VOL_35_NO_12_ADSUM_2006-11-22 by Journal Adsum

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LE MERCREDI 22 NOVEMBRE 2006

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De retour d’Afghanistan, ils nous racontent ENTREVUE EN P. 7

Des médecins militaires améliorent leurs compétences en mesures d’urgence ARTICLE EN P. 3

BÉBÉS DE L’ANNÉE Envoyez-nous la photo de votre petit ange! DÉTAILS EN P. 12

Votre famille à la « une » ?

Le 22 octobre, sous un ciel bleu, trois membres du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment ont sauté en parachute sur le terrain de parade de la Citadelle avec les drapeaux du Canada et du Royal 22e Régiment. La zone de largage à la Citadelle étant relativement petite, les parachutistes ont dû exercer une grande dextérité pour atterrir avec précision. Ils utilisaient le parachute de chute libre militaire CT-6 qui est une voilure carrée dirigeable.

L’Adsum veut faire sa première page du mois de décembre avec une famille de notre communauté. DÉTAILS EN P. 13

Prochaine édition dans trois semaines! Le journal Adsum vous reviendra le 13 décembre prochain avec sa dernière édition de l’année 2006

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À REVENUS

JOUR DU SOUVENIR D

e nombreuses cérémonies à travers le pays ont permis aux Canadiens de se rappeler le sacrifice fait par les soldats tombés au combat au fil des ans. Le jour du Souvenir marque dans le monde la date de l’Armistice, qui mit fin à la Première Guerre mondiale en 1918. Pour plusieurs, l’engagement canadien en Afghanistan donne un nouveau sens aux cérémonies du 11 novembre, commémorant traditionnellement les vétérans des deux guerres mondiales et celle de Corée. Rappelons que près de 2500 militaires canadiens servent présentement en Afghanistan et que 42 d’entre eux y ont perdu la vie.

EN IMAGES

1 4

1-Le colonel Guy Laroche, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, dépose une couronne de coquelicots au pied du monument de la Croix du Sacrifice. - Photo : cpl F. Charest, 35 GBC

2-Plusieurs soldats canadiens se sont rassemblés devant le monument canadien situé sur le camp de la coalition à l’aéroport de Kandahar le temps d’une courte cérémonie. - Photo : cplc Y. Gemus, FOA, Op ATHENA

3-Les militaires de la brigade se sont également recueillis sur le terrain de parade de la garnison. - Photo : cpl B. Turcotte, Imagerie Grn Va

4-Le premier ministre Jean Charest s’est recueilli en compagnie de 600 autres personnes, dont plusieurs vétérans, au monument de la Croix du Sacrifice, à la porte Saint-Louis, ici à Québec. Il a salué le sacrifice que s’apprêtent à faire les militaires de Valcartier qui doivent servir en Afghanistan en août 2007. «Le sacrifice que font les hommes et les femmes qui iront servir en Afghanistan est le plus grand qu’on peut demander à un être humain, celui de mettre en péril sa vie pour la liberté et pour son pays.» - Photo : cpl F. Charest, 35 GBC

5-Envolée symbolique de colombes. - Photo : sgt D. Bernier, Imagerie Grn Va 6-Des vétérans défilent sur Grande-Allée dans le Vieux-Québec. - Photo : sgt D. Bernier, Imagerie Grn Va

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Des jeunes montent une pièce de théâtre sur le phénomène des gangs de rue Par Yan Bélanger Journal Adsum

Pour contrer le phénomène des gangs de rue chez nos jeunes, le Club jeunesse Le Repaire du Centre de la famille Valcartier présentait lundi soir au centre communautaire de Shannon «Moi Sam». Cette pièce de théâtre préventive a été écrite et jouée par une poignée de jeunes de notre communauté qui fréquentent le club. C’était soir de grande première, lundi, pour une vingtaine d’adolescents du Club jeunesse Le Repaire, impliqués dans une belle initiative. La pièce de théâtre portant sur le phénomène des gangs de rue a été réalisée dans le cadre du projet «JE GANG» et comptait sur la collaboration financière d’Opération Enfants-Soleil. C’est Mathieu Moreau, 14 ans, un jeune de notre communauté, qui a décroché le rôle principal de la pièce. Samuel, un adolescent naïf et timide, vient d’emménager dans une nouvelle ville. «Sam cherche à tout prix à se faire de nouveaux amis. Il les trouve dans un parc de “skate” où il se laissera influencer par la gang et son chef “Tremblay”, explique le jeune comédien. Mathieu fréquente le Club jeunesse Le Repaire depuis deux ans. Il était très heureux de collaborer à ce projet et de camper le personnage de Sam. «J’espère que notre pièce sensibilisera d’autres jeunes comme moi à ce phénomène.» Vol, drogue, taxage et décrochage scolaire sont autant de problèmes liés au

phénomène des gangs de rue criminalisé, qui ont été abordés tout au long de la pièce qui dure tout au plus 25 minutes. Bien sûr, la fin est heureuse et Sam trouve l’aide dont il a besoin pour s’en sortir auprès d’une intervenante jeunesse. Karla Gauthier, 17 ans, a co-écrite la pièce avec Véronique Gosselin. Karla n’en

est pas à sa première expérience avec le théâtre. Elle a monté à quelques reprises sur scène lorsqu’elle fréquentait le secondaire. «On s’est inspiré de documentations et d’informations sur le phénomène et de discussions avec les intervenants jeunesses du Club. Le plus difficile a été l’écriture. Ce n’est pas évident de trouver

Onze jeunes de notre communauté campent l’un ou l’autre des personnages d’une pièce de théâtre préventive écrite par eux et portant sur le phénomène des gangs de rue. - Photo : Y. Bélanger, journal Adsum

des idées qui s’enchaînent et qui ont une suite logique», d’indiquer l’auteure de la pièce qui joue également le personnage de «l’homme imposant» qui taxe le jeune Sam. UN PHÉNOMÈNE QUI PREND DE L’AMPLEUR Julie Lessard et Philippe Lefrançois sont tous deux intervenants jeunesse au Centre de la famille Valcartier. Le phénomène des gangs de rue prendrait de l’ampleur dans la région de Québec, selon eux. Cependant, donnée rassurante, Valcartier ne serait pas particulièrement touchée. «On a toujours l’impression que c’est à l’extérieur d’ici et que ça ne nous touche pas. Le phénomène de gangs de rue est présent à Québec. C’est pourquoi on a décidé de retenir ce thème pour la pièce et de jouer la carte de la prévention et de la sensibilisation au phénomène avant même qu’il ne nous affecte.» La pièce a été écrite au départ pour les 10 à 12 ans, mais était présentée lundi gratuitement au grand public et aux parents, qui eux aussi ont certainement des choses à apprendre sur le sujet. Au moment d’aller sous presse, le journal n’a pu connaître combien de personnes s’étaient déplacées pour voir la pièce. Les organisateurs espéraient accueillir une centaine de personnes. «Moi Sam» pourrait par ailleurs faire des petits. Un projet de production d’un DVD de la pièce pour fin de distribution à travers les écoles primaires et secondaires et les autres clubs jeunesse est dans l’air.

Des médecins militaires aiguisent leurs réflexes Par Marie-Pier Tremblay Magazine Web Liaison de l’Université de Sherbrooke

Le 31 octobre, sept médecins des Forces canadiennes ont suivi une formation en compagnie de l’urgentologue Pierre Guérette au laboratoire d’anatomie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Au cours de cette journée, ils ont eu l’occasion de revoir certaines techniques utilisées en médecine d’urgence qu’ils pratiqueront en situation critique. Ces médecins feront partie d’un groupe de militaires partant pour l’Afghanistan l’été prochain. Développé et organisé par le Centre de formation continue de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, le Programme d’acquisition et de maintien des compétences en mesure d’urgence est habituellement offert aux praticiens cliniques travaillant dans les urgences au Québec. Toutefois, pour le major Jocelyn Dodaro, l’un des médecins présents, c’est une chance pour eux d’avoir la possibilité de suivre cette formation avant de partir en mission. Il faut savoir que lorsque les médecins militaires sont au Canada, les occasions de pratiquer les interventions d’urgence se font rares. Il est essentiel pour eux de revoir certaines techniques qu’ils ne pratiquent pas au quotidien, afin de maintenir leurs habiletés et compétences. Le professeur Marcel Martin, chirurgien et chef médical du programme de soins critiques en traumatologie du CHUS, explique en quoi consiste cette révision : «Les 12 techniques enseignées sont les plus pratiquées dans

les salles d’urgence. On retrouve, par exemple, l’intubation, la pose d’une voie veineuse ou d’un drain thoracique. Les participants voient chacune de ces techniques et ils sont invités à les mettre en pratique.» Filmés durant la simulation, les participants peuvent par la suite visionner la vidéo et revoir les bonnes pratiques ainsi que corriger leurs erreurs. En plus de former des médecins, il est même possible, voire probable, que cette technologie puisse permettre à un groupe de médecins de bénéficier de l’assistance en direct d’un traumatologue lors de cas d’urgence. Par exemple, ces mêmes militaires ayant suivi aujourd’hui la formation peuvent espérer recevoir les conseils d’un traumatologue québécois en direct à Kandahar. Lorsqu’on demande au major Dodaro s’il a peur de partir en Afghanistan, il répond sans ambages que oui. Bien qu’il ait déjà fait partie d’une mission en Bosnie, la situation actuelle est différente et particulièrement dangereuse. Ils auront à traiter chaque semaine - voire chaque jour plusieurs cas d’urgence liés à la guerre, et c’est pourquoi cette formation est si importante. En plus d’être une préparation technique, elle servira également à diminuer le niveau de stress : «Le niveau de stress sera toujours élevé, mais lorsque le moment arrivera, on pourra se concentrer sur les techniques qu’on aura pratiquées et ainsi sauver des vies», affirme le major Dodaro. Cette collaboration entre la Faculté, le Centre de formation continue, le CHUS et les Forces armées est une première ici,

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mais existe ailleurs au Canada. Ce partenariat offre de nombreuses perspectives de collaboration nouvelles : «Nous sommes présentement en discussion afin d’étendre le programme de collaboration avec les Forces canadiennes», indique Alain Émond,

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directeur des opérations et du développement du Centre. Encore une fois, l’UdeS innove et peut compter sur des leaders et des partenaires de partout au pays pour contribuer à l’amélioration des soins de santé.

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Les médecins militaires qui oeuvrent en zone de conflit doivent avoir les réflexes très aiguisés pour intervenir rapidement sur le terrain. Sept médecins de la force régulière de l’armée ont profité d’une journée de formation en compagnie de l’urgentologue Pierre Guérette, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Ils ont eu l’occasion de revoir certaines techniques utilisées en médecine d’urgence qu’ils pratiqueront en situation critique. Ces militaires doivent partir pour l’Afghanistan à l’été 2007.

Le défi des FC au SQFT/FOI (Est), on relève sa manche! e mois de novembre est une occasion L pour tous les membres des Forces canadiennes, incluant ceux du SQFT/FOI (Est), de se rappeler le rôle vital du don de sang et d’en faire un. Un don de sang contribue à sauver la vie de concitoyens, mais aussi celles de nos confrères et consœurs d’armes, en théâtre opérationnel. Les FC se sont engagées à soutenir les efforts de collecte de sang de la Société canadienne du sang et d’Héma-Québec. Dans ce contexte, je demande à tous et à toutes d’avoir à cœur la vie des autres en donnant de votre sang pour ceux qui en ont besoin. Au nom du SQFT/FOI (Est), je me suis engagé personnellement à soutenir les activités de collecte de sang d’HémaQuébec. Je vous enjoins donc à nouveau, comme je l’ai fait lors du Conseil exécutif de septembre, à soutenir les activités d’Héma-Québec sur les garnisons et manèges du SQFT/FOI (Est) tout au long de l’année et particulièrement en novembre. La Société canadienne du sang et Héma-Québec apprécient cet effort individuel et collectif de la grande communauté des FC et se sont engagées à soutenir activement la mise en oeuvre de banques de donneurs militaires pour les rotations de mission en Afghanistan. Les dons de sang des frères et sœurs d’armes ont déjà

sauvé la vie de plusieurs soldats blessés. Il est primordial d’encourager tous nos militaires, jeunes et moins jeunes, à contribuer à la vie en faisant don de leur sang sur une base volontaire et régulière. Ils en retireront une grande fierté personnelle. Il est vrai que certains d’entre nous peuvent devenir inadmissibles au don de sang, soit temporairement, soit définitivement, à la suite d’un séjour dans un pays où la malaria sévit ou encore après un séjour prolongé dans certains autres pays. Une infirmière évaluera donc l’admissibilité au don de sang sur place. Malheureusement, n’ayant pu accueillir Héma-Québec à Valcartier en octobre et en novembre, il ne s’y tiendra pas de collecte de sang cette année. Cependant, les unités peuvent encourager leur personnel à se rendre au centre Globule à la Place Laurier (2700, boulevard Laurier, Sainte-Foy). Le don de sang doit devenir une culture chez tous les militaires, l’Équipe de la Défense ainsi que nos familles. La qualité de vie repose sur une bonne santé. Nous qui l’avons, aidons les autres en donnant du sang.

LE MOT DU GÉNÉRAL COMMANDANT

Combattre la grippe par le vaccin

L’

influenza (ou la grippe) est une maladie respiratoire très répandue. Chaque année, elle SQFT / FOI (E) affecte des millions de Canadiens. Au Brigadier-général pays, la saison de la Christian Barabé grippe s’étend généralement de novembre à avril. Le moyen le plus efficace de se protéger contre la grippe est de se faire vacciner chaque année, à l’automne. Un lavage régulier des mains aide à réduire le risque d’être infecté après avoir touché des surfaces contaminées. Depuis plusieurs semaines, nous avons beaucoup entendu et lu au sujet de la grippe aviaire et de la grippe pandémique. Il s’agit ici d’une autre maladie pouvant potentiellement causer d’importants dommages au sein d’une population comme la nôtre. Néanmoins, advenant la venue d’une telle maladie aux symptômes similaires, le vaccin annuel contre l’influenza saisonnière permet d’exclure d’emblée une contamination à la grippe saisonnière et facilite l’identification des autres maladies, telle une souche de grippe aviaire (influenza aviaire ou de type pandémique). La grippe saisonnière se manifeste par des maux de tête, de la toux, des frissons suivis de fièvre, un écoulement nasal, des éternuements, l’écoulement des yeux et une irritation de la gorge. La nausée, des vomissements et de la diarrhée peuvent aussi frapper, surtout chez les enfants. La

plupart des gens se remettent de ces symptômes après une période de 7 à 10 jours; par contre, certaines personnes (enfants, personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques) sont plus à risque de développer une pneumonie ou d’autres complications. L’Agence de Santé publique du Canada estime entre 4000 et 8000 le nombre de décès annuels causés par la grippe ou de ses complications au pays. Une épidémie de grippe peut avoir des conséquences négatives importantes sur la capacité opérationnelle d’une unité ou d’une formation. C’est arrivé par le passé et les commandants, à tous les niveaux, doivent chercher à atténuer au maximum cette possibilité. Le vaccin contre l’influenza sera bientôt disponible par l’entremise des centres d’immunisation des garnisons du SQFT. Je vous recommande donc à tous et à toutes de vous faire vacciner contre la grippe, et à considérer de le faire chaque année à partir de maintenant; vous réduirez ainsi les risques de contracter la maladie et de la transmettre à vos familles ou collègues. Les Services de santé des FC ne peuvent pas fournir ce genre de service aux réservistes en service de classe A ou au personnel civil du MDN/FC, mais la vaccination est disponible dans les CLSC ou par l’entremise des médecins de famille. Même s’il y a un coût d’environ 15 dollars pour ceux qui n’entrent pas dans les catégories à risque, je vous recommande aussi de vous faire vacciner. Mieux vaut prévenir que guérir.

Nous nous souvenons d’eux Par Florent Tremblay PhD

Page 4 / Adsum / 22 novembre 2006

Les journaux comme les nouvelles télévisées ne manquent jamais de nous informer et d’insister abondamment sur le fait que le Canada vient encore de subir des pertes en Afghanistan et de suggérer qu’on devrait tout simplement se retirer de ce champ de bataille. Depuis le début de ces hostilités, 42 de nos frères et sœur d’armes y sont décédés. Ce sont évidemment 42 morts de trop, mais il serait peut-être bon de mettre en perspective ce nombre de décès. Chaque année nous revient le 11 novembre, et les Canadiens et Canadiennes de partout au pays se recueillent en silence pendant quelques instants pour se souvenir des hommes et des femmes qui ont servi et qui continuent de servir notre pays en temps de guerre et de conflits comme en temps de paix et de missions humanitaires. Dans toutes les opérations militaires auxquelles le Canada a participé, plus de 2 500 000 Canadiens et Canadiennes ont servi le pays et plus de 200 000 d’entre eux ne sont jamais revenus dans leurs foyers. Des pères, des fils et des filles, des amoureux et des amoureuses ont été tués au combat ou ont été lourdement blessés. Lorsque nous nous souvenons de leur service et de leurs sacrifices, nous rappelons la tradition de liberté que ces hommes et ces femmes ont voulu préserver. 1914-1918 : 117 000 MORTS EN QUATRE ANS Sauf erreur de ma part, le Canada ne compte présentement aucun survivant de la Première Guerre mondiale. Mais tout au long de ce combat de quatre ans, plus d’un million de Canadiens participèrent dont, hélas, quelque 117 000 ne revinrent jamais. La première bataille importante à laquelle les Canadiens se sont livrés au début de ces hostilités sur la terre de France a eu lieu à Ypres; c’était le 22 avril 1915. Hélas, nos hommes n’étant pas très bien équipés, le tiers de nos combattants y laissèrent leur vie en moins de 48 heures, terrassés par les gaz toxiques qu’utilisaient les Allemands. Mais en avril 1917, les Canadiens changèrent le cours de la bataille en remportant une grande victoire sur la crête de Vimy. Hélas, le prix à payer fut très élevé; les Forces canadiennes comptèrent 10 000 morts en six jours de combat. Quand, le 11 novembre 1918, l’Armistice fut signé, les Canadiens avaient démontré qu’ils avaient fait leur large part.

