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- Photo : cpl F. Gauthier, Imagerie Grn Valcartier

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LA RECONNAISSANCE PAGE 3

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Entraînement

La nouvelle piste de franchissement d’obstacles a été inaugurée par une compétition le 25 septembre.

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PREMIER VOL DE RETOUR D’AFGHANISTAN

Un baume pour la communauté militaire Par Philippe Brassard Journal Adsum

Une première vague de soulagement a déferlé sur la communauté militaire de Valcartier le 26 septembre, alors qu’ une quarantaine de soldats ont renoué avec leurs familles à l’ aéroport Jean-Lesage, après une longue mission de six mois à Kandahar. L’émotion était palpable dans la salle d’arrivée des vols internationaux de l’aéroport, où conjoint(e)s, frères, sœurs, parents et amis attendaient patiemment de revoir l’être cher. Parmi eux, une jeune mère, le soldat Joanie Lemieux de la 5e Ambulance de campagne, était impatiente d’enfin présenter au caporal François de la Sablonnière son fils Mathys, né quatre semaines avant son retour. Encore à Kandahar, le caporal avait seulement vu son petit poupon par caméra-web, ce qui est évidemment loin d’être la même chose. «Je me sens très énervée et excitée, j’ai très hâte de voir sa réaction lorsqu’il prendra son bébé dans ses bras», a confié la jeune mère, quelques minutes avant l’arrivée de son conjoint. À son entrée dans la salle, le caporal de la Sablonnière s’est empressé d’embrasser sa conjointe et de prendre son fils endormi dans ses bras. Rapidement, les larmes de joie ont coulé sur ses joues en contemplant son nouveau-né. «De pouvoir le toucher et le voir, c’est indescriptible. C’est la plus belle journée de ma vie», a confié le cpl de la Sablonnière. Pour lui, la vie de père pourra maintenant commencer et cette jeune famille entend bien rattraper le temps perdu durant les vacances. LA FIN D’UNE LONGUE ATTENTE Quelques minutes avant le moment tant attendu, les familles en avaient beaucoup à raconter sur le déploiement. «J’ai trouvé ça difficile», a avoué sans détour Isabelle Vallière, conjointe de l’adjudant-maître Gino Savard, du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC). L’adjum Savard a été blessé par un engin explosif début septembre, alors que deux soldats de Valcartier, le major Yannick Pépin et le caporal Jean-François Drouin, perdaient

Le caporal-chef Parent renoue avec sa fille, après un déploiement de six mois. - Photo : cpl Francis Gauthier, Imagerie, Grn Valcartier

la vie. Son état était encore imprécis pour la famille, qui savait seulement qu’il allait mieux. Avec ses deux enfants de sept et dix ans, elle a vécu avec anxiété le dernier mois d’attente. «L’accident pour les enfants, ça n’a pas été facile : ça les a angoissés et ça a paru dans les résultats à l’école», a-t-elle confié. «Nous sommes très nerveux, très contents et fébriles à l’idée de le revoir», a ajouté Mme Vallière. Sans enfant, Karine Paradis, conjointe du cpl Jean-François Huard, chauffeur au 5e Bataillon des services du Canada, a pour sa part vécu seule à la maison ce premier déploiement de six mois. «Ce fut très long. Pendant tout ce temps, on vit des hauts et des bas», a-t-elle confié. «J’ai trouvé ça 100 fois pire quand il est reparti après ses vacances. Mon conjoint aussi a trouvé ça. En deux semaines, on n’avait pas eu le temps de tout faire ce qu’on voulait», a-t-elle ajouté. Pour se remonter le moral, elle a fait plus de sorties ou d’activités qu’à l’habitude. La communication a aidé à briser la distance, mais elle avait «vraiment hâte que ça finisse». «C’est le départ qui a été le plus difficile pour moi. Ça a quand même bien été. Mais on est vraiment content qu’il soit revenu en un seul morceau», a pour sa part exprimé sa sœur, Marie-Josée Huard.

Ému, le caporal François de la Sablonnière contemple pour la première fois son fils Mathys, dans les bras de sa conjointe, le soldat Joanie Lemieux. Leur enfant a vu le jour quatre semaines avant le retour de son papa. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Au retour de son conjoint, Karine Paradis affichait un énorme sourire aux bras de ce dernier, qui s’est dit «très content» d’être revenu, alors qu’ils sortaient de l’aéroport en compagnie de leurs proches. La plupart des 40 militaires qui ont regagné leurs familles le 26 septembre faisaient partie de l’Équipe de soutien nationale (ESN). De nombreux autres vols de retour sont prévus jusqu’à la minovembre, afin de ramener la majorité des 1640 militaires Karine Paradis et son conjoint, le caporal Jean-François Huard, de Valcartier déployés avec avaient l’air très heureux d’être réunis, juste avant de sortir de l’aérola Force opérationnelle 1-09 port. Dans ses bras, il tient un de ses neveux. - Photo : cpl Francis Gauthier, au bercail. Imagerie, Grn Valcartier

L’AUTOROUTE DE LA BRAVOURE, un petit geste qui signifie beaucoup Par Philippe Brassard Journal Adsum

Le député de Chauveau, Gérard Deltell, recueille des appuis partout à Québec dans le but de changer le nom de l’autoroute Henri IV pour l’autoroute de la Bravoure, un geste pour souli gner l’engagement militaire à la Garnison Valcartier.

En plus d’avoir lancé un mouvement d’appui en faveur du changement de nom de l’autoroute Henri IV pour l’autoroute de la Bravoure, Gérard Deltell a participé à la Marche des familles, le 26 septembre sur la Garnison Valcartier. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

qu’est l’engagement militaire, et ce qu’est également le soutien que les gens donnent à ceux qui ont décidé de porter l’uniforme», a précisé le député de Chauveau. Pour donner du poids à son initiative, Gérard Deltell invite donc la population à signer une lettre d’appui par l’entremise de son site Internet, qui sera envoyée à la Commission de la toponymie du Québec à l’occasion du jour du Souvenir, le 11 novem-

bre. Par la suite, la commission prendra acte de cette initiative et pourra émettre des recommandations par rapport au projet. UNE INITIATIVE SALUÉE «Ce sont des petits gestes comme celui-là qui font en sorte qu’on sent que la population appuie les militaires et leurs familles», a affirmé Marie-Josée Huard, présidente du conseil d’administration de l’Association des

Pour signer la lettre d’appui : www.gerarddeltell.qc.ca ou au bureau de comté de Chauveau, situé au 359, rue Racine, à Loretteville.

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«La bravoure, ça réfère à l’engagement pur, à la fierté, à ce qui anime le plus les gens qui décident de porter l’uniforme. Ceux qui ce sont engagés dans la Première Guerre mondiale, la Deuxième, la Guerre de Corée, les missions de paix et encore aujourd’hui, la mission en Afghanistan. Mais également, ça réfère à tout ceux qui les soutiennent, les familles, les proches», a expliqué Gérard Deltell, lors d’un point de presse le 21 septembre, journée internationale de la Paix. Militariste avoué, M. Deltell souhaite que la population honore la communauté militaire de Valcartier en renommant l’autoroute Henri IV, le chemin qui la relie à Québec. «Depuis près de 100 ans, ce sont des milliers de Canadiens en uniforme qui ont séjourné à Valcartier. Québec est une ville militaire et la base de Valcartier représente 5000 soldats, 6500 emplois. Mais au-delà de ces chiffres, c’est d’abord et avant tout la valeur et l’engagement de ces gens-là que l’on veut mettre en lumière», a-t-il rappelé. Parmi tous les noms envisagés depuis que l’idée de renommer l’autoroute fut soulevée au printemps, c’est le mot bravoure qui évoque le plus. «La bravoure est un terme qui rassemble : c’est un mot qui identifie très bien ce

conjointes de militaires canadiens (ACMC). «La bravoure, ça englobe tout. Les militaires partent, mais il y a aussi les familles qui restent en arrière. Il ne faut pas oublier que c’est un travail d’équipe. C’est pourquoi nous trouvons important d’appuyer un tel geste», a-t-elle exprimé. Cette dernière s’est dite certaine d’avoir l’appui des conjointes pour le projet. «La bravoure, c’est faire son métier, même si tu sais que c’est dangereux», a résumé l’adjudant-maître St-Gelais, de la Musique du Royal 22e Régiment. «On mérite ça, je suis parfaitement d’accord. C’est une occasion rêvée de montrer aux familles qu’on ne les oubliera jamais», a-t-il affirmé. Selon lui, de toute façon la plupart des gens ne savent pas qui est Henri IV, roi de France à l’époque de Champlain. Yvan Cottenoir, président de la filiale numéro 265 de la Légion royale canadienne à Québec abondait dans le même sens. «Le mot bravoure est très bien choisi. Ça englobe autant les Vingt-deux que la Marine et l’Aviation», a-t-il signifié. Pour sa part, Mario Grenier, représentant à Québec pour les Vétérans UN/Nato Canada et membre de l’Association de motocyclisme militaire canadien (AMMC) a souligné avoir consulté les vétérans militaires autour de lui pour trouver un nom ces derniers mois : l’un des mots qui est revenu le plus souvent, c’est la bravoure. Pour lui, l’initiative est un geste dans la bonne direction, mais il faut que la population de Québec en fasse davantage. «On veut essayer de faire grossir le sujet. On aimerait que ça aille encore plus loin que ça. On dit souvent aux gens, lorsque vous voyez un cortège, sortez dans les rues, encouragez les militaires, c’est la moindre des choses», a-t-il souhaité.

CAFÉ DU COMMANDANT

Des coupures à l’horizon au 5 GSS Par Philippe Brassard, journal Adsum Avec la collaboration de Daniel Rancourt du journal Servir

Lors de son café du 25 septembre à Valcartier, le colonel Daniel Genest, commandant du 5 e Groupe de soutien d e s e cte u r (5 GSS), a a n n on cé d e s changements dans l’environnement stratégique du ministère de la Défense nationale qui amèneront des coupures de postes au sein du 5 GSS. Le col Genest a d’abord rappelé les trois valeurs fondamentales qu’il préconise au sein de son organisation : le travail d’équipe basé sur la réciprocité des communications, l’ouverture d’esprit et la transparence. C’est dans cet esprit de transparence qu’il a convoqué les membres de son équipe pour leur expliquer les défis des prochains mois. Selon le colonel, le ministère de la Défense nationale (MDN) s’est engagé à acheter une nouvelle flotte de navires, de véhicules et d’avions au cours des cinq à 15 prochaines années; ces pièces d’équipement sont rendues à une étape où il faut les remplacer. Cependant, tous ces projets d’acquisitions coûteront plus cher que prévu, a-t-on appris. Pour parer à ces dépassements, beaucoup d’organisations à travers l’ensemble du MDN ont subi des coupures. Ainsi, l’Armée de terre des Forces canadiennes a vu son budget diminué de 100 M $. De ce grand montant, le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) a subi une coupure de 29 M $. Pour sa part, le 5 GSS, qui représente environ deux tiers du budget du SQFT, voit son budget de 210 M $ amputé de 22 M $, pour

Centraide 2009

Le budget du 5 GSS a été amputé de 10 millions de dollars cette année et le sera de 12 millions l’année prochaine, a annoncé le colonel Daniel Genest, commandant du 5 GSS, lors de son café du 25 septembre à Valcartier. - Photo : cpl Francis Gauthier, Imagerie, Grn Valcartier

deux coupures distinctes. Annoncée en août, une première coupure de 10 M $ sera effective dès cette année, mais elle n’aura pas d’impact significatif, a dit le colonel Genest. Plus récemment, une deuxième coupure de 12 M $ a été annoncée. Celle-ci se voit combinée à une nouvelle pratique de dotation du personnel civil au sein du ministère et d’un plan de rationalisation des réservistes de classe B : l’enveloppe de traitement salarial (ETS) civile se voit coupée de 4 M $ maximum (6 % de son budget), tandis que

du côté réserviste, il s’agit de 1 M $ (10 % de son budget). Cette seconde coupure aura des conséquences directes sur les postes civils et de réservistes, admet sans détour le col Genest. Elle sera toutefois répartie entre les dix unités du 5 GSS. «Dans le pire des cas, 80 postes civils et 16 postes de réservistes devront être abolis pour réduire l’enveloppe salariale d’ici le 1 er avril 2010. Ce sont des coupures difficiles à effectuer et nous allons travailler fort pour en atténuer l’impact», a

RETOUR DES TROUPES Au début de son café, le col Genest a aussi souligné le retour de la Force opérationnelle (FO) 1-09 qui a commencé le 26 septembre et qui s’échelonnera jusqu’à la mi-novembre. «Ces hommes et ces femmes ont été à l’extérieur de leur famille et de leur unité d’origine pour des périodes allant jusqu’à 15 mois. Il est important de bien les accueillir et de leur dire “Merci!” pour leur contribution», a-t-il affirmé. FO 3-10 À la suite de l’engagement réitéré du gouvernement Harper de rapatrier les troupes d’Afghanistan d’ici décembre 2011, le col Genest a expliqué que les trois prochaines rotations seraient vraisemblablement prolongées de quatre à six semaines chacune, en faisant des déploiements d’une durée de sept mois à sept mois et demi. «La dernière rotation générée par le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT), la FO 3-10, débuterait alors vers la fin novembre, début décembre 2010 pour se terminer en juillet 2011», a annoncé le col Genest.

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indiqué le colonel. Les postes à statut précaire seraient plus à risque d’être coupés. Mais présentement, le 5 GSS évalue la possibilité d’arrêter certaines pratiques afin d’atténuer les coupures de postes, a précisé le commandant. Par exemple, un montant de 1,4 M $ pourrait être sauvé pour l’ETS civile, en enlevant la présence des commissionnaires aux guérites des garnisons. Maintenant, chaque commandant ou chef de service aura le mandat d’analyser la situation au cours des prochains mois, dans le but d’en arriver à une décision finale aux alentours de janvier. Tous les employés concernés sont priés de consulter ces personnes pour des questions plus spécifiques, a indiqué le colonel Genest.

Dans le but de soutenir la campagne de Centraide, le sergent Michel Lacroix, superviseur d’entrepôt au magasin d’habillement (5e Bataillon des services du Canada), a offert de mettre en vente sa barbe et ses cheveux. Le sgt Lacroix qui porte la barbe depuis 16 ans la met en vente pour 500 $. Cet argent sera remis à Centraide. «Il n’y a pas grand monde qui m’ont vu sans ma barbe, même pas mon épouse», mentionne-t-il dans un courriel. Si les dons dépassent 500 $, Michel Lacroix coupera également sa moustache. S’ils dépassent 1000 $, il se rasera même les cheveux! «J’attends vos dons pour que nous puissions aider des gens qui ont besoin d’argent afin de passer à travers leurs épreuves», indique le sgt Lacroix. Le rasage aura lieu le 27 novembre à 9 h 30 à la cantine de la compagnie d’Approvisionnement. Pour effectuer un don, communiquez avec le soldat Blackburn au 418 8445000, poste 3045, ou envoyez-le directement au sgt Lacroix (pour Centraide), cie Approvisionnement, bât.188.

Le sergent Michel Lacroix pourrait bientôt perdre la barbe et les cheveux si les dons qu’il récolte pour Centraide atteignent plus de 1000 $. Encouragez-le!

Ouverture en force de la nouvelle piste à obstacles L’adrénaline et l’épuisement étaient au rendez-vous sur le nouveau parcours de franchissement d’obstacles (PFO) de la Garnison Valcartier, qui a été inauguré officiellement par la 4e édition de la compétition militaire, le 25 septembre. La coupure de ruban a d’abord été effectuée en matinée par le président d’honneur de la cérémonie d’inauguration, le colonel Daniel Genest, commandant du 5e Groupe de soutien de secteur, entouré des invités d’honneur. Ensuite, cinq moniteurs en conditionnement physique des Programmes de soutien du personnel (PSP) ont parti la danse des compétitions. Puis, les épreuves militaires entre unités se sont enchaînées. Au total, 96 courageux ont franchi le parcours durant la journée : 56 participants pour les épreuves individuelles et 45 en équipe. Les épreuves militaires ont été relevées Des militaires s’en- par le 5 e Régi ment traident pour grimper le d’artillerie légère du mur de quatre mètres. Canada, le 12e Régi«La course s’est vraiment blindé du ment jouée au niveau de Canada, le 5 e Régi la stratégie d’équipe», ment du génie de indique le lieutenant combat, le Quartier Alexandre Lessard, capi- général et Escadron taine de l’équipe gag- des transmissions, les 1er et 2e Bataillons du nante du 5 RALC.

Royal 22e Régi ment, la 5e Ambulance de campagne et le 5e Bataillon des services du Canada. Dans l’ensemble, les participants ont trouvé la nouvelle piste difficile. «Dès le départ, les composantes musculaires et cardiovasculaires sont hypothéquées. Quant vient le temps de franchir la section la plus exigeante à la fin du parcours, c’est bien souvent de la survie. La gestion de l’effort est primordiale tant au niveau physique que psychologique», explique Johanne Morin, coordonnatrice du condition physique des Programmes de soutien du personnel (PSP) et organisatrice de l’événement. À la fin de la journée, le lieutenant-colonel Christian Labrosse, commandant-adjoint du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, a remis les médailles à tous les gagnants. L’équipe du 5 RALC a raflé le trophée de la suprématie (voir photo), en gagnant presque toutes les épreuves en équipe et en individuel, sauf la catégorie équipe mixte, remportée par les soldats Fernandini, Vaive et Laplante du 1 R22eR. «Le PFO consistait en un bon défi. Je tiens à remercier, de la part de tous

Le colonel Daniel Genest, commandant du 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS), a coupé le ruban de la piste à obstacles, en compagnie des autres invités d’honneur. Sur la photo, Johanne Morin, organisatrice de la compétition, Michel Lambert, coordonnateur des installations PSP, René Routhier, gestionnaire pour Construction de Défense Canada, Nathalie Rousseau, gestionnaire du projet, l’adjudant-chef André Jutras, sergent-major du 5 GSS, le col Genest, le lieutenant-colonel Yvan Bouchard, commandant de l’Unité de soutien du Canada, le major Serge Lapointe, coordonnateur de la Garnison Valcartier, l’adjudant-maître Marc Gabanna, sergent-major de la garnison, et Marie Danais, directrice du conditionnement physique et sports des PSP. - Photos : cpl Kate Duggan, Imagerie, Grn Valcartier

les participants du 5 RALC, le personnel PSP ainsi que les concepteurs de la piste à obstacles. Cette compétition a été très appréciée de tous les membres», souligne le lieutenant Alexandre Lessard, capitaine de l’équipe du 5 RALC.

Une équipe de trois militaires traverse le plus rapidement possible le pont de corde, l’un des 28 obstacles du parcours.

L’équipe du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada a remporté le trophée de la suprématie, pour l’ensemble de ses gains. La catégorie individuel homme 18-34 ans a été gagnée par le bombardier-chef Dion et la catégorie individuel homme 35 ans et plus a été remportée par l’adjudant Ouellet. La catégorie individuel femme a été gagnée par le caporal Beaulieu. La catégorie équipe homme 18-34 ans a été remportée par le bdrc Dion, le lieutenant Lessard (capitaine de l’équipe) et le bdrc Thibeault, tandis que la catégorie équipe homme 35 ans et plus a été raflée par l’adj Ouellet, le sergent Boudreau et le lt Beckrich.

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7 octobre 2009 / Adsum / Page 5

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Par Philippe Brassard Journal Adsum

38e année, No 9, mercredi 7 octobre 2009 Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC/Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum.

La gouverneure générale remet des parchemins à la Citadelle Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, a offert des parchemins à 21 officiers généraux et amiraux nouvellement promus, authentifiant leur nouveau grade, lors d’une cérémonie le 14 septembre à la Citadelle de Québec. Après sa rencontre avec le Conseil des Forces armées, la commandante en chef du Canada a notamment remis un parchemin au brigadier-général Guy Laroche, commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre et de la Force opéra-

tionnelle interarmées (Est) (SQFT/FOI [E]), ainsi qu’au brigadier-général Simon Hébert, commandant adjoint du SQFT. Le bgén Laroche avait été promu en mars 2007. Les délais s’expliquent notamment par ses nombreux engagements, de même qu’un long déploiement de neuf mois à Kandahar. Le bgén Hébert avait pour sa part été promu dans la dernière année. «À vous qui êtes promus dans des postes de haut commandement, je vous confie une mission. Une mission d’une importance capitale, alors que les Forces sont

mises à contribution plus que jamais : celle de prendre soin des femmes et des hommes sous vos ordres», a déclaré la gouverneure. «Officiers généraux et amiraux, je compte sur vous pour offrir non seulement un leadership solide, mais du soutien aux militaires et à leurs familles. Que l’idéal de justice et de liberté ne cesse jamais de nourrir votre engagement. Qu’il anime aussi vos collègues et les soldats sous votre gouverne. Je vous souhaite franc succès et vous assure de ma profonde gratitude et de mon appui indéfectible», a conclu Mme Jean.

Tirage : 8100 copies Éditeur Col Daniel Genest, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 caroline.charest@forces.gc.ca Journaliste Philippe Brassard, poste 6656 philippe.brassard@forces.gc.ca Conseillère en publicité Ginette Demers, 418 871-1274 gdemers@videotron.ca Responsable petites annonces et comptabilité Marie-Josée Simard poste 5598 marie-josee.simard@forces.gc.ca Infographiste Philippe Dionne-Raymond poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.

