Les horlogers lyonnais de 1550 a 1650

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GEORGES RAPTLLY, Editeur 9, Quai Malaquais, PARIS (6")

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A V A N T -P R O P O S

II ríexiste pas de travail d’ensemble sur l’horlogerie Igonnaise. Naialis Rondot (1821-1900) dépouilla tris consciencieusement les archives communales de Lgon, surtout la série CC (comprenant la comptabilité) el l'Etat civil, el dressa une liste d’horlogers Igonnais qui fut publiée, aprés sa mort, dans le volume L’Art et les artistes lyonnais du xiv® au xviii® siécle (1903). Les breves notices de Rondot, rarement accompagnées de références, ont été utilisées et souvent complétées par Audin et Vial dans leur Dictionnaire des artistes et ouvriers d’Art du Lyon­ nais (1919), oii sont nommés 225 horlogers. Le livre que voici est consacré á ceux de ces horlogers qui travaillaient á Lyon entre 1550 et 1650 — la belle époque de Vhorlogerie — et ala description de celles de leurs oeuvres qui onl élé conservées. L ’ouvrage comprend quatre parlies : I. — Une éiude sur Vhorlogerie Igonnaise, des origines au milieu du XVII^ siécle, éiude ou sont resumes les documenls relrouvés sur les horlogers de Lyon, leurs travaux, leur oulillage el tous les détails relalifs á leur profession el á Vorganisation de leur Corporation. II. — Une série de notices classées alphabétiquement et consacrées aux hor­ logers ■ — maítres et compagnons — de qui Von trouve trace á Lyon, pendant la période étudiée. III. — Une liste de leurs oeuvres conservées. IV. — Les piéces juslificatives el texles d'archives qui onl p&mis d'élablir les chapitres précédents. ífí*:}c II n’esl pas inutile d’expliquer briévemenl ici une série d’expressions locales qui reviendront souvent au cours de ces payes. Le CoNSULAT est Vensemble du corps municipal Igonnais, composé d’abord de douze Conseillers de V ille , puis, á partir de décembre 1595, d’un P ré vÓT des Marchands et de quatre É chevins. A Lyon, oii le travail est libre en principe, et le nombre des maítres illimité, les corporations ou Métiers sont sous


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la surveillance du Consulat. Dans chaqué corps de métier reconnu, deux Maítres DE MÉTIER ou Maítres- jurés , élus par leuTs confréres, nomment chaqué année les membres du Consulat, renouvelables par moitié. Le Syndicat est le procésverhal de cette élection, contenaní le mandat donné aux nouveaux élus. La ville est partagée par la Saone en deux « cótés ». La rive droite de la riviére s’appelle cóté du R oyaume , de F ourviére ou D u Chance ; la rive gauche, comprenant toute la presqu'íle, porte le nom de Cóté de l ’E mpire , du R hóne ou DE Saint-N izier . Chaqué « cóté » se subdivise en Quartiers ou P ennoNAGES, circonscriptions á la fois administratives, fiscales et militaires. Chaqué pennonage fournit une compagnie de milice bourgeoise prenant part á la garde de la ville et commandée par son Capitaine -P ennon ou P ennon , dont l’enseigne était, á l’origine, une petite banniére triangulaire ou pennon. Les É tablies sont des roles dressés pour la répartition des miliciens en D izaines commandées par un D izenier ou D izainier . A la fin du X V l^ siécle, la dizaine devient une E scouade et le dizenier un Corporal. De loin en loin, le Consulat fait visiter les habitants des pennonages et dresser la liste des armes ou armures possédées par chacun d’eux; indépendamment de ces V isitations d ’A rmes, il y a aussi des V isitations d ’A rtillerie . Tout habitant, s’ il veut fouir des priviléges et exemptions attachées á la qualité de B ourgeois de L yon , doil, á dix-huit ans, étre incorporé dans un pennonage et faire inseriré, á VHotel de Ville, sa N ommée, c’est-á-dire une déclaration des biens qu’il posséde. L ’H ópital

du

P ont- du -R hóne ou H ótel-D ieu , /’A umóne

générale

(plus iard L a Charité ) et L a Chana , sont trois hópitaux lyonnais administrés par des R ecteurs. Depuis le début du X V I H siécle, Vexercice du Cuite réformé ríest plus autorisé dans la ville, et les temples protestants sont établis dans la banlieue : á Oullins depuis 1600, et á Saint-Romain-de-Couzon depuis 1630. Le cimetiére ou sont inhumés les protestants se trouve dans Venceinte de VHópital du Pont-duRhóne ou Hótel-Dieu. Inquilin est synonyme de locataire. . ^. sN Ces explications fournies, mus voulons exprimer ici notre vive gratiiude aux correspondants et aux camarades de travail qui nous ont aimablement prété leur concours. M. Alfred Beillard, fondateur et anden directeur de l’Ecole d’Horlogerie d’Anet, a bien voulu mettre á notre disposition sa connaissance si compléte d'un art dont il posséde aussi bien Vhistoire que la technique. Nous lui devons Vexplicaiion d’ une série de termes employés par les « faiseurs d'horologes » de jadis, mais inconnus des horlogers contemporains et absents des dictionnaires.


AVANT-PRO PO S

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M. le docíeur P. Olivier ei M. l’abbé Lespinasse, curé d’Agnaí, deux émdits archéologues, nous ont renseignés sur les horloges du Livradois. M. Jean Vermorel, archivisíe de la Ville de Lyon, a si utilement et si cordialement facilité nos recherches dans son dépót, que, par son obligeance, il a vraiment collaboré á ceñe enquéte. Notre ami Jean Tricon a recueilli et noté pour nous, au cours de ses dépouillcments d’archives, maintes et maintes indications des plus précieuses. M. l’abbé Maillet-Gug a relevé, lui aussi, de nombreux textes intéressant nos horlogers. Nous devons encore nommer au moins, á cette place, les collectionneurs, archivistes, conservateurs etsavants qui ont répondu avec une si persévérante complaisance á nos interrogations incessantes : á Paris, MM. Paul Garnier, Artus, J. Séligmann et Henri Lapauze, malheureusement disparus depuis, MM. Marquet de Vasselot, Metmann, Haraucourt, Olivier, Duveen, Gélis, Blot-Garnier, G. Séligmann ; d Lyon, MM. G. Guigue (mort en 1926) et Croze ; á Londres, MM. Dalton et Williamson; á Heidelberg, M. Marfels ; á Fontainemelon, M. Maurice Robert. Que tous ceux qui ont aidé á la composition de ce livre en soient ici trés cordia­ lement remerciés. E. V. C. C.



L’HORLOGERIE LYONNAISE

INTRODUGTION L es debuts de l ’H orlogerie a L y o n . — L es grosses horloges . — L es HORLOGES PORTATIVES. — L e S MONTEES. — L a BELLE ÉPOQUE DE l ’H oRLOGERIE LYONNAISE. — (E uVRES DISPARUES OU CONSERVÉES.

A Lyon, comme partout ailleurs, les premiéres horloges mécaniques furent de grosses horloges, et surtout des horloges de clocher construites, pour les églises les plus riches de la ville, aux frais de leur chapitre ou de leurs paroissiens. Le plus anclen document mentionnant une de ces horloges remonte au 23 novembre 1379. A cette date, le Chapitre de Saint-Jean de Lyon nomme un sieur Loyat recteur et gouvernéur de l’horloge de l’église, aux gages de 8 florins d’or et d’un habit par an Quelle était alors cette « horloge de l’église », et oü se trouvait-elle ? Étaitce la « grande horloge » — et une horloge de clocher — ou la « petite horloge » astronomique, placée, á Tintérieur de la cathédrale, dans le bras gauche du transept oü elle est encore ? En tout cas, la petite horloge existait en 1393 ; le 29 juillet de ladite année, le chanoine Fierre de La Palud, dit de Varambon, déclare en son testament qu’il veut étre inhumé dans le tombeau de son onde, tombeau situé « entre l’horloge et la chapelle de Saint-Jean l’Évangéliste » plus tard chapelle de Saint-Pierre. 1. Archiv. départ. du Rhóne, Saint-Jean, Actes capital., t. II, f “ 118 : « ...quá die fecerunt D. Loyat rectoren! et gubernatorem relogii ecclesie, quamdiu eorum placuerit voluntati, pro salario quolibet anno, V I I I flor, et una veste solvi et dari consueta ». Rondot {L ’ A tI et les Artistes á Lyon, p. 49) appelle ce personnage « Péronnet dit L o y a c e » et le qualifie « horloger ». 2. Arch. dép. Saint-Jean, Agar, vol. 9, n“ 7 : « ...venerabilis vir. dns Petras de Palude, alias de Varambone, canonicus... sepulturam sui corporis eligit in ecclesia Lugdun, videlicet in tumulo in quo fuit sepultus... dns PercevaUus de Palude, ...quod tumulum est ínter rollogium et capellam beati Johannis evangelista... » Cette chapelle est aujourd’hui représentée par l’ autel de Saint-Thomas.

L'Horlogerie lyonnaise.

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La grande horloge du clocher de Saint-Jean qui existait vraisemblablement, elle aussi, au xiv® siécle, est nettement désignée par un texte de 1459 La petite horloge ou horloge astronomique, justement célébre et niaintes fois décrite depuis le début du xvii® siécle, fut« ruinée » en 1562-1563 parles Protestants maítres de Lyon, puis refaite en 1598, par Nicolás Lippe et Rugues Levet, et, en 1660-1661, par Guillaume Nourrisson C’est la seule horloge ancienne qui nous soit parvenue, et, sans doute, la doyenne des grosses horloges de France. Depuis 1598 au moins, elle fut toujours « réparée » et, á peu de détails prés, elle fonctionne encore aujourd’hui comme elle fonctionnait á la fin du xvi® siécle Aussi mériterait-elle d’étre étudiée par un spécialiste au point de vue technique, comme l’a été, récemment, par M. Ungerer, l’horloge, non moins fameuse, de la cathédrale de Strasbourg, dont le mécanisme a été modernisé En 1379 ou 1380, alors que le Chapitre de Saint-Jean nommait Loyat gouverneur de l’horloge de l’église, il était ou il allait étre question d’élever á Lyon, sur le « pont de Saóne », une tour contenant une horloge, comme il y en avait une á Paris. Jean Clairvaux, citoyen de Lyon — un « maistre horlologier » d’aprés Rondot — et Pierre Du Pré s’étaient engagés, pardevant notaire, á faire construiré cette tour et cette horloge pour l’utilité de la chose publique Ces généreux personnages ayant ensuite refusé de teñir leur pro1. Arch. dép. Saint-Jean, David, vol. 5, n° 4, f “ 51 : (1419, 23 juillet) « ...Item in duobus libris eris de fdo d’ archont, emptis per... famulum clocherii, pro relogio qui cessab a t...» — Ibid., vol. 6, fo 10 v °, 2 2 ,1 1 8 : (1459, 21 a o ú t)« ...Ítem unum serrutum in porta orologii m a g n i.»— (1460,19 mars, n. s.) «...item pro una polia pro orologio cu p ri...» — (1464, 22 octobre): « ...item pro cordis orologiorum ecclesie. » — Lafa^ade déla cathé­ drale, construite au cours du xiv® siécle, fut aclievée au xv® ; la grande rose date de 1392. 2. Voir Piéces justiflcatives, v “ Levet, Lippe, Nourrisson. Le 14 juillet 1574, le Chapitre de Saint-Jean décide « que le petit orloge sera refaict » et délégue deux membres du chapitre « pour ouir et sfavoir du maistre orlogier combien il vouldra et á quelle condition. » (Arch. dép. Saint-Jean, Actes capit., t. 58, f» 279 v®). 3. D ’ aprés une obligeante communication de M. Charles Nollier, maítre horloger á Lyon, chargé par le Ministére des B eaux-Arts de l’ entretien de cette horloge. Voir la bibliographie relativa á l’horloge astronomique de Saint-Jean, dans Audin et Vial, Dict. des Artistes et Ouvriers d’ Art lyonnais, v “ Lippe et Nourrisson ; adde Audin, Biblio­ graphie iconographique, I II , p. 40 ; A . Sachet, Le Pardon annuel de la Saint-Jean et de la Saint-Pierre, t. I, p. 29 ; t. II, p. 40, et La Grosse cloche de Saint-Jean de L yon, p. 41. 4. Ungerer, L ’Horloge astronomique de la Cathédrale de Strasbourg, 1922. Cf. Horloge astronomique ile Saint-Jean de L yon, la plus vieille horloge de France, restaurée en 1894 par M M . Chateau pére et flls. Paris, Impr. Cresson, 1901. 5. M. C. Guigue, Cartulaire municipal de la Ville de L yon, p. 474 : « ...Johannes Clarevallis civis lugdunensis et Petras de Prato, ...coram notario publico... promiserunt construere, seu construí lacere... supra pontem Sagone, quandam turrim et desuper eam unum horologium, prout et quemadmodum edifícate sunt Parisiis turris et horologium desuper existen s; ...verumtamen dicti... premissa facera recusarunt et recusant inde-


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messe, le Consulat lyonnais s’en plaignit au rol, et, le 12 novembre 1381, Charles VI donnait, de París, au bailli de Mácon, l’ordre de contraindre Clairvaux et Du Pré á s’exécuter. Un procés s’engagea \ et, cinq ans plus tard, le 20 aoút 1386, de nouvelles lettres royales autorisaient les Conseillers de Ville lyonnais á lever un impót sur les habitants, dont une partie se refusait á contribuer á la dépense prévue. On voit, par ce document, que déjá il avait« esté marchandé de faire la dicte tour pour la somme de huit cens frans d’o r » et que « le surplus se pourra faire pour moins de mil frans ou environ » On renonga sans doute á ce projet et il ne semble pas que Lyon ait jamais eu, comme París, une horloge sur le pont du Change Charles VI cependant vint á Lyon en 1389, et, á l’occasion de son entrée, les Conseillers de Ville paraissent avoir fait établir, dans le clocher de l’église de la Platiére, un simulacre d’horloge. Un simulacre seulement, puisque la dépense de cette installation ne s’éleva qu’á 32 sois, y compris le salaire d’un homme qui gouverna l’horloge pendant six jours et le coút de l’arrangement d’un battant de cloche Áu siécle suivant, en octobre 1475, les chanoines de Saint-Just décident de faire refaire leur horloge par Roland Humberti, « magister horologiorum ». L’horloge refaite fonctionne mal, á raison, semble-t-il, de son poids qui est trop lourd ®. Quelques années plus tard, c’est la fabrique de l’Église collégiale de Saintbite... Quocircanos, vobis... mandamus... precipiatis et injungatis... ut dictam turrim et horologium faciant indilate... » 1. Arch. communales de Lyon, CC 376, f® 12, et CG 377, f® 14 : « Item por grosser la lettre du reloge que doit faire Clerevaux et por III copies, V I I I gros (1381)... Item á Fierre Turrel, clerc et notaire, ...pour le procest qui fut faiz á Ruanna contre Jehan Clerevaut, pour le fait du relogio, 1 Ir. » 2. M. C. Guigue, Cartul Municipal, p. 475 : « ...Combien que la plus sainé partie d’icelle ville ait esté d’ accort que aux despens des habitans..., une tour soit faite, et sus lá dite tour un reloge, sur une des piles du pont de la riviére de Soné... et que déjá il ait esté marchandé de taire la dicte tour pour la somme de huit cens frans d’ or et que il soit advissé que le surplus se pourra faire pour moins de mil frans ou environ, néantmoins aucuns autres habitans... sont refusans et contredisans de contribuer á faire la dicte tour et reloge, ...nous vous mandons... que... par le advis et délibéracion de trois ou quatre personnes des plus souñisantes et expertes, ...imposez ou faites imposer á chacun desdiz habitans telle somme comme bon vous semblera, en regart á leurs fa cu lte z ...» 3. Voir cependant, Archives histor. et statistiques du Rhóiie, 1830, t. X I I I , p. 18 ; Rondot, L ’Art et les Artistes, p. 49. 4. Arch. comm ., CC 383, n® 70, f® 9 : (11 novembre 1390) Dépenses pour l’ entrée du r o i : « ...Item p. despensa dou reloge que Fon flt ou clochier de la platiére et p. lo salaire de V I jours de 1 homo qui lo gouvernit et p. adober le batail de la cloche, X X X I I , s. p . » 5. Arch. dép. Saint-Just, Actes capit., t. 7, f® 39 v®. — En 1518, la petite ville de Montluel (Ain) posséde une horloge (Arch. comm. de Montluel, Reg. des délibérations, 1521-1523, f® 15 V®).


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Nizier qui fait placer, dans son clocher nouvellement construit, une horloge — la premiére qui ait donné l’heure aux habitants de la presqu’ile. Le 25 janvier 1481, le Secrétaire du Chapitre de Saint-Nizier et le procureur de la fabrique viennent transmettre aux conseillers de Ville les « remonstrances á eulx faites par plusieurs notables gens, tant marchans estrangiers fréquentans les foyres, comme aultres notables de lad. ville, que, en cested. ville avoit grand faulte d’ung oriloge, lequel feust tel qu’ on le peust oyr par toute lad. ville, et que, s’il y en avoit ung, lesd. marchans estrangiers fréquentans lesd. foyres, aussy les citoyens et habitaos en seroient fort consolez, joyeulx et contens et en vivroient plus réglement et lad. ville en seroit fort décorée. Car, comme ilz disent, par toute (la) France ne en plusieurs autres país bien réglez et gouvernez par bonne pólice, n’avoit si petite ville en laquelle n’eust un oriloge ^ qu’on peut entendre de toute la ville. Et á ceste cause, lesd. (secré­ taire et procureur) avoient delibéré et arresté de faire faire ung oriloge tel qu’ on le pourra oyr par toute lad. ville, lequel il situeront au-dessus des cléres voyes du clocher neuf de lad. église, ainsyqu’ilz avoient fait pourtraire en ung peu de toyle qu’ilz leur ont monstré ». Si les conseillers veulent bien, sur les deniers communs, accorder aux requérants une subvention pour l’acquisition de l’horloge, « et si tel est leur plaisir, lesd. secrétaire et chappitre feront que led. oriloge frappera (sonnera) par ung lion, en signifíiance que ladite ville y a aidé á le faire, ou en telle autre maniére que lesdits conseillers adviseront» Ceux-ci remettent leur réponse á plus tard, et, sollicités de nouveau les 3 et 5 juin, se font quelque peu tirer l’oreille. lis ne sont pas d’accord ; ceux d’entre eux qui représentent les habitants de l’autre rive de la Saóne veulent qu’ on fasse d’abord, dans leur quartier, quelques réparations urgentes et plus útiles. Satisfaction ayant été donnée aux conseillers du Cóté de Fourviére ®,

1. Arch. comm ., B B 352, non paginé ; 25 février 1481, n. s. 2. Ibid., 3 juin 1481 : Le secrétaire et le procureur susdits viennent avertir le Consulat que depuis leur requéte, « ilz auroient besoigné en telle maniére qu’ilz auroient trouvé ung bon mouvement tout fait et prest á faire frapper led. oriloge duquel ilz avoient grand marché (?) ». 30 livres suñiraient pour qu’ on pút l ’ acquérir. Le 5 juin 1481, on délibére sur cette demande et chaqué conseiller donne son avis ; « mais afín de contenter un chacun et garder paix et unión entre les habitans de lad. ville, pour ce que aucuns de la part devers le Royaume (rive droite de la Saóne) font aucun regret, á cause de ce qu’ on fait plusieurs réparations au cartier de?a (rive gauche) et qu’il y a certain port, prés la maison des hoirs messire Fierre Ballarin quy a besoing d’ estre repaillé pour le Service de la chose publique... (il est arrété) que l ’ on doit mectre la main á repareiller et mectre en point led. port ». 3. Ibid. (Les Conseillers décident, le 1®' juillet, de donner 20 livres pour l’ achat de l’ horloge) « et en cas que lesd. vingt livres ne suffiroient et que la chose demeurast pour dix livres, ont ordonné qu’ on donne les trente livres pour ceste cause demandées », Le lendemain, 2 juillet, un des conseillers et le procureur de la Ville rapportent qu’ils « ont


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le Consulat decide enfm, le juillet 1481, d’accorder une contribution de 30 livres au procureur de la fabrique de Saint-Nizier, qui dit avoir trouvé — pour plus de 150 livres, á ce qu’il semble — « ung bon mouvement tout fait et prest á faire frapper led. oreloge » ^ L’horloge en question fut achetée, mais on la plaga trop bas sur la fagade du clocher ; le Chapitre de Saint-Nizier arréte, le 13 mars 1548, de faire prendre 150 livres dans le « coííret» de la fabrique « pour satisfaire aux fraiz du horrologe... qui a esté habillé puys naguiéres et levé plus hault de la place oü il estoit añin d’ouyr et donner mellieur son et ouyr au peuple » C’est peut-étre lors de ce déplacement que fut établi le cadran intérieur qu’on voit encore, á Saint-Nizier, au sommet de la voúte de la grande nef, dans le milieu de la seconde travée en entrant Un mécanisme, qui ne fonctionne plus et qui était actionné par le mouvement de l’horloge, faisait tourner l’aiguille de, ce cadran, refait peut-étre depuis. Au xvie siécle, les horloges sont plus nombreuses dans la ville. Celle de l’église de Saint-Just es t « gouvernée » en 1528 par Jean Teysson *; le Consu­ lat en achéte une, en 1553, pour le Grand Collége de la Trinité. II la paye 40 livres, la jugeant« nécessaire audict colliége pour sgavoir á quel heure les maistres dud. colliége doyvent faire et dire les legons aux enfans allans et venans » L’hórloge de Thopital de la Chana est réparée, en 1561, par Nico­ lás Odet, et Claude Godon gouverne, en 1563, celle des Cordeliers, en méme temps que celle de Saint-Nizier. En 1624, Rugues Combret est chargé par la Ville d’entretenir « l’hoi'loge estant en la maison en la place du Change, servant á la comodité publique » et donnant l’heure aux marchands qui s’assemblent « aux Changes » pour régler les paiements des foires ®. En 1629, ce sont les recteurs de la Charité

parlé á Taxin de la Veue qui a charge dud. mouvement et luy ont dit qu’ on luy íeroit délivrer vingt livres tourn. ...pour aider á paier lesd. mouvement. Esquelz il a respondu que led. mouvement n’ avoit pas esté fait pour cent cinquante livres et qu’il avoit questé et amassé gá et lá, tant que, de la somme qu’ il avoit accordée, ne luy failloit que les trente livres qu’il avoit demandées esd. conseillers (le 3 juin) et pour moins ne se pourroit faire, car il en avoit fait tout son possible. Par quoy luy a esté led. mandement baillé de X X X 1. tz. » Voir CC 486, n» 5. 1. Ibid. 2. Arch. dép. Saint-Nizier, Actes capit., t. X I , f “ 50. E n 1573, cette horloge sera répa­ rée par Claude Godon et le Consulat contribuera pour 20 livres aux frais de cette réfection, « actendu que toute la ville regoyt plus de commodité du dict orloge que de tous aultres ». (Arch. comm ., B B 91, 1“ 97). 3. Voir Mathieu Planchón, L ’Horloge, p. 31, flg. 8. 4. Arch. dép., Saint-Just, Acíes capit, t. 13, f “ 211 v®. Voir Ibid., t. 24, f°® 102, 151. 5. Arch. comm., B B 74, f° 207. 6. Voir plus loin, Piéces justiflcatives, aux noms cités.


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qui achétent quatre cloches pour faire sonner l’horloge de leur église \ et, en novembre 1647, alors que notre Hotel de Ville commence seulement á s’élever, un des premiers soins des échevins en charge est de reteñir un habile horloger bressan, Frangois Favre, pour « faire l’orloge que le Consulat a projetté de faire poser » dans le beffroi de la Maison commune II exista sans doute á Lyon, et notamment dans les couvents, bien d’autres horloges que celles qui viennent d’étre citées ; nous n’avons pas cherché á en établir la liste II faut probablement rattacher aux horloges de clocher, comme un mécanisme accessoire, les « réveille-matin » qu’on trouve á Saint-Paul en 1482, á Saint-Jean en 1547. Ces réveils servent á éveiller, dans Ies tours qu’ils habiten!, les maniliers, sonneurs ou tire-corde et á leur éviter les punitions qu’entraine tout manquement dans le Service des sonneries matinales *. Ces réveils se détraquent fréquemment, et, tandis qu’un serrurier fait d’ordinaire á l’horloge les réparations courantes, c’est un horloger qui est chargé de » i’accoustrer » le réveil ®.

Avec ces grosses horloges, on en fabriquait déjá de plus petites — des hor­ loges d’appartement — lorsque, sous Charles VII, l’invention du ressortmoteur permit de construiré des horloges portatives et des horloges de table. Enfin, la montre, cette horloge portative en miniature, fit son apparition. La plus ancienne montre frangaise signée qui nous soit parvenue porte, on le sait, la date de 1551 et le nom de Jacques de la Garde, maitre horloger de

1. A rd í, hospitaliéres de Lyon, Charité, E 36, f» 12. Ces quatre cloches, fondues par Matliieu Recordon, sont payées 161 livres. 2. Arch. com m ., B B 201, f® 79. 3. Une horloge, construite par Bertrand Gonon et payée 180 livres, est placée, en 1652, dans la tour du Collége Notre-Dame (voir Piéces just.). En avril 1654, A lix Valentín, « femme de Mr Campas, est inhumée dans Téglise Saint-Georges, « proche l’ orologe» (Arch. comm ., É tat civil, Saint-Georges, 535, non paginé). Voir encore, sur les grosses horloges, les Piéces justificatives, v® Godon, Gom, Granon, Le Sieurre (horloges de Saint-Nizier, de l’ H ótel de Ville, de Montluel, de Saint-Antoine-en-Viennois). 4. Arch. dép., Saint-Paul, Acíes capit., t. 8, í® 72 : le réveille-matin sera placé dans la chambre du tire-corde « ut ipse comodius hora debita possit surgere. » Cf. ibid., Actes capit, 1632-1637, f® 19, et Compíes du Courrier, 1625-1626, f® 3 6 ,1 6 1 9 -1 6 2 2 (réparations du « jaquemard » de l’ église Saint-Laurent). — Sur le réveille-matin de Saint-.Iean, v. Arch. dép. Saint-Jean, David, t. 8, n® 1 et n® 3, f® 2 v®, 7 v®, 11 ; A . Sachet, La grosse cloche de Saint-Jean de Lyon, pp. 33 et s. ; au moindre défaut dans la sonnerie des cloches, rofflce solennel est interrompu et continué a priva, derriére l’ autel. 5. V . la note qui précéde.


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Blois, un des créateurs de rhorlogerie biésoise Lyon, enrichi par ses foires, était alors en pleine prospérité. Les nombreux étrangers qui y passaient ou y vivaient, y avaient apporté, sinon l’habitude du luxe, du moins la connaissance et la curiosité des belles choses. Les fréquents séjours de la Cour á Lyon avaient pu fixer dans la ville des artistes tels que Perréal (mort en 1530) et Corneille de la H aye; Eskricli et Woeiriot allaient s’y établir. Aussi, dans la cité commergante, oü, plus qu’ailleurs, l’art fut toujours étroitement lié au métier, les industries d’art étaient florissantes ; une école lyonnaise de décorateurs, dont Bernard Salomón était le chef, y étendait son influence, inspirée de la Renaissance italienne, sur l’illustration du livre, le meuble, la faience, l’orfévrerie et la ferronnerie. Ce concours heureux de circonstances dut certainement favoriser á Lyon, dans la seconde moitié du xvi® siécle, le développement de la petite horlogerie, en lui fournissant des modéles ornementaux, d’habiles ouvriers et surtout une clientéle. Nous verrons plus loin le nombre des horlogers s’accroitre peu á peu dans la ville depuis 1560, et d’une faQon telle que, vers le début du siécle suivant, Lyon sera, avec Blois et Paris, un des centres de l’art de rhor­ logerie. Cet art restera prospére jusque vers 1650 — jusqu’au moment oü la montre et l’horloge vulgarisées, devenues d’un usage courant et d’un prix accessible, commenceront á se fabriquer « en série ». Alors, á Lyon comme ailleurs, la belle époque de l’horlogerie aura pris fin. ❖ íjí Nous ne savons malheureusement que fort peu de chose des ceuvres d’horlogerie lyonnaises du début du siécle que nous étudions (1550-1650). Jusque vers 1600, les horlogers ne sont que quelques-uns dans la ville ; les« besongnes » — comme ils disaient — qu’ils ont produites en petite quantité avant le xvn® siécle, ont presque toutes disparu. Ordinairement en laiton ou en cuivre doré, les horloges et les montres de cette époque ont été détruites comme sans valeur, lorsqu’elles ne fonctionnaient plus et que la décoration qui en faisait tout le prix avait cessé d’étre au goút du jour. Celles de ces piéces qui étaient en argent ont été fondues, et, de la période qui nous occupe, nous ne connaissons qu’une soixantaine de montres lyonnaises et quatre petites horloges portant les signatures de 25 maitres diíTérents. Mon collaborateur, Claudius Cote, en donne plus loin la description et de nombreuses reproductions photographiques. C’est gráce á cet amateur averti, á sa collection, á ses patientes 1. V . Gastón Migeon, Musée du Louvre, Collection Paul Gqrnier, 1907, p. 13, flg. II et IV ; E. Develle, Les Horlogers blésois au X V P et au X V I P siécle, 2® écl., 1907, p. 18, 19, 176.


