Journal du Parc n°17

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Le Journal du Parc naturel Sommaire Le mot du président Préparons l’après-pétrole Jardin de nature Abeilles et guêpes solitaires apprécieront ! Artisans de chez nous Olloy - Justin Demat Patrimoine Dourbes la magnétique Echo des festivités Les poèmes à la fête

Eté 2008 - Trimestriel

Agenda des manifestations

Maison du Parc naturel rue d'Avignon, 1 - 5670 Nismes Tél.: +32(0)60 39 17 90 - Télécopie : +32(0)60 39 17 93 www.pnvh.be - Contacts : secretariat@pnvh.be

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Le mot du président Préparons l’après-pétrole

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E PRIX DU CARBURANT À LA POMPE S'ENVOLE.

Les choses se compliquent pour les habitants du Parc naturel qui doivent parcourir de nombreux kilomètres en voiture. Cette situation est réellement préoccupante car la voiture, dans notre région, est indispensable pour faire ses courses ou pour se rendre à son travail. La tendance à la hausse du prix du pétrole n'est pourtant pas prête de s'inverser. À en croire Gasprom, le géant russe de l'énergie, le baril de pétrole pourrait atteindre les 250 $ pour la fin de l'année 2008. L'impact sur le pouvoir d'achat des ménages sera encore plus marqué au moment de remplir les cuves à mazout pour assurer le chauffage hivernal. Pour une livraison de 2000 litres, il faut débourser aujourd'hui près de 2000 €.

La fin du pétrole

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EAUCOUP D'É CONOMISTES

pensent que notre société quitte brutalement l'ère de l'énergie bon marché. Le pétrole et le gaz naturel sont des énergies fossiles qui ont été accumulées progressivement dans des couches géologiques spécifiques durant plusieurs millions d'années. Utilisé dès 1859 pour l'éclairage, le pétrole devient incontournable en 1903 avec l'apparition des premières voitures diesel fabriquées par la toute nouvelle société Ford. Depuis cette date, la demande en pétrole n'a fait que croître. Mais les premiers signes de diminution de la production mondiale de pétrole commencent à se manifester dès l'année 2006 (- 3 %). Ce moment à partir duquel la production de pétrole mondiale baisse, faute de réserves est appelé « le pic de pétrole ».

La production mondiale de pétrole brut a décliné en moyenne annuellement de 700 mb/j ou de 0,95%/an entre mai 2005 et juin 2007.

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Le modèle établi par le géologue Hubbert montre qu'une fois ce pic atteint, la production pétrolière chute inexorablement. Selon la firme Chevron-Texaco, il aura fallu cent vingt-cinq ans au monde moderne pour utiliser le premier trillion (mille milliards) de barils de pétrole, mais il ne faudra que trente ans pour consommer le deuxième trillion, qui correspond au total du volume des réserves prouvées à ce jour. Plus grave encore, depuis le début de ce siècle, la découverte de nouveaux gisements n'a jamais été aussi pauvre puisque pour six barils consommés par jour, on ne retrouve qu'un nouveau baril par jour. Le pétrole est une ressource naturelle non renouvelable qui s'épuise inexorablement. Et dans notre économie de marché, ce qui devient rare devient cher !

Un groupe de travail

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ACE À CE CONSTAT, l’Université de Mons-Hainaut a interpellé les différentes communes de notre pays pour les inciter à mettre en place un groupe de réflexion sur la problématique du pic de pétrole et ses conséquences sur l’évolution de notre société. La Commune de Viroinval a demandé au Parc naturel Viroin-Hermeton de mettre sur pied le comité du «Pic de Pétrole de Viroinval».