1939-1945: 42 000 MORTS EN SIX ANS Lors de la Deuxième Guerre mondiale, sur les champs de bataille européens et asiatiques, les Canadiens combattirent vaillamment. Nos trois services - Air, Mer, Terre - enrôlèrent pas moins d’un million d’hommes et de femmes dont 42 000 donnèrent leur vie pour l’idéal de liberté qu’ils avaient entrevu dans leur prime jeunesse. Il est bon de noter ici que 20% des effectifs militaires étaient canadiens-français. Donnons quelques exemples : • en août 1941, lors de la Bataille de l’Angleterre, les artilleurs du 4e Régiment d’artillerie et les aviateurs du Club Alouette, tous de bons francophones, combattirent vaillamment l’envahisseur allemand. • en décembre 1941, lors de la défense de Hong Kong contre les Japonais, la préparation militaire avait vraiment été insuffisante. Les combats ne durèrent que quelques jours, mais ils furent suivis d’un long séjour en camp de concentration d’où 500 des nôtres ne revinrent jamais! • février 1942 rappelle à certains de nos vétérans le début de la Bataille de l’Atlantique où les sous-marins allemands torpillèrent non seulement nos navires de ravitaillement loin en pleine mer, mais attaquèrent notre marine marchande jusque dans le fleuve Saint-Laurent. • le printemps de 1942 fut marqué par le débarquement raté de Dieppe où les Canadiens représentaient 90% des forces d’assaut. Sur les 4963 soldats que comptait le Canada dans cette opération, un millier, exactement 907, furent tués en mettant le pied sur la grève. Plus du double furent faits prisonniers et subirent l’épreuve des camps de concentration allemands que vécurent au moins trois de nos vétérans de la Montérégie. • au printemps de 1943 s’amorça la Campagne d’Italie que vécurent bravement nos gars du 22e à Ortona, à la Casa Berardi, et lors de la prise de Monte Casino. Imaginez! Un mois complet, celui de décembre 1943, passé tout entier dans les tranchées détrempées, 24 heures sur 24! • juin 1944 s’appela Jour J avec le débarquement de Normandie. Un succès! Les Canadiens formaient le fer de lance avec les troupes alliées de ce qui allait amener la libération de la France. La résistance allemande fut féroce et les pertes furent très lourdes; pas moins de 50 000 morts! La fin du même été 1944 vit la montée glorieuse des nôtres en Belgique et en Hollande. La victoire finale était en vue. • enfin, ce fut la reddition des Nazis en mai 1945, la victoire des Alliés! Une centaine

Photo : Caméra de combat, FC

d’Anciens combattants, valeureux survivants de 1939-1945, vivent encore paisiblement dans notre région. 1950-1953 : 516 MORTS EN QUATRE ANS Après la Deuxième Guerre mondiale, nos Canadiens ne se reposèrent pas longtemps. En 1950, l’Organisation des Nations Unies demanda au Canada de contribuer à la défense de la Corée du Sud, envahie par la Corée du Nord que soutenait la Chine. La vie dans les tranchées de Corée fut très éprouvante. La température était extrêmement froide et le terrain, très accidenté. Un demi-million d’hommes en armes venant de plusieurs pays sous une direction unique, celle de l’ONU, permit enfin la victoire. Près de 27 000 Canadiens servirent en Corée et 516 de nos camarades y reposent en paix. 1956 À AUJOURD’HUI : 157 MORTS EN 50 ANS Lors de la Crise de Suez, en Égypte, notre ministre des Affaires étrangères, Lester B. Pearson, se rendit au siège des Nations Unies et suggéra l’idée d’une Force du maintien de la paix; l’idée était neuve et elle fut acceptée le 4 novembre 1956. Depuis lors, le Canada a toujours été identifié à la paix dans le monde et son action est reconnue à l’échelle internationale. Depuis 1956, l’année de sa création, le Canada a participé à près de 60 missions de maintien de la paix sous le parapluie des Nations Unies, les casques bleus comme on les appelle. Nos fiers représentants participent présentement

et simultanément à pas moins de 17 missions de paix à l’étranger dont, évidemment, la plus importante de son histoire sous le chapitre sept du règlement de Genève, la «guerre en Afghanistan». Depuis le début des opérations de paix, 114 de nos membres sont morts en action dans des missions humanitaires qui se voulaient pourtant pacifiques. Rares chez nos militaires canadiens d’aujourd’hui sont ceux et celles qui, dans le cours de leur carrière, n’ont jamais été déployés à l’étranger en mission du maintien de la paix. Au moment où j’écris ces lignes, au nombre de morts que je viens de mentionner, ajoutons nos 43 frères et sœur d’armes (42 militaires et un civil représentant de l’ONU) qui sont décédés dans les dernières semaines en Afghanistan. Nous venons de commémorer toutes ces actions militaires par le port du coquelicot et par les célébrations qui entourent à chaque année le jour de l’Armistice, le 11 novembre. Nous nous sommes rappelé les horreurs de la guerre et la valeur inestimable de la paix. Et nous avons fait resurgir le souvenir de tous ces braves hommes et femmes qui se sont portés et se portent encore volontaires à la défense de la cause de la liberté et de la paix. Il est bon que nous nous souvenions d’eux et qu’ils ne soient pas morts en vain! Source : Une journée pour se souvenir / A Day of Remembrance, ministère des Anciens Combattants, Canada, 2005.

Cérémonie commémorative à la mémoire de nos héros canadiens par nos amis de la Normandie DISCOURS PRONONCÉ PAR ELODIE GENOUEL, ÉLÈVE DU LYCÉE PROFESSIONNEL VICTOR-LÉPINE.

Une élève du Lycée professionnel Victor-Lépine de Caen en Normandie prononce un discours au Monument du Royal 22e Régiment à la mémoire de nos héros canadiens.

Par le capitaine Jocelyn Bordeleau Commandant adjoint, compagnie Garnison, 2 R22eR

Les 19 et 21 octobre dernier ont eu lieu des commémorations toutes spéciales au Monument du Royal 22e Régiment et à la Croix du Sacrifice faites par 19 jeunes Français et quatre professeurs du Lycée professionnel Victor-Lépine de Caen en Normandie. Ces cérémonies s’inscrivaient à l’intérieur d’un échange culturel et commémoratif avec l’École secondaire PaulLe-Jeune de Saint-Tite en Mauricie. Les jeunes visiteurs normands ont visité le Québec du 15 au 25 octobre. Lors de leur séjour, ils ont tenu cinq cérémonies commémoratives afin d’honorer la mémoire des Canadiens, des Québécois, qui ont débarqué sur les plages et les villages à partir du 6 juin 1944 pour libérer, au prix des plus grandes souffrances et des plus grands sacrifices, la Normandie, puis la France et l’Europe. D’autres cérémonies du devoir de mémoire ont eu lieu à Shawinigan le 20 octobre au Cénotaphe

de Shawinigan, à Montréal le 23 octobre au Monument commémoratif franco-canadien du Parc Lafontaine, et le 24 octobre au War Memorial of Montreal West. Pour ce qui est des cérémonies à Québec, nous avons pu compter sur la présence de M. Alabrune, Consul général de France à Québec, du commandant du 2 R22eR, le lieutenant-colonel Gosselin, et de son SMR, l’adjudant-chef Moreau, du major régimentaire, le major Lacombe, du commandant de la compagnie de Garnison à la Citadelle de Québec, le major Coulombe, ainsi que du sergent-major de la compagnie de Garnison, l’adjudant Gaudreault. Comme vous pourrez le constater dans l’extrait présenté en encadré, ces cérémonies ont été très émouvantes par leurs témoignages décrivant aujourd’hui les efforts d’hier. À la toute fin des cérémonies, des fleurs et coquelicots ainsi que des galets de granite de la Normandie ont été déposés au pied des mémoriaux afin de commémorer le souvenir qui les habite toujours.

«Il peut sembler curieux, de prime abord, de voir des élèves d’un lycée normand et leurs professeurs, se recueillir devant le Monument du Royal 22e Régiment de Québec, dans la mesure où ce prestigieux corps d’armée s’illustra, tout particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale, en Sicile puis en Italie, enfin en Hollande et en Allemagne. Pourtant quel régiment plus exemplaire que le Royal 22e Régiment? Il est celui des superlatifs : il est le régiment qui a mérité le plus d’honneurs de bataille, il est celui qui a reçu le plus de Croix Victoria, il est celui enfin à déplorer le plus grand nombre de pertes au cours des deux guerres mondiales. Ainsi, qu’il s’agisse de la Botte italienne, des polders hollandais, de la Forêt Noire allemande,ou des dunes et des prairies normandes, quel que soit le théâtre d’opération, sur terre, sur mer ou dans les airs, l’objectif, durant ces années de plomb, fut toujours le même et il fut toujours accompli au prix des pires souffrances et des plus grandes douleurs : libérer l’Europe du joug nazi, rendre à notre continent sa liberté si chère et si fragile finalement. Alors notre présence aujourd’hui, devant vous, prend tout son sens : nous sommes là devant vous pour rendre hommage au courage et à l’abnégation de tous ces valeureux soldats, dont 45 000 ne revinrent pas, dont 56 000 souffrirent dans leur chair le prix de notre liberté à tous; nous sommes là pour dire notre admiration à ce million d’hommes et de femmes qui s’engagèrent alors, sacrifiant vie de famille et jeunesse insouciante, pour nous permettre aujourd’hui de vivre sans autre entrave que celle d’une démocratie bienveillante.

En hommage

au jour duSouvenir Dernièrement, plusieurs femmes et hommes de la Garnison de Valcartier ont quitté leur famille et leurs amis pour l’Afghanistan et des centaines d’autres

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se joindront à eux au mois d’août prochain. Merci à chacun et chacune d’entre vous pour votre dévouement.

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(...) Mais libérer l’Italie, puis la Hollande, c’était surtout libérer de la Bête immonde nazie deux des pays fondateurs d’une future Europe unie qui, quoi qu’on puisse en dire, reste un exemple de construction pacifique et démocratique d’un espace de paix et de prospérité, dans ce monde qui, parfois, effraie et pousse au pessimisme. À bien y réfléchir, on se rend compte que le Canada est la seule puissance à avoir libéré ou contribué à libérer les six pays à l’origine de l’Union Européenne. Quel symbole pour nous tous! Nous sommes donc là, devant vous, aujourd’hui, pour vous dire que nous nous souviendrons à jamais de tous ces hommes à la feuille d’érable qui, sur le sable de Normandie ou dans les dunes siciliennes, nous offrirent leur vie sans contrepartie. Nous sommes là, devant vous, aujourd’hui, pour vous dire que le Devoir de Mémoire dont nous sommes investis est l’outil nécessaire et précieux dont nous avons besoin pour construire notre avenir : comprendre notre passé, honorer le souvenir et le courage doivent nous servir à regarder devant nous pour avancer. Enfin, nous sommes là, devant vous, aujourd’hui, pour affirmer notre volonté de transmettre cette Histoire dont nous sommes tous les dépositaires et qui doit nourrir notre futur, comme autant d’exemples à méditer. Croyez bien que nous mettrons tout en oeuvre pour nous montrer digne, dans notre vie et dans nos actions, de tous ces sacrifices ; vivre dans la dignité, vivre dans le respect des autres, c’est payer un peu de cette dette contractée il y 62 ans et qu’on ne finira jamais de payer».

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22 novembre 2006 / Adsum / Page 5

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VOTRE SUDOKU 35e année, No 12, mercredi 22 novembre 2006

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC / Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 5500 copies Éditeur Col Gerry Champagne, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 charest.c@forces.gc.ca Journaliste Yan Bélanger, poste 6656 belanger.y3@forces.gc.ca Conseiller militaire Capt Jocelyn Laroche, poste 7641 laroche.jgj@forces.gc.ca Conseillère en publicité Ginette Demers, poste 6081 journalvalcartier@dnd.ca Responsable petites annonces et comptabilité Nancy Goguin poste 5598 goguin.n@forces.gc.ca Infographe Josée Lessard poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs. Abonnement: 25,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992 ADRESSE : JOURNAL ADSUM GARNISON VALCARTIER, BÂT. 200 C.P. 1000, SUCC. FORCES COURCELETTE (QUÉBEC) G0A 4Z0

Page 6 / Adsum / 22 novembre 2006

TÉLÉPHONE : (418) 844-5000, POSTE 5598 TÉLÉCOPIEUR : (418) 844-6934 COURRIER ÉLECTRONIQUE : +adsum@forces.gc.ca

PROCHAINE PARUTION : MERCREDI 13 DÉCEMBRE DATE DE TOMBÉE : LUNDI 4 DÉCEMBRE

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Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.

CHRONIQUE LECTURE BRISER LES AILES DE L’ANGE Les infirmières militaires canadiennes (1914-1918) La Première Guerre mondiale offrit à 2500 infirmières canadiennes la possibilité de « servir la cause » par leur métier choisi et exercé dans la société civile qui, paradoxalement, tardait à leur reconnaître un statut de professionnelles dans le domaine des soins de santé. Cette guerre, meurtrière à bien des égards, a donc permis à ces jeunes femmes de vivre une expérience unique, loin du carcan dans lequel la société du début du XXe siècle les enfermait. À partir de journaux inédits trouvés en archives et de Mémoires laissés par certaines infirmières, Mélanie Morin-Pelletier décrit le travail de ces femmes au front. (...)

Ce que j’ai pensé de ce livre Un commentaire du caporal M. Villeneuve (CI SQFT), lectrice volontaire pour l’Adsum

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Nombreux sont les documents qui traitent de la Grande Guerre. La plupart en font la description, parlent des faits saillants, des grandes batailles, des événements historiques et des actes d’héroïsme. Certains des acteurs de la Première Guerre mondiale sont toutefois restés dans l’ombre. Ce sont les infirmières. Dans le livre Briser les ailes de l’ange, l’auteure se base sur les journaux intimes et les mémoires de certaines soignantes canadiennes qui ont travaillé, entre autres, en France, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Russie, à Lemnos et à Salonique. À travers les pages, on y découvre ce que vivaient les infirmières au quotidien, car elles devaient panser, laver, stériliser, mais aussi réconforter. Elles nous font part des fêtes et événements, de leurs sentiments face à la guerre et ses atrocités, leur ennui et lassitude, bref, tout un pan de ce qu’était leur vie entre 1914 et 1918.

Ce livre est très bien documenté, agrémenté de notes en bas de page et d’une bibliographie impressionnante pour un si petit document. Le style est sobre, parfois redondant. Toutefois, la vie de ces êtres remarquables y est décrite de manière exhaustive, l’auteur n’omettant aucun détail. Cette dernière nous présente un regard nouveau sur la guerre, vu de l’extérieur par des femmes qui se sont dévouées à rendre le sort du soldat meilleur le temps d’un repos. En somme, Briser les ailes de l’ange est un document passionnant où la noirceur de la guerre est éclipsée par le voile blanc des infirmières canadiennes. TITRE : Briser les ailes de l’ange Les infirmières militaires canadiennes (1914-1918) AUTEURS : Mélanie Morin-Pelletier ÉDITEUR : Athéna éditions PAGES : 192 + 16 p. cahier photos PRIX : 19,95$

De retour d’Afghanistan, ils nous racontent Par Yan Bélanger Journal Adsum

Très bientôt l’Afghanistan sera au cœur de toutes les discussions ici à Valcartier avec le déploiement imminent de 2000 militaires de la brigade. L’Adsum a rencontré quatre militaires d’ici qui sont revenus récemment de cette mission. Tous avaient été appelés en renfort au printemps dernier pour compléter le contingent canadien. Certains d’eux ont dû sillonner, au péril de leur vie très souvent, une région encore hostile à leur présence en étant toujours sur le qui-vive. À une exception près, tous seraient prêts néanmoins à y retourner. Ils sont plus que jamais convaincus que leur présence là-bas a contribué à la reconstruction d’un monde meilleur pour le peuple afghan. Aujourd’hui, ces quatre militaires partagent leur expérience avec nos lecteurs.

Nom : Capitaine Bryan Flemming Unité : 12e Régiment blindé du Canada Âge : 24 ans Originaire de : Charlottetown à l’Île-du-Prince-Édouard Enrôlement dans les FC : 1999 Son travail en théâtre : Chef de la troupe 7, désignée «Troupe de réaction immédiate»

Nom : Sergent Yvan Masson Unité : 12e Régiment blindé du Canada Âge : 38 ans Originaire de : Chambly Enrôlement dans les FC : 1988 Son travail en théâtre : Membre de la troupe 7. Chef de patrouille sur véhicule Coyote. Sous le commandement du capitaine Flemming (voir à gauche), le sergent Masson a effectué de l’escorte de convoi, ravitaillé les compagnies d’infanterie sur le terrain et leur a fourni un appui en reconnaissance. Yvan partage sa vie avec Martine Grenier. Le couple a un enfant, Romy, 3 ans.

