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– Photo : Canada MDN / Bibliothèque et Archives Canada

P. 4

Bientôt à Valcartier, un programme d’été pour jeunes autochtones – Photo : FlickR

P. 5

Joseph Kaeble a enfin sa place au Club Kaeble – Photo : Édouard Dufour, Adsum

P. 2 – Photo : Cvr Marc-André Leclerc, Affaires publiques 5 GBMC

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360 km en 6 jours pour Sans Limites – Photo : Facebook

ADSUM − 22 novembre 2018

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MISSION ACCOMPLIE

pour le coureur Keven Martel Les précipitations abondantes de neige, les vents cinglants et les grands froids n’ont pas su freiner la détermination de Keven Martel. Cet ancien membre du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) a couru 360 kilomètres en six jours, afin d’amasser des fonds pour le programme Sans limites.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Empruntant un trajet reliant la Garnison Saint-Jean à la Base Valcartier, le défi que s’était fixé Keven Martel visait à le sortir de sa zone de confort. L’Adsum a recueilli les commentaires de ce sportif aguerri à son arrivée à la Base Valcartier, le 16 novembre.

«Je suis vraiment content et fier de moi. Ce dont je suis le plus fier, c’est de l’avoir fait en respectant les délais malgré la température qui a vraiment été difficile», confie Keven Martel.

Repoussant les limites de son corps en courant chaque jour à un rythme effréné équivalent à un marathon et demi, Keven Martel a dû user de stratégie afin d’atteindre son objectif en à peine six jours. «Je ne m’attendais pas à un froid pareil. Ça a été dur pour le corps.

J’ai dû réduire ma vitesse dans les trois dernières journées pour diminuer l’impact sur mes jambes, mes genoux et mes articulations», explique l’ancien militaire du 12 RBC. «Il y avait de la neige fondante lors de la troisième journée. Cinq minutes après mon

Horaire crucial Au cours de ses journées consécutives de course, Keven Martel a suivi avec minutie un horaire strict. Se disant matinal, il commençait à courir à quatre heures du matin, bien avant l’apparition des premiers rayons du soleil. Keven courait alors sur une distance d’une soixantaine de kilomètres, jusqu’à l’heure du midi. Dès son arrivée à destination, dans un des établissements militaires qu’il a visités pendant son défi, il devait reprendre de l’énergie avec un repas pouvant atteindre 3000 calories.

S’en suivait alors une période importante de repos et de traitements de massothérapie prodigués par Amélie Dionne, de la clinique AD de Drummondville. «Amélie est la meilleure à Drummondville et j’ai été choyé d’avoir accès à ses services. Je n’aurais pas pu entreprendre ce défi sans cette aide», souligne Keven Martel. Celui-ci pouvait également compter sur la présence de son ami, Steve Cloutier, qui s’est occupé des aspects logistiques du défi.

Jusqu’au bout À son arrivée au Centre des sports de la Base Valcartier, le 16 novembre, plusieurs employés des PSP et des militaires ont accueilli Keven Martel avec des applaudissements bien nourris.

«Je ne m’attendais vraiment pas à ça! J’étais aussi très content il commençait de voir certains de mes anciens à courir à quatre collègues de travail!», comheures du matin, bien mente M. Martel au sujet de À son arrivée à la Base Valcartier, Kevin Martel (à droite) ce moment fort en émotions. avant l’apparition a reçu les félicitations chaleureuses de l’adjudant Marcel Nadeau, coordonnateur du programme Sans limites pour la région de Québec. des premiers rayons «Je suis content d’avoir pu – Photo : Édouard Dufour, Adsum du soleil contribuer à faire connaître Sans limites et à amasser des départ, mes pieds étaient complètement de M. Martel ont enflé et fonds pour ce programme», condétrempés. À la fin de cette journée, ils étaient il éprouvait de la difficulté clut Keven Martel. Sans limites complètement ratatinés et ma peau pelait à bouger ses chevilles. Il s’est vient en aide aux militaires souffrant quasiment», relate Keven Martel. Au terme récemment alloué quelques jours de de blessures physiques ou mentales. de son défi complété avec succès, les jambes repos bien mérités.

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22 novembre 2018 − ADSUM

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Série d’hommages à Valcartier et Québec mination continueront de rejaillir à travers les agissements des militaires qui continueront à défendre la patrie.

Dignes et impassibles malgré le froid cinglant du 11 novembre, les militaires de la région de Québec ont commémoré le jour du Souvenir, et plus spécialement, le 100e anniversaire de la signature de l’Armistice en novembre 1918.

Les Premières Nations se souviennent

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

À la Base Valcartier, la cérémonie du jour du Souvenir a regroupé plus de 400 personnes.

George J. Millette, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale âgé de 95 ans, est venu déposer une couronne de fleurs au pied du cénotaphe de la Base. Il en a été de même pour les nièces du caporal Joseph Kaeble, héros francophone de la Première Guerre mondiale s’étant mérité la Croix de Victoria.

Les chants cristallins de la chorale des épouses de militaires et de celle de l’école Alexander-Wolff ont su traverser le vent glacial pour réchauffer le cœur de la foule rassemblée devant le cénotaphe.

En plus de la lecture de deux poèmes inspirants écrits par des élèves de l’école Dollarddes-Ormeaux, deux prières, l’une en français et l’autre en anglais, ont été lues par des aumôniers de la Base Valcartier. Voici un extrait marquant tiré de l’une de ces prières : «Puissions-nous être inspirés par leur don de soi et ainsi honorer leur mémoire grâce à la poursuite continue de la démocratie, par la liberté, le droit et la justice pour tous, et ce, indépendamment de nos diversités culturelles, linguistiques ou religieuses.»

– Photo : Sgt Simon Duchesne, Imagerie Valcartier

Les participants à la cérémonie ont levé les yeux au ciel lorsque trois puissants hélicoptères CH-146 Griffon provenant du 430e Escadron tactique d’hélicoptères ont effectué un passage au-dessus de la foule, en signe de respect.

Québec Deux cents membres du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada ont pris part à la cérémonie commémorative de l’Armistice à la Croix du Sacrifice, auprès de l’entrée des plaines d’Abraham à Québec.

Au cours de l’activité de recueillement solennel dans les rues de Québec, les troupes

ont observé un moment de silence en mémoire des femmes et hommes en uniforme de plusieurs générations qui ont donné leur vie au service du Canada. Au programme de la cérémonie figurait l’interprétation de l’hymne national, de la pièce musicale Sonnerie aux morts jouée à la trompette, ainsi que la lecture de prières.

Ce rassemblement massif de la communauté militaire revêt une signification lourde de sens : ceux tombés au combat ne seront pas oubliés. Leur courage et leur détermination occupent une place de choix dans la mémoire et le cœur de leurs proches toujours parmi nous. Ce même courage et cette déter-

Une parade militaire a également eu lieu le 11 novembre, à Wendake, au cœur de la communauté huronne-wendat. Une délégation de militaires du 5 GBMC formée à cette occasion de membres du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, a pris part à ce défilé qui s’est amorcé au restaurant Sagamité pour finalement se conclure au bas des escaliers du Carrefour artistique de Wendake. Une cérémonie s’est alors tenue à cet endroit. Le Grand Chef Konrad Sioui y a prononcé une allocution d’ouverture avant que ne soit interprétée la Sonnerie aux morts, une minute de silence, ainsi que le Chant de la Huronne, en hommage aux guerriers autochtones de la communauté de Wendake.

Rappelons que le 5 GBMC a souligné le lien historique l’unissant à cette communauté autochtone avec l’adoption par la Brigade, en 2017, de l’insigne de la Force opérationnelle AHKI’WAHCHA (esprit guerrier). Cette reconnaissance rend hommage aux membres des nations autochtones qui ont servi au sein des Forces armées canadiennes dans les différents conflits impliquant le Canada, dont les Première et la Seconde Guerre mondiales.

LA FIN D’UNE GUERRE Cette année marquait également les 100 ans de la fin de la Première Guerre mondiale. Pour cette occasion, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a participé à une série d’activités commémoratives se déroulant en France. M. Trudeau, accompagné d’une délégation d’anciens combattants canadiens, a assisté à une cérémonie du jour du Souvenir au Monument commémoratif du Canada à Vimy, dédié à la mémoire des Canadiens qui ont combattu et perdu la vie durant cette guerre.

Le premier ministre s’est ensuite rendu au Musée d’Orsay, à Paris, afin de prendre part à un dîner protocolaire avec Emmanuel Macron, et d’autres dirigeants internationaux. C’est finalement le 11 novembre qu’a eu lieu la grande cérémonie de l’Arc de triomphe, dans le cadre des cérémonies soulignant le 100e anniversaire de l’Armistice, déclaré à la fin de la Première Guerre mondiale.

Durant cette guerre, seulement en France, plus de 11 000 soldats canadiens ont été portés disparus et présumés morts, et ce, sans recevoir de sépultures connues. Au cours de la bataille de Vimy, qui s’est amorcée au matin du 9 avril 1917 et qui a duré quatre jours, les pertes humaines ont été majeures. Lors de cette bataille, 3600 Canadiens ont perdu la vie.

C’est le 9 avril 1917 que l’assaut canadien sur les lignes allemandes à la crête de Vimy a commencé.

Environ 650 000 Canadiens et Terre-Neuviens ont participé à la Première Guerre mondiale, de 1914 à 1918. Plus de 66 000 d’entre eux ont consenti le sacrifice ultime et plus de 172 000 ont été blessés.

Des cérémonies et des activités commémoratives se sont aussi tenues au Monument commémoratif de guerre du Canada, à Ottawa.

Au cimetière militaire de Saint-Symphorien en Belgique, repose le soldat canadien G.L. Price, dernier soldat décédé des armées du Commonwealth le 11 novembre 1918.

– Photo : Sgt Vincent Carbonneau, Caméra de combat FAC

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Un programme d’été pour les jeunes autochtones Le mercredi 14 novembre, à la Maison amérindienne, située à Mont-SaintHilaire, les Forces armées canadiennes (FAC) ont procédé au lancement de CARCAJOU, un programme d’instruction d’été rémunéré, unique en son genre, qui allie la culture et les enseignements autochtones avec l’instruction militaire de base.

PAR YVES BÉLANGER Journal Servir

Le brigadier-général Jennie Carignan, commandant de la 2e Division du Canada (2 Div CA) et de la Force opérationnelle interar-

mées (Est), était visiblement très fière d’annoncer ce nouveau programme. «Il s’agit d’un projet collectif qui renforce nos valeurs communes. Le programme consiste en une semaine de sensibilisation culturelle, suivie d’une formation militaire de base d’une durée de cinq semaines», a-t-elle précisé.

Le but du programme CARCAJOU est d’offrir une expérience stimulante permettant de développer des aptitudes physiques et des compétences pratiques dans un cadre militaire respectant et encourageant les richesses culturelles et spirituelles. «La première édition sera offerte à Valcartier, au Centre d’instruction de la 2 Div CA, sous le commandement du lieutenant-colonel Maureen Wellwood», Adjudant Moogly Tétreault-Hamel, Abénaquis et conseiller autochtone auprès de l’aumônier général des FAC, Yves Corriveau, maire de Mont-Saint-Hilaire, Chantal Millette, directrice générale de la Maison amérindienne, Joyce Panadis, artiste, lieutenant-colonel Constance Awashish, membre de la communauté Odanak et du 62e Régiment d’artillerie de campagne, brigadier-général Jennie Carignan et Luc O’Bomsawin, Abénaquis de la communauté d’Odanak et vétéran des FAC. – Photos : courtoisie

Le lieutenant-colonel Maureen Wellwood est Championne des autochtones pour la 2e Division du Canada.

