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LE MERCREDI 30 JANVIER 2013
Bienvenue auto-constructeurs!
DES MARINES AFFRONTENT UN FROID POLAIRE Article en p. 7
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Petits et grands s’amusent à la Fête hivernale p. 15
– PHOTO : FACEBOOK/35 GBC
Retour sur NOBLE GUERRIER p. 12-14
– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, JOURNAL ADSUM
Des Marines de la Californie ont dû lutter contre un froid à pierre fendre pendant les quelques jours qu’ils ont passés dans les secteurs d’entraînement de la Garnison Valcartier. Une chance qu’ils avaient leurs amis canadiens du 12e Régiment blindé du Canada pour leur apprendre à survivre dans ces conditions extrêmes.
Atterrir au cœur de la cible
Les durs à cuire
– PHOTO : ARCHIVES DE L’ONTARIO
L’histoire des Noirs soulignée en février
– PHOTO : CPL FRANÇOIS CHAREST, PHOTOGRAPHE 430 ETAH
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Une trentaine de soldats des branches spéciales du 5 GBMC ont pratiqué les descentes en rappel héliporté sur des bâtiments de la Garnison Valcartier.
L’Adsum entame une série d’articles qui porte sur les unités d’élite dans le monde. Dans ce premier article, découvrez ce qu’il faut avoir dans le ventre pour devenir un SEAL. Article en p. 10
p. 6
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ADSUM, 30 JANVIER 2013
DESCENTE EN RAPPEL HÉLIPORTÉ SUR DES BÂTIMENTS DE VALCARTIER PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum
À partir d’un hélicoptère Griffon du 430e Escadron tactique d’hélicoptères (430 ETAH), une trentaine de soldats des branches spéciales du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada ont pratiqué les descentes en rappel sur des bâtiments de la Garnison Valcartier, le 11 janvier. Chapeauté par les tireurs d’élite du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (R22eR), cet entraînement d’insertion en milieu urbain a rassemblé des tireurs d’élite et des membres de la reconnaissance (recce) du R22eR, des plongeurs de combat du 5e Régiment du génie de combat et des contrôleurs aériens avancés du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada. Ces spécialistes s’entraînent ensemble depuis quelques mois afin de développer leurs capacités communes, eux qui sont souvent appelés à collaborer en opérations. Le 11 janvier, il s’agissait de la première fois qu’ils s’entraînaient au rappel héliporté sur des bâtiments à Valcartier; une technique d’insertion tactique visant à monter des postes d’observation, selon l’adjudant Yan Boursier, maître tireur d’élite au 2 R22eR et coordonnateur de l’entraînement. En premier lieu, l’hélicoptère Griffon s’est rendu à la bâtisse 313 pour y déployer les soldats par vagues de quatre à la fois. Suspendus à l’hélicoptère par un nouveau système de corde de rappel qui se fixe à la jambe, les participants ont pris d’assaut le toit à la manière des commandos d’élite. «C’est un bon challenge, car il y a beaucoup de pièces qui bougent en même temps, beaucoup de facteurs à considérer» comme le vertige, le bruit de l’appareil, les obstacles au sol, le poids de l’équipement», illustre l’adj Boursier. Par la suite, le niveau de difficulté de l’exercice a augmenté d’un cran alors que les manœuvres ont été répétées sur la petite tour d’entraînement des pompiers, derrière la caserne. «La tour de pompiers, il n’y a pas plus petit que ça comme surface de rappel. On repousse les limites», dit le maître tireur d’élite.
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SYNCHRONISME Pour que les manœuvres de rappel se déroulent en toute sécurité, l’hélicoptère doit maintenir un vol stationnaire très stable. C’est là que la synchronisation entre les pilotes et les autres membres d’équipage entre en jeu. L’ingénieur de vol du 430 ETAH, par exemple, devient les yeux des pilotes qui ne peuvent pas bien voir la tour sous l’appareil. «C’est moi qui donne les informations aux pilotes par rapport à la machine. Si on dévie de notre position, je leur donne les corrections nécessaires pour que les gars puissent compléter leur insertion au bon endroit», résume le caporal-chef Miguel Lourenço. Les manœuvres ont été effectuées de façon réaliste. «Aussitôt que les gars étaient au sol, on repartait le plus vite possible. On essayait de rendre l’exercice le plus réel possible, sans prendre de risques trop élevés», souligne le capitaine Mathieu Bergeron, copilote du Griffon. Heureusement, il n’y a eu aucun blessé. «Les soldats étaient bien entraînés, alors ça allait très bien», constate pour sa part le pilote, le capitaine Guy Simard. En somme, l’exercice a été bénéfique pour tous les participants. «Pour nous, ce fut un très bon entraînement. Nous avons pu valider nos nouvelles procédures», indique le capt Bergeron du 430 ETAH. «On sait maintenant qu’on peut s’insérer n’importe où en zone urbaine et ça vient confirmer que nos gars sont capables de le faire en sécurité», souligne l’adj Boursier.
– PHOTO : CPL FRANÇOIS CHAREST, PHOTOGRAPHE 430 ETAH
Quatre soldats du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada se lancent dans le vide à l’assaut de la tour d’entraînement des pompiers.
NOUVELLES EXPRESS Le Canada prolonge sa mission au Mali
Des nouvelles installations pour la 8e Escadre Trenton
Le premier ministre Stephen Harper a annoncé le 24 janvier la prolongation de la mission de soutien logistique d’un avion militaire canadien au Mali. Selon Radio-Canada, la fin de la mission est fixée au 15 février prochain. À la demande de la France, le Canada fournit un avion CC-177 Globemaster afin de transporter du matériel et des troupes françaises vers l’aéroport de Bamako, au Mali. Depuis quelques semaines, le nord du Mali est le théâtre d’une opération militaire menée par les forces françaises et maliennes contre des groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda.
Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, a annoncé le 25 janvier un investissement de 110 M $ permettant la construction de nouvelles installations à la 8e Escadre Trenton. Un nouveau hangar de maintenance et un nouveau bâtiment qui abritera le Centre d’instruction supérieure en guerre terrestre des Forces canadiennes font partie des projets en cours. Le hangar, évalué à 72,9 M $, servira principalement à assurer la maintenance des avions CC-177 Globemaster et CC-150 Polaris. Les travaux ont commencé en décembre dernier et le hangar doit être achevé en 2016. Quant au bâtiment de 36,5 M $ qui servira de nouvelle demeure au centre d’instruction, il doit être livré en 2015.
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ADSUM, 30 JANVIER 2013
Exosquelette : la science à la portée du soldat PAR LE MAJOR JULES VAILLANCOURT Officier de liaison de l’Armée, RDDC-Valcartier
À travers les conflits, les soldats ont toujours transporté sur eux l’équipement nécessaire à leur protection et à leur survie. Équipé d’une simple pelle et d’une couverture de laine au début du 19e siècle, le soldat d’aujourd’hui transporte sur lui de multiples équipements dont, entre autres, un appareil de vision nocturne, des piles, des radios, un pointeur laser, une veste balistique et ses munitions pour n’en nommer que quelques-uns. Toute cette charge transportée par les fantassins en mission atteint
presque la limite physique du corps humain. La surcharge enregistrée sur chaque soldat a des conséquences directes sur les blessures aux membres inférieurs, plus précisément au niveau des articulations comme les genoux. Mais ce qui est pire encore, la surcharge a des répercussions directes sur son état d’alerte en situation de combat. Comme on n’arrive pas à réduire le poids de l’équipement du soldat de façon significative, des technologies qui aideront à transporter une charge plus facilement et sans blessure doivent être investiguées. Recherche et développement pour la Défense Canada - Valcar-
Les militaires qui ont eu la chance de tester le Dermosquelette. Qui sait, peut-être qu’un jour porteront-ils sa version finale en mission?
tier (RDDC Valcartier) travaille présentement à valider les performances de systèmes exosquelettes pour nos soldats par le biais d’un projet piloté par un de ses scientifiques, Gilles Pageau. En collaboration avec les unités du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), RDDC Valcartier a testé pour la deuxième année consécutive ce type de technologie à l’aide d’un système québécois de la compagnie B-TEMIA, connu sous le nom de Dermosquelette.
UNE CHARGE MIEUX RÉPARTIE Le Dermosquelette, une forme d’exosquelette, est un appareil porté par le soldat afin de répartir la surcharge de poids sur les parties plus fortes du corps humain et protéger ses parties les plus faibles, dont les articulations. À l’aide d’une vingtaine de soldats du 1 R22eR, du 5 RGC et du 5 RALC, RDDC a pu soumettre des prototypes du Dermosquelette à des conditions exigeantes semblables à celles rencontrées par nos soldats en Afghanistan. Sous l’égide d’une horde d’experts en génie biomécanique, informatique, mécanique et physiologie (i.e. consommation d’énergie calorique), les soldats ont eu comme tâche de marcher plus de 12 km en montagne à Stoneham avec une charge excédant 31 kilogrammes. Ils ont également eu à franchir des obstacles, à marcher de longues distances sur un tapis roulant, à soulever, pousser et tirer des charges variées, sans compter tous les autres tests servant à mesurer leur agilité et leur état d’esprit. À chaque étape des tests, les soldats ont répété les mêmes gestes avec et
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Le groupe de scientifiques qui a travaillé sur les essais du Dermosquelette. Les scientifiques provenaient du RDDC Valcartier et d’entreprises civiles dont B-Temia qui est à l’origine du prototype.
Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9. Voir solution en page 9.
sans le système Dermosquelette. Ainsi les résultats permettront de constater si l’équipement améliore la performance du soldat. Il va sans dire que les soldats, de même que la technologie, ont été mis à rude épreuve. L’ouverture d’esprit des participants et leur enthousiasme à aider l’équipe de recherche ont grandement contribué au succès des tests pour lesquels une imposante logistique était nécessaire. UNE TECHNOLOGIE PROMETTEUSE À prime abord, cette technologie en évolution semble prometteuse, mais des études subséquentes seront nécessaires pour bien comprendre son fonctionnement, ses effets et ses bénéfices afin de s’assurer que la problématique de la surcharge des soldats soit bien cernée et que cette technologie soit pleinement opérationnelle dans les conditions extrêmes des missions. La mise en œuvre d’un tel système n’est pas encore pour demain, mais elle est certainement pour un avenir prochain. Les connaissances acquises sur ce type de technologie permettront à nos scientifiques de bien conseiller nos militaires sur son emploi possible et ses limitations. Grâce à la collaboration des soldats du 5 GBMC et au travail de scientifiques comme M. Pageau et son équipe, des solutions novatrices comme celle du Dermosquelette permettront peut-être un jour de réduire les blessures de nos soldats et d’améliorer leur efficacité opérationnelle dans les moments les plus critiques.
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ADSUM, 30 JANVIER 2013
Nouveau record de 397 000 $ pour la campagne Centraide PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum
RÉSULTATS 2012 PAR UNITÉ UNITÉS
La campagne Centraide de la Garnison Valcartier a fracassé de nouveaux records en 2012 avec une impressionnante récolte de 397 776 $ en dons de charité pour l’organisme Centraide Québec – Chaudière-Appalaches. L’objectif 2012, fixé à 305 000 $, a été dépassé de 92 000 $ (133 %), tandis que le record de 367 000 $ établi en 2010 a été battu d’environ 30 000 $. En tout, 3236 généreux donateurs ont répondu à l’appel de Centraide cet automne. Par rapport à l’effectif total de 7831 personnes (militaires réguliers, réservistes, employés civils), cela représente un taux de participation de 40 % et un don moyen de 121 $. Du côté des grands donateurs – ceux qui donnent 500 $ et plus – ils ont été deux fois plus nombreux à se manifester cette année, soit 210 par rapport à 103 en 2011. Ces bons résultats, on les doit à la qualité du travail des solliciteurs dans les unités et à l’implication de la chaîne de commandement, selon le capitaine Gilles Henry, président de la campagne de la Division du MDN – région Québec, et Michel Bellemare, solliciteur en chef de la campagne. «Merci à tous les solliciteurs dans les unités, aux donateurs et à la chaîne de commandement pour leur implication exceptionnelle. Ce sont eux qui ont fait la différence pour l’atteinte des objectifs», souligne le capt Henry, qui tient également à lever son chapeau à Michel Bellemare pour son travail de solliciteur
– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM
Michel Bellemare, solliciteur en chef de la campagne de la Division du MDN – région Québec, et le capitaine Gilles Henry, président de la campagne de la Division du MDN – région Québec, disent «merci» aux donateurs, aux solliciteurs d’unités et à la chaîne de commandement pour leur excellent travail.
en chef, lui qui a joué un rôle clé auprès des unités tout au long de la campagne. Ensemble, la Division du MDN et les différents partenaires régionaux auront permis à Centraide Québec – ChaudièreAppalaches de recueillir près de 11,3 M $ en dons en 2012. Cet argent servira à appuyer plus de 184 organismes communautaires œuvrant dans les domaines de l’action communautaire, l’aide à la famille, aux femmes et aux hommes en difficulté, l’aide à la jeunesse, le soutien aux personnes handicapées, le soutien en santé mentale, le soutien matériel et le soutien social. «Centraide, ce n’est pas seulement pour aider les personnes vivant dans la pauvreté, c’est pour soutenir la communauté au grand complet. Personne n’est à l’abri d’une situation difficile comme une maladie ou une difficulté financière. Ça nous touche tous», soulève Michel Bellemare, mentionnant au passage que les militaires qui contribuent à la cause de Centraide font preuve d’implication dans leur collectivité; une valeur qui vient de pair avec l’uniforme. Pour l’année prochaine, les organisateurs se fixent comme objectif de faire grimper le pourcentage de participation (40 %) vers de nouveaux sommets.