Nom : Sergent Patrick Moreau Unité : 5e Régiment d’artillerie légère du Canada Âge : 34 ans Originaire de : Gatineau Enrôlement dans les FC : 1990 Son travail en théâtre : Chef lanceur et récupérateur sur le véhicule aérien tactique sans pilote. Lui et sa conjointe, Valérie Harvey, ont deux enfants, David, 13 ans, et Émilie, 9 ans. Nom : Capitaine Jean-François Claveau Unité : 5e Régiment d’artillerie légère du Canada Âge : 30 ans Originaire de : Québec Enrôlement dans les FC : 2000 Son travail en théâtre : Commandant adjoint d’une sousunité chargée de la coordination nécessaire au lancement et à la récupération du véhicule aérien tactique sans pilote (Sprewer). Déployé la première fois en Afghanistan en 2004 à Kaboul, le capitaine Claveau en était à son deuxième séjour là-bas. Jean-François partage sa vie avec sa conjointe, Annie Pageau. Le couple n’a pas d’enfant.

ENTREVUE

Sgt Moreau : La chaleur accablante (45o C à l’ombre), un soleil de plomb et la poussière omniprésente. Les roquettes sur le camp étaient désagréables aussi. Sgt Masson : Le paysage. On a l’impression d’être sur une autre planète où il n’y a pas d’arbres, seulement des roches. Lorsque tu vois des fleurs, tu te demandes comment les Afghans arrivent à les faire pousser dans une terre si aride. Les Afghans, eux, croient que leur terre est magique. Capt Flemming : C’était étrange de voir que certains Afghans dans les villes se promenaient pieds nus, mais qu’ils avaient jusqu’à quatre téléphones cellulaires sur eux. Vous attendiez-vous d’avoir à servir un jour dans un théâtre des opérations aussi dangereux que celui de l’Afghanistan? Capt Flemming : Certainement! C’est agréable enfin d’avoir la chance de faire notre job. C’est pourquoi j’ai joint les Forces canadiennes. Même si nous avons été appelés à prendre les armes et à conduire des combats parfois musclés, je considère que notre mission demeure toujours une mission de paix. Nous ne sommes pas une force d’occupation! On est là pour aider un pays à se reconstruire avec la collaboration d’autres pays. Sgt Masson : Je me souviens de ma mission à Chypre. On se faisait tirer une roche en patrouillant la zone tampon, et tout le monde criait que la guerre venait d’éclater. On est des soldats d’abord, rappelle-t-il. Et un soldat, c’est fait pour combattre. Avez-vous l’impression d’avoir fait une différence dans la situation actuelle en Afghanistan? Tous : Oui. Énormément!

Comment était votre journée de travail? Sgt Moreau : Mon travail s’effectuait surtout en soirée et la nuit. Notre avion avait du mal à voler en plein jour à cause de la chaleur. Le lever était à 14 h et on travaillait jusqu’à 8 h le lendemain matin. Des temps libres? Que quelques-uns en six mois!

douche aux deux semaines était courante en raison du manque d’eau. C’était étrange de se stationner en Coyote devant le Tim Horton’s avec notre attirail de combat et de commander deux beignes et un café avec deux crèmes et un sucre! Mais ces petites choses contribuaient à remonter le moral des troupes. Difficile de passer sous le silence ceux parmi vous qui ont laissé leur vie en Afghanistan. Lorsque des frères et soeurs d’arme tombaient, comment arriviez-vous à trouver le courage pour poursuivre la mission? Capt Claveau : Sur le camp, je m’étais porté volontaire pour faire l’inventaire des articles personnels des militaires tombés au combat. Je suis devenu particulièrement émotif lors de la mort de la capitaine Nichola Goddard que j’avais appris à connaître sur le camp. Ça donne un choc, surtout lorsque tu tombes sur des photos et des lettres personnelles. C’est là que j’ai réalisé que la mission était dangereuse et qu’on pouvait y rester.

«Fiez-vous à votre entraînement et soyez continuellement aux aguets. Il y a des automatismes qu’on a acquis avec le temps et qui peuvent vous sauver.» Sgt Masson : On n’avait aucun horaire fixe. On fonctionnait en temps ZULU. Après plusieurs jours d’opérations, on revenait au camp pour se reposer pendant 24 ou 48 heures. Pendant ce temps, la situation sur le terrain continuait d’évoluer. Très souvent, on devait repartir moins de 12 heures après pour plusieurs jours encore. Comment décririez-vous les installations sur le camp?

Capt Flemming : À quelques reprises. Notre troupe a subi pas moins d’une dizaine d’attaques directes en six mois. On a été chanceux, car seulement l’un de nos hommes a été blessé. Le capitaine Flemming se souvient de l’attaque survenue le 3 août et qui a fait quatre morts parmi nos Canadiens. Il en parle encore aujourd’hui avec beaucoup d’émotions. J’étais sur la ligne de front, essuyant les tirs ennemis, pour évacuer les blessés et les corps et pour sécuriser le périmètre. Ce n’est qu’une fois de retour au camp que je prenais conscience de ce qui s’était réellement passé et des risques auxquels nous

Comment comparez-vous la force militaire canadienne à celle des autres pays de la coalition? Capt Flemming : Nous sommes les mieux équipés, plus que les Américains à bien des égards. Nous avons une bonne puissance de feu, des véhicules blindés. Il y en a qui se promènent en 4-roues. Nous, on a toujours nos vestes pare-balles et notre casque. On est très vigilant! Sgt Masson : J’ai travaillé avec les Britanniques, les Américains et les Danois. Les Américains ne menaient pas ou très peu d’opérations de nuit comparativement à nous. Très souvent, ils nous demandaient de les escorter pour bénéficier d’une puissance de feu. Les Danois se déplacent en G-Wagon avec les côtés en toile et munis d’aucun armement. Ça n’arrête pas grand chose! La seule lacune est notre dépendance aux hélicoptères américains pour le transport tactique des troupes et le ravitaillement. Quel conseil donneriez-vous aux militaires qui partiront l’été prochain pour servir en Afghanistan? Sgt Masson : Fiez-vous à votre entraînement et soyez continuellement aux aguets. Il y a des automatismes qu’on a acquis avec le temps et qui peuvent vous sauver. En situation de combat et avec tout le stress qui y est associé, les automatismes reviennent. Vos sens sont allumés. C’est comme une machine. Tu n’es pas sûr qu’il y a une balle dans la chambre de ton fusil, vérifie-le! Deux fois s’il le faut!

Près de 2300 militaires servent en ce moment en Afghanistan. La majorité d’entre eux participent à l’opération ATHENA, la contribution du Canada à la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) dirigée par l’OTAN. Le gros des troupes provient actuellement d’Edmonton et de Petawawa. Néanmoins, plus de 200 militaires de Valcartier se sont joints à eux le mois dernier pour leur prêter main-forte. Leur tâche est de protéger l’Équipe de reconstruction provinciale, d’assurer la sécurité de l’aéroport de Kandahar et du camp canadien Nathan Smith et de voir à l’entraînement et au mentorat de l’Armée afghane. Rappelons que depuis le début du déploiement canadien dans ce pays, 42 militaires ont perdu la vie.

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22 novembre 2006 / Adsum / Page 7

Sgt Masson : Entourée de barbelés, la base militaire de Kandahar se perd dans la poussière d’un vaste champ de sable et de roches. Le bruit des hélicoptères et des Hercules, qui grondent sans arrêt aux abords des tentes, trouble notre sommeil. Le camp international, qui compte pas moins de 15 000 personnes, occupe tout le tarmac de l’aéroport de Kandahar. C’est une compagnie privée, engagée par les Américains, qui fournit les différents services d’alimentation et sanitaires. On a longtemps dormi dans des tentes qui pouvaient contenir jusqu’à 400 personnes. Adieu l’intimité! Par ailleurs, la

Avez-vous senti que votre vie était en danger?

avions été exposés. Une chance que nous étions dans une zone sécurisée! Sgt Moreau : On a été très chanceux. Une roquette est tombée à quelques mètres de moi sur le camp. On est impuissant! Puisque les tirs à la roquette survenaient souvent la nuit, inconsciemment, on plaçait notre équipement au pied du lit pour être prêt à tout. On a vu souvent des gars arriver en caleçon dans le bunker ou en serviette avec de la crème à barbe sur le visage.

POUR RÉSERVATION

Qu’est-ce qui vous a marqué le plus pendant votre mission en Afghanistan?

Capt Claveau : Je sais que notre avion a fait une grande différence. Notre travail a aidé les troupes qui combattaient sur le terrain à avoir une meilleure connaissance de la situation tactique. Un élément de sécurité pour elles! Capt Flemming : On n’est pas là pour gagner la guerre pour les Afghans, mais pour travailler aux côtés de l’armée afghane. Dans certaines régions occupées, les Talibans ont été repoussés et l’armée afghane en y étant présente tente d’y maintenir un climat de sécurité. Par ailleurs, j’ai remarqué des changements concernant les droits des femmes. Les écoles ouvrent et les jeunes filles peuvent y avoir accès.

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Comment avez-vous vécu le retour? Sgt Masson : Notre séjour à Chypre, avant notre arrivée au Canada, a été grandement bénéfique et a facilité de beaucoup notre adaptation. J’en retiens surtout le message suivant : lorsque tu rentres chez vous, ta femme n’a pas arrêté de vivre pendant les six derniers mois. Tu dois t’intégrer sans t’imposer. On doit se considérer comme des visiteurs dans notre propre maison.

La Charte des anciens combattants, pour faciliter votre transition à la vie civile

Un parcours du commandant, deux jours d’épreuves! Par Alex Maillé Agent de communication au 5 GBMC

C’est sans anicroche que s’est tenu le premier Parcours du commandant sous la direction du colonel Guy Laroche le 3 novembre, sur la garnison. La température, effleurant le point de congélation, n’a pas réussi`à refroidir les ardeurs des quelque 1300 participants. Tous y ont mis de l’énergie et du cœur! «La formule du Parcours a un peu changé; elle n’est plus basée sur les notions de réussite et d’échec, mais plutôt sur le concept de progression. L’individu que vous devez battre lors du Parcours, c’est vous-même», a mentionné le colonel Laroche lors de son discours de clôture du Parcours, dans l’après-midi du 3 novembre.

NOUVELLES

Page 8 / Adsum / 22 novembre 2006

Graphique : cpl. É. Duhamel, Affaires publiques 5GBMC

En vous inscrivant au programme, vous obtiendrez de l’aide pratique au moyen d’ateliers ou de séances individuelles d’orientation professionnelle et de recherche d’emploi. Même si un emploi vous attend à votre libération, vous avez tout intérêt à vous inscrire, car vous obtiendrez d’excellents conseils pour apprendre à gérer votre nouvelle carrière au civil. Si, pour quelques raisons que ce soit, votre emploi au civil ne convient pas, il n’est pas trop tard pour vous prévaloir du programme au complet, pourvu qu’il ne se soit pas écoulé plus de deux ans depuis votre libération des FC. Pour en savoir davantage sur ce programme, ou sur tout autre programme ou service offert dans le cadre de la nouvelle Charte des anciens combattants, consultez le site Web d’Anciens Combattants Canada à www.vac-acc.gc.ca ou encore composez sans frais le 1 866 522-2022 (pour des services en français) ou le 1 866 522-2122 (pour des services en anglais).

EXPRESS

Cette rubrique vous présente différentes nouvelles concernant la Défense nationale qui sont, à notre avis, d’intérêt pour nos lecteurs.

Rapport spécial de l’Ombudsman

Résultats moyens par niveau de conditionnement physique pour le personnel de brigade

Autre changement noté par les participants au Parcours : chacun a maintenant la possibilité d’examiner les résultats en temps réel qui, au moyen d’un projecteur multimédia, défilent sur le mur du gymnase. Comme quoi on n’arrête pas le progrès! «Aujourd’hui, la bonne nouvelle est que personne n’a subi d’échec, car le Parcours n’est pas un test. Lorsque vous examinerez les résultats et que vous vous comparerez, peut-être devrez-vous prendre les mesures qui s’imposent pour vous améliorer. Il y a des spécialistes sur la garnison qui peuvent vous donner un coup de main», a ajouté le colonel Laroche. En fin d’allocution, le colonel Laroche a créé la surprise chez certains en annonçant aux troupes la tenue d’une seconde journée d’épreuves pour ceux qui n’ont pas pu participer au Parcours. Cette décision résulte de la participation plus faible que prévue obtenue le 3 novembre; les 1300 partici-

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle Charte, le 1er avril 2006, des centaines de militaires des FC ont reçu de l’aide pendant leur transition de la vie militaire à la vie civile. Représentant la réforme la plus exhaustive jamais apportée aux services et aux avantages offerts aux militaires en 60 ans, la Charte s’avère tout particulièrement utile pour les militaires en voie d’être libérés, car elle leur offre un large éventail de programmes et de services conçus spécialement pour faciliter leur transition à la vie civile. Le Programme d’aide au placement est certainement l’un des plus importants offerts à TOUS les membres de la force régulière et à certains réservistes libérés avec mention honorable. Nul besoin d’avoir été blessé ou d’avoir été libéré pour raisons médicales pour vous prévaloir de ce programme offert pendant les deux premières années de votre libération.

pants ne représentent que le tiers de l’effectif total de la brigade. En d’autres mots, cette mesure visait expressément les membres occupés sur une tâche déterminée, en vacances ou malades qui n’ont pu prendre part au Parcours le 3 novembre. C’est donc à une température plus clémente que près de 400 participants additionnels ont bravé la même série d’épreuves le 10 novembre, pour «officiellement» couronner le Parcours. Gardant en tête que le niveau 3 est le but à atteindre, les résultats moyens par niveau de conditionnement physique pour le personnel de brigade (c.-à-d. 3 et 10 novembre) sont présentés dans le tableau plus bas.

Photos : sgt D. Bernier, Imagerie Grn Va

Le ministre de la Défense nationale, Gordon O’Connor, accueille favorablement les recommandations énoncées dans le rapport spécial publié par l’Ombudsman des Forces canadiennes. Ce rapport fait état de la façon dont les anciens combattants du 1er Régiment du génie ont été traités après avoir été exposés à des substances nocives pendant leur déploiement au Koweït, en 1991.

Insignes multiconfessionnels des aumôniers

Les aumôniers des Forces canadiennes (FC) arboreront de nouveaux insignes de coiffure, dont chacun indiquera la religion de l’aumônier qui le porte. L’unification des FC en 1968 a entraîné l’unification de plusieurs classifications d’appui, y compris celle de la Branche des ser-vices de l’aumônerie, qui a reçu un insigne commun inspiré du modèle original des forces britanniques mais orné de feuilles d’érable symbolisant le Canada. Toutefois, le caractère de plus en plus diversifié de la mosaïque canadienne a éperonné la décision de mieux représenter la société canadienne en faisant état du multiconfessionnalisme de l’aumônerie militaire actuelle. Les nouveaux insignes de coiffure, en conséquence, sont unis par un thème commun mais portent les attributs distinctifs de la confession des aumôniers. L’insigne a en son centre l’un de ces trois symboles : les aumôniers chrétiens porteront un insigne de coiffure orné de la croix maltaise associée de longue date à l’aumônerie chrétienne, tandis que les aumôniers juifs porteront le symbole des tables de la loi et du magen David (étoile de David) et les aumôniers musulmans, celui du croissant de lune.

Sauvetage d’envergure dans l’Ouest canadien Les Forces canadiennes ont participé le 29 octobre à une vaste opération de sauvetage dans le nord de la Colombie-Britannique et de l’Alberta afin d’aider à évacuer 40 travailleurs forestiers en détresse en pleine tempête de neige.

À la demande du gouvernement de la Colombie-Britannique, la Force aérienne a déployé plusieurs aéronefs dans la région de Tumbler Ridge et de Sherman Meadows, à la limite de la Colombie-Britannique et de l’Alberta. Les travailleurs forestiers se trouvaient dans la région depuis deux jours pour y effectuer des relevés de Pine Beatle, et ils ont été pris dans plus de 120 cm de neige sans fournitures ni équipement adéquats.

Tournée de spectacles pour les troupes canadiennes en Afghanistan Quinze artistes de partout au pays ont entrepris la tournée de spectacles de la Force opérationnelle en Afghanistan (FOA) pour présenter «Sourires de chez vous» aux membres des Forces canadiennes déployés en Afghanistan. Le programme de tournées de spectacles des FC, qui relève de l’Agence de soutien du personnel des Forces canadiennes, a pour but de remonter le moral du personnel des FC qui sert dans des régions éloignées. Ces spectacles sont une excellente occasion pour les troupes de se divertir, de voir de nouveaux visages, d’être en contact avec leur pays, et de se donner un recul des activités opérationnelles quotidiennes. De rockers à des musiciens celtiques en passant par un humoriste acadien, la tournée de spectacles de la FOA «Sourires de chez vous» réunit des artistes pour tous les goûts. Parmi les artistes figurent : Tracey MacDonald, Marshall «Lucien» Button, Rockstar Party, Les Fables, Casey LeBlanc et Gary Sappier. L’auditoire en Afghanistan se compose surtout actuellement de membres du personnel de la BFC Petawawa.

NORAD suit la rentrée d’un satellite dans l’atmosphère Un peu plus de 10 000 objets orbitent actuellement autour la Terre. Mais, comme tout le monde le sait, ce qui monte, doit redescendre. Dernièrement, un satellite chinois, conçu pour analyser les effets de l’apesanteur et des rayons cosmiques sur la croissance des plantes, a pénétré l’atmosphère terrestre au-dessus de l’espace aérien du Nord canadien. Le satellite avait été lancé le 9 septembre 2006. Le NORAD a surveillé la situation et a déterminé que le satellite ne posait aucun danger pour le Canada et ses citoyens. Mensuellement, de cinq à vingt rentré-es sont observées à l’échelle mondiale par le NORAD qui peut fournir une analyse de la menace de deux à trois jours à l’avance.

