. En cause, principalement, la complexification de la procédure de mise sous statut des Réserves naturelles domaniales et la diminution des budgets pour l’acquisition de parcelles. Fin 2011, près de 11 500 ha de sites naturels (réserves naturelles ou forestières ou zones humides d’intérêt biologique) bénéficiaient d’une protection juridique forte, ce qui correspond à 0,68 % du territoire wallon. Les experts estiment généralement qu’il est nécessaire d’octroyer un statut fort de protection à 5 à 10 % de tout territoire. Par conséquent, au minimum 72 800 ha de sites d’importance écologique ne bénéficieraient pas encore d’un statut suffisant de protection en Wallonie. Des efforts supplémentaires sont donc à fournir afin d’atteindre la superficie minimale recommandée.
Evaluation
+
Situation défavorable mais en amélioration [1]
Carte 12
Fig. 12-10 Superficie des sites naturels protégés en Wallonie 12 000 10 000
Superficie (ha)
8 000 6 000 4 000 2 000
Nombre de sites naturels protégés en Wallonie (2011) RF 14
ZHIB 53
CSIS* 80
RNA 138
RND 149
TOTAL 434
2011
2008
2005
2002
1999
1996
1993
1990
1987
1984
1981
1978
1975
1972
1969
1966
1963
1960
1957
0
Valeurs en 2011 (ha) ■ Réserves forestières ---------------------------------- 623 ■ Zones humides d’intérêt biologique ------ 1 188 ■ Réserves naturelles agréées ----------------- 2 450 ■ Réserves naturelles domaniales ----------- 7 210 *Cavités souterraines d’intérêt scientifique (pas de superficie) ICEW 2012 – Source : SPW – DGO3 – DNF
Mots clés : sites naturels protégés, réserves, zones noyaux, réseau, statut de protection Indicateurs européens associés (voir page 147) : 102, 107
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Partie 12 Faune, Flore et Habitats
Programmes agro-environnementaux Les programmes agro-environnementaux ont pour but d’encourager la mise en œuvre volontaire d’actions de conservation et d’amélioration de l’environnement (eaux de surface et souterraines, sols, paysages, biodiversité…) en zone agricole.
Message clé Fin 2010, 54 % des agriculteurs wallons étaient engagés dans une ou plusieurs méthodes agro-environnementales (MAE) équipant ainsi 28 % du parcellaire agricole. Le nombre de contrats en cours avoisinait les 21 800. Le volet ciblé du programme (MAE 8, 9 et 10)1 concernait 11 % des exploitations. Les MAE qui ont le plus de succès sont les haies2, la couverture hivernale du sol3, le maintien d’arbres4, les prairies naturelles5 et les tournières enherbées6. La proportion de SAU consacrée au maintien de la biodiversité ou « taux de surface de compensation écologique » (SCE) s’élevait à 5 % en 20107. A noter qu’un seuil de SCE de 7 % est considéré comme étant globalement très favorable au maintien de la faune sauvage8. En ce qui concerne les eaux de surface, 2 317 km de berges étaient concernés par une MAE (2, 3A, 3B, 8 ou 9), ce qui représente 15 % de la longueur totale des berges bordant une prairie ou une culture. Par rapport à la version 2000-2006, des objectifs plus ambitieux ont été fixés dans le Plan wallon de Développement Rural 2007-2013, qui vise à atteindre 50 % d’agriculteurs et 20 % de SAU concernés par les MAE en 2013. Fig. 12-11 Participation aux programmes agro-environnementaux en Wallonie
Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] encadré par un réseau de conseillers spécialisés [2] 16 m de haies/ha de SAU [3] 27,6 % de la superficie des cultures de printemps [4] 1 arbre/5,8 ha de SAU [5] 4 % de la superficie des prairies permanentes [6] 6,1 m de tournières/ha de cultures [7] avec toutefois de fortes disparités entre régions agricoles [8] COM (2011)
Tab. 12-11 Méthodes agro-environnementales (MAE) mises en œuvre en Wallonie (2010) Participation des agriculteurs (%) 1A - Haies et bandes boisées 33,0 % 1B - Arbres, buissons et bosquets isolés 14,9 % 1C - Mares 9,7 % 2 - Prairies naturelles 13,0 % 3A - Tournières enherbées (en bordure de culture) 12,9 % 3B - Bandes de prairies extensives 7,5 % 4 - Couverture hivernale du sol pendant 22,2 % l'inter-culture 5 - Cultures extensives de céréales 3,6 % 6 - Détention d'animaux de races locales menacées 3,3 %* 7 - Maintien de faibles charges en bétail 4,5 % 8 - Prairies de haute valeur biologique 4,8 % 9 - Bandes de parcelles aménagées 6,6 % 10 - Plan d'action agro-environnemental 1,0 % 11 - Agriculture biologique 6,1 % Participation aux MAE ciblées (MAE 8, 9, 10) 11,0 % Toutes MAE confondues 54,1 %
Méthodes
25 000
Nombre total de MAE en cours*
Evaluation
22 500 20 000 17 500 15 000 12 500 10 000 7 500 5 000 2 500 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
0
*nombre d'engagements contractualisés ladite année ou l'une des 4 années précédentes (un contrat étant engagé pour une durée de 5 ans) moins les contrats abandonnés dans ce laps de temps ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DRCE
104 http://etat.environnement.wallonie.be
* donnée de 2009 car donnée de 2010 non encore disponible Mots clés : méthodes agro-environnementales, démarche volontaire Indicateurs européens associés (voir page 147) : 4
Partie 13
Contrôle et monitoring de l’environnement
Partie 13 Contrôle et monitoring de l’environnement
Contrôle du respect de la législation environnementale par le pouvoir régional Le contrôle de l’application et du respect des législations environnementales par l’Administration régionale de l’environnement (SPW-DGO3) vise essentiellement à prévenir autant que possible les infractions environnementales.
Message clé Les missions de contrôle effectuées par le SPW-DGO3 reposent sur un plan d’actions reprenant un ensemble de priorités. Des contrôles peuvent être également initiés à la suite d’une plainte ou d’une demande externe à l’Administration, ou s’opérer de manière spontanée en fonction d’une information particulière. Une attention continue est portée sur : • les entreprises concernées par les directives IPPC (2008/1/CE)1 et SEVESO (2003/105/CE)2 ; • les entreprises qui sollicitent une aide régionale à l’investissement ; • les transferts transfrontaliers de déchets ; • les exploitations agricoles. Le nombre d’enquêtes réalisées par le Département de la police et des contrôles (DPC) varie d’une année à l’autre, selon les moyens disponibles et les priorités qui lui sont données. En moyenne, environ 5 700 enquêtes sont réalisées chaque année par les agents du DPC.
Evaluation ? Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations) [1] Recherche d’un niveau de protection élevée et de performances environnementales efficaces pour les activités industrielles à fort potentiel de pollution [2] Identification des sites industriels présentant des risques d’accidents majeurs
Fig. 13-1 Contrôles du respect des législations environnementales en Wallonie Enquêtes réalisées par le Département de la police et des contrôles du SPW-DGO3 7 000 6 000
■ Autres enquêtes (déchets, SEVESO, appareils contenant des PCB/PCT, zones de captage des eaux potabilisables...)
Nombre d'enquêtes
5 000
■ Réhabilitation de sites pollués (assainissement du sol)
4 000
■ Inspection des exploitations agricoles
3 000
■ Inspection des entreprises IPPC ■ Autosurveillance des piscines
2 000
■ Inspection des entreprises sollicitant une aide régionale à l'investissement
1 000
■ Plaintes et suivis
0 2005
2006
2007
2008
2009
2010 ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DPC (base de données Gesdos)
106 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : infraction environnementale, contrôle, inspection, enquête, plainte Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
Partie 13 Contrôle et monitoring de l’environnement
Constatation et répression des infractions environnementales par le pouvoir régional A côté des actions de prévention, l’Administration régionale de l’environnement (SPW-DGO3) a également pour missions de constater et de réprimer tout acte qui tendrait à dégrader la qualité de l’environnement en Wallonie.
Message clé Le décret1 du 5/06/2008 permet aux agents de la DGO3 de dresser des constats, proposer au contrevenant une transaction financière immédiate, faire appel aux parquets pour qu’ils entament des poursuites pénales ou encore solliciter le fonctionnaire sanctionnateur régional pour qu’une amende administrative soit imposée. Depuis son entrée en vigueur, 3 809 infractions ont été traitées par le service du fonctionnaire sanctionnateur régional, parmi lesquelles 722 ont été poursuivies par les parquets. Sur la période 2005-2010, le nombre de procès-verbaux2 est passé de 1 416 à 2 196. Cette progression est notamment liée à la création de l’Unité anti-braconnage et de l’Unité de répression des pollutions et à la mise en place des procédures de transaction immédiate et d’amendes administratives. La Déclaration de politique régionale 2009-2014 prévoit d’effectuer un premier bilan de la bonne application du décret. Cette évaluation est toujours en cours de réalisation.
2 000
1 500
■ Matières forestières ■ CWATUPE ■ Pollution et eau ■ Tenderie 2%
6% 7% 8%
1 000
36 %
12 %
500
12 % 17 % 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010
[1] Décret relatif à la recherche, la constatation, la poursuite et la répression des infractions environnementales ainsi qu’aux mesures de réparations en matière d’environnement [2] Dressés par le Département de la police et des contrôles et le Département de la nature et des forêts de la DGO3
TOTAL : 1 436 PV
■ DPC-Unité de répression des pollutions ■ DPC-Directions extérieures de la police et des contrôles ■ DNF (y compris l'Unité anti-braconnage) ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DPC ; SPW - DGO3 - DNF
Mots clés : infractions environnementales, constatation, répression, amendes Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
60 50
Nombre d'actions
Nombre de procès-verbaux
Infractions par matière ■ Braconnage ■ Pêche ■ Divers ■ Chasse
Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations)
Fig. 13-2b Suites réservées au non respect du permis d’environnement en Wallonie
Fig. 13-2a Constatation des infractions environnementales en Wallonie 2 500
Evaluation ?
40 30 20 10 0 2005
2006
2007
2008
2009
2010
Ordre d’arrêt d’activité Pose des scellés Demande de suspension de l'activité Demande de retrait de permis ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DPC (base de données Gesdos)
http://etat.environnement.wallonie.be 107
Partie 13 Contrôle et monitoring de l’environnement
Contrôle de la conditionnalité des aides agricoles Depuis le 1er janvier 2005, les agriculteurs européens reçoivent des aides financières directes qui sont conditionnées au respect d’un certain nombre de normes favorables à l’environnement, à la santé publique et au bien-être des animaux.
Message clé La conditionnalité s’applique aux 4 domaines suivants1 : • bonnes conditions agricoles et environnementales2 ; • environnement 3 ; • santé publique, santé animale et réglementation phytosanitaire ; • bien-être des animaux. Des contrôles systématiques sont organisés chaque année par la Direction des contrôles de la DGO3 et l’AFSCA. Le non-respect de la conditionnalité entraîne une réduction des aides octroyées aux agriculteurs, voire dans certains cas l’exclusion du système. Les réductions appliquées sont fonction du degré de nonconformité, du caractère intentionnel ou non de l’infraction et de l’aspect répétitif ou non de celle-ci. En 2010, 2 550 exploitations ont fait l’objet d’un contrôle sur place et 14 599 d’un contrôle administratif. Il en a résulté une réduction des aides financières pour (i) 685 agriculteurs demandeurs d’aides dans le cadre du 1er pilier de la Politique Agricole Commune (soutien des prix), pour un montant total de près de 559 000 €, et (ii) 318 agriculteurs dans le cadre du 2ème pilier (développement rural), pour un montant total de près de 21 000 €.
Evaluation ? Non pertinente ou non réalisable (manque d’informations) [1] AGW du 22/06/2006 [2] Lutte contre l’érosion, maintien de la structure et de la matière organique des sols et autres conditions dont le maintien des pâturages permanents. [3] Respect des dispositions relatives aux sites Natura 2000 et à l’utilisation de boues d’épandage en agriculture, protection des eaux contre la pollution par le nitrate et certaines substances dangereuses
Fig. 13-3 Réductions des aides appliquées au titre de la conditionnalité en Wallonie (2010)
Nombre d'agriculteurs
Non-conformité... due à la négligence dans un des 4 domaines de la conditionnalité 300 270 240 210 180 150 120 90 60 30 0 de 1 %
de 3 %
de 5 %
due à la négligence dans plusieurs des 4 domaines de la conditionnalité
intentionnelle
due à la négligence et répétée
300 270 240 210 180 150 120 90 60 30 0
300 270 240 210 180 150 120 90 60 30 0
300 270 240 210 180 150 120 90 60 30 0
de 1 à 5 %
d'au moins 15 %
de 3 à 15 %
Réduction du montant des aides ■ Demandeurs de paiements directs (PAC-Pilier I) ■ Bénéficiaires d'une des huit mesures de développement rural (PAC-Pilier II)
108 http://etat.environnement.wallonie.be
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DA
Mots clés : PAC, conditionnalité, aides, sanctions Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
Partie 13 Contrôle et monitoring de l’environnement
Contrôle du programme de gestion durable de l’azote en agriculture Le Programme wallon de gestion durable de l’azote en agriculture (PGDA) n’est entré en vigueur que fin 2002. Il correspond au code de bonnes pratiques et au programme d’actions imposés par la directive 91/676/CE, qui vise à prévenir et à réduire la pollution des eaux par le nitrate d’origine agricole.
