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Le Groupe de soutien de la 2 Div CA rassemble ses troupes PAGE 4 – PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

À LIRE EN P. 21

Un nouveau pont à Shannon

Les jeux régimentaires ont mis en compétition les trois bataillons du Royal 22e Régiment.

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Vos spécialistes de l’entraînement

La petite maison dans la vallée

DRING! Le dimanche 3 novembre, on revient à l’heure normale de l’Est. On recule la grande aiguille d’une heure.

ARTICLE EN P. 20 – PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

Faites connaissance avec ceux et celles qui vous aident à garder une bonne forme physique, les moniteurs en conditionnement physique des PSP. Dans ce numéro, l’Adsum vous présente Jany Chauvat.

En route pour un reportage, notre journaliste Philippe Brassard a pris quelques photos de la vallée de la Jacques-Cartier dans toute sa splendeur automnale. Une petite touche de couleur pour vous, chers lecteurs, avant la grisaille qui s’annonce.

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Un nouveau pont à deux voies de 30 M $ pour Shannon Bonne nouvelle pour les citoyens de Shannon, un nouveau pont à deux voies de 30 M $ sera construit au-dessus la rivière Jacques-Cartier d’ici quatre ans, ont annoncé le 10 octobre plusieurs médias de la région de Québec. La nouvelle structure sera installée à environ 100 mètres en amont du vieux pont du chemin Gosford et sera dotée de deux voies afin de permettre aux automobilistes de circuler dans les deux directions plutôt qu’en alternance pour traverser la rivière. Âgé de 134 ans, le pont du chemin Gosford sera quant à lui réaménagé pour desservir seulement les piétons et les cyclistes. Selon le quotidien Le Soleil, les travaux du futur pont devraient être terminés au plus tard le 31 décembre 2017. (P.B.)

La Musique du R22eR en concert le 9 novembre pour la Vigile organisme, on retrouve des policiers, des militaires, des vétérans et des professionnels de la santé. La Musique du Royal 22e Régiment Lors du concert, qui devrait durer une (R22eR) présentera un concert en heure et demie, les 35 musiciens milihommage aux militaires et agents de taires de Valcartier interpréteront des la paix décédés en service, le 9 novem- pièces plus classiques telles que Pins de bre à l’Externat Saint-Jean-Eudes, à Rome et Rhapsody and Blue. Une œuvre contemporaine, Olympica, Québec. de même qu’une pièce Tous les profits de ce d’inspiration latine sont concert seront versés à aussi au programme de la La Vigile, une maison soirée. d’accueil de Beauport qui En hommage aux solvient en aide aux hommes dats et agents de la paix et aux femmes portant disparus, les musiciens l’uniforme ou à toute aujoueront notamment la tre personne adulte vivant pièce Spirit of the Sequoia des souffrances telles que accompagnée d’un extrait la détresse psychologique, vidéo, la complainte le stress post-trauma«Élégie afghane», ainsi tique, le deuil, l’anxiété, la que la pièce solennelle dépression, l’épuisement Vent d’espoir composée Samedi le 9 novembre 2013 19 h 30 professionnel ou encore par le sergent Denis 45 $ 75 $ la dépendance à l’alcool, Fortier. aux drogues ou au jeu compulsif. Parmi les perPour plus d’information sur le concert ou pour se procurer des billets : sonnes soutenues par cet PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum

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L’ÉDITION 2014 DU FIMMQ ANNULÉE PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum

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En service à Shannon depuis 1878, le vieux pont du chemin Gosford sera réaménagé pour les piétons et les cyclistes, tandis que les automobilistes seront redirigés vers le nouveau pont.

TROIS

NOUVELLES BOTTES

«TAN» À L’ESSAI Environ 200 militaires du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) font présentement l’essai de trois nouveaux modèles de bottes «tan» sur la Base Valcartier. L’une ou l’autre de ces nouvelles paires de bottes pourrait éventuellement être ajoutée à l’uniforme de combat en milieu désertique des militaires canadiens. À la demande de l’Armée canadienne, les membres du 3 R22eR doivent les porter pendant plusieurs semaines pour en tester le confort et la durabilité. (P.B.)

Malgré son succès des dernières années, le Festival international de musiques militaires de Québec (FIMMQ) se retrouve devant une impasse budgétaire qui l’oblige à annuler son édition 2014. Dans un communiqué de presse diffusé le 9 octobre, l’organisation du Festival attribue la situation à un «désengagement» du ministère de la Défense nationale depuis trois ans et au «nonrétablissement du soutien financier du gouvernement du Canada». Depuis 2010-2011, le FIMMQ dit avoir essuyé un manque à gagner totalisant 600 000 $ par année en soutien financier et en offre de services de la part du fédéral, ce qui a forcé l’organisation à puiser dans son fonds de prévoyance pour effacer les déficits. Par contre, ce fonds sera épuisé à la fin de l’année financière actuelle, d’où la décision d’annuler l’édition du 2014 du Festival. «C’est avec regret que je vois la ville de Québec perdre un événement international de grande qualité», a

À moins d’un revirement de situation inattendu, le populaire Tattoo militaire du FIMMQ ne sera pas de retour en 2014.

déclaré Yvan Lachance, président et directeur général du FIMMQ. Seule lumière au bout du tunnel, les dirigeants du Festival ont précisé qu’ils souhaiteraient organiser une édition 2015, appelant les différents partenaires à formuler des «engagements clairs» au cours des prochaines semaines. En 2012 et 2013, le FIMMQ estime à près de 200 000 le nombre d’entrées par année à ses activités, ce qui aurait généré des dépenses touristiques globales de 11,2 M $ dans la région de Québec. En septembre, le FIMMQ a aussi été nommé au premier rang des événements à voir au Canada par l’American Bus Association.

LE GOUVERNEUR GÉNÉRAL REÇOIT LE PREMIER COQUELICOT Le gouverneur général du Canada, David Johnston, a reçu le 10 octobre le tout premier coquelicot symbolique annonçant le prochain jour du Souvenir. M. Johnston s’est vu offrir la fleur rouge symbolique par le président national de la Légion royale canadienne, Gordon Moore. Ce geste marquait le lancement de la campagne nationale du coquelicot, qui permet chaque année de distribuer 18 millions de coquelicots à la population canadienne afin de les sensibiliser aux sacrifices des 117 000 hommes et femmes morts au combat dans le monde entier. Les gens du public pourront se procurer le coquelicot à partir du 25 octobre.

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ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

Exercice BASTION ÉRUDIT 2013

Penser et réfléchir autrement, tous ensemble PAR ALEXANDRA VENTURA-GIROUX Journal Servir

exercice de réflexion et de conscientisation, BASTION ÉRUDIT, le 16 octobre à la Garnison Saint-Jean.

C’est dans la perspective d’un point tournant dans l’histoire de l’Armée canadienne que le colonel Hercule Gosselin, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA), avait convié les leaders de sa formation ainsi que les commandants des unités-clients à un

Le col Gosselin a tout d’abord établi le contexte stratégique dans lequel le Canada se situe présentement : économie précaire, plan de réduction des dépenses dans tous les ministères, mesures d’austérité. «Dans cette optique, développer une nouvelle culture organisationnelle qui répondra aux - PHOTO : CPL LOUIS BRUNET, IMAGERIE ST-JEAN/MONTRÉAL

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SUPER POULET! Envoie une photo de toi costumé pour l’Halloween à l’Adsum! Toutes les photos reçues seront publiées dans notre édition du 6 novembre

Demande à papa ou maman d’envoyer ta photo par courriel à +adsum@forces.gc.ca au plus tard le 1er novembre à 16 h.

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«Créativité, énergie et initiative» était la devise du jour pour les participants de l'exercice BASTION ÉRUDIT. Le colonel Gosselin, accompagné de l'adjudant-chef Gravel, discute avec quelques membres de son personnel civil.

objectifs de l’Armée de demain, tout en contribuant à la diminution de la dette canadienne en engendrant des surplus, constitue notre principal défi et la raison pour laquelle vous avez été conviés à l’exercice d’aujourd’hui», a-t-il déclaré. Puis, il a clairement établi sa vision ainsi que sa mission à titre de commandant du GS 2 Div CA. «Je m’attends à ce que vous discutiez avec moi, mais aussi avec vos chefs d’unités afin de trouver des solutions, en groupe, car comme vous vous en doutez, le statu quo n’est pas viable. C’est un virage que je n’ai pas souvent eu l’occasion de constater au cours de ma carrière», a-t-il expliqué. L’accent pour les années à venir sera mis sur l’offre active des services de base auxquels nos partenaires sont en droit de s’attendre. RÉFORME DES INSTITUTIONS Le lieutenant-colonel Roger Lupien, commandant du Service technique, présentait la conférence intitulée «Transformation de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes (FAC)». Il a dressé un portrait réaliste des ressources matérielles et humaines des FAC, représentées par trois «boîtes» : la gestion, les opérations et le soutien. Présentement, trop de ressources seraient consacrées au soutien, au détriment des opérations. «Durant près d’une décennie, avec le conflit en Afghanistan, nous avons considérablement augmenté nos effectifs sans défi-

nir au préalable nos objectifs de soutien à long terme. Aujourd’hui, nous nous devons de réformer nos institutions, pour les “rééquilibrer” et aller de l’avant à long terme», a-t-il expliqué. IMAGINER, CONCEVOIR, ÉLABORER Le lieutenant-colonel Marcel McNicoll, directeur du développement de la Force de l’armée au quartier général de l’armée à Ottawa, faisait état de la stratégie terrestre des FAC qui consistera à imaginer, concevoir, élaborer et gérer une nouvelle vision. Trois grandes phases de réflexion ont déjà été établies, avec des échéanciers précis. «En 2013, nous devrons repenser la culture de pensée des FAC; en 2016, il faudra aligner nos capacités en vue de continuer sur la voie du succès et enfin, en 2021, nous serons en mesure d’utiliser la technologie pour assurer un effet maximal des opérations adaptables et dispersées. Bref, nous avons du pain sur la planche!», a-t-il signalé. ET POUR CONCLURE «Je ne gère plus des ressources – car je n’en ai plus assez pour accomplir mes mandats – mais du risque. Créativité, énergie et initiative sont les mots à retenir!», a déclaré le col Gosselin. «Ce n’est pas la fin, mais le début. C’est à nous de faire une différence!» Un article détaillant les résultats du travail de consultation des groupes de discussions paraîtra dans les prochaines éditions du Servir et de l’Adsum.

RÉSIDANTS DES LOGEMENTS FAMILIAUX Êtes-vous satisfait de la livraison du journal Adsum à votre domicile? N’hésitez pas à porter à notre attention toute situation qui vous causerait des désagréments. Pour nous rapporter un problème, composez le 418 844-5000, poste 5598, ou envoyez un courriel à +adsum@forces.gc.ca.

ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

Les tireurs d’élite du R22eR font bonne figure à Gagetown ÉPREUVE «SNAPS AND MOVERS» PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum

Les «snipers» du Royal 22e Régiment (R22eR) ont prouvé qu’ils appartiennent à la crème des tireurs d’élite de la planète, lors de la 17e Concentration internationale annuelle des tireurs d’élite du Canada tenue du 19 au 26 septembre à la Base Gagetown, au Nouveau-Brunswick. Lors de cet événement qui réunissait des tireurs d’élite militaires et policiers de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la France, des Pays-Bas, de la Suisse, de l’Irlande, du Royaume-Uni et du Canada, les Vingt-deux se sont mesurés à des membres des forces spéciales (SAS australien, Commandos marine français, Régiment d’opérations spéciales du Canada, etc.), ainsi que des tireurs d’élite de groupes d’intervention policiers de type «SWAT» (GTI de Québec, Montréal, Calgary, etc.). Au total, la concentration a rassemblé 25 équipes de deux tireurs. Les participants étaient équipés des armes et des pièces d’équipement fournies par leur pays d’origine; dans le cas des militaires canadiens, le fusil d’assaut C8, le fusil de précision C14 Timberwolf de calibre .338 et le pistolet Browning 9mm. Durant une semaine, militaires et policiers ont été exposés à une foule de scénarios basés sur les différents aspects du métier de tireur d’élite. «Tous les matchs répliquent la réalité des opérations», résume l’adjudant Yan Boursier, le maître tireur d’élite qui a entraîné les équipes du R22eR.

Pour cette épreuve considérée comme l’une des plus réalistes, les tireurs devaient faire preuve de rapidité et de précision pour neutraliser une dizaine de cibles fixes et en mouvement dans un village. L’équipe du 2 R22eR a raflé la deuxième place, suivie par l’équipe no 1 du 3 R22eR.

ENGAGEMENT MULTIPLE DE JOUR L’équipe du 1 R22eR a remporté cette épreuve plus classique, où il fallait abattre des cibles fixes à partir d’un bunker, en alternant entre le fusil d’assaut et le fusil de précision selon la distance qui variait de 50 à 800 mètres.

TIR À DISTANCE INCONNUE Ce scénario mettait les capacités d’observation des tireurs d’élite à l’épreuve. Chaque équipe devait observer une série de cibles numérotées et les dessiner sur un croquis avec les distances. Puis, lorsque le numéro d’une cible était signalé, les tireurs avaient quelques secondes pour ajuster leur lunette de visée à la distance correspondante et l’engager. Cette épreuve a été gagnée par l’équipe du 1 R22eR, talonnée par le 2 R22eR.

