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UN PREMIER RETOUR D’AFGHANISTAN! Le soldat Pascal Allard est revenu d’Afghanistan le 5 février, juste à temps pour l’accouchement de sa conjointe, Jennifer St-Onge, prévu pour le 16 février.

YAHOO! Pendant qu’ils font la file pour se faire servir de succulents hamburgers à la mode albertaine, des élèves des écoles Alexander-Wolff et Dollard-des-Ormeaux profitent du spectacle donné par les danseurs et l’orchestre country. Un article et d’autres photos sur la venue du Stampede de Calgary en p. 3. - Photo : Sdt J.-F. Carpentier, Imagerie Grn Va

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FÊTE HIVERNALE Les familles et le beau temps au rendez-vous! Article en p. 20

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Page 2 / Adsum / 13 fĂŠvrier 2008

Au revoir escadron D

Les 40 ans de la brigade fêtés en grand

Par Simon Baillargeon Journal Adsum L’escadron D du 12 e R égiment blindé du Canada (12 RBC) qui quittera au c o u r s d e s p ro c h a i n s j o u r s p o u r aradé une dernière fois l’Afghanistan a pa devant familles et amis au cours d’une cérémonie officielle tenue au Centre des sports. La centaine de militaires du 12 RBC ira relever l’escadron A en poste depuis août dernier. Ils seront accompagnés de leurs camarades du Manitoba et d’Edmonton. Même si les soldats quittent pour plusieurs mois, plusieurs sourires étaient présents sur les visages. Ceux rencontrés par l’Adsum se disent prêts pour la mission et plusieurs commencent à avoir hâte d’y être. «Je ne peux pas dire que je ne m’inquiète pas. Mais on est bien entraîné et on a appris de bonnes techniques. Je suis rendu au point où j’ai hâte de partir», affirme le cavalier Yannick Hébert. «Une fois en théâtre, tout sera ok», ajoute le caporal-chef Martin Bédard.

Plusieurs conjointes de militaires ainsi que leurs enfants étaient aussi sur place pour assister à la parade. Interrogées sur leurs inquiétudes face à leur départ, elles sont conscientes que ce ne sera pas facile mais qu’elles seront bien entourées. «L’encadrement offert par le Centre de la famille est extraordinaire. C’est au-dessus de toute attente», explique Karine Duchaine, conjointe du cavalier Mathieu Gagnon. Elle s’est Régis Labeaume a pris le temps de remettre une fleur à Karine Duchaîne, con- d’ailleurs promis jointe du cavalier Mathieu Gagnon, sous le regard de la jeune Éloïse âgée de d’éviter les médias au cours des prochains sept mois. - Photo : sdt Kate Duggan, section Imagerie, Grn Valcartier

Par Simon Baillargeon Journal Adsum

L’escadron D était entouré de collègues venus les soutenir lors de la cérémonie officielle. - Photo : sdt Kate Duggan, section Imagerie, Grn Valcartier

mois. «Je ne veux pas stresser avec ça. Mes proches sont au courant. S’il se passe quelque chose, je vais être la première à le savoir». APPUI DES ÉLUS Malgré l’absence d’un représentant du gouvernement fédéral, les deux autres paliers de gouvernement étaient représentés. «Je serai toujours un grand défenseur de ce que vous faites et je ne cesserai de le répéter sur tous les toits. On vous aime», a déclaré le maire Régis Labeaume aux membres du 12 RBC placés en rang devant lui. «Je suis venu transmettre toute l’affection et la solidarité des Québécois pour les services que vous rendez au pays», a pour sa part insisté le ministre responsable de la région de Québec, Philippe Couillard. Avant de quitter, le brigadier-général Christian Barabé a tenu à lancer un message aux familles de militaires : «Vous pouvez compter sur le Québec pour vous soutenir pendant leur départ».

Le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) aura 40 ans cette année et o urn é e pour l’occasion, une grosse jo de célébration est prévue sur la garnison, le 14 juin prochain. La fête débutera le matin avec une cérémonie commémorative pour les soldats qui ont participé à l’OP ATHENA. «On veut souligner le succès de la mission», précise Alex Maillé, agent des communications à la Garnison Valcartier. Un hommage particulier sera rendu aux soldats disparus et blessés ainsi qu’aux familles des militaires pour leur soutien durant le déploiement. Toute la journée sera aussi consacrée à une immense activité porte ouverte à la garnison. Même si les détails des festivités ne sont pas encore connus, le lieutenant de vaisseau Bruno Tremblay assure que ce sera un événement porte ouverte comme il n’y en a pas eu depuis longtemps. «Toute la population de la grande ville de Québec pourra venir voir qu’est-ce que c’est une base militaire et comment ça fonctionne», explique-t-il. Le monument des anciens combattants, nouvellement restauré, qui se trouve où le terrain de parade extérieur sera déménagé à l’avant du quartier général afin de lui assurer une plus grande visibilité. «Il sera déplacé à la place où il mérite d’être, car il mérite d’être vu», affirme le ltv Tremblay. De plus, un nouveau monument sera inauguré pour célébrer le 40 e anniversaire du 5 GBMC. Il remplacera les deux canons d’artillerie situés sur la rue Général-T.-L.-Tremblay. C’est au 5e Régiment du génie de combat que revient la tâche de préparer le monument. Plusieurs ébauches sont en place mais aucun plan final ne serait approuvé pour le moment.

Yahoo pour le Stampede! Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Yahoo! Plus de 3000 cowboys et cowgirls s’étaient donnés rendez-vous le 8 février pour un grand dîî ner concocté p a r l ’ o rg a n i s a t i o n d u S t a m p e d e d e Calgary. Le traditionnel déjeuner western, transformé en dîner western pour l’occasion, a fait un détour sur la Garnison Valcartier. Habituellement confiné en plein cœur de Québec, le repas western a permis aux petits et grands de la communauté militaire de goûter à l’hospitalité des gens de Calgary. Au menu, hamburgers et fèves au lard apprêtés à la façon albertaine. L’atmosphère était à la fête. Coiffé du traditionnel chapeau de cowboy, chacun a pu se plonger dans la culture western au son de la musique country. À l’invitation des cowgirls de Calgary, plusieurs militaires n’ont pas hésité à les rejoindre pour quelques pas de danse country.

- Photo : Jean-François Carpentier, section Imagerie, Garnison Valcartier

13 février 2008 / Adsum / Page 3

UNE IDÉE QUI VIENT DE L’OUEST L’idée d’élaborer un dîner sur la garnison est venue des dirigeants du Stampede de Calgary qui ont vu une opportunité de célébrer le 400e anniversaire de Québec tout en soulignant la contribution des soldats de Valcartier à la mission en Afghanistan. «Nous avons une très forte relation avec la communauté militaire. Le moment était opportun pour tenir un tel rendez-vous», dit Doug Fraser gérant des relations médias. Ce dernier avoue même que si l’idée de présenter deux repas western représentait une somme de travail et d’argent plus importante, il était impératif de le faire. «Nous voulions absolument être présents ici. Ça en vaut vraiment la peine», insiste M. Fraser. La fête s’est poursuivie toute la fin de semaine avec le déjeuner western à la place D’Youville le lendemain matin. Une soirée dansante a aussi eu lieu à l’hôtel de ville de Charlesbourg, question de faire un clin d’œil au premier défilé du Carnaval tenu dans les rues du même arrondissement.

Enfin de retour! Par Simon Baillargeon Journal Adsum

L’adjudant Voyer était bien content de retrouver fiston qui a couru vers son père pour se jeter dans ses bras dès qu’il l’a aperçu. - Photo : Courtoisie MédiaMatinQuébec

D es larmes de joies ont coulé, le 6 février, alors qu’un a ires est renpremier contingent d’une centaine de milita tré au bercail après un peu plus de sept mois en mission en Afghanistan. Familles et amis s’étaient rassemblés sur la garnison pour accueillir leurs héros partis depuis le 15 juin. Il aura fallu patienter jusqu’à 21 h 30 avant de voir arriver le groupe de soldats, qui est entré par une grande porte sous la musique d’une fanfare. Il y a d’abord eu ce petit garçon qui a reconnu son père de loin et qui a accouru vers lui pour se jeter dans ses bras. Quelques instants plus tard, les familles étaient toutes réunies. Sur la centaine de militaires, principalement composée de réservistes, qui revenait au pays, 26 sont de la région de Montréal, 40 sont attachés à la Garnison Valcartier et le reste vient d’un peu partout au Canada. Quant aux principaux intéressés, ils savouraient leur retour tout en gardant une pensée pour leurs collègues encore en théâtre pour quelques semaines. «Je suis content d’être de retour mais je pense aux gars restés là-bas», dit le caporal Daniel Beaulieu. «Je suis fier de lui, ce qu’ils font comme travail c’est magnifique», tenait à ajouter la mère du cpl Beaulieu, Jocelyne Girard. Le sergent Bruno Mercier abonde dans le même sens. «On sentait l’appui de la population afghane et on voyait le progrès sur le terrain», explique-t-il. Et malgré les dangers que représente cette mission, il n’hésite pas une seconde. «Je suis prêt à y retourner. Il faut continuer le travail qu’on a commencé là bas».

La famille est enfin réunie. - Photo : Courtoisie MédiaMatinQuébec

Chantale Bouchard, conjointe du caporal Daniel Beaulieu, et Jocelyne Girard, la mère de ce dernier, sont très fières de ce qu’il a accompli. - Photo : sdt Kate Duggan, section Imagerie, Garnison Valcartier

Une surprise pour les «boys» en Afghanistan Par Simon Baillargeon Journal Adsum L e c a p o r a l S y l v a i n L a f re n i è re a v a i t réservé une surprise pour ses collègues déployés en Afghanistan.. Un DVD montrant des appuis de la population et d’organisations de partout au Québec avec comme trame sonore la chanson «On est blindé». En tout près de 3000 disques compacts et autant de DVD se sont envolés le 20 décembre en direction de l’Afghanistan afin que chaque militaire en reçoive une copie. L’envoi est finalement arrivé en Afghanistan à la mijanvier, plus tard que prévu en raison de quelques délais occasionnés par la production en usine. Si la chanson écrite par le cpl Lafrenière était déjà connue, la production du DVD était restée secrète. Et les premières réactions qui lui sont revenues étaient très positives. «J’ai eu pas mal de commentaires des gars et jusqu’à présent ils sont tous positifs», peut-on lire dans un courriel adressé au cpl Lafrenière par le caporal-chef René Doucet présent à Kandahar.

«Il est très bon», commente l’adjudant Marco Rondeau, également déployé en Afghanistan. «Merci d’avoir pris le temps de faire ça, c’est très apprécié», poursuit-il. POUR EUX Avant tout, s’il a décidé de produire un disque compact et un DVD, c’est pour appuyer et montrer l’appui des gens à ses amis qui sont déployés. «L’Ontario s’est levé avec plusieurs démonstrations de soutien alors je me suis dit qu’il fallait faire notre part aussi», insistet-il. «Si ce petit cadeau peut permettre à quelques personnes de maintenir un bon moral et à certains autres de Trois mille disques compacts terminer en et 3000 DVD ont été donnés en force, bien notre cadeau aux militaires par le but sera atteint», caporal Sylvain Lafrenière. dit-il humble-

ment tout en ajoutant que «juste de voir les gens en arrière d’eux, ça vaut plus que n’importe quel cadeau qu’on peut envoyer aux gars là-bas». UNE SUITE? Le cpl Lafrenière ne compte pas s’arrêter là et pense déjà à la suite des événements. Même si cela représente beaucoup de travail, il aimerait bien produire un suite à On est blindé pour les militaires qui partiront en Afghanistan au Le cpl Lafrenière emporte souvent avec lui sa bannière en signe d’appui aux mois de mars. troupes. - Photo : Yan Bélanger, journal Adsum «J’aimerais qu’ils le reçoivent au mois de juin, au milieu de la Le cpl Lafrenière ne manque pas d’ambirotation. C’est à ce moment que ça commence tion, puisqu’il a aussi mentionné la possibià être dur», fait-il remarquer. lité d’un troisième volet qui serait prêt pour Noël 2008. «Mais ça, c’est dans un monde parfait», conclut-il.

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Hommage à un frère d’arme, La passion de Jean-Marc Chaput le cpl Étienne Gonthier Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Par le sergent Jean Labelle Commandant section 31C, 53 EG, GT 3 R22eR

N.D.L.R. : Bien que dans notre dernière édition, nous ayons déjà publié un court hommage pour le caporal Étienne Gonthier, rédigé par son unité d’appartenance, ici à Valcartier, nous vous présentons cet autre hommage qui nous provient du théâtre d’opération, écrit par un frère d’arme qui l’a côtoyé au cours des derniers mois de sa vie. Il existe plusieurs facettes au métier de génie de combat : les nombreuses constructions de postes de surveillance pour la Police nationale afghane et de points forts pour l’Armée nationale afghane en font partie, mais il y a aussi la tâche d’effectuer des patrouilles de nettoyage d’itinéraire (Expedient Route Opening Capability) dans les zones dangereuses pour accomplir les réapprovisionnements des forces amies. Le 22 janvier 2008, nous avons entrepris le nettoyage d’une route d’environ 13 kilomètres dans le district de Panjwayi. La troupe 5 du 53e Escadron de génie léger, plus particulièrement les sections de génie de campagne 31C et 32B, ont été mandatées pour assister le détachement EROC lors de cette tâche. La journée a débuté très tôt le matin, car il fallait pouvoir gagner le plus de terrain possible avant la tombée de la nuit. Nous avions reçu un avertissement du réseau supérieur que la menace était élevée dans ce secteur. Pas question de baisser les bras, car beaucoup de troupes amies comptaient sur nous pour effectuer des réapprovisionnements sécuritaires jusqu’aux sous-stations de police et aux points forts dans les plus bref délais. Voilà qui était un excellent défi pour la troupe et le détachement EROC. La patrouille de nettoyage d’itinéraire aura duré deux jours afin d’effectuer le réapprovisionnement des forces amies. Mettre hors d’état de nuire les dispositifs explosifs de circonstance est absolument essentiel à la mission, et cela démontre encore l’excellent travail et l’importance du 53 e Escadron de génie léger en Afghanistan.

