VOL_38_NO_1_ADSUM_2009-05-21 by Journal Adsum

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L’Adsum, de Québec jusqu’en Afghanistan!

6 pages de nouvelles de nos troupes en Afghanistan!

p. 3 à 8

Autant vous aimez prendre des nouvelles de nos militaires en Afghanistan, autant ceux-ci sont contents de prendre des nouvelles du pays et de la garnison quand ils sont déployés. Ils peuvent en obtenir en consultant l’Adsum entre autres comme l’illustre cette photo qui a été prise pour nous par les Affaires publiques en Afghanistan. Le capitaine Stéphanie Godin, qui tient l’Adsum dans ses mains, est accompagnée, de gauche à droite, par le caporal Cormier, le sergent DeVilleneuve, et le caporal Pelletier de la section 44 Bravo du 1 R22eR, ainsi que le caporal Charest, de la 44 Alfa, un membre de la police nationale afghane et le caporal Durocher. Le groupe revenait d’une patrouille de visibilité dans les rues de Kandahar.

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Un motorisé comme grand prix à la Criée d’automne Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Afin d’amasser des fonds pour l’Unité interarmées du soutien du personnel et les quatre centres de la famille du Québec, la caisse Desjardins de la Défense nationale offrira rien de moins qu’un véhicule motorisé. Après la moto de style «chopper» attribuée il y a deux ans à la Criée d’automne, la caisse Desjardins de la Défense récidive avec le tirage d’un véhicule motorisé d’une valeur de 125 000 $. Le tirage sera effectué lors de la

Le motorisé long de 31 pieds peut accueillir jusqu’à six passagers. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Patrice Bergeron espère récolter 350 000 $ avec le tirage du véhicule motorisé. Une partie des fonds recueillis iront au Centre de la famille de Valcartier dirigé par Marie-Claude Michaud. - Photo : Simon Baillargeon, journal Adsum

Criée d’automne à la fin du mois d’octobre. Le gagnant repartira aussi avec 1000 $ d’essence. Patrice Bergeron, directeur général de la caisse Desjardins de la Défense nationale, espère récolter 350 000 $ grâce à la vente des 25 000 billets pour le tirage. Les fonds amassés seront distribués parmi les centres de la famille de Valcartier, de Montréal, de Bagotville et de l’Outaouais. L’UISP, qui couvre tout le secteur du Québec, recevra également sa part. «On veut permettre à la population militaire et civile de pouvoir témoigner leur appui envers ceux qui sont en mission, a expliqué M. Bergeron. C’est le geste le plus concret qu’on puisse faire. L’argent qui sert à acheter le billet ira à ces organismes.» Contrairement à 2007, la vente de billets s’étendra à toute la province. Dans la région, les intéressés pourront se procurer un billet au coût de 20 $ au magasin CANEX, au Centre de la famille de Valcartier, dans les mess ainsi qu’à la succursale Desjardins de la Défense nationale. De plus, quatre bons d’épicerie d’une valeur de 2500 $ chacun seront offerts lors de ce même tirage. Les bons seront échangeables dans tous les Métro du Québec

De la théorie vers la pratique RÉFLEXIONS APRÈS UN MOIS D’OPÉRATIONS EN THÉÂTRE Par le lieutenant-colonel Jocelyn Paul Commandant, Groupement tactique, 2 R22eR Au moment où j’écris ces lignes, un mois s’est précisément écoulé depuis mon arrivée en théâtre d’opérations. Les 30 derniers jours se sont écoulés à la vitesse de l’éclair et nous sommes passés à travers toute la gamme des émotions. Comme vous le savez tous, le cavalier Karine Blais, du 12e Régiment blindé du Canada, a perdu la vie le jour précédant la passation de commandement entre le groupement tactique (GT) du 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment et celui du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2R22eR). Depuis lors, nous avons aussi malheureusement eu un certain nombre de blessés. Les sous-unités occupent maintenant leurs bases d’opérations respectives et elles ont toutes commencé à patrouiller dans leurs secteurs de responsabilités. La majorité des pelotons et des troupes ont déjà été sous le feu ennemi et ce, tant sous la forme d’engins explosifs improvisés que de tirs directs ou indirects. À tous les jours, les membres du GT du 2 R22eR améliorent leur connaissance situationnelle tant sur le terrain qu’auprès des Afghans. LA TECHNOLOGIE NE REMPLACE PAS LE FACTEUR HUMAIN Pour les plus anciens d’entre nous, il est très impressionnant de voir à quel point la technologie est omniprésente au sein du poste

de commandement du GT. Cette technologie aide les commandants, à tous les niveaux, à mieux faire leur travail, mais elle ne remplace en aucun cas le facteur humain. Sur le terrain, un fantassin, un sapeur ou un cavalier devra toujours être le premier dans l’ordre de marche afin d’avancer sur un sentier, sur une route ou afin de vérifier si un édifice quelconque est piégé. Le courage démontré par l’ensemble des membres du groupement tactique est exemplaire, et il règne au sein de notre unité interarmes un esprit de camaraderie et de collaboration qui est fort impressionnant. La collaboration interarmes ne se limite pas aux escadrons, batteries ou compagnies; elle est appliquée jusqu’au plus bas niveau, soit celui de section. DES OPÉRATIONS QUASI QUOTIDIENNES Sans entrer dans les détails pour des raisons de sécurité opérationnelle, il convient de mentionner qu’au cours des quatre dernières semaines, le GT 2 R22eR a effectué des opérations de pelotons, de compagnies et d’escadrons sur une base quasi quotidienne. De plus, nous avons aussi effectué une opération au niveau du GT. L’essence même des insurrections est maintenant une réalité pour nous tous. L’ennemi est très furtif et il évite les engagements directs avec nous. Les insurgés mettent en pratique toutes les techniques propres aux insurrections : les menaces à l’endroit de la population et les assassinats, et ils s’en prennent

généralement à des cibles plus faciles comme les membres de la police et de l’armée afghanes. Bien qu’ils soient de qualité et de fiabilité inégales, les membres des forces de sécurité locales font pour la plupart preuve d’un courage remarquable. Toutes les semaines, plusieurs d’entre eux sont blessés ou tués. Les talibans se cachent au sein de la population et lorsqu’ils nous engagent avec du tir direct ou indirect, ces engagements sont de très courte durée. Bien qu’il soit très difficile de fixer les insurgés afin de les engager, nous tentons d’y parvenir par différents moyens. Comme nous sommes constamment sous observation, il est essentiel pour nous d’éviter de devenir prévisibles tant dans nos déplacements que dans nos schèmes de manœuvre. Le GT 2R22 eR sera donc appelé au cours des prochains mois à faire des opérations montées, démontées et aéromobiles. Cette situation a renforcé chez moi la conviction que le fantassin se doit d’être versatile et capable d’opérer dans tous les types d’environnement. En d’autres termes, au lieu de spécialiser nos bataillons d’infanterie, il est essentiel à mes yeux d’avoir au sein du régiment trois bataillons réguliers capables d’opérer dans l’ensemble du spectre des opérations. Enfin, je me dois de mentionner pour terminer que l’avenir de ce pays est assurément entre les mains des Afghans. Nonobstant notre doctrine, notre équipement et l’ensemble de nos ressources, il est difficile de trou-

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ver cet insurgé qui se cache au sein même de la population civile. SÉCURISER LES AFGHANS Une des métaphores que j’utilise le plus avec mes hommes est celle du pêcheur à qui La suite en p. 4

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21 mai 2009 / Adsum / Page 3

Date limite d'inscription : 8 juin 2009 Les inscriptions ont lieu SEULEMENT au bureau d'administration du Club Kaeble de 8h00 à 12h00 et de 13h00 à 16h00 du lundi au vendredi. (À partir du 25 mai 2009)

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Mushan, Afghanistan; 2 mai 2009 — De gauche à droite : les sergents Boudreau et Côté du Groupement tactique du 2 R22eR au centre de résistance de Lakokhel pendant une mission de réapprovisionnement. - Photo : cplc Jonathan Johansen, technicien

Opération MUNKIREDAL

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Le 26 avril 2009, les membres du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (GT 2 R22eR), ainsi que deux compagnies de la U.S. Army, ont formé un convoi regroupant une centaine de véhicules. Les préparatifs en prévision de l’opération MUNKIREDAL avaient débuté plusieurs jours auparavant, mais c’est avant l’aurore de cette longue journée qu’a été posée la touche finale en vue de ce regroupement d’une ampleur sans précédent. La mission : extraire un détachement de l’Équipe de liaison et de mentorat opérationnel (ELMO) ainsi que des éléments de l’Armée nationale afghane (ANA) et démanteler le poste fortifié de Mushan. Pour ce faire, les forces participant à l’opération devaient récupérer tout le matériel utile, le ramener en lieu sûr et détruire ce qui ne pouvait pas être emporté. La route menant jusqu’à l’objectif, réputée comme l’une des plus dangereuses de l’Afghanistan, risquait d’être parsemée de dispositifs explosifs de circonstance (IED). Il s’agissait de la principale menace à laquelle allaient devoir faire face les forces de la coalition (ISAF). La première difficulté se posant aux forces sur le terrain a été, sans étonnement, l’immensité de la tâche de sécuriser la route contre toute action des insurgés. La suite EROC, se déplaçant avec une lenteur n’ayant d’égale que le caractère délibéré de sa tâche d’ouver-

ture de routes, ouvrait la marche, suivie par les membres du 51e Escadron du génie de combat. Les chars Léopard 2 de l’escadron C du Lord Strathcona’s Horse (LdSH) fournissaient, grâce à leur puissance de feu, un appui fort apprécié par tous les membres du convoi. L’appui aérien, fourni par les hélicoptères Griffon canadiens et une pléiade d’hélicoptères américains, favorisait l’alerte avancée et permettait d’identifier les endroits d’où les insurgés pouvaient tenter une attaque. La température, facteur crucial à prendre en considération lors de la planification des opérations, s’est maintenue à plus de 30°C pendant toute la durée de l’opération, atteignant même les 36°C à quelques reprises. Cette chaleur écrasante, jumelée au nombre important d’IED découverts le long du trajet, a mis la patience des soldats à rude épreuve. Certaines haltes ont duré d’interminables heures aux yeux des membres des compagnies B et C du GT 2 R22eR chargés de conduire des patrouilles démontées dans les villages avoisinants afin d’assurer la sécurité du convoi. Le déplacement vers le poste fortifié de Mushan a duré, au total, plus de 25 heures. Mais le plaisir ne faisait que commencer! Une fois arrivés à Mushan, les ingénieurs de combat, les membres du peloton de transport de la compagnie de service du GT et ceux de l’Élément de soutien national (ESN) n’ont pas perdu un instant pour effectuer le démontage de la position. Le démantèlement a été La suite en p. 5

De la théorie vers la pratique Suite de la p. 3 (...) l’on demande de pêcher à la mouche la seule truite arc-en-ciel qui nage au sein d’un lac rempli de centaines de truites mouchetées. Cette tâche est excessivement difficile et l’un des meilleurs moyens pour y parvenir est de s’assurer que les troupes afghanes et la population civile nous communiquent de l’information quant aux déplacements des insurgés. Or, pour en arriver là, nous devons débarquer de nos véhicules, être présents en grand nombre sur le terrain et communiquer avec les locaux qui sont pris entre l’arbre et l’écorce. Bref, nous devons sécuriser les

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Afghans tant sur le plan physique que sur le plan psychologique en étant présents parmi eux. Ce premier mois d’opérations en Afghanistan m’a donc clairement démontré qu’encore aujourd’hui, le fantassin est le meilleur outil pour augmenter le niveau de sécurité dans une population aux prises avec une insurrection. Sans sécurité, il est futile d’espérer que le développement et la gouvernance pourront se développer et ainsi permettre à l’Afghanistan de rejoindre le concert des nations.

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Mushan, Afghanistan; 26 avril 2009 — Des membres du Groupement tactique du 2 R22eR reviennent d’une patrouille à pied des villages avoisinants visant à rendre le secteur sécuritaire pendant le démantèlement du centre de résistance de Mushan. - Photo : cplc Jonathan Johansen, technicien en Imagerie FOI Afg

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Opération MUNKIREDAL Suite de la p. 4 (...) accompli en 24 heures, sous la protection des fantassins des compagnies B et C qui patrouillaient les villages environnants. C’est au cours d’une de ces patrouilles qu’un peloton de la compagnie C a été engagé par un groupe d’insurgés à l’aide d’armes légères et d’obus de mortier. L’habileté à combattre de ces soldats leur a permis de repousser l’attaque ennemie sans difficulté et même de capturer quelques insurgés qui ont été remis aux autorités appropriées pour interrogation. Néanmoins, ces actes d’hostilité ont certainement contribué à motiver le personnel chargé du démontage de la position, qui ont redoublé d’ardeur afin d’éviter de traîner dans les parages. Une fois le démantèlement complété, le convoi devait retourner à son point d’origine. Encore une fois, l’opération

s’est avéré tout aussi difficile et a fourni aux soldats l’occasion d’aiguiser une fois de plus leur patience. Malgré la présence accrue des troupes américaines le long de la route de retour et le passage de la suite EROC, le convoi a été victime de quelques IED. L’approche de la tombée du jour et les incidents de la journée ayant considérablement ralenti le déplacement, le lieutenant-colonel Jocelyn Paul, commandant du GT, a décidé de modifier le plan initial et d’arrêter le convoi pour la nuit. Les véhicules ont adopté une défense hâtive afin de permettre aux troupes de reprendre des forces et de poursuivre la mission dès l’aube. Étant donné le niveau élevé de la menace prévalant dans le secteur, les troupes ont dû dormir dans leurs véhicules. La suite du déplacement s’est déroulée sans obstacle majeur. En tout, l’itinéraire de retour a été couvert en près de 30 heures! À noter que le secteur de Mushan est reconnu comme l’un des plus dangereux de l’Afghanistan, ce qui n’était pas pour effrayer les membres du GT, qui y ont brillamment performé.

Kandahar, Afghanistan, 26 avril 2009 — Un important convoi comprenant des éléments canadiens et américains de la Force opérationnelle à Kandahar se faufile à travers un village, en route vers le centre de résistance de Mushan où ses éléments du génie démonteront les défenses et enlèveront les matériaux. Les forces de sécurité nationale afghanes n’ont pas besoin de la structure fortifiée et elle sera donc détruite pour que les insurgés ne puissent l’utiliser. - Photo : cplc Jonathan Johansen, technicien en Imagerie, FOI-Afg

Mushan, Afghanistan, 26 avril 2009 — Un sapeur canadien utilise un véhicule blindé du génie Badger pour abattre les murs du bastion Hesco du centre de résistance. - Photo : cplc Jonathan Johansen, technicien en Imagerie, FOI-Afg

Une pause bien méritée pour les membres de cette section d’infanterie. - Photo : cplc Jonathan Johansen, technicien en Imagerie, FOI-Afg

21 mai 2009 / Adsum / Page 5

38e année, No 1, jeudi 21 mai 2009 Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC/Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 8000 copies Éditeur Col Daniel Genest, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 caroline.charest@forces.gc.ca Journalistes Simon Baillargeon, poste 6656 baillargeon.sb@forces.gc.ca Philippe Brassard, poste 6656 philippe.brassard@forces.gc.ca Conseillère en publicité Ginette Demers, 418 871-1274 gdemers@videotron.ca Responsable petites annonces et comptabilité Francine Boutin poste 5598 francine.boutin@forces.gc.ca Infographiste Philippe Dionne-Raymond poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.

ABONNEMENT : GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. Pour les autres : 20,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992

ADRESSE : Journal Adsum Garnison Valcartier, bât. 200 C.P. 1000, succ. Forces Courcelette (Québec) G0A 4Z0

TÉLÉPHONE : (418) 844-5000, POSTE 5598

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Page 6 / Adsum / 21 mai 2009

SITE WEB : www.journaladsum.com COURRIEL : +adsum@forces.gc.ca PROCHAINE PARUTION

mercredi 3 juin DATE DE TOMBÉE

lundi 25 mai

Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

«TIR EXTRÊMEMENT PRÉCIS ET TRÈS EFFICACE!»

Nos artilleurs font leurs preuves Par le lieutenant Pierre-Luc Lebel Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment Après une année riche en entraînement et en cours, la troupe B de la batterie R est finalement déployée en Afghanistan dans le cadre de l’opération ATHENA, roto 7. Dès notre arrivée en sol afghan, la troupe a constaté l’un des premiers défis qu’elle devra surmonter rapidement : la chaleur. Quelque peu dépaysée et affectée par le décalage horaire, la troupe a été héliportée vers la base d’opérations avancée (BOA) après un court séjour à Kandahar Airfield (KAF) afin de remplacer la troupe E du 2 RCHA, de Petawawa. Cette journée s’est bien terminée, car nous avons reçu notre première mission de tir avec nos mortiers de 81 mm dès la tombée de la nuit. Ainsi, pour ce qui est de l’action, la troupe B a connu son lot d’excitation dès les deux premières semaines. Nous étions déjà conscients, avant même de mettre les pieds ici, de la haute précision des obusiers M777 et des projectiles. Pour ce qui est de nos alliés américains et de nos frères d’arme canadiens, ils ont remarqué l’efficacité de nos artilleurs. Cette réalité a été confirmée concrètement lorsque nous avons eu à appuyer un groupe de fantassins américains qui se faisaient engager par des insurgés lors d’une opération d’envergure. Le premier rapport de situation reçu à la suite des tirs des obusiers voulait tout dire : «Tir extrêmement précis et très efficace»! Mises à part les opérations, la troupe a su s’occuper efficacement en construisant plusieurs meubles et en aménageant un petit gymnase sous une tente afin que tous puissent s’entraîner. Pour ce qui est du moral, je n’ai jamais vu ma troupe aussi enjouée et enthousiaste depuis sa formation en mai 2008. Les gars et les filles sont motivés et heureux de faire partie de cette grande famille qu’est l’artillerie. Bien que l’avenir ne soit pas écrit dans le ciel, en ce qui concerne les opérations futures, nous y serons! Partout! UBIQUE!

Obusier M777 déployé sur une base d’opérations avancée dans la province de Kandahar. Avec des obus de 155 mm, la puissance de feu du M777 est sécurisante pour l’Armée nationale afghane et les militaires canadiens qui participent aux opérations de sécurité dans le sud de l’Afghanistan. Avec une portée efficace de plus de 30 kilomètres, les soldats bénéficient presque partout du feu de la batterie R du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment. - Photo : lt Pierre-Luc Lebel, GT 2 R22eR

Nos débuts en Afghanistan Par le caporal Dubé et soldat Rousseau Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Nous sommes déployés depuis une semaine seulement et déjà le danger frappe à notre porte. Eh oui malheureusement, l’Afghanistan est toujours menaçant; les routes et les villages sont risqués. Mais pour certains membres de la compagnie A du Groupement tactique 2 e Bataillon Le caporal-chef Turcotte, le caporal Dubé, le soldat Dupont et le soldat Royal 22e Régiment Rousseau préparent l’équipement - Photo : peloton 1, compagnie A, GT R22 R qui n’en sont pas à leur première mission, les choses changent! empêchera d’épauler l’armée et la police Les champs de blé et d’orge se multi- afghane à redonner un sourire à ce pays. plient. De plus en plus de verdure et En plus des insurgés, d’autres défis d’espoir couvrent l’Afghanistan, ce qui attendent les soldats canadiens. Le soleil encourage la population locale ainsi que est très chaud et surplombe la terre nous-mêmes. Le moral est bon, les troupes afghane peuplée de multiples bestioles sont solides et déterminées. Rien ne les et d’immenses montagnes de roches tranchantes. Le climat, la géographie et la culture sont très différentes des nôtres, c’est le retour à l’époque du Christ. Des maisons en mur de sable abritent la population, des montagnes d’ordures servent de terrain de jeu pour les enfants et les charrettes qui transportent le blé sont tirées par des ânes. C’est un pays très pauvre et la sécurité n’y est pas de mise. Les gens se déplacent en motocyclette sans casque, seulement vêtus d’une tunique et de sandales. Parfois, ils sont quatre personnes sur la même motocyclette qui sert de moyen de transport familial. Le mode de vie ici n’a absolument rien à voir avec le nôtre. Au Canada, il est facile de se plaindre alors qu’ici les gens seraient enchantés de partager leur repas avec nous. Notre mission a débuté et nous ferons tout notre possible afin de rétablir la sécurité et l’ordre pour venir en aide au peuple afghan. e

L’escadron B du 12 RBC en Afghanistan Au bout d’une année entière d’entraînement individuel et collectif, les membres de l’escadon B du 12e Régiment blindé du Canada se sont déployés en Afghanistan. Ils servent au sein du Groupement tactique du 2e Bataillon Royal 22e Régiment. C’est dans une atmosphère chargée d’émotions et avec le cœur gros que tous ont dit au revoir à leurs proches. Après de longues heures de vol, interrompues par quelques escales, nous sommes finalement arrivés à l’aérodrome de Kandahar (KAF) en Afghanistan. Dès notre arrivée, nous avons pu profiter un peu du confort de KAF tel que le Tim Hortons. Par contre, la réalité nous a vite rattrapés. En dépit du décalage horaire de 8 heures et demie, nous avons quitté KAF pour notre base d’opérations avancée (BOA), seulement deux jours après notre arrivée en théâtre. PREMIÈRES IMPRESSIONS

Notre première impression de l’Afghanistan a été sa chaleur et son aridité. Les écarts de température y sont élevés entre l’aube et L’escadron B à la base d’opérations avancée. le crépuscule. La poussière est omniprésente et l’eau est une denrée majorité des habitations sont construites rare. en murs de terre séchée et très peu de Les Afghans sont très pauvres. Ils villages ont l’électricité. tra-vaillent d’arrache-pied en dépit du Cela fait donc contraste avec les instalclimat pour cultiver la terre avec des ou- lations que nous avons sur notre BOA. Nos tils et des techniques rudimentaires. La quartiers sont climatisés et nous avons en

moyenne deux repas frais par jour. Nous avons aussi accès à des commodités telles que le téléphone, l’Internet et un gymnase. Les installations sont complétées par une patinoire de béton.

C’est donc dans cet état d’esprit et avec fébrilité que l’escadron de reconnaissance, plus uni que jamais, se lance dans l’exécution de ses tâches.

Trois membres de la communauté huronne se déploient Par le soldat Sonia Lainé 55e Bataillon des services du canada

N.D.L.R.: Du 19 au 22 mai se déroule la semaine de sensibilisation aux cultures autochtones. Instaurée en 1992, celle-ci vise à sensibiliser les employés du Gouvernement du Canada aux cultures autochtones. Le journal Adsum présente à cette occasion un texte d’une représentante de la communauté huronne. Plusieurs autochtones sont membres des Forces canadiennes et participent à différentes missions à travers le monde. Leur travail quotidien contribue directement à la sécurité des Canadiens, mais aussi à améliorer le bien-être de milliers de citoyens dans le besoin ailleurs dans le monde.

Le lieutenant-colonel Jocelyn Paul, le caporal Éric Picard ainsi que le soldat Sonia Lainé sont des membres de la communauté huronne Wendat située tout près de la base militaire de Valcartier. Tous trois ont été déployés récemment au Moyen-Orient. Le lieutenant-colonel Paul dirige le Groupement tactique du 2 e bataillon, Royal 22e Régiment. Il commande donc plus d’un millier de soldats de métiers variés répartis dans la province de Kandahar. Ils assistent les forces de sécurité afghanes dans leur lutte contre-insurrectionnelle. Ils patrouillent notamment dans des villages reculés en partenariat avec l’Armée nationale afghane. De son côté, le caporal Picard travaille dans un camp canadien situé dans la ville

de Kandahar avec d’autres soldats et fonctionnaires du gouvernement du Canada qui participent à la reconstruction de la région. Quant au soldat Lainé, elle participe à une visite d’aide technique avec un groupe de militaires spécialisés en administration. Son groupe contribue à faciliter l’arrivée et le transit des militaires qui participent à la mission en Afghanistan. Elle veille à ce que l’administration soit faite avant leur arrivée en théâtre opérationnel. Elle travaille sur une base des Forces canadiennes située au Proche-Orient. Les milliers de soldats qui sont en mission en Afghanistan ou qui en reviendront doivent faire ces procédures pour s’assurer que l’ensemble de leurs documents soient conformes. Ils sont nombreux!

Le soldat Sonia Lainé et le lieutenant-colonel Jocelyn Paul, deux membres de la communauté huronne Wendat, devant un C-17 de l’Aviation royale canadienne. - Photo: cpl Vincent Poirier

21 mai 2009 / Adsum / Page 7

À la suite d’une erreur qui s’est produite dans la rubrique Bravo Zulu de notre dernière édition, nous republions les promotions du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment qui nous ont été envoyées. Toutes nos excuses. Pour soumettre la photo du récipiendaire d’une promotion, d’une décoration ou d’une distinction, ou encore de quelqu’un prenant sa retraite, veuillez nous demander le formulaire de rédaction pour Bravo Zulu par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou composer le 418 844-5000, poste 6656.

Major André Girard Promotion 3 R22eR

Adjudant Jean-Pierre Dion Promotion 3 R22eR

Sergent Hugo Asselin Décoration des FC 3 R22eR

Sergent Danyl Dugas Promotion 3 R22eR

Sergent Jean-Michel Liboiron Promotion 3 R22eR

Sergent Yannick Piché Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Olivier Anctil Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Pascal Aubin Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Johnny Bisier Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Karel Brault Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Jonathan Dion Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Louis-Philippe Dionne Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Dany Dorion Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Dany Drapeau-Guay Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Marc-André Fraser-Bleau Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Frédéric Heppel Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Jonathan Hurteau Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Steve Milhomme Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Pascal Perron Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Olivier Rajotte Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Pierre-Alexandre Ruegsegger Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Marc-André Simard Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Benoît Toillon Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Mathieu Trahan Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Frédéric Viau Promotion 3 R22eR

Gagner les cœurs et les âmes : une approche naturelle plus qu’une stratégie formelle

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Par le lieutenant G. Gabriel Serbu Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Une des tâches de l’officier des Opérations d’information en Afghanistan est de participer aux entrevues hebdomadaires du conseiller légal du Groupement tactique avec les Afghans. Le but de ces rencontres est d’offrir une compensation équitable aux locaux, souvent des propriétaires de terrains agricoles endommagés accidentellement par le passage de nos troupes montées. Une fois l’enquête finalisée et la personne en cause dédommagée, c’est au tour de l’officier des Opérations d’information de discuter avec les Afghans en question afin d’avoir le feed-back sur la situation. Les locaux sont extrêmement contents de pouvoir adresser leurs griefs à des Canadiens capables de les écouter, de prendre en considération leurs doléances et de les dédommager. Notre attention aux deman-

des justifiées des locaux génère un important gain de sympathie et d’amitié parmi les Afghans. Cette amitié se concrétise lorsque la population locale nous appelle afin de rapporter la présence des insurgés dans leurs communautés. À cause du bon travail des Canadiens dans la province de Kandahar, de leur préoccupation pour le bien-être des locaux, la seule façon des insurgés d’avoir la collaboration des Afghans est la con-trainte. Une contrainte qui est invariablement accompagnée d’intimidation, de violence physique et psychologique, ainsi que de la terreur. C’est très encourageant de parler aux Afghans et de voir que l’approche canadienne avec le souci démontré envers les besoins des Afghans fonctionne. L’armée canadienne reste, comme elle l’a toujours été d’ailleurs, non seulement la garante des valeurs canadiennes, mais aussi, par son approche du conflit en Afghanistan, une expression de ces mêmes valeurs.

Le lieutenant Gabriel Serbu, officier des Opérations d’information du GT 2 R22eR, écoute les griefs d’un homme afghan à la Porte 3.

PP1 FANT 0808 : LE VRAI TEST ! Par le sous-lieutenant Math Côté Commandant du cours PP1 FANT 0808

Dans le plan d’instruction du PP1 Infanterie, l’exercice 4 a pour mission de confirmer les acquis de nos futurs fantassins de la promotion Courcelette. Ceux-ci prennent donc part à des opérations offensives au niveau de section et de peloton (patrouille de reconnaissance, patrouille en attente, déploiement d’équipes de chasseurs de chars, ratissage de boisé, etc.) en plus de participer à l’attaque d’un centre de résistance ennemie. Pour les «boys» du PP1 FANT 0808, le vrai test a été celui des tranchées! Jour 1, 9 h 32. «19 ici 12, CONTACT, ATTENDEZ TERMINEZ!» Le peloton se fait engager à 200 mètres sur son flanc gauche; pas de doute ce ne sera pas un lundi matin comme les autres! Dix-huit minutes plus tard, le PP1 FANT 0808 est consolidé et prêt à poursuivre vers la colline Stony Ridge. C’est là en effet qu’ils occuperont une position défensive pendant trois jours consécutifs. Pour bon nombre de stagiaires, le test des tranchées est accueilli comme un véritable défi; on veut se surpasser et montrer à nos instructeurs ce que l’on a dans le ventre… ou plutôt dans le bras! La neige ayant fondu et le sol n’étant plus gelé, pas de doute les gars du cours PP1 FANT 0808 devront creuser jusqu’au stade 2. Ce n’est pas le luxe, mais ça ira. À l’heure du dîner, une surprise attend les stagiaires : les VBL sont arrivés! Le sergent Dominique Caron, adjoint du peloton, a prévu un tour de véhicule pour nos futurs fantassins du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment. Le plaisir n’est que de courte durée; il faut reprendre le travail. L’occupation de la position défensive peut suivre son cours.

Les membres du cours PP1 FANT 0808. - Photo : Instructeurs PP1 FANT 0808

Jour 1, 20 h 56. Les trois premiers détachements de reconnaissance à pied quittent la base de patrouille pour recevoir leurs ordres. Ensuite, les caporauxchefs Dany Dorion, Alain Laframboise et Johnny Bizier inspectent et procèdent aux pratiques des actions à l’objectif avec les membres de leur patrouille. La lune est couverte et la pluie a commencé à tomber : certains stagiaires poussent de longs soupirs! Ce n’est que le début… Jour 2, 4 h 25. L’alerte est donnée. Les stagiaires trempés à la lavette sautent dans leurs trous et prennent une position de tir. Les mitrailleuses C6 déchirent le silence. Les tranchées avant aperçoivent les balles traçantes qui fendent l’air en direction de la zone d’abattage GOLD. L’ennemi a peut-être rebroussé chemin devant nos ouvrages défensifs soigneusement installés sur la voie d’approche. Rien n’est aussi

sûr; la décision est prise d’envoyer une patrouille de nettoyage. La section 1 franchit les lignes amies et part en mission. Jour 3, 23 h 16. La base d’opérations avancée (BOA) qui a été capturée par l’ennemi la veille est maintenant bien en vue. Nos deux postes d’observation nous renseignent : la situation n’a pas changé, les deux gardes ennemis sont toujours visibles du haut des tours, il faudra atteindre la ligne de départ que lorsque la fumigène sera effective. Tandis que les sections attendent patiemment en position couchée sur le sol trempé, G21, notre soutien indirect, entre en action. Quelques explosions de pyrotechniques plus tard, on aperçoit une épaisse colonne de fumée sortir de la BOA. Les gars du groupe d’appui connaissent le plan de feu et les priorités de cible…

C’est bientôt l’heure H; les gars sont fatigués, mais ils en veulent! Même l’aumônier du Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre, l’aumônier Dorion, s’est joint au groupe. Après une contreattaque, c’est le retour à la cache. Les stagiaires du PP1 FANT 0808 pourront-ils gagner quelques minutes de repos? J’en doute fort, car la nuit risque d’être longue… Jour 4, 7 h 20. Après une période de noirceur ponctuée de nombreux «branle-bas de combat», les sections reçoivent l’ordre de se désengager et ce, en dépit du contact incessant de l’ennemi. Les stagiaires du PP1 FANT 0808 savent désormais pourquoi le repli sous contact est l’une des opérations les plus difficiles qu’un peloton d’infanterie à pied puisse accomplir. Aucun homme n’est laissé derrière, le compte est bon… Il faut maintenant marcher sac sur les épaules, arme en main et on est parti… Invité à regarder l’opération, le major Bruno Gagné, commandant de la compagnie A, semble satisfait du déroulement. Parions que la revue post-exercice (RPE) sera instructive. Jour 4, 13 h 50. En route sur Bernatchez, la marche de retour se fait à un prix : certains stagiaires puisent dans leurs dernières réserves. On ne pense qu’à une chose : dormir! À 600 mètres de notre position, deux tireurs embusqués ont été aperçus… Et ça continue! L’exercice 4 du PP1 FANT 0808 a eu lieu du 20 au 23 avril. La journée du 24 avril, elle, a été marquée par une attaque de section (tir réel). Il s’agissait alors du point culminant de l’exercice. Les stagiaires clôtureront les 65 jours d’entraînement du PP1 Infanterie en obtenant la qualification combat sans arme (CSA).

Changement de garde au 12 RBC de Trois-Rivières Par le capitaine Michel Girard Officier d’information du 12 RBC T-R

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Le samedi 9 mai, une nouvelle garde prenait place à l’unité trifluvienne. C’est en présence du colonel commandant du 35e Groupe-brigade du Canada, le colonel Gratien Lamontagne, que s’est effectuée la cérémonie de passation de commandement entre le lieutenant-colonel François Chevrette, commandant sortant, et le lieutenant-colonel Steve Young, commandant entrant. Cette cérémonie était précédée d’un changement de sergent-major de régiment (SMR) entre l’adjudant-chef Richard Boisclair, SMR sortant, et l’adjudant-chef Paul Léger-Fréchette, SMR entrant. Cette nouvelle garde sera certainement à la hauteur des nouveaux défis qui attendent les unités de la Réserve. Pensons, Signature des parchemins : le lieutenant-colonel Steve Young, commandant Passation de sergent-major de régiment : l’adjudant-chef Richard Boisclair, entre autres, aux bataillons territoriaux entrant, le colonel Gratien Lamontagne et le lieutenant-colonel François SMR sortant, le lieutenant-colonel François Chevrette et l’adjudant-chef Paul et au défi que représente le Grand nord. Chevrette, commandant sortant. Léger-Fréchette, nouveau SMR de l’unité. - Photos : capt Michel Girard, 12 RBC T-R

Une force multinationale prête à faire face à toute éventualité Par le caporal-chef Sylvain Lafrenière Les Nouvelles de l’Armée, Valcartier

Les pays faisant partie de l’OTAN ont p a r t a gé l e u r s con n a i s s a n ce s d u 1 er avril au 5 mai au cours de l’exercice UNITAS GOLD qui s’est déroulé au camp Blanding en Floride. Les États-Unis étaient le pays hôte, pour la validation et la confirmation de l’exercice UNITAS GOLD dont les parachutistes de la compagnie A du 3e Bataillon Royal 22e Régiment (3 R22eR) faisaient partie. «Nous avons une chance unique de venir ici, en Floride, nous entraîner avec les commandos et les différentes forces spéciales qui appartiennent aux pays de l’OTAN. C’est une expérience très enrichissante qui nous amène à échanger et à perfectionner nos connaissances tout en partageant notre savoir-faire avec les militaires d’autres pays», nous raconte fièrement le sergent-major Jean-Marc Morin de la compagnie A du 3 R22eR. Durant leur séjour, nos militaires avaient un horaire assez chargé qui comptait plusieurs formations et cours de perfectionnement comme une patrouille de reconnaissance, des cours de premiers soins de combat, une escorte de VIP, un convoi, du combat sans arme, un poste de contrôle et d’évacuation de ressortissants, la réaction aux bombes, les pièges et engins explosifs improvisés, le débarquement et les opérations amphibies, les insertions et extractions aéroportées, etc.

Il y avait aussi du nouveau. Les fantassins ont reçu une formation et une qualification en «fast rope», une manœuvre qui consiste à descendre de la tour de rappel ou d’un hélicoptère sans harnais. On glisse le long d’une corde mesurant de 21 à 24 mètres, en se tenant avec les mains et les pieds. «Pour ceux qui croyaient impossible la pratique de cette technique, regardez les parachutistes de la compagnie A du 3 R22 eR à l’œuvre», lance le major Phil Bourque en prenant place derrière l’hélicoptère des Marines américains qui les attendait pour leur descente. En plus d’évoluer dans un climat d’environ 30 degrés Celsius, les militaires ont eu la chance d’échanger et de tisser des liens qui resteront. «Nous travaillons fort à atteindre le standard et le professionnalisme des parachutistes canadiens», nous explique le lieutenant Sébastien Landing, commandant des forces spéciales de l’Uruguay venu valider ses troupes. Ces derniers n’ont quand même rien à envier aux autres entités, puisque ce sont eux qui donnaient les formations de combat urbain et d’entrée dynamique dans les bâtiments. Ces leçons ont captivé nos soldats canadiens. L’exercice UNITAS GOLD s’est terminé par une croisière de cinq jours en mer à bord du navire de guerre américain, le Mesa Verde, et un débarquement sur la plage avec insertion aéroportée. Une finale à la Hollywood. De quoi en rendre quelques-uns jaloux.

Le major Phil Bourque, commandant de la compagnie A, mène ses troupes sur le navire de guerre Mesa Verde pour un voyage de cinq jours qui les mènera à une opération amphibie.

La compagnie A du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment pratique une technique qui verra peutêtre le jour bientôt au Canada, le «fast rope». - Photos : cpl Sylvain Lafrenière, Les Nouvelles de l’Armée

Voici la tour de rappel où sont qualifiés les militaires à la technique «fast rope».

DEMANDE DE PARDON (RÉHABILITATION ET U.S. WAIVER) Assistance pour l’obtention d’une réhabilitation rapide et efficace, ou pour une demande de levée d’interdiction aux États-Unis

3405, boul. Wilfrid-Hamel, bur 310, Québec, Qc. G1P 2J3

418-681-0609 poste 60

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www.commissionnaires.ca

Des soldats de l’Uruguay démontrent leurs tactiques et techniques en zone urbaine.

Cours de «breacher» e au 1 R22 R Par le caporal-chef Philippe Berthiaume Commandant adjoint de section, peloton 1, 1 R22eR

Le 22 avril au matin, quelques membres du 1er Bataillon Royal 22e Régiment se sont rassemblés dans les locaux de l’unité pour assister à la formation de breacher (ouverture de brèche). Cette formation a été donnée par des membres de la compagnie civile Military and Police Tactical (M&P Tactical). Les instructeurs de cette compagnie sont extrêmement compétents et comptent plusieurs années d’expérience dans le domaine. Ils ont, entre autres, enseigné leurs techniques à des membres des forces de l’ordre à travers le Canada. La formation a débuté par un cours théorique sur le fusil Remington 870 Police

Un instructeur de M&P Tactical supervise le tir d’un candidat - Photo : cpl David Savard

NOUVELLES

de calibre 12, ainsi que sur les techniques de brèches propres à cette arme. Ensuite, les soldats ont pu mettre en pratique ces techniques sur un champ de tir intensif d’une durée de trois jours. Ils ont notamment mis en pratique les techniques de tir instinctif, de chargements rapides et de rechargements d’urgence. Les jeunes soldats étaient très enthousiastes puisque la plupart d’entre eux n’avaient jamais tiré de calibre 12. La semaine suivante était consacrée aux procédures et au tir instinctif avec la C-7, la C-9 et le 9 mm. Les techniques de tir et de chargements rapides ont permis aux soldats de parfaire leur connaissance de ces armes. Cette expérience a été très bénéfique, car une grande majorité des candidats ne comptaient que très peu de temps dans un bataillon d’infanterie. Le programme de tir C-9 était nouveau et très innovateur. Plusieurs façons d’employer cette mitrailleuse ont donc été abordées et cela donne de meilleurs outils de travail à ceux qui seront déployés en tant que mitrailleurs de section. De plus, les soldats ont beaucoup apprécié le tir instinctif avec le 9 mm, car ils ont pu mieux en comprendre la bonne méthode de tir. Les trois derniers jours se sont déroulés dans les secteurs d’entraînement et couvraient l’enseignement sur le combat en zones urbaines. Les candidats ont pu ainsi approfondir leur connaissance des techniques d’entrée à deux et quatre hommes, des techniques de fouille, des drills d’escalier, des barricades, etc. Ils ont également mis en application ce qu’ils avaient appris sur le champ de tir. Cet entraînement court mais intensif a été très gratifiant pour tous les membres du bataillon qui ont pu y participer, parce qu’il s’agit de techniques très utiles lors d’une situation de combat en terrain opérationnel.

EXPRESS

Prêts à dépister la grippe A H1N1 en Afghanistan Advenant une éclosion de grippe A H1N1 en Afghanistan, les Forces canadiennes sont préparées, a indiqué le lieutenantcolonel Ron Wojtyk, un chirurgien des FC. Des procédures pour dépister le virus ont été mises en place à l’hôpital de la Base de Kandahar. Les nouveaux arrivants doivent remplir un questionnaire et sont interrogés sur leur état de santé, à savoir s’ils ont des symptômes de grippe, de la fièvre ou des douleurs musculaires. Tout voyage au Mexique ou tout contact avec une personne présentant des symptômes de l’influenza devront aussi être déclarés. Jusqu’à présent, aucun cas de grippe A H1N1 n’a été découvert en Afghanistan.

Un militaire canadien devient astronaute

La Force aérienne cartographiera l’Afghanistan Deux avions CP140 Aurora, de la Force aérienne du Canada, ont été déployés outre-mer pour environ deux mois, afin de produire des cartes pour la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan. Les deux avions de surveillance et leur équipage produiront une imagerie à haute résolu-

LE 5 GSS PRODUIT UN FILM DANS LE CADRE DU PROGRAMME DE RÉSILIENCE MILITAIRE

La Dre Christiane Routhier discute avec les figurants durant le tournage du film. - Photo : cpl Jean-Nicolas Minville

Par le sergent Sébastien Fréchette Les Nouvelles de l’Armée, Valcartier

Du 20 avril au 1 er mai, une équipe de tournage est venue produire un film pour venir en aide à nos militaires qui reviennent de mission avec des problèmes de stress opérationnel. Une production faite par des militaires pour les militaires. «Le défi m’a été lancé en octobre 2005 par le commandant la 5e Ambulance de campagne de l’époque, et j’ai trouvé l’idée très intéressante, raconte la D re Christiane Routhier,

psychologue à Valcartier. Maintenant nous concrétisons le projet et nous bâtissons un film qui aidera nos militaires à surmonter les difficultés qu’ils rencontrent lors du retour d’une mission outre-mer.» La Dre Routhier explique que c’est une chose d’entendre parler du stress opérationnel, mais que c’en est une autre d’en visualiser les effets. «Les militaires qui reviennent de mission et qui s’aperçoivent que leur comportement a changé pourront voir qu’il est humain de demander du soutien lorsque l’on a vécu des situations difficiles» ajoute-t-elle.

tion, en couleur et stéréoscopique du territoire afghan. Ces données visuelles favoriseront le succès de l’opération, puisqu’elles pourront être partagées entre les différents participants de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS).

Le COMFEC a un nouveau commandant Le lieutenant-général Marc Lessard assurera désormais les fonctions de commandant au Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC). Il remplacera le lieutenant-général Michel Gauthier qui a assuré cette fonction durant les trois dernières années et demie. Ce dernier prend sa retraite après 36 années de service au sein des Forces canadiennes.

Les FC ratent leur objectif de recrutement de peu 7701 nouvelles recrues ont joint les rangs des Forces canadiennes dans la dernière année, soit 3,7% de moins que l’objectif initial de 7995. En revanche, le nombre de militaires qui ont quitté l’armée s’est stabilisé. Ils ont été 6217 à quitter les rangs, ce qui permet tout de même aux FC d’augmenter leurs effectifs de 1484 soldats. Le recrutement vient en tête de liste des priorités de l’armée canadienne et celle-ci a vu ses effectifs s’accroître de 4495 membres, soit 7,3% pour les cinq dernières années.

Visite surprise du PM à Kandahar Le premier ministre a effectué une visite surprise en Afghanistan, le 7 mai, afin de rencontrer les soldats canadiens. Au cours de cette visite, sa troisième depuis qu’il dirige le pays, M. Harper a annoncé un investissement de 50 M $ pour le projet du barrage Dahla sur la rivière Arghandab. Il a aussi parlé de solidifier le partenariat avec l’UNICEF en promettant l’amélioration de centres d’apprentissage et la construction de nouvelles écoles. Avant de quitter le PM s’est adressé aux troupes pour les encourager à continuer le bon travail qu’ils accomplissent dans des conditions qui ne sont pas toujours évidentes.

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Le capitaine Jeremy R. Hansen, de la 4 Escadre Cold Lake en Alberta, a été choisi pour devenir l’un des deux nouveaux astronautes du Canada, ont annoncé le 13 mai le ministre de l’Industrie, Tony Clement, et le président de l’Agence spatiale canadienne (ASC), Steve MacLean. Avant de se joindre au Programme spatial canadien, le capt Hansen était pilote de chasse de CF-18. L’autre candidat sélectionné est un médecin originaire de Québec, David Saint-Jacques, qui travaille dans le Grand Nord québécois. Les deux hommes ont été choisis parmi un bassin de 5351 candidats. Ils deviennent ainsi les 11e et 12e Canadiens à joindre les rangs du Corps d’astronautes du Canada. e

Après la mission, la vie continue

4 au 31 mai INSCRIPTION À LA PROGRAMMATION D’ÉTÉ Les inscriptions au Centre des sports pour la programmation été du Service des loisirs communautaires auront lieu tout au long du mois de mai pour le camp de jour, les camps spécialisés et les camps Aventure Ados. Info : 418 844-5000, poste 5226.

31 mai DÉJEUNER DE LA CWL Le dimanche 31 mai, la Catholic Women’s League de Shannon vous invite à une déjeuner maison au centre communautaire de

Bloc-note Shannon, 75 Gosford Road, de 9 h à midi. Coût : 6 $ par adulte, 4 $ par enfant âgé entre 6 et12 ans et gratuit pour les enfants de 5 ans et moins. Info : Cathy Griffin 418 844-1441. CWL BREAKFAST On Sunday, May 31st, the Catholic Women’s League of Shannon will hold a community breakfast from 9:00 am. to 12:00 pm. at the Shannon Community Center, 75 Gosford Road. The price is 6.00$ for adults, 4.00$ for children 6 to 12, free for five and under. Info : Cathy Griffin 418 844-1441.

9 juin LIGUE LA LECHE Toutes les futures mamans, les mères allaitantes, leur conjoint et leurs enfants sont invités aux rencontres gratuites de la Ligue La Leche, qui se tiendront à la chapelle St-Alban (150 rue Hodson, sur la Garnison Valcartier) tous les deuxièmes mardis du mois à 9 h 30. Le thème de la prochaine réunion le 9 juin sera : «Le père et les frères et sœurs du bébé allaité». Toutes les questions en lien avec l’allaitement pourront aussi être posées. Info : Élise, 418 847-5059.

Chaque dimanche CHAPELLE ST-ALBAN Deux fois par mois, à 9 h, il y a un culte liturgique (deux fois en anglais et deux fois en français, chaque mois). Ensuite, il y a un culte évangélique francophone à 10 h 45. Il y a un temps de fraternité entre les deux services. Il y a une étude biblique bilingue les mardis à midi. Il y a un déjeuner mensuel des hommes et des activités pour des femmes. Info : padré Harold Ristau 418 844-5000, poste 6716.

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Each Sunday ST-ALBAN CHAPEL

Every Sunday at 9:00 am. there is a liturgical worship service (two times in English and two times in French every month). At 10:45 am. a French evangelical service

follows. A time of coffee fellowship is held between the two. You are invited to a bilingual Bible study at noon every Tuesday. We have a monthly men’s breakfast and activities for the ladies. Info : padré Harold Ristau, ext. 6716.

Divers PUBLICITÉ DU CFV Les résidents des logements familiaux recevront dorénavant les publicités du Centre de la famille de Valcartier dans le publi-sac du mercredi. Pour ce qui est des publicités dans les logements familiaux de Sainte-Foy, le camelot Pierre-Marc Gagné assurera la continuité de la livraison à domicile. FERMETURE DES PUCES À CONSIGNE Veuillez prendre note de la fermeture des Puces à consignes. Il y aura une vente demiprix le 9 juin de 13 h à 16 h et le reste de la marchandise sera écoulée le 11 juin de 13 h à 16 h. Tous les dossiers seront fermés le 8 juin à 21 h et tout article sera refusé après le 1er juin. TRAVAUX EN COURS ET PRÉPARATION DES TERRAINS La fin des travaux sur le parcours de franchissement d’obstacles est prévue pour le 15 juin. Au Centre des sports, les travaux effectués à la mezzanine (salle multifonctionnelle) devraient se terminer le 18 août. Aussi, les équipements des terrains de sport extérieurs sont en voie d’être installés. Le balai mécanique, pour préparer le terrain, devrait être passé d’ici deux à trois semaines. Info : 418 844-5000, poste 5773. CUISINE CPAC Veuillez prendre note que les cuisines du Centre plein air Castor sont ouvertes sept jours sur sept. Les heures d’ouverture de la salle à manger sont de 5 h 45 à 13 h 30 et les heures d’ouverture de 11 h à 16 h 30.

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Page 12 / Adsum / 21 mai 2009

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TÉMOIGNAGE DE GENS DE CHEZ NOUS Vous avez déjà vécu une épreuve? Vous avez su tirer des leçons importantes de cette expérience? Le journal Adsum vous invite à partager votre témoignage avec ses lecteurs. Aucune obligation. Possibilité d’anonymat si désiré.

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C’ est dans le cadre de l’ op érati on CÉRIUM qu’un groupe d’étudiants en journalisme en provenance de l’ ensemble des universités francophones du Canada ont été invités au Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre (CI SQFT). «D’ici quelque temps, ces étudiants travailleront dans le monde médiatique et possiblement dans l’entourage des Forces canadiennes. C’est donc bénéfique pour nous qu’ils voient de leurs propres yeux ce qui les attend lorsqu’ils auront à côtoyer le milieu militaire», a déclaré le lieutenant Mélina Archambault, officier des

Affaires publiques au quartier général du SQFT. Les 10 étudiants ont assisté à une démonstration d’opération défensive en campagne, à une formation de tir tactique et à une séance de combat sans arme données dans le cadre de l’instruction que fournit le CI SQFT aux militaires. «La visite et les démonstrations auxquelles nous avons assisté aujourd’hui était très intéressantes. L’armée est un monde que nous connaissons peu, c’est comme si c’était secret. Donc c’était très plaisant de voir et d’apprendre ce que les soldats vivent au quotidien», a affirmé Lori-Anne Théroux Bénoni, étudiante en anthropologie des médias.

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Allez, prenez donc quelques minutes pour partager les petits bonheurs que vous apporte votre rôle de père. C’est facile. Envoyez-nous votre texte par courriel (et une photo de vous et vos enfants si vous le souhaitez) à +adsum@forces.gc.ca ou remplissez le formulaire disponible en ligne sur notre site Web à www.journaladsum.com dans la section Concours/Appels à tous. Veuillez indiquer dans le courriel : vos prénom et nom • votre lien d’appartenance à la communauté militaire (militaire, e, civil, conjo conjoint)) • le nombre d’enfants que vous avez et leur âge • un numéro de téléphone où vous joindre le jour

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•

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DATE LIMITE DE PARTICIPATION : LUNDI 8 JUIN *Concours réservé exclusivement aux membres de la communauté militaire (militaires, civils et conjoints) de la Défense nationale de la Région Québec.

Une silhouette à faire tourner les têtes. Le puissant rugissement sous le capot. Le sifflement de la nitro qui s’injecte. L’adrénaline dans les veines quand on enfonce l’accélérateur au plancher. L’univers du tuning est un monde où la seule limite est l’imagination. Une voiture en apparence ordinaire peut devenir un bolide digne des meilleurs films de Hollywood avec un peu de volonté, d’argent et de temps. Découvrez les bolides modifiés de six militaires, qui ont tous la passion du tuning dans le sang.

Des militaires aux p’tits soins pour leur auto Simple, rapide et efficace. Voilà les trois principaux critères généralement recherchés par les militaires quand vient le temps d’aller dans un garage de performance pour modifier leur voiture. Ces trois critères ne sont pas l’invention de l’auteur de ces lignes. Ils viennent plutôt de Steven Dionne, spécialiste du tuning chez Qualité Auto Glaces (QAG), un garage spécialisé en performance automobile situé à deux pas de la garnison. S’il peut se permettre une telle affirmation, c’est que près de 80 % de la clientèle qu’il dessert porte un habit de combat. «À la base, les militaires qui viennent nous voir veulent quelque chose de simple, qui sera installé assez rapidement et qui fonctionnera bien, affirme-t-il. Principalement, les soldats veulent des mags (jantes), des suspensions et des turbos pour augmenter la puissance du moteur. Ce sont les choses qui reviennent le plus souvent.»

À preuve que plusieurs militaires ont attrapé la piqûre du tuning, QAG en est à son troisième agrandissement depuis son ouverture en 1997. Et le film Fast and furious sorti en 2001 n’est pas étranger à la popularité du tuning selon André Champagne, responsable des opérations chez QAG. «Ce film-là est responsable de l’avènement du tuning au Québec», assure-t-il. Alors que le garage était spécialisé dans les vitres d’auto, de plus en plus de clients ayant vu le film sont venus les rencontrer pour acheter des pièces pour modi-fier leurs véhicules. «Les clients nous ont obligés à ouvrir nos œillères et on a répondu à la demande», ajoute M. Champagne.

TROIS CLIENTÈLES Steven Dionne constate aussi que les militaires sont des clients pour qui l’aspect général du véhicule est très important. Ils aiment bien s’occuper de l’aspect esthétique avec l’ajout ou le remplacement d’accessoires. «Ce sont des personnes très attentionnées en général. Ils se procurent beaucoup de produits pour mettre l’auto propre», fait-il remarquer. Selon lui, les militaires qui entrent chez QAG se divisent en trois types de clientèle bien distincts. Il y a le client de base qui est prêt à investir 3000 $ ou moins. «Ce sont des modifications de base. Ils veulent des jantes, une entrée d’air et quelques fois un André Champagne et Steven Dionne de chez Qualité Auto Glaces. turbo.» - Photo : cpl Patrick Blanchard, section Imagerie, Garnison Valcartier

Ensuite, il y a ceux un peu plus sérieux qui dépensent jusqu’à 6000 $. Ceux-ci ajoutent beaucoup plus d’accessoires comme une suspension rabaissée et un bon système audio. Finalement, il y a ceux qui mettent le paquet. Le budget n’a pratiquement pas de limite et les côtés esthétiques et mécaniques y passent. «Ils font forger le moteur (le rendre plus résistant) ou ils le changent carrément», explique celui qui possède une Toyota Cressida dont le

moteur a été remplacé par celui d’une puissante Toyota Supra. AUTRES TENDANCES Si le tuning continue de passionner plusieurs militaires, certains se tournent vers autre chose mais restent tout de même dans le domaine du véhicule. Les gros 4X4, avec une suspension relevée et des énormes roues pour jouer dans la boue deviennent populaires. «On a constaté qu’il y a de plus en plus de militaires qui trippent sur les 4X4 modifiés, signale M. Dionne. Les gars reviennent de mission et ils sont tannés de rouler vite. Ils recherchent quelque chose de plus tranquille.»

Entre prévention et répression À l’instar de leurs collègues municipaux et provinciaux, les policiers militaires qui patrouillent les garnisons ont à l’œil les conducteurs de véhicules modifiés. «Les voitures montées attirent l’attention. Donc, les policiers sont plus portés à vérifier ce type de véhicule», admet d’emblée le caporal Luc Chauret, patrouilleur à la Garnison Saint-Jean. Cependant, le cpl Chauret tient à préciser que le but des policiers militaires n’est pas de faire de la répression, mais plutôt de la prévention. «Il ne faut pas associer policier militaire et contravention. On va souvent opter pour une vérification mécanique plutôt qu’un constat.» «Pour un constat d’infraction que l’on remet, on distribue en moyenne cinq à sept avertissements», fait remarquer le policier qui a patrouillé les routes de la Garnison Valcartier entre 2003 et 2008. Mais la patience a des limites, soulignet-il. Il ne faut pas étirer sa chance sinon

il faudra faire face aux conséquences. «J’ai arrêté et averti sept fois le même conducteur, car sa lumière de plaque d’immatriculation était non conforme. J’ai fini par lui remettre une contravention.» FORMÉS ET ÉQUIPÉS Au même titre que tout autre policier au Québec, les policiers qui patrouillent les bases militaires sont formés et équipés pour intercepter ceux qui contreviennent à la loi. Ils ont en leur possession tout l’attirail nécessaire pour vérifier certains aspects d’un véhicule qui paraît hors norme. La grande majorité des policiers sur les bases militaires ont été formés pour utiliser les photomètres (vitres teintées), les cinémomètres et faire passer le test de la broche (pour les pots d’échappement). Le cpl Chauret insiste pour dire qu’il faut être prudent lorsque l’on modifie sa voiture et qu’il faut prendre connaissance des lois en vigueur. «Il y a une grande SUITE EN P. 16

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Retour dans le temps Des Allemandes et rien que des Allemandes

En avoir toujours plus 15 000 $ ont été investis jusqu’à présent pour redonner une image d’antan à la Mustang Mach-1 1971. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, section Imagerie, Garnison Valcartier

Même si la liste des modifications de sa Audi TT fait près de deux pages, le capitaine Marie-Noëlle Blanchet prévoit en poursuivre la modification. - Photo : Courtoisie

Même si elle a toujours aimé les belles voitures, le capitaine Marie-Noëlle Blanchet était loin de se douter que l’acquisition d’une Audi TT 2001 la ferait plonger dans le monde du tuning. «J’ai toujours aimé les belles voitures, celles qui vont vite. Mais on n’avait jamais les moyens de vraiment se payer quelque chose de bien», lance-t-elle d’emblée. Ce n’est qu’après avoir fait l’acquisition de sa voiture en 2006, en compagnie de son mari, qu’elle a véritablement embarqué dans un projet de personnalisation de sa voiture. «Ça a commencé tranquillement mais ça a fini en gros projet», admet le capt Blanchet. C’est un peu comme une drogue. Quand tu commences, tu veux toujours avoir plus de HP, avoir la dernière nouveauté qui vient de sortir.» Pour arriver à un résultat satisfaisant, le capt Blanchet et son mari ont confié leur voiture à un garage de Toronto pour un an, question de mettre la TT à leur goût. Qu’importe l’argent et le temps investi, le capt Blanchet est catégorique : ça valait la peine. «Quand tu t’assois dans l’auto et que tu la conduis, c’est trippant. C’est indescriptible la sensation que t’as», raconte-t-elle à propos de «son bébé». Le capt Blanchet s’est même laissée prendre au jeu des expositions de voitures modifiées. Avec son conjoint, ils ont pris part à quelques rassemblements où leur bagnole a récolté cinq trophées. «Dans une exposition, l’originalité est importante. Il faut avoir un élément unique pour pouvoir se distinguer des autres.» L’important selon elle, c’est de ne pas modifier sa voiture de n’importe quelle façon. «Il faut s’asseoir et planifier ce que l’on veut faire. De toute façon, si on a tout ce qu’on veut tout de suite ça devient plate.»

À bord de sa Mustang Mach-1 1971, le caporalchef Steve Devin effectue un voyage dans le temps lorsqu’il se glisse derrière son volant. Alors qu’il était gamin, son père a piloté pendant huit ans le même modèle de voiture dans des courses. «J’ai grandi dans cette voiture», dit-il. Et c’est un peu afin de lui rendre hommage qu’il a décidé de redonner vie à ce muscle car. Le cplc Steve Devin baigne dans le monde de la modification de véhicules depuis qu’il est tout petit. Remonter, métamorphoser et transformer, il n’y a presque rien qu’il n’a pas fait sur ses voitures ou 4X4. «On dirait que je ne peux pas m’empêcher de modifier, c’est comme une maladie», admet-il dans riant. Depuis qu’il a acheté sa Mustang en septembre de l’année dernière, il a déboursé 15 000 $ en modifications de toutes sortes et il prévoit déjà d’autres dépenses. «Quand je repense à ce montant d’argent, je n’ai aucun pincement au cœur. C’est ma passion.» Quand il pense à sa Mustang, ce sont l’originalité et l’exclusivité de celle-ci qui le rende si fier. «Ça fait tourner des têtes, c’est sûr», souligne-t-il. Mais la plus grande satisfaction, un peu comme ses autres amis propriétaires de muscle cars, il la retrouve sur une piste d’accélération. «Le feelingd’accélérer avec un char comme ça ne se compare pas avec aucune voiture d’aujourd’hui. C’est le jour et la nuit.» Et quand il n’est pas sur une piste d’accélération la fin de semaine, le cplc Devin part en randonnée avec les autres membres du club de Mustang pour sillonner les routes du Québec. La gang se retrouve pour échanger des informations et parler… de Mustang bien sûr.

Le caporal-chef Steve Devin attend d’avoir finaliser son projet avant de la montrer à son père, qui a longtemps couru à bord d’un modèle semblable. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, section Imagerie, Garnison Le capitaine Marie-Noëlle Blanchet et sa Audi TT lors du salon Sport Compact Performance de Montréal.

Valcartier

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André Gaudreault, section Imagerie, Garnison Valcartier

Le caporal Marc-André Gaudreault est un amoureux des Allemandes… les Volkswagen et les Audi bien entendu. Celui qui a déjà possédé une Volskwagen Jetta VR6 supercharged, une Golf GTI 1991 et une 2003 est aujourd’hui propriétaire d’une Audi A4 Avant 2003 et d’un rarissime camion Rabbit 1982. «C’est de famille, admet le cpl Gaudreault. Mon père a pratiquement toujours eu des Volks et j’ai un frère qui en possède cinq.» Avant tout, celui qui est photographe à la section Imagerie de la Garnison Valcartier aime le style des voitures allemandes en plus de leur donner une petite touche personnelle. «J’ai toujours aimé mettre mon auto à mon goût pour que la voiture sorte de l’ordinaire. Ça fait toute la différence», affirme-t-il. Hasard ou destin, les initiales du cpl Gaudrault forment le mot MAG, le terme anglais pour définir les jantes d’une voiture. «Je suis un petit peu accroché sur les mags. Je les change souvent.» Les roues qui équipent sa Audi sont d’ailleurs la preuve qu’on a affaire à du sérieux. Importée directement d’Allemagne, elles sont uniques en Amérique du Nord. Comme si ce n’était pas suffisant, le cpl Gaudreault a créé le site VWquebec.ca en 2001. Aujourd’hui, ce site qui rassemble tous les passionnés de Volkswagen de la province est rendu à près de 15 000 membres. «C’est un site destiné à l’entraide entre propriétaires de Volks. S‘il y en a un qui a besoin d’un conseil ou d’une pièce, il peut l’inscrire sur le forum et les autres membres vont l’aider», souligne-t-il. Avis à tous, sa voiture est à vendre puisque la famille s’agrandira avec la venue d’un premier enfant. Et pas de souci à se faire pour savoir par quoi il la remplacera. «Un Volks ou un Audi, c’est sûr.»

Importée directement d’Allemagne, les roues qui chaussent la Audi sont uniques en Amérique du Nord. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, section Imagerie, Garnison Valcartier

Une femme dans un monde d’homme Macho l’univers du tuning? Plus tant que ça s’il faut en croire les «filles de char» qui sont de plus en plus nombreuses à affronter les gars sur ce qui a longtemps été leur chasse-gardée. Oubliez l’image de la jolie femme posant sur le capot d’un coupé sport; c’est la tête sous le capot qu’on retrouve ces passionnées des voitures modifiées. «Il y a de plus en plus de filles qui s’intéressent au tuning et on les voit de plus en plus dans les expositions», confirme le capitaine Marie-Noëlle Blanchet. Selon elle, les gars acceptent sans problème les filles en autant «que tu connaisses ton affaire. J’ai déjà vu des filles faire rire d’elles, mais elles ne connaissaient même pas leur voiture».

Bien qu’il a toujours adoré modifier ses voitures, le caporal MarcAndré Gaudreault s’est toujours gardé une limite afin de pouvoir continuer à les utiliser dans la vie de tous les jours. - Photo : cpl Marc-

Cette dernière voit plutôt un avantage à être une femme dans le monde des bolides modifiés. «C’est clair que ça attire l’attention, explique-t-elle. Les gens sont plus curieux quand ils voient une femme à côté de sa voiture et qui peut en parler.» «Je me suis inscrite sur monchar.com et je me suis fait plusieurs contacts parce que les gens trippaient de voir une fille qui avait monté son char.» Elle dit ne jamais avoir senti de regard hautain ou être victime de propos déplacés de la part des autres concurrents lors d’une exposition. «Une seule fois une gang de gars m’a écœurée, mais ça a été la première et la dernière fois que c’est arrivé», admet-elle.

Entre prévention et répression (suite) (...) différence entre les recommandations de la SAAQ et ce que la loi prescrit. La loi a toujours préséance.» COHABITATION Malgré tout, la cohabitation entre véhicules modifiés et police est très bonne aux dires du cpl Chauret. «On a affaire à des gens très réceptifs. Avant même de faire leurs modifications, ces gens-là, je crois, font leurs études, font leur recherche. Généralement, les voitures modifiées sont très bien faites.» Mais il peut y avoir des exceptions. Ce dernier cite le cas d’un conducteur qui avait luimême coupé ses ressorts de suspension et dont la voiture était munie de huit bouteilles de NOS (oxyde nitreux, qui augmente la performance d’un véhicule pour un court laps de temps). «Heureusement, un cas comme ça, il y en seulement cinq ou six dans un été», conclut-il.

Un cadeau qu’il ne regrette pas

Joindre l’utile à l’agréable

Ne réveillez pas le chat qui dort L’intérieur a été en grande partie refait. Des petits téléviseurs ont même été intégrés dans les appuie-têtes des sièges. - Photo : Courtoisie

Au volant de sa voiture, le caporal Martin Lavigne franchi le quart de mille de la piste d’accélération en 12,5 secondes. Et il compte bien améliorer ce chronomètre cet été. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault section Imagerie, Garnison Valcartier

Au premier coup d’œil, la Honda Civic SIR Turbo 1999 du caporal Martin Lavigne peut paraître semblable à bien d’autres voitures montées. Mais lorsqu’il met la pédale au plancher, on s’aperçoit vite qu’elle cache quelque chose sous le capot. Peinturée d’un blanc éclatant avec un capot en fibre de carbone, la petite coupé du cpl Lavigne est ce qu’on appelle dans le jargon du tuning, un sleeper. C’est-àdire, une voiture qui est peu ou pas modifiée esthétiquement mais qui renferme une mécanique d’enfer pouvant rivaliser avec les voitures exotiques les plus rapides. «Premièrement, j’ai choisi le type sleeper pour ne pas attirer le regard des policiers, raconte-t-il en ajoutant que la stratégie fonctionne jusqu’à présent. Une seule fois je me suis fait arrêter depuis que j’ai un turbo et le policier voulait simplement voir ma voiture.» Pour ce dernier, il n’est pas nécessaire de mettre autant d’argent sur le côté esthétique puisque les modes changent et qu’il faut continuellement débourser des dollars supplémentaires pour garder sa bagnole au goût du jour. Le cpl Lavigne avoue trouver son plaisir entre autres dans les réactions des gens devant sa voiture. «Quand j’ouvre le capot de mon auto et que les autres personnes autour la regardent et n’en reviennent pas. Ça me fait tripper de présenter mon projet», s’exclame celui qui a investi près de 40 000 $ sur sa Civic. Au-delà de ces réactions, il adore se retrouver sur une piste d’accélération pour tester les limites de sa voiture. «Les gens voient mon auto et ne s’attendent pas du tout à ce qu’elle performe», dit-il avec un brin de fierté.

Valcartier

Après être entré dans l’armée en 2004, le bombardier François Brunet s’est offert un cadeau qu’il n’a jamais regretté : une Chevrolet Cavalier Z24 qu’il a lui-même remonté. Le coup de foudre a été instantané pour le bdr Brunet. «Dès que je l’ai vu, je me suis dit : il y a quelque chose à faire avec ça.» Celui qui avait déjà une passion pour la modification de voiture a décidé de s’acheter cette automobile dès qu’il a signé son contrat pour entrer dans l’armée. «J’ai toujours aimé transformer les voitures, mais je n’avais pas toujours le budget pour le faire», relate-t-il. La majorité des modifications effectuées sur sa Z24, c’est le bdr Brunet qui les a faites à l’exception de la peinture. «Je suis un gars qui aime bien le travail manuel. (…) Ma voiture n’a pas été dans un garage pour être arrangée, c’est moi qui ai tout fait.» Pour lui, son bolide est une extension de sa personnalité, une façon de montrer qui il est. «C’est ma fierté personnelle», s’exclame-t-il. Une fierté ragaillardie par le fait qu’il y a peu de gens qui modifie une Cavalier. «Les gens sont souvent surpris quand je leur dis ce que j’ai comme voiture. Mais ils la trouvent bien belle quand ils la voient.» Par contre, il ne croit pas un jour que son projet sera final. Comme tout bon passionné, il estime qu’il y aura toujours quelque chose à ajouter ou à changer. «Le tuning change tout le temps. Il faut toujours avoir du nouveau si tu veux impressionner les juges d’un concours», reconnaît-il.

Le caporal-chef Stéphane Ratté a trouvé le meilleur m oye n d e vi vr e s a p a s s i on p ou r l e s voi tu r e s modifiées : il a ouvert son propre garage de performance. Le réserviste du Régiment du Saguenay trouvait «qu’il n’y avait pas de speedshop qui avait du bon sens dans la région». Il n’en fallait pas plus pour qu’il ouvre son propre commerce, Chrome performance, avec son frère dans une bâtisse située à deux pas de son régiment. «Je n’ai qu’à traverser la rue pour m’y rendre», indique-t-il en riant. Pour les deux frangins, il s’agit d’une façon de joindre l’utile à l’agréable. «Ça nous permet de participer à plusieurs événements en plus de faire de la publicité pour notre garage.» Le duo se complète bien. Pendant que le cplc Ratté s’occupe des commandes et des opérations, son frère s’occupe de la mécanique. Celui qui se décrit comme un maniaque de Chevrolet a acheté une Nova SS 1974 de son oncle il y a huit ans et ne l’a jamais quittée depuis. Durant sa mission en Bosnie, il l’a confiée à son frère pour qu’il la retape. «Il avait ma carte de guichet et mon code. Il a eu carte blanche.» Bien qu’il aime s’offrir une petite balade de temps en temps, il trouve son plaisir sur une piste d’accélération. «Quand la lumière passe du jaune au vert, ce n’est pas descriptible ce que l’on peut ressentir. La poussée d’adrénaline est incroyable», raconte-t-il. «Il n’y a rien dans ma vie qui puisse accoter ce que je vis dans ces moments. J’en fais depuis longtemps mais les jambes me shake encore juste avant de peser sur l’accélérateur.»

C’est le côté esthétique qui a surtout été modifié sur la voiture du bombardier François Brunet. - Photo : Courtoisie

Pour le caporal-chef Stéphane Ratté, la poussée d'adrénaline ressentie lorsqu'il enfonce la pédale de l'accélérateur est incroyable. - Photo : Courtoisie

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Les principales modifications de la Honda Civic sont mécaniques. Le moteur d’origine a notamment été remplacé par un moteur B16 A VTECH du Japon. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault section Imagerie, Garnison

Question de joindre l'utile à l'agréable, il a ouvert un garage de performance spécialisé dans les muscle cars. - Photo : Courtoisie

PAROLE D’AUMÔNIER

CHRONIQUE LECTURE

«Partir loin de ceux qu’on aime et revenir, mais se réjouir en celui qui reste éternellement.» Par le capitaine Jason Kouri Aumônier 1 R22eR, pasteur luthérien

Il y a beaucoup de discussions sur les deuxièmes déploiements en Afghanistan, voire même sur les troisièmes et quatrièmes tours. J’étais assis à l’hôpital dans la salle d’attente avec ma fille, et un petit garçon de deux ans demande à sa mère : «Pourquoi papa est parti en Afghanistan?» Sa maman lui répond les larmes aux yeux : «Pour que les petits enfants puissent aller à l’école, et pour aider les gens là-bas à être mieux.» Ce papa revenait de la roto 3-07, et était déjà sur la roto 1-09. J’engage la conversation avec la dame, et puis elle me confie que malgré la difficulté de vivre l’absence, elle soutient complètement son conjoint et la mission. Bravo à ces héroïnes inconnues! Le même jour, un soldat me faisait part de sa frustration : «Padré, on a pris un PSS au risque de nos vies et puis l’armée afghane l’a abandonné parce qu’il n’avait pas une bonne situation géographique. Mais je comprends que c’est cette sorte de guerre…» On part et on revient pour servir notre pays et nos frères en humanité des autres nations. Et cela est une cause juste et noble.

Mais pensons aussi à ceux qui sont si proches de nous : notre conjoint(e), nos chers enfants, nos parents et tous ceux qui comptent pour nous. Ils sont là pendant notre carrière, mais ils le seront encore après. Dans cette perspective, la chaîne de commandement essaie d’éviter à nos soldats le plus possible un troisième tour opérationnel en Afghanistan en demandant à ceux qui n’ont pas encore été déployés de faire un premier tour. Soyons donc solidaires. Et voici le côté spirituel : l’amour de Dieu sera toujours là. Il était là avant notre naissance, pendant toute notre vie, pendant notre carrière, et il sera là pour l’éternité. Dieu sera toujours ton proche. Il te l’a prouvé en te donnant son Fils Jésus comme Sauveur. Quand tous les malheurs te tombent dessus, quand tous t’abandonnent, quand tes péchés s’accumulent comme un tas d’ordures, il t’aime encore et t’invite à recevoir son pardon par le sang de Jésus. Comme il faut souvent les sacrifices des soldats pour ramener la paix et le bien-être dans un pays, il fallait que Jésus le commandant de notre foi se sacrifie pour nous. Il a tué ta mort par sa mort. Car il est allé à la guerre pour toi jusqu’à la croix et il est sorti triomphant du tombeau le troisième jour afin de te donner la vie éternelle. Il t’invite donc chaque jour à recevoir sa paix et sa joie, car lui il reste toujours près de toi pour te garder en son amour.

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Page 18 / Adsum / 21 mai 2009

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L’AFGHANISTAN EN BREF Les Afghans et les vêtements

COURTEPOINTES POUR LES SOLDATS BLESSÉS Le padré Gauthier accepte une courtepointe qui lui est remise par Mary Ewing, coordonnatrice de l’Est du Canada pour «Quilts of Valour». Mme Ewing est venue tout spécialement d’Ottawa pour livrer des courtepointes fabriquées à la main qui seront ensuite remises aux militaires blessés de la région en reconnaissance de leurs sacrifices. L’organisation «Quilts of Valour» a été fondée en 2006 dans le but de démontrer l’appui des Canadiens et Canadiennes envers les soldats blessés.

Presque tous les Afghans portent un perahan tunban, une longue chemise qui descend au genou portée par-dessus un pantalon bouffant serré à la taille par une corde. Beaucoup d’hommes portent une veste ou un veston par-dessus le perahan tunban et les femmes peuvent porter une petite veste, un long manteau ou un châle. En hiver, les hommes se couvrent la tête d’un béret de laine, d’un turban avec kolah (casquette de turban) dont la couleur et le motif sont représentatifs du groupe ethnique de celui qui le porte, ou encore du qarakuli, coiffure en peau de mouton. Dans les grandes villes, particulièrement à Kaboul, les vêtements occidentaux sont de plus en plus populaires, chez les hommes et les femmes. Durant l’époque du gouvernement taliban, les femmes apparaissaient très

Des Afghanes portant le chadiri.

rarement en public et lorsqu’elles sortaient, elles portaient un chadiri (une robe les couvrant de la tête aux pieds), pardessus leurs vêtements. Cette mode est encore suivie par certaines femmes parce que la pression sociale continue d’exister. Source : Internet

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Réponses aux questionnements des familles

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Par Sophie Marmen Travailleuse sociale, coordonnatrice, CRFM Montréal

Ça y est, la plupart des militaires en entraînement depuis des mois sont finalement en terres afghanes. Pour les familles qui restent dans l’attente, le décompte du retour est déjà commencé. Au mois de février et de mars passés, des groupes de soutien ont eu lieu et nous avons pu écouter et répondre aux questionnements des familles. Voici quelques-une des questions les plus fréquemment posées : Q Est-ce normal que je sois plus émotive ou que je ne me reconnaisse plus dans mes réactions? R Oui, des réactions comme l’impatience, la colère, être plus facilement triste ou anxieuse sont totalement normales. Avant et peu après le départ du militaire, vous devez faire face à l’acceptation de sa décision, les inquiétudes constantes, une charge supplémentaire de travail face aux enfants ou à la maison. La personne vous manquera au quotidien et vous devez réapprendre à vivre seul. Il est alors normal que vous réagissiez à cette séparation et à ces changements. Q Pourquoi le militaire est-il plus distant, impatient? R Le militaire s’est entraîné pendant plusieurs mois à cette mission. Une des facettes qu’il lui est nécessaire d’apprendre est le détachement émotionnel. Pour la plupart, cette mission est un objectif de vie important et ils ont hâte de pouvoir enfin mettre en œuvre ce qu’ils ont appris dans la dernière année. Leur focus est donc davantage sur la mission et sur leur équipe. De plus, même s’il se sent triste ou qu’il trouve le départ plus difficile, il se peut qu’il n’ose pas se confier. Démontrez-lui que vous êtes ouverte à l’écouter, mais respecter son silence si celui-ci refuse. Q Où puis-je envoyer mes lettres et mes colis? R Toutes ces informations se trouvent sur le site Web du GSD : www.gsdv.ca. Q Comment dois-je agir avec les enfants ? R Nous conseillons que celui-ci explique les raisons de son départ à l’enfant dépendamment de son métier et de l’âge de l’enfant : «Papa doit partir pour aider à construire des écoles dans un autre pays», «Papa veut aider les militaires à se défendre contre ceux qui leur veulent du mal», «Il y a un conflit entre deux groupes et nous essayons d’aider à ce que le conflit se règle», «Maman doit protéger les femmes et les enfants d’un autre pays». Nous conseillons de ne pas mentir à l’enfant si celui-ci vous demande si le militaire peut mourir. Par contre, il est important que vous mettiez davantage d’accent sur ses moyens de protection : entraînement, casque, veste pare-balle, etc. Pour les plus jeunes, les réactions seront davantage l’ennui de la personne significative. Faites-leur faire un dessin, monter avec lui un colis pour envoyer en Afghanistan, donnez-leur un objet symbolique appartenant au militaire (un portebonheur). Les enfants s’adaptent bien en général. Si vous sentez que son sommeil, son appétit, les notes du professeur changent pendant plusieurs jours, pensez à consulter pour obtenir quelques trucs et conseils et de faciliter leur adaptation. Continuez de suivre nos chroniques tout au long de l’absence. Entre temps, profitez du printemps!

Je ne veux pas déranger les autres avec mes problèmes! Par Sophie Marmen Travailleuse sociale, coordonnatrice CRFM Montréal

Cette phrase, je l’ai entendue des milliers de fois. Je ne veux pas déranger, ils vont me trouver «fatiguante» avec mes histoires, cela ne les intéressera pas, etc. Un grand nombre de personnes ont tendance à s’isoler au moment où elles ont le plus besoin de leur réseau social. Elles n’appellent plus leurs amis, contactent de moins en moins leur famille et se disent qu’il vaut mieux ne pas demander d’aider et s’en sortir seules. Cette tendance à s’isoler et les pensées que je viens de vous énumérer proviennent de plusieurs croyances. Eh oui! Nous avons tous certaines croyances que nous développons au fil des ans et qui agissent comme un filtre de nos pensées et de nos comportements. Première croyance : si je parle de mes problèmes à mes proches, je serai un fardeau Ainsi, je crois qu’ils vont penser que je m’apitoie sur mon sort, que je ne vaux pas la peine qu’on s’occupe de moi, que je fatigue tout le monde. En pensant de cette manière : • je fais comme si tout allait bien; • je m’isole; • je me sens seule; • j’accumule de la tension et j’explose plus souvent; • je suis anxieuse face à ce que mes proches pensent de moi. Deuxième croyance : un des rôles de l’amitié est de s’entraider Ainsi, je crois que mes proches sont aussi là pour m’épauler lorsque ça va moins. Je crois que j’ai déjà été présente pour eux et que c’est un juste retour des choses. Je crois aussi que nous avons tous besoin de compréhension.

LETTRES POUR NOS SOLDATS Au capitaine Jérôme Duguay Félicitations pour ta promotion! On pense fort à toi, particulièrement le 25 mai, jour de ta fête. On aimerait bien être avec toi pour te célébrer. Nous sommes très fiers de toi et on a hâte de te revoir. Bonne fête et bonne journée! On t’aime beaucoup! Émilie, Martine et Dave, Amélie et Rémi, Bibiane et Roger, Élodie et Gérald, Rachelle, Karine et Jeff, Mélanie et Mathieu XXXX

En pensant de cette manière : • je me permets de ventiler à l’occasion et je me sens plus légère; • je crois que j’ai le droit de moins bien aller par moment et que je ne suis pas faible pour autant; • je me crée un nouveau réseau social et je me sens moins seule; • je suis plus calme et patiente. Comme vous le constatez, une personne qui a intégré le fait qu’un des rôles de l’amitié est l’entraide aura souvent plus de facilité à partager avec ses proches les difficultés qu’elle vit. Cette intégration ne se fait pas du jour au lendemain et cette personne a probablement eu des modèles

parentaux qui n’avaient pas peur de nommer leurs difficultés. Par contre, la prise de conscience quant à vos croyances est la première étape à franchir. La seconde étape sera celle de vous tester un peu en nommant, par exemple, à un de vos proches que vous allez un peu moins bien aujourd’hui et que vous aimeriez faire une activité pour vous changer les idées. Cet exemple est simplement un point de départ. Comme vous le constatez, vous n’avez pas besoin de vous étaler en long et en large sur le sujet les premières fois. Osez et vous réaliserez tous les bienfaits que cela vous procurera! Ne restez surtout pas seule à mijoter tous vos tracas.

VOTRE SUDOKU Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.

Au caporal Sabrina Guimont Salut à toi, ma fille J'espère que tout va bien pour toi là-bas. Je m'ennuie beaucoup de toi. Tu es très courageuse. Je suis fière de toi. Tu voulais faire cette mission et ton rêve se réalise. Alors je te souhaite bon courage et fais attention à toi. Et je te dis à bientôt, j'ai hâte de te revoir, il me manque un gros morceau près de moi. Je t’aime beaucoup, XXXXXX De ta maman Lise Vous aimeriez vous aussi faire publier un message pour nos soldats dans l’Adsum? Rien de plus facile! Envoyez-nous votre message par courriel à +adsum@forces.gc.ca.

Voir solution en page 18.

L’énurésie nocturne ou le «pipi au lit» Par Marie-Claude Marchessault Collaboratrice

Papa vient de partir en mission et fiston, qui avait arrêté de faire pipi au lit il y a environ un an, recommence soudainement à mouiller son lit. Vous vous sentez concerné par la situation et cette rechute vous inquiète; ces épisodes vont-ils perdurer, vont-ils devenir plus fréquents et se réinstaller définitivement? Voilà des questions qu’il est normal de se poser. Dans ce cas-ci, il s’agit d’une énurésie nocturne secondaire, c’est-à-dire que l’enfant contrôlait ses urines la nuit pendant au moins six mois et que soudainement, il a recommencé à mouiller. Générale-ment, ce type d’énurésie est souvent associé à des périodes de stress inhabituel ou d’instabilité, comme le départ d’un des parents. Dans une telle situation, il ne faut pas se décourager, mais plutôt, dans un premier temps, mettre en œuvre certaines mesures qui pourraient pallier le problème ou, du moins, diminuer la fréquence des épisodes de pipi au lit. Il pourrait s’agir d‘éviter la consommation de liquides après le souper et d’encourager l’enfant à aller à la toilette avant le coucher. Prenez en note sur un calendrier la fréquence des épisodes afin d’observer la tendance. Si, malgré toutes les précautions prises, l’énurésie semble s’être réinstallée de façon régulière, il existe des moyens simples pour y remédier. Par contre, si vous soupçonnez la présence d’autres symptômes qui pourraient être associés à la réapparition de

l’énurésie (telles des infections urinaires, une soif excessive, une constipation chronique, etc.), une consultation auprès de votre médecin est recommandée. L’énurésie nocturne secondaire ne représente que 20% des cas d’énurésie. L’ÉNURÉSIE PRIMAIRE La forme la plus fréquente est dite primaire, c’est-à-dire que l’enfant n’a jamais pu maîtriser complètement sa vessie la nuit. Si l’énurésie primaire n’est pas accompagnée d’autres symptômes (dans 95% des cas) qui laisseraient soupçonner la présence d’une autre pathologie, ses causes peuvent être multiples : une pré-disposition génétique, une production trop grande d’urine en raison d’une faible production de l’hormone anti-diurétique, une vessie qui ne peut accommoder le volume produit pendant la nuit et un sommeil très profond ne permettant pas à l’enfant de réagir au signal de la sensation de la vessie pleine. Qu’elle soit primaire ou secondaire, l’énurésie nocturne se rencontre fréquemment chez les enfants de 5 ans et plus : entre 15 à 20% des enfants de 5 ans mouillent leur lit, ce pourcentage diminue à 8% chez les enfants de 8 ans, à 3% chez ceux de 12 ans puis à 1% lorsqu’ils atteignent 15 ans. L’énurésie touche deux fois plus de garçons que de filles. Ainsi, seulement au Canada, plus de 200 000 enfants sont aux prises avec cette condition. L’IMPACT CHEZ L’ENFANT L’enfant n’étant aucunement responsable de ses fuites nocturnes, on ne doit

Entre 15 à 20% des enfants de 5 ans mouillent leur lit et deux fois plus de garçons que de filles sont atteints de ce problème. -Photo : Michal Zacharzewski, Stock.xchng

surtout pas le punir. L’énurésie se traduit fréquemment par une baisse marquée de son estime de soi, de la honte et de la culpabilité; vos encouragements, votre compréhension et votre patience lui seront très précieux. L’énurésie peut aussi avoir des conséquences sur le développement social de l’enfant puisqu’il peut se priver de sorties gratifiantes (camps, sorties avec l’école, etc.) pour éviter de coucher à l’extérieur. LES TRAITEMENTS DISPONIBLES Certaines études ont prouvé que le traitement de l’énurésie s’accompagne généralement d’une amélioration de l’estime de soi et d’une diminution des problèmes de comportement. La Société canadienne de pédiatrie recommande dans un premier temps la thérapie par conditionnement à l’aide d’une alarme (appareil avertisseur) puisque c’est la solution qui offre le meilleur taux de réussite. En effet, comme elle vise à apprendre à l’enfant à se réveiller à la sensation de la vessie pleine, les résultats à long terme sont les plus permanents. Le

taux de réussite (entre 70 et 90%) varie selon le type d’appareil utilisé et surtout selon le suivi offert pendant le traitement. Il existe plusieurs compagnies offrant différents types d’alarme et de suivi. Un des modèles d’appareil avertisseur disponibles est assorti d’une culotte détectrice ayant l’avantage de permettre une détection rapide de l’urine, quelle que soit la position de sommeil de l’enfant. De plus, ce mode de détection offre la possibilité à l’enfant de porter une couche par-dessus la culotte détectrice. Il s’agit d’un avantage pour l’enfant qui ne se réveille pas dans des draps mouillés et, pour les parents, cela évite de laver quotidiennement les draps pendant la durée du traitement. Ce modèle d’appareil offre, en plus d’une alarme sonore, un vibreur que l’on dépose sous le matelas et qui permet aux enfants dormant profondément de réagir au déclenchement de l’appareil. Il est à noter que le coût de ce traitement est remboursé à 80% par le régime d’assurance collective de la Sun Life pour les membres des Forces canadiennes. L’autre option thérapeutique la plus fréquemment prescrite est la desmopressine (DDAVP®), un analogue à l’hormone vasopressine sécrétée par le corps et qui diminue la production d’urine pendant la nuit. À cause de son coût élevé et son efficacité moindre que l’alarme, ce traitement n’est pas le premier choix, mais peut, par exemple, être utile pendant un séjour dans un camp. En conclusion, en présence d’énurésie nocturne primaire ou secondaire, il ne faut pas s’«alarmer», mais plutôt trouver la bonne ressource pour vous accompagner dans la résolution de la situation.

Le Centre de la famille rafraîchit son image Par Philippe Brassard Journal Adsum

UNE MAMAN COMBLÉE Mme Isabelle Proulx (3e personne à partir de la gauche), gagnante de notre concours de la fête des Mères, s’est fait remettre ses cadeaux le 15 mai par la rédactrice en chef du journal Adsum, Caroline Charest, qui était accompagnée par les deux principaux partenaires du concours, M. Martin Comeau de Remax Accès (à droite sur la photo), donateur d’un forfait de soins à Duchesnay d’une valeur de 169,95 $, et M. Jean-Pierre Gamache de Royal LePage, donateur d’un certificat-cadeau de 100 $ chez Coiffure Marcel Pelchat.

Le Centre de la famille de Valcartier (CFV) amorce une cure de jouvence, avec la reconstruction de son site Web et un changement de logo. En ligne depuis 2001, l’ancien site Web du Centre de la famille avait mal vieilli. Confronté à l’ère où les sites sont conçus par des professionnels du multimédia, cet espace virtuel devait changer de visage. «Le site n’était plus à jour d’un point de vue graphique, de même que les éléments de contenu», note Dany St-Laurent, agent de liaison et d’information au CFV. Pour ce faire, on a fait appel à une entreprise privée de design Web, les gens du CFV ne bénéficiant pas de l’expertise nécessaire. Le résultat est pour le moment provisoire, car il reste du travail à faire. Normalement, le site devrait être complété vers la fin de l’été, selon M. St-Laurent. «On veut le rendre plus dynamique, avec un peu plus d’informations, mais il n’y a

Le site Web du Centre de la famille a eu droit à une cure de beauté, bien que toujours en construction. - Photo : Internet

personne qui est dédié à l’entretien du site. On avance tranquillement», souligne-t-il. Le produit final devrait inclure un calendrier des activités du CFV, mis à jour régulièrement. D’autre part, le logo du CFV, autrefois vert kaki, a lui aussi changé, passant au bleu. Ces nouvelles couleurs permettent de rafraîchir l’image du Centre.

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risque d’adopter les mêmes comportements. Les enfants sont sensibles aux messages que véhicule, directement ou indirectement, un parent qui accorde une grande importance à l’apparence et qui, de surcroît, est insatisfait de la sienne.

PROMOTION de la SANTÉ

Êtes-vous trop préoccupée par votre poids?

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Deux problématiques reliées au poids se côtoient dans notre société. L’épidémie d’obésité, d’une part. L’obsession de la minceur, de l’autre. Si on connaît et mesure plus souvent les conséquences de l’obésité, l’obsession de la minceur menace elle aussi la santé de nombreuses femmes... et jeunes filles. Environ 57% des adultes et 26% des enfants québécois ont un surplus de poids. Il s’agit d’une augmentation considérable depuis 25 ans. La préoccupation collective face à cette tendance se justifie quand on sait que l’embonpoint et l’obésité augmentent les risques de souffrir de plusieurs maladies : hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, cancer, etc. Cependant, cela ne signifie pas que chaque individu doit développer une préoccupation personnelle à l’égard de son poids! Pourtant, selon un sondage Ipsos Reid mené en 2008, 73% des Québécoises désirent maigrir et 62% ressentent une pression sociale pour rester minces ou pour perdre du poids. Cette source révèle aussi que 50% des femmes de poids normal, et même 21% de celles sous leur poids santé, souhaitent maigrir. Autre fait troublant : 70% des adolescentes font des efforts répétés pour contrôler leur poids ou en perdre. Le plus désolant est que

le tiers des fillettes de 9 ans ont déjà tenté de maigrir. Les médias, la publicité, la mode et l’industrie du spectacle contribuent à créer des normes de beauté mettant en vedette un corps féminin très mince, voire maigre. La quête de la minceur devient une question d’apparence plutôt que de santé. Quand on est davantage intéressé à l’effet des aliments sur notre poids qu’à leur teneur en éléments nutritifs indispensables au bon fonctionnement de notre corps, il y a un problème. L’EFFET PERVERS DES RÉGIMES Pour votre corps, entreprendre un régime amaigrissant n’est pas banal. Celui-ci interprète les restrictions alimentaires comme un danger, et il se défend comme il peut. Entre autres, il protège ses réserves de graisse et il utilise les muscles comme combustible pour fournir de l’énergie. Cette perte de masse musculaire s’accompagne d’une perte d’eau, et elle cause une baisse du métabolisme de base. Autrement dit, le corps dépense moins d’énergie pour accomplir ses fonctions vitales. Une perte aussi minime qu’un demi-kilo de muscle suffit à ralentir le métabolisme de base (énergie nécessaire pour que le corps fonctionne, pour rester en vie), ce que certains régimes draconiens arrivent à faire en peu de temps. Lorsque vous recommencez à manger comme avant, votre corps, qui craint de devoir faire face à une autre famine, en profite pour faire des réserves. C’est ainsi que vous risquez de reprendre le poids perdu, et même davantage. C’est aussi parfois le début de la valse des régimes et du phénomène qu’on appelle «yo-yo» : perte de poids, gain de poids – perte de poids, gain de poids encore plus marqué…

QUELQUES INDICES D’UNE IMAGE CORPORELLE NÉGATIVE

• Vous vous pesez toutes les semaines (ou plus souvent). • Vous aimeriez porter une ou deux tailles de vêtement de moins. • Vous faites de l’exercice par obligation et non par plaisir. • Votre objectif, quand vous faites de l’exercice, est de brûler des calories. • Vous pensez très souvent à la nourriture. • Vous vous sentez coupable quand vous mangez des sucreries, pâtisseries ou autres gâteries. • Vous êtes insatisfaite de votre corps. LE FRUIT DÉFENDU C’est bien connu, les interdits alimentent le désir. Les nombreuses restrictions et interdictions imposées par les régimes entretiennent et augmentent votre envie de manger de ces aliments. Et certains de ceux-ci occupent vos pensées et finissent par vous obséder, si bien que, quand vous «cédez», la rage devient incontrôlable! Le fait de vous priver, même quand vous avez faim, risque de vous faire établir une relation négative et malsaine avec la nourriture. Adieu, le plaisir de manger… TELLE MÈRE, TELLE FILLE Comme parent, vos gestes, vos attitudes et vos paroles ont beaucoup d’influence sur vos enfants. Plusieurs études révèlent que les filles dont les mères s’imposent des restrictions alimentaires ou encore qui mangent par compulsions courent plus de

VISEZ LA SANTÉ! Quand vous avez réellement un surplus de poids, il n’est pas nécessaire de maigrir beaucoup pour obtenir des bienfaits. Une perte de poids de 5 à 10% du poids initial est généralement suffisante pour améliorer la santé. Et, mesdames, sachez que vos rondeurs aux hanches, aux cuisses et aux fesses ne sont pas celles qui présentent le plus grand risque pour votre santé! L’accumulation de poids au niveau de l’abdomen constitue un risque pour la santé beaucoup plus élevé. De plus, les maladies liées à l’obésité sont les mêmes que l’on retrouve chez les gens sédentaires, peu importe le poids. Ce qui implique que la pratique d’activités physiques réduit le risque de maladies chroniques attribuables à l’obésité (diabète de type 2, hypertension, maladies cardiovasculaires et certains cancers), que l’on soit obèse ou pas. Donc, en misant sur la santé plutôt que sur le poids, on gagne sur toute la ligne! Pour plus d’information, passez au bureau de la Promotion de la santé au Centre des sports, local 181-A.

RAPPEL • Si vous souffrez d’embonpoint ou d’obésité, fixez un objectif de perte de poids ne dépassant pas 10% votre poids initial. • Consultez une nutritionniste afin d’obtenir des conseils personnalisés et d’adopter une démarche équilibrée. • Une perte de poids ne devrait pas dépasser plus de 1 à 2 lb (0,5 à 1 kg) par semaine. • Résistez à l’attrait des produits, poudres et autres recettes «miracles» pour maigrir.

SPORTS Marie Danais prêche par l’exemple Par Philippe Brassard Journal Adsum

Tandis que le Québécois moyen passe près de 25 heures par semaine devant son téléviseur, Marie Danais les consacre à son style de vie : l’activité physique. Travaillant à temps plein comme directrice du conditionnement physique et du sport sur la Garnison Valcartier, elle s’entraîne dans ses temps libres, en moyenne trois heures par jour. Son sport favori? Le triathlon Ironman, dans lequel les athlètes doivent nager 3,8 kilomètres, parcourir 180 kilomètres à vélo et terminer la journée par un marathon de 42,2 kilomètres. C’est tout d’abord à l’Université Laval qu’elle prend goût à l’entraînement, durant

son baccalauréat en activité physique. À cette époque, elle participe aux compétitions de natation pour le Rouge et Or. Anciennement réserviste pour les Forces canadiennes, elle prend part à des championnats internationaux de sports militaires au milieu des années 90 : la piqûre est instantanée. Elle a couru dans dix de ces compétitions, en course à pied, en natation, en pentathlon et en triathlon. Mais c’est surtout le triathlon qui l’occupe à partir de 2002, lorsqu’elle devient professionnelle commanditée par Timex. Depuis, elle a participé à 20 épreuves Ironman. En 2006, elle a terminé 22 e à Hawaï, parmi des centaines de professionnels. «Je cours contre des gens qui ne font que ça», rappelle Mme Danais. Cette année durant ses vacances, l’athlète de 38 ans

Le Centre Castor lance un programme junior de golf

Bénévoles recherchés pour le soccer

Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Dès le 27 juin, les golfeurs d’âge junior (12-18 ans) de la région pourront parfaire leurs techniques de jeu avec la mise sur pied d’un programme junior de golf au Centre plein air Castor. Déjà, une douzaine de jeunes joueurs ont signalé leur intention de se joindre à ce nouveau programme de golf, qui sera piloté par le professionnel du club, Jean Mercure. Ce dernier compte bien faire profiter les jeunots qui viendront s’élancer avec lui tous les samedis de ses quelques 40 années d’expérience, et ce, peu importe leur calibre de jeu. Mais ce ne sera pas un camp de vacances prévient le nouvel entraîneur du programme junior. Au menu, M. Mercure a prévu deux heures d’entraînement suivi d’une ronde de neuf trous. «Je veux les amener à se créer des objectifs réalisables pour qu’ils progressent tout au long de l’été», a-t-il souligné. Avant tout, M. Mercure souhaite leur transmettre le même désir de jouer qui l’habite. «Je veux qu’ils deviennent passionnés. Ils auront des devoirs à faire. Ils devront se rendre sur le terrain et dans les champs de pratique pour pratiquer leur technique et corriger leurs défauts.» À travers ce désir de jouer, il veut faire en sorte que les jeunes golfeurs aient une bonne façon de se comporter. «Ils doivent comprendre qu’il faut être respectueux envers les autres adultes et

retournera à Hawaï, où son défi personnel sera d’atteindre le top 20. Elle ira aussi aux compétitions de Lake Placid et de Louisville. Comme directrice du sport, Mme Danais apprécie vraiment son travail civil sur la base. «Pour moi, il n’y a pas de meilleure place au monde, quand tu as étudié en conditionnement physique, que de se retrouver dans une base militaire», avoue-t-elle. Elle encourage tous les gens à intégrer l’activité physique dans leur vie. «On ne demande pas aux gens de s’entraîner trois heures par jour, on demande une heure. Ça peut être deux fois 30 minutes, quatre fois 15 minutes, l’important c’est de bouger», soutient-elle. Le 3 mai dernier, Marie Danais a remporté l’épreuve féminine du 6 e demimarathon international de Québec, terminant le parcours de 21,1 km en 1 heure et 20 minutes. La veille, elle avait pédalé 120 km. Le 23 mai prochain, elle ira au demi-marathon d’Ottawa, pour y défendre son titre de championne 2008.

L’Association de soccer du Mistral Laurentien (ASML) qui regroupe des joueurs et joueuses de la ville de l’Ancienne-Lorette, des quartiers Champigny-Chauveau, Val-Bélair, Courcelette, de Shannon et de Valcartier est à la recherche de bénévoles pour assurer le fonctionnement de diverses activités. De nombreux postes s’adaptant à tous les horaires sont offerts et ils sont disponibles toute l’année. Que ce soit pour quelques heures ou plusieurs semaines, les administrateurs du Mistral Laurentien acceptent tout le monde.

Jean Mercure aura à l’œil le jeu des jeunes golfeurs au Centre Castor afin de les amener à un autre niveau de jeu. - Photo : Simon Baillargeon,

Marie Danais, directrice du conditionnement physique et du sport à Valcartier, et son fidèle vélo en fibre de carbone de 17 livres, fait sur mesure par la compagnie Guru. - Photo : Philippe Brassard, Journal Adsum, Garnison Valcartier

Pour des informations supplémentaires, contactez l’ASML au 418 977-7228 ou sur Internet www.mistrallaurentien.com.

journal Adsum

le terrain. Ici, ce n’est pas un monde d’enfant», a-t-il déclaré. Pour s’inscrire au programme junior, les jeunes doivent obligatoirement être membres du golf Castor. Ils auront droit à 50% de réduction sur le prix d’abonnement au champ de pratique ainsi qu’à un panier de balle gratuit chaque jour. Pour plus d’information, les golfeurs peuvent contacter le Centre plein air Castor au 418 844-3272 aux postes 222 ou 223. Ils peuvent également consulter le www.centrecastor.com.

21 mai 2009 / Adsum / Page 23

SPORTS

Un nouveau logo pour les Lions Par Simon Baillargeon Journal Adsum

Les Lions de Valcartier auront une raison de plus pour rugir lors des prochaines compétitions militaires. Un nouveau logo vient tout juste d’être adopté par la section des sports militaires PSP et viendra remplacer l’autre logo utilisé depuis 1999. L’idée de rafraîchir l’emblème des Lions a été lancée par Martin Dubé, coordonnateur aux sports militaires. La section des sports militaires trouvaient qu’après dix années d’existence, le logo méritait d’être revu.

Pour trouver un logo au goût du jour, M. Dubé a pris le temps d’en regarder des dizaines et des dizaines d’un peu partout dans le monde. Le résultat final est frappant. On a laissé tomber l’écriture du mot «Lions» ainsi que le corps du lion. Il ne reste qu’une tête de lion qui allie les traditionnelles couleurs des équipes sportives de Valcartier. Petit à petit, les différentes équipes sportives devraient voir apparaître ce nouvel emblème sur leur habit. Par compte, il faudra patienter environ cinq ans avant

L’ancien logo disparaîtra peu à peu du paysage sportif de Valcartier.

Le nouveau logo des Lions.

que tous aient des habits tout neufs arborant le nouveau logo. Le remplacement des équipements de sport se fera

de façon graduelle compte tenu des coûts reliés à un tel exercice.

La répétition maximale (RM)

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Par Daniel Guimont Moniteur en conditionnement physique et sports PSP

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Lorsque nous faisons référence au nombre de répétitions maximales (RM) en conditionnement physique, nous parlons du nombre de répétitions nécessaires pour atteindre le seuil d’incapacité momentané, c’est-à-dire lorsque les muscles sollicités ne peuvent plus forcer contre la charge. Une période de repos est donc nécessaire avant de pouvoir recommencer l’exercice avec la même charge. Que ce soit pour un gain en force, en hypertrophie ou en endurance musculaire, il est important d`effectuer les mouvements jusqu’à épuisement. Le corps humain est une excellente machine d’adaptation. Il peut grimper le mont Everest, courir des marathons, soulever des charges extrêmement lourdes, survivre dans des environnements hostiles et tout ça, grâce au système d’adaptation.

Effet physique Nombre de répétition maximale (RM)

Gain en force

Gain en hypertrophie

Gain en endurance

1-2-3-4-5-6-7

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Il faut cependant permettre au corps de s’améliorer graduellement. Un entraînement avec charge maximale impose des limites à notre système avec 2 séries de 15 répétitions par exemple. Avec l’entraînement, le repos et une bonne alimentation, les modifications physiologiques à l’intérieur de nos muscles se produisent et la tâche devient alors plus facile les fois subséquentes. Si l’exercice n’est pas effectué jusqu’à épuisement, aucune amélioration musculaire ne sera provoquée. Il n’y aura que maintien du niveau de force ou d’endurance. Il existe différentes méthodes d’entraînement musculaire. On peut développer nos muscles pour devenir plus fort, plus gros et plus endurant. Il est également possible de La Capitale Sélect* Courtier immobilier agréé

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combiner ces atouts ensembles; force et endurance par exemple. Si un individu veut devenir plus fort, le nombre de répétitions doit se situer entre 1 et 7. Pour prendre de la masse musculaire, il faut effectuer entre 8 et 12 répétitions et pour de l’endurance musculaire, 13 répétitions et plus sont nécessaires. Ces limites ne sont que des guides. Ce n’est pas en effectuant 10 répétitions d’un même geste que l’on développe automatique la masse musculaire. Les répétitions doivent être maximales pour obtenir les bénéfices escomptés. Bref, pour effectuer une vraie répétition maximale, la personne ne devrait pas être physiquement apte à faire une 11e répétition. Avant de modifier vos programmes d’entraînement ou d’y inclure des diètes spécifiques en suppléments, demandezvous si vous effectuez bel et bien des RM. Assurez-vous également d’exécuter les mouvements de façon sécuritaire. Il est inutile de soulever une charge très lourde avec une posture erronée qui peut entraîner des blessures. N’oubliez pas que votre meilleur ami dans la salle d’entraînement est votre GBS (gros bon sens). Bon entraînement!

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