Fanzyo the last 2017

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C’EST FINI

THEATRE

MIEUX VIVRE AVEC SA NATURE

Ciao Lucie & merci Au revoir Fanz’Yo

Des jeunes compagnies près de chez vous

Rencontre avec BEA JOHNSON

LE JOURNAL D’INFOS CULTURE LOISIRS, ECOLOGIE

« La simplicité volontaire fait économiser du temps et de l’argent »

GARD VAUCLUSE BOUCHES-du-RHÔNE FEVRIER MARS ... 2017

FANZ’YO - FEVRIER MARS .... 2017

Dans ce dernier numéro : Les meilleurs Eh dîtes oh ! Vos réactions et celles des pro qui nous suivent depuis longtemps. L’histoire de Lucie, de ses projets et éditions Et l’interview du fondateur de Lucie


MERCI à tous celles et ceux qui ont donné du temps pour Lucie et ses projets depuis plus de 20 ans. (Désolé pour celles et ceux que l’on aurait oublié, 20 ans, c’est long.)

Fabien Serge Kristelle Marie-Pierre Lionel Aurélie Perrine Florence Anne Marie-Hélène Sophie Etienne Didier Thomas Jessica Nancy Emma Benjamin

Sylvère Julien Vincent Valérie Snooky Jacques Chantal René Huguette Mari-thérèse Leïla Sylviane Julien Jean-Michel Laurent Aurélie Anne-Marie Gisèle Mimona

Céline David Elaine Hugues Karine Pat Christophe Zaza Gérard Pierre-Yves Mathias Bruno Enzo Jean-Michel Murielle Karine CH. Nico Julie

Michel JUlien D. Magali Sylvie Caroline Arthur Saturnin Mathieu Pierre Séverine Cell Patrick Nathalie Baggio Guillaume Patrice Stéphane Gaël

Edouard Corantin Michel GR. Laurent C. Catherine Sandrine Pierre G. Cathy Fanny Sebas Laurence Anne-Sophie Lili Marie-Françoise Karina ...


Eh Dîtes oh !

FANZ’YO - FEVRIER - MARS - .... 2017

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Eh Dîtes oh ! A bientôt ? Bonjour, À l’occasion de ce dernier numéro, j’avais envie tant bien que mal de vous faire un résumé de la belle histoire Lucie. Mon nom est Jérôme DERBES. J’ai créé il y a 20 ans l’association Lucie et son premier projet Fanz’Yo. J’écris et signe de mes initiales DJ les « eh dites oh ! » depuis la création du journal. Lucie est née d’une idée, d’un vécu personnel que j’ai voulu partager. L’idée première de cette association était de parler culture, écologie et citoyenneté à tout un chacun, mais pas seulement. Lorsque Lucie est devenue plus mûre, d’autres projets ont vu le jour comme le premier journal de la culture électronique en France, Teck’yo, le journal de la famille Yo’Yo ou la compilation K’Yo des groupes du Vaucluse. Je suis alors passé dans le camp « professionnel » et j’ai été appuyé par un groupe de bénévoles, un bureau de passionnés et investi pour défendre la culture pour tous. Tous les projets de Lucie étaient réfléchis et pensés pour dédramatiser la notion de culture, d’écologie ou de citoyenneté. Je suis parti du principe que si les gens étaient rassurés, non jugés par rapport à leurs connaissances dans le domaine de la culture par exemple, ils pourraient avoir envie d’aller plus loin. Dans ce but, nous avons mis sur pied différents projets comme l’édition de journaux, l’organisation de festivals, de soirées, de concerts, des rendez-vous avec le public. Le but de ces journaux a toujours été d’entrer dans les foyers, d’informer sur l’activité culturelle, citoyenne et écologique avec des news, des coups de projecteur, afin de mieux vivre ensemble sans faire de procès, pour ne pas se culpabiliser soi même. Le but était d’avancer à son rythme, d’approfondir petit à petit ses connaissances. Si un lecteur ne lisait que la musique dans Fanz’Yo, on pouvait espérer qu’il lirait un jour l’« Eh dite oh » pour réveiller son sens citoyen, et la lecture d’un article sur les bienfaits des légumes de saison sur sa santé pouvait peut-être le faire plus réfléchir à l’avenir en faisant ses courses. Par nos rendez-vous « live », la stratégie était la même. En organisant par exemple pour les jeunes un mega festival de musique Trance ou de Dub avec des têtes d’affiches internationales, avec une déco surréaliste et branchée, et un espace d’échange et de bien-être dans le concert : sous une tente bouddhiste aménagée confortablement (tapis, coussins, bar bio, restauration bio avec fruits et légumes de saison, etc.), des éducateurs dispensaient leurs conseils afin de vivre plus lentement et plus sainement. Goûter une tarte aux brocolis, boire une bière, un coca bio, lire la dernière chronique d’un film commercial, lire un article sur le micro-crédit, etc., tout ceci pouvait à terme faire réfléchir et convaincre les indécis que s’ouvrir l’esprit était bon pour soi et pour évoluer avec l’autre en société. Beaucoup de gens le savent et ceux qui voyagent le savent mieux encore : le problème n’est pas la religion, un pays, les jeunes, … le problème est la connerie, la fermeture d’esprit. (Re-) apprendre à s’ouvrir l’esprit, c’était selon moi, selon nous, une solution pour comprendre ce que personne n’avait su nous expliquer.

L’homosexualité, la place de la femme dans la société, mieux manger, mieux échanger, les émigrés, les anciens, les jeunes… sont autant de sujets qui nécessitent parfois une clé afin de les comprendre. La culture avec ses artistes et leurs créations donnent des pistes pour appréhender ces sujets qui parfois nous dépassent. Cependant, le problème que Lucie a toujours rencontré a été de convaincre les institutions de l’aider à se financer car sans aide publique, il est difficile d’avancer et de se développer. Depuis des années, Lucie traînait un déficit cumulé et seule, la Région PACA la soutenait financièrement. La nouvelle majorité élue en a décidé autrement en nous supprimant purement et simplement la totalité de la subvention qui nous était accordée depuis 20 ans. Fatigués de nous battre encore et toujours après tant d’années de maquis, le bureau a décidé de fermer et d’arrêter Lucie, entraînant ainsi dans sa chute le journal Fanz’Yo, qui pourtant ne manquait pas de lecteurs, bien au contraire. Moins lourde financièrement, la régie publicitaire de Lucie a décidé de continuer à éditer les journaux Yo’yo et le supplément d’Eté Spécial Festival. Depuis la création de Lucie, dont vous apprendrez les raisons du choix de son nom dans ce numéro, des dizaines de profils divers et variés sont venus s’associer à cette idée qui a fait vibrer tous les bénévoles de cette belle aventure. Tous, nous avons passé du temps, de nombreux week-end en réunion pour un énième bureau de l’association. Nous avons pris sur notre temps personnel pour satisfaire un public de plus en plus exigeant lors de nos concerts. Il m’est difficile de citer le nom de tous les bénévoles qui ont traversé la vie de Lucie, plus de 80 personnes. J’ai rencontré des gens qui n’étaient pas à la base mes copains, des gens qui ont voulu adhérer au projet associatif de Lucie. Ces rencontres sont devenues, pour certains, des amis. Pour ma part, j’ai vécu une belle aventure humaine. Comme quoi, Yes, we can ! Oui, c’est possible de faire une association avec des personnes inconnues au départ mais avec des personnes réelles défendant de vraies valeurs. Quant à moi, je vais développer des projets plus personnels comme le site de sorties sans pub www.tuyo.fr, mon travail de photographe troubadour, être consultant pour des projets culturels et je continuerai à travailler avec la régie pour les journaux Yo’Yo et le Journal d’Eté. Avec la montée croissante de la vague Marine dans notre département, toute action permettant l’ouverture d’esprit et l’acceptation de l’autre sera la bienvenue. Ne lâchez rien, comme dirait l’autre. Bon courage ! (DJ)

Julien Diago fut le premier et le dernier graphiste de la couverture de Fanzyo Symboliquement, on voulait qu’il soit là comme Domas, notre desinateur adoré qui partaga les eh dîtes oh de Lucie pendant des années, les témoignages de certains membres actifs comme Valérie et Hugues le président et trésorière de Lucie jusqu’à la fin, Benjamin qui fût partie prenante de l’aventure Lucie à ses débuts, ma compagne Marie-Hélène qui a mangé du Lucie pendant plus de 20 ans, 24h sur 24h merci à elle, Karine qui s’était engagée avec nous dans l’aventure Teckyo, et qui continue avec la version net www. teckyo.com et tous les autres qui ont donné du temps pour que l’on essaie de vivre dans un monde meilleur.

LA PENSEE DU MOIS

Retrouvez le travail de Julien dît Pablito Zaggo sur son site www.artistikkommando.com

« Laissez la haine à ceux qui sont trop faibles pour aimer..» Martin Luther King

Lucie qui édite les journaux Fanz’yo et Yo’yo : c’était quoi ? Lucie est né il y a plus de 20 ans, à Cavaillon. Son action était de convaincre, ou de «rassurer» les non-convaincus que : - la culture est un des moyens à notre portée qui permet en autre de s’ouvrir l’esprit, - la culture n’est pas compliquée, ce sont certains «acteurs» qui la compliquent, - prendre conscience que devenir de plus en plus écolo, c’est penser à soi, à sa vie, sa santé, à son avenir. Lucie cesse ses activités. C’est Regie D qui prendra la relève pour l’édition du magazine Yo’Yo et du supplément été. Lucie a agi, à son niveau et Régie D continuera à : Financer des micro-crédits pour des projets d’entrepreneurs dans des pays dits «sous développés» via le site www.kiva.org. Soutenir des organismes (en leur offrant de la pub, de la visibilité pour leur action) comme Handicap International, Reporters sans Frontière, Greenpeace, le mouvement LGBT, Les Resto du Coeur, 1% For the Planet, Unicef... Parrainer des enfants dans le monde, dans des programmes éducatifs, d’accès à l’eau potable, d’autonomie alimentaire, via l’organisme Vision du Monde / Paris.

Directeur publication & Rédacteur en chef : Jérôme Derbès Secrétaire de rédaction : Chris & MH pub@regie-d.com Graphisme / mise en page : Grhome Responsable Distribution : Laurent Logistique : Leïla, H. et M.T Lévêque Ont participé : Kristel, Marie, Lionel, Serge, Fabi, Anne, Davidof, Julie, Kaliméro, Jo la Prune, Hervé, Pat, Karine, Thomas, Nico, François, Paul, UTRE Publicité Partenariat : Régie D’Com 04 90 03 10 45 / pub@regie-d.com Ce Fanz’yo est édité par Régie’d com / 144, allée de Neauport / 84270 VEDENE Tél. 04 90 03 10 45 pub@regie-d.com


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LUCIE, 20 ans de passions et de partage

Lucie et Fanz’Yo, 20 ans de passions et de partage Pour ce dernier numéro, nous avons demandé à Jérôme Derbès, fondateur et premier président de l’association Lucie, éditrice de Fanz’Yo, de revenir sur l’histoire du magazine et de sa maison d’édition. FY : Comment tout a commencé ? JD : A l’époque en 1994, j’étais alors chargé de communication pour le Grenier à sons, mon projet pour le Grenier comprenait la création d’un journal mettant en avant les musiques actuelles, les artistes émergeants, la scène locale, etc… Jean-Michel GRAND, lui aussi chargé de communication mais dans une structure d’enseignement musical, m’a rejoint sur ce projet et nous avons donc lancé le premier Fanz’Yo avec cet objectif de parler de diffusion et d’enseignement de la musique sur le modèle des fanzines de l’époque. Au début nous utilisions nos ordinateurs et les photocopieuses disponibles sur notre lieu de travail. Le premier Fanz’Yo a été tiré sur une feuille A4 pliée en deux. Pour le second numéro, un jeune cavaillonnais, étudiant en graphisme, nous rejoint et créé la première maquette. C’était Julien Diago, qui est aujourd’hui un artiste reconnu sous le nom de Pablito Zago. Les premiers numéros étaient tirés à 500 exemplaires, tous “fait main”. FY : Pourquoi avoir créer Lucie ?

Lucie en quelques dates clés 1997 : Création de Fanz’Yo au Grenier à sons. 500 exemplaires photocopiés. 1998 : Création de Lucie et Fanz’Yo passe à 1 000 exemplaires photocopiés. 1999 : Le premier Fanz’Yo imprimé sort en format A5 (plié) et à 5 500 exemplaires. 2000 : Création de Teck’Yo 2001 : Lancement du premier CD compilation Vaucluse “K’yo”. 2001 : création du Paf, Marseille-agenda 2003 : Lancement de Yo’Yo, le magazine des parents. 2007 : Fanz’Yo passe en format tabloïd et à 20 000 exemplaires. 2007 : Premier Fanz’Yo spécial été à 30 000 exemplaires. 2009 : Fin de Teck’Yo. 2009 : 1er projet Vaison / Back to music / Live de 12 groupes du 84. 2011 : Lancement des Vaison concerts jeunesse (jusqu’en 2013). 2013 : Lucie fête ses 15 ans à Avignon. 2015 : Nouvelle maquette et nouveau format de Fanz’Yo 2016 : Lancement du nouveau Yo’Yo à 20 000 exemplaires 2017 : Fermeture de Lucie, dernier numéro de Fanz’Yo en février. Yo’Yo poursuit sa route chez un autre éditeur.

FY : D’où vient ce nom ? JD : Le nom a été choisi aussi dans l’urgence. Je ne savais pas vraiment comment l’appeler, je lui ai alors donné le nom de mon lapin nain. Puis Lucie s’est développé et s’est structuré en maison d’édition associative. L’idée, la volonté était de trouver un moyen, à travers l’édition, d’ouvrir les mentalités, de décompartimenter. Tout d’abord la musique, sortir des clichés, tous les rockeurs n’aiment pas forcément la bière, ils peuvent aussi aimer l’art, avoir envie d’écouter autre chose, de découvrir, partager. Idem pour le jazz, la techno, le blues… FY : Comment êtes-vous passer d’un fanzine musical à un magazine culturel engagé ? Nous sommes partis de la musique et nous avons évolué avec Fanz’Yo et les lecteurs de Fanz’Yo. Alors nous nous sommes ouvert à toute la culture, le théâtre, le cinéma, toujours dans la même optique de décloisonner. Naturellement nous nous sommes ensuite ouvert à l’écologie, puis la citoyenneté. Par le biais de la cause homosexuelle au départ, puis les femmes, les migrants… Avec ce questionnement de notre place, la place de chacun, dans cette société. L’engagement est devenu citoyen et grâce à Fanz’Yo, Lucie s’est développée et a ouvert son champ d’action avec d’autres titres. Depuis toujours, les journaux édités par Lucie se font par des rencontres avec toujours ce même esprit de casser les clichés et transmettre ses passions. Nous avons compté jusqu’à une soixantaine d’intervenants dans les différentes publications. FY : Quels sont les autres journaux Lucie ?

JD : Au troisième ou quatrième numéro, Jean-Michel décroche et Pablito arrête également sa collaboration. Je décide donc de continuer en solo. Fanz’Yo passe au format A3 plié en deux et à 1 000 exemplaires. Mais cela déplait au directeur du Grenier qui décide de ne plus apporter son soutien au magazine. J’étais donc face à un choix arrêter ou continuer par mes propres moyens. J’ai choisi la deuxième solution. Mais une personne physique ne peut pas être éditeur de journal, j’ai donc été contraint de créer dans l’urgence une structure associative pour pouvoir continuer. C’est ainsi que Lucie est née. Lucie c’est la maison d’édition de Fanz’Yo.

Après Fanz’Yo, au début des années 2000, nous avons créé Teck’Yo. La culture électro et le street art qui, à l’époque, étaient plutôt mal vus, notamment avec les décrets interdisant les free party ou les graff qui étaient considérés comme du vandalisme, nous paraissaient des phénomènes importants et qu’il était nécessaire de défendre, de mettre en avant. Je crois que nous avons eu raison. Puis nous avons grandi, nous avons nous aussi eu des enfants et la volonté de bien nous en occupper et de leur offrir un monde “meilleur”. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de Yo’Yo, le magazine des parents, riche en conseils, bons plans, informations, agenda, etc…. FY : Que va-t-il se passer pour Yo’Yo ? Le magazine va continuer d’être diffusé mais sous une autre édition. Quant à Fanz’Yo et bien, Lucie est née avec Fanz’Yo et Fanz’Yo s’arrête avec Lucie.


FANZ’YO - FEVRIER - MARS - .... 2017

éh dites oh !

best of Les éditos de Fanz’Yo, c’est un regard très perso à travers l’actu, les tendances et aussi une tribune pour les coups de gueules de Jérôme. Pour cet ultime numéro, nous avons sélectionné un florilège des fameux éh dites Oh ! de Fanz’Yo Mars 2013

Vous rêvez encore ?

Je veux bien reconnaître que depuis que j’écris ces « eh dîtes ho » dans le Fanz’yo, depuis maintenant 15 ans, on peut m’accuser d’être nostalgique. Oui, oui, un naïf, un doux rêveur… Mais franchement, suis-je le seul ? Je rêve peut-être d’un monde meilleur et moins individualiste mais il ne me semble pas que mon observation du monde soit complètement « icloud ». Avec l’affaire Findus, on (re)découvre les dérives de notre société moderne, basée sur la consommation, la vitesse, l’image, le paraître. A force de voir des pubs de la mama italienne préparant dans une cuisine traditionnelle des lasagnes, le consommateur naïf ne se rendait plus vraiment compte que ces mêmes lasagnes pouvaient être préparées à la tonne avec des additifs E… pour rendre plus rouge ce qui ne l’est plus ou plus goûteux « façon maison » des produits qui ont perdu toute leur saveur. L’emballage est réalisé par une boite de communication. Le produit « icloud » est appétissant (à l’image)... mais la réalité l’est moins. Avec l’industrie, on comprend vite que ce n’est pas la qualité qui l’emporte ni le bonheur d’apporter du bien-être au consommateur mais la nécessité de préserver les marges des intermédiaires et d’influencer l’imaginaire du goût. Sommes-nous tombés dans le syndrome de Pavlov où nous salivons à l’image de ce que nous pensons manger ou bien parce que c’est réellement BON ? Car la « bouffe » est devenue comme le métal ou les pièces détachées d’une voiture.. un business avec des intermédiaires cherchant toujours moins chère la fabrication avec des matières premières de moins bonne qualité. Une nouvelle source de business pour des traders qui ne recherchent que le bénéfice personnel et non celui du produit vendu. La « bouffe » (il vaut mieux l’appeler comme ça) est devenue une marchandise où le moins cher sera toujours plus intéressant et peu importe à quoi il ressemble finalement, puisque le produit « icloud » véhiculé par la pub et le marketing suffit à faire le travail. Avec le cheval qui se prenait pour un bœuf, vous n’avez peut-être que le début d’un gros scandale. Mais franchement, s’ils sont capables de vous faire passer un cheval pour un bœuf, imaginez une minute la tête des bœufs que vous mangez dans votre assiette. Vous croyez peut-être que les vieux bœufs, blessés, malades, usés, sont enterrés au cimetière des bovins ? Vous croyez sincèrement qu’ils ne sont pas recyclés ? Vous croyez que les abats, comme le sexe des taureaux, sont jetés à la poubelle ? Vous ne vous doutez pas qu’ils peuvent être mélangés au milieu d’autres abats dans un steak haché… 100 % pur boeuf. Vous avez le détail du 100 % pur bœuf qu’on vous vend ? Si vous voyiez certains poissons d’élevage achetés en filets au supermarché, vous prendriez peur ! Il vaut sans doute mieux le voir de cette façon car avez vous déjà vu un saumon d’élevage bourré d’antibiotiques ? Pensez-vous que vous mangeriez de son filet après avoir vu sa tête ? Il vaut mieux garder l’image de la jolie publicité avec le pêcheur trônant dans un paysage canadien avec des bottes qui montent jusqu’aux cuisses. Et le poulet et leurs œufs, vous avez déjà vu la tête des poules ? Imaginez-vous un peu ce que vous mangez ou persuadez-vous, comme pour le nuage de Tchernobyl, que ce n’est pas pour vous ? De peur de se répéter encore et encore, nous vivons dans un monde de « paraître » où l’image vis à vis de l’autre est « icloud » et maintenant, elle touche directement notre ventre : la « bouffe ». Nous avons perdu depuis quelque temps une certaine morale. Celle qui nous permettait de ne pas dépasser une limite raisonnable comme « ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse ». Chacun à son petit niveau a dépassé cette ligne jaune. La ligne qui nous rend plus ouvert face à l’amour pour tous, quelque soit le sexe, face à l’acceptation de l’autre quelque soit sa différence, celle qui nous défendait de faire quelque chose contre nature. Cette même nature où un bœuf est un bœuf, où une tomate est aussi une tomate et non un semblant de légume bourré de pesticides… où on se refusait de gagner 3 000 fois plus que le salaire de base... Une morale perdue, une ligne jaune que l’on ne voit plus. Certains sont optimistes et pensent qu’avec cette crise mondiale, elle pourrait revenir et que le bon sens va reprendre ses droits. Les pessimistes penchent plutôt pour un « pétage de plomb » généralisé entraînant guerre et conflits sociaux pouvant dériver vers un changement global d’une société basée sur l’argent et le paraître. Suite aux prochains épisodes. DJ

LUCIE, 20 ans de passions et de partage

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LUCIE, 20 ans de passions et de partage

Fev 2015

« Viens t’asseoir sur mes genoux, je vais te dire et t’expliquer des choses » ! Il y a quelques jours, j’ai commence à écrire un « eh dîtes oh » sur ce Charlie noir. Celui qui nous a à la fois fait pleurer et réagir collectivement pour que les choses changent. Juste après l’attentat de Charlie Hebdo, Fanz’Yo a voulu interpeller des citoyens pour qu’ils nous disent à leur manière, ce qu’ils espèrent pour que change notre société. Pour ma part, je voulais faire un coup de gueule sur ces terribles événements et m’exprimer sur l’Après Charlie. Mais juste avant le bouclage, une aventure personnelle m’a à la fois choqué et inquiété en faisant écho directement à cet « eh dîtes oh » et l’« Après Charlie ». Voici mon histoire : Samedi 17 janvier, avec ma compagne, je suis allé voir ma fille danser à la salle des fêtes de Montfavet, à l’occasion de son gala de hip-hop. Comme tout parent, nous cherchions une chaise pour nous asseoir. Après en avoir trouvé une, et cherchant du regard une deuxième, soudain un homme m’interpelle, me regarde fixement, comme s’il était content de me voir… Cet homme est le responsable d’une structure culturelle qui avait fait l’objet d’un article dans Fanz’Yo en juin dernier. En effet, nous avions souhaité dans notre dossier «musiques actuelles» comparer le fonctionnement de deux salles de concerts. Aucune demande de droit de réponse n’avait été demandée pour le contester de la part de l’une ou de l’autre structure…. Je reviens donc à ma sortie familiale. … Celui-ci me propose alors de « m’asseoir sur ses genoux pour me raconter, et m’expliquer des choses ». Tout ceci avec un air menaçant, arrogant et humiliant. Je lui réponds une première fois, puis une deuxième fois, que ce n’était ni l’endroit ni le moment pour m’interpeller de la sorte. Il insiste lourdement. Je décide avec ma compagne de traverser la salle pour nous en éloigner. Sa proposition relevait plus d’une « battle » verbale que d’une discussion aimable et courtoise. Rien de choquant me direz-vous ? Pas de menace physique, ni de harcèlement moral… juste de l’arrogance et de l’humiliation.

