Journal du Parc n°2

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Le Journal du Parc naturel N°2

Septembre-octobre-novembre 2004 Trimestriel

Sommaire Le mot du président Un Parc naturel... Qu’est-ce que c’est ? Le fonctionnement du Parc naturel... Un village...et ses habitants Le Mesnil Artisans et artistes de chez nous... André Fevry, de Nismes Patrimoine... La tombe de Samuel Aldersea Jardin de nature Des pommes, des poires... et un Parc naturel Agenda des manifestations

Maison du Parc naturel rue de Niverlée, 1 - 5670 Mazée Tél.: +32(0)60 39 17 90 - Télécopie : +32(0)60 39 17 93 www.pnvh.be - Contacts : secretariat@pnvh.be


Le mot du président Un parc naturel... Qu’est-ce que c’est ? : alétique n g i s e h Fic n Hermeto in o ir V rel arc natu nval Nom : P de Viroi e n u m m e : la co Territoir s 0 hectare 9 0 2 1 : e i Superfic 12/2003 zée ale : 18/ g lé 5670 Ma e c à n e 1 , e Exist lé r e e de Niv cial : ru o s e g iè S :5 is créés Emplo

La définition légale d'un parc naturel a été établie par le Conseil régional wallon en date du 16 juillet 1985 : « Un parc naturel est un territoire rural, d'un haut intérêt biologique et géographique, soumis conformément au présent décret à des mesures destinées à en protéger le milieu, en harmonie avec les aspirations de la population et le développement économique et social du territoire concerné. Tout parc naturel couvre une superficie minimum de 5 000 ha d’un seul tenant ».

Un parc naturel n’est pas une réserve ! Une fois pour toutes, il faut éviter de confondre la notion de « parc naturel » avec celle de « réserve naturelle ». Le territoire d'un parc naturel peut englober plusieurs réserves naturelles. La loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973 régit le statut de réserve naturelle et énumère un grand nombre d'interdictions sur la surface, généralement petite, d'une réserve naturelle. Ce n'est pas le cas pour un parc naturel. Aucune interdiction spécifique n'est imposée aux habitants d'un parc naturel.

Vivre dans un parc naturel est une chance. C'est reconnaître la qualité exceptionnelle de la région. Un parc naturel est un formidable outil de développement durable dans lequel économie rime avec écologie. L'épanouissement des habitants, en harmonie avec leur environnement, est un des objectifs majeurs. En passant par Vierves-sur-Viroin... Le journal du Parc naturel est une publication de la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton. Comité de rédaction et conception graphique : Parc naturel Viroin-Hermeton. Crédits photographiques : Cassimans C. (CMV - p.7 d.h. et p.9), Claerebout S. (CMV - p.3 h.), Fevry A (p.8 b.), Houben Ch. (PNVH - p. 5 h.,6,8 h., 10 b. et 11), Huart Ph. (PNVH - p.7 d.b.), Hubaut D. (CMV - couv., p. 2, 3 b., 4 et 5 b.) et Noiret Cl. (p.10 c.). Le journal du Parc naturel est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune de Viroinval. Il est également disponible sur simple demande à la Maison du Parc. Éditeurs responsables : Baudouin Schellen, président et Étienne Baudoux, secrétaire, rue de Niverlée, 1 - 5670 Mazée

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Viroinval répond-il à la définition d’un Parc naturel ? Plus que toutes autres régions de Belgique, Viroinval correspond à la définition de parc naturel. Analysons cela à la lumière du décret de 1985... 1. La superficie de Viroinval est de 12 090 hectares donc bien supérieure aux 5 000 hectares requis. 2. Notre commune est sur un territoire rural, cela n'est plus à démontrer. 3. Ce territoire est d'un haut intérêt biologique. La richesse botanique de notre région est reconnue dans le monde entier. Certaines plantes n'existent plus, en Belgique, que dans la vallée du Viroin et de l'Eau Blanche, comme la Scille à deux feuilles, par exemple. Le cortège de fleurs spécifiques aux pelouses calcicoles est unique sur le territoire de notre commune. L'avifaune est d'une richesse exceptionnelle. Des oiseaux rares, comme l'hirondelle des rivages, le hibou grand-duc, la gelinotte des bois, la pie-grièche écorcheur... nichent au sein du Parc naturel. L'herpétofaune présente dans notre commune est d'une très grande diversité et compte pas mal d'espèces rares. Rappelons que toutes ces espèces de batraciens et reptiles sont protégées par la loi. Des aspects plus détaillés des richesses biologiques de notre région seront régulièrement évoqués dans ce journal. 4. Viroinval est d'un haut intérêt géographique. Notre région est appréciée pour ses contrastes paysagers uniques en Belgique. Cette richesse, nous la devons à la cohabitation de deux régions naturelles. Du sud vers le nord s'étendent l'Ardenne et la Calestienne. L'Ardenne, plus humide et plus froide, présente un recouvrement forestier important où les feuillus ont encore leur place. La Calestienne, plus sèche et plus chaude, se caractérise par un paysage pastoral ouvert. Les tiennes calcaires rythment de leurs reliefs arrondis le paysage agricole. C'est le Viroin qui délimite ces deux régions. Sur une distance de vingt kilomètres, les changements de paysages sont nombreux et participent à la beauté exceptionnelle de notre région. Baudouin Schellen, président du Parc naturel schellen@pnvh.be La majestueuse Scille à deux feuilles