ABONNEMENT : GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. Pour les autres : 20,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992

ADRESSE : Journal Adsum Garnison Valcartier, bât. 516 C.P. 1000, succ. Forces Courcelette (Québec) G0A 4Z0

TÉLÉPHONE :

Le brigadier-général Guy Laroche, commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) et de la Force opérationnelle interarmées (Est), tient son parchemin authentifiant son grade d’officier général, remis par Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada. - Photo : cplc Jean-François Néron, Rideau Hall

Le brigadier-général Simon Hébert, commandant adjoint du SQFT et de la Force opérationnelle interarmées (Est), reçoit son parchemin de la gouverneure générale. - Photo : cplc Jean-François Néron, Rideau Hall

LA «DISTINCTION FNP» REMISE À DANIEL BLOUIN Daniel Blouin, un employé du Centre des sports, a reçu le 2 septembre la «Distinction FNP», une reconnaissance offerte par les Fonds non publics (FNP) afin de remercier les employés qui ont à cœur l’excellence de l’organisation. Ce moniteur de conditionnement physique et de sports a pris l’initiative de développer l’équipe de course à pied Valcartier en février 2009 pour l’ensemble de la communauté militaire. Son implication auprès des membres de l’équipe représentative des Lions a grandement amélioré leurs performances ainsi que le niveau de participation. Il a

également restructuré les cliniques de course à pied déjà existantes en élaborant une vidéo sur la technique et la prévention des blessures. Un certificat, ainsi qu’un bon d’achat de 50 $ de CANEX, ont été remis à M. Blouin par Yves Emond, gestionnaire des Programmes de soutien du personnel du 5 GSS, région Est. L’organisation des FNP tient à reconnaître les employés qui se démarquent de façon toute particulière, car le succès d’une organisation est étroitement lié à la performance de son personnel.

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mercredi 21 octobre DATE DE TOMBÉE

vendredi 9 octobre

Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

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Souligner l’importance des familles Par Philippe Brassard Journal Adsum

Alors qu’une première vague de sol- censeur. «C’est de la reconnaissance envers dats revenait au bercail le même jour, nous. Les militaires travaillent fort, mais plus de 150 membres de la commu- nous aussi, on reste en arrière et on les nauté militaire ont marché solidaire- appuie. Ça vient nous soutenir», a affirmé m e n t l e 2 6 s e p te m b r e l or s d e l a Caroline Brisson, conjointe du caporal tr oi s i è m e Ma r ch e d e s fa m i l l e s d u Sébastien Bélanger du 5e Bataillon des serCentre de la famille Valcartier (CFV). vices du Canada. Mère de trois jeunes «C’est une marche de solidarité pour enfants, elle a vécu ce premier déploiement féliciter les conjoints et conjointes, qui font un peu plus difficilement. Elle devait assispartie du succès de la mission. Sans les ter régulièrement à des séances de physiofamilles, il n’y aurait pas de succès, car elles thérapie pour soigner une blessure, et sa restent ici et s’assurent que tout va bien à la maison», explique Chantal Thompson, organisatrice communautaire au CFV. C’est dans cet esprit que des dizaines de jeunes enfants, conjoint(e)s, parents et amis de militaires se sont dégourdi les jambes sur la garnison. Pour les conjointes rencontrées en marchant, le retour du bien-aimé occupait leurs pensées. «Ça nous rappelle que le retour s’en vient», a dit Isabelle Morand, conjointe du sergent Stéphane Mercier du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment, déployé en Afghanistan. Elle s’est aussi montrée contente de pouvoir côtoyer des familles vivant une situation similaire. «Ça fait du bien de voir d’autres personnes qui vivent ça en même temps que moi», a-t-elle indiqué. Même si ce deuxième déploiement s’est bien passé pour elle et ses trois jeunes enfants, il est clair que le retour du papa à la maison «Au nom de la chaîne de commandement de Valcartier et de tous les membres soulagera toute la en uniforme, je tiens à vous dire un gros merci pour tout le soutien que vous famille. donnez à nos troupes. Également, pour le soutien que vous donnez aux Certaines voyaient familles lorsque les membres sont déployés ou en exercice», a déclaré le l’événement comme colonel Jean-Marc Lanthier, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du un retour d’as- Canada, pendant une pause dans un parc, entouré de marmots.

Plus de 150 membres de la communauté militaires marchent solidairement sur la garnison pour montrer leur solidarité envers les familles, le 26 septembre. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

famille habite assez loin. Elle a toutefois reçu une aide appréciable du CFV, autant pour la garde de ses enfants que pour du soutien psychologique, afin de passer au travers. «Ça va faire vraiment du bien qu’il revienne», a-t-elle soufflé, impatiente de revoir son conjoint en octobre. Également présent lors de la marche, le colonel Jean-Marc Lanthier, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), a salué ce grand geste d’appui. «C’est un beau témoignage de solidarité et d’engagement que la communauté militaire vient démontrer aux familles de militaires», a indiqué le colonel. Il a ajouté que l’activité souligne les efforts des familles de soldats déployés, de même que le rôle du CFV et de la communauté militaire, qui sont là pour les soutenir.

Le député de Chauveau, Gérard Deltell, qui a récemment initié un mouvement d’appui visant à changer le nom de l’autoroute Henri IV pour «autoroute de la Bravoure», a réitéré son appui par sa présence à la marche. Pour lui, l’événement vise à «montrer à tous ces gens qu’on les soutient». «On pense beaucoup aux soldats, mais il faut également penser à ceux qui restent ici, dans l’attente et qui souffrent de cette situation. Ce n’est pas parce que c’est un engagement personnel que c’est facile, c’est pour cela qu’il faut leur manifester notre soutien. Aujourd’hui, c’est une façon de leur dire merci et de continuer», a affirmé le député, qui a aussi offert une contribution financière au CFV.

TABAGIE

de la Garnison

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7 octobre 2009 / Adsum / Page 7

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Des snipers du 3 R22 R chez les Français Par Philippe Brassard Journal Adsum

En septembre, une équipe de quatre tireurs d’élite du 3e Bataillon du Royal 22 e Régiment (3 R22 eR) ont voyagé en France pour participer à une série d’exercices conjoints avec le Groupe d ’ i n te r ve n ti on d e l a Ge n d a r m e r i e nationale (GIGN), l’unité d’élite de la gendarmerie française. L’idée d’organiser un tel échange remonte à octobre 2008, alors que les tireurs d’élite du 3 R22eR participaient à une compétition de tir à Fort Benning, aux ÉtatsUnis. Pendant la compétition, ceux-ci tissent des liens avec des membres du reconnu GIGN. «Étant donné qu’on parlait tous français dans un milieu anglophone, ce fut facile de créer des liens avec eux. C’est de là que l’idée est partie», explique le sergent Michel Desbiens, maître tireur d’élite au 3 R22eR. Ainsi, après un an de démarches, le voyage s’est concrétisé. Accompagnés par deux tireurs d’élite de la Gendarmerie royale du Canada

(GRC), les quatre snipers du 3 R22 eR ont donc posé le pied en sol français le 6 septembre, accueillis par la cellule des tirs spéciaux du GIGN, qui les a pris en charge tout au long de leur visite. Pendant deux semaines, les tireurs d’élite canadiens ont participé à de nombreux exercices avec le GIGN, dans le secteur de Mondésir, à environ 65 kilomètres au sud de Versailles. Ils ont principalement pratiqué le tir rapproché en milieu urbain, indique le sgt Desbiens. Mais au-delà du tir, ils ont pu développer leurs aptitudes d’observation et d’infiltration, très importantes pour les snipers. «Le tir est une infime partie de notre job», rappelle le sergent. La première semaine, en plus de s’entraîner avec un éventail d’armes prêtées par les Français, ils ont été mêlés à des exercices qui ont peaufiné leurs capacités. Sous la supervision de la cellule des tirs spéciaux, l’un des scénarios a nécessité une bonne coordination avec le groupe d’intervention du GIGN, afin de neutraliser

Le sergent Jean-Michel Liboiron et le caporal-chef Marc-André Fraser-Bleau du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment tirent sur des cibles au sol à partir d’un hélicoptère de la gendarmerie française, lors d’un exercice à Mondésir, en France. - Photo : Courtoisie

une menace terroriste dans un bâtiment. Un autre exercice leur a permis de pratiquer le tir en plein vol, avec trois hélicoptères français différents. Les snipers ont également été testés dans environnement où chacun individuellement devait tirer des cibles dans toutes les directions à l’intérieur d’un édifice. Ils ont même suivi un cours donné par un médecin légiste portant sur l’impact des balles sur le corps humain. UN VRAI BOEING

Le caporal-chef Marc-André Fraser-Bleau s’entraîne au tir rapproché avec un fusil d’assaut HK G36, prêté par les Français.

La deuxième semaine, les exercices visaient à développer davantage le côté tactique. Ainsi, le moment culminant du voyage a sans doute été un entraînement impliquant un véritable Boeing 747. L’énorme avion était le théâtre d’une prise d’otages

fictive en pleine nuit. Appelés à aider le GIGN, les tireurs d’élite ont été confrontés à un niveau de réalisme très élevé, rapporte le sergent. Un autre scénario important s’est déroulé dans un grand stade de soccer, où les snipers devaient neutraliser une menace terroriste cachée au sein d’une foule, représentée par une cinquantaine de cibles différentes. «Ça pourrait nous servir pour un éventuel déploiement lors de jeux olympiques», note le sgt Desbiens. Au bout du compte, l’échange a été tellement enrichissant que les relations qui ont été développées continueront au-delà du voyage, indique le sergent. «C’est incroyable comment tout le monde était chaleureux et accueillant là-bas. Nous avons vraiment été reçus comme des rois», souligne-t-il.

Passation de commandement e à la 5 Ambulance de campagne Par le capitaine Eric Girard Responsable des affaires publiques, 5e Ambulance de campagne

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C’est dans le cadre d’une journée remplie d’activités que s’est déroulée le 2 septembre la cérémonie de passat i on d e com m a n d e m e n t d e l a 5 e Ambulance de campagne. Le lieutenant-colonel Pierre Charpentier confiait sur parade le commandement de l’unité au lieutenant-colonel Stephan Plourde après quatre ans à titre de commandant, le tout au cours d’une cérémonie agrémentée par la Musique du Royal 22e Régiment. Une passation de commandement est un événement significatif pour une unité et elle nous rappelle l’importance du concept de leadership. En plus d’accueillir le lcol Plourde dans ses nouvelles fonctions, la parade a été une occasion pour lcol

Charpentier de saluer ses troupes, lui qui prendra les commandes de la 55e Ambulance de campagne, unité de Réserve des Forces canadiennes. Dans son discours, le lcol Charpentier a remercié les hommes et les femmes avec qui il a eu la chance de travailler en garnison, de même qu’au cours de la roto 4 lorsqu’il était commandant de l’Unité des Services de santé de la FOI 3-07, ainsi que commandant de l’Hôpital multinational. «Si cette unité a si bien évolué au cours de ses 40 ans d’histoire, c’est grâce aux contributions et réalisations de ses membres. Notre riche héritage nous vient en très large partie de leur leadership» a-t-il mentionné. Il gardera de très beaux souvenirs de ce qu’il considère comme étant ses plus belles années et le plus grand défi de sa longue carrière de 37 ans au sein des Forces canadiennes.

De son côté, avant d’occuper son poste actuel, le lcol Plourde complétait sa formation du programme de commandement et d’état-major interarmées au Collège des Forces canadiennes à Toronto. Durant sa carrière, il a occupé plusieurs fonctions : commandant du 26e Centre de Services de santé des Forces canadiennes (Greenwood), officier supérieur des besoins informatiques des soins de santé ainsi que directeur intérimaire du projet du Système d’information des services de santé des Forces canadiennes, l’une des plus vastes et des plus complètes initiatives de gestion électronique des dossiers médicaux au Canada. Dans son discours, le nouveau commandant a tenu à souligner le travail exceptionnel de son prédécesseur tout en lui assurant que les normes de qualité qui ont été établies durant les dernières années seront maintenues.

Le lieutenant-colonel Pierre Charpentier (à gauche) et le commandant entrant, le lieutenant-colonel Stephan Plourde.

Les festivités se sont poursuivies autour d’un bon repas et d’une musique entraînante à bord du bateau de croisière LouisJoliet à bord duquel la majorité des membres de l’unité se sont rejoints par la suite pour saluer le commandant sortant.

COMPÉTITION DE PATROUILLE AU CHILI

Les Vingt-deux remportent une médaille d’or Par le caporal-chef Pierre-Olivier Brochu du 3 R22eR Avec la collaboration de Philippe Brassard, journal Adsum

Après deux intenses journées de compétition, une section formée de huit membres du 3 e Bataillon du Royal 22 e Régiment (3 R22 eR) a remporté une médaille d’ or à la première édition de la compétition internationale de patrouille, dans le désert d’Atacama, au Chili. Leur voyage s’est déroulé du 6 au 21 septembre. Le désert d’Atacama, le plus aride du monde, connaît des variations de températures allant de 30 degrés Celsius le jour, à -5 degrés Celsius la nuit. Ce désert se situe à 2500 mètres d’altitude et le paysage ressemble en plusieurs points à celui de l’Afghanistan. Malgré ce dur climat, des équipes en provenance de sept pays ont participé à la compétition. Chaque équipe devait suivre, à pied, un trajet totalisant 50 kilomètres dans le désert et ce, dans un temps maximal de 60 heures. Durant cette période, chaque section rencontrait huit épreuves évaluées : traverser un champ de mines, ériger des postes d’observation, effectuer des reconnaissances d’objectifs sur des camps ennemis, se sortir d’une embuscade, prodiguer les premiers soins et effectuer l’extraction des blessés, planifier un assaut sur une position défensive, ainsi que commander un tir d’artillerie avant de se rendre à un point d’extraction. Une fois de retour sur le camp d’opérations, une inspection finale de l’équipement

Lors du premier jour de la compétition, l’équipe du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment débarque d’un camion et prépare le terrain, juste avant de commencer la patrouille. - Photo : Site officiel de la compétition internationale de patrouille d’Atacama

était réalisée, ce qui complétait l’évaluation. Pour six des huit membres de l’équipe canadienne, il s’agissait d’une première participation à une compétition internationale. L’équipe était la sixième section à partir, une variable déterminée par tirage au sort. Dès la première épreuve, tout s’est bien déroulé pour notre section. Notre motivation et notre confiance n’ont fait qu’augmenter au fur et à mesure que la patrouille avançait. Étant tous des patrouilleurs au peloton de reconnais-

sance, nous prenions plaisir à effectuer chacune des tâches d’observation et de reconnaissance. Nos expériences passées nous ont permis d’amasser plusieurs points aux différentes épreuves. Effectivement, ceux qui réussissaient à terminer le trajet en moins de 48 heures pouvaient obtenir 15 points : l’équipe du 3 R22eR l’a complété en 46,5 heures. Un autre 15% était attribué pour le leadership : l’équipe a obtenu 13,5%. Pour le 70% restant, qui portait sur les tâches militaires, nous avons notamment obtenu

un résultat parfait pour l’épreuve du champ de mines et pour l’embuscade. Le capitaine Chad Hauser, commandant de l’équipe, n’a eu que de bons mots à dire sur le travail de l’armée chilienne. «L’armée chilienne a fait preuve d’une grande préparation pour cette compétition. Les situations avec des ennemis étaient vraiment bien coordonnées», a-t-il indiqué. «Ça m’a donné la chance de commander quelques-uns des meilleurs soldats que nous avons dans le bataillon, dans un contexte très réaliste. C’était probablement l’exercice le plus réaliste que nous ferons avant d’amorcer notre montée en puissance pour l’Afghanistan», a affirmé le capt Hauser, qui n’a pas encore été déployé en sol afghan. «Les six membres de notre équipe qui sont allés en Afghanistan ont fait le même constat», a-t-il précisé. Tout au long de ce séjour, l’armée chilienne, dirigée par le commandant de la Brigade des Forces spéciales, le colonel Sergio Faria, a aussi fait preuve d’une très grande hospitalité et d’une belle générosité à notre égard. Les Chiliens avaient planifié de nous faire visiter certaines régions touristiques dans le but de nous faire connaître un peu plus leur culture. Ils étaient très fiers de faire parader toutes les équipes présentes pendant le grand défilé militaire organisé le jour de leur fête nationale. Au bout du compte, toute cette expérience a été très enrichissante pour notre section et elle constitue une très bonne préparation en vue d’un prochain déploiement en Afghanistan.

Le caporal-chef Sylvain Toupin-Doussault patrouille dans l’aride désert d’Atacama avec son équipement, prêté par l’armée chilienne. - Photo : Site officiel de la compétition internationale de patrouille d’Atacama

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7 octobre 2009 / Adsum / Page 9

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Exercice tactique sans troupe pour le GPE 1 Inf du 35 GBC Par le lieutenant Valérie Anne Harvey Commandant de peloton, Voltigeurs de Québec

Un e xe r ci ce ta cti q u e s a n s tr ou p e , organisé par les Voltigeurs de Québec au profit du Groupe principal à l’entraînement (GP E) infanterie, s’ est déroulé les 12 et 13 septembre à la Garnison Valcartier et a été couronné de succès grâce à l’implication de ses membres. L’exercice avait pour but d’instruire les chefs subalternes infanterie aux situations vécues en Afghanistan. Le second volet consistait en l’atteinte des normes d’aptitudes au combat infanterie. Près d’une soixantaine de chefs de l’infanterie provenant du 35e Groupe-brigade du Canada (35 GBC) y participaient. Les principaux intervenants faisaient partie de l’équipe des opérations des Voltigeurs de Québec. Notons, toutefois, le travail du major Jonathan Chouinard des Voltigeurs de Québec et du capitaine Philippe Côté des Fusiliers de Sherbrooke pour l’aspect officiers et de leurs sergents-majors pour le volet sous-officiers. L’adjudant-maître Michel Pelletier du Régiment de la Chaudière et l’adjudant Nelson Bluteau des Voltigeurs de Québec ont mis à profit l’expertise de mentors revenant de la dernière

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FO afin de polir ce perfectionnement de haut niveau. Un des objectifs de l’exercice était également d’uniformiser les procédures au sein des différentes unités d’infanterie du 35 GBC en matière de techniques, tactiques et procédures (TTP). Le tout a débuté par le mot du commandant du GPE infanterie, le lieutenantcolonel Jean-François Bédard, commandant des Voltigeurs de Québec et responsable du groupe-compagnie aux opérations arctiques du 35 GBC. Il a présenté le plan d’entraînement des différents GPE infanterie en vue de l’automne 2009 en précisant les défis qui attendaient la Réserve pour la prochaine année et l’importance des chefs de l’infanterie pour le Groupe-compagnie d’opérations arctiques (GCOA) : «Notre brigade a reçu le mandat d’être opérationnelle et le GPE infanterie constitue cette force de frappe afin de répondre à ses engagements et particulièrement en matière du GCOA.» Cet exercice divisé en deux volets a permis aux participants d’élaborer des plans combinés entre sous-officiers et officiers. La première partie, plus théorique, était l’occasion pour les participants de mettre à niveau leurs connaissances en matière d’évacuation des blessés et procédures EEI

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(engins explosifs improvisés). Cette activité de perfectionnement était axée sur l’intégration des membres de la FO afin de mettre en relief les réalités du terrain en conformité avec la doctrine. Le sergent Rémy Pichette des Voltigeurs de Québec et le caporal Samuel Doyon-Gilbert des Fusiliers de Sherbrooke ont fourni un enseignement de qualité à cet égard. Les participants se sont par la suite dirigés vers les secteurs d’entraînement pour effectuer l’analyse de scénarios tactiques.

Pour cette deuxième partie, les chefs ont dû visualiser et maîtriser l’opération en profondeur, parfois avec la réalité du commandement qui exige d’agir avec efficacité et promptitude. Cet exercice a donc permis d’effectuer la synthèse tactique d’une situation au niveau de peloton et de section d’infanterie et de mettre en perspective certains détails, les plus petits pouvant se révéler décisifs pour la réussite de la mission.

Pourquoi le QGET est-il représenté par le dieu Mercure? Par le caporal-chef Josée Véronneau Quartier-maître troupe Soutien, Quartier général et Escadron des transmissions

Depuis ma mutation au Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) en tant que technicienne en approvisionnement, j’ai remarqué que cette unité est très loyale au dieu Mercure. Nos noms d’exercices commencent tous par Mercure (MERCURE ÉLÉMENTAIRE, MERCURE

Si oui, c’est que vous étiez sur la liste de distribution du Groupe de soutien au déploiement. Cet envoi cessera au retour de votre proche militaire. Si vous souhaitez continuer de recevoir l’Adsum, vous pouvez vous procurer un abonnement au coût de 20 $ par année. L’abonnement est gratuit pour les militaires en service et à la retraite.

Des membres du GPE Inf 35 GBC qui ont participé à l’exercice tactique sans troupe.

L'Adsum dans de nouveaux locaux Vous trouverez désormais nos bureaux au Centre des sports, bâtiment 516, sur la Garnison Valcartier. Veuillez noter que nos numéros de téléphone et de télécopieur ainsi que notre adresse postale n’ont pas changé.

