VOL_36_NO_19_ADSUM_2008-03-27 by Journal Adsum

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SERRE-MOI FORT Le soulagement se lit dans le visage de ce militaire qui enlace sa bien-aimée après un interminable voyage de retour. Aux nombreuses heures de vol s’est ajouté un voyage de dix heures en autobus pour rallier Valcartier de Trenton, où l’avion a dû se poser en raison du mauvais temps. Voilà de quoi mettre à rude épreuve la patience des familles de ce contingent de 55 militaires qui revenaient d’Afghanistan le 16 mars dernier.

Des militaires revenus d’Afghanistan reçus comme des rois au Centre Bell

- Photo : Sdt Nédia Coutinho, section Imagerie, Garnison Valcartier

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Le Québec domine le Championnat national de biathlon des cadets Article en p. 23

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Page 2 / Adsum / 27 mars 2008

Le dernier contingent de militaires enfin à la maison Par Simon Baillargeon Journal Adsum

L e dernier contingent de militaires à revenir de l’Afghanistan est finalement arrivé sur la Garnisson Valcartier, le dimanche 16 mars dernier... avec 12 heures de retard. Dame Nature a joué un bien mauvais tour aux familles réunies dans le bâtiment du 3e Bataillon du Royal 222e Régiment, alors qu’elles ont dû patienter plusieurs heures avant de pouvoir serrer leurs héros dans leurs bras. L’avion qui devait atterrir à l’aéroport Jean-Lesage samedi en soirée vers 21 heures a été contraint de se poser à la base de Trenton, en Ontario, à cause des mauvaises conditions météorologiques. Ce n’est que le lendemain matin, vers 9 h 30, que les 55 soldats sont arrivés après

une balade en autobus d’une dizaine d’heures. Les traits tirés, les soldats affichaient tous un large sourire à la vue des familles et amis qui les attendaient avec beaucoup d’enthousiasme. Ils pourront profiter d’environ six semaines de vacances avant de retourner au boulot pour de bon. Ce vingtième et dernier contingent de soldats vient compléter le retour d’Afghanistan des militaires du Québec. Il reste encore environ 225 militaires de Valcartier déployés à Kandahar qui devraient revenir à la mi-mai. Les prochains départs sont prévus pour 2009. Une troisième mission en 2010 pour les soldats d’ici n’est pas impossible avec le prolongement de la mission canadienne. Il est cependant trop tôt pour connaître le mandat et le nombre d’effectif qui sera déployé.

Parents et amis ont sauté de joie à l’arrivée des militaires. - Photo : sdt Nédia Coutinho, section Imagerie, Garnison Valcartier

«Québec, ville militaire 1608-2008» PROJET DE COLLABORATION ENTRE PARC CANADA ET LE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE Par le caporal Isabelle Provost Journaliste pour les Nouvelles de l’Armée P our célébrer le 400e a nniversaire de la ville de Québec, cinq historiens de Parc Canada et du ministère de la Défense natt ionale se sont réunis pour la réalisation du livre «Québec, ville militaire 1608-2008», afin de prr ésenter une synthèse de l’histoire militaire à Québec. «La motivation générale pour écrire ce livre a été de partager les expertises entre les deux ministères pour donner à la population l’idée de la principale fonction de la ville pendant ses 400 ans qui est la fonction militaire», affirme André Charbonneau, historien de Parc Canada. Nommée patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985, berceau de la civilisation française en Amérique du Nord et seule ville à avoir conservé les principales composantes de son système défensif, Québec constitue un intérêt majeur pour l’étude historique ainsi qu’un important héritage national au pays. «Québec, ville militaire 1608-2008» est une collaboration entre cinq auteurs dont Serge Bernier, Jacques Castonguay, André Charbonneau, Yvon Desloges et Larry Ostola, historiens désireux de sensibiliser la population à la richesse du patrimoine culturel de la ville de Québec. À cette collaboration s’ajoute celle du ministère de la Défense

Par Simon Baillargeon Journal Adsum L e prolongement de la mission canadienne a été autorisé par le parlement canadien, le jeudi 13 m ars, après plusieurs mois de débats. Tel que prévu, le Parti conservateur a reçu l’appui des libéraux afin de maintenir la présence des troupes canadiennes en Afghanistan. Sans surprise, le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocrate se sont prononcés contre la motion, qui a été adoptée par 198 voix contre 77. Puisqu’il s’agissait d’un vote de confiance, le gouvernement de Stephen Harper évite ainsi la défaite du gouvernement et la tenue d’élections dans les prochaines semaines. La prolongation de la mission demeure toutefois conditionnelle à l’envoi d’un minimum de 1000 soldats par l’OTAN pour appuyer les militaires canadiens. Jusqu’à maintenant, aucun pays ne s’est manifesté pour envoyer les renforts exigés.

André Charbonneau, historien pour Parc Canada et collaborateur du livre «Québec, ville militaire 16082008», présente le livre auquel il a collaboré et qui souligne les 400 ans de présence militaire à Québec. -Photo : Isabelle Provost, Les Nouvelles de l’armée Valcartier

nationale et de Parc Canada, spécialisés respectivement dans l’étude des régiments et de l’histoire du Québec pour la période canadienne. Publié en français et en anglais par Global Art, «Québec, ville militaire 1608-2008»

La mission prolongée jusqu’en 2011

LES GAGNANTS DE NOTRE TIRAGE DE PÂQUES s’adresse autant à un public général qu’aux connaisseurs. Le livre contient de nombreuses illustrations et aborde, à l’aide des recherches les plus récentes, les domaines de l’histoire militaire de la ville de Québec avec une grande précision.

Près d'une trentaine de coloriages ont été reçus au journal Adsum après la publication de notre concours de Pâques. Merci à tous les participants! Les gagnants qui ont remporté un chocolat, gracieuseté de CANEX, sont Raphaëlle Rog, 10 ans, Nicolas Levert, 9 ans, et Vicky Côté, 10 ans. Bonne dégustation!

Chwinn tire sa révérence mais transposées dans le domaine militaire», observe le cplc Bisson.

A p r è s q u a t o rz e a n n é e s d e b o n s e t loyaux services au sein des Forces canad i e n n e s , l e s o l d a t C h w i n n p re n d sa retraite. Né de la pointe du crayon du caporal-chef Denis Bisson, l’impayable soldat quitte donc les rangs de l’armée, au grand soulagement de l’adjudant Looby, qui a subi les frasques du militaire au fil des ans. Ce n’est pas le manque d’idées qui a mené le cplc Bisson à prendre la décision de cesser de dessiner, mais plutôt l’envie de faire autre chose. «J’ai encore plein d’idée de gags, mais je crois que c’est le temps de passer à autre chose, explique le bédéiste. Dans les deux ou trois dernières années, j’avais beaucoup plus de misère à sortir mes crayons». Le cplc Bisson peut cependant être très fier du succès de Chwinn, car peu de créateurs de bande dessinée peuvent se vanter d’avoir été publié quatorze années consécutives dans un journal. «Je suis surtout content de la reconnaissance des gens envers mon travail. Qu’ils me disent que c’était bon et qu’ils ont apprécié, c’est ce qui me rend fier», admet-il.

UNE PASSION QUI DATE DE L’ENFANCE Le cplc Bisson doit remonter à la petite école pour se rappeler ses premiers contacts avec la bd. «En cinquième année, j’ai remporté un concours à l’école, mais je me rappelle que j’ai toujours lu des bd et que j’ai toujours aimé dessiner», se souvient-il. Lorsqu’il s’enrôle dans les Forces canadiennes à 17 ans, il arrête le dessin. Ses crayons resteront rangés jusqu’en 1994, lorsque le journal Adsum lui demande de faire une caricature. Les lecteurs aiment le dessin et on lui passe une autre commande pour la semaine suivante. Il n’en fallait pas plus pour qu’il reprenne goût à la bd. Le résultat? Cinq cent dix aventures de Chwinn parues dans les pages de

L’INFLUENCE BELGE À travers les années, le sympathique soldat Chwinn a réussi à se tailler une place au sein de la communauté militaire. Ses aventures se rapprochant le plus près possible de la vie militaire ainsi que son côté gaffeur ont su séduire les lecteurs.

Le soldat Chwinn tire sa révérence, après 510 parutions dans les pages de l’Adsum. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Le cplc Bisson dit s’être grandement inspiré de la bd belge et de Gaston Lagaffe pour créer son personnage. «D’où le gros nez de Chwinn», précise-t-il en faisant référence au pif démesuré du héros dessiné par le célèbre Franquin. «Je me suis même aperçu qu’il y a deux ou trois histoires de Chwinn qui ressemblent étrangement aux histoires de Gaston Lagaffe,

l’Adsum et une passion qui s’est transmise à ses enfants. «Ils venaient s’installer sur le coin de la table pendant que je dessinais et eux aussi mettaient sur papier les personnages de jeux vidéo qu’ils connaissaient, se rappelle-t-il. Avec la pratique, ils sont devenus bons». L’un d’eux a même réalisé trois fresques murales à la polyvalente de Val-Bélair. «Il est meilleur que moi dans ce domaine», soulignet-il avec un large sourire. Et les projets futurs dans tout ça? Le cplc Bisson n’est pas fixé. «Je veux prendre une pause pour l’instant. Après on verra». Il ne cache pas cependant que si le goût du dessin lui reprend, il aimerait avoir encore comme toile de fond le monde militaire. Surveillez les pages de l’Adsum. Peutêtre reverra-t-on la signature du cplc Bisson prochainement.

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27 mars 2008 / Adsum / Page 3

Par Simon Baillargeon Journal Adsum

LE MOT DU COMMANDANT 5e Groupe de soutien de secteur

Colonel Karen Ritchie

Il y a dix ans naissait le premier groupe de soutien de secteur du Canada : le 5 GSS Le 1er avril 1998 naissait le 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS), le premier groupe de soutien de secteur au Canada. C’est donc avec fierté que nous fêtons, cette année, notre 10 e anniversaire. Il y a 10 ans, une équipe travaillait à pied d’œuvre afin de mettre au monde cette nouvelle organisation. Celle-ci a dû démontrer audace, innovation et surtout ténacité pour faire face aux nombreux obstacles et à ses détracteurs. Mais à force d’y croire, ils ont réussi à bâtir une entité unique, solide qui est devenue aujourd’hui un pilier du Secteur du Québec de la Force terrestre en matière de services de soutien spécialisés.

Hausse des coûts de déneigement sur la garnison Par Simon Baillargeon Journal Adsum Les nombreuses bordées de neige reçues dans la région de Québec depuis le début nt la facture du déneigede l’hiver gonfleron ment de 400 000$ sur la garnison. Il n’y a pas qu’à la ville de Québec où la facture sera plus salée que prévue. Comparativement avec les chiffres de l’hiver 2006-2007, où le service du Génie avait dépensé 886 000$ pour disposer de la neige, c’est 1 288 000$ qui devront être déboursés pour l’hiver 2007-2008. Une hausse de près de 45% du budget. Ces coûts incluent les salaires des employés, les contrats de déneigement de toitures, ainsi que la location d’équipement lourd supplémentaire pour l’ensemble du secteur d’opération du service du Génie. Outre la Garnison Valcartier, il faut aussi inclure la Citadelle ainsi que les autres manèges qui relèvent du service du Génie de la garnison comme territoire à déneiger. Pour le major Marc Rancourt, officier du Génie Construction à Valcartier, cette hausse du coût de déneigement n’aura pas beaucoup d’effet sur le budget. «Les coûts supplémentaires sont absorbés dans notre budget. Il n’y a donc pas de financement supplémentaire nécessaire», explique-t-il. Selon ce dernier, l’hiver que l’on connaît ne risque pas d’entraîner des modifications

Il y avait plusieurs centimètres de neige à enlever sur le toit du Centre des sports. - Photo : Simon Baillargeon, Journal Adsum

majeures dans le budget, «puisque les coûts additionnels sont toujours absorbés dans nos budgets courants». Trois dépôts à neige sont actifs sur la garnison et ils sont pratiquement remplis à pleine capacité. Cependant, le maj Rancourt assure qu’ils seront en mesure de contenir la neige

Certaines bâtisses sur la garnison sont complètement enveloppées de neige. - Photo : sdt Jean-François Carpentier, section Imagerie, Garnison Valcartier

Pendant longtemps, les rôles et mandats des GSS ont été contestés en raison d’un manque de compréhension général. Aujourd’hui, non seulement nos services sont pertinents et sollicités mais ils sont au cœur de la mission des FC : protéger la population canadienne. Cette équipe, composée des quatre Forces -régulière, de réserve, civile et conjointe- œuvre à protéger les valeurs fondamentales de notre pays dans une cohésion unique. De la mécanicienne réparant un véhicule destiné à l’Afghanistan au réserviste impliqué dans la Force auxiliaire de sécurité lors d’une opération domestique, à l’employé civil travaillant à la conservation des ressources, en passant par la famille qui nous soutient constamment, malgré les sacrifices que cela représente, tous, directement ou indirectement, sont liés par le cœur et l’action à la protection de nos concitoyens et concitoyennes.

Page 4 / Adsum / 27 mars 2008

Nous sommes les pionniers des GSS et les yeux des autres secteurs sont rivés sur nous. Nous avons construit notre force et maintenant nous innovons. Au terme de ces 10 premières années, nous sommes l’exemple à suivre et nous continuons à aller de l’avant. Merci et félicitations à tous ceux et celles qui ont fait partie de la grande famille du 5 GSS au cours des 10 dernières années. Maintenant, c’est à nous, ainsi qu’à ceux et celles qui représentent le futur, de veiller au bien-être de chacun de nos membres à travers les défis qui nous attendent dans l’accomplissement de notre mission. La colonel commandant Colonel Karen Ritchie

pour le reste de l’hiver. «De façon approximative, ces dépotoirs sont presque à capacité, mais ils sont encore capables d’accepter les dépôts que nous y faisons», affirme-t-il. On retrouve ces dépôts près du Camp Vimy, un près de l’édifice de la police militaire et l’autre près des logements familiaux. CHARGE DE TRAVAIL PLUS ÉLEVÉE Le poids de la neige sur les toits a aussi donné un peu plus de travail au service du Génie. «Le déneigement du toit des édifices se fait à chaque année, mais avec la quantité exceptionnelle de neige qu’on a reçu, il a fallu engager plus de personnes», assure-t-il. Dans certains cas, le service du Génie a même dû faire appel à des militaires pour déneiger le toit de certaines bâtisses afin de pallier le manque de personnel. Plusieurs personnes inquiètes ont aussi logé des appels au service du Génie pour leur faire part de situations qu’elles jugeaient dangereuses, ce qui a ajouté au casse-tête du déneigement. «Avec ce que les gens ont vu un peu partout dans les nouvelles, les gens nous appelaient pour manifester leurs inquiétudes. Alors ils voulaient qu’on vienne vérifier et corriger la situation», indique Normand Côté, surintendant de l’Atelier général pour le service du Génie.