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recherches dans les musées et aux documents reunís par luí, qu’il a été possible de dresser l’inventaire des montres lyonnaises conservées. Les plus anciennes ne reraontent guére qu’á l’extréme fin du xvi® siécle; ce sont les montres signées par Fierre Combret qui travaillait á Lyon en 15711622, par Christophe Noytolon 11575-1607), Glande Du Cléron (1594-1637) et Nicolás Gaillard (1598-1602). Toutes les autres appartiennent au xvii® siécle De ces précieux documents — de ces reliques — on peut rapprocher quelques textes donnant des détails, hélas bien peu précis, sur des montres ou horloges antérieures, fabriquées á Lyon vers 1575-1580. L’horloger picard Jean Naze, établi des 1554 á Lyon, oüil mourut de la peste en 1581, avait legué aux pauvres des hópitaux tous ses biens et par conséquent sa boutique oü se trouvaient, entre autres, les piéces suivantes, ainsi décrites en 1590, lors de leur mise en loterie ® : Une horloge portative á six faces, en argent et cristal de roche — oü est représentée l’histoire de Myrrha, mere d’Adonis —» avec son cadran et son astrolabe donnant les mouvements du Soleil, de la Lune « et aultres singularitez». Elle est estimée 590 écus sol ® ou 1770 livres. Une horloge carrée, en fer damasquiné, avec « son mouvement d’astrolabe, de la Lune, avec sa sonnerie » ; estimée 480 livres. Une petite horloge ronde en laiton d o ré,« en pome, avec sa sonnerie», estimée 90 livres. Deux horloges a poids, estimées .30 livres Tune. Une petite horloge á deux (ou trois) étages, avec un astrolabe ; piéce inachevée, vendue 99 livres 8 deniers au client qui l’ avait commandée. Une grande sphére en laiton doré, posée sur trois pieds, « ayant son mouvement du Ciel, du Soleil, de la Terre et de Mercure », avec sa sonnerie « garnie ». Cette piéce, dans son étui en velours violet á passements d’ or fin, est estimée 1.350 livres.

1. Montres signées de Jean Vallier, Fierre Louteau, Claude H enry Jean Blancheton, Christophe et Fierre Noytolon, Hugues Combret, Claude Duclair, Zacharie Fonnereau, Claude Champagnieu, Daniel Gom, Senebier. Les montres portant les noms de Guillaume Nourrisson et de Joseph de Foigny, reproduites ou citées comme piéces de comparaison, sont de la seconde moitié du xvii® siécle ; de Foigny vivait en 1708. 2. Ce document a été publié par notre ami regretté Jean-Baptiste Giraud, conservateur des Musées de Lyon, dans son étu d e: LaBlancque des horloges á L yon en 1592 et Jean Naze Horloger lyonnais (E xtrait du « Bulletin historique et philologique du Ministére », 1905, pp. 319 et s.). 3. L ’ écu d’ or au soleil ou écu d’ or sol, qui sert couramment k Lyon de monnaie de compte pendant le dernier quart du xvi® siécle et qu’ on trouve encore au début du siécle suivant, valait, en livres tournois : en 1 5 0 7 ,1 livre 15 sois ; en 1539, 2 livres 2 sois ; en 1540, 2 livres 5 so is ; en 1561, 2 livres 10 so is ; de 1578 k 1593, 3 liv r e s; en 1607, 3 liv res; en 1615-1618, 3 livres 15 ou 16 sois (Voir E . Vial, Institutions et Contumes lyonnaises, pp. 22, 60, 309).


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Une autre sphére en laiton doré, portée par un Atlas, (cayant le mouvement du Ciel, du Soleil et de la Lune, avec ung orloge sonn an t» ; estimée avec son étui, pareil au précédent, 675 livres. Un astrolabe en laiton, « avec ses troys tables servans á pliisieurs élévations » ; 60 livres. Un cadran sphérique, en laiton ; 18 livres. Puis les montres, au nombre de six, valant de 18 á 75 livres. Cinq so n t« faites en ovalle»; l’ autre est ronde. Une d’ elles a son pendant ^ « en rolleau »(1 8 livres). La montre ronde, en laiton non doré, « tire » (marche) huit jours sans étre remontée (75 livres); une autre, «¡ ouvragée en fert », la boite dorée et pleine, vaut 30 livres ; une autre encore, dont le cadran est marqué á l’italienne et á la franjaise ^ est estimée 30 livres ; la suivante, une petite montre au cadran bruni, n’ est que de 24 livres, de méme que la derniére — encore une petite montre — bien que, sur sa boite, soit gravé un « dieu Mars ».

Entre 1602 et 1630, d’autres textes mentionnent des horloges ou des montres fabriquées ou réparées par les horlogers lyonnais. Fierre Combret, Christophe I Noytolon, Jean Vallier, Fierre Louteau, Glande Henry et Antoine Blancpignon. Quelques détails sont á reteñir : Atelier de Christophe I Noytolon. — Mouvement d’une horloge á sonnerie, « tirant » de quinze á dix-huit heures, vendu 75 livres (1602); montre d’horloge ®, réparée, et esti­ mée 30 livres (1 6 0 4 ); horloge á poids, avec sonnerie, réparée, et estimée 18 livres (1605). Atelier de Jean Vallier.

Montre en forme de petit livre, s’ ouvrant des deux cótés,

avec les. deux couvertures en argent, dorées á l’intérieur, et « blanchies » á l’ extérieur ; un cadran au soleil * sur l’une des couvertures ; le « tour de la montre » en argent taillé. Prix convenu, 45 livres (1 6 0 2 ); montre á « réveille matin » avec cadran au soleil. Prix convenu, 45 livres, plus une « monstre d’horloge » cédée á l’horloger par son client (1 6 0 2 ); « monstre d’horloge » dorée que Vallier, chargé de la « raccoustrer », estime 30 livres ( 1 6 0 6 ) ;« monstre d’ orloge » avec « réveil-matin », un cadran au soleil et le nom du propriétaire gravé. Prix convenu : 78 livres (1 6 0 9 ); mouvement d’un « réveil-matin » qu’un ouvrier de Vallier s’engage á taire en deux mois et demi, non compris les timbres (1 609); « monstre d’orloge » a boite de laiton. Prix convenu, 25 livres (1 6 1 7 ); autre « monstre orloge ». Prix convenu, 43 livres (1617). 1. Le pendant ou queue de la montre servait á flxer la béliére. Peut-étre s’ agit-11 d’un pendant en forme de parchemin enroulé ? 2. Le cadran de cette montre portait deux « tours d’heures » ; l’ un (á l’italienne) de 24 ou peut-étre de 6 heures ; l’ autre (á la frangaise) de 12 heures. 3. On appela d’ abord les horloges portatives « monstres d’ orloge », pour les distinguer des autres. « Monstre » était alors synonyme de « cadran ». 4. Petit cadran solaire qu’ on trouve fréquemment, au xvii® siécle, au fond de la cuvette des montres ; il permettait au porteur de la montre de la remettre á l’heure, si elle s’ arrétait dans le courant de la journée, et d’ en régler la marche sur celle du soleil. Voir, plus loin, la description des montres signées : Pierre Combret et Pierre Louteau ; souvent une petite boussole accompagne le cadran au soleil.

L'Horlogerie lyonnaise.

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Atelier de Fierre Combret. — Petite horloge sim p le; vendue 18 livres (1607). Atelier de Glande Henrg. — Horloge á sonnerie, payée par un horloger 27 livres (1613). Atelier de Fierre Louteau. — Montre avec boite d’ argent « á pans », vendue 72 livres (1 6 2 3 ); boíles de montres en « cristal » commandées á Genéve, au prix de 10 livres Pune (1623). Atelier d’Antoine Blancpignon. — Le maitre reconnatt devoir á un de ses clients, la somme de 51 livres représentant« le reste d’une ju m e n t» acquise par lui et la valeur d’une montre qu’ on lui avait remise pour qu’il la réparát et qu’il avoue avoir vendue (1630)

. *, L ’étude des 69 piéces décrites plus loin et des quelque vingt textes mentionnés plus haut ne peraiet pas sans doute de formuler un jugement sur les proccdés techniques des horlogers lyonnais entre 1550 et 1650, sur les progrés qu’ils réalisérent au cours de ces cent années et sur l’ensemble de leurproduction. On verra du moins avec quelle adresse súre et quel goút délicat travaillérent des artistes tels que les Combret, les Noytolon, Claude Du Cléron, Nicolás Gaillard, Jean Vallier, Fierre Louteau, Jean Blancheton, Claude Champagnieu, Bertrand Gonon, Louis Arthaud — la plupart de ceux dont nous connaissons des ceuvres. On peut á peine indiquer les modéles dont ils s’inspirérent. Sans doute, l’ornementation, ciselée ou gravée, des boítes de montres fut souvent et longtemps empruntée aux estampes ou aux recueils des ornemanistes de la Renaissance, notamment á ceux d’Étienne Delaune, de Théodore de Bry, de Michel Blondus Mais il est infiniment probable que -les horlogers, les damasquineurs et graveurs lyonnais du xvi® siécle utilisérent aussi les arabesques de Bernard Salomón, ses compositions bibliques ou mythologiques, parfois copiées par des falenciers lyonnais. Fierre Woeiriot dut aussi étre mis á contribution, lui qui fut orfévre et qui dessina á Lyon, pour les orfévres, de 1551 á 1574, des bijoux, des poignées et des garnitures d’épées. Dans son Libro (VArmella, publié á Lyon en 1561, sont gravées des bagues dont le chatón est une petite montre ou un cadran solaire Les montres lyonnaises signées sont en trop petit nombre pour qu’il soit possible de ríen aíTirmer sans imprudence. 1. Voir plus loin, Piéces justificatives, aux noms cités. 2. Voir G. Migeon, Miisée du Louvre, Collection Faul Garnier, passim. ; E . Develle, Les Horlogers blésois, 2® éd., p. 132. Sur les montres lyonnaises décrites ou reproduites plus loin, la fleur, la feuille et le fruit du fraisier, le lapin et l’ écureuil sont tres fréquemment utilisés dans la décoration des valves et des platines. 3. P. Woeiriot, Libro d’ Armella d’ Oreftci, Lyon, Jean de Tournes, 1561, pl. 32. Cf. M. Planchón, L ’Horloge, p .l5 7 , pl. 67. Sur la formation artistique des artistes et artisans lyonnais á la fin du xvi® siécle, voir Les dessins d’éléve de Jérdme Durand, peintre et verrier lyonnais (1555-1605). Lyon, Audin, 1924.


II L es H orlogers. leur nombre . — A pprentis , Compagnons ex Maítres . — L yonnais ex É xrangers . — L ’ ouxillage . — B ouxiques ex L ogeMENXS. — L e Q uarxier des H orlogers . — L e Commerce de l ’ H orloGERIE. — CaXHOLIQUES EX P r OXESXANXS.

Les horlogers lyonnais sont mieux connus que leurs oeuvres. bien que les documents recueillis sur eux soient, surtout, des renseignements relatífs á leur état civil. Les notices réunies dans le chapitre qui suit concernent 155 horlogers ayant travaillé á Lyon entre 1540 et 1660, 20 compagnons et 22 apprentis. Le nombre des horlogers établis dans la ville va en croissant jusqu’en 1570, diminue ensuite jusqu’á la fin du siécle — pendant la période des guerres de religión — puis reprend sous Henri IV sa marche ascendante. lis sont 6 ou 7 de 1550 á 1560, 13 en 1570, 10 seulement en 1580 et 1600; on en compte ensuite 16 en 1610, 17 en 1620, 19 en 1640, 26 en 1650 et prés de 60 entre 1651 et 1660. Ces chifíres, qui ne sont évidemment qu’approximatifs montrent du moins la progression de l’industrie horlogére pendant la période que nous étudions. II faut d’ailleurs teñir compte de ce fait que, vers le milieu du xvi® siécle, des serruriers devaient encore, sinon construiré des horloges de clocher, du moins collaborer á leur construction et se charger de les réparer n est également certain que, plus tard, des orfévres fabriquérent des montres, et que, souvent sans doute, les maitres-horlogers confiérent l’ornementation des

1. Par suite des lacunes existant, aux Archives communales de Lyon, dans les nommées, les établies, les visitations d’armes et les chartreaux de taille, qui manquent pour presque tout le xvii® siécle. 2. En 1501, le Chapitre de Saint-Paul charge le serrurier Robinet Ronzier de cons­ truiré, puis de « gouverner » l’horloge de son église (Arch. dép. Saint-Paui, Actas capit., 1498-1514, f“ 77 v °, 144 v “). E n 1559, le serrurier Cathelin ou Catherin fournit les ressorts de la grande horloge de Saint-Jean. D ’ aprés Rondot, Franfois Levet est serrurier et horloger á Lyon en 1603-1607 (L ’Art et les Ariisíes, pp. 6 0 ,1 1 2 ). En 1651 et 1682, le Consulat fait visiter l’horloge de l’ Hótel de Ville par des horlogers auxquels sont adjoints deux raaitres armuriers. Glande Gunet et Olivier Arthaud (Voir Piéces ju st., v ° Jean, Gom, Nourrisson).


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boites ou des platines de montres soit á des orfévres, soit á des graveurs, soit encore á des émailleurs. Ces professions d’ouvreurs de métaux se touchaient de trop prés pour n’étre pas parfois cumulées, et ríen n’interdisait ce cumul, puisque, jusqu’en 1660, le métier d’horloger fut, á Lyon, un métier libre. Clément Clerc est dit horloger et orfévre en 1571, de méme que Jean André en 1610-1613, et Théodore Bourlet qui, en 1649, est encore qualifié graveur. Abraham Bergier estampe, en 1615, de petits médaillons á Teñigie du maréchal de Lesdiguiéres et Benoit Bernier entre, en 1625, au service de Fierre Louteau comme « compaignon orlogeur et graveur » Plus tard, TAllemand Daniel Gom, fils d’un arquebusier, exercera d’abord, á Lyon, la profession paternelle avant de construiré la premiére horloge de notre Hotel de Ville Les horlogers travaillant librement dans la ville et n’étant régis par aucun réglement, ne sont pas toujours appelés « maitres » avant le dernier quart du XVI® siécle; plus tard, on dit indifféremment « horloger » ou « maitre-horloger », et, Jusqu’en 1660, le titre de maítre est donné, á ce qu’il semble, á tout « faiseur d’horloges » ou de montres tenant boutique ouverte ou travaillant du moins á son compte. Mais, á défaut de statuts corporatifs, l’usage et la conscience professionnelle ont déjá créé parmi ces artisans, comme dans les métiers organisés, une hiérarchie. Nul ne s’établit horloger et ne se dit maítre, s’il n’a d’abord été apprenti pendant cinq ou six ans, puis compagnon (ou ouvrier) pendant quelque temps, ordinairement deux ans. * * * Le plus anden contrat d’apprentissage que nous connaissions est celui que passe avec Fierre Combret, le 11 mars 1591, le jeune Jean Manceau, fils d’un maítre tailleur d’habits lyonnais et, plus tard, maítre horloger á París. « De l’authorité de sond. pére », Manceau « s’afferme » pour cinq ans au service du maítre horloger, qui promet de le « nourrir de bouche, entretenir de feu et couche, ... luy montrer et apprendre de tout son pouvoir son art et mestier et le taire enfin comme un bon maítre doibt faii-e á ung serviteur apprentif ». L ’apprenti, lui, s’engage á « bien et fidellement servir ledict Combret et les siens audict art et mestier d’orologier et en tous aultres choses licites et honnestes, ... sans se pouvoir absenter dud. service, ... souspeyne de tous despens.

1. Depuis la fm du xvi« siécle, et jusque dans le dernier quart du xvii®, les signatures des maitres horlogers sur la platine inférieure des montres sont gravées en cursive élégante qu’on dirait tracée par la méme main. 2. Voir les Piéces justificatives aux noms cités, et Rondot, Les orfévres de Lj/on,passim.


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dommaiges et intérest». Le prix convenu« pour et en récompense dudit apprentissage, nourriture et entreténement», est, pour Ies cinq ans, de 25 écus d’or sol, plus cinq autres écus « pour le chaperon de la femme dud. Combret — en tout trente écus (ou 90 livres), dont 25 payés comptant, Ies 5 écus restant devant étre versés á l’expiration du contrat. Le pére du jeune garlón, qui le « cautionne et promet d’estre de toute preudhomye et fidélité », sera encore « tenu entretenir d’habitz sond. fdz ». Les autres contrats d’apprentissage, rapportés plus loin, ne diílérent guére que par leur rédaction de celui qui vient d’étre résumé ; les clauses essentielles en sont semblables La durée de l’apprentissage est ordinairement de 5 ans, mais, quelquefois, de 6 ou méme de 7 ans. La rétribution demandée par le maítre va de 75 á 120 livres, atteint 180 livres en 1631 et 200 livres en 1636. Le seul apprenti de qui nous sachions l’áge, débute á quinze ans. Le jeune André Fleur entre á l’essai chez Claude Du Cléron en 1602, et, aprés une quinzaine passée dans la boutique de ce dernier, le quitte pour se faire apprenti mercier. D ’autres font annuler leur contrat d’apprentissage en payant au maitre une indemnité Si l’apprenti, ayant travaillé précédemment chez un horloger, connait déjá un peu le métier, ou s’il est fils d’un confrére, le maitre le reQoit sans exiger de rétribution. En 1623, Louteau se fait payer en nature par le pére d’un apprenti, qui est menuisier; il stipule qu’il recevra, au lieu d’argent, un cabinet, une « pétriére », un grand bois de lit et une « chiése » ; le tout en noyer et « de fagon honneste ». En 1598, Charles Leconte, fils d’un horloger d’Aix-en-Provence, s’engage pour quatre ans chez Fierre Combret, puis, se plaignant d’étre maltraité, disparait au bout de vingt mois. De Lyon, il va travailler six mois á Beaune et retourne á Aix, chez son pére. Ce dernier le réexpédie dix-huit mois plus tard á Lyon, oü son anden maitre refuse de prendre comme compagnon son ex-apprenti fugitif. Leconte, sans argent et sans emploi, en est réduit á faire constater par un notaire qu’il a bien proposé á Fierre Combret, « avec toute modestie et civilité », de rentrer chez lui en qualité de compagnon. D’ordinaire, le jeune gargon — qui, on le devine, doit étre employé á bien des besognes domestiques par son maitre et par les siens — achéve loyalement son temps d’apprentissage, et, á l’expiration de son contrat, regoit de son maitre une quittance notariée qui est son certificat d’apprentissage. 1. Voir, aux Piéces justiflcatives, les contrats d’apprentissage passés par Hugues Levet (1595), Claude Du Cléron (1595, 1602, 1603, 1610, 1612), Fierre Combret (1601), Fierre Louteau (1612, 1623, 1625), Jean André (1619), Claude Champagnieu (1631, 1648), Jean Vallier (1636, 1640), Louis Arthaud (1639), Bertrand Gonon (1644). 2. Voir Piéces just. ; voir Champagnieu, Du Cléron.


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L’horloger atieste qu’il a été payé et que l’apprenti l’a fidélement serví Les apprentis viennent souvent de fort loin s’aííermer á des maítres lyonnais — ce qui témoigne du renom de ces derniers. Jean Poncet (1595) arrive de « Cra » en Michaille; Claude Henry (1595), de Condrieu. Charles Leconte, déjá cité (1598), est fils d’un horloger d’Aix-en-Provence; Étienne Cauviére (1603), d’un laboureur de Marignane-en-Provence; Guillaume Croymarie (1610), d’un horloger du Puy-en-Velay; Jacques Despreaux (1625), d’un docteur en théologie de Crozat, au pays de Gex — sans doute un ministre protes­ tan! — ; Jean de Laurent (1640), d’un procureur, greíRer du grenier á sel de Beaujeu. Jean Lange (1648) est originaire de Troyes-en-Champagne. Les autres apprentis dont nous connaissons les contrats sont lyonnais et ont pour pére quelque artisan (tailleur d’habits, vinaigrier, serrurier, armurier, passementier, menuisier), parfois un bourgeois de la ville. Sébastien Cléard (1612) est fils d’un monnayeur á la Monnaie de Lyon et Jean Lebeau (1639), d’un maítre mathématicien. En raison du coút et de la durée de l’apprentissage, le métier d’horloger n’est accessible qu’á des enfants de familles relativement aisées. ❖ ^ En sortant de chez son maítre, l’apprenti, devenu « compagnon », s’intitule « horloger » et va généralement s’engager comme ouvrier dans quelque autre ville, le plus souvent pour deux ans, parfois pour quelques mois seulement C’est déjá le « tour de France »; les compagnons dont nous avons retrouvé les noms, et qui ne sont pas d’anciens apprentis lyonnais, viennent du mar­ quisa! de Saluces, de Genéve, de « Crumpe » en Autriche, de Clermont-Ferrand, Blois, Ménard prés Blois, Dijon et Chátellerault Le 29 mai 1601, Claude Henry — plus tard horloger á Lyon — s’afferme comme compagnon á Claude Du Cléron, chez qui il vient de terminer son apprentissage. II promet de « servir et de travailler de tout son pouvoir et industrie, pour duran! le temps de deux années entiéres..., honneste personne Claude Du Cléron ». Celui-ci s’engage á le « nourrir de bouche et entretenir de feu et conche et luy montrer ceuvre et apprendre de tout son pouvoir tout ce qu’il pourra audit estat; á la charge que (le compagnon)... de son consté, fera son debvoir de travailler et apprendre ce qu’il ne s?ait encore, le tout en bon et fidelle serviteur, sans se pouvoir absenter dud. Service... sans le vou1. Voir Piéces ju st., v “ André, Vallier. 2. Voir P. J. : Jean Vallier, Claude Henry, Christophe II Noytolon, Zacharie Fonnereau. 3. Voir Ies notices de Du Brochet, Duboule, Mayer, Reym ond, Maupas, Bernier, Guesnon, Hurtaud, Villerme, Billé.


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loir et consentement de son maitre, á peyne de tous despens... Et afín que led. Henry aye moyen de s’entretenir, habiller durant led. temps, led. Du Cléron luy a accourdé ung escuz tous les moys (environ 3 livres) pour tous gaiges et sallaires ». Sur les autres contrats de travail, la rétribution seule du compagnon varié. Martin Dubolle, en 1603, touche 6 livres par m ois; Benoit Bernier, qui est ouvrier horloger et graveur, 15 livres par mois, en 1625. Le plus souvent, le maitre promet de remettre á son compagnon, pendant la durée du contrat, et au fur et á mesure de ses besoins, une somme qui représente, au xvii® siécle, un gage annuel de 35 á 40 livres Parfois, mais assez rarement á ce qu’il semble, des compagnons travaillent aux piéces Fierre I.outeau qui, en 1625, aura comme ouvrier un « compagnon orlogeur et graveur », passe, le 22 juin 1610, un contrat de travail avec un pauvj’e autrichien d e « Crumpe », Jean Mayer,« ayant industrie de graver », á qui deux de ses compatriotes servent d’interprétes, car il ne comprend pas le franjáis. Mayer promet de travailler pendant 15 mois chez son maitre, qui sera tenu de le loger, nourrir et coucher et d e « luy fournir quelques accoustremens des siens que bon luy semblera, pour aider á son entreténement, luy fournir de linge et, en oultre, luy bailler, toutes les dimanches, cinq ou six solz en argent comptant, pour ses petitz menuz aííaires ». A l’expiration du contrat, Mayer touchera 18 livres ; s’il tombe malade, Louteau « ne sera tenu aux frayz que de ce que bon luy semblera par charité » ; s’il quitte son maitre, il ne pourra travailler dans la ville « pour aultre que ce s o it» sans son consentement. Lou­ teau mentionne, comme pour justifier « les dictes conditions », que Mayer, en travaillant chez lui, « pourra apprendre son métier » d’horloger. L ’apprenti était un enfant, généralement docile; le compagnon, qui a de vingt á vingt-cinq ans, est souvent en contestation ou en procés avec le maitre, malgré toutes les précautions prises et portées au contrat par ce dernier. En 1609, Christophe II Noytolon s’afferme comme compagnon á Glande Du Ciéron, qu’il quitte brusquement au bout de six mois. Celui-ci fait rechercher le fugitif á Marseille et requiert qu’il s o it« saisi » et ramené par autorité de justice, car il est son débiteur; á son retour, le compagnon ne peut rompre son contrat qu’en payant 30 livres d’indemnité Par contre, en 1619, Daniel Maupas, fils d’un chirurgien de Blois et compagnon chez Fierre Louteau, repart pour son pays, du consentement de de son maitre, qui doit lui préter de quoi acheter habit, manchettés, rabat, chapean et souliers « et mesme trois livres tournois pour s’en retourner ». Six ans aprés, Louteau n’ a pas encore été remboursé *. 1. 2. 3. 4.

Voir Voir Voir Voir

(P. (P. (P. (P.

J.) J.) J.) J.)

les contrats passés par Du Cléron, Louteau, Henry, Vincent Periscel. Jean Vallier (1609), Pierre Louteau (1625, 1626). Du Cléron. Louteau.


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Le compagnon demande sans cesse des avances sur la somme qui lui a été promise; si bien qu’á l’expiration de son contrat, c’est lui qui redoit de l’argent au maítre. Pour s’acquitter, il doit contracter un nouvel engagement avec son créancier et le servir jusqu’ á ce qu’il l’ait désintéressé. C’est le cas, en 1625, de Zacharie Fonnereau et de Benoít Bernier, tous deux compagnons chez Fierre Louteau Lorsqu’il avait terminé son instruction professionnelle dans la boutique de quelque maítre, le compagnon était libre — á Lyon du moins — de s’établir á son compte et de devenir maítre á son tour, s’il possédait l’argent nécessaire pour acquérir l’outillage indispensable et louer une boutique. Souvent il épousait la filie d’un maítre et fondait ou continuait une dynastie d’horlogers Les apprentis qui débutaient jeunes — surtout les fils de maítres — pouvaient, comme Alexandre Montmain, étre maítres eux-mémes á vingtsix ans. Aussi certains horlogers ont-ils exercé á Lyon pendant quarante ans et plus. Abraham Bergier et Guillaume Nourrisson pendant cinquante-trois et cinquante-cinq ans. * :lc Les 135 maítres mentionnés plus loin n’étaient pas tous, on l’a vu, d’origine lyonnaise. Parmi ceux de qui la carriére nous est connue, plusieurs sont venus d’ailleurs s’établir dans la ville ; les uns aprés y avoir fait leur apprentissage, d’autres aprés s’y étre mariés. Voici les noms de ces « forains » et la date á laquelle ils apparaissent dans leur patrie d’adoption ®. Jean Naze, de Laigneville, au comté de Clermont-en-Beauvoisis (1554); Jean-Baptiste Legrand, fils d’un chapelier de París (1556); Jean Albe, d’Aixen-Provence (1560) ; Nicolás Le Prínce, de « Cahors en Normandie » (1564) ; Fierre Combi-et, d’Égleton en Corréze (1570); Nicolás Gaillard, de « Davagnon » (1585); Hugues Levet, de Ville-en-Michaille (1597) ; Glande Henry, de Condrieu (1601); Jean Blancheton, de Saint-Étienne-en-Forez et Jean Thibaud, de Sedan (1607); Jacques Deposey, de Blois (1609) ; Fierre Périscel, de Virieu-en-Forez (1622); Louis Definod, de « Coulonges » (1633); Bertrand Gonon, de Thiers (1636); Louis Arthaud, de Gonville, au pays de Gex et Hugues Bourgaud, d’Annonay (1637); Jean Langes, de Ti’oyes-en-Champagne et Jean-Pierre Bourget, d’Annonay (1641); Frangois Favre, de Bourg-en1. Voir (P. J.) Louteau. 2. Voir les tableaux généalogiques accompagnant les notices d’Arthaud, Bouvier, Debombourg, Definod, Laumusse, Montmain, Nourrisson, Nourry, Périscel. 3. G’ est-á-dire la date á laquelle ils sont mentionnés pour la premiére fois dans une piéce d’ archives.


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Bresse (1648); Guillaume Nourrisson, d’Ambert, et Frangois Thierriot, de Bar-le-Duc (1655). Fierre Louteau vient, vers 1603, de « Bourgneul en Vallée » (Valais ?). Les suivants sont des étrangers : Abraham Bergier (1585), Fierre Bertrand (1603), Isaac Villerme (1636), Abel Senebier (1638), Sébastien Chapuis (1657), Louis Bouvier (1658), tous genevois; Nicolás Lippe (1598), bálois; Daniel Gom (1629), bálois ou poméranien; Octavio Francisconi (1647), lucquois. Les piéces d’archives les concernant n’ont qu’un qualiñcatif pour désigner ces artisans; tous, suivant l’époque, sont appelés pareillement « faiseurs d’horloges »,« horlogers », « horlogeurs », ou « maítres horlogers » On trouve cependant parmi eux quelques « marchands horlogers » au xvii® siécle ^ et, exceptionnellement, en 1625, un « orlogeur en grosse besongne » ou « orlogeur en grosserie » — Abraham Laumusse — qui doit s’étre spécialisé dans la fabrication des grosses horloges.

Fendant la période que nous étudions, l’industrie de Thorlogerie, comme maintes autres industries lyonnaises, a dans la ville son quartier — le quartier Saint-Faul — qui est aussi celui des orfévres. Fresque toutes les boutiques des maítres-horlogers sont dans cette longue rué de Flandre ou de la Saonerie (ou Saunerie) que représentent aujourd’hui les quais Fierre-Scize et de Bondy. Cette étroite artére longe alors la rive droite de la Saóne entre deux rangées de maisons. C’est par lá qu’arrivent tous les voyageurs venant du N ord; elle méne á la Douane, au « Font de Saóne », á la place du Change, rendez-vous des marchands au moment des foires. Quelques horlogers, les plus riches, sont établis sur cette place; d’autres, aux environs, dans les rúes Lainerie, de l’Arbaléte ou Saint-Jean; quelques-uns, mais en petit nombre, ont leur ouvroir sur la rive gauche de la riviére, dans la rué Grenette, autour de la Flatiére et de la place Confort. Dans la rué Merciére ou dans la rué Saint-Jean, quelques vieilles maisons, aux allées étroites et sombres, montrent encore ce qu’étaient les « bas » ou 1. Marín le Sieurre est dit « le mestre hovrier des reloges »(1 5 2 2 ). Le terme de « faiseur d’ orloge » s’emploie encore en 1529 et jusqu’ au milieu du siécle, concurremment avec celui d’ horloger (relogier, horrilogier, etc...). Le titre de « maitre horloger », d’ abord synonyme d’ « horloger », se généralise depuis 1557 environ; mais Clément Clerc, en 1571, est encore qualiflé soit « orlogier » soit « m® orlogeur », Voir (P. J.) Le Sieurre, de Vassalieu, Fobis, Clerc, Noytolon (Christophe I). 2. Voir (P. J.) Combret (Pierre et Rugues), Varin, Mareschal (Rugues), Debombourg (Jean).

L'Horlogerié lyonnuise.

