VOL_39_NO_6_ADSUM_2010-09-01 by Journal Adsum

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Les futurs mentors de l’Armée afghane en exercice Pendant que les «soldats afghans» mènent l’action (en réalité des soldats canadiens jouant leur rôle), les militaires de l’Équipe de liaison et de mentorat opérationnel, l’ÉLMO, restent en arrière-plan, prêts à intervenir au besoin. Cet échange de feu a été capté lors du scénario de cordon et fouille faisant partie de l’exercice MENTORAT RAPIDE 2 qui se tenait du 14 au 27 août à Valcartier.

I ARTICLES ET PHOTOS EN PAGE 3 ET 4

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Entretien avec un soldat honoré pour avoir défendu KAF I PAGE 6 – Photo : sgt Daren Kraus, Imagerie QG FOI - Afg

Une semaine avec les Blues de St-Louis pour un fils de militaire

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7 SEPTEMBRE ENCANS DE LA LÉGION Le lancement des encans de la filiale 265 Lcol J. Charles Forbes de la Légion royale canadienne est prévu le 7 septembre. Ces encans auront lieu tous les mardis, au local de la filiale (45, rue Paquet, Loretteville) dès 19 heures. C’est l’occasion de faire de belles trouvailles. Les gens peuvent apporter leurs objets, qui seront vendus par les responsables. Bienvenue à tous. Info : 418 842-0576.

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COURSE À PIED Séance théorique et pratique de course à pied gratuite, le 8 septembre de 13 h à 15 h 30 au Centre des sports de la Garnison Valcartier. Pour 16 ans et plus. Test de vitesse aérobie maximal (VAM). Le moniteur expliquera la technique, l’utilisation des fréquences cardiaques à l’effort, et la prévention des blessures. Inscription avant le 7 septembre, 11 h. Info et inscription : 418 844-5000, 3892.

DÎNER-BÉNÉFICE DE LA LÉGION La filiale 265 Lcol J. Charles Forbes de la Légion royale canadienne tiendra son dîner-bénéfice au Mess des sergents et

MIDI-DÉTENTE Séance d’information gratuite portant sur différentes techniques de détente, animée par Simon Plante, maître Reiki, le 14 septembre de 12 h à 12 h 50, au Centre communautaire de la Garnison Valcartier. Pour 16 ans et plus. Aucune inscription requise. Info : 418 844-5000, poste 8143.

Prochaine parution :

15 septembre 2010 Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 3 septembre par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en page 8), par télécopieur au 418 844-6934 ou par courriel à : +adsum@forces.gc.ca.

10 SEPTEMBRE TOURNOI DE GOLF CENTRAIDE Le tournoi de golf Centraide sera le coup d’envoi de la campagne Centraide de la Garnison Valcartier, le 10 septembre au Centre

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adjudants de la Garnison Valcartier, le 25 septembre, dès 18 h. Activité sous la présidence d’honneur de M. Jacques Jobin, président du conseil de la Caisse Desjardins des Rivières de Québec. Billets disponibles au local de la Légion, au 45 rue Paquet, Loretteville (418 842-0576). Info : M. Yvan Cottenoir, président, au 418 842-5957.

Divers JOURNÉES DE LA CULTURE À SHANNON Le groupe «Les Fins Pinceaux» tiendra deux journées «portes ouvertes» au 61, rue Gosford à Shannon, pendant les Journées de la Culture, les 25 et 26 septembre. Venez rencontrer vos artistes locaux. Ils travailleront sur place et présenteront leurs œuvres les plus récentes. L’exposition se tiendra de 10 h à 16 h. Info : Mme Suzanne Michaud, au 418 844-1251. LIGUE LA LECHE La Ligue La Leche est une organisation à but non lucratif qui encourage une meilleure compréhension de l’allaitement et du maternage. La prochaine réunion, «Allaiter, un choix santé» aura lieu le 14 septembre, 9 h 30, à la chapelle St-Alban (150, Hodson, Garnison Valcartier). Toutes les futures mamans, les mères allaitantes, leur conjoint et leurs enfants sont invités aux rencontres gratuites qui se tiendront tous les deuxièmes mardis du mois. Les questions sont les bienvenues. Info : Élise, au 418 847-5059. BÉNÉVOLES RECHERCHÉS AU CFV L’équipe des bénévoles du Centre de la famille Valcartier (CFV) est dynamique, pleine d’idées et composée de personnes comme vous qui désirent faire connaissance avec d’autres et donner un peu d’elles-mêmes! Vous trouverez quelque chose qui vous plaira parmi les différents secteurs du CFV. Nous recherchons présentement des bénévoles pour organiser des activités et accueillir les nouveaux arrivants, décorer, organiser des fêtes familiales, faire la mise en page du journal ou de publicités, offrir du soutien en ligne pour les conjointes de militaire vivant le déploiement, et bien plus encore. Service de garde pour vos enfants offert

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gratuitement lors de votre bénévolat. Info : Chantal Thompson, responsable des bénévoles, au 418 844-6060. FORMATION EN RELATION HUMAINE L’association sans but lucratif L’Aidant propose cet automne des cours de formation en relation humaine. Ces cours sont «Comment appliquer les 13 règles d’or au quotidien» (6 mardis pm ou soirs, débutant le 21 septembre), «Subir ou choisir l’influence de mes émotions» (6 lundis pm ou soirs, débutant le 20 septembre), «Comment mieux écouter et comprendre l’autre» (6 mardis pm ou soirs, débutant le 21 septembre), «Mieux cheminer dans la foi» (6 jeudis soirs, débutant le 23 septembre), et «Animation de petits groupes» (10 mercredis soirs, débutant le 6 octobre). Donnés par le psychothérapeute Gilles Gosselin et son équipe de formateurs, au Centre de formation L’Aidant (2301, 1re avenue). Info : Céline, au 418 627-5058, poste 230. VÉLO-VILLE VALCARTIER Employés de la garnison, n’oubliez pas que vous pouvez utiliser les 20 vélos en libre-service du projet Vélo-Ville Valcartier afin d’effectuer vos déplacements en milieu de travail. En date du 25 juin, plus de 138 prêts avaient été enregistrés, au rythme de 69 par mois. L’objectif de 300 prêts pour la saison 2010 est donc en bonne voie d’être atteint et les organisateurs invitent les usagers à maintenir la cadence jusqu’à la fermeture du service, prévue autour du 15 octobre. Renseignez-vous auprès de l’accueil de votre bâtiment d’unité pour savoir si celui-ci figure parmi les 13 stations de Vélo-ville Valcartier. Info : Kathleen Côté, au 418 844-5000, poste 5053. INITIATION AU TIR Le club chasse et pêche du Centre plein air Castor organise avec la collaboration de la fondation Héritage faune, une demi-journée d’initiation au tir le 18 septembre 2010. Enseignement des règles de sécurité d’un champ de tir, de la manipulation d’armes et des principes de base du tir (respiration, détente, etc.). Douze places disponibles aux 13 ans et plus, accompagnés d’un parent (obligatoire). Info : 418 844-5000, poste 5977.

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La coopération entre les membres de l’ÉLMO et les soldats afghans a été recréée tout au long de l’exercice MENTORAT RAPIDE 2. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Vêtu de bleu, un figurant qui joue le rôle d’un officier de l’Armée nationale afghane, accompagné de son mentor canadien et d’un interprète, discute avec un chef de village lors du plateau de cordon et fouille. - Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie Grn Valcartier

Les membres de l’ÉLMO se préparent pour l’Afghanistan Pour sa part, le caporal Guillaume DupontBoisvert remarque que l’exercice a contribué à créer une cohésion au sein de l’équipe du KDK-3, qui compte plusieurs métiers. Il juge cet aspect essentiel avant le départ. «Si on a une bonne cohésion, ça se répercute à travers la compagnie de l’ANA au complet», affirme celui qui a déjà l’expérience du mentorat à Kandahar.

Par Philippe Brassard Journal Adsum

Avant de partir pour Wainwright, l’Équipe de liaison et de mentorat opérationnel (ÉLMO) a mené un exercice de montée en puissance à Valcartier, du 14 au 27 août, afin d’être prête à remplir son rôle de conseillère auprès de l’Armée nationale afghane (ANA), lors du prochain déploiement à Kandahar. Environ 233 membres de l’ÉLMO, dont la plupart proviennent du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment (3 R22eR) et de métiers de soutien, ont participé à l’exercice MENTORAT RAPIDE 2. Selon le capitaine Guy Noury, coordonnateur de l’exercice, cet entraînement n’était originellement pas prévu à Valcartier, mais en Allemagne. L’ÉLMO devait se rendre trois semaines à un centre d’entraînement de l’OTAN, pour pratiquer en campagne. Sauf qu’il y avait «des besoins criants d’instruction individuelle qui ne pouvaient qu’être comblés à Valcartier» et le temps commençait à manquer, explique le capt Noury. L’ÉLMO a donc obtenu une dérogation pour s’entraîner sur la garnison.

Lors du plateau de nettoyage d’itinéraire, des membres de l’ÉLMO ont pratiqué les premiers soins tactiques sur deux mannequins qui simulaient des blessures avec saignement. Une grande proportion d’entre eux sont qualifiés TCCC. - Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie Grn Valcartier

Plus explosif, le deuxième plateau appelé «nettoyage d’itinéraire» avait son lot d’événements imprévisibles. Une section afghane devait balayer une route de la menace d’engins explosifs improvisés (EEI), appuyée par une section de mentorat. Au menu : neutralisation d’un EEI, embuscade forçant les mentors à demander du soutien aérien par radio, explosion d’une mine cachée faisant deux blessés canadiens, ainsi que triage et premiers soins tactiques sur des mannequins simulant des blessures avec saignements. Un autre plateau mettait en scène une patrouille de présence avec des figurants ANA, dans un village où l’on «rapportait» une recrudescence d’EEI. Les mentors ont notamment pu pratiquer l’interaction avec la population, en plus d’être testés sur les règles d’engagement. Puis, les deux autres plateaux consistaient à mener un convoi sur un tracé truffé d’embûches, ainsi qu’à défendre un bâtiment avec l’ANA. BONNE PRÉPARATION Même s’il demeure impossible de recréer parfaitement la relation avec les soldats afghans, l’exercice a quand même permis aux militaires de développer leurs capacités de mentorat, constate le major Gaétan Bédard, commandant d’une équipe de 32 personnes qui sera assignée au Kandak-3 (KDK-3), dans le district d’Arghandab. «Les figurants ont très bien joué le jeu, surtout pour la traduction. Si on parlait français et que l’interprète ne traduisait pas, il n’y a rien qui se passait», commente-t-il. Avec cet exercice, le major souhaitait également que ses troupes maîtrisent davantage les premiers soins et la gestion d’un point de collecte des blessés, advenant un incident. Ceux-ci devaient aussi développer leurs capacités de détection des EEI.

1er setptembre 2010 / Adsum / Page 3

SCÉNARIOS IMPRÉVISIBLES MENTORAT RAPIDE 2 se subdivisait en cinq plateaux organisés dans les secteurs d’entraînement de Valcartier. Afin d’accroître le réalisme, les scénarios étaient inspirés d’événements survenus en théâtre, tous les responsables de plateaux ayant l’expérience récente de l’Afghanistan, indique le capt Noury, lui-même déployé à Kandahar en 2007-2008. En tant que coordonnateur, ce dernier a donné un cadre à l’exercice afin que les plateaux se déroulent «comme une histoire». Une centaine de réservistes remplissaient les rôles des figurants afghans (civils ou ANA). L’un des deux plateaux dont a été témoin l’Adsum, «le cordon et fouille», était orchestré au camp Dubé. Dans le scénario, l’armée afghane avait appris la présence d’une cache d’armes dans un village. La tâche des mentors canadiens consistait d’abord à discuter du plan d’opération avec les officiers de l’ANA via un interprète (anglais/français). Les mentors ont notamment pu s’assurer que l’ANA avait envisagé toutes les éventualités et proposer des stratégies. Ensuite, l’équipe de mentorat devait accompagner un peloton afghan dans l’exécution de l’opération, en demeurant en arrièreplan. Pendant la fouille, deux insurgés ont joué les trouble-fêtes, tirant sur les troupes, question de sortir les mentors de leur zone de confort et de mettre à l’épreuve la coordination avec l’ANA.

Cohésion d’autant plus importante qu’une poignée de Canadiens de l’ÉLMO pourrait se retrouver pratiquement isolée avec un peloton de l’ANA. «Tu vis avec des Afghans qui ne te comprennent pas. Si ça ne va pas bien, c’est la relation humaine qu’on a établi entre nous qui va faire la différence. C’est le concept du “frère d’armes” à son meilleur», soutient le capt Noury.

Miser sur l’expérience l’expérience de trois tours opérationnels, dont au moins un en Afghanistan», signale-t-il. Il demeure important pour une équipe comme la sienne de compter sur un tel bagage. «Si on a des soldats qui ont déjà fait des tours opérationnels, avec le groupement tactique par exemple, où leurs tâches étaient plus au niveau tactique sur le terrain, c’est déjà une courbe d’apprentissage de moins à faire pour aller mentorer l’ANA. Ils n’ont pas à réapprendre toutes les spécificités du terrain afghan et peuvent donc se concentrer sur l’aspect mentorat», explique le maj Bédard. «Et le fait d’avoir l’expérience du terrain apporte évidemment une meilleure crédibi lité auprès des Afghans», rappelle-t-il. Même s’il a participé à deux déploiements en Afghanistan, le caporal Guillaume Dupont-Boisvert, membre de l’équipe du KDK-3, souligne toutefois qu’il n’a jamais fini d’apprendre. «C’est certain que mon expérience va m’aider, mais il ne faut pas oublier que l’Afghanistan évolue constamment, dit-il. J’en ai autant à apprendre que les autres durant l’entraînement, surtout du côté médical.» L’ANA, elle, n’aurait pas tant besoin d’expérience que d’organisation. «L’expéri-

Par Philippe Brassard Journal Adsum

Pour être de bons conseillers auprès de l’ANA, les 183 membres de l’ÉLMO qui seront déployés en novembre doivent compter sur un grand bassin d’expérience opérationnelle. Le mandat de l’ÉLMO implique que ses membres doivent accompagner l’armée afghane dans toutes ses activités quotidiennes; ils ont donc beaucoup de latitude. «Il faut être prêt à vivre avec une certaine insécurité et une instabilité, plus qu’un membre du groupe de bataille, qui est davantage encadré», souligne le captaine Guy Noury, qui a été déployé 18 mois en Afghanistan. Ainsi, «la grande différence, c’est que les membres de l’ÉLMO sont choisis : on va prendre des personnes qui ont beaucoup d’expérience opérationnelle, qui sont plus matures dans les rangs du leadership, pour être capable de mentorer et vivre avec cette incertitude.» Commandant de l’équipe de mentorat du Kandak-3 (KDK-3), le major Bédard dirigera 32 militaires dans le district d’Arghandab. «Nos sergents en montant ont en moyenne

Une trentaine de réservistes sont entrés dans la peau des soldats et des civils afghans, sur le plateau de cordon et fouille, afin de plonger les mentors de l’ÉLMO dans un contexte réaliste. Tout y était, même les femmes en burka. - Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie Grn Valcartier

ence, ils l’ont déjà. Il faut surtout les aider à créer une doctrine, à se donner une marche à suivre dans leurs opérations», affirme le cpl Dupont-Boisvert, qui indique qu’un mentor doit donc avoir un bon esprit d’analyse.

Fait intéressant, environ 150 membres de l’ÉLMO répartis dans les principaux échelons hiérarchiques de l’ANA parviennent à influencer près de 2500 militaires afghans à Kandahar, signale le capt Noury.

Le SEUL Surmonter les barrières culturelles

journal

Par Philippe Brassard Journal Adsum

En dépit du niveau élevé de préparation de l’ÉLMO, il y a un aspect qui ne s’apprend pas en entraînement : surmonter les barrières culturelles pour travailler de pair avec les membres de l’Armée nationale afghane (ANA).

qui est distribué sur TOUT le territoire de la Garnison Valcartier, incluant les logements familiaux, ainsi qu’aux institutions militaires de la grande région de Québec.

Avec ses 40 tribus et ses 600 sous-tribus, son système féodal et sa culture musulmane, la société afghane a tout pour dépayser les Canadiens. «Ce qui est difficile, lorsqu’on quitte, c’est d’enlever nos lunettes d’Occidentaux pour regarder la vie à travers les yeux des Afghans, et les comprendre, avec leurs

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des centaines de copies envoyées par la poste aux familles des militaires qui s’entraînent en••••• vue du prochain déploiement en Afghanistan! ••••• de 300 abonnés!