Mai 2015

Avons nous perdu « le »morale ?

Après les évènements récents qui nous ont bouleversés, beaucoup se posent la question. Et alors ? comment agir ? Que faire ? Je pense personnellement qu’il ne faut pas accepter des faits comme celui-ci, ceux qui peuvent vous pourrir votre intégrété, votre vie, votre quotidien. Il faut se réveiller et dire STOP à tous ces petits maux qui sont rentrés petit à petit dans le quotidien et que nous subissons. Dès le lundi suivant, j’ai déposé une main courante à la Police Nationale, contre l’attitude inacceptable de cette personne. Car pour exprimer son mécontentement de manière intelligente et digne, il y avait tellement d’autres possibilités… que celle qu’il m’a proposée. Comme pour les caricatures, notre République protège la liberté de chacun. Si, au nom de la foi religieuse, ou de sa propre loi, le respect et la liberté de l’autre sont bafoués ... ça devient impossible à vivre. c’est ce que « Charlie m’a appris ». Cette personne travaille dans le milieu culturel, elle doit savoir cela, non ?

Peut-être qu’il aime tout simplement raconter des histoires à des gens, lorsqu’ils sont assis sur ses genoux ? Les goûts et les couleurs me direz-vous ! Mais peut-être me suis-je trompé ? Finalement, ce Monsieur me proposait peut-être de partager, moi assis sur ses genoux, des astuces pour réussir mes semis de mon jardin en mars ? Pour m’expliquer comment on fabrique un abri à vélo ? Ou peut-être qu’il aime tout simplement raconter des histoires à des gens, lorsqu’ils sont assis sur ses genoux ? Les goûts et les couleurs me direz-vous !… Si c’est le cas, désolé. Fanz’Yo s’engage à lui offrir, dans le prochain numéro, une publicité pour qu’il puisse communiquer cette passion et que le public soit invité à partager avec lui des histoires, assis sur ses genoux. (Jérôme DERBES) Suite à cet «eh dîtes oh», j’ai reçu une lettre anonyme me traitant de «tapette» et me menaçant de violence physique sur ma personne. Cette salle est trés connue sur la région et a même obtenu le label SMAC et les subventions qui vont avec, tant convoitées par les associations qui conduisent un véritable projet culturel. Ceci au détriment d’entrepreneurs du spectacle qui ne peuvent bénéficier de cet argent public. Pourquoi ? Car leur seul but est de faire des concerts et non développer de véritables projets ambitieux pour la population. Or, cette association agit de même tout en recevant ces fameuses subventions, tirées des impôts de la population. Il faut bien croire que certains sont plus malins....

Cette même morale est le fondement même de notre civilisation, celle de la notre République, athée et respectueuse de valeurs comme celle des droits de l’homme dont nous français, avons été à l’initiative, transmettant des valeus humanistes dans le monde entier. Cette même morale là, est en danger. Pour une raison que j’ignore encore, la morale collective est devenue une morale individuelle. Tout le monde a un avis sur tout et chacun décide ce que bon lui semble de faire d’après sa propre morale et le pire, c’est que cela ne choque (plus) personne. Résigné, la majorité se taie. Certaines minorités « grande gueule » bouffent les autres. Comme dans certaines religieusions qui imposent leur morale dépassée, comme lors des manifestations anti-mariage pour tous où le plsu horrible, comme celle propagé les islamistes extrémistes. Avec le temps, nous sommes peut-être devenu lâches comme le soulignait Marceline Loridan (déporté juive) un matin sur France Inter, qui avait traité de « lâches », ceux et celles qui avaient oublié la morale de l’HISTOIRE, celles des juifs pendant la guerre. Cette lâcheté ambiante, cette abdication à la morale collective,se voit tous les jours dans notre quotidien. Comment accepter sans rien faire ce fait : des hommes, des femmes, des enfants se noient dans la Méditerranée, fuyant la guerre et l’oppression dans leur pays ? Comment ne pas être outré, révolté et mener uen lutte contre le sexisme et le viol sur les femmes (1 femme se fait violet toutes les 8 mn en France) ? Comment accepter le sifflement d’un homme envers une femme dans la rue, la énième remarque lourde sur la femme objet ? Comment accepter que l’on se moque d’un homme raffiné et effeminé, qu’on le traite de «pédé» (venant de pédéraste, pédophile) ?

Depuis toujours, nous sommes déprimés mais il y a peut-être une vrai raison cela. Il y a plusieurs mois que j’ypense. Avons-nous perdu un certain sens de la morale ? Vous savez celle qui nous semblait naturelle, celle qui permettait à « notre cerveau disponible » d’être en alerte et de trouver la bonne décision, le moment venu. Cette morale : une sorte de disque dur que l’on se transmettait de famille en famille, de culture en culture, … une morale universelle qui permet de respecter l’autre et sa liberté. La liberté de penser et d’agir. Cette même morale que « les anciens » nous ont rabâché comme les fables de la Fontaine, où on nous expliquait avec des faits de vie courante, des exemples de situations, avec un début, une fin et la moralequi en découlait, et tout cela pour le bienfait de notre société.

Comment accepter le manque de courtoisie, de politesse, de respect général de l’autre parce que nous sommes pressés, ou avons « autre chose à pensée » ? Comment avons nous oublier de voir « l’autre » et de seulement le remercier, lui parler, lui sourire ? Comment avons-nous accepter de saigner Paul pour « gaver » Alfred ! Comment pouvons nous normalement agir de la sorte , avoir trop et ne pas donner assez ? Comment se fait-il que l’on est oublié de résonner, de réfléchir et de retrouver dans notre «disque dur» ces valeurs humaines ? Pourquoi sommes-nous devenus lâches et avons-nous oublié de réagir face à cette évidente absence de morale ? Ne serait pas la clé pour retrouver le moral ? Bonne chance (DJ)


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LUCIE, 20 ans de passions et de partage

Décembre 2015

« On vous emmerde » : cocorico ! Ce vendredi 13 est une date historique dans l’histoire de la connerie humaine. J’ai longtemps hésité à écrire cet « Eh Dîtes oh !», on a pu en lire ici et là un peu partout. Vous savez, ces grandes phrases et ces bons sentiments sortis du bois et de nulle part. Et puis le temps passe. Et le naturel revient au galop. Rappelez-vous l’après Tsunami, l’après Charlie, l’après Alan : un simple clic et le « cerveau disponible » passe à autre chose. Oui, j’ai hésité à vouloir refaire cet énième « Eh Dîtes oh ! » sur ce fameux vendredi, car je l’avais déjà écrit avant cette nuit macabre. Il se trouve que j’étais à Paris le vendredi 13, parti pour le WE, pour assister au concert de U2. Arrivé avec ma compagne, j’étais là à 23h, dans ce Paris qui basculait dans l’horreur. Rien n’était vraiment visible à notre arrivée à la gare, malgré l’atmosphère étrange qui régnait dans le métro avec des annonces répétitives : « Sur ordre de la police... Telle et telle ligne de métro fermaient une à une ! ». C’est plutôt lorsque nous avons rejoint notre ami où nous passions la nuit et que nous avons vu, entendu son portable bipper à répétition, que nous avons compris l’ampleur et le traumatisme causés ce soir-là. Des amis envoyaient des messages pour dire qu’ils étaient partis alors qu’ils étaient entre amis à une terrasse, riant de leur semaine. Pendant que d’autres dansaient et écoutaient un bon concert et d’un simple « click », voyaient leur vie basculer. Alors, oui, finalement j’avais envie d’écrire quelque chose, partager mon témoignage sur ce « meurtre de la liberté ». Car « l’après Charlie » avait été terrible, une fois de plus. On pleure, on s’indigne et puis on zappe sur la chaîne TV, la nouvelle application de son Smartphone. Je n’avais pas envie d’être témoin, plus tard, de l’incompréhension de nos politiques vis à vis de notre solidarité nationale et leur incapacité à être solidaires entre eux. Non, je n’avais pas envie de voir et d’entendre ces pseudos intellos nous « refaire le match », nous donner de grandes théories sur la raison du méchant et nous trouver des poux un peu de partout, tout ça pour avoir un éclairage et vendre un livre, leur livre. Juin 2016

Le monde change et nous ? Il y a quelques jours, nous étions concentrés sur la politique autrichienne, observant la montée fulgurante du parti d’extrême droite qui était à deux petits doigts de prendre le pouvoir. Durant cette période, en regardant le Petit Journal de Canal+, je suis resté estomaqué par la réaction des passants autrichiens lambdas qui marchaient dans la rue, délivrant leur point de vue et leur désir de voter extrême droite. Un sujet revenait sans cesse : les immigrés, les immigrés, les… etc. Tous, ou presque, avouaient en avoir entendu parler dans les faits divers que relataient les médias… sans jamais en avoir rencontrés pourtant. Juste des rumeurs qui circulaient autour d’eux : « Il parait que… ». Du coup, un sentiment d’insécurité envahissait les Autrichiens. Dans l’esprit des gens, un méfait commis par un immigré serait multipliable par trois, et trois méfaits multipliés par mille. C’est mathématique et exponentiel ! «Trois fois un est égal à des milliers» ! Dans une interview avec celui qui faillit être leur président, le journaliste a osé lui poser THE QUESTION, à savoir : avait-t-il déjà rencontré et parlé avec un immigré ? Réponse surprenante : NON. Puis, finalement, il avoue que oui, quand il rentre du travail et qu’il passe près d’un camp, il voit des immigrés. No comment ! Je reste toujours ahuri de voir et d’entendre de tels propos émanant d’un responsable politique qui, une fois élu en haut de la pyramide, a le pouvoir en notre nom (si on est une démocratie) d’agir avec les forces de l’ordre, militaires, avec une analyse du problème parfois très personnelle et inquiétante. Comme Georges Bush qui lors de l’élection de son 1er mandat avouait n’être jamais sorti des EtatsUnis. Pour le responsable de la plus grande force militaire au monde, en plein discours sur sa vision de l’équilibre au Moyen-Orient, cet aveu fait très très froid dans le dos. Revenons à nos immigrés. Je pense à une personne d’un certain âge, que je connais bien et qui habite dans notre région sud Bleu Marine, qui ne vote pas Bleu Marine mais qui lit la presse locale, et regarde le journal de 20h comme beaucoup de gens. Elle peut avoir la conclusion rapide suivante : 3 x 1 = 1000. Cette personne est partie récemment au Maroc voir son fils. Elle appréhendait ce voyage et avait une certaine réticence à se rendre dans un pays arabe, chez des musulmans comme on résume systématiquement maintenant. Comme si Arabe était toujours égal à musulman ! On oublie vite que le pays où il y a le plus de musulmans dans le monde est… l’Indonésie. Quoi, un pays où les gens ne sont pas arabes mais ont des yeux bridés ? Un pays avec une image pacifique et paradisiaque. Quoi ? Des musulmans ? Je reviens à notre voyage au Maroc. Cette même dame partait par amour pour son fils qu’elle allait revoir mais avait un petit noeud au ventre, face à ce qu’elle allait pouvoir découvrir. Arrivée là-bas, elle a été surprise de voir des Arabes polis, respectueux, gentils avec elle. Plus gentils que certains Français dans notre pays. Mais si on commence à faire du racisme sur son propre pays où allons nous ? De retour de son voyage, cette dame a compris que le problème n’était pas l’« Arabe », le musulman etc… mais l’humain délinquant lambda.

Non, c’est en allant le lendemain sur la place de la République, entendre les gens chanter la Marseillaise que j’ai compris ce que je voulais vous dire. Car j’avais envie depuis des mois de vous dire que l’on pouvait aussi être fiers d’être Français, de notre drapeau, fiers de chanter la Marseillaise sans être connotés réactionnaires, rigides ou d’extrême droite. Car une nouvelle fois, j’ai compris que mon pays était le pays des Droits de l’homme, ouvert vers l’autre, vers le monde. Un pays de liberté et d’ouverture que des fous de Dieu ont voulu attaqué. J’avais envie que l’on récupère notre drapeau volé par la Marine nationale, car la France qu’elle défend n’est pas la France qui a été touchée. J’étais content et fier d’entendre et voir, tous ces gens de toutes origines confondues chanter la Marseillaise. Notre Marseillaise à tous. Celle qui incarne notre culture de gueulards, de râleurs, de révolutionnaires. Comme notre coq qui n’est pas le roi de la jungle mais qui n’a pas peur de chanter haut et fort… même si on sait qu’il risque de prendre un coup. C’est cette force là qui nous appartient et qui a donné du courage à d’autres peuples de renverser un roi ou une dictature. Alors, aimer la France et notre drapeau, ce n’est pas obligatoirement prendre un tournant bleu foncé ou bleu marine. Non, c’est montrer au monde, comme notre coq, que malgré tout, on sera toujours là pour chanter, gueuler, pour défendre nos valeurs, celles des Droits de l’homme, même les pieds dans la merde ! Car à tous ces gens qui veulent gâcher notre liberté de penser et d’agir, nous pouvons leur dire avec notre plus belle plume : « On vous emmerde ». Cocorico ! (DJ) Elle a compris que ce n’était pas la culture d’un pays qui était la cause de la délinquance et des maux de notre société, mais la situation dans laquelle l’individu était plongé. Manque d’éducation, de repère, de soutien familial… des situations qui peuvent en être la cause. Ou un début d’explication à ce problème. Ainsi, je pense qu’il est utile de s’investir dans la politique dans le sens noble du terme : le cadre que l’on doit mettre en place pour la bonne gestion de notre société. Avec le temps, nous nous sommes éloignés de ce débat politique. La gauche et la droite traditionnelles n’ont plus d’écoute et de crédibilité, même dans leur propre camp. Ce sont les deux extrêmes qui ont le vent en poupe, mais quel vent ! Un vent turbulent et irrégulier qui peut nous emmener loin et n’importe où... Depuis des années, j’ai toujours défendu l’idée qu’il ne fallait pas juger les gens qui votaient pour telle ou telle idée, les mettre dans un sac bien fermé comme s’ils étaient fermement tous homophobes, racistes ou que les participants à Nuit Debout n’auraient « rien dans le cerveau » comme l’a suggéré Monsieur Sarkozy, notre ex-président. Le manque d’échanges avec l’autre est souvent la cause de ce genre de dérapage, le manque de curiosité pour augmenter sa connaissance sur le monde qui nous entoure aussi. Notre monde a bougé mais en sommes-nous conscients ? Le travail est de moins en moins salarial, les familles de plus en plus décomposées, plus de gens seuls, des professionnels de la culture qui ont petit à petit perdu l’idée qu’ils pouvaient sauver le monde, une planète et une nature qui s’épuisent, un changement d’organisation générale dans notre société où les matins, les soirées, les week-ends, les vacances ne sont plus comme il y a 40 ans. Que faire ? Revenir comme si c’était mieux avant et refuser de vivre avec la mutation de notre société ? Croire que l’on peut avoir un CDI à vie alors que le travail, les capitaux, les dépenses qui font vivre les entreprises sont fluctuants comme nos dépenses spontanées ? Laisser encore nos magasins ouverts en semaine lorsque l’on travaille, c’est logique ? Penser que les gens qui ne vont pas au théâtre, plongés devant leur télévision, ne sont peut-être pas plus emballés de regarder un navet à la télévision ! Le but n’est peut-être pas de les convaincre de ne pas regarder la télévision, mais de leur apporter quelque chose qu’ils n’ont pas. La société a peut-être perdu l’idée du mieux-vivre ensemble… Penser que notre voisin de gauche ou de droite est quelqu’un comme nous et qu’un minimum d’échange peut apporter de grande histoire.` Allons-nous enfin comprendre que notre « belle nature » est gratuite et que ce n’est pas une raison pour ne pas la respecter ? Avec le numérique qui va envahir nos vies, tout va muter, qu’on le veuille ou non. Si nous ne nous adaptons pas à lui, c’est lui qui va petit à petit imposer ses règles avec des sociétés ultras puissantes qui ne veulent pas uniquement notre bien-être, mais s’intéresseront surtout à notre porte-monnaie pour des dépenses que la nature et la culture devraient peut-être rendre possible à un moindre coût. Nous devons réfléchir à demain, mais pas en regardant tout le temps en arrière comme si c’était mieux avant. La route est devant, pas derrière. Bon courage. DJ


FANZ’YO -FEVRIER - MARS - .... 2017

LUCIE, 20 ans de passions et de partage

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Edito Déc 2016

Ciao LUCIE C’est la première fois, après plus de 20 ans de vie du Fanz’Yo, que mes « eh dites oh ! » ne sont plus en colère, lassés peut-être de voir toujours la même chose se répéter.

Faisons donc confiance aux élus du peuple qui nous bassinent à longueur de journée sur le fait qu’ils nous écoutent… Ils ont peut-être écouté les Français pour prendre cette décision, mais peut-être pas les nombreux lecteurs de Fanz’Yo.

Il y a quelques jours, nous avons appris que l’association Lucie créatrice du journal Fanz’Yo n’était plus aidée par la nouvelle majorité de la région PACA. Lucie était aidée par cette institution depuis sa création, c’est à dire il y a 20 ans.

Car malgré la montée du numérique, Fanz’Yo était réellement pris en main et lu sur le terrain. Malgré l’intérêt que suscitent les journaux auprès des lecteurs, la maison mère, l’association Lucie, ne peut survivre. Lucie va s’arrêter à la fin de l’année 2016 ainsi que le journal Fanz’Yo version bi-mensuelle, qui était le projet phare de l’association. Par contre, le journal Yo’Yo en direction des parents et le Fanz’Yo d’été vont continuer d’exister.

Fraîchement élue avec les voix de la gauche, cette nouvelle majorité prend petit à petit ses marques et a décidé, au nom de la collectivité PACA et pour économiser l’argent public, d’annuler la subvention qui nous permettait de survivre. Lucie est endettée depuis des années et essaie chaque année de reboucher le trou, c’est à dire un énorme déficit cumulé : réaliser et éditer un journal ce n’est pas vraiment facile !

Face à la déception de voir disparaître par un « pssshiiitttt » cette association et Fanz’Yo, nous voulons avec la régie pub de Lucie, éditer un dernier numéro en février : une sorte d’hommage après 20 ans d’existence et d’investissement de toute une équipe. It’s the end.

Avec les années, l’énergie de tous a permis d’équilibrer le bilan, voire même d’être un peu bénéficiaire pour combler les pertes passées.

On vous en dira un peu plus dans le numéro spécial de février 2017.

La subvention faisait partie de notre budget pour mener à bien notre mission, en nous permettant la sortie des journaux. L’arrêt de la subvention, certainement justifiée par nos élus, met fin à notre mission d’ouverture culturelle vers la population et d’accompagnement des acteurs culturels. Et pourtant il s’agit de l’argent public, notre argent en quelque sorte.

Bon courage à tous (DJ)

Photo / Fanz’Yo - N°11 - Avril 1998

2 MARS : ROYAL REPUBLIC 3 MARS : TAGADA JONES 8 MARS : THIS IS NOT A LOVE NIGHT : SHANNON WRIGHT 9 MARS : KERY JAMES 11 MARS : TRAD’SESSION 16 MARS : APÉRO TECHNO 17 MARS : MATMATAH 18 MARS : MARTA REN & THE GROOVELVERTS 19 MARS : CONCERT DES ÉLÈVES DE CHORUS 24 MARS : MERLOT « EURAOUDZEWORLD » 25 MARS : KYAN KHOJANDI 25 MARS : GLITTER FEVER 28 MARS : FRANK TURNER + FOREST POOKY 31 MARS : PERTURBATOR 17 FÉVR. : FRITZ KALKBRENNER 22 FÉVR. : PETIT BISCUIT - COMPLET 23 FÉVR. : LOCAL HEROES 24 FÉVR. : JAZZ CARTIER + CHARLES X 25 FÉVR. : VITALIC 25 FÉVR. : APÉRO TECHNO 28 FEVR. : LUCKY CHOPS - COMPLET

6 AVR. : PATRICE 7 ET 8 AVR. : CAMILLE 12 AVR. : SUICIDAL TENDENCIES

Retrouvez l’ensemble des évènements, ateliers, rencontres, concerts jeune public sur : www.paloma-nimes.fr / info@paloma-nimes.fr 250 chemin de l’aérodrome 30 000 Nîmes 04 11 94 00 10 # PALOMANIMES Licences d’entrepreneur de spectacles : 1-1058442, 2-1050816 et 3-1050817

THIS IS NOT A LOVE SONG : MODERAT • JAKE BUGG • SLAVES • FLYING LOTUS TURBONEGRO • THEE OH SEES • GRANDADDY TEENAGE FANCLUB • POND ETC.


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LUCIE, 20 ans de passions et de partage

e...? l b i s s o p s a p st o? y ’ z n non !!!!!! C’e a F e r t o de n r e v i r p s u o n On va Wow Head

On garde contact sur Facebook ! Le magazine s’arrête, à part sa version spéciale été, mais nous gardons le lien avec vous via notre page Facebook. Vous avez d’ailleurs été nombreux à réagir suite à l’annonce de la fin de Fanz’Yo. Un grand merci pour tous ces messages que nous partageons à notre tour ici.