CONTRÔLEUR) et même le Noël des enfants s’appelle MERCURE ENFANTIN). Mais pourquoi Mercure? Mercure était fils de Jupiter et de Maïa, Mercure, messager des fille d’Atlas. Les Dieux Grecs, est le Grecs le nommaient Hermès, c’est-à-dire symbole du QGET. interprète ou messager, un rôle que nous pouvons facilement associer à celui des membres des transmissions. Messager des dieux et en particulier de Jupiter, il les servait avec un zèle infatigable et sans scrupule tel que le fait le QGET avec les unités de la brigade. On voit le dieu Mercure s’occuper de la paix et de la guerre, des querelles, de l’intérieur de l’Olympe, des intérêts généraux de monde, au ciel, sur la terre et dans les Enfers. Ce qui rappelle beaucoup les tâches multiples du QGET. Non seulement le QGET donne-t-il un excellent soutien pour tout ce qui concerne les communications, mais son équipe de soutien (transport, maintenance, alimentation et approvisionnement) veille à ce l’unité ait toutes les ressources requises pour faire son travail. Mercure le dieu messager est représenté sous la forme d’un jeune homme, beau de visage, d’une taille dégagée, tantôt

nu, tantôt avec un manteau sur les épaules, mais qui le couvre à peine. Il possède des sandales ailées qui lui permettent de se déplacer dans l’air, un pétase qui est un chapeau rond à bord large et plat qui s’attache avec un cordon, muni d’ailes, symboles de sa vélocité, et porte un caducée d’or (un bâton surmonté de deux ailes, autour duquel s’enroulent deux serpents qui se font face à son sommet). C’est un dieu multiple : il accompagne les âmes des morts vers le royaume d’Hadès, et possède des pouvoirs magiques sur le sommeil et sur les rêves. Après RÉFLEXE AGUERRI, je vous confirme que les membres du QGET ont des pouvoirs magiques. Dieu des Athlètes, Mercure est le patron des gymnases et des stades! Cela aide sûrement lorsqu’il s’agit des défis du colonel commandant et du commandant. Personnification de la ruse et de l’intelligence, Mercure a inventé les poids, les mesures et la lyre. Il est rare de le voir assis dans les œuvres d’art qui lui rendent hommage. Ses différents emplois au ciel, sur la terre, et dans les Enfers, le tiennent continuellement en activité, chose qui n’a pas changé avec le temps, car le QGET est toujours en marche. Alors qui de mieux pour représenter le personnel du QGET qu’un messager doté d’un zèle infatigable et surtout extrêmement versatile et continuellement en activité?

Une journée de sport au 5 RALC

La course Whalen a débuté par un tir de canon.

Par le lieutenant Gregory Riddoch Commandant de la troupe Acquisition d’objectif

Le 25 août, les membres du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5 RALC) ont participé à la 27e course Whalen. La course de cinq kilomètres a donné le coup d’envoi à la populaire journée sportive du régiment, qui comprend également des tournois de softball et de hockey-balle. Le lieutenant-colonel Stéphane Boucher, commandant du 5 RALC, a commencé la journée en racontant l’histoire de la course aux membres de son unité, en soulignant les accomplissements impressionnants du sergent Éric Whalen (lire l’encadré «Celui qui a donné son nom à la course Whalen»). Cette année, la course a été remportée par le lieutenant Alexandre Lessard avec un temps impressionnant de 18:40. Il a été

suivi de l’adjudant André Ouellet avec 19:41 (premier dans le classement des 40 ans et plus) et en troisième place, du caporal-chef Jean-François Thibeault avec un temps de 20:01. Le reste de la journée a été consacré à diverses activités telles que des matches de softball et de hockey-balle. Malgré la diversité des connaissances sportives et des intérêts de chacun, l’effort et la détermination de tous les membres du 5 RALC étaient au rendez-vous. Au softball, le tournoi a été remporté par la batterie Q tandis qu‘une équipe composée des membres de la batterie X a gagné le tournoi de hockey-balle. Félicitations à tous les participants qui se sont souvenus du bon exemple du sgt Whalen et qui s’efforcent d’améliorer continuellement leur condition physique.

Les policiers militaires de la Réserve en appui aux opérations domestiques

À un cheveu près, l’adjudant-chef Alain Grenier laisse un jeune artilleur prendre la gloire.

CELUI QUI A DONNÉ SON NOM À LA COURSE WHALEN Le sergent (à la retraite) Éric Whalen a servi au 5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5 RALC) de 1954 à 1983. Au cours de cette période, il a représenté le régiment comme boxeur et bi-athlète. Il a également participé à la course Carlsberg, en tant qu’organisateur et coureur. Cette course a débuté en 1980 pendant un tour de l’ONU à Chypre (opération SNOWGOOSE). À l’époque, elle était de 15 kilomètres. Durant tout son déploiement, Éric Whalen a cumulé une distance de 648 kilomètres, ce qui égale un tour de l’île de Chypres. De retour au Canada, d’autres éditions de la course Carlsberg ont eu lieu, toujours organisées par le sergent. En 1982, le 5 RALC a renommé sa course annuelle de 5 kilomètres en l’honneur du sgt Whalen.

Les membres de la Réserve ont pour mandat d’appuyer la Force régulière dans les opérations domestiques et internationales. Les policiers militaire réservistes

ont commencé à développer une expertise similaire à leurs homologues de la Régulière afin de les aider de façon adéquate dans leur mandat.

Présentement les réservistes peuvent se qualifier NQ3 Régulier Policier militaire, ce qui leur permet ensuite de travailler sur les garnisons en tant que policier-patrouilleur/enquêteur avec insigne, en détenant le statut d’agent de la paix tout en demeurant réserviste. À ce jour, trois membres du 51e Peloton de police militaire (Réserve) ont reçu leur diplôme du cours NQ3 Régulier Policier militaire de l’Académie de police militaire des Forces canadiennes, située à Borden. La Réserve peut ainsi développer un

UN POLICIER MILITAIRE PARTICIPE À UNE SAISIE DE PLANTS DE MARIJUANA

«À titre de policier militaire réserviste depuis plus de huit ans et de membre du SVPM depuis prêt d’un an et demi, je n’avais jamais vécu une expérience aussi enivrante et spéciale que celle que la Réserve m’a permis de vivre au cours d’une opération avec les autorités civiles. Effectivement comme policier militaire, j’ai pu participer à une opération qui réunissait le 438 ETAH, la GRC et la Sûreté du Québec. Cette opération s’est déroulée dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants. Les forces de l’ordre ont nécessité les ressources du 438 ETAH (hélicoptère et équipage) afin de confirmer du haut des airs la présence de plants de la marijuana au sol.

Les membres de l’escadron 438 ainsi qu’un membre de la GRC étaient à bord de l’appareil Griffon CH-146. Ensemble, nous avons localisé différents endroits où on cultivait de la marijuana. Les membres d’équipage étaient capables de repérer la coordonnée exacte avec un GPS à bord et de la transmettre immédiatement à des équipes de policiers tant fédérales que provinciales au sol. Ces derniers, équipés de quatre roues, ont pu saisir un grand nombre de plants lors de cette opération. J’ai été très impressionné par le travail génial des membres à bord de l’hélicoptère et par leur expertise à détecter des zones de culture difficiles à identifier.»

Dans le cadre de l’entraînement et des opérations du 51e Peloton de police militaire (51 PPM) à Saint-Hubert, le caporal David Bejerman, commandant adjoint de la section 1 et policier civil au Service de police de la ville de Montréal (SVPM), a eu la chance de créer des liens avec des homologues civils et de voir un côté du travail policier qu’il n’avait jamais connu à ce jour. Il nous livre ici son témoignage.

maximum de connaissances dans son domaine tout en procurant à ses membres un cheminement professionnel élargi. Toutefois, ce ne sont pas tous les membres qui peuvent s’absenter six mois de leur travail civil pour aller suivre cette formation. Aussi leur offrons-nous l’opportunité de participer à des projets spéciaux ou d’être intégrés à des opérations policières conjointes. Le témoignage du caporal David Bejerman dans le texte ci-dessous en est un bon exemple.

Cette photo illustre bien la nécessité d’utiliser un hélicoptère pour informer les équipes policières des endroits exacts où se trouvent les plants de marijuana.

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Page 12 / Adsum / 7 octobre 2009

Major Pierre Leroux Promotion 1 R22eR

Capitaine Erik Simard Décoration des FC 5 Amb C

Capitaine Kareen-Kate Trépanier Promotion 5 GSS Esc Trans

Capitaine Anna Strekalovskikh Promotion 1 R22eR

Lieutenant David Belley Promotion 430 ETAH

Lieutenant Francis Fillion Promotion Fusiliers du St-Laurent

Lieutenant Jean-Frédérick Simoneau Décoration des FC 5 GSS Sn Pers

Ens de vaisseau de 1re classe Élodie Tremblay Brevet d’officier 5 Amb C

Sous-lieutenant Mathieu Carrier Brevet d’officier 5 GSS Sn Pers CarrierM_2Lt.JPG

Sous-lieutenant Mathieu Couillard-Castonguay Brevet d’officier QGET

Sous-lieutenant Maxime Harrisson Promotion 430 ETAH

Élève-officier Véronique Dumont Décoration des FC 5 GSS Sn Pers

Adjudant-maître Éric Côté Promotion 5 GSS Esc Trans

Adjudant-maître Denis Esculier Promotion QGET

Adjudant Richard Gendreau Promotion QGET

Adjudant Mario Lanteigne Promotion 5 Amb C

Sergent Benoit Côté Promotion QG 5 GBMC

Sergent Geneviève Couture Promotion QGET

Sergent Gagné Promotion GT 2R22eR

Sergent Philippe Lord Promotion 430 ETAH

Sergent Mitchel Mawson Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Richard Bernier Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Ken Bérubé Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Adjudant Martin Larochelle Promotion 1 R22eR

Adjudant Daniel Riverin Promotion QGET

Adjudant Claude Trépanier Deuxième agrafe à la Décoration des FC 5 GSS Esc Trans

Sergent Maurice Anglehart Promotion 5 Amb C

Sergent Denis Cornellier Promotion 5 Amb C

Sergent Patrick Gallant Décoration des FC 5 Amb C

Sergent Roussell Jacques Certificat de fin de service 5 GSS Sn Pers

Sergent Shawn Kirk Promotion 1 R22eR

Sergent Kurt Kuiper Promotion 12 RBC

Sergent Robert McDuff Deuxième agrafe à la décoration des FC CISP-Qc

Sergent Louis Mercier Promotion 430 ETAH

Sergent Carole St-Hilaire Retraite après 22 ans de service 5 GSS CTSE

Sergent Denis Verreault Promotion QGET

Caporal-chef Keven Beaulieu Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Nicolas Blais Promotion 5 GSS

Caporal-chef Stésy Bouchard Promotion 5 GSS Sn Pers

Caporal-chef Bruno Bouffard Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Vincent Godreau Promotion 1 R22eR

Caporal-chef René Gosselin Promotion 12 RBC

Caporal-chef Sébastien Harrison Promotion 5 GSS CCMSÉ

Caporal-chef Karine Jacques Promotion 5 GSS Sn Pers

Caporal-chef Catherine Laberge Promotion QGET

Caporal-chef Simon Labrecque Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Serge Lachance Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Darren Lehto Promotion QGET

Caporal-chef Kevin Michaluk Promotion 5 GSS

Caporal-chef Vincent Morin Promotion 5 GSS

Caporal-chef Christian MukoloMutware Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Stéphanie Pampalon Promotion 5 GSS Sn Pers

Caporal-chef Martin Pelletier Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Simon Pronovost Promotion QGET

Caporal-chef Alexandre Rodrigue Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Yves Soucy Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Frédéric Vermette Promotion 12 RBC

Caporal Mathieu Bertrand Promotion QGET

Matelos de 1re classe Sophie Bérubé Promotion CRHM Montréal

Caporal Nicolas Boily Promotion 5 Bn S du C, Cie Maint

Caporal Samuel Émond Promotion 5 Amb C

Caporal Jimmy Fréchette Promotion 12 RBC

Caporal Mélissa Fréchette Promotion QGET

Caporal Claudia Gaudreau Étoile de campagne générale 5 Amb C

Caporal Pascal Gauthier Promotion QG 6-09

Caporal Patrick Kellis Promotion 12 RBC

Caporal Julie Langlois Décoration des FC 55 Bn S du C

Caporal André Lavallière Décoration des FC 5 Amb C

Caporal Catherine Munger Promotion 5 Amb C

Caporal Jean-Luc Mutezintare Promotion QGET

Caporal Simon Robert Promotion 5 Amb C

Caporal Sébastien Trudeau Promotion 5 Bn S du C, Cie Maint

Soldat Marc Duchesne Promotion QGET

Soldat Martin Lampron Promotion QGET

Soldat Megan McKegan Promotion 5 Bn S du C, Cie Maint

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Daniel Michaud Certificat de 15 ans de service 5 GSS Sn Pers

Denis Pageau Certificat de 25 ans de service 5 GSS Sn Pers

Pierre Proulx Certificat de 25 ans de service 5 GSS

7 octobre 2009 / Adsum / Page 13

Robert Hunter Certificat de 25 ans de service 5 GSS Sn Pers

C’est un terme emprunté à la marine qui signifie «bien fait» ou tout simplement «bravo». Pour soumettre la photo du récipiendaire d’une promotion, d’une décoration ou d’une distinction, ou encore de quelqu’un prenant sa retraite, veuillez nous demander le formulaire de rédaction pour Bravo Zulu par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou composer le 418 844-5000, poste 6656.

Tireur d’élite du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment en position de tir pendant un exercice de tactique à l’indienne.

CONCENTRATION INTERNATIONALE DE TIREURS D’ÉLITE CANADIENS

Le 1 Bataillon remporte la deuxième position er

La treizième édition de la concentration internationale de tireurs d’élite du Canada s’est déroulée du 8 au 18 septembre à Gagetown. Le Royal 22 e Régiment a offert une belle perfor mance en plaçant quatre équipes dans le top 10 tout en remportant la deuxième position, soit la meilleure équipe au sein des Forces canadiennes.

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Le Royal 22e Régiment était représenté par huit équipes au total, dont six du 1er Bataillon. Les participants se joignaient à plusieurs autres unités militaires canadiennes et internationales ainsi qu’à plusieurs corps policiers afin de participer à cet événement fort apprécié par les participants. Pour officialiser le début de la compétition, un banquet d’ouverture a eu lieu le jour précédant le début des activités. Le lendemain, dès l’aube, les équipes effectuaient le zérotage de leurs armes afin de faire face aux différentes épreuves : tirs sur cibles mobiles et en exposition, engagements sur des cibles à des distances inconnues, tirs sur cibles dans des laps de temps limités, tirs en milieu urbain, en position difficile et en situation de stress. La concentration incluait également le tir à longue distance de calibre .50 et un exercice de tactique à l’indienne se terminant par une course au travers divers points topographiques. Les équipes ont pu constater leurs forces et leurs faiblesses tout en découvrant d’autres pièces d’équipements et différentes méthodes d’entraînement. La phase finale de tir au pistolet, évaluée en trois phases —rapidité, mémoire et précision—, a su ravir ceux qui œuvrent dans le milieu policier. Finalement, la concentration de tireurs d’élite s’est conclue par le banquet de remise des prix. Les tireurs d’élite du 1 R22eR sont sur la voie de devenir les meilleurs tireurs d’élite de l’Armée. Ils seront un élément clé qui permettera au Groupement tactique du 1 R22eR de se distinguer du reste de l’armée. Félicitations à tous les participants.

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Adieux au soldat Lormand et au caporal Couturier Alors que les troupes rentrent progressivement au bercail, les funérailles du soldat Patrick Lormand et du caporal Jonathan Couturier du 2e Bataillon du Royal 22 e Régiment ont ramené la communauté militaire de Valcartier à la triste réalité. Les obsèques du sdt Lormand ont eu lieu le 25 septembre à Chute-à-Blondeau, en Ontario, sa ville d’origine. Des centaines de personnes ont honoré son sacrifice lors du service militaire, tenu à l’église StJoachim. À Valcartier, le drapeau régimen-

taire du Royal 22e Régiment avait été mis en berne le même jour. À l’âge de 21 ans, le sdt Lormand a perdu la vie lorsqu’une bombe artisanale a explosé près de son véhicule blindé le 13 septembre, sur une route à 10 kilomètres au sudouest de la ville de Kandahar. L’incident avait blessé quatre de ses confrères. Les funérailles militaires du cpl Jonathan Couturier ont quant à elles été célébrées à la chapelle Saint-Jeanne d’Arc, sur la Garnison Valcartier. Le cortège funèbre composé d’une centaine de véhicules a été

Le cercueil du soldat Patrick Lormand est porté par sa garde d’honneur devant l’église St-Joachim, à Chute-à-Blondeau, où ses obsèques ont été célébrées le 25 septembre. - Photo : cpl Tanya Tobin, Imagerie, Ottawa

Hommage au caporal Jean-François Drouin J’ai eu la chance de connaître Jean-François il y a 15 ans, car il était le meilleur ami de mon frère et nous venions du même coin. Un jour, il est venu chez moi pour avoir des renseignements sur le cours de recrue et d’ingénieur de combat. Je lui ai répondu que le cours de recrue était facile, mais que le cours d’ingénieur était dur. En plus qu’il devait faire un demi-marathon à la fin. Jeff me dit : «Quoi! Un demi-marathon! M’as-tu vu la shape. Jamais je vais y arriver!» Pourtant, il compléta son cours avec succès ainsi que le demi-marathon. Un jour pendant qu’on était à Spin Boldak, il me dit : «Si quelqu’un m’aurait dit, il y a 10 ans, qu’on serait en Afghanistan ensemble, je l’aurais jamais cru, mais je suis content d’être ici avec toi.» Moi aussi, je lui répondis. Jeff, tu es resté à Spin Boldak jusqu’à la fermeture de la base d’opérations avancée. Vu tes qualités excellentes de soldat, le major Yannick Pépin avait décidé de te garder comme chauffeur. Quand il y avait une tâche à accomplir, tu la faisais sur le champ et ce, de façon exemplaire. Ton potentiel et ton leadership naturel ont été remarqués par les supérieurs tout de suite et cela t’a valu une promotion avancée au grade de caporal.

«Ton potentiel et ton leadership naturel ont été remarqués par les supérieurs tout de suite (…)» Tu aimais faire les choses de la bonne façon, à ta façon, à la manière de Big Drou! Jamais nous ne t’oublierons CHIMO

accueilli par des centaines de militaires et civils, alignés en silence le long de la rue Général-Tremblay. La dépouille mortelle du cpl Couturier a été transportée par sa garde d’honneur jusqu’à la chapelle, sous la complainte d’une cornemuse. Durant le service, l’aumônier Patrice Breton, a déclaré: «Il est évident que ce matin, nous aimerions être ailleurs, mais la vie nous donne rendez-vous, Jonathan nous donne rendez-vous, nous sommes rassemblés pour lui adresser un dernier hommage et pour appuyer la famille qui

vit une peine d’amour ». Prenons le temps de remercier le Seigneur d’avoir mis Jonathan sur votre route. De vous avoir donné la chance de le connaître», a-t-il conclu. Promu après sa mort, le cpl Couturier, âgé de 23 ans, a été emporté le 17 septembre par un autre engin explosif, alors qu’il siégeait dans un véhicule blindé en patrouille dans le district de Panjwaï. Une dizaine de militaires avaient également été blessés dans le drame.

Le caporal Jonathan Couturier entreprend son dernier voyage avant le repos éternel, lors de ses funérailles, le 1er octobre à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, sur la Garnison Valcartier. - Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie, Grn Valcartier

Hommage au caporal Jonathan Couturier Le caporal Jonathan Couturier est décédé le matin du 17 septembre 2009 lorsque son véhicule a heurté un engin explosif improvisé dans le secteur de Panjawi, Kandahar. Jonathan était un militaire courageux, compétent et très apprécié de ses camarades. Affectueusement surnommé Cocotte par ses pairs, à cause de sa petite voix, Jonathan incarnait la gentillesse. Il était ce type d’individu incapable de faire du mal à qui que ce soit. Il avait même beaucoup de difficulté à tuer les araignées ou les souris qui infestaient nos chambres. Ce respect qu’il avait pour la vie se reflétait également dans son approche de la culture afghane. Lorsque nous étions en patrouille dans notre secteur d’opération il se montrait extrêmement sensible et compréhensif envers la culture et les mœurs de la société afghane. Il faisait toujours attention de ne pas offusquer qui que ce soit, de ne pas manquer de respect envers ce peuple

qui ne partage pas nécessairement les valeurs occidentales. Durant les moments plus difficiles, Jonathan nous remontait le moral en faisant valoir son sens de l’humour. Il aimait bien expliquer ces moments en utilisant son expression favorite : «On paye en innocent». Durant les moments de repos, il ne manquait jamais une occasion pour nous parler de sa passion pour le hockey, sa Mustang et bien sûr, de sa conjointe Andréanne. Mon cher Jonathan, ton départ laisse plus que ta famille dans le deuil. Ton peloton, tes frères d’armes, tes camarades qui ont servi et combattu à tes côtés avec la plus grande fierté s’ennuieront à jamais de leur petit frère. Je me souviens. Capitaine Vincent Lussier Commandant de peloton, Compagnie C, GT 2R22eR

Caporal Gregory Tabone 51e Escadron de génie, GT 2 R22eR

7 octobre 2009 / Adsum / Page 15

Le caporal Drouin et l’auteur de ces lignes, le caporal Gregory Tabone.

NOUVELLES

EXPRESS

L’ONU réclame plus de troupes pour former les forces afghanes

Le représentant de l’ONU en Afghanistan, Kai Eide, a réclamé plus de troupes internationales pour la formation des forces de sécurité afghanes lors d’une rencontre du Conseil de sécurité le 29 septembre, rapporte l’Agence France-Presse. Selon M. Eide, la tâche de renforcer les forces afghanes, tant l’armée que la police, nécessitera plus de troupes, non seulement pour la formation, mais aussi pour l’encadrement sur le terrain. Il a appelé les pays fournisseurs à augmenter leur effort en termes de ressources humaines et financières. Ce dernier a toutefois signalé que le développement de ces forces est en avance sur le calendrier : le chiffre de 134 000 serait atteint en octobre 2010, plutôt qu’en 2012.

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Des investissements totalisant 66 millions de dollars à Greenwood

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Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, a fait l’annonce le 25 septembre d’investissements totalisant 66 millions de dollars en infrastructures pour la 14 e Escadre Greenwood, en NouvelleÉcosse. Parmi les projets, un centre de service de santé, la construction d’un garage pour véhicules citernes de ravitaillement, la construction d’une caserne de pompiers, la réfection d’un hangar, la construction d’installations d’entreposage du matériel mobile de soutien d’aéronef, ainsi qu’une nouvelle installation pour répartiteur intermédiaire.