TACTIQUE À L’INDIENNE («STALKING») Cette épreuve a permis de tester les habiletés de dissimulation des participants. Vêtus d’une tenue de camouflage, les tireurs effectuent une approche furtive vers un objectif situé à deux kilomètres de distance, en s’assurant d’échapper au regard d’observateurs «ennemis». Les snipers rampent jusqu’à ce qu’ils trouvent une position adéquate pour engager une cible, qu’il fallait identifier avec une photo. Pour cette épreuve, l’équipe no 1 du 3 R22eR a ter-

miné deuxième, alors que l’équipe du 1 R22eR a fini troisième.

TIR EN MILIEU URBAIN («STRESS SHOOT») Pour ce match qui se déroule dans un village, les coéquipiers doivent éliminer des cibles à courte et moyenne portée en courant à travers des bâtiments et des ruelles, avec les trois types d’armes (fusil d’assaut, sniper, pistolet). L’équipe no 2 du 3 R22eR a surpris – PHOTO : CPL CLAUDE ARSENEAULT, IMAGERIE GAGETOWN bien des gens en raflant Un tireur d’élite canadien vise avec un fusil de précision muni d’un silenla première position de cieux, pendant la Concentration annuelle des tireurs d’élite du Canada à la cette épreuve forte en Base Gagetown. adrénaline.

TIR LONGUE PORTÉE Pour cette épreuve, les Canadiens ont sorti leur fusil de tireur d’élite longue portée C15 de calibre .50 pour abattre des cibles jusqu’à 1,5 kilomètre de distance. Malgré de forts vents, l’équipe no 1 du 3 R22eR a remporté la troisième place.

RIEN À ENVIER Au bout du compte, l’équipe no 1 du 3 R22eR a terminé en deuxième position au classement général de la concentration, grâce à sa constance. Le caporal Marc Ross du 2 R22eR a aussi été nommé le deuxième meilleur tireur de la concentration. Ces performances prouvent que les tireurs d’élite de Valcartier n’ont rien à envier à ceux des forces spéciales et de la police. «On est satisfait de nos résultats», confirme l’adj Boursier. «On sait

ÉQUIPES DE VALCARTIER 3 R22eR #1 : cplc Young, cpl Dubé 1 R22eR : cpl Massé, cpl Lauzier 2 R22eR : cpl Roy, cpl Ross 3 R22eR #2 : cpl Mainville, cpl Dumont-Pichette que notre formation et notre entraînement sont à un niveau de forces spéciales, constate-t-il. […] Avec l’équipement de base qu’on a dans l’Armée canadienne, on est capable d’avoir de bons résultats quand même.» Outre le côté compétitif, la concentration aura aussi permis aux tireurs d’améliorer leurs capacités en échangeant entre eux. «À force de se côtoyer durant la concentration, on développe des nouveaux contacts, on échange nos techniques et ça permet de rehausser les standards de tout le monde», souligne l’adj Boursier.

ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

UN DÉBUT DE SAISON PROMETTEUR PAR LE SOUS-LIEUTENANT PAUL-CHARLES GEOFFRION-LOCKHEAD 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le mois de septembre a été l’occasion pour certains membres du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) de se surpasser, tant sur la base qu’à l’extérieur. Le 13 septembre, l’ensemble des membres du bataillon a participé à un défi cross-country au Centre plein air Castor. Deux membres de la compagnie des services se sont particulièrement distingués à la course de huit kilomètres. Le soldat Racette a obtenu le meilleur temps de la catégorie 29 ans et moins et le meilleur temps du bataillon.

Le soldat Racette de la compagnie des services du 3 R22eR.

Le caporal Fortin de la compagnie des services du 3 R22eR.

Le capitaine Lacombe à Londres.

Le caporal Fortin a obtenu le meilleur temps de la catégorie 30 à 39 ans et le deuxième meilleur temps du bataillon. Ne se limitant pas à cette première victoire, le cpl Fortin a participé à la compétition de parcours de franchissement d’obstacles (PFO) le 25 septembre. Il est arrivé deuxième de la brigade dans la catégorie 30 à 39 ans pour son temps individuel et son équipe est arrivée deuxième de la brigade. Du côté de la compagnie A, le caporalchef Dugas a participé au Ironman de

Petawawa et a terminé en neuvième place. Toujours à la compagnie A, le soldat Marc Lavoie s’est illustré à la PFO en pulvérisant le dernier record individuel des moins de 29 ans inscrivant un temps record de 5:35. La compagnie de commandement a été fièrement représentée dans différentes compétitions au pays et à l’étranger par le capitaine Dave Lacombe. Le 25 août, il a gagné le demi-Ironman de Old Orchard devant 484 autres participants avec un temps de quatre heures

onze minutes. Le 15 septembre, à Londres, il est arrivé au 31e rang mondial et au deuxième rang parmi les Canadiens au championnat mondial de triathlon. Une semaine après, le 22 septembre, il est arrivé au deuxième rang du demi-marathon (21 kilomètres) de la Course de l’Armée à Ottawa, avec un temps d’une heure onze minutes. En somme, le mois dernier a été bien rempli pour les athlètes du 3 R22eR. Et l’automne de fait que commencer!

Exercice ÉTOILE COMBATIVE

Une expérience de terrain pour la 4e Compagnie du renseignement PAR LE SOUS-LIEUTENANT B.-LEBLANC Équipe d’appui en renseignement C, 4 Cie Rens, dét. Beauport

Au cours de la fin de semaine du 20 au 22 septembre 2013, la 4e Compagnie du renseignement (4 Cie Rens) s’est déployée dans les secteurs de la Base Valcartier dans le but d’y mener des opérations défensives. Un scénario classique pour les armes de combat, mais inhabituel pour une unité du renseignement. Les unités du renseignement ont pour mandat d’analyser différents aspects des conflits afin de conseiller le commandant dans son processus décisionnel. Les sources d’apprentissage sont multiples, mais rares sont celles qui requièrent d’effectuer des manœuvres propres aux armes de combat. Cependant, vivre une

– PHOTO : SLT BRIÈRE-LEBLANC

Le caporal Rey-Gaumond manie une mitrailleuse C-9 à partir de sa tranchée.

expérience de terrain permet de comprendre une multitude de facteurs et de développer des connaissances, tant pratiques que tacites. C’est grâce à de telles expériences que les spécialistes du renseignement sont en mesure d’effectuer des analyses qui prennent davantage en compte la réalité du terrain. C’est dans cette optique que l’unité s’est déployée afin de prendre de force une position surélevée près de la route Tedley et d’y creuser des tranchées. Deux mentors du 34e Régiment de génie du combat participaient également à cet entraînement. Ces derniers ont été invités dans le but de partager leurs connaissances sur les obstacles de concertina et de barbelés. Les spécialistes du renseignement ont ensuite construit des réseaux bas et des clôtures de concertina, ce qui leur a permis d’identifier les effets, les forces et les faiblesses de ces mécanismes de défense autant sur nos troupes que sur les effectifs ennemis. Une fois l’instruction terminée et la position défensive fortifiée, les membres ont pris place

dans les tranchées en vue d’une éventuelle attaque ennemie. Tranquillement, la nuit s’est installée et la pluie s’est annoncée. Il n’aurait pas été possible de demander une météo plus appropriée pour faire vivre aux membres de l’unité l’impact réel du climat sur les opérations, une analyse qui est souvent demandée aux spécialistes du renseignement. À l’aube, des coups de feu se sont fait entendre. L’ennemi tentait de prendre la position. Toutefois, une couverture de feu soutenu a permis de repousser les attaquants empêchant ainsi la brèche des clôtures de concertina. Cet entraînement aura donné la chance de tester la capacité de réaction des membres de la 4 Cie Rens, ainsi que les effets des obstacles. De plus, l’exercice ÉTOILE COMBATIVE a permis aux spécialistes du renseignement de mieux comprendre l’effet de certains aspects sur la bataille, à savoir le climat, le terrain et les tactiques utilisées sur le sol. Cette connaissance acquise par l’expérience sera bénéfique pour leurs futures analyses. • ACHAT • TRANSFERT • RENOUVELLEMENT • PROJET RÉNOS

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ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

Succès pour le 5 RALC à la Course de l’Armée et à la compétition du PFO PAR LE LIEUTENANT BRENDAN ALEXANDER 5e Régiment d’artillerie légère du Canada

Des membres du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5 RALC) ont récemment remporté un grand succès à la Course de l’Armée et à la compétition du parcours de franchissement d’obstacles (PFO), la première s’étant tenue à Ottawa et l’autre à Valcartier. La Course de l’Armée, qui avait lieu le 22 septembre, et la compétition du PFO, les 24 et 25 septembre, ont donné l’occasion à des membres du 5 RALC de démontrer leurs aptitudes physiques, leurs compétences militaires, le travail d’équipe ainsi qu’un esprit guerrier, toutes des qualités qui sous-tendent l’éthos militaire de l’unité. La Course de l’Armée était composée d’un 5 kilomètres et d’un demi-marathon (21,1 km). Elle a été courue par presque 19 000 participants, en soutien aux Forces armées canadiennes. Le 5 RALC a envoyé son équipe de course, composée de 25 membres, pour participer au demi-marathon. L’équipe s’est distinguée dans les catégories hommes et femmes, avec les trois meilleurs temps courus par le sergent Sylvain Dion (1:25:33), l’artilleur Pascal Trudel (1:25:34) et le lieutenant Brendan Alexander (1:26:14). L’excellente performance du groupe a rempli de fierté l’entraîneur, le sergent Bruno Larose, qui en était à sa dernière année

comme entraîneur : «Ceux et celles qui ont été les plus assidus aux entraînements ont parcouru avec moi plus de 550 km en tout près de cinq mois, avec les intervalles et de nombreuses courses dans les escaliers du VieuxQuébec. Les membres de l’équipe peuvent être très fiers de leurs accomplissements. J’aimerais remercier tous ceux qui ont joint mes rangs dans cette aventure et aussi l’unité de m’avoir fait confiance en appuyant son équipe de si belle façon!» PFO L’équipe de course à obstacles du 5 RALC a terminé en troisième position dans la compétition du PFO à Valcartier. Cette course est considérée comme l’une des plus difficiles au pays. Chaque unité du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) participait aux deux volets de la compétition : en équipe et individuellement. «Les civils ont leur Spartan race, les militaires ont le parcours d’obstacles qui poussent nos meilleurs soldats à se dépasser», commente l’entraîneur de l’équipe du 5 RALC, l’adjudant Stéphane Gauvreau. «J’ai eu le plaisir d’entraîner l’équipe du 5 RALC qui, tout au long de l’été, a sué et saigné sur les obstacles. Tous et chacun se sont dépassés soit en battant leurs records personnels, soit en montant sur une des marches de podium, ou tout simplement en donnant leur maximum. Comme entraîneur, c’est tout ce qu’on peut demander.»

Les membres de l’unité qui ont couru le demi-marathon de la Course de l’Armée à Ottawa.

L’équipe du 5 RALC qui a participé à la compétition du parcours de franchissement d’obstacles.

Les premiers au classement du 5 RALC sont les personnes suivantes : artilleur Morin-Boucher, deuxième dans la catégorie 20-29 avec un temps extraordinaire de 5:46:7; artilleur AnglehartMéthot, neuvième dans la catégorie 20-29; sergent Dion, premier dans la catégorie 30-39; adjudant Gauvreau, première dans la catégorie +40; et capitaine Kairns, cinquième dans la catégorie +40. Dans la catégorie des équipes, les membres du 5 RALC ont également accompli une belle performance en terminant en quatrième place.

Ces compétitions sont des outils essentiels pour maintenir le moral, la motivation et l’engagement auprès des communautés locales. Elles servent à garder les troupes actives dans une période opérationnelle moins exigeante. Les deux équipes de l’unité ont consacré des mois à s’entraîner pour leurs compétitions, démontrant la détermination que tous les militaires devraient posséder. Malgré l’hiver qui approche, les membres du 5 RALC poursuivront leur affrontement quotidien contre les divers obstacles à surmonter.

Retour aux études : êtes-vous prêt financièrement? PAR LOUISE ROBITAILLE Conseillère d’orientation, Centre de la famille Valcartier

Vous aimeriez retourner aux études pour aller chercher des compétences que vous ne possédez pas, pour changer de carrière parce que l’emploi que vous occupez ne vous convient pas? Peu importe les raisons, faire un retour aux études coûte de l’argent, même les formations offertes dans le cadre d’un DEP ou d’un DEC techniques qui sont en partie financées par le ministère de l’Éducation. Le plus gros coût dans un retour aux études ne sera pas le coût des études comme tel, mais le manque à gagner quand vous quitterez un emploi à temps plein pour aller aux études. Peut-être que vous pourriez recevoir une allocation pour un retour aux études d’Emploi-Québec, ou encore faire une demande d’aide financière aux études. Toutefois, il est possible

que vous ne répondiez pas aux critères de qualification d’Emploi-Québec ou qu’il ne soit pas possible d’avoir de l’aide financière aux études parce que le revenu familial est trop élevé. Vous vous dites que vous allez prendre un emploi à temps partiel durant vos études? Attention de ne pas sousestimer le temps et l’énergie que vous devez mettre dans vos études. Avezvous pensé à mettre de l’argent de côté pour votre projet? Sinon, est-ce possible de le planifier pour un avenir pas trop lointain? Pouvez-vous bénéficier d’aide financière à la formation de votre employeur actuel? Parfois, il suffit de changer de position au sein même de l’entreprise où on travaille, pour se sentir mieux, relever de nouveaux défis et sentir la petite flamme se rallumer. Planifier votre transition augmente vos chances de voir votre projet prendre forme. Besoin de discuter de votre cheminement de carrière? Consultez une conseillère d’orientation du programme FORT (formation et orientation pour un retour au travail) du Centre de la famille Valcartier : c’est facile, gratuit et confidentiel. À Valcartier, 418 844-6060; à Sainte-Foy, 418 649-6505.