Marianne Mezze : OH NON !!!!!! Caro K-Raw : Merci Fanz’Yo pour cette belle chronique faite un jour au sujet de mon ancien groupe Sinder’in! Vous aviez su sentir dans la voix l’influence de Skunk Anansie, aux côtés de qui j’ai réalisé mon premier album aux USA! Bon vent à vous et merci pour votre travail! K-RAW / The 1 album - feat. Ace-Skunk Anansie. Wow Head : sniffff ! je garderais précieusement ce dernier numéro de Fanz’yo ! c’est regrettable........ Charline Charles de Châto : quel dommage !!!!! Déborah Pam : Encore bravo pour tout le travail réalisé et réaliser un Magazine n’est pas de tout repos ! Et je sais de quoi je parle... Bonne continuation et que 2017 soit l’année de nouveaux projets ☺ Luis Armengol : Une aventure de presse qui s’arrête c’est une fenêtre sur le monde (des arts en ce qui concerne Fanz’Yo) qui se ferme. Et c’est triste. Je fais confiance au talent des artisans de ce fanzine pour se relancer dans d’autres aventures. Bonne route à vous tous ! Luigi La Palombara : Merci pour ton formidable travail!! Damné Mortel-Luc Eyraud : Pour une fois qu’une structure s’occupait des groupes et musiciens en Vaucluse ....; ce n’est pas avec ce que « ne font pas» la DRAC ou l’addami (je ne sais meme pas s’il y en a une sur le Vaucluse) que les choses vont s’arranger .... Wow Head : non !!!!!! C’est pas possible...? On va nous privé de notre Fanz’yo ? dur...... :( Cecile Barra : Quelle peine ... Anne-sylvie Duclos : :( Damien Baillet : Dommage... :-( Piero Jean Belin : Oui, mais tu nous auras un exemple de «voie» même si je ne connaissais que de peu de temps ...Schusssssssss et Bonne Pêche ...! ! ! Merci ...! ! !... Luc Restier : Pas normal.. Cécile Guillemat : Putain... bravo pour tout en tout cas Cécile Guillemat : Peut-être le début d’autre chose ? Rémy Stighezza : Vous ne méritez pas cela, notre petit monde associatif est injustement maltraité, par des politiques à courte vue. Forza ! Yves Ramero : Par conséquent, la recherche d’un spectacle enfants pour le 16 décembre n’est plus d’actualité ? Vous ne m’avez pas répondu suite à notre candidature. Claire Guerin : C’était un pari de chaque jour de maintenir cette presse indépendante, vous avez su le faire et c’est déjà beau. Bra-

vo Jérôme et ton équipe pour votre endurance et vous engagements pour une culture vauclusienne saine, dynamique et conviviale. Bisou Cedric Malacarni : Merci qui ... Merci François !! Michaël Piccardi : Full support Lucie Nadège Salas : Un beau parcours... hélas qui n’est pas soutenu et encouragé à ce jour comme tant d’autres projets. Bravo à vous...et merci pour toutes ces années. Irène Prunaretty-Loverini : :( Manuel Ryckebusch : Merci pour tout ce que vous avez fait car je le consultais souvent Karine Teckyo : Je suis triste :( une page se tourne. Merci pour tout, pour teckyo surtout... Eric Jalabert : Oh merde Jérôme! X est bien dommage. Je t’appelle pour apprendre des news... Claudie Lemonnier : Pas étonnant par les temps qui courent... et ce n’est que le début ! Valérie Jandot : :( quel dommage... BRAVO Jérôme pour tout ce que tu as fait pendant toutes ces années... je t’embrasse depuis la Corrèze et j’espère que tu as d’autres projets. Alain Bressand : Merci Jérôme pour ces années d’activisme, et merde aux cultureux, vous n’êtes sans doute pas assez élitistes pour ces bureaucrates. Nancy Lan : Décevante nouvelle qui va laisser un vide dans notre paysage culturel....je garde pleins de bons souvenirs de mon passage dans l’équipe de Lucie Association. Bonne continuation Jérôme, je te souhaite de faire germer un nouveau beau projet! Marianne Brachet Bravo pour tout ce que vous avez fait, vous allez nous manquer c’est certain ! Et bonne chance pour tous vos projets à venir :) Barbara Iannone : Aie! On aura apprécié jusqu’ici pouvoir lire un journal citoyen et culturel! Jérôme «Fanzyo» je suis sûre que tu as déjà de nouveaux projets en tête alors bonne route ! Bise Charlotte Croset : Bonne route Jérôme et merci pour ce que tu as fait jusqu’ici Valérie Sarrat : 20 ans...Une vie quoi! Ce journal a touché des générations et a créé du lien! Le pari a été plus que rempli Jérôme, et tu peux en être fier ! On continuera sous une autre forme, et, je l’espère, moins de pression!<3 Carina Istre : :( Romano Marck : Dégoûté... Merci à toi Jérôme et aux membres successifs de l’équipe Nathalie Frigerio : Oui c’est possible... nous avons arrêté notre festival Fondamental Hip Hop suite au changement politique de la mairie de Pertuis qui estimait que la culture pour les jeunes n’était pas une priorité ...ateliers, accompagnement, projets culturels...Bonne chance à tous pour la suite Julie Blanc : MERCI pour tout ce que vous nous avez appris, partagé...Tous les bons plans, concerts, contacts donnés...Tout cela va beaucoup nous manquer!! Bon courage et rebondissement dans l’avenir.... et bravo pour votre parcours!!


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Ils nous ont suivi tout au long de cette aventure, de façon professionnelle, collaborant de près ou de loin à chaque numéro. Aujourd’hui, ils témoignent et réagissent à la nouvelle de la fin de Fanz’Yo. Merci.

Voilà: Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, Fanz’Yo qui s’arrête c’est une page qui se tourne dans notre paysage Culturel. Depuis près de 20 ans ce journal nous informe et nous interpelle sur la place que doit avoir la Culture dans le monde d’aujourd’hui. C’est avec tristesse que j’accueille cette nouvelle, car depuis 1998 date de création de notre association, nous avons toujours trouvé un interlocuteur désireux de donner la meilleure visibilité à nos évênements. J’espère qu’un jour le magazine renaîtra. Merci pour toutes ces années à nos côtés. Antonio AMAT Menuisier Alu, Président de l’association Sud-Regards (Nuit du Blues de Cabannes) 13440 CABANNES Cher Fanz’yo, je t’ai vu naître et maintenant disparaître, c’est te dire comme je t’ai bien connu. Bien évidement tu vas me manquer ! Ton édito, ton agenda, tes bons plans vins, tes critiques CD etc.... Tu étais unique dans le coin et bon nombre de tes lecteurs vont te regretter je pense ! Quant à moi outre le fait de ne plus te tenir entre mes mains, ne plus te lire, te corriger et te distribuer parfois, je ne pourrais plus te conseiller et vanter ton contenu auprès du public, je le regrette vraiment. marie-hélène PIRAS: Coordinatrice Socio-culturelle / MJC de CAVAILLON Bonjour Jérôme , je suis attristé de lire et d’apprendre que Fanz’yo s’arrête . Je n’ose posé la question , tant je pense connaitre la ou les raisons . Si il y a bien quelque chose qui restera de ce journal culturel , c’est bien un travail collectif et dirigé par un passionné qui y a mis beaucoup beaucoup , sans compter les jours et les heures !, et ça , ça mérite un profond respect !. Notre association Rhythm & Drums à été abonnée un moment , et nous avons en plus , eu le plaisir de vous compter parmi nos partenaires lors de nos soirées Master Classe de Batterie . Moi , je proposerai même qu’une soirée soit même organisée pour saluer toutes ces années de bons et loyeux services !. J’espère que d’autres projets verront le jour ....Merci pour tout . Bruce Jullian Musicien batteur et enseignant Association Rhythm & Drums 84270 Vedène Au-delà du cas de Fanz’yo, cʹest l’ensemble de la presse qui souffre depuis quelques années. Dans un contexte économique difficile, la fragilité de la presse est aujourd’hui perceptible, et chaque fois qu’un titre disparaît, c’est un signe inquiétant. On aimait feuilleter les pages de Fanz’yo particulièrement présent sur la question de la culture. Merci donc à Jérôme et à son équipe qui ont partagé depuis tant d’ années l’aventure des Hivernales. Isabelle Martin BRIDOT Directrice des Hivernales / Avignon La fin de fanzyo est un chapitre qui ce tourne, cela me touche car depuis 20 ANS, ils était la référence sur la culture en général dans la régions !!! Comme mon ancienne profession (video club) Jerôme va muter pour de nouveau projet. Nous vivons dans un société qui va trop vite du coup fanzyo resteras une superbe aventure arrêté en 2017 Le grenier du geek Bagur john JEUX VIDEO ET DVD / St saturnin les avignon Jérôme Derbès fait partie de ces gens qui se donnent sans compter au projet qu’ils ont décidé de mener, contre vents et marées s’il le faut. Depuis 20 ans, sa passion avait pris la forme d’un journal que nous aimions découvrir chaque mois, déposé à l’entrée de notre théâtre, laissé là comme par une cigogne férue d’art et de culture. C’est avec tristesse, mêlée avouons-le d’un peu d’amertume, que nous lui disons un au revoir que nous espérons bien nommé… Aurélia Lisoie et l’équipe du Chêne Noir Chargée de la presse et de la communication pour le Théâtre du Chêne Noir - Avignon


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LUCIE, 20 ans de passions et de partage

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A la fin des années 90, l’activité musicale etait très riche sur avignon. Il y avait beaucoup de groupes de musiques qui répétaient soit aux 2G soit à Music express en Courtine et nombreux étaient les bars et salles qui les programmaient. Alors forcément, on était tous à l’affût d’un journal qui aurait répertorié toutes ces programmations musicales. Le Fanz’yo était un super outil qui permettait d’être informé sur ce qui se passait dans notre région et facilitait les rencontres et les échanges. N’oublions pas qu’à l’époque, il n’y avait pas internet et il fallait courir dans le hall du bistrot d’Utopia pour trouver les flys et autres fanzines qui annonçaient toutes ces manifestations. Avec le temps, on s’est adaptés avec l’équipe de Lucie, s’à l’évolution du secteur et aux nouveaux modes de communication mais avec toujours ce souhait de maintenir l’information sur support papier...et on a perduré plus de 15 ans...! Des générations entières ont parcouru les pages du Fanz’yo. Nous avons permis à des jeunes du haut Vaucluse de se retrouver près de chez eux dans le cadre d’un festival de musiques à la programmation éclectique, reggae, musiques du monde. Nous avons eu cette idée géniale de permettre à des groupes qui avaient marqué les années 80-90, de se réformer lors d’un concert unique. C’était un moment très émouvant! Aujourd’hui, par faute de financement, toutes ces énergies et ces initiatives cessent, mettant un terme à la parution du journal Fanzyo, et je trouve cela triste... C’est la fin d’une grande époque, d’un cycle? Mais je suis heureuse d’avoir participé durant plus de quinze ans à cette formidable aventure! Valérie Sarrat chargée de mission musiques actuelles arts vivants 11 & ex trésorière de Lucie

Les africains nous disent que lorsqu’un vieillard décède, avec lui c’est une bibliothèque qui disparait. Il en a va de même pour la presse et particulièrement pour les journaux qui parlent de culture» Gérard Gelas

Je suis triste de constater encore une nouvelle disparition d’un acteur culturel avec lequel j’avais l’habitude de travailler depuis des années, se faisant régulièrement l’écho de sorties de disques ou de concerts d’artistes avec lesquels je travaille. Merci pour tout ! Jean-Philippe Béraud MARTINGALE MUSIC «L’arrêt de Fanzyo m’attriste vraiment, d’abord car depuis 20 ans, il m’accompagne au cinéma et au théâtre, il me guide dans les concerts, il me donne des conseils pour les expos; bref, il fait partie de ma vie culturelle. D’autre part, il m’a permis de développer le fanzine «Teckyo», spécialisé en musique électronique, devenu aujourd’hui le site web www.teckyo.com - Cette belle aventure est finie, mais continuons à transmettre cette passion pour la culture à nos enfants, avec un bel outil : «Yoyo» ...» Karine CHAUVET directrice de teckyo.com « Fanz’Yo s’arrête avec ce numéro. Qu’est-ce que ça vous fait ? » Ce n’est jamais bon signe quand un titre de presse alternative s’éteint, d’autant que Fanz’Yo était un partenaire historique des évènements de notre association. Privilégier le rédactionnel sur le bio, la culture et le bien-être aux publicités agressives était un choix courageux, nous regrettons sincèrement cette fin. Damien BAILLET directeur de Surikat Production - Avignon

Partenaire de longue date, Fanzyo cesse son activité après 20 ans d’existence. Quelle tristesse, quelle douleur pour ses fondateurs ! Un journal pour tous, non élitiste, qui a su mettre en valeur de nombreux projets et nous accompagner tout au long de nos diverses saisons. Interviews, reportages, articles divers… Coup de pouce quand nous en avions besoin… A Jérôme, avec qui une relation de confiance s’est installée depuis des années, je te remercie et te souhaite le meilleur pour la suite. L’aventure ne s’arrête pas là…. On compte sur toi. Houria Marguerite Responsable com-presse Théâtre de Nîmes Fanz’Yo, mon bouquin, mon fanzine, tes grandes idées et belles pensées sont et seront à sauvegarder de l’oubli, pour leur beauté, pour la nécessité de leur propos, pour la réflexion et l’échange qu’elles ont suscités . Fanz’Yo , ma petite boite à outils, tu as peut être regretté parfois d’avoir osé , mais j’espère, pas regretté surtout d’avoir édité, d’avoir su existé, d’avoir aussi bien communiqué. Fanz’Yo, ma petite feuille de chou, Peut être vaut il mieux aujourd’hui se retirer et laisser un bon souvenir plutôt que d’insister et en quelque chose de pesant, se transformer ... Ton élan a été brisé mais je ne veux et ne peux croire qu’un petit format de journal ne renaîtra . Laurent LEGRAS Directeur MJC de Cavaillon

© Benoite Fanton

«Fanz’Yo qui prend la poudre d’escampette pour toujours, je le mets sur le même niveau que la fermeture des bureaux de postes, qui représentent la proximité et la vraie connexion avec les vrais gens. Fanz’Yo c’était d’une part, la possibilité d’avoir gratuitement un maximum d’informations sur les spectacles, les expositions et les sorties à ne pas rater. Mais Fanz’Yo c’était aussi une tribune, pour la cause citoyenne, pour des associations de terrain, pour un regard moins nombriliste sur le monde qui nous entoure, pour des bénévoles passionnés, aussi, disposant d’une plume et voulant faire partager au plus grand nombre leurs coups de coeur, avec une liberté de ton, il faut le dire de plus en plus rare en cette période troublée. Enfin, pour moi, Fanz’Yo c’était une bulle d’oxygène unique car inféodée à aucune maison de disque, aucun théâtre, aucune salle de concert ou quelque structure culturelle que ce soit. Là aussi, ce magazine au nom définitivement étrange va manquer dans le paysage régional.»

© Melissa Durand

Frédéric journaliste 33 ans / Carpentras

Les africains nous disent que lorsqu’un vieillard décède, avec lui c’est une bibliothèque qui disparait. Il en a va de même pour la presse et particulièrement pour les journaux qui parlent de culture. C’est pourquoi nous aurions tellement souhaité que l’anniversaire des 20 ans de Fanzyo ne coïncide pas avec sa disparition. Gérard Gelas Auteur, metteur en scène, directeur du Théâtre du Chêne Noir - Avignon Fanzyo s’arrête après 20 ans de parution. J’imagine le vide que va laisser sa disparition. Pour moi, comme pour les milliers de lecteurs curieux, à la recherche des informations culturelles que regroupait la revue. Et ses éditos... et ses engagements.... Maintenant, où allons nous pouvoir les trouver ? Cela peut paraitre égoïste de penser cela, mais j’imagine aussi, la peine ressentie par l’équipe qui assurait l’existence de ce magasine.... Merci pour tout ! Je vous souhaite, à tous, de trouver une nouvelle voie ! Pierre de Queiroz de l’association 7art / Isle sur Sorgues Il est toujours très triste de voir un support d’information arrêter son activité. FanzYo fait partie de ces programmes que l’on retrouvait avec plaisir pour s’informer, à côté de la gazette d’Utopia, des programmes de La Garance, de l’Ajmi, du Sonograph, de La Gare... ici à l’Isle-sur-la-Sorgue (où nous n’avons toujours pas de lieu culturel vivant dans notre ville !)... A l’heure du «tout numérique», avoir du papier à lire, à coller sur le frigo, à glisser dans sa besace, c’est un plaisir irremplaçable. Marc Peyret, imagineur (depuis 1989).


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Un journal qui meurt, c’est un peu de liberté en moins ! Liberté de pensées Liberté de penser Liberté d’effeuiller la Culture et mettre à nu ses coups de coeur Liberté d’action, sans frein, ni incitation Merci Fanz’Yo pour tout cela ! Delpeuch Marie-Pierre consultante en communication Travaillan

Fanz’yo s’arrête, c’est bête. Ces derniers numéros avec cette nouvelle maquette je les trouvais excellents, augurant un virage bien négocié vers une presse à la fois engagée et agréable à lire, un journal qui nous parle, nous permet de nous impliquer, nous expliquer, nous faire danser, aimer le théâtre, la lecture, l’opéra, le rock, les agriculteurs bio et locaux, la nature, les autres... C’était franchement intéressant à suivre et à lire. Cela s’arrête, mais je ne crois pas que cela puisse s’arrêter et je vous attend au tournant avec de nouvelles pages à tourner.... Yo ! serge Casas journaliste.directeur d’osmose radio 20 ans déjà ! J’ai forcement ce lien affectif ayant collaboré quasiment dès les premiers numéros…. Souvenirs de nuits presque blanches, à l’époque où l’on fumait encore dans les bureaux, à finir de maquetter le numéro du mois, avant un départ en impression le lendemain. Excitation de recevoir les cartons aux effluves de papier imprimé. Toute l’énergie déployée pour accoucher du nouvel exemplaire dans les temps, puis très vitre se replonger dans le suivant. Moult rencontres culturelles, amicales et affectives. 20 ans déjà ! Sacré aventure. Yo! life goes on… Benjamin Smither Directeur de production – AMDA prod - AVIGNON

« Fanz’yo a grandi et nous aussi !»

Muriel Forêt Relation presse

les ailes du désir

de Wim Wenders Peter Handke Richard Reitinger

Adaptation et Mise en scène : Gérard Vantaggioli Avec : Stéphanie Lanier Sacha Petronijevic Nicolas Geny Philippe Risler

Musique : Eric Breton Création Lumière : Franck Michallet Régie vidéo : Jérémy Meysen Production : Théâtre du Chien Qui Fume L’Arche est l’agent théâtral du scénario représenté - www.arche-editeur.com

Théâtre du Chien Qui Fume

Scène d’Avignon Compagnie

Gérard Vantaggioli

Samedi 18 Mars à 20h30 et Dimanche 19 Mars à 17h R é s e r va t i o n : 0 4 9 0 8 5 2 5 8 7

75, Rue des Teinturiers - 84000 Avignon - www.chienquifume.com L : 2-136608

© ATELIER DE LA BÊTE À CORNES - Marc Galéazzi - 2016

Fanz’yo c’est avant tout une rencontre avec Jérôme Derbes.. Plein d’enthousiasme d’énergie et voulant bousculer les codes des journaux culturels quasi inexistants en région PACA, Jérôme était visionnaire en matière de tendances culturelles avec une volonté de donner la parole aux acteurs culturels de la Région et surtout de démocratiser la culture en donnant l’accès à l’information pour tous Nos nombreux échanges et rencontres ont fini par nous réunir autour de ce journal et aussi autours d’actions culturelles de l’association. Fanz’yo a grandi et nous aussi ! …autour de ce journal c’est toute une équipe avec des relations amicales, des moments partagés, et c’est un peu de nos vies qui défilent en voyant les couvertures d’année en année plus riches, plus élaborées et qui témoignent de l’évolution de la société. Fanz’yo, mettait chaque discipline artistique au même niveau d’importance, pas de discrimination entre les disciplines artistiques, entres les artistes et structures quelque soit leur importance ! Ce qui pouvait énerver certains qui ne comprenait pas cet état d’esprit, en effet Fanz’yo est un journal libre et indépendant, et ce n’est pas évident dans un monde où l’argent achète tout ! La bataille fut rude et Jérôme ne lâcha pas ses convictions…que cela soit avec les politiques, comme les acteurs culturels qui n’acceptaient pas la critique ou encore moins de ne pas être prioritaire dans le rédactionnel si il prenait une pub ! Fanz’yo s’est imposé au fil des ans comme le journal culturel et a soudé des partenaires qui lui ont permis de durer avec quelques déception et péripéties mais toujours dans le soucis de transmettre et de témoigner de son époque ! Aujourd’hui, c’est un sentiment de tristesse de voir cette aventure qui s’achève .. mais je suis sûre que de nouvelles perspectives et de nouvelles idées vont germer dans la tête de Jérôme .. toujours un coup d’avance sur l’évolution de notre société ! Bon vent où qu’il mène !!


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LUCIE, 20 ans de passions et de partage

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Les organes d’information s’intéressant aux expositions, au théâtre, à la musique, à la danse, à toutes les facettes de la création, se raréfient.» Carina Istre

Un magazine culturel qui disparaît, c’est un peu de notre richesse qui s’envole. Malheureusement, il ne s’agit pas d’un événement isolé. Les organes d’information s’intéressant aux expositions, au théâtre, à la musique, à la danse, à toutes les facettes de la création, se raréfient. Plusieurs déjà se sont éteints en silence. Un phénomène inquiétant. Sans la multiplicité des critiques et des relais, comment les lieux de culture trouveront-ils leur public ? Et qu’adviendra-t-il à terme du foisonnement culturel de notre région ? Carina Istre, journaliste, chargée des relations extérieures pour le Musée Angladon J’ai connu Jérôme Derbes à la création de Fanzyo. Ça fait donc plus de 20 ans si ma mémoire est bonne. 20 ans qui sont passés à la vitesse de la lumière. A la vitesse du son, ferais-je mieux de dire. Musicien actif moi-même dans le coin (et ailleurs) depuis plus de temps que la décence ne m’autorise à le dire..nos chemins se sont croisés avec Fanzyo a de multiples reprises. En particulier lorsque nous organisions avec Inouï Productions le Festival « Gare Aux Oreilles » à la Gare de Coustellet (entre 2002 et 2008). La disparition de Fanzyo m’attriste, et ça me fait penser tout à coup à la magnifique phrase de l’écrivain ivoirien Amadou Hampâté Bâ : « en Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Je ressens pour chaque magazine, pour chaque journal qui disparaît ici en France, le même sentiment d’une mémoire qui meurt à tout jamais. Non, je ne pense pas que les web mag remplaceront jamais un journal papier. Pas plus que la guitare électrique n’a remplacé la guitare classique ou la boîte à rythme n’égalera jamais une bonne vieille Ludwig de 1962. Merci à Jérôme et à l’équipe de Fanzyo. Merci pour leur contribution active à l’effervescence culturelle de notre région depuis toutes ces années. Guigou Chenevier artiste

Un journal qui meurt c’est un bâillon que l’on pose sur une bouche un bandeau sur des yeux c’est l’information que l’on fait taire la parole que l’on écrase la communication que l’on interdit la culture, parait il, est le moyen idéal pour lutter contre l’obscurantisme alors quand un journal meurt et disparaît c’est une porte ouverte pour l’obscurantisme qu’il soit religieux ou politique un journal qui meurt c’est la liberté que l’on étouffe. la victoire des médias manipulés et la bêtise programmée le calcul politicien poisseux la censure qui s’approche et le froid qui s’installe. Manuel Pratt, artiste

Fanzyo c’est comme un copain qui s’en va...beaucoup des souvenirs depuis 1995... ça m’a accompagné pendant 20 ans dans ma vie de musicien, mes groupes divers...l’appui promo, les interviews, un esprit très cool, une bienveillance... Fanzyo a tout traversé: de la période fanzine photocopié à l impression et au digital... chapeau Jérôme et ton équipe !!! bises et bon vent ! Luis Pousa, musicien «Quelle énorme perte pour nous tous ! Fanzyo c’était un peu notre boussole ... le journal qui donnait la température de la vie culturelle de la Région. Ce sera un grand vide pour les Avignonnais que nous sommes et en tant qu’acteur culturel, une véritable aberration de ne plus pouvoir se le procurer régulièrement ! Un journal à la fois intelligent, sensible, coloré, pratique et vibrant ça n’est pas si fréquent ! Merci à toute l’équipe d’avoir porté ce grand projet à bout de bras depuis toutes ces années avec autant d’enthousiasme. 20 ans, c’est un joli bout de chemin qui aurait pu continuer bien plus loin encore ! Merci « Christelle Chargée de communication / Théâtre Golovine et Parcours de l’Art : Avignon

