VOL_36_NO_12_ADSUM_2007-22-07

Page 1

Depuis plus de 20 ans

FORTIN DELAGE INC. COURTIER Courtier immobilier agréé

au service des militaires

Franchisé indépendant et autonome

MARTIN COMEAU

Agent immobilier affilié

Mario Boilard

URGENT BESOIN DE MAISONS À VENDRE

Ou Su p

LE JEUDI 22 NOVEMBRE 2007

PARTICIPANT AU SERVICE DE RELOGEMENT DES FORCES CANADIENNES

es up ro

po rt

Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

st no

Notaire autorisé par le P.R.F.C.

653-5353

s on

VALCARTIER

842-4448

rT roo ps

uy pp

A

N O TA I R E

Inauguration de la Cellule régionale de la gestion des blessés

La Cellule régionale de gestion des blessés a officiellement été inaugurée au Centre de soutien aux soldats le 9 novembre. Elle permettra entre autres d’assurer le suivi quotidien et la gestion des soldats blessés en mission. Détails en p. 3. - Photo : Sdt Kate Duggan, Imagerie, Garnison Valcartier - Photo : Caméra de combat des FC-Cpl R. Mugridge

Adieu

Des parades à travers la région et en Afghanistan

soldat Lévesque et caporal Beauchamp

(p. 12 à 17)

Blessure de stress opérationnel : le témoignage d’une conjointe (p. 7) Prochaine édition le 12 décembre

Article en p. 3 Soldat Michel Jr Lévesque

FRANCINE POULIN

FORTIN DELAGE INC. COURTIER Courtier immobilier agréé

653-5353

Caporal Nicolas R. Beauchamp

Un intervalle de trois semaines, au lieu de deux comme c’est habituellement le cas, séparera le présent numéro du prochain. À bientôt!

FOSSAMBAULT-SUR-LE-LAC

ST-AUGUSTIN-DE-DESMAURES

SHANNON

QUÉBEC (Haute-ville)

SHANNON

Impressionnante maison de campagne meublée, située à flanc de montagne donnant une vue superbe sur le lac StJoseph, 5 chambres, foyer au salon, toit cathédrale, 2 sdb, sous-sol aménagé. Terrain boisé 21000 pi2, accès au lac.

Entrée split offrant des pièces éclairées. Entretenu avec soin, foyer au sous-sol, beau terrain clôturé avec patio sur le côté.

Propriété un an. Pièces spacieuses. Cuisine au goût du jour. Entrée indépendante au s.-sol. Possibilité d'un logement. Terrain boisé de 30,000 pi2 avec garage chauffé 24' X 26'. À découvrir.

Rare dans le complexe: 4 1/2 pièces incluant 2 chambres, 1 salle de bain et 1 salle d'eau d'origine. Près des services et des Plaines. Sécurité. Tranquilité. Frais communs inclus le chauffage. Bail en vigueur.

Neuve et très belle! 3 chambres, 2 salles de bain, foyer au salon, sous-sol aménagé avec grande salle familiale, cuisine très grande, finition de qualité supérieure, garage chauffé. Taxes incluses dans le prix de vente. Elle vous plaira!

Participante au Service de relogement des Forces canadiennes

AUTRE GRAND CHOIX DANS LE GUIDE RE/MAX ÉDITION DÉCEMBRE 2007 ou www.francine-poulin.com


Page 2 / Adsum / 22 novembre 2007


Inauguration de la nouvelle cellule régionale de gestion des blessés au CSS façon que le brigadier-général Christian Barabé a ouvert son discours alors qu’il s’adressait au caporal-chef Nicolas Magnan, au cavL es soldats blessés au cours de leur alier Nicolas Beaulieu et au caporal-chef service auront désormais accès à un André Girard, tous trois blessés au combat meilleur encadrement avec l ’inaugu- en Afghanistan. ration de la Cellule régionale de gesLa CRGB s’est donné comme objectif de tion des blessés (CRGB) au Centre de développer une capacité d’encadrement et de soutien post-déploiement à moyen et long soutien au sold d at (CSS). «Tout ce qu’on fait, on le fait pour vous et vos terme pour les blessés et leurs plus proches confrères à très long terme». C’est de cette parents. C’est-à-dire qu’il permettra à ces soldats de bénéficier d’un programme qui les encadrera jusqu’à leur retour au travail au sein de leur unité ou jusqu’à leur libération des Forces canadiennes. Dans les cas où les militaires seront libérés des FC, ils pourront bénéficier d’un programme les menant à un retour à la vie civile ainsi qu’à un travail. Par la suite, Anciens Combattants Canada continueront de faire un suivi sur le cheminement du soldat. Le bgén Barabé ne cache pas que la mise en place de la CRGB fait suite à la mission dans laquelle le Canada est engagé en Afghanistan. «L’Afghanistan nous a forcés à prendre des mesures et à nous assurer qu’on était capable de faire face à des cas difficiles», a dit celui qui est l’initiateur du projet. «On a vu ce qui s’est passé dans les autres provinces et on voulait être certain qu’au Québec on était capable d’aller encore plus loin que nos confrères des autres régions», ajoute-t-il. M. Barabé tient aussi à rappeler qu’il s’agit d’un investissement à très long terme et qu’il en prend l’entière responsabilité. «Les investissements qui seront faits au Québec vont être permanents, profonds et très innovateurs». «Le changement qu’on fait permet Le brigadier-général Christian Barabé était bien content de centraliser tout le savoir-faire de de pouvoir compter sur la présence du caporal-chef façon uniforme pour permettre aux gens Nicolas Magnan, blessé au combat en Afghanistan. du Secteur du Québec de traiter nos - Photo : Sdt Martin Roy, Imagerie, Garnison Valcartier blessés», explique le capitaine Danny Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Rang arrière, de gauche à droite : lcol Richardson, maj Harbec, capt Baillargeon, sgt Orlando, sgt Berger cpl Bergeman. Rang avant, de gauche à droite : cpl St-Pierre, capt Kely, slt Pelletier-Deschênes, adjum Gagnon, cpl Bélanger. Absent: cpl Demers. - Photo : Sdt Kate Duggan, Imagerie, Garnison Valcartier

Baillargeon, coordonnateur-chef du Programme de retour au travail (PRT). SERVICE SPÉCIALISÉ La nouveauté avec cette cellule régionale est que chaque soldat pourra profiter des services selon ses propres besoins et le temps nécessaire à sa réadaptation. «L’usager de nos services ne sera pas jeté à gauche et à droite. On va s’assurer d’être là au bon moment pour répondre à ses besoins en fonction de son évaluation», affirme le capt Baillargeon. L’initiative semble plaire aux soldats blessés, qui voient dans cette annonce un pas en avant dans la gestion des blessés. «Je crois que ça va permettre de corriger les petites lacunes

qu’il y avait auparavant. Le service à long terme va faire une différence», convient le caporal-chef Nicolas Magnan, blessé le 22 août dernier lors d’un affrontement avec des Talibans. De plus, afin de répondre aux demandes des blessés, des plus proches parents ainsi que des partenaires, un Centre d’assistance régional aux blessés (CARB) a été créé pour répondre aux questions d’ordre administratif. Le CARB répond à tous les appels pour l’ensemble du Secteur du Québec des Forces terrestres (SQFT) la semaine entre 8 heures et 16 heures. Il suffit de composer le 1 877 602-8282.

Deux autres frères d’armes tombent au combat Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Caporal Nicolas R. Beauchamp

Soldat Michel Jr Lévesque

officier des affaires publiques pour le 3 R22eR en Afghanistan. Les dépouilles des deux soldats ont été rapatriées mardi dernier à la base de Trenton en Ontario. Les décès du caporal Beauchamp et du soldat Lévesque portent à six le nombre de soldats canadiens tués au cours de la présente rotation en Afghanistan. En tout, 73 militaires canadiens ont perdu la vie depuis le début de la mission en 2002.

Le caporal Dolorès Crampton porte le béret de son conjoint, le caporal Nicolas Raymond Beauchamp lors de la cérémonie de rapatriement des corps. Photo : Cpl Simon Duchesne, Photographe QG FOI Afg

22 novembre 2007 / Adsum / Page 3

D eux soldats canadiens de la Garnison Valcartier et leur interprète ont perdu é hicule blindé léger la vie lorsque leur vé (VBL III) a heurté un engin explosif artisanal à quelque 40 kilomètres à l’ouest de Kandahar. Les victimes sont le caporal Nicolas Raymond Beauchamp, 28 ans, de la 5e Ambulance de campagne (5 Amb C) et le soldat Michel Jr Lévesque, 25 ans, membre du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment (3 R22eR). Les deux militaires participaient à une opération de soutien aux forces nationales de sécurité afghanes lorsque leur véhicule a touché une bombe dissimulée en bordure de la route aux alentours de minuit. Trois soldats ont également été blessés par l’explosion. Ils ont immédiatement été évacués par hélicoptère vers l’unité médicale multinationale de Kandahar pour y être soignés. Le cpl Beauchamp qui est natif de Verdun était technicien médical au sein de la 5 Amb C tout comme sa compagne depuis trois ans, le caporal Dolorès Crampton. Elle était elle-même déployée en Afghanistan, mais est revenue au pays en même temps que le corps de son conjoint. Originaire de la ville de Rivière-Rouge dans les Laurentides, le soldat Lévesque revenait à peine d’une permission durant laquelle il avait passé quelques jours au Québec. Il en avait profité pour se fiancer avec sa compagne de 18 ans, qui est enceinte. Malgré la perte de deux autres frères d’armes, le moral des troupes reste bon en Afghanistan. «Le moral va bien malgré les circonstances. On fait du beau travail. Nos gars sont courageux et forts», a affirmé dans un courriel envoyé au journal le capitaine Catherine Larose,


Hommage à Nicolas Beauchamp

En l’honneur de Mitch!

Par ses collègues de la Compagnie médicale de la 5 Amb de c présentement à Kandahar

Par le soldat Dubois-Giroux

Dans ce grand homme se cachait un cœur tendre débordant de gentillesse et de générosité. Cet homme savait comment approcher les gens, il était aimé de ses confrères. Son travail était exemplaire, il adorait aider son prochain. Nicolas donnait son 110% dans tout ce qu’il entreprenait. Il nous a fait bien rire avec son accent montréalais. Persévérant et fonceur dans l’âme il arrivait toujours à ses fins malgré les embûches. Habile de ses mains, avec un rien il réalisait de grandes choses. Ainsi, il a pu faire un nid confortable pour Dolorès, sa conjointe, et lui, à Québec. Amateur inconditionnel de coca-cola, il a transformé la cuisine de leur demeure en un véritable musée du Coke. C’est un exemple de l’esprit jovial que transmettait Nicolas aux gens qui l’entouraient. Nous le connaissions aussi comme un homme qui était en grande forme physique et qui était fier de servir son pays et de porter l’uniforme. Il était un soldat né, spirituellement fort et très discipliné au point de vue professionnel. Nick, tu as su avancer dans la vie par ta force de caractère. Loyal envers tes boys, tu étais très fier d’eux et tu ne tarissais pas d’éloge à leur endroit. Sache que nous aussi sommes fiers de toi. Tu seras à jamais un exemple pour nous tous. Salut frère d’armes et ami. Tu nous as quittés beaucoup trop vite, mais ne t’inquiète pas, tu resteras à nos côtés, pour nous rassurer, nous encourager, nous protéger et ça, nous en avons l’assurance. Pour toi Nick!

Autre décès Par Simon Baillargeon Journal Adsum

P eu avant d’apprendre la nouvelle du décès de deux de ses soldats, la communauté militaire a dû composer avec l e d é c è s d ’ u n a u t re m i l i t a i re d e l a Garnison Valcartier en apprenant que l e s o l d a t F r é d é r i c C o u t u re , d u 2 e B ataillon du Royal 22 e R égiment, s’était enlevé la vie mercredi dernier. Le militaire âgé de 22 ans aurait mis fin à ses jours à l’aide d’une arme à feu à son domicile de Roxton Pond, dans les Cantonsde-l’Est.

«Nous le connaissions aussi comme un homme qui était en grande forme physique et qui était fier de servir son pays et de porter l’uniforme.»

Les tragiques événements du 17 novembre dernier resteront gravés dans la mémoire collective de la brigade pour toujours. Nos pensées vont aussi à la famille du caporal Beauchamp et particulièrement au caporal Dolorès Crampton, sa conjointe, elle aussi membre de la 5e Ambulance de campagne. Nicolas laisse dans le deuil ses camarades de la 5 Amb de C et également de nombreux collègues de la Garnison Valcartier et tout spécialement au 3e Bataillon, Royal 22e Régiment. Durant les jours qui ont suivi la mort de Nicolas, nous avons reçu de nombreux courriels qui témoignent de l’affection que plusieurs personnes avaient envers Nick. Tous ont salué son courage, son leadership et son infatigable désir de toujours aider. En décembre 2006, le soldat Couture a été blessé en Afghanistan après avoir marché sur une mine antipersonnel. Il avait dû subir l’amputation d’une partie de sa jambe gauche. Son histoire avait défrayé les Soldat Frédéric Couture manchettes puisqu’il s’agissait du premier militaire de Valcartier à être blessé en Afghanistan. Les obsèques du soldat Couture auront lieu à l’église Ste-Pudentienne, située sur la rue Principale à Roxton Pond, le samedi 24 novembre dès 15 h.

Le 17 novembre restera à jamais gravé dans nos têtes. Nous avons perdu deux frères d’armes, dont le soldat Michel Lévesque de la compagnie C. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de rencontrer Michel, voici quelques anecdotes à son sujet. Mitch était un passionné de tout ce qui pouvait s’appeler télé-réalité et film d’amour. Vous trouvez ça drôle, mais c’est vrai et il n’en manquait pas un! Certains se rappelleront qu’au début de notre qualification militaire de base, il portait ses fameux boxers à motifs de camouflages. Ils l’ont rendu célèbre! Mitch a toujours été un excellent coureur malgré sa grande consommation de cigarettes, il était toujours le premier en avant! Mitch qui, dès la première rencontre avec sa blonde, a été prêt à se taper 9 heures de route pour aller voir sa douce. Toujours prêt à tout faire au nom de l’amour! Mitch ne manquait jamais une occasion pour aller danser et sortir dans les clubs!

«Il était tellement fervent de la nature qu’il est allé à la chasse pendant ses vacances de l’Afghanistan.»

Il était tellement fervent de la nature qu’il est allé à la chasse pendant ses vacances de l’Afghanistan. Il n’a rien attrapé pendant son périple d’aventure. Maintenant, il veille sur nous avec nos confrères d’armes Simon et Nicolas! Je me souviens

Activité portes ouvertes pour la capacité de soutien au commandement La Capacité de soutien au commandement (CSC) tiendra une activité portes ouvertes au manège militaire de Beauport, le samedi 24 novembre entre 10 h et 15 h. Cette activité qui s’adresse à tous les militaires servira à expliquer aux visiteurs les multiples opportunités d’emploi au sein de la CSC et les positions disponibles au sein de la FO 1-09. Des intervenants de la 4e Compagnie du renseignement ainsi que des compagnies de coopération civilo-militaire et des opérations psychologiques seront présents pour répondre aux questions et donner de l’information sur le rôle et les fonctions de la CSC au sein du Secteur du Québec de la Force terrestre - Force opérationnelle interarmées (Est). Il y aura sur place des présentations et certains équipements utilisés par les trois compagnies. L’activité portes ouvertes se tiendra au Manège militaire de Beauport au 535, boulevard SainteAnne, suite 200. Renseignements : 667-2626, poste 310.

160 kilomètres à pied pour Le Pignon Bleu Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Page 4 / Adsum / 22 novembre 2007

Du 27 au 30 novembre, le capitaine Daniel Duguay du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC) chaussera ses bottes pour un périple de 160 kilomètres entre Nicolet et Québec. Tout ça pour que les enfants de Québec puissent eux aussi chausser des bottes pourr l’hiver. Le capitaine Duguay marchera 40 kilomètres par jour sur une période de quatre jours dans le but d’amasser des fonds pour la maison Le Pignon Bleu, qui vient en aide aux enfants défavorisés ainsi qu’aux personnes sans emploi de la ville de Québec. «J’ai pris connaissance d’une réalité que je ne soupçonnais pas. Ce sont des enfants d’ici

à Québec qui ne mangent pas trois repas par jour, qui ne sont pas habillés pour l’hiver et certains vivent des situations familiales difficiles», explique le capitaine Duguay qui avoue se sentir encore plus touché sur le plan émotif parce qu’il a des enfants. ENTRAÎNEMENT Beau temps mauvais temps, le capitaine Duguay s’est entraîné pour être à son meilleur pour ce défi qui ne sera pas de tout repos. Depuis la fin du mois de mai qu’il se prépare en suivant un plan d’entraînement fourni par les Programmes de soutien du personnel (PSP). Il est toutefois conscient que ce ne sera pas une partie de plaisir. «Ça va être dur. Mais l’entraînement se déroule très bien et je suis prêt à partir», assure-t-il.

Beau temps mauvais temps, le capitaine Duguay s’entraîne depuis le mois de mai pour être fin prêt.

Ce n’est pas la première fois que le capitaine Duguay s’investit physiquement pour une bonne cause. L’année dernière il avait passé trois jours complets à la Place GeorgesV pour ramasser de l’argent pour l’organisme Centraide. Il espère être en mesure de ramasser 5000$ au cours de son périple, qu’il marchera seul, sauf la dernière journée où il sera rejoint par quelques confrères de travail. Il n’aura avec lui que son cellulaire en cas d’urgence. Si tout se déroule comme prévu le capitaine Duguay devrait arriver au Pignon Bleu le vendredi 30 novembre en milieu d’après midi. Les personnes qui désirent avoir plus de renseigments peuvent consulter le site http://occr.ca.

- Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Les militaires racontent leur expérience aux étudiants Par Simon Baillargeon Journal Adsum Qu’est-ce qu’un Taliban? Pourquoi voulezvous aller à la guerre? Êtes-vous obligés d’aller à la gue e rre? Voilà les questions auxquelles quelques militaires ont dû répondre lors de leur passage à la po o lyvalente de Charlesbourg dans le cadre de la semaine du jour du Souvenir. Ils étaient une trentaine d’étudiants et de professeurs réunis pendant l’heure du dîner pour entendre le sergent Paul Pagé, et les soldats Philippe Fournel et Charles Poiré raconter leur

séjour en Afghanistan. Étonnamment, on retrouvait plus de filles que de garçons dans l’auditoire. Les soldats avaient préparé un montage de photos et de vidéos afin d’illustrer leur quotidien. Ils ont aussi donné plusieurs renseignements factuels sur l’Afghanistan, question de faire connaître un peu plus le pays. C’est l’initiative de Christine Bouffard, animatrice à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire, qui a permis aux étudiants d’en connaître plus sur la mission canadienne en Afghanistan. Selon Mme Bouffard, il est

important que les jeunes prennent conscience du rôle joué par le Canada dans cette mission. «Quand ils vont écouter les nouvelles, ils vont être mieux informés», dit celle qui amènera quelques jours plus tard une quinzaine d’étudiants participer aux cérémonies du jour du Souvenir à la Citadelle. Le sergent Pagé explique à quoi ressemblait son quotidien durant son déploiement en Afghanistan. - Photo: Simon Baillargeon, journal Adsum


SEMAINE DE SENSIBILISATION AUX TOXICOMANIES DU 19 AU 25 NOVEMBRE

Qui protège vos arrières? PROMOTION de la SANTÉ

C omme vous le savez tous, les Forces canadiennes (FC) sont déterminées à maintenir un effectif dispo o sant de ses pleines facultés. Il y a beaucoup de bonnes raisons pour ne pas consommer de drogues, ett le présent article portera sur certaines de ces raisons par rapport à trois drogues illicites partii culières : la marijuana, les opiacés et la cocaïne. La marijuana est à la fois un dépresseur et un hallucinogène, ce qui entraîne un ralentissement du traitement cognitif (pensée, prise de décision), du traitement sensoriel et du temps de réaction. Parmi les autres effets négatifs de la marijuana, notons une détérioration de la mémoire, de la capacité d’apprentissage et de la coordination motrice, ainsi que le potentiel d’une perception fortement altérée. Imaginez que vous êtes en mission et que l’un de vos collègues des FC vienne de consommer de la marijuana. Il sera plus lent, physiquement et mentalement, et pourrait même être sujet à de la paranoïa ou à des hallucinations, ce qui signifie qu’il pourrait vous prendre pour l’ennemi. Vous sentiriez-vous en sécurité avec cette personne? Les opiacés comprennent l’héroïne, la morphine, la codéine et l’opium. Chacune de ces substances est dérivée du pavot, lequel est abondamment cultivé en Afghanistan. Tout comme la marijuana, les opiacés sont des dépresseurs. Cependant, plutôt que d’être hallucinogènes, ils sont analgésiques (antidouleurs). Ainsi, les opiacés peuvent permettre à une personne de s’acquitter de ses tâches même si elle a des douleurs importantes. Ça semble bien, non? Pas nécessairement. La douleur est le moyen par lequel le corps indique que quelque chose va mal. En réduisant ou en éliminant la douleur, des blessures traitables peuvent

après une seule fois. Cette dépendance devient si dévorante qu’il devient pratiquement impossible de vous concentrer sur autre chose que l’endroit où vous devez vous rendre pour obtenir votre prochaine dose. En outre, les opiacés produisent rapidement une tolérance psychologique à la drogue, ce qui signifie qu’il en faut davanQue ressentiriez-vous si vous saviez que l’un de vos collègues militaires - tage pour produire le quelqu’un qui a votre vie entre ses mains en situation de combat - consommait même effet. Cela sigde ces drogues? nifie aussi qu’avec chaque défonce, le dégénérer en blessures graves empêchant le sujet se rapproche de plus en plus de la dose militaire d’exécuter ses tâches. mortelle (surdose). DES DROGUES DANGEREUSES EN SITUATIONS DES TICS QUI METTENT LA VIE EN PÉRIL DE COMBAT La cocaïne est un stimulant qui produit des Les opiacés sont aussi des sédatifs, ce qui diminue l’état de veille, les capacités cogni- symptômes d’euphorie (joie intense). Cependant, la consommation de cocaïne peut aussi tives, les habiletés de résolution de problèmes, l’acuité perceptive, et fait augmenter le temps déclencher de la paranoïa et des hallucinade réaction - ces changements sont tous dan- tions, lesquelles peuvent entraîner des problèmes graves comme on l’a mentionné. Elle gereux en situation de combat. peut aussi provoquer des tics - ce qui est très Et si vous êtes assez inconscient pour dangereux quand on manipule une arme à feu mélanger les opiacés à d’autres dépresseurs ou que l’on conduit. Elle fait augmenter la temcomme l’alcool, l’effet sédatif s’en trouve grande- pérature corporelle et, parallèlement, comment accru, tandis que le rythme cardiaque prime les vaisseaux sanguins, empêchant ainsi et la respiration ralentissent, ce qui pourrait d’éliminer la chaleur. Cela peut mener à de s’avérer fatal. Par contre, si vous mélangez les l’hyperthermie, un problème particulièrement opiacés à des stimulants (comme la cocaïne menaçant pour la santé dans un endroit aussi ou les amphétamines) ou à de l’Ecstasy, ces chaud que l’Afghanistan! drogues peuvent masquer l’effet sédatif des Maintenant que vous êtes au courant des opiacés, ce qui vous rend plus susceptible de faits, songez à ce que vous ressentiriez si vous faire une overdose potentiellement fatale. saviez que l’un de vos collègues militaires Même si vous ne mélangez pas les opiacés quelqu’un qui a votre vie entre ses mains en à d’autres substances, et même si vous ne sup- situation de combat - consommait de ces primez aucune douleur, les opiacés demeurent drogues. Vous sentiriez-vous en sécurité? très dangereux. Vous pouvez développer une Probablement pas. Seriez-vous en sécurité? dépendance psychologique aux opiacés, et ce,

Certainement pas. Maintenant, réfléchissez aux répercussions que cela aurait sur vos collègues si vous consommiez de ces drogues. Feriez-vous cela à vos amis et à vos camarades? N’oubliez pas : QUI PROTÈGE VOS ARRIÈRES? Pour de plus amples renseignements sur la Semaine de sensibilisation aux toxicomanies et le Programme de promotion de la santé, veuillez communiquer avec votre bureau local de la Promotion de la santé au (418) 844-5000, poste 4677, ou visiter notre site Web : http://www.forces.gc.ca/health/services/frgraph/health _promotion_home_f.

LE CD «APPUYONS NOS TROUPES» EN VENTE Le caporal Sylvain Lafrenière (à droite sur la photo), du 12e Régiment blindé du Canada, a récemment fait la tournée des stations de radio locales pour promouvoir la sortie du CD qu’il a produit, intitulé «Appuyons nos troupes». Le 7 novembre, il était de passage dans le studio de l’animateur amateur Patrick Raymond pour parler de son projet qui est de remettre 3000 copies de son CD aux militaires présentement en Afghanistan. Pour financer ce projet, le CD a été mis en vente chez CANEX au coût de 5$. En date du 9 novembre, plus de 500 CD avaient déjà été vendus.