Message clé Les mesures du PGDA1 visent principalement (i) la désignation de zones vulnérables2, (ii) le stockage des effluents d’élevage, (iii) les quantités, les périodes et les conditions d’épandage des engrais, (iv) la conduite des cultures3, (v) la mesure de l’azote potentiellement lessivable (APL) dans les sols, (vi) l’encadrement des agriculteurs4 et (vii) l’organisation de contrôles. Actuellement, il est impossible de vérifier la conformité des infrastructures de stockage, faute d’inventaire. Le bilan d’azote organique de chaque exploitation est contrôlé par le calcul du taux de liaison au sol (LS)5, qui ne doit pas dépasser la valeur de 1. Fin 2011, ± 98 % des exploitations concernées respectaient ce critère. Par ailleurs, 82 % des fermes contrôlées en zones vulnérables affichaient des valeurs d’APL jugées conformes, malgré une forte disparité entre cultures. Outre l’extension des zones vulnérables en 2013, le PGDA fait aussi l’objet d’une révision qui vise notamment à améliorer la qualité et le suivi des contrôles. Fig. 13-4a Taux de liaison au sol (LS) des exploitations agricoles en Wallonie (2008-2011)
Situation légèrement défavorable (et globalement stable) [1] Articles R.190 à R.230 du Code de l’Eau
[4] http://www.nitrawal.be [5] Rapport entre les quantités d’azote organique d’une exploitation (production interne + importations – exportations) et ses capacités d’épandage autorisées.
Agriculteurs contrôlés en conformité 100 %
70
90 %
50 40 30 20 10 0 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0
LS interne (hors LS - Zones vulnérables échanges d'effluents) (avec échanges d'effluents) 2008 2008 2009 2009 2010 2010 2011 2011
% agriculteurs contrôlés
80
Parcelles contrôlées conformes 100 %
% de parcelles contrôlées
90
60
Carte 20
[2]
[3] Couverture hivernale du sol, bandes enherbées, CIPAN…
Fig. 13-4b Conformité des mesures d'azote potentiellement lessivable (APL) dans les zones vulnérables en Wallonie
100
Proportion cumulée d'exploitations agricoles (%)
Evaluation
80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0%
90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 %
2008 2009 2010 2011 (248) (299) (357) (512) (…) = nombre d'agriculteurs contrôlés
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 DSD (base de données TALISOL) Mots clés : nitrate agricole, pollution, eaux, contrôle, effluents d’élevage, engrais azotés Indicateurs européens associés (voir page 147) : 2, 99,115
2007
2008
2009
2010
2011
● Total ● Prairies ● Pommes de terre ● Colza ● Betteraves ● Céréales avec CIPAN ● Céréales sans CIPAN ● Maïs ● Légumes ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE
http://etat.environnement.wallonie.be 109
Partie 13 Contrôle et monitoring de l’environnement
Budgets consacrés aux réseaux de mesure de la qualité de l’environnement La Wallonie finance divers réseaux de mesure et de suivi de l’état des composantes environnementales (air, eau, sols, biodiversité…) et des pressions qu’elles subissent, afin de répondre notamment aux exigences de la législation européenne en la matière.
Message clé Les indicateurs présentés ici ont trait uniquement aux réseaux de mesure (i) qui dépendent de la DGO3 et de l’AWAC et (ii) pour lesquelles des données étaient disponibles au 30/04/2012. Le Gouvernement wallon confie l’exploitation technique des réseaux les plus importants (air, eau, CET…) à l’Institut scientifique de service public (ISSeP). Dans les autres cas, les réseaux sont gérés par l’Administration avec l’appui scientifique des centres de recherches universitaires. Sur la période 2000-2010, le budget total alloué aux réseaux de mesure de la qualité de l’environnement a plus que doublé, pour atteindre près de 17 M€ en 2010. Environ 90 % de ce montant étaient consacrés au contrôle de la qualité de l’air et de l’eau. La progression sur la période s’explique notamment par l’impératif de répondre aux exigences croissantes de la législation européenne dans ces deux domaines1 (multiplication des sites de contrôle et du nombre de substances et de paramètres à analyser, normes plus sévères et méthodes analytiques plus performantes…).
Evaluation Situation favorable (stable ou en amélioration) [1] Directive cadre sur l’eau 2000/60/CE (réseau de surveillance des masses d’eau, fixation de normes de qualité environnementales…) et Directive concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe 2008/50/CE
Fig. 13-5 Budgets alloués aux principaux réseaux de mesure de la qualité de l’environnement en Wallonie 18
Air ■ surveillance de la qualité de l'air ambiant ■ contrôle des émissions atmosphériques
16
Budget (millions d’euros)
14
Eau ■ eaux souterraines (analyse de l'eau et piézométrie) eaux de surface ■ qualité de l'eau (analyses physico-chimique, éco-toxicologique et biologique)* ■ débit des cours d'eau non navigables ■ sédiments dans les cours d'eau non navigables
12 10 8 6
■ Contrôle des centres d'enfouissement technique
4
■ Inventaire des ressources forestières (IPRFW)
2
■ Suivi de l’état de l’environnement wallon par les indicateurs biologiques
0 2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
* y compris le réseau d’alerte « Aquapol »
ICEW 2012 – Sources : ISSeP ; SPW - AWAC ; SPW - DGO3 - DNF /DRCE/DEMNA/DPC
110 http://etat.environnement.wallonie.be
Mots clés : réseaux de mesures, budgets, monitoring, qualité de l’environnement Indicateurs européens associés (voir page 147) : –
ATLAS
112 http://etat.environnement.wallonie.be
0
50
100
150
Cours d'eau
200
250
300
350
400
450
500
Condroz
550
Mons
!
600
650
Charleroi
!
700 m
!
Philippeville
Région limoneuse
Wavre
!
Région sablo - limoneuse
!
Ardenne
!
!
!
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Sources : NASA (SRTM) ; SPW - DGO3 - DNF
Lorraine belge
!
Verviers
Arlon
!
Bastogne Libramont
Marche-enFamenne
Famenne
Namur
!
Liège
relief
Altitude (m)
!
Tournai
Relief et régions naturelles
Carte 1 atlas THéMATIQUE
Haine
Dendre #
#
1100
1200
Points culminants (altitude en m) Cours d'eau Limite de district hydrographique Limite de sous-bassin hydrographique
650 700 750 800 850 900 950 1000
Oise
Mons (35)
# Chimay (250)
#
Jodoigne (75)
La Croix Scaille (505)
#
Meuse # amont
Florennes (270)
Sambre
Dyle-Gette
1500 mm
#
Nivelles (100)
1400
Senne
1300
Pluviométrie annuelle moyenne (1982 - 1992) (mm/an)
Tournai (20)
#
Escaut-Lys
Pluviométrie et hydrographie
Lesse
#
#
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Sources : IRM ; SPW - DGO3 - DEE
0
Moselle
Amblève
Signal de Botrange (694)
Vesdre #
Verviers (220)
#
Baraque Fraiture (652)
Ourthe
SemoisChiers
Plateau de Recogne (569)
#
Ciney (260)
Meuse aval
atlas THéMATIQUE Précipitations
Carte 2
http://etat.environnement.wallonie.be 113
114 http://etat.environnement.wallonie.be
Tournai
1000
Lignes principales
Réseau ferroviaire
6 400 - 12 000 3 200 - 6 000 1 500 - 3 200 1 000 - 1 500
Réseau fluvial (t)
(max. 2993)
Mons
Autoroutes Routes régionales
Wavre
!
Charleroi
Philippeville
Réseau routier
!
!
!
Namur
!
Libramont
!
Arlon
!
Bastogne
Marche-enFamenne
0
Verviers
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Sources : SPF - Economie - DGSIE (INS) ; SNCB ; SPW - DGO1
!
Liège
Population et infrastructures
Réseaux de transport
(min. 24) 100 250 500
Moyenne par commune (hab/km²)
Densité de population (2010)
!
Densité de population et réseaux de transport
Carte 3 atlas THéMATIQUE
CE N TRE &
> 6 000 < 6 000
Réseau fluvial (t)
Autoroutes
Réseau routier
Lignes TGV Lignes principales Lignes secondaires
Réseau ferroviaire
route - rail route - rail - air route - rail - eau plateforme en projet Zone multimodale (port autonome)
Plateformes multimodales (2012)
Mouscron (Dry port) La Louvière (Garocentre) OUEST
Châtelet (Dry port) CHARLEROI
Réseaux de transport et plateformes multimodales
NAMUR
Monsin
Hermalle (Trilogiport)
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : www.wallonie.be (Infrastructures wallonnes)
Athus
Renory Semeries
LIÈGE Bierset (Liège logistics)
atlas THéMATIQUE Infrastructures multimodales
Carte 4
http://etat.environnement.wallonie.be 115
116 http://etat.environnement.wallonie.be
Feuillus et forêts mixtes Conifères
Plans d'eau Voies d'eau
Voies ferrées
Routes régionales
Autoroutes
Infrastructures
Mons
!
29,4 %
51,8 %
4,5 % 14,3 %
Philippeville
!
Charleroi
!
Wavre
!
Namur
!
!
!
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DRCE (COSNW)
Arlon
!
!
Verviers
Bastogne
Liège
Libramont
Marche-enFamenne
Agricole Forêt Urbain Autres terres non bâties
!
!
Occupation du territoire
Espaces naturels Landes et broussailles Zones humides
Forêt
Agricole Champs Prairies et vergers
Urbain Zones résidentielles Zones économiques et zones militaires
Catégories d'occupation du territoire (2006)
!
Tournai
Principales catégories d’occupation du territoire
Carte 5 atlas THéMATIQUE
Dense Dispersé
Cours d'eau
Forêts et cultures Forêts et prairies Forêts
Forêts, cultures et prairies
Forestier
Cultures Cultures et prairies Prairies
Agricole
Bâti
Principales affectations (2004)
!
Tournai
Principales affectations du sol
Mons
!
Wavre
Philippeville
!
Charleroi
!
!
!
Libramont
!
!
Arlon
!
!
Verviers
Bastogne
!
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : CPDT (réalisation CEEW, d’après Feltz et al. 2004)
Marche-enFamenne !
