VOL_36_NO_07_ADSUM_2007-09-12 by Journal Adsum

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LE MERCREDI 12 SEPTEMBRE 2007

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Un cadeau inattendu de l’Afghanistan

La rentrée scolaire des 400 élèves de l’école primaire Alexander-Wolff a été marquée par un cadeau inattendu en provenance de l’Afghanistan. En guise de remerciement pour les sacrifices qu’ils consentent en étant séparés pendant plusieurs mois de leur parent militaire, ils ont reçu des enfants de l’école Sofi Sahib une grande banderole de tissu avec, au centre, les drapeaux canadien et afghan brodés ainsi que les signatures des élèves afghans. L’école Sofi Sahib est située dans la province de Kandahar, là-même où nos Canadiens sont en opération. (suite de l’article en p. 3)

Un nouveau record battu au parcours de franchissement d’obstacles p. 21

- Photo : Yan Bélanger, journal Adsum

AFGHANISTAN À lire dans l’Info-Déploiement En cas d’incident en théâtre, comment informe-t-on nos familles?

DES ÉVÉNEMENTS À SURVEILLER • La journée de la Santé le 21 septembre (détails dans la publicité en p. 13)

L’ABC des envois postaux en Afghanistan

• La marche des conjointes le 29 septembre (détails dans la publicité en p. 2)

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Page 2 / Adsum / 12 septembre 2007

UN CADEAU INATTENDU (SUITE DE NOTRE UNE) Par Yan Bélanger Journal Adsum Vraisemblablement écrit en pachtou, on pouvait y lire également : «Merci d’aider à faire de l’Afghanistan un endroit plus sécuritaire pour nous tous». La banderole, reçue dans le courrier à la mi-août, a été dévoilée aux élèves jeudi dernier lors d’un 5 à 7 familial soulignant le début de la nouvelle année scolaire. Elle était accompagnée d’une lettre en anglais adressée aux élèves et au personnel de l’école Alexander-Wolff et d’une photo des jeunes Afghans. Deux élèves ont pris la parole pour lire haut et fort la lettre : «[...] Vos parents font du bon travail et ce qu’ils accomplissent nous affectera tous pendant plusieurs générations à venir. Grâce à leurs efforts, nous pouvons fréquenter une école qui nous tient au chaud l’hiver, nous procure un lieu pour jouer et, plus important encore, nous permet d’apprendre et de grandir». Plus de 3000 articles aux couleurs de la campagne «Appuyons nos troupes» se sont vendus sur le site d’Expo-Québec où CANEX était très visible avec un kiosque. - Photo : cpl M.-A. Gaudreault, Imagerie Grn Va

CAMPAGNE «APPUYONS NOS TROUPES»

Populaire le ruban jaune! Par Yan Bélanger Journal Adsum D epuis le départ au front du contingent québécois, les manifestations d’appui à l’endroit des troupe e s sont de plus en plus courantes dans la région. Un engouement qui s’est traduit aussi dans les e ntes d’articles promotionnels aux ve couleurs de la campagne «Appuyons nos troupes». «Les gens se sentent plus concernés depuis la présence des troupes du Québec à Kandahar, confirme M. René Parent, gestionnaire national - Exploitation des commerces de détails chez CANEX. Plusieurs commerces se sont procurés notre ruban jaune géant de 8 pieds pour le placer sur leur façade», affirme-t-il. CANEX était très visible à Expo-Québec en août dernier. Installée à même le stand fort populaire des Forces canadiennes, l’entreprise y avait déployé une table pour y vendre des produits de la campagne «Appuyons nos troupes». M. Parent estime à 3000 le nombre d’articles qui s’est vendu sur le site. À travers le pays, plus de 754 000 t-shirts, casquettes, bracelets, serviettes de plage et autres produits portant la mention «Appuyons nos troupes» se sont vendus depuis septembre 2005, dont le dixième uniquement au Québec. Le ruban jaune aimanté pour la voiture est de loin le plus populaire. Porter un ruban jaune signifie que vous souhaitez aux troupes de rentrer saines et sauves à la maison. C’est d’ailleurs le moyen tout choisi pour démontrer aux hommes et

RENDRE LA PAREILLE Ce geste de rapprochement n’est pas sans donner un sens pour nos jeunes au travail

MUR D’HONNEUR EN SOUVENIR DE NOS DISPARUS

aux femmes qui portent l’uniforme votre soutien et ce, indépendamment de ses allégeances politiques ou le fait d’être en accord ou non avec la mission. Toutes les recettes provenant de la vente d’articles «Appuyons nos troupes» sont réinvesties directement dans les programmes de bien-être et de maintien du moral destinés aux membres des FC et leurs familles. Au total, 1 million de dollars aurait déjà été retourné dans la communauté depuis les débuts de la campagne, soutient M. Parent.

COMMENT LES CANADIENS PEUVENT-ILS DÉMONTRER LEUR APPUI AUX TROUPES? - En achetant de la marchandise officielle «Appuyons nos troupes» disponible dans l’un ou l’autre des 17 magasins de détails CANEX répartis à travers le Canada sur les bases et escadres des FC ou en ligne à l’adresse suivante : www.aspfc.com/appuyonsnostroupes - En affichant un message destiné aux troupes sur le babillard électronique à cet effet à l’adresse : www.forces.gc.ca - En mettant une annonce dans un journal des FC - En faisant un don notamment par l’entremise du Fonds du CEMD pour les familles des militaires - En s’habillant en rouge les vendredis dans le cadre des «Vendredis rouges» http://www.cfpsa.com/fr/corporate/services/media/apropos/volume5/issue3/ pagetop

LE FM 93,3 EN DIRECT DE VALCARTIER Toute l’équipe de «Bouchard le matin», l’émission matinale du FM 93,3, était de passage au Centre de la famille Valcartier (CFV) jeudi dernier pour y animer en direct une émission spéciale «Appuyons nos troupes». Leur présence coïncidait avec la promotion d’une collecte de fonds au profit du CFV (un article plus détaillé suivra dans notre prochaine édition). Parmi ses invités, l’animateur vedette Sylvain Bouchard a interviewé des militaires revenus de mission de l’Afghanistan, d’autres qui s’apprêtent à partir en janvier avec la prochaine rotation des troupes, des intervenants du CFV, des conjointes de militaires déployés et le lieutenant-général à la retraite, Roméo Dallaire. Sur la photo (de gauche à droite), on peut apercevoir Caroline Lamothe et Marie-Claude Chabot, respectivement conjointes du caporal-chef Jean Laberge du 12 RBC et du caporal Patrick Michaud de l’ESN, actuellement déployés en Afghanistan, ainsi que Josée Turmel, animatrice, et Sylvain Bouchard. (Y.B.)

- Photo : sdt G. Pelletier, Imagerie Grn Va

NOUVELLES

EXPRESS

Cette rubrique vous présente différentes nouvelles concernant la Défense nationale qui sont, à notre avis, d’intérêt pour nos lecteurs.

Mort suspecte Le major Raymond Ruckpaul, 42 ans, est décédé des suites d’une blessure par balle dans des circonstances toujours jugées suspectes, le mercredi 29 août, à Kaboul en Afghanistan. Il a été découvert gisant dans -Photo : MDN/FC sa chambre située dans l’enceinte du quartier général de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS). Officier du corps blindé basé au quartier général du commandement de la composante terrestre de l’OTAN à Heidelberg, en Allemagne, le major Ruckpaul était détaché à Kaboul depuis quelque temps. Le Service national des enquêtes des Forces canadiennes et les autorités de la FIAS enquêtent actuellement sur l’incident. On sait toutefois que l’attaque ennemie a été écartée pour expliquer les ciconstances de sa mort.

Matériel de secours acheminé par C-17 aux sinistrés de la Jamaïque Plus de 30 tonnes de matériel humanitaire, chargées à bord du gros ventre du tout nouveau Globemaster C-17 acquis par le Canada, ont été acheminées d’urgence aux collectivités de la Jamaïque dévastées par le passage de l’ouragan Dean. Sans les nouveaux appareils C-17, il aurait été difficile pour les Forces canadiennes et le Canada d’acheminer rapidement une cargaison aussi importante et à une telle distance.

Un mur souvenir honorant la mémoire des disparus de la présente rotation des troupes en Afghanistan a été aménagé dans le hall d’entrée du Centre Exacta (bât. 513). Les autorités militaires de la garnison, qui en ont fait le dévoilement le 7 septembre dernier, veulent qu’on se souvienne de ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour servir leur pays. Orné des portraits des trois premiers militaires tombés depuis le début de la mission, le mur est coiffé d’une frise de bois dans laquelle est taillée l’inscription : En hommage à nos camarades. «Je vois plusieurs symboles dans ce mur. Il témoigne certes du sacrifice consenti par ces soldats, mais aussi de la solidarité de notre communauté envers les efforts de nos camarades actuellement déployés en théâtre des opérations et du respect que nous portons tous à l’uniforme et au service militaire», a indiqué le colonel commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, Eric Tremblay. «Il est important qu’on prenne le temps de se souvenir de nos héros et de leur famille», a pour sa part ajouté la colonel Karen Ritchie, commandant du 5e Groupe de soutien de secteur, lors d’une courte et sombre cérémonie. Un livre déposé sur une table est placé près du mur. Les gens sont invités à y écrire quelques mots. (Y.B.)

Formation en géomatique Les Forces canadiennes, en partenariat avec le Collège Algonquin, ont lancé officiellement, le 29 août, le programme de technicien en géomatique. Au cours de la prochaine année, environ 33 étudiants militaires iront à l’École de cartographie militaire du Collège Algonquin, créée exclusivement pour le personnel des FC, afin de recevoir une formation de débutant de technicien en géomatique. Cette initiative permettra de doubler le nombre de diplômés en géomatique en une année. Ce partenariat unique des FC et du Collège Algonquin est le premier du genre au Canada. Il fait partie intégrante du programme de diversification des modes de prestation de la formation qui permettra aux FC de satisfaire aux exigences en matière de production et facilitera la prestation de formation professionnelle dans la catégorie débutant. En plus d’augmenter le nombre de personnel débutant qualifié sur le terrain, le recours aux collèges communautaires permettra aux FC d’accroître la formation avancée pour le personnel déjà dans le système.

Le Canada hôte d’une conférence de l’OTAN Le Canada a eu l’honneur d’accueillir les chefs d’état-major de la défense de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord dans le cadre d’une conférence officielle de l’Alliance. La conférence, qui s’est déroulée la semaine dernière à Ottawa et à Victoria, compte parmi les trois réunions annuelles des généraux supérieurs et des officiers généraux de l’OTAN. Plus de 100 délégués ont examiné les opérations et les capacités de l’Alliance, et ce, d’un point de vue stratégique à long terme. C’est l’ancien numéro des Forces canadiennes et aujourd’hui président du Comité militaire de l’OTAN, le général Ray Henault, qui a présidé la conférence. Le Canada a été l’hôte de cette conférence pour la dernière fois en 1997.

12 septembre 2007 / Adsum / Page 3

- Photo : Y. Bélanger, journal Adsum

accompli par leurs papas et mamans en mission en Afghanistan. D’ailleurs, en réponse à leur cadeau, les jeunes d’Alexander-Wolff enverront très prochainement à l’école Sofi Sahib 25 ballons de soccer sur lesquels ils apposeront leur nom à leur tour. La semaine dernière, on rapportait malheureusement qu’en raison des combats incessants dans les provinces de Kandahar, Helmand, Zabul et Uruzgan, 300 écoles n’ouvriraient pas leurs portes comme prévu. Cette décision du ministère afghan de l’Éducation prive d’école environ 200 000 élèves. Quelque 6 millions d’élèves sont répartis dans plus de 8000 écoles en Afghanistan, dont certaines réservées aux filles. Sous le règne des talibans, avant leur renversement à l’automne 2001, l’éducation était interdite aux filles. La banderole fera l’objet d’une murale permanente à l’école Alexander-Wolff. D’ici là, elle fera une tournée de quelques écoles de la région qui comptent parmi leurs rangs des enfants de militaires.

LE MOT DU COMMANDANT 5e Groupe de soutien de secteur

Colonel Karen Ritchie

Journée de la Santé : ensemble, «Énergisons-nous»! Une bonne santé est essentielle au bienêtre de tous les membres de l’équipe de la Défense nationale et nécessaire pour l’efficacité opérationnelle. Il s’agit d’une responsabilité collective et individuelle. En effet, il appartient à tous d’effectuer les pas nécessaires afin de développer de bonnes habitudes de vie. En ces temps plus mouvementés, nous ressentons le besoin de nous ressourcer et de refaire le plein d’énergie, et nous comprenons l’importance de nous unir et de nous entraider. Le vendredi 21 septembre prochain, le 5 GSS, par l’entremise de l’équipe de la Promotion de la santé, organise une journée de la Santé au Centre des sports sous le thème «Déployons nos énergies». Cette journée sera l’occasion unique de créer des liens, de fraterniser et d’exprimer notre fierté à travailler ensemble. Nous soulignerons également les cinq ans d’existence de la Promotion de la santé et de ses programmes mieux connus sous la bannière «Énergisons les Forces». Vous pourrez rencontrer plusieurs des intervenants oeuvrant pour vous dans le domaine de la santé et du bien-être à la Garnison Valcartier. Vous recevrez ainsi des renseignements et de nombreux outils utiles pour votre carrière et votre travail dans les Forces. J’encourage vivement cette belle initiative et invite tous les membres de l’équipe de la Défense à investir dans leur capitalsanté en participant en grand nombre à une panoplie d’activités organisées pour vous plaire. Célébrons ensemble la santé en agréable compagnie! Colonel Karen Ritchie

TRAVAUX DE CONTRÔLE DU PANACHE DE TCE

Les essais pilotes sont prolongés Par Yan Bélanger Journal Adsum

L es essais pilotes visant à identifier la meilleure technologie pour contrôler le trichloroéthylèn ne (TCE) dans les eaux souterraines de la garnison se poursuivront jusqu’en décembre 2007. Déjà les d onnées intérimaires sont encourageantes, quoique toujours sous la norme de 5 ppb fixée par Santé C anada. Entrepris à la mi-juillet l’an dernier, les essais pilotes réalisés sur des sites stratégiques établis aux abords de la route 369 devaient se terminer dix mois plus tard. «On a dû réévaluer la durée des essais pilotes, car les objectifs de réhabilitation que le MDN avait donnés aux entrepreneurs n’étaient toujours pas atteints en mai 2007», explique Bernard Michaud, officier de projet du dossier TCE. Trois firmes génie-conseil rivalisaient jusqu’à tout récemment en vue de décrocher un important contrat pour l’implantation d’une technologie qui permettra ultimement de freiner la progression du panache de contamination et de diminuer les concentrations de TCE dans la nappe phréatique en-dessous de la norme fédérale. QUE DEUX JOUEURS DANS LA COURSE

Devant des résultats peu concluants, la firme Dessau-Soprin a été écartée du processus. «Il y avait peu d’espoir d’arriver à améliorer les résultats obtenus lors des dix premiers mois et la performance de leur technologie qui reposait sur la dégradation chimique et biologique du TCE», souligne M. Michaud. Ce sont les firmes Biogénie-Arcadis et Golder/GAIA qui présentent les technologies les plus prometteuses pour en arriver à une solution au problème de contamination. «Actuellement, il est difficile de départager laquelle des deux technologies a le plus de chance de réussir. L’objectif premier du MDN est toujours le même : identifier la meilleure technologie d’un point de vue technique et financier pour régler le problème de contamination au TCE à Valcartier. Les deux firmes qui poursuivent les essais ont chacune autant de chances d’y parvenir, explique l’officier de projet. Les résultats partiels sont encourageants. Certains puits testés sont très près des objectifs fixés par le MDN, tandis que d’autres puits réagissent plus lentement ou différemment face au traitement sans qu’on sache trop pourquoi pour l’instant», poursuit M. Michaud qui se dit toutefois très optimiste.