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tandis que cela prend normalement deux jours aux Canadiens. En plus, une discussion normale est de «trois à quatre fois plus longue en Afghanistan, à cause de l’interprète», précise-t-il. Les membres de l’ÉLMO reçoivent des formations sur la culture afghane avant de partir. N’empêche qu’un bon mentor doit également avoir une grande ouverture d’esprit et laisser de côté ses préjugés. «Tu ne peux pas être raciste, ou dire qu’ils ne sont pas corrects. Ils ne sont pas meilleurs, ni pires que toi. Ils sont juste différents, et il faut accepter cette différence», insiste le capt Noury.

TRAVAILLER ENSEMBLE Dans ce pays où toutes les générations ont connu la guerre, la confiance des soldats afghans ne se gagne pas si facilement. «Le premier mois, il faut créer un lien de confiance avec eux. Ils vont peut-être vous aimer parce que vous êtes canadien, mais ils ne vous accepteront pas à 100 % tant qu’ils n’auront pas vu vos capacités. C’est pour ça qu’on doit s’entraîner au maximum : pour prouver à l’ANA qu’on est capable d’être à leur niveau», témoigne le caporal Guillaume Dupont-Boisvert, membre de l’ÉLMO qui a l’expérience du mentorat à Kandahar. En bout de ligne, malgré leurs différences culturelles, les deux armées ont des aptitudes qui se complètent. Sur le terrain, les mentors canadiens accompagnent l’ANA dans leurs procédures de bataille et leurs cycles de patrouilles. En plus des conseils, l’ÉLMO peut fournir des ressources très utiles, comme le soutien aérien, l’artillerie ou les drones, selon le capt Noury. De leur côté, la grande force des soldats afghans, c’est de savoir traiter avec la population locale, en respectant les mœurs. En plus, «ce sont de très bons guerriers, soulève le cpl Dupont-Boisvert. En tant que mentor, le major Stéphane Briand discute d’un plan d’opération avec des faux officiers À certains moments, on était très content de afghans. L’interprète devait chaque fois reformuler les échanges en anglais ou en français. Un bon inter- les avoir avec nous.»

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PLUS

différences culturelles. Une fois que tu as réussi à faire ça, un être humain reste un être humain qui aime rire, a une famille, veut être confortable, et qui pense à ses enfants et ses petits-enfants», évoque le capitaine Guy Noury, futur mentor d’un G3 afghan pour la Roto 10, qui a effectué du mentorat en 2007-08. Selon lui, un bon mentor doit faire preuve de patience et savoir s’adapter. «Un Afghan moyen de 25 ans a l’intellect d’un enfant de six à huit ans, simplement parce qu’il n’est pas allé à l’école», signale-t-il d’un ton compréhensif, en racontant que les soldats afghans peuvent avoir besoin de six mois pour apprendre à travailler avec des cartes,

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Centralisation des soins de santé au CSV Un bâtiment temporaire a été annexé au Centre de santé Valcartier (CSV) afin de regrouper les Unités de prestations de soins (UPS) en un seul endroit sur la garnison. Cette nouvelle infrastructure sous la responsabilité de la 5 e Ambulance de campagne (5 Amb C) fait suite aux recommandations qui découlent des études commandées par le chef d’état-major de

la Défense. De ces recommandations est né un vaste projet national visant à moderniser les infrastructures des soins de santé en plus de les adapter davantage aux réalités et aux priorités d’aujourd’hui. Ces travaux ont pour but de centraliser et d’élargir les soins offerts aux membres des Forces canadiennes. Afin de répondre le plus rapidement possible aux besoins et aux normes de soins

OÙ VOUS PRÉSENTER Pendant la période des déménagements, il n’y aura aucun arrêt de soins et tous les membres du Centre de santé travailleront au maintien de services de qualité. Toutefois, les unités desservies par les UPS 3 et 4 seront réorientées vers une autre UPS pour la semaine de leur déménagement (voir tableau ci-bas). Dans l’attente des nouveaux espaces de stationnement qui seront ajoutés dans quelques mois, la clientèle du CSV est priée de ne pas utiliser les stationnements de la clinique dentaire ou de la chapelle. D’autres stationnements sont disponibles au bâtiment 175. Départements

Unités desservies

Date déménagement

Fermeture

Où vous présenter

Reprise des soins

Cliniques des spécialistes

Tous

10 septembre

Non

S/O

5 Bn S du C 1 R22eR FO 3-10

Du 13 sept 13 h au 17 sept 16 h

Oui

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20 sept (bât. 109)

3 R22eR 12 RBC Unités de réserve du 35 GBC

Du 21 au 23 sept

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UPS 3 (bât. 109, nouvelle infrastructure)

27 sept (bât. 109)

UPS 3

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Bientôt, le nouveau bâtiment temporaire annexé au Centre de santé de Valcartier (à l'arrière du CSV) centralisera les Unités de prestation des soins (UPS) 3 et 4, la clinique externe, la clinique des spécialistes, ainsi que l'état-major du CSV en un seul endroit sur la garnison. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Le CEMD rencontre l’ÉLMO avec son homologue néerlandais Par Philippe Brassard Journal Adsum

Le chef d’état-major de la Défense (CEMD), le général Walter Natynczyk, a rencontré les membres de l’Équipe de liaison et de mentorat opérationnel 3-10 (ÉLMO 3-10), en compagnie de son homologue des Pays-Bas, le général Peter van Uhm, le 19 août à Valcartier. Entouré de membres de son équipe, le colonel Hercule Gosselin, commandant de l’ÉLMO 3-10, a accueilli les deux généraux au Camp Vimy, où il a pu expliquer le déroulement de l’exercice MENTORAT RAPIDE 2. Le plus haut gradé des Pays-Bas était en visite au Canada pour trois jours, et souhaitait rencontrer des troupes canadiennes qui seront bientôt déployées. «Étant donné qu’on était en exercice ici, le chef d’état-major de la Défense voulait venir rencontrer notre équipe, pour voir comment se passait notre entraînement et notre préparation pour l’Afghanistan», a com-

menté le lieutenant-colonel Steve Hétu, commandant adjoint de l’ÉLMO 3-10. Membre de l’OTAN, les Pays-Bas ont l’expérience de l’Afghanistan et du mentorat. Le général néerlandais était donc en terrain connu. «Le concept OMLT (ÉLMO) est reconnu au niveau de l’OTAN : chaque nation qui participe a une forme de mentorat. C’est un travail qui est différent, on n’est pas le genre à faire des opérations cinétiques. On vit avec les Afghans, on les entraîne. On les aide à devenir meilleurs et capables de fonctionner de façon indépendante dans leur pays», a souligné le lcol Hétu. La visite officielle du général Uhm au Canada ne portait pas spécifiquement sur le mentorat, mais plutôt sur un ensemble d’enjeux touchant les deux pays partenaires. Cette visite survient alors que les PaysBas ont amorcé début août le retrait de leurs 2000 soldats déployés en Afghanistan, après quatre ans de mission; un processus qui sera complété en septembre, selon le média britannique BBC.

Grn Valcartier

améliorera l’accès aux autres départements tels que le laboratoire, l’imagerie médicale, la physiothérapie, la santé mentale, etc. Par ailleurs, ces changements ont entraîné une réorganisation du CSV en vue de maximiser l’espace. Le rapprochement des soins et le rassemblement des services administratifs ont été les deux facteurs clés de cette réorganisation. De ce fait, la clinique des allergies et le département des phases 1 seront relocalisés, tandis que les archives seront centralisées. De plus, l’hélistation («helipad»), située face à la porte principale, sera dans quelques mois transformée en 44 nouvelles places de stationnement. La 5 Amb C est fière de ces améliorations et est confiante que ces avancements lui permettront de répondre davantage aux besoins des militaires.

1er septembre 2010 / Adsum / Page 5

Le brigadier-général Alain Tremblay, nouveau commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT), discute avec le général néerlandais Peter van Uhm et le général Walter Natynczyk, chef d’étatmajor de la Défense, lors d’une visite de l’ÉLMO au Camp Vimy, le 19 août. - Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie,

de santé, un bâtiment modulaire a été annexé à l’hôpital de la garnison en attendant la construction du bâtiment final, prévue dans quelques années. La nouvelle infrastructure accueillera les UPS 3 et 4, la clinique externe, la clinique des spécialistes, incluant la nutritionniste et l’infirmière en santé communautaire, ainsi que l’état-major du CSV. Le déménagement des départements est prévu entre le 7 et le 24 septembre prochain. Cette nouvelle infrastructure permettra à la 5 Amb C de centraliser la quasitotalité des soins sous un même toit. Cette opportunité a pour avantage d’offrir rapidement une meilleure capacité de réponse à l’administration des soins aux patients et à la continuité de ceux-ci. D’une part, les UPS 3 et 4 disposeront d’un plus grand nombre de locaux et de nouveaux équipements. D’autre part, cette centralisation

Deux soldats de Valcartier honorés pour avoir défendu KAF LEURS ACTIONS ONT PERMIS DE NEUTRALISER UNE ATTAQUE INSURGÉE SUR LA BASE AÉRIENNE DE KANDAHAR Par Philippe Brassard Journal Adsum

Le sergent Marc-André Rousseau et le caporal Joseph Henry, de Valcartier, ainsi que le sapeur Kirk Farrell de Petawawa, ont été honorés le 13 août par le commandant de Kandahar Airfield (KAF), pour avoir réagi avec courage face à une attaque ennemie. Le sgt Rousseau et le cpl Henry sont membres du 5 e Régiment du génie de combat. Déployés depuis novembre dernier à Kandahar avec le QG 6-09, ils travaillent comme membres d’équipage du véhicule blindé servant de poste de commandement tactique des ingénieurs. Le matin du 3 août sur la base multinationale de Kandahar s’annonçait comme les autres pour les deux militaires de Valcartier et leur collègue. Leur tâche matinale : aller tester une nouvelle pièce d’équipement dans un secteur de pratique situé à l’intérieur du périmètre de sécurité de KAF, proche des clôtures. Ils marchaient tranquillement après avoir stationné leurs véhicules sur les lieux, quand soudainement une violente explosion a retenti en dehors du périmètre. Avant qu’ils puissent comprendre, une deuxième déflagration les a surpris. «La première chose qui m’a fait courir, c’est la roquette d’un RPG qui est tombée à environ 50 mètres de nous», raconte le sgt Rousseau, qui avait déjà l’expérience des combats pour avoir été déployé à Kandahar en 2007-08. Dépourvus de leur équipement de protection, les trois Canadiens ont pour premier réflexe de trouver refuge dans le bunker le plus proche.

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Dans les secondes qui ont suivi, un échange de feu a éclaté entre la force ennemie et un peloton d’Américains présent dans le secteur. Conscient de la proximité des combats, le sergent savait qu’une arme redoutable n’était pas loin : leur véhicule blindé léger (VBL III). Avec le sapeur Farrell qui est qualifié chauffeur, lui et le cpl Henry formaient un équipage complet. «J’ai dit “let’s go, on va aller retourner le feu!”», se remémore le chef d’équipage. LES CANADIENS INTERVIENNENT

«On est sorti du bunker à la course, et c’est à ce moment que j’ai regardé à ma droite : on a vu les insurgés, qui étaient à environ 50 mètres de nous. Ils effectuaient une avance sur les Américains avec des AK-47 et des RPG», lance le militaire de 27 ans, originaire de Lasarre, en Abitibi. Effectifs: environ huit insurgés. Probablement à l’insu de ces derniers, les trois Canadiens sont parvenus à rejoindre leurs véhicules. Après quelques minutes de préparation, leur VBL était opérationnel et déjà positionné face à l’ennemi, qui tentait de pénétrer dans le périmètre par une brèche dans la clôture. Sans tarder, le sgt Rousseau, aux commandes de la tourelle, a visé avec le canon 25 mm. «Au même moment où j’ai appuyé sur la détente, un insurgé qui était en avant, à l’intérieur du camp, s’est fait sauter. J’ai vu un gros nuage de poussière», soutient le soldat, qui a cru au départ qu’un hélicoptère avait appuyé son tir. C’est plus tard qu’il apprendra que l’insurgé avait déclenché une veste explosive. «Quand il s’est fait sauter, j’ai jugé que les autres insurgés étaient trop loin de lui et c’est pour ça que j’ai décidé de réengager : j’ai fait un balayage de six balles de plus», précise l’ingénieur de combat.

Le sergent Marc-André Rousseau (à gauche) et le caporal Joseph Henry (au centre) de Valcartier, ainsi que le sapeur Kirk Farrell de Petawawa (à droite), ont été honorés par le commandant de Kandahar Airfield (KAF), le commodore de l’Air Gordon Moulds, pour avoir réagi avec courage face à une attaque insurgée sur la base aérienne. - Photo : sgt Daren Kraus, Imagerie QG FOI - Afg

Cette deuxième salve de canon 25 mm, chargé de munitions hautement explosives, a été suffisante pour mettre fin à l’attaque pour de bon. «Ce calibre, à 75 mètres, ça ne pardonne pas du tout», souligne le sergent. Les insurgés n’ont eu aucune chance. «Leur seule protection, c’était peut-être quelques petits arbustes du désert», signale-t-il. Selon lui, l’effet de surprise, la vitesse d’intervention, leur position avantageuse au flanc et la présence d’un VBL à portée de main sont les principaux facteurs qui ont donné un avantage stratégique dans ce combat. DEVOIR ACCOMPLI

Le 13 août, le commodore de l’Air Gordon Moulds, officier britannique aux commandes de KAF, a remis aux trois hommes une mention élogieuse pour «leur courage, leur excellence et leur volonté indéfectible face au danger». La poussière retombée, le sgt Rousseau juge aujourd’hui avoir fait son devoir. «On

s’entraîne toute notre carrière militaire pour en venir à être capable de réagir face à l’ennemi. C’est difficile à comprendre pour quelqu’un en dehors des Forces canadiennes, mais pour un militaire, c’est un genre d’accomplissement. On est fier d’avoir fait notre job», confie l’ingénieur de combat, qui demeure modeste malgré cette situation peu courante. «Il y a bien des militaires des armes de combat qui auraient fait la même chose que moi. De recevoir une mention élogieuse, c’est une fierté, mais ce n’était pas le but recherché. On voulait repousser l’ennemi et faire notre travail», ajoute-t-il, insistant sur le fait que les unités de combat doivent régulièrement composer avec les bombes artisanales et le contact ennemi en Afghanistan. Cette histoire a quand même marqué la fin de la mission du sgt Rousseau et du cpl Henry, qui retrouveront leurs proches vers la mi-septembre, après un déploiement de 10 mois.

La détermination de la troupe Soutien du QGET Par le lieutenant Lily Chen Commandant de la troupe Soutien, Quartier général et Escadron des transmissions

La détermination de la troupe Soutien du Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) lui permet de bien faire son travail malgré les changements radicaux qu’a subis la troupe dernièrement. En effet, la troupe a connu un grand nombre de mutations et de promotions. Depuis le mois de juillet, la troupe de soutien a un nouveau commandant de troupe, un nouveau RQ, un nouveau TQ et un nouveau caporal-chef de quartier-maître. La troupe Soutien englobe les sections

suivantes : quartier-maître de l’escadron (QME), maintenance, transport et cuisine. Au cours du mois de juillet, pendant la phase préparatoire du déploiement de l’exercice RR et MG à Wainwright, le QME de la troupe Soutien a mis les bouchées double pour traiter les achats et les demandes de matériel du QGET, tout en s’occupant des retours de l’opération HESTIA avec un effectif réduit. De plus, le QME a dû préparer et entraîner les nouveaux techniciens en approvisionnement pour Wain wright. Le QGET a envoyé huit 53 pieds et neuf SEA CAN pour l’exercice. Le personnel civil a également offert du renfort au QME. D’ailleurs, M. André

Morin, commis en approvisionnement, a fait un travail digne de mention. La section de maintenance, sous la supervision du sergent Michel Tremblay, a préparé 76 véhicules et remorques pour l’exercice tout en continuant la maintenance préventive. En collaboration avec la section de transport, ils ont passé l’inspection pré-déploiement sans problème. De plus, le sergent de transport, sergent Éric Monette, a occupé en même temps la fonction d’officier d’embarquement d’unité, coordonnant tous les mouvements et les départs en avion du QGET. La moitié du personnel de la troupe Soutien est à Wainwright depuis le 13 août. Dès leur arrivée, la troupe a travaillé à l’installation du camp afin d’être en mesure d’appuyer le QGET au plus vite. L’adjoint de la troupe, l’adjudant Maurice Bordage, s’est occupé de l’installation des dortoirs du QGET avec l’équipe du soutien. En deux jours, c’était terminé. La section de la maintenance s’est chargée d’équiper les dortoirs de lumière, de chauffage, de tables et de bancs. Le garage de la section de maintenance a été monté en deux jours. L’adjudant Dominique Parent et le sergent Dany Palson du QME et ses deux techniciens en approvisionnement se sont occupés des demandes d’approvisionnement et des buanderies. La section du transport, quant à elle, a fait un travail remarquable en s’occupant de la réception de la flotte de véhicules. En résumé, la troupe Soutien a été opérationnelle en trois jours. Malgré tous ces changements, la troupe Soutien du QGET continue de se démarquer par sa capacité d’adaptation et son ambiance de travail agréable aussi bien en exercice qu’à Valcartier.