Six semaines d’apprentissage Le programme CARCAJOU a pour objectif d’outiller les participants en offrant une qualification militaire de base permettant notamment de perfectionner leurs connaissances de la navigation en forêt, des premiers soins, des techniques de survie et divers autres aspects de la vie militaire. Parallèlement, ils recevront également des enseignements des différentes communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits afin d’en

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a mentionné le Bgén Carignan en ajoutant que le Lcol Welwood est aussi le porte-étendard et spécialiste de questions autochtones au sein de la 2 Div CA. Le Bgén Carignan a poursuivi en indiquant que la première édition du programme CARCAJOU permettra aussi aux FAC de continuer à nouer des liens solides avec les communautés et les peuples autochtones du Québec. Il permettra également de les sensibiliser davantage aux possibilités qui leur sont offertes au sein des FAC qui, au début du 21e siècle, comptaient 1275 autochtones.

«En 2015, les FAC comptaient plus de 2250 militaires autochtones. Je me réjouis que ce taux soit à la hausse.»

PRÉREQUIS POUR PARTICIPER À CARCAJOU • Être autochtone (membre inscrit ou non des Premières Nations, Métis ou Inuit).

• Être citoyen canadien.

• Avoir au moins 16 ans (le consentement des parents ou d’un tuteur légal est requis pour les moins de 18 ans).

• Avoir atteint le 4e secondaire (24 unités).

• Satisfaire aux normes médicales des FAC. Pour en savoir plus sur le processus d’admission ou pour déposer une candidature, communiquer avec une unité de Réserve de l’Armée, un centre de recrutement des FAC ou visiter www.forces.ca .

apprendre davantage sur les diverses pratiques culturelles autochtones du Québec. À la fin du programme, différentes options seront présentées aux participants qui désirent continuer à servir dans les FAC dont celle de se joindre à la Réserve de l’Armée ou aux Rangers canadiens avec l’unité la plus proche de leur lieu de résidence ou de l’endroit de leurs études.

Camp de jour à l’ère du numérique L’équipe du Service des loisirs communautaires de la Base Valcartier innove.

En novembre, elle a mérité une nomination à titre de finaliste du prix Excellence 2018 de l’Association des camps du Québec dans la catégorie Développement et innovation.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

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C’est grâce à un nouveau programme informatique de gestion des dossiers des campeurs que les Loisirs ont été retenus parmi les finalistes. «Notre nouveau système permet de contrôler les arrivées-départs, de vérifier les formulaires d’autorisation, les dossiers médicaux, les feuilles de présence et de formuler des alertes pour communiquer avec les parents des campeurs», souligne Martin Juneau, gestionnaire des Loisirs communautaires.

C’est suite aux commentaires constructifs recueillis auprès de sa clientèle à l’été 2017 que l’équipe des Loisirs a retroussé ses manches afin d’élaborer le nouveau programme informatique.

Les communications étaient autrefois effectuées par walkie-talkie et à l’aide d’une feuille de papier où figuraient les noms des campeurs. Cette méthode un peu laborieuse a maintenant été remplacée par sept tablettes iPad et un programme informatique créé sur mesure pour les besoins du camp de jour.

«C’est une base de données créée à l’interne

qui offre un sentiment de sécurité aux parents tout en diminuant de près de 20 minutes les délais d’attente lors des arrivées et départs des campeurs», détaille Martin Juneau. Celui-ci ajoute que l’équipe des Loisirs se fait un devoir de se conformer aux normes rigoureuses des camps du Québec et de «High Five».

En plus de servir de plateforme numérique au nouveau système informatique, les iPad seront utilisés pendant les cours de musique offerts par les Loisirs. Des applications éducatives seront également téléchargées sur ces appareils.

Grande popularité Il faut dire que le camp de jour orchestré par l’équipe des Loisirs communautaires est grandement fréquenté par les enfants de la communauté militaire. Seulement au cours de l’été 2018, le camp a offert 35 programmes différents, tout en accueillant pas moins de 340 jeunes. Cet été, l’implantation du nouveau système informatique a permis, par la simplification de l’information de chaque campeur, une précieuse économie de temps aux 18 groupes d’enfants que comptait le camp.

Malheureusement, le prix Excellence a été décerné à l’un des deux autres finalistes, mais l’équipe est tout de même fière d’avoir été en lice. «Le système est efficace et tout le monde est enchanté. C’est un honneur pour notre équipe d’avoir obtenu cette nomination!», conclut Martin Juneau.

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Buste érigé en l’honneur d’un Canadien récipiendaire de la Croix de Victoria Le 11 novembre, le Club Kaeble a procédé à la présentation du buste du caporal Joseph Kaeble, un héros canadien de la Première Guerre mondiale, devant ses deux nièces et quelques militaires. L’activité s’est tenue 100 ans après les actes courageux posés par le Cpl Kaeble au front.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Le buste du Cpl Kaeble trônera désormais près de l’entrée du bâtiment qui abrite le Mess des caporaux-chefs et le Mess des soldats et caporaux.

C’est lors des situations les plus sombres que certains refusent de courber l’échine et de s’avouer vaincus face à l’adversité. Le Cpl Joseph Kaeble était un homme de cette trempe. Il a été le premier Canadien-français à mériter la Croix de Victoria, la plus haute distinction honorifique du Commonwealth, après avoir mis en déroute la menace ennemie, au péril de sa vie.

Trois ans avant les célébrations du 100e anniversaire du Royal 22e Régiment (R22eR) en 2014, le capitaine Daniel Parenteau a amorcé la mise en branle de projets visant à mettre en valeur les accomplissements de militaires canadiens. Le Capt Parenteau a expliqué que le buste du Cpl Kaeble, nouvellement installé à la Base Valcartier, est en fait «une réplique exacte» de celui qui se trouve à la Citadelle de Québec, près de ceux du brigadier-général Paul Triquet et du lieutenant Jean Brillant, également récipiendaires de la Croix de Victoria.

Ayant d’abord produit deux bustes en argile, un matériel trop lourd, Mme Fontaine a ensuite utilisé de la plasticine pour la version définitive. Un très délicat processus de transport jusqu’à la fonderie s’en est suivi, selon le Capt Parenteau. Une fois acheminé, le buste a été recouvert de latex qu’on a ensuite retiré pour couler de la cire à l’intérieur de la membrane formée. De l’argile a été mélangée à la cire pour donner un moule capable d’accueillir le bronze en fusion.

«La création pourra être préservée dans sa forme actuelle pendant des centaines d’années. Il faut l’enduire d’une cire protectrice une fois par an», indique le Capt Parenteau.

Que ce soit la casquette que portait le Cpl Kaeble, les médailles qui lui ont été décernées à titre posthume ou le texte explicatif qui figure à la base du monument, aucun détail n’a été laissé au hasard. Le Capt Parenteau confirme d’ailleurs que les informations gravées sur le buste ont toutes été vérifiées par le département d’histoire et du patrimoine à Ottawa. La parenté du Cpl Kaeble a aussi contribué en fournissant de multiples artefacts concernant leur ancêtre.

Défendre les siens Les nièces du Cpl Joseph Kaeble (au centre), ainsi que des membres du Mess Kaeble et de l'Association du R22eR, posent devant le buste à l’effigie du Cpl Kaeble, après la cérémonie du jour du Souvenir de la Base Valcartier, le 11 novembre. – Photo : Sgt Simon Duchesne, Imagerie Valcartier

C’est très rare d’avoir la chance d’honorer un caporal dont les actes héroïques ont été reconnus aux niveaux national et international

«C’est très rare d’avoir la chance d’honorer un caporal dont les actes héroïques ont été reconnus aux niveaux national et international», souligne le Capt Parenteau, ajoutant du même souffle que Joseph Kaeble est un sym-

bole de fierté pour les soldats et caporaux, mais également pour l’ensemble du R22eR. En effet, le jeune caporal était dans les rangs du 22e Bataillon (canadien-français), ancêtre du Régiment.

Création complexe Le buste a été réalisé par l’artiste Johanne Fontaine qui s’est inspirée d’une photo du Cpl Kaeble et des récits d’archives l’entourant. «Je suis vraiment contente d’être ici aujourd’hui. (…) J’ai eu beaucoup de plaisir et d’émotions à créer le buste de ce jeune caporal», relate Mme Fontaine.

NOUVEAU CENTRE CANADIEN POUR LA CYBERSÉCURITÉ Le gouvernement du Canada a récemment réitéré son intention de protéger les Canadiens contre les cybermenaces. Le ministre de la Défense a annoncé la création officielle du Centre canadien pour la cybermenace, une autorité nationale en matière de cybersécurité et d’intervention en cas de cybermenace. Des spécialistes du Centre de la sécurité des télécommunications, de la Sécurité publique et de Services partagés uniront leurs efforts afin de mettre en place les assises du nouveau centre. Celui-ci sera un organisme gouvernemental centralisé où les entreprises canadiennes, les propriétaires et exploitants d’infrastructures essentielles, et les Canadiens pourront obtenir de l’information, des avis et des conseils de confiance. Les spécialistes du Centre travailleront avec des partenaires de l’industrie et du milieu universitaire pour s’attaquer aux plus grands défis que pose la cybersécurité au Canada. En attendant qu’une installation accessible au public ouvre ses portes dans la région de la capitale nationale, en 2019, le Centre mènera ses activités de manière virtuelle. (É.D)

En 1918, à la suite d’un violent bombardement, le Cpl Kaeble demeura, stoïque, à son poste. Dès que le tir de barrage cessa, une cinquantaine de soldats allemands passèrent à l’attaque. Alors que sa section était hors de combat, le Cpl Kaeble s’élança au-dessus du parapet. Tenant sa mitrailleuse contre sa hanche, il vida ses chargeurs sur l’ennemi. Malgré plusieurs blessures causées par des fragments d’obus, il continua à tirer. Sa détermination lui permit de freiner complètement l’avance de l’ennemi. Enfin, tout en continuant à tirer, il retomba dans la tranchée, blessé mortellement. Couché sur le dos dans la tranchée, il tira ses dernières cartouches au-dessus du parapet, sur les Allemands qu’il venait de faire fuir. Avant de perdre connaissance, il cria à ses camarades blessés gisant autour de lui : «Ne lâchez pas les gars! Ne les laissez pas passer! Il faut les arrêter!»

UN NOUVEL OMBUDSMAN AU MINISTÈRE DES ANCIENS COMBATTANTS La nomination de L. Craig Dalton, à titre de nouvel ombudsman du ministère des Anciens Combattants, a été confirmée le 14 novembre. M. Dalton compte plus de 25 ans d'expérience dans les Forces armées canadiennes. Il a occupé plusieurs postes clés, notamment : commandant de la Base des Forces canadiennes Gagetown et commandant de l'Armée de terre, responsable du Régiment royal de l'Artillerie canadienne; chef d'état major du Centre de doctrine et d'instruction de l'Armée canadienne; ainsi que chef des opérations / commandant de l'équipe de reconstruction provinciale de Kandahar. L'ombudsman des vétérans est un agent impartial et indépendant qui relève directement du ministre des Anciens Combattants du Canada. Il conseille le Ministère au sujet du bien-être des vétérans et de leur famille. Il a pour mandat d'examiner les plaintes relativement au respect des dispositions de la Déclaration des droits des anciens combattants ainsi que les questions liées aux programmes et aux services administrés par le Ministère, et de faciliter l'accès des clients aux programmes et services en leur fournissant de l'information et de l'orientation. M. Dalton sera le nouvel ombudsman des vétérans pour les cinq prochaines années. (É.D)

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Nouvelle plaque d’immatriculation pour les vétérans du Québec Les vétérans du Québec ont obtenu une première plaque d’immatriculation pour anciens combattants en 2005. En avril prochain, ils pourront se procurer une version bonifiée de cette plaque.