Cette mission cadre parfaitement avec les objectifs d’un parc naturel qui doit assurer la protection du patrimoine naturel tout en agissant pour le bien-être socio-économique de sa population. Cette nouvelle structure sera mise en place dès le mois de septembre. Elle regroupera des membres de la Commission de gestion du Parc naturel, des mandataires communaux et du CPAS ainsi que des Des pistes de réflexion représentants de la société ŸRenforcer le potentiel énergétique du Parc civile. Ce groupe de travail naturel (promouvoir le chauffage au bois, aura pour mission de l’utilisation de l’eau et du lisier comme proposer aux mandataires source d’énergie, sans oublier le soleil avec politiques locaux des projets l’installation de panneaux thermiques et qui auront comme finalité photovoltaïques). d’accompagner les citoyens dans les mutations de leur ŸMettre tout en œuvre pour améliorer mode de vie et de l’isolation des bâtiments privés et publics. consommation engendrées ŸAvoir une réflexion approfondie sur la par la raréfaction du pétrole circulation et la place des transports en et l’envolée de son prix. Elle commun au sein du Parc naturel. devra s’entourer d’experts pour alimenter le débat. ŸTrouver des solutions pour relancer le commerce de proximité et la production Sa première mission sera alimentaire en circuit court. d’informer le public sur la prise de conscience collective de la finitude des énergies fossiles et sur la problématique de l’aprèspétrole. C’est en comprenant mieux le fonctionnement de notre planète que chacun pourra mieux se préparer aux futurs changements inéluctables de nos modes de vie. Baudouin Schellen, Président de la Commission de gestion

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Jardin de nature

Quelques tiges creuses cueillies lors d'une balade, un lien et trois minutes : la recette pour des heures d'émerveillement à scruter les va-et-vient des abeilles et guêpes solitaires bâtissant leurs nids.

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I NOUS CONNAISSONS BIEN les nids de guêpes tant redoutés ainsi que les colonies d'abeilles produisant le miel de nos ruchers, la majorité des abeilles et des guêpes qui virevoltent autour de nous ne vivent pas en colonie. Dans la nature, le mode de vie solitaire implique que ces insectes doivent construire seuls leur propre nid ou, selon les espèces, chercher une cavité creusée au préalable par un autre insecte afin d'y déposer leur ponte.

Architecture d’intérieur

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ANS CES CAVITÉ S, selon le locataire, les parois des chambres de ponte sont tapissées de sécrétions de cire ou construites avec des fragments de feuilles, de pétales ou de la résine que l'insecte prélève dans son environnement proche. L'abeille ou la guêpe y amassera par la suite de la nourriture pour sa descendance. Tandis que les abeilles entasseront du pollen et du nectar dans leurs cellules de ponte, les guêpes, quant à elles, y déposeront des proies animales qui apporteront les protéines nécessaires au développement de leurs larves carnassières. Ce va-et-vient fascinant, il est possible de l'observer très facilement en construisant des nichoirs à insectes !

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Un dard, mais juste parce qu'il le faut bien Au contraire des guêpes qui vivent en colonie, agressives voire dangereuses à proximité de leur nid, les abeilles et les guêpes solitaires sont des espèces qui ne piquent que si on les prend en main ou si elles sont vraiment dérangées dans leurs activités. Il n'y a donc aucun danger de les attirer près de chez soi en leur créant des refuges.


Fagotin de berce, de fenouil ou d'angélique Le nichoir le plus facile à réaliser est sans doute le fagot de tiges creuses. En effet, outre les cavités naturelles, les guêpes et les abeilles solitaires comme les osmies, par exemple, s'accommodent fort bien de tiges creuses de bambou, de roseau, de berce, de fenouil ou encore d'angélique pour y aménager leurs nids. Il nous suffit d'assembler des fragments de tiges de 10 à 20 cm de long et 2 à 12 mm de diamètre en les coupant, sans les écraser, à hauteur d'un nœud pour qu'une des entrées soit bouchée. Efficacité et biodiversité garanties ! Si le bambou est très résistant aux intempéries, ce n'est pas le cas pour la grande majorité des autres végétaux qui risquent de pourrir rapidement sans une protection adéquate. Les fagots seront donc placés directement sous une gouttière ou sous tout autre abri leur garantissant une protection contre la pluie.

Les tuyaux d'évacuation des eaux et les boites de conserve, bien que peu esthétiques, peuvent très bien servir de protection pour les fagots de tiges sèches disposés au milieu d'une prairie fleurie.

