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Adieu

Toutes nos pensées sont tournées vers la famille, les amis, les confrères et consœurs des disparus pour leur apporter un peu de réconfort dans l'épreuve qu’ils vivent. Nos plus sincères condoléances Articles et hommages, p. 4 à 6

Caporal-chef Pat Audet

Caporal Martin Joannette

Soldat Sébastien Courcy

Caporal Christian Bobbitt

Sapeur Matthieu Allard

Ce ne sont pas tous les ados qui passent leur été devant les jeux vidéo. À quelques jours de la fin de leur camp de six semaines sur la Garnison Valcartier, des cadets ont pu jouer les Indiana Jones, le temps d’un avant-midi, juchés à 12 mètres de hauteur dans les Jeux acrobatiques en altitude des cadets (JAAC).

Article en p. 3

- Photo : Philippe Brassard, journal Adsum

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Une vague de modernisation pour les véhicules de l’Armée de terre Par Philippe Brassard Journal Adsum

Le ministère de la Défense nationale a annoncé l’acquisition des véhicules de prochaine génération de l’Armée de terre. Le projet prévoit notamment la modernisation des véhicules blindés légers de troisième génération (VBL I I I ), tr è s u ti l i s é s a u s e i n d u 5 e Gr ou p e -b r i ga d e m é ca n i s é d u Canada (5 GBMC). Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, a annoncé la nouvelle en juillet. L’ensemble des véhicules visés devraient atteindre leur capacité opérationnelle initiale en 2012 et être pleinement opérationnels en 2015. Il est d’abord prévu que le VBL III, qui est largement utilisé par les troupes en Afghanistan, soit adapté aux nouvelles réalités opérationnelles. Conçu en 1999, ce véhicule verrait sa vie utile être prolongée jusqu’en 2035. Selon René Côté, ingénieur au ministère de la Défense nationale, il s’agirait d’améliorer la mobilité et la capacité du véhicule avec un nouveau train de roulement, incluant la suspension et le groupe propulseur. La protection contre les mines et les engins explosifs improvisés sera également renforcée. Puis, l’ergonomie et la performance

de la tourelle seront révisées. Les détails sont toutefois encore au stade de définition. D’après l’annonce du ministère, le projet vise 550 VBL III de l’Armée de terre, avec une option de 80 supplémentaires. VÉHICULE BLINDÉ TACTIQUE DE PATROUILLE L’une des autres nouveautés du projet concerne l’achat d’un véhicule blindé tactique de patrouille (VBTP). Le VBTP viendra remplacer le véhicule de patrouille blindé RG-31, le VBL 2 Coyote, et il servira de complément au véhicule utilitaire léger à roues G-Wagon. Deux versions de ce véhicule seront acquises. La première version servira à la reconnaissance, en remplacement du Coyote. Il sera doté soit d’une tourelle monoplace, soit d’un poste de tir télécommandé, et il accueillera quatre personnes. La deuxième version, le véhicule utilitaire général, sera le nouveau transport de troupes blindé. Ce modèle sera conçu pour un équipage de trois personnes et pourra accueillir quatre passagers. Le projet du VBTP vise l’acquisition de 500 véhicules, avec une option d’achat de 100 autres. VÉHICULE DE COMBAT RAPPROCHÉ Le ministre a également annoncé l’achat de véhicules de combat rapproché (VCR). Ceux-ci seront dotés d’un poids moyen,

Des vieux avions à Québec pour les 100 ans de l’aviation Cinq aéronefs antiques ont pu être observés à l’ aéroport international Jean-Lesage, le 25 juillet à l’occasion d’une cérémonie commémorative marquant le Centenaire de l’aviation du Canada. Les 150 personnes invitées ont regardé les différents modèles exposés à l’intérieur d’un hangar. Les gens ont d’abord pu admirer un Boeing Stearman datant de 1943. Cet aéronef servait pour l’entraînement des pilotes, notamment durant la Deuxième guerre mondiale. Sa puissance moyenne en faisait un modèle idéal pour les pilotes débutants, explique Marcel Deschamps, propriétaire de trois des aéronefs. Le plus surprenant, c’est que cet avion coûtait 2500 $ à l’époque, soit le même prix qu’une voiture de même année, signale-t-il. L’exposition montrait aussi deux modèles Globe Swift, construits en 1946, qui servaient comme avions de tourisme. Inspiré des avions de chasse, ce modèle peu coûteux offrait une bonne performance autrefois. Un autre avion de tourisme, le YAK 18-T, a été acheté en Lithuanie et remonte à 1977. Il avait été bâti en ex-URSS et servait à l’entraînement des pilotes de ligne. Puis, un Cessna 401, construit en 1970, faisait aussi partie des modèles sur place. Il s’agit de l’un des premiers bimoteurs de la compagnie. À la fin de la cérémonie, des pilotes ont démontré que leurs vieux avions peuvent

encore défier la gravité, en survolant l’espace aérien de Québec. L’état de ces «bestioles» doit être «impeccable» au moment des inspections pour qu’ils puissent voler, indique M. Deschamps. Cette cérémonie, qui était la plus importante du Centenaire de l’aviation, s’est tenue sous la présidence d’honneur de Gilles Lamontagne, ancien ministre de la Défense nationale. Elle commémorait donc le premier vol propulsé d'un appareil plus lourd que l'air au Canada, vol qui eu lieu le 23 février 1909. Le point culminant de cette cérémonie était la passation du flambeau honorifique constitué d'une valise contenant des documents d'archives et quelques artefacts. Cette valise a quitté Greenwood en Nouvelle-Écosse le 5 mars dernier, a volé au-dessus du Grand Nord, pour ensuite se rendre à Comox en Colombie-Britannique. Elle reviendra vers l'Est en traversant le pays, faisant des arrêts dans les principales villes canadiennes, jusqu'à son point de départ en NouvelleÉcosse. La valise fut remise au capitaine Patrick Dumont, coordonnateur de l'événement, par Bruce McLeod, représentant de l'Association canadienne de préservation aéronautique. Elle a finalement quitté Québec pour Bagotville, le 30 juillet, en CF-18. Les Amis du Musée de la Défense aérienne de la 3 e Escadre de Bagotville ont également collaboré à l’événement. (P.B.)

Imagerie, Grn Valcartier

fortement protégés et à mobilité tactique. Ce véhicule de combat d’infanterie ne remplacera aucun modèle utilisé actuellement. Il viendra plutôt se greffer au parc de véhicules afin de combler l’écart existant entre les véhicules blindés légers, qui font de 5 à 20 tonnes, et les véhicules blindés lourds de plus de 45 tonnes. Le VCR devrait ainsi peser entre 25 et 45 tonnes. La protection fiable du VCR, combinée à sa mobilité et à sa puissance de feu, seront des atouts pour l’efficacité au combat des troupes. Ce véhicule permettra à l’infanterie de soutenir plus étroitement les chars d’assaut Léopard 2 et viendra équilibrer le parc de véhicules de combat de l’Armée de terre. Les Forces canadiennes ont ainsi planifié l’achat de 108 VCR, avec la possibilité de 30 supplémentaires.

AMÉLIORATION DE LA MOBILITÉ DES TROUPES À cette vague s’ajoute le projet d’amélioration de la mobilité de la force, qui prévoit l’achat d’une flotte d’engins blindés du génie (EBG). Ces EBG pourront appuyer les autres véhicules sur le terrain : leur tâche sera d’enlever les mines, les débris et autres obstacles afin de sécuriser les pistes empruntées par les troupes. Un camion de remorquage pour les grands véhicules blindés (VBD) sera aussi acheté. Les deux véhicules utiliseront un châssis de char Leopard 2 pour la protection de l’équipage en situation de combat. Au moins 13 EBG et deux véhicules de remorquage sont planifiés. Enfin, des outils de mobilité tactique seront ajoutés à l’arsenal des chars Leopard 2, notamment des charrues et rouleaux de déminage.

Des cadets en quête d’aventure Par Philippe Brassard Journal Adsum

La soif des défis, le goût de l’aventure, voilà ce qui animait les cadets rencontrés le 6 août, aux Jeux acrobatiques e n a l ti tu d e d e s ca d e ts (J AAC), à Valcartier. Un peloton formé d’une trentaine de cadets du cours de chef et d’instructeur Aventurier, dont les activités sont centrées sur les expéditions en plein air, ont passé l’avant-midi à faire les singes à 12 mètres de hauteur dans les arbres. La plupart avaient déjà goûté à l’épreuve par le passé et avaient bien hâte de la refaire. C’est dans cet esprit qu’ils ont grimpé dans les plateformes accrochées aux arbres, franchissant des étriers et des billots suspendus, des ponts instables, une liane ou encore des tyroliennes. Évidemment, un harnais solide et des officiers assuraient leur sécurité. Cette activité survenait avant les préparatifs de leur fin de camp, qui dure six semaines. Il s’agissait en quelque sort de la cerise sur leur été. Justin Charette, cadet participant à son troisième camp, a vraiment aimé les JAAC. «Ceux qui ont le vertige ont l’occasion de vaincre leur peur», note-t-il. Il a également dressé un bilan positif de son été parsemé de canot, d’escalade et de randonnées. «Ça me permet de sortir et de relever des défis. De vivre des activités que je ne ferais pas tout seul. Si j’étais chez moi en ce moment, je serais probablement sur l’ordinateur!», avoue le jeune de Gatineau, qui a choisi le cours Aventurier, car il aime le bois. Pour plusieurs, le canot a été le coup de cœur de l’été. Ils ont eu la chance de ramer sur les rivières de la vallée de la JacquesCartier durant quatre jours. Certains ont même observé des orignaux sur le bord de

Un des cadets s’amuse en traversant une longue tyrolienne, à plusieurs mètres dans les arbres. Rares sont ceux qui craignaient les hauteurs : la majorité a complété les deux parcours, qui totalisent une heure. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

l’eau. Leurs journées étaient couronnées par du camping sur divers sites de la vallée. L’adjudant-maître de compagnie au niveau des cadets, Sunny Lefebvre, avait pour sa part plus de responsabilités à assumer, dont celle d’aider les cadets sergents et adjudants dans leurs tâches, de même que de veiller à la discipline. «À la base, je viens ici pour être avec les jeunes. J’apprends à gérer un groupe. Ça développe chez nous de bonnes habitudes dans la vie de tous les jours, comme se lever de bonne heure par exemple», indique le jeune homme de 18 ans, qui vit son sixième camp.

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Deux Globe Swift datant de 1946 décollent sur une piste de l’aéroport international Jean-Lesage le 25 juillet, à l’occasion d’une cérémonie soulignant le Centenaire de l’aviation du Canada. - Photo : cpl Francis Gauthier,

Il y a environ une cinquantaine de véhicules blindés légers de troisième génération (VBL III) sur la Garnison Valcartier. Beaucoup de VBL III seront modernisés dès 2012 afin de répondre aux nouvelles réalités sur le terrain. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Deux membres du 5 RGC sont tués par un engin explosif Le ca p or a l Ch r i s ti a n Bob b i tt e t l e s a p e u r Ma t t h i e u Al l a r d , b a s é s à Valcartier, ont été tués par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED), l e 1 e r a oû t, l or s d ’ u n e p a tr ou i l l e à Kandahar. Un autre soldat canadien a également été blessé dans la tragédie. Vers 15 heures 20, un dispositif de circonstance a explosé à proximité d’un véhicule blindé, emportant les deux soldats dont le travail consistait à trouver et désamorcer des explosifs le long des routes afghanes. L’accident a eu lieu dans le district de Zhari, à 15 kilomètres à l’ouest de la ville de Kandahar. Pour sa part, le militaire blessé a été évacué par hélicoptère à l’hôpital de l’aérodrome de Kandahar, où son état est jugé stable. Son identité ne sera toutefois pas révélée. Le cpl Christian Bobbitt et le sapeur Matthieu Allard étaient membres du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC), ici à Valcartier. Ils servaient en Afghanistan au sein du Groupement tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment. Tout deux étaient considérés comme de grands amis. Le caporal Christian Bobbit était de SeptÎles. Il était âgé de 23 ans et il est né le 12 septembre 1985. Il s’était enrôlé le 10 février 2006. Son arrivée à Valcartier remontait à mai 2006. Puis, il avait été déployé à Kandahar au mois d’avril avec la Force opérationnelle interarmées 1-09 (FOI 1-09). La famille du cpl Bobbitt lui a rendu hommage à la suite de son décès : « C’est avec stupéfaction et tristesse que notre famille a appris le décès de Christian […].Christian était une personne joviale, enthousiaste et empreinte de positivisme, faisant en sorte

qu’il était aimé de tous. De plus, il ne faut surtout pas oublier qu’il avait un grand sens de l’humour : personne ne pouvait faire rire ses amis comme lui. Une chose est certaine, Christian n’avait surtout pas peur du ridicule. On se rappellera toujours de son petit rire moqueur quand il était fier de son coup. À la suite de son départ précipité, notre peine est immense et nous laisse dans un grand vide à combler. Chaque jour où tu étais en Afghanistan, sache que nos pensées et nos prières ont toujours été avec toi et elles le seront pour toujours. Nous t’aimons et nous prions pour toi. Repose en paix». Le sapeur Matthieu Allard venait de Vald’Or et il était âgé de 20 ans. Sa date de naissance est le 4 septembre 1988. Enrôlé le 29 mars 2007, il est arrivé à Valcartier en août 2007. Le jeune sapeur avait été déployé à Kandahar en avril. «Malgré la stupéfaction et le terrible choc de la nouvelle de sa disparition subite, Matthieu a accompli son défi. Il voulait participer à cette aventure et était fier de servir en Afghanistan », a dit sa famille par voie de communiqué. «La famille Allard a toujours été très unie et a offert un appui inconditionnel envers Matthieu. La famille est extrêmement fière de lui, de ce qu’il a accompli, et de l’homme qu’il est devenu», conclut le communiqué. D’après la Presse canadienne, le brigadiergénéral Jonathan Vance, commandant de la Force opérationnelle à Kandahar, a expliqué que les routes sont très fréquentées par les Afghans et que les militaires comme Matthieu Allard et Christian Bobbitt travaillent sans relâche dans des conditions extrêmement dangereuses pour leur permettre de circuler

Caporal Christian Bobbitt

Sapeur Matthieu Allard

librement et sans danger. Les deux jeunes hommes avaient été impliqués dans le désamorçage d’environ la moitié des bombes artisanales découvertes le mois dernier, sauvant des douzaines de vies innocentes en juillet seulement. Les dépouilles mortelles des deux soldats ont été rapatriées le 4 août à la base aérienne de Trenton, en Ontario. Les funérailles mili-

taires du sapeur Allard ont lieu aujourd’hui le 13 août, à l’église Saint-Edmond de Vassan, près de Val d’Or. Celles du sap Matthieu Allard ont eu lieu le 11 août, à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, ici à Valcartier. Ces décès portent à 127 le nombre de soldats canadiens tués en Afghanistan depuis le début de la mission, en 2001.

Le soldat Sébastien Courcy meurt en Afghanistan

Page 4 / Adsum / 13 août 2009

Le soldat Sébastien Courcy a perdu la vie le 16 juillet alors qu’il effectuait des opérations dans le district de Panjwayi, à Kandahar. Pendant une mission anti-insurrectionnelle, le sdt Courcy a marché sur un engin explosif, avant de tomber d’une falaise. L’accident a eu lieu à 17 kilomètres au sud-ouest de Kandahar, vers 6 heures du matin. Âgé de 26 ans, le sdt Courcy était membre du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment (2 R22eR), basé sur la garnison. Il servait en Afghanistan au sein du 2e Groupement tactique du Royal 22e Régiment. Ce dernier s’était enrôlé le 3 juin 2006, à SaintHyacinthe, et avait été muté à Valcartier le 13 octobre 2006. Il avait été déployé en Afghanistan le 1er avril, avec la Force opérationnelle interarmées 1-09 (FOI 1-09). Il en était à son premier déploiement outre-mer. La famille du sdt Courcy a partagé une déclaration à la suite de son décès. «Sébastien, l’annonce de ton décès fut un choc pour nous tous qui t’aimons. Nous avons accueilli la nouvelle avec un immense chagrin et nous savons déjà que le deuil sera une épreuve difficile à surmonter. Même si tu n’es plus près de nous, ta présence se fait encore sentir. Pendant les moments difficiles à venir, les souvenirs impérissables que tu nous as laissés nous permettront de continuer sans toi», a écrit sa famille. «Toujours prêt à rendre service à autrui, tu ne manquais jamais une occasion de faire du bien autour de toi. Sans se tromper, nous pouvons dire que ces gens que tu as aidés se rappelleront du garçon formidable que tu étais. Sébastien, nous t’aimerons éternellement. Au nom de tous ceux qui t’ont connu,

Une belle camaraderie semblait unir le caporal Christian Bobbitt et le sapeur Matthieu Allard, décédés le 1er août en Afghanistan.

Hommage au caporal-chef Pat Audet

- Photo : Caméra de combat des FC

nous souhaitons que ton âme repose en paix», a-t-elle souligné. Au lendemain de sa mort, le commandant de la Force opérationnelle à Kandahar, le brigadier-général Jonathan Vance, a parlé de lui comme d’un soldat «méticuleux, ordonné, fiable et fier de sa personne». La dépouille du sdt Courcy a été rapatriée le 19 juillet à la base aérienne de Trenton en Ontario. Ses funérailles militaires ont eu lieu le 25 juillet, à Beloeil, à l’église Saint-Matthieu (N.D.L.R. : voir l’article «Qu’ils reposent en paix» en page 17 et «Hommage au soldat Sébastien Courcy» en page 6).

Pat était un homme d’une humeur contagieuse, muni d’un entregent exceptionnel. Toujours prêt à dire le mot pour faire rire ses camarades. Pat était un amateur inconditionnel de plongée sous-marine et également un grand voyageur. Il nourrissait ses pensées avec ses nouvelles découvertes lors de différents voyages autant militaires que personnels. Sa passion pour ceuxci était tellement forte qu’on pouvait apercevoir le scintillement dans ses yeux lorsqu’il nous contait ses expériences. Pat était très près de sa conjointe, de sa famille et de ses amis. Il parlait régulièrement d’eux. Il ne manquait pas une occasion de prendre un bon repas en leur compagnie. Grand bonhomme, d’une stature imposante, il n’aurait jamais fait de mal à une mouche. Toujours prêt à venir en aide, il pensait aux autres avant luimême. Très professionnel dans son travail, avec un dévouement exemplaire, il aimait ce qu’il faisait et il était fier de participer à cette mission. Il fournissait constamment un effort additionnel et ses camarades l’appréciaient énormément pour l’entraide inconditionnelle qu’il apportait.

Il avait horreur du travail accompli à demimesure. Il motivait constamment ses confrères à fournir un effort supplémentaire, chose qu’il accomplissait à merveille en utilisant son côté plaisantin. Quand Pat était dans un endroit, tout le monde le savait. Son rire contagieux était une source de motivation pour tous et un moment rassembleur qui renforçait les liens déjà tissés extrêmement serrés au sein de sa section. Sa façon de voir le positif dans toutes les embûches qui se dressaient sur son chemin était tout simplement remarquable et lui conférait une force de caractère à toute épreuve. Force de caractère qui lui a permis de se surpasser à plusieurs niveaux. Pat, merci pour tous les moments passés avec toi. Ta présence était tellement appréciée, tu ne peux t’imaginer. Confrère, frère d’armes, compagnon, camarade, ami, aucun qualificatif ne peut être employé seul pour exprimer notre désarroi. Son départ soudain va laisser un grand vide au sein de l’unité et dans nos cœurs. Pat, de la part du 430, de la 502 (Cadets), de CHF(A), bon dernier vol et veille sur nous.

Deux militaires de Valcartier meurent dans un écrasement d’hélicoptère

Caporal-chef Patrice Audet

Caporal Martin Joannette

Le caporal-chef P atrice Audet et le caporal Martin Joannette ont perdu la vie le 6 juillet dans l’ écrasement d’ un hélicoptère Griffon, à la base d’opérations avancées de Tarnak Val Jadak, en Afghanistan. Un soldat de la FIAS a également été tué et trois militaires canadiens ont été blessés. L’accident s’est produit au moment du décollage, dans la province de Zabul, au nord-est de la ville de Kandahar. Le cplc Audet était membre du 430 e Escadron tactique d’hélicoptères (430 ETAH) et il était âgé de 38 ans. Le cpl Joannette appartenait au 3e Bataillon du Royal 22e Régiment (3 R22 eR) et il avait 25 ans. Tous deux étaient basés ici à Valcartier. Trois autres membres des Forces canadiennes, dont les identités ne seront pas dévoilées, ont été blessés lors de l’accident. Ils ont été évacués par hélicoptère à l’hôpital de la base de Kandahar. L’un d’eux demeure dans un état stable, tandis que les deux autres sont retournés au travail.

«Cette semaine a été extrêmement difficile. Nous ressentons lourdement ces pertes», a déclaré le commandant de la Force opérationnelle interarmées du Canada à Kandahar, le brigadier-général Jonathan Vance, tôt le 7 juillet à Kandahar, selon la Presse canadienne. L’agence de presse rapporte que l’hélicoptère aurait foncé dans un mur de sécurité en tentant de naviguer dans un nuage de poussière. Une enquête est toutefois en cours pour déterminer les causes de l’accident. Le caporal-chef «Pat» Audet est né le 19 avril 1971, à Montréal. Il s’était enrôlé dans les Forces canadiennes le 15 novembre 1988. Il participait à sa deuxième mission en théâtre opérationnel, après un déploiement au Moyen-Orient en 2002. Il avait quitté pour Kandahar vers la mi-avril. «Il a été difficile pour nous d’apprendre la nouvelle du décès de Pat et nous en sommes dévastés. Il nous a quittés digne-

Hommage au caporal Martin Joannette

À notre frère d’armes «Joe» était connu, et il était très apprécié de chaque personne qui avait la chance de croiser son chemin. Il n’avait aucune peur dans l’adversité, il était toujours prêt à marcher de front face aux obstacles qui se dressaient devant lui. Martin était prêt à relever toutes sortes de défis, car nul n’était infranchissable à ses yeux. «Joe» était un homme très courageux, peu importe la mission. Martin en était déjà à sa troisième mission en Afghanistan. Il était même près à revenir pour une quatrième fois afin d’accompagner ses frères d’armes dans cette mission difficile. En ce jour, nous perdons une force et un ami irremplaçable dans nos vies. Maintenant Martin, sache que tu nous as quittés beaucoup trop vite, mais tu as rejoint le prestigieux cercle des véritables héros. Jamais aucun discours ne pourra décrire comment toi, Martin Joannette, tu nous manqueras à nous tous, tes frères d’armes. Repose en paix. Tu seras toujours dans nos mémoires, nos pensées et dans nos cœurs. Comme Martin l’aurait si bien dit : «Currahee!» Je me souviens.