Remerciement au dernier SMR du 5 RGC Par l’adjudant-maître Michel Rivard Sergent-major d’escadron, 58 Esc C&S

Le vendredi 27 octobre, le 5e Régiment du génie de combat a tenu un dîner au Mess des adjudants et sergents afin de souligner le départ du dernier SMR de l’unité, le capitaine J.B. Tremblay. Au nom de tous les sous-officiers supérieurs du 5 RGC, le capitaine Bruno Tremblay s’est vu remettre un cadeau symbolique, une canne régimentaire, pour le remercier de toutes ses années de service au 5 RGC et tout particulièrement, des deux années passées en tant que sergent-major du 5 RGC. Le dîner nous a permis aux sous-officiers supérieurs du 5 RGC d’échanger et de partager plusieurs anecdotes qui ont permis de rendre l’atmosphère conviviale et chaleureuse. Le 5 RGC tient à remercier les cuisiniers du Mess des adjudants et sergents.

L’adjudant-maître Michel Rivard (SMR/I) remet un cadeau symbolique, une canne régimentaire, à l’ex-SMR du 5 RGC, le capitaine J.B. Tremblay.

Retraite d’un membre du 5 RGC Par l’adjudant-maître Michel Rivard Sergent-major d’escadron, 58 Esc C&S

Le major Réjean Côté prendra sa retraite au mois de janvier 2007, après plus de 27 ans de loyaux services. Le major Côté s’est enrôlé dans les Forces canadiennes en 1979 comme sapeur. Il a fait sa formation de base à l’École du génie militaire (CFSME) à Chilliwack et a par la suite été muté au 5e Régiment du génie de combat (5 RGC) à Valcartier en 1980. En 1985, il est muté au 4 Combat Engineer Regiment en Allemagne où il a été employé principalement comme commandant de section de plongée. En 1988, il retourne à CFSME comme instructeur dans les sections d’appui du génie. Muté de nouveau au 5 RGC en 1990, il occupera le poste d’adjudant de troupe de campagne. En 1994, il est muté au QGDN/DGMC comme gérant de carrière des métiers de génie de combat. Il sera muté en 1997 au Cambodge pour servir comme conseiller technique pour les équipes de déminage dans le nord du pays. En 1998, il retourne au 5 RGC pour occuper le poste de sergent-major à l’instruction (SMI). En 2000, après avoir complété un certificat universitaire en études pluridisciplinaires, il accepte de transférer comme officier et est muté au QG 35 GBC pour occuper simultanément les postes de G3 état-major, G3 COCIM et G2. Il retourne encore une fois au 5 RGC en 2002 et occupera successivement les postes de commandant adjoint du 52 e Escadron du génie du 55e Escadron d’appui et capitaine-adjudant de l’unité. Le major Côté occupe présentement le poste de commandant du 58e Escadron de commandement et services. Le major Côté a participé aux missions suivantes : Iraq-Koweit (UNIKOM) en 1991, Bosnie (UNPROFOR) en 1993, Centre

LE 5 RGC ET SAINTEMARIE-DE-BEAUCE SE SOUVIENNENT Par le caporal Luc Lévesque 5e Régiment du génie de combat

Le dimanche 29 octobre, 150 militaires du 5e Régiment du génie de combat ont participé à la cérémonie du jour du Souvenir tenue à Sainte-Marie-de-Beauce. La cérémonie a été organisée par la Légion royale canadienne et le Corps de cadets 2898 qui est affilié à notre unité. Étant donné le mauvais temps, le président de la Légion royale canadienne a décidé de faire la parade à l’intérieur de l’église, au grand soulagement de tous. Cet événement a été un bon moyen pour les militaires d’échanger avec les vétérans qui étaient sur place ainsi qu’avec les cadets. Cette cérémonie a su renouveler la tradition de partenariat toujours grandissant entre la Ville de Sainte-Marie-de-Beauce et notre régiment. Major Réjean Côté - Photo : sdt M.J.D.Fortin

de déminage cambodgien (CMAC) en 1997 et 1998 et Afghanistan en 2004. De plus, il a participé à une grande quantité d’opérations d’aide aux pouvoirs civils sur diverses tâches de soutien en plongée et enlèvement des explosifs et munitions. Le major Côté a l’intention de demeurer dans la région de Québec avec sa famille. Il a accepté un poste avec la compagnie «Mine EOD Clear» et continuera dans un domaine connexe du génie militaire. Le 5 RGC te souhaite à toi et à Marlène, ainsi qu’à tes deux enfants, Anne Sophie et Simon, du succès dans tes futurs projets que l’on sait fort nombreux. Tu seras toujours le bienvenue dans ta grande famille régimentaire.

Le lieutenant-colonel Jacques O’Keefe, commandant du 5 RGC, remet un cadeau à M. Dupont, président de la Légion canadienne. - Photo : sdt Fortin

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Des membres de la compagnie A du 3 R22eR pratiquent les techniques du programme de tir tactique. Parade de regroupement et remise officielle des épaulettes de l’ESN 3-07.

Le 3 R22 R dédié à l’entraînement Par le lieutenant Matthieu Saikaly Commandant peloton 3, compagnie A, 3 R22eR

Maintenant que le 3 e Bataillon, Royal 22e Régiment a complété la consécration de ses nouveaux drapeaux, ses membres se concentrent maintenant sur la montée en puissance de la FO 3-07. En effet, depuis octobre dernier, l’unité a entamé une multitude d’activités afin de rencontrer ses objectifs. Alors que certains sont occupés à acquérir de nouvelles connaissances, d’autres accomplissent les normes individuelles d’aptitudes au combat (NIAC). Le très populaire 13 kilomètres, les exercices de topographie et le combat en zone urbaine ne sont que quelques exemples de l’entraînement qui occupe les membres du bataillon ce tempsci. Les membres de la compagnie A ont également participé à un entraînement sur l’art de demander et contrôler le tir d’artillerie. Ils se sont exercés, durant plusieurs heures, sur le système de tir d’armes légères (STAL) afin d’être mieux préparés pour la venue des exercices de tir réel.

Le mois de novembre s’annonce encore plus animé, car il sera consacré au tir des armes légères C7, C8, C9, de la mitrailleuse C6, du M 203, du Carl Gustav 84 mm, du mortier 60 mm et enfin des grenades. Il faudra également passer à la chambre à gaz et finalement effectuer des sentiers de combat ainsi que des attaques aux niveaux de section et peloton. Finalement, dans le but de mieux se préparer pour notre future mission, les membres de l’unité doivent effectuer un programme de tir tactique qui a fait l’objet de nombreuses conversations et d’articles dernièrement. En effet, ce programme permet aux soldats de développer une plus grande confiance en leur arme et d’être beaucoup plus à l’aise dans la manipulation de celle-ci à courte distance, que ce soit d’une position statique ou en mouvement. Le témoignage du soldat Larocque est éloquent quant à l’utilité d’un tel entraînement : «Les techniques de tir apprises étaient différentes de celles déjà apprises. Cet entraînement m’a permis d’améliorer la maîtrise de mon arme et d’avoir plus confiance dans mes habiletés au tir».

L’ESN 3-07 se regroupe et s’aguerrit Par le lieutenant Julie De Busschère O Svc ESN 3-07 La formation officielle de l’Élément de soutien national (ESN) de la FO 3-07 a eu lieu le 10 octobre dernier lors d’une parade de regroupement. Étaient présents les réservistes, les renforts individuels provenant des unités de services du 5e Groupe de soutien de secteur ainsi que ceux provenant des unités du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada. Le regroupement du personnel cadre quant à lui a eu lieu plus tôt, le 5 septembre, afin d’accomplir quelques tâches concomitantes et de créer des conditions propices à l’accueil et à l’arrivée du groupe principal. Lors de cette journée de regroupement, l’ESN a assisté à quelques présentations sur les affaires publiques, l’horaire d’entraînement à venir, etc. Le groupe a aussi reçu un briefing de renseignement afin de rehausser la connaissance de tous sur la situation du théâtre d’opération. Aussitôt formé, l’ESN s’est fait un devoir de développer la cohésion du groupe en organisant un après-midi d’activités au gymnase où il y avait de l’animation, des combats de gladiateurs, de la musique, etc. Ensuite, l’en-

traînement individuel a débuté avec les NIAC et les différents champs de tir. La prochaine étape est l’entraînement spécialisé ainsi que l’entraînement collectif. Il est important de noter qu’un contact est maintenu avec le théâtre d’opération pour s’assurer de la validité de l’entraînement. Afin de bien soutenir l’entraînement de l’ESN, une cellule de montée en puissance a été créée au 5e Bataillon des services. Cette section développe et coordonne une bonne partie de la planification logistique de l’ESN 3-07 afin de permettre à celui-ci de s’entraîner spécifiquement. Cette cellule travaille également à l’élaboration, l’organisation et l’exécution du plan d’entraînement pour les NMC 1 à 4. Le plan d’entraînement permet un maximum d’aguerrissement considérant la volatilité du théâtre d’opération et la possibilité de pertes. Il inclut aussi les plus récentes leçons apprises. Au cours des prochains mois, l’entraînement se poursuivra et d’autres activités de cohésion auront lieu afin de former une équipe solide constituée de membres confiants en leurs capacités et prêts à se déployer dans un environnement hostile.

Formation sur le VBL III au 1 R22eR

Page 10 / Adsum / 22 novembre 2006

Par le lieutenant Marie-Christine Alamy Commandant du peloton 2, compagnie A, 1 R22eR

Du 2 octobre au 10 novembre, la compagnie A du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment a donné différents cours sur le véhicule blindé léger (VBL III). Cette tâche lui a été attribuée dans le cadre de sa montée en puissance pour sa préparation en vue de son déploiement prochain avec le 3 R22eR en Afghanistan. Les cours ont eu lieu dans les locaux du 1er Bataillon ainsi que dans les secteurs de Valcartier. Depuis le début du mois dernier, la compagnie travaille d’arrache-pied pour former les soldats qui iront relever les troupes en Afghanistan en août 2007. Le point majeur de l’entraînement porte sur le VBL qui est devenu une pièce d’équipement indispensable pour les troupes déployées à Kandahar. C’est pour cette raison que la compagnie A met tant d’efforts à remplir son mandat de former les membres qui seront déployés.

avec le cours de chef d’équipage c’est qu’en plus de suivre le cours d’opérateur tourelle, le candidat apprend la gestion du véhicule, du chauffeur et de son équipage. La responsabilité du véhicule revient au chef d’équipage. Chaque candidat s’est livré à plusieurs évaluations, dont plusieurs examens théoriques, avant de faire face aux éva-

luations pratiques, consistant en un champ de tir pour le cours de chef d’équipage et d’opérateur tourelle. L’exercice de tir avait pour but de valider le niveau d’enseignement reçu en confirmant les compétences des stagiaires. L’évaluation du tir s’est déroulée sur le CT Termoli à la Garnison Valcartier du 30 octobre au 5 novembre. Les stagiaires

TROIS COURS DIFFÉRENTS

Nous avons pris l’engagement de donner trois cours différents pour la formation de nos équipes : le cours d’opérateur tourelle, le cours de chef d’équipage et celui de chauffeur VBL III. Le cours d’opérateur tourelle, une nouvelle formation, qualifie le tireur sur les deux positions du VBL III, canonnier et chef d’équipage. La différence

Un membre du cours de VBL III du 1 R22eR s’entraîne au tir sur cibles immobiles.

ont eu à tirer un nombre précis de balles qui devait respecter les tables de tirs selon les normes du cours. Ils ont eu à exécuter leurs procédures de désignation de tir et d’engagement de cible antichars et d’infanterie, stationnaires et mobiles, en mode statique et en mouvement. En raison du déploiement prochain en Afghanistan, le cours s’est vu octroyer de la munition non disponible en temps normal telle que la munition explosive (HEI-T) en plus de la munition courante (TPDS-T, 7.62 mm, 5.56 mm) et une démonstration de grenade LGBM (lancegrenade à bouches multiples). Pour sa part, le cours de conducteur VBL III visait à former les futurs chauffeurs de VBL. Ils ont eu, eux aussi, à rencontrer certaines exigences avec des examens théoriques avant de passer à leur évaluation pratique qui consistait à conduire le véhicule sur différents types de terrain, sur la route et hors route dans les secteurs d’entraînement, où le terrain est un peu plus complexe. Après ce mois de formation, les membres de la cie A sont prêts à poursuivre leur entraînement avant d’aller se joindre aux membres du 3 R22eR en janvier prochain pour partir avec eux à Kandahar à l’été 2007.

L’escadron D termine sa montée en puissance en Alberta Par les capitaines Darren Lemire et Pascal Croteau Respectivement officier de liaison, escadron D, et chef de troupe 42 L’exercice MAPLE GUARDIAN s’est tenu du 13 septembre au 15 octobre au CCEM de Wainwright en Alberta. Le but de l’exercice était de confirmer le niveau de préparation du groupement tactique du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (GT 1 R22eR), tout en mettant l’accent sur les personnes qui sont déployées en Afghanistan ce mois-ci. L’exercice a permis au colonel commandant du 5e Groupebrigade mécanisé du Canada de confirmer l’état de préparation des équipes de combat des compagnies C et D. Il y a également eu du tir réel de jour et de nuit. C’était également la première fois que le simulateur d’effets d’armes (WES) était utilisé afin d’accroître le réalisme de l’entraînement. L’escadron de reconnaissance du 12e Régiment blindé du Canada, composé de deux troupes de huit Coyote et d’un peloton de reconnaissance du 1 R22eR, a participé à tous les événements avec professionnalisme et détermination. L’exercice a commencé par une révision des drills reliés aux dispositifs explosifs de circonstance (DEC) et des postes contrôle de véhicules. Tous ces événements ont incorporé les tactiques des Talibans les plus récentes et les leçons apprises d’Afghanistan, et ont bien été reçues par les participants. L’escadron a très bien réagi aux embuscades, aux attaques de DEC et aux évacuations des blessés. Ces divers événements ont confirmé notre excellent niveau de préparation et la profondeur de nos équipages. L’entraînement «force contre force» a débuté le 26 septembre avec l’OP WARDEN. Se déployant en tant qu’élément d’une brigade multinationale fonctionnant sous un mandat du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le GT 1 R22eR était responsable de créer un environnement stable et sécuritaire dans sa zone d’opération. Afin de créer les conditions favorables aux activités d’aide humanitaire et au rétablissement de la règle du droit, les trois principales entités de manœuvre, dont l’escadron de reconnaissance, ont conduit des opérations conjointes enjambant tout le spectre des conflits. L’escadron de reconnaissance a mené les efforts de la stabilisation en recueillant de l’information lors des patrouilles de présence et en surveillant la zone de l’opération avec les postes d’observation. De plus, le peloton 61 et les troupes 62 et 63 ont également participé à des opérations chirurgicales telles que le cordon et fouille en définissant les objectifs et en effectuant le cordon externe. À ce chapitre, les membres des patrouilles ont joué un rôle crucial en étant les yeux des compagnies d’infanterie et en effectuant des tâches traditionnelles aux chars comme la base de feu.

L’escadron a fait preuve d’une flexibilité impressionnante en exécutant des tâches qui sortaient parfois de l’emploi habituel d’un escadron de reconnaissance, mais qui demeuraient dans le spectre des tâches pour des membres d’équipage blindé. Finalement, l’escadron était toujours prêt à fournir les escortes de convoi de l’ESN (logistique) et des patrouilles pour la force d’intervention rapide (FIR). En ce qui concerne les escortes, les troupes ont fait de l’excellent travail et ont largement contribué à faire changer les mentalités des métiers de soutien qui voient maintenant les risques associés à de telles opérations. Il faut dire que nos confrères de la troupe 7 de l’escadron B, tout frais revenus d’Afghanistan, nous ont mis au parfum des nouvelles procédures et de la dure réalité des combats. Pour cette partie de l’exercice, le CCEM avait engagé plus de 200 figurants civils dont 50 Afghans. Il y avait également quelques étudiants en journalisme qui effectuaient des reportages quotidiens à partir de nos opérations. Nous étions en mesure de voir l’impact médiatique de nos actions et nous avons réellement compris le sens de l’expression « le caporal stratégique ».

S N O I T P 07 I R VER 20 C I H S N O I N S

SES

20 20 NOVEMBRE NOVEMBRE AU AU 22 22 DÉCEMBRE DÉCEMBRE 2006 2006 Au Centre des sports (éd. 516) Information : 844-5000, poste 5226 L’exercice s’est terminé par des champs de tir 25 mm, d’artillerie, de F-18 et d’armes légères au niveau d’équipe de combat. Le tir s’est déroulé dans le cadre d’un raid sur un village de jour et de nuit. Les troupes 62 et 63 ont effectué une base de feu et une sécurité de flanc alors que le peloton 61 réalisait du tir réel dans le cadre d’une escorte de convoi. Les membres des troupes ont grandement apprécié le défi du tir de nuit puisque l’avance s’est déroulée seulement avec l’aide des appareils optiques de nuit tels le monocle et le DVA des chauffeurs. La chaîne de commandement est très satisfaite du déroulement de l’exercice et du rendement des membres de l’escadron. Les cavaliers ont eu la chance unique de s’entraîner dans un environnement réaliste au sein d’un GT. Les connaissances et l’expérience acquises par les membres de l’escadron lors de cet exercice serviront assurément le régiment au courant de la prochaine année puisque la plupart des membres feront partie des forces opérationnelles 3-07 et 1-08. En terminant, j’aimerais remercier au nom de tous les membres de l’escadron le personnel du régiment qui a passé plus de cinq semaines à nous suivre comme observateurs et chauffeurs.

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UN MOMENT D’HISTOIRE AVEC LE MUSÉE DU R22ER

Une tasse de thé? Dernièrement, une enseignante de Guelph en Ontario, qui visite la Citadelle avec ses élèves depuis une dizaine d’années, nous faisait parvenir une tasse et la soucoupe assortie. De toute évidence, cette passionnée des porcelaines anglaises se faisait une joie d’offrir à notre Musée cet ensemble impeccable et bien documenté : modèle «Adelaide» circa 1830, qu’elle recherchait depuis longtemps et venait de dénicher moyennant un copieux déboursé personnel. Que vient faire, direz-vous, cette acquisition au Musée du Royal 22e Régiment, un musée militaire après tout? Pour répondre à la question, une visite au Musée vous permettrait de constater à quel point la vitrine d’exposition où sont présentés des objets ayant appartenu ou rappelant Elias Walker Durnford s’en trouve bonifiée. On imagine très

C’est maintenant une tradition : dans sa première édition de la nouvelle année, le journal Adsum présentera les photos des bébés qui sont nés au sein de notre communauté au cours de l’année 2006. Un petit ange est venu agrandir votre famille cette année ou est sur le point d’arriver? Vous avez jusqu’au 8 janvier pour envoyer sa photo au journal. Photo papier : faire parvenir à journal Adsum, Garnison Valcartier, bât. 200, C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0. Photo numérique : faire parvenir à : +adsum@forces.gc.ca Prière d’indiquer le nom des parents, le prénom de l’enfant, sa date de naissance et votre numéro de téléphone.

bien l’ingénieur et architecte du roi, principal artisan de la construction de la Citadelle de Québec entre 1820 et 1830, s’accorder quelques moments de détente en prenant le thé dans cette tasse délicate et richement colorée de jaune soleil et bleu de cobalt, fabriquée dans son Angleterre natale, précisément à cette même époque.

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ATTERRISSAGE EN DOUCEUR À LA CITADELLE Par le caporal-chef Brian McDougall Le 22 octobre dernier avait lieu la cérémonie de la bénédiction des drapeaux consacrés qui se déroulait à la Citadelle de Québec. Pour l’occasion, trois membres de la compagnie A du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment ont effectué un saut de démonstration en parachute sur le terrain de parade. Le saut s’est fait d’une altitude de 4000 pieds à partir d’un CH-146 Griffon du 430 ETAH. Les trois parachutistes (caporal-chef Brian McDougall, l’adjudant Christopher Robin et le sergent Luidgi Castonguay) ont successivement sauté avec des grenades fumigènes et les drapeaux du3 R22eR et du Canada. Après avoir sillonné le ciel durant quelques minutes, ils ont atterri tout en douceur à proximité de la cible mise en place par le contrôleur de la zone de saut. Cette journée était parfaite (ciel bleu et vent très calme) pour ce genre de saut puisque la zone de largage à la Citadelle est relativement petite et demande beaucoup de dextérité pour atterrir avec précision (surtout avec des drapeaux de cette taille). Les sauteurs utilisaient le parachute de chute libre militaire CT-6 qui est une voilure carrée dirigeable. Il est à noter que c’était la première fois que des parachutistes atterrissaient à l’intérieur des murs de la Citadelle de Québec avec ce genre de voilure.

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ROBUSTESSE sous un jour nouveau ! L’Adsum à la recherche de sa «une» de Noël! Le journal aimerait publier la photo d’une famille de notre communauté militaire en train de décorer un sapin de Noël dans son édition de décembre. Si vous êtes intéressé, dites-nous en quelques mots, par courriel, pourquoi l’Adsum devrait retenir votre candidature. Une seule famille sera sélectionnée par l’équipe du journal à partir des réponses reçues. Faites-nous parvenir votre courriel au plus tard le 1er décembre 2006 à : +adsum@forces.gc.ca.

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www.beauprecapitalechrysler.com 225, rue Marais, Vanier (Québec) G1M 3C8

Superbe cottage de 28x28 haut de gamme offrant 3 chambres à l'étage et 1 au soussol, grande cuisine, foyer au salon, moulures au plafond et planchers bois franc exotique. Sous-sol entièrement aménagé. Beau terrain aménagé. Réservoir au propane loué. Coup de coeur assuré!

Construction 2005 de qualité supérieure, superbe propriété haut de gamme, 3 chambres à l'étage et 1 autre au sous-sol, 2 salles de bains,planchers bois & céramique,entièrement aménagée sur trois niveaux. Très grand patio recouvert à l'arrière. Clef en main. Pour connaisseur, une visite vous ravira!

Le charme d'autrefois! Maison centenaire, intérieur entièrement rajeuni en 2006, extérieur bien entretenu, armoires mélamine de couleur, planchers bois franc. Logez-vous à peu de frais! Mesures approximatives.

Grande maison chaleureuse,4 chambres,bien entretenu, combustion lente. Terrain 11,000 p.c., 3 grandes remises (style garage), piscine HT. Près de tous les services. À VOIR! Inclus: luminaires, stores, lave-vaisselle, aspirateur central et accessoires, piscine.

RABAIS DE 300$ AUX MILITAIRES

22 novembre 2006 / Adsum / Page 13

De construction 2004, magnifique propriété offrant 4 chambres dont 2 au sous-sol, planchers de lattes en merisier & céramique, escalier en merisier et sous-sol complètement aménagé. Décoré avec goût, elle saura vous plaire!

LE COMITÉ DES RÉSIDANTS FÊTE L’HALLOWEEN EN GRAND Le Comité des résidants a organisé un événement spécial à l’occasion de l’Halloween. À cette occasion, on avait organisé sur le terrain du Centre communautaire différentes activités, entre autres un cracheur de feu et un grand labyrinthe où quelques 500 visiteurs déguisés ont pu mesurer leur sens de l’orientation. Nous aimerions remercier les concepteurs de cette activité, MM. Yvon Martin et Denis Champagne, tous deux membres du Comité des résidants, ainsi que tous les bénévoles qui ont donné de leur temps pour faire de cette fête un événement au succès retentissant où tous les petits monstres et fantômes de la communauté se sont bien amusés.

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Photo : cpl F. Charest, 35 GBC

DÎNER DE L’ARMISTICE Plus de 150 membres actifs et retraités en provenance des différentes unités de la grande région de Québec ont pris part au traditionnel dîner de l’Armistice, tenu au cercle de la garnison de Québec, le 10 novembre. Présidée par le brigadier-général Christian Barabé, cette soirée riche en émotions a permis de rendre hommage aux soldats canadiens disparus depuis janvier 2006.

Exercice PLONGEUR DOMESTIQUE Par l’adjudant Frank Pearson 5 RGC

Les membres du QGET font des tests sur des nouveaux systèmes tactiques de communication Par le lieutenant Tom McMullen Commandant de la troupe PC, QGET

Du 25 au 29 septembre, les membres du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) se sont déployés au camp Vimy de la Garnison Valcartier pour effectuer des tests sur de nouveaux systèmes tactiques de communication. Cet exercice a permis aux nouveaux membres de l’unité de se familiariser avec les systèmes de communication déjà en place et, en même temps, de présenter à tous les membres les nouveaux systèmes tactiques qui seront employés dans un avenir rapproché. Plusieurs personnes ont eu la chance de manipuler les radios AN/PRC 117 qui permettent d’établir des communications via un lien satellite. Ces radios sont utilisées présentement en théâtre opérationnel où le relief rend difficile la communication à longue portée. Plusieurs tests ont aussi été effectués avec le Fly-Away Kit (aussi appelé le Superhighway). Cet équipement permet d’établir un réseau de type Ethernet qui donne aux utilisateurs une communica-

tion haute vitesse au travers un lien sansfil. Le lien peut s’étendre sur plusieurs dizaines de kilomètres et assurer une communication rapide entre les utilisateurs pour l’échange d’informations. Cette technologie permettra au centre d’opération tactique (COT) de la brigade d’échanger des informations avec le COT-avancé (une version réduite du COT mais plus mobile) de façon beaucoup plus rapide que ce que nous avons connu par le passé. L’échange sera aussi plus efficace étant donné la multitude de canaux disponibles sur ce système, permettant ainsi le transfert de données, voix et vidéo simultanément à une vitesse de 8 Mo/s. Ainsi, il est possible d’effectuer de la vidéo-conférence et de transférer des ordres, des cartes ou tout autre document électronique utile dans un court laps de temps. La semaine s’est bien déroulée et les membres du QGET ont beaucoup apprécié travailler sur de l’équipement à la fine pointe de la technologie. Le QGET envisage de tenir un exercice en Estrie au mois de novembre afin de tester ces nouvelles pièces d’équipement dans un contexte plus réaliste.

L’équipe de plongée du 5e Régiment du génie de combat, menée par l’adjudant Frank Pearson, a plongé dans le Port de Montréal avec le Groupe tactique d’intervention (GTI) du Service de Police de la Ville de Montréal, les plongeurs de la Sûreté de Québec, division Montréal, et un plongeur de la Gendarmerie Royale du Canada. Le but de l’exercice était d’échanger sur nos techniques et tactiques respectives pour mieux nous préparer dans l’éventualité où du soutien en expertise de plongée serait requis dans le cadre d’une opération domestique. L’exercice s’est déroulé du 23 au 27 octobre. Après une journée de conférence et de discussions, l’équipe a eu une présentation sur l’arme non létale TS-26, communément appelée «tazer», qui projette une charge de 50 000 volts. Le lendemain, un scénario de plongée était mis en branle : un colis suspect placé dans l’eau du Port de Montréal empêchait un navire d’accoster au Quai McKay. Après une vérification du quai, le colis a été repéré

et les techniciens en explosifs l’ont retiré de l’eau et l’ont neutralisé. Après une révision et une rétroaction du scénario, le caporal Alin Mirea a dirigé une formation sur la méthode de coupe sous l’eau à l’aide d’une torche thermique BROCO. Cette pièce d’équipement a intéressé les plongeurs du GTI qui y ont vu plusieurs utilités. Tous les membres du GTI ont pu couper du métal sous l’eau et ont beaucoup apprécié cet entraînement. Cette longue journée de plongée s’est conclue par un exercice d’évacuation d’un plongeur blessé. Au terme de cet échange qui a été très profitable pour tous les participants, nous sommes retournés à nos quartiers avec une meilleure compréhension des capacités de plongée des différents services de police. Nous voudrions souligner l’efficacité du caporal Jean-Pierre Girard du QM du 5e Régiment du génie de combat, grâce à qui nous avons pu obtenir des pièces d’équipements spécialisées dans un très court laps de temps. Merci également au personnel qui a contribué à faire de cet exercice un très grand succès.

Le superviseur de plongée, l’adjudant Frank Pearson, effectue les vérifications de sécurité sur le capitaine Dominic Leclerc et un plongeur du GTI.

Sniper : être ou ne pas être Par le caporal W.J.S. Comeau Stagiaire et finissant, cours de tireur d’élite 0601

Détachement de sniper du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment en action. Photo : Archives

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C’est le 24 juillet dernier que débutait le cours de tireur d’élite 0601 au Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre de la Garnison Valcartier. Ce dernier était précédé du pré-cours, là où toutes les aptitudes de base des stagiaires ont été évaluées et une impitoyable sélection, opérée. Les instructeurs provenant des trois bataillons d’infanterie de Valcartier ont choisi 16 des 36 individus qui aspiraient à devenir sniper. Ceux qui avaient réussi à passer au travers du processus de sélection du pré-cours étaient bien sûr très soulagés, mais ils étaient toutefois loin d’être au bout de leurs peines, car le plus dur restait à venir. Le cours était un amalgame de leçons pratiques et théoriques où les stagiaires étaient sans cesse évalués sur leurs capacités physiques, mentales et sur leurs aptitudes à prendre des décisions cruciales en peu de temps. Plusieurs exercices de pistage et de mémoire mettaient les méninges des stagiaires à rude épreuve. Après une série exhaustive de tests et d’évaluations, les quelques «survivants»

du cours, cinq pour être plus précis, ont eu droit à un test final de taille : un exercice où tout ce qu’ils avaient appris a dû servir. Les quatre jours ont débuté par une insertion à l’eau, près de Saint-Raymond, et ce, à partir d’un Griffon. Chose qui ne se fait plus souvent de nos jours durant les exercices. Par la suite, tous sont partis pour une jolie marche de santé avec un sac pesant en moyenne 120 livres. Les tireurs d’élite étant souvent obligés d’opérer en très petits détachements loin des postes de renfort et de ravitaillement, les «ruck sack» des stagiaires contenaient le strict nécessaire à leur autonomie pour l’exercice et l’équipement essentiel à leur mission. C’est en voyant les stagiaires agir dans toutes sortes de situations complexes que les instructeurs ont pu enfin voir si leurs instructions avaient porté fruit. Situation complexe, telle que l’insertion amphibie suivie d’une opération de capture de prisonnier et d’une extraction en Griffon où les sites ont dû être changés plusieurs fois à cause de la contre-attaque ennemie. Bref, ce cours a été très difficile, mais pourquoi n’en serait-t-il pas ainsi, puisqu’il vise à former l’élite de l’infanterie d’aujourd’hui?

Le renseignement en appui à la Force opérationnelle 4-06 Par le caporal Benoît Carbonneau CSC 4 Cie Rens

Au cours de l’exercice GARDIEN NORDIQUE qui a eu lieu à Wainwright du 18 septembre au 12 octobre, les membres de la branche du Renseignement ont eu la chance de contribuer à l’exécution des opérations de la FO 4-06 dans le cadre d’un exercice hyper réaliste, le tout dans un environnement simulant les conditions opérationnelles de l’Afghanistan. Les cellules de Renseignement étaient formées d’opérateurs en renseignement ainsi que de membres des armes de combat ayant suivi une formation de renseignement de combat. Les membres étaient autant de la Force régulière que de la Force de réserve. Les deux cellules de renseignement étaient réparties dans deux postes de commandement. Le premier au sein de l’escadron de reconnaissance, qui était formé de deux troupes de l’escadron D du 12e Régiment blindé du Canada ainsi que du peloton de reconnaissance du 1 er Bataillon, Royal 22 e Régiment. Le second, le principal, se situait au poste de commandement du groupebataillon 1 R22eR. Les opérateurs ont eu pour principales fonctions de fournir un appui aux commandants des éléments de manœuvre ainsi qu’au commandant de la FO 4-06. Parmi les nombreuses tâches qui figuraient dans leurs fonctions, il y avait le maintien des bases de données contenant l’ensemble de l’information concernant l’ennemi et les groupes belligérants. Ils devaient également assurer le briefing et le débriefing des patrouilles et des con-

AVIS

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SOUTIEN AUX PARENTS DES MEMBRES CÉLIBATAIRES DES FC

En réponse à des observations formulées par les commandements des armées et les centres de ressources pour les familles des militaires (CRFM), la clientèle visée par les services autorisés du Programme des services aux familles des militaires (PSFM) a été élargie et comprend maintenant les parents des membres célibataires de la Force régulière. Les services seront offerts avant, pendant et après les déploiements. Rappelons que le soutien aux parents des membres célibataires de la Réserve est disponible depuis 1998. Le PSFM fournit une gamme de services pour aider les familles à gérer le stress associé aux particularités du mode de vie militaire. Les membres célibataires de la Force régulière sont encouragés à fournir les coordonnées de leurs parents à leur CRFM. Les parents des membres célibataires de la Force régulière sont invités à faire de même en communiquant directement avec un CRFM. Pour trouver le centre le plus près d’eux, les parents peuvent consulter la liste des centres à l’adresse Web suivante : http://www.cfpsa.com/fr/psp/dmfs/mfrccontact/index.asp ou communiquer avec le personnel de la Ligne d’information sur les missions au 1 800 866-4546. Cette ligne d’information est un service disponible à l’échelle nationale qui donne des renseignements sur les missions et du soutien aux familles et aux amis des membres des Forces canadiennes en déploiement. Pour rejoindre le Centre de la famille Valcartier, composez le (418) 844-6060.

vois sortant et revenant au camp ainsi qu’analyser et préparer des produits de renseignement à l’intention du commandant et des sous-unités de la FO. L’ensemble de ces tâches étaient réparties sur des quarts de travail, pour couvrir les 24 heures de la journée. Les horaires de travail étaient plutôt chargés. Malgré tout, divers objectifs ont été atteints. Entre autres, la continuation de la sensibilisation des militaires à l’importance de la communication de l’information aux membres du renseignement; que ce soit via la chaîne de commandement ou directement aux opérateurs de leurs sous-unités respectives. Cette sensibilisation facilite la cueillette d’informations et accélère le processus de vérification de la fiabilité de l’information en confirmant de cette dernière à l’aide de plusieurs sources. Cet exercice a eu une grande valeur de formation, tant pour les opérateurs en renseignement que pour l’ensemble de la FO 4-06. En effet, les besoins en renseignement auxquels nous sommes confrontés se rapprochent de plus en plus de ceux des agences de police, par exemple des informations sur les membres d’organisations criminelles, les insurgés ou les terroristes. Cette nouvelle réalité demande une certaine adaptation de la part de l’ensemble des membres d’une force opérationnelle. L’importance des sections de renseignement ainsi que la nouvelle approche beaucoup plus pointilleuse de celles-ci, dans le cadre d’opérations asymétriques, ont pu être apprivoisées par les membres de la FO 4-06 au cours de cet exercice.