Total 2012
%
5 RALC 21 706,33 $ 51 623,00 $ 12 RBC 18 545,12 $ 22 472,00 $ 5 RGC 19 787,27 $ 26 093,61 $ QGET/QG 5 GBMC 13 451,15 $ 21 118,06 $ 1 R22eR 23 019,26 $ 28 436,00$ 2 R22eR 23 558,97 $ 34 668,00 $ 3 R22eR 17 905,62 $ 25 367,00 $ 5 Amb C 17 517,67 $ 11 846,35 $ 5 PPM (Rég Qc) 3 446,10 $ 8 431,30 $ 430 ETAH 12 377,59 $ 12 382,86 $ CISQFT/CFL 13 332,89 $ 24 600,65 $ Dét 1 U Dent 2 052,15 $ 2 844,00 $ SNEFCRE 706,93 $ 1 286,75 $ CRFC Québec 2 877,10 $ 3 135,10 $ Rés Navale 10 301,09 $ 13 470,31 $ QG 35 GBC 3 363,81 $ 3 087,00 $ 6 RAC - Lévis 600,00 $ 750,00 $ 35 RGC 600,00 $ 1 115,12 $ Voltigeurs - MMGA 835,00 $ 664,41 $ R de la Chaudière 600,00 $ 315,06 $ 35 Bn S du C St-Malo 835,00 $ 865,00 $ 55 Amb de C St-Malo 600,00 $ 605,00 $ 1 431,09 $ 3 851,96 $ Musique R22eR 5 Bn S du C 30 071,61 $ 28 324,46 $ Sn Pers 8 951,32 $ 16 123,16 $ Svc Génie 7 653,91 $ 4 066,15 $ Cons Ress 694,20 $ 766,50 $ Svc Transmissions 3 537,07 $ 3 918,19 $ CTSE 2 299,85 $ 2 303,00 $ PSP/FNP 3 454,92 $ 3 602,10 $ CSRHC (Est) bâtisse 500 996,05 $ 2 361,00 $ 713 R Comm 835,00 $ 1 155,50 $ URSC(E) Valc. Cadets 978,43 $ 2 500,00 $ RAQDN/NDQAR Québec 332,58 $ 790,00 $ FO 4-12 36 332,99 $ 25 133,25 $ TOTAL : 305 589,07 $ 397 776,63 $
Objectif 2012
238 % 121 % 132 % 157 % 124 % 147 % 142 % 68 % 245 % 100 % 185 % 139 % 182 % 109 % 131 % 92 % 125 % 186 % 80 % 53 % 104 % 101 % 269 % 94 % 180 % 53 % 110 % 111 % 100 % 104 % 237 % 138 % 256 % 238 % 69 % 130 %
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ADSUM, 30 JANVIER 2013
Février, c’est le mois de l’histoire des Noirs… PAR LE PADRÉ ELOI GUNN, PHD 12e Régiment blindé du Canada
La société canadienne devient irréversiblement multiculturelle. Ce constat est indéniable. Les Forces armées canadiennes reflètent cette image de diversité culturelle dont nous sommes tous fiers. Pour souligner cette diversité de manière tangible, le mois de février souligne, tant au Canada qu’aux ÉtatsUnis, l’histoire et la contribution des Noirs à notre société. Ici et maintenant, nous faisons devoir de mémoire, célébrons le présent et pavons le chemin pour une société plus juste. Durant ce mois, nous célébrons l’abnégation des Noirs canadiens qui, malgré les préjudices raciaux, ont servi le Canada avec intégrité et honneur. Nous nous souvenons des gens comme les cinq frères Carty qui, suivant les pas de leur père Albert Carty, ont servi pendant la Deuxième Guerre mondiale. En effet, Albert s’était distingué durant la Première Guerre mondiale aux côtés des 1049 Noirs canadi-
– PHOTO : F 2076-16-5-6, COLLECTION ALVIN D. MCCURDY, ARCHIVES DE L’ONTARIO
Soldats canadiens noirs en 1918.
ens qui constituaient le 2e Bataillon de construction formé à Pictou (NouvelleÉcosse). La majorité des membres de ce régiment ont travaillé dans la région forestière de Jura en France.
Parmi ceux qui ont combattu dans les rangs de ce bataillon, mentionnons le sergent Seymour Tyler qui servi durant les deux guerres mondiales. Il a reçu entre autres la médaille de guerre bri-
tannique, la Croix de Victoria, la Médaille canadienne du volontaire et la Médaille de la Défense. Nous nous souvenons aussi des femmes noires qui ont formé le Black Cross Nurses qui s’est vu refuser une participation à l’effort de guerre durant la Seconde Guerre mondiale. Les Black Cross Nurses ont suivi le modèle de la Croix Rouge et ont travaillé dans diverses communautés en fournissant des soins médicaux et de l’aide aux plus démunis. Notons aussi le travail exceptionnel du seul aumônier militaire noir de tout l’empire britannique qui s’était distingué sur le champ de bataille. En effet, le révérend capitaine William Andrew White, a servi durant la Première Guerre mondiale en tant que membre du 2e Bataillon de construction. Dès son retour au Canada, il a servi comme pasteur du Cornwallis Street Baptist Church pendant 17 ans. Veuillez vous joindre à la célébration dominicale qui se tiendra pour le Mois de l’histoire des Noirs à la chapelle protestante St Alban, Garnison Valcartier, le 17 février à 10 h 30. Un rafraîchissement suivra le culte.
Se mettre en forme et bien manger grâce au site cphysd.ca C’est le temps des résolutions du Nouvel An et pour plusieurs d’entre nous, adopter une alimentation plus saine et faire de l’exercice sur une base régulière sont au sommet de la liste. Les changements de mode de vie sont parfois intimidants, mais les membres des Forces canadiennes (FC) peuvent désormais compter sur un soutien supplémentaire pour concrétiser leurs plans de vivre sainement et se garder motivés toute l’année durant. Le site cphysd.ca, la nouvelle ressource Web de mise en forme des FC, offre des plans d’exercices efficaces et une liste constamment augmentée de ressources en matière de nutrition. Lancé en octobre 2012, le site cphysd.ca est un outil en ligne unique en son genre conçu pour évoluer avec vous – que vous ayez accès à un gymnase entièrement équipé dans la base ou une simple paire d’espadrilles pour vous entraîner dans votre cour arrière. Ce site vous permet d’adapter votre entraînement de sorte à atteindre vos objectifs. De plus, le site héberge un forum interactif où vous pouvez poser des questions, afficher des commen-
taires et obtenir des réponses de professionnels du conditionnement physique des PSP. Depuis son lancement, le site cphysd.ca ne cesse d’évoluer. L’équipe de conditionnement physique des PSP a reçu de nombreux commentaires encourageants et des suggestions utiles au sujet du site. Elle tire parti de ceux-ci pour améliorer les outils de communication du site et ses plans imprimables. RÉGIME ÉQUILIBRÉ DE L’ÉPICERIE JUSQU’À L’ASSIETTE La nouvelle ressource en matière de nutrition sur cphysd.ca comprend un outil de planification des repas et le guide Choix santé au resto pour vous aider à faire des choix plus sains lorsque vous irez manger dans des chaînes de restauration rapide. L’outil de planification des repas est un excellent moyen de vous assurer un régime équilibré depuis l’épicerie jusqu’à l’assiette. Des plans de repas sains et équilibrés sont générés pour la semaine et s’accompagnent de listes d’épicerie imprimables que vous pouvez apporter au magasin. L’outil vous permet même de remplacer certains ingré-
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– «Ce sera là un excellent moyen de faire le suivi de ma mise en forme.» – «Cette ressource s’annonce formidable. C’est bien qu’elle soit conçue spécialement pour les militaires et facilement accessible à partir des ordinateurs du MDN.» – «Je pense qu’il s’agit là d’un excellent programme pour épauler les membres des FC et les aider à planifier et à cibler leur propre plateforme d’entraînement.» – «Excellent site! Je n’ai plus d’excuse maintenant!»
ration avec des spécialistes de la promotion de la santé du programme Énergiser les Forces, et de nouvelles ressources seront ajoutées au site dans les prochains mois. En voie d’élaboration : information concernant les notions de nutrition essentielles, les aliments à consommer durant un entraînement et en période de récupération ainsi que les suppléments pour sportifs. Visitez le site cphysd.ca dès aujourd’hui, et commencez à planifier l’année 2013 sous le signe de la mise en forme et de l’alimentation saine.
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ADSUM, 30 JANVIER 2013
Séjour glacial pour des Marines à Valcartier PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum
Du 7 au 29 janvier, une cinquantaine de Marines des États-Unis sont débarqués à Valcartier pour s’entraîner par temps froid aux côtés des membres du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC). Du soleil et des palmiers de la Californie, les Marines sont passés à des conditions dignes de l’ère de glace.
En guise «d’introduction», les Marines avaient campé une semaine sur une montagne californienne, à 10 000 pieds d’altitude, où il faisait environ -15 degrés. «Nous pensions avoir une petite idée de ce qui nous attendait, mais ici au Canada c’est un monde complètement différent. Nous luttons contre les éléments. Ce sont des conditions extrêmes pour nous», souligne le sgt Frymier. Les Américains ont toutefois pu compter sur l’hospitalité de leurs homologues du 12 RBC, qui leur ont prêté des vêtements chauds, des tentes, des toboggans et des armes canadiennes; bref tout l’équipement nécessaire pour
Surnommé exercice GREY WOLF, cet échange interallié était une opportunité unique pour le peloton de 47 Marines du 3rd Light Armored Reconnaissance Battalion (3D LAR BN), un bataillon de quelques centaines d’hommes stationné au sud de la Californie, à proximité d’un désert. «Nous sommes ici pour nous initier à l’entraînement en climat froid et apprendre à opérer dans ce type d’environnement, avec lequel nous n’avons aucune expérience puisque nous som- Des Marines vêtus de vêtements chauds canadiens remplissent leur toboggan mes basés dans le avant de partir en patrouille dans les secteurs d’entraînement de Valcartier. désert. Et il n’y a pas de meilleur moyen survivre et opérer. Ils ont aussi eu droit d’acquérir cette expérience que de à une semaine de cours théoriques et venir au Canada!», explique le 1er lieu- pratiques sur la guerre hivernale. tenant Jason Hawkins, commandant du GRAND TEST peloton. Pendant l’exercice RAFALE BLANChose certaine, les Marines en ont CHE, les Marines ont pu mettre leurs eu pour leur argent, prenant part à un nouveaux acquis à rude épreuve dans exercice RAFALE BLANCHE de cinq un scénario de guerre conventionnelle. jours qui s’est déroulé au plus fort de la À travers les secteurs d’entraînement vague de froid intense qui a frappé le de Valcartier, ils ont mené des opéraQuébec pendant la semaine du 21 jan- tions offensives et défensives démonvier. La nuit, les températures ressenties tées contre une force ennemie autonoavoisinaient les 40 degrés sous zéro. me jouée par l’escadron A. Les Marines Pour les Marines, âgés de 22 ans en ont été pleinement intégrés à l’escamoyenne, passer la journée dehors à dron D du 12 RBC, qui formait la force faire la guerre et dormir sous la tente amie avec l’escadron B. dans ces conditions glaciales a été un «Ça se passe bien et j’apprends beauchoc. Même que plusieurs ont dit vou- coup», partage un jeune Marine, le loir retourner en Afghanistan pour un caporal Emmanuel Sanchez. «Oui, c’est autre tour! froid, mais c’est la raison pour laquelle «Jusqu’à présent, cette expérience est nous sommes ici. On est là pour un bon coup de pied au derrière», illus- acquérir de l’expérience, apprendre à tre le sergent Lance Frymier, un vétéran composer avec le froid, à opérer dans de six missions dont plusieurs en Irak et ces conditions. La majorité des soldats en Afghanistan. «Il faisait 15 degrés américains ne savent pas comment quand nous sommes partis de Californie faire ça. Ce sont de bonnes connaiset là nous sommes confrontés à -30 sances que nous pourrons transmettre degrés, c’est une énorme différence.» à nos collègues.»