Une expérience inoubliable pour une dizaine de soldats blessés Par le caporal-chef Simon Duchesne Les Nouvelles de l’Armée

NOUVELLES

EXPRESS

Les Canadiens se préparent pour Panjwayi Les Forces canadiennes déployées à Kandahar préparent des opérations importantes dans le district de Panjwayi cet automne, selon un article de la Presse canadienne publié le 27 août. Cette troisième phase de l’opération Hamkari serait cruciale pour la Force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS) et les forces de sécurité afghanes, Panjwayi étant reconnu comme le district le plus chaud de la province de Kandahar. Même si des renforts arrivent, le défi sera grand pour la coalition, a indiqué à l’agence de presse le brigadier-général Jonathan Vance, commandant sortant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan. Cinq soldats canadiens ont perdu la vie en juin et en juillet dans le district de Panjwayi. Tous avaient été victimes d’engins explosifs de circonstance.

Retour du QG 6-09 et départ du brigadier-général Milner Les 435 militaires qui ont formé le quartier général de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan (QG FOI – Afghanistan) ces dix derniers mois seront de retour vers la mi-septembre. Parmi eux, environ 130 militaires de Valcartier regagneront leurs foyers. Ce retour correspond également au départ du prochain QG qui prendra le flambeau, dirigé par le brigadier-général Dean Milner, de Kingston, en relève au brigadier-général Jonathan Vance. Le bgén Milner sera aux commandes de 3000 soldats canadiens, et d’environ 2000 soldats américains. Son QG dirigera les dernières activités de combat

Le cavalier David Lévesque-Bouchard, un soldat blessé en Afghanistan membre du 12e Régiment blindé du Canada, fait du ski nautique pendant un camp de sports nautiques adaptés organisé par le programme Sans limites. – Photo : cplc Simon Duchesne, Nouvelles de l’Armée

des Forces canadiennes en Afghanistan avant le début du retrait des troupes, la fin de la mission étant prévue pour juillet 2011.

Le premier ministre encourage les troupes en exercice dans l’Arctique Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a encouragé les troupes déployées à Resolute au Nunavut dans le cadre de l’opération NANOOK, a rapporté le 25 août la Presse canadienne. Le premier ministre était venu voir les Forces canadiennes à l’œuvre. Environ 900 militaires canadiens et 600 membres de la Marine et de la Garde côtière américaines, ainsi que de la Marine danoise, participent à l’opération NANOOK. Cet exercice annuel a pour but d’affirmer la souveraineté du Canada et de ses alliés dans l’Arctique, région dont l’importance géopolitique est en hausse depuis plusieurs années.

Les Nouvelles de l’Armée sur votre téléviseur La chaîne de télé spécialisée Avis de recherche (ADR) diffusera les reportages des Nouvelles de l’Armée à compter du mois de septembre, a appris l’Adsum. L’horaire de diffusion reste pour l’instant inconnu. En ondes depuis 2002, ADR est une chaîne spécialisée en sécurité publique. Son signal doit être obligatoirement disponible avec le service de base de tous les distributeurs de télé numérique au Québec. Cette chaîne attirerait en moyenne près d’un million de téléspectateurs par semaine. À noter que les reportages vidéo des Nouvelles de l’Armée, qui sont produits par des militaires de partout au Canada, sont également disponibles en tout temps à l’adresse Internet suivante : http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/newsnouvelles/stories-reportages-fra.asp .

UNE EMPLOYÉE CIVILE DE VALCARTIER EXPOSE SA VISION DU LEADERSHIP Nathalie Bilodeau, conseillère en apprentissage aux Centres d’apprentissage et de carrière - Région de l’Est à Valcartier, est l’une des trois fonctionnaires fédérales qui ont remporté le concours «Des voix nouvelles». Ce concours était organisé par l’Association professionnelle des cadres supérieurs de la fonction publique du Canada (APEX) à l’occasion de son symposium annuel qui s’est tenu les 1er et 2 juin à Ottawa. Le concours invitait les jeunes fonctionnaires fédéraux à faire un exposé sur leur vision du leadership. Comme gagnante, Mme Bilodeau a donc été invitée à présenter sa soumission au symposium dans le cadre d’une discussion portant sur le leadership dans un contexte intergénérationnel. De gauche à droite cidessus : Daniel Watson, sous-ministre, Diversification de l’économie de l’Ouest du Canada, Cassie Doyle, sous-ministre, Ressources naturelles Canada, Nathalie Bilodeau, Lisa Landry, gagnante, Hanny Toxopeus, chef de la direction de l’APEX, Tyson Atleo, gagnant, et Simon Coakeley, secrétaire général, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada. – Photo : Serge Fournier ©

Du 6 au 9 août, 10 militaires du Secteur du Québec de la Force terrestre ont participé à un camp de sports nautiques au Camp Massawippi d’Ayer’s Cliff en Estrie. Cette activité du programme Sans limites a permis à nos soldats blessés de renouer avec des sports nautiques. Ceuxci étaient invités par la Fondation des sports adaptés. Les participants ont fait du ski nautique, du kayak, du canot rabaska, de la planche nautique (wakeboard) et du tir à l’arc. Plusieurs d’entre eux en étaient à leur troisième ou quatrième activité du programme Sans limites et avaient participé au ski alpin, à la planche à neige et au hockey luge l’hiver dernier. Le sergent Patrick Bédard, du 12e Régiment blindé du Canada, qui en était à sa première expérience, a trouvé que c’était une journée «phénoménale». «Honnêtement, c’était un beau trip. On a fait du ski nautique adapté, donc on était assis sur un ski très large; c’était super cool!,

s’exclame-t-il. Après, on a fait un peu de kayak, du tir à l’arc… Les gens qui nous coachaient étaient des médaillés olympique, des athlètes de niveau mondial qui se sont déplacés pour venir nous montrer ces activités-là.» Les membres de l’organisation ont été impressionnés par la progression de nos soldats. Tout en s’amusant, ces derniers ont appris très rapidement à pratiquer les sports nautiques. Peter Treacy, président de la Fondation des sports adaptés, a mentionné que c’était un honneur pour lui et ses volontaires d’aider les militaires blessés. «Nos soldats sont braves et déterminés et ils nous le montrent sur l’eau. Ils s’adaptent très rapidement, je suis très fier d’eux. De les voir sur l’eau, de sentir la liberté qu’ils éprouvent, de voir leurs sourires; ça nous touche énormément», confie-t-il. Nos soldats ont eu une fin de semaine très stimulante et remplie. Ils sont repartis le cœur léger et satisfaits d’avoir accompli quelque chose de valorisant. Ils ont déjà hâte à la prochaine activité du programme Sans limites.

1er septembre 2010 / Adsum / Page 7

ENTREVUE AVEC LE NOUVEAU COMMANDANT DU CMR SAINT-JEAN 39e année, No 6, mercredi 1er septembre 2010 Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC/Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum. Tirage : 8100 copies Éditeur Col Daniel Genest, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 caroline.charest@forces.gc.ca Journaliste Philippe Brassard, poste 6656 philippe.brassard@forces.gc.ca Conseillère en publicité Isabelle Blouin, 418 656-6668 iblouin-pubadsum@bell.net Responsable petites annonces et comptabilité Marie-Josée Simard poste 5598 marie-josee.simard@forces.gc.ca Infographiste Philippe Dionne-Raymond poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.

«Je suis un enseignant dans l’âme» Par Daniel Rancourt Journal Servir

Le lundi 23 août était jour de rentrée scolaire pour les élèves-officiers au Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) ainsi que pour le nouveau commandant du CMR, le colonel Guy Maillet, en poste depuis le 22 juin. «Dès qu’on a parlé de la réouverture du Collège militaire royal de Saint-Jean, j’ai démontré mon intérêt et j’ai postulé dès 2007 pour le poste de commandant. Comme je l’ai déjà dit, je me suis alors fait damer le pion par le colonel… Pion. Mais j’étais déterminé à revenir ici même où j’ai entrepris ma carrière militaire en 1979», confie tout de go le col Maillet. Ce dernier possède une solide expérience comme officier de l’Arme blindée au sein du 12e Régiment blindé du Canada (déploiements à Chypre, en Bosnie et en Allemagne) ainsi que comme formateur. À l’École de l’Arme blindée canadienne, il a été responsable des normes d’instruction pour la formation des officiers du Corps blindé. Après son déploiement en Bosnie (de novembre 1992 à mars-avril 1993), il a été invité comme instructeur à l’École d’application de l’Arme blindée et Cavalerie à Saumur (France) où il était chargé de la formation sur les opérations de maintien de la paix pour les officiers de l’Arme blindée française. Par la suite, devenu membre de la faculté au U.S. Army War College, il a enseigné la théorie de la guerre, la formulation de politiques et stratégies de sécurité nationale ainsi que des cours facultatifs sur les pays en état de défaillance («failed states») et l’art de parler en public. OBJECTIFS

«En tant que commandant du CMR Saint-Jean, mes principaux objectifs sont de poursuivre l’œuvre et l’élan donné par le colonel François Pion. C’est à moi maintenant de faire en sorte que le collège acquière de la maturité. Développer le programme scolaire, améliorer les procé-

Le colonel Guy Maillet. – Photo : Servir

dures internes et la structure du collège, diversifier les sources de financement et participer aux efforts de recrutement, ce sont là quelques-uns des objectifs que je me suis fixés. Mais ce que je désire par-dessus tout, c’est de développer de futurs chefs et leur communiquer la piqûre de la profession des armes : leur apprendre à servir, à s’occuper et à prendre soin de leurs subordonnés, et à accomplir leur mission. Être officier implique de nombreuses responsabilités et je crois avoir la personnalité, les compétences et l’expérience pour influencer les élèves-officiers.» Le col Maillet a d’ailleurs déjà commencé son œuvre auprès des élèves-officiers alors qu’il leur a donné une série de conseils avant même qu’ils amorcent leur année scolaire. «La forme physique : si vous voulez continuer à être en forme à 45, 50 ans, il s’agit de commencer dès maintenant. Si vous ne comprenez pas ce qu’on attend de vous, posez des questions. Si

vous commencez à avoir des problèmes, que ce soit d’ordre académique, personnel, émotif, ou quoi que ce soit, demandez de l’aide plus tôt que trop tard. Et j’ai beaucoup insisté sur les valeurs de la devise du collège, sur l’importance de vivre et d’incarner cette devise : Vérité - Devoir - Vaillance. Être eux-mêmes et ne pas prétendre être quelqu’un d’autre; assumer les responsabilités de leader exigées de chacun d’entre nous quand on fait partie d’une telle organisation; et le courage de ses opinions et de ses actes. Sans oublier les quatre piliers du Collège : académique, leadership, sport et bilinguisme.» PLUS D’ÉLÈVES-OFFICIERS

Au moment de la rentrée, le CMR SaintJean comptait 88 élèves-officiers en classe préparatoire, 30 de plus que l’an passé, et près d’une centaine d’élèves-officiers juniors et seniors en 1re et 2e années.

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mercredi 15 septembre

Page 8 / Adsum / 1er septembre 2010

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vendredi 3 septembre 2010

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Changement de sergent-major au 5 RALC Le 1 6 a oû t, l e com m a n d a n t d u 5 e R é gi m e n t d ’ a r ti l l e r i e l é gè r e d u Canada (5 RALC), le lieutenant-colonel Stéphane Boucher, a souligné le changement de son sergent-major de régiment. C’est avec regret que l’adjudant-chef Grenier nous quitte et laisse sa place à l’adjudant-chef Wagar. L’adjudant-chef Grenier a servi le régiment avec une intégrité, une loyauté et un professionnalisme exemplaires de juillet 2007 à août 2010. Il sera affecté au poste de sergent-major de l’Équipe de liaison et de mentorat opérationnel (ÉLMO) pour l’opération ATHÉNA Roto 10 en Afghanistan. Nous sommes convaincus qu’il fera un travail exceptionnel au sein de cette organisation et nous lui souhaitons bonne chance dans ses futures affectations à son retour de mission. Après une absence de 15 ans, l’adjudantchef Wagar revient au régiment. Il nous arrive d’Ottawa où il était employé comme créateur de concept à la branche du Chef du Développement des Forces canadiennes, Direction de l’analyse de la sécurité du Canada pour le futur. Durant ces 15 années, il a servi avec plusieurs unités au sein du Régiment royal d’artillerie et autres organisations. Il a d’abord servi comme instructeur à l’École de combat de la BFC Shilo de 1996 à 1999. Promu au grade d’adjudant en 1999, il est muté à la batterie A du 1er Régiment du RCHA comme sergentmajor de troupe et adjudant technicien en artillerie. En 2000, il participe à l’opération PALLADIUM Roto 6 en Bosnie avec le Groupement tactique (GT) du

L’adjudant-chef Grenier, sergent-major sortant, remet la canne régimentaire au commandant, lieutenant-colonel Boucher.

Le lieutenant-colonel Boucher remet la canne régimentaire à l’adjudant chef Wagar, sergent-major entrant.

Le nouveau sergent-major, l’adjudant chef Wagar remet un bouquet de fleurs à son épouse en signe de bienvenue.

2 e Bataillon du PPCLI. L’adjuc Wagar est ensuite affecté au 56 e Fd Regt de l’Artillerie royale canadienne à Brantford, en Ontario, en tant que personnel de soutien de la Force régulière à la Force de réserve. Il occupe alors la position d’officier des opérations. Promu au grade

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Ovation pour le 62e Régiment d’artillerie de campagne Par le bombardier-chef Annie Garceau 62e Régiment d’artillerie de campagne

C’est le 62 e Régiment d’artillerie de campagne (62 RAC) qui a donné le coup d’ envoi de la course NASCAR Canadian Tire en tirant deux coups de canon sur la piste de départ. Le canon 105 mm du 62 RAC a résonné aussi fort que le moteur des voitures de course lorsque celles-ci se sont élancées sur la piste le 15 août pour le Grand prix de Trois-Rivières. Le chef de pièce, le sergent Alain Lamy, son chauffeur, le bombardier-chef Annie Garceau, et l’équipe de canonniers n’ont pas déçu la foule et les organisateurs.

À 15 h 21, le premier coup de feu a retenti, faisant sursauter la foule de spectateurs qui a applaudi avec enthousiasme. Une minute plus tard, le deuxième coup de feu était tiré afin de signaler le départ de la course. La foule en délire s’est levée en criant «victoire!», fière des prouesses du 62 RAC. En moins de deux minutes, les membres du 62 RAC étaient déjà en route vers la sortie de la piste. La direction du Grand prix avait annoncé sa décision que quelques jours seulement avant l’événement, malgré l’existence d’un risque minime de raté de percussion qui nécessitait une réorganisation de la piste pour plus de sécurité.

d’adjudant-maître en 2005, il est muté au poste de sergent-major de batterie (SMB) de la batterie D du 2e Régiment du RCHA à Petawawa. En 2007, il est déployé en Afghanistan à Op ATHENA avec la batterie D affilié au GT 2 e Bataillon du RCR. Comme SMB de la batterie D en Afghanistan, il reçoit la mention élogieuse du Chef d’État-major des Forces canadiennes pour son leadership exemplaire. À son retour de mission, il est affecté à l’École d’artillerie royale canadienne à Gagetown, au Nouveau-Brunswick. Il occupe le poste de SMB de la 45e Batterie où il est responsable de diriger la carrière des instructeurs adjoint en artillerie dans les différentes sphères du métier d’artilleur.

Il est marié à Ingrid Wagar et est le père de Felicia, 25 ans, et de Chelsea, 20 ans en plus d’être le grand-papa de Logan, âgé de 7 mois. Grâce à son expérience et à ses connaissances multiples, l’adjuc Wagar sera un atout pour le régiment. Nous lui souhaitons la bienvenue. Le commandant a aussi profité de ce rassemblement pour remettre à certains de ses membres plusieurs décorations, médailles et promotions tout en soulignant l’importance de continuer l’excellent travail, et que l’année n’est pas terminée et qu’il reste de nombreux défis à relever.