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CAPITAINE JULIEN CHAPUT-LEMAY Décoration des FAC 1 R22eR

CAPITAINE MICHAEL DESAULNIERS-GUITARD 1re agrafe, MSO – ASO 1 R22eR

CAPITAINE PIERRE FRENETTE 2e agrafe à la Décoration des FAC QG 35 GBC

CAPITAINE SYLVIE LANGLOIS 2e agrafe à la Décoration des FAC QG 35 GBC

CAPITAINE ALAN TARRONDEAU 1re agrafe, MSO – ASO 1 R22eR

CAPITAINE ALEXANDER TROUSDALE Médaille du service opérationnel – Asie du Sud-Ouest 1 R22eR

LIEUTENANT IAN ANDERSON Promotion GS 2 Div CA

LIEUTENANT RYAN CHAPMAN Promotion GS 2 Div CA, Svc Trans

LIEUTENANT GILLES FRENETTE Promotion 2 R22eR

LIEUTENANT ÉRIC MAILLÉ Promotion GS 2 Div CA

ADJUDANT-MAÎTRE PIERRE DUCHESNEAU Retraite après 25 ans de service GS 2 Div CA

ADJUDANT YVES GINGRAS 2e agrafe à la Décoration des FAC QG 35 GBC

ADJUDANT CLAUDE PROVOST Retraite après 36 ans de service UISP – Québec

SERGENT MARTIAL BOISVERT Promotion 12 RBC (M)

SERGENT JANICK LAROUCHE Promotion 12 RBC (M)

SERGENT OLIVIER RAJOTTE 2e agrafe, MSO – ASO 1 R22eR

SERGENT CHRISTIAN ROSS Décoration des FAC 3e agrafe, MSO – ASO 1 R22eR

SERGENT DARIO SIMETICH Décoration des FAC 1 R22eR

SERGENT MARC TREMBLAY 1re agrafe à la Décoration des FAC 1 R22eR

CAPORAL-CHEF GUILLAUME CIMON Décoration des FAC 1 R22eR

CAPORAL-CHEF MAXIME DANEAU Promotion 1 R22eR

CAPORAL-CHEF VINCENT GODBOUT Médaille du jubilé de diamant UISP – Québec

CAPORAL-CHEF ANNIE GUIMOND Décoration des FAC QG 35 GBC

CAPORAL-CHEF JEAN-MICHEL HADDAD Promotion 1 R22eR

CAPORAL-CHEF DIANE LAMONTAGNE Retraite après 32 ans de service UISP – Québec

CAPORAL-CHEF SERGE LAROCQUE Décoration des FAC 1 R22eR

CAPORAL-CHEF MATHIEU LAVOIE Décoration des FAC 1 R22eR

CAPORAL-CHEF FRANÇOIS PARADIS 1re agrafe, MSO – ASO 1 R22eR

CAPORAL-CHEF PIERRE-PAUL PRICOP 1re agrafe, MSO – ASO 1 R22eR

CAPORAL MATHIEU BELEC 2e agrafe, MSO – ASO 1 R22eR

CAPORAL SIMON BOULIANNE Promotion 12 RBC (M)

CAPORAL GABRIEL CHENEVERT Promotion 12 RBC (M)

CAPORAL JIMMY DEGUIRE Retraite après 16 ans de service UISP – Québec

CAPORAL ANTHONY DUBOIS Promotion 12 RBC (M)

CAPORAL PATRICK GAGNON Décoration des FAC 1 R22eR

CAPORAL ÉRIC GAUTHIER-OUELLETTE 1re agrafe, MSO – ASO 1 R22eR

CAPORAL KRISTOPHER RANKIN Promotion 3 R22eR

CAPORAL FRANÇOIS VILLENEUVE Retraite après 10 ans de service UISP – Québec

CAPORAL MARTIN TREMBLAY Promotion GS 2 Div CA, Svc Trans

ADSUM, 23 OCTOBRE 2013 Le sergent Dion a dû composer avec toute l’instrumentation fixée sur le simulateur de recul.

CANADA RECOURS COLLECTIF DANS LA COUR SUPÉRIEURE

PROVINCE DE QUÉBEC DISTRICT DE QUÉBEC NO : 200-06-000101-082

JACQUES PELLAN, domicilié et résidant au 1270, rue de Paris, Trois-Rivières, (Québec) G8W 0B7, district de Trois-Rivières; Représentant; c. AGENCE DU REVENU DU QUÉBEC, 3800, rue Marly, Québec, district de Québec, G1X 4A5 ; Défenderesse;

AVIS AUX MEMBRES 1.

Tests de recul des armes La cellule d’entraînement au combat en appui au RDDC PAR LE MAJOR JULES VAILLANCOURT Officier de liaison de l’Armée, RDDC – Centre de recherches de Valcartier

« Un particulier (incluant ses ayants droit) qui était un membre des Forces canadiennes et résidait au Québec immédiatement avant son départ du Canada pour accomplir son service militaire dans un pays étranger et qui, au 31 décembre d’une année d’imposition, exerçait ses fonctions à l’étranger pour les années d’imposition comprises entre 1997 et l’année d’imposition courue au cours de laquelle le jugement final sera rendu. » 2.

Le recours collectif autorisé par ce jugement sera exercé dans le district de Québec;

Le statut de « Représentant » pour l’exercice du recours collectif a été attribué à Jacques Pellan;

Les principales questions qui seront traitées collectivement sont les suivantes : - Est-ce que le Requérant est un particulier qui est réputé avoir résidé au Québec pendant toute une année d’imposition suivant l’article 8, paragr. b) de la Loi sur les impôts, L.R.Q., C. I-3?

Quels effets la force de recul des armes a-t-elle sur la précision du tir d’un soldat? Certains vous diront que cela ne fait pas de différence puisque la force ressentie survient après que le coup soit tiré. D’autres vous diront qu’au contraire, plus la force de l’arme sera élevée, plus solidement vous tiendrez votre arme, plus rapidement vous aurez mal à l’épaule, moins précis vous serez.

Les sergents Dion et Dubé entourés de l’équipe de techniciens et de scientifiques de RDDC qui ont encadré les tests.

Qui dit vrai? Les scientifiques de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) ont sans doute la réponse. Avec l’aide des sergents Dorion et Dubé de la Cellule d’entraînement au combat (CEAC) du Centre d’instruction de la 2e Division canadienne, les centres de recherche de Valcartier et de Toronto de RDDC ont entrepris des recherches afin de déterminer la relation entre le recul des armes à feu et la perception du tireur du recul. Les tests ont donc comme objectifs d’examiner l’effet du recul des armes sur la précision de tir, la sécurité et la tolérance des soldats. Les données obtenues sur la vitesse, la force, l’énergie et l’accélération du mouvement de recul d’une arme permettront aux scientifiques de mieux comprendre comment un tireur perçoit les forces de recul, le souffle et le bruit, et leurs effets sur les performances de tir d’un soldat. Ces essais s’inscrivent dans le cadre du projet FSAR (Futur Small Arms Reseach) qui contribuera au remplacement des armes légères des Forces armées canadiennes. Nos deux sergents ont donc passé trois jours sur le champ de tir Nicosie

et un jour au Centre de simulation des armes légères pour, à tour de rôle, expérimenter un simulateur de recul, soit un fusil de calibre 12 instrumenté de marque Remington 870 modifié. Pour chaque tir, ils étaient branchés à trois ordinateurs qui récoltaient les données, en plus d’être filmés par deux caméras à vitesse rapide. Ainsi, pour un tir qui dure une fraction de seconde, les tireurs devaient subir facilement entre 10 et 15 minutes de préparation. Il va sans dire qu’ils ont testé le recul des armes, mais également leur patience. Grâce à leur participation, les scientifiques de RDDC ont été en mesure de mieux saisir les effets physiques et psychophysiologiques complexes du mouvement de recul d’une arme sur un soldat. Comme toujours, l’excellente collaboration des CTSE et du CEES ont permis la réalisation des tests à Valcartier. Les tests se poursuivent en octobre, cette fois-ci avec l’aide des soldats du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment. Une autre belle opportunité de voir militaires et scientifiques travailler à une cause commune, l’efficacité de nos soldats.

- Dans l’affirmative, est-ce que le Requérant et les autres membres du groupe ont droit, en vertu de l’article 96R1 du Règlement sur l’administration fiscale, R.R.Q. 1981, c. M-31, R-1, d’obtenir une remise des impôts, intérêts et pénalités exigibles en vertu de la partie I de la Loi sur les impôts, L.R.Q., c. I-3 ainsi que la cotisation des intérêts et des pénalités exigibles en vertu e la sous-section 3 de la section 1 du chapitre IV de la Loi sur la Régie de l’assurance maladie du Québec, L.R.Q., c. R-5, et ce, pour les années d’imposition comprises entre 1997 et l’année d’imposition courue au cours de laquelle le jugement final sera rendu?

LA MUSIQUE DU R22ER JOUERA À L’ADISQ La Musique du Royal 22e Régiment fera vibrer la scène du Gala de l’ADISQ qui sera diffusé le 27 octobre sur les ondes de Radio-Canada. Lors de cet événement qui récompense les artistes et artisans de la musique québécoise, 35 musiciens militaires de Valcartier joueront avec le populaire groupe les Trois Accords, avec qui ils avaient déjà partagé la scène lors du dernier Festival d’été de Québec. Dirigée par le commandant de l’unité, le major Éric Gagnon, l’harmonie de la Musique du R22eR accompagnera à nouveau le quatuor, le temps d’interpréter la chanson «De retour à l’institut». Très heureux de cette invitation, les militaires

PRENEZ AVIS que l’exercice d’un recours collectif a été autorisé le 15 août 2013 par jugement de la cour supérieure pour le compte des personnes faisant partie du groupe décrit ci-après :

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIER

Les conclusions recherchées qui les rattachent à ces questions sont les suivantes : - Déclarer visé par l’article 8b) de la Loi sur les impôts, L.R.Q., c.I-3, tout particulier qui faisait parties des Forces canadiennes et qui résidait au Québec immédiatement avant son départ du Canada pour accomplir son service militaire dans un pays étranger; - Déclarer s’appliquer à tout particulier qui, au moment d’une année d’imposition comprise entre 1997 et ce, jusqu’à jugement final concernant l’année d’imposition courue, était au 31 décembre de ladite année d’imposition un membre des Forces canadiennes, résidait au Québec immédiatement avant son départ pour accomplir son service militaire dans un pays étranger, l’application de l’article 96 R-1 du Règlement sous l’administration fiscale et dispositions applicables; - Ordonner à l’intimée de faire remise à chacun des membres du groupe des impôts, intérêts et pénalités exigibles en vertu de la partie I de la Loi sur les Impôts, L.R.Q., c. I-3 ainsi que de la cotisation des intérêts et des pénalités exigibles en vertu de la sous-section 3 de la section 1 du chapitre 4 de la Loi sur la Régie de l’assurance maladie du Québec, L.R.Q., c. R-5, pour les années concernées avec les intérêts au taux légal depuis chaque paiement capitalisé quotidiennement du subsidiairement avec les intérêts prévus à l’article 30 de la Loi sur le Ministère du Revenu; - Condamner l’intimée à verser à chacun des membres du groupe une somme à titre de compensation pour inconvénient et perte de revenus que leur ont causé les agissements de l’intimée; - Accorder un montant à titre d’honoraires spéciaux en vertu de l’article 14 du Tarif des honoraires judiciaires des avocats, L.R.Q. 1981, c. B-1, R-13; - Avec dépens y compris les frais d’experts le cas échéant tant pour la préparation de ses expertises que pour ses comparutions devant le tribunal et les frais d’avis;

Le recours collectif à être exercé par le Représentant pour le compte des membres du groupe consistera en :

Tout membre faisant partie du groupe qui ne s’en sera pas exclu de la façon ci-après sera lié par tout jugement à intervenir sur le recours collectif;

La date après laquelle un membre ne pourra plus s’exclure (sauf permission spéciale) a été fixée à soixante (60) jours de la publication du présent avis;

Un membre qui n’a pas déjà formé de demande personnelle, peut s’exclure du groupe en avisant le greffier de la Cour supérieure du district de Québec par courrier recommandé ou certifié avant l’expiration du délai d’exclusion;

- Une requête pour jugement déclaratoire et en mandamus contre la défenderesse;

10. Tout membre du groupe qui a formé une demande dont disposerait le jugement final sur le recours collectif est réputé s’exclure du groupe s’il ne se désiste pas de sa demande avant l’expiration du délai d’exclusion; 11. Un membre du groupe autre que le Représentant ou un intervenant ne peut être appelé à payer les dépens du recours collectif; 12. Un membre peut faire recevoir par la Cour son intervention si celle-ci est considérée utile au groupe; 13. Un membre intervenant est tenu de se soumettre à un interrogatoire au préalable à la demande de la défenderesse; 14. Un membre qui n’intervient pas au recours collectif ne peut être soumis à l’interrogatoire au préalable que si le tribunal le considère utile; Québec, le 1er octobre 2013 (s) Me Vincent Fortier Me Guy Vézina

profiteront de ce temps d’antenne devant des milliers de téléspectateurs pour souligner le 100e anniversaire de fondation du R22eR.