- Photo : Archives, journal Adsum

AUTRE AVENUE ÉTUDIÉE

Parallèlement à ces essais pilotes, le MDN évalue une autre option qui consiste à pomper l’eau contaminée et à la traiter à la surface, contrairement aux technologies testées présentement qui traitent l’eau in situ, c’està-dire à l’endroit même où coule l’eau souterraine. Cette technique est la même qu’utilise une usine de filtration qui alimente un réseau d’aqueduc. «C’est une façon de faire assez répandue et si jamais on la retient, cela ne nécessitera pas d’autres essais pilotes», assure M. Michaud, souhaitant que les travaux de contrôle du panache de TCE pleine grandeur débutent au courant de l’année 2008. La contamination prend son origine dans des zones sources potentielles situées à RDDC Valcartier et sous les terrains de SNC TEC. Aucune zone source de contamination en TCE n’a été identifiée à l’intérieur de la garnison. Le panache de contamination en TCE s’étend sur près de cinq kilomètres avec une largeur maximale d’environ 650 mètres entre l’ancienne ville de Val-Bélair et la municipalité de Shannon. Les concentrations actuelles de TCE dans la nappe phréatique varient en général de 300 à 900 ppb par endroit sur le territoire. Jusqu’à ce jour près de 42 millions de dollars ont été investis dans le dossier du TCE à Valcartier. Ce chiffre exclut les 2 millions nécessaires pour poursuivre les essais pilotes jusqu’en décembre 2007.

TÉMOIGNAGE D’APPUI DE LA PO P U L ATI O N DE QUÉBEC Sous un soleil radieux, une foule nombreuse, craies à la main, ont adressé dessins et mots d’encouragement aux soldats de Valcartier déployés en Afghanistan lors du populaire Défilé militaire qui clôturait l’édition 2007 du Festival international de musiques militaires de Québec le 26 août dernier.

VOTRE SUDOKU

Page 4 / Adsum / 12 septembre 2007

Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.

Voir solution en page 21.

Décès du lieutenantgénéral Jacques Paradis Il est promu major-général le 15 juin 1973 Après une longue et devient le commandant adjoint de la hospitalisation, le Force mobile à Saint-Hubert le 21 juin de lieutenant-général la même année. Le 11 août 1975, il est muté Jean Jacques Paradis au QGDN comme chef du Perfectionnement est décédé le 31 août du personnel. Promu lieutenant-général 2007 à l’âge de 78 ans. le 15 août 1977, il prend le commandement Le lgén Paradis, de la Force mobile le 1er septembre. CMM, CD, est né à En juin 1978, le lgén Paradis est nommé Montréal le 7 novemCommandeur de l’Ordre du Mérite milibre 1928. Il fait ses taire pour son mérite remarquable et ses études au Collège Jean-de-Brébeuf et à l’Université de Montréal états de service exceptionnels. où il obtient un baccalauréat ès arts. À l’auLe lgén Paradis quitte les Forces canatomne de 1947, il est accepté comme élève- diennes le 16 avril 1981. En mai 1981, il se officier au Corps école des officiers cana- joint à la Compagnie IVI en tant que diens (CEOC) de l’Université de Montréal, directeur du marché international. Il prend qu’il quitte à l’été de 1950 en tant que lieu- sa retraite définitive en mai 1987. Le tenant d’infanterie. 28 juin 1992, il devient le 10e Colonel du e Dès le début du conflit coréen, il s’enrôle Royal 22 Régiment, poste qu’il occupera dans la Force spéciale et est affecté au jusqu’en 1996. 2e Bataillon du Royal 22e Régiment avec Un service religieux a été célébré le 4 seplequel il sert en Corée en 1951 et 1952 tembre en l’Église Saint-Rémi, à Ottawa. comme commandant de peloton. À son retour au pays, il sert à la compagnie de parachutistes (Mobile Striking Force) du 2e Bataillon et en 1953, il est muté au quartier général de la Garnison Valcartier à titre d’officier d’état-major où en 1955, il est promu au grade de capitaine. En 1956, il retourne à la vie régimentaire à la compagnie de parachutistes du 2e Bataillon et en 1957, il est affecté au QG du 4e Groupe-brigade d’infanterie canadien en Europe. L’année suivante, il rejoint le 3e Bataillon alors cantonné à Werl en Allemagne, pour y servir comme adjoint à la compagnie C et par la suite comme capitaine-adjudant. Promu major en 1961, il commande une compagnie d’infanterie au 2e Bataillon. De 1963 à 1965, il est stagiaire au Collège d’état-major des Forces terrestres à Kingston et au terme de ce cours, il est nommé chef des opérations du 3e Groupe-brigade d’infanterie canadien de Gagetown (N.-B.). Le 16 septembre 1966, il L’ADSUM DEVIENT LE JOURNAL prend le commandement du DE LA BASE DE VALCARTIER 3 e Bataillon. Deux ans plus tard, il est nommé professeur GRÂCE AU LGÉN PARADIS au Collège d’État-major à Kingston où, à la suite de sa C’est sous la direction du lieutenant-général Paradis que promotion au grade de colonel l’Adsum, alors journal régimentaire du 12e Régiment blindé en mai 1969, il devient comdu Canada, devient le journal de la Base Valcartier. Dans mandant adjoint. En déceml’édition du 16 novembre 1972, le lgén Paradis publie un bre 1970, il est sélectionné message en première page de l’Adsum, dans lequel il écrit : pour le cours d’un an au «Pour des raisons financières, j’ai dû demander au Collège impérial de la Défense Commandant de ce Régiment [le 12 RBC] de cesser la publien Angleterre. À son retour au cation de son journal afin de laisser le champ libre à un jourCanada, on lui confie le poste nal de la Base. Le Lieutenant-colonel Campbell a agréé à ma de sous-chef d’État-major à la demande, et en reconnaissance pour son geste, je lui ai direction des opérations de la promis que son journal ne serait pas enterré mais continué Force mobile. et de là le nom ADSUM qui est aussi la devis régimentaire Le 1 er juillet 1972, il est du 12 RBC. ADSUM veut dire «Je suis présent», ce qui est promu au grade de brigadierune excellente devise pour notre journal qui j’espère sera général et prend le commanprésent parmi nous pour de nombreuses années». Plus de dement du 5e Groupement de 35 ans, plus tard, le journal que le lgén Paradis a contribué à faire naître se porte mieux que jamais! combat et de la Base Valcartier le 7 juillet 1972.

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CONDUITS À LEUR DERNIER REPOS Plusieurs centaines de personnes, la famille, des amis, des confrères d’arme, ont fait leurs derniers adieux au soldat Simon Longtin lors de ses funérailles qui ont eu lieu le 27 août dans la cathédrale de Saint-Antoine-de-Padoue, à Longueuil. Premier de la Garnison Valcartier à avoir perdu la vie en Afghanistan, le jeune soldat du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment est mort après que le véhicule léger blindé qu’il conduisait eut sauté sur une bombe artisanale, le 19 août, à environ 20 km à l’ouest de Kandahar.

- Photo : cpl M.-A. Gaudreault, Imagerie Grn Va

Des proches et collègues ont conduit à son dernier repos l’adjudant-maître Mario Mercier lors de funérailles célébrées le vendredi 31 août en l’église Saint-Gérard-Majella à Val-Bélair, là où résidait le militaire de 43 ans avec sa conjointe et ses trois enfants. Ses obsèques ont été marquées par des témoignages émouvants, dont celui de sa fille, Myriame, qui l’a remercié pour tout ce qu’il avait fait pour sa famille. «Tu étais toujours le premier à nous encourager. [...] Tu nous as transmis les plus belles valeurs que nous pouvions souhaiter posséder. Bravo papa! Nous t’aimons! Tu es notre héros à tous», a témoigné l’aînée de la famille. La cérémonie funèbre du caporal-chef Christian Duchesne a eu lieu la journée même des obsèques de son confrère tombé avec lui le 22 août en Afghanistan lorsque leur blindé a heurté une mine. Ses proches ont demandé à vivre ce moment dans l’intimité, loin des caméras. Comme il est de rigueur lors de la mort d’un des leurs, les militaires ont remis aux familles endeuillées le drapeau de l’unifolié utilisé pour couvrir le cercueil du disparu et différents objets témoignant de leur engagement au sein de l’armée.

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12 septembre 2007 / Adsum / Page 5

• Droit de la famille

GHANISTAN F A N E S E R T O N LES

36e année, No 7, mercredi 12 septembre 2007

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC / Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 7350 copies Éditeur Col Karen Ritchie, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 charest.c@forces.gc.ca Journaliste Yan Bélanger, poste 6656 belanger.y3@forces.gc.ca Conseiller militaire Lt Ginette Champagne, poste 7641 Conseillère en publicité Ginette Demers, 871-1274 gdemers@videotron.ca Responsable petites annonces et comptabilité Nathalie Nadeau poste 5598 nadeau.n2@forces.gc.ca Infographe Josée Lessard poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.

L’escadron A en Afghanistan Par le capitaine Dan Nault Chef de troupe 61, escadron A (Reco), GT 3 R22eR

Depuis le 22 janvier 2007, l’escadron A du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) est une des sous-unités de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan. Les entraînements et les exercices ont été nombreux pour nous amener au standard nécessaire au déploiement de la roto 4. C’est le 30 juillet que les premiers membres de l’escadron A ont mis les pieds à «Kandahar Air Field» (KAF). Cette base multinationale a une population approximative de 12 500 personnes. La première journée est simple : se reposer et s’équiper au quartier-maître. Il faut mentionner que les vols arrivent tous à KAF tard dans la journée. La deuxième journée est constituée de cours divers. Le 3 août, six équipages ont quitté KAF en direction de Spin Boldak. Le convoi d’une douzaine de véhicules s’est rendu à bon port en plus ou moins trois heures. La passation de responsabilité s’est étalée sur trois jours. Ces journées nous ont permis de visiter le camp et de parcourir la

L’ACHAT D’UNE MAISON Avant de vous engager, la prudence vous dicte de voir immédiatement votre notaire. L’avant-contrat est l’élément déclencheur de tous les mécanismes qui fera de vous un heureux propriétaire. Il intervient naturellement avant le contrat de vente et joue un rôle majeur de la transition toute entière. Il faut toujours garder en mémoire que si votre proposition est acceptée, l’acte de vente sera établit selon les conditions qui y sont édictées, d’où l’importance d’y être très explicite. Pour faire de ces transactions une réussite, il faut savoir partir du bon pied.

Voici un poste d’observation. Impossible d’être tactique, le terrain ne le permet pas.

zone en véhicule. La familiarisation avec le terrain s’est terminée avec une reconnaissance héliportée. Le major Graham de l’escadron B du Royal Canadian Dragoons a également présenté le major Pierre Huet de l’escadron A du 12 RBC aux personnes clés du secteur. C’est à 9 heures le 6 août que le major Huet a officiellement pris le commandement du camp de Spin Boldak. Les opérations sont nombreuses. D’abord, il faut établir des contacts avec les membres clés des villages et du district. Le major est très impliqué au plan politique et les

chefs de troupe s’assurent d’établir des liens avec les chefs des villages et les commandants de points de contrôle secondaires des forces frontalières de l’Afghanistan. Récemment, les opérations de nuit ont commencé. L’observation des villages et des routes d’infiltration sont les objectifs principaux. De plus, deux patrouilles de l’escadron sont détachées à la compagnie B afin d’exploiter les capacités de surveillance. Après avoir fait quelques opérations dans le secteur, nous constatons que les gens semblent heureux de notre présence. À plusieurs occasions, les enfants nous saluent de la main. Les adultes, plus discrets, se contentent de nous regarder avec curiosité. Dans un avenir rapproché, nous allons inclure des membres de l’armée afghane, de la police nationale et de la police frontalière dans nos opérations. Cette coopération nous permettra d’atteindre de meilleurs résultats. De plus, cela permettra à l’armée afghane, qui en est à ses débuts, de continuer à se développer et d’être de plus en plus compétente.

Pour plus d’informations, Abonnement: 25,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992 ADRESSE : JOURNAL ADSUM GARNISON VALCARTIER, BÂT. 200 C.P. 1000, SUCC. FORCES COURCELETTE (QUÉBEC) G0A 4Z0

Ste-Catherine 875-1671 Valcartier 842-4448

Par internet mboilard@notarius.net

Page 6 / Adsum / 12 septembre 2007

TÉLÉPHONE : (418) 844-5000, POSTE 5598

Le chef de troupe 61 tente de trouver le chef du village de Loy Kariz. Une fois fait, une shura d’environ deux heures a eu lieu.