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Le coup d’envoi de la course NASCAR qui avait lieu le 15 août a été donné par deux puissants coups de canon 105 mm du 62e Régiment d’artillerie de campagne. – Photo : Jean-Sébastien MacKay, 35 GBC

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LA RETRAITE DES FORCES CANADIENNES ET SES HORIZONS

S’ouvrir sur le monde civil Par Philippe Brassard Journal Adsum

Qu’y a-t-il après la carrière militaire? Que vous soyez jeune ou plus âgé, le monde civil vous réserve toujours un chemin intéressant; il suffit d’ouvrir son esprit et de prendre les moyens pour le découvrir. Pour un jeune soldat qui sort des Forces canadiennes après quelques années de service, il va de soi que la carrière militaire n’aura été qu’un bref chapitre dans une vie. L’avantage des jeunes, c’est que la «stabilité militaire» n’est pas encore pleinement installée, constate d’emblée Suzanne Martel, conseillère en orientation pour le Centre de soutien au soldat (CSS). «Ils vont se voir dans un autre domaine ou retourner en formation plus facilement, parce qu’ils ont souvent moins d’engagements et d’obligations», souligne-t-elle. Pour cette clientèle, le banc d’école est souvent une option intéressante. La diffi-

culté sera surtout d’identifier le bon domaine, car les jeunes ont tendance à méconnaître leurs intérêts, qui se manifestent en accumulant les expériences de vie, note Mme Martel. À l’inverse, un militaire plus âgé a tendance à être moins flexible, en raison de sa dynamique de vie : stabilité, engagements familiaux, capacités d’apprentissage diminuées avec l’âge, etc. Chez ces personnes, Mme Martel constate plus de craintes par rapport à la réinsertion. Pourtant, la différence est «qu’une personne plus âgée a l’avantage de savoir exactement ce qu’elle veut ou ne veut pas, grâce à son expérience», indique Mme Martel. Parce que les intérêts sont visibles, il est donc généralement plus facile pour cette clientèle de dénicher une seconde voie par une démarche d’orientation. Également, d’autres militaires plus âgés consultent les ressources du CSS parce qu’ils souhaitent planifier un projet de retraite stimulant, mais pas nécessairement payant, d’après Mme Martel.

Pour eux, pas question de rester assis à rien faire; on cherche plutôt à combler le vide créé par la retraite par des occupations intéressantes. Cela peut se traduire par un emploi à temps partiel favorisant les échanges sociaux, la pratique d’un loisir, ou encore une implication comme bénévole. On peut même se diriger vers les «loisirs payants», tels que l’ébénisterie, la menuiserie ou l’art. Peu importe le chemin choisi, la pension militaire peut alors servir de coussin financier. FAIRE SON DEUIL

Pour en arriver à voir clairement les options qui s’offrent à lui, le soldat de carrière doit toutefois avoir «fait son deuil» du métier qui le passionnait, surtout s’il doit quitter pour des raisons médicales. «On quitte quelque chose de stable, une appartenance, reconnait Mme Martel. Des fois on est tellement paniqué à l’idée de perdre notre job qu’on ne voit pas plus loin. C’est pourquoi il y a toujours du cheminement à faire du côté psycholo-

gique, lequel sert ensuite de tremplin à une lancée professionnelle.» Le conseiller du CSS est justement bien outillé pour assister la personne dans cette étape d’acceptation, qui en viendra à dire «oui, il y a quelque chose après les Forces». S’OUVRIR LES YEUX

Également, le conseiller peut aider le militaire à surmonter une fausse perception, causée par une méconnaissance du marché du travail civil. Souvent, il perçoit ce marché comme une «jungle». «Le soldat croit à tort qu’il ne connaît rien du monde civil. Il doute aussi de ses compétences, du fait qu’elles soient transférables. Pourtant, à force de discuter, il réalise que beaucoup sont transférables; il suffit de les faire valoir», signale Mme Martel. Grâce à sa bonne connaissance des positions et métiers des FC, le conseiller peut défaire cette idée préconçue. Après quoi, la plupart des militaires démontrent généralement beaucoup d’ambition face aux nouveaux défis qui les attendent, souligne Suzanne Martel. Le rôle du conseiller, en bout de ligne, c’est simplement de leur «ouvrir les yeux».

Les meilleurs tireurs des Rangers canadiens s’entraînent à Valcartier Vêtus de leur chandail et de leur casquette rouge, six Rangers canadiens du 2e Groupe de patrouille de Rangers canadiens (2 GPRC) s’entraînent pour la Compétition de tir aux armes légères des Forces canadiennes (CTALFC). Sous la direction de l’adjudant François Duchesneau assisté de l’adjudant Yan

Davey, l’équipe s’entraîne à Valcartier depuis le 17 août jusqu’au 3 septembre. Les Rangers s’en iront ensuite à Connaught. L’adj Duchesneau, sergent-major de la compagnie d’instruction, dirige l’équipe du 2 GPRC depuis 10 ans. Il est un habitué de la compétition, car il y prend part depuis 1986, à ses débuts comme compéti-

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Page 10 / Adsum / 1er septembre 2010

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teur et maintenant comme entraîneur. «En 2009, l’équipe du 2 GPRC a remporté 7 des 12 épreuves individuelles et 5 des 6 plus importants trophées. Je suis confiant que les Rangers sélectionnés donneront leur 100 % et viseront la victoire dans plusieurs des catégories de cette compétition d’un très haut calibre», a-t-il mentionné.

Tous les ans, quelques-uns des meilleurs tireurs des Forces canadiennes (FC) se réunissent à Connaught près d’Ottawa pour participer à la CTALFC. L’événement regroupe des tireurs de la Force régulière, de la Première réserve, des Rangers canadiens et de la Gendarmerie royale du Canada.

L’équipe de tir du 2 GPRC. À l’avant (de gauche à droite) : adjudant François Duchesneau, adjudant Yan Davey. Au centre : ranger Daerrell Ransom, caporal-chef Juani Beaulne, caporal-chef William Porter, sergent Ernie Waye. À l’arrière : ranger Jean-Marie Beaulne, ranger Paulusie Beaulne.

INFOGRAPHISTE RECHERCHÉ

Situé sur la Garnison Valcartier, le journal Adsum est à la recherche d’un

INFOGRAPHISTE Poste occasionnel (sur appel) Pour réaliser des affiches, dépliants, brochures, feuillets d’information et autres imprimés. Les personnes intéressées doivent posséder une formation en infographie et une expérience de travail pertinente. Elles doivent être créatives, fiables, rapides, autonomes et capables de travailler à l’intérieur d’échéanciers serrés. Elles doivent maîtriser le processus de préparation à l’impression.

Possibilité de travailler à partir de votre domicile. Salaire selon la convention collective. Pour postuler, faire parvenir votre curriculum vitae et portfolio d’ici le 3 septembre : -par télécopieur au 418 844-6439; -par Internet à letourneau.claire@cfpsa.com; -par la poste à la Gestion des ressources humaines FNP, Garnison Valcartier, bureau 217-A, bât. 500, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0.

Renseignements : Caroline Charest, 418 844-5000, poste 5672

PARLER POUR S’ENTENDRE

Ce qui se trouve vraiment en-dessous du conflit Par Fernand Bélair Centre de résolution de conflits Valcartier et région Est

On connaît tous des comportements qui nous agacent ou nous blessent : des traits de personnalités arrogants, des propos irrespectueux, des styles de communication qui manquent de raffinement. On a tous vécu des expériences de mauvaises interprétations, d’informations retenues, de tentatives de contrôle sur quelqu’un : le conjoint, les enfants, les collègues de travail. Comme l’a écrit l’auteur français, Bernard Werber : «Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’enten-

Les Fusiliers du St-Laurent obtiennent le Droit de cité de la ville de Mont-Joli

dre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez, il y a au moins dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer.» Assez clair! LE CONFLIT ET LES VALEURS

Notre société a perdu son caractère d’homogénéité. On ne fréquente plus tous les jours la même petite école et on ne se rencontre plus tous les dimanches sur le perron de la même petite église. Alors depuis, qu’est-ce qu’on observe en milieu de travail? Des individus qui proviennent de divers milieux, qui ont reçu une éducation variée et vécu des expériences fort différentes et puis qui cultivent toutes sortes d’aspirations toutes très légitimes. S’y côtoient également quatre générations (entre 18 et 70 ans) différentes à bien des égards : compétences, approche relationnelle, conception de l’autorité et de la discipline, niveau d’engagement face au travail pour ne nommer que cela. Bref, un «melting pot» de valeurs au sein d’organisations qui attendent peut-être encore la même chose qu’avant, la même

production selon les mêmes normes, la même loyauté, le même silence! Plus l’organisation insiste sur la nécessité de cohésion pour réaliser son mandat, plus elle est désemparée face à cette grande diversité et moins elle sait en reconnaître tout le potentiel de créativité et de productivité! Plus elle a peur de perdre sa belle cohésion, plus il y a tentation de limiter l’autonomie des individus, plus il y a des risques de dérapage de l’esprit de corps… et plus les conflits surgissent!

jeunes avides de donner une direction à leurs aspirations. On a moins de temps pour planifier les changements nécessaires et y associer les employés pour qu’ils puissent se les approprier vraiment. On a moins de temps pour gérer les différences et les communications, et pour discuter avec les employés de leurs besoins de réalisation personnelle dans un contexte de bien-être. Donc, encore là, de la frustration, de l’inconfort, de la tension et bien du matériel explosif!

LE CONFLIT ET LE TEMPS

QU’EST-CE QU’ON VEUT ET PEUT FAIRE?

Mais il y a maintenant plus que les divergences de valeurs. En raison du manque de ressources et des charges élevées de travail, la gestion du temps est devenue problématique et encore plus cruciale; c’est vrai dans la plupart des foyers et c’est aussi vrai dans toutes les organi sa tions. C’est vrai pour bien des travailleurs; c’est aussi vrai pour les superviseurs. On a moins de temps à accorder au développement des compétences de ces

De manière à susciter votre réflexion, je vous laisse avec les propos suivants : «Rien n’est impossible, à moins qu’on accepte qu’il en soit ainsi.» (Mandino) «Aux grands et aux petits maux, les remèdes à-propos.» (Maurice Rosenberg) «À chaque carrefour de la route qui mène vers le futur, chaque esprit progressiste doit affronter des milliers d’hommes chargés de garder le passé.» (Maurice Maerterlinck)

Par le sergent Sylvain Dionne Représentant des affaires publiques de l’unité à Rimouski

Le régiment Les Fusiliers du St-Laurent a obtenu le Droit de cité de la ville de Mont-Joli, le dimanche 22 août. À cette occasion, le commandant, le lieutenant-colonel Denis Bossé, a demandé le Droit de cité au maire de la ville de MontJoli, M. Jean Bélanger. Après avoir inspecté les troupes, le maire a remis une clef symbolique de la ville au lcol Bossé. Le droit de cité est l’un des plus grands honneurs qu’un régiment puisse obtenir, celui d’être autorisé à défiler dans une ville, tambours battants, drapeaux au vent et baïonnettes aux canons. En conférant un tel privilège à une unité militaire, les citoyens d’une ville lui font part de leur appréciation. Ce Droit de cité s’ajoute aux quatre autres obtenus par la ville de Rimouski en 1984, Matane en 1985, Rivière-du-Loup en 1991 et Sayabec en 2000. Il est à noter que le régiment Les Fusiliers du St-Laurent a eu une compagnie à Mont-Joli, de 1920 à 1969.

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1er septembre 2010 / Adsum / Page 11

Le rituel entourant la cérémonie de remise du Droit de cité est très ancien. D’origine britannique, il date du 17e siècle. À cette époque, les habitants d’une ville se méfiaient beaucoup des unités qui désiraient la traverser. Nombre de localités avaient en effet été pillées par des troupes devenue agressives, une fois dans leur enceinte. Lorsqu’un régiment se présentait aux portes d’une cité, il était donc arrêté par un détachement de défenseurs de la ville. Ceux-ci contrôlaient les feuilles de route du régiment et s’assuraient de ses intentions pacifiques à l’égard de la cité. Ensuite, le conseil de ville se réunissait pour décider s’il accorderait ou non le droit de passage au dit régiment. Si ce droit était accordé, le maire se rendait inspecter l’unité. Puis, on procédait à un échange de présents et à la remise de la proclamation du conseil autorisant le régiment à pénétrer dans la ville.1

Page 12 / Adsum / 1er septembre 2010

Major Albert Mannard Décoration des FC QG 5 GBMC

Capitaine Jérémie Angrignon-Dompierre Promotion 5 RGC

Capitaine Marc-André Brassard Promotion 5 Bn S du C

Capitaine Marie-Julie Côté Promotion 5 Bn S du C

Capitaine Jean-Philippe Desgroseillers Promotion 5 Amb C

Capitaine Marianne Gignac Promotion 5 Amb C

Capitaine Jean-François Labonté Promotion 1 R22eR

Capitaine Michel Lamoureux Promotion 5 Amb C

Capitaine Stéphanie Moisan-Vallée Promotion 5 Bn S du C

Capitaine Guillaume Noiseux-Lauzé Promotion 5 RGC

Capitaine Alexandre Pedneault Promotion 5 RGC

Capitaine Éric Plante Promotion 1 R22eR

Capitaine Stéphane Robert Promotion 5 Amb C

Capitaine Nathalie Royer Promotion 5 Amb C

Capitaine Mathieu St-Maurice Promotion 5 Bn S du C

Capitaine Marie-France Tremblay Promotion 5 Amb C

Capitaine Jaclyn Troup Promotion 5 Amb C

Lieutenant Keven Côté-Guay Promotion 12 RBC

Lieutenant Charles Demers-Martel Promotion 12 RBC

Lieutenant Charles Grenier-Chalifoux Promotion 5 Bn S du C

Lieutenant Sébastien Millette Promotion 12 RBC

Sous-lieutenant Cyndie Dallaire-Giroux Brevet d’officier 5 GSS Sn Pers

Sous-lieutenant Mihai Piaje Promotion 1 R22eR

Élève-officier Duchaine Décoration des FC 5 GSS Sn Pers

Élève-officier Fortin Décoration des FC 5 GSS Sn Pers

Adjudant-maître Stéphane Béland Promotion 1 R22eR

Adjudant Patrick Beaupré Promotion 12 RBC

Adjudant Marc Blouin Promotion 5 Amb C

Adjudant Marc Bouchard Promotion 5 RGC

Adjudant Raymond Boucher Promotion QG 5 GBMC

Adjudant Emmanuel Chouinard Promotion 5 RGC

Adjudant Michael Girard Promotion 5 RGC

Adjudant Jean-Frédéric Jacques Promotion 5 RGC

Adjudant Érika Ouellet Promotion 5 GSS Sn Pers

Adjudant Éric St-Germain Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Sergent Sébastien Béland Promotion 12 RBC

Sergent Martin Bouchard Promotion 5 RGC

Sergent Steve Bouchard Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Sergent Dorren Cloutier Première agrafe à la Décoration des FC CSS

Sergent Yan Desmarais Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Sergent Steeve Dugas Promotion 12 RBC

Sergent Joel Fitzgerald Promotion 5 RGC

Sergent Guillaume Girard Promotion QG 5 GBMC

Sergent Pierre-Marc Girard Promotion 12 RBC

Sergent Mélanie Gingras-Vaugeois Promotion 5 RGC

Sergent Dominic Gosselin Promotion 5 RGC

Sergent Éric Hébert Promotion 12 RBC

Maître de 2e classe Audrey Lamontagne Promotion 1 R22eR

Sergent Daniel Leclerc Promotion 5 RGC

Sergent François Leclerc Promotion 12 RBC

Sergent Jonathan Mathieu Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Sergent Alin Mirea Promotion 5 RGC

Sergent Kevin Nickerson Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Sergent Danny Palson Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Sergent Jean-Rock Paquet Promotion 5 RGC

Sergent Paré Retraite après 17 ans de service UISP-Québec

Sergent Louis Pedneault Promotion 5 RGC

Sergent Denis Plante Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Sergent Paolo Pipia Promotion 5 Bn C du C Cie Maint

Sergent André Rondeau Promotion 12 RBC

Sergent Romain Sincennes Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Sergent Marco Thériault Promotion 12 RBC

Sergent Serge Villeneuve Promotion 12 RBC

Caporal-chef Dany Audard Décoration des FC QG 5 GBMC

Caporal-chef Serge Beauchamp-Morel Promotion 1 R22eR

Caporal-chef Philippe Bernier Promotion 12 RBC

Caporal-chef Alexandre Blackburn Promotion 5 RGC

Caporal-chef Mélanie Boily Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Caporal-chef Marc-André Boivin Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Caporal-chef Annie Bouchard Promotion 12 RBC

Caporal-chef Olivier Dumas Promotion 5 Bn S du C

Caporal-chef Jean Fortin Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Caporal-chef Patrick Gagné Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Caporal-chef Ghislain Giguère Promotion 5 RGC