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l ’ horlogerie lyonnaise

rez-de-chaussée dans le Lyon de jadis, avec leurs « ares de boutiques » éclairant les ouvroirs. Quant au mobilier et á l’outillage de nos horlogers au début du XVII® siécle, on peut en juger par l’inventaire, dressé en 1622, des meubles laissés par Fierre Louteau, partí pour Genéve, dans la boutique qu’il oceupait á l’angle de la rué Lainerie et de la place des Changes. Sur la rué, Toiiverture de cette boutique était ferinée, dans le bas, par le « bañe » ou établi sur lequel travaillait Thorloger, et, au-dessus du bañe, par deux portes ou volets munis de fermoirs et de crochets. Sous l’établi, se trouvaient deux coílres ou « layettes » dont l’un fermait á clef; au-dessus s’agenQait un « treillis » comprenant un compartiment, également treillissé et fermant á clef, destiné á recevoir les piéces d’horlogerie mises « en monstre » L’hiver, cette clóture en treillis était remplacée par deux chássis vitrés devant lesquels on disposait au besoin d’autres chássis garnis de papier. Un troisiéme jeu de chássis, également garnis de papier, s’adaptait devant le treillis « quand le soleil y donne». Comme siéges, trois tabourets ronds á trois pieds, l’un recouvert de cuir. Un second établi oceupe le milieu de la piéce oü sont, ?á et lá, une série de boítes et de coíírets á un ou á plusieurs compartiments, une « monstre á contrepoids » au grand cadran peint et doré, deux étaux, une forge de « pierre bretaigne » et ses soufflets, un garde-feu en fer, une « pallette de fer » á manche de bois, une « terrasse (récipient) á teñir feu », faite d’un barillet de tourne-broche, un lingot de fer á couler l’argent », un mortier en fer, un « plat de bois á dorer ». Aux murs, un dressoir á rayons, oü se rangent les outils; deux araioires, l’une treillissée et vitrée, pour l’ouvrage en train, une autre « en forme de boyte carrée, vitrée, servant á voir cheminer la besogne » ; c’est lá qu’on place, bien en vue, les montres et petites horloges dont la marche est á surveiller. Enfin, une écritoire munie d’un « trébuchet » pour peser les monnaies et de ses poids, un pot de verre épais á mettre les couleurs et un petit moule faisant l’oíFice de tenailles de forge. C’est lá le matériel d’un maitre horloger qui fond, forge, coule, grave et dore le métal et qui peut fabriquer de toutes piéces ses montres et ses horloges Cet inventaire est malheureusement le seul que nous ayons pu retrouver. Entre 1595 et 1625, une boutique bien située se loue de 30 á 90 livres par an. En 1545, Bertrand Gonon paye 120 livres celle qu’il oceupe sur la place des Changes. Aussi les maitres peu fortunés sous-louaient-ils une moitié de bou­ tique : Adam Michiel en 1609, et Pierre Périscel en 1629, partagent la leur avec un orfévre ou avec un parfumeur. Dans la seconde moitié du xvii® siécle. 1. On lit encore, en 1784, dans VEncijclopédie Méthodique {Commerce, t. III) : Les orfévres et les joailliers ont de certaines boites sur leur boutique qu’ il nomment leur montre, dans laquelle il y a des bijoux et des ouvrages de leur profession. 2. L ’ atelier de Pierre Louteau — absent de Lyon, il est vrai — était alors un des ateliers lyonnais les plus importants. Voir (P. J.) Buldet (Hugues), Gom, Gonon.


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les horlogers ont encore la ressource de s’établir dans une de ces boutiques que les chanoines de Saint-Nizier ont fait construiré autour de leur église; le loyer n’en est que de 9 á 15 livres En 1657, Jean Arnaud se fait édifier, vers la Boucherie de la Lanterne, avec rautorisation du Consulat, un « taudis ou boutique de bois », installation peu coúteuse, mais qui devra étre démolie á premiére réquisition. L’horloger, d’ailleurs, n’habite pas sa boutique; il a son logis dans le voisinage de son « ouvroir », á un second ou á un troisiéme étage, souvent sur la cour. II vit la avec les siens — et presque toujours il e s t « chargé d’enfants » — dans une ou deux chambres pourvues d’ « arriére-chambres » ou alcóves Fierre Louteau, á ses débuts, loue, rué de Flandre, une piéce ayant vue sur le Pont-de-Saóne, qu’il paye 36 livres par an. Pour y accéder, il doit traverser Pune des deux boutiques qui occupent le bas de l’immeuble. Quelques maitres seulement possédent dans la ville une maison oü ils liabitent et oü est leur atelier

Sur les opérations commerciales des horlogers lyonnais entre 1550 et 1650, sur leur clientéle, leurs débouchés et leurs fournisseurs ; sur les relations qu’ils ont avec les autres centres horlogers de France, les documents sont malheureusement fort rares. Et pourtant toute vente, toute commande, toute quittance, toute contestation était enregistrée par un notaire qui, parfois, méme au XVII® siécle, rédigeait son acte en latín Nous avons énuméré plus haut ceux de ces actes qui relatent des ventes de piéces d’horlogerie ; un autre document mentionne l’expédition en Égypte de montres et d’horloges lyonnaises. En 1607, un horloger, originaire de Sedan, et semblant établi á Lyon — Jean Renaud — sur le point de s’embarquer pour « Alexandrie d’Égipte » et « le Grand Caire », achéte des horloges et des montres au maitre horloger lyonnais Fierre Combret qui lui avance aussi une certaine somme d’argent. Renaud, ayant reconnu devoir á son confrére 1122 livres, part pour l’Égypte. L’année suivante, il est au Caire, d’oü il envoie á son créancier un á-compte de 600 livres par l’intermédiaire du Cónsul de 1. Voir (P. J.) Chastelain. Cliazot, Renaud, Pradel. 2. Sur le prix de ces logemeuts, voir (P. J.) Bergier, Blancheton, Debombourg, Du Cléron, Gagnon, Gaillard, Gom, La Grange, Lange, Laumusse, Louteau, Vallier. En 1663, Gom paye 100 livres deux chambres, la moitié d’ une cave et un greuier, place des Terreaux. 3. Voir (P. J.) Le Sieurre, de Vassalieu, Naze, de Saint-Paul, Pierre Combret, Duchemin, Bergier, Levet, Duclair-Vallier, Nourrisson. 4. Voir (P. J.) Pierre Combret et Jean Vallier.


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France á Alexandrié et d’un marchand de Marseille. En juillet 1610, le voyageur est de retour á Lyon oü, en décembre, il signe avec le maítre-orfévre Mathieu Cloquemin, une quittance et décharge réciproque « de toutes choses et affaires qu’ils ont eu afíaire... ensemble ». Peut-étre Jean Renaud a-t-il aussi vendu au Caire des bijoux. A ces documents on ne peut guére joindre que la mention, sans détails, de deux ventes de montres et d’horloges faites par Fierre Combret á son confrére Jean Vallier, en 1613, et par ce dernier, en 1622, á un habitan! d e « Cheremont en France » ; puis l’indication de quelques préts d’argent d’horloger á horloger Des contrats d’apprentissage et des procurations pour créances á recouvrer donnent, d’ autre part, les noms de quatre horlogers en relation avec des maitres lyonnais ; Jean Le Conte d’Aix-en-Provence, en 1601; Jean Croymarie, du Puy-en-Velay, en 1610 ; Isaac Juin, de Dijon, en 1623, et Michel Cupert, de Blois, en 1625 C’est avec Genéve, oü l’industrie de Thorlogerie remonte á 1587 ®, que les Lyonnais semblen! avoir le plus de rapports. De Genéve viennent s’établir á Lyon les horlogers Abraham Bergier, Bertrand, Bouvier, Senebier, Villerme. Les compagnons genevois Dubolle, en 1609, et Fonnereau, en 1622, s’afferment á Fierre Louteau, et ce maítre, qui séjourne á Genéve en 1622-1623, y commande, de Lyon, des boites de montres en cristal de roche. Genéve, d’ailleurs, est aussi la capitale du Protestantisme, et un grand nombre d’horlogers lyonnais se sont convertís á la Réforme. Sur 90 maitres dont la religión nous est connue, on compte 50 catholiques et 40 protestants

Dans l’ensemble, les horlogers lyonnais paraissent étre des artisans assez instruits. Si, parmi ceux dont l’atelier est importan!, Claude Godon, André Michel, Hugues Levet et Claude Henry ne savent pas écrire les montres et horloges construites par Jean Naze, Fierre Combret, Jean Vallier, Fierre Noytolon, Louis Arthaud, Daniel Gom, Guillaume Nourrisson et quelques autres

1. II íaudrait pouvoir dépoiiiller les Archives notariales de Lyon, soiirce inépuisable et á peine utilisée. Ces archives sont, en tres grande partie, á l’hótel de la Chambre des Notairs, oü elles ne peuvent étre consultées que dans des conditions vraiment prohibitives. 2. Voir (P. J.) Fierre et Hugués Combret, Du Cléron, Louteau. 3. J. Rambal, L ’ Évolution de la montre {Revue Encyclopédiquc, 1897, 1, p. 198). 4. E n 1569, et dans la seconde moitié du xvii® siécle, plusieurs horlogers protestants, inquiétés ou poursuivis & raison de leur religión, abjurent ou quittent la ville. Voir (P. J.) Bouquet, Fobis, Gom, Le Prince, Nourry. 5. Levet et Gom apprennent á écrire au cours de leur carriére (P. J.).


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supposent, chez leurs auteurs — méme conseillés et aidés — des connaissances scientiflques peu communes. En somme, dés le début du xvii® siécle, les maitres horlogers de Lyon, appartenant le plus souvent á des familles assez aisées et á une série de dynasties professionnelles, constituent un petit groupe d’ouvriers d’art merveilleusement hábiles, assez cultivés, et d’un niveau social qui les classe dans l’aristocratie des gens de métier.


III L a Corporation des Maitres H orlogers lyonnais . — Contestations RELATIVES A l ’ a DOPTION DE LEURS RÉGLEMENTS. --- VuLGARISATION, CONCURRENCE ET SPÉCIALISATION. — DÉGADENCE DU MÉTIER, LA FIN DE LA BELLE ÉPOQUE.

Trop peu nombreux d ’abord poiir former une Corporation, les maitres hor­ logers de Lyon iugéreiit utile, en 1658, de rédiger des statuts et de se constituer en « métier » A cette date, ils étaient dans la ville une quarantaine et ils craignaient sans doute de voir leur nombre s’accroítre si leur profession restait libre comme elle l’avait été jusque lá. Les droits qu’anraient á payer les apprentis et les compagnons, l’obligation pour ces derniers de faire un chefd’ceuvre pour étre admis á la maitrise, écarteraient, pensaient-ils, les concurrents á venir. Le 2 septembre 1658, 28 maitres demandérent done au Consulat, rautorisation de s’assembler pour préparer un projet de statuts, puis, en ayant rédigé les articles, ils se réunirent de nouveau, le 22, et donnérent procuration á trois d’entre eux — Louis Arthaud, Guillaume Nourrisson et Joachim Yillette — qu’ils chargeaient de faire homologuer, puis enregistrer par qui de droit le réglement adopté. Ce réglement avait été approuvé par le Consulat dans sa séance du 27 février 1659, lorsque brusquement la plupart des maitres qui l’avaient signé changérent d’avis. Du 21 au 24 juillet, vingt d’entre eux se présentérent, isolément ou par groupes, devant M® Dumas, notaire, pour révoquer formellement et par actes authentiques la procuration qu’ils avaient passée á leurs trois confréres l’année précédente. Déclarant s’opposer á ce qu’ « aucunes lettres de jurande ou maitrise » fussent expédiées á leurs anciens mandataires, ils estimaient « que l’exécution des diets réglemens seroit fort diíTicile » ; qu’il ne íallait pas espérer « qu’ilz en tirassent aultant d’advantage qu’ilz en souffriroit (sic) »; enfin, qu’ils n’était pas juste que les signataires des statuts« fissent tousles fraiz pour raison de la ditte homologation », puisque « ilz n’en tireroit (sic) aucun profíict et qu’il seroit á craindre que lesd. réglements ne les plongeassent dans des procés á tous momentz ». Sur ce dernier point au moins l’avenir devait leur donner raison. 1. La

Corporation des potiers d’étain et doriers (orfévres) de Lyon existait en 1355.


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D’autres opposants aíTirment que rétablissement d’une Corporation « est, et directement, contre et au préjudice de la liberté publique et du commerce de ceste ville de Lyon, en laquelle toute personne et artisans, de quelle nation qu’ils soyent, sont receulx eux habituer et y exercer leur mestier et profession, teñir boutique ouverte, vendre et achepter, sans estre obligé á aulcune jurande ». Malgré ces protestations tardives, le roi approuva á son tour les statuts que le Consulat lui avait soumis, et les lettres patentes données á cet eiíet furent enregistrées par le Parlement le 4 septembre 1659. Les liorlogers dissidents avaient porté le débat devant la Sénéchaussée de Lyon et le procureur général de cette cour donna ses conclusions le 19 décembre. II estimait que l’opposition faite á l’hoinologation des statuts « n’est qu’un monopole de quelques maistres qui se repentent de s’estre assujettis á l’observation desdits régle-» mens, parce qu’ils prétendent de persévérer dans les abus de leur art et empescher les visites de leur besogne, afin que les défectuositez n’en soient cognues ». La Sénéchaussée, se rangeant á cet avis, ordonna, par arrét du 16 janvier 1660, l’enregistrement des statuts de la nouvelle Corporation, statuts qui furent publiés, le 12 février suivant, par le trompette-juré de la Ville et impriraés, la méme année, par Michel Libéral En voici le texte, tel qu’il fut soumis au Consulat. La plupart des articles de ce réglement ne font que rendre légales et obligatoires des traditions alors suivies depuis de longues années par les maítres horlogers lyonnais : I.

— Premiérement que la communauté dud. mestier choisira et eslira deux maistres

jurez dud. art, lesquelz, aprés lad. eslection, seront tenus préster le serment pardevant lesd. sieurs prévost des marclians et eschevins et de taire visitte, de mois en mois, ou plus souvent sy bon leur semble, dans les bouticques et ouvroirs desd. austres maistres, pour recognoistre sy leurs ouvrages seront de la qualité requise et obvier aux abbus et malversations qui se pourroient commettre; et en faisant lesd. jurez leurs visittes, s’ilz trouvent qu’U y ait faulte dans lesd. ouvrages, soit des maistres ou de leurs serviteurs, sfavoir que lad. besoigne ne soit faite de bon loton, assier et autres mettaux et les calibres des montres, réveilz, orloges, mouvemens et autres piéces ne soient bien faictcs, que les roues ne soient de grandeur proportionnées les unes aux autres, comme estant le íondement et la Science de la besoigne, que les nombres nécessaires n’y soient mis, sui­ vant la grandeur et haulteur de lad. besoigne et la.quantité d’heures qu’ elle doibt tirer ; que les bañiles, roues et ballanciers soient droietz et ronds dans leurs cages et autour, comme aussy d’espesseur et torce proportionnée á la grandeur de la besogne ; ensemble les coqs, clicquetes, ressortz, cadrans et autres piéces nécessaires, que la détenture soit

1. Arch. dép. Notaires, Minutes Dumas, Reg. 292, 21-24 juillet et 2 aoút 1659 ; Réglemens des Maistres horlogiers de la Ville de L yon... A L yon, par Michel Libéral..., mdclx, pp. 6-14 (un exemplaire aux A rdí, comm., H H Chappe V I , 527, n® 1).


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esgalle, droicte, ronde et d’liaulteur, les pignons de la grosseur de la détenture et d’engrenage, les pivotz droictz, ronds et justes dans leurs trous, et tout ce que dessus estant absolument nécessaire pour la bonté de l’ouvrage. Sera permiz aud. jurez de se saisir desd. ouvrages oü tout ce que dessus ne sera observé, ou en cas qu’il y eust quelques autres faultes, bien qu’elles ne soient cy spécifflées et faire un procés-verbal des deílectuositez qui seront dans lesd. ouvrages, pour estre les légéres contraventions jugées par lesd. sieurs prévost des marchans et eschevins de ceste ville de Lyon, ainsy que le cas le requerra : lesquelles poursuittes seront faictes par lesd. jurez qui seront lors en cbarge aux frais de lad. communauté, et les admandes qui seront adjugées applicables, moitié aux pauvres de l’Hostel-Dieu du pont du Rosne de ceste ville, et moitié aux jurez dud. art pour estre employée á oeuvres pies, aprés avoir néantmoins levé sur icelle les frais desd. visittes et poursuittes pour obtenir les condemnations qui interviendront, dont lesd. jurez rendront compte. II. — Que l’ un desd. jurez qui seront en cbarge changera d’ an en an, et sera fait eslection d’ un autre (á) qui sera la cbarge avec l’ antien (anden) pendant deux années. III. — Que les maistres orlogiers ne prendront apprentifs pour moindre temps que six ans entiers et consécutifz, á cause du long travail et expérience nécessaire qu’il fault pour estre capable aud. art, á peyne de cent livres d’ amande contre lesd. maistres contrevenans applicables comme dessus. Ne pourront lesd. apprentifz estre receus compaignons jusques á ce qu’ilz ayent faict lesd. six ans d’ apprentissage. IV . — Nul maistre dud. art ne pourra prendre un second apprentif, que le premier n’ ayt faict cinq ans de son apprentissage, ny en prendre aucuns qu’ilz n’ ayent quinze ans completz, et seront tenus d’en faire acte pardevant notaire et tesmoins, lesquelz ilz feront signiffler dans la huictaine aprés ausd. jurez qui seront lors en cbarge á peyne de vingt livres d’ amende applicable comme dessus. V . — Que lesd. maistres jurez seront tenus de teñir un livre oü seront escripts les noms et surnoms desd. apprentifz, ceux des maistres qui les prendront, avec la dattc dud. apprentissage et le nom du notaire qui les aura receus pour y avoir recours, á peyne de cinq livres d’amendes contre les maistres jurez.

vi. —

Seront tenus lesd. apprentifz, lorsqu’ils seront inscripts aud. livre, payer la

somme de cinq livres en la boette

pour une fois seullement, et pour le payement de

laquelle somme le maistre dud. apprentif sera contrainct. V II . — Tous apprentifz de ceste ville qui désireront parvenir á la maistrise seront tenus de servir en qualité de compaignons lesd. maistres orlogiers de lad. ville pendant trois années et rapporter ausd. jurez certiñicatz desd. maistres qu’ilz auront servy en lad. qualité de compaignon, avec leur acte d’ apprentissage et quictance d’iceluy, et avant que de pouvoir estre inscriptz au livre de maistrise, seront tenus de travailler pendant trois mois chez un desd. maistres orlogiers qui leur sera baillé par lesd. jurez, pour estre leur travail veu et visitté tant par lesd. jurez qu’autres maistres et jugé de leur capacité ; á faulte de quoy faire ne seront receus, et payeront pour une fois á leur réception, la somme de soixante livres pour estre employée par lesd. jurez aux aflaires de la communaulté. V II I . — Ne pourront aucuns desd. maistres orlogiers prendre aucuns compaignons 1. Le tronc ou caisse de la communauté.


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dud. mestier qui ayt esté aii Service d’ autres maistres dud. art, qu’au préalable ils ne sfachent sy le premier maistre est content et satisfaict de luy ; á peyne d’admende et d’ estre responsables en leurs noms de tout ce qui se trouvera luy estre deub par led. compaignon, et, en cas que led. maistre soit satisfaict, sera loisible aux autres maistres de luy donner de la besoigne. j X . __ Ne sera permis ausd. maistres de teñir des compaignons en pensión, ains travailleront á piéces ou á mois, suivant leur capacité, dont ilz seront tenus de se purger par serment, á peyne de cinquañte livres d’ amende applicable comme dessus.

X . _II ne sera permis a aucuns compaignons de travailler hors te Service et ouvroirs desd. maistres, ny en lieux secretz et escartez, á peyne de conflscation desd. ouvrages et outilz, et d’ amende arbitraire applicable comme dessus.

X I. — Que nul forain ^ ne pourra estre recen maistre orlogier en ceste ditte ville de Lyon, ny y teñir ouvroir public, qu’il n’ ayt rapporté son apprentissage et certifiicat du Service en qualité de compaignon des maistres dud. art d’ orlogier qu’il aura servy soit en ceste ville ou ailleurs pendant quatre années, et qu’il n’ ayt faict cognoistre ce qui est de sa capacité, comme a esté dict cy dessus. X I I . — Les enfans desd. maistres orlogiers de ceste ville de Lyon ne pourront estre receus en lad. maistrise qu’ilz n’ ayent faict cognoistre leur capacité et travaillé en qua­ lité de compaignon chez lesd. maistres pendant un an et payeront á leur réception chacun la somme de quarante livres, applicable comme dessus. X I I I . — Tous lesd. maistres orlogiers seront tenus de mettre leurs noms et (celui) de la ville sur leurs ouvrages qu’ilz feront, et non d’autre, sur peyne de conflscation desd. ouvrages et de vingt livres d’amende applicable comme dessus. X I V . — Que deffences seront faictes k tous maistres orlogiers et autres de supposer ou changer les noms des ouvriers et d’esguiser ^ les boettes desd. orloges, et oü il s’en trouvera aucune, elles seront saisies et arrestées par lesd. maistres jurez, pour estre lesd. faulcettez avérées, et ceux qui les auront commises condemnez en grosses admandes et lesd. orloges conflsquez, et si ce sont des maistres ils seront descheuz á l’advenir de pouvoir faire aucuns apprcntifz et avoir voix aux assemblées desd. maistres. X V . — Ne seront tenus lesd. maistres recevoir aucunes recommendations ® que par escript et par les mains du clerc dud. mestier qui sera nommé par lad. communauté et tiendront registre á part desd. recommendations, pour y avoir recours sy besoing faict, sans pouvoir achepter aucunes choses recommendées concernant led. art, á peyne, contre les contrevenans, de cinquante livres d’amende applicables comme dessus. X V I . — Seront tenuz lesd. jurez qui sortiront de charge de rendre compte de leur jurande a ceux qui entreront en leur place, et en présence de quatre anciens desd. maistres, dans un mois aprés leur sortie, aux mesmes peynes que dessus. X V I I . — Les vefves des maistres dud. art, durant un an de leur viduitté seullement, pourront teñir boutique, ouvroirs dud. mestier, jouyr des privilléges d’icelluy soubz le

1. Non lyonnais, venu de dehors (foras). 2. Les horlogers usaient parfois k la meule la signature gravée d’un confrére et remplagaient le nom effacé par un autre nom. 3. Opposition en vue d’empécher l ’ achat par les horlogers d’ une piéce volée ou perdue.

L’Horlogerie lyonnaise.

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nom de leur deffunct mary, pourveu qu’ elles ayent en leur maison hommes expertz et fidelles dont elles demeureront responsables. X V I I I . — Nulz, de quelque estat qu’ilz soient, s’ilz ne sont receus maistres á la forme susd., ne pourront faire faire orloges, réveille matin, monstres de poche ny autres ouvrages dud. mestier d’orlogier dans lad. ville de Lyon ny ailleurs, pour les revendre dans lad. ville, ains seullement pour leur Service et usage, á peyne des conflscations des ouvrages et admande arbitraire applicable comme dessus. X IX .

— Nulz revendeurs ny revenderesses ne pourront vendre aucunes piéces d’ or-

logerie, qu’ au préalable elle n’ aye esté visittée par les jurez dud. art pour savoir sy elle a esté desrobée, á peyne de vingt livres d’ amende aplicable comme dessus i.

La Corporation des horlogers de Lyon ne fut jamais assez importante pour étre admise á prendre part, par ses maítres-gardes, aux élections consulaires annuelles. Son histoire sortirait du cadre de ce travail. Par une série de documents conservés, dans nos archives communales, au dossier des Horlogers, on voit que, dés 1665, les contestations sont fréquentes au sein de la Corporation. Les nécessités d’une ápre concurrence mettent sans cesse aux prises les maítres et les compagnons ; souvent ces derniers n’arrivent á passer maítres que gráce á l’intervention du Consulat qui doit obliger les maítres á admettre leurs com­ pagnons á l’examen tenant lien de chef-d’ceuvre. Par deux fois, en 1707 eten 1708, la Corporation augmente le montant des droits exigés des apprentis á leur entrée en apprentissage. Et si ce droit est porté de 5 livres á 15, puis á 20 livres, n’est-ce pas encore pour empécher la formation de futurs maítres ® ? Les maítres-gardes intentent des procés aux compagnons qui travaillent á Lyon pour leur propre compte ®, aux orfévres et bijoutiers de la ville, á qui ils font défendre par le Consulat, en 1719, d’acheter et de vendre des piéces d’horlogerie et des boítes de montres avant qu’ils ne les aient d’abord visitées D ’autre part, les ouvriers horlogers tentent déjá de se spécialiser. On trouve á Lyon, entre 1670 et 1680, des « faiseurs de ressorts pour les horlogers » ®et un « faiseur de boettes de monstre » ®. Bientót, le maítre horloger ne fera plus, 1. Arch. comm. B B 214, 1 0 9 -1 1 4 ; Réglemens des Maistres horlogiers, pp. 1-5. 2. Arch. comm ., H H Chappe V I I , 80, n° 41. 3. Voir (P. J .), Foigny (Joseph de). 4. Arch. comm ., H H Chappe V I I , 527 et s. 5. Jean Pittard, de Genéve, qui se marie á Lyon le í® ' mai 1672 et est encore établi dans la ville en 1677 (Arch. comm. É ta t civil, Protestants, 714, n<>» 387, 419, 614, 688). — Florimond Rióle, natif de Blois, qui, s’étant « perverty á Genéve en s’y m a ria n t», abjure le protestantisme á Lyon, le 20 mai 1679 (Arch. dép., Propagation de la Foi, 478, í» 160, n« 465. 6. David Roux, né á « Saint-Marcelin en Dauphiné » en 1644, qui épouse, au Temple, le 29 septembre 1671, Anne Morillaud (Arch. com m ., É ta t civil, Protestants, 714, n ° 358).


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souvent, que monter et régler des mouvements dont il aura acheté les divers mécanismes. L’invention du spiral va d’ailleurs généraliser l’usage des montres qui se fabriqueront á has prix et seront á la portée de tous. Aprés la création, en 1660, de la Corporation des Maitres horlogers, la belle époque de l’horlogerie lyonnaise a bien pris fin ; les horlogers du xviii® siécle seront surtout des industriéis et des commergants. Sans doute, des maitres hábiles seront encore capables de construiré detrés belles montres et des horloges riches ou compliquées; mais le temps n’est plus oü, patiemment, avec l’amour de leur art, les « orlogeurs » de la rué de Flandre ou de la place du Change créaient de toutes piéces, entre leur forge et leur étau, les petits chefsd’ceuvre dont on verra plus loin des reproductions. Eug. V ial .


La liste alphabétique qui suit comprend les horlogers, maitres ou compagnons, qui travaillérent á Lyon, de 1550 á 1650. Afín d’étre aussi complet que possible, nous y avons fait figurer tous les noms d’horlogers que nous avons rencontrés entre 1540 et 1660. i Les dates qui suivent chaqué nom sont les dates d’ exercice de 1 hoiloger, celles de ces dates qui sont suivies d’un astérisque sont données d aprés Rondot (L’Art el les Artisies) et ne sont pas confirmées par les piéces justificatives qui suivent. Rondot antidatait toujours d’un an la premiére de ses dates, estimant sans doute qu’un horloger mentionné á Lyon sur un chartreau de taille — en 1620 par exemple — devait, en 1620, étre fixé á Lyon depuis une année au moins. . . , Dans les tableaux généalogiques, les noms des horlogers sont imprimes en grandes capitales.


LISTE ALPHABÉTIQUE DES HORLOGERS

ABRAHAM ...1620-1630 ?... Abraham (ou Habram), « orlogier », marié á Jeanne Jullien, liabitait en 1620, et probablement en 1630, sur la paroisse de Saint-Pierre et Saint-Saturnin. Faut-il l’identifier avec Abraham Laumusse, établi en 1625 dans le quartier Saint-Paul ? ALEE (^Jean) ...1560-1561... En 1539, Frangois I®r appela á Fontainebleau Jean Albe (ou Albo), « orlogeur et ingénieur du país de Provence », qui habitait alors Aix-en-Provence. Albe fit á Fontainebleau, sous la direction de Philibert Delorme, deux horloges qui furent ornees de statues et de décorations ornementales. Plus tard, on le trouve sur la liste des ofíiciers domestiques d’Henri II (Rondot). En 1561, Albe résidait á Lyon, et depuis quelque temps déjá, puisqu’il est porté á cette date, sur les établies de la milice bourgeoise, dans le pennonage comprenant l’extrémité Sud de la rué Merciére, les rúes Confort, Raisin et Chanu. ANDRÉ (J ean ) ...1605-1619... II était fils de Jean André, marchand vinaigrier á Lyon, qui, par contrat du 27 avril 1600, le mit en apprentissage pour cinq ans chez le maitre horloger Pierre Combret, « moyennant le prix et somme de 30 escus sol pour lesd. cinq ans ». Le 16 mai 1605, Combret donne quittance á son apprenti et reconnait qu’il l’a « bien deuement fidellement servy ». Jean André, qui est qualifié « maistre horlogier » e t « maistre orphévre », épousa Jéronyme de Job (née á Lyon le 25 mars 1589) qui lui donna six enfants, tous baptisés á Saint-Paul


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de 1610 á 1619; deux d’entre eux eurént pour parrains Fierre Combret, maitre horloger, et Charles de Job, chirurgien (1588 f 1623), frére de Jéronyme. Jean André habitait rué de Flandre, au Petit Porcelet. En octobre 1619, il engagea comme apprenti, pour une durée de cinq ans, Jean Vallier, fils de Jean Vallier, maitre passementier á Lyon. ARTHAUD (Louis) ...1637 í 1662 Né vers 1612, fils de Bernard Arthaud, de Gonville au pays de Gex, Louis Arthaud était maitre horloger á Lyon, lorsque, le 26 juillet 1637, il épousa, au Temple, Marie Lucas, filie de Jean Lucas, maitre peintre á Lyon. lis eurent trois filies entre 1639 et 1641; l’une d’elles eut pour parrain l’horloger Fierre de Montmain et épousa, en 1659, l’horloger Sébastien Chapuis. Louis Arthaud mourut en aoút 1662, ágé d’environ 50 ans, et fut inhumé, le 30, au cimetiére des Protestants. Le 11 aoút 1639, il avait pris comme apprenti Jean Lebeau, fils de Frangois Lebeau, maitre mathématicien á Lyon, auteur, avec son pére, en 1607, d’un plan de la ville de Lyon conservé aux Archives communales. Pour prixde cet apprentissage, Arthaud, regut 135 livres, plus 20 livres « d’estrainnes » pour sa femme. Louis Arthaud fut un des trois maitres á qui les horlogers de Lyon passérent procuration, le 22 aoút 1658, pour poursuivre l’établissement de leur Corporation et faire enregistrer leurs statuts. Louis ARTHAUD né vers 1612 f 1662, épouse, en 1637, Marie L ucas . Madeleine A rthaud née en 1640, épouse, en 1659, Sébastien CHAPUIS. (Voir Ch. III (CEuvres conservées). BAUD (J ean ) ...1611... Ce compagnon horloger, fils d’un apothicaire, épousa á Lyon, en juin 1611, la filie du peintre lyonnais Bertin Ramus. II était protestant.