Histoire de la reconnaissance du Parc naturel Viroin-Hermeton 1977 : Élaboration du projet par les Cercles des Naturalistes de Belgique a.s.b.l. 1979 : Proposition officielle de la création d'un parc naturel sur les entités de Doische et de Viroinval. Adoption du projet à l'unanimité par les deux conseils communaux. 1981 : Le Conseil supérieur de la conservation de la nature ratifie le projet de Parc naturel dans les limites proposées. 1982 : Enquête publique. 1985 : Le décret relatif aux parcs naturels est adopté par le Conseil régional wallon. 1995 : Les communes de Doische et Viroinval décident de relancer la procédure de reconnaissance du Parc naturel. 1996 : Mise en place du Comité d'étude pour l'élaboration du plan de gestion. 1998 : Reconnaissance officielle par le Gouvernement wallon. 2000 : Engagement de trois employés sous contrat PRIME. 2002 : La commune de Doische se retire de l'intercommunale Parc naturel Viroin-Hermeton. 2003 : Le Conseil supérieur wallon de la conservation de la nature, puis le Gouvernement wallon, ratifient le projet de Parc naturel dans les limites proposées. Le nom du Parc reste inchangé. 2004 : Engagement de deux chargés de mission.

La route fut longue, éreintante, mais le travail peut enfin commencer... 3


Le fonctionnement du Parc naturel... Le Pouvoir organisateur et la Commission de gestion... Le Pouvoir organisateur est composé de l’ensemble des conseillers communaux, des échevins et du bourgmestre de Viroinval. La Commission de gestion, dont les membres sont nommés par le Gouvernement wallon pour une période de quatre ans (sauf pour les représentants provinciaux et communaux, en cas d’élections durant le mandat de quatre ans), est composée de représentants régionaux, provinciaux et communaux.

Liste des membres représentant les diverses instances composant la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton proposés par : le Conseil communal de Viroinval : Cabaraux Freddy, Lebrun Michel, Buchet Bruno, Colin Jean-Pol, Delizée Jean-Marc, Anciaux Ingrid, Baudoux Etienne, Dupont Bernadette et Dumoulin Virginie, Noël Luc, Schellen Baudouin,Verhaeghe Jean-Claude. le Conseil provincial (Namur) : Delizée Viviane, Nicolas Jacques. le Conseil supérieur wallon de la conservation de la nature : Cassimans Camille, Bauffe Christophe. le Pouvoir organisateur du P.N.V.H. : Giovanni Claes, Duyver Pierre-Marie, Collart Anne, Gohy Patrice, Cabaraux Ariane, Demoulin Philippe. les associations de conservation de la nature : Clesse Bernard, Delvingt Willy, Woué Léon, Guilitte Olivier. les associations d’agriculteurs : Plasschaert Jean-Michel, Fifis Gérard. les associations de sylviculteurs : Leurquin Jean-Marie, Moyen Jean-Louis. les associations d’artisans : Malacord Philippe. les organismes pour le développement du tourisme : Baudelet Jean-Luc, Cattelain Pierre. le M.R.W. Service de la conservation de la nature : Scohy Jean-Pierre, Jonard Pierre. le M.R.W. Service de l’aménagement du territoire : Tournay Marc, Lamalle Cécile.

Le rôle de la Commission de gestion est de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs poursuivis par le plan de gestion. Ce dernier détermine les actions à mener dans les domaines du développement rural et économique, de l’aménagement du territoire, de la conservation de la nature et de la protection de l’environnement. Le plan de gestion a été élaboré par un Comité d’étude regroupant des experts et des citoyens engagés dans l’avenir de leur région. Il a reçu l’approbation du conseil communal après enquête publique sur le territoire de Viroinval. Le château de Vierves-sur-Viroin

Patrimoine... La tombe de Samuel Aldersea Promenade dans un cimetière... Au hasard de vos balades dans le Parc naturel, vous traverserez probablement le parc communal à Vierves-sur-Viroin et y découvrirez une curieuse pierre tombale ornée d'une épitaphe tout en anglais : « Sacred to the memory of Samuel Aldersea, contractor on the Sambre et Meuse Railway died dec 25 1853, aged 51 years ». Nous sommes en réalité dans l'ancien cimetière de Vierves, complètement réaménagé et qui ne comporte plus que cette tombe ainsi que celle du Comte de Hamal.

Une bien curieuse pierre tombale...

Le Chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse... Il faut se plonger dans l'histoire de la ligne SNCB n°132 pour découvrir ce qui se cache derrière tout ceci. Au début du règne de Léopold Premier en 1834, le capitaine du Génie, Péruez, avait parcouru l'Entre-Sambre-etMeuse et tracé quelques projets de chemins de fer. Il était accompagné du colonel de Puydt et de Gustave le Bon de Marchienne-au-Pont. Quelques années plus tard, M. Magis, Ingénieur des Ponts et Chaussées, eut la charge d'étudier un premier projet qui fut, dès la fin de ses travaux, soumis à appel d'offre. Deux anglais, W. Cubbit et Th. Sopwitch, furent mandatés par des financiers londoniens et tentèrent d'obtenir le marché.