L’Adsum s’est entretenu avec deux vétérans des Forces armées canadiennes qui ont déployé, et ce, pendant plus d’une décennie, les efforts nécessaires afin que cette requête de leurs camarades soit entendue.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Mario Grenier et Pierre Dugal sont tous les deux des membres retraités du Royal 22e Régiment (R22eR). M. Grenier a été déployé en Bosnie-Herzégovine, en 1992, au plus fort de la crise qui secouait ce pays, tandis que M. Dugal a travaillé au sein de la section du renseignement du 3 R22eR, à Chypre.

Accompagnés d’anciens collègues, les deux hommes ont fondé en 2005 le comité d’amélioration de la plaque d’immatriculation du Québec de type ancien combattant. Cette initiative est survenue à la suite de l’annonce officielle d’une première plaque d’immatriculation par le gouvernement provincial de l’époque. «Il y avait un coquelicot militaire au centre de la plaque, ce qui était très bien, mais il n’y avait pas le mot vétéran inscrit au bas de la plaque, comme on le retrouve sur celles de toutes les autres provinces canadiennes», relate Pierre Dugal.

«Les gens ne connaissent pas tous la définition du coquelicot qui représente les soldats que nous avons perdus pendant les guerres. Pour nous, pour ce que l’on a accompli pour notre province et surtout pour notre pays, je crois qu’on méritait de voir inscrire le mot vétéran sur cette plaque», ajoute Mario Grenier.

Mario Grenier (à gauche) et Pierre Dugal étaient de passage dans les locaux du journal Adsum, le 15 novembre, afin de dresser le bilan des avancées de la cause qu’ils défendent, soit l’obtention d’une nouvelle plaque d’immatriculation pour les vétérans du Québec. – Photo : Édouard Dufour, journal Adsum

Long processus En 2008, le petit groupe a commencé à aborder les élus provinciaux de la région afin de promouvoir l’accès à une nouvelle plaque pour les vétérans. «Notre dossier était pris en considération par les ministres, mais nos avancements tombaient toujours à l’eau en même temps que les changements de gouvernement», raconte Pierre Dugal.

Cet automne, quelques jours après l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement provincial, les membres du comité de MM. Dugal et Grenier ont été conviés aux bureaux de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) afin d’assister à la présentation de maquettes de la nouvelle plaque d’immatriculation qui sera offerte aux anciens combattants. Au coût de 15 $, ces plaques devraient être disponibles en avril 2019. Le tarif demeu-

rera le même, et ce, peu importe le nombre de véhicules que possèdent les anciens militaires.

«Après le jour du Souvenir, les lumières s’éteignent et on tombe dans la noirceur toute l’année. La profession militaire est dangereuse, elle exige un long service et une conduite exemplaire. La plaque est comme un phare qui indique terre au marin. Elle répond au devoir de mémoire!», illustre Pierre Dugal.

«Nous sommes soulagés», admet pour sa part Pierre Grenier, satisfait de la tournure des événements.

Depuis 2005, la SAAQ a émis 22 000 plaques d’anciens combattants, dont 9500 sont toujours en circulation sur les routes du Québec. Avec l’ajout de la mention vétéran, M. Dugal est d’avis que plusieurs anciens combattants feront l’acquisition la nouvelle plaque.

AU 5 RALC, ON PORTE LE ROSE FIÈREMENT! PAR L’ADJUDANT-MAÎTRE ÉRIC NÉRON 5e Régiment d’artillerie légère du Canada

haque année, dans notre entourage, le cancer fait des ravages.

Le cancer du sein fait trop de victimes, surtout chez les femmes. Le 1er novembre avait lieu l’entraînement physique régimentaire du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5 RALC) sous le thème «Portez le rose pour soutenir la cause du cancer du sein». L’activité organisée par la batterie R a été bien reçue par les troupes, car le rose était de mise dans la tenue sportive des militaires. Par la suite, quelques informations et statistiques ont été présentées pour sensibiliser les gens à cette cause, permettant d’amasser des dons dans le cadre de notre campagne Centraide 2018. Sur la photo, le major Jewer, comme beaucoup d’autres membres du 5 RALC, a porté un t-shirt rose en soutien à la cause du cancer du sein pendant le «PT» de l’unité.

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22 novembre 2018 − ADSUM

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Parcours terminé pour 36 soldats fantassins C’est le 14 novembre que les 36 candidats du PP1 Fantassin 1803 ont terminé leur formation. Après 14 semaines d’efforts, c’est avec fierté qu’ils ont officiellement obtenu la confirmation de leur appartenance au Royal 22e Régiment (R22eR).

PAR LE SOLDAT SÉBASTIEN DERENNE Faisant tous partie de la prochaine relève de l’infanterie canadienne, les 36 stagiaires ont dû faire face à plusieurs défis. Cette formation avait pour but de leur offrir les connaissances et l’expérience nécessaires pour participer activement à la vie de soldat d’infanterie et ainsi d’intégrer l’un des trois bataillons du R22eR. Leur formation a débuté par la manipulation et le fonctionnement des différentes armes telles que les mitrailleuses polyvalentes C-6 et les mitrailleuses légères C-9 ainsi que les armes antichars et le lance-grenade M-203A1. Ils ont par la suite appliqué les techniques apprises lors des champs de tir réels.

Mis au défi physiquement lors des entraînements matinaux et des marches sur route avec le sac alpin, ils ont pu témoigner de leur résilience et de leur force de caractère.

Afin d’encourager la discipline personnelle et le travail d’équipe, les stagiaires ont dû se

Deux candidats du cours PP1 1803 avec leurs mitrailleuses légères (C9) lors de l’exercice final. – Photo : Cpl Lévesque, photographe CI 2 Div CA

soumettre à des inspections matinales presque quotidiennes. L’uniforme et les armes étaient passés au peigne fin par les instructeurs et éventuellement par le lieutenant, le major de la compagnie A et finalement le commandant du Centre d’instruction et son sergent-major. À la sixième semaine, les stagiaires ont participé au défi DUCIMUS pendant lequel ils ont reçu leur badge d’infanterie et ont pu confirmer leurs apprentissages. Dès la deuxième moitié du cours, les stagiaires ont été confrontés à de plus grands défis, tels que les tem-

Les installations de Valcartier servent à l’entraînement de l’élite policière La Base Valcartier, grâce à ses nombreuses installations, s’avère l’endroit idéal pour combler les besoins des partenaires de sécurité des Forces armées canadiennes. Du 21 au 31 octobre, le camp de sélection des groupes d’intervention tactique (GTI) de la Sûreté du Québec (SQ) s’est déroulé sur la base.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Le mandat premier des GTI consiste à intervenir dans des situations de sièges et de prises d’otages. Ils offrent également leur soutien aux différentes unités de la SQ et aux services de police municipaux au cours d’opérations à haut risque, avec ou sans incidence criminelle.

Après avoir effectué avec succès la série de tests physiques compris dans la présélection, 55 candidats – des policiers et des enquêteurs de la SQ – ont pris part au camp de sélection officiel des GTI se déroulant pour la première fois à la Base Valcartier.

Logés pour l’occasion au camp des cadets, les candidats souhaitant se tailler une place au sein de l’une des cinq équipes élites d’intervention tactique de la province ont également utilisé les champs de tir, la piscine du Centre des sports, le parcours de franchissement d’obstacles, ainsi que le bâtiment CSEM-3 de la Base.

«La proximité de toutes les installations et la collaboration de l’ensemble des départements de la Base nous ont donné un bon coup de main pour la tenue du camp! Nous avons aussi apprécié le grand professionnalisme des militaires», souligne le sergent Raymond Gervais, membre du comité organisateur du camp de sélection et responsable des deux équipes du GTI situées à Québec.

À l’épreuve Pendant plus d’une dizaine de jours, de nombreux tests physiques, ainsi que des épreuves poussant dans ses derniers retranchements

la résilience mentale des candidats, se sont enchaînés à bon rythme. «On cherchait à voir les meilleures réactions en situation de stress et de grande fatigue. Nous avons donc simulé des situations d’intervention auprès de personnes armées ou qui ne collaborent pas. Les candidats devaient contenir la menace dans un périmètre et effectuer des perquisitions à haut risque», détaille le Sgt Gervais.

Des 55 candidats initiaux, seulement huit ont été sélectionnés en conclusion de ce camp de sélection prisé qui se déroule une fois aux trois ans. Les noms des finalistes seront consignés dans une banque de candidature pour les trois prochaines années. Ils devront également réussir des formations additionnelles, ainsi qu’une batterie de tests psychométriques et médicaux.

Formation continue Les membres des GTI participent à de nombreux entraînements techniques et tactiques concernant diverses spécialités comme les déplacements tactiques, l’assaut de bâtiments, les entrées forcées, les déploiements avec maître-chien, les descentes tactiques sur bâtiments, les rappels héliportés, les entraînements sur parois, les assauts maritimes et le parachutisme. Les spécialistes GTI travaillent en équipe de six personnes. Leurs installations se trouvent soit à Québec, pour desservir l’est du Québec, ou à Saint-Hubert, pour desservir l’ouest de la province.

Équipement tactique Ceux qui intègrent une équipe du GTI doivent savoir manier différentes armes à feu telles que le pistolet, le pistolet mitrailleur, les armes de périmètre de calibre 5,56 mm et la carabine de tireurs d’élite. Les systèmes de fibre optique (caméras), le système de vision nocturne, le système hydraulique pour ouvrir les portes, les détecteurs de chaleur, ainsi que les véhicules d’intervention blindés font partie de leur attirail d’interventions. Si la situation l’exige, ils peuvent aussi recourir à l’usage d’explosifs.

pératures froides et pluvieuses et la fatigue constante lors d’exercices en campagne. De plus, leur capacité à demeurer alertes et à appliquer leurs connaissances de façon efficace lors d’opérations simulées a également été mise à l’épreuve. C’est au fil de ces opérations, tant offensives que défensives, qu’ils ont réellement compris ce qu’est leur métier.

La semaine d’opérations défensives, également appelée la semaine de tranchées, était l’épreuve la plus redoutée par les candidats.

Faisant preuve de détermination, le peloton a malgré tout passé au travers.

L’exercice final consistait en l’entretien d’une base d’opérations avancée à partir de laquelle les stagiaires, formés en quatre sections, ont amassé de l’information sur la pré-

sence d’une force ennemie dans le village voisin. L’information a éventuellement servi à mener une attaque finale sur celle-ci. Cette dernière phase du cours a officiellement mis un terme à l’entraînement en campagne. Il ne restait que la semaine exigeante de combat sans arme avant la collation des diplômes.

Malgré toutes les épreuves surmontées et les difficultés rencontrées pendant les 14 semaines de formation, les 36 nouveaux soldats sont fiers d’avoir terminé leur PP1 Fantassin, d’appartenir au R22eR et d’être officiellement reconnus comme des fantassins canadiens.

L’insigne du castor sur le béret, qui souligne l’identité et les origines canadiennes-françaises des soldats, leur sera remis lors de la parade finale.

ADSUM − 22 novembre 2018

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LES UNITÉS DU GS À VOTRE SERVICE! Faites connaissance avec...

Le service des Technologies de l’information Le service des Technologies de l’information (Svc TI) est une unité du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA). Ce service est composé de plus de 200 employés civils et militaires. Le Svc TI fournit les services de technologies de l’information en appui au soutien institutionnel, à la génération des forces expéditionnaires et aux opérations domestiques mandatées par la 2 Div CA.

Maintenance et demandes de travail La maintenance et les demandes de travail à la section du non-tactique sont principalement effectuées sur des systèmes de vidéoconférences et les systèmes radio civils de la police militaire, et des routes et terrains.

Les systèmes classifiés de leur côté se chargent des systèmes de communications secrets et des systèmes portatifs secrets.

La section non-tactique et la section des systèmes classifiés du GS 2 Div CA comptent au total trois

militaires et quatre employés civils. Avec l’expérience des membres civils, qui sont tous d’anciens militaires, le défi est de servir une grande demande avec un effectif de plus en plus réduit. Fort heureusement, les membres civils transmettent leurs connaissances aux militaires qui arrivent souvent sans expérience précise dans le domaine. Il faut donc donner de l’instruction sans pour autant diminuer la capacité de servir les usagers en matière de déplacements, de nouvelles installations, de modifications, d’inspections de maintenance ou de retraits d’équipement ainsi que de dépannage. À ce défi s’ajoute les nouveaux équipements à la fine pointe de la technologie avec lesquels l’équipe doit se familiariser. Les équipements en TI évoluent rapidement, ce qui fait en sorte que le personnel doit maintenir ses connaissances à jour dans ce domaine.

Profil du sergent Alexandre St-Onge Superviseur du Svc TI (non-tactique et système classifié)

Parcours professionnel

Le Wi-Fi est à nos portes!

– Date d’enrôlement : 7 janvier 2001.

– Déploiement en Afghanistan en 2009-2010.

– Trois dernières affectations : Leitrim, Montréal, Valcartier.

Dans le but de donner un service de qualité aux employés du ministère de la Défense nationale (MDN) et des Forces armées canadiennes (FAC) travaillant aux garnisons de Montréal et de Saint-Jean de même qu’à la Base Valcartier, la création d’un réseau sans fil Internet sécurisé est devenue la solution de choix en raison de la popularité des appareils intelligents personnels.

Tâches principales – Gestion des systèmes non tactiques et des système spéciaux.

– 2 IC de l’adjudant de troupe.

– Officier des matières dangereuses d’unité.

L’unité doit affecter un gestionnaire de projets à 85 % de son temps sur ce projet. Plusieurs spécialistes, provenant de divers services et régions au Canada, se parlent chaque semaine au moyen d’appels conférences. Certaines phases du projet nécessitent jusqu’à six réunions téléphoniques par semaine.

Même s’il s’agit de Wi-Fi, le câblage informatique et l’infrastructure réseau sont des considérations importantes pour ce projet. Plusieurs bâtiments en sont dépourvus. Nous devons donc partir de zéro.

Ce projet occupe une part très importante du financement du portefeuille de projets au Svc TI.

Compétences requises On doit être qualifié en système classifié, informatique, radio civils et système de vidéoconférence.

Ma fierté La qualité de nos techniciens, leur expertise et leur professionnalisme.

Profil de Yannick Lebeau Gestionnaire de projets

Parcours professionnel – Date d’arrivée à la Défense nationale : avril 2014.

– Derniers postes occupés : PMO (intérimaire); gestionnaire de projets; coordonnateur de projets et adjoint au chef d’équipe (transformation GI-TI à la 2e Division).

Tâches principales – Gestion concurrente de plusieurs projets.

– Planification et gestion financière.

– Planification et gestion des ressources.

– Rédaction de plans de projets et productions de diverses analyses.

Je suis impliqué à titre de gestionnaire du projet qui représente le MDN en tant que client. Je dois m’assurer que la solution proposée réponde à nos besoins tout en respectant les normes de sécurité du MDN se concluant par l’approbation de RFC qui sont produites par l’équipe de projets. J’ai la responsabilité financière du projet ainsi que celles de produire diverses analyses de risques et d’instaurer un climat de collaboration au sein des diverses équipes.

Compétences requises

soutirer le maximum de chacune d’elles, de mobiliser le personnel, de connaître les processus et de sélectionner celui qui est le mieux adapté dans un contexte donné, de savoir évaluer les coûts ou le temps requis pour accomplir les livrables. De plus, il ne faut pas avoir peur de prendre des risques calculés.

Il est essentiel qu’un gestionnaire de projets soit en mesure de combiner les «hard skills», soit le côté scientifique de la gestion de projets, mais également les «soft skills» qui représentent les habiletés interpersonnelles. Nous avons la chance d’avoir une équipe de gestionnaires de projets ayant ces caractéristiques au département de la gestion de projets du Svc TI.

Ma fierté

Ce qui me rend fier est d’avoir la confiance de l’organisation pour réaliser ce type de projet. De plus, l’excellente collaboration existant entre les diverses sections de notre unité ainsi que l’appui de la chaîne de commandement, dans les bons moments comme dans les mauvais, développe chez moi un sentiment d’appartenance.

C’est grâce à mes collègues et à la chaîne de commandement de mon service et des partenaires des autres services, dont l’Unité des opérations immobilières (Québec) et Service partagé Canada, que ce projet sera une réussite!

Dans un projet comme celui du Wi-Fi, il est important de comprendre le contexte, les forces et faiblesses des équipes impliquées afin de

AILLEURS DANS LE MONDE MILITAIRE

LE SOUS-MARIN DE L’AVENIR : UNE TECHNOLOGIE S’INSPIRANT DU CACHALOT Le SMX-31 pourrait être le premier d’une nouvelle génération de sous-marins. Un sous-traitant français de la Défense a récemment dévoilé la version initiale de ce sous-marin unique. Le SMX-31 est lourdement armé et peut contrôler à distance un large éventail de véhicules, terrestres et aériens, sans pilote. Sa puissance de propulsion est assurée par des batteries lithium-ion fournissant une source d’énergie comparable à celle d’un moteur diesel ou d’un réacteur nucléaire. Ce sous-marin futuriste est grandement automatisé. Son utilisation ne requiert qu’un équipage de 15 personnes.

Le SMX-31 pourra naviguer en mer pendant 30 à 45 jours, en fonction de la capacité de la batterie, avec une vitesse maximale sous-marine pouvant atteindre une vingtaine de nœuds. L’une des raisons pour lesquelles un si petit sous-marin dispose d’autant d’autonomie est la faible quantité de membres d’équipage qu’il requiert pour fonctionner. Il faut dire que des sous-marins plus petits que le SMX-13 sont généralement opérés par des équipages de 60 personnes ou plus. Inauguré au salon Euronaval à Paris, le SMX-31 rompt avec les conventions traditionnelles du design de sousmarin. Sa physionomie lui confère un aspect organique semblable à celui d’une baleine. Il bénéficie d’une conception à deux coques. La profondeur maximale de plongée du SMX-31 est d’au moins 800 pieds. Il peut aussi compter sur un arsenal complet de 46 torpilles et missiles. (É.D.)

22 novembre 2018 − ADSUM

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HUSSARS AGUERRIS – Un défi de taille pour les réservistes Les réservistes du Sherbrooke Hussars (Sher H) ont poursuivi à plein régime leur montée en puissance automnale par le biais de l’exercice HUSSARS AGUERRIS, dans les villes de Compton et de Cookshire-Eaton, du 26 au 28 octobre. Résilience, débrouillardise et apprentissages tactiques étaient au cœur de cet exercice unique.

bataille de l’escadron A du Sher H. Ce type de bandage empêche l’air de s’introduire dans les plaies au poumon, ce qui limite les risques d’infection, et il permet le drainage des épanchements de sang hors de l’organisme du blessé.

Les réservistes ont dû s’occuper de trois cas comme celui-ci, ce qui leur a permis de mettre en pratique les techniques médicales apprises pendant leur formation de premiers soins au combat.

PAR ÉDOUARD DUFOUR

Test final

+adsum@forces.gc.ca

HUSSARS AGUERRIS avait comme mandat premier de développer les aptitudes de patrouille des réservistes. Disposant d’une dizaine de véhicules de type G-Wagon, les participants ont assuré en patrouille des reconnaissances de zone dans une vaste carrière. La présence de monticules de gravier et une multitude d’angles d’observation à couvrir ont fourni aux membres du Sher H de nombreux défis. La mise en place et la gestion de postes d’observation, la reconnaissance d’itinéraires ainsi que la participation à une mission de tirs simulés d’artillerie étaient quelques-uns des objectifs attribués à la cinquantaine de réservistes du Sher H.

Les réservistes ont eu l’occasion de développer leur furtivité lors de l’exercice HUSSARS AGUERRIS. – Photo : courtoisie

Soins d’urgence En plus d’être confrontés à une menace chimique, biologique, radioactive et nucléaire (CBRN) simulée, les réservistes ont pris part à un scénario médical élaboré avec soin par les membres de la 52e Ambulance de campagne. Cette simulation saisissante prévoyait la prise en charge médicale d’un opérateur

de tourelle atteint de plein fouet par la puissance de feu de l’ennemi. Chaque seconde comptait soudainement pour les réservistes.

«Ils se devaient d’agir vite, de sécuriser le périmètre et de procéder à la confection d’un bandage conçu spécifiquement pour recouvrir une perforation thoracique», raconte le lieutenant Jean-François Wehrung, capitaine de

«Le moral des troupes est très bon, ce qui permettra fort probablement de maintenir un niveau d’assiduité élevé pour la dernière fin de semaine d’entraînement en novembre.

L’escadron est maintenant prêt à passer à l’entraînement de niveau de troupe», relate le major Samuel Beaudette, commandant de l’escadron A pour l’exercice HUSSARS AGUERRIS. À la fin novembre, les membres du Sher H se verront confrontés à l’ultime défi de leur entraînement annuel. Ils devront assurer la défense efficace d’un convoi de dignitaires, et ce, sur une superficie de plus de 200 kilomètres carrés, tout en contrecarrant les tentatives d’attaques d’une menace ennemie latente, dotée d’armes légères et de missiles antichars.

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ADSUM − 22 novembre 2018

AU CÉNOTAPHE COMMÉMORATIF DE LA BASE VALCARTIER

George Milette, vétéran de la 2e Guerre mondiale, se dirige vers le cénotaphe de la Base Valcartier pour y déposer une couronne de fleurs. Il est escorté par Sandra Simard, représentante du ministère des Anciens combattants, et l’adjudant Larose.

– Photo : Sgt Simon Duchesne, Imagerie Valcartier

– Photos d’archives : Canada MDN / Bibliothèque et Archives Canada

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– Photo : Cpl Genevieve Beaulieu, Imagerie Valcartier

Des élèves de l’école Alexander-Wolff interprètent le «Ô Canada».

– Photo : Cpl Genevieve Beaulieu, Imagerie Valcartier

«Sur vos armes renversées, reposez».

Les dormeurs veillent, immobiles, aux côtés du cénotaphe.

– Photo : Sgt Simon Duchesne, Imagerie Valcartier

– Photo : Sgt Simon Duchesne, Imagerie Valcartier

À WENDAKE & LORETTEVILLE Des membres du 5 GBMC défilent à Wendake.

– Photo : Cvr Marc-André Leclerc, Affaires publiques 5 GBMC

Le caporal Jonathan Couturier, décédé en Afghanistan le 17 septembre 2009 à l’âge de 23 ans, n’est pas oublié. Il repose au cimetière Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, à Loretteville.

– Photo : Cvr Marc-André Leclerc, Affaires publiques 5 GBMC

Le Grand chef de la Nation huronne-wendat, Konrad Sioui, dépose une couronne de fleurs.

Un hommage a été rendu aux vétérans de la Nation huronne-wendat à Wendake avec la participation de membres du 5 GBMC.

– Photo : Cvr Marc-André Leclerc, Affaires publiques 5 GBMC

– Photo : Cvr Marc-André Leclerc, Affaires publiques 5 GBMC

– Photos d’archives : Canada MDN / Bibliothèque et Archives Canada

22 novembre 2018 − ADSUM

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Pendant que les drapeaux en berne battent au vent, le dormeur veille au pied de la Croix du Sacrifice, située à l’entrée des plaines d’Abraham. – Photo : Cpl François Charest, 430 ETAH

Un salut est fait au premier ministre du Québec, François Legault. À ses côtés, le commandant du 5 GBMC, colonel Stéphane Boivin. – Photo : Cpl François Charest, 430 ETAH

À LA CROIX DU SACRIFICE DE QUÉBEC

Une salve d’honneur est tirée par des membres du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada sur les plaines d’Abraham.

– Photo : Cpl Marc-Antoine Marleau, Imagerie Valcartier

Arrivée des membres des Voltigeurs de Québec.

– Photo : Cpl François Charest, 430 ETAH

La mère de la Croix d’argent, Marie-Marthe Chabot, épouse de feu adjudant-maître Eugenio Olivieri.

– Photo : Cpl François Charest, 430 ETAH

LES LETTRES

Au début des années 1970, le journaliste canadien Barry Broadfoot part à la rencontre de «gens ordinaires» qui ont vécu la Deuxième Guerre mondiale.

Il enregistre les conversations qu’il tient avec eux. De ces récits émouvants – racontés par des soldats, des prisonniers de guerre, des familles restées au pays – il publie un livre intitulé Six War Years 1939-1945: Memories of Canadians at Home and Abroad. L’Adsum vous présente une adaptation libre de quelques-unes de ces histoires anonymes. Celle qui suit s’intitule «Les lettres».

«Ce n’était pas mon travail initial d’écrire ces lettres. Elles annonçaient la disparition ou la mort d’un militaire à sa famille. C’était le travail de l’aumônier, mais lorsqu’on perdait trois ou quatre bombardiers dans la même semaine, ce qui était heureusement très rare, on m’appelait en renfort. Les lettres avaient pour la plupart la même structure.

Il faut dire qu’en 1944, nous avions à envoyer beaucoup de paperasse concernant le transfert de troupes, d’une unité à une autre, ou le remplacement par des forces fraîches de militaires ayant complété leur tour. La multiplication de ces lettres démontrait sans

aucun doute la fatigue des troupes face à la guerre. Il y avait aussi celles concernant les décès au combat et les disparus. Celles-ci commençaient généralement comme suit : ‘‘Chers M. et Mme Smith, je ne crois pas que vous saurez un jour l’ampleur de la tristesse et du regret que j’éprouve au moment d’écrire cette lettre vous annonçant la mort de votre fils Kenneth, près de Dortmund [ou Berlin, peu importe]. Kenneth était une bonne personne. Il était apprécié de tous ceux qui le connaissaient et c’est avec courage, pour le Canada, qu’il est mort aux côtés de ses frères d’armes.’’ Cela continuait pour encore quelques paragraphes. À vrai dire, on ne savait rien de ces jeunes, sauf ce qu’on pouvait récupérer de leurs effets personnels, de leur équipement ou des quelques mots que pouvaient parfois nous dire leurs anciens camarades : ‘‘Kenneth Smith? Oui, dommage, c’était un bon gars!’’ Les lettres avaient pour objectif véritable de tenter de mettre un baume sur la souffrance des familles. Bien que les chances soient minces, j’espérais que ces lettres acheminées au Département de la Défense nationale puissent faire de la mort quelque chose d’un peu moins brutal. Je voulais rédiger un texte que les responsables des églises pourraient lire aux familles lors des funérailles. Je portais un soin particulier à la rédaction de ces lettres. C’était évidemment mon travail, mais rappelez-vous, j’avais moi aussi un père et une mère. Dans mon cas, je sais qu’ils auraient souhaité recevoir un message sympathique et sincère. Bref, ces mots venaient du cœur et je crois fermement qu’ils avaient une signification bien plus importante que de simplement annoncer à des parents que leur fils aîné était mort au combat.»

ADSUM − 22 novembre 2018

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La formation militaire dans l’œil de la caméra Les 9 et 12 novembre, le cinéaste Jean-François Caissy a présenté son documentaire «Premières armes» dans la cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).

Tourné à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), ce film de 1 h 46 propose une immersion dans le monde militaire, en suivant le parcours de jeunes adultes lors de leur formation intensive de 12 semaines.

PAR YVES BÉLANGER Journal Servir

Le documentaire de Jean-François Caissy suit un peloton de candidats de l’École de leadership des Forces canadiennes tout au long de leur formation de 12 semaines.

C’est en 2015 que ce projet a été mis de l’avant par Jean-François Caissy. Il explique qu’il cherchait un sujet pour compléter le troisième volet de sa série documentaire traitant des étapes de la vie. Son premier film, La belle visite, traitait de la vie dans une maison pour personnes âgées, alors que son second, La marche à suivre, était axé sur la vie des adolescents dans une école secondaire.

«Pour ce nouveau volet, je me suis dit que ce

serait intéressant de suivre de jeunes adultes qui ont fait un choix de carrière au sein des Forces armées canadiennes (FAC).»

En collaboration avec l’Office national du film (ONF), Jean-François Caissy a présenté son projet aux affaires publiques des FAC. «Ma demande était accompagnée de mes deux premiers documentaires. En les visionnant, ils ont pu constater quel était mon style et que mon but était de montrer sans jugement le type d’entraînement que les futurs soldats canadiens doivent suivre.»

Il a fallu attendre un an, mais la réponse a été positive. On a même donné carte blanche au cinéaste. «Je crois que le fait que ce soit une institution fédérale qui chapeaute le projet a grandement aidé à ce qu’on accepte mon incursion au sein de cette institution des FAC.»

12 semaines intensives Au printemps 2016, Jean-François Caissy et son caméraman ont commencé le tournage en suivant un peloton qui amorçait sa formation de 12 semaines à l’ELRFC. Ils ont suivi ce groupe de jeunes adultes qui se voient progressivement transformés en soldats. «Nous

avons observé et enregistré la routine et la répétition des entraînements. Nous avons aussi pu capter en images les motivations, les doutes et le tissu complexe des relations qui se forment entre les instructeurs, les candidats et l’ELRFC.» Le cinéaste avoue que les jours passés au site d’entraînement de Farnham, à quelques jours de la fin de la formation des candidats, ont été très éprouvants. «Nous tournions entre 16 et 18 heures par jour et nous dormions sur place. J’ai trouvé cela particulièrement difficile de me retrouver loin de ma conjointe et de notre bébé âgé de quelques semaines.»

En salle en 2019 En 2018, Premières armes a été présenté dans différents festivals en Allemagne, en France de même qu’à Toronto. Il a ensuite été présenté en sol québécois dans le cadre du RIDM. Par la suite, en 2019, le cinéaste et l’ONF espèrent faire une tournée en salles spécialisées afin de permettre au grand public de le visionner. «Il y a même possibilité, selon les dates de présentation, que des candidats des FAC viennent faire un témoignage avant ou après le visionnement.»

Un nouveau commandant pour la Musique du Royal 22e Régiment C’est le 6 septembre que le capitaine Vincent Roy est officiellement devenu le 14e commandant de la Musique du Royal 22e Régiment (M R22eR), une entité veillant à la transmission historique de la fierté des militaires grâce à ses mélodies accrocheuses et au talent de ses musiciens. Voici une incursion dans l’univers musical du Capt Roy.

Le Capt Roy ajoute qu’il souhaite que la M R22eR évolue au diapason des nouvelles technologies. La transmission en direct de certaines performances des membres de l’unité, par le biais de Facebook et YouTube, est un projet qu’il veut d’ailleurs mettre en branle.

Le chef d’orchestre espère également le retour d’activités rassembleuses comme le Concert sous les étoiles. Ce spectacle gratuit en plein air, qui était offert par la M R22eR à la Citadelle de Québec tous les 1er juillet, accueillait annuellement entre 6000 et 8000 spectateurs. Il souhaite également que le band de la M R22eR, un sous-ensemble de l’unité, donne une prestation musicale à la prochaine journée portes ouvertes de la Base Valcartier.

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Né à Québec en 1981, le Capt Roy a d’abord étudié le piano et la trompette. C’est en 2001 qu’il s’est joint aux Forces armées canadiennes (FAC) comme réserviste (NCSM Montcalm puis Voltigeurs de Québec). Après avoir obtenu un baccalauréat en musique (tuba), à l’Université Laval, il est affecté à la M R22eR en 2006. Il y approfondit l’art de la direction musicale auprès du chef d’orchestre Gilles Auger, avant d’être sélectionné pour le cours NQ7, en 2011.

Le Capt Roy a ensuite été promu au grade d’adjudant et muté à Greenwood, N-É, comme directeur musical de la Musique volontaire de la 14e Escadre. En 2015, il est muté à Borden, afin d’entreprendre la formation d’officier de musique à l’Université de Toronto. En 2016, il a occupé la fonction de commandant et de directeur musical de la Musique NADEN de la Marine royale canadienne, à Victoria.

UNE INVITATION Le mandat du commandant de la M R22eR consiste à unifier dans un tout harmonieux le talent et l’expertise musicale de chacun des membres de cette unité. – Photo : Sgt Priscylla Gouin, commis-chef M R22eR.

Année symbolique

Les projets

La M R22eR célèbrera son centième anniversaire en 2022, et son commandant explique que les préparatifs de l’événement sont déjà entamés. «Ce genre d’événement n’arrive qu’une seule fois, c’est pourquoi il faut être prêt.» La création d’un livre sur les moments forts de l’histoire de la Musique, une série de grands concerts publics et la production d’un album de ses meilleurs succès sont toutes des possibilités envisagées pour marquer comme il se doit le centenaire de la M R22eR.

Parmi les objectifs du Capt Vincent Roy pour la M R22eR se trouvent l’innovation et la proximité avec la communauté militaire.

«C’est quelque chose de très important d’aller à la rencontre du public. Nous sommes le visage des FAC auprès du public qui ne voit pas les opérations. Par notre travail, nous devons présenter l’histoire des FAC, commémorer les disparus et honorer le travail de nos militaires», confie-t-il.

Le Capt Roy invite la communauté militaire au concert de Noël de la M R22eR, le dimanche 9 décembre, à 14 heures, à l’amphithéâtre de musique de la Base Valcartier (bât. 85).

Motivés à créer une atmosphère chaleureuse du temps des Fêtes, une quarantaine de musiciens militaires revisiteront les classiques musicaux contribuant à la magie de Noël.

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Cure de jeunesse pour le parc des VR de la Base Valcartier Les Programmes de soutien au personnel (PSP) se sont vus octroyer le mandat à la fin de l’été de la réfection et de la gestion du parc des véhicules récréatifs (VR) de la Base Valcartier.

En à peine quelques semaines, une métamorphose des installations s’est opérée.

ment à redonner à la communauté», souligne M. Toupin.

Comment ça fonctionne?

PAR ÉDOUARD DUFOUR +adsum@forces.gc.ca

Comme cela se fait déjà sur plusieurs autres bases à travers le pays, c’est maintenant le Service des loisirs des PSP qui est responsable de la location des espaces de stationnement du parc des VR. Cette décision du colonel Stéphane Boucher, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, a eu des effets instantanés.

Grâce à un investissement de 23 000 $ provenant de fonds publics et non publics, des modifications majeures ont été apportées au parc des VR. «Nous savions que le parc était en piètre état et qu’il avait manqué d’amour au cours des dernières années», explique Simon Toupin, gestionnaire supérieur adjoint des PSP et responsable des installations.

Les travaux ont été amorcés sans tarder avec le nivellement du terrain. Pour ce faire, une couche du sol, mélange d’herbes, de foin, d’asphalte et de gravelle, a été enlevée.

M. Toupin explique que 830 tonnes d’un mélange de poussière de pierres et de roches ont ensuite été épandues sur l’entièreté de la surface du stationnement, une aire de 105 000 pieds carrés.

Les vieux poteaux trônant au centre du parc et les vestiges de l’ancienne clôture ont également été retirés. La clôture a été entièrement rénovée et deux portes coulissantes d’une vingtaine de pieds ont été ajoutées.

Simon Toupin ajoute que l’équipe sous la supervision de Mario Lemay, gérant de l’aréna et des terrains extérieurs, a procédé à

Les employés PSP ont rapidement déployé les efforts nécessaires afin de rafraîchir l’allure du parc des VR. – Photo : Édouard Dufour, Adsum

un rafraîchissement du lignage au sol pour chacun des espaces de stationnement du parc.

Afin d’assurer la fluidité des entrées et sorties des véhicules du parc, le traçage des nouvelles lignes a été fait en privilégiant un angle oblique. Alors que l’ancien stationnement offrait 130 espaces étroits, sa nouvelle mouture propose près de 80 espaces larges et faciles d’accès.

teurs spécialisés pour les enfants présentant des besoins particuliers reliés au spectre de l’autisme, à la trisomie ou à un trouble de déficit d’attention avec hyperactivité (TDAH).

M. Toupin mentionne aussi que le programme aquatique du Centre des sports de la Base pourra augmenter son offre de services grâce à l’ajout de sauveteurs. «Les gens qui loueront un espace contribueront directe-

Les intéressés peuvent dès maintenant réser ver leur place en ligne sur le site connexionFAC.ca. Les prix pour la location des espaces de stationnement sont uniformisés avec ceux des garnisons de Montréal, Saint-Jean et Farnharm. Une priorité sera aussi attribuée selon certains critères. À titre d’exemple, les militaires qui résident dans les logements pour célibataires de la Base auront, cette année, une priorité pour l’obtention d’une place gratuite dans l’un des espaces de stationnement.

Les membres du Plan sport et loisirs de la Base obtiendront également un escompte important sur la location annuelle de leur espace de stationnement. M. Toupin stipule qu’«un agrandissement de l’actuel stationnement» ou «la construction d’une nouvelle surface dans un autre secteur de la Base» sont des options envisagées.

Dans le futur, la mise en ligne d’une carte virtuelle indiquant en temps réel les espaces de stationnement à louer sera disponible sur ConnexionFAC.ca. Il s’agit d’une initiative mettant à profit l’expertise de l’équipe de géomatique de la Base Valcartier. Simon Toupin souligne le travail des équipes des loisirs, de l’aréna, de Route et terrain de l’UOI et des CTSE pour leur contribution à ce projet.

Pour une bonne cause Des tarifs sont maintenant associés à la location annuelle d’un espace de stationnement du parc des VR. Simon Toupin souligne que la totalité des sommes recueillies grâce à cette location sera réinvestie dans les programmes des loisirs de la Base Valcartier. Il précise, à titre d’exemple, que le camp de jour de la Base pourra bénéficier du soutien de moni-

DDOMINEZ OMINEZ LES LES ROUTES ROUTES

Un Arbre de l’Espoir aux couleurs du Royal 22e Régiment Le Royal 22e Régiment s’est associé à l’événement caritatif «Les Arbres de l’Espoir» en participant à la décoration d’un des arbres de Noël qui embelliront le lobby du Château Frontenac du 8 novembre au 7 janvier.

Cette initiative du Fairmount Le Château Frontenac vient en appui à la Fondation du CHU de Québec et au Centre mère-enfant Soleil. Par la même occasion, un concours est organisé pour élire le plus bel arbre parmi tous ceux qui ont été décorés par les différents partenaires de l’événement.

Le premier prix a été attribué le soir même du jour où les décorations ont été posées. Un groupe de juges issus du Château Frontenac a décerné le deuxième prix du jury au Régiment. Ce succès revient aux personnes qui ont décoré l’arbre et qui travaillent au Musée Royal 22e Régiment, Karine Fauvel, responsable des communications et marketing, ainsi que Sarah Côté-Pelletier et Evelyne Paquette, toutes deux guides à la Citadelle.

Un deuxième prix, le choix du public, sera attribué. Le public est invité à voter pour son arbre préféré de deux façons. Sur la page Facebook du Fairmount Le Château Frontenac en cliquant «J’aime» sur l’arbre de son choix. Ou encore en se rendant sur place, dans le lobby de l’hôtel, pour y laisser son vote. Le résultat sera connu à la fin de la période d’exposition des Arbres de l’Espoir.

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L’Arbre de l’Espoir du R22eR est facile à reconnaître puisqu’il est aux couleurs de la garde en rouge et arbore un bonnet de poils tout en haut, sur la cime.

– Photo : Facebook Fairmont Le Château Frontenac

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ADSUM − 22 novembre 2018

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LA FAMILLE S’EST AGRANDIE EN 2018? –PARUTION– Le journal Adsum attend vos photos de bébé pour notre publication spéciale BÉBÉS 2018!

C’est facile de participer!* Choisissez une photo de bonne qualité de bébé et envoyez-la par courriel à +adsum@forces.gc.ca. en joignant les renseignements ci-contre :

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PAROLES D’AUMÔNIER

LES PANIERS DE NOËL

UNE TRADITION D’AMOUR ET DE PARTAGE PAR LE PADRÉ (CAPITAINE) DOMINIC LAFRENIÈRE Aumônier au 5e Bataillon des services

DE LA PHOTO DE BÉBÉ DANS NOTRE ÉDITION DU 30 JANVIER 2019

1 Prénom du bébé 2 Date de naissance 3 Prénoms et noms des parents en commençant par maman 4 Lieu de travail du parent militaire ou employé civil du MDN 5 Numéro de téléphone pour vous joindre facilement le jour 6 Adresse de courriel

La campagne des paniers de Noël des aumôniers a débuté! Vos dons sont attendus dans les boîtes à cet effet dans vos unités ou à la chapelle.

S’il y a toujours eu des militaires moins fortunés et en difficulté, et des aumôniers qui s’en sont occupés, il est difficile de savoir depuis quand subsiste cette pratique sur notre garnison de recueillir des denrées pour produire des paniers de Noël. Cela dit, cette tradition existait depuis bien longtemps dans notre société, avant même que Valcartier existe.

Dans le Québec rural, les cueillettes de «victuailles» existent depuis les années 1860. À la veille du Nouvel An, les paroissiens passaient d’une résidence à l’autre, en chantant des cantiques de Noël, pour recueillir des dons lors de la guignolée. À l’époque, les gens se souciaient beaucoup de leurs voisins et leur venaient souvent en aide quand ils se trouvaient dans le besoin. Et qui sait, peut-être qu’un jour ce serait eux-mêmes qui auraient besoin d’aide!

Les habitants d’un rang ou d’un village étaient fiers de s’entraider et ne voulaient surtout pas que les moins nantis aillent demander de l’aide ailleurs. On va donc s’assurer que tous puissent manger et dormir sous un toit, et fournir un peu de travail aux moins nantis afin qu’ils se remettent sur pied.

Quelle honte si les pauvres devaient mendier dans la paroisse voisine!

LE CANADA NE PROLONGERA PAS SA MISSION MILITAIRE AU MALI

DATE LIMITE DE PARTICIPATION : 21 JANVIER 2019

Services financiers

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Le tirage d’un prix d’une valeur de 300 $ (détails à venir) aura lieu parmi tous les participants en collaboration avec notre partenaire, la Financière SISIP Valcartier.

Des questions? Composez le 418 844-5000, poste 5598 *Seuls les bébés nés au cours de l’année 2018 et dont au moins un des deux parents est un militaire affecté dans une unité localisée sur la Base Valcartier ou dans la grande région de Québec, ou un employé civil travaillant à ces mêmes endroits sont admissibles à la participation.

Journal Adsum Base Valcartier

Avec le temps, la société s’est transformée.

D’une société rurale et communautaire, elle est devenue urbaine et individuelle, et on a réclamé que l’État s’occupe des moins fortunés. Mais une chose persiste : c’est qu’au temps des Fêtes, on a gardé cette tradition de donner. Car le partage fait partie de la nature humaine, et la charité prend le dessus quand on sait que des gens sont dans le besoin.

Lorsque l’apôtre Paul écrivait sur les dons spirituels, il disait que «ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité».

La charité a pour fruits la joie et la paix, elle exige la bienfaisance et la bienveillance, elle suscite la réciprocité et l’amitié. Sans la charité, dit encore l’apôtre, je ne suis rien... (I Co 13, 13) C’est ainsi que notre communauté militaire vit, depuis de nombreuses années, un temps de collecte de denrées à l’approche des Fêtes.

Tout comme les habitants des villages d’antan, nous voulons prendre soin des nôtres en leur offrant un peu de nous-même. Ce n’est pas une canne de soupe ou une boîte de céréale que nous donnons : c’est de l’espoir, un répit et surtout de l’amour.

Quoi? Vous dites qu’à l’époque, en donnant des denrées, les gens avaient droit à un chœur chantant des cantiques de Noël? Nous vous offrons bien mieux! Ne manquez pas le concert de Noël, le 8 décembre à 18 h 30 à la chapelle, où le prix d’entrée est un don en argent ou en denrées!

Depuis juillet, 250 militaires canadiens sont déployés à Gao, dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali. Cette mission répond à un besoin des Nations unies en matière de moyens aéromobiles. En marge du Forum sur la sécurité internationale d’Halifax, le ministre canadien de la Défense, Harjit Sajjan, a confirmé que cette mission prendrait fin, comme prévu, en juillet 2019. Il y aura cependant une période de transition avant le départ des troupes canadiennes du Mali, afin de permettre l’acclimatation de celles qui les relèveront. D’après les plus récentes informations, la Roumanie pourrait reprendre à son compte la mission assurée par le Canada au Mali. (É.D.)

UN NOUVEAU DÉPART : SOLUTIONS À L’ENDETTEMENT

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CHRONIQUE AUTO

LA GENESIS G70 2019

PARI AUDACIEUX PAR LE CAPORAL JEAN-FRANÇOIS ROSS

34e Bataillon des services et chroniqueur automobile

Toujours au quatrième rang des ventes mondiales des manufacturiers automobiles de l’année-modèle 2017, le consortium coréen Hyundai-Kia-Genesis prend un autre pari audacieux avec l’ajout de la toute nouvelle Genesis G70 2019. Après l’arrivée de la G80 et G90 l’an passé, Genesis continue de jouer dans la cour des grands.

Lors de la présentation des berlines de luxe pleine grandeur, la venue des Genesis G80 et G90 en 2017 n’étaient pas un choix naturel pour les consommateurs. Délaisser les berlines allemandes comme Audi, BMW et MercedesBenz pour se diriger vers une marque automobile en manque de prestige? De plus, le prix demandé variait de 54 000 $ à 87 000 $.

Plan de match assez risqué! Mais l’arrivée de la nouvelle G70 2019 pourrait probablement changer la donne avec une plage de prix de 42 000 $ à 57 500 $. À bord de l’habitacle, indépendamment de la mouture choisie, la qualité de la finition intérieure est à son meilleur. La position de conduite est assez sportive dans un habitacle de belle facture avec une liste d’équipements qui n’a rien à envier aux voitures de luxe de la concurrence. On a l’impression que les ingénieurs de chez Hyundai avaient dans leur mire la division haut de gamme de chez Toyota et Lexus. Certains aspects de la présentation de la planche de bord semblent avoir été inspirés par Audi également. Les sièges avant offrent un bon support, mais l’espace à la banquette arrière est restreint. Contrairement aux G80 et G90, la banquette arrière de la G70 s’abaisse pour augmenter le volume du coffre.

Côté motorisation, les G70 2.0T Advanced, 2.0T Sport, 2.0T Elite et 2.0T Prestige offrent un moteur quatre cylindres en ligne

(L4) de 2,0 litres turbocompressé qui développe 252 chevaux à 6200 tours/minute et 260 livres-pieds de couple de 1400 à 4000 tours/minute. Les versions 3.3T Dynamic et 3.3T Sport sont munies d’un V6 à doubles turbocompresseurs de 3,3 litres qui produit 365 chevaux à 6000 tours/minute et 376 livres-pieds de couple de 1300-4500 tours/ minute. Ces deux moteurs sont souples d’utilisation en disposant d’un bon couple à bas régime. Au menu, selon les versions choisies, il y a une boîte manuelle à six vitesses ou bien une transmission automatique à huit rapports qui est d’une douceur remarquable.

Livrée avec le rouage intégral, la Genesis G70 offre une finition intérieure très soignée, un plaisir de conduire garanti et un rapport prix-équipement impressionnant. Malgré des places arrière exiguës, une consommation de carburant un peu au-dessus de la moyenne avec le V6 et un espace-coffre limité, la très

bonne tenue de route et la direction précise en font un atout appréciable. Trois berlines sont maintenant disponibles au catalogue. Il ne manque que quelques VUS dans la salle de montre pour compléter la gamme Genesis.

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Genesis Canada pour l’essai routier de la berline Genesis G70 2.0T Prestige et 3.3T Sport.

FICHE TECHNIQUE MARQUE : Genesis MODÈLE D’ESSAI : G70 3.3T Sport 2019 AUTRE(S) MODÈLE(S) : 2.0T Advanced, 2.0T Sport, 2.0T Elite, 2.0T Prestige et 3.3T Dynamic CATÉGORIE : berline de luxe compacte PRIX : 57 500 $ (modèle d’essai) GARANTIES : 5 ans 100 000 km / 5 ans 100 000 km MOTEUR : V6 de 3,3 litres doubles turbocompresseurs

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PUISSANCE CH. (KW) : 365 (272) à 6000 tr/min COUPLE LB-PI (N.M) : 376 (510) à 1300 à 4500 tr/min AUTRE(S) MOTEUR(S) : L4 de 2,0 litres turbocompressé (252 chevaux) TRANSMISSION : automatique à huit rapports AUTRE TRANSMISSION : manuelle à six vitesses (L4) TRACTION : traction intégrale SYSTÈME ANTIPATINAGE : oui avec antidérapage SUSPENSION : Avant : jambes de force Arrière : indépendante à multibras FREINS : Avant : disques ventilés (ABS), (EBA) et (EBD) Arrière : disques ventilés (ABS), (EBA) et (EBD) DIRECTION : à crémaillère à assistance variable électrique COUSSINS GONFLABLES : frontaux, latéraux, rideaux gonflables et protège-genoux côté conducteur EMPATTEMENT : 283,5 centimètres POIDS : 1816 kg CAPACITÉ DE REMORQUAGE : N/D CAPACITÉ DU COFFRE : 350 litres CAPACITÉ DU RÉSERVOIR : 60,0 litres CONSOMMATION : Ville : 13,3 l/100 km ou 21 mi/gal* Route : 9,5 l/100 km ou 30 mi/gal* Émission de CO2 : 274 g/km* *Selon Ressources naturelles Canada SÉCURITÉ : non testé selon les tests de collision par www.iihs.org AUTRES MODÈLES CONCURRENTS : - Acura TLX - Alfa Romeo Giulia - Audi A4 - BMW Série 3/4 - Cadillac ATS - Infiniti Q50 - Jaguar XE - Kia Stinger - Lexus IS350 - Lincoln MKZ - Mercedes-Benz Classe C - Volvo S60 POUR : - Très belles lignes extérieures - Plaisir de conduite - Moteur 3.3T performant - Choix de moteurs - Qualité de finition - Bonne tenue de route - Direction précise - Transmission manuelle disponible (2.0T) CONTRE : - Places arrière restreintes - Fiabilité moteurs turbos?

- Consommation de carburant (3.3T) - Espace coffre limité - Réseau de concessionnaires - Manque de prestige de la marque

ADSUM − 22 novembre 2018

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PROMOTION DE LA SANTÉ

CÔTOYER UNE PERSONNE DÉPENDANTE

COMMENT RÉAGIR

Le visage de la dépendance revêt de multiples formes : dépendance à l’alcool, au jeu, aux drogues, aux achats, à la nourriture, au sport, etc.

Bien que ces différentes dépendances se manifestent par une vaste gamme de comportements, elles possèdent un dénominateur commun déterminant.

En effet, toutes les dépendances répondent de façon malsaine à un besoin chez l’individu, celui de gérer une souffrance en apportant un certain apaisement.

47E ANNÉE • NO 12 Jeudi 22 novembre 2018

CFNA AJFC

Canadian Forces Newspaper Association Association des journaux des Forces canadiennes

A program of CFMWS Un programme des SBMFC

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4200 copies ÉDITEUR : Colonel Stéphane Boucher, commandant GS 2 Div CA CONSEILLÈRE MILITAIRE : Capitaine Rachel Lefebvre, OAP RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest • Tél. : 418 844-5000, poste 5672 • Courriel : caroline.charest@forces.gc.ca JOURNALISTE : Édouard Dufour • Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : edouard.dufour@forces.gc.ca CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin • Tél. : 418 254-2448 • Courriel : pubadsum@outlook.com COMMIS D’ADMINISTRATION : Séverine Lugnot • Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Courriel : severine.lugnot@forces.gc.ca GRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : adsum@bellnet.ca •

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg.

La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du rédacteur en chef ou de l’auteur.

ABONNEMENT : 20 $ par année (22 éditions) plus taxes GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. ISSN 0705-0992 Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 500 C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0 Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934 Courriel : +adsum@forces.gc.ca Site Web : www.journaladsum.com Facebook : www.facebook.com/JournalAdsum

PROCHAINE PARUTION : 12 DÉCEMBRE TOMBÉE : 3 DÉCEMBRE

Face à un individu aux comportements de dépendance, l’entourage passera par un éventail d’émotions : état de choc suivant la découverte du comportement compulsif, inquiétude, colère, peur et épuisement. À ces émotions s’ajoute un grand sentiment d’impuissance face au constat que la personne concernée désire maintenir ce style de vie autodestructeur. Comment agit donc un individu doté d’une personnalité addictive?

Surtout, comment doit-on réagir afin de provoquer chez cet individu une prise de conscience essentielle à toute démarche d’aide professionnelle?

Comportements et attitudes d’une personne dépendante MINIMISER, BANALISER LA CONSOMMATION Le dépendant se croit à l’abri d’un comportement compulsif, qu’il aura tôt fait de banaliser en disant par exemple qu’il ne consomme pas tous les jours, ou encore qu’il connaît des gens qui sont bien pires que lui.

LE DÉNI Malgré tous les problèmes résultant du comportement compulsif (perte d’argent, liens rompus avec l’entourage, problèmes au travail, problèmes de santé), le dépendant continuera de croire qu’il n’a pas de véritable problème de compulsion, en tentant de se convaincre, lui et son entourage, qu’il est en parfait contrôle de la situation et qu’il peut arrêter quand il le veut.

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BLÂMER LES AUTRES Au lieu de reconnaître qu’il est le seul responsable de ses choix et de la façon de gérer ses émotions, il peut arriver que le dépendant se trouve des excuses afin de justifier sa consommation. Il pourrait également imputer la faute aux autres. Il dira par exemple qu’il boit à cause des soucis que lui cause son superviseur, elle dira qu’elle s’entraîne ainsi parce que son conjoint lui a fait remarquer une prise de poids.

MENTIR ET MANIPULER L’ENTOURAGE Les cachettes, les mensonges de toutes sortes et les stratagèmes de manipulation utilisés dans le but de maintenir ce mode de vie malsain sont des comportements communs à tous les dépendants. L’individu ne révélera pas le nombre d’heures réel passées à jouer en ligne ou ne divulguera pas le montant exact de ses derniers achats. Face aux tentatives d’aide de l’entourage, le dépendant se victimisera en disant qu’il est jugé, incompris ou qu’on essaie de le contrôler et que si on l’aimait, on lui prêterait l’argent dont il a besoin.

Comment réagir? Être le proche d’une personne dépendante est une situation très difficile. Certes, il est très souffrant de constater que l’un des nôtres se noie, tout en demeurant impuissant devant cet état de fait. Malheureusement, la personne dépendante ne perçoit pas toujours la réalité ou la gravité de sa dépendance. Malgré tous les problèmes occasionnés par la dépen-

dance, elle croit qu’elle n’a pas de problèmes et refuse l’aide professionnelle que vous lui proposez. Évidemment, on ne peut forcer quelqu’un à aller consulter s’il ne manifeste pas de luimême le désir de s’en sortir. L’important est de maintenir un lien de confiance avec la personne dépendante pour qu’elle sache que votre porte demeure ouverte si elle désire se confier à vous.

Cette ouverture ne signifie en aucun moment que vous validez ce mode de vie autodestructeur. Au contraire, vous devez rappeler à votre proche que vous êtes très inquiet face à sa situation tout en dénonçant les comportements inacceptables.

Malgré son choix de vie, le dépendant va immanquablement en venir à expérimenter de l’inconfort face à ses comportements. Il est assez rare qu’un dépendant exprime son désir de s’en sortir lorsqu’il a de l’argent, un endroit pour vivre ou un entourage qui est en accord avec sa consommation. C’est lorsque le malaise se fera sentir et grandira que le dépendant est le plus susceptible de manifester son désir d’être aidé, car il sort alors de sa zone de confort.

Mais attention, loin de là l’idée de laisser sombrer l’entourage du dépendant en attendant que ce dernier se mobilise. Il importe d’établir clairement vos limites et de faire des choix respectant vos valeurs face à cette réalité. Si le dépendant refuse l’aide professionnelle qui lui est offerte, rappelez-vous de ne pas commettre la même erreur, demandez de l’aide afin de savoir comment réagir et surtout, afin vous protéger face à cette situation très complexe et épuisante.

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SERVICES DISPONIBLES 24 H/7 JRS • Programme d’aide aux membres (PAM) : 1 800 268-7708 • Ligne d’écoute téléphonique : 1 866 APPELLE (1 866 3553) • Centre de prévention du suicide de Québec : 418 683-4588 • Centre de crise de Québec 418 688-4240 • CLSC, médecins, urgence et hôpital

Ressources spécialisées • Drogue, Aide et Référence : 1 800 265-2626 • Jeu, Aide et Référence : 1 800 461-0140 • Alcooliques Anonymes : 418 529-0015

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I. Blancs, bleus, gris et noirs, entre autres. Des domestiques qui connaissent bon nombre de fois, ce qu’on appelle “la traversée du désert”. II. De terre ou de mer. Comme pour les oies, à ce petit jeu-là, on peut dire “les dés sont jetés”. III. D’un sens comme d’un autre, vous avez là un bel oiseau. Elle a des ailes mais ne vole pas. IV. Bruant oui, mais pas de la même famille qu’Aristide.

Avoir les grands et les petits, c’est bien, mais pour compléter le tout, il faut avoir les moyens. V. Ils chassent la nuit, le bec grand ouvert. VI. Un mulet, certes ! Mais pas tête de mule. VII. Il a fait un effet boeuf. Ce que l’abeille et l’épeire ont en commun.

Souris ou pie, c’est vous qui voyez ! VIII. Ce n’est pas de votre poche qu’elle sort mais de celle d’un animal. Un morceau de poisson. IX. Un morceau de poulet. Un adepte de “l’accrobranche” peut-être ? Celui du cheval se devine quand il montre les dents.

X. Ses lunettes ne lui sont d’aucune utilité. Le chien, dit-on, est le meilleur ... de l’homme. Un morceau de canard. XI. Fit comme l’oiseau. Il chauvit, parait-il ! Il y en a sûrement un dans l'histoire de France qui naquit sous le signe du lion. XII. Un autre morceau de canard. Capucin, mais ne danse pas la capucine. D’autres adeptes de “l’accrobranche”.

VERTICALEMENT

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1. Il se déplace régulièrement en caravane, mais pour lui ce ne sont pas des vacances. Une façon d’aller que le cheval et la vache ont en commun. 2. Au long bec emmanché d’un long cou pour La Fontaine. Il ne Solution Mots croisés faut pas que des seinches pour le pêcher. 3. Morceau de boeuf. Tranche d’aloyau.

4. Une fois pour le tigre, deux fois pour le ouistiti. Ce que la guenon et le gnou ont en commun. Leurs lunettes ne leur sont aussi d’aucune utililité. 5. Un morceau de poisson que l’on retrouve dans nos assiettes. Tout aussi redoutable sous un autre nom. 6. Relatif aux ailes des oiseaux. Encore un adepte de “l’accrobranche”. 7. Les marins les prennent dans des harouelles. Gris ou rouge, il change de nom.

8. Escargot à coquille allongée des forêts européennes. Il vit tout aussi bien dans la mer, dans la terre que dans les bois. Il peut être ému pour certains. 9. Poisson que l’on trouve en Floride, et aussi dans bien d’autres endroits. Un régal pour boxer ?

10. L’être ne pose aucun problème pour le premier du 1 vertical. Devin pour certains, mais il y a déjà fort longtemps. Ce qu'ont en commun le rat et la girafe. 11.

Un morceau de tende de tranche. Deux pour un insecte. Il traine sa bosse en Afrique. 12. Elle aussi, elle chauvit. Imitateurs! Oui mais loins derrière le singe !

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FINANCES PERSONNELLES : CONSEILS D’EXPERTS

FAIRE UN BUDGET POUR LE TEMPS DES FÊTES À la Financière SISIP à Valcartier, on reçoit tous les jours des clients qui nous demandent pourquoi il faut faire un budget. Le temps des Fêtes est probablement la période la plus difficile pour suivre un budget.

C’est pourquoi il est préférable de se faire un micro-budget adapté au congé des Fêtes.

PAR BERNARD OUELLETTE, PL. FIN. Gestionnaire du bureau de la Financière SISIP à Valcartier

Mon meilleur conseil est d’être réaliste et de ne pas dépenser pour les Fêtes plus de 1,5 % du revenu annuel de votre famille en cadeaux et loisirs. Par exemple, pour un salaire annuel de 70 000 $, cela représente 1050 $.

Voici quelques suggestions pour équilibrer votre budget des Fêtes.

1. Établissez vos priorités : épicerie, décorations, cadeaux, déplacements ou voyages? Il est facile de passer d’un budget de 500 $ à un budget de 1000 $ si on essaie de trop en faire.

2. Offrez des cadeaux qui correspondent à vos moyens : dressez la liste des gens à qui vous comptez offrir des cadeaux et établissez-vous des limites de dépense.

Exemple, 50 $ pour les membres de votre famille et 30 $ pour les amis et collègues.

Pourquoi ne pas organiser un échange de cadeaux?

3. Profitez des rabais offerts dans le temps des Fêtes et assurez-vous avant d’acheter de comparer les prix entre les magasins.

4. Songez aux coûts entraînés par les réceptions organisées à la maison : les extras pour les repas, la fréquence

IL EST ENCORE TEMPS DE S’INSCRIRE!

des invitations et le nombre d’invités.

Votre hospitalité pourrait représenter plusieurs centaines de dollars supplémentaires en dépenses.

5. Comptez les frais de déplacement : les visites chez des membres de notre famille éloignés sont une autre source de dépense qu’il faut parfois prévoir.

L’aller-retour entre Québec et Montréal peut représenter un coût supplémentaire de 100 $.

6. Les décorations de Noël : il est facile de se laisser emballer par toutes les belles décorations qui garnissent les tablettes des magasins. Pensez-vous acheter de nouvelles décorations cette année?

Planifiez un montant réaliste se situant entre 50 $ et 100 $ (incluant votre sapin de Noël si vous l’achetez naturel).

Comment réduire vos dépenses : • clarifiez les attentes de vos amis et de votre famille; • cherchez à limiter le nombre de cadeaux à acheter; • cherchez les bonnes affaires pour les cadeaux, les décorations et les repas; • planifiez soigneusement vos déplacements; • minimiser le crédit, car les taux d’intérêt sont élevés et risquent d’augmenter vos dettes. Utilisez votre carte de crédit judicieusement et ne vous en servez que si vous êtes certain de pouvoir régler la facture rapidement. Si vous l’utilisez, choisissez une carte qui n’a aucun solde à payer.

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Salaire médian selon IMT en ligne

Sur ce, bon congé des Fêtes!

N’hésitez pas à communiquer avec le bureau de la Financière SISIP de Valcartier au 418 844-0111 pour prendre rendezvous.

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28 NOVEMBRE Prévention des blessures Saviez-vous que de 80 % à 95 % des blessures peuvent être évitées par l’éducation? Cet atelier aborde les éléments clés d’un programme de conditionnement physique ainsi que les actions à prendre lors de la pratique d’un sport pour réduire le risque de blessure. Le 28 novembre de 19 h à 21 h.

Info : 418 844-5000 # 4677.

CÉLÉBRATIONS DE NOËL 6 DÉCEMBRE

INSTALLATIONS PSP

8 DÉCEMBRE

Spinning de Noël au profit de Centraide Joignez l’utile à l’agréable en participant au dernier spinning de la session avec nous en plus de contribuer à Centraide! Ce sera une heure mémorable avec une ambiance hors du commun!

Le 6 décembre à 18 h au Centre des sports de la Base Valcartier (bât. 516). Contribution volontaire.

Info : 418 844-5000 # 7282.

7 DÉCEMBRE

Concert bénéfice pour Noël Un concert pour soutenir nos familles militaires pendant la période des Fêtes, organisé par les aumôniers de la Base Valcartier ainsi que les bénévoles des chorales, aura lieu le samedi 8 décembre à 18 h 30 à la chapelle de la Base (bât. 76). Vos contributions peuvent se traduire par des dons et vivres non périssables.

9 DÉCEMBRE Collecte de denrées pour les paniers de Noël

Nutrition sportive

Les aumôniers de la Base Valcartier tiennent leur collecte de denrées jusqu’au dimanche 9 décembre.

Nous vous invitons à être généreux pour l’occasion.

Rappelons que les denrées recueillies seront remises à des familles de la Base dans le besoin.

Merci d’avance pour votre contribution! Info : auprès de votre aumônier d’unité ou du service d’aumônerie au 418 844-5000 # 5473.

Cet atelier de la Promotion de la santé (Base Valcartier) vous permettra d’améliorer votre performance en optimisant vos choix pour avoir l’énergie nécessaire lors de l’effort physique et de la récupération. Le 7 novembre de 8 h 30 à 12 h. Info : 418 844-5000 # 4677.

14 DÉCEMBRE Option santé

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Cet atelier de la Promotion de la santé (Base Valcartier) vous aide à faire de bons choix pour une saine alimentation et vous procurera des trucs afin de rendre cette notion simple, facile et rapide. Le 14 décembre de 8 h 30 à 12 h. Info : 418 844-5000 # 4677.

Messes des Fêtes à la chapelle Messes de Noël le 24 décembre à 19 h et le 25 décembre à 10 h 30 à la chapelle catholique Sainte-Jeanne-d’Arc de la Base Valcartier. Messe de la Sainte Famille le 29 décembre à 10 h 30.

Messe du Jour de l’An le 1er janvier à 10 h 30.

DIVERS Comptoir des aubaines À Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier au 2, rue Jolicoeur (sous-sol de l’église). Ouvert du lundi au jeudi de 9 h à 16 h, mardi et vendredi de 19 h à 21 h et samedi de 13 h à 16 h.

Le comptoir des aubaines sera fermé du lundi 17 décembre jusqu’au dimanche 7 janvier inclusivement et ouvrira ses portes lundi le 8 janvier 2019.

HORAIRES DES FÊTES

Prochaine publication du Bloc-Note : 12 décembre 2018 Soumettez vos communiqués au plus tard le 3 décembre par courriel à +adsum@forces.gc.ca. Info : 418 844-5000, poste 5598.

Centre des sports Le Centre des sports sera ouvert le dimanche 23 décembre de 9 h à 20 h. Fermé du 24 décembre au 2 janvier inclusivement. Retour le jeudi 3 janvier à compter de 6 h jusqu’à 22 h.

Cuisine du Centre Castor La cuisine du Centre Castor sera fermée du 22 décembre au 1er janvier inclusivement.

Cuisine du RDDC La cuisine du RDDC sera fermée du 22 décembre au 6 janvier inclusivement.

Centre communautaire Le Centre communautaire (bât. 93) sera fermé du 22 décembre au 1er janvier inclusivement.

Les jours avant et après auront un horaire variable en fonction des réservations.

UNE PAUSE PLUS LONGUE AVANT LA PROCHAINE ÉDITION Votre prochaine édition du journal Adsum mettra un peu plus de temps à sortir qu’à l’habitude, puisqu’il y aura un délai de trois semaines, au lieu de deux, entre celle-ci et celle du 12 décembre. À bientôt!

RÔLES DE SOUTIEN UAV UA AV DE PREMIÈRE LIGNE Attention : Personnel en transition de carrière MDA, une société Maxar Technologies, est un chef de file de renommée internationale en robotique spatiale, en sous-systèmes et antennes satellitaires, en systèmes de surveillance et de renseignement, en systèmes maritimes et de défense et en imagerie radar géospatiale. MDA offre un certain nombre d'opportunités stimulantes et excitantes à l'étranger dans le domaine de pointe des véhicules aériens sans pilote (UAV). Ces rôles appuieront directement les Forces armées canadiennes sur terre et en merr. On s’attend à ce que le personnel fournisse un soutien intégré aux besoins en déploiement des FAC. Chaque année, le personnel bénéficiera d'un congé substantiel et d'un régime de rémunération complet.

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Exploitants de véhicules aériens sans pilote / Exploitants de charge utile sans pilote Les exploitants seront formés pour utiliser les UAV et les charges utiles. Ces derniers superviseront les tâches de planification de la mission afin de répondre aux exigences des FAC, exploiteront l’UAV et les capteurs installés, organiseront des séances après le vol et agiront à titre de gestionnaire d’affectation de MDA advenant l’attribution de ce rôle.

Techniciens de véhicules aériens sans pilote Les techniciens UAV fourniront un appui quotidien essentiel en ce qui a trait à tous les aspects des systèmes d’UAV et des services d’appui au moment du déploiement.

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