Depuis 19 ans à votre service

RABAIS 15%* sur articles au prix régulier POUR LES MILITAIRES & LES MEMBRES PSL *Sur présentation de votre carte

ENSEMBLE DE SKI DE FOND ADULTES

SPEEDMATIC SPÉCIAL

229

Skis - Bottes - Fixations

00$ À partir de

rég. 279,99$

199.99$

BASES D’ENTRAÎNEMENT POUR VÉLO

Aiguisage et cirage

29

99$ 99$

Avec la technologie 3695, de l’Hêtrière, Saint-Augustin

877-4018

Dépositaire :

14.99$ STRUCTURE DE BASE

24.99$

22 novembre 2007 / Adsum / Page 5

sur les skis et les planches à neige

PRÉPARATION DE SKIS DE FOND


COURRIER du LECTEUR

Réaction d’une épouse de l’armée

36 année, N 12, mercredi 21 novembre 2007 e

o

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC / Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 7500 copies Éditeur Col Karen Ritchie, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 charest.c@forces.gc.ca Journaliste Simon Baillargeon, poste 6656 baillargeon.sb@forces.gc.ca Conseiller militaire Lt Ginette Champagne, poste 7641 Conseillère en publicité Ginette Demers, 871-1274 gdemers@videotron.ca Responsable petites annonces et comptabilité Nathalie Nadeau poste 5598 nadeau.n2@forces.gc.ca Infographiste Josée Lessard poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs. Abonnement: 25,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992 ADRESSE : JOURNAL ADSUM GARNISON VALCARTIER, BÂT. 200 C.P. 1000, SUCC. FORCES COURCELETTE (QUÉBEC) G0A 4Z0

Page 6 / Adsum / 22 novembre 2007

TÉLÉPHONE : (418) 844-5000, POSTE 5598 TÉLÉCOPIEUR : (418) 844-6934 COURRIER ÉLECTRONIQUE : +adsum@forces.gc.ca

PROCHAINE PARUTION : MERCREDI 12 DÉCEMBRE DATE DE TOMBÉE : LUNDI 3 DÉCEMBRE

Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

QUE MANQUE-T-IL SUR CETTE PHOTO?

***Une famille!***

Que diriez-vous que cette famille soit la vôtre? Pour notre édition de décembre, nous aimerions mettre en vedette une famille représentant la communauté militaire de la région sur notre première page. L’an dernier, une famille d’ici s’était gentiment prêté à l’exercice. Nous sommes donc à la recherche de familles qui accepteraient d’accueillir dans leur foyer notre journaliste pour une prise de photos, dans une ambiance du temps des Fêtes. Intéressé? Faites-nous parvenir un courriel à +adsum@forces.gc.ca ou composez le 844-5000, poste 5672 au plus tard le 30 novembre.

J’attendais avec impatience le visionnement du documentaire sur la vie des conjointes de militaires, diffusé dans le cadre des Grands reportages à RDI. Je me sentais interpellée faisant partie de cette communauté depuis 30 ans. Ce fut de courte durée et bien vite l’intérêt a fait place à la déception. Je m’explique : tout d’abord, je pensais voir un documentaire. Je n’ai pas retrouvé l’objectivité du style dans ce film qui ne présente qu’un côté de la médaille. Je pensais qu’il serait d’actualité, alors qu’il est basé sur des faits qui remontent à plus de 23 ans. Nous n’avons pas eu droit à l’évolution de la culture militaire, pas plus qu’à celle des services offerts aux familles. Je pensais aussi, à tort, qu’il serait instructif et qu’il permettrait aux gens qui ne connaissent pas le milieu militaire de se familiariser avec notre réalité. Du début à la fin, j’ai retrouvé un portrait linéaire de la vie de ce groupe de femmes dont je fais partie. Cependant, je dois avouer m’être reconnue dans plusieurs témoignages. La conjointe qui dit être très peinée de devoir laisser son emploi parce qu’une autre mutation est en vue. J’ai reconnu les yeux rougis de celle qui avouait, en s’excusant, avoir peur que son homme meurt lors d’une mission. Je fais aussi partie de celles qui doivent savoir tout faire dans la maison, avec ou sans l’aide du conjoint, de l’entretien à l’éducation des enfants. J’ai parfois refoulé mes larmes pour paraître forte devant les enfants et la famille. Par contre, je ne me suis pas du tout reconnue dans certains témoignages du film : la conjointe qui dit avoir abandonné son cours ne me ressemble pas. J’ai complété 6 ans d’université alors que nous étions à Valcartier et que mon conjoint était souvent absent. Contrairement à ce qui est affirmé, j’ai développé des amitiés tellement solides qu’elles survivent au temps et aux Forces canadiennes. Je ne suis pas de celles qui attendent que l’employeur du conjoint lui paie des services de garde ou de répit. Lors des absences prolongées, un montant d’argent supplémentaire est alloué au militaire ce qui permet aux familles de s’offrir des journées de garde, au service de son choix. J’ai été estomaquée d’entendre que le bénévolat n’est que du cheap labor utilisé et encouragé par les Forces pour mieux contrôler les conjointes. C’est faire preuve d’une vision très simpliste de cette implication essentielle au sein d’une communauté afin d’améliorer sa qualité

de vie, et ce, dans toutes les communautés du monde. Quelque chose d’important manque à ce film et c’est le chemin parcouru depuis les années 80. Grâce au travail acharné de certaines femmes, dont Mme Laliberté, les services offerts aux familles se sont développés de façon assez impressionnante. Les sommes allouées pour les projets de qualité de vie n’ont pas été mentionnées non plus que les efforts pour considérer les familles à tous points de vue. Dans le film de Mme Corriveau, les Centres de ressources pour les familles militaires sont, malheureusement, mal représentés et ne reflètent pas la réalité. Dommage, car nous y retrouvons des services exceptionnels et des initiatives qui sortent de l’ordinaire. Je pourrais continuer encore longtemps, car la parution de ce film me laisse un goût amer. C’est le portrait et l’opinion de certaines femmes, que je respecte, mais qui ne dépeignent en rien ma vie comme conjointe de militaire. Je vis avec un homme qui revêt son uniforme avec fierté, enthousiasme et professionnalisme. Je ne souhaite pas être perçue comme une femme qui a subi la carrière de son homme pendant autant d’années. Je ne suis pas invisible, je ne suis pas isolée et je ne suis pas contrôlée par la chaîne de commandement. Je suis une femme qui s’est épanouie au sein d’une communauté forte, respectable et dotée d’une capacité d’adaptation incroyable. J’aime ma vie, je l’ai choisie et je l’assume entièrement. Manon Smith, conjointe de militaire depuis 30 ans et très fière de l’être.

Un policier militaire le 11 novembre La police militaire participe à cette journée dédiée à la mémoire de nos soldats de manière à sécuriser l’environnement lors des cérémonies. Le 11 novembre, nous sommes employés à aider à la circulation en différents endroits. Cette année, nous avions des policiers affectés à la circulation à la Garnison Valcartier, à la Citadelle de Québec et à la Croix du Sacrifice sur la Grande-Allée à Québec. De plus, quelques-uns d’entre nous étions présents aux différentes parades afin d’appuyer les troupes. Comme policier militaire canadien, je voudrais par le fait même remercier nos ancêtres pour les grands sacrifices qu’ils ont eu le courage de consentir afin de nous donner un environnement de vie sécuritaire et agréable. Sgt Guy Gauvreau, 5e Unité de police militaire


LES BLESSURES DE STRESS OPÉRATIONNEL

Heureusement que j’ai consulté! mari. Quand il se fâchait, je m’en allais. J’ai aussi appris à gérer mon stress et ma propre colère. Pendant longtemps j’en ai voulu aux Forces canadiennes de ne pas avoir su trouver le problème lorsque Paul était allé consulter la première fois.» Avec le soutien du groupe, Marie s’est prise en main peu à peu et a décidé de retourner à l’école. «Ma dépression m’a amenée à me remettre en question, raconte-t-elle. J’avais toujours dit que je terminerais mes études et j’ai décidé que c’était le moment de le faire. Ce fut une très grande source de fierté pour moi.»

Par Guylaine Fortin Journal Servir

E n 1995, Marie1 a vait 29 ans et deux jeunes enfants. Paul1, le militaire avec lequel elle était mariée depuis 8 ans, revenait d’une première mission à l’étran n ger. Malgré les mois qui passaient, la vie normale ne reprenait pas son cours et son mari allait d e mal en pis. Il a fallu plus de dix années de souffrance à cet homme et à sa famille avant que les psychologues ne diagnostiquent un syndrome du choc posttraumatique. Afin d’aider les familles qu u i vivent une telle réalité, Marie a bien voulu se confier au journal Servir.. «Après une mission, c’est normal de prendre un certain temps pour s’habituer à vivre ensemble à nouveau, rappelle Marie. Mais après plusieurs mois, ça ne revenait pas et Paul était toujours agressif. En 1999, j’ai fini par le mettre au pied du mur. J’étais prête à m’en aller. Il a consulté, mais les spécialistes n’ont pas posé le bon diagnostic.» Marie et son conjoint ont continué à vivre ensemble, mais les choses ne se sont pas améliorées. FUIR LE MAL PAR TOUS LES MOYENS

À son emploi militaire, Paul en a ajouté deux autres dans le monde civil. En s’occupant ainsi, il ne lui restait plus beaucoup de temps pour penser. «Il voulait oublier, relate Marie. C’était une bonne façon pour ne pas être à la maison et ne dormir que quelques heures par jour.» Cinq ans plus tard, le mal était toujours présent. Paul faisait des cauchemars et souffrait de douleurs physiques que les médecins n’arrivaient pas à identifier malgré de nombreux tests. Lui qui avait toujours été un grand sportif cessait aussi à cette époque de faire de l’activité physique en raison de blessures. «Mon conjoint a toujours été un farceur, explique Marie. C’est ce qui a fait que les médecins ont mis du temps à identifier qu’il était dépressif. Quand ils discutaient avec lui, ça ne paraissait pas.» Toutefois, malgré cette bonne humeur apparente, la détresse grugeait Paul. En 2004, à deux reprises, il tentait de s’enlever la vie. DEMANDER DE L’AIDE

«Traverser toutes ces épreuves, c’est très difficile, confie Marie. La famille peut difficilement nous aider parce qu’elle ne comprend pas toujours bien la réalité militaire. Avec les amis, ce n’est pas aisé non plus parce que plusieurs pensent que c’est juste du fake. D’ailleurs, on perd des amis, vous savez... On ne sait pas vers qui se tourner pour demander de l’aide. En plus, j’avais peur de consulter. Je craignais d’être jugée.» C’est à la fin de l’année 2005 que Marie s’est adressée à Soutien social, blessure stress opérationnel (SSBSO) pour obtenir

APPRENDRE À VIVRE ENSEMBLE

Marie ne savait pas où demander de l’aide et avait peur de consulter. Elle craignait d’être jugée. Au sein du groupe de soutien par les proches du SSBSO, Marie a rencontré des femmes qui vivaient la même réalité qu’elle et avec qui elle pouvait échanger en toute confiance. -Photo : clipart.com

de l’aide. «C’est Anne Préfontaine qui m’a répondu, se remémore Marie. Elle m’a écoutée puis m’a demandé ce qui était le plus urgent. Elle n’a posé aucun jugement sur moi.» Puis, Marie a décidé de se joindre au groupe de soutien pour les proches. «J’écoutais une dame raconter son histoire et j’avais l’impression qu’elle parlait de mon mari! J’ai réalisé que je n’étais pas toute seule dans ma situation et que d’autres femmes vivaient la même chose que moi. Ce fut quelque chose de très marquant pour moi. Se sentir compris, c’est important dans le cheminement que l’on fait.» PRENDRE SOIN DE SOI

Au sein du groupe de soutien, Marie a trouvé du réconfort. «Comme épouse, on se sent très seule lorsqu’on doit vivre aux côtés d’une personne qui a des idées suicidaires. Moi, il a fallu que je cache les médicaments et que je demande à un ami de venir chercher les carabines de chasse de Paul. J’ai eu la chance à cette époque d’avoir de bons amis et de pouvoir compter sur le soutien d’un médecin militaire. Je prenais tout en main et je m’épuisais. Participer au groupe d’entraide m’a permis de découvrir des ressources où m’adresser et m’a fait réaliser qu’il était temps que je prenne soin de moi.» Lorsque Marie a plongé dans la dépression à son tour, la participation au groupe de soutien a eu un effet salvateur. En effet, avec le temps et les différentes présentations auxquelles elle assistait, elle a appris à respecter ses limites. «Paul n’était pas physiquement violent avec moi, mais verbalement, oui. C’est après une conférence sur la colère que j’ai décidé que je n’accepterais plus les excès de rage de mon

Aujourd’hui, le couple a retrouvé un certain équilibre. Marie travaille désormais dans une résidence pour personnes âgées et apprend, jour après jour, à vivre avec un homme différent de celui qu’elle a épousé. «Paul est atteint d’une maladie qu’il peut soigner avec des médicaments, mais il ne sera plus jamais le même homme. Ensemble, on doit apprendre à se fixer de nouveaux buts, de nouveaux rêves.» Ainsi, Paul et Marie ont récemment fait l’acquisition d’une maison, un rêve qu’ils caressaient depuis longtemps, mais que les circonstances de la vie avaient toujours empêché. Ils ont également profité de l’été pour se redécouvrir. «Au sein du groupe, on parle des objectifs que l’on se fixe et c’est motivant. On reçoit du soutien et l’on ressent une grande fierté lorsqu’on revient et que l’on annonce que l’on a réussi!»

DES RESSOURCES POUR VOUS AIDER LE GROUPE DE SOUTIEN AUX FAMILLES Ce groupe vous propose une série de rencontres où vous pourrez échanger sur ce que vous vivez et découvrir des outils pouvant vous aider. - Mardi 27 novembre au Centre de la famille Valcartier, salle 111, de 19 h à 21 h LE GROUPE DE SOUTIEN AUX PERSONNES AYANT UNE BSO Une réunion de ce groupe a lieu un mardi soir sur deux, de 19 h à 21 h, à Sainte-Foy dans un lieu sécuritaire et confidentiel afin de préserver l’anonymat des participants. DES GENS POUR VOUS ÉPAULER Pour obtenir plus d’information sur nos services ou pour vous renseigner sur la possibilité de participer à l’un des groupes de soutien, téléphonez à: - Johanne Couture, coordonnatrice soutien aux familles, (418) 844-5000, poste 5374 - Robert Danis et Christian Marquis, coordonnateurs du soutien par les pairs, (418) 648-5049. Vous pouvez également visiter le site Internet, www.osiss.ca.

Pour Marie, le groupe de soutien pour les proches du SSBSO est devenu une sorte de famille. «J’y ai trouvé des contacts, des amis. Je continue à y recevoir de l’aide et à en donner. J’ai d’ailleurs pris un cours afin de pouvoir y intervenir comme bénévole», a-t-elle expliqué, avant de conclure. «Si je n’avais pas reçu de soutien, je ne serais peut-être plus avec mon mari aujourd’hui. Mais à un moment donné, j’ai fait un choix. Lorsque je me suis mariée, c’était pour la vie. J’ai donc décidé d’aider Paul, physiquement et psychologiquement. Aujourd’hui, il faut se bâtir une autre vie. On a des jours plus difficiles que d’autres, mais quand on a des bonnes journées, on en profite pleinement!» 1

Prénoms fictifs pour protéger l’anonymat

CLINIQUE CHIROPRATIQUE VALCARTIER CHIROPRATIQUE Dr Vincent Robert, chiropraticien

• Chiropratique familiale, sportive, préventive • Radiographie sur place • Technique d'ajustement douce • Tarif spécial pour les militaires • OSTÉOPATHIE

ACUPUNCTURE Eric Francoeur AC.

• Approche douce, aiguilles stériles jetables • Traitement sans aiguille pour enfant • Allergie, dépression, insomnie, etc.

MASSOTHÉRAPIE Sylvie Samson Massothérapeute (FQM) Kathleen Tatlock Massothérapeute (FQM)

• Pour un soulagement musculaire, une détente, un bien être • Massages suédois, shiatsu, sportif, californien, femme enceinte • Certificat cadeau disponible

Assurances habitation & auto Assurances commerciales Assurance responsabilité

RÉCLAMATION GRATUITE

DE RETOUR AU QUÉBEC ?

Informez-vous sans tarder !

Tél. : 418-878-4999 SF : 1-877-978-4999 Fax : 418-878-0809 141, Julien-Bureau, St-Augustin-de-Desmaures (Québec) G3A 2T5

VENEZ NOUS RENCONTRER DANS NOS NOUVEAUX LOCAUX À PLACE SHANNON

438, boul. Jacques-Cartier suite 100, Shannon

22 novembre 2007 / Adsum / Page 7

AUPRÈS DE VOS ASSURANCES SUNLIFE, CROIX BLEUE, FONCTIONNAIRES, RETRAITÉS...

Offres spéciales conçues pour vous


BRAVO ZULU

Caporal-chef Sylvain Guillemette Promotion 2 R22eR

Caporal-chef Patrick Kavanagh Promotion 5 RALC

Caporal-chef Kenney Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Sylvain Lacas Promotion 5 RGC

Caporal-chef Gilbert Langlois Promotion 5 RALC

Caporal-chef Martin Langlois Promotion 5 RALC

Caporal-chef Sébastien Leduc Promotion 5 RGC

Caporal-chef Lyne Mongrain Promotion 5 RALC

Caporal-chef Steve Nadeau Promotion 12 RBC

Caporal-chef Jean-Sébastien Potvin Promotion 5 RALC

Caporal-chef Normand Proulx Décoration des FC 5 Bn S du C Cie Maint

Caporal-chef David Roberge Promotion 5 RGC

Caporal-chef Thimothy Saunders Promotion 5 RGC

Caporal-chef Venne Promotion 1 R22eR

Bombardier-chef Jean-Francois Paré Promotion 5 RALC

Caporal Dominic Audet Promotion 2 R22eR

Caporal Michael Boutin Promotion 5 Amb C

Caporal Jean-Yves Denoncourt Promotion 2 R22eR

Caporal Steeve Gagnon Promotion 5 RALC

Caporal Mélanie Grenier Promotion 5e GSS Sn Pers

Caporal Denis Labrecque Promotion QGET

Caporal Marc Lafreniere Promotion 12 RBC

Caporal Éric Lagueux Promotion QGET

Caporal Luc Langlois Promotion 5 RALC

Caporal Kevin Marceau Promotion 2 R22eR

Caporal Mario Roy-Renzo Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Caporal Stanley Télémaque Promotion 5 RALC

Caporal Sonia Tremblay Promotion QGET

Caporal Stéphane Tremblay Étoile de campagne générale ISAF 5 Bn S du C Cie Maint

Bombardier Martin Boucher Promotion 5 RALC

Bombardier Louis Lagacé Promotion 5 RALC

Bombardier Jean-Francois Lamarre Promotion 5 RALC

Artisan Sébastien Bélanger Promotion 1er chevron 5 Bn S du C Cie Maint

Artisan Guillaume Bouchard-Diotte Promotion 1er chevron 5 Bn S du C Cie Maint

Artisan Benoit Gagné Promotion 1er chevron 5 Bn S du C Cie Maint

Page 8 / Adsum / 22 novembre 2007

ERRATUM

Artisan Alexandre Lajeunesse Promotion 1er chevron 5 Bn S du C Cie Maint

Artisan Raphael Robert Promotion 1er chevron 5 Bn S du C Cie Maint

Artisan Luc Sarao Promotion 1er chevron 5 Bn S du C Cie Maint

Soldat Amélie Cases Promotion 5 Amb C

Soldat Rémi Ouellette Promotion 1er chevron QGET

Caporal-chef Taylor Tremblay Promotion et Médaille de l’Afghanistan 5 Bn S du C

Capitaine Renaud-Pier Morin Mention élogieuse 5 Bn S du C


COURRIER CARRIÈRE

CHRONIQUE LECTURE

Cher conseiller, J’ai quitté les Forces il y a quelques mois déjà, et je me suis mis rapidement en démarche de recherche d’emploi. Après plusieurs efforts, j’ai enfin réussi à décrocher une entrevue d’emploi pour un poste qui m’intéresse vraiment. Je suis vraiment stressé par rapport à cette expérience d’entrevue. J’ai peur de ne pas réussir à démontrer que je suis vraiment la bonne personne pour faire ce travail. J’ai de la difficulté à dormir et j’ai peur que mon stress m’amène à ne pas bien performer devant l’employeur. Pouvez-vous m’aider? Un ancien militaire qui veut réussir Cher ancien militaire, Tout d’abord je tiens à vous féliciter pour ces démarches d’emploi actives dans lesquelles vous vous êtes engagé. Je suis bien heureux que vos démarches soient récompensées. Évidemment les situations d’entrevue sont souvent porteuses de stress. Elles le sont d’autant plus lorsque l’emploi nous tient particulièrement à cœur. Il y a par contre des moyens bien concrets pour se calmer un peu et tout débute par une bonne préparation. Plus vous prendrez le temps de vous préparer et plus vous vous sentirez en mesure de bien mettre en valeur les avantages qu’on aurait à vous engager. Premièrement, il est essentiel de bien se connaître. Prenez le temps de dresser une liste de vos compétences et de vos forces et assurez-vous d’avoir des exemples concrets de la façon dont celles-ci se manifestent en milieu de travail. Que pouvez-vous offrir à un employeur? Quel type de travailleur êtes-vous? Pourquoi ne pas questionner les personnes de votre entourage, je suis convaincu qu’elles seront en mesure de vous apporter des idées. Il est également important de bien connaître l’entreprise qui vous reçoit en entrevue ainsi que le poste que vous convoitez. Lorsque vous aurez cette information, préparez-vous à démontrer le lien entre les compétences que vous avez acquises au cours de votre carrière de militaire et celles qui sont reliées au poste. Enfin, lors de l’entrevue, soyez attentif aux questions qui vous sont posées. Si une question n’est pas claire pour vous, demandez des précisions. Je vous rappelle qu’il est également possible, grâce aux services d’aide à l’emploi, de pratiquer vos entrevues d’emploi. L’équipe du FORT, le service d’assistance à l’emploi et d’orientation du Centre de la famille Valcartier (CFV), se fera un plaisir de répondre à chacune de vos questions liées à l’emploi ou à la formation et à vous accompagner dans vos démarches. Faites parvenir vos questions à l’attention du Progamme FORT au CFV par télécopieur, au 6514013, ou par courriel, à l’adresse suivante : info@crfmv.com. Toutes les informations personnelles seront gardées confidentielles. Seules certaines questions et réponses seront publiées.

Jos Montferrand. Le géant des rivières Le récit biographique du légendaire Jos Montferrand doté d’une grande force et d’une résistance incroyable. La légende dit que Jos Montferrand affronta 150 Irlandais au service du sanguinaire Peter Aylen. Le combat était perdu à l’avance, mais Jos réussit à mettre les belligérants en déroute. Mythe ou réalité? Probablement faux, mais le peuple a besoin d’un héros. Travailleur forestier inépuisable, les exploits de Jos Montferrand en firent une légende vivante au point que son nom était connu un peu partout en Amérique. Chose surprenante pour l’époque, le géant des rivières savait lire et écrire. C’est une des raisons, croit l’auteur Mathieu-Robert Sauvé, pour laquelle il a toujours vécu à l’aise.

TITRE : JOS MONTFERRAND. LE GÉANT DES RIVIÈRES

TEXTE : Mathieu-Robert Sauvé ÉDITEUR : XYZ INFORMATIONS TECHNIQUES : 188 pages ISBN : 978-2-89261-502-9 18$

Le Québec en contes et légendes Un recueil de contes québécois conçu pour plaire aux lecteurs de tous âges. Il raconte l’histoire romancée du Québec depuis ses débuts et contient un heureux mélange d’histoires les plus connues de la tradition orale, de contes inédits et de faits historiques relégués aux oubliettes. Il parle des loups-garous, de feux-follets, de diables, de revenants, et de fantômes. En tout, 65 contes et légendes qui feront voyager les lecteurs dans le temps des débuts de la colonie jusqu’à nos jours. Une invitation au fantastique, à l’impossible, aux sentiments extrêmes : une invitation gravée dans les grandes étapes de notre histoire, une invitation à la découverte de ce merveilleux espace qu’est le Québec.

Les membres de la réserve opérationnelle s’entraînent en sachant qu’ils peuvent être déployés en tout temps Par le lieutenant Yannick Fergusson Commandant peloton 2, réserve opérationnelle, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment Au moment d’écrire ces lignes, la réserve opérationnelle de la Force opérationnelle 3-07 est toujours à l’entraînement. Les personnes qui la composent proviennent de plus d’une quinzaine d’unités différentes, et plus de 30 métiers y sont représentés. Déjà, plusieurs militaires de la réserve opérationnelle ont été déployés en Afghanistan. Leur départ doit être comblé au sein de l’organisation par l’arrivée constante de remplaçants. La réserve opérationnelle se trouve en plein cœur du troisième et dernier cycle d’entraînement. Ce dernier cycle est un entraînement aux niveaux de section et de peloton. Un élément mécanisé s’y ajoute avec l’appui donné aux VBL III. Chacun y gagne une expérience incroyable, surtout lors des champs de tirs réels.