Lucie, c’est 1997, une vie en Avignon, puis un départ, un tournant, et Lucie qui me poursuit. Des textes, des chroniques, des engueulades, des déceptions, des joies, des textes encore et encore chaque mois. Des PJ, Nick, Lou, David, Damon, Toumani et tant d’autres. Et puis des Martin, Jeff, Terence, Kyoshi et Abbas que je pleure encore. Je les ai critiqué, aimé, adoré, vilipendé, avec joie et passion. Cameron, je l’avais même traité de Fasciste pour son Titanic. Sans regret. Des Textes et des critiques. Encore. Lucie, c’est aussi une Présidence, des festivals, des rencontres - merveilleuses -, et des nuits à ranger et à nettoyer. Et une fin. Pleine de tristesse, de peine mais sans regrets. Je recommencerai. Hugues Blondet Cadre dans un grand groupe audiovisuel français et Réalisateur – Paris Ex Chroniqueur Internet et musique / Ex Responsable Cinéma de Fanz’yo / Ex Président de Lucie


FANZ’YO - FEVRIER - MARS - .... 2017

IDEES DE CADEAUX REFLECHIS ET UTILES

Guide pratique de la transition Les inégalités sociales n’en finissent pas de se creuser et les problèmes environnementaux s’accumulent sous nos yeux. Ce qui n’empêchent pas Nicolas Sarkozy de tenir un discours climato-sceptique devant un parterre de chef d’entreprises et de nombreux candidats à la présidentielle de rivaliser en propositions libérales. Aux crises économiques et écologiques se superposent une crise politique qui voit la majorité de nos représentants politiques incapables de proposer des solutions efficaces pour faire face aux grands enjeux de l’époque. Dans ce contexte, le découragement et la résignation peuvent prendre le dessus. Pourtant, des initiatives citoyennes et collectives en faveur des transitions émergent ici et là. Dans ce manuel revu et augmenté, l’association altermondialiste Attac propose des solutions concrètes sur lesquelles s’appuyer en matière d’énergie, d’agriculture ou encore d’échanges pour changer la donne. D’autres voies sont possibles. Encore faut-il les emprunter. Petit manuel de la transition (nouvelle édition augmentée), Attac, Les Liens qui Libèrent, 2016, 100 p. 7,50 euros Un manuel pour changer la ville Réaliser du mobilier avec des palettes, un bar mobile avec un vélo, des bacs à légumes avec des planches ou encore un potager vertical avec du fil de fer. Ce Manuel illustré de bricolage urbain présente des installations que chacun peut facilement réali-

ser, puis disposer dans l’espace public pour s’approprier différemment son environnement de vie. Le tout, le plus souvent avec des « ressources de la rue », matériaux réutilisables jetés sur la voie publique. Composé de fiches pratiques accompagnées de dessins, l’ouvrage est une véritable incitation à l’urbanisme participatif. Un projet éditorial qui s’appuie sur l’expérience de YA+K, collectif d’architectes, de designers et d’urbanistes, promoteurs d’une approche « do it yourself », contributive et transversale de l’aménagement. Les auteurs proposent ainsi au lecteur de mettre la main à la pâte pour « rendre la ville plus conviviale et partagée ». Manuel illustré de bricolage urbain, Outils, ressources pratiques et projets à faire soi-même pour rendre la ville plus conviviale et partagée, É. Delprat, YA+K & N. Bascop, Editions Alternatives, 2016, 128 p., 25 euros Des solutions contre le mal-logement 3 millions de personnes «subissent de mauvaises conditions de logement», en France, selon la fondation Abbé Pierre. Une situation alarmante qui n’est pas une fatalité, si l’on se donne vraiment les moyens de l’affronter. Dans ce livre, sont décrites vingt initiatives qui permettent aux mal-logés et sans domicile fixe de retrouver un toit digne de ce nom. Sortir du mal logement, c’est possible !, Fondation Abbé Pierre, Editions de l’Atelier, 2016, 176 pages, 10 euros

Mangez fermenté, mangez santé

04 90 89 41 70 hivernales-avignon.com

La fermentation permet de conserver les aliments. Mais surtout, elle améliore leur digestibilité en contribuant au bon fonctionnement de notre intestin et de notre système immunitaire. Ce beau livre propose de redécouvrir, en quarante recettes, cette technique vieille comme le monde. De quoi élaborer en sécurité vos produits fermentés. Aliments fermentés, aliments santé, Méthodes, conseils et recettes, M-C Frédéric et G. Stutin, Editions alternatives, 2016, 112 p., 13,50 euros

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CINEMA

« Chez nous » de Lucas Belvaux avec Emilie Dequenne, André Dussolier Date de sortie : 22 février Le pitch : Pauline, infirmière à domicile, entre Lens et Lille, s’occupe seule de ses deux enfants et de son père ancien métallurgiste. Dévouée et généreuse, tous ses patients l’aiment et comptent sur elle. Profitant de sa popularité, les dirigeants d’un parti extrémiste vont lui proposer d’être leur candidate aux prochaines municipales Vous aimerez si vous avez vu :les films de Mike Leigh, Ken Loach (mais pas les derniers) C’est un film à voir de préférence : seul, en journée et en semaine, pour être en connexion totale avec le film, qui parle du fait que certains profitent des autres à des fins peu recommandables. On garde un œil particulièrement sur :le réalisateur belge Lucas Belvaux, auteur de « Cavale » et « Rapt », qui est tout simplement l’un des meilleurs réalisateurs européens en 2017.

d’enfant vont créer un véritable cataclysme au sein d’une famille et d’un groupe d’amis… Vous aimerez si vous avez vu : « Baby sitting » côté français, « Very bad trip » côté américain. Soit des comédies qui perdent les pédales avec panache, et embarquent le spectateur dans un délire collectif sans freins aucun.

« A bras ouverts »

de Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier, Ary Arbittan Date de sortie : 5 avril Le pitch : Alors qu’il fait la promotion de son nouveau roman invitant les gens à accueillir chez eux les gens dans le besoin, un intellectuel de gauche marié à une riche héritière est accusé d’hypocrisie par un journaliste pugnace, qui le met au défi d’appliquer ce qu’il préconise dans son ouvrage. Vous aimerez si vous avez vu : « Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ? », le précédent film de Philippe de Chauveron, qui s’appuyait sur les préjugés racistes et discriminatoires pour signer un film sur la nécessité du non comunautarisme. C’est un film à voir de préférence : avec votre beau-père qui serait tenté par un vote réactionnaire aux prochaines présidentielles. Dites-vous que votre invitation à ce film sera votre tract à vous, votre manière de lui dire qu’il se fourvoie. Et qu’il se met le doigt dans l’œil…de verre. On garde un œil particulièrement sur : Elsa Zylbestein, qui semble actuellement vivre une deuxième carrière au cinéma, notamment depuis le dernier Lelouch, où elle n’avait été aussi rayonnante. Trop souvent cantonnée au cinéma d’auteur, on la découvre désormais en actrice de comédie. Et ça le fait !

Baby Phone

De Olivier Casas Avec Medi Sadoun, Anne Marivin, Pascal Demolon Date de sortie : 8 mars 2017 Le pitch : Au détour d’un dîner, les révélations faites à travers le baby-phone d’une chambre

C’est un film à voir de préférence : après un OM-PSG qui se sera soldé par un 3 à zéro au Vélodrome (au moins sur Play station…). On garde un œil particulièrement sur : Pascal Demolon, le dandy qui monte dans les comédies « Made in France ». Ce beau gars ténébreux nous a scotché dans « Radiostars » et « Five ». Des films de bande, là où il excelle. Et ce n’est qu’un début.

« Rockn’roll »

de Guillaume Canet avec Guillaume Canet, Marion Cotillard Date de sortie : 15 février Le pitch : Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux.. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « Rock », qu’il ne l’a d’ail-

leurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la «liste» des acteurs qu’on aimerait bien se taper Vous aimerez si vous avez vu : « Dans la peau de John Malkovitch », et « Pardonnez-moi » de Maiwenn, des films qui donnent l’impression de raconter une vérité vraie qui concerne les protagonistes à l’écran mais qui ont le culot de rester vrai en partant à côté. C’est un film à voir de préférence avec : son amoureux ou son amoureuse, pour checker si on aurait fait les mêmes choix que Marion et Guillaume dans certaines situations… On garde un œil particulièrement sur : le traitement médiatique du film, qui pourrait dépasser le cadre même du long-métrage, pour virer au défouloir de la part de certains critiques. Cotillard en énerve certains, Canet n’en parlons pas, alors les deux ensemble qui prétendent jouer leur propre rôle (romancé certes) à l’écran, il y a là un terreau fertile pour quelques plumes habiles de la presse écrite en manque d’adrénaline basse consommation.


"AGIR REND HEUREUX ! C'est donc avec bonheur que j'ai accepté de devenir le premier ambassadeur français de 1% for the Planet." —Yann Arthus-Bertrand Président de la Fondation GoodPlanet

© Aurélie Miquel

www.goodplanet.org

Yann Arthus-Bertrand soutient 1% for the Planet, réseau d'entreprises philanthropes consacrant 1% de leur chiffre d'affaires à des associations environnementales.

www.onepercentfortheplanet.org


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THEATRE

NEWS Décidément, la montagne réussit à la comédienne avignonnaise Alice Belaïdi.

Ces compagnies d’ici qui nous emmènent ailleurs Qui ? le TRAC Où ? Beaumes-de-Venise Quoi ? Le TRAC (Théâtre Rural d’Animation Culturelle), créé en 1979, se définit comme théâtre d’éducation populaire, au coeur des synergies associatives et citoyennes. L’équipe aime à partager le plaisir du jeu et de l’émotion avec les publics les plus divers en des lieux insolites, sites naturels et sites du patrimoine :carrières, prés, chapelles, places, parvis, fermes, sentiers…La force du TRAC c’est de rester en permanence une troupe jeune, alerte, qui se renouvelle sans cesse, ne s’endort jamais sur ses lauriers. Ca change de certains barons du théâtre, avant tout obsédés par leurs subventions, et pour qui la création annuelle est uniquement une manière de rassurer les collectivités qui leur octroient un subside.

En 2012, l’actrice de 29 ans avait glané au Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez le prix «Coup de cœur féminin» pour «Radiostars» (avec Clovis Cornillac et Manu Payet). Cinq ans plus tard, dans le même festival, l’ex-lauréate d’un Molière (pour la pièce «Confidences à Allah») a cette fois-ci a obtenu un «Prix d’interprétation dans un second rôle» pour «Si j’étais un homme» d’Audrey Dana. Le jury était présidé par Omar Sy. A l’Alpe d’Huez, la comédienne formée au Théâtre du Chêne noir présentait également un autre long-métrage, nappé dans les alpages et donc raccord avec le festival : le bien nommé «L’Ascension», de Ludovic Bernard, dans lequel elle tient le premier rôle face à Ahmed Sylla

Où les voir ? A domicile, à la salle Fracasse de Beaumes (debout depuis 1986) mais aussi ailleurs en Vaucluse, à Vaison, Pernes et ailleurs. La troupe a joué dans 19 pays depuis sa création (plus de 150 000 spectateurs pendant ses 30 première années, pour 1300 représentations

Le saviez-vous ? L’ancien journaliste de France 2 Patrick Chêne vit désormais avec sa femme Laurence et sa plus jeune fille, Manon, 5 ans, en Vaucluse. La famille s’est installée à Caromb, au pied du mont Ventoux, mais pas pour se reposer. Patrick Chêne, que le grand public n’a pas oublié en tant que présentateur de « Stade 2 », du JT de 13 heures de France 2 et des commentaires enflammés sur le Tour de France, a en effet mis son rêve en application : créer un domaine viticole de A à Z. Le Domaine Dambrun (rouge et blanc) est né. Pas un vin bling bling, mais un bin de vigneron, concocté avec un maître de chai de Rasteau, et en bio s’il vous plaît. Quel plaisir de voir des personnalités du monde médiatique s’adosser à la Provence sans en faire des tonnes ! Du 14 au 18 mars, venez découvrir les 7èmes Rencontres du Sud dans tous les cinémas du Grand Avignon. Avant-premières, présence de réalisateurs et de comédiens, projections pour les enfants, Drive-In à Villeneuve-lez-Avignon : ce rendez-vous de cinq jours est un grand moment dans le sens où il fait autant dans la comédie que dans le film d’auteur. MARSEILLE Sonia Rykiel, l’exposition XXL au Château Borely Jusqu’au 11 juin, le musée des Arts Décoratifs et de la Mode (situé dans le Château Borely) propose l’exposition «La féminité en mouvement», qui a un fil conducteur, un seul : la génialissime Sonia Rykiel, qui a marqué de son empreinte la seconde moitié du XXe siècle et le début du nouveau millénaire en réinventant à son image la garderobe féminine. Le Château Borély rend hommage à la créatrice disparue l’été dernier. Une vingtaine de silhouettes, emblématiques du style Rykiel, ont été sélectionnées dans le très riche fonds mode du musée. Elles nous renvoient l’image d’une femme, active et libre, à la recherche du confort et de l’élégance. Sonia Rykiel a créé un style unique, « paresseusement « chic, intemporel et sensuel, aux lignes épurées et fluides empruntées aux années 1930. Un style baptisé par elle-même « Le Nouveau Classicisme «. Retour sur le parcours d’une femme plurielle, icône de la «démode».

Ou les contacter ? www.trac-beaumesdevenise.org

Qui ? On est pas là pour se faire engueuler

Qui ? La compagnie Françoise Murcia

Où ? Avignon

Où ? Vaison-la-romaine

Quoi ? La compagnie On est pas là pour se faire engueuler [Agence de Fabrication Perpétuelle], fondée en 2006 de la rencontre de Laetitia Mazzoleni, metteur en scène et comédienne et Noam Cadestin, comédien, est née de l’envie d’expérimenter les différentes écritures de la scène afin de promouvoir un théâtre contemporain, inventif, fort, où le texte prend toute son ampleur. Orientée vers les musiques actuelles, baignée dans l’univers cinématographique des cinquante dernières années, la compagnie n’a de cesse de confronter les disciplines pour mieux les sublimer. Outre leurs créations, la compagnie propose des ateliers en milieu scolaire et des stages de théâtre (approche de la mise en scè,e, improvisations à partir de texte etc…)

Quoi ? La compagnie Françoise Murcia est basée au Centre Escapade - A Coeur Joie de Vaison-La-Romaine, avec deux studios de danse. La compagnie a produit une vingtaine de créations, soutenues par la DRAC PACA, la Région PACA notamment. L’Addm 84 accompagne régulièrement ses actions dans le Vaucluse. L’Adami et la Spedidam ont soutenu certaines de ses créations (« la Puella » en 1998, « in principio » en 2003). Les chorégraphies de Françoise Murcia ont été présentées notamment à Avignon, Gap, Grenoble, Paris, Vitry sur Seine, Royaumont, Francfort, Geldern, Düsseldorf…Avant de devenir une référence, Françoise Murica s’est produite en 1987 avec un premier solo « Capriccio », sélectionné pour les « jeunes projets » des Hivernales d’Avignon.

Où les voir ? Ils ont joué dans quasi tous les théâtres d’Avignon et réalisé des parcours-performances passionnants à plusieurs reprises à la chapelle des Pénitents blancs. Soyez aux aguets, ils ont toujours une proposition qui surprend aux entournures. Où les contacter ? www.onestpaslapour.fr

Où les voir ? On a pu les voir au grand festival international de « Vaison Danses ». Mais la compagnie est aussi régulièrement invitée dans différents théâtres et festivals de la région Paca, notamment dans le cadre de résidences de création (théâtres de Draguignan, Istres, Grasse, Festival de danse de Cannes, CCN Ballet Preljocaj d’Aix en Provence, Carros...) Où les contacter : www.compagniemurcia.com


ANNONCES / AGENDA

© Alwin Poiana

FANZ’YO - FEVRIER - MARS - .... 2017

HIVERNALES

AVIGNON ET VAUCLUSE JUSQU’AU 25 FEVRIER Désormais c’est Isabelle Martin-Bridot, ex-bras droit de l’ancien directeur Emmanuel Serafini, qui dirige le Centre de Développement Chorégraphique les Hivernales, et, par ricochet, le festival du même nom. Le meilleur de la danse contemporain, régionale, nationale et internationale, voilà l’idée inchangée des Hivernales, dont c’est déjà la 39e édition. Jusqu’au 25 février, 33 représentations, 16 stages, des projections, expositions, un colloque et des rencontres de tout horizon, c’est ça le piment de cet évènement primordial dans le ciel chorégraphique actuel. Les spectacles notoires sont légion, une fois de plus. Fanz’Yo vous conseille quand même de vous arrêter sur « Le syndrôme Ian » de Christian Rizzo, le 18 février à l’Autre scène de Vedène. Une création 2016 mais présentée pour la première fois en région PACA. Le chorégraphe Christian Rizzo à la tête du CCN de Montpellier depuis 2015 aime faire bouger les lignes et se joue des étiquettes «danses populaires» et «danse contemporaine». Dans « Le syndrome ian, en référence au chanteur de Joy Division Ian Curtis, le chorégraphe continue de s’interroger sur les relations entre les danses d’auteurs et la pratique des danses anonymes, se plaçant cette fois sur le terrain du clubbing et de la nuit. En 1979, adolescent, il découvre l’ambiance électrique d’un club londonien où cohabitent la physicalité angulaire et saccadée de la danse post punk et les déhanchés ondulatoires et lancinants du disco. De ce dialogue naît une écriture singulière et acérée dans une lumière sculpturale sur fond de sub-bass et de plaintes mélodiques. « Le syndrome ian » réunit neuf danseurs dans une vibration collective et contagieuse et fait rejaillir au présent le sens du groove. Du 20 au 23 février, Jean-Antoine Bigot propose « Derrière la blanc » à la Maison Jean Vilar. La peinture a toujours été associée à son parcours de danseur et de chorégraphe dans les résidences, les voyages, les cafés, les rues. près avoir investi la cour du Lycée Aubanel avec Trajets de ville en juillet 2013 puis le Palais des Papes avec Amalgame en février 2014, c’est à la Maison Jean Vilar, transformée pour l’occasion en atelier de peinture, que Jean-Antoine Bigot se lance solo dans ce nouveau défi : une performance danse, peinture et musique live au milieu du public. www.hivernales-avignon.com

LA PASSION SELON SADE THEATRE DE NÎMES 23 FEVRIER

C’est une création lyrique 2017. C’est un mystère de spectacle vivant, avec soprano, comédien et musiciens. Antoine Gindt met en scène «La pas-

sion selon Sade» extrêmement promettteuse. Près de cinquante ans après sa création nimbée de scandale, cette Passion reste une oeuvre à part, à redécouvrir pour sa forme expérimentale et la hardiesse de son livret. Inspiré de Justine et Histoire de Juliette de Sade, et d’un sonnet de Louise Labé, poétesse du XVie siècle, cet opéra contemporain se compose d’une suite de tableaux, immersions dans les affres de l’amour et du désir. Théâtre total, il met le texte, la musique, mais aussi le chef, la lumière en interaction permanente. Il fallait l’acuité d’Antoine Gindt, metteur en scène reconnu pour ses talents de mélomane, et la justesse de la baguette de Léo Warynski, pour réinventer ce défi vocal et musical. Fantaisiste et engagé, il se joue de la tradition lyrique italienne comme des avantgardes. Evidemment, on attend beaucoup de la soprano Raquel Camarinha, qui déclare : «quand on est chanteur, on a des mots que l’on peut transmettre, pas seulement de la musique. Donc je pense à ces mots, aux sentiments qui ont inspiré ce texte.» Eric Houzelot campe le Marquis. Dans les années 90, il travaille, en tant qu’acteur-danseur, avec des chorégraphes de danse contemporaine comme Georges Appaix, Philippe Decouflé, Mathilde Monnier, Jérôme Bel . Son parcours d’acteur s’inscrit dans le théâtre post-dramatique avec Jan Lauwers. A partir des années 2000, il traverse le théâtre technologique et la performance, dans plusieurs créations de Jean Lambert-wild. http://theatredenimes.com

MUSICA-JUMP

LA GARE DE COUSTELLET / MAUBEC 24 FEVRIER Vous aimiez «Trempoly»? Eh bien sachez que le tremplin musical de la Gare de Coustellet change de nom et devient «Musika-Jump». Après plus de dix ans àaccompagner l’émergence de la scène locale, La Gare revisite son tremplin première-scène. Plus qu’un tremplin, différemment d’un concours, MUSIKA-JUMP rejoint ELEKTRO-JUMP dans les soirées rebondissantes qui poussent la jeune création locale à sortir du bois (ou plutôt du garage ou du studio) .S’inscrivant bien plus dans une logique de parcours des pratiques amateurs, en articulation avec les dispositifs et tremplins du territoire, MUSIKA-JUMP propose un premier pas vers la scène pré-professionnelle, avec un ensemble d’accompagnement pour permettre aux groupes émergents de trouver un premier public et de découvrir et intégrer le paysage local des musiques actuelles. Ici tout le monde est gagnant, puisque les 3 groupes sélectionnés bénéficient en amont et en aval d’un accompagnement personnalisé en fonction des besoins de chacun. Située au coeur de la Communauté des Communes Luberon Monts de Vaucluse, et implantée dans l’ancienne gare SNCF de Maubec, La Gare est un lieu de diffusion et de pratique culturelle en milieu rural. Gérée par l’Association A.V.E.C (Animation Vauclusienne Educative et Culturelle) depuis 1996, elle oeuvre pour la diffusion artistique, l’accompagnement à la création et les pratiques amateurs dans le domaine des musiques actuelles. www.aveclagare.org

Tous LES ENFANTS ont le DROIT DE JOUER Quel que soit leur

MILIEU

#TeamUNICEF

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ANNONCES / AGENDA

NEWS L’info a plongé Fanz’Yo dans une stupéfaction dont nous avons encore du mal à sortir. « Lives au pont » n’aura pas lieu en 2017 sur le site du pont du Gard. C’était, en été, l’un des plus importants festivals « Musiques actuelles » du secteur (entre 20 000 et 28 000 entrées sur deux soirs), qui faisait la part belle à l’électro, à la pop et au rock sans frontières. Pourquoi un tel choix ? La direction du site a publié un communiqué : « Les difficultés liées à la conjoncture internationale et ses impacts sur les activités touristique et culturelle, la baisse des contributions départementales, n’autoriseront pas cette année l’EPCC Pont du Gard à poursuivre son festival de musiques actuelles, » Lives au Pont », les guinguettes et les Nuits à la Belle étoile. Néanmoins en 2017, une politique culturelle ambitieuse sera maintenue ».