TÉLÉCOPIEUR : (418) 844-6934 COURRIER ÉLECTRONIQUE : +adsum@forces.gc.ca

La boîte à outils du parfait collaborateur

PROCHAINE PARUTION : MERCREDI 26 SEPTEMBRE DATE DE TOMBÉE : LUNDI 17 SEPTEMBRE

Mario Boilard

Notaire Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

Le journal Adsum met à votre disposition de nombreux outils pour vous aider à collaborer à notre journal. Tous sont disponibles sur le RÉD sous la rubrique «Journal Adsum». • Formulaire de soumission d’article • Formulaire de soumission BRAVO ZULU • Calendrier des publications • Guide du collaborateur • Archives des éditions publiées depuis 2002

Le QGET en visite aux

GHANISTAN anciens combattants F A N E S E R T O N LES VICTOIRE DU 22 AOÛT DANS LE DISTRICT DE ZHAREY

Un pas vers l’accomplissement de notre mission et la reconstruction Par le major Pascal Larose et le capitaine Philippe Rheaume Kandahar, Afghanistan Cet article ne vise aucunement à débattre de la question politique de la mission en Afghanistan. Ce que nous avons entendu et vu dans les médias est que la Force opérationnelle interarmées - Afghanistan a subi un dur coup au cours de la dernière semaine. Nous aimerions expliquer aux citoyens du Canada ce qui ne nous semble pas avoir été rapporté avec ferveur, à savoir la bravoure des soldats présentement déployés et l’équipe qui les appuie. Seuls les soldats qui ont intimement participé à l’attaque pourront un jour témoigner de la violence des combats survenus le 22 août 2007. L’assaut a été un succès. Le plan du Groupement tactique du 3e Bataillon Royal 22e Régiment et la conduite des opérations sur le terrain ont permis de prendre un point vital aux insurgés. L’attaque a été effectuée à une température de plus de 50 degrés Celsius. Tous les métiers de combat du groupement tactique ont intimement participé à cette attaque. Les membres de Valcartier ont tiré leur premier obus et ont visé juste. Malheureusement, nous avons également soigné nos premiers blessés et deux membres du Groupement tactique ont également dû faire le sacrifice de leur vie. Nos plus sincères condoléances aux familles et à leurs collègues. Nous ne pouvons malheureusement pas revenir en arrière. Ce que nous avons de plus cher à offrir à ceux qui restent, à la famille, aux amis restés au Canada ou aux autres confrères d’arme ici en Afghanistan, est une réelle reconnaissance de leur courage. L’assaut a été un succès. Nous avons pris un point vital; nous le savons et les insurgés le savent. Cette victoire est un point important de notre mission en Afghanistan. Bien qu’inconsolable, la mort de nos confrères n’aura pas été vaine. Il faudrait probablement remonter à la guerre de Corée pour retrouver une attaque similaire exécutée par une majorité de Canadiens français. Ceux et celles qu’il ne faudrait pas oublier sont les gens qui ont appuyé intimement cette attaque dans les différents quartiers généraux ou les organisations de soutien logistique, ici en Afghanistan. Au centre provincial et tactique des opérations, nous avons suivi l’attaque en direct. Au moment où nous avons entendu l’explosion, un lourd silence est survenu. Après 13 heures d’attaque, tout avait été parfait. Il

n’y avait eu que des blessés mineurs, mais une bombe artisanale est venue donner un goût amer à cette retentissante victoire. En tant que membres du quartier général, nous ne pourrons jamais ressentir l’amertume des soldats qui se battent au front et qui voient leurs confrères y laisser leur vie. Tout ce que nous pouvons faire est de nous assurer que notre planification est juste, que notre coordination est détaillée et que tous les systèmes qui assistent nos confrères sur le front fonctionnent. Bien que l’assaut soit terminé, rien n’est terminé. Bientôt cette région sera sécuritaire et nous pourrons y faire naître des projets de reconstruction. Cependant, au moment où vous lisez ces lignes, plusieurs soldats sont encore sur cette position et continuent à la défendre. D’autres bravent quotidiennement le danger sur d’autres positions, effectuent des opérations de ravitaillement, de reconstruction et de reconnaissance. Les membres des unités de soutien et des quartiers généraux s’acharnent sans relâche à les épauler, à planifier les autres opérations, qu’elles soient de combat, de reconstruction ou d’entraînement de l’armée et de la police afghane; aucun détail ne doit être oublié. La situation en Afghanistan est un cassetête très complexe et chacun, quel que soit son métier ou son grade, contribue à résoudre ce casse-tête, y compris nos camarades restés au Canada. Ils ont en fait une pièce très délicate qui est de réconforter les familles restées à l’arrière et de rendre le plus vibrant hommage à nos camarades disparus. Que les citoyens et citoyennes du Canada et plus particulièrement ceux et celles du Québec soient en accord ou non avec cette mission, cela ne remet aucunement en cause le devoir de servir notre pays et d’accomplir la profession des armes en acceptant les risques qui s’y rattachent. Il ne faudrait pas oublier que cette mission est légitime, car elle est appuyée par une résolution du conseil des Nations unies. Comme soldat, c’est de cette légitimité que nous nous inspirons. Comme soldat, c’est pour la liberté de pensée et d’agir que nous nous battons. Nos nombreuses missions nous ont peut-être appris à apprécier plus que la majorité des Canadiens la valeur de la liberté, liberté que nous oublions parfois dans le confort de notre demeure. Amis disparus, nous ne vous oublierons jamais et nous réussirons ce que vous avez entamé, mais dont vous ne pourrez plus voir le résultat.

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Le 26 juillet, quelques membres du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) sont allés visiter les anciens combattants pour leur offrir un peu de soutien moral et les remercier pour les services rendus à la communauté. La journée a débuté au CHUL, un centre pour vétérans en grande perte d’autonomie procurant des soins individualisés à sa clientèle. Un barbecue avait été organisé à l’extérieur où un joueur d’accordéon mettait de l’ambiance. L’aprèsmidi s’est déroulé à la Maison Paul-Triquet où l’accueil fut tout aussi chaleureux. Les résidants sont venus en grand nombre à la salle commune pour partager leurs histoires. Cet endroit, fondé en 1987, est un centre d’hébergement de soins longue durée qui a pour but d’offrir aux anciens combattants un milieu de vie substitut tout en maximisant leur autonomie. Cette visite fut fort appréciée par le personnel et les bénéficiaires.

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«Mes nouvelles d’Afghanistan» N.D.L.R. : Nous avons invité nos militaires déployés à nous écrire pour nous transmettre de leurs nouvelles quand c’est possible. Cette invitation est valide pour toute la durée de la mission. Voici deux textes, l’un du capitaine Serge Côté et l’autre, du major Gaétan Thibault.

onjour à vous tous! Je suis le capitaine Serge Côté et en Afghanistan, j’occupe le poste de capitaine-adjudant au sein de l’Élément de soutien national 3-07 (ESN). J’ai quitté l’aéroport de Québec vers 21 heures, le lundi 6 août. Après plus de 13 heures de vol et une escale, nous avons atterri au camp Mirage. Pour vous décrire un peu ce que vous ressentez lorsque vous sortez de l’avion à Mirage, c’est comme si vous entriez tout habillé dans un sauna. L’humidité est à son comble, c’est la première fois de ma vie que je vivais une telle sensation. Au camp Mirage, nous avons juste le temps de préparer notre équipement personnel de protection, et rapidement nous prenons un avion Hercule pour un autre vol d’environ trois heures et demie pour finalement arriver à l’aéroport de Kandahar vers 1 heure le matin du 8 août. Comme nous arrivons en pleine nuit, il est difficile de se faire une première impression sur l’endroit où nous allons passer les six prochains mois. En fait, ça m’a pris environ trois jours pour me remettre du voyage, du décalage horaire et de me retrouver sur le camp. Si ici, il est 6 heures du matin, chez vous il est 21 h 30 la veille. Le camp est immense. En fait, il y a des militaires de plus d’une quarantaine de nationalités, en plus d’un grand

nombre d’employés civils qui s’occupent de l’entretien du camp, comme par exemple la buanderie, les cuisines, le nettoyage. Le camp emploie aussi de nombreux Afghans. Il y a beaucoup de va-et-vient en véhicule, donc pas mal de poussière. Il y a aussi beaucoup d’activité à l’aéroport. En tant que capitaine-adjudant, mes fonctions administratives sont variées. Je reçois toute la correspondance du commandant et je m’occupe de son agenda. Je suis aussi responsable du plan de congé, de la vérification et de la soumission des rapports de rendement, des nominations pour les mentions élogieuses et autres décorations, etc. Mon lieu de travail est cent fois mieux que ce que j’avais imaginé. J’ai un assez grand bureau avec fenêtre et air climatisé, je n’ai vraiment pas à me plaindre. En fait, ce bureau est l’endroit où je passe la majorité de mon temps. Il n’est pas rare d’y passer de 12 à 14 heures par jour. Le tempo devrait par contre diminuer quelque peu après le premier mois. Côté météo, c’est très confortable tôt le matin et vers la fin de l’après-midi. Dans la journée, c’est du soleil et du temps très chaud, mais assez sec. Ici, 45 degrés Celcius, c’est chose normale. Il ne faut pas oublier de s’hydrater lorsqu’on est à l’extérieur. Rendu à ma troisième semaine ici, j’ai commencé une routine. Je me lève vers 5 heures

tais fixé comme objectif de relever un défi intéressant. Je n’avais aucune idée de l’endroit où l’on m’emploierait. Lorsqu’en juin de cette même année, on me proposait le poste que j’occupe présentement, c’est avec empressement que j’ai accepté. Depuis ce temps, ma vie se déroule à 100 milles à l’heure et je ne m’en plains pas du tout. C’est certain que je serai heureux lorsque la mission se terminera, mais chose certaine, j’aurai la satisfaction d’avoir «Je me lève vers 5 heures tous les matins et j’en profite pour parler à mon réalisé un très beau épouse en vidéoconférence. J’adore ça. Par la suite, vers 5 h 45, je fais de l’en- projet. Tout ce que je traînement physique jusqu’à 7 heures, je déjeune et ensuite je travaille toute souhaite, c’est que tout la journée et une partie de la soirée.» le personnel appartenant à cette grande famille qu’est l’ESN tous les matins et j’en profite pour parler à revienne en santé. mon épouse en vidéoconférence. J’adore ça. Ce qui me manque, c’est surtout la présence Par la suite, vers 5 h 45, je fais de l’entraînement physique jusqu’à 7 heures, je déjeune de mes proches et aussi de me prélasser, après une bonne ronde de golf, sur le bord de ma et ensuite je travaille toute la journée et piscine avec un bon rafraîchissement. une partie de la soirée. Finalement, je n’aurais jamais pu réaliDepuis mon arrivée, j’ai fait quelques sorties à l’extérieur du camp. Mon premier con- ser ce projet sans le soutien inconditionnel de ma famille. Sur ce, je voudrais profiter de voi a été spécial. L’expérience s’est bien passée. L’adrénaline était au rendez-vous pour les l’occasion pour dire à Pascale, Sébastien et premiers kilomètres et le calme est revenu Nicolas que je les aime et que j’ai hâte de par la suite. J’étais passager d’un véhicule les revoir. Un bonjour aussi à tous mes confrères et blindé léger, le Bison. Il faut s’hydrater sans arrêt, car il fait très chaud sous notre consœurs de l’Unité régionale de soutien aux équipement de protection. Le trajet de notre cadets de la Région de l’Est et tous les memconvoi de réapprovisionnement s’est bien bres du Club de golf de la région Montréal. déroulé et nous sommes tous revenus sains Merci! et saufs. Capitaine Serge Côté Lorsque je me suis porté volontaire pour effectuer une mission en janvier 2006, je m’é-

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www.etsb.qc.ca/distanceeducation COMMISSION SCOLAIRE CENTRAL QUÉBEC CENTRAL QUÉBEC SCHOOL BOARD

e 25 juillet dernier, je quittais Valcartier pour l’Afghanistan avec, il faut bien l’avouer, une idée plus ou moins confuse de ce qui m’attendait réellement. Finalement, le 27 juillet, à 1 heure locale du matin, je mettais le pied en terre afghane. Le caporal Auger, un membre de mon organisation, était demeuré quant à lui au camp Mirage. Je n’allais le revoir que quelques jours plus tard lorsque nous aurions tous d’eux complété les cours requis pour les besoins de la mission. Entre temps, le reste de mon équipe, composée du capitaine Letendre, du sergent Lévesque et du matelot de 1 re classe Champagne, est arrivé. Eux aussi devaient suivre les fameux cours. En une semaine tout au plus, entrecoupée par le train-train quotidien, mon équipe a effectué son transfert de responsabilités. Sachant que le côté gestion financière était entre bonnes mains avec le capitaine Letendre et son équipe, j’ai pu me consacrer à mes autres fonctions. C’est que je suis également conseiller du Comité des fonds non publics de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan, conseiller technique pour les services de solde, réclamations, indemnités et caisse et, enfin, responsable de la cellule politiques et procédures financières qui ne se compose que de moi. En effectuant les deux rôles de conseiller mentionnés, j’ai l’impression de revenir à l’époque où j’occupais les postes d’officier comptable des fonds non publics et d’officier comptable de la solde. En effet, ces deux rôles demandent beaucoup plus que de prodiguer de simples conseils! Mais revenons à ma chère section de la gestion financière... La tâche qui les attend

Au Québec, le major Gaétan Thibault est commandant adjoint au service du Soutien du personnel du 5e Groupe de soutien de secteur.

est énorme. Gérer un budget qui dépasse les 300 millions de dollars n’est pas une mince affaire et s’assurer que les règles de passation de marchés sont respectées fera partie de leur quotidien. Cependant, avec une telle équipe, on peut passer à travers toutes les épreuves, car chacun sait qu’il peut compter sur l’autre. Voilà, en quelques mots, ce qui nous a occupés et qui continuera de nous occuper pour encore plusieurs mois. Major Gaétan Thibault

AN T S I N A H G F A N E LES NOTRES Relève dynamique de nos Québécois à l’ANTC Kaboul Par le capitaine Jean Savard Mentor 11, ANTC (CA), Kaboul

de l’Armée nationale afghane (ANA) en conseillant adéquatement toute la chaîne de commandement afin de les préparer par la Depuis le 6 août 2007, l’équipe de Valcartier suite à des tâches opérationnelles. Nous a débuté la relève au Centre d’entraînement devons aussi développer chez eux une autonational afghan (ANTC). Un détachement suffisance opérationnelle en ce qui concerne hétérogène de 12 personnes, dont plusieurs l’entraînement. Cela permettra graduelledu Royal 22e Régiment, sont venus y accom- ment au Canada de prendre un pas de recul plir un mandat très précis. vis-à-vis les opérations et l’entraînement au Tel que souligné par le major Éric Richard ANTC». du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment, comLe cycle d’entraînement d’un soldat de mandant du détachement : «Nous devons l’ANA est constitué de 10 semaines. L’équipe assurer un entraînement efficace des recrues ANTC (CA) s’occupe plus particulièrement de la dernière portion de la formation. Elle est constituée comme suit : une première portion de six jours incluant de l’avance au contact de section et de peloton, des opérations en zone urbaine et des embuscades au niveau de peloton de jour et de nuit. Il s’ensuit finalement 96 heures consécutives d’exercice consistant à assurer la sécurité d’une base d’opérations avancée, à effectuer une attaque déliÀ l’ANTC, la coopération canado-américaine est quotidienne. bérée au niveau de

Les soldats afghans sont très motivés à rétablir la stabilité de leur pays.

compagnie en zone urbaine, à effectuerde l’avance au contact de peloton, à tendre une embuscade au tir réel et à mener des patrouilles de reconnaissance de nuit. Selon le capitaine Jonathan Chouinard des Voltigeurs de Québec : «C’est toute une gymnastique intellectuelle de bâtir un horaire pour les recrues de l’ANA avec toutes les contraintes religieuses.»

L’ANTC assure la formation d’environ 1000 soldats par cycle de 10 semaines. Selon le sergent Jean-François Germain du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment : «Nous travaillons très fort pour atteindre l’objectif de grossir les rangs de l’ANA à 70 000 hommes pour octobre 2008».

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12 septembre 2007 / Adsum / Page 9

C ’est dans la soirée du 15 août qu’a eu lieu la passation de commandement de l’Équipe de liaison et de mentorat opérationnel (ELMO). Cet événement soulignait le transfert des pouvoirs entre le lieutenant-colonel Wayne Eyre, command a n t s o rt a n t , e t l e c o l o n e l S t é p h a n e Lafaut, nouveau commandant récemm e n t a rr i v é a v e c l a ro t a t i o n 4 d e l’Opération Athéna. Lors de cette soirée, quelques membres de l’Armée nationale afghane (ANA) étaient présents comme invités d’honneur. C’est le colonel Basir, commandant de la 1re Brigade du 205e Corps de l’ANA, qui présidait la cérémonie en compagnie du brigadier-général Guy Laroche, commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan. Le commandant sortant n’a pas manqué d’offrir au colonel Basir un souvenir en guise d’amitié et de leur collaboration professionnelle. À son tour, celui-ci s’est empressé de retourner la politesse en distribuant, à chacun des officiers avec qui il avait eu à collaborer, des photos encadrées rappelant la coopération qu’ils avaient eue tout au long de la rotation 3. Depuis le 13 août, c’est avec enthousiasme que les membres de la rotation 4 ont pris le relais. Leurs tâches consistent à influencer et à modeler l’encadrement et la formation d’environ 3000 soldats de l’ANA, de même qu’à

conseiller et encadrer les hauts dirigeants de l’ANA et de les aider à accroître leurs capacités. L’ELMO conduit également, sur le terrain, des opérations conjointes avec l’ANA. De plus, elle assure la liaison avec les Forces canadiennes afin de fournir à l’ANA les ressources nécessaires à la conduite des ces opérations. Les membres de l’ELMO de la FOI 03-07 sont pleinement engagés depuis maintenant une semaine dans l’instruction ou l’accompagnement envers les opérations. Pour ce qui est du Kandak 1, bataillon afghan sous la responsabilité de votre humble correspondant, plusieurs sujets d’instruction ont déjà été couverts au cours de cette première semaine d’entraînement, comme les attaques de section et de peloton, la fouille de prisonniers, les systèmes explosifs improvisés, ainsi que des leçons de premiers soins. Malgré les défis que représentent les ressources et le recrutement chez l’ANA, nous pouvons néanmoins noter le vif intérêt des nouvelles recrues pour leur entraînement. En effet, ceux-ci s’appliquent de façon exemplaire lors des différentes périodes d’instruction. Dans les mois à venir, les membres de l’ELMO auront l’important défi d’appuyer l’ANA et de l’aider à accroître sa capacité. Les membres de l’ELMO sont motivés et voient déjà, bien que la passation de commandement soit encore récente, d’encourageants résultats sur le terrain. Nul doute que la collaboration entre tous est au rendez-vous. Le meilleur est à venir et cette grande aventure est à suivre.

À poursuivre des études universitaires

AN T S I N A H G F A N E LES NOTRES

Assalamu alaykom* de Kandahar *(QUE LA PAIX SOIT AVEC VOUS) Par le major Edith Guimont J4 QG FOI Afg Roto 4 En tant que moor (mère) et khiza (épouse), je vis une expérience inoubliable dans ce pays dévasté par des années de conflits. La pauvreté est presque tangible partout autour de notre camp. Je peux vous confirmer que nous sommes bien nantis au Canada. Dès mon arrivée le 25 juillet dernier, j’ai été frappée par la chaleur étouffante et la poussière qui se retrouve partout ici. Bien entendu, nous nous adaptons à tout et nous poursuivons nos efforts pour aider à la reconstruction de l’Afghanistan. Tout un chacun est important dans l’équipe ici. En tant que J4 du QG de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan (FOI Afg), je m’assure que nos soldats ne manquent de rien, du crayon jusqu’au char d’assaut, en passant par la paire de bas jusqu’à ses repas quotidiens. Un travail qui se fait souvent dans l’ombre, mais combien important pour le succès de la mission. L’Afghanistan ne ressemble en rien aux autres missions auxquelles j’ai participé dans le passé, que ce soit la Bosnie ou l’Afrique centrale. Nous sommes constamment confrontés à de multiples défis à relever, tels que la distance que nous devons parcourir pour appuyer nos troupes déployées à l’extérieur du camp et la sécurité des convois que nous devons maintenir pour assurer leur survie; tout y passe. Cependant, ce travail est très gratifiant et je crois fermement que nous

faisons une différence pour les troupes et surtout pour le peuple afghan. J’ai une équipe exceptionnelle qui travaille avec moi, des gens avec beaucoup de volonté et surtout plein d’humour. Malgré les petites frustrations qui surviennent, nous savons garder le sourire et rire de nos petites misères. L’esprit d’équipe est très important et nous nous assurons de la maintenir constamment. Bien entendu, avec nos longues heures de travail (de 8 h à 21 h, 7 jours sur 7), les loisirs sont rares. Cependant, j’ai pris la résolution de participer au moins deux fois par semaine au club de volley-ball et de m’entraîner six jours sur sept (le dimanche, je fais la grasse matinée jusqu’à 8 heures). Donc, on peut s’imaginer que lorsque ma tête touche l’oreiller, je glisse rapidement dans les bras de Morphée. Bien sûr, des fois les nuits sont courtes en raison d’incidents malheureux qui arrivent en pleine nuit, mais ceci fait partie du travail. Je ne regrette rien, outre le fait que je m’ennuie énormément de ma famille, mon plar (époux) Jean-Louis et mes deux kamkee-an (enfants), Marie-Claude et Jean-Sébastien. Leur soutien dans ma démarche est très important à mes yeux et ils me le prouvent très bien. Je les remercie tendrement de leurs sacrifices qui selon moi valent plus que leur pesant d’or. Ma-nana (Merci) et da khoo-die pah aman (au revoir)

Le major Edith Guimont sur le nouveau char d’assaut, le Léopard II qui vient d’arriver en Afghanistan.

ENTREVUES ÉCLAIR

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Nom : Caporal-chef Sylvain Vilandré Fonction : Accommodation pour le service camp Unité de travail : Régiment du Saguenay, - en Afghanistan ESN SVC Camp Aviez-vous déjà été déployé auparavant? J’ai fait la Bosnie en 2004. J’étais sur la roto 14, à Velika Gladusa, sur le peloton de défense et sécurité. Expliquez-nous en quoi consiste votre travail. Je dois gérer 40 travailleurs afghans sur le camp : des tailleurs, des nettoyeurs, des hommes à tout faire et des menuisiers avec leur petit atelier de menuiserie. Le matin, je me rends à la guérite pour chercher mes travailleurs, ce qui peut prendre plusieurs heures en raison de la fouille. Ensuite, je les emmène à leur lieu de travail où l’on procède aux travaux demandés par mes supérieurs. En fin d’après-midi, je les reconduis à la guérite. Quelle a été votre plus grande surprise en arrivant? La grosseur du camp et le nombre d’ethnies qui y travaillent. C’est 20 fois plus gros que mon village! Quelle a été votre plus belle découverte? Je réalise qu’avec mes travailleurs afghans, même si on ne parle pas la même langue, on se comprend quand même!

Quel est votre plus grand défi? Accommoder tout le monde, répondre à leurs demandes. Qu’est-ce qui vous motive à vous lever chaque matin et à vous dépasser? Je suis venu en Afghanistan sur une base volontaire, car je suis réserviste. Je veux faire mon job correctement et je suis ici pour que ce pays finisse par vivre normalement. Si vous deviez convaincre quelqu’un de l’utilité de la mission canadienne en sol afghan, que lui diriez-vous? Si je peux aider quelqu’un à s’instruire et à vivre heureux, eh bien ça vaut la peine d’être ici! Aimeriez-vous écrire un mot pour votre entourage? Je voudrais dire un mot à tous mes proches, à ma femme Élaine et à mes enfants Mélanie, MarcAndré et Julie : je vous aime et je pense à vous tous les jours! Il en va de même pour mon père MarcAurèle et ma mère Jeannine. J’envoie un gros bonjour à la population de La Doré au Lac Saint-Jean.

Nom : Sergent Marylin Lemay Fonction : Caissier-chef Unité de travail : 5 GSS, Garnison Valcartier - en Afghanistan : ESN Aviez-vous déjà été déployée auparavant? Oui, je suis allée en Bosnie en 2001. Où se déroulent la plupart de vos journées de travail? La plupart de mes journées se déroulent sur le camp à KAF au sein du QG de l’Élément de soutien national (ESN). Expliquez-nous en quoi consiste votre travail. Dans ma journée, je distribue des sous à ceux qui en désirent. Je paie de nombreuses factures aux compagnies avec lesquelles on fait affaires. Je rembourse et administre les réclamations. Je m’assure d’avoir assez de sous afin de renflouer mon remote à Kaboul ainsi qu’au camp de l’ERP et j’envoie de nombreux DFT à ceux qui veulent envoyer de leur prime à la maison. Bref, la préparation et la planification de tout ce qui est monétaire; c’est ici que ça se passe. Quelle a été votre plus grande surprise en arrivant? De voir les images et les films pris en dehors des murs de KAF. Quelle a été votre plus belle découverte? J’ai beaucoup appris sur mon métier et j’ai compris

la force d’un groupe! Quel est votre plus grand défi? C’est de faire en sorte que ma caisse balance chaque jour ici, mais aussi dans les livres à Ottawa. Parfois, c’est un casse-tête. La mission à laquelle vous prenez part est éprouvante. Qu’est-ce qui vous motive à vous lever chaque matin et à vous dépasser? Je me dis que je dois faire ma part comme tous les autres et qu’en travaillant tous ensemble, la mission va réussir! Si vous deviez convaincre quelqu’un de l’utilité de la mission canadienne en sol afghan, que lui diriez-vous? On peut faire une différence pour ces enfants et ces femmes. Aimeriez-vous écrire un mot pour votre entourage? Aux petits anges, Maxime et Samuel. Je leur dis que je pense à eux à tous les jours et que je les aime du plus profond de mon être. Je les embrasse et je viendrai en personne prochainement veiller sur eux.

12 septembre 2007 / Adsum / Page 11

TAN S I N A H G F A N E S LES NOTRE 5 septembre 2007, Nakodak, Afghanistan - Le sergent Dan Frenette (à droite), l’adjudant Karl Fugère (au centre) et leur interprète de l’Équipe provinciale de reconstruction parlent à un Afghan des conditions de vie dans son village près de Kandahar. - Photo : Cpl Simon Duchesne, photographe QG Afg Roto 4

Pour rendre hommage à l’adjudant-maître Mercier, décédé le 22 août en Afghanistan, des militaires ont accroché des oursons à leur VBL III. En effet, l’adjum Mercier avait l’habitude de surnommer les membres de son équipe «mes oursons».

27 août 2007, Kandahar, Afghanistan - Le caporal-chef Anouk Beauvais (à gauche) et un interprète (au centre) de l’Équipe de reconstruction provinciale de Kandahar discutent avec une femme afghane du village de Panjwayi en Afghanistan.

29 août 2007, Spederwan, Afghanistan - Des enfants afghans observent des soldats de l’équipe de reconstruction provinciale (ÉPR) de Kandahar près du village de Spederwan en Afghanistan.

- Photo : Cpl Simon Duchesne, photographe QG Afg Roto 4

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Page 12 / Adsum / 12 septembre 2007

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Aviez-vous déjà été déployée auparavant? Non. Où se déroulent la plupart de vos journées de travail? Dans la cuisine du camp de l’Équipe de reconstruction provinciale (ERP). Expliquez-nous en quoi consiste votre travail. Je vois à la préparation des repas. Je prends en charge le quart de travail. Je m’occupe de la préparation en prévision des prochains menus et enfin, nous effectuons le service des repas. Quelle a été votre plus grande surprise en arrivant? La grandeur de KAF. Quelle a été votre plus belle découverte? L’acceptation des employés locaux à être dirigés

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Le film «Les épouses de l’armée» donne la parole à des conjointes de militaires Par Yan Bélanger Journal Adsum

P résenté en grande première le 27 août au Festival des films du monde de Montréal, le film «Les épouses de l’armée» présente un point de vue critique sur la vie des conjointes de militaires. Le do o cumentaire, produit par l ’ O N F, a é t é f i l m é e n p a rt i e s u r l a Garnison Valcartier. La réalisatrice de ce docu-film, Claire Corriveau, 47 ans, est elle-même conjointe de militaire. «Les épouses de l’armée» est son premier film. Inspirée par sa propre expérience, l’auteure traite des difficultés vécues par des conjointes de militaire, en s’appuyant sur des témoignages de femmes. Elle s’attarde surtout aux difficultés que représentent pour ces femmes les fréquentes mutations de leur époux et les déploiements, telles que la solitude, le déracinement et le renoncement à une carrière. Le film, d’une durée de 52 minutes, retrace également le combat initié dans les années 1980 par une militante de la reconnaissance des droits des conjointes militaires, Mme Lucie Laliberté. Ce serait en partie grâce à cette femme et à d’autres conjointes qui se sont jointes à sa lutte que les besoins des familles militaires canadiennes sont maintenant reconnus par l’armée et que des programmes de soutien et des centres de ressources pour les familles militaires ont été mis sur pied à travers le pays. UNE RÉACTION AU FILM Le film suscite de vives réactions au Centre de la famille Valcartier. Sa directrice, MarieClaude Michaud, a vu le film en compagnie de plusieurs conjointes bénévoles. «Toutes ont été choquées de l’image de la conjointe militaire qui est présentée par Mme Corriveau dans son film. Moi-même, j’ai été déçue.» La directrice du CFV regrette que Mme Corriveau n’ait pas montré les programmes et services que les conjointes militaires se sont donnés au fil des années. «Ce sont d’ailleurs des femmes comme Mme Corriveau et Mme Laliberté qui ont fait

MOT DU COMMANDANT DU 5E GROUPE DE SOUTIEN DE SECTEUR

Je voudrais souligner que personne au sein des Forces canadiennes (FC) ou dans la société ne peut remettre en question la contribution des familles des militaires. Celle-ci est importante et essentielle à la mission des FC. En conséquent, j’invite toutes les familles à utiliser les services offerts dans nos centres de ressources pour les familles militaires (CRFM) et à nous faire part de leurs recommandations sur les améliorations possibles des services. En mon nom et aussi à titre de conjointe de militaire, je reconnais le haut calibre des services offerts par le Centre de la famille Valcartier. Colonel Karen Ritchie avancer la cause des familles en s’impliquant dans les conseils d’administration des centres de ressources pour les familles militaires (CRFM)», indique-t-elle. Au témoignage d’une conjointe qui soutient dans le film que les CRFM ne sont bons que pour y faire du bricolage, MarieClaude Michaud réplique : «Lorsque je pense à des initiatives comme les outils développés par mon personnel et nos bénévoles pour le soutien lors d’absence prolongée et qui servent de modèle de référence pour les autres centres de ressources ou encore au DVD de bienvenue produit par nos ados à l’intention des nouveaux arrivants, je trouve que c’est du très beau bricolage», affirme-t-elle avec une touche d’ironie. Le budget annuel du Centre de la famille Valcartier s’élève à plus de 1,6 million de dollars (incluant les salaires). Le financement du centre provient de diverses sources, y compris des Forces canadiennes par l’entremise de sa Direction - Service des familles militaires. Les CRFM réalisent régulièrement des sondages pour adapter leurs services aux besoins exprimés par le milieu. Claire Corriveau prépare actuellement un deuxième documentaire qui portera sur les enfants des militaires.

Entrevue avec la réalisatrice L’Adsum vous présente des extraits d’une entrevue téléphonique qui a été réalisée avec Claire Corriveau, la réalisatrice du docu-film.

Q Admettez-vous que les programmes et services de soutien aux familles ont grandement évolué depuis le milieu des années 1980? R Oui! Ça c’est beaucoup amélioré. On le dit d’ailleurs dans le film. Avant, il n’y avait même pas de centres de ressources pour les familles. Maintenant, il y en a. Par contre, je pense que les femmes ont encore des besoins auxquels l’armée ne réussit toujours pas à répondre. Q Pourquoi avoir délibérément écarté des témoignages de conjointes de militaires qui vivent une toute autre réalité que celle dépeinte dans votre film? R Mon objectif était de donner une voix à celles qui n’en ont pas, de faire entendre un point de vue qui n’est généralement pas entendu ou écouté. Je crois que ce point de vue là est aussi valable que tous les autres. Q Depuis quelques années, au Secteur du Québec de la Force terrestre, les autorités

militaires parlent de la famille comme de leur 4e force, de leur force conjointe? Qu’en pensez-vous? R C’est une force qui n’est pas compensée qui contribue de façon tangible et concrète à la logistique de l’armée, mais qui n’apparaît pas dans les budgets de la Défense nationale. Combien d’argent estconsacré par les Forces canadiennes, dont le budget annuel avoisine les 13 milliards de dollars, pour des services et des programmes destinés à soutenir les familles militaires? [...] Q Vous dites que si l’armée tenait compte des besoins des conjointes et de la contribution qu’elles apportent aux activités de l’organisation, cela changerait complètement la façon dont les opérations militaires sont menées et exigerait un changement culturel. Qu’est-ce que l’armée devrait changer? R Je ne réponds pas à cette question dans le film, et je ne veux pas le faire ici. Le film lance la discussion et j’espère que les conjointes de militaires elles-mêmes, si jamais mon film provoque un débat public, s’avanceront avec des éléments de solution. Je crois que c’est à elles de se doter de services adaptés à leurs besoins. Elles sont les mieux placées, mais encore fautil leur en donner le pouvoir et la capacité.

Permettre à la jeunesse de faire un pas de plus en avant Par Guylaine Fortin Journal Servir Quand on a douze ou treize ans, séjourner dans un camp signifie souvent s’initier à de nouvelles activités, apprendre à vivre loin du nid familial et rencontrer de nouveaux amis. Mais pour les «grands» qui se cachent derrière l’organisation de tels événements, il y a souvent plus... Cette année, le 2e Groupe de patrouilles de rangers canadiens (2 GPRC) poursuivait de nombreux objectifs avec le camp Okpiapik qui s’est tenu du 26 juin au 4 juillet dernier. Notamment, exposer les jeunes à des défis et à les aider à développer leurs habiletés de l’art du commandement. Aussi, puisqu’ils appartiennent à des ethnies différentes - il y a des Blancs, des Cris, des Inuits, des Montagnais et des Naskapis - la vie en groupe devait leur offrir l’opportunité d’échanger entre eux et de vivre une expérience interculturelle. «Première chose, on veut que les jeunes aient du plaisir sur le camp, expliquait le major Guy Lang, commandant du 2 GPRC. Ensuite, on veut qu’ils essaient des choses nouvelles : des activités qu’ils ne connaissent pas, des aliments auxquels ils n’ont jamais goûté, un horaire de vie souvent plus structuré que chez eux. Mais le camp est surtout là pour leur donner la chance de se découvrir et de prendre confiance en eux-mêmes. L’an dernier, j’ai connu des jeunes qui étaient timides et qui restaient un peu à l’écart. Cette année, je les revois et ils foncent! Petit à petit, ils prennent leur place!»

DEVENIR LES DÉCIDEURS DE DEMAIN Afin de favoriser l’émergence et la Le major Guy Lang, Mary Ainalik, récipiendaire du prix décerné au Ranger junior pratique du leads’étant le plus amélioré, et le brigadier-général Christian Barabé. Pour ces deux ership, le camp hommes, l’avenir des communautés autochtones repose sur le développement des offre à certains participants une aptitudes et des compétences de sa jeunesse. formation spéContribuer à faire de bons citoyens figure cialisée sur le sujet et à d’autres, l’occasion également au nombre des objectifs du camp. de le mettre en pratique en leur confiant un «La vie n’est pas toujours facile au Nord pour emploi. Aussi, afin d’aider ces adolescents à les adolescents, rappelle le maj Lang. Peu se surpasser individuellement et à briller

dans leur communauté, le Programme des rangers juniors canadiens s’est associé au prestigieux Prix du Duc d’Édimbourg à l’automne 2005. Le brigadier-général Christian Barabé, commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre et de la Force opérationnelle interarmées (Est), est à l’origine de cette initiative. Convaincu que les Rangers juniors avaient la discipline et les aptitudes nécessaires pour réussir à décrocher ces récompenses, il a fait la promotion du programme auprès du 2 GPRC. Ainsi, à l’été 2006, onze adolescents recevaient une récompense et cet été, ce nombre grimpait à 51. Pour le bgén Barabé, qui est très attaché aux jeunes du Grand Nord, il importe d’investir dans la jeunesse afin d’assurer l’avenir des communautés. Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de la remise des récompenses, il n’a pas manqué d’exprimer sa fierté aux récipiendaires et de souligner l’importance de chaque petit pas dans la conquête de la réussite. «Vous avez fait une première différence en devenant Rangers junior et vous en avez fait une autre en accomplissant votre défi du Prix du Duc d’Édimbourg, leur a-t-il dit. Vous êtes sur la route du succès!» Invitant les jeunes à rêver et à se projeter dans le futur, il leur a mentionné que dans quelques années, certains d’entre eux travailleraient peut-être à l’Administration régionale Kativik ou seraient ministres. «C’est à vous de faire le Canada. De faire le Grand Nord! Nous, nous devenons plus âgés et nous allons vous passer la relève. Vous êtes le futur du Canada!»

12 septembre 2007 / Adsum / Page 15

APPRENDRE À CROIRE EN SOI

d’activités s’adressent à eux et les problèmes sociaux sont nombreux. La possibilité de participer au camp Okpiapik devient donc une source de motivation importante pour les Rangers juniors. Pour s’assurer d’y prendre part, ils doivent se démarquer au sein de leur patrouille. Le leadership est là. Il faut seulement lui laisser la chance de s’exprimer.»

Page 16 / Adsum / 12 septembre 2007

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Major Annick Chantal Promotion 5 Bn S du C

Major André Couture Deuxième agrafe à la Décoration des FC QG 35 GBC

Capitaine Stéphane Bélanger Médaille de l’Irak 5 Bn S du C

Capitaine Doucet Décoration des FC 5 GSS / Sn Pers

Capitaine Stéphane Roberge Promotion 5 Bn S du C

Capitaine Alexandra Stastny-Farrelly Promotion 5 GSS / Svc Génie

Lieutenant Sophie Drolet Mention élogieuse 5 Bn S du C

Lieutenant David Giroux Promotion 5 Amb C

Élève-officier Steve Comeau Promotion QGET

Élève-officier Pellerin Décoration des FC 5 GSS / Sn Pers

Adjudant-maître Despins Promotion 2 R22eR

Adjudant-maître Alain Labrie Deuxième agrafe à la Décoration des FC QG 35 GBC

Adjudant Jacquelin Harvey Promotion et Première agrafe à la Décoration des FC 5 Bn S du C

Adjudant Mario Gagné Promotion 5 Bn S du C

Adjudant Marcel Gendron Promotion 5 Bn S du C

Adjudant Griffin Promotion Groupement tactique FOI 3-07

Adjudant Sandra Guillemette Première agrafe à la Décoration des FC 5 GSS / Sn Pers

Adjudant Eric Lebel Promotion 2 R22eR

Adjudant Daniel Marcil Promotion QGET

Adjudant Yvan Masson Promotion 12 RBC

Adjudant Linda Proulx Promotion 5 Bn S du C

Adjudant Sauvé Première agrafe à la Décoration des FC 3 R22eR

Sergent Asselin Promotion Groupement tactique FOI 3-07

Sergent Beaupré Promotion 5 RALC

Sergent Éric Bourgault Promotion 5 Amb C

Sergent Jacques Brousseau Mention élogieuse 5 Bn S du C

Sergent Sylvain Dionne Promotion 5 Bn S du C

Sergent Éric Durant Promotion 5 Bn S du C

Sergent Sébastien Guay Promotion 5 Amb C

Sergent Langlois Promotion Groupement tactique FOI 3-07

Sergent Danny Pinault Promotion 5 Bn S du C

Sergent Isabelle Proulx Promotion QGET PROULXI SGT.jpg

Sergent Patricia Samson Promotion QG 35 GBC

Sergent Roch Saulnier Promotion 12 RBC

Sergent Marco St-Gelais Promotion QGET

Sergent Glen Taylor Promotion 5 Bn S du C

Caporal-chef Sébastien Béland Promotion 12 RBC

Caporal-chef Yoan Bernard Promotion 12 RBC

Caporal-chef Yan Cormier Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Pascal Couillard Promotion 12 RBC

Caporal-chef André Cyr Promotion QGET

Caporal-chef Éric Denis-Boissonneau Promotion QGET

INFO-DÉPLOIEMENT U N E

S E C T I O N

R É S E R V É E

A U X

F A M I L L E S

V I V A N T

U N

D É P L O I E M E N T

Un petit coup de pouce pour planifier la rentrée des classes Par Suzanne Csizmar Coordonnatrice Prévention, soutien et intervention, CRFM Montréal L es journées à se prélasser sur la plage et à jouer dans l’eau sont maintenant choses du passé. La p ériode de transition entre le congé estival et la reprise des classes nécessite une certaine planifii cation ainsi qu’une adaptation tant pour les parents que pour les enfants. En outre, de nombreusess familles de militaire s doivent composer avec le stress d’un déménagement récent ou du déploiementt d’un parent. Passons en revue quelques moyens de faciliter cette transition et de venir en aide aux familles aux prises avec des situations stressantes. En règle générale, les enfants fonctionnent bien lorsque la routine est clairement établie. Bon nombre de familles éprouvent de la difficulté à établir une routine aux heures de pointe, c’està-dire le matin et le soir. Au début, il est préférable de prévoir du temps afin de vérifier si la routine vous convient à vous et à votre enfant, et il faut savoir s’adapter au besoin. Si l’heure des devoirs coïncide avec la préparation du souper et provoque inévitablement une crise, il faut revoir l’horaire. Parfois, il peut être bénéfique de laisser les enfants jouer une demi-heure avant de les attabler pour les devoirs, mais dans d’autres cas, ça ne fonctionne pas. Vous devez essayer plusieurs options avant de trouver celle qui vous convient le mieux. Prenez le temps de bien expliquer la routine à vos enfants et de la consigner par écrit pour les aider à s’en souvenir. LA PLANIFICATION EST ESSENTIELLE Le parfait équilibre est particulièrement difficile à atteindre lorsque vous êtes habitué d’être deux et que vous vous retrouvez seul. Les enfants qui avaient l’habitude de relaxer en fin d’aprèsmidi ont peut-être maintenant des tâches ménagères qu’ils n’avaient pas auparavant.

Les familles qui doivent composer avec l’absence d’un proche vivent un stress qui exige beaucoup d’énergie et de concentration de la part de chacun des membres pour la poursuite des activités quotidiennes. La planification est donc essentielle pour diminuer le fardeau. Considérez attentivement vos tâches quotidiennes et classez vos activités par ordre de priorité. Assurez-vous d’accorder au moins de 15 à 20 minutes de temps libre à chacun. Ne sous-estimez pas le fardeau et engagez quelqu’un au besoin. DES FAÇONS D’ABORDER LES COMMENTAIRES NÉGATIFS À L’ÉCOLE L’école représente toujours un défi, même lorsque la situation est idéale. Lorsqu’un parent est déployé outre-mer, les enfants peuvent être perturbés par les commentaires d’amis ou même d’enseignants. Si l’école le permet, le Centre des ressources pour les familles des militaires et le Groupe de soutien au déploiement peuvent faire une présentation gratuite à la classe de votre enfant afin de permettre aux autres élèves de mieux comprendre la façon dont vivent les militaires déployés et les conséquences d’un tel éloignement pour l’enfant. Nous pouvons également rencontrer le personnel si l’école le demande. Vous pouvez aider votre enfant en faisant des jeux de rôles ou en discutant avec lui de la façon de répondre aux commentaires négatifs (les adultes aussi peuvent être la cible de tels commentaires). APPRIVOISER LES ÉMOTIONS DÉSAGRÉABLES Le début d’une nouvelle année scolaire comporte son lot de possibilités et de défis. Les enfants des militaires, même s’ils sont habitués de déménager ou d’avoir un parent déployé, demeurent avant tout des enfants. Leurs inquiétudes, leurs peurs et leurs espoirs sont bien réels. Les parents peuvent faire deux choses pour canaliser ces émotions : être ouvert à la discussion et favoriser pour les enfants des contacts avec un autre adulte qui pourrait exercer une bonne influence.

Si la transition s’avère difficile pour vous ou votre enfant, n’hésitez pas à nous appeler ou à contacter l’école pour permettre à votre famille

de s’adapter à la nouvelle réalité. Nous souhaitons à tous les enfants une année scolaire réussie et enrichissante.

Non! non! et non! Comment réagir lorsqu’un enfant est en crise Comme parents, nous souhaitons que nos e n f a n t s s e c o n d u i s e n t c o rr e c t e m e n t , a p p rennent à tolérer la frustration et soient une source de bonheur dans notre vie. Que faire alors lorsque notre petite boulle de joie se transforme en petite boule de colère? Il n’existe aucune recette miracle pour faire face à ce genre de situation. Si votre enfant est régulièrement en crise, vous devriez consulter un professionnel qui vous aidera à régler le problème. Lorsqu’une personne est en crise, elle ne contrôle plus ses émotions, ce qui signifie qu’elle est temporairement incapable de raisonner calmement et de façon appropriée. Elle risque alors d’adopter une attitude bornée, de ne voir que les extrêmes et de dire des choses qu’elle ne pense pas... Des choses qu’elle regrettera souvent par la suite (cela vous rappelle quelque chose?). Heureusement, nous pouvons prendre des mesures pour éviter de perdre le contrôle ou pour le reprendre si nous l’avons déjà perdu. Le problème, c’est que la plupart des enfants ne possèdent pas encore cette capacité (tout comme certains adultes), et que le stress et la fatigue peuvent rendre la gestion de la frustration encore plus difficile. Pour certains enfants, la tolérance à la frustration est réduite par d’autres facteurs additionnels. The Explosive Child: A New Approach for Understanding and Parenting Easily Frustrated, Chronically Inflexible Children, écrit par Ross W. Greene, constitue un excellent ouvrage à l’intention des parents d’enfants explosifs. Voici certaines lignes directrices de base (nous pourrions écrire des livres et des livres sur le sujet) :

- La prévention est très importante. La plupart des enfants font des crises dans des situations très précises - particulièrement frustrantes pour eux, ou lorsqu’ils sont particulièrement stressés ou fatigués. Discutez avec votre enfant et prévoyez avec lui différentes méthodes pour faire face aux situations qui causent généralement une crise chez lui. - Enseignez à votre enfant des façons de retrouver son calme et apprenez à vous calmer vous-même. Il est essentiel de se calmer pour reprendre ses esprits. Si vous tentez de raisonner votre enfant ou si vous avez recours à la force lorsqu’il est en crise, vous n’obtiendrez probablement pas de bons résultats. Au lieu de forcer l’enfant à prendre un temps d’arrêt, laissez-le choisir de le faire. - Si votre enfant se montre obstiné, il ne sert généralement à rien de le forcer à vous écouter. Lorsqu’un bébé pleure, nous supposons tout de suite que quelque chose ne va pas et cherchons à trouver de quoi il s’agit. Les parents et les enfants plus âgés arrivent à mieux gérer la situation lorsqu’ils voient, dans le refus d’obéir d’un jeune enfant, une tentative d’indiquer que quelque chose ne va pas. Il faut prendre le temps de déterminer ce qui irrite l’enfant. Souvent, ce sera suffisant pour éviter la crise. Si la situation vous préoccupe, vous pouvez faire part à votre enfant de ce qui vous irrite et tenter d’arriver avec lui à un accord mutuellement satisfaisant. Subir la crise de son enfant peut s’avérer une expérience éprouvante, effrayante et embarrassante. N’hésitez pas à demander de l’aide pour gérer ces situations difficiles.