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BEAUVAIS (G illes ) ...1615... Gilles Beauvais, compagnon horloger á Lyon, est témoin, le 11 juin 1615, á un aete passé devant M® Jacques Coppier notaire. BEMOGAUD ...1638*... Bémogaud est mentionné par Rondot comme « maistre orlogier » á Lyon en 1638. BELICHON (Claude) ...1636-1659... Claude Belichon, « maistre orlogeur á Lyon », est témoin, en aoút 1640, á un prix-fait passé par Daniel Gom, aussi maitre horloger, avec un maitre maQon. C’est vraisemblablement le « Claude Belichon » qu’on trouve, en 1636, sur le role d’une visitation d’armes du pennonage de la Lanterne. Vers 1644, il quitte la boutique qu’il louait place des Changes et en vend les agencements á son confrére Bertrand Gonon. En 1647, il transige avec ses pupilles, Jean, Jeanne et Marguerite Lagier, au sujet de ses comptes de tutelle qui seront arrétés par deux arbitres; la méme année, il est parrain, á Saint-Pierre et Saint-Saturnin, du fils d’un maitre ouvrier en draps de soie. Le 23 juillet 1659, il signe k Belichon » au bas d’un acte par lequel plusieurs membres de la communauté des horlogers révoquent le mandat donné par eux á trois de leurs confréres. BERGIER (A braham ) ...1589-1642... Né á Genéve, Abraham Bergier est maitre horloger á Lyon, lorsqu’il y épouse, le 9 juin 1589, á Saint-Pierre et Saint-Saturnin, Marie Chasselay, fdle d’un marchand de blé de la ville. Par contrat, il assurait á sa future femme 300 écus d’or « pour accroissement de son dot ». Cinq enfants nés de ce mariage furent baptisés, suivant le rite protestant, de 1597 á 1607. En mars 1595, Bergier sous-loue d’un marchand mercier une petite boutique, alors occupée par l’horloger Hugues Levet dans une maison de la rué de Flandre; en 1610, il prend á bail du marchand allemand Bernardin Hier-


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vadel, deux chambres, une galerie et une cave, sises á Lyon, rué de la Pécherie, et dépendant de la maison de la Cloche. Bien qu’il soit alors qualifié « maistre orlogier audit Lyon », Bergier a déjá, á cette époque, un logis et une boutique á Grenoble oíi on le trouve établi ; en 1600, au bañe de Malconseil; en 1616, montée du Pont de Bois. En 1611, il sollicite la place vacante d’horloger de la Ville de Grenoble, et, en 1615, il fabrique de « petits pourtraietz » de Mgr de Lesdiguiére qui sont de minees empreintes sur feuilles d’or et d’argent, pouvant servir de chatons á des bagues. Cependant, en 1608, il est parrain á Oullins, oii les protestants lyonnais ont leur temple et, en 1619, il posséde á Lyon, du chef de sa femme, une maison sise rué de la Pécherie, ayant vue sur cette rué et sur la Saóne. En 1623, il loue cette méme maison, pour 240 livres par an, á un marchand de grains, en se réservant la jouissance de Técurie, « quand ilz viendront en ceste ville ». Deux actes qu’il passe á Lyon en 1624 et 1642, et oú il se dit » citoyen de Lyon » ou « me orlogier á Lyon », peuvent faire supposer que, de Grenoble, il revint se fixer á Lyon. On connait á Grenoble, depuis 1603, trois autres horlogers du nom de Bergier; l’un d’eux, Pierre, qui y travaille en 1633-1641, comme armurier et horloger du Roi, a gravé et doré des armes qui sont aujourd’hui conservées au Musée d’Artillerie. Les Bergier grenoblois ont été étudiés par J.-B. Giraud, conservateur du Musée de Lyon, dans sa plaquette P ierre B ergier , A rmurier et H orloger du roí a Grenoble , Lyon 1901. — Une montre en argent et cuivre doré décorée de riches gravures et signée : A Grenoble, Pierre Bergier, est conservée au Musée de Lyon. (Claudius Cote, Müsées de Lyon, Montres et Horloges, 1919, p. 14. Voir Chap. III {CEuvres conservées). BERNIER (B enoit ) ...1625... Benoit Bernier, originaire de Blois, compagnon horloger et graveur, donne quittance de ses gages, le 19 mars 1625, á l’horloger Pierre Louteau et s’engage de nouveau á travailler pour lui, pendant sept mois, aux gages de 15 livres par mois, á toute « besongne d’orlogerie et graveare ». Le 18 juin de la méme année, il est témoin, á Lyon, á un acte d’apprentissage passé par son maítre. (Voir P. J. : Pierre Louteau.) BERTRAND (P ierre ) ...1603-1620... Le 26 septembre 1603, « Pierre Bertrand, orlogier du dit Genesve », est


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témoin au contrat de travail passé, á Lyon, entre l’horloger Fierre Louteau et le compagnon genevois Martin Dubolle. Bertrand eut, á Lyon, une filie naturelle qui fut baptisée au Temple le 10 mars 1611. En 1620, il louait du cordonnier Florys Petin, pour 32 livres par an, une chambre « sur le dernier..., des membres de la maison dud. Petin... scize... rué du Bourgchanin, oü pend pour enseigne ITmage S* Estienne»; l’acte le qualifie«m® orlogier.» BEULDET, voir BULDET BILLÉ (Isaie) ...1657... Isaie Billé, compagnon horloger, fils d’un sergent royal de Chátelleraulten-Poitou, s’engage, le 8 juin 1657, á travailler deux ans pour le maitre hor­ loger lyonnais Vincent Périscel, qui le nourrira, Tentretiendra et lui remettra 45 livres, « de temps á autre », pour s’acheter des habits. — Voir P. J. ; Vincent Périscel. BLANC (J ean ) ...1610... Jean Blanc, compagnon horloger á Lyon, est témoin, le 11 aoút 1610, au contrat d’apprentissage que le maitre horloger Glande Du Cléron passe avec Guillaume Croymarie. — Voir P. J. : Claude Du Cléron. BLANCHETON (J ean ) ...1607*-1629... Jean Blancheton, fils de Clément Blancheton, de Saint-Étienne en Forez, épousa au temple protestant d’ Oullins, le 1®^ mars 1609, Marguerite Bulliou (ou Bouillot), filie d’un marchand ferratier de Lyon. lis eurent plusieurs enfants, dont trois furent baptisés á Oullins entre 1610 et 1621. Jean Blan­ cheton mourut entre le 17 novembre 1629 et le 28 mars 1636 ; sa femme fut inhumée au cimetiére protestant, le 17 mai 1657, ágée « d’environ huitante quatre ans ». Qualifié « horloger » en 1610, et « m® horloger » en 1613, Jean Blancheton consentit, en 1613, á l’annulation d’un contrat « d’affermaige » qu’avait passé avec lui —■comme apprenti ou compagnon — un sieur Annet Pochet. En 1626, la femme de Jean Blancheton, les autres cohéritiers de son pére et un sieur Quillón, possédaient, á Lyon, une maison sise rué du Garillan. — Voir Chap. III (CEavres conservées). L’IIortogerie Igonnaise.

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BLANCPIGNON (A ntoine ) ...1630-1661... Antoine Blancpignon (ou Blanpignon), frére du peintre lyonnais Guillaume Blancpignon, épousa Marie Rambert. Celle-ci testa á Lyon, rué de Gadagne, dans la maison de son mari, le l®r janvier 1630, et eut, plus tard, deux fdles, baptisées á Saint-Paul en 1634 et 1636. L ’une de ces filies eut pour parrain un Trésorier de France et pour marraine la femme du Colonel des Suisses en garnison á Lyon. Les Blancpignon habitaient alors au bout de la rué Juiverie, « vers M^. Lentillon ». Antoine Blancpignon signe, en décembre 1658, une requéte des maitres de sa Corporation ; en 1660, il loue une boutique et divers membres d’une maison située rué Saint-Jean, « joignantl’hostel de Monseigneur le Gouverneur». L’année suivante, le Consulat ayant acquis cette maison et l’ayant« réduitte en place publique » (la place actuelle du Gouvernement), Blancpignon fut déchargé par les échevins, le 17 novembre 1661, d’un terme de loyer. En 1630, il reconnait avoir vendu une montre qu’on lui a v a it« baillé pour raccomoder » et s’ engage á en rembourser la valeur. BOMBOURG ( d e ), voir DEBOMBOURG BOUCQUET (M artin ) ...1611* t 1630 Cité par Rondot, en 1611, Martin Boucquet, « horrologeur », fut inhumé, le 13 aoút 1630, á l’Hótel-Dieu de Lyon oü était le cimetiére des protestants. BOUCQUET (N icolás ) ...1647*-1687... Nicolás Boucquet (Bouquet ou Bousquet), fils de Bertrand Boucquet et de Madeleine Fanget, épousa (d’aprés Rondot) Marianne Tondard. II avait sa boutique, en 1682, au second étage, sur le derriére, de la maison Fayard, dans la rué de Flandre. II était protestant, et, ayant refusé d’abjurer, il quitta Lyon aprés la Révocation de l’Édit de Nantes ; ses biens furent saisis et vendus en 1686. Le 18 juillet de la méme année, Philippe Sébastien, son apprenti, demande qu’on lui restitue les bardes qu’il a laissées dans la boutique de son ancien maitre; le 28 décembre 1687, Jean Nourry, maítre horloger á Lyon, reconnait avoir regu, sur le prix de la vente des meubles du religión-


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naire fugitif, une somme de 51 livres qui lui était due par Nicolás Boucquet. __Voir Chap. III (CEuvres conservées). BOURDET (J ean ) ...1605 t 1623 Jean Bourdet (ou Bourdais), originaire de Lyon, travaillait á Blois, comme compagnon horloger, en 1605. II épousa dans cette ville, la méme année, Nicole Puzelat, soeur des horlogers de ce nom. II mounit le 12 mai 1623 et sa veuve, qui garda son atelier, vivait encore en 1639. — Voir E. Develle, Les Horlogers blésois, 2® éd., pp. 302, 362. BOURLET (T héodore ) ...1649-1681* Théodore Bourlet (ou Borlet),« m® orfeuvre, graveur á Lion, natif de la Ville de Lion » et fils d’un procureur, épousa au Temple, le 19 mars 1649, Marie de Fontaine-Rousse, filie d’un orfévre. D’ aprés Rondot, il était aussi« orlogeur». L’acte de décés d’un de ses enfants, mort á 15 mois, en 1663, le qualifie « gra­ vear á L y o n ». II quitta cette ville pour aller s’établir á Grenoble. (Rondot.) BOURGAUD ( R u g u e s ) ...1637-1658... Glande Bourgaud, orfévre á Annonay puis á Lyon, mort dans cette derniére ville le 11 octobre 1640, á93 ans, avait eudeux fils: Jean, qui fut orfévre, et Rugues, qui fut horloger. Protestant comme son pére, ce dernier épousa á Annonay, le 2 janvier 1637, Gabrielle de La Croix. II était alors« m® horlogeur». II eut au moins un fils. Le 29 décembre 1658, il fut parrain, au Temple, d’un fils de son confrére Jean Pierre Bourget; le registre le qualifie « m® hor­ loger d’Annonay». BOURGET (J ean -P ierre ) ...1647-1682... Jean-Pierre Bourget était fils de Pierre Bourget, d’Annonay, etd e Marthe Bourgaulx. II est d it« m® horlogeur» lorsqu’il épouse, au Temple, Marie Montmain, filie de Pierre Montmain-Blachon, maítre horloger á Lyon. De ce mariage naquirent au moins neuf enfants, baptisés entre 1649 et 1664; sur


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leurs actes de baptéme, figurent comme parrains les maitres horlogers Fierre Montmain rAncien, Fierre de Montmain, Jacques Varin, Alexandre de Montmain. Marie, fdle de Jean-Fierre Bourget, épousa en 1678 le maitre horloger Jean-Jacques Giraud, originaire du pays de Gex (Rondot; voir le tablean généalogique des Montmain). Le 16 avril 1682, en vertu d’un édit sur le droit de marque de l’or et de l’argent, les maitres horlogers de Lyon durent faire une déclaration de domicile; Jean-Fierre Bourget demeurait alors au Change, dans la maison du Carret, oü il avait aussi un « ouvroir » au quatriéme étage. — En 1658-1659, il est cité dans une série d’actes intéressant la Corporation des maitres horlogers et l’enregistrement de ses statuts ; en 1665, il est un des cinq maitres que Daniel Gom propose comme experts au Consulat, pour examiner l’horloge qu’il avait construite pour l’hótel de ville de Lyon.

BOUVIER (Louis) ...1658-1666*... Louis Bouvier prit part comme maitre horlogei-, en 1658-1659, aux débats qu’amenérent la rédaction, puis l’enregistrement des statuts de sa Corpora­ tion. II était originaire de Genéve et fils de Fierre Bouvier et d’Anne Caille. II épousa, au Temple, le 23 juillet 1661, Judith Chouan, fdle d’un maitre diamantaire et eut d’elle quatre enfants entre 1662 et 1665. Farmi leurs par­ rains figurent les maitres horlogers Jean-Fierre Bourget et Jacques Mareschal, l’orfévre Jean Sirand. — Louis Bouvier eut un frére, du nom d’Étienne, qui, né á Genéve vers 1642, était maitre horloger en 1672 et 1689. En 1666, ágé de 24 ans e t « horlogeur » á Lyon, il abjura « l’hérésie » dans la chapelle de Sainte-Catherine. II épousa Anne Madinier et s’établit dans le quartier Saint-Faul, maison de l’Aumóne Générale, « proche le Fuits du Sel ». (Rondot.)

Fierre B ouvier , de Genéve épouse Anne Caille . Louis B ouvier né á Genéve, épouse, en 1661 Judith Chouan .

Étienne B ouvier né á Genéve, vers 1642, épouse Anne M a d in ie r .


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BULDET (H ugues) ...1619-1627... Le noni de cet horloger, qui signait« Heugues Beuldet», est écrit Beuldet, Burdet ou Burdel dans une série de documents. H. Buldet était « maistre orlogier » á Lyon, lorsque, en décembre 1619, il paya á Jean Ruy, magon, une somme de 30 livres qu’il avait constituée en dot á Peyronne Burdet, femme de ce dernier. II épousa á Saint-Paul, le 9 janvier 1620, Jeanne Combret (née en 1598), filie du maítre horloger Pierre Combret, et eut d’elle, entre 1622 et 1627, quatre enfants. Trois d’entre eux eurent pour parrains, á Saint-Paul, les horlogers Pierre Combret, Hugues Combret, et Jean Vallier (Voir le tablean généalogique des Noytolon). Le 10 octobre 1622, l’horloger lyonnais Pierre Louteau séjournant alors á Genéve, sa femme lona pour un an, á « Hugues Bouldet», la boutique que son mari avait occupée jusque-lá sur la place des Changes, dans une maison appartenant á Claude de Thonnel, sieur de La Piémante. Le sous-locataire prit en charge le mobilier garnissant la boutique, mobilier dont l’inventaire nous est parvenú. — (Voir plus haut, p. 8 et, P. J. : Hugues Buldet.) — Buldet, qui travaillait dans cette bou­ tique de la place des Changes, avait son domicile rué de l’Angile, chez Dayelle, ou á l’Étoile. BULDET (J ean -B aptiste ) ...1648*-1669... Jean-Baptiste Buldet est, sans doute, le fils que Hugues Buldet fit baptiser á Saint-Paul le 7 octobre 1627, et qui eut pour parrain le maítre horloger Jean Vallier. En septembre 1658 et juillet 1659, Jean-Baptiste Buldet signe, comme maítre horloger, á deux actes relatifs aux statuts de la Corporation ou á leur enregistrement. De 1661 á 1669 il eut de sa femme, Lucréce Bachelard, cinq enfants, et les registres paroissiaux de Saint-Paul le domicilient : á la Pile Favre; chez la veuve Michon ; prés de Sainte-Anne ;« vers le PetitForest »; ou « á la place de la Roche ». BURDET (Voir BULDET) CAUVIÉRE (Étienne) ...1606 -16 07... En septembre 1603, Étienne Cauviére, fils d’un laboureur de Marignane-


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en-Provence, s’aíTerma pour trois ans, comme apprenti, á Fierre Combret, me horloger á Lyon ; Thomas Dutroncy, concierge pour le Roi á la Douane de Lyon, et Frangois de la Borde, chirurgien de l’ambassadeur de France á Constantinople, s’engageaient á payer á Fierre Combret 75 livres tournois, prix convenu pour la durée de l’apprentissage. En aoút 1607, Étienne Cauviére, alors horloger á Lyon, est témoin á un acte intéressant son anclen maítre. (Voir P. J. : Fierre Combret et Thibaud). CHABROT (F ierre ) ...1658*-1659... Fierre Chabrot, maítre horloger á Lyon en 1658, est, en décembre 1659, l’un des maítres qui s’opposent á l’enregistrement des statuts de la Corpo­ ration, CHAMPAGNIEU (Antoine) ...1627 t 1629 Antoine Champagnieu, maítre horloger á Lyon en 1627, avait épousé Catherine Dupré. II eut d’elle, en 1627 et 1629, un fils baptiséá Saint-Georges, puis une filie baptisée á Saint-Paul. Le 18 novembre 1629, fut enterré au cimetiére Saint-Laurent « Anthoine Champagnieu, pauvre horloger, prins au GriíTon prés l’Arche de Noel (de Noé) pour l’honneur de Dieu ». L ’horloger lyonnais Claude Henry avait épousé, avant le 11 novembre 1614, Isabeau Champagnieu, et Antoinette Champagnieu était, en 1638, la femme de Jean Forest, maítre ouvrier en draps de soie. CHAMPAGNIEU (Claude) ...1626 í 1658 Claude Champagnieu, maítre horloger á Lyon en 1627, avait épousé Philiberte ou Gilberto Tolly (Tholy, Touly), á qui son frére, notaire á SaintMartin-en-Haut, constituait en dot plus de 90 livres. lis eurent, entre 1627 et 1647, sept anfants, tous baptisés á Saint-Paul; les horlogers Jean Vallier et Fierre Combret tinrent sur les fonts deux de ces enfants. Claude Champa­ gnieu habitait alors « au Chapeau Couronné », proche l’Aigle d ’Argent; á la Peyrollerie ; chez M. Vignon ; á la Boucherie Saint-Paul; et enfin, rué de Gadagne. II fut inhumé au cimetiére Saint-Paul, le 30 septembre 1658; la raention « nihil » en marge de son acte de décés, montre que son métier ne


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l’avait pas enríchi. En 1631, il prit comme apprenti, pour cinq ans, JeanPierre Guérin, fils d’un bourgeois de Lyon et regut, pour prix de cet apprentissage, 180 livres tournois. En 1648, son apprenti était Jean Lange-Toussaint, oríginaire de Troyes ; celui-ci l’ayant quitté sans motifs, Champagnieu s’en prit á Laurent Lemy, courrier ordinaire de Lyon á Rome, qui avait cautionné le fugitif; le diñérent fut soumis á trois maitres horlogers, choisis par les parties comme arbitres et « surarbitre » : Daniel Gom, Hugues Combret et Jean Vallier. Ceux-ei condamnérent l’apprenti et sa caution á payer á leur confrére 150 livres á titre de dommages et intéréts. — Voir Chap. III (CEuvres conservées). CHAPEIS (S ébastien ) ...1657M660... Sébastien Chapuis (ou Chappiüs), oríginaire de Genéve et maitre horloger á Lyon, épousa au Temple, en juin 1659, la filie du maitre horloger Louis Arthaud. Leur filie Sermonde, baptisée le 11 avril 1660, eut pour parrain son grand-pére Arthaud. CHASTELAIN (Claude ) ...1651 t 1671 Claude Chastelain (ou Chatelain), maitre horloger, avait épousé Claudine Guinand ; il mourut á Lyon le 23 février 1671, et fut inhumé en l’église SaintNizier, « en grande procession ». Sa veuve se remaría, le 28 juin 1674, avec Thorloger Antoine Zacharie (Rondot). Claude Chastelain avait été chargé par le Consulat, en novembre 1651, d’estimer, avec Hugues Combret, maitre horloger, et Gunet, maitre armurier, l’horloge que Daniel Gom construisait pour l’Hótel de Ville de Lyon. Le Chapitre de Saint-Nizier lui relouait, en 1655, pour neuf livres par an, une de ses boutiques située dans la rué de Gerbe, «au devant des Forces »; puis, en 1659, pour onze livres, « la seconde (boutique) du costé des Forces ». CHAZOT (FRANgois) ...1658-1659*... Le 24 septembre 1658, Frangois Chazot, maitre horloger á Lyon, prend á bail pour huit ans, du Chapitre de Saint-Nizier, une boutique située derriére l’é^ise, au prix de 9 livres par a n ; á l’expiration du bail, la fermeture que


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Chazot a fait faire pour la boutique restera la propriété du Chapitre. En 1659, les chanoines louaient une boutique voisine de la précédente á Fleurie Chazot, veuve de Jean Pradel,« maistre orlogeur á Lyori». — (Voir P. J. : Jean Pradel.)

CLAUDE (I) ...15f44*-1552... C e t« borrelogier », que nous ne connaissons que par son prénoin, liabitait, en 1545, le quartier comprenant la rué Saint-Jean et la Porte Froc. C’est lui sans doute qui répare, en 1547, le « réveille-matin » servant au manilier et au tirecorde de la cathédrale, et qui « rabille », en 1552, les deux horloges de cette église. Glande, &horrelogier », possédait, en 1551, une maison dans la rué tendant de la Madeleine á Saint-Just (le Gourguillon). Vers la méme époque, vivaient á Lyon les horlogers Glande de Saint-Paul et Glande Godon.

CLAUDE (II) ...1581... Ce (( Glande l’orologier », qu’il faut sans doute distinguer du précédent, habite, en 1581, sur le pennonage de Symon Foucquette (Cóté du Rhóne), une maison appartenant á Amblard Rebiollet.

CLÉARD (S ébastien ) ...1626-1627... Sébastien ou Bastien Cléard (sans doute le Sébastien« Chard» de Rondot), était fils de Fierre Cléard, monnayeur en la Monnaie de Lyon. En 1612, son tuteur le mil en apprentissage pour six ans, au prix de 120 livres, chez le maitre horloger Glande Du Cléron. Cléard, &compagnon orologier », est témoin, en 1626, á un acte passé par son anclen maitre, et á Saint-Paul, en 1627, au mariage d’une des filies de ce dernier. II a signé divers actes Bastien ou Sébaslien Cléard. — Voir Chap. III (CEuvres conservées).

GLERC (Claude ) ...1570=^-1571*... D ’aprés Rondot, Claude Clerc était « maistre orlogeur » á Lyon en 1570 et 1571.


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CLERO (Claude ) 1636 Le 9 mars 1636, Claude Clerc, « m® orlogier á Lyon », est parrain, á SaintPaul, d’un fils de Michel Godon, tailleur d’habits. CLERC (Clément) ...1571-1573... Clément Clerc, « orlogier » ou « m® orlogeur », habitait, en 1571-1573, sur le pennonage Croppet comprenant l’extrémité Sud de la rué Saint-Jean jusqu’á la Porte Froc, la Bombarde et Saint-Alban. Le 13 octobre 1571, « ung jeune filz, nommé Clément Clerc, orfévre », épousa á Sainte-Croix —■ la paroisse du quartier ci-dessus — Philiberte Serponnelle. On les maria« gratis ». COMBRET (Claude ) ...1658-1659... Claude Combret, fils de l’horloger Hugues Combret qui suit, et de Jeanne Febvre, était né en 1636. En 1659, il est cité, comme maítre horloger, dans un acte relatif á l’enregistrement des statuts de la Corporation. — Voir P. J. : Hugues Combret. COMBRET (H ugues) ...1619 t 1669 Fils et héritier de Pierre Combret qui suit, Hugues Combret, baptisé á Saint-Paul le 31 mai 1596, épousa, avant 1627, Jeanne Febvre ditLambresche, qui lui donna au moins six enfants, baptisés á Saint-Paul entre 1633 et 1643. L’un d’eux, Claude, eut pour parrain l’horloger Claude Du Clair et fut, plus tard, maitre horloger á Lyon (Voir la notice qui précéde). Entre 1633 et 1643, Hugues Combret demeure rué de Flandre ou de la Saónerie, proche la Pile Faivre, prés le Porcelet, á l’Homme de fer. II possédait, rué de la Saónerie, une maison que lui avait léguée son pére. II mourut en 1669 et fut inhumé, le 7 novembre,« dans la tombe de ses prédécesseurs, soubz la turbine (tribune) Saint-Laurent ». — Voir le tablean généalogique des Noytolon. — Hugues Combret fut chargé par le Consulat, en 1624, de « l’enterténement de l’orloge estant en la maison en la place du Change, servant á la comodité publique » ; en 1651, d’estimer, avec Claude Chastelain, l’horloge que Daniel Gom construisait pour FHótel de Ville. En 1625, il passe procuration á Michel L'¡íorlofferie lyonnaise,

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Cupert, maítre horloger de Blois, pour recouvrer une créance de 48 livres sur Daniel Maupas, horloger de la méme ville. En 1658-1659, il prit part au débat que souleva l’enregistrement des statuts de sa Corporation. — Voir Chap. III ((Euvres conservées). COMBRET (J acques) ...1630-1647... Jacques Combret —■ peut-étre originaire de Lyon — travaillait á Blois, comme maitre horloger, de 1630 á 1647. II avait épousé Catherine Bernier, de qui il eut plusieurs enfants. Les jurés de sa Corporation le poursuivirent á plusieurs reprises pour contrefagons et inobservations des réglements de la communauté. — (E. Develle, Les Horlogers blésois, 2® éd., pp. 380-381.) COMBRET (F ierre ) ...1570 t 1622 Fierre Combret, né á Egletons (Corréze), figure, en 1571, comme « orlogier », sur un chartreau de taille lyonnais, dans le pennonage de la rué de Flandre, entre le Forcelet et le Change. Qualifié, dans la suite, « marchand orologier », puis « m® orologier » en 1581, il épousa, á Saint-Faul, le 27 janvier 1591, Benoíte Jourdan, filie d’un fourbisseur. Celle-ci étant morte sans postérité le 26 juillet 1593, Combret se remaría avec Anne Couchaud, filie de l’orfévre Lyonnet Couchaud. De cette unión, il eut, de 1594 á 1616, dixsept enfants, tous baptisés á Saint-Faul, parmi lesquels : Hugues, héritier et successeur de son pére dans son commerce d’horlogerie ; Jeanne, qui épousa l’horloger Hugues B uldet; et Marguerite, femme de Claude Duclair, aussi maitre horloger á Lyon. Fierre Combret fut inhumé á Saint-Laurent, le 26 décembre 1622. II habitait rué de Flandre ou de la Saónerie, au devant de l’Écu de Fologne, une maison ayant vue sur la Saóne qui lui appartenait en partie et dont il louait divers « membres ». — (Voir le tablean généalogique des Noytolon.) Le plus anclen contrat d’apprentissage que nous ayons retrouvé est celui que Fierre Combret passa, le 11 mars 1591, avec Jean Manceau, fils d’un tailleur d’habits lyonnais, et plus tard maitre horloger áFaris. Le prix de l’apprentissage est fixé, pour cinq ans, á 25 écus sol, soit 90 livres tournois, plus 5 écus « pour le chaperon » de la femme du maitre. Combret prend ensuite pour apprentis : en 1598, Charles Leconte, fils d’un horloger d’Aix-en-Frovence ; en 1600, Jean André, un lyonnais ; en 1603, Fierre Cauviére, fils d’un laboureur de Marignane-en-Frovence. Leconte quitte Combret au bout de vingt mois, se plaignant d’étre maltraité, va travailler quatre mois chez un


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horloger d’Autun, puis rentre á Aix-en-Provence; mais, de lá, son pére le renvoie bientót á Lyon, oü il arrive sans argent et supplie son anclen maitre de le reprendre. Fierre Combret eut done á la fois au moins deux apprentis, et Fon volt, par les fonds qu’il manie, préte ou rembourse á des confréres, que son atelier doit étre important et son commerce prospére. Jean Thibaud, horloger de Sedan, qui part de Lyon pour Alexandrie e t « le Grand Caire » en 1607, achéte á Combret, avant son départ, des horloges et des montres, lui emprunte de Fargent et reconnait lui devoir 1122 livres 10 sois tournois ; en 1609, il envoie, du Caire, á son créancier, 600 livres. Fierre Combret^ constituera par testament, á Fuñe de ses trois filies, une dot de 1700 livres ; il sera inhumé á SaintFaul« avec grande fondation ». En 1607, Combret avait pour Client le fameux libraire lyonnais, Horace Cardón, á qui, sur sa demande, il délivre une attestation en latin établissant qu’il lui avait vendu, pour 16 écus d’or, une petite horloge simple (parvum orologium simplex), que ledit Cardón voulait taire envoyer, á Naples, á M® César Guidboni. Rondot mentionne deux horlogers du nom de Fierre Combret (Fierre I, 1570-1585, et Fierre II, 1592 f 1622). Aucun document ne justifie cette opinión. Fierre Combret dut débuter tout jeune, comme le faisaient d’ordinaire, á cette époque, les horlogers et, s’il exerga pendant 52 ans, le fait n’a rien d’invraisemblable, ni méme d’exceptionnel. — Voir Chap. III {(Euvres conservées). DEBOMBOURG (L es) Les Debombourg (ou De Bombourg) portant traditionnellement le prénom de Fierre ou celui de Jean, il est á peu prés impossible d’attribuer á tel ou tel d’entre eux une série d’actes mentionnant des horlogers de ce nom. On peut cependant établir le fragment de généalogie que voici : F ierre DEBOMBOURG parrain á Saint-Paul de son petit-fils Fierre, le 9 octobre 1661.