Intégrés à l’escadron D du 12e Régiment blindé du Canada, les Marines mènent une patrouille démontée dans les secteurs d’entraînement de Valcartier.
– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM
Les Marines du 3rd Light Armored Reconnaissance Battalion (3D LAR BN) avaient bien hâte de se réchauffer sous la tente, en fin de journée le 22 janvier.
Le défi s’est toutefois avéré de taille pour les Marines, qui ont dû miser sur le travail d’équipe. «Qu’il s’agisse d’effectuer un mouvement de troupe, de marcher, de se servir de nos mains, toutes les choses simples deviennent extrêmement difficiles», soulève le lt Jason Hawkins. «C’est un énorme challenge. Il faut creuser au fond de soi-même. C’est dans ces conditions défavorables qu’on identifie les personnes sur qui on peut vraiment compter», constate-t-il. Le jeune officier ajoute que tous ceux qui s’enrôlent dans les Marines le font pour relever des défis. «Et le défi, c’est ici qu’on le vit!» PRÊTS À TOUT Monter un camp, mener une patrouille en hiver, utiliser le terrain pour détecter l’ennemi, survivre au froid, entretenir les armes; ce sont toutes des aptitudes que les Marines ont apprises durant leurs trois semaines à Valcartier. D’après le lt Hawkins, ces connaissances pourraient éventuellement servir en situation réelle. «Dans les Marines comme dans l’ensemble des forces, nous ne savons jamais où nous pourrions être appelés à être déployés, note-t-il. Si jamais nous devions aller dans un endroit nordique, il sera sûrement bénéfique pour nous de pouvoir compter sur cette expérience.» Le sgt Frymier avait la même vision des choses : «Les outils, les conseils et les trucs que nous ont donnés les Canadiens vont nous rendre bien meilleurs advenant que nous soyons appelés à collaborer avec les FC un jour, tout comme pour enseigner à nos collègues.»
Le caporal-chef Christopher Boucher du 12 RBC manie une nouvelle arme, le lancegrenades automatique C16, capable de semer la destruction chez l’ennemi, pendant l’exercice RAFALE BLANCHE.
Le capitaine Christopher Inglis, commandant de l’escadron D du 12 RBC, coordonne le déroulement d’une patrouille avec un sous-officier des Marines.
UN PARTENARIAT FRUCTUEUX ENTRE LE 12 RBC ET LES MARINES Les échanges interalliés entre le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) et le Corps des Marines des États-Unis ne datent pas d’hier. En janvier 2012, l’escadron B du 12 RBC s’est entraîné pendant un mois dans un désert de Californie avec le 3rd Light Armored Reconnaissance Battalion (3D LAR BN). Les deux unités ont notamment partagé leur expertise de reconnaissance blindée en milieu désertique. «Les Marines du 3D LAR BN font la même chose que nous mais avec des approches différentes», souligne le capitaine Carl Chevalier, capitaine-adjudant du 12 RBC. «En Californie, on a eu l’occasion d’échanger nos procédures, de prendre des bonnes idées de l’un et l’autre», indique-t-il. Selon lui, plusieurs cours militaires canadiens sont basés sur la doctrine des Marines, qui sont considérés comme une unité d’élite aux ÉtatsUnis. «Ce sont des marins, mais ce sont des fantassins d’abord. Ils sont polyvalents, comme nous dans les Forces canadiennes. On a beaucoup de points en commun», constate le capt Chevalier. Dans les dernières semaines, c’était au tour du 12 RBC de recevoir les Marines pour un échange durant lequel les Américains ont pu apprendre les procédures canadiennes pour le commandement de mission et se familiariser avec la guerre hivernale. Pour le 12 RBC, l’exercice avait pour but de renforcer le partenariat et la coopération avec les Marines et d’accroître la relation entre les deux unités, selon le capt Chevalier. Sans surprise, les Marines ont dit apprécier la collaboration avec leurs homologues canadiens. «Ça se passe très bien avec les Canadiens. Ils nous aident quand nous en avons besoin. Ils savent exactement de quoi ils parlent. On leur accorde toute notre attention», partage le caporal Emmanuel Sanchez. «Les Canadiens sont de bons hôtes pour nous, soutient pour sa part le sergent Frymier. Ils sont généreux dans leur manière de nous transmettre leurs connaissances et nous apprenons beaucoup d’eux.» (P.B.)
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NOUVELLE EXPRESS Les forces américaines autorisent les femmes dans les armes de combat Les femmes pourront désormais servir dans les armes de combat au sein des forces américaines, a annoncé le 24 janvier le secrétaire à la Défense des États-Unis, Leon Panetta. Selon RadioCanada, les femmes se voyaient auparavant interdire l’accès aux unités d’infanterie, aux unités blindées et aux forces spéciales. Elles pouvaient – PHOTO : ARMÉE DES ÉTATS-UNIS toutefois évoluer dans d’autres métiers en zone de combat à l’étranger, mais la règle voulait qu’elles ne puissent pas être en contact direct avec l’ennemi. Maintenant, les femmes pourront accéder à 184 000 postes supplémentaires, à condition de répondre aux mêmes exigences physiques que les hommes. Les effectifs militaires américains comptent 15 % de femmes, soit 204 700 femmes sur 1,4 million de soldats.
Officier subalterne de l’année du 5e Bataillon des services du Canada PAR SOUS-LIEUTENANT FRANÇOIS BEAUVAIS-BEAUDRY Capitaine adjudant, 5e Bataillon des services du Canada
Le lieutenant-colonel Poirier, commandant du 5e Bataillon des services du Canada (5 Bn S du C), a décerné le prix du meilleur officier subalterne de l’année au lieutenant Nicolas Arsenault de la compagnie de maintenance lors du dîner de la troupe qui s’est tenu le 14 décembre. Le trophée du meilleur officier subalterne est remis annuellement au meilleur lieutenant du 5 Bn S du C. Ce trophée a été donné au bataillon par le lieutenant-colonel J.S O’Farrell, commandant du bataillon de 1986 à 1988, lors du changement de comman-
dement marquant son départ. Le travail du lieutenant s’est vu récompenser notamment pour son implication tant professionnelle que sportive au sein du bataillon. Le lt Arseneault a été le commandant du peloton de véhicules en garnison au cours de cette période, mais a également rempli ce rôle au cours de LION INTRÉPIDE 2012 et RAFALE BLANCHE. Il a été l’organisateur de la journée GÉM 2012 pour le SQFT et officier CDT pour la FO 3-12. Il a contribué à la préparation de l’équipement et des véhicules pour l’exercice MAPLE RESOLVE 12 et il a effectué le remaniement du leadership et des sections du peloton de véhicules. Enfin, il a été le capitaine adjoint de l’équipe de ski militaire des jeux de brigade 2012, membre de l’équipe de course de la
Exercice de guerre en hiver au QGET PAR LE SOLDAT LEBLANC-TREMBLAY EN COLLABORATION AVEC LE CAPORAL-CHEF VLADIMIR RAPHAËL Quartier général et Escadron des transmissions
Un cours de guerre en hiver a été donné au Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) du 9 au 16 janvier aux membres n’ayant pas encore obtenu leur qualification. Afin d’assurer la souveraineté du nord canadien, il est primordial d’entraîner nos soldats afin qu’ils puissent développer les connaissances et démontrer les habiletés techniques requises pour combattre dans un climat rigoureux. Une quarantaine de candidats formaient le groupe. Les trois premières journées, les étu-
41E ANNÉE, NO 15, MERCREDI 30 JANVIER 2013 Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC/Personnel des FNP. TIRAGE : 5000 copies ÉDITEUR : Colonel Sylvain Sirois, commandant 5 GSS RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest • Tél. : 418 844-5000, poste 5672 • Courriel : caroline.charest@forces.gc.ca JOURNALISTE : Philippe Brassard • Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : philippe.brassard@forces.gc.ca CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin • Tél. : 418 254-2448 • Courriel : iblouin-pubadsum@bell.net COMMIS D’ADMINISTRATION : Annie Marshall • Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Courriel : annie.marshall@forces.gc.ca INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond • Tél. : 418 844-5000, poste 6656 • Courriel : production_journalvalcartier@videotron.ca Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces. gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur. Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxes GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. ISSN 0705-0992 Journal Adsum, Garnison Valcartier, bât. 516 C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0 Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934 Courriel : +adsum@forces.gc.ca Site Web : www.journaladsum.com Suivez-nous sur Facebook/JournalAdsum PROCHAINE PARUTION : 13 FÉVRIER 2013 TOMBÉE : 4 FÉVRIER 2013
diants sont restés en classe pour apprendre les effets du froid sur l’être humain et comment prévenir et traiter les blessures adéquatement. Ils ont également appris à faire fonctionner différents équipements (poêle, fanal, toboggan, boussole), ainsi qu’à entretenir les armes et les véhicules en tenant compte des conditions arctiques. Après la fin de semaine, l’entraînement sur le terrain a débuté, pour une durée de trois jours et deux nuits dans les secteurs de Valcartier. Il s’agissait de mettre en pratique les techniques de la marche en raquettes, la discipline de marche, le camouflage et la dissimulation.
WAL-MART SOUHAITE EMBAUCHER 100 000 VÉTÉRANS Le géant américain du commerce au détail, Wal-Mart, prévoit embaucher 100 000 vétérans au cours des cinq prochaines années aux États-Unis, ont rapporté le 15 janvier plusieurs médias américains et canadiens. Premier employeur privé aux États-Unis, Wal-Mart offre d’embaucher tous les vétérans qui voudront travailler au sein de l’entreprise, et ce, à l’intérieur d’une période de 12 mois suivant la fin de leur service militaire. Ce programme d’embauche survient à l’heure où le taux de chômage des vétérans américains s’établit à un niveau alarmant de 10 %, par rapport à 7,9 % pour l’ensemble de la population. La nouvelle a été saluée par la première dame des États-Unis, Michelle Obama, qualifiant l’initiative d’exemple pour le secteur privé. Des 1,4 millions d’Américains qui sont employés chez Wal-Mart, 100 000 sont déjà des vétérans. (P.B.)
De gauche à droite, le lieutenant-colonel Poirier, le lieutenant Arsenault et l’adjudant-chef Tremblay.
compétition PFO (catégorie individuelle) et a terminé deuxième lors de l’opération PHIDDIPIDÈS (catégorie 16 à 25 ans / hommes).
Les participants ont également pratiqué la routine de bivouac; ils ont monté les tentes et vécu en section comme ils le feraient en situation de guerre hivernale. L’exercice n’a alors pas été de tout repos : attaque nocturne, position compromise, démontage de la tente et déplacement en pleine nuit pour aller repositionner le camp plusieurs centaines de mètres plus loin… À la fin de l’exercice, tous les membres ayant participé à l’exercice ont pu se dire : «Mission accomplie!»
DES COMPÉTITIONS AMICALES RELEVÉES PAR LE SOUS-LIEUTENANT JEAN-PHILIP GAGNÉ Commandant du peloton 4, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment
Le 13 décembre, se déroulait le traditionnel tournoi sportif de la période des Fêtes entre les soldats/caporaux, caporaux-chefs, sous-officiers et officiers du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR). La journée a débuté avec une partie de ballon-balai entre les soldats/caporaux et les caporaux-chefs. Après une partie relevée, ces derniers ont remporté le match pour ainsi gagner un point au cumulatif du tournoi. Par la suite, c’était au tour des sous-officiers d’affronter les officiers du bataillon pour l’emporter au compte de 1 à 0. En deuxième partie du tournoi se déroulaient les parties de hockey tant attendues par tous… Cette fois-ci, ce sont les soldats/caporaux qui ont remporté le match contre les caporaux-chefs. Malheureusement, les officiers ont perdu la partie face aux sous-officiers malgré leurs efforts soutenus. Comme le veut la tradition au bataillon, c’était cette année au tour des officiers de recevoir les sous-officiers au Mess de la Citadelle de Québec après ces compétitions amicales. Par la même occasion, les trophées ont été remis aux vainqueurs… et aux vaincus. Quoi qu’il en soit, nous garderons de bons souvenirs de ces compétitions amicales!