Dealing with back-to-school By Suzanne Csizmar Prevention, Support & Intervention Coordinator, MFRC Montreal

PLANNING IS ESSENTIAL Finding that balance is especially complicated when you are used to being two and now you are one. The children who once had enough free time to decompress after school might now have extra responsibilities around the house. Families with a loved one overseas experience stress that can affect how much energy and concentration everyone has to keep everything on track. To ease the burden

WAYS TO RESPOND TO NEGATIVE COMMENTS AT SCHOOL School is a challenge in the best of times. When a parent is deployed overseas, children sometimes face comments from peers and even teachers that can be devastating. If the school cooperates, the Military Family Resource Centre and the Deployment Support Group can offer a free presentation for your child’s class to help them better understand how soldiers live overseas as well as what children who have a deployed parent might experience. We can also meet with the staff if the school requests it. You can help your child by role playing situations or discussing ways to respond to negative comments (because adults also experience such comments at times). DEALING WITH UNPLEASANT EMOTIONS Facing a new school year is full of opportunities and challenges. Children in military families, even if they are used to moving or having a loved one away, still remain children. They have hopes, fears and worries that are important to them. Two things parents can do to help them navigate these emotions is to be open to listening and promoting their child’s relationship with another adult who might have some influence with the child. If you notice that the transition is difficult for you or your child, please do not hesitate to call us or to consult with the school to help your family ease into the new reality. We wish all children a successful and enriching new school year.

No! No! No! How to deal with a child in crisis As parents, we hope that our children will behave as expected, learn to tolerate frustration and b e a source of joy in our lives. So what happens when your little bundle of joy has a complete meltt down? There is no simple answer to how to act in such situations. If your child is regularly in crisis mode, it would be important to consult with a professional to work through what is going on. When someone is in crisis, they are generally emotionally hijacked. This means the person has temporarily lost the ability to reason in a calm and appropriate manner. They might have tunnel vision, see only black or white and say things that are completely out of character. Things they are often sorry for afterwards (sound familiar to anyone?). The good news is that we can take steps to not get hijacked and if we get hijacked we can avoid a complete takeover. The problem is that children don’t often have these abilities yet (nor do some adults) and that stress and fatigue make it more difficult to effectively deal with frustration. Some children have additional barriers to effective frustration tolerance and an excellent book to read is The Explosive Child: A New Approach for Understanding and Parenting Easily Frustrated, Chronically Inflexible Children by Ross W. Green. A few basic guidelines (we could write books on the subject):

- Prevention is very important. Most children will have a crisis in very specific circumstances that are particularly frustrating for them or at times when they are particularly stressed or fatigued. Plan ahead and brainstorm with your child of different options to deal with specific situations that you know can generate a crisis. - Teach children and yourself effective ways to calm down. Calming down is essential to clear the mind and bring back reason. If you use reason or force when your child is in a crisis, you are likely not getting very good results. Instead of enforcing a time out, get them to choose to take a time out. - If your child decides to dig in their heels, insisting on compliance generally does not work. If a baby is crying, we assume there are a few reasons why they cry and do some investigative work to figure it out. Parents and older children benefit from parents assuming that, when children refuse to comply, they are trying to tell us something we haven’t yet figured out. Take the time to find out what the child’s concern is. Many times, this step alone will avoid a crisis. If the issue is important to you, than state your own concern and try to come up with a mutually satisfying agreement. When your child is in crisis, it can be an overwhelming, scary and sometimes an embarrassing experience. Please don’t hesitate to seek out support for dealing with these difficult situations.

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T he days of swimming at the beach and having fun in the sun are drawing to a close. The transition p eriod from summer schedule to the new school year requires some planning and adjusting to the new reality for both parents and children. This is compounded for many military families by the added stt ress of having just moved or having a parent away on deployment. Let’s look at some general ways to help ease the transition back to school as well as how to support families who have added stressors.. Children as a general rule do well when the routine is clear. Many families struggle with what routine to implement in the morning and evening rush times. In the beginning, implement a schedule but leave space to observe how it works for both you and your child and adjust it as needed. If homework time is when you prepare dinner and it inevitably results in a crisis, then consider looking at the timing. Sometimes leaving half an hour of play before homework helps, sometimes it will not help at all. You need to experiment to find the right balance. Take the time to clearly explain the expected routine and create a visual reminder of what the routine is.

planning is essential. Take a good hard look at your daily tasks and prioritize your activities. Make sure to leave time for at least 1520 minutes of free time for everyone. Be honest with yourself about the burden and hire someone to help if needed.

INFO-DÉPLOIEMENT U N E

S E C T I O N

R É S E R V É E

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F A M I L L E S

V I V A N T

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D É P L O I E M E N T

En cas d’incident en théâtre, comment informe-t-on nos familles? Par Yan Bélanger Journal Adsum M algré les nombreux efforts déployés pour bien informer la communauté, le processus de notification des victimes en mission auprès des familles est encore incompris par plusieurs. Tout récemment, des médias rapportaient à tort que l’annonce d’un décès d’un militaire à ses proches était faite par t éléphone. Dès qu’elle est informée officiellement d’un incident tragique en théâtre des opérations, la priorité immédiate de la chaîne de commandement est d’en faire l’annonce aux membres de la famille du militaire blessé ou décédé. Cette étape incombe généralement au commandant de l’unité d’appartenance de la victime et au sergent-major, appuyé d’un aumônier. «On fait tout en notre possible pour que le plus proche parent (PPP) désigné par le militaire sur son avis d’urgence personnel soit rencontré à l’intérieur d’un délai de 4 ou 5 heures suivant l’événement. La notification d’un décès n’est jamais faite par téléphone; c’est pour nous notre dernier recours, insiste le major Serge Bédard, G1 à la 5e Brigade. Il s’agit d’une visite à domicile et non d’un appel téléphonique, à moins que la personne ne soit pas rejoignable autrement», précise-t-il. La collaboration des PPP est d’ailleurs sollicitée. Les plus proches parents désignés doivent aviser le Groupe de soutien au déploiement (GSD) s’ils prévoient s’absenter du foyer pendant plus de 24 heures. Un formulaire d’absence au foyer est disponible à cet effet sur le site Web de l’organisme au www.gsdv.ca. Les gens peuvent aussi téléphoner au 1 877 844-5607 pour aviser un agent du GSD de l’endroit où ils pourront être rejoints. «Vous comprendrez que c’est une lutte contre la montre. Communiquer rapidement avec le PPP d’une victime permet d’enlever le stress qui pèse sur les autres familles qui ont un proche qui est déployé en théâtre opérationnel», indique le capitaine Dominique Vallée, coordonnatrice du GSD.

blessé pendant la convalescence. Il informe la famille sur les services et programmes auxquels elle a droit : réadaptation, psychologue, intervenant social, aumônier,... Il l’accompagne également dans tout le processus administratif entourant le rapatriement de la dépouille et les obsèques. Plus facile à dire qu’à faire quand on est pris dans le tourbillon d’émotions qu’entraînent certains événements tragiques. Demandez-le à l’adjudant Alain Mercier, chef-cuisinier au 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, qui a accepté d’être officier désigné pour la présente Force opérationnelle déployée en Afghanistan. «Il se crée des liens privilégiés avec la famille. On vit leur peine, leur angoisse, leur joie, leur malheur. C’est une tâche exigeante qui demande une saine gestion intérieure de nos émotions.» Ce sous-officier qui possède 23 ans de service en est à sa première expérience en tant

qu’officier désigné. Il accompagne actuellement une famille dont le militaire est revenu blessé de l’Afghanistan tout récemment. «Ma motivation est de soutenir ce membre et sa famille comme j’aimerais que ma famille et mes proches soient soutenus par un officier désigné», dit-il. Pour assumer ses nouvelles responsabilités, il a reçu avec ses collègues une formation de deux jours portant sur les services et ressources disponibles. Ils ont aussi fait la rencontre d’anciens officiers désignés qui ont volontiers partagé leur expérience avec eux. «Lorsque je rencontre la famillle, je leur explique que je suis un chef-cuisinier, que je n’ai pas toutes les réponses, mais que j’ai les moyens pour trouver l’information demandée et les aider», illustre l’adjudant Mercier.

Processus d’annonce lors d’incidents critiques en théâtre opérationnel Séquence des événements

Comme officier désigné, l’adjudant Alain Mercier accompagne actuellement une famille dont un membre militaire est revenu blessé de l’Afghanistan. - Photo : Y. Bélanger, journal Adsum

CELUI QUI ÉPAULE LES FAMILLES ÉPROUVÉES Après la notification d’un décès ou d’un blessé, un officier désigné est immédiatement mobilisé pour épauler la famille éprouvée. Ces militaires triés sur le volet, souvent pour leurs qualités et expériences personnelles, remplissent un rôle à la fois crucial et difficile. Ils sont le lien vital entre les Forces canadiennes (FC) et les proches parents d’un militaire blessé ou décédé. Tout en respectant les politiques et directives des FC, l’officier désigné prête une oreille attentive aux besoins de la famille du militaire défunt pendant le deuil ou du militaire

Détails

Incident critique

On entend par incident critique un événement en théâtre opérationnel qui fait un ou des blessés ou encore, des morts.

Interruption de toutes communications non officielles entre le théâtre opérationnel et le Canada

Par respect, les communications (téléphone, Internet,…) sont bloquées tant et aussi longtemps que les familles éprouvées ne sont pas avisées. Cette pratique permet aussi d’éviter d’alimenter les rumeurs.

Appel officiel placé du théâtre opérationnel vers le Canada.

L’Élément de commandement national (ECN) communique rapidement l’information qu’il possède sur la nature de l’incident critique au Centre de veille du SQFT (ou Centre de commandement intégré) en opération 24/7. Le G1 (Ress. humaines) de la formation concernée (5 GBMC, 5 GSS, 35 GBC,…) est avisé.

Activation de l’équipe de notification (selon l’unité d’appartenance de la victime)

L’équipe de notification est composée du commandant de l’unité d’appartenance de la victime, du sergent major et d’un padré. De plus, un officier désigné est assigné à chaque PPP (plus proche parent) identifié par le militaire avant son déploiement. On procède également à la validation des informations de la victime et de l’avis d’urgence personnel désignant les PPP à aviser.

Notification de l’événement auprès des familles des victimes

La notification auprès de la famille est effectuée en personne, lorsque la situation le permet, au domicile des PPP désignés.

Confirmation de la notification auprès des familles

La chaîne de commandement informe l’ECN en théâtre opérationnel que les familles éprouvées ont été avisées. À son tour, celui-ci communique l’information au QGDN à Ottawa qui émet par la suite un communiqué officiel à l’intention des médias. Dans le cas d’un blessé, l’identité de la victime peut être dévoilée ou ne pas l’être à sa demande.

Coordination diverse

Sont coordonnés par la suite, tout le soutien aux familles, les demandes médiatiques, le rapatriement des victimes et la tenue de cérémonies commémoratives.

L’ABC des envois postaux en Afghanistan Afin de faciliter l’envoi de courrier et de colis aux militaires déployés, le Groupe de soutien au déploiement met à votre disposition un service de collecte du courrier et des colis. Réservé spécifiquement aux personnes à charge et aux familles proches de militaires vivant un déploiement, ce service ne doit pas être utilisé pour des activités commerciales. Aussi, les entreprises privées ou commerciales ne peuvent pas bénéficier de ce service de courrier gratuit. Enfin, avant d’envoyer un article, il est important de vous rappeler qu’il faut compter environ trois semaines pour que celui parvienne au destinataire, en théâtre opérationnel. N’envoyez rien s’il est trop tard!

- Tous colis seront emballés, sauf si c’est une boîte sans écriteau. - Si l’envoi se fait par l’intermédiaire de Postes Canada, notez que tout service postal de 5$ ou plus est exempt de TPS. Pour plus d’information sur ce sujet, rendez-vous à l’adresse suivante : www.postescanada.ca/personal/offerings/supplementary_services_pers/can/collection-f.asp

OÙ DÉPOSER VOS ENVOIS?

Deux endroits à la Garnison Valcartier :

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Salle de courrier Bâtiment 200 (arrière du bâtiment du côté de la porte de garage) Du lundi au vendredi de 7 h à 15 h Groupe de soutien au déploiement Bâtiment 93 (centre communautaire) Du lundi au vendredi de 7 h 30 à 16 h 30 et le mercredi soir jusqu’à 20 h 30 COMMENT PRÉPARER VOS COLIS? - Inscrivez l’adresse au recto et au verso du colis. - Inscrivez le numéro de matricule, le grade et le nom du militaire, ainsi que l’unité de déploiement. - Inscrivez une description du contenu de votre colis dans le coin inférieur gauche du paquet. Tous les colis seront inspectés à Trenton et susceptibles d’être inspectés par les agents douaniers du pays hôte. Si vous indiquez CADEAU, le colis vous sera retourné. - Écrivez votre adresse et votre numéro de téléphone (Option) dans le coin supérieur gauche du colis. Ceci permettra aux membres

du service postal des Forces canadiennes de communiquer avec vous si le colis s’avère non distribuable. - Assurez-vous que le poids de votre colis ne dépasse pas 20 kilos (44 livres). Les dimensions maximales sont de 1 mètre de longueur. De plus, il faut que la mesure de la longueur, additionnée à celle de la circonférence, ne dépasse pas deux mètres. DES POINTS IMPORTANTS À SE RAPPELER - Advenant que votre envoi arrive pour un membre ayant déjà quitté le théâtre opérationnel, le service postal des FC communiquera avec vous afin de savoir ce qu’il doit faire de l’article. Si celui-ci est retourné, des frais seront à prévoir. Si vous ne désirez pas que l’article soit réacheminé, il sera remis à des oeuvres de charité. - N’envoyez pas de courrier si le destinataire doit rentrer au pays dans moins de trois semaines, car le délai de livraison est en moyenne de 10 à 15 jours. Le cas échéant, les envois sont retournés par la Société canadienne des postes et vous devez assumer les frais de retour.