«C’est avec beaucoup de chagrin que nous avons appris le décès de Martin. Ton départ engendrera un vide immense dans nos cœurs. Tu manqueras à coup sûr à ta conjointe et à ta famille, qu’il s’agisse de nous, ou de tes frères d’armes. […] Toutes personnes ayant croisé ta route garderont un souvenir indélébile de toi», a déclaré la famille du cpl Joannette, par voie de communiqué. «Ton père, ta mère, ton frère, tes grands-parents et ton parrain t’ont tellement aimé et ils t’aimeront à jamais», a-telle ajouté. Sa conjointe, Marie-Ève Dionne, lui a également dit : «Mon amour, tu étais le rayon de soleil dans ma vie, toujours présent pour me supporter, me rassurer et voir à ce que je sois heureuse. Crois-moi, tu as réussi! Ton sourire et ta bonne humeur étaient contagieux. La vie était si facile à tes côtés, toujours prêt à aider les autres. Je t’aime plus que tout et t’aimerai toujours». Les funérailles du cplc Audet et du cpl Joannette ont eu lieu respectivement les 16 et 18 juillet. (N.D.L.R. : Voir «Qu’ils reposent en paix» en page 17)

Hommage au sapeur Matthieu Allard Matt, je n’oublierai jamais la première fois que je t’ai rencontré, en avril 2007. C’était le début de notre cours de métier comme «sapeur de combat». Puisque tu ne fais jamais rien comme tout le monde, tu es arrivé en retard et en civil à ta première journée de cours. Pour quelqu’un qui passait trop souvent inaperçu, tu as fait une entrée plus que remarquée. Une autre anecdote qui me revient souvent en pensant à toi, c’est ce fameux matin d’inspection où le caporal-chef est entré dans ta chambre pour ne trouver à ta place que ta C7 qui tenait toute seule debout et toi à quatre pattes dans ton garde-robe pour faire des petits «touch-up» de dernière minute. Je l’ai toujours dit, tu gagnais à être connu! Ce n’est pas pour rien que tu as gagné le trophée de l’esprit combatif, tu as toujours été quelqu’un qui refusait les limites imposées et qui se surpassait. Tu as toujours foncé pour surpasser les attentes et les obstacles qui se dressaient devant toi. Tu étais l’ami de tous et le confident de plusieurs d’entre nous, tu mordais dans la vie à pleines dents et réglais les problèmes mis sur ta route un à un. Tu étais toujours très fier de nous montrer tes nouveaux achats portant le logo de «Jack

Daniels», on savait toujours que tu allais porter ta ceinture Jack ou un de tes t-shirts avec le logo. Tu laisseras quelques projets en suspens : ton 4 Runner que tu voulais monter pour la «trail», et tu avais quitté les «shacks» pour partir en appartement à ton retour d’Afghanistan. Tu nous laisses derrière, mais ta famille, tes amis, tes frères d’armes sapeurs et tous les autres penseront toujours à toi, tu as toujours fait la différence et tu continueras à le faire. CHIMO!

Tes camarades du 51e Escadron de génie

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Le caporal Martin Joannette a joint les rangs en 2001. Après avoir complété son cours de recrue et son cours d’infanterie, il a été muté au 2 R22eR. Quelque temps après, il a été transféré au 3 R22eR pour la montée en puissance de la Roto 1 à Kaboul en 2004. Au retour de la mission, il était grandement intéressé par le parachutisme, alors sans perdre de temps, il est allé chercher sa qualification de parachutiste et a joint les rangs de la compagnie A du 3 R22eR. Vaillant et toujours volontaire, il avait pris part à la roto 4 à Kandahar en 2007 et en était à sa troisième mission en Afghanistan en 2009. Martin Joannette était un gars au cœur d’or; il avait une immense générosité et un esprit d’équipe hors du commun. En fait, il avait le cœur à la bonne place. Il possédait tout ce qu’il fallait pour remonter le moral de ses camarades. Son sens de l’humour incomparable et spontané faisait de lui un incontournable : toujours une réplique célèbre de film ou un qualificatif inédit. Martin était dévoué en tant que fantassin à faire son métier et cela se reflétait chaque jour dans son ardeur au travail.

ment, nous sommes tous très fiers de lui. Il servait son pays avec beaucoup d’honneur auprès de ses frères d’armes en Afghanistan. Empreint d’humour et d’un rire rassembleur, il ensoleillait la vie des gens qui le côtoyaient. Il était très attentionné envers toutes les personnes qui l’entouraient et posait les gestes qui soutenaient ses paroles», a déclaré la famille du cplc Audet par voie de communiqué. «Pat souhaitait plus que tout faire une différence dans le monde et en éprouvait une très grande fierté. Pat nous a quittés en faisant ce qu’il aimait le plus, heureux d’avoir réalisé certains rêves qu’il chérissait tant, être un soldat et servir son pays», a-t-elle conclu. Le caporal Martin Joannette est né le 29 septembre 1983, à Saint-Calixte, au nord de Montréal. Son enrôlement avait eu lieu en avril 2001. Il prenait part à sa troisième mission à l’étranger, après des déploiements à Kaboul en 2004 et à Kandahar en 2008. Il avait été déployé avec la Force opérationnelle 1-09 vers la mi-février 2009.

Hommage au caporal Christian Bobbitt Christian Bobbitt ou pour ses amis tout simplement Bob! Il est difficile de décrire en quelques lignes une personne aussi active et passionnée. Grand gagnant et fonceur, il excellait dans tout ce qu’il entreprenait. Que ce soit dans son travail ou les sports, Bob ne faisait rien à moitié. Bobbitt ne faisait pas juste partie de l’équipe, pour beaucoup d’entre nous il était l’équipe. Certains le considéraient comme notre portebonheur et rares étaient les moments où le moral était bas en sa présence. Son travail exemplaire lui a valu une promotion avancée et il ne fait aucun doute pour ses pairs qu’il était voué à une grande carrière au sein des Forces canadiennes. Bob est né dans un petit village de la Côte-Nord du nom de La Romaine. Loin de tout, il devait faire deux heures de motoneige, une heure d’avion et deux heures et demie de

raquettes pour se rendre à l’école. Au début de son secondaire, il vivait avec trois de ses chums dans une maison d’hébergement pour se rapprocher de son école. Il a donc appris jeune à se débrouiller seul. Après avoir terminé son secondaire, il est allé étudier à Rimouski et par la suite s’est enrôlé dans les Forces canadiennes. Il était à Valcartier depuis trois ans et venait juste de déménager avec sa conjointe dans une maison à Val-Bélair. Il était fan de hockey et parlait souvent des tournois qu’il faisait quand il était jeune. Il était convaincu que les Canadiens allaient gagner la coupe Stanley cette année. On avait plusieurs projets avec Christ dans le futur, il nous a quittés trop vite. Repose en paix notre «p’tit» Christ, nous ne t’oublierons jamais… CHIMO!

Hommage au soldat Sébastien Courcy

Un dernier au revoir pour le soldat Sébastien Courcy Un peloton déployé en opération outre-mer développe une sorte de fraternité qui a beaucoup de ressemblance avec la vie familiale commune que l’on connaît au Canada. Les membres du peloton demeurent ensemble pendant la durée du déploiement et partagent des moments très intenses et aussi très difficiles. Pour les membres du peloton de reconnaissance du Groupement tactique 2 R22eR, un de ces moments difficiles était de dire un dernier au revoir à leur frère Sébastien «Princesse» Courcy. Sébastien est mort au combat en Afghanistan le 16 juillet 2009 à l’âge de 26 ans. C’était un homme fier et professionnel. Seulement deux ans après avoir joint les Forces canadiennes, Sébastien s’était déjà taillé une place au sein

du peloton de reconnaissance, où l’on retrouve les meilleurs soldats du bataillon. Il était facile de travailler avec Sébastien. Sa motivation et son sens de l’orga-nisation étaient contagieux. Il s’entraînait de façon religieuse et était toujours prêt à affronter les défis de chaque opération. Il aimait rire et il nous a tous démontré à quel point il est important de profiter de la vie. Son absence laisse un grand vide au sein du peloton. Mais, nous restons motivés et persévérons à travers les défis, comme Sébastien l’aurait si bien fait. On pense à toi Princesse. Je me souviens Capitaine Benjamin J. Richard Commandant du peloton de reconnaissance, GT 2 R22eR

Hommage au caporal-chef Charles-Phillippe Michaud

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Le caporal-chef Charles-Phillippe «Chuck» Michaud est décédé le 4 juillet 2009, à la suite de blessures subies en opération. Le 23 juin, le cplc Michaud était sur une patrouille avec son peloton dans le district de Panjwayi dans la province de Kandahar, lorsqu’il a été gravement blessé par une mine antipersonnel placée par les insurgés à la suite d’un échange de feu. En garnison, Chuck était un mentor pour les jeunes soldats qui profitaient de son expérience de trois tours opérationnels et des qualifications avancées qu’il possédait. Dévoué à l’entraînement, il a souvent organisé et planifié

des exercices d’opérations en zones bâties et de tir tactique pour ses pairs. Chuck était aussi grandement impliqué dans la vie sociale du bataillon. Grand amateur de hockey, il a donné beaucoup de temps aux équipes du bataillon, ainsi qu’au match annuel entre les soldats/caporaux et les chefs. Bon vivant, il était souvent le personnage central pendant les sorties de peloton. Le décès de Chuck laisse un grand vide au sein de son unité. Nos pensées sont toujours avec sa conjointe et sa famille. Je me souviens. Lieutenant Joshua Makuch Groupement tactique 2 R22eR

Le caporal-chef «Chuck» Michaud, à gauche, avec le sergent Auger.

Trente-cinq ans plus tard, ils se souviennent Par Philippe Brassard Journal Adsum

Tr e n te -ci n q a n s a p r è s l a tr a gé d i e du Camp des cadets 1974, un groupe d e 42 pe r s on n e s pr és entes lor s d e l ’ a cci d e n t s e s on t r é u n i e s p ou r l a p r e m i è r e foi s à Va l ca r ti e r a fi n d e participer à une cérémonie commémorative, le 30 juillet. Le groupe était formé de 37 anciens cadets et de cinq anciens membres des Forces canadiennes, en provenance des quatre coins du continent. Ces derniers étaient accompagnés de plusieurs membres de leur famille. Tous ont en commun le fait d’avoir vécu la tragédie du 30 juillet 1974. C’est ainsi qu’ils ont pris part à la cérémonie du souvenir, qui a lieu chaque année à Valcartier. Le sergent retraité Charles Gutta, qui était adjudant-maître de compagnie à l’époque du drame, a mené les recherches visant à retrouver les anciens cadets et survivants, pour ensuite tenir ce rassemblement spécial. «C’est pour commémorer ceux qui sont décédés, se rappeler ceux qui ont été blessés, et aussi ceux qui restent en arrière pour se rappeler d’eux. C’est un drame désastreux qui ne doit pas tomber dans l’oubli», a-t-il expliqué. L’événement a mobilisé 1500 cadets sur le terrain de parade du camp. Tout près d’eux, se tenait bien droit le groupe de survivants. Des bougies ont ensuite été allumées en l’honneur des six cadets décédés. Dignitaires, membres des familles et anciens cadets ont déposé des couronnes de fleurs devant la pierre commémorative du terrain de parade. Puis, le groupe est allé se recueillir sur les lieux du drame, où une vieille pierre gravée repose toujours. Les gens ont pu y écouter la musique d’une

cornemuse, ainsi qu’une prière. Comme dernier geste, ils ont déposé des coquelicots sur la pierre. Alors qu’environ 6500 jeunes fréquentent des camps de cadets au Québec, Charles Gutta a tenu à rassurer les familles. «En 1974, on faisait des entraînements avec des armes ou pour connaître les explosifs. Depuis la fin des années 70, le programme a été modifié et ces entraînements ne sont plus donnés. Les jeunes sont maintenant formés à devenir des chefs dans la société», a-t-il souligné. Pour Tony Snopek, qui était cadet caporal lors du drame, la cérémonie du 30 juillet avait une signification particulière. «Quand j’ai été contacté pour la cérémonie, ça s’est fait par l’intermédiaire de mon fils sur Facebook, qui porte mon nom de

Environ 1500 cadets ont paradé pour la cérémonie du souvenir. Près d’eux, les anciens cadets se sont tenus bien droits, comme ils le faisaient, il y a 35 ans. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

RAPPEL DE LA TRAGÉDIE DE 1974 Le 30 juillet 1974, 130 cadets accompagnés d’officiers et sous-officiers étaient rassemblés dans le bâtiment de la compagnie D du camp des cadets de Valcartier pour suivre un cours de sécurité sur les explosifs. Vers 14 heures, une grenade éclate, causant la mort de six cadets âgés de 14 et 15 ans, en blessant 29 autres. Yves Langlois, Pierre Leroux, Eric Lloyd, Othon Mangos, Mario Provencher et Michel Voisard sont décédés. Fait tragique, une grenade encore active s’était retrouvée par erreur parmi d’autres explosifs inoffensifs.

DEMANDE DE PARDON (RÉHABILITATION ET U.S. WAIVER)

famille. Dix-sept ans, c’est l’âge que j’avais lorsque ça s’est produit. Dix-sept ans, c’est l’âge de mon fils, 35 ans plus tard», a constaté l’homme d’affaires de 52 ans. Son fils n’avait jamais entendu parler de cette histoire. Même sa femme l’a appris après sept ans de mariage. M. Snopek est donc revenu pour la première fois à Valcartier depuis l’accident, reportant tout ce qu’il avait planifié. «J’étais dans la baraque quand c’est arrivé. Quand il y a eu l’explosion, c’était noir et il y a eu un silence d’au moins dix secondes. On ne savait pas qu’est-ce qui s’était passé», s’estil rappelé. Ce dernier a ajouté que «les souvenirs sont frais comme si c’était arrivé hier» et qu’il «essaie d’oublier». Après la cérémonie, Charles Gutta a mentionné que la journée du 30 juillet fut «un succès». La veille, les anciens cadets s’étaient rencontrés à l’hôtel Le Clarion de Québec et plusieurs familles ont confié à

M. Gutta avoir «fait leur deuil» au sortir de cette soirée «très émotive». Puisque toutes les dépenses ont été payées par le groupe impliqué et qu’il reste de l’argent, M. Gutta entend organiser une collecte de fonds visant à remplacer la vieille pierre commémorative par un monu-ment. Il se donne cinq ans pour mener à bien ce projet. L’organisation de la cérémonie a impliqué le travail de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est) (URSC Est), du commandant du camp des cadets et de son équipe, de même que du comité mis en place par Charles Gutta. Les principaux dignitaires présents sur place étaient le major-général Dennis Tabbernor, chef des Réserves et Cadets, Mgr Jean Pelletier, brigadier-général retraité, le lieutenant-colonel Ryszard Sulik, commandant de l’URSC (Est) et Therry Whitty, directeur général de la Ligue des cadets de l’Armée du Canada.

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Les gens ont silencieusement déposé des coquelicots sur la vieille pierre commémorative qui repose là où se trouvait le bâtiment de la compagnie D autrefois. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Passation de commandement du 12 RBC : un grand succès! Par le lieutenant Michael Vergeer Chef de troupe, esc D, 12e Régiment blindé du Canada

La 22e parade de changement de commandement pour le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) a eu lieu le 19 juin 2009. Pour plusieurs raisons, la parade restera dans la mémoire de tous ceux qui étaient présents. Grâce à l’excellente préparation du sergent-major du régiment (SMR) sortant, l’adjudant-chef Phillipe Turbide, la cérémonie a été exécutée avec brio et empreinte d’une fierté qui était palpable par tous les spectateurs.

Le lieutenant-colonel Steve Lacroix accepte du lieutenant-colonel Stephen Tremblay le guidon du régiment.

PRÉSENTATIONS

Tout d’abord, le commandant sortant, le lieutenant-colonel Stephen Tremblay, a remis quelques présentations avec le commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, le colonel Ménard, et le Colonel du régiment, le lieutenant-général Paul Addy. La première, une Étoile de campagne, a été décernée au cavalier Desjardins pour sa participation à la Roto 5 de l’Op ATHÉNA. Une Décoration des Forces canadiennes a été remise au sergent Jalbert de l’escadron A, pour 12 années de loyaux services. Et finalement, le clou de la cérémonie, une présentation toute spéciale d’un Médaillon des FC à un vétéran de la Deuxième Guerre mondiale, le major à la retraite Edmund «Tojo» Griffiths pour sa carrière exceptionnelle, son service continu avec les FC et son dévouement sans borne à la cause des vétérans. Il est à noter que le maj Griffiths a entrepris personnellement des démarches pour l’envoi d’un char Sherman en Italie afin de souligner la contribution canadienne à cette campagne lors de la Deuxième Guerre mondiale.

La remise du Médaillon des FC au major à la retraite «Tojo» Griffiths en présence du Colonel du régiment, le lieutenant-général Paul Addy, du lieutenant-colonel Stephen Tremblay et de l’adjudant-chef Phillipe Turbide. - Photo : Cpl JMS Raymond

Une fois ces présentations complétées, le lcol Tremblay a appelé à l’avant, pour la dernière fois, le SMR Turbide, afin de passer sa canne et ses responsabilités au SMR entrant, l’adjudant-chef Dave Tofts. Immédiatement après, le lcol Tremblay s’est adressé à son régiment pour une dernière fois et a vanté son travail exceptionnel. Il a souligné les nombreux déploiements pendant son commandement, le travail remarquable de tous les membres et finalement, sa fierté envers tous les accomplissements du régiment. Après ce discours, le lcol Tremblay a passé le guidon, incarnation symbolique de l’histoire régimentaire, au nouveau

commandant, le lieutenant-colonel Steve Lacroix. À ce moment, le col Ménard s’est adressé aux membres du 12 RBC. À son tour, il a également remercié les membres pour leur travail exceptionnel en souli-gnant le fait que plusieurs escadrons avaient été fournis pour les rotations en Afghanistan au cours des deux dernières années ainsi que la contribution constante du régiment aux efforts de développement de la brigade. Il a tout particulièrement mentionné le soutien du 12 RBC qui est apporté à ses vétérans et blessés du théâtre et a tenu à le féliciter dignement. Finalement, le commandant de la brigade a remercié le lcol

Tremblay pour son leadership humain, éclairé et exceptionnel. Le col Tremblay a profité de l’occasion pour annoncer sa promotion au grade de colonel intérimaire pour la durée de son affectation en Afrique. En effet, il sera déployé au début du mois de juillet afin d’agir comme officier de liaison militaire/ chef d’état-major adjoint et commandant de la Force opérationnelle pour la mission Op CROCODILE à Kinshasa en République démocratique du Congo du 3 juillet 2009 au 15 juillet 2010. Immédiatement après, le lcol Lacroix a tenu à faire sa première allocution au régiment. Il a fait l’éloge de l’excellent travail accompli par le lcol Tremblay et a remarqué que le régiment est toujours en excellente santé. Le nouveau commandant a rapidement laissé connaître les trois éléments qu’il juge prioritaires. D’abord, il veut que tout le régiment maîtrise la base de la reconnaissance blindée/des chars ou de tout métier de spécialiste. Deuxièmement, il veut que le bien-être des troupes soit maintenu. Finalement, il a souligné que l’atmosphère de travail doit être plaisante. La parade a été à la hauteur de la réputation du régiment et a marqué le début d’un nouveau leadership. Comme dit l’adage : «Le roi est mort, vive le roi!»

Changement de commandant au QGET Par le caporal-chef Maxime Paquin Chef admin, tp B, Quartier général et Escadron des transmissions 5 GBMC

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Le changement de commandement du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) a eu lieu le 2 juillet au CSEM 3. Le commandant sortant, le lieutenantcolonel Gilbert Blais-Parent, quitte Valcartier pour le Collège des Forces canadiennes à Toronto. Le major Paul Chamberland, le nouveau commandant du QGET, a fait défiler ses troupes pour la première fois devant plusieurs invités et spectateurs. La parade était présidée par le commandant (sortant) du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, le colonel Daniel Ménard. La cérémonie a été très émouvante pour le lcol Blais-Parent et l’adjudant-chef Ghislain Daigle qui lui aussi quitte son poste de sergent-major du QGET pour accepter les fonctions de SMR du QGET FOI-Afg 6-09. Il faut spécifier également que le lcol BlaisParent et l’adjuc Daigle travaillaient conjointement depuis deux ans au QGET et

selon eux, diriger cette unité a été un honneur et leur plus grand défi jusqu’à présent. L’ancien commandant a quitté son unité en disant qu’il a appris énormément durant les deux dernières années, et il a remercié tous et chacun pour leur travail extraordinaire. Il a rappelé que le QGET est toujours à l’avant-garde de la technologie utilisée par les Forces canadiennes et que la bonne réputation de l’unité n’est plus à faire, mais à conserver. Avant de passer le flambeau au nouveau commandant, il a toutefois voulu remercier particulièrement les familles des membres de l’unité, qui appuyaient ceux-ci lors des derniers déploiements, notamment pour les nombreux exercices auxquels a participé l’unité au cours de la dernière année. Pour conclure, un gros merci au lcol Blais-Parent et à l’adjuc Daigle pour leur leadership. Le maj Chamberland s’amène à l’unité en compagnie du nouveau SMR, l’adjudant-chef Mario Martel. Ils devront à leur tour relever les nombreux défis à venir.

Le colonel Daniel Ménard, ancien commandant du 5 GBMC, signe le parchemin de passation de commandement. À gauche, le major Paul Chamberland, nouveau commandant du QGET et à droite, son prédécesseur, le lieutenant-colonel Gilbert Blais-Parent.

UNE VISITE IMPORTANTE

Le commandant de Commandement Canada visite Longue-Pointe Par le caporal Julie Turcotte Quartier général Secteur du Québec de la Force terrestre

Signature des parchemins. De gauche à droite, le colonel Daniel Genest, le lieutenant-colonel Daniel Vermeersch et le lieutenant-colonel James Richardson.

Changement de commandant au service de Soutien du personnel Un autre pilier du temple du 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS) a été remplacé cet été. En effet, le lieutenant-colonel James Richardson, commandant du service de Soutien au personnel (Sn Pers) depuis juillet 2006, a cédé sa place au lieutenantcolonel Daniel Vermeersch, le 7 juillet 2009,

L’adjudant-chef Éric Tremblay remet au lieutenantcolonel James Richardson une reproduction de la statue placée à l’entrée de la Garnison Valcartier.

en présence du commandant du 5 GSS, le colonel Daniel Genest. Cet événement protocolaire, tenu au gymnase de la Garnison Longue-Pointe, marquait une étape importante dans l’existence du Sn Pers puisque c’était la première fois, depuis sa création en 1998, qu’il bénéficiait de la stabilité du même commandant pendant un cycle complet de trois ans. Le lcol Richardson s’est signalé par son implication dans de nombreux dossiers chauds et son dévouement sans borne. Son personnel l’a remercié en lui remettant, par l’entremise de l’adjudant-chef Éric Tremblay, une statuette métallique intitulée «Au revoir» représentant la statue placée à l’entrée de la Garnison Valcartier. Le lcol Vermeersch était le contrôleur de l’Agence de la Défense canadienne, à Kingston, avant d’être muté au 5 GSS. Il promet d’attaquer les dossiers avec autant de fougue et de détermination que son prédécesseur.