DE SHANNON WRIGHT A FRANCK TURNER Michael Winterbottom sera l’un des invités du festival de Nîmes « Ecrans britanniques » qui a lieu du 24 février au 5 mars. Pour rappel, Winterbottom a réalisé en 2002 le chef d’œuvre « 24 Hour Party People », qui reste culte pour tout amateur de pop anglaise. Dans ce film inoubliable, on entendait New Order, The Jam, Siouxie, mais plus que tout, on évoluait dans les maisons de disques au cœur des années 90, quand la pop britannique est devenu l’objet le plus à la mode dans le paysage musical. La question inutile c’est Fanz’Yo qui vous la pose : quel est le point commun entre Laurent Blanc, Julien Doré et Alexandra Lamy ? La réponse tient en un chiffre : 42 000. Soit le nombre d’habitants de la ville d’Alès, où sont nés ou ont grandi les trois personnalités. Elles ne sont pas nombreuses, les communes françaises de taille moyenne à avoir donné à la patrie trois personnalités aussi fortes, et dans trois domaines différents qui plus est. SORGUES Michael Jones : «Je te donne» jusqu’au bout de la guitare

PALOMA / NÎMES MARS

En grande exploratrice du rock, Shannon Wright aime varier les plaisirs et livre un dernier album coup-de-poing, In Film Sound. Le 8 mars, elle sera là avec ce disque renversant. On en prend la mesure dès les premières secondes d’écoute de ses titres, des brûlots rock sombres et hautement abrasifs, propulsés par une rythmique en béton armé. Le ton est donné et la tension ne déclinera plus, sur un album qui laisse plus que jamais apprécier le jeu de guitare si caractéristique et impressionnant de l’ancienne Crowsdell. Fidèle à son habitude, Shannon Wright s’octroie un instant plus calme et introspectif, non moins bouleversant. Tout est exécuté avec classe et perfection. Le 17 mars, c’est un retour qui va en ravir beaucoup. « Matmatah avait prévenu : « Si on revient un jour sur scène, ce sera uniquement par envie ». Envie de retrouver une certaine complicité, envie de partager, envie de jouer… Alors, ils ont pris le temps mais n’ont pas fini de s’amuser. » Après neuf ans d’absence, Matmatah annonce son retour pour une tournée exceptionnelle qui passera par Paloma. Maître dans l’art du de rock et de la cornemuse, le groupe a annoncé son retour il y a quelques semaines et affiche déjà complet pour le plus grand plaisir de ses fans. Fanz’Yo ne saurait trop vous conseiller la soirée du 28 mars. Deux artistes que, peut-être vous ne connaissez pas encore. Mais ça ne devrait pas trop durer Vous allez adorer Frank Turner mais vous ne le savez pas encore. Cet anglais au sourire mutin qui fait de la pop folk sans en avoir l’air n’est pourtant pas un petit nouveau : il en est à son cinquième album solo après une carrière plutôt solide au sein du groupe Million Dead. C’est généreux, efficace, joyeux tout comme la première partie « Forest pooky ». Bref, une soirée « pop up » à consommer sans modération ! Forest Pooky est un homme qui ne s’arrête jamais. Originaire de Washington, Forest et sa famille ont déménagés en France quand il était jeune. Depuis la sortie de son album « Every Keyhole Has An Eye To Be Seen Through » en septembre 2012, Forest a joué plus de 450 concerts à travers le monde. Le coeur sur la main, sa marque de fabrique d’acoustic folk et de punk est incroyablement honnête et vraie. http://paloma-nimes.fr

Le 1er mars, Michael Jones est en concert à la Salle des fêtes de Sorgues. Le guitariste bien connu des fans de Jean-Jacques Goldman reste un artiste extrêmement disponible pour les bonnes causes. Et sans en faire des tonnes, ce qui, dans ce domaine, est de plus en plus rare. Ce mercredi 1er mars, la soirée vauclusienne sera intitulée «Le concert de l’espoir». La recette du concert sera reversée à l’association «Vaincre la Mucoviscidose». Cette association reconnue d’utilité publique, a été créée en 1965 (sous le nom Association Française de Lutte contre la Mucoviscidose). Pour Michael Jones, la chanson «Je te donne» n’est pas juste un refrain mais un indicateur de vie.

VAN GOGH DANS LA COLLECTION BUHRLE FONDATION VAN GOGH / ARLES 4 MARS / 17 SEPTEMBRE

Cette exposition présente huit toiles de Vincent van Gogh, dont sept en provenance de la collection de l’industriel suisse Emil Bührle (1890-1956). Six d’entre elles appartiennent désormais à la Fondation Collection E.G. Bührle de Zurich. La huitième œuvre, Entrée dans une carrière, est quant à elle prêtée par le musée Van Gogh d’Amsterdam. Réunies, elles reviennent sur les différentes périodes de réflexion stylistique intense et d’expérimentations picturales qui ont façonné la carrière du peintre ; en Hollande, à Paris, en Provence et à Auvers-sur-Oise. Dans l’une des œuvres les plus remarquables, Branches de marronniers en fleur, peinte à Auvers-sur-Oise en mai 1890, Van Gogh nous donne à voir l’exaltation du printemps. La touche y

apparaît résolument vivace, les couleurs franches et la composition audacieuse. Au regard d’autres œuvres importantes, telle Les Ponts d’Asnières, produite trois ans plus tôt à Paris alors que Van Gogh était très proche des enseignements de l’impressionnisme et du pointillisme, Branches de marronniers en fleur montre l’apogée d’un style pictural qu’il s’est acharné à perfectionner tout au long de sa carrière. Convaincu que la couleur était la clé de la modernité, Van Gogh partit en Provence chercher la lumière et les couleurs éclatantes. Rêvant d’y créer une communauté artistique, il s’installa à Arles en février 1888. Gauguin le rejoignit en octobre mais, fin décembre, leur collaboration s’avèra impossible. Déçu et malade, Van Gogh demanda à intégrer un asile à Saint-Rémy en mai 1889. Il y demeura une année, poursuivant sa recherche d’un art expressif, basé sur la couleur et la touche. www.fondation-vincentvangogh-arles.org

ANIMANICHEENS / LUC DOERFLINGER

CENTRE D’ART CONTEMPORATIN INTERCOMMUNAL / ISTRES 2 MARS / 21 JUILLET Pendant quatre mois, le Centre d’art contemporain d’Istres met à l’honneur Luc Doerflinger. Un artiste né à Strasbourg en 1966, et qui ne cesse de questionner le rapport à la peinture et au delà, celui que nous entretenons avec les images. Il est représenté par la galerie Maeght à Paris et à San Fransisco. A Istres, il propose «Animanichéens», une exposition au titre des plus intriguants. Des figures… animales, oblongues, issues de photos trouvées ou familiales, se renouvellent, se croisent et s’associent. Elles s’élaborent comme un grand récit en creux duquel affleurent des images en suspens. Au-delà de ce qui est vu il y a le regard de chacun. Le regard comme quelque chose d’augmenté par l’art. L’idée d’assemblage et de montage (à la façon dont au cinéma le montage raconte quelque chose) dessine un espace où les images sont scénographiées pour résonner ensemble. Peintures, dessins, gravures etinstallations deviennent alors des lieux de réflexions et des surfaces de projections sur lesquels glissent des signes et des désirs. Dans ses dessins, les figures humaines pourraient bien être issues de contes dont les références exactes auraient été perdues ou seraient enchevêtrées : la Belle au Bois dormant et les frères cygnes de Grimm côtoient des princesses mouillées qu’un sortilège inconnu attend, des périples en barque sur un Styx argenté ou des chairs évanescentes, déjà passés de l’autre côté du fleuve. Immanquablement, dans leur fragilité, tous ces êtres ne cessent d’être des figures de transition qu’affectionne Luc Doerflinger, jouant de l’indétermination de ses modèles, oscillant avec gravité entre l’enfance et l’adolescence, et dont les enveloppes corporelles sont devenues légères au point de graviter dans les airs ou de fondre comme la neige au soleil. Pour définir ses processus de travail, l’artiste parle volontiers de – lente – oxydation des images qui reposent comme de belles endormies avant de réapparaître parées d’une rouille qui leur fait gagner en mystère. www.istres-tourisme.com


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MASSILIA SOUNDS GOSPEL

ALPILIUM / SAINT-REMY-DE-PROVENCE 4 MARS «Nous chantons parce que c’est notre moyen d’être ensemble. Une façon de partager ce que nous sommes avec énergie et joie. Nous adorons ça et tout ce que nous faisons a pour but de le restituer lors des concerts.» Mais encore : «Ces rencontres avec le public nourrissent considérablement cette force. Et chacune d’elles confirme un peu plus le bonheur de faire ce qui nous réunit.» Que dire de plus? Le Massilia Sounds Gospel force le respect, sur et hors scène. Trente choristes et leurs musiciens qui nous proposent un lâcher-prise sensitif et émotionnel total. Puisant dans les racines de l’histoire humaine, les traditionnels gospels délivrent ici leur puissance émotionnelle amplifiée par la mouvance du gospel urbain actuel. La réincarnation des thèmes témoigne du temps présent et véhicule des valeurs universelles de partage et de paix. Ils nous offrent un véritable voyage à travers quatre siècles de musique noire américaine dans une richesse de courants musicaux étourdissante. Les pulsations swing répondent aux mélopées rugueuses du blues ; la ferveur soul magnifie les grooves sensuels du R’n’B. Intime ou jubilatoire, chaque chant nous plong dans un bouillon d’énergie que nous acceptons facilement de recevoir.

n’ai plus de chez moi, je suis sans origine. Je suis de nulle part, mais je suis là ». Cet homme vous ne le voyez pas, vous ne l’entendez pas. Invisible, transparent, migrant. Il est là, prêt à se jeter dans la formidable aventure de l’exil, prêt à renier son pays. Et pourtant, tout autour, partout, dehors dedans, les barbelés fleurissent. Et poussent pour repousser, empêcher, blesser, déchirer. La frontière ici, la frontière là. Frontières de l’impossible que l’homme franchit à chaque pas pour obtenir un peu de vie. Ce spectacle est tel un radeau de la Méduse, entouré de barbelés au milieu de la tempête, avec quelques rigolades, pour pas crever trop tristes. Rempli d’humanité, « Barbelés » met en avant le courage nécessaire mais vital à l’exil. Un spectacle-coup de poing, rapide, brutal, ironique aussi et généreux. www.theatredescarmes.com

DELUXE

L’USINE / ISTRES 18 MARS

Le directeur Greg Richard travaille le chœur comme une matière vivante, évolutive, dont la pâte se constitue au fil des années. Avec l’idée que ses couleurs se révèlent toujours un peu plus, sans limite. www.mairie-saintremydeprovence.fr

BARBELES

THEATRE DES CARMES / AVIGNON 4 MARS

La Nouvelles Compagnie d’Avignon monte « Barbelés » ce texte d’André Benedetto, et dans une mise en scène collective. Charlotte Adrien, Claude Djian et Fabrice Lebert sont les acteurs, tandis que la musique est composée par Sébastien Benedetto, fils de feu André. A l’époque où le mot « Migrant » est sur toutes les lèvres, voilà une très bonne idée de remettre ces mots à flots. Me voilà sain et saufs Mesdames et Messieurs, j’ai réussi, j’ai traversé la mer après des mois. Je

Deluxe naît en 2007 à Aix-en-Provence. Ces cinq amis s’y produisent alors dans la rue. En 2010, ils accueillent Liliboy, leur chanteuse à la voix suave et détonante, qui n’est pas sans rappeller le flow soul de Selah Sue À ses côtés, on trouve donc Kaya à la basse, Kilo à la batterie et aux platines, Pietre à la guitare, Soubri aux percus et aux machines, et Pépé aux cuivres. S’inspirant librement des grands maîtres du hip hop, du jazz et de la funk, Deluxe crée sa propre recette musicale, unique en son genre et dans laquelle une seule constante demeure : le groove ! Sur scène, le groupe prend toute sa dimension, offrant au public un mélange explosif à l’énergie dévastatrice et contagieuse, totalement jubilatoire pour le corps et les oreilles. Ils ont pris une plus grande dimension encore en 2016, avec des passages en télé et des chansons de plus en plus diffusées sur des radios nationales. Quand on leur demande leurs projets à moyen terme, ces joyeux ludions partent en vrille : «Tourner à l’étranger, explorer de nouveaux horizons, s’exercer à de nouvelles langues, et en même temps travailler un peu plus la nôtre, le Français, pour fair honneur à notre public adoré». Et à la fatidique question : «Si vous êtiez président?», ils répondent : «On mettrait les imberbes à l’amande, ils paieraient littéralement en amandes. Non ça serait trop cruel et raciste. L’amour autour du monde c’est tout ce qu’on veut, nous! Bisous Bisous !» www.scenesetcines.fr

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NEWS Bon oui OK c’est pas notre chanteuse préférée. Loin de là même. Mais son passage dans les Bouches-du-Rhône reste comme l’un des temps forts annoncés de l’été 2017. Ce sera un mardi. Le 18 juillet exactement. Une certaine Céline, venue d’un pays où on croise des cabanes, des caribous et des chanteurs qui ont tellement froid qu’ils aiment crier, sera donc en concert au stade Vélodrome. Tous ensemble tous ensemble ?

Il y a quelques jours ont eu lieu aux Etats-Unis les Grammy Awards, cérémonie sacro-sainte du milieu musical. Dans la catégorie de « Meilleur album alternatif », face à David Bowie et Iggy Pop, on retrouvait sans surprise le somptueux “A Moon Shaped Pool” de Radiohead . Un album enregistré dans les Bouches-du-Rhône, puisque c’est chez Hervé le Guil, aux studios la Fabrique de Saint-Rémy-de-Provence que ce bijou a vu le jour. Après les derniers albums de Nick Cave, Miossec, Morrissey et Christophe. La Fabrique est devenu l’endroit où il faut être. Pour la qualité du son ? La qualité du cadre ? La qualité du silence environnant ? La qualité de l’accueil ? On dira « Un peu pour tout ça à la fois ». MARSEILLE En 2018, elle sera capitale culturelle... cinq ans après En 2013, on se souvient des rebonds plus que positifs du statut international de la cité phocéenne. Cette année-là, Marseille était capitale européenne de la culture. Onze millions de visites, 11 000 articles de presse, une hausse de 23 % du nombre de touristes étrangers. Autant dire que les structures culturelles, les commerçants et le public ont adoré 2013 au bord de la Méditerranée. En 2018, cinq ans plus tard, rebelote avec un événement pensé, conçu et anticipé par...des chefs d’entreprises notamment. Marseille Provence 2018 devrait elle aussi être une année festive sur le plan culturel. Les fondateurs de ce temps fort sont l’association «Mécènes du Sud», qui réunit déjà 46 PME (jusqu’à Aix-en-Provence, Apt, La Ciotat...), mais aussi la Chambre de commerce et d’industrie Marseille-Provence, l’université Aix-Marseille, le Club Top 20, qui regroupe 40 dirigeants de grandes entreprises au chiffre d’affaires cumulé de 38 milliards d’euros. Parmi les projets, une collaboration entre les Festivals d’Aix et de Marseille sur le thème d’»Orphée et Eurydice» et de celui de «Leila et Majnoun». Un projet européen sur sept villes, avec une parade, un cortège, avec les écoles et le monde associatif. Un opéra en anglais et en arabe, parlé en français, projeté sur des écrans géants, sera donné en extérieur, devant 10 000 personnes. On évoque également une grande fête populaire d’ouverture, une ou deux grandes expositions d’envergure internationale, des parcours arty sur le territoire, des résidences d’artiste au sein des entreprises, l’ouverture du pavillon MJ1 sur le port de Marseille.

CARVIN JONES

SONOGRAF’ / LE THOR 9 MARS Carvin Jones Band est un trio de Blues Rock originaire de Phoenix, en Arizona. Le groupe est dirigé par le guitariste-chanteur Carvin Jones et accompagné par le bassiste Joe Edwards et le batteur Levi Velasquez. Leur style unique de blues et leur énergie débordante ont fait d’eux le groupe favori des fans de blues et de rock n roll. Carvin Jones est né à Lufkin, au Texas. À un très jeune âge, il a été séduit par le blues en écoutant un album de BB King que son grand-père passait constamment dans la maison et a commencé à jouer de la guitare à 11 ans. Il a échappé à un quartier difficile en consacrant son temps à sa guitare et à l’âge de 19 ans il déménage en Arizona pour commencer sa carrière musicale. Au cours des dernières années, le Carvin Jones Band a partagé la scène et des tournées avec des légendes du blues et de rock’n roll tel que BB King, Santana, Jeff Beck, Albert King, Albert Collins, The Animals, REO Speedwagon et bien d’autres encore. Carvin a lui-même joué avec Joe Cocker and the Fabulous Thunderbirds. Le Carvin Jones Band a sorti plusieurs albums studio au fil des années et a tourné partout dans le monde. En 2012, Carvin a accueilli dans le groupe deux musiciens américains établis : Joe Edwards et Levi Velasquez. www.lesonograf.fr

FESTI’FEMMES

DIFFERENTS LIEUX / MARSEILLE 9 MARS / 1 AVRIL Déjà la vingt-deuxième édition pour « Festi’Femmes », qui fait découvrir au public les nouvelles découvertes de l’humour féminin. Des artistes qui seront les stars de demain mais qui ont déjà un univers, un propos, une présence établis de nature à séduire au grand large. Une multitude de temps forts attendent les spectateurs pour ce cru 2017. Le 16 mars, au Hang’Art, l’incontournable Zize présentera la soirée « Découvertes » des filles qui font rire. On fera ainsi plus ample connaissance avec Annabelle, Maud Givert, Laura Demenge, Camille Lellouche, Mélanie Rodriguez ou O Drey et Margot Winch. Margot Winch a remporté le LCL Stand-Up 2015, le Prix du Jury au festival « La Machine à Rire » et le Prix du Jury du Festival « La Vague du Rire ». Elle s’est fait repérer avec son Seul-enscène «Vertige de l’humour ». Quant à Camille Lellouche, elle n’ aucun lien de parenté avec l’acteur Gilles Lellouche ni avec le metteur en scène Claude Lelouch. Elle a débuté sa carrière de comédienne en donnant la réplique à Léa Seydoux et Tahar Rahim dans le film Grand Central. En 2015, elle a participé à l’émission « The Voice ». Son profil est différent, donc, intriguant. Le 31 mars, au Théâtre Toursky, après une première partie consacrée aux découvertes du festival, il sera temps d’assister au spectacle d’Isabelle Parsy. L’Aixoise la plus drôle du monde (après Maryse Joissains) a notamment signé des succès éloquents au théâtre ces dernières années, dont « La belle-mère » où elle campait une Tatie Danièle plus vraie que nature. Son énergie, son sens du rythme et sa capacité à se mettre toutes les générations dans la poche, sont autant d’atouts imparables pour ce Festi’Femmes 2017. Le 1er avril, rebelotte au Toursky. Une première partie avec les découvertes du festival puis une autre secousse humoristique majeure de Paca, l’épatante Edmonde Franchi. Une tornade

qui incarne mieux que personne la force marseillaise. Par son bagout mais aussi et surtout par sa capacité à s’engager sur scène, pour aborder des thèmes plus actuels que jamais, le racisme, l’immigration, le métissage. Va-y Franchi c’est bon bon bon ! http://festifemmes.com

REOUVERTURE DU MUSEE ET EXPOSITION DUFY AVIGNON 10 MARS / 7 AVRIL

Vous avez dit «méconnu»? Alors là, c’est «oui» dix fois oui! Car connaissez-vous des musées en province, qui plus est dans une ville de 90 000 habitants, qui possède un Van Gogh, des Picasso, un des plus beaux Modigliani au monde, des Cézanne, Sisley, Degas, Foujita et on en oublie au passage. Car bien c’est trésor inestimable qu’abrite le musée Angladon d’Avignon. Pendant plusieurs mois, l’établissement a fermé ses portes pour travaux et ses plus beaux chef d’oeuvres ont déménagé à quelques mètres de là, abrités provisoirement au sein dela collection Lambert. Mais le 10 mars c’est le grand jour. La directrice Lauren Laz et toute l’équipe vont à nouveau accueillir le public dans ce joyau situé en plein centre-ville de la cité des papes. A partir du 7 avril et jusqu’au 27 août, la grande exposition d’Angladon aura pour thème «La légèreté Raoul Dufy». Grâce au prêt exceptionnel consenti par un amateur d’art impatient de partager ses trésors, plus de 60 œuvres permettent au Musée Angladon-Collection Jacques Doucet de s’interroger sur la joie de vivre et la profonde légèreté de l’art de Raoul Dufy (18771953). La rétrospective prend place dans les salles d’exposition temporaire nouvellement aménagées au deuxième étage du bâtiment. Nul doute que ce coup de projecteur sera encore un temps fort déterminant de l’année culturelle à Avignon http://angladon.com

KALLAGAN DANS «VIRTUOSE» THEATRE LE PALACE / AVIGNON 10 ET 11 MARS

Temple du rire en juillet pendant le Festival Off, le théâtre le Palace, situé cours Jean Jaurès, dans un boulevard haussmanien on ne peut plus central, est aussi un lieu essentiel de la vie culturelle avignonnaise tout au long de l’année. Et alterne dans sa programmation têtes d’affiches ainsi que talents émergents prêts à mettre la France à leurs pieds. C’est me cas de Kallagan. Bien au delà d’un spectacle comique, cet artiste à nul autre pareil livre sans filtre un témoignage drôle, cruel et touchant sur l’homme moderne. Âme sensible ne surtout pas s’abstenir car avec «Virtuose», le bougre montre comment se rendre essentiel aux yeux du public en une série de salves. Si le nom de Kallagan, mais ça va changer, ne vous dit rien pour l’instant, sachez que l’humoriste a un CV qui commence à sérieusement prendre forme. Ainsi a t-il déjà fait la première partie de Fabrice Eboué et de Jeff Panacloc. Il a été révélation du «Montreux Comedy festival» 2014 mais également «Coup de Coeur de l’édition 2015» du « Point Virgule fait l’Olympia et Bobino «. Bref, vous l’aurez compris, c’est du lourd. Pas au niveau de l’humour hein! Mais question pedigree. www.lepalaceavignon.fr


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DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS DE COTON THEATRE DES HALLES / AVIGNON 9 / 12 MARS

Pour sa création 2017, Alain Timar monte ce texte de Bernard-Marie Koltès qui reste un « Must » du théâtre contemporain. Robert Bouvier, Paul Camus et le batteur Pierre-Jules Billon sont les principaux protagonistes de « Dans les solitude des champs de coton ». À travers des soliloques successifs, un rapport singulier s’instaure entre les deux hommes. Mais au delà d’un dialogue apparent, que veulent-ils, que cherchentils vraiment et l’enjeu matériel ne serait-il pas le prétexte à autre chose ? Le support ou le paradigme du commerce constitue une sorte de paravent à une humanité qui ne demande qu’à éclore. www.theatredeshalles.com

PUPPETMASTAZ / MIOSSEC CARGO DE NUIT / ARLES 13 MARS / 13 MAI

Ils arrivent le 13 mars! Les Puppetmastaz, c’est la filiation improbable entre le Muppet Show et le Wu-Tang Clan ; un show déjanté où les marionnettes se défi ent à coups de mic’, se moquant totalement des lois du genre. Fondé dans les 90’s à l’initiative de Mr Maloke, une taupe affublée d’un chapeau haut-de-forme originaire de Crooklyn et résidant à Berlin, ce Gangstoy Band s’est même autoproclamé le plus trash de la scène européenne ! Véritable show hip-hop, le collectif puise son inspiration autant dans la culture du cirque que dans celle des clubs et sort son sixième album, Keep Yo Animal, qui marque un retour aux bases, après quatre années de pause. Nos marionnettes préférées sont de retour, et vont retourner le Cargo de Nuit !

Le 16 mars Chassol a pour objectif d’harmoniser le réel, la vie, le monde, tout ce qu’il rencontre, tout ce qui lui parle. Harmoniser le réel, c’est partir d’une image l’intéressant dès lors qu’elle produit un son : Chassol la duplique, joue avec le montage pour créer un motif rythmique et visuel, harmoniser les sons ainsi créés et produire un véritable objet filmique et musical. Le résultat porte un nom : «ultrascore». Nourri du psychédélisme des sixties et du heavy metal des seventies, Mehdi Haddab, le stimulant de la formation, est un héros du oud comme on parlait naguère des « guitar heroes ». Après avoir sillonné la planète, c’est à Dakar qu’il a conçu ce nouvel album de Speed Caravan, en compagnie de grandes figures de la scène locale et régionale. Branchées sur l’électricité, les cordes de son instrument abrasif sont au cœur d’une cérémonie hallucinatoire où sont convoqués le mbalax sénégalais et les grooves afro, l’Orient, le rock et le funk urbain, avec un zeste de kitsch et un appel à l’imaginaire : un Big Blue Desert à l’énergie jubilatoire et aux rythmes fulgurants… Imam Baildi est une aubergine rôtie au four avec oignons, tomate et huile d’olive, une merveille de la cuisine ottomane. C’est aussi le nom d’un des groupes les plus singuliers de la scène européenne. Créé à Athènes par les frères Orestis et Lysandros Falireas, Imam Baildi a commencé par remixer des 78-tours de rebetiko, le blues des bas-fonds gréco-turcs. Le 17 mars Rock, oriental, Rachid Taha c’est trois décennies de bon son, avec un artiste qui ne cesse de se réinventer depuis son groupe « Carte de séjour » et dont la reprises des Clash « Rock the casbah » reste une anthologie du XXe siècle français ès « Musiques actuelles ». A FILETTA est devenu l’un des premiers groupes patrimoniaux de la tradition corse grâce à sa ténacité, son savoir de la polyphonie corse et surtout son renouvellement, son ouverture du répertoire insulaire aux vents du large...”

Quand Christophe Miossec évoque son nouvel album, enregistré, cocorico, aux studios la Fabrique de Saint-Rémyde-Provence, c’est avec l’enthousiasme d’un débutant ravi de l’aubaine. Car Mammifères a beau être le dixième opus du barde brestois, il est surtout l’imprévisible et fougueux résultat d’une aventure collective. Un disque conçu dans la spontanéité et l’urgence, sans calculs ni préméditation, sans tambours ni maquettes. «Cette fois, je me suis laissé guider par les événements», reconnaît Miossec. Un destin musical précipité par la disparition de son ami Rémi Kolpa Kopoul, journaliste, animateur radio et DJ d’un encyclopédisme festif ; qui débouche sur une rencontre décisive. Coup de cœur musical avec Mirabelle Gilis, violoniste, ancienne élève du conservatoire de Toulouse et de Saint-Pétersbourg. Il s’en suivra une mini-tournée puis un album, enregistré dans l’intimité du studio La Fabrique, de nos collègues de Saint-Rémy-de-Provence… A ne manquer sous aucun prétexte. Le Cargo de Nuit c’est plus de 2 000 concerts au compteur. Configuration intimiste, proximité avec les artistes, ouverture musicale et programmation de référence, le Cargo est le club incontournable des musiques actuelles dans le SudEst de la France. En 20 ans la salle de concert s’est vue accueillir près de 110 000 mélomanes aux univers musicaux multiples : rock, pop, folk, electro, hip hop, funk, chanson, jazz, salsa, blues… www.cargodenuit.com

BABEL MED

DOCK DES SUDS / MARSEILLE 16 / 18 MARS Rendez-vous incontournable des musiques du monde, qui pulse têtes d’affiches et artistes émergents, d’où qu’ils viennent. C’est souvent à Babel Med qu’on entend pour la première fois les sonorités d’ailleurs qui vont égayer nos jours et nos nuits dans les mois à venir.

NEWS En seulement 6 mois, le site de sorties sans pub www.tuyo.fr vient de dépasser les 10 000 «like» de sa page facebook et vient de dépasser les 12 000 visites uniques par mois. On dirait que cette idée plait. A suivre ... www.tuyo.fr www.facebook.com/tuyo.fr/ Alice Pol, qui cartonne actuellement en rôle de fliquette maladroite dans le dernier film de Dany Boon, « Raid dingue », est en passe de définitivement gagner ses galons de comédienne de premier plan sur l’échiquier français. Mais c’est bien à Marseille qu’ grandi Alice Pol, 34 ans et encore une foultitude de rôles à explorer. Elle a grandi dans la cité phocéenne jusqu’à ses 19 ans. Si « Paris Match » dit d’elle qu’elle est la « nouvelle héroïne du cinéma », c’est sans doute qu’il se passe quelque chose de marquant dans son cursus non ? TROC DE WEEK-ENDS

Découvrir le Beaujolais, partir en randonnée dans les Alpilles, visiter Lyon ou Marseille , le tout avec des locaux et sans bourse délier ? C’est désormais possible avec My weekend for you, le 1er site d’échanges de week-ends sportifs et culturels. Il suffit de s’inscrire et de remplir son profil pour pouvoir tester le concept. Ensuite, il vous faudra proposer une invitation et recevoir à votre tour pour gagner des points et partir à nouveau. Les week-ends s’échangent dans tout l’hexagone, et on trouve déjà des offres à l’étranger ! www.myweekendforyou.com/ Tempête dans le plus grand lieu du Festival Off d’Avignon

Le 18 mars Chanteuse révélée notamment pour sa participation au thème du film d’animation Les Triplettes de Belleville, Betty Bonifassi a dévoilé en 2016 un nouvel album « Lomax ». Proposant une relecture des chants d’esclaves dans les années 20 aux Etats-Unis, elle présente une musique dense et sombre, en hommage aux émotions, aux douleurs et aux espoirs de ces hommes, femmes et enfants. Perrine Mansuy est une pianiste d’une spiritualité communicative, dont les morceaux traduisent à l’évidence le besoin d’élévation personnelle. Une démarche de l’intime qu’elle souligne à la fois par la beauté formelle de ses compositions et par un jeu d’une sobriété devenu sa marque de fabrique. On ne trouvera ici aucune échappée débridée ni même la moindre tentation virtuose. Tout ici est comme suspendu, chacune des notes se voit accorder le temps nécessaire à sa circulation dans le flux musical, les thèmes se suivent en état de grâce, entre joie d’exister et contemplation pastorale. www.babelmedmusic.com

Chaque mois de juillet, le collège de la Salle est le plus important des lieux du Festival Off d’Avignon (1400 spectacles), avec 60 propositions artistiques en plein centre-ville. Et depuis près de 35 ans, chaque été, c’était le même directeur artistique qui menait ce théâtre fugace de 3 semaines : le Parisien Bernard le Corff. Qui vient soudainement d’être évincé, en tout cas l’association «Théâtre collège de la Salle» par l’organisme de gestion de l’établissement scolaire (OGEC). Que lui estil reproché? De ne pas avoir réglé à plus de 20 compagnies françaises, espagnole, belge, australienne, des recettes de soldes issus de la billetterie du Off 2016. Impossible à joindre dans le courant de l’automne, les compagnies sont montées au créneau, l’une d’elles est partie en justice et certains ont fait sortir l’affaire dans la presse, qui a fait grand bruit, bien au-delà d’Avignon. Résultat : trois semaines après avoir été révélée par «La Provence», l’établissement scolaire la Salle a décidé de se passer désormais des services de Bernard Le Corff. Qui, on l’imagine, ne devrait pas en rester là, et devrait demander des dommages et intérêts avec plusieurs zéros à la clef, pour rupture abusive de contrat. Quand le théâtre s’agite en coulisses, c’est quand même moins kiffant que sous les projecteurs...


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prette qui cultivent un look très british college façon Yardbirds, ne sont pas à prendre pour des enfants de chœur quand il s’agit de ressusciter avec fraîcheur le blues et le Rhythm and Blues de leurs maîtres à jouer que sont BB King, Eric Clapton ou Stevie Ray Vaughan. Et c’est dans le plaisir insouciant et spontané de leur jeunesse, quoi que déjà bien mature musicalement, qu’ils vont puiser leurs influences du début des sixties à la fin des seventies. Entre compos et rares reprises de quelques standards, ces Steady Rollin’ Men sont les nouveaux enfants du rock originel, tour à tour limpides dans les ballades ou percutants dans le plus pêchu, et ce n’est pas pour rien qu’ils sont Lauréats 2013 de Blues sur Seine.

THEATRE DE L’OLIVIER / ISTRES 18 MARS © Jean-Louis Fernandez

www.meuhfolle.com

FESTIVAL ANDALOU

AVIGNON ET VAUCLUSE DU 24 MARS AU 2 AVRIL Volver est une rencontre inédite entre JeanClaude Gallotta, facétieux chorégraphe habitué des plateaux de l’Olivier et accueilli la saison dernière avec» My Rock», et Olivia Ruiz, pétillante chanteuse, « femme chocolat » talentueuse. Une création à quatre mains, sur unb texte signé Claude-Henri Buffard et Olivia Ruiz, avec cette dernière à la fois chanteuse et danseuse, ainsi que 9 musiciens et 5 danseurs pour l’entourer. Complices à la scène depuis plusieurs années, les deux artistes ont eu l’envie de composer un spectacle original entre comédie musicale et chorégraphie chantante. Inspirée de Volver, l’un des titres d’Olivia Ruiz qui évoque une jeune femme issue d’une famille marquée par la Guerre d’Espagne qui « monte » à Paris y tenter sa chance, il y sera question de la richesse d’appartenir à des cultures diff érentes mais aussi de la curiosité parfois douloureuse de se sentir étranger sur toutes les terres traversées. Quand la danse de Jean-Claude Gallotta croise l’univers musical d’Olivia Ruiz, nul doute qu’en jaillira une danse caracolante et galopante sur les rythmes espiègles et délicieusement entraînants d’une musique malicieuse et fougueuse. Un événement différent, un croisement des genres et des jambes, qui peut, peut-être, faire aimer la danse contemporains aux fans de la chanteuse, et, inversement, faire apprécier aux amoureux de la danse les chansons savamment ciselées de la Languedocienne. www.scenesetcines.fr

LES AILES DU DESIR

CHIEN QUI FUME / AVIGNON 18 ET 19 MARS

Après un beau succès au Festival Off d’Avignon 2016, le metteur en scène Gérard Vantaggioli reprend à domicile sa très aboutie adaptation du film mythique de Wim Wenders. Le saviez-vous ? Il est le premier en France a amener sur les planches « Les ailes du désir », cette histoire d’amour aérienne et virevoltante, entre Marion et l’ange Damiel. Eric Breton signe là une musique captivante pour le spectacle, qui mêle, comme toujours chez Vantaggioli, théâtre et vidéo. Le bien, le mal, les sentiments, l’impossibilité de l’altérité, autant de thèmes traités avec force au Chien qui fume. www.chienquifume.com

MEUH FOLLE

PAR DES EXPOSITIONS / ALES 24 / 25 MARS La « Meuh folle » est l’un des derniers grands festivals musicaux en France organisé totalement par des étudiants. Comme chaque année, l’équipe donne sa chance à un groupe de la région et cette année, c’est Totem qui l’a emporté. Ce sont donc eux qui ouvriront le 24 mars. Originaires de Montpellier, les Totem, ce sont quatre visages primitifs aux peintures de guerre surprennent par leur Fusion caractéristique, déferlant un rock maitrisé maquillé d’un funk explosif. Le 24 mars L’originalité de Hiligt Tribe réside dans l’utilisation systématique d’instruments ethniques, trompes tibétaines, flûtes variées, percussions africaines, didgeridoo, viennent se substituer aux trop linéaires boucles electro. Cette grande richesse instrumentale construit un son d’autant plus varié que la base est assurée elle aussi d’instruments traditionnels. La trance organique ainsi obtenue s’avère particulièrement festive et propice aux longues nuits en plein air. Hilight Tribe s’est construit sur la route, avec plus de soixante dates chaque année. Les membres du groupe se réservant plusieurs mois par an pour se ressourcer hors des circuits musicaux. YaniSs Odua vient de fêter ses vingt ans de carrière. Peu d’artistes possèdent comme lui dans leur répertoire un hymne reggae incontournable tel que l’anthologique morceau «La Caraïbe». Avec «Rouge, Jaune, Vert», son single fédérateur, il en ajoute un second fait des ravages en live. Artiste multi-cartes ayant démarré sur scène à l’age de 12 ans, il a, depuis 2002 et la sortie de son album «Yon pa Yon» (Sekel/ SonyMusic) unanimement salué par la critique, participé à l’aventure du label Legalize Hits, sur lequel il sort le projet «High Tunes», nominé aux Trophées des Arts Afro-Caribéens, et «Hit 2 Hits» qui a remporté le trophée du « Meilleur Album de l’Année « 2008 aux Victoires du Reggae. Véritable show man, il a déjà donné près de 1000 concerts et tourne inlassablement depuis le début de sa carrière en séduisant le public reggae francophone mais également une plus large audience comme le prouve les duos qu’il a posés régulièrement avec des artistes de la carrure de Tiken Jah Fakoly, Ky-Mani Marley ou bien encore Don Choa de la Fonky Family. Motivés Les membres de Zebda ne sont jamais à court d’idées pour poursuivre leur action militante : trois d’entre eux, Magyd, Mustapha et Hakim montent en 1997 une association Tactikollectif. Outre l’organisation d’une fête locale pour soutenir des sans-papiers (immigrés clandestins), ce collectif publie un album autoproduit intitulé «Motivés», rassemblant dix chansons de lutte, d’époques et d’origines diverses. «Le Chant des partisans» est repris et adapté avec un nouveau refrain «Motivé, motivé, il faut rester motivé», sorte d’appel, qui donne le ton à l’ensemble du disque. A Alès, Motivés arrive à point nommé, à quelques semaines de la présidentielle. Le 25 mars Smokey Joe & The Kid c’est l’association d’un ponte de la mafia musicale bordelaise avec le parisien The Kid (aka Senbeï), gamin insolent passé maître dans l’art du turntablism. Un concept basé sur l’esthetique gangsters des années 30, entrainé par des remixes et des compositions originales dans la veine Electro/HipHop/Swing. Sur scène, vêtus de tenues années 30, Smokey Joe & The Kid mêlent Hip Hop et Electro avec le groove et les mélodies du Swing du début du XXème siècle. Solos de percussions joués au scratch, beats et mélodies interprétés à la MPC, tout est joué en live pour un résultat qui à chaque concert galvanise les foules. The Steady Rollin’ Men sont quatre jeunes drômois qui sillonnent tous les festivals (Salaise, DMBF, Jazz à Vienne, Grésiblues, Cabannes…) avec déjà une belle notoriété et un troisième album dans les bagages. Ces quatre garçons d’apparence pro-

L’association avignonnaise Andalouse Alhambra, a réussi à fédérer des énergies de tout le Vaucluse pour ce festival total, en danse, musique, expositions. A Avignon, Le Thor, Morières, Orange et Monteux, des rendez-vous allant de l’atelier au concert. Pour ce 16e Festival, né dans les quartiers populaires extra-muros d’Avignon, on retrouvera notamment la nouvelle création de Luis de la Carrasca, « Flamenco por un poeta », succès au Chêne Noir en juillet dernier. Ce spectacle où l’émotion franchit un palier encore supérieur, sera ainsi joué au Théâtre du Balcon (Avignon) le 24 mars et au Théâtre du Sablier (Orange) les 25 et 26 mars. Comme chaque année, la Noche de arte flamenco, le 1er avril à l’auditorium du Thor. Antonio Molina « El Choro est un danseur naturel, puissant et élégant, au jeu de jambes nerveux. Rafael Estévez s’est inspiré d’une antique affiche annonçant les spectacles gitans au XVIIIème siècle pour passer en revue le répertoire des premiers artistes, en l’adaptant à la personnalité artistique du danseur. Il en résulte des morceaux émouvants à la « solera » palpable sur lesquels l’identité artistique d’ Antonio Molina et de Gema Moneo, qui l’accompagne, se réalise pleinement. Ce spectacle est un vrai bijou, du flamenco à l’état pur, généreux, actuel et intemporel, il va rester dans les mémoires et réchauffer longtemps le cœur du public ! www.alhambra-asso.com

ESCALES VOYAGEUSES

QUARTIER DES TEINTURIERS / AVIGNON 24 / 26 MARS

Un 20e Festival ça se fête ! L’ex-rendez-vous des Globe Trotters, qui a été rebaptisé il y a quelques années « Escales voyageuses », annexe à nouveau le Théâtre du Chien qui fume et la salle Benoît XII pour un voyage qui prend le partage, l’échange, l’acceptation de l’autre, comme socles de la relation humaine. L’association « Aventure et découverte du monde » sélectionne des films, des diaporamas, et invite les réalisateurs et auteurs pour en parler avec le public. On mange les mets du monde, on refait le monde autour d’un stand, en feuilletant des récits ahurissants de périples fous dans des conditions spartiates. Ce festival ne nous a jamais déçus et même, a gagné en contenu depuis quelques années, notamment dans la sélection des films proposés. Aux murs du Chien qui fume, il conviendra de ne pas rater les photos noir et blanc grand format de Jérôme Derbes, sur lesquelles surgit la vie, simple, sans fioritures, en Asie, en Amérique du Sud. Des enfants, des femmes, saisis dans leur quotidien, qui ne posent pas, mais qui avancent vaille que vaille vers leur destin. Ces clichés nous font voyager, c’est vrai, d’un simple coup d’œil. Mais ils nous font aussi nous poser des questions, à nous, Occidentaux qui avons tout. Mais nous plaignons sans discontinuer. Nous, heureux nantis (globalement s’entend) à côté de certaines populations qui espèrent juste apercevoir un rayon de soleil le lendemain… http://asso-adm.fr


ANNONCES / AGENDA

FANZ’YO - FEVRIER - MARS - .... 2017

SAMANTHA FISH

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SM’ART

PORTAIL COUCOU / SALON-DE-PROVENCE 30 MARS

PARC JOURDAN / AIX-EN-PROVENCE 11 / 15 MAI Le Sm’art va accueillellir 200 artistes plasticiens, peintres, sculpteurs, photographes, créateurs, 15 galeristes, 20 designers, (Salon réservé aux professionnels). Une gigantesque galerie éphémère ponctuée de nouveautés étonnantes qui invitera les 24.000 visiteurs à pénétrer dans l’univers de l’art contemporain, du design, des ateliers d’art. Des curiosités artistiques, de l’innovation, qui font du Sm’art un rendez-vous incontournable pour les arts plastiques et confirme son rôle unique de détecteur de talents dans le sud de la France. Dans l’écrin du Parc Jourdan, Le Sm’art proposera un concentré de créations, d’idées, des scénographies, une programmation originale pour un salon haut de gamme, des évènements alternatifs tout au long de ces 5 jours dédiés à l’art contemporain. Attention , le design arrive et c’est nouveau ! Décloisonnant l’univers de la création, le design n’a jamais présenté une offre aussi éclectique et une telle vision de notre art de vivre. Libérée, la créativité nous emmène vers de nouveaux territoires. Au coeur du Sm’art, une plate-forme d’innovation devait y trouver sa place. De l’art contemporain au design il n’y a qu’un pas ! Par ailleurs, l’intérêt porté aux métiers d’art est grandissant. Le Sm’art accueille en 2017 25 exposants céramistes, verriers, ébénistes, créateurs de bijoux, de mobilier, accessoires et luminaires. Un concentré de leurs savoir-faire d’exception et de leurs dernières créations, un savoureux mélange de talents et de l’audace à découvrir.

Le Portail Coucou reste en 2017 une des places fortes des musiques actuelles en Paca, qui donne sa chance à des artistes émergents, d’ici et d’ailleurs, qui ne se contente pas de faire une programmation facile, à la petite semaine, mais qui garde à l’esprit l’idée de découverte, de « coup de cœur », en restant connectée à son public. Il nous fallait ici le souligner car on a tellement l’impression que cela se perd à une vitesse sidérante par ces temps-ci que les structures avec un tel état d’esprit méritent d’être mentionnées, appuyées et soutenues comme elles se doivent. En mars, le Portail Coucou accueille des artistes qui ont retenu notre attention. Le 30 mars, Samantha Fish, qui est, attention blague relou, comme un poisson dans l’eau dès qu’il s’agit de blues. En quatre albums solo et des centaines de concerts, la jeune chanteuse et guitariste Samantha Fish de Kansas City qui manie aussi bien la Telecaster que la Stogie Box Blues Guitar (boîte à cigare métallique avec quatre cordes) défend un blues rock nourri des Stones, de Tom Petty ou de Son House. Affranchie de ces influences, elle s’est imposée comme une artiste majeure du circuit.