Qui était donc Samuel Aldersea ? Après quelques démêlés, le « Chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse » fut créé et la première ligne (la 132), inaugurée le 01/11/1848, allait de La Sambre à Walcourt. Les travaux avaient débuté en 1845 et la portion Mariembourg-Vireux fut mise en service en 1854. Il s'en suit une longue période d'exploitation. Ces travaux furent très pénibles (ponts, rochers, tunnels…) et étaient sous la direction du Consortium anglais. Les ouvriers étaient surtout des flamands et des espagnols. Ces derniers, attirés par les bons salaires, avaient fui leur pays à cause de la misère. En 1852, Georges Stephenson, inventeur de la machine à vapeur, vint en personne examiner le tracé de la ligne. Samuel Aldersea, contremaître anglais, travailla à l'édification de cette ligne dans le futur Parc naturel et mourut pendant les travaux le 25 décembre 1853 à une heure du matin… deux amis constatèrent son décès et le Bourgmestre Nicolas Anciaux ne put que remplir le triste Registre des décès. Merci à ces hommes et femmes courageux qui oeuvrèrent pour l'édification de la 132 ! Tous nos remerciements aussi à la Librairie du Centre (F. Dupont) pour les précieuses archives ! Camille Cassimans, Centre Marie-Victorin

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Artisans et artistes de chez nous...

Le Bureau exécutif...

André Fevry

Après vous avoir présenté Jean-François et son atelier musical, je vous propose de partir avec André à la découverte de l’art du travail du bois. Avec au départ une formation technique en électricité, c’est toute la passion qu’avait son papa pour le bois qui lui a été transmise comme un virus qu’on vous inocule et dont il n’y a pas d’antidote ! C’est ainsi qu’autodidacte, il lui vint à l’âge de quarante ans l’amour du travail du bois et que, depuis plus de dix ans, il a les « copeaux qui lui coulent dans les veines ». Comme son père (menuisier modeleur), il a appris sur le tas ce métier de tourneur sur bois, véritable hobby né d’une anecdote : il cherchait un cache pour son feu ouvert et, ne trouvant pas ce qu'il lui fallait, il décida de confectionner lui-même le moule pour y faire couler la pièce en bronze. Pour créer le gabarit, il utilisa la vieille machine de son père. La matière lui plut et ce fut une révélation... il était contaminé.

La Commission de gestion nomme en son sein son président et un Bureau exécutif qui se réunit régulièrement pour assurer la gestion quotidienne du parc. Tous les membres de la Commission de gestion et du Bureau oeuvrent de manière totalement bénévole à la destinée du Parc naturel.

Ses souhaits ? Ses projets ? Faire découvrir aux jeunes cette passion, faire de beaux objets pour le plaisir, communiquer son engouement dans d’autres lieux que les foires et les marchés de Noël en pouvant ouvrir au sein notamment du Parc naturel une petite galerie d’exposition. Le bois est une matière noble et le Parc naturel est le pays du bois. Christian Houben

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Président : Schellen Baudouin Vice-Président : Colin Jean-Pol Secrétaire : Baudoux Etienne Trésorière : Cabaraux Arianne Membres : Cabaraux Freddy, Claes Giovanni, Dumoulin Virginie et Woué Léon.

Les décisions prises en Bureau sont exécutées par le personnel scientifique, administratif et technique du Parc naturel. L'équipe actuelle se compose de cinq personnes travaillant à temps plein : Dath Joël de Matagne-la-Grande : chargé de mission, Quadu Fiorella de Thuin : chargée de mission Antoine Didier de Petigny : secrétaire, Houben Christian de Dourbes : technicien Huart Philippe de Soulme : ouvrier Le Parc naturel est habilité à remettre un avis sur toutes les demandes de permis de bâtir et de permis d’environnement. Une sous-commission « Urbanisme et Aménagement du Territoire » peut être mise en place à cet effet. La Maison du Parc est actuellement située à Mazée. On y trouve un centre de documentation ouvert à toutes les personnes qui désirent consulter les publications relatives au parc.

Depuis les gouges, les planes, les ciseaux à bois, les meules (à grains qui ne chauffent pas à l’affûtage), la coticule (pierre naturelle), le diamant industriel... tout cet outillage de précision est manipulé avec dextérité, comme un musicien qui fait des gammes. Ce travail est une détente, on oublie les soucis car il demande une grande concentration pour acquérir l’habitude du geste, la connaissance de l’affûtage. Une idée germe, le futur objet se dessine. Il faut alors choisir le bois qui permet de le réaliser, le volume, la teinte (noir, violet, rouge), l’essence (exotique, fruitier...). Puis la pièce évolue en cours de fabrication. Il faut la contenir en mouvement sur le tour pour atteindre la courbe, la fluidité de la ligne puis poncer, finir, cirer.

Les membres du Bureau sont :

du e r u L'he

r e g r e b

Philippe, Joël, Fiorella, Didier et Christian ...à votre service

La lune est rouge au brumeux horizon ; Dans un brouillard qui danse, la prairie S'endort fumeuse et la grenouille crie Par les joncs verts ou circule un frisson ; Les fleurs des eaux referment leurs corolles ; Des peupliers profilent au lointain, Droits et serrés, leurs spectres incertains ; Vers les buissons errent les lucioles ; Les chats-huants s'éveillent, et sans bruit Rament l'air noir avec leurs ailes lourdes,

Merveille de bois...

Pour tout conseil, réparations d'horloges, d'objets précieux en bois... André Fevry 30, rue Pierre Bosseau - 5670 Nismes Téléphone : +32(0)60 31 22 88

Paul Verlaine

Et le zénith s'emplit de lueurs sourdes. Blanche, Vénus émerge, et c'est la nuit.