La base de Shilo en deuil Par Simon Baillargeon Journal Adsum D eux autres militaires canadiens ont p e rd u l a v i e a u c o u r s d e s d e rn i è re s semaines en Afghanistan. L’’ un de ces décès est d’ailleurs toujours sous enquête. Le sergent Jason Boyes, du 2e B ataillon d’infanterie légère Princess Patricia basé à Shilo, au Manitoba, est décédé e patrouille interarmées au cours d’une canadienne-afghane. Le 16 mars, le militaire de 32 ans effectuait une patrouille à pied dans la région de Zangabad, à environ 35 kilomètres au sudouest de Kandahar, lorsqu’un engin explosif dissimulé sur la route a explosé. Le sergent Boyes, originaire de Napanee, en Ontario, était marié et père d’une jeune fille. ENQUÊTE EN COURS Une enquête a été ouverte à la suite du décès du bombardier Jérémie Ouellet, retrouvé sans vie dans les dortoirs de l’aérodrome de Kandahar, le 12 mars dernier. Le jeune homme de 22 ans, originaire de Matane en Gaspésie, était membre 1er Régiment du Royal Canadian Horse Artillery (1RCHA), basé à Shilo, au Manitoba.

Le bombardier Jérémie Ouellet

Le sergent Jason Boyes

- Photo : Caméra de combat des Forces canadiennes

Dans un communiqué, le ministère de la Défense écarte la possibilité d’une action ennemie comme cause du décès. Le corps a été rapatrié le 15 mars à la base de Trenton, en Ontario pour ensuite être

emporté à Matane, où les funérailles auront lieu. Ces deux décès porte à 81 le nombre de militaires canadiens depuis le début de la mission en 2002.

Les Canadiens de Montréal rendent hommage aux FC Par Simon Baillargeon Journal Adsum L e club de hockey des Canadiens de Montréal a tenu à souligner l’effort et le sacrifice des militairr es québécois déployés en Afghanistan en invitant une trentaine d’entre eux à assister au match les o pposant aux Sénateurs d’Ottawa, le jeudi 13 mars dernier au Centre Bell. George Gillett a ouvert toutes grandes les portes du salon du président aux militaires

choisis pour participer à cette soirée reconnaissance. Le caporal Alex Gendron, du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment, et le caporal Jonathan Brault, technicien médical de la Garnison Saint-Jean, ont eu l’honneur de procéder à la mise au jeu officielle de la partie en compagnie du général Rick Hillier et du brigadiergénéral Christian Barabé. L’hymne national a aussi été joué par la Musique du Royal 22e Régiment.

M. Bob Gainey, vice-président exécutif et directeur général du Canadiens, discute avec les militaires dans le salon des directeurs, au Centre Bell, juste avant le match.

Le bgén Christian Barabé, le cpl Alex Gendron, le cpl Jonathan Brault, et le gén Rick Hillier tiennent la rondelle de la mise au jeu, flanqués des capitaines Daniel Alfredsson, des Sénateurs, et Saku Koivu, du Canadiens. -Photos : Caporal Marilou Villeneuve, reporter pour Les Nouvelles de l’armée

Les militaires méritants, revenus depuis peu d’Afghanistan, assistent au match du Canadiens contre les Sénateurs, du haut de la passerelle des médias.

Le brigadier-général Christian Barabé, le caporal Alex Gendron du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment, le caporal Jonathan Brault, technicien médical de la Garnison Saint-Jean, et le général Rick Hillier, chef d’état-major, saluent pendant l’hymne national au match du 13 mars au Centre Bell opposant les Canadiens de Montréal aux Sénateurs d’Ottawa.

- Photo : Chantal Thompson

UNE COURSE AUX COCOS DE PÂQUES FAMILIALE Par Chantal Thompson Organisatrice communautaire, Centre de la famille Valcartier Cent quatre-vingts personnes dont 40 familles ont participé à la traditionnelle course aux cocos de Pâques du Centre de la famille Valcartier. Les familles déguisées en lapins ont cherché les centaines d’œufs cachés pour l’occasion à l’intérieur du centre communautaire, dont la petite Roxane Gauthier ci-dessus qui en a déniché un dans les fleurs. Les familles pouvaient aussi fabriquer des lapins en guimauve, faire des dessins et se faire maquiller. De vrais lapins et poussins ont fait la joie des enfants présents. Le plaisir se voyait sur le visage des familles dont plusieurs participaient à une première activité ensemble depuis le retour du conjoint militaire de l’Afghanistan. L’activité a été commanditée par Chocolat Laurentides et la Pharmacie Proxim Lyne Lefebvre. Un grand merci à nos bénévoles adultes et jeunesse qui ont fait le succès de cette journée.

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27 mars 2008 / Adsum / Page 5

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Le Dr Lapointe livre ses conseils Par Guylaine Fortin Journal Servir

37e année, No 19, jeudi 27 mars 2008

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC / Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 5800 copies Éditeur Col Karen Ritchie, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 charest.c@forces.gc.ca Journaliste Simon Baillargeon, poste 6656 baillargeon.sb@forces.gc.ca Conseiller militaire Capt Mathieu Dufour, poste 5880 dufour.md2@forces.gc.ca Conseillère en publicité Ginette Demers, 871-1274 gdemers@videotron.ca Responsable petites annonces et comptabilité Marie-Josée Simard poste 5598 simard.mj3@forces.gc.ca Infographiste Josée Lessard poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs. Abonnement: 25,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992 ADRESSE : JOURNAL ADSUM GARNISON VALCARTIER, BÂT. 200 C.P. 1000, SUCC. FORCES COURCELETTE (QUÉBEC) G0A 4Z0 TÉLÉPHONE : (418) 844-5000, POSTE 5598

Page 6 / Adsum / 27 mars 2008

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PROCHAINE PARUTION : MERCREDI 9 AVRIL DATE DE TOMBÉE : LUNDI 31 MARS

Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

«Si on ne peut pas choisir ce qui nous arrive, nous pouvons au moins choisir notre manière de réagir», philosophe le Dr Lapointe. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

L e 11 mars dern ie r, à l’invitation du Centre de soutien au soldat, le Dr Gilles Lapointe était à la Garnison Valcartier pour s’entretenir avec le personnel militaire et civil. Sa conférence, intitull ée «Conserver sa santé physique et mentale dans un monde en bouleversement : s’entraider pour mieux x évoluer», a rappelé à chacun la nécessité d’avoir une vie saine et équilibrée. Nous travaillons tous de plus en plus fort et avons de moins en moins de temps à consacrer à nos familles. Notre société n’a jamais été aussi riche et développée, mais pourtant, le nombre de personnes malheureuses ne cesse d’augmenter. Au Québec, chaque jour, quatre personnes se suicident. En milieu de travail, 40% de l’absentéisme est lié à des burnouts ou des dépressions. La vie moderne en est une de changement et le Dr Lapointe nous invite à les accepter et à nous adapter. «Si on ne peut pas choisir ce qui nous arrive, dit-il, nous pouvons au moins choisir notre manière de réagir». Tout est d’ailleurs affaire d’attitude pour le médecin. Car selon lui, un humain qui décide de se prendre en main, qui accepte les conséquences de ses choix, devient un humain serein qui cesse de se plaindre de tout et de rien.

GARDER LA FORME PHYSIQUE ET MENTALE La santé résulte d’un ensemble d’éléments : nos habitudes de vie, les soins médicaux que nous recevons, notre poids, l’amour que nous éprouvons, notre travail, les liens que nous établissons avec notre famille, les amitiés que nous entretenons, notre spiritualité et, bien sûr, la manière dont nous nous alimentons et bougeons. Gilles Lapointe ne nous propose pas de recette miracle, mais nous enjoint plutôt à faire preuve de gros bons sens. «Quand les enfants sont fatigués, on leur dit d’aller se coucher, a-t-il lancé à l’assistance. Bien ditesmoi donc pourquoi nous, quand on est fatigués, on continue à courir?» Le conférencier nous suggère donc, entre autres, de bien faire ce que nous avons à faire, de prendre le temps d’aimer et de ne pas courir après les problèmes parce que ceux-ci finiront bien par nous atteindre d’eux-mêmes. Parmi ses armes anti-stress se trouvent l’adoption d’une attitude ouverte, l’expression des émotions et l’élimination de la haine. À tout cela vient s’ajouter l’entraide, qui permet aux hommes et aux femmes d’être aimés et valorisés. En début de conférence, le Dr Lapointe a mentionné que «la santé n’est jamais valorisée tant que la maladie ne frappe pas». Voilà une petite phrase à garder en tête!

Rappel de sécurité concernant la piste multifonctionnelle Par Simon Baillargeon Journal Adsum Alors que le printemps cogne à nos portes, le chef de la sécurité routière du 5e Groupe de soutien de secteur et du Secteur du Québec tient à rappeler les consignes c ernant l’utilisation de sécurité conc de la piste multifonctionnelle sur la garnison. Le retour du beau temps amènera son lot d’utilisateurs de cette piste. Et par conséquent son lot d’inconvénients. «Je dois m’assurer que la piste rencontre certaines normes de sécurité. S’il n’y a jamais eu d’accidents avec

de graves conséquences, il y a plusieurs cas où ça a passé près», affirme l’adjudant-maître Mario Richard, sergent-major de la Garnison Valcartier. Ce dernier cible surtout le port des écouteurs par les coureurs lorsqu’ils s’entraînent sur la piste multifonctionnelle. «Le phénomène des Ipods et des lecteurs mp3 est relativement récent. La combinaison de ces appareils avec la piste multifonctionnelle fait en sorte qu’il y a plus de chances de voir des accidents se produire», explique pour sa part Denis Tremblay, le chef de la Sécurité routière pour le 5e Groupe de soutien de secteur et du Secteur du Québec.

LE CPE JOLI-CŒUR SUR LA GARNISON

Prévention et découverte Par Simon Baillargeon Journal Adsum L a Garnison Valcartier a accueilli, le lundi 10 mars, un groupe du Centre de la petite enfance Joli-Cœur de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier dans le cadre d’une activité de prévention sur les incendies. Le Service des incendies a accepté de recevoir les 28 petites frimousses âgées de quatre et cinq ans afin de les sensibiliser au danger du feu. L’activité était organisée par trois étudiantes en Technique d’éducation à l’enfance

du Cégep de Sainte-Foy. «On avait seulement un budget de 25 dollars, mais on a quand même réussi à rendre notre projet éducatif. Les gens d’ici ont été super et ils nous offert une bonne collaboration», explique Marie-Pier Savard. À voir le visage des enfants lorsque les lumières du gros camion de pompier se sont allumées et que la sirène du véhicule de la police militaire a retenti, l’opération charme a été réussie. Les jeunes visiteurs ont conclu leur journée d’exploration avec la visite des hélicoptères du 430 ETAH.

«Un coureur se sert de ses sens de la vue et de l’ouïe pour courir. Si tu coupes l’ouïe, tu coupes 50% de la possibilité de te protéger», prévient M. Tremblay. Les deux hommes tiennent aussi à transmettre un message en ce qui concerne le partage de la piste, qu’ils jugent très mauvais, entre les utilisateurs et les automobilistes qui cir- Denis Tremblay et l’adjudant-maître Richard pointent avec leur doigt l’un des endroits culent sur la qui sera revu afin d’y apporter des modifications. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum garnison. «Ils manquent de respect les uns envers les autres. et Denis Tremblay n’excluent pas la possibiPourtant, l’automobiliste qui conduit son lité d’autoriser un jour le port des écouteurs véhicule sur la garnison est aussi celui qui sur la piste multifonctionnelle. court le midi», avance M. Tremblay. Il faudra cependant rencontrer plusieurs Pour eux la solution est claire. La respon- objectifs. Le premier étant l’amélioration de sabilité revient autant aux coureurs qu’aux la sécurité aux intersections de la piste et de conducteurs de la voiture. Sans collabora- certains axes routiers sur la garnison qui sont tion des deux parties, la situation restera jugés problématiques. inchangée. «On a identifié certains points comme celui «Il faut que les gens commencent à tra- à l’entrée près de la guérite qui semblent plus vailler ensemble pour se partager la route, problématique pour la sécurité des coureurs. c’est une question d’éducation», commente On va évaluer ce qu’on peut faire et ensuite M. Tremblay. Pour y arriver, l’adjum Richard des modifications seront apportées», avance demande l’appui des superviseurs sur la gar- l’adjum Richard. nison. «Ils doivent montrer l’exemple et voir Il est par contre beaucoup trop tôt pour à ce que les directives soient respectées», pré- prévoir une date où les modifications seront cise-t-il. apportées. CHANGEMENT À L’HORIZON Les adeptes de musique ne doivent toutefois pas se décourager puisque l’adjum Richard

Les enfants ont pu prendre place à bord des véhicules de la police militaire et tester les sirènes et gyrophares. - Photo : sdt Jean-François Carpentier, section Imagerie, Garnison Valcartier

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Clinique Chiropratique Dr Vincent Robert D.C. 27 mars 2008 / Adsum / Page 7

Lettre aux familles et aux amis des soldats de l’ESN J’ai peine à croire que la mission est terminée. Ceci est d’autant plus le cas que j’ai intentionnellement attendu qu’on me confirme que le dernier vol avait bien quitté l’Afghanistan avant de mettre la dernière touche à cette lettre. Ainsi donc, je suis maintenant en mesure d’affirmer que notre mission a été un grand succès. Sachez que vos conjoints, parents et amis, membres de l’Élément de soutien national (ESN), ont fait preuve d’un courage, d’une détermination et d’une compétence extraordinaires tout au long des sept derniers mois. La mission que le Secteur du Québec de la Force terrestre a effectuée en Afghanistan a été caractérisée par un niveau opérationnel jamais vu et vos proches ont réussi à assurer le soutien de ces opérations comme peu auraient pu l’imaginer. Bien que je ne vous cache pas ma joie que l’ESN n’ait perdu aucun de ses soldats au combat, sachez qu’il a dû se fier, plus d’une fois, à sa bonne étoile. Nous avons été très chanceux, car même nos nombreux blessés ont reçu un pronostic établissant qu’ils pouvaient s’attendre à vivre une vie normale après leur convalescence. Je me permets par ailleurs, avec une profonde sincérité, d’offrir mes condoléances à toutes les familles et amis qui ont perdu un être cher au sein de la Force opérationnelle interarmées; nous ne les oublierons jamais. Nonobstant ce que nous avons accompli en mission, ce que je retiendrai le plus sera certainement le niveau d’appui que vous nous avez donné. Bien sûr, il y a l’appui général, celui des citoyens qui ont eu cette lucidité de faire la différence entre la justesse de la mission et le soutien aux hommes et femmes qui portent l’uniforme, et qui tentent de faire le travail qu’on leur demande. Mais au-delà de cette contribution exceptionnelle, je retiendrai surtout l’appui particulier que vous avez donné à vos proches qui ont servi ici. Vous ne pouvez imaginer le nombre de fois où j’ai entendu les membres de l’unité me faire comprendre à quel point ils étaient chanceux d’avoir des conjoints et conjointes, pères, mères, familles et amis comme vous.

jamais perdre espoir et on peut se relever des plus grandes tragédies si l’on accepte de l’aide. Cette mission a certainement été difficile, souvent frustrante, mais toujours extrêmement valorisante. Comme vous le savez, nous, soldats, nous entraînons toute notre carrière pour être prêts à affronter ce genre de situation. C’est un peu comme le pompier qui se voit face à sa première maison en Le commandant de l’Élément de soutien national - rotation 4, le colonel feu; il réalise que ce Nicolas Eldaoud, remet de l’équipement de soccer au directeur de l’école ne sera pas facile, mais il sait que tous Shaeed Syeed Badshah, M. Syeed Mohammad Iesa. comptent sur lui et sur son expertise pour venir à bout des flammes. UNE MISSION DIFFICILE MAIS VALORISANTE Nous avons tous réalisé ici à quel point nos Il serait certainement prétentieux d’affirmer familles et amis nous étaient chers. Nous que nous avons réussi à éteindre le «feu» avons aussi souvent constaté à quel point le de l’Afghanistan; je peux cependant affirmer temps passe vite et que les six mois en théâtre que nous avons clairement contribué à en sont autant de moments que nous n’avons diminuer l’intensité. pas passés parmi vous. Beaucoup se sont juré

(...) plusieurs voient même leur retour comme un recommencement. de rattraper le temps perdu et plusieurs voient même leur retour comme un recommencement. Je souhaite de tout cœur que les retrouvailles soient les plus extraordinaires possible et que les liens qui unissent ceux qui s’aiment se raffermissent encore plus. Je sais cependant que mon vœu ne s’exaucera pas pour tous et que certaines vies de famille ont été sérieusement affectées par cette séparation prolongée. J’espère cependant que les deux grandes leçons que je retire de l’Afghanistan sauront vous inspirer : il ne faut

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la chaleur, le plaisir et l’excitation dans les yeux de ces enfants. Ils étaient si beaux. Pour un moment, ils nous ont complètement fait oublier qu’il y avait un conflit en Afghanistan.

C’est par ailleurs lorsque l’on regarde ces enfants que notre présence en Afghanistan prend tout son sens. C’est par ailleurs lorsque l’on regarde ces enfants que notre présence en Afghanistan prend tout son sens. C’est pour eux que nous y sommes allés et c’est à eux que nous souhaitons un pays où ils pourront vivre heureux et en paix. C’est finalement pour eux que nous avons accepté de vivre loin de vous tous au cours des derniers six mois et de toute la période d’entraînement. Je termine donc cette lettre en vous remerciant, avec toute la sincérité du monde, pour avoir été là lorsque nous en avions le plus besoin. Je vous remercie aussi au nom des enfants afghans qui, sans le savoir, vous sont si redevables. À tous ceux que j’ai pu rencontrer avant notre départ en théâtre, j’avais fait une promesse. Celle que nous ne prendrions jamais de risques. Cette promesse, elle a dirigé chacune de mes décisions et aujourd’hui je peux vous affirmer l’avoir tenue. Merci pour cette mission, pour ce soutien, pour ce dévouement. Merci pour votre amour. Nous sommes maintenant de retour à la maison.

UNE DES PLUS BELLES EXPÉRIENCES QUE J’AI VÉCUES Afin de vous aider à bien comprendre le contexte quant au type de contribution que nous avons effectuée, j’aimerais profiter de cette dernière lettre pour vous faire part d’une des plus belles expériences que j’ai vécues Colonel Nicolas Eldaoud avec les membres de l’ESN. Ce fut lors de la Commandant de l’Élément remise, le 23 février, d’équipements de socde soutien national - rotation 4 cer à une école de la région de Kandahar. Sachez en effet que les membres de l’ESN ont tous été conviés à contribuer à l’achat de cadeaux pour un petit Afghan qui rêvait de posséder une bicyclette rouge. Or, la générosité de nos militaires fut telle qu’il nous restait une bonne somme après l’achat de ladite bicyclette. Nous avons donc été en mesure d’offrir à une école de la région de Kandahar de quoi équiper quatre équipes de soccer. Le capitaine Serge Côté, le colonel Nicolas Eldaoud, l’adjudant Nathalie Gagné et Si vous aviez l’adjudant-chef Michel Landry avec de jeunes élèves de l’école Shaeed Syeed seulement pu voir Badshah.

NISTAN A H G F A N E S E R T O N S E L L’escadron D du 12 RBC se familiarise avec l’Afghanistan

N.D.L.R. : Touché par la beauté de cette prière écrite par la fiancée d’un militaire déployé, le padré Pierre Bergeron, aumônier principal en Afghanistan, a demandé au journal Adsum de la publier avec l’autorisation de son auteure. Il croit que d’autres conjointes de militaires pourront s’identifier aux profondes émotions exprimées dans ce texte.

Par le lieutenant Keaven Lozier Escadron D, 12e Régiment blindé du Canada Voici donc le moment temps attendu par les membres de l’escadron D du 12e Régiment blindé du Canada. Nos familles ont été conviées à des cérémonies de départ tenues les 19 et 24 février afin de nous saluer une dernière fois avant notre départ pour l’Afghanistan. C’est dans une atmosphère lourde d’émotion et le cœur gros que nous avons dit au revoir à nos proches. Après quelques mots d’encouragement prononcés par le commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre, le brigadier-général Christian Barabé, nous sommes partis à l’aéroport pour y rejoindre les membres du groupement tactique du 2 PPCLI qui nous attendaient pour le décollage. Après de longues heures de vol, nous sommes finalement arrivés à l’aéroport de Kandahar, en Afghanistan. Après les procédures d’arrivée, nous nous sommes installés le plus confortablement possible en sachant pertinemment que nous ne passerions pas beaucoup de temps dans nos chambres. Nous avons également tenté de récupérer les neuf heures et demie de décalage horaire qui nous séparaient de Québec. Dès le lendemain matin, avant même de débuter notre relève en place avec l’escadron A, nous avons procédé à la vérification de l’équipement et pris possession des véhicules. Maintenant, nous étions fin prêts à sortir du camp principal pour la première fois afin de nous diriger vers notre base d’opérations avancée (BOA). Notre première impression de l’Afghanistan a été sa chaleur et son aridité. C’est un endroit où la poussière fait partie du quotidien et où les écarts de température entre le lever du soleil et son coucher sont frappants. La culture afghane est très différente de la nôtre; nous avons dû en apprendre les différences afin de pouvoir entretenir une bonne relation avec la population locale. Le milieu dans lequel nous travaillons pour le moment est extrêmement différent de celui du Québec. Ici, la végétation et l’eau sont des denrées rares et il est possible de voir à des kilomètres à la ronde puisque le terrain est très plat. Malgré le fait que le peuple afghan est pauvre, il est sans contredit un peuple extrêmement travaillant. Partout où nous allons, nous les voyons travailler dans leurs champs qui s’étendent à perte de vue avec

PRIÈRE DU DÉSERT Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Protégez les militaires qui sont nos maris. Donnez-nous des forces en les attendant, Au nom de leur femme, leur amour et leur enfant. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Promettez à nos hommes de garder leur vie. Aimez-les, comme nous, nous les aimons, Au nom de leur persévérance à chasser leurs démons. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Donnez la force à nos hommes de partir d’ici. Couronnez-les de leur immense courage, Au nom de leur loyauté dans tout ce carnage. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Arrêtez la haine et la rage de l’ennemi. Faites que toute notre peine soit récompensée, Au nom de l’absence si pénible que nous avons à endurer. Le chef de patrouille donne ses instructions à son personnel avant le départ.

comme seul équipement des outils très rudimentaires et parfois archaïques. D’un côté plus réjouissant, la vie sur la BOA est très attrayante. Celle-ci possède toutes les installations nécessaires afin de rendre notre séjour confortable. Nous dormons tous sur de vrais lits, et nous avons en moyenne deux repas frais par jour. Nous avons accès à un mini-gymnase, à une piste de course et même à une patinoire pour jouer auhockey, sans la glace bien entendu. Chaque jour, nous avons l’opportunité de communiquer avec la population locale et avec les forces de sécurité afghane afin de nous familiariser avec notre secteur de responsabilité.

Au cours des prochains mois, beaucoup de défis seront relevés par l’escadron D, car nous sommes tous confiants que nous pouvons aider la population afghane.

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Faites que la paix revienne dans ces pays. Priez pour que le bonheur et l’amour règnent, Au nom de leur culture et leur état qu’ils craignent. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Ordonnez enfin que le mal soit fini. Espérez que seul, le bien soit gagnant, Au nom de l’amour et de tous les êtres vivants. Amen Ann Valiquette

Des membres de l’escadron D se fraient un chemin dans le trafic d’une des villes de notre secteur.

Sylvianne Doyon

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27 mars 2008 / Adsum / Page 9

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*Ce tirage s’adresse uniquement aux membres (civils et militaires) de la communauté militaire de la région Québec.

Programme de décompression : une coupure entre la mission et la maison retour à la normalité de la vie familiale et communautaire. La décompression dans un tiers lieu s’est tenue pour une quatrième fois à Chypre depuis les deux dernières années. L’équipe du programme de décompression, commandée par le major Mario Pelletier et composée de 50 membres, avait pour mission principale de permettre à nos valeureux guerriers de décompresser dans un endroit paisible et sécuritaire. L’équipe avait aussi pour but de rencontrer les deux objectifs principaux du programme, dont celui de dispenser des sessions psycho-éducatives en santé mentale et d’offrir aux membres la possibilité de s’inscrire à des activités récréatives. L’équipe du programme de décompression s’assure également de conserver une liaison étroite avec le théâtre d’opérations pour tous les aspects concernant les troupes qui arrivent à Chypre ainsi qu’avec le Secteur du Québec de la Force terrestre pour leur arrivée à la maison. Parmi les sessions psychoéducatives dispensées, nous retrouvons la «Mentalité de combat» (Battlemind) qui est obligatoire pour tous les participants au programme. Par la suite, les participants doivent choisir deux autres sessions parmi les suivantes : la gestion du stress et de la colère, les relations saines, le leadership après la mission, le Soutien social pour les blessures de stress opérationnel Les membres de l’ASPFC qui avaient pour mission d’organiser les (SSBSO) et la spiritualité après activités récréatives. De gauche à droite : Sébastien Despars, Ilona la mission. En plus de ces sesBrisson-Gurbandt, Kathy Michaud, Norma Woods, Caroline sions, les membres ont la posCharrette et Benoît Ratelle. sibilité de rencontrer individuPar le capitaine Bruno Gagné

L’île de Chypre a reçu un grand nombre de visiteurs canadiens en février et mars 2008. En effet, cette destination paradisiaque a été choisie pour recevoir les 2200 membres des Forces canadiennes revenant d’Afghanistan afin que ceux-ci participent au programme de décompression d’une durée de trois jours. Le concept général de la décompression dans un tiers lieu vise à permettre aux membres des FC qui ont subi un stress intense ou prolongé pendant un déploiement opérationnel de profiter d’une période de repos, de relaxation et de formation dans un endroit isolé du théâtre des opérations, et ce, avant le

L’équipe du programme de décompression commandée par le major Mario Pelletier (au centre de la première rangée).

ellement un professionnel de la santé mentale au besoin. L’île de Chypre offre aussi un environnement pour faciliter la détente des membres. C’est la raison de la présence dans l’équipe de membres de l’Agence de soutien du personnel des Forces canadiennes (ASPFC) qui s’occupent d’organiser les activités de loisirs. Plusieurs membres en ont profité pour visiter la capitale (Nicosie), de Paphos ou Limassol, ou bien participer à du kart-

ing, jouer au paintball ou au golf. Plus d’une dizaine d’activités étaient offertes aux troupes pour occuper leurs moments libres. Encore une fois, l’équipe du programme de décompression peut se dire mission accomplie et repartir avec le sentiment d’avoir aidé les membres de la Force opérationnelle interarmées Afghanistan à faire la coupure entre la vie en théâtre opérationnel et le retour à la vie familiale et communautaire.

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sur les skis et les planches à neige

PRÉPARATION DE SKIS DE FOND

Quand le malaise vit au fond de soi... de l’aide. «Selon moi, je n’avais pas besoin de consulter. J’avais d’ailleurs planifié ne pas me présenter à mon rendez-vous. Mais Dieu merci, ma blonde a décidé de m’accompagner. Je n’ai pas eu le choix d’entrer. Elle était restée dehors pour m’attendre!»

Par Guylaine Fortin Journal Servir Pierre Trépanier travaille comme coordonnateur du soutien entre pairs à Soutien social Blessure stress opérationnel (SSBSO). S’il peut accompagner aujourd’hui les militaires dans leur cheminement vers le rétablissement, c’est qu’il est lui-même passé par là. Pendant dix ans, en silence, il a souffert d’une blessure de stress opérationnel. Pour aider ne serait-ce qu’un confrère d’armes qui souffre du même mal en ce moment, il a bien voulu confier son expérience au journal Servir. Pierre Trépanier est entré dans les Forces canadiennes en 1980, à l’âge de 17 ans. «J’avais choisi de travailler dans le domaine des blindés. Je me suis donc retrouvé à Valcartier, dans le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC). J’ai fait Chypre en 1983 et de 1984 à 1987, j’étais en Allemagne avec le Royal Canadian Dragoons. Ma femme m’accompagnait et mon fils est né là-bas. Nous avions des exercices en masse, mais j’avais le temps de jouer au hockey et d’être instructeur de ski alpin. Ce fut quatre belles années!» De retour au pays, sa promotion au grade de caporal l’attendait de même que toute la kyrielle de cours qui allaient avec. En 1989, Pierre Trépanier se retrouve de nouveau à l’entraînement en vue d’un second départ pour Chypre. Déployé à Oka à l’été 1990, c’est de là qu’il quitte le Canada pour aller servir de nouveau en sol chypriote. «Cette annéelà, j’ai à peine passé un ou deux mois à la maison. Pour ma conjointe, ce n’était pas une vie. Ça s’est terminé par un divorce.» LES CHOSES SE BOUSCULENT En 1991, celui qui était désormais sergent décide de laisser la Régulière pour se joindre à la Réserve. «Avec tous les problèmes que mon divorce avait occasionnés, je ne voulais pas devenir un problème administratif en plus. En 1993, on m’a proposé de partir en Bosnie. J’y suis allé comme sergent des opérations avec la compagnie A du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment.» Pendant quatre mois, Pierre Trépanier est déployé à Srebrenica puis, pendant deux mois, à Visoko. Comme c’est le cas pour plusieurs de ses confrères d’armes, cette mission l’amène à assister à des événements tragiques, marquants, sans toutefois pouvoir intervenir. À quelques reprises, il craint également pour sa vie. «Nous étions 120 soldats canadiens à Srebrenica. Lorsque nous sommes partis, ce sont 600 Européens qui sont venus nous remplacer. Nous avions fait un excellent travail.» En cours de mission, Pierre Trépanier et un de ses amis avaient investi dans un restaurant au Québec. De retour au bercail, ils retrouvent leur commerce en mauvaise posture financière. Considérant les sommes en jeu, Pierre Trépanier abandonne son objectif de retourner dans la Régulière pour se consacrer à son entreprise. «J’étais encore

OUVRIR LES VALVES Lorsque le psychologue l’a invité à lui parler de lui, Pierre Trépanier dit avoir déballé sa vie en l’espace de 30 secondes. «Puis, il m’a demandé de lui parler de Pierre Trépanier et de mes missions dans l’Armée. Pierre Trépanier a souffert pendant dix ans d’une blessure de stress opéra- Quand j’ai commencé tionnel avant de demander de l’aide. à raconter la Bosnie, je me suis mis à pleusous l’effet de l’adrénaline et j’ai pris cette rer. C’est là que j’ai réalisé que j’avais un probdécision en jouant à pile ou face. Malheureusement, au bout de six mois, mon lème. J’ai vu toute ma vie défiler, tout ce qui associé et moi avons réalisé que nous avions s’était passé depuis 1993. J’ai réalisé que dans été victimes de fraude. J’avais tout perdu : ma séparation avec ma conjointe, j’avais ma maison, mes économies, mes RÉER. Ce aussi des torts : le manque de communication, l’agressivité. Je paniquais tout le temps, fut l’élément déclencheur.» je sacrais. Je venais de réaliser que j’avais un DES ANNÉES DE GALÈRE problème.» Dans le cabinet du thérapeute, Pierre Sans trop s’en rendre compte, Pierre Trépanier est devenu agressif. Converti en installateur Trépanier a également avoué avoir fait deux de démarreurs à distance et d’alarmes pour tentatives de suicide. «Pendant une heure et véhicules, il change d’emploi huit fois en demie, j’ai pleuré. Le psychologue m’a alors dit que j’avais deux ans. «Je faisais semblant «Je commençais à haïr ma job besoin d’être suivi. Il m’a donné les d’aller bien devant et l’agressivité se manifestait coordonnées d’un le monde. La nuit, psychologue et je ne dormais de plus en plus.» celles de SSBSO. presque plus et je Mon premier choix pleurais. J’avais des flash-back de ma mission, je ne surmon- a été d’appeler SSBSO parce que c’était une tais pas la perte du restaurant et de ma ex-militaire qui était là et j’avais l’imprescarrière militaire. J’ai été quelques mois à sion qu’elle me comprendrait bien.» rien faire et j’ai commencé à m’isoler. Ma Les démarches se sont par la suite famille se plaignait de ne plus me voir.» enchaînées. Pierre Trépanier a été évalué par Dans son entourage, personne ne savait la clinique des traumatismes. Il a ensuite été ce qui affligeait Pierre Trépanier, pas même référé à l’hôpital des anciens combattants à sa conjointe ou son meilleur ami. «Je me di- Sainte-Anne-de-Bellevue et a reçu ses traitesais que j’étais fatigué, peut-être un peu ments par l’entremise d’Anciens Combattants dépressif. Mais je savais que j’avais changé. Canada. Une douzaine de mois plus tard, en J’ai décidé de faire comme si tout était nor- 2005, il devenait conférencier pour SSBSO mal parce que je ne voulais pas que les gens où il abordait le sujet des blessures de stress opérationnel auprès des recrues. «En donpuissent voir que j’avais une faiblesse.» Quelques années plus tard, alors qu’il est nant mes conférences, en parlant des blessures, gérant de secteur pour une compagnie de je me suis rendu compte que ça me faisait location d’uniformes, Pierre Trépanier vit du bien.» quelques incidents à son travail. «Je com- ACCEPTER SA VULNÉRABILITÉ mençais à haïr ma job et l’agressivité se manifestait de plus en plus. J’avais besoin d’aide, En 2006, lorsqu’un poste de coordonnateur s’est ouvert à SSBSO, Pierre Trépanier a tenté mais je ne le voyais toujours pas.» sa chance et a obtenu le boulot. Aujourd’hui, En 2004, c’est son beau-frère, un ancien il aide ses pairs à vivre et à se remettre de militaire qui avait également fait la Bosnie, leur blessure. «On ne guérit pas d’une blessure qui suggère à Pierre Trépanier d’aller chercher

de stress opérationnel. On apprend à vivre avec et à la comprendre. On fait le tour des pourquoi... Pourquoi c’est arrivé? Pourquoi ça m’affecte? Pourquoi je réagis comme ça? Avec l’insomnie, on finit par changer de caractère. On devient colérique, irritable et irritant pour notre entourage. Il faut le comprendre et essayer de s’améliorer.» Pierre Trépanier continue encore aujourd’hui à profiter des cours et conférences qui sont disponibles. «Je viens de suivre un cours à Sainte-Anne-de-Bellevue sur la gestion du stress et de la colère. Les psychologues, les travailleurs sociaux et les intervenants sont là pour nous offrir des outils. C’est à nous autres de les prendre et de s’en sortir. Il ne faut pas oublier que les blessures de stress opérationnel n’affectent pas que nous-mêmes. Elles ont des répercussions sur notre blonde, nos enfants, nos amis.» La longueur du traitement varie selon les individus et les rechutes demeurent possibles. «On reste toujours vulnérable. Parfois, il suffit d’un claquement de doigt pour nous ramener en arrière. Moi, si je respire l’odeur du four en mode autonettoyant, je deviens extrêmement mal et je dois sortir de la maison. Mais on apprend à vivre avec ces réalités-là... Quand ça ne va pas bien, il faut le dire. Car quand on ne dit rien, ce sont nos proches que l’on blesse.» Pierre Trépanier a longtemps eu peur du jugement des autres. Aujourd’hui, il continue à se soigner et assume qui il est. «Je comprends mes problèmes et je suis capable d’en parler. Les autres ne savent pas ce que j’ai traversé, car c’est mon cheminement. Moi, je sais que j’ai grandi...»

ALLEZ CHERCHER DE L’AIDE! Contrairement aux autres blessures, celles reliées au stress opérationnel ne saignent pas. Toutefois, cela ne signifie pas pour autant qu’elles doivent être négligées. Bien au contraire! Plus vite on soigne une blessure de stress opérationnel (BSO), plus on limite les dégâts! Soutien social, Blessure stress opérationnel vient en aide aux militaires et aux membres de leur famille. Ses services sont gratuits et parfaitement confidentiels. Son personnel pourra vous donner de l’information, vous orienter vers différents intervenants ou vous accueillir au sein des groupes de soutien. Si vous êtes militaire, vous pouvez joindre Pierre Trépanier, coordonnateur du soutien entre pairs, au (514) 252-2777, poste 2502. Si vous êtes un conjoint ou un enfant de militaire, vous pouvez joindre Anne Préfontaine, coordonnatrice du soutien aux familles, au (450) 462-8777, poste 7099. Le site www.osiss.ca contient également une foule de renseignements utiles.

Offrir nos respects et honorer un camarade tombé au combat

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Par le major Pierre R. Bergeron Aumônier supérieur, Force opérationnelle interarmées-Afghanistan Il est tôt, le temps est froid et humide en ce matin du 23 janvier lorsque le VBL III roule pour prendre sa place pour cette neuvième cérémonie de la rampe de la Roto 4. Jusqu’à ce que je dirige ma première cérémonie, je n’avais jamais saisi l’impact que chacune de celles-ci a, non seulement sur nos soldats canadiens mais aussi sur tous les soldats de la coalition. Tout juste quelques semaines auparavant, le 31 décembre, j’avais prononcé les paroles suivantes lors de la cérémonie de la rampe dédiée à l’artilleur Jonathan Dion : «Alors ce matin, nous sommes ici debout et unis en signe de solidarité avec les membres des autres forces de la coalition. La mort de l’artilleur Jonathan Dion n’est pas seulement une perte pour le Canada, mais aussi pour toute la coalition parce que nous sommes tous unis dans notre mission et aussi parce que tous nous connaissons la peine que cause la perte d’un soldat». Je ne savais pas à ce moment que très rapidement, quelqu’un

viendrait confirmer la justesse de mes propos. Le 23 janvier, quelques heures après la cérémonie de la rampe dédiée au sapeur Jonathan Gonthier, un officier britannique du Royal Logistics Corps a partagé avec moi le contenu d’un courriel qu’il a écrit à sa femme : «Pas un bon début de journée aujourd’hui. J’ai assisté à la cérémonie de la rampe d’un soldat canadien qui est mort tout récemment. J’étais debout dans un froid glacial pendant que le cercueil était porté à l’intérieur d’un C-130 pour son retour auprès de sa famille. J’ai été incroyablement ému et j’ai bien sûr versé plus d’une larme. J’y ai repensé et j’ai écris ce poème pour décrire comment je me suis senti. Cela se lit comme suit : Je ne sais tout simplement pas Ce soldat canadien est porté dans cet avion alors que nous sommes des centaines à nous tenir debout humblement Est-ce que je le connais? - Non Nous avons salué ce brave soldat qui a donné sa vie mais pourquoi? Je ne sais tout simplement pas

Le sermon était dans une langue que je ne connais pas mais malgré tout, j’ai écouté, salué et versé une larme alors que le cercueil passait devant nous Est-ce que ce brave soldat avait une femme et un enfant et une famille comme moi? Je ne sais tout simplement pas On se revoit au paradis mon ami alors que les anges t’attendent pour te serrer dans leurs bras alors que tu entreras par les portes du paradis.» (Fin du courriel.) UNE TRADITION DE LA PROFESSION DES ARMES La cérémonie de la rampe est une tradition de la profession des armes. C’est notre façon d’offrir notre respect et d’honorer la vie et le service d’un ami pour ceux qui l’ont connu personnellement et pour les autres, à un compagnon d’armes canadien. Avec dignité, nous saluons une dernière fois le cercueil drapé du drapeau canadien et la dépouille mortelle de notre camarade alors qu’elle passe devant nous pour monter à bord du C-130 et retourner au pays pour son dernier repos.

À titre d’aumônier, c’est une opportunité d’aborder cette peine collective qui touche nos soldats mais aussi ceux de la coalition qui se sont joints à nous. C’est un grand privilège mais aussi une énorme responsabilité de notre ministère (de la foi) auprès de ceux qui sont affligés par la perte d’un camarade d’armes mais aussi confrontés à leur propre mortalité. Durant ce tour, j’ai été profondément ébranlé par les mots d’Edmund Burke : «La seule chose nécessaire pour que le démon triomphe est que les hommes de bonne volonté ne fassent rien». À chaque cérémonie de la rampe, je suis ému jusque dans mon âme par le choix de ces hommes et femmes, courageux et braves qui fidèlement retournent à leurs devoirs et mission après avoir offert leurs derniers respects. Ces grands Canadiens et membres militaires ont tous volontairement choisi une profession qui valorise le service du pays avant son propre bien-être et désirent faire de ce monde un monde meilleur. C’est pourquoi nous allons et devons nous souvenir d’eux.

La compagnie des services du 1 R22eR atteint de nouveaux sommets Par le caporal Dany Lepage Peloton de maintenance, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment Une activité passionnante s’est déroulée le 19 février pour un groupe de militaires de la compagnie des services du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR). Une trentaine de courageux guerriers ont participé à une journée d’escalade sur glace au site des chutes Montmorency afin de promouvoir l’esprit de corps et la cohésion au sein de la compagnie. L’entreprise Roc-Gym a fourni les instructeurs et le matériel nécessaire pour cette journée qui restera gravée dans la mémoire des participants. Sous la supervision des experts, les notions de grimpe ont rapide-

ment été appliquées par les nouveaux initiés. L’escalade de glace est un sport très demandant tant physiquement que mentalement. Tous les muscles du corps sont sollicités et la concentration doit être de glace afin d’évaluer rapidement les meilleurs points d’appui. Toute cette sueur, cette concentration et cette coordination font voir le paysage d’une toute autre perspective avec des prises de vue à couper le souffle. L’aguerrissement à tous les niveaux s’est soldé par des compétitions amicales et beaucoup de travail d’équipe. Malgré la neige qui tombait du ciel, la température clémente a permis à tous de profiter pleinement de cette journée mémorable.

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Le QGET à Saint-Malo Par les soldats R. Thivierge et M. Lampron Troupe A, Quartier général et Escadron des transmissions Du 18 au 22 février, le Quartier général et Escadron de transmissions (QGET) de la 5e brigade s’est déployé au manège militaire de Saint-Malo dans le cadre de l’exercice MERCURE DÉROUILLEUR 0704. Celui-ci avait pour but de maintenir les compétences de l’escadron des transmissions, d’évaluer l’empreinte de nos systèmes de communications sur la ville de Québec advenant une opération domestique dans la région et puis d’offrir une opportunité d’entraînement à l’état-major de la brigade dans un environnement déployé. De plus, l’exercice nous a permis de vérifier la connectivité entre Valcartier et Saint-Malo afin d’assurer un plan de rechange pour les communications durant OP ÉLOCUTION qui aura lieu en octobre 2008 lors du Sommet de la francophonie. Afin d’appuyer l’entraînement de l’étatmajor tout en maintenant nos compétences, nous avons déployé un quartier général (QG) et un QG avancé de brigade sous des abris de type Drash, colocalisés dans le complexe du manège militaire de Saint-Malo. En tout,

L’adjudant Lavoie «run le show» à partir du centre de contrôle des transmissions.

une dizaine d’abris à déploiement rapide de type Drash ont été installés afin de permettre aux différentes sections du QGET de s’entraîner. La troupe A avait la responsabilité de fournir l’infrastructure en Drash et en électricité pour le QG de brigade, ainsi qu’une portion de l’équipement numérisé tel que les ensembles d’écrans servant à afficher les plans de bataille et divers autres renseignements. La troupe B, responsable d’assurer les communications entre les sites, a rapidement établi un lien HCLOS (système de communication radio haute capacité en ligne directe) entre Valcartier et Saint-Malo, en passant par une répétitrice déployée sur le mont Brillant. Pour ce faire, les membres de la troupe ont dû relever plusieurs défis. Les ondes transmises par le système voyagent en ligne droite et sont incapables de passer au travers d’un obstacle, ce qui implique qu’on ne peut avoir de terrain surélevé, d’édifices ni même d’arbres interrompant la ligne entre deux antennes. Cela requiert donc une planification assidue afin de trouver des points propices au placement des nœuds entre deux sites et la troupe B à réussi à faire passer la «shot». À l’aide d’un poste de retransmission automatique (PRA) installé sur le toit du Complexe G par la troupe B, la troupe PC a pu établir l’empreinte des systèmes THF (très haute fréquence - le réseau de voix standard dont les radios sont installées dans la plupart des véhicules des FC). Ils ont pratiqué l’utilisation du système de connaissance de la situation présent dans plusieurs véhicules afin de suivre ceux-ci alors qu’ils parcouraient la ville de Québec ainsi que les régions avoisinantes. Le système permet aux opérateurs de suivre les déplacements sur l’écran géant au centre de contrôle des transmissions, poste de commandement de l’escadron des transmissions. En opérations, les décideurs peuvent analyser l’information positionnelle des éléments de l’escadron afin de mieux gérer des situations tactiques telles des attaques ou encore des pannes de véhicules.

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Les complexes de brigade et les véhicules du QGET dominent le stationnement du manège militaire SaintMalo. -Photos : Cplc E. Gamache, SSE QGET

Afin de préparer les jeunes opérateurs du QGET pour la montée en puissance qui approche à grands pas, les caporaux-chefs des troupes PC et A en ont profité pour exercer les soldats en procédures de voix à saveur du théâtre opérationnel en Afghanistan. Ils se sont donc acharnés à créer toute la confusion et le chaos en leur pouvoir afin de simuler en quelque sorte le stress opérationnel. Alternant rapidement et sans préavis entre le français et l’anglais, les moniteurs ont fait transcrire et transmettre aux soldats toute la gamme de rapports, du simple rapport de location au «nine-liner medevac», ou demande d’évacuation médicale en neuf lignes. Les troupes ont bien accompli leurs entraînements malgré des conditions météorologiques très variables. Par exemple, malgré le froid qu’il faisait dehors, les Drash se sont transformées en piscines en raison de la chaleur des vacants qui faisait fondre la neige sous les planchers. Nous avons dû évacuer l’eau à l’aide d’aspirateurs «Shop-Vac». C’était bien

la première fois que la plupart d’entre nous avons été obligés de passer la balayeuse en exercice. Entre temps, les endroits ayant évité l’inondation s’étaient transformés en véritables patinoires. Tout cela sera une leçon apprise pour le futur et nous permettra de prévoir le coup lors des prochains exercices, ou encore dans une situation réelle de crise. Somme toute, l’exercice a été intéressant à plusieurs points de vue. En plus de la valeur d’entraînement obtenue, un rayonnement a été fait auprès de la GRC, la SQ, la police de Québec ainsi que le ministère de la Santé par l’entremise de visites guidées de nos installations. Le QGET a encore saisi une opportunité de maintenir ses capacités, de mettre à l’épreuve son personnel et son équipement, et de valider ses plans de contingence pour les opérations domestiques à venir. Chacun et chacune peut être fier d’avoir surmonté les obstacles techniques et physiques afin de mener la mission à terme avec succès.

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Quelques heures en compagnie de vétérans Par le sous-lieutenant Alexandre Bolduc Leblanc Commandant peloton 32, cie C, 2 R22eR

Page 16 / Adsum / 27 mars 2008

Dans le cadre d’une visite aux vétérans canadiens à la Maison Paul-Triquet et à la maison des vétérans du CHUL, les membres du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment (2 R22eR) ont eu l’opportunité de partager des souvenirs et des histoires passionnantes avec d’anciens combattants des Forces canadiennes. En effet, les 21 et 22 février, le major Jourdain, accompagné de l’adjudant-maître Despins, du sous-lieutenant Leblanc, du sergent Bédard, du caporal-chef Dubé ainsi que du soldat Laflamme, a donné une présentation aux vétérans sur les activités et l’équipement actuel du 2 R22eR. Les Forces canadiennes ayant connu d’importants changements depuis les états de service de ces anciens combattants, ils ont été bien impressionnés par l’évolution des systèmes d’armes. Suivant

M. Dawson et M. Chamard discutent avec le soldat Laflamme de leurs souvenirs.

la présentation, ils ont posé une série de questions très pertinentes et cherchaient à comprendre l’importance du blindage sur nos véhicules. Ils voulaient également savoir quelles armes remplaçaient celles qu’ils utilisaient à l’époque de leur service actif.

Puis, nous avons échangé avec les vétérans qui en avaient long à compter sur leurs expériences passées au sein des Forces canadiennes. Plusieurs avaient notamment participé à la Deuxième guerre mondiale et à la guerre de Corée comme commandants de peloton, de section ou encore comme membres d’un peloton. Ils ont grandement apprécié le fait de pouvoir discuter de l’évolution des conflits armés au cours des dernières décennies et des différences qui existent entre l’ennemi qu’ils ont connu, et celui que nous combattons aujourd’hui. Notre présence a été très appréciée par les anciens membres de l’organisation. En temps normal, ils ne partagent pas les expériences passées avec le personnel de la maison des vétérans, mais ils le font volontiers lorsqu’ils s’adressent à des gens en uniforme. Nos vétérans méritent un grand respect, et il est important de leur rendre visite afin que ceuxci sachent que nous nous souvenons d’eux.

La Garnison Valcartier voit à la protection de ses nouveaux voisins Par Stéphan Boivin Officier des Affaires publiques, 5e Groupe de soutien de secteur La section Environnement du service de Conservation des ressources a initié, en 2006, un projet de ceinture de surveillance tout près de la limite du territoire avec la municipalité de Shannon. Ce projet, dont les forages se sont achevés à l’automne 2007, se terminera au printemps 2009 avec l’échantillonnage complet de l’eau souterraine et des sols dans le secteur près d’Arnhem situé à proximité de la route Cadieux. Le projet permettra de mieux connaître l’hydrogéologie du sol dans ce secteur. La ceinture de surveillance sert principalement à connaître les caractéristiques physico-chimiques de l’aquifère dans ce secteur de la Garnison Valcartier et ainsi prévenir qu’un contaminant ne se dirige vers les territoires adjacents. «Cela nous permet de savoir où s’en va l’eau souterraine, ce qu’il y dedans et d’intervenir au besoin», mentionne Philippe Gélinas, adjoint à l’officier d’environnement et chargé de projet pour la ceinture de surveillance. «Nous nous sommes aperçus que l’eau souterraine coule principalement vers la rivière de la Jacques-Cartier et la rivière aux Pins. Généralement, nous observons que l’écoulement de l’eau souterraine suit le profil du socle rocheux du terrain», précise Gélinas. «L’écoulement de l’eau souterraine peut être une notion abstraite à imaginer, alors quand on peut regarder le relief, la topographie, du concret, et faire le parallèle, le phénomène devient plus facile à comprendre», ajoute-t-il.

La zone du projet avec les résidences.

Les travaux actuels sont des travaux de caractérisation de l’environnement. La section Environnement de la Garnison a procédé à l’échantillonnage des sols et procédera à l’échantillonnage de l’eau souterraine au cours de l’été 2008. Les résultats obtenus à la suite de cette phase nous guideront sur la nécessité d’agir ou de réaliser un suivi. «En ce moment, on prend l’information et par la suite, ça servira d’outil de surveillance pour la Garnison et la municipalité de Shannon», indique le gestionnaire. «Généralement, un suivi de nappe à titre préventif est réalisé deux ou trois fois par année, au printemps, à l’été et à l’automne. Nous évitons l’hiver simplement parce que les conditions sont très difficiles pour réaliser ce genre de travaux», précise-t-il. POURQUOI SURVEILLER Conscient que les activités d’entraînement peuvent représenter un impact potentiel sur l’environnement, la Garnison souligne la nécessité d’investir dans un projet comme celui-ci. «Je dirais que c’est la notion de diligence raisonnable qui entre en ligne de compte. Étant donné la proximité des résidants de Shannon dans ce secteur où l’on voit la construction résidentielle prendre de l’ampleur, nous croyons qu’il est de notre responsabilité de s’assurer que les eaux migrant hors de notre territoire sont conformes aux critères environnementaux», commente M. Gélinas.

Par le caporal-chef David Gosselin Instructeur CBRN, École de leadership et de recrues des FC à Saint-Jean-sur-Richelieu L’entraînement pratique CBRN (chimique, bactériologique, radiologique et nucléaire) typique des militaires des Forces canadiennes consiste à revêtir une combinaison protectrice et un masque à gaz dans une chambre d’essai remplie d’agents lacrymogènes. Une bouffée de ce gaz et vous vous mettez à tousser, la peau du visage vous brûle un peu, vos yeux et votre nez coulent; bref, après une bonne douche, ce ne sera qu’une autre expérience cocasse que l’on se racontera entre amis. S’il s’agissait par contre d’une simple inhalation de certains agents CBRN réels, il se pourrait que ce soit votre dernière respiration. S’entraîner dans un environnement d’agents réels, ou live comme le disent les militaires, est une toute autre expérience, une expérience unique que l’on ne peut vivre qu’à un seul endroit au Canada, à la BFC Suffield, en Alberta. Les caporaux-chefs Dubé, Forget et Gosselin, instructeurs à la cellule CBRN de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), ont pu vivre cette expérience unique du 19 au 22 février. Ceux-ci ont pu approfondir leurs connaissances en présence d’une gamme d’experts et de sci-

entifiques reconnus mondialement. Entraînement habituellement réservé aux membres des FC des forces spéciales ou de l’école CBRN de Borden, il s’agissait d’une première occasion pour l’ELRFC de pousser l’entraînement de ses instructeurs à un tout autre niveau. Le Centre de technologie antiterroriste (CTA) de Suffield est un centre d’instruction dans le domaine chimique, biologique, radiologique et nucléaire auquel est affilié le Cameron Center, qui est en fait le seul endroit au Canada où l’utilisation d’agents réels aux fins d’entraînement est permis. Les membres de l’ELRFC y ont reçu un entraînement théorique et pratique complet en ce qui à trait aux mesures de protection individuelle contre les agents biologiques et chimiques, en plus d’une révision des contremesures médicales en cas de contamination et d’une introduction à la prise d’échantillons en terrain contaminé. Le reste de la semaine s’est déroulé au Cameron Center où ils ont fait face à des scénarios extrêmement réalistes durant lesquels ils devaient prendre des échantillons et faire des analyses de base sur les différents agents employés. Cet entraînement a été très bénéfique pour ces instructeurs de l’ELRFC. Ils ont su parfaire leurs connaissances et ajouter une expérience sans égale dans le domaine qui les fascine, le CBRN.

Une des deux foreuses utilisées dans le projet. Cet équipement est aussi gros qu’un camion 12 roues et pèse près de 30 tonnes. Une fois déployé, le mât dépasse les arbres les plus hauts rencontrés sur le terrain. Cette foreuse est similaire à ce que les gens utilisent lorsqu’ils se font installer un puits artésien à leur résidence par exemple.

L’entreprise Dessau a obtenu le contrat et exécuté les travaux de forage à la suite de l’appel d’offres tenu en juillet 2007. Le projet a nécessité un investissement de 300 000$ jusqu’en mars 2008 pour avoir un total de 27 puits, les 24 autres puits étant déjà existants. Le rapport final de ce consultant devrait être disponible sous peu. Les coûts pour les suivis et les échantillonnages sont estimés à 75 000$ pour l’exercice financier 2008-09. La section Environnement retient les services de consultants tels que Dessau pour la réalisation des travaux et travaille en collaboration avec Construction de Défense Canada qui est responsable du contrôle de la qualité du travail et de la gestion réalisés sur le terrain ainsi que des aspects contractuels.

LEXIQUE

Les caporaux-chefs David Gosselin et Serge Dubé procèdent à des manipulations d’agents chimiques réels pour fins d’analyses présomptives.

Aquifère : couche de terrain, suffisamment poreuse (qui peut stocker de l’eau) et perméable (où l’eau circule librement), pour contenir une nappe d’eau souterraine. Une nappe d’eau souterraine est un réservoir naturel d’eau douce susceptible d’être exploitée. Carte piézométrique : carte qui permet de connaître la direction de l’écoulement des eaux. Hydrologie : science de la terre qui s’intéresse au cycle de l’eau, c’est-à-dire aux échanges entre l’atmosphère, la surface terrestre et son sous-sol. Hydrogéologie : également nommée hydrologie souterraine, science qui étudie l’eau souterraine.

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UN TOTAL DE 52 PUITS D’OBSERVATION En tout, 52 puits ont été forés depuis 1998 dans le secteur qui forme la ceinture de surveillance. La profondeur des puits d’observation varie en fonction de la distance qui sépare le sol de la nappe phréatique. Le forage d’un puits d’observation nécessite une foreuse d’une grosseur comparable à un camion de 12 roues et pèse environ 30 tonnes. Le forage peut prendre jusqu’à deux jours et ce projet couvre un territoire de 9 km2.

Live dans trois, deux, un...

La compagnie de protection de l’ÉPR à l’entraînement Ainsi, ils occuperont un poste important, car ils sont les yeux du véhicule lorsqu’il y a des opérations de nuit ou sur les postes d’obDans le but de remplir le mandat pour la servation en mission. De plus, avec le type Force opérationnelle 1-09, la compagnie C de munitions et le calibre du canon de 25 mm, du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) ils sont sans aucun doute la force de protecs’est fait confier la responsabilité de force de tion que tout fantassin souhaite lorsque celuiprotection pour l’Équipe provinciale de recon- ci tombe sous contact. Avec l’armement que struction (ÉPR). Ainsi, elle sera très occupée possède le véhicule, le canonnier devra comau cours de la prochaine année avec les nom- prendre qu’il est de sa responsabilité d’apbreux cours et entraînements collectifs à puyer les troupes au sol par le feu et que bien conduire. souvent, il est l’outil primaire pour les engageEn vue de ce regroupement opérationnel ments sur l’ennemi. qui aura lieu au mois de juin 2008, la comLe travail d’équipe entre le canonnier, le pagnie C est au stade de la réorganisation, chauffeur, le commandant de section qui c’est-à-dire de la sélection du personnel pour occupe la sentinelle arrière du véhicule, la former les pelotons et combler les postes section, et le chef d’équipage est un facteur dans les sections. important. Chacun a sa place dans le véhicule, un rôle et une responsabilité. C’est le devoir du chef d’équipage de commander le véhicule, de s’occuper de la tactique, du déplacement topographique et de connaître l’efficacité et les limites du VBL. Pendant les escortes de convoi et les autres types d’opération, il est celui qui commande le véhicule. Par conséquent, la rapidité de prise de décision est un atout primordial pour le chef d’équipage. Lorsqu’un incident se produit, il doit réagir rapidement dans le but de protéger les troupes. Dans le théâtre d’opération où nous œuvrons, il doit pouvoir être en mesure d’anticiper les situations qui peuvent survenir lors des escortes La montée en puissance commence par l’entraînement indi- de convois. La détection des explosifs viduel. Les soldats Lisi et Deschenes pratiquent le combat de circonstance sur le bord des routes sans armes. et les sites probables d’embuscades Actuellement, plusieurs candidats suivent en sont des exemples. Il est le seul sorti de différents cours. Parmi ceux-ci, certains sont la tourelle lorsque le véhicule se déplace, il en formation sur un cours de signaleur où est les yeux de l’équipage. C’est dans cette ils apprennent le fonctionnement des radios optique que les stagiaires devront dévelopet des systèmes ACRV que l’on trouve dans per leurs connaissances tactiques en plus de nos véhicules de combat. leur formation de base. De plus, certains suivront une formation Afin de peaufiner les compétences acquide chauffeur sur le VBL III. Dans le cadre de ses, un entraînement collectif aura lieu à ce cours, ils apprendront les techniques de l’automne 2008 en Alberta. En ce qui conconduite, d’entretien et de maintenance du cerne la compagnie de force de protection, véhicule. Ils assimileront les techniques de elle pourra développer son habilité à faire conduite nécessaires pour opérer ce véhicule des patrouilles dans les villages et à pratiqui est doté d’une grande mobilité et rapi- quer les procédures de sécurité. De plus, elle dité sur le terrain. Ils devront également com- pourra travailler conjointement avec les prendre que la conduite en garnison est dif- équipes COCIM. Ainsi, elle pourra s’aguerférente de celle en Afghanistan. Nous pouvons rir pour effectuer sa tâche de protection de constater que la situation opérationnelle la force pour la FO 1-09. modifie les techniques de conduite. Pendant De grandes leçons peuvent être tirées des une escorte de convoi en Afghanistan, la déploiements précédents et elles doivent être façon de circuler sur les routes principales prises en considération dans la formation est très différente, car la vitesse des convois des militaires. On peut constater une péridiffère. Ainsi certaines tactiques s’appliquent ode de changement radical entre les opéraafin d’augmenter la sécurité. tions antérieures et les opérations actuelles. Dans le cadre de la formation, il y aura des Outre les connaissances de base données cours de canonnier sur le VBL III. Les sta- dans les cours, la situation tactique exige giaires devront apprendre les méthodes de qu’une autre facette de la formation soit tir, le maniement de la tourelle et son utili- exploitée, celle de s’adapter à la situation et sation efficace selon les différents types de de pouvoir pratiquer les techniques efficaces munitions utilisées lors des engagements. pour notre protection. Par le caporal-chef Philippe Gascon Commandant adjoint, section 1, peloton 7, 1 R22eR

La compagnie B du 1 R22eR s’entraîne au nord du 60e parallèle Par le caporal-chef Dennis Noël et le soldat Jonathan WadeMoses Compagnie B, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment La compagnie B du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) s’est déployée à Puvirnituq, un village inuit de 1400 habitants, dans le cadre de l’exercice GUERRIER NORDIQUE, une opération de souveraineté. Le plus grand défi qui attendait ses membres : les conditions climatiques extrêmes du Grand Nord. La compagnie B n’avait qu’un -Photo: Capt S.A. Wilson seul mois pour rassembler et entraîner le personnel nécessaire pour accom- DEUX JOURS DE BLIZZARD plir les tâches qui sont assignées dans le cadre L’horaire a changé aussi vite que la météo, d’une opération de souveraineté. Les memcar le blizzard qui nous a frappés a duré plus bres du 1er Bataillon ont compté sur l’aide de 48 heures. Tout mouvement de la comd’un peloton du 3e Bataillon du Royal 22e pagnie ainsi que nos ravitaillements ont été e Régiment, d’une section du 5 Régiment interrompus. La priorité numéro un du comdu génie de combat et d’un détachement de mandant était de survivre à cette intempérie. quatre membres de la 5 e Ambulance de Le quartier-maître de la compagnie, sans campagne. peur et déterminé à fournir du ravitailleL’un des obstacles majeurs que le major ment, a exécuté sa mission avec succès durant Guillaume Robert, commandant de la com- une accalmie de la tempête, dépassant toutes pagnie B, a rencontré était de rassembler les les attentes des membres de la compagnie membres de la compagnie, de créer une cohé- B qui avaient perdu tout espoir d’avoir du sion au sein de cette équipe nouvellement ravitaillement ce soir-là. formée et d’en soumettre les membres à Le blizzard terminé, il était temps de metun entraînement préparatoire rigoureux. tre sur pied un champ de tir de campagne, L’exercice RAFALE BLANCHE a été l’enafin d’évaluer la performance des armes de traînement parfait pour apprendre à trapeloton et des méthodes de destruction qu’utivailler en équipe et standardiser nos taclisent les ingénieurs sur le terrain arctique. tiques de combat dans des conditions Les résultats ont dépassé toutes les attentes hivernales. du commandant de compagnie. Nous avons pu démontrer que les armes C-7A2, C-9, LE DÉPLOIEMENT À PUVIRNITUQ Après trois heures de vol à bord d’un CC-130 mitrailleuse polyvalente C-6 et 84 mm, sont (Hercules), nous avons atterri à l’aéroport très efficaces dans des conditions de très de Purvinituq. En débarquant, nous avons basses températures. Le deuxième élément que nous voulions constaté que la température locale était de moins 45 degrés Celcius. Effectivement, le évaluer était la résistance des fortifications défensives de glace et de neige face à nos froid serait l’obstacle le plus important à surmonter pour réaliser nos objectifs armes. Dans un climat détendu, les Rangers ont pu assister à une démonstration de tir d’entraînement. Un camp de transition formé de 13 tentes et aussi participer à l’essai des armes de arctiques avait été érigé par les membres de peloton. Une fois nos objectifs atteints, les habila compagnie des services afin que nous puissions nous acclimater aux températures tants de Puvirnituq nous ont accueillis pour glaciales. Nous sommes demeurés à ce camp un séjour dans leur communauté. Dans le pour une période de 24 heures. Afin de nous but d’en apprendre plus sur le mode de vie aider et de nous guider pendant notre séjour, d’une communauté distincte qui vit dans la une section du 2e Groupe de patrouilles de même province que nous, nous avons parRangers canadien (2 GPRC) s’est jointe à ticipé à certains jeux culturels inuits. la compagnie. Afin de remercier la communauté locale Dès la deuxième journée, la compagnie B pour leur accueil, une parade a été organisée e a effectué un déplacement de six kilomètres avec en tête le commandant du 1 R22 R, le à l’extérieur du village dans la toundra arc- lcol Marc Gagné. Finalement, nous voulons tique afin d’y installer son camp de perma- profiter de l’occasion afin de remercier les nence. Le temps n’était pas des nôtres, car Rangers canadiens de leurs précieux conles Rangers nous ont prédit qu’un blizzard seils et leur aide incommensurable qui nous se lèverait en fin de journée, ce qui diminu- ont permis de survivre aux conditions extrêmes erait grandement notre temps pour nous que nous avons rencontrées durant notre e installer et nous protéger de ce monstre séjour au nord du 60 parallèle. arctique.

Démystifiez les étiquettes - Deuxième partie

Page 18 / Adsum / 27 mars 2008

Par Véronique Garneau Stagiaire en nutrition, 5 Amb C/cie CSV En ce Mois de la nutrition, le défi lancé à la population par les diététistes du Canada est d’acquérir de saines habitudes alimentaires. Afin de vous donner les outils nécessaires pour faire de meilleurs choix, nous décortiquerons les étiquettes nutritionnelles. Nous avons vu, il y a deux semaines, comment interpréter les informations relatives aux calories, aux lipides, au cholestérol et au sodium. Si on regarde du côté des glucides, nous verrons qu’il y en a plusieurs types qui jouent des rôles très différents. Sur le tableau de la valeur nutritive, il y a d’abord les fibres qui entraînent plusieurs bienfaits dont : la prévention de la constipation, le contrôle du poids grâce à leur effet de satiété, la diminution du risque de maladies cardiovasculaires et un meilleur contrôle du taux de sucre sanguin. Il faut donc privilégier les aliments ayant une plus haute teneur en fibres.

Ensuite, il y a les sucres qui ont comme principale fonction de fournir des calories à notre corps. Il peut être présent à l’état naturel dans le produit comme dans le cas du lait, des fruits et des légumes ou être ajouté afin de donner un goût plus sucré aux aliments. Étant donné que les sucres apportent surtout des calories et que les besoins en énergie varient beaucoup d’une personne à l’autre, aucun apport de référence n’a été fixé pour ce nutriment. Il est toutefois conseillé d’en consommer avec modération. Ensuite, pour ce qui est des protéines, elles servent à la construction, à la réparation et à l’entretien de l’organisme en plus de procurer un effet de satiété. Étant donné que la plupart des Canadiens consomment suffisamment de ce nutriment, aucune valeur quotidienne n’a été fixée. Cependant, les aliments en contenant davantage sont à privilégier. La vitamine A, pour sa part, sert à bien voir la nuit, à avoir un bon système de défense contre les virus et bactéries et à la croissance

de certains os et tissus. La vitamine C, quant à elle, prévient le vieillissement prématuré des cellules, aide à la cicatrisation des plaies, renforce le système immunitaire et facilite l’absorption du fer par l’organisme. En ce qui concerne le calcium, son rôle principal est de contribuer à la formation et au développement des os et des dents. Finalement, le fer sert à transporter l’oxygène dans le sang jusqu’aux cellules et facilite les réactions chimiques à l’intérieur de celles-ci. En conclusion, pour les vitamines A et C ainsi que pour le calcium et le fer, des valeurs inférieures à 5% sont considérées comme une faible teneur et plus de 15% comme une haute teneur. Dans ces cas-ci, il faut privilégier les apports les plus élevés. Maintenant, lorsque vous lirez les étiquettes, vous serez en mesure de faire des choix plus sains pour vous et toute votre famille. Afin de tester vos connaissances, vous pouvez consulter l’épicerie virtuelle des diététistes du Canada et de l’Association canadienne du diabète à l’adresse suivante : www.faitesprovisiondesainealimentation.ca

Trente nouveaux soldats! Par le capitaine Kathy Blackburn Officier des projets spéciaux, Centre de recrutement de Québec Trente nouveaux membres ont joint les Forces canadiennes le 8 mars dernier lors d’une cérémonie d’assermentation d’envergure qui s’est déroulée sous le thème de la Journée internationale des femmes. L’événement, organisé par le Centre de recrutement de Québec, a eu lieu au Complexe militaire de Saint-Malo devant plus d’une centaine de personnes. Parmi les nouveaux soldats, il y avait neuf femmes qui se dirigent vers divers métiers : des techniciennes

médicales, une soldat du blindé, une policière et une technicienne en véhicule. Nous avons également assisté à un événement plutôt rare : l’assermentation d’un couple. L’officier d’assermentation était le commandant du Centre de recrutement de Québec, la major Marie Leclerc. Pour cette occasion, nous comptions également sur la présence de la sénatrice Lucie Pépin, reconnue pour son travail pour promouvoir l’égalité des femmes au pays, de Josée Verner, ministre du Patrimoine canadien, de la condition féminine et des langues officielles, ainsi que de la colonel Karen Ritchie, commandant du 5e Groupe de soutien du secteur. 253 FEMMES ENRÔLÉES EN UN AN Au cours de la dernière année, le Centre de recrutement de Québec a enrôlé plus de 1500 personnes dont 253 femmes. Depuis 1989, il n’y a plus de restriction pour l’emploi des femmes dans les Forces canadiennes. Les Forces canadiennes sont un employeur de choix qui offre plus de 100 possibilités d’emploi à temps plein et partiel.

Le couple de nouveaux enrôlés, les soldats Frédéric Nadeau et Émilie Soucy, accompagné de la colonel Karen Ritchie et de l’adjudantchef André Jutras.

Pour obtenir de l’information concernant les emplois disponibles et les programmes offerts, communiquez avec le Centre de recrutement de Québec au (418) 6483636 ou au 1 800 856-8488. Nous vous invitons aussi à naviguer sur le site www.forces.ca.

Le QGET déjeune au Centre Castor Par le soldat Rémi Ouellette Section Informatique, Quartier général et Escadron des transmissions Le vendredi matin 15 février, dernière journée de la semaine, le temps est doux et une petite neige tombe à l’extérieur. Course d’unité, marche forcée, «circuit training» au menu? Non, rien de tout cela n’a eu lieu ce matinlà! Au contraire, nous avons eu le choix entre faire de la raquette au Centre Castor en sentier forestier ou bien aller parcourir les diverses pistes de ski de fond. Tous pouvaient choisir selon leurs goûts. Nous étions gâtés, car en plus des superbes conditions météorologiques, l’équipement fourni par le Centre Castor était presque neuf.

Avec le calendrier chargé de l’unité et l’exercice Mercure Dérouilleur 0704 prévu pour la semaine suivante, tous et chacun étaient contents de pouvoir se sortir de l’esprit les camions à préparer ou l’équipement ajouté à la dernière minute. Plus surprenant encore était le déjeuner auquel nous avons eu droit immédiatement après cet effort physique. Nous avons pu profiter d’un buffet organisé au Centre Castor comme déjeuner : œufs brouillés, bacon, saucisses, jambon, patates et pain grillé étaient au menu pour la modique somme de 5,50$ par personne. Bref, en ce vendredi matin, nous ne pouvions que partir la journée du bon pied. Reste à espérer qu’un tel événement se reproduira plus fréquemment.

Les nouvelles enrôlées avec la sénatrice Lucie Pépin, la ministre Josée Verner, la colonel Karen Ritchie et la major Marie Leclerc. - Photos : Cpl F. Charest et sdt N. Coutinho

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Afin que la FOI 3-07 passe à la postérité, le journal Adsum s'apprête à publier une section spéciale. Nous sommes à la recherche de témoignages provenant de militaires ou civils déployés, conjoints, enfants et parents sur cette grande aventure. Partagez avec nous votre fierté d'avoir contribué à l'avancement d'une nation. Faites-nous connaître les petits et grands moments de ce déploiement. Racontez-nous vos retrouvailles en famille. Nos pages vous sont ouvertes! Vous pouvez dès maintenant nous envoyer vos textes et photos à +adsum@forces.gc.ca

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27 mars 2008 / Adsum / Page 19

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Page 20 / Adsum / 27 mars 2008

BRAVO ZULU

Major Michel Duchesne Promotion 5 Amb C

Capitaine Mario Hudon Promotion 2 R22eR

Capitaine Michelle Whitty Promotion 5 RGC

Adjudant-maître Stéphane Bergeron Mention élogieuse 2 R22eR

Adjudant-maître Hervé Pelletier Certificat de fin de service 35 ans 5 GSS Service du Génie