Malheureusement, en raison de circonstances incontrôlables, nous avons perdu un membre de la troupe 5. Pour toi «Jelly Bean», je voudrais prendre quelques lignes pour te rendre hommage, toi qui est tombé au combat devant nos yeux impuissants. Ça ne fait que peu de temps, mais tu nous manques horriblement. Toi, qui jour après jour savais comment nous faire rire par tes petits pas de danse et tes yeux expressifs... Il y a plusieurs choses que nous n’oublierons jamais de toi. Ton honnêteté et ton dévouement auront fait toute la différence à tous les niveaux lors de cette mission. Quand nous nous sommes rencontrés officiellement pour la première fois, c’était lors de la montée en puissance du 53 e Escadron, lorsque tu es devenu notre chauffeur. Durant notre entrevue initiale, je t’avais fait part de mes intentions en tant que commandant de section et toi, tu m’avais aussi fait part de ton dévouement comme conducteur et je me souviens de t’avoir dit mot pour mot : «Gonthier, fais-toi en pas, ça va bien aller. La journée où on va arriver en Afghanistan, avec tout l’entraînement reçu et le temps que tu as passé derrière le volant, tu vas être un “king”». Je ne me suis pas trompé à ton sujet, non, vraiment pas. Tu as tellement appris que tu es devenu un «king». Tu auras été un soldat très compétent et bourré de talent qui fut très commode à superviser comme chauffeur et membre de section. Malgré le fait que notre esprit d’équipe est indestructible, ton départ l’a malheureusement ébranlé. Mais par la suite, il est devenu encore plus fort que je ne l’aurais jamais imaginé. Il est devenu indestructiblement éternel. Nous allons défendre tes valeurs et tu as défini la raison pour laquelle, en tant qu’ingénieurs, nous devons continuer pour le reste de la mission et pour le reste de nos vies. Étienne, de la part d’un commandant de section et surtout de tes frères d’armes : merci pour ton dévouement exceptionnel. C’est toute la branche du Génie qui est à genoux, nous nous souviendrons à jamais... CHIMO

À 77 ans, Jean-Marc Chaput n’a rien à envier aux plus jeunes. Son esprit vif, son regard allumé et son franc-parler en disent long sur ce personnage... qui se passionne pour la vie. Quel lien peut-il bien y avoir entre le discours du célèbre conférencier motivateur et l’armée? Probablement aucun mis à part la passion. La passion de faire son métier. La passion de faire ce que l’on aime profondément. Et c’est ce que Jean-Marc Chaput était venu transmettre avec le talent de raconteur qu’on lui connaît bien lors de son passage sur la Garnison Valcartier, le 30 janvier. Dans son exposé, M. Chaput s’attaque à la lenteur d’agir, au côté trop raisonnable de l’humain. Il s’attaque au fait qu’on préfère laisser parler la logique plutôt que les émotions. Trop souvent selon lui on laisse la monotonie prendre toute la place dans nos vies. On subit les choix des autres et on demeure dans notre situation comme si l’on craignait d’avoir des changements. «Il faut mettre de la magie dans nos vies. Il faut rendre les événements intéressants», clame M. Chaput. «On est tellement rationnel qu’on perd les meilleurs moments. On oublie très souvent de profiter du moment présent», ajoute-il Pour Jean-Marc Chaput, il ne faut pas avoir peur de s’attarder à ce qui vient du cœur. «C’est le moteur de l’humain, c’est la vie». Il n’hésite pas d’ailleurs à se citer en exemple pour prouver ses dires. «Quand j’ai décidé de

Pour Jean-Marc Chaput, il faut quelques fois mettre le rationnel de côté et laisser ressortir le côté magique. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

donner des conférences, ça ne venait pas de ma tête mais de mon cœur» avoue-t-il. «Je n’avais aucune idée comment on faisait ça», explique M. Chaput. «La vie c’est une aventure, c’est prendre des risques. Ça ne se vit pas autrement», conclut-il.

Marc Gervais et son message coup de poing Par Simon Baillargon Jounal Adsum Après son homologue Jean-Marc Chaput, c’était au tour du conférencier Marc Gervais de venir faire son tour sur la Garnison Valcartier le 5 février pour parler de l’atteinte du plein potentiel au travail. Marc Gervais ne passe pas par quatre chemins pour transmettre son message. Il est direct et parfois cinglant. «Dans une conférence, quand j’ai plusieurs personnes devant moi, je n’ai pas six mois pour les aider, j’ai deux heures. Alors le message est assez direct», affirme-t-il. Il veut faire comprendre que pour développer son plein potentiel au travail ou dans la vie de tous les jours, il est important d’être vrai, de s’aimer, de se respecter et d’être fier. «Quant tu te respectes, le monde autour de toi le sent», précise-t-il Les propos de Marc Gervais ne plaisent pas toujours et font peut-être réaliser durement certaines situations aux gens, mais ils

- Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

vont droit au but. «Quand je leur dis : ramassetoi, tu ne fais pas pitié, tu fais dur, c’est sûr que c’est arrogant. Mais si c’est vrai, je ne me gêne pas pour leur dire. Ceux à qui le chapeau fait peuvent le mettre», explique-t-il.

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Périple de 2500 km en motoneige pour le 2 GPRC Par Simon Baillargeon Journal Adsum Après un long périple en motoneige, les 40 Rangers canadiens partis du Nunavik, de la Baie-James et de la Côte-Nord ont atteint Wendake, le 28 janvier dernier, afin de saluer la nation huronne-wendat. Parti le 15 janvier de Kuujjuaq, le convoi formé du 2e Groupe de patrouille des Rangers canadiens (2 GPRC) a été accueilli par une délégation des Premières Nations dans le cadre de la première activité officielle de la Nation-hôte des fêtes du 400e anniversaire de Québec. Vingt-quatre des Rangers venus du Nunavik ont parcouru les 2500 kilomètres les séparant de Québec en 11 jours. En cours de route, ils ont été rejoints par d’autres collègues de la Baie-James et de la Côte-Nord qui ont eu à franchir entre 1000 et 1500 kilomètres.

La température de -35 ºC affichée au thermomètre lors de la journée de départ en disait long sur ce qui attendait les aventuriers. Outre le froid, la neige molle et la gadoue ont rendu la vie difficile au convoi, qui a même dû faire un détour d’une centaine de kilomètres tellement la neige était épaisse. «Le plus difficile c’était les montagnes et la neige molle», mentionne Juani Beaulne qui a franchi la totalité des 2500 kilomètres avec sa monture. Deux femmes étaient du voyage dont Lizzie Kulula, une grand-mère de 49 ans, mère de six enfants et 11 petits-enfants. «J’étais un peu effrayée au début, mais après ça allait. Finalement, je me suis bien amusée», raconte celle pour qui il s’agissait d’une première expédition en motoneige aussi longue. Tout au long de l’aventure, le 2 GPRC a pu compter sur le soutien de quatre hélicoptères provenant du 430e Escadron tactique d’hélicoptères (430 ETAH) de Valcartier et du 438

Les Rangers ont été accueillis par plusieurs militaires et autres membres des Premières nations à Wendake. - Photo : sdt Nédia Coutinho, section Imagerie, Garnison Valcartier

ETAH basé à Saint-Hubert pour assurer sa sécurité. De plus, quatre mécaniciens et trois techniciens médicaux accompagnaient le groupe pour le dépanner en cas de pépin mécanique ou médical. LES RUES DU VIEUX-QUÉBEC ENNEIGÉES Le lendemain, c’était au tour du maire Régis Labeaume et de son équipe de recevoir le cortège. Les rues du Vieux-Québec avaient été enneigées pour l’occasion afin de permet-

tre aux motoneigistes de se rendre à l’hôtel de ville. Les Rangers canadiens comptent 4200 membres volontaires qui sont chargés d’assurer une présence militaire dans les régions peu peuplées du Canada, le long des côtes et dans les endroits isolés. La majorité des patrouilles de Rangers sont menées au nord du 60e parallèle, le long des côtes est et ouest du Canada.

SOUQUE À LA CORDE AU CARNAVAL DE QUÉBEC

Le 5 GBMC remporte les grands honneurs Par le capitaine Paul Saccà et Simon Baillargeon Les rues du Vieux-Québec avaient été enneigées pour l’occasion afin de permettre aux motoneigistes de se rendre à l’hôtel de ville. - Photo : sdt Nédia Coutinho, section Imagerie, Garnison Valcartier

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Au terme d’une compétition fort relevée, l’équipe du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) a remporté les grands honneurs de la compétition de souque à la corde qui s’est déroulée les 2 et 3 février devant plus de 1000 personnes à la Place Desjardins dans le cadre du Carnaval de Québec 2008. Le 5 GBMC s’est imposé devant l’équipe des policiers de Québec, une formation dominante du tournoi, qui était privée en finale de leur célèbre colosse Hugo Girard.

«On a vu un niveau de compétition assez élevé qui, bien que présenté dans le cadre participatif du Carnaval, n’a pas empêché de présenter un calibre supérieur à la moyenne», explique le sergent Yves Roy, capitaine de l’équipe gagnante. La troisième position est revenue au 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS). L’équipe championne entraînée par le sergent Yves Roy et le sergent Éric Belzile s’est vue remettre le jeton du commandant de la brigade des mains du colonel Éric Tremblay, qui a tenu à les féliciter pour leur victoire.

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Redonner un peu de dignité Exercice RAFALE BLANCHE e à la compagnie B du 2 R22 R au peuple afghan Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Par le sous-lieutenant Gabriel Chassé Commandant peloton 23, compagnie B, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment Du 28 au 31 janvier, la compagnie B du 2 e Bataillon, Royal 22 e Régiment (2 R22 eR) a participé à l’exercice RAFALE BLANCHE au nord de la Garnison Valcartier. L’exercice de quatre jours a permis aux membres de la compagnie de se familiariser avec les réalités de la guerre en hiver et de pratiquer leurs techniques de combat en zone urbaine. L’exercice a débuté par une familiarisation avec l’équipement de survie en hiver. Cette familiarisation s’est avérée essentielle, puisque plusieurs nouveaux soldats de la compagnie participaient pour la première fois à un tel exercice. Ensuite, des techniques de patrouille ont été pratiquées. La compagnie B a occupé différentes bases de patrouille, afin d’exercer sa capacité à mener des opérations démontées. Ces bases de patrouille ont permis aux soldats de se familiariser avec la routine d’occupation et les tactiques spécifiques à l’environnement hivernal. La compagnie B a aussi mené de l’entraînement en zone urbaine. Les soldats ont eu l’occasion de pratiquer des entrées dynamiques à deux et à quatre dans les bâtiments du Camp Dubé. Grâce à divers scénarios, les soldats ont eu l’occasion de pratiquer leurs tech-

Grâce à un partenariat entre les clubs Rotary, les Forces canadiennes ainsi que la Wheelchair Foundation du Canada, des Afghans pourront bénéficier de 280 chaises roulantes pour les aider à surmonter les défis quotidien.

Les soldats ont eu la chance de pratiquer leurs techniques de combat en zone urbaine. -Photo : Sdt Marada, PC, cie B

Une campagne de collecte de fonds a donc débuté afin de payer les chaises roulantes au coût de 150 dollars l’unité. «L’Afghanistan a eu sa large part de personnes amputées ou qui ont maintenant une mobilité réduite causée par des attentats suicide, des bombes artisanales, des mines anti-personnelles et des munitions non explosées», raconte Paul Beaulieu, président-directeur général du club Rotary de Québec-Charlesbourg. Déjà 10 chaises roulantes parviendront bientôt à l’aérodrome de Kandahar et, si tout va bien, les 270 autres devraient arriver à l’automne 2008. «Ces chaises roulantes permettront aux enfants et aux adolescents avec des

niques et d’en évaluer l’efficacité en zone urbaine. De plus, des méthodes de fouille de détenus ont été enseignées aux participants. Durant les deux derniers jours de l’exercice, la compagnie B a mené des patrouilles de reconnaissance au niveau de section. La pluie et le verglas, rapidement suivis par du temps froid, a grandement augmenté le niveau de difficulté de l’exercice et a permis à plusieurs de se mesurer à un nouveau type de défi. L’exercice RAFALE BLANCHE a été couronné de succès pour la compagnie B. À quelques jours du 4 février, date qui marque le début officiel de la montée en puissance de la FO 1-09, l’exercice a permis aux sections de s’entraîner ensemble et d’apprendre à mieux connaître les forces et faiblesses de tous et chacun dans des circonstances très difficiles.

incapacités physiques d’aller à l’école et d’étudier. Elles offriront aussi la possibilité aux adultes de pourvoir aux besoins financier de la famille», explique Christiana Flessner de la Wheelchair Foundation. «En donnant des chaises roulantes, nous apportons la dignité à ces personnes et améliorons leur qualité de vie. Nous leur procurons une aide immédiate et tangible tout en leur apportant l’espoir, la mobilité et la liberté», mentionne M. Beaulieu. Disponible en différentes grandeurs pour accommoder les enfants ou les adultes, les chaises roulantes seront bien adaptées aux terrains de l’Afghanistan. «Elle vont être équipées de pneus semblables à ceux que l’on retrouve sur un vélo de montagne», explique M. Beaulieu. «Ça va leur permettre d’être beaucoup plus efficaces sur les sols rocailleux du pays», assure-t-il.

CHIROPRATIQUE MASSOTHÉRAPIE ACUPUNCTURE OSTÉOPATHIE

MERCURE NEIGE 2008 au QGET Par le caporal-chef Ralph Chevarie et le soldat Pierre Turcotte Section maintenance L’exercice de guerre hivernal du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) s’est déroulé du 21 au 24 janvier dans les secteurs d’entraînement à proximité du mont Sorel. Le QGET s’est déployé dans sa presque totalité pour mettre en pratique les techniques de campagne durant la froide saison. Les opérations avaient créé un scénario dans le but de mettre en pratique les tactiques de combat telles que les patrouilles de reconnaissance et de combat ainsi que la mise en place d’une base de patrouille et sa défense. L’unité séparée en deux groupes de belligérants distincts réalisait diverses tâches sous le contrôle des opérations. Le scénario utilisé faisait mention de terroristes «Verdés», constitués des troupes Alpha et Bravo, qui tentaient de se rendre à Québec afin de nuire au bon déroulement du Carnaval. Pour contrer la menace, les troupes Charlie et Soutien représen-

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taient les «Biancos» qui montaient la dernière défense du Bonhomme Carnaval. Durant la semaine, les quatre troupes ont reçu différentes tâches qui leur ont permis de pratiquer leurs déplacements en raquettes avec sac alpin et toboggan dans des lieux parfois très difficile d’accès. La plupart des déplacements se sont faits en raquette bien qu’il a été possible de bénéficier de transports motorisés. La fin de l’exercice entre les deux groupes de belligérants s’est soldée par la défense du champ de tir Boffin par les «Biancos» contre la redoutable attaque des «Verdés». Contrairement aux troupes, le mercure, toujours fidèle au contexte opérationnel, avait le moral très bas, -37 à son pire. Malgré le froid rigoureux, les membres du QGET ont gardé un bon moral et ont pu bénéficier d’une ration de rhum lors de la dernière soirée de l’exercice, tradition militaire fortement appréciée de tous.

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Les chaises roulantes seront équipées de pneus semblables à ceux que l’on retrouve sur des vélos de montagne. De gauche à droite, l’adjudant-chef André Normandin, Paul Beaulieu, le major Pierre Voyer et Christiana Flessner. - Photo : cpl François Charest, section Imagerie, Garnison Valcartier

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Des généraux et des Rangers à Bagotville

37e année, No 16, mercredi 13 février 2008

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC / Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 7100 copies Éditeur Col Karen Ritchie, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 charest.c@forces.gc.ca Journaliste Simon Baillargeon, poste 6656 baillargeon.sb@forces.gc.ca Conseiller militaire Capt Mathieu Dufour, poste 5880 dufour.md2@forces.gc.ca Conseillère en publicité Ginette Demers, 871-1274 gdemers@videotron.ca Responsable petites annonces et comptabilité Nathalie Nadeau poste 5598 nadeau.n2@forces.gc.ca Infographiste Josée Lessard poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.

Par sous-lieutenant Yann Patoine-Bédard 439e Escadron, 3 Ere, Bagotville

LE STATIONNEMENT DU COMMANDANT POUR UN AN Lors du dîner de la troupe 2007 du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment, le caporal Patrick Boulanger s’est vu remettre l’insigne de stationnement du commandant par le lieutenantcolonel Marc Gagné en raison de sa contribution exceptionnelle à la campagne Centraide 2007. Le cpl Boulanger, aussi président de la compagnie Intégration Services Santé, a défrayé 1000$ afin de pouvoir utiliser en tout temps le stationnement du commandant au cours de la prochaine année. Tous les profits de cette vente ont été versés à la campagne Centraide.

LE LIQUIDATEUR Liquider une succession est une expérience qui peut vite se transformer en cauchemar si vous n’êtes pas suffisamment préparé. De plus le liquidateur devra donner suite aux volontés du défunt, que cela plaise ou non à son entourage. Si le liquidateur a besoin de conseils, il ne devrait pas hésiter à consulter un professionnel à chaque étape de la succession car certaines décisions peuvent entraîner des conséquences fiscales et civiles lourdes. En effet, le liquidateur peut être tenu responsable des dommages causés aux héritiers si ces derniers font la preuve qu’il y a eu négligence dans l’accomplissement de ses fonctions. Pour plus d’informations,

Abonnement: 25,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992 ADRESSE : JOURNAL ADSUM GARNISON VALCARTIER, BÂT. 200 C.P. 1000, SUCC. FORCES COURCELETTE (QUÉBEC) G0A 4Z0

Ste-Catherine 875-1671 Valcartier 842-4448

Par internet mboilard@notarius.net

TÉLÉPHONE : (418) 844-5000, POSTE 5598

Page 8 / Adsum / 13 février 2008

TÉLÉCOPIEUR : (418) 844-6934 COURRIER ÉLECTRONIQUE : +adsum@forces.gc.ca

PROCHAINE PARUTION : MERCREDI 27 FÉVRIER DATE DE TOMBÉE : LUNDI 18 FÉVRIER

Mario Boilard

Notaire Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

C’est le 25 janvier dernier que les généraux Andrew Leslie, chef d’état-major de l’Armée de terre, et Christian Barabé, commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre et de la Force opérationnelle interarmées Est, se sont retrouvés au Saguenay en compagnie du colonel Pierre Ruel, commandant de la 3e Escadre, aux installations de la BFC Bagotville. Ils ont assisté à un exercice de CF-18, consistant à simuler un décollage d’urgence des chasseurs afin de démontrer la rapidité et la capacité d’exécution des équipes et des pilotes qui sont en alerte. De plus, les visiteurs ont exploré les nouveaux aménagements de la base et ont même fait l’essai des tout nouveaux simulateurs de vol. Apparemment, les généraux étaient satisfaits des performances offertes par les émulateurs qui sont entrés en service plus tôt en 2007. En après-midi, le contingent formé des généraux Leslie et Barabé, du colonel Ruel et d’autres militaires s’est dirigé vers Shipshaw (Jonquière) pour y accueillir un groupe de Rangers canadiens. Le contingent était mû par les motoneiges des Rangers, celles de l’Escadron 439 et celles de la police militaire de Bagotville. Divisée en trois sections, la première partie de la patrouille des Rangers avait quitté

Kuujjuaq le 15 janvier dernier et avait parcouru 2000 kilomètre avant d’être rejointe par les autres sections de la Baie-James (Waskaganish) et de la Côte-Nord (Sept-Îles) qui avaient quitté leur station respectivement les 20 et 23 janvier. Se déplaçant tantôt sur les lacs gelés, tantôt sur les montagnes ou dans les vallées du bouclier canadien et utilisant la boussole, les astres et lorsque nécessaire le GPS pour s’orienter, les Rangers ont atteint le Saguenay sans trop d’embûches. Sous le commandement du major Lang (2 GPRC), la patrouille comptait une quarantaine de Rangers provenant des différentes nations cries, inuites, montagnaises et naskapies du Québec. À son arrivée à Bagotville, le groupe avait patrouillé une distance cumulative de 3500 kilomètre en motoneige. Bel exploit! Malgré la distance déjà sillonnée, le périple des Rangers n’était pas terminé, car on les attendait toujours à Québec pour les fêtes du 400e. Cela dit, la patrouille a fait une brève escale d’une journée à Bagotville pour se reposer un peu, manger un repas chaud et profiter des installations de la base. Finalement, les Rangers ont quitté Bagotville sur leur motoneige à 7 heures le dimanche 27 janvier en espérant atteindre Wendake le jour même. Reste à savoir si nos Rangers feront le voyage de retour en motoneige!

M. Tremblay, maire de Saguenay, le colonel Ruel, commandant de la 3e Escadre, l’adjudant-chef Ford, adjudant-chef de l’Armée, l’adjudant-chef Samson, adjudant-chef du SQFT et de la FOI(E), le lieutenantgénéral Leslie, commandant de l’Armée, le brigadier-général Barabé, commandant du SQFT et de la FOI(E), ainsi que le major Lang, commandant du 2 GPRC.

Préparation finale pour le déploiement sur la roto 5 Par le caporal-chef Davie Royer Escadron D, 12e Régiment blindé du Canada Nous voici rendus dans les dernières semaines de préparation qui mettront un terme aux dix mois d’entraînement qui ont été nécessaires à notre montée en puissance sur la Force opérationnelle (FO 1-08). Les dernières semaines, ainsi que quelques autres avant les Fêtes, nous ont permis de parfaire le niveau d’entraînement atteint à la fin de l’exercice MAPLE GUARDIAN et de compléter les aspects administratifs de notre déploiement. Ces semaines ont été consacrées à donner les qualifications requises à quelques membres de l’escadron afin d’avoir une équipe encore plus polyvalente, notamment en ce qui a trait aux qualifications de chauffeur sur les véhicules VBL III et le Bison. Nous avons également été initiés à la langue et la culture afghane ainsi qu’au déroulement d’une shura. D’ailleurs, je voudrais souligner au passage l’excellente présentation sur la culture afghane donnée par le lieutenant Leduc. Ce dernier, qui revient d’un séjour en Afghanistan, a impressionné les membres de l’escadron par sa connaissance approfondie et son expérience de la culture et du tribalisme qui caractérisent la province de Kandahar. De plus, un exercice de tir réel d’artillerie nous a permis de maintenir nos compétences sur les techniques et le contrôle de l’appui feu de l’artillerie. CÉRÉMONIE DE DÉPART L’activité qui a conclu les derniers mois d’entraînement est la cérémonie de départ qui a eu lieu le 28 janvier dernier au gymnase de la garnison. Plusieurs dignitaires étaient présents pour nous saluer tels que le ministre responsable de la région de Québec, Philippe Couillard, le maire de Québec, Régis Labeaume, et le commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre, le brigadiergénéral Christian Barabé. Ces derniers nous

L’escadron D se déploiera dans quelques semaines.

ont livré des discours très pertinents et émouvants. Comme à l’habitude pour ce type d’événement, les Forces canadiennes ont invité les médias à s’entretenir avec les conjointes, les parents et les enfants de nos soldats afin d’avoir leurs commentaires sur notre départ. Le moment fort apprécié de ce rassemblement a été la remise des fleurs par le maire de Québec à toutes les familles des militaires qui seront déployés. Par la suite, nous attendrons la journée de notre départ en février, et finaliserons les préparations individuelles et familiales. Nous irons rejoindre nos collègues des bases de Shilo au Manitoba et d’Edmonton en Alberta pour nous diriger à Kandahar. Lorsque nous mettrons le pied dans l’avion, notre attention portera sur la mission et l’aide que nous apporterons à ce pays ainsi qu’à ses habitants afin de leur donner un avenir meilleur.

Le maire de Québec, Régis Labeaume, remet une fleur à la fille du sergent Lapointe. -Photos : Caporal J.R.S. Raymond

La Fraternité des policiers et policières de la Ville de Québec souhaite bon courage aux soldats de l’escadron D du 12e Régiment blindé du Canada qui iront prêter main-forte, à compter de la mi-février, à leurs collègues des bases de Shilo au Manitoba et d’Edmonton en Alberta déployés dans la province de Kandahar. Sachez que les policiers et policières de la Ville de Québec comprennent bien les inquiétudes des soldats de Valcartier ainsi que celles de leurs proches. 13 février 2008 / Adsum / Page 9

LA FRATERNITÉ DES POLICIERS ET POLICIÈRES DE LA VILLE DE QUÉBEC

Page 10 / Adsum / 13 février 2008

BRAVO ZULU

Capitaine Martin Julien Promotion 5 Bn S du C

Capitaine Dominique Vallée 1re agrafe à la Décoration des FC 5 GSS

Lieutenant Mathieu Bédard Commission 55 Amb C

Lieutenant Isabelle Lavoie Promotion 5 Bn S du C

Lieutenant Lori Pottkamper Promotion 5 Bn S du C

Adjudant-chef André Brideau Mention élogieuse du commandant du 5 GSS 5 Bn S du C

Adjudant-chef Marc Pelletier Promotion 5 Bn S du C

Adjudant-maître Denis Sauvageau Promotion 5 Bn S du C

Adjudant Luc Chauret Mention élogieuse du commandant du 5 GSS 5 Bn S du C

Adjudant Guy Gravel 2e agrafe à la Décoration des FC 5 GSS service Alimentation

Adjudant Louis Monette 1re agrafe à la Décoration des FC 5 Bn S du C

Sergent Pascal Nobert Promotion 3 R22eR

Sergent Sébastien Patry Promotion 3 R22eR

Sergent Jacques Préfontaine 1re agrafe à la Décoration des FC 5 Bn S du C

Caporal-chef Côté Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Maxime Desjardins Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Christian Gauvin Certificat de service 5 Bn S du C

Caporal-chef Pierre-Marc Girard Promotion 12 RBC

Caporal-chef Landry Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Stéphane Robinson 1re agrafe à la Décoration des FC 5 Bn S du C

Caporal-chef Jonathan Tremblay Promotion 2 R22eR

Caporal-chef Jimmy Villeneuve Décoration des FC 5 Bn S du C

Caporal Micheline Audy Promotion 5 Bn S du C

Caporal Jérémi Auger Décoration des FC 5 Bn S du C

Caporal Jean-Philippe Beaulieu Promotion QGET

Caporal Steve Brazeau Promotion 12 RBC

Caporal Guillaume de Celles Promotion 2 R22eR

Caporal Keven Côté-Martel Promotion 12 RBC

Caporal Guy Deslauriers 1re agrafe à la Décoration des FC 5 Bn S du C

Caporal Christian Drouin Décoration des FC 5 Bn S du C

Caporal Sylvain Guilbault 1re agrafe à la Décoration des FC 5 Bn S du C

Caporal Claude Laliberté 1re agrafe à la Décoration des FC 5 GSS service Alimentation

Caporal Philippe Maltais Promotion 12 RBC

Caporal Pierre Marques-Constantino Décoration 5 Bn S du C

Soldat Marie-Ève Arsenault Promotion 12 RBC

Soldat Dany Cabana Promotion 5 Bn S du C

Soldat Éric Chrétien Promotion 5 Bn S du C

Soldat Jimmy Gilbert Promotion QGET

Soldat Philip Long Promotion 2 R22eR

Soldat Frédérick Vincent Promotion 5 Bn S du C

Denise Rivard Retraite 5 GSS service Alimentation

Pierre Beaumont 24 ans de service à la fonction publique

UNE PREMIÈRE POUR LA RÉSERVE

La numérisation au service de l’efficacité opérationnelle Par le capitaine Paul Saccà Officier d’affaires publiques, 35e Groupe-brigade du Canada Les tacticiens réservistes des opérations de l’exercice NOBLE GUERRIER 08 ont été séduits par l’efficacité remarquable du logiciel C2PC, un système informatique de commandement et contrôle articulé à partir d’un poste de commandement. Ce logiciel, dont l’utilisation était une première pour la Réserve, permet de repérer la position des troupes sur le terrain et donne par le fait même l’occasion aux opérateurs de transmettre un rapport précis des activités en cours. Il donne ainsi la chance à la chaîne de commandement de s’adapter à la situation. «Nous avions tenu un entraînement appelé GUERRIER NUMÉRIQUE avant de venir au Mississippi afin d’apprendre le fonctionnement de ce formidable outil de gestion de commandement des forces, explique le capitaine Louis Bariteau, G3 OPS au 34e Groupebrigade du Canada (34 GBC). Pour nous, il s’agit d’un outil exceptionnel qui nous permet d’entrer directement en contact avec nos troupes sur le terrain, non seulement pour savoir où elles sont, mais aussi pour coordonner les différents scénarios de l’exercice.» L’essentiel des informations se retrouvait donc sur deux écrans géants situés côte à côte. Le premier était utilisé pour afficher la retranscription instantanée des rapports et comptes-rendus reliés par satellite entre les groupements tactiques et le poste de contrôle via le logiciel MIRC. La vingtaine d’intervenants appelés à œuvrer au centre des opérations pouvaient par la suite consulter l’autre écran où il était possible de suivre les déplacements des troupes et de l’ennemi en temps réel. «Cette technologie nous permet d’utiliser un moyen de communication se rapprochant

sensiblement du courrier électronique tout en s’adressant à plusieurs personnes à la fois. De plus, il n’est plus nécessaire d’imprimer les cartes pour les envoyer manuellement aux destinataires d’intérêt par transfert électronique», mentionne le major Mario Blanchet, G3 au 34 GBC, qui agissait en tant qu’officier chargé du centre des opérations de la force opérationnelle Phoenix à NOBLE Les réservistes ont fait un pas important vers l’avenir en intégrant la technologie GUERRIER 08. numérique à leur schéma opérationnel. L’installation de cet équipement peut se faire assez rapi«La technologie représente, en quelque dement. Un autre avantage se situe dans la sorte, le futur de l’Armée, précise le brigadierpossibilité de récupérer les données et de les général Christian Barabé, commandant du étudier pour en tirer des leçons qui permet- Secteur du Québec de la Force terrestre. La tront aux formations de s’améliorer. Force régulière est maintenant beaucoup «L’entreprise n’avait pas pour but de ven- impliquée dans la numérisation, ce qui a un dre l’efficacité d’un outil spécifique, mais impact direct sur la Réserve qui a été en plutôt d’implanter la culture de la numéri- mesure d’emboîter le pas. Ce fut une presation dans la Réserve, précise le major mière pour la Réserve qui a relevé un défi Sylvain Tousignant, G3 au 35e Groupe-brigade excitant, qui en a compris le fonctionnement du Canada (35 GBC). Au-delà du simple fait et a clairement montré son intérêt de se perd’avoir la vision d’une telle réalisation, il aura fectionner davantage.» fallu faire preuve d’imagination et surtout NOBLE GUERRIER a regroupé près de de persistance pour que le projet atteigne sa 1500 réservistes des 34 e et 35 e Groupesfinalité». Pour réaliser sa vision, le major brigades du Canada, incluant l’appui de près Tousignant a pu compter sur l’apport ines- de 200 de leurs partenaires de la Force régulière timable de ses collaborateurs, dont le capi- sur les installations du Camp Shelby au taine Dan Turcotte (G/ OPS, 35 GBC) et le Mississippi, du 4 au 13 janvier dernier. sergent Paul Sehota (G6, 35 GBC).

- Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Le Centre des sports perd son directeur Après 28 ans au service des Forces canadiennes, dont 24 ans en tant que militaire, Normand Brault quitte son poste de directeur du Centre des sports pour aller relever de nouveaux défis. Enrôlé en 1979, M. Brault aura eu une carrière militaire bien remplie comme officier au sein du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada. En 2003, il prend les rennes du Centre des sports de la Garnison Valcartier qui deviendra une référence au pays, notamment en ce qui a trait à la mise en forme des soldats. «Continuons d’en faire trop pour nos soldats, car ils méritent beaucoup», a-t-il insisté. Ci-dessus, M. Brault reçoit un certificat commémorant ses années de service au Centre des sports du lieutenant-colonel Kevin Brown, commandant de l’Unité de soutien au commandement.

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Le 425 ETAC recevra ses honneurs de bataille Par le lieutenant-colonel Alain Pelletier Commandant, 425e Escadron tactique de chasse L’annonce par le CEMD de l’attribution des honneurs de bataille au 425e Escadron tactique de chasse (ETAC) et au 441 Tactical Fighter Squadron (TFS) pour leur participation active aux conflits du Kosovo en 1999 a apporté souvenirs et fierté à ceux d’entre nous ayant participé à cette offensive aérienne. En effet, malgré le temps qui passe, les anciens membres du Task Force Aviano (TFA), aussi connu sous l’appellation de «Balkan Rats», sont demeurés fiers d’avoir eu l’opportunité de prouver la capacité de combat de la Force de chasse, et ce, à la fin d’un siècle ayant marqué l’arrivée de l’aviation dans l’alignement de combat des forces armées sophistiquées. Les anciens membres du TFA peuvent être reconnus par la décoration qu’ils arborent fièrement sur leur uniforme. Cependant, et ce jusqu’à dernièrement, les unités aériennes ayant pris part au conflit ne portaient aucune marque de reconnaissance. C’est pourquoi l’octroi d’honneurs de bataille pour notre participation au conflit du Kosovo est un moment

L’octroi d’honneurs de bataille pour notre participation au conflit du Kosovo est un moment historique qui permettra de perpétuer le souvenir des participants.

historique qui permettra de perpétuer le souvenir des participants. Les honneurs de bataille sont attribués à des unités de combat, dans ce cas-ci des escadrons aériens opérationnels, en reconnaissance de leur engagement contre des forces ennemies. Elles servent aussi à commémorer une campagne dont le souvenir doit être une source constante de fierté pour l’unité en cause.

Et fierté il y en a eu, et il en demeure, pour les membres des quatre unités concernées : 416 TFS, 425 ETAC, 433 ETAC et 441 TFS. Pourquoi le 416 TFS et le 433 ETAC ne seront-ils pas récipiendaires de ces mêmes honneurs? La raison en est simple : les honneurs sont décernés aux unités dont la majorité des effectifs sont directement engagés dans le conflit. Dans ce cas-ci, le 425 ETAC était l’unité déployée au moment du début des hostilités le 24 mars 1999; celle-ci fut ensuite remplacée comme unité principale en avril 1999 par le 441 TFS. Au cours des trois mois du conflit, le 416 TFS et le 433 ETAC ont activement appuyé la génération de la force au pays et ont également déployé du personnel de renfort. Cependant, ces deux unités ne constituaient pas l’élément principal du détachement d’Aviano, ce qui ne les rend pas éligibles aux honneurs. Cela ne diminue en rien l’apport opérationnel que ces deux unités distinguées ont fourni et qui a contribué au succès de l’opération. C’est donc avec beaucoup de fierté que le 425 ETAC recevra ses honneurs de bataille au cours des mois à venir. Lorsque le nouvel étendard arborant les honneurs de bataille du

Les honneurs de bataille sont attribués à des unités de combat, dans ce cas-ci des escadrons aériens opérationnels, en reconnaissance de leur engagement contre des forces ennemies.

Kosovo, et des huit autres honneurs de la Deuxième Guerre mondiale, sera présenté par la gouverneur général ou son représentant, le dévouement et la capacité de combat des membres du 425 ETAC, du 433 ETAC et des appareils CF18 au cours de ce conflit seront enfin perpétués à jamais.

L’Escadron 425 patrouille l’espace NORAD d’Alaska Récemment, un déploiement aérien regroupant le Canada et les États-Unis a eu lieu. Sous les ordres du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), des CF-18 de la 3e Escadre de Bagotville ont été déployés en Alaska. Leur mission était de patrouiller, de contrôler et de protéger l’espace NORAD d’Alaska. Pour y parvenir, les chasseurs de Bagotville ont dû parcourir une distance supérieure à celle séparant le Canada de l’Europe. Évidemment, les supersoniques auraient normalement dû se poser à de multiples reprises pour se ravitailler avant d’arriver à destination. Toutefois, le ravitaillement en vol fourni par l’Aviation américaine a permis aux chasseurs d’atteindre la Base

américaine d’Elmendorf, en Alaska, très rapidement. Pendant le déploiement, le personnel et les appareils de la 3e Escadre ont reçu un accueil et un appui inégalé de la part du 3re Fighter Wing et du personnel du 611th Air Operations, toutes deux des unités de l’USAF. Il s’agissait d’une première, car l’Escadron 425 était en grande partie responsable de la souveraineté de l’état américain situé sur la côte nord-ouest de l’Amérique. Ajoutant une plus-value à l’opération, cette réalité a permis au personnel de la Force aérienne du Canada (FAC) et de l’USAF de conserver un bon moral tout au long de l’opération. Pendant leur périple en Alaska, les pilotes de l’Escadron 425 ont mené à bien plusieurs mis-

sions de reconnaissance, d’identification et d’escorte de bombardiers stratégiques russes Tu-95 Bear H qui s’étaient aventurés un peu trop près de la Zone d’identification aérienne de l’Amérique du Nord (ADIZ). Spécifions que les avions militaires russes n’ont pas, à quelque moment que ce soit, pénétré l’espace aérien du NORAD. La coordination et la communication entre les équipes de vol, de la maintenance, de l’armement et des opérations de la FAC et de l’USAF ont été si efficaces qu’ils ont facilité l’interopérabilité. Le tout a permis à nos troupes d’accomplir efficacement et rapidement la mission que le NORAD leur avait confiée. L’Escadron 425 et le Canada peuvent être fiers du travail accompli par les membres de la

3e Escadre en Alaska. Le déploiement a connu un succès sans précédent. On y a utilisé les appareils de Bagotville pour affirmer la souveraineté du Canada et des États-Unis. La 3e Escadre a su démontrer qu’elle était capable d’envoyer plusieurs avions et du personnel à des milliers de kilomètres et ce, dans une fenêtre de temps très courte. On se souviendra de l’opération comme d’un événement hors du commun et d’un franc succès. La réussite de la mission démontre le focus opérationnel qui est en place à Bagotville. Tous les membres de la 3e Escadre, en commençant par les techniciens d’aéronefs et en passant par le personnel du soutien aérien sans omettre les pilotes qui ont participé aux missions, ont mérité le droit d’être fiers de l’excellent travail qu’ils ont accompli pendant «l’aventure alaskienne».

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13 fĂŠvrier 2008 / Adsum / Page 13

NISTAN A H G F A N E S E R T O N S E L

Une journée dans la vie des Afghans Par le capitaine Hélène Le Scelleur Commandant adjoint de la compagnie Support Services de santé 15 janvier 2008, il est 9 heures du matin et nous ouvrons enfin les portes du Centre de coordination combiné de district (CCCD) de Spin Boldak. Tous les Afghans de la région qui désirent recevoir gratuitement les soins d’un médecin sont les bienvenus. Ce moment tant attendu, c’est l’aboutissement de mes efforts à vouloir conduire le programme d’action médicale en soutien aux civils, plus communément appelé en anglais Village Medical Outreach (VMO). Il s’agit d’un projet que je chérissais depuis mon arrivée sur le sol afghan, en août 2007. Après avoir effectué de multiples recherches, j’ai réalisé qu’il n’y a que très peu de services médicaux disponibles dans la province de Kandahar. Le système de santé est défaillant dans son ensemble et les Afghans ont un accès limité aux services existants. Quant aux agences de développement, elles demeurent frileuses à investir temps et argent dans ce domaine, pour des questions évidentes de sécurité. Dans l’intérim, j’ai donc proposé qu’on remette sur pied le programme de VMO dans le but d’aider la population qui a un besoin criant de soins de santé. L’unité de Support des services de santé (SSS) déployée en Afghanistan n’avait pas conduit de telles actions depuis juillet 2006. Pour ce faire, j’ai rencontré plusieurs intervenants tels que le directeur de la santé de la province de Kandahar, la représentante de l’Agence canadienne de développement international, la représentante du département des Affaires étrangères et internationales et, enfin, le sergent-major du peloton de Coopération civilo-militaire (COCIM) de l’Équipe de reconstruction provinciale de Kandahar. Cette première étape était primordiale puisqu’il s’agissait d’obtenir leur appui, et plus important encore, leur accord.

que dire de l’expertise indispensable de l’adjudant-maître Jacques Gauthier et du caporal-chef Anouk Beauvais, quant aux coutume coutumes afghanes locales. Tout ce beau monde a mis la main à la pâte. Nous avons même dû parfois utiliser nos gens pour une tâche qui leur était tout à fait inhabituelle, comme ce fut le cas d’ailleurs pour notre chauffeur d’ambulance, le caporal Dany Corriveau. En effet, ce dernier s’est occupé, tout au long de la journée, de faire du triage et de prendre les signes vitaux du côté des hommes. Je tiens également à signaler tout le soutien que nous avons eu de l’escadron de reconnaissance du major Pierre Huet, sans qui nous n’aurions pu nous déplacer sur le terrain et conduire cette clinique de façon sécuritaire. Merci également au chef de district de Spin Boldak de nous avoir offert son établissement bien gardé et facile d’accès pour la population locale.

Le caporal-chef Anouk Beauvais (à gauche) donne une petite fille afghane qui s’est brûlée au capitaine Hélène Lescelleur du médical lors d’une clinique médicale conjointe tenue avec du personnel afghan, canadien et américain qui ont soigné des Afghans gratuitement dans la ville de Spin Boldak.

Dans les dossiers qui touchent l’action humanitaire, il vaut toujours mieux avoir l’appui et l’accord de tous les joueurs sur le terrain. Une fois les autorisations reçues et la coordination établie entre les divers intervenants, j’ai pu finalement organiser la première clinique gratuite dans le secteur de Spin Boldak.

260 PATIENTS CIVILS Avec un peloton affecté à la sécurité du périmètre et notre équipe médicale, nous avons pu recevoir en toute quiétude au-delà de 260 patients, adultes et enfants compris. Le but de ces «actions médicales en soutien aux civils» - en dépit du fait que plusieurs croient que ce n’est que pour mousser la campagne «Gagner le cœur et l’esprit» - est de consolider de l’information sur la condition médicale de la population dans un secteur donné. Étant donné que les «Ouvrez grand». Le capitaine Laurent Richard, dentiste, et son assistant, et le capo- cliniques ont été désertées et que ral-chef Alain Belhumeur, examinent la bouche d’un homme afghan.

les ONG ne viennent pratiquement plus sur le terrain, les statistiques et les études épidémiologiques ne sont malheureusement plus à jour. Le second objectif d’une telle entreprise est de pouvoir identifier les enfants qui ont besoin de soins cliniques spécialisés et d’inscrire ces derniers - via notre cellule COCIM - sur la liste du programme appelé Afghan Trust Funds Assistance (ATFA) qui vise à octroyer des fonds pour faire soigner les enfants jusqu’à leur complet rétablissement. Les équipes médicales de notre VMO étaient toutes constituées d’au moins un professionnel de la santé afghan. Du côté du personnel masculin, trois médecins et deux infirmiers en provenance de l’hôpital de Spin Boldak sont venus prêter main-forte, et ce, volontairement. Quant à l’équipe médicale de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS), elle était constituée d’un médecin canadien (capitaine Serge Blier), d’un dentiste et de son assistant (capitaine Laurent Richard et caporal-chef Alain Belhumeur), d’une équipe d’ambulanciers (caporal-chef Patrick Perron, caporal Rémy Dion et caporal Dany Corriveau) et, enfin, d’un technicien médical de l’armée américaine. En ce qui a trait au personnel féminin, l’hôpital de Spin Boldak nous a fourni une sagefemme qui est venue assister l’infirmière omnipraticienne canadienne (major Lee-Ann Quinn) et sa technicienne médicale (caporal Julie Alain). L’équipe n’aurait pu fonctionner sans l’aide précieuse d’un commis d’administration (caporal-chef Rémi Nay) qui a cumulé tous les diagnostics et la médication prescrite pour chacun des patients reçus. Et

DES CAS BÉNINS AUX CAS SÉRIEUX Durant six heures intenses, nous avons dispensé des soins professionnels. Nous avons vu divers cas, des plus bénins aux plus sérieux, comme par exemple des gens atteints de déshydratation, de malnutrition, de problèmes musculo-squelettiques, d’infections des voies respiratoires supérieures et plus graves encore, de cancer ou de malformation congénitale. Il est évident qu’en une seule journée, il est impossible de faire du traitement à long terme ou d’établir des diagnostics poussés, ce qui est d’autant plus vrai sans les services d’analyses disponibles. C’est donc principalement des soins primaires que nous avons prodigués et nous avons référé les cas les plus sérieux aux médecins de l’hôpital de Spin Boldak. Tous ont été très reconnaissants du traitement que nous leurs avons offert, même si ce ne fut que de les écouter. Pour une fois dans leur vie, ces gens se sont sentis considérés, ce qui n’est pas rien lorsqu’on est mal en point. Étreintes, poignées de main et sourires d’enfants, voilà ce à quoi nous avons eu droit tout au long de la journée. À 15 heures, lorsque les portes se sont fermées, nous nous sommes dit : mission accomplie! Aucun incident n’est venu ternir l’image d’une collaboration naissante entre les autorités médicales afghanes et les membres de l’équipe médicale militaire canadienne. C’est le cœur rempli de satisfaction que nous sommes rentrés, ce soir-là, à la base d’opération avancée. Nous savions que notre apport, si petit soitil, avait fait la différence pour ces Afghans qui vivent dans des conditions difficiles. Certes, nous n’avons pas augmenté le niveau de santé général de la population, mais c’est par des petites actions de ce genre que les choses changent. En gagnant la confiance de la population afghane, nous serons en mesure de faire de la prévention sur des thèmes aussi simples que l’hygiène, ce qui à long terme permettra de réduire le taux de certaines maladies connues en Afghanistan. Nous ne prétendons pas être une solution parfaite aux défis que représentent les soins de santé à Kandahar, mais chose certaine, les actions parlent souvent plus fort que les mots.

Page 14 / Adsum / 13 février 2008

ENTREVUE ÉCLAIR

NOM

Sergent Hugo Asselin

FONCTION

Commis-chef adjoint

UNITÉ DE TRAVAIL avant votre départ : 3e Bataillon, Royal 22e Régiment en Afghanistan : Groupement tactique

Aviez-vous déjà été déployé auparavant? Je suis allé à Kaboul en 2004 et en Afrique centrale en 1999. Où se déroulent la plupart de vos journées de travail? Je travaille sur le camp. Expliquez-nous en quoi consiste votre travail. En tant que commis-chef adjoint, une partie de mon travail consiste à faire de la coordination dans les domaines de l'administration et des finances auprès des commis de chaque compagnie. J'établis également des directives et je m'assure de la qualité du travail et des échéances établies. En fait, je gère la salle des rapports du Groupement tactique. De plus, je suis titulaire d'une caisse de 30 000$ qui sert essentiellement à payer les gens qui reviennent des bases d'opérations avancées et qui ont besoin d'argent pour partir en vacances ou aller au marché. On fait alors des avances de paie. Aussi, tous

les jeudis, j'accompagne le juge-avocat général qui négocie et règle des réclamations pour la population afghane. Je paie alors ces gens. Quelle a été votre plus grande surprise en arrivant? La grandeur du camp et le nombre de personnes qui y vivent. Quelle a été votre plus belle découverte? La force de mon équipe. Quel est votre plus grand défi? Mener à terme tous les projets, augmenter le niveau de connaissance de mon personnel et maintenir le moral et la qualité du travail. Au point de vue personnel, c'est de m'entraîner au gym le plus souvent possible. La mission à laquelle vous prenez part est éprouvante. Qu'est-ce qui vous motive à vous lever chaque matin et à vous dépasser?

Les défis, mais surtout l'équipe avec laquelle je travaille. Mes projets d’avenir me motivent également. Si vous deviez convaincre quelqu'un de l'utilité de la mission canadienne en sol afghan, que lui diriez-vous? Je lui dirais que notre mission ne vise pas uniquement à faire la guerre, mais plutôt à libérer la population des actes hostiles afin qu'elle puisse, un jour, avoir la chance de vivre librement, sans crainte, et avoir droit à une éducation adéquate. Aimeriez-vous écrire un mot pour votre entourage? Je voudrais souhaiter bonne année à toute ma famille et à mes amis. J'ai vraiment hâte de les revoir!

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INVITATION AUX CONJOINTES, CONJOINTS ET AUX FAMILLES DES MILITAIRES Atelier «La colère : pour ou contre soi!» Restez calme, restez cool! Garder son calme toute la journée, oui c’est possible! Découvrez ou inventez d’autres manières et ainsi d’avoir des trucs pour mieux la gérer de réagir aux frustrations quotidiennes, que afin d’éviter de vous mettre dans tous vos ce soit sur la route, avec votre famille, vos col- états. Vous ne vous en porterez que mieux! lègues de travail ou même avec les objets qui Deux dates sont offertes : le jeudi 14 févne veulent pas fonctionner. rier de 9 h à 11 h ou le jeudi 21 février de La Promotion de la santé vous propose un 19 h à 21 h au Centre communautaire (bât. atelier qui se veut pratique et concret. Il vous 93), salle 206. permettra de mieux comprendre votre colère

Vous vivez du stress? Reprenez le contrôle de votre vie de manière durable Une bonne gestion du stress est le moteur d’une bonne santé mentale. Le stress fait partie de la vie de tous les jours, mais il est possible de l’apprivoiser. Bien gérer son stress augmente notre niveau d’énergie, améliore la qualité de nos relations et offre bien d’autres avantages. C’est ce que vous propose le département de la Promotion de la santé en permettant une prise de conscience de vos habitudes et en développant des outils pour maîtriser et minimiser le stress dans votre vie. Nous vous offrons donc de participer à un de ces ateliers qui se dérouleront le mardi 12 février de 9 h à 11 h ou le mercredi 13 février de 19 h à 21 h au Centre communautaire (bât. 93), salle 206. Veuillez confirmer votre présence auprès de Sylvie Heintz, par téléphone au 844-5000, poste 4677, ou par courriel à PromoSante.Valc@forces.gc.ca.

13 février 2008 / Adsum / Page 15

Des liens solides entre militaires canadiens et afghans

Sapeurs canadiens et fantassins népalais en équipe Par le caporal-chef Marc-André Rousseau Cmdt de section 32D, 53e Escadron du génie GT 3 R22eR

éliminant toute forme de résistance afin de permettre à la compagnie B de pousser vers le sud et de dégager une route sinueuse pour faire jonction avec la compagLes grondements d’une quinzaine de véhicules blindés nie C dans le district de Panjwayi. Une fois arrivés à la zone de débarquement, une longue légers III de la compagnie B du Groupement tactique du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (GT 3 R22eR) se font marche nous attend. En quatre jours, nous parcourons entendre. Il est 22 heures et demie, dans la nuit du 2 au plusieurs dizaines de kilomètres avec parfois plus de 3 janvier. Six membres de ma section de sapeurs de com- 45 kilos d’équipement sur le dos, ratissant le terrain à bat et moi-même partons pour une opération démontée la recherche de pistes ou d’indices révélant la présence avec la compagne A du 1er Bataillon des Royal Gurkha d’insurgés dans le secteur. Lors des patrouilles, nous Rifles de l’armée britannique dans le sud du district de transportons toujours un minimum de 24 heures d’auZhari, là où peu de Canadiens se sont pointés jusqu’à tonomie en rations, en eau et en explosifs, sans oublier les armes et les munitions, bien sûr. maintenant. Les insurgés ne démontrent aucune résistance physique, C’est la phase II de l’opération TANG AZEM qui s’amorce. La mission est d’aller perturber l’ennemi chez lui, en mais nous déouvrons tout de même quelques manufactures de dispositifs explosifs de circonstance (DEC), ainsi que des caches d’armes que nous détruisons. C’est lorsque nous exécutons ce genre de tâches que nous réalisons à quel point notre formation et notre équipement sont bien adaptés à la réalité du terrain, en Afghanistan. Cette expérience avec les Gurkhas a été un échange culturel passionnant. Les Népalais sont à la hauteur de leur réputation en ce qui à trait à leur incroyable capacité physique. De plus, nous avons appris, Le sapeur Bergeron assiste à la préavec plaisir, que les paration du souper par les Népalais Gurkha ont été euxqui ont prévu du poulet au menu. mêmes impressionnés -Photo : Cplc Marc-André Rousseau par les capacités des sapeurs canadiens.

Page 16 / Adsum / 13 février 2008

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Depuis le mois d’août, l’Équipe de liaison et mentorat opérationnel (ELMO) a effectué beaucoup de travail sur le terrain. Pour les mentors du deuxième Kandak de la 1re brigade du 205e Corps de l’Armée nationale afghane (ANA), les premiers mois de déploiement en théâtre opérationnel ont été consacrés à donner de l’instruction aux soldats afghans. Nous avons rencontré plus d’un défi, comme celui, par exemple, de travailler continuellement à l’aide d’un interprète. Par ailleurs, les méthodes d’enseignement ont du être repensées, puisque la majorité des militaires afghans avec lesquels nous travaillons, sont analphabètes. Pour ce faire, nous avons fait l’utilisation de présentations visuelles. Dans la seconde moitié de notre tour, nous avons été déployés avec les soldats de l’ANA dans le secteur de Zhari, afin d’y conduire des opérations de sécurité. Nous sommes maintenant rendus à la dernière étape de notre mission, mais non la moindre. Elle consiste à faire non seulement notre travail de mentor, mais également notre travail de liaison. En patrouille, par exemple, nous conseillons les commandants sur les

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formations à adopter ou sur la manière de sécuriser le terrain. Lors d’opérations de combat, la présence de mentors canadiens permet à cette armée, nouvellement formée, de pouvoir bénéficier de l’appui de l’artillerie. Notre travail de liaison permet également d’informer la Force opérationnelle interarmées Afghanistan (FOIAfg) de l’état de progression de nos alliés afghans sur le terrain et ce, afin d’éviter le tir fratricide par exemple. Sur le terrain, une équipe de mentors est constituée d’un officier, d’un adjoint, d’un chauffeur de RG-31 et d’un canonnier. Ces derniers accompagnent et conseillent une compagnie afghane d’environ 50 à 70 soldats. RESPECT ET CRÉDIBILITÉ Pour les mentors canadiens, l’adaptation n’a pas toujours été facile. Ces derniers ont dû faire preuve de patience et de souplesse afin de s’ajuster aux impératifs de la culture afghane. Toutefois, nos efforts ont porté fruits, puisque nous avons su, au fil du temps, gagner respect et crédibilité aux yeux des militaires afghans.

Il faut dire que le fait de combattre ensemble et de partager le même stress et les mêmes difficultés ont favorisé la création de liens solides. Il n’est pas rare d’entendre des soldats afghans utiliser quelques patois typiquement francophones, tandis qu’à d’autres occasions, ce sont les mentors canadiens qui échangent quelques mots complices en pachto ou en dari avec les militaires afghans. Dans les villages, lors de patrouilles de routine, l’accueil est positif. La population locale voit d’un bon œil l’implication de militaires afghans dans leur communauté. On voit souvent un soldat quitter la formation de patrouille pour serrer la main d’un ancien ou un autre, laisser le fût de son arme un instant, le temps d’un signe de salutation de la main. Nous avons réussi à sécuriser le district de Zhari par notre présence accrue dans nos secteurs de responsabilité. L’aide à la population locale s’est améliorée et le développement prend son essor. Nos efforts ont porté fruits et nous espérons qu’un jour, les Forces de sécurité nationale afghane (FSNA) seront les seules forces en Afghanistan.

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NISTAN A H G F A N E S E R T O N S E L Opération BEL UNIED : la bataille du 2 octobre 2007 Par le lieutenant Marc-Antoine Sigouin Commandant, peloton 22, compagnie B, GT 3 R22eR Le rythme des opérations est toujours très élevé, mais le commandant de la compagnie ressent le besoin d’élargir notre zone d’influence autour de notre base de patrouille. Nous voulons provoquer une réponse ennemie, nous voulons mieux comprendre leurs voies de communication, mais surtout, nous voulons leur faire savoir que nous pouvons nous déplacer où nous voulons sur le terrain. La compagnie B se déploie donc à pied en trois groupes distincts. Le premier groupe est le mien. Nous bougeons de nuit. Nous devons aller nous positionner à l’intersection de deux routes majeures. Trente minutes plus tard, le poste de commandement de la compagnie se déplace pour aller se positionner au nord de mon peloton. Finalement, un autre peloton d’infanterie quitte notre base de patrouille et va se positionner au nord du poste de commandement de la compagnie. Le plan est simple : insertion de nuit en position d’embuscade hâtive puis, à la première lueur, progression d’un élément mécanisé le long de la route, afin de susciter une réaction des insurgés. J’arrive à destination avec mon peloton. Nous établissons notre position d’embuscade à l’intersection des routes, dans un bâti-

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Page 18 / Adsum / 13 février 2008

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Les membres du peloton 22 de la compagnie B. De gauche à droite, rang du bas : cpl Fréchette, adj Royer, lt Sigouin, cplc Lebreux, cpl Filion, sgt Miville, cpl Samson. Rang du haut : cpl Parent, cpl Léveillé, cl Basque, sgt Mercier, cpl Horion, cpl Coupal, cpl Phillips, cpl Noel, cpl Peiffer, cpl Bernard, sdt Tremblay, cpl Roy.

ment abandonné. C’est le seul endroit offrant du couvert. Une section, ainsi que mon poste de commandement de peloton, se positionne dans le bâtiment. Une autre section s’établit derrière un muret, sur le flanc nord du bâtiment, afin de nous donner un élément de manœuvre si nous nous trouvons confiné entre les murs. PRENDRE L’ENNEMI EN SOURICIÈRE À 4 heures du matin, le 2 octobre, nous sommes prêts et en position. Nous commençons notre observation. C’est tranquille, très tranquille. Même chose pour les deux autres groupes au nord... Les prières de 5 heures se font entendre, pas plus de mouvement... Le soleil se lève vers 6 heures, rien ne se passe. Puis, quelques véhicules arrivent de l’ouest et prennent la route qui va au nord pour aller rejoindre l’autoroute. Rien de plus. À un certain moment, un paysan qui passe près de ma section, au nord, aperçoit deux de mes soldats. Rapidement, il se retrouve au sol pour être par la suite escorté à l’abri, afin de se faire expliquer que c’est pour son bien s’il en est ainsi. Les véhicules du groupe mécanisé arrivent à deux kilomètres au nord. Ils demeurent dans une zone de rassemblement afin de donner le temps aux insurgés de réagir et de se préparer. À 7 heures et demie, le convoi commence à progresser vers nous. Ils ont beaucoup d’obstacles à dégager et la menace de dispositifs explosifs de circonstance est très élevée. La route doit donc être dégagée systématiquement. Nous utilisons ainsi la même posture adoptée bien souvent lors de

nos dernières opérations qui visaient à occuper un poste de police fortifié. Nous voulons faire croire à l’ennemi que nos intentions sont les mêmes qu’autrefois... et les prendre en souricière. 8 heures et toujours rien. Je regarde mon tireur de précision et je lis dans ses yeux l’amertume. Tout le monde souhaite des résultats et personne ne veut s’être déplacé pour rien. MA SECTION ENGAGE LES INSURGÉS Quelques minutes plus tard, nous apercevons à 600 mètres au sud, plus de dix insurgés se déplaçant vers le nord avec des lance-roquettes. Ça y est! Notre manœuvre fonctionnera peutêtre. Ils n’ont aucune idée que nous sommes déjà en place, en position d’observation et de tir. À peine dix minutes plus tard, nous apercevons une autre dizaine d’insurgés sortir des bâtiments à l’ouest de l’intersection et se déplacer dans les champs de vignes au nord-ouest de notre position, à environ 300 mètres. Ils sont lourdement armés et tranquillement, ils s’installent en position d’embuscade afin d’engager nos véhicules progressant sur la route, vers le sud. Nous leur réservons une bonne surprise. Furtivement, je fais déplacer quelques fantassins sur les rebords du toit en position de tir, afin de maximiser notre puissance de feu. L’anxiété est dans l’air. Nous sommes plus que prêts. Un insurgé vêtu de blanc est identifié. Les autres portent du noir. L’homme en blanc dirige les autres et leur donne des instructions. Il s’agit sans aucun doute du commandant de la section. Mon tireur de

précision est à mes côtés. Le plan est simple. L’engagement initial réussit. Ma section sur le flanc nord engage alors les insurgés qui se préparent à riposter avec des roquettes. Nous prenons réellement l’ennemi par surprise et l’obligeons à se retrancher vers ses positions et à s’extraire rapidement des champs de vignes, vers des bâtiments à proximité. Les insurgés semblent désorganisés. Immédiatement après l’échange de feu initial, les roquettes de type RPG-7 commencent à frapper notre forteresse. Un combat intense s’ensuit... Tous les systèmes d’armes sont utilisés, les mitrailleuses se font entendre des deux côtés. J’anticipe alors que l’ennemi pourrait tenter un contournement par le sud. Je déplace donc ma section qui se trouvait à l’extérieur des murs, sur le flanc sud, dans une hutte de terre. UN BLESSÉ ÉVACUÉ Tout à coup, après 45 minutes d’échange de feu intense, les insurgés cessent de nous engager. Du sud, trois roquettes frappent notre position. Des tirs précis dont un qui frappe directement la position de ma section dans la hutte de terre blessant un de mes fantassins. Mes sous-officiers et le personnel qualifié en premiers soins tactiques réagissent et lui prodiguent des soins rapides. Nous sommes chanceux, la blessure est légère, mais l’évacuation est requise. D’autres tirs proviennent du sud, cette foisci des armes légères. Nous ripostons mais l’acquisition de cible et l’identification positive est très difficile à effectuer. Nous comprendrons plus tard que cette manœuvre était sans doute une diversion afin de permettre aux troupes à l’ouest de se replier. Jugeant notre mission accomplie, le commandant de la compagnie demande une mission de tir fumigène sur les positions des insurgés au sud afin d’appuyer mon désengagement vers le nord et l’évacuation du blessé. Une victoire. Les effets recherchés sont atteints. Nous apprenons plus tard, par diverses sources de renseignement, que l’ennemi craint nos mouvements démontés la nuit. Il est même retourné voir des habitants locaux pour avoir de l’information sur notre schéma de manœuvre et nos capacités. Il tire la conclusion évidente qu’il n’est jamais à l’abri et surtout que nous pouvons le défaire sur son propre terrain.

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NISTAN A H G F A N E S E R T O N S E L ENTREVUE ÉCLAIR NOM

Capitaine David Holsworth

FONCTION

Officier des opérations d'escadron, 53e Escadron de Génie léger

UNITÉ DE TRAVAIL

avant votre départ : 5e Régiment du génie de combat en Afghanistan : Groupement tactique, 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Aviez-vous déjà été déployé auparavant? Non, c'est mon premier déploiement. Où se déroulent la plupart de vos journées de travail? À Kandahar Air Field (KAF), au centre des opérations tactiques (TOC). Parfois, lorsque je suis chanceux, je peux aller me changer les idées un peu et aller visiter les bases d'opérations avancées. Expliquez-nous en quoi consiste votre travail. Mon ouvrage comporte essentiellement deux volets. Le premier est la coordination et le contrôle du poste de commandement de l'escadron de génie. Pour ce job, nous coordonnons tous les besoins et tâches associés directement aux ingénieurs de l'escadron. Le deuxième volet est l'appui et l'avis génie que nous apportons au quartier général du GT. Nous devons émettre nos recommandations non seulement sur les opérations en cours, mais également en ce qui a trait aux activités à venir, à la mobilité, à l'appui génie, à la menace de dispositifs explosifs de circonstance. Je dis «on», car nous sommes une petite équipe à la cellule de coordination d'appui génie (CCAG) et nous travaillons quotidiennement ensemble pour atteindre ces buts. Mon rôle consiste à donner les directions à mon personnel afin qu'il puisse prendre les bonnes décisions et prévoir les besoins de l'escadron ainsi que les besoins en appui rapproché du GT. Ayant des ingénieurs impliqués dans presque tout ce que nous faisons, ça fait plusieurs morceaux à suivre! Quelle a été votre plus grande surprise en arrivant? La chaleur et surtout les longues heures d'ouvrage.

Quelle a été votre plus belle découverte? Rester à KAF a quand même ses avantages indirects. Le fait de quand même pouvoir participer à des ligues sportives m'a sauvé la vie ici. Ça prend vraiment quelque chose pour casser la routine, quoi! Lorsque j'en avais la chance, je jouais au hockeyballe deux fois par semaine cet automne. Quel est votre plus grand défi? Rester motivé et centré sur mes objectifs pendant toute la durée du tour. La mission à laquelle vous prenez part est éprouvante. Qu'est-ce qui vous motive à vous lever chaque matin et à vous dépasser? Le sens du devoir bien accompli. J'aime sentir que j'ai fait un bon travail. J'aime aussi que les choses se déroulent bien pour l'escadron. Plus je fais bien mon travail, plus les choses sont simples pour les troupes. Du moins, je l'espère! Si vous deviez convaincre quelqu'un de l'utilité de la mission canadienne en sol afghan, que lui diriez-vous? Pas tous, mais la plupart des Afghans nous remercient ouvertement pour l'ouvrage que nous faisons ici. Ça, dans mon livre à moi, c'est assez pour démontrer que notre travail est utile. Aimeriez-vous écrire un mot pour votre entourage? J'aimerais saluer mes confrères du 5 RGC à Valcartier et leur mentionner que malgré les multiples projets que nous avons entrepris depuis notre arrivée, il restera amplement de projets lorsque ce sera leur tour de venir en théâtre. Aussi, malgré ce que les gens croient, il fait quand même assez froid l'hiver en Afghanistan. Donc, pour ceux qui viendront nous remplacer cet hiver, attachez vos tuques!

Le 1 R22eR accompagne les réservistes au Mississipi

Par l’adjudant J.R.P. Berrigan et le lieutenant-colonel J.C.G. Linteau Centre de coordination provincial interarmées Le Centre de coordination provincial interarmées (CCPI ou JPCC en anglais) passe souvent inaperçu à côté d’organisations telles que l’Équipe de reconstruction provinciale ou le Groupement tactique, parce ces organisations sont plus souvent l’objet de reportages de la presse et leurs projets ou opérations contribuent directement à des changements tangibles dans la province de Kandahar. Malgré le fait que nous ne soyons qu’une toute petite organisation, notre rôle est important et sera appelé à prendre de plus en plus d’envergure dans le processus de développement de la gouvernance et dans la sécurité de la province. Actuellement, notre rôle premier est de synchroniser et coordonner efficacement les efforts de la Police nationale (ANP), de l’Armée nationale afghane (ANA) et du Directorat national de sécurité (NDS), à réagir promptement aux situations orchestrées par les différentes organisations qui tentent de discréditer ou déstabiliser le gouvernement afghan dans la province. De plus, nous faisons le monitorat des officiers de liaison de l’ANP et de l’ANA, nous travaillons conjointement avec les autres organisations de la FIAS (ISAF) et finalement, nous assurons le lien entre le QG de la FOI-Afg et le gouverneur de la province de Kandahar. Historiquement, le CCPI n’a eu que peu d’influence sur les opérations, mais le tout a changé avec les rotos précédentes en ce de sentiers de combat et de tir conventionnel. L’équipe de soutien américaine a été mise à l’épreuve lorsque le tir des mitrailleuses C-9 de nos glorieux «Vandoos» a déclenché un feu de broussailles devenu rapidement feu de forêt. Toutefois, nous avons pu voir à quel point les GI ont l’habitude de ce type d’incident, car c’est par hélicoptère que l’eau a été transportée pour éteindre le brasier. Le lendemain, la compagnie C recevait ses ordres pour entreprendre la semaine avec des patrouilles de présence dans le sud-est de la base. Un groupe de force d’opposition (FOROP), venu du Centre canadien d’entraînement aux manœuvres (CCEM) Wainwright, s’occupait de tenir les pelotons occupés. Des villages similaires à l’Irak et à l’Afghanistan érigés par les Américains ont bien servi nos troupes dans leur apprentissage des opérations complexes menées en Afghanistan. Une équipe d’instructeurs/mentors nous avait suivis de Valcartier pour nous enseigner les leçons apprises en théâtre opérationnel. Sous le contrôle du sergent Arsenault du 1 R22eR, la compagnie s’est lancée dans

sens que l’information fournie a pu contribuer à coordonner d’importantes opérations de l’ANA, de l’ANP et des forces de la coalition, par exemple lors de l’Opération Médusa l’an dernier. Aujourd’hui, c’est à nous de poursuivre dans cette direction et de continuer d’influencer, dans une certaine mesure, l’ANA et l’ANP à être pro-actifs dans leurs actions. Depuis notre arrivée, il nous a été possible de noter un changement significatif dans leur façon de fournir l’information et de formuler leurs requêtes pour que nous puissions mieux les appuyer et ce, de quelque manière que ce soit. Depuis de la roto précédente, il y a eu une nette amélioration dans le passage d’informations concernant les opérations et dans les relations avec les autorités afghanes. De plus, le personnel continue d’améliorer les infrastructures afin d’augmenter la qualité de vie des Canadiens et Afghans qui vivent à l’intérieur de l’enceinte du CCPI. De plus, une étude est présentement en cours afin de déterminer si la mission et les rôles et responsabilités du CCPI sont à la hauteur des attentes afghanes. Le CCPI est situé tout juste derrière le palais du gouverneur dans le centre-ville de Kandahar, et de par sa nature géographique, ce dernier sert également de poste de retransmission automatique pour la FOI-Afg. Donc, si vous nous rendez visite, orientez-vous à l’aide de la multitude d’antennes qui se trouvent sur le toit de notre bâtiment principal et vous ne pourrez pas nous manquer.

une multitude d’attaques urbaines pour préparer la montée en puissance. La qualité des installations et les efforts du 35 GBC en vue d’assurer aux troupes un entraînement réaliste, a motivé chaque individu à tout donner pour cet exercice. Des pluies diluviennes sont venues tester le moral de la compagnie nuit et jour, sans jamais réussir à altérer nos ardeurs guerrières. Une fois les opérations terminées, la compagnie C a pu apprécier une visite du musée de guerre de la base, qui racontait l’histoire militaire américaine de la révolution de 1775 à l’Irak de 2008. Le séjour de la Crazy compagnie du 1 R22eR nous a démontré les efforts considérables que les membres de l’état-major du 35 GBC ont déployé pour assurer un entraînement de qualité au Mississipi. Le professionnalisme des militaires américains combiné à l’exercice canadien a bien débuté l’année pour chaque militaire présent. La prochaine étape pour la compagnie sera la montée en puissance qui les préparera pour la Force opérationnelle haute disponibilité (FO HD) 1-09.

13 février 2008 / Adsum / Page 19

le camp Shelby au Mississipi. Nous étions en route pour rejoindre les 34e et 35e groupesbrigades du Canada (GBC), qui s’apprêtaient à simuler une mission en Afghanistan du Le temps des Fêtes était à peine terminé que 4 au 14 janvier. er le groupe précurseur du 1 Bataillon du Royal Une fois arrivée à Gulfport, la compagnie 22e Régiment (1 R22eR) quittait Québec pour C du 1 R22eR a réalisé que le froid l’avait suivie jusqu’au Mississipi pour lui épargner un trop grand dépayseLa compagnie C a profité des installations de combat ment. Lors de notre en zone urbaine à quelques reprises lors de l’exercice première nuit, le merNOBLE GUERRIER 2008 au Mississippi. cure est même passé sous le point de congélation, ce qui nous assurait de ne pas faire de rencontres inopportunes avec les reptiles et insectes (certains étant venimeux) du camp Shelby. À peine sortie de l’avion, la compagnie C devait se préparer pour divers champs de tir. Le tout a commencé par un tir de zérotage suivi par une série de champs de tir Par le lieutenant René Baillargeon Capitaine de bataille de la cie C - EX NOBLE GUERRIER 2008

Le CCPI, dans l’ombre de la FOI-Afghanistan

Tout le monde dehors! Par Simon Baillargeon Journal Adsum

La 5e édition de la Fête hivernale qui a eu lieu du 8 au 10 février a connu un franc succès auprès des familles militaires. Pour la première fois depuis ses débuts, la célébration hivernale s’est étalée sur trois jours, permettant aux organisateurs la tenue d’activités plus nombreuses et diversifiées que les dernières années.

Près de 300 personnes ont participé aux différentes activités organisées au Centre Castor le samedi 9 février. Glissade sur chambre à air, jeux gonflables, «eurobungee» et conduite de mini-véhicule tout-terrain ont permis aux tout-petits de profiter cette magnifique journée d’hiver. Les plus gourmands pouvaient déguster de la tire d’érable et des queues de castor offertes gratuitement tandis que les plus curieux pouvaient s’initier à la pêche blanche. Rendez-vous l’année prochaine!

Père et fils en ont profité pour passer un moment ensemble à la pêche blanche.

Ce jeune pilote en herbe teste ses capacités de conducteur au volant d’un mini-véhicule tout-terrain.

La famille Paré a semblé bien s’amuser avec la glissade sur chambres à air.

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Page 20 / Adsum / 13 février 2008

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Dix conseils pour avoir une vie de couple harmonieuse 1. Communication : beaucoup de conflits proviennent d’un manque de communication dans le couple. Il est essentiel d’être à l’écoute de l’autre, d’exprimer vos frustrations et vos désirs. Sortez des discussions banales et parlez de ce qui est important pour vous et de vos attentes respectives. 2. Adaptation : on entend souvent parler que les contraires s’attirent. Un couple est formé de deux personnes différentes qui nécessitent donc un certain nombre de compromis. Acceptez les désirs et besoins de votre partenaire et tentez de trouver un équilibre entre vos deux modes de vie. 3. Générosité : aimer c’est un don de soi. Afin d’entretenir votre couple, faites-vous plaisir et prenez soin l’un de l’autre. Offrez-vous écoute et disponibilité et surtout renouvelez chaque jour votre choix de vie commune par des marques de tendresse et d’attention. 4. Respect : le respect est crucial dans un couple. Lors de disputes ou de désaccords, évitez la grossièreté et les critiques empreintes de méchanceté et blessantes. En résumé, comportez-vous avec votre partenaire comme vous aimeriez qu’il le fasse avec vous! 5. Disponibilité : consacrez-vous du temps l’un à l’autre en couple en mettant de côté vos soucis professionnels et matériels. Donnezvous un rendez-vous. Sortez, faites des activités communes, cultivez vos centres d’intérêts, partagez une véritable intimité à deux! 6. Séduction : au sein d’un couple, la routine peut facilement prendre toute la place. Il est donc important de ne pas considérer l’autre pour acquis. Ne vous laissez pas aller, cherchez à vous plaire réciproquement. Rappelez-vous que vous n’êtes pas spectateur, mais acteur de votre couple. 7. Confiance : il n’est pas de relation saine sans confiance. Ayez confiance en vous, en

Souper pour deux amoureux N.D.L.R. Le service d’Alimentation de la Garnison Valcartier nous propose ces petites recettes pour agrémenter la Saint-Valentin.

ENTRÉE : HUÎTRES GRATINÉES - 6 huîtres - 2 c. à table de beurre à l’ail additionné de persil frais Ouvrir les huîtres en conservant le liquide et les placer dans un plat qui va au four. Déposer sur chaque huître 1 c. thé de beurre à l’ail et poivrer. Passer au gril environ 10 minutes et servir très chaud. Note : Les huîtres sont cuites quand les bords frisent. Pour que les huîtres tiennent bien dans un plat, recouvrir le fond de ce dernier de gros sel.

votre partenaire et surtout en votre relation de couple. Ne vous laissez pas abattre par le premier obstacle qui apparaît dans votre vie commune. Le quotidien en couple est rempli de défis, c’est qui le rend si attrayant! 8. Projet : afin de briser la routine au sein de votre couple, faites des projets communs. Ceuxci apporteront du dynamisme dans votre vie à deux, un souffle nouveau. Avoir un projet donne envie d’aller de l’avant, de construire quelque chose avec l’autre. 9. Intimité : tout être humain a besoin d’intimité, d’avoir son espace. À force de se voir tout le temps, on risque de ne plus se regarder. L’idéal, c’est que chacun puisse avoir son espace réservé afin de garder une part de mystère et de liberté. 10. Autonomie : il est important de trouver un juste milieu entre la fusion et l’indépendance. Laissez-vous une marge d’autonomie de façon réciproque afin de conserver votre identité dans le couple et ne pas avoir le sentiment d’étouffer.

METS PRINCIPAL : STEAK À LA MOUTARDE - 2 filets mignons de 6 à 8 oz. chacun - 2 c. à table d’huile - 2 c. à table de moutarde de Dijon - 1 oz de Cognac - 4 oz de crème 35% - Sel et poivre Une heure avant la cuisson, enduire les steaks d’huile et de 1 c. à table de moutarde et garder à la température de la pièce. Faire chauffer l’huile dans un poêlon et cuire les steaks à votre goût. Ajouter le cognac et flamber. Retirer les steaks, saler, poivrer et garder au chaud. Mettre l’autre c. à table de moutarde dans la poêle ainsi que la crème. Gratter le fond, amener à ébullition et laisser réduire un peu pour obtenir une sauce onctueuse. Verser sur les steaks et servir accompagné de pommes de terre au four et d’une salade Boston arrosée de votre vinaigrette préférée.

DESSERT : FRAISES FRAÎCHES AROMATISÉES AU GRAND MARNIER Servir avec de la crème Chantilly ou de la crème fouettée.

Vin : votre vin rouge préféré.

Référence : «Les couples heureux ont leurs secrets, les sept lois de la réussite», John M. Gottman et Nan Silver. Revue «Le journal des femmes».

Bonne fin de soirée

Formez-vous un couple amoureux? Voici un petit test qui vous permettra d’évaluer l’intensité de votre relation amoureuse, aujourd’huui ou à l’avenir.

8. Nous adorons bavarder ensemble.

1. Nous aimons partager les petites activités quotidiennes, comme plier le linge ou regarder la télé.

9. Lorsque nous sortons tous les deux, le temps passe toujours trop vite.

Vrai Faux

Vrai Faux 2. L’idée de passer mes temps libres avec l’autre me ravit. Vrai Faux

10. Nous avons toujours des tas de choses à nous raconter.

3. À la fin de la journée, l’autre est content de me voir.

11. Nous nous amusons toujours beaucoup ensemble.

Vrai Faux 4. L’autre s’intéresse en général à mes opinions. Vrai Faux 5. J’aime vraiment nos discussions. Vrai Faux 6. C’est mon meilleur ami. Vrai Faux 7. Je crois que je suis son meilleur ami. Vrai Faux

15. Nous avons de nombreux centres d’intérêt en commun. Vrai Faux 16. Nous partageons beaucoup de rêves et de buts dans la vie. Vrai Faux 17. Nous aimons souvent les mêmes choses.

Vrai Faux Vrai Faux

Vrai Faux 18. Bien que nos centres d’intérêt diffèrent sensiblement, j’apprécie ceux de l’autre. Vrai Faux

12. Au niveau spirituel, nous sommes très compatibles. Vrai Faux

19. Quoi que nous fassions ensemble, nous nous amusons bien.

13. Nous avons plus ou moins les mêmes valeurs fondamentales. Vrai Faux

Vrai Faux 20. Quand l’autre partenaire a passé une mauvaise journée, il me le dit.

14. Nous apprécions les mêmes activités quand nous passons du temps ensemble.

Vrai Faux

Résultats : comptez un point par réponse «vraie» 10 points ou plus : Bravo. Dans ce domaine, votre couple est solide. Parce que vous êtes souvent présents l’un pour l’autre dans les petits détails du quotidien, vous avez amassé de substantielles économies sur votre compte d’épargne affectif, qui vous aidera à traverser les moments difficiles (et en préviendra quelques-uns). Ce sont ces petits moments auxquels on ne songe jamais - faire des cours au supermarché, plier la lessive, passer un petit coup de fil du bureau dans la journée - qui forment le cœur même de la vie de couple. Si votre compte d’épargne est créditeur, votre relation amoureuse sera durable et vous permettra de traverser sans trop de heurts les mauvaises passes et les changements de vie. Moins de 10 points : Votre couple pourrait faire mieux. En apprenant à vous tourner plus souvent l’un vers l’autre dans la vie quotidienne, votre relation deviendra non seulement plus stable, mais plus romantique. Chaque fois que vous faites l’effort d’écouter ce que votre partenaire vous dit et d’y réagir, ou encore de l’aider, votre couple ne s’en portera que mieux.

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13 février 2008 / Adsum / Page 21

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Tranche de vie FORTIFICATIONS EN NOUVELLE-FRANCE

1623-1663 : les hésitations de la France à protéger sa colonie (suite) de communication entre Québec, TroisRivières et Montréal. Dès 1642 et 1644, Richelieu expédia ses premiers soldats sur le sol de la Nouvelle-France, mais leur nombre resta vraiment dérisoire et on peut lire, qu’en 1648, les effectifs totaux de la colonie se résumaient à 12 soldats à Québec, 10 à Montréal et 6 à Trois Rivières en plus d’une équipe volante de 40 soldats qui escortaient les convois entre Québec et Montréal.

N.D.L.R. En cette année où la ville de Québec célèbre son 400e anniversaire, le journal Adsum a obtenu la collaboration de M. Florent Tremblay dont les textes vous raconteront la fondation et l’histoire de notre ville, en accordant une attention toute spéciale à son passé militaire.

Par Florent Tremblay CD, PhD, collaborateur journal Adsum

Bientôt le retour

Page 22 / Adsum / 13 février 2008

Ça y est, c’est la fin. C’est le retour des premiers soldats qui va s’étendre pendant encore un mois et demi. J’ai tellement hâte que ce soit mon tour, encore deux semaines à attendre. Le petit bonhomme avance vers la fin du calendrier de décompte; d’ailleurs on a dû le faire reculer de quelques journées la semaine passée, car le vol de retour a été retardé. Pour ce qui est de ma voisine Martine, ses enfants ont dû manger quelques bonbons supplémentaires, car elle, contrairement à nous, la date de retour de son chum a été devancée. Mon chum m’a envoyé une photo numérique où l’on voit son calendrier avec des X dessus en arrière-plan, on dirait bien qu’il compte les jours lui aussi. Comme son vol de retour a été retardé, je vais fêter la Saint-Valentin sans lui. J’ai planifié une activité chocolat pour les enfants dans l’après-midi et en soirée, j’ai décidé de prendre une gardienne pour me permettre d’aller au restaurant avec Judith. Au moins, on va être deux, car Judith vit un déploiement de neuf mois. Quand on est revenu du restaurant, j’avais des fleurs qui m’attendaient, une belle surprise de mon chum. Je me suis rendue quelques fois sur le côté de la route, habillée de rouge pour encourager les retours de nos soldats. C’est ma manière à moi d’être encore plus dans l’euphorie du retour. Aussi, cela fait du bien de voir des uniformes beiges revenir au pays. J’ai tout de même planifié ma semaine avant son retour pour terminer toutes les choses qui me restaient encore à faire. J’ai pris des rendez-vous pour être belle, je dois aller chez la coiffeuse, l’esthéticienne, etc. J’ai tellement d’énergie à revendre, je ne tiens plus en place.

Durant les deux années qui précédèrent sa mort, Champlain avait signalé le péril iroquois à Monsieur de Richelieu qui ne resta pas sourd à l’appel. L’année qui suivit la mort du fondateur, en 1636 donc, un nouveau gouverneur arriva dans la colonie en la personne de Montmagny qui entreprit immédiatement la construction d’une protection appropriée. Il traça alors le plan d’une forteresse qu’on devait bâtir «régulièrement». On procéda donc à la construction d’un bastion de 100 mètres de côté, ce qui correspondait tout à fait au projet du cardinal de Richelieu.

La principale voie d’invasion des Iroquois. Carte dessinée par Champlain en 1613, l’emplacement de la Rivière aux Iroquois/Rivière Richelieu et du lac auquel il donna son nom.

Richelieu avait décidé de fonder une colonie de peuplement par l’entremise d’une compagnie de développement et de financement qu’il avait formée en invitant une centaine de riches entrepreneurs à se lier ensemble et à investir pour le développement de la Nouvelle France; il les appela les «Cent Associés». L’idée était bonne et l’avenir prometteur, mais les échecs internes répétés, les jalousies des membres entre eux et les revers économiques de la compagnie nuisirent considérablement à la construction de la forteresse annoncée et au développement de la

En 1626, Samuel de Champlain lui-même fit construire cette exploitation agricole au Cap Tourmente. On récoltait le foin à l’extérieur de la ferme et on le ramenait à l’intérieur des palissades pour la protection des habitants.

colonie. Si bien, qu’en 1660, le tracé du fort étant encore à l’état d’ébauche, le plan original fut abandonné. En toute sincérité, on peut se demander si vraiment la mère-patrie tenait à sa colonie d’outremer! APRÈS LES ANGLAIS, ON SE FORTIFIA CONTRE LES IROQUOIS Si on compare avec le développement des arrivées de colons britanniques au sud, la population de Québec, alors évaluée à quelques centaines de colons, s’en trouvait passablement désavantagée. Et il y avait toujours dans l’air ces histoires de menaces de guerre de la part des nations iroquoises. Pour les postes de la colonie française, cette menace exigeait un système de défense particulier. Mais le cœur n’était plus à la construction d’ouvrages importants de protection; on se contenta de fortifications rudimentaires. Curieusement, ces guerres iroquoises finirent par provoquer une expansion importante des colonies. Les Hollandais se dirigèrent au cœur de l’Iroquoisie. Toute la région aujourd’hui occupée depuis la Baie Georgienne en descendant jusqu’au sud de New York était leurs possessions et, de leur côté, les Britanniques développaient et sécurisaient leurs possessions en terres d’Amérique. En Nouvelle-France, les administrateurs fortifiaient un nouveau pied à terre qu’ils nommaient Trois-Rivières; c’était en 1634. La France s’apprêtait à fonder Ville-Marie qui allait voir le jour huit ans plus tard. Mais en fait, cette fondation de 1642 accentua les rivalités entre Blancs et Amérindiens au sujet de la vente des fourrures. La même année, 1642, on crut devoir se prémunir contre les attaques amérindiennes. La défense de la nouvelle fondation dépendait du contrôle de la principale voie d’invasion menant au cœur de la Nouvelle-France, la rivière Richelieu. Hélas, une première tentative d’y ériger un fort afin d’enrayer les raids iroquois s’avéra un échec. Le fort Richelieu, construit à l’embouchure de la rivière, était isolé et facile à contourner. En conséquence, peu après sa construction, le fort fut abandonné. Pourtant, dans de nombreux cas, on se rendait bien compte que, la forêt étant à proximité des défrichements, l’attaque surprise pouvait survenir à tout moment. Relativement éloignée de l’Iroquoisie, la ville de Québec jouissait d’une plus forte concentration de population dans ses environs immédiats. À l’opposé de Montréal et de TroisRivières, la capitale était moins vulnérable aux attaques iroquoises. Mais à Montréal où la menace était toujours présente, on élabora un système de défense qui permettait un rappel rapide de la population dans quelques réduits. Le système de défense de la ville incorporait la maison entourée de palissades du gouverneur Maisonneuve, bâtie en 1652, et l’Hôtel-Dieu qui était palissadé et protégé par deux bastions. De plus, c’est dans le même temps qu’on commença la construction de maisons aménagées en rangées parallèles afin de se supporter mutuellement. Cette menace iroquoise, que l’on craignait, ne tarda pas à se manifester puisque la nouvelle colonie n’était vraiment pas équipée pour contrôler les voies terrestre et fluviale

PROTECTIONS AUTOUR DE QUÉBEC Vraiment, une cinquantaine d’années après sa fondation, le système routier qui traversait la colonie ne dérangeait nullement les Iroquois qui pouvaient à leur aise semer la terreur aux environs des villes naissantes. Les seigneurs et leurs censitaires se mirent à l’œuvre et, un peu partout autour de la capitale, on vit bientôt s’élever des constructions, des fortifications, des protections. Ainsi, on érigea forts et fortins à ChâteauRicher, dans la seigneurie de Beaupré, à Saint-Pierre de l’île d’Orléans, à Sillery, à Lévis et à Lauzon. On le voit par une correspondance datée de 1651, dans laquelle Montmagny, le nouveau gouverneur, demandait à la supérieure des Hospitalières alors situées à Sillery de se rapprocher du Fort St-Louis, à Québec, afin de mieux assurer leur protection. Il en fut de même en 1653 lorsqu’on commença à exécuter des travaux défensifs au collège des Jésuites pourtant construit en maçonnerie. En 1660, après une autre alerte, on décida d’augmenter les mesures de sécurité en entreprenant d’importants travaux autour des installations des Ursulines. Tous ces lieux de la haute-ville que l’on connaît encore fort bien aujourd’hui. C’est donc autour d’un ensemble comprenant le Fort St-Louis, le collège des Jésuites, la résidence de Monseigneur de Laval, le couvent des Ursulines et les travaux de défense effectués par les Hospitalières que se constitua l’essentiel des réduits de la haute-ville de Québec. Dans la basse-ville, de telles constructions n’existant pas, les habitants n’avaient d’autre choix que de se barricader dans leurs maisons. LA FRANCE VOULAIT-ELLE VRAIMENT D’UNE NOUVELLE FRANCE ? Un esprit critique d’aujourd’hui pourrait certainement se poser la question et hésiter sur la réponse. Car si la mère-patrie voulait vraiment instaurer un grand état français en terre d’Amérique, il fallait arrêter d’en parler et passer aux actes! C’est à cette époque, 1662, qu’apparut alors le premier projet d’envergure piloté par un jeune gouverneur, un certain Monsieur d’Avaugour nouvellement arrivé à Québec, «de ceinturer la ville de fortifications qui seraient secondées de forts sur la rive sud et sur la rivière St-Charles». À cela il ajoutait dans sa demande qu’il fallait «1200 colons pour habiter la colonie et 3000 soldats pour la défendre et pour écraser les Iroquois et rétablir la paix». Ce beau plan ne fut jamais entièrement réalisé. En haut lieu, on fit la promesse d’un envoi de soldats pour protéger la nouvelle colonie, mais ce ne fut pas Québec qui les reçut. Pour toutes les raisons expliquées précédemment, on cru bon alors de se tourner vers la rivière Richelieu -mieux connue sous le vocable alarmant de «rivière aux Iroquois»- que l’on fortifia d’une chaîne de forts pour couper la route entre l’Iroquoisie au sud et la nouvelle colonie française au nord. Ce sera le sujet de mon prochain article. Mes sources : - Les Voyages de la Nouvelle France, CANADA, faits par le Sieur de Champlain, À Monseigneur le Cardinal, Duc de Richelieu, Paris, 1632. - Québec, ville fortifiée, Charbonneau, Desloges, Lafrance, Édition du Pélican, 1982. - Champlain, la naissance de l’Amérique française, Litalien et Vaugeois, Septentrion, 2004. - Les illustrations sont également empruntées à ce dernier ouvrage.

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Comment montrer votre affection durant un déploiement outre-mer Par Suzanne Csizmar, ts Coordonnatrice Prévention, soutien et intervention, CRFM Montréal Il est difficile de garder le contact lorsqu’un membre de la famille est au loin. Je voulais vous parler d’un livre que je viens de lire et qui pourrait être une source d’inspiration sur la façon de communiquer avec vos êtres chers afin qu’ils sentent toute l’affection, tout l’amour et le soutien que vous désirez leur donner. Ce livre, intitulé The Five Love Languages, a été écrit par le Dr Gary Chapman. En résumé, il explique que nous avons tous un moyen préféré d’exprimer notre amour et que lorsque les autres font certains gestes, ils comblent notre besoin émotionnel d’amour et d’affection. Le problème, c’est que nous ne nous exprimons pas tous de la même façon. Vous pouvez faire des gestes qui vous semblent très appropriés, mais qui ont peu ou guère de sens pour l’autre personne. Le risque, c’est que l’autre personne ne vous comprenne pas lorsque vous communiquez votre amour et votre affection. LES CINQ FAÇONS DE S’EXPRIMER Déclarations : dire à l’autre personne à quel point vous appréciez ses qualités.

Moments privilégiés : passer du temps ensemble en s’accordant une attention mutuelle. Services : faire pour l’autre personne des choses qu’elle appréciera. Cadeaux : prendre le temps de réfléchir à ce que l’autre personne aimerait recevoir. Touchers : oui, cela comprend la sexualité, mais cela signifie aussi se tenir la main, se donner un petit baiser ou poser sa main sur l’épaule de l’autre. Bon, j’imagine que vous êtes en train de vous dire que «c’est bien beau en théorie, mais puisqu’il ou elle est absent(e), nous ne pouvons passer des moments privilégiés ensemble ou se toucher». C’est vrai, le déploiement complique les choses! Mais, bon, il stimule également notre créativité et je pense que le fait d’essayer de communiquer votre amour et votre affection à votre conjoint(e) est toujours une bonne chose. Vous pouvez également vous dire : «Je ne ressens pas beaucoup d’amour et d’affection en ce moment parce que c’est à cause de lui que nous nous trouvons dans cette situation». C’est vrai, vous ne le «ressentez» peutêtre pas, mais selon ce livre, pour préserver l’amour au-delà des premières années au cours desquelles vous vous sentez en amour, vous devez considérer l’amour comme

un verbe. L’amour se traduit par des actions. Vous faites des gestes pour l’autre afin d’investir dans votre relation avec lui(elle) et de le(la) valoriser; dans la plupart des cas, il(elle) vous rendra la pareille. Vous devrez peutêtre attendre son retour, mais cela en vaut la peine. La première étape consiste à déterminer la façon d’exprimer votre amour que vous et votre être cher préférez. Que faites-vous le plus souvent pour exprimer votre affection? Qu’est-ce qui rend votre être cher très heureux? La prochaine étape consiste à trouver les moyens d’envoyer des messages en vous exprimant de la façon que votre conjoint(e) comprend le mieux. Apprendre à communiquer votre amour et votre affection de la façon la plus satisfaisante pour votre conjoint(e) est un très bon moyen de l’appuyer et j’encourage chacun d’entre vous à poser des gestes qui indiquent clairement aux membres de votre entourage que vous les aimez. QUELQUES SUGGESTIONS Déclarations : ajoutez au colis que vous envoyez une petite note disant à quel point vous l’appréciez. Parlez avec sa famille et ses amis de façon positive. Moments privilégiés : c’est un peu plus difficile. Planifiez une superbe excursion ou

promenade avec la personne et dites-lui à quel point vous avez hâte de passer du temps avec elle à son retour. Enregistrez une promenade familiale sur bande vidéo et envoyezlui la bande pour qu’elle puisse la regarder sur son ordinateur portatif. Regardez son émission favorite pendant son absence et discutez-en avec la personne (même si vous n’aimez pas cette émission!). Services : vous estimez peut-être que vous en faites suffisamment déjà; cependant, s’il s’agit du mode d’expression principal de votre conjoint(e), un petit effort supplémentaire en vaut la peine. Envoyez-lui des articles pratiques pour améliorer son confort (une mère a envoyé à son fils des rideaux qu’elle avait faits elle-même). Cadeaux : ce n’est pas très difficile, vous n’avez qu’à personnaliser le contenu de vos colis. Faites appel à votre créativité pour obtenir des résultats. Touchers : c’est plus difficile, mais voici une suggestion: envoyez-lui un petit morceau d’étoffe qui lui rappelle la maison (votre chemise, un carré de soie ou n’importe quel morceau de tissu). Dans vos conversations, parlez-lui du toucher : «J’aimerais tant pouvoir te serrer dans mes bras en ce moment».

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Ingrid Betancourt : histoire de cœur ou raison d’État? Personne en France ne peut ignorer qu’Ingrid Betancourt va entrer dans sa cinquième année de détention en Colombie... Cette tragédie est également vécue par des milliers de Colombiens, mais elle prend une tournure différente lorsqu’il s’agit du plus célèbre otage de la guérilla. En France, l’enlèvement d’Ingrid déchaîne une vague de solidarité des célébrités. Des médias et des hommes politiques, tous bords confondus, fleurant bon la cause nationale. Mais derrière ce drame pour Ingrid Bétancourt et sa famille se cache un scandale secret. Ce livre met au jour une affriolante combinaison de dessous en dentelle, de conflits d’intérêt personnel et de gabegie des deniers publics, dans une stupéfiante succession de crises diplomatiques entre Paris et Bogota. Le premier ministre français et un ex-ambassadeur en Colombie sont au cœur de cette confusion entre relations personnelles et raison d’État. Leurs actions intempestives n’auront pas permis, à ce jour, d’abréger le chemin de croix d’Ingrid. Pourquoi? Cette enquête de quatre ans, menée auprès des plus hautes sources des deux côtés de l’Atlantique, vise à rétablir les faits, rien que les faits, pour tenter de faire surgir une vérité occultée par les omissions, les mensonges et une rare intoxication médiatique.1 URGENT! URGENT!

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- Ingrid Betancourt: histoire de cœur ou raison d’État? / Jacques Thomet - L’audace d’espérer : une nouvelle conception de la politique américaine / Barack Obama - Les gens adorent les guerres et autres inédits : textes dramatiques / Denys Arcand - Le guide de l’auto 2008 / Denis Duquet, Gabriel Gélinas - 100 événements du XXe siècle / Éric Nguyen - Aimes-tu la vie? / Georges Thurston - Léon, Coco et Mulligan : roman / Christian Mistral - Le Vieux-Port de Montréal / Pauline Desjardins

- Pilotes dans l’enfer irakien / William L. Smallwood - Urgence sociale : changer le pansement ou penser le changement? : pour un sursaut citoyen / Pierre Larrouturou - 17 secondes pour survivre / Yvan Southall - Paroles d’Indigènes : les soldats oubliés de la Seconde Guerre mondiale / Isabelle Bournier, Marc Pottier - Principes élémentaires de propagande de guerre : utilisables en cas de guerre froide, chaude ou tiède... / Anne Morelli - Les guerres justes / Georges Neyrac - La gouvernance / Philippe Moreau Defarges 1

Extrait de l’endos du livre

EMPRUNTER UN LIVRE À PARTIR DE VALCARTIER EST POSSIBLE Le personnel militaire et civil de la Garnison Valcartier peut désormais emprunter des livres à la bibliothèque Général-Jean-Victor-Allard de la Garnison Saint-Jean. L’envoi des livres s’effectue par le service de courrier interne. Pour réserver par Intranet, il suffit d’aller sur le site de la bibliothèque, de vérifier si les volumes recherchés sont disponibles, de procéder à la réservation des documents (si vous avez votre code d’accès) ou de noter l’information de base (auteur, titre et cote) et d’envoyer un courriel à +BIBLIOTHEQUE STJEAN@STJEAN. Vous pouvez également le faire par téléphone au (450) 358-7099, poste 7816. Pour obtenir votre code d’accès, communiquer avec Réjean Messier au 3597099, poste 7509, Claire Ménard, poste 7130, ou André Brunette, poste 7557.

CHRONIQUE de la 1re UNITÉ DENTAIRE

Pourquoi un questionnaire médical chez le dentiste? Lorsque vous consultez le dentiste, celui-ci ne peut commencer à vous traiter sans avoir pris connaissance d’un ensemble d’informations. Avant même d’envisager vos problèmes d’ordre dentaire, le dentiste doit connaître votre état de santé et se faire une idée de vos motivations et de vos attentes à l’égard des traitements que vous recevez. Le questionnaire médical permet d’informer le dentiste de votre histoire médicale et mettra en relief vos principaux problèmes de santé. Le dentiste prendra alors toutes les précautions nécessaires pour recourir aux traitements dentaires indiqués. Par exemple, certaines maladies de l’enfance telles la fièvre rhumatismale ou la scarlatine doivent être signalées et le patient devra recevoir des antibiotiques avant toute intervention chirurgicale. Dans le cas de troubles cardio-vascu-

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laires, il faudra prendre des précautions quant au type et aux concentrations d’anesthésie choisie et, éventuellement informer le médecin traitant avant d’effectuer un acte chirurgical. Toute réaction allergique doit être notée dans le dossier, que la manifestation soit causée par un médicament (pénicilline, aspirine, codéine) ou par une substance allergène (herbe à pouce, piqûres d’insecte, aliments) Des précautions préopératoires doivent également être prises pour les patients souffrants de diabète, d’infection virale (hépatite, SIDA), d’asthme ou pour ceux qui doivent prendre des médicaments à cause de maladies nerveuses (anxiété, dépression). S’il s’agit d’une patiente enceinte ou prenant les contraceptifs oraux, le dentiste doit le savoir pour faire attention lors de l’exposi-

tion au rayonnement X, la planification des traitements dentaires pendant la grossesse et la prescription des médicaments. Certains médicaments interfèrent avec les contraceptifs oraux ou ont un effet néfaste sur le bébé à naître. Le dentiste va vous demander aussi si vous fumez la cigarette, étant donné cette habitude est en relation très étroite avec des maladies parodontales (des gencives) Il faut que vous signaliez à votre dentiste si vous suivez un traitement médical, si vous prenez un médicament et quel type de médicament. En cas de doute, le dentiste prendra contact avec votre médecin traitant avant de décider de la conduite à suivre. N’hésitez pas à discuter de votre état de santé avec votre dentiste, ainsi il pourra vous offrir un meilleur service.

Cours de MOTO DÉBUT des COURS

25 février 2008 COURS PRATIQUE • PLACE FLEUR DE LYS

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BLOC NOTE 20 février

bricolage. Les parents sont encouragés à rester avec les enfants. STORY TIME

Story time at the Shannon Library will take place Saturday, November 10th from 10 to 11 a.m. This activity is geared for children and includes a reading and making a craft. Parents are encouraged to attend.

HEURE DES FAMILLES AVEC LA CHAÎNE DE COMMANDEMENT

13 au 15 mars

La prochaine rencontre de l’Heure des familles avec la chaîne de commandement aura lieu le mercredi 20 février à 19 h au Centre communautaire (bât. 93) de la Garnison Valcartier. Les familles des militaires déployés en Afghanistan sont toutes conviées à ce rendez-vous mensuel.

TOURNOI DE CURLING DU SERVICE DE LOGISTIQUE DE LA RÉGION DE QUÉBEC

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La prochaine activité de l’Heure du conte de la Bibliothèque municipale de Shannon aura lieu le 8 mars entre 10 h et 11 h. Initiez vos enfants au plaisir de la lecture et du

CHRONIQUE LECTURE

Chevalier de Lorimier Défenseur de la liberté En mars 1837, lorsque le gouvernement de Londres rejette les 92 résolutions proposées par la Chambre d’assemblée du BasCanada, Chevalier de Lorimier comprend que la démocratie n’a pas de droit de cité dans son pays. Il fera les frais d’actes de rébellion qu’il n’approuvait pas toujours et sera entraîné dans une spirale qui le mènera jusqu’à sa mort.

TITRE : CHEVALIER DE LORIMIER DÉFENSEUR DE LA LIBERTÉ TEXTE : Élise Bouthillier ÉDITEUR : XYZ éditeur INFORMATIONS TECHNIQUES : 162 pages ISBN 978-2-89261-504-3 18$

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Le gagnant de notre dernier tirage Le capora-chef Martin Perron est l’heureux/l'heureuse gagnant/gagnante du livre présenté dans notre chronique du 30 janvier 2008 : «Comprendre le syndrome du côlon irritable» Félicitations!

Chapeauté par le 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes, ce tournoi permettra aux logisticiens la Région de Québec et de la capitale nationale de se réunir et de montrer tous leurs talents de joueurs de curling. Infos : Mélanie Cardin 514-252-2777 p. 2394 ou sgt Daniel Cyr daniel_cyr@videotron.ca.

Chaque dimanche MESSE À LA CHAPELLE ST-JOSEPH

La chapelle St-Joseph invite les gens à se joindre à eux pour la célébration de la

messe tous les dimanches à 9 h 30. Une messe pour les jeunes est aussi tenue le deuxième dimanche de chaque mois. Prendre note que les services sont en anglais uniquement. Chapelle St-Joseph, 94 rue St. Patrick, Shannon.

Each Sunday

CADETS DE LA MARINE RECHERCHÉS

Le Corps de Cadets de la Marine royale canadienne 287 de Cap-Rouge/St-Augustin est à la recherche de son équipage depuis sa fondation en 1983 à aujourd’hui. Une soirée de retrouvailles est prévue le 17 mai au complexe municipal St-Augustin. Infos : http://www.cadets.net/est/287marine/intro_f. htm.

ST-JOSEPH’S ROMAN CATHOLIC CHAPEL

125E ANNIVERSAIRE DU RCR

The St-Joseph’s Roman Catholic Chapel invites people to join them for the Sunday morning service at 9:30. Please note that the children’s mass are held the second Sunday of every month. All masses are celebrated in English. St-Joseph Roman Catholic chapel, 94 St. Patrick street, Shannon.

À l’occasion du 125e anniversaire de fondation du Régiment Royal canadien, une réunion nationale aura lieu à Kingston du 1er au 3 août. Tous les membres actuels et retraités ainsi que leurs familles sont invités à participer aux commémorations. Infos: http://thercr.ca/125reunion.htm.

Prochaine parution du Bloc-note : 27 février 2008

Divers LE CPE SUR LE WEB

Le Centre de la petite enfance La sentinelle des petits rappelle aux parents qu’ils peuvent maintenant consulter leur tout nouveau site Internet à l’adresse suivante : http://pages.videotron.com/cpelsdp/.

Massage et chocolat : gâtez-vous pour la Saint-Valentin! C’est donc un rendez-vous à inscrire à votre agenda le 14 février de 11 h 30 à 14 h 30 à l’entrée du Centre des sports! Cette activité est gratuite. Emmenez vos collègues et amis! Pour information : 844-5000 poste 4677 ou promosante.valc@forces.gc.ca

VOTRE SUDOKU Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.

L’équipe de la Promotion de la santé vous invite à prendre un moment pour vous détendre et vous gâter lors de notre prochain mididétente. En cette journée spéciale de la SaintValentin, offrez-vous une petite douceur. Venez rencontrer nos massothérapeutes qui vous feront expérimenter différents types de massage dont le massage sur chaise et en nouveauté cette année, le massage sur chaise longue des mains et avant-bras. Vous aimeriez en apprendre plus sur le yoga? Un kiosque d’information sera sur place ainsi qu’un atelier vous permettant de vous initiez à cette technique sera offert entre 12 h et 12 h 45. Inscrivez-vous en téléphonant au 844-5000, poste 4677. De plus, vous pourrez vous sucrer le bec en dégustant des brochettes de fruits trempés dans une fontaine de chocolat!

Voir solution ci-dessous.

SOLUTION SUDOKU

Soumettez vos communiqués au plus tard le 19 février par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en p. 6), par télécopieur au 844-6934 ou par courriel à +adsum@forces.gc.ca.

CLASSEMENT LIGUES INTER-UNITÉS (EN DATE DU 7 DÉCEMBRE) HOCKEY SUR GLACE DIV. A ÉQUIPE PJ V D 2 R22ER 15 11 3 1 R22ER 11 6 3 VÉTÉRANS 17 7 4 5 BNS C 13 4 6 QGET 11 3 7 12 RBC 11 3 8

N 1 2 4 2 1 0

DÉF. 0 0 2 1 0 0

BP 61 41 59 40 39 38

BC 34 41 49 45 55 54

PEN. 103 62 87 79 84 88

PTS 38 25 33 22 18 17

QUOT. 2.53 2.27 1.94 1.69 1.64 1.55

HOCKEY SUR GLACE DIV. B ÉQUIPE PJ V D 2 R22ER 12 9 2 5 RGC 11 8 2 3 R22ER 15 10 5 430 ETAH 15 7 6 RES NAV/SNE 12 5 6 1 R22ER 16 6 8 5 BNS C 15 4 10

N 1 1 0 2 1 2 0

DÉF. 0 0 0 0 0 0 1

BP 63 71 84 74 52 57 45

BC 31 40 73 73 63 73 74

PEN. 76 80 62 76 131 145 84

PTS 31 28 35 31 23 30 22

QUOT. 2.58 2.55 2.33 2.07 1.92 1.88 1.47

HOCKEY SUR GLACE DIV. C1 ÉQUIPE PJ V D N CI SQFT 13 11 1 1 5 RGC (1) 13 8 2 3 2 R22ER 13 8 3 2 5 RALC 10 6 3 1 SVC TRANS 12 6 4 2 12 RBC 14 3 10 1 5 RGC (2) 10 2 8 0

DÉF. 0 0 0 0 0 0 0

BP 70 46 73 54 39 50 22

BC 29 31 40 37 35 67 37

PEN. 74 62 127 60 54 113 78

PTS 36 32 31 23 26 21 14

QUOT. 2.77 2.46 2.38 2.30 2.17 1.50 1.40

HOCKEY SUR GLACE DIV. C2 ÉQUIPE PJ V D N 5 BNS C (2) 14 10 3 1 QGET 12 6 6 0 5 AMB C/ALIM 13 5 8 0 3 R22ER 15 4 10 1 5 BNS C (1) 13 1 12 0

DÉF. 0 0 0 0 0

BP 71 72 62 49 42

BC 60 64 86 77 95

PEN. 34 26 28 83 116

PTS 35 24 23 24 15

QUOT. 2.50 2.00 1.77 1.60 1.15

HOCKEY BALLE ÉQUIPE PJ 2 R22ER 14 CI SQFT 14 5 RALC 13 12 RBC 9 5 RGC 10 5 BNS C 11 3 R22ER 13 CRFC 10

V 12 9 8 5 4 4 3 2

D 2 5 5 4 4 3 7 5

N 0 0 0 0 0 0 0 0

DÉF. 0 0 0 0 2 4 3 3

BP 50 56 43 24 5 23 28 14

BC 30 32 43 31 25 23 43 26

PEN. 20 12 17 5 9 12 9 13

PTS 38 32 29 19 16 15 16 11

QUOT. 2.71 2.29 2.23 2.11 1.60 1.36 1.23 1.10

SOCCER ÉQUIPE 5 BNS C 2 R22ER 5 RGC 5 RALC QGET

V 16 10 5 4 1

D 0 6 7 7 9

N 0 1 1 0 0

DÉF. 0 1 0 3 3

BP 155 110 74 71 25

BC 46 101 92 94 99

PTS 51 41 25 20 12

QUOT. 3.19 2.28 1.92 1.43 0.92

PJ 16 18 13 14 13

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Impeccable, clé en main, beau grand cottage, 4 chambres et bureau. Belles grandes pièces, 2 salles de bains + salle d’eau. Planchers céramique & bois-franc. Superbe terrain aménagé et grand garage attaché avec beaucoup de rangement.

Très beau bungalow récent situé dans un secteur résidentiel très recherché près de tout. FAITES VITE!

Mario Morin 843-1151 / 955-4418

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Très jolie propriété, 3 chambres. Garage, beaucoup de rangement, combustion lente. Très grande entrée pour auto. Terrain de plus ou moins 15 000 pi2 Aucun voisin à l’arrière. Prise de possession rapide. Petit coin de paradis.

Beau cottage champêtre situé dans un secteur paisible et boisé. Intérieur chaleureux. Tourelle au salon et chambre des maîtres. Poêle à combustion lente au soussol. Venez visiter… et laissez-vous charmer!

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Jean-Guy Lafrance 843-1151

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