QUESSY, HENRY, ST-HILAIRE Me Vincent Fortier et Me Guy Vézina Procureurs du représentant/Demandeur http//recourscollectifs.ca fortiervezina0@gmail.com

ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

Le 5 Bn S du C en appui à l’UII PAR LE LIEUTENANT MATHIEU DESJARDINS Officier des services, 5e Bataillon des services du Canada

Le 5e Bataillon des services du Canada (5 Bn S du C) a tenu un exercice de poste de commandement, conjointement avec le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) et le Centre d’entraînement en environnement synthétique (CEES), afin de tirer avantage des systèmes de numérisation. L’exercice BEAU CAUSEUR 2013 a permis au leadership de l’unité de se pratiquer en matière de planification, de coordination et de conduite d’une opération logistique dans le cadre d’une

– PHOTO : CENTRE D’ENTRAÎNEMENT EN ENVIRONNEMENT SYNTHÉTIQUE

Le sergent Yaxley, le lieutenant Beauvais-Beaudry, le lieutenant Bergeron et le sergent De La Durantaye examinent une carte sur l’écran du centre des opérations logistiques.

opération domestique. L’accent était mis sur l’utilisation des systèmes de numérisation tels que BattleView, SimSpeak, Transverse et Sharepoint. Dans le scénario, le 12 RBC était déployé au Saguenay, à la demande du gouvernement, pour aider les autorités locales qui combattaient des feux de forêt. Le 5 Bn S du C a donc déployé un groupe logistique avancé (GLA) afin d’offrir le soutien à l’unité d’intervention immédiate (UII). Cet entraînement a permis aux nouveaux officiers du bataillon d’expérimenter le travail d’officier des services dans un GLA. À plusieurs reprises ils ont dû présenter des rapports de situation imprévue à divers invités tels que le lieutenant-colonel Matsala, commandant du 5 Bn S du C, le lieutenantcolonel Gravel, agissant comme OCT

senior pour l’unité, ainsi que le colonel Fortin, commandant du 5e Groupebrigade mécanisé du Canada, qui est venu voir les installations des postes de commandement. L’exercice a inclus plusieurs scénarios obligeant les participants à recevoir et à traiter toutes sortes de demandes telles que des demandes quotidiennes en approvisionnement, transport et remorquage pour les unités avancées. Des situations particulières sont également survenues, comme l’évacuation de la population, le montage d’un camp de réfugiés et le déploiement d’un autre GLA. Bref, l’exercice BEAU CAUSEUR 2013 a permis au 5 Bn S du C de valider sa capacité à générer, à déployer et à opérer un GLA dans le cadre d’une opération domestique, en appui à l’UII.

L’ESCADRON DE BEAUPORT COMMENCE SA NOUVELLE SAISON EN FORCE PAR L’ÉLÈVE-OFFICIER VÉRONIQUE DION 35e Régiment des transmissions

L’escadron de Beauport, du 35e Régiment des transmissions, a débuté la nouvelle saison en force avec son premier exercice annuel qui s’est déroulé à la Base Valcartier durant la fin de semaine du 20 au 22 septembre. En formation tactique, le Groupe principal d’entraînement 1 avait comme but premier de confirmer les acquis ainsi que les normes d’aptitudes au combat des membres de l’escadron. Ceux-ci ont quitté le centre de formation à Beauport le vendredi afin de se déployer en vue d’une fin de semaine prometteuse. L’exercice a combiné les notions de réseautique, de communication radio, d’ondes électromagnétiques et de leadership. Entre autres activités, les membres

de l’escadron se sont affairés à monter des unités de travail opérationnelles dans un temps limite. Nouvellement promu, le commandant de l’escadron, major Guy Blaney, le commandant de la troupe, sous-lieutenant Emmanuel Johnson-Bégin, le sergentmajor Neal St-Denis et les membres de l’escadron sont arrivés dans la soirée du vendredi pour déployer les effectifs et le matériel le plus rapidement possible. Poste de commandement, centre de commandement et transmissions, poste de retransmissions automatiques, quartiermaître régimentaire et différentes stations ont alors été érigés pour les fins de l’exercice. «L’exercice a permis de voir où sont les lacunes et de s’assurer que les équipes obtiennent les résultats escomptés », a commenté le slt Johnson-Bégin.

CONFIRMATION RÉUSSIE DES NAC Les détachements avaient reçu les ordres habituels concernant d’éventuelles

Les membres de l’escadron de Beauport n’ont pas ménagé leurs efforts pour le premier d’une série de quatre exercices en préparation de l’exercice PÈLERIN VALEUREUX qui aura lieu en janvier 2014.

embuscades. Certains membres de l’escadron ont été appelés à jouer le rôle de force ennemie. La première embuscade a donc eu lieu samedi après-midi. Un convoi a été attaqué, forçant ainsi le recours aux manœuvres de contre-embuscades. Les membres de l’escadron ont également

Des employés civils PSP s’initient au tir

Physiothérapie Valcartier Shannon PHYSIOTHÉRAPEUTES : Catherine Turgeon, pht Kathleen Dubé, pht

NOUVEAUTÉ SERVICE DE

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– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

ne quinzaine d’employés civils de Valcartier ont vécu une expérience inoubliable le 18 octobre en s’initiant au tir avec des armes légères de l’Armée canadienne, en compagnie de militaires du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment. Sous la supervision du lieutenant Lucas Jansen et de son équipe de la concentration canadienne de patrouille qui leur ont d’abord enseigné la manipulation sécuritaire des armes, les employés civils ont pu tirer avec le fusil d’assaut C8, la mitrailleuse légère C9 et même le fusil de précision C3. Les participants, pour la majorité des moniteurs de conditionnement physique des PSP, ont adoré leur expérience. «C’était malade!», lance le moniteur Mathieu Paquet. «Je suis un adepte de jeux vidéo, mais je n’avais tiré à l’arme à feu. C’est incomparable. L’effet de recul est incroyable», décrit celui qui s’attendait à ce que ce soit plus difficile. «Avec le sniper, j’ai réussi à atteindre les cibles avec la précision que je voulais. Par contre, quand on mitraille en mode automatique, l’imprécision est totale!», constate Mathieu Paquet. «On a vraiment ‘‘trippé’’», résume pour sa part le moniteur Abdelaziz Bouchema. «De pouvoir essayer plusieurs types d’armes, c’était super. J’ai adoré ça!» Sur la photo, les moniteurs Mathieu Filteau et Philippe Joly se livrent une petite compétition avec le fusil de précision C3. (P.B.)

utilisé les méthodes de traitement des prisonniers de guerre. Samedi soir, les détachements ont été relocalisés. Leur position ont alors été attaquées. Des simulateurs d’artillerie et des balles à blanc ont été utilisés pour augmenter le niveau de réalisme de l’attaque. Les normes d’aptitudes au combat (NAC) ont été confirmées avec succès. Certains points devront être améliorés en vue des prochains exercices de l’automne. Cet exercice est le premier d’une série de quatre et doit conduire à la tenue des exercices PÈLERIN NUMÉRIQUE et PÈLERIN VALEUREUX, du 35e Groupebrigade du Canada, qui se tiendra en janvier 2014 dans la région de Rivièredu-Loup. Cet exercice d’envergure combinera la force aérienne, la marine ainsi que l’armée de terre de presque toute la brigade.

ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

Formation en intervention médicale d’urgence à la police militaire PAR LE SERGENT NICOLAS CREO-GAGNÉ Entraînement collectif, 4e Compagnie de police militaire

Les caporaux Kevin Delisle-Gilbert et Hugues Mongrain viennent en aide à un confrère blessé par balle.

Les 3 et 4 octobre, des patrouilleurs du Poste de police militaire de la Base Valcartier (PPM VA) ont suivi le programme Formation en intervention médicale d’urgence (FIMU). Basée sur la FIMU de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), cette formation a été mise sur pied en 2006 par le Groupe des services de santé des Forces armées canadiennes, spécialement pour les policiers militaires (PM) travaillant comme patrouilleurs. Les candidats doivent d’abord étudier un guide préparatoire de 200 pages qui aborde les principes de première intervention médicale adaptés à un contexte de maintien de l’ordre. Par la suite, ils suivent une formation théorique et pratique donnée par des policiers militaires qui sont instructeurs en premiers soins de l’Ambulance Saint-Jean. L’apprentissage est alors axé sur des scénarios pratiques illustrant des situations réelles auxquelles les policiers peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs fonctions. Le caporal Philippe Fortin, instructeur, explique que «ce genre de formation est toujours un plaisir à donner. C’est une occasion d’être témoin des bonnes réactions de nos confrères et de

leur facilité à travailler en équipe. On voit dans leurs réactions que l’expérience est là!» Pour l’occasion, le caporal Roy, maître-instructeur en premiers soins de la brigade, avait été invité à titre d’observateur. «Cela fait plusieurs années que nous formons les instructeurs en premiers soins de la police militaire. Par contre, jamais je n’avais assisté à un cour de FIMU. J’ai appré-

COMBAT EN ZONE URBAINE PAR LE SOUS-LIEUTENANT DAVE SAVARD Les Fusiliers du Saint-Laurent

ERRATUM Une erreur s’est glissée dans l’article intitulé «Les familles envahissent le 5 RGC» publié dans notre édition du 9 octobre 2013 en page 11. En effet, au lieu de lire : «Le 14 septembre se tenait la fête de la famille au 5e Régiment d’artillerie légère du Canada […]», il aurait fallu lire que la fête de la famille se tenait au 5e Régiment du génie de combat. Toutes nos excuses.

Pendant la fin de semaine de l’Action de Grâces, les Fusiliers du SaintLaurent ont planifié et organisé un entraînement de combat en zone urbaine en collaboration avec la 4e Compagnie de police militaire et le 35e Régiment du génie de combat. L’exercice portait principalement sur les engins explosifs improvisés (EEI) ou engins explosifs de circonstance (EEC) et incluait des fouilles de personnes ou de véhicules. Le tout était fait dans le but de préparer les membres des Fusiliers du Saint-Laurent pour un exercice de base opérationnelle avancée. Nous pouvons affirmer sans crainte que le régiment s’est surpassé une fois

cié l’expérience et ai pu constater que c’est un bon cour axé sur la pratique qui combine les premiers soins et la sécurité du policier!» Puisque le service d’ambulance militaire d’urgence a été remplacé par le service d’ambulance civil, et que les délais de réponse pourraient être légèrement plus élevés, il est important que nos patrouilleurs suivent le programme de FIMU. Deux ou trois cours par année sont nécessaires afin de qualifier tous les membres du PPM VA.

– PHOTO : LT JULIEN GAGNON

Les membres d’une section des Fusiliers du SaintLaurent s’apprêtent à entrer dans un bâtiment.

de plus dans la planification et la réalisation de son entraînement. Une excellente logistique, la participation d’instructeurs chevronnés et l’excellent moral des membres, tout était présent pour assurer le succès de l’entraînement.

VERS UNE COMBINAISON EXOSQUELETTE L’Armée américaine continue le développement d’une combinaison exosquelette se portant sur les chevilles, les hanches, les genoux et le haut du corps, qui permettrait de repousser les limites physiques du corps humain. Selon le site spécialisé Military.com, l’Armée collabore avec une agence de recherche pour la défense afin de créer cette combinaison du futur visant à protéger les soldats des blessures en les libérant du fardeau physique associé aux patrouilles avec plus de 50 kilos d’équipement. Jusqu’à présent, le programme appelé Warrior Web a permis d’étudier la stabilisation des articulations, l’injection d’énergie, le transfert de poids et la distribution cinétique. Ce programme est rendu à la deuxième phase visant à sortir la combinaison exosquelette du laboratoire pour en faire une réalité. Les prochains aspects à améliorer sont : le système de contrôle pour multiples articulations, les matériaux, l’interaction entre la combinaison et l’humain, ainsi que les technologies permettant d’éviter les blessures et d’améliorer les capacités physiques et l’endurance pour les activités telles que courir, soulever, grimper, transporter des charges, tirer avec précision, etc. Par – PHOTO : WIKIPÉDIA la même occasion, le programme se penche sur des variantes de la combinaison capables d’améliorer la qualité de vie de personnes souffrant d’un handicap physique. (P.B.)

ERRATUM Une erreur indépendante de notre volonté s’est glissée dans la section Bravo Zulu de l’édition du 25 septembre du journal Adsum. Le caporal-chef Jayson Côté-St-Gelais, un ancien membre du 12e Régiment blindé du Canada qui a été transféré au 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, s’est vu attribuer à tort un certificat de fin de service. Le cplc Côté-St-Gelais demeure un membre actif des Forces armées canadiennes. Toutes nos excuses au cplc Côté-St-Gelais.

ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

Conférence internationale sur le Léopard 2 à Valcartier PAR LE LIEUTENANT PIERRE-OLIVIER LAIR Chef de troupe 23, escadron B

Du 30 septembre au 4 octobre se tenait une conférence intitulée «Combat Development Working Group LEOBEN», au Mess des officiers de la Base Valcartier. Réunissant des représentants de 12 pays employant la famille de chars Léopard 2, cette rencontre annuelle a permis de partager les leçons apprises sur ce véhicule. Afin d’assurer le succès de cet événement, le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) a confié à l’escadron B la responsabilité de veiller à son bon déroulement. Provenant de l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Chili, le Danemark, la Finlande, la Grèce, la Norvège, la Pologne et la Suède, les délégués ont été accueillis formellement par le commandant du 12 RBC, le lieutenant-colonel Pierre Huet. Afin de «briser la glace», ils étaient invités à une soirée à l’Hôtel Palace Royal. Pendant la conférence, les délégués ont pu partager les succès, les défis et les apprentissages acquis avec cette plateforme commune qu’est le char Léopard 2.

Le lendemain en avant-midi, les délégués ont eu le privilège de visiter le centre Recherche et Développement pour la Défense Canada Valcartier. En après-midi, en compagnie d’un guide professionnel de Tour Voir Québec, nos invités officiels ont pu visiter la Citadelle de Québec. Une fois les mystères de la forteresse du Royal 22e Régiment révélés, ils ont été amenés à l’intérieur des murs de la ville afin de leur permettre d’entrevoir le riche héritage architectural européen caractéristique du Vieux-Québec. Enfin, leur journée s’est conclue par une brève visite des Chutes Montmorency. Le jeudi, pour la première fois à l’occasion d’une conférence du groupe de travail de LEOBEN, différents représentants de l’industrie sont venus présenter leurs produits, les services et leur travail aux représentants militaires internationaux présents. Partenariat, recherche et développement, études, prototypes, concepts ont tous été à l’ordre du jour. De la capacité de pénétration de blindage de certains obus antichar à une veste réfrigérante pour conducteur, en passant par les capteurs infrarouges, les présentations portaient sur l’ensemble des facettes du char d’assaut lourd

qu’est le Léopard 2. À la suite de ces présentations, les délégués et quelques représentations de l’industrie se sont rassemblés au Cercle de la garnison de Québec afin de clore la journée. Ce fut une excellente conférence et l’escadron B a su démontrer l’hospitalité

et le professionnalisme de l’Armée canadienne et du 12 RBC. Tous les délégués ont constaté que c’était parmi les meilleures conférences auxquelles ils avaient eu l’occasion d’assister et ont exprimé le souhait de revenir à Québec pour des vacances en famille.

LE 12 RBC SE PRÉPARE À SON RÔLE D’UNITÉ D’INTERVENTION IMMÉDIATE PAR LE CAPITAINE PATRICK DAY Officier de gestion d’information, 12e Régiment blindé du Canada

Depuis le 19 août 2013 et jusqu’au 15 septembre 2014, le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) assume le rôle d’unité d’intervention immédiate (UII). Afin de bien se préparer pour ce rôle, le poste de commandement régimentaire (PC0) et le poste de commandement de l’escadron Commandement et services (PC8) ont effectué un exercice numérique sans troupes du 26 au 29 août. L’exercice, intitulé SABRE PROTECTEUR, s’est tenu au Centre d’entraînement en environnement synthétique de la Base Valcartier. En plus du 12 RBC, il y avait des membres du 5e Régiment du génie de combat, du 5e Régiment d’artillerie légère de campagne, du 430e Escadron tactique d’hélicoptères, du 5e Peloton de police militaire et de la 5e Ambulance de campagne. Le

5e Bataillon des services du Canada (5 Bn S de C) effectuait également son propre exercice, conjointement avec le 12 RBC. L’exercice prévoyait un scénario dans lequel le PC0 et le PC8 fournissaient une aide humanitaire et un appui aux organismes humanitaires de la province lors d’une situation de crise. L’établissement de liens entre le 12 RBC et les unités externes qui pourraient être appelées à fournir personnel et équipement dans un tel déploiement était très important. Tout comme l’était la nécessité de forger une cohésion au sein de l’équipe UII et de maintenir un haut degré de préparation en vue d’une activation réelle. Les tâches étaient un mélange d’opérations d’appui et de soutien aux organismes civils, d’évacuation de personnes touchées par la crise et de construction d’un coupefeu pour arrêter la progression d’un feu de forêt. Le 12 RBC effectuera un autre exercice, RÉACTION ROYALE, toujours en fonction de son rôle d’UII, du 21 octobre au 4 novembre à Sherbrooke et à la base de Bagotville.

Compétition du PFO : le 12 RBC en deuxième place PAR LE CAPITAINE VANESSA CHAMBERLAND Assistant capitaine adjudant

Le fait que la compétion du parcours de franchissement d’obstacle (PFO) a eu lieu deux semaines plus tard qu’à l’habitude a permis aux unités participantes de prolonger leur entraînement. L’équipe du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) est donc arrivée bien préparée pour cette compétition qui se tenait les 24 et 25 septembre. Jalonné de 28 obstacles qui nécessitent de la puissance tant cardiovasculaire que musculaire, le PFO est une importante épreuve à surmonter. Démontrant une agilité incroyable, les participants ont survolé les obstacles avec une rapidité surprenante, fracassant les records; certains membres de la brigade ont obtenu des temps aussi impressionnants que 6 min 9 s (soldat Thibodeau), 5 min 45 s (artilleur Morin-

– PHOTO : CPL J.R.S. RAYMOND, 12 RBC

L’équipe de PFO du 12 RBC.

Boucher) et même 5 min 35 s (soldat Lavoie du 3 R22eR). La compétition est divisée en plusieurs volets, dont celui des femmes, les 40 ans

et plus, le 30 à 39 ans et les 29 et moins. Le mur de 13 pieds est sans contredit la bête noire des participants, peu importe à quelle catégorie ils appartiennent; c’est l’obstacle qui a freiné l’élan de bien des soldats. Mais le défi ne s’arrête pas à la portion individuelle. Les unités ont aussi pu accumuler des points avec la portion en section où neuf membres, équipés de leur attirail de combat complet, devaient non seulement terminer le parcours en 15 minutes, mais également tirer un véhicule militaire, transporter des billots de bois et des jerry can pleines d’eau et effectuer un lancer de la grenade à la toute fin pour des points supplémentaires.

Les temps obtenus ont encore une fois été surprenants. Après une attente de deux heures sous la pluie, le 12 RBC a ouvert la marche et conservé un excellent momentum. L’unité a placé la barre haute en obtenant un temps de 11 min 33 s. Les autres équipes ont également démontré une excellente préparation, et l’équipe du 5e Bataillon des services du Canada a réussi à terminer le parcours en 10 min 57 s, décrochant la première place pour la portion en équipe. Après deux jours intenses de compétition et d’encouragement, les unités ont appris les résultats. Face à d’imposants compétiteurs, c’est avec fierté que le 12 RBC est reparti avec la troisième place pour la portion en section et la deuxième place pour la suprématie au sein du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada. Le gel rendra bientôt l’entraînement sur le PFO impossible, mais il reprendra sitôt le printemps arrivé et tous redoubleront d’effort pour faire encore mieux à la prochaine compétition.

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ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

L’équipe qui a remporté la deuxième position dans la partie Leopard 105 mm : adj Lepage, cplc Gasse-Leb, cpl Noël, cpl Dupont, cplc Côté, cpl Clement, cpl Levesque, cpl Desselier et cpl McArthur.

L’équipe du 12 RBC qui a remporté la première position à la compétition de tir dans la partie VBL III 25 mm : cplc Morin, cpl Mior, cvr Maltais et cpl Picard-Provost.

Worthington Challenge 2013 : le 12 RBC fait honneur à Valcartier PAR LE CAPORAL-CHEF PIER-OLIVIER GASSE-LEBLANC 12e Régiment blindé du Canada

Pour une deuxième année consécutive, la Base Gagetown était l’hôte de la compétition de tir Worthington Challenge 105 mm avec le char Léopard C2, incorporant cette fois-ci une portion supplémentaire de 25 mm sur le VBL III. Trois équipages provenant de l’escadron A ont été choisis pour représenter Valcartier.

Cette compétition inter-régimentaire était une excellente opportunité pour les membres d’équipage du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) de démontrer leur savoir-faire et leur maîtrise des techniques de tir sur ces deux plateformes. Pour la partie Léopard, les quatre unités blindées de la Force régulière étaient représentées : 12 RBC, Lord Strathcona’s Horse (Royal Canadians) (LdSH[RC]), l’escadron C du Royal

Canadian Dragoons (RCD) basé à Gagetown ainsi que l’École du Corps blindé royal canadien (ECBRC). Quant à la partie 25 mm, des équipages des écoles d’infanterie, du génie et de l’artillerie ont participé à la compétition. Pendant une semaine, les équipages se sont affrontés, même si le temps était mauvais pour la tenue du champ de tir. Ils devaient effectuer deux parcours de combat qui incluaient des tirs statiques, des tirs en mouvement et des

À L’AVENTURE AU PARC DU CAP-JASEUX PAR LE LIEUTENANT FÉLIX CORDEAU Chef de troupe 11, escadron A

LES CANADIENS COMMENCENT À REVENIR D’AFGHANISTAN Plus d’une centaine de militaires canadiens de la 3e Division du Canada ont retrouvé leurs familles à Edmonton et Winnipeg le 11 octobre, après avoir complété leur mission à Kaboul, en Afghanistan. Il s’agit du premier groupe à revenir au pays alors que se termine la dernière rotation de l’Opération ATTENTION, la contribution canadienne à la Mission de formation de l’OTAN en Afghanistan. Les autres membres du contingent de 950 soldats reviendront à la maison au cours des prochains mois. Le dernier groupe doit partir en mars 2014, ce qui marquera officiellement la fin des opérations des Forces armées canadiennes en Afghanistan.

Pendant la semaine du 9 au 13 septembre, une quarantaine de membres de l’escadron A du 12e Régiment blindé du Canada ont participé à une formation par l’aventure, l’exercice APOLLON FONCEUR. La formation s’est déroulée au parc d’aventure du Cap-Jaseux et a duré quatre jours. Le site, situé près du Parc national des Monts-Valin dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, offre de nombreuses activités de plein air. Les activités au programme avaient de quoi réjouir les amateurs de plein air : le Fjord en arbre extrême, le kayak de mer, la Via Ferrata, sans compter une compétition sportive entre les troupes. Le Fjord en arbre extrême comprend une trentaine d’obstacles qui mettent à l’épreuve la dextérité, l’équilibre, la perception spatiale et l’endurance des participants tout en maintenant un léger stress en raison de la hauteur du parcours. La Via Ferrata, un parcours sur paroi rocheuse à mi-chemin entre la randonnée et l’escalade, testait les mêmes aptitudes. Entre les activités organisées, les membres de l’escadron ont pu s’adonner à différents sports et jeux tels le volleyball, le «washer» et le fer à cheval qui ont fini par une compétition sportive. Malgré la pluie intermittente qui rendait glissants les obstacles pendant le Fjord en arbre extrême et la paroi rocheuse lors de la Via Ferrata, toutes les activités ont pu avoir lieu en sécurité, même si on déplore la disparition de quelques appareils photo dans la rivière Saguenay. Un des éléments marquants de l’aventure a sans doute été les repas gastronomiques préparés sur le barbecue par le SQME et le cuisinier. Cette activité a été un franc succès, et chacun y a trouvé un défi à sa mesure.

tirs avec les écoutilles fermées. Des points étaient accordés pour la rapidité d’engagement et la destruction des cibles. C’est avec une bonne longueur d’avance que l’équipage de VBL III du 12 RBC a ravi les honneurs de la première position. De leur côté, les deux équipages de Léopard ont dû se contenter d’une deuxième place derrière le RCD et ce, pour une deuxième année consécutive, devançant ainsi l’unité qui détient les chars au pays, le LdSH(RC). Fait important à noter, Valcartier ne dispose d’aucun char ou simulateur de tir 105 mm, et cela, depuis 2011. C’est avec la même détermination et désir de vaincre que ces équipages se représenteront l’an prochain.

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– PHOTO : CAPT MANU PELLETIER-BÉDARD

Des membres de l’escadron, dont le cavalier Goupil-Albert au premier plan, franchissent la Via Ferrata à plus de six mètres au-dessus de l’eau.

L’Adsum aime PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum

Si vous aimez les thrillers d’espionnage, vous en aurez pour votre argent avec la série Homeland, qui raconte l’histoire du sergent Nicholas Brody, un Marine américain libéré après huit ans de captivité aux mains d’un groupe terroriste. Secouru par un commando lors d’une opération au Moyen-Orient, le sergent Brody revient au bercail où il est accueilli en héros par les autorités et les médias. Toutefois, Carrie Mathison, une agente de la CIA qui souffre en secret d’un trouble bipolaire, soupçonne le Marine d’avoir en fait rejoint les rangs de l’ennemi.