Des soldats provenant de diverses unités ont été regroupés en deux pelotons. La théorie leur a été enseignée, et ils ont pratiqué des attaques et des patrouilles aux niveaux de section et de peloton. Les nouveaux membres se sont ainsi familiarisés avec les techniques de base sur le terrain et ont corrigé leurs lacunes en ce qui a trait aux communications et aux aptitudes du soldat. Des scénarios simulants et des opérations en milieu urbain permettent d’augmenter la complexité de l’entraînement et obligent les soldats, de même que les commandants, à prendre conscience des réalités du théâtre opérationnel de l’Afghanistan. Le soldat en sort donc familiarisé avec l’environnement non conventionnel, à l’affût de nouvelles sources d’information et surtout en mesure d’appliquer de façon appropriée les nouvelles techniques apprises. Plusieurs des métiers représentés sur la réserve opérationnelle ont vu certains de leurs membres aller rejoindre nos collègues en Afghanistan. Comme l’a mentionné le major Frédéric Jean, commandant de la réserve opérationnelle : «Les membres de la réserve opérationnelle sont des militaires qui font partie de la Force opérationnelle Afghanistan, mais qui ne sont pas encore déployés. L’entraînement se poursuit, et les membres sont confiants et enthousiastes face à la mission et à la présence de nos collègues là-bas».

L’utilisation du VBL III permet de rendre plus réaliste l’entraînement des membres de la réserve opérationnelle.

TITRE : LE QUÉBEC EN CONTES ET LÉGENDES

TEXTE : Michel Savage et Germaine Adolphe ÉDITEUR : Modus Vivendi INFORMATIONS TECHNIQUES : 228 pages

GAGNEZ CES LIVRES Vous pourriez gagner ces deux livres en soumettant tout simplement votre nom et numéro de téléphone par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou par télécopieur au 844-6934 au plus tard le jeudi 6 décembre.

Le gagnant de notre dernier tirage Le major Jean F. Lacombe est l'heureux gagnant des livres présentés dans notre chronique du 7 novembre 2007 : «Mourir en héros» et «Une façon de faire la guerre». Félicitations!

POUR VENDRE OU ACHETER UNE PROPRIÉTÉ AGENT IMMOBILIER AFFILIÉ

1538, Jules-Verne, Ste-Foy, Québec

www.gillespiche.com

(418) 948-1000 (418) 875-1978

CONTACTEZ-MOI POUR OBTENIR GRATUITEMENT UNE OPINION DE LA VALEUR MARCHANDE DE VOTRE PROPRIÉTÉ

PARTENAIRE AVEC VOUS DANS LA RÉUSSITE DE VOTRE TRANSACTION

22 novembre 2007 / Adsum / Page 9

GILLES PICHÉ


Combattre pour survivre : quand le combat à mains nues est nécessaire Par le lieutenant Louis-Karl Hottin avec la collaboration de l’adjudant Dominic April Commandant peloton 9, compagnie C, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment Le 31 octobre, les membres de la compagnie C du 2e Royal 22e Régiment se sont entraînés au combat sans arme. En effet, depuis plusieurs semaines dans la salle Dubé du bâtiment 313, les troupes reçoivent de l’instruction en vue de les préparer à affronter un adversaire en n’ayant recours à aucune arme. Le combat sans arme stimule l’esprit guerrier et accroît l’initiative au combat. Il permet de mieux comprendre les règles d’engagement avec l’emploi progressif de la force. Récemment en théâtre opérationnel, on a vu des situations où l’emploi de l’arme personnelle n’était pas possible et où la réaction des troupes au contact a été déterminante dans l’issue du combat. Lorsqu’un ennemi nous charge dans un endroit restreint, où on ne peut pas utiliser notre arme, il est diffi-

cile d’employer la force mortelle envers lui. De là l’utilité de la technique du combat sans arme telle qu’enseignée dans les Forces canadiennes à l’heure actuelle. C’est ainsi que l’instructeur de combat sans arme de la compagnie C, l’adjudant Dominic April, transmet ses connaissances aux troupes. Il débute toujours ses formations par un réchauffement exhaustif et quelques séries d’exercices tels des jumping-jack, des pushups, des lunges et des redressement assis. Par la suite, on installe les matelas et c’est parti! La matière comprend les techniques de mise au sol et contrôle, les points de pression, la progression de la force, les régions vulnérables de frappe du corps et les clés de bras et manipulation de joints. La mise en pratique est la partie la plus importante : sans pratique, on ne peut se battre instinctivement et se servir efficacement des différentes techniques qui ne sont pas une fin en soi. L’orchestration de tous ces mouve-

Sécurité à l’entraînement : mise au point Par le capitaine Patrick Thériault Officier des Opérations, Champs de tir et secteurs d’entraînement En lisant l’article intitulé «Des artilleurs en formation : du sérieux et de l’humour», publié dans l’Adsum du 24 octobre dernier, je dois admettre avoir sursauté en prenant connaissance d’un passage de l’article. L’auteur fait mention de certains faits «cocasses» dont le suivant : «la simplicité avec laquelle Jeff est passé d’une cible (un pont dans la zone d’impact) à une autre (l’objectif)». Pour plusieurs lecteurs, la compréhension de cette phrase a été qu’un pont servait de cible pour l’entraînement de tir de 105 mm!

Évidemment, des vérifications ont été faites auprès des responsables de l’article pour s’assurer que cela n’avait pas été le cas. À l’aide de la photo récente ci-contre prise dans la zone d’impact Liri, je vous laisse juger des raisons de ma sensibilité... Le présent article ne s’avère qu’une simple mise au point au cas où... et un rappel que les règles de sécurité à l’entraînement des CTSE Valcartier sont, pour leur part, certainement à prendre au sérieux, et cela, dans l’intérêt de tous. Les règles de sécurité sont disponibles à l’adresse : http://armyonline.kingston.mil.ca/SQFT/143000440 002646/VOLUME_DES_REGLEMENT.PDF)

ments, coups et projections est essentielle pour atteindre le but visé qui est de dominer l’adversaire. ACQUÉRIR L’INSTINCT DU GUERRIER C’est donc grâce à un monitorat rapproché que les instructeurs peuvent enseigner aux troupes comment réagir aux différentes menaces et ce, peu importe la taille ou la force de l’adversaire. On a souvent vu des personnes inférieures en taille et en poids Le soldat McCuaig pratique le coup de pied circulaire pendant que le soldat dominer complèteDesforges absorbe le coup sous l’œil attentif du caporal-chef Frigon. ment un adversaire - Photo : Lt LK Hottin plus grand ou plus fort. L’emploi correct de la technique et la la clé de la survie dans les opérations conconcentration sont au cœur du succès dans temporaines. ce type de combat qui inclut des éléments Les instructeurs sont unanimes quant à provenant des différents arts martiaux tels l’effet que le cours a sur les soldats : ils jiu-jitsu, aïkido, boxe et combat au sol. acquièrent une meilleure confiance en euxLe champ de bataille moderne caractérisé mêmes et une plus grande estime de soi grâce par le combat en zone urbaine et la menace au fait qu’ils se sentent plus aptes à réagir asymétrique nous force à employer des tech- adéquatement aux différentes situations niques de combat adaptées à ces situations qu’ils pourraient rencontrer au cours de leur avec un maximum d’efficacité et de rapidité. carrière, que ce soit en théâtre opérationnel Acquérir l’instinct du guerrier pour réagir à ou dans la vie de tous les jours. un assaut à mains nues, maîtriser son adversaire sans perte de temps et le dominer est

Voyage dans l’Ouest pour la troupe 63 de la FO 1-08 Par le caporal-chef Marc-André Buisson Escadron D, 12e Régiment blindé du Canada

Le caporal Maisonneuve jauge la profondeur d’un trou d’obus : «Ouch!».

ANIMATION / DJ SOIRÉE DE TOUS GENRES PAT RAYMOND CELL : (418) 951-5184

PAQUET MOTOS ET ENTREPÔTS INC. • LOCATION D’ENTREPÔTS

Page 10 / Adsum / 22 novembre 2007

• LOCATION D’ESPACES DE STATIONNEMENT

45 unités d’entreposage Vente de VTT et de Scooter

LOCATION DE CONTENEURS (418) 835-4555 1 866 905-4555 www.patraymond.ca

www.paquetmotos.com

Nous voici à la dernière phase d’un exercice de deux mois qui se déroule au Centre canadien d’entraînement aux manœuvres (CCEM), situé à Wainwright, en Alberta. La dernière phase de l’entraînement, intitulée MAPLE GUARDIAN, a débuté le 14 octobre pour se terminer le 28 octobre. Nous avons quitté le camp principal le 14 octobre vers 22 heures pour occuper des postes d’observation en vue d’une attaque par les compagnies d’infanterie. Tous les villages dans les secteurs d’entraînement de la base portent des noms afghans dont Spin Boldak, Loy Karezak, Nakhonay, etc. Pour ces opérations, nous avons travaillé en étroite collaboration avec des membres de la troupe 61 (le peloton de reconnaissance du 2 PPCLI) ainsi qu’avec les trois détachements de tireurs d’élite de ce même bataillon. Nous avons eu la chance de travailler avec des soldats très professionnels et très intéressés à travailler avec nous et à partager nos connaissances et expériences respectives. Pour la plupart de nos tâches, l’une ou l’autre de nos patrouilles disposait d’un véhicule de guerre électronique MEWT (Mobile Electronics Warfare Technologies) et d’un véhicule blindé de la reconnaissance du génie de combat. À force de travailler ensemble, ces éléments sont devenus des atouts pour l’accomplissement de la mission, alors que nous les considérions plutôt comme un fardeau au début. Après avoir passé cinq jours à différents postes d’observation, nous croyions bien bénéficier d’un léger répit afin de retourner au camp principal («KAF») dans le but de prendre une douche et de profiter d’une bonne nuit de sommeil. Les ordres du commandant d’escadron passés sur la radio nous indiquant le contraire en ont déçu plus d’un! À ce point, nous devions nous attacher à l’équipe de combat de la compagnie B du 2 PPCLI pour aller sécuriser l’établissement d’une base d’opération avancée (FOB) à proximité de «Spin Boldak». Pendant les deux premiers jours de cette nouvelle opération, nous avons établi, avec l’aide d’une troupe de chars, un périmètre

de sécurité autour de la FOB en construction. Nous avons ensuite été envoyés sur des postes d’observation à la frontière de l’«Afghanistan» et du «Pakistan». Une fois le poste établi, mon indicatif d’appel (63B) et 63G ont été employés dans le ratissage en véhicule Coyote d’un secteur précis pour tenter de retrouver un UAV (véhicule aérien sans pilote) égaré. Le 24 octobre, nous avons finalement eu la chance de revenir à «KAF» pour nous laver et nous reposer après 10 jours d’opération. La dernière tâche que nous avons reçue a été celle de former un cordon extérieur et un poste d’observation 360 degrés pour l’ouverture d’un poste de police afghan organisée par l’équipe de reconstruction provinciale. Au cours de cet exercice, nos véhicules étaient équipés du système WES (Weapon Effects System). J’ai été un peu déçu de la façon dont le système est utilisé. Celui-ci pourrait être un excellent outil pour valider l’efficacité de nos tactiques lors de manœuvres force contre force. Lors d’une manœuvre d’extraction d’un véhicule détruit à proximité du village de «Shin Gal», environ six soldats ennemis équipés de C7, apparemment invincibles à nos tirs de 5,56 mm, 7,62 mm et même 25 mm, ont réussi à détruire les quatre VBL III d’un peloton d’infanterie et un Coyote causant un total de 46 morts (simulés bien sûr) de notre côté. Je ne crois pas que la situation était réaliste, et il faut prendre la simulation de l’effet de nos armes avec un certain recul. Je suis convaincu que ces failles seront corrigées à la suite des commentaires et recommandations provenant des montées en puissance se succédant au CCEM et que le système évoluera au cours des années. L’exercice MAPLE GUARDIAN pour la validation de la force opérationnelle 1-08 a été très profitable au plan de l’entraînement personnel et collectif, et surtout pour préparer les sous-unités d’origines diverses à travailler ensemble dans un contexte opérationnel réaliste. Nous retournons maintenant à la maison pour passer trois mois auprès de nos familles avant notre départ en mission au début de l’année 2008 afin de remplacer nos collègues.


Le Centre de recrutement de Québec à vélo

Le caporal-chef Beaudet de la compagnie C avec une classe du secondaire.

Par le sergent Patrick Poiré Centre de recrutement des Forces canadiennes, Québec Le 5 octobre, une vingtaine de membres du Centre de recrutement des Forces canadiennes (CRFC) Québec ont troqué leur uniforme de travail pour des cuissards. Le but était d’amasser des fonds pour Centraide, par le biais d’une activité sportive, en l’occurrence le vélo. Comme on ne fait pas les choses à moitié, le trajet, très pittoresque et agrémenté des couleurs de l’automne, avait été soigneusement choisi : l’Île d’Orléans. Certains ont trouvé la randonnée facile, d’autres ont dû mettre un peu plus d’effort mais la plupart

vont se souvenir de cette activité... Du moins leur postérieur s’en souviendra. Pour beaucoup d’entre eux, c’était la première sortie à vélo cette année et quelquesuns n’avaient même plus besoin de selle, leur fessier ne pouvant plus supporter le doux cuir. Probablement que l’onguent de zinc a été abondamment utilisé : 70 kilomètres, ça use le fessier. De mon côté, en tant que chauffeur d’un véhicule d’escorte, c’est le tour de l’Île le plus long : environ cinq heures à une moyenne de 15 km/h. Mais tout le monde a fini le parcours et plus d’une cinquantaine de dollars a été amassée. Un gros merci à tous pour la planification et votre participation à cette randonnée.

L’Opération RAYONNEMENT sensibilise le public à notre travail en Afghanistan Par le soldat Chaîné Fusilier, peloton 9, compagnie C, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment Nous y sommes allés, nous en sommes revenus, beaucoup y sont encore. Nous sommes en Afghanistan depuis 2001 et la population se demande encore ce que nous faisons là-bas et surtout si cela en vaut vraiment la peine. Après le retour des membres du 1er Bataillon et du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment en août, l’Opération RAYONNEMENT a été mise sur pied dans le but de partager avec la population québécoise ce que les militaires ont vécu en Afghanistan. Depuis quelque temps, des militaires du groupe revenu en août se promènent dans les écoles, les entreprises et en d’autres endroits de la communauté pour témoigner de leurs expériences, raconter comment est la vie dans ce pays et bien sûr, répondre à toutes les questions que le public se pose. Chaque présentateur raconte ce qu’il a vécu à l’aide de photos, comment il s’est senti, ce qui est arrivé durant son séjour, mais dont personne n’a parlé à la télévision, faute de temps. Ils décrivent les camps, les bases d’opération avancées, leurs horaires, ce qu’ils mangeaient. Les gens dans l’auditoire s’informent beaucoup; ils veulent savoir si nous avons trouvé ça dur, ce qui a été le plus éprouvant et ainsi de suite. Dès que nous parlons de l’Afghanistan, nous décelons chez eux un intérêt certain.

M. Louis Ross, propriétaire de la compagnie Ross-Pro, compagnie fournissant des produits pour autos, a offert la généreuse somme de 100 $ à l’adjudant-maître Jacques Desrochers de la police militaire au profit de la campagne Centraide. Ceux-ci étaient en compagnie de la directrice de la campagne pour l’unité, Mme Chantal Morin.

Rangée arrière : caporal Dionne, matelot-chef Arvisais, lieutenant de vaisseau Lizotte, capitaine Saillant, lieutenant de vaisseau Cliche, capitaine Dumont, sergent Fortin, caporal Baribeau-Jolin, capitaine Légaré. Rangée avant : caporal Bilodeau, major Leclerc, capitaine Rodier, lieutenant de vaisseau Baril, lieutenant de vaisseau Tremblay, capitaine Soulard. Absent sur la photo : sergents Lefebvre et Poiré. - Photo : Sgt P. Poiré

Les anciens combattants de la Maison Paul-Triquet ne sont pas oubliés Par le capitaine Daniel Duguay 5e Régiment du génie de combat Le 29 octobre, une dizaine de membres du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC) ont rendu visite aux anciens combattants de la Maison Paul-Triquet afin de les divertir et les informer sur les dernières nouvelles concernant nos opérations. C’était l’occasion pour les membres du 5 RGC d’entendre nos vétérans raconter les nombreuses et extraordinaires expériences qu’ont vécues ces hommes et femmes : le débarquement de Normandie, Dieppe, la campagne d’Italie, etc. Une véritable visite guidée au cœur de la Deuxième Guerre mondiale racontée par les hommes et femmes qui l’ont vécue. Après le repas, le sergent Durand du 5 RGC a livré un exposé sur son expérience en Afghanistan. Les membres participants ont ensuite parlé avec les vétérans de leurs expériences en Afghanistan. Ces échanges ont été suivis par un bingo pendant lequel le sergent Martin Durand a pu s’illustrer grâce à sa voix tonitruante, en exécutant la pige du bingo. Selon M. Pascal Métivier, coordonnateur de la Maison PaulTriquet, cette activité est toujours fort appréciée par les vétérans. Les anciens combattants nous ont rappelé à quel point notre présence était importante pour eux. Plusieurs anciens combattants auraient aimé avoir plus de temps pour nous poser des questions et nous parler de leur passé. Une requête que nous honorerons lors de notre prochain passage.

22 novembre 2007 / Adsum / Page 11

UN GÉNÉREUX DONATEUR

L’Op RAYONNEMENT est un excellent outil pour montrer à monsieur et madame tout le monde les répercussions positives de nos opérations en Afghanistan. Les gens entendent un soldat leur expliquer de façon simple et claire tous les rôles et les tâches que nous remplissons dans ce pays et comprennent qu’il s’y fait beaucoup plus de choses que des combats contre les Talibans. Des gens admettent parfois, avec une petite gêne, qu’ils n’étaient pas conscients de l’ensemble de la situation et nous encouragent à poursuivre notre travail. Espérons que les troupes qui reviendront de l’Afghanistan au début de 2008 continueront à partager leurs expériences avec la population afin de la sensibiliser davantage aux défis rencontrés par les militaires canadiens et les Afghans dans cette région du monde dévastée par plusieurs années de guerre et de conflits internes.


La garde abaisse les drapeaux pour la sonnerie du retrait.

Le QGET à Victoriaville Par caporal-chef Ralph Chevarie Maintenance, Quartier général et Escadron des transmissions Cette année, le jour du Souvenir a été célébré d’une façon assez particulière pour les membres du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET). En effet, nous nous sommes rendus à la légion de Victoriaville, filiale no 86. Comme le temps à Québec était superbe, nous avons laissé la doublure de nos gabardines à la maison, ce qui a été une grave erreur, car la température à «Victo» n’était pas aussi douce. Au cours de la parade, il a fallu avoir des réflexes dignes d’un pilote de chasse afin de suivre les directives du sergent-major en charge, car la pause réglementaire du «garde à ... vous!» n’était pas au rendez-vous, ce qui en a surpris plus d’un. La fanfare des cadets, de type new age avec ses solos de batterie, nous a donné un rythme

très utile pour combattre le froid mordant. Une fois les cérémonies terminées, nous avons eu droit à une consommation froide pour nous réchauffer, évoquant mes souvenirs de rations de rhum en exercice hivernal qui me semblaient jusque-là très loins. Sur une note plus triste, nous avons tous été très émus lorsque la représentante des mères des militaires morts au combat a déposé une couronne de fleurs. Il y avait en effet des gens dans la foule qui avaient récemment perdu un membre de leur famille en Afghanistan. Ensuite, l’invité d’honneur, le brigadiergénéral Gagnon, nous a adressé quelques mots avant que nous nous redirigions vers les autocars qui nous ont ramenés chez nous à Valcartier. Grâce aux chaufferettes fonctionnant à puissance maximale pendant le trajet d’environ une heure et demie, la plupart d’entre nous avons eu le temps de retrouver la sensation dans nos orteils une fois rentrés au bercail.

LE 5 RALC À MONTMAGNY Le 5e Régiment d’artillerie légère du Canada a défilé le 11 novembre dans les rues de Montmagny en compagnie du 6e Régiment d’artillerie du Canada, unité de réserve locale, et du Corps de cadets 2591 Optimiste de Montmagny. Une messe commémorative pour souligner le jour du Souvenir a été célébrée à l’église Saint-Thomas. Le commandant du 5 RALC, natif de Montmagny, participait à la cérémonie et a déposé une gerbe de fleurs au nom du régiment. Le moment fort de cette magnifique journée a été un défilé en vol fait par deux hélicoptères du 430e Escadron tactique d’hélicoptères au grand plaisir des nombreuses personnes qui sont venues témoigner du respect aux militaires disparus.

LE 5 RGC À SAINTE-MARIE-DE-BEAUCE Par le lieutenant Jonathan Mineault Officier du Renseignement, 5e Régiment du génie de combat Le 4 novembre, le 5e Régiment du génie de combat (5 RGC) participait à une parade à la mémoire des vétérans canadiens. Le commandant intérimaire du 5 RGC, le major Claude Many, a profité de l’occasion pour faire un don en argent, au nom de l’unité, à la Légion royale canadienne de Sainte-Marie-de-Beauce. C’est le président de la succursale locale, M. René Latulippe, qui a accepté le don (au centre de la photo). Lors de la parade, les militaires accompagnés de cadets ont défilé dans la rue, pour ensuite entrer dans l’église où une cérémonie intime, de courte durée, s’est tenue.

...ET À CHANDLER Par le lieutenant Frédéric Morency 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Page 12 / Adsum / 22 novembre 2007

E

LE 1 R22 R À LORETTEVILLE Par le lieutenant Alexandre Dionne Commandant peloton 8, compagnie C, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment Le 11 novembre au 45 rue Paquet à Loretteville, lieu de la nouvelle Légion no 265, plusieurs membres de la compagnie C du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) ont pris part à la cérémonie du jour du Souvenir. Sur les lieux, il y avait des membres de corps de cadets, des dignitaires politiques de la région ainsi que bon nombre de vétérans des Forces canadiennes. La personnalité la plus attendue pour l’occasion était certainement

le lieutenant-colonel Jean-Charles Forbes, vétéran de la Deuxième guerre mondiale et de la Guerre de Corée (sur la photo en avant-plan). Lors d’un discours flamboyant, auquel tous ont porté une attention soutenue, ce dernier a parlé de ce qu’il a vécu au moment de la fin des hostilités en 1945 : «Sur le front, un jour les soldats s’entretuaient, le lendemain ils s’embrassaient». Il a conclu en nous rappelant l’importance de commémorer les efforts de nos ancêtres, mais aussi de ceux qui combattent présentement outre-mer pour protéger les intérêts et le mode de vie du Canada.

Le 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) a déployé une garde de 11 hommes à Chandler afin de participer aux activités organisées en région et de démontrer le respect que les Forces canadiennes ont envers ceux et celles qui ont sacrifié leur vie pour leur pays. Lors des cérémonies, nous avons eu l’opportunité de rencontrer et de discuter avec plusieurs vétérans. Nous avons entre autres eu la chance d’échanger avec des anciens combattants, dont M. Fortin qui a servi au 1 R22eR et qui a participé à la Guerre de Corée en 1952-1953 (en compagnie de l’auteur de cet article sur la photo). La rencontre avec les gens de Chandler a été remarquée par la population locale qui nous a témoigné de la gratitude et de la reconnaissance. La population a grande-

- Photo : Cplc J.M. Gonthier

ment été touchée par le fait qu’un groupe de Québec ait fait tout ce chemin pour honorer les vétérans et les anciens combattants de la modeste ville de Chandler.


Le 3 R22eR se souvient du soldat Longtin à Saint-Lambert Par le lieutenant Laurent Simard-Cournoyer 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

La mère du soldat Simon Longtin dépose une couronne de fleurs, accompagnée par le directeur de la succursale de la Légion de Saint-Lambert, M. Pierre Richard.

Au début de l’après-midi de ce 11 novembre, un détachement de 25 membres du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment a participé à la cérémonie commémorative se déroulant à SaintLambert. La raison de leur présence était très importante : honorer un ami et collègue, le soldat Simon Longtin, décédé en théâtre d’opérations le 18 août dernier. La majorité des membres présents avaient servi avec le soldat Longtin et tenaient beaucoup à être présents. La mère de Simon, Mme Johanne Larente, a déposé une couronne commémorative en l’honneur de son fils. Pendant la cérémonie, la succursale de la Légion de Saint-Lambert a dévoilé une plaque commémorative en l’honneur des militaires

de leur région décédés lors des Première et Deuxième Guerres mondiales. Après la parade, les vétérans, d’anciens militaires, les membres actifs et les familles étaient invités à un rassemblement. Le commandant par intérim du 3e Bataillon, le major Casey Mclean, a profité de l’occasion pour remettre à la famille du soldat Longtin des objets commémoratifs provenant du Secteur du Québec de la Force terrestre ainsi que du Gouvernement du Québec. Une lettre du premier ministre, Jean Charest, a notamment été remise à la famille ainsi qu’un drapeau ayant flotté au-dessus du Parlement du Québec. Cette journée forte en émotions a permis aux membres du 3e Bataillon d’honorer un collègue et ami qui les a tous marqués par sa bonne humeur et son professionnalisme.

Côte à côte, des soldats canadiens et afghans unis afin d’honorer la mémoire de leurs frères d’armes disparus.