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Pas de Chinook à Bagotville Aucun des 15 hélicoptères Chinook achetés par le gouvernement canadien au coût de 3,4 milliards de dollars ne sera affecté à la 3e Escadre de Bagotville, selon le ministre Jean-Pierre Blackburn. Cette

RBQ: 2427-5026-54

décision s’explique par l’absence d’un site d’entraînement, des coûts élevés d’implantation et le caractère aérien de l’escadre, rapporte Le Quotidien de Chicoutimi.

Vingt millions de dollars en infrastructures à Gagetown Le ministère de la Défense nationale a annoncé le 23 septembre un investissement de plus de 20 millions de dollars pour la construction de trois importantes infrastructures à la BFC Gagetown, au NouveauBrunswick. Le premier projet sera une infrastructure temporaire devant servir au soutien du centre des services de santé intégrés, afin d’offrir des soins continus de qualité. Le second sera une installation d’instruction et d’entreposage des véhicules blindés légers de troisième génération (VBL III) pour le Centre d’instruction au combat. Puis, le troisième consiste à construire un bivouac d’opérations avancé complet, avec des emplacements de tentes, des points de contrôle des véhicules, des positions de pièces d’artillerie, un chemin d’accès, une clôture de sécurité du périmètre, de même que des postes de sentinelle. Il vise à simuler les conditions que les soldats peuvent connaître lors de déploiements.

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Des jours enrichissants pour les artilleurs canadiens Par le lieutenant Yoann Leclerc-Desjardins Batterie R, Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Alors que le soleil dépasse les montagnes à l’est, une chaude brise d’été souffle du désert avoisinant. Ce matin, l’air est silencieux et calme, jusqu’à ce que le téléphone sonne trois fois. À ce bruit, des hommes et des femmes surgissent de leur lit et se ruent vers leur poste. Des ordres sont criés et les «dragons» de cinq tonnes (des obusiers M777 de 155 mm) sont rapidement préparés pour appuyer des troupes en situation de combat à 20 kilomètres à l’est. Pendant l’été 2009, les artilleurs de notre troupe (une partie de la batterie R du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment [GT 2 R22eR]) utilisaient leurs dragons presque chaque jour. Comme des opérations étaient en cours dans les districts de Panjwayi et de Zhari de la province de Kandahar, nous étions souvent réveillés par la sonnerie des téléphones de campagne transmettant une mission de tir après l’autre en appui à des forces de la coalition et à des civils qui étaient la cible des insurgés. Nous sommes arrivés à notre base de patrouille au début d’avril et nous avons pu profiter d’un premier mois tranquille. Les activités des insurgés ont grandement

Sperwan Ghar, Afghanistan; 20 avril 2009 — Le lieutenant Yoann Leclerc-Desbiens et sa troupe, des membres de la batterie R du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, posent pour une photo de groupe peu après leur arrivée dans la province de Kandahar. - Photo : cpl J. Barrette

L’AFGHANISTAN EN BREF Cuisine afghane Lors des repas, les Afghans s’assoient habituellement sur le sol autour d’un tapis sur lequel sont servis les plats communs. Pour manger, ils se servent uniquement des doigts de la main droite ou ils utilisent un morceau de nan (pain sans levain). Il ne faut jamais utiliser la main gauche pour manger : celle-ci est réservée à ce que la culture afghane considère comme des tâches impropres. Dans beaucoup de régions, les rots sont considérés comme une expression d’appréciation du repas. Les familles prennent habituellement leur repas ensemble, mais si un invité de sexe masculin est présent, les femmes mangent séparément.

(Source : Internet)

Suivez les troupes! Le journal Adsum vous informe, un mercredi sur deux, sur des sujets qui vous concernent ! 418 844-5000, poste 5598 www.journaladsum.com

LETTRES POUR NOS SOLDATS Au caporal Dany Green Lacerte J’aimerais lui souhaiter bon anniversaire. Même s’il est loin, je pense à lui tous les jours et j’ai très très hâte de le revoir. Gros bisous.

Ta mère qui t’aime fort

Hommage à mon amour À Mélissa Cloutier Un petit mot de la part de toute ta famille pour te souhaiter une bonne fête remplie de plein de belles choses. Nous sommes tous avec toi et nous t’appuyons en pensée à tous les jours, car nous savons que ce ne doit pas toujours être facile. Nous sommes fiers de toi. Passe une belle journée! On a hâte de te voir. Nous t’embrassons fort et nous t’aimons beaucoup!

Tes parents, Vicky, Christian et toute la famille

Par où commencer? Peut-être par le commencement tout simplement. 2008 a été une grande année Celle où notre histoire d’amour a débuté Ma vie a alors change complètement! 2010 en sera une encore plus magnifique, ce sera l’année de notre mariage! Avec un simple baiser tu as conquis mon cœur, Tu as change ma vie d’un ton monotone, Et me fais vivre le parfait bonheur! Je rêve avec toi de faire ma vie, Et comme pour Quasimodo d’être ton Esmeralda! Chaque retrouvaille déchaîne mon émoi Chaque enlacement m’attire vers toi

Chaque bisou stimule mon amour Chaque regard fait fondre mon cœur Le matin, je pense à toi, Et toute la journée, j’ai envie d’être dans tes bras Mes pensées et mon cœur sont à toi, Ma vie ne rime à rien sans tes bras! Tu m’es plus précieux que l’or, Je te veux pour l’éternité Je t’aime, je t’adore! Je me sens vraiment choyée de vivre à tes côtés Je t’admire tellement. Comment je pourrais être plus comblée Ta présence m’apporte tant. Je veux te remercier d’être là pour moi, Tu es un mari et un papa formidables, rien ne saurait te remplacer! Je t’aime mon chéri pour l’éternité

Ta femme xxxx Vous aimeriez vous aussi faire publier un message pour nos soldats dans l’Adsum? Rien de plus facile! Envoyez-nous votre message par courriel à +adsum@forces.gc.ca.

7 octobre 2009 / Adsum / Page 17

Du côté des aliments, les principales céréales cultivées en Afghanistan, telles que le blé, le riz, le maïs et l’orge, se retrouvent partout dans la cuisine afghane. Le pays est aussi réputé pour ses raisins. Le riz pilaf est un exemple de repas traditionnel afghan : le grain, soit du riz ou du blé, est broyé, revenu dans l’huile et ensuite cuisiné dans un bouillon assaisonné. Puis, on peut y ajouter des viandes et des légumes.

«Il n’y a rien de plus satisfaisant que de rencontrer des amis qui reviennent de patrouilles sains et saufs, particulièrement quand, il y a quelques heures à peine, ces mêmes amis demandaient, la voix remplie d’émotions, une mission de tir dangereusement rapprochée.»

augmenté à la mi-mai cependant, ce qui a entraîné une accélération du rythme opérationnel qui s’est maintenue tout l’été. Les troupes d’artillerie étaient donc très occupées et il arrivait souvent qu’elles doivent faire feu à moins de 100 mètres des troupes canadiennes en combat et sauver la vie de membres de la coalition. Plusieurs membres de la troupe ont accompagné la compagnie C du GT 2 R22eR dans des patrouilles de sécurité aux alentours de la base de patrouille. Les patrouilles à pied ne sont pas la spécialité de la troupe, mais les participants ont pu vivre des expériences inoubliables et découvrir une nouvelle façon d’appuyer l’infanterie. Bien entendu, nous ne faisions pas feu constamment, alors nous avions du temps pour d’autres activités. En plus de se garder en bonne forme physique et de réaliser des projets de construction qui ont amélioré la position, les membres de la troupe ont mené un programme d’instruction portant sur les compétences militaires de base, comme le maniement d’armes, le tir à la cible et les missions de tir fictif. Nous jouions également au hockey et aux fers à cheval pour obtenir le privilège de cuisiner pour le barbecue hebdomadaire de la troupe. Les élections afghanes à la fin de l’été ont provoqué une autre bataille : la troupe a dû faire feu à l’aide de ses mortiers de 81 mm pour défendre la base de patrouille contre les tirs directs et indirects des insurgés. Pendant cette période, plus de missions de tir ont été menées pour défendre les positions canadiennes et afghanes que pour appuyer les troupes participant à des opérations d’envergure du groupement tactique. Maintenant que la fin de la période de service approche à grands pas, le moral est bon et les militaires sont heureux du travail qu’ils ont accompli : la base de patrouille a été grandement améliorée et des milliers de munitions ont été tirées à l’appui des opérations. Pour un artilleur, il n’y a rien de plus satisfaisant que de rencontrer des amis qui reviennent de patrouilles sains et saufs, particulièrement quand, il y a quelques heures à peine, ces mêmes amis demandaient, la voix remplie d’émotions, une mission de tir dangereusement rapprochée. Les dragons continueront de cracher leur feu au besoin, et notre troupe se prépare à être remplacée par une nouvelle. Il nous tarde de revoir nos familles et nous les remercions pour leur soutien tout au long de cette période.

Page 18 / Adsum / 7 octobre 2009

Les 2009 sont sur leur départ.

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DE FIN A N CEMENT À L’AC H A D ’U N E L A T N C E R 20 09 P E N DA N T U N M A X IM UM

DE O RT IMUM ◊ ER SP L A N C T UN M A X N A D N E P

Destruction de positions d’embuscades insurgées Par le lieutenant Gabriel Chassé Groupement tactique, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le matin du 16 août 2009, l’équipe de combat (ÉC) B s’est déployée avec ses VBL III et un engin blindé du génie Badger (char muni d’une pelle mécanique) dans le but d’aller détruire des bâtiments abandonnés servant de positions d’embuscade pour les insurgés. L’ÉC est donc partie de la base d’opérations avancée (BOA) aux petites heures du matin et a commencé à dégager la route avec les ressources des ingénieurs. Une fois arrivés à l’objectif, les deux pelotons de l’Armée nationale afghane (ANA) attachés à l’ÉC pour l’opération se sont déployés vers l’avant avec le soutien d’un pelo-

ton canadien. Une fois les pelotons en position, le Badger, avec l’aide de la troupe des ingénieurs, a commencé à détruire un bâtiment. LES INSURGÉS PASSENT À L’ATTAQUE

Environ 30 minutes après le début du travail du Badger, les éléments de protection de l’ANA et de l’ÉC sont tombés sous contact. Rapidement, un VBL s’est avancé et a engagé efficacement l’ennemi. Les effets dissuasifs et destructeurs du canon de 25 mm des VBL ont définitivement brisé le contact et les insurgés n’ont pas répliqué pour le reste de l’opération. Les ingénieurs et le Badger ont terminé leurs tâches de destruction en six heures environ et l’ÉC a été en mesure de revenir

Province de Kandahar, Afghanistan; 16 août 2009 — Le caporal Lemieux lors d’un contact avec les insurgés. - Photo : lt G. Chassé

à la BOA avant la tombée de la nuit. L’opération a été un succès et les embuscades de l’ennemi ont cessé depuis, ce qui donne un répit aux forces nationales de sécurité afghanes ainsi qu’à leurs mentors canadiens. Les membres de l’ÉC étaient heureux de la rapidité de l’opération et de l’effet direct sur l’ennemi. Le lieutenant JeanFrançois Lamarche, commandant de peloton à la compagnie B, s’est déclaré «fier d’avoir été utile lors de cette opération et mes soldats sont contents d’avoir aidé nos collègues de l’armée afghane». LA COMPAGNIE AU CŒUR DU DANGER

Il y a certaines leçons à tirer de cette opération. Premièrement, la puissance de

feu et l’efficacité de nos VBL III ont un effet très dissuasif contre les insurgés. Ensuite, nos ingénieurs de combat sont extrêmement agiles, et également capables de dégager des routes, fouiller des bâtiments, poser des charges explosives et détruire des obstacles, et ce, tout au long de la même opération. Finalement, cette opération a prouvé une fois de plus l’agilité et la flexibilité de l’ÉC B en terrain hostile où le danger est omniprésent. Le lieutenant Gabriel Chassé sert actuellement au sein de la compagnie B du Groupement tasctique 2 R22eR à titre de commandant du peloton.

Province de Kandahar, Afghanistan; 16 août 2009 — Le Badger au travail sous la protection du soldat Vernier-Paquette de la compagnie B. - Photo : lt G. Chassé

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LE PELOTON DE RECONNAISSANCE ET LES CHINOOK CANADIENS :

Un partenariat pour l’avenir des missions de contre-insurrections

Par le capitaine Benjamin J. Richard Peloton de reconnaissance, Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Depuis le début de la mission du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (GT 2 R22eR) à Kandahar, le peloton de reconnaissance a entrepris divers types d’opérations, toutes exigeant un déplacement mécanisé ou à pied. Toutefois, au cours des derniers mois, le peloton s’est trouvé un nouveau partenaire qui l’a grandement assisté dans l’accomplissement de ses tâches, l’escadron 147 d’hélicoptères Chinook canadiens. Cette nouvelle coopération a permis l’exécution de missions plus complexes, qui ont connu du succès. Le succès obtenu lors des patrouilles conjointes entre le peloton de reconnaissance et l’escadron 147 est attribuable à trois caractéristiques fondamentales reliées aux opérations héliportées. Premièrement, les insertions en territoire ennemi sont plus rapides et surprennent davantage les insurgés. Cela permet aux soldats canadiens de prendre l’avantage et empêche l’ennemi d’adopter une posture défensive. Les patrouilles de reconnaissance héliportées permettent également aux membres du peloton de conserver leur énergie pour le mouvement au sol, assurant une plus grande efficacité pendant la partie critique de l’opération. Une insertion par route requiert beaucoup plus de temps et de concentration de la part des troupes.

Finalement, en effectuant un mouvement héliporté, le peloton peut s’insérer à n’importe quel endroit dans le secteur d’opération, tout en réduisant grandement la menace des engins explosifs improvisés placés le plus fréquemment sur les routes. Le sentiment de sécurité que cela apporte aux soldats a un grand impact sur le moral. Bref, la coopération entre les éléments aériens et les troupes du peloton de reconnaissance 2 R22eR a été très bénéfique pour les opérations militaires canadiennes en Afghanistan. Le partenariat est caractérisé par le professionnalisme hors pair des équipages des hélicoptères. Les deux parties s’entendent pour dire que la clé du succès est la flexibilité dans la planification et la fluidité dans l’exécution. Le travail conjoint effectué par le peloton de reconnaissance et l’escadre d’hélicoptères canadiens au cours de l’été 2009 en Afghanistan pourrait être le précurseur d’un des partenariats les plus importants des futures missions de contre-insurrection des pelotons de reconnaissance de l’armée canadienne. En effet, étant un multiplicateur de force, le peloton de reconnaissance n’a pas besoin de véhicules, puisqu’il n’a pas à «tenir» le terrain. Toutes ces tâches peuvent facilement être accomplies en coopération avec l’aviation. Le capitaine Benjamin J. Richard sert actuellement au sein du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment à titre de commandant du peloton de reconnaissance.

Lorsqu’un hélicoptère atterrit, une grosse boule de poussière est créée formant du même coup un excellent écran pour dissimuler les éléments démontés à l’ennemi.

Nakhonay, Afghanistan; 16 mai 2009 — Le peloton de reconnaissance sécurise la zone d’atterrissage au cours d’un réapprovisionnement aérien le district de Panwaji. Les patrouilles de reconnaissance héliportées permettent aux membres du peloton de conserver leur énergie pour le mouvement au sol.

Province de Kandahar, Afghanistan; 16 septembre 2009 — Les Chinook canadiens offrent, en plus d’un confort et d’un service des plus courtois, une mobilité essentielle pour préserver la surprise. De ce fait, ils permettent aux fantassins d’affronter des adversaires hors de leurs zones de confort. L’entraînement et la détermination des soldats du peloton de reconnaissance font le reste pour défaire l’ennemi et accomplir leur mission tout en étant moins exposés aux engins explosifs improvisés.

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La cuisine du SP Marianne Par le cavalier Jason Joncas-Beaulieu Escadron de reconnaissance, GT 2 R22eR

Le 21 août, notre troupe de l’escadron de reconnaissance s’est installée dans un nouveau secteur. Nommé Strong Point Marianne, la nouvelle maison de troupe dispose d’une cuisine improvisée menée par les cavaliers Benoît Paquin et Jason Joncas-Beaulieu sous la supervision du caporal-chef Sandrino Brignone. Le trio prépare les repas pour une cinquantaine de personnes chaque jour. Ne disposant pas des ingrédients d’une cuisine conventionnelle, les cuisiniers font preuve de beaucoup d’imagination pour concocter des plats différents jour après jour. Se servant d’un barbecue et d’un réchaud de camping Coleman distribué par les Forces canadiennes, les trois soldats réussissent quand même à servir deux ou trois repas par jour. Tout cet ouvrage ne nuit en rien au rythme des opérations déjà très soutenu. Souvent levés avant le reste de la troupe, les cuisiniers travaillent régulièrement

jusqu’au coucher du soleil pour préparer de succulentes ailes de poulet, des pizzas ou de délicieuses côtes levées grillées à point. Les menus variés et simples font le bonheur de tous sur le camp. PRESQUE COMME À LA MAISON!

Les conditions météorologiques de l’été afghan, comme le vent, la poussière et le soleil cuisant rendent difficile la tâche de cuisiner proprement. L’espace limité et l’équipement de cuisine restreint forcent à être inventifs. Par exemple, le cplc Brignone a transformé une perceuse DeWalt en malaxeur pour être en mesure de faire des bonnes patates pilées. Les tempêtes de sables ralentissent également la production, mais le souper est toujours sur la table. Pour le dessert, il y a toujours des fruits frais de façon à consommer, tel que recommandé par le Guide alimentaire canadien que nous ne suivons pas toujours à la lettre. Le casse-croûte chez Marianne est donc source de moral et d’énergie de toute la troupe. C’est presque comme à la maison!

L’escadron de reconnaissance du GT 2 R22eR opérationnelle avancée Frontenac, au nord du district de Arghandab. Il a souvent patrouillé l’immense région que constitue le district d’Arghandab au nord de la ville de Kandahar. L’escadron a ensuite été déployé dans des maisons afghanes au cœur de petits villages du district de Panjwai. C’est de ces petites localités qu’ils passeront bientôt leur nouveau secteur aux soldats de l’Ouest canadien qui viendront prochainement les relever.

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LE MENTORAT

(Kandahar – Juin 2009) Le sergent Stéphane Ferland de l’Équipe de reconstruction provinciale de Kandahar (ERPK) donne des instructions aux policiers afghanes lors d’une patrouille dans la ville de Kandahar. - Photo : ERPK

(District de Zhari - Avril 2009) Le caporal Jean-Philippe Poulin, policier militaire de l’ERPK, donne les premiers soins à une fillette afghane ayant subi de légères brûlures dans le district de Zhari. - Photo : cpl St-Pierre, ERPK

Former les policiers afghans :

un enjeu crucial de reconstruction Par Philippe Brassard Journal Adsum

Enseigner le métier de policier civil à des Afghans peu éduqués représente un défi de taille. Ce défi est d’autant plus important qu’il s’insère au cœur de la stratégie de reconstruction des villages à Kandahar. Entrevue avec deux policiers militaires de l’Équipe de reconstruction provinciale de Kandahar (ERPK), déployés à Kandahar. «Après avoir sécurisé le secteur d’un village avec l’infanterie afghane, la base du concept des opérations Kelly est d’amener les policiers civils afghans dans le village, pour qu’ils puissent le protéger par la suite. C’est vraiment au cœur de notre stratégie. Lorsqu’on a trois ou quatre villages à reconstruire, on essaye d’établir un poste de police pour tous les couvrir en même temps», explique le capitaine Stéphane Vouligny, commandant du peloton de mentorat pour la compagnie de police militaire de l’ERPK.

«Lorsque la police afghane pourra assurer par elle-même la sécurité, les orga nismes non-gouvernementaux pourront poursuivre les projets de développement et l’ÉRPK aura atteint sa mission de stabiliser la région», précise le capitaine Stéphanie Godin, officier d’affaires publiques de l’ÉRPK. Ainsi, puisque la reconstruction de l’Afghanistan dépend beaucoup des policiers civils afghans, leur formation occupe une place prépondérante dans le succès de la mission. UNE FORMATION ADAPTÉE

Les Afghans qui aspirent à devenir des policiers civils sont surtout de jeunes adultes. Une fois recrutés, ceux-ci suivent d’abord le cours de base de policier afghan, basé sur les mêmes principes qu’un cours de recrue au Canada. Le caporal Yves Leboutillier, policier militaire du peloton de mentorat, peut témoigner de ces formations de huit semaines, lui qui a travaillé dans l’une des académies située dans la ville de Kandahar.

Ces familles : LES VÉRITABLES HÉROS

Page 24 / Adsum / 7 octobre 2009

N.D.L.R. : l’adjudant-maître François Demers, qui sera prochainement déployé avec le Quartier général Force opérationnelle interarmées Afghanistan 6-09, a reçu ce texte de son fils, le caporal Joël Demers, policier militaire déployé en Afghanistan. Fier de ce que son garçon a écrit, il a demandé au journal Adsum de le reproduire.