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J ean DEBOIvlBOURG, né vers 1634,

F ierre DEBOMBOURG,

épouse, avant 1660, Marie Vignon; mort le 20 juillet 1694.

épouse Marguerite Arnaud.

F ierre DEBOMBOURG,

F ierre DEBOMBOURG,

né en 1661

né en 1672.


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L’un de ces deux fréres fut maitre horloger á Lyon. En 1660, les Réglemens des Maistres horlogiers de la Ville de Lyon mentionnent comme signataires d’un méme acte : Jean Debombourg, Fierre de Bombourg, pére et fds — puis Fierre et Jean Debombourg, pére et fils (p. 11 et 12). On trouve ensuite, dans une série de piéces relatives á la Corporation des horlogers ; Fierre de Bombourg (1665) ; deux « Debombourg » (1678) ; Fierre de Bombourg (1708).—^Voir, aux Archives communales, HH ChappeVI, 527, n°® 2, 3, 4 ; 529, n° 6 ; 539, n° 9. Un horloger, du nom de Fierre Debom­ bourg, né le 28 mai 1689, fut admis, le 16 juin 1754, á l’áge de 71 ans dans le corps des Vieux de la Charité (Archives hospitaliéres, Charité, F. 7, 267).

DEBOMBOURG (J ean ) ...1657* t 1694 Jean Debombourg, né vers 1634, fils de Fierre Debombourg, mourut á Lyon le 20 juillet 1694. II était maitre horloger depuis 1659 au moins et avait épousé Marie Vignon qui lui donna huit enfants entre 1661 et 1672, tous baptisés á Saint-Faul. Deux d’entre eux eurent pour parrains ; Louis Frécaire, potier d’étain, modeleur et fondeur, et le peintre Adrián Dassier. Jean Debom­ bourg habitait alors : vers Mademoiselle O rcet; vers la F oste; vis-á-vis le Forcellet — c’est-á-dire rué de Flandre ou de la Saónerie. En 1682, il déclare demeurer dans ladite rué, au second étage de la maison de la Sphére d’or. — Jean Debombourg publia á Lyon, en 1675, un volume intitulé Recherches curieuses de la vie de Raphael Sanzio d' Urbino (biographie empruntée á l’ouvrage de F. Daret et suivie d’un) Petit recudí des plus beaux tableaux tant antigües que modernes, architeclures, sculptures et figures, qui se voyent dans plusieurs églises, rúes et places publiques de Lyon. Lyon, A. Olyer, 1675. Cet opuscule a été réimprimé par F. Rolle et A. de Montaiglon.

DEBOMBOURG (F ierre ), ...1659-1661...

le pére

Ce maitre horloger fut le pére des horlogers Jean (né vers 1634) et Fierre Debombourg. Mentionné, en 1659-1660, dans divers actes relatifs á l’enregistrement ses statuts de sa Corporation, il fut parrain, á Saint-Faul, le 17 octobre 1661, de Fierre Debombourg, fils de Jean, maitre horloger, et de Marie Vignon ; Facte le qualifie « ayeul paternel dudit enfant ».


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DEBOMBOURG (F ie r r e ) ...1656*-1683*...

le

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fils

Fierre Debombourg, fils de Fierre, et maitre horloger comme lui, est cité en 1659-1660 dans divers actes relatifs á Fenregistrement des statuts de la Corporation. C’est sans doute le Fierre Debombourg, « maistre rellogier», qui, en 1663, loue, du marchand Étienne Esdoibt, divers membres de maison. La méme année, un fils de Jean Debombourg, maitre horloger, et de Marie Vignon, a pour marraine, á Saint-Faul, « dame Marguerite Arnaud, femme de Fierre de Bombourg ». Le 7 décembre 1676, le méme Fierre Debombourg, maitre horloger, et sa femme, Marguerite Arnaud, « pour l’amitié qu’ils portent» á Marguerite Lambert, « adoptive de l’Aumóne, filie de feu Nicolás Lamber!, joueur d’instrument », se chargent de nourrir cette enfant leur vie durant et remettent 150 livres aux recteurs de l’hópital qui l’a recueillie. DEFINOD (J acob) ...1658-1659... Jacob (ou Jaeques) Definod, fils de Louis Definod, maitre horloger á Lyoii, et d’Anne de Lapréze, fut baptisé au Temple le 29 novembre 1637. En 16581659, il prit part aux débats qui précédérent renregistrement des statuts des maitres horlogers. DEFINOD (L ouis) ...1633-1660... Louis Definod (de Finod, Definos, de Finaulx, Delphinou), originaire de « Coulonges », épousa au Temple, en 1633, Madeleine Ancelin, puis, en 1635, Anne de Lapréze (ou de Lapraize), filie d’un peintre de Lyon. De ce second mariage, Louis Definod, qui est qualifié « m® orlogeur » en 1634, eut, entre 1636 et 1658, au moins quatre enfants. Ses deux fils, Vincent et Jacob, faisaient partie avec lui, en 1659, de la Corporation des maitres horlogers. Louis DEFINOD épouse en 1635 Anne de L apréze V incent DEFINOD

né en 1636.

J acob DEFINOD

né en 1637.


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DEFINOD (V incent ) ...1658-1659... Vincent Defmod, fils de Louis, et frére de Jacques Deflnod, né á Lyon le 29 aoút 1636, prit part comme maítre horloger, en 1658-1659, aux débats relatifs á l’enregistrement des statuts de la Corporation. — Voir les notices qui précédent. DEMET (A ntoine ) ...1577... Un fils d’Antoine Demet, « orologier », et d’Antoinette Vazet, fut baptisé á Saint-Paul, le 31 mars 1577. DEPOSEY (J acques) ...1609... Jacques Deposey, « orlogeur », né á Blois, épousa au temple d’Oullins, le 5 juillet 1609, Jeanne Sycarde, veuve, « natifve d’Aubaigne ». DOVILLE (N oel ) ...1529-1546... Noel Doville (Douville ou Dorville), « faiseur d’orloge » ou « horlogier », figure, de 1529 á 1546, sur des chartreaux de taille, comme habitant le quartier qui comprend la place des Cordeliers, la rué Grenette jusqu’á l’Estrapade, les rúes Dubois et de l’Aumóne. En 1529, il est inquilin dans une maison appartenant á Symphorien Champier. DUBOULE (M artin ) ...1603... Martin Duboule, compagnon horloger « du lieu de Genefve, demeurant á présent á Lyon », s’engage, le 26 septembre 1603, á travailler de son état, pendant 9 mois, chez Pierre Louteau, maitre horloger, qui le nourrira et entretiendra et lui payera un gage de 6 livres par mois. II est convenu qu’á l’expiration du contrat, Duboule fera, chez son maitre, une montre dont ce dernier lui fournira toutes les piéces, sauf la boíte, et qu’il palera 30 livres, si


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Duboule veut la vendre. —■ Le mouvement d’une montre du milieu du XVII® siécle, provenant de la collection Garnier, aujourd’hui au Louvre, est signé Duboule. On coimait aussi une montre de Jean-Baptiste Duboule, et un Duboule fut horloger de la Ville de París en 1552. — (G. Migeon, Musée du Loiivre, Collection P. Garnier, p. 35.)

DU BROCHET (G régoire ) ...1601... En 1601, Grégoire Du Brochet, compagnon liorloger, natif du marquisat de Saluces, était au Service de Cbristophe Noytoloii, maitre horloger á Lyon. — Voir P. J. ; Pierre Combret.

DUCHEMIN (T imothée ) ...1585-1587... Timothée Duchemin était peut-étre un fils de l’orfévre Pierre Duchemin qui fit, en 1564, le joyau offert á Charles IX par la Ville de Lyon. Timothée eut pour tuteur et pour curateur les maitres horlogers Jean Naze (mort en 1581) et Guy de La Grange, qui recoit, en 1585, des héritiers de Jean Naze, le montant des sommes dues par ce dernier á son pupille. En aoút 1587, le marché aux cuirs ayant été transféré á la Grenette, le Consulat léve une « cottisation » sur les propriétaires des maisons qui bénéficient de ce transport et du voisinage de la nouvelle « cuyraterie »; Timothée Duchemin, « orlogier... et citoyen dud. Lyon », est taxé á un écu sol par an, pendant dix ans, pour la maison qu’il posséde k en rué du Charbon, autrement de la Grenette », sur le coté Sud de cette rué.

DU CLAIR (Claude) ...1625 t 1649 Claude Du Clair (ou Duclair), qualifié « m® horlogier » en 1633, épousa d’abord, en 1625, Claudine Vallier, filie de son confrére Jean Yallier; puis, en 1629, Marguerite Combret, filie du maitre horloger Pierre Combret, mort en 1622. De sa premiére femme, il avait eu un fils, Jean-Baptiste, qui hérita de Phorloger Jean Vallier, son grand-pére, et porta le nom de DuclairVallier. Trois enfants, nés du second mariage entre 1633 et 1636, furent baptisés á Saint-Paul; Hugues, fils de Claude Du Clair, eut pour párrain l’horloger Hugues Combret et une de ses sceurs épousa l’horloger Philippe-Emma-


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nuel Villette. — Voir le tableaugénéalogiquedesNoytolon. — Glande Du Clair habitait : chez M. Neyret, chez M. Lamure, ou á la Douane, et faisait partie du pennonage de la rué de Flandre. II fut inhumé á Saint-Laurent, le 29 décembre 1649. — Voir Chap. III (OEuvres conservées). DUCLAIR-VALLIER (J ean -B aptiste ) ...1649 t 1689 .lean-Raptiste Duclair, né vers 1636, était fds de Claude Diiclair qui précéde et de Claudine Vallier; il prit le nom de Duclair-Vallier. Son grand-pére, le maitre horloger Jean Vallier, le fit son héritier et lui laissa une maison ou un ténement dans la rué Dubois. Jean-Baptiste Duclair-Vallier, maitre horloger en 1652, épousa Éléonore Guilliard, de qui il eut, entre 1653 et 1672, onze enfants, tous baptisés á Saint-Paul. Son fils Philippe eut pour parrain l’horloger Philippe-Emmanuel Villette; un autre de ses fds, Jean-Baptiste, fut plus tard maitre horloger á Lyon. Jean-Baptiste Duclair-Vallier habitait « au Change », « sur le corps de garde du Change », dans une maison dont le « bas » était l’un des corps de garde de la compagnie de Milice bourgeoise chargée d’assurer, la nuit, la sécurité de la Ville. C’est á lui que fait allusion, en 1683, l’auteur anonyme de Lyon en vers burlesques (Re journée, vers 219 et s .) : Quittons ce pont, allons au Change, Et dans deux ou trois sauts légers, Nous serons vers cet horloger Qu’á tous les autres fait la ñique, Tous les soirs vuidant sa boutique. La remettant aux habitans Qui y font la garde en tout temps. Vers la méme époque (1682), Jean-Baptiste (II) Duclair Vallier, son fds, aussi maitre horloger, logeait, au 2® étage, dans la maison du Puits d’Amour. Jean-Baptiste Duclair-Vallier pére mourut le 6 avril 1699, ágé d’environ 61 ans. — Voir le tablean généalogique des Noytolon.— Qualifiéle plus souvent « me horloger », mais aussi « marchand horloger » e t « m® orfévre », il fut maitre-juré ou maitre-garde de la Corporation des horlogers de Lyon en 1678, 1681 et 1682. En février 1665, le Consulat le désigna, avec Jacques Varin, pour visiter l’horloge de l’Hotel de Ville, construite par Daniel Gom; il fut encore chargé, en 1683, d’expertiser, pour les fréres Nourrisson qui venaient de la terminer, et concurremment avec les experts nommés par la Ville, la nouvelle horloge de l’Hótel de Ville. II avait acquis en 1657, pour 90 hvres, un petit pré sis á Quincieu.


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DU CLÉRON (Claude ) ...1594 t 1637 Claude Du Cléron était« m® orologier aud. Lyon » en 1594 ; il épousa, vers cette époque, Marguerite Bertholon. Huit enfants nés de ce maríage furent baptisés, á Saint-Paul, entre 1595 et 1617; quatre d’entre eux eurent pour parrains : l’orfévre Clément Josserand, les liorlogers Fierre Combret et Jean Vallier et le maitre tailleur d’histoires en taille douce Mathias Greuter. Les registres paroissiaux domicilient Claude Du Cléron dans la rué de Flandre ou de la Saónerie, « au devant de Symon », « en la maison de Monsieur Séve », « prés la boutique de M® Clémant» ou « á la Douane, vis-á-vis Mons^ Lantillon ». C’est, en efíet, rué de Flandre qu’en 1594-1599 et en 1603 il loue deux chambres et une cuisine pour 30 livres par an ; c’est encore la qu’est sa boutique, en 1626, dans la maison du marchand Symphorien Chappéon, á qui il paye un loyer de 60 livres tournois. Claude,Du Cléron fut inhumé á Saint-Paul, le 10 mai 1637, « avec petite fondation ». Claude DU CLÉRON 1 1637, épouse, vers 1594, Marguerite B ertholon

________________ ^ ________________ F loris d u c l é r o n , né en 1604, épouse Marguerite Pavie. Claude Du Cléron, horloger réputé, forma de nombreux éléves. II passe des contrats d’apprentissage : en 1595, avec Claude Henry, de Condrieu; en 1602, avec André Fleur, qu’ü prend á l’essai pour quinze jours et qui le quitte pour entrer chez un mercier; en 1610, avec Guillaume Croymarie, fils d’un horloger du Puy ; en 1612, avec Sébastien Cléard, fils d’un monnayeur de la Monnaie de Lyon. Ces apprentis s’engagent d’ordinaire pour 5 ou 6 ans et lui payent, pour leur apprentissage, nourriture et entretien, de 12 á 24 livres par an, leur famille restant chargée de les fournir d’habits et de chaussures. Avec ces « serviteurs-apprentis », Du Cléron employait aussi des compagnons. Leur apprentissage terminé, Claude Henry et Christophe Noytolon entrent pour deux ans, comme ouvriers, au Service de Claude Du Cléron. En échange de leur travail, le maitre leur apprend « ce qu’ils ne sgavent encore », les loge, les nourrit et leur sert un petit gage pour leur entretien. Claude Henry regoit un écu par mois. Christophe Noytolon, qui a quitté la boutique au bout de cinq mois, ne peut résilier son contrat de travail qu’en payant á Du Cléron L'Horlogerie lyonnaise,

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avec les sommes que ce dernier lui a avancées, trente livres tournois á titre de dommages et intéréts. En 1603, Claude Du Cléron plaidait contre un imprimeur en taille douce á propos « de certains almanachs » coutant un sol six deniers piéce. — Voir Chap. III (CEiivres conservées). DU CLÉRON (F loris ) ...1650-1659*... Fleury ou Floris Du Cléron, fds de Claude qui précéde, fut baptisé á SaintPaul, le 4 mars 1604. En 1650, il est maítre horloger, marié avec Marguerite Pavie, et il demeure á l’Escarcelle. lis eurent deux enfants, baptisés á SaintPaul en 1650 et 1651. Le 2 décembre 1658, « Fl. du Clairon » signe au procésverbal d’une assemblée des maítres horlogers de Lyon. DUNANT (Louis) ...1640*-1649*... Claude Dunant, « m® orlogeur », et sa femme Victoire Ecqfons (Equefon, ou Ecquefoux), eurent au moins trois enfants qui furent baptisés au temple de Saint-Romain de Couzon ou inhumés á l’Hótel-Dieu entre 1644 et 1647. Deux de ces enfants eurent pour parrains les horlogers, Louis Arthaud et Jacques s Voirin ». Rondot mentionne un David Dunant, horloger á Grenoble en 1654. FABRY (P ierre ) ...1548*-1551... Pierre Fabry, « faiseur d’orloges », était, en 1551, co-propriétaire, dans la rué de Flandre, d’une maison haute, moyenne et basse. FAVRE (C laude ) ...1656*-1665... Claude Favre (ou Faivre), maitre horloger, mélé aux débats qu’occasionne, en 1659, l’enregistrement des statuts de la Corporation, est parrain á SaintPaul, en 1664, d’une filie de son confrére Jean-Baptiste Buldet. En 1665, le 18 mai, il est présent á une réunion des maítres horlogers pour la nomination des maitres-gardes de la communauté.


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FAVRE (Claude ), le ...1658-1659...

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fils

Fils du inaítre horloger qui précéde, Claude Favre fils signe, le 23 juillet 1659, un acte relatif á Fenregistrement des statuts de la Corporation. Rondot mentionne plus tard les maitres horlogers Charles Favre (1671) et Eléazar Favre (1678-1717); ce dernier fut maitre-juré de la communauté. D ’autre part, le dossier de cette communauté, aux Archives communales, cite un « Faure » domicilié, en 1682, au 3® étage de la maison La Foret, rué Saint.Jean, et, vers 1718 (?), Antoine Favre, fils de feu Elzéar, tous deux horlogers á Lyon. FAVRE (F ranqois) ...1648-1659... « Retenu » par le Consulat, le 26 novembre 1647, comme « tres expert et adroit en son art », pour construiré une horloge destinée á l’Hótel de Ville de Lyon, Frangois Favre (ou Faure), qui était alors horloger á Rourg-en-Bresse, ne fut pas chargé de ce travail. D ’aprés Rondot, il serait venu, en 1648, s’établir á Lyon. bVangois Favre signa á Lyon, les 18 et 30 décembre 1659, deux procurations relatives á Fenregistrement des statuts de la Corporation des horlogers de Lyon. On trouve á Lyon, dans la premiére moitié du xviii® siécle, une dynastie d’horlogers du nom de Favre ou Faure, que nous n’avons pas pu rattacher á ceux cités ici. — Voir les notices qui précédent. FILLIAT (É tienne ) ...1617-1623... Étienne Filliat (Filiat ou Fillat), « orologieur » en 1617, maítre horloger en 1618, épousa Marguerite Laumusse (née en 1607), filie du maítre horloger Jean Laumusse. Trois enfants nés de ce mariage furent baptisés, á SaintPierre et Saint-Saturnin, entre 1617 et 1623. L’un d’eux eut pour parrain son grand-pére, Jean Laumusse; un autre, Fhorloger Claude Henry. Étienne Filliat habitait á la Palme, place Saint-Pierre; rué de la Lanterne, « maison de Ihosmone » (FAumóne ?), prés Monsieur Bresson. FOBIS (PiERRE d e ) ...1543-1575... Pierre de Fobis (de Fobys ou Fobis), appelé parfois « M® Pierre », e t « orlogier » á Lyon vers 1543, était né en Provence autour de 1507. II épousa la


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filie de Jacques Carlet, maítre chapuis á Lyon, de qui il eut un enfant. II figure, en novembre 1569, sur un role des protestants qui ont refusé d’abjurer et s o n t« demeurez obstinez » ; il est alors prisonnier á l’Archevéché, bien que h non estant de faction ». II habitait rué de Flandre, oü on le trouve encore en 1575, et oü il possédait une maison indivise entre lui, un notaire, et la femme d’un cordonnier. En 1571-1572, un role de cotisation le taxe á 6 livres, alors que ses confréres (Péjon, Clerc, Combret, de La Grange, Le Prince et Jean Naze) ne payent que de 30 á 100 sous. Faut-il identifier Pierre de P'obis avec « ung nommé Pierre orlogier » qui, en 1558 ou 1559, s’étant chargé de réparer l’horloge de Thopital de La Chana, quitte Lyon en laissant l’horloge á la garde de son bote ? — Voir Chap. III (CEuvres conservées). FOIGNY (-JosEPH ...1691-1708...

de )

Une montre siguée par cet horloger étant mentionnée dans ce livre comme piéce de comparaison, Joseph de Foigny doit figurer sur cette liste, bien qu’il appartienne á Textréme fin du xvii® siécle et méme au xviii®. II était né á Genéve ; son pére, Gabriel de Foigny, professeur de langue frangaise dans cette ville, vint s’établir á Lyon vers 1675 avec ses enfants — Joseph et Christine — et, aprés avoir abjuré avec eux le calvinisme, se fit Cordelier. Sa filie épousa Louis-Étienne Barbier, horloger á Lyon, et son fils choisit, lui aussi, la profession d’horloger. En 1691, il travaille á son compte, bien que n’étant qu’ouvrier, et les maitres horlogers de Lyon font saisir chez lui des montres et des horloges; il est condamné á 10 livres d’amende par le Consulat, qui ordonne que les piéces saisies lui seront rendues, mais aprés qu’on aura fait efíacer l’inscription « á Lyon », gravée sur trois des montres. Le 15 avril 1692, une ordonnance consulaire rendue sur sa requéte, l’autorise « á travailler dans son domicile de l’art d’horlogerie » et défend aux maitres horlogers de la vüle de s’y opposer. En décembre 1703, « de Foigny » rédige un certificat attestant que Barbier (son beau-frére) a travaillé chez l u i « l’espasse de deux ans ». En 1708, devenu maítre-garde de la Corporation, il signe une requéte relative á l’augmentation du droit de réception á exiger des apprentis. — Voir Chap. III (CEuvres conservées). FOILLOT (É tienne ) ...1567-1572... Étienne Foillot (ou Fuillot) a orloger », figure, en 1567 et en 1572, parmi les contribuables du quartier comprenant la place des Cordeliers, les rúes


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Grenette et Dubois ; mais, en 1568, une établie le classe dans le pennonage de la rué de Flandre, oü son confrére Jean Naze fait partie de sa dizaine. II avait, sans doute, sa boutique dans l’un de ces pennonages, et son liabitation dans l’autre. II épousa Antoinette Mynand et mourut vraisemblablement autour de 1589. En février 1590, sa veuve est remariée lorsque leur fdle, Marie Foillot, épouse Jean-Baptiste Marchand; son contrat mentionne l’inventaire des biens de son feu pére, s’élevant á 234 écus, et l ’existence d’Abraham Foillot, frére de l-horloger défunt. FONNEREAU (Z acharie ) ...1618-1626... Apprenti, en 1618, chez le maitre horloger lyonnais Fierre Louteau, Zacha­ rie Fonnereau venait de Genéve oü était fixé son pére, jadis maitre menuisier á Lyon. II entre, en juin 1622, comme compagnon horloger, au Service du méine maitre, pour 30 mois, aux gages de 90 livres tournois — soit trois livres par mois. L ’horloger et son ouvrier réglent leurs comptes les 31 aoút 1623 et 22 mai 1624, et, le 5 mars 1625, Fonnereau, qui redoit á Louteau 80 livres 10 sois pour avances reines, s’engage de nouveau avec ce dernier pour 10 mois, moyennant 10 livres par mois, afín d’acquitter sa dette, Le 14 septembre 1626, ils se séparent et se donnent quittance réciproque. Louteau reconnait que Fonnereau l’a fidélement servi pendant huit ans, soit comme apprenti, soit comme ouvrier travaillant « tant á gaiges qu’á ses piéces », et que sa femme a re?u 30 livres ft pour estrennes ». — Voir (P. J.) : Fierre Louteau. — Zacharie Fonnereau s’établit plus tard á La Rochelle. II a signé des actes « Zacarie Fonnereau ». — Voir Chap. III {CEuvres conservées). FOUQUET (F ierre ) ...1645*-1667... Fierre Fouquet, maitre horloger en 1645, avait épousé Anne Anthony (ou Anthonis) et demeurait prés de la Poule noire (Rondot). Le 2 décembre 1658, il signe une procuration relative á Thomologation des statuts de la Communauté des horlogers de Lyon, et, le 29 juin 1667, il donne á un tireur d’or de la ville, une quittance réciproque « de toutes choses qu’ils peuvent avoir aílaire ensemble ». FRANCISCONI (O ctavio ) ...1647... Octavio Francisconi, que Rondot dit étre un « maistre horlogeur » de Lucques, épousa á Saint-Paul, le 17 aoút 1647, Catherine Rigaud ; le registre n’indique ni sa profession, ni son lien d’origine.


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GAIGNON, voir GUAYNON GAILLARD (N icolás) ...1597 t 1602 Rondot mentionne, en 1555-1571, l ’horloger Nicolás Gaillard «, de Davagnon » (?). Une établie, sans date, nomme, en eíTet, au pennonage Loubat, « Nicolás Gaillard, horlogier de Davagnon, á Lyon puis X V ans, non marié ; sans armes », et l ’élu Loubat, capitaine du quartier de la Rué du Rceuf en 1597, garda ce commandement jusqu’en 1621. En tout cas, Nicolás Gaillard, « me orologier á Lyon », paye, en mars 1598, le loyer de la boutique qu’il occupe, rué Saint-Jean, dans la maison d’Anne Bussillet, veuve d’Hugues Valentín, et l ’élu Hugues Loubat est témoin á l ’acte. Le 15 janvier 1602, un laboureur de Chátillon-de-Michaille signe une reconnaissance en faveur de Nicolás Guillard, qui meurt la méme année. Ses biens sont vendus par la Sénéchaussée qui fait payer á sa propriétaire, le 12 décembre, le terme dú par le défunt. — Voir Chap. III (CEuvres conservées). GEORGES . . . . ...1544*-1546... « Georges l ’orlogier » figure, en 1545-1546, parmi les contribuables du quar­ tier qui comprend l’extrémité Sud de la rué Saint-Jean jusqu’á la Porte Froc, la Bombarde et Saint-Alban. GODON (C laude ) ...1563-1595... En 1563, le Consulat fait payer 10 livres tournois á Claude Godon, « orlogeur audit Lyon », en déduction des gages qui lui sont dus pour « avoir conduict et gouverné les orloges des Cordelliers et de Sainct-Nizier ». Godon avait alors sa boutique dans la chapelle de Notre-Dame de rué Neuve (vers l’angle Nord de cette rué et de la rué de la Siréne); le chapitre de Saint-Nizier le somme, le 25 mai 1564, de laisser libre cette chapelle dans le délai de quinzaine, et il répond « qu’il est prest á vuyder, mais qu’il,en portera ce qu’il y a faict faire ». Claude Godon, a horloger », est porté, le 1®' décembre 1569, sur une liste des « protestants réduits » c’est-á-dire convertis, habitant le pennonage Ravot ou de la Lanterne. En 1573, le 10 mai, il passe un prix fait avec les courriers de la Confrérie du Corps-Dieu de Saint-Nizier pour la répa-


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ration de Thorloge de cette église. Moyennant 55 livres tournois, il se charge: de refaire la roue de remontoir de la grosse sonnerie, avec un pignon á huit branches et un arbre ; de refaire le pignon du « rappeau » (sonnerie des quarts) et les ressorts du montoir et du volant dudit rappeau ; de faire le coq et les deux arréts tenant la fusée. Le tout á ses dépens, á neuf et en bon fer « de baise » (ou de Vaise ?). II mettra aussi des « cuyvreaulx » de cuivre dans tous les « trous oü il y en aura besoin ». II regoit á compte 10 livres tour­ nois et le travail est achevé au début de juin. En 1579, le 12 aoút, il s’engage á livrer aux chanoines de Saint-Just, avant la Saint-Michel, un « gros horologe », « bien sonnant et justement ». Le prix convenu est 27 écus d ’or sol, plus une petite horloge appartenant aux cha­ noines, que ceux-ci lui « baillent et remettent ». Godon ne sait pas signer. En 1588, il loue, pour six écus sol, une chambre sur le devant, avec arriérechambre, grenier et cave, dans une maison de la rué du Charbon. La méme année, aprés une menace de saisie et une condainnation prononcée par la Sénéchaussée, il paye 50 écus d’or par lui dús pour le loyer d’une maison qu’il tenait á bail de Jeanne Riviére, maison sise rué de la Platiére, au coin de la rué Luiserne. En 1595, les recteurs des Hopitaux lui font payer 2 écus et 20 sois pour avoir réparé l’horloge de l’hópital de La Chana « qui estoyt en ruyne ».

