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Photo : Cpl Marc-André Gaudreault, Imagerie garnison Valcartier

Le colonel Daniel Genest à la tête du 5 GSS p.3

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Page 2 / Adsum / 11 fĂŠvrier 2009

PRISE DE COMMANDEMENT AU 5 GSS

Les troupes accueillent le colonel Daniel Genest Par Marie-Christine Monty Journal Servir

Le 30 janvier, à la Garnison Saint-Jean, se déroulait la cérémonie de prise de commandement du 5 e Groupe de soutien de secteur (5 GSS). Le brigadiergénéral Guy Laroche, commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre et de la Force opérationnelle interarmées (Est), était sur place pour remettre la barre de la formation au colonel Daniel Genest.

Dans son allocution, le brigadier-général Laroche a tout d’abord eu une pensée pour le départ trop rapide de la colonel Ritchie, qui avait fait un travail colossal pour le 5 GSS. Il s’est adressé aux troupes, en les félicitant pour leur travail et en leur disant de ne pas

lâcher : «Sans vous, on ne serait pas capable de relever les défis auxquels nous allons faire face.»

Le brigadier-général Laroche a déjà travaillé avec le colonel Genest dans le passé et le connaît depuis plusieurs années. «Ça me fait extrêmement plaisir de le recevoir encore une fois au sein du secteur.»

Après son allocution, le brigadier-général Laroche a remis le fanion au nouveau commandant. Ils ont ensuite procédé officiellement à la signature des parchemins.

Biographie

Enfin, il s’est adressé aux membres du 5 GSS sur parade en leur disant «soyez fier de qui vous êtes, marchez la tête haute et ayez le courage de vos convictions. Ensemble nous pourrons accomplir de grandes choses. C’est avec honneur et humilité que je prends le commandement du 5 GSS.»

LE COLONEL DANIEL GENEST Pour sa part, le colonel Genest a entre autres évoqué l’importance du travail d’équipe. Il a mentionné que «le 5 GSS est déjà une équipe solide, composée d’un heureux mélange de membres de la Force régulière, de la Force

Le colonel Daniel Genest signe le parchemin officialisant sa prise de commandement aux côtés du commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre, le brigadier-général Guy Laroche.

Photos : cpl Jean-Sébastien MacKay, Imagerie Saint-Jean

Le colonel Daniel Genest est né à Grostenquin, en France, le 4 décembre 1963. Enrôlé en juin 1981, il fréquente le Collège militaire royal de Kingston. Il obtient un baccalauréat en génie civil ainsi que sa commission d’officier en mai 1985.

Il complète alors ses phases d’entraînement du génie militaire et se joint au 5e Régiment du génie de combat pour une première affectation au sein de l’unité.

D’août 1988 à juillet 1990, il sert au sein du 9e Escadron de génie à Rouyn-Noranda à titre de commandant adjoint et d’officier de soutien de la Force régulière. À la suite de son cours de commandement et d’état-major de la Force terrestre à l’automne 1990, il est muté pour une deuxième fois au 5 RGC où il occupe successivement les postes de commandant du 51e Escadron de campagne et de commandant adjoint. Promu au grade de major en avril 1993, il prend le commandement du 57e Escadron du génie au sein du Groupement tactique du 2e Bataillon Royal 22e Régiment (2 R22eR) et participe à la mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine.

De novembre 1993 à juillet 1997, il œuvre au sein du Quartier général du Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT). De plus, au cours de cette période, il retourne en Croatie à titre de commandant du 56e Escadron du

de réserve et d’employés civils, fiers, dévoués et engagés envers la mission.» Il a aussi évoqué la quatrième composante, la famille, qui est la fondation même de cette grande équipe.

Il a aussi eu quelques mots de remerciements pour les fondateurs du 5 GSS, pour la colonel Karen Ritchie, pour le lieutenant-colonel Richard Préfontaine et, bien sûr, pour sa conjointe Nathalie.

génie, encore une fois avec le 2 R22eR. En août 1997, il quitte pour le Collège des Forces canadiennes où il suit le cours de commandement et d’état-major des Forces canadiennes.

Muté au Quartier général de la Défense nationale, il est étroitement Le colonel Daniel Genest. impliqué dans la planification de nouvelles opérations des Forces canadiennes en Amérique centrale, en Macédoine, au Kosovo, en Turquie et au Timor-Oriental. En février 1999, il est promu au grade de lieutenant-colonel. De juin 2000 à juin 2002, il commande le 5 RGC et voit à l’entraînement et au déploiement de deux escadrons de génie en Bosnie-Herzégovine.

En juin 2004, il est promu au grade de colonel et occupe depuis août 2004 le poste de chef d’état-major du SQFT et de la Force opérationnelle interarmées de la Région de l’Est. Le colonel Genest est père de trois filles : Stéphanie, Isabelle et Marie-Pier. Il réside à Montréal avec sa conjointe, Nathalie Nadeau.

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11 février 2009 / Adsum / Page 3

NOUVELLES 37e année, No 16, mercredi 11 février 2009 Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC/Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum.

Tirage : 7350 copies Éditeur Col Daniel Genest, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 charest.c@forces.gc.ca Journaliste Simon Baillargeon, poste 6656 baillargeon.sb@forces.gc.ca Conseillère en publicité Ginette Demers, 418 871-1274 gdemers@videotron.ca Responsable petites annonces et comptabilité Francine Boutin poste 5598 boutin.fmc@forces.gc.ca Infographiste Philippe Dionne-Raymond poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes.

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Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.

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Page 4 / Adsum / 11 février 2009

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mercredi 25 février DATE DE TOMBÉE

lundi 16 février

Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

EXPRESS

Les troupes avant la mission Un sondage menée par la firme Léger Marketing pour le compte des Forces canadiennes démontre que la population soutient les troupes canadiennes et la mission qu’elles accomplissent en Afghanistan. L’enquête qui a pris place entre juin 2007 et mai 2008 démontre que 78% des Québécois appuient le travail des soldats. Le même sondage fait également ressortir une certaine ambivalence des gens sondés puisqu’entre le début et la fin de l’enquête le pourcentage de Québécois opposés à la présence canadienne en Afghanistan est passé de 61% à 66%. Le sondage intitulé «Attitudes et connaissances envers les Forces canadiennes» a été mené en quatre vagues au cours des mois de juin et août 2007 ainsi que de février et mai 2008.

L’armée pourchassera les trafiquants d’opium Selon CBC, le ministre de la Défense nationale Peter Mackay ordonnera aux troupes canadiennes de pourchasser les trafiquants de drogue en Afghanistan, dont les activités procurent du financement aux talibans. Cette annonce survient quelques jours après que le secrétaire général de l’OTAN, Jaap de Hoop Scheffer eut confirmé que les 26 pays de la coalition se soient mis d’accord sur le sujet. Le ministre Mackay a entre autres affirmé que les troupes allaient prendre en chasse les trafiquants de drogues connus dont les opérations sont liées à celle des terroristes.

Nouveau président au Comité des griefs des Forces canadiennes Le ministre de la Défense nationale et de la porte d’entrée de l’Atlantique Peter Mackay a annoncé la nomination de Bruno Hamel au poste de président du Comité des griefs des Forces canadiennes. Ce dernier s’apprête à prendre sa retraite des FC et assurera un mandat de quatre ans dès le 2 mars prochain. Le Comité des griefs des Forces canadiennes est un tribunal administratif doté de pouvoirs quasi-judiciaires et indépendant du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes.

Le 414e Escadron de soutien de guerre électronique sera reformé

Un soldat canadien décède en Afghanistan Le 31 janvier, le sapeur Sean David Greenfield, du 2e Régiment du génie, a été tué lorsque son véhicule blindé a touché un engin explosif improvisé dans le district de Zharey. Le sapeur Sean Greefield, 25 ans, était basé à Petawawa.

Le nombre de soldats décédés en Afghanistan s’élève à 108 jusqu’à présent.

Le 414e Escadron de soutien de guerre électronique revivra en tant qu’unité de vol indépendante, a annoncé le major-général Marcel Duval, commandant de la 1re Division aérienne du Canada. Auparavant connu sous le nom 414e Escadron de soutien au combat au moment d’être dissout en 2002, le nouvel escadron aura pour mission de fournir du soutien électronique à l’instruction au combat des Forces canadiennes. La reformation du 414e Escadron s’inscrit dans le processus de transformation de la Force aérienne en vue d’avoir une Force aérienne efficace et d’actualité. L’escadron relèvera de la 3e Escadre de Bagotville.

Le sapeur Sean David Greefield.

Un tableau au profit de Centraide La caisse Desjardins de la

Défense nationale est la grande gagnante du tirage d’un tableau organisé par le mess des officiers dans le cadre de la campagne Centraide. Le tableau, une œuvre de l’artiste canadienne Sylvia Pecota intitulée «Camarade disparu», représente des soldats canadiens retournant à leur véhicule après avoir perdu un des leurs.

Le tableau ornera un des murs de la caisse populaire située dans le mail de CANEX. Sur la photo, Patrice Bergeron, directeur général de la caisse Desjardins de la Défense nationale, reçoit son prix de la part de Gaétane Duchesne, adjointe au gérant du mess des officiers.

L’exercice RÉFLEXE AGUERRI 09 qui s’est déroulé à Fort Bliss, au Texas, du 16 janvier au 6 février a été le point culminant de l’entraînement des militaires qui composent la Force opérationnelle 1-09. Les paysages du désert texan plongent les soldats dans un décor surréaliste ressemblant aux régions désertiques de l’Afghanistan. Au cours de cet entraînement, les troupes canadiennes ont été confrontées à plusieurs scénarios ayant pour seul et unique but de leur faire comprendre la réalité dans laquelle ils seront plongés pour la mission de six mois qu’ils entameront dès le mois de mars. Notre journaliste Simon Baillargeon y était du 20 au 26 janvier pour vous raconter comment les soldats canadiens se préparent à cette mission.

DE RETOUR DE L’EX RÉFLEXE AGUERRI

PRÊTS COMME JAMAIS Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Les militaires canadiens ont complété la semaine dernière la phase finale de leur entraînement en vue de leur déploiement en Afghanistan au mois de mars. Dans le décor du désert texan, les troupes ont été confrontées à divers scénarios et simulations visant à recréer le plus fidèlement possible le théâtre d ’ op é r a t i on s . Et à e n t e n d r e l e s commentaires des hauts gradés de l’armée qui ont participé à la montée en puissance des troupes, celles-ci sont prêtes comme jamais.

Pour la deuxième fois en deux ans, les Canadiens ont pu profiter des installations de la base de Fort Bliss pour mener l’exercice RÉFLEXE AGUERRI. L’immensité de la base américaine qui fait 1,1 millions d’hectares et qui couvre deux états, le Texas et le Nouveau-Mexique, et les nombreuses similitudes avec le territoire afghan en font un endroit de prédilection pour aguerrir les troupes. «Dans les bancs de neige au Québec, on est pas mal loin de l’Afghanistan»,

illustre le lieutenant-colonel Roch Pelletier pour expliquer le choix de retourner à Fort Bliss. Étape finale avant le déploiement en Afghanistan, RÉFLEXE AGUERRI se veut surtout un exercice de mise à jour pour s’assurer que les soldats seront prêts la mission venue. «Le but n’est pas de montrer de nouvelles choses aux soldats, mais de s’assurer qu’ils seront aptes à faire leur travail quand ils seront déployés», indique le colonel Daniel Ménard, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada.

Du 16 janvier au 6 février, ce sont 3000 soldats qui ont parcouru les nombreux champs de tir éparpillés un peu partout dans le désert. De ce nombre, 1640 quitteront pour Kandahar pour une mission de six mois dont 900 seront dans les rangs du Groupement tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment (GT R22eR).

Le lieutenant-colonel Jocelyn Paul qui commandera le GT R22eR est très confiant à l’idée de voir ses jeunes troupes se déployer. «Ils sont jeunes, mais ils ont l’énergie

Le journaliste de l’Adsum, Simon Baillargeon, en compagnie du lieutenant Bruno Choquette revêtu de son uniforme de combat américain. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, section Imagerie, Garnison Valcartier

de la jeunesse. Ils sont très enthousiastes à l’idée de participer à la mission.»

COMME S’ILS Y ÉTAIENT

Attaques suicides, «nettoyage» d’un village, ligne de convoi, formation sur les engins explosifs improvisés, tirs réels, les scénarios auxquels ont fait face les soldats ont frôlé la réalité.