Reconversion d'une invasive La renouée du Japon est une plante invasive qui est présente chez nous. Elle fait d'ailleurs l'objet d'études et de tests de gestion dans le Parc naturel afin de réduire son expansion. Ses tiges creuses et bien rigides peuvent être très utiles pour confectionner des nichoirs… N'hésitez pas à la faucher !

Branchettes de sureau, de ronce ou de framboisier

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L EST TRÈ S INTÉ RESSANT de combiner dans le fagotin de tiges creuses des branchettes qui contiennent encore de

la moelle comme des tronçons de sureau ou de rosier, par exemple. Ce seront les abeilles et guêpes dites rubicoles qui apprécieront : ces insectes creusent eux-mêmes leurs propres nids avant d'aménager sommairement les chambres de ponte.

Plus vrai que nature

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de reconstituer un « faux » arbre mort : une simple bûche percée de trous de 3 à 10 mm de diamètre et de 5 à 10 cm de longueur attirera assurément bon nombre d'abeilles et de guêpes solitaires en quête d'un endroit pour nicher. Attention néanmoins qu'il n'y ait pas d'échardes ou d'aspérités sur les bords d'entrée des nids, les insectes n'aiment pas ça. Un simple petit coup de lime ronde et le tour est joué ! L EST É GALEMENT TRÈ S FACILE

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Des adeptes de la bronzette

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N MAXIMUM D'ENSOLEILLEMENT, une chaleur intense, la proximité d'une zone de nourriture… quelle abeille

rêverait de mieux ? L'activité des insectes dépendant de la température extérieure, exposez vos nichoirs au Sud, ou mieux au Sud-est afin que le gîte se réchauffe plus vite le matin. Placés jusqu'à deux mètres du sol sur tout support les préservant des intempéries, ils peuvent être disposés horizontalement, verticalement ou même inclinés afin d'attirer un maximum d'espèces ayant des exigences différentes quant à l'angle d'entrée dans le nid.

C'est l'histoire d'une guêpe qui mange des pucerons… Des scientifiques ont découvert que les populations de petites guêpes solitaires dont les larves dévorent les pucerons des cultures, comme les guêpes Pemphrenoninae, par exemple, augmentent fortement lorsqu'on se trouve dans une parcelle bordée d'une haie et composée d'espèces indigènes taillées annuellement. La cause d'une pareille explosion démographique a bien été démontrée : ces guêpes profitent de la moelle des arbustes taillés pour y creuser leurs nids chaque année. Des nichoirs composés de baguettes de sureau ont été ensuite confectionnés et placés dans diverses parcelles ne comportant pas d'arbustes à moelle en lisière : la population de la guêpe aphidiphage est passée de zéro à plusieurs centaines d'individus en seulement trois années.

Un petit coup de main à la nature, même dans un Parc naturel !

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ALHEUREUSEMENT, il est de plus en plus rare de retrouver dans notre environnement l'habitat naturel de ces insectes. Les arbres morts, dans un souci d'esthétisme et n'ayant, de prime abord, plus aucune utilité, sont rasés sans délai. La crise énergétique croissante explique, fort logiquement, la disparition des tas de branchettes délaissées autrefois en forêt. Comme beaucoup d'autres espèces, c'est la disparition de leurs milieux de vie qui cause le déclin des populations d'abeilles et de guêpes solitaires. Mais dans ce cas précis, en seulement quelques minutes, il nous est très facile de pallier à ces carences en sites de ponte.

Ce type de nichoir, très facile à réaliser avec des matériaux prélevés dans votre environnement proche, attirera rapidement une multitude d'abeilles et de guêpes solitaires. Butineuses et pollinisatrices infatigables ou redoutables chasseuses de chenilles ou de pucerons, ces insectes auxiliaires vous émerveilleront autant par leur mode de vie que par leur faculté de régulation des ravageurs au jardin et au verger. Efficacité garantie à 100% par l'équipe du Parc ;-). Joël Dath Chargé de missions PNVH

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Artisans de chez nous Par amour du bois... Justin Demat L