Les soldats canadiens et afghans sont honorés Par les capitaines Catherine Larose et Josée Bilodeau Officiers d’affaires publiques, respectivement du Groupement tactique 3 R22eR et de la Force opérationnelle interarmées - Afg

Plus de 100 militaires de l’arrière-garde du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment ont assisté à la parade du jour du Souvenir à Saint- Georges-de-Beauce. Le contingent de la parade était composé majoritairement de la compagnie du 3 R22eR et d’un corps de cadets de l’air. À 11 heures 11 exactement, la parade a rendu hommage aux militaires qui sont décédés lors des conflits mondiaux incluant nos récentes pertes en Afghanistan. Plusieurs hauts dignitaires de la région qui étaient présents ont remis des couronnes de coquelicots en hommage à ceux qui ont fait le sacrifice ultime. Le ministre des Affaires étrangères, Maxime Bernier, a insisté pour rappeler que si nos soldats étaient là-bas, c’était à la demande d’un gouvernement démocratiquement élu. «Aujourd’hui, nous nous souvenons des hommes et des femmes qui ont laissé leur vie durant les dernières guerres pour des valeurs que nous chérissons tous telles que la liberté. J’aimerais que vous accordiez une pensée spéciale à ceux qui sont présentement en Afghanistan à la demande d’un gouvernement démocratiquement élu pour défendre ces mêmes valeurs, la liberté», a souligné le ministre. Après la parade, les membres de la Légion de la ville de Saint-Georges nous ont conviés à un délicieux repas.

Une famille dépose un coquelicot sur le monument en l’honneur de leur fils décédé en Afghanistan. - Photos : Cpl Simon Duchesne

et M. et Mme Gerald Warren, les proches parents de cinq de nos militaires tombés au combat. Le commodore Paul Maddison, chef adjoint - Personnel militaire, accompagnait les familles en terre afghane, à titre de représentant du chef d’état-major de la Défense.

Lors des prières aux morts, le padré Pierre Bergeron a dit aux militaires et parents réunis que le fait de célébrer le jour du Souvenir, surtout en Afghanistan, montre que les guerres commencent toujours par une démonstration de courage et des heures héroïques, mais finissent par des moments de silence pour honorer ceux qui ne vieilliront pas comme nous qui leur avons survécu. Voilà pourquoi, a-t-il ajouté, nous respectons la conviction, le sens du devoir et le don ultime de la vie qu’ont payé nos camarades disparus et ce, dans le but de contribuer à faire de cette planète un monde meilleur. Des commémorations du jour du Souvenir ont eu lieu sur toutes les bases d’opérations avancées. Tous les militaires déployés ont pu se recueillir et rendre hommage au courage humain, à l’héroïsme et à l’abnégation de nos braves qui ont donné leur vie pour défendre les principes de la liberté. Pour tous les militaires canadiens déployés sur la roto 4, ce jour du Souvenir restera à jamais gravé dans leur esprit et leur cœur.

22 novembre 2007 / Adsum / Page 13

Cette année, la cérémonie du jour du Souvenir a été particulièrement émouvante pour nos militaires déployés en Afghanistan. Pour la première fois dans l’histoire de la mission, les proches parents de cinq de nos soldats canadiens tués en Afghanistan Tous les ans, le 11 novembre est l’occasion ont fait le voyage jusqu’au pied du cénotaphe de se rappeler tous ceux et celles qui ont servi canadien de l’aérodrome de Kandahar, afin le Canada en temps de guerre, de conflits de déposer une couronne de fleurs à la armés et de paix. Au pays comme à l’étranger, mémoire de leur disparu. des milliers de citoyens et de militaires canaLes soldats de l’Armée nationale afghane diens se rassemblent et se recueillent en ont également fait honneur au Canada en se silence, le temps de rendre hommage à ces joignant à leurs frères d’armes dans les rangs. hommes et ces femmes qui ont servi et qui Le colonel Abdul Basir, commandant de la continuent de servir le Canada. 1re Brigade du 205e Corps de l’Armée nationale afghane, et le général Saced Aqa Saquid, chef de la Police nationale afghane, étaient tous deux au rendez-vous comme représentants des Forces de sécurité nationale afghane. Parmi les invités de marque se trouvaient le gouverneur de K a n d a h a r, Assadullah Khalid, de même que M. Gaétan Dallaire, M. et Mme Lincoln Dinning, Mme Jacqueline La cérémonie du jour du Souvenir au cénotaphe du quartier général de la Force Girouard, M. et opérationnelle interarmées - Afghanistan à l’aérodrome de Kandahar (KAF). Mme Thomas Reid

L’ARRIÈRE-GARDE DU 3 R22ER À SAINT-GEORGES DE BEAUCE


- Photo : Capt Michel Girard

Plus d’un millier de personnes à Trois-Rivières

La 5 Amb C honore la mémoire du caporal-chef Duchesne à Charny Par le maître de 2e classe Ouellette et le lieutenant Desgroseillers 5e Ambulance de campagne Cette année, le jour du Souvenir a été une journée particulièrement émouvante pour les membres de la 5 e Ambulance de campagne (5 Amb C) puisque nous avons eu à déplorer le décès du caporal-chef Christian Duchesne en Afghanistan en août dernier. Pour cette occasion, les membres de la 5 Amb C ont pris part, conjointement avec le Corps de cadets 2820 des Chutes-de-la-Chaudière, à la parade du jour du Souvenir dans la municipalité de Charny. Le rassemblement s’est fait à l’église NotreDame-du-Perpétuel-Secours à Charny. Par la suite, les militaires, précédés des cadets, se sont dirigés vers le cimetière de l’église, en colonne de route, au son du tambour et des clairons. La cérémonie a été très émouvante. Après le Ô Canada joué par la musique du Corps de cadets 2820, quatre hélicoptères du 430e Escadron tactique d’hélicoptères ont survolé les lieux. Le capitaine Denis Bujold, padré attitré à l’unité, a fait la lecture de l’adaptation de Jean Pariseau du poème «Dans les Champs de Flandre» écrit par le lieutenant-colonel John McCrae, qui était un médecin militaire.

De plus, notre padré a rappelé le sacrifice de notre cplc Duchesne. Par la suite, l’animatrice de pastorale, Mme Lucie Couture, a récité l’homélie et le message de paix donné lors des funérailles du premier ministre israélien Yitzhak Rabin après son assassinat. Le député fédéral de Lotbinière/Chutes-de-la-Chaudière et secrétaire parlementaire du ministre du Travail et ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Jacques Gourdes, le député provincial des Chutes-de-la-Chaudière et vice-président de l’Assemblée nationale, Marc Picard, le Corps de cadets 2820, la 5 Amb C, le Club Lion de Charny ainsi que les Chevaliers de Colon ont chacun déposé une couronne de fleurs sur le cénotaphe. Après la parade, il y a eu une rencontre amicale dans la salle Paul-Bouillé entre la 5 Amb C, le Corps de cadets 2820 ainsi que les organisations appuyant les cadets. À cette occasion, le député Jacques Gourde, assisté du député Marc Picard et du major Voyer, ont remis différentes décorations et promotions à des membres de l’unité. Cette journée a tellement été plaisante que la 5 Amb C songe à répéter l’expérience afin d’offrir une meilleure visibilité aux FC et aux services de santé. Cette activité permet aussi d’encourager le Corps de cadets 2820.

Par le capitaine Michel Girard Officier d’information, 12e Régiment blindé du Canada, Trois-Rivières

La cérémonie de commémoration du jour du Souvenir organisée par la Légion royale canadienne, filiale 35, a connu l’une de ses plus importantes participations le dimanche 11 novembre alors que plus d’un millier de personnes applaudissaient les vétérans et les troupes des

L’escadron B à Lachute en mémoire du caporal-chef Langevin Par le sous-lieutenant Blaise Saint-Amour 12e Régiment blindé du Canada

Le jour du Souvenir revêt toujours une signification particulière pour les militaires. Que ce soit pour les militaires en service ou à la retraite, le 11 novembre représente bien plus pour eux que le simple souvenir des morts lointains de la Première Guerre mondiale et la célébration de l’Armistice. Le 11 novembre célèbre le sacrifice ultime qu’ont fait tous les militaires canadiens. C’est dans le but de célébrer la mémoire d’un des leurs que l’escadron B, commandé par le major Bernard Gagnon, s’est rendu à Lachute étant donné que le caporal-chef Stéphane Langevin, mort en service lors de l’Opération UNPROFOR en Yougoslavie le 29 novembre 1993, était originaire de cette ville. Cet escadron a donc participé à la parade du jour du Souvenir dans les rues de Lachute où le major Gagnon a clôturé la cérémonie en déposant une couronne de coquelicots sur le monument érigé en mémoire du caporalchef Langevin.

LE 2 R22ER À QUÉBEC

Page 14 / Adsum / 22 novembre 2007

Par le sous-lieutenant Josh Makuch 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) était responsable de tenir la parade du jour du Souvenir au centre-ville de Québec à la Croix du Sacrifice, en face de l’Assemblée nationale. Des invités de marque ont déposé des couronnes au pied de la croix : il s’agit de Pierre Duchesne, lieutenant-gouverneur du Québec, de Jean Charest, premier ministre du Québec, et du brigadier-général Christian Barabé, commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre-Force opérationnelle interarmées (Est). De nombreux représentants des nations alliées ont également déposé des couronnes en signe de respect, dont le consul général américain, M. David Fetter, et des représentants de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr (école militaire d’enseignement supérieur française). La parade comprenait plus de 100 militaires du 2 R22eR et de la Réserve navale, avec un contingent de cadets et surtout, des membres de la Légion royale canadienne. La cérémonie a été diffusée en direct sur LCN. Le major Tim Arsenault, commandant de la parade, devant la Réserve navale.

différentes unités pour ce qu’on a qualifié de «plus gros défilé depuis 39-45». La cérémonie au Cénotaphe du Platon impliquait plus de 400 participants. Les unités suivantes étaient présentes : les membres du 12e Régiment blindé du Canada de Trois-Rivières et de Valcartier, du NCSM Radisson, les représentants des différents corps policiers de la région et les corps de cadets du Trois-Rivières métropolitain.

LE 55E BATAILLON DES SERVICES DU CANADA À SAINT-MALO C’est sous un soleil radieux que s’est déroulée la cérémonie du jour du Souvenir pour le 55e Bataillon des services du Canada (55 Bn S du C) de Saint-Malo. Une délégation d’une trentaine de personne de la compagnie de Transport du 5e Bataillon des services du Canada, basée à la Garnison Valcartier, a été invitée à assister aux commémorations par leurs homologues réservistes. La journée a débutée avec une cérémonie religieuse à l’église de Saint-Malo sous la direction de l’aumônier du 55 Bn S du C. Environ une dizaine d’anciens combattants étaient présents ainsi que les membres du 5e Bataillon des services, de la 55e Ambulance de campagne et du Corps des cadets de Saint-Malo. En plus de rendre hommage aux vétérans, l’aumônier a profité de l’occasion pour souligner le courage de ceux et celles qui sont en Afghanistan. Après la cérémonie religieuse, les commémorations se sont poursuivies au cénotaphe du Complexe militaire de Saint-Malo en présence de l’invité d’honneur, le colonel Daigle, colonel honoraire du 55e Bn S du C. Le tout s’est terminé par une rencontre sociale au mess du Complexe militaire de Saint-Malo.


Patrick

LAMY AGENT IMMOBILIER AFFILIÉ

(418) 948-1000 Courtier immobilier agréé

CELL:

(418) 569-4118 PONT-ROUGE Localisée à 50 km de Québec à proximité des services, des écoles primaire et secondaire, idéal pour une jeune famille, secteur paisible. Cette résidence mérite d'être visitée!!! Elle vous plaira assurément.

ELLE VAUT LE DÉPLACEMENT... BEAUCOUP DE FENESTRATION... DES GRANDES PIÈCES... DES BELLES COULEURS... UNE CUISINE EXCEPTIONNELLE...

LE 12E RÉGIMENT BLINDÉ DU CANADA À TROIS-RIVIÈRES Par le sous-lieutenant Blaise Saint-Amour 12e Régiment blindé du Canada

L’Armistice, signé le 11 novembre 1918, marqua la fin des combats de la Première Guerre mondiale. Près de 66 655 Canadiens laissèrent leur vie sur les champs de bataille boueux d’Europe du Nord, plus de 44 800 moururent au champ d’honneur lors de la Deuxième Guerre mondiale, des centaines en Corée et près de 200 dans les opérations de maintien de la paix jusqu’à ce jour. Le 11 novembre est

plus qu’une célébration de l’Armistice : ce jour est la célébration des Canadiens tombés au combat. C’est afin de célébrer cette journée que l’escadron CS du 12e Régiment blindé du Canada s’est déplacé à Trois-Rivières le dimanche 11 novembre. TroisRivières est la ville natale du régiment, où se trouvent ses couleurs et ses honneurs de bataille. C’était un jour pour se remémorer le sacrifice du régiment et du Canada, mais surtout pour honorer la mémoire de tous les militaires morts au combat.

URGENT

RECHERCHE PROPRIÉTÉS

Pour clients sérieux en attente Val-Bélair • Ste-Catherine • Pont-Rouge • Shannon• St-Gabriel Participant au service de Relogement des Forces canadiennes

patrick.lamy@remax-quebec.com

22 novembre 2007 / Adsum / Page 15


Le jour du Souven Le jour du Souvenir a été marqué par de nombreuses cérémonies commémoratives à travers le pays afin d’honorer la mémoire des soldats disparus et remercier ceux qui ont servi le Canada dans divers conflits et missions de paix. Le 11 novembre marque dans le monde la date de l’Armistice, qui mit un terme à la Première Guerre mondiale en 1918. Le premier ministre Jean Charest et le lieutenant-gouverneur du Québec Pierre Duchesne étaient à Québec afin de participer à l’hommage rendu aux soldats, devant le monument de la Croix du sacrifice à la Place Georges-VI. De gauche à droite, le ca le caporal M. Moineau durant la cérémonie qui Dugan Section Imagerie Garnison

Des soldats de la Force opérationnelle interarmées Afghanistan Roto 4 sont placés en rang lors de la cérémonie du jour du Souvenir qui a eu lieu sur le terrain d’aviation de Kandahar. - Photo : Cplc Robert Bottrill, Caméra de combat des Forces canadiennes

Une jeune fille laisse s’envoler une colombe au pied de la Croix du sacrifice. - Photo : Capt Guy D’amours, 2 R22eR

François

Un vétéran dépose une c la cérémonie du jour d Victoriaville. - Photo: Sdt Né

LES TRANSFERTS... C’EST MON AFFAIRE!

GILBERT

CONFIEZ-MOI SANS SANS TARDER TARDER LA LA VENTE VENTE CONFIEZ-MOI DE VOTRE VOTRE PROPRIÉTÉ… PROPRIÉTÉ… DE

Agent immobilier agréé

569-7014

JE VOUS OFFRE UN SERVICE CLÉ EN MAIN JE M’OCCUPE DE TOUT POUR VOUS

Participant au service de relogement des Forces canadiennes

SERVICES COMPLETS – EFFICACITÉ – DISPONIBILITÉ – PROFESSIONNALISME Video Video et et DVD DVD souvenir souvenir PARTICIPANT AU SERVICE DE RELOGEMENT DES FORCES CANADIENNES

LAC ST-CHARLES

LAC ST-CHARLES

CONSTRUCTION NEUVE

Propriété impeccable, 2 grandes chambres, possibilité de 3, vaste salle de bain, bain à remous, armoires mélamine, porte patio, grand patio intime, terrain paysager sur coin de rue, aspirateur central, échangeur d'air, secteur paisible et familial, idéal pour jeune famille et 1ère maison, près école et tous les services, facile d'accès.

Grand bungalow avec rallonge. Terrain de près de 8 000 pi2 clôturé bordé d’une haie à maturité offrant beaucoup d’intimité.

Joli bungalow jumelé NEUF 34 x 24, fini 2 étages 1632 pi2 habitables, secteur boisé, paix et tranquillité, près de la ville 10 minutes de Beauport, facile d'accès, 4 chambres + 2 salles de bain complètes, patio 12 x 10, vue sur montagne, sur le flanc des collines, écoles et autres services, PRIX INCOMPARABLE, possession rapide.

Page 16 / Adsum / 22 novembre 2007

GRATUIT Évaluation de valeur marchande de votre propriété

CONSTRUCTION NEUVE

SAINTE-FOY

SAINTE-FOY

Joli bungalow jumelé NEUF 34 x 24, fini 2 étages 1632 pi2 habitables, secteur boisé, paix et tranquilité ,près de la ville 10 minutes de Beauport, facile d'accès, 4 chambres + 2 salles de bain complètes, patio 12 x 10, vue sur montagne,sur le flanc des collines,école et autres services, PRIX INCOMPARABLE, possession pour décembre.

ENTIÈREMENT RENOVÉ. Planchers de bois franc de qualité, hall d'entrée, douche indépendante, occupation et visite facile, décoré avec goût. Gymnase, piscine intérieure. Près de tous les services. Un peu plus cher mais beaucoup PLUS BEAU. Un excellent investissement !

Présentement loué. Disponibilité de visites les 2 premières semaines de décembre… 100% meublé, vaisselle, serviettes… etc..., salle de bain rajeunie, balcon plus grand que les autres, gymnase, ascenceur, piscine intérieure…le confort à 2 pas des autoroutes et des ponts…

1155 boul. Pie XI Sud, VAL-BÉLAIR

(voisin de Canac-Marquis)

BEAUPORT Impeccable! 2 chambres, mezzanine, foyer au salon, aire ouverte, belles divisions répartie sur 2 niveaux, piscine creusée, près de tous les services. Excellent rapport qualité prix ! Prise de possession été 2008.

TRANFÉRÉ ? Ne tardez pas à me contacter pour obtenir gratuitement une opinion de valeur marchande de votre propriété.

SHANNON Beau cottage de 3 ans, 4 chambres, aucun tapis, salle de bains avec douche séparée, 2 salles d’eau. Beaucoup de rangement, chambre froide, grand terrain, aucun voisin arrière, proximité de la base, taxes minimes. Excellent rapport qualité prix.

SHANNON Spacieux cottage, 3 chambres à l’étage, aire ouverte, belle luminosité, salle familiale au sous-sol, poêle aux granules, bureau +atelier. Garage double avec rangement à l`étage, cabanon, piscine HT, spa annexé au grand patio. Aucun voisin arrière. Faut voir!

VISITE VIRTUELLE DE CES PROPRIÉTÉS SUR w w w.martincomeau.com

MARTIN COMEAU AGENT IMMOBILIER AFFILIÉ

FORTIN DELAGE INC. COURTIER Courtier immobilier agréé Franchisé indépendant et autonome

653-5353


enir en photos

, le caporal J. Pépin, le matelot de première classe J-S Gagnon, neau et le caporal-chef D. Jack lors d’un moment de silence e qui a eu lieu au terrain de parade de Valcartier. - Photo : Sdt Kate

Un cornemuseur interprète un air de circonstance devant la Croix du sacrifice. - Photo : Cpl François Charest, Imagerie, Garnison Valcartier

Garnison Valcartier

une couronne au pied du cénotaphe lors de our du Souvenir, le samedi 10 novembre à

Le premier ministre Jean Charest dépose une couronne sur le cénotaphe de la colline parlementaire. - Photo : Cpl François Charest, Imagerie,

: Sdt Nédia Coutinho

Garnison Valcartier

Expédition

595$

+ taxes

/MOIS

Location 48 mois

F 250

F 350

$ 4 5 0 3 4

F 150

+ taxes

Richard Dutil

Conseiller aux ventes 1-877-835-1915 (poste 619) (418) 563-7860 richarddutil@hotmail.com

61, Boul. Kennedy, Lévis, Qc

Ranger 22 novembre 2007 / Adsum / Page 17

$ 0 0 9 1 4 ÉDITION CAMO


LE CONCESSIONNAIRE NO. 1 À QUÉBEC

VÉHICULES D’OCCASION

2000 Dodge VIPER rouge, 8L, 6 vitesses man., 34 268 km 54 995$

2002 Mercedes C240 noir, 6 cylindres auto., 126 612 km 19 995$

2002 Volkswagen JETTA gris, 4 cylindres auto., 44 785 km 13 995$

2003 Dodge GRAND CARAVAN beige, 6 cylindres auto., 48 300 km 14 495$

2004 BMW 330 1X bleu, 6 cylindres auto.et mode man., 82 473 km 31 995$

2004 Chrysler PACIFICA LTD vert, 6 cylindres auto., 62 482 km 22 495$

L’ÉQUIPE RAPHAËL DUMAIS La Capitale Sélect* Courtier immobilier agréé

2004 Dodge RAM 1500 SLT LARAMIE rouge, 8 cyl. auto., 61 609 km 25 495$

2005 Doge RAM 1500 SLT argent, 4x4, auto., 55 610 km 26 995$

Raphaël Dumais Agent immobilier affilié

627-3333 cell.: 571-0343

J’offre 2 garanties gratuites 2006 Dodge GRAND CARAVAN rouge, 6 cyl. auto., 29 772 km 19 995$

Page 18 / Adsum / 22 novembre 2007

2006 Dodge RAM 2500 SLT beige, 8 cyl., 4x4 auto., 26 415 km 30 995$

1-866-355-7016 www.beauprecapitale.com 225, rue Marais, Vanier (Québec) G1M 3C8

RABAIS DE 300$ AUX MILITAIRES

ST-NICOLAS

Havre de paix, coquette maison sur un magnifique terrain de + de 9000 pi2, bordant la rivière, à moins de 25 km des ponts, situé près du terrain de golf. Entrée indépendante au sous-sol, piscine. Prise de possession flexible.

99

49

20

Maison à étage avec garage, bien entretenue au fil des ans. Superbe terrassement, interbloc, solarium, aire ouverte, 2 combustion lente. Chaleureuse, elle saura vous plaire!

HAUTE-ST-CHARLES

0$

0 40

17

Jolie maison, 2 chambres, 1 bureau + boudoir, très grand salon, foyer, vide sanitaire, sous-sol en partie, garage double 25x25. Immense terrain + de 41000 pi2, possibilité de vendre une partie.

LORETTEVILLE

$ 00

22

11

Magnifique, un bijou, cuisine de rêve, décoration sublime, maison complètement multifonctionnelle, aires ouvertes, vestibule, grande chambre des maîtres, salle de bain superbe, 2 chambres au rez-de-chaussée, sous-sol terminé à 90%, grand terrain +14,000 pi2, grand patio. Près tous les services.

$ 00

$ 00

99

21

À qui la chance? Situé près de la base militaire et des services tels: école, centre de plein air de Val-Bélair. Maison de 2 chambres et possibilité d'une 3e au soussol. Possession flexible.

ST-GILLES 2006 Dodge RAM 2500 rouge, 6 cyl., 6 vit. 4x4, 16 151 km 42 995$

99

15

Très belle maison 26 x 42. Très bien entretenue, fenêtres PVC, 4 chambres, lattes de bois, 2 salles de bain, sous-sol fini 80%, grand cabanon, près de tous les services, même propriétaire depuis le début, prise de possession 30 juin 2008.

$

00

0 49

18

ACESSOIRES PLOMBERIE ÉLECTRICITÉ CHAUFFAGE

ST-FÉRÉOL-DES-NEIGES

0$

0$

0 45

Agent immobilier affilié

GARANTIE VERSEMENTS HYPOTHÉCAIRES

BEAUPORT

NEUFCHATEL 2005 Honda CIVIC DX beige, 4 cylindres auto., 21 098 km 14 995$

Christian Dumais

www.raphaeldumais.com

Maison clé en main, plusieurs améliorations, 3 chambres au rez-de-chaussée + 1 au sous-sol, lattes de bois, annexe à l'arrière, 4 portes-fenêtres, combustion lente. Impeccable, près de tous les services, pas de pancarte. Possibilité garderie. Prise poss. très rapide.

VAL-BÉLAIR

BEAUPORT

U ND VE

Joli plein pied de 25 x 50, 3 chambres au rez-dechaussée, 2 salons, bien entretenu, entrée indépendante au sous-sol terminé à 95%, près de tous les services, prise de possession très flexible.

U ND VE

Impeccable maison très bien entretenue, 4 chambres, armoires bois, lattes de bois, aire ouverte, combustion lente, entrée indépendante, sous-sol fini à 80%, aucun voisin arrière, près des écoles et de tous les services. À 5 minutes de la base militaire.


NISTAN A H G F A N E S E R T O N S E L

La batterie X apprivoise ses M777

La troupe C engage une cible à Sperwan’ Ghar.