ADSUM, 23 OCTOBRE 2013 En effet, un an aupara- PHOTO : SHOWTIME vant, un informateur digne de foi lui avait confié qu’un prisonnier de guerre américain avait été «retourné» par nul autre que le chef d’Al-Qaïda, Abu Nazir, et se préparait à mener une attaque contre les États-Unis. Persuadée que ce prisonnier de guerre est le sergent Brody, Carrie tente de convaincre la CIA du bien-fondé de cette information, en vain. Seul son fidèle ami et collègue, Saul Berenson, accepte de l’aider malgré de sérieux doutes face à ce scénario improbable. Déterminée à empêcher cauchemars de sa captivité et il peine à un attentat terroriste, Carrie entre- réintégrer la vie de famille. Sa femme prend de percer le mystère Brody en et ses deux enfants, qui le croyaient espionnant le militaire et en s’immis- mort depuis huit ans et avaient appris çant dans sa vie privée. à vivre sans lui, découvrent pour Or, depuis son retour, le sergent leur part un homme transformé et Brody est hanté par des visions et des mystérieux…

Dans l’ensemble, la première saison d’Homeland est un petit chef-d’œuvre qui réjouira les amateurs de récits d’espionnage. Au fil des épisodes, la tension monte constamment pour atteindre son apogée à la toute fin. Le téléspectateur sera rapidement conquis par le scénario complexe mais bien construit, par les scènes d’action rares mais efficaces, mais surtout par le jeu solide des acteurs principaux, Claire Danes et Damian Lewis, qui ont été louangés par la critique. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si les deux premières saisons d’Homeland ont remporté de nombreux prix, notamment le prestigieux «Emmy Award» pour la meilleure série dramatique. La troisième saison vient tout juste de commencer le 29 septembre sur les ondes de Showtime. Sans dévoiler de punch, cette nouvelle saison s’annonce très différente, en espérant que les auteurs sauront réunir les ingrédients qui ont fait le succès de la série jusqu’à présent. Chose certaine, les deux premières saisons à elles seules valent amplement le détour!

BLOC-NOTES 26-27 OCTOBRE CLINIQUE AUTOMOBILE CENTRAIDE La clinique automobile du 5e Bataillon des services du Canada pour la cause de Centraide aura lieu les 26 et 27 octobre de 8 h à 16 h au bât. 110 de la Base Valcartier. Changement de pneus : pose et balancement à 7,50 $ par roue, ou balancement seulement à 3,50 $ la roue. Véhicules munis d’un système de moniteur de pression des pneus non acceptés. Lavage extérieur à 8 $, lavage intérieur à 15 $, lavage complet à 20 $. Lavage extérieur et cirage à 65 $ (avec rendez-vous). Cantine et barbecue sur place. Premier arrivé, premier servi. Info : 418 8445000, poste 5334 ou 5730. Pour prendre rendez-vous : Mme Talbot, au 418 8445000, poste 5334 CENTRAIDE CAR CLINIC The car clinic of 5 Canadian Service Battalion for the cause of Centraide will take place on October 26th and 27th, from 8 am till 4 pm in building 110, Valcartier Base. Tire change, installation and balancing $7.50 a wheel, or balance only $3.50 a wheel. Car with tire pressure monitor system not accepted. Car wash exterior $8, interior only $15, complete car wash only $20. Wash ext. and waxing $65 (with an appointment). Refreshments and BBQ

on site. First come, first served. Information: 418 844-5000, ext. 5334 or 5730. To book an appointment: Mrs Talbot, 418 844-5000, ext. 5334.

31 OCTOBRE LA MUNICIPALITÉ DE SHANNON FÊTE HALLOWEEN Pour l’occasion il y aura fermeture de la rue Saint-Patrick de 17 h 30 à 21 h 30. Les jeunes costumés pourront y déambuler sécuritairement. Friandises, animations, prix du plus beau déguisement et concours de la plus belle résidence. Info : 418 564-8074. THE MUNICIPALITY OF SHANNON HALLOWEEN CELEBRATES For the occasion, St-Patrick street will be closed from 5:30 to 9:30 pm. Young will be able to roam safely in the costumes. Treats, animation, prizes for best costumes and competition for the best decorated home. Info: 418 564-8074.

2 NOVEMBRE RENDEZ-VOUS DE L’EMPLOI DE LA JACQUES-CARTIER Le samedi 2 novembre de 10 h à 14 h au Four Points By Sheraton à Québec, plus d’une vingtaine d’entreprises de La Jacques-Cartier seront présents à la première édition automnale du Rendez-vous de l’emploi. Plus de 700

postes sont à combler seulement pour la prochaine saison hivernale. Seront présents sur place, le Village Vacances Valcartier, le centre de ski le Relais ainsi que la Station touristique Stoneham. Info : 418 844-2160, poste 302. COLLECTES DE VÉLOS USAGÉS À QUÉBEC POUR LES PAYS DU SUD Les vélos seront expédiés aux communautés démunies d’Afrique et d’Amérique latine, où ils serviront de moyen de transport et de gagne-pain pour lutter contre la pauvreté. Les vélos, en bon état ou réparables, doivent avoir des roues de 20 pouces ou plus. Sillery – de 10 h à 13 h Collège Jésus-Marie de Sillery, 2047, chemin Saint-Louis Info: Griselda Colla 418 687-9250, poste 318. Charlesbourg – de 10 h à 13 h Loisirs Maria-Goretti, 7475, avenue Paul-Comtois. Info : Pierre Gratton 418 652-9259. Une contribution de 15 $ est obligatoire.

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COMPTOIR DES AUBAINES Le Comptoir des aubaines de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier, situé au sous-sol de l’église (2, rue Jolicoeur) sera ouvert : le samedi 26 octobre de 13 h 30 à 16 h. Début novembre, le comptoir sera ouvert le samedi 2 novembre de 9 h à 16 h et le dimanche 3 novembre de 9 h à 13 h. PROGRAMME DE DÉPLACEMENT SPÉCIAL EN CONGÉS DE NOËL / NOUVEL AN Les militaires canadiens sont encouragés à entretenir des liens serrés avec leur famille. Grâce au Plan de voyage, certains d’entre eux pourront prendre l’avion gratuitement (aller-retour) et rejoindre leurs proches ailleurs au Canada pour célébrer le temps des Fêtes (entre le 18 décembre 2013 et le 7 janvier 2014). Pour le formulaire à remplir consulter l’adresse internet suivante : http://trenton.mil.ca/8Wing UnitsOperational/2AirMovSqn/XmasFl ights_fre.asp. Info: 418 844 5000, poste 7773.

Prochaine parution du Bloc-note :

6 novembre 2013 Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 28 octobre par courriel à +adsum@forces.gc.ca, par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en page 16), ou par télécopieur au 418 844-6934.

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ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

A Challenge Like No Other for DDO’s Terry Fox Run

De gauche à droite, George Kotiuga, directeur adjoint, Isabelle Béland, représentante du comité de gouvernance, Stéphane Lagacé, directeur. From left to right, George Kotiuga, vice-principal, Isabelle Béland, governing board chairperson, and Stéphane Lagacé, principal.

Having a Terry Fox Run at a school is no unconventional event. They occur at countless educational institutions across our fair country at the end of September every year. But this year, the students at Dollard des Ormeaux School at the Valcartier Military Base responded very positively to a special fundraising challenge. Their principal, Stéphane Lagacé, agreed to have his head shaved at a public school event if the students could increase their donations by 10%. Donations were down last year and only $405 was collected at that time. In addition, George Kotiuga, DDO’s vice-principal, offered to participate if the donations were increased by another 20%. What more could a student body ask for? With that the donations started coming in and it was evident to the homeroom teachers, who were collecting the funds, that the 475 students of DDO’s elementary and high school (and

Activité Terry Fox 2013 à DDO : plus de fonds, moins de cheveux (pour les directeurs)

DES ACCOMPLISSEMENTS? UNE AUTRE RAISON D’ÉCRIRE UN ARTICLE POUR L’ADSUM Bons coups, exploits militaires, sportifs ou personnels, défis relevés, performance récompensée, tranches de vie, expériences vécues… SOUMETTEZ UN ARTICLE À

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l’an dernier, soit plus de 405 $. De plus, George Kotiuga, le directeur adjoint, s’est offert de participer si les élèves dépassaient de 20 % le montant total amassé l’an dernier. L’idée de voir les «cocos» de leurs directeurs a drôlement motivé les 475 élèves du primaire et du secondaire à atteindre ces objectifs. Au total, l’école a finalement recueilli tout près de 1400 $, ce qui représente plus que le triple du résultat de l’an dernier. C’est donc le 30 septembre que les élèves et le personnel de l’école se sont réunis pour être témoin du rasage de tête de leurs directeurs. Isabelle Béland, présidente du conseil d’établissement, le rasoir à la main, est passée à l’acte sous les acclamations des élèves. La pile de cheveux amassés était aussi impressionnante que les fonds récoltés. Nous sommes tous très fiers que l’activité Terry Fox 2013 ait été un si grand succès!

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Depuis plusieurs années à l’automne, l’école Dollard-des-Ormeaux organise une course Terry Fox, comme cela se fait en plusieurs endroits au pays. Cette année, les élèves avaient un défi bien spécial à relever. Leur directeur, Stéphane Lagacé, avait accepté de se faire raser la tête si les élèves amassaient plus de 10 % des fonds récoltés

their parents) had taken the hair shaving challenge very seriously. There was no doubt in their minds that the fine locks of Mr. Lagacé and Mr. Kotiuga would soon be on the chopping block! When all was said and done, donations exceeded $1,400, more than tripling last year’s collection. On Monday, September 30th, students and staff gathered in the school gym to witness this exciting event. DDO’s Governing Board chairperson, Isabelle Béland, took clippers in hand and performed the deed as the crowd looked on. Cheers of excitement went up when the “buzzing” started and continued throughout the event. In the end, the mound of hair that was swept up was impressive and was only exceeded by the funds collected and the pride exuded by everyone at DDO for making this year’s Terry Fox Run a great success!

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ADSUM, 23 OCTOBRE 2013

GÉNÉRAL VANIER : en paroles et en actes PAR LE PADRÉ (CAPITAINE) JACQUES TREMBLAY 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

En janvier 2013, lors du colloque des aumôniers du SQFT, le brigadier-général Richard Giguère manifestait son désir que soit mieux connue la vie du général Vanier. Fidèle à cette invitation, il nous apparaît opportun de faire connaître les différents aspects de la vie exceptionnelle de celui qui a été l’un des fondateurs du Royal 22 e Régiment, alors que nous célébrons le centenaire de la création de ce grand Régiment. Le général Georges Vanier fut un homme de convictions. Il a admirablement «affiché ses couleurs» le jour même de son installation, comme gouverneur général du Canada, en commençant ainsi son discours : «Mes premiers mots seront une prière. Que le Dieu tout-puissant, dans sa sagesse infinie et sa miséricorde, bénisse la mission sacrée qui m’a été confiée par Sa Majesté la Reine et qu’il m’aide à l’accomplir en toute humilité. […] Qu’il accorde à notre pays bien-aimé et à tous ceux qui l’habitent, la grâce d’une compréhension, d’un respect et d’un amour réciproque. […] Les Canadiens d’origines anglo-saxonne et française, dont les cultures seront toujours une source d’enrichissement mutuel, donnent un exemple magnifique de coexis-

42E ANNÉE, NO 10, MERCREDI 23 OCTOBRE 2013 Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4400 copies ÉDITEUR : Colonel H. Gosselin, commandant GS 2 Div CA RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest • Tél. : 418 844-5000, poste 5672 • Courriel : caroline.charest@forces.gc.ca JOURNALISTE : Philippe Brassard • Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : philippe.brassard@forces.gc.ca CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin • Tél. : 418 254-2448 • Courriel : iblouin-pubadsum@bell.net COMMIS D’ADMINISTRATION : Annie Marshall • Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Courriel : annie.marshall@forces.gc.ca INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond • Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : production_journalvalcartier@videotron.ca Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces. gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxes GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. ISSN 0705-0992 Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516 C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0 Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934 Courriel : +adsum@forces.gc.ca Site Web : www.journaladsum.com