Adjudant Martin Beaulieu Promotion 5 RGC

Adjudant Dany Boudreault Première agrafe à la décoration des FC 1 R22eR

Adjudant Sylvain Burns Promotion 2 R22eR

Sergent Jacques Bourque Décoration des FC 2 R22eR

Sergent Gordon Evans Promotion 12 RBC

Sergent James McAlpine Promotion 2 R22eR

Sergent Patrice Tanguay Promotion 2 R22eR

Caporal-chef Gilles Deslandes Promotion 5 RGC

Caporal-chef Yvan Dumont Promotion 12 RBC

Caporal-chef Michel Gauthier Promotion 12 RBC

Caporal-chef Patrick Mageau Promotion 12 RBC

Caporal-chef Marc Pelletier Décoration des FC 5 Bn S du C

Caporal-chef Mario Philibert Promotion 5 RGC

Caporal-chef Sandrino Brignone Promotion 12 RBC

Caporal-chef Michel Roy Promotion 2 R22eR

Caporal Benjamin Carson Promotion 2 R22eR

Caporal Dominin Gagnon Promotion 5 Bn S du C

Caporal Girard Première agrafe à la décoration des FC 1 R22eR

Caporal Jean-François Gosselin Promotion 2 R22eR

Caporal Danny Grannary Promotion 5 Bn S du C

Caporal Julie Gaudreault Promotion 5 RGC

Caporal Stéphane Giroux Première agrafe à la décoration des FC 2 R22eR

Caporal Sylvestre Hervieux-Pinette Promotion 2 R22eR

Caporal Richard Lacroix Première agrafe à la décoration des FC 2 R22eR

Caporal Marcel Leblanc Certificat de fin de service 5 RGC

Caporal Jérôme Morin-Lavoie Promotion 2 R22eR

Caporal Jean-François Pelichowski Promotion 2 R22eR

Caporal Tremblay Première agrafe à la décoration des FC 1 R22eR

Caporal Daniel Valade Première agrafe à la décoration des FC 2 R22eR

Caporal Sébastien Vigneault Promotion 5 Bn S du C

Caporal Grégory Vincent-Walker Promotion 2 R22eR

Cavalier Régis Audant Promotion 12 RBC

Soldat Jonathan Chabot Premier chevron 5 Bn S du C

Cavalier Marc-Alexandre Dufour Promotion 12 RBC

Soldat Geneviève Lacasse Promotion 5 RGC

Soldat Nathalie Larchet Promotion 5 RGC

Soldat Mélodie Noël Premier chevron 5 Bn S du C

Sourires et sueur : exercice aventurier pour 45 membres du 12 RBC Par le caporal Jocelyn Pepin Escadron CS, 12e Régiment blindé du Canada Sourires et sueur résument bien l’exercice SERVEUR CONGELÉ 08 de l’escadron de commandement et services et de l’escadron B qui comprenait une journée d’escalade sur glace aux chutes Montmorency, une journée de traîneaux à chiens dans la réserve de Duchesnay et une participation au Marathon canadien de ski de fond à Gatineau. Nous avons débuté cette aventure par une journée d’escalade sur glace dans le décor enchanteur des chutes Montmorency. Le défi était différent pour chacun selon son expérience et sa témérité mais en fin de journée, tous montraient déjà plus d’assurance sur les parois. La deuxième journée a été un immense défi pour certains et pour d’autres une balade pittoresque selon la performance de son équipe de chiens, car un trajet de plus de 30 kilomètres avec escale sur le lac est plutôt haletant quand les chiens nous lâchent à michemin. Malgré tout, tous étaient souriants au retour. Les histoires affluaient sur les bagarres d’attelages et les arrêts fréquents pour cause d’hygiène canine. L’éloge de son

Tout le monde a droit au repos. -Photos : caporal J.R.S. Raymond

Au pied de la chute Montmorency.

«King» le bagarreur ou les insultes du lâche de «Nouki» démontrait l’enthousiasme qu’a suscité chez les participants cette journée fabuleuse. Ensuite vint le départ pour Hull-Ottawa où le Régiment de Hull nous a accueillis bien généreusement. Après une nuit où notre sommeil a été troublé par les ronfleurs et les lits de camp grinçants, nous avons passé la journée au Musée de la guerre. À vrai dire, il y a tellement de choses à voir dans ce musée qu’une journée complète est tout simplement insuffisante, et la visite pourrait faire l’objet d’un article complet à elle seul. Certains d’entre nous ont profité de l’occasion pour aller voir une partie des Sénateurs d’Ottawa contre les Panthers de la Floride, pendant une de nos soirées libres. Voici la fin de semaine qui approche et tous se préparent pour le défi monstre qu’est le Marathon de ski de fond canadien. Seul le caporal St-Pierre s’est inscrit à la catégorie coureur des bois (Bronze) de 160 kilomètres. Pour le reste du groupe, nous nous sommes inscrits à la catégorie randonneur. Dimanche soir, tous se racontaient leur périple et exploit

personnel. Certains ont brisé des bâtons et les ont remplacés par des branches, d’autres ont réparé leurs bottes de ski avec du «Duck Tape» afin de finir leur parcours, certains y ont même perdu une dent. Quoiqu’il en soit, tous se sont surpassés, les sourires et les muscles endoloris faisaient foi de leur efforts et fierté. J’en profite pour souligner l’effort colossal du cpl St-Pierre qui a manqué le tout dernier segment du parcours, faute de temps, après avoir réussi un trajet considérable de 145 kilomètres. En résumé, voici quelques statistiques amusantes sur notre périple : 45 participants, 1600 kilomètres parcourus en traîneaux à chiens et 2700 kilomètres de ski; 13 épinglettes de bronze (73 kilomètres); 3 épinglettes d’argent (87 kilomètres) et 5 épinglettes d’or (100 kilomètres) ont été aussi remportées. Merci à tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont permis de vivre cette aventure exceptionnelle et surtout de nous dépasser aussi bien comme individu que comme groupe.

Tranche de vie La mission est derrière nous Enfin, la mission ne fut pas si pire, j’ai survécu à six mois d’absence. Il y a eu des obstacles à surmonter, mais j’ai bien réussi et j’en suis sorti grandie. L’expérience que j’ai acquise, je le sais, me servira pendant les prochaines années. Je suis très fière de ce que j’ai accompli pendant ce déploiement. D’ailleurs, les exercices recommencent pour d’autres familles qui vont vivre le prochain déploiement. Pour d’autres, c’est une mission qui commence. Pour moi, la famille est à nouveau réunie et j’en suis bien heureuse. L’équipe Oasis vous souhaite un bon retour de mission, nous sommes toujours là pour vous, alors n’hésitez pas à nous contacter au 844-6060. Les bénévoles : Gina Bourque, Marie-Claude Chabot, Marie-Claude Fecteau, Caroline Lamothe, Mélanie Lamothe. Les intervenantes : Karine Goulet, Julie Roberge, Marie-Eve Huot.

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27 mars 2008 / Adsum / Page 21

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Psychologie de la négociation Lors de négociations, on conseille fréquemment aux négociateurs de mettre de côté les difficultés relationnelles pour se concentrer sur la résolution de problèmes. Pourtant, selon les auteurs Jean Poitras et Fernand Bélair, il est impossible de séparer les objectifs d’une entente des enjeux relationnels, car ces derniers se révèlent souvent inconscients. En effet, dès que deux parties interagissent, il existe une multitude de perceptions, de réactions, parfois même de procès d’intentions qui peuvent conduire à des malentendus et nuire à la négociation. Autrement dit, la dimension psychologique peut entraîner les gens à s’éloigner d’un dialogue ouvert et de la recherche de solutions. Ce livre s’adresse à ceux qui cherchent à mieux comprendre la dynamique relationnelle présente dans toute négociation. Vous y trouverez des informations qui vous permettront de désamorcer les pièges ou de les utiliser pour obtenir des résultats conclu-

ants. Grâce aux stratégies décrites ici, vous deviendrez un négociateur rationnel!1 1 Extrait tiré de l’endos du livre Psychologie de la négociation. NOS NOUVEAUTÉS - Pavarotti / Ève Ruggieri - Cinq inventions à l’origine de l’ère électronique / Henri Lilen - Chevaucher ses dragons intérieurs... : la force du non-vouloir et de l’amour / Jean-Dominique Larmet - Bilan orthographique et grammatical / Muriel Langlois-Choquette - Napoléon : les 40 grandes batailles / sous la direction de Jean-Claude Demory - Le dip : un petit livre qui vous enseignera quand renoncer (et quand persévérer) / Seth Godin - Gérez les emmerdeurs / Mike Leibling - Sonderkommando : dans l’enfer des chambres à gaz / Shlomo Venezia - Inés de mon âme : roman / Isabel Allende - Changer de pot : repensez votre vie en dix étapes / Diana Holman et Ginger Pape

- Oser la solidarité! : [l’innovation sociale au cœur de l’économie québécoise] / sous la direction de Marie-Hélène Méthé - Qui a raison? : lettres sur l’avenir du Québec / Joseph Facal et André Pratte - Réussir sa vie : les chemins vers l’équilibre / Marc Gervais - Psychologie du risque / sous la direction de Dongo Rémi Kouabenan [et al.] - Améliorer sa digestion naturellement : le pouvoir guérisseur de la nature / Linda Lavoie Le philosophe amoureux : l’amour, le mariage et le sexe au 21e siècle / Marc Fisher - Éloge du conflit / Miguel Benasayag et Angélique del Rey - Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires / sous la dir. de Claude Malaison

- Améliorez votre prononciation pour mieux communiquer / Jacques Laurin - Mieux écouter pour se réaliser / Lise Christophe Laverdière - L’atout relationnel : outils révolutionnaires pour parler de tout, à n’importe qui, n’importe où / Daneen Skube

SERVICE DE PRÊT OFFERT À DISTANCE POUR VALCARTIER Le personnel militaire et civil de la Garnison Valcartier peut désormais emprunter des livres à la bibliothèque Général-Jean-Victor-Allard de la Garnison Saint-Jean. L’envoi des livres s’effectue par le service de courrier interne. Pour réserver par Intranet, il suffit d’aller sur le site de la bibliothèque, de vérifier si les volumes recherchés sont disponibles, de procéder à la réservation des documents (si vous avez votre code d’accès) ou de noter l’information de base (auteur, titre et cote) et d’envoyer un courriel à +BIBLIOTHEQUE STJEAN@STJEAN. Vous pouvez également le faire par téléphone au (450) 358-7099, poste 7816. Pour obtenir votre code d’accès, communiquer avec Réjean Messier au 3597099, poste 7509, Claire Ménard, poste 7130, ou André Brunette, poste 7557.

CHRONIQUE LECTURE

Comprendre les allergies CITADELLE DE QUÉBEC

La construction sous le régime français (partie 1 de 2) N.D.L.R. En cette année où la ville de Québec célèbre son 400e anniversaire, le journal Adsum a obtenu la collaboration de M. Florent Tremblay dont les textes vous raconteront la fondation et l’histoire de notre ville, en accordant une attention toute spéciale à son passé militaire.

Par Florent Tremblay CD, PhD, collaborateur journal Adsum

Vous n’avez pas idée des tergiversations qui se sont produites, à Québec, à Paris et à Londres, re e lativement à la construction de cette Citadelle qu’aujourd’hui, on prend pour un fait acquis... Pour vous raconter l’histoire de façon assez complète, il me faudra trois chroniques : 1. La construction sous le régime français (1608-1759), en deux parties 2. La prise des Plaines d’Abraham (1759) 3. La construction sous le régime britannique (1760-1871)

Page 22 / Adsum / 27 mars 2008

LE RÉGIME FRANÇAIS (1608-1759)

Depuis Champlain et pendant toutes les années de la colonie sous le régime français, les décisions relatives au système de défense de Québec relevèrent de la haute direction, celle qui siégeait à Versailles. C’était le cas de le dire, le feu était souvent à la maison, et on n’avait pas le temps de s’occuper de la cuisine. Les guerres territoriales entre la France et l’Angleterre eurent d’importantes répercussions dans les deux colonies : Acadie et Nouvelle-France. Le premier projet de construction d’une citadelle à Québec date du temps de son fondateur, Samuel de Champlain qui, dès les années 1620, demandait les fonds nécessaires à la construction de fortifications autour de ce qu’il appelait la Capitale de la Nouvelle-France. D’autres projets furent soumis à Paris, mais aucun ne fut réalisé. En 1690, lorsque l’amiral Phips se présenta devant Québec, il fut mis en déroute par le gouverneur Frontenac et en reconnaissance de la protection accordée par la Vierge à la ville de Québec, les citoyens donnèrent le nom de Notre-Dame-desVictoires à leur église de la Place Royale, en basse-ville. Mais les administrateurs, eux, autant en France que dans la colonie, jugèrent que le temps était venu de protéger la capitale de la Nouvelle-France qui

téger la capitale de la NouvelleFrance; on prenait enfin conscience de l’importance du rôle de Québec. On se rendait bien compte que la capitale de la colonie devenait la plaque tournante du système de défense de toute la colonie et qu’il fallait s’en occuper si on voulait vraiment la conserver! Mais voulaiton vraiment la conserver? Une «intervention royale», en 1710, mit un peu d’ordre dans toute cette confusion et décida d’un plan de fortifications pour une défense bien ordonnée de Québec. Il s’agissait d’un pas important, celui d’accepter un projet pour fortifier la ville et de le mener à bien. Cependant le traité d’Utrecht vint interrompre la bonne marche des Le rempart était percé de portes permettant à la garnison de se travaux. réfugier à la hâte. -Photo : Parcs Canada En effet, après un échange de constituait la clé de voûte du système de propositions entre Londres et Paris, les défense. En effet, Québec étant le point le deux pays décidèrent de se mettre d’acplus avancé à l’intérieur du continent pour cord. Un traité, signé dans la ville d’Utrecht les navires qui venaient de la mère patrie, en 1713, apportait un prix élevé à la paix en plus d’être le point de départ des troupes, et établissait une redistribution des forces. des marchandises et des fourrures qui pre- La France gardait son territoire principal naient la route de l’Europe. D’où l’in- moins la Baie d’Hudson, Terre-Neuve et térêt d’établir un bon système de défense. l’Acadie qu’elle devait céder à l’Angleterre Dès 1693, une enceinte temporaire fut qui, en plus de ces nouvelles possessions, construite pour remplacer l’ancienne for- imposait sa suprématie maritime sur le tification qui datait du temps de Champlain. plan commercial. À tout bien jauger, À partir de 1700, la ville ressembla à un c’était un recul net pour notre mère patrie. immense chantier comportant une mulMES SOURCES : titude de fortifications isolées, incomplètes et Lafrance, QUÉBEC, ville et inadéquates. En 1701, un plan des for- - Charbonneau,e Desloges au XIXe siècle, Éditions du Pélican, fortifiée du XVII tifications fut développé par l’ingénieur 1982. français Jacques Levasseur, au moment où les Français conclurent, avec les Iroquois, - Internet, La Citadelle, Québec, Textes et statisun traité de paix selon lequel ces derniers tiques de Parcs Canada s’engageaient à maintenir leur neutralité. - Illustrations : Les Archives nationales du Canada. Les fortifications perdaient alors de leur urgence! UN TRAITÉ ENTRE PARIS ET LONDRES MET FIN AU PROJET DE CITADELLE

Et alors, pour la première fois en plus d’un siècle de colonisation, passant outre à la décision royale, la métropole prit l’initiative de construire une enceinte pour pro-

SOLUTION SUDOKU (de la p. 17)

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LES

SPORTS L’équipe amateur de hockey de la FOI (Est) jouera dans un tournoi mondial

CHAMPIONNAT NATIONAL DE BIATHLON DES CADETS

Le Québec domine Par Simon Baillargeon Journal Adsum L e Québec a démontré tout son savoirfaire lors du 21 e C hampionnat national de biathlon des cadets alors qu’il a dominé dans la majorité des catégories présentées lors de la compétition. Les Québécois Samuel Laforest-Jean et Isabelle Aubran se sont particulièrement dis-

tingués en remportant plusieurs médailles lors des différentes épreuves qui se tenaient au Centre de biathlon Myriam-Bédard, du 9 au 15 mars. Samuel Laforest-Jean a mérité la victoire à la course à relais et à l’épreuve de poursuite en plus de triompher à la course patrouille en équipe. «Ma course s’est quand même bien passée, mais il y avait des bourrasques de vent. C’était plus difficile pour les tirs», a affirmé le jeune athlète de 18 ans, qui en est à sa dernière année de compétition chez les cadets. Loin de se laisser impressionner par le vent qui soufflait, il a plutôt laissé parler les années de pratique pour corriger la situation. «Avec l’expérience qui embarque, j’ai ajusté ma mire d’un “clic” à droite et j’ai corrigé les tirs suivants», explique-t-il. Isabelle Abran a imité son collègue masculin, avec des victoires aux deux courses individuelles en plus de terminer première avec son équipe à la course composée. Malgré de bons résultats, Abran s’est montrée sévère envers elle-même lorsque rencontrée après sa course. «Ma course s’est très bien déroulée, mais le tir aurait pu être beaucoup mieux», a-t-elle résumé. «J’ai eu à faire plusieurs tours dans la zone de pénalité et c’est ce qui m’a tuée». VOLET MULTICULTUREL Outre le volet sport, le Championnat national de biathlon des cadets aide aussi les jeunes à s’ouvrir sur le monde qui les entoure. Plusieurs activités ont été organisées au cours de la semaine, dont la traditionnelle cabane à sucre et une visite à l’hôtel de glace, question de faire découvrir la culture de la région.