IL EST INTERDIT D’ENVOYER CES ARTICLES... Certains articles ne peuvent être envoyés par le service postal des Forces canadiennes et les colis contenant ces articles seront retournés à l’expéditeur. En cas de doute, vous pouvez communiquer avec la Salle du courrier au 844-5000, poste 7529 et 3846. - articles obscènes ou immoraux; - gaz comprimés (aérosol, briquet, etc.) - liquides ou solides corrosifs (eau de javel, acides, ammoniac, etc.) - liquides ou solides inflammables (essence pour briquet, allumettes, etc.) - articles explosifs - boissons alcoolisées et boissons gazeuses - produits du tabac - drogues et narcotiques (y compris les médicaments sur ordonnance) - articles périssables (fruits, légumes, viande, etc.) - liquides (à moins d’être emballés selon les exigences de la Société canadienne des postes) - boules à mites - piles dans l’emballage original seulement - oxydants (teinture pour les cheveux, adhésifs, etc.) LES RESPONSABILITÉS DE CHACUN - Les Forces canadiennes et le service postal des Forces canadiennes ne sont pas respon-

sables en cas de perte ou de vol d’articles envoyés par leurs soins, ni en cas de dommages causés à ces articles. Comme il n’y a pas d’affranchissement, aucune réclamation ne peut être faite à la Société canadienne des postes. - Si vous voulez envoyer des articles de valeur, nous vous suggérons de le faire par l’entremise de la Société canadienne des postes. Ces services sont couverts par des assurances, mais seulement jusqu’à la réception à l’unité postale de Trenton et non jusqu’au point de livraison final. - Les articles qui ne peuvent être envoyés par la poste ne sont pas retournés à l’expéditeur. - Le courrier est soumis aux règlements douaniers du pays hôte. Toute fausse déclaration peut entraîner la saisie du colis et des poursuites disciplinaires et judiciaires. Pour information : www.gsdv.ca ou 1 877 8445607

UNE LECTRICE SALUE LE COURAGE DE MME LUCIE ARDOIN Bonjour, J’aimerais si possible par l’intermédiaire de l’Adsum souligner le courage de Lucie Ardoin, l’épouse de Mario Mercier, décédé en Afghanistan et aussi la remercier. Le témoignage qu’elle a livré était très émouvant et aussi encourageant pour nous toutes qui vivons la peur et l’inquiétude. Je ne la connais pas personnellement mais mon époux est un confrère (adjum au 1er Bataillon). Il est aussi en Afghanistan en plus de notre fils. Merci encore Lucie et bon courage Lina Plamondon

INFO-DÉPLOIEMENT U N E

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Mon fils est là-bas L’adjudant-maître à la retraite Lucien Gauthier réside à Anjou. Son fils, le caporal Dominic Gauthier, est présentement en Afghanistan avec le 1 er Bataillon du Royal 22e Régiment. Pour celui qui a connu Chypre et l’Égypte au cours des années 1970 et qui a vécu en Allemagne à deux reprises avec sa famille, ce déploiement suscite de la fierté, même s’il apporte un peu d’inquiétude.

Tranche de vie L’attente du premier téléphone Assise dans le salon à écouter la télévision, j’attends encore l’appel de mon conjoint. C’est fou, mais je sursaute à chaque fois que le téléphone sonne en croyant que c’est enfin lui qui m’appelle pour me donner des nouvelles. Mais non, c’est toujours et encore la famille. Ça doit bien faire deux fois aujourd’hui que la belle-mère appelle pour savoir : Comment a été le départ? Si je pense qu’il est arrivé et s’il va bien? Si j’ai finalement eu des nouvelles de lui? Si je sais pourquoi il ne m’a pas encore téléphoné ? Si et encore des si. Est-ce que je peux enfin avoir la paix?

Ça fait deux jours que je n’ose même plus sortir de chez moi au cas où je manquerais son appel. Je ne peux pas continuer comme ça, sinon je vais devenir folle, prise entre quatre murs à regarder les infos-pubs. Non mais, j’ai fini d’attendre comme une belle dinde. C’est décidé, je m’en vais m’acheter un cellulaire. Comme ça, je vais pouvoir faire transférer mes appels sur mon cellulaire. Je vais pouvoir sortir un peu de chez moi et me changer les idées sans toujours avoir peur de manquer son appel.

Pour le caporal Daniel Boulet, ESN, KAF Daniel, même si plusieurs milliers de kilomètres nous séparent, une chose est certaine, tu es près de nos coeurs. On t’envoie de gros câlins (colleux de la part de ta princesse) et de gros bisous. Caroline, Antoine et Valérie Pour André Renaud et Martin Renaud Malgré la peur et la crainte qui s’ajoutent à notre ennui, nous tenons à vous dire que nous sommes très fières de vous et nous vous appuyons totalement. Nos pensées vous accompagnent constamment. Les projets que nous avons forgés pour votre retour sont une grande source de motivation. Continuez de les entretenir et lâchez pas! Gros bisous Sarah et Lina qui vous aiment xxx... Pour caporal Steven Bilodeau Bonjour Steven, un petit mot pour te remercier de me donner des nouvelles si régulièrement. Je pense beaucoup à toi et au travail que tu exerces en théâtre et je t’admire énormément. Même si j’ai déjà très hâte de te revoir, je sais que des gens là-bas ont besoin de ton expertise présentement et je serai patiente, car je sais au fond de moi que nous sommes faits l’un pour l’autre. Je t’aime. Ta conjointe, Julie

UNE FAÇON DE PAYER AU SUIVANT Voilà une belle initiative qui profitera à notre communauté. Le 29 août, Martin Comeau (au centre), agent immobilier affilié Remax, a remis un premier chèque au montant de 3300$ au capitaine Dominique Vallée (à droite), coordonnatrice du Groupe de soutien au déploiement (GSD), accompagnée du lieutenant-colonel James Richardson (à gauche), commandant du service Soutien du personnel du 5e Groupe de soutien de secteur, dont relève le GSD. M. Comeau s’était engagé envers le GSD à lui verser la somme de 100$ pour chaque transaction de vente ou d’achat à la suite d’un transfert de propriété. Il s’agit pour lui du moyen tout trouvé pour appuyer nos troupes et leurs familles. «Je suis privilégié de travailler dans ce milieu. Je compte beaucoup de militaires satisfaits parmi ma clientèle qui me font régulièrement de la publicité via le bouche à oreille. C’était ma façon de “payer au suivant”!», a-t-il indiqué. Le don servira à organiser des activités et à augmenter la qualité des services de soutien à l’intention des familles militaires. «Elles le méritent bien particulièrement en cette période de déploiement. On va tout mettre en œuvre pour leur offrir de belles choses», a pour sa part commenté le capitaine Vallée. M. Comeau a lui-même longtemps porté l’uniforme. Il a servi avec le Royal 22e Régiment pendant plus d’une vingtaine d’années. L’homme d’affaires qu’il est devenu aujourd’hui entend par ailleurs poursuivre son geste pour une période indéterminée, dit-il.

MESSAGES AUX SOLDATS

L’adjudant-maître à la retraite Lucien Gauthier : un homme fier de ses fils. «Lorsque je suis allé à la parade de collation des grades de Dominic, à Saint-Jean, j’ai vu que sa photo était dans le programme, a-t-il raconté. Puis, j’ai lu qu’il allait recevoir le trophée du commandant parce qu’il était premier de cours. J’étais fier!»

«Je suis fier que mon fils ait choisi de devenir soldat, confi M. Gauthier. Lorsqu’il était petit, il était toujours un peu gêné par le fait que je sois militaire. Son départ a été difficile et tout le monde se forçait pour ne pas pleurer. Mais pour les gars qui sont déployés, ce n’est pas pareil. Ils sont entraînés pour ça et ils partent avec leurs amis. Maintenant qu’il est là-bas, je regarde plus souvent les nouvelles, l’information en continu sur LCN.» M. Gauthier compte un autre fils militaire, le soldat Marc Gauthier, qui appartient lui aussi au 1er Bataillon du Royal 22e Régiment. Ce dernier devait également être déployé, mais restera finalement au Québec.

Pour le capitaine Desrosiers Je souhaite que tout aille bien pour toi. Il ne se passe pas une seule journée où je ne pense pas à toi. 4 mois et tout dans notre vie, sera pour le meilleur, différent. 4 mois et tu seras chez toi. 4 mois et ta mission là-bas déjà s’achèvera. Ici, tout va bien... Et ainsi va la vie qui va. Je t’aime tellement. Prend soin de toi. Ta poule Mellah! Mon cher Alain, Tu sais que je suis tombée amoureuse de toi cette fameuse soirée de novembre à la discothèque du Québec Inn en 1992. Depuis ce jour, je n'ai jamais cessé de t'aimer. Au fil des années, nous avons traversé quelques épreuves mais notre amour a toujours triomphé! Nous avons de quoi être fiers de nous, car nous avons fondé une famille de trois merveilleux enfants. J’ai passé 10 merveilleuses années de mariage à tes côtés et je dois te dire que je suis très heureuse avec toi. Bien sûr, tu nous manques énormément, car tu es très loin de nous, mais je t'ai toujours appuyé dans ta carrière et ce n'est pas cette quatrième mission qui va m'empêcher de t'aimer et de t'appuyer même si tu es à l'autre bout du monde. Tu es à nos yeux un héros et nous sommes tous très fiers de toi. Continue ton bon travail Alain et ne lâche surtout pas! Ta douce moitié Diane xoxox...

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BERLINE ou COUPÉ ION 2 2007

Dieppe, la tragédie - Partie 2 Le journal Adsum vous présente la suite du texte historique sur le Débarquement de Dieppe, rédigé par M. Florent Tremblay, dont la première partie qui a paru dans notre dernière édition portait sur les préparatifs du débarquement. b) que la chance normale soit présente; c) que la marine nous débarque aux bons endroits et aux moments voulus». Les Royals et trois pelotons de fantassins du Black Watch de Montréal devaient débarquer sur la plage Bleue. Ils étaient suivis par les Fusiliers Mont-Royal qui occupaient pas moins de 26 péniches de débarquement et L’ATTAQUE s’alignaient vers la plage Rouge. Ils étaient Le choix de Dieppe semble avoir reposé sur commandés par le colonel Ménard qui, la dimension du port, la puissance présumée disait-il, avait ce jour-là, «l’honneur de tout très faible de ses défenses et, surtout, sa dis- le Québec entre ses mains». Il y avait aussi les tance par rapport à l’Angleterre. La plage de South Saskatchewans qui se dirigeraient vers Dieppe n’était pas aussi puissamment défendue la plage Verte et les Essex Scottish canadique Calais et 113 kilomètres seulement la ens qui se rendaient à la plage Blanche. Enfin, séparaient de la côte anglaise, ce qui perme- les chars des Calgarys, avec le peloton de ttrait d’assurer une couverture de chasse mortiers du Black Watch, voyageaient dans 24 péniches. efficace. Cette force canadienne de débarquement «Je suis convaincu, disait Churchill, que l’opération est réalisable selon le plan prévu était impressionnante et voguaient à bord et qu’elle offre de bonnes chances de succès, d’un assortiment de vedettes, de péniches et de bateaux à fond plat. Tous ces navires étaient pourvu: en train de traverser la Manche et, en silence, a) que le temps soit favorable; faisaient marche vers l’objectif : Dieppe, en France. Soudain, des fusées traçantes déchirèrent le ciel devant eux. Ce spectacle causa, évidemment, un certain saisissement et encore plus de consternation. Les soldats se rendirent compte que l’objectif approchait, car le briefing de l’infanterie indiquait que le débarquement aurait lieu à 5 heures. Mais ce devait être une surprise et il semblait maintenant que l’ennemi était éveillé et prêt à combattre. L’espoir Des cadavres alignés sur la plage. Remarquez qu’aucun ne porte ses bottines. Détachées avant que les hommes ne se jettent à l’eau, elles ont d’un débarquement-surprise était anéanti! également pu, selon certains, avoir été retirées par les Allemands. Par Florent Tremblay (maj. Rés. ret.) CD, PhD

L e 19 août 2007 marque le soixantecinquième anniversaire du débarquement manqué de nos Canadiens à Dieppe, en France. Un anniversaire, d’habitude ça se fête! Mais pas celui-ci...

- Photo: Envermeu (France) se souvient

BLOC NOTE 15 septembre L’IRLANDE ET L’ITALIE EN PHOTOS Qui n’aime pas regarder des photos de voyages? Visitez l’Irlande et l’Italie en compagnie de Margaret Harper qui a fait un magnifique voyage de trois mois en ces pays au printemps dernier. Bonne compagnie, breuvages et gâteries «sucrées» : faites-vous plaisir et amenez une amie! Quand : samedi 15 septembre de 13 h 30 à 16 h 30 à la chapelle protestante St.Alban au 150, rue Hodson. L’activité est organisée par le ministère de la Femme de la chapelle. Information : Élise au 847-5059 ou à eliseristau@yahoo.com.

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Les 15 et 22 septembre COMPTOIR DES AUBAINES Prendre note que le Comptoir des Aubaines de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, situé au sous-sol de l’église au 2, rue Jolicoeur, sera ouvert les samedis 15 et 22 septembre de 13 h 30 à 16 h. Bienvenue à tous!

Dès le 17 septembre FORMATIONS EN RELATION HUMAINE L’organisme L’AIDANT offre une série de cinq formations en relation humaine ayant pour thèmes : la gestion des émotions, l’écoute, les aidants naturels, la croissance personnelle

et des couples. La session des cours débutera le lundi 17 septembre. Donnés par Gilles Gosselin, psychothérapeute, les cours auront lieu au Patro Roc-Amadour (2301, 1re Avenue) en après-midi de 13 h à 15 h 30 ou en soirée, de 19 h à 21 h 30. Information : 627-5058.

18 septembre INSCRIPTION POUR LA PRÉPARATION À LA RÉCONCIALITION L’inscription pour la préparation à la réconciliation des enfants de 4e année et plus, se fera le mardi 18 septembre à 18 h 30 à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc. Cette rencontre importante permettra aux parents de recevoir l’horaire des activités ainsi que les consignes à propos des responsabilités et des instructions sur la catéchèse de la part des animateurs, des parents et des enfants. Des frais de 10$ sont exigés lors de l’inscription. Le livre de catéchèse «Des chemins à découvrir : préparation à la réconciliation» sera distribué lors de l’inscription. Ce service est offert aux enfants de membres militaires et civils du ministère de la Défense nationale. Vous devez apporter avec vous une photocopie du certificat de baptême de votre enfant. Prenez note que cette réunion s’adresse uniquement aux parents. Renseignements : padré Guy D’Amours, 844-5000, poste 6281.

19 septembre HEURE DES FAMILLES AVEC LA CHAÎNE DE COMMANDEMENT La prochaine rencontre de l’Heure des familles avec la chaîne de commandement aura lieu, le mercredi 19 septembre, à 19 h au Centre communautaire (bât. 93) de la Garnison Valcartier. Les familles des militaires déployées

Tout à coup, des obus éclairants éclatèrent au-dessus des têtes... La nuit devint brillante comme en plein jour. On pouvait voir toutes les péniches de débarquement dans un rayon d’un kilomètre. Les ordres arrivèrent : «Gonflez vos gilets de sauvetage; sautez». Les lourdes portes arrière des péniches s’ouvrirent. Tout autour, déjà, des morts et des blessés jonchaient la La chenille brisée est attribuable à un obus allemand plutôt qu’aux galets de sortie comme une la plage. - Photo: ECP Armées mêlée de rugby qui se serait affaissée. Dans son porte-voix, le colonel croisé sous lequel ils étaient pris, aucun d’enMénard cria : «On fonce, les gars!». C’était tre eux ne pouvait s’écarter de cette digue de plus d’un demi-mètre, sans quoi son sort l’attaque. Il était 7 heures. était réglé! Il n’y avait personne pour s’occuBIENVENUE À DIEPPE per des blessés et, même si quelqu’un l’avait La plage où ces hommes débarquaient était voulu, il lui aurait été impossible de s’apdominée de chaque côté par un rocher escarpé. procher d’eux sans risquer d’y laisser sa vie. Sur le flanc abrupt de chacune de ces falaisNos hommes étaient tout simplement pétries, les Allemands avaient disposé deux block- fiés par le choc terrifiant du combat intense haus de béton pour pouvoir prendre en auquel ils n’étaient pas préparés et par le enfilade la plage qui les séparait. Un mur de bruit assourdissant des obus de mortiers trois mètres de haut bordait cette plage sur éclatant sur les galets de la plage, les rafales environ les deux tiers de sa longueur. Tout saccadées des tirs de mitrailleuses, le hurlement bien considéré, il aurait été difficile de trou- des moteurs d’avion poussés à leur maxiver sur tout le littoral européen endroit moins mum, le grondement perçant des pièces de propice à un débarquement. Sur les 58 chars campagne et des canons antichars ou antiqu’on avait embarqués, 29 seulement purent aériens, ainsi que par les cris et les gémissequitter les bateaux porteurs et sur les 27 qui ments de leurs camarades blessés et mourants. ont réussi à toucher terre, 15 franchirent Ceux qui furent des témoins de ce carnage la digue, mais aucun d’entre eux ne put dépas- dirent par la suite «que les blessures étaient ser l’esplanade, car de massifs obstacles de effroyables, qu’il y avait de nombreux hommes béton barraient toutes les routes. qu’on ne pouvait ni déplacer ni convenablePeu après l’assaut de nos Canadiens, il y ment soigner. Et pourtant, très rarement on avait des morts et des blessés partout. Du entendait l’un d’eux se plaindre et si quelqu’un total de nos hommes, 907 furent tués instan- venait à crier ou à gémir, il tentait de s’en tanément. Le feu des mitrailleuses alleman- excuser peu après». des balayait tous les coins et nos soldats ne Dans la prochaine édition : La reddition pouvaient rien faire d’autre que de rester près de la digue qui était là. À cause du feu en Afghanistan sont toutes conviées à ce rendez-vous mensuel.