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ADSUM, 30 JANVIER 2013
PAROLES D’AUMÔNIER
JE NE SUIS PAS PRATIQUANT… MAIS JE PRATIQUE! PAR LE CAPITAINE DOMINIC LAFRENIÈRE Aumônier, 3e Bataillon, Royal 22e Régiment
J’étais dans ma vie civile un intervenant en soins spirituels (ou un aumônier d’hôpital si vous préférez), et ma tâche principale consistait à rendre visite aux malades et aux mourants afin de m’assurer de leur bien-être spirituel. Bien sûr, la plupart des patients limitaient leur spiritualité à la croyance religieuse (nous y reviendrons dans un prochain article) et admettaient, timidement, qu’ils étaient croyants mais non pratiquants : «J’ai toujours été croyant, je fais confiance au Bon Dieu, mais j’ai abandonné la pratique religieuse il y a bien longtemps. Je continue à prier chaque jour, je lis la Bible occasionnellement, et je tente du faire du bien autour de moi, ça doit bien valoir quelques points pour aller au ciel!» Et voilà que c’est moi qui me sentais gêné! Cette personne se considère comme non pratiquante et pourtant elle en fait plus que moi! Parce que si je vais à la messe le dimanche, est-ce que je suis pratiquant le reste de la semaine? Comme cette personne que je visitais, est-ce que je prends le temps de prier chez moi, de faire des lectures inspirantes, ou même de m’assurer que mes actions quotidiennes résultent à faire le bien autour de moi? Parce qu’en tant que catholique, et je sais que c’est la même chose pour les autres religions, je ne peux pas limiter ma pratique à quelques rites religieux. C’est toute ma vie qui doit être axée vers ma quête de sens et de Dieu, la découverte de mes valeurs et de mon identité, et quels sont les besoins spirituels qui doivent être comblés. Et finalement, quoi de plus important que de garder de bonnes relations avec mes proches? Est-ce que mes gestes, mes paroles ou même mes pensés servent à faire le bien ou le mal autour de moi? Parce que même si parfois aimer et pardonner demande un grand effort, il n’y a rien de plus précieux que les relations humaines. Alors, lorsqu’une personne me confiera qu’elle n’est pas pratiquante, je saurai la rassurer en lui disant que la quête de Dieu commence par s’aimer et apprendre à se comprendre soi-même, et par tisser de bons liens avec nos proches.
Le 98e anniversaire du Royal 22e Régiment souligné en Afghanistan PAR LE CAPITAINE VINCENT BOUCHARD Op ATTENTION/ CCMF-O
Le 10 janvier, des membres du Royal 22e Régiment (R22eR) se sont réunis au Camp Phoenix à Kaboul en Afghanistan pour souligner le 98e anniversaire de la création du R22eR. C’est au Canada House que se sont rassemblés la majorité des adjudants, adjudants-maîtres et adjudants-chefs déployés en Afghanistan. En tout, 15 membres représentant chacun les trois bataillons du R22eR de Valcartier étaient présents pour l’occasion. «Il était important pour les membres du R22eR de se réunir et de souligner le 98e anniversaire du Régiment durant notre déploiement en Afghanistan, car chacun d’entre nous est fier d’appartenir à un régiment qui possède une histoire riche et qui continue de représenter dignement les Canadiens français», a déclaré l’adjudant-chef Martin Colbert, sergent-major de la Contribu-
tion canadienne à la mission de formation en Afghanistan. Le responsable de l’organisation de la journée était l’adjudant-maitre Nelson
Babin, sergent-major de l’Élément de commandement et de soutien national. C’est en après-midi que les membres du R22eR se sont réunis, en provenance des différents camps, pour une rencontre sociale durant laquelle l’adjuc Colbert a parlé des réalisations de la Roto 2 d’Op ATTENTION depuis le début du déploiement, il y a environ trois mois. Après un repas pris «en famille» à la cafétéria du Camp Phoenix, l’adjuc Colbert a raconté diverses anecdotes sur la glorieuse histoire du R22eR. La surprise de la soirée a incontestablement été le gâteau décoré des couleurs régimentaires qui a été servi aux personnes présentes avant que chacun retourne sur son camp reprendre ses activités normales.
Un gâteau aux couleurs du R22eR a été préparé pour l’occasion.
ILS ONT DIT...
AGRANDISSEMENT
me dites pas que ce problè« Ne me est difficile. S'il n'était pas
JANVIER 2013
difficile, ce ne serait pas un problème. Maréchal Foch
»
SOLUTION SUDOKU
– PHOTOS : SGT DOUG DESROCHERS, QG CCMF-A
Les membres du R22eR réunis au Camp Phoenix pour le 98e anniversaire arborent le drapeau régimentaire : (de gauche à droite) adjum Vincent Morin, adj Michel Desbiens, adjum Éric Proulx, adjum Sylvain Isabelle, adjum Stéphane Boulay, adjum Patrick Beaudoin, adjuc Martin Colbert, adjum Nelson Babin, adjum Vincent Gagnon, adj Julien Tremblay, adj Bruno Picard, adjum Guevens Guimont, adj Jean Bouchard et adj Alexandre Paquet.
Pour mieux vous servir!
NOUVELLE SESSION DE CARDIO-LATINO Catherine Turgeon, pht Kathleen Dubé, pht Sandrine Bouchard, trp
Mercredi 18 h à 19 h
par Catherine Turgeon, physiothérapeute
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ADSUM, 30 JANVIER 2013
les Navy SEALs
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Regard sur les unités d’élite :
PAR PHILIPPE BRASSARD Journal Adsum
TESTS DE FILTRAGE PHYSIQUES DES NAVY SEALS
Sous les feux de la rampe depuis leur participation à l’opération militaire qui a permis de neutraliser Oussama Ben Laden, les Navy SEALs forment l’unité d’élite par excellence de la Marine des États-Unis. L’Adsum vous présente un portrait de ces durs à cuire. «En temps de guerre ou d’incertitude, il y a une race spéciale de guerriers prête à répondre à l’appel de la Nation. Un homme ordinaire avec une extraordinaire volonté de réussir. Forgé par l’adversité, il se tient debout aux côtés des meilleures forces spéciales de l’Amérique pour servir son pays et le peuple américain, et protéger son mode de vie. Je suis cet homme.» Ces quelques mots tirés des valeurs fondamentales des SEALs illustrent la fierté des hommes qui forment cette unité mythique. Issus des rangs de la Marine américaine, les SEALs – dont l’abréviation signifie «Sea, Air and Land» – sont entraînés pour accomplir les opérations les plus délicates, telles que la reconnaissance, la guerre non conventionnelle, les prises d’otage, la démolition d’objectifs, le contre-terrorisme et la capture de chefs de guerre. En petites équipes cohésives, les SEALs se déploient sur le terrain par bateaux, par sauts en parachute, par hélicoptères ou à partir des fonds marins. Ils exécutent idéalement leurs missions sous le couvert de la nuit, en toute furtivité. Bien qu’ils misent sur un entraînement et un équipement adaptés aux opérations en zone maritime, ces guerriers polyvalents sont aussi formés pour opérer dans n’importe quel type
Voici deux tests de filtrage physique des SEALs que le candidat doit réussir. Les différentes épreuves sont entrecoupées d’un temps de repos variant entre deux et 10 minutes.
TEST DE FILTRAGE INITIAL (ADMISSION) ■ 450 mètres de nage (12,5 minutes ou moins) ■ 50 flexions des bras ou plus (2 minutes) ■ 50 redressements assis ou plus (2 minutes) ■ 10 tractions à la barre ■ 2,4 kilomètres de course (10,5 minutes ou moins)
TEST DE FILTRAGE AVANCÉ (APRÈS DEUX MOIS D’ENTRAÎNEMENT) ■ 900 mètres de nage avec palmes (20 minutes ou moins) ■ 70 flexions des bras ou plus (2 minutes) ■ 10 tractions à la barre ■ 60 redressements assis ou plus (2 minutes) ■ 6,4 kilomètres de course (31 minutes ou moins)
Un commando des Navy SEALs lourdement armé prend d’assaut une plage pendant un entraînement.
d’environnement; que ce soit la jungle, le désert ou les contrées nordiques. ENTRAÎNEMENT L’entraînement des SEALs est réputé comme l’un des plus difficiles au monde. C’est pourquoi les candidats sont filtrés selon des critères physiques et mentaux extrêmement rigoureux. Comme en témoigne le taux d’abandon pouvant atteindre 90 %, seuls les meilleurs soldats parviennent à passer à travers les six étapes de l’entraînement des SEALs, d’une durée moyenne d’un an. À lui seul, le test de filtrage physique s’adresse à des athlètes de haut niveau (voir encadré). Nage, ténacité mentale, plongée sous-marine, démolition, maniement des armes, soins médicaux, tactiques d’escouades, opérations maritimes, navigation, parachutisme, survie, évasion, résistance; autant de capacités que les SEALs doivent maîtriser avant de mériter leur insigne en forme de trident.
- PHOTOS : OFFERTES PAR NAVY SEALS
L’art du camouflage n’a plus de secret pour les tireurs d’élite SEALs.
Les SEALs sont aussi des plongeurs de combat exceptionnels, utilisant les fonds marins pour effectuer des insertions furtives ou démolir des objectifs.
ORIGINES Les SEALs tirent leurs origines des «Scouts and Raiders» et des unités de démolition sous-marine créées durant la Deuxième Guerre mondiale, dont l’utilité première était de préparer le terrain pour les débarquements de troupes d’assaut amphibies. Que ce soit en Italie, en Normandie ou dans le Pacifique, ces forces spéciales s’assuraient de la reconnaissance et de la démolition des obstacles sur les plages afin d’ouvrir la voie à leurs frères d’armes. Les ancêtres des SEALs ont vu leur rôle s’accroître durant la Guerre de Corée, théâtre de nombreuses missions d’infiltration, de démolition de ponts ou de tunnels ferroviaires et de déminage. VISAGES VERTS En 1962, alors que la Guerre du Vietnam fait rage, la Marine américaine met sur pied ses premiers commandos de guérilla et de contre-insurrection pouvant opérer sur mer, sur terre et dans les airs : c’est le début des SEALs. Au Vietnam, les SEALs développent leur expertise de guerre non conventionnelle. Ils frappent l’ennemi partout où il se trouve. En plus de mener des incursions au Nord Vietnam, ils con-
duisent des opérations clandestines pour le compte de la CIA au Cambodge. Leur surnom chez l’ennemi : les «hommes aux visages verts», en référence au maquillage de camouflage qu’ils portent au combat. Au cours des dernières décennies, les SEALs ont participé à des missions partout dans le monde, que ce soit au Koweït, en Bosnie, en Haïti, au Libéria ou en Irak. Ils ont même participé aux débuts de l’opération Enduring Freedom, lancée en Afghanistan après le 11 septembre 2001, durant laquelle ils ont mené plus de 75 missions de reconnaissance et d’actions directes contre l’ennemi, détruisant notamment plus de 200 000 kilos d’explosifs et d’armes. SOUS LES PROJECTEURS Le fait d’armes le plus célèbre des SEALs est survenu en mai dernier, lors de l’opération Neptune Spear visant à neutraliser Ben Laden. C’est la «SEAL Team Six», composée de la crème de la crème des SEALs, qui a mené l’assaut sur le complexe fortifié abritant le terroriste le plus recherché de la planète, dans un quartier d’Abbottabad, au nord du Pakistan. D’ailleurs, le film Opération avant l’aube de Kathryn Bigelow, à l’affiche depuis le 11 janvier, relate cette opération des SEALs avec une bonne dose de réalisme. Malgré toute la polémique soulevée par ce long métrage, l’œuvre donne un aperçu des risques et des enjeux entourant une mission confiée aux SEALS, et dévoile le côté professionnel, méthodique et brutal qui caractérise le travail de ces guerriers de l’ombre qui, pour une rare fois, se retrouvent sous les projecteurs. - Sources : Site officiel des Navy SEALs, Wikipédia, articles de médias français et américains.
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noble guerrier
Une Armée, une vision : une réalité pour la Réserve en Virginie Avec près de 1500 réservistes de l’Armée canadienne provenant des 34e et 35e Groupes-brigades du Canada (GBC), les soldats du Québec démontrent, année après année, que deux brigades indépendantes peuvent s’unir et forger une équipe efficace dans l’atteinte d’un objectif commun. Cet effort d’équipe était fondamental pour le leadership, non seulement au plan de la planification, mais aussi de l’exécution. La vision de l’équipe de commandement de la Force opérationnelle Phoenix est née de ses deux protagonistes, le colonel Stéphane Tardif (commandant du 35 GBC) et l’adjudantchef Carol Jalbert (sergent-major du 6 R22eR, 34 GBC). Ils ont mené les troupes ensemble, sans jamais fléchir dans leur approche cohésive. Malgré les importantes chutes de neige reçues pour Noël, les troupes ont pu voyager sur différents vols en provenance de Québec et de Montréal les 2 et 3 janvier. L’infanterie, l’artillerie, les blindés et les métiers de soutien ont débarqué en Virginie, et ont bénéficié d’une transition «RSOM» (accueil, stationnement transitoire et mouvement vers l’avant) sans faille. Après avoir reçu les directives et les consignes habituelles, les troupes ont récupéré leurs bagages et reçu l’équipement WES. Le 4 janvier en fin de journée, les troupes avaient repris possession des 450 véhicules et étaient prêtes à avancer et combattre l’ennemi. COMBATTRE L’ARMÉE DE LIBÉRATION DU PEUPLE Librement inspiré de la carte d’Haïti, le scénario offrait une zone d’opération pour chaque brigade. Dans le nord, le groupement tactique du 35 GBC devait sécuriser le territoire afin de finalement prendre le contrôle d’un aéroport fictif. Dans le sud, le 34 GBC a dû affronter des défis uniques tels qu’un camp terroriste dans les arbres et des zones très marécageuses. Les compagnies Alpha et Bravo des deux brigades ont eu la chance de pratiquer les avances au contact, les attaques de compagnie, le combat en zone bâtie et ont pu libérer des maisons de la présence ennemie. Les ingénieurs ont
érigé des obstacles pour nuire à l’ennemi et utilisé des explosifs pour détruire des points stratégiques. UN APPUI OPPORTUN En appui aux armes de combat, la Police militaire était entièrement intégrée à l’exercice. Les policiers se sont joints aux patrouilles de l’infanterie et ont aidé au mentorat sur le traitement de prisonniers (avec l’aide des deux représentants du Juge avocat général) en plus d’effectuer des tâches de sécurité et d’escorte de VIP. Le personnel médical était présent sur le terrain pour donner un appui réel pendant que d’autres offraient un service de clinique médical complet sur la base. Pour compléter la Force opérationnelle, un Élément de soutien national, composé entre autres de chauffeurs, de cuisiniers et d’armuriers, avait été formé pour assurer que les combattants soient nourris, mobiles et prêts à combattre. En plus des éléments locaux, NOBLE GUERRIER a été privilégié de compter sur l’appui du personnel du Centre canadien d’entraînement aux manœuvres (CCEM) et de la compagnie Cubic (système WES). L’équipe de mentors de l’Alberta est venue et a recruté des
soldats-terroristes locaux au sein des 34 et et 35 GBC. Sous la direction du CCEM, la force ennemie a su poser des défis de taille aux groupements tactiques afin qu’ils acquièrent de précieuses connaissances dans un environnement réaliste. Après des exercices réussis au Camp Lejeune en Caroline du Nord en 2012 ainsi que des entraînements au Mississippi et en Floride, le nouveau terrain de bataille était situé à Fort Pickett en Virginie. Ces installations de la National Guard sont situées à environ une heure au sud-ouest de la ville de Richmond ou à deux heures à l’ouest de la fameuse plage de Virginia Beach. Les installations offraient de nouvelles possibilités et des défis dans un environnement sans neige. La base, une combinaison de terrain ouvert et boisé, s’étend sur une superficie de 166 km2 avec environ 740 km de routes. Parmi les installations, les Forces canadiennes ont pu profiter de différents villages, des champs de tir d’artillerie ainsi qu’un simulateur de renversement de véhicules. Bien que l’épreuve ait débuté avec deux brigades distinctes, en réalité, tous les soldats ont traversé la ligne d’arrivée avec la même vision, accomplissant la même mission, unis dans la même équipe.
UN DÉFI RELEVÉ HAUT LA MAIN PAR LE SOUS-LIEUTENANT GAUTHIER Commandant pon d’appro, cie des services, GT 35 GBC
La compagnie des services a démontré ses capacités opérationnelles en participant à la montée en puissance du groupement tactique (GT) du 35e Groupe-brigade du Canada (35 GBC), laquelle a pris fin avec l’exercice NOBLE GUERRIER, tenu à Fort Pickett, en Virginie. L’exercice qui comptait environ 1600 militaires, principalement des réservistes, a eu lieu du 2 au 10 janvier. Il a permis de valider les capacités opérationnelles du GT 35 GBC et du GT 34 GBC. Forte de ses multiples ressources matérielles et de son personnel composé d’une cinquantaine de membres, la compagnie des services avait comme mandat de fournir un soutien réel au GT 35 GBC ainsi que d’atteindre ses
normes d’aptitudes au combat. Ce soutien s’est articulé essentiellement autour de quatre axes principaux : transport, alimentation, approvisionnement et maintenance. C’est au cours des quatre groupes principaux à l’entraînement (GPE) ainsi que pendant l’exercice GUERRIER NUMÉRIQUE, tous tenus cet automne lors de fins de semaine, que la compagnie s’est préparée à relever ce défi. Concrètement, celui-ci a représenté 600 personnes à nourrir, à déplacer et à approvisionner en matériel divers. De plus, la compagnie a été en mesure d’effectuer la maintenance de l’armement et des véhicules. En plus de prendre part à ces entraînements, les membres de la compagnie des services ont poursuivi parallèlement et à temps partiel leurs fonctions régulières au sein de leurs propres unités d’appartenance. Tout au long de l’automne, ils ont dû combiner des fonctions telles que commandant de com-
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Base :
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Accès CSN :
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noble guerrier
EXECU TREK :
un autre succès couronne l’exercice NOBLE GUERRIER PAR LE LIEUTENANT DE VAISSEAU JEAN-PIERRE COULOMBE 34e Groupe-brigade du Canda
Une quinzaine de gens d’affaires se sont rendus en Virginie pour constater de leurs propres yeux la qualitÊ de l’entraÎnement reçu par nos militaires rÊservistes. C’est le prÊsident du Conseil de liaison des Forces canadiennes (CLFC) au QuÊbec, Me Jean Fournier, qui a organisÊ ce voyage. Ce type d’activitÊ joue un rôle essentiel dans la comprÊhension qu’ont les gens d’affaires des avantages que retire une entreprise qui emploie des rÊservistes. En effet, c’est le rôle du CLFC de sensibiliser les entreprises aux bienfaits de la formation et de l’expÊrience militaire.
LE DRAGON ET LE PHOENIX Plusieurs membres de la Force opÊrationnelle Phoenix ont ÊtÊ surpris de voir arriver parmi les visiteurs de la dÊlÊgation Mme Danièle Henkel, la croqueuse des entrepreneurs en devenir de l’Êmission de tÊlÊvision Dans l’œil du dragon. Tout sourire et remplie d’Ênergie, la grande dame a passÊ une journÊe à regarder les soldats en action. Mme Henkel semblait ravie et agrÊablement surprise : Je n’avais aucune idÊe de l’ampleur. C’Êtait une journÊe remplie d’activitÊs mais aussi d’Êmotion et de dÊcouvertes. Mme Henkel est membre du regroupement de gens d’affaires Canada Company , mais n’emploie aucun soldat
Des membres du milieu d’affaires quÊbÊcois ont ÊtÊ impressionnÊs par les qualitÊs de nos citoyens-soldats.
à l’heure actuelle. Elle a ÊtÊ très impressionnÊe par la maturitÊ des jeunes soldats et le niveau de responsabilitÊ qu’on
Une rÊserviste est dans l’œil du Dragon, en l’occurrence Mme Danièle Henkel, l’une des juges de la populaire Êmission de tÊlÊvision.
– PHOTO :
En plus de fournir le soutien rÊel au GT 35 GBC pendant l’exercice NOBLE GUERRIER, les membres de la compagnie des services devaient remplir leurs fonctions rÊgulières au sein de leur propre unitÊ.
pagnie, chauffeur ou encore cuisinier tout en participant Ă cette montĂŠe en puissance et en occupant un emploi civil ou en ĂŠtudiant. Fiers de servir, les
membres de la compagnie des services se sont illustrĂŠs avec professionnalisme, entrain et dĂŠvotion.
UN HORAIRE DÉBORDANT DE SURPRISE Même si leur visite à Fort Picket a durÊ moins de 72 heures, les membres de la dÊlÊgation ont pu passer une journÊe à observer les troupes des 34e et 35e Groupes-brigades sur le terrain. Ils ont ÊtÊ aux premières loges des dÊmonstrations d’attaques en milieu urbain, ainsi qu’en campagne. Leur tournÊe les a Êgalement menÊs aux campements, au poste de commandement numÊrisÊ d’un groupement tactique, à la compagnie des services et aux installations mÊdicales. Ils se sont fait expliquer le rôle de l’ÉlÊment de soutien national et ont observÊ une bat-
terie d’artillerie en action. Pendant les rares moments de pause, ils ont pu manipuler l’Êquipement militaire, tirer quelques minutions à blanc (sous supervision...) et même se cuisiner une ration militaire. En plus de Mme Henkel, soulignons entre autres la prÊsence de M. Guy CôtÊ, vice-prÊsident de Garda, M. Alain Bernier, commandant adjoint du Service de police de la Ville de QuÊbec, M. Laurent Bellemare, prÊsident des autobus Bell-Horizon, et M. Pascal Fortin de GO Secure. Les employeurs ont tous constatÊ la discipline, l’Êthique, le dÊvouement, les habilitÊs de gestion et les aptitudes professionnelles de nos rÊservistes. Le CLFC a donc, une fois de plus, rÊussi à faire miroiter les qualitÊs de nos rÊservistes auprès de gens influents qui comprennent mieux la rÊalitÊ mais surtout le potentiel de nos soldats.
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leur confie. Même à cet âge, ceux-ci sont conscients de l’importance de travailler en Êquipe et de soutenir son prochain. Visiblement heureuse de sa visite, Mme Henkel a soulignÊ l’importance des Forces a ses yeux : Je crois que l’armÊe c’est important, ça donne une valeur aux valeurs.
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noble guerrier
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La compétence des signaleurs à l’œuvre en Virginie PAR LE SERGENT DOMINIQUE GAUVIN EN COLLABORATION AVEC LE CAPITAINE PIERRE FRENETTE Respectivement du 35e Régiment des transmissions et du QG du 35e Groupe-brigade du Canada
L’exercice NOBLE GUERRIER 2013 qui s’est tenu au début de janvier à Fort Picket en Virginie était le point culminant de l’entraînement automnal de la Force de réserve. Les membres des transmissions ont dû installer un grand nombre de systèmes d’informations et de communications pour les différents groupements tactiques (GT) de la Force opérationnelle PHOENIX. Tout de suite après Noël, certains ont commencé à se préparer à partir vers le sud. Le groupe qui partait le 27 décembre a connu beaucoup de difficultés. Après deux essais à l’aéroport de Québec, ils ont finalement dû se résigner à se rendre en Virginie par autobus, une belle virée de 19 heures. Les éléments en présence sur le terrain incluaient l’infanterie, l’artillerie, les blindés, la police militaire, les ingénieurs, les médicaux ainsi qu’une multitude de membres de la logistique veillant au soutien nécessaire pour les soldats sur les champs de bataille. En effet, plus de 1450 réservistes étaient déployés, nécessitant des systèmes de communications pour effectuer leur entraînement. Une technologie à la fine pointe du progrès ainsi que les compétences des signaleurs à mettre en œuvre ces systèmes ont été essentielles au succès de l’exercice. Pour atteindre nos objectifs de soutien, nous avons déployé des systèmes de communications tactiques par voix HF (AN/PRC-138), VHF (AN/VRC-513, PRC 522), UHF (AN/PRC-113) et SHF (PRR). Les antennes satellitaires Galaxy, MSU et GATR étaient utilisées pour obtenir les liaisons satellites et offrir des réseaux de données stables et rapides. Les militaires déployés sur le terrain ont eu recours en majorité aux AN-PRC
Les membres du QG du 35 GBC, des 34e et 35e régiments des transmissions, à Fort Picket en Virginie.
Le capitaine Frenette, G6 du 35 GBC, devant une toute nouvelle technologie gonflable : l’antenne satellitaire GATR. Très mobile et rapide à déployer, elle permet d’obtenir une connexion au réseau Internet dans n’importe quelle condition.
522. Ceux-ci servaient à acheminer l’information essentielle à leur poste de commandement respectif. Des postes de retransmission automatique (PRA) étaient déployés au besoin afin d’assurer une plus longue portée radio. Cinq postes de commandement pouvaient compter sur la numérisation : le CONEX, l’ESN, le GT34, le GT35 et l’Artillerie. Les outils et logiciels employés pour la numérisation compre-
naient le répertoire commun, le Journal de guerre électronique, Transverse, FalconView, SharePoint, Microsoft Outlook, Skype, le tout reposant sur une dorsale Internet. En tout temps, les postes de commandement pouvaient obtenir la localisation de leurs unités à l’aide des systèmes de géo-positionnement GeoPro. Ce système avait la capacité de transmettre la position des unités à différents intervalles selon le besoin émis par le poste de commandement. Un total de vingt GeoPro était utilisé simultanément par les différentes organisations procurant aux étatsmajors un aperçu précis et global du déplacement des troupes. Les DAGR (GPS) étaient aussi utilisés dans les véhicules de combat pour la navigation sur le terrain. Les satellites Galaxy offraient les systèmes de téléphonie VOIP aux cinq postes de commandement numérisés. De plus, un mât de radio-relais était érigé près du CONEX et offrait le réseau Internet WIFI afin de maintenir le bon moral des troupes. Le réseau DWAN a aussi été déployé dans les postes de commandement, et a été principalement utilisé pour les besoins de logistique (People Soft, DREIMIS, SEMPIS, CFFSU). Certaines unités sur le terrain disposaient des téléphones Iridiums (satel-
lite) pour transmettre des informations. Même les ambulances en étaient équipées au cas où il aurait été nécessaire pour les assistants médicaux de parler au médecin-chef directement pendant une évacuation. Heureusement, le système n’a pas eu à être utilisé de façon réelle, mais tous les tests avaient confirmé l’efficacité du système. De plus, les détachements numérisés de chaque GT possédaient un système de téléphonie EnGenius qui leur permettait de se parler à distance via l’iridium. En tout, quelques 90 spécialistes des communications ont établi ces systèmes mis à la disposition des soldats pour assurer la victoire de la mission SPARTAN FURY. Les communicateurs provenaient de la cellule G6 du QG du 35e Groupe-brigade du Canada (35 GBC), des 34e et 35e régiments des transmissions. Ils étaient tous sous les ordres du capitaine Pierre Frenette, le G6 de la FO Phoenix. Grâce au travail ardu et à la bonne volonté du G6 du 35 GBC et de son équipe, des nouveaux systèmes de communications ont été acquis : l’antenne GATR, les Geopro, un système de distribution de pouvoir UPS pouvant être contrôlé et configuré à distance, même au travers d’un lien satellitaire sur des milliers de kilomètres.
La santé des soldats était sous bonne garde en Virginie PAR LE CAPORAL ST-ONGE Adjointe médicale, PSB SSSR1+ Ex NG 13
Le soutien médical offert aux membres des deux groupements tactiques (GT) en exercice à Fort Pickett en Virginie était organisé en trois niveaux et était accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Le premier niveau était constitué de marcheurs intégrés au sein des différents pelotons des deux GT. Ceux-ci les accompagnaient dans toutes leurs activités journalières. Ils offraient des soins primaires afin de permettre aux membres des pelotons de conserver une efficacité opérationnelle optimale. En cas de problèmes de santé plus complexes, les membres étaient référés au poste sanitaire avancé (PSA). Chaque groupement tactique possèdait un PSA composé de deux techniciens médicaux séniors possédant des compé-
tences avancées en matière de soins et d’ambulance. Si le problème médical ne pouvait être maîtrisé à ce niveau, les membres étaient alors référés par l’équipe d’ambulanciers militaires au poste sanitaire de brigade (PSB). Le PSB était composé de son commandant (maj TremblayCôté), du médecin-chef (maj Cournoyer), d’un officier de liaison médical (capt Nadeau), d’un médecin (capt Pepper), d’une infirmière (lt Lampron), d’un adjoint au médecin (adj Leblanc) ainsi que d’adjoints médicaux. Cette équipe était en mesure d’offrir des soins médicaux avancés et de prodiguer des traitements d’urgence ainsi que des traitements médicaux généraux. Au PSB, il était même possible, grâce à la salle de rétention, de garder sous observation les membres nécessitant un suivi de soins. Le but du PSB est de fournir des soins permettant aux patients d’être réinjectés le plus rapide-
– PHOTO : CPL MARIO LÉVESQUE, 4 R22ER
Peu importe le problème de santé, les participants à l’exercice NOBLE GUERRIER étaient assurés de recevoir les soins médicaux appropriés à leur état.
ment possible au sein de leur peloton et ainsi de maximiser leur apport à l’exercice. En cas de besoin supplémentaire, tels que radiographie ou test sanguin, le 4e Groupe de services de
santé, en partenariat avec les ressources civiles américaines et de Fort Lee, pouvait offrir tous les services nécessaires au maintien de la bonne santé des troupes.
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Plus de 400 personnes à la Fête hivernale
PROMOTION DE LA SANTÉ
PAR JULIE MAYOTTE Superviseure des loisirs communautaires Organisation d’événements
Après le froid sibérien que nous avons vécu dans les dernières semaines, nous avons enfin profité d’un peu de douceur pour célébrer l’hiver le 26 janvier lors de la 10e édition de la Fête hivernale. Celle-ci se passait au Centre plein air Castor où plus de 400 personnes ont pu profiter des différentes activités et des installations offertes. Plusieurs activités étaient proposées aux familles comme la glissade sur chambres à air, le sentier de patin, les jeux gonflables, l’Euro Bungee, de l’animation ambulante et bien d’autres. Pour le plaisir de tous, nous avons eu droit à la visite de Bonhomme Carna-
ATELIERS CONJUGAUX
– PHOTOS : SERVICE DES LOISIRS COMMUNAUTAIRES
La glissade, une activité incontournable dans une fête hivernale.
L’arrivée du Bonhomme Carnaval a encore une fois fait fureur à la Fête hivernale.
val! Toutes ces activités étaient offertes gratuitement. Pour terminer la journée, les familles se sont régalées de queues de castor. Merci au Centre plein air Castor d’avoir offert les installations et les locations de raquettes et de ski de fond tout au long de la journée. De plus, grâce à la collaboration de l’UISP, nous avons pu offrir le repas du midi gratuitement à plus de 235 personnes. Cet événement, organisé par le Service des loisirs communautaires, le Centre de la famille Valcartier en collaboration avec le Centre plein air Castor, le Comité des résidents et le Groupe de soutien au déploiement n’aurait pu être ce qu’il a été sans l’appui des différents collaborateurs et commanditaires, mais surtout sans l’aide des précieux bénévoles. Merci à tous ceux et celles qui ont participé au succès de cette fête et à tous ceux qui sont venus profiter des joies de l’hiver avec nous!
Vivre à deux n’est pas toujours de tout repos! Vous avez besoin d’outils pour parvenir à vous exprimer sainement? Vous désirez apprendre à maîtriser les conflits conjugaux et à préserver l’harmonie au sein de votre couple? Ces ateliers vous permettront de développer de nouvelles stratégies afin d’entretenir le bonheur de vivre à deux. Notez que vous pouvez y assister seul ou en couple, et que vous pouvez choisir de vous inscrire uniquement à l’un comme à l’ensemble de ces ateliers.
– SAINE COMMUNICATION : le mercredi 6 février de 18 h 30 à 20 h 30
– EXPRESSION DES BESOINS, DES ATTENTES ET DES LIMITES : le mercredi 13 février de 18 h 30 à 20 h 30
– MAÎTRISE DES MOMENTS DE CONFLITS : le mercredi 20 février de 18 h 30 à 20 h 30 Vous devez vous inscrire à l’avance pour ces ateliers. Pour toute information ou pour inscription, communiquez avec la Promotion de la santé au 418 844-5000, poste 4677 ou par courriel à PromoSante.Valc@forces.gc.ca. Veuillez noter que ces cours sont aussi offerts pendant la journée.
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CHRONIQUE AUTO
FORD FOCUS HATCHBACK 2013 : MONDIALISATION OBLIGE! Focus est maintenant identique sur tous les continents. L’intérieur de l’habitacle a été repenBien connu sur le continent nord- sé et on apprécie l’effort fait par les américain pour son légendaire Ford ingénieurs de chez Ford pour une F-150, camion léger et véhicule le plus facture du tableau de bord de qualité. vendu pendant plusieurs décennies, le On est tout de même à bord d’une deuxième manufacturier automobile voiture compacte, et l’espace pour les nord-américain nous présente pour places avant est adéquate. Pour ce qui l’année-modèle 2013 la jolie Ford est de la banquette arrière, c’est un peu Focus. L’engouement pour les voitures plus ardu, surtout pour les personnes compactes n’est plus à faire en Europe de grande taille. Cependant l’’insonoriet la Ford Focus est aussi bien connue sation serait à peaufiner, car la Focus des automobilistes européens. est un peu bruyante lorsqu’on monte le moteur à plus haut régime. Du côté motopropulseur, la liste est limitée; toutes les versions hatchback SE et Titanium ainsi que les berlines S, SE et Titanium sont toutes munies du seul moteur, le quatre cylindres en ligne de 2,0 litres qui développe 160 chevaux à 6500 tours/minute et 146 livres-pieds de couple à 4450 tours/minute. Deux transmissions sont dispoAprès la presque faillite de 2008- nibles pour cette voiture, une manuelle 2009 et la flambée des prix du pétrole, à cinq vitesses et une automatique à le constructeur automobile Ford a six rapports; cette dernière est bien pensé bon d’ajouter cette nouvelle et adaptée malgré un moteur un peu économe compacte à son catalogue pour juste. Fait à noter, la Focus ST est l’Amérique du Nord. Par le passé, Ford livrable avec un moteur 2,0 litres turnous présentait une Focus unique pour bocompressé qui délivre 252 chevaux l’échiquier automobile nord-américain. à 5500 tours/minute et 270 livres-pieds Mondialisation oblige, cette nouvelle de couple à seulement 2500 tours/ PAR JEAN-FRANÇOIS ROSS Chroniqueur automobile
DÉVELOPPEMENT
DOMAINE DES KILEY'S
FICHE TECHNIQUE MARQUE : MODÈLE :
FORD FOCUS Hatchback SE 5 portes 2013 (modèle d’essai) AUTRE(S) MODÈLE(S) : Hatchback Titanium, hatchback ST, berline S, berline SE et berline Titanium CATÉGORIE : compacte PRIX : 19 599 $ (modèle d’essai) GARANTIES : 3 ans/60 000 km, 5 ans/100 000 km MOTEUR : L4 de 2,0 litres PUISSANCE CH. (KW) : 160 (119) à 6500 tr/min COUPLE LB-PI (N.M) : 146 (198) à 4450 tr/min AUTRE(S) MOTEUR(S) : 2,0 litres turbo, 252 ch. (ST) TRANSMISSION : manuelle à cinq vitesses AUTRE(S) TRANSMISSION(S) : automatique à six rapports TRACTION : traction SYSTÈME ANTIPATINAGE : oui avec antidérapage SUSPENSION : Avant : indépendante à jambes de force Arrière : indépendante à multibras DIRECTION : à crémaillère à assistance variable FREINS : Avant : disques ventilés (ABS) Arrière : disques (ABS) COUSSINS GONFLABLES : frontaux, latéraux avant, rideaux gonflables et protège-genoux gonflable côté conducteur EMPATTEMENT : 264,9 cm POIDS : 1168 kg
minutes. Pas mal du tout! Pour ceux qui sont plus «écolo», une Focus entièrement électrique est maintenant disponible pour l’année-modèle 2013. Avec la hausse du prix à la pompe prévue pour les prochaines années, également pour nos voisins du sud, il est fort à parier que ce créneau va garder sa popularité chez les automobilistes nord-américains. Malgré une compétition des plus féroces avec les Honda Civic, Hyundai Elantra,
NOTRE AMI À
CAPACITÉ DE REMORQUAGE : N/D CAPACITÉ DU COFFRE : 674 litres CAPACITÉ DU RÉSERVOIR : 46,9 litres CONSOMMATION : Ville : 7,8 l/100 km ou 36 mi/gal* Route : 5,5 l/100 km ou 51 mi/gal* Émission de CO2 : 3128 kg/année* *Selon Ressources naturelles Canada
SÉCURITÉ : Top Safety Pick selon les tests
de collision par www.iihs.org AUTRES MODÈLES CONCURRENTS : - Chevrolet Cruze - Dodge Dart - Honda Civic - Hyundai Elantra - Kia Forte - Mazda 3 - Nissan Sentra - Subaru Impreza - Suzuki Kizashi - Toyota Corolla
- Toyota Matrix - VW Golf/Jetta POUR : - Très bonne tenue de route - Lignes attirantes (hatchback) - Construction moderne - Transmission automatique - Version ST - Version entièrement électrique CONTRE : - Moteur un peu anémique - Espace limité pour les jambes (arrière) - Versions Titanium et ST dispendieuses - Insonorisation
Mazda 3 et Toyota Corolla de ce monde, la Ford Focus 2013 a tout pour connaître un franc succès. Le prix demandé pour le modèle de base est 20 499 $; à ce prix, cette toute nouvelle Ford Focus devrait être sérieusement considérée sur votre liste d’épicerie. Je tiens à souligner l’excellente collaboration de FORD du Canada pour l’essai routier de la Ford Focus hatchback SE 2013.
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Ils me font sourire quand : ils sont contents, ils arrivent avec la queue en virgule. Ils me donnent de la misère : quand ils jappent. Un dernier mot à leur sujet : ma Taznya m’a permise de me relever lorsque j’ai su que j’avais des tumeurs. Elle m’a permis de passer à travers trois opérations. C’est ce qu’on appelle de la zoothérapie! Qu’il soit à poil ou à plume (ou à écailles…), votre animal de compagnie fait partie de la famille et vous l’adorez! Présentez-nous le en répondant à notre questionnaire et en y ajoutant une bonne photo de votre charmant compagnon. Envoyez-nous un courriel à +adsum@forces. gc.ca pour nous demander le questionnaire. Vous le trouverez également sur www.journaladsum.com (section Concours/ Appels à tous) OU encore notre page Facebook (www.facebook.com/journaladsum).
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ADSUM, 30 JANVIER 2013
Ne laissez pas la violence conjugale mener votre vie PAR AMÉLIE GAGNON Policière communautaire, Garnison Valcartier
Pour plusieurs, la violence conjugale est un sujet tabou. Pourtant, ce sujet devrait être au premier plan des discussions dans la société puisque plusieurs familles subissent de la violence au quotidien. La violence conjugale se cache derrière plusieurs façades. De la violence physique à la violence psychologique et verbale, en passant par les agressions sexuelles et le contrôle des finances personnelles. Les formes d’agressions sont nombreuses et demeurent souvent inconnues de l’entourage. Voici quelques données recueillies par le ministère de la Sécurité publique du Québec sur les plaintes portées pour des actes criminels commis dans un contexte conjugal. En 2008, 17 321 infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal ont été enregistrées. Plus de 8 victimes sur 10 étaient des femmes, soit 14 242 femmes et 3079 hommes. Outre le fait que les victimes étaient surtout des femmes, quelle que soit la catégorie d’infractions, le profil général était le suivant : – près de 9 victimes sur 10 étaient âgées de 18 à 49 ans; – 45 % étaient les conjointes de l’auteur présumé, tandis que 41% étaient des ex-conjointes. Les agressions commises dans un contexte conjugal surviennent à l’intérieur de ce qu’on appelle le «cycle de la violence conjugale». En d’autres mots, ce cycle qui est mis en place et orchestré par l’agresseur lui-même permet à celui-ci de maintenir sa domination sur sa victime. Il comporte quatre phases. PHASE 1 : CLIMAT DE TENSION L’agresseur a des excès de colère, menace l’autre personne du regard, garde le silence durant de longues journées. La victime se sent inquiète, elle tente d’améliorer le climat. N’est plus ellemême, puisqu’elle fait tout pour faire plaisir à son agresseur. PHASE 2 : CRISE L’agresseur violente l’autre personne sur le plan verbal, psychologique, physique, sexuel ou économique. La victime se sent humiliée et triste. PHASE 3 : JUSTIFICATION L’agresseur se trouve des excuses pour justifier son comportement. PHASE 4 : LUNE DE MIEL L’agresseur demande pardon, parle qu’il devra suivre une thérapie pour s’en sortir. Personne ne devrait faire ou même subir de la violence conjugale. Il est du devoir de tous de veiller au bon fonctionnement de la société et de dénoncer ce genre d’acte inacceptable. Que vous soyez la victime ou l’agresseur, ne laissez pas la violence mener votre vie. Rapportez-la. Pour de plus amples renseignements sur les ressources mises à votre disposition, communiquez avec le caporal Amélie Gagnon au 418 844-5000, poste 6071.
SAINTE-CATHERINE
SAINTE-CATHERINE
PONT-ROUGE
NOTRE-DAME DES-LAURENTIDES
T ER SF N A TR
U EA V U NO
349 000$
219 000$
164 500$
274 900$
SHANNON
SHANNON
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CAP ROUGE
AU VE U NO
449 000$
379 900$
279 500$
328 800$
SAINT-GABRIEL
SAINT-GABRIEL
SAINT-GABRIEL
SAINT-GABRIEL
AU VE U NO
E RR IS TE BO À
RDAU BOL’E DE
369 000$
309 000$
289 900$
259 900$
DES CHÂTELS
DES CHÂTELS
DES CHÂTELS
VAL-BÉLAIR
AU VE U NO
299 000$
239 900$
219 000$
449 000$
VAL-BÉLAIR
VAL-BÉLAIR
VAL-BÉLAIR
VAL-BÉLAIR
AU VE U NO
RT FE S AN TR
348 900$
345 500$
259 100$
254 500$
VAL-BÉLAIR
VAL-BÉLAIR
VAL-BÉLAIR
VAL-BÉLAIR
AU VE U NO
AU VE U NO
EX PL U D
239 500$
234 900$
228 900$
223 500$
VAL-BÉLAIR
VAL-BÉLAIR
VAL-BÉLAIR
VAL-BÉLAIR
179 900$
161 500$
159 900$
RT FE S AN TR
192 500$
PARTICIPANT AU SERVICE DE RELOGEMENT DES FORCES CANADIENNES
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ADSUM, 30 JANVIER 2013 RE
CHRONIQUE DE LA 1
L’amalgame dentaire, lequel choisir? établi la dose acceptable d’exposition quotidienne au mercure à 30 millionièmes de grammes, ce qui correspond à dix fois la dose moyenne de mercure libérée par une bouche restaurée en amalgame. Pour donner une image claire, la quantité de mercure libérée par toutes les restaurations en amalgame dans une bouche moyennement restaurée correspond à l’ingestion d’un tiers d’une canne de thon par semaine! En ce qui concerne l’amalgame dentaire, la position de l’Association dentaire canadienne est la suivante : «Les recherches actuelles sur l’utilisation de l’amalgame dentaire soutiennent que celui-ci présente toujours de nets avantages sur les autres matériaux de restauration, et ce, pour de nombreuses applications et plus particulièrement quant à la durée de vie moyenne des restaurations. Bien que l’amalgame des obturations dégage d’infimes quantités de vapeur de mercure, le consensus scientifique actuel est que l’amalgame ne favorise pas les maladies. On reconnaît cependant que certaines personnes sont particulièrement sensibles ou allergiques aux composants de l’amal-
PAR CAPITAINE FRANCIS FALARDEAU Clinique dentaire Valcartier
L’amalgame est un matériau de restauration dentaire qui a fait ses preuves depuis plus de 150 ans. Contrairement à la croyance populaire, les «plombages gris» ne contiennent pas de plomb. En fait, ils sont constitués d’un alliage de mercure, d’argent, de cuivre, d’étain et d’autres métaux dépendamment des manufacturiers. Qu’en est-il du mercure, est-il sécuritaire? L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme qu’«il n’existe jusqu’ici aucune étude contrôlée qui prouve que l’emploi d’amalgames dans les restaurations entraîne des effets systémiques indésirables» et qu’«il n’a pas été prouvé que l’infime quantité de mercure libérée par l’amalgame utilisé dans les restaurations, surtout lors de la pose et du retrait, entraînait des effets indésirables sur la santé.» Des recherches ont démontré que la quantité de mercure libérée par jour par les restaurations en amalgame correspond pour une bouche moyenne à 3 millionièmes de grammes. L’OMS a
UNITÉ DENTAIRE
game et que celui-ci ne convient sans doute ni à tous les patients, ni en toute circonstance.» LE PLOMBAGE BLANC APPRÉCIÉ POUR SON CÔTÉ ESTHÉTIQUE Il s’agit d’un matériau de restauration durable, abordable et qui offre de nets avantages dans plusieurs circonstances comparativement à d’autres types de restaurations dentaires. Vous vous demandez pourquoi alors votre dentiste en clinique privée met autant l’accent sur l’utilisation des plombages blancs? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les plombages en composite (blancs) jouissent d’une si grande popularité. Tout d’abord, les restaurations en composite ont un aspect esthétique qui plait beaucoup plus à l’oeil que les restaurations traditionnelles en amalgame. Dans une société où l’apparence prend une place grandissante, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi de plus en plus de patients demandent ce genre de matériaux. Le plombage blanc est bien sûr privilégié pour effectuer des restaurations en zone esthétique, c’est-à-dire au niveau des dents apparentes au sourire. De plus, elles ont l’avantage d’exiger
une taille minimale de la dent lorsque la restauration doit être petite et conservatrice. L’ALMALGAME PLUS DURABLE Alors pourquoi ici vous propose-t-on l’amalgame? Bien que les restaurations en composite offrent des avantages clairs dans certaines situations bien précises, les restaurations en amalgame demeurent les plombages de choix dans la plupart des situations. Ce type de restauration performe mieux en terme de durée de vie comparativement au composite. Par exemple, une étude récente démontre que le taux de survie après sept ans des restaurations très extensives en amalgame au niveau des molaires (dents du fond) est de 81,8 % comparativement à 50,0 % pour le composite. Sachant qu’à chaque fois que nous devons changer une restauration pour en faire une autre, nous diminuons toujours un peu la structure dentaire restante et par conséquent affaiblissons la dent, il va de soi que l’objectif, lorsque nous effectuons une restauration dentaire, est de choisir le matériau le plus durable possible afin d’avoir à changer la restauration le moins souvent possible au cours de l’existence de la dent.
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BLOC-NOTES
1ER AU 3 FÉVRIER WINTER FEST Surveillez la programmation à venir! Les activités se dérouleront au Shannon Hall le vendredi à partir de 19 h, samedi à partir de 10 h et dimanche de 10 h à 16 h. Info : 418 844-3778.
6 FÉVRIER LA SAINE COMMUNICATION CONJUGALE Réussir à communiquer clairement est la clé d’une relation harmonieuse. Cet atelier vous permettra de diminuer les styles de communication nocifs pour le couple (critique, mépris, attitude défensive) pour apprivoiser les secrets de la communication adéquate et non violente. Le 6 février de 18 h 30 à 20 h 30 au Centre des sports de la Garnison Valcartier (bât. 516). Clientèle : 18 ans et plus. Inscription avant le 1er février, au 418 844-5000, poste 4677. Info : promosante.valc@forces.gc.ca.
13 FÉVRIER EXPRESSION DE SES BESOINS ET LIMITES DANS LE COUPLE Puisque dans le couple, ce n’est pas le «niveau d’amour» qui détermine la satisfaction conjugale, cet atelier permet de faire le point sur ses propres besoins et d’apprendre à les communiquer à son partenaire. Le 13 février de 18 h 30 à 20 h 30 au Centre des sports de la Garnison Valcartier (bât. 516). Clientèle : 18 ans et plus. Inscription avant le 8 février, au 418 844-5000, poste 4677. Info : promosante.valc@ forces.gc.ca.
15 FÉVRIER DISCO DE LA SAINT-VALENTIN Activité dansante de la Saint-Valentin avec jeux, animation et cantine. Le 15 février de 19 h à 21 h au Centre communautaire (bât. 93). Clientèle : 6 à 12 ans. Coût : 4 $ payables à l’entrée. Les parents peuvent rester pour participer à la surveillance de la soirée. Aucune inscription requise. Info : Centre de la famille Valcartier, au 418 844-6060.
20 FÉVRIER MAÎTRISE DES MOMENTS DE CONFLITS CONJUGAUX Besoin d’outils pour apprendre à maîtriser les conflits et préserver l’harmonie au sein de votre couple? Ces ateliers permettent de développer de nouvelles stratégies afin d’entretenir le bonheur à deux. Le 20 février de 18 h 30 à 20 h 30 au Centre des sports de la Garnison Valcartier (bât. 516).
Clientèle : 18 ans et plus. Inscriptions avant le 15 février, au 418 844-5000, poste 4677. Info : promosante.valc@ forces.gc.ca.
16 h au Centre des sports de la Garnison Valcartier (bât. 516). Info : 418 8442000, poste 6501.
