VOL_38_NO_6_ADSUM_2009-08-26 by Journal Adsum

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Seuls les plus motivés réussissent le cours de plongeur de combat qui poussent les candidats à aller au bout d’eux-mêmes. Ce plongeur grimpe sur une corde attachée au pont Cadieux dans les secteurs d’entraînement. - Photo : Philippe Brassard, journal Adsum

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PLONGEUR DE COMBAT :

la recherche de l’excellence Par Philippe Brassard Journal Adsum

Quatre militaires du 5 e Régiment du génie de combat (5 RGC) ont réussi un entraînement intensif sur la garnison, en vue de suivre le cours de plongeur de combat, prévu du 14 septembre au 20 novembre à l’ Unité de plongée de la Flotte de l’Atlantique, sur la base navale de Halifax. «Pour les ingénieurs de combat, les plongeurs de combat, c’est l’équipe d’élite. Un peu comme les parachutistes pour l’infanterie», explique le lieutenant Jérémie Dompierre, officier du 5 RGC assigné à l’entraînement. «Un plongeur de combat est en mesure d’accomplir toutes les tâches d’un ingénieur de combat, mais dans l’eau», résume-t-il. Ainsi, il peut notamment effectuer en milieu aquatique du minage-déminage, manipuler des explosifs ou des outils hydrauliques, remonter des objets ou des véhicules, franchir certains obstacles ou encore mener des actions offensives. Pour les volontaires, cette spécialisation peut s’inscrire dans une recherche de l’excellence. «Le rêve, c’est d’aller au bout de soimême, de connaître ses limites, pour ensuite les dépasser. Devenir plongeur de combat, c’est le moyen d’y parvenir», indique le sapeur Nicolas Gagnon, l’un des quatre candidats choisis. «C’est l’un des jobs les plus valorisants», note pour sa part le lt Dompierre. Afin d’être sélectionnés, les candidats ont d’abord dû se préparer physiquement un an à l’avance et compléter l’entraînement préliminaire, qui se déroulait du 3 au 14 août à Valcartier. Le but de ce camp de sélection

Dans l’eau, le caporal Sébastien Chouinard, entraîneur pour le camp de sélection des plongeurs de combat, motive un de ses volontaires chaussé de palmes, qui doit grimper une corde attachée au pont Cadieux dans les secteurs d’entraînement de la garnison. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

est de garder ceux qui ont les aptitudes et le potentiel nécessaires pour réussir le cours de plongeur de combat, très difficile selon le lt Dompierre. Leur parcours est donc intensif : test de conditionnement physique aux normes plus élevées, franchissement de la piste à obstacles, nage en piscine, pratique au plongeon, exercice de largage de bateaumoteur à grande vitesse, escalade de corde et bien d’autres. Évidemment, tous les candidats doivent se comporter comme des poissons dans l’eau.

«Le plongeur doit être extrêmement à l’aise dans l’eau, être capable de faire beaucoup de sur-place et au moins 16 longueurs de piscine. Il faut aussi être fort du haut du corps, car il y a beaucoup de gros objets à déplacer ou manipuler sous l’eau», précise le lieutenant. L’une des difficultés pour un nouveau plongeur est de s’habituer à respirer l’air comprimé. C’est pourquoi il doit être en excellente forme : son adaptation se fait plus facilement et il consomme moins d’air pour fournir un effort. Le sap Gagnon pouvait

témoigner au sujet de la forme : «Il faut vraiment que la condition physique soit une passion. Ce n’est pas seulement d’aller à tous les jours au gym et pousser de la fonte. Il faut passer plusieurs heures à courir, à augmenter son endurance musculaire et son cardio». Pour sa part, l’entraîneur, le caporal Sébastien Chouinard, leur a montré certains aspects techniques liés à la plongée, tout en s’assurant de la discipline. «Son rôle était de s’assurer que les gars sont capables de passer par-dessus nos critiques, de prouver qu’on peut avoir confiance en eux», mentionne le lt Dompierre. Le cpl Chouinard les a donc mis à rude épreuve et il devait rendre compte de l’évaluation des candidats chaque jour. Seuls les plus motivés ont ainsi pu terminer le camp de sélection. «Les volontaires doivent avoir une forme au-dessus de la moyenne. Ils doivent s’entraîner dans leurs temps libres. Ça en dit beaucoup sur leur motivation personnelle», a insisté le caporal. Au départ, ils étaient huit militaires à suivre l’entraînement préliminaire, mais la moitié a abandonné pour diverses raisons. Par ailleurs, Francis Bolduc et Marie-Lyne Béchard, moniteurs en conditionnement physique des Programmes de soutien au personnel (PSP), étaient également attitrés au camp de sélection. Ils étaient là pour superviser et veiller à la santé des volontaires : état physique, prévention et repos. Ils leur montraient aussi les bons exercices à faire avant d’effectuer certains mouvements musculaires, comme nager, franchir le parcours à obstacles ou grimper une corde. Le cours de plongeur de combat a lieu deux fois par année et seulement 15 candidats passeront au travers, sur une vingtaine. Chaque plongeur doit également se requalifier aux trois ans. Seuls les ingénieurs de combat peuvent devenir plongeurs de combat et il y en a 25 à Valcartier.

Gare aux marmottes Par Philippe Brassard Journal Adsum

Les candidats se sont exercés au largage à grande vitesse à partir d’un bateau-moteur, une technique appelée «fast cast», dans la rivière au pied du pont Cadieux. Cet entraînement se déroulait le 12 août. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Devant le problème de surpopulation des marmottes sur la garnison, le service du Génie engage une compagnie pour capturer ces petits mammifères dans des cages et les relocaliser. Une tâche qui n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air. Effectivement, quelques personnes sur la base, probablement mal informées du sort réservé aux rongeurs, ont commencé à ouvrir les cages pour les libérer. Du même coup, ces fervents défenseurs des marmottes compliquent le problème. «Les gens ne doivent pas ouvrir les cages pour libérer les marmottes ou toute autre bête capturée. Il faut bien comprendre qu’on ne les tue pas : on les relocalise dans les secteurs d’entraînement de la garnison», explique Gisèle Bélanger, officier en charge des contrats au service du Génie. Il faut savoir que les «siffleux» ont tendance à s’aventurer par les portes de garage des bâtiments d’unités et causent parfois des dommages. Les unités se tournent donc vers le service du Génie pour une intervention. Et si une personne libère les marmottes, ça entraîne des

Bien que la marmotte affiche un air sympathique, elle prolifère sur la garnison. C’est pourquoi le service du Génie intervient pour relocaliser ce rongeur dans les secteurs d’entraînement. - Photo : Stock.Xchng

déplacements inutiles pour le personnel de la compagnie qui s’en occupe, souligne Mme Bélanger. Tout dépendamment du nombre de demandes, il peut y avoir jusqu’à dix cages réparties un peu partout sur la base. Cet été, une quinzaine de marmottes, cinq mouffettes et un raton-laveur ont été capturés dans ces cages extérieures et ensuite relocalisés. Nature oblige, les marmottes peuvent mordre lorsqu’elles se sentent menacées ou coincées; une autre bonne raison pour les laisser tranquilles.

26 août 2009 / Adsum / Page 3

De l’aide pour gérer les conflits entre voisins Par Philippe Brassard Journal Adsum

Les conjoint(e)s de militaire peuvent désormais bénéficier gratuitement de l’ expertise du Centre de résolution des conflits Valcartier, pour aider à régler les problèmes de voisinage. Les services offerts s’adressent autant aux personnes qui vivent déjà une situation de conflit que celles qui souhaitent aller chercher un bagage d’outils pour prévenir de telles situations. Ils doivent être conjoint(e)s de militaire, ou personnes à charge âgées d’au moins 16 ans, et doivent habiter dans les logements familiaux de la garnison. Notons que les militaires ou employés du ministère de la Défense nationale demeurant dans les environs de la base y avaient déjà accès. Le premier volet de services vise davantage à trouver des solutions aux problèmes de voisinage, concernant les animaux, les déchets, les clôtures, le bruit, le déneigement, le stationnement, etc. «Toutes ces chicanes relèvent d’une relation interpersonnelle à la base. Nous sommes spécialistes dans la tentative de réconcilier les deux personnes qui ne s’entendent plus», souligne Jean-Bernard Robby, praticien certifié en gestion de conflit, l’un des huit intervenants du Centre. Lorsque le problème ne relève pas de la police, une consultation peut être le

Parfois, la médiation, qui consiste à aller chercher l’autre personne afin de discuter en compagnie de l’intervenant, peut aussi aider. «Le but de la médiation est d’insérer une objectivité et un questionnement qui fait en sorte que les personnes voient d’autres options que celle de continuer la bataille», explique M. Robby. «Quatre fois sur dix, l’autre personne accepte. La difficulté, c’est que certains, par orgueil ou émotions, préfèrent rester fâchés», constate-t-il. N’empêche, cette approche peut amener l’autre personne à se remettre en question, selon lui. FORMATIONS

La vie entre voisins n’est pas toujours facile, même sur la garnison. «Il y a plusieurs cas dans les logements familiaux de gens qui ne s’accordent pas, selon la Police militaire et l’Agence de logements familiaux», indique Jean-Bernard Robby, praticien en gestion de conflit au Centre de résolution des conflits Valcartier. - Photo : Clipart.com

chemin pour sortir de l’impasse. «Les gens nous appellent pour une rencontre, ils nous racontent ce qui se passe et ensuite, nous regardons avec eux les différentes options», indique M. Robby. Le service de «coaching» est l’une des options : les

conseils de l’intervenant dirigent la personne, qui ira elle-même voir son voisin pour régler le problème. Pour d’autres, l’écoute peut suffire : «La personne vient consulter, peut décompresser, et parfois lâcher prise», note le spécialiste.

Pour les conjoint(e)s qui préfèrent prévenir plutôt que guérir, une formation de 12 heures sur la résolution de conflits interpersonnels et de voisinage sera offerte à la fin de septembre. Cette formation se donnera en quatre périodes de trois heures. «C’est une formation en communication basée sur les intérêts, en cas de conflit entre voisins ou en couple : on y voit comment communiquer avec l’autre personne de façon non culpabilisante, dans le but de trouver une entente qui convient aux deux», précise M. Robby. Il s’agit notamment d’un mélange de «coaching» et de formation, avec questions et jeux de rôle. Le Centre de résolution des conflits Valcartier peut être rejoint au 418 844-5000, poste 5416. Les services sont gratuits et confidentiels.

Un rendez-vous multiculturel pour conjointes Par Philippe Brassard Journal Adsum

Depuis quelques mois, des conjointes de militaires en provenance des quatre coins de la planète ont formé un groupe multiculturel, qui se réunit dans la région pour échanger leurs expériences.

Page 4 / Adsum / 26 août 2009

Ce groupe est chapeauté par le Centre de la famille Valcartier (CFV). Katerine Parent, organisatrice communautaire, l’avait mis sur pied en novembre pour un projet de maîtrise universitaire. Le résultat fut si concluant que le CFV a pris l’activité sous son aile en mars. Les dix femmes qui fréquentent le groupe présentement ont en commun la langue française, le statut d’immigrante, de même qu’un conjoint militaire, selon Mme Parent. Elles viennent entre autres de Bosnie, du Pérou, du Chili, du Mexique, de Tunisie, d’Algérie, du Vietnam, de France ou d’Allemagne. Souvent, leurs rencontres se

déroulent au domicile de l’une des participantes, où elles partagent un bon souper. L’hôtesse peut ainsi faire découvrir la cuisine typique de son pays et présenter sa famille aux invités. Cette ambiance chaleureuse aura tôt fait d’être la bougie d’allumage pour des conversations enrichissantes. «Nous conversons de politique, de culture, de religion, du partage de nos expériences, de notre immigration au Canada, mais aussi de l’éducation de nos enfants, de nos emplois, de notre quotidien en tant qu’épouse de militaire, etc. Bref, tant sur l’aspect global de l’humanité que nous représentons à travers ce groupe que sur les détails de notre vie de femme à Québec, nous apprécions grandement ces quelques heures passées ensemble» raconte Dorothée Mercier, qui vient de France. «Ce que j’apprécie le plus est probablement le fait de découvrir d’autres cultures sans aucun climat de tension, sans a priori. Le terrain est neutre, agréable», souligne Mme

Des conjointes de militaires, qui ont quitté l’Europe, l’Afrique, l’Asie ou les Amériques, ont organisé plus d’une dizaine de rencontres dans la région de Québec avec l’aide de Katerine Parent, organisatrice du Centre de la famille Valcartier. Elles y partagent leurs expériences et leurs bagages culturels. Sur la photo, un souper chez Amira Sassi, Tunisienne d’origine. - Photo : Courtoisie

Mercier. «En plus de nos différences individuelles, il y a des différences culturelles et il faut les accepter, pas les rejeter, ni les juger. L’expérience peut parfois être assez comique!», signale pour sa part Nadège Decanis, immigrante française. La vie avec un militaire, remplie de défis, occupe une partie de leurs échanges. «Malgré des vécus différents, nous avons une réalité commune : un conjoint militaire. Que l’on soit pure laine ou originaire de l’autre bout de la Terre, un déploiement, un posting ou des cours, nous avons toutes à les vivre», constate Mme Decanis. «Ce rassemblement fait aussi office de soutien, d’écoute et de réconfort puisque la plupart d’entre nous a

vécu ou bien vit l’absence d’un conjoint déployé», dit Dorothée Mercier. Pour elles, il s’agit en somme de briser les barrières culturelles. «J’ai appris à voir des choses différemment, les femmes de ce groupe m’apportent un regard différent parfois sur certains sujets. Elles sont chacune unique, avec chacune une entité propre à sa culture, plus ou moins influencée par la culture canadienne», souligne Mme Mercier. «Il faut savoir s’ouvrir aux autres cultures au risque de vite tourner en rond et de s’enfermer sur soi-même. Sans ce groupe, je n’aurais jamais eu l’occasion de côtoyer des personnes d’origines et de cultures aussi diverses», conclut Nadège Decanis.