Caporal-chef Pascal Labbé Promotion 5 RGC

Caporal-chef Guy Lapointe Promotion 5 Bn S du C

Caporal-chef Patrick Larivière Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Caporal-chef Bruno Larose Décoration des FC 12 RBC

Caporal-chef Christian Latour Décoration des FC 12 RBC

Caporal-chef Kathleen Matte Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Aaron McKearney Promotion 5 RGC

Caporal-chef Patrick Michaud Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Caporal-chef Robert Mootrey Décoration des FC 5 RGC

1er septembre 2010 / Adsum / Page 13

Sergent Michel Gauthier Promotion 12 RBC

Page 14 / Adsum / 1er septembre 2010

Caporal-chef Nicolas Morissette Promotion 12 RBC

Caporal-chef Marie-Claude Payette Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Christine Pelletier Décoration des FC 5 GSS Sn Pers

Caporal-chef Stéphane Prince Décoration des FC 12 RBC

Caporal-chef Pierre-Joël Rochon Promotion 5 RGC

Caporal-chef Annick Thibault Promotion 5 GSS Sn Pers

Caporal-chef Jocelyn Thibault Première agrafe à la Décoration des FC 12 RBC

Caporal-chef Olivier Trépanier Promotion 12 RBC

Caporal Sébastien Arsenault-Verret Promotion 5 RGC

Caporal Mathieu Barrette Promotion 5 RGC

Caporal Alex Bélanger Promotion 1 R22eR

Caporal Michael Bernier Promotion 5 RGC

Caporal Bernier Promotion 1 R22eR

Caporal Vincent Bernier Promotion 5 RGC

Caporal Nathalie Blais Promotion 5 Bn S du C

Caporal Jimmy Bossé Décoration des FC 12 RBC

Caporal Pierre Boucher Promotion 12 RBC

Caporal Michel Chrétien Promotion 1 R22eR

Caporal Steve Cloutier Décoration des FC 5 RGC

Caporal Yannick Cloutier-Landry Promotion 5 RGC

Caporal Éric Côté-Landry Promotion 1 R22eR

Caporal Patrick Couture Promotion 12 RBC

Caporal Audrey Crépeau Promotion 12 RBC

Caporal François Daigneault Promotion 1 R22eR

Caporal Dave Desjardins Promotion 1 R22eR

Caporal Gabriel Drouin Promotion 5 RGC

Caporal Guillaume Durand Promotion 5 RGC

Caporal Éthier Promotion 1 R22eR

Caporal Mario Flores Promotion 5 Bn S du C

Caporal Nicolas Fortin Décoration des FC 12 RBC

Caporal Julien Gagnon Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Caporal Micael Gagnon Promotion 12 RBC

Caporal Guy Gauthier Décoration des FC 12 RBC

Caporal Nicolas Gelly Promotion 5 RGC

Caporal Jean-Félix Giguère Étoile de campagne générale 12 RBC

Caporal Maxime Girard Promotion 5 RGC

Caporal Antonio Girimonte Promotion 5 RGC

Caporal Jean-Christophe Gosselin Promotion 5 RGC

Caporal Marie-Claude Guérin Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Caporal Alexendre Handfield Promotion 1 R22eR

Caporal Jason Harrison Promotion 1 R22eR

Caporal Thomas Jobin-Durand Promotion 5 RGC

Caporal Benjamin Kinal Promotion 12 RBC

Caporal Jonathan Landry Promotion 1 R22eR

Caporal Marc Laplante Promotion 5 RGC

Caporal Jonathan Larocque Promotion 1 R22eR

Caporal Olivier Latour Promotion 12 RBC

Caporal Sébastien Laurin-Sanscartier Promotion 12 RBC

Caporal Rachel Lavertu Promotion 5 GSS Sn Pers

Caporal Jérôme-Junior Lecours Promotion 5 RGC

Caporal Martin Lelièvre Promotion 1 R22eR

Caporal Michel Lozeau Promotion 12 RBC

Caporal Patrick Maranda Promotion 5 RGC

Caporal Philippe Moisan Promotion 1 R22eR

Caporal Daniel Ouellet Promotion 12 RBC

Caporal Cédric Paquette Promotion 1 R22eR

Caporal Alain Paquin Promotion 35 Bn S du C

Caporal Maxime Pichette Promotion 5 RGC

Caporal Geoffrey Potvin-Côté Promotion 1 R22eR

Caporal René Richard Promotion 5 Bn S du C Cie Tpt

Caporal Bruno Rioux Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Caporal Frédéric Rousseau Promotion 5 RGC

Caporal Diane Servant Promotion ESN 3-10

Caporal Éric Simard Décoration des FC 12 RBC

Caporal Vincent Stankunas Promotion 1 R22eR

Caporal Ronald Thériault Promotion 12 RBC

Caporal Carol Tremblay Retraite après 21 ans de service UISP-Québec

Caporal André Tremblay Promotion 1 R22eR

Caporal Tremblay Promotion 1 R22eR

Caporal Francis Vallée Promotion 5 Bn S du C

Soldat Josée Beaupré Promotion ESN 3-10

Soldat Jonathan Dubé Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Soldat Benoit Duchesne Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Soldat Jonathan Gagnon Promotion 12 RBC

Soldat Mathieu Gallant Promotion 12 RBC

Soldat Alexis Giguère Promotion 12 RBC

Soldat Steve Lelièvre Étoile de campagne générale 12 RBC

QUE SIGNIFIE BRAVO ZULU?

Soldat Éric Nolet Promotion 12 RBC

Soldat Kenny Rioux Promotion ESN 3-10

Soldat Stephan Simard Étoile de campagne générale Promotion 12 RBC

Soldat Ken Vibert Promotion ESN 3-10

1er septembre 2010 / Adsum / Page 15

Soldat Maxime Marcheterre Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

C’est un terme emprunté à la marine qui signifie «bien fait» ou tout simplement «bravo». Pour soumettre la photo du récipiendaire d’une promotion, d’une décoration ou d’une distinction, ou encore de quelqu’un prenant sa retraite, veuillez nous demander le formulaire de rédaction pour Bravo Zulu par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou composer le 418 844-5000, poste 6656.

Un camp biblique pour 30 jeunes de la communauté Par le padré Jacques Tremblay et le capitaine Christine Lavallière

Quelle expérience exceptionnelle que de vivre l’amour de Dieu avec 30 jeunes en plein air et ce, dans une ambiance où règnent la joie de vivre et la fraternité! Les sources d’esclavage dans nos vies sont amères alors que celles de la liberté sont vraiment bonnes au goût. Que Dieu soit la source de la véritable liberté est l’un des messages que l’aumônerie de la Garnison Valcartier espère avoir inscrit au cœur des enfants qui ont pris part au camp biblique et œcuménique des 9, 10 et 11 août derniers. Effectivement, durant ces trois jours passés sur la garnison, une trentaine d’enfants de la communauté militaire se sont mis en route comme pèlerins des pays bibliques à la rencontre de Moïse, David, la Samaritaine et Jésus. À travers des activités, des jeux coopératifs et des animations pastorales, ils ont pu «franchir» le désert d’Égypte pour se rendre à Bethléem et à Samarie. De même, ils ont aussi «traversé» le fleuve du Jourdain pour signifier le passage de l’esclavage à la liberté. Leur parcours a été agrémenté de mets typiques du pays de Jésus qu’ils ont eux-mêmes préparés. Des textes de la Parole de Dieu ont été entendus et la Bible a été remise à chacun à titre de «carte de route» pour les prochains pèlerinages de la vie que nos jeunes voudront parcourir. Les jeunes ont également eu

l’occasion de prendre la parole, de rire et aussi de crier le plus fort possible les forces auxquelles ils peuvent puiser dans la vie : «Joie! Compassion! Solidarité! Courage!» Les enfants ont été accompagnés sur la route avec attention, patience et flexibilité par six adolescentes co-animatrices : Flavie et Claudie Cossette-Côté, Laurence et Jeanne Kouri, Émilia Hogg, Ariane Desjardins qui, par leur dévouement et leur sens des responsabilités, ont fait la joie de nos jeunes. Les jeunes ont eu aussi d’excellents guides pour parcourir tout ce chemin dont Mme June Reid, coordonnatrice de la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, et Mme Christine Lavallière qui ont investi beaucoup de temps et d’énergie afin que le camp soit un succès. Il importe également d’exprimer des remerciements à Mme Julie Kouri pour l’animation musicale, à Mme Gisèle Blaquière pour son soutien précieux, ainsi qu’aux padrés Jason Kouri, Dany Sylvain, Jacques Tremblay et Elisabeth Duggan pour leur généreuse contribution tout au long du camp. Les enfants, les adolescentes et toute l’équipe impliquée dans les préparatifs et le déroulement du camp remercient le personnel du service d’Alimentation du 5 GSS et de la Brigade, du 3 R22eR et des Programmes de soutien du personnel pour l’équipement prêté, le plateau d’entraînement physique mis à notre disposition et leurs bons conseils.

Le roi David, personnifié par le padré Jacques Tremblay, et les enfants pèlerins en habit des temps bibliques, dans un décor de la chapelle St-Alban.

On défie le décrochage scolaire!

PAROLE D’AUMÔNIER

Se tenir prêts

Page 16 / Adsum / 1er septembre 2010

Par le padré (capitaine) Marcel Dumont 5e Ambulance de campagne

Cet été pour les vacances, nous avons opté pour le camping sous la tente. La nature, c’est bien beau, mais il y a aussi les risques de pluie ou d’orages, le fléau des mou ches noires ou encore la rencontre, toujours possible, d’un ours noir qui serait un peu trop curieux. Alors, il faut bien se préparer. Il faut se tenir prêts! Donc, avant de partir, j’ai testé le matériel et nous nous sommes assuré que nous avions tout notre matériel. Car l’objectif visé, c’est de bien planifier afin de vivre le meilleur séjour en nature possible. Et à en croire les commentaires de mon fils, nous avons finalement vécu une belle expérience de camping, même si la randonnée de 12 km a été tout un défi! Pour beaucoup d’entre nous, et souvent pour une deuxième ou troisième fois et même plus dans certains cas, c’est le temps de la préparation à la mission. Car Valcartier répond encore une fois à l’appel et même si les expériences passées peuvent nous aider, il faut quand même bien se préparer. Il ne sert à rien de remettre certains éléments de notre préparation à plus tard et pour cela, une panoplie de services vous sont offerts par vos unités, le Groupe de soutien au déploiement, le Centre de la famille ou encore les services psychosociaux de la base. Il ne faudrait pas non plus oublier, dans certains cas, de

Par Rina Hamon Intervenante jeunesse, Centre de la famille Valcartier

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Le projet démarrera à nouveau en septembre. Pour participer au défi «J’m’accroche, j’empoche», communiquer avec Rina Hamon au 418 844-6060.

Rina Hamon, Samuel Carrier et Claudia Lafontaine, la gagnante du défi «J’m’accroche, j’empoche».

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Le décrochage scolaire est de plus en plus fréquent chez nos adolescents. C’est pourquoi les intervenants jeunesse du Centre de la famille Valcartier ont mis sur pied au cours de la dernière année scolaire le défi «J’m’accroche, j’empoche». Ce projet vise à encourager les jeunes à demeurer à l’école et à obtenir leur diplôme d’études secondaires. Les jeunes participants devaient se fixer au moins un objectif de rendement

faire un appel de service au plombier pour vérifier certaines choses si vous avez des doutes… Un bon état de préparation ne pourra jamais nous mettre à l’abri de tous les maux et de tous les accidents. Mais il peut certainement contribuer à faire grandir notre confiance et nous procurer un peu plus la paix du cœur et de l’esprit. Parmi tous les outils dont nous avons besoin pour nous tenir prêts, de la lampe de poche au numéro de téléphone d’un ami avec des talents en informatique par exemples, les croyants de toutes allégeances utilisent entre autres la lecture de leurs textes sacrés respectifs et la prière. Pour les chrétiens en particulier, un texte met en parallèle les qualités et les défauts de deux types de maison : celle bâtie sur le sable et celle bâtie sur le roc (dans l’Évangile selon Saint Luc, chapitre 6, versets 43 à 49). Je vous invite à le lire ou le relire pour en tirer vos propres conclusions : en deux clics sur le Web, vous trouverez cette parabole ou encore passez à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, on vous remettra gratuitement une Bible. Votre réflexion pourrait aussi se bonifier dans un contexte de prière. Des générations de personnes croyantes ont de tout temps trouvé un certain réconfort dans la prière lors d’épreuves, mais aussi pour remercier Dieu d’affermir leur courage. Mais en terminant, j’ajouterais qu’il faut utiliser les bons outils pour les différents problèmes à résoudre. Même une prière n’aurait pu empêcher les mouches de m’attaquer sur un certain sentier lors de mon expérience de camping. Car ce matin-là, pour être VRAIMENT PRÊT, j’aurais dû apporter avec moi une bonne lotion anti-moustique!

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académique réalisable pour l’année scolaire, en plus de respecter un nombre minimum de présences à l’école. Ce défi ne prônait pas les notes parfaites, mais plutôt la persévérance, l’assiduité et l’amélioration des notes dans les matières scolaires de base. Pour sa première édition, les participants couraient la chance de remporter un ordinateur portable, gracieuseté du Futur Shop du centre commercial Laurier. Féliciations à Claudia Lafontaine qui est repartie avec le prix, le 6 août dernier.

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Campagne d’Italie : la Bataille d’Ortona et la prise de la Casa Berardi NDLR : Le Canada et toutes les armées alliées célèbrent le 65e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale (19452010), célébrations qui ont atteint leur apogée en mai et juin. Cette chronique historique de Florent Tremblay raconte les souvenirs de ceux qui vécurent ces événements et rappelle ce que représenta pour nous, Canadiens, la présence de nos soldats sur tous les fronts européens. Les médias sont toujours prêts à parler du débarquement de Normandie, le «D-Day» de juin 1944, mais on oublie régulièrement les autres débarquements : celui de 1943 en Sicile, en Italie, est tout aussi déterminant dans la victoire finale sur le nazisme. À l’été de 1943, le 28 juin exactement, dans le plus grand secret, une flottille comprenant trois brigades de la 1re Division canadienne venait de quitter un port de la Tunisie, et s’avançait lentement dans l’Atlantique. Elle allait rejoindre une armada de quelque 2750 navires des forces alliées transportant 4000 chars d’assaut et des munitions. Le 4 juillet, trois des navires du convoi de ravitaillement furent torpillés et coulés, causant la disparition de 58 hommes, 500 véhicules et 40 canons. C’était bien mal commencer une entreprise qui allait pourtant s’avérer victorieuse. C’est seulement une fois en mer que la troupe apprit sa destination. De partout en Méditerranée, toutes ces armées prenaient leur départ, en route pour Pachino, une ville située au sud de la Sicile. Un débarquement se préparait. Dans la nuit du 10 juillet, nos soldats canadiens, à la gauche de l’Armée britannique, débarquèrent sur deux plages

La Casa Berardi.

sablonneuses d’où ils pouvaient apercevoir les bombes qui explosaient sur les pistes d’atterrissage de Pachino, leur destination. Ce fut l’annonce des combats. La journée ensoleillée se leva bientôt et jeta sur nos soldats son lourd manteau de plus de 40o Celcius. Débrouillards comme nos Canadiens savent l’être, les mulets qui erraient librement dans les champs furent vite réquisitionnés, ce qui permit à nos fantassins de se décharger de leurs fardeaux.

un flot continu dans la botte italienne à partir du nord. Le 3 septembre, l’infanterie canadienne prenait pied tout juste au nord de Reggio, en Calabre. La seule opposition rencontrée fut, encore une fois, celle de milliers d’Italiens impatients de déposer les armes. Un jour, au début de septembre, les gars de la 3e Brigade, comprenant les Highlanders, le West Nova Scotia Regiment et le Royal 22e Régiment, revinrent au camp avec pas moins de 1270 prisonniers italiens portant la pancarte Viva Americani. Les Alliés s’attendaient donc à une avance rapide jusqu’à Ortona. Hélas! Il en fut bien autrement.

la première division entière se trouva enlisée devant un étroit ravin. Durant plusieurs jours, les assauts répétés des bataillons, l’un après l’autre, furent mis en pièces. Dans son récit émouvant, «Je les ai vus mourir», le brancardier Lucien Côté raconte que chaque homme, armé d’une pelle courte, devait creuser son trou pour se cacher du mieux qu’il pouvait s’il voulait survivre. Ce camouflage improvisé et malsain dura des jours et des nuits. Les combats ne laissèrent aucun répit à nos soldats qui durent âprement défendre leurs positions.