Les Forces canadiennes ont d’ailleurs axé une bonne partie des scénarios sur les engins explosifs improvisés, qui sont responsables de la majeure partie des pertes de vie de soldats. «Nous voulons que les Canadiens puissent être en mesure de mieux les affronter», affirme le lcol Paul.

Même certains militaires canadiens venus entraîner leurs collègues étaient déguisés en soldats américains ou afghans pour augmenter le réalisme du scénario. «Quand les militaires me voient, ils m’abordent comme si j’étais un Américain, et non un de leur collègue canadien», souligne le lieutenant Bruno Choquette, revêtu d’un uniforme américain sur le dos.

Pour l’adjudant-chef Pierre Marchand, il est clair que les militaires canadiens sont prêts comme jamais pour affronter cette mission. «Le soldat canadien qu’on forme présentement a la meilleure formation au monde», prétend-t-il.

11 février 2009 / Adsum / Page 5

Les Canadiens en renfort Par Simon Baillargeon Journal Adsum

«Vous êtes maintenant sur une base d’ opérations avancée (BOA) britannique. Nous avons plusieurs blessés q u e n ou s d e von s é va cu e r e t m e s hommes doivent retourner au camp.

Nous apprécions votre assistance.»

Le lieutenant Anna Strekalovskikh du Royal 22e Régiment accueille des soldats de l’Équipe de reconstruction provinciale venus en renfort à la suite d’une attaque des insurgés sur une BOA britannique.

«Nous avons perdu 30% de nos hommes à la suite d’attaques, ajoute-t-elle en s’adressant au commandant canadien qui, en quelques minutes à peine, doit prendre connaissance de toutes les informations nécessaires à transmettre à l’unité.

S’il ne s’agit que d’un scénario ici, la situation pourrait très bien se répéter en

Afghanistan. C’est pourquoi il est primordial de reproduire ce genre de contexte en entraînement.

Les Britanniques partis, c’est au tour des Canadiens de prendre en charge la base.

Aussitôt en place, deux véhicules se pointent le nez au loin. Le premier, avec à son bord deux hommes et une femme, est intercepté et fouillé. Les pièces d’identité semblent en règle, mais il n’y a pas de chance à prendre.

Les trois individus sont séparés et éloignés du véhicule. «Il y a des procédures à suivre et il faut qu’elles soient bien comprises», indique le lt Strekalovskikh. Par exemple, les femmes doivent être fouillées seulement par des femmes. L’automobile aussi doit être inspectée pour être sûr qu’aucun matériel dangereux ne s’y trouve. À bord de la deuxième voiture, un homme et une femme. Ils ne possèdent aucun papier d’identité. «Dis-leur de s’en aller», lance un des instructeurs au soldat qui s’exécute.

Un des soldats blessés durant les combats est transporté à l’abri par ses frères d’armes. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

DÉFENDRE SA POSITION

La poussière que soulève le 4 X 4 n’est pas aussitôt retombée que des tirs d’artillerie tombent tout près des positions canadiennes.

Des silhouettes d’insurgés, contrôlées par un instructeur du haut d’une tour, apparaissent au loin. Les soldats font feu.

Sur le terrain, les officiers de sécurité regardent le déroulement du scénario et chaque mouvement du soldat est examiné.

«T’es blessé, crie un des officiers à un militaire en lui tapant sur le casque. C’est une blessure à la mâchoire», précise-t-il avant de voir un technicien médical s’approcher pour appliquer les premiers soins.

Le même officier continue de scruter le travail des soldats sur le terrain alors que le reste de l’unité continue de défendre sa position. «Toi, t’es mort», signale-t-il à un autre militaire.

«Le scénario prévoit à la base quatre ou cinq blessés. Il peut y avoir des morts, mais il faut qu’il y ait une erreur grave de la part du soldat», précise le lt Strekalovskikh.

Les combats continuent encore pendant de longues minutes. Les munitions se font rares et il faut commencer à les rationner. Finalement, les attaques cessent et l’unité peut souffler un peu. La menace est étouffée.

Un peu plus loin, un hélicoptère se pose pour évacuer les blessés qui devront être soignés rapidement. «Ils s’en sont quand même bien sortis», assure le lt Strekalovskikh à la fin de l’exercice.

Les soldats quittent pour rentrer à la base où un repassera les bons points à retenir et ceux sur lequel il faudra travailler. Car une fois en théâtre opérationnel, la marge d’erreur sera encore plus mince.

Lors d’une fouille, il y a des procédures à respecter. Les femmes afghanes doivent être fouillées par des femmes seulement. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Les talibans devront regarder au-dessus d’eux

Page 6 / Adsum / 11 février 2009

Par Simon Baillargeon Journal Adsum

«L’ajout de Chinook et de Griffon va nous donner une liberté de mouvement incroyable». Telle est la vision du lieutenant-colonel Jocelyn Paul, à propos de la présence des nouveaux hélicoptères qui patrouilleront le ciel de l’Afghanistan.

Le lcol Paul est catégorique. Les six hélicoptères de transport de type Chinook et les huit Griffon changeront la donne contre l’insurrection des talibans.

L’ajout de ces aéronefs réduira l’utilisation de convois de véhicules terrestres. Par conséquent, cela devrait se traduire par une diminution des risques de heurter un engin explosif improvisé, l’arme de prédilection des insurgés. À ce jour, environ 80% des militaires de la coalition tués en Afghanistan l’ont été à la suite de l’explosion d’une bombe artisanale.

Si les Chinook assureront le transport de matériel et de personnel, le Griffon jouera un rôle d’escorte pour les autres hélicoptères et les convois sur la route. «Nous sommes capables d’engager et de supprimer les menaces si elles se manifestent», affirme le lieutenant-colonel Marc Bigaouette, qui commandera le bataillon d’aviation qui sera déployé au mois de mars.

Ce dernier tient toutefois à préciser que ces hélicoptères seront utilisés dans un but défensif ainsi que pour la reconnaissance.

Pas question de courir après l’ennemi. «Le fait d’avoir un aéronef au-dessus d’un convoi routier décourage les talibans d’engager

Le lieutenant Anna Strekalovskikh, qui joue le rôle d’un commandant britannique, donne tous les détails possibles à son homologue canadien venu en renfort. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Le bataillon d’aviation qui sera déployé en Afghanistan comptera 230 militaires. De ce nombre 110 proviennent de la Garnison Valcartier. - Photo : Jasper Schwartz

le combat. C’est comme s’ils signaient leur arrêt de mort», explique-t-il.

Un hélicoptère se pose pour évacuer les blessés qui devront être soignés rapidement. - Photo : Jasper Schwartz

RÉFLEXE AGUERRI en action

FAIRE DE LA PLACE

Les Griffon ont dû subir une cure minceur avant de pouvoir être totalement opérationnel. Des instruments de navigation ont été enlevés pour compenser le gain de poids causé par l’ajout de matériel.

Les sièges des pilotes ont été modifiés et sont désormais blindés. Une mitrailleuse de calibre 7,62 à canon rotatif a été installée et d’autres éléments défensifs ont fait leur apparition. «On n’arrive pas là gênés», dit le lcol Bigaouette, visiblement fier de pouvoir participer à la mission canadienne.

Le bataillon d’aviation qui sera déployé en Afghanistan comptera 230 militaires.

De ce nombre, 110 proviennent de la Garnison Valcartier.

Quatre jeunes soldats réunis à la cantine du camp Dona Ana relaxent après une dure journée de travail en jouant une partie de «baby-foot». La cantine était aussi très fréquentée les soirs de match des Canadiens de Montréal.

- Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

La paranoïa comme allié artisanale. «La paranoïa est un de vos meilleurs alliés», lance-t-il.

L’endroit où il reçoit les militaires est un «Si je ne les ai pas rendus paranoïaques des secrets bien gardés de l’armée amérien sortant d’ici, c’est que je n’ai pas caine comme en font foi les nombreux panfait mon travail». neaux où il est inscrit «Ne pas photograLe sergent de première classe (le rang phier» et les toiles recouvrant le grillage d’adjudant est l’équivalent canadien) J.D. extérieur.

Sheffer qui est en charge de l’entraînement Situé au beau milieu du désert sur le des militaires américains sur les engins camp McGregor, à environ 30 minutes explosifs improvisés ne passe pas par quade voitures du camp Dona Ana, le centre tre chemins quand il est question de bombe d’entraînement est spécialisé dans la détection des EEI. À l’intérieur de son centre se trouve une mine d’or d’informations concernant les techniques utilisées par les insurgés pour piéger les routes et nuire aux forces de la coalition. Les nombreuses attaques subies par les forces américaines en Iraq et en Afghanistan ont permis à cellesci de se forger une grande expertise dans le domaine.

Le sgt Sheffer a passé une bonne partie de janvier et de février à transmettre son savoir aux soldats canadiens. «Je leur enseigne comment identifier et réagir face à un EEI», souligneÉquipé d’une caméra et capable de couvrir une distance de 150 t-il. verges, le robot est utilisé dès que les soldats américains croient Ce dernier estime que la clé avoir affaire à une bombe artisanale. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, pour être en mesure de déjouer section Imagerie, Garnison Valcartier Par Simon Baillargeon Journal Adsum

RÉFLEXE

les pièges tendus par les insurgés est de suivre ses impressions. «S’il y a quelque chose qui cloche, suivez votre cœur», ditil DES TALIBANS INGÉNIEUX

Au cœur du centre d’entraînement du sgt Sheffer, sont dispersés en plusieurs endroits différents dispositifs utilisés par l’insurrection talibane pour contrer les forces de la coalition. Pour des raisons de sécurité opérationnelle, nous ne pouvons détailler ce qui nous a été montré. On peut cependant affirmer sans hésiter que les talibans rivalisent d’ingéniosité pour contrer les convois qui circulent sur les routes.

Les États-Unis ne sont pas en reste de leur côté et ont développé certaines approchent pour éviter d’autres pertes humaines. Ils utilisent depuis quelques années un petit robot aux allures de voitures télécommandées, un outil dont ne disposent pas encore les Canadiens. Équipé d’une caméra et capable de couvrir une distance de 150 verges, le robot est utilisé dès que les soldats croient avoir affaire à une bombe artisanale.

La boîte permettant de téléguider le véhicule est aussi munie d’un écran couleur permettant de jeter un bon coup d’œil sur le colis suspect. «Nous avons sauvé plusieurs vies grâce à ce petit robot», ajoute le sgt Sheffer.

Le défi logistique du QGET Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Premier arrivé au camp principal Dona Ana et dernier parti, le Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) j ou e u n r ôl e ca p i ta l d a n s l ’ e xé cu tion d’un exercice aussi complet que RÉFLEXE AGUERRI. Quand près de 3000 soldats débarquent pour un exercice majeur et qu’ils auront à se déplacer à travers les centaines de champs de tir de la base de Fort Bliss, les communications se doivent d’être à la hauteur.

Pas question que le réseau flanche. Voilà le défi relevé par le capitaine Jean-Pierre Laporte, officier des opérations au QGET.

Les membres du QGET ont pu profiter de l’exercice RÉFLEXE AGUERRI pour faire l’expérimentation d’une antenne satellite mobile, chose qu’ils n’avaient pu faire lors du dernier exercice à Wainwright l’automne dernier. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Pour ce dernier, RÉFLEXE AGUERRI a commencé dix jours avant tout le monde.

Dès le 5 janvier, il était en place avec une bonne partie de l’équipe pour débuter le montage des réseaux de communication du camp Dona Ana et des alentours. Deux jours plus tard, l’équipe complète du QGET accompagnée du Canadian forces Joint signal Regiment les rejoignaient.

Dix jours de travail intensif ont suivi.

«Les trois derniers jours, nous avons même travaillé 24 heures sur 24 avec des équipes qui se sont relayées», raconte le capt Laporte.

Tous ces efforts mis de l’avant par le QGET auront porté fruit selon l’officier qui œuvre au sein du QGET depuis 2007. Le système de communications radio, qui, selon le capt Laporte, était déficient lors du dernier exercice à Fort Bliss, fonctionne désormais pour le mieux. «On retrouve plusieurs endroits à Fort Bliss où il y a du brouillage et où il est impossible de se parler», soutient-il.