Namur
Liège
atlas THéMATIQUE Affectation du sol
Carte 6
http://etat.environnement.wallonie.be 117
118 http://etat.environnement.wallonie.be
# ###
# # # ## # ##
10
#
#
#
# # ## # #
Fragmentation
## # # # # # # # ## # # # # # # ## ## # ## # # # # ## # # ## ## # # # # # ## # # # # # # # # # ## ## ## # # # # # ## # # # # # # # ## ## # ## # ## # # # # # # # # ## ## # # # ## # ### # # ## # # # # # ## # ## # # ### ## # ## # ## # # # # # ## # ## # # ## ## # # # # # # ## # # ## # # # # ## # # # ## # ## # # ## # # # # ## # # # # # # # ## ## # # # ## # # ## # # # # ## # # # # ## # # ## # # # # #### # # ## ## # # # # # ## # # # # ## # # # # # ### ## # # # # # # ### # ## # # # # ## # # # # ## ### # #
0 1 5 10 25
50
100
500
10
20 Km
#
500 à 10 000 hab > 10 000 hab
Noyaux d'habitat
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO1 ; SNCB ; SPW - DGO3 - DEMNA (calculs CEEW) ; SPW - DGO3 - DRCE ; UCL - CREAT
1500 ha
0
Autoroutes et routes régionales Routes communales Réseau ferroviaire
Réseaux de transport
Artificialisation et fragmentation du territoire
Largeur de maille effective des milieux favorables à la biodiversité (2006)
012345
Présence de surfaces artificialisées (2006)
# ## #
# # # ## # ##
# # ## # # # # # # ## # # # # ## # ## ###### ## # # ## # ## # # # ## ## ### ## # # # # # # # ## ## ## # ## # # ### # # # # # # # # ## ### ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## ## # # # # # ## ## # ## ## # # ### # ##### # ## # ## # # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ### # # ## # ## # # # ## # # # ## # ## ## # ##### ## ### # # ## ### # ## # # # ### # # #### # # # # # # # # # # ## # # # # # # # # # # ### # # ## # # # # ## ## # ## # # # # # # # # ## # # # # ## # # # # ## # # # # ## # ## #### # # # # ### # # # ### # # # ## # ## # # # # # ## ## # # # #### ## # # # ### # # # # ## ## # ### ## # # # ## # # # # # # # # # # # # # # # ### ### ## # ## # # # # ### # # # # # # # # # # # # # # ## # # # ## ## # ## # # # # # # ## ## # # # # # ## # # # ### # # # # ## ## ## # # # # # # # # # ### ## # # # # ### # ## # # # # # # # # # ## # # # ## # # # # # # # ## ### # # # # # # ## # # # ## # # ## # # # # # # #### ## ## # # # ### # # ## ### # # # # # # # # # # # # # ## # # # ## # # # # # # # # # ## # # ## ## ## # ## ## ## # # # # # # ## # # ## # # # # ## # # # ## # #### ## # ## # ## # # ## # ## # # ## # # ## # # # # # # # ## # # # ## # # # # # # ## ## # #### # # # # ## ## ## ## # # # # # # ## # # # ## # # # # ### # # ## # # # # # ## # # # # ## # # # # # # # ## ## # # # # ## # # # # ## # ### # # ## # # # # ## # # # # # # # # # # # # # # # # #### # ## # # # # # ## # # # # # # ## # # # # # ## # # ## # # # # # # ## ## # ## # # # # # # # ## # # # # # ## # # ## ## # # ## # ## ## ### # # # # ## # ## ### # # ## ## # ## ## # # # # # # # ## # ## # # # # # # ### # ### # # ## # ## # ## # # # ## ## # ##### ## ## # # ### # ## #### # ## # # # ## ### ### # # # ## # # ## # # # # ### # # # # # # # # # # # # ## # ## # # # # # ## # # # # # # # ## # ## # # # # # ## # # # ## # # # # ## ### # ## # ## # ## ### # # # # # # ## # ## # # # ## ## # # # #### # # # # # #### # ## # ## # # # # ## ## ## # # # # ## ## # # ## # # # # ## # ## ## # ## # # # # # # # # ## # ## ### ## # # # # # # ## # # ## # # # # # # # # # # # # ## # # # ## ## # # # # ## # # # ## # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # # ## ## # # # # # ## ## ### ## # ## # # # # # # # # # # # ## # # # ### # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # ### # # # # # # # # # # # # # ## # # # # # # # # # ## ## # # # ## ## # # # # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # ## ## # # # ### # # ## # # # # # # # ## ## ## ## ## ## # ## ## # # # # # #### # # # # # # ### # # # # ## # # # # ## # # # ## # # # ## # # # # # # ## # ## # # #### # # # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## ## # # # # # # # ## # # # # # # # ## # # ### # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## ## # ## # # # ## # # # # # # ### # ## # # # ## # # # # # ### # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # # ### # # # # # # # # # # # # # # # # 15 20 % (max. 97 %) # # # ## # ## # ### # # ## ## ## # ## # # ## ## # ## # ## # # ## # # # # # ## # ## # # ## # # # ## # ## # # # # # ## ## # # # # ## ## # # ## # # # # # # # # # # ## # # # # ## # # # # # # ## # # # ## # ## # # # # # ## # # # # ## # # # # # # ## # # # # # # ## # # # # ## # # # # # ## # ## # # # # # ## # # # # # # ### ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## ## ## # # # ##### # # # ## # # # # # # # ## # # ## # ## # ## ## # ### # ## # # # ## # # # # ### #### # # # # # ## # # # # # # # ## # # # # # ## # ## # # # N # ## # # # ## # # # # # # # # # ## # # # # ## # # # # # # # # # ## # # # # # # # # ### # # # ## # # # ## ## # # # # # # # # ## # # # # # ## # ## # # ## # # # # # # # # # # # ## # # # # # # ## # # # # # ## # # # # # # # # # ## ## # ## # # # # # ## # # # ## ## # # # # ## # ## # # # # # # ## # # # # # # ## # # # # # ## # # ## ## ## # # # ## ###### ## # ## # # ## # # # # # ## # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # # ## ## # # # # # # ## # ## # # ## # # ## # ## ### ## # # # # ## ## ## ## # # # # ## ## ### # # # # # # ### # ## # # ##### # ## ## # # ## # # # # # # ## ##### # # # #### # # ## # ## # ## # # ## # # ### # ## # ## # # # # # # # # # # # # ## # # # # # ## # ####### # ## # # # # # # # ## #### # ## # # ### # # #### # # # ## # # # # ## ## # ## # # # # ## # # # # # # # ## # # # ## # # # ## ## # # # # # # # # # # # # # ## # # # # ## # ### # ## # ## # # # # ## # #### # # # # # # ### ### # # # # # ## # ## # ### # # ## ## # # # # #### ## # # # ## ## # # # # # # # ## ## # # ### ## # # # # # # # ## # # # # # # # # # # ### ## # # ### ## # # ## # 0 10 20 Km ## # # # # ## # # # # # # # ## # ## # # # # ## # # # # # # ## # # ### ## # # ## # # # # # ### # # # # ## # ##### ## # ### # # ## ## # ## # # # # ### ## # # # # ### # ## # # # # ## ## # # # # #### # # ## # # # # # # ## ### # # ## # # ## # # # ## # # # # ## # # # ## # # # # #### ## ## # # # ### # # ## ### # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # ## # # # # ## # # # # # ## # # # # ## ## # ## ## ## # # # ## # ## ## # ## # # # ## # # # # ## # # # ## # # # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## ## ## # # # # # ## # # # # # # # # # # # ## ## ## ## # # # # # # # ## # ## # # # # # # # # # ## # # ## # # # # ## ## ## # # # # # ## # # ## # # # # ## # ## # # # # ## # ### ## # ## ## # ## # ### # # # # ## # # # # # # # # # # # ### # # # # #### # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # ## ### ## # # ## # # ### ## # ## # ## ## ### # # # # # # ## # ## # # # ## # ## ### # # ## ## ## ## ## # # # # # # # ## # # ### # # ## # # ## ## # # ## # # # ### ## # # # ## # ## # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # ## # # # # # # # ## # # # # # ### # # # # # # # # # ## # ## ### ## # # ## # # # ## ### # # # # # ## # ## # # # ## # # # # # # ## # # # # # ## # ## # ## ### ## ### # # # # # # ## # ## # # # ## # ## # # #### # # ## # # # #### # ## # ## # # ## # # ## ## ## # # # # ## ## # # ## # # # # ## # ## ## # # # # # # # # # # ## # # # # ## # ## # ### ## # # # # # # ## # # ## # # # # # # ## # # # # # # # # ## # # # ## # # ## ## ## # # # # ## # # # ## # # # # # # # # # # # ## # # # # # ## # # # ## # ## # # # ### # # # # ## # # ### ## ## # # # # # # # ## # # ## # # ## # ## ## # # ## # # # # ## # # ### # ## # # # # # ## # ## # # # ## # # # # # # # # # # ## # ## # # # # # # # # # ## # # # # # # # ## # # # # # # # # # # # # # ## # # # # ## # # # # # ### # # ## # # # # # # ## # # # ## # # ## # # # ## # # # # ### # ## ## # # ## ## # ## ## # ## # ## ## # # # # # #### # # # # # # ### # # # # # ## # ## # # # # ### # ## # # # ## # # # # # ## # # ## # # # #### # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # # # ## # # # # # # # # # ## # # # # # # # # ## # # ## # # # # # ## ## ## # # # # # ## # # # ## # ## # # # ## # # # # # ## # # # ### ## # # # # ### # # # ## # # # # # # # ### # # # # ## # ## # # # # # # # ## # # ## # # # ## # # ## # # ### # ## # # # ## # # # # # # # # # # # # ## # ## # ### # # ## ## ## # ## # # ## ## ## # ## # ## # # ## # ## # # # # # # # ## # # # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # ## # # # # # # ## # # # # # # # ### # # # ## # # # # # # # # ## # # # # ## # # # ## ## # # # # # ## # # # # # ## # # # # # # # ## # # ## # # ## # # ### # # # # ## ## # # # ## # # ## # # ### # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # # # ## ### # # # # # # # # ## ## ## # # # ##### # # # ## # # # # # # # ## # # ## # # # # ## # ## # ## # # # ### ## # # # ## # # # # # ### #### # # # # # # # ## # # # # ## # # # # ## # # # # # N ## # # # # # ## # # # # ### ## # # ### # ## # # ## # # # # ## # # # # # # # # ## # # # # # # # # # ### # # ## # # # ## ## # # # # # # # # # ## # ## # # # # # ## # # ## # # # # # # # # # # # #
Artificialisation
Eléments d’artificialisation du territoire et fragmentation des milieux favorables à la biodiversité
Carte 7 atlas THéMATIQUE
!
0
10
40
Cours d’eau
Autoroutes
20 30
(max 75 %)
Taux d’urbanisation (2011)
! > 20 % (max 26 %)
15 à 20 %
! 10 à 15 %
!
!
Tournai
Croissance de l’urbanisation* (période 2003 - 2011)
! ! ! Mons
!
!!
!
! Philippeville
!
! Wavre
Charleroi
!
!
!
Namur
!
!
! !
!! !
!
Bastogne
!
!
!
!
0
Verviers
!
!
Arlon
!
Liège
Marche-enFamenne
!
Libramont
!
!
!!! !
10
N
!
!
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPF - Economie - DGSIE (INS)
*Ne sont représentés que les 10 % des communes qui présentent les plus importants taux de croissance de leur surface urbanisée (> percentille 90)
!
Evolution des terres urbanisées atlas THéMATIQUE Urbanisation du territoire
Carte 8
http://etat.environnement.wallonie.be 119
120 http://etat.environnement.wallonie.be
Mons !
Routes régionales
Autoroutes
Voies fluviales
Voies ferrées
!
!
Charleroi
Wavre!
! Namur
!
Arlon
!
!
!
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DEMNA ; SPW - DGO3 - DRCE
!
Liège !
Territoires industriels
Infrastructures de transport
10 1
100 ha
Terrains à usage industriel et artisanal (2006)
Tournai !
BRUXELLES
Terrains occupés par un usage industriel ou artisanal
Carte 9 atlas THéMATIQUE
Tournai Mons !
50
70 %
Cours d'eau Limite de région agricole
25 30 35 40
Proportion de la SAU
Prairies permanentes Prairies temporaires et cultures d'hiver (feuilles et grains) * Cultures de printemps (feuilles et grains) ** Cultures de printemps (racines et tubercules) *** Autres cultures
Dont :
10 000 1 000
100 000 ha
Surperficie agricole utilisée (SAU) (2010)
!
Utilisation de l’espace agricole
!
Philippeville
!
!
Wavre
!
Namur
!
Libramont
!
Arlon
!
Liège
!
!
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPF - Economie - DGSIE (INS)
* Froment d'hiver, épeautre, orge d'hiver et triticale ** Froment de printemps, seigle, orge de printemps, avoine, maïs, autres céréales, lin et colza *** Betterave, chicorée, pomme de terre
Marche-enFamenne
!
atlas THéMATIQUE Territoires agricoles
Carte 10
http://etat.environnement.wallonie.be 121
R. sablo-limoneuse
Cours d'eau
0
10
20
Condroz
Mons !
Région limoneuse !
Famenne
!
Philippeville
Charleroi
!
Namur
Wavre
!
Région sablo-limoneuse
!
Libramont
Ardenne
!
Condroz
Liège !
!
0
Verviers
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DNF (IPRFW)
* Forêt productive ** Voiries forestières, incultes, gagnages...
Lorraine belge
Arlon
!
!
Territoires forestiers
30
40
50
60 %
R. limoneuse
Tournai
Résineux Feuillues Autres affectations**
Lorraine belge
Taux de boisement (2008)
Dont :
10 000
100 000 ha 50 000
Superficie boisée* (2008)
!
Boisement des régions naturelles
Ardenne
122 http://etat.environnement.wallonie.be
Famenne
Carte 11 atlas THéMATIQUE
0
5
10
15
20
25
30
35
40 %
Ardenne
Condroz
R. sablo limoneuse
R. limoneuse
Sites Natura 2000 SEP hors Natura 2000 Cours d'eau Limite de région naturelle
Lorraine belge
Taux de recouvrement des régions naturelles (2012)
Famenne
Famenne
Région sablo-limoneuse
Condroz
Région limoneuse
Structure écologique principale (SEP) et sites Natura 2000
10
Lorraine belge
0
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEMNA
Ardenne
atlas THéMATIQUE Territoires naturels
Carte 12
http://etat.environnement.wallonie.be 123
124 http://etat.environnement.wallonie.be 10
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DRCE (CNSW)
0
N
Sols
Cours d'eau
Sableux ou limono-sableux Sablo-limoneux Limoneux bien drainés Limoneux au drainage imparfait Limoneux (peu caillouteux) Limono-caillouteux (grès) Limono-caillouteux (schistes & grès) Limono-caillouteux (schistes & phyllades) Limono-caillouteux (schistes) Limono-caillouteux (psammites) Limono-caillouteux (calcaires) Limono-caillouteux (silex - gravier - conglomérats) Argileux Complexes Tourbeux Artificialisés
Principaux types de sols
Carte 13 atlas THéMATIQUE
Tournai
5
10
20
> 20
0,5
31,0
18,2
4,2
15,7
30,4
t/(ha.an)
!