ENTRAÎNEMENT DES RÉSERVISTES QUÉBÉCOIS AUX ÉTATS-UNIS Par le caporal Andréanne Girard Affaires publiques, 35 GBC Près de 1000 réservistes du 35e Groupe-brigade du Canada s’entraîneront au Camp Shelby, au Mississippi, du 2 au 10 janvier 2007, lors de l’exercice PÈLERIN VALEUREUX. Les soldats auront ainsi l’occasion de mettre en pratique l’instruction reçue au cours de la dernière année. «Les conditions réunies au Camp Shelby nous permettront d’exercer une grande variété d’activités, ce que l’entraînement en milieu hivernal nous empêche d’accomplir aisément», explique le colonel

Activités de la campagne Centraide du 2 R22eR Par le sergent Robert Gagné Commandant section auxiliaire, compagnie des services, 2 R22eR Une fois de plus cette année, le 2e Bataillon, Royal 22e Régiment a contribué généreusement à la campagne Centraide à l’aide d’une multitude d’activités tels les dîners spaghetti, la clinique de pneus et un tirage de stationnements.

Créez le logo officiel du 100e anniversaire du Royal 22e Régiment Le Comité de gouvernance du 100e anniversaire a récemment convenu de la nécessité d’avoir un logo officiel pour le 100e anniversaire du Royal 22e Régiment. Ce logo sera utilisé pour toutes les communications officielles du Comité de gouvernance. Le Comité de gouvernance entend se doter d’un logo qui est représentatif de sa raison d’être et qui perpétue l’histoire et les traditions militaires de notre institution. Dans cette optique, il a été décidé de lancer un appel à l’esprit créatif de notre communauté (militaires et civils) afin d’obtenir des suggestions. Il est à noter que le logo doit être une source de motivation, d’inspiration et de fierté pour tous les hommes et les femmes qui servent ou qui ont servi au sein du Royal 22e Régiment. CRITÈRES

Le logo devra : • tenir compte du thème directeur : «Le Royal 22e Régiment, 100 ans de Patrimoine militaire canadien-français»; • comporter l’insigne régimentaire; • être conçu de façon à pouvoir être utilisé sur une pièce de monnaie et un timbre commémoratif PRIX

Les prix que le Comité de gouvernance entend offrir :

Simon Hébert, commandant du 35e Groupe-brigade du Canada. Le programme d’entraînement de l’exercice comporte plusieurs volets se concentrant sur le rétablissement et le maintien de la paix ainsi que sur les techniques de combat en zones urbaines. Ce programme se compose notamment d’entraînement sur simulateur, de champs de tir et d’activités interarmées. Le 35e Groupe-brigade du Canada, dont le quartier général est situé à Québec, compte 2500 réservistes répartis dans 11 unités établies dans le centre et l’Est de la province.

Présentement, l’activité la plus courue de la saison bat son plein. En effet, la clinique de changement de pneus, qui se déroule du 6 novembre au 1er décembre, est extrêmement populaire chaque année. Les caporaux Charbonneau, Dufour, Doucet, Hébert et Livernoche sont les principaux acteurs de la réussite de cette activité et ils proviennent tous du peloton de transport de la compagnie des services. Ceux-ci travaillent efficacement et s’assureront de la satisfaction des nombreux clients. Tel que mentionné par

• 500 $ pour le créateur ou créatrice du logo choisi; • 250 $ pour le 2e finaliste; et • 100 $ pour le 3e finaliste DROIT D’UTILISATION

Il est entendu que le récipiendaire cèdera en totalité le droit d’utilisation du logo au Comité de gouvernance du 100e anniversaire du Royal 22 e Régiment. Nous prévoyons faire le lancement officiel du logo lors des Galas en l’honneur des sergents, adjudants et officiers retraités en avril 2007. MODALITÉS

Le logo doit être en couleur et présenté dans un fichier de type Word ou Power Point ou tout simplement dessiné sur un papier blanc. Veuillez acheminer vos suggestions par courriel ou par la poste au Secrétaire du Comité de gouvernance avant le 19 janvier 2007, à l’adresse suivante : Secrétaire Comité de gouvernance 100e anniversaire du Royal 22e Régiment 1, Côte de la Citadelle C.P. 6020 Québec (Québec) G1R 4V7 ou par courriel à : capt_adjt@r22er.com

Expert en la matière, le caporal Dufour du peloton de transport procède efficacement au balancement d’une roue.

le capitaine Morrissette du 2 R22eR, «effectuer mon changement de pneus au 2e Bataillon est une solution rapide et efficace pour subvenir à un besoin essentiel et en plus mon don aide directement des gens dans le besoin». Si un changement de pneus vous intéresse, vous pouvez toujours donner un coup de fil au poste 5903 afin de prendre un rendez-vous. Afin de maximiser la contribution du bataillon à la campagne, certains stationnements vacants de sous-officiers supérieurs et officiers du bataillon seront soumis à un tirage afin que quelques chanceux de l’unité en bénéficient pour quelques mois au cours de l’hiver. Une affaire d’or pour ceux qui arrivent toujours à la dernière minute. Les cuisiniers qui œuvrent au sein de notre unité contribueront à leur manière dès le début de décembre avec des activités très prisées au bataillon, des dîners spaghetti ou hot-dogs et hamburgers. L’an passé, l’objectif du bataillon a été dépassé par près de 2000$. Cette année, l’objectif fixé pour notre unité est de 20 555,02$. Retroussonsnous les manches, continuons notre excellent travail et contribuons généreusement. Bonne campagne Centraide à tous!

SEMAINE NATIONALE DE SENSIBILISATION AUX TOXICOMANIES DU 19 AU 25 NOVEMBRE

L’alcool et le volant : pensez-y deux fois avant de consommer! Par Martine Cimon Directrice en Promotion de la santé

L’alcool au volant est la principale cause de décès et de blessures au Canada. Les rapports statistiques démontrent que six conducteurs sur dix avaient de l’alcool dans le sang et que 65% d’entre eux avaient un taux d’alcoolémie inférieur à 0,08%. On appelle alcoolémie le niveau d’alcool dans le sang. Comme vous le savez 0,08 (c’est-à-dire 80 mg d’alcool par 100 ml de sang) est actuellement la limite légale acceptable pour conduire un véhicule au Canada et dans les États américains. Mais les effets de l’alcool sur la qualité de notre conduite automobile ne commencent pas subitement à 0,08%. Déjà avec une alcoolémie à 0,03 et encore plus à 0,05 (que l’on obtient en buvant deux consommations rapidement), on note des changements significatifs. La perception visuelle est modifiée : la vision sur les côtés est réduite (comme si on avait des oeillères) et la capacité d’évaluer les distances est diminuée. Les comportements et le jugement sont affectés : on a tendance à être plus audacieux, on surestime ses capacités à conduire... et on s’endort facilement. Enfin, les réflexes diminuent. PROFITER DES PLAISIRS DE L’ALCOOL ET ÉVITER LES DÉSAVANTAGES... La personne qui boit est souvent la dernière à admettre son problème. Si votre entourage vous fait des remarques sur votre consommation, posez-vous des questions : • Avez-vous déjà tenté sans succès de diminuer votre consommation? • Êtes-vous offensé quand les gens font des commentaires sur votre façon de boire? • Vous sentez-vous coupable de trop boire? • Négligez-vous vos obligations à cause de l’alcool? • Devez-vous prendre un verre le matin pour vous calmer? Si vous avez répondu oui à une ou plusieurs de ces questions, l’alcool a probablement pris le contrôle de votre vie. Vous auriez avantage à consulter un spécialiste de la santé : Conseillers en toxicomanie au CSV : 5802 Conseiller en toxicomanie au CFV : 6060 Drogues aide et référence : 1 800 265-2626 PAM : 1 800 268-7708 PAE : 844-5000, poste 6729

TESTEZ VOS FACULTÉS VRAI OU FAUX? 1-Votre capacité de conduire peut être affectée dès la première consommation d’alcool. 2-Vous pouvez être arrêté et condamné en vertu du Code criminel si votre capacité de conduire est affaiblie par la drogue ou par les médicaments. 3-Tout comme le conducteur, les passagers n’ont pas le droit de consommer de boissons alcoolisées à l’intérieur d’un véhicule. 4-Pour une première infraction pour conduite avec les facultés affaiblies, les frais peuvent s’élever à plus de 3000$ pour le contrevenant. 5-Le champagne, les mousseux et les panachés (boissons gazeuses et les jus de fruits mélangés avec de l’alcool) agissent plus rapidement. RÉPONSES 1-Vrai. Votre capacité de conduire peut être affaiblie bien avant la limite légale de 0,08. Entre 0,05 et 0,79, le risque que vous soyez impliqué dans un accident mortel de la route est multiplié par deux et ce risque peut être jusqu’à neuf fois plus élevé chez les 16 à 19 ans. La fatigue, le stress et la prise de médicaments sont quelques-uns des éléments qui peuvent également affaiblir votre faculté de conduire 2-Vrai. Le code criminel prévoit des sanctions peu importe les substances en cause, qu’il s’agisse de drogues, de médicaments ou d’alcool. 3-Vrai. Selon le code de sécurité routière, aucun occupant d’un véhicule routier ne peut y consommer de boissons alcoolisées. Le passager est passible d’une amende de 200$ à 300$, et le conducteur, d’une amende de 300$ à 600$. 4-Vrai. Amende minimale : 600$. + Session d’éducation Alcofrein : 150$. + Évaluation sommaire du comportement 159$. + Coût lié à la réobtention du permis 300$. Si l’évaluation sommaire est défavorable, d’autres frais s’ajoutent : évaluation complète 517$ + Utilisation d’un dispositif détecteur d’alcool pendant un an 1300$. TOTAL : 3026$ sans compter les frais d’avocat et l’impact sur les assurances. 5-Vrai parce que le bioxyde de carbone accélère le processus d’absorption de l’alcool par l’organisme et le cerveau.

SEMAINE NATIONALE DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE DU 1ER AU 7 DÉCEMBRE

L’hôte responsable Par le Conseil canadien de la sécurité Le temps des Fêtes est une période durant laquelle nous savourons de bons repas et de bons moments : réunions de famille, fêtes de bureau et célébrations annonçant l’arrivée du Nouvel An. Souvent, ces événements sont arrosés d’alcool. Si vous organisez une réception, vous devez vous assurer que tous vos invités retournent chez eux en toute sécurité. Par conséquent, vous devez prendre des mesures pour les empêcher de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool. En dressant un plan, vous vous éviterez des ennuis, ou à tout le moins, vous serez en mesure de composer de la meilleure manière possible avec les problèmes qui surviennent et peut-être même de vous amuser un peu. Le Conseil canadien de la sécurité recommande que les hôtes de fêtes sociales contrôlent et supervisent le service et la consommation d’alcool. Voici quelques conseils pratiques à cet égard : • Évitez de consommer de l’alcool ou limitez votre consommation afin de pouvoir surveiller la consommation de vos invités. • Connaissez vos invités - il est beaucoup plus facile de remarquer les changements de comportement chez ceux que vous connaissez. Le fait d’inviter des étrangers augmente les risques. • Contrôlez et supervisez le service de boissons alcoolisées. Confiez cette tâche à des non-buveurs désignés. Un «barman» devrait contrôler le nombre de boissons servies ainsi que leur volume. • Mettez l’accent sur autre chose que les boissons alcoolisées. Servez amplement d’aliments contenant des protéines et des matières grasses - le sel encourage la consommation et le sucre ne fait pas bon ménage avec l’alcool. Offrez une grande variété de boissons non alcoolisées. • Accueillez vous-même vos invités à leur arrivée pour déterminer s’ils ont consom-

mé de l’alcool avant de se présenter chez vous. Raccompagnez-les également à la porte quand ils s’apprêtent à partir afin de déterminer s’ils sont en état de conduire. • Si un invité est en état d’ébriété, il faut l’encourager à vous remettre les clés de sa voiture, s’il y a lieu. Au besoin, demandez à quelqu’un de vous aider à convaincre la personne enivrée de prendre un taxi. • Gardez à portée de la main les numéros de téléphone des compagnies de taxi et informez l’invité en question qu’on a appelé un taxi, sans lui laisser le choix de refuser. • Si la personne est très ivre, gardez-la près de vous jusqu’à celle se soit dégrisée ou qu’elle puisse être confiée aux soins d’une personne sobre responsable. • Ni les liquides ni les aliments n’aideront la personne à se dégriser; seul le temps peut le faire. Vous pouvez également lui offrir de l’héberger pour la nuit. • Si la personne refuse de vous remettre les clés de sa voiture ou de passer la nuit chez vous, appelez la police. Cela peut sembler draconien, mais vous pourriez devoir choisir entre un ami contrarié et des conséquences bien plus tragiques. Si vous comptez organiser une réception, vérifiez si votre police d’assurance précise que vous êtes assuré au cas où un incident se produirait sur la propriété ou par suite de gestes posés sur la propriété. En 2003, on dénombrait 902 décès dans les collisions liés à l’alcool, 30 pour cent de moins qu’en 1995, alors que ce chiffre s’élevait à 1296. La moitié (450) de ces décès était des conducteurs aux facultés affaiblies au sens de la loi. Fait encourageant, de moins en moins de Canadiens et de Canadiennes se tuent dans des accidents de la route où l’alcool est en cause. Néanmoins, la conduite avec facultés affaiblies demeure la cause de beaucoup trop de tragédies sur nos routes. Les récidivistes représentent le plus gros obstacle à la poursuite des progrès réalisés jusqu’ici.

À partir de

posés balancés

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22 novembre 2006 / Adsum / Page 17

Atelier de

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Le rôle du facilitateur

arler pour s’entendre PAR ALBERT TRANQUILLE Médiateur, Centre de résolution des conflits

Dans le cours de notre mandat, nous intervenons et dispensons des formations sous la forme dite de facilitation. Ce mot nouveau (et étrange) pour plusieurs veut simplement exprimer que quelque chose est rendue facile. Un facilitateur aide les personnes à communiquer en facilitant la démarche entre elles. Les rencontres facilitées visent les individus et les groupes. Le modèle de facilitation utilisé peut-être différent mais en principe, on retrouve des éléments clefs. Souvent, sans la présence d’un facilitateur, il serait quasiment impossible de faire valoir le point de vue de chacun. Les objectifs reliés au processus sont habituellement les suivants :

• permettre à tous de participer aux discussions autant qu’aux décisions; • garder le focus sur les sujets retenus; • empêcher la monopolisation de l’échange par une seule personne; • être le gardien du temps alloué pour les discussions; • s’assurer que les décisions prises mènent à une mise en œuvre par le groupe. Comme dans tout bon processus, des règles de fonctionnement sont honorées afin que l’échange puisse se faire de façon appropriée. Le processus de facilitation vise à aider le groupe à atteindre un résultat recherché. Le facilitateur guide donc ce processus et fournit les outils, techniques et les méthodes permettant au groupe de suivre le processus le menant à ses fins. Le rôle du facilitateur pendant les sessions est le suivant : • Diriger la session et donner le ton.

• Présenter des données ou des informations pertinentes aux discussions en cours. • Stimuler les réflexions au sein du groupe et remettre en cause des hypothèses avancées. • Fournir une rétroaction aux participants. • Inciter les participants à faire ressortir les informations dont ils ont besoin. • Encourager une participation équilibrée. • Consigner et réviser les résultats. • Demander des clarifications. • Maintenir les discussions dans la bonne voie. • Corriger les comportements inappropriés. • Rechercher le consensus sur les décisions importantes. On peut faire appel à un facilitateur pour divers motifs : planification d’un groupe de travail, élaboration de modèles, pro-

motion au travail, prise de décision. On peut aussi le faire lorsqu’il s’agit d’aider des individus ou un groupe à résoudre une problématique relationnelle ou un conflit. Le facilitateur doit avoir des compétences académiques et pratiques, qu’il peut avoir obtenues en participant à notre cours de «Communication basée sur les intérêts et facilitation». Il est dit que deux raisons expliquent le besoin de faire appel à un facilitateur : • Les réunions sont dysfonctionnelles en raison d’une dynamique de groupe difficile ou complexe. • La rencontre doit être menée par une personne qui n’a aucun intérêt direct dans les résultats. Habituellement, après s’être présenté aux personnes et avoir décliné ses compétences, le facilitateur obtient l’autorisation des personnes d’agir à ce titre. Ensuite, il peut demander au groupe de décrire le problème. Il n’évalue pas les idées émises et ne contribue pas au contenu de la discussion. Par la suite, il tentera de faire avancer le groupe vers la recherche d’options de solutions en vue d’en arriver, si le groupe le veut, à une entente et à une résolution de conflit. Tout au long de sa démarche, le facilitateur encouragera l’interaction et la communication au cours des échanges. Il aidera le groupe à surmonter les obstacles ou difficultés internes afin que le groupe puisse discuter de façon constructive. Il est donc celui qui se chargera du «COMMENT» une discussion évolue alors que le groupe s’occupera d’alimenter la discussion avec le «QUOI». Il traite le parcours mais non la destination. L’écoute et la présence sont les deux qualités essentielles pour jouer ce rôle. Si ce rôle vous intéresse, vous n’avez qu’à vous inscrire à notre cours «CBI et facilitation» qui est dispensé chaque mois. Vous pouvez visiter le CRC Valcartier et région à l’Académie (bât. 534) au bureau 141 ou encore nous téléphoner au poste 5416.