Une situation qui était problématique compte tenu qu’il faut aussi assurer les communications avec les bases d’opérations avancées Maple Leaf et Westbrook respectivement situées à environ vingt minutes et une heure en voiture à partir du camp Dona Ana. «Pour remédier à la situation, on a installé un lien micro-ondes entre les camps de Dona Ana, Westbrook et Maple Leaf.

Ensuite, il ne restait qu’à faire transiger la

voie des radios au moyen d’une «land mobile radio» via les liens micro-ondes», précise le capt Laporte.

Cela représente tout une économie en temps et en matériel puisqu’auparavant, la seule solution était d’aligner plusieurs camions de poste de retransmission automatique (PRA) à différents endroits stratégiques qui relayaient les communications.

De plus, les membres du QGET ont pu profiter de l’exercice RÉFLEXE AGUERRI pour faire l’expérimentation d’une antenne satellite mobile, chose qu’ils n’avaient pu faire lors du dernier exercice à Wainwright l’automne dernier. Cela permettra notamment de faire transiger des réseaux à partir de ces antennes satellites. Le capt Laporte explique que cela donnera un moyen alternatif au déplacement de la grosse antenne satellite dont ils ont l’habitude de se servir.

Notaire Me Marl è ne

Plamondon Médiatrice familiale accréditée

AGUERRI

c’est…

• Près de 3000 militaires, dont 1640 qui seront déployés en Afghanistan dès le mois de mars prochain • 22 jours d’entraînement • 500 véhicules et aéronefs militaires canadiens • 20 avions pour le transport du personnel • 232 wagons requis pour le transport du matériel et des véhicules • 55 conteneurs maritimes • 55 remorques de 53 pieds • Un budget global évalué à près de 20 M $

LE LIQUIDATEUR Liquider une succession est une expérience qui peut vite se transformer en cauchemar si vous n’êtes pas suffisamment préparé.

De plus le liquidateur devra donner suite aux volontés du défunt, que cela plaise ou non à son entourage.

Si le liquidateur a besoin de conseils, il ne devrait pas hésiter à consulter un professionnel à chaque étape de la succession car certaines décisions peuvent entraînées des conséquences fiscales et civiles lourdes.

En effet, le liquidateur peut être tenu responsable des dommages causés aux héritiers si ces derniers font la preuve qu’il y a eu négligence dans l’accomplissement de ses fonctions.

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Quand la gastro est du voyage . . .

Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Les militaires qui sont débarqués sur la base de Fort Bliss ont eu à combattre un ennemi inattendu à leur arrivée sur le camp Dona Ana : la gastroentérite.

Entre les premiers vols d’arrivée du 15 janvier et le 23 janvier, 55 cas de gastroentérite virale avaient été dénombrés sur le camp principal où sont logés les militaires.

Le major Annie Bouchard, commandant de la compagnie médicale qui sera déployée en mars prochain en Afghanistan, et son équipe ont eu la lourde tâche de freiner la propagation du virus.

Selon elle, les conditions dans lesquelles sont placées les troupes durant un entraînement intensif comme celui-ci favorise l’expansion du virus. «Ils voyagent dans le même avion, ils mangent tous ensemble, ils utilisent les mêmes douches et vivent ensemble dans les mêmes bâtisses», dit-elle pour expliquer les nombreux cas recensés.

Pas besoin d’aller bien loin pour chercher l’origine du virus, puisque ce sont les soldats qui l’ont amené avec eux lors du voyage. «Il y a eu une épidémie de gastro juste avant de voir les militaires se déployer ici.

Certains ont peut-être contracté le virus avant de partir», ajoute-t-elle.

QUARANTAINE

À l’instant où le virus est diagnostiqué chez un militaire, celui-ci est placé en quarantaine pour éviter de contaminer ses frères d’armes. «Il n’y a pas de chance à prendre», lance le maj Bouchard.

Aussitôt, une tente pour loger les malades et deux toilettes ont été réservées exclusivement aux porteurs du virus. Un ruban jaune ceinture la zone «sinistrée» afin d’en contrôler l’accès. «Ils ne sortent pas de la quarantaine tant que la période de contagion n’est pas finie», mentionne-t-elle.

Le lavage des mains est aussi devenu un sport national sur le camp de Dona Ana. Des dizaines de bouteille de désinfectant pour les mains ont aussi Une tente pour loger les malades et deux toilettes ont été réservées exclusivefait leur apparition ment aux porteurs du virus. Un ruban jaune ceinture l’endroit afin d’en consur le camp, notam- trôler l’accès. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum ment à la cafétéria et au quartier-général. Le poste sanitaire d’unité (PSU) a quant à lui été désinfecté plusieurs fois par jour.

Pour le maj Bouchard, il était impératif de contenir le plus possible la propagation du virus. «Les troupes sont ici pour s’entraîner. Si elles sont disséminées par la gastro, elles ne peuvent s’entraîner et cela a des conséquences sur le déploiement», explique-t-elle.

TRAITÉ EN UN CLIN D’ŒIL Votre reporter de l’Adsum n’a pas échappé aux rigueurs du climat du Texas et a dû se résigner à se présenter au poste sanitaire d’unité pour y faire soigner une infection à l’œil, conséquence du climat sec et des vents qui balaient le sable dans les moindres recoins.

Avec un œil rougi et commençant à ressembler à une balle de ping-pong, je me suis présenté à la salle d’attente du PSU pour recevoir un diagnostic. Mauvais «timing», puisque ce matin-là, l’attente était longue en raison des cas de gastro qui se multipliaient ainsi que des autres maux à soigner.

Résigné à devoir endurer mon mal, j’y suis retourné en après-midi, mais avec l’objectif d’interviewer le major Annie Bouchard sur la façon de gérer une épidémie de gastro. «Votre œil est donc bien enflé et rouge», a-t-elle remarqué immédiatement.

Résultat, une entrevue et une consultation médicale sans attente. Comme quoi le métier de journaliste a du bon.

RÉFLEXE AGUERRI en action

Un mitrailleur est aux aguets pendant l’exercice «Entry control point» qui consiste à prendre la relève d’une base d’opérations avancée et ensuite la défendre contre des attaques d’insurgés. - Photo : Simon

Page 8 / Adsum / 11 février 2009

Baillargeon, journal Adsum

Primordial, le travail d’équipe Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Primordial le travail d’ équipe dans l’armée? Et comment.

Le site d’entraînement où se tient l’exercice «Bushlane» est fort simple en apparence mais revêt une importance capitale : celle du travail d’équipe lorsque des soldats ont à faire face à une force ennemie.

Au beau milieu du désert, une poignée de soldats effectuent les derniers préparatifs avant de s’engager dans l’exercice.

Deux par deux, ils avancent dans un sentier balisé et restent à l’affût de la présence d’ennemis hostiles.

«Moving!», crie l’un des soldats alors qu’il se lève et avance de quelques pas.

«Covering!», lui répond son coéquipier qui surveille ses arrières.

Soudain, des tirs se font entendre au loin et des cibles aux allures d’insurgés surgissent devant. «Il est à dix heures», lance le militaire afin que son partenaire puisse voir la cible. Les soldats font feu, l’ennemi est supprimé. À peine dix mètres plus loin, deux petites maisons se dessinent à environ 60 mètres en avant. Une cible apparaît tout à coup dans la fenêtre de la maison. Quelques

coups de feu et elle disparaît aussitôt.

L’exercice est terminé.

L’instructeur leur mentionne qu’ils ont fait du bon boulot, mais qu’il aurait fallu signaler la présence des maisons. «Il faut qu’ils apprennent à se parler pour ne pas se tirer dessus et se tirer d’affaires», soutient l’adjudant Scotto D’Anielo.

Il ne s’agissait que d’un exercice, mais les deux militaires retiennent la leçon. «Ça prouve que c’est très important de se parler. Il faut être sûr que notre chum nous couvre», assure le soldat Philippe Larochelle des Fusiliers de Sherbrooke.

RÉFLEXE AGUERRI en action

Le tandem militaire est suivi pas à pas par l’instructeur de sécurité pendant qu’un autre militaire s’occupe de faire apparaître les cibles selon l’emplacement des soldats dans le sentier. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, section Imagerie, Garnison Valcartier

Déguisé sous les traits d’un Afghan, le sergent Jean-François Germain du Centre canadien d’entraînement aux manœuvres (CCEM) dessine un plan de son village, dans le cadre d’un scénario auquel les soldats canadiens sont confrontés. - Photo : adjudant Mike Hofman, Les Nouvelles de l’Armée

11 février 2009 / Adsum / Page 9

Les deux familles du sergent Bonhomme Par Simon Baillargeon Journal Adsum Dè s m a r s p r och a i n , l e s e r ge n t Da n i e l Bonhomme du 1 er Bataillon du Royal 22 e Régiment (1 R22 e R) quittera sa famille pour participer à sa première mission en Afghanistan. Même s’il se retrouvera loin de sa famille pendant six mois, il pourra compter sur l’appui de ce qu’il considère comme sa deuxième famille : l’armée.

Originaire de Québec, le sergent Bonhomme compte déjà dix années de service au sein des Forces canadiennes, comme fantassin avec le 1 R22eR. Aujourd’hui, à l’aube de sa deuxième mission à vie, un nouveau défi l’attend, alors qu’il sera déployé au sein de l’Équipe de recon-

struction provinciale (ÉPR) avec l’équipe de protection de la force. Il sera chargé d’assurer la défense des autres membres de l’ÉPR qui iront de village en village à la rencontre des Afghans.

«C’est sûr que c’est un travail qui est très demandant avec les longues heures d’attente sur un cordon de protection. Mais c’est très intéressant et c’est une autre facette du métier», note-t-il.

DEUX FAMILLES Quand on lui demande quel est le meilleur moment de sa carrière, le sgt Bonhomme prend un long moment pour y penser. «Je suis fier de ma carrière au complet», répond le grand gaillard.

Pour lui l’armée est une passion, une deuxième famille. «J’ai toujours eu le désir d’en donner plus et d’avoir de nouveaux défis. C’est spé-

cial de voir tout ce qu’on peut accomplir en équipe», ajoute le sgt Bonhomme.

L’autre famille dont il est question, c’est celle qu’il retrouve avec joie après chaque jour de travail. Sa femme, qui est pour lui une héroïne ainsi que ses cinq enfants, des triplés, trois filles âgées de cinq ans, et deux garçons plus vieux.

«Le support que j’ai à la maison de la part de ma femme c’est incroyable. C’est elle qui a à gérer tout toute seule», raconte-t-il.

Avant le déploiement, le sgt Bonhomme compte bien passer du bon temps avec sa famille.

Un voyage en République Dominicaine avec les cinq marmots et sa femme est à l’horaire.

Et pour ceux qui se le demanderaient, non, il n’a aucun lien de parenté avec le célèbre Capitaine Bonhomme.

Le sergent Daniel Bonhomme sera déployé au sein de l’Équipe de reconstruction provinciale (ÉPR) avec l’équipe de la force de protection. - Photo : Courtoisie

Du pain sur la planche pour l’Équipe provinciale de reconstruction Par Simon Baillargeon Journal Adsum Développer des canaux d’ irrigation, construire une cinquantaine d’écoles et travailler à éradiquer la maladie de la poliomyélite. Voilà les trois grands défis auxquels devra s’attaquer l’Équipe provinciale de reconstruction (ÉPR) qui prendra la relève de la présente équipe à la fin du mois de mars.

Le major Frédéric Jean, commandant de la force de protection de l’ÉPR et commandant intérimaire de l’ÉPR, et son équipe sont conscients que beaucoup de travail les attend à leur arrivée en Afghanistan.

Alors que certains éléments sur le terrain tendent à démontrer que l’insurrection des talibans gagne en force, l’ÉPR continuera d’aller rencontrer le peuple afghan et lui offrir

Le sergent Erich Braun agira comme opérateur COCIM en Afghanistan. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, section Imagerie, Garnison Valcartier

toute aide possible. Cette présence ajoutée à l’équipe de protection de la force est la condition première pour en arriver à une vic-

toire, croit le lieutenant-colonel JocelynPaul, commandant du Groupement tactique.

Ce sont d’ailleurs cinq équipes de Coopération civile-militaire (COCIM) qui seront déployés en Afghanistan, comparativement à trois en 2007.

«La mesure de succès la plus importante pour moi est lorsque la population se sent suffisamment rassurée pour dire non aux insurgés qui recherchent leur collaboration, affirme le lcol Paul. On sent que la population veut vraiment vivre en paix».