Par le capitaine Yan Philip Côté-Baribeau Troupe B, batterie X, Kandahar I l y aura bientôt trois mois que la batterie X est en sol afghan. Il y a un an déjà, nous étions e n train d’apprivoiser nos obusiers M 777, mais nous voici m a i n t e n a n t , à l a m i - t o u r d e n o t re déploii ement, avec beaucoup plus d’expérience sur le terrain. Ces M777 ne sont pas restés au repos depuis l’arrivée de la batterie. En effet, la troupe A a été trempée rapidement dans le cycle des opérations, étant déployée dans le district de Maywand à peine 24 heures après son arrivée à Kandahar. Quelques jours plus tard, les troupes B et C se sont déployées dans le district de Panjwayi. Aucun répit pour les troupes de canons, puisque les opérations ne peuvent se permettre de perdre l’appui feu des artilleurs. La journée historique du 22 août 2007 restera gravée dans la mémoire des membres de la batterie X, et plus particulièrement des artilleurs de la troupe B. Effectivement, il s’agissait du premier obus brisant (OB) tiré par ses membres de la batterie X dans un contexte de conflit armé depuis sa création dans les années 50. Cette réjouissance a été éphémère, car nous avons perdu deux camarades d’armes, l’adjudantmaître Mario Mercier et le caporal-chef Christian Duchesne de la compagnie B. TOUJOURS EN ACTION Au moment d’écrire ces lignes, les troupes A et C étaient en appui direct aux opérations

du groupement tactique du 3 R22eR dans les districts de Zhari et Panjwayi. Elles étaient respectivement impliquées dans le soutien de la compagnie C, T3 et de la compagnie B. C’est avec un moral d’acier et une volonté à toute épreuve que la troupe B a été déployée dans la province de Uruzgan, appuyant ainsi les Hollandais et les Britanniques dans cette province située au nord de Kandahar. Ce défi donne à la troupe B l’occasion en or de démontrer aux autres nations l’efficacité des artilleurs canadiens dans la conduite du tir indirect. Le capitaine Martin Cloutier de la Force opérationnelle interarmées - Afghanistan s’est joint à la troupe B, en renfort, afin de coordonner l’appui feu pour cette opération d’envergure. La situation des quatre équipes d’OOA (officiers observateurs avancés) n’en est pas moins occupée. Elles participent directement aux opérations des compagnies et escadrons. Qu’ils soient démontés ou montés dans leurs VBL, les OOA contribuent activement à l’acquisition, à la définition et à l’engagement des différents objectifs. Plus de 1800 projectiles de tous types ont été tirés par les observateurs de la batterie X. Ils couvrent efficacement les deux districts apportant une grande sécurité aux troupes sur le terrain. De plus, leur grande habileté à coordonner les ressources d’appui direct terrestres et aériennes a permis d’appuyer avec précision les assauts de leurs compagnies respectives. Les A-10 contrôlés par 11 et 12 ont été très efficaces lors d’une opération du groupement tactique dans la région de Zhari à la

mi-octobre. Cette avance d’ailleurs a déstabilisé les opérations des talibans dans notre secteur.

sans relâche, que ce soit en appui direct au groupement tactique ou pour les opérations de la Force opérationnelle inter-armées Afghanistan. (FOI Afg)

ACQUISITION D’OBJECTIFS Du côté de la troupe radar, son efficacité aide SERVIR grandement à la détection des attaques Les 200 artilleurs de la batterie X affectés des insurgés. En effet, leurs systèmes de aux quatre coins du sud afghan répondent détection ont identifié plusieurs mortiers avec honneur aux défis que représente cette hostiles qui tentaient d’attaquer les forces mission. Après plus de trois mois, l’expéride la coalition. Bien qu’il s’agisse de nou- ence sur le terrain nous permet maintenant veaux systèmes pour ces artilleurs, ils con- d’affronter la seconde moitié du déploiement avec beaucoup d’enthousiasme. Enfin, qu’il tinuent tous les jours à relever le défi. Les artilleurs de la troupe de mini-UAV s’agisse de la troupe A, B ou C, des OOA, des (véhicule aérien sans pilote) continuent leur radars ou des UAV, le moral n’a jamais été campagne de vol. Bien que certaines diffi- aussi élevé, fort de notre grand succès et des cultés soient survenues au début de la rota- vacances qui sont commencées pour plusieurs tion, ceux-ci travaillent d’arrache-pied afin d’entre nous. Un repos bien mérité! de fournir un soutien adéquat au groupement tactique. À leur niveau, les TUAV (véhicules aériens sans pilote tactique) fournissent une empreinte quasi instantanée de la situation tact i q u e . Déployés à toute heure, ils travaillent La troupe B à Sperwan’ Ghar en septembre 2007.

22 novembre 2007 / Adsum / Page 19

La troupe A à Maywand en août 2007.


NISTAN A H G F A N E S E R T O N S E L

Les «seigneurs des chars» débutent leur mission Par le capitaine Pascal Croteau Chef de troupe 32, escadron C, Roto 4

C’est finalement le 28 août que l’escadron C du Groupement tactique du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment, composé de membres des trois régiments blindés réguliers, à savoir le Lord Strathcona’s Horse Royal Canadians (LdSH(RC)) d’Edmonton, le Royal Canadian Dragoons (RCD) de Petawawa, et le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) de Valcartier, ainsi que de membres de trois régiments de réserve de l’ouest, se sont envolés pour l’Afghanistan. L’escadron se caractérise par son bilinguisme. En effet, environ 25% des soldats proviennent du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) et les autres sont issus des 1 et 3 GBMC. La majorité des membres composant le leadership est en mesure de parler dans les deux langues. L’aspect linguistique n’a donc jamais été un problème majeur pour l’escadron. ARRIVÉE À KANDAHAR

officiers parlant des opérations et les adjudants, de l’état des chars, nous effectuons ainsi la relève des troupes en place qui ont vu beaucoup d’action au cours de leur mission. Après une opération de deux jours en leur compagnie et agissant comme leaders, nous sommes fin prêts à débuter notre tour de six mois. DE LA CLIMATISATION POUR DORMIR

Sur la FOB Mas’um Ghar, l’escadron est logé confortablement dans un bunker où les gars dorment sur des lits de camp. La partie où se trouvent les lits est légèrement climatisée alors que la petite cour arrière a été transformée en aires communes avec télévision, lecteur DVD, cuisinette et garde-manger pleins de petites gâteries. Sous les filets de camouflage d’hiver et avec sa lumière tamisée, ces endroits sont très accueillants et permettent aux soldats de relaxer et de décompresser entre deux opérations. Les soldats ont accès à cinq stations Internet et à 20 minutes de téléphone Irradium par jour. Pour l’instant, nous avons la chance de manger deux repas frais par jour lorsque nous sommes sur la FOB. La nourriture y est excellente.

Après plusieurs heures de vol, les membres de l’escadron débarquent à Kandahar Airfield (KAF). Deux jours plus tard, nous montons à bord d’un hélicoptère Chinook qui nous transporte vers la base d’opéra- DES VESTES REFROIDISSANTES tion avancée (FOB) de Mas’um Ghar à en- À la fin d’octobre, la température était très viron 40 kilomètres au nord-ouest de agréable le jour avec des 20-25 degrés Kandahar, là où les chars Léopard C2 et Celsius et des nuits assez froides autour la compagnie C du R22eR sont stationnés. de 9 degrés. Néanmoins, lorsque les troupes effectuent des Cette FOB est opérations, elles située au cœur du Les chars ont essuyé le tir de continuent à avoir fief taliban. La région constitue le point tous les types d’armes présentes très chaud à l’intérieur des chars. dans la zone d’opération et chaud des activités criminelles des Il va sans dire que aucun n’a été mis hors combat insurgés et subit les tankers boivent jusqu’à maintenant. régulièrement des constamment de attaques à la roquette l’eau. Les vestes ou au mortier. Durant le vol, les membres refroidissantes installées tant dans le de l’escadron réalisent que l’entraînement Léopard C2 que dans le Léo 2 (puisqu’ils est terminé, particulièrement lorsque le ne disposent pas de système d’air climapilote américain survole à basse altitude tisé comme mentionné aux nouvelles à la la contrée afghane, ce qui nous permet de télé) sont d’une très grande efficacité et voir les mitrailleurs aux aguets. contribuent grandement à améliorer le En arrivant sur la FOB, nous sommes sort des équipages. Pas plus épaisse qu’un accueillis par les membres de l’escadron t-shirt, la veste s’enfile juste en-dessous de A du LdSH (RC), très contents de nous notre chemise de combat et se connecte à voir après un tour opérationnel de plus de un système installé sur la tourelle du char. sept mois en raison de notre conversion Avant l’arrivée de cette veste, plusieurs sur le Léopard 2 A6M en Allemagne. Les tireurs finissaient leur journée connectés troupes sont automatiquement prises en aux intraveineuses pour cause de déshycharge par les troupes de l’escadron A. Les dratation.

Un char à l’œuvre pendant l’opération Sardiq Sarbaz, une opération qui avait pour but d’établir et d’assurer un climat de sécurité dans le district de Zhari. Les Forces de la coalition et les autorités afghanes ont opéré conjointement lors de cette opération.

Le confort des soldats s’est considérablement amélioré depuis de début de la mission dans le sud de l’Afghanistan. Les FC ont pris d’excellentes mesures pour assurer un certain confort lorsque les troupes ne sont pas en opération. COMME DAVE SEMENKO

Au point de vue des opérations, on peut dire que les chars sont utilisés à toutes les sauces et constamment occupés. Sur la FOB, une troupe est désignée pour les tâches de défense tandis que les deux autres troupes de l’escadron participent en première ligne aux diverses missions telles que du nettoyage de secteur, de l’escorte pour les ingénieurs lors des sorties de dégagement de routes (RCP), de la démonstration de force ou de défense d’une autre FOB. On pourrait comparer notre rôle à celui du joueur de hockey Dave Semenko des Oilers d’Edmonton qui, au cours de la décennie 80, a assuré la protection de Wayne Gretzky. Son rôle consistait à faire de la place sur la patinoire et à protéger le meilleur joueur de l’équipe. Les chars, par leur mobilité et leur portée de tir, donnent énormément d’espace aux fantassins et intimident clairement les talibans.

UN TERRAIN DIFFICILE

Néanmoins, restant humbles et réalistes, les tankers de l’escadron ne se croient pas invincibles puisque le terrain est extrêmement difficile avec ses wadis (cours d’eau desséchés), ses champs de vignes et de marijuana (plans de 3 mètres de haut...) et ses bâtiments entourés de murs de terre que les talibans utilisent de manière très efficace. Tandis que je vous écris ces lignes, l’escadron opère avec une flotte mixte de Léopard C2 et de Léopard 2 A6M. Malgré son âge, le vieux Léopard C2 effectue un excellent travail et demeure vital à la mission tant et aussi longtemps que tous les Léopard 2 ne seront pas arrivés en théâtre. Il va sans dire que la maintenance occupe grandement les cavaliers de l’escadron. Les munitions HESH du 105 mm et HEAT du 120 mm ont démontré leur très grande efficacité et ont causé des pertes importantes chez les talibans. Les engagements (TIC) peuvent durer entre 10 minutes et plusieurs heures et se font généralement à une distance variant entre 50 et 600 mètres. Les chars ont essuyé le tir de tous les types d’armes présentes dans la zone d’opération et aucun n’a été mis hors combat jusqu’à maintenant. Les mines et les dispositifs explosifs de circonstance (DEC) demeurent le principal danger. Depuis le début de nos opérations, deux chars de l’escadron ont été endommagés par ces DEC blessant légèrement les membres des équipages.

Page 20 / Adsum / 22 novembre 2007

EN ESCADRON MOTIVÉ!

La motivation des cavaliers demeure au plus haut d’autant plus que le transfert vers le nouveau char devrait être terminé rapidement. De toute façon, les opérations démontrent la nécessité pour le GT de conserver les capacités de rouleaux, de charrues et de lames butoir, flexibilité que le Léopard 2 devrait offrir d’ici la fin de notre tour. Néanmoins, tous ont très hâte de se retrouver dans le nouveau char en raison de la très grande protection qu’il donne aux équipages en plus de capacités exceptionnelles d’observation. L’escadron est bien en selle et continue de répondre adéquatement aux diverses missions. Les gars sont motivés et bien déterminés à retourner chez eux au mois de mars 2008. Précision : l’expression «seigneurs des chars» provient d’un discours que le lieutenant-général Andrew Leslie a prononcé devant l’escadron pendant l’exercice RÉFLEXE RAPIDE 07 à Fort Bliss au Texas. La troupe a beaucoup apprécié l’expression et l’a reprise assez fréquemment depuis.

La photo de famille de l’escadron C du Groupement tactique du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment.


NISTAN A H G F A N E S E R T O N S E L

La coopération Canada-Afghanistan atteint de nouveaux sommets Après seulement trois mois en théâtre, il est clair que la coopération entre les Forces nationales de sécurité afghane (FNSA) et les Forces internationales d’assistance à la sécurité (FIAS) est un des éléments clés pour le succès de notre mission. Les membres du 12 e Régiment blindé du Canada ont déjà eu plusieurs occasions de faire partie des opérations conjointes avec les membres des FNSA et chacune de ces opérations a été accomplie d’une façon professionnelle et efficace. Il est certain qu’il existe de petits problèmes. Que ce soit la barrière linguis-

tique ou des problèmes logistiques, nous nous adaptons; après tout nous sommes blindés, donc flexibles.

FIAS croît de jour en jour, probablement plus vite que notre goût pour le thé afghan se développe.

UNE PREMIÈRE PATROUILLE Notre initiation avec les FNSA fut une patrouille de présence avec l’Armée nationale afghane (ANA). Avant de partir en patrouille, la procédure de bataille a été effectuée ainsi qu’une pratique détaillée de toutes les manœuvres prévues et anticipées. Tôt le matin, à peine quelques heures après le lever du soleil, nous avons effectué une dernière vérification de l’équipement, un contrôle radio et c’était parti.

DÉFIS À VENIR Parmi nos prochains défis, nous allons établir des points de contrôle de véhicules avec la Police frontalière afghane (PFA) et la Police nationale afghane. Encore une fois, il faut commencer nos opérations avec la planification et des pratiques. Les policiers de la PFA sont moins formés, mais aussi motivés que leurs confrères dans l’ANA. Avec l’aide des experts canadiens, ils apprendront et mettront en pratique toutes les techniques présentées telles que la fouille des véhicules et du personnel et les patrouilles mobiles afin d’être plus efficaces et sécuritaires dans leur travail. Nos opérations conjointes continuent d’augmenter autant en fréquence qu’en complexité. Pour notre part, nous essayons de leur donner les outils nécessaires pour contribuer à la sécurité de leur propre pays. Dans

ENTREVUES ÉCLAIR NOM

Capitaine Chloe Summerfield

FONCTION

Officier d'administration pour l'escadron de Reconnaissance

UNITÉ DE TRAVAIL avant votre départ : 12 RBC; en Afghanistan : escadron de Reconnaissance

Aviez-vous déjà été déployée auparavant? Non Où se déroulent la plupart de vos journées de travail? Un peu partout dans notre zone de responsabilité. Ce n'est pas fixe. Je voyage souvent entre Kandahar Airfield et les bases d'opérations avancées. Expliquez-nous en quoi consiste votre travail. Je travaille un peu partout, donc ce n'est jamais pareil. Ce que j'aime le plus est le contrôle des avions lors des avancées. Quelle a été votre plus grande surprise en arrivant? La juxtaposition de la technologie moderne telle que les téléphones cellulaires avec un mode de vie ancien. Quelle a été votre plus belle découverte? Je crois que c'est la coopération étroite entre les Canadiens et les membres des forces afghanes. Ils sont tellement contents de travailler avec nous, c'est un grand plaisir.

Quel est votre plus grand défi? Établir une priorité de travail. Il y a tellement de choses qui se passent en même temps que c'est parfois difficile de savoir quoi faire en premier. Qu’est-ce qui vous motive à vous lever chaque matin et à vous dépasser? Notre responsabilité envers la population locale afghane ainsi que le travail franchement important que nous accomplissons ici. Si vous deviez convaincre quelqu’un de l’utilité de la mission canadienne en sol afghan, que lui diriez-vous? Nous sommes essentiels au développement des Forces afghanes. L'entraînement et le soutien que nous fournissons pour qu'ils s'organisent est indispensable. En ce moment, il n'y a personne d'autre pour le faire et ils en ont besoin.

Le commandant de la police frontalière afghane, le colonel Razziq, en compagnie du commandant de l’escadron A, le major Huet.

La présence de l’ANA a été un outil irremplaçable et continue de l’être. Le commandant de la compagnie de reconnaissance afghane, le capitaine Walli, est très charismatique et capable de mettre la population locale facilement à l’aise. Ceci nous donne un niveau d’interaction plus élevé que jamais avec les autorités afghanes. Dans la première heure de la patrouille, les instructions permanentes d’opération (IPO) étaient déjà établies. Nos membres de la FIAS se sont chargés de la navigation, de la sécurité en mouvement et des cordons extérieurs à chaque zone d’attente. À chaque arrêt, l’ANA a profité de son personnel démonté afin d’assurer la sécurité locale et ce, en prenant des positions en hauteur. Par la suite, le commandant de compagnie afghane est entré dans les villages et a établi le contact initial avec les chefs de village. On constate que la coopération entre l’ANA et la

Le capitaine Scott Fowler en compagnie de deux Afghans. 1489522

Par le capitaine Scott Fowler Chef de troupe 62, 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

chise Aucune fryaenr à pa -brise pare sur réparation de

NOM

Réparer, cer, rempla n’importe où!

Caporal Jean-François Bédard

FONCTION

Surveillant au sein de véhicules blindés de l'escadron de Reconnaissance

UNITÉ DE TRAVAIL avant votre départ : 12RBC; en Afghanistan : escadron de Reconnaissance

Quelle a été votre plus belle découverte? L'accueil chaleureux de la part des enfants. Ils nous idolâtrent presque... Quel est votre plus grand défi? C'est de réaliser que je ne peux pas tout changer pour que les gens soient mieux ici, que je fais partie d'un tout et que ce tout va prendre beaucoup de temps pour accomplir la tâche d'améliorer le sort des gens de ce pays. Qu’est-ce qui vous motive à vous lever chaque matin et à vous dépasser? Chaque action que je pose permet de faire avancer la cause un peu plus. Si vous deviez convaincre quelqu’un de l’utilité de la mission canadienne en sol afghan, que lui diriez-vous? Nous sommes essentiels au développement des Forces afghanes. L'entraînement et le soutien que nous fournissons pour qu'ils s'organisent est indispensable. En ce moment, il n'y a personne d'autre pour le faire et ils en ont besoin.

NOUS PASSONS PRENDRE VOTRE VÉHICULE ET NOUS VOUS LE RAPPORTONS

À PARTIR DE

109$ * * Installation en sus

Ouvert le samedi 9545, boul. de l’Ormière

842-2332

PETITE FISSURE DEVIENDRA GRANDE

22 novembre 2007 / Adsum / Page 21

Aviez-vous déjà été déployé auparavant? Oui, en Bosnie en 2004. Les missions sont importantes. C'est ce qui nous permet d'aider les gens de ce monde qui en ont vraiment besoin. Cela fait partie du métier; c'est pour ça qu'on joint les Forces. Où se déroulent la plupart de vos journées de travail? Un peu partout dans notre zone de responsabilité. Cela peut être dans des villages, sur les routes mais toujours dans mon véhicule blindé. Expliquez-nous en quoi consiste votre travail. Le matin, je me lève tôt. On part en patrouille pour rencontrer les gens, discuter de leurs problèmes et essayer de les résoudre. De plus, on recueille de l'information sur les positions ennemies en menant des opérations de postes d'observation et des patrouilles de reconnaissance. Quelle a été votre plus grande surprise en arrivant? La chaleur, mais surtout la façon dont les gens vivent. C'est très différent de chez nous.

POUR VITRES, PARE-BRISE SUPER SERVICE MOBILE :


NISTAN LES NOTRES EN AFGHA

Les opérations s’accumulent Au moment de notre arrivée en théâtre à la fin de juillet 2007, les hostilités étaient déjà en cours depuis quelque temps dans le secteur de Panjwayi. Les roquettes et les obus de mortiers tombaient sur la base d’opérations avancée Mas’um Ghar régulièrement. Après avoir relevé nos confrères du Royal Canadian Regiment, les opérations au niveau de compagnie ont commencé dès que nous avons fini de nous installer. La table était mise pour une mission mouvementée et promettait beaucoup d’action pour nos troupes. Très tôt le matin du 19 août 2007, nous avons perdu notre frère d’armes, le soldat Simon Longtin, lorsque son véhicule a frappé une mine sur la route. Notre indicatif d’appel fut déployé en tant que force d’intervention rapide afin d’aider à l’évacuation des blessés, puisque le convoi était sous contact avec l’ennemi. Aux premières lueurs du matin, nous avons «nettoyé» la position ennemie, ce qui nous a permis de trouver des armes et des vêtements ensanglantés abandonnés à la hâte par des insurgés. UNE PLUIE D’OBUS DE MORTIERS Lorsque la compagnie B du Groupement tactique du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (GT 3 R22eR) a dû nettoyer une route jusqu’à Ghundi Ghar pour pousser leurs troupes à l’ouest du district de Zhari et d’installer des points de contrôle, nous l’avons appuyée en attirant la force ennemie sur nous et en la divisant sur deux axes. Une pluie d’obus de mortiers s’est alors abattue sur notre position pendant plusieurs heures. Heureusement pour nous, le tir ennemi n’a fait aucun blessé dans nos rangs, mais la riposte a été foudroyante pour l’ennemi qui a subi plusieurs pertes cette journée-là.

Mieux encore, le but de notre manœuvre a été atteint et l’ennemi a été complètement désorganisé et incapable d’empêcher la compagnie B de prendre son objectif. Pendant une autre opération, nous devions ravitailler la compagnie B aux points de contrôle de Ghundi Ghar. Pendant cette journée, deux Léopard 1 de notre convoi ont frappé des DEC (dispositifs explosifs de cir- Le peloton 34 de la compagnie C du Groupement tactique 3 R22eR. constance). Heureusement, les dommages ont été mineurs, qu’il tentait de récupérer un char. Plusieurs mais nous avons vite vu qu’une simple opéra- personnes ont été atteintes par les éclats des tion de ravitaillement pouvait prendre une projectiles. Cela ne les a pas empêchées de toute autre tournure et durer plusieurs heures. poursuivre la mission. La journée s’est terminée vers 23 heures. UNE JOURNÉE TRÈS LONGUE L’ennemi a payé cher puisque les rapports Le 24 septembre, nos tâches étaient d’ap- indiquent que les combats ont infligé entre puyer l’opération avec l’escadron de Léopard, 60 et 100 pertes de leur côté. afin de permettre au reste de la compagnie Malgré les circonstances exceptionnelles, C de prendre le point de contrôle 3 dans le le moral reste bon et la mission se poursuit. district de Panjwayi. Il reste encore plusieurs mois et donc, plusieurs Tôt le matin, nous avons commencé à subir opérations à venir. Les troupes formant le les premiers tirs de l’ennemi. La journée s’an- peloton 34 et l’ensemble du groupe-companonçait très longue, puisque contrairement gnie C demeurent prêtes. L’ennemi a intérêt à d’autres opérations, les tirs ennemis étaient à rester tranquille et à quitter notre secteur, particulièrement efficaces. Un soldat appar- car nous le poursuivrons sans répit. tenant à la troupe blindée est décédé alors

ENTREVUE ÉCLAIR

NOM

Sergent Pierre St-Hilaire

FONCTION

Sergent des transmissions pour l'escadron de Reconnaissance

UNITÉ DE TRAVAIL avant votre départ : 12 RBC; en Afghanistan : escadron de Reconnaissance - Groupement tactique 3 R22eR

Aviez-vous déjà été déployé auparavant? Oui, en Bosnie (1999) et au Golan (1990). Les missions font partie du métier. Ça nous permet de voyager partout dans le monde à des endroits où on n'irait pas autrement. Où se déroulent la plupart de vos journées de travail? Je travaille principalement sur la BOA de Spin Boldak, mais parfois je sors dans notre zone de responsabilité pour évaluer les communications. Je dois maintenir les communications, c'est vital pour l'escadron. Expliquez-nous en quoi consiste votre travail. Je suis conseiller en matière de communications pour le commandant d'escadron. S'il veut des communications à partir d'un endroit précis, je dois lui trouver cet endroit! Quelle a été votre plus grande surprise en arrivant? L'aridité du climat et du terrain et le fait que les gens arrivent à habiter dans un endroit pareil. Quelle a été votre plus belle découverte? Le ciel le soir. On peut y voir tellement d'étoiles puisqu'il n'y a pas de pollution de lumière ici. Quel est votre plus grand défi? Revenir à la maison sain et sauf. Qu’est-ce qui vous motive à vous lever chaque matin et à vous dépasser? À voir les résultats de toute l'aide qu'on a fournie à la population locale, je veux en faire plus. C'est ça qui me motive. Si vous deviez convaincre quelqu’un de l’utilité de la mission canadienne en sol afghan, que lui diriez-vous? C'est une expérience que tous les gens devraient vivre au moins une fois dans leur vie. Ça nous fait apprécier plus encore ce que nous avons en tant que Nord-Américains. Aimeriez-vous écrire un mot pour votre entourage? À tous ceux qui nous soutiennent, un gros merci et on pense à vous!

La compagnie C.

La moustache du colonel en jeu pour une bonne cause Page 22 / Adsum / 22 novembre 2007

Par le lieutenant Tanya Lévesque Élément de soutien national Les membres de l’Élément de soutien national (ESN) en Afghanistan étaient déjà au courant que Centraide revêtait pour leur commandant une très grande importance et que cette cause lui tenait grandement à cœur. C’est donc avec une certaine excitation qu’ils ont entendu le lieutenant-colonel Nicolas Eldaoud répondre un oui retentissant à la proposition qui lui a été faite de contribuer personnellement à la campagne Centraide de l’ESN. En effet, à la demande des représentants Centraide de l’ESN, le lcol Eldaoud a généreusement accepté de mettre en vente

sa célèbre moustache. Les membres de l’ESN avaient du 15 au 31 octobre pour amasser la somme de 500$, condition pour que le lcol rase sa moustache. Afin d’ajouter un peu de piquant à l’activité, ce montant devait être amassé par la vente de billets de tirage, et ces mêmes billets serviraient à déterminer qui aurait l’honneur de raser la moustache du lcol Eldaoud. L’objectif de 500$ atteint, c’est le billet du sergent Lanteigne qui a été tiré le 31 octobre, le désignant momentanément comme barbier personnel du lcol. La séance de rasage a eu lieu le soir même, pendant le barbecue de la compagnie des services du camp de l’ESN, dans un esprit de rigolade et de franche camaraderie. Le lcol s’est prêté de bonne

Le rasage de la moustache du lieutenant-colonel Nicolas Eldaoud a permis aux membres de l’Élément de soutien national en Afghanistan d’amasser un montant de 500$ pour Centraide.

grâce à la mise en scène spécialement préparée pour l’événement, et ce, au plus grand plaisir de la troupe qui était présente. Le grand intérêt qu’a soulevé cette activité a permis non seulement d’ajouter 500$ à notre fonds, mais aussi d’attirer l’attention des membres de l’ESN sur la cause qu’est Centraide, car bien qu’il s’agisse d’une collecte de fonds, la campagne Centraide est aussi un période d’information et de sensibilisation sur une façon d’aider les plus démunis. La moustache du lcol Eldaoud fut un porte-étendard pour la cause de l’ESN : les organismes d’aide à la jeunesse. Comme quoi, l’implication directe demeure le meilleur moyen de promouvoir les bonnes causes!