Mons
Zones urbanisées Cours d'eau
Part du territoire pour chaque catégorie de pertes en sol (%)
0 1 2
Pertes en sol (moyenne 2006 - 2010)
!
Pertes en sol par érosion hydrique
!
Charleroi
Philippeville
!
Wavre
!
!
Namur
!
!
Arlon
!
!
0
Verviers
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : Ulg - GxABT (modèle EPICgrid - équation USLE)
Libramont
!
!
Bastogne
Marche-enFamenne
Liège
atlas THéMATIQUE Erosion hydrique des sols
Carte 14
http://etat.environnement.wallonie.be 125
126 http://etat.environnement.wallonie.be
Mons
!
0
2
3
4
5
%
< 1,5
1,5 à 2
2,5 à 3
3à4
4à5
≥5
Forêts Prairies Cultures
!
!
!
Libramont
!
!
Arlon
Bastogne
Marche-en-Famenne
!
0
Verviers
10
N
20 Km
*Données récoltées de 2005 à 2011 pour la base de données IPRFW (sols forestiers) et de 2003 à 2008 pour la base de données REQUASUD (sols agricoles)
Namur
!
Liège
!
ICEW 2012 – Sources : REQUASUD ASBL (Licence A8/2012) ; SPW - DGO3 - DNF (IPRFW) (calculs CEEW)
Philippeville
Charleroi
!
Wavre
Matières organiques dans les sols
Carbone organique total (%)
2 à 2,5
Proportion cultures-prairies-forêts selon la teneur en carbone organique total
Cours d’eau
Terres ni agricoles ni forestières
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
1,15
Teneur en carbone organique total (2003 - 2011)*
Tournai
!
!
Teneurs en carbone organique total dans les sols agricoles et forestiers
Taux de recouvrement
Carte 15 atlas THéMATIQUE
Mons
0 5 10
Cours d’eau
20
40
(max. 271)
Nombre de SAR par commune (2012)
Sites en post-gestion
Sites réhabilités
Travaux en cours
Etude de faisabilité en cours
Amélioration de la connaissance et travaux en cours
Amélioration de la connaissance
Pas d’action en cours
(Situation au 15/03/2012)
Sites traités par SPAQuE
Tournai
Namur
Bastogne
Arlon
Libramont
Marche-enFamenne
Liège
0
Verviers
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO4 - DATU ; SPAQuE (www.spaque.be/fr/SPAQuE-rehabilite-friches-industrielles-et-decharges)
Philippeville
Charleroi
Wavre
Sites (potentiellement) pollués inventoriés et sites à réaménager (SAR) atlas THéMATIQUE Pollution locale des sols
Carte 16
http://etat.environnement.wallonie.be 127
!! Antoing !
Prélèvements (millions de m³)
128 http://etat.environnement.wallonie.be
10
!
!
!
!
!! !
!
!
!
!
Walcourt !
!
!
!! !
!
!
! ! Modave
! !
!
!
!
0
!! Barrage de la Gileppe
10
N
20 Km
Barrage de la Vesdre
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO3 - DEE ; SPW - DGO3 - DEMNA
Nisramont
Ouffet
!
!
!
!!
!
!
Galeries ! de Hesbaye
! !Ciney Yvoir
!
!
! !
Tailfer
!
!!
Vedrin
Chaumont! Gistoux !
!
!! !! Pont-à-Celles !
!
!
Barrage du ! Ry de Rome
!!
!
!
Prélèvements en eau
Cours d'eau
Dépôts du Quaternaire Sables du Tertiaire Craies du Secondaire Crétacé Formations du Secondaire Jurassique Calcaires du Primaire Massifs schisto-gréseux du Primaire Formations superposées
Principales formations aquifères
Existantes En projet
Principales adductions
! Eau souterraine ! Eau de surface
!
!!!!! ! !
Havré - Nimy
! !
! !!
!
!
Gastuche Braine-l’Alleud ! Soignies
! Leuze !! !! !
! ! !! !
Distribution publique Industries et carrières
10 5 1
50
!
Tournai
! Pecq !
Principaux captages (2009)
!
Principales prises d’eau de surface et souterraine
Carte 17 atlas THéMATIQUE
!
Mons
70
80
90
(max. 98,5)
Limite provinciale
Limite communale
Moyenne de la Wallonie : 72,3 m³/compteur
(min. 43,5) 60
!
!
Wavre
Philippeville
!
Charleroi
Pas de données
Consommation d’eau des petits consommateurs* (moyenne communale en m³/(an.compteur)) (2011)
!
Tournai
!
Namur
Estimation de la consommation domestique d’eau de distribution
!
!
Arlon
!
!
0
Verviers
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : Aquawal S.A.
*Consommateurs dont le compteur débite moins de 250 m³/an
Libramont
Bastogne
!
Marche-en-Famenne
!
Liège
atlas THéMATIQUE Consommation en eau des ménages
Carte 18
http://etat.environnement.wallonie.be 129
130 http://etat.environnement.wallonie.be
Sites de contrôle Limite de masse d'eau souterraine
Schistes houillers
Données non disponibles
Mons
3,8
56,6
!
!
Philippeville
Charleroi
TOTAL : 399 sites
20,1
12,5
5,5
1,5
Sites de contrôle par classe de qualité (%)
!
!
Namur
Wavre
!
Arlon
!
!
0
Verviers
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (base de données CALYPSO)
* Cette classification se base sur le plus mauvais des indices calculés à partir des concentrations moyennes annuelles des 8 produits phytopharmaceutiques les plus problématiques en Wallonie.
!
Libramont
!
Bastogne!
Marche-enFamenne !
Liège
Pesticides dans les eaux souterraines
Très bonne
Bonne
Moyenne
Médiocre
Mauvaise
Classes de qualité SEQ-ESO de l'état patrimonial des eaux souterraines pour l'altération "pesticides"* (période 2007 - 2010)
!
Tournai
Impact des produits phytopharmaceutiques sur la qualité des eaux souterraines
Carte 19 atlas THéMATIQUE
n = 118
n = 365
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% ZV ancien ZV extension Hors ZV tracé 2013
n = 416
Hors ZV Situation 2007 Extension 2013
Zones vulnérables (ZV)
!
!
Mons
Philippeville
!
Charleroi
!
!
Wavre
15
25
40
50
Schistes houillers
Par masse d’eau souterraine
Moyenne 2008 - 2011 Par site de contrôle
0
Concentration en nitrate (mg NO3-/l)
Tournai
Concentration en nitrate dans les eaux souterraines
Proportion de sites de contrôle
!
!
-
!
Libramont
!
0
Verviers
!
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (base de données CALYPSO - survey nitrate)
Arlon
Bastogne
!
Marche-en-Famenne
(max. 191 mg NO3 /l)
Namur
!
Liège
atlas THéMATIQUE Nitrate dans les eaux souterraines
Carte 20
http://etat.environnement.wallonie.be 131
! !! !! ! !
! ! !!!
! ! !! ! !! !
! ! ! !! ! ! ! ! !
! ! !! !! ! !
!
! !!
!
!! !! !!!! ! ! ! ! ! ! ! !!
! ! !
132 http://etat.environnement.wallonie.be ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE (base de données AQUAPHYC)
Eutrophisation des cours d’eau
* Les données de 2010 sont uniquement reprises en l'absence de données pour 2011.
! !!! !! ! ! !! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! !! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! !!! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! !! ! ! ! ! !! ! ! ! Percentile 90 des ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! concentrations annuelles (2010 - 2011*) ! ! !! ! !!! ! ! !! !! ! 3! !! ! ! !! ! ! ! > 2 mg PO4 /l ! ! ! !! ! ! !! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! 1à2 ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! N 0,5 à 1 ! ! ! ! !!!! ! ! ! ! ! ! 0,1 à 0,5 ! ! ! ! ! ! ! ! < 0,1 !! !! ! Cours d'eau ! 0 10 20 Km ! ! ! Limite de sous-bassin hydrographique !! ! !! ! ! 7,8 ! !! !! 13,4 ! !!!! 13,4 ! Part du nombre de sites de contrôle ! !! ! ! ! pour chaque classe de ! 18,5 concentrations (%) ! !! 46,9 ! !! ! ! ! ! ! ! TOTAL = 307 sites
!
Concentration en orthophosphates dans les cours d’eau
Carte 21 atlas THéMATIQUE
4
Diatomées (IPS)
Macroinvertébrés (IBGN)
Qualité (2008 - 2010)*
4
Limite de sous-bassin hydrographique
Cours d'eau
Données non disponibles
Très bonne
Bonne
Moyenne
Médiocre
Mauvaise
4
Indicateurs
4
4
Tournai
44
44
4 !
!
Philippeville
!
Charleroi
!
Namur
!
!
Liège
!
!
!
Macroinvertébrés
Diatomées
TOTAL : 52 sites
!
Verviers
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEMNA (base de données AQUABIO)
* La donnée présentée pour chaque site correspond à la dernière donnée disponible (mesurée en 2008, 2009 ou 2010).
Arlon
Bastogne
Libramont
!
Marche-enFamenne
4
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Proportion de sites de contrôle pour chaque classe de qualité (%)
Mons
Wavre
4 4 4 4 44 4 4 4 4 4 444 4 4 4 4 4 44 4 4 4 4 4 4 4 44 4 4 4 4 44 4 4 4 44 44 4
4
!
44 4
Indicateurs de la qualité biologique des cours d’eau
4 44 44 4 4 4 44 4 4 4 4 4 4 4 4 4 44 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
4 44
4
4
4
atlas THéMATIQUE Qualité biologique des cours d’eau
Carte 22
http://etat.environnement.wallonie.be 133
134 http://etat.environnement.wallonie.be
50 000
100 000 EH
Cours d'eau
Bon étatd’eau probablement non atteint en 2027 Cours Limite d'eau hydrographique Limitede demasse sous-bassin
Namur
Gembloux
Charleroi
Nivelles
La Louviere Mons
Ath
Braine-le-château Wavre
Huy
Eupen Verviers
Herve
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPGE
* Agglomérations de 2000 EH et plus.
Arlon
Marche-enFamenne Bastogne
Liège
Assainissement des eaux usées
Objectifs environnementaux Dont : Bon état en 2015 Collectées et traitées Bon état et ennon 2021traitées Collectées Bon état en 2027 Non collectées
Bon état en 2010 10 évalué 000
Etat actuel
Charges générées Objectifspolluantes environnementaux par les agglomérations* des masses d'eau souterraine (équivalents habitants - EH) (situation au 01/01/2013)
Tournai
Mouscron
Collecte et traitement des eaux usées urbaines
Carte 23 atlas THéMATIQUE
Cours d'eau
Limite de masse d'eau
Bon état probablement non atteint en 2027
Bon état en 2027
Bon état en 2021
Bon état en 2015
Objectifs environnementaux
Bon état évalué en 2010
Etat actuel
(situation au 01/01/2013)
Objectifs environnementaux des masses d'eau souterraine
Etat et objectifs environnementaux des masses d’eau souterraine
10
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE
0
N
atlas THéMATIQUE Etat des masses d’eau
Carte 24
http://etat.environnement.wallonie.be 135
136 http://etat.environnement.wallonie.be
Cours d'eau
Limite de sous-bassin hydrographique
Limite de masse d'eau
Bon état/potentiel probablement non atteint en 2027
Bon état/potentiel en 2027
10
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE
0
N
Etat des masses d’eau
Bon état/potentiel en 2021
Bon état/potentiel en 2015
Très bon état/potentiel en 2015
Objectifs environnementaux
Bon état/potentiel évalué en 2010
Trés bon état/potentiel évalué en 2010
Etat actuel
(situation au 01/01/2013)
Objectifs environnementaux des masses d'eau de surface
Etat et objectifs environnementaux des masses d’eau de surface
Carte 25 atlas THéMATIQUE
Limite de masse d'eau
Cours d'eau
Données insuffisantes
Pas bon
Bon
(2005-2010)
Evaluation de l'état chimique* des masses d'eau de surface
Etat chimique des masses d’eau de surface
10
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DEE
* Sans tenir compte des HAP
0
N
atlas THéMATIQUE Etat des masses d’eau
Carte 26
http://etat.environnement.wallonie.be 137
138 http://etat.environnement.wallonie.be
4
6
8
10
Cours d'eau
12
16
18
20
22
24 25
(jours/an)
#
Dourbes
Offagne
#
#
Sinsin
#
Habay-la Vieille
#
Sainte-Ode
Liège (Chéra)
0
10
N
Vielsalm
#
#
Eupen
20 Km
ICEW 2012 – Sources : SPW - AWAC ; ISSeP (réalisation CEEW)
* Nombre de jours par an pendant lesquels le maximum journalier de la concentration en ozone troposphérique pendant 8 heures consécutives dépasse la valeur de 120 µg/m³ ** Estimation par interpolation sur le territoire wallon à partir des résultats issus des stations de mesure de la qualité de l'air
14
#
Lodelinsart
Vezin
#
#
# #
Liège (Boverie)
Engis
Ozone dans l’air ambiant
Station de mesure # (Péri) urbaine # Rurale
3
(moyenne sur trois ans centrée sur 2009)
Nombre de jours de dépassement de la valeur cible (120 µg d'ozone/m³ d'air)**
#
Mons
# le-Grand
Corroy-
Dépassement de la valeur cible* en ozone pour la protection de la santé humaine
Carte 27 atlas THéMATIQUE
)))
100 000 50 000 10 000
A
Chimay
A
!