LES ITALIENS SE RENDENT

Les Canadiens ne s’attendaient vraiment pas à rencontrer sur place des milliers de soldats italiens qui voulaient se rendre. Le 12 juillet, un peloton de reconnaissance de 30 hommes revint au camp de base avec 1100 prisonniers qu’il fallut héberger et nourrir, ce qui retarda considérablement la progression sur le terrain. Le travail fut si bien mené du côté allié qu’à la mi-août, 55 000 ennemis qu’accompagnaient des milliers de véhicules et des tonnes de matériel avaient quitté le champ de bataille. Le dictateur Benito Mussolini avait démissionné et l’Italie cherchait à se sortir de son bourbier en passant du côté des Alliés, mais Hitler n’était pas dupe et les troupes allemandes se déversaient en

DEMANDE DE PARDON

Ortona, décembre 1943.

UNE AVANCÉE PÉNIBLE

La progression vers Rome, le but ultime, fut extrêmement pénible, face à la résistance allemande. Les pluies automnales firent du terrain un immense bourbier où s’enfonçaient hommes, camions et chars. Décision fut donc prise d’installer sur place les quartiers d’hiver 1943-44. Nos soldats canadiens avaient leurs installations de fortune, leur bivouac, au pied du mont Casino, une montagne de 500 mètres qui servait de retranchement aux troupes allemandes d’où ils menaçaient la ville de Casino. DES NOMS DEMEURÉS CÉLÈBRES

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Le 17 novembre, le commandant du Royal 22e Régiment, le colonel Bernatchez, et une avant-garde se rendirent en amont où le reste de l’unité devait venir s’installer. Pluie, neige et froid furent autant d’obstacles à surmonter. Lorsque, enfin, on y parvint, il ne restait pas grand-chose du village : les Allemands avaient appliqué la politique de la terre brûlée. Dans la nuit du 6 décembre, les Canadiens se lancèrent au combat en traversant sur trois fronts la rivière Moro. Ils s’attendaient à une avance rapide jusqu’à Ortona en obligeant l’ennemi à quitter les lieux. Mais

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LE SOUVENIR D’UN GESTE HÉROÏQUE

Dans la nuit du 14 au 15 décembre, nos valeureux 22 réussirent à déborder le ravin sur le flan ouest. Les 81 hommes du capitaine Paul Triquet et sept chars se battirent comme jamais le long d’une route qui bordait le ravin et qui les menait à une maison de ferme de Casa Berardi. La bataille faisait toujours rage, les hommes vacillaient, mais Triquet les encourageait à ne pas lâcher. Il leur disait : «L’endroit le plus sécuritaire, c’est la grange devant nous…» Et en fin d’après-midi, le 22e atteignait son but. Triquet n’avait plus que 14 hommes et quatre chars, mais le Ravin avait été traversé et M. Triquet fut le premier Canadien en Italie à mériter la Croix de Victoria. Au total, sur les 1200 hommes à qui, au départ, on avait assigné cette mission, 200 seulement atteignirent le but, épuisés par le manque de sommeil et de nourriture.

SUITE EN PAGE

1er septembre 2010 / Adsum / Page 17

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Le brigadier-général Paul Triquet.

SUITE DE LA PAGE

NOËL 1943, CACHÉS DANS LES TROUS

Ce combat d’endurance durait depuis une vingtaine de jours, chacun caché dans le trou qu’il s’était creusé et à dormir très peu sur la terre boueuse. La fête de Noël s’annonçait dure à Ortona, sans pause dans les combats. Dans ses mémoires, le lieutenant-colonel Allard, qui venait de remplacer le colonel Bernachez comme commandant du R22eR sur le champ de bataille, raconte le fait suivant : il décida que ce 24 décembre serait différent! Il commanda aux cuisines de se débrouiller pour offrir à tous ses hommes un repas chaud, un réveillon de Noël à la mode du Québec.

rent s’élever dans les airs une mélodie qui leur noua la gorge d’émotion. Les soldats allemands entonnèrent, du haut de la colline, leur Stille Nacht, Heilige Nachttraditionnel, le «Sainte nuit», auquel nos hommes mêlèrent leurs voix, en français, en anglais, en allemand ou en silence… «Ô nuit de paix», quelle ironie que la guerre! Ce n’est que le 28 décembre que le combat pour Ortona prit fin quand les Allemands s’éclipsèrent silencieusement. La 1re Division canadienne qui comptait, au début des combats, quelque 20 000 hommes devait alors composer avec plus de 2600 victimes. À peine quelques jours plus tard, au Nouvel An, les Canadiens se retrouvèrent embourbés en face des Allemands au nord d’Ortona. Et le 17 janvier 1944, dans une attaque mal préparée, le Régiment des Highlanders n’accomplit rien d’autre que de faire tuer 185 de leurs hommes. IN VINO, VERITAS (C’EST DANS LE VIN, QU’ON TROUVE LE COURAGE!)

Un tireur d’élite durant la Bataille d’Ortona.

Nombreuses étaient dans les alentours les fermes qui avaient été abandonnées. On réquisitionna tout ce qui était nécessaire et on servit, au menu de Noël, de la dinde avec sauce bien chaude sur pommes de terre en purée et, comme dessert, de la tarte aux pommes. Une à une, de petites unités de combat furent relevées vers l’arrière où on leur servit le «réveillon» après quoi elles retournaient sur la ligne de feu. Cette nuit-là, quelque chose de particulier se passa. On n’entendit pas un seul coup de feu et à minuit, toujours aux aguets dans leurs trous, nos Canadiens entendi-

Cette campagne misérable qui s’était étirée sans fin pendant les mois humides et froids de l’hiver italien suivie par une autre demi-année de combats et de tiraillements au nord d’Ortona, donna lieu à un récit savoureux que le brancardier Côté aussi bien que le général Allard racontent dans leur livre respectif. Les éclaireurs du 22e avaient déniché une grange qui avait servi de lieu de cuvée aux cépages des vignobles de la région. Pendant le pénible déroulement de cette campagne, les gars n’avaient pour toute nourriture que des rations de corned beef en boîtes et des biscuits secs qu’on leur distribuait de nuit, et qu’on appelait «biscuits matelots» parce qu’il fallait les tremper dans l’eau pour les rendre plus mangeables et digestibles. Or, il n’y avait pas d’eau!

Le 25 décembre 1943, à Ortona… – Photo: Lt F. G. Whitcombe, Archives du Canada. PA-163936

Dans ces terrains détrempés par les pluies ou asséchés par les mois d’été, impossible de trouver une eau propre pour boire et se laver. Mais les gourdes étaient toujours bien remplies d’un beau vin rouge, abondant et réconfortant, tiré de nuit de ces barriques qui semblaient inépuisables. Il fallait bien quelque chose pour redonner un peu de cœur au ventre! LA FIN D’UNE CAMPAGNE COÛTEUSE

Le climat hivernal qui allait en empirant amena l’offensive dans une impasse. Le total des victimes canadiennes en Italie avait été de 408 officiers et 4991 hommes tués. En plus, quelque 3000 hommes avaient été blessés au combat pendant que 62 officiers et 942 hommes avaient été faits prisonniers des Allemands. C’était trop. Les troupes canadiennes ont joué un rôle vital dans cette campagne de la Méditerranée qui a duré 20 mois et qui a permis de libérer l’Italie au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Cette campagne a été la première opération terrestre de grande envergure à laquelle a participé l’Armée canadienne. Quelque 100 000 Canadiens ont participé à cette campagne menée en Sicile du 10 juillet au 6 août 1943 et dans la péninsule italienne du 3 septembre 1943 au 25 février 1945, durant laquelle les combats ont été particulièrement acharnés. Les Allemands ont su profiter d’obstacles naturels comme les montagnes aux sommets escarpés et les rivières au courant rapide pour rendre toute avance alliée la plus difficile et la plus coûteuse possible. Mais, tant de misère n’allait pas tomber à vide, tant de souffrance physique et morale n’avait pas été endurée pour rien. Les survivants de tant d’horreurs allaient bientôt participer à la défaite complète de l’Allemagne et à la fin de la guerre en Europe. La fin heureuse de mai 45 était en vue!

MES SOURCES - Serge Bernier, «Mémoires du général Jean-V. Allard», Édition de Montagne, 1985. Si vous voulez lire le récit du commandant du R22eR qui nous démontre par le menu détail l’image d’un chef plein d’humanité, attentif au bien-être de tous ses soldats autant que le lui permettait la situation; récit captivant toujours et, très souvent émouvant. - Serge Bernier, «Le Royal 22e Régiment, 1914-1999», Art Global, 1999. Récit authentique, basé sur les notes des participants aux combats conservés aux Archives de la Défense nationale. - Lucien Côté, «Je les ai vus mourir», Éditions Macadam, 1995. Le récit captivant d’un brancardier qui a passé la campagne d’Italie sur le terrain à recueillir, de nuit, les blessés et les morts du Royal 22e Régiment. - Mark Zuehlke, «La farouche campagne des Canadiens en Italie», dans Revue de la Légion royale canadienne, 2004. Enfin, M. Victor Guérin, vétéran de la Campagne d’Italie; il fut mon informateur à qui je rends hommage.

SOUTIEN AU DÉPLOIEMENT

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EN MATIÈRE DE SOUTIEN AU DÉPLOIEMENT, IL EST FACILE DE CONFONDRE LE RÔLE DU CENTRE DE LA FAMILLE VALCARTIER (CFV) ET CELUI DU GROUPE DE SOUTIEN AU DÉPLOIEMENT (GSD). À L’AUBE DU 20E ANNIVERSAIRE DU CFV, L’ADSUM PRÉSENTE UNE SÉRIE D’ARTICLES VISANT À DISTINGUER LES DEUX ORGANISATIONS ET LES SERVICES DE SOUTIEN AU DÉPLOIEMENT QU’ILS OFFRENT. CETTE SEMAINE, UN REGARD SUR LES DIFFÉRENCES ENTRE LES DEUX ORGANISATIONS LOGÉES AU CENTRE COMMUNAUTAIRE DE LA GARNISON VALCARTIER. PAR PHILIPPE BRASSARD, JOURNAL ADSUM

GSD : militaire et généraliste

CFV : civile et spécialisée

Le Groupe de soutien au déploiement est une organisation militaire du Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) relevant de la chaîne de commandement du 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS). Son mandat est centré sur les absences reliées au service militaire. En plus de répondre aux besoins de la chaîne de commandement, cette ressource de première ligne peut informer et rediriger les familles vers les bons services. Le capitaine Dominique Vallée, coordonnatrice du GSD, compare son rôle à celui d’un ambulancier, qui évalue les blessures, met quelques pansements et redirige vers l’hôpital. «Selon la demande, on va regarder ce qu’on peut offrir aux familles avec la collaboration du CFV, et après on va les diriger vers les services qui sont les plus appropriés», explique le capitaine, qui qualifie son groupe de «généraliste» du soutien au déploiement. Une des grandes forces du GSD est d’avoir facilement accès aux informations d’ordre militaire. «Si on reçoit un appel d’une famille, on est en mesure de savoir où le soldat déployé est rendu sur le terrain», signale le capt Vallée. Le groupe connaît d’avance toutes les étapes et les dates importantes d’un déploiement, qu’il soit outre-mer ou domestique. Avant le départ ou le retour d’un déploiement, le GSD est en charge d’organiser pour la chaîne de commandement des séances d’information destinées aux familles, en collaboration avec le CFV. Il prend soin d’inviter d’autres orga nismes gravitant autour des familles militaires, afin que ces dernières reçoivent le maximum d’information et d’outils pour les aider à passer au travers.

Le Centre de la famille Valcartier est une organisation civile émanant directement de la communauté militaire. Son mandat touche le quotidien de la vie militaire au grand complet, pas seulement les absences reliées au service. «À partir du moment où le militaire est dans les Forces, jusqu’à sa sortie, on va le soutenir pour pratiquement tout ce dont lui et sa famille ont besoin au quotidien», résume Dany St-Laurent, agent d’information au CFV. «Et ce sont les familles de la communauté qui vont nous exprimer leurs besoins», poursuit M. St-Laurent, précisant que le CFV sonde les familles tous les trois ans. «Ça nous permet de nous adapter au rythme de la vie militaire, qui lui peut être très changeant.» Misant sur un grand bassin d’employés spécialisés, le CFV offre notamment les services de ses travailleurs sociaux. Ceux-ci ont reçu dès l’embauche une formation spécifique sur le milieu militaire, afin de bien comprendre la réalité des familles, selon M. St-Laurent. Ces travailleurs sociaux sont donc aptes à aider une mère angoissée par le départ en mission de son fils, par exemple. «C’est nous qui allons pouvoir expliquer tout le phénomène psychologique qui peut y avoir derrière une inquiétude», affirme Dany St-Laurent. Le CFV offre également ses services aux familles en région, avec la collaboration de son voisin le GSD (voir autre texte). Plus souvent qu’autrement, les familles en région manifestent le besoin de se retrouver entre elles. «En région, il n’y a pas de lieu de rassemblement typique pour la communauté militaire, comme le centre communautaire, le CANEX, etc.», explique M. St-Laurent.

Le cpl Pascal Labrie, le sdt Frédéric Simoneau, le bdr Maxime Aubé, le cpl Christian Boudreau (à l’avant), le cpl Stéphane Leclerc et le cplc Richard Glenn sont membres du GSD. - Photo : Philippe Brassard

Par ailleurs, le GSD a accès à des données utiles telles que la localisation géographique des familles. «À Trois-Rivières par exemple, on sait qu’on a 119 familles à soutenir» en cas de déploiement, signale le capt Vallée. En bon voisin, le groupe partage ces données géographiques avec le CFV, qui n’aurait pas accès à de telles informations autrement. «Ces données sont importantes pour nous. Au même titre que le GSD, elles nous permettent d’aller cibler nos actions», commente Dany St-Laurent. Au fil du temps, les deux organisations ont créé un partenariat efficace en matière de soutien au déploiement. «Notre collaboration est vraiment étroite, et complémentaire selon les besoins», affirme le capt Vallée. Sur le plan structurel, le GSD est chapeauté par le service de Soutien du personnel (Sn Pers). La coordonnatrice du GSD supervise à la fois la succursale de la région de Québec et celle de la région de Montréal.

Marie-Noëlle Lebreux, Chantal Thompson et Céline Thomas font partie de la grande équipe civile du CFV. - Photo : Philippe Brassard

La réponse du CFV à cette problématique est de déployer un agent de liaison en région. Celui-ci peut faire appel à des organismes du milieu pour offrir certains services aux familles. «Quand on a besoin de spécialistes en région, c’est souvent pour des besoins ponctuels, souligne M. St-Laurent. On n’a donc pas le choix, pour des raisons économiques, d’utiliser les ressources civiles existantes». L’agent prendra toutefois soin d’informer et de soutenir les intervenants locaux en lien avec la réalité militaire. Sur le plan structurel, la communauté est représentée par le conseil d’administration du CFV, qui chapeaute la direction générale. Cette dernière dirige les coordonnateurs des quatre grands secteurs de spécialisation du CFV : intervention, petite enfance, jeunesse et services communautaires. Dans le dernier numéro de l’Adsum, il aurait fallu lire que d’autres GSD sont nés en dehors du SQFT ces dernières années.

CHRONIQUE LECTURE

CUISINE LOCALE QUATRE SAISONS Choisir de ÂŤmanger localÂť, câ&#x20AC;&#x2122;est faire un choix intelligent. Câ&#x20AC;&#x2122;est contribuer Ă la protection de lâ&#x20AC;&#x2122;environnement et au soutien de nos producteurs locaux, mais câ&#x20AC;&#x2122;est aussi privilĂŠgier la fraĂŽcheur, la saveur et la valeur nutritive des aliments. Cet ouvrage vous offre plus de 140 recettes faciles Ă rĂŠaliser avec des ingrĂŠdients disponibles prĂ¨s de chez vous et des recettes organisĂŠes selon les saisons. TITRE : Cuisine locale quatre saisons

TEXTE : Anne Samson

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1er septembre 2010 / Adsum / Page 19

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Un militaire se porte au secours de son voisin «J’AI TOUJOURS VOULU TRAVAILLER À AIDER LES GENS»

Du nouveau pour les usagers du Transport Collectif de La Jacques-Cartier Le Transport Collectif de La JacquesCartier (TCJC) a apporté le 16 août plusieurs améliorations sur son réseau afin de répondre aux besoins des usagers des municipalités desservies. Désormais, les étudiants pourront se prévaloir d’un tarif privilégié sur les abonnements mensuels qui leur seront proposés au coût de 50 $. Les tarifs demeurent inchangés pour les autres titres de transport soit 3,50 $ le billet et 70 $ pour un abonnement mensuel régulier.

Page 20 / Adsum / 1er septembre 2010

PARCOURS AMÉLIORÉS

En direction de Québec, la colline parlementaire est maintenant accessible sur toutes les lignes du TCJC avec une arrivée le matin vers 8 h 15 et un départ le soir de la colline parlementaire vers 16 h 15. À partir des municipalités de Stoneham, Lac-Beauport et Sainte-Brigitte-de-Laval, les usagers pourront également débarquer sur le boulevard Charest (jusqu’à la rue de la Couronne/Dorchester). En direction de Sainte-Foy, les Cégeps Sainte-Foy, François-Xavier Garneau et Champlain ainsi que l’Université Laval sont toujours desservis ainsi que la SSQ et le CHUL sur le boulevard Laurier. À noter que le Cégep François-Xavier Garneau est maintenant accessible pour les étudiants de l’ouest du territoire. Du côté de Lac-Beauport, le parcours a été modifié et dessert maintenant le côté nord du lac par le chemin-du-Tour-du-Lac et le chemin du Brûlé. La municipalité de Lac-Beauport met à la disposition des usagers un stationnement incitatif au Centre communautaire situé au 46 chemin du Village en remplacement de celui du parc de la Gentiane. De plus, certains parcours ont subi des modifications d’horaires. Consultez les nouveaux horaires sur le site www.tcjacquescartier.com. Des dépliants avec les horaires et parcours seront transmis dans tous les foyers du territoire dès septembre 2010.

VÉRITÉ - DEVOIR - VAILLANCE

Le capt Carl Gosselin est revenu à son travail au Collège militaire royal de SaintJean (CMR Saint-Jean) le soir même et a passé la semaine à Saint-Jean sans avoir de nouvelles de l'incident. Par la suite, il a appris que Michel Arpin, l'homme qu'il avait secouru et qui s'est avéré un ancien militaire, avait subi une importante opération chirurgicale pour réparer sa fracture de la hanche et avait passé une semaine à l’hôpital.

Par Daniel Rancourt Journal Servir

Dimanche après-midi 13 juin 2010 : il fait beau à Loretteville, en banlieue de Québec. N’est-ce pas le bon moment pour aller faire une marche dans le quartier en famille, avec le petit Samuel, un an et demi, dans la poussette? Le capitaine Carl Gosselin, 37 ans, officier des projets, division du soutien des opérations, et officier des sports au Collège militaire royal de Saint-Jean, sort de la maison et attend sa conjointe, France, tout en parlant avec un voisin. Soudainement, il entend un cri de détresse provenant d'une zone située à plus de 60 mètres, trois ou quatre maisons plus loin. Le capt Gosselin se rend tout de go en direction du cri. Il aperçoit un homme dans la cinquantaine qui gît inconscient face contre terre entre une imposante haie de cèdre et un voilier en cale sèche. « L'homme semblait en état de choc. J'ai pensé qu'il avait eu un malaise cardiaque : il essayait de respirer, de "prendre son air", et il était secoué de convulsions; il semblait lutter pour sa survie», raconte le capt Gosselin.

savais un peu ce que je faisais, que j'avais des notions de secourisme, il m'a demandé de l'aider à donner de l'oxygène à l'homme. Puis les ambulanciers sont arrivés : on a installé un matelas gonflable sous le blessé, on l'a mis sur la civière et ils l'ont emmené à l'hôpital», explique le capitaine Gosselin.

Le capitaine Carl Gosselin, officier des projets, division du soutien des opérations, et officier des sports au Collège militaire royal de Saint-Jean.

BRISE CASSÉ

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– Photo : Servir

Dès l'âge de 12 ans avec «Gardiens avertis», puis avec les cadets de la Marine et ensuite avec les Forces canadiennes, Carl Gosselin a suivi des cours de premiers soins, de secourisme et de réanimation cardiorespiratoire (RCR). Il connaît la drill des premiers soins! L’officier se demande s’il doit bouger l’homme ou non. «Il fallait que je lui permette de respirer, raconte le capt Gosselin. Doucement, je l'ai tourné sur le côté et après quelques secondes, les yeux révulsés qu'il avait un moment plus tôt sont revenus à la normale… Puis, j'ai commencé à lui parler d'une voix forte, claire et directe, l'interpellant directement, lui posant des questions simples pour qu'il puisse répondre par oui ou non. Je lui ai dit de demeurer éveillé.»

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Il fallait évacuer l'homme. «J'ai crié "Au secours, j'ai besoin d'aide!". Une voisine est venue avec un téléphone. Je lui ai demandé de faire le 9-1-1 et de demander une ambulance. Pendant que je continuais de m'occuper du monsieur, elle faisait l'intermédiaire entre le répartiteur d'Urgences-Santé et moi, lui transmettant ce que je pouvais observer de l'état de l'homme», continue Carl Gosselin. Mise à part une entaille apparente au front, un examen sommaire du corps de l'homme révèle une blessure à la hanche. «Quand je l'ai touché à la hanche, il m'a demandé de ne pas le toucher parce que ça faisait mal. Puis, il m'a expliqué qu'il était tombé du voilier et s'était frappé la tête sur le bôme (le mât horizontal auquel est fixée la voile).» C'est à ce moment que la conjointe du blessé est apparue : elle était à l'intérieur du voilier en train de passer l'aspirateur et n'avait rien entendu de ce qui s'était produit! Un superviseur d'Urgences-Santé est arrivé le premier. «Quand il a vu que je

PARE

Michel Arpin, un ancien militaire, remercie du fond du cœur le capitaine Carl Gosselin, un voisin et désormais un ami : «Sans lui, qui sait ce qui serait arrivé?»

Quand Carl Gosselin revient à Loretteville, il perçoit un changement dans le voisinage. «Auparavant, les gens savaient que j'étais militaire, mais là, ils m'avaient vu en action ou ils en avaient entendu parler, et il y avait une reconnaissance de leur part. Moi, ça m'a donné confiance, ça m'a montré que j'étais capable d'être au cœur de l'action, de savoir réagir dans de telles circonstances. Et ça m'a permis de me faire de nouveaux amis. C'est très valorisant. Ici, au Collège militaire, on veut transmettre aux élèves-officiers l'idée d'être prêts à prendre l'initiative, de ne pas craindre de prendre le leadership lors d'événements. C'est en relation directe avec les quatre piliers du CMR (académique, leadership, sport et bilinguisme). Et c'est notre responsabilité de militaire», conclut le capt Gosselin.

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Voici un exemple visuel de la routine du matin pour un enfant d’âge préscolaire.

Le retour à l’école, le retour à la routine Dès le mois de septembre arrivé, les vacances sont presque choses du passé et les horaires plus flexibles vont bientôt disparaître. Pour plusieurs, le retour à l’école signifie le retour à une réalité surchargée et stressante. Pour pallier le manque de temps et les trop nombreuses tâches à accomplir dans une journée, l’installation d’une routine pour chacun des membres de la famille permet à tous de vivre une rentrée scolaire en douceur. Pour les enfants, avoir un quotidien avec un rituel stable diminue le stress et leur procure un sentiment de sécurité et de confort. Bien que les adultes aient souvent besoin de briser la monotonie du quotidien, les enfants, eux, ont besoin d’une routine! LA ROUTINE ET SES BIENFAITS

Créer une routine pour nos enfants, ce n’est pas sorcier. C’est seulement lui clarifier un horaire simple et précis qui identifie les tâches qu’il a à effectuer et dans quel ordre il doit le faire. Le fait de clarifier la séquence de tâches que doit accomplir l’enfant a plusieurs

effets très positifs. D’abord, pour l’enfant, connaître sa routine lui permet de développer son autonomie parce qu’en connaissant les activités à venir, il est en mesure de prendre lui-même l’initiative de débuter la tâche. La routine permet à l’enfant de gérer son quotidien, une étape à la fois, et d’augmenter sa confiance en soi. L’enfant qui se sent en mesure d’accomplir ce qui est attendu de lui a ainsi une meilleure estime de lui si on le compare à l’enfant qui grandit dans un environnement dont les règles et les attentes sont mal définies. Pour le parent, la routine signifie une économie de temps! Lorsque la routine est bien établie, vos enfants seront plus autonomes et vous économiserez de précieuses minutes que vous pourrez consacrer au temps de qualité passé en famille. Par exemple, lorsque la routine du dodo est installée, après le bain, le brossage de dent et le pyjama, terminée l’argumentation pour aller au lit. C’est l’heure de l’histoire où vous entrez dans l’imaginaire fantastique avec votre enfant. Ces mo -

ments sont précieux et la routine vous permet de les revivre chaque soir. LA ROUTINE À PARTIR DE QUEL ÂGE?

Les tout-petits sont aussi capables de suivre une routine. Dès l’âge de 3 ans, l’enfant est capable de suivre sa propre routine à l’aide d’images. Celles-ci lui permettent de comprendre et de visualiser les étapes à suivre une à la fois. L’horaire imagé est aussi un excellent outil pour aider l’enfant à se situer dans le temps. Pour l’enfant, chacune des étapes de sa routine qui est réussie fait naître le sentiment de fierté d’être assez grand pour réussir des tâches seul.

À BOUT DE SOUFFLE? Si vous avez de la difficulté à installer une routine, que vous êtes à bout de souffle, des ressources sont disponibles pour vous venir en aide. • La ligne assistance parent : 1 800 361-5085 • Programmes d’aides aux employés militaires (PAM) 1 800 268-7708 • Centre de la famille Valcartier : 418 844-6060 • Programmes d’aides aux employés civils des FC (Fonds publics) 418-844-5000, # 6729 • Programmes d’aides aux employés civils des FC (Fonds non publics) 1 800 361-5676 • Centre de crise de Québec : 418 688-4240

Programmes et ateliers de la Promotion de la santé LA COLÈRE, UN SENTIMENT MAL AIMÉ… Un événement difficile, une perte importante, ou encore simplement le fait d’être pris dans la circulation… Qu’on se l’avoue, on a tous nos moments de colère! Péché capital la colère? Bien sûr que non. Il s’agit avant tout d’une émotion normale dont on fait l’expérience en moyenne une fois par jour. L’essentiel réside donc dans notre capacité à bien gérer cette émotion mal aimée, tabou, que l’on confond souvent avec l’agressivité. Pour y parvenir, le programme «Gérer les moments de colère» vous propose une série de quatre ateliers de trois heures chacun qui vous permettront de développer de nouvelles stratégies d’adaptation efficaces et constructives face à votre colère.

PARFOIS DIFFICILE DE VIVRE À DEUX? Malgré tout l’amour que nous éprouvons pour notre conjoint ou conjointe,

vivre à deux n’est pas toujours de tout repos! Vous avez besoin de trucs pour maîtriser les conflits conjugaux? Vous avez besoin d’outils pour parvenir à vous exprimer sainement? Vous aimeriez préserver l’harmonie dans votre couple et prévenir l’apparition des difficultés conjugales? C’est ce que vous propose le service de la Promotion de la santé par le biais de trois ateliers, offerts en soirée. Vous pouvez y assister seul ou en couple. Ces ateliers, d’une durée de trois heures chacun, vous permettront de développer de nouvelles stratégies pour entretenir le bonheur de vivre à deux. Il ne s’agit pas d’un service de consultation, mais plutôt d’outils ayant pour objectif de maintenir une relation satisfaisante.

COMPOSEZ AVEC LE STRESS AU QUOTIDIEN… Une bonne gestion du stress est vitale pour augmenter notre niveau d’énergie, améliorer la qualité de nos relations et de notre vie. C’est ce que vous propose le service de la Promotion de la santé en permettant une prise de conscience de vos habitudes de vie

et en vous offrant des outils afin de maîtriser le stress dans votre vie. Pour y parvenir, le programme «Le stress ça se combat» vous propose une série de quatre ateliers de trois heures chacun qui vous permettront de développer de nouvelles stratégies d’adaptation pour composer avec le stress au quotidien.

OPTION SANTÉ Le programme « Option santé » vous aidera à : • établir une saine alimentation et ajuster vos portions; • comprendre et interpréter les étiquettes nutritionnelles et les menus de restaurants; • vous renseigner sur la façon de planifier des collations et des repas sains; • comprendre les mythes courants et les fausses croyances liés à la perte de poids; • démystifier les différents produits naturels et leur nécessité. L’atelier aura lieu à trois reprises cet automne : les vendredis 17 septembre, 15 octobre et 26 novembre de 8 h 30 à 12 h au Centre des sports (bât. 516), local 182. Inscription par téléphone au 418 844-5000, poste 6097, au plus tard deux jours avant l’atelier.

LA ROUTINE POUR LES FAMILLES SÉPARÉES

Idéalement, un enfant devrait pouvoir garder la même routine autant chez maman que chez papa. Pour que ce soit possible, les parents devraient en discuter pour trouver la situation la plus semblable possible dans chacun des foyers. Ainsi, on évite la confusion pour l’enfant. Lorsque l’horaire est clair et semblable chez les deux parents, il y a moins de place pour le marchandage et les tentatives de négociation de privilège de la part de l’enfant. De plus, des horaires uniformes évitent les écarts de conduite lorsque l’enfant passe d’une maison à l’autre. TROP DIFFICILE D’INSTALLER UNE ROUTINE À LA MAISON?

Il semble parfois difficile pour les parents d’installer une routine à certains moments précis de la journée qui s’avère compliqués à gérer. Pour bon nombre de parents, il s’agit de la période du lever avant le départ pour l’école ou la garderie, du retour de l’école, de la période des devoirs, du moment du souper et finalement, l’heure du coucher. Souvent, les routines ne fonctionnent pas parce que l’adulte les abandonne trop vite. Il faut envisager les routines comme un mode de vie. Donc le mot d’ordre : persévérance! Source : http://www.abc-parents.com/rentree.htm

NUTRITION SPORTIVE 101 « Nutrition sportive 101 » est un programme de promotion de la santé orienté vers la nutrition sportive. Cet atelier vous permettra d’estimer vos besoins énergétiques, d’apprendre les principes de base d’une saine alimentation et de les appliquer avant, pendant et après les périodes d’entraînement. Que vous vous entraîniez quel ques fois par semaine ou que vous soyez de niveau compétitif, vous serez en mesure de mieux adapter votre alimentation à votre pratique d’activité physique. L’atelier aura lieu le vendredi 3 septembre de 8 h 30 à 12 h au Centre des sports (bât. 516), local 182. Inscription avant le 1er septembre au 418 844-5000, poste 4677.

INSCRIPTION ET INFORMATION Notez que vous devez vous inscrire à l’avance pour ces programmes et ateliers. Vous référer au texte du programme ou atelier qui vous intéresse pour connaître la date limite s’il y a lieu. Pour toute information ou inscription, veuillez composer le 418 844-5000, poste 4677, ou envoyer un courriel à l’adresse PromoSante.Valc@forces.gc.ca.

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1er septembre 2010 / Adsum / Page 21

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SPORTS

Un «Prélim plongeur» en pleine canicule Par Simon Gasse Moniteur conditionnement physique et sports des PSP

Dix membres du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC) ont participé au camp d’entraînement préparatoire en vue de suivre le cours de plongeur de combat. Le métier de plongeur de combat est très exigeant physiquement. Le plongeur doit être en mesure d’accomplir dans l’eau toutes les tâches d’un ingénieur de combat, comme par exemple : manipuler des explosifs ou des outils, faire de la construction, du minage ou du déminage. Il doit être capable de nager sur de longues distances, parfois dans une mer houleuse, en plus de transporter tout l’équipement et le matériel nécessaire à l’exécution des différentes tâches. Cela requiert un bon cardio et une bonne force musculaire au niveau du haut du corps. Chaque année, le 5 RGC tient un camp d’entraînement préparatoire, mieux connu sous le nom de «Prélim plongeur». Ce camp d’une durée de deux semaines permet

aux apprentis plongeurs de se familiariser avec différents éléments relatifs à la plongée. Au programme, des cours sur l’équipement, la physique, les maladies de plongée et surtout de l’entraînement, beaucoup d’entraînement. Le but premier du «Prélim» est de sélectionner et de préparer physiquement les candidats pour qu’ils soient fin prêts pour leur cours. L’entraînement est très intense tant au point de vue cardiovasculaire que musculaire. La course, la natation et les circuits d’entraînement font partie du quotidien sur le cours. Cette année, le «Prélim» était sous la responsabilité du caporal-chef Mongrain, assisté du caporal Bastarache et d’autres membres du 5 RGC. Les moniteurs de conditionnement physique et de sports des PSP ont également participé à la partie entraînement. Dix candidats se sont présentés à l’évaluation du jour 1 et ils n’étaient plus que six pour l’évaluation finale. Plusieurs raisons peuvent expliquer qu’une personne quitte

Une équipe médicale très occupée aux Championnats mondiaux CISM de taekwondo Par le major Daniel Trudel 5e Ambulance de campagne, Valcartier

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Les 19e Jeux mondiaux CISM militaires de taekwondo ont eu lieu du 14 au 21 juillet, à la Méga de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le Canada était l’hôte de 25 pays et de 330 athlètes qui ont pris part à environ 150 combats. En tant que pays organisateur, il revenait au Canada d’assurer les moindres aspects de ce prestigieux événement, incluant une équipe médicale complète! L’équipe multidisciplinaire était composée d’un docteur, de physiothérapeutes, de thérapeutes sportifs et de techniciens médicaux. À la direction de cette vaste équipe se trouvait l’auteur de ces lignes, le major Daniel Trudel, physiothérapeute à la 5e Ambulance de campagne. L’équipe médicale devait assurer un service 24 heures sur 24 durant ces championnats, tout en couvrant l’ensemble des combats également. Cela incluait les «tapings» (N.D.L.R. : application d’une bande adhésive sur une articulation ou un muscle) d’avant combat ainsi que les évaluations et les traitements d’après combat. C’était la première fois que le Conseil international des sports militaires (CISM) fournissait une équipe de cette importance. La réalisation de plus de 400 «tapings» en seulement quatre jours de

compétition ainsi que l’évaluation et le traitement de 50 blessures allant de la déshydratation à la dislocation du genou, en passant par des mâchoires fracturées ont grandement justifié la présence de l’équipe médicale. L’équipe avait la capacité et le matériel nécessaire pour prendre en main toute urgence et stabiliser complètement une personne blessée avant son transport à l’hôpital. Heureusement, seulement deux athlètes ont dû y être transportés et ont pu quitter l’hôpital après avoir reçu les traitements nécessaires. Ces championnats ont fait vivre plusieurs défis de taille aux membres de l’équipe médicale dont certains en étaient à leur première expérience professionnelle du genre. Malgré cela, tous ont fourni des soins exemplaires aux athlètes qui ont eu recours à des traitements. Que ce soit pour faire une centaine de «tapings» en matinée, avant les combats, ou pour stabiliser la colonne vertébrale d’un athlète au tapis après un vicieux coup de pied à la tête, le personnel de l’équipe médicale était toujours prêt à réagir! Il va sans dire que sans la présence de l’équipe médicale, plusieurs athlètes n’auraient pas été en mesure de prendre part à la compétition ou auraient aggravé de vilaines blessures.

Les membres du «Prélim» se passent une brique, un exercice plus difficile qu’il n’en a l’air. – Photo : Philippe Brassard, Adsum

le «Prélim», dont une préparation insuffisante, une blessure ou un manque d’aisance dans l’eau. Tout sur le camp est fait pour permettre aux candidats d’évaluer leurs limites : course en montagne, exercices d’aisance dans l’eau, nage de surface sur une très longue distance, réaction au stress et aux situations d’urgence. Le camp ayant eu lieu durant la canicule du début juillet, la chaleur a augmenté de beaucoup le niveau

de difficulté de la majorité des entraînements. Les candidats ont fait preuve de beaucoup de persévérance, d’acharnement et ont démontré un bon travail d’équipe. Les six finissants doivent maintenant attendre la sélection finale, en fonction du nombre de positions attribuées au 5 RGC, pour savoir qui partira pour Halifax. Une chose est certaine, c’est qu’ils sont maintenant prêts à relever ce défi!

JEU-QUESTIONNAIRE SUR LE BASEBALL Par le maître de 1re classe Bill Sheridan NCSM Charlottetown 1. En quoi consiste la Série mondiale des

Petites ligues? 2. Où se déroule-t-elle? 3. Quelle a été la première équipe à la

remporter? 4. Quelle a été la première équipe étrangère

à remporter cette compétition? 5. Les États-Unis ont remporté le plus grand nombre de Séries mondiales. Quel pays arrive au deuxième rang? 6. Quel joueur de la LNH ayant marqué plus de 500 buts en carrière a déjà participé à la Série mondiale des Petites ligues? 7. Quelle a été la meilleure performance réalisée par une équipe canadienne dans le cadre de cette compétition? 8. Combien pèse la balle de baseball utilisée dans les ligues majeures? 9. Quelle est la longueur d’un bâton de baseball? 10. Qu’est-ce qu’un retrait sur jeu non forcé? 11. Quels sont les deux types de lancer réglementaires? 12. Quelle est la seule situation dans laquelle un lanceur a le droit d’approcher sa main de sa bouche? 13. Quel commissaire du baseball a radié à vie les huit joueurs des White Sox? 14. Quels numéros de chandail ont été retirés par les Expos de Montréal? 15. Qui est l’auteur du plus long coup de circuit à avoir été frappé au Stade olympique? 16. Quel est le seul lanceur des Expos à avoir lancé un match parfait? 17. Combien de matchs sans point ni coup sûr officiels les lanceurs des Expos ontils à leur actif?

18. Complétez la phrase suivante : «Le

lanceur de relève Dan McGinn a été le premier joueur des Expos à…» 19. Complétez la phrase suivante : «Mack Jones, des Expos de Montréal, a été le premier à…» 20. Quel était le nom de la mascotte des Expos?

Réponses : 1. Une compétition opposant les 16 meilleures équipes du monde, de calibre 11 à 13 ans. 2. À South Williamsport (Pennsylvanie). 3. Williamsport a remporté la compétition en 1947 (à l’époque, les Petites ligues ne comptaient que des équipes de la Pennsylvanie et du New Jersey). 4. Une équipe de Monterrey (Mexique). 5. Taiwan a remporté la compétition à 17 reprises, contre 32 pour les États-Unis. 6. Pierre Turgeon. 7. Stoney Creek a perdu 3 à 1 en finale, en 1965. 8. De 5 à 5,25 onces. 9. 42 pouces au maximum. 10. Retrait qui se produit lorsqu’un joueur défensif touche un coureur avec sa main ou son gant alors qu’il tient la balle dans cette main ou ce gant. 11. Le mouvement avec arrêt et le mouvement sans arrêt. 12. Lorsqu’il fait froid, afin qu’il puisse se la réchauffer en soufflant dessus. 13. Kenesaw Mountain Landis. 14. 8, 10, 30 et 42. 15. Willie Stargell. On a estimé que la balle a parcouru 535 pieds (un siège jaune marque aujourd’hui l’endroit où elle a touché le sol). 16. Dennis Martinez 17. Quatre (nombre de matchs sans point ni coup sûr officiels); il y a également eu deux matchs de plus de cinq manches sans point ni coup sûr, pour un total de six. 18. «…frapper un coup de circuit.» 19. «…frapper un coup de circuit en saison régulière au cours d’un match de la MLB tenu à l’extérieur des États-Unis.» 20. Youppi.

SPORTS

Une semaine de «rock star» avec les Blues de St-Louis Par Philippe Brassard Journal Adsum

Gardien de but au hockey mineur, le fils d’un militaire de Valcartier a récemment vécu la plus belle semaine de sa vie : un camp d’entraînement avec une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH), les Blues de St-Louis. Guillaume Simard, fils du caporal-chef Dany Simard, qui travaille à l’Unité régionale de soutien des cadets à Val-Bélair, souhaitait au départ améliorer sa condition physique en vue de son saut dans la ligue Midget AA. Il avait donc besoin d’un bon programme d’entraînement. Son père avait justement repris contact avec un ami de longue date, un ex-militaire devenu entraîneur de conditionnement physique chez les Blues, Nelson Ayotte. «Nelson est reconnu comme l’un des cinq meilleurs au monde dans sa profession», soutient le cplc Simard. Aux yeux de Guillaume, il n’existait donc pas de meilleure personne pour lui concocter un programme. UN AMI GÉNÉREUX

En contactant son vieil ami pour avancer l’idée, le cplc Simard a été pris par surprise : «Nelson m’a dit “je vais faire mieux que ça, envoie-moi Guillaume à St-Louis”.» En d’autres mots, il invitait l’ado à s’entraîner aux côtés de prospects et de joueurs pros lors d’un camp estival facultatif. «Nelson, je peux te donner un rein, mais je ne peux pas te remettre ça!», a répondu le soldat. «Mets-le dans l’avion, je m’occupe du reste», a insisté M. Ayotte. Seule condition, Guillaume devait s’entraîner selon le programme intensif conçu pour lui, afin de pouvoir suivre le rythme de la LNH. Dès la fin de l’école, l’adolescent a donc poussé la machine au maximum durant six semaines. Le 8 août, il s’envolait pour St-Louis, Missouri. INOUBLIABLE

Du 8 au 15 août, Guillaume a été hébergé au domicile de Nelson Ayotte, où il a déplié ses bagages dans l’ancienne

chambre du jeune centre québécois David Perron! Au sein des Blues, tout a été mis en œuvre pour qu’il vive une semaine de «rock star». «J’étais vraiment comme un membre de l’équipe, un joueur de la LNH. Je profitais des avantages et j’étais présent aux signatures d’autographes», dit celui qui n’a toutefois pas joué à la vedette. Sur la glace, le jeune cerbère a pu affronter les puissants lancers des Johnson, Steen, Jackman, et compagnie. «J’ai compris une chose : c’est la grosse ligue. C’est totalement différent. Les lancers, tu ne les vois pas arriver!», souligne-t-il, admiratif. L’attaquant Alex Steen l’a même mis au défi : un duel en échappée, où le perdant devrait apporter du Gatorade à l’autre dans la chambre toute la journée. «Pas besoin de te dire qui a gagné! Ils font vraiment ce qu’ils veulent avec la rondelle», lance Guillaume en riant. Il a également côtoyé des prospects, dont Ben Bishop, un gardien de deux mètres. Avis aux fans du Canadien, la nouvelle acquisition des Blues, Jaroslav Halak, était en Slovaquie. La veille de son départ, Guillaume a été invité par le défenseur Barret Jackman dans le prestigieux vestiaire des joueurs pros. Jackman lui a remis un chandail officiel des Blues autographié, brodé à son nom, et affichant le numéro huit (pour 8 août, sa date d’arrivée au camp). «C’est un cadeau précieux que je vais garder pour le restant de mes jours», dit Guillaume. Revenu à la maison, le jeune Simard garde les deux pieds sur terre. «Cette expérience restera gravée à jamais dans ma mémoire, confie-t-il. Je suis extrêmement choyé d’avoir vécu cela. La LNH est un rêve d’enfance et j’ai la chance de voir ce que ça prend pour atteindre ce niveau. J’ai encore des croûtes à manger, mais je vais tout faire pour continuer dans ma passion.» À moyen terme, son objectif est de connaître une bonne première saison au Midget AA, dans l’espoir d’être recruté dans la LHJMQ.

Les bienfaits de l’activité physique sur l’anxiété Par Nadine Gosselin Spécialiste de l’exercice physique des PSP

- Photo : Courtoisie

LA FIÈVRE DU HOCKEY DE PÈRE EN FILS Comme bien des Québécois, le caporal-chef Dany Simard souffre de la fièvre du hockey. «Je me suis toujours senti à ma place dans un aréna», dit-il. Jadis joueur de hockey mineur à Ville d’Anjou, il a notamment partagé la glace avec Luc Robitaille et Vincent Damphousse. Par après, il est devenu entraîneur chez les mineurs. Lorsque son fils Guillaume a chaussé les patins au sein d’une équipe, vers l’âge de sept ans, le militaire de Valcartier a abandonné le coaching. Il tenait à voir son fils jouer, et à l’encourager – sans lui mettre de pression – insiste celui qui n’a presque jamais manqué de pratiques. Le fils a rapidement attrapé la même fièvre que son paternel, et aujourd’hui il apprécie grandement son soutien. «Mon père est à 100 % derrière moi.

Toujours avoir quelqu’un en arrière de toi qui te pousse, mais d’une manière positive, ça te donne le goût de continuer, de mettre les efforts», signale Guillaume. Notamment, son père lui enseigne à «rester humble» après une performance éclatante, parce qu’un gardien n’est jamais à l’abri d’une contre-performance. Pour eux, le hockey demeure avant tout une façon de cheminer dans la vie. «Dans notre famille, le hockey a toujours été un moyen, pas une fin. On joue au hockey pour être avec des chums, pour devenir une meilleure personne, avoir une bonne condition physique, s’amuser», soutient le cplc Simard. Chose certaine, ce n’est pas demain la veille que les Simard vont guérir de leur fièvre...

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1er septembre 2010 / Adsum / Page 23

L’anxiété est un symptôme courant d’une incapacité de faire face à la tension mentale. Pour la traiter, on utilise souvent la psychothérapie. Or, une accumulation de preuves suggère maintenant que l’activité physique est une méthode économique complémentaire qui permet de traiter et de prévenir les problèmes de santé mentale mineurs. Il est probable qu’un certain nombre de mécanismes agissent simultanément, au plan soit physiologique, soit psychologique. Lorsque nous pratiquons une activité physique pour une durée de 20 à 40 minutes, le corps sécrète une drogue naturelle appelée l’endorphine. L’endorphine est une drogue dans la famille des opiacés. Plus l’effort sera long, plus cette drogue nous plongera dans un état de bien-être. De plus, l’activité physique est une sorte de distraction, donc un éloignement psychologique des stimuli stressants.

Si votre moyen de faire descendre votre niveau d’anxiété est une séance de relaxation, vous devez savoir que les effets bénéfiques sont ponctuels. L’effet de bien-être engendré par l’activité physique perdure de deux à quatre heures après l’effort tandis qu’immédiatement après la séance de massage ou autre type de relaxation, vous retombez dans vos pensées stressantes, et donc l’anxiété réapparaît. Afin de voir une baisse du niveau général d’anxiété au quotidien, il est important de savoir qu’il faut faire un minimum de 20 à 40 minutes d’exercice physique à intensité modérée, trois à cinq fois par semaine pour une durée minimale de 10 à 15 semaines. Les effets bénéfiques de l’exercice physique sur la santé mentale dépendent du dosage de l’exercice. Par contre, les recherches doivent se poursuivre pour déterminer l’intensité, la durée, la fréquence et le mode d’exercice qui permettent d’obtenir les plus grands avantages dans le traitement de l’anxiété.

Le défenseur et assistant-capitaine des Blues de St-Louis, Barret Jackman, remet à Guillaume Simard un chandail officiel brodé à son nom, pour couronner la fin de son séjour de rêve au camp des Blues.

SPORTS e Le 1 R22 R à la compétition militaire du PFO Par le lieutenant Jean-François Horth Commandant peloton 9, compagnie C, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

«Je suis brûlé. J’ai tout donné. De l’eau, de l’ombre, laissez-moi m’asseoir!» Voilà des commentaires que nous pouvions entendre de la part des athlètes du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) à la fin de la 5e édition de la compétition militaire du parcours de franchissement d’obstacles (PFO). Le 11 août, cette journée tant attendue pour les athlètes du 1 R22eR, représentait le jour J du dépassement personnel! Sous un ciel bleu, encouragés par leurs partisans et soutenus par les moniteurs des PSP, les 16 participants du bataillon ont donné tout un rendement et fourni des efforts remarquables. Bien appuyés par la chaîne de commandement du 1 R22eR, les membres de l’équipe ont eu la chance de s’entraîner à plusieurs reprises en juillet, afin de se préparer du mieux possible, physiquement et mentalement. Cette course difficile est faite pour des compétiteurs avec un solide cardiovasculaire, une bonne endurance musculaire ainsi qu’une connaissance technique des obstacles dans le but d’être le plus rapide possible. Les membres qui ont eu le courage de s’inscrire à cette compétition, malgré des

Le capitaine Lévesque passe le mur haut de 1,80 mètre (6 pieds).

vacances estivales forcées de trois semaines, ont démontré à tous leur grande combativité et volonté. En ce qui concerne les meilleurs résultats du 1 R22eR, le caporal Maltais-Boily de la compagnie B a obtenu la troisième position dans la catégorie hommes 18-34 ans et l’adjudant Dugal a obtenu la pre-

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Page 24 / Adsum / 1er septembre 2010

Notre mission? Vous informer! Journal Adsum 418 844-5000, poste 5598

En tant que capitaine de l’équipe du 1 R22eR, je tiens à féliciter tous les participants pour leur détermination, leur esprit d’équipe et leur performance sur le parcours. Votre désir de vaincre a bien été mis à l’épreuve.

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L’adjudant Dugal a remporté la première position chez les hommes de 35 à 45 ans.

mière position dans celle des hommes 35-45 ans. De plus, il est à noter que neuf des 15 premières positions dans la catégorie homme18-34 ans font partie du 1 R22eR. En fin de compte, l’important était de se surpasser individuellement, ce que tous ont fait avec brio.

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