21 septembre FOIRE DE LA SANTÉ L’équipe de la Promotion en santé vous attend nombreux à son activité Foire de la santé prévue sur la garnison le 21 septembre. Petits et grands : plaisirs assurés! Une foule d’activités est à l’horaire dont un raid aventure (inscription obligatoire). Information : 8445000, poste 4678.

22 septembre HEURE DU CONTE La prochaine activité de l’Heure du conte de la Bibliothèque municipale de Shannon aura lieu le 22 septembre. Amenez vos enfants à cette activité qui les initiera au plaisir de la lecture et du bricolage. Les parents doivent accompagner leurs enfants.

Les 29 et 30 septembre JOURNÉES DE LA CULTURE Dans le cadre des Journées de la culture à Shannon, une exposition de peintures aura lieu les samedi 29 et dimanche 30 septembre, de 10 h à 16 h, au Pavillon des artistes situé au 61, rue Gosford. Vos artistes locaux vous souhaitent la bienvenue!

Les lundis et mercredis MARCHÉ AUX PUCES Prendre note que le Marché aux puces situé au local 110 du centre communautaire (bât.

93) est ouvert les lundi et mercredi de 13 h à 15 h et de 19 h à 22 h, à l’exception des jours fériés. Profitez de rabais extra sur les articles d’été! Un bac bleu est disponible devant l’entrée du local pour recueillir vos dons en tout temps. Bienvenue à tous! Information : Germaine Duplain au 844-3997.

Chaque samedi de septembre INSCRIPTION AU CORPS DE CADETS 2772 VALCARTIER Après un été bien rempli, le Corps de Cadets 2772 Valcartier, affilié au 1er Bataillon, Royal 22e Régiment, recommence ses activités d’entraînement pour une 43e année! Si tu as le goût de l’aventure et tu as envie de te faire de nouveaux amis, deviens cadet! L’inscription aura lieu à chaque samedi de septembre et les 6 et 13 octobre, entre 9 h 30 et 21 h, au local 241, bâtisse 534, sur la Garnison Valcartier. Au programme cette année : du tir, des activités en forêt, de la topographie, de la musique avec les instruments fournis, des sports, des nouvelles rencontres et des sorties... De plus, les cadets ont la chance de participer à des camps d’été de deux, trois et même six semaines... Du plaisir, des amis et des défis, tout ça au 2772! Information : le samedi au 844-5000, poste 4577.

Prochaine parution du Bloc-note : 26 septembre 2007 Soumettez vos communiqués au plus tard le 17 septembre par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en p. 6), par télécopieur au 844-6934 ou par courriel à +adsum@forces.gc.ca.

LES

SPORTS

PARCOURS DE FRANCHISSEMENT D’OBSTACLES

Une pure démonstration de force Par Yan Bélanger Journal Adsum U n nouveau record a été établi par le soldat Maxime Poulin du 5e R égiment du génie de combat lors du Parcours de franchissement d’obstacles tenu le 2 8 a o û t s u r l a g a rn i s o n . M a l g r é l e déploiement des troupes en Afghanistan, plusieurs unités étaient bien représenées à ce rendez-vous sportif inhabituel té initié il y a deux ans par la section du conditionnement physsique militaire du Centre des sports. «T’es une machine! Animal!», criaient les supporteurs du soldat Maxime Poulin, 20 ans, massés le long du parcours par un beau ciel bleu. Avec un temps de 5:01:20, le jeune soldat venait d’établir un nouveau record dans sa catégorie : Individuel homme. «Je suis très satisfait», a-t-il lancé à bout de souffle en fin de parcours. Comme pour plusieurs

En raison du déploiement, et à la suite des recommandations du colonel-commandant du 5 GBMC, les organisateurs du Parcours de franchissement d’obstacles ont privilégié la compétition individuelle et non par équipe. - Photo : cpl M.-A. Gaudreault, Imagerie Grn Va

Un colloque sur le Canada et la complexification des opérations militaires Par Mélanie Paquette Membre du comité organisateur et facilitateur au CPPMR

L’inscription à ce colloque est gratuite, à l’exception du dîner et du souper-conférence. Pour obtenir des informations supplémentaires, consulter le site Web : http://www.cfsj.forces.gc.ca/index/frgraph/home_f.asp

UNE PLACE AUX MAÎTRES Deux nouvelles catégories ont été ajoutées à la compétition : maître homme et femme 35 ans et plus. «La suggestion m’est venue l’an dernier d’un adjudant-maître qui avait livré une très belle performance et démontré à «ses» jeunes qu’il était capable lui aussi de suivre la cadence. Vous savez, à 35-40 ans, on n’a plus la fougue d’un jeune de 20 ans. Mais ils font des temps louables qui méri-

Plus que 5 jours pour vous inscrire au Cours intensif PEMPO «Introduction à la gestion de la défense» L e Centre de soutien au soldat, anciennement appelé le Centre de transition de carrière militaire,, vous informe qu’un cours intensif PEMPO intitulé «DEF 001 - Introduction à la gestion de la e» sera offert, en français uniquedéfense ment, à la Garnison Valcartier du 15 au 19 octobre. Le cours, donné par le Collège militaire royal du Canada - Division des études permanentes, sera dispensé de 8 heures à 16 heures au local 319, du bâtiment 534 (Académie) par Paul Corriveau, professeur. Les personnes intéressées ont jusqu’au 17 septembre pour soumettre leur inscription. À noter que les officiers de la Force régulière auront priorité et que le nombre d’étudiants inscrits sera de 15 au minimum et de 30 au maximum. Le formulaire d’inscription PEMPO disponible à l’adresse http://www.rmc.ca/academic/continuing/forms/annex_h_e.pdf ainsi qu’une note de service de votre officier de commandement donnant l’autorisation de suivre le cours aux dates prévues doivent être adressés au lieutenant de vaisseau Mark Shepherd et télécopiés au (613) 542-3421 aux soins de Mme Elizabeth Williams. Une description du cours est disponible à http://www.opme.forces.gc.ca/frgraph/courses/timet able/de001_f.asp. Renseignements : ltv Mark Shepherd, officier de liaison PEMPO, (613) 541600,0 poste 3885 (courriel : Shepherd.MWS@forces.gc.ca); Mme Élizabeth Williams, (613) 541-6000, poste 6929 (courriel : Williams.EA@forces.gc.ca); ou à Valcartier, Mme Line Létourneau au (418) 844-7705 (courriel : Letourneau.L@forces.gc.ca).

Cette année, autant de femmes que l’an dernier ont pris part à la compétition. Elles ont offert une belle prestation de courage et de détermination. Le pont de corde figurait parmi les obstacles à franchir. - Photo : cpl M.-È. Boivin, Imagerie Grn Va

taient d’être mieux reconnus», souligne Michel Lambert. LES FEMMES AU RENDEZ-VOUS Ce qui a réjouit le plus l’organisateur, c’est de voir qu’autant de femmes militaires que l’an dernier ont relevé le défi du parcours cette année et qu’une d’entre-elles, le lieutenant Michelle Whitty, du 5 RGC, a établi aussi un nouveau record avec un temps de 9:25:75. «Au-delà du temps établi, le Parcours de franchissement d’obstacles est une belle démonstration devant public de leur leadership et qu’elles ont leur place comme leurs confrères d’armes dans les Forces canadiennes. Peu importe ton gabarit, que tu mesures moins de 5 pieds ou que tu en mesures 6, si tu es bien entraîné, tout le monde peut réussir le parcours et relever d’autres défis qui sont à la hauteur des FC», mentionne M. Lambert. À preuve, ne faisant même pas 5 pieds, Nadine Gosselin, monitrice PSP, a réalisé le meilleur temps chez les femmes avec 7:41:85. À 30 ans, l’athlète encourage d’autres femmes à faire comme elle. «C’est un dépassement

CHRONIQUE LECTURE Dans la collection du CHU Sainte-Justine pour les parents

Apprivoiser l’hyperactivité et le déficit de l’attention Comment gérer le comportement parfois étourdissant de votre enfant pour lequel un diagnostic d’hyperactivité ou de déficit de l’attention a été posé? Cette nouvelle édition revue et augmentée de Apprivoiser l’hyperactivité et le déficit de l’attention propose une gamme de moyens d’action pour aider l’enfant à s’épanouir dans sa famille, à l’école et dans son milieu de vie. L’auteur, Colette Sauvé, est travailleuse sociale et thérapeute familiale à la Clinique de santé mentale jeunesse du Centre hospitalier régional du Suroît.

TITRE : APPRIVOISER L’HYPERACTIVITÉ ET LE DÉFICIT DE L’ATTENTION

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PARTICIPEZ AU TIRAGE DE CE LIVRE Faites-nous parvenir votre prénom, nom, adresse et numéro de téléphone par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou par télécopieur au (418) 844-6934 au plus tard le 21 septembre à midi.

La gagnante de notre dernier tirage Mme Valérie Belval de Saint-Nicolas est la gagnante du livre présenté dans notre chronique du 29 août 2007 : «Volontaires. Des Québécois en guerre (1939-1945)». Félicitations!

personnel. On le fait pour soi d’abord. Ça nous force à aller au bout de nos limites. C’est dur côté cardio-vasculaire, mais musculaire aussi. C’est une douleur que tu ne trouves nulle part ailleurs. À la fin du parcours, c’est vraiment l’orgueil qui te tient», lance-t-elle, enthousiasmée.

LES GAGNANTS PAR CATÉGORIE Individuel Femme 1- Lt Michelle Whitty, 5 RGC (9:25:75) 2- Cpl Carole Perron, 2 R22eR (9:48:53) 3- Cplc Mélanie Brault, 2 R22eR (11:30:23) Individuel Homme 1- Sdt Maxime Poulin, 5 RGC (5:01:20) 2- Bdr David Côté, 5 RALC (5:07:97) 3- Sdt Fournier, 5 RGC (5:32:50) Individuel Maître femme (35 ans et plus) 1- Caporal Patricia Bergeron, 2 R22eR (12:32:03) Individuel Maître homme (35 ans et plus) 1- Adjudant Mario Lakatos, 2 R22eR (6:32:22) 2- Sgt Pat Boudreault, 5 Bn S du C (7:34:60)

Joueuses de volley recherchées L’équipe représentative féminine de volley-ball, les Lionnes de Valcartier, est à la recherche de joueuses pour la saison 2007-2008. Tu veux relever des défis? Tu recherches une équipe dynamique et une occasion de perfectionner ton sport favori? Inscris-toi sans plus tarder à la section des sports militaires (poste 6535) ou informetoi auprès du capitaine d’équipe, capitaine VM Bernier, au poste 7657.

LE GAGNANT DU CONCOURS DE LA RENTRÉE C'est le jeune Tchad Deschênes de Val-Bélair qui a gagné notre tirage de la rentrée. Il remporte un agenda scolaire Bob L'Éponge et deux laissez-passer du Village Vacances Valcartier. Félicitations!

SOLUTION SUDOKU de la p. 4

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Le Centre de perfectionnement professionnel des militaires du rang (CPPMR) accueillera, le 27 septembre prochain, un colloque intitulé Le nouveau champ de bataille : Le Canada et la complexification des opérations militaires. Il se déroulera au Vieux Mess du Campus Saint-Jean (ancien Collège militaire royal du Canada). Ce colloque s’adresse principalement aux sous-officiers, officiers, étudiants et employés du ministère de la Défense nationale. La journée sera divisée en trois principaux panels : La complexification des opérations militaires, La stratégie canadienne d’intervention lors de conflits (l’approche 3D) et La mise en œuvre et les défis de l’approche 3D. Plus d’une dizaine d’invités des milieux académique et professionnel se prononceront sur le sujet. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs participé à des activités en Afghanistan. Mentionnons, entre autres, le colonel Giguère, attaché de défense de l’armée de terre à Washington et ancien chef d’état-major de la Brigade multinationale à Kaboul, M. Walraven, agent de développement de l’Équipe de reconstruction provinciale à Kandahar (Agence canadienne de développement international) et le surintendant Fudge de la Gendarmerie royale du Canada. Le colloque se terminera par un souperconférence en compagnie de Mme Louise Fréchette, vice-secrétaire générale aux Nations unies de 1997 à 2006.

participants, le pont de corde et le redoutable mur de 4 mètres à escalader ont exigé de lui des efforts démesurés et une détermination sans borne. Pour cette troisième édition, moins d’athlètes ont marché le parcours; 34 à comparer à 187 l’an dernier. Cette faible participation, attribuable au déploiement, n’a pas diminué pour autant le goût de la victoire des participants, bien décidés à repartir du parcours avec leur nom inscrit à vie sur le tableau d’honneur placé au Centre des sports. Toutefois, elle a forcé les organisateurs à revoir légèrement le format de la compétition. «C’est une compétition format réduit, explique Michel Lambert, coordonnateur du conditionnement physique militaire. Dans un esprit de continuité, on a voulu tenir l’événement quand même. Mais, en respect pour les unités qui ont été démembrées de certains de leurs meilleurs athlètes, on a délaissé les catégories par équipe pour valoriser la compétition individuelle. Exceptionnellement, aucune unité ne repartira cette année avec le trophée de la suprématie remis à celle ayant accumulé le plus haut pointage toutes catégories confondues», explique M. Lambert. La compétition était ouverte aux militaires du 5 GSS, du 5 GBMC, du CI SQFT ainsi qu’aux réservistes de la 35e Brigade et de la Réserve navale travaillant à temps plein. Les participants devaient réussir 26 épreuves; des obstacles en apparence impossibles à franchir (buttes de terre, poutres d’équilibre, barre de singe, pont de corde, mur à escalader,...), étalés sur une piste de 625 mètres de long.

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Page 22 / Adsum / 12 septembre 2007

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