GOM (D aniel ) ...1629-1670... Daniel Gom, fils d’un arquebusier de « Baile en Allemagne », était, d’aprés sa nommée, « natif de la Pomméranie ». II parait étre venu á I.yon avec une des compagnies suisses chargées de garder les portes de la ville. II se qualifie « soldat en garnison des suisses á Lyon », lorsque, le 16 aoút 1629, il fait dresser son contrat de mariage avec Barbe Schlusserin, veuve de Martin Solmydt, qui habite, á Lyon, sur la paroisse de Saint-Michel et se constitue en dot une somme de 1.400 livres. En 1655, Gom a pour femme Jeanne Frangoise Machin, qui lui donne une filie — Isabeau — baptisée á Saint-Pierre et Saint-Saturnin, le 17 février 1656. Il.se convertit ensuite au protestantismo, et, le 17 mai 1670, ü abjure « l’hérésie de Luther, dans sa maison, estant malade, entre les mains du Pére Arcange ». A ses débuts, il parait avoir exercé le métier d’arquebusier, qui était celui de son pére. En 1630, se disant« maistre orlogeur » á Lyon, il vend á Martin Mayol, un arquebusier de la ville, un fonds de boutique comprenant une enclume, des soufflets, étaux, marteaux « et autres outils servant á forger et aíluter canons », un tour et des fúts pour arquebuses, pistoleta et autres


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« bastons á feu ». Depuis 1630, Gom eut sa boutique sur la place des Chaiiges ; chargé, en 1650, de construiré l’horloge de 1’ Hotel de Ville — dont on trouvera plus loin l’histoire — il fut nommé, en 1652, Horloger ordinaire de la Ville et vint habiter la place des Terreaux, oü on le trouve encore en 1665. Daniel Gom, « natif de la Pomméranie », avait été recu habitant de la ville le 23 février 1649; il possédait, des 1640, un petit domaine dos de murs, situé á la Guillotiére, non loin du grand chemin de Lyon á Vienne, sur une melle aboutissant á l’église de la Madeleine. II avait la une maison á un étage, 25 hommées de vigne, un jardin de deux bicherées avec un labyrinthe planté de charmes, un verger et un jardin á fleurs dont les allées étaient bordées de cyprés et de laurelles. Un des tableaux décorant l’habitation représentait L ’Epouvanie de la Morí. Gom revendit ce ténement 4.400 livres, en 1664, « pour faire (la) vendition nécessaire de ses biens et mieux acpointer ses debtes ». II donna á cette occasion, á son acquéreur, « une monstre appelée réveil ». En 1635 ou 1636, il était en procés avec le marchand Franjéis Villette « pour raison du prétendu apprentissage de Philippe Villette, filz dud. s^' Villette ». — Voir Chap. III {(Euvres conservées). DANIEL GOM ET

l ’ h ORLOGE

DE

l ’ h OTEL

DE VILLE

La premiére horloge de I’Hótel de Ville de la place des Terreaux fut construite par Daniel Gom en 1650-1652. Avant que le nouvel édiflce fút achevé, les échevins lyonnais, songeant á l’orner d’une belle horloge, « retenaient » en 1647, pour lui confier cet ouvrage, un habile horloger de Bourg-en-Bresse, maitre Frangois Favre. En 1650, ils envoyaient Daniel Gom et son confrére Villette voir des horloges alors á vendre á Genéve et á Autun. Le 30 aoút de la méme année, par-devant M® Josserant, notaire, Daniel Gom s’engageait á construiré, pour 4.000 livres, une horloge á quatre cadrans sonnant les heures, les demies et les quarts, avec un astrolabe et divers« mouvements » astronomiques visibles, soit de l’extérieur, soit, á l’intérieur, dans la grande salle de l’Hótel commun, oü sept petites figures, représentant les jours de la semaine, sortiraient tour á tour de leur niche. En novembre 1651, Gom avait dépensé les 4.000 livres qui lui avaient été allouées, ayant dú, disait-il, faire plusieurs voyages et payer des ouvriers appelés d’Allemagne et d’ailleurs. Aprés une expertise, faite par les maitres horlogers Hugues Combret et Chastelain, assistés de l’armurier Gunet, le Consulat décidait, le 29 décernbre, de payer á Gom 2.500 livres en plus du prix convenu, et, le 4 janvier 1652, de le nommer Horloger ordinaire de la Ville, en le chargeant de l’entretien de son horloge; Gom recevrait un gage annuel de 300 livres et un logement á l’Hótel de Ville, dés que l’édifice pourrait étre habité. En juillet 1652, l’horloge achevée et mise en place, Gom, qui n’avait pu


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avoir le logement promis, réclamait une indemnité. On lui accorda 120 livres par an, pour louer quelques « membres de maison » á proximité de l’Hótel de Ville et étre á méme de surveiller la marche de l’horloge. On lui avait confié la cié de la tour oü était placée la machine, afín qu’il pút, « luy et son vallet, y aller quand il verra bon estre ». Douze ans plus tard, en 1664, les Lyonnais se plaignent au Consulat du mauvais fonctionnement de l’horloge de Gom, qui, « bien loing d’estre la régle de tous les autres horloges de la ville... est celluy qui est le moins juste et auquel on peut avoir le moins d’asseurance ». Guillaume Nourrisson, maítre horloger á Lyon, nommé pour la visiter, constate, le 4 novembre, que l’horloge est « fort mal entretenu ». La pluie a rouillé divers mécanismes et détérioré la charpente des combles ; le contre-poids, dont la corde est usée, menace de tomber et d’écraser la voúte de la chapelle. L ’instrument n’est pas conforme au prix fa it; certaines de ses piéces n’ont pas été trempées et il semble que, depuis qu’il fonctionne, on ne l’ait jamais huilé. L ’astrolabe est incomplet, les mouvements des astres inexacts et les figures des jours de la semaine, beaucoup trop petites, ont l’air d’ « une danse de marionnettes ». Le 5 janvier 1665, les échevins, fort mécontents et ayant appris que Gom, qu’ils payent fort cher pour gouverner l’horloge,« n’en prend aucun soing et qu’il employe seullement une sienne servante pour cet e ffet», le destituent et nomment á sa place les fréres Guillaume et Antoine Nourris­ son, aux appointements de 200 livres par an. Ceux-ci ont promis que, sans ríen réclamer de plus que leurs gages, ils répareront l’horloge de Gom et l’entretiendront « roulant et sonnant, avec tous les mouvemens, de maniére qu’il puisse régler les autres horloges de la ville, tant pour la sonnerie que pour l’astrolabe ». Le Consulat décide, en outre, qu’avant de confier l’horloge aux fréres Nourrisson, il fera faire, en présence de Daniel Gom, une &description » de son état actuel et de tout ce qui n’y est pas conforme aux conventions du 30 aoút 1650. L ’horloge est d’abord visitée par les maitres horlogers Fierre Périscel et Philippe-Emmanuel Villette, en présence du Procureur général de la Ville ; ceux-ci déposent leurs conclusions le 13 janvier 1665, et, confirmant celles de Guillaume Nourrisson, attestent que l’horloge, mal construite et trés mal entretenue, ne paraít pas avoir été « nettoyé (e) » depuis sa mise en place; que les combinaisons astronomiques fonctionnent déplorablement. Quant á l’astrolabe, le Prévót des Marchands a délégué pour l’examiner les Jésuites FranQois de Saint-Rigaud et Jean Bertet, professeurs de mathématiques au Collége et M® Gabriel Mouton, prétre habitué de Saint-Paul. D ’aprés le procés-verbal rédigé, le 26 janvier, par ces spécialistes, les indications scientifiques données par l’astrolabe sont erronées. Le 4 février a lieu l’expertise officielle. On a convoqué á l’Hótel de Ville les deux adversaires : Guillaume Nourrisson et Daniel Gom, et ce dernier Vllorlogerie lyonnuise.

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indique cinq horlogers dont il accepte la décision. Leurs cinq noms, écrits sur des billets, sont mis dans un chapean ; Gom en tire deux et le sort désigne comme experts Jacques Varin et Jean-Baptiste Duclair-Vallier. Le méme jour, ces deux horlogers remettent au notaire Renaud un rapport nettement favorable á Daniel Gom. L’horloge est « en assez bon état » et peut encore servir de longues années, si elle est convenablement entretenue. Certaines piéces n’ont pas les dimensions prévues au prix-fait et ne pouvaient pas les avoir ; le fonctionnement du mécanisme n’en souffre pas. Quant á l’astrolabe, Varin et Duclair-Vallier se déclarent incompétents; ils estiment « qu’il se trouve peu d’horlogers qui ayent cette Science ». D ’ailleurs, le méme jour, la commission scientifique a opéré de son cóté. Le P. Saint-Rigaud et messire Gabriel Mouton déclarent, le lendemain (5 février 1665), que la lune du dome tourne á rebours ; que celle qui est dans la grand’ salle reste indúment invisible pendant la moitié de la lunaison. Le soleil sort de l’écliptique. II manque á l’astrolabe une série de lignes circulaires servant ft á plusieurs connaissances, qui sont les ares des douze maisons célestes, la ligne crépusculine, et la división des signes, chacun en trente parties, comm’aussy une división de cercle en 360 parties, proche des heures ». Enfin les statuettes représentant les jours de la semaine sortent ensemble de leur niche, au lieu d’apparaítre successivement. Le Consulat ne revint pas sur sa décision et l’horloge de Daniel Gom, réparée ou seulement remise en état par les fréres Nourrisson, fonctionna encore pendant neuf ans. Le 13 septembre 1674, elle fut détruite par l’incendie qui consuma une partie de la fa?ade de l’Hótel de Ville.

GONON (B ertrand ) ...1636-1665... Bertrand Gonon, dit Malatias, originaire de Thiers, compagnon coutelier á Moulins en 1628, maítre coutelier et horloger á Thiers en 1637, avait épousé dans cette ville, le 25 janvier 1663, Marguerite Gasquet, fdle d’un pátissier. II parait s’étre établi á Lyon á la suite d’une condamnation au bannissement et á l’amende prononcée contre lui, en 1638, par la Cour des Aides de Clermont-Ferrand. II avait été acensé d’avoir pris part á une émeute survenue á Thiers, le 18 décembre 1636, á l’occasion de l’installation dans la ville d’un contróleur des gabelles. De Lyon, il proteste par devant notaire contre cette condamnation. De son mariage avec Marguerite Gasquet, Gonon eut, á Lyon, six enfants, baptisés á Saint-Paul entre 1639 et 1646. Son fils Jean-Baptiste eut pour parrain le maítre horloger Jean Vallier; sa filie Antoinette épousa, en 1659, Nicolás Auroux, maítre graveur en taille douce. Bertrand Gonon


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habitait, en 1639, au Petit Monde; ensuite au Change et á la Pomme d’ Or. En 1643, il était absent de Lyon, et sa femme louait en son nom, pour 36 livres par an, une chambre au plus haut étage de la maison Thollet, rué du Charbon, á l’enseigne de l’Empereur Charlemagne ; c’est encore en son absence que le marchand Noel Hieberlin fait ouvrir par autorité de justice, en 1646, la boutique qu’il lui sous-louait, place des Changes, boutique occupée précédemment par l’horloger Belichon et, aprés le départ de Gonon, par son confrére Jean Vallier. En 1643, Gonon prit pour apprenti Pierre Dangier, pour une durée de 5 années, au prix de 120 livres tournois. Cet apprenti s’étant absenté et ayant voyagé pendant quatre mois pour le compte de Thomas Giono, banquier á Lyon, s’engagea á son retour « á récompenser ledict temps perdu » et á rester chez son maitre pendant quatre mois, á l’expiration de son contrat d’apprentissage. Gonon répara, en 1651-1652, l’horloge du Collége de Notre-Dame, tenu á Lyon par les Jésuites ; en 1653 ou 1654, il travaillait, pour le Chapitre de Saint-Jean avec qui il avait passé un prix-fait, au grand horloge de la Cathédrale. En avril 1656, il s’engage á refaire, pour 200 livres, l’horioge de l’Hótel-Dieu qu’il a démontée et qui sera replacée « en la tour du dosme joignant le grand portal! de l’esglise dudict Hostel-Dieu, du costé de vent ». Bertrand Gonon assistait le 18 mai 1665 á une assemblée de la Corporation des maitres horlogers de Lyon. — Voir Chap. III (CEuvres conservées). GONON (J ean -B aptiste ) ...1659-1663... Jean-Baptiste Gonon « était orlogeur » á Lyon en 1659 et en 1663 (Rondot). Était-ce le fils de Bertrand Gonon qui fut baptisé á Saint-Paul le 13 mai 1640 ? — Voir P. J. : Bertrand Gonon. GOYON (Louis) ...1620M627*... Louis Goyon (ou Gojon) était « maistre orologier » á Lyon en 1620 et en 1627 (Rondot). — Cf. Guyon. GRANON (J acques ) ...1599... Maitre Jacques Granon, horloger á Lyon, place Confort, passe, le 16 décembre 1599, avec les commis de la fabrique de l’église de Saint-Antoine-en-Dau-


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phiné (Saint-Antoine-en-Viennois) un prix-fait aux termes duquel il s’engage á réparer et á livrer,« sonnant », avant le prochain caréme, Thorloge de l’abbaye. Tous les matériaux et toutes les piéces nécessaires lui seront fournis. II fera, en outre, les ferrares d’une cloche que les religieux Antonins ont achetée pour l’horloge et déposée dans leur commanderie de Lyon. GUAYNON (J acob ) ...1625-1635... Jacob Guaynon, compagnon horloger á Lyon, originaire « du lien de Mena (Menars) proche la Ville de Blois », est témoin, le 18 juin 1625, á un contrat d’apprentissage passé par Fierre Louteau. On le retrouve, en 1628-1635, maítre horloger á Blois et inarié á Marguerite Leroux, puis horloger á Menars, de 1635 á 1649. — Voir P. J. : Louteau, et E. Develle, Horlogers blésois, 2® éd., p. 398.— Michel Gagnon (qui signait « Gaignon ») était horloger á Lyon en 1664 et avait son logis rae des Trois-Coquilles (P. J.). GUY (Maítre), voir LA GRANGE GUYON (Louis) ...1600... Louis Guyon, compagnon horloger á Lyon, est témoin, le 10 aoút 1600, á un acte passé par Rugues Levet. — Cf. Goyon. HABRAM, voir ABRAHAM H ENRY (Claude ) ...1601-1623... Né á Condrieu, Claude Plenry fut mis en apprentissage, en juin 1595, diez le maítre horloger lyonnais Claude Du Cléron, par ses deux fréres : Jean Henry, teinturier de soie et Balthazar, compagnon armurier; le prix convenu était de 24 écus pour 5 ans. Son apprentissage terminé, Claude Henry, compagnonhorloger, contráete, en 1601, un nouvel engagement avec son maistre, qui promet de lui apprendre « ce qu’il ne sQait encore », de le « nourrir et entretenir de feu et conche » et de lui donner un écu de gages par mois pour qu’il « aye moyen... de s’habiller ». En 1610, Henry est maítre horloger ; peu aprés, il épouse Isabeau Champagnieu. De ce mariage naissent, entre 1614 et 1620, ■


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4 eiifants, qui sont tous baptisés á Saint-Paul. Claude Henry habite alors rué de Flandre, á la Douane ou vers la Douane; on le trouve ensuite rué de l’Arbaléte, vers le Petit París. En 1610, il engage pour deux ans, comme ouvrier, Thorloger Jean Reymond, fils d’un tailleur de Clermont-Ferrand. Celui-ci, « en considération de son travail », sera nourri et logé et recevra, pendant ses deux années de Service, 78 livres « pour employer á ses communes necessitez ». Claude Henry qui, en novembre 1623, empruntait 84 livres pour un mois, mourut avant le 26 mai 1628. A cette date, sa veuve loue une chambre, rué Bonnevaux, dans la maison du Bout-du-Monde. — Voir Chap. lll((Euvres conservées). HEURTAULT (D aniel ) ...1626... Daniel Fleurtault, « compagnion orlogeur de Dijon », est témoin, á Lyon, le 14 septembre 1626, á un acte intéressant le maitre horíoger Pierre Louteau. — Voir P. J. : Pierre Louteau. J E A N ... ...1558-1559... Le 18 avril 1558, le Chapitre de Saint-Jean fait payer 6 livres tournois á Maitre Jean, « fabro horologiorum », demeurant prés du couvent des Fréres Mineurs (des Cordeliers), pour avoir réparé la petite horloge de l’église. L ’année salvante, « m® Jehan le relogier » regoit des mémes chanoines 34 sois « pour avoir racoustré une autre fois le réveille-matin ». S’agit-ü de Jean Albe, de Jean Naze établis alors á Lyon ? Ou d’un autre horíoger dont le nom patronyinique ne nous est pas parvenú ? J E A N ... ...1584... Rondot mentionne, en 1584, Jean II, « orlogier á Lyon ». Mathurin. LA COULDRE (Guv ...1584...

Voir, plus loin,

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Guy de La Couldre, maitre horíoger, est probablement le méme personnage que Guy de La Grange. Les établies et chartreaux de taille ne mentionnent


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pas de La Couldre horloger, et Guy de La Grange était l’horloger ordinaireinent employé par les recteurs de TAumóne Générale aux réparations et nettoyages deshorloges que l’hópital avait héritées de JeanNaze. Lenom de« La Couldre », sur un mandement du 23 septembre 1584, paraít désigner « La Grange », de qui c’était peut-étre un surnom, ou pro\enir de l’erreur d’un comptable. — Voir P. J. : La Grange. LA GRANGE (G u y ...1567 t 1606

de )

Guy de La Grange, appelé aussi « M® Guy l’orlogeur », et peut-étre « La Couldre », est mentionné, en 1567, comme contribuable, dans le quartier comprenant la place des Cordeliers, les rúes Grenette et Dubois. A partir de 1571, il est imposé au pennonage Thomas Faure, c’est-á-dire dans la me de Flandre, entre le Porcelet et le Change ; sans doute, il avait lá sa boutique. II épousa á Saint-"V incent, avant 1583, Frangoise Destalle, et quatre enfants, nés de ce mariage, furent baptisés, á Saint-Vincent ou á Saint-Paul, de 1583 á 1586; La Grange habite alors au Grand Porcelet et c’est lui, trés vraisemblablement, (et non pas un Guy II de La Grange) qui, en 1594, toujours domicilé fc au Porcellet», se remarle avec Antoinette Broet ou Bruet, veuve d’un sergent royal de Vaugneray; quatre enfants issus de leur unión naissent au Grand Por­ celet et sont baptisés á Saint-Paul. Guy de La Grange fut inhumé dans la méme église, le 8 janvier 1606. II fut, vers 1581, curateur de Timothée Duchemin et acquit, avant 1590, á Vénissieux, un ténement qui relevait d’une rente appartenant á l’Aumóne Générale; en 1603, il achéte d’un marchand de « bovines » de Vaugneray, pour 75 livres, deux bmufs « pour mettre en (sa) métaierie ». Les recteurs de i’Aumóne générale le chargérent á plusieurs reprises (en 1584, 1589, 1591, 1593) de prendre soin des montres et horloges appartenant á cet hópital et provenant de la succession de Jean Naze. LANGE (J ean ) ...1647-1664... En 1647 ou 1648, Jean Lange Toussaint, natif de Troyes-en-Champagne, fils de Toussaint Lange, fut mis en apprentissage chez le maítre horloger lyonnais Claude Champagnieu, par Claude Lemy, courrier ordinaire de Lyon á Rome, qui lui servit de caution. II quitta sans motif son maítre, á qui des arbitres, nommés pour trancher le différend, accordérent 150 livres d’indemnité. En 1663 et en 1664, Jean Lange, « maistre horlogier audict Lyon »,


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louait un are de boutique, rué Sainte-Catherine, dans une maison appartenant aux Carmes et une chambre rué de Bourgneuf au 3® étage, dans la mai­ son de Jean Mazuyer, trésorier de France. LAUMUSSE (A braham ) ...1611-1626... Abraham Laumusse (Lommisse ou Lomusse), « maistre orlogier » á Lyon en 1611, est qualifié, en 1625 et 1626,« orlogeur en grosse besongne » ou « orrologeur en grosserie »; il semble done s’étre spécialisé dans la fabrication des horloges publiques ou horloges de clocher. II habitait depuis 1625, sur la paroisse Saint-Paul, dans la maison de l ’ Image Saint-Roch, qui avait vue sur la rué de la Boucherie et appartenait au marchand Charles Pestalossi. II était peut-étre frére de l ’horloger Jean Laumusse qui suit. II répara l’horloge de Saint-PauI en 1619 oír 1620. II a signé un acte & Abraham Laumusse ». — Voir : Abraham. LAUMUSSE. Jean LAUMUSSE (1595-1620) épouse Francoise L enfant

A braham L AU MU SSE

horloger en grosserie ...1611-1626...

Marguerite L aumusse , née en 1599, épouse, vers 1617, É tienne FILLIAT LAUMUSSE (J ean ) ...1595-1620... Jean Laumusse (L’Aulmusse, Lomuisse, Louisse, etc...), « orlogeur » en 1599, « m® orologier » en 1601, épousa Frangoise Lenfant. Dix enfants,nés de ce mariage entre 1595 et 1614, furent baptisés á Saint-Pierre et Saint-Saturnin; l ’un d’eux, Marguerite Laumusse, eut pour parrain le maítre horloger Claude Du Cléron et épousa l ’horloger Étienne Filliat. Jean Laumusse louait, en 1599, une boutique rué de PAsnerie. II demeurait rué Luizerne, au logis du Bceuf ; plus tard, rué de la Platiére, prés des Trois Mores, et rué du Bessard. Chargé de l ’entretien des deux horloges de la cathédrale, il renonga, en janvier 1614, á cet oíRce, qui fut confié au tirecorde ou sonneur de Saint-Jean. II répara l ’horloge de Saint-Paul en 1615 et en 1620.


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LECONTE (Charles ) ...1598-1601... En 1598 ou 1599, Charles Leconte, fils d’un horloger d’Aix-en-Provence, entra, comme apprenti, au Service de l ’horloger lyonnais Fierre Combret, au prix de 30 écus. Au bout de vingt mois il quitta son maitre — qui le maltraitait, prétendait-il — alia travailler six mois á Beaune, puis retourna á Aix auprés de son pére, qui le garda 10 mois et le renvoya á Lyon. En novembre 1601, Charles Leconte, se disant« compaignon orlogier », vient demander á Fierre Combret de le reprendre ; celui-ci décline cette oíTre, faite dans sa boutique,« en toute modestie et civilité », et demande que le pére du compagnon soit consulté. Leconte, qui se trouve sans argent, insiste vainement et en est réduit á faire constater par notaire le refus de son anden maitre,« pour luy servir á ce qu’il appartiendra ». LE COUSTANCOIS (N icolás) ...1562 — 1563... « Nicolás le Coustansois, relogier », figure sur une visitation d’armes non datée, probablement du milieu du xvi® siécle. II habite la maison de M. Compére, au pennonage Bonin, c’est-á-dire la rué des Albergeries ou de Flandre, prés le Fort Saint-Faul. En 1563, « M® Nicolás le Coustansois, orlogier de Sainct-Jehan », reQoit du chapitre 39 livres 5 sois pour ses gages d’un an et pour les fournitures qu’a nécessitées l ’entretien de l ’horloge. LE GRANO (B.\ptiste ) ...1556... « Baptiste Le Grand, orlogyer, demeurant á Lyon », était fils d’un chapelier de París. II ne nous est connu que par le testament nuncupatif qu’il dicta á Lyon, le l®r mai 1556 « estant au lit, mallade ». Par cet acte, il élit sa sépulture á Notre-Dame de Confort; il légue : 10 livres tournois á son frére Nicolás, chapelier á París, s’il vient á Lyon ; á son autre frére, Julien, &s’il est en vie », et á chacun de ses héritiers naturels, cinq sois tournois « pour une foys ». II choisit pour héritiers universeis de tous les biens qu’il posséde á Lyon, son confrére Phorloger Marín le Sieurre, chez qui il teste, et la femme de celuici, Madeleine (Chastaing). Sont témoins, un docteur en droit, les libraires Benoit Rigaud et Jean Saugrain, Barthélemy Aneau, principal du Collége de la Trínité.


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LE PRINCE ( íN igolas) ...1564-:^ _ 1582... Nicolás Le Prince (ou Nicolás Prince) « oiiogier », originaire de « Cahors en Normandie », et né vers 1520, figure, en 1569, sur le role des protestants con­ vertís habitan! au pennonage Troillat, c’est-á-dire dans la rué de Flandre, entre le Porcelet et les Changes. II est alors marié, sans enfants, et reputé « horame de faction ». En 1573, il est imposé dans le méme quartier. II répara l’horloge de Saint-Paul en 1575, et celle de Saint-Just en 1582. II mourut avant le 7 juin 1600; á cette date, sa veuve, Jacquéme Rosset, louait deux chambres au troisiéme étage, dans une maison de la rué de la Saónerie ou rué de Flandre. LE SIEURRE (M arín ) ...1521 — 1.566*... Marin I.e Sieurre (ou Le Seurre), dit maítre Marín, épousa Madeleine Chastaing; en 1528, il habitait une maison appartenant aux héritiers du peintre Levyn Vandermére, et située rué Merciére, au débouché de la rué Raisin. Plus tard, il est propriétaire d’une boutique. et de a tout le dessus du devant» d’une maison en la grande rué de Confort, joignant, á l ’Est, la maison de l ’imprimeur Glande Nourry dit Le Prince; sur cet immeuble, qu’il paraít posséder seul en 1551, il doit deux pensions aux Jacobins. Sa femme, qui fut avec lui héritiére universelle, en 1556, de l ’horloger Baptiste Le Grand, était la tante de Pernette de Septgranges, filie de Corneille de Septgranges, peintre, tailleur d’histoires et imprimeur, et femme du libraire Benoít Rigaud. Marin le Sieurre fut chargé, en 1521, de réparer l’horloge de Saint-Nizier, dontil fut nominé a gouverneur », aux gages de 20 sous par rnois. En mars 1522, les syndics de la "Ville de Montluel appelérent, pour « adober » l ’horloge de leur ville, « mestre Marin », « le mestre hovrier des reloges, lequel se tient á Lion ». Pour ce travail. Le Sieurre devait recevoir six écus sol. En 1545 ou 1546, il répara, á Lyon, l ’horloge de l ’église Saint-Paul. LEVET (FR.\Ngois) ...1602* — 1607*... D’aprés Rondot, Frangois Levet était serrurier et horloger á Lyon, en 1603 et 1607. VlJorloyerie iyoiuuiise.

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LEVET (H ugues ) ...1597— 1621... Hugues Levet, « m® orologier » á Lyon, originaire de « Ville-en-Michaille », épousa á Saint-Paul, le 10 avril 1591, Jeanne Bertholus, de la paroisse SaintN izier; il était venu tout jeune á Lyon, á ce qu’il semble. En 1594, il loue une chambre au 2® étage sur le devant, et une cave, dans la maison de feu César Panse, me de Flandre; l ’année suivante, il occupe, dans la méme rué, une petite boutique oü le remplace son confrére Abraham Bergier. Hugues Levet mourut entre le 13 aoút 1621 et le 23 juin 1627 ; il eut pour héritier Hugues Levet, fils de son frére Louis-André, serrurier á Seyssel. II possédait á Lyon une maison dans la rué Dubois, prés de « la Couronne soutenue », un moulin, et, á ce qu’il semble, une seconde maison me de l ’Aumóne; mais il habitait encore, en 1604, le quartier Saint-Paul. En 1595, il prit comme apprenti pour six ans, moyennant 16 écus sol, Jean FranQois Poncet, de la paroisse de Craz-en-MichaiUe. Le 14 mai 1598, il passa avec le Chapitre de Saint-Jean un prix-fait pour la réparation « du petit horloge » de la Cathédrale, qu’il s’engagea á « refaire, racomoder á neufz et fairc marcher et sonner,... tant en sonnerie, musique, calandrier, figures et démonstrations du mouvement des planettes et signes célestes, chant du coq et autres artifices y estans » ; le prix convenu était de 120 écus sol, les fournitures comprises. Hugues Levet ne savait pas écrire son nom (il le déclare dans deux actes notariés des 14 mai et 8 juillet 1594); plus tard, en 1604, il signe péniblement et illisiblement. II est fort probable que, manquant des connaissances scientifiques nécessaires, il s’adressa á son confrére Nicolás Lippe (voir la notice qui suit) et se fit aider par lui. En tout cas, il reQut,le 19 septembre 1598, le soldé de la somme convenue pour la réparation « du petit horloge». La méme année, il « accommoda » le réveille matin servant au tirecorde de la cathédrale, et, le 5 mars 1599, il fut chargé par le chapitre d’entretenir et de gouverner, aux gages de 20 écus sol par an, les deux horloges de Saint-Jean. LIPPE (N icolás ) ...1598... Un portrait de Nicolás Lippe (Lipp, Lupe ou Lippius) figure sur une estampe anonyme du XVII® siécle, avec la légende « Nicolaus Lippius Basiliens. .^tat. 32, A® 1598 ». Cet horloger serait done né á Bale vers 1566; les recherches faites par Rondot n’ont pu que constater la présence dans la région, vers


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1570, d’une famille Lippe. Nicolás Lippe, dont les armes, figurées sur la gravure ci-dessiis, montrent une sphére armillaire supportée par une cigogne, n’a pas construit Thorloge astronomique á automates de la cathédrale de Lyon, que la légende lui attribue, mais il contribua á sa réparation. La petite horloge avait été « ruinée » par les Protestants en 1562-1563 ; le chapitre de Saint-Jean passa, le 14 mai 1598, un prix fait pour sa réfection avec le maítre horloger lyonnais, Hugues Levet. Celui-ci, étant ülettré, s’associa vraisemblablement, pour le travail dont il s’était chargé, son confrére Nicolás Lippe, alors á Lyon. Le 27 aoút, le chapitre faisait payer á Lippe six écus « pour employer en achapt de souíflets et engins pour faire sonner le cocq estant au-dessus l’horloge, que le dict Lupe á prins á racommoder ». C’est lá tout ce qu’on sait des travaux faits en collaboration par Nicolás Lippe et Hugues L ev et; d’aprés les termes du prix-fait, il ne semble pas qu’ils aient ajouté grand chose á l’horloge, dont on ignore l’auteur primitif. Lippe répara aussi« le grand horloge» de la cathédrale et regut, le 17 octobre 1598, quinze écus sol pour son travail et ses fournitures; le mandement qui lui est délivré á cette date l’appelle « Nicolás Lepius, maistre orloger á Lyon ». Le renom dont jouit cette horloge, maintes fois décrite et célébrée dans des récits de voyageurs, fit naítre sur elle — comme sur l’horloge de Strasbourg — une légende qui n’a pas encore dispara. On raconte toujours que les chanoines de Lyon, justement fiers de posséder cette merveille, voulurent qu’elle restát unique au monde et firent tuer — ou aveugler — l’auteur de ce chef-d’oeuvre. LORMET (jACQUEs) ...1657 1 1670 Jacques Lormet, qui prend part, en 1658, au débat engagé á propos des statuts de sa Corporation, avait épousé Marguerite Buífi. Quatre enfants nés de ce mariage furent baptisés á Saint-Paul, de 1662 á 1667; deux d’entre eux eurent pour parrains les horlogers Guillaume Nourrisson et PhilippeEminanuel Villette. Lormet, qui habitait vers Pierre Scize, á la Roche, chez Mr Bourgeois, et, lorsqu’il mourut, « vers l’Athanaze », fut inhumé « par charité » dans le cimetiére Saint-Laurent, le 27 septembre 1670. LOUTEAU^ (P ierre ) ...1603 — 1628... V.