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Un village... ...et ses habitants Un superbe village à découvrir... Enclavé dans la forêt ardennaise et comptant à peine 130 habitants sur une superficie de 791 hectares, Le Mesnil est une paisible localité écartée des grands axes routiers mais néanmoins rapidement accessible. Arrosé par le ruisseau Deluve, c'est un pays de bûcherons aux hivers rudes. Il faut gravir les pentes boisées avant d'apercevoir ses toits d'ardoise puis atteindre une altitude de 350 m pour admirer à perte de vue les majestueuses forêts françaises et la vallée mosane. Pour les passionnés de la nature, de nombreuses promenades sont balisées vers « la Folie », « le pont-Vert » ainsi que vers Oignies, Vierves, Treignes, Mazée...

De la grande Histoire... Le Mesnil possède donc sur le tracé de ses anciennes frontières un merveilleux ensemble de bornes : - 4 bornes de pierre brute du type de la première utilisation de la pierre à cet usage, datant d'environ 300 ans ; de forme irrégulière, placées sur le tracé des frontières communales aux cotés de bornes plus récentes, elles sont les véritables ancêtres ; - 14 bornes placées par le cadastre français entre 1793 et 1806, en pierre de taille ; - 33 bornes en pierre de taille placées vers 1830 par le cadastre belge. Elles sont les témoins remarquables de la première délimitation administrative des communes belges et portent les mentions H (Haybes) ou O (Olloy) ou V (Vierves) ou T (Treignes) ou M (Mesnil). Deux d'entre elles, de forme pyramidale, portent les initiales de trois villages ; - 3 bornes placées à l'occasion du Traité de Courtrai de 1820, marquant la frontière entre les Pays-Bas et la France ; pendant 5 ans, des commissaires des Pays-Bas et de la France établissent ce tracé depuis la mer du Nord, village par village, jusqu'à la frontière luxembourgeoise ; - 1 pierre plate portant en relief les armoiries de la Baronnie de Vierves, indiquant la limite sud de la propriété de la famille de Hamal ; sa pose doit remonter au milieu du XVIe siècle. Ces armoiries seront adoptées par la commune de Vierves en 1910 et Viroinval s'en inspira pour la création de son Les armoiries de la famille de Hamal blason lors de la fusion des communes.

à la petite...

Les relations entre les « Maniquets » (habitants de Le Mesnil) et les « Bouloums » (habitants de Oignies) se teintent parfois, encore aujourd'hui, d'un certain Le ruisseau Deluve ressentiment remontant à plusieurs siècles. Ainsi, en 1829, les députés des États de la province de Namur tentèrent une fusion entre Le Mesnil et Oignies. Le Conseil Le village le plus « borné » de Belgique ? communal de Le Mesnil, réuni le 11 juillet 1829, exprima un refus clair et net par ces mots : « Nous considérons que cette réunion pourrait réveiller l'antipathie qui règne entre les habitants Il y a quelques années, Monsieur Serge Paternotte, second résident de longue date, des deux communes dont les habitudes sont toutes passionné d'histoire et particulièrement attaché à Le Mesnil, entreprend un travail de L'église Saint-Martin différentes et dont les différences d'intérêts bénédictin et établit la nomenclature précise des bornes présentes sur le territoire de pourraient amener des rixes et des voies de fait qu'il serait prudent d'éviter »… la commune de Le Mesnil. Sept témoins de ces querelles se trouvent à la limite du bois du Franoi (bois situé entre Oignies et Le Mesnil). En effet, en 1849, suite à des discussions sur Ces bornes, au même titre que les potales, les limites exactes entre les deux communes, des bourgeois de Le Mesnil pompes, arbres remarquables, traduisent des plantèrent onze bornes « pirates » en grès sur le tracé des limites décidées en habitudes de vie, des façons de penser, et 1829. Sept de ces bornes sont toujours bien visibles et sont chargées de l'esprit révèlent à nos enfants la « petite » histoire de moqueur des « Maniquets » ! nos villages. Et alors, me direz-vous, quoi d'exceptionnel ? Cette façon de délimiter les communes était habituelle dans d'autres Et demain... Un territoire bien borné... régions également.

« La Folie »

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Voilà pourtant ce qui fait la singularité des bornes répertoriées sur le territoire de Le Mesnil. Elles constituent un ensemble unique en Belgique de par leur nombre (62) et de par leurs répartitions historique (quatre séries de bornes successives) et géographique (elles sont présentes sur près de la totalité des frontières communales d'avant la fusion des communes).

La Région wallonne ayant attribué un subside destiné à la sauvegarde du Petit Patrimoine Populaire Wallon, les bornes menacées de disparition ont pu être réparées et replacées par un artisan local. Le souhait de Serge Paternotte serait maintenant de créer un sentier didactique permettant la découverte de ces bornes exceptionnelles à plus d'un égard. Gageons que l'opiniâtreté de cet amateur éclairé viendra à bout de ce dernier obstacle …

Hébergements, commerces... Anne Collard et Christian Houben

Renseignements et cartes disponibles à l’Office du Tourisme, rue Vieille Église, 2 - 5670 Nismes Tél. : +32(0)60 31 16 35 - Télécopie : +32(0)60 31 10 53 E-mail : tourisme.viroinval@win.be

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Un village... ...et ses habitants Un superbe village à découvrir... Enclavé dans la forêt ardennaise et comptant à peine 130 habitants sur une superficie de 791 hectares, Le Mesnil est une paisible localité écartée des grands axes routiers mais néanmoins rapidement accessible. Arrosé par le ruisseau Deluve, c'est un pays de bûcherons aux hivers rudes. Il faut gravir les pentes boisées avant d'apercevoir ses toits d'ardoise puis atteindre une altitude de 350 m pour admirer à perte de vue les majestueuses forêts françaises et la vallée mosane. Pour les passionnés de la nature, de nombreuses promenades sont balisées vers « la Folie », « le pont-Vert » ainsi que vers Oignies, Vierves, Treignes, Mazée...

De la grande Histoire... Le Mesnil possède donc sur le tracé de ses anciennes frontières un merveilleux ensemble de bornes : - 4 bornes de pierre brute du type de la première utilisation de la pierre à cet usage, datant d'environ 300 ans ; de forme irrégulière, placées sur le tracé des frontières communales aux cotés de bornes plus récentes, elles sont les véritables ancêtres ; - 14 bornes placées par le cadastre français entre 1793 et 1806, en pierre de taille ; - 33 bornes en pierre de taille placées vers 1830 par le cadastre belge. Elles sont les témoins remarquables de la première délimitation administrative des communes belges et portent les mentions H (Haybes) ou O (Olloy) ou V (Vierves) ou T (Treignes) ou M (Mesnil). Deux d'entre elles, de forme pyramidale, portent les initiales de trois villages ; - 3 bornes placées à l'occasion du Traité de Courtrai de 1820, marquant la frontière entre les Pays-Bas et la France ; pendant 5 ans, des commissaires des Pays-Bas et de la France établissent ce tracé depuis la mer du Nord, village par village, jusqu'à la frontière luxembourgeoise ; - 1 pierre plate portant en relief les armoiries de la Baronnie de Vierves, indiquant la limite sud de la propriété de la famille de Hamal ; sa pose doit remonter au milieu du XVIe siècle. Ces armoiries seront adoptées par la commune de Vierves en 1910 et Viroinval s'en inspira pour la création de son Les armoiries de la famille de Hamal blason lors de la fusion des communes.

à la petite...

Les relations entre les « Maniquets » (habitants de Le Mesnil) et les « Bouloums » (habitants de Oignies) se teintent parfois, encore aujourd'hui, d'un certain Le ruisseau Deluve ressentiment remontant à plusieurs siècles. Ainsi, en 1829, les députés des États de la province de Namur tentèrent une fusion entre Le Mesnil et Oignies. Le Conseil Le village le plus « borné » de Belgique ? communal de Le Mesnil, réuni le 11 juillet 1829, exprima un refus clair et net par ces mots : « Nous considérons que cette réunion pourrait réveiller l'antipathie qui règne entre les habitants Il y a quelques années, Monsieur Serge Paternotte, second résident de longue date, des deux communes dont les habitudes sont toutes passionné d'histoire et particulièrement attaché à Le Mesnil, entreprend un travail de L'église Saint-Martin différentes et dont les différences d'intérêts bénédictin et établit la nomenclature précise des bornes présentes sur le territoire de pourraient amener des rixes et des voies de fait qu'il serait prudent d'éviter »… la commune de Le Mesnil. Sept témoins de ces querelles se trouvent à la limite du bois du Franoi (bois situé entre Oignies et Le Mesnil). En effet, en 1849, suite à des discussions sur Ces bornes, au même titre que les potales, les limites exactes entre les deux communes, des bourgeois de Le Mesnil pompes, arbres remarquables, traduisent des plantèrent onze bornes « pirates » en grès sur le tracé des limites décidées en habitudes de vie, des façons de penser, et 1829. Sept de ces bornes sont toujours bien visibles et sont chargées de l'esprit révèlent à nos enfants la « petite » histoire de moqueur des « Maniquets » ! nos villages. Et alors, me direz-vous, quoi d'exceptionnel ? Cette façon de délimiter les communes était habituelle dans d'autres Et demain... Un territoire bien borné... régions également.

« La Folie »

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Voilà pourtant ce qui fait la singularité des bornes répertoriées sur le territoire de Le Mesnil. Elles constituent un ensemble unique en Belgique de par leur nombre (62) et de par leurs répartitions historique (quatre séries de bornes successives) et géographique (elles sont présentes sur près de la totalité des frontières communales d'avant la fusion des communes).

La Région wallonne ayant attribué un subside destiné à la sauvegarde du Petit Patrimoine Populaire Wallon, les bornes menacées de disparition ont pu être réparées et replacées par un artisan local. Le souhait de Serge Paternotte serait maintenant de créer un sentier didactique permettant la découverte de ces bornes exceptionnelles à plus d'un égard. Gageons que l'opiniâtreté de cet amateur éclairé viendra à bout de ce dernier obstacle …

Hébergements, commerces... Anne Collard et Christian Houben

Renseignements et cartes disponibles à l’Office du Tourisme, rue Vieille Église, 2 - 5670 Nismes Tél. : +32(0)60 31 16 35 - Télécopie : +32(0)60 31 10 53 E-mail : tourisme.viroinval@win.be

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Artisans et artistes de chez nous...

Le Bureau exécutif...