Ô" )
A
A
Mogimont
A A Bouillon -
Orchimont
N4
Maillen
p" )
St-Hubert
Famenne
!
! Marche-en
N 63
o" )
A
Arlon
A
Bastogne
Lierneux Menil
A
0
10
N
Büllingen
Spa p" )
A
Theux
p ( !
E40 Liège
A
Bassenge
20 Km
ICEW 2012 – Sources : SPW - DGO1 ; SNCB Holding ; SPW - DGO2 - DET ; Ailes militaires belges ; Belgian ULM Federation ; Brussels Airport
( Aérodrome privé !
Aérodrome public ULMdrome
Ô" ) Base aérienne militaire
Aéroport public
p
Autres aéroports (2008)
p
!
Florennes
Charleroi
Matagne
o
Nombre de mouvements par an (2008)
Aérien
Axes ferroviaires cartographiés (trafic > 60 000 passages de trains par an) Lignes principales Lignes secondaires
p ( !
Cerfontaine
o" )
N5
Axes routiers cartographiés (trafic > 6 millions de passages de véhicules par an) Routes principales
Mons
( !
p
A TemplouxA Liernu E42 A AHéron Buzet Namur
9 E1
1 E41
Rail
!
St-Ghislain
p ( !
Ô" )
Baisy-Thy
A Bierset Avernas
Beauvechain
Ô" )
5 E2
Route
p ( !
E429
A Chièvres
Isières
o" ) E42
Maubray
!
Tournai
p ( !
Amougies
BRUXELLES - Zaventem
Sources de bruit liées aux infrastructures de transport atlas THéMATIQUE Bruit et transport
Carte 28
http://etat.environnement.wallonie.be 139
140 http://etat.environnement.wallonie.be
Cours d'eau
Plate Taille
Philippeville
Marchienne
22 %
38 %
16 %
4%
Renouvelables (13 %)
4% 2% 1% < 1 % (Autres thermiques)
Non renouvelables (87%)
Part dans la puissance électrique totale installée
Mons
St-Ghislain
Wavre
Namur
Bastogne
Seraing
Herstal
Arlon
0
Coo
Verviers
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO4 - DEBD
* Moteurs et turbines qui ne font pas de cogénération, comme les groupes électrogènes par exemple.
Tihange
Awirs
Production d’électricité (non renouvelable)
Principales lignes haute-tension Existantes En projet
Nucléaire Turbine gaz-vapeur (TGV) Cycle pompage-turbinage Cogénération Thermique classique Turbine à gaz et turbojet Incinérateur Autres thermiques*
Dont :
1 000 000 100 000
2 000 000
3 000 000
(puissance installée kW)
Centrales électriques (2011)
Tournai
Centrales électriques hors sources d’énergie renouvelables
Carte 29 atlas THéMATIQUE
Cours d'eau
Principales lignes haute-tension Existantes En projet
Eolienne Issue de la cogénération Hydraulique Thermique classique (bois) Autres thermiques*
Dont énergie :
20 000 5 000
40 000
80 000
(puissance installée kW)
Centrales électriques (2011)
Mouscron
Estinnes Mettet
Cerfontaine
Charleroi
Marbais
Non renouvelables (87 %) 10 %
45 %
Photovoltaïque : 21 %
7%
10 %
Renouvelables (13 %)
1%
Part dans la puissance électrique totale installée
Dour
Leuze
Tournai
Wavre
Wanze
Bièvre
Ciney
Namur
Centrales électriques alimentées en sources d’énergie renouvelables
0
Gouvy
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO4 - DEBD
* Moteurs et turbines qui ne font pas de cogénération, comme les groupes électrogènes par exemple.
Harnoncourt
-
Büllingen
Bévercé
Verviers
Arlon
Monsin
St-Ode
Awirs
Lixhe
atlas THéMATIQUE Production d’électricité (renouvelable)
Carte 30
http://etat.environnement.wallonie.be 141
142 http://etat.environnement.wallonie.be
!
Tournai
ISPH
150
Cours d'eau
Limite communale Limite d'intercommunale
100
200
(max. 223)
!
BEP
!
Libramont
!
!
Liège !
!
Verviers
Arlon
Bastogne
IDELUX
Marche-enFamenne
!
INTRADEL
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DSD (bases de données FEDEM et CETRA)
* comprend les OMB des commerces, des écoles, des voiries, des marchés ... collectées en même temps que les OMB des ménages par les communes ou les intercommunales
Namur
Wavre
Charleroi
!
ICDI
!
INTERSUD ! Philippeville
IDEA
IBW
Ordures ménagères
(min. 52) 75
Moyenne de la Wallonie : 135 kg/hab.
!
Mons
Quantités d'OMB (kg/hab.commune) (2010)
IPALLE
Ordures ménagères brutes (OMB) collectées*
Carte 31 atlas THéMATIQUE
Limite d’intercommunale Cours d'eau
400 000 100 000
Capacité (t/an) :
Incinérateurs (2012)
5.2
5.1
4
3
2 et 3
Classe de CET* :
2 000 000 1 000 000 200 000
Capacité résiduelle (m³) (classes 2, 3 et 4)
CET (2011)
IPALLE
Visé
INTERSUD
BEP
Classe 1 : Déchets dangereux Classe 2 : Déchets ménagers et assimilés, industriels non dangereux Classe 3 : Déchets inertes Classe 4 : Boues de dragage Le préfixe « 5. » est utilisé pour identifier les CET recueillant spécifiquement les déchets d’un producteur donné (ou de ses filiales)
*Types de déchets admis :
ISPH
PRESLES
Bertrix
Virton
0
10
N
20 Km
ICEW 2012 – Source : SPW - DGO3 - DSD
Habay
Tenneville
IDELUX
Braine l'Alleud IBW Rebaix HERSTAL Herve Mont-SaintVIRGINAL Flémalle Guibert Braine-le-comte Beyne-Heusay THUMAIDE Engis IDEA Seraing Sprimont ICDI Jemeppe-surSpa Sambre Saint-Ghislain Charleroi INTRADEL Mons Havelange AISEAU-
Centres d’enfouissement technique (CET) et incinérateurs de déchets atlas THéMATIQUE Infrastructures de traitement des déchets
Carte 32
http://etat.environnement.wallonie.be 143
Conclusion Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon 2012 permettent d’apprécier la situation et les performances environnementales de la Wallonie selon des critères et avec des limites détaillés dans l’introduction. Cette démarche d’évaluation fournit un aperçu de la situation qui n’est ni exhaustif ni directement interprétable en termes d’efficience des politiques mises en œuvre. Néanmoins, elle permet de mettre en évidence les thématiques où la situation apparaît favorable du point de vue environnemental et celles où des problèmes subsistent, avec ou sans amélioration. Vers une utilisation plus efficace des ressources ?
L’utilisation efficace des ressources naturelles est un des objectifs de la Stratégie Europe 20201. Elle vise à favoriser la transition vers une économie sobre en carbone, qui utilise les ressources (air, eau, sols, écosystèmes, combustibles, métaux, minéraux, produits alimentaires…) de manière rationnelle afin de faire évoluer les modèles de production et de consommation qui ne sont plus tenables. Le climat, les sols et le sous-sol de la Wallonie lui permettent de disposer de ressources relativement abondantes en termes de minéraux (gisements carriers), d’eau et de biomasses forestières et agricoles. La sécurité d’approvisionnement n’est toutefois pas garantie en ce qui concerne notamment les métaux et les ressources énergétiques : (i) les importations et les flux indirects de métaux représentaient près de 30 % de la demande totale en matières de l’économie wallonne en 2011 et (ii) plus de 90 % des sources d’énergie primaires sont importées (combustibles fossiles et fissiles), le solde étant issu de sources d’énergie renouvelables, en constante progression (x 5 entre 1990 et 2010) mais dont le potentiel demeure limité en Wallonie. En termes d’évolution des pressions exercées sur les ressources, hormis la disparition des terres agricoles au profit
de l’urbanisation (2 140 ha/an en moyenne depuis 1985), la situation peut être qualifiée de globalement stable, avec des taux d’exploitation des ressources régionales (eau et forêt) inférieurs aux seuils d’équilibre2, dans un contexte où la démographie et les activités économiques progressent. Ce découplage résulte notamment de la croissance du secteur tertiaire et des productions industrielles à haute valeur ajoutée, moins consommatrices de matières. Résultats positifs pour le Plan wallon des Déchets (PWD 2010)
Prévenir la production de déchets et mieux les gérer participent également à une démarche d’utilisation efficace des ressources. Diverses mesures ont été prises en Wallonie en ce sens : obligation de reprise et interdiction de mise en CET de certains déchets, fiscalité dissuasive, subventions pour les parcs à conteneurs, développement de filières pour la collecte, le recyclage et la valorisation. Les quantités d’ordures ménagères ont baissé et respectent les objectifs du PWD 2010, tandis que les fractions grossières (déchets verts et encombrants) restent supérieures aux attentes en raison notamment du succès des parcs à conteneurs. Les collectes sélectives n’ont cessé de gagner du terrain pour atteindre les objectifs du Plan, sauf en ce qui concerne les textiles et les déchets organiques de cuisine pour lesquels des progrès restent à faire. Les objectifs du PWD 2010 pour la valorisation des déchets municipaux et des déchets faisant l’objet d’une obligation de reprise sont aussi globalement atteints. En ce qui concerne les déchets industriels, les quantités générées diminuent et sont découplées de la valeur ajoutée brute grâce à divers facteurs (nouveaux procédés, accords de branche…). Leur valorisation, à un taux supérieur à 90 %, est particulièrement performante. Un Plan à l’horizon 2020 avec de nouveaux objectifs est en préparation.