QG du CI SQFT : bâtir l’avenir Par Philippe Brassard Journal Adsum

En construction jusqu’ en mai 2010, le nouveau quartier général du Centre d’ instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre (QG CI SQFT) sera le premier édifice de la garnison à être conçu selon les critères énergéti q u e s e t é col ogi q u e s d e l a n or m e LEED. Créée en 2004, la norme canadienne de «Leadership in Energy and Environmental Design» (LEED) vise à concevoir des bâtiments selon les principes du développement durable. Pour mériter cette certification, un projet doit d’abord satisfaire certaines conditions préalables et accumuler un nombre minimal de crédits dans six catégories. L’ensemble des réalisations techniques doivent être ensuite compilées dans un cartable pour évaluation par le Conseil du bâtiment durable du Canada. À Valcartier, le projet-pilote de bâtiment LEED pour le QG du CI SQFT remonte à 2006. La conception des plans a duré un an, car chaque aspect doit être pensé en fonction d’aller chercher un maximum de crédits sur une liste de 70. L’objectif est de décrocher le niveau de performance Argent, qui nécessite au minimum 33 crédits, précise Jessica Parsons, coordonnatrice Services de construction pour Construction de Défense Canada.

NOUVELLES

Sur le plan logistique, il s’agit d’un bon défi de gérer un tel projet pour la première fois. «C’est un projet-pilote. Nous apprenons au fur et à mesure, pareil pour les sous-traitants et l’entrepreneur qui doivent aussi s’ajuster», indique Mme Parsons. CARACTÉRISTIQUES DURABLES

Concrètement, ce grand projet mettra en place diverses caractéristiques durables. Par exemple, pour acquérir des points en matière d’aménagement écologique du site, des membranes géotextiles ont notamment été placées sur les piles de sol, afin de contrôler l’érosion et la sédimentation causées par les travaux. Une fosse de lavage a été aménagée pour recueillir les dépôts de béton produits par le lavage des camions. Par ailleurs, des supports à vélo sont prévus pour encourager l’utilisation de ce moyen de transport, de même que des douches qui seront aménagées à l’intérieur. Côté performance énergétique, les lumières s’éteindront automatiquement à l’aide de détecteurs de mouvement. De plus, 50% de la consommation d’électricité sera achetée à un producteur d’énergie verte (éolienne ou solaire) pendant deux ans. Les systèmes mécaniques développés, combinés à ces différentes mesures, devraient permettre d’atteindre un objectif de 33% en économies d’énergie, selon les consultants, Lemay associés et SNC Lavalin. La gestion efficace de l’eau sera pour sa part assurée par l’installation de jets de

douches et des toilettes à débit réduit, ou encore de robinets à détection infrarouge. Des économies d’eau de 40,33% pourraient ainsi être réalisées, selon les estimations. Côté matériaux, il est prévu que 100% des rebus des travaux de construction soient acheminés dans un centre de triage, dans le but d’en recycler au moins 75%. De plus, 20% des matériaux utilisés devront être d’extraction et de fabrication régionale, tandis que 15% devront contenir des matières recyclées. VOLET ÉDUCATIF

Dans la catégorie innovation et processus de design, les concepteurs ont choisi d’implanter un volet éducatif. «C’est bien beau faire un bâtiment LEED, mais les gens qui l’utilisent doivent comprendre ce que ça signifie», note Jessica Parsons. Ainsi, des panneaux éducatifs seront placés un peu partout dans l’édifice, pour expliquer les aspects techniques à chaque utilisateur. Une fois complété, le bâtiment du QG du CI SQFT aura trois étages de 1300 mètres carrés de superficie chacun. On y retrouvera notamment des bureaux, des salles de classe, des salles informatiques et de conférence, ainsi qu’une aire de repos. Le contrat, octroyé au Groupe Aecon Québec, s’élève à 8,2 millions de dollars. La relocalisation du QG vise à répondre au manque d’espace des anciens locaux situés au CSEM-2, en face du Camp des cadets. Ceux-ci seront transformés en dortoirs.

Présentement, la structure du nouveau bâtiment LEED qui abritera le quartier général du Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre est avancée. Sur la photo, Jessica Parsons, coordonnatrice Services de construction pour Construction de Défense Canada, assignée au projet. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

- Photo : Combat Camera

tront aussi de faire face à des situations d’urgence ou d’effectuer des missions au pays et à l’étranger. Ils constituent la solution à long terme aux exigences des FC en matière d’hélicoptères de transport moyen à lourd. Jusqu’en 2008, moment où les Forces ont fait l’acquisition de Chinook usés spécifiquement pour la mission en Afghanistan, le Canada devait compter sur les forces alliées ou de la coalition pour offrir ce type de transport par hélicoptère ou alors opter pour le transport terrestre, ce qui augmentait les risques pour les soldats d’être victimes d’embuscades ou d’engins explosifs.

EXPRESS

Important exercice militaire dans le Nord canadien Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a participé à un exercice majeur des Forces canadiennes dans le Nord canadien, appelé NANOOK 09. Cet exercice de souveraineté, qui se déroule du 6 au 28 août, rassemble 700 militaires en provenance de l’Armée de terre, de la Marine et de la Force aérienne. Des navires et aéronefs des FC sont mobilisés. Il vise à démontrer le contrôle des FC dans la région de l’Arctique, une zone stratégique pour plusieurs pays comme la Russie, le Groenland et les États-Unis. Selon RDI, la fonte des glaces due aux changements climatiques pourrait causer l’ouverture du passage du Nord-Ouest. Par la suite, le trafic maritime pourrait augmenter et mener à de nouveaux problèmes dans cette région : risque de désastre écologique, infiltrations criminelles et immigration illégale.

Le FIMMQ reçoit 830 000 $ du gouvernement du Canada Le Festival international de Musiques militaires de Québec (FIMMQ) a reçu des subventions totalisant 830 000 $ de différents ministères fédéraux pour sa programmation 2009, du 25 au 30 août. Cet argent permettra au FIMMQ d’ajouter une journée à sa programmation, d’inviter des ensembles militaires de renom, d’accroître les activités de promotion de l’événement et de bonifier tout le contenu artistique du Tattoo militaire. La majorité de la subvention provient du Programme des manifestations touristiques de renom, qui a versé un montant de 490 000 $. En outre, 73 000 $ provient du ministère du

Patrimoine canadien, tandis que l’Agence de développement économique du Canada a contribué pour 270 000 $.

De nouveaux abris de base pour les FC Les Forces canadiennes feront bientôt l’acquisition de 895 abris de base pouvant être montés sur des camions. Ces abris serviront aux unités de la Force régulière et de la Réserve pour 32 situations différentes. Disponibles en cinq variantes, ils feront entre six et trois mètres, avec en option un ou deux côtés extensibles ainsi qu’une salle technique. La plupart des abris seront munis d’un générateur d’électricité et d’un système de chauffage, de ventilation et de climatisation, en plus d’offrir une autonomie pour des services de soutien essentiels, tels que les soins médicaux, les soins dentaires, les ateliers et le poste de commandement. La livraison doit débuter 11 mois après l’adjudication du contrat et se terminer 33 mois plus tard.

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Les FC font l’achat de quinze hélicoptères Chinook Le ministère de la Défense nationale a annoncé le 10 août l’achat de 15 hélicoptères Chinook pour les Forces canadiennes, devant être livrés à partir de 2013. Le contrat a été attribué à l’entreprise Boeing et s’élève à approximativement 1,2 milliards de dollars. Un second contrat, estimé à 2,2 milliards, prévoit la maintenance et le service des appareils pour une durée de 20 ans. Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, a indiqué que ces hélicoptères CH-147F amélioreront les capacités des militaires à mener des opérations dans des secteurs éloignés et isolés. Ils permet-

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26 août 2009 / Adsum / Page 5

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Obsèques des deux soldats du 5 RGC Les funérailles militaires du caporal Ch r i s t i a n Bob b i t t e t d u s a p e u r Matthieu Allard, décédés le 1 er août en Afghanistan, ont eu lieu respectivement les 11 et 13 août. Le 11 août, à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc de Valcartier, les funérailles du cpl Christian Bobbitt ont rassemblé des centaines de personnes venues honorer sa mémoire. Le traditionnel cortège funèbre a été accueilli par des soldats formant une haie d’honneur, devant la chapelle. Une trentaine de motocyclistes de vétérans UN/NATO faisaient partie du cortège. La garde d’honneur a ensuite escorté le cercueil du cpl Bobbitt dans la chapelle pour la cérémonie, qui s’est déroulée dans l’intimité.

Les obsèques du sap Allard ont quant à elles eu lieu le 13 août à l’église de Vassan, sa ville d’origine. Des centaines de personnes étaient présentes pour commémorer son souvenir. Sa dépouille mortelle a été accueillie dans la sérénité à la petite église pour son dernier hommage, sous l’escorte de la garde d’honneur. Les deux jeunes soldats ont péri le 1er août lorsqu’un engin explosif improvisé (EID) a sauté à proximité d’un véhicule blindé dans le district de Zhari, à l’ouest de Kandahar. Le cpl Bobbit, âgé de 23 ans, et le sap Allard, âgé de 20 ans, étaient considérés comme de bons amis. Tous deux étaient membres du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC).

La garde d’honneur enlève le drapeau du cercueil du caporal Christian Bobbitt devant la chapelle SainteJeanne d’Arc, ici à Valcartier. - Photo : sdt Kate Duggan, Imagerie, Grn Valcartier

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Le lieutenant-colonel Daniel MacIsaac, commandant du 5e Régiment du génie de combat, remet le drapeau du cercueil, la coiffure et les décorations du sapeur Matthieu Allard à sa famille. - Photo : cpl Marc-André

Page 6 / Adsum / 26 août 2009

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Les parachutiste du 3 R22eR en deuxième position au Leapfest 2009 Par le caporal Pascal Levasseur-Tremblay 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Une équipe canadienne composée de quatre sauteurs du 3 e Bataillon, Royal 22 e Régiment (3 R22 eR) a décroché la deuxième position au Leapfest, une compétition internationale de parachutisme. Le Leapfest, qui en était à sa 27e édition, s’est tenu du 4 au 12 août aux États-Unis dans l’état du Rhode Island. Des équipes des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, du Nicaragua et de plusieurs autres pays se sont affrontées. Toutes n’avaient qu’un seul but : rapporter au pays le trophée de l’équipe ayant cumulé le moins de temps compilé pour atterrir sur le «X» tracé au sol. Les Américains ont remporté le prix de la meilleure équipe ainsi que celle du meilleur sauteur. Pour ce qui est de la première position internationale, elle a été remportée par le Nicaragua, suivi du Canada par un écart de 2 secondes seulement. L’équipe canadienne était formée de quatre sauteurs et d’un remplaçant : lieutenant Michael Faber, sergent JeanMichel Liboiron, caporal-chef Marc-André Fraser-Bleau, caporal-chef Pascal Aubin et caporal Pascal Levasseur-Tremblay. Pour ce qui est du meilleur sauteur, le Nicaragua est également arrivé en premier. Le cpl Levasseur-Tremblay s’est classé en troisième position. Les règles de la compétition sont simples : tous les sauteurs sont déployés à 500 mètres d’altitude et doivent atterrir sur ou le plus proche possible du X. Ceux qui

n’atterrissent pas sur le X directement voient un chronomètre s’actionner et le temps ne s’arrête que lorsqu’ils ont atteint la cible. C’est le temps cumulatif des trois sauts qu’effectuent les quatre sauteurs qui forment chaque équipe qui permet de déterminer le vainqueur. La semaine a commencé le 5 août par un saut de familiarisation avec le CT-2, un parachute rond mais dirigeable que l’on emploie au sein des Forces canadiennes avec le CT-1, qui est le plus utilisé. Cette pratique nous a donné un certain aperçu de la compétition, surtout lorsque deux Britanniques ont atterri dans les arbres, sans toutefois se blesser. Le reste de la semaine a été parsemée de quelques activités conduites par les Américains, notamment avec le «roll over», un appareil simulateur exerçant les soldats à sortir d’un Hummer qui se retrouve viré à l’envers après plusieurs tonneaux. Le matin de la compétition, le 8 août, tout le monde s’est rendu au «pick-up zone» vers 5 heures pour une «répétition» qui consistait à faire quelques atterrissages du haut d’une table de 30 centimètres de haut, à prendre un parachute, à l’enfiler et à sauter dans l’hélicoptère. Avec huit équipes par hélicoptère et trois Chinook à notre disposition, les 300 sauteurs présents n’ont pas chômé si bien qu’aux environs de midi tout le monde avait effectué ses trois sauts. Les noms des gagnants étaient dévoilés en soirée lors d’une cérémonie à Newport. La compétition terminée, d’autres activités s’offraient à notre équipe, dont la remise des ailes américaines et un échange d’ailes

L’équipe du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment du Leap Fest pose en compagnie de deux membres du personnel américain. À l’arrière, le caporal-chef Aubin et le caporal-chef Fraser-Bleau. À l’avant, le lieutenant Faber, le caporal Levasseur-Tremblay et le sergent Liboiron. - Photo : Courtoisie

Quelques membres de l’équipe de Valcartier attendent patiemment de faire le grand saut au Rhode Island. - Photo : Courtoisie

avec les Allemands, ceux-ci ayant amené avec eux un «jumpmaster» (chef largueur). Pour ce qui est des mots de commandement en vol, nos «drills» personnelles ont pris le dessus, car les mots heineken et uberprofen étaient inconnus pour bien du monde, à part peut-être Heineken...