il vous faut être capable de discerner la générosité et l’amour de l’égoïsme et de la mesquinerie. […] J’ai quelquefois l’impression que nous menons au Canada une vie de facilité et que nous bénéficions d’un peu trop de confort. […] Si vous voulez faire quelque chose de votre vie, vous devez vous rendre compte le plus tôt possible qu’on n’accomplit rien de valable sans certains sacrifices […]». STIMULER L’UNITÉ CANADIENNE Comme gouverneur général, Georges Vanier a su défendre l’honneur de son pays et de son Régiment, avec dignité et courage, face à l’adversité. Car, «durant le mandat du général Vanier, la cause séparatiste prend de l’ampleur au Québec. Le général Vanier croit fermement dans l’unité canadienne, et il s’efforce souvent dans ses discours d’apaiser les tensions entre francophones et anglophones». Un épisode s’est même avéré fort éprouvant. En effet, «en 1964, les forces séparatistes du Québec commencent à se manifester avec une vigueur particulière. Le 24 juin, après avoir longuement hésité, le gouverneur général accepte de présider la procession aux flambeaux, à l’invitation de la Société Saint-JeanLa reine Elizabeth II en visite à la Citadelle de Québec avec son Baptiste de Montréal. C’est représentant, le gouverneur général Georges Vanier. une occasion rêvée pour un indienne. En route, ils croisent une groupe de contestataires, mené par petite école et Vanier ordonne au chauf- Pierre Bourgault, de faire une action feur de s’y arrêter. L’émoi de l’insti- d’éclat en insultant le représentant de tutrice Lynn Prime est grand […]. La la reine. Parvenue sous la tribune où chose n’a pas été prévue. Le général Vanier a pris place, la troupe d’exaltés Vanier interroge les 16 élèves sur son lui signifie son hostilité à renforts identité et plusieurs ont tôt fait de le de cris et de pancartes dénonçant reconnaître, l’ayant vu à la télévision. la monarchie. Sous les insultes, Vanier Il se livre à un cours sur le système demeure calme, mais les huées destipolitique canadien. Il leur explique le nées à un détachement du Royal rôle de la reine, le sien et échange avec 22e Régiment font monter son sang eux pendant quelques minutes. Avant irlandais. D’autres clameurs, favorade quitter, il demande ‘‘au nom de Sa bles au général, surgissent de la foule». Majesté la Reine’’ que les élèves soient Le général Vanier croyait en un exemptés d’école pour le reste de la Canada où l’unité se réalise dans la journée, ainsi que le lendemain. Ce qui diversité, comme le prouve ce discours n’est pas pour nuire à sa popularité…» qu’il prononça : «La diversité inhérente Dans ses allocutions, le général à notre pays constituera pour chacun Vanier insistera sur les qualités qui d’entre nous une source d’épanouisdoivent animer la jeunesse. En 1965, sement et d’enrichissement si nous il dira : «…L’esprit des jeunes doit faisons preuve de cette compréhension être exempt de tous ces préjugés super- et de ce respect mutuels dont nous ne ficiels qui ne sont malheureusement pouvons nous passer si nous voulons que trop contagieux chez les personnes vivre dans l’harmonie et le bonheur. de la vieille génération. Vous devez être […] Si nous avions tous les mêmes avides d’apprendre tout ce qui est bon; idées, notre pensée s’engourdirait. Il

tence. Ils avancent main dans la main pour faire du Canada une grande nation, la main dans la main aussi avec les Canadiens de toutes origines avec leurs héritages sans distinction de race ou de croyance. Nous sommes tous les enfants de Dieu.» Toute sa vie, le général Vanier a su montrer de la cohérence entre ses paroles et ses actes. De cette manière, il a su être motivant pour la jeunesse et stimulant pour l’unité canadienne. MOTIVER LA JEUNESSE Georges Vanier a beaucoup voyagé à travers le Canada. Or, «un jour, le gouverneur général et son épouse, en visite dans la région de Régina, décident de se rendre dans une réserve

ÉLOGE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE À la mort du général Vanier, l’Assemblée nationale du Québec fit son éloge. Voici ce que dit le ministre de la Justice Jean-Jacques Bertrand : «L’illustre disparu fut le premier Canadien de culture française et le premier citoyen du Québec à occuper la fonction de gouverneur général de notre pays. Et cette fonction, comme toutes les autres qu’il avait assumées au cours d’une si féconde carrière militaire et diplomatique, il l’a remplie avec un éclat et une dignité qui lui avaient acquis l’affection de tous ses compatriotes. C’est qu’il a porté à un très haut degré le sens du devoir civique. […] Il fut donc un des fondateurs de ce fameux 22e régiment auquel son nom restera toujours étroitement associé. […] Promouvoir l’union, l’harmonie, l’amitié entre tous les Canadiens, tel a été son constant souci. […] Le général Vanier était un grand croyant : toute sa vie il a témoigné de sa foi sans ostentation, mais aussi sans faiblesse. C’est sans doute cette dimension spirituelle qui donnait tant d’ampleur et de relief à ses qualités d’homme. […] Nous vivons à une époque où tout évolue à un rythme si rapide que la distinction est parfois difficile à faire entre ce qui doit changer et ce qui doit rester. Le général Vanier a eu plus que personne le sens des valeurs essentielles qui sont à la base de toute civilisation, valeurs de foi, valeurs de loyauté à la famille et à la patrie, valeurs d’ordre et de discipline, valeurs de liberté et de fraternité. Voilà l’héritage qu’il nous demande de garder et d’enrichir.» convient donc de nous réjouir de ce que notre pays abrite différentes façons de penser et d’agir […]» Sources : – VANIER, Michel et COWLEY, George. « Je ne demande qu’à servir. Choix de discours du général Georges-P. Vanier», Éditions Beauchemin, Collection Pensée actuelle, Montréal, 1971, 164 p. – BERTRAND, Luc. «Georges Vanier», Éditions Lidec, Collection «Célébrités canadiennes», Montréal, 1993, 62 p. – Archives en ligne du Gouverneur Général du Canada : http://archive.gg.ca/gg/fgg/bios/01/vanier_f.asp – Éloge de S.E. Georges-P. Vanier in Débats de l’Assemblée législative du Québec, Première session – 28e Législature, le mercredi 8 mars 1967 : http://www.bibliotheque.assnat.qc. ca/DepotNumerique_v2/AffichageFichier.aspx?idf=73277

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La rénovation intérieure PAR LE PADRÉ (CAPITAINE) DOMINIC LAFRENIÈRE Aumônier, 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Ceux et celles qui passent devant la chapelle catholique de notre base ont remarqué les rénovations majeures qui sont en cours depuis quelques semaines. En effet, tout l’extérieur ainsi que les deux transepts seront refaits en entier, en plus de quelques rénovations intérieures qui étaient nécessaires. Il est essentiel de prendre soin des bâtiments dans le but d’assurer leur longévité et les adapter aux besoins actuels. C’est dans cet esprit de rénovation que la communauté paroissiale a choisi «le renouveau» comme thème de l’année pastorale. Le padré Philippe Boudreau, nouveau coordonnateur des activités de chapelle, invite les paroissiens au renouvellement des cœurs, des attitudes envers les autres, de l’engagement chrétien ainsi que des croyances. Parce que comme les bâtiments, la spiritualité a elle aussi besoin qu’on en prenne soin afin de l’adapter à nos besoins de sens, de transcendance, de valeur, d’identité, d’appartenance et de rituel. Est-ce que seuls les paroissiens sont appelés à ce renouveau intérieur? Je t’invite, cher lecteur, à prendre du temps pour toi-même et à réfléchir sur ce qui a besoin d’être rénové au plus profond de toi. De toutes les questions

qui suivent il y en a sûrement quelques-unes qui te marqueront, et je t’invite à y réfléchir : - Quel sens donnes-tu à ta vie passée, présente et future, à la mort, aux réussites et échecs? As-tu une raison pour te lever le matin et affronter la journée? - Es-tu en relation avec Dieu ou un autre principe supérieur, et si oui, est-ce que ça influence positivement ta vie? Si non, as-tu un sentiment de vide intérieur? - Est-ce que tu connais tes valeurs, les respectes-tu et se manifestent-t-elles dans tes choix de vie? Qu’est-ce qui est important dans ta vie? - Quelle est ton identité et comment veux-tu que les autres te perçoivent? Quelle place prends-tu dans le monde? Es-tu à la bonne place? - Aimes-tu, et te sens-tu aimé? As-tu un réseau social composé de membres de ta famille et des amis sur qui t’appuyer? Entretiens-tu de bonnes relations? - Prends-tu le temps de marquer les moments importants de ta vie, en privé et aussi avec les autres? Pratiques-tu des rituels? As-tu de bonnes habitudes de vie? Comme la chapelle a besoin d’experts en construction pour être rénovée, la spiritualité elle aussi nécessite un spécialiste. Les aumôniers sont des professionnels en accompagnement spirituel qui t’aident à «renouveler» ton intériorité, à faire le ménage dans ton cœur et à t’adapter aux épreuves de la vie.

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Activité physique : du mythe à la réalité Nous observons depuis quelques années une recrudescence de l’activité physique. Le nombre d’inscriptions explose dans les domaines de la course à pied, de l’entraînement en circuit de type «cross fit» ou des courses à obstacles. Certes, cette tendance entraîne son lot de bienfaits au sein de la collectivité. Les gens acquièrent de meilleures habitudes de vie et améliorent leur santé. Par contre, beaucoup d’adeptes de l’activité physique se font encourager et même conseiller par des gens qui ont plus d’expérience que de connaissances. Cela fait en sorte que de fausses croyances en matière d’entraînement circulent au sein de la population. En voici quelques exemples.

C’EST EN FAISANT DES ABDOS QU’ON PERD NOTRE VENTRE C’est l’une des croyances les plus répandues dans le domaine de l’entraînement. Malheureusement, il n’est pas possible de perdre du tissu adipeux en effectuant des exercices localisés. Personne ne peut perdre du ventre en effectuant des exercices avec les abdominaux ou simplement maigrir des hanches en exécutant des exercices pour les fessiers. Pendant un effort physique, les graisses qui sont brûlées par les muscles en action sont acheminées par la circulation sanguine; elles proviennent de tout l’organisme et non seulement de l’endroit ciblé. Au risque d’en décevoir plusieurs, sachez que l’abdomen et les fesses sont les dernières régions du corps où vous obtiendrez des résultats… IL EST IMPORTANT DE S’ÉTIRER AVANT DE S’ENTRAÎNER Avant un entraînement, il est important de faire un échauffement d’une dizaine de minutes qui sera progressif. L’intégration de mouvements dynamiques dans votre routine pré-entraînement est nécessaire pour dégourdir les différentes masses musculaires utilisées lors de l’entraînement.

En ce qui a trait aux étirements, tout aussi importants, ils doivent être exécutés après l’entraînement, idéalement quatre ou cinq heures après, et non avant. S’ils sont faits avant, ils pourraient contribuer à différentes blessures et à une diminution de certaines qualités physiques.

LES EXERCICES CARDIOVASCULAIRES FONT FONDRE LA MASSE MUSCULAIRE Tout est une question de durée, d’intensité et d’alimentation. À vrai dire, le travail cardiovasculaire à intensité modérée produit deux effets positifs sur un programme d’entraînement musculaire. Tout d’abord, il accélère le processus de récupération entre les séances, ayant pour effet que la protéine musculaire se synthétise davantage. Deuxièmement, l’entraînement cardiovasculaire est extrêmement utile au réseau de capillaires qui fournissent de l’énergie aux muscles sollicités. Si l’accès à l’oxygène et aux nutriments essentiels est amélioré, les muscles peuvent mettre en route le processus de reconstruction de leur tissu plus rapidement et plus efficacement. L’exercice aérobique est tout sauf un handicap dans la recherche de la masse musculaire. Au cours d’un travail cardio, de petites quantités de protéines peuvent être utilisées pour fournir de l’énergie, mais la théorie erronée selon laquelle elle épuise les stocks musculaires est liée plus directement à de mauvaises habitudes alimentaires. ENCEINTE + ENTRAÎNEMENT = DANGER Il va de soi que les sports à risque de contacts et de chutes, tels que le hockey et le ski alpin, sont contre-indiqués pour les femmes enceintes. Toutefois, les études démontrent que l’inactivité peut être dommageable pour la santé du bébé. Si vous avez une grossesse sans complication et que vous êtes habituellement active, il est avantageux pour vous et le bébé d’effectuer des exercices adaptés comprenant des activités aérobiques et musculaires,

selon votre envie. Rappelez-vous que l’activité physique engendre des bienfaits telles une augmentation de l’énergie et une amélioration de l’humeur.

S’ENTRAÎNER PERMET DE MANGER TOUT CE QU’ON VEUT Certaines personnes affirment que l’exercice physique est la solution miracle qui leur permet de manger des repas plus copieux… Surprise, l’activité physique ne fait pas tout, et ce, malgré le fait qu’elle entraîne une plus grande dépense énergétique. Pour que le sang, l’oxygène et les nutriments circulent bien dans vos artères, votre alimentation doit être adéquate. L’activité physique ne nettoiera pas votre tuyauterie interne, comme le ferait du «Drano»… LORSQU’ON CESSE L’ENTRAÎNEMENT, LE MUSCLE SE TRANSFORME EN GRAS Il est faux de croire que les muscles se transforment en gras. Toutefois, on peut perdre de la masse musculaire en arrêtant l’entraînement et gagner de la masse grasse en raison de la diminution de la dépense énergétique. Cependant, ces deux phénomènes sont distincts. Si vous avez une saine alimentation adaptée à vos activités, vous ne prendrez pas de masse adipeuse, et ce, même après avoir arrêté votre entraînement. Par contre, votre tonus diminuera certainement d’où l’importance de maintenir vos activités à raison de deux ou trois fois par semaine au moins.

douleur. De plus, vous serez plus enclin à retourner au gym et à continuer votre progression!

L’ACIDE LACTIQUE EST RESPONSABLE DE TOUS LES MAUX Il n’est pas rare d’entendre quelqu’un mentionner qu’il est courbaturé à cause de l’acide lactique. La terminologie exacte est lactate qui est un produit de l’acide lactique. Il permet de synthétiser l’énergie nécessaire pour effectuer des efforts de haute intensité d’une durée variant de 20 secondes à 2 minutes. Plus il y a une forte production de lactate, plus les efforts de courte durée pourront être réalisés avec succès. Alors pourquoi ressentez-vous des douleurs pendant l’entraînement? Tout dépend du type d’entraînement, de son intensité et de sa durée. La douleur ressentie après l’effort est notamment attribuable à la tension soutenue par les fibres musculaires. D’où les microtraumatismes et les réactions inflammatoires qui s’en suivent. LES EXERCICES POUR LES PECTORAUX DIMINUENT LA GROSSEUR DES SEINS Les seins sont constitués de glandes et de graisse. Il est vrai que si vous diminuez votre masse grasse, vos seins devraient perdre du volume. Mais le gras n’est pas perdu localement lors de l’activité physique. Il est plutôt puisé dans tout le corps afin de produire de l’énergie. En entraînant les pectoraux, vous allez bien sûr tonifier davantage ces muscles, mais sans toutefois diminuer le volume mammaire.