André Fevry

Après vous avoir présenté Jean-François et son atelier musical, je vous propose de partir avec André à la découverte de l’art du travail du bois. Avec au départ une formation technique en électricité, c’est toute la passion qu’avait son papa pour le bois qui lui a été transmise comme un virus qu’on vous inocule et dont il n’y a pas d’antidote ! C’est ainsi qu’autodidacte, il lui vint à l’âge de quarante ans l’amour du travail du bois et que, depuis plus de dix ans, il a les « copeaux qui lui coulent dans les veines ». Comme son père (menuisier modeleur), il a appris sur le tas ce métier de tourneur sur bois, véritable hobby né d’une anecdote : il cherchait un cache pour son feu ouvert et, ne trouvant pas ce qu'il lui fallait, il décida de confectionner lui-même le moule pour y faire couler la pièce en bronze. Pour créer le gabarit, il utilisa la vieille machine de son père. La matière lui plut et ce fut une révélation... il était contaminé.

La Commission de gestion nomme en son sein son président et un Bureau exécutif qui se réunit régulièrement pour assurer la gestion quotidienne du parc. Tous les membres de la Commission de gestion et du Bureau oeuvrent de manière totalement bénévole à la destinée du Parc naturel.

Ses souhaits ? Ses projets ? Faire découvrir aux jeunes cette passion, faire de beaux objets pour le plaisir, communiquer son engouement dans d’autres lieux que les foires et les marchés de Noël en pouvant ouvrir au sein notamment du Parc naturel une petite galerie d’exposition. Le bois est une matière noble et le Parc naturel est le pays du bois. Christian Houben

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Président : Schellen Baudouin Vice-Président : Colin Jean-Pol Secrétaire : Baudoux Etienne Trésorière : Cabaraux Arianne Membres : Cabaraux Freddy, Claes Giovanni, Dumoulin Virginie et Woué Léon.

Les décisions prises en Bureau sont exécutées par le personnel scientifique, administratif et technique du Parc naturel. L'équipe actuelle se compose de cinq personnes travaillant à temps plein : Dath Joël de Matagne-la-Grande : chargé de mission, Quadu Fiorella de Thuin : chargée de mission Antoine Didier de Petigny : secrétaire, Houben Christian de Dourbes : technicien Huart Philippe de Soulme : ouvrier Le Parc naturel est habilité à remettre un avis sur toutes les demandes de permis de bâtir et de permis d’environnement. Une sous-commission « Urbanisme et Aménagement du Territoire » peut être mise en place à cet effet. La Maison du Parc est actuellement située à Mazée. On y trouve un centre de documentation ouvert à toutes les personnes qui désirent consulter les publications relatives au parc.

Depuis les gouges, les planes, les ciseaux à bois, les meules (à grains qui ne chauffent pas à l’affûtage), la coticule (pierre naturelle), le diamant industriel... tout cet outillage de précision est manipulé avec dextérité, comme un musicien qui fait des gammes. Ce travail est une détente, on oublie les soucis car il demande une grande concentration pour acquérir l’habitude du geste, la connaissance de l’affûtage. Une idée germe, le futur objet se dessine. Il faut alors choisir le bois qui permet de le réaliser, le volume, la teinte (noir, violet, rouge), l’essence (exotique, fruitier...). Puis la pièce évolue en cours de fabrication. Il faut la contenir en mouvement sur le tour pour atteindre la courbe, la fluidité de la ligne puis poncer, finir, cirer.

Les membres du Bureau sont :

du e r u L'he

r e g r e b

Philippe, Joël, Fiorella, Didier et Christian ...à votre service

La lune est rouge au brumeux horizon ; Dans un brouillard qui danse, la prairie S'endort fumeuse et la grenouille crie Par les joncs verts ou circule un frisson ; Les fleurs des eaux referment leurs corolles ; Des peupliers profilent au lointain, Droits et serrés, leurs spectres incertains ; Vers les buissons errent les lucioles ; Les chats-huants s'éveillent, et sans bruit Rament l'air noir avec leurs ailes lourdes,

Merveille de bois...

Pour tout conseil, réparations d'horloges, d'objets précieux en bois... André Fevry 30, rue Pierre Bosseau - 5670 Nismes Téléphone : +32(0)60 31 22 88

Paul Verlaine

Et le zénith s'emplit de lueurs sourdes. Blanche, Vénus émerge, et c'est la nuit.

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Le fonctionnement du Parc naturel... Le Pouvoir organisateur et la Commission de gestion... Le Pouvoir organisateur est composé de l’ensemble des conseillers communaux, des échevins et du bourgmestre de Viroinval. La Commission de gestion, dont les membres sont nommés par le Gouvernement wallon pour une période de quatre ans (sauf pour les représentants provinciaux et communaux, en cas d’élections durant le mandat de quatre ans), est composée de représentants régionaux, provinciaux et communaux.

Liste des membres représentant les diverses instances composant la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton proposés par : le Conseil communal de Viroinval : Cabaraux Freddy, Lebrun Michel, Buchet Bruno, Colin Jean-Pol, Delizée Jean-Marc, Anciaux Ingrid, Baudoux Etienne, Dupont Bernadette et Dumoulin Virginie, Noël Luc, Schellen Baudouin,Verhaeghe Jean-Claude. le Conseil provincial (Namur) : Delizée Viviane, Nicolas Jacques. le Conseil supérieur wallon de la conservation de la nature : Cassimans Camille, Bauffe Christophe. le Pouvoir organisateur du P.N.V.H. : Giovanni Claes, Duyver Pierre-Marie, Collart Anne, Gohy Patrice, Cabaraux Ariane, Demoulin Philippe. les associations de conservation de la nature : Clesse Bernard, Delvingt Willy, Woué Léon, Guilitte Olivier. les associations d’agriculteurs : Plasschaert Jean-Michel, Fifis Gérard. les associations de sylviculteurs : Leurquin Jean-Marie, Moyen Jean-Louis. les associations d’artisans : Malacord Philippe. les organismes pour le développement du tourisme : Baudelet Jean-Luc, Cattelain Pierre. le M.R.W. Service de la conservation de la nature : Scohy Jean-Pierre, Jonard Pierre. le M.R.W. Service de l’aménagement du territoire : Tournay Marc, Lamalle Cécile.