Malgré une deuxième place pour l’équipe, et une troisième place individuelle, notre équipe est extrêmement fière d’avoir effectué une si bonne moyenne de temps pour les sauts et est déjà impatiente d’y retourner l’année prochaine pour cette fois balayer la compétition. Airborne!

26 août 2009 / Adsum / Page 7

COMPÉTITION CAMBRIAN PATROL EN OCTOBRE 38e année, No 6, mercredi 26 août 2009 Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC/Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 8100 copies Éditeur Col Daniel Genest, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 caroline.charest@forces.gc.ca Journaliste Philippe Brassard, poste 6656 philippe.brassard@forces.gc.ca Conseillère en publicité Ginette Demers, 418 871-1274 gdemers@videotron.ca Responsable petites annonces et comptabilité Marie-Josée Simard poste 5598 marie-josee.simard@forces.gc.ca Infographiste Philippe Dionne-Raymond poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.

ABONNEMENT : GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. Pour les autres : 20,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992

ADRESSE : Journal Adsum Garnison Valcartier, bât. 200 C.P. 1000, succ. Forces Courcelette (Québec) G0A 4Z0

TÉLÉPHONE : (418) 844-5000, POSTE 5598

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Page 8 / Adsum / 26 août 2009

SITE WEB : www.journaladsum.com COURRIEL : +adsum@forces.gc.ca PROCHAINE PARUTION

jeudi 10 septembre DATE DE TOMBÉE

lundi 31 août

Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

L’entraînement est commencé Cette année, le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) s’est fait donner la tâche de fournir une équipe qui représentera les Forces canadiennes en vue de la compétition Cambrian Patrol aux Pays de Galles du 25 au 27 octobre. Le peloton de reconnaissance du 1er Bataillon du Royal 22 e Régiment a accepté la tâche avec honneur. Le caporal-chef Pascal Bisson commandera la section de huit hommes durant la compétition. La Cambrian Patrol est une épreuve stimulante qui permet de mesurer chaque équipe et chaque membre de ces équipes en regard d’un groupe défini de normes d’aptitudes au combat (NAC) relatives à la patrouille et aux techniques de campagne. Les équipes ne rivalisent pas entre elles;

elles reçoivent un pointage en regard de ces NAC. La Cambrian met à l’épreuve chaque équipe, depuis le début de la procédure de combat jusqu’à la fin du débreffage de patrouille. Elle met également à l’épreuve les habiletés des huit patrouilleurs à titre individuel et en équipe sur les plans de la navigation, du leadership, de la condition physique, de l’endurance, de l’adresse au tir, des premiers soins, des communications, de la DNBC et des techniques de campagne. Afin de maximiser notre entraînement, nous avons fait appel à plusieurs spécialistes. Pour l’entraînement physique, David Laroche des PSP nous a dressé des exercices qui font travailler des muscles qui jusqu’à aujourd’hui dormaient encore!

Blagues à part, sur le plan physique nous serons en excellente forme pour affronter les 80 kilomètres de marche dans les Beacons avec attirail de combat qui nous attendent en octobre. De plus, la préparation ne se limite pas à la condition physique de l’équipe, mais bien à l’ensemble des aptitudes et connaissances qu’un fantassin doit connaître : IVBC, premiers soins, identification de mines, tir, procédure de combat, traversée de coupure humide, rencontre de partisan, navigation et la liste continue. Depuis plus d’un mois, nous passons en revue tous ces domaines. Afin de représenter le plus fidèlement possible le terrain auquel nous allons faire face, l’équipe a effectué une marche forcée de 37 kilomètres dans la vallée Bras-du-Nord dans Portneuf. Même le temps était comme en Angleterre, avec des averses et du temps maussade. Nous avons également profité de l’exercice final du cours de tireur d’élite 0901 pour nous pratiquer à effectuer des postes d’observation urbains, une insertion en bateau d’assaut en terrain hostile et une fabrique IED. Cet entraînement intensif se poursuivra jusqu’en octobre afin de maximiser notre préparation et d’obtenir les meilleures performances en compétition.

Invitation au Séminaire sur la santé et la sécurité du MDN et des FC La Direction de la sécurité générale (DSG) invite les employés du MDN et des FC qui ont des responsabilités en lien avec la santé et la sécurité au Séminaire sur la santé et la sécurité 2009 du MDN et des FC. Cet événement se tiendra du 27 au 29 octobre à la BFC Halifax. Le Séminaire vise à rassembler le personnel civil et militaire travaillant dans le domaine de la santé et la sécurité, peu importe le programme. Les conférenciers sensibiliseront les participants à l’importance d’un environnement de travail sain et d’une vie équilibrée. De fait, le thème Trouvons l’équilibre est un avant-goût des sujets à l’affiche pour l’événement. Le Séminaire sur la santé et la sécurité 2009 proposera une variété d’ateliers et de présentations organisés à différents endroits sur la base, allant des présentations magistrales aux ateliers sur l’activité physique et sur la nutrition. Les participants sont aussi invités à une réception d’accueil le 26 octobre en soirée et à un souper gala tenu au Mess de la base le deuxième soir. Les participants n’ont pas à défrayer quoi que ce soit pour participer. Les frais de participation (transport et service temporaire) devront être assumés par l’unité d’appartenance. Pour vous inscrire au séminaire, veuillez remplir le formulaire disponible sur le site du DSG, au : http://vcds.mil.ca/dsafeg/intro_f.asp.

Gros défi relevé par la section des lignes du QGET à Farnham

Vive

Mariés! les

Par le soldat Dominique Villeneuve Poseur de lignes, Quartier général et Escadron des transmissions

Une équipe de monteurs de lignes du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) a relevé un défi de taille à Farnham, centre d’entraînement officiel des recrues des Forces canadiennes. Afin d’assurer les communications entre les nouveaux sites, constitués de six bases d’opérations avancées (BOA) et de huit bivouacs, il fallait poser de la fibre optique et du câble de cuivre sur une distance de 21,5 kilomètres. Une équipe de six monteurs de lignes du QGET a été constituée pour aller prêter main-forte à l’équipe du CFJSR responsable de l’exécution du projet. Il s’agit du sergent Thomassin, du caporal-chef Bergevin, des caporaux Perras-Salois et Girard, et du soldat Villeneuve. Ce projet majeur s’est déroulé en trois phases du 15 avril au 22 mai 2009. La tâche était très exigeante physiquement, nécessitant que nous passions de longues heures juchés sur des poteaux. De plus, nous avons dû tirer manuellement de lourds rouleaux de câbles et des appareils de fixation de câbles entre les poteaux en raison du terrain accidenté, inaccessible par véhicule. Par la suite, nous nous sommes attaqués à une phase plus technique, l’installation de connecteurs de fibre mécaniques, qui a mis à l’épreuve la patience de tous et chacun. Après deux semaines,les connecteurs étaient terminés et testés. La coopération entre les deux unités a été à ce point réussie qu’on a invité la section des lignes du QGET à participer à la troisième phase du projet, l’installation de 11 kilomètres de câble de cuivre (câbles

En septe septembre te emb mbre prochain, le journal Adsum publiera les photos des couples qui se sont mariés entre le 5 septembre 2008 et le 13 septembre 2009. Pour bénéficier d’une parution gratuite de votre photo de mariage dans l’Adsum du 23 septembre, faites-nous parvenir votre plus belle photo de mariage d’ici le 14 septembre ainsi que le coupon de participation ci-dessous. Vous pouvez également participer via notre site Web sur www.journaladsum.com dans la section Concours/Appels à tous.

Le jour de votre mariage est un des plus beaux jours de votre vie. Partagez votre bonheur et votre fierté avec tous en publiant une photo de ces instants inoubliables!

Le soldat Martineau du QGET installe des câbles à Farnham.

téléphoniques extérieurs standards). Le caporal-chef Salesse, agissant à la fois comme superviseur de l’équipe et gérant de projet, assisté par le caporal Girard, a habilement expliqué et démontré les nouveaux modules de distribution de câble et la façon de faire des épissures sur le câble de cuivre. Le soldat Martineau a également été détaché du QGET afin d’augmenter l’équipe. Ensemble, l’équipe a installé 11 jonctions (épissures) de câble ainsi que les fils de distribution résidentiels pour tous les BOA et les bivouacs. Deux semaines avant la fin du projet, l’équipe a perdu deux membres au profit de la réserve opérationnelle 06-09. C’est avec brio que l’équipe de poseurs de lignes du QGET a terminé ce projet pour ainsi revenir avec une expertise qui sera d’une très grande utilité.

COUPON DE PARTICIPATION Noms et prénoms des mariés :

Date et lieu de la célébration :

Lieu de travail du membre MDN : Nos de téléphone : (rés.)

(bureau)

Faites parvenir votre coupon de participation ci-dessus et votre photo

au plus tard le 14 septembre • Photo en format papier : par la poste ou en personne au journal Adsum, Garnison Valcartier, bâtiment 200, bureau 100, C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0. Prière d’inscrire vos coordonnées à l’endos de la photo. • Photo en format électronique : par courriel à +adsum@forces.gc.ca (prière de nous soumettre une photo prise à moyenne ou haute résolution). Ou en remplissant le formulaire disponible sur notre site Web www.journaladsum.com dan la section Concours/Appels à tous. *Concours réservé exclusivement aux membres de la communauté militaire (militaires, civils et conjoints) de la Défense nationale de la Région Québec.

26 août 2009 / Adsum / Page 9

UN MOMENT AU COURS DE L’OPÉRATION TORA ARWA (4 août 2009) Les militaires des armées canadienne, américaine et afghane sont sous le feu ennemi alors qu’ils s’apprêtaient à traverser le lit de la rivière Arghandab en direction d’une base avancée. Les militaires démontés sont de l’ANA alors que l’armée canadienne et américaine utilisent leurs canons et armes de soutien (Léopard A-6). L’équipe de combat de l’escadron C du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment a fourni le soutien aux forces américaines et afghanes en bloquant les insurgés pouvant s’exfiltrer du village de Mushan, dans l’ouest du district de Panjawi. La mission fut un succès malgré le décès de cinq militaires américains. - Photo : cplc Jonathan Johansen, FOI-Afg

(Le 2 août 2009, MUSHAN, AFGHANISTAN) - Le tir continu des véhicules Léopard de l'escadron C du Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians) aura tôt fait de détruire cet atelier de fabrication d'engins explosifs improvisés. L'équipe de combat de l'escadron C offre un soutien blindé aux forces américaines et bloque les insurgés qui voudraient quitter le village de Mushan vers l'est. Cela permettra le nettoyage du village à partir de l'ouest. La mission a pour but d'empêcher l'ennemi de se faire une base, de planifier, de préparer et d'exécuter ses opérations à partir de cette région. - Photo : cplc Jonathan Johansen, FOI-Afg

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Les défis du mentorat dans une compagnie de reconnaissance afghane Par le lieutenant Frédéric Caron, l’adjudant François Ranger et le caporal Éric Dionne Équipe de liaison et de mentorat opérationnel Quatre membres du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment travaillent auprès de la compagnie de reconnaissance de l’Armée nationale afghane (ANA) depuis leur arrivée en mars. Deux immenses défis nous attendaient — lieutenant Frédéric Caron, adjudant François Ranger, caporal-chef Michel Marceau et caporal Éric Dionne — au sein de cette compagnie nouvellement formée lors de la dernière rotation. En premier lieu, nous devions former les premiers soldats afghans en reconnaissance de base et deuxièmement conduire des opérations aéromobiles avec des Britanniques du Reserve Battle Group.

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TRAVAILLER AVEC D’AUTRES ARMÉES Nous n’avons passé que quelques jours en théâtre opérationnel avant d’entamer une série de plusieurs déploiements. Nous venions à peine de surmonter le décalage horaire que nous étions déjà à bord des hélicoptères Chinook britanniques pour une opération de nettoyage dans un village à 65 kilomètres au nord de la ville de Kandahar. Quel choc! Trois différents réseaux de communication, deux oreilles, cinq langues parlées — écossais, anglais, pachtou, dari et français — quand il restait de la place. Le fait de travailler avec d’autres armées est probablement le meilleur souvenir que nous rapporterons avec nous. Voir d’autres techniques, élargir nos connaissances et travailler avec des gens qui reviennent d’Irak

nous font prendre conscience que même si un océan nous sépare, notre entraînement pré-déploiement nous prépare bien pour cette mission chapeautée par l’OTAN. Mais, malheureusement, tout ne peut être parfait. Il faut parfois que nous mettions nos culottes et fassions comprendre au chef de la coalition que la compagnie que nous «mentorons» n’est pas nécessairement au même niveau de compétence que nous et que nous devons ralentir la machine un peu. J’ai alors compris la lettre «L» dans l’acronyme ELMO (Équipe de liaison et de mentorat opérationnel). L’ART DE TRANSMETTRE LES CONNAISSANCES Le cours de reconnaissance de base 0901 a débuté sous le soleil au début de mai. Ce cours était donné à l’ANA au camp Hero, à environ quatre kilomètres au sud-est de l’aérodrome de Kandahar. La première journée s’est très bien passée, malgré la barrière de la langue. Les traducteurs accomplissent un travail incomparable, eux qui doivent jongler avec trois langues et deux cultures bien différentes. Cependant le défi du cours n’allait pas tarder à nous sauter aux yeux. Comment allions-nous faire pour enseigner à des individus qui écrivent de droite à gauche et qui, dans la plupart des cas, ne savent tout simplement ni lire ni écrire. Le défi était de taille! Après avoir discuté avec le commandant de la compagnie et son sergent-major, nous en somme venus à la conclusion qu’il serait plus sage d’envoyer le personnel analphabète suivre un cours d’écriture. Nous n’avons gardé que les onze qui savaient écrire, et les

autres ont suivi un cours de lecture et d’écriture. Le cours s’est poursuivi avec un des modules très importants lorsqu’on parle de reconnaissance, la navigation. La patience était de mise pour nos quatre instructeurs qui n’ont pas cessé de se répéter pour finalement y arriver. Quatre jours d’étude intensive plus tard, la lecture d’une coordonnée à six chiffres sur une carte topographique était comprise et maîtrisée au grand bonheur des instructeurs. Le cours a duré presqu’un mois et demi, entrecoupé d’opérations qui n’arrêtaient pas. Nous avons couvert différents sujets tels que les patrouilles de reconnaissance, le combat en zone urbaine, les premiers soins, les points de contrôle de véhicule, la fouille, le champ de tir tactique, le schéma des ordres, le contre-EID et finalement un exercice de navigation comme validation. Le 23 juin, c’est avec beaucoup de fierté que sept candidats ont reçu leur diplôme certifiant qu’ils avaient réussi avec succès le cours de reconnaissance de base 0901. Fier combattant, le staff-sergeant Abdul Latif a mérité le titre de meilleur candidat du cours. Il a été promu sergent-major de compagnie et travaille maintenant à Kabul dans une compagnie d’infanterie. Les stagiaires devront à leur tour enseigner le cours à leur propre troupe. Finalement, notre mission consiste à être prêts à nous déployer autour de Kandahar dans des conditions extrêmes pour différentes opérations de combat et d’instruction. Nous avons le privilège de pouvoir dormir dans la

(30 mai 2009) Les membres du cours de reconnaissance écoutent les explications avec une grande attention. L’adjudant François Ranger enseigne comment bien établir une base de patrouille. - Photo : Traducteur, 1 Brigade 205 Corps ANA

(21 avril 2009) En préparation pour une mission de sauvetage, le caporal Éric Dionne conduit son véhicule tout-terrain à l’intérieur d’un hélicoptère Chinook. - Photo : Traducteur, 1 Brigade 205 Corps ANA

ouate et au frais entre deux opérations. Eh oui! Nous sommes des résidents de KAF! Sérieusement, le fait d’avoir un pied à terre sur cette base facilite énormément la récupération après une opération astreignante.

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L’équipe de combat B triomphe durant l’Op TORA ARWA II Par le lieutenant J.F. Lamarche Groupement tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment

Entre le 27 et le 30 juin 2009, l’équipe de combat B du Groupement tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment a pris part à l’opération TORA ARWA II dans le secteur de Siah Choy en partenariat avec les forces de l’Armée nationale afghane (ANA). L’objectif de cette mission était de perturber les capacités insurgées dans le secteur et ainsi diminuer leur influence sur la population locale. Dans la nuit du 27 juin, la totalité de l’équipe de combat ainsi que le peloton de reconnaissance et des mentors américains se sont déployés à bord des hélicoptères Chinook afin de prendre position sur le terrain avant les premières lueurs. Dès notre atterrissage, chaque peloton s’est dirigé vers son secteur de responsabilité respectif afin de débuter la fouille des bâtiments d’intérêt et de faire la liaison avec la compagnie de l’ANA jointe à l’équipe de combat. Dès les premières heures de l’opération, les fouilles ont été fructueuses. Les pelotons de la compagnie B ont trouvé plusieurs éléments permettant la fabrication de dispositifs explosifs de circonstance, de communication et de vision nocturne. Après avoir connu une première journée mouvementée, l’équipe de combat B a poursuivi son avance vers le sud afin de continuer la fouille du secteur. Plusieurs heures plus tard, la compagnie connais-

sait son baptême du feu dans ce secteur. Après avoir rompu le contact grâce à la puissance de feu de l’artillerie, l’ensemble des troupes se sont dirigées vers le nord du secteur afin de compléter la mission. «C’EST UN SUCCÈS SUR TOUTE LA LIGNE!»

Durant la dernière journée de cette opération, l’équipe de combat avançait vers les objectifs les plus complexes de cette agglomération. Après avoir connu une journée de fouilles prolifique, nous sommes à nouveau tombés sous un contact féroce nous obligeant à consolider notre position sur place et à riposter au feu ennemi avec des effectifs réduits, mais toujours animés du même esprit combatif qui caractérise les membres de la compagnie. Après un feu soutenu de l’artillerie et un repli efficace, l’équipe de combat B a finalement réussi à atteindre la zone d’extraction aéroportée. Le bilan de cette opération courte mais efficace est très reluisant. Tous ont pu dire «mission accomplie» étant donné l’ensemble du matériel saisi et l’impact concret réalisé sur le terrain. En tout, 30 kilomètres ont été parcourus avec plus de cinq heures de combat soutenu sous une chaleur accablante et dans des circonstances extrêmement exigeantes. Comme l’a exprimé avec éloquence le lieutenant Gabriel Chassé, commandant du peloton : «Malgré la chaleur, le danger omniprésent et le tempo opérationnel élevé, les gars sont extrêmement fiers de ce qu’ils ont pu accomplir aujourd’hui. C’est un succès sur toute la ligne!»

(Siah Choy, Afghanistan; 25 juin 2009) Un peloton de l’équipe de combat B à bord d’un hélicoptère Chinook.

(Siah Choy, Afghanistan; 27 juin 2009) Un mitrailleur C6 de l’équipe de combat B lors d’un contact avec les insurgés.

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26 août 2009 / Adsum / Page 13

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Un détachement de l’ÉSN sur l’Op KALAY 1 Par le capitaine Jérôme Duguay Élément de soutien national Roto 7 Dans le but de stabiliser la province de Kandahar, le brigadier-général Vance, commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan (FOI-Afg), a opté pour une approche innovatrice. Sa nouvelle approche est de stabiliser certains villages clés de la province de Kandahar en incitant ainsi les villageois à ne plus tolérer la présence talibane. Le premier village ciblé était Deh-E-Bagh, à six kilomètres au sud de la ville de Kandahar. La stabilisation du village passait par l’établissement d’un climat de sécurité dans le village, la reconstruction par le bais de différents projets ainsi que la participation des autorités gouvernementales afghanes. Pour l’opération, la compagnie de Stabilisation B (Stab B) de l’Équipe provinciale de reconstruction (ÉPR) s’est déployée dans le Centre du district de Dand à Deh-EBagh afin de mener ses opérations. Des éléments du Groupement tactique, CMO, CIMIC et autres organisations se sont aussi déployés pour participer à l’opération. Comme toute opération de grande envergure, l’Élément de soutien national (ÉSN) était placé devant le grand défi de soutenir les unités au meilleur de ses capacités pour leur permettre d’effectuer leurs opérations avec le moins de contraintes logistiques possible. Vers la fin de mai, 10 personnes de l’ÉSN se sont déployées au Centre du district de Dand à Deh-E-Bagh. Toutes les personnes du détachement de l’ÉSN avaient le même objectif : donner le meilleur soutien possible aux organisations du camp avec les ressources disponibles. Les premiers jours du déploiement ont été un peu plus difficiles. C’est en se déployant et en installant un nou-

De haut en bas, de gauche à droite : caporal-chef Mootrey, caporal Lawrence, sergent Vigneault, capitaine Duguay, caporal Degarris, caporal Lemay-Cassista, caporal-chef Vigneault, caporal Pelletier, caporal Pavlova. Absent sur la photo : caporal-chef Langlois.

veau camp qu’on prend conscience des ressources qui manquent et qui seront nécessaires pour appuyer les unités autant sur le camp qu’en dehors. Les premiers jours ont été plus austères et tactiques que ce que les membres ont l’habitude de vivre à Kandahar Air Field (KAF). Dès la première journée, les techniciens du détachement se sont donné cœur et âme afin de monter le camp et d’appuyer les organisations. Les «truckers» ont procédé au déploiement et au ravitaillement escortés par l’ÉPR, les techniciens d’approvisionnement se sont occupés de la manutention

et de la distribution du matériel, les mécaniciens ont réparé et maintenu en opération l’équipement du camp, les techniciens électro-optiques se sont occupés du montage électrique du camp et les cuisiniers ont fait de nombreux heureux en servant des repas frais (après une semaine de rations dures). En plus du soutien, le détachement de l’ÉSN a reçu la tâche de désigner une zone d’atterrissage en traçant un gros «H». Avec l’imagination du commandant adjoint (2IC) de détachement, un gros «C» a été dessiné. Ajoutons à cela du bleu, du blanc et du rouge, et on obtient le logo des Canadiens

de Montréal. Cela a donné un sourire aux nostalgiques d’une saison qui s’est terminée trop tôt. Malgré tout le travail de soutien, les membres du détachement ont eu l’occasion de participer à la défense du camp et certains ont eu la chance de sortir en patrouille dans le village de Deh-E-Bagh avec l’ÉPR. L’opération a été très enrichissante pour tous les membres du détachement. Cela a donné à tous l’occasion d’exercer nos métiers respectifs tout en renouant avec le soldat en nous.

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RÉSERVISTE ? COMMISSIONNAIRE ? POURQUOI PAS LES DEUX.

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Opération CONSTRICTOR 4 Par le sergent Stéphane Leblanc Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Du 16 au 19 juin, les membres du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment ont participé à une grande opération en collaboration avec la Police nationale afghane et l’Armée nationale afghane. Plusieurs ressources étaient réunies dont les trois compagnies d’infanterie. Pour les membres de l’équipe de combat B, cela voulait dire opérer dans un autre secteur de responsabilité pour cette opération. Ainsi, les fantassins et les sapeurs étaient les premiers dans l’ordre de marche afin d’avancer dans le village de Nakhonay pour «nettoyer» ce secteur. Nous étions à la recherche d’éléments servant aux engins explosifs improvisés. Les découvertes ont été impressionnantes : quatre endroits servant à la fabrication de ces bombes artisanales ont été trouvés. Cependant, il fallait porter une attention très particulière aux routes utilisées ainsi qu’aux édifices fouillés, car les risques d’y trouver des pièges étaient très grands. Il est toujours surprenant de voir à quel point la collaboration entre les différentes ressources interarmes est efficace. Pendant les patrouilles et surtout lors des recherches, la complicité entre les sapeurs et les fantassins est vraiment impressionnante. C’est ainsi que nous sommes en mesure de repousser les insurgés et de fouiller de façon sécuritaire les endroits les plus retranchés.

La chaleur étant devenue accablante en cette période de l’année, les conditions pour l’avance étaient bien planifiées entre les périodes de repos afin de maximiser la résistance des troupes. Ainsi, durant plus de trois jours, les différents secteurs du village de Nakhonay ont été passés au peigne fin durant les heures les plus fraîches afin de préserver nos énergies pour les heures plus chaudes. Le système de ravitaillement par hélicoptères pour les troupes démontées a prouvé une fois de plus son efficacité. Ainsi, l’eau, les rations et tout l’équipement nécessaire nous ont été livrés «à la porte». Il y a même des «demandes spéciales» ou des modifications à la dernière minute qui ont été ajoutées sans problèmes… Enfin, même si les opérations démontées ont exigé un grand effort physique pour les troupes de la compagnie B, lorsqu’elles transportent tout leur équipement sur leur dos comme des tortues, il demeure que pour l’instant, cette méthode nous a encore permis d’atteindre des endroits isolés et cela de façon imprévisible. Enfin, vers la toute fin de l’opération, les soldats de la compagnie B ont apprécié un aspect du Pachtounewali : l’hospitalité. Ainsi, près de notre point d’embarquement, les troupes ont pu se regrouper à l’intérieur d’un immense «compound» grâce à la générosité d’un Pachtoune qui nous a invités à nous mettre le plus à l’aise possible. Cela nous a bien démontré un trait particulier des Pachtounes. Ce dernier nous a offert l’hospitalité sans demander de rémunération ou de faveur en retour.

(Province de Kandahar, Afghanistan; 17 juillet 2009) Les membres d’un peloton aux abords d’une habitation afghane appartenant à des insurgés. - Photo : cie B du GT 2 R22eR

(Province de Kandahar, Afghanistan; 17 juillet 2009) Tireurs d’élite à leur poste d’observation. - Photo : cie B du GT 2 R22eR

Cela prouve donc, comme nous avions appris, que ces gens considèrent l’hospitalité comme l’une de leurs meilleures vertus. En résumé, grâce à son grand professionnalisme et à sa discipline, l’équipe de

combat B est encore parvenue à remplir ses tâches avec succès. La sécurité de ce secteur aura été améliorée une fois de plus en partenariat avec l’appui des forces de sécurité afghanes.

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Mieux comprendre le retour des militaires Par Philippe Brassard Journal Adsum

Pour les 1600 militaires de Valcartier déployés en Afghanistan, le retour approche. C’ est pourquoi le Centre de la famille Valcartier (CFV) et le Groupe de soutien au déploiement reviennent cet automne avec les ateliers de préparation au retour. Ces ateliers gratuits sont l’occasion pour les familles de militaires d’aller chercher de l’information sur les étapes traversées par les soldats qui reviennent. Les séances sont séparées en deux parties : l’une se fait avec la chaîne de commandement, l’autre est animée par le Centre de la famille. «Ces rencontres aident à comprendre autant la réalité du militaire que celle des familles. Les gens peuvent aussi identifier ce qui est normal chez un militaire à son retour et ce qui ne l’est pas. On a d’ailleurs remarqué que plusieurs familles sont plus inquiètes par le retour que par le déploiement en tant que tel», explique Marie-Ève Huot, intervenante au soutien

tandis qu’il se déroulera en anglais le lendemain au CFV. Deux autres auront lieu le 28 septembre en Beauce et le 29 à Lévis. Puis, on termine le 5 octobre au 534 et le 7 octobre à Rimouski. Les inscriptions pour la deuxième partie de l’atelier doivent se faire avant le 1 er septembre, tandis que la première reste ouverte à tous le soir même. Sans aucun doute, le retour des militaires sera un moment fort cet automne. Juste avant, les familles peuvent se préparer, grâce aux ateliers du Centre de la famille de Valcartier. - Photo : Archives Adsum

lors d’absence prolongée du programme Op Oasis, au CFV. Sauf exception, ces ateliers se donnent toujours de 19 heures à 21 heures. Ils auront d’abord lieu les 8 et 9 septembre au bâtiment 534 (Académie) à Valcartier. Les 14 et 15 septembre, des séances se donneront respectivement à Trois-Rivières et à Victoriaville. De manière exceptionnelle, le 19 septembre, l’atelier aura lieu de 13 heures à 15 heures au 534. Le 21 septembre, l’atelier se tiendra au 534,

ATELIER POUR GRANDS-PARENTS Par ailleurs, le principal ajout cet automne à la programmation habituelle du CFV vise les nouveaux grands-parents. Intitulé «Devenir Papie/Mamie», l’atelier se présente sous forme de cours prénatal, mais pour grands-parents. Il sera animé par Pamela Strump, une dame qui donne aussi des cours prénataux au CFV. Au menu, tout ce qui touche le rôle du grand-parent, en lien avec la grossesse de son enfant. Chaque séance regroupe quatre personnes et la première se donnera le 3 octobre. Le coût est de 25 dollars. La programmation automnale du CFV est disponible sur place en version papier. Info : 418 844-6060

Bloc-note 29 août MARCHÉ AUX PUCES L’organisme Aide à la communauté et service à domicile organise un marché aux puces le 29 août de 9 h à 16 h, dans le stationnement arrière de la Maison Communautaire Henri-Bergeron, au 15, boulevard des Étudiants, à Loretteville. La location des tables sera au coût de 20 $. Lors de cette journée, le magasin de l’organisme, VestoRecyclo, mettra en vente une nouvelle collection automnale de vêtements neufs griffés pour dames. Chaque pièce de vêtement sera vendue entre 6 $ et 10 $. Info : Sonia Houle au 418 842-9791.

4 septembre C’EST VENDREDI, ON S’ART L’activité «C’est vendredi, on s’Art» aura lieu le 4 septembre à 20 h, au Centre communautaire. Il s’agit d’une activité culturelle organisée par le Service des loisirs communautaires chaque premier vendredi du mois. Cette activité s’adresse à une clientèle de 13 ans et plus, mais les enfants de 12 ans et moins peuvent venir accompagnés d’un adulte. Aucune inscription requise. Info : 418 844-5000, poste 5085.

5-6 septembre COUPE DU QUÉBEC DE VÉLO DE MONTAGNE La Coupe de Québec de vélo de montagne aura lieu les 5 et 6 septembre, au Centre de biathlon Myriam Bédard, à Valcartier. Les épreuves seront XCC (Cross-country Critérium), XCSprint et XCO. La première course commencera à 9 h. Les préinscriptions peuvent se faire en ligne sur www.competitionsfqsc.net. Info : Patrick Lachance, au 418 842-7304 ou www.clubvmv.com.

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11 septembre TOURNOI DE GOLF CENTRAIDE Le tournoi de golf pour Centraide aura lieu le 11 septembre au Centre plein air Castor. Le premier départ sera à 7 h, le deuxième à 13 h. Coût : 70 $ par personne. Info : 418 844-5000, poste 5085.

19 septembre TOURNOI DE SOCCER CONTRE LA SCLÉROSE EN PLAQUES Le samedi 19 septembre, un tournoi de soccer quatre contre quatre est organisé à Pont-Rouge au profit de la Société canadienne de la sclérose en plaques. Tout l’argent récolté sera versé pour la recherche. Le tournoi aura trois catégories : intermédi-

aire, avancé et amicale mixte. Pour 20 $ par personne, les équipes sont assurées de jouer au moins deux parties. Un concours de botté mesuré par radar, un DJ et un barbecue assureront une ambiance festive durant toute la journée. Info et inscription : 418 6535704 ou tournoisp@hotmail.fr.

23 au 29 octobre TOURNOI DE HOCKEY-BALLE À TAMPA BAY Quebec Sports Tour rassemble des équipes du Québec pour un tournoi de hockey-balle du 23 au 29 octobre, à Port Richey, Tampa Bay, en Floride. Il reste de la place pour encore deux équipes de 11 à 18 joueurs. L’an dernier une équipe de militaires avait participé et les organisateurs invitent les militaires à nouveau. Des équipes en provenance de plusieurs villes américaines, canadiennes et même de la Slovaquie s’affronteront. Info : Brian Tuppert, au 418 805-8877 ou brian@quebecsportstours.com.

27 au 29 octobre SÉMINAIRE DE SANTÉ ET SÉCURITÉ Du 27 au 29 octobre, la Direction de la sécurité générale organise un séminaire pour les employés portant sur la santé et la sécurité. Ce séminaire de trois jours se tiendra à la base des FC de Halifax et il sera ouvert à tous les employés du MDN et des FC. Le thème sera «Trouvons l’équilibre». Le 26 octobre au soir, un événement d’accueil est prévu. Info : Intranet, http://vcds.mil.ca/dsafeg/intro_f.asp

October 27th to 29th HEALTH AND SAFETY SEMINAR From October 27th to 29th, the Directorate of General Safety is organizing a seminar to increase awareness of Health and Safety. This three days seminar will be held at CFB Halifax and is opened to all employees of DND/CF. The theme will be «Finding the Balance». October 26 th, in the evening, there will be a meet and greet event. Info : Intranet, http://vcds.mil.ca/dsafeg/intro_f.asp

Divers COMPTOIR DES AUBAINES Le comptoir des aubaines de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier, situé au sous-sol de l’église (2, rue Jolicoeur) sera ouvert le samedi 5 septembre de 9 h à 16 h, le dimanche 6 septembre de 9 h à 13 h, ainsi que les samedis 12, 19 et 26 septembre de 13 h 30 à 16 h. Début octobre, le comptoir sera ouvert le samedi 3 octobre de 9 h à 16 h et le dimanche 4 octobre, de 9 h à 13 h.

SERVICE DE GESTION DES CONFLITS COMMUNAUTAIRES Le Centre de résolution des conflits Valcartier offre gratuitement les services suivants : formation de 12 h (quatre séances de 3 h) sur la résolution de conflits interpersonnels et de voisinage, ainsi qu’un service de consultation, coaching, médiation pour aider à résoudre les problèmes de voisinage engendrés par les animaux, les déchets, les clôtures, les relations interpersonnelles, le bruit, le déneigement, le stationnement ou les passages non autorisés. Ces services gratuits et confidentiels sont destinés aux conjoints(es) des militaires et à leurs personnes à charge âgés d’au moins 16 ans. Info : 418 844-5000, poste 5416. ATELIERS DE GESTION DU STRESS Une bonne gestion du stress est vitale pour augmenter notre niveau d’énergie, améliorer la qualité de nos relations et de notre vie. La Promotion de la santé offre des outils permettant de prendre conscience de vos habitudes de vie et de maî-triser le stress dans votre vie. Formules possibles : sensibilisation de 2 heures ou cours de 6 semaines totalisant 18 heures. Il faut s’inscrire à l’avance pour ces ateliers. Info ou inscription : 418 844-5000, poste 4677, ou promosante.valc@forces.gc.ca. CHORISTES RECHERCHÉS Le Chœur de ma Rivière est un groupe vocal à quatre voix mixtes. Son répertoire est composé de chants populaires et de chants classiques. Il est à la recherche de nouveaux membres. Aucune formation musicale n’est exigée. Les répétitions ont lieu le mercredi à 19 h 30, à l’église de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier. Info : Raymond St-Pierre, au 418 875-4200 ou Line Guay, au 418 875-2659. CONCOURS DE PHOTOGRAPHIE DU MDN 2009 À vos caméras! Le concours de photographie du ministère de la Défense nationale (MDN) est lancé. Les participants ont jusqu’au 1er octobre 2009 pour soumettre un maximum de huit photos. Cette épreuve vise à encourager la création d’images qui illustrent les multiples facettes de la vie militaire. Le concours est ouvert à tous les employés du MDN et les photographes peuvent s’inscrire dans la classification professionnelle ou amateur. Les catégories proposées sont la vie militaire, la vie de famille, l’environnement, les animaux, le portrait, les effets spéciaux, les sports et sujet libre. À noter que seul le format numérique sera accepté. Des prix en argent comptant ou des produits seront remis aux gagnants. Info : http://www.cfpsa.com/fr/psp/sp/Photo ContestHome_f.asp

PAROLE D’AUMÔNIER

PRIÈRE EN HONNEUR DES MILITAIRES TOMBÉS EN COMBAT Par le capitaine Paco Simancas Aumônier 5e Bataillon des services du Canada

J’aimerais partager avec nos confrères d’armes la prière finale qui est récitée avant l’inhumation – ou incinération – du corps) Dieu de miséricorde infinie, Toi qui offres la délivrance et le salut au monde entier, tourne ton regard bienveillant sur les militaires qui ont donné leur vie pour défendre notre pays et notre liberté et plus particulièrement sur les militaires de Valcartier de la FO 1-09 tombés en combat dont nous honorons la mémoire. Accorde-leur le repos éternel et donnenous la paix alors que nous leur témoignons notre fidélité. Aide-nous à surmonter la violence et la haine de la guerre et à imiter l’exemple de Celui qui a donné volontairement sa vie pour être notre paix et notre réconciliation; lui qui vit et règne pour les siècles des siècles Nous te le demandons avec confiance. Amen!

CHRONIQUE LECTURE

LE PETIT LIVRE BLEU DU BLEUET Vous adorez les bleuets? Le petit livre bleu du bleuet a été pensé pour vous! Il s’agit de la référence pour des recettes incluant ce petit fruit qui fait la réputation du Saguenay-LacSaint-Jean. Le recueil de 200 pages propose autant des desserts que des plats de résistance, en passant par les cocktails. Les recettes sont faciles à réaliser et sont bien illustrées. L’auteure, Jenny de Jonquières, vous apprendra tout ce qu’il y a à savoir sur ce fruit : par exemple, saviez-vous que le bleuet est l’un des aliments les plus riches en antioxydants? Ce livre est en quelque sorte l’encyclopédie gastronomique du bleuet. Bon appétit! TITRE : Le petit livre bleu du bleuet TEXTE : Jenny de Jonquières ÉDITEUR : Amérik Média INFORMATIONS TECHNIQUES : 192 pages, 13,2 x 18,6 cm, couverture souple ISBN 978-2-923543-12-3 18,95$

Gagnez ces livres Vous pourriez gagner ces livres en soumettant tout simplement votre nom et numéro de téléphone par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou par télécopieur au 844-6934 au plus tard le jeudi 3 septembre.

La gagnante de notre dernier tirage Mme Christine Labrecque est l’heureux gagnant du livre présenté dans notre chronique du 13 août 2009 : « Les FLibustiers de l’Acadie : coureurs des mers.

Félicitations!

Prochaine parution du Bloc-Note

10 septembre Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 31 août par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en page 8), par télécopieur au 844-6934 ou par courriel à : +adsum@forces.gc.ca.

PROMOTION de la SANTÉ

RENTRÉE SCOLAIRE : aidez vos enfants à composer avec le stress Les vacances déjà terminées, la cloche de la rentrée scolaire sonnera sous peu… Après un été passé à jouer et à s’amuser avec les copains, avec une routine souvent assouplie, le retour sur le banc des classes se fait déjà sentir, entraînant pour certains son lot de stress. Quoique la plupart des enfants perçoivent positivement le retour en classe, leur permettant ainsi de renouer avec leurs camarades et de reprendre les activités parascolaires, d’autres ressentiront un véritable stress face à la rentrée. Stressante, la rentrée scolaire ? Oui, certainement, elle peut l’être. À CHACUN SON STRESS

On pense à tort que le stress est réservé uniquement au monde adulte alors qu’il est clairement démontré que le stress affecte les enfants de tout âge de même que les bébés. De récentes études ont révélé que de 50 à 75 % des enfants d’âge scolaire vivent avec un sérieux problème de stress (1). Alors que papa et maman sont stressés par la surcharge de travail, la gestion du budget ou le trafic pour se rendre au boulot, fiston, lui, sera inquiet d’échouer son examen de français, anxieux quant à son classement dans l’équipe de hockey et se sentira rejeté du fait de ne pas avoir été invité à l’anniversaire de Louis, son petit voisin… Car n’oublions pas que le stress est avant tout une question de perception, ce qui est stressant pour votre aîné, par exemple, peut ne pas l’être du tout pour votre cadet, d’où l’importance d’être observateur et attentif aux symptômes du stress. De plus, la plupart des enfants n’expriment pas spontanément leurs émotions; en fait, ils peuvent avoir de la difficulté à bien les décoder et aussi à les relativiser.

ÊTRE À L’ÉCOUTE

On ne le répétera jamais assez : un parent doit être à l’affût de tout changement émotif ou comportemental présenté chez son enfant afin de pouvoir agir avant que le problème ne s’amplifie et cause de sérieux dommages sur la santé. Problèmes de sommeil, maux de ventre ou de tête, perte ou regain d’appétit, tranquillité ou agitation excessive, irritabilité, colère, crises de larmes, anxiété, apparition de tics nerveux (ronger les ongles, sucer le pouce, etc.), sont autant de signaux qui indiquent un niveau de stress trop élevé chez l’enfant. À partir de ce moment, on doit être à même d’identifier la cause, l’événement qui a précédé l’apparition de symptômes afin d’agir à sa source. Dans le cas de la rentrée scolaire ou en garderie, on parle ici de plusieurs types de stresseurs possibles : un changement d’école ou de professeurs, des difficultés académiques, du rejet ou de l’intimidation par les pairs, un horaire surchargé, la coupure avec le parent, un changement de routine ou encore le stress vécu par les parents eux-mêmes! N’oubliez pas que les enfants sont de véritables éponges. Vous devez donc, en premier lieu, vous questionner sur votre façon de gérer le stress et apprendre à garder votre calme pour que vos enfants en bénéficient. Vous êtes un modèle pour eux. Évidemment, l’idéal demeure d’aller au devant en optant pour une approche préventive du stress. Précédant l’arrivée d’un changement important dans la vie d’un enfant, tel le départ de votre conjoint ou conjointe en mission, l’arrivée d’un deuxième enfant ou encore la rentrée scolaire, il importe de préparer votre enfant à vivre l’événement. (1) www.oserchanger.com/rentree

VOTRE SUDOKU Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.

Comme vous, votre enfant a aussi droit à ses forces et ses faiblesses.

POUR UNE RENTRÉE SCOLAIRE

TOUT EN DOUCEUR! COMMUNIQUER Amenez votre enfant à exprimer ses craintes et inquiétudes tout comme ses joies face à la rentrée scolaire. Parler est très libérateur et permet de diminuer l’anxiété. Échangez sur ses amis, ses professeurs, ses apprentissages. Rappelez-vous votre enfance afin de mieux vous placer à son niveau et surtout, ne banalisez pas ce qu’il vit, ce serait créer un deuxième problème. Normalisez ses émotions afin qu’il se sente compris. L’expression des émotions par les arts peut être très aidante. Demandez à votre enfant de dessiner sa rentrée scolaire et utilisez ce médium pour échanger. Sans tomber dans la surprotection, soyez sécurisants en démontrant votre amour par des câlins et des propos réconfortants. Pour apprendre à se sécuriser par lui-même, un enfant doit tout d’abord avoir été sécurisé par l’adulte.

PRÉPARER LA RENTRÉE Faites-le participer aux achats du matériel scolaire dont il aura besoin et de sa garde-robe automnale, il se sentira impliqué et valorisé. Si votre enfant change d’école, prévoyez une visite afin qu’il se familiarise avec les lieux et le trajet en autobus. Renseignez-vous auprès du voisinage, à savoir quels enfants fréquentent cette école, et si possible, tentez de favoriser des contacts avec ceux-ci afin qu’il se crée déjà un petit réseau, ce sera sécurisant. Si votre enfant a vécu des problèmes académiques, d’intimidation ou de rejet l’an passé, soyez proactif et rediscutez-en avec le personnel concerné afin de mettre en place des stratégies préventives. Encouragez-le à sortir de sa coquille et à avoir des amis, c’est très important pour son estime personnelle.

FAVORISER LA DÉTENTE

LOISIR RIME AVEC PLAISIR!

Voir solution en page 20.

Évitez de surcharger vos enfants avec trop d’activités inscrites à l’horaire, laissez-leur simplement le temps de jouer et de faire ce qu’ils ont envie, spontanément, un bricolage, un tour de vélo… Tout

LE STRESS DE LA RÉUSSITE SCOLAIRE Gare aux parents qui désirent que leurs enfants performent à tout prix à l’école… Il est bien vrai qu’il est agréable de constater que son enfant réussit bien à l’école, mais comment réagir si tel n’est pas le cas, s’il éprouve des difficultés? Plus les parents poussent au succès, plus les enfants ressentent du stress. Prenez plutôt le temps de discuter avec lui, écoutez ce qu’il a à dire et encouragez-le à donner le meilleur de lui, soutenez-le et valorisez ses forces et ses bons coups. En cas de problèmes sérieux, n’hésitez pas à faire la demande de professionnels, discutez-en avec son enseignante. Rappelez-vous que comme vous, votre enfant a aussi droit à ses forces et à ses faiblesses.

DÉVELOPPER SON SENTIMENT DE CONFIANCE Face à un problème, ne lui dictez pas sa conduite, mais demandez lui ce qu’il pourrait bien faire, ainsi vous augmenterez sa confiance en lui. Dites-lui qu’il est capable de trouver et que vous êtes là pour l’aider. Les enfants ont souvent des solutions pertinentes au problème vécu. Proposez des choses et orientez-le vers des solutions adéquates. Apprenez-lui la résolution de problèmes. Plus il a confiance en lui, plus il sera à même de gérer le stress.

DES OUTILS POUR LA VIE! Les habiletés en matière de gestion du stress sont des acquis qui servent la vie entière, alors à vos marques, outillez vos petits! Laissons aussi les enfants être des enfants à part entière… La performance ne devrait-elle pas être réservée strictement au monde adulte? S’amuser, se sentir aimé, faire de son mieux et consolider les bases d’une saine estime de soi, suffisamment solide pour affronter la vie d’adulte, voilà ce à quoi devrait se résumer cette période qu’est l’enfance, période qui passe à pas de géants…

LES RESSOURCES • Centre de la famille Valcartier : 418 844-6060 • Programme d’aide aux employés (PAE) : 418 844-5000 # 67297 Pour les employés des FNP, en français : 1 800 361-5676 Pour les employés des FNP, en anglais : 1 800 387-4765 • Programme d’aide aux membres (PAM) : 1 800 268-7708

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Une semaine avant la rentrée, reprenez le cycle lever-coucher habituel afin que celui-ci réhabitue son organisme. Diminuez les stimuli durant l’heure précédant le coucher : émissions de télévision excitantes, collations sucrées, jeux actifs, etc. Optez pour le calme d’un bain, le contact réconfortant que vous lui procurez lorsque vous crémez sa peau, un verre de lait, une céréale à grains entiers, de la lecture, des jeux de société, etc. Aidez-le à relaxer : la visualisation d’un moment heureux est un moyen simple de même que la respiration profonde qui libère les endorphines dans le sang et favorise la relaxation. L’exercice physique aussi favorise la détente, car il permet de relâcher l’accumulation des tensions. Alors faites bouger vos enfants, ou mieux encore, bougez en famille, jouez ensemble, riez, le plaisir procuré n’en sera que bénéfique et la relation améliorée!

comme vous au travail, ils ont déjà un horaire en classe, eux aussi! Attention aussi aux parents qui réalisent leurs propres rêves par l’entremise de leurs enfants et qui inscrivent ceux-ci à des activités sans leur demander s’ils aiment vraiment cela, et qui plus est, leur demandent de performer. Ce qui importe c’est que l’enfant éprouve du plaisir, s’il aime jouer au hockey, ne vous en faites pas, il fera de son mieux… Pas besoin de le pousser à être le meilleur, il a besoin d’être appuyé et encouragé, pas stressé par le regard que vos poserez sur sa performance. Il a assez d’être noté à l’école, non?

MISE À JOUR DU PROGRAMME DES CADETS

Des effets déjà visibles à Valcartier Par Philippe Brassard Journal Adsum

Dans le cadre d’ une mise à jour du programme d’instruction des cadets, la première couvée montre déjà des résultats encourageants, constate le chef instructeur du Camp des cadets de l’Armée de Valcartier. En effet, la mise à jour a notamment permis aux jeunes participant à leur premier camp de toucher à plus d’activités qu’auparavant. «Entre autres, les jeunes ont pu se familiariser avec la musique et on voit qu’il y a déjà beaucoup plus d’engouement et d’intérêt pour la musique dans les corps de cadets en septembre», indique le major Daniel Melançon, chef instructeur au Camp des cadets de Valcartier. Concrètement, les effets de la réforme se font aussi sentir dans le nombre de jeunes qui continueront dans les cadets. «Jusqu’ici, ça s’est manifesté dans la rétention. On n’a pas nécessairement remarqué plus d’inscriptions, mais on les garde plus», constate l’officier. UNE VENT DE CHANGEMENT

D’ici 2012, l’ensemble du programme d’instruction des cadets de l’Armée, de l’Air et de la Marine, aura fait l’objet d’une importante vague d’améliorations. Commencée en septembre 2008, cette réforme vise autant le programme local donné dans les corps de cadets durant l’année que le programme des camps d’été. Le tout se fait une année à la fois, en commençant par les cadets de première année, explique le maj Melançon. Le nouveau programme sera «beaucoup plus dynamique», selon le major. «Il est adapté à plusieurs réalités modernes. Celui qu’on utilisait avait été mis en place à la fin des années 80. Et surtout, il accorde plus de latitude aux organisations locales : il nous offre une série d’activités parmi lesquelles nous avons le loisir de sélectionner celles qui conviennent le mieux à notre milieu et aux intérêts de nos jeunes», précise l’officier. Le même principe s’applique aux camps d’été. Pour les cadets de l’Armée, l’orientation plus spécifique qui a été retenue est le

Le camp d’été des cadets de l’Armée de Valcartier a accueilli près de 2000 jeunes cette année. Sur la photo, des cadets sont rassemblés sur le terrain de parade du Camp des cadets, lors d’une cérémonie en juillet. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

développement d’activités qui font participer les jeunes à des expéditions d’aventure. «Ce vœu-là qu’on a depuis longtemps est maintenant intégré au programme», se réjouit le major. Les expéditions proposées incluent notamment le canot, le vélo de montagne, les randonnées ou l’escalade en été. En hiver, les cadets pourront faire du ski, de la raquette, du traîneau à chiens ou de la randonnée pédestre. «C’est maintenant beaucoup plus axé sur la pratique», ajoute-t-il. Avant, les activités des cadets de l’Armée tournaient davantage autour de l’entraînement en forêt et de la survie. Maintenant, «on permet au cadet de vivre des activités assez coûteuses, dans un cadre sécuritaire, avec des instructeurs qualifiés et un groupe de jeunes de son âge et de mêmes intérêts», souligne le maj Melançon. Pour les 800 jeunes vivant leur premier camp d’été à Valcartier, le principal changement était le Cours d’instruction générale. Ce cours les initie à chacune des cinq spécialités des cadets de l’Armée : l’éducation physique et loisirs, l’exercice militaire, l’aventurier, le tir de précision et la musique. «La meilleure façon de voir si un jeune peut aimer une activité, c’est de

lui faire essayer. Si en plus on est capable de lui faire découvrir des passions, c’est tant mieux», notait le capitaine Dave Leclerc, officier de l’information au Camp des cadets de Valcartier. Dès l’an prochain, les cadets de deuxième année auront l’opportunité d’évoluer dans l’une des cinq spécialités, alors qu’autrefois, cela n’avait pas lieu avant la troisième année. La durée des camps de deuxième année sera également réduite à trois semaines, plutôt que six, pour correspondre aux cadets de l’Air et de la Marine. Enfin, cela permettra de centraliser les ressources spécialisées, ainsi que de réunir les jeunes des trois branches qui suivent les mêmes cours dans une seule base. À l’échelle canadienne, on compte 58 000 cadets répartis en 1100 corps et escadrons. Ils sont entourés par 7500 officiers réservistes du Cadre des instructeurs de cadets (CIC). Ces derniers ont reçu une formation spécifique liée à leur fonction auprès des jeunes et la plupart conservent un emploi civil. Leur formation sera aussi renouvelée pour inclure les changements de la mise à jour.

Parade finale et changement de commandement au Camp des cadets de Valcartier

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Le 15 août avait lieu la parade finale du Camp des cadets de Valcartier où plus de 1200 cadets ont démontré aux nombreux invités, parents et amis, ce qu’ils ont appris cet été. Ils ont entre autres démontré leur savoirfaire dans différentes disciplines telles que la musique et l’exercice militaire de précision. Les cadets plus méritants ont obtenu des trophées. Le colonel Fletcher, directeur – Cadets et Rangers juniors canadiens, était l’invité d’honneur. Lors de cette même parade, le changement de commandement a eu lieu. Le lieutenantcolonel Nolin Paquet, originaire de SaintGeorges de Beauce et commandant du Camp de cadets de Cap-Chat de 2002 à 2005 ainsi que du Camp de cadets de Valcartier de 2007 à 2009, a cédé le commandement au lieutenant-colonel Yves Leblanc, commandant de l’École régionale des instructeurs de cadets de la région de l’Est et résidant de SaintHubert.

Le Camp des cadets de Valcartier accueille durant l’été plus de 2000 cadets. - Photo : élof Stéphanie Belleau

LE MÉRITE DE DEUX MILITAIRES SOULIGNÉ AU CAMP DES CADETS Le lieutenant Johanne Veilleux et le caporal Jeffrey Vig ont reçu le Certificat de Mérite lors d’une activité de fin de camp, le 13 août au Camp des cadets de la garnison. Le lt Veilleux, du Corps des cadets 2772 Valcartier, a occupé cet été le poste de commandant de peloton. Elle était notamment responsable de l’organisation, de l’administration, de l’entraînement, de l’instruction, de la discipline et du bien-être des membres du peloton. Pour sa part, le cpl Vig, membre du 5e Bataillon des services du Canada (5 Bn S du C), a occupé le poste de répartiteur cet été. Il était, entre autres, responsable du contrôle des tâches, de la sortie et du retour du matériel mobile de soutien du Centre d’instruction. Il devait s’assurer de la supervision, du contrôle et de la discipline des membres du personnel travaillant sous sa responsabilité. Le Certificat de Mérite est décerné aux individus s’étant démarqués de leurs pairs de façon remarquable, pour leur sens des responsabilités, leur dévouement et l’excellence de leur travail.

Le lieutenant-colonel Nolin Paquet, commandant du Camp, remet le Certificat de Mérite au caporal Jeffrey Vig. - Photo : Courtoisie

Le lieutenant Johanne Veilleux reçoit son certificat du lieutenant-colonel Nolin Paquet. - Photo : Courtoisie

De jeunes cadets ont également effectué des prouesses physiques qui ont grandement impressionné la foule. - Photo : cadet cplc François-Xavier Martel

Première course de boîtes à savon à Shannon Par Philippe Brassard Journal Adsum

Un groupe de 23 petits pilotes en herbe ont participé à la première course de boîtes à savon de Shannon, le 2 août sur la rue des Mélèzes. Les enfants disposaient de 17 boîtes à savon, ces petites voitures en bois construites à la main, qu’ils ont partagées entre eux. De 11 heures à 16 heures, les courses se sont déroulées à raison d’une boîte à savon à la fois, pour éviter les accidents. L’aspect compétitif avait été mis de côté : cette journée familiale se voulait participative. «Le but était de faire sortir les enfants et leurs familles pour une activité extérieure et communautaire», a expliqué Stephan Hamel, l’organisateur de l’événement et conseiller municipal de Shannon. Un militaire, le caporal Karl Marchand du 12 e Régiment blindé du Canada (12 RBC) a bâti deux boîtes à savon exprès pour la course de Shannon, avec son ami Pierre Chamberland, ex-militaire. Les trois enfants du cpl Marchand ont participé à l’activité avec ces tacots. Sur le plan logistique, l’aménagement a nécessité pas moins de 250 pneus qui ont été placés en bordure de la rue des

Ce jeune garçon ne cachait pas son plaisir, durant sa descente dans le tacot «Harris 95». - Photo : François Massin, Shannon

Mélèzes pour amortir les boîtes à savon en cas de perte de contrôle. Des trophées ont été remis à la fin de la journée à chacun des enfants pour souligner leur participation. Par ailleurs, l’événement sera de retour l’an prochain, assure Stephan Hamel.

Les enfants de Shannon ont joué les Jacques Villeneuve version boîtes à savon, le 2 août sur la rue des Mélèzes, qui était transformée en piste de course pour l’occasion. - Photo : Courtoisie

Des voitures à voyager dans le temps Par Philippe Brassard Journal Adsum

Pour la première fois à Shannon, 175 voitures anciennes étaient rassemblées pour une exposition, le 8 août dans le parc derrière le Centre communautaire de la municipalité.

Un millier de curieux ont pris le temps de venir admirer ces parcelles de l’histoire de l’automobile. Des propriétaires de partout au Québec avaient fait le voyage jusqu’à Shannon pour montrer leurs vieilles bagnoles. Parmi eux, cinq ou six propriétaires sont des citoyens de Shannon, Cette Ford T 1923 avait de quoi faire tourner les têtes à Shannon le 8 août. Visiblement, le propriétaire lui a ajouté sa petite touche personnelle, en bois sculpté!

- Photo : François Massin, Shannon

À TOUS LES MILITAIRES DÉPLOYÉS

indique Stephan Hamel, l’organisateur de l’exposition et conseiller municipal. Les voitures exposées dataient de 1923 jusqu’à 1984, la plus vieille étant la Ford T 1923. Tous ces vieux bolides étaient stationnées pare-chocs contre pare-chocs sur le site. Le gagnant du choix du public par grande majorité fut le propriétaire d’une Essex 1929, Garry Lynch. Pendant l’après-midi, un tirage original proposait aux gens de miser sur le nombre de secondes qu’un moteur tiendrait à pleine révolution. L’idée d’une telle exposition mijotait depuis quelque temps chez Stephan Hamel. «Je suis un passionné de voitures depuis longtemps et je m’étais toujours dit qu’on avait le plus beau site à Shannon. Ça a été prouvé parce que les gens en revenaient pas : on aurait dit que l’exposition avait toujours existé», raconte-t-il. L’organisation avait débuté en janvier dernier. M. Hamel s’attendait à accueillir une centaine de voitures et les résultats ont donc été au-delà de ses objectifs. Il a aussi promis que l’événement serait de retour l’an prochain.

26 août 2009 / Adsum / Page 19

UN COMMENTAIRE DE L’AFGHANISTAN

LETTRES POUR NOS SOLDATS

Qu’est-ce qu’un héros? N.D.L.R . : À l a s u gge s ti on d e s on épouse, nous publions avec sa permission les réflexions de l’adjudant Sylvain Burns actuellement déployé en Afghan i s ta n a u s e i n d e l ’ Él é m e n t d e s ou tien national. En conversation avec mes frères d’armes, je me suis posé la question, qu’est-ce qu’un héros? D’après le Petit Robert 2009 : «Celui qui se distingue par ses exploits ou un courage extraordinaire (dans le domaine des armes)». Subjectivement, chacun d’entre nous, à un moment ou un autre, rêve de devenir héros. D’être reconnu parmi la société comme étant un membre brave et courageux et ce, appuyé de faits accomplis. Cette pensée me parvient de ma jeunesse je crois où les bandes dessinées ainsi que les contes de chevaliers ont sûrement joué un aspect marquant.

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À vous tous soldats,

Aujourd’hui, étant moi-même en Afghanistan, le mot «héros» revêt une définition totalement différente à mes yeux. Tout d’abord, les soldats déployés en théâtre possèdent un sixième sens. Ils ont pour la majorité la vocation sincère de vouloir établir la paix mondial, et ce, au prix de leur vie. Je les surnomme les «guerriers de l’âme». Que ce soit par les énormes projets de reconstruction ou bien par le simple fait de tendre la main aux Afghans, tous apportent une stabilité ou un réconfort direct à la mission. De l’autre côté de la médaille, je réfléchis à l’impact de cette gloire qui prendra fin sous peu. Le retour au foyer du soldat tant attendu. La plupart vivront une intégration normale à la vie familiale, pendant que d’autres revivront des émotions reliées au combat ou à toute autre situation survenue sur le terrain. Quelques-uns vivront des séparations, des divorces, de l’instabilité mentale et une réadaptation à la vie civile très difficile. Pour certains, la blessure guérira, à court et long terme. Le sentiment de culpabilité d’avoir pris la bonne ou la mauvaise décision. D’avoir perdu des confrères sur le champ de batailles et j’en passe. (…) Voici ce qu’est ma définition en partie d’un héros : le soldat canadien. Accepter humblement les conséquences d’un choix et en assumer les résultats? Je vous relance maintenant la question : qu’est-ce qu’un héros?

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Le groupe ethnique des Hazaras se concentre dans la région montagneuse du centre de l’Afghanistan, principalement autour de la province de Bamiyan. Ils représentent 10 % de la population du pays. La capitale, Kaboul, compte une population importante de Hazaras. Ceux-ci parlent le dari et certains dialectes locaux des régions où ils habitent. Ils se distinguent par leurs traits turco-mongols (asiatiques) : visage large, pommettes hautes et saillantes, yeux bridés et barbe dispersée. Beaucoup sont de petite taille. La majorité des Hazaras sont des musulmans chiites. Leur activité politique reflète leur appartenance musulmane chiite et leur statut de minorité. Les Hazaras sont liés à l’Iran aux plans culturel et religieux. Leurs affiliations à leur groupe ethnique, à la tribu, à la sous-tribu et à l’unité familiale sont beaucoup plus fortes qu’envers l’État. Ce peuple a toujours été victime de discrimination dans l’Afghanistan moderne. Ils ont été dénoncés par les chefs sunnites comme n’étant pas de «vrais musulmans» ou comme des agents de l’impérialisme iranien en Afghanistan. Les Hazaras éprouvent du ressentiment parce qu’ils sont forcés d’adopter des principes juridiques d’une branche musulmane dont ils ne font pas partie. (Source : Internet)

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Page 20 / Adsum / 26 août 2009

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SPORTS Compétition du Parcours de franchissement d’obstacles INVITATION AUX MILITAIRES Par Johanne Morin Coordonnatrice du conditionnement physique des PSP

Le 25 septembre aura lieu l’inauguration officielle du nouveau Parcours de franchissement d’obstacles (PFO) de la Garnison Valcartier. La cérémonie protocolaire de coupure du ruban aura lieu à 8 heures 15, sous la présidence d’honneur du commandant du 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS), le colonel Daniel Genest. Afin d’élargir cet événement, le personnel du conditionnement physique et des sports des Programmes de soutien du personnel (PSP) tiendra la quatrième édition annuelle de la compétition militaire du PFO de 8 heures à 16 heures. Tous les militaires réguliers et réservistes des unités suivantes sont invités à y participer : 5 GBMC, 5 GSS Garnison Valcartier, 430 ETAH, CI SQFT, 35 GBC et QG RESNAV. Le commandant du 5 GMBC remettra les médailles aux trois premières positions de chaque catégorie ainsi que le «trophée de la suprématie» à l’unité gagnante vers 15 heures et demie. Les noms des champions de chacune des catégories seront inscrits à vie sur le tableau d’honneur de la condition physique du Centre des sports. Le PFO représente une occasion unique de développer les qualités essentielles d’un soldat, contribuant ainsi à améliorer son état de préparation opérationnelle. Parmi les plus recherchées : le développement des qualités musculaires et cardiovasculaires, la confiance en soi, le dépassement de soi, la cohésion, l’esprit d’équipe et de corps. L’adrénaline sera au rendez-vous! Supporteurs, compétiteurs, c’est une occasion à ne pas manquer!

Conditionnement physique CLINIQUES SUR DEMANDE Clinique

OUVERTES AUX MILITAIRES, EMPLOYÉS DU MDN & MEMBRES PSL ADULTES Description Date Heures

Étirements & échauffement

Course à pied Gestion de l’entraînement cardiovasculaire Power skating

Orienteering

Type Contenu

Séance pratique Banque d’exercices d’étirement Techniques d’échauffement

Type

Séance théorique et pratique

Contenu

Technique, éducatifs, blessures

Type

Séance théorique

Contenu

Utilisation des fréquences cardiaques à l'effort

Type

Séance pratique

Contenu

Exercices d'agilité et de puissance

Objectifs

Améliorer les performances au hockey et de patin

Type

Séance pratique

Contenu

Théorie, carte et boussole, technique, course

Objectifs

Formation en orienteering (technique)

Type Contenu

Pratique Mouvements de combat axés sur différents aspects techniques

# Part.

22-oct

13h3015h30

Min : 06 Max :20

8 sept 10 nov 8 déc

13h3014h30

Min : 06 Max :20

10 sept 12 nov 10 déc

13h3014h30

Min : 06 Max :20

13 oct 18 nov 9 déc

10h4511h45

Min : 06 Max :20

16 oct 6 nov

9h-12h

Min : 06 Max : 30

19-oct

10h-11h

Min : 06 Max :20

Date

Heures

# Part.

22 sept 27 oct 1 déc

9h-12h

Min : 04 Max :12

29 sept1 oct 24-26 nov

9h-12h (2 x 3 hres)

Min : 02 Max :06

6-oct

13h-15h

Min : 04 Max :10

30 sept 8 oct

13h-15h

Min : 04 Max :10

10-11 sept 28-29 sept

9h15h30

Min : 02 Max :16

11 sept 29 sept 2 oct

9h-11h

Min : 02 Max :16

Entraînement : compétition organisée Autodéfense

OUVERTES AUX MILITAIRES SEULEMENT Description

Clinique Contenu

L’adrénaline sera au rendez-vous de la compétition du 25 septembre.

INSCRIPTION ET INFORMATION Vous pouvez vous inscrire auprès de votre officier des sports ou son représentant (capitaine d’équipe) au plus tard le 22 septembre à 16 heures. Pour de l’information, communiquez avec Johanne Morin au poste 6534.

Transition sur roche Accréditation les vendredis de 11h45-12h45

Escalade en premier de cordée

Clientèle

Débutants

Contenu

Escalade autonome en 1er cordée Accréditation les vendredis de 11h45-12h45

Clinique de golf

Clientèle

Avancés

Contenu

Introduction aux techniques de base

Clientèle

Débutants

Contenu

Coup roulé, coup d'approche, jeu long Technique

Clientèle

Intermédiaires, avancés

Contenu Guide accompagnateur sur le PFO

Politiques et sécurité Aspects techniques Évaluation

Préalables

Grade cpl avec qualification QEL* er

1 soins, RCR, NAPCFT Requalification guide accompagnateur sur le PFO

Contenu

Politiques et sécurité Évaluation

Préalables

Grade cpl avec qualification QEL* er 1 soins, RCR, NAPCFT

* Dérogation possible selon la politique

COURS S’ÉCHELONNANT SUR UNE SESSION Cours

OUVERTS AUX MILITAIRES, EMPLOYÉS DU MDN & MEMBRES PSL ADULTES Description Jours Heures

Mise en forme

Type

Séance cardiovasculaire & musculaire, nutrition

Objectifs

Atteindre les nomes minimales de CP Améliorer la condition physique générale

Par Kerry-Ann Dow Monitrice en Conditionnement physique et Sports militaires, PSP

Clientèle

Débutants & Intermédiaires

Contenu

Programme d'entraînement de haute intensité Mouvements de base en haltérophilie

Conditionnement physique avancé

Techniques d'exercices variés

# Part.

Lundi Merc Vend

8h-9h 11h3012h30 8h-9h

N/A

Mardi Jeudi

9h-10h

Min : 04 Max : 10

Merc

11h5013h

Min : 04 Max : 10

FITT (Fréquence, intensité, temps, type) Clientèle

Natation

Avancés

Type

Séance d'entraînement supervisée

Objectifs

Apprendre à nager Correction de style

Clientèle Aquaforme prénatal & postnatal

Entraînement aérobie et musculaire en piscine

Clientèle

Femmes enceintes

Jeudi

13h-14h

Min : 04 Max : 10

Retour d'accouchement OUVERTS AUX MILITAIRES SEULEMENT Description

Date

Heures

# Part.

Lundi au vend

N/A

Cours Programme de Retour au Travail

Débutants à avancés

Type

Entraînement et suivi personnalisé

Clientèle

Programme de retour au travail

Contenu

retour au travail

ACTIVITÉS LIBRES OUVERTES AUX MILITAIRES, EMPLOYÉS CIVILS DU MDN & MEMBRES PSL ADULTES Équipe de Mardi & Jeudi 11h45-12h45 course à pied Spinning Lundi, Mardi & Jeudi 11h45-12h45 Aérobie Mercredi 12h-13h Escalade libre supervisée Natation (Longueurs seulement)

Lundi & Vendredi Mercredi OUVERTES AUX MILITAIRES & AUX EMPLOYÉS CIVILS DU MDN Lundi au Vendredi

11h45-12h45 16h-17h

11h50-13h

OUVERTES AUX MILITAIRES SEULEMENT Accréditation en escalade

Vendredi

11h45-12h45

13 août 2009 / Adsum / Page 21

En juillet dernier, deux tournois militaires de golf ont eu lieu au Centre plein air Castor. Le premier tournoi était la qualification locale de golf qui avait lieu du 7 au 9 juillet. Lors de ce tournoi, 14 joueurs se sont présentés avec l’espoir de se tailler une place parmi les cinq premiers. Les golfeurs terminant dans les cinq premières positions accédaient au régional de golf qui avait lieu plus tard le même mois. Lors du Régional, qui se tenait du 27 au 30 juillet, nos cinq golfeurs faisaient face aux joueurs des bases de Bagotville, d’Ottawa et de Montréal. Au total, il y avait 21 golfeurs incluant trois femmes. Encore une fois, les golfeurs ont cherché à se classer parmi les cinq premiers puisque pour la première fois, depuis plusieurs années, il y aura un Championnat national qui se tiendra à la BFC Shilo. Malgré un léger retard après les deux premières rondes, le sergent McDonald (QGET) a fait une remontée qui lui a permis de prendre la cinquième position. Il se voit donc décerner une place sur l’équipe représentative du Québec et aura la chance de représenter la brigade au Championnat national du 29 août au 3 septembre prochain. Nous lui souhaitons la meilleure des chances.

Initiation à l'escalade en moulinette

Escalade en moulinette

CATÉGORIES Individuel femme 18 à 34 ans Individuel homme 18 à 34 ans Individuel femme 35 ans et + Individuel homme 35 ans et + Équipe de 3 hommes 18 à 34 ans Équipe mixte 2 hommes 1 femme Équipe de 3 hommes 35 ans et + Trophée de la suprématie, unité gagnante

Valcartier accueille le Régional de golf 2009 Le sergent McDonald lors du départ de la ronde #2.

Programmation automne 2009

SPORTS L’intention derrière le geste : Quiz sportif les émotions qui les motivent THÈME : BASEBALL Par Francis Bolduc Moniteur de conditionnement physique et sports, PSP Pour la plupart des gens, les sports de combat et les arts martiaux sont des activités violentes qui stimulent l’agressivité et renforcent les mauvais comportements. Au contraire, ces dernières activités véhiculent des valeurs et des principes de vie sains qui ont pour but d’améliorer notre qualité de vie. Là où il faut faire attention, c’est la manière dont nous pratiquons ces activités potentiellement dangereuses. Derrière tout geste, que ce soit ouvrir une porte à quelqu’un, offrir sa place dans l’autobus ou donner un direct de la droite à son partenaire lors d’un entraînement de combat, il y aura toujours une intention qui motivera l’action. Cette intention aura une influence directe sur l’impact physique et mental des gens qui nous entourent. Par exemple, si je suis tendu ou en colère lors d’un entraînement de boxe, il y a beaucoup plus de chances que je blesse mes collègues, non pas parce que je frappe plus fort, mais tout simplement parce que mon geste sera rempli d’énergie négative. Le corps humain est composé de milliards de cellules nerveuses qui réagissent à différents stimulus. Ces cellules émettent aussi de l’énergie, ce qui veut dire que l’on peut percevoir l’énergie d’une autre personne. Selon notre état d’humeur, cette énergie sera différente que l’on soit heureux ou colérique. Un cobaye colérique ne fera pas simplement toucher son collègue lorsqu’il portera son coup, mais il affectera aussi le flux d’énergie de ce dernier. Si notre cobaye est serein et calme au moment de la frappe, il offrira non seulement une meilleure performance, mais l’impact qu’il aura sur son collègue

Si je suis tendu ou en colère lors d’un entraînement de boxe, il y a beaucoup plus de chances que je blesse mes collègues.

ne provoquera pas d’escalade d’agressivité de sa part. Pour certains, nous tombons dans le mysticisme et la spiritualité, mais dans de nombreuses cultures à travers le monde, la croyance de l’influence des énergies sur nos vies est encore très vivante. De façon plus concrète, on constate que le Reiki influence et modèle le flux d’énergie du corps afin de soigner ou d’aider l’individu. C’est pratiquement la même chose lors d’un combat lorsque nos émotions négatives prennent le dessus. Il faut simplement se rappeler que lorsque vous n’êtes pas dans un bon état d’esprit, il est préférable de vous ressourcer avant de porter un geste regrettable. La pratique de votre activité n’en sera que meilleure et vous en ferez profiter vos compagnons. Une attitude positive à l’entraînement rehaussera le plaisir que vous y prenez et par le fait même, augmentera vos performances. Par conséquent, lorsque vous sentirez la colère monter en vous, prenez soin de ne pas la transmettre à vos collègues.

1. Au baseball, quels sont les nombres désignant les différentes positions dans le champ intérieur? 2. Quelle statistique a commencé à être diffusée par écrit en 1874? 3. Qui a frappé le plus grand nombre de coups sûrs consécutifs? 4. Quel lanceur a accordé le plus de points dans l’histoire du baseball? 5. Qui était The Sultan of Swat? 6. Qui a le plus grand nombre de matchs joués en carrière? 7. Qu’est-ce qu’un carrousel? 8. Qui a cumulé le plus de points produits (PP) au cours d’une même saison? 9. En 1922, Ray Grimes est devenu le joueur à cumuler au moins un PP au cours du plus grand nombre de matchs consécutifs. À combien s’élève ce nombre de matchs? 10. Quel est le plus grand nombre de coups de circuit frappés au cours d’une même partie par un même joueur? 11. Quel lanceur détient à la fois les records du plus grand nombre de victoires et du plus grand nombre de défaites? 12. Quel a été le premier joueur à remporter le trophée Cy Young? 13. Comment s’appelle le trophée décerné au joueur le plus utile du match des étoiles? 14. Qu’est-ce qui est comptabilisé lorsque l’on décerne la triple couronne à un lanceur? 15. Durant la première moitié du XX e siècle, quelles villes comptaient au moins deux équipes? 16. Combien de matchs parfaits ont été réalisés au total?

17. Qui était surnommé «la grande orange»? 18. Qui est le meneur au chapitre des buts volés? 19. Quel est le gérant qui a connu le plus de victoires en carrière sans jamais remporter la Série mondiale? 20. Quel est l’exploit que Bill Wambgnass est le seul joueur à avoir accompli durant la Série mondiale?

RÉPONSES : 1. Lanceur : 1; Receveur : 2; 1 er but : 3; 2 e but : 4; 3e but : 5; Arrêt-court : 6. 2. La moyenne au bâton 3. Joe Dimaggio, avec 56 coups sûrs consécutifs 4. Cy Young, avec 2994 points 5. Babe Ruth 6. Pete Rose, avec 3562 matchs en carrière 7. Quand un joueur frappe un simple, un double, un triple et un coup de circuit au cours d’un même match 8. Hack Wilson, avec 190 PP 9. 17 matchs 10. 4, exploit réalisé par 15 joueurs jusqu’à présent 11. Cy Young, avec 511 victoires et 316 défaites 12. Don Newcombe en 1956, alors qu’il jouait pour les Dodgers de Brooklyn. Depuis 1967, un trophée est décerné dans chacune des deux ligues de la Ligue majeure de baseball. 13. Le Ted Williams Most Valuable Player Award (depuis 2002). Jadis nommé le Arch Ward Memorial Award, puis le Commissioner’s Trophy. 14. Le nombre de victoires, de retraits au bâton et la moyenne de points mérités 15. New York (avec trois équipes), Philadelphie, Boston, Chicago et Saint-Louis 16. 18 (Mark Buehrle a été le dernier lanceur à réaliser cet exploit le 23 juillet dernier) 17. Rusty Staub 18. Rickey Henderson, avec 1406 buts volés 19. Gene Mauch, avec 1907 victoires (dont 465 à Montréal) 20. Un triple jeu sans aide

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