[1] http://ec.europa.eu/resource-efficient-europe/index_fr.htm [2] Malgré l’exportation de 40 % des volumes extraits d’eau potabilisable vers la Région flamande et la Région de Bruxelles-Capitale 144 http://etat.environnement.wallonie.be
Toujours plus de transports par la route
Le transport de personnes et de marchandises, dont la demande est en hausse continue depuis une vingtaine d’années, exerce de fortes pressions sur l’environnement (fragmentation du territoire, pollution atmosphérique, bruit…). Le transport routier, favorisé par sa souplesse d’utilisation et l’extrême densité du réseau routier wallon (± 500 km de routes principales/1 000 km2), domine largement. L’évolution des pratiques commerciales (flux tendus) et des modes de vie, le développement d’un habitat diffus et une offre limitée en transports en commun en milieu rural sont d’autres facteurs qui y contribuent. En termes de répartition modale, le recours croissant à la route se fait au détriment du train pour le transport de marchandises. Pour le transport de personnes, on note une très légère croissance des transports en commun (TEC et cars privés). Par ailleurs, le transport aérien est en forte hausse, tant pour le fret que pour les passagers. Rejets de polluants atmosphériques en baisse
Depuis les années ‘90, les émissions atmosphériques de nombreux polluants (GES, SO2, NOx, NH3, COV, PM, SAO…) affichent une baisse notable en Wallonie3, entraînant une amélioration globale de la qualité de l’air, même si des pics de pollution sont encore observés ponctuellement. Si des facteurs structurels ont certainement favorisé cette évolution (meilleures performances des chaudières, des moteurs, des procédés industriels et des traitements des rejets, généralisation des pots catalytiques, utilisation de combustibles moins polluants et développement des énergies renouvelables et de la cogénération…), la conjoncture économique (crise financière, baisse globale des consommations d’énergie finales4, fermetures d’entreprises…) y a contribué pour une large part. Les efforts structurels
devront être poursuivis si la Wallonie veut respecter les objectifs plus stricts qui se profilent pour l’avenir, qu’il s’agisse de ceux établis dans le cadre d’une politique wallonne plus volontariste ou de ceux prochainement imposés par la législation européenne. Amélioration timide de la qualité de l’eau
Dans le meilleur des cas, on estime que 51 % des masses d’eau de surface et 70 % des masses d’eau souterraine de Wallonie atteindront d’ici 2015 le bon état au sens de la directive cadre européenne sur l’eau. Cet objectif sera particulièrement difficile à atteindre dans le district hydrographique de l’Escaut. Les indicateurs biologiques ne montrent pas d’amélioration marquée de la qualité de l’eau malgré les efforts consentis pour diminuer les rejets ponctuels de polluants des agglomérations (97 % des charges collectées, 80 % des charges traitées) et des industries. Les apports diffus restent difficilement maîtrisables même si l’on observe une réduction des flux d’azote et de phosphore grâce à divers facteurs menant notamment à une réduction des apports de fertilisants. Par ailleurs, l’évolution de la qualité de l’eau est fortement tributaire, à court terme, de facteurs météorologiques (ruissellement après épandage, montée et descente des niveaux de nappe, dilution et concentration des polluants en fonction du débit…) et, à long terme, des dynamiques d’échange avec les volumes importants de sédiments pouvant constituer une source de pollution secondaire. Enfin, les améliorations demandent du temps (longs temps de transfert sol-eau souterraine et restauration lente de la qualité biologique des cours d’eau). Trois programmes phares sont en place pour les favoriser : les Plans de gestion des districts hydrographique, le Programme wallon de réduction des pesticides et le Programme de gestion durable de l’azote en agriculture.
[3] Cette baisse permet à la Wallonie de respecter globalement les objectifs fixés par la législation européenne et divers protocoles internationaux. [4] Ce qui permet de rencontrer les objectifs du Plan wallon pour la Maîtrise Durable de l’Energie à l’horizon 2010.
http://etat.environnement.wallonie.be 145
Optimiser la gestion des matières organiques dans les sols
Environ 70 % des superficies agricoles présentent des signes de carence en matières organiques (COT < 1,5 %), ce qui a notamment des conséquences sur la structure des sols, leur résistance à l’érosion, leur fertilité et leur capacité épurative. Cette situation peut contribuer à des pertes en sol importantes par érosion hydrique, surtout dans les sols des Régions limoneuse et sablo-limoneuse, où les pratiques agricoles anti-érosives doivent être renforcées. Parmi les autres altérations affectant les sols, la pollution à partir de sources ponctuelles, principalement liée au passé industriel de la Wallonie, fait l’objet ces dernières années de mesures de gestion renforcées à l’aide d’outils législatifs et financiers. La situation s’améliore mais le passif, dont l’inventaire est encore en cours, est considérable. Contrairement aux autres composantes environnementales, les sols ne font l’objet d’aucun plan global qui viserait la conservation ou l’amélioration de leur état. Celles-ci sont attendues d’actions spécifiques mises en œuvre dans d’autres contextes (conditionnalité des aides agricoles, méthodes agro-environnementales ou MAE, valorisation des boues de stations d’épuration…). Multiplier les efforts pour enrayer la perte de biodiversité
Avec un mauvais statut de conservation des habitats continentaux pour 85 % de la superficie concernée et 31 % d’espèces animales et végétales menacées de disparition parmi celles étudiées, l’objectif européen de stopper pour 2010 le déclin de la biodiversité n’a pas été atteint. Cette situation est liée à divers facteurs dont la fine fragmentation du territoire wallon, la persistance de sources de pollution diffuses (azote eutrophisant p. ex.) ou encore la présence d’espèces exotiques envahissantes. Dans les forêts, le dépérissement des arbres se poursuit en raison de divers facteurs dont les stress hydriques en
146 http://etat.environnement.wallonie.be
été. Les dépôts acides ne sont plus problématiques aujourd’hui, même si les forêts subissent encore les effets des apports excessifs des années ‘90. L’augmentation des populations d’ongulés sauvages pose par ailleurs divers problèmes, tant environnementaux qu’économiques. Face à ces enjeux, les pratiques sylvicoles évoluent pour favoriser davantage le maintien de la biodiversité. Une amélioration de la situation de la faune, de la flore et des habitats est attendue avec la mise en œuvre du réseau Natura 2000, le développement du réseau de sites naturels protégés, encore peu dense en Wallonie, et le développement des MAE qui rencontrent une belle participation des agriculteurs. Une dynamique d’amélioration à poursuivre
En conclusion, la plupart des indicateurs développés dans ce tableau de bord révèle qu’une dynamique d’amélioration de la qualité de l’environnement a été enclenchée et entretenue ces dernières décennies en Wallonie, à des degrés divers selon les thématiques environnementales abordées. Cette dynamique transparaît notamment sous la forme de gains d’éco-efficience au niveau de plusieurs secteurs économiques, qui enregistrent un découplage entre leurs activités et les pressions qu’ils exercent sur l’environnement grâce notamment à l’utilisation de combustibles moins polluants, l’épuration plus efficace des rejets, l’utilisation des meilleures pratiques/ techniques disponibles ou encore la réduction des intrants dans le domaine agricole. Elle permet aussi d’atteindre ou d’approcher plusieurs objectifs de résultats et de moyens définis dans la législation actuelle ou dans divers plans et programmes stratégiques. Toutefois, des marges de manœuvre subsistent encore pour accélérer ou conforter cette dynamique, notamment via le développement d’approches davantage orientées vers les aspects de prévention, d’intégration, de synergie, d’efficience et de contrôle.
LISTE DES INDICATEURS EUROPÉENS ASSOCIÉS Domaine
N° indiqué dans les fiches ICEW 2012
Land use
1
Land take
CSI 014
2
Gross nutrient balance
CSI 025
3
Area under organic farming
CSI 026
4
Agri-environmental management contracts
Agriculture
Transport
Noise
Energy
Indicateurs européens développés par l’AEE http://www.eea.europa.eu/data-and-maps/indicators (situation au 15/01/2013)
Code indicateur EEA
5
Exceedances of air quality objectives due to traffic
TERM 004
6
Land take by transport infrastructure
TERM 008
7
Capacity of infrastructure networks
TERM 018
8
Transport infrastructure investments
TERM 019
9
External costs and charges per vehicle type
TERM 025
10
Size of the vehicle fleet
TERM 032
11
Proportion of vehicle fleet meeting certain emission standards
TERM 034
12
Average age of the vehicle fleet
TERM 033
13
Passenger transport demand
CSI 035
14
Freight transport demand
CSI 036
15
Traffic noise : exposure and annoyance
16
Transport contribution to air quality
TERM 004
17
Expenditures on personal mobility
TERM 024
18
Freight transport demand by mode and group of goods
TERM 013
19
Passenger transport demand by mode and purpose
TERM 012
20
Traffic noise : exposure and annoyance
21
Energy and non-energy related greenhouse gas emissions
ENER 001
22
Energy-related emissions of ozone precursors
ENER 005
23
Energy-related emissions of acidifying substances
ENER 006
24
Energy-related emissions of particulate matter
ENER 007
25
Final energy consumption by sector
ENER 016/CSI 027
26
Total primary energy intensity
ENER 017/CSI 028
27
Combined heat and power (CHP)
ENER 020
28
Final energy consumption intensity
ENER 021
29
Energy efficiency and energy consumption in the household sector
ENER 022
30
Energy efficiency and energy consumption in the transport sector
ENER 023
31
Energy intensity in the service sector
ENER 024
32
Energy efficiency and energy consumption in industry
ENER 025
33
Primary energy consumption by fuel
34
Electricity production by fuel
ENER 026/CSI 029 ENER 027
35
Renewable gross final energy consumption
ENER 028
36
Renewable primary energy consumption
ENER 029/CSI 030
37
Renewable electricity consumption
ENER 030/ CSI 031
http://etat.environnement.wallonie.be 147
Domaine
Household Consumption Tourism Waste
Environmental scenarios
Air pollution
N° indiqué dans les fiches ICEW 2012
Indicateurs européens développés par l’AEE http://www.eea.europa.eu/data-and-maps/indicators (situation au 15/01/2013)
38
Expenditure on personal mobility
39
Water pricing and household water use
Code indicateur EEA TERM 024
40
Household expenditure categories
41
Household expenditure for tourism and recreation
42
Municipal waste generation
Waste 001/CSI 016
43
Generation and recycling of packaging waste
Waste 002/CSI 017
44
Generation and treatment of sewage sludge
45
Emissions of acidifying substances - outlook from LRTAP
Outlook 002
46
Emissions of ozone precursors - outlook from LRTAP
Outlook 003
47
Municipal waste generation - outlook EEA
Outlook 005
48
Emissions of primary particulates - outlook from LRTAP
Outlook 007
49
GHG emissions - outlook from MNP
Outlook 008
50
Final energy consumption - outlook from IEA
Outlook 011
51
Municipal waste generation - outlook from OECD
Outlook 013
52
Passenger transport demand - outlook from WBCSD
Outlook 017
53
Emissions of acidifying substances - outlook from WBCSD
Outlook 018
54
Emissions of primary particulates - outlook from WBCSD
Outlook 024
55
Projections of GHG emissions - outlooks from National Communications under UNFCCC
Outlook 025
56
Passenger transport demand - outlook from OECD
Outlook 026
57
Freight transport demand - outlook from WBCSD
Outlook 027
58
Total energy consumption - outlook from IEA
Outlook 030
59
GHG emissions - outlook from IIASA
Outlook 031 Outlook 032
60
GHG emissions - outlook from WBCSD
61
Generation and recycling of packaging waste - outlook EEA
Outlook 035
62
GHG emissions - outlook from IEA
Outlook 036
63
Freight transport demand - outlook from OECD
Outlook 037
64
Renewable energy consumption - outlook from IEA
Outlook 039 Outlook 042
65
Total population - outlook from UNSTAT
66
Urban waste water treatment - outlook EEA
Outlook 047
67
Final energy consumption - outlook from EEA
Outlook 048
68
Total energy intensity - outlook from EEA
Outlook 049
69
Total energy consumption - outlook from EEA
Outlook 050
70
Renewable energy consumption - outlook from EEA
Outlook 052
71
Renewable electricity - outlook from EEA
Outlook 053
72
Passenger transport demand - outlook from EEA
Outlook 054
73
Freight transport demand - outlook from EEA
Outlook 055
74
Emissions of acidifying substances
CSI 001
75
Emissions of ozone precursors
CSI 002
76
Emissions of primary particulate matter and secondary particulate matter precursors
CSI 003
77
Exceedance of air quality limit values in urban areas
CSI 004
148 http://etat.environnement.wallonie.be
Domaine
Air pollution
Climate change
Water
Soil
Biodiversity
N° indiqué dans les fiches ICEW 2012
Indicateurs européens développés par l’AEE http://www.eea.europa.eu/data-and-maps/indicators (situation au 15/01/2013)
Code indicateur EEA
78
Sulphur dioxide SO2 emissions
79
Nitrogen oxides (NOx) emissions
APE 001 APE 002
80
Ammonia (NH3) emissions
APE 003
81
Non-methane volatile organic compounds (NMVOC) emissions
APE 004
82
Greenhouse gas emission trends
CSI 010
83
Progress to greenhouse gas emission targets
84
Air pollution by ozone and health
CLIM 006
85
Freshwater biodiversity and water quality
CLIM 021
86
Soil organic carbon
CLIM 027
87
Soil erosion
CLIM 028
88
Use of freshwater resources
CSI 018
89
Nutrients in freshwater
CSI 020
90
Urban waste water treatment
CSI 024
91
Pesticides in groundwater
WHS 01a
92
Hazardous substances in rivers
WHS 002
93
Emissions of nitrogen (N) and phosphorus (P) from urban waste water treatment (UWWT) plants
WEU 009
94
Urban waste water treatment
CSI 011
95
Nutrients in rivers
96