“NO PAIN NO GAIN!” La douleur musculaire ressentie après un entraînement n’est pas gage de progression. Au contraire, si cette douleur perdure pendant quelques jours, c’est que vous n’avez pas suivi votre rythme et que vous vous êtes peut-être même blessé! Ces mêmes douleurs découragent souvent les gens à poursuivre leur entraînement et les poussent vers l’abandon. Lorsque vous débutez, il est bien plus productif de se restreindre à de plus petites charges, mais de pouvoir fonctionner le reste de votre journée sans

LÉO Propriétaire : Geneviève Lapointe Race : Youyou du Sénégal Âge : 6 ans Avec nous depuis : 3 ans Poids : 135 grammes Caractère et comportement : Léo est un oiseau caractériel. Il a une sacrée tête de cochon et est très tenace. Quand il veut quelque chose, il s’acharne. Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à adopter un animal comme le vôtre : Les youyous sont des oiseaux qui ne se laissent pas impressionner. Ils sont petits, mais se croient gros. Ils peuvent mordre très fort si quelque chose ne fait pas leur affaire. Par contre, ce sont des petits clowns très affectueux à leurs heures. Il vous fait sourire quand : il penche la tête pour obtenir des caresses ou qu’il essaie de démêler mes cheveux. Il vous donne de la misère quand : il veut manger les cadres des fenêtres de la maison. Un dernier mot au sujet de Léo : Léo a une fixation sur les chaussettes et le panier à linge. Il essaie toujours de sortir les bas du panier pour les lancer sur le plancher.

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SPORTS

Les Lionnes championnes de balle lente des FAC battu leurs collègues d’Halifax par la marque de 25 à 19. Cette victoire leur a valu un billet pour la finale contre les représentantes de Cold Lake, reconnues pour leur bonne force de frappe. Encore une fois, les Lionnes ont sorti leurs griffes pour remporter le match 13 à 2, grâce à un bel effort d’équipe. «Tout au long de la finale, on a été en contrôle du match. Les filles s’encourageaient, tout en demeurant très concentrées et calmes. On y est allé retrait par retrait, manche par manche, coup de bâton par coup de bâton. Le focus était total», raconte le sergent Magalie Pinel, dont la fiche de trois coups de circuit en deux matchs lui a conféré le titre de meilleure joueuse (MVP) de la compétition. La militaire du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment mentionne que les Lionnes sont très fières d’avoir gagné la bannière

PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum

Les Lionnes de Valcartier ont été couronnées championnes de balle lente au championnat national des Forces armées canadiennes (FAC) disputé à Borden, du 14 au 18 septembre. L’équipe féminine de balle lente de la Base Valcartier, qui compte 14 joueuses au total, dont deux militaires de Montréal, fut sans aucun doute l’équipe «Cendrillon» de la compétition. Après un début de championnat plutôt difficile en ronde-robin, où elles n’ont remporté qu’un seul match sur quatre, les Lionnes sont revenues très fortes par la suite, prenant leurs adversaires par surprise. En demi-finale contre l’équipe de l’Atlantique, les filles de Valcartier ont

des championnes de balle lente des FAC; une première pour Valcartier depuis 2003, année où la balle lente a été introduite comme sport national militaire. «Pour nous, cette victoire évoque un sentiment du devoir accompli», souligne le sgt Pinel. Les Lionnes en profitent pour remercier leur entraîneur, le sergent Stéphane Dubois, et leur conseiller technique, le caporal Dino Chouinard, deux personnes dévouées qui ont joué un rôle important dans cette victoire. Soulignons également les bonnes performances du caporal-chef Sabrina Dion, 0$ 47XES

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Les Lionnes de Valcartier ont remporté le championnat de balle lente des FAC pour la première fois depuis l’instauration de ce sport au niveau national, en 2003.

qui a été solide à l’arrêt court, du caporal Karine Côté, qui a frappé un coup de circuit en demi-finale et du caporal Vanessa Tremblay-Plouffe, qui a attrapé plusieurs longues balles au champ gauche. En reconnaissance de la qualité de leur jeu, trois membres des Lionnes ont d’ailleurs été nommées sur l’équipe d’étoiles du championnat. Pour mériter leur place à Borden, les Lionnes avaient d’abord vaincu leurs collègues de Montréal en cinq matchs lors du championnat régional tenu du 11 au 14 juillet à Saint-Jean-sur-Richelieu.

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SPORTS

24 heures et 316 kilomètres de course dans les Adirondacks PAR LE CAPITAINE ETIENNE DUBOIS Commandant adjoint de l’escadron B, 12e Régiment blindé du Canada

En juin dernier, l’équipe de course à pied du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) a participé à une course à relais de 311 kilomètres en 24 heures dans la région de Niagara Falls. Nous avions obtenu la première place des équipes de six coureurs (catégorie «ultra runner») et la quatrième place en incluant les équipes de 12 coureurs. Mais semble-t-il que la douleur n’avait pas été suffisante et que le seul remède connu était de répéter l’expérience dans la même série de courses à relais. Nous avons donc décidé de nous infliger 316 kilomètres supplémentaires dans les magnifiques montagnes des Adirondacks aux États-Unis.

Deux cent quinze équipes de 12 coureurs participaient à l’événement, mais bizarrement, seulement 15 d’entre elles avaient eu la bonne idée de relever ce défi à six coureurs. Parmi celles-ci, notre équipe formée des caporaux Jason RuelDaigle et Frederic Scenna, du caporalchef Don Hum, du sergent Stéphane Marcotte, ainsi que des capitaines Ghislain St-Pierre et Etienne Dubois. Le départ se donnait aux 30 minutes à partir de 6 heures du matin et à 13 heures et demie, nous étions les derniers à prendre le départ dans le centre-ville de Saratoga Spring. Le parcours était extrêmement montagneux, particulièrement pour le capt St-Pierre qui a dû gravir une côte longue de plus de 3 km avec 240 mètres (800 pieds) de dénivelé. En dépit du degré

De gauche à droite : capt Etienne Dubois, cplc Don Hum, cpl Jason Ruel-Daigle, sgt Stéphane Marcotte, capt Ghislain St-Pierre, cpl Frederic Scenna.

Faites connaissance avec l’équipe de

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

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PHYSIQUE JANY CHAUVAT Instructeur en conditionnement physique Aux PSP depuis : mars 2013 Originaire de : Châteauroux, France Formation scolaire : diplôme en entraînement privé, baccalauréat en gestion d’entreprise Spécialisation : rugby, sports de combat Sports pratiqués : rugby, jujitsu, programme d’entraînement au combat (PEC), vélo de montagne

Cours qu’il préfère donner : programme d’entraînement au combat (PEC) Trois meilleurs exercices à proposer : - exercices utilisant le poids du corps, comme les «burpees» ou les «pull-ups». Ils ne nécessitent pas de matériel, on peut les pratiquer n’importe où et ils permettent une grande variété de mouvements;

- exercices de pliométrie : ils travaillent la vitesse et l’explosivité; - s’entraîner par intervalles pour améliorer son cardio. C’est la méthode la plus efficace pour se développer en course à pied. Pire chose à faire en entraînement : négliger son temps de repos. Il faut savoir écouter son corps, ne pas trop pousser la machine. Prendre le temps de se reposer diminue les risques de blessure.

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de difficulté, le moral de fer de l’équipe faisait en sorte que nous attaquions chaque étape avec la conviction qu’un autre podium était possible. La motivation de notre coach, sgt Marcotte, et le soutien de notre chauffeur officiel, caporal Gilbert Gauthier, ont été des atouts incontestables! Mais il faut aussi dire que de dépasser en pleine nuit des dizaines de coureurs, qui étaient partis six heures plus tôt que nous, a fait aussi énormément de bien. Le cpl Ruel-Daigle a franchi la ligne d’arrivée à 11 heures 47 le lendemain matin. L’équipe venait de courir 316 km à une vitesse moyenne de 4 minutes 17 secondes du kilomètre, pour un total de 22 heures 47 secondes. Nous étions extrêmement heureux et fier d’apprendre que nous avions remporté non seulement la première place des équipes «ultra runners», mais aussi la première place toutes catégories confondues avec une avance de 1 heure 7 minutes sur la première équipe de 12 coureurs et une avance de près de trois heures sur la deuxième équipe «ultra runner». Voilà une victoire qui finit bien la saison de course 2013 mais… ce n’est qu’une mise en bouche pour 2014!

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Deux militaires s’affrontent dans un combat de pugilat, où il faut battre son adversaire en lui assénant un coup ciblé avec un bâton en mousse.

Le soldat Billy Roberge du 3 R22eR poursuit l’adjudant Philippe Dessurreault du 1 R22eR lors d’un match de flag football.

Les Vingt-deux tiennent leurs Jeux régimentaires du centenaire PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum

Alors que s’amorcent les célébrations du 100e anniversaire de fondation de leur unité, les membres du Royal 22e Régiment (R22eR) ont disputé leurs Jeux régimentaires dans une ambiance festive, les 15 et 16 octobre au Centre des sports de la Base Valcartier. Plus de 200 participants et un millier de membres des trois bataillons réguliers du R22eR et du Centre d’instruction de la 2e Division du Canada ont pris part à cet événement rassembleur. Au programme, une foule de sports tels que le dek hockey, le souque à la corde, le soccer, les combats de pugilat, le flag football, le ballon-chasseur, le volleyball et la course tous grades. La principale nouveauté pour cette édition 2013 était le ballon-chasseur qui s’est ajouté aux autres sports. «L’esprit des Jeux est d’encourager la cohésion et l’esprit de groupe. On se bat chacun dans son sport pour son bataillon, mais une fois les Jeux terminés, on redevient tous des membres du R22eR», souligne le major-général à la retraite Alain Forand, colonel honoraire du R22eR. «La compétition est saine, ajoute le vétéran. Les gens embarquent pour appuyer leur équipe. Ils participent pour gagner. On ne peut pas demander mieux. C’est ce qu’on veut avoir d’un militaire, de toujours donner son 100 % pour accomplir sa mission.» LE 3 R22ER VAINQUEUR Forts de leurs victoires au souque à la corde, à la course tous grades et au ballon-chasseur, les membres du 3e Bataillon, R22eR ont remporté le fanion décerné aux champions des Jeux régimentaires. «C’est toujours une fierté de gagner les Jeux, sachant que ce n’est pas l’affaire d’une seule personne, mais bien de toutes les équipes qui ont participé», souligne le lieutenant-colonel Steve Jourdain, commandant du 3 R22eR. «Tout le monde met les efforts pour gagner et s’arrache le cœur jusqu’à la fin. C’est tout ce que je demande comme commandant, de tout donner, et le résultat final suit», ajoute-t-il. Le 3 R22eR était également chargé d’organiser ces Jeux qui visent à réveiller l’âme guerrière des soldats. «Pendant les compétitions, c’est là que

RÉSULTATS 2013 VOLLEYBALL 2 R22eR 3 R22eR 1 R22eR

SOUQUE À LA CORDE 3 R22eR 1 R22eR 2 R22eR

BALLON-CHASSEUR 3 R22eR 2 R22eR 1 R22eR

SOCCER 1 R22eR 3 R22eR 2 R22eR

FLAG FOOTBALL 2 R22eR 1 R22eR 3 R22eR

COURSE TOUS GRADES 3 R22eR 2 R22eR 1 R22eR

COMBATS DE PUGILAT 1 R22eR 3 R22eR 2 R22eR

DEK HOCKEY 1 R22eR 3 R22eR 2 R22eR

FANION DES JEUX 3 R22eR 1 R22eR 2 R22eR

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Le 3e Bataillon, Royal 22e Régiment a remporté le fanion des Jeux régimentaires. De gauche à droite : lcol Steve Jourdain, commandant 3 R22eR, mgén (ret) Alain Forand, colonel honoraire R22eR, et adjuc Yancy Savard, SMR 3 R22eR.

– PHOTO : CPL TOMMY DUFRESNE, 1 R22ER

La principale nouveauté pour cette édition 2013 était le ballon-chasseur.

l’esprit du guerrier reprend le dessus, note le commandant Jourdain. Quand il n’y a pas de mission ou d’opération qui roule, le moyen d’entretenir ce désir de vaincre est d’organiser des compétitions sportives comme celles-ci.» Fait digne de mention, cette édition 2013 des Jeux régimentaires s’inscrivait dans les activités du centenaire du R22eR. «Ça lance les activités du 100e», affirme le mgén (ret) Forand, précisant que c’est la raison pour laquelle l’événement a impliqué tous ceux qui font partie de la grande famille régimentaire; des fantassins aux mécaniciens, en passant par les techniciens en transmissions. «Ce sont tous des Vingt-deux, parce que s’ils n’étaient pas là, on ne serait pas capable d’accomplir notre travail», dit-il.

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