Issus de formations de style divers, leur rencontre ouvre le champ d’un blues pluriel, où leurs arrangements personnels rendent hommage à ces chansons ancestrales et pourtant contemporaines, de Muddy Waters à Gary Clarck Jr. Force tellurique de la batterie, basse vrombissante, teintée de Nouvelle-Orléans, tracent un sillage puissant, duquel s’échappent les nappes vibrantes de l’orgue. En contrepoint à la guitare, le chant nous raconte l’universalité des sentiments. . www.portail-coucou.com

LES MELONS DU RIRE MJC / CAVAILLON 1 AVRIL

A Cavaillon et dans le Sud Vaucluse, c’est un événement majeur sur le calendrier. Le 1er avril, le tremplin du Festival du rire de la MJC reprend du service, avec cet intitulé inchangé, «Les melons du rire». Classé parmi les meilleurs tremplins français de café-théâtre, voici la 19e édition de ce temps fort, qui décerne deux prix souvent porteurs pour les récipiendaires : le prix du public et celui accordé par un jury de professionnels. Chacun des six humoristes (Belges, Marseillais ou Bretons) en lice aura 20 minutes pour convaincre le public. Et pour cette édition 2017, les filles arriveront en force, avec quatre représentantes : Tania Dutel, Julie Villers, Manon Lepomme, Marine Baousson ferrailleront sous les projecteurs, de même que Philippe Laroche et Michel Frenna. Parrain, animateurs, comédiens, boute-en-train, Guy Laporte son fils Robin devraient mettra la soirée sur les bon rails. Primée dans une dizaine de festivals, Julie Villers avait fait forte sensation avec son Seul-enscène «Je buterais bien ma mère un dimanche.» De la grand-mère collabo mais amoureuse, à la fille déjantée et attachante, Julie Villers proposait un voyage thérapeutique loin de l’univers «girly» et des clichés habituels. Plus efficace qu’une séance de psy, plus drôle que l’intégral de Freud, plus névrosée qu’une conversation avec Woody Allen, faites une expérience unique certifiée originale. Quant à Marine Baousson, selon ses proches, «elle n’est pas chiante, c’est juste qu’elle ne boit pas d’alcool. Elle n’est pas grosse, c’est juste que tout ne va pas avec le Nutella. Mais une chose est sûre, c’est qu’elle est gentille». On l’aura compris : aux «Melons du rire», un coup de pouce qui a chaque année la bonne idée de programmer de la qualité sans temps mort, on devrait se plier en quatre, pour les plus souples d’entre vous, se tordre dans tous les sens, pour les plus...tordus d’entre vous! www.mjccavaillon.fr

LE TRAIN BLEU

31 MARS / 9 AVRIL Un territoire cotier, des structures culturelles qui s’unissent, de l’art vivant O combien, des rencontres, c’est ça « Le Train bleu », qui fête cette année son troisième printemps ! Le Théâtre des Salins à Martigues, le Théâtre de l’Olivier à Istres, le Sémaphore de Port de Bouc, le Cadran à Ensuès, le Théâtre de LaCriée et d’autres partenaires à Marseille, vous invitent à de nouveaux voyages artistiques et ferroviaires sur la ligne légendaire de la Côte Bleue. En 2017, plusieurs week-end au menu de ce travelling surprenant. Cette année La Criée s’inscrit dans cet itinéraire côtier avec « UBU », d’après Ubu sur la butte et « Ubu roi » d’Alfred Jarry, conception artistique Olivier Martin-Salvan. Énorme parodie devenue mythique d’un anti-héros cruel et incontrôlable qui ose tout, terrorise, pille, rançonne, torture. Un Ubu démesuré qu’Olivier Martin-Salvan, ogre tout en rondeurs, incarne avec truculence. www.scenesetcines.fr

NANS MARTIN ET LES AMATEURS AVIGNONNAIS THEATRE GOLOVINE / AVIGNON 16 MAI

© Nina Flore Hernandez

Auparavant, le public aura eu tout loisir, le 18 octobre, de plonger tête bêche dans l’univers du groupe Honey Hush. Des Sudistes, mais de France., Honey Hush est un groupe de blues composé de 4 musiciens expérimentés : guitare/chant, orgue Hammond B3, basse et batterie.

www.salonsmart-aix.com

Avec le retour de Christelle et Yourik Golovine, le théâtre des années 1970 a retrouvé un binôme qui avait beaucoup oeuvré au début des années 2000 dans ce lieu créé par deux danseurs étoiles : les parents de Yourik. Une fois de plus, le corps et le mouvement ne font qu’un sur le plateau de Golovine. Parmi les beaux projets de ce début d’année, «SEUL(E). LES OISEAUX» par la Compagnie les laboratoires animés. Nans Martin et un groupe d’amateurs avignonnais proposent, le 16 mai, un rassemblement autour de la notion de migration et une autre lecture du monde que nous traversons tous par habitude. Nans Martin dit d’ailleurs : «Ici le plateau devient le lieu de rencontre d’individus occupés à se mouvoir, à se mettre en marche. Nos regards se portent d’abord vers cette femme seule puis vers les autres qui emplissent peu à peu le reste de l’espace. Ils se regroupent et s’éloignent, se rapprochent et semblent s’aligner, se déplacent tels ces oiseaux dont nous guettons à chaque saison le passage dont nous espérons le retour...» Depuis deux ans le Théâtre Golovine met en place le dispositif «Artiste Associ» pour mener des projets chorégraphiques et collaboratifs innovants. La proposition «Seul(e). Les Oiseaux «est l’aboutissement d’une série d’ateliers qui se dérouleront entre février et mai avec un groupe constitué d’amateurs pour la plupart avignonnais. Auparavant, le «Jeune public» sera à nouveau choyé rue Sainte-Catherine avec «C-CEDILLE», le 18 mars, par la Compagnie Miss O’youk. Un spectacle chorégraphique ludique et visuel qui emmène le jeune spectateur dans un univers poétique à travers la danse contemporaine et les ombres chinoises. Il y a le soleil, un rayon d’énergie ! Il s’active à annoncer le temps de la journée, à faire pousser les fleurs et les légumes de son potager. La lune, elle, vit plutôt au rythme calme des étoiles. Elle aime rêver et s’endormir dans ses grands draps de nuage. Un jour, l’une surprend l’autre... « C-cédille » est une course poursuite entre le soleil et la lune, une rencontre du jour et de la nuit, un éveil au mouvement et à l’imaginaire. L’ombre et la lumière dessinent l’espace et jouent avec les proportions et les corps pour laisser voir, disparaître, tromper le spectateur. Le langage du mouvement remplace celui des mots dans ce conte dansé où le corps et les gestes racontent l’histoire. www.theatre-golovine.com

PRENEZ PLACE(S)

2 / 5 JUIN PARKING DES ITALIENS ET UNIVERSITE / AVIGNON Après 5 ans de festivals en salle avec « Emergence(s) », Surika Production enchaîne avec « Prenez place(s) », qui va animer Avignon su 2 au 5 juin. Soit avant le Festival, et alors que les lieux permanents ont tous terminé leur saison. Une très bonne idée, donc. Il s’agit toujours d’explorer plusieurs formes d’art, sur les sites de la fac centre-ville et du parking des Italiens tout proche. Les spectacles auront lieu en extérieur, sous chapiteau, avec un mur d’expressions visuelles et artistiques, un espace buvette et restauration, un village du festival (détente, rencontres, souvenirs). Mais « Prenez place(s) » aura lieu également sur l’ensemble du territoire avignonnais. Une certitude : on retrouvera pendant quatre jours toutes les esthétiques des arts de la rue, musicales, chorégraphiques, avec des fresques et des projections de films. Une vraie fête qu’on vous dit ! On devrait retrouver l’ »énorme » Plablito Zago, plasticien-peintre-illustrateur-graffeur. Oui oui, celui qui signe les visuels de « Festo Pitcho », le logo géant sur la facade de « L’Autre scène » (Vedène) et qui a placé un oiseau gigantesque né de son imaginaire sur le bâtiment-maison mère française de la multinationale Microsoft ! Un artiste avignonnais messieurs dames ! www.surikat-prod.com


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SOYONS (encore) PLUS VERT

BEA JOHNSON « La simplicité volontaire fait économiser du temps et de l’argent » Les quatre Brestois partis faire le tour du monde en bateau ont décidé de réduire leurs déchets. Une initiative soutenue par Béa Johnson, porte-parole incontournable de ce mode de vie qui dénonce le gaspillage : la vie le zéro déchet. Retour sur la conférence de Béa Jonhson à Vannes, organisée par Bretagne Durable et les magasins BioGolfe en juin dernier. « Mon mari et moi avons décidé de changer notre mode de vie car nous avons pensé au futur que nous léguons à nos enfants. Nous nous sommes rendu compte qu’il fallait changer nos habitudes de consommation pour préserver la terre. C’est en 2006 que nous avons découvert les bienfaits de la simplicité volontaire. Nous recherchions une maison et en attendant nous avions loué un appartement avec le simple nécessaire. Nous avons alors réalisé que lorsqu’on vit avec moins on a plus de temps pour ce qui est important ! Nous avons fini par trouver la maison idéale et nous nous sommes désencombrés de près de 80% de nos biens matériels. Grâce à cette simplicité nous avons pu prendre du temps pour nous éduquer aux problèmes de l’environnement. Mon mari a quitté son travail pour créer un service de conseil en développement durable. De mon côté, j’ai tenté de trouver des alternatives pour réduire nos déchets. Pendant deux ans, de 2008 à 2010, nous avons testé de nombreuses alternatives au zéro déchet avant de trouver un équilibre qui nous convienne. Aujourd’hui c’est devenu notre mode de vie. Pour l’année 2016, nous n’avons produit que 500 ml de déchets ! Pour appliquer le zéro déchet, il s’agit de respecter cinq règles. La première règle c’est de refuser ce dont nous n’avons pas besoin, comme par exemple dire non aux produits à usage unique et aux produits promotionnels. Il s’agit en second lieu de réduire ce dont on a besoin. Nous sommes ainsi passés par une phase de désencombrement. Cela permet par ailleurs de remettre sur le marché des biens matériels précieux et encourage le marché de l’occasion. La troisième règle est de réutiliser, c’est-à-dire remplacer tout ce qui est jetable par une alternative réutilisable. Nous avons éliminé tout ce qui est plastique, papier d’aluminium, sac de congélation… tout simplement en utilisant des bocaux en verre. En magasin, je présente mon bocal ou bien j’achète ma nourriture en vrac. Enfin pour finir, il s’agit de recycler et de composter tout ce que vous utilisez. Ce mode de vie est vraiment efficace. Bien sûr au départ le zéro déchet demande un peu de temps, mais une fois en place, vous vous rendez compte que la simplicité volontaire vous permet d’économiser du temps. Parce que moins on possède et moins on a à nettoyer, ranger, réparer, stocker, jeter… En plus ce mode de vie nous a permis d’économiser de l’argent. Mon mari a comparé nos relevés de banque et s’est aperçu qu’on faisait 40% d’économie ! »

Les astuce de mamie LE BICARBONATE DE SOUDE UN PRODUIT MULTIUSAGES

Photo Béa Johnson © A. Olivier /LMDP

UN DECOR FLORAL TRES CHAMPETRE

Vousconnaissez les vertus du bicarbonate de soude, notez que ce produit vous serait utile dans la vie de tous les jours. En cuisine, le bicarbonate de soude alimentaire vous aide à désinfecter les fruits et légumes. Saupoudrez le bicarbonate de soude sur un chiffon propre et légèrement humidifié. Frottez le chiffon afin que le bicarbonate de soude se répande sur ce dernier. Passez-y les fruits et légumes, laissez agir puis rincer. Après les fruits et légumes, le bicarbonate de soude nettoie en profondeur les brosses à dents, faites une solution d’une cuillère à soupe de bicarbonate de soude et d’un verre d’eau tiède de 500ml, Trempez la brosse à dents pendant une nuit entière pour qu’elle se débarrasse de ses germes. Ensuite, pensez à utiliser le même produit pour apaiser les érythèmes fessiers du bébé, préparez l’eau pour rincer le nourrisson, ajoutez-y deux cuillères à café de bicarbonate de soude par litre d’eau chaude, la solution combat l’acidité et soulage les démangeaisons. Enfin, le bicarbonate de soude vous aidera à vous débarrasser des mauvaises odeurs, saupoudrez le produit dans le panier à linge sale, versez 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude au fond du cendrier, vous verrez que les mauvaises odeurs disparaitront comme par magie.

Une journée bricolage suffira pour la réalisation d’un décor floral champêtre, pour un coût d’environ 50€ et une difficulté moyenne. Les fournitures utilisées sont les suivantes: 2 palettes en bois récupérées, 2 grands tasseaux en bois, 2 pieds en métal à enfoncer, vous trouverez ces matériels en magasin de bricolage. Ensuite, 1 peinture spéciale bois extérieur de la couleur de votre choix, pots de fleurs à suspendre garnis de fleurs de saison, pinceaux, 1 scie, clous, vis, marteau, tournevis et papier de verre. Pour la réalisation, commencez à scier l’une des deux palettes suivant la longueur, gardez l’autre moitié. Ensuite, à l’aide du papier de verre, poncez toute la surface des palettes et des tasseaux, puis les peindre et laissez sécher à l’air libre. Prenez les tasseaux, glissez-les dans les pieds en métal et les visser. Pour la fixation, reprenez l’ensemble tasseaux, pieds en métal, fixez-les à l’arrière de la palette puis mettez dessus la demi-palette et fixez-la à l’aide de clous. Dressez la structure debout, enfoncez les pieds dans la terre, prenez les pots de fleurs garnis et accrochez-les selon votre humeur pour un décor floral champêtre.

http://www.grands-meres.net

http://www.notretemps.com


FANZ’YO - FEVRIER - MARS - .... 2017

SOYONS (encore) PLUS VERT

Rénover malin en Vaucluse

Comment investir pour faire des économies en rendant ma maison la plus performante possible ? Quand l’hiver s’annonce et que le froid nous rappelle l’importance de l’isolation de notre habitation et des conséquences directes sur notre consommation d’énergie (et donc notre portefeuille) il est temps de se poser la question de l’action. Comme tout bon citoyen avisé, nous aurons tendance à nous précipiter sur le changement du chauffage quelle que soit l’énergie (électrique, bois, solaire, gaz…) mais cela est-il le plus judicieux ? Pourtant dans les engagements environnementaux de lutte contre le changement climatique internationaux, déclinés au niveau national, il ressort que la qualité du bâti est fondamentale pour faire face aux déperditions thermiques, donc faire des économies d’énergie et profiter des économies financières directement induites. Et si nous tentions de voir le problème dans l’autre sens : quitte à rénover, comment investir pour faire des économies en rendant ma maison la plus performante possible ? La rénovation énergétique, une solution pour lutter contre le changement climatique Le parc des logements français représente une consommation énergétique moyenne de 250 kWh/ m2/an soit une catégorie F sur une étiquette énergie. A savoir que depuis les années 70 (date des chocs pétroliers et de la prise de conscience de cette énergie comme ressource finie), la loi mise sur la baisse de la consommation de l’habitat au travers de réglementation thermique (RT) sur la construction et la rénovation des bâtiments. Ainsi, la réglementation thermique de 2005 (RT2005) plaçait une maison basse consommation à un niveau de consommation de 110 kWh/m2/an mais la RT2012 l’a réduite à 50 kWh/m2/an. Aujourd’hui nous savons qu’une maison à 15 kWh/m2/an est une maison dite passive (peu consommatrice d’énergie). Et le must du must qui existe sur notre territoire : des maisons à énergie positive… qui produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment !!! Dans une démarche de rénovation la priorité est la diminution des besoins en énergie et donne priorité à l’isolation. En effet, les déperditions thermiques du bâtiment sont les premières sources de travaux et déterminent les phases prioritaires pour la rénovation. Le remplacement du système de chauffage devient secondaire contrairement à ce que nous pourrions croire. Pour préciser, la moyenne des déperditions dans une maison individuelle est de 30 % pour le toit, 25 % pour les murs, l’air renouvelé représente quant à lui 20 % des déperditions thermiques, tandis que les vitrages sont à 13 %, les sols 7 % et enfin pour les ponts thermiques (mauvaise mise en œuvre des jonctions de parois) 5 %. Avec ces ordres de grandeur nous pouvons imaginer quelles peuvent être les priorités d’isolation sur des bâtiments en rénovation. Dans cette logique, le gouvernement a mis en place ces dernières années, des programmes spécifiques pour aider la rénovation du parc de logements anciens. Par ce biais, en isolant en priorité avec des matériaux adaptés durables et peu éner-

givores, il y a moins besoin de chauffer l’intérieur et donc moins besoin de consommer d’énergie. Ce qui a pour conséquence d’économiser de l’énergie et de l’argent, de préserver les ressources naturelles et d’aider à lutter contre le changement climatique. Des solutions locales via les plateformes de la rénovation Quand le particulier se lance dans la rénovation, il n’est pas toujours facile de faire les bons choix et de savoir par où commencer. Nombreuses sont les interrogations avant le lancement des travaux : comment trouver des artisans qualifiés, reconnus, expérimentés en la matière et près de chez soi ? Toutes ces questions sont quelques exemples que de nombreux ménages se posent au moment de prendre la décision de rénover leur patrimoine. Pour répondre au mieux aux citoyens qui cherchent des solutions concrètes, rapides et efficaces, des plateformes de la rénovation se sont mises en place dans de nombreuses régions en France et notamment dans le département du Vaucluse. En Vaucluse, la plateforme est un guichet unique qui facilite la démarche des particuliers pour leur projet global. Elle a pour but de massifier les projets de rénovation en mettant en lien toutes les structures qui interviennent dans un projet d’amélioration. Ce sont des regroupements de professionnels, techniciens et spécialistes du bâtiment qui vous proposeront une offre étudiée et personnalisée en réponse aux besoins des ménages. Un seul interlocuteur comme «porte d’entrée» qui vous renverra, une fois votre projet identifié, vers les prestataires adaptés et compétents… Les interlocuteurs sont notamment les Espaces Info Energie portés par les associations ALTE (Agence Locale de la Transition Energétique) dans le sud du Vaucluse et CEDER (Centre pour l’Environnement et le Développement des Energies Renouvelables) dans le nord Vaucluse. Ils peuvent vous accompagner dans vos recherches d’informations et la mise en place de travaux efficaces en mobilisant les aides adaptées. Ils sont les partenaires privilégiés pour un suivi personnalisé de votre rénovation, comme intermédiaire vers les professionnels reconnus et facilitateurs pour solliciter les aides les plus adaptées au projet Des permanences au plus proche de votre projet Pour permettre aux citoyens de rencontrer le conseiller le plus proche de chez vous, les structures porteuses du guichet unique vous proposent des permanences physiques ou téléphoniques toute la semaine sur l’ensemble du Vaucluse à Vaison la Romaine, Orange, Carpentras, Avignon, le Thor, Apt, l’Isle sur la Sorgue Prenez rendez-vous et renseignez-vous auprès du CEDER à Nyons et Vaison la Romaine 04 90 36 39 16 / infoenergie@ceder-provence.org et ALTE à Avignon et Apt 04 90 74 09 18 ou par mail infoenergie@alte-provence.org Perrine DYON / CEDER

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SOYONS (encore) PLUS VERT

C’est trop choux ! Cette fois-ci, je vais vous parler d’une famille de légumes qui n’a pas une super réputation. Aliment phare de l’hiver, nombreux sont ceux qui ont du mal à digérer le chou ou qui trouvent son goût trop prononcé. Mais on va s’y pencher d’un peu plus près et voir qu’il y a des moyens d’y remédier et de les accommoder à votre goût. Et oui, car dans cette famille, la diversité ne manque pas ! Chou vert, chou rouge, chou kale, chou-fleur, brocoli, chou-rave, chou frisé, chou chinois et autres compères du potager hivernal font partie d’une vaste famille qui regroupe plusieurs milliers d’espèces… En salade, farcis, en gratin, braisés ou simplement à la vapeur, ils sont très économiques et de surcroits riches en vitamines, minéraux, oligo-éléments bénéfiques pour nous aider à traverser l’hiver sans encombre et combattre notamment les affections respiratoires. Ce serait donc dommage de s’en priver… ! Voici quelques idées pour le cuisiner et vous régaler. Et pour ceux qui ont du mal à les digérer, quelques astuces culinaires simples peuvent y remédier facilement. Vous pouvez les blanchir quelques minutes à l’eau bouillante avant de le cuire, mais cette technique a l’inconvénient d’occasionner une perte importante de nutriments dans l’eau de cuisson. Plus simple, ajoutez à vos préparations des épices qui favorisent la digestion : badiane, anis, fenouil, girofle ou cardamome. NOTRE SELECTION DE PRODUCTEURS PRES DE CHEZ VOUS

Bouches-du-Rhône / Gard

Le chou rouge Histoire de vous réconcilier avec le chou rouge, voici une salade ultra rapide à préparer, qui vous mettra de bonne humeur par ses couleurs appétissantes ! Le contraste entre la texture croquante du chou et fondante de l’avocat est un plaisir à savourer ! Salade bonne humeur Le quart d’un chou rouge 2 avocats 3 cuillères à soupe d’huile de colza 2 cuillères à soupe d’eau 1 cuillère à soupe de levure maltée en paillettes Une pincée de persil haché ou de graines germées Une pincée de sel Commencez par préparer la sauce dans un saladier : mélangez la levure de bière maltée avec l’eau, incorporez l’huile de colza. Salez peu, puis tranchez le morceau de chou rouge à l’aide d’une mandoline en très fines lamelles, et mélangez-les avec la sauce. Au tout dernier instant, pour éviter qu’il ne s’oxyde, pelez l’avocat et coupez-le en dés que vous éparpillez sur la salade. Ajoutez du persil frais haché ou les graines germées et servez aussitôt. Bonne dégustation !

Le chou chinois pet-sai Voici un autre chou étonnant ! Très juteux, le chou chinois est vraiment à découvrir absolument, son goût original est nettement moins prononcé que les autres espèces, donc si vous n’êtes vraiment pas fan des choux, c’est certainement celui qui pourrait vous réconcilier avec cette famille de légume ! Il se

déguste aussi bien cru que cuit, mais on va rester dans la dynamique des salades originales alors en voici une très simple à faire, puisque l’originalité réside dans une sauce à la saveur sucrée-salée. Chou pet-sai en salade Un chou chinois (vous n’utiliserez qu’une partie du chou suivant le nombre de personne à table) 2 cuillères à soupe de sirop de riz Une cuillère à soupe de sauce de soja 4 cuillères à soupe d’huile de sésame Posez le chou chinois sur une planche à découper et tranchez-le en fines rondelles pour obtenir des rubans. Préparez la sauce : délayez 2 cuillérées à soupe de sirop de riz avec une cuillérée à soupe de sauce de soja, mélangez le tout en ajoutant 4 cuillerées à soupe d’huile de sésame. Il n’y a plus qu’à ajouter le chou, et le tour est joué ! Où trouver vos choux bio près de chez vous ?! Pendant l’hiver, les marchés ne sont pas nombreux dans la région. Vous avez peutêtre la chance d’être abonné(e) à un panier de légumes hebdomadaire via une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, plus d’infos et annuaire sur le site : http://www.reseau-amap.org/). Si cela n’est pas le cas, vous avez de nombreux magasins de producteurs dans la région, et de plus en plus de magasins spécialisés en bio ! Kristell

Dans le Gard, à Bellegarde, mais aussi tout près d’Arles, donc des Bouchesdu-Rhône, Raitetsu Jinno, maraîcher japonais, cultive des légumes du pays du Soleil-Levant en bio depuis 2012. Âgé d’une quarantaine d’années, il a d’abord été conducteur de chantier puis, après un voyage autour du monde, il a redécouvert l’agriculture en cultivant des fruits et légumes pendant six ans au Japon avant de revenir en France. Sur un hectare, il cultive une grande variété de légumes japonais en agriculture bio. Vous les trouverez dans les magasins bio de la région (Biocoop, Satoriz…) et le producteur vend également ses légumes le samedi matin sur le marché d’Arles. Contact : route de Beaucaire, 30127 Bellegarde – Tel : 04 66 72 64 58.

Vaucluse Située dans le haut Vaucluse, entre Orange et Piolenc, « La Ferme Du Midi » est une petite exploitation maraîchère biologique créée en 2009 par Virginie & Raphaël Devers. Depuis la création de leur ferme, ils ont choisi la vente directe par le biais de marchés de producteurs et de la vente à la ferme. Pour connaître leurs fruits et légumes de saison du moment et tous les autres produits du point de vente, rendez-vous sur leur site www.lafermedumidi.fr sur la page « La vente en direct»… Contact : La Ferme du Midi - Virginie & Raphaël Devers - Chemin des aigras - 84420 PIOLENC - Tel : 04.90.34.09.84 – Site : http://www.lafermedumidi.fr/ Et si ces producteurs vous semblent encore trop loin pour vous, retrouvez l’annuaire des agriculteurs bio de votre département ici : Pour les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse : www.bio-provence.org Et pour le Gard : www.biogard.fr


SOYONS (encore) PLUS VERT

FANZ’YO - FEVRIER - MARS - .... 2017

De bon Grès ! Témoignage du passé, le Château Mourgues du Grès daté du XVIème siècle fut la propriété des Ursulines avant la Révolution. Elles ont laissé leur nom « Mourgues » au domaine situé à Beaucaire sur un terroir de cailloux : grès. Anne et François Collard y exploitent 65 hectares de vignes et d’oliviers sur l’aire d’appellation Costières de Nîmes. Véritables passionnés, ils créaient des vins typiques aux assemblages soigneusement élaborés, portant chacun un nom évoquant la spécificité du terroir. Leur gamme se compose ainsi de trois blancs, trois rosés et cinq rouges.