Water use by sectors
WQ 002
97
Urban waste water treatment
WEU 016
98
Non-indigenous species in rivers and lakes
BDIV 07d
99
Nitrate in groundwater
WEU 001
100
Organic matter in rivers
WEU 005
101
Progress in management of contaminated sites
CSI 015
102
Designated areas
CSI 008
103
Abundance and distribution of selected species
SEBI 001
104
Red List Index for European species
105
Species of European interest
WEU 002
SEBI 002 SEBI 003/CSI 007
106
Habitats of European interest
SEBI 005
107
Nationally designated protected areas
SEBI 007
108
Sites designated under the EU Habitats and Birds Directives
SEBI 008
109
Critical load exceedance for nitrogen
SEBI 009
110
Invasive alien species in Europe
SEBI 010 SEBI 013
111
Fragmentation of natural and semi-natural areas
112
Freshwater quality
SEBI 016
113
Forest : growing stock, increment and fellings
SEBI 017
114
Forest : deadwood
SEBI 018
115
Agriculture : nitrogen balance
SEBI 019
116
Agriculture : area under management practices potentially supporting biodiversity
SEBI 020
http://etat.environnement.wallonie.be 149
ACRONYMES ACNAW Autorité de Contrôles des Nuisances sonores Aéroportuaires en Wallonie AEE Agence Européenne pour l’Environnement AFSCA Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire AGW Arrêté du Gouvernement Wallon AM Arrêté Ministériel APL Azote Potentiellement Lessivable AWAC Agence Wallonne de l’Air et du Climat BAM DichloroBenzAMide BEP Bureau Economique de la Province de Namur CE Communauté Européenne CE Commission Européenne CEE Communauté Economique Européenne CEEW Cellule Etat de l’Environnement Wallon CESW Conseil Economique et Social de la Wallonie CET Centre d’Enfouissement Technique CFC ChoroFluoroCarbone Méthane CH4 CHP Combined Heat and Power - Cogénération CIE Commission Interrégionale de l’Emballage CIPAN Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrate Nitrate de Chlore ClONO2 Cly Chlore stratosphérique CNOSW Carte Numérique d’Occupation du Sol de Wallonie Dioxyde de Carbone CO2 COSW Carte d’Occupation du Sol de Wallonie COT Carbone Organique Total COV Composé Organique Volatil CPDT Conférence Permanente du Développement Territorial CREAT Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale CRP Comité Régional Phyto CSIS Cavité Souterraine d’Intérêt Scientifique CST Cellule Stratégique Transversale CVA Coût-Vérité à l’Assainissement CWATUPE Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie CWEDD Conseil Wallon de l’Environnement pour le Développement Durable DA Département des Aides DAEA Direction de l’Analyse Economique Agricole DATU Département de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme DCE Directive Cadre sur l’Eau DD Département du Développement DEAG Département des Etudes et de l’Appui à la Gestion DEBD Département de l’Energie et du Bâtiment Durable DEE Département de l’Environnement et de l’Eau DEEE Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques DEMNA Département de l’Etude du Milieu Naturel et Agricole DET Département de l’Exploitation du Transport DG Direction générale DGARNE Direction Générale Opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et de l’Environnement DGAVA Direction Générale Animaux, Végétaux et Alimentation DGO1 Direction Générale Opérationnelle des Routes et des Bâtiments
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DGO2 Direction Générale Opérationnelle de la Mobilité et des Voies Hydrauliques DGO3 Direction Générale Opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement DGO4 Direction Générale Opérationnelle de l’Aménagement du Territoire, du Logement, du Patrimoine et de l’Energie DGSIE Direction Générale Statistique et Information Economique DH District Hydrographique DMC Domestic Material Consumption - Consommation intérieure de matières DMI Direct Material Input - Demande directe en matières DNF Département de la Nature et des Forêts DPC Département de la Police et des Contrôles DPEAI Département des Politiques Européennes et des Accords Internationaux DRCE Département de la Ruralité et des Cours d’eau DRW Décret Régional Wallon DSD Département du Sol et des Déchets EBM Enquête Budgets des Ménages EEA European Environmental Agency - Agence européenne pour l’environnement EIONET European environment Information and Observation Network - Réseau européen d’information et d’observation pour l’environnement ELI Earth and Life Institute ELIM Earth and Life Institute applied Microbiology EMEP European Monitoring and Evaluation Programme - Programme européen de suivi et d’évaluation ER Energies Renouvelables ESB Encéphalopathie Spongiforme Bovine ETM Eléments Traces Métalliques EU European Union - Union européenne GES Gaz à Effet de Serre GHG GreenHouse Gas - Gaz à effet de serre GISER Gestion Intégrée Sol Erosion Ruissellement GW Gouvernement Wallon GxABT Gembloux Agro BioTech HAM Hydrocarbures Aromatiques Monocycliques HAP Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques HCFC HydroChloroFluoroCarbone HCl Chlorure d’Hydrogène HFC HydroFluoroCarbone HGFU Huiles et Graisses de Friture Usagées HORECA Hôtels, Restaurants et Cafés HTVA Hors Taxe sur la Valeur Ajoutée IBGN Indice Biologique Global Normalisé IBW Intercommunale du Brabant Wallon ICDI Intercommunale pour la Collecte et la Destruction des Immondices ICEDD Institut de Conseil et d’Etudes en Développement Durable ICEW Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon ICN Institut des Comptes Nationaux IDEA Intercommunale de Développement Economique et d’Aménagement du territoire IDELUX Intercommunale de Développement Economique de la province de LUXembourg IE Intensité Energétique IEA International Energy Agency - Agence internationale de l’énergie IED Industrial Emissions Directive - Directive sur les émissions industrielles IIASA International Institute for Applied Systems Analysis - Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués INS Institut National de la Statistique
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INSPIRE INfrastructure for SPatial Information in the European community Infrastructure d’information géographique de la communauté européenne INTERSUD INTERcommunale de gestion des déchets ménagers INTRADEL INtercommunale de TRaitement des DEchets en région Liégeoise IPALLE Intercommunale de Propreté publique du Hainaut occidental IPPC Integrated Pollution Prevention and Control - Prévention et réduction intégrées de la pollution IPRFW Inventaire Permanent des Ressources Forestières de Wallonie IPS Indice de Polluosensibilité Spécifique IRM Institut Royal Météorologique ISB Inventaire et Surveillance de la Biodiversité ISPH Intercommunale de Salubrité Publique Hennuyère ISSeP Institut Scientifique de Service Public IWEPS Institut Wallon de l’Evaluation, de la Prospective et de la Statistique LPG Liquid Petroleum Gaz - Gaz de pétrole liquéfié LRTAP Long-Range Transport of Air Pollutants - Pollution transfrontière à longue distance LS Liaison au Sol MAE Méthode (Mesure) Agro-Environnementale ME Masse d’eau MNP Milieu en Natuur Planbureau MS Matières Sèches N Azote Protoxyde d’azote N2O NAPAN National Actïe Plan d’Action National NASA National Aeronautics and Space Administration - Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace Ammoniac NH3 NMVOC Non-methane volatile organic compounds - Composés organiques volatils non méthaniques Dioxyde d’azote NO2 Oxyde d’azote NOx NQE Norme de Qualité Environnementale Ozone O3 OAA Organismes d’Assainissement Agréés OCDE Organisation de Coopération et de Développement Economiques OECD Organisation for Economic Cooperation and development - Organisation de coopération et de développement économiques OMB Ordures Ménagères Brutes OMS Organisation Mondiale de la Santé P Phosphore Pentoxyde d’Oxygène P2O5 PAC Politique Agricole Commune PCB PolyChloroBiphényle PCT PolyChloroTerphényle PEB Plan d’Exposition au Bruit PFC PerFluoroCarbone PGDA Programme de Gestion Durable de l’Azote en agriculture PIB Produit Intérieur Brut PM Particulate Matter - Matière particulaire en suspension dans l’air PMC Plastiques, métaux et cartons à boissons PMDE Plan pour la Maitrise Durable de l’Energie (en Wallonie) PPP Produits de Protection des Plantes PV Procès-Verbal PWAC Plan Wallon Air Climat
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PWD Plan Wallon des Déchets REGINE Reférentiel Environnement Gestion INtégrée des Entreprises RF Réserve Forestière RGPT Règlement Général pour la Protection du Travail RNA Réserve Naturelle Agréée RND Réserve Naturelle Domaniale s.a. substance active SA Substances Acidifiantes SAO Substances Appauvrissant la couche d’Ozone SAR Site A Réaménager SAU Superficie Agricole Utilisée SCE Surface de Compensation Ecologique SEBI Streamlining European Biodiversity Indicators - Rationalisation des indicateurs européens de la biodiversité SENSE Shared European & National State of the Environment - Etat de l’environnement européen et national partagé SEP Structure Ecologique Principale SEQ-Eau Système d’Evaluation de la Qualité de l’Eau SEQ-ESO Système d’Evaluation de la Qualité des Eaux SOuterraines SF6 Hexafluorure de soufre SG Secrétariat Général SGIB Site de Grand Intérêt Biologique SNCB Société Nationale des Chemins de fer Belges Dioxyde de soufre SO2 SOER State and Outlook of the European Environment Report - Rapport sur l’état et les perspectives de l’environnement européen SOWAER SOciété Wallonne des AERoports SPAQuE Société Publique d’Aide à la Qualité de l’Environnement SPF Service Public Fédéral SPGE Société Publique de Gestion de l’Eau SPSCAE Santé Public, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement SPW Service Public de Wallonie SRTM Shuttle Radar Topography Mission STEP STation d’EPuration collective SURWAL SURveillance de l’état de l’environnement WALlon par indicateurs biologiques SWDE Société Wallonne Des Eaux TBE Tableau de Bord de l’Environnement (wallon) TCS Taux de Collecte Sélective TEC Transport En Commun TGV Turbine Gaz-Vapeur TME Taille de Maille Effective TMR Total Material Requirement - Demande totale en matières TMVW Tussengemeentelijke Maatschappij der Vlaanderen voor Watervoorziening Société intercommunale flamande pour la fourniture en eau UCL Université Catholique de Louvain UE Union Européenne UGB Unité de Gros Bétail UICN Union Internationale pour la Conservation de la Nature ULg Université de Liège ULM Ultra-Léger Motorisé UNFCCC United Nations Framework Convention on Climate Change - Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques UNSTAT United Nations STATistics Division - Division de statistique des Nations Unies
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USLE Universal Soil Loss Equation - Equation universelle des pertes de sol UWWT Urban Waste Water Treatment - Traitement des eaux résiduaires urbaines VAB Valeur Ajoutée Brute VITO Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek - Institut de recherche flamand dans le domaine des technologies VMW Vlaamse Maatschappij voor Watervoorziening - Société flamande de distribution d’eau VSD Very Simple Dynamic soil acidification model WBCSD World Business Council for Sustainable Development - Conseil mondial des affaires sur le développement durable WEI Water Exploitation Index - Indice d’exploitation de l’eau ZHIB Zone Humide d’Intérêt Biologique ZV Zone Vulnérable
Unités et multiples p Pico (10 -12) n Nano (10 -9) μ Micro (10 -6) m Milli (10 -3) c Centi k Kilo (103) M Méga (106) G Giga (109) T Téra (1012) € Euro €ct Eurocent °C Degré Celsius Aéq Unité équivalent Acide dB(A) Décibel EH Equivalent-habitant éq Equivalent ha Hectare hab Habitant
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j km l LDEN LN m Md pers t tep véh voy W Wh
Jour Kilomètre Litre Niveau sonore moyen à long terme pondéré A (périodes de jour, de soirée et de nuit) Niveau sonore moyen à long terme pondéré A (période de nuit) Mètre Milliard Personne Tonne Tonne équivalent pétrole Véhicule Voyageur Watt Wattheure
Références bibliographiques ■ 2-2 ■ 2-3
■ 3-1
Artificialisation du territoire
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Fragmentation du territoire
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Indicateurs de flux de matières
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Utilisation de produits phytopharmaceutiques
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EUROSTAT. 2013. Indicateurs agroenvironnementaux. [En ligne] http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/agri_environmental_ indicators/data/main_tables (Page consultée le 02/03/13) LIEVENS, E., JANSSENS, L. et BRAGARD, C. 2012. Estimation quantitative des utilisations de produits phytopharmaceutiques par les différents secteurs d’activité en Wallonie. Rapport final de convention. UCL- Earth and Life Institute (ELI) – Applied microbiology – Phytopathology (ELIM), Comité Régional Phyto (CRP). 129 p. SPW-DGO3. 2012. Programme wallon de réduction des pesticides. Edition : Service public de Wallonie, DGO3 (DGARNE), Belgique. 63 p. [En ligne] http://www.wallonie-reductionpesticides.be/upload/documents/ programme_complet.pdf (Page consultée le 18/03/13)
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Agriculture biologique
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Répartition modale du transport de marchandises
Décision du Gouvernement wallon sur la réforme interrégionale de la fiscalité routière.2012. Livraison par le consultant de l’architecture provisoire concernant le prélèvement kilométrique pour les poids lourds et la vignette routière pour les voitures particulières et démarrage de l’implémentation du projet sur le terrain. 19/07/2012. 28 p.
Répartition modale du transport de personnes
Décision du Gouvernement wallon sur la réforme interrégionale de la fiscalité routière.2012. Livraison par le consultant de l’architecture provisoire concernant le prélèvement kilométrique pour les poids lourds et la vignette routière pour les voitures particulières et démarrage de l’implémentation du projet sur le terrain. 19/07/2012. 28 p.