Mini-parcours dans les arbres pour les cadets plus jeunes Cet été, les jeunes cadets du camp d’ été de Valcartier ont profité d’ un mini-parcours dans les arbres, grâce au travail de membres du 3 e Bataillon du Royal 22 e Régiment (3 R22 eR). Les cadets plus vieux disposaient déjà d’une épreuve du genre, appelée les Jeux acrobatiques en altitude des cadets (JAAC). Sauf que les jeunes âgés de 12 et 13 ans avaient besoin d’un parcours plus facile pour se familiariser avec les techniques, avant de passer aux choses sérieuses à leurs prochains camps, indique le capitaine Dave Leclerc, officier de l’information du camp. Le nouveau parcours, baptisé mini-JAAC, est la réponse à ce besoin

et environ 1000 cadets pourront en profiter chaque été. Le parcours a été conçu de manière à ce qu’il soit démontable facilement et réutilisable année après année. Il inclut 15 obstacles à près de deux mètres du sol, dont une corde à Tarzan et une tyrolienne. Ce sont des membres du 3e Bataillon, en compagnie de trois membres des Voltigeurs, qui ont rendu le tout possible. Ainsi, le capitaine Colborne, le capitaine Garneau et le sergent Moyen ont conçu le parcours, qui a été installé par le caporal Martin, le caporal Thibeault, ainsi que les soldats Mousseau, Lampron, Lepage, Miller et Tittley.

La Garnison Montréal a eu le privilège de recevoir le nouveau commandant de Commandement Canada, le vice-amiral Bruce Donaldson. La visite qui a eu lieu le 15 juin a permis de lui présenter les opérations et les activités de la Force opérationnelle interarmées Est. Le vice-amiral Donaldson qui est à la tête de Commandement Canada depuis le 13 mai 2009 en était à sa première visite à la base de Longue-Pointe. Le brigadier-

général Guy Laroche a tenu à lui souhaiter personnellement la bienvenue. Chaque jour, sous la responsabilité du Commandement Canada, la Marine, l’Armée et la Force aérienne disposent de quelques 10 000 personnes prêtes à défendre la souveraineté canadienne, ainsi qu’à venir en aide aux Canadiens et à nos voisins du Sud dans le besoin. Pour ce faire, Commandement Canada porte assistance aux autorités civiles canadiennes et travaille conjointement avec ses partenaires continentaux, tel le United States Northern Command.

Le vice-amiral Bruce Donaldson a profité de sa visite pour s’informer sur les nouvelles technologies utilisées. - Photo : caporal Julie Turcotte, Nouvelles de l’Armée Montréal

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2009 Centre de la famille Valcartier

La famille : La force conjointe AVIS DE CONVOCATION Par Mélanie Fournier présidente du conseil dʼadministration Les membres de la communauté militaire sont cordialement invités à assister à l’assemblée générale annuelle du Centre de la famille Valcartier (CFV), qui aura lieu le mercredi 16 septembre prochain de 18 h 30 à 20 h, au centre communautaire, édifice 93, Courcelette. Lors de cette assemblée, il y aura élection des administrateurs et administratrices. Les membres auront également l’occasion de poser des questions sur les services dispensés par le Centre et de faire des suggestions pour les améliorer. Mises en candidature

Un jeune cadet traverse un pont de cordage, l’un des nombreux obstacles du parcours «mini-JAAC», qui dure 25 minutes. «C’est un autre bon défi que nous leur offrons», mentionne le capitaine Maude Picard, responsable des exercices aventuriers du camp des cadets.

Les personnes désireuses de soumettre leur candidature pour le conseil d’administration 2009 doivent remplir le formulaire de mise en candidature, disponible au CFV, au plus tard le 4 septembre, 16 h 30 et rencontrer les membres du comité de sélection.

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Le CFV est à la recherche de personnes, âgées de 18 ans et plus, en mesure d’assumer la responsabilité d’administrateur ou d’administratrice au sein du conseil d’administration. Tout membre de la communauté, qu’il soit militaire ou conjoint/conjointe de militaire ou parents de militaires, peut poser sa candidature.

Exercice TAZ ÉCLAIREUR 38e année, No 5, jeudi 13 août 2009 Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC/Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 8000 copies Éditeur Col Daniel Genest, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 caroline.charest@forces.gc.ca Journaliste Philippe Brassard, poste 6656 philippe.brassard@forces.gc.ca Conseillère en publicité Ginette Demers, 418 871-1274 gdemers@videotron.ca Responsable petites annonces et comptabilité Marie-Josée Simard poste 5598 marie-josee.simard@forces.gc.ca Infographiste Philippe Dionne-Raymond poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.

ABONNEMENT : GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. Pour les autres : 20,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992

ADRESSE : Journal Adsum Garnison Valcartier, bât. 200 C.P. 1000, succ. Forces Courcelette (Québec) G0A 4Z0

Par le caporal-chef Francis Archambault Commandant adjoint son 2, pon 2, cie A, 1 R22eR

Du 6 au 17 juillet, les membres de la compagnie A du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) ont conduit l’exercice TAZ ÉCLAIREUR, qui consistait à exercer les membres de la compagnie sur diverses tâches de navigation. La première semaine consistait à préparer les membres de la compagnie par de l’entraînement d’appoint sur la navigation (révision) et une familiarisation sur le DAGR (Defense Advance GPS Receiver). Durant la deuxième semaine, nous avons conduit un exercice pratique dans les secteurs civils de la réserve de Duchesnay pour confirmer les acquis. Ce secteur, inconnu de la majorité des participants, a contribué au réalisme de l’exercice en les forçant à utiliser uniquement leurs outils de navigations et en augmentant du coup le niveau de difficulté. Bien que l’endroit où l’exercice se tenait nous ait donné du fil à retordre du point de vue logistique, les stagiaires en ont grandement bénéficié. L’exercice était séparé en phases pour varier les niveaux de difficulté : une première phase de jour, en solitaire, avec carte et boussole; une deuxième de jour, en binôme, avec le DAGR; puis une dernière, de nuit, en binôme avec le DAGR. Trois routes étaient définies, mais les participants n’avaient en leur possession que la

LE LIQUIDATEUR Liquider une succession est une expérience qui peut vite se transformer en cauchemar si vous n’êtes pas suffisamment préparé. De plus le liquidateur devra donner suite aux volontés du défunt, que cela plaise ou non à son entourage. Si le liquidateur a besoin de conseils, il ne devrait pas hésiter à consulter un professionnel à chaque étape de la succession car certaines décisions peuvent entraînées des conséquences fiscales et civiles lourdes. En effet, le liquidateur peut être tenu responsable des dommages causés aux héritiers si ces derniers font la preuve qu’il y a eu négligence dans l’accomplissement de ses fonctions. Pour plus d’informations, Ste-Catherine 875-1671 Valcartier 842-4448

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tal, surtout en raison d’une météo pas très clémente. Mais en somme, de bonnes leçons ont été tirées, tel le fait que la navigation demande une précision et une concentration de tous les instants. Les participants ont grandement apprécié l’expérience acquise.

EXPRESS

2010, une année de transition Le commandant des Forces canadiennes à Kandahar, le brigadier-général Jonathan Vance, a prédit des progrès visibles à Kandahar pour la prochaine année, d’après une entrevue accordée au journal Le Devoir et publiée le 1er août. Selon lui, les progrès et la stabilisation dans la région devraient ressortir beaucoup plus clairement en 2010. L’arrivée des militaires et civils américains apportera un nouveau souffle dans le sud du pays, selon lui. Le brigadiergénéral pense que l’OTAN et le Canada ont pour la première fois les moyens de concrétiser leurs ambitions depuis leur arrivée en 2006 : il y a plus de soldats et de civils affectés à la reconstruction que jamais à Kandahar.

Un nouvel avion pour les cadets de Bagotville Les cadets de Bagotville ont reçu le 31 juillet un avion CT-114 Tutor, qui a été donné par le Musée de la Défense aérienne de la base de Bagotville. D’après le Journal de Québec, ce cadeau vient souligner le 40e anniversaire du camp d’été des cadets et du même coup le 100e de l’aviation au Canada. Le CT-114 Tutor est un avion d’entraînement inséré au sein des Forces canadiennes en 1960. L’avion donné aux cadets trônera au milieu du centre d’instruction d’été. Ce sont environ 1500 cadets qui fréquentent présentement le camp des cadets de l’Air de Bagotville.

Consultation sur la construction navale au Canada Le gouvernement du Canada a tenu les 27 et 28 juillet à Gatineau une consultation étendue afin d’élaborer sa stratégie à long terme en matière de construction navale. Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, a souligné vouloir travailler étroitement avec l’industrie maritime durant cette période de planification. Le gouvernement s’est engagé à fournir une flotte efficace de navires destinés à la

TÉLÉPHONE :

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première coordonnée et partaient à différents moments, pour ainsi se promener de point en point le long de leurs routes respectives. Le parcours avait en moyenne 13 kilomètres de distance à vol d’oiseau. On peut en déduire que les participants ont marché au moins une vingtaine de kilomètres par jour. L’exercice a donc été exigeant, tant du côté physique que men-

sécurité navale et aux services maritimes. Les montants pourraient dépasser les 40 milliards de dollars, pour construire plus de 50 grands navires sur une période de 30 ans.

Cessez-le-feu au nord de l’Afghanistan Pour la première fois, la présidence afghane a signé un accord de cessez-le-feu avec des talibans de la province de Bagdhis, au nord de l’Afghanistan, rapporte RadioCanada. Cela survient à quatre semaines des élections présidentielles afghanes. Les talibans se sont engagés à ne pas attaquer les candidats dans la province et à leur permettre d’ouvrir des permanences de campagne. Les talibans auraient accepté l’accord sans poser de condition particulière. La présidence a souligné qu’elle n’attaquerait pas ces talibans tant que cet accord tiendra. Ce cessez-le-feu est le fruit de négociations incluant la médiation de plusieurs chefs tribaux et personnalités influentes de la région.

Grande offensive américaine au sud de l’Afghanistan Le mois de juillet a été marqué par une vaste offensive de l’Armée américaine dans le sud de l’Afghanistan. Cette attaque constitue la première initiative militaire majeure du président Obama depuis son entrée en fonctions. Un groupe de 4000 marines américains a mené à partir du 2 juillet des combats dans la province de Helmand, l’un des bastions talibans au sud du pays. Selon Le Devoir, l’objectif à court terme était d’améliorer la sécurité dans cette région en vue des élections présidentielles afghanes, qui se tiendront le 20 août. À plus long terme, l’offensive visait à établir une stabilité pour permettre le développement économique et politique, regagner la confiance de la population et éventuellement, passer le relais aux forces afghanes.

mercredi 26 août DATE DE TOMBÉE

lundi 17 août

Mario Boilard

Notaire Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

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Les élus québécois derrière les troupes Par le lieutenant de vaisseau Bruno Tremblay Officier d’affaires publiques, Valcartier

Le 20 mai 2009, l’Assemblée nationale du Québec adoptait à l’unanimité une motion de soutien aux troupes pour les militaires de Valcartier déployés en Afghanistan. Le 16 juin suivant, le colonel Daniel Ménard et l’adjudantchef P ierre Marchand, respectivement ancien commandant et sergentmajor du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, étaient invités à l’Assemblée nationale du Québec afin de recevoir officiellement, au nom des militaires d é p l oyé s , l a m oti on d e s m a i n s d u président de l’ Assemblée, M. Yvon Vallières. «C’est avec un grand plaisir que je vous remets aujourd’hui une motion importante adoptée à l’unanimité par les élus québécois en faveur du soutien des troupes de Valcartier en Afghanistan. Notez que si cette motion a trait au travail des soldats du Royal 22e Régiment, elle s’adresse bien entendu à tous les militaires de Valcartier. Nous sommes avec vous de tout cœur», a mentionné le président lors de la remise officielle. Outre M. Vallières, d’autres élus québécois étaient également présents : M. Vincent Auclair (whip adjoint du gouvernement et député de Vimont [PLQ]), Mme Pauline Marois (chef de l’opposition officielle et

députée de Charlevoix [PQ]), Mme Carole Poirier (députée d’Hochelaga-Maisonneuve [PQ]), et M. Gérard Deltell (député de Chauveau [ADQ]). Lors de la remise, le colonel Ménard a tenu à souligner aux élus l’importance d’un tel geste pour le soldat : «Pour la même raison que vous, les militaires exécutent leur travail avec diligence, ils croient en la démocratie et aux valeurs canadiennes. Ce que nous oublions trop souvent, c’est que derrière l’uniforme, il y a un être humain avec ses forces et ses faiblesses. Votre geste de soutien s’adresse directement à lui. Au nom de tous vos soldats qui servent en Afghanistan, merci.» Pour sa part, M. Gérard Deltell, l’un des cosignataires de la motion et député de Chauveau (circonscription sur laquelle se trouve la Garnison Valcartier), a rappelé à tous ceux présents que la motion ne s’adresse pas exclusivement aux militaires natifs de Québec, puisque la Garnison Valcartier accueille des soldats de partout au pays. Le mérite du courage et de l’abnégation dont ils font preuve dans leur travail en Afghanistan leur revient à tous, peu importe leur région d’origine. Entre bonnes mains à Valcartier, le document officiel de la motion sera acheminé cet été en Afghanistan afin d’être remis aux troupes par le brigadier-général Guy Laroche, commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre.

De gauche à droite : M. Vincent Auclair, député de Vimont (PLQ), M. Yvon Vallières, président de l’Assemblée nationale, colonel Daniel Ménard, ancien commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, M. Gérard Deltell (ADQ), député de Chauveau, Mme Pauline Marois, chef du Parti Québécois et chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale du Québec, et Mme Carole Poirier, députée de Hochelaga-Maisonneuve (PQ).

PROCÈS-VERBAL DE LA MOTION ADOPTÉE LE 20 MAI 2009 Du consentement de l’Assemblée pour déroger à l’article 185 du Règlement, Mme Poirier (Hochelaga-Maisonneuve), M. Dupuis, ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Réforme des institutions démocratiques, M. Deltell (Chauveau), et M. Khadir (Mercier) proposent conjointement : «QUE l’Assemblée nationale transmette aux soldats du 22e régiment de Valcartier en Afghanistan notre reconnaissance pour le travail effectué auprès de la population afghane.» La motion est adoptée par le vote suivant : Pour : 115 Contre : 0 Abstention : 0

Le DVD de soutien aux troupes prend son envol Par Philippe Brassard Journal Adsum

Le caporal Sylain Lafrenière et son frère Christian montrent des copies du DVD d’appui aux troupes «On vous suit», qu’ils ont concocté pour la troisième année consécutive. - Photo : Courtoisie

fier leur appui aux troupes et les faire rire du même coup. Parmi eux, le «soldat Gyaume», membre de Black Taboo, et l’humoriste Pascal Babin. Ajoutons au contenu des présentations inédites de CHEQ-FM et de Vétérans UN/NATO Canada, qui tentent à leur manière d’égayer le moral des troupes. Au bout du compte, la production du DVD aura nécessité des centaines d’heures de filmage et de montage. Cela représente plus de 30 heures de matériel vidéo. D’ailleurs, les deux fondateurs du projet

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ont reçu l’aide appréciée du sgt Bruno Turcotte sur le plan administratif, pour des contacts et des images de l’Afghanistan. Le cpl Pat Raymond, qui a fait de la promotion radio, et Isabelle Daoust, pour l’aspect infographie, ont également donné un bon coup de pouce. À noter que le DVD «On vous suit» est en vente au centre Canex, au dépanneur Canex (côté Tim Hortons), ainsi qu’au Qualité Auto de la garnison. Les profits générés par la vente serviront à courvrir une partie des frais de production.

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13 août 2009 / Adsum / Page 11

La troisième édition du DVD «On vous suit», qui vise à remonter le moral des troupes déployées, a été lancée le 31 juillet au Club de golf de ValBélair. Envoyé à Kandahar en 3000 copies, le disque devait arriver en théâtre vers le 10 août. Le DVD offre un contenu encore plus élargi que les éditions précédentes et dure près de quatre heures. Jamais deux sans trois, le caporal Sylvain Lafrenière, des Nouvelles de l’Armée, et son frère, Christian Lafrenière, ont travaillé bénévolement à la réalisation du projet pour la troisième année de suite. «Le but est de soutenir moralement nos troupes, leur donner une tape dans le dos et leur dire “on pense à vous”. En même temps, on veut soutenir leurs familles», explique le cpl Lafrenière. D’abord, on y retrouve plus de 50 capsules-vidéo appelées les «Minutes du cœur». Que ce soient des familles de militaires, des employés de la garnison ou des commerces qui l’entourent, ces capsules ont permis à toute sorte de monde d’envoyer des ondes positives aux soldats déployés. Le cpl Lafrenière a notamment filmé une activité des familles à la cabane à sucre, où tous ont pu prendre la parole. Même des personnalités connues, comme le golfeur Mike Weir, l’ex-gardien vedette Patrick Roy et le maire Régis Labeaume, ont pris le temps d’enregistrer une capsule. La participation des gens a d’ailleurs été beaucoup plus forte pour cette édition. «Cette année, plus de gens nous ont appelés pour que nous allions couvrir leurs activités. Je pense que les familles ont besoin de s’exprimer», constate le caporal. Dans le contenu musical du DVD, on trouve au menu deux vidéoclips de chansons-thèmes composées et chantées par Christian Lafrenière, accompagné par le groupe Armand Guindon. Le premier vidéoclip, qui s’intitule le «Patrouilleur du désert», montre les musiciens qui jouent en studio. Ces images alternent ensuite avec des scènes filmées partout sur le

territoire de l’Afghanistan par le sergent Bruno Turcotte. Le deuxième vidéoclip, «On vous suit», montre des gens de la Garnison Valcartier et ses alentours, en alternance avec des images de l’Afghanistan. On peut également y voir des visages connus, dont Kaïn, Yelo-Molo et Noir Silence, qui ont collaboré. En outre, un «making of» du tournage de ces vidéoclips au studio Son Imagerie à St-Jérôme sera inclus. Toujours dans le volet musical, on peut voir des performances du groupe Black Taboo, très impliqué dans le projet et qui a participé au lancement du DVD. La chanteuse de renommée internationale Angel Forest y interprète aussi la chanson Wish You Were Here, de Pink Floyd, dédiée aux soldats. L’onglet humoristique présentera pour sa part un spectacle d’humour et des capsules drôles. Les artistes ont choisi de performer des numéros inédits pour signi-

Cours de tireur d’élite élémentaire Par les caporaux Gosselin et Messier Candidats

Le cours de tireur d’élite de base s’est déroulé du 14 mai au 16 juillet sous la supervision du 1er Bataillon, du Royal 22e Régiment (1 R22 eR). Plusieurs candidats ont été mis a l’épreuve, tant physiquement que mentalement, lors de ce cours comptant parmi les plus exigeants des Forces canadiennes. Un pré-cours de trois semaines a d’abord été effectué afin de sélectionner les candidats aptes à faire le cours et préparer adéquatement les stagiaires, favorisant ainsi le taux de réussite. Le cours s’est échelonné sur neuf semaines. Le déroulement a débuté par deux longues semaines de théorie en classe avant d’enchaîner avec des pratiques et des évaluations sur le terrain. Tir conventionnel, tir de campagne, jugement de distance, capacités d’observation et techniques de tactique à l’indienne ont fait partie du programme. Les stagiaires ont ainsi pu se familiariser avec le matériel utilisé lors des interventions du tireur d’élite tel que la lunette d’observation 20X, les jumelles et la C-3.

Un membre du 1 R22eR, armé d’une C9, se prépare à débarquer lors du déploiement en bateaux d’assaut sur le lac Saint-Joseph

Tous ces efforts leur ont permis d’atteindre les objectifs du cours qui étaient d’effectuer une observation détaillée et minutieuse ainsi que d’atteindre une cible potentielle jusqu’à 800 mètres de distance, tout en restant dissimulé, et en se souciant des conditions météorologiques et de l’environnement. Un exercice final de trois jours a été effectué en étroite collaboration avec le

Les voyez-vous? Des tireurs d’élite camouflés en position de tir lors du stalking final au champ de tir Trois-Rivières.

peloton de reconnaissance du 1 R22eR. L’exercice a commencé par un poste d’observation dans un secteur civil qui avait pour but de récupérer des informations cruciales pour le déroulement de l’exercice. Transportés par bateaux d’assaut grâce à la collaboration du 5 e Régiment du génie de combat, les candidats ont poursuivi l’exercice par une insertion à partir

d’un secteur civil du lac Saint-Joseph. Une rencontre avec un partisan a eu lieu afin d’informer les stagiaires sur la mission à venir. Par la suite, les déplacements se sont faits de nuit. Des postes d’observation ont été effectués afin de déceler les habitudes de l’ennemi et de cibler le personnel clé. À l’aide des informations recueillies, les stagiaires devaient utiliser la technique de tactique à l’indienne afin de s’approcher de l’ennemi et d’abattre les cibles. Ils devaient par la suite faire un désengagement vers des territoires amis. Ce n’est qu’après cette dernière étape éprouvante que les stagiaires ont pu ressentir la satisfaction personnelle du travail accompli. Au total, 16 candidats ont obtenu leur qualification de tireur d’élite élémentaire.

COMPÉTITION DE TIR AUX ARMES LÉGÈRES DES FORCES CANADIENNES

Une occasion à ne pas rater pour les tireurs réservistes

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Par le capitaine Paul Saccà Officier des Affaires publiques, 35e Groupe-brigade du Canada

La compétition de tir aux armes légères des Forces canadiennes aura lieu du 14 au 20 septembre aux champs de tir Connaught, en banlieue d’Ottawa. C’est le 35e Groupe-brigade du Canada qui a été chargé du mandat d’entraîner et de déployer l’équipe de tir de la force de Réserve du Secteur du Québec de la force terrestre (SQFT). La formation représentant le SQFT sera composée de sous-équipes de C7 et de pistolet 9 mm. Étant donné le calibre élevé de cette compétition, les volontaires devraient avoir au minimum obtenu la qualification de tireur de précision (39/49) lors de l’ÉTAP 3 de leur NIAC C7. Les réservistes intéressés n’ont qu’à mani-fester leur intérêt à leur chaîne de commandement qui assurera le suivi de leur candidature. Cette compétition de haut niveau se veut non seulement une occasion exceptionnelle pour les compétiteurs de participer à un événement d’envergure, mais également le tremplin idéal pour faire sa marque en vue de prendre part à des compétitions internationales.

Suivez les troupes! Le journal Adsum vous informe, un mercredi sur deux, sur des sujets qui vous concernent !