'Œ IL VIF ET UNE POIGNÉ E DE MAIN FERME. Si vous rencontrez Justin Demat d'Olloy-sur-Viroin le croirez-vous s'il vous avoue ses quatre-vingt neuf ans ? Sa famille maternelle était déjà implantée à Olloy depuis sept générations, tandis que son père était originaire de Vierves. Les férus de généalogie sont même parvenus à retrouver un de ses aïeuls qui était «Bailly» d'Olloy vers 1500 ! Justin fit ses études primaires à Olloy-sur-Viroin et, dès l'âge de 14 ans, devint porteur de télégrammes pour la Régie des Télégraphes et Téléphones. À 16 ans, il fut promu opérateur de téléphone à la centrale de Mariembourg, vous savez, celle-là même où l'on disait «Passez-moi le 22 à Vierves…». Il fallait avoir les doigts agiles pour ne pas s'embrouiller dans toutes les fiches de connexion. Le dimanche, il travaillait aussi comme opérateur à la centrale de Vierves-surViroin. D'année en année, d'expérience en expérience, il progressa à la R.T.T. Finalement, à 65 ans, il prit sa retraite bien méritée en tant que chef de Brigade.

Une seconde vie parmi les copeaux

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Assemblage d’un panneau de porte... en chêne, évidemment.

E PÈ RE DE JUSTIN était déjà un amoureux du travail du bois. Il fabriquait, après ses journées, des râteaux, des fauquets (pour les faux), des grévisses (pour faire tomber en gerbe le froment au moment du fauchage) ainsi que d'autres ustensiles et meubles. C'est donc tout naturellement que notre Justin, bercé de copeaux sentant bon le tanin, devient aussi un passionné.

Il va construire, tout au long de sa vie, d'innombrables meubles, mais aussi sa propre maison où le mobilier sortira de ses mains et non pas du magasin : buffet, dressoir, garde-robe, armoire basse, fauteuils, portes, plafonds, charpente, châssis de fenêtres, cuisine équipée… Il réalisa aussi l'installation électrique de sa demeure car, suivant des cours du soir, il obtint également un diplôme d'électricien. Pendant quelques années il ira même jusqu'à avoir un registre de commerce et un numéro de TVA, tant ses activités «menuisières» lui amèneront des commandes.

Chêne et outils de qualité

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USTIN VA S'É QUIPER D'INDISPENSABLES MACHINES comme sa combinée 350 «Invincible» qui lui permet de réaliser des mortaises, de dégauchir les bois, de mettre à épaisseur, de moulurer et aussi de scier. Elle sera complétée par une scie à ruban ainsi que la panoplie complète du menuisier (bédanes, ciseaux à bois, maillet, équerres…). L'ensemble est rangé dans son atelier, dédié à son matériau de prédilection : le chêne indigène, de premier choix sinon «à quoi bon».

Tant que sa santé le lui permet, Justin continue à réaliser des coffres, archelles, dessertes, petites bibliothèques… mais en quantité plus que très limitée. Cela l'occupe et lui permet d'entendre, sans s'en lasser, le «ronflement» de sa 350. Camille Cassimans Chargé de communication PNVH

Justin utilise toujours sa scie à ruban de main de maître.

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Patrimoine Dourbes la magnétique Les observateurs de la déclinaison magnétique, du paléomagnétisme et de l’ionosphère.

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N PARCOURANT LES CHEMINS DU PARC NATUREL, vous aurez certainement

Vers

remarqué à Dourbes un domaine clôturé avec de singuliers bâtiments. Fagnolle L'ensemble est perché sur la colline calcaire surnommée «Bayeumont». Le château d'un riche propriétaire ? Un pensionnat ? Pas du tout. Un centre de l'Institut Royal Météorologique.

Centre de Physique du Globe

I

L FAUT REMONTER AUX ANNÉ ES 1876 pour voir s'installer à Uccle l'Observatoire royal météorologique. Parmi leurs études de l'époque, certaines se virent contrariées par l'accroissement de la pollution électrique (train, tram, industries…). Il a fallu prospecter la Belgique pour trouver un site ad-hoc et Dourbes remplissait les conditions : peu d'installations électriques, pas de voie ferrée, massif géologique calcaire stable et peu magnétique, pureté de l'air… La construction fut lancée et l'inauguration eut lieu en 1956. Il est maintenant le siège des activités d'observations ainsi que de recherches du département de Géophysique (observations et instruments géomagnétiques, magnétisme environnemental et profils ionosphériques).