NISTAN LES NOTRES EN AFGHA

La troupe 6 à l’assaut! Par le sapeur Veilleux Section Charlie, troupe 6, 53e Escadron du génie

CASSÉ

????

Les ingénieurs du 53e Escadron du génie achèvent la construction du deuxième poste d’observation dans le cadre de l’Opération KHAIR KHOWHAI.

à force de bras des poutres de bois de 12’’ x 12’’ très lourdes pour assembler la structure. TRAVAUX INTERROMPUS PAR DES TIRS DE ROQUETTES

Après cinq jours d’efforts soutenus et quelques interruptions forcées causées par des attaques de mortier et de roquettes sur notre position, nous terminions le premier poste de police au cœur d’une région pro-talibane. La troupe s’est ensuite déplacée un kilomètre plus au nord pour construire un deuxième poste pour la PNA. Le défi était de pouvoir observer la route d’accès sur une distance de plus d’un kilomètre. La solution? Une tour d’observation de deux étages... Sous les ordres du capitaine Vincent Gallant et de l’adjudant

Martin Rondeau, les sections ont débuté les travaux avec enthousiasme. En un temps record, une majestueuse tour de 100 mètres a été érigée sous le contrôle du sergent Denis Langlois (section Bravo). Afin de dégager les angles morts de la route à surveiller, la section du sergent Michael Girard (section Charlie) a dû travailler d’arrache-pied pour abattre plusieurs arbres d’une robustesse incroyable. Nous avons noué de bonnes relations avec les habitants locaux, et ces derniers nous ont remerciés en nous expliquant qu’ils auront maintenant la chance de vivre dans une plus grande tranquillité. Merci à l’excellent appui de la troupe 5 et à la troupe d’équipement lourd pour leur coup de main essentiel.

FAITE LE REMPLACER CHEZ NOUS ET

ON VOUS

DONNE modèle CDE 9870

Avez-vous déjà construit des fortifications sous le feu de l’ennemi? Eh b i e n , c ’ e s t c e q u e l a t ro u p e 6 d u 53 e E scadron du génie a fait lors de l’Opération KHAIR KHOWHAI dans le district de Zhari, à l’ouest de Kandahar. Du 8 au 19 septembre, le groupe-compagnie B du Groupement tactique du 3 e Bataillon, Royal 22 e Régiment (GT 3 R22eR) avait pour mission de saisir et d’occuper un secteur hostile pour ensuite y aménager des postes de contrôle pour la Police nationale afghane (PNA). Le tout a commencé aux petites heures du matin le 8 septembre. Pendant qu’une partie de la troupe prenait part à une marche à l’ennemi en appui rapproché aux pelotons d’infanterie démontés, l’autre partie de la troupe s’apprêtait à dégager la route de toute menace de bombes artisanales pour permettre le passage des véhicules de combat et de soutien. L’avance a duré toute la journée et s’est terminée aux dernières lueurs. Les sapeurs ont trouvé des mines antipersonnel et antichar placées de façon stratégique par les insurgés le long de la route ainsi que des armes et des munitions abandonnées par l’ennemi en fuite. Le lendemain matin, après avoir passé la première nuit dans des tranchées en mode 50% (un qui dort, l’autre qui mène la garde), la section du sergent Alexandre Murgia (section Delta) était en train de sécuriser le dernier tronçon de la route quand une mine antichar a explosé et blessé légèrement deux membres de la section. Après avoir prodigué les premiers soins aux blessés et les avoir évacués par hélicoptère, la construction du poste a débuté. Les premières cellules d’Hesco Bastion ont été placées sur le terrain et notre cheval de guerre, le Badger, a pu commencer son travail de remplissage. Ensuite, nous avons construit deux postes d’observation aux extrémités du périmètre sur des conteneurs maritimes fortifiés. La tâche a été plutôt ardue, car il fallait soulever

PARE BRISE

Afin de pouvoir observer la route d’accès sur une distance de plus d’un kilomètre, les ingénieurs de la troupe 6 ont construit une tour d’observation de deux étages. C’est une tour majestueuse qui mesure 10 mètres de haut.

RADIO CD MP3 ALPINE

(base militaire)

844-8000

22 novembre 2007 / Adsum / Page 23

96, Dubé Courcellette


NISTAN A H G F A N E S E R T O N S E L

La force civile contribue au succès des opérations en Afghanistan Par le lieutenant Tanya Lévesque Élément de soutien national Les employés civils et entrepreneurs de la fonction publique font partie des rangs du ministère de la Défense nationale depuis belle lurette. On les retrouve d’ailleurs sur toutes les bases et garnisons du Canada. L’emploi de civils canadiens en théâtre opérationnel est, pour sa part, une pratique beaucoup plus récente qui a longtemps été débattue dans divers forums. Au cours des dix dernières années, la présence civile canadienne au sein des opérations déployées a pris de plus en plus d’ampleur. Les services, sans cesse grandissants, que ces civils offrent contribuent au succès de nos opérations. Ainsi, les militaires canadiens de la Force opérationnelle interarmées (Afghanistan) (FOI Afg) sont actuellement appelés à travailler avec une force civile représentée par les employés du Canadian Contractor Augmentation Program (CANCAP). CANCAP a débuté ses activités en septembre 2003 en fournissant à cinq camps militaires de Bosnie, une gamme de services assurant le bon fonctionnement des camps et leur garantissant une bonne qualité de vie. Dans le cadre de la mission en Afghanistan CANCAP a construit deux camps à Kaboul en moins de trois mois et a assuré le soutien des soldats qui y ont servi jusqu’à présent. À la fermeture du camp Julien, CANCAP a été appelé à poursuivre l’allocation de ses services auprès du contingent canadien du Kandahar Air Field (KAF). On dénombre présentement sur le camp de KAF 203 postes occupés par des employés de CANCAP répartis en huit sections offrant les services suivants : - Administration et gestion : équipe de gestionnaires dont le travail est de s’assurer que

les employés répondent aux attentes que nous avons envers eux et les services qu’ils prodiguent. - Services alimentaires : services d’entreposage alimentaire et réception de cargaisons alimentaires à KAF, conformément aux normes canadiennes en matière d’hygiène et d’alimentation. - Gestion et distribution du matériel : activités d’approvisionnement qui relèvent strictement de l’administration du camp telles que la gestion des contenants Un employé civil CANCAP et des militaires travaillent conjointement à la prémaritimes et les ser- paration d’un chargement. vices de R&I et R&D. - Systèmes de communication et d’infor- commandant de l’unité de soutien des matique : comptoir d’aide aux utilisateurs ingénieurs. pour les problèmes liés aux communications Toutes ces sections sont amalgamées au et à l’informatique. Gestion d’’inventaire et sein de l’ESN, généralement dans les sousmaintenance de l’équipement rattaché à ces unités correspondantes. Les employés de fonctions. CANCAP et les militaires, puisqu’ils travail- Maintenance de l’équipement : inspec- lent dans un même environnement, unissent tions, maintenance et réparations de cer- leurs efforts pour atteindre un but commun : tains types de véhicules militaires et autres offrir des services de soutien afin d’augmenter la flexibilité opérationnelle des militaires sur équipements mécaniques. - Transport : services de transport à l’in- le terrain. Le principe d’ «une mission, une équipe» térieur du camp. - Gestion et soutien de l’accommodation : a uni ces deux parties ayant, à priori, peu de suivi sur l’occupation et services de nettoy- choses en commun et les a emmenés à devenir la mécanique bien huilée qui aujourd’hui age des aires d’accommodation de KAF. fournit le soutien à KAF et à nos soldats sur - Construction ingénieur : travailleurs qui le terrain. accomplissent les tâches assignées par le

s Un poème pour no s yé plo dé militaires

SAPINS EN PARABOLES Par de simples paroles Écrites en paraboles Sur tous vos sapins on dessine Une étoile dorée sur la cime Pour vous protéger Ainsi que vous souhaiter Que ce Noël soit plein d’amour Et vous réchauffe jusqu’au retour Il a fallu que vous «sapins» Quittiez pour une demi-année Dans la ville d’un pays si lointain Depuis notre forêt est clairsemée Votre souvenir brille sur les branches De tant d’arbres généalogiques Vous aidant à retrousser les manches Pour que demain soit moins nostalgique Sur vos cœurs la neige a tombé Témoins des horreurs de la guerre Notre forêt a donc réservé À chacun un petit lot de terre Sur celui-ci on a semé Vos noms écrits sur des feuilles d’houx Depuis la forêt est enchantée Du sourire de chacun de vous Qu’on soit pour ou contre cette mission Sous le fier drapeau du Canada Pour escorter vos vaillants galons Vous êtes dans nos pensées ici-bas Pour les meilleurs vœux de la saison Joyeux Noël à tous nos soldats

© Lucie Milton

La cellule des contrats : une équipe du tonnerre!

Page 24 / Adsum / 22 novembre 2007

Par le major Dany Giguère Élément de soutien national

Bien cachée dans un petit coin de l’enclos qui abrite le quartier général de l’Élément de soutien national (ESN), se trouve une petite tente poussiéreuse en forme de dôme. Sur la porte de cette tente, on peut lire «Cellule des contrats». La tente est peut-être poussiéreuse à l’extérieur, mais à l’intérieur, le tourbillon de vie qui s’y passe empêche toute poussière de s’y déposer. Cette cellule est composée de sept militaires ainsi que d’un interprète civil afghan, affectueusement surnommé Kandy. Cette équipe est composée du major Dany Giguère (sage comme une image), du capitaine Jean-Louis Comeau (le 2i/c, entraîneur personnel et spécialiste bruiteur), du lieutenant Tanya Lévesque (la plus belle, notre interprète le lui rappelle tous les jours) et du maître de 2e classe Mike Lespérance (notre marin émérite, chien de garde connaissant les moindres recoins de cet énorme camp). À ce groupe de personnes s’ajoutent nos commis, les «main dans la main dans l’univers des contrats locaux» : le caporal Sébastien Huppé (notre grand brun célibataire et pince sans rire) et le caporal Ahmed Abdilahi (le mâle Alpha, marchandant des «deals» du siècle avec les fournisseurs), le tout couronné par l’adjudant Nathalie Gagné (notre «social butterfly», la confidente de tous). Une journée typique débute à 5 h 30 par un entraînement physique de section. C’est sans contredit notre course mensuelle de 10 km que tous préfèrent. Nos journées de travail débutent à 8 h et s’étirent jusqu’à ... très tard après 20 h. En raison du rythme effréné de nos journées et de nos multitudes réunions et rendez-vous, les soirées servent généralement à rattraper les retards. Le décalage horaire de 8 heures et demie fait en sorte que nos transactions avec le quartier général au Canada ont lieu en

prètes, de couturiers, de préposés à l’entretien extérieur, etc. Le fait d’avoir un interprète attitré à la cellule nous offre la chance unique de pouvoir partager des informations sur nos cultures respectives et d’échanger sur nos us et coutumes. Kandy fait vraiment partie intégrante de l’équipe. Il est notre voix, nos yeux et nos oreilles auprès des entrepreneurs qui ne parlent pas anglais. Inutile de dire qu’il nous facilite grandement la tâche, car vous l’aurez deviné, la barrière de la langue peut parfois être très contraignante. UNE ÉQUIPE DE MILITAIRES ET DE CIVILS

Une visite de liaison chez un entrepreneur local. De gauche à droite : maître de 2e classe Lesperance, capitaine Comeau, notre interprète Kandy, le gestionnaire de notre bassin d’interprètes Sonny, caporal Huppé, caporal Abdilahi, major Giguère et adjudant Gagné.

soirée. Nos journées de travail totalisent ainsi une bonne quinzaine d’heure. Notre travail est très motivant et la routine y est pour ainsi dire inexistante. CONTACTS QUOTIDIENS AVEC LES ENTREPRENEURS LOCAUX

En tant que cellule de gestion des contrats, notre travail consiste à fournir le soutien contractuel à toutes les unités de la Force opérationnelle interarmées (Afghanistan) (FOI Afg). Notre tâche comprend l’administration et l’établissement de contrats (Direct From Trade), qu’ils soient locaux ou qu’ils soient en Europe ou au Canada par le biais de TPSGC. Nous aidons aussi les différents clients à traduire leurs besoins en termes contractuels. Nous actionnons le processus de sollicitation auprès des entrepreneurs locaux,

pour ensuite évaluer les soumissions afin d’attribuer le contrat à l’entrepreneur choisi. Nous avons ainsi le privilège unique d’interagir avec les entrepreneurs locaux de façon quotidienne, ce qui se révèle fort enrichissant. Nous avons d’ailleurs eu la chance inouïe d’effectuer des visites de liaison avec des généraux afghans qui sont également des entrepreneurs avec qui nous faisons affaire, leurs quartiers militaires avoisinant notre camp. La multitude de contrats que nous transigeons est sans limite et comprend l’achat et la location de divers biens et services. Nous assistons également les bases d’opération avancées en y assurant divers services telles la livraison de propane et d’essence ainsi que la vidange des toilettes chimiques et des eaux usées. Nous engageons également des employés locaux à titre d’inter-

Nous ne saurions passer sous silence l’équipe de CANCAP (Programme de soutien contractuel des Forces canadiennes), cette force civile de 203 employés de la compagnie SNC Lavalin et PAE. Intégrés à même les rangs de l’ESN et de la FOI Afg, ces employés augmentent notre force en occupant des fonctions exécutées à l’intérieur du périmètre de KAF. Ces employés sont intégrés à notre quotidien et nous formons ensemble une équipe unie et solide. Finalement, une grande partie de notre travail consiste également à agir en terme d’interface canadienne avec l’Agence OTAN d’entretien et d’approvisionnement (NAMSA). Cette agence constitue un intégrateur de tous les contrats internes disponibles pour fournir aux diverses nations de KAF un large éventail de services de base essentiels pour assurer le maintien du bien-être des occupants du camp. Bref, la vie à la cellule des contrats n’est pas de tout repos pour cette petite équipe de sept personnes. Les journées sont fort bien remplies, mais elles offrent à tout coup une nouvelle expérience extrêmement enrichissante et certainement inoubliable!


La Sentinelle des petits en ligne Par Simon Baillargeon Journal Adsum É tabli dans ses nouveaux locaux depuis 2000, le Centre de la petite enfance (CPE) La sentinelle des petits n’a pas cessé de grandir. Depuis le 19 novembre, ils sont même en ligne avec leur tout nouvea au site Internet créé de toutes pièces par Sylvie Lachance, une éducatrice. Près d’une cinquantaine d’heures de travail aura été nécessaire afin de rendre accessible le site aux internautes. On peut notamment y retrouver tous les renseignements utiles concernant le CPE, une présentation de chaque membre du personnel et des mémos pour les parents. «Dans le futur, on veut aussi donner de l’information aux parents avec des trucs pour éduquer, des trucs sur le langage», précise Nathalie Breton, directrice du CPE. À plus long terme, Mme Breton aimerait même en faire un moyen de communication pour les parents, même si leurs enfants ne fréquentent pas le CPE pour qu’ils puissent profiter de leurs conseils. RÉPONDRE À LA DEMANDE Malgré tous les ajouts faits au CPE, on a de la difficulté à répondre à la demande. Les 78 places disponibles sont comblées, et rares sont celles qui se libèrent. La priorité est donnée aux frères et sœurs des tout-petits déjà inscrits. «C’est une question de logistique. Ça évite aux parents d’avoir à se promener d’un CPE à un autre», explique-t-elle.

Il existe cependant un mince signe d’espoir pour ceux qui espèrent toujours décrocher une place puisque Mme Breton ne cache pas la possibilité d’ouvrir un deuxième CPE. «On a signifié au ministère de la Famille et à nos partenaires de l’armée que nous sommes prêtes à regarder la possibilité d’ouvrir un deuxième CPE», dit-elle. Cependant, pour que le projet soit réalisable, il faudra la participation financière du gouvernement. «Oui, on est prêt à investir une partie des fonds, mais il faut aller chercher du monde pour nous soutenir làdedans», précise-t-elle. Présentement, ceux qui désirent s’inscrire sur la liste d’attente doivent appeler sur une boîte vocale et voir si une place s’est libérée ou bien si la liste d’attente sera ouverte pour inscription. Ils pourront ensuite soumettre leur demande et se placer en attente. UN CPE ADAPTÉ À LA RÉALITÉ D’AUJOURD’HUI En attendant de pouvoir compter sur d’autres locaux, la directrice met l’accent sur la formation donnée aux employés. À chaque mois, les éducatrices participent à des formations d’équipe axées sur leurs besoins comme la santé, l’alimentation, le langage, l’environnement, etc. «Ça nous permet de maintenir nos connaissances à jour», souligne-t-elle. De plus, les jeunes contribuent également aux activités de recyclage et de compostage, ce qui les sensibilise à l’importance de l’environnement. «Les plus vieux savent ce qui va dans les bons pots et ils ramènent ces valeurs à la maison», assure Mme Breton.

APPEL À TOUS!

En 1998, avez-vous participé à l’Op RÉCUPÉRATION (crise du verglas)? En janvier 1998, un grand verglas s’est abattu sur le sud du Québec. Pendant quelques semaines, de nombreux citoyens ont vécu dans des conditions précaires. Les Forces canadiennes ont alors prêté main-forte aux autorités civiles et plusieurs membres de notre communauté ont été appelés à intervenir. Militaires ou civils, si vous étiez de ceux qui ont pris part à l’Opération RÉCUPÉRATION, le journal Adsum vous invite à partager vos souvenirs! En janvier prochain, nous publierons un dossier spécial à partir des témoignages reçus. Pour participer, il suffit de télécharger le formulaire sur l’Intranet et nous le retourner par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou bien de créer un document dans Word et de répondre au questionnaire ci-dessous. Vous pouvez également communiquer avec

Le journal Adsum désire connaître vos histoires du grand verglas de 1998! - Photo : Jacques Carrier, Le Québec en images

nous en téléphonant au (418) 844-5000, poste 5672. Nous attendons vos histoires!

Questionnaire Veuillez éviter les abréviations, s.-v.-p. Si vous préférez ne pas répondre à certaines questions, ignorez-les tout simplement. Les photos sont les bienvenues si vous en possédez de bonnes de vous pendant cette opération. Grade, prénom, nom : Votre poste : Votre unité : En 1998, quel poste occupiez-vous? Dites-nous quel était votre poste et où vous travailliez. Quel rôle avez-vous joué durant le verglas? Parlez-nous des tâches que vous aviez à réaliser et des endroits où vous êtes intervenu. Avez-vous été personnellement affecté par la crise du verglas? À votre résidence personnelle, est-ce que vous et votre famille avez été victimes du verglas?

Quel est votre plus beau souvenir de l’OP RÉCUPÉRATION? Ce peut être, par exemple, une tâche difficile que vous avez réussie brillamment, une idée géniale que vous avez eue pour résoudre un problème ou une rencontre que vous avez faite et qui a été marquante. Avez-vous une anecdote à raconter à ce sujet? Quelque chose que vous avez vécu ou dont vous avez été témoin. Dix ans plus tard, que retenez-vous de cette expérience? Que le verglas a été une belle occasion pour les Québécois de montrer leur débrouillardise et leur solidarité? Que tout le monde devrait avoir une génératrice à la maison? Faites-nous part des leçons que vous avez tirées de cet événement!

La directrice du CPE, Nathalie Breton, montre à la créatrice du site, Sylvie Lachance, les derniers ajustements à prévoir avant le lancement officiel. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Tranche de vie La vie en solitaire

baisse toujours pas dans le congélateur. Une chance que j’échange des restes avec ma voisine Martine. Les échanges de recettes sont également devenues monnaie courante. Martine participe au groupe «À la marmite» (cuisine collective) au Centre de la famille, et c’est elle qui me donne de l’inspiration pour les repas. Il y a aussi un avantage à la mission : j’ai moins de vaisselle et de lessive à faire, mais par-dessus tout, il m’arrive plus souvent de me payer un souper au restaurant.

22 novembre 2007 / Adsum / Page 25

Depuis que mon conjoint est parti, je fais tout, toute seule. C’est fou comme il y en a des choses à faire! Il me semble que la journée de la cueillette des ordures revient trop vite, sans compter que la tondeuse va bientôt faire place au déneigement. Je dois assumer toutes les tâches habituelles de mon conjoint en plus des miennes, ce qui a nécessité une réorganisation totale. Toutefois, c’est motivant de voir que je sais faire de nouvelles choses, alors que j’ignorais que j’en étais capable. Je sais maintenant monter le fameux abri tempo, j’ai même eu la «chance» de changer une crevaison, j’ai également appris à réinstaller une chaînette de toilette et bien plus encore. Par contre, je n’ai pas encore réussi à préparer des repas juste pour moi. Les portions sont encore gigantesques, surtout que je n’ai pas beaucoup envie de manger de la viande. On dirait que je deviens tranquillement végétarienne. Quand je fais l’épicerie, j’achète surtout des fruits et des légumes, mais la quantité de viande ne


COURS PEMPO

«Leadership et éthique» L e C e n t re d e s o u t i e n a u s o l d a t (CSS), anciennement appelé le Centre de transition de carrière militaire, vous informe qu’un cours PEMPO intitulé «PSF 402 Leadership et éthique» sera offert, en français uniquement, à la Garnison Valcartier du 7 janvier au 7 avril 2008 Le cours, donné par le Collège militaire royal du Canada - Division des études permanentes, sera dispensé les lundis, de 18 h à 21 h au local 319, du bâtiment 534 (Académie) par Tony Gauvin, professeur. Les personnes intéressées ont jusqu’au 30 novembre pour soumettre leur inscription. À noter que les officiers de la Force régulière auront priorité et que le nombre d’étudiants inscrits sera de 15 au minimum et de 30 au maximum. Le formulaire d’inscription PEMPO est disponible à l’adresse http://www.rmc.ca/academic/continuing/f orms/annex_h_e.pdf Faire parvenir le formulaire d’inscription au CMR, Division des études permanentes, par télécopieur au (613) 541-6706 à l’attention de Elizabeth Williams. Une description du cours est disponible à http://www.opme.forces.gc.ca/frgraph/courses/timetable/de001_f.asp. Renseignements supplémentaires : Mme Élizabeth Williams, (613) 541-6000, poste 6929 (courriel : Williams.EA@forces.gc.ca); ou le Centre de soutien au soldat, Mme Line Létourneau au (418) 844-7705 (courriel : Letourneau.L@forces.gc.ca).

BLOC NOTE 24 novembre FÉLICITÉ, LA FÉE DES CONTES La Bibliothèque municipale de Shannon accueillera Félicité, la fée des contes de 10 h à 11 h le samedi 24 novembre. Amenez vos enfants de 3 à 10 ans pour une animation dans le monde merveilleux de l’imaginaire. Entrée libre. Infos : 844-1622. SOUPER SPAGHETTI POUR LES ÉLÈVES DE L’ÉCOLE ROGER-COMTOIS Campagne de financement pour financer un voyage d’aide humanitaire en Équateur qui aura lieu du 17 février au 3 mars. Les élèves de l’école Roger-Comtois de Loretteville aideront à la construction d’un dispensaire médicale dans une réserve écologique. Le souper aura lieu le 24 novembre à 17 h à l’école Roger-Comtois, 158, boul. des Étudiants, Loretteville. Adultes : 10 $; enfants de 5-10 ans : 5$; gratuit pour les moins de 5 ans. Réservez vos cartes auprès de Mme Gagnon au 844-2882 ou au 571-9895. NOËL AU FÉMININ À 18 h 30, rendez-vous à la chapelle St-Alban (150 Hodson - lobby) pour un théâtre-cafédessert. Animation (bilingue) et échange de cadeaux écologiques. Gratuit. Infos : voir nos annonces au Centre de la famille et dans les paquets expédiés par le GSD. Ou contactez Élise 847-5059, Marie-France 8449715, Francine 847-5417, ou Lily 844-2341. «NOËL AU FÉMININ» We’ll be meeting at 6:30 p.m. at St-Alban’s Chapel (lobby) for a Christmas special evening just for women. Join us for special coffees, desserts, and fellowship. The highlights include a short play and an “ecological” gift exchange. It’s all free! Info: see the larger advertisement at the Family Center and in the packages distributed by the GSD, or contact Elise (847-5059), Marie-France (8449715), Francine (847-5417) or Lily (8442341).