Le rôle de la Commission de gestion est de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs poursuivis par le plan de gestion. Ce dernier détermine les actions à mener dans les domaines du développement rural et économique, de l’aménagement du territoire, de la conservation de la nature et de la protection de l’environnement. Le plan de gestion a été élaboré par un Comité d’étude regroupant des experts et des citoyens engagés dans l’avenir de leur région. Il a reçu l’approbation du conseil communal après enquête publique sur le territoire de Viroinval. Le château de Vierves-sur-Viroin

Patrimoine... La tombe de Samuel Aldersea Promenade dans un cimetière... Au hasard de vos balades dans le Parc naturel, vous traverserez probablement le parc communal à Vierves-sur-Viroin et y découvrirez une curieuse pierre tombale ornée d'une épitaphe tout en anglais : « Sacred to the memory of Samuel Aldersea, contractor on the Sambre et Meuse Railway died dec 25 1853, aged 51 years ». Nous sommes en réalité dans l'ancien cimetière de Vierves, complètement réaménagé et qui ne comporte plus que cette tombe ainsi que celle du Comte de Hamal.

Une bien curieuse pierre tombale...

Le Chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse... Il faut se plonger dans l'histoire de la ligne SNCB n°132 pour découvrir ce qui se cache derrière tout ceci. Au début du règne de Léopold Premier en 1834, le capitaine du Génie, Péruez, avait parcouru l'Entre-Sambre-etMeuse et tracé quelques projets de chemins de fer. Il était accompagné du colonel de Puydt et de Gustave le Bon de Marchienne-au-Pont. Quelques années plus tard, M. Magis, Ingénieur des Ponts et Chaussées, eut la charge d'étudier un premier projet qui fut, dès la fin de ses travaux, soumis à appel d'offre. Deux anglais, W. Cubbit et Th. Sopwitch, furent mandatés par des financiers londoniens et tentèrent d'obtenir le marché.

Qui était donc Samuel Aldersea ? Après quelques démêlés, le « Chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse » fut créé et la première ligne (la 132), inaugurée le 01/11/1848, allait de La Sambre à Walcourt. Les travaux avaient débuté en 1845 et la portion Mariembourg-Vireux fut mise en service en 1854. Il s'en suit une longue période d'exploitation. Ces travaux furent très pénibles (ponts, rochers, tunnels…) et étaient sous la direction du Consortium anglais. Les ouvriers étaient surtout des flamands et des espagnols. Ces derniers, attirés par les bons salaires, avaient fui leur pays à cause de la misère. En 1852, Georges Stephenson, inventeur de la machine à vapeur, vint en personne examiner le tracé de la ligne. Samuel Aldersea, contremaître anglais, travailla à l'édification de cette ligne dans le futur Parc naturel et mourut pendant les travaux le 25 décembre 1853 à une heure du matin… deux amis constatèrent son décès et le Bourgmestre Nicolas Anciaux ne put que remplir le triste Registre des décès. Merci à ces hommes et femmes courageux qui oeuvrèrent pour l'édification de la 132 ! Tous nos remerciements aussi à la Librairie du Centre (F. Dupont) pour les précieuses archives ! Camille Cassimans, Centre Marie-Victorin

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Jardin de nature... Des pommes, des poires... ...et un Parc naturel La pomme dans l’histoire de la région... La Pomme, patrimoine naturel, procurait autrefois au particulier un revenu non négligeable qui lui permettait de payer ses impôts et même des petits extras. Les vergers qui entouraient fermes et villages constituaient donc un complément appréciable. De surcroît, la plantation d’un verger permettait une double utilisation de la parcelle par la mise en pâture de vaches ou de moutons. Cependant, la consommation du fruit à l’état frais était peu répandue et était réservée aux communautés religieuses et scolaires, aux châtelains et la culture fruitière était plutôt orientée vers les siroperies. C’est seulement au début du XXe siècle que le fruit de table devint plus populaire.

Retour de la pomme à sa juste saveur... Afin de remettre à l'honneur les anciennes variétés fruitières, il est tout d'abord indispensable de conserver les anciens vergers qui subsistent encore aujourd'hui et de dresser une liste des différentes variétés d'arbres fruitiers qu'ils comportent. Dès 1975, le Centre de Recherche agronomique de Gembloux gère un projet intitulé « Ressources génétiques et résistance aux maladies des arbres fruitiers ». Le but principal du projet étant de rechercher les variétés les plus résistantes aux maladies et aux ravageurs en région wallonne. Grâce aux nombreuses personnes s'intéressant à la composition de leur verger, une première évaluation a pu être réalisée et il est apparu qu'un Une floraison sans nulle autre pareille... quart de ces anciennes variétés provenaient de vieilles collections d'écoles d'horticulture, le reste provenant d'anciens vergers appartenant à des propriétaires particuliers.