Pierre Louteau, « m® orlogier », á Lyon en 1603, était originaire de « SaintGermain de Bourgneul en Vallée » et protestant. II épousa au temple d’ Oul-

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lins, le 14 janvier 1607, Marie Vannier (filie d’un potier d ’étain) de qui il eut au moins deux enfants. lis testérent ensemble, le 29 novembre 1628, chacun d’eux nommant son conjoint héritier universal et substituant au survivant Jean Vannier, peintre á Lyon ■ — leur frére et beau-frére. L ’acte nomme encore leur fils, Jacques Louteau, encore mineur, et un frére du testateur, résidant en Poitou ; signent comme témoins : le maitre mathématicien Fran­ jéis Lebeau, Nicolás Petit, peintre, le libraire Philippe Guinand. Une soeur de Louteau avait épousé un marchand de Saumur. Pierre Louteau habitait, en 1604, une chambre au second étage de la maison Richard, chambre ayant vue sur le pont de Saóne et dans laquelle il n’avait accés qu’en traversant les boutiques occupant le bas de la m aison; en 1607, il logeait vers le Puits du Change, dans une maison dont la « tour » lui servait de grenier; c ’est la (rué de Gadagne), qu’il teste en 1628. Sa boutique fut, de 1610 á 1623, rué Lainerie, au coin de la place des Changes, dans un immeuble appartenant á Charles de Thonnel, sieur de la Piémante. II passa avec divers apprentis et aux conditions habituelles, une serie de contrats qui nous sont parvenus. Pierre Parisset, neveu d’un maitre serrurier de Lyon, paye, en 1612, 72 livres pour son apprentissage ; en 1623, Jacques Guérin, fils d’un menuisier lyonnais, s’engage pour sept an s; son pére doit s’acquitter en nature et livrer á l’horloger un cabinet, une pétriére, u n « champlict » (ou bois de lit) et une chaise, en « bois noyer ». Le contrat est annulé au bout de 5 mois, et Louteau, qui a regu le champlict, touche en plus 20 livres á titre d’indemnité. En 1625, Pierre Despréaux, fils d’un docteur en théologie de Crozat, au pays de Gex, s’engage pour trois an s; ayant été déjá en apprentissage á Lyon, il n’aura ríen á payer á son nouveau maitre. Avec ces apprentis, Louteau emploie des compagnons qui travaillent pour lui, soit aux gages, soit á leurs piéces. lis sont, comme les apprentis, nourris, logés, chauííés et éclairés et rejoivent un petit salaire qui leur est remis,« de temps en temps », pour leurs « petits menuz affaires ». Martin Duboule, de Genéve, qui passe avec Louteau, en 1603, un contrat de travail pour neuf mois, rejoit six livres par mois et convient de faire ensuite, chez son maitre, une montre que celui-ci lui paiera 30 livres, s’il veut la vendre ; l’ouvrier en fournira la boite. En 1610, Jean Mayer, gravear, de Crumpe (?) en Autriche, passe avec Louteau une convention que des compatriotes lui traduisent, car il ne parle pas franjáis. II servirá quinze m ois; le maitre, qui lui fournira « quelques accoustremens des siens », lu i« baillera 5 ou 6 sois en argent», chaqué dimanche, et 18 livres á l ’expiration du contrat. Si Mayer est malade, Louteau ne sera tenu « que de ce que bon luy semblera par charité ». En 1619, c’est un compagnon horloger de Blois, fils d’un chirurgien, Daniel Maupas, qui entre au Service de Louteau, et, au bout de deux mois, quitte sa boutique, voulant retourner dans son pays. II reconnait devoir á Louteau 58 livres.


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qu’il a touchées « á son besoiiig et nécessité a, notamment pour s’acheter un habit, rabat, manchettes, chapean et souliers, et trois livres, pour faire le voyage de Lyon á Blois. En 1624, Louteau ,qui n’a pas été remboursé, donne procuration á Isaac Juin, horloger de Dijon, pour poursuivre son débiteur. En 1622, Zacharie Fonnereau, de Genéve, qui a fait son apprentissage dans la boutique de la rué Lainerie, y travaille encore comme compagnon et doit toucher 90 livres ; en inars 1625, l’ouvrier et le maitre font leurs comptes et Fonnereau, qui redoit 80 livres, s’engage á travailler pour Louteau pendant dix mois encore, á 12 livres de gages par mois, ce qui lui permettra de s’acquitter. lis se séparent en 1626, en se donnant mutuellement quittance. En méme temps que Fonnereau, Louteau emploie encore Benoit Bernier, « com­ pagnon horlogeur et graveur », né á B lois; celui-ci ayant, comme son cama­ rade, reQu des avances au delá de son salaire, signe, en 1625, un nouveau contrat pour sept mois, á 15 livres par mois et rembourse, en travail, les 105 livres qu’il a touchées. Louteau avait de fréquentes relations avec les horlogers genevois. C’est á Genéve qu’il engage des ouvriers en 1603 et 1622; il réside dans cette ville en 1622, et sa femme sous-loue alors, au maitre horloger lyonnais Mugues Buldet, leur boutique de la place du Change. En 1623, Louteau donne pro­ curation á un potier d’étain de Genéve, pour poursuivre le lapidaire genevois Paul Tillier qui s’est engagé á lui livrer trois boítes de « monstres d’orloge » en cristal, estimées 30 livres les trois. Un Client de Fierre Louteau, le sieur Bellot, de Clermont-Ferrand, lui fait réclamer, en 1613, par acte judiciaire, une « montre d’orologe sans sonnerie » qu’il lui a remise pour la réparer; l’horloger la rend á un tiers, contre quit­ tance notariée. On voit aussi que le propriétaire de Louteau, Claude de Thonnel, lui relouant sa boutique pour huit ans en 1623, stipule qu’outre le prix du bail, son locataire devra, « pour estrennes », lui livrer « une monstre ayant la boete d’argent á pans », de la valeur de 72 livres, soit 9 livres d’ « estrennes » par an. — Voir Chap. III (CEuvres conservées).

MANCEAU (J ean ) ...1596-1607... Le 11 mars 1591, Barthélemy Manceau, maitre tailleur d’habits á Lyon, mit son fils Jean en apprentissage chez le maitre horloger Fierre Combret, pour une durée de cinq années et s’engagea á payer á ce dernier 30 écus (90 livres), dont 5 écus « pour le chaperon de la femme dudit Combret ». En 1606 et 1607, l’ex-apprenti, alors majeur, est maitre horloger á París. — Le 13 septembre 1629, fut enterré á Lyon, en l’église de Saint-Georges,« Jehan


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Manceau (? ou Manoreau ?), orlogier de la reine, décédé dans la maison de feu noble Nicolás Huret, de la Verriére ». Les comptes — d’ailleurs incomplets — de la maison de la reine, aux Archives Nationales (KK . 187 á 191) ne mentionnent, entre 1620 et 1630, aucun horloger du nom de Manceau ou Manoreau. MANOREAU (J ean ), voir MANCEAU MARESCHAL (J acques ) ...1654 t 1679 Jacques Mareschal, fdsde Méraud Mareschal, marchand á Lyon, et de Catherine Blachon, était « horllogeur » lorsqu’il épousa, au Temple, Madeleine Fanget, veuve de Bertrand Bouquet, tailleur d’habits. II est qualifié « m® hor­ loger » sur les actes de baptéme de ses neuf enfants, nés de 1656 á 1672 ; sur ces actes figurent, comme parrains, les maitres horlogers lyonnais Jean-Pierre Bourget, Jacques Varin et Hugues Mareschal. Jacques Mareschal est mentionné, les 2 septembre 1658,18 et 30 décembre 1659, sur des piéces de procédure relatives á l’enregistrement des statuts de la Corporation des horlogers. II avait pour frére Hugues Mareschal, né vers 1636, maítre horloger á Lyon en 1668-1707, marié á Héléne Munier (ou Mounier) qui lui donna quatre enfants, et domicilié, en 1682, dans la rué de Flandre oü il avait aussi sa boutique. — Voir le tableau généalogique des Montmain. MARGOLLIER (J acques ) ...1658-1661... Jacques Margollier (Margoillet ou Margouillet), « m® orloger á Lyon », épousa Andrée Bourgeois, de qui il eut, en 1658 et 1660, deux enfants, baptisés au temple de Saint-Romain-de-Couzon. Le 24 juillet 1659, il signa « Margollier » une déclaration par laquelle il approuvait la révocation de mandat signifiée la veille, par ses confréres, aux trois maitres horlogers chargés précédemment de faire octroyer des statuts á leur communauté. MARIN (Maítre), voir LE SIEURRE M ARTOREL (F ie rre ) ...1642... Fierre Martorel, maítre horloger á Lyon, regut, en juin 1642, 75 livres, pour avoir fait et posé l’horloge « au-dessus de l’église Saint-Laurent ».


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MASSO (M ichel ...1654 t 1691

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de )

Michel de Masso, « horologeur », est parrain á Saint-Nizier, le 9 aoút 1654, d’un fils de Michel-Frangois « Demassot », libraire. Qualifié « maistre horlogeur » en 1668, il fut inhumé dans le cimetiére de Saint-Nizier, le 28 janvier 1691. II possédait, á Lentilly en Lyonnais, un domaine situé au « maz de Monsonne ». MATHURIN (J ean ) ...1591*... Rondot mentionne, en 1591, un « orlogier » du nom de Jean Mathurin. « M® Mathurin » (sans profession indiquée) figure, sur une établie de 1568, parmi les miliciens du pennonage de la rué de Flandre. MAUPAS (D aniel ) ...1619*... Daniel Maupas, fils d’un chirurgien de Blois, fit son apprentissage dans cette ville, chez son onde Deburges. En 1619, il s’engagea, comme compagnon horloger, chez le maitre horloger lyonnais Fierre Louteau qu’il quitta au bout de deux mois, « pour s’en retourner en lad. ville de Rloys ». Le 23 octobre, il reconnait devoir á son maitre 58 livres, que celui-ci lui a avancées, notainment pour s’acheter « un habit, rabas et esmanchettes, chappeau, sollier, ...mesmes trois livres tournois pour s’en retourner... » En 1623, Fierre Louteau chargeait Isaac Juin, horloger á Dijon, de poursuivre le remboursement de cette créance. Daniel Maupas séjourna á Autun, puis s’établit á Blois oü il se maña et oh il vivait en 1653. Son frére, Abel Maupas, horloger comme lui, voyagea en Angleterre et mourut vers 1633. — Voir P. J. : Louteau, etE . Develle, Horlogers blésois, 2® éd., pp. 353, 358, 371, 419. M AYER (J ean ) ...1610... Jean Mayer, graveur, de « Crumpe » en Autriche, entra, le 22 juin 1610, au Service du maitre horloger lyonnais Fierre Louteau pour une durée de 15 mois. Son maitre s’engageait á le nourrir, á le loger et coucher, á lui donner


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« quelques accoustremens es siens », tous les dimanches 5 ou 6 sois en argent, et 18 livres á l ’expiration de leur contrat. II spécifie dans l ’acte que, si son ouvrier tombe malade, il « ne sera tenu aux fraiz que de ce que bon luy semblera par charité », et considére que Mayer est en quelque sorte un apprenti, qui « pourra apprendre de son industrie ». Deux témoins parlant allemand « ont donné á entendre audict Mayer le contenu cy dessus ».— Jean Mayer se rattache-t-il aux orfévres et graveurs de ce nom qu’on trouve établis á Lyon dans la seconde moitié du xvii® siécle ?

MICHEL (A dam ) ...1593 — 1609... Adam Michel (ou Michiel), « orlogier », protestan!, fait partie, en 1597, du pennonage Loubat qui comprend la partie Nord de la rué Saint-Jean; l ’année suivante, il fait baptiser, á Sainte-Croix, une filie qu’il a eue de Fran5oise Butavand, sa femme. En 1609, il sous-loue d’un orfévre, dans la maison de Masso, rué Saint-Jean, « la moytié du devant (de sa boutique ), de la longueur d’une brasse et demye ou environ ». II ne savait pas signer son nom.

MINORY (C ypr ie n ) ...1616... Cyprien Minory « horlogeur », tué sur l ’autre rive de la Saóne, fut inhumé au cimetiére Saint-Laurent, le 10 octobre 1616.

MINORY (J acques ) ...1615... Jacques Minory, compagnon horloger á Lyon, est présent comme témoin, le 11 juin 1615, á deux actes re^us par le notaire Jacques Coppier.

MONNIN ...1638*... Rondot cite sous ce nom, en 1636, un « maistre orlogier » qui est peut-étre « M® Momin » (Fierre Montmaiii-Blachon), domicilié, en 1636, au pennonage de la rué de Flandre. — Voir ce nom.


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La famille Montmain (de Montmain, Momin, Monmain, etc.) a fourni, de 1615 á 1684, six ou sept maítres horlogers, dont 5 au moins du prénom de Fierre. Les documents recueillis sur eux permettent de dresser les tableaux qui suivent; il est probable que X ... de Montmain, marié á Philippa Gorion (tablean III) était le frére de Fierre de Montmain-Blachon, dit l ’Ancien ou le Vieux, et que Fierre Montmain-Goby, dit l ’Aíné, et Fierre de MontmainFeirettier, dit le Jeune, étaient aussi deux fréres. Ces deux hypothéses peuvent seules expliquer qu’au bas de deux délibérations de la communauté des maítres horlogers de Lyon (23 juillet 1659 et 16 janvier 1660), on trouve les trois signatures de Fierre Mommain le Pére, de Fierre Momain fils et de Fierre Momain le neveu ) qui signent tous « Montmain »). Cette discussion n’a d’ailleurs qu’un intérét généalogique, la dynastie des Montmain horlogers n’étant guére connue que par des actes de l ’État civil. Tous étaient protestants. I.

Fierre M O N T M A IN dit rAncien ou le Vieux. né vers 1576 f en 1666, épouse en 1615, Sarah Blachon

Fierre MONTM AIN né en 1624, í en 1651

F ierre M O N TM A IN né vers 1632, t en 1669, épouse en 1655 Anne Guigair

Anne Montmain épouse en 1649 Jacques V A R IN

Jacques (?)

Sarah B lachon épouse en 1615 F ierre de M O N TM AIN dit I’Ancien ou le Vieux (Voir le tablean I.)

M O N TM AIN í en 1660.

B lachon Catherlne B lachon épouse Méraud M A R E SC H A L.

Jacques M A R E SC H A L épouse en 1655 Madeleine Fanget V ''« de Bertrand B ouquet et mere de N icolás B O U Q U E T .

L'Horlocferie lyonnnise.

A lexandre

Marie B ourget épouse en 1678 J ean-Jacques G IR A U D

9 enfants de 1657 á 1666.

II.

Marie Montmain épouse en 1649 J ean-F ierre BOURGET

Mugues M A R E SC H A L né vers 1637 épouse en 1669 Héléne Munier.

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l ’ h o r lo g e r ie i .yo n n a ise

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III. (frére de

X ... Montmain F ierre M ONTM AIN I’A ncien) ?

épouse Philippa Gorion de Saint-Étienne-en-Furan.

F ierre M O N TM AIN , dit l’A iné t en 1652, épouse vers 1649 Marie Gobée ou Goby,

F ierre M O N TM AIN , dit le Jeune t en 1684, épouse en 1642 Élisabeth F eyretier .

_______________________________ ^_____________________________________

3 entants nés de 1649 á 1652.

9 enfants nés de 1644 á 1659.

MONTMAIN (A lexan dre ) ...1651* t 1660 Alexandre Montmain, maitre horloger, fils de Fierre Montmain TAncien, ou le Vieux, et de Sarah Blachon, fut parrain, en aoút 1652, d’une filie de son confrére Vincent Périscel. II mourut á Lyon, le 5 octobre 1660.

MONTMAIN (F ierre ) ...1648* t 1651 Ce Fierre Montmain, baptisé au Temple le 25 février 1624, fils de Fierre Montmain dit TAncien et de Sarah Blachon, était maitre horloger lorsqu’il fut inhumé á Lyon, au cimetiére des Protestants, le 4 juillet 1651.

MONTMAIN-BLACHON (F ierre ) ...1615* t 1666 Fierre Montmain, dit le Vieux ou TAncien, né vers 1576, « m® orologier » en 1617, épousa Sarah Blachon (née vers 1589), de qui il eut 6 ou 7 enfants. C’est sans doute le « m® Momin orlogier » qui habite, en décembre 1636, dans la maison de la veuve La Forest, au pennonage de la rué de Flandre, avec sa femme et six enfants. Trois de leurs fils furent horlogers ; deux de leurs filies épousérent, en 1649, Jacques Varin et Jean-Pierre Bourget, tous deux maitres horlogers. Fierre Montmain, est appelé « Montmain le pére », en 1659-1660, sur les procés-verbaux des réunions de la Corporation, ce qui le distingue de son fils (Fierre Montmain-Guigair) et de son & neveu » (Fierre MontmainPeyretier). II fut inhumé á THótel-Dieu, le 11 janvier 1666 « aágé de 90 ans ».


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MONTMAIN-GOBY (F ierre ) ...1640*-1651... Ce maítre horloger épousa, avant 1650, Marie Goby (Gobée ou Robert). n eut d’elle trois enfants entre 1650 et 1652 et mourut avant la naissance du dernier (2 févríer 1652). En 1650 et 1651, les registres l ’appellent « Montmain l’aisné », sans doute pour le distinguer de son frére Fierre Montmain-Feyretier, dit le Jeune. MONTMAIN-GUIGAIR (F ierre ) ...1654 t 1669 Né vers 1632, fils de Fierre Montmain FAncien et de Sarah Rlachon, il épousa, au Temple, le 19 décembre 1655, Anne Guigair (ou Guiguier), filie d’untailleurd’habits, qui luidonna 9 enfants entre 1657 et 1666. II fut inhumé á Lyon, le 9 janvier 1669, ágé de 37 ans. II est vraisemblablement le « Fierre Montmain fils «que la Corporation des horlogers nomine maitre-juré le 18 mai 1665. M ONTMAIN-FEYRETIER (F ierre ) ...1641 t 1684 Né vers 1612, fils d’un Montmain dont le prénom n’est pas connu et de Fhilippa Gorion, de Saint-Étienne-de-Furan, il était maítre horloger á Lyon lorsqu’il épousa, le 21 septembre 1642, á Saint-Marcellin, Élisabeth ou Isabeau Feyretier (Feyrotier ou Ferettier), filie d’André, notaire á Saint-Rambert. Neuf enfants naquirent de ce mariage entre 1644 et 1659. Fierre MontmainFeyretier mourut á Lyon, le 26 février 1684, ágé de 72 ans. C’est lui, sans doute, qui, en 1682, déclare habiter place de la Raleine, au premier étage, chez Derusseau perruquier. Appelé « Montmain le Jeune » en 1642 et 1644, il était probablement le frére de Fierre Montmain-Goby (dit l ’A ín é); aprés la mort de ce dernier, il est appelé a Fierre Montmain le neveu » (en 1659-1660), dans les actes concernant la Corporation des horlogers. MOUNIEZ (F ierre ) ...1631... Fierre Mouniez (peut-étre Monnier ?) travaillait á Lyon en 1631, et était en relations d ’aíTaires avec Jacques Combret, alors horloger á Blois. — Voir E. Develle, Horlogers blésois, 2® éd., p. 381.


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MUNIER (B enjamín ) ...1609... Benjamin Munier, compagnon horloger au Service de Jean Vallier en 1609, transige, le 29 avril, avec son maitre, au sujet d’un procés pendant entre eux. Munier s’engage á taire pour Jean Vallier, ainsi qu’ils en étaient convenus, et dans le délai d’un mois et demi, á peine de 18 livres de dommages et intéréts, o un réveil matin » dont il fournira les timbres « et demy jon » (la boíte). — Voir P. J. : Jean Vallier. — II a signé á un acte « Benjamin Munier ». MYON (F ierre ) ...1603... En 1603, Fierre Myon, « relogier » á Lyon, et sa femme Isabeau, font baptiser un fils á Saint-Pierre et Saint-Saturnin. NAZE (J ean ) ...1554 t 1581 Jean Naze, originaire de Sailleville, paroisse de Laigneville, au comté de Clermont-en-Beauvoisis, quitta son village, vers 1545, pour aller taire son apprentissage á « Cralg ». En janvier 1554, il est établi horloger á Lyon, oü il acquiert, de l ’ortévre Jean Le Boyen, une pensión de 6 livres 6 sois sur une maison sise a en la rué de la Couste de la Ballayne, jouxte la Saónne ». Marié á Andrée Esclusen, il habitait, rué Grenette, la maison de l ’Atlas qui lui appartenait, et était, en 1557-1561, un des dizeniers de son pennonage et, de beaucoup, le plus tort imposé des horlogers lyonnais. En 1574, c’était, dit une visitation d’armes, un homme a de bon aage », « avec bon moyen », possédant arquebuse, morrión, hallebarde, épée et dague. Jean Naze mourut de la peste, ainsi que sa temme, en 1581; par testament verbal, il avait institué pour héritiers les pauvres de l ’Hótel-Dieu et de l ’Aumóne Générale. Les recteurs de ce dernier hópital, aprés transactions avec l ’Hótel-Dieu et avec les héritiers naturels du détunt, réalisérent sa succession qui comprenait la mai­ son de l ’Atlas et quelques marchandises — passementeries, pierreries, or et argent, ter et laiton — les meubles avaient disparu. Restait l ’atelier de l’horloger, avec des montres et horloges de prix que les recteurs de l ’Aumóne firent proposer, sans succés, au duc de Savoie et au cardinal-légat Henri Cajetano, de passage á Lyon. On organisa done, pour en tirer parti, une « blanque » ou loterie, dont les piéces d’horlogerie seraient les lots. La blanque.


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plusieurs fois remise, annoncée á son de trompe, et, par affiches, jusqu’en Italie, ne fut tirée qu’en 1592; elle devait rapporter 5.200 livres, á vingt sois le billet. L’histoire de cette loterie a été reconstituée par J.-B. Giraud {La Llanque des horloges á Lyon et Jean Naze, ap. Bull. hist. et phil. du Ministére, 1905, pp. 319 et s.) La liste des lots de la Llanque — donnée plus haut, page 8 — montre que Jean Naze fabriquait de petites horloges de luxe, richement ciselées, marquant, avec les heures, une série de mouvements astronomiques, et estimées 1.770 livres, 1.350 livres, 675 livres; de belles montres, rondes ou ovales, valant de 24 á 75 livres; des astrolabes. La plus belle de ses horloges, une horloge hexagonale en argent et en cristal, oü était représentée l ’histoire de Myrrha, mére d ’Adonis, fut retirée de la Llanque et offerte, en 1596, á M. de La Quiche, gouverneur de la province pour le Roi.

N IC O L A S ... ...1561... Nicolás « le relogier » faisait partie, en 1561, du pennonage comprenant l’extrémité Sud de la rué Merciére, les rúes Confort, Raisin et Chanu. Est-ce Nicolás Gaillard, qui travaillait á Lyon á cette époque, d’aprés Rondot ? Ou Nicolás Odet, qui parait avoir habité le méme quartier en 1567 ? NOBLET (F ierre ) ...1610* — 1619... Fierre Noblet, « horologeur » á Lyon en 1610 et 1619, était protestant et avait épousé Marie Zacharie (Rondot). En 1612, il empruntait 250 livres á son confrére Fierre Conibret.

NOURRISSON (G uillaume I) ...1655 — 1700... D’aprés divers auteurs, et notamment d’aprés l ’horloger lyonnais Jean Debombourg, son contemporain, Guillaume I Nourrisson est né á Ambert ^ 1. Voir I. lie Bom bourg, Recherche... de la vie de Raphael... et un reciieil des plus beaux iableaux... el architectures... qui se voyent dans plusieurs églises de L yon , L yon, Olyer, 1675, p. 93 ; J .-A . Dulaure, Description historique des ci-devant villes... et provinces du midi de la République..., an II, t. V I , p. 268 ; P .-G . d’Aigueperse, Biographie des per-


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l ’ horlogerte l y o n n a is e

ou aux environs de cette ville ^ Les registres de l ’État civil d’Ambert ne remontent pas assez haut pour qu’ü soit possible de contróler cette affirmation. On ignore oü Nourrisson apprit son métier et comment il débuta. II était déjá un horloger réputélorsqu’il vint se fixer á Lyon, vers le inilieu du XVII® siécle. II épousa á Lyon : d’abord, á Sainte-Croix, le 17 février 1658, Catherine Margonne (morte en novembre 1666); puis, suivant contrat du 5 février 1668, Catherine Boisse, filie d’un bourgeois de Sauxillanges (Puyde-Dóme). De ces deux mariages, il eut au moins sept enfants; les registres paroissiaux mentionnent la présence. á ces divers actes, de parrains ou de témoins appartenant au milieu consulaire ou á l ’aristocratie bourgeoise de la cité. Guillaume Nourrisson mourut, sans doute hors de Lyon, entre la fin de 1700 e tle 16 mai 1701. Depuis 1656 au moins, il babitait, á I>yon, une maison appartenant á la Ville et située sur la place du Change, au Sud, vis-á-vis le Puits du Change et á rOuest de la Loge. Dans cette maison, oü était aussi son atelier, et dont la cour s’étendait derriére la Loge du Change, Guillaume I Nourrisson et son frére Antoine, entretinrent, d’abord á leurs frais, a une monstre » ; puis, á l ’aide d’une subvention que le Consulat leur alloua en 1671, une horloge, « trés nécessaire (aux) négocians pour limiter le temps des payemens ». En 1683, la Ville, qui devait aux fréres Nourrisson l ’horloge de l ’Hótel de Ville (9.500 livres), s’acquitta en leur cédant la propriété de la maison qu’elle leur louait, á charge pour eux de « souffrir l ’horloge qui est au-dessus de lad. maison ». La Ville se réservait encore le droit de racheterl’immeublelorsqu’elle voudrait agrandir la Loge des Changes. La maison en question, d’abord démolie en partie pour l ’agrandissement prévu, appartint, jusqu’en 1746, aux héritiers des deux fréres Nourrisson. Antoine Nourrisson, frére de Guillaume I — et sans doute son cadet — né vers 1629 et mort á Lyon, sans postérité, en aoút 1715, semble n’étre venu dans cette ville qu’aprés son frére, dont il n’eut ni l ’habileté, ni le renom. Deux fils de Guillaume I — Guillaume II et Pierre embrassérent la profession paternelle. Guillaume II, né en 1660, épousa en 1699, malgré son pére et aprés trois « supplications », Anne Chopin; il fut nommé Horloger de la Ville, le 16 juillet 1706, aprés la démission de son onde Antoine, sur« la recommandation de Madame de Villeroy, religieuse Carmélite á Lyon », filie du maréchal Frangois de Villeroy, gouverneur de Lyon ». Pierre (frére du précédent) fut aussi« marchand horloger » á Lyon. — Un fils de Guillaume II, sonnages d’Auvergne, 1836, t. II, p. 119 ; Madur du Lac l’ aíné, Eglise et clocher d’Ambert, 1845 ; Francisque Mandet, Hisíoire du Velay, 1852, t. V I , p. 216 ; A m . de SaintFerréol, Notices historiques sur la ville de Brioude, 1880, t. I, p. 133. — D ’Aigueperse et F. Mandet appellent notre horloger « Nourrissat ». 1. Abbé Grivel, Clironique du Livradois, p. 395.


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Jean-Baptiste Nourrisson, né en 1705, remplaza en 1731, comme Horloger de la Yille, son pére démissionnaire ; Glande, fils de Jean-Baptiste, né en 1708, íut, á ce qu’il semble, le dernier horloger du nom. X . NOURRISSON Guillarme N O U R R IS S O N , né á A m bert, inort

en

1700 ou

1701,

ép. a Lyon,

A ntoine

en

Margonne, puis, en 1658, B oisse. De ces deux mariages

1658, Catherine Catherine

n o u r r is s o n

, né vers

1629, mort á Lyon en aoút 1715. Sans postérité.

naissent huit enfants dont : Rr l i t :

1

Guillarme II

2e l i t ;

Catherine

N ourrisson,

Anne

N ourrisson,

N O U R R ISSO N , né

née en 1669 ou en

ép. á Saint-Paul, en

en 1660, ép. en 1669

1672, religieuse au

1699, Fierre V ían ,

Anne

Chopin ; d’ oü

Monastére des

neuf enfants d o n t :

Fierre

Chazeaux.

N ourrisson,

né en 1700, ou 1716, mort en 1764, dessinateur.

médecin.

F ierre N O U R R IS S O N , né en 1670, mort en 1708, « marchand iiorloger á Lyon ».

.Iean -B aptiste N O U R R IS S O N , né en 1705, ép. Marie

R ose.

Claude N O U R R IS S O N , baptisé á Saint-Paul le 10 aoút 1738.

Guillaume I, le chef de cette dynastie d’horlogers, fut, en 1658, un des trois maítres chargés par leurs confréres de poursuivre l ’homologation puis renregistrement des statuts de leur communauté. II était maitre-garde de la Corporation en 1678 et en 1681. OiuvRES CONNUES. — On attribue á Guillaume I Nourrisson la construction ou la réparation de l ’horloge — depuis longtemps disparue — de l ’église de Saint-Julien, á Brioude. Cette horloge astronomique á automates, qui fut célébre au xvn® siécle, est ainsi décrite dans une lettre adressée, le 11 septembre 1645, par Léon Godefroy, chanoine de Saint-Martin de Montpezat en Quercy, á son pére, Théodore Godefroy, historiographe de France : « II se voit dans la nef de ceste église, un des plus merveilleux horlogese (sic) qui soyent en aucune part de France. II est d’une circonférence comme aussi d’une hauteur bien grande. Son total se rapporte á la figure d’un cone.


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Quand les curieux veulent (le) faire ioiier, on leur accorde facilement cette courtoisie. Premiérement il y a un ange, lequel est posé sur le plus haut de tout l’ouvi’age, qui, tenant en ses mains deux chordes, sonne avec cela deux cloches. Comme il a cessé, voicy une agréable musique qui s’entend, laquelle se fait par le moyen de plusieurs clochettes. Le chant qu’elles rendent, c’est celui mesme du Veni creaior Spiritiis. Or, tandis que cette musique continué, il se fait une procession des Apostres, lesquels vont de deux en deux, et á mesure qu’ils passent devant la figure de la Vierge, ils se retournent devers elle et puis se remettent en leur premier rang. J ’obmetsdeparler du Cours du Soleil dans le Zodiaque, de l ’áge de la Lune, d’une esguille qui marque un siécle, d’une autre qui dure une année, comme aussi du Calendrier Romain oü Fon reconnoist les festes qui sont chaqué iour de l’année. Enfin, je crois que cette piéce en son espéce est une des plus rares qui se voyent. Au reste, cet horloge porte ces deux vers.: Machina Brivale, qace inste dividit horas Et Solera et Lunam et vocem movet ordine cleri. 1641 quoiqu’il y ait 1641, pourtant est-il asseuré qu’il y a plus de 400 ans que cette piéce est faicte » Des descriptions plus récentes — postérieures á la disparition de l’hoiioge et dont il faudrait connaítre les sources — mentionnent un coq qui, á midi, chantait trois fois et une énorme téte de négre, restée longtemps légendaire dans le pays. « Pour sonnerl’heure, (elle) ouvrait unelarge bouche dans laquelle les écoliers jetaient leur casquette, qui y restait jusqu’á ce que la bouche se rouvrit á l ’heure suivante » On voit, d’aprés les annalistes contemporains, que Guillaume I Nourrisson dut passer pour l ’auteur des horloges á automates de Brioude, de Strasbourg et de Lyon, oü Pon retrouvait, avec les mouvements astronomiques et les divers calendriers, le coq, les anges carillonneurs, la procession des apotres. F. Mandet et A. de Saint-Ferréol attribuent sans hésiter á Nourrisson l’invention de ces trois horloges, et déjá, en 1845, Madur du Lac avait rimé ce pitoyable quatrain : Comment cet horloger, Ambertois de naissance Dont Strasbourg et Lyon admirent la Science,

1. Lettre publiée dans la Revue de la Haiiíe-Auvergne, 1901, p. 100, et dans le Bulletin de la Sociéíé d’Agriculiure da Pag, novembre-décembre 1901 ; voir encore Legrand d’A ussy, Vogage en Auvergne, t. II, p. 307. 2. A . de Saint Ferréol, 1880, loe. cit. ; cf. F. Mandet (1852), op. cit., loe. cit.