25 novembre CONCERT DE NOËL La @ Chorale «Le Choeur de ma rivière» offre un concert gratuit aux familles des militaires. Ce concert intitulé «La naissance de l’espoir» aura lieu à la chapelle catholique SainteJeanne d’Arc, le dimanche 25 novembre à 14 heures. Vous pouvez vous procurer les billets au Métro-Canex et au Centre de la famille Valcartier (centre communautaire). Le but de ce concert est d’apporter un appui aux familles des soldats qui sont en Afghanistan. Soyez les bienvenus!

28 novembre MATINÉES SCIENCES ET TECHNOLOGIE R & D pour la défense Canada - Valcartier présente un conférence intitulée «Les robots du 21e siècle : défis et perspectives» le 28 novembre de 9 h à 10 h à l’auditorium II. Conférencier : Clément Gosselin, Ph. D, du laboratoire de robotique, Génie mécanique, Université Laval. Infos : Marielle Mokhtari, au 844-4000, poste 4282. RDDC Valcartier est situé au 2459, boul. Pie-XI Nord (prolongement de l’autoroute Henri-IV).

1 décembre OUVERTURE DU MAGASIN VESTO-RECYCLO Le samedi 1er décembre, le magasin VestoRecyclo sera ouvert de 10 h à 16 h au 15, boulevard des Étudiants. Infos : www.aidesalacommunaute.org

3 décembre LES FINS PINCEAUX EXPOSENT Les Fins pinceaux de Shannon présentent leurs toutes dernières œuvres sous le thème «Scènes d’hiver». L’exposition sera présentée du 3 au 21 décembre à la Bibliothèque municipale de Shannon.

5 décembre COMMENT SORTIR DE L’INDÉPENDANCE ET DE LA DÉPENDANCE La dépendance affective n’est pas très enviée contrairement à l’indépendance, et pour cause. Mais l’indépendance est-elle si bénéfique qu’elle ne le paraît? Conférencière : France Gosselin. De 19 h 30 à 21 h 30. Centre socioculturel Anne-Hébert. 22, rue LouisJolliet. Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Coût: 6 $ Réservations: 875-2758, poste 255

11 décembre LE VOYAGE D’UNE VIE Le 11 décembre à 19 h à l’auditorium du Cégep de Limoilou aura lieu la présentation du film «Le voyage d’une vie» de Maryse Chartrand. Un documentaire sur la vie après le suicide suivi d’une période d’échanges avec la réalisatrice. 1398, 8e Avenue, Limoilou. Un tarif de 5$ est suggéré à l’entrée.

Divers FAMILLES D’ACCUEIL POUR ÉTUDIANTS ÉTRANGERS RECHERCHÉES Des étudiants de niveau secondaire V recherchent des familles d’accueil pour leur séjour au Québec. Ces étudiants seront ici pour une année scolaire. En accueillant chez vous un étudiant, vous donnez à une jeune personne qui vient d’un autre pays la chance de sa vie : vivre avec votre famille et appren-

dre la langue, les coutumes et la culture de votre pays. Ce qu’il vous demande est de le nourrir et de le loger. Une expérience enrichissante pour toute votre famille. Infos : ASSE 1 800 361-3214 ou Lisa Girard, représentante de votre secteur, au 873-4967. Site Web : www.asse.com EXPOSITION SOUS LE THÈME DE L’ARMISTICE La Bibliothèque municipale de Shannon offre jusqu’au 3 décembre une exposition sur le jour du Souvenir présenté par Mme Suzanne Michaud. L’exposition se veut une marque de respect et de reconnaissance en hommage aux soldats disparus et à ceux présentement engages dans des missions à l’étranger. CHAPELLE ST-ALBAN - SERVICES OFFERTS - Rencontres (bilingues) pour femmes chaque lundi de 13 h à 15 h. Discussion libre, partage sur les textes des Évangiles, prières en groupe. Venez avec une amie! Infos : MarieFrance, 844-9715. - Améliorez votre anglais en étudiant, en anglais, l’épître aux Romains écrit par Saint Paul. Apportez votre lunch (breuvages gratuits). Chaque mardi de 12 h 10 à 12 h 50. Infos : padré Harold Ristau 847-5059. - Culte liturgique traditionnel (francophone) avec communion chaque mercredi de 16 h 30 à 17 h 15. Prières pour nos troupes. Infos : padré Jason Kouri (poste 6269). - Culte francophone évangélique chaque dimanche à 10 h. Culte liturgique traditionnel (anglophone) le 2e dimanche du mois (11 novembre) de 9 h à 10 h. Infos : padré Albert Harper (poste 6716), padré Harold Ristau (847-5059). - Bilingual ladies’ meetings each Monday between 1:00 and 3:00 pm. Warm welcome, cordial discussion about Gospel readings, prayers for your beloveds. Join us and bring a friend! Info: Marie-France, 844-9715. - English Bible Studies each Tuesday from 12:10 p.m. to 12:50 p.m. Bring your lunch (free beverages) and come for reading and discussing about Romans’ Epistle written by St.Paul apostle. Info : Padre Harold Ristau (847-5059) or padre Albert Harper (ext. 6716). - Short protestant liturgical service in French each Wednesday from 4:30 p.m. to 5:15 p.m. Special time reserved for praying for our troops. Families are welcome as well! - Worship evangelical service is conducted in French each Sunday at 10 a.m. The second Sunday of every month (next one November 11th), an English service is held between 9:00 a.m. to 10:00 a.m. Info: padre Albert Harper (ext. 6716,) or padre Harold Ristau (847-5059).

Prochaine parution du Bloc-note : 12 décembre Soumettez vos communiqués au plus tard le 3 décembre par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en p. 6), par télécopieur au 844-6934 ou par courriel à +adsum@forces.gc.ca.

YPRES : les trois batailles PARTIE 1 DE 3 Florent Tremblay Major réserviste à la retraite, PhD

Page 26 / Adsum / 22 novembre 2007

L ors de la Première Guerre mondiale, l’invasion de la Belgique et la brutalité démontrée par less Allemands soulevèrent une vague de protestation à travers l’Empire britannique, ce qui incluait l e Canada. La France v o u l a i t s ’ y j o i n d re é g a l e m e n t . C e fut une très longue et vaine bataille. Mais en fait, il y eut trois batailles. LA PREMIÈRE BATAILLE : L’AUTOMNE 1914

C’est ici, à la bataille de Messines, que les troupes françaises donnèrent une sérieuse leçon aux armées allemandes, notamment à son flan bavarois. En passant, c’est dans cette rencontre désastreuse pour l’Armée allemande que le caporal Adolf Hitler gagna sa Croix de fer pour avoir secouru un camarade blessé sous le feu de l’ennemi. Mais les alliés étaient à bout de souffle. L’Armée britannique n’était plus que l’ombre d’elle-même. Le 5 novembre, on retira la 7 e Division des lignes de feu; il ne lui restait plus que 2380 hommes.

C’était la veille de Noël. Soudainement, on vit des lumières s’allumer le long du parapet allemand; des chandelles apparurent dans la nuit très froide. Et alors, oh! surprise, on entendit les Allemands entonner Stille Nacht («Douce Nuit»). Les fusiliers britanniques répondirent par The First Nowell qui fut suivie de 0 Tannenbaum. Cet échange se poursuivit jusqu’à ce que, tous ensemble, ils chantent avec cœur Adeste Fideles. Durant la journée de Noël, on avait fait trêve et on se permettait une certaine fraternisation : les hommes s’échangèrent des conserves de nourriture, des bouteilles d’alcool et du tabac; on prenait même des photos. Quand, en hauts lieux, on apprit la nouvelle, les hauts commandements des deux côtés défendirent de semblables manifestations. Avec la nouvelle année, la trêve avait cessé. Les soldats retrouvèrent leurs campements et la guerre reprit à Ypres. Les incidents se bousculèrent durant les semaines suivantes et la première bataille d’Ypres prit fin péniblement. Le coût en hommes avait été terrible de part et d’autre. Les Britanniques avaient perdu 58 155 combattants, morts ou blessés, et les

Carte de Ypres : les batailles.

Français, près de 50 000. Les Belges en perdirent 18 522 tandis que les Allemands accusèrent une perte de 134 315 combattants. Dans notre prochaine édition : La deuxième bataille : le printemps 1915 Sources: - Martin Marix Evans, Passchendaele and the Battles of Ypres, 1914-17, Osprey, 1997. - Les Canadiens à Passchendaele, ministère des Anciens Combattants, Ottawa. - Serge Bernier, Le Royal 22e Régiment, Art Global, 1999. Les photos proviennent du Centre de documentation de Ypres, Belgique.


Capsule mémoire: pour que les souvenirs restent Par Simon Baillargeon Journal Adsum Q ue diriez-vous de pouvoir transmettre des messages à votre enfant qui ne au moment choisi lui seront délivrés qu’a par vous? C’est la possibilité qu’offre le site Internet www.capsulevc.ca, en ligne depuis quelques jours, aux militaires de la Garnison Valcartier pour la prochaine année et ce, tout à fait gratuitement. Grâce à l’initiative de David Ryan, un entrepreneur d’Ottawa, les soldats désireux de profiter des services des «capsules mémoire» n’ont qu’à s’ouvrir un compte en ligne et ensuite enregistrer autant de messages voulus, sans aucuns frais. L’idée d’offrir ce service gratuitement aux soldats de Valcartier lui est venue à la suite d’une rencontre avec un vétéran de la guerre du Vietnam. «Il m’a dit que ce que je faisais était très important et que je devais continuer», souligne M. Ryan. Le fonctionnement du site est simple. Il propose aux utilisateurs d’ouvrir un compte et ensuite de mettre en ligne des capsules sous la forme de photos, vidéos et textes qui ne seront disponibles qu’à la date souhaitée par l’utilisateur. Un compte est alors créé pour l’enfant qui n’aura qu’à entrer un nom d’utilisateur et un mot de passe pour entrer dans le site. Lorsque la capsule devient disponible, un courriel est envoyé à la personne visée qui peut prendre connaissance du message. POUR SA FILLE L’aventure des capsules en mémoire débute il y a quatre ans lorsque David Ryan cherche

un moyen de laisser des messages à sa fille lorsqu’elle deviendra plus grande. «J’avais deux problèmes. Je voulais traiter de sujets matures avec elle. Et lorsque j’ai demandé à ma mère d’écrire à ma fille, elle ne voulait pas que je lise ses messages», explique M. Ryan. Un jour alors qu’il jouait au golf avec un ami, David Ryan apprend que le père de celuici lui a laissé plusieurs lettres qu’il ne peut ouvrir avant des dates établies. C’est à ce moment qu’il a l’idée de créer le concept des capsules mémoire. Il décide de vendre son entreprise pour se consacrer à temps plein à sa nouvelle invention. Il présente ensuite son idée dans plusieurs foires et reçoit un accueil positif. Il gagne aussi un prix dans la catégorie meilleure petite entreprise pour le soutien aux militaires au Homefront Heroes Gala, qui a eu lieu à Sacramento au mois de mai 2007. «Les gens voyaient le côté sentimental. Certains pleuraient à la fin de la présentation», dit-il. SERVICE GARANTI? Cependant, personne ne peut garantir la durée de vie du site. Interrogé à savoir si le service sera encore disponible dans 15 ans, M. Ryan croit que la seule garantie qu’il peut offrir aux gens est de se faire une copie des messages dans leur propre ordinateur. Ainsi, ils ne seront pas perdus. À ce jour, on dénombre environ 783 capsules à livrer pour des dates allant aussi loin que le 31 décembre 2056

Un petit ange est venu agrandir votre famille cette année ou arrivera avant la fin de 2007? Envoyez-nous sa photo au plus tard le 8 janvier et elle sera publiée gratuitement dans notre édition du 17 janvier 2008. C’est maintenant une tradition : dans sa première édition de la nouvelle année, le journal Adsum présentera les photos des bébés de notre communauté qui sont nés au cours de l’année.

Comment participer? Photo imprimée : faire parvenir à journal Adsum, Garnison Valcartier, bât. 200, C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0. Photo numérique : faire parvenir à +adsum@forces.gc.ca Prière d’indiquer le nom des parents, le prénom de l’enfant, sa date de naissance et votre numéro de téléphone.

À gagner? Tous les participants seront éligibles au tirage d’un prix comprenant :

- un ensemble-cadeau de couches Huggies, gracieuseté de CANEX

La Maison de la famille de Trois-Rivières devient partenaire du Centre de la famille Valcartier

- un chèque-cadeau à la boutique Clément d’une valeur de 50$, gracieuseté de Jean-Pierre Gamache, Agent immobilier affilié.

courtier immobilier agréé

Par Michel Lambert Agent de liaison pour les familles de la Communauté militaire de l’Est du Québec L e C e n t re d e l a f a m i l l e Valcartier (CFV) a conclu une entente de partenariat avec la Maison de la famille de Trois-Rivières. Les familles de la région dont un proche est déployé disposent maintenant d’un local où elles peuvent se rencontrer et discuter de leurs inquiétudes. C’est à la suite d’une rencontre avec M. Michel Lambert, agent de liaison au Centre de la famille, que la directrice de l’organisme qui vient en aide aux familles dans le besoin, Mme Suzanne De gauche à droite, Michel Lambert, agent de liaison du Centre de Mongrain, a accepté avec ent- la famille Valcartier, Suzelle Mongrain, directrice de la Maison de housiasme d’offrir réconfort la Famille de Trois-Rivières, et Jean Longval, membre du conseil et soutien aux parents des mili- d’administration de l’organisme. taires qui en ressentent le besoin. de militaires étaient présents ainsi que Le 9 octobre, une première rencontre avait M. Lambert, Mme Mongrain et un membre lieu à la Maison de la famille. Huit parents du conseil d’administration de la Maison de la famille. Une deuxième rencontre a suivi quelques semaines plus tard et la troisième se tiendra au début de décembre sur le thème «Comment se préparer lorsqu’un militaire en mission revient pour ses vacance».

VOTRE SUDOKU

Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.

22 novembre 2007 / Adsum / Page 27

SOLUTION SUDOKU


BIBLIOTHÈQUE COMMÉMORATIVE GÉNÉRAL-JEAN-VICTOR ALLARD

Des conseils pour retrouver la forme et la minceur Vous êtes stressé(e), p a r f o i s raplapla, vous dormez mal et votre silhouette elle aussi est victime d’une baisse de régime? Le livre Santé & bien-être : 300 conseils pour retrouver la forme et la minceur, un guide interactif organisé en cinq chapitres (pleine forme, antistress, sommeil, minceur et ventre plat), va vous remettre à niveau. Faites le point avec les tests proposés au début de chacune des parties qui vous intéressent et choisissez les solutions les mieux adaptées à vos petits soucis. Les réponses sont graduées pour faire face à toutes les situations. Grâce aux nombreux conseils dans tous les domaines, vous allez vite retrouver une meilleure hygiène de vie, prendre de bonnes habitudes, gérer votre stress en douceur et rester en pleine forme toute l’année.1 Ce volume est maintenant disponible à la bibliothèque (D-200).

NOS NOUVEAUTÉS EN FRANÇAIS - Le dossier Hitler: [le dossier secret commandé par Staline]: document / présenté par Henrik Eberle et Matthias Uhl - Le nettoyage ethnique: terreur et peuplement / Stéphane Rosière - Tais-toi, arrête de te plaindre, déniaise: une approche coup-de-pied-au-derrière pour une vie explosive / Larry Winget - Le destin Johnson: une famille, trois premiers ministres / Benoit Gignac - La guerre / Christian Godin - Le magasin des suicides: roman / Jean Teulé - Irak, une guerre mondiale: 1980 à nos jours / Olivier Hubac avec la collab. de Camille Renou - Du bon usage de la haine et du pardon / Gabrielle Rubin - Abdos: [les meilleurs exercices pour un ventre plat et musclé] / Wolfgang Miebner

Des écoles anglophones publiques au Saguenay English Public

Page 28 / Adsum / 22 novembre 2007

Par Eric Gagnon Journal Le Vortex de Bagotville

E n arrivant dans un nouveau milieu à la suite d’une mutation, l’un des élén ts est de trouments les plus inquiétan ver une école pour les enfants. Il faut savoir que tous les membres des Forces canadiennes ont la possibilité d’envoyer leurs enfants à l’école en anglais ou en français selon leur préférence. À la suite d’une mutation à Bagotville, plusieurs se demandent sans doute s’il leur sera possible de permettre à leurs enfants de poursuivre leurs études dans la langue de leur choix. Ces parents seront donc heureux d’apprendre qu’il existe dans la région deux écoles dispensant des cours dans la langue de Shakespeare aux niveaux primaire et secondaire. Membres de la Commission scolaire Central Quebec, le Riverside Regional High School est une école publique qui compte environ 200 élèves au niveau secondaire. Sa petite sœur du niveau primaire reçoit pour sa part environ 275 élèves de tous les niveaux. Les deux écoles sont situées dans le secteur Arvida. Les liens entre l’école Riverside et la 3e Escadre de Bagotville ne datent pas d’hier et ont toujours été très importants selon son directeur Grant Baergen. «Notre contact avec l’escadre est important, environ 40 % de la clientèle provient de familles de militaires», explique le directeur qui admet aussi que la clientèle de son école change de plus en plus. Autrefois majoritairement anglophones d’origine, les élèves sont maintenant à 75 % francophones. «La dynamique change, mais nous sommes au Saguenay, nous devons nous adapter à notre milieu, nous sommes de plus en plus perçus comme une école bilingue», explique M. Baergen. D’ailleurs, un avantage non négligeable, les élèves qui complètent leur secondaire à Riverside, peuvent choisir de passer les deux examens du ministère de l’Éducation, soit en français langue maternelle ou en anglais langue maternelle. Il est possible d’en apprendre davantage sur la commission scolaire Central Quebec en consultant le site Internet de l’organisation au www.cqsb.qc.ca.

Schools in the Saguenay Region B eing transferred to a new region means finding the right school for your child. Did you know that all members of Canadian Forces have the right to send their child to school in either official language of Canada? Many members transferred to CFB Bagotville do not know that their child can study in English while living in the province of Quebec. Parents of CFB Bagotville will be happy to learn that quality English instruction is available for elementary and high school students. Riverside Regional High School is a public secondary school of some 200 students. It is part of the Central Quebec School Board. Riverside Regional Elementary School, also part of the same school board, has some 275 students. Both schools are located in Arvida-a 15 minute drive from CFB Bagotville. Grant Baergen, principal of RRHS, is proud to note that relations between RRHS and CFB Bagotville are strong and have been so for a long time. “A positive relationship with CFB Bagotville is very important to us at RRHS. About 40% of our clientele comes from military families,” he explains, noting that the student body at RRHS continues to change. Originally largely Anglophones years ago, more than 75% of today’s students at RRHS speak French as their mother tongue. “As our student body changes we continue to adapt to their needs. Many parents see us as a bilingual school rather than an English institution,” says Mr. Baergen. Mr. Baergen also points out that students at RRHS have a unique advantage over all other students in the Saguenay-Lac-St-Jean region. Graduates from RRHS obtain an English diploma and, if their French language skills are adequate, they can also obtain full credits in French Mother Tongue, thus graduating with a bilingual high school diploma. For more information about RRHS, visit its web site at www.cqsb.qc.ca/hm/rrs.htm.

NOS NOUVEAUTÉS EN ANGLAIS - The modern military and the environment: the laws of peace and war / William A. Wilcox, Jr. - Unholy terror: Bosnia, Al-Qa’ida, and the rise of global jihad / John R. Schindler - Pow: allied prisoners in Europe, 1939-1945 / Adrian Gilbert - On the ethics of war and terrorism / Uwe Steinhoff - Afghanistan and the troubled future of unconventional warfare / Hy S. Rothstein - Web of deceit: the history of Western complicity in Iraq, from Churchill to Kennedy to George W. Bush / Barry M. Lando - Chechnya: from nationalism to jihad / James Hughes - Power, interest, and identity in military alliances / Jae-Jung Suh

- Humanity, terrorism, terrorist war: Palestine, 9/11, Iraq, 7/7... / Ted Honderich - War at the top of the world: the struggle for Afghanistan and Asia / Eric S. Margolis

Nous vous rappelons que les heures d’ouverture de la bibliothèque sont de 8 à 17 heures et de 18 à 21 heures, du lundi au vendredi inclusivement. 1

Extrait tiré de l’endos du volume

EMPRUNTER UN LIVRE À PARTIR DE VALCARTIER EST POSSIBLE Le personnel militaire et civil de la Garnison Valcartier peut désormais emprunter des livres à la bibliothèque Général-Jean-VictorAllard de la Garnison Saint-Jean. L’envoi des livres s’effectue par le service de courrier interne. Pour réserver par Intranet, il suffit d’aller sur le site de la bibliothèque, de vérifier si les volumes recherchés sont disponibles, de procéder à la réservation des documents (si vous avez votre code d’accès) ou de noter l’information de base (auteur, titre et cote) et d’envoyer un courriel à +BIBLIOTHEQUE STJEAN@STJEAN. Vous pouvez également le faire par téléphone au (450) 358-7099, poste 7816. Pour obtenir votre code d’accès, communiquer avec Réjean Messier au 3597099, poste 7509, Claire Ménard, poste 7130, ou André Brunette, poste 7557.

SEMAINE NATIONALE DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE (1ER AU 7 DÉCEMBRE)

Conduite hivernale : attention aux excès de confiance L’hiver peut être une saison difficile et imprévisible pour les usagers de la route. Avant tout, ne négligez pas la météo; pensez-y à l’avance avant de prendre la u te, route et si vous devez prendre la rou prenez toutes les précautions nécessaires. Les experts s’entendent pour dire qu’il faut toujours avoir à l’esprit trois éléments-clés pour maîtriser la conduite hivernale : la visibilité, l’adhérence et le style de conduite. Obtenez les renseignements les plus récents sur l’état des routes, avant de prendre le volant. Prévoyez plus de temps pour vous rendre à votre destination et, si les conditions météorologiques sont mauvaises, attendez qu’elles s’améliorent. Planifiez votre itinéraire et faites part à quelqu’un du chemin que vous emprunterez, de votre destination et de l’heure à laquelle vous prévoyez arriver, surtout quand vous devez parcourir de longues distances. Si vous n’êtes pas arrivé à votre destination après un délai raisonnable, les gens sauront où commencer leurs recherches. Si la route devient dangereuse, faites demitour ou mettez-vous à l’abri.

ADAPTER SA CONDUITE Essayez d’emprunter seulement les routes principales et conduisez prudemment en réglant votre vitesse de croisière selon l’état des routes et les conditions météorologiques. Sachez prévoir les gestes dangereux que posent les autres automobilistes et préparezvous à affronter de mauvaises conditions de conduite. Enlevez la glace et la neige de votre véhicule, accordez-vous plus de temps pour vos déplacements, conservez un espace plus important entre votre voiture et celle qui vous précède, et sachez composer avec la chaussée glissante. BIEN CHAUSSER SON VÉHICULE Votre automobile, votre fourgonnette ou votre camionnette est équipée de pneus quatresaisons et vous vous en accommodez depuis un ou plusieurs hivers? Si c’est le cas, vous jouez avec le feu et l’hiver peut vous brûler... Optez pour des pneus d’hiver. La sculpture particulière de ces pneus est conçue de façon à empêcher la neige de s’accumuler dans les rainures. La profondeur des rainures devrait être d’au moins 4,8 mm. Pour mesurer la profondeur des rainures, placez une pièce de 25¢ dans une rainure du pneu, la tête du caribou à l’envers. Si la rainure ne touche pas au museau de l’animal, l’adhérence dans la neige profonde sera faible! Vérifiez plusieurs rainures en divers endroits du pneu afin de détecter une usure inégale ou localisée.

Cet hiver, accordez-vous plus de temps pour vos déplacements, chaussez votre véhicule de bons pneus et prévoyez les comportements dangereux des autres automobilistes.

Cela vaut autant pour une traction, une propulsion ou un véhicule à quatre roues motrices. On a souvent tendance à croire que la traction s’effectue seulement vers l’avant, mais ce n’est pas le cas, parce que les pneus doivent mordre aussi bien et fort au freinage et en virage qu’en accélération. Monter des pneus d’hiver à une seule extrémité de l’automobile entraîne un déséquilibre d’adhérence entre l’avant et l’arrière du véhicule, ce qui augmente fortement le risque de dérapage des roues qui ont le moins de mordant. UNE TROUSSE DE SURVIE Les précautions prises avant le départ ne vous mettent pas à l’abri de tout. Pour faire face aux imprévus, mieux vaut avoir dans votre véhicule une trousse de survie. Voici ce qu’elle devrait contenir : - pelle; - sable, sel ou litière pour chat; - bandes de traction; - chaîne à remorquage; - chiffon ou papier essuie-tout; - lanterne d’avertissement ou fusées éclairantes; - vêtements et chaussures de rechange; - grattoir et brosse; - allumettes et bougies dans une boîte en fer-blanc (pour se réchauffer les mains, réchauffer une boisson ou s’éclairer); - bouteille supplémentaire de liquide lave-glace; - liquide antigel pour la tuyauterie à carburant. Attention aux excès de confiance, cet hiver, soyez prudent! Sources : Transport Canada, Conseil canadien de la sécurité et ministère des Transports du Québec


LES

SPORTS

UNE MENTION ÉLOGIEUSE POUR UN CHAMPION D’ARTS MARTIAUX Le 19 octobre à Sperwan Ghar, en Afghanistan, le chef d’état-major de l’Armée de terre, le lieutenantgénéral Andrew Leslie, a remis une mention élogieuse au bombardier Philippe Gignac pour avoir amélioré et révolutionné le programme de combat sans armes des Forces canadiennes. Le bdr Gignac a écrit quelques livres sur le sujet dont les FC se sont servies pour leur programme. Il possède une école de Karaté à Shannon et encourage beaucoup de jeunes de cette région à la discipline des arts martiaux. De plus, Philippe Gignac a représenté fièrement les FC et le Canada dans des compétitions internationales de karaté de haut calibre. Le bdr Gignac fait partie de la troupe A, batterie X du Groupement tactique du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment. Sur la photo, l’adjudant-chef Gilles Arcand, l’adjudant-chef Wayne Ford, le bombardier Philippe Gignac, le lieutenant-général Andrew Leslie et le brigadier-général Guy Laroche.