Des vergers conservatoires chez nous... C'est sur base de cette liste que des arbres de la région furent et sont encore aujourd'hui sélectionnés en vue de fournir des greffons destinés à la création de vergers conservatoires à Olloy-sur-Viroin ainsi qu'à Nismes en automne 1999. Ce projet de création de vergers conservatoires permettra non seulement de sauvegarder nos anciennes variétés fruitières mais aussi de maintenir les conditions de vie pour la faune caractéristique de ces milieux (chouette chevêche, pic-épeichette…). Pour garder la saveur d'antan...

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Christian Houben


Les inventaires du Parc naturel... Depuis 1998, sous l'égide du Parc naturel Viroin-Hermeton et du Centre Marie-Victorin de Vierves-sur-Viroin, une enquête régionale sur les anciennes variétés fruitières a lieu. Parmi les variétés typiques de la région, on peut citer, pour les pommes : les Belles fleurs de France, du Brabant et à large mouche, la Reinette étoilée, les Cwastresse simple et double autrement appelées Pommes à côtes, la Gris Braibant, la Gueule de mouton... Les poires, comme la Poire de Grise, la Durondeau ou encore la Beurré Hardy sont également bien présentes. Afin de nous aider à réaliser cet inventaire, chacun de nous peut, s'il le souhaite, apporter trois fruits (pommes et/ou poires) dans un sachet numéroté avec le nom et l'adresse du propriétaire à la Maison du Parc naturel ViroinHermeton, à Mazée.

Vous avez un verger ou simplement un arbre isolé et vous désirez connaître la variété de vos pommes ? Contactez-nous ! Responsable du dossier : Christian Houben Maison du Parc naturel Viroin-Hermeton rue de Niverlée, 1 à 5670 Mazée +32(0)60 39 17 90

Coup d’oeil... à Couvin Dans l’entité de Couvin, l’asbl « Les Bocages » basée à Cul-des-Sarts sensibilise le monde agricole à l’implantation de haies et à la restauration de vergers. Claudy Noiret, membre de l’association, a mené une opération pilote qui tend à mettre en valeur les variétés cultivées dans la région de Couvin ainsi que d’en dégager les caractéristiques et leurs aptitudes pour la table ou la transformation. Ce projet de rénovation des vergers anciens et d’installation de nouveaux vergers a pu être mené grâce au soutien des directions générales de l’Agriculture, de l’Économie et de l’Emploi ainsi que du ministère de la Région wallonne, car la création d’un verger représente un investissement conséquent et immobilise une parcelle pour une longue durée avant d’être productive (7 à 8 ans) d’où l’utilité, dans un verger à « hautes-tiges », d’envisager le pâturage. Il convient de faire un bon choix pour l’implantation (terrain non calcaire, pas trop humide, bien exposé, pas de vives gelées, bon ensoleillement); choisir un Claudy Noiret, de l'asbl "Les Bocages" environnement qui attire les insectes pour la pollinisation ; installer des perchoirs pour éviter que les gros oiseaux ne cassent de jeunes branches et protéger les racines dont les campagnols sont friands. La culture à « haute-tige », en tant qu’activité secondaire, peut non seulement devenir un complément de revenus mais prolongerait le travail de validation réalisé par cette asbl. Cet objectif est à la fois économique et culturel. Christian Houben

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Agenda des manifestations... s e n g i e r T

E x p o s i t i o n s

L'ULB en Wallonie en fête 17 et 18 octobre Rue de la Gare 81 Org. : Écomusée du Viroin (060/39 96 24)

Bières et Fromages des Pères Trappistes Jusqu'au 7 novembre Rue Eugène Defraire, 63 Org. : Écomusée du Viroin (060/39 96 24) Cuisinières d'antan pour petits et grands Jusqu'au 7 novembre Rue Eugène Defraire, 63 Org. : Écomusée du Viroin (060/39 96 24) Pain et bière en Egypte ancienne Jusqu'au 12 décembre Rue de la Gare 28 Org. : Musée du Malgré-Tout (060/39 02 43)

Nismes Exposition Someville Jusqu'au 14 novembre Maison des Baillis, rue Vieille Église Organisateur : Centre Culturel Régional Action Sud (060/31 01 62)

Activités Initiation à la taille des fruitiers 6 octobre à partir de 13h30 Taille d'arbres fruitiers et de la saulaie de la réserve naturelle Sous-St Roch à Nismes Org. : CNB Viroinvol - gratuit. (Th. Dewitte 0476/75 25 37) Excursion nature 1er novembre (toute la journée) Excursion automnale dans la vallée du Viroin au départ de Vierves Org. : CNB Viroinvol - gratuit. (F. Rombaux 0496/48 54 22) Gestion Réserve naturelle 27 novembre (toute la journée) Gestion de la pelouse calcicole de la Roche Madoux à Vierves Org. : CNB Viroinvol - gratuit. (B. Mazy 0498/39 21 93)

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Festivités s e n g i e r T Fête médiévale 12 septembre Rue Eugène Defraire 63 Org. : Écomusée du Viroin (060/39 96 24)

Fête Toine Culot 25 et 26 septembre Rue Eugène Deraire 36 Org. : Espace Arthur Masson (060/39 15 00) Festival de la vapeur 25 et 26 septembre Rue de la Gare 81 Org. : Chemin de Fer des Trois Vallées (060/31 37 48) Fête de la préhistoire et de l'archéologie 25 et 26 septembre Rue de la Gare 28 Org. : Musée du Malgré-Tout (060/39 02 43)


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