(5) Paléomagnétisme

Entrée principale

(1) Le bâtiment principal C'est le siège administratif du centre géophysique. Il est construit en mœllons calcaires et pourvu d'une toiture plate qui permet d'y placer divers appareils de mesure.

Village de Dourbes

(2) La cave profonde

Vers Nismes

L'entrée est visible depuis la route venant de Matagne-la-grande vers Dourbes. On aperçoit, au pied de la colline calcaire, la façade en blocs de calcaires. Ce bâtiment est la porte d’entrée d’une galerie d’une cinquantaine de mètres taillée dans le calcaire. À son extrémité, on se retrouve avec 60 mètres de calcaire au-dessus de la tête. Une étonnante salle, parée de marbre blanc sur toutes ses faces, renferme les sismographes cachés dans de gros caissons isolants. Ils mesurent les tremblements de terre avec une extrême sensibilité. Ces appareils permettent également de mesurer la gravité.

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(3) Mesure du champ magnétique

(4) Mesures et sondages ionosphériques

Ces trois bâtiments, construits en bois ou en matériaux totalement amagnétiques, se remarque un peu depuis la route venant d'Olloy ou de Vierves. Ils ont des toits de couleur verte qui est due à l'oxydation du cuivre qui les recouvre. Ils abritent le musée des variomètres mais aussi Vers plusieurs théodolytes.

Ce bâtiment se trouve sous un dôme de terre et au bout d'un couloir souterrain. Actuellement un appareil appelé «sondeur ionosphérique» fonctionne depuis une trentaine d'années en envoyant dans les airs ses rafales d'impulsions à diverses fréquences. Dans la haute atmosphère, ces Vers ondes subissent diverses déformations Nismes de dues à l'activité solaire ou à la présence fines particules d'eau.

Nismes

Tous ces appareils permettent de prévenir les orages magnétiques néfastes aux réseaux de distribution électrique, à la correction des boussoles, aux variations du champ magnétique…

Vers Matagne

(4) Sondages ionosphériques (3) Bâtiments de commande et mesures magnétiques

(2) Cave profonde

Au centre de géophysique on dispose de plus de cinquante années de mesures quasi uniques au monde et cela a permit à la Belgique de prendre une place de choix dans le projet de GPS européen Galileo qui sera doté d'une précision inégalée. De plus, la parfaite connaissance des orages magnétiques permet de prévenir les effets désastreux de coupures de courant généralisées, comme celle qui dura neuf heures, en 1989, au Québec. Grâce à l'aide du LOTTO, un nouveau sondeur sera opérationnel sous peu afin d'améliorer encore les mesures. Le mât-pylône se remarque très bien depuis la route.

(1) Bâtiment principal

Une véritable PME

Vers Olloy / Vierves

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(5) Mesure du paléomagnétisme D'aspect plus moderne, ce laboratoire de paléomagnétisme fait partie de la section «Magnétisme environnemental» et renferme plusieurs petits laboratoires équipés de divers équipements de pointe.

Vers

Citons par exemple le magnétomètre cryogénique Nismes qui permet de mesurer le degré d'aimantation d'un échantillon sous une température de -965°C. On peut ainsi dater la dernière mise en fonction d'un ancien four de potier ou connaître la position ancienne des continents.

OUT CE DOMAINE fonctionne grâce aux compétences réunies d'une équipe de 8 personnes comportant 5 scientifiques, 1 informaticien, 1 secrétaire et 1 administrative qui travaillent à Uccle tandis que pour Dourbes l'équipe se compose de cinq scientifiques, un ingénieur, un informaticien, quatre techniciens, un secrétaire, deux employés, un mécanicien, deux ouvriers et deux techniciennes de surface.