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ENTRETIEN INTERCONTINENTAL

Nous sommes des « free-runners» - PADRÉ MARTINE BÉLANGER Par Daniel Rancourt Journal Servir

Saint-Jean-sur-Richelieu, mardi 23 juin 2009, 10 h 25. À Kandahar, il est 18 h 55. Padré Martine Bélanger a eu une dure journée. «Nous avons eu des “ incidents” aujourd’ hui, avec des blessés graves», confie-t-elle au bout de la ligne téléphonique. «Notre rôle en est un de premier répondant. J’ai passé une bonne partie de la journée au chevet de nos blessés puis avec le personnel médical», ajoute-t-elle. Le major Martine Bélanger est agente de pastorale et aumônière laïque du Groupement tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment de Valcartier à la base aérienne internationale de Kandahar, en Afghanistan. Membre des Forces canadiennes depuis une douzaine d’années, elle en est à la moitié de son séjour en Afghanistan. Où elle constate que le travail en théâtre d’opérations est fort différent de celui en garnison. «Ici, tout va à 100 milles à l’heure, tout est accentué. Sur le plan de la santé, des émotions, on dirait qu’on est plus malade, qu’on se sent plus seul que si on était à la maison. La distance, les différences de culture, l’inconnu y sont pour beaucoup… On fait notre travail aussi professionnellement qu’à la maison, mais c’est plus intense. Les journées semblent plus longues et le temps passe vite.» MINISTÈRE DE LA PRÉSENCE ET RÉSILIENCE

Les aumôniers, ou les padrés comme on les appelle, offrent un soutien religieux, mais aussi de l’aide spirituelle, morale et éthique. «Un ministère de la présence, cela signifie être à l’écoute, être là où les soldats sont, tant l’état-major que les soldats sur le terrain. Nous sommes des free-runners, des témoins, assumant une présence et accompagnant les soldats où qu’ils soient, lors des repas, des pauses, parfois

bouleverse à jamais et les renvoie à leur propre mort. Dans un tel contexte, il n’est pas rare d’observer un besoin soudain chez le soldat de vouloir être seul pour méditer, prier, venir à la messe, de vouloir comprendre le sens des religions, de lire la Bible ou même le Coran. Nombreuses sont les demandes pour obtenir un chapelet, une médaille représentant un Saint, une image de la Vierge, etc. Ces objets prennent alors un nouveau sens pour eux : une protection contre l’adversaire, un porte-bonheur, une bénédiction, une sécurité affective, etc.» Padré Bélanger ajoute : «La religion permet à un individu de se connecter à un système de valeurs précis par des rituels (prières, sacrements, rites d’initiation, chants, etc.) à une force extérieure qui le dépasse. Par ces rituels, l’être humain peut nommer cette force : Dieu, Allah, Bouddha. Le nom importe peu. Par cette connexion, nous pouvons donner un sens à notre vie et y trouver force et courage pour traverser les épreuves et les grands passages de la vie. D’autre part, la spiritualité est une prise de conscience, une ouverture et un dialogue d’un individu face à sa dimension intérieure : le cœur et l’âme. Lieux où s’entremêlent le sens profond et parfois caché de notre identité et nos aspirations les plus profondes.» MESSAGE

À droite, le padré Martine Bélanger en compagnie de l’adjudant-chef MacDonald de l’Équipe de liaison et de mentorat opérationel (ELMO) lors d’une activité sociale. - Photo : major Martine Bélanger

en convois… Pour parler, jaser, écouter… Je suis disponible, le jour, le soir, la nuit… Pour rassurer, susciter des discussions, répondre à des questions…» «En théâtre d’opération, la quête spirituelle se traduit chez le soldat par des questions et des réflexions sur des sujets comme le sens de la souffrance, la mort, la foi, la justice, etc. Dieu existet-il? Pourquoi la guerre? Pourquoi la souffrance humaine?...» Padré Bélanger poursuit : «Le soldat prend conscience, dans un contexte de stress opérationnel et d’éloignement, de l’importance des liens familiaux, des amis, la stabilité affective, la richesse et

l’abondance que nous avons au Canada, etc. Le sens de la mission est souvent remis en question lorsque le soldat est confronté à la mort ou à des blessures physiques graves d’un frère d’armes. Tout bascule alors et avec raison. Mais très vite, il faut retrouver le focus opérationnel et continuer. C’est ainsi que l’entraînement à la résilience prend tout son sens. Il s’agit de la capacité du soldat de rebondir suite à un choc, à un stress émotionnel important. Toutes ces questions bouleversent et forcent les militaires à s’interroger et à questionner leurs valeurs. Ils côtoient la mort de leurs confrères de près et cela les

Avant de se quitter, padré Bélanger a-t-elle un message à transmettre à nos lecteurs? «Oh oui, c’est important de le dire aux gens, aux conjoints, aux enfants, aux parents, aux amis… Tous les gestes qu’ils posent pour soutenir, pour appuyer nos troupes sont importants. Les messages qu’ils envoient, les encouragements, les prières qu’ils font, les paquets ou les petits cadeaux aussi simples soientils, les petits mots qui les accompagnent, c’est très puissant. Si vous saviez comment c’est important pour tous nos soldats. Merci du fond du cœur pour ces appuis. Les gars et les filles n’arrêtent pas de me le dire : si ce n’était pas de l’appui et du soutien des miens, je ne sais pas si je serais capable de tenir le coup.» Padré Martine Bélanger sera de retour à la Garnison Saint-Jean vers la fin du mois d’octobre.

Opération de contre-insurrection Par l’adjudant Pat Chartrand Compagnie A, Groupement tactique, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Lors des opérations de grande envergure, il arrive que de bonnes idées émergent du plus bas niveau. C’est la clé de la stratégie de la contre-insurrection. Ainsi, des idées venant de la compagnie A ont abouti à une opération conduisant un de ses pelotons au village de Belanday.

PERTE STRATÉGIQUE POUR L’ENNEMI Départ de la patrouille conjointe pour sécuriser la ligne de front entre le secteur sécuritaire et la zone tampon qui nous sépare des insurgés. DU PEUPLE La patrouille a été menée par le caporal Tremblay de la compagnie A du Le village de GT 2 R22eR à Belanday. Belanday était consi-

déré comme étant aux mains des insurgés. Lors des premières patrouilles, on aurait cru que le village était désert. Dix jours après, les gens sortaient de leur habitation pour nous serrer la main, nous offrir le thé et le repas. Notre PSYOPS s’est occupé du volet des shuras (réunions) et maintenant le Malik (chef du village) et ses deux attachés, dont un ancien moudjahidin, nous ont assurés de leur coopération dans la défense du village. Nous apportons des projets, des emplois ainsi qu’un climat sécuritaire de façon rapide et concrète. Résultat : aucune bombe d’artillerie n’a été tirée, et ce village stratégique est maintenant de notre côté participant activement à la position de blocage, qui est essentielle afin de perturber les activités des insurgés dans la région. Une perte stratégique pour l’ennemi du peuple. Autre défi tout autant ambitieux, nous devons servir de mentors pour des policiers afghans qui étaient laissés à eux- mêmes sans soutien. Ces policiers ne sont plus payés depuis des mois et possèdent très peu de munitions. Venant de différentes parties du pays, ils sont hazaras, tadjiks, turkmènes. Ils parlent le dari, le farci, mais pas le pash-

to, langue de la population locale. Ils sont heureux de nous voir arriver. Nous leur expliquons nos stratégies et les effets désirés. Ils font partie de nos opérations de combat et de nos patrouilles, et ils font le pont entre nous et la population. Nous formons une équipe, nous sommes seuls avec des idées qui émergent du plus bas niveau et ça fonctionne; les résultats positifs surviennent rapidement. Notre principe d’opération est basé sur la flexibilité et la mobilité, une grande compréhension de la population locale, l’abandon des préjugés et la recherche de solutions pour atteindre les effets désirés. Cela favorise la coopération avec les habitants locaux dans l’accomplissement de nos tâches. Les membres de la compagnie savent qu’ils sont loin du confort de KAF, mais d’un autre côté, ils sont conscients de leur chance de faire partie des rares individus à pouvoir vivre cette expérience d’immersion avec un peuple extraordinaire qui démontre une volonté de s’allier à nous pour la réussite de notre mission.

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Ce village est situé sur la ligne de front qui constitue une position de blocage sur une route qui traverse les districts de Dand et de Panjwai. Cette route est la principale route d’accès vers la ville de Kandahar. Le groupe au village est composé d’un peloton d’infanterie, d’un poste de commandement de compagnie, d’une section d’ingénieurs, d’une équipe médicale avec ambulance ainsi que d’un détachement de COCIM et PSYOPS. Cet amalgame est essentiel à la réussite de notre mission. Nos opérations comportent plusieurs volets : patrouilles de combat, et établissement de liens directs avec la population locale pour les mettre de notre côté en créant des projets de reconstruction et en assurant la sécurité des habitants.

Les remorqueurs remorqués Par le caporal Martin Gagnon Technicien en véhicules, son RG-31/TLAV, cie Maint, ÉSN 1-09

La section RG-31/T-LAV de la compagnie de Maintenance de l’Élément de soutien national (ÉSN) travaille à Kandahar Air Field (KAF) et est responsable du remorquage des véhicules de toutes les nations qui opèrent à l’extérieur des environs de KAF. Le 3 juin, le caporal Marc-André LesageTremblay et moi étions de service de remorquage. Vers 12 h 45, nous avons reçu un appel pour aller récupérer deux véhicules britanniques enlisés dans le sable à environ quatre kilomètres de KAF. Nous nous sommes rendus au Centre des opérations logistiques pour prendre les renseignements sur l’opération que nous devions effectuer. Nous avons ensuite rejoint les Britanniques qui devaient nous escorter jusqu’au point de récupération. Grâce à notre véhicule de récupération à

chenilles (MTVR) et à son puissant treuil, tout devait se passer sans embûche et nous devions revenir à temps pour le souper. Après 20 minutes de route, nous sommes arrivés sur les lieux de la récupération. Il s’agissait d’un grand champ traversé d’une petite route sinueuse. Tout près, il y avait un petit village de nomades. Nous avons rejoint le lieutenant britannique en charge et il nous a demandé de débuter avec le véhicule le plus éloigné. Moi et mon collègue mécanicien avons ensuite discuté de la manière dont nous allions procéder. L’exécution devait être très simple. Nous avons placé notre véhicule à 20 mètres du véhicule que nous avions l’intention de tirer avec notre treuil. Bien installé sur la route, nous n’avons eu aucune difficulté à sortir le premier véhicule du champ. Nous nous sommes ensuite replacés pour le deuxième véhicule. Après avoir déplacé le MTVR de quelques mètres, le véhicule est resté coincé dans le sable.

Sous la croûte sèche du désert afghan se trouvait un fond très humide! Nous avons tout essayé pour nous sortir de cette situation. Ironiquement, nous avons dû appeler des renforts pour nous sortir de là. Une heure plus tard, l’équipe du «ARV (Armoured Recovery Vehicule)» de la compagnie de Maintenance est arrivée en renfort. Leur véhicule de récupération sert habituellement à récupérer le Léopard, un imposant char d’assaut. Facilement, le ARV nous a sortis de là. Bien heureux d’être à nouveau opérationnels, nous nous sommes avancés vers le deuxième véhicule britannique. À ce moment-là, nous avons

compris que le ARV était, à son tour, coincé dans le champ. Nous avons donc déplacé notre véhicule et nous avons sorti le ARV de sa fâcheuse position. Finalement, lorsque les deux véhicules de récupération étaient tous deux opérationnels de nouveau, nous avons sorti le dernier véhicule britannique. Ce qui devait être un appel de routine qui devait se terminer en fin d’après-midi a fini à 2 heures du matin. Nous en avons tiré une leçon : il ne faut jamais se fier au sol afghan, même si la couche supérieure semble sèche et qu’il n’a pas plu depuis longtemps.

Le parrain du régiment nous visite Par le capitaine Yannick Fergusson Officier du transport, Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

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Du 16 au 19 juin, le général Maurice Baril, ancien chef d’ état-major de la Défense de 1997 à 2001, et ancien Col on e l d u R oya l 2 2 e R é gi m e n t, a rendu visite au Groupement tactique du 2 e Bataillon, Royal 22 e Régiment (GT 2 R22 eR) en Afghanistan. La présence du représentant du R22eR au cœur du théâtre opérationnel a fourni l’occasion aux membres du 2 R22 eR de renouer avec l’esprit du régiment et a permis aux autres membres du GT d’obtenir un aperçu des liens particuliers les unissant aux «22». Le séjour du général a débuté par une visite du centre des opérations tactiques et des points d’intérêt du terrain d’aviation de Kandahar (KAF). Il s’est ensuite joint à un convoi routier à destination des bases d’opérations avancées (BOA) de Mas’um Ghar et Wilson, au cœur de Panjwayi. C’est là qu’il a pu discuter des opérations courantes et futures avec certains commandants de sous-unités du GT, dont le major Tim Arsenault, commandant de la compagnie B. Il a également pu

échanger avec les soldats des défis quotidiens qu’ils doivent relever. Il a profité de ce contact privilégié pour réitérer l’importance de la mission en Afghanistan et encourager les troupes en les assurant de l’appui de la population canadienne et de la famille régimentaire. Il a d’ailleurs été rejoint par le chef d’étatmajor de la Défense en poste, le général Walt Natynczyk, par le brigadier-général John Vance, commandant de la Force opérationnelle interarmées Afghanistan, et par le brigadier-général Michael Jorgensen, commandant du Secteur Ouest de la Force terrestre (SOFT). La visite de la BOA Mas’um Ghar s’est effectuée en compagnie du commandant du GT. Le général a pu suivre les opérations à partir du poste de commandement de la FOB. Il a d’ailleurs été témoin du déploiement de la Force d’intervention rapide et a pu apprécier l’efficacité des techniciens médicaux lorsque des blessés afghans ont été confiés aux bons soins du personnel canadien. Son séjour à la BOA Wilson a été l’occasion d’observer la puissance de feu des obusiers M777 de la batterie R et de se familiariser avec l’équipement du fantassin. Le général Baril a aussi pu rafraîchir

ses habiletés de tireur en participant à un champ de tir de nuit au cours duquel il a été en mesure de constater l’efficacité des accessoires de vision nocturne dont disposent les troupes du GT. Guerrier aguerri, il a par ailleurs mis à profit les effets du décalage horaire pour assister au déploiement d’une équipe de combat dans le cadre de l’Opération CONSTRICTOR III. Malgré la fatigue Une section du GT effectue une patrouille de sécurité dans la région du village du voyage et la de Deh-E-Bag situé au sud de Kandahar. Lors de sa visite en juin, le général Baril a eu l’occasion d’échanger au sujet des défis quotidiens avec des soldats chaleur écrasante, le du GT qui participent activement aux efforts de sécurité de la Force opéragénéral était tout tionnelle dans la province de Kandahar. - Photo : cpl J.Barrette, QG FOI-A sourire lors de son retour à KAF. Quarante-cinq ans après son amour du métier de soldat a su stimuler enrôlement dans la Force régulière, une l’enthousiasme de ceux qui, aujourd’hui, indéniable passion pour la vie militaire sont tributaires des années de dévoueanime toujours cet officier au parcours ment du général Maurice Baril envers illustre. Il ne fait aucun doute que cet l’institution des Forces canadiennes.

Les défis quotidiens d’un escadron de reconnaissance en Afghanistan Par le capitaine J.A.P. Villeneuve CB, escadron B

L’escadron B a déjà complété plus de trois mois d’opération dans le théâtre opérationnel afghan. En plus de s’acclimater au contexte particulier de l’Afghanistan, les membres de l’escadron B ont déjà tiré des leçons extrêmement enrichissantes de leur expérience. Un escadron de reconnaissance rencontre divers défis quotidiens dans un contexte aussi complexe et diversifié qu’est la mission canadienne en Afghanistan. En voici un aperçu. L’INSURRECTION TALIBANE En soutien à la demande internationale et du gouvernement afghan de fournir une assistance à la sécurité, l’OTAN a mis sur pied en 2003 la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS). Le secteur d’opération de la FIAS, qui était principalement concentré dans le secteur de Kaboul, est maintenant étendu dans les différentes provinces afghanes depuis 2006, année qui correspond à la prise du secteur de responsabilités de Kandahar et de ses environs par le Groupement tactique (GT) canadien. La mission principale de la FIAS est de soutenir le gouvernement afghan dans sa lutte contre-insurrectionnelle face à l’insurrection talibane et dans ses efforts de reconstruction et de développement du pays. La FIAS, en complément aux autres agences gouvernementales canadiennes telles que l’Agence canadienne de développement international (ACDI), opère donc selon trois lignes d’opération majeures : gouvernance, reconstruction et sécurité. Le rôle actuel de l’escadron B, comme élément de manœuvre au sein du GT 2 R22eR, consiste donc à œuvrer essentiellement sur la ligne d’opération de sécurité en complément et en soutien aux Forces nationales afghanes de sécurité qui sont localisées dans sa zone d’opération. LA FLEXIBILITÉ, CARACTÉRISTIQUE ESSENTIELLE L’organisation habituelle d’un escadron de reconnaissance, telle qu’on la connaît

au Canada, lui donne maintes articulations possibles qui lui permettent d’avoir une empreinte considérable sur le terrain et, comme on le dit dans le jargon populaire, d’avoir «des yeux partout». Cependant, le niveau de menace du théâtre afghan fait en sorte que l’on doit assurer aux patrouilles un meilleur niveau de sécurité, ce qui se fait en augmentant les effectifs. Cela a comme conséquence directe de diminuer l’ampleur du terrain que l’escadron peut couvrir et du même coup, la quantité de tâches qu’il peut accomplir. L’escadron se retrouve alors diminué dans ses capacités et l’ajout d’attachés devient crucial. En attache, l’escadron compte sur des éléments de génie de combat, d’infanterie et un détachement de COCIM. C’est donc ainsi qu’il doit composer pour mener à bon terme ses tâches alors qu’il est employé comme élément de manœuvre responsable d’une zone d’opérations, au même titre que les compagnies d’infanterie du GT, et non comme dans son rôle traditionnel de reconnaissance. Ainsi l’escadron se retrouve davantage attaché au terrain dont il a la responsabilité et avec moins de capacités que son articulation originale lui permet. S’ajoutent à cela, une flotte de véhicules vieillissante et une réduction de personnel causée par les périodes de congé. C’est là qu’entre en jeu la caractéristique essentielle d’un escadron de reconnais-sance : la flexibilité. LA COOPÉRATION ET LA PLANIFICATION CONJOINTE : LA CLÉ DU SUCCÈS Pour toutes ces raisons, des efforts de coopération doivent plus que jamais être fournis pour pouvoir opérer à pleine efficacité. Il devient ainsi primordial d’intégrer tous les éléments présents dans la zone d’opération de l’escadron au moyen d’un processus de coordination quotidienne et de planification conjointe. L’escadron de reconnaissance doit donc maintenant miser sur des opérations conjointes qui elles doivent être mises sur pied dans un processus de planification coor-

donné avec l’Armée nationale afghane, la Police nationale afghane, le service de renseignement afghan et les différents leaders de districts. Et voilà que du même coup l’escadron joue non seulement un rôle d’acteur dans le conflit afghan mais également de mentorat, d’assistance, de reconstruction et de développement. Le contexte afghan amène donc l’escadron à entretenir un contact plus prononcé avec les autorités et la population locale. Cette présence accrue auprès des forces de sécurité nationales afghanes place les membres de l’escadron de reconnaissance dans un cadre qui leur permet d’œuvrer directement en ligne avec l’une des clés du succès d’une guerre contre-insurrectionnelle : renforcer le sentiment de sécurité et de confiance de la population locale envers leur gouvernement et les autorités locales. Tout cela s’ajoute aux autres défis de coordination et de synchronisation au sein des différents éléments de la coalition que l’escadron doit relever dans la préparation et la conduite de ses opérations. En effet, plus souvent qu’à leur tour, les membres de l’escadron sont employés non seulement avec les éléments afghans, mais doivent également travailler dans un contexte interarmées avec nos confrères américains principalement et occasionnellement avec des Hollandais, des Australiens ou des Britanniques. Les défis d’interopérabilité au plan des systèmes de communications, des contre-mesures électroniques et du commandement et contrôle sont de taille et doivent être pris en compte. Le théâtre afghan met donc en évidence le besoin de maintenir des forces avec un haut niveau d’entraînement et d’interopérabilité dans tout contexte, leur permettant ainsi de s’adapter avec ouverture d’esprit aux particularités et défis qu’un conflit contre-insurrectionnel comme celui de l’Afghanistan apporte. L’escadron B œuvre dans un contexte rempli de défis quotidiens à relever et que ce n’est certainement pas de tout repos. Malgré tout, le moral des troupes

L’escadron B établit un Centre de coordination conjoint dans le district d’Arghandab Par le capitaine Pierre-Luc Nicholas Chef de tpe 62, esc Reco, GT 2 R22eR, FO 1-09

Depuis le début du mois de juin, l’escadron de reconnaissance a officiellement établi un poste de commandement avancé dans le but de mettre la table pour l’établissement d’un Centre de coordination conjoint de district, plus communément appelé Joint District Coordination Centre (JDCC). Le JDCC a pour objectif de coordonner les activités et le maintien des liens entre la FIAS, la police nationale afghane (ANP), l’armée nationale afghane (ANA) et les

autorités civiles influentes œuvrant dans le district d’Arghandab. Depuis, il a été possible de constater une nette amélioration au point de vue de la collaboration entre les principaux agents. La relation qui a le plus progressé est sûrement celle entre l’ANP et l’ANA qui était moins efficace auparavant dans le district et qui est maintenant, après seulement un mois d’opération conjointe, de plus en plus efficace. De façon journalière, les activités entre les différentes organisations sont coordonnées par l’escadron, et le chef de troupe sur place planifie les prochains

Un poème en mémoire de son père Il y a deux ans, l’ adjudant-maître Ma r i o Me r ci e r p e r d a i t l a vi e e n Afghanistan à l’ âge de 43 ans. Il laissait dans le deuil sa conjointe Lucie Ardouin et ses trois enfants, âgés à l’époque de 9, 15 et 17 ans. Sa plus jeune fille, Maude, aujourd ’ h u i â gé e d e 1 1 a n s , a é cr i t ce touchant poème en souvenir de son père. Mon père Aujourd’hui, je vois mon père Comme un héros hors pair. Je devais le laisser partir Même si j’allais m’ennuyer de son sourire. Son départ nous a fait beaucoup de chagrin Car c’était notre boute-en-train. Mon père m’a appris plus de choses en 9 ans Qu’une personne en apprend en 20 ou 30 ans. Mon père malheureusement est parti Aider des gens, sauver des vies. Sans même penser à la sienne Qui était très importante dans la mienne. Jamais, je ne jugerai mon père Sur le travail qu’il avait à faire. Sauver des gens de la misère Voilà la mission qu’il ne faut pas taire. Parfois, je me demande S’il m’entend dans l’autre monde. Même s’il ne peut me répondre Ce serait un cadeau que j’aimerais prendre. Je l’ai pleuré longtemps Mais je suis fière maintenant. Il est parti en faisant ce qu’il aimait Essayer de ramener la paix. Maude Mercier mentors canadiens, mais qui requiert beaucoup de flexibilité et de capacité d’adaptation de la part de l’escadron. Tout cela nous permet de nous rapprocher des Afghans et de comprendre une toute autre réalité culturelle. En conclusion, l’implantation du JDCC dans le district d’Arghandab a eu un effet bénéfique sur les opérations de l’escadron, qui appuie maintenant davantage les autorités afghanes. Dans nos activités quotidiennes, cela nous permet également d’avoir un visage afghan qui travaille avec nous, ce qui rehausse l’image des forces de la Coalition et fortifie la légitimité des autorités afghanes.

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Nouveau Centre de coordination conjoint dans le district d’Arghendab.

jours d’opérations conjointes. Dernièrement, plusieurs opérations conjointes ont eu lieu, allant de simples patrouilles à pied à des opérations de grande envergure, en passant par de nombreuses tâches connexes, telles que la distribution d’aide humanitaire dans deux gros centres peuplés du district d’Arghandab. La doctrine de la guerre à trois volets est plus présente que jamais! Les opérations que l’escadron a conjointement menées avec l’ANA et l’ANP ont eu comme effet principal d’augmenter la confiance de chaque organisation l’une envers l’autre. Les opérations, qui se sont déroulées dans la zone la plus peuplée du district d’Arghandab, ont permis d’accroître la connaissance de la zone dite verte et de mieux comprendre l’utilisation de cette zone par les insurgés. Le rythme de vie afghan est bien différent du nôtre. Alors qu’au Canada, tout doit aller vite et se conclure rapidement, de leur côté c’est tout le contraire. Alors que nous planifions à long terme et souhaitons suivre strictement l’horaire planifié, l’ANA et l’ANP planifient à très court terme et n’ont aucune difficulté à modifier l’horaire établi. C’est une habitude qui tend à changer avec l’aide des

demeure très élevé et les membres de l’escadron font preuve d’une loyauté et d’une camaraderie exemplaires. Comme on le dit si souvent, «on se tient les coudes serrés» et ce, même à travers les épreuves et le rythme élevé des opérations.

Bienvenue à Ma’sum Ghar Par le lieutenant Marc-André Brassard et le sergent Michel Bouchard Respectivement commandant et technicien en munitions, Service et soutien au combat, BOA Ma’sum Ghar

Le détachement de Soutien et service au combat de l’Élément de soutien national à la base d’opérations avancées de Ma’sum Ghar offre les services de maintenance et de ravitaillement aux différentes organisations vivant sur le camp ou passant par là. Le détachement est composé d’une vingtaine de militaires de tous grades et de toutes qualifications qui travaillent ensemble dans le but de permettre aux unités de combat et autres types d’unités de manœuvre d’opérer dans les conditions extrêmes que présente la région de Kandahar. Donner le soutien à plusieurs centaines de personnes représente de longues heures de travail sous une chaleur accablante. Lors de moments critiques, chaque membre du détachement démontre beaucoup d’ingéniosité et ensemble, ils réussissent à résoudre les problèmes les plus compliqués en un temps record permettant aux équipes d’intervention rapides de retourner sur le terrain faire leur travail. Les ressources matérielles nécessaires pour offrir ce soutien nous parviennent via les patrouilles logistiques de combat,

quelques fois par semaine. Lorsque ces patrouilles arrivent chez nous, tout le monde met du sien pour faciliter une transition rapide du matériel et du personnel et ainsi permettre à la patrouille de continuer sa mission vers d’autre base d’opérations avancées autour de Ma’sum Ghar.

Le détachement possède aussi la capacité de récupérer des véhicules endommagés grâce à sa remorqueuse et à sa remorque spécialisée 7 essieux pouvant déplacer des véhicules allant jusqu’au char d’assaut. Travailler sur ce détachement est motivant, car nous avons un impact direct sur

la capacité des unités de manœuvre autour de nous, que ce soit en leur fournissant les ressources essentielles (eau, diesel, vêtements, armement, etc.), en leur servant de bons repas frais lors de leur retour de mission ou en gardant leurs véhicules, équipements et armes en état de marche.

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Qu’ils reposent en paix Durant le mois de juillet, Valcartier a honoré la mémoire de quatre de ses militaires décédés en Afghanistan ou à la suite de blessures subies là-bas. Ainsi, les funérailles militaires du caporal-chef Charles-Philippe Michaud, du caporal-chef Pat Audet, du caporal Martin Joannette, ainsi que du soldat Sébastien Courcy ont toutes eu lieu ces dernières semaines. Au moment de mettre sous presse, les obsèques du caporal Christian Bobbitt et du sapeur Matthieu Allard n’avaient pas encore eu lieu.

Le cercueil du caporal Martin Joannette quitte pour se rendre à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, où se tenaient les funérailles militaires le 18 juillet. - Photo : sdt Kate Duggan, Imagerie, Grn Valcartier Les derniers adieux au caporal-chef Charles-Philippe Michaud ont eu lieu le 10 juillet à l’église NotreDame-des-Sept-Douleurs, à Edmundston. - Photo : cpl Francis Gauthier, Imagerie, Grn Valcartier

Les funérailles militaires du caporal-chef Pat Audet ont eu lieu le 16 juillet à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, sur la garnison. - Photo : cpl Francis Gauthier, Imagerie, Grn Valcartier

Une garde d’honneur transporte la dépouille du soldat Sébastien Courcy jusque dans l’église St-Mathieude-Beloeil, le 25 juillet. Les funérailles militaires ont eu lieu dans cette église de Beloeil, près de Montréal. - Photo : cpl Jasper Schwartz, 5 GSS, St-Jean

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Un mois chaud pour la troupe B! Par le lieutenant Marie-Eve Labonté Troupe B, batterie R

Comme dirait le bombardier-chef Côté avec son bel accent du Lac : «Y fa chaud en $%?&!», la troupe B a eu droit à une température bouillonnante en juin. Quant aux opérations, celles-ci ont assurément suivi la même cadence que la météo. C’est presqu’à chaque jour que nous recevons des demandes de mission de tir résultant de contacts divers autour de notre base d’opérations avancée (BOA), plus précisément tôt le matin ou un peu avant l’heure du souper, heures où il fait relativement le moins chaud et encore clair. Preuve que même les insurgés n’apprécient guère la chaleur. Ainsi peut-on dire que la BOA entière a souvent eu droit à un

beau réveil-matin grâce aux «boum!» constant de nos canons, réveil qui ressemble selon certains à la fin du monde. Heureusement, celle-ci tombe sur d’autres personnes… Étant donné qu’il se trouve à plusieurs kilomètres des troupes amies pour lesquelles il tire, l’artilleur ne verra jamais les effets du projectile de 100 livres, à moins d’être attaché à une équipe d’officiers observateurs avancés (OOA). L’équipe d’OOA est composée uniquement d’artilleurs qui suivent l’infanterie de près dans tous ses déplacements et dont la spécialité est le tir indirect mais aussi l’appui-feu aérien. C’est notamment grâce à leur expertise et à leur sang-froid que les obus d’artillerie tombent au bon endroit, au bon moment.

Les puissants canon M-777 de la troupe B ont été souvent sollicités en juin, effectuant presque quotidiennement des missions de tir.

Adj Couture, membre du Royal 22e Régiment est sorti des Forces Armées Canadiennes depuis août 2009 après 20 ans de service.

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Page 18 / Adsum / 13 août 2009

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NOUS SOM M ES FIERS DE VOUS ! Bon courage pour les derniers milles. À bientôt!

Lorsque les compagnies reviennent dans leur BOA respective, les fameuses «histoires de guerre» s’ensuivent et, bien entendu, parfois même une chaleureuse poignée de main en guise de remerciement. Nous n’entendons pas l’enfer que nous déclenchons au-dessus de leur tête, souvent à moins de 200 mètres d’eux, mais nous savons que nos canons protègent plusieurs de nos frères d’armes lorsqu’ils en ont le plus besoin. Lorsque nos troupes amies tombent sous contact, la mission de tir peut durer quelques minutes ou bien même quelques heures. Cela évoque des souvenirs pas trop lointains pour notre troupe qui a tiré approximativement 200 obus la semaine dernière pour un contact qui a duré deux heures. Les canons étaient tellement chauds, qu’ils ont dû les mettre hors d’action après la fin de mission afin de les arroser avec l’aide des «pompiers» de notre BOA, du jamais vu! Faites le calcul pour vous-même : 200 obus à 100 lbs chacun et divisez le poids à 6 à 7 artilleurs qui doivent les lever et les poser sur le canon… Bien que la troupe ait pratiquement brûlé ses canons pendant ce mois, la batterie R a de quoi être fière, tirant un nombre record d’obus pendant ce mois. En fait, lors du mois de juin, la batterie R a tiré plus de projectiles que toute autre batterie déployée en théâtre opérationnel incluant celle qui a appuyé la fameuse Opération MÉDUSA. Il va sans dire que si le mois de juin a été si occupé, le mois de juillet le sera autant, même davantage. Tout compte fait, la batterie R ainsi que ses troupes respectives répondront toujours à l’appel, même à des kilomètres de là… On «time», on «target»!

De bons repas chaud pour nos valeureux soldats Par le sergent Éric Martel Chef cuisinier, BOA Ma’sum Ghar

Un autre splendide matin au soleil levant de l’Afghanistan. Ici on ne se demande pas s’il fera beau demain. On se réveille et le mercure est déjà dans la trentaine de degrés Celcius; c’est le «jour de la marmotte» encore et encore. La journée débute vers 4 heures et demie pour les cuisiniers du camp. On s’affaire à préparer le déjeuner pour les soldats puisque tout doit être prêt pour 6 heures et demie. Vous avez certainement deviné que la température de la cuisine a déjà commencé à augmenter avec tout cet équipement qui fonctionne au propane, atteignant déjà plus de 60 degrés Celsius. Le déjeuner est, dit-on, le repas le plus important de la journée. Par contre, on doit également s’attarder à la préparation du souper aussitôt que possible dans le but d’être prêts à fournir un souper équilibré et de qualité aux valeureux occupants de la base d’opérations avancée (BOA). Le moral de la troupe repose en majeure partie sur nos épaules. Vous ne pouvez vous imaginer l’importance d’un repas canadien préparé avec attention. La reconnaissance qui nous est démontrée est de loin comparable à celle qu’on a l’habitude de recevoir en garnison ou en exercice. Celle-ci est multipliée quand les patrouilles reviennent tard le soir et s’aperçoivent que la cuisine est encore ouverte pour leur servir un bon repas chaud. Les visages fatigués s’illuminent d’un sourire à l’idée qu’ils vont manger autre chose qu’une

ration dure. Leur réaction est notre vraie récompense. La section d’alimentation de la BOA Ma’sum Ghar doit aussi faire sa part de tâches de soldats. Nous sommes militaires avant tout. La participation, bien que minime, à la sécurité du camp a donné quelques heures de répit à plusieurs membres du détachement du Service de soutien au combat. Quatre heures sur un poste d’observation à scruter l’horizon, surveiller les limites de la BOA, effectuer des contrôle radio pour s’assurer que le camp ne subira pas d’infiltration ou d’attaque. C’est une responsabilité des plus importantes. Les cuisiniers en étaient conscients et ont rempli cet engagement avec un professionnalisme sans reproche. La distance, les longues heures de travail, l’ennui, le dépaysement sont tous des éléments qui font partie de notre quotidien. Il est extrêmement facile de s’enliser dans une routine ennuyante sans piquant ni imprévu. Il en revient à l’équipe ou à la famille, comme on le dit si souvent, d’endurer les hauts et les bas de tous et de contribuer à enrayer la monotonie d’un déploiement. Sans l’esprit d’équipe et la cohésion, il est absolument impossible qu’une personne normale soit capable de passer à travers une telle épreuve. L’expérience acquise au cours d’un déploiement comme celui-ci n’a pas de prix. Autant du côté professionnel que personnel, c’est une machine à voyager dans le temps. À la fin de ces six mois,

Les cuisiniers de la base d’opérations avancée de Ma’sum Ghar.

vous vous retrouvez avec des outils que vous auriez pris des années à acquérir autrement. Sur le plan personnel, c’est un peu différent. On parle ici de leçons de vie et d’appréciation des choses qu’on prend pour acquises au Canada. Les activités simples comme la lessive ou faire sa toilette matinale semblent absolument anodines dans le confort de notre domicile. Par contre, celles-ci demandent beaucoup plus d’effort dans un contexte opérationnel. Je ne regarderai plus jamais ma laveuse et ma salle de bain de la même façon. La journée tire à sa fin, tout le monde a été rassasié et la mise en place est déjà faite pour demain matin. Une bonne douche fraîche, un petit film ou une session de «Guitar Hero» avant le dodo sachant qu’on est 24 heures plus près de revoir nos proches et notre vie quotidienne.

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Comme au temps des coureurs des bois Par Olivier Guillot, Tanya Lachance et Bénédicte Lebel-B. Membres de la Milice coloniale Pierre Boucher

La Milice coloniale Pierre Boucher des Trois-Rivières a tenté de reconstituer la vie des premiers coureurs des bois en entreprenant un voyage entre Montréal et Trois-Rivières. Cette activité spéciale a été organisée cet été dans le cadre de l’Expédition des coureurs des bois qui s’est tenue pour souligner le 375e anniversaire de fonda-

Démonstration de la façon de procéder lors de la traite de fourrures avec les Amérindiens. Les deux guides de l’expédition, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, l’adjudant-maître Marc Ducharme, responsable de la Milice coloniale Pierre Boucher et Jean Fournier, président du 375e de TroisRivières et président provincial du Conseil de liaison des Forces canadiennes.

tion des Trois-Rivières. L’événement a permis d’illustrer le rôle joué par la milice de l’époque chargée de sécuriser le fleuve, principale voie d’accès pour la traite des fourrures. La compagnie Pierre Boucher est une création du Musée du 12 RBC à TroisRivières. Elle est formée d’étudiants et de réservistes du 12 e Régiment blindé du Canada (12 RBC). Depuis 10 ans, elle recrée la milice de l’époque coloniale, et ce, pour le plus grand plaisir des citoyens de la région. Pour cette expédition, des réservistes du 62e Régiment d’artillerie de campagne et deux guides amérindiens, Gilles Roberge, de la nation iroquoise et ancien «22», et Serge Grenier, de la nation algonquine, se sont joints à la milice. Les canotiers ont donc descendu le courant, comme on avait coutume de le faire en Nouvelle-France, en se réservant quelques arrêts où des cérémonies d’échange de fourrures attendaient les voyageurs. La Milice coloniale Pierre Boucher en a profité pour exécuter ses démonstrations de drill militaire d’époque. Le soir venu, il fallait procéder à l’installation du camp, à la préparation du repas et au nettoyage des armes. Pour permettre à la troupe de se reposer, les rabaskas étaient tout simplement basculés sur le

Membres de la Milice coloniale Pierre Boucher au départ de l’expédition dans les eaux du Vieux port de Montréal. - Photos : capt Michel Girard

flanc, les participants installés côte à côte et protégés par une toile. Le départ pour une nouvelle destination avait lieu tôt le matin, avec une autre ration de pain, de noix, de fromage et de saucisson séché. Au menu du soir, une sorte de ragoût composé de viande, de carottes, d’oignons, de fèves et de légumineuses, les habitants de Nouvelle-France ne mangeant pas de pommes de terre à l’époque!

La Milice coloniale Pierre Boucher en est à sa 10e année d’opération. En cette année de célébrations, elle recréera l’entraînement de la milice des années 1710. De plus, elle présentera sous forme théâtrale les héros qui ont fait la renommée de la ville, notamment au Parc portuaire et au Parc Antoine Gauthier de Trois-Rivières.

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La Milice coloniale Pierre Boucher du 12 RBC T-R avec à sa tête le consul général des États-Unis, David R. Fetter, incarnant les forces bostonnaises pour les besoins de la reconstitution.

Le consul général des États-Unis, David R. Fetter, règle à la sœur supérieure des Ursulines, la dette laissée en suspens depuis plus de 200 ans pour les frais encourus lors des soins apportés aux blessés américains au cours de la Bataille de Trois-Rivières. - Photos : capt Michel Girard

La bataille de Trois-Rivières reconstituée Par le capitaine Michel Girard Affaires publiques, 12e Régiment blindé du Canada, Trois-Rivières

Dans le cadre des festivités entourant le 375e de Trois-Rivières, une reconstitution de la Bataille de Trois-Rivières s’est tenue le 4 juillet. Le 8 juin 1776, les révolutionnaires américains, les Bostonnais, tentèrent de prendre la ville alors défendue par les forces britanniques assistées de la milice trifluvienne. Cette reconstitution s’est déroulée sous la présidence d’honneur du lieutenantgouverneur du Québec, Pierre Duchesne, et du consul général des États-Unis, David R. Fetter, qui a profité de l’occasion pour rembourser aux Ursulines une dette pour les soins portés aux Bostonnais blessés lors du conflit, qui était toujours en suspens depuis plus de 200 ans. M. Fetter, en tenue d’époque, a poussé l’audace en participant lui-même à la reconstitution de la bataille prenant la tête de la Milice coloniale Pierre Boucher

qui pour l’événement tenait le rôle des forces bostonnaises. Soulignons la présence à cette occasion de nombreux invités de marque : le lieutenant-gouverneur du Québec, Pierre Duchesne, le brigadier-général Guy Laroche, commandant du SQFT et de la FOI (Est), l’ancien premier ministre du Canada, Jean Chrétien, un natif de la région, et le président des Fêtes pour le 375 e de Trois-Rivières, Jean Fournier, également président provincial du Conseil de liaison des Forces canadiennes.

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13 août 2009 / Adsum / Page 21

L’ADSUM MAINTENANT SUR LE WEB!

Parlons des réussites de nos membres Par le sergent Carlo Gagnon Affaires publiques, 5e Groupe de soutien de secteur

Le vice-amiral Bruce Donaldson, accompagné du brigadier-général Guy Laroche, a remis au lieutenant de vaisseau Yves Lessard la 3e rosette de la Décoration des Forces canadiennes. - Photo : caporal Julie Turcotte, Nouvelles de l’Armée Montréal

42 ans déjà… LE QG SQFT SOULIGNE LES 42 ANNÉES DE SERVICE D’UN DE SES EMPLOYÉS Par le caporal Julie Turcotte Quartier général Secteur du Québec de la Force terrestre

Un militaire travaillant au Quartier général du Secteur du Québec de la Force terrestre (QG SQFT) a attiré les regards le 15 juin dernier. Le lieutenant de vaisseau Yves Lessard a reçu rien de moins qu’une troisième rosette pour ses 42 années de service au sein des Forces canadiennes. «Je suis motivé comme au premier jour. Comme j’adore ce que je fais, je n’ai jamais eu l’impression de travailler», raconte le ltv Yves Lessard, officier sénior de veille au QG SQFT / FOI (Est). Le commandant de Commandement Canada a eu l’honneur de remettre la troisième rosette au ltv Lessard. «C’est la première fois en carrière que j’ai la chance et le privilège de remettre une 3e rosette à la Décoration des Forces canadiennes à un marin qui a 42 années de service actif», explique le vice-amiral Bruce Donaldson. «Je vous remercie pour vos bons et loyaux services. Votre parcours est un exemple de persévérance, de volonté et de don de soi.» UNE CARRIÈRE AU LONG COURS…

Le ltv Lessard a débuté sa carrière militaire à l’âge de 16 ans au sein du Royal

Montréal Régiment. En 1969, il s’est enrôlé en tant que technicien en coque dans la Marine canadienne. En 1973, il a fait un changement de métier pour devenir plongeur démineur. Il a poursuivi sa carrière en tant qu’homme du rang jusqu’au grade de Maître de première classe. En 1992, il a commissionné officier de la marine. Le ltv Yves Lessard a effectué deux échanges de trois années en Europe (Marine française et Marine belge) où il a pris part à plusieurs opérations. À son retour de Belgique, il a été choisi pour créer et mettre en place des cours de guerre des mines au sein de la Marine canadienne. Après 34 années au sein de la Force régulière, le ltv Lessard a transféré à la Réserve au sein du NCSM DONNACONA et a poursuivi sa carrière en occupant différentes positions de Classe B et C. Au cours de ses 42 années de service actif, il a fait partie de la mise en service de deux navires canadiens (NCSM PRESERVER et NCSM CORMORANT), il a navigué près de 18 années en mer, à bord de 14 navires de la Marine canadienne, six navires de la Marine française et quatre navires de la Marine belge.

Expédition de formation par aventure au 1 R22eR

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Par le soldat Danny Drapeau Peloton 1, compagnie A, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Les membres de la compagnie A du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) ont participé à une expédition de formation par l’aventure (TAZ VERT 2009) dans le Parc national de la Jacques-Cartier. L’objectif de cette expédition était de développer notre capacité physique, mais surtout de travailler l’esprit de cohésion de la compagnie en vue de la prochaine mission opérationnelle prévue pour la fin de 2010. Durant trois jours, nous avons fait face à trois grands défis physiques soigneusement préparés par le commandant du peloton 1. Dès notre arrivée, nous avons entamé un parcours de 51 kilomètres de vélo de montagne afin de nous rendre au site du campement numéro 3 du parc. À cet endroit, nous avons pu profiter d’un

bon barbecue en groupe autour d’un feu de camp. Le lendemain, nous avons parcouru 26 kilomètres de randonnée pédestre dans les sentiers Les loups (10 km) et Le Scotora (16 km). Malgré une température peu clémente, nous avons pu admirer les spectaculaires vallées de la Jacques-Cartier et de la Sautauriski qui s’élèvent à plus de 809 mètres. Une vue à couper le souffle! Cette journée s’est terminée par un autre barbecue, accompagnée cette fois-ci par deux consommations alcooliques largement méritées. L’expédition s’est terminée, après avoir plié bagage, par une petite marche de 4 kilomètres suivie d’une superbe descente en rivière dans les rapides de la JacquesCartier. Durant cette expédition de trois jours, nous avons relevé des défis personnels et travaillé notre esprit d’équipe en parcourant plus de 100 kilomètres.

Chaque semaine, plusieurs membres de la Garnison Valcartier se distinguent ou sont récompensés pour leur excellence, leur courage ou leur service dévoué au sein des FC. Que ce soit dans le cas d’une promotion, d’une mention élogieuse ou d’une remise de médaille, la communauté veut le savoir et l’Adsum veut en parler. Il est important de rappeler que reconnaître les accomplissements de nos membres démontre la fierté que nous leur accordons au sein de notre équipe. C’est pour cette raison qu’il est important de publiciser ces distinctions par le biais de l’Adsum, de sorte que la communauté militaire voit en ces récipiendaires des modèles et que chaque individu soit incité à les imiter. Le journal Adsum est l’un des moyens de communication interne qui rejoint le plus de monde au sein de la Garnison Valcartier et des environs avec plus de 5500 copies distribuées 22 fois par année.

mérite particulier et le service exceptionnel des membres des Forces canadiennes régulières et de réserve. Comme le journal Adsum n’avait pas pas été informé de l’événement et n’avait donc pu publier la nouvelle, nous nous reprenons dans cette édition pour vous présenter ces quatre récipiendaires. Vous pouvez, en tout temps, communiquer avec le journal Adsum au 418 844-5000, poste 5672, ou encore par courriel à +adsum@forces.gc.ca afin vous informer sur comment faire en sorte que l’information soit publiée.

Lieutenant-colonel J.N. Lalonde, O.M.M., C.D.

PROMOTIONS

Les promotions font partie intégrante de la vie militaire. Elles servent à récompenser un membre qui a atteint les qualifications et compétences nécessaires afin d’accéder à un poste supérieur.

Adjudant-chef J.A. Guimond, M.M.M., C.D

MENTION ÉLOGIEUSE

La remise d’une mention élogieuse, indépendamment du niveau, sert à reconnaître plusieurs aspects, que ce soit un haut fait, une action hors du commun, le professionnalisme hors pair ou un dévouement exceptionnel. Elle peut être attribuée à une personne ou à une organisation. MÉDAILLES

Afin de reconnaître certains aspects du travail des militaires, les Forces canadiennes ont choisi d’attribuer des médailles. Elles sont remises à des membres qui ont servi avec distinction ou pour commémorer des événements particuliers ou souligner des anniversaires importants ou encore pour récompenser une bonne conduite et des services exemplaires sur une longue période.

Adjudant-chef J.M.Y. Rochon, M.M.M., C.D.

RÉPARATION D’UN PETIT OUBLI

Le 24 février 2009 à rideau Hall, Ottawa, quatre membres de la communauté militaire se sont vus accorder le statut de Membre de l’Ordre du mérite militaire (M.M.M.). L’Ordre du mérite militaire a été créé afin de reconnaître à leur juste valeur le

Avant le départ en raft! - Photo : sdt Girard

Adjudant-maître A. Renaud, M.M.M., C.D.

QEL-T 0906

Devenir un bon leader, c’est du travail! Par les caporaux Beauchamp, Charbonneau et Lejeune

Les Forces canadiennes définissent le leadership comme étant «l’art d’influencer, mener ou conduire d’autres individus ou organismes dans le but d’atteindre un objectif». Le site Web Wikipedia le définit comme ceci : «Le leadership d’un individu est, au sein d’un groupe ou d’une collectivité, la relation de confiance qui s’établit entre cet individu et la majorité des membres de ce groupe ou de cette collectivité dans la poursuite d’un objectif partagé». Pour les stagiaires du QEL-T 0906 assis sous la pluie incessante sur la (surprise!) colline Stony Ridge, en déficit de sommeil et en attente d’une autre marche, cette définition semble lointaine et un peu grandiose... Comme futurs leaders, les stagiaires doivent démontrer plusieurs qualités, mis à part un sens de l’humour bien développé et un moral inébranlable. Ce n’est pas donné à tout le monde d’être un leader, mais avec beaucoup d’ardeur et d’acharnement rien n’est impossible. Pour être un bon leader, on doit être intègre, loyal, honnête, responsable, courageux et équitable. Également, on doit être en bonne forme physique, donner l’exemple en tout temps et prendre soin de ses subalternes.

Au début du cours, les instructeurs ont voulu tester nos capacités physiques en nous faisant participer à un défi du commandant. Une petite course de 5 kilomètres, chin-ups, push-ups et redressements assis, quoi de mieux pour terminer une journée d’instruction. L’esprit de corps et d’équipe s’est grandement développé lors de ce défi et a certainement ouvert les yeux des stagiaires sur ce qui les attendait. Un des premiers vrais défis pour les stagiaires a été le parcours de leadership à Farnham. Travailler un samedi! Quelle idée! Une fois en route dans l’autobus, les instructeurs nous ont tous expliqué les tâches que nous aurions à affronter, mais nous ne savions toujours pas à quoi nous attendre. À notre arrivée, nous étions tous un peu impressionnés par ce qui nous attendait. C’était des pistes à obstacles assez spéciales, uniques en leur genre. Elles nous ont forcés à démontrer du leadership, un esprit d’équipe et de la cohésion. Nous avons dû utiliser nos capacités mentales pour résoudre les scénarios. Pour certains, le parcours a probablement amélioré leur équilibre! Cette excellente journée a augmenté la confiance en soi de tous les stagiaires, et

Un début de cours qui laissait présager la suite. Les stagiaires du QEL-T 0906 «invités» au défi du commandant du CI SQFT.

leur a fourni une opportunité sans pareille pour travailler vers un but commun en équipe. Le prochain défi était le petit trot. Seulement deux jours et demi dehors, mais ces journées bien chargées étaient bondées de leçons à retenir. Les scénarios de commandement, la navigation de jour et de nuit, la base de patrouille et les autres leçons ont certainement rempli les journées. Bien sûr, aucun exercice à Valcartier n’est complet sans ses anecdotes. La rencontre d’un certain stagiaire (qui écrit présentement ce paragraphe...) avec un ours, imaginaire ou non (non!), fut défi-

nitivement un de ces moments mémorables que seule l’armée de terre peut nous fournir. En conclusion, un cours de leadership avec un artilleur, des blindés, des cuisinières, des ingénieurs de combat, des mécanos, des policiers militaires, des signaleurs/lineman et un spécialiste en renseignement est un défi. Le cours est loin d’être fini et les stagiaires le savent. Le meilleur (ou le pire pour certains) reste à venir et les stagiaires vont faire tout leur possible pour démontrer aux instructeurs qu’ils ont ce qu’il faut pour prendre la relève.

Les stagiaires du NQ5 Appro saluent le CI SQFT Par le caporal D. Amona-Mbani, en collaboration avec le caporal-chef J. Pérron et les caporaux C. Paquet et N. Tessier NQ5 Appro 0901

Chaque année, des centaines de stagiaires provenant des quatre coins du Québec convergent vers la Garnison Valcartier – plus précisement vers le Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre (CI SQFT). Ils viennent y acquérir une première instruction militaire pour certains (les nouvelles recrues) et pour d’autres, les qualifications nécessaires à l’exercice de leur métier dans les Forces canadiennes. Parmi la centaine de groupe de métiers existant au sein des Forces canadiennes, il y a celui de technicien en approvisionnement (tech Appro). À l’instar des autres groupes de métiers des FC, le tech Appro joue un rôle déterminant dans le maintien de l’efficacité et du niveau opérationnel des troupes canadiennes, que ce soit au pays ou en zone opérationnelle outre-mer.

Cette année, une douzaine de stagiaires se sont inscrits au cours de niveau 5 de technicien en approvisionnement, le NQ5 Appro 0901. D’une durée de neuf semaines reparties sur cinq modules, le NQ5 Appro est l’approfondissement des connaissances acquises au niveau 3 (NQ3) du même cours. Soulignons d’emblée l’importante contribution du CI SQFT dans le processus de «rapatriement» du cours de tech Appro à Valcartier. À l’origine, ce cours était essentiellement administré à l’École d’administration et de la logistique des Forces canadiennes (EALFC), à Borden (Ontario). Bien que Borden est le protecteur de la norme des cours de logistique, la décentralisation de ce cours a sans conteste été salutaire pour les stagiaires résidant au Québec. Ceux-ci ont de ce fait l’aisance de rentrer chez eux les fins de semaine. Merci CI SQFT! C’est dans une grande salle informatique ultramoderne - munie d’une quarantaine de postes de travail pour étudiants et d’un

poste à double écrans réservé aux instructeurs – que les stagiaires «décortiquent» le vaste Système d’approvisionnement des Forces canadiennes (SAFC). Ces derniers passent en revue les 11 volumes de l’ALM007, manuel de référence par excellence du SAFC. Nonobstant ce cadre scolaire dont bénéficient les stagiaires du NQ5 Appro, des dortoirs leur sont alloués dans le complexe du camp des cadets – bien que pour une partie du cours seulement. Ce camp offre un environnement reposant qui, du même coup, favorise la concentration dont a besoin tout étudiant ayant un objectif académique à atteindre. Le CI SQFT occupe une place importante dans le giron militaire de notre pays. Gérer l’instruction individuelle et appuyer l’entraînement dans le but de répondre aux besoins opérationnels des différentes formations du Secteur, est là une mission qui cadre bien avec la devise du CI SQFT : «Nous formons la relève de demain».

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C’est dans une grande salle informatique ultramoderne que les stagiaires «décortiquent» le vaste Système d’approvisionnement des Forces canadiennes.

COURS DE RENSEIGNEMENT 0901

Ne devient pas spécialiste du renseignement qui veut Par le capitaine Simon Leduc Commandant du cours NQ5 Renseignement

Le cours NQ5 renseignement 0901 se donne cette année pour la première fois dans le cadre de la TEII à Valcartier. Le cours vise à former des spécialistes du renseignement qui sont appelés par la suite à travailler pour différents états-majors. La formation qui dure 72 jours a commencé le 19 mai et se terminera le 21 août. Au cours de cette période, les stagiaires reçoivent une formation approfondie dans le traitement et la gestion de l’information. Le cours fait partie du concept de la Force totale, par conséquent il s’adresse autant aux membres de la Réserve qu’à ceux de la Régulière. La qualification obtenue est la même. Un réserviste peut donc être intégré facilement à des réguliers ou être transféré sans avoir à refaire ses qualifications. Les stagiaires du cours NQ5 renseignement 0901 sont donc soit des réguliers avec une forte expérience militaire, soit des réservistes avec un fort bagage universitaire. Le mélange des deux permet à tous de profiter des ressources et des expériences des uns et des autres afin de remplir les exigences du cours.

Les stagiaires doivent apprendre des notions d’informatique, de recherche et de rédaction. Ils doivent aussi augmenter leurs connaissances dans des domaines militaires comme la tactique à un niveau de brigade/division, la reconnaissance de véhicules, la guerre asymétrique et l’analyse tactique graphique. Les exercices pratiques dans ce cours prennent la forme de rédactions, de présentations, d’analyse, d’archivage électronique et de gestion de ressources. Ils demandent une forte capacité à intégrer rapidement l’information et à diffuser efficacement le renseignement. Même si le cours n’est pas physiquement demandant, il est mentalement difficile. En moyenne, 25 % des candidats ne démontre pas, lors d’un cours de renseignement, les aptitudes cognitives nécessaires pour devenir spécialiste du renseignement. Le cours est divisé en trois modules. Les deux premiers modules visent à développer des compétences utiles pour toutes les formes de renseignement alors que le troisième module vise à développer les connaissances propres à l’élément visé (armée, force aérienne, marine). Dans le premier module, les stagiaires apprennent les règles de sécurité et de ges-

Quarante-huit réservistes suivent leur qualification militaire de base Par le sous-lieutenant Eric Simard Commandant du cours QMB 0906

Depuis le 13 juillet, 48 jeunes femmes et hommes sont arrivés des quatre coins du Québec afin de recevoir leur première formation militaire. Cette formation consiste à instruire les stagiaires qui proviennent du milieu civil sur les principes de base des Forces canadiennes. La connaissance de ces principes fondamentaux leur permettra ultérieurement d’opérer dans un environnement militaire. Dès la première semaine d’instruction, ils apprennent des notions tels que : porter fièrement l’uniforme, la hiérarchie militaire, l’exercice élémentaire, la discipline, l’éthique au sein des Forces, etc. La deuxième semaine est surtout consacrée aux armes. Les stagiaires y reçoivent

entre autres leur arme personnelle C-7, qui les motive beaucoup; car recevoir un fusil d’assaut est la manifestation la plus concrète de leur choix du métier des armes. Ils apprennent du même coup tout ce qui a trait à cette arme : le maniement, les caractéristiques et les exercices élémentaires, pour ne citer que ceux-ci. Dans un autre registre, la même semaine, les stagiaires reçoivent leur qualification sur le maniement des extincteurs avec les pompiers de la base. À la semaine trois, l’enseignement se veut diversifié. Les stagiaires apprennent à communiquer à l’aide de divers appareils de communication dont les radio 521 et 522 ainsi que le téléphone de campagne RA-2000. Les stagiaires sont également instruits sur les procédures de défense à suivre en cas d’attaques nucléaire, chimique ou bactériologique. Enfin, ils pour-

tion du matériel classifié. Ils développent leurs compétences informatiques et leur capacité de rédaction. Ils doivent aussi approfondir leurs connaissances en géomatique et maîtriser les signes conventionnels militaires. Dans le deuxième module, l’accent est mis sur le cycle du renseignement. Les stagiaires doivent démontrer leur compréhension d’un plan de recherche et des différentes sources d’information qui fournissent le renseignement. Ils doivent aussi parfaire leur capacité à effectuer des recherches tant à l’université, sur Internet que sur des réseaux classifiés. Ils doivent être capables de créer et de gérer des systèmes d’archivage et de collation. Ils sont aussi initiés aux méthodes et aux procédures de l’analyse du renseignement comme l’analyse de liens. Finalement, ils doivent démontrer leur capacité à rédiger des rapports de renseignement et à faire des présentations formelles. Dans le troisième module, les stagiaires doivent apprendre à reconnaître plus d’une centaine de véhicules et être capables d’identifier leurs capacités. Ils doivent aussi comprendre le fonctionnement d’un ordre de bataille. Les candidats sont aussi initiés aux tactiques utilisées à un niveau suivent leurs leçons avec armes en pratiquant les positions de tir. La quatrième semaine, la plus intéressante pour les stagiaires, leur permet de mettre en pratique les connaissances théoriques apprises. Premièrement, les stagiaires vont dans une chambre à gaz remplie d’agent lacrymogène afin de tester leur équipement individuel de protection. Le lendemain matin, ils appliquent pour la première fois leurs compétences sur leur arme personnelle C-7. L’exercice du champ de tir s’étend sur deux jours, et les candidats doivent même vérifier leurs habilités de nuit. Durant la cinquième et dernière semaine, les soldats suivent des cours de premiers soins. Ils apprennent aussi les rudiments du RCR et la prise en charge d’une situation d’urgence. Durant les cinq semaines d’instruction, quelques stagiaires ont quitté le cours

QS 0924

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De nouveaux défis, de nouvelles expériences et une belle réussite C’est avec fierté que les soldats du cours QS 0924 retournent chez eux après 19 jours d’instruction au camp Vimy. Le travail d’équipe, le sens de l’urgence, les nouvelles connaissances militaires et les exercices en campagne sont les défis et les expériences nouvelles que les stagiaires du QS 0924 ont affrontés avec brio. Cependant, certaines aptitudes ne peuvent s’apprendre en classe et c’est à la suite de quelques jours passés en exercice que les capacités individuelles et collectives des soldats ont été mises à l’épreuve. Ainsi, notre cours a commencé avec des notions de base dont le maniement des armes. Parmi les armes utilisées, il y avait la mitrailleuse légère C-9, la mitrailleuse polyvalente C-6, les grenades et le lanceroquette M72. Ces armes ont occupé successivement nos journées jusqu’à ce que nous les maîtrisions parfaitement.

Ensuite, la partie pratique est enfin arrivée avec les champs de tir. Pendant tout un après-midi, les balles pleuvaient sur les cibles alors que les stagiaires s’entraînaient au tir. Après avoir effectué les exercices de tirs sur les C-9 et C-6, les cours de grenade ont débuté. On pouvait sentir une certaine appréhension et une légère dose de stress lors de cette étape. Après une détonation assourdissante, un grand sourire de soulagement pour certains concluait une autre partie de notre instruction. La grenade a donc fait place à l’instruction sur le M72. Cette arme simple, efficace et facilement transportable n’avait plus de secret pour nous après nos leçons. La portion du cours d’armes étant terminée, il ne restait que le maniement des pièces pyrotechniques à effectuer. Nous avons donc lancé des grenades

C’est lors de tous ces entraînements en campagne que nous étions bien heureux d’avoir exécuté des séances d’entraînement physique matinales quotidiennes.

fumigènes, des simulateurs d’artillerie et des fusées éclairantes. Après tous ces lancements et ces tests de maniements, nous étions prêts à mettre en pratique nos nouvelles connaissances. Finalement, nous étions préparés à commencer le cœur de notre formation de soldat, les exercices en campagne comportant l’orientation avec carte et boussoles de jour et de nuit, les différents

de brigade et de division. En appliquant ces outils, les candidats deviennent capables de lire le champ de bataille et de reconstituer 80 % du champ de bataille avec 10 % de l’information connue. Les stagiaires se familiarisent également avec la méthode de l’analyse tactique graphique permettant au renseignement de décrire et de définir le terrain et la menace. La fin du module trois comprend un exercice d’état-major dans lequel les candidats doivent faire fonctionner une cellule de renseignement à l’intérieur d’un scénario de guerre conventionnelle. Dans l’exercice, les candidats doivent répondre aux besoins d’un commandant et interagir avec différents acteurs jouant le rôle d’officiers d’état-major. Ils doivent démontrer leur capacité à intégrer l’ensemble de la matière du cours et prouver qu’ils sont capables de répondre aux besoins d’une cellule de renseignement opérationnelle. Les candidats réguliers ayant réussi le cours seront mutés dans différents quartiers généraux tant au Québec qu’ailleurs au Canada. Les candidats réservistes ont, quant à eux, d’excellentes chances de prendre part à la FO 3-10 s’ils le désirent.

Un bon soldat doit savoir creuser des tranchées.

en se rendant compte que les Forces armées canadiennes ne convenaient finalement pas à leur mode de vie. Ceux qui ont complété la formation ont maintenant fait un pas de plus vers la vie adulte, éthique et militaire. Une grande fierté et un sentiment d’accomplissement de soi les enivrent. Ils sont maintenant disciplinés et prêts à suivre leur formation de Qualification du soldat ainsi que leur formation de métier qui sera, pour la plupart, un rendez-vous l’été prochain sur le camp Vimy. types d’attaques, et les patrouilles de reconnaissance. C’est lors de tous ces entraînements en campagne que nous étions bien heureux d’avoir exécuté des séances d’entraînement physique matinales quotidiennes. Ces périodes d’entraînement nous ont permis d’augmenter notre forme physique, notre cohésion et notre moral. Cependant, c’est tout de même avec une certaine anxiété que nous allions faire nos opérations en campagne. Il est évident que plusieurs ont eu une semaine plus longue que d’autres, mais tous les stagiaires ont terminé leur cour avec succès. Bref, ce cours nous a apporté beaucoup à tous et chacun. Notre forme physique s’est vue améliorée, notre initiative s’est développée, notre patience s’est endurcie et notre sens de l’urgence a augmenté. Cette fameuse aventure qui vient de se terminer nous a permis de développer des aptitudes personnelles dont vivre en groupe malgré les difficultés et dépasser nos propres limites. Maintenant, il ne reste plus qu’à continuer d’appliquer les nouvelles connaissances apprises et à persévérer dans notre carrière militaire en gardant un bon souvenir de notre cours de qualifications de soldat.

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Visite du commandant et des honoraires à la TEII Par le sous-lieutenant Stéphane Roy 6e Régiment d’artillerie de campagne

Le 9 juillet, le commandant intérimaire du 6e Régiment d’artillerie de campagne (6 RAC), le major André Gagné, accompagné du Colonel honoraire Laflamme ainsi que du Lieutenant-colonel honoraire Roméo Dallaire, a rendu visite aux stagiaires d’artillerie dans le cadre de la TEII 09. En effet, c’est le commandant du Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre, le lieutenant-colonel Stéphane Plante, qui avait invité les commandants ainsi que les Colonels honoraires des différentes unités de Réserve du Secteur du Québec à venir rencontrer leurs stagiaires dans leur environnement de travail. Après les présentations d’usage, le maj Gagné et ses invités se sont dirigés vers le

camp Vimy où les attendait le major Vézina, commandant de la compagnie D, qui donne les cours d’artillerie. Le major a expliqué aux visiteurs en quoi consistaient les cours dispensés aux stagiaires ainsi que les différentes problématiques liées aux cours d’été sur la garnison, principalement le manque de personnel causé en partie par les déploiements en Afghanistan. Par la suite, tous sont allés à la rencontre du commandant de cours, le lieutenant Martel. Ce dernier a invité le sénateur Dallaire à dire quelques mots aux 50 stagiaires dont plus de la moitié proviennent du 6 RAC. Le sénateur les a entretenus sur l’importance d’avoir une très bonne forme physique, de penser qu’ils ne sont pas seuls mais qu’ils ont besoin les uns des autres et surtout de garder un moral à toute épreuve, car ils formeront la relève de demain. En terminant, le séna-

De QS à PP1… Ensemble! Par le soldat Verville-Labbé Régiment de la Chaudière

Plusieurs cultures, différentes mentalités, deux générations, mais une passion commune : le métier de fantassin. Aussi difficile puisse-t-il être, nous avons tous répondu à son appel pour relever le défi de faire partie du fer de lance des Forces canadiennes : l’infanterie. Nous nous sommes donc réunis pour accomplir cette tâche très ardue. Les dernières recrues du Régiment de la Chaudière, des Fusiliers de Sherbrooke et des Fusiliers du St-Laurent se sont présentées sur le camp Vimy pour effectuer

d’abord leur qualification de soldat (QS) et ensuite, la formation de fantassin (PP1 INF). L’été a commencé avec une quarantaine de collègues, mais il se termine maintenant avec une deuxième famille, unie par les épreuves qui ont tissé des liens. Nos instructeurs nous ont appris à travailler en équipe, à se soutenir les uns et les autres, que la situation soit favorable ou non. Beaucoup se sont disciplinés, au plan personnel et au sein du peloton. Bref, nous quittons le camp Vimy avec la tête haute. Pour plusieurs, le choc a commencé dès le premier réveil, à 5 heures…Malgré le confort «cinq étoiles» des lits de camp,

NQ5 OP MMS 0901

Le métier de chauffeur, plus complexe qu’on le croit

Page 26 / Adsum / 13 août 2009

Par le caporal Josée Heynemand Candidate, cours NQ5 OPMMS 0901

Le cours NQ5 OP MMS 0901 (opérateur de matériel mobile de soutien) a eu lieu du 19 mai au 19 juin. Il y avait dix stagiaires du 51 e Bataillon des services de Saint-Hubert et sept stagiaires du 55e Bataillon des services de Saint-Malo. La plupart d’entre eux se connaissaient avant le début du cours, ayant suivi leur NQ3 ensemble. Les instructeurs étaient tous des chauffeurs expérimentés. Ce cours est basé sur le leadership des stagiaires et l’utilisation de leurs connaissances pour commander un convoi de ravitaillement et préparer un emplacement de section. Les deux premières semaines ont porté sur l’emploi du personnel civil, les communications radio, la répartition sur le programme FMS, les fiches d’itinéraires et les publications militaires. Les stagiaires ont développé une excellente expertise en recherche de références dans les manuels de transport et également en calcul d’itinéraire de parcours pour les points de livraisons (PL). Pour eux, ce fut tout un défi de calculer à la minute et au kilomètre près l’itinéraire d’un PL. Cette habileté est très importante pour leur cheminement, car en ce moment en Afghanistan, les troupes sont ravitaillées presque quotidiennement par des convois, qui circulent dans un environnement austère et dangereux. C’est la tâche principale des OP MMS d’effectuer des convois entre les différentes bases d’opérations avancées. La partie pratique du cours s’est tenue dans les secteurs d’entraînement de

Valcartier. Les candidats devaient transmettre des ordres à leur section, en assumant à tour de rôle les fonctions de commandant et de commandant adjoint de convoi. Ils devaient démontrer leur leadership aux autres stagiaires composant le convoi. Ensuite, ils ont mis en application les emplacements de section et ont eu à produire des fiches d’itinéraires et à donner des temps d’appréciation. La dernière partie du cours était l’exercice de validation en campagne. Les stagiaires étaient évalués comme commandants de convoi pour un PL ou pour un emplacement de section. Les instructeurs transmettaient les scénarios aux candidats. En plus de commander un convoi de véhicules, ils devaient repousser les attaques et faire en sorte de protéger le convoi contre l’ennemi. Bref, ils devaient agir comme commandants de section sous contact. Une nouveauté attendait les stagiaires lors de l’exercice de validation : l’intégration de leurs confrères d’armes, les techniciens d’approvisionnement qui étaient sur leur NQ3 et NQ5 APPRO de la TEII 09. Cette interaction entre les deux groupes professionnels de la branche logistique a permis à tous les stagiaires de voir le lien qui existe entre eux lors des PL par des démonstrations durant les soirées de l’exercice final. À tous ceux qui pensent que le métier de chauffeur consiste seulement à conduire du point A au point B, détrompezvous! Les OP MMS doivent avant tout agir en tant que leaders et professionnels des armes, des aptitudes essentielles de nos jours.

teur leur a rappelé que de garder un sens de l’humour leur permettrait de passer au travers des épreuves de la vie militaire. Le discours terminé, le sénateur s’est joint aux stagiaires et leur a prodigué quelques conseils sur leur formation. Il était agréable de le voir se joindre aux élèves et répondre aux quelques questions posées par l’instructeur. M. Dallaire ne laisse personne indifférent, et son charisme est indéniable. Les deux honoraires se sont retirés après le repas, en raison d’obligations professionnelles. Somme toute, ce fut une très belle journée enrichissante pour les uns et constructives Roméo Dallaire a prodigué quelques conseils aux stagiaires au cours de sa visite au camp Vimy de la Garnison Valcartier. pour les autres. le sac de couchage était difficile à délaisser. Les yeux à demi-clos, le cerveau dans les brumes du mont Général Allard, l’entraînement physique matinal achevait de nous réveiller. C’est à ce premier moment que nous avons pu découvrir les forces et faiblesses du peloton… Mais l’esprit d’équipe a fait en sorte de ne jamais laisser quelqu’un derrière. L’une des premières choses apprises durant l’été 2009, mis à part que le sommeil est parfois optionnel, est que de goûter un repas est rarement un luxe que nous pouvions nous permettre. Les rations sont meilleures ainsi… Après une journée de cours théoriques et pratiques bien remplie, une fois laissés à nous-mêmes dans nos tentes de section, nous avons appris à nous connaître davantage et ainsi découvert ceux qui composaient notre nouvelle famille. C’est également dans l’intimité de nos quartiers que la plupart ont commencé à apprendre à se débrouiller seuls, surtout en ce qui a trait au lavage! Quoiqu’il en soit, ces soirées auront permis à la majorité d’être toujours prêts pour le lendemain… en prévision des inspections matinales.

Le cours nous a donné la chance de vivre des expériences uniques qu’il nous aurait été impossible de réaliser dans la vie civile : simulateur d’artillerie, C6, C9, grenade, mine directionnelle Claymore, marche à l’ennemi, etc. C’est aussi dans cet esprit unique que nous avons connu et très apprécié le soldat Dupuis, 41 ans. Il a toujours suivi le jeune peloton avec le sourire et avec un moral à toute épreuve, même pendant le parcours du commandant, qui nous a laissé détrempés, mais combien fiers de l’avoir complété. La partie d’exercices en campagne a toujours été faite sous la pluie. Cette pluie nous a permis de repousser nos limites mentales et physiques, surtout lors du retour au camp à la marche, alors que la plupart souffrait d’une présence prolongée avec Miss Météo. Malgré tout, notre équipe d’instructeurs, forte de leurs bagages professionnels, nous a grandement aidés à passer de l’état de recrue à celui d’un fantassin fier et fort de son appartenance aux Forces canadiennes. Enrôlez-vous qu’ils disaient… et avec raison!

Deux régiments frères d’armes au Musée de Charlevoix Par le sous-lieutenant Derek Picard-Fortin Affaires publiques, Voltigeurs de Québec

Une exposition se tenant cet été au Musée de Charlevoix raconte les liens historiques qui ont uni les Voltigeurs de Québec et le Régiment de Charlevoix, deux régiments de réserve, à la fin du XVIIIe siècle. Cette exposition intitulée «Les Voltigeurs de Québec et le Régiment de Charlevoix, des frères d’armes» est l’occasion de découvrir des facettes cachées de l’histoire militaire de Charlevoix. Le vernissage de l’exposition a eu lieu le 11 juin au Musée de Charlevoix. La réalisation de l’exposition a été menée par le conservateur du Musée des Voltigeurs, M. Raymond Falardeau, avec l’aide de son équipe et du Musée de Charlevoix. L’activité se déroulera jusqu’au 4 octobre. Le vernissage s’est tenu sous la présidence d’honneur de Mme France GagnonPratte, présidente du Conseil des monuments et sites du Québec et membre de l’Ordre du Canada, que le commandant des Voltigeurs, le lieutenant-colonel JeanFrançois Bédard, a tenu a remercier : «Votre détermination et votre leadership en matière de patrimoine insufflera à notre régiment une volonté de conserver son héritage militaire. C’est pourquoi le Musée des Voltigeurs de Québec sera toujours voué à la recherche, à l’acquisition, à la

préservation ainsi qu’à l’interprétation de la vie de ses militaires au sein de la communauté et en opérations outre-mer tel qu’en Afghanistan.» Cette exposition veut aussi rendre hommage à l’un des fondateurs du Musée des Voltigeurs de Québec, l’abbé Benoit Fortier, curé de Pointe-au-Pic entre 1940 et 1965 qui fut aussi l’aumônier du régiment des Voltigeurs durant cette même période. Le second fondateur est le lieutenant-colonel Paul-Émile Defoy, commandant des Voltigeurs entre 1963 et 1968.

Le 4 juin, France Gagnon-Pratte, présidente d’honneur du vernissage, et le lieutenant-colonel Jean-François Bédard, commandant des Voltigeurs de Québec, coupaient le ruban à l’entrée de l’exposition qui se tient tout l’été au Musée de Charlevoix. - Photo : cpl Isabelle Provost

À TOUS CEUX ET CELLES QUI GARDENT LE FORT DURANT NOTRE ABSENCE Je prends quelques minutes entre deux opérations pour vous écrire, femmes et hommes qui prenez soin du fort durant notre absence. Moi et un de mes confrères de travail, nous parlions de nos épouses et remarquions qu’elles travaillent plus fort que nous dans un sens. J’aimerais au nom de nous tous vous remercier pour tous les sacrifices que vous faites jour après jour. Je sais que nous ne sommes pas toujours assez reconnaissants, mais j’aimerais vous dire que sans vous à la maison notre vie ne serait pas pareille. Vous prenez soin des enfants, des comptes et j’en passe, sans jamais demander quoi que ce soit en retour. Vous vivez un paquet de situations qui, si nous étions à la maison, seraient sûrement moins difficiles à résoudre. Mais la vie a fait que votre mari ou votre épouse est dans l’armée, une vie qui n’est pas des plus reposantes. Oui, il est vrai que nous risquons nos vies chaque

jour, mais après nos quelques heures de travail, la journée tire déjà à sa fin et nous sommes prêts à continuer le lendemain. Nous n’avons pas à nous tracasser l’esprit pour savoir qui fera à souper et qui fera la vaisselle. Nous devons nous occuper de nos hommes et de notre propre personne, mais tous ont l’âge adulte et sont capables de s’occuper d’eux-mêmes. C’est loin d’être des journées comme celles que vous vivez. Vous qui restez avec les enfants du matin au soir, avec de multiples tâches ménagères, vous méritez toute notre gratitude et notre amour, pour la chance que nous avons de vous avoir dans nos vies. Pour ma part, j’ai une épouse extraordinaire qui s’occupe des trois filles de façon exceptionnelle. Par contre, si vous êtes comme moi, vous ne dites pas souvent «merci» à votre épouse pour tous les sacrifices qu’elle fait pour vous aider à vivre une vie militaire sans tracas. Elle ne dit rien des prob-

LETTRES POUR NOS SOLDATS Au soldat Patrice Guay En ce 7 août 2009, nous te souhaitons Bonne fête pour tes 26 ans. Nous t’aimons beaucoup et nous sommes très fiers de toi. On pense souvent à toi et avons très hâte de te revoir. À bientôt. De ta maman Fernande et de ton amie Jess De toute la famille Eloquin et Turgeon Antonin et Micheline des Optimistes

voulu être avec nous. Sache que nous avons une pensée pour toi à chaque moment de notre vie. Tu es notre héros national. Continue ton beau travail et reviens-nous avec ton merveilleux sourire qui illumine nos jours! On t’attend. De ta famille, Marie-Michèle, Maya et Théo xxxx

Au caporal Patrice Plourde Bonne fête mon amour! J’aurais aimé que l’on passe cette journée ensemble, mais je suis avec toi malgré la distance. Pour ta fête, je t’envoie des tas de bisous. Tout le monde (parents et amis) est aussi avec toi. Nous avons tous très hâte de te revoir. Bonne chance pour ce qui reste de la mission. Prend soin de toi. Je t’aime De Jue xxxx

À notre soldat

À Dominic Aubin

COUCOU! C’est nous! Voici un petit message du Québec pour souligner ton 26e anniversaire de naissance. Déjà tout petit, tu fonçais dans la vie. Tu étais TOUJOURS partant pour relever tous les défis et te lancer dans de nouvelles et intrépides aventures. À 26 ans, rien n’a vraiment changé. Maintenant tu te réalises dans les Forces armées canadiennes et tu aimes ce que tu fais. Nous respectons ton choix et nous t’appuyons. Nous sommes très fiers de ce que tu deviens, un homme encore plus mature et responsable. Poursuis très prudemment ta mission et reviens-nous rapidement et en forme. Nous te souhaitons un très bel anniversaire de naissance. Celui-ci sera très différent des autres mais sûrement mémorable. Bien que des kilomètres et des kilomètres nous séparent, soit assuré que cette journée-là, nous serons tout près de toi en pensées car nous t’aimons beaucoup et que tu nous manques aussi. On a TRÈS TRÈS hâte de te revoir. De ceux qui t’aiment

Nous tenons à te souhaiter un joyeux anniversaire malgré la distance qui nous sépare pour tes 32 ans. Nous t’aimons fort et attendons ton retour avec impatience. Tu as tout notre support et notre admiration. Continue et ne lâche pas! Tes parents Claude et Micheline, ta copine Mélissa et bébé xxxx

Au cavalier Jean-Guy Gosselin Bonjour mon amour, ce petit mot est pour te dire que je t’aime à la folie et que je suis très fière de toi. Notre petit garçon vient tout juste de fêter son premier anniversaire et je sais à quel point tu aurais

D’un homme excessivement en amour de son épouse et ses enfants

DÉCOUVRIR LE SYNDROME DE STRESS POSTTRAUMATIQUE Étudiante finissante de l’école secondaire MarieClarac à Montréal, Caroline Couture est la nièce de l’adjudant-chef Mario Lavoie du 5e Bataillon des services du Canada (5 Bn S du C). Dans le cadre du Programme d’éducation internationale (PEI), la jeune femme a choisi de traiter du syndrome de stress post-traumatique pour son projet personnel, qui est en quelque sorte l’aboutissement de son programme. Elle a choisi ce sujet principalement parce qu’il la touchait plus ou moins directement, ayant des membres de sa famille dans les Forces canadiennes. Elle a ainsi pu en découvrir plus sur ce sujet largement véhiculé par les médias. Caroline a également tenté de trouver une solution au syndrome. Pour ce faire, elle a dû éplucher les rapports de l’Ombudsman ainsi que les feuillets d’informations diffusés par la Défense nationale et les Anciens combattants. Son projet personnel lui a valu une note de 90% et elle ira le présenter dans une école allemande qui adhère au PEI.

À mon neveu Gary Racette J’ai envie d’envoyer plein de belles pensées à mon neveu. Il est celui que tous les pelotons rêvent d’avoir parmi eux, en toutes circonstances, durant les pires moments, comme durant les meilleurs, ou pires... en attendant! Gary est quelqu’un d’unique que tout le monde gagnerait à connaître. Je l’ai vu grandir, et dans chacun des moments de sa vie, son vrai caractère se reflétait dans ses gestes, dans ses mots, mais surtout dans son regard! Gary Racette, je t’aime! On est tous derrière vous autres à vous encourager. Nous sommes tous très peinés pour ceux qui sont revenus... Poursuis ton rêve mon Gary! Bisous xoxox Ta tante Didi

tion d’images qui illustrent les multiples facettes de la vie militaire. Le concours est ouvert à tous les employés du MDN et les photographes peuvent s’inscrire dans la classification professionnelle ou amateur. Les catégories proposées sont la vie mili-

EN BREF Les Tadjiks

Les Tadjiks ont depuis toujours dû apprendre à vivre avec le groupe pachtoun, plus important, ainsi qu’à suivre leurs règles. Il y a environ six millions de Tadjiks en Afghanistan, soit près du quart des 23 millions d’Afghans. Beaucoup d’entre eux vivent dans des collectivités bien établies et permanentes, au nordest du pays. Une importante population tadjik vit à Kaboul et ses alentours, où elle s’est mélangée à la population urbaine et à d’autres groupes ethniques. Les Tadjiks de l’Afghanistan parlent surtout le dari. Ils sont de type caucasien. Ils sont décrits comme élancés, plus grands que la moyenne, de teint clair, au nez long et courbé et aux cheveux habituellement noirs. La plupart des Tadjiks afghans sont musulmans sunnites. La structure tribale est à toutes fins pratiques disparue. Elle a été remplacée par des liens familiaux et communautaires, avec un fort sens de la loyauté envers la communauté. Les rapports entre les Tadjiks et les Pachtouns sont tendus et caractérisés par la confrontation. La rivalité entre ces deux groupes et leur incapacité à partager le pouvoir est une force motrice importante dans la politique et les conflits intérieurs en Afghanistan. Les Tadjiks résistent à la «pachtounisation» de l’Afghanistan. (Source : Internet)

CHRONIQUE LECTURE LES FLIBUSTIERS DE L’ACADIE : COUREURS DES MERS À l’occasion de la Fête des Acadiens, le 15 août, nous vous proposons un livre qui raconte l’histoire méconnue des flibustiers acadiens : l’essai Les Flibustiers de l’Acadie. Cet ouvrage écrit par Armand G. Robichaud, géographe-urbaniste de Shédiac, explique les différences entre un corsaire, un flibustier et un pirate, tout en dressant un portrait de plusieurs de ceux-ci qui ont participé à la course sur mer en Acadie. On y apprend que les corsaires acadiens sont les derniers à avoir combattu pour la France en Amérique. Le livre raconte certains incidents du XIXe siècle, impliquant les corsaires et pirates de la Nouvelle-Écosse et du NouveauBrunswick. L’auteur aborde aussi brièvement les trésors cachés des pirates et ceux des Acadiens du Grand Dérangement, ainsi que quelques naufrages.

TITRE : Les Flibustiers de l’Acadie : Coureurs des mers

Caroline Couture, en compagnie de son oncle, l’adjuc Lavoie, tient dans ses mains le fruit de son projet personnel. - Photo : Courtoisie

taire, la vie de famille, l’environnement, les animaux, le portrait, les effets spéciaux, les sports et sujet libre. À noter que seul le format numérique sera accepté. Des prix en argent comptant ou des produits seront remis aux gagnants. Info : http://www.cfpsa.com/fr/psp/sp/PhotoContestHo me_f.asp

TEXTE : Armand G. Robichaud ÉDITEUR : Les Éditions de la Francophonie INFORMATIONS TECHNIQUES : 224 pages, 15,4 x 23 cm, couverture souple ISBN 978-2-89627-140-5 24,95$

Gagnez ces livres Vous pourriez gagner ces livres en soumettant tout simplement votre nom et numéro de téléphone par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou par télécopieur au 844-6934 au plus tard le jeudi 20 août.

Le gagnant de notre dernier tirage Le caporal St-Arnaud est l’heureux gagnant des livres présentés dans notre chronique du 8 juillet 2009 : « NCSM Montcalm : Le français dans la Marine canadienne » et « Victor Brodeur : Officier de la Marine canadienne (1909-1946) ». Félicitations!

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Vous aimeriez vous aussi faire publier un message pour nos soldats dans l’Adsum? Rien de plus facile! Envoyeznous votre message par courriel à +adsum@forces.gc.ca.

Concours de photographie du MDN 2009 À vos caméras! Le concours de photographie du ministère de la Défense nationale (MDN) est lancé. Les participants ont jusqu’au 1er octobre 2009 pour soumettre un maximum de huit photos. Cette épreuve vise à encourager la créa-

lèmes qui surviennent à la maison de peur de nuire à votre performance au travail et elle s’organise avec tout ça, pour ensuite vous en parler une fois le problème réglé. Une femme qui se lève le matin avec le sourire et qui, même en vivant une grande peine, ne montre rien aux enfants pour éviter que ceux-ci ne soient affectés. Même malade, elle se lève sans broncher et fait sa journée pareil, car elle est la seule responsable de la maison et elle ne peut compter que sur ellemême. À ces femmes et ces hommes qui sont comme mon épouse, j’aimerais vous dire un gros merci du fond du cœur. Sans vous, notre mission n’aurait sûrement pas le succès que nous avons en ce moment.

L’AFGHANISTAN

PROMOTION de la SANTÉ

Profiter des congés : faire le vide pour mieux refaire le plein! L’été, pour la grande majorité d’entre nous, est marqué par une période de vacances, bien méritée direz-vous, surtout quand on s’arrête au fait que l’on passe en moyenne le tiers d’une journée au boulot. Les horaires chargés, les tâches ménagères, les courses, l’éducation des enfants et autres obligations, font en sorte qu’il ne nous reste, au bout du compte, que très peu de temps à consacrer à des activités de loisirs, ou encore, à pouvoir se permettre de ne rien faire du tout, simplement! Certes, le stress vécu au quotidien s’accumule et fait tôt ou tard ressentir ses effets. On se sent tranquillement devenir plus fatigué, plus irritable, moins concentré ou motivé à accomplir nos tâches quotidiennes, on dort moins bien et comble de malheur, on attrape davantage de virus! À cet effet, notons qu’une personne en santé, non stressée, résiste à 5000 microorganismes alors qu’un individu stressé résiste à seulement 100 micro-organismes. Enthousiaste, on compte les jours qui nous séparent de nos congés. Mais savons-nous réellement profiter de ce temps de répit afin de refaire nos réserves d’énergie ? L’ART DE FAIRE LE VIDE!

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On estime qu’il faut en moyenne de 7 à 10 jours pour simplement se calmer et se libérer de la surcharge de stress accumulée au fil des semaines. Il est donc préférable d’opter pour un minimum de deux semaines de vacances, afin de bénéficier d’une recharge d’énergie. - Libérez votre cerveau du stress accumulé en faisant des activités qui vous plaisent réellement et qui vous sortent de votre quotidien : lecture, bonnes bouffes entre amis, plein air, bain de soleil, jeux avec les enfants, bricolage, jardinage, etc. L’important est de se faire plaisir et pas besoin de se retrouver sur une plage en Asie ou encore de visiter un château en Espagne pour y parvenir. - Vivez le moment présent, en appréciant chaque instant de repos, en arrêtant d’être sur le «pilote automatique» et cessez de ressasser vos préoccupations. Pour y parvenir, concentrez-vous sur ce que vous êtes en train de faire, l’endroit où vous vous

trouvez, et entrez en contact avec votre corps en portant attention aux sensations procurées (le contact de l’eau fraîche sur la peau, par exemple). - Reportez à plus tard la prise de décisions importantes, telles l’achat d’une maison ou un déménagement, cela pourrait nuire à votre capacité à relaxer réellement. - Cessez de vous mettre des obligations, ces phrases qui drainent de l’énergie et nous font sentir coupables, du genre : «Il faut que… Je devrais… Je n’ai pas…». Permettez-vous de ne rien faire si c’est votre envie! Si vous ne pouvez reporter à plus tard certaines obligations, mieux vaut vous activer le plus tôt possible pour ensuite mieux vous reposer. - Si vous avez de la difficulté à vous détendre, optez pour une technique de relaxation. La respiration profonde est très simple et vous pouvez l’appliquer à tout moment et partout. L’oxygène supplémentaire dans le sang permet la libération d’endorphines, qui procurent un effet relaxant et énergisant. Inspirez lentement par le nez en gonflant progressivement votre abdomen et inversez le processus en expirant par le nez. Répétez l’exercice pendant 3 à 5 minutes lorsque vous vous sentez tendu. - Décrochez de votre travail. Les vacances ne sont pas faites pour prendre de l’avance et travailler un nouveau projet. Si vous avez de la difficulté à décrocher, posezvous la question suivante : «Qui suis-je audelà de mon travail? Ma vie tourne-t-elle uniquement autour du boulot?» Si la réponse est positive, vous êtes mûr pour un bon bilan de vie afin de définir vos valeurs et priorités, équilibrer davantage votre espace travail-loisirs-détente, et découvrir ce qui se cache sous cette fuite camouflée par un excès de travail. Sans quoi, vous devenez malheureusement un candidat idéal à l’épuisement professionnel ou à d’autres troubles d’ordre physique ou psychologique. REFAIRE LE PLEIN!

- Profitez-en pour faire la sieste si vous en ressentez le besoin. Optez pour une sieste de 40 minutes ou encore une de 2 heures, et ce, afin de ne pas vous réveillez

complètement désorienté, en plein milieu d’un cycle, et demeurer ainsi fatigué pour le reste de la journée. - Dormez suffisamment. On dit que le sommeil est le besoin physiologique sacrifié lorsqu’une personne vit du stress. Si vous vous endormez régulièrement au cours de la journée, vous manquez probablement de sommeil. Apprenez à vous coucher et à vous lever aux mêmes heures. Afin d’évaluer votre besoin réel de sommeil, profiter des vacances pour mettre le réveille-matin de côté et laisser votre organisme se réveiller de lui-même. De bonnes habitudes de sommeil doivent être appliquées l’année durant et non seulement en vacances. Les vacances permettent de récupérer d’une fatigue modérée mais le sommeil lui, ne s’emmagasine pas. - Bougez, faites de l’exercice. Rappelezvous les multiples bienfaits de l’activité physique : libération des tensions et du stress accumulé, augmentation de l’énergie et de la force, prévention de maladies, amélioration de l’humeur grâce à la libération d’endorphines, etc. À ce propos, de récentes études présentées au dernier congrès annuel de l’American College of Sports Medecine ont révélé que les bienfaits de l’activité physique sur l’humeur persisteraient durant au moins 12 heures suivant la dite activité(1). Et pas besoin de courir le marathon pour en bénéficier, car un simple 20 minutes d’activité d’intensité modérée suffirait (la marche rapide par exemple). Évidemment, l’idéal est de bouger chaque jour, mais aussi de mettre la culpabilité de côté si vous avez manqué de temps pour le faire. - Prenez le temps de manger sainement et de vous asseoir autour d’une table. Les activités quotidiennes sont souvent source de tension, et le repas est un moment idéal pour vous changer les idées en vous accordant une pause, que ce soit seul ou avec des personnes agréables. En période de stress, votre organisme mobilise ses réserves et demande à ses cellules de faire des heures supplémentaires dans l’attente d’un agresseur éventuel. Tout cela exige de l’énergie, des soldats prêts à l’attaque et des armes de défense. Dans votre corps, cette mise en scène se traduit par du glucose (sucre), des protéines, des antioxydants, des vitamines et minéraux spécifiques. Il est donc essentiel d’avoir une alimentation variée contenant des produits céréaliers de grains

entiers, des légumes, des fruits, du lait et substituts faibles en gras ainsi que des sources de protéines maigres (viandes et volailles maigres, poissons, légumineuses, tofu, noix et graines). Évidemment, ces conseils sont à mettre en pratique non seulement en période de vacances mais à l’année longue, et ce, afin d’éviter justement de se retrouver la «langue à terre» en attente… du prochain congé! Les vacances, c’est fantastique, mais si on essayait d’être meilleur envers soi-même, au quotidien, il me semble qu’on le mérite tous, non? 1. www.passeportesanté.net

LES RESSOURCES • Services psychosociaux, Centre de santé Valcartier. De 8 h à 16 h : 418 844-5000 (5802) • Aumônier en devoir : 418 844-5000 (5777) • Centre de la famille Valcartier : 418 844-6060 • Programme d’aide aux employés (PAE) : 418 844-5000 (6729) Pour les employés des FNP, en français : 1 800 361-5676 Pour les employés des FNP, en anglais : 1 800 387-4765 • Programme d’aide aux membres (PAM) : 1 800 268-7708 Services disponibles 24 h/7 jours : • Ligne d’écoute téléphonique 1-866-APPELLE (1-866-3553) • Centre de prévention du suicide de Québec : 418 683-4588 • Centre de crise de Québec : 418 688-4240 • CLSC, médecins, urgences de l’hôpital

COMPOSEZ AVEC LE STRESS AU QUOTIDIEN… Une bonne gestion du stress est vitale pour augmenter notre niveau d’énergie, améliorer la qualité de nos relations et de notre vie. C’est ce que vous propose le département de la Promotion de la santé en permettant une prise de conscience de vos habitudes de vie et en vous offrant des outils afin de maîtriser le stress dans votre vie. Formules possibles : sensibilisation de 2 heures ou cours d’une durée de 6 semaines totalisant 18 heures. Notez que vous devez vous inscrire à l’avance pour ces ateliers. Pour toute information ou inscription, composer le 418 844-5000, poste 4677, ou écrivez à PromoSante.Valc@forces.gc.ca.

Bloc-note Du 17 au 21 août, un rallye est organisé sur la garnison. Les participants doivent se procurer leur feuillet rallye au Centre communautaire. Ce feuillet doit être rempli avant le 21 août, 17 h. Les participants courront la chance de gagner un prix. Info : 418 844-5000, poste 8143.

Montréal. Les gens qui portent les noms de famille Lauzon, Laliberté, Lauzier, Desjardins, Voisine, Audy, LeRoy ont tous un Roy comme ancêtre et sont invités à venir découvrir ces liens de parenté. Une assemblée générale annuelle, des rallyes pédestres dans le Vieux Montréal, un buffet, une enchère et une messe sont prévus. Info et inscription : Gilles Roy au 418 527-6851 ou à jgroi@videotron.ca. Site Internet : www.famillesroy.org

18 août

29 août

CLÉ EN MAIN

MARCHÉ AUX PUCES

Dans le cadre des Mardis maman, plusieurs exercices qui impliquent les enfants de 0 à 5 ans auront lieu le 18 août de 15 h à 16 h, au Parc Vanier. Les exercices nécessiteront peu de matériel. En cas de pluie, l’activité sera déplacée au Centre des sports. Info : 418 844-5000, poste 8143.

L'organisme Aide à la communauté et service à domicile organise un marché aux puces le 29 août de 9 h à 16 h, dans le stationnement arrière de la Maison Communautaire Henri-Bergeron, au 15, boulevard des Étudiants, à Loretteville. La location des tables sera au coût de 20 $. Lors de cette journée, le magasin de l'organisme, Vesto-Recyclo, mettra en vente une nouvelle collection automnale de vêtements neufs griffés pour dame. Chaque pièce de vêtement sera vendue entre 6 $ et 10 $. Info et réservation : Sonia Houle au 418 842-9791.

17-21 août RALLYE

20 août BASKET-EAU

Une partie de Basket-Eau est organisée le 20 août de 18 h à 19 h, à la piscine extérieure. Cette activité utilise un ballon de waterpolo et de grosses poubelles. En cas d’orage, elle sera déplacée au Centre des sports. Info : 418 844-5000, poste 8143.

22 août FERMETURE DE LA PISCINE EXTÉRIEURE

Il y aura un concours et des activités d’animation le 22 août à 13 h, à la piscine extérieure. L’activité sera annulée en cas d’orage. La piscine ferme officiellement le 23 août. Info : 418 844-5000, poste 8143.

23 août

27 au 29 octobre SÉMINAIRE DE SANTÉ ET SÉCURITÉ

Du 27 au 29 octobre, la Direction de la sécurité générale organise un séminaire pour les employés portant sur la santé et la sécurité. Ce séminaire de trois jours se tiendra à la base des FC de Halifax et il sera ouvert à tous les employés du MDN et des FC. Le thème sera «Trouvons l’équilibre». Le 26 octobre au soir, un événement d’accueil est prévu. Info : Intranet, http://vcds.mil.ca/dsafeg/intro_f.asp

October 27th to 29th

INSCRIPTIONS DES ACTIVITÉS DES LOISIRS POUR L’AUTOMNE

Les inscriptions pour les activités de loisirs de la session Automne 2009 se tiendront de 10 h à 15 h au Centre des sports. Info : 418 844-5000, poste 8143.

29-30 août

Chaque dimanche CHAPELLE ST-ALBAN

Chaque dimanche, à 9 h, il y a un culte liturgique (deux fois en anglais et deux fois en français, chaque mois). Ensuite, il y a un culte évangélique francophone à 10 h 45. Il y a un temps de fraternité entre les deux services. Il y a une étude biblique bilingue les mardis à midi. Il y a un déjeuner mensuel des hommes et des activités pour les femmes. Info : padré Harold Ristau 418 844-5000, poste 6716.

Divers SERVICE DE GESTION DES CONFLITS COMMUNAUTAIRES

Le Centre de résolution des conflits Valcartier offre gratuitement les services suivants : formation de 12 h (quatre séances de 3 h) sur la résolution de conflits interpersonnels et de voisinage, ainsi qu’un service de consultation, coaching, médiation pour aider à résoudre les problèmes de voisinage engendrés par les animaux, les déchets, les clôtures, les relations interpersonnelles, le bruit, le déneigement, le stationnement ou les passages non autorisés. Ces services gratuits et confidentiels sont destinés aux conjoints(es) des militaires et à leurs personnes à charge âgés d’au moins 16 ans. Info : 418 844-5000, poste 5416. JOUJOUTHÈQUE

Pour l’horaire d’été, la joujouthèque du Centre de la famille Valcartier (CFV) ouvre ses portes de 13 h à 16 h, le 20 août. La joujouthèque est un service de location de jeux et jouets qui s’apparente à une bibliothèque. La sélection offre un inventaire de 215 articles différents. Les gens

Visites de prévention incendie dans les logements familiaux Le Service de prévention des incendies du 5 GSS vous informe que jusqu’au 30 août, des pompiers visiteront les logements familiaux de Valcartier et de la région de Québec. Ces visites serviront à évaluer les risques d’incendie et à vérifier l’état des équipements de protection incendie présents dans votre domicile. De plus, nous en profiterons pour répondre à vos questions et vous distribuer de la documentation sur la sécurité-incendie. Dans l’éventualité où vous seriez absent lors du passage d’un membre de notre service, une note vous sera laissée afin que vous puissiez prendre rendez-vous avec nous à une date ultérieure.

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peuvent également s’abonner pour 10 $ par année et louer des jeux pour deux semaines à un montant réduit de 2 $. La joujouthèque est située au local 109 du CFV (édifice 93). Info : Tanya Langlois, 418 844-6060.

HEALTH AND SAFETY SEMINAR

From October 27th to 29th, the Directorate of General Safety is organizing a seminar to increase awareness of Health and Safety. This three days seminar will be held at CFB Halifax and is opened to all

Prochaine parution du Bloc-Note

26 août

RASSEMBLEMENT DES FAMILLES ROY

Le 15 rassemblement des familles Roy, organisé par l’Association des familles Roy d’Amérique, aura lieu les 29 et 30 août à e

employees of DND/CF. The theme will be «Finding the Balance». October 26th, in the evening, there will be a meet and greet event. Info : Intranet, http://vcds.mil.ca/dsafeg/intro_f.asp

Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 17 août par la poste ( voir notre adresse dans l’encadré en page 10), par télécopieur au 844-6934 ou par courriel à : +adsum@forces.gc.ca.

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13 août 2009 / Adsum / Page 29

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Six commissionnaires canadiens rencontrent la reine Six commissionnaires canadiens de partout au pays ont rencontré Sa Majesté la reine et Son Altesse le duc d’Édimbourg pour marquer le 150 e anniversaire de la création du Corps des Commissionnaires en Angleterre en 1859. La délégation canadienne s’est jointe à d’autres délégations de commissionnaires venues d’aussi loin que l’Australie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les six commissionnaires canadiens présentés à Sa Majesté sont des anciens combattants décorés des Forces canadiennes avec des dossiers de service exemplaires, dont Raymond Bernier de

Montréal, un adjudant-chef à la retraite de la police militaire. «Les Commissionnaires était ravi de participer à cette cérémonie spéciale au palais St. James célébrant notre 150 e anniversaire, notait Paul Guindon, président. Ce fut un rappel poignant de notre histoire sans pareille et de notre engagement indéfectible à appuyer nos anciens combattants après qu’ils ont servi notre pays.» Sa Majesté la reine et Son Altesse le duc d’Édimbourg ont inspecté un groupe de commissionnaires spécialement choisis pour monter une garde d’honneur de 48 membres avant de saluer les invités

et le personnel venus célébrer cet anniversaire. Plus de la moitié des invités étaient des employés actifs de l’entreprise. Sa Majesté est la Gouverneure en chef à vie du Corps des Commissionnaires, perpétuant une tradition qui date de 1901 et du règne d’Édouard VII.

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Raymond Bernier, un adjudant-chef à la retraite, était parmi les commissionnaires invités au palais St-James.

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La musique militaire sous toutes ses mélodies Le Festival international de Musiques militaires de Québec (FIMMQ), qui se déroulera du 25 au 30 août, livrera une programmation haute en couleur pour sa 11e édition. En ouverture du Festival, le pianiste, chanteur et compositeur Steve Barakatt se joindra à la Musique du Royal 22 e

Régiment (R22eR) et à celle des Voltigeurs de Québec pour le Concert du Palais, le 25 août au Palais Montcalm. La Musique combinée de l’aviation des Forces canadiennes sera également du spectacle. La soirée débutera par une prestation des Voltigeurs, qui interpréteront des pièces de Philip Sparke, Joseph Vézina, ainsi que

CHRONIQUE AUTOMOBILE

La Mitsubishi Lancer Evolution MR 2009 : prête pour un rallye! Par Jean-François Ross Chroniqueur automobile

La Mitsubishi Lancer Evolution X 2009 est la version très vitaminée de la Lancer de base. Lorsque l’on observe de loin, on ne voit pas la différence, mais en décortiquant davantage, on en remarque bien les nuances. On ne peut passer sous silence les sièges avant Recaro, les quatre freins à disque de marque Brembo, sans oublier les roues en alliage du manufacturier BBS, bien connu en F1. Si vous désirez une voiture légale sur nos routes et prête pour un rallye automobile, cette Mitsubishi Lancer Evolution X MR 2009 est sans aucun doute un choix judicieux. Lorsque l’on jette un coup d’œil à bord, on ne perçoit pas de grands changements en ce qui concerne l’apparence intérieure : le tableau de bord, la chaîne stéréophonique et la finition des portières sont semblables au modèle de base. Par contre, lorsque l’on s’assoit dans les sièges avant RECARO qui enveloppent le conducteur et son passager, on se rend compte rapidement que le support lombaire est digne d’une voiture de rallye. Il est à noter également que l’accès à la banquette arrière n’est pas si mal, considérant la catégorie de ce petit bolide de course.

La pièce de résistance est sans aucun doute le moteur quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé qui développe 291 chevaux à 6500 tours/minute et qui génère 300 livres-pieds de couple à seulement 4000 tours/minute, ce qui est excellent pour un moteur de cette cylindrée. La seule transmission disponible sur la version MR est une six vitesses manuelles à double embrayage; elle est très sophistiquée mais apprécie grandement les changements de vitesses à hauts régimes. Ce groupe motopropulseur offre des performances époustouflantes en plus d’une traction intégrale des plus évoluées sur le marché. Le prix de base de la Mitsubishi Lancer Evolution X pour le modèle d’entrée RS est de 39 998 $ et la version haut de gamme MR est, quant à elle, de 47 498 $. Selon moi, ce prix n’est pas du tout exagéré, considérant les performances fournies par cette petite bombe. La finition intérieure simpliste sera vite oubliée par les sensations fortes que procure cette Mitsubishi Lancer Evolution X MR 2009. Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Mitsubishi du Canada pour l’essai routier de la Mitsubishi Lancer Evolution X MR 2009.

des marches et thèmes de musique de films. La Musique combinée de l’aviation enchaînera ensuite avec son spectacle mariant les instruments et les voix. Leur répertoire inclut des airs allant de Michel Fugain à Cold Play. Puis, le capitaine Patrick Picard dirigera la Musique du R22 eR, qui jouera notamment des chansons québécoises, des Voici à quoi ressemblait le spectacle Tattoo de l’année dernière, qui sera adaptations d’œuvres de retour parmi les nombreuses activités du Festival International de musicales classiques, Musiques Militaires de Québec, qui se tiendra du 25 au 30 août. - Photo : des marches et de la Section Imagerie, Garnison Valcartier musique jazz. Enfin, Steve Barakatt, accompagné par des musiTout au long du FIMMQ, une série de ciens du R22eR et des Voltigeurs, clôturera concerts gratuits de la Musique Royale de le concert. Il interprétera au piano des la Marine Belge sera présentée sur la Place pièces de son répertoire, tel Eternity, Québec George V, devant le Manège militaire. Cet 400 et In the Sky, une pièce qui souligne orchestre sera dirigé par l’enseigne de vaisles 100 ans de l’aviation canadienne. seau Matty Cilissen. Il y aura des pièces Le 26 août, la Musique 300 de l’Armée musicales différentes à chaque soir. Le de terre de Coblence en Allemagne et le vaste répertoire de cette formation United States Navy Band joueront eux européenne inclut des œuvres originales, aussi au Palais Montcalm. La formation des transcriptions d’œuvres classiques ou allemande est reconnue pour ses airs de standards de jazz, les compositions promilitaires traditionnels, sa section de pres aux Musiques militaires belges ou trompettes, son jazz band et son instru- encore de la musique légère. mentation traditionnelle. Pour sa part, Le 30 août, la cérémonie de clôture du l’orchestre américain compte parmi ses Festival s’annonce colorée. Les musiciens membres quelques-uns des musiciens les militaires de l’Allemagne, des États-Unis, plus talentueux des États-Unis. de la Belgique, de Trinité-et-Tobago et du Les 27, 28 et 29 août, le Tattoo militaire Canada défileront chacun leur tour sur la sera présenté au Colisée Pepsi. L’immense Place George V, tout en jouant. Le Festival spectacle réunira 800 musiciens et parti- sera couronné par une pièce finale intercipants, mélangeant chorégraphies, mar- prétée par 600 musiciens sous un ciel ches, contremarches et interprétations de illuminé par des feux d’artifices. (P.B.) masse. Cette année, le Tattoo aura pour thème le cinéma. La mise en scène met- Les billets des spectacles du FIMMQ sont en tra donc en avant-plan la musique ciné- vente sur le réseau Billetech, sauf pour les conmatographique, puisée à partir des films certs gratuits. marquants de plusieurs époques.

FICHE TECHNIQUE Marque : MITSUBISHI Modèle : LANCER EVOLUTION X MR 2009

Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques ventilés (ABS) et (EBD) Coussins gonflables : Frontaux, latéraux, rideaux gonflables et coussin pour genoux côté conducteur Empattement : 265,0 centimètres Poids : 1630 kg

Contre : - Finition intérieure de base - Prix élevé (MR) - Essence suprême seulement - Bruits de la route perceptibles - Lignes trop similaires à la version

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Capacité de remorquage : 454 kg Capacité du coffre : 195 litres (modèle d’essai) Capacité du réservoir : 55 litres Autre(s) modèle(s) : EVOLUTION RS, EVOLUTION GSR Consommation : Catégorie : Voiture sport Ville : 12,7 l/100 km ou 22 mi/gal* Prix : 47 498 $ (modèle d’essai) Route : 8,9 l/100 km ou 32 mi/gal* Garanties : 3 ans/60 000 km, 5 ans/100 000 km Émission de CO2 : 5280 kg /année* Moteur : L4 de 2,0 litres turbocompressé *Selon Ressources naturelles Canada Puissance ch. (kW) : 291 (217) @ 6500 tr/min Sécurité : Top Safety Pick selon les tests de collision par www.iihs.org Couple lb-pi (N.m) : 300 (408) @ 4000 tr/min Autres modèles concurrents : Autre(s) moteur(s) : Aucun Transmission : Boîte manuelle à six rapports (MR) - Dodge Caliber SRT-4 - Mazda Speed 3 Autre(s) transmission(s) : Boîte manuelle à cinq - Subaru Impreza WRX STI - Volkswagen GTI rapports (RS, GSR) Pour : Traction : Intégrale - Performances époustouflantes - Traction intégrale évoluée Système antipatinage : Oui avec antidérapage - Transmission manuelle bien adaptée Suspension : - Moteur sophistiqué Avant : indépendante à jambe de force - Excellente tenue de route Arrière : indépendante à multi-bras - Bon support des sièges avant de base (RECARO) Direction : À crémaillère, à assistance variable - Capacité hivernale Freins :

SPORTS LA CHANCE D’OBSERVER DES PROS DE LA PGA Près de 300 militaires de Valcartier ont pu assister à la fin de juin à un match rempli d’émotions fortes alors que les professionnels de la PGA se sont livrés une saine concurrence pour remporter les «skins» tout en contribuant aux activités de collecte de fonds pour Opération Enfant

Soleil. Un don de 202 000 $ a été remis à l’organisme grâce au Skins mondial TELUS. Le tournoi se déroulait au club de golf La Tempête à Lévis. Sur la photo, les caporaux Mathieu Tremblay et Sébastien Dufour-Desgagné, deux des soldats qui ont été invités.

Les 14 participants du Skate Fest 4e édition ont montré ce que beaucoup d’adresse et de pratique permettent de faire sur une planche à roulettes, le 8 août à Courcelette. - Photo : Courtoisie

Comme sur des roulettes! Par Julie Richard Surveillante des loisirs/organisatrice d’événements Service des loisirs communautaires

Un groupe de 14 jeunes amateurs de planches à roulettes ont épaté la galerie au Skate Fest 4e édition, le 8 août au skate-parc de Courcelette. Cet événement était organisé par le Service des loisirs communautaires. Une vingtaine de spectateurs étaient rassemblés pour assister à d’impressionnantes prestations des jeunes participants. Ces derniers provenaient surtout de Courcelette, mais d’autres venaient d’ailleurs dans la ville de Québec, et même de Sherbrooke. On a pu constater que beaucoup de talent en planche à roulettes sommeille à Courcelette : les gars d’ici sont persévérants et très créatifs. Ils savent s’approprier les mouvements et les installations. Ce fut tout un spectacle!

Québec Skateboard Camp était présent pour animer la compétition et juger la technique des 14 participants. Ils ont également fourni les prix remis aux gagnants, tels qu’une planche à roulettes, un ensemble de roues, un chandail, un DVD, une casquette et autres. Côté technique, les jeunes hommes étaient séparés en deux catégories, A et B. Ils ont démontré leurs habiletés pendant deux rondes de deux minutes. Ils disposaient de deux essais par ronde. Tous ont ensuite été jugés sur leur constance, leur polyvalence et leur originalité. Félicitations à tous les concurrents et aux gagnants de chacune des catégories, en l’occurrence Simon Roy, gagnant de la catégorie A, Francis James McCornell, gagnant de la catégorie B et Sergio Marchand, gagnant du «Best trick».

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Quatre athlètes de Valcartier au Brésil Par Kerry-Ann Dow Monitrice en conditionnement physique et sports militaire, PSP

Quatre athlètes de Valcartier se sont joints à l’équipe CISM pour participer à la 30e édition du Championnat mondial de volleyball militaire qui a eu lieu du 20 au 30 juin à Rio de Janeiro au Brésil. Les meilleures équipes au niveau mondial, des États-Unis, de l’Italie et de l’Allemagne, étaient présentes. Lors de ce tournoi, les efforts du caporal-chef Dennis Noel (3 R22eR), du capo-

Les Freedom Riders récoltent 11 294 $ contre le cancer

plus de dix camps d’entraînement au Canada. Pendant sept ans, Dennis Noel a représenté fièrement Valcartier partout dans le monde. Nous lui souhaitons la meilleure des chances pour les années à venir.

ral Éric Sirois (1 R22eR) et du capitaine Thomas McMullen (5 RGC) ont été insuffisants pour vaincre les équipes adverses. Ils ont toutefois offert une résistance de taille contre l’équipe du Venezuela qui a cependant remporté la victoire. Du côté individuel, le capt McMullen a terminé au deuxième rang de tous les joueurs de centre de la compétition, à quelques points seulement de la première position. Valcartier était également représenté du côté féminin. En effet, le capitaine Jill Bristow (430 ETAH) avait été sélectionnée parmi les meilleures joueuses au Canada pour cette compétition.

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LE CPL NOEL SE RETIRE DU VOLLEYBALL

Trois civils de Valcartier et la conjointe d’un militaire ont amassé un don de 11 294 $ pour le cancer, pour ensuite pédaler Montréal-Québec, à l’occasion du Cyclo-Défi 2009. Surnommés les Freedom Riders, Linda Jobin, Mario Paquette, Roxanne Lacroix et Sandra Beaulieu ont donc recueilli les dons nécessaires pour l’enregistrement à la randonnée de 300 kilomètres. Ils faisaient partie d’un groupe du Québec formé de 1450 cyclistes et tous ont conjointement amassé un montant de 5,7 millions de dollars. Cet argent servira à aider la recherche contre le cancer. La grande randonnée a eu lieu les 11 et 12 juillet via la route 138. Le départ s’effectuait au Stade olympique à Montréal, avec un premier arrêt à TroisRivières. Puis, les cyclistes ont de nouveau enfourché leurs vélos jusqu’au Centre de foires à Québec. «Nous avons été accueillis par une foule incroyable, avec de la musique et des applaudissements à n’en plus finir. Quel moment magique et d’appréciation», raconte Linda Jobin. Le Cyclo-défi s’organisait pour la première fois cet été au Québec. Les dons recueillis seront versés au Centre du cancer Segal de l’Hôpital général juif, à l’hôpital d’enseignement de l’Université McGill, à la Fondation du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières, à la fondation CSSS de Gatineau et au Centre hospitalier universitaire de Québec.

C’est pendant ce tournoi que le cplc Noel a annoncé qu’il prenait sa retraite du monde du volleyball. Après plus de sept ans au sein de l’équipe CISM, le cplc Noel laisse derrière lui une carrière bien remplie. Il a d’ailleurs participé à plusieurs événements d’envergure : deux jeux mondiaux, trois championnats mondiaux, trois camps d’entraînement outre-mer et

Le caporal-chef Dennis Noel, qu’on voit ci-dessus pendant un match au Brésil, prendra sa retraite du volleyball après une carrière sportive bien remplie.

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Par Véronique Lamothe Monitrice en conditionnement physique PSP

Que connaissez-vous de la danse aérobique? Pourquoi ne pas intégrer ce type d’entraînement dans votre quotidien? Voici quelques raisons pouvant vous y inciter. La danse aérobique consiste en un entraînement cardio-vasculaire dans le cadre d’une routine chorégraphique sur musique. Ce type d’entraînement permet d’améliorer la coordination, l’équilibre, l’endurance et le rythme musical. Dans les cours d’aérobie, le corps et l’esprit sont constamment amenés à travailler de concert. En effet, les mouvements de bras combinés avec les pas et les déplacements multiples obligent le corps à rester concentré sur la tâche. La tâche peut sembler simple, mais exécuter toutes ces tâches sur un rythme musical est une toute autre chose. Ce qui peut s’avérer intéressant, c’est que plusieurs variétés d’entraînement peuvent être exécutées et ce, tout en respectant le même genre de structure. Vous pouvez participer à des cours de taï-box,

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