Pour le sergent Erich Braun du 425 e Escadron d’appui tactique basé à Bagotville, la mission qui l’attend au sein de l’ÉPR s’annonce très intéressante. Celui pour qui il s’agit d’une troisième mission mentionne qu’il a décidé d’aller faire sa part en Afghanistan parce que, selon lui, ce sont toujours les mêmes qui y vont.

Le sgt Braun qui agira comme opérateur COCIM aura la tâche d’aller à la rencontre des Afghans et de s’informer de leurs besoins.

«Il faudra être à l’écoute de leurs demandes et en même temps il faudra rester aux aguets», admet-il. ÉLECTION À L’AUTOMNE À moins d’un autre changement de dates, les Afghans iront aux urnes le 20 août et ce sera à cette même équipe de composer avec la tenue de l’élection d’un nouveau président.

Une tâche de plus dans l’agenda de l’équipe de l’ÉPR, qui ne semble pas trop inquiète d’avoir à composer avec une élection. «Nous assisterons le gouvernement local pour la tenue des élections et aideront à l’établissement du système», confirme le maj Jean.

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La ville de La Tuque accueille le 12e Régiment blindé du Canada, à bras ouverts Par le caporal Sylvain Lafrenière Les Nouvelles de l’armée - Valcartier

L’exercice RAFALE BLANCHE 09 était l’occasion parfaite pour déployer la force domestique (FO-DOM) et pratiquer quelques scénarios d’ aide et d’ assistance à la population civile.

L’ exercice s’ est tenu à La Tuque du 26 au 31 janvier.

Deux cent cinquante hommes, 66 véhicules administratifs, motoneiges et froid arctique étaient au rendez-vous. Les troupes étaient dispersées principalement le long de la route 155 qui traverse la ville.

Le poste de commandement était établi à la salle des Chevaliers de Colomb, là ou les scénarios étaient gérés par l’état-major.

«C’est une occasion en or pour qualifier les 78 membres du régiment qui ne sont pas encore accrédités pour la guerre hivernale. La réalité du tempo opérationnel ne nous permettait pas de mener des exercices de cette envergure, pour justement qualifier tous nos membres lors de différents cours, ou exercices que nous aurions bien aimé mener. C’est la deuxième année de suite que nos membres se

déploient dans la région. L’an passé, 100 militaires du 12 RBC sont venus ici pour pratiquer quelques scénarios», explique le capitaine Dan Nault.

Les scénarios pratiqués comportaient de l’assistance à la population locale en cas de sinistre, de la recherche et sauvetage de personnel égaré ou de matériel classifié, des premiers soins et de la protection de points vitaux.

L’exercice s’est avéré pénible du côté de la température. «On a eu des froids qui ont atteint la barre des -53 degrés Celcius.

Les motoneiges et certains véhicules refusaient tout simplement de partir. Mais, ça fait du bien de sortir du régiment et de faire autre chose que des montées en puissance, et de la validation pour l’Afghanistan.

Les jeunes ont besoin de se familiariser avec notre dur hiver québécois», nous confie le caporal Steve Giard de la section du transport du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC).

LE MAIRE CONTENT DE CETTE VISITE

De la grande visite attendait nos militaires le matin du 29 janvier. Le maire de la ville, M. Réjean Gaudreault, s’est présen-

té au PC 0, à la salle des Chevaliers de Colomb, pour remettre la clé de la ville au commandant du 12 RBC, le lieutenant-colonel Stephen Tremblay. Les deux hommes se sont échangé la clé de la ville, les couleurs du 12 RBC, et une chaude poignée de main, lors d’une cérémonie simple et sympathique.

«J’aimerais bien avoir une unité de réservistes ici à La Tuque. Je regarde les militaires qui œuvrent sur le terrain cette semaine et les nombreux commentaires positifs reçus des citoyens, et je ne peux que souhaiter une réponse positive du gouvernement. Ça me fait plaisir de vous accueillir ici dans Le lieutenant-colonel Stephen Tremblay reçoit la clé de la ville de ma ville, et vous êtes bien- La Tuque de la part du maire Réjean Gaudreault. venus quand vous le voulez», a indiqué en toute franchise le maire d’armes légères et de cuisine de champ, Gaudreault. tenue au centre-ville de La Tuque.

Cette semaine d’entraînement s’est con- L’événement a été couronné d’un vif clue avec une démonstration de véhicules, succès, tout comme l’exercice.

Exercice RAFALE BLANCHE Cocktail tout pour le 12 RBC en musique Le 26 janvier au matin, le thermomètre affichait -40 Celsius quand le 12e Régiment blindé du Canada est arrivé à La Tuque dans le cadre de l’exercice RAFALE BLANCHE. Nous étions environ 250 militaires à prendre part à cet exercice qui se tenait du 26 au 31 janvier.

Cet exercice avait pour but d’entraîner les membres du régiment à travailler et à interagir dans les conditions hivernales parfois difficiles de notre climat canadien. En supplément, l’aspect domestique était exercé dans un cadre d’assistance aux autorités de maintien de l’ordre (AAMO) pour un Sommet du G8 d’urgence (fictif).

Pour l’exercice, nous avons pu compter sur la présence de quatre escadrons, l’escadron A, l’escadron C, l’escadron D et l’escadron de Commandement et services. Pour les 51 membres de l’escadron D, ce déploiement a en quelque sorte constitué un choc. En effet, il y a à peine trois mois, la majorité d’entre eux étaient en Afghanistan à +40 Celsius.

L’escadron D occupait le nord du secteur de La Tuque. Les troupes étaient dispersées afin de couvrir tout le secteur et le PC était centralisé. Elles avaient comme tâches d’établir le cordon extérieur en sou-

tien à la Gendarmerie royale du Canada qui assumait le contrôle du cordon interne.

Pour accomplir leur mission, les troupes devaient exécuter des patrouilles de présence et établir des postes d’observation aux endroits clés afin de maximiser l’observation de leur zone de responsabilité.

Les membres de l’escadron D devaient exécuter toutes ces manœuvres sans déranger la population civile et trop perturber leur environnement ainsi que leurs habitudes. Ils ont également eu à réagir à différents scénarios comme la venue de manifestants, voulant perturber les opérations, des accidents de la route ou encore l’évacuation de blessés militaires et civils.

Pour la durée de cet exercice, les troupes devaient pouvoir travailler au niveau de troupe ainsi que d’escadron.

L’escadron D ainsi que les autres escadrons du régiment ont eu la chance d’entraîner leurs membres pour qu’ils soient prêts à réagir de façon professionnelle et consciencieuse dans un cadre domestique pour le bien-être et la sécurité des citoyens canadiens. L’exercice RAFALE BLANCHE a été une expérience enrichissante qui a permis d’aguerrir encore un peu plus nos soldats déjà rigoureusement entraînés.

Par le caporal Jean-Philippe Côté-Angers Les Voltigeurs de Québec

La Musique des Voltigeurs a fait vibrer l’imposant escalier du Séminaire de Québec au cours de la soirée du samedi 17 janvier, à l’occasion du traditionnel Cocktail des rois, fournissant une musique d’ ambiance aux convives présents.

Il s’agissait d’une première pour le plus ancien orchestre toujours en activité dans la capitale. Toutefois, le prétexte n’était pas tant la nouveauté que la continuité, alors que tout avait été mis en œuvre pour souligner les liens privilégiés unissant les Voltigeurs au Séminaire depuis près d’un siècle et demi.

Le régiment a tenu à remercier ses hôtes en leur remettant une édition unique, avec reliure d’art et lettrage d’or, d’une composition de Joseph Vézina. Principal artisan de la vie musicale à Québec autour de 1900, Vézina était le premier chef notable de la Musique des Voltigeurs, en plus d’avoir été professeur de musique au Petit Séminaire de Québec, maître de chapelle à la cathédrale Notre-Dame de Québec, et d’avoir contribué à la création de l’École de musique de l’Université Laval. La pièce

Le capitaine François Dorion remet la composition originale de Joseph Vézina à l’abbé Denis Bélanger.

choisie était la Suite caractéristique, la plus importante qu’il ait composée dans sa carrière.

Le présent a été remis par le lieutenantcolonel Jean-François Bédard, commandant des Voltigeurs, et le capitaine François Dorion, directeur de la Musique, à l’abbé Denis Bélanger après que la Musique en ait joué quelques extraits. Le prêtre était visiblement touché par l’originalité et la délicatesse de l’attention, affirmant que la partition trouverait une place de choix dans les riches archives du Séminaire.

Plusieurs invités ont également exprimé leur enthousiasme à l’écoute d’une musique qui n’avait plus été jouée depuis une centaine d’années. La Musique des Voltigeurs, en ce sens, poursuit sa recherche fructueuse du répertoire ancien qu’elle avait entamée avec la préparation du disque Airs canadiens-français, à l’automne 2007.

11 février 2009 / Adsum / Page 11

Pourquoi les véhicules de la police tournent-ils au ralenti?

Par le caporal-chef Marc-Jocelyn Côté Sergent des opérations et entraînement, Peloton de Police militaire région de Montréal Vous êtes nombreux à vous demander pourquoi le moteur des voitures de la Police militaire tourne au ralenti alors qu’il n’y a personne à bord. Qu’en estil des efforts déployés par le ministère de la Défense nationale (MDN) afin de faire sa part pour atteindre l’objectif de réduction des gaz à effet de serre?

La Police militaire est pourtant consciente de la directive nationale publiée dans le manuel du transport sur l’interdiction de faire tourner les moteurs des véhicules au ralenti.

Toutefois, il existe des exemptions à ce règlement généralement conçues pour répondre à différentes nécessités. En effet, certaines catégories de véhicule bénéficient de ce genre d’exemptions au Canada :

Aussitôt revenus, aussitôt partis…

Par l’adjudant Proulx Troupe de soutien, Quartier général et Escadron des transmissions L’exercice RÉFLEXE RAPIDE 08 terminé, les membres du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada reviennent de Wainwright en temps pour les vacances des Fêtes. Cependant, avant de festoyer auprès de leur famille, les membres du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) doivent préparer l’équipement et les véhicules pour un déploiement vers Fort Bliss, dans le cadre de l’exercice RÉFLEXE AGUERRI 09, qui débute après le congé.

Avec le temps des Fêtes et à quatre semaines près de l’exercice, la préparation prend un rythme d’urgence. Au QGET, plus particulière-

- véhicules d’urgence (police, incendie et ambulance); - taxi, entre le 1er novembre et le 31 mars, si une personne est présente dans le véhicule; - véhicule lourd lorsqu’il est requis de laisser fonctionner le moteur afin de procéder à une vérification avant départ, conformément à l’article 519.2 du Code de la sécurité routière; - véhicule immobilisé en raison d’un embouteillage, d’une circulation dense, d’un feu de circulation ou d’une difficulté mécanique; - véhicule lorsqu’il est requis de le laisser fonctionner pour effectuer son entretien ou sa réparation; - véhicule lourd dont le moteur alimente en courant l’équipement auxiliaire utilisé au travail ou véhicule qui comprend un système de chauffage ou de réfrigération pour conserver des marchandises ou transporter des animaux; ment à la troupe de soutien, le sens de l’urgence alimente la productivité; nous sommes dans une période d’improvisation où l’initiative est primordiale. Munie de plusieurs nouveaux membres et de quelques vieux de la vieille, comme l’adjudant Skwarka entre autres, la troupe de soutien forme une équipe d’expérience de tous les niveaux où le travail d’équipe et la cohésion ne passent pas inaperçus.

L’adjudant Falardeau et sa section de maintenance se retroussent les manches et affrontent la tâche colossale de préparer, inspecter et réparer la flotte du QGET avant son déploiement. La flotte contient 56 véhicules, un défi laborieux pour la section. De plus, une pénurie de «shackles» et de «cutter pin» adéquates pour le voyage aux États-Unis augmente la difficulté. Mais tout défi peut être relevé par la section de maintenance et son équipe d’enfer. Les véhicules sont prêts à l’heure et peuvent partir vers la section de transport pour la mise en quarantaine.

Ensuite, il ne reste plus qu’à coordonner le mouvement de ces 56 véhicules et 38 remorques

- véhicule de sécurité blindé lorsqu’il est en service; - véhicule mû par de l’hydrogène, de l’électricité ou véhicule hybride; - véhicule affecté par le givre ou le verglas pendant le temps requis pour en rendre la conduite sécuritaire.

Les voitures de police militaire constituent des véhicules d’urgence au même titre que les ambulances ou les camions de pompier.

Les patrouilleurs de la Police militaire laissent le moteur de leur véhicule en marche pour des raisons bien précises.

Durant les périodes de temps froid ou d’extrême chaleur, le moteur d’un véhicule assigné à un patrouilleur doit tourner au ralenti principalement pour maintenir la température intérieure constante afin que l’équipement qui s’y trouve ne s’endommage pas (ordinateur, système de communication, caméra vidéo, cinémomètre, défibrillateur, équipement de premiers soins, etc.).

Un véhicule de patrouille contient plusieurs instruments électroniques qui demandent quelques minutes pour être entièrement fonctionnels et, en cas d’un besoin urgent de cet équipement, quelques instruments électroniques doivent demeurer en fonction en tout

temps, même si aucun patrouilleur n’est dans le véhicule. De plus, si le moteur n’est pas laissé en marche au ralenti, la batterie du véhicule s’épuise rapidement causant des problèmes de démarrage.

Enfin, il y a des délais de réponse que la Police militaire doit respecter et tout particulièrement lorsque la vie humaine est en danger. Par conséquent, un véhicule de patrouille doit être prêt à réagir le plus rapidement possible à toutes les situations d’urgence et un véhicule qui est froid, ou même gelé, ne répond pas aussi vite qu’un véhicule dont le moteur est en marche au ralenti et prêt à réagir.

Néanmoins, il est à noter que lorsque nos véhicules de patrouille ne sont pas assignés à un patrouilleur, le moteur ainsi que tout l’équipement électronique, sont tout simplement gardés hors fonction.

Vous ne serez donc plus étonné de constater que le moteur des véhicules de la Police militaire tourne au ralenti, même s’il n’y a personne à bord. Toutefois, soyez assuré que dans la mesure du possible, la Police militaire suit et respecte la directive sur l’environnement et, comme tout autre citoyen canadien, l’objectif de réduire les gaz à effet de serre nous tient aussi à cœur.

vers le «pit stop», chose pas évidente en raison du manque de personnel qualifié roue et VLLR. Le sergent Turgeon (sergent de transport) doit faire des pieds et des mains pour accomplir la tâche. Un effort collectif de la troupe de soutien avec l’aide de quelques membres des autres troupes permet d’y arriver.

Pendant que les sections de transport et de maintenance se préoccupent des paniques de dernière minute, le quartier-maître d’escadron est plongé dans l’affolement des achats, les demandes de matériel, la préparation des camions de soutien à l’exercice et le chargement des remorques 53 pieds. Après plusieurs appels et réunions de coordination, tout le

matériel est prêt et chargé, aussi fragile et spécialisé soit-il.

Nous ne pouvons pas exclure les cuisiniers qui eux aussi se préparent pour leur déplacement vers le Texas.

La rapidité des préparatifs du déploiement n’a pas réduit la qualité de travail et le professionnalisme de la troupe de soutien.

Avec une troupe équipée de gens dédiés, dotée d’un sens d’humour perpétuel et d’une volonté d’entraide, nous ne pouvions faire autrement que de réussir. La troupe de soutien tient à souhaiter bonne chance à l’adj Falardeau qui prendra sa retraite sous peu.

Ti-Jean, un gros «mip mip» de la gang.

Le 6 RAC en action au Mississipi

par conséquent été mis hors service n’en laissant que deux pour remplir la mission.

L’exercice s’est poursuivi toute la semaine avec de nombreux déploiements effectués de jour comme de nuit. Les missions de tir étaient programmées à toute heure du jour. Il fallait être prêt. C’était d’ailleurs le temps pour tous et chacun de mettre en pratique ce qu’ils avaient appris ces derniers mois. Pour plusieurs d’entre nous, c’était le premier vrai exercice auquel ils participaient. C’était assez impressionnant de comprendre et d’effectuer les ordres donnés ainsi que de voir et de subir toute la coordination qu’engendre un tel exercice.

Un des moments qui procurent le plus d’euphorie à un artilleur, c’est lorsque vient le temps d’effectuer du tir direct. Se préparer, tirer et voir l’impact de son obus, c’est toujours un moment que l’on n’oubliera jamais. C’est grisant.

Un autre exercice qui a été apprécié des artilleurs est celui qui a été fait en collaboration avec les fantassins pendant lequel l’artillerie devait envoyer des fumigènes pour les couvrir.

Après une semaine d’exercice, nous sommes revenus dans notre pays nordique avec l’espoir de revenir au Mississippi l’année prochaine.

Par le sous-lieutenant Stéphane Roy 6e Régiment d’artillerie de campagne Le 6 e Régiment d’artillerie de campagne (6 RAC) s’est envolé vers le camp Shelby au Mississipi le 3 janvier. Plus de 82 artilleurs du régiment se sont joints au régiment d’artillerie du Secteur du Québec de la Force terrestre créé temporairement pour les besoins de la mission et commandé par le lieutenant-colonel Bourque du 2e Régiment d’artillerie de campagne. À eux seuls, ils formaient la batterie 5 composée de cinq pièces et commandée par le major Garant du 6 RAC. Nos opérations ont débuté le lendemain de notre arrivée. Malgré une température plutôt fraîche et pluvieuse, nous nous sommes préparés à nous déployer sur nos positions. Ce premier déploiement a vite connu des ennuis en raison du terrain boueux. Résultat, quatre véhicules 2 tonnes 1/2 du convoi se sont embourbés dans ce qui avait l’allure de marécages creusés par la pluie. Trois canons sur cinq ont

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Page 12 / Adsum / 11 février 2009

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11 fĂŠvrier 2009 / Adsum / Page 13

C’était la fête… hivernale!

Par Sarah Quimper Coordonnatrice marketing PSP

Le samedi 7 février dernier avait lieu la 6e édition de la Fête hivernale au Centre plein air Castor. Plus de 300 personnes étaient présentes. Même le Bonhomme Carnaval est venu y lever sa jambe.

Plusieurs activités avaient été organisées, pour le plus grand plaisir des familles.

La pêche blanche, la glissade, le ski de fond, la raquette, le croquet sur neige, les tours

Page 14 / Adsum / 11 février 2009

- Photos : Sarah Quimper et Natasha Gagné

de calèche ainsi que le super spectacle de cirque ont creusé l’appétit de tous qui se sont régalés d’un spaghetti et pour les becs plus sucrés… de queues de castor.

Encore une fois, ce fut une réussite pour le service des Loisirs communautaires des Programmes de soutien du personnel (PSP) et leurs collaborateurs (Centre plein air Castor du PSP - Centre de la famille de Valcartier – Groupe de soutien au déploiement). Merci et à l’an prochain !

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11 février 2009 / Adsum / Page 15

2006 Chevrolet EQUINOX,

CHRONIQUE AUTOMOBILE FICHE TECHNIQUE

La Volvo XC70 2009 : fidèle à la marque Complètement redessinée l’an dernier, la Volvo XC70 2009 demeure inchangée esthétiquement; elle offre toujours le même sentiment de sécurité de la marque Volvo ainsi que le confort inégalé des sièges du manufacturier suédois. Les plaintes des consommateurs, sur l’année modèle 2008, se résumaient par un manque de puissance sous le capot. Pour 2009, Volvo a rajouté un autre six cylindres; celui-ci turbocompressé, plus puissant, devrait corriger le tir.

Parlons plus en détail du groupe motopropulseur offert sur la nouvelle XC70 2009. Le premier moteur, qui est de retour cette année, est un six cylindres en ligne de 3,2 litres qui développe 235 chevaux à 6200 tours/minute et 236 livres-pieds de couple à 3200 tours/minute. Ce moteur est honnête, sans plus, considérant un poids de 1887 kg pour cette familiale utilitaire sport et l’économie de carburant n’est malheureusement pas au rendez-vous.

Pour remédier au manque de puissance, Volvo nous présente cette année un nouveau moteur six cylindres en ligne de 3,0 litres, turbocompressé. Il produit 281 chevaux à 5600 tours/minute et 295 livres-pieds de couple entre 1500 et 4800 tours/minute. Ce dernier s’avère plus nerveux tout en n’augmentant pas les arrêts à la pompe. Au niveau de la transmission, une seule disponible, automatique à six rapports pour les deux motorisations; elle est douce mais un peu lente lors des changements de vitesses.

Lorsque l’on prend place à bord, on ne peut passer sous silence le confort des sièges avant, tant au niveau de l’assise que du dossier; selon moi, c’est la référence dans l’industrie automobile au plan du confort. Également, la manipulation des instruments se fait aisément et le tout s’effectue du bout des doigts. L’ergonomie n’a pas été négligée et cette XC70 offre beaucoup d’espace cargo, faisant même l’en-

Marque : Volvo Modèle : 3.2 AWD 2009 (modèle d’essai) Autre(s) modèle(s) : T6 AWD Catégorie : Familiale sport utilitaire Prix : 50 495 $ (modèle d’essai) Garanties : 4 ans 80 000 km Moteur : L6 de 3,2 litres Puissance ch. (kW) : 235 (175) @ 6200 tr/min Couple lb-pi (N.m) : 236 (321) @ 3200 tr/min Autre(s) moteur(s) : L6 turbo de 3,0 litres de 281 chevaux Transmission : Automatique à six rapports Autre(s) transmission(s) : Aucune Traction : Intégrale Système antipatinage : Oui avec antidérapage Suspension : Avant : jambes de force à ressorts MacPherson Arrière : indépendante à multi-bras Direction : À crémaillère, à assistance variable Freins : Avant : disques ventilés (ABS), (EBA) et (EBD) Arrière : disques (ABS), (EBA) et (EBD) Coussins gonflables : Frontaux, latéraux et rideaux gonflables Empattement : 281,5 centimètres Poids : 1887 kg Capacité de remorquage : 1500 kg

vie de bien des VUS (véhicule utilitaire sport). Un seul petit bémol, l’espace pour les jambes est restreint sur la banquette arrière pour les personnes de grande taille.

Malgré des performances un peu décevantes avec le modèle d’entrée de gamme et une consommation de carburant audelà des attentes, Volvo nous présente une alternative intéressante aux VUS traditionnels. Cette Volvo XC70 2009 se démar-

Capacité du coffre : 944,0 litres Capacité du réservoir : 70,0 litres Consommation : Ville : 13,7 L/100 km ou 21 mi/gal* Route : 8,8 L/100 km ou 32 mi/gal* Émission de CO2 : 5520 kg/année* *Selon Ressources naturelles Canada

Sécurité : Non évaluée selon les tests de collision par www.iihs.org Autres modèles concurrents : - Audi A4 Avant - BMW 328 Touring - Saab 9-5 - Subaru Outback - Volkswagen Passat Pour : - Solidité du châssis - Sécurité légendaire - Sièges confortables - Belle finition intérieure - Douceur de roulement - Habitacle spacieux Contre : - Poids élevé - Consommation relativement élevée - Rayon de virage élevé (11,5 mètres) - Accélération moyenne

que, tant sur le pavé asphalté que sur les sentiers de gravier, par sa douceur de roulement et la rigidité de son châssis. Souvent délaissée par la concurrence, cette familiale est à l’image de la marque Volvo depuis 1953.

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Volvo Canada pour l’essai routier de la Volvo XC70 2009.

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LE CONCESSIONNAIRE NO. 1 À QUÉBEC

Page 16 / Adsum / 11 février 2009

VÉHICULES D’OCCASION 2008 Dodge AVENGER SXT,

2007 Dodge CALIBER,

2005 Dodge CARAVAN,

argent, 6 cylindres auto, 17 300 km

noir, 4 cylindres auto, 41 300 km

bleu, 6 cylindres auto, 52 766 km

17 995$

13 995$

2007 Jeep COMPASS SPORT,

2004 MAZDA 3,

gris, 4 cylindres 4 vit. auto., 10 546 km

gris, 4 cylindres man., 67 850 km

18 995$

10 995$

2005 Dodge DURANGO LIMITED,

2004 Dodge DAKOTA SLT,

bleu, 8 cylindres auto, 56 406 km

argent, 8 cylindres auto, 56 700 km

9 995$

14 995$

14 000$

2008 Jeep GRAND CHEROKEE LTD,

2005 Jeep LIBERTY DIESEL,

2002 Jaguar X-YPE,

taupe, 4cylindres 4x4 4 vit. auto., 99 500 km

beige, 6 cylindres auto, 150 000 km

18 995$

9 995$

argent 6 cylindres 4x4 auto., 53 000 km

36 995$

200$ d’essence sur présentation de cette annonce.

BRAVO ZULU

Lieutenant-colonel Gilbert McCauley Promotion 430 ETAH

Major François Lagacé Promotion 5 RGC

Major Philippe Rhéaume Promotion 2 R22eR

Major Steve Rioux Promotion 430 ETAH

Major Jean Tanguay Deuxième agrafe à la décoration des FC 5 GBMC

Capitaine Jocelyn Démétré Promotion CI SQFT

Capitaine François Dionne Étoile de campagne générale 5 GBMC

Capitaine Roger Guay Promotion CI SQFT

Capitaine François Langis Décoration des FC 5 RGC

Capitaine Yves Panneton Décoration des FC Promotion

Capitaine Ian Robert Étoile de campagne générale 430 ETAH

Capitaine Michel Vandal Décoration des FC 430 ETAH

Lieutenant Chaudhuri Promotion QGET

Adjudant-maître André Chouinard Deuxième agrafe à la décoration des FC 5 GBMC

Adjudant-maître Marco Rondeau Promotion 12 RBC

Adjudant-maître Michel Simard Deuxième agrafe à la décoration des FC 430 ETAH

Adjudant Stéphane Girard Promotion CI SQFT

Adjudant David Jurczak Promotion 5 RGC

Adjudant Dany Saleh Promotion CI SQFT

Adjudant Daniel Sévigny Promotion 12 RBC

Adjudant Serge Yergeau Deuxième agrafe à la décoration des FC 5 GBMC

Sergent Alain Barriault Promotion CI SQFT

Sergent Richard Bergeron Promotion CI SQFT

Sergent Manon Cyr Première agrafe à la décoration des FC CI SQFT

Sergent Patrick Joly Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Sergent Francis Leblanc Promotion CI SQFT

Sergent Martin Lévesque Promotion 5 RGC

Sergent Pierre Lévesque Première agrafe à la décoration des FC 5 GBMC

Sergent Samuel L’Italien-Tessier Promotion Voltigeurs

Sergent Serge Marchand Promotion 5 RALC

Sergent Bryan Royer Première agrafe à la décoration des FC 5 Amb C

Caporal-chef Guillaume Asselin Promotion 5 RGC

Caporal-chef Dave Boudreault Promotion 5 RGC

Caporal-chef Alexandre Bourque Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Caporal-chef Éric Daraiche Décoration des FC 5 RGC

Caporal-chef Yannick Deschênes Promotion 5 RGC

Caporal-chef Jean-François Filion Promotion 5 RGC

Caporal-chef Stéphane Jobin Promotion 5 RGC

Caporal-chef Guillaume Lavoie Promotion 5 RGC

Caporal-chef Serge Leblanc Promotion 5 RGC

Caporal-chef Patrick Létourneau Promotion 5 RGC

11 février 2009 / Adsum / Page 17

Lieutenant-colonel Kenneth Haeck Deuxième agrafe à la décoration des FC 62 RAC

Page 18 / Adsum / 11 février 2009

BRAVO ZULU

Matelot-chef Morin Certificat de fin de service 5 Amb C

Caporal-chef Poirier-Dulac Promotion QGET

Caporal-chef Sylvain Ross Promotion 5 RGC

Caporal-chef Thibault Promotion 5 RALC

Caporal-chef Éric Tremblay Promotion 5 RGC

Caporal Andrews Promotion QGET

Caporal Jocelyne Cliche Promotion 5 Bn S du C

Caporal Côté-Lachance Promotion QGET

Caporal Denis Carrière Promotion 5 RGC

Caporal Christian Jr Côté-Houle Promotion 5 RGC

Caporal Benoît Desrosiers Promotion Voltigeurs

Caporal Doiron Décoration des FC CI SQFT

Caporal Christian Dorval Promotion 5 RGC

Caporal David Fortin Médaille du service spécial 5 RGC

Caporal Mario Gagné Première agrafe à la décoration 5 RGC

Caporal Nathalie Gagnon Première agrafe à la décoration des FC 430 ETAH

Caporal Steven Gauthier Promotion 1 R22eR

Caporal Martin Lafrance Promotion 5 RGC

Caporal Lemay Promotion 5 Amb C

Caporal Mario Mallet Décoration des FC 5 RGC

Caporal Janara Nguon Promotion Voltigeurs

Caporal Ouellette Promotion QGET

Caporal Paul Promotion QGET

Caporal Michel Piché Première agrafe à la décoration des FC CI SQFT

Caporal Kayla Pittman Promotion 5 RGC

Caporal Patricia Prévost Décoration des FC 430 ETAH

Caporal Rodrigue Promotion QGET

Caporal Julie Roy Décoration des FC 430 ETAH

Caporal Marco Simard Première agrafe à la décoration CI SQFT

Caporal Ghislain St-Laurent Deuxième agrafe à la décoration des FC 430 ETAH

Soldat Bergeron Promotion QGET

Soldat Tamy Dowle Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Soldat Kim Dugas Promotion 5 GSS Sn Pers

Soldat Karine Morin Promotion 5 Bn S du C

Soldat Ouimet Promotion QGET

Bravo Zulu est un terme emprunté à la marine qui signifie «bien fait» ou tout simplement «bravo».

Soldat René Richard Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Soldat Tremblay Promotion QGET

Éliette Bernier Certificat 25 années de service Magasin de détail CANEX

Bibiane Gagnon Certificat de retraite 5 GSS Sn Pers

Claire Létourneau Certificat 25 années de service Ressources humaines FNP

Pour soumettre la photo du récipiendaire d’une promotion, d’une décoration ou d’une distinction, ou encore de quelqu’un prenant sa retraite, veuillez nous demander le formulaire de rédaction pour Bravo Zulu par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou composer le 418 844-5000, poste 6656.

CHRONIQUE DE LA 1RE UNITÉ DENTAIRE

La carie de la petite enfance

biberon ou une tasse anti-fuite. Servez-lui du jus ou du lait dans une tasse pendant les repas.

- Nettoyez les gencives et les dents de votre enfant tous les jours. Nettoyez-lui les gencives à l’aide d’un linge propre et brossez-lui les dents avec une brosse à dents à soies souples. Commencez à lui laver les dents dès l’apparition de la première dent.

- Amenez votre enfant chez le dentiste dans les six mois suivant l’apparition de sa première dent ou dès qu’il a un an.

Par le capitaine Patrick Miklos Dentiste, Dét 1eree Unité dentaire à Valcartier

La carie de la petite enfance est une maladie grave des dents qui peut se manifester chez le bébé et les tout-petits dès l’âge d’un an. Elle commence par abîmer la structure de la dent et peut mener à une carie (un trou). Une fois que votre enfant a des dents, il est susceptible d’avoir des caries.

Le fait que les dents de votre enfant soient souvent en contact avec des sucres pendant une période prolongée peut entraîner l’apparition de caries. La plaque dentaire, une pellicule invisible fermement collée aux dents, contient des bactéries.

Quand les sucres contenus dans le lait maternel, la préparation pour nourrisson, le lait de vache et le jus se mêlent aux bactéries présentes dans la bouche de votre enfant, ils produisent un acide léger. Ce dernier se forme dans la plaque et attaque l’émail des dents, causant ainsi la carie.

Au cours du temps, l’émail se ramollit et des caries peuvent se former.

PRÉVENIR LA CARIE DE LA PETITE ENFANCE

La bonne nouvelle est qu’il est possible de prévenir la carie de la petite enfance.

- Ne couchez jamais votre enfant avec un biberon ou une tasse anti-fuite contenant du lait, du lait maternel, de la préparation pour nourrisson, du jus ou toute boisson autre que de l’eau.

- Lorsque vous lui donnez le biberon, retirez le mamelon ou la tétine de sa bouche quand il a fini de téter. Si votre enfant s’endort, retirez le mamelon ou la tétine de sa bouche et essuyez-lui les dents avec un

POURQUOI RÉPARER UNE DENT DE LAIT QUI UN JOUR VA TOMBER?

La santé des dents primaires de votre enfant peut affecter la santé de ses dents d’adulte.

linge afin d’y enlever le lait qui reste sur les dents. Essayez de le retirer du sein quand il est éveillé.

- Le biberon doit contenir SEULEMENT du lait maternel, de la préparation pour nourrisson ou de l’eau. N’y mettez pas de lait, de jus ou toute autre boisson sucrée.

- Vers l’âge d’un an, essayez de sevrer votre bébé du biberon en l’encourageant à boire dans une tasse.

- Ne donnez jamais à votre enfant une sucette trempée dans du sucre, du miel, du sirop de maïs ou tout autre liquide sucré.

- Il est préférable de boire de l’eau entre les repas. Ne laissez pas votre enfant siroter des boissons autres que de l’eau à longueur de journée, que ce soit dans un

Les dents primaires de votre enfant sont importantes; il est possible que votre enfant les conserve jusqu’à l’âge de 12 ans. Il en a besoin pour manger et apprendre à bien parler. La santé des dents primaires de votre enfant peut affecter la santé de ses dents d’adulte. Les dents primaires gardent de l’espace pour les dents permanentes et les aident à bien se positionner. Elles contribuent aussi au développement sain de la mâchoire. Des dents cassées ou infectées peuvent avoir une incidence sur la confiance en soi de votre enfant.

Le dentiste peut traiter la carie de la petite enfance de diverses façons. Le traitement dépend de la sévérité des dommages causés à la dent. Ils vont de l’application de vernis fluorés aux obturations à la pose de couronnes à l’extraction (retrait d’une dent). L’extraction est nécessaire quand la dent est tellement endommagée par la carie qu’il n’en reste pas assez pour contenir une obturation.

En aidant votre enfant à adopter de bonnes habitudes d’hygiène buccodentaire, y compris se nettoyer les gencives et les dents tous les jours et aller régulièrement chez le dentiste, vous lui apprendrez à garder un sourire sain pour la vie.

LES SIGNES La carie de la petite enfance peut être visible à l’avant et à l’arrière des quatre dents antérieures supérieures. Dans les cas avancés, les autres dents sont aussi touchées. Une fois que votre enfant a des dents, vérifiez-les une fois par semaine afin de détecter tout signe de carie : - La présence de taches ou de lignes blanches ternes sur les dents. Il peut aussi y en avoir sur la partie des dents proche des gencives.

- La présence de taches brunes le long des gencives de votre enfant.

- Des dents de coloration foncée.

Si votre enfant pleure quand il mange des aliments froids, sucrés ou durs, c’est peut-être dû à la présence de caries.

Si vous détectez l’un ou l’autre de ces signes, allez tout de suite chez le dentiste. La carie de la petite enfance doit être traitée rapidement. Dans le cas contraire, elle peut causer de douleurs et une infection inutiles chez votre enfant.

Témoignage de gens de chez nous Vous avez déjà vécu une épreuve?

Aujourd’hui, c’est du passé, mais vous avez su tirer des leçons importantes de cette expérience?

Vous vivez actuellement une situation difficile?

Malgré tout, vous gardez le moral et de l’espoir?

Le journal Adsum vous invite à partager votre témoignage avec ses lecteurs.

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Le stress? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…

Page 20 / Adsum / 11 février 2009

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Pour une saine communication dans le couple Lorsque deux personnes décident de s’investir dans une relation amoureuse, le couple est heureux et les difficultés ne font pas partie du portrait idéal de leur vie à deux. Cependant, le coup de foudre entre les partenaires n’est pas éternel. Il arrive ensuite le temps où les différences individuelles entre les partenaires et la banalité du quotidien font surface et peuvent créer des différents et aboutir en conflits.

Pourtant, la confrontation et le conflit ne sont pas automatiquement synonymes de difficultés conjugales. C’est plutôt la réaction des individus face au conflit qui peut s’avérer profitable ou catastrophique pour la relation de couple. Les situations conflictuelles peuvent être une occasion de remise en question, de changement, d’adaptation ou d’ajustement aux attentes de l’autre.

Cependant, tous les couples ne profitent pas de cette occasion pour s’ajuster aux attentes de l’autre. Dans ce cas, la communication entre les membres du couple lors de résolution de conflit peut devenir

destructrice pour la santé et le bien-être du couple. Lorsque ces conflits ne sont pas résolus, la crise conjugale escalade à un niveau où il devient difficile de rétablir la situation.

Une communication saine et efficace dans le couple joue un rôle de premier ordre pour résoudre les conflits, partager de l’information au quotidien ou se supporter l’un et l’autre. Il est important pour un couple d’établir une base solide et d’être capable de communiquer, parce que les habiletés des conjoints à communiquer peuvent améliorer ou détériorer la relation. Le style de communication établi au sein du couple sert de fondation sur laquelle sera par la suite basée la résolution de conflit.

Il n’est pas toujours simple de communiquer sainement, surtout lorsque le climat est tendu entre les membres du couple. Mais chose certaine, la communication efficace entre les partenaires est une habileté qui se développe, et tous les couples ont la capacité d’y arriver.

LES CLÉS DE LA COMMUNICATION ADÉQUATE • Un message précis et clair, qui permet de transmettre avec justesse le message escompté. Celui qui communique la demande ne doit pas assumer que l’autre connaît son intention. Souvent les problèmes conjugaux sont reliés au fait que le message n’est pas clair, alors le partenaire lui attribue une mauvaise signification.

• Reformulez la pensée de l’autre pour vérifier si vous avez bien compris. La reformulation évite bien souvent des malentendus, et permet d’ajuster le message • Formulez des demandes au lieu des critiques.

Dans un couple, chacun des membres a des besoins qui doivent être satisfaits. La façon de communiquer les demandes et les besoins influ-

ence directement la réponse du partenaire. Les insultes, le blâme ou la victimisation ou la critique sont des méthodes de communication qui sont habituellement peu efficaces parce qu’elles amènent à long terme de la colère et de la frustration.

• Établir des «règles» conjugales permet de définir ce qui est acceptable entre les partenaires de ce qui ne l’est pas. Ainsi, chacun peut ajuster son comportement et prévoir la réaction de l’autre.

Si les règles définies par les partenaires sont trop rigides, le stress augmentera au sein du couple, et chacun appréhendera le moment où les règles seront brisées. Si les règles sont trop floues, les conjoints n’auront pas de balises et le comportement de l’autre sera imprévisible.

RESSOURCES DISPONIBLES

DE LA LECTURE

Parfois, il est nécessaire pour les couples d’utiliser les ressources disponibles afin d’augmenter la satisfaction conjugale entre les partenaires :

Pour davantage d’information sur la communication conjugale, il est possible d’emprunter certains ouvrages au bureau principal de la Promotion de la santé, au local 181-A au Centre des sports, bâtiment 516.

• Centre de consultation familiale et conjugale de Québec : (418) 658-7734 • Centre de la famille Valcartier : (418) 844-6060 • Programme d’aide aux employés (PAE) : (418) 844-5000 # 6729 • Pour les employés des FNP, en français : 1-800-361-5676 • Pour les employés des FNP, en anglais : 1-800-387-4765 • Programme d’aide aux membres (PAM) : 1-800-268-7708

Références : «Psychologie du couple : quand la science se met à parler d’amour.» (1988) Montréal, Édition du Méridien (Beaudry et Boisvert) «Fighting for your marriage; positive streps for preventig divorce and preserving a lasting love.» (2001).

First Edition( Markman et Howard) «Les couples heureux ont leurs secrets : les sept lois de la réussite.» (1999). Éditions JeanClaude Lattès. (Gottman et Silver)

VOTRE SUDOKU Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.

LES MÉTHODES DE COMMUNICATION À ÉVITER • La critique : ce type précis de reproche consiste à attaquer la personnalité de l’autre au lieu de concentrer la demande sur un comportement ou une attitude particulière. Ces critiques répétées à l’endroit de l’autre personne augmentent considérablement la tension dans le couple et mène à l‘escalade des conflits et à un climat explosif.

• Le mépris est un comportement qui est plus destructeur encore que la critique. Il s’agit d’une forme de violence verbale ou psychologique dont les conséquences sur le couple sont fatales. Le mépris a pour effet de démolir ou d’insulter le partenaire. Le mépris est un signe d’irrespect ouvertement affirmé. Certaines personnes dissimulent le mépris derrière de l’humour noir, du sarcasme, de l’hostilité ou des gestes humiliants.

• L’attitude défensive : adopter une attitude défensive lors d’une discussion peut être une

réponse naturelle lorsqu’on est confronté à un conflit. Cependant, cette attitude envenime la relation parce qu’elle ajoute beaucoup de tension à la discussion. Refuser de reconnaître sa part de responsabilité ou répondre à une demande en critiquant l’autre et en lui attribuant le blâme sont des exemples d’attitude défensive qui alimentent le conflit.

• L’évasion ou le retrait face à la résolution de conflit est un moyen d’éviter de régler le conflit en plus de refuser de s’y investir. Le potentiel destructeur de cette forme d’évitement est souvent sous-estimé parce que l’agressivité n’est pas explicite. Cependant, l’évasion ou le retrait face à la résolution de conflit ravage la relation conjugale parce qu’elle ferme la porte à la résolution de conflit possible et permet aux difficultés de se cristalliser dans le temps.

Solution en p. 27

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Épouses de guerre : elles sont venues par amour En voyant le livreur de télégramme sur son perron, Mme Jones, de Littletown au Canada, porte la main à son cœur croyant qu’il va s’arrêter. On est en 1943, et le fils de Mme Jones, Robert, est cantonné quelque part outre-mer. D’une main tremblante, elle prend l’enveloppe. Craignant le pire, elle ravale ses larmes et lit : « Je me marie.

Besoin de 60 livres. Lettre suit. » Les jambes molles, elle s’écroule sur le sol.

Bob Jones figure parmi les quelque 48 000 militaires canadiens à s’être mariés à l’étranger pendant la Deuxième Guerre mondiale. De 1942 à 1947, le gouvernement fait venir au Canada 47 783 épouses de guerre et leurs 21 950 enfants. Ils sont peu nombreux à venir avant la fin de la guerre. Ils commencent vraiment à arriver avec le Mauretania qui, le 10 février 1946, accoste au quai 21 à Halifax avec 943 femmes et enfants à son bord.

Tout comme ses sœurs, elles-mêmes épouses de guerre, Liz Smith émigre par amour. Le contexte émotionnel de la guerre, renforcé par l’anxiété et nourri par la crainte rend leur histoire particulièrement poignante. Les jeunes soldats, aviateurs et marins, qui, pour beaucoup, quittent la maison pour la première fois, se sentent seuls et ont le mal du pays. Même les affres de la guerre ne suffisent pas à dompter l’exubérance de la jeunesse. Tout naturellement les hommes cherchent du réconfort auprès des jeunes femmes qui sont d’ailleurs lassées d’avoir peur et manquer de l’indispensable, surtout que leurs amoureux sont au loin. Elles ne demandent pas mieux que de s’amuser un peu.

Il est difficile pour une femme de vaquer à ses occupations quotidiennes sans tomber sur des militaires étrangers. La plupart

Épouses de guerre avec ses enfants (archives publiques de N.E.).

des couples se rencontrent dans les dancings et les pubs. Pour Bob et Liz, c’est un rendez-vous arrangé à l’occasion d’une soirée organisée pour soutenir le moral des troupes. Leur attirance mutuelle se change rapidement en amour. Sachant que le temps qu’ils auront à passer ensemble est compté, comme de nombreux couples, ils se marient après une brève fréquentation. La première union entre un militaire canadien et une Anglaise est survenue 43 jours seulement après l’arrivée des premiers Canadiens en Angleterre en novembre 1939.

Les épouses de guerre font le voyage sans leur mari qui a déjà été rapatrié ou

qui est encore cantonné outre-mer. La majorité d’entre elles (44 886) sont anglaises. Les autres sont d’origines diverses : Hollande et reste de l’Europe, Afrique, Russie, Inde, Australie et Caraïbes. Femmes et enfants sont transportés aux frais du gouvernement – le ministère de la Défense nationale; la Direction de l’immigration du ministère canadien de l’Énergie, des Mines et des Ressources ainsi que la CroixRouge canadienne.

On s’occupe des épouses de guerre du début à la fin. Le bureau des épouses canadiennes planifie le transport, les conduit à leur bateau et leur fournit l’information nécessaire. Les bénévoles de la Croix-Rouge prennent soin d’elles alors qu’elles attendent, dans les auberges, le jour du départ.

Une fois à bord, les femmes et les enfants relèvent de la responsabilité du personnel de l’Armée responsable du transport, c’està-dire le Corps de service de l’Armée royale canadienne, des médecins, des infirmières et des détachements d’aide volontaire, dont la Croix-Rouge est une importante composante. Des escortes de la CroixRouge font de nombreuses traversées pour accompagner les femmes.

Les escortes et l’abondance de la nourriture – un plaisir presque oublié – font de ce voyage une croisière de luxe pour bon nombre des voyageuses. Pour d’autres, c’est un périple ponctué de nausées occasionnées par le mal de mer ou la grossesse.

Les pleurs des enfants malades mettent les nerfs à vif. Après le premier voyage, il est évident que les navires de troupes ne conviennent pas à des femmes et des enfants souffrant du mal de mer. Les installations sanitaires ne sont pas appropriées, et l’odeur du vomi et des couches sales est insup-

portable. Une fois les bateaux réaménagés, les traversées sont plus agréables. À leur arrivée au Canada, les femmes se rendant plus loin que la Nouvelle-Écosse continuent en train, toujours escortées par la Croix-Rouge. Rejoindre un mari qu’on connaît à peine et dont on n’a jamais rencontré la famille est éprouvant pour les nerfs, surtout quand on se retrouve dans un nouveau pays. La crainte d’être mal reçu n’est pas rare. Les gens sont pourtant nombreux à souhaiter la bienvenue à ces nouvelles citoyennes. Dans les villes et villages du Canada, des bénévoles vont les chercher au train et les mènent à leur mari ou s’assurent qu’elles sont bien installées si celui-ci n’a pas pu se déplacer.

La vie au Canada est un choc culturel pour bon nombre, particulièrement pour celles qui habitaient une grande ville et qui se retrouvent soudainement dans des fermes rustiques sans eau courante ou toilette intérieure. Certaines retrouvent le fringant militaire qu’elles avaient rencontré en Europe, cassé par la guerre, étranger à sa propre famille et à sa nouvelle femme.

La pénurie de logements de l’après-guerre oblige bien des jeunes mariées à vivre avec la famille de leur mari... des étrangères en terrain inconnu.

Tout comme Liz, la plupart sont chaudement accueillies dans les familles des hommes pour qui elles ont quitté leur chezsoi. Alors que le couple fonde un foyer, Liz, à l’instar des autres épouses de guerre, s’adapte, persévère et s’attache à son pays d’adoption.

fois en français, chaque mois). Ensuite, il y a culte évangélique francophone à 10 h 45. Il y a un temps de fraternité entre le deux services. Il y a une étude biblique à midi les mardis en anglais, et les mercredis, en français. Il y a un déjeuner mensuel des hommes et des activités pour des femmes. Info : padré Harold Ristau, 418 844-5000, poste 6716.

ou une salle de réunion pour les groupes de 30 personnes et plus en tout en temps.

Infos : 418 844-3272, poste 224.

Laura Neilson Bonikowsky est rédactrice spécialisée de L’Encyclopédie canadienne

Bloc-note 14 FÉVRIER

22 FÉVRIER

SAINT-VALENTIN AU CENTRE PLEIN AIR CASTOR

RÉUNION À LA FILIALE 265 DE LA LÉGION CANADIENNE

Vivez une Saint-Valentin tout feu, tout flamme au Centre plein air Castor où un souper dansant et un menu table d’hôte vous attendent. Premier service à partir de 18 h 30, deuxième service à 19 h 30.

Aussi offert : randonnée à la lueur des flambeaux en raquettes ou en ski de fond à partir de 17 h 30. Soupe et feu de camp à michemin. Réservation avant le 10 février au 418 844-3272, poste 221 et 224.

Les membres de l’organisation OTAN NORAD sont invités à prendre part à une réunion qui se tiendra au local de la filiale 265 de la Légion canadienne, situé au 45 rue Paquet à Loretteville. La réunion débutera à 13 h 30.

HEURE DU CONTE

LIGUE LA LECHE

La prochaine activité de l’Heure du conte de la Bibliothèque municipale de Shannon aura lieu le samedi 14 février de 9 h 50 à 11 h. Animation et bricolage en français et en anglais pour les plus de 2 ans, accompagnés de leurs parents. Les parents sont encouragés à rester avec les enfants.

Toutes les futures mamans, les mères allaitantes, leur conjoint et leurs enfants sont invités aux rencontres gratuites de la Ligue La Leche, qui se tiendront à la chapelle St-Alban (150 rue Hodson, sur la Garnison Valcartier) tous les deuxièmes mardis du mois à 9 h 30. Le thème de la prochaine réunion le 11 mars sera : «Devenir mère, les changements et les adaptations». Toutes les questions en lien avec l’allaitement pourront aussi être posées. Infos : Élise 418 847-5059.

17 au 22 FÉVRIER BÉNÉVOLES RECHERCHÉS

La Coupe du Monde de surf des neiges du Québec est à la recherche de gens en forme pour donner un coup de main sur les parcours, du 17 au 22 février. Idéalement, les bénévoles sont en ski, snowboard ou snowblade. Plusieurs postes sont disponibles. Repas du dîner et souper fournis selon l’horaire. Infos : Marie-Hélène Montpetit, 418 827-1122.

Page 22 / Adsum / 11 février 2009

11 MARS

20 FÉVRIER SOUPER SPECTACLE AVEC MARTIN PETIT

La communauté militaire est invitée à venir assister à un souper-spectacle mettant en vedette l’humoriste Martin Petit le vendredi 20 février, 18 h 30, au mess des adjudants et des sergents. Le coût de la soirée est de 20 $. Les places sont limitées.

Inscription avant le 12 février au Centre de la famille Valcartier ou au 418 844-6060.

Each Sunday ST-ALBAN CHAPEL

Every Sunday at 9 a.m., there is a liturgical worship service (two times in English and two times in French every month). At 10:45 a.m. a French evangelical service follows. A time of coffee fellowship is held between the two. You are invited to an English Bible study at noon, every Tuesday in English and one in French on Wednesdays. We have a monthly men’s breakfast and activities for the ladies. Info: padré Harold Ristau, 418 844-5000, extension 6716.

DIVERS

12 au 14 MARS

LE CHŒUR DE MA RIVIÈRE À LA RECHERCHE DE CHORISTES

TOURNOI DE CURLING

La chorale Le Chœur de ma Rivière est présentement à la recherche de choristes. Il s’agit d’un groupe vocal à quatre voix dont le répertoire est composé de chants populaires et de chants classiques.

Aucune formation musicale n’est exigée.

Les répétitions ont lieu le mercredi, à 19 h 30, à l’église de Sainte-Catherine-dela-Jacques-Cartier. Infos : Raymond StPierre, 418 875-4200, ou Line Guay, 418 8752659.

Le 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes invite les logisticiens du Québec à participer au 32 e tournoi annuel de curling de la logistique. Coût de l’inscription : 200 par équipe, quatre joueurs par équipe. Le tournoi sera disputé au Club de curling de Longue-Pointe à Montréal.

Infos : adjudant Ben Roy 514252-2777 poste 4809 ou Geneviève Lapierre au 514252-2777 poste 2394.

Chaque Dimanche CHAPELLE ST-ALBAN

Chaque dimanche à 9 h, il y a culte liturgique (deux fois en anglais et deux

HORAIRE DES CUISINES AU CENTRE PLEIN AIR CASTOR

Durant la saison hivernale, les cuisines du Centre plein air Castor seront ouvertes les jeudis et les vendredis de 7 h à 13 h.

Possibilité de réserver la salle à manger

RAQUETTE ET SKI DE FOND GRATUIT POUR LES MILITAIRES

Saviez-vous que le Centre plein air Castor offre gratuitement l’accès aux sentiers et la location des équipements de ski de fond et de raquettes à tous les militaires avec la présentation de la carte des Forces canadiennes? Horaire d’utilisation des sentiers : ski de fond, du lundi au vendredi de 7 h à 16 h. Raquette, du lundi au vendredi de 7 h à 16 h et le samedi et dimanche de 8 h à 16 h. Infos : 418 8443272, poste 221.

FORMATION EN RELATION HUMAINE

Le Centre de formation L’AIDANT propose différentes formations en relations humaines données par le psychothérapeute Gilles Gosselin. Les formations disponibles portent sont : comment écouter et comprendre l’autre, subir ou choisir l’influence de mes émotions, négociation d’un changement de comportement et aidants naturels. Les cours sont donnés au Patro Roc-Amadour, 2301, 1ère avenue. Infos : Céline 627-5058.

COMPTOIR DES AUBAINES

Le Comptoir des Aubaines de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier (sous-sol de l’église au 2, rue Jolicoeur) sera ouvert les samedis 14 et 21 février, de 13 h 30 à 16 h 30.

Prochaine parution du Bloc-Note :

25 février Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 16 février par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en page 4), par télécopieur au 844-6934 ou par courriel à : +adsum@forces.gc.ca.

PAROLE D’AUMÔNIER Quand l’amour BRÛLE entre vous! Temps de crise, temps de partage Le Service de prévention des incendies de la Garnison Valcartier vous invite à la prudence à la Saint-Valentin. La fête de l’amour est une belle occasion de passer des moments inoubliables entre amoureux. Mais faites en sorte qu’une brûlure ou un incendie ne vienne pas gâcher cette occasion en appliquant de simples consignes de sécurité.

Sur le territoire du MDN, il est interdit d’utiliser des chandelles ou autres décorations à flamme nue pour les occasions autres que les dîners officiels ou les services religieux.

Dans ces derniers cas, les chandelles ou décorations doivent être approuvées par le Service des incendies.

Si vous n’êtes pas sur le territoire du MDN, assurez-vous d’utiliser un chandelier métallique avec une base solide et éloignez tout matériaux combustibles de la flamme.

De plus, sachez qu’il existe diverses qualités de chandelles; celles à plus bas prix ont tendance à brûler de façon instable. Si vous quittez la maison, assurez-vous de les éteindre.

Saviez-vous que les soupers à la fondue sont la première cause de brûlures chez les grands brûlés? La majorité des incidents surviennent lors du remplissage. Réfrigérer le brûleur ou transférer les liquides tranquillement ne constituent pas des mesures efficaces. Notez que les seules méthodes sécuritaires sont d’utiliser deux brûleurs distincts ou les rondelles de gel. En agissant ainsi, vous ne ferez pas enflammer les vapeurs de gaz résiduelles.

Dans le cas où vos vêtements prendraient en feu, voici ce qu’il faut faire : - arrêtez de bouger (en vous agitant, vous alimentez les flammes); - placez vos mains sur votre visage; - effondrez-vous au sol; - roulez.

De plus, en ayant un extincteur portatif de type ABC à proximité, vous êtes prêt à éteindre un feu de petite dimension.

Appelez toujours les pompiers ensuite pour fins de vérification.

Par le capitaine Paco Simancas Aumônier, 5e Bataillon des services du Canada

C’est un temps fort difficile que celui de la crise économique avec pour résultats de la panique, du stress et de l’instabilité.

Le gouvernement nous invite à prendre des mesures sévères et à nous serrer la ceinture. Par ailleurs, il présente un faible budget en faveur de la classe moyenne.

Les symptômes de cette crise sont à la portée de nos mains et de nos yeux. De fait, les chaînes de télévision nous informent à tous les jours que des grandes et petites entreprises ferment leurs portes, que le taux de chômage grimpe rapidement tandis que quelques «prophètes» de l’économie annoncent que le pire est à venir. En tant qu’êtres sensibles à la

souffrance d’autrui, nous éprouvons de l’impuissance devant les conséquences douloureuses qu’impose cette crise.

Malgré tout, nous sommes appelés à porter un regard d’espérance sur la situation et à chercher des pistes concrètes de solutions. D’abord, il s’agit de questionner notre attitude face à la manière de gérer nos ressources en lien avec nos obligations financières et morales.

Effectivement, il apparaît que nous sommes loin de la simple satisfaction des besoins essentiels et que par conséquent, la multiplication de nos besoins contribue à faire de nous des consommateurs effrénés et nous entraîne dans la consommation aveugle du marché qui veut gouverner le destin de la société.

Ensuite, rappelons-nous que depuis le début du monde l’être humain est «le maître et seigneur de la création» (Gn 1, 28). Grâce à son intelligence, il a la responsabilité de bien administrer le monde et

tout ce qu’il contient. En d’autres mots, toutes les ressources sont à la disposition de l’être pour qu’il puisse en faire une gestion responsable et non abusive.

Les réalisations humaines atteintes durant des millénaires sont au service de l’homme pour satisfaire ses besoins matériels et spirituels tout cela pour que l’homme, création de Dieu à son image et ressemblance, soit heureux. Donc, les valeurs morales et éthiques de solidarité et de justice sociale jouent un rôle central dans ce temps pénible.

En tant que chrétiens, nous avons aussi des temps forts tout au long de l’année : Noël, Pâques, Pentecôte, etc. Ce sont des occasions privilégiées pour partager avec ceux et celles qui sont dans le besoin.

Nous ne pouvons pas rester indifférents quand c’est le bonheur d’autrui et le nôtre qui est en jeu. Soyons conscients de la problématique et passons à l’action sans plus tarder.

Les soupers à la fondue constituent la première cause des brûlures chez les grands brûlés. La prudence est de mise.

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L’haltérophilie est un sport nécessitant une grande puissance musculaire. La puissance musculaire est la capacité de produire un certain niveau de force avec la plus grande vitesse de contraction possible. L’haltérophilie est un sport de force nécessitant également la maîtrise de techniques particulières : force-vitesse, souplesse, coordination et équilibre. C’est un sport très complet qui développe les qualités musculaires de façon harmonieuse.

Un des mouvements les plus pratiqués et utilisés est l’épaulé-jeté. Dans ce mouvement, la barre est soulevée bras tendus au-dessus de la tête en deux phases. On saisit la barre au sol avec une prise trois doigts plus large que les épaules et on se relève en accélérant la charge progressivement, en se redressant, tout en montant en extension sur la pointe des pieds et en haussant les épaules. Les bras restent tendus et le dos droit afin de transmettre le maximum d’énergie à la barre. À la suite de cette extension, on chute sous la barre le plus vite possible et on l’amortit en position de «front squat», la barre reposant sur les épaules et les pectoraux. Une fois relevé en position debout, la première phase, l’épaulé, est accomplie. Par la suite ,on doit «jeter» la barre, la deuxième phase, grâce à une impulsion. La réception se fait en position fente avec la charge au-dessus

L’ÉPAULÉ-JETÉ, À PRATIQUER SOUS SUPERVISION

ou faites tout simplement appel au service d’un moniteur PSP. Nous avons du personnel qualifié dans ce domaine et c’est avec plaisir que nous vous offrirons une clinique ou tout simplement une séance supervisée d’haltérophilie.

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Par Nadine Gosselin Monitrice PSP, Centre des sports

de la tête, bras tendus. On ramène ensuite les pieds ensemble et le mouvement est ainsi complété.

Le capitaine Tony Germain arbitre un combat lors des derniers jeux du Commonwealth junior à Prune, en Inde.

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L’haltérophilie, un sport technique très complexe

feuille de route comprend 31 championnats provinciaux, sept championnats nationaux, quatre rencontres internationales, deux championnats panaméricains et tout récemment, les Jeux du Commonwealth junior en Inde.

Pendant tout ce temps, il a également décroché un baccalauréat en enseignement de l’activité physique ainsi qu’un certificat en enseignement de l’histoire et fondé une famille qui compte présentement trois garçons de 2, 6 et 8 ans.

Le cheminement personnel qu’a emprunté le capitaine Tony Germain, conciliant carrière militaire, boxe, enseignement et vie familiale démontre bien qu’une carrière au sein des Forces canadiennes n’empêche pas l’atteinte d’objectifs personnels.

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Militaire, enseignant et père, le capitaine Tony Germain est également arbitre et juge de boxe de calibre international. Au Canada, seuls 11 arbitres de boxe olympique peuvent se targuer d’avoir le niveau de qualification requis pour arbitrer et juger des compétitions internationales telles que les Jeux mondiaux ou encore les Jeux olympiques.

Le capt Germain est membre du 62e Régiment d’artillerie de campagne de Shawinigan depuis 20 ans. Il est passé d’artilleur, servant de pièce, à adjudant-maître et sergent-major de batterie avant de recevoir sa commission d’officier en juin 2007.

En décembre de la même année, il obtenait sa qualification d’arbitre de niveau 5A en Colombie-Britannique après 11 ans d’expérience en tant qu’arbitre et juge. Sa

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