En ce qui concerne les bâtiments il faut souligner le rôle important joué par la Régie des Bâtiments, section de Couvin, qui veille au bon état de ceuxci. Sachez aussi que l'ensemble du domaine a faillit être mis en vente par le Fédéral en quête de rentrées financières mais que grâce à une intervention politique locale le pire a été évité. Camille Cassimans Chargé de communication PNVH

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Echo des festivités

Les poèmes à la fête... L

es 24 et 25 mai derniers, le Parc naturel Viroin-Hermeton organisait, en collaboration avec l’Administration communale de Viroinval, l’Office du tourisme et l’asbl Ardenne et Gaume, la fête de la bergerie communale d’Olloysur-Viroin. Dans ce cadre, un grand concours de poésie avait été organisé dans toutes les écoles du Parc naturel. L’ensemble des 86 poèmes réalisés par les enfants étaient exposés dans la bergerie et soumis au vote des nombreux visiteurs. Plus de 250 bulletins de vote ont ainsi été comptabilisés. Voilà les résultats ! er

1 prix : William Piret 2 prix : Mathilde Poucet 3e prix : Clémentine Hennequin e 4 prix : Jordan Simon e 5 prix : Jean-Denis Hennequin e 6 prix : Romane Hancart e 7 prix : Elodie Coulonval e 8 prix : Perrine Collin e 9 prix : Dylan Hardy 10e prix : Emeline Dath e

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Or


Argent

Bronze

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Agenda des manifestations

Gestion du Fond de Noye (LRBPO/CNB) à Olloy

Taille des arbres fruitiers à Sous-St-Roch (Nismes)

Dimanche 24 août (1 journée)

Samedi 4 octobre (1/2 journée)

Vingtième année de gestion de la réserve naturelle située à Olloy-sur-Viroin. Traditionnelle journée de gestion du pré alluvial, évacuation du produit fauché, creusement d’une mare si possible. Possibilité de cuire sur feu de bois. Excursion d’observation.

Initiation aux tailles de plantation, de formation et d’entretien des arbres fruitiers accessibles à l’amateur d’arbres fruitiers en forme libre ou en axe central. Introduction en salle pour comprendre l’évolution d’une branche et les règles naturelles qui conditionnent la croissance d’un arbre afin d’en tirer les leçons pour la pratique.

R-V. à 9h30 devant l’église d’Olloy-sur-Viroin, fin vers 16h. Organisation : CNB Viroinvol, Niverolle et Mouqet Infos : Thierry Dewitte (+32 (0)476 75 25 37) viroinvol@skynet.be

R-V. à 14h à la ferme de la Maladrerie (ou ferme du Petit Julien), rue St-Roch à Nismes. Organisation : CNB Viroinvol/PCDN de Viroinval Infos : Thierry Dewitte (+32 (0)476 75 25 37) viroinvol@skynet.be

Le journal du Parc naturel est une publication de la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton. Comité de rédaction : Parc naturel Viroin-Hermeton. Conception graphique et mise en page : Joël Dath. Crédits photographiques : Anonyme (p.2 (n°1) et p.3), Biron J.-V. (OTV - p.2 (bord. 2, 3, 4 et 5) et p.3 (bord. 4, 5 et 6)), Broto E. (p.2 - infographie), Cassimans C. (PNVH - p.3 (bord. 1), p.5 (n°2), p.7, p.8, p.9, p.10 (n°2), p.11 (n°1, 3 et 5)), Hubaut D. (CMV - p.2 (bord. 1 et 6), p.3 (bord. 2 et 3)), Rutkies W. (p.4, p.5 (n°1 et 3) et p.6), Scohy R. (p.4 (bas), p.5 (bas), p.6 (bas)), Van Espen Ch. (couv., p.10 (n°1) et p.11 (n°2, 4 et 6)). Le journal du Parc naturel est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune de Viroinval. Il est également disponible sur simple demande à la Maison du Parc et est téléchargeable sur www.pnvh.be Éditeurs responsables : B. Schellen, président et É. Baudoux, secrétaire, rue d'Avignon, 1 - 5670 Nismes Réalisé avec le soutien financier du ministère de la Région wallonne.

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