« Les galets rouges » 2014 (7€) a des arômes subtiles de fève de cacao. Les fruits noirs et l’olive noire dominent en bouche. C’est un vin équilibré, avec une belle fraîcheur, des tannins bien présents. A servir légèrement frais avec un osso bucco. A noter que le château propose de sillonner vignes et vergers à travers un sentier (3,5 km soit 1h15 de balade), jalonné de bornes thématiques évoquant l’histoire des vins, la géologie, la botanique, le paysage …. A faire en famille ! Et aussi ...

Les vignerons soucieux de préserver leurs paysages et de mettre en valeur leur environnement se sont donc orientés vers l’agriculture biologique. Leurs vins sont certifiés depuis 2014. Ils poussent la démarche jusqu’aux vinifications traditionnelles, sans sulfite, avec pour seule conduite la recherche de l’équilibre, la structure, la fraîcheur, l’élégance des tannins. La cuvée « Galets dorés » 2015 (7,20€), en blanc est mon coup de cœur ! Un nez de fleurs blanches (acacias, aubépines), une pointe de coing frais, de fruits exotiques, quelques notes épicées augurent ce qui suivra au palais. La palette aromatique du nez se retrouve en bouche et laisse place à la vivacité, l’ampleur, mais également la minéralité de ce un vin ciselé, enrobé, velouté. C’est un blanc (grenache, vermentino, roussanne) explosif et soutenu pour les amateur de sensations fortes ! Il s’harmonisera avec des fruits de mer, du poisson comme une sole meunière ou un bar au fenouil. Et bien évidement avec un plateau de fromages de chèvre… Dans un autre registre et un autre millésime (2014), l’IGP Pont du Gard « Terre d’Argens » (11€) d’un jaune doré légèrement ambré, s’ouvre sur des arômes de fruits blanc bien mûrs. L’assemblage viognier, petit manseng et roussanne allie acidité et persistance, vivacité et rondeur, où l’élevage en demi-muids pendant un an façonne un bel équilibre. Du plus bel effet avec des moules marinières ! En rouge, la « Cuve 46 » (Costières de Nîmes 2013 - 10€) est de belle facture. Au nez, les fruits rouges dominent avec de l’ampleur et du caractère. Les mêmes fruits ainsi que la réglisse se retrouvent en bouche. Ce vin est généreux, solaire, soyeux tout en finesse.

Toujours dans les Costières de Nîmes, la cuvée « Sébastien » 2014, rouge (13€) du Domaine de La Patience flirte avec les senteurs complexes de sous bois, champignon, truffe, poivre. C’est un vin sanguin, net avec de la fraîcheur mais aussi de la concentration et du soyeux. Une côte de bœuf saignante lui conviendra parfaitement. En IGP Coteaux du Pont du Gard, le chardonnay 2015 (5,10€) est un blanc aux arômes de fruits à noyaux. Franc et frais en bouche, il animera l’apéritif avec tapas et fruits de mer. Château Mourgues du Grès – Tel : 04 66 59 46 10 - www.mourguesdugres.com Domaine de La Patience – Tel : 04 66 75 95 94 – www.domaine-patience.com Mapie’com

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SOYONS (encore) PLUS VERT / AGENDA PLUS VERT

Le SAMEDI 25 FÉVRIER 2017 MONTPELLIER (34) Nature - activité loisirs nature / aventure (accrobranche, À partir de 00H00 / Tout public / Famille et jeune public / Jusqu’au 31/12/2017 Chasseurs de trésors - Jeu de piste à Montpellier Ecusson OFFICE DE TOURISME DE MONTPELLIER Découvrez la région de manière ludique et visitez des lieux insolites, incontournables mais aussi méconnus grâce à une box contenant carte, boussole et/ou autres indices surprenants. A la fin de votre aventure un trésor vous attend… Balade dans l’Ecusson de Montpellier - Box à 15 € Rens. au : 04 67 60 60 60 ORGNAC L’AVEN (07) Nature - site / lieu naturel d’exception À partir de 17H00 / Tout public Jusqu’au 10/06/2017 Visite historique de la Grotte @Grand Site de l’Aven d’Orgnac GRAND SITE DE L’AVEN D’ORGNAC Un voyage dans le temps, de retour en 1935, grâce à notre guide spéléologue, et co-équipier de Robert de Joly, partagera avec vous les émotions et l’émerveillement suscité par la première descente dans la Grotte. Équipé d’une lampe, vous aurez le privilège d’admirer les concrétions à votre rythme. Rens. au : 04 75 38 65 10 Nature - site / lieu naturel d’exception À partir de 17H00 / Tout public Visite photographique de la Grotte, durée 02h00 @Grand Site de l’Aven d’Orgnac. Pour les photographes amateurs! Visite photographique de la Grotte, durée exceptionnelle: 02h00 ! Concours photo autours de trois thématiques: la macro, les volumes et l’eau. A gagner: une demi journée dans les réseaux non aménagés d’Orgnac Issirac. VELLERON (84) Nature - visite / vente à la ferme & producteur À partir de 16H30 / Tout public / Famille et jeune public Jusqu’au 31/03/2017 Marché agricole de Velleron Reconnu par le Conseil National des Arts Culinaires et classé parmi les -100 marchés d’exception- en France, il attire plus de 150000 visiteurs par an à la recherche du meilleur de la production locale maraîchère et artisanale. Du producteur au consommateur: c’est la règle ! Le DIMANCHE 26 FÉVRIER 2017 NIMES (30) Nature - randonnée pédestre - de 5 a 16 ans À partir de 08H30 / Tout public / Famille et jeune public Randonnée pédestre solidaire

Pour la 7ème année consécutive, le SPF organise, en collaboration avec le Comité départemental Gard de la FF Randonnée, le Conseil Départemental et la Ville de Vézénobre, une grande randonnée pédestre au profit des plus démunis. Le VENDREDI 3 MARS 2017 CARPENTRAS (84) Nature - visite / vente à la ferme & producteur À partir de 08H00 / Tout public / Famille et jeune public Jusqu’au 31/03/2017 MARCHÉ AUX TRUFFES D’HIVER DE CARPENTRAS Sacs et balances romaines entament alors le ballet mystérieux et discret des transactions entre le producteur et le gourmet ! Saviez-vous que les marchés du Vaucluse commercialisent 92 % des truffes vendues sur les marchés de France ? Le SAMEDI 4 MARS 2017 ORGNAC L’AVEN (07) Nature - site / lieu naturel d’exception À partir de 17H00 / Famille et jeune public Visite contée de la Grotte @Grand Site de l’Aven d’Orgnac GRAND SITE DE L’AVEN D’ORGNAC Venez découvrir en famille l’univers féerique et mystérieux de la Grotte. Une visite ludique et pédagogique, racontée comme un conte de fée, permettra aux enfants de comprendre les phénomènes naturels de la Grotte. Rens. au : 04 75 38 65 10 Le VENDREDI 10 MARS 2017 NIMES (30) Ecologie / bio / Bien être - marché salon bio bien être écologie À partir de 12H00 / Tout public Jusqu’au 13/03/2017 Salon Sésame Le salon Sésame est l’un des premiers salons Bio de France. D’abord axé sur les médecines alternatives et le mieux-vivre, Sésame a su intégrer les produits Bio afin de garantir suivi et qualité au public. Venez découvrir les solutions alternatives d’aujourd’hui... Le SAMEDI 18 MARS 2017 ORGNAC L’AVEN (07) Nature - site / lieu naturel d’exception À partir de 17H00 / Tout public Visite photographique de la Grotte, durée 02h00 @Grand Site de l’Aven d’Orgnac. Pour les photographes amateurs! Visite photographique de la Grotte, durée exceptionnelle: 02h00 ! Concours photo autours de trois thématiques: la macro, les volumes et l’eau. A gagner: une demi journée dans les réseaux non aménagés d’Orgnac Issirac.

Le DIMANCHE 19 MARS 2017 UZES (30) Nature - randonnée pédestre À partir de 09H00 / Tout public rallye pédestre et culturel L’association Gard Québec organise un rallye pédestre et culturel, le Dimanche 19 Mars 2017 à 9h à UZES sur la thématique d’Uzès et du Québec Inscription avant le 10 mars, info: gard. quebec@laposte.net ou https://www.helloasso. com/associations/gard-quebec/evenements/rallye-pedestre-sur-uzes-1 Le SAMEDI 1 AVRIL 2017 VELLERON (84) Nature - visite / vente à la ferme & producteur À partir de 18H00 / Tout public / Famille et jeune public Jusqu’au 30/09/2017 Marché agricole de velleron Reconnu par le Conseil National des Arts Culinaires et classé parmi les -100 marchés d’exception- en France, il attire plus de 150000 visiteurs par an à la recherche du meilleur de la production locale maraîchère et artisanale. Du producteur au consommateur: c’est la règle ! Le SAMEDI 15 AVRIL 2017 ORGNAC L’AVEN (07) Nature - site / lieu naturel d’exception À partir de 17H00 / Famille et jeune public Visite contée de la Grotte @Grand Site de l’Aven d’Orgnac GRAND SITE DE L’AVEN D’ORGNAC Venez découvrir en famille l’univers féerique et mystérieux de la Grotte. Une visite ludique et pédagogique, racontée comme un conte de fée, permettra aux enfants de comprendre les phénomènes naturels de la Grotte. Rens. au : 04 75 38 65 10

FAITES SANS OGM

SALLE POLYVALENTE DE MONTFAVET / AVIGNON 25 / 26 FEVRIER Organisée par l’association « Foll’avoine, » cette rencontre sur deux jours a pour thème les Nouveaux OGM : « Démasquer, informer, débattre ». C’est la grande donne actuellement : vider les mots de leur sens, changer le nom pour donner l’illusion d’une autre chose, cacher la réalité en ne révélant qu’une facette, monter un processus de fausse concertation citoyenne. Les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) sont l’exemple parfait de ce qu’il se passe aujourd’hui dans notre belle démocratie. De même que pour le bio, mis à toutes les sauves, en évidence, sur les rayons des supermarchés, sauf que être « bio », c’est aussi faire appel à un circuit court d’approvisionnement, et pas avec des produits venant d’Amérique du Sud ou d’Afrique. « Tout est fait pour nous imposer les OGM , le choix est fait et il est politique. Si ce choix est politique, il est politiquement incorrect » estiment les organisateurs de ce week-end. Conférences, débats, tables rondes, témoignages et concerts permettront de faire le point sérieusement, mais dans la bonne humeur et la convivialité. En présence de Bénédicte Bonzi, présidente d’Inf’OGM association loi 1901 née en 1999., et qui publie de l’information indépendante et critique sur les OGM, les biotechnologies et les semences.L’association Foll’avoine agit pour la ré-appropriation du vivant par la collectivité. Elle défend et valorise la biodiversité pour tous via... follavoine.sosblog.fr

Le SAMEDI 29 AVRIL 2017 ORGNAC L’AVEN (07) Nature - site / lieu naturel d’exception À partir de 17H00 / Tout public Visite photographique de la Grotte, durée 02h00 @Grand Site de l’Aven d’Orgnac. Pour les photographes amateurs! Visite photographique de la Grotte, durée exceptionnelle: 02h00 ! Concours photo autours de trois thématiques: la macro, les volumes et l’eau. A gagner: une demi journée dans les réseaux non aménagés d’Orgnac Issirac.

PLANTES RARES ET JARDIN NATUREL SERIGNAN DU COMTAT 29 ET 30 AVRIL

Dix-neuvième édition pour ce grand rendez-vous de partage vert, de bons tuyaux et de nouvelles orientations. Tout a démarré en 1999 avec un regroupement de personnes souhaitant célébrer la mémoire de l’entomologiste mondialement connu Jean-Henri Fabre, par ailleurs humaniste, poète, aquarelliste. « Plantes rares et jardins » est d’ailleurs né dans cet esprit-là, avec l’idée que l’homme et la nature sont des complices qui doivent s’entendre pour progresser, l’un et l’autre. Et bien sur, c’est à l’homme de faire les plus grands efforts. Toutes les plantes y seront, présentées et expliquées par plus de 70 pépiniéristes collectionneurs et même en situation dans quatre jardins éphémères, dont celui de Sylvère Fournier – Maître Jardinier 2015 et lauréat du trophée Daum 2016 de la création paysagère. En plus, dans l’une des dix conférences programmées, il nous expliquera sa conception du métier de paysagiste et ses plus belles réalisations. Vous pourrez aussi, accompagné d’un guide qualifié, identifier les salades sauvage, les adventices pour en déduire la nature de votre sol, observer les oiseaux avec la LPO, visiter l’Harmas Jean Henri Fabre en provençal ... vous aurez le choix : 15 balades sont au programme. Et plus de 50 animations et ateliers intergénérationnels pour fabriquer un hôtel à insectes, mener une observation scientifique au microscope avec le Naturoptère, créer une composition florale … tout est possible ! Participer aux projections/discussions de Foll’Avoine et Kokopelli, jardiner au carré d’essai, choisir votre mobilier d’extérieur, acheter des graines, des livres, emprunter la rue de Tous Les Possibles pour faire votre marché d’idées positives, de bons plans et de produits bio et déboucher sur la place de Tous Les Talents où l’artisanat d’art est installé. Toutes les activités, le parking, les navettes, la consigne et le service de brouettes sont inclus dans le prix d’entrée : 6€ 1 jour, 8€ 2 jours, gratuit jusqu’à 15 ans. Samedi 29 et dimanche 30 avril un peu plus de 300 bénévoles vous accueilleront, à Sérignan du Comtat (84830), pour la 19ème édition des journées Plantes Rares et Jardin Naturel ! Programme complet : www.plantes-rares.com


FANZ’YO - FEVRIER - MARS - .... 2017

MARCHE POTIER

MAISON DU LIVRE ET DE LA CULTURE / BONNIEUX 16 / 17 AVRIL Toujours sous l’égide de « Terres de Provence » et du Conseil Départemental de Vaucluse, voici la 28e édition du « Marché potier » de Bonnieux. En ce printemps, le public découvrira une cinquantaine de potiers français et européens, sélectionnés avec rigueur et d’éclectisme. C’est avec un grand plaisir qu’ils partageront avec vous la passion de leur métier et la diversité de leurs techniques.

La Sardaigne

VOYAGE

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L’Italie Corse !

Arts de la table, décoration, bijoux et sculptures, en grès, porcelaine, faïence ou raku vous seront présentés. L’exposition de sculptures sera l’occasion pour une vingtaine de céramistes d’illustrer le thème «Le Fil du Temps …» en laissant parler leurs imaginaires avec toujours autant de richesse et d’originalité ! Par ailleurs, des vidéos vous permettront de comprendre mieux le monde des céramistes traditionnels et contemporains, et d’appréhender leurs savoir-faire. Un atelier de modelage et tournage pour enfants et adultes est mis en place avec le soutien indéfectible de la maison Solargil. Comme chaque année le stand «bol de solidarité», destiné à créer un fonds d’aide et de soutien aux potiers en difficulté, complètera cet événement. L’association « Terres de Provence » rassemble à ce jour plus de la moitié des Potiers professionnels de la région Provence, Alpes, Côte d’Azur, soit environ 100 à 120 Ateliers répartis dans les six départements que compte la région. Un regroupement né du besoin de partage tant sur le plan matériel qu’humain, hors contexte lucratif, pour échanger idées, rêves et problèmes. www.terresdeprovence.org

GARRIGUE EN FÊTE PONT DU GARD 16 ET 17 AVRIL

Cette année encore la garrigue revêt ses habits de fête durant deux jours à l’occasion du week-end de Pâques, les 16 et 17 avril. C’est déjà la 15ème édition de «Garrigue en Fête» avec les bêtes étranges qui peuplent la garrigue. Ateliers, spectacles, petits déjeuner, pique-nique, animations musicales. Au pont du Gard, comme de coutume, on a pensé à tout, et à tous. Cette année, le Site du Pont du Gard vous propose d’explorer les curiosités animales de nos garrigues. Avec notamment des ateliers déambulatoires pour découvrir les espèces locales d’insectes et de mamifères, mais encore plus étranges : un poulailler artistique avec des spectacles de poules, un parc d’attraction d’escargots, des chanteuses habillées en sardine et des monstres jeux ! Comme chaque année, l’espace Mémoires de Garrigue se transforme le temps d’un week-end en un vaste terrain de jeux, avec des animations sur chaque parcelle de terre, mais aussi de la musique. Au programme : chansons populaires, accordéon, musique en herbe sur la grande scène des croisées et les fameuses siestes musicales sous les chênes verts après le pique-nique fermier. A ne pas manquer également, le lundi matin de 9h à 10h30, la grande chasse aux oeufs. Munis d’un permis de chasse, les enfants de 4 à 10 ans devront chasser des œufs colorés… Une, deux, trois, quatre.. couleurs! Et le tour sera presque joué. Qui sait ? L’œuf tout doré pointera son nez... www.pontdugard.fr

LA FRANCE DE FERME EN FERME 29 et 30 AVRIL

Plus de 20 départements organisent l’opération «de Ferme en Ferme», coordonnée par les CIVAM.Les paysans participant à cette démarche collective souhaitent ainsi communiquer, dans un esprit de vérité, sur leur métier et leur passion. Venez suivre l’épouvantail, cette sympathique mascotte, qui vous amène sans encombre jusqu’aux fermes ouvertes et accueillante. L’an dernier, par exemple, à Roussillon, le Domaine des Finets (Huile d’olive AOC de Provence et olives) proposait une initiation-dégustation d’huiles d’olives à 11h suivi d’un buffet à base de ses produits et de ceux des autres producteurs participants. Le Domaine proposait également une balade commentée dans les oliviers et les vignes. En 2017, dans le Gard ou les Alpes de Haute Provence aussi, les paysans vont faire partager leur savoir-faire avec les familles de plus en plus désireuses de savoir comment sont préparés les produits qui terminent leur course dans leur assiette. www.defermeenferme.com

La Sardaigne est un véritable trésor aux multiples facettes. Cette île italienne (quoi qu’en disent les indépendantistes Sardes), est située entre la Corse et la Sicile. Elle offre de nombreux avantages par rapport à sa petite sœur la Corse. Sur ce bout de paradis, vous pourrez vous prélasser sur les plus belles plages de méditerranée de sable blanc et fin. Si vous êtes courageux, vous pourrez rejoindre des criques accessibles seulement en randonnée, en parcourant la côte sauvage de la Sardaigne. Là sont des cascades cachées et des recoins paradisiaques que seul un Sarde vous révélera. La Sardaigne reste encore sauvage et peu touristique. La partie au Nord est très fréquentée par les touristes, elle est aussi réservé aux gros budgets. Cette partie nord, la Costa Smeralda est un peu le Saint Tropez de l’Italie. Si vous voulez rencontrer la culture sarde, évitez cette partie et soyez curieux d’autres endroits. Le peuple sarde est accueillant et se nourrit de traditions. L’île est restée enclavée du continent et a su préserver son authenticité. Et tout cela se retranscrit à travers le farniente sur les plages, une gastronomie qui n’a rien à envier à la notre, les montagnes sauvages où se cachaient autrefois les bandits sardes, les ruines Nuraghi du préhistorique, certainement berceau de l’Occident, et surtout la bienveillance et l’esprit de paix qui se dégagent de ce coin de paradis. Ce n’est pas bien compliqué d’y aller et soyez bien certain que vous y serez bienvenus ! A faire absolument: - Visiter la capitale : Cagliari. Cette ville est un lieu de culture et de fête, en particulier le Lungomare de Poetto, la plage de Cagliari. - Boire un Spritz dans le quartier populaire de Villa Nova à Cagliari - Aller au marché San Benedetto de Cagliari pour manger comme un sarde - Observer les flamants roses voler au dessus du Bastione à Cagliari - Visiter les Nuraghe de Barumini, véritable berceau de l’humanité - Louer une moto et faites le tour de l’Ile - Participer aux fêtes locales : les Sagra. Véritable trésor d’authenticité, vous en prendrez plein les yeux, les oreilles et les papilles ! - Faire des randonnées au parc naturel des Siete Fratelli - Prendre le temps de vous perdre et de vous détendre - Voir la plus belle plage de la Méditerranée : la plage de Chia - Observer et écouter les Sardes, ce sont eux qui savent profiter au mieux des richesses de leur terre ! Les inconvénients: - Les transports en commun ne sont pas très développés. Nous vous conseillons de louer une moto, une voiture ou de bien vous renseigner en amont sur les trajets des transports en communs. - Il peut faire jusqu’à 40°C en été. Réfugiez vous sur la côte !

Le voyage: L’île est assez difficile d’accès. Cependant, il existe des compagnies aériennes classiques et low cost, ainsi que des ferries pour rejoindre la Sardaigne depuis la France. Nous vous conseillons d’arriver à Cagliari pour pouvoir visiter la capitale. Pourquoi ne pas arriver à l’aéroport de Cagliari au Sud de la Sardaigne et repartir depuis l’aéroport d’Alghero au Nord de la Sardaigne ? Monnaie: L’Italie et encore plus la Sardaigne sont touchés par la crise financière. Le coût de la vie est légèrement plus bas sur l’île... A cela, les Sardes ont trouvé une monnaie locale alternative : le Sardex. Véritable exemple, elle se développe et prospère. Mais ne vous inquiétez pas, nous restons en zone Euro ! Logement: A Cagliari la capitale, allez dormir à l’Hostel Marina de Cagliari. Vous serez en plein centre ville et très bien accueillis. Pour le reste, privilégiez les Beds and Breakfast et les hôtels. N’oubliez pas de prendre « una collazione al bar », autrement dit, une petit déjeuner au bar. Habitude typiquement italienne et tellement agréable. En Sardaigne, on privilégie un Cappucino et una Delizia pour entamer la journée. A savoir que la Delizia, est un petit encas que vous ne trouverez qu’à Cagliari. Pour le reste de la Sardaigne, accompagnez votre Cappucino (accoudé au bar!) avec una pizzetta sfoglia. C’est délicieux ! Nourriture: Allez au marché du matin de San Benedetto de Cagliari. C’est le plus grand marché de Sardaigne, vous y trouverez des produits de grande qualité à prix raisonnables. Sachez qu’à l’heure de l’apéritif (oui c’est encore plus sacré que chez nous!), on vous offre généralement quelques tapas. La gastronomie est excellente, vous ne serez jamais déçus, nulle part. Déplacements: Les transports en commun ne sont pas aussi efficaces que par chez nous. Allez vous renseigner à la gare de Cagliari et sur le site ARST et CTM. C’est une étape importante pour pouvoir se déplacer en toute tranquillité. Sinon, nous vous conseillons de louer une moto, une voiture ou de faire du covoiturage. En Sardaigne, il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions ! Alors réservez vite vos billets. N’hésitez pas ! Anaëlle Marot Membre et Service civique de l’Association et Découverte du Monde Site de l’association : asso-adm.fr Festival Escales Voyageuses 24, 25 et 26 mars 2017 escales-voyageuses.org



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