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L ’habile Nourrisson, á son pays natal: N ’a-t-il pas consacré son talent spécial ^ ! A Lyon, oü il vint vers 1655, Nourrisson répara, en 1656, l ’horloge de la Charité, et, en 1660, il entreprit la réfection de l ’horloge astronomique de SaintJean, travail qu’il acheva en 1661 et pour lequel il recut, le 27 janvier 1662, 2.267 livres, ses fournitures comprises. La petite horloge de la Cathédrale, mentionnée en 1393, « ruinée » par les Protestants en 1562-1563, avait été « racomodée á neufz », en 1598, par Hugues Levet et Nicolás Lippe. Avant cette réparation, elle comportait déjá deux calendriers, des « figures et démonstration du mouvement des planettes et signes célestes », avec « sonnerie, musique... et autres artifices », notamment le coq chantant toutes les heures et la scéne de l ’Annonciation Une gravure anonyme déjá citée ® représente l ’horloge au xvii® siécle, aprés sa remise en état par Levet et Lippe, et avant l ’intervention de Nour­ risson ; une autre gravure, signée par H.-J. Thurneysen et datée de 1677, montre la méme horloge aprés sa réparation en 1660-1661 La comparaison de ces deux estampes permet, á défaut de textes précis, de constater les modifications et les additions visibles dues á Pingéniosité du maitre horloger d’Ambert. La forme de la caisse a changé ; dans le haut, des portiques et un beffroi á pans coupés surmonté d’un campanile ont remplacé les tours carrées et crénelées et la couronne á fleurs de lis de l ’ancienne machine. Au lieu des testes de lyons remuant les yeux et la langue », on volt deux petits génies, dont l ’un, á droite, batía mesure, tandis qu el’autre tient un sablier. Entre eux, au centre, est une niche, oü sept statuettes, figurant les jours de la semaine, doivent tour á tour prendre place quand nfinuit sonne. Plus haut encore, dans le beííroi, la scéne de l ’Annonciation est complétée par un troisiéme personnage : Dieu le Pére étendant le bras pour bénir la Vierge agenouillée. Sur le méme plan, de petits auges sont préts á frapper sur des cloches et á carillonner, non plus le Sánele Spiritus, mais l ’hymne de saint Jean : Ut queant laxis... L’auteur de ces mécanismes nouveaux n’a-t-il pas voulu que Lyon eút, comme Strasbourg, un ange au sablier, des anges sonnant des cloches et un Dieu bénissant ® ? 1. Voir plus haut, p. 77-78, note 1. 2. Voir P. J. : Levet et Lippe. 3. Voir plus haut, p. 66. 4. Bibliothéque de Lyon, Estam pes. Fonds Coste, n°® 381 á 383 ; cí. L . Bégule, Monographie de la Cathédrale de L yon , planche de la page 98. 5. Voir Ungerer, L ’Horloge asironomique de la Cathédrale de Strasbourg, 1922, pp. 125 et s. •

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Des mouvements astronomiques et des calendriers, nous ne savons rien; les cadrans semblent identiques sur les deux estampes ; mais, sur la face Sud de la caisse, au-dessus de la porte de l ’horloge, Nourrisson a placé un nouveau cadran, cadran de forme ovale, divisé en soixante minutes ; l’aiguille unique qui s’y meut s’allonge et se raccourcit en tournant, de fa^on á suivre toujours exactement le contour intérieur de l’ovale. Guillaume I Nourrisson parait avoir eu un collaborateur pour la partie scientifique et mathématique de son travail. Le Pére Menestrier attribue á Glande de Saint-Georges — chanoine et chantre du Chapitre de Saint-Jean de 1650 á 1680, avant de devenir archevéque de Lyon — les calculs astrono­ miques d’aprés lesquels Nourrisson établit ou rétablit les calendriers et « l ’Astrolabe qui expose la face du Ciel et les positions des Astres, les Phases de la Lune, les aspects, les conjonctions et les oppositions ^ ». D ’autre part, l’horloger Jean Debombourg, un contemporain de Nourris­ son, mentionne, en 1675, que le cadran ovale de l’horloge de Saint-Jean a été « inventé par noble Monsieur de Serviére », c’est-á-dire par Nicolás Grolier de Serviéres (1593-1685) Ce savant Lyonnais, qui avait été lieutenant-colonel au régiment d’Aiguebonne, et qui, aprés une longue carriére militaire, consacra á la mécanique les loisirs de sa retraite, fut parrain, á Saint-Paul, le 26 décembre 1660, d’un des fils de Guillaume I Nourrisson. Dans le cata­ logue illustré de son cabinet, son petit-fils mentionne, en 1719, parmi les horloges imaginées par son aieul, une horloge á cadran ovale d o n t« raiguille s’allonge et se raccourcit et suit toujours les difíérens diamétres de l’ovale »; puis une autre horloge, ornée d’une niche, a d’oü des figures sortent tous les jours á minuit » Aprés Nourrisson, l ’horloge fut de nouveau réparée, en 1779-1782, par son confrére lyonnais Pierre Charmy. Celui-ci est l ’inventeur du suisse en habit rouge qui, la hallebarde á la main, fait sa ronde, toutes les heures, au sommet du campanile. Charmy ne modifia en rien l ’ancien mécanisme ^ ; il y adapta seulement un échappement á ancre du genre Graham, qui porte encore son nom et la date « 1782 ». A la fin du siécle dernier, aprés quelques rhabillages tentés par l ’horloger Mosnier en 1856, l ’horloge, qui ne marchait plus, fut confiée á la maison Cháteau de París, et rétablie dans son état primitif ®. Son mouvement et ses automates fonctionnent aujourd’hui comme aprés 1. Ménestrier, Histoire civile et consulaire de L yon , 1696, p. 200. 2. I. de Bombourg, op. c it, loe. cit. 3. Grollier de Serviéres, Recueil d’ouvrages ciirieux de mathématique et de mécanique... du Cabinet de M . Grollier de Serviéres... par son petit-flls, 1719, p. 16. 4. Voir le prix fait, du 13 aoút 1779 (Arch. dép. Saint-Jean, arm. D avid, t. II, n° 13). 5. Horloge astronomique de Saint-Jean de L yo n ... restaurée en 1894 por M M . Cháteau pére et flls, Cresson, 1901.


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le travail de Nourrísson et par les mémes moyens, á rexception d’un des génies, celui de gauche, qui a cessé de retourner son sablier quand sonne l’heure, et des jours de la semaine qui ne se succédent plus, á minuit, dans leur niche á portique. Le calendrier placé par Charmy sur la face Nord du soubassement reste immobile lui aussi. Mais, bien qu’essouíflé, le vieil instrument marche encore. Le calendrier perpétuel, le calendrier ecclésiastique, le cadran central et son astrolabe, le cadran horaire ovale donnent des indications assez exactes. Avant que l’heure sonne, le coq chante trois fois en soulevant ses ailes. Puis le suisse de Charmy fait le tour du campanile et les angelots sonnent VUt queant laxis, tandis que le génie de droite marque la mesure du bras, de la téte et du pied.Pendant que le carillón joue,l’Ange, ouvrant une porte, s’avance vers Maifie, qui se retourne et salue; une colombe descend au-dessus d’elle, et, lorsqu’elle est remontée, Dieu le pére, de sa dextre, bénit la Vierge par trois fois. Alors, l’Ange étant rentré á reculons dans Pintérieur du befíroi, la porte se referme et l ’heure sonne. Le spectacle a duré 75 secondes environ. A insi« tire » e t « frappe », en Pan de gráce 1924, aprés plus de cinq siécles d’existence, la « petite horloge de Péglise ». Elle ne sonne plus que cinq fois par jour, aux moments oü sa « musique » ne risque pas de troubler la solennité des offices capitulaires; encore faut-il que les cinq contrepoids actionnant ses divers mouvements soient remontés tous les cinq jou rs; les a gouverneurs » de jadis devaient les remonter deux fois par jour Aux heures fixées, il y a toujours lá quelques curieux ; ils peuvent lire, sur les panneaux peints qui décorent les deux flanes de Phorloge, quelques dates de son histoire, les noms de Levet et de Lippe dans deux cartouches, et, sur la face Ouest, gravée dans la dalle qui sert de base au báti, la signatura : GVILIELMVS NOVRRISSON LA G D V N I 2 Le 15 juin 1666, cinq ans aprés Pachévement de la réfection de Phorloge astronomique, Guillaume Nourrisson fut chargé par le Chapitre d’entretenir et de gouverner les deux horloges de la cathédrale, aux gages de 120 livres par an. II venait d’étre nommé Horloger de la Aille.En 1664, les Lyonnais se plaignant du mauvais fonctionnement de Phorloge de PHótel de Ville, qui était « la moins juste » de tout Lyon, le Consulat avait donné mandat á Guillaume Nourrisson pour visitar cette horloge, construite, en 1650-1652, par Daniel 1. Voir P. ,J. : Nourrisson, 15 juin 1666. 2. Sur la gravure de Thurneysen, on lit, á cette place : « Opera et studio Guillelmi Nourrisson, Lugduni. »


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Gom — le premier « Horloger de la Ville ». Nourrisson fit, sur l ’horloge de son confrére, un rapport des plus défavorables, ensuite de quoi Gom fut destitué et remplacé dans son office par Guillaume Nourrisson et par son frére Antoine, aux appointements de 200 livres par an Les fréres Nourrisson réparérent d’abord la vieille horloge, puis, aprés l ’incendie du 13 septembre 1674, qui la détruisit et la fit tomber « en plusieurs piéces » sur la voúte de la chapelle, ils entreprirent d’en construiré une nouvelle. Celle-ci, achevée en septembre 1683, fut estimée par des experts 10.500 livres. Elle comportait quatre cadrans, un sur chaqué face du befíroi, et actionnait, dans la grand’salle « une montre ou astrolabe ». On la mit en place en 1684, et les Nourrisson, qui avaient accepté un rabais de 1.000 livres, regurent en paiement la maison de la place du Change oü ils étaient jusque-lá les locataires de la Ville. On a vu plus haut que, depuis 1671, le Consulat leur allouait 70 livres par an pour entretenir, sur cette maison, l ’horloge qui donnait l ’heure aux marchands et banquiers s’assemblant au Change. Avec l ’horloge du beffroi, de l ’Hótel de Ville, les fréres Nourrisson avaient livré au Consulat« un petit horloge de chambre », destiné á la salle du Secrétariat. — Voir Chap. III (CEuvres conservées).

NOURRY ( F i e r r e ) ...1629 t 1672 Fierre Nourry, orfévre á Lyon, et « horlogeur » d’aprés Rondot, était né vers 1587 ; il épousa au Temple, en 1629, Angéle Le Jeune et fut inhumé au cimetiére des Frotestants, le 19 avril 1672, en présence des maitres horlogers Jacques Varin et Jean-Fierre Bourget. F i e r r e NOURRY orfévre et horloger, né vers 1587 f 1672, épouse en 1629, Angéle L e J e u n e .

ou J e a n -J a c q u e s NOURRY, orfévre et horloger, né vers 1637, épouse Élisabeth H é r o l d , en 1669, puis, en 1684, Louise M a l l e i n .

J ean

Jacques N o u r r y , né vers 1642, orfévre, épouse Marie B e a u l i e u .

1, Sur cette expertise et les expertises contradictoires qui suivirent, voir P. .1. : Gom.

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On voit, par le tableau qui précéde, que deux fils de Fierre Nourry et d’Angéle le Jeune travaillérent á Lyon. L ’un d’ eux, Jean ou JeanJacques,« m® horlogeur », né vers 1637, épouse aii Temple, en 1669, Élisabeth Hérold, puis, en 1684, Louise Mallein. II abjure le l®r janvier 1677 et est alors qualifié « m® orfévre » ; son fils Grégoire abjure á son tour, á 14 ans, le 16 juillet 1684. — Un autre fils de Fierre Nourry, Jacques, orfévre, né vers 1647, et sa femnie, Marie Beaulieu, s’étaient aussi convertís au catholicisme le l®’^janvier 1677. Voir Chap. III {CEuvres conservées). NOYTOLON (L es) La famille Noytolon, qui compta trois horlogers, était aHiée aux Vallier et, par eux, aux Combret, Buldet, Duclair et Villette. Le tableau qui suit groupe onze horlogers lyonnais : Christophe i n o y t o l o n épouse vers 1587 Barbe

Christophe II

B oulard.

Fierre

N oytolon

NOYTOLON N O YTO LO N ép. en 1615

ép. v. 1611

Claudine

Florie

COINDE

R enard Claudine

F ierre C O M B R E T

Madeleine

ép. en 1593 Anne

ép. v. 1605

.Iean V A L L IE R

V allier

ép. en 1629

Combret ép.

en 1629

en 1620

qni se remarie,

Claude

H ughes

D U C L A IR

en 1629, avec

Anne

D uclair

ép. vers 1650

F hilippe-E mmanuel

J ean-B aptiste D U C L A IR , né en 1657.

F ebvre

dite

2® lit

D U C L A IR -V A L L lE R

Guillard

en 1626

Lambresche

ép. en 1648

Eléonore

C O M B R E T ép. Anne

BULDET

Combret

1 " lit J ean -B aptiste

H ughes

Jeanne

Marguerite

Combret ép.

Ci.AUDE D U C L A IR

Marguerite

Couchaud.

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Claude C O M B R E T né en 1636.


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NOYTOLON (C h r is t o p h e I) ...1586 t 1607 Né le 16 novembre 1558, Christophe (I) Noytolon (ou Noytoulon), fils de Fierre, chaussetier, était « orlogier » á Lyon en 1586 ; il épousa Barbe Boulard, de qui il eut, entre 1588 et 1596, cinq enfants, tous baptisés á SaintPaul. Deux de ceux-ci embrassérent la profession paternelle. Christophe I Noytolonhabitait alaDouane, «présMr Savin»,« chez Comba » ; en 1597, il a son logis dans la maison du chirurgien Fierre Marchan!, á la Douane, oü il vit avec sa femme, ses quatre enfants, une chambriére et un serviteur. En 1588, il sous-loue á son confrére Claude Godon, la boutique qu’ñ occupait en rué du Charbon » ; en 1605, on le trouve rué de Flandre, maison Austrein. Christophe (I) Noytolon fut inhumé, au cimetiére Saint-Faul, le 14 juillet 1607, avec « petite fondation ». No 3dolon prit pour apprenti, en 1604, Jean-Baptiste du Bezzy. II parait avoir en de fréquentes contestations avec ses clients. En 1602, Sébastien Falleron, marchand genevois, lui commande « ung horloge avec sa sonnerie », dont il fournit la boíte en laiton, et qui devra « tirer » de quinze á dix-huit heures ; le prix convenu est de vingt-cinq écus sol (ou 75 livres). Trois mois aprés la date fixée pour la livraison, le Genevois rédame son horloge ; Noy­ tolon lui répond qu’il l ’avait achevée, lorsqu’elle a été « enlevée»un jour, par « certains estrangers venant en sa boutique á l ’improviste » ; il promet d’en livrer « un semblable » au mois de janvier prochain. En 1604, un marchand de Lyon veut se faire rendre une « monstre d’orloge » qu’il a remise á Noytolon pour la réparer, « dang une bource de thoyle argent verte », et qu’il lui a redemandée plusieurs fo is ; elle vaut au moins 30 livres. Noytolon ofíre au marchand de « luy rendre sad. monstre dans quatre ou cinq jours ». En 1605, dame Catherine de Montbellet, veuve de Charles de Glaton, bourgeois de Vimy, voulant rentrer en possession d’ « ung orologe á contre poix sonnante », que Noytolon devait remettre en état, celui-ci « ne (la) trouvant pas... parmi sa boutique » et croyant l ’avoir vendue, ofíre de la payer 18 livres tournois. II a signé á un acte Chrisiofle Noytoulon. — Voir Chap. lll{CEuvres conservées). NOYTOLON (C h r is t o p h e II) ...1609-1626... Christophe II Noytolon, fils de Christophe I qui précéde et de Barbe Bou­ lard, fut baptisé, á Saint-Paul, le 7 octobre 1589 ; en 1609, étant compagnon horloger, il s’engage pour deux ans au service du maitre horloger Claude Du Cléron, aux gages de 90 livres tournois pour les deux années. Six mois plus


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tard, il quitte sans motif la boutique de son maítre qui donne procuration á un marchand marseillais chargé de rechercher le fugitif « aud. Marseille ou environ » et de le faire appréhender « par auctorité de justice )>. Le 15 janvier IfilO, un accord intervient entre Du Cléron et son ouvrier revenu ; le contrat de travail est annulé et Noytolon rembourse les avances qu’il avait touchées, plus une indemnité de 30 livres. Christophe II Noytolon, qui est qualifié « m® orologier » en 1617, épousa, á Saint-Romain de Lyon, en 1615, Claudine Coinde. II eut d’elle, de 1617 á 1626, cinq enfants, tous baptisés á Saint-Georges ; d’eux d’entre eux eurent pour parrains les maitres horlogers Hugues Combret et Jean Vallier. Christophe II Noytolon mourut aprés le 25 octobre 1624; il était mort quand son fils (jreorges entra en apprentissage, le 28 février 1654, chez un a marchand espicier » de Lyon. II écrivait son nom C. Noijtoulon. NOYTOLON ( F i e r r e ) ...1610-1630... Fierre Noytolon (Noitolon ou Notholon), fils de Christophe I et de Barbe Boulard, fut baptisé á Saint-Faul, le 28 juillet 1588 (ou le 24 octobre 1592). Compagnon horloger en 1610 et maitre horloger en 1612, il épousa Florie Reynard qui, de 1612 á 1624, lui donna 5 enfants, tous baptisés á Saint-Faul. II demeurait prés de la ruette Favre,« rué Favre proche l ’Arche-de-Noé», sans doute dans la maison « á la pile Favre » qu’il reloue pour deux ans, en 1614, de Nicolás Olivier, brodeur. II mourut entre le 12 avril 1630 et le 14 novembre 1646, date á laquelle sa veuve fut inhumée au cimetiére Saint-Faul. Son fils Jean Noytolon, marié á Michelle Fülot, ne fut pas horloger, comme le dit Rondot, mais teinturier. Fierre Noytolon achéte, en 1613, á son confrére Claude Henry, « ung orologe sonnant» qu’il lui paye 27 livres tournois. 11 a signé á un acte Noitoulon. — Voir Chap. III (CEuvres conservées). ODET (N ic o l á s ) ...1557=>’-1563... En aoút 1559, Claudine Carean, veuve de Fimprirneur Fierre de SainteLucie, reconnait qu’elle et son mari doivent 30 livres á « Nicolás Odet, horologier ». Rondot mentionne que Nicolás Odet « maistre horlogier », et protes­ tan!, fut chargé, en 1563, ^ de l’acoustrement de l’orloge », de la Chana. Un contribuable de ce nom, sans profession indiquée, fait partie, en 1567, du peimonage Ennemond Ferret comprenant les rúes Merciére, Confort, Raisin

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et Chanu (voii' plus haut: Nicolás). — Rondot cite encore, en 1561, un Micliel Odet qu’il croit avoir été horloger.

PÉJON ( D a m ie n ) ...1567*-1572... Damien Pejon (ou Pejoct), « orlogier » en 1571 au pennonage Croppet, et Damien Poughon, a horlogeur » au méme pennonage en 1571-1572, ne sont certainement qu’un seul et méme horloger, suffisamment identifié par son prénom peu commun. Le 11 juillet 1570, le Chapitre de Saint-Jean lui confia « l’estat et oflfice d’orlogier de ladicte église... aux gages accoustumez », et il promit <>faire son debvoir ». II habitait le quartier comprenant la rué SaintJean vers la Porte-Froc, la Bombarda et Saint-Alban.

PÉRISCEL ( P i e r r e ) ...1622-1665... Pierre Périscel (Périssel ou Péricel), originaire de « Virieu en Forest » et <vmaistre horlogeur» á Lyon, épousa, au Temple, le 12 mars 1623, Benoite Gabet, filie d’un tireur d’or. lis eurent au moinstrois enfants, d on tl’un, Vincent, fut horloger comme son pére. En 1639, Pierre Périscel sous-loue d’un marchand parfumeur une partie de la boutique que ce dernier occupe dans la maison de Jacques Cardón, sise á un des coins de la rué de Flandre, du cóté des Changes. II fut mélé, en 1658-1659, aux discussions soulevées par l ’enregistrement des statuts de la Corporation des horlogers. En 1665, il visita au nom du Consulat, avec Philippe-Emmanuel Villette, l ’horloge de l ’Hotel de Ville et déposa son rapport le 13 janvier. II signait Périscel.

P ie r r e PÉRISCEL

de Virieu en Forez, épouse á Lyon, le 12 mars 1623, Benoite G a b e t .

V in c e n t PÉRISCEL

Né á Lyon en 1624, . épouse, le 25 décembre 1647, Andrée B a l e x e r d .


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PÉRISC.EL (V incent ) ...1646-1668*... Fils de Fierre, l’horloger qui précéde, et de Benoite Gabet, Vincent Périscel, né en 1624, était « m® orlogeur » á Lyon, lorsqu’il épousa, au Temple, le 25 décembre 1647, Andrée Balexerd, filie d’un orfévre genevois. Sept enfants naquirent de ce mariage entre 1648 et 1659; quatre d’entre eux eurent pour parrains les maitres horlogers Fierre Périscel, Jacques Varin, Alexandre Montmain et Louis Arthaud. En 1657, Périscel prit á son Service, pour deux ans, le compagnon horloger Isaie Billé, fils d’un sergent royal de Chátellerault, á qui il prom it« de luy donner la somme de quarante cinq livres tournois, payable de temps á autre, á mesure qu’il en aura de besoing...». Le 2 septembre 1658, Vincent Périscel signe une requéte des maitres horlogers qui demandent á s’assembler pour rédiger des statuts. En 1668, il séjourne á Génes, et, en son absence, sa femme et ses enfants abjurent le protestantisme (Rondot, Protesiants, p. 93). PICHON (A ndré ) ...1637-1658... André Pichón, maítre horloger á Lyon, épousa Antoinette La Vigne et eut d’elle deux filies, baptisées á Saint-Georges en 1637 et 1638. Le 2 septembre 1658, il signe une requéte des maitres horlogers qui demandent á s’assembler pour rédiger des statuts. — Voir Chap. III (CEuvres conservées). FIERRE (Maitre), voir FOBIS

( F ie r r e d e )

PIERREFORT (FRANgois) ...1626*-1628*... Frangois Pierrefort, &maistre orloger », travaillait á Lyon en 1626-1628; il avait épousé Clémence de Vaux (Rondot). POCKET (A nnet ) ...1638... . Le 13 novembre 1638, Jean Blancheton, maitre horloger á Lyon, renonce á toute réclamation relativo au contrat« d’aflermage », qu’il avait passé avec Annet Pochet, son apprenti ou son compagnon. — Voir P. J . : Jean Blancheton. L'Horlogerie lyonnaiae.

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PRADEL (J e a n ) ...vers 1650... Jean Pradel, a maistre orlogeur á Lyon », était mort, lorsque Fleurye Chazot, sa femme, loue, le 10 mai 1659, du Chapitre de Saint-Nizier, une des boutiques qui entouraient le cimetiére, du cóté des Forces. Cette boutique était alors occupée par « le nommé Laliame ». PRINCE, voir LE PRINCE RENAUD ( J e a n ) ...1653-1660... Jean Renaud (ou Regnauld), maitre horloger á Lyon, prend á bail, en 1653, pour 12 livres par an, un « are de boutique » du cóté des Forces, are dépendant des boutiques appartenant au Chapitre de Saint-Nizier et joignant le cime­ tiére ; en 1656, il s’installe, moyennant un loyer de 15 livres, dans la treiziéme de ces boutiques, « au devant la place de la Fromagerie ». L ’année suivante, le Consulat l’autorise á faire édifier un « taudis ou boutique de bois » sur une petite place joignant, au Nord, la grande Boucherie de la Lanterne, á charge de démolir cette construction dés qu’il en sera requis. En 1660, il revient s’établir dans une des boutiques du Chapitre de Saint-Nizier. Le Consulat passa avec cet horloger, le 9 mars 1659, un prix-fait « pour entretenir, faire marcher á bon train et continuellement le grand orologe » de l ’Hótel-Dieu.

RÉN IER ( J e a n ) ...1610... Jean Rénier (ou Reynier), « orlogier », est témoin á Lyon, le l®r septembre 1610, á un contrat de travail passé par Claude Henry. — Voir P. J. : Claude Henry. REY ( R ugues) ...1658-1703*... Le 23 juillet 1659, Rugues Rey, maitre horloger, signe la révocation du niandat donné á trois de ses confréres pour obtenir l’enregistrement des statuts de la communauté. Le 18 mai 1665 et le 18 aoút 1678, il signe encore á


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deux requétes présentées par la Corporation au Consulat, et, le 13 aoút 1681, une ordonnance consulaire décide qu’un compagnon horloger demandant á passer maitre fera son chef-d’ceuvre dans la boutique d’Hugues Rey. Celui-ci demeure, en 1682, rué de Flandre, au 4® étage de la maison Combret; Rugues Mareschal et lui ont, dans la méme maison, une boutique qui leur est commune. Rey fut chargé par le Consulat, en décembre 1683, d’estimer, avec un armurier, l’horloge que les fréres Nourrisson avaient construite pour l’Hótel de Ville. REYMOND ( J e a n ) ...1610... Jean Reymond, « orlogier demeurant de présent en ceste ville », íils d’un tailleur d’habits de Clermont-Ferrand, s’engage pour deux ans, le Rr septembre 1610, au Service du maitre horloger Claude Henry, qui promet de le nourrir et loger et de lui payer, au cours de ces deux années, 78 livres tournois. — Voir P. J. : Claude Henry. ROGER ( J a c q u e s ) ...1643-1683... Jacques Roger (Rogier ou Rougier) signait « Roger ». II était « rñ® horlogier » á Lyon lorsqu’il épousa, á Saint-Paul, le 2 février 1643, Marie Le Muet. Sept enfants naquirent de ce mariage entre 1644 et 1662; l’un d’eux eut pour parrain le maitre horloger Guillaume Nourrisson. Jacques Roger, qui prit part, en 1658-1659, á la querelle soulevée par l’enregistrement des statuts de la Corporation, en fut élu maiti'e-garde le 3 aoút 1663. En février 1665, son confrére Daniel Gom le proposa au Consulat, avec quatre autres maitres, pour visiter l’horloge de l’Hótel de Ville qu’il avait construite et faire un rapport sur son état. Roger eut pour apprenti, puis pour ouvrier en 1681, Jacques Desfléches, qui avait épousé une de ses filies et qui passa maitre la méme année. Rondot distingue deux horlogers du nom de Jacques Roger, distinction qui ne parait justifiée par aucun document. ROUGEAU (A n t o in e ) ...1561... Antoine Rougeau, « horloger », faisait partie, en 1561, de la dizaine commandée par Jean Naze dans le pennonage comprenant les rúes Grenette, de la Gerbe et de l’Archidiacre.

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SAINT-PAUL (C l a u d e d e ) ...1545 — vers 1560... Claude de Saint-Paul, « orlogier », est imposé, en 1545, dans le quartier Saint-Georges oü on le trouve encore vers 1560. En 1571 et 1586, ses héritiers possédent une maison et un jardín dans la rué « des Troys-Espyes ». Peutétre faut-il ridentifier avec « Claude, horrologier », possessionné au Gourguillon en 1551 ? (Voir, plus haut, Claude). « De Saint-Paul » était peut-étre un surnom. SAINT-PAUL (J e a n ...1567...

de)

Jean de Saint-Paul, a orlogier », est imposé, en 1567, au pennonage de FranQois Avant (quartier Saint-Georges). Est-ce « Jehan le relogier », qui répare, en 1559, le réveille-matin de la cathédrale ? — (Voir, plus haut, Jean); « de Saint-Paul » était peut-étre son surnom, comme celui de l ’horloger qui précéde. SENEBIER (A b e l ) ...1638-1640*... Abel Senebier, « maistre horlogeux á Lyon », était le frére de Jean Senebier, ministre de l’Église réformée de Lyon. En 1638 et 1639, il est parrain, au temple de Saint-Romain, de deux enfants du pasteur, ses neveux. — Voir Chap. III (CEuvres conservées). TEYSSON (J e a n ) ...1527-1528... Jean Teysson, fabricant d’horloges á Lyon, est chargé, le 9 mars 1528 (nouveau style), par le Chapitre de Saint-Just, de gouverner et entretenir l’horloge de cette église. II re^oit, le méme jour, quarante sois tournoispour avoir fait « de novo » une sphére (sphera) pour lesdits chanoines. THIBAUD ( J e a n ) ...1607-1610... Jean Thibaud (ouThibault),« m® orlogier »,né á «Sedan en Ardaines », est


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á Lyon, en aoút 1607, et, sur le point de partir pour Alexandrie e t « le GrandCaire », il achéte des horloges et des montres á son confrére Fierre Combret qui lui préte aussi une somme d’argent. Thibaud reconnaít devoir á ce dernier 1.122 livres 10 sois. En janvier 1609, Combret donne procuration á un marchand de Marseille pour recevoir 600 livres que Jean Thibaud, alors au Caire, lui a fait expédier, á compte sur les 1.122 livres qu’il lui doit, par l ’intermédiaire du sieur Fernoux, cónsul de France á « Alexandrie d’Egipte », et de Jean Allamand,« marchand dