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LE MERCREDI 12 JUILLET 2006
Le ministre de la Défense nationale s’arrête à Valcartier
La brigade a
nouveau commandant un
Lire l’article en p. 2
Des plongeurs testent la température de l’eau du lac Saint-Joseph Le colonel Guy Laroche succède au colonel Marquis Hainse à titre de commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada. Le changement de commandement a été officialisé lors d’une prise d’armes qui s’est tenue vendredi après-midi sur la Garnison Valcartier. ARTICLE ET AUTRES PHOTOS EN PAGE 3.
Photo : Cpl B. Turcotte, Imagerie Grn Va
NOTRE CPE SE DOTE D’UNE BELLE COURS
P. 13
CAHIER SPÉCIAL
C’est les vacances!
à l’intérieur Les principaux services de bien-être et développement offerts aux soldats sont répertoriés sans un cahier spécial inséré dans cette édition.
Prenez note que votre journal fait relâche de publication pour la période des vacances estivales. Nos bureaux seront fermés du 17 juillet au 4 août inclusivement.
SUPPLÉMENT
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P. 3
DES RECRUES À VALCARTIER
Prochaine publication : 17 août
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Par Yan Bélanger Journal Adsum
Photo : MDN
Dans le cadre d’une tournée canadienne du gouvernement placée sous le thème de l’achat d’équipement militaire, le ministre de la Défense nationale, Gordon O’Connor, s’est arrêté le mardi 27 juin sur la Garnison Valcartier pour y annoncer l’achat, au coût de 1,2 milliard de dollars, de 2300 nouveaux camions logistiques. Dans une offensive médiatique sans pareille, entreprise le 25 juin, le ministre O’Connor s’est arrêté dans quatre villes canadiennes pour y annoncer l’achat d’importants équipements militaires. La liste est longue : avions de transport stratégique et tactique, hélicoptères de transport, camions logistiques et navires de soutien. Total de la facture : 17,1 milliards de dollars, soit l’équi-valent du budget annuel du ministère de la Défense. Autant la Marine que l’Aviation et l’Armée de terre recevront leur part du gâteau. Le gouvernement donne ainsi suite à son engagement de doter le pays de forces mobiles, polyvalentes, flexibles et aptes au combat grâce à une stratégie d’acquisition d’équipements. «Dans le cadre de la nouvelle stratégie de défense Le Canada d’abord, notre gouvernement s’engage à rebâtir les Forces canadiennes (FC) qui, depuis plus d’une décennie, n’ont pas obtenu suffisamment de financement, d’effectifs et d’équipement», a répété, dans l’essentiel, le ministre de la Défense à chaque endroit où il s’est arrêté. DES ÉQUIPEMENTS CRUCIAUX POUR LE MAINTIEN DE LA CAPACITÉ MILITAIRE Les annonces portent avant tout sur la mise à neuf d’équipements qui ont déjà dépassé leur durée de vie utile et qui s’avèrent cruciaux pour le maintien de la présente capacité militaire et pour relever les défis du nouveau contexte de sécurité. Les investissements permettront notamment au Canada d’être plus autonome lorsque des troupes devront être déployées pour des missions militaires et humanitaires.
Les FC feront l’acquisition de 1500 véhicules militaires pour remplacer sa flotte vieillissante de VLMR. Devant cette multitude d’annonces d’investissements, le chef d’état-major de la Défense, le général Rick Hillier, a parlé de «la fin d’une décennie de noirceur». DES CAMIONS Devant une centaine de militaires de Valcartier rassemblés dans l’édifice abritant le 5e Bataillon des services du Canada, le ministre O’Connor a confirmé l’acquisition de 2300 nouveaux camions logistiques de taille moyenne. Constituant un
Le ministre O’Connor lors de son passage à Valcartier. «besoin urgent», les nouveaux camions remplaceront la flotte des VLMR (véhicule logistique moyen à roues) de 2,5 tonnes, vieille déjà de 24 ans et construite au début des années 1980. Plus précisément, le carnet de commande comprend l’achat de 1500 véhicules conçus à des fins militaires (modèle militaire normalisé) et de 800 véhicules commerciaux spécialement adaptés pour l’armée. À cela s’ajoute l’acquisition de 300 remorques munies d’un système de chargement et de 1000 ensembles d’équipements spécialisés qui permettront d’adapter les véhicules pour répondre à divers besoins opérationnels (cuisines et postes sanitaires de campagne notamment). Alors que les 800 véhicules commerciaux adaptés seront utilisés exclusivement en sol canadien, jusqu’à 300 des 1500 nouveaux camions militaires pourront être utilisés dans des missions à l’étranger, notamment en Afghanistan, car ils seront blindés. Plus gros (5 tonnes), équipés à la fine pointe de la technologie militaire du XXI e siècle, la prochaine génération de véhicules logistiques permettra de réduire les coûts de transport et le temps perdu lors des déplacements. Les premiers véhicules à être livrés sont attendus pour 2008. Rappelons que le VLMR est l’épine dorsale du parc de véhicules de soutien logistique de l’armée. Il peut transporter des troupes et des équipements, des pièces de rechange ou remorquer des canons d’artillerie. DES NAVIRES Depuis le pont de la frégate NCSM St. John’s amarrée au port d’Halifax, le ministre O’Connor a fait l’annonce de l’acquisition de trois navires de soutien interarmées qui doivent fournir aux FC une capacité nettement supérieure à celle des deux pétroliers ravitailleurs d’escadre, vieux de 35 ans, que possède le Canada (NCSM Protecteur et le NCSM Preserver). Les nouveaux bâtiments auront des coques renforcées leur permettant de voyager dans l’Arctique. Outre le transport de mazout, d’équipement et de véhicules, les nouveaux navires pourront aussi faire office de quartier général flottant ou d’hôpital pour des unités de
l’armée stationnées à terre et accueillir sur son pont les hélicoptères maritimes. Conformément à la politique canadienne sur la construction navale, les nouveaux navires seront construits au Canada. DES AVIONS ET DES HÉLICOPTÈRES Finalement, avec un montant total de 13 milliards de dollars, le gros des dépenses annoncées sera consacré à l’Aviation. Les FC feront notamment l’acquisition de quatre avions de transport stratégique pour transporter rapidement un grand nombre de passagers ou une grande quantité de matériel sur de grandes distances, dont l’Équipe d’intervention en cas de catastrophe (DART). Bien que le gouvernement n’ait pas encore arrêté son choix, l’appareil C-17 Globemaster de la compagnie Boeing serait le seul à répondre aux exigences fixées par les FC. Le C-17 offre une capacité de transport équivalente à celle de quatre appareils Hercules et est deux fois plus rapide. On se souvient qu’en décembre 2004, lors du tsunami qui a ravagé les côtes de l’océan Indien, la force d’intervention d’urgence canadienne DART a mis 10 jours pour se rendre sur place, le temps que les autorités affrètent un gros-porteur russe. Les FC feront également l’acquisition de 17 avions de transport tactique en vue de renouveler sa flotte vieillissante d’ Hercules . Cette dernière a enregistré plus d’heures de vol que toute autre flotte militaire au monde du même appareil. Puis, 16 hélicoptères de transport seront achetés. Le nouvel appareil devra être en mesure de transporter 30 soldats armés ou une pièce d’artillerie légère et évoluer par temps chaud et en haute altitude. Il s’agit d’une capacité 10 fois supérieure à celle du Griffon, l’actuel hélicoptère du Canada. Le modèle CH-47 Chinook de nouvelle génération, encore là, de la compagnie Boeing, serait le grand favoris. Le Canada a déjà disposé de tels hélicoptères, mais les a vendus lors de compressions budgétaires dans les années 90. Jusqu’ici, le pays a dû compter sur ses alliés ou ses partenaires des forces de coalition pour lui fournir ce type d’hélicoptère de transport pendant ses missions à l’étranger, comme en Afghanistan. Lorsqu’aucun hélicoptère n’est
Photo : MDN
17,1 milliards $ en nouveaux équipements militaires
Un appareil Chinook utilisé par les Américains en Afghanistan. disponible, nos troupes doivent opter pour des moyens de transport terrestres, ce qui les expose davantage aux dangers d’une embuscade, des mines terrestres ou d’engins explosifs. Considérant leur petit nombre, la nouvelle flotte d’hélicoptères serait répartie sur deux bases militaires. Puisque ce type d’hélicoptère sert essentiellement à l’appui des troupes terrestres, certains membres et pilotes du 430e Escadron tactique d’hélicoptères espèrent grandement que Valcartier sera l’une d’elle. D’AUTRES ANNONCES À PRÉVOIR Le ministre O’Connor a indiqué que cette série d’achats n’était qu’une première étape pour redonner du lustre aux FC. D’autres projets d’acquisition ou de modernisation, annoncés par le précédant gouvernement libéral, sont actuellement en cours de révision afin de s’assurer qu’ils concordent avec la politique de défense du gouvernement conservateur. Rappelons que l’Armée de terre avait annoncé en novembre 2005, l’achat, au coût de 234 millions de dollars, de nouvel équipement afin de répondre à des besoins spécifiques pour l’opération ARCHER en Afghanistan. Ces achats comprennent de l’équipement conçu pour améliorer la protection des troupes, des munitions à guidage de précision, des véhicules, du matériel de soutien ainsi que des systèmes de surveillance, de sécurité et de communications à la fine pointe de la technologie, notamment des véhicules aériens tactiques sans pilote. La livraison du matériel est toujours en cours et doit être complétée avant la fin de 2006.
LES FUTURES ACQUISITIONS DES FORCES CANADIENNES Équipement
Quantité
Achat
Entretien*
Livraison prévue à partir de...
Commentaire
Véhicules de patrouille blindés (une version du RG-31 Nyala construit par BAE Land System OMC, de la République sud-africaine)
25
31 M $
(Information non disponible)
2006
S’ajouteront à une flotte semblable de 50 véhicules livrés en mai 2006 en Afghanistan expressément pour l’Op ARCHER.
Hélicoptères maritimes (modèle H-92 de Sikorsky)
28
3,2 G $
(Information non disponible)
2008
Remplaceront la flotte de CH-124 Sea King en service depuis les années 1960.
Camions logistiques de taille moyenne
2300
1,1 G $
100 M $
2008
Remplaceront les 2762 véhicules logistiques moyen à roues (VLMR) acquis de Bombardier en 1982.
Avions de transport stratégique (l’appareil C-17 Globemaster de Boeing a la cote auprès des autorités militaires et gouvernementales)
4
1,8 G $
1,6 G $
2008
À titre informatif, le seul appareil qui offre une certaine capacité de transport aérien stratégique que détiennent les FC est le CC-150 Polaris (Airbus A310).
Avions de transport tactique
17
3,2 G $
1,7 G $
2009
Remplaceront en partie ou en totalité la flotte des 32 Hercules dont certains ont été acquis au milieu des années 1960.
Hélicoptères de transport moyen à lourd (le modèle CH-47F Chinook de nouvelle génération de la compagnie Boeing aurait une longueur d’avance sur ses concurrents) Navires de soutien interarmées
16
2G$
2,7 G $
2009
3
2,1 G $
800 M $
2012
S’ajouteront à la flotte actuelle des 98 Griffon toujours opérationnels. Leur nombre pourrait cependant être réduit en raison de l’achat des nouveaux appareils. Remplaceront les pétroliers ravitailleurs NCSM Protecteur et Preserver vieux de 35 ans.
*Généralement les différents contrats d’entretien et de service sont attribués pour une période de 20 ans sauf quelques exceptions selon l’équipement dont il est question.
RABAIS MILITAIRE 500$ ADDITIONNEL
Page 2 / Adsum / 12 juillet 2006
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Par Yan Bélanger Journal Adsum
C’est à l’intérieur du CSEM-3 qu’a eu lieu, le vendredi 7 juillet, la passation de commandement au 5 e Groupebrigade mécanisé du Canada entre les colonels Marquis Hainse et Guy Laroche. L’événement a été officialisé lors d’une parade de prise d’armes à laquelle ont assisté le brigadiergénéral Christian Barabé, commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre et de la Force opérationnelle interarmées (Est), plusieurs dignitaires et un public qui s’était déplacé en grand nombre pour l’occasion.
BIOGRAPHIE
Le commandant sortant, le colonel Marquis Hainse, qui occupait le poste de commandant de la brigade depuis le 2 septembre 2004, s’est vu remettre lors de la cérémonie, ses grades de brigadier-général. Il est muté à Ottawa où il assumera les fonctions de chef d’état-major de Commandement Canada.
UNE NOUVELLE COUR EXTÉRIEURE POUR LES TOUT-PETITS DU CPE
L’adjudant-chef Gilles Arcand (à droite) succède à l’adjuc Camil Samson. Sur la photo, le colonel Hainse remet la badine au nouveau sergent-major de brigade.
L’ADJUDANT-CHEF GILLES ARCAND : NOUVEAU SERGENT-MAJOR DE BRIGADE
Par ailleurs, l’événement a été l’occasion également de procéder à du changement dans la position de sergent-major de brigade entre les adjudants-chefs Camil Samson (sortant) et Gilles Arcand (entrant). L’adjuc Samson, qui occupait cette fonction depuis août 2004, assumera dorénavant les tâches de sergent-major du SQFT/FOI(Est), en plus de celles de sergent-major du Royal 22e Régiment. Bonne chance à chacun dans vos nouvelles affectations respectives.
Ne manquez pas, dans l’une de nos prochaines éditions, la philosophie de commandement et les priorités du nouveau commandant du 5 G B MC.
Sarah-Kim Boucher, Lukas Corriveau et Gabriel De Gagné, tous du groupe des Hirondelles (3-4 ans), posent dans un des nouveaux modules de jeux.
Par Yan Bélanger Journal Adsum
Le Centre de la petite enfance La Sentinelle des petits, localisé dans le Centre communautaire de la garnison, a procédé le 22 juin à l’ouverture officielle de sa cour extérieure qui a été complètement réaménagée récemment. Malheureusement, les sautes d’humeur de Dame nature ont forcé les organisateurs à tenir l’événement à l’intérieur où de petites surprises attendaient les enfants rassemblés pour l’inauguration. Chacun à eu droit à un délicieux cornet de crème molle dans une main et aux cabrioles de Pirouettot le clown venu les divertir. Le projet de réaménagement de la cour extérieure a nécessité un investissement de 105 000$ qui a été entièrement financé par le CPE lui-même. Grâce à la collaboration des autorités militaires de la garnison, la cour a pu être agrandie afin d’y accueillir plus de jeunes. Les
modules de jeux qui étaient en place ont, quant à eux, tous été remplacés par des nouveaux. Les anciens étaient rendus désuets avec le temps et ne respectaient plus les normes après que cellesci aient été revues par le gouvernement provincial il y a trois ans déjà. Les jeunes peuvent maintenant s’exercer dans des modules de grimpe ou de glisse et dans des jeux psychomoteurs qui ont été expressément sélectionnés pour leur potentiel à stimuler le développement chez l’enfant, comme l’indique Patrick Bourdeau, directeur général du CPE : «Notre objectif était de créer un environnement propice pour chaque enfant afin qu’il puisse s’identifier et se retrouver avec un défi personnel à atteindre. Je tiens à remercier l’apport du personnel du CPE pour leurs idées dans ce projet». Le CPE La Sentinelle des petits offre actuellement 78 places en garderie.
Résidants des logements familiaux Un mercredi sur deux, nos camelots livrent la dernière édition du journal Adsum à la porte de votre résidence. Si vous ne recevez pas votre copie du journal Adsum ou si vous désirez nous signaler un problème en ce qui à trait à notre service de livraison, faites-le sans tarder.
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Le colonel Guy Laroche s’enrôle au sein des Forces canadiennes en 1979 et complète son entraînement comme officier d’infanterie en 1980. À la suite de son entraînement, il se joint au Royal 22e Régiment (R22eR) à Valcartier. Au cours de sa carrière, il sert au sein des trois bataillons d’infanterie du R22eR dans divers postes et commande le 1er Bataillon, Royal 22e Régiment. Il sert également en tant que commandant d’escadron au Collège militaire royal à Saint-Jean, comme officier des services au personnel et G3 du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), ici à Valcartier, comme officier d’état-major au sein du Directorat des ressources d’information terrestres, à Ottawa, et à titre de directeur de groupe d’étude au Collège de commandement et d’état-major de la Force terrestre à Kingston. Le colonel Laroche sert à deux reprises sous les auspices de l’ONU à Chypre (1981 et 1992). Il participe également à deux opérations en Bosnie-Herzégovine (1997 et 1999) en tant que chef d’état-major de la 5e Brigade multinationale canadienne et commandant de groupement tactique. Il prend part, en 1990, à la crise d’Oka en tant que commandant de compagnie, et au Sommet des Amériques, en avril 2001, comme commandant de l’élément terrestre. Le colonel Laroche est diplômé du Collège de commandement et d’état-major de la Force terrestre (Kingston), du Collège des FC à Toronto et du College of the Armed Forces (Washington, D.C.) Il détient un baccalauréat en administration des affaires de l’Université Laval et une maîtrise en sciences du National Defence University (Wash., D.C.). Promu colonel en juillet 2004, il assume ensuite et jusqu’à aujourd’hui les fonctions de J3 International au Quartier général de la Défense nationale avant de prendre le commandement du 5 GMBC.
Photos : Y. Bélanger, Journal Adsum
Photos : MDN
DU NOUVEAU COMMANDANT
Au cours d’une allocution, le commandant sortant, le colonel Hainse, qui s’est vu remettre officiellement lors de la même cérémonie ses grades de brigadier-général, a adressé un «merci» tout particulier aux familles, aux membres de la brigade et à ses officiers d’état-major. Après presque deux ans à la tête de la formation militaire, c’était à son tour de passer le flambeau à l’un de ses confrères d’armes. «L’enthousiasme et l’engagement que vous avez démontrés face à vos tâches et à vos responsabilités, et surtout face à vos collègues militaires et civils, sont tout à fait dignes de la réputation qui vous précède. J’ai eu la chance et le privilège d’être le 21e commandant de cette valeureuse brigade et de mettre à l’épreuve la profondeur de cette enviable réputation. À une époque que j’avais qualifiée, très tôt en début de mandat, être «à l’heure de la reconstitution», sachez que j’ai été témoin de vos efforts et de vos sacrifices, et c’est sans aucune hésitation que j’affirme avoir côtoyé des gens tout à fait remarquables, capables de faire face à l’adversité et aux tribulations du cycle de reconstitution», indiquet-il dans le livret de cérémonie. Le colonel Hainse occupait le poste de commandant de la brigade depuis le 2 septembre 2004. Il quitte Valcartier pour Ottawa où il est muté. Il y assumera les fonctions de chef d’état-major de Commandement Canada, l’organisation responsable des opérations domestiques. Soulignons que le colonel Hainse a reçu récemment la médaille de l’Ordre du Mérite militaire en reconnaissance du mérite particulier et du service exceptionnel qu’il a démontrés dans l’accomplissement de fonctions comportant de grandes responsabilités.
Photos : cpl. B. Turcotte, Imagerie Grn Va
Le colonel Guy Laroche devient le e 22 commandant du 5 GBMC
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À VOTRE SERVICE Dans sa constante quête d’amélioration du service à la clientèle, le 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS) vous offre, par l’entremise de ses journaux militaires, une liste de services offerts aux gestionnaires, au personnel civil ainsi qu’à la communauté militaire sur les garnisons.
SERVICES POUR LES GESTIONNAIRES Personnel de service (418) 844-5777
Officier des opérations de la garnison (418) 844-5000, poste 5638
L’ARMÉE DE TERRE A UN NOUVEAU CHEF
Conduit à son dernier repos
Le lieutenant-général Andrew Leslie, 49 ans, a pris le commandement de l’Armée de terre le 15 juin lors d’une cérémonie présidée par le chef d’étatmajor de la Défense, le général Rick Hillier, tenue au Musée canadien de la guerre à Ottawa. Il succède au lieutenant-général Marc Caron qui occupait depuis février 2005 le poste de chef d’étatmajor de l’Armée de terre (CÉMAT) et de commandant du Commandement de la Force terrestre. Le lgén Caron prend sa retraite après 35 ans de service.
Sergent-major de la garnison (418) 844-5000, poste 5460
Section Imagerie (418) 844-5000, poste 5455
Journal Adsum (418) 844-5000, poste 5672
Ligne d’information de la garnison Photos : sgt D. Bernier, Imagerie Grn Va
(418) 844-5000, poste 7717 Catalogue des ser vices du 5 GSS http://armyonline.kingston.mil.ca/SQFT/1430004 40002413/CATALOGUE_DES_SERVIC0.DOC
Service de l’Ombudsman des FC 1-888-828-3626
Centre de résolution des conflits (CRC) (819) 844-5000, poste 5416
Centre de transition de carrières militaires (CTCM) (418) 844-7705
Bureau des enquêteurs en harcèlement (418) 844-5000, poste 4455
Clinique médicale (418) 844-5000, poste 5705
Services psychosociaux du Centre de santé (418) 844-5000, poste 5802
Centre de soutien pour trauma et stress opérationnels (CSTSO) (418) 844-5000, poste 7373
Aumônerie (418) 844-5000, poste 5473 (418) 844-5000, poste 5777 Cellulaire : (418) 655-7601
Promotion de la santé (418) 844-5000, poste 4677
SERVICES POUR LES EMPLOYÉS CIVILS Programmes pour les employés civils http://hr.dwan.dnd.ca/hrciv/programs/fr/home_f.asp?id=17
Coordonnatrice locale des programmes de ressources humaines (418) 844-5000, poste 5357
SERVICES POUR LA COMMUNAUTÉ MILITAIRE Centre de la famille Valcartier (CFV) (418) 844-6060
Groupe de soutien aux déploiements 1-877-844-5607
Centre de la petite enfance - Sentinelle des Petits (418) 844-3700
Le lieutenant-général Andrew Leslie
En devenant CÉMAT, le lgén Leslie occupe le poste qu’avait occupé son grand-père, le général Andrew McNaughton, pendant la Deuxième Guerre mondiale. Le lgén Leslie est issu d’une famille aux traditions militaires solides; ses deux grands-pères ont été ministres de la Défense nationale. Son éducation s’est déroulée dans des écoles au Canada, aux États-Unis, en France, à Chypre et en Suisse. Il a notamment servi en ex-Yougoslavie et en Afghanistan, où il a occupé le poste de commandant de la Force opérationnelle Kaboul et de commandant adjoint de la Force internationale d’assistance à la sécurité de l’OTAN en 2003. Le lgén Leslie occupait jusqu’à tout récemment le poste de Directeur général - Planification stratégique, au Quartier général de la Défense nationale. (Y.B.)
Notaire Autorisée par le programme de relogement des Forces canadiennes
Centre des sports (418) 844-5000, poste 5226
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Loisirs communautaires
Plamondon
(418) 844-5000, poste 5085
Médiatrice familiale accréditée
Régime d’assurance-revenu militaire (RARM) (418) 844-0111
Mess Officiers Valcartier (418) 844-5000, poste 6395
Mes Adj/Sgt Valcartier (418) 844-5000, poste 6393
Mess Cplc Valcartier (418) 844-5000, poste 7693
Club Kaeble Valcartier (Sdt/Cpl) (418) 844-5000, poste 6396
Mess Officiers Citadelle (418) 694-2800, poste 2846
Mess Adj/Sgt Citadelle (418) 694-2800, poste 2869
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Médiation familiale • Partage du temps de vie parents/enfants • Partage de la contribution alimentaire • Partage des biens • Rédaction de la convention des ententes séparation - divorce à l’amiable
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Club Patenaude (Mess Sdt/Cpl Citadelle) (418) 692-3391
CANEX (418) 844-5000, poste 6804
Ligne d’information sur les missions 1-800-866-4546 Consultez le GUIDE VALCARTIER, disponible à la réception du bâtiment 513 et au Centre de la famille (bât. 93), pour en connaître davantage sur les services énumérés.
«J’ai serré la main du diable» porté au grand écran Ceux et celles qui ont lu le livre du lieutenant-général à la retraite et sénateur Roméo Dallaire, «J’ai serré la main du diable», seront heureux d’apprendre que celui-ci sera porté au grand écran prochainement. C’est l’acteur bien connu Roy Dupuis qui incarnera le rôle du général Dallaire dans sa tragique mission à Kigali. Le tournage débutait à la miau L’histoire du génocide au Rwanda juin Rwanda où a racontée par le lieutenantgénéral Dallaire dans «J’ai serré eu lieu en un la main du diable» sera porté au 1994 génocide au grand écran prochainement. cours duquel quelque 800 000 personnes ont été tuées. C’est à la suite de l’initiative du général Dallaire que cette histoire marquante sera
Le lieutenant-général à la retraite et sénateur Roméo Dallaire sera incarné par Roy Dupuis dans le film «J’ai serré la main du diable».
finalement transformée en film. Le long métrage sera réalisé par Roger Spottiswoode, auteur de plusieurs films hollywoodiens à succès. Le film sera produit au coût de 10 millions $ par Michael Donovan, qui a aussi produit «Bowling for Columbine» de Michael Moore.
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(418) 844-5000, poste 5321
Agence de logements des FC (ALFC)
Des funérailles militaires ont été réservées au soldat Gérald Corbeil décédé le 17 juin, en Alberta. Âgé de 23 ans, le jeune militaire, impliqué dans un accident nautique, est mort noyé. Originaire de Val-Bélair, il était en restriction imposée avec le 1er Bataillon des services du Canada à Edmonton (1 Bn S du C). Ses obsèques ont eu lieu le 26 juin à la petite chapelle Sainte-Jeanne d’Arc de la Garnison Valcartier. Une garde d’honneur formée de militaires du 1 Bn S du C et du 5 Bn S du C a conduit le soldat Corbeil à son dernier repos. Il laisse dans le deuil sa conjointe Tammy, sa fille Ashanty, 1 an, et son fils à naître. Les membres de la communauté militaire tiennent à exprimer leurs condoléances à la famille ainsi qu’aux proches du disparu.
CANEX
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Le journal Adsum : une porte d’entrée sur votre communauté!
La mission du Corps canadien des commissionnaires est de créer des possibilités attrayantes d’emploi pour les anciens membres des Forces canadiennes et de la Gendarmerie Royale VOUS ENVISAGEZ UNE DEUXIÈME CARRIÈRE ET DE NOUVEAUX DÉFIS. APPELEZ - NOUS DÈS AUJOURD’HUI.
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VOUS AIMERIEZ VOUS IMPLIQUER EN PROMOTION DE LA SANTÉ?
L’équipe de la Promotion de la santé recherche présentement des bénévoles pour collaborer à la journée de la santé du 25 août prochain afin d’assurer le bon fonctionnement de cet événement. Plusieurs tâches sont à combler, telles qu’accueillir les participants sur le site, assurer le déroulement des activités sportives et des jeux, et procéder au ravitaillement des différents points de services. Si vous êtes intéressé à vous joindre à nous pour cette belle journée, veuillez communiquer avec Mme Sylvie Heintz au 844-5000, poste 4677 ou à PromoSante.Valc@forces.gc.ca. MODIFICATION DES HEURES DE FERMETURE À LA CUISINE 505
Les services d’Alimentation de Valcartier désirent vous informer que la cuisine de la troupe (édifice 505) fermera 30 minutes plus tôt durant la période estivale. Ainsi, jusqu’au 4 septembre inclusivement, le service du souper sera offert jusqu’à 18 h au lieu de 18 h 30. Le retour à l’horaire habituel se fera dès le 5 septembre. Le but de cette modification temporaire est de permettre au personnel des services d’alimentation de profiter d’un peu plus de temps de qualité avec leur famille durant la saison estivale. Notez que la cuisine de la Citadelle n’est pas affectée par ce changement d’horaire.
NOUVELLES
EXPRESS
Cette rubrique vous présente différentes nouvelles concernant la Défense nationale qui sont, à notre avis, d’intérêt pour nos lecteurs. LE CANADA SE JOINT À SEPT AUTRES NATIONS POUR UN EXERCICE DES PAYS DU PACIFIQUE
Pour une vingtième fois depuis 1971, des navires et des avions militaires canadiens participent actuellement à l’exercice international RIMPAC au large d’Hawaï. Au nombre des participants, on compte le Canada, l’Australie, le Chili, le Japon, le Pérou, la République de Corée, le RoyaumeUni et les États-Unis. Les pays observateurs comprennent l’Équateur, la Malaisie, le Mexique, les Philippines, la Russie, Singapour et la Thaïlande. Le commodore Bruce Donaldson, commandant de la Flotte canadienne du Pacifique, prend part à l’exercice à titre de commandant en second de la Force opérationnelle interarmées, une force internationale composée d’unités navales, aériennes et terrestres. Les exercices RIMPAC, qui ont vu le jour en 1971, se tiennent maintenant aux deux ans. RIMPAC vise à améliorer la performance tactique des participants dans un large éventail d’opérations combinées en mer et sur le littoral. Cette année, l’exercice réunit plus de 35 navires, six sous-marins, plus de 160 avions et 18 000 marins, fusiliers marins, soldats et aviateurs. Le Canada y compte pour sa part environ 1000 militaires, en mer et à terre.
Au retour des vacances, surveillez la journée de la santé !
RAPPEL POUR LES DÉTENTEURS DE VIGNETTES DU 5 GSS
Un petit rappel s’impose pour les détenteurs de vignettes du 5e Groupe de soutien de secteur et plus particulièrement à ceux qui ont récemment changé leur plaque d’immatriculation sur leur véhicule pour celle des Anciens combattants. La vignette a été conçue pour un usage unique seulement. Elle ne peut pas être réutilisée, ni altérée d’aucune façon. La sous-section des passes et vignettes doit être avisée de tout changement de numéro de plaque sur un véhicule détenant une vignette du 5 GSS. Le requérant doit également retourner la vignette à la sous-section des passes et vignettes lors d’un changement de pare-brise, d’une vente de véhicule, d’une mutation hors du 5 GSS, d’une libération, de la fin d’un contrat ou lorsque la vignette se décolle par elle-même. Les agents ont le mandat de faire des vérifications sporadiques des détenteurs de vignettes afin d’exercer un contrôle rapide et plus efficace sur les personnes qui accèdent à la garnison advenant un niveau d’alerte plus élevé.
LE LIEUTENANT-GÉNÉRAL WALTER NATYNCZYK ASSUME LES FONCTIONS DE VICE-CHEF D’ÉTAT-MAJOR DE LA DÉFENSE
Le lieutenant-général Walter Natynczyk est devenu officiellement le 28 juin le nouveau vice-chef d’état-major de la Défense (VCEMD) au Quartier général de la Défense nationale en remplacement du vice-amiral Ron Buck qui prend sa retraite après 39 années dans les Forces canadiennes. Le rôle du VCEMD consiste à coordonner et à diriger au besoin les activités nécessaires à la mise en œuvre de la politique de défense et à réaliser les objectifs stratégiques du Ministère. Compte tenu de l’évolution actuelle et de la transformation du Quartier général de la Défense en centre stratégique, la volonté d’apporter des changements structurels qui permettent de mettre l’accent sur les opérations, de soutenir efficacement les prises de décision avec souplesse et efficacité et d’harmoniser pouvoirs d’autorité, responsabilisation et obligation de rendre compte, est primordiale. Le VCEMD est chargé de veiller à ce que les FC produisent des forces militaires stratégiquement pertinentes, tout en gérant la réalisation des objectifs de défense et l’affectation des ressources à l’aide d’un unique plan de gestion intégré à long terme des ressources ministérielles. L’ASPFC ET TIM HORTONS OFFRE UN GOÛT BIEN CANADIEN AUX MILITAIRES À KANDAHAR
Les militaires déployés à Kandahar, en Afghanistan, ont vécu une expérience bien canadienne le matin de la fête du Canada lorsque l’Agence de soutien du personnel des Forces canadiennes (ASPFC) a procédé
Par Cathia Huot et Sylvie Roy Gestionnaires de la Promotion de la santé
Le 25 août prochain se tiendra la journée de la santé sous le thème «Célébrons la santé». Celle-ci aura lieu au Centre MyriamBédard où une panoplie d’activités vous attend : défi sportif, randonnée, jeux gonflables, kiosques d’information, Starlab, détente et démonstration d’arts martiaux et de danse. De plus, de nombreux prix de présence seront au rendez-vous, dont un magnifique voyage!
à l’ouverture officielle du premier Tim Hortons dans un théâtre d’opérations. À 10 h, heure de Kandahar, les hommes et les femmes des FC, de même que des militaires d’autres pays, se sont joints au chef de la direction de l’ASPFC, le majorgénéral Doug Langton, au commandant de la Force opérationnelle en Afghanistan (FOA), le brigadier-général David Fraser, et au directeur de l’expansion des secteurs d’activité de Tim Hortons, Doug Anthony, sur la promenade du terrain d’aviation de Kandahar pour les cérémonies d’ouverture. Réunies autour de la remorque de douze mètres de Tim Hortons pour l’inauguration officielle, les militaires ont reçu des mots d’encouragement et de reconnaissance et des souhaits pour la fête du Canada en savourant du café et des beignes. Situé sur la promenade du terrain d’aviation à côté des autres concessions américaines, le Tim Hortons est géré par du personnel de l’ASPFC. Une équipe de Tim Hortons sera sur place pendant les deux à quatre premières semaines pour assurer la bonne marche du commerce et pour veiller à ce que les produits et le service soient conformes aux normes de Tim Hortons. Le restaurant servira des boissons chaudes et froides de même que des pâtisseries à environ 2300 membres des FC et 5000 militaires venant d’ailleurs. Ils payeront un prix comparable à ceux au Canada, et les profits réalisés seront réinvestis dans les programmes de bien-être et de maintien du moral destinés aux membres des FC. Depuis août 2000, l’ASPFC fournit du personnel civil pour gérer des programmes
Tous les militaires, leurs familles, les nouveaux arrivants ainsi que le personnel civil du MDN et des FNP sont invités à participer à la journée de la santé. C’est un événement à ne pas manquer. Toute l’équipe de la Promotion de la santé, qui organise cette journée, vous attend en grand nombre! Surveillez la publicité qui paraîtra dans les prochaines semaines pour obtenir plus de détails sur le déroulement de la journée.
et des services visant à rehausser le moral des FC. Depuis le début de la mission des FC à Kaboul, en Afghanistan, en juillet 2003, l’ASPFC a déployé environ 50 employés civils pour chaque rotation de six mois avec les FC. NOUVEAU JUGE MILITAIRE EN CHEF
Le colonel Mario Dutil, originaire de Québec, est le nouveau Juge militaire en chef (JMC) des Forces canadiennes (FC). Entré en fonction le 2 juin, il remplace ainsi le colonel Kim Carter, qui vient de quitter les FC pour devenir l’Ombudsman de la Colombie-Britannique. Le colonel Dutil a été reçu au barreau du Québec en 1983, et il s’est enrôlé dans les FC comme avocat militaire en 1984. Il a fait fonction de procureur, d’avocat de la défense, et de conseiller devant la Cour d’appel de la cour martiale. Le colonel Dutil a notamment fait partie, en tant que conseiller principal, de l’équipe chargée de la révision de la Loi sur la défense nationale (LDN), qui a élaboré, rédigé et mis en oeuvre des modifications à la LDN et des règlements connexes en 1998. Le colonel Dutil, qui détient une maîtrise en droit de l’Université d’Ottawa, est juge militaire depuis janvier 2001. En plus de diriger le Bureau du JMC, il désignera les juges militaires chargés de présider les cours martiales. Par ailleurs, le lieutenant-colonel JeanGuy Perron, de Earlton, en Ontario, est devenu au même moment le quatrième juge militaire à être nommé.
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12 juillet 2006 / Adsum / Page 5
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La Musique officielle de l’État et de la Ville de Fribourg, en Suisse, la Landwehr de Fribourg, présentera un concert le samedi 15 juillet à 11 h sur le site de la Citadelle de Québec. Forte d’environ 80 musiciens, la Landwehr captive et enthousiasme tous les publics. Elle sait équilibrer ses programmes entre musique classique et contemporaine, en puisant dans la variété d’un répertoire qui prend ses racines dans la grande tradition historique. Le concert sera accessible à tous les visiteurs qui se présenteront pour la cérémonie du Changement de la garde ou pour la visite de la Citadelle. Le coût pour la visite est de 8$ par adulte.
POUR RÉSERVATION
L’INFO
CONCERT SUR LE SITE DE LA CITADELLE
Le virus du Nil occidental 35e année, No 4, mercredi 12 juillet 2006
Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC / Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 5500 copies Éditeur Col Gerry Champagne, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 charest.c@forces.gc.ca Journaliste Yan Bélanger, poste 6656 belanger.y3@forces.gc.ca Conseiller militaire Capt Jocelyn Laroche, poste 7641 laroche.jgj@forces.gc.ca Conseillère en publicité Ginette Demers, poste 6081 journalvalcartier@dnd.ca Responsable petites annonces et comptabilité Nancy Goguin poste 5598 goguin.n@forces.gc.ca Infographe Josée Lessard poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve
Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.
Par Robert Werbiski Officier de l’environnement-3, Grns Mtl/St-Jean
Qu’est-ce que le virus du Nil occidental (VNO) et d’où provident-il? Indigène à l’Afrique, il y a eu des épidémies en Asie, en Australie et en Europe et, depuis quelques années, en Amérique du Nord. La façon dont le VNO est arrivé en Amérique du Nord n’est pas connue, mais certaines hypothèses ont été discutées. La plus probable serait le commerce illégal d’oiseaux. Le virus est présent au Québec depuis 2002. LES HÔTES
Les hôtes du virus sont nombreux: les mammifères, les reptiles et les aviens. Cependant, chez les mammifères (humains, chevaux ou écureuils), ces hôtes sont considérés accidentels. Chez les oiseaux, les risques sont assez élevés pour permettre la transmission de l’infection. LE RISQUÉ ASSOCIÉ AU VNO
Le risque associé au VNO est accru chez les enfants de moins de cinq ans et chez les gens du 3e âge souffrant de déficiences immunitaires. Les symptômes ressemblent à ceux d’une pseudo-grippe. La plupart des infections sont qualifiées de bénignes à modérées, avec des symptômes comme le malaise, l’anorexie, les nausées, les vomissements, les douleurs aux yeux, la céphalée (mal de tête), la myalgie (douleur musculaire), les éruptions et l’adénopathie (affection des ganglions lymphatiques). Bien qu’elles soient rares, les infections
MOURIR SANS AVOIR FAIT DE TESTAMENT À votre décès, si vous n’avez pas fait de testament, notarié, olographe ou devant témoins, vos héritiers seront désignés selon les règles prévues au Code civil du Québec. Cette désignation ne sera pas forcément en accord avec vos désirs. Elle peut même se révéler carrément injuste envers certains de vos proches. Par exemple, votre conjoint de fait ne peut hériter de vous autrement que par testament. Ainsi, les vingt ans que vous avez passés avec lui ne compterons pas aux yeux de la Loi après votre décès, si vous avez négligé d’en faire un. Ne laissez donc pas la Loi décider pour vous : le testament, c’est une forme de police d’assurance répartition. Pour obtenir plus d’information
Abonnement: 25,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992 ADRESSE : JOURNAL ADSUM GARNISON VALCARTIER, BÂT. 200 C.P. 1000, SUCC. FORCES COURCELETTE (QUÉBEC) G0A 4Z0
Ste-Catherine 875-1671 Valcartier 842-4448
Par internet mboilard@notarius.net
TÉLÉPHONE : (418) 844-5000, POSTE 5598
Page 6 / Adsum / 12 juillet 2006
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PROCHAINE PARUTION : JEUDI 17 AOÛT DATE DE TOMBÉE : MARDI 8 AOÛT
Mario Boilard
Notaire Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada
plus graves entraînent la méningite à liquide clair ou l’encéphalite, et les symptômes peuvent inclure le méningisme, des changements dans l’état mental, des crises occasionnelles et le coma. MODE DE TRANSMISSION
La transmission pourrait se faire de personne à personne par transmission sanguine ou d’un animal à une personne au moyen d’une coupure ou poncture. Le VNO peut aussi se transmettre par une transplantation d’organe ou par une transfusion sanguine. Le virus ne se transmet pas par contact d’une personne à l’autre. Le virus se transmet principalement par les piqûres de maringouins infectés. L’incubation est de 3 à 14 jours. Les vecteurs sont des moustiques comme le maringouin dont la principale espèce est le Culex. Il existe une cinquantaine d’espèces de maringouins dont trois dans l’espèce Culex. Pour une personne non spécialisée, il est très difficile de différencier à l’œil nu les marques qui distinguent les maringouins Culex. TRAITEMENT DE L’INFECTION
Présentement, il n’existe ni traitement, ni remède, ni vaccin contre l’infection du VNO. Les personnes assez malades pour être hospitalisées reçoivent des soins pour stabiliser et améliorer leur état, soit le traitement des symptômes. PROTECTION
Le meilleur moyen d’éviter d’être piqué est la protection personnelle. L’utilisation d’insectifuge avec du DEET est conseillée, avec le port de vêtements pâles à manches longues. Il existe plusieurs produits sur le marché contenant du DEET et il serait bon de bien lire les étiquettes lors de l’achat
de ces produits pour connaître la meilleure façon de les utiliser. Les maringouins sortent principalement en début de soirée. Le Culex est plutôt actif à des températures au-dessus de 16-18 degrés Celsius. LES RISQUES POTENTIELS
Les techniciens de médecine préventive reçoivent des mises à jour concernant le risque associé au VNO à partir de leur chaîne de commandement et des sources gouvernementales. Les officiers d’environnement doivent aussi maintenir les communications avec eux ainsi qu’avec tous les autres organismes susceptibles de pouvoir fournir de l’information sur ce qui se passe dans les différentes garnisons. Ainsi, il est probable, dans les garnisons, que les employés de routes et terrains trouvent en premier des indices de VNO par la découverte d’oiseaux morts. Des consignes précises leur ont été données quant au risque de manipuler des oiseaux morts. Ils devraient donc en aviser les O Environnement de la garnison ainsi que les techniciens en médecine préventive. Les techniciens en médecine préventive dirigent un programme de prévention de la maladie et maintiennent une vigilance accrue durant la période critique de la fin du printemps jusqu’à la fin de l’été. Le personnel devrait être régulièrement informé sur les consignes de protection personnelle suggérées par les techniciens en médecine préventive.
Geste d’encouragement pour Richard Petit Par le major David Preaux 5e Régiment d’artillerie légère du Canada Le 6 juin dernier, trois membres du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, le bombardier D’Anjou, l’adjudant-maître Turcotte et le major Préaux, se sont rendus à la résidence de M. Richard Petit à Montréal afin de lui remettre une carte de prompt rétablissement au nom des membres de la brigade et particulièrement de ceux qui l’ont vu se produire en spectacle à Kaboul au prin-temps 2004, lors d’un des meilleurs CANCON Show jamais organisés dans l’histoire de nos missions à l’étranger. Le chanteur populaire, plusieurs fois vétéran des CANCON Show (Bosnie-OP PALLADIUM, Timor-OP TOUCAN et Afghanistan-OP ATHENA), n’a jamais hésité a donner de son temps et à partir à l’étranger pour soutenir le moral des troupes, le temps de quelques spectacles. À de nombreuses occasions, le chanteur a donné diverses interviews à propos de ses expériences en appui aux Forces canadiennes déployées et chaque fois, M. Petit est apparu comme un ambassadeur inconditionnel du travail des militaires en mission. Lorsque les membres de la brigade ont appris que M. Petit souffrait d’un cancer, l’idée de lui offrir une gigantesque carte (environ 6’ X 4’) de prompt rétablissement s’est rapidement concrétisée. L’artiste, qui s’occupait de notre moral en théâtre, avait à son tour besoin de notre appui moral au pays. À la demande de l’artiste, aucune photo n’a été prise lors de la remise de la carte, mais ce dernier fut fortement touché par cette attention et les mots lui manquaient pour
«Body surfing» avec Richard Petit lors d’un spectacle du CANCON Show à Kaboul, en Afghanistan, en 2004. L’ intérieur de la carte, parsemé d’environ 500 nous remercier de ce geste simple, mais fort dédicaces des membres de toutes les unités apprécié. Sa santé va maintenant beaucoup mieux et de la brigade, pouvait se lire comme suit: «À l’hiver 2004, après plusieurs mois de préle cancer devrait être complètement guéri, ce qui laisse entrevoir un retour éventuel de paration, nous entreprenions une nouvelle misM. Petit sur les planches d’un futur CANCON sion en Afghanistan. Entraînés, équipés et show. Richard Petit se porterait volontaire une motivés, nous avons effectué notre travail jusqu’à nouvelle fois, mais à une seule condition, c’est terme, malgré les dangers. que sa conjointe Hélène Bourgeois-Leclerc Évidemment, en cours de route, certains (mieux connue dans le rôle de Dolorès Bougon) moments ont été plus difficiles à vivre que présente lors de la remise de la carte, l’accom- d’autres. À ce sujet, la période de mi-mission, pagne comme membre de la troupe CANCON, aussi près du début que de la fin, a été partice qui serait d’emblée accepté par la troupe, j’en culièrement exigeante pour bon nombre suis sûr. d’entre nous.
Carte géante remise en mains propres à Richard Petit. Fort heureusement, des congés et de nombreux divertissements avaient été planifiés pour nous changer les idées. Notamment grâce aux formidables spectacles que tu nous as offerts, remplis d’airs du pays, plusieurs ont retrouvé le courage pour continuer. Aujourd’hui, alors que tu traverses à ton tour une épreuve difficile, nous, membres du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada et militaires de la Garnison Valcartier, t’encourageons à combattre. Lâche pas! On est avec toi.»
La Transformation expliquée
J9 ou la coopération civilo-militaire Depuis la transformation, le QG SQFT/FOI(Est) a dû mettre l’accent sur plusieurs composantes de l’organisation. Parmi celles-ci, on compte la branche du J9 qui est axée sur un «réseautage» humain efficace et efficient ainsi que sur l’acquisition d’outils de connectivité interagences à la fine pointe de la technologie. Un des objectifs de la transformation était donc de rehausser le profil inter-agences, c’est-àdire mieux communiquer dans un cadre formel d’échanges avec les autorités et les agences civiles au Québec. Pour ce faire, certains liens ont été créés et d’autres renforcés avec les états-majors aériens,
maritimes, terrestres et civils afin d’améliorer notre capacité à communiquer (connectivité) et la compréhension mutuelle de nos organisations respectives. La branche J9 continue quant à elle de consacrer plus spécifiquement son énergie et certaines ressources à la liaison civilo-militaire dans le cadre du mandat domestique. Elle maintient également une forme de parrainage de la compagnie de Coopération civilo-militaire (COCIM) de la Capacité de soutien au commandement (CSC) avec comme objectif la génération de forces.
About the Transformation
J9 or civil-military cooperation (RLOs) to complement the picture of the situation, the regional footprint of which already exists in the form of the Reserve units in Quebec. INTER-AGENCY INTEGRATION The success of the transformation of LFQA HQ into JTF (East) HQ is inevitably dependent on its ability to integrate inter-agency functionalities at a physical location within the HQ. This integration process will begin in July 2006, the date on which the representative of Public Safety and Emergency Preparedness Canada (PSEPC) will move into the Longue-Pointe Garrison HQ. The arrival of PSEPC will provide permanent federal connectivity with JTF (East) and will participate actively in the development of our contingency plans and our operational readiness. In addition to welcoming the Director of Operations, the Comd LFQA/JTF (East) has also reached an agreement, the purpose of which is to provide facilities for housing the PSEPC Montreal Federal Coordination Centre (FCC), which can be activated in an emergency to accommodate, where required, the coordinators of the various federal departments and agencies responsible for managing support to the provincial authorities. CONCLUSION Once again, LFQA is displaying leadership in the transformation efforts of the Canadian Forces, specifically through the relations we maintain with our security partners.
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au QG de la Garnison de Montréal. L’arrivée de SPPCC assurera une connectivité fédérale permanente auprès de la FOI (Est) et participera activement au développement de nos plans de contingence et à notre état de préparation opérationnelle. En plus d’accueillir le directeur des opérations, le général commandant du SQFT/FOI (Est) a aussi conclu une entente visant à offrir le gîte au Centre de coordination fédéral de Montréal de SPPCC (CCF) un centre qui s’active en situation d’urgence afin de regrouper, le cas échéant, les coordonnateurs des divers ministères et agences fédérales responsables de la gestion du soutien aux intervenants provinciaux. Une fois de plus, le SQFT démontre qu’il est un chef de file dans les efforts de transformation des Forces canadiennes, particulièrement grâce aux relations que nous entretenons avec nos partenaires en matière de sécurité.
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Since the transformation, LFQA/JTF (East) HQ has of necessity emphasized several elements of the organization. These include the J9 branch, which is focused on effective, efficient human networking and on the acquisition of inter-agency connectivity tools using cutting edge technology. One of the objectives of the transformation was thus to raise the inter-agency profile, i.e., to communicate more effectively within a formal framework of exchanges with the civilian authorities and agencies in Quebec. To achieve this, a number of links have been created and others strengthened with the air, maritime, land and civilian staffs with a view to enhancing our ability to communicate (connectivity) and improving mutual understanding of our respective organizations. The J9 branch continues to direct its energy and resources specifically to civilmilitary liaison in the context of its domestic mandate. It also maintains a form of sponsorship of the Civil-Military Cooperation (CIMIC) Company of the Command Support Capability (CSC) with force generation as its objective. With the transformation, several of the units of JTF (East) now rely on «9» cells within the Land Force, but also within Navy and Air Force elements with specially designated personnel. The creation of these cells enhances human networking and knowledge of the civilian situation in Quebec. The G9 branches of the formations can also count on a network of Regional Liaison Officers
Un des effets de la transformation est que plusieurs des unités de la FOI(Est) comptent maintenant sur des cellules «9» au sein de la Force terrestre, mais également au sein des éléments de la marine et de l’aviation avec du personnel désigné à cette fin. La création de ces cellules permet d’améliorer le «réseautage» humain et la connaissance de la situation civile au Québec. Les branches G9 des formations peuvent aussi compter sur un réseau d’officiers de liaison régionaux (OLR) pour compléter l’image de la situation et dont l’empreinte régionale est déjà existante à partir des unités de réserve au Québec. L’INTÉGRATION INTER-AGENCES Le succès de la transformation du QG SQFT en QG FOI (Est) passe inévitablement par sa capacité à intégrer les fonctionnalités interagences et ce, à même les locaux du QG. Cette intégration débutera en juillet 2006, date à laquelle un représentant de la direction régionale de Sécurité publique et de la protection civile Canada (SPPCC) élira domicile
Les membres de la compagnie A du 3e Bataillon, Royal 22 e Régiment ont effectué des sauts en parachute du 12 au 16 juin à Saint-Honoré dans la région du bleuet et à Saint-Georges de Beauce à partir d`un appareil CC 130 Hercule. Le but principal de l’activité était de maintenir la qualification du 436e Escadron tactique de Trenton, et du même coup, nos membres en ont profité pour rafraîchir leur qualification de parachutiste afin de maintenir un haut degré de professionnalisme. La semaine a été bien remplie; nous avons effectué cinq sauts à déploiement automatique à une altitude de 300 mètres (1000 pi) ainsi qu’un saut en chute libre à une altitude de 3000 mètres (10 000 pi). La semaine a débuté avec un traditionnel saut double porte de nuit. Par la suite, nous avons effectué un habillement en vol, ce qui
signifie que c’est à partir de l’appareil en vol que nous mettons tout notre équipement pour le saut, ce qui accroît le défi. Les trois jours qui ont suivi ont été concentrés sur l’aviation afin de leur permettre de larguer de l’équipement cargo. Nos membres ont quand même réussi à effectuer trois sauts de la rampe. Nous avons également profité de la disponibilité de l’appareil pour faire un baptême de l’air à nos nouveaux arrivés à l’unité et ainsi leur faire vivre l’expérience d’une route de montagne (vol tactique) dans le parc des Laurentides. Ce fut un vol un peu turbulent pour certains, mais la majorité a été enchantée par le vol à basse altitude de nos confrères du 436e Escadron tactique. Notre prochain rendez-vous pour les sauts sera dans la semaine du 20 août. Les sauts se feront à partir d’un appareil CH-146 Griffon dans le lac Saint-Joseph. D’ici ce temps, la majorité de nos para prendront leur congé estival bien mérité.
100 sauts en parachute pour le 5 RGC Par le major Walter Taylor Commandant, 53e Escadron du génie léger
Photo : cpl J. Barrette, Imagerie Grn Va
Le mercredi 14 juin, les sapeurs du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC) ont atteint leur 100e saut en parachute en appui au 3e Bataillon, Royal 22e Régiment depuis que le régiment a commencé à développer sa capacité parachutiste en août 2005. Le commandant du 5 RGC croit fermement que tant que l’infanterie gardera une capacité parachutiste, le ré-giment doit être en mesure de l’appuyer. Depuis ce temps, les sapeurs aéroportés ont pratiqué leurs habilités en parachutisme et leurs connaissances du génie léger. L’appui exceptionnel du 3 R22eR dans cet accomplissement est digne de mention.
De gauche à droite, les majors Many et Taylor, le capitaine Southwood et le caporal BeauchampsBeaupré avant leur saut en parachute.
L’aventure gaspésienne C’est dans le décor enchanteur de SainteAnne-des-Monts en Gaspésie que s’est déroulé cette année l’exercice aventurier du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5 RALC). Une semaine sous le signe de la bonne humeur et de la camaraderie. L’accueil plus que chaleureux de la population n’était assurément pas étranger à cet état de fait. Lors de cette semaine, nous avons eu le plaisir de disputer une partie amicale de soccer contre une équipe locale, qui s’est terminée à l’arraché par la marque de 2 à 2. Soulignons l’apport exceptionnel du gardien de but Benoît Dallaire. Outre cette compétition amicale, nous avons eu l’occasion d’expérimenter le kayak de mer. Cette randonnée, qui constituait une première expérience de kayak pour plusieurs, nous a permis de contempler les paysages à couper le souffle de ce très beau coin de la Gaspésie. Quelques chanceux ont pu observer de petits rorquals bleus, des phoques et des bélugas. Une autre activité, l’ascension des monts Richardson et Albert, a permis aux membres du 5 RALC de se délier les jambes. Ces monts, auxquels on a attribué la mention difficile, représentent un grand défi pour tout marcheur. Plusieurs de nos membres ont d’ailleurs trouvé la montée douleureuse
Photo : bdr Gingras et cplc Joly
Page 8 / Adsum / 12 juillet 2006
Par le bombardier Francis Gingras 5e Régiment d’artillerie légère du Canada
La section du caporal-chef Joly au sommet du mont Albert.
comme en ont fait foi les ampoules et les mollets éprouvés. Toutefois, les panomaras majestueux ont vite fait oublier les douleurs du moment. Encore une fois, quelques chanceux ont pu voir un troupeau de caribous au sommet du mont Albert. Notre séjour en Gaspésie s’est finalement terminé par un souper organisé spécialement pour souligner l’accueil chaleureux des gens de ce coin de pays. Le conseiller
municipal et le responsable des loisirs ainsi que quelques invités de marque étaient conviés à partager ce repas composé des spécialités locales telles que le crabe et le homard. C’est riches de ces expériences mémorables que nous retournons la larme à l’oeil vers Valcartier. Nous sommes maintenant ressourcés et prêts à entreprendre de nouveaux défis.
36 ANNÉES DE SERVICE
Un honneur bien mérité pour le capitaine Florian Asselin Par le lieutenant Paul Saccà OAP, 35e Groupe-brigade du Canada
Le quartier général du 35e Groupe-brigade du Canada a tenu à souligner le départ dans la dignité du capitaine Florian Asselin, le 24 mai dernier lors d’un dîner organisé à Valcartier.
Photo : Affaires publiques, 35 GBC
Par le sergent Stéphane Grenier Sergent des opérations de parachutisme
Photo : cpl J. Barrette, Imagerie Grn Va
LES PARA DANS LE CIEL DU SAGUENAY ET DE LA BEAUCE
Le lieutenant-colonel Serge Jean a procédé à la remise de plusieurs certificats de distinction au capitaine Florian Asselin lors de son dîner le départ tenu le 24 mai dernier à Valcartier.
Pour l’occasion, le chef d’état-major, le lieutenant-colonel Serge Jean, a fait l’éloge du travail exemplaire réalisé par le capitaine Asselin au cours de ses 36 années de service au sein des Forces canadiennes. Originaire de Saint-Fidèle dans la région de Charlevoix, le capitaine Asselin a occupé de multiples fonctions qui l’ont conduit dans quelques pays dont Chypre et l’Allemagne où il fait la rencontre de son épouse, Sieglinde, qui était présente aux côtés de son époux. Au terme du repas auquel participaient plusieurs membres du QG 35 GBC, le capitaine Asselin a été invité à prendre la parole dans une allocution où il a particulièrement insisté sur la nécessité de bien préparer son après-carrière. «Je suis heureux des années que j’ai passées dans les Forces canadiennes, a mentionné le capitaine Asselin. J’ai eu l’occasion de vivre de multiples expériences dans des contextes passionnants. L’heure est cependant venue de passer à une autre étape de ma vie.» Dans son dernier mandat, le capitaine Asselin occupait le poste de G3 Ressources au QG 35 GBC.
9-12.qxp
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Le COMSOCAN accueille ses nouveaux membres Le 16 juin, au NCSM Carleton (Ottawa), la Musique centrale des Forces canadiennes jouant Vive la Canadienne en arrière-plan, les troupes du Régiment des transmissions interarmées des Forces canadiennes se tiennent fièrement au garde-à-vous pendant le premier défilé du Commandement du soutien opérationnel du Canada. Pour la première fois, le major-général Daniel Benjamin, commandant du COMSOCAN, a l’occasion de souligner officiellement les réussites de son personnel lors de l’élaboration et de l’expansion du Commandement depuis sa mise sur pied, le 1er février. Cet événement marque le transfert du J4 Matériel/Directeur général - Logistique au COMSOCAN et l’intégration du Groupe de soutien en matériel du Canada, du Groupe de soutien interarmées des Forces canadiennes et du Régiment des transmissions interarmées des Forces canadiennes au sein de ce nouveau commandement. De plus, le mgén Benjamin a nommé l’adjudant-chef Stéphane Richard premier adjudant-chef du Commandement et remis un certificat de mérite à M. Gilbert Couture de la Garnison Valcartier. Il a également décerné la men-
Monsieur Gilbert Couture reçoit du major-général Benjamin un certificat de mérite du commandant en raison de son excellent travail lors de l’élaboration du logo et de l’insigne du Commandement. Il a sacrifié une partie importante de son temps libre pour créer un modèle qui représente adéquatement le Commandement. M. Couture est conseiller-inspecteur en matière de systèmes électroniques de détection d’intrusion et de protection au 5e Peloton de police militaire de garnison.
tion élogieuse du commandant à l’adjudantmaître Shawn Patterson du GSI de Kingston (Ontario). Les travaux visant à créer un commandement de soutien opérationnel ont réellement débuté vers la fin de l’automne 2005. Le vice-chef d’état-major de la Défense, le
vice-amiral Ron Buck, ainsi que le sousministre adjoint (Matériels), M. Dan Ross, ont veillé à ce que le COMSOCAN soit mis sur pied avant la date limite, soit la mi-hiver. Il était donc naturel que le Vam Buck et M. Ross président la cérémonie. Dans son discours aux troupes, le VCEMD a remercié le personnel du COMSOCAN d’avoir participé à la transformation des FC, qui se poursuit encore à l’heure actuelle. «Nous vivons bel et bien des moments exceptionnels au COMSOCAN et dans l’ensemble des Forces canadiennes. J’espère que vous vous rendez compte du rôle important que joue votre organisation pour faire des FC une force militaire plus souple, plus efficace et plus pertinente», a-t-il expliqué. UNE TRANSITION SANS HEURT POUR LE PERSONNEL EN OPÉRATION En raison du transfert du J4 Mat/DG Log du SMA(Mat) au COMSOCAN, de nombreuses organisations d’appui tactique et de soutien logistique du combat relèvent maintenant de ce nouveau commandement. Lors de son mot d’ouverture, le mgén Benjamin a souligné que la transition de ces unités et formations s’est déroulée de façon relativement transparente. «Je tiens à vous dire que le passage à une structure de commandements s’est effectué sans heurt pour le personnel en opérations, a-t-il ajouté. Je viens tout juste de rendre visite aux membres de la Force opérationnelle en Afghanistan... et son personnel est très satisfait du système d’approvisionnement automatique que nous avons mis en place ainsi que des répercussions positives que notre soutien a sur la FOA.» Au cours de la cérémonie, le mgén Benjamin a remercié le brigadier-général Denis Bouchard, anciennement le J4 Mat/DG Log, d’avoir assuré une transition aussi harmonieuse des unités et formations. Il lui a également souhaité la bienvenue au COMSOCAN à titre de commandant adjoint. Il a profité de l’occasion pour remercier le
Un déserteur fait face à la musique Par le major Jean Caron Procureur militaire - Région de l’Est, Garnison Valcartier.
Vam Buck et M. Ross pour le rôle qu’ils ont joué dans la mise sur pied du Commandement. Il a aussi fait l’éloge du capitaine de vaisseau Louise Siew, du colonel Christopher Thurrott et du lieutenantcolonel Rick Fawcett, qui dirigeront respectivement le GSMC, le GSI et le RTI. Il a aussi remercié l’adjuc Richard de s’être joint à son équipe et de devenir le premier adjuc à représenter les militaires du rang au COMSOCAN. Le commandant n’a pas manqué de souligner le travail extraordinaire de l’adjum Patterson. En effet, grâce à son leadership et à son soutien, l’équipe de fermeture du camp en Afghanistan a pu organiser plusieurs collectes de fonds pour un orphelinat à Kaboul. En se remémorant son expérience au Camp Julien, l’adjum Patterson explique que «le succès de nos collectes de fonds est attribuable à l’enthousiasme des membres de l’équipe de fermeture du camp. Nous sommes rapidement devenus très proches les uns des autres, bien que nous venions de différentes régions du Canada. Nous avons amassé pour l’orphelinat 4000 dollars américains en trois semaines.» LOGO CRÉÉ PAR UN EMPLOYÉ DE VALCARTIER Le mgén Benjamin a aussi remercié M. Gilbert Couture d’avoir consacré une partie de son temps libre en soirée à la création du logo du Commandement et de s’être assuré qu’il représente bien la mission du
COMSOCAN. M. Couture, ainsi que sa fille, sont venus de Valcartier pour recevoir le certificat de mérite. Il en a profité pour expliquer la signification du logo. «Le commandant voulait que le logo représente un véritable commandement interarmées pouvant se rendre partout dans le monde afin d’appuyer les trois autres commandements opérationnels (Commandement Canada, Commandement de la Force expéditionnaire du Canada et Commandement - Forces d’opérations spéciales du Canada), de dire M. Couture. Nous avons utilisé le pourpre pour représenter un commandement interarmées et trois branches d’érable pour illustrer le soutien du COMSOCAN aux trois commandements interarmées. Nous avons ajouté le logo des FC sous l’arbre pour souligner que le soutien vise les membres des Forces maritimes, terrestres et aériennes.» À la fin de la cérémonie, le mgén Benjamin a demandé à la Musique de jouer Heart of Oak en l’honneur du Vam Buck, non seulement pour le remercier de l’appui qu’il a accordé au COMSOCAN, mais aussi pour le leadership et le discernement dont il a fait preuve à titre de VCEMD. Quand la musique s’est tue, les participants sont partis avec le sentiment que le COMSOCAN avait franchi avec succès la première étape de son histoire en tant que premier commandement de soutien opérationnel au Canada.
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Un changement de dernière minute dans l’horaire du tribunal militaire a fait en sorte qu’un ex-militaire de Valcartier a eu droit à son procès devant la Cour martiale le mardi 13 juin. L’ex-soldat de la Force régulière faisait face à deux accusations, dont une pour désertion et une pour une absence sans permission. Les cas répertoriés de désertion sont rares mais possibles comme nous l’a démontré ce procès. L’accusé dans cette affaire avait quitté son unité en octobre 2004 pour ne jamais revenir avant sa libération qui fut prononcée en juin 2005, soit un peu plus de six mois après sa dernière présence à l’unité. C’est en toute connaissance de cause qu’il est revenu à son unité en octobre 2005 pour reprendre possession des objets personnels qu’il y avait laissés. À cette occasion, il fut arrêté, accusé, puis relâché sous promesse de comparaître devant la justice militaire. À la suite du retrait du chef d’accusation pour absence sans permission, l’ex-soldat a plaidé coupable au chef d’accusation d’avoir déserté, devant le nouveau Juge en chef de la Cour martiale, le colonel Mario Dutil.
La désertion diffère de l’absence sans permission en ce que dans ce dernier cas, l’intention d’être absent n’a pas à être démontrée. Pour être trouvé coupable de désertion, il faut que la poursuite démontre non seulement l’absence sans permission, mais l’intention de demeurer absent de son lieu de service. Fait à noter, la loi prévoit une présomption de cette intention dans le cas d’une absence de plus de six mois. Cette présomption peut toutefois être écartée par l’accusé par une preuve contraire prépondérante. La désertion est une infraction grave, punissable au maximum de l’emprisonnement à perpétuité dans le cas d’une désertion alors qu’on est en service actif, ou à un maximum de cinq ans de prison dans le cas contraire. Rappelant la gravité objective de l’infraction et tenant compte des facteurs particuliers de la cause, le Juge en chef militaire a condamné l’ex-militaire à 15 jours d’emprisonnement et 1000$ d’amende, suivant ainsi une suggestion commune des parties. Dans son jugement, le Juge en chef n’a pas manqué de rappeler que la désertion n’était pas une alternative acceptable au processus de libération et qu’il importe de protéger le système contre l’abandon inopiné de ses membres.
L’adjudant-chef Stéphane Richard est le premier adjudant-chef du Commandement soutien opérationnel du Canada. Il possède une vaste expérience de travail dans des unités de soutien opérationnel et il était jusqu’à tout récemment l’adjudant-chef du 5e Groupe de soutien de secteur et le sergent-major régimentaire du 5e Bataillon des services du Canada. À sa gauche, le major-général Daniel Benjamin, commandant de COMSOCAN.
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LE RECRUTEMENT, ÇA NOUS CONCERNE TOUS
Par Yan Bélanger Journal Adsum
Du jamais vu! Les efforts de recrutement réalisés par les Forces canadiennes en vue d’amener leurs effectifs de la Régulière à 75 000 militaires se répercutent jusqu’à Valcartier. En effet, une centaine de recrues sont dans la garnison depuis la fin de mai pour y suivre leur qualification militaire de base (QMB), une formation normalement dispensée à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes située à Saint-Jean-surRichelieu. Au cours des derniers mois, le nombre d’enrôlements a connu un véritable essor, au point tel que les installations de la Garnison Saint-Jean ne suffisent plus à la demande. La situation devrait demeurer ainsi pour au moins les deux prochaines années, selon nos sources. Pendant leur cours, d’une durée de 11 semaines, les recrues font de l’endoctrinement de la vie civile à la vie militaire. Une dizaine d’instructeurs de la compagnie B du Centre d’instruction du SQFT sont responsables des deux cours donnés à Valcartier. Ils leur enseignent le maniement de l’arme C-7 et les initient à la «drill» (exercice élémentaire) ainsi qu’aux lois et direc-
tives administratives militaires. Les recrues doivent également suivre et réussir leur cours de premiers soins et celui portant sur la prévention du harcèlement. Les soldats Joanie Lemieux, 19 ans, originaire de Charny, et Yann Gingras, 25 ans de Bécancourt, sont tous deux à Valcartier pour leur QMB. Ils sont rendus à leur huitième semaine de cours et jusqu’à maintenant l’expérience se déroule très bien pour eux. Joanie, qui ne se cache pas qu’elle trouve l’expérience très exigeante physiquement, a joint l’armée pour voyager et pour l’esprit d’équipe qui y règne. Elle a aussi été influencée par son frère, lui-même militaire. Elle a été conquise par les défis que lui offriront les Forces canadiennes! Quant à Yann, c’est le côté entraide et travail humanitaire, qui fait souvent la réputation de notre armée, qui l’a attiré. Joanie et Yann, tout comme l’un des instructeurs du cours, l’adjudant Mario Courcy, voient des avantages comme des inconvénients au fait de devoir suivre leur cours de recrue ailleurs qu’à Saint-Jean. Mais dans l’ensemble, l’expérience est concluante. «C’est à la fois stimulant et motivant de se retrouver ici, sur une base opérationnelle et d’y côtoyer des réguliers. Leur exemple peut nous inspirer. Pour quelques-
Photo : Y. Bélanger, journal Adsum
Des recrues à Valcartier?
De la vie civile à la vie militaire
À droite, les soldats Joanie Lemieux et Yann Gingras. Ils sont à Valcartier pour y suivre leur cours de recrue.
uns, toutefois, c’est intimidant. On se fait remarquer davantage, c’est certain! À SaintJean, il y a seulement des recrues et tout est pensé pour eux. Mais être à Valcartier, c’est aussi une bonne occasion de se familiariser avec une garnison qui sera probablement la nôtre une fois notre cours de métier terminé et notre unité assignée», expliquent-ils. L’adjudant Courcy y voit un autre avantage. «Contrairement à Saint-Jean où les
instructeurs ont chacun leur spécialité à enseigner, les instructeurs à Valcartier enseignent plusieurs matières. Cela favorise un plus grand rapprochement entre les instructeurs et les recrues.» C’est ce qui expliquerait d’ailleurs pourquoi le taux de rétention pour ce cours est légèrement plus élevé à Valcartier qu’à Saint-Jean.
devoir changer notre mode de vie et d’identité, pour endosser une identité différente de celle du reste de la société canadienne. Tous et chacun, nous nous sommes enrôlés pour plusieurs raisons différentes. Certains rêvent d’aventures, de défis et d’autres d’une carrière complètement différente de la vie civile. Au début de notre cours, nous étions 53 stagiaires; 16 nous ont quittés pour différentes raisons. Ce qui prouve qu’il faut absolument avoir le feu sacré pour réussir ce cours.
plus aucune décision à prendre. Sauf pour ce qui est de se demander : à quelle heure on se lave et à quelle heure on cire nos bottes? Pour certains individus, ce que nous vivons présentement peut sembler banal. Mais pour nous, le simple fait d’avoir reçu notre emblème pour notre troisième semaine complétée a procuré au groupe un sentiment de valorisation et du devoir accompli. Chaque matin que nous portons l’uniforme ou que nous chantons l’hymne national en peloton, nous ressentons de la fierté et de l’appartenance. Nous développons une incroyable complicité entre nous, comme si cela faisait plusieurs mois que nous nous connaissions. Nous apprenons aussi à communiquer avec différents types de personne, ce qui sera très bénéfique tout au long de notre carrière. Pour conclure, le fait d’avoir visité la Citadelle et d’apprendre son histoire a consolidé notre patriotisme. À partir du moment où le patriotisme se réveille en nous, il grandit et prend une place de plus en plus importante dans notre cœur. Voilà pourquoi certains hommes avant nous se sont complètement dévoués et ont sacrifié leur vie pour protéger les convictions et les valeurs de notre pays. Nous autres, recrues, défendrons avec honneur l’héritage qu’ils nous ont légué.
APPRENDRE LA COHÉSION
Par les soldats (R) Ellement et Labbé Cours QMB 0602/R0269F
La poussière se disperse et monte, le jour se pointe à l’horizon et les recrues, debout depuis 5 heures déjà, s’avancent au pas cadencé en réfléchissant à ce qu’ils ont réussi et à ce qu’ils accompliront. Un bon entraînement matinal les a déjà bien réveillés. Ils se dirigent maintenant vers la cuisine pour faire le plein d’énergie
avant leur journée qui s’annonce bien chargée. Entre les cours, les «PT», la piscine, le parcours du combattant et les exercices élémentaires, ils n’ont guère le temps de s’ennuyer. Bien vite, le souper arrive, la recrue exécutera ses tâches communes et personnelles pour enfin terminer sa journée à 23 heures. Devenir un membre intègre des Forces canadiennes est sûrement l’un des plus importants défis de notre vie. Nous allons
Recrutement à Sherbrooke
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Par le sapeur Pilon 51e Escadron, 5e Régiment du génie de combat
Le 1er juin, neuf ingénieurs de combat du 5e Régiment du génie de combat sont allés à Sherbrooke pour y faire du recrutement. L’opération visait à sensibiliser la population à la tâche accomplie par les Forces canadiennes. Trois éléments ont permis d’atteindre l’objectif : plusieurs unités y avaient envoyé des représentants, le VBL III a été employé pour gagner les cœurs et beaucoup de matériel intéressant a été présenté aux visiteurs. Les gens de la région ont tout simplement été emballés. Au cours de la fin de semaine, une grande variété de métiers pouvant être exercés à l’intérieur des Forces était présentée. Membres de la Régulière et de la Réserve
ont travaillé ensemble pour ces quatre jours de recrutement. Chacun avait son kiosque : les infirmiers avec leur mannequin vivant, les signaleurs, les artilleurs avec un de leurs canons, les fantassins avec leurs fusils de tireur d’élite, les mécaniciens et les marins. Il y avait même un pilote de «Snowbird» qui faisait rêver les enfants de loopings audacieux en exposant l’habitacle de son avion. Cette illustration de la grande variété d’emplois et d’expertises pouvant être acquises et développées au sein des Forces a sans l’ombre d’un doute piqué la curiosité de nombre d’adolescents et de leurs parents. Le VBL III a récolté un succès monstre. Malgré le mauvais temps, beaucoup de familles sont venues le visiter. La proximité d’un si gros véhicule et la quantité d’équipement qu’il contient impression-
Nous achevons maintenant la période d’endoctrinement. Elle n’aura pas été de tout repos. Sous le commandement de nos instructeurs, nous apprenons que l’un des principes fondamental de l’armée est la cohésion entre ses membres. Nous apprenons plus que jamais à travailler en équipe, à nous soutenir et à créer une chaîne où les maillons faibles sont compensés par d’autres plus forts. Ici nous apprenons que nos limites ne sont pas que des barrières psychologiques. Nos instructeurs nous ont vite fait comprendre que le corps humain peut être très surprenant. Lors de nos entraînements, nous apprenons à nous soutenir et à laisser de côté nos pensées qui pourraient nous faire abandonner. L’autorité et la discipline dominent notre environnement, ce qui rend notre liberté d’agir pratiquement nulle. L’avantage est que nous n’avons
nent énormément. Les jeunes étaient épatés de voir tout son armement et de pouvoir s’asseoir à l’intérieur du véhicule. Mais le moment qui a gagné tous les cœurs est celui où les visiteurs, assis dans la tourelle, ont pu la faire tourner eux-mêmes. Nous, les ingénieurs, avions en notre possession, entre autres, une trentaine de mines antichars et antipersonnelles, le robot pour la neutralisation de colis suspects et d’engins improvisés, et l’ensemble de caméras et de miroirs pour la détection de bombes. De plus, nous avions une démonstration de démolition de réserve, de méthodes de neutralisation pour munitions non explosées et de méthode de démolition d’armes. Les gens étaient contents de voir les Forces venir chez eux et plusieurs étaient déçus de nous voir partir si tôt parce qu’ils
Le robot servant à la neutralisation des colis suspects et des engins improvisés est l’un des équipements que le public a pu observer en démonstration.
n’avaient pas eu assez de temps pour tout visiter. Somme toute, cette fin de semaine a suscité beaucoup d’intérêt. Selon la dernière rumeur, le centre de recrutement local aurait déjà demandé du renfort.
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Recruteur d’un jour au Grand Prix Par le caporal-chef Véronique Dumont Recruteur d’un jour
À droite, le caporal-chef Véronique Dumont, recruteur d’un jour.
Depuis que je suis recruteur d’un jour, je vis chaque activité de recrutement avec le même dynamisme et la même intensité. Toute une journée à discuter avec les gens, à répondre à leurs questions, à susciter leur intérêt pour une éventuelle carrière au sein des Forces canadiennes, voilà qui me passionne! J’adore ce que je fais et les gens le ressentent. Je n’aurais jamais cru par contre qu’on demanderait ma présence à un événement d’envergure international, comme le Grand Prix du Canada, où étaient attendus des centaines de milliers de visiteurs de tous les coins du monde. Je dois même admettre que j’appréhendais un peu le déroulement de la fin de semaine de la Saint-Jean-Baptiste. Quelle serait la réaction des gens qui déboursent des sommes importantes d’argent pour voir une course de Formule 1 face à notre présence? Je suis donc partie en direction de Montréal avec un défi personnel : faire de la place aux
FC durant l’événement. N’étant pas amatrice de F1, j’avais donc une longueur d’avance. Certes les différentes écuries présentaient des bolides assez impressionnants, mais nous, en plus de présenter notre VBL (tout aussi impressionnant selon moi), invitions les visiteurs à monter dessus et à prendre place à l’intérieur, et répondions à leurs mille et une questions. Les gens ont réellement apprécié notre présence et nous l’ont clairement manifesté en nous remerciant, en se faisant poser avec nous et en nous envoyant la main. Je crois que nous avons occupé une place de choix durant le Grand Prix. Les ingénieurs qui ont conçu le VBL se sont même rendus à notre kiosque pour voir le véhicule. Une fin de semaine exigeante mais passionnante parmi une foule de gens intéressants qui s’est terminée avec un défi que je m’étais lancé : rencontrer personnellement le gérant des Budweiser Girls et faire monter les filles sur le VBL pour prendre des photos... mission accomplie! Merci à toute l’équipe du CRFC Montréal de m’avoir permis de participer à cet événement inoubliable.
appartiennent à l’une des nombreuses unités des 34e et 35e Groupes-brigades du Canada. De la formation théorique aux exercices dans les champs de tir et secteurs d’entraînement, nos réservistes apprennent, entre autres, le maniement des armes, la lecture de cartes, les tactiques de combat et la conduite de véhicules militaires. Des vacances de rêve, quoi! Surtout lorsqu’on doit se lever chaque matin à 5 h 30 et troquer, pour quelques semaines, le confort de la maison pour un lit de camp. En plus d’y acquérir de nouvelles connaissances et de se familiariser avec la discipline, nos citoyenssoldats y trouvent également la camaraderie, le plaisir d’être ensemble et de former une équipe, bref l’esprit de corps essentiel dans toute bonne armée! Au total, une soixantaine de cours seront dispensés durant l’été aux quelques 1200 candidats, et ce, par près de 255 instructeurs. Environ 560 employés, militaires et civils confondus, sont aussi affectés au soutien logistique. «Une grosse machine» qui est sous la responsabilité du Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre. (Y.B.)
Les activités sur le Camp Vimy, situé sur la garnison, battent leur plein depuis quelques semaines déjà. Débarqués au lendemain de la fête de la Saint-Jean-Baptiste, les quelques 1200 réservistes, essentiellement des étudiants de niveau secondaire et collégial en provenance des quatre coins de la province, sont venus pour y obtenir leur qualification de soldat, comme recrues, ou de militaire de base (QMB). D’autres sont là pour y suivre leur cours de métier (artillerie, infanterie, blindé, commis et police militaire) ou de leadership. En fait, tous participent, jusqu’à la mi-août, au Trimestre estival d’instruction individuelle (TEII) de la Réserve. En raison des efforts de recrutement mis de l’avant par les Forces canadiennes pour augmenter leurs effectifs, un plus grand nombre d’«étudiants» animent le site cette année; entre 200 et 300 de plus qu’à l’habitude. En opération depuis 1997, le Camp Vimy a été pensé et mis sur pied afin de former les miliciens qui, pour la plupart, sont nouvellement enrôlés. Ces miliciens – souvent appelés citoyens-soldats –
Photo : cpl F. Charest, CI SQFT
Un plus grand nombre de réservistes cet été au Camp Vimy
Nouvelle image pour le site Web du R22 R e
sein des Forces canadiennes», souligne le major Lacombe. Selon lui, aucun autre site Web régimentaire canadien ne se compare à celui du R22eR. «Certains sites régimentaires sont peut-être plus raffinés sur le plan visuel, mais ils n’offrent certainement pas autant d’information et de références historiques.» Le site Web du R22eR dépasse aujourd’hui les 115 000 visiteurs. Sa popularité découle de sa diversité. Avec ses quelques 2800 pages de contenu, largement agrémentées de photos, il contient les dernières nouvelles du régiment et les activités de ses bataillons grâce à un réseau de collaborateurs militaires. On peut également y faire un petit «tour guidé» de la Citadelle ou encore découvrir l’histoire du régiment. «Soixante-quinze pour cent des textes historiques ont été renouvelés de même que les photos», indique le major pour illustrer la transformation qu’a subie le site Web du régiment.
UN TRAVAIL COLOSSAL DE RECHERCHE ET DE RÉDACTION Jean-François Lacombe s’est d’ailleurs porter volontaire pour effectuer le travail de recherche et de rédaction des textes pu-bliés
Les artisans derrière la dernière actualisation du site Internet du R22eR, le caporal-chef Sylvain Dubé (à gauche) et le major Jean-François Lacombe. À titre de webmestre, le cplc Dubé a dû effectuer un travail colossal pour la concrétisation du projet. sur le site. Il a été assisté, dans ce travail colossal, par Mme Marcelle Saint-Mars, archiviste, qui a donné de son temps pour effectuer une révision critique de tous les textes. «On voulait qu’il soit le plus informatif possible pour le grand public, mais aussi pour les chercheurs. Fait à noter, le R22eR est le seul régiment francophone d’infanterie de la Force régulière au
LES NOUVEAUTÉS Parmi les nouveautés apportées au site, se trouve une section intitulée «Gouvernance». Cette section présente sommairement la structure et le fonctionnement hiérarchique du système régimentaire au Canada. Un onglet portant sur le 100e anniversaire du régiment, qui aura lieu en 2014, a aussi été ajouté. En plus d’informer le public sur le mandat du comité organisateur, la section présentera, au compte-gouttes, la programmation des festivités au fur et à mesure qu’elle sera connue. La section «In Memoriam», quant à elle,
Le contenu du site Web du R22eR a été longuement bonifié. a été bonifiée. Les gens peuvent y trouver maintenant davantage d’information sur nos soldats qui ont donné leur vie sur un champ d’honneur ou lors des plus récentes missions sous l’égide de l’ONU ou de l’OTAN. Autre nouveauté intéressante, une section multimédia a été créée. Les internautes peuvent visionner de courtes séquences vidéos d’archives ou de plus récentes portant sur l’entraînement militaire par exemple. «La plus lointaine image date de mars 1915.On y voit le régiment à Saint-Jean», souligne le major Lacombe qui est convaincu, qu’avec cette section, plusieurs seront intéressés à s’enrôler dans l’armée. Le major Lacombe invite ceux et celles qui voudraient contribuer à l’amélioration constante du site Web du R22eR à lui donner leur nom. Les projets ne manquent pas, dit-il, mais le temps et les ressources, oui!
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Le site Internet du Royal 22e Régiment (R22eR) vient de subir une transformation considérable. Depuis le 1er juillet, les gens qui le consultent naviguent dans un environnement qui a été entièrement renouvelé, des textes jusqu’à la présentation visuelle. Les responsables veulent faire du site une plate-forme privilégiée portant sur l’histoire, les coutumes et les traditions du régiment et une référence en matière d’histoire militaire canadienne-française. Depuis son activation en 1999, le site Web du R22eR (www.r22er.com) a subi quelques actualisations, surtout technologiques et visuelles, afin de le rendre plus attrayant pour les visiteurs. Les dernières modifications majeures datent cependant de quatre ans. Mais cette fois, les responsables du site Internet, le major Jean-François Lacombe et le webmestre, le caporal-chef Sylvain Dubé, se sont attardés davantage sur le contenu du site. «La vision que nous nous étions donnée était d’en faire un site de référence pour tous les membres du régiment, actuels et anciens, qui sont dispersés à travers le Canada et le monde», précise le major Lacombe.
Photo : Y. Bélanger, journal Adsum
Par Yan Bélanger Journal Adsum
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ASSURER LA PROTECTION DU PERSONNEL, DES BIENS ET DES RENSEIGNEMENTS
Le peloton de la sécurité régionale veille sur nous! Par Claude Courbron et Yves Lord 5e Compagnie de police militaire de garnisons
Afin d’assurer la protection du personnel, des biens et des renseignements au sein des unités, il importe que les politiques de sécurité de la Défense nationale (PSDN) soient appliquées. C’est à la section de sécurité matérielle du peloton de la sécurité régionale que revient cette tâche. Le rôle de la section de sécurité matérielle consiste à fournir aux commandants des unités du Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) les conseils techniques en matière de sécurité matérielle afin que les unités puissent atteindre les normes minimales de sécurité énoncées dans les PSDN. Pour atteindre cet objectif, deux équipes d’inspecteurs, une pour la région Montréal et l’autre pour la région Québec, procèdent à des inspections dans chacune des unités. Le travail des inspecteurs est effectué à la fois par du personnel de la Réserve et des membres du Corps canadien des commissionnaires.
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La sécurité des renseignements est un des quatre aspects que les inspecteurs de la section de sécurité matérielle du peloton de la sécurité régionale évaluent.
Au cours des inspections, quatre domaines de la sécurité font l’objet d’une évaluation: La sécurité administrative et o rganisationnelle Nous évaluons le contenu des consignes de sécurité de l’unité, l’organisation de la sécurité au sein de l’unité et le programme de sensibilisation. La sécurité du personnel Nous vérifions de quelle manière l’unité procède au contrôle des attestations de sécurité de son personnel. La sécurité des re n s e i g n e m e n t s Nous évaluons tout ce qui implique la protection, le contrôle, la distribution, le transport ainsi que la destruction des documents classifiés et protégés. La sécurité du matériel Nous évaluons ce qui traite de l’aspect physique des biens sous contrôle de l’unité. Par exemple, les bâtiments, selon leur contenu à protéger, font l’objet de mesures de protection, comme le contrôle des zones protégées, le système d’alarme, l’équipement spécial pour la protection des fenêtres et des ouvertures diverses, et le contrôle des clefs. La sécurité des fonds publics et des aires d’entreposage d’armes fait également partie de ce domaine. Votre commandant est responsable de la sécurité matérielle pour votre unité et ce dernier délègue ces tâches au superviseur de sécurité de votre unité (SSU). Il est important pour vous de pouvoir contacter, à travers votre chaîne de commandement, votre SSU afin de rapporter toute situation ou événement relatif à la sécurité matérielle. De même, il est nécessaire de vous familiariser avec les consignes de sécurité de votre unité. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez rejoindre Claude Courbron à la Garnison Saint-Jean au poste 6727 ou Yves Lord à la Garnison Valcartier au poste 5536.
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Plongeurs de combat dans les eaux du lac Saint-Joseph Par le sapeur Poirier 5e Régiment du génie de combat
Avant de devenir plongeur de combat, il y a plusieurs étapes de sélection à suivre. Premièrement, il faut être ingénieur de combat, ensuite il faut répondre aux strictes exigences médicales (à ces étapes, normalement, la moitié des volontaires sont éliminés) et pour aller sur le cours, il faut réussir le pré-cours de plongeur de combat.
AVEZ-VOUS REÇU VOTRE COPIE du [Guide de la communauté militaire ] RÉGION QUÉBEC
Les futurs plongeurs de combat ont sauté le 21 juin dans le lac St-Joseph.
Le pré-cours sert à enseigner les bases du métier de plongeur, les nages, les patrouilles de reconnaissance sur l’eau, le travail sous l’eau avec oxygène et les insertions à l’eau par bateau ou hélicoptère.
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Cette année, sur environ 13 candidats, cinq ont réussi le pré-plongeur, le lieutenant Noël ainsi que les sapeurs Bellavance, Mongrain, Bastarache, et moi-même, le sapeur Poirier. Au début de la première journée, après des coupures médicales, huit candidats se sont présentés. Pendant deux semaine, à l’horaire, il y a eu des kilomètres de course, de nage en rivière et de nage en piscine. Au cours du préliminaire, plusieurs épreuves physiques et personnelles sont prévues, comme de monter une corde accrochée après un pont d’une
hauteur de 6 mètres au-dessus de l’eau, de sauter à l’eau à partir d’un hélicoptère et d’effectuer une patrouille de reconnaissance sur l’eau sur une distance de plusieurs kilomètres. Après la première semaine, deux candidats sont partis, et la deuxième semaine, un seul est tombé. Chaque candidat a mis beaucoup de détermination pour finir le pré-plongeur. La prochaine destination est Halifax et Gagetown pour y suivre le cours d’une durée de trois mois et pour enfin rejoindre l’élite du génie.
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POUR DES MESURES DE SÉCURITÉ ADÉQUATES
Par Mike Tracey et Daniel Garant Section analyse - Peloton de sécurité régionale
L’évaluation de la menace et du risque (ÉMR) est le tout dernier-né des services de sécurité offerts par le peloton de sécurité régional. Ce dernier est maintenant en mesure de réaliser des ÉMR pour des activités ou des événements particuliers, des établissements, des installations, des fonctions, des secteurs ou des systèmes, y compris les systèmes informatiques. L’ÉMR est un mécanisme interactif qui réduit les risques au minimum grâce à la sélection de mesures de sécurité fondées sur une analyse des renseignements, des biens, des menaces, des vulnérabilités et
LA CHIROPRATIQUE LE STRESS MET LE SYSTÈME NERVEUX À DURE ÉPREUVE On en parle sans cesse. Depuis plusieurs décennies, on en a fait le responsable d’un grand nombre de nos problèmes de santé. Mais qu’en est-il exactement?
Dr Vincent Robert Chiropraticien
Le stress, faut-il le dire, n’est pas une maladie en soi, et il existe du bon et du mauvais stress. C’est une réponse de l’organisme aux tensions et aux émotions que nous vivons.
Le bon stress, nous l’éprouvons lors d’une grande joie. Ce n’est pas celui qui nous cause des problèmes, c’est le mauvais stress. Il peut être le résultat d’agressions psychologiques sur notre organisme comme un deuil, une frustration, une séparation, une colère, du ressentiment à l’égard de quelqu’un, la perte d’un emploi ou même un déménagement. Les gens qui sont aux prises avec le mauvais stress vivent souvent dans un environnement physique ou psychologique agressif, et celui-ci produit alors une tension excessive sur le système nerveux, ce qui a pour effet de le déséquilibrer. Le problème avec le mauvais stress, c’est qu’il provoque souvent de l’hypertension artérielle, des ulcères d’estomac ou de la tension musculaire, par exemple, au cou, au dos ou à la tête. Certains chercheurs scientifiques ont même établi un lien entre certains cancers et un stress prolongé. Tous ces symptômes surviennent lorsqu’il se produit un déséquilibre entre le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique qui forment ensemble le système nerveux autonome, principalement responsable du bon fonctionnement des organes. Ce déséquilibre fait en sorte que le système nerveux sympathique devient dominant alors que normalement il doit être en équilibre avec le système nerveux parasympathique. Ainsi, c’est le système nerveux qui accélère le fonctionnement des organes qui prend le dessus sur celui qui les ralentit. Avec un stress prononcé, ont peut se retrouver en dépression nerveuse, souffrir d’insomnie ou être aux prises avec un burnout. Négliger un problème de stress, c’est nourrir en soi une bombe à retardement qui causera à court ou à moyen terme des problèmes de santé qui pourront parfois devenir graves. Quand le stress vous tenaille, le Dr Robert peut sûrement vous aider, car il s’agit d’un problème qui souvent a des répercussions sur l’une ou l’autre des parties du système neuro-musculo-squelettique.
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de la rentabilité des mesures de sécurité. Les ÉMR peuvent être effectuées au sein du 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS), incluant toute unité intégrée et hébergée. Pour exécuter leurs opérations, le ministère de la Défense nationale (MDN) et les Forces canadiennes comptent sur des renseignements et des biens classifiés ou désignés. Ces derniers prennent la forme de rapports d’experts-conseils, d’immobilisations, de systèmes de technologie d’information (TI) et d’autres systèmes de soutien ainsi que de relations essentielles avec des ressources externes. Par conséquent, les commandants et les cadres supérieurs doivent recourir à l’ÉMR pour établir des mesures de sécurité appropriées visant ces renseignements et les biens du Ministère. Des mesures de sécurité inappropriées peuvent faire en sorte que les biens demeurent vulnérables à des menaces susceptibles de miner l’efficacité et le potentiel opérationnel d’une unité. Il importe toutefois de souligner que la surprotection d’un bien gaspille des ressources humaines, financières et matérielles déjà rares de nos jours. COMMENT RÉALISE-T-ON UNE ÉMR?
La méthodologie adoptée par le QG FOI (Est) est celle proposée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Celle-ci offre deux méthodologies dans l’élaboration des ÉMR, une méthodologie propre au milieu physique et une autre concentrée sur les TI. La différence entre les deux réside principalement dans la terminologie et les points reliés à la recherche. Les aspects du milieu physique ainsi que les aspects reliés aux TI doivent être considérés, peu importe le type d’ÉMR effectuée. Afin de simplifier le processus, une méthodologie d’ÉMR à approche combinée, au milieu physique et aux TI, sera employée en tout temps. Deux outils sont utilisés afin d’assister l’ÉMR. Il s’agit, dans un premier temps, du processus d’évaluation autonome CARVER par lequel on procède au classement rapide d’une série de points vitaux
Photo : cpl J. Barrette, Imagerie Grn Va
L’évaluation de la menace et du risque
désignés pour identifier leurs vulnérabilités en vue d’en assurer la protection. L’outil MSHARPP, quant à lui, sert à déterminer la valeur des points vitaux identifiés par le processus CARVER du point de vue de l’adversaire. L’outil sert également à mieux cerner et classer par ordre de priorité les centres de masse ainsi que les cibles de violence potentielles. OÙ S’ADRESSER POUR UNE ÉMR?
Les commandants sont responsables de la sécurité de leur unité respective et doivent prendre les mesures nécessaires afin de les protéger. Ils doivent prendre leurs décisions en se basant sur l’ÉMR et sur les conseils formulés par la section locale du détachement de sécurité régional 5 GSS. Toute demande pour une ÉMR doit être envoyée au chef de sûreté police militaire (CS PM), 5 GSS. Le service d’ÉMR est maintenant disponible pour tout événement particulier, activité, établissement, installation, fonction, secteur ou système précis. Pour obtenir davantage d’information, composer le (450) 358-7911.
LES SEPT PHASES D’UNE ÉMR 1-La cueillette des informations existantes au sein de l’unité, les demandes d’évaluation de la menace (ÉM) et les demandes d’informations (DI) pertinentes. 2-La première réunion où le processus de l’ÉMR est défini aux responsables de la table de travail. 3-La préparation de l’énoncé de la nature délicate (ÉND) et l’identification des points vitaux (PV) et des centres de masse (CDM). 4-La deuxième réunion où est confirmé et vérifié l’ÉND et où les PV et les CDM sont priorisés. 5-L’évaluation et l’analyse de la menace, des risques et des vulnérabilités concernant les PV et CDM. Ceci permet d’identifier des faiblesses au niveau de la sécurité et d’établir des recommandations qui sont ensuite transférées sur la matrice d’évaluation et d’analyse afin d’obtenir un pointage sur le risque actuel et le risque résiduel recommandé. 6-La réunion finale où est présenté un synopsis portant sur les résultats de l’ÉMR. 7-La rédaction du rapport final. Celui-ci est rédigé par l’analyste de l’ÉMR et approuvé par le grand prévôt du secteur (GPS). Le rapport final devient alors un document classifié et contrôlé.
Le 5 RALC forme des communicateurs aguerris Par le bombardier J. Hudon Batterie X, 5e Régiment d’artillerie légère du Canada Du 10 avril au 9 juin s’est déroulé au «bunker» le premier cours de communicateur de l’année 2006 pour le 5 e Régiment d’artillerie légère du Canada. Le cours était composé d’instructeurs tant de l’artillerie que du métier des transmissions. La première partie du cours portait sur les différents systèmes de communication tels que les radios avec et sans amplificateurs, les téléphones de campagne, les ACRV, les câbles de fibre optique, les systèmes pour crypter les radios, les moyens de fabriquer des antennes de fortune, etc. Pendant la deuxième partie du cours, nous avons appris le lien entre les radios et le mé-
tier d’artilleur pour qui les communications sont vitales et primordiales. Nous avons dû nous rappeler la discipline de tir que nous avions apprise sur notre cours d’artilleur et apprendre d’autres termes d’artillerie plus avancés. La manière de communiquer sur les réseaux d’artillerie nous a également été enseignée, et nous avons dû apprendre comment tout noter ce que nous transmettions sur les ondes radio, ce qui est difficile à faire lorsqu’on parle en même temps. Tous les membres du cours ont su démontrer qu’ils étaient assidus et flexibles comme le bambou. Ils ont maintenu un rendement élevé malgré le fait que le cours ait été plusieurs fois retardé en raison du fait que certains
candidats et instructeurs étaient mobilisés par l’équipe de tir régimentaire. La dernière semaine du cours a été consacrée à la mise en pratique de l’apprentissage. Un exercice de communication très bien organisé a su nous faire vivre ce que les communicateurs dans les postes de commandement et d’observation avancés ont comme boulot lors des missions de tir et des exercices. Les candidats ont encore une fois démontré qu’ils étaient prêt à relever de nouveaux défis en tant que communicateurs d’artillerie si le besoin s’en fait sentir et ont fixé la barre très haute pour les cours à venir. Demander à nos instructeurs les meilleurs, ils vous le diront...
Le Plan universitaire des Forces canadiennes de la Télé-Université (UQAM) est toujours en vigueur Bien que le ministère de la Défense ait mis fin récemment à son soutien financier au Plan universitaire des Forces canadiennes de la Télé-université (UQAM), ce programme demeure toujours en vigueur, et la plupart des services et avantages de ce programme continuent d’être offerts aux militaires, à leurs conjoint(e)s et aux employé(e)s civil(e)s du MDN comme auparavant. Ainsi, la Télé-université (UQAM) continue de fournir les même services d’en-
cadrement académique et administratif spécialisés et le même service d’accréditation, à cette clientèle, tout comme elle le faisait antérieurement. Elle maintient également son bureau d’accueil dédié à l’encadrement de cette clientèle aux besoins très spéciaux. Les étudiants du PUFC demeurent toujours des étudiants de la Télé-université (UQAM) à part entière tout comme auparavant, et les crédits qu’ils ont acquis à la Téluq dans le passé, tant par le biais de
leurs études que par la reconnaissance de leurs acquis militaires et universitaires, demeurent valides. Les militaires et leurs conjoints, ainsi que les employés civils du MDN qui considéreront la possibilité d’entreprendre des études à la Télé-université (UQAM) dans le futur, pourront continuer de profiter des services et des bénéfices du PUFC et de l’accréditation militaire et universitaire.
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NOS TROUPES EN AFGHANISTAN
La troupe 7 en Afghanistan roule à un train d’enfer Par le sergent Yvan Masson Chef de patrouille 7E
La troupe 7 du 12e Régiment blindé du Canada, qui est présentement déployée avec la Force opérationnelle ORION du 1 er Bataillon, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, roule à un train d’enfer. Le début du mois de mai a été très occupé, car la troupe a eu la tâche d’escorter les convois de ravitaillement pour les compagnies déployées dans le nord de Kandahar. Lors de la visite du commandant et du sergent-major du régiment à la fin mai, la troupe a reçu l’ordre d’appuyer les opérations offensives des compagnies A et B dans le district de Panjwayi. Au menu, reconnaissance de secteur, reconnaissance de route et postes d’observation électroniques. Au même moment, le chef de troupe a pu salir ses nouveaux grades de capitaine pendant cette opération. Félicitations capitaine! Le mois de juin s’annonçait tout aussi occupé au moment d’écrire ces lignes, car nous serons employés aux escortes de convois de ravitaillement. Nous avons aussi toujours un équipage qui fait de la surveillance à la maison de peloton de Gumbad. Nous n’avons pas le temps de chômer, car les opérations doivent continuer même s’il y a un manque de personnel causé par les vacances (HLTA). UN MORAL DUREMENT ÉPROUVÉ
Le moral de la troupe a souvent été mis à l’épreuve surtout lorsque le sergent Serge
Charrette est passé avec son véhicule RG31 sur une bombe artisanale (4 mines antichars) en se rendant à la maison de peloton de Gumbad. Le sergent Charrette n’a subi que des blessures mineures ainsi que son chauffeur, mais a dû être rapatrié
Le colonel commandant de l’Artillerie impressionné par la troupe UAV à Kandahar
partiront pour Valcartier. Ensuite les RCD se pointeront le nez au début du mois d’août pour nous remplacer. Le changement devrait prendre environ deux semaine et ensuite nous nous envolerons vers Chypre pour un séjour de trois jours de décompression. Après quoi nous retournerons à Valcartier retrouver nos familles.
chez lui après un séjour à l’hôpital de la Coalition en Allemagne. Il ne faut pas passer sous silence l’excellent travail et le sang-froid des caporaux Francis Pelchat, Christian Lavallée et du cavalier Martin Pelletier qui sont accourus pour porter les premiers soins au sergent Charrette. La fin du tour approche. Dans quelques semaines, nos bagages non-accompagnés
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Prenez la route en toute sécurité Le colonel commandant de l’Artillerie, le major-général (ret.) MacInnis (à gauche), discute avec le capitaine Claveau (à droite) accompagné du sergent Migneault.
Par le capitaine JF Claveau Commandant adjoint, Escadron UAV, Kandahar
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Le colonel commandant de l’Artillerie, le colonel MacInnis, était de passage en Afghanistan au début de juin pour visiter ses troupes à l’œuvre. De passage à Kandahar, il s’est entretenu avec les membres la troupe UAV du 5 e Régiment d’artillerie légère du Canada et a visité les installations. «Nous sommes très fiers de vous!» ont été les premières paroles qu’il a prononcées en faisant référence au nombre de vols effectués en théâtre depuis la mi-mars. «En plus de surpasser les attentes que nous avions de vous, vous avez en trois mois fait plus de vols que ce qui avait été fait à Kaboul en deux rotations.» Le colonel commandant s’est ensuite entretenu avec
chacun des membres leur rappelant à quel point la branche de l’Artillerie était impressionnée du travail accompli. Le colonel commandant s’est par la suite dirigé vers le site d’opération de la troupe pour entendre un bref exposé portant sur l’équipement utilisé pour la mission. Intéressé par la technologie, il a eu la chance de voir des images vidéo prises lors d’opérations au nord de Kandahar et montrant le lanceur utilisé pour catapulter le VATG et le CU 161 SPERWER. La troupe UAV du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada est à Kandahar Air Field depuis le 1er février 2006. Depuis son premier vol le 9 mars, le TUAV Flight a accompli 102 missions en appui à la Force opérationnelle ORION.
• VÉRIFICATION •
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Le QGET à Montréal Par le soldat Yannick Lajeunesse Troupe B, adjoint au transport
Du 12 au 16 juin, l’escadron des transmissions du 5 GBMC s’est déployé dans la région de Montréal pour y tenir l’exercice urbain MERCURE DÉBROUILLEUR. Cet exercice visait à préparer le Quartier général et escadron des transmissions (QGET) pour une opération domestique dans un milieu urbain. L’exercice était dirigé par le centre d’opérations tactique (COT) sur la Garnison Montréal. Des détachements ont été déployés en plusieurs points stratégiques dans la grande région de Montréal : au sommet de la Place Victoria, sur le mont Saint-Bruno, à Longueil, sur le mât du stade olympique, à Blainville, à Varenne, à l’Oratoire Saint-Joseph, à l’hôpital des anciens combattants à Sainte-Anne de Bellevue, à Saint-Eustache, et pour terminer sur le Mont-Royal. Ces détachements ont assuré une couverture de communications complète de l’île de Montréal.
Une fois encore, la troupe Bravo a prouvé l’efficacité du Système étendu de l’armée de terre (SEAT) en réussissant à établir des liens à travers toute l’île et ses environs, prouvant ainsi son potentiel en milieu urbain. Le QGET a aussi maintenu un lien radio haute fréquence (HF) avec Valcartier tout au long de l’exercice grâce à son système Terminal de télécommunication moyen (TTM). Les communications THF à travers Montréal ont aussi été maintenues avec l’aide des postes de retransmission automatique (PRA). Ce type d’exercice a permis au personnel de maîtriser les différents types d’équipements qui deviennent de plus en plus complexes. Cet exercice démontre aussi que malgré les difficultés associées avec les milieux urbains, le QGET n’a perdu flexibilité en remplissant ses tâches. Il faut mentionner que la participation des réservistes du 714e Régiment des communications de Sherbrooke a grandement été appréciée de tous.
Un détachement sur le mât du stade olympique.
Sous les feux du combat Par le caporal Walsh Compagnie B, peloton 4, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment
Du 24 avril au 17 mai, la compagnie B du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) s’est vu confier la tâche de former un peloton de force opposante d’un effectif de 34 personnes. L’objectif premier de cette organisation spontanée était d’appuyer le Cours de commandant d’équipe de combat tactique (CATCC 0601), à Gagetown. Afin d’arriver à rencontrer les exigences humaines de la tâche, la compagnie B a dû assembler les effectifs résiduels de ses quatre pelotons pour ainsi reconstituer le peloton 4 qui allait se porter à l’attaque de nos futurs commandants de compagnie. Une fois le peloton 4 reformé selon les demandes exprimées par les instances de l’école de tactique, un autre défi s’annonçait: celui de trouver des VBL III. Défi de taille, puisque la compagnie B du 2 R22 eR constitue une compagnie de véhicules de patrouille légers (VPL). Tout est possible dans l’infanterie, sauf l’infanterie méca-
nisée sans VBL III! C’est ainsi qu’un appel de soutien a été fait au 1 R22eR. Ce dernier a accepté volontiers non seulement de nous fournir les quatre VBL III manquants, mais également quatre chauffeurs qualifiés et expérimentés. À notre arrivée au Camp Petersville, la logistique du 2e Bataillon, Royal Canadian Regiment (2 RCR) nous attendait aimablement avec quelques tentes modulaires à notre disposition et bien décidée à combler nos dernières demandes administratives. Tous voulaient s’assurer que nous allions constituer un ennemi de taille. Nos journées au front, sans être la répétition de la précédente, étaient sensiblement les mêmes dans leur déroulement particulier... Dans un contexte rappelant celui d’un tour UN, ou encore celui d’une mission de l’OTAN, notre horaire était divisé en segments temporels de quatre jours. Entre chaque segment, nous avions un congé variant entre 24 heures et 48 heures. Les deux premières journées des segments étaient consacrées à l’avance au contact et aux attaques rapides de l’équipe de
ATTRIBUTION DE LA RECONNAISSANCE «DISTINCTION FNP»
combat. Suivant ces deux jours de manœuvres, venait le temps des escortes de convoi. Nous laissions alors nos véhicules de côté et sautions dans nos vêtements civils afin de jouer les rôles de terroristes et de réfugiés. Certains d’entre nous ont même eu la chance de tenir des rôles plus poussés, moins accessoires, tels qu’un père de famille récalcitrant, un marchand de drogues et d’armes, un seigneur de guerre, un maire de village, etc. Ainsi, revêtus d’habits étrangers, notre rôle était de tester les capacités d’adaptation, de diplomatie, de persuasion des commandants d’équipe de combat en devenir. Le quatrième jour, nous avions à faire de l’avance au contact, telle qu’une armée très peu organisée aurait pu le faire, pour finir cette même journée avec une attaque plus musclée. Nous étions donc condamnés à nous lancer dans les différentes zones d’abattage des positions défensives hâtives de la force bleue. Par chance, nous avions plusieurs vies et arrivions donc à simuler un semblant d’offensive. Comme tout bon cours militaire, celuici s’est terminé par un exercice final, afin
Les policiers militaires et artilleurs réservistes font leurs devoirs annuels
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Par le caporal Mathieu Brodeur 55e Peloton de police militaire
Mario Leclerc, un employé du magasin de détail CANEX, a reçu le 14 juin dernier la Distinction FNP, une reconnaissance offerte afin de remercier les employés qui ont à cœur l’excellence de l’organisation. M. Leclerc a conçu et monté un système, sur informatique, pour suivre les commandes des clients. Cette réalisation, accomplie bénévolement, a rehaussé la qualité du service à la clientèle, en permettant au magasin d’enregistrer les commandes plus rapidement et d’en faire le suivi plus efficacement. Un certificat, ainsi qu’un bon d’achat de 50 $ de CANEX, ont été remis à M. Leclerc par Michel Dostie de CANEX à l’occasion du party des employés FNP qui s’est tenu au mess des officiers. L’organisation des Fonds non publics (FNP) tient à reconnaître les employés qui se démarquent de façon toute particulière, car le succès d’une organisation est étroitement lié à la performance de son personnel.
de vérifier et de mettre à l’épreuve les nouvelles habiletés acquises par les stagiaires formés. Ce scénario final consistait en la planification, l’exécution et la coordination de l’évacuation de ressortissants canadiens d’une zone chaude. Encore une fois, nous avons adopté une multitude de rôles afin de s’immiscer dans les contrôles d’identités ou encore de tenter de forcer les différents cordons de sécurité. Heureusement, tous les Canadiens ont quitté la zone conflictuelle sans trop de complications et les arnaqueurs ont été laissés derrière. Durant ces trois semaines et demie qu’a duré le cours, plusieurs défis nous attendaient. Le premier étant de combattre du mieux possible la compagnie I du 2 RCR qui formait le peloton de démo, mais nous avons également dû combattre les feux de Gagetown, provoqués par la pyrotechnie militaire, et le soleil plombant qui nous permis d’acquérir un teint foncé très bénéfique à notre retour sur les terrasses de Québec.
Ce sont les 13 et 14 mai dernier que se tenaient, au centre d’entraînement de Farnham, les formations et évaluations annuelles des Normes individuelles d’aptitudes au combat (NIAC) pour les policiers militaires réservistes des 51e et 55e Pelotons de police militaire et leurs collègues artilleurs des régiments d’artillerie de campagne de Lévis, Montmagny, Shawinigan et Montréal. L’atteinte de ces normes, sur une base annuelle, est impérative pour l’ensemble des militaires canadiens, puisque sans ces objectifs atteints, ils ne peuvent être déployés outre-mer ou ne peuvent être pleinement employés sur des tâches qui exigent la réussite des NIAC. Les techniques revues constituent une base, que le militaire, en tant que soldat d’abord et avant tout, doit maîtriser. La fin de semaine s’est bien déroulée. Les militaires étaient divisés en plusieurs groupes égaux et se relayaient successivement aux différents points d’enseignement. La formation a été dispensée par plusieurs de nos collègues, oeuvrant dans divers métiers tels que l’artillerie, le génie, les communications et la police militaire. Ceux-ci ont partagé leur expertise avec nous et répondu adéquatement à nos questions. Pour chacune des formations, il y avait une partie théorique interactive, sou-
vent agrémentée de vidéos, d’anecdotes ou de supports visuels, suivie d’une partie pratique, confirmant la maîtrise des acquis, à laquelle on ajoutait, parfois, une compétition. Tous ces éléments ont rendu l’activité enrichissante, stimulante et dynamique. En ce qui a trait à l’épreuve de tir sur l’arme personnelle C-7, un autobus faisait la navette régulière entre la garnison et le champ de tir, afin d’assurer une rotation efficace des relèves qui devaient effectuer, tour à tour, leur qualification. De plus, l’ensemble du groupe a bénéficié des installations électroniques modernes que possède le champ de tir de Farnham, pour le calcul du pointage. La plupart a ainsi pu avoir une bonne idée du score obtenu. Durant cette fin de semaine d’entraînement, tous les membres présents se sont acquittés des mises à jour nécessaires pour l’année qui suit, et par le fait même, ont consolidé la base de leur formation de combat. Par ailleurs, c’était la deuxième année consécutive que les policiers militaires et les artilleurs travaillaient ensemble sur les NIAC et ils ont beaucoup apprécié cette opportunité. C’est donc avec un plaisir renouvelé, beaucoup de succès et de satisfaction que les militaires ont ponctué ces deux jours de qualifications. Les NIAC nous redonnent rendez-vous dans un an!
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Analysez-moi ce conflit
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arler pour s’entendre PAR ALBERT TRANQUILLE Médiateur sénior, CRC St-Jean
Au fil de nos rencontres dans les garnisons, nous avons pu constater qu’un nombre élevé de militaires et de civils procèdent à l’analyse d’un conflit sans tenir compte des émotions et des perceptions qui pourtant colorent les seuls faits pris en considération. Faire l’analyse d’un conflit ne se limite pas à entendre l’historique du conflit. Il est utile de tenter de saisir la dynamique de l’interaction conflictuelle ainsi que ses implications. L’analyse vise à établir des pistes possibles de dénouement en vue d’ouvrir une porte à la résolution du conflit. Entre autres choses, il s’agit de saisir quels sont précisément les buts, les croyances et les valeurs ainsi que de comprendre le style de communication utilisé par les parties en conflit. Des analyses surprenantes parviennent parfois à être articulées par les parties, même si elles relèvent d’un mode tout à fait interprétatif de ce qu’est le monde privé de son vis-à-vis. Pour illustrer ce qui précède, pensons seulement aux intentions, motivations, peurs et autres sentiments qui sont attribués à l’autre. En réalité, personne n’a la compétence ni la capacité de connaître avec certitude ce qui se vit chez l’autre sans avoir à le lui demander. Cette inférence (ce que l’on pense que l’autre pense) se traduit souvent par des énoncés tels que : «Je sais pourquoi il fait ça; c’est tout simplement pour m’embêter qu’il m’empêche de ... »; «Son but est de tout contrôler; il s’amuse à m’inquiéter», etc. L’IMPORTANCE DE LA COMPOSANTE ÉMOTIVE
L’analyse d’un conflit requiert souvent d’évaluer l’importance de la composante émotive. Pour ce faire, des réponses doivent
être trouvées à des questions comme les suivantes : – Quand je suis en présence de l’autre ou que j’y pense, m’arrive t-il de me sentir mal ou stressé? – M’arrive t-il, même en dehors du travail, de penser à l’autre ou encore au dernier incident? – En sa présence, est-ce que je perds mes moyens ou est-ce que je reste bloqué ou encore m’arrive t-il de m’emporter? Par la suite, il faut dépasser ces émotions qui portent le blâme sur l’autre. On peut y parvenir en écrivant toutes les indélicatesses, les remarques, les expressions non verbales qui nous amènent à croire que le blâme doit être porté sur l’autre. Cette méthode a habituellement la capacité de révéler les émotions qui habitent la partie qui blâme l’autre et de mettre à jour les émotions qui se cachent derrière les accusations. Par la suite, il faut décider de ce qui relève de soi, de ce qui doit être exprimé à l’autre et ce qu’il est inutile de mentionner. Une autre étape d’analyse est de reconnaître les effets négatifs du conflit, que ce soit sur les personnes, le travail ou le climat de travail. Parfois, le conflit porte atteinte non seulement à la qualité de vie au travail, mais entraîne également des répercussions sur la vie privée.
tionnelle de résolution de problèmes. L’une des façons de sortir de l’impasse n’est pas tant d’analyser les causes du conflit que de changer la manière d’agir qui maintient la situation conflictuelle. Enfin, il faut sortir du cercle de l’interaction conflictuelle, c’est-à-dire du cercle où chaque partie agit de sorte à maintenir le conflit, souvent à son insu. Les parties jouent donc à un «jeu conflictuel» dont ils
(...) il se peut que votre subordonné évite de vous confronter parce qu’il croit que vous ne répondez pas à ses attentes et vous, parce qu’elles ne sont pas formulées, et ne répondez pas aux attentes de votre employé. n’ont pas connaissance. Ce «jeu conflictuel» est aussi connu sous le terme «scénario de vie». Ces scénarios s’écrivent tous à partir de la même logique et donnent souvent l’impression de se retrouver face à des situations semblables. Par exemple, il se peut
TRUCS & ASTUCES informatiques
L’INVENTAIRE DES TENTATIVES DE RÉSOLUTION
L’analyse d’un conflit consiste également à faire l’inventaire des tentatives de résolution s’il y en a eues. Bien sûr, les parties auront tendance à croire qu’ils ont tout essayé, en vain. Mais tel est rarement le cas vu leur implication émotive dans le conflit. Cette impression d’avoir tout essayé ne fait que traduire l’exaspération ressentie face au constat d’échec dans la recherche d’une solution satisfaisante. La recherche de solutions ne doit pas se limiter à la recherche des causes comme nous sommes habitués à le faire dans l’approche tradi-
que votre subordonné évite de vous confronter parce qu’il croit que vous ne répondez pas à ses attentes et vous, parce qu’elles ne sont pas formulées, ne répondez pas aux attentes de votre employé. Cette dynamique interactive mène souvent les parties à croire que le problème c’est l’autre. Prendre conscience du «jeu conflictuel» permet de déterminer notre contribution au conflit. Il se peut que vous n’y partici-piez qu’à 10% et l’autre à 90%, mais il est certain que l’existence même du conflit implique une certaine contribution qu’on évite la plupart du temps de s’attribuer. Reconnaître cette contribution est le pas essentiel à la dissolution du conflit et au chemin qui conduit à sa résolution. L’analyse du conflit est donc le premier geste à poser avant de tirer des conclusions sur la situation et sur les personnes en conflit. Vous pouvez visiter le CRC Valcartier et région à l’Académie (bât. 534) au bureau 141 ou encore nous téléphoner au poste 5416. Inspiré du livre «Dénouer les conflits relationnels en milieu de travail» de Solange Cormier, Presse de l’Université du Québec, 2003.
Une chronique de l'équipe de la Gestion de l'information
Compresser et décompresser des fichiers De plus en plus souvent, pour raccourcir les temps de téléchargement ou bien pour l’envoi par messagerie, les fichiers sont proposés en format compressé. Pour les lire, il faut donc un logiciel capable de décompresser les fichiers reçus. Les logiciels qui proposent cette fonction sont aussi capables de compresser les données. QU’EST-CE QUE LA COMPRESSION DE FICHIERS?
La compression de fichiers consiste à créer un nouveau fichier plus petit à partir d’un ou de plusieurs fichiers. Nous parlons alors de «fichiers archives», car ils sont souvent destinés à servir de sauvegarde.
ton droit de la souris et choisissez «Compress to - nom du fichier» (voir image 1). Votre fichier apparaîtra accompagné d’une nouvelle icône. Remarquez alors la taille du fichier compressé comparativement à celui qui n’est pas compressé. DÉCOMPRESSER UN FICHIER AVEC WINZIP / POWERACHIVER Lorsque vous recevez un fichier en pièce jointe dans un message qui a été compressé, vous devez le décompresser. Pointez la pièce jointe du message, appuyez sur le bouton droit de la souris et choisissez la commande «Save As». Une boîte de dialogue apparaîtra. Enregistrez la pièce jointe dans le dossier désiré de votre structure de classement. Ensuite, dans l’explorateur Windows, sélectionnez le fichier compressé, appuyez sur le bouton droit de la souris et choisissez «Extract Here» (voir image 2). Le fichier se décompressa et s’installera dans la structure de classement de votre Explorateur. Une fois décompressé, vous pourrez l’utiliser.
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DEUX JOURNAUX, UN SEUL BUT : MIEUX VOUS INFORMER Aux commandes de l’Adsum et du Servir, vos deux journaux bimensuels de la communauté militaire, se trouve une petite équipe de neuf personnes. Cinq travaillent à l’Adsum à partir de Valcartier pour couvrir la Région Québec du SQFT et quatre au Servir, à partir de Saint-Jean, pour la Région Montréal/Saint-Jean. C’est peu de monde quand on pense qu’en 2005 seulement, cette vaillante petite équipe – tout de même aidée, précisons-le, par un solide réseau de collaborateurs au sein de la communauté militaire – a réussi à vous livrer 44 éditions renfermant 1056 pages de contenu au total. Faire plus serait difficile, mais faire mieux est toujours possible : mieux informer nos lecteurs, plus rapidement et plus efficacement, et mieux les divertir, en diversifiant nos contenus. C’est ce qui a motivé le personnel de l’Adsum et du Servir à se réunir à Drummondville le 20 juin dernier pour échanger sur leurs meilleures pratiques ainsi que pour trouver des façons d’accroître le partage des articles entre les deux journaux et d’éliminer certaines tâches faites en double. C’était la première fois que les deux journaux tenaient ce genre d’activité et les deux équipes espèrent bientôt mettre en place quelques mécanismes qui les aideront à optimiser leurs ressources. Et ce sont nos lecteurs qui en ressortiront gagnants! C.C.
L’opération de compression s’effectue grâce à des algorithmes (méthodes mathématiques) de compression. Celui dont l’extension est «.zip», constitue aujourd’hui le format le plus courant sur Internet. Il est important de se rappeler que quel que soit l’algorithme utilisé, le taux de compression dépend du type de fichier. Une image sera généralement peu compressée alors qu’un fichier texte sera souvent très compressé, car les informations redondantes sont beaucoup plus nombreuses dans un texte que dans une image. Il est possible d’effectuer plusieurs actions à partir de cette interface. COMPRESSER UN FICHIER AVEC WINZIP / POWERARCHIVER Dans l’explorateur Windows, sélectionnez le fichier désiré et appuyez sur le bou-
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Pour obtenir des informations supplémentaires, consulter la page de Gestion de l’information sur votre Intranet (Armée en Direct) sous la rubrique «Trucs et astuces de la semaine». Vous pouvez aussi contacter les membres de l’équipe de la Gestion de l’information (capt A. Boulianne RCCC 621-4509 et France Poliquin RCCC 6212420).
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CAMP ESTIVAL DES CADETS
À 18 ans, Pascal Paradis est sergent-major de compagnie Par Yan Bélanger Journal Adsum
DEVENIR DE MEILLEURS PERSONNES
Aujourd’hui, sa position et ses responsabilités lui permettent de transmettre cette passion aux plus jeunes. «J’essaie de leur montrer les beaux côtés de l’expérience d’un camp d’été comme celui des cadets. Je les amène à devenir de meilleures personnes et à s’améliorer dans ce qu’ils font comme cela a été le cas pour moi. J’étais quelqu’un de renfermé et je ne parlais pas beaucoup aux autres. Maintenant, j’ai plusieurs amis, surtout des cadets comme moi», explique-t-il, modestement. Chaque jour, comme sergent-major de compagnie, il voit à la discipline, inspecte les baraques et supervise l’entraînement physique et militaire de son groupe. Et le respect des siens, il l’obtient sans s’imposer. «Oui, j’ai le poste qui les oblige à m’écouter. Mais je préfère prêcher par l’exemple. En tout temps, je me considère comme une personne droite et juste. Et lorsque je leur déplais, je leur demande pourquoi et leur explique mes décisions.»
Par Yan Bélanger, journal Adsum D’après un communiqué de presse
Photo : Y. Bélanger, journal Adsum
Plus de 1500 jeunes, âgés entre 12 et 18 ans, venus des quatre coins de la province, sont arrivés le 3 juillet sur la Garnison Valcartier pour participer jusqu’à la fin d’août au camp estival des cadets de l’Armée. Au total, ils seront plus de 2200 à y prendre part cet été. Parmi le groupe, le cadetcadre Pascal Paradis, 18 ans, originaire de Jonquière. Il en est à sa cinquième participation au camp. Aujourd’hui, il porte fièrement le grade d’adjudant-maître et agit comme sergent-major de la compagnie R qui compte, dans ses rangs, une centaine de cadets plus jeunes que lui. À 18 ans, Pascal Paradis en est rendu déjà à son dernier camp d’été avec les cadets. Il devra également quitter à l’automne prochain son corps de cadets à Jonquière dont l’unité d’affiliation est la police militaire. C’est la deuxième fois qu’il se retrouve à Valcartier; il passait généralement ses étés au camp de Cap-Chat avant que celui-ci ne ferme. Pascal se souvient que c’est son désir d’apprendre à tirer d’une arme qui l’a motivé à joindre les cadets. Aujourd’hui, il en va tout autrement. «Au fil des années, j’ai pris conscience que je pouvais me développer davantage personnellement en devenant chef, en perfectionnant mes capacités de leadership et en relevant constamment de nouveaux défis», indique-t-il, avec des yeux qui ne trompent pas; ce jeune a le feu sacré!
Le fleuve redonné aux Québécois
L’adjudant-maître cadet Pascal Paradis passe ses points d’ordre à ses commandants adjoints de peloton.
Quant à savoir ce qu’il envisage de faire de son avenir, après son long passage dans les cadets, Pascal se dit intéressé par une carrière militaire; mais si cela se concrétise, ce sera en tant que médecin. UN CAMP RICHE EN NOUVELLES EXPÉRIENCES
Le Camp de cadets offre aux jeunes la possibilité de relever des défis, d’acquérir des expériences nouvelles, de développer des qualités de leadership tout en favorisant l’esprit d’équipe, le civisme, l’entraide, la camaraderie et la bonne forme physique. Il permet indirectement aussi de les sensibiliser à la vie militaire. Dépendamment de l’intérêt du jeune, ce dernier peut être initié aux activités navales, aériennes et terrestres des Forces canadiennes. Cette expérience constitue le point culminant d’un programme d’activités qui s’étend sur toute une année à l’intérieur de chaque corps de cadets. Une pléiade d’activités les attend au cours de l’été, et tout cela, gratuitement, tout comme plusieurs cours de formation dont la durée varie de deux à six semaines. Les jeunes y suivent le cours élémentaire, celui de chef ou de chef et instructeur dans différents domaines : aventure, éducation physique et loisirs, exercice militaire et cérémonial, moniteur de tir et musique. Question de se détendre un peu après les classes, un bon nombre d’activités sont également intégrées à la routine quotidienne comme la natation, l’art oratoire, le canot, le kayak, des compétitions sportives, des exercices d’orientation ou de secourisme.
Environ 600 officiers, cadets-cadres, civils et militaires s’assurent de la bonne marche des opérations de l’organisation. Sur la garnison, les cadets sont présents depuis 1968. C’est à Valcartier qu’est situé le plus grand Centre d’instruction d’été des cadets au Canada. L’année 2006 fut marquée, entre autres, par le rapatriement des activités du camp de Cap-Chat, fermé depuis, ce qui a eu comme incidence d’augmenter le nombre de cadets accueillis ici.
Ces cadets s’apprêtent à vivre un été très formateur.
La mise en chantier de la promenade SamuelDe Champlain a été lancée le lundi 12 juin par le ministre des Transports et ministre responsable de la région de la CapitaleNationale, Michel Després en présence notamment de la mairesse de Québec, Andrée Boucher. La Commission de la capitale nationale du Québec, qui s’était vu confier le mandat de «Redonner le fleuve aux Québécois» pour 2008, a entrepris de réhabiliter l’un des secteurs les plus dégradés des berges du fleuve Saint-Laurent, en l’occurrence le secteur du boulevard Champlain. C’est dans le secteur compris entre la côte de l’Église et le quai Irving que la Commission y réalisera le projet de la promenade Samuel-De Champlain, évalué à 70 millions de dollars. Les travaux, financés par le gouvernement du Québec, doivent être complétés pour le 400e anniversaire de la Ville de Québec, le 3 juillet 2008. «Aujourd’hui, nous concrétisons notre engagement de manière durable en entreprenant la transformation d’une voie rapide en un grand boulevard urbain doublé d’un parc linéaire exceptionnel. Celui-ci donnera aux générations futures un accès de qualité au fleuve et à de grands espaces verts», a rappelé le ministre Després. L’état actuel du secteur révèle toujours de nombreuses cicatrices laissées par les réservoirs pétroliers installés à partir des années 1930 et par les remblais successifs qui ont défini la ligne actuelle de son littoral. UN BOULEVARD TRANSFORMÉ EN PROMENADE URBAINE Le projet d’aménagement, qui s’étend sur 2,5 km des berges nord du fleuve SaintLaurent, prévoit notamment la transformation du boulevard Champlain en une promenade urbaine, la construction de pistes polyvalentes, d’aires de détente, d’équipements sportifs, la réfection d’un quai vétuste ainsi que la construction d’un centre d’accueil et de places publiques. Le projet sera jalonné de clins d’œil au passé rappelant les activités des campements amérindiens, l’époque du commerce du bois au 19e siècle et les activités de pêche et de promenade d’alors. On y soulignera également la trace des anciens quais de bois. Des sites d’interprétation informeront sur les vestiges archéologiques, mais aussi sur les techniques de pêche à l’anguille toujours présente sur les berges.
La Honda Civic SI 2006 : enfin une vraie SI!
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PAR JEAN-FRANÇOIS ROSS Chroniqueur automobile
Honda Civic Si 2006
SI 2006 n’est pas du réchauffé. Les problèmes rencontrés sont maintenant choses du passé et ce petit coupé sport mérite un
arrêt chez votre concessionnaire si vous êtes en période de magasinage pour ce type de véhicule.
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Lors de ma visite au Salon de l’Auto de Détroit au début de janvier 2006, j’ai eu l’opportunité de faire l’essai routier de la toute nouvelle Honda Civic SI 2006. La génération précédente (2001 à 2005) n’avait de SI que le nom, car les performances n’étaient vraiment pas à la hauteur. Cette nouvelle Civic SI a subi une métamorphose complète. Enfin, une vraie SI! Que vous soyez en conduite urbaine ou sur l’autoroute, ce coupé sport compact a démontré une excellente maniabilité et une impressionnante tenue de route. Munie d’un moteur 2,0 litres très performant, suffisamment pour vous permettre d’atteindre le double de la vitesse permise sur nos autoroutes, la Civic SI a une consommation d’essence des plus raisonnables : 10,2 L / 100 km (28 mi / gal) en ville et 6,8 L / 100 km (42 mi / gal) sur l’autoroute. Parlons plus en détail du groupe motopropulseur; au menu, un seul moteur et
une seule transmission. Le moteur quatre cylindres en ligne I-VTEC de 2,0 litres est très vitaminé et offre des performances étonnantes avec ses 197 chevaux à 7800 tours/minute et de ses 139 livres-pieds de couple à 6200 tours/minute. Croyez-moi, ce petit moteur n’a rien à envier à la concurrence. La transmission manuelle est munie de six vitesses qui se manient du bout des doigts. On réalise dès les premiers instants que Honda est passé maître au niveau de la conception des boîtes manuelles. Lorsqu’on prend place à bord, la finition intérieure, de belle facture, est remarquable; les sièges avant épousent fortement le conducteur et le passager, ce qui permet une conduite plus sportive. L’instrumentation (il faut bien le redire) se manipule sur le bout des doigts et la disposition est vraiment ergonomique, à l’exception du frein à main qui est placé près de la jambe du conducteur, ce qui est un peu gênant pour les personnes de grande taille. Bien que la Honda Civic SI de la génération précédente ait eu des ratés au plan de la suspension, cette toute nouvelle Civic
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SPORTS
OP NIMÈGUE 06
L’équipe du SQFT poursuit son entraînement Par le sergent Vincent Gagnon Responsable adjoint de l’équipe du SQFT pour l’Op Nimègue 06
La sélection finale des participants à l’Op Nimègue 06 a été complétée le 12 juin et les membres de l’équipe poursuivront l’entraînement jusqu’à leur départ le 14 juillet. «La marche des quatre jours» est un événement qui se déroule annuellement dans la ville de Nimègue (Nijmegen) aux PaysBas. À l’origine, cette épreuve avait pour but de promouvoir le leadership, l’endurance et l’esprit d’équipe des militaires hollandais. L’épreuve qui aura lieu du 18 au 21 juillet en sera à sa 90e édition cette année et les organisateurs attendent plus de 48 000 participants militaires et civils. Les marcheurs parcourront plus de 160 kilomètres en quatre jours lestés d’un sac à dos d’au moins 10 kilogrammes.
Le voyage offre également l’occasion de visiter le cimetière de guerre canadien de Groesbeek, où sont inhumés plus de 2300 de nos compatriotes ayant participé à la libération des Pays-Bas durant la Deuxième guerre mondiale. BEAUCOUP D’APPELÉS, PEU D’ÉLUS
Pour les membres de l’équipe du Secteur du Québec de la Force terrestre, l’entraînement a débuté le 5 avril dernier. Sous la tutelle du lieutenant Sophie Drolet (5 Bn S du C), une trentaine de candidats des unités hébergées à Valcartier se sont disputés les neuf places disponibles sur l’équipe. La distance des marches d’entraînement a progressivement augmenté pour culminer au test de 44 km et de 40 km en deux jours. La sélection finale a été très difficile, vu la qualité des marcheurs. Ceux qui ont été retenus auront accumulé plus de 700 km d’entraînement avant de s’envoler pour les Pays-Bas.
Les membres de l’équipe représentative du SQFT pour l’Op Nimègue 06. De gauche à droite en partant du haut, les caporaux Plourde (12 RBC) et Savard (12 RBC) - tous deux remplaçants -, le soldat Paquin (3 R22eR), les caporaux Bergeron (QGET) - également remplaçant -, Rose (5 Bn S du C), Bélanger (2 R22eR), Ferland (5 Bn S du C) et Thivièrge (12 RBC), le soldat Renauld (2 R22eR), les caporaux Morin (2 R22eR), et Rusk (5 Bn S du C), le soldat Smith (2 R22eR), le lieutenant Drolet (5 Bn S du C) (capitaine d’équipe), et finalement, le sergent Gagnon (3 R22eR) (adjoint de l’équipe).
Nos Lions et Lionnes invaincus au championnat régional de hockey balle de Bagotville! Par le caporal Stéphane Demers (1 R22eR) Entraîneur de l’équipe homme et femme de hockey balle
Le dernier championnat de hockey balle à Bagotville a été toute une fin de semaine pour nos Lions et Lionnes! En effet, nos deux équipes représentatives ont remporté, une fois de plus cette année, les deux bannières du régional, démontrant encore la suprématie de Valcartier dans ce sport. Débutons par nos Lionnes qui, à plein régime, ont affronté Montréal et Bagotville lors des parties préliminaires. L’équipe de Montréal était toutefois très bien préparée! Malgré tout, nos Lionnes ont réussi à livrer un verdict nul de 1 à 1 dans ce premier match. Pour passer directement en finale, elles devaient l’emporter par pas moins de 11 buts contre Bagotville. Ce fut, une fois de plus, une mission accomplie pour nos Lionnes qui ont gagné la partie par la marque de 12 à 0. Une fois cette marque atteinte, elles ont diminué la cadence, tout en demeurant très défensives, pour laisser jouer davantage leurs adversaires. Ce fut donc une très belle preuve d’esprit sportif de la part de Valcartier. En attente de la grande finale, nos Lionnes attendaient de pied ferme l’équipe de Montréal. Le match fut d’ailleurs excellent et excitant du début à la fin. En fin de période, le caporal Érica Oliver (5 RGC) a débordé la défensive adverse et a déjoué la gardienne de Montréal pour permettre à son équipe de revenir avec la médaille d’or par la marque finale de 3 à 2. LES LIONNES ONT TOUT DONNÉ JUSQU’À LA FIN
CHEZ LES HOMMES
Du côté masculin, nos Lions ont débuté la ronde préliminaire avec une victoire de 6 à 3 contre l’équipe d’Ottawa. Ensuite, ce fut un match plutôt similaire contre Bagotville qui s’est conclu par une marque de 6 à 2. Montréal, qui s’était formé une équipe d’étoiles à ce tournoi, a subi le même sort en obtenant une défaite de 5 à 2 face à nos Lions déchaînés. Lors de la demi-finale, l’équipe de Bagotville croisait de nouveau le fer avec Valcartier. Aucune, mais aucune chance ne lui a été laissée de la part de nos Lions qui l’a détruite par une marque de 8 à 0. En finale, Montréal, qui venait d’obtenir une victoire difficile contre Ottawa (3 à 2), espérait mettre fin au règne de Valcartier. Dirigée par l’ex-Lion de la 5 Amb C, le sergent Patrice D’Aoust récemment muté à Saint-Jean, cette équipe d’étoiles comptait dompter nos valeureux Lions. Ce fut peine perdue, car ceux-ci ont dominé le match et se sont approprié encore une fois la médaille d’or par une marque finale de 6 à 4. L’artilleur Carl Labrecque (5 RALC) a connu tout un tournoi! Fait à noter, le capitaine de l’équipe, le caporal Carl Marcotte (1 R22 eR), avait oublié ses chandails à Valcartier. De plus, le caporal Nicolas (Spike) Couture (CI SQFT), qui avait oublié ses espadrilles à Québec, n’a pas été ennuyé par les espadrilles bon marché qu’il a dû s’acheter, car il a produit plusieurs points! Reconnaissons également le travail de l’«Energy line», composée de ce même caporal Couture, du soldat Alexandre Demers (2 R22 eR) et du soldat Francis Lemieux (2 R22eR), qui a surpris toutes les équipes avec son talent offensif. Avec une telle équipe, on voyait bien que la forme était au rendez-vous dans ce tournoi. Maintenant, nos Lions vont s’entraîner pour essayer de mettre la main sur la médaille d’or au prochain championnat national qui se tiendra à la base navale d’Halifax. Avec cette équipe, leurs chances sont très bonnes!
Les Lionnes ont remporté le régional de hockey balle.
Les Lions ont remporté le régional de hockey balle.
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L’équipe en entier a travaillé très fort pendant ce tournoi et ce, malgré la canicule. Avec seulement 11 joueuses sur le banc, elles n’ont eu d’autres choix que de tout donner jusqu’à la dernière minute! Leurs entraîneurs ont souligné tous les efforts et l’esprit d’équipe qui a régné au cours de la fin de semaine... Tout un travail de la part du trio composé du caporal Isabelle Rouleau (12 RBC), de l’adjudant Linda Chassé (5 Bn S du C) et du caporal Oliver! Mentionnons également le travail tout aussi important de la nouvelle paire en défense constituée du bombardier-chef Isabel Anctil (5 RALC) et du caporal Chantale Robitaille (1 R22eR). Le deuxième trio, constitué du caporal Isabelle Demers (2 R22eR), du capitaine Andréanne L’Écuyer (Sn Pers), du caporal Mireille Poulin (5 Amb C), du caporal Stéphanie Dupont (5 Amb C), du caporal Macha Khoudja-Poirier (5 Amb C) et
du caporal Sabryna Côté (5 Amb C) en défensive a été tout aussi performant. Enfin, l’équipe tient à souligner la prestation de la gardienne recrue, le capitaine Marie-Ève Bégin (5 RALC), à qui elle doit une grosse partie de cette médaille. Il faut dire qu’elle a dû apprendre rapidement les rudiments d’une bonne gardienne de buts, mais elle a appris à la bonne école, celle de son entraîneur! Merci à toutes les nouvelles recrues qui se sont données à 100% ainsi qu’à nos habituées. C’est un rendezvous l’an prochain!
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SPORTS
RAID AVENTURE ABEMASIC 2006
Trois pilotes du 430 ETAH décrochent l’or Par Yan Bélanger Journal Adsum
Les différents parcours de la 7e édition du Raid Aventure ABEMASIC ont tenu les spectateurs en haleine du début jusqu’à la fin. S’échangeant les victoires d’étapes à tour de rôle, c’est l’équipe The Lost and the Delirious, formée de deux pilotes et d’un expilote du 430e Escadron tactique d’hélicoptères, qui a eu le meilleur sur l’Équipe Mégane - Pour un souffle de vie! au terme de ce défi de 177 kilomètres, avec un temps cumulatif de 37 heures et 47 secondes.
Compétition Québec Métro Par le caporal-chef Sylvain Doyon 5e Bataillon des services du Canada
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Le 17 juin, au cégep de Limoilou à Québec, avait lieu le championnat régional de Monsieur Québec. Le caporal Jack Poirier, membre du 5e Bataillon des services du Canada a fièrement représenté les Forces canadiennes en étant le seul militaire compétiteur parmi de nombreux participants. Atlhète dans la catégorie des Maîtres, soit 40 ans et plus, il s’est vivement démarqué auprès des juges avec d’impressionnantes poses et une routine spectaculaire d’une minute, ce qui lui a permis de se classer parmis les trois premiers. Il s’est par la suite débattu dans un «posedown» de 30 secondes pour finir en deuxième place, lui permettant ainsi de participer à la compétition de niveau provincial prochainement. Jack Poirier Bravo Jack!
C’est finalement l’équipe The Lost and the Delirious, formée des coureurs Jeff Beaudry et Michel Poulin, tous deux pilotes d’hélicoptère ici à Valcartier, et de Jonathan Bishop (ex-pilote), qui s’est emparée des Boussoles d’or. Elle devient ainsi la sixième équipe victorieuse du Raid en sept ans. L’Équipe Mégane - Pour un souffle de vie! , composée du major Robin Lessard, de sa conjointe, Chantal Paquette, et de Gilles Nédelec a mis la main, quant à elle, sur les Boussoles d’argent. Il s’agit du cinquième podium en sept ans pour cette formation.
177 KILOMÈTRES EN FORÊT L’édition 2006 de l’événement a eu lieu du 8 au 11 juin à Saint-Félicien ainsi que dans la Réserve faunique Ashuapmushuan dans la région du Saguenay Lac-SaintJean. Cette année, seulement cinq équipes, composées de trois coureurs et de deux ravitailleurs, ont pris part à cette course aventure multisports extrême. Munis de cartes topographiques, d’un carnet de route et d’une boussole pour s’orienter, les coureurs se sont dépassés durant les quatre jours que durait la compétition en parcourant plus de 177 kilomètres en forêt, confrontés à des épreuves de vélo de montagne, de trekking, de canot et de bike & run (deux vélos pour trois personnes). L’équipe The Lost and the Delirious en était à sa 2e participation au Raid Aventure ABEMASIC. Après ne pas avoir complété le parcours dans les temps limites en 2004, les membres de l’équipe sont revenus en force cette année et savourent maintenant leur victoire. Mais jamais ils n’avaient espéré si bien performer. «On s’était donné comme objectif de terminer le parcours», indique le capitaine Jonathan Bishop.
POUR NE PAS SE PERDRE, DES DÉCISIONS DÉTERMINANTES Sa participation au Raid lui a permis de mettre à rude épreuve tant ses capacités physiques que mentales. En outre, l’aventure était également une belle occasion pour lui et ses confrères de s’éloigner un peu de la ville pour y découvrir d’autres coins de pays. «Les raids aventures sont relativement nouveaux si on les compare à d’autres sports plus traditionnels. L’élément qui distingue cette activité sportive est certainement la prise de décision. Le parcours n’est pas prédéterminé. C’est à chaque
L’équipe formée de deux pilotes et d’un ex-pilote du 430 ETAH basé à Valcartier a remporté le Raid Aventure Abemasic.
équipe de choisir son propre chemin, de décider quels obstacles elle veut franchir et ceux qu’elle veut éviter. Tout cela rend le défi d’autant plus intéressant et stimulant», explique le capitaine Bishop. Et à l’entendre parler, les sensations vécues tout le long du parcours de la compétition ne seraient pas si différentes de celles que peut ressentir, dans certaines conditions, un pilote dans sa cabine de pilotage : «La pire de toute, celle de s’imaginer être perdu. Il ne suffit parfois que de dévier de 5 km de sa route dans une forêt très dense et dans la pluie. La panique s’installe et chaque geste ou décision subséquent est déterminant.»
UN ÉVÉNEMENT ASSOCIÉ À UNE BELLE CAUSE Pour une deuxième année, le Raid ABEMASIC s’est associé à l’Équipe Mégane Pour un souffle de vie dans sa collecte de fonds annuelle pour la recherche sur la fibrose kystique. Déjà plus de 4000 dollars ont été amassés. Gagnant de deux Boussoles d’or, le capitaine de l’équipe, le major Robin Lessard, originaire de Notre-Dame-du-Rosaire, est
le père d’une petite fille âgée de 1 an et demi, Mégane, malheureusement atteinte de la maladie. Actuellement posté au QGDN à Ottawa à titre chef de cabinet du chef d’état-major adjoint de l’Armée de terre, le major Lessard a déjà servi ici à Valcartier, entre autres, comme commandant de la compagnie A du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment. «Le Raid ABEMASIC est unique en son genre au Québec. L’édition de cette année était à la hauteur des précédentes et nous a réservé quelques surprises. La difficulté du parcours nous met constamment au défi et nous oblige à nous dépasser, à redoubler d’efforts et à puiser un souffle de plus pour le compléter. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de réunir nos efforts avec la recherche pour la fibrose kystique», a souligné un Robin Lessard tout de même heureux d’avoir monté sur la deuxième marche du podium. Son équipe et The Lost and the Delirious se sont talonnées de très près tout le long du parcours, étant souvent nez à nez. Mais deux pénalités sont venues changer la donne et ont décidé autrement du sort de l’équipe du major Lessard. «L’équipe n’avait jamais goûté à la Boussole d’argent. Maintenant, on a la collection. L’or nous attend l’an prochain.»
Le major Robin Lessard, à droite, et sa fille Mégane, âgée de 1 an et demi, atteinte de la fibrose kystique. Le Raid Abemasic s’est associé à la collecte de fonds annuelle dédiée à la recherche sur cette maladie.
Bien que le Raid soit terminé, les personnes intéressées à appuyer la cause de l’Équipe Mégane peuvent encore le faire en complétant un formulaire de don disponible sur le site Internet du raid au www.abemasic.com.
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