Défi de la condition physique du Centre des sports 2007 La section de conditionnement physique militaire du Centre des sports de la n dra du 3 au 7 Garnison Valcartier tien décembre la troisième édition du Défi de la condition physique. L’objectif principal de ce défi est d’inscrire les records des militaires, hommes et femmes, sur le tableau d’honneur de la condition physique du Centre des sports dans chacune des catégories ouvertes (voir l’encadré cicontre). Les militaires qui établiront des records pour 2007 verront leurs noms inscrits à vie sur le tableau d’honneur de la condition physique du Centre des sports. De plus, ils recevront un prix pour leurs exploits et seront invités au gala du Lion d’Or 2008. Le Défi de la condition physique du Centre des sports s’adresse à tous les militaires de la Force régulière ou de la Force de réserve de classes B, BA et C du 5 GBMC, du 5 GSS, de la Garnison Valcartier, du CI SQFT, du 430 ETAH, du 35 GBMC, du QG de la Réserve navale, de l’École navale des FC et du CRFC Québec.1

Pour vous inscrire, vous devez envoyer les informations suivantes à Lambert M@5 GSS USC@Valcartier, avant le 29 novembre à 16 h : grade - nom - trois derniers nos de matricule - unité - no de téléphone catégorie qui vous intéresse (vous pouvez choisir les trois catégories). Prière de ne pas confondre le Défi de la condition physique du Centre des sports avec le Défi du colonel commandant du 5 GBMC qui s’adresse uniquement aux membres du 5 GBMC. 1

CATÉGORIES OUVERTES CATÉGORIE CF EXPRES Les militaires inscrits à la catégorie CF Expres devront accomplir les cinq épreuves suivantes : 1- course navette 20 mètres (H & F) 2- pompes (H & F) 3- redressements assis max. 1 min (H & F) 4- «hand grip» (H & F) 5- total musculaire (H & F) CATÉGORIE TRACTION À LA BARRE Traction à la barre / chin-up (H & F) CATÉGORIE AQUATIQUE Aquatique, 28 longueurs de 25 mètres, soit 700 mètres (H & F)

CLASSEMENT LIGUE INTER-UNITÉS (EN DATE DU 16 NOVEMBRE) HOCKEY SUR GLACE DIV. A ÉQUIPE PJ V D 2 R22ER 8 6 2 VÉTÉRANS 9 5 0 1 R22ER 7 4 2 QGET 8 3 4 12 RBC 6 1 5 5 BNS C 8 1 5

N 0 3 1 1 0 1

DÉF. 0 1 0 0 0 1

BP 36 35 26 34 17 21

BC 17 25 26 38 30 33

PEN. 56 37 38 66 50 45

PTS 20 21 16 15 8 10

QUOT. 2.50 2.33 2.29 1.88 1.33 1.25

HOCKEY SUR GLACE DIV. B ÉQUIPE PJ V D 2 R22ER 9 7 1 5 RGC 8 6 1 3 R22ER 8 5 3 430 ETAH 8 4 3 RES NAV/SNE 7 3 3 1 R22ER 9 3 6 5 BNS C 9 3 5 5AMB/POMPIERS10 1 6

N 1 1 0 1 1 0 1 1

DÉF. 0 0 0 0 0 0 0 2

BP 45 59 43 44 28 30 25 31

BC 21 30 36 41 37 48 42 39

PEN. 30 58 22 44 66 95 60 68

PTS 24 21 21 17 16 16 18 11

QUOT. 2.67 2.63 2.63 2.13 2.29 1.78 2.00 1.10

HOCKEY SUR GLACE DIV. C1 ÉQUIPE PJ V D N 5 RGC (1) 7 7 0 0 CI SQFT 7 7 0 0 2 R22ER 9 6 2 1 5 RALC 5 3 2 0 SVC TRANS 6 3 2 1 5 RGC (2) 7 2 5 0 12 RBC 8 2 6 0

DÉF. 0 0 0 0 0 0 0

BP 29 33 58 24 20 14 34

BC 10 11 25 17 15 20 38

PEN. 46 38 91 24 28 58 71

PTS 21 21 22 11 13 11 12

QUOT. 3.00 3.00 2.44 2.20 2.17 1.57 1.50

DÉF. 0 0 0 0 0

BP 22 48 26 23 21

BC 39 43 41 40 53

PEN. 10 20 38 16 81

PTS 14 16 13 11 7

QUOT. 2.00 2.00 1.63 1.57 1.00

HOCKEY BALLE ÉQUIPE PJ 2 R22ER 7 12 RBC 5 CI SQFT 10 5 RALC 7 5 BNS C 5 CRFC 5 3 R22ER 7 5 RGC 8

V 6 3 6 4 3 2 2 1

D 1 2 4 3 1 3 3 4

N 0 0 0 0 0 0 0 0

DÉF. 0 0 0 0 1 0 2 2

BP 14 15 29 24 13 7 15 3

BC 8 13 22 19 11 15 18 24

PEN. 6 3 10 7 6 5 5 5

PTS 19 11 22 15 10 9 9 7

QUOT. 2.71 2.20 2.20 2.14 2.00 1.80 1.29 0.88

SOCCER ÉQUIPE 5 BNS C 2 R22ER 5 RGC 5 RALC QGET

V 9 6 4 4 0

D 0 4 5 3 6

N 0 1 1 0 0

DÉF. 0 0 0 2 3

BP 87 63 52 50 22

BC PEN. 33 56 65 47 73

PTS 27 24 19 15 6

QUOT. 3.00 2.18 1.90 1.67 0.67

PJ 9 11 10 9 9

Par Vincent Meunier Moniteur en conditionnement physique, Centre des sports Garnison Valcartier Pour être en mesure d’atteindre la performance optimale lors d’une compétition importante, vous devez inévitablement inclure une préparation physique particulière à votre calendrier d’entraînement. Il est faux de croire qu’il est possible de développer son plein potentiel en se limitant à la pratique de votre sport uniquement. Afin de maximiser votre entraînement, le Centre des sports offre aux équipes représentatives l’opportunité de parfaire leur préparation physique en vue des compétitions à venir. Notre but est de vous façonner des entraînements de groupe stimulants qui sont en lien direct avec les exigences de votre sport. Par une multitude de procédés d’entraînement (musculation, entraînements intermittents, pliométrie), on cherche à recréer le

plus possible les actions, les gestes spécifiques retrouvés en situation de match ou lors d’une véritable compétition. Au cours de l’été 2007, l’équipe de soccer de la garnison a profité des services du Centre des sports à raison de trois entraînements par semaine. Cette préparation physique leur a permis d’augmenter leur niveau de cohésion tout en développant les principaux déterminants de la performance. Cette préparation physique de 10 semaines a amené les Lions à devenir champions régionaux et à participer au championnat national des Forces canadiennes. Présentement, plusieurs joueurs de l’équipe de hockey junior et vétéran s’entraînent deux jours par semaine en vue du championnat régional, qui aura lieu du 8 au 13 février 2008. Si votre équipe est intéressée à obtenir les services d’un moniteur PSP pour vos entraînements et votre préparation physique, n’hésitez pas à communiquer avec M. Martin Dubé, coordonnateur aux sports militaires, au poste 5215.

Billard l’Exclusif

18 tables de billard

842-2643

1 table de snooker

1545, de l’Innovation, Val-Bélair (voisin de l’Aréna)

SPÉCIAL Sur la bière

Tarif fixe 7 sur 7 de 12h00 à 20h00 : 7.47$ + tx

Clair de lune Vendredi et Samedi

Activités : Billard et ou Quilles (petites ou grosses)

de 23h00 à 2h00 : 13.17$ la table + tx Avec musique d’ambiance!

GRATUIT

À L’ACHAT D’UNE HEURE AU PRIX RÉGULIER

Valide le dimanche seulement.

À L’ACHAT D’UNE HEURE AU PRIX RÉGULIER

Nouveau : Poker Texas Holden Tous les jeudis DÉBUT: 29 nov 07 à 19h

18h00 à 24h00

1heure de billard

GRATUIT

Écran géant

Animation sur demande

de 15h00 à 20h00 : taux fixe 5.28$ + tx

1heure de billard

2 pour 7$

ACTIVITÉS DE GROUPE

Spécial Vendredi

SPÉCIAL pour les femmes

De 16h00 à 18h30

50%

Ligues: maison et Valley

sur le billard

SAMEDI et DIMANCHE 12h00 à 19h00

SAMEDI et DIMANCHE 12h00 à 19h00

7.00$/heure par personne

7.00$/heure par personne

1 verre de draft 10 oz GRATUIT

Tournois

1 verre de draft 10 oz GRATUIT

Buffet sur demande

22 novembre 2007 / Adsum / Page 29

HOCKEY SUR GLACE DIV. C2 ÉQUIPE PJ V D N 5 BNS C (2) 7 3 3 1 QGET 8 4 4 0 3 R22ER 8 2 5 1 5 AMB C/ALIM 7 2 5 0 5 BNS C (1) 7 0 7 0

Les équipes représentatives peuvent bénéficier d’une préparation adaptée en vue de leurs compétitions


P E TITES AN N O N C ES 8 4 4 - 5 0 0 0 , p o s t e 5 5 9 8 DIVERS

TERRAIN

Reposez-vous! Prenez une pause! Amenez-moi vos enfants le vendredi et reprenez-les le lundi! 2045765. 12/12

À SHANNON, nouveau! Superbe développement + de 50 terrains disponibles. Une visite et vous serez conquis. 22 000 p.c. et +, boisé féérique! Taxes minimes, prix avantageux. 844-2956 ou 849-4496. 11/12.

NOUVEAU! Ste-Foy, Massage Suédois ou Californien. Info : 3533416. 21/11

www.lesimmeublescaron.com

TERRE À BOIS TERRE À BOIS de 72 arpents avec droit de construire. Superbe vue panoramique. Seulement 97 000$. Laisser message au 844-9877. 21/11

279 000$

Vous pouvez nous rejoindre au numéro:

Expérience dans la production serait un acquis.

Si la vie prend votre énergie, le massage peut vous la rendre

Contactez Cathy Jeffrey

Reçus d’assurance

844-3300

806-1484

875-3987

1-418-955-1649

Duplex / quadruplex STONEHAM Hors du commun! Maison 3 cc, rénovée avec goût. Impressionnante ch des maîtres avec walk-in et balcon. Cuis et s.de b. délicieusement classique. Garage chauffé 20x20, vue sur les pentes de ski, terrain paysagé et piscine creusée. La visiter c'est l'adopter!

Erwan Jouan

à vendre 1415-1417, rue de l'Europe Val-Bélair Détails sur les pacs 6042145 et 6041725 0$ de mise de fond (Propriétaire occupant)

845-9261 jour et soir

418-264-3871

Agent immobilier affilié, Remax Capitale

• Les affections musculaires et articulaires • Rhume des foins, asthme allergique • Sinusites aigües ou chroniques • Migraines, insomnies, émotivité, stress • Céphalée de tension, perte de mémoire

VAL-BÉLAIR: 1345 GALIER Unique! Cottage situé sur rue sans issue, 5cc, 2 s.b, 2 s. fam., armoires en érable, pisc. creusée int., verrière et garage. Poss. bureau pour trav. autonome ou professionnel. Peut se libérer rapidement. Prix sous l`évaluation munic. Il faut vendre.

Pierrette Beaudoin 6 53-5353 Remax Fortin Delage Inc. 3 chambres, grand terrain, abrit d'auto, planchers de bois, bi-énergie. Près d'une école et terrain de jeux. Services. Possession juillet 2008. 169 000$

nadeau.n2@forces.gc.ca

Jacques Parent

VOUS ÊTES À L’ÉTROIT?

UNE PLUME PARMI TANT D'AUTRES

MANQUE D’ESPACE? SOUS-SOL ENCOMBRÉ? SURPLUS D’INVENTAIRE?

Je ne suis qu'une plume parmi tant d'autres mais, dites-moi, puis-je être la vôtre? Auteure-parolière de Québec qui compte plusieurs printemps, bien que ce soit plutôt la douce chaleur de ses étés, les couleurs fascinantes de ses automnes et les durs froids de ses hivers qui nourrissent sa plume.

2680 D, BOUL. WILFRID-HAMEL OUEST, QUÉBEC, QC G1P 2J1 TÉLÉC.: (418) 681-4899 TÉL.: (418) 681-2969

Contacter Lucie au (418)380-0609 tous les jours entre 9h00 et 23h00.

STE-FOY

Envoyez-nous votre petite annonce par courriel pour une soumission

40%

de rabais* sur votre 1er soin d’ici Noël 2007. *Nouveaux clients seulement.

www.espace-sante-beaute.com

653-5353

Agent Immobilier affilié Remax Fortin Delage inc.

Avec les petites annonces de l’Adsum, l’affaire est classée!

Alexandra de Haas Sales Representative

Sylvianne Doyon

Nous vous aidons à bâtir votre registre de cadeaux de mariage 5401 Boulevard Des galeries Québec, Québec Canada G2K 1N4 T 418 627 5922 poste 657 F 418 627 9519

Direct : Office : Fax : Home :

(613) (613) (613) (613)

484-1771 384-5500 384-6800 353-1320

LORETTEVILLE 3 1/2 PIÈCES, LIBRE 93 000$ André Tessier 843-1151

VAILLANCOURT ROBITAILLE SAVOIE BÉDARD ET ASSOCIÉS

2/1

sur les certificats cadeaux de soin.

A RPENTEURS-GÉOMÈTRES Tél.: (418) 628-5544

E-mail : adehaas@sutton.com Sutton-group-masters realty inc., Brokerage Independently owned and operated 2557 Princess Street, Kingston, On, K7P 2W8

418 454-1616

SERVICE EN FRANÇAIS U EA UV NO

LE AB CC PE IM

OIR ÀV

VAL-BÉLAIR

VAL-BELAIR

VAL BÉLAIR

QUÉBEC

STE-CATHERINE

Style unique ! Magnifique propriété de style Victorien, 3 chambres, chambre des maîtres avec mezzanine, fenêtre de 15 pieds au salon, ainsi qu’un foyer. Sous-sol complet, beaucoup de rangements, bureau. Terrain intime. À VOIR !

Première fois sur le marché ! Accueillant cottage situé dans l’un des plus beaux secteurs de Val-Bélair. Offre 3 ch à l’étage, aires de vie agréables, terrain intime et boisé. Visitez, vous aurez envie de vous y installer.

Propriété cottage avec tourelle et foyer au salon. Clé en main et qui dit mieux, un terrain de 12 564 pi.ca. près de tous les services.

Grand bungalow 28 x 40, planchers lattes boisfranc, 3 chambres au rez-de-chaussée. Magnifique terrain + 17,000 pi.ca. Piscine creusée, terrasse en interblocs. Aménagement paysagé de bon goût, terrain clôturé. Secteur recherché.

Vue imprenable, bordé à la rivière, 2 chambres poss. d'une 3e. Beaucoup de rénovations. Magnifique terrain de + 66,000, garage, abri d'auto. VENEZ LA VOIR!

Richard Gauthier 843-1151

Jason Laforest 843-1151

Jean-Pierre Gamache 843-1151

Mario Morin 843-1151 / 955-4418

Danielle Bélanger 843-1151

U EA UV NO

NT GE UR

Page 30 / Adsum / 22 novembre 2007

MASSAGE THÉRAPEUTIQUE

À voir 3 1/2 à ValBélair. Moderne, demi s-s, résidentiel, chauffé, éclairé, insonorisé, stationnement, déneigement, entrée laveuse-sècheuse, lavevaisselle. Pas d’animaux. 1er décembre 615$/mois 845-8826 ou 871-6960. 7/11

Au cœur du village! À proximité de tous les services. Maison très ensolleillée avec grande fenestration. 3 chambres, garage chauffé, terrain aménagé, superficie d'environ 15 750 pieds carrés avec arbres matures.

À LOUER

Nouveau! Val-Bélair jumelé neuf 26x30. 131 000$ (terrain, maison) plus taxes. Judith Jobin 573-6663. 12/12

LOGEMENT À LOUER

Couture industrielle en atelier ou à domicile.

Ste-Catherine

Duberger, les Saules à Québec 2 1/2 480$, 3 1/2 580$, 4 1/2 680$, 5 1/2 750$ tout inclus. Pas de chien, grand, Tapis et Céramique, Promotion (Hors saison, logement repeint).

MAISON À VENDRE

Neufchatel! Bungalow 3c.c., grande cuisine, ss fini, très propre. 175 000$ négociable. Judith Jobin 573.6663. 12/12

OFFRE D’EMPLOI

LÉVIS

LAC BEAUPORT

ST-ROMUALD

VAL BÉLAIR

NOUVEAU

LES SAULES

Superbe condo bien entretenu, 3 chambres, aucun tapis, salle de bain avec bain 2 places, 2 balcons, ascenseur, grande fenestration avec vue magnifique sur la ville. Centre des congrès et terrain de Golf à proximité. FAITES VITE!

NOUVEAU PRIX, TRANSFERT ! Pour amants de la nature et de l’intimité, toit cathédrale, 4 chambres, mezzanine, foyer de pierre au salon. Terrain de + de 20 000 pi.ca Soyez chez vous pour l’automne.

Grand bungalow, aire ouverte, cuisine fonctionnelle, 3 chambres, 2 sdb, piscine creusée, intimité avec haies de cèdre. Beaucoup de rangement, garage. Très bien entretenu. À VOIR!

Condo à l’étage de 2 chambres, spacieux et très éclairé. Aucun tapis et beaucoup de rangements. Superficie totale 1489 pi.ca. Près de tous les services.

Impeccable, aire ouverte, fenêtres et portes changées, poêle combustion lente au salon. Pourrait convenir pour garder la famille au sous-sol. Belle cour bien aménagée.

Lise Lamontagne 843-1151

Benoit Nadeau 843-1151

Belle ancestrale avec tourelle, 3 chambres au même niveau, 2 salles de bains, bain sur pattes, douche en coin, plaf. 9 pi. Poêle au propane à la salle à manger. Magnifique cuisine. Terrain clôturé. CACHET D’ANTAN ! À VOIR SANS FAUTE ! POSSIBILITÉ DE POSS. AVANT DÉCEMBRE 07.

Sylvie Audet 843-1151

Denis Boivin 843-1151

Jean-Guy Lafrance 843-1151

R OYAL LEPAGE INTER-QUÉBEC COURTIER IMMOBILIER AGRÉÉ

www.1000maisonsavendre.com

Agnes G. Rivard 843-1151 / 576-9322


PROCHAINE PARUTION : 12 DÉCEMBRE Réservez votre petite annonce au plus tard le jeudi 6 décembre. 844-5000, poste 5598

Contactezmoi...

Confiance Mille maisons... un chez-soi

Compétence Connaissance

FONTAINE EXPERT Spécialiste Nettoyage Refroidisseurs Conversion Système de Filtration Filtration à froid - Réparation 104 Ch Murphy, St-Gabriel-de-Valcartier

mario.pelletier@remax-quebec.com

844-3271 AGENT IMMOBILIER AGRÉÉ

659-7943

Sur unité neuve en inventaire. Modèles 2006-2007 de + de 8 000$. Sur présentation de votre carte militaire

Chèque rabais de 200$

www.erq.qc.ca/stmarc/

ST-RAYMOND

VAL-BÉLAIR

SHANNON

VALCARTIER

QUÉBEC

Superbe cottage récemment construit, aire ouverte, 3 chambres, très belle décoration, bois franc, sans voisin arrière, à proximité sentier VTT et motoneige. Très grand terrain, fosse septique Écoflo. Plan intérieur unique. Possibilité de petits animaux.

Duplex, très bien situé, face à piste cyclable. Rénovations majeures effectuées tel que le drain agricole. Revenus:1 x 4 1/2 à 665$/mois, 1 x 4 1/2 à 450$/mois. Pour bricoleur.

Superbe résidence avec magnifique cuisine, aire ouverte, très bien éclairée. Foyer au salon combustion lente, hall d'entrée fini marbre, garage 26x16 grand terrain de 18,286 pi2, sans voisin arrière. Taxes minimes. À 10 minutes de la base.

TERRE À BOIS, 72 arpents, droit de construire, Suberbe vue panoramique, 97 000$.

Superbe 3 logements avec garage, bois franc, fenêtres récentes 2005, toiture 1995, grandes pièces. 1 x 4.5 pièces et 2 x 5.5 pièces, tous loués chauffés, entretenus avec beaucoup de soin. Près hôpital de l'Enfant-Jésus et Domaine Maizerets, transport en commun.

Shannon • Ste-Catherine Val-Bélair • Loretteville

RECHERCHE PROPRIÉTÉS

PARTICIPANT AU SERVICE DE RELOGEMENT DES FORCES CANADIENNES

Denis Morin et son équipe Agent immobilier affilié

Mélanie Savard Josée Lefebvre Christian Savard Josette McNicoll Jean-Yves Bouchard Agent immobilier affilié

Denis Morin

Agent immobilier affilié Agent immobilier affilié

Agent immobilier affilié

Agent immobilier affilié

418 628-2000

Agent immobilier affilié CHARLESBOURG

SAINTE -FOY

ST-AUGUSTIN-DE-DESMAURES

BEAUPORT

"LIBRE TRÈS RAPIDEMENT". Bungalow, abri d'auto & garage16x40. 4 chambres, sous-sol aménagé. Terrain paysager 6298 pi2 et près de tous les services. Rare sur le marché!

Superbe, rénovée au fil des ans. 4 chambres, 2 salles de bains, 1 salle d'eau, foyer au salon, cuisine magnifique. Terrain intime, piscine creusée, terrasse sur le toit de l'abri d'auto.

Situé dans un secteur en demande et de construction neuve, superbe jumelé de 2 ou 3 chambres, patio de 8x10. À voir !

Bel immeuble bien entretenu. 1 x 5 1/2 au rez de chaussée et 1 x 4 1/2 à l'étage loués non chauffé/non éclairé. Cour clôturée avec piscine et galerie. Tout est là!

QUÉBEC (Montcalm)

STE-CATHERINE-J.-C.

CHARLESBOURG

VAL-BÉLAIR

Magnifique condo 3 1/2 de ± 600 pi2 situé au même niveau que la grande cour intérieure, très ensoleillé, situé dans un secteur de choix. Un rangement et aucun stationnement.

Construction 2002, superbe chalet habitable à l'année, 1 chambre et planchers de bois. Situé sur un site enchateur, idéal pour les amants de la nature. À voir absolument!

Magnifique résidence, belles grandes pièces de vie. 5 chambres et 1 bureau, solarium et salle familiale. Terrain 32 000 pi2, piscine creusée. Vue imprenable sur les montagnes.

Secteur de prestige, magnifique propriété, garage attaché, 2 chambres à l'étage, 2 salles à manger dont une de 18x11. Grand terrain paysager, piscine creusée 16x32.

HAUTE ST-CHARLES

QUÉBEC (Montcalm)

BEAUPORT

CHARLESBOURG

33 NOUVEAUX TERRAINS

14 13 12 11 10 9

8

7

6

5

4

3

2

34

33

"VISITE AVEC OFFRE SEULEMENT". Magnifique duplex de haut de gamme offrant tout le confort désiré. Un des logements est loué actuellement.

Magnifique jumelé, rénové. 2 chambres à l'étage avec une superbe salle de bain communiquante avec la chambre principale, cuisine fonctionnelle avec îlot central.

Beau condo sur 2 étages, 1 grande chambre, 2 salles de bains, salle à manger indépendante, cour intime. Grande salle familiale au sous-sol. Décoré au goût du jour. À voir!

HAUTE ST-CHARLES

SAINTE-FOY

HAUTE ST-CHARLES

CHARLESBOURG

Magnifique propriété ancestrale, 5 chambres et 2 salons. Grand terrain paysager avec maisonnette et garage. Un havre de paix, à qui la chance?

Près du Campanile, penthouse climatisé haut de gamme. 2 chambres, 2 salles de bains, walk-in 8x7, belle fenestration, moulures, colonnes. Grande terrasse 29x10. Stationnement intérieur.

Près de tous les services, propriété à étages, 4 chambres dont une au rez de chaussée, pas de sous-sol. Grand terrain paysager avec vue sur la rivière. Une visite vous convaincra!

Situé dans un secteur recherché et près de tous les services, joli condo 3 1/2 avec planchers flottants & céramique. Prise de possession mars 2008. Une visite s'impose!

15 16 17 18 19 20 21 22 23

24 25 26 27 28 29 30

31

WWW.DOMAINEDESSEIGNEURS.COM 844-2724 • 931-1446

22 novembre 2007 / Adsum / Page 31

32

RUE DONALDSON Belle propriété avec abri d'auto offrant 3 chambres à l'étage, planchers bois & céramique et décorée par un professionnel. Terrain paysager avec patio et piscine HT.


Page 32 / Adsum / 22 novembre 2007


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.