Intensité énergétique primaire
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Consommation d’énergie primaire
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Consommation d’énergie finale
ICEDD. 2012. Bilan énergétique de la Wallonie 2010. Bilan de l’industrie et bilan global. Juillet 2012 V2. SPW-DGATLPE, ICEDD. 70 p. ECONOTEC et al. 2009. Projet d’actualisation du Plan pour la Maîtrise Durable de l’Energie (PMDE) en Wallonie à l’horizon 2020. SPW-DGATLPE, ECONOTEC et al. 307 p.
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Electricité générée par les sources d’énergie renouvelables
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Electricité et chaleur issues de la cogénération
ICEDD. 2012. Bilan énergétique de la Wallonie 2010. Bilan de production et de transformation. Février 2012. SPW-DGATLPE, ICEDD. 110 p. ECONOTEC et al. 2009. Projet d’actualisation du Plan pour la Maîtrise Durable de l’Energie (PMDE) en Wallonie à l’horizon 2020. SPW-DGATLPE, ECONOTEC et al. 307 p.
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■ 6-2
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Dépenses des ménages
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Utilisation de l’eau par les ménages
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Consommation d’aliments issus de l’agriculture biologique
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Consommation de produits (peu) respectueux de l’environnement
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Génération de déchets industriels
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■ 9-6
■ 9-8
■ 10-3
■ 10-4
Eco-efficience du secteur de l’industrie
ICEDD. 2012. Bilan énergétique de la Wallonie 2010. Bilan de l’industrie et bilan global. Juillet 2012 V2. SPW-DGATLPE, ICEDD. 70 p.
Emissions de gaz à effet de serre
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Particules en suspension dans l’air ambiant
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Polluants acidifiants dans l’air ambiant
OMS. 2006. Lignes directrices OMS relatives à la qualité de l’air : particules, ozone, dioxyde d’azote et dioxyde de soufre. Mise à jour mondiale 2005. Synthèse de l’évaluation des risques. 22 p.
Pesticides dans les eaux souterraines
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Protection des captages d’eau souterraine
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Micropolluants dans les eaux de surface
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Erosion hydrique des sols
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COM. 2011. Communication de la commission européenne relative à une proposition de règlement du parlement européen et du conseil établissant les règles relatives aux paiements directs en faveur des agriculteurs au titre des régimes de soutien relevant de la politique agricole commune. 19/10/2011. 110 p.
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REMERCIEMENTS ANSELMO Elodie BELS Françis BERGER Jean-Luc BISTEAU Emmanuelle BOUQUIAUX Jean-Marie BOURGEOIS Audrey BRANQUART Etienne CAPPELLEN Olivier CARUSO Frédéric CEULEMANS Elke CHARLIER Julien COLINET Gilles CORDONNIER Hélène CREVECOEUR Natacha CUGNON Thibaut DAGNELIES Eric DE BACKER Hugo DE BAST Benoît De PLAEN Eric DEFOUX Jacques DEFRISE Dominique DEGBOMONT Frédéric DEGRE Aurore DELESCAILLE Louis-Marie DELLOYE Françis DELVAUX Jérôme DEROCHETTE Luc DIDY Christian DUFRÊNE Marc ELOY Sara ENGELS Patrick FERMIN Nicolas FICHEFET Violaine FIORUCCI Manuella FOUARGE Simon FOURMEAUX Annick FRERE Rémy GAILLIEZ Sébastien GERARD Pierre GHODSI Alain GILLET Martine GODEAUX Denis GOFFART Philippe GOHY Didier GOIDTS Esther GROSJEAN Géraldine GUNS André HALLET Catherine HENDRICKX Charles HENNEBERT Patrick
ICEDD SPW-DGO3 ISSEP SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 IWEPS Febelauto IWEPS Ulg-GxABT SPW-DGO3 SPW-SG REQUASUD ASBL SPW-DGO3 KMI-IRM SPW-AWAC SPW-DGO7 SPW-DGO3 Cabinet du Ministre HENRY SPW-DGO3 Ulg-GxABT SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPGE SPW-DGO3 ISSeP SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 Federauto SPW-DGO3 SPW-AWAC SPGE SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO4 SPW-AWAC SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3
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HIGUET Isabelle SPW-AWAC HOURLAY Frédéric SPW-DGO3 IMERZOUKENE Saadia SPW-DGO3 JACOB Jean-Paul Aves-Natagora JANSSENS Laurence UCL-ELIM JEANMOYE Thierry SPW-DGO3 JUPRELLE Julien IWEPS KERVYN Thierry SPW-DGO3 KEULEN Christine SPW-DGO3 KINET Thierry Aves-Natagora LANNOY Jean-Pierre SPW-DGO3 LAUDELOUT Arnaud Aves-Natagora LAURENT Christian SPW-DGO3 LAVAL Daniel SPW-DGO3 LE ROI Alain SPW-DGO3 LEBIZAY Fabienne SPW-DGO3 LECOMTE Hugues SPW-DGO3 LEJEUNE Jean-Luc SPGE LENAERTS Catherine Febelauto LENOIR Sylvie SPW-DGO3 LEPOINT Pierre SPW-DGO3 LIBERT Pierre-Nicolas SPW-DGO3 LIBERT Yves SPW-DGO2 LIBION Jean-Pascal SPW-DGO1 LIEVENS Elsy UCL-ELIM MAGNO Gisèle SOWAER MAQUINAY Jean-Claude ISSeP MARENNE Yves ICEDD MARSIN Jean-Marie SPW-DGO3 MARTIN Céline ICEDD MASSART Serge SPW-DGO3 MASSET Roland SPW-DGO3 MARSEAUT Sigrid SPW-DGO3 MATERNE Frédéric SPW-DGO3 MATHY Quentin SPW-DGO2 MERCIER Jean-Yves SPW-DGO3 MOKADEM Abdel Ilah SPW-DGO3 MOTTE Grégory SPW-DGO3 NEMRY Philippe SPW-DGO3 NERI Pierre UCL-CREAT NOLLEVAUX Hughes SPW-DGO4 ORSINI Marco ICEDD PAQUET Jean-Yves Aves-Natagora PAULUS François SPW-DGO3 PECHEUX Valérie SPW-DGO3 PETIT Fabian SPW-DGO3 PETIT Pascal SPW-DGO3 PETIT Paul ISSeP PETITJEAN Marianne SPW-DGO3 POPESCU Ileana Cristina SPW-DGO3 PREVEDELLO Cedric AQUAWAL SA
éQUIPE DE RéALISATION
Direction de l’Etat environnemental
Equipe scientifique
Département de l’Etude du milieu naturel et agricole
Atheyatte BELLAYACHI - Vincent BRAHY - Isabelle BUCCELLA Michelle DUCHENE - Catherine GENEREUX - Vincent GUISSARD Emmanuel MAES - Valérie RENARD - Violaine THIRY
SPW - DGARNE
Réalisation des cartes
Coordination
Vincent BRAHY
Vincent GUISSARD
Assistance technique et secrétariat
Brigitte DOYEN - Serge LEGAST
Quelques repères chiffrés
Production et consommation
16 844 km2
Densité de routes
4,8 km/km2
Densité de voies de chemin de fer
0,1 km/km2
Densité de cours d’eau 2010
14,3 % 29,4 %
2011
Proportion de population
2011
3 525 540 habitants
< 18 ans
22
≥ 65 ans
20
20 %
14
n Hommes n Femmes
19
2,3 hab/ménage
Taille moyenne des ménages
2010
Revenu disponible moyen des ménages(2)
2009
39 505 e/ménage
Création de richesse (PIB)(2)
2010
24 024 e/hab
Demande totale en matières (TMR)
2009
Déchets municipaux
2010
450 kg/hab
Emissions de gaz à effet de serre(3)
2010
12,1 t éq CO2/hab
Apports moyens d’azote sur les sols agricoles(4)
2010
Volume de bois sur pied
2008
203,8 m3/ha de forêt
Consommation d’eau de distribution(3)
2011
125,5 l/(hab.j)
Consommation intérieure brute d’énergie(3)
2010
158 kWh/(hab.j)
Consommation d’électricité(3)
2010
19,3 kWh/(hab.j)
Consommation de produits phytopharmaceutiques par les particuliers
2010
28 g s.a./hab
Distance parcourue par les véhicules(5)
2009
Rejets d’eaux usées urbaines dans les cours d’eau
2009
71,8 tonnes/hab
198 kg/ha
16 498 km/hab 2,3 kg azote/hab
Situation au 1er janvier 2011 (2) Valeurs à prix courants (3) Tous secteurs confondus (4) Azote issu des engrais minéraux et des engrais de (5) ferme (azote organique produit par le bétail) Sur base des voyageurs-km, tous modes confondus sauf aérien (1)
Christophe Suzanne Pierre Céline Philippe Maxime Maryline Jérémy Catherine Tomy Annick Pascal Olivier Emilie Nicolas Christelle Philippe Linda Vincent Stéphanie Benoît Jérémie Sylvie Arnaud Alain Damien Julie Stéphanie
SPW-DGO4 ISSeP SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 ULg GxABT SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-AWAC SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPGE-PROTECTIS SPW-DGO3 SPW-DGO3 CIE SITEREM SPW-DGO3 SPW-DGO3 ICEDD AQUAWAL SA SPW-DGO3 SPW-DGO3 SPW-DGO3 Cabinet du Ministre HENRY SPW-DGO3
209 hab/km2
0%
2011
Densité de population
20 %
Population totale(1)
40 %
Principales catégories d’occupation du sol
0,8 km/km2 n Terres agricoles n Terres boisées 51,8 % n Terres urbanisées n Autres
4,5 %
40 %
Socio-démographie
Aspects territoriaux
Superficie totale
RASUMNY REMY RENARD RENTIER SALMON SEMER STEELS SIMAR SOHIER TCHATCHOU TERNEUS THEATE THOMAS THOMASSET TRIOLET VAN WESEMBEECK VANDELOISE VANDEN BROECKE VANDERHEYDEN VANDRESSE VANEETVELD VANHAVERBEKE VERTONGEN WARIN WILVERS WINANDY ZARATTIN ZAROS
Crédits photographiques - Couverture : www.fotolia.com (image tronc) - Pages 12 à 14 : Union européenne (Service audiovisuel) - Pages 16 à 18 : http://users.skynet.be/philippeville.entite - Pages 20 à 28 : Jacmin L. - Pages 30 à 36 : www.fotolia.com - Pages 38 à 42 : http://cliketclak.skynetblogs.be - Pages 44 à 47 : Devuyst M. (Label sa) - Pages 50 à 57 : Intradel (Centre de tri des PMC sitel) - Pages 68 à 75 et 78 à 86 : Dozzi J. - Pages 88 à 91 : SPAQuE (base de données Walsols) - Pages 94 à 104 : Fautsch M. (www.michel-fautsch.be) - Pages 106 à 110 : Fourneau B.
Rapport sur l’état de l’environnement wallon
Environnement
DIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT Département de l’Etude du Milieu Naturel et Agricole (DEMNA) Direction de l’Etat Environnemental avenue Prince de Liège, 15 5100 NAMUR (JAMBES) Tél. : +32 (0)81 33 51 24 – Fax : +32 (0)81 33 65 10 http://environnement.wallonie.be http://etat.environnement.wallonie.be
La reproduction et la diffusion de ce document ou de parties de celui-ci sont autorisées à condition de faire mention de la source sous la forme suivante : Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon (ICEW 2012) Direction de l’Etat Environnemental SPW - DGARNE - DEMNA - DEE Conception et graphisme : Label sa. Imprimé sur papier recyclé. SPW n° vert : 0800 11 901 – Internet : www.wallonie.be
DIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT
Les indicateurs clés de l’environnement Wallon 2012
Brochure gratuite - Edit. resp. : José Renard, Directeur général ad interim, DGO3 - N° de dépôt légal : D/2013/11802/73
Sixième version du tableau de bord de l’environnement wallon, Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon 2012 (ICEW 2012) présente un bilan synthétique de la situation et des performances environnementales de la Wallonie à travers une compilation d’indicateurs à caractère environnemental, socioéconomique, législatif ou encore sanitaire. La diversité des données rassemblées, leur analyse objective et rigoureuse et leur présentation attrayante en fait un document unique en Wallonie. Outil d’aide à la décision pour les décideurs et acteurs du monde socioéconomique, document de référence pour le rapportage des données statistiques vers les instances européennes et internationales, Les Indicateurs Clés de l’Environnement Wallon 2012 est également un formidable outil de communication, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement à destination de tous.
Bilans et perspectives
Les indicateurs clés de l’environnement Wallon 2012