Isabelle Abran - Photos : Simon Baillargeon, journal Adsum

U ne équipe de hockey, formée des meilleurs joueurs provenant des différentes entités de la FOI (Ess t), participera à la Coupe mondiale de l’Association canadienne de hockey récréatif pour adultes ( ACHRA) qui se tiendra à Québec du 31 mars au 5 avril. Le premier match de l’Équipe des Forces canadiennes du Québec aura lieu à l’aréna du PEPS A de l’Université Laval à 18 h 15 contre les Vitamines de la ville de Riga, Latvia. Les billets sont gratuits pour tous et toutes, tout au long du tournoi. Venez en grand nombre encourager votre équipe de la FOI (Est). Cette année se joue la quatrième édition du tournoi de l’ACHRA. C’est la première fois que les Forces canadiennes y sont invitées. L’ACHRA se tient à Québec pour souligner les festivités du 400e anniversaire de la ville. Les Forces canadiennes sont fières d’y participer et souhaitent bonne chance à l’équipe de la FOI (Est)!

HORAIRE DES MATCHS Premier match : Samuel Laforest-Jean

«On favorise beaucoup l’échange de culture entre les jeunes. On leur fait découvrir le monde qui les entoure et ils peuvent ainsi se créer des contacts partout au pays», affirme le capitaine Normand Gonthier, qui agissait comme coordonnateur du champ de tir lors de la compétition. Les organisateurs se disent donc à l’année prochaine, puisque l’événement sera de retour pour les trois prochaines années.

Conseils à suivre pour être un soldat performant Par Vincent Meunier, B.EP Moniteur conditionnement physique Centre des sports 1- Débutez et terminez votre entraînement progressivement. Évitez de partir trop vite et surtout ne terminez pas votre entraînement par un long sprint. 2- Priorisez le développement de votre endurance cardiovasculaire en pratiquant diverses activités telles que la marche, la course, le vélo, la natation, le patin, le ski de fond, etc. L’important, c’est de faire ce que vous aimez. Plus vous serez endurant, plus vous serez en mesure de fournir un effort de longue durée sans accumulation de fatigue excessive. Il faut comprendre que l’endurance aérobie,

CLASSEMENT LIGUES INTER-UNITÉS (EN DATE DU 13 MARS – STATISTIQUES FINALES DE LA SAISON RÉGULIÈRE ) N 2 2 4 2 1 1

DÉF. 0 1 2 2 1 1

BP 51 75 66 43 43 45

BC 48 48 53 51 61 62

PEN. 72 107 89 83 86 98

PTS 31 44 36 26 22 20

QUOT. 2.38 2.32 2.00 1.63 1.57 1.43

HOCKEY SUR GLACE DIV. B ÉQUIPE PJ V D 2 R22ER 17 13 3 5 RGC 15 10 4 3 R22ER 20 13 5 RES NAV/SNE 16 8 6 430 ETAH 19 8 9 1 R22ER 20 6 11 5 BNS C 19 6 11

N 1 1 0 1 2 2 0

DÉF. 0 0 2 1 0 1 2

BP 96 84 109 62 85 61 48

BC 52 49 78 70 101 95 81

PEN. 106 100 80 135 104 163 86

PTS 44 36 44 32 37 33 29

QUOT. 2.59 2.40 2.20 2.00 1.95 1.65 1.53

HOCKEY SUR GLACE DIV. C1 ÉQUIPE PJ V D N CI SQFT 16 14 1 1 5 RALC 11 7 3 1 2 R22ER 17 10 5 2 5 RGC (1) 15 8 4 3 SVC TRANS 15 6 7 2 5 RGC (2) 12 4 8 0 12 RBC 17 4 12 1

DÉF. 0 0 0 0 0 0 0

BP 85 59 82 49 45 29 59

BC 36 38 53 37 46 40 80

PEN. 82 74 143 70 62 88 143

PTS 45 26 39 34 29 20 26

QUOT. 2.81 2.36 2.29 2.27 1.93 1.67 1.53

HOCKEY SUR GLACE DIV. C2 ÉQUIPE PJ V D N 5 BNS C (2) 18 13 4 1 5 AMB C/ALIM 17 9 8 0 QGET 15 7 8 0 3 R22ER 18 4 13 1 5 BNS C (1) 17 2 15 0

DÉF. 0 0 0 0 0

BP 103 88 85 59 53

BC 74 102 77 101 120

PEN. 48 93 36 91 138

PTS 45 35 29 27 21

QUOT. 2.50 2.06 1.93 1.50 1.24

bre et sur des ballons suisses, vous aurez ainsi une meilleure tenue de route sur les surfaces accidentées. 8- Apprenez à respirer quand vous vous entraînez. Évitez de bloquer votre respiration lorsque vous poussez une charge 9- Variez régulièrement votre programme d’entraînement pour rester motivé toute l’année et afin de s’assurer que votre condition physique soit en constante progression. Le militaire doit être un athlète polyvalent. Cherchez à développer diverses qualités physiques telles que l’équilibre, l’agilité, la vitesse, la force et bien sûr l’endurance. 10- Choisisssez la bonne chaussure pour le sport que vous pratiquez. Évitez de porter une chaussure de course lors de votre pratique des sports d’équipe (soccer, hockey cosom, volley-ball, basketball, etc.), vous diminuerez énormément les risques d’entorses aux chevilles et aux genoux. 11- Même si vous avez moins de temps pour vous entraînez, maintenez le minimum d’entraînement possible, vous serez surpris des résultats. Faire deux ou trois entraînements par semaine peut vous permettre de maintenir votre condition physique pour quelques semaines. Évitez d’arrêter complètement et surtout soyez constant. 12- Poursuivez et adaptez votre routine d’entraînement lors de votre congé (maternité/paternité, congé de Noël, vacances d’été, etc.), vous maintiendrez ainsi votre condition physique. Si vous reprenez l’entraînement après un arrêt, de grâce, reprenez progressivement! 13- Adaptez votre entraînement lorsque vous êtes blessé, faites davantage d’activité où il y a peu d’impact au sol comme l’aquajogging ou le vélo. Surtout n’arrêtez pas complètement. 14- Faites traiter vos blessures dès les premiers signes, appliquez de la glace pendant 10-12 minutes toutes les deux heures lorsqu’il y a un début d’inflammation.

Troisième match : Demi-finale : Finale :

Pour d’autres details, consulter le site Web : http://www.carhahockey.ca/WC/FR/index.php?action=news.list

L’équipe de natation a besoin de vous Par le sergent Marc Grenier Capitaine de l’équipe de natation Nous sommes à la recherche de personnes qui sont intéressées à améliorer leur style de nage. Que ce soit dans un but compétitif (Aquatlon en avril 2008), pour votre carrière (SAR Tech) ou tout simplement pour votre forme physique, vous êtes tous les bienvenus. En plus d’améliorer vos performances, nous offrons des ateliers afin d’améliorer votre style. Nos entraînements ont lieu les lundis et mardis de 16 h 30 à 18 h. Pour information ou inscription, vous pouvez communiquer avec moi, sgt Marc Grenier, au 8444000, poste 4449, ou par courriel à l’adresse Marc.Grenier@drdc-rddc.gc.ca ainsi qu’avec la section des sports militaires au poste 3033.

Concert historique pour la musique des Voltigeurs de Québec Par Simon Baillargeon Journal Adsum L a musique des Voltigeurs de Québec offrira un impressionnant concert folka lm, le 19 avril lorique au Palais Montca prochain. Selon le capitaine François Dorion, directeur musical des Voltigeurs de Québec, il s’agira de la première fois en près de 20 ans qu’un concert d’une telle ampleur impliquant la musique des Voltigeurs aura lieu à Québec. «Ça va être extraordinaire, s’exclame le capitaine en parlant du concert. On peut dire que ça sera un événement historique». Pour l’occasion, l’orchestre sera accompagné des chorales du Chœur de Québec, du groupe vocal Kaléidoscope et de la Maîtrise des Petits Chanteurs de Québec. En tout, 200 choristes partageront la scène avec les Voltigeurs de Québec. Tous les profits générés par l’événement seront remis à la Société canadienne du cancer.

27 mars 2008 / Adsum / Page 23

HOCKEY SUR GLACE DIV. A ÉQUIPE PJ V D 1 R22ER 13 8 3 2 R22ER 19 12 4 VÉTÉRANS 18 8 4 5 BNS C 16 5 7 QGET 14 4 8 12 RBC 14 3 9

c’est votre réservoir à essence. Plus il est gros, meilleure sera votre capacité de performer lors des longues opérations. Une meilleure endurance aérobie vous permettra d’avoir : • une meilleure capacité de récupération après une opération; • une meilleure tolérance à la fatigue et au stress; • une diminution des risques de blessures; • une meilleure efficacité à réagir et à prendre des décisions; • un poids santé. 3- Toujours s’hydrater avant, pendant et après l’entraînement. Lorsque vous sentez la soif, il est déjà trop tard et cela engendre une diminution de votre performance. 4- Restez à l’écoute de votre corps, planifiez périodiquement des périodes de repos pour récupérer et décompresser. N’oubliez jamais, votre corps devient plus fort et plus endurant en récupérant de l’effort précédent. Mettez de côté la mentalité «no pain no gain». 5- Lors de vos séances de musculation, chercher à développer un équilibre musculaire. Entraînez le bas et le haut du corps. Pensez à travailler davantage les muscles dorsaux que les muscles pectoraux. 6- Entraînez régulièrement les muscles du tronc et mettez davantage l’accent sur le renforcement des muscles du bas du dos (lombaires) que sur les muscles abdominaux. Par de bons exercices de gainage et de stabilisation, vous améliorerez grandement votre posture et diminuerez ainsi les tensions inutiles au niveau de la colonne vertébrale. Vous serez beaucoup plus performant lors des longues marches avec charge. Au quotidien, pensez à contracter continuellement vos abdominaux (en rapprochant votre nombril de la colonne vertébrale). Par ce simple geste, vous préviendrez un grand nombre de blessures. Enfin, évitez de faire des redressements assis les pieds attachés. 7- Intégrez régulièrement des exercices de stabilisation sur des planches d’équili-

Deuxième match :

31 mars, 18 h 15 à l’aréna PEPS A, Université Laval 2 avril, 18 h à l’aréna PEPS B, Université Laval 4 avril, 8 h au Colisée 4 avril, 21 h 15 à l’aréna PEPS A, Université Laval 5 avril, 13 h à l’aréna PEPS B, Université Laval

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Élever des enfants, c’est peut-être l’un des actes les plus importants que nous accomplirons dans toute notre vie. Cependant, ce n’est pas toujours facile. Nous sommes bombardés d’information et tous ces conseils peuvent parfois être déroutants. Cependant, les recherches prouvent qu’il y a un co o nseil auquel on peut se fier : en réconfortant l’enfant, en jouant avec lui et en lui apprenant des choses, les parents l’aident à réaliser son potentiel. Le début du printemps se prête bien à la réalisation d’activités paisibles à l’intérieur avec votre enfant, comme faire du bricolage, se déguiser, cuisiner, ou lire un beau livre. Voici quelques idées pour Réconforter, jouer et enseigner qui vous aideront à profiter de vos moments de loisirs à l’intérieur ce printemps! RÉCONFORTER • Faites jouer vos pièces musicales préférées et dansez avec votre bébé ou votre tout-petit. Vous pouvez le tenir tout contre vous et bouger ensemble au son de la musique, ou lui donner des foulards ou des longues bandes de pa-pier que vous ferez virevolter dans les airs. REMAX Référence 2OOO

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Voilà une belle façon d’exprimer votre créativité, de faire de l’exercice et de montrer l’effet que la musique a sur vous. • Organisez une activité de cuisine spéciale. Faites des biscuits ou des muffins. Faites des pizzas avec des muffins anglais. Faites du chocolat chaud et brassez-le dans votre tasse avec un bâton de cannelle ou une canne en bonbon! Votre enfant aimera passer du temps avec vous et prendre des responsabilités dans la cuisine. Après la préparation d’une petite gâterie, prenez le temps de la déguster ensemble tout en bavardant. JOUER • Découpez des formes de flocons de neige et invitez votre enfant à faire de la peinture au doigt sur celles-ci. C’est là une excellente activité sensorielle qu’on peut rendre encore plus intéressante en ajoutant des odeurs à la peinture ou en refroidissant un peu la peinture afin qu’elle soit fraîche au toucher. Lorsque la peinture a séché, suspendez les flocons au plafond pour créer une tempête de neige à l’intérieur. • Ajoutez des vêtements d’hiver, comme des chapeaux, des mitaines, des bottes, à la garderobe de théâtre de votre enfant. Peut-être prétendra-t-il qu’il fait du ski ou qu’il fait un bonhomme de neige? Cette activité fait appel à son imagination, mais développe également sa petite musculature et lui apprend à se vêtir et à se dévêtir seul. ENSEIGNER • Habillez-vous chaudement et partez visiter la bibliothèque de votre municipalité. Les enfants ne sont jamais trop jeunes pour apprécier les nombreux livres d’images qu’on y trouve. Décrivez ces livres à votre enfant, donnez-lui la possibilité de les manipuler, de tourner les pages et de s’intéresser à certaines images. S’asseoir dans un fauteuil confortable avec un bon livre est une excellente façon de passer un après-midi d’hiver. • Créez un jeu d’association en découpant des paires de mitaines que vous décorerez différemment avec des autocollants. Demandez à votre enfant de trouver la paire de mitaines verte avec trois étoiles mauves ou les mitaines orange décorées avec des carrés bleus. C’est là une façon amusante d’explorer les couleurs, les formes et les nombres. Source : http://www.investirdanslenfance.ca/

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Page 28 / Adsum / 27 mars 2008