Kandahar Air Field, 21 septembre 2009 Je suis un jeune soldat qui a été élevé dans le milieu militaire, mon père ayant servi loyalement pendant de plus de 32 ans au sein du Royal 22e Régiment. Je comprends alors que certaines facettes du métier de militaire rendent la tâche difficile aux familles. Que ce soient des hommes ou des femmes, tous les militaires montrent du dévouement pour ce qu’ils font, je le certifie. Récemment, j’ai vécu ma première mission au sein des Forces canadiennes, avec le déploiement de la Roto 7 en Afghanistan. Par le fait même, j’ai eu à travailler avec plusieurs vaillants et braves soldats. Cette mission me tenait à cœur et j’étais convaincu que seul je n’y pouvais rien, mais qu’en groupe il y avait toujours un impact plus grand. J’ai donc créé un mouvement d’entraînement parmi les collègues que je côtoyais régulièrement au travail. Je suis un de ces réservistes pour qui cette mission n’était pas obligatoire, mais qui en retirent une expérience de vie hors de l’ordinaire, même incroyable. J’ai appris beaucoup de choses ici. Je réalise que nous avons perdu plusieurs soldats, des frères, sœurs, époux, femmes, pères, mères, des personnes qui nous sont chères. J’ai eu l’occasion d’effectuer ces patrouilles maudites à des températures assez extrêmes. Le stress toujours présent, les yeux attentifs à tout ce qui se passe aux alentours. Je peux vous confirmer que les

soldats présents ici, que ce soit sur le terrain ou à des postes que l’on considère plus sécuritaires, ont à vivre de dures épreuves. Qu’en est-il des familles de ceux-ci? Je suis attristé de voir une mère ou un père pleurer la mort de son jeune fils ayant péri ici. Je le suis tout autant pour tous ces hommes et femmes qui ont servi de façon exemplaire et qui laisse dans le deuil leurs familles et amis. Ce qui m’amène à l’essence même de ce message. Je voulais prendre quelques minutes pour adresser ce message aux familles. On dit souvent que ce sont nous les héros, mais j’ai toujours souligné à ma compagne et à mes proches et amis qu’en réalité ce sont eux les vrais héros. Six mois, ça passe relativement vite pour nous ici, mais pour les familles ces six mois passés loin d’un être cher peuvent paraître longs, très longs. Je tenais donc en premier lieu à offrir toutes mes condoléances aux familles qui sont dans le deuil et qui ont eu à vivre des épreuves difficiles. Que ce soit le simple fait d’être mutées dans une autre province et d’avoir à vous intégrer dans une nouvelle communauté, vous avez toujours su vous distinguer et nous soutenir. Je ne cesserai jamais d’être fier de ce que j’ai pu accomplir ici, mais sans tout votre soutien, cela m’aurait été impossible. Merci aux familles, amis et proches de ces valeureux soldats. Vos encouragements nous font chaud au cœur. Caporal Joel Demers Peloton de police militaire Afghanistan Roto 7

D’après lui, une journée typique pour les recrues, regroupés en classe de 30, commence par de l’entraînement physique. Ensuite, ils assistent à des cours dans une salle de classe, suivis par de l’entraînement pratique. «On va couvrir toute la base de la formation de police : le champ de tir, le contrôle de trafic par la fouille, les replis défensifs, comment approcher un véhicule, comment menotter, en passant par les lois afghanes», précise le caporal, qui participe à sa première mission. Il faut également montrer aux policiersrecrues certains aspects plus militaires, qui correspondent au contexte afghan. En effet, les instructeurs leur enseignent comment se comporter avec les engins explosifs improvisés ou dans une embuscade. Qui plus est, les patrouilles de police qu’on leur montre ressemblent davantage à des patrouilles militaires. LE DÉFI DES BARRIÈRES CULTURELLES

La plupart du temps, les recrues ne savent pas lire, ni écrire. C’est donc tout un défi de leur montrer les concepts entourant la vie en société. «Tout le concept de gouvernement afghan et des lois afghanes, ça n’existe pratiquement pas pour eux. Ils connaissent bien leur culture et leur religion, mais ils ont une très mauvaise connaissance de leurs lois et de leur propre pays», constate le capt Vouligny. Le rôle des interprètes afghans, qui doivent traduire toutes les explications des policiers canadiens, vient aussi rendre la tâche plus complexe. «Si on explique quelque chose au traducteur, peut-être que lui va l’expliquer d’une façon qui est différente de celle qu’on veut», mentionne le caporal, ajoutant qu’il ne s’agit pas cependant d’un problème récurrent.

Les équipes de mentorat ont pour objectif d’aider les policiers afghans à devenir de vrais policiers, en les accompagnant en petits groupes sur le terrain. Ça implique donc de leur enlever certains mauvais plis typiques de la société afghane. Ainsi, la discipline personnelle des recrues constitue une embûche quotidienne dans la formation d’un policier. «Il faut sans cesse leur répéter tous les principes de base. On pourrait presque comparer ça à des enfants», estime le cpl Leboutillier. Le contexte tribal favorise aussi les écarts de conduite. «Certains vont éviter de fouiller un véhicule parce qu’il est conduit par quelqu’un de leur tribu», ajoute-t-il. Il faut donc leur montrer à ne pas laisser passer des individus en se basant sur les liens sociaux. Heureusement, plusieurs candidats sont d’excellents policiers afghans. «Ça se voit sur le terrain : ils veulent apprendre, ils veulent performer», souligne le caporal. Historiquement, la police est corrompue en Afghanistan, rappellent les deux policiers militaires. Ainsi, le caporal Leboutillier ne fait pas de cachette : en mentorat, il lui arrive parfois de voir des situations déplorables. Dans les sous-stations de police, certains policiers n’ayant pas été à l’académie ont pris des mauvais plis. Même le chef peut garder une partie d’une somme d’argent qui ne lui revenait pas. «Le défi est très grand, c’est à long terme», avoue le caporal. En conséquence, il devient primordial de redorer l’image que les recrues se font de la police. «Il faut leur enlever l’image qu’ils se font très jeunes comme quoi la police est corrompue, qu’elle les vole et qu’elle a volé leurs parents», souligne le capitaine Vouligny. «Au Canada, nos policiers sont payés, alors qu’ici il faut composer avec la réalité que plusieurs ne le sont pas et commettent parfois des vols.» DES PROGRÈS VISIBLES

Tranquillement, il y a une évolution dans le comportement des recrues, relate le cpl Boutillier. «On les amène à mieux se comporter sur le terrain et on leur apprend à être plus proche de la communauté. Ça prend une aide de la population pour obtenir des informations en tant que policier : sinon, pas de public, pas de preuve, pas de témoins. Il faut leur apprendre à collaborer et à discuter avec eux», explique le cpl Boutillier. «Ils commencent à réaliser, mais pas tous. Oui, il y a encore du chemin à faire, mais ça progresse», conclut-il.

CLIN D’ŒIL D’AFGHANISTAN Le caporal Jessy Robitaille du quartier-maître de la compagnie B regarde avec perplexité son véhicule après avoir essayé de survolter le «bongo», véhicule deux places permettant de transporter des palettes ou autre matériel dans sa boîte arrière. (Texte et photo par le caporal-chef Pierre-Luc Moisan, Voltigeur déployé avec le GT 2 R22eR)

Le temps du simple soldat est révolu Par le caporal Dainus «Borat» Sileika Compagnie A, Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Notre peloton a mis les pieds en Afghanistan à la fin d’avril, un mois et demi après l’arrivée des premiers éléments de la Roto 7. Plusieurs défis nous attendaient et nous attendent encore dans ce pays parfois inhospitalier. L’adaptation à la chaleur, savoir utiliser et mettre à profit nos qualités de soldat de base, s’ajuster continuellement à un environnement de guerre nonconventionnelle et plus encore. Peu importe le métier de chacun, la doctrine de l’armée veut que tous soient des soldats d’abord. Depuis que nous sommes ici, notre travail a été très varié. En plus des tâches du groupement tactique, notre peloton s’est fait confier de nombreuses responsabilités pour lesquelles nous n’avions pas nécessairement été formés, mais dont nous nous sommes acquittés avec succès. Nous avons eu l’opportunité d’agir comme mentor pour l’Armée nationale afghane (ANA) agissant ainsi comme l’Équipe de liaison et mentorat opérationnelle (ELMO). Nous avons travaillé avec la Police afghane en uniforme pour bâtir une certaine confiance avec des villageois jouant ainsi le rôle de l’ELMO-Police. Nous avons interagi avec des anciens et des mullahs lors de patrouilles, agissant ainsi comme les opérations psychologiques, et nous avons pris en charge certains projets de reconstruction, prenant ainsi le rôle de l’Équipe

provinciale de reconstruction et de coopération civilo-militaire. Le temps du simple soldat est révolu. Un soldat canadien, peu importe son grade, doit utiliser sa tête autant que son arme et les membres de notre peloton de la compagnie A en sont un parfait exemple. Finalement, il ne faut pas omettre de mentionner l’expérience individuelle que chaque soldat vit dans ce pays à travers la mission. Bien que l’Afghanistan soit très différent du Québec dans ses traditions et son mode de vie, les hommes resteront des hommes peu importe leur provenance.

Province de Kandahar, Afghanistan; 18 août 2009 — Petites filles afghanes. - Photo : cplc B. Richard

Nous avons souvent été témoin de scènes où des mères et leurs enfants jouaient dans un parc, des amis discutaient autour d’un thé, un père et son fils lançaient des pierres dans un wadi... Peut-être ne sommesnous pas si différents d’eux après tout.

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7 octobre 2009 / Adsum / Page 25

La force d’une famille Par le capitaine Yan Philip Côté-Baribeau Groupement tactique, 2e Bataillon du Royal 22e Régiment

Je ne savais pas trop comment écrire cet article sur la mission de notre détachement à Kandahar, attaché à la compagnie A du Groupement tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment (GT 2 R22eR) depuis le mois d’avril jusqu’en novembre 2009. D’habitude, nous parlons de bilan, de mission accomplie et surtout du fait que nous avons hâte de retourner à la maison près de nos familles. J’avais envie plutôt de parler de l’esprit de famille que nous avons créé, qui restera marqué dans nos mémoires autant que tous les combats, missions de tir ou engagements auxquels nous avons participé. C’est durant ces événements que j’ai découvert à quel point nous sommes devenus frères et sœurs. Après avoir franchi l’étape de la nervosité –devant la première «mission de tir troupe» ou les premières patrouilles de combat– et de la peur de la réaction devant le premier contact ennemi, nous sommes devenus d’ardents combattants. Des combattants qui ont une confiance sans égale en leurs capacités d’appuyer la compagnie avec de l’artillerie, des avions ou des hélicoptères, la plupart du temps à moins de 200 mètres de leur position. Je me souviendrai toujours du premier défi auquel le détachement a fait face, celui d’apprendre à se connaître et à fonctionner comme une équipe solide. Pas toujours facile de trouver la recette parfaite pour se comprendre.

Durant les premières patrouilles, nous cherchions une façon de cacher à l’autre qu’on souffrait de la chaleur et de la pesanteur de notre attirail. Nous commencions à nous apprivoiser et nous ne pouvions en aucun temps montrer un signe de faiblesse! À 50 degrés Celcius sous un soleil de plomb, nous avancions tranquillement en ayant l’impression, dans nos têtes, que nous étions plus des ânes que des combattants. Cependant, nous avons rapidement compris que tout le monde était« sur le même chameau» (puisqu’ici les bateaux sont rares!). Tous seront d’accord pour dire que l’armée est une grande famille. Je peux affirmer que chaque membre du détachement fait partie d’une vraie famille, celle des confrères d’armes. Ce que le détachement a vécu ressemble probablement à ce que plusieurs sections, pelotons et compagnies ont vécu. Nous sommes passés au travers des embûches et des contacts les uns après les autres en sachant que la personne qui nous suivait était là pour nous en tout temps. Je ne connais pas de sentiment plus fort que celui d’avoir une confiance totale envers quelqu’un pour protéger notre vie. J’ai pu observer à quel point l’équipe de combat de la compagnie A était également devenue une famille. Des hommes et des femmes ont risqué leur vie pour les autres, jour après jour pour que la compagnie A prenne d’assaut, neutralise et nettoie les positions insurgées tout en protégeant la population afghane. J’ai pu voir les sourires d’enfants jouant près des patrouilles de la compagnie, ce

Le capitaine Yan-Philip Côté-Baribeau ajuste le tir des obusiers M777 de 155 mm. Son détachement est présent lors de toutes les opérations de la compagnie A du GT 2 R22eR. La puissance de feu de l’artillerie est un atout précieux lors des contacts avec les insurgés talibans dans la province de Kandahar.

qui nous prouve que nous avons fait la différence. La population qui se montrait au début hésitante envers nous, vit maintenant parmi nous, travaille avec nous et nous aide quotidiennement à repousser la menace des talibans. Avec eux, nous sommes devenus une sorte de famille qui a le même but, nous protéger. Nous en sommes plus qu’à quelques semaines de notre retour de mission, et les membres de notre détachement auront dans leur mémoire chaque instant passé ici en Afghanistan. Lorsque je vais retrou-

ver ma famille, je vais sans aucun doute être l’un des hommes les plus heureux sur terre, et quand la lumière se fermera pour aller dormir, je ne pourrai m’empêcher d’avoir une pensée pour la famille avec laquelle j’ai vécu les moments les plus intenses de ma vie. Je n’ai qu’une dernière phrase à dire à mon détachement : «COME ON!» Le capitaine Yan-Philip Côté-Baribeau sert au sein de la compagnie A du GT 2 R22eR à titre d’officier observateur avancé.

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Petit train porteur d’un message va loin Par Philippe Brassard Journal Adsum Grand passionné de trains miniatures, Ronald Pelletier a souhaité honorer tous les militaires canadiens en peinturant sa nouvelle locomotive aux couleurs de l’Armée de terre. Celle-ci servira à promener des centaines de personnes lors de l’exposition annuelle de la Société de modélisme ferroviaire de Québec (SMFQ), du 10 au 12 octobre. «Je voulais poser un geste en l’honneur de mon voisin, le soldat Louis Lepage du 2 e Bataillon du Royal 22e Régiment, qui revient le 5 octobre de Kandahar, et pour tous ceux qui sont là-bas avec lui. Je suis moi-même un ancien militaire. Mon père, dont je garde beaucoup de souvenirs, l’a été également et a fait la guerre. Bref, je cherchais un moyen d’honorer tous les militaires, anciens et présents», explique M. Pelletier, qui a servi 12 ans dans la police militaire, avant de quitter en 1974. Membre de la SMFQ depuis 1986, M. Pelletier avait récemment fait l’acquisition d’une locomotive électrique à l’échelle 1/8, pour remplacer son ancienne. Le seul hic: elle n’était pas peinturée. C’est ainsi qu’il a décidé de marier sa passion avec un message d’appui. Armé d’un pinceau, il l’a peinturé couleur camouflage, en plus d’y apposer des autocollants «Appuyons nos troupes». En conséquence, lors de l’exposition annuelle de la SMFQ, les visiteurs pourront se laisser transporter par la locomotive de M. Pelletier, qui parcourra une voie ferrée extérieure de

520 mètres de longueur bâtie par le club. Sans aucun doute, les enfants seront particulièrement intrigués par l’apparence de son train, et M. Pelletier promet de leur expliquer les raisons. Cette activité familiale, qui accueille plus de 2500 visiteurs certaines années, aura lieu au bâtiment situé près de la gare de train de Sainte-Foy. PETITS TRAINS, GRANDE PASSION Active depuis 1965, la SMFQ est une véritable mine d’or. Les membres du club investissent des milliers d’heures de travail pour créer d’imposantes maquettes au réalisme surprenant, utilisant quatre échelles différentes de trains, allant de 1/160 à 1/8. Des petites planches de bois qui composent la structure d’un pont, en passant par les outils manœuvrés par les personnages dans une scierie, jusqu’aux champs de blé d’Inde, tout est fait à la main dans les moindres détails. Comment attrape-t-on cette piqûre du modélisme ferroviaire? «Je suis né au NouveauBrunswick. Mon père travaillait au bureau de poste, et on y demeurait. Dans ces annéeslà, on allait chercher la malle à la gare; j’ai donc attrapé la piqûre des trains quand j’étais tout petit bonhomme. À sept ans, j’ai eu un petit train électrique», raconte M. Pelletier. «Une fois marié, dans les années 60, j’ai fait mon premier réseau électrique et tranquillement, j’ai commencé à l’agrandir. À l’Expo-Québec dans les années 80, j’ai fait connaissance du club : c’est là que j’ai vraiment embarqué», indique le retraité, qui consacre en moyenne trois jours par semaine à sa grande passion.

CHRONIQUE LECTURE

QUÉBEC, VILLE ASSIÉGÉE, 1759-1760 En 1609, Français et Amérindiens de la vallée du Saint-Laurent concrétisent leur première alliance militaire. Pendant 150 ans, les conflits sont nombreux entre la Nouvelle-France et les Treize Colonies britanniques. C’est en 1759 que ces dernières, appuyées par un puissant effort militaire déployé par l’Angleterre, tentent un ultime assaut contre Québec. Plus d’une cinquantaine d’acteurs et de témoins ont laissé des écrits des événements de 1759 et 1760. Regroupés sous forme d’une chronologie, ces documents permettent de revivre les horreurs d’une guerre et de prendre acte du TITRE : Québec, ville assiégée, 1759-1760 courage des uns et des atrocités commises par les TEXTE : Jacques Lacoursière et Hélène Quimper autres. Il en résulte un livre, Québec, ville assiégée, ÉDITEUR : Éditions Septentrion 1759-1760; véritable ouvrage de référence pour l’étude INFORMATIONS TECHNIQUES : des décisions et des stratégies utilisées de part et 269 pages, 20,4 x 25,2 cm, couverture souple d’autre. Mise en garde : une bonne proportion des ISBN 978-2-89448-581-1 24,95$ écrits sont en anglais dans l’ouvrage.

Ronald Pelletier dirige sa locomotive sur une voie ferrée extérieure aménagée tout autour des locaux de la Société de modélisme ferroviaire de Québec (SMFQ), près de la gare de trains de Sainte-Foy. Représentant un modèle utilisé au Canada dans les années 60-70, cette locomotive de deux mètres fonctionne avec quatre batteries, peut atteindre les 15 kilomètres à l’heure environ et peut tirer quatre adultes sur un wagon. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

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7 octobre 2009 / Adsum / Page 27

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CROISIÈRE D’UN MARIN D’EAU DOUCE

La mer, c’est à babord ou à tribord? Par Daniel Rancourt Journal Servir

Le NCSM Ville de Québec a entrepris une mission de recrutement d’un mois dans les Grands Lacs et la voie maritime du Saint-Laurent. Le navire s’est arrêté dans une douzaine de villes en Ontario et au Québec et nous avons été invités à une «croisière» entre Montréal et Trois-Rivières à bord du navire de Sa Majesté. La Marine cherche à recruter du personnel pour combler des postes dans des métiers spécialisés comme ingénieur en mécanique navale, ingénieur des systèmes de combat naval, ingénieurmécanicien, communicateur naval, électronicien, technicien d’armement naval et opérateur de sonar. «La Marine offre des métiers techniques intéressants pour des personnes en réorientation de carrière ou en recherche d’emplois. Près de 20 000 personnes ont visité le navire lors de nos escales», explique le matelot-chef Julie Arvisais du Centre de recrutement de Québec. UNE GRANDE FAMILLE DANS UNE PETITE MAISON

Page 28 / Adsum / 7 octobre 2009

Le NCSM Ville de Québec est un vaisseau de guerre de classe Halifax : d’une longueur de 134 mètres, il fait 16,4 m de large et compte sept étages de coursives parcourues de fils et de tuyaux de toutes sortes. Radars, sonars, torpilles, missiles, système de leurres, brouilleur d’ondes, système de guerre électronique, le Ville de Québec est équipé d’équipements à la fine pointe de la technologie. L’équipage compte 225 membres, tous grades confondus, qui sont des travailleurs de la mer multitâches. Car à bord d’un navire, en plus de son métier, tous les matelots ont des fonctions diversifiées et doivent savoir prodiguer les premiers soins, combattre un incendie, faire la maintenance, etc. La vie en mer demande de l’organisation et de la discipline. La formation d’un marin commence avec un cours de quatre à six semaines sur l’art de vivre sur un bateau. «Il faut savoir où tout se trouve, les outils, les médicaments, etc., tout doit être à sa place, propre et prêt à être utilisé. Il faut savoir s’orienter (car c’est tout un labyrinthe que les entrailles d’un navire de guerre) et on doit savoir économiser ses pas», mentionne le matelot-chef Arvisais. «Notre bateau, c’est un peu comme notre maison, notre home, explique un marin. Et comme pour une maison, il y a toujours quelque chose à faire, à réparer, à entretenir…» Pour un autre, «un navire de guerre est sans doute un des endroits les plus sécuritaires sur Terre actuellement».

Les liens entre les membres d’équipage sont comme ceux d’une grande famille dans une petite maison : difficile de s’isoler, pas d’endroit où se retirer. Quand il y en a un qui a le rhume, les 224 autres l’ont à leur tour! «La vie à bord d’un bateau, tu aimes ça ou tu n’aimes pas ça. Moi j’aime ça», conclut le maître de 2 e classe Danny Lebrasseur en arrivant à Trois-Rivières. On amorce le retour à Saint-Jean-surRichelieu par voie terrestre et j’entends à la radio de l’auto Michel Rivard chanter : «Je voudrais voir la mer…» La mer, c’est à babord ou à tribord?

Le matelot de 1re classe Craig Baker à la barre du Ville de Québec. - Photo : Servir

LES MÉTIERS DE LA MER

Le matelot de 1re classe Craig Baker est originaire d’East Jeddore, une communauté de pêcheurs près d’Halifax (Nouvelle-Écosse). Après des études à l’Institut maritime de l’université Memorial à Saint-Jean (Terre-Neuve), il est devenu technicien des communications navales à bord du Ville de Québec et est responsable des systèmes de communications par satellite, par radio UHF, VHF, HF, etc. «J’ai toujours été intéressé par l’électronique. Et les plus beaux défis, c’est lorsqu’on est confronté à un nouveau problème, un cas qu’on n’a jamais vu auparavant. Les qualités requises pour ce travail sont évidemment de bonnes connaissances techniques, une bonne compréhension des systèmes, mais surtout le “gros bon sens”. Et aimer la mer et naviguer.» Le matelot de 1re classe Baker a vu l’Espagne, les îles grecques, les Seychelles, etc. «C’est un bon travail. La paie est bonne, les avantages sociaux sont intéressants, et j’aime le mode de vie de la Marine.» Pour sa part, le matelot-chef Landry de Shippagan (Nouveau-Brunswick) est technicien d’armes navales à bord du Ville de Québec. Il a suivi une formation de technicien en électromécanique de l’Institut maritime de l’université Memorial à Saint-Jean (Terre-Neuve). Cette formation comprend des cours d’électricité, d’électronique, d’hydraulique, de mécanique, de science des matériaux, etc. «J’adore ce que je fais. Il faut aimer la mécanique et le travail manuel, et puis, ce n’est jamais la même chose. On a des quarts de travail 7-5-5-7 : on travaille 7 heures, repos de 5 heures, travail de 5 heures et repos de 7 heures. On fait de longues heures, mais il y a toujours quelque chose à faire. On ne s’ennuie pas. Les conditions de travail sont très bonnes, et la vie à bord du bâtiment est comme celle d’une grande famille.» Don de Dieu feray valoir (la devise du NCSM Ville de Québec)

Le maître de 2e classe Danny Lebrasseur de Sept-Îles a participé à 123 missions d’arraisonnement dans le Golfe persique. - Photo : Servir

De longues coursives parcourues de fils et de tuyaux de toutes sortes. - Photo : cpl JS MacKay, Imagerie – Saint-Jean

Ensemble pour bénir nos militaires et leurs familles Une soirée de prière s’est tenue le 23 septembre à la Garnison Valcartier pour honorer et soutenir dans la prière les soldats, les aumôniers, les officiers et leurs familles. Plus de 110 personnes étaient présentes pour prier et écouter des témoignages très touchants. Les témoignages du padré Harold Ristau de retour d’Afghanistan, de Christine Holleran, épouse de militaire présent sur le front, et du padré Albert Harper, nous ont éclairés sur les vrais besoins de cette population durement touchée ces derniers temps. Environ une trentaine de militaires de Valcartier sont décédés sur le front depuis le début des opérations, sans parler des nombreux blessés, physiquement ou psychologiquement.

Nous avons été profondément bénis de pouvoir bénir ainsi ces hommes et ces femmes dont nous ne pouvons qu’imaginer le stress et les défis auxquels ils sont confrontés jour après jour, heure après heure. Comme le padré Harper nous l’a rappelé en terminant, pas question de se contenter de prier pour eux quelques moments. Nous nous devons de les porter dans nos cœurs tout au long de leur engagement sur le front. Cette soirée était organisée par la Fraternité évangélique de la région de Québec conjointement avec la chapelle St-Alban (P) de la Garnison Valcartier. À Dieu seul soit toute la gloire!

Le padré Harold Ristau livre un témoignage. À son côté, se trouve le pasteur Serge Roy de l’Église Alliance missionnaire chrétienne Lévis.

L’artiste McBiggest lance un vidéoclip d’appui aux troupes Par Philippe Brassard Journal Adsum

L’artiste multidisciplinaire et chanteur hip-hop Mathieu Bélanger, dit «McBiggest», a lancé le 10 septembre un vidéoclip pour appuyer les militaires canadiens en Afghanistan et sensibiliser les gens à leurs sacrifices. «Pour moi, l’armée, ça remonte à mon grand-père, qui a fait la Deuxième Guerre mondiale : ça a toujours été important», explique Mathieu Bélanger, qui indique avoir plusieurs amis militaires, dont le sergent Sébastien Belval et le caporal-chef Jason Lapointe, déployés en Afghanistan. Mais surtout, McBiggest a perdu un ami : le caporal-chef Charles-Philippe Michaud, décédé à Québec le 4 juillet à la suite de blessures subies à Kandahar. C’est d’ailleurs après sa mort qu’il a écrit les paroles de la

chanson du vidéoclip, intitulée «N’oubliez jamais». Disponible sur son site Internet, son vidéoclip raconte notamment la vie d’un militaire et de sa famille, abordant sans détour les difficultés de l’éloignement et les risques du métier. «Je trouve qu’il y a beaucoup de choses qui se font sur l’armée, mais qu’il n’y a jamais rien sur les militaires en tant que tel. C’est important de soutenir les militaires dans leur mission à eux», continue l’auteur-interprète. Le vidéoclip montre aussi des images de militaires canadiens en Afghanistan, obtenues auprès de la Caméra de combat des Forces canadiennes (FC). Chaque scène a été analysée par des amis dans les FC, afin que le vidéo soit le plus respectueux et réaliste possible. Tout au long du clip, McBiggest tente de raconter l’histoire sobrement. «J’ai voulu

Semaine de la prévention des incendies 2009

Le rappeur McBiggest a voulu signifier son appui aux troupes en tournant un vidéoclip, dont les paroles ont été composées à la suite de la mort du caporal-chef Charles-Philippe Michaud, décédé le 4 juillet de blessures subies en Afghanistan. - Photo : Courtoisie

détourner l’attention de moi le plus possible et d’être un peu comme un fantôme devant leur histoire», signale-t-il. «Je n’ai pas voulu profiter d’une cause. Même que c’est l’inverse : c’est la première fois que je me fais si peu voir avec un de mes clips», avoue-t-il. Reste qu’il pense avoir adopté le ton approprié pour faire passer son message. L’artiste de Lévis évolue sur la scène hiphop depuis plus de dix ans, mais il n’est pas reconnu pour traiter de sujets aussi

sérieux. De manière générale, McBiggest penche vers la parodie et l’absurde. En entrevue à Musique Plus, on l’avait toutefois mis au défi de faire quelque chose de vraiment sérieux; c’est pourquoi il a choisi de traiter des militaires. Il veut d’ailleurs diffuser son vidéoclip sur le nouveau site Web de Musique Plus, afin de faire réfléchir et de susciter les réactions, surtout auprès des jeunes. «Si je sors mon clip, mais que je ne donne pas la chance de réagir, j’aurais l’impression de jeter une belle pierre à l’eau», indique le jeune artiste de 26 ans. Selon lui, les commentaires qu’il a reçus jusqu’à présent sont unanimement positifs. «Beaucoup me disent avoir eu les larmes aux yeux, que c’est vraiment réaliste», indique le rappeur. Pourtant, ce n’est pas coutumier pour lui. «D’habitude, j’ai toujours des détracteurs, mais pas cette fois-ci. Je pense que ça va avoir vraiment un bon impact», souhaite-t-il. DES PAROLES D’APPUI

Vers la fin de son vidéoclip, McBiggest a voulu lancer un message clair : «Quand un soldat meurt, n’oubliez jamais qu’il était là pour nous, n’oubliez jamais qu’il combattait loin des siens et n’oubliez jamais que ce sont des êtres humains qui méritent le respect et qui ont donné leur vie pour notre pays! N’oubliez jamais.» Pour voir le vidéoclip : www.mcbiggest.com

AVEC LE FEU, SOYEZ PRUDENT! ÉVITEZ DE VOUS BRÛLER! C’est du 4 au 10 octobre que se tiendra la Semaine de la prévention des incendies 2009 sous le thème «Chauffez sans y passer» qui veut inciter la population à adopter des comportements plus sécuritaires lors de l’utilisation des appareils de chauffage. Saviez-vous que la négligence avec les appareils de chauffage est responsable de quatre incendies sur dix à chaque année? Il s’agit de la cause la plus fréquente d’incendies de résidences au Québec. De plus, la majorité d’entre eux sont causés par un appareil de chauffage au bois. Si vous possédez un appareil de chauffage, assurez-vous d’en faire une installation conforme, une utilisation sécuritaire et un entretien régulier. Il est également important d’avoir chez vous un avertisseur de fumée ainsi qu’un avertisseur de monoxyde de carbone, de les vérifier régulièrement et de remplacer leurs piles. Vos comportements prudents réduisent les risques d’incendie. En effet, les incendies peuvent être évités dans la plupart des cas par des règles élémentaires de prudence.

Sécurisez votre maison Pendant le mois d’octobre, les Services de prévention des incendies des Garnisons Valcartier, Saint-Jean et Montréal, font la vente des produits suivants : Extincteurs portatifs de 2,5 lbs : 25 $ Extincteurs portatifs de 4 lbs : 30 $ Extincteurs portatifs de 5 lbs : 40 $ Détecteur de monoxyde de carbone : 34 $ Avertisseur de fumée photoélectrique : 29 $ Avertisseur de fumée pile 10 ANS : 29 $ Avertisseur de fumée avec éclairage de sécurité (idéal pour les escaliers!) 17 $

Voici une image tirée du vidéoclip illustrant le départ d’un militaire, qui quitte sa petite famille pour un déploiement. - Photo : Courtoisie

Pour obtenir de l’information sur la prévention des incendies ou encore faire l’acquisition d’extincteurs ou avertisseurs, n’hésitez pas à communiquer avec votre Service de prévention des Incendies : Garnison Valcartier : 418 844-5000, poste 5552 Garnison Montréal : 514 252-2777, poste 2459 Garnison Saint-Jean : 450 658-7099, poste 7350 ou 7325

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7 octobre 2009 / Adsum / Page 29

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CHRONIQUE AUTOMOBILE

Le Suzuki Grand Vitara 2009 : le vrai petit 4 X 4 Par Jean-François Ross Chroniqueur automobile Bien que l’économie tourne au ralenti, les véhicules utilitaires sport (VUS) demeurent très populaires auprès de la clientèle, plus particulièrement les VUS compacts comme le Suzuki Grand Vitara 2009. Cependant, le Suzuki Grand Vitara a beaucoup de pain sur la planche pour concurrencer le Honda CRV et le Toyota RAV4, pour ne nommer que ceux-là. Dans le but de rendre le Suzuki Grand Vitara plus attrayant, le constructeur nippon a ajouté au menu un moteur à quatre cylindres pour l’année modèle 2009. Jusqu’en 2008, ce VUS n’était pourvu que du moteur V6 de 2,7 litres qui n’était pas très nerveux, en comparaison de certains moteurs quatre cylindres de la concurrence. La grande nouveauté pour 2009 est l’addition d’un quatre cylindres de 2,4 litres à calage variable des soupapes. Ce moteur génère 166 chevaux à 6000 tours/minute et produit 162 livrespieds de couple à 4000 tours/minute; cet ajout arrive à point, considérant une hausse imminente du pétrole dans un avenir rapproché. Le V6 est un moteur de 3,2 litres qui développe 230 chevaux à 6200 tours/minute et 213 livres-pieds de couple à 3500 tours/ minute; il offre bien les performances que l’on attend d’un V6. Lorsque muni d’un quatre cylindres, les deux transmissions offertes sont une manuelle à cinq vitesses ou une

automatique à quatre rapports. Pour le V6, la seule transmission disponible est une automatique à cinq rapports. Les sièges avant et la banquette arrière procurent un agréable confort à son conducteur et à ses passagers ainsi qu’un bon dégagement pour la tête et les jambes. Seul petit point négatif pour son conducteur : l’absence d’un volant télescopique. Les commandes sont placées au bout des doigts et l’information transmise par le tableau de bord est facile à consulter. Dans l’ensemble, la visibilité est bonne dans toutes les directions, à l’exception de l’arrière, obstruée par la présence de piliers C, passablement larges. En dépit d’un hayon qui s’ouvre latéralement, d’une transmission automatique à quatre rapports pour les versions munies du quatre cylindres et d’une consommation de carburant un peu élevée; le Grand Vitara 2009 propose des capacités hors-route que la concurrence n’offre pas : son châssis rigide, son rouage 4 X 4 performant et une capacité de remorquage de 1360 kg, la plus élevée de sa catégorie pour un moteur quatre cylindres. Dans une brochette de prix variant de 25 995 $ à 32 695 $, le Suzuki Grand Vitara 2009 offre un très bon rapport qualité-prix. Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Suzuki Canada pour l’essai routier du Suzuki Grand Vitara JLX-L 2009.

FICHE TECHNIQUE Marque et modèle : Autre(s) modèle(s): Catégorie: Prix : Garanties : Moteur : Puissance ch. (kW) : Couple lb-pi (N.m) Autre(s) moteur(s) : Transmission : Autre(s) transmission(s) : Traction : Système antipatinage : Suspension : Direction : Freins : Coussins gonflables : Empattement : Poids : Capacité de remorquage : Capacité du coffre : Capacité du réservoir : Consommation :

SUZUKI GRAND VITARA JLX-L 2009 (modèle d’essai) JA, JX, JLX, JLX V6 et JLX-L V6 Véhicule utilitaire sport compact 29 995 $ (modèle d’essai) 3 ans/60 000 km, 5 ans/100 000 km L4 de 2,4 litres 166 (124) @ 6000 tr/min 162 (220) @ 4000 tr/min V6 de 3,2 litres de 230 chevaux Boîte automatique à quatre rapports Automatique à cinq rapports / Manuelle à cinq vitesses 4X4 Oui avec antidérapage Avant : indépendante à jambes de force/Arrière: indépendante à multibras À crémaillère, à assistance variable Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques ventilés (ABS) et (EBD) Frontaux, latéraux et rideaux gonflables 264,0 centimètres 1676 kg 1360 kg 680 litres (sièges relevés), 1930 litres (sièges rabaissés) 66,0 litres Ville : 11,2 l/100 km ou 25 mi/gal* Route : 8,6 l/100 km ou 33 mi/gal* Émission de CO2 : 4 800 kg/année*

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*Selon Ressources naturelles Canada

Sécurité : Avant : bon Côté : acceptable selon www.iihs.org Arrière : passable Plafond : acceptable Autres modèles concurrents : - Ford Escape - Honda CR-V - Hyundai Tucson - Jeep Patriot - Kia Sportage - Mazda Tribute - Subaru Forester - Toyota RAV4 - Volkswagen Tiguan Pour : Contre : - Habitacle confortable - Volant non télescopique - Châssis rigide - Valeur de revente? - Vrai rouage 4X4 - Hayon arrière latéral - Véhicule maniable - Consommation un peu élevée - V6 disponible - Boîte automatique à 4 rapports (4 cyl.) - Capacité hors route - Prix abordable

NOS MILITAIRES MÉRITANTS Par le capitaine Normand Tremblay et le lieutenant Julie Brouillette Respectivement J1 Cérémonial et officier d’affaires publiques, QG Secteur du Québec de la Force terrestre

Les Forces canadiennes (FC) accordent une très grande importance à la reconnaissance de ses membres qui se sont distingués dans tous les domaines de la vie militaire, qu’il s’agisse de vaillance militaire, de courage, de bravoure ou de réalisations professionnelles exceptionnelles. Dans cette parution du journal Adsum et les prochaines, une série d’articles vous présentera quelques distinctions décernées à ceux et celles qui font acte de bravoure ou d’abnégation dans l’exercice de leurs fonctions.

À tous les niveaux de la chaîne de commandement, chaque nomination fait l’objet d’une étude et d’une analyse détaillée dont le but est d’octroyer des honneurs et distinctions appropriées en fonction des réalisations ou des accomplissements. Des normes élevées ont été établies et suivent une politique nationale destinée à perpétuer les traditions et les valeurs canadiennes. L’attribution de distinctions honorifiques est une priorité du Gouvernement du Canada. Ainsi, les distinctions honorifiques du Canada sont gérées par la Chancellerie de la Résidence du Gouverneur général, qui reçoit les recommandations du Conseil privé. Par la suite, chaque distinction honorifique canadienne et ses critères sont approuvés par la Reine du Canada personnellement.

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORDRE, UNE DÉCORATION ET UNE MÉDAILLE? Les ordres reconnaissent toute une vie de réalisations remarquables et de services éminents. Au Canada, il existe cinq ordres au sein des distinctions honorifiques : l’Ordre du Canada; l’Ordre du mérite militaire; l’Ordre du mérite des corps policiers; l’Ordre royal de Victoria; et l’Ordre très vénérable de l’hôpital de Saint-Jean de Jérusalem. Les décorations reconnaissent le courage, le professionnalisme et le dévouement exceptionnel à différents niveaux. Elles se divisent en trois catégories : les décorations de la vaillance militaire; les décorations pour actes de bravoure; et les décorations pour service méritoire. Les médailles reconnaissent divers services. Elles

sont souvent attribuées à des participants qui ont servi avec distinction ou pour commémorer des événements particuliers ou souligner des anniversaires importants ou encore pour récompenser une bonne conduite et des services exemplaires sur une longue période. Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, rendezvous sur le site de Direction - Distinctions honorifiques et reconnaissance (DDHR) à l’adresse Web suivante : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhrddhr/index-fra.asp Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, rendez-vous sur le site de Direction - Distinctions honorifiques et reconnaissance (DDHR) à l’adresse Internet suivante : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhr-ddhr/index-fra.asp Références : Direction - Distinctions honorifiques et reconnaissance (DDHR) http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhr-ddhr/index-fra.asp Gouverneur général du Canada http://www.gg.ca/gg/rr/index_f.asp

Des services financiers complets aujourd’hui… pour un avenir meilleur Vu le panorama financier d’aujourd’hui, de nombreux Canadiens connaissent des temps difficiles, et les membres des Forces canadiennes (FC) ne font pas exception. Pour cette raison, il est plus pertinent que jamais de se procurer une bonne couverture d’assurance ainsi que des conseils spécialisés afin de planifier vos finances. L’objectif du counselling financier des Services financiers du RARM (SF RARM), par exemple, n’est pas uniquement d’aider les membres des FC et leurs familles qui ont besoin d’une assistance immédiate, c’est également un outil très efficace pour vous aider à déterminer où vous en êtes avec vos finances. Un simple budget peut révéler de mauvaises habitudes dans vos dépenses, qui autrement auraient pu passer inaperçues. Pour savoir combien il vous reste d’argent à la fin du mois, soustrayez de votre revenu toute dépense mensuelle fixe et variable ainsi que vos paiements au remboursement de vos dettes. Le montant restant peut servir à rembourser les dettes à taux d’intérêt élevé ou être mis de côté en prévision pour l’avenir. Chaque famille présente une situation bien spécifique; le rôle d’un conseiller financier consiste à vous aider à réaliser les objectifs financiers propres à vos circonstances. De légers changement dans votre style de vie, tel que réduire vos sorties au restaurant, ou vous passer de votre Latte du matin, peuvent représenter des économies importantes au bout du compte – l’achat d’un seul café par jour peut signifier près de 45 $ par mois, soit 540 $ par an! Vous pouvez aussi économiser en passant vos finances au peigne fin; essayez d’obtenir de meilleurs tarifs pour vos forfaits de téléphone résidentiel, cellulaire, câble et services Internet.

Le conseiller financier des SF RARM met toute son expérience et son expertise à votre disposition afin de vous éclairer quant à cette situation particulière que vous et votre famille venez de traverser. Il peut également être d’un grand secours en offrant une orientation et des conseils constructifs sur le meilleur usage d’un supplément de revenu, telles les allocations pour le déploiement d’un membre des FC, en établissant un régime de prélèvement automatique, permettant à la famille d’économiser pour faire face aux dépenses imprévues. Le conseiller financier a également accès aux prêts et subventions de la Caisse d’assistance au personnel des Forces canadiennes (CAPFC). Les critères d’admissibilité de base sont énoncés au www.sisip.com. Dans des cas plus sérieux, où il est question d’un prêt plus élevé, le membre des FC peut présenter une demande auprès de la CAPFC avec l’aide d’un conseiller. Ces demandes sont examinées au cas par cas. Que vous ayez besoin de souscrire une assurance vie temporaire, d’élargir votre couverture pour mieux répondre à vos besoins, d’établir un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou un REER, d’obtenir des conseils pour composer un portefeuille de placements ou dresser un plan et un budget familial avec votre conjoint, songez à demander les conseils et l’assistance d’un conseiller financier des SF RARM, d’un planificateur financier agréé (CFP ou Pl. fin.) ou d’un représentant en assurance agréé. Leur équipe de professionnels dévoués travaillent de concert avec vous pour vous aider à réaliser l’ensemble de vos objectifs financiers, et assurer votre bien-être financier et celui de votre famille. Cet article est publié à titre informatif et représente uniquement l’opinion de l’auteur.

La Seconde Guerre mondiale Par Florent Tremblay, CD, PhD Collaboration spéciale Alors que le Canada tout entier se prépare pour la célébration du jour du Souvenir, l’occasion est tout indiquée de souligner la présence et l’importance de nos Anciens Combattants canadiens qui se portèrent au secours de l’Europe. Mesdames et Messieurs les Vétérans, nous voulons vous rendre HOMMAGE. Trois articles, incluant celui-ci qui est le premier, seront publiés dans le journal Adsum pour dire notre reconnaissance à ceux et celles qui firent du Canada, le représentant le plus respecté de la paix dans le monde : 1. les combattants de 1939-45 en Europe; 2. les combattants de 1950-53 en Corée; 3. les gardiens de la paix, de 1956 à maintenant. Avouons-le avec humilité, c’est vrai qu’il y a certains de nos concitoyens qui se sont cachés; ils n’ont pas voulu aller combattre à l’étranger. Mais il faut du même coup noter que, d’après les statistiques officielles du Canada, 20% de tous les combattants d’alors étaient constitués de Canadiens français. C’est de ceux-ci que nous allons parler, de ceux qui sont allés combattre. Et, c’est à vous, Messieurs les survivants, que je m’adresse d’abord. - À la fin de l’été 41, éclata la Bataille de l’Angleterre, pendant laquelle, les artilleurs du 4e Régiment d’artillerie légère, appelé le 4e Medium et les aviateurs de l’Escadron 425 Alouette, tous de bons Canadiens français, combattirent vaillamment l’envahisseur allemand. Et l’Angleterre ne tomba jamais aux mains de l’ennemi. - Février 1942 rappelle à certains de nos Vétérans le début de la Bataille de l’Atlantique, où les sous-marins allemands non seulement torpillèrent nos navires de ravitaillement, loin en pleine mer, mais attaquèrent notre marine marchande jusque sur les côtes du golfe du Saint-Laurent et jusqu’à l’embouchure de la rivière Saguenay. - Le printemps de 1942 fut marqué par le Débarquement raté de Dieppe où les Canadiens représentaient 90% des forces d’assaut. Le Canada comptait près de 5000 soldats dans cette opération, dont les Fusiliers Mont-Royal. Exactement 907 hommes furent tués en mettant le pied sur la grève et plus de 2000 furent faits prisonniers et subirent l’épreuve de 33 mois passés dans les camps de concentration allemands. La raison que présentèrent nos chefs militaires d’alors pour

- La fin du même été 1944 amena l’Opération nettoyage des ports de la Manche et la montée glorieuse des nôtres en Belgique et en Hollande. Il n’y a pas si longtemps, certains de nos vétérans sont retournés sur ces lieux. Il fallait voir le visage de tous ces Hollandais et Hollandaises venus expressément vous remercier et vous embrasser; vous leur aviez redonné la vie! - Enfin, ce fut le mois de mai 1945, la reddition des Nazis, le jour de l’Armistice, celui de la victoire des alliés! Toutes les cloches du monde occidental sonnèrent la victoire. Mesdames et Messieurs les vétérans, c’était Convoi canadien prêt à quitter Halifax en 1942. (PA-112993).

cet échec fut qu’il servit de préparation au raid de 1944! Belle excuse. - Au printemps de 1943 s’amorça la Campagne d’Italie que vécurent bravement nos gars du R22eR à Ortona, à la Casa Berardi avec la médaille Victoria octroyée à notre valeureux capitaine Triquet. Ce fut ensuite la prise de Monte Casino. Oui, mais, au prix de quelles épreuves! Imaginez, un mois complet, celui de décembre 43, passé tout entier dans les tranchées détrempées, 24 heures sur 24! Merci à vous, survivants de cet enfer! - Juin 1944 s’appela Jour J avec le Débarquement de Normandie : un succès! À l’intérieur des forces britanniques, à Juno Beach, les Canadiens prirent pied en entre-

Cimetière canadien près de Vimy. (PA-001371)

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LE LIQUIDATEUR Liquider une succession est une expérience qui peut vite se transformer en cauchemar si vous n’êtes pas suffisamment préparé. De plus le liquidateur devra donner suite aux volontés du défunt, que cela plaise ou non à son entourage. Si le liquidateur a besoin de conseils, il ne devrait pas hésiter à consulter un professionnel à chaque étape de la succession car certaines décisions peuvent entraînées des conséquences fiscales et civiles lourdes. En effet, le liquidateur peut être tenu responsable des dommages causés aux héritiers si ces derniers font la preuve qu’il y a eu négligence dans l’accomplissement de ses fonctions. Pour plus d’informations, Ste-Catherine 875-1671 Valcartier 842-4448

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Les soldats Hector et Bertrand Viens, deux frères membres des Fusiliers Mont Royal pendant la Seconde guerre mondiale. (PA-167186)

prenant ce qui allait amener la Libération de la France. Mais d’abord, il fallut assurer la prise de Caen et de Falaise. La résistance allemande fut féroce et les pertes furent très lourdes; pas moins de 50 000 morts, tous combattants confondus! Mais la victoire finale était en vue.

Plamondon

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Sources : Souvenirs de vaillance, 3 vol., Gouvernement du Canada, Anciens Combattants, 2000. - Photos : Archives publiques du Canada

Le sergent-major Victor Gauthier escorte le premier groupe de prisonniers allemands capturés par le Régiment de Maisonneuve. (PA-153093)

Me Marl è ne

• Succession • Mandat d’inaptitude • Contrat de mariage

sur les champs de bataille européens, plus de 45 000 des nôtres avaient donné leur vie pour l’idéal de liberté qu’ils avaient entrevu. Nous nous souvenons d’eux.

VOTRE victoire. Et nous, vos camarades d’armes, vos fils et vos filles, petits-fils et petites-filles, sommes fiers de vous. Longue vie à vous. Entre1939 et 1945, plus d’un million d’hommes et de femmes, notre jeunesse d’alors, se sont enrôlés pour représenter notre pays, surtout dans l’Armée de terre, bien sûr, mais également dans la Marine et dans l’Aviation. Et, une fois la guerre terminée,

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• Testament • Procuration • Union de fait

Le soldat M.D. White du Edmonton Regiment se cache derrière le mur d’une maison italienne détruite par un obus pour surveiller la vallée en contre-bas pendant que d’autres troupes avancent vers l’attaque. (PA-141867)

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SANTÉ Pour des lunchs énergisants Le lunch? Il y a plusieurs bonnes raisons de s’y mettre! Tout d’abord, en faisant son lunch, on sait ce que l’on mange! La qualité et la quantité des aliments choisis dépendent de nous. On peut alors l’adapter en fonction de nos besoins et goûts. Manger à l’heure du dîner permet de refaire le plein d’énergie pour quelques heures. Ainsi, le lunch permet de demeurer alerte et de prévenir l’état de lassitude en après-midi. Manger à l’heure du dîner diminue l’urgence de manger en fin de journée et prévient les soupers trop copieux. Un lunch, c’est pratique! On peut le manger quand on veut, lorsque la faim se fait sentir ou lorsque notre horaire le permet. De plus, on peut le manger quasiment n’import où : à la cafétéria, sur un banc de parc, dans une salle de cours, au local étudiant. Aussi, un lunch, c’est économique! Manger au resto pour le dîner coûte facilement entre 5 et 10 $ alors qu’un bon lunch coûte moins que la moitié. UNE QUESTION D’ORGANISATION

Pas le temps de vous préparez un lunch? C’est une simple question d’organisation! Assurez-vous d’avoir des aliments-dépanneurs pour compléter rapidement votre lunch : jus de fruits, jus de tomate ou de légumes, fruits frais, séchés ou en conserve, biscottes, fromage, poudings au lait prêts à manger, noix/graines/arachides/fèves de soya rôties, etc. Lorsque vous cuisinez, cuisinez en grand! Doubler une recette prend environ le même temps de préparation et de lavage de chaudrons. Soupe, lasagne, pâté chinois, bœuf aux légumes, poulet rôti, sauté de tofu : congelez les surplus en portions individuelles. Ces portions se transformeront en délicieux lunchs. Appliquez le même principe lorsque vous préparez du riz, des pâtes, des légumes; vous en faites plus et ajoutez au surplus une boîte de saumon, des cubes de poulet ou de jambon. Un lunch vite fait et savoureux! Vous êtes en cours à l’heure du lunch? Apportez-vous des aliments que vous pourrez manger durant le cours, en attendant de pouvoir manger votre lunch. Pour cette collation, choisissez des aliments qui ne font pas de bruit lorsqu’on les mange :

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• boîte de jus • boisson de soya • fruits frais (banane, poire, clémentine, melon, etc) • fruits séchés • muffins et galette maison • barre tendre santé (enlever le papier avant!) • fromage léger • lait, lait au chocolat • smoothie

GARNITURES À SANDWICH Vous garnissez souvent votre sandwich de salami ou de tranches de bologne? Ce ne sont pas vraiment de bons choix, et ce, autant du côté santé que gustatif. Tout d’abord, les charcuteries contiennent souvent peu de protéines, étant bourrées de gras (jusqu’à 40% de gras) et d’agents de remplissage. De plus, elles contiennent beaucoup de sodium, élément que l’on consomme en général en trop grande quantité dans notre alimentation nord-américaine. De plus, elles ont souvent une teneur importante en nitrites/nitrates, des composés potentiellement cancérigènes. Pour toutes ces raisons, il est préférable d’opter pour de «vraies» viandes. Allez-y donc pour les rôtis de bœuf, de dinde, de poulet ou de porc. Ces choix sont plus protéinés et maigres que les charcuteries. Le prix est souvent un indice de la qualité et de la quantité de protéines contenues dans la viande. Vous pouvez aussi opter pour des garnitures végétariennes comme de l’hummus ou de la tartinade de tofu, sans oublier les œufs ou encore les poissons en conserve.

De plus, choisissez de préférence un pain contenant au moins 2 grammes de fibres par tranche. Trop souvent les gens choisissent leur pain en fonction de la couleur. Selon eux, plus la couleur est foncée, plus le pain est santé : erreur! La couleur brune d’un pain peut provenir d’un colorant, du caramel ou de la mélasse. De même, on pourrait croire que plus un pain contient de grains (7, 9, 12 grains), plus il est nutritif. Pas nécessairement! Il faut vraiment vérifier sur l’étiquette, car certains pains multigrains sont faits à partir de farine blanche. Ouvrez l’œil!

LES JUS Le rayon de jus de fruits propose une panoplie de produits. Il faut ouvrir l’œil et le bon pour s’assurer que ce qu’on achète est vraiment du vrai jus de fruits. Fiez-vous au terme «jus»; celui-ci désigne un produit fait de vrais fruits ou d’un concentré dilué. Dès que vous retrouvez les termes «boisson», «breuvage», «punch» ou «cocktail», vous avez affaire à un mélange d’eau, de sucre, d’essences et de colorants.

Vous pouvez opter pour différents emballages. Le «tetrapak» est particulièrement utile lorsque vous faites congeler votre jus pour vous en servir comme réfrigérant. Vous pouvez également choisir un grand format et vous préparez une portion à emporter : ce choix est beaucoup plus économique en plus d’être écologique!

LES BARRES Les barres granola sont souvent considérées à tort comme étant des choix «santé». Pourtant celles-ci sont souvent bourrées de sucre, certaines étant même composées de 40% de sucre raffiné! De plus, ces barres contiennent souvent beaucoup de gras, dont des gras trans. Lisez bien les étiquettes. Identifiez le poids de la portion et comparezen la teneur en gras et en sucre. Trop souvent, celles-ci représentent près de la moitié du poids. Par exemple, si une barre pèse 40 grammes et que l’étiquette indique 18 grammes de sucre, ceci signifie que presque la moitié de votre barre est du simple sucre.

CHOISIR LE BON PAIN Pour choisir un pain nutritif, il faut regarder la liste d’ingrédients et le tableau d’informations nutritionnelles. Optez pour ceux dont le «blé entier» est le premier ingrédient. Les mots «blé», «farine», «farine de blé», «farine blanche», «farine enrichie» ou même «farine non blanchie» signifient que ce sont toutes des farines raffinées, c’est-à-dire dépouillées du son et du germe nourrissants. La farine entière devrait être la seule farine utilisée.

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Certains pensent que sauter le lunch leur aidera à perdre du poids. Erreur! Sauter un repas n’est jamais avantageux. En fin d’après-midi, la faim devient insupportable et les aliments à faible valeur nutritive exercent alors sur nous un attrait irrésistible. Et cela, sans parler du manque

d’énergie et de concentration que le fait de ne pas dîner entraîne! De plus, on pourrait être tenté de se servir une portion (souvent trop) généreuse au souper pour combler notre appétit vorace, ce qui ne calmera pas nécessairement les fringales de fin de soirée.

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IDÉES DE LUNCHS BRANCHÉS Garnitures express à sandwich • Œuf + relish + échalote hachée • Thon + pomme râpée + poudre de cari + mayonnaise légère • Rôti de bœuf + emmenthal + luzerne + moutarde • Jambon haché + ananas broyé + poivron haché + mayonnaise légère • Poulet en dés + mangues en dés + poivron haché + salsa • Pois chiches écrasés + ketchup aux fruits + oignon haché fin • Saumon + ricotta + concombre en dés + ciboulette ou échalote hachée • Avocat écrasé + crevettes + jus de citron + coriandre • Poulet en dés + ricotta + poivrons rôtis hachés • Poulet en dés + raisins secs + yogourt nature • Tranche de rôti de dinde + tranches de pomme + fromage cheddar • Haricots blancs écrasés + coriandre + jus de citron + ail hachée

Salades rapido-presto • Laitue frisée + poulet en lanières + carotte râpée + amandes effilées + vinaigrette (huile + miel + vinaigre de vin blanc) • Tomate en quartiers + concombre en tranches + feta en dés + oignon rouge en rondelles + vinaigrette (huile d’olive + jus de citron + ail hachée + origan) • Laitue romaine + jambon en cubes + poivron +

sauce à salade légère (15 ml de yogourt nature + 15 ml de mayonnaise + 1 ml de moutarde de Dijon) • Pomme en dés + saumon en conserve + céleri haché + noix de Grenoble + vinaigrette au sirop d’érable ( huile + jus de citron + sirop d’érable + ail hachée) • Thon pâle en conserve + haricots blancs + poivron haché + oignon haché + vinaigrette • Légumineuses mélangées + maïs en grains + poivron haché + vinaigrette • Riz + saumon + concombre en dés échalote hachée + vinaigrette • Épinards + fromage en cubes + clémentines + oignon + vinaigrette à l’orange ( jus d’orange + huile + sauce soya + ail hachée) • Brocoli + feta en dés + raisins secs + graines de tournesol + oignon + mayonnaise légère • Couscous + pois chiches + tomate en dés + poivron en dés

Lunchs en pièces détachées • Petite boîte de poisson (thon, saumon, sardines) déjà assaisonné + mini-pitas + concombre + yogourt + jus d’ananas • Salade de légumineuses en conserve + morceaux de poivrons + fromage + muffin maison + jus de pomme • Fromage cottage + pomme + noix + craquelins + jus de tomate • Pita + hummus + crudités + lait + cantaloup • Jambon en tranches + fromage + bagel + jus de légumes + poire

IMPULSIF? VIOLENT?

Le groupe de gestion des émotions est là pour vous Par Huguette Blouin et Denise Théberge Travailleuses sociales, Centre de santé Valcartier

d’habiletés de communication, sans violence, et de résolution de conflits.

Le groupe de gestion des émotions offert par le Programme de santé mentale générale du Centre de santé Valcartier s’adresse à une clientèle aux prises avec un problème d’impulsivité ou de violence, dirigée contre soi ou autrui. Formé de neuf participants et de deux animateurs, le groupe se rencontre durant trois heures chaque semaine pendant 15 semaines. Dans une atmosphère amicale et chaleureuse, les participants apprennent à développer les acquis nécessaires pour mieux gérer leurs émotions au moyen d’échanges, d’expérimentations et d’outils visuels. Le groupe de gestion des émotions effectue un travail de conscientisation et de sensibilisation à la violence conjugale et familiale. Favorisant l’entraide entre les participants, il permet de briser leur isolement grâce au partage d’expériences semblables. Ainsi, chacun devient pour l’autre une ressource importante puisque c’est ensemble qu’ils recherchent des solutions à leurs difficultés. La croissance et la thérapie sont également au cœur des rencontres qui visent à changer les comportements inappropriés. Le but visé est d’abord l’arrêt d’agir impulsif ou violent et ensuite le développement

LE POUVOIR VÉRITABLE : L’AFFIRMATION DE SOI

Les comportements impulsifs ou violents sont souvent perçus comme une manifestation de pouvoir. Cependant, dans les relations affectives, ce pouvoir, obtenu par la force ou l’intimidation, a un prix. Il cache un sentiment de vulnérabilité et d’impuissance, car le pouvoir véritable réside dans l’affirmation de soi. Au cours de leur démarche, les participants apprennent à sortir de leur impuissance et à retrouver du pouvoir sur euxmêmes, au lieu d’exercer un pouvoir contraignant sur les autres, afin d’obtenir une réponse à leurs attentes et à leurs besoins. Ils en retirent alors un sentiment de fierté qui contribue à augmenter l’estime de soi et la confiance en soi. Afin d’atteindre ce but, les participants réalisent des apprentissages à trois niveaux : ouverture à soi, à l’autre et à l’environnement. L’ouverture à soi se réalise par la découverte de ses points repères personnels et concrets qui, comme une boussole, les guideront pour sortir des situations de tensions et de conflits, et retrouver un certain niveau de bien-être. Comme nous ne vivons pas sur une île déserte, l’ouverture à autrui et à l’environ-

nement est très importante. C’est d’ailleurs dans nos interactions au sein du couple, de la famille, du travail et de la vie sociale que nous apprenons à nous connaître et à grandir. En effet, nous évoluons à partir des ajustements que nous devons faire, pour assumer nos responsabilités dans les différentes sphères de notre vie et maintenir des relations satisfaisantes.

Les participants apprennent à sortir de leur impuissance et à retrouver du pouvoir sur eux-mêmes, au lieu d’exercer un pouvoir contraignant sur les autres.

Pour intégrer un groupe de gestion des émotions, vous devez soit être référé par votre médecin traitant, soit prendre rendez-vous à l’accueil du CSV en santé mentale, en composant le 418 8445000, poste 5802, où une infirmière évaluera votre demande.

QU’EST-CE QUE LE PROGRAMME DE SANTÉ MENTALE? Le Programme de santé mentale générale du Centre de santé Valcartier compte sur une équipe multidisciplinaire formée d’un conseiller psychospirituel, de conseillers en toxicomanie, d’infirmières en santé mentale, de psychiatres, de psychologues et de travailleurs sociaux. Des services d’évaluation, de traitement et d’orientation sont offerts à la clientèle militaire. Des suivis de groupe sont effectués tels que : groupe de gestion des émotions, groupe du sommeil, groupe en toxicomanie et module de traitement des troubles relationnels (MTTR).

Connaissez-vous la salle de documentation du CSS? ou améliorer votre niveau de scolarité, le CSS est disposé à vous assister dans votre

Par Andréanne Dubé Agente à l’éducation du CSS Valcartier Depuis sa création, le Centre de soutien au soldat (CSS) n’a cessé de s’adapter pour répondre aux besoins évolutifs de sa clientèle. Le Centre a à cœur d’offrir à sa clientèle militaire des occasions de perfectionnement et de formation tout au long de la carrière. La salle de documentation constitue l’un des services mis à votre disposition. Vous y trouverez les publications les plus récentes de tous les établissements scolaires accessibles dans la région, qu’il s’agisse du niveau secondaire, collégial ou universitaire. Notre salle de documentation vous offre aussi de nombreux volumes concernant le développement personnel et professionnel, les outils d’orientation, la retraite, la gestion et le leadership, de beaux outils utiles à votre progression au sein des Forces. Que ce soit pour parfaire vos compétences, élargir l’expérience acquise au sein des Forces

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Les deux agentes à l’éducation, Mme Andréanne Dubé (à gauche), pour la Garnison Valcartier, et Mme Fanny Bergeron (à droite), pour la Garnison Saint-Jean.

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est le lendemain de l’Halloween, le dimanche 1er novembre!

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Remplissez le formulaire disponible sur notre site Web (www.journaladsum.com) dans la section «Concours/Appels à tous» 2) Veuillez fournir les renseignements suivants qui sont obligatoires :

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Page 34 / Adsum / 7 octobre 2009

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Bloc-note 10 octobre OPÉRATION COMPOSTAGE

Les gens pourront aller porter leurs sacs de feuilles mortes, leurs pelures d’orange, de pommes de terre ou autres produits compostables dans le bac à compost du jardin communautaire de Valcartier, le 10 octobre de 10 h à 15 h. Info : 418 844-5000, poste 8143.

16 octobre COMPÉTITION DE BABYFOOT

Une compétition de babyfoot aura lieu le 16 octobre à 19 h au Centre communautaire (bât. 93) de la garnison. Le babyfoot est du soccer sur table et il y aura différentes sortes de tables. Il s’agit d’une activité pour les jeunes âgés de 16 ans et plus. Info : 418 844-5000, poste 8143.

18 octobre BAIGNADE AVEC FILM

Une activité de baignade avec projection de film est organisée le 18 octobre de 14 h 30 à 16 h 30, au Centre des sports de la garnison. Info : 418 844-5000, poste 8143. JOURNÉE PORTES OUVERTES

La Maison communautaire HenriBergeron, située au 14, rue St-Armand à Québec, organise une journée portes ouvertes le 18 octobre de 13 h à 16 h. Les gens sont invités à aller visiter la Maison communautaire et à rencontrer les intervenants des 19 organismes à but non lucratif qui y sont locataires. Des prix de présence seront tirés et des rafraîchissements seront servis. Info : 418 842-9791.

31 octobre LEVÉE DE FONDS COSTUMÉE

Le magasin Vesto-Recyclo, géré par Aide à la communauté et services à domicile, organise une levée de fonds sous forme de soirée costumée d'Halloween avec prix de présence, le 31 octobre de 21 h à 1 h du matin, à la Maison communautaire Henri-Bergeron, au 15, boulevard des Étudiants (Loretteville). Réservez tôt votre billet au coût de 10 $. Les dons en argent sont aussi acceptés. Costume obligatoire et tirage pour les costumes les plus originaux. Info : Lucie Laperrière, au 418 842-9791

Divers NOUVEAUTÉ À LA JOUJOUTHÈQUE DU CFV

Une nouvelle activité débutera bientôt pour découvrir les jeux de la Joujouthèque du Centre de la famille Valcartier, nommée les «Jeux-di en famille», qui auront lieu les jeudis 15 octobre, 19 novembre et 17 décembre, de 13 h à 15 h. C’est l’occasion de jouer sur place, avec vos enfants. Cette période de jeu est gratuite et nul besoin de s’inscrire. L’activité se déroulera le troisième jeudi de chaque mois. Il n’est même pas nécessaire d’être membre pour y participer. Mais vous pouvez choisir de devenir membre (10 $ par année) pour emprunter des jeux pendant deux semaines, car la Joujouthèque est aussi un service de location de jeux/jouets pour tous les âges.

BIBLIOTHÈQUE COMMÉMORATIVE GÉNÉRAL-JEAN-VICTOR-ALLARD

fin septembre, s’intituleront : «La négociation d’un changement de comportement à l’aide des règles d’or» (10 mardis de 19 h à 22 h), «Subir ou choisir l’influence de mes émotions» (6 lundis de 13 h à 15 h 30 ou 6 soirs de 19 h à 21 h 30), «Comment mieux écouter et comprendre l’autre» (6 mardis de 13 h 30 à 15 h 30 ou 6 soirs de 19 h à 21 h 30), «Comment aider votre proche sans vous épuiser» (6 jeudis de 19 h à 21 h 30) et «Comment cheminer dans la foi» (6 lundis de 19 h à 21 h 30). Ils seront donnés par le psychothérapeute Gilles Gosselin et son équipe, au Centre de formation L’Aidant (2301, 1re avenue). Info : Céline, au 418 627-5058, poste 230. MARIAGE

Si vous avez un projet de mariage que vous souhaitez concrétiser, vous pouvez contacter le service administratif de l’aumônerie de la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, au 418 844-5000, poste 5473, et ce, au moins six mois à l’avance. La première rencontre dure 30 minutes, l’enquête prénuptiale, 120 minutes, et la session de préparation au mariage, une journée. Info : Mme J. Reid, au 418 8445000, poste 6380. BAPTÊME

Les parents qui souhaitent le baptême pour leur enfant doivent se présenter au service administratif de l’aumônerie, situé à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, entre 7 h 30 et 15 h 30, afin de compléter un formulaire d’inscription au moins trois mois à l’avance. Vous devez fournir une copie du certificat ou de la déclaration de naissance de l’enfant. Il n’est pas possible de réserver votre date par téléphone. Info : Mme J. Reid, au 418 844-5000, poste 6380. COMPTOIR DES AUBAINES

Le comptoir des aubaines de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier, situé au sous-sol de l’église (2, rue Jolicoeur) sera ouvert les samedis 10, 17 et 24 octobre de 13 h 30 à 16 h, le samedi 31 octobre de 9 h à 16 h et le dimanche 1 er novembre de 9 h à 13 h.

Chaque dimanche CHAPELLE ST-ALBAN

Chaque dimanche à 9 h, il y a culte liturgique (deux fois en anglais et deux fois en français chaque mois). Ensuite, il y a culte évangélique francophone à 10 h 45. Il y a un temps de fraternité entre les deux services. Il y a une étude biblique à midi les mardis en anglais. Info : padré Harold Ristau, 418 844-5000, poste 7966.

Vous aimeriez vivre des relations plus vraies ou plus agréables? L’association sans but lucratif L’Aidant propose cet automne des cours de formation en relation humaine. Ces cours, qui commencent

NOS NOUVEAUTÉS EN FRANÇAIS

Duma Key: roman / Stephen King - Réussissez par l’auto coaching / Gilles Azzopardi - Le labyrinthe de Jean-Michel : mon fils autiste de la maternelle à l’université / Rosanne Aubé - Lotus et bouches cousues : roman / Mi Jianxiu - Les risques psychosociaux / Bénédicte Haubold - Dédé / Raymond Paquin - Qui aide qui? : une brève histoire de la solidarité internationale au Québec / Pierre Beaudet - La crise globale : on achève bien les classes moyennes, et on n’en finit pas d’enrichir les élites / Jean-Michel Quatrepoint

- EFT psychologie énergétique : le livre pour se libérer des blocages et troubles émotionnels / Sophie Merle NOS NOUVEAUTÉS EN ANGLAIS

Chief of Staff: the principal officers behind history’s great commanders (vol. 1 &2) / edited by David T. Zabecki - Kasztner’s train: the true story of Rezso Kasztner, unknown Hero of the Holocaust / Anna Porter - City of refuge: a novel / Tom Piazza - Arsenals of folly: the making of the nuclear arms race / Richard Rhodes - Three weeks to say goodbye: a novel / C.J.Box - Cy Peck, V.C.: a biography of a legendary Canadian / by Edward Peck - The hour I first believe: a novel / Wally Lamb - Keeping our cool: Canada in a warming world / Andrew Weaver - Stephen Leacock / by Margaret MacMillan - Norman Bethune / by Adrienne Clarkson

POUR EMPRUNTER DE VALCARTIER L’envoi des livres s’effectue par courrier interne. Réservez par Intranet en allant sur le site de la bibliothèque, vérifiez si les volumes recherchés sont disponibles, procédez à la réservation des documents (si vous avez votre code d’accès) ou notez l’information de base (auteur, titre et cote) et envoyez un courriel à +bibliotheque stjean@stjean. Vous pouvez également le faire par téléphone au (450) 358-7099, poste 7816. Pour obtenir votre code d’accès, composez le (450) 359-7099, poste 7509, poste 7130, ou poste 7557.

21 octobre Soumettez vos communiqués au plus tard le 9 octobre par courriel à +adsum@forces.gc.ca.

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Nous sommes à l’écoute ! Communiquez avec notre journaliste au 844-5000, poste 6656, ou envoyez un courriel à +adsum@forces.gc.ca

7 octobre 2009 / Adsum / Page 35

FORMATION EN RELATION HUMAINE

Les Boomers quitteront dans quelques années le monde du travail, mais la relève n’est pas au rendezvous. Le Québec connaîtra alors une pénurie de main d’œuvre pure laine. La solution : embaucher des immigrants. Sur les 45 221 arrivés au Québec en 2007, plus de 60% connaissaient le français et plus de 65% avaient au moins 15 ans de scolarité. En avez-vous engagé? Ah, vous craignez la réaction de vos employés. Ou les accommodements, même raisonnables. Ou vous avez simplement peur de l’inconnu. Dans Mon équipe est multicolore, mais je suis daltonien, Alain Samson bouscule les idées reçues et explique comment tirer parti de la diversité culturelle au travail. Découvrez notamment : - pourquoi une équipe multicolore ferait vraiment du bien à votre entreprise; - comment préparer vos employés à l’arrivée de collègues issus d’autres communautés; - comment accueillir et conserver des nouveaux arrivants; - comment mieux communiquer dans un milieu multiculturel; - comment gérer les demandes d’accommodements. Les immigrants n’attendent qu’une ouverture de votre part pour vous aider à atteindre de nouveaux sommets. Saurez-vous faire fi de vos préjugés et sauter sur l’occasion? (Ce volume est maintenant disponible à la bibliothèque)

Prochaine parution du Bloc-Note

MARCHÉ AUX PUCES

Le marché aux puces de la garnison, situé au Centre communautaire, ouvre ses portes les lundis de 13 h à 15 h et de 19 h à 21 h, de même que les jeudis de 13 h à 16 h.

Savoir tirer parti de la diversité culturelle au travail

SPORTS

Une saison de pêche difficile Par Philippe Brassard Journal Adsum

Les poissons ont boudé l’hameçon cet été à Valcartier. En effet, la dernière saison de pêche sur la garnison a été difficile, et Dame nature y serait pour quelque chose. «Partout, ça a été une année pourrie pour la pêche», a indiqué le sergent Martin Bilodeau, directeur de pêche au Club chasse et pêche de Valcartier. Au printemps, le sgt Bilodeau avait dispersé 13 250 truites ensemencées dans les 19 lacs ouverts à la pêche sur la garnison,

par rapport à 14 440 l’an dernier. C’est sans compter les milliers de truites sauvages qui se reproduisent naturellement dans ces lacs. Pourtant, la capture a été limitée à environ 8000 truites cette saison. C’est peu lorsqu’on compare aux 11 880 truites pêchées en 2008. Ainsi, la mauvaise température estivale qui a affligé le Québec semble avoir eu des conséquences directes sur le comportement des poissons. «L’eau de pluie amène un grand surplus de nourriture dans les lacs, et ça fait en sorte que les poissons ensemencés restent dans les fosses», a con-

staté le sergent, après avoir analysé le fond des lacs avec un sonar à poissons. «Ce fut une année un peu décevante, étant donné les conditions météo, concède le sgt Bilodeau. C’est toujours plaisant de pêcher, mais c’est mieux d’en attraper davantage.» Les truites pêchées ont également été plus petites cette année : le poids moyen a tourné autour de 145 grammes, alors qu’il était de 154 grammes en 2008. «J’explique ça par le fait que nous avons attrapé plus de truites sauvages, plus petites que les truites ensemencées», indique le directeur de pêche.

Le mois de juillet, théâtre de pluies incessantes, a été particulièrement dur : le nombre moyen de truites pêchées durant ce mois a été de seulement 0,6 truite à l’heure. Tandis qu’au début de la saison en mai, les pêcheurs en capturaient en moyenne 1,7 à l’heure. Qui plus est, même l’achalandage a souffert l’été dernier : 1500 pêcheurs ont fréquenté la base, par rapport à 1700 l’an dernier. Au club de pêche de Valcartier, 60 % des membres doivent être des militaires, employés du ministère de la Défense nationale ou des Forces canadiennes anciens ou actifs et les autres sont des civils. Par ailleurs, deux lacs de la garnison servent à la pêche quotidienne, ouverte à tous, tandis que les 17 autres sont réservés aux membres du club.

Le sergent Martin Bilodeau, directeur de pêche du Club chasse et pêche de la garnison, tient une bonne récolte de truites mouchetées, le seul poisson qui se pêche à Valcartier. «Parfois, en une heure et demie, je pouvais atteindre mon quota. Mais c’est arrivé aussi que je passe huit heures sans avoir une seul touche», a-t-il mentionné pour illustrer la difficile saison de pêche.

Les chaussures de sport : responsables sous-estimées des entorses de chevilles! Par Chantal Gendron Physiotherapeute au Centre de santé Valcartier

Les commerces spécialisés dans le sport multiplient les présentoirs de chaussures de toutes sortes. Marketing direz-vous? Peut-être un peu, mais pas totalement. Plusieurs font le choix d’une espadrille multi-sports en se disant qu’étant donné la diversité des activités sportives pratiquées dans les bataillons, vaut mieux aller dans le général. Mais c’est comme de choisir des pneus quatre saisons : pas mauvais, mais pas terribles.

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Page 36 / Adsum / 7 octobre 2009

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SPORTS Quiz sportif -

THÈME : BASEBALL

Par Bill Sheridan Collaboration spéciale

Réponses :

2. Une balle rapide qui tombe habituellement en s’approchant du marbre et déviant à droite ou à gauche. Ce lancer est le plus efficace quand il est hors de la zone de prise; le lancer se situe d’abord dans la zone de prise, puis tombe à l’extérieur, obligeant le frappeur à «poursuivre» la balle. 3. Ty Cobb avec 4 191 coups sûrs.

2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17.

Quelle équipe est considérée comme le premier club de baseball professionnel? Qu’est-ce qu’une balle rapide tombante? Décrivez ce qu’elle fait. Après Pete Rose, quel joueur a frappé le plus de coups sûrs? Qui mène pour le nombre de points produits au cours de sa carrière dans la Ligue majeure de baseball? Quelle équipe n’a pas participé aux éliminatoires pendant le plus grand nombre d’années consécutives? Quelle équipe a été tenue à l’écart des Séries mondiales pendant le plus grand nombre d’années? Combien d’équipes n’ont jamais gagné aux Séries mondiales? À quel endroit (au Canada) Larry Walker est-il né? Quel est la plus ancienne « récompense » attribuée au baseball? Quel était le surnom des Cardinals de Saint-Louis en 1934? Quel est le stade existant où la distance au champ droit est la plus courte? Quel est le stade existant où la distance au champ droit est la plus grande? Quelle a été la première équipe de la Ligue majeure à être surnommée «Bluejays»? Qui a accordé le premier coup de circuit à Babe Ruth? Dans les années 1970, quel receveur des Redsox était surnommé « Pudge »? Qui a été le premier joueur à avoir un salaire de un million de dollars par saison? Pendant combien d’années Ty Cobb a-t-il été le détenteur du record pour le nombre de coups sûrs?

18. Pour quel motif Bob Aspromonte est-il connu? 19. Des cinq premiers joueurs élus au Temple de la renommée du baseball, lequel avait obtenu le plus de voix? 20. Craig McMurtry des Braves a accordé son premier coup de circuit à ce frappeur. Qui est-il?

1. Les Red Stockings de Cincinnati

4. Hank Aaron avec 2 297 points produits, soit 80 de plus que Babe Ruth. 5. Les Expos, maintenant les Nationals. Mais nous savons tous ce qui s’est passé en 1994! 6. Les Cubs qui célébreront bientôt 101 ans sans victoire… 7. Sept équipes existantes n’ont pas gagné les Séries mondiales, mais les Giants ont déjà gagné les Séries alors qu’ils évoluaient à New York. 8. À Maple Ridge, en Colombie-Britannique. 9. Triple couronne des frappeurs 10. «Gashouse Gang». 11.Fenway Park avec 302 pi (92 m). 12. Wrigley Field avec 353 pi (107,5 m). 13. Entre 1943 et 1948, les Phillies avaient pour surnom les Bluejays. 14. Jack Warhop des Yankees de New York. 15. Carlton Fisk. 16. Nolan Ryan, en 1979. 17. Environ 61 ans.

Par Johanne Morin Coordonnatrice du conditionnement physique

Le «Mur d’honneur» de la condition physique du Centre des sports de la Garnison Valcartier vise à reconnaître les efforts des militaires et des moniteurs en conditionnement physique et sports des Programmes de soutien du personnel qui se sont distingués au courant de l’année par des performances en conditionnement physique. Les noms ainsi que les records établis sont inscrits à vie sur les différents tableaux d’honneur qui sont installés dans le hall d’entrée du Centre des sports. Tous les militaires, membres de la Force régulière ou de la Force de réserve de la Garnison Valcartier, du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, des unités hébergées, de la 35e Groupe-brigade du Canada, du CRFC et de la Réserve navale de Québec, peuvent participer aux différents défis de la condition physique.

18. Dernier ancien joueur des Dodgers de Brooklyn à quitter la Ligue majeure. 19. Ty Cobb avec 222 voix; Babe Ruth et Honus Wagner avaient obtenu 215 voix chacun, Christy Mathewson, 205 voix, et Walter Johnson, 189. 20. Barry Bonds.

CORRECTIONS Deux erreurs se sont glissées dans le quiz sportif publié le 10 septembre. * À la question 12 qui était : «Qu’a réalisé Fernando Tatis à six reprises dans la même manche?», la réponse donnée était 6 P.P. En réalité, il aurait fallu lire que Fernando Tatis a réalisé à deux reprises dans la même manche 2 grands chelmes ou 8 points produits. * La question 18 qui était «Quel lanceur a un frère jouant dans la LNH?» et la réponse donnée («Éric Gagné, dont le frère Simon Gagné joue pour les Flyers») sont toutes les deux erronées puisque les deux athlètes ne sont pas frères.

Les chaussures de sports (suite de la page 36) vous augmentez sérieusement votre risque de blessures. Le hockey-balle demande beaucoup de changements de directions et d’arrêts brusques. Ce type de chaussures n’offre aucune stabilité sur l’avant-pied, là où le poids est réparti lors d’un pivot. La semelle est molle et les côtés sont en filet! Vous risquez alors de vous tourner la cheville très facilement. Les chaussures vouées aux sports d’intérieur (badminton, hockey-balle ou basket) sont plus lourdes, plus rigides, plus antidérapantes, mais surtout plus stables puisque l’avant-pied est généralement renforcé de cuir ou d’un autre matériel plus rigide. Ces chaussures sont moins absorbantes, mais cette qualité est beaucoup moins essentielle puisqu’en changeant régulièrement de direction ou de point d’appui, on varie les impacts sur les articulations (hanches, genoux, chevilles). On ne retrouve pas les risques de blessures qu’on associe à la course à cause de ce qu’on pourrait appeler «le supplice de la goutte d’eau» : un impact régulier, toujours au même endroit. Bref, si vous voulez épargner votre corps, vous avez grand avantage à posséder des

Mur d’honneur de la condition physique

chaussures de course que vous ne portez QUE pour courir. Vous augmenterez ainsi leur longévité, car le matériau absorbant n’a qu’une durée de vie limitée (800 à 1000 km selon la qualité et votre poids). Si vous mettez vos chaussures juste pour aller à l’épicerie ou jouer au badminton, vous les «brûlez» beaucoup plus rapidement. Ces chaussures doivent être changées au moins chaque année, même si elles ont toujours l’air en bon état. Les coureurs de longues distances les changent aux trois ou quatre mois! Quant à vos chaussures de sports intérieurs, si vous ne les usez pas en râpant la semelle sur des surfaces rugueuses comme l’asphalte, vous pouvez les garder beaucoup plus longtemps. En fait, il sera temps de les changer si les semelles sont vraiment usées ou si vous avez «défoncé» l’avant-pied… En choisissant la bonne chaussure pour le bon sport, vous réduisez de façon très significative vos risques de blessures et surtout, vous évitez de détériorer un de vos principaux outils de travail : votre corps ! Il vaut bien quelques investissements…

Osez relever le défi d’avoir vous aussi votre nom sur le Mur d’honneur du Centre des sports de la Garnison Valcartier! - Photo : Johanne Morin

Vous trouverez dans les Tableaux 1 à 3 les meilleures performances enregistrées à ce jour. Vous pouvez tenter de battre un ou plusieurs records établis en tout temps en envoyant un courriel à la coordonnatrice du conditionnement physique, Johanne Morin (johanne.morin@forces.gc.ca) ou par téléphone au 418 844-5000, poste 6534. Vous pouvez également établir votre marque lors du prochain Défi du colonel commandant qui aura lieu le 9 octobre.

TABLEAU D’HONNEUR COMPÉTITION PARCOURS DE FRANCHISSEMENT D’OBSTACLES RECORDS DEPUIS 2005 COMPÉTITION MONITEURS PSP / INDIVIDUEL - 35 ans

COMPÉTITION MILITAIRE / INDIVIDUEL - 35 ans

HOMME

FEMME

Sap Poulin 5 RGC 5 min 01 sec 20

Lt Whitty 5 RGC 9 min 25 sec 75

HOMME V. Meunier Moniteur PSP 4 min 5 sec 31

Cpl Bergeron 2 R22R 12 min 35 sec 03

T. Mathis Moniteur PSP 6 min 38 sec 83

+ 35 ans Adj Lakatos 2 R22R 6 min 32 sec 22

FEMME G. Veilleux Monitrice PSP 7 min 31 sec 97

+ 35 ans

COMPÉTITION MILITAIRE / ÉQUIPE 3 HOMMES

MIXTE

1 R22R Cplc Lefebvre Sdt Thériault Sdt Paquet 5:27:86/2006

2 R22R Cpl Morin (F) Cpl Thivierge (H) Sdt Hébert (H) 7:45:44/2006

S/O

COMPÉTITION MONITEURS PSP / ÉQUIPE 3 HOMMES Moniteurs PSP P. Labrecque C. Desrochers S. Despars 8:45/2005

MIXTE Moniteurs PSP G. Veilleux (F) S. Despars (H) V. Meunier (H) 7:10/2006

TABLEAU D’HONNEUR DE LA CONDITION PHYSIQUE MILITAIRES RECORD DEPUIS 2005 DÉFI DE LA CONDITION PHYSIQUE DU CENTRE DES SPORTS CATÉGORIE EXPRES DES FC HOMME NATATION TOTAL MUS CHIN-UP 700 M Maj Lamontagne-Langlois Sdt Trudel Cplc Falardeau Cplc Falardeau Cpl Couillard 5 GBMC 12 RBC 1 R22R 1 R22R 3 R22R Sgt Taillefer 30/2006 273/2005 71/2007 165kg/2005 1 R22R 9:30/2007 FEMME

NAVETTE 20 M PUSH-UP Slt Nadeau Sdt Harvie 55 Bn S C 2 R22R 14/2006 91/2007

SIT-UP

HANG-GRIP

NAVETTE 20 M PUSH-UP SIT-UP HANG-GRIP Capt Gervais Capt Destrempes Capt Gervais Lt Troup 2 R22R 5 RALC 5 AMB C 2 R22R 10,5/2006 47/2006 69/2005 81kg/2005

TOTAL MUS CHIN-UP 700 M Lt Troup Adj Chassé 5 BN S C 5 AMB C 15/2006 174/2005

NATATION Capt Gervais 2 R22R 11:20:68/2005

DÉFI DU CCMDT DU 5 GBMC HOMME

FEMME

COURSE 5 KM PUSH-UP SIT-UP Cpl Lavoie Cpl Racine Sdt Trudel 5 RGC 2 R22R 3 R22R 15:43 80 71

CHIN-UP Cpl Racine 2 R22R 26

COURSE 5 KM PUSH-UP

S/O

SIT-UP CHIN-UP Capt Fernet Cplc Perron Capt Fernet 5 RALC 2 R22R : 56 30 5 RALC :13

CONDITION PHYSIQUE - CATÉGORIE EXPRES DES FC HOMME NAVETTE 20 M PUSH-UP V. Meunier 15,5/2006

Si vous voulez épargner votre corps, vous avez grand avantage à posséder des chaussures de course que vous ne portez QUE pour courir. - Photo : Clipart.com

F. Lalime 71/2006

SIT-UP

HANG-GRIP

M. Maheur 63/1999

D. Welman 149kg/2004

SIT-UP NAVETTE 20 M PUSH-UP N. Gosselin N. Gosselin G. Veilleux 65/2007 65/2007 13/2006

TOTAL MUS CHIN-UP 700 M NATATION 700M J-L Othis J-L Othis V. Meunier 254/2000 27/2000 10:10:59/2005

FEMME HANG-GRIP TOTAL MUS CHIN-UP 700 M NATATION 700M N. Gosselin J. Morin S. Turcotte G. Veilleux 193/2007 13/2007 92kg/2005 8:48/2004

7 octobre 2009 / Adsum / Page 37

TABLEAU D’HONNEUR DE LA CONDITION PHYSIQUE MONITEURS PSP RECORD DEPUIS 1997

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Page 38 / Adsum / 7 octobre 2009

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Page 40 / Adsum / 7 octobre 2009

Avant mars 2010

Du 30 sep. au 31 dĂŠc. 2009