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14 décembre CONCERT BÉNÉFICE (AVEC GROUPES DE BLUES ET DE ROCK)

Quand : Le jeudi 14 décembre à 19 h Où : Bâtiment 310 de la Garnison Valcartier Coût : 8 $. Billet disponible à l’entrée et en pré-vente dans les différents mess et au bureau du «kit shop» du 12 RBC (Bât. 310). Une activité organisée par le 12e Régiment blindé du Canada.

25 et 26 novembre SALON EXPO CADEAUX DE NOËL Le Salon de Noël organisé par la Corporation des artistes et artisans de la Jacques-Cartier aura lieu au Centre Anne-Hébert (22, rue Louis-Jolliet à Sainte-Catherine-de-la-JacquesCartier) le 25 novembre, de 11 h à 21 h, de même que le dimanche 26 novembre, de 11 h à 16 h. Bienvenue à tous!

26 novembre MARCHÉ AUX PUCES Le Cercle de Fermières de Neufchatel tiendra un marché aux puces le dimanche 26 novembre, de 9 h à 16 h, au Centre C.A. Savard (2155, boul. Bastien). DÉJEUNER Joignez-vous à la Catholic Women’s League de Shannon pour leur déjeuner traditionnel fait maison. L’activité aura lieu le dimanche 26 novembre de 9 h à midi au Centre communautaire de Shannon (75, rue Gosford). Coût : 6$ par adulte, 4$ pour les enfants de 7 à 12 ans et gratuit pour les enfants de 6 ans et moins. BREAKFAST On Sunday, November 26th, 2006 the Catholic Women’s League of Shannon will hold a community breakfast from 9:00 to noon at the Shannon Community Center (75, Gosford Road). The price is $6.00 for adult, $4.00 for children from 7 to 12 and free for children under 6.

27 novembre

2 décembre HEURE DU CONTE La prochaine activité «Heure du conte» de la Bibliothèque municipale de Shannon aura lieu le samedi 2 décembre de 10 h à 11 h. L’activité s’adresse aux enfants âgés de 3 à 7

3 décembre SPECTACLE DIMANCHES-FAMILLE L’Institut canadien de Québec vous invite à son dernier spectacle multidisciplinaire d’une série de quatre qui permettent aux enfants d’entrer en contact avec l’univers fascinant des arts de la scène. Le spectacle, intitulé «Fil de fée», met en scène des marionnettes qui vous feront revivre le conte réécrit de La belle au bois dormant. Il aura lieu le 3 décembre à 14 h à l’auditorium Joseph-Lavergne de la Bibliothèque Gabrielle-Roy. D’une durée de 50 minutes, le spectacle s’adresse à un jeune public âgé de 6 à 12 ans. Billetterie : 691-7400 ou le www.billetech.com.

6 décembre MATINÉES SCIENCES ET TECHNOLOGIE Le centre Recherche et développement pour la défense Canada - Valcartier vous invite à prendre part à ses activités-conférences «Matinées sciences et technologie». La prochaine conférence aura lieu le mercredi 6 décembre. Intitulée «Si les structures sont si intelligentes aujourd’hui, pourquoi les pyramides sont-elles toujours là?», la conférence sera présentée en français par Frank Wong de RDDC Valcartier. Présentez-vous pour 9 h à l’auditorium II du centre (2459, boul. Pie-XI Nord - prolongement de l’autoroute Henri-IV).

Jusqu’au 10 décembre PANIERS DE NOËL Vous avez jusqu’au 10 décembre pour déposer des denrées non-périssables dans votre unité ou encore, pour les apporter à la chapelle Sainte-Jeanne-d’Arc. Les aumôniers confectionneront des paniers pour les donner ensuite aux familles militaires et civiles de notre communauté qui sont dans le besoin. L’an dernier, 67 familles ont pu passer de plus belles Fêtes grâce à la générosité des donateurs. Information : 844-5000, poste 5473.

d’équipes composées de trois coureurs avec ravitailleur, prêtes à relever ce nouveau défi. Un parcours enneigé d’une distance totale de 140 kilomètres attend les équipes engagées dans cette course qui comportera trois étapes de jour, lesquelles pourraient se terminer de nuit. S’orientant à l’aide de cartes topographiques, de «roadbooks» et d’orientation à la boussole pour trouver leur route, les équipes seront confrontées à des épreuves de raquette, vélo de montagne, ski hors-piste et ski de fond. La compétition est ouverte tant aux équipes amateurs que professionnelles. Détails concernant l’inscription au www.abemasic.com.

Divers COURS PRÉNATAUX Les rencontres prénatales du Centre de la famille Valcartier offrent aux futurs parents l’opportunité de faire une préparation complète à la venue d’un nouveauné. Les cours abordent différents sujets qui préoccupent les futurs parents : • la nutrition de la femme enceinte; • le travail et l’accouchement; • les interventions et les échanges entre parents; • les conseils pour gérer le travail et l’accouchement; • l’allaitement maternel; • les soins du bébé; • la famille. Les cours prénataux sont offerts par une infirmière qualifiée et chaleureuse favorisant ainsi les échanges entre les participants. D’après les témoignages de parents, ces rencontres s’avèreraient très utiles et représenteraient une préparation globale, non seulement centrées sur l’accouchement, mais aussi sur la venue d’un enfant. Les cours sont offerts, sur une fin de semaine, d’une façon intensive. Renseignements : Tanya Langlois, intervenante aux programmes à l’enfance au Centre de la famille Valcartier en composant le 844-6060.

SERVICE GRATUIT DE COLIS AUX PARENTS DES TROUPES EN DÉPLOIEMENT Jusqu’au 15 janvier 2007, Postes Canada livrera gratuitement les colis aux bases des Forces canadiennes désignées destinés aux troupes déployées à l’étranger. En raison des limites de capacité dans les avions militaires qui apportent les fournitures aux troupes en déploiement, cette offre est limitée aux parents et amis des militaires en service en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine, au Sinaï et à Jérusalem. L’offre comprend aussi le service à tous les Navires canadiens de Sa Majesté. En vue d’assurer que le formulaire de déclaration en douane utilisé et que les renseignements relatifs à l’adressage sont exacts, les colis doivent être déposés à un comptoir postal de Postes Canada ou d’un concessionnaire (et non dans une boîte aux lettres publique), où ils seront envoyés aux bases des Forces canadiennes à Halifax (N.É.), Victoria (C.-B.) et Belleville (Ont.). Une fois les colis livrés aux bases militaires, le ministère de la Défense nationale (MDN) se chargera d’assurer la livraison des colis vers les théâtres d’opérations. Les colis doivent être adressés à un soldat précis et comprendre les renseignements sur le rang et la mission du soldat. BÉNÉVOLES RECHERCHÉS La Bibliothèque municipale de Shannon recherche activement des personnes intéressées à faire partie de son équipe de bénévoles. Joignez-vous à des gens dynamiques et contribué avec eux à faire découvrir et rendre accessible le merveilleux monde de la lecture et de la culture. Les personnes intéressées n’ont qu’à donner leur nom au comptoir de prêt de la bibliothèque au 50, rue SaintPatrick, à Shannon. Information : 844-1622. Prochaine parution du Bloc-note : 13 décembre Soumettez vos communiqués au plus tard le 4 décembre par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en p. 6), par télécopieur au 844-6934 ou par courriel à +adsum@forces.gc.ca.

Jusqu’au 18 décembre EXPOSITIONS La Bibliothèque municipale de Shannon vous invite à découvrir à l’intérieur de ses murs le talent des artisans locaux de Shannon qui vous présentent différentes techniques utilisées sur des décorations artisanales pour le temps des Fêtes. Par ailleurs, les peintres du groupe «Les Fins Pinceaux» vous présentent leurs toiles «Scènes d’hiver».

D’ici le 19 janvier INSCRIPTION AU RAID ABEMASIC - SPÉCIAL HIVER Le Parc national des Monts-Valin, dans la région du Saguenay, sera l’hôte du tout premier raid hiver ABEMASIC qui sera présenté du 8 au 11 février 2007. Cette course aventure multisports, présentée pour une huitième édition, devrait rassembler une quinzaine

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22 novembre 2006 / Adsum / Page 19

TRANSFORMER SA VIE PAR LA MÉDITATION Participez au dernier enseignement bouddhiste de l’automne donné par Gen Kelsang Chögyan, nonne bouddhiste Kadampa. Le thème qui sera abordé est «La sagesse : une amie précieuse». La séance d’enseignement aura lieu le lundi 27 novembre de 19 h 15 à 20 h 45 dans la salle du conseil municipal de Shannon (75, rue Gosford). Tous sont les bienvenus. Information : 523-3444. Coût : 10$ la séance. Cette activité est offerte dans le cadre des activités pastorales de la garnison. FÊTE DE NOËL Le Comité des résidants des logements familiaux de la Garnison Valcartier convie les familles militaires à sa Fête de Noël. L’activité aura lieu le 2 décembre de 13 h à 17 h au CSEM-3 (en face du camp des cadets). Sur place, cantine, jeux gonflables et beaucoup de plaisir. Participez nombreux!

ans; les parents sont bien évidemment les bienvenus.

DU THÉÂTRE À LA CITADELLE

Des élèves rencontrent un jeune soldat de la Première Guerre mondiale Par Yan Bélanger Journal Adsum

Plus de 200 jeunes ont assisté aux différentes représentations de la pièce de théâtre «Un p’tit gars du 22 à Courcelette» présentée à la Citadelle de Québec dans le cadre des commémorations du jour du Souvenir et de la Semaine des Anciens combattants. C’est un guide touristique du Musée du Royal 22e Régiment, Danilo Vergara, qui campe l’unique personnage de cette pièce de théâtre, écrite par Diane Tardif, d’Anciens combattants Canada, et adaptée par le comédien lui-même. Fortement inspirée des notes contenues dans le journal de guerre du major-général Thomas-Louis Tremblay, l’histoire raconte celle d’un jeune soldat d’infanterie, Charly Bourque, 20 ans, Beauceron d’origine, servant à la Première Guerre mondiale avec le 22 e Bataillon canadien-français. Danilo Vergara campe le personnage de Charly Bourque, un solDans un décor de tranchée dat d’infanterie de la Première Guerre mondiale, dans la pièce de de l’époque, le personnage fait théâtre «Un p’tit gars du 22 à Courcelette» présentée aux revivre, à travers ses craintes groupes scolaires qui visitent la Citadelle de Québec et le Musée et ses espoirs, une bataille déci- du Royal 22e Régiment. sive devant mener à la grande Jean-Christophe Bilodeau, 12 ans, de victoire sur les Allemands, celle de Courcelette survenue le 15 septembre 1916. l’école St-Pierre et des Sentiers de C’est d’ailleurs à partir de cet honneur Charlesbourg, participait à une sortie de bataille que le courage de nos «22» a éducative avec 60 autres jeunes de son été reconnu, contribuant fortement à la école au moment où votre journal a assisté fondation de l’actuel Royal 22e Régiment. à la représentation de la pièce. Visiblement, il a beaucoup apprécié ce qu’il y a vu. «J’ai «Charly avait des rêves. Il n’est pas un trouvé ça très bon. La pièce illustre bien militaire de carrière. C’est un artiste avant c’était quoi d’être dans l’armée à l’époque. tout qui n’avait pas les moyens de se payer Pas facile! Il fallait espérer rester en vie et un piano et qui décide bien malgré lui, se dire que chaque jour était un jour de pour parvenir à ses fins, de s’enrôler pour plus de gagné.» gagner un peu d’argent, explique le coméLa pièce de théâtre était une initiative dien. À travers son monologue, le persone nage nous raconte la terrible réalité de du Musée du Royal 22 Régiment, qui comptait sur la collaboration du ministère des la vie dans les tranchées, aux côtés des rats, nous parle de sa copine et de sa mar- Anciens combattants, et s’adressait davanraine de guerre et fait l’éloge du courage tage à un jeune public. Une quarantaine de son commandant», ajoute Danilo de personnes du grand public ont néanVergara, 29 ans, originaire du Chili. L’artiste moins eu l’occasion de participer à l’une a confié à votre journal que la réécriture des représentations dans le cadre de la du texte a été une tâche particulièrement journée portes ouvertes tenue par le Musée difficile. «Je voulais refléter ma propre le 11 novembre dernier. La pièce sera à vision des événements de l’époque dans l’affiche encore tout l’hiver pour les groupes un souci de rester à la fois informatif, fidèle scolaires qui en feront la demande lors de leur visite de la Citadelle et du Musée. et émotif.»

Le Dodge Caliber SXT 2007: un VUS compact

uto

PAR JEAN-FRANÇOIS ROSS Chroniqueur automobile

La division Dodge a toujours su nous présenter des véhicules aux lignes extérieures assez viriles, et ce nouveau Dodge Caliber 2007 suit cette tendance. Si vous aimez l’aspect utilitaire, sans vous ruiner inutilement lorsque vous faites le plein d’essence, ce nouveau-né 2007 pourrait être un choix judicieux. Le Caliber est le premier véhicule du groupe DaimlerChrysler à faire appel à ces nouveaux quatre cylindres à DACT (Doubles Arbres à Came en Tête) qui utilisent la technologie à double distribution variable des soupapes (double VVT). Trois cylindrées sont disponibles : le moteur de base est de 1,8 litre qui développe 148 chevaux à 6500 tours/minute et 125 livres-pieds de couple à 5200 tours/minute; le deuxième est un 2,0 litres de 158 chevaux à 6400 tours/minute et de 141 livres-pieds de couple à 5000 tours/minute ; pour ce qui est du 2,4 litres, il génère 172 chevaux à 6000 tours/minute et 165 livrespieds de couple à 4400 tours/minute. Ceux qui préfèrent un moteur plus vitaminé devront attendre au printemps 2007, car la version Dodge Caliber SRT-4 munie d’un moteur de 2,4 litres turbocompressé produira 300 chevaux, le tout jumelé à une traction intégrale. La traction intégrale est offerte également sur le modèle R/T avec la transmission CVT2. Cette transmission à variation continue dispose d’une plus grande maniabilité, d’une consommation de carburant améliorée, en plus d’augmenter les performances et de minimiser les vibrations, comparativement à une transmission automatique conventionnelle. Un aspect intéressant pour les audiophiles est sans aucun doute le système audio de Boston Acoustics offert sur tous les modèles avec le Musicgate Power pour vous permettre d’écouter vos chansons préférées, tant au camping qu’à la plage, par exemple. Vous pouvez aussi conserver vos boissons froides à une température de 7o C en plein été, à l’aide du compartiment réfrigéré qui peut contenir quatre canettes ou bouteilles de 591 ml. Si ce n’est d’une finition intérieure un peu plastique, une visibilité réduite à l’arrière et aux angles morts, le Dodge Caliber 2007 offre aux automobilistes un grand choix de modèles à un prix intéressant, allant de 15 995$

Le Dodge Caliber SXT 2007

pour le modèle de base SE à plus de 30 000$ pour la Caliber SRT-4 (printemps 2007). L’engouement pour les véhicules sport utilitaires ou multisegments ne diminue pas, sauf que la tendance des constructeurs semble s’orienter vers des versions plus compactes et moins gourmandes en carburant.

FICHE TECHNIQUE Marque Modèle Autre(s) modèle(s) Catégorie Prix Garanties Moteur Puissance ch (kW) Couple lb-pi (N.m) Autre(s) moteur(s)

DODGE CALIBER SXT sport 2007 (modèle d’essai) SE, SXT et R/T (FWD et AWD) Véhicule multisegment compact 20 695$ (modèle d’essai) 3 ans / 60 000 km 5 ans / 100 000 km L4 de 2,0 litres 158 (118) à 6400 tr / min 141 (191) à 5000 tr / min L4 de 1,8 litre (148 ch.) L4 de 2,4 litres (172 ch.) L4 de 2,4 litres turbocompressé (300 ch. à venir en 2007)

Transmission Automatique CVT2 Autre(s) Manuelle à cinq vitesses transmission(s) Traction Traction Système Non, traction intégrale en option anti-patinage Suspension Avant : à jambes de force MacPherson Arrière : indépendante à multibras Direction À crémaillère, assistance variable Freins Avant : disques ventilés (ABS) Arrière : tambours (ABS) Coussins gonflables Frontaux et rideaux gonflables 263,4 centimètres Empattement Poids 1345 kg Capacité 454 kg de remorquage Capacité du coffre 1360 litres (sièges arrière rabaissés) Capacité 50,0 litres du réservoir Consommation Ville : 9,0 L/100 km ou 31 mi/gal* Route : 7,3 L/100 km ou 39 mi/gal* Émission de CO2 : 3 984 kg / année* Autres modèles concurrents - Honda Element - KIA Sportage - Hyundai Tucson - Pontiac Vibe -Jeep Compass -Subaru Impreza

TRUCS & ASTUCES

informatiques

Une chronique de l'équipe de la Gestion de l'information

Page 20 / Adsum / 22 novembre 2006

COMMENT CRÉER UNE LISTE DE DISTRIBUTION

L’assistance avait le rôle de recrues dans la pièce de théâtre. Le jeune Ludovic Robert-Tessier (à droite), 12 ans, de l’école St-Pierre et des Sentiers de Charlesbourg, s’est vite retrouvé sous les feux de la rampe. Affectueusement appelé pendant la pièce «le poilu», Ludovic a fait à son grand plaisir l’essai de l’équipement porté par nos soldats à l’époque de la Première Guerre. - Photos : Y. Bélanger, journal Adsum

L’utilisation d’une liste de distribution peut être très intéressante lorsqu’il faut envoyer des messages à un groupe de personnes. Procéder comme suit : 1. Dans le menu Fichier, pointez sur Nouveau, puis cliquez sur Liste de distribution. 2. Dans la zone Nom, tapez un nom. La liste de distribution est enregistrée dans votre dossier Contacts sous le nom que vous lui avez attribué. 3. Cliquez sur le bouton Sélectionner les membres. Dans la liste Afficher les noms de, cliquez sur le carnet d’adresses contenant les adresses électroniques que vous souhaitez inclure dans votre liste de distribution. 4. Dans la zone Tapez le nom ou sélectionnez-le dans la liste, tapez le nom

que vous souhaitez inclure. Dans la liste au-dessous, sélectionnez le nom, puis cliquez sur Ajouter. COMMENT SÉLECTIONNER PLUSIEURS ÉLÉMENTS?

Pour sélectionner des éléments adjacents, cliquez sur le premier élément, maintenez la touche MAJ enfoncée, puis cliquez sur le dernier élément. Pour sélectionner des éléments non adjacents, cliquez sur le premier élément, maintenez la touche CTRL enfoncée, puis cliquez sur chacun des autres éléments souhaités. 5. Si vous souhaitez ajouter une description plus détaillée de la liste de distribution, cliquez sur l’onglet Notes et tapez le texte. 6. Cliquez sur Enregistrer et fermer.

Une école d’arts martiaux voit le jour sur la garnison Par Yan Bélanger Journal Adsum

Plus de 20 personnes ont assisté à la démonstration de judo, d’aikibudo et de kobudo tenue au centre communautaire samedi dernier. Cette démonstration visait à présenter les activités de la future école d’arts martiaux qui verra le jour sur la garnison en janvier 2007 et à mousser les inscriptions aux différents cours qui seront offerts. Chapeautée par les Loisirs communautaires, cette nouvelle école répond à un «intérêt marqué» de notre communauté pour les arts martiaux, a indiqué à votre journal, Anne-Marie Caron, coordonnatrice par intérim aux Loisirs. Mme Caron s’est tournée vers Benoît Lortie, ceinture noire 2e Dan aikibudo et 1re Dan judo, pour créer les fondements de la nouvelle école. M. Lortie est membre du Club de judo et d’aikibudo de Charlesbourg. Il pratique les arts martiaux depuis 1972 et l’enseigne depuis déjà une vingtaine d’années. Il s’entourera de connaissances personnelles pour former l’équipe d’instructeurs de l’école. M. Lortie s’est intéressé très jeune aux arts martiaux, fatigué de se faire tabasser dessus dans la cour d’école. «Quand tu te fais battre, tu essaies de t’en sortir comme tu le peux. Chez nous, on n’avait pas été élevé dans la violence. Je me suis donc tourné vers le judo», indique l’homme maintenant d’une corpulence imposante. Au fil des années, M. Lortie s’est spécialisé dans la maîtrise des gens armées. Il espère compter parmi sa clientèle des militaires qui s’intéresseront aux arts martiaux pour y acquérir de nouveaux outils de travail, comme l’apprentissage de techniques de désarmement sur courte distance à main nue. «On n’a pas assez d’une vie pour toutes les apprendre», lance-t-il. DES ARTS MARTIAUX BASÉS SUR L’AUTODÉFENSE

L’aikubudo et le kobudo se distinguent du judo. Ce ne sont pas des arts martiaux compétitifs. Ils sont basés que sur des techniques d’autodéfense et non offensives. Tous les arts martiaux ont cependant comme point commun de prôner la nonviolence et puisent leurs origines de la pratique guerrière des samouraïs du Japon. L’aikibudo enseigne, par diverses techniques comme les projections, l’étrangle-

Le 6 décembre : journée commémorative Par Cathia Huot Gestionnaire en Promotion de la santé

Démonstration de kobudo par deux membres du Club de judo et d’aikibudo de Charlesbourg.

ment et les clés de bras, l’art de contrôler un adversaire en redirigeant son énergie et en travaillant notamment sur ses articulations. L’élève utilise alors l’impulsion suggérée par l’adversaire lui-même pour l’amener en déséquilibre et lui faire subir une technique qui l’empêche de poursuivre son attaque. Le kobudo, quant à lui, enseigne l’apprentissage de certaines armes comme le sabre japonais, le bâton et la lance. Ces différentes techniques d’armes que sont le judo, l’aikibudo et le kodudo visent à développer chez l’individu la confiance en soi, la maîtrise de soi, le jugement, la concentration, le respect des autres et le travail d’équipe. Elles font appel à la force, la vitesse, la résistance, l’équilibre et la coordination. L’école débutera ses activités après les Fêtes, le 8 janvier 2007, avec une première session de cours. Les personnes intéressées ont jusqu’au 22 décembre pour s’inscrire à l’école en se présentant à la réception du Centre des sports. Le judo s’adresse à une clientèle de 5 ans et plus, tandis que le kobudo et l’aikibudo sont offerts aux 14 ans et plus. Les cours se donneront à raison d’une ou deux fois par semaine selon la catégorie des participants. Le coût pour l’inscription varie entre 35$ et 146$, là encore selon l’âge, la catégorie et la discipline choisie. Pour obtenir de plus amples renseignements concernant l’École de judo et d’aikibudo de Valcartier, vous êtes invité à communiquer avec Anne-Marie Caron aux Loisirs communautaires en composant le 844-5000, poste 3923.

fois plus subtilement. On la retrouve à la LE Le 6 décembre est la journée maison, entre JO UR NÉ E NATIO NA nationale de commémoration et conjoints, ON DE CO MM ÉM OR ATI d’action contre la violence faite aux envers les N IO CT femmes. Elle est dédiée aux enfants et au ET D’A E 14 femmes qui ont perdu la vie lors travail entre NC CO NT RE LA VIO LE de l’incident survenu à l’École polycollègues. technique de Montréal le 6 décemFAI TE AU X FE MM ES Dans tous les bre 1989, il y a de cela 17 ans! Afin cas, peu de rendre hommage à ces femmes importe le r... pou nt mo me Un à ce len vio et d’être solidaire à cette cause, il est type de vioène de la réf léc hir au phé nom à important d’unir nos forces afin lence que l’on s ici au Can ada et l’en dro it des fem me de prévenir la violence sous toutes puisse subir nde mo le ers ses formes. trav ou vivre, la fille s qui ser aux fem me et aux violence est pen DES GENS D’ACTION À VALCARTIER sou s la me nac e de inaccepvive nt tou s les jou rs En effet, depuis mars 2005, un comité table et inexla vio len ce sou ffer t ont en de prévention de la violence a été qui le cusable. cel se sou ven ir de formé sur la base. Ce comité sous la Nous avons fin ttre me d’y agi r en vue responsabilité de la Promotion de tous et la santé est un regroupement de diftoutes une férents représentants d’unités au sein responsabilité face à la prévention de la viodu 5 GSS, du 5 GBMC et des services de sou- lence sous toutes ses formes. Nous devons tien de la garnison. Plus de 20 membres sont nous sensibiliser à ce phénomène afin de actifs au sein du comité afin de développer pouvoir trouver des solutions et ainsi briset de coordonner des activités de sensibili- er le cycle de la violence! sation en prévention violence ainsi que de Au cours des prochaines semaines et des promouvoir les ressources d’aide disponibles prochains mois, le comité et tous ses représenen prévention violence. N’hésitez pas à les tants d’unité diffuseront des affiches, des contacter au besoin, ce sont des gens à dépliants et des petites capsules d’inforl’écoute pour mieux vous servir! mation au sein des unités afin d’informer la La violence peut prendre différentes formes. communauté sur différents aspects reliés à Elle peut se manifester directement et par- la violence. Si vous avez besoin d’aide pour faire face COMITÉ PRÉVENTION VIOLENCE à une situation de violence, l’encadré ci-contre vous présente des ressources qui sont Major Serge Bédard, QG 5 GBMC 6318 disponibles. Capt Julien Chaput-Lemay, 1 R22eR 4058 Matc Philippe Chatelais, 1 R22eR Capt Guy D’Amours, 2 R22eR Capt Claude Pigeon, 3 R22eR Cpl Serge Côté, QGET Cpl Jean-Sébastien Lagrange, QGET Cplc Marc Lamy, 5 PPM Sgt Simon-Pierre Gaudette, 5 RALC Capt Denis Audet, 5 RGC Adjum Michel Rivard, 5 RGC Cpl Guillaume Poirier, 12 RBC Capt Mathieu Côté, 430 ÉTAH M1 Peter Godin, 5 GSS PM Sgt Jean Duguay, 5 GSS Sn Pers Adjum Pierre Létourneau, 5 GSS Sn Pers Cpl Manon Turcotte, 5 Amb C Cpl Dario Simetich, 5 Amb C Cpl Patrick Raymond, 5 BNS du C Mat 1 François La Madeleine, 5 Bn S du C Capt Chantal Cameron, CSV Nathalie Pelletier, CFV Sgt Sylvain Bérubé, CISQFT

LE 6 D ÉC EM BR E

4735 6281 7966 6364 5938 4123 5989 5473 5308 5490 5534 5836 6703 5475 7681 5447 6755 5803 7032 7697 4698

RESSOURCES D’AIDE BASE MILITAIRE Services de santé mentale Aumôniers Police militaire Centre de la famille Valcartier (CFV) Programme d’aide aux employés (PAE) Centre de résolution de conflits (CRC) Programme d’aide aux membres (PAM)

5802 5473/5777 7911 6060 6729 5416 1 800 268-7708

À L’EXTÉRIEUR DE LA BASE Centre de crise 688-4240 Violence info 667-8770 S.O.S violence conjugale 1 800 363-9010 Viol secours 522-2120 GAPI 529-3446 Centre de protection à l’enfance et à la jeunesse 661-3700 Tous les CLSC locaux

22 novembre 2006 / Adsum / Page 21

LES

SPORTS

LIGUES INTER-UNITÉS CLASSEMENT

(EN DATE DU 17 NOVEMBRE 06) LIGUE INTER-UNITÉS / SOCCER ÉQUIPE 3R22ER 12 RBC 5 RALC 5 BNS C 430 ETAH

PJ 7 3 6 6 2

V 7 2 2 1 0

D 0 1 1 5 1

N 0 0 0 0 0

DÉFAUT 0 0 3 0 1

BP 34 32 28 24 3

BC 23 24 24 40 10

PTS 21 7 7 8 1

Sélection de l’équipe canadienne militaire CISM de Taekwondo

QUOT. 3.00 2.33 1.17 1.33 0.50

LIGUE INTER-UNITÉS / HOCKEY SUR GLACE DIV.A ÉQUIPE 5 BNS C 3R22ER 12 RBC 2 R22ER VETERANS

PJ 8 6 2 4 6

V 5 3 1 1 1

D 1 2 1 2 4

N 2 1 0 1 0

DÉFAUT 0 0 0 0 1

BP 25 26 10 13 15

BC 16 19 7 16 31

PEN. 114 38 20 50 28

PTS 20 13 4 7 7

QUOT. 2.50 2.17 2.00 1.75 1.17

LIGUE INTER-UNITÉS / HOCKEY SUR GLACE DIV.B ÉQUIPE QGET 2 R22ER 1 R22ER (2) 3 R22ER 5 RALC 5 BNS C 1 R22ER (1) 430 ETAH POMPIERS/ 5AMB C

PJ 6 5 5 10 7 9 5 9 8

V 6 5 2 4 4 3 1 2 1

D 0 0 0 4 2 5 3 7 5

N 0 0 3 2 0 1 1 0 1

DÉFAUT 0 0 0 0 1 0 0 0 1

BP 46 23 27 38 40 28 23 28 25

BC 13 13 21 51 25 35 31 54 39

PEN. 36 67 26 97 50 46 56 64 44

PTS 18 15 12 20 14 16 8 13 10

QUOT. 3.00 3.00 2.40 2.00 2.00 1.78 1.60 1.44 1.25

LIGUE INTER-UNITÉS / HOCKEY SUR GLACE DIV.C ÉQUIPE 5 RALC 12 RBC (2) 2 R22R 5 BNS C (2) QG RES NAV 5 RGC 12 RBC (1) QGET 5 PPM 5 BNS C (1) 3 R22R

PJ 8 3 5 7 8 7 2 8 7 8 7

V 7 2 4 4 5 4 1 0 2 1 0

D 0 0 1 1 2 2 1 5 3 7 6

N 1 1 0 2 1 1 0 3 0 0 1

DÉFAUT 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0

BP 43 11 29 35 33 31 8 22 28 23 24

BC 14 6 9 21 35 25 8 45 19 52 43

PEN. 58 32 40 60 86 58 12 62 34 112 36

PTS 23 8 13 17 19 16 4 11 9 10 8

QUOT. 2.88 2.67 2.60 2.43 2.38 2.29 2.00 1.38 1.29 1.25 1.14

LIGUE INTER-UNITÉS / HOCKEY BALLE ÉQUIPE 5 RALC 12 RBC (1) 5 RGC 5 BNS C QGET 12 RBC (2) QG 35 GBC

PJ 9 3 9 11 9 1 2

V 7 2 5 6 1 0 0

D 1 1 3 3 8 1 2

N 1 0 1 0 0 0 0

DÉFAUT 0 0 0 2 0 0 0

BP 93 28 66 67 26 4 7

BC 36 11 40 67 98 16 21

PEN. 17 2 28 11 5 1 4

PTS 24 7 20 21 11 1 2

QUOT. 2.67 2.33 2.22 1.91 1.22 1.00 1.00

Au cours de la fin de semaine du 27 au 29 octobre, nos taekwondoïstes de Valcartier ont été mis à dure épreuve. En effet, un entraînement intensif de neuf heures par jour leur a permis de pratiquer de nouvelles techniques, d’échanger avec des champions internationaux mais aussi de se démarquer. Mission accomplie! D’abord le samedi, à une cadence effrénée, tous les membres de l’équipe ont emboîté le pas. Celle-ci était composée chez les filles du soldat Sandie Walsh (5 Amb C), du soldat Isabelle Fontaine (1 R22 eR) et de Mariève Rochette (PSP). Chez les hommes, nous retrouvions le soldat Majzoub Bassim (5 GSS), le soldat Louis-Phillip Dionne (3 R22eR), l’ar-

tilleur Philippe Goulet-Thibouthot (5 RALC), le soldat Phantavong Khamaphone (QGET), le soldat Guillaume Noël (55 Bn S du C) ainsi que l’entraîneur, le caporal Frank Boily (12 RBC). Par la même occasion, le caporal-chef Sylvain Doyon, nouvellement muté au QGET, a mérité sa ceinture noire après avoir réussi la forme «Poomse», les techniques d’autodéfense, des formes coréennes (combat à un pas) ainsi que des techniques de cassage. Bravo! Dimanche, la journée était réservée aux combats. Tous sans exception ont démontré leur potentiel explosif et ont combattu contre des membres de toutes catégories. Nos deux représentantes détenant une ceinture noire ont été sélectionnées pour joindre l’équipe nationale militaire. Le soldat Walsh a rapidement été ciblée pour être au premier plan de la catégorie Bantam A. De son côté, le soldat Fontaine a dépassé toute attente en étant repêchée pour le Bantam B. Félicitations à nos Lions!

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Le plus jeune maître en arts martiaux au Canada est un artilleur! Le 4 novembre dernier, le bombardier Philip Gignac, âgé seulement de 31 ans, a obtenu le titre de Renshi par les plus grands maîtres d’arts martiaux au monde lors d’une cérémonie officielle qui se tenait à Long Island à New York. Un Renshi est responsable de la sécurité des grands maîtres partout au monde mais principalement au Canada. Il est également responsable de la discipline de toutes les écoles de karaté au Canada. Il représente avec honneur son pays d’origine et les grands maîtres en tout temps et en toutes circonstances et démontre une grande fidélité envers l’instruction des arts martiaux!

Bombardier Philip Gignac

Au cours d’une cérémonie qui a durée trois heures, le bombardier Gignac a dû traverser des épreuves physiques et psychologiques extrêmes pour mériter de porter ce titre... Seuls les plus grands maîtres d’arts martiaux au monde avaient le droit de vote sur cette nomination au titre de Renshi. Le titre de Renshi ne peut être demandé, les grands décident eux-mêmes à qui ils doivent faire confiance! Même malgré son jeune âge, le bdr Gignac a été accepté et surtout respecté lors de l’évaluation de ses connaissance technique. Il a surpassé des prétendants au titre qui avaient plus de 40 années d’expérience dans les arts martiaux! Philip Gignac a débuté les arts martiaux à l’âge de 4 ans. Ses 27 années d’entraînement en plusieurs styles et le grand nombre de titres mondiaux obtenus, champion canadien de 1997 à 2000, champion mondial en karaté full-contact de 2002 et 2004, ainsi que la performance de ses étudiants lors d’événements d’envergure lui ont fait gagner plusieurs point pour sa nomination. De plus, le bombardier Philip Gignac a obtenu la 2e position en kata traditionnel japonais lors du tournoi international de karaté JUST FOR CHAMPION qui se tenait le 5 novembre à New York. Le bombardier Philip Gignac maîtrise les styles d’arts martiaux suivants : 4e Dan en Karaté Chito-Ryu 4e Dan en karaté Wado-Ryu 3e Dan en karaté Chito-kan 1er Dan en karaté Shotokan 1er Dan en Taekwondo WTF Ceinture brune en jujitsu japonais Etc.

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