23 FÉVRIER
MILITAIRES ET MEMBRES PSL ADULTES
COURSES DE DERBY D’ATTELAGE Des courses de derby d’attelage de chevaux seront présentées le 23 février dès 8 h 30 à l’Écurie Serge Auclair à Val-Bélair (2161, chemin Bélair). Bienvenue à toute la famille, l’entrée est gratuite. Stationnement 5 $. Info : 418 803-4220 TRAÎNEAU À CHIENS ET SOUPER FONDUE Cours de conduite de traîneau à chien, glissade sur tubes, raquettes et le tout avec un souper fondue chinoise à volonté. L’activité se déroulera de 13 h à 19 h 30 au Chenil la Poursuite à Saint-Nicolas, transport fourni en autobus. Coût : PSL 35 $; NPSL 45 $. Inscription au Centre des sports (bât. 516) avant le 10 février, places limitées. 418 844-5000, poste 8143.
CONDITIONNEMENT PHYSIQUE MILITAIRES SEULEMENT MISE EN FORME Séance cardiovasculaire et musculaire pour améliorer la condition physique et atteindre les normes. Débutants/ intermédiaires. Tous les lundis, mercredis et vendredis de 8 h à 9 h au Centre des sports de la Garnison Valcartier (bât. 516). Info : 418 844-5000, poste 6538. ESCALADE EN MOULINETTE Initiation à l’escalade autonome en moulinette pour débutants/intermédiaires le 5 février de 9 h à 12 h au Centre des sports de la Garnison Valcartier (bât. 516). Info : 418 844-5000, poste 3075. INITIATION AU P.E.C. Programme d’entraînement au combat avec techniques de base en haltérophilie. De 9 h à 16 h lundi 25 février au Centre des sports de la Garnison Valcartier (bât.516). Info : 418 844-5000, poste 6501. TÉLÉMARK Équipement et sécurité. Initiation aux techniques de base. Le 15 février de 9 h à 15 h au Centre des sports de la Garnison Valcartier (bât. 516) Info : 418 844-5000, poste 6534. PROGRAMME D’ENTRAÎNEMENT DE L’ATHLÈTE TACTIQUE - AVANCÉ Atelier théorique et pratique abordant l’haltérophilie et les mouvements fonctionnels à prescrire. L’atelier aura lieu trois jours sur demande de 9 h à
«AVISEUR» N’EST PAS FRANÇAIS Aviseur n’est pas un mot français. Employé comme nom ou comme adjectif en français, il s’agit d’un emprunt à l’anglais «advisor» (ou «adviser»). En français, une personne qui donne des conseils est un conseiller/une conseillère , et non un aviseur. Un comité qu’on consulte pour obtenir des conseils d’expert est un comité consultatif.
FORME FAUTIVE EN FRANÇAIS aviseur aviseur légal
ANGLAIS advisor, adviser legal advisor
aviseur technique comité aviseur
technical advisor advisory committee
FORME CORRECTE conseiller conseiller juridique, avocat, notaire (selon le titre de la personne) conseiller technique comité consultatif
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CONDITIONNEMENT PHYSIQUE AQUAFORME PRÉNATAL ET POSTNATAL Entraînement aérobie et musculaire en piscine. Femmes enceintes ou retour d’accouchement. Cours donné avec ou sans le bébé. Tous les jeudis de 13 h à 14 h au Centre des sports de la Garnison Valcartier (bât. 516). Info : 418 8445000, poste 6538 POWER SKATING Exercices d’agilité et de puissance visant une amélioration au hockey, le 13 février à l’aréna Clément-Boulanger de 10 h 45 à 11 h 45. Clientèle 16 ans et plus. Inscription avant le 12 février au 418 844-5000, poste 3075.
DIVERS COMPTOIR DES AUBAINES Le Comptoir des aubaines de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier, situé au sous-sol de l’église (2, rue Jolicoeur), sera ouvert les samedis 9, 16 et 23 février de 13 h 30 à 16 h. Début mars,
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PROCHAINE PARUTION DU BLOC-NOTE :
13 février 2013 Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 4 février par courriel à +adsum@forces.gc.ca, par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en page 8), ou par télécopieur au 418 844-6934. le comptoir sera ouvert le samedi 2 mars de 9 h à 16 h et le dimanche 3 mars de 9 h à 13 h. RECHERCHE ENFANTS DE 7 À 12 ANS Le Centre de la famille Valcartier (bât. 93) est à la recherche d’enfants ayant un membre de sa famille affecté par une blessure de stress opérationnelle. Onze ateliers visant à développer les forces et améliorer le bien-être individuel et familial. L’implication des parents est demandée durant le processus. Prochain groupe : janvier 2013. Info : Cindy Girard-Grenier au 418 844-6060.
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PARTICIPANT AU SERVICE DE RELOGEMENT DES FORCES CANADIENNES
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ADSUM, 30 JANVIER 2013
PROMOTION DE LA SANTÉ
L’homme et la femme peuvent-ils vivre ensemble et s’aimer longtemps? L’homme et la femme sont-ils faits pour vivre ensemble? Cette question a déjà fait couler beaucoup d’encre! Il est certain que les hommes et les femmes sont fondamentalement différents! D’abord, par leur style de communication. Il est reconnu que les femmes s’épanouissent mieux lorsqu’elles sont en relation avec les autres, qu’elles se sentent écoutées et rassurées. Les hommes, eux, ont habituellement un grand besoin d’autonomie et s’accomplissent avec la recherche de solution. Ayant des styles de communication si différents, l’homme et la femme peuvent-ils être heureux en couple à long terme? Certaines conditions sont annonciatrices d’une satisfaction conjugale à long terme. Aussi simple que cela puisse paraître, admirer son partenaire et le respecter sont nécessaires pour construire une relation harmonieuse. L’admiration de l’autre permettra d’entretenir la flamme amoureuse entre conjoints. À l’inverse, se crier des bêtises hypothèque sérieusement la relation amoureuse puisque ce comportement met fortement en péril le respect et l’admiration. Aussi, un style de communication empreint de mépris peut être si blessant pour la relation qu’il est difficile de revenir en arrière. Une autre clé de la réussite à long terme du couple est le fait d’accepter
Bien entendu, l’acceptation inconditionnelle ne veut pas dire d’accepter l’inacceptable, tel que la violence conjugale. L’important est que chacun des partenaires se sente respecté et ait assez d’espace dans la relation pour pouvoir croire librement en une opinion qui n’est Que reste-t-il après la passion? L’admiration et le respect de l’autre, ainsi que l’acpas forcément ceptation des différences d’opinion sont parmi les facteurs qui favorisent la longévité identique à celle du couple. de l’autre. qu’il y aura sans doute des désaccords QUAND LA PASSION S’ESSOUFFLE… permanents. Le couple heureux apprend La passion, ce bonheur exaltant et à vivre avec certains de ces désaccords euphorique! Si elle pouvait durer touet cesse d’essayer d’avoir raison sur jours! Cependant, la réalité fait en l’autre. Un couple est formé de deux sorte que la passion du début de relapersonnes différentes, de deux visions tion s’essouffle. Heureusement d’aildu monde différentes et de deux sys- leurs, puisqu’après la passion s’installe tèmes de valeur différents. L’accepta- l’amour réel et l’engagement des partetion inconditionnelle de son partenaire naires dans une relation qui pourra se permet de l’accepter à part entière, projeter à long terme. avec ses défauts. Accepter qu’il y ait Avec la fin de la passion, les partedes désaccords dans un couple signifie naires ne se montrent plus uniquement que chacun des membres du couple doive respecter une opinion différente sous leurs plus beaux jours. Chacun se de la sienne et choisir que cela permet de montrer toutes les facettes de sa personnalité. Comme tout le enrichisse leur relation. monde, ils ont des défauts. C’est à cette
étape que chacun des membres du couple devra ajuster ses attentes envers l’autre. Inévitablement, les frictions seront plus nombreuses. Bien sûr! Chacun doit négocier sa place au sein de la nouvelle union. Mettre en commun deux «moi» pour former un «nous» prend un peu d’ajustement. À ce stade se joue l’avenir du couple. Est-ce que chacun des membres est capable de compromis et d’acceptation inconditionnelle? Par la suite, le couple évolue vers un partage équitable des pouvoirs et l’engagement de l’un envers l’autre. Être en mesure de s’engager signifie que les partenaires acceptent les aléas de leur quotidien. Le couple accepte de troquer le «je t’aime» par un «je nous aime». Ils ne sont pas en perpétuelle lutte de pouvoir parce qu’ils ont compris qu’en formant une équipe, ils seront plus forts pour affronter d’éventuelles tempêtes. Finalement l’homme et la femme peuvent-ils vivre ensemble longtemps? Soyons optimiste, mais réaliste! Oui, l’homme et la femme peuvent s’aimer longtemps. Cependant, chacun doit y mettre une bonne dose d’effort pour permettre au couple d’évoluer sainement. En étant si différents, l’homme et la femme ont des forces bien complémentaires. Il s’agit d’avoir envie de former une équipe pour décupler ces forces et de les utiliser comme un avantage fantastique. Si vous désirez participer aux ateliers conjugaux offerts par la promotion de la santé, composez le 418 844-5000, poste 4677. - Source : Yvon Dallaire (1998) S’aimer longtemps? L’homme et la femme peuvent-ils vivre ensemble? Gottman (1999) Les couples heureux ont leurs secrets.
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SPORTS
JEU-QUESTIONNAIRE PAR LE MAÎTRE DE 1RE CLASSE BILL SHERIDAN NCSM Charlottetown
1. Quel sport d’hiver Sam Jacks et Red McCarthy ont-ils créé pour les filles en 1963? 2. Quel était le prénom de Punch Imlachs? 3. Quelle est la première équipe de la LNH pour laquelle John Muckler a été entraîneur? 4. Qui sont les Admirals dans la Ligue américaine de hockey? 5. Qui est Sadaharu Oh? 6. En 2007, Israël a créé une ligue de six équipes. Pour quel sport? 7. Pour quel sport des Jeux olympiques le Centre Étienne-Desmarteau et le Forum de Montréal ont-ils été utilisés? 8. À quel endroit sont gardées les médailles d’argent des Jeux olympiques de 1972 en basketball? 9. Quelle course de NASCAR a lieu pendant la fin de semaine commémorative? 10. Quel Américain a remporté le plus grand nombre de titres du Tour de France?
Réponses :
11. Quels sont les deux pays qui n’ont pas été invités à participer aux Jeux olympiques de 1948?? 12. Combien de joueurs de chaque équipe y a-t-il sur le terrain pendant une partie de cricket? 13. Qu’est-ce que le polocrosse? 14. Quel botteur de la NFL détient le record du plus grand nombre de bottés de dégagement? 15. Quel est le record que partagent les deux botteurs de dégagement Harry Newsome et Herman Weaver? 16. Mark Twain disait de ce sport qu’il était une bonne façon de gâcher une agréable promenade. De quel sport parlait-il? ? 17. Quelle organisation a tenu un piquet de grève lors de la Série mondiale de 1995? 18. Que s’est-il produit dans la vie personnelle de Don Larsen le jour même où il a réalisé une partie parfaite? 19. Quelle ville a accueilli les Twins du Minnesota et les Rangers du Texas à différentes périodes? 20. Pourquoi Jackie Robinson a-t-il été arrêté à Fort Hood pendant la Deuxième Guerre mondiale?
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La ringuette. George. Les North Stars du Minnesota. Les équipes de Norfolk et de Milwaukee sont toutes les deux nommées les Admirals. L’homme qui détient le record japonais de 868 coups de circuit au sein des Giants de Yomiuri. Le baseball. Le basketball. Elles sont conservées par le CIO, compte tenu de jugements controversés des arbitres lors de la partie qui a mené à la défaite de l’équipe des États-Unis. Le Coca Cola 600 qui se tient au Charlotte Motor Speedway.
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10. Greg Lemond, qui a remporté trois titres, Lance Armstrong ayant été dépouillé de ses titres après avoir été accusé de tricherie. 11. L’Allemagne et le Japon. 12. Onze joueurs par équipe. 13. Il s’agit d’un sport qui combine le polo et la crosse. 14. Jeff Feagles. 15. Ils ont tous deux exécuté 14 bottés de dégagement contrés. 16. Le golf. 17. L’American Indian Movement, alors que les Braves jouaient contre les Indians. 18. Sa femme a déposé une demande de divorce… Peut-être lançait-il la balle avec plus de vigueur? 19. Washington, DC. 20. Il a refusé de s’asseoir à l’arrière d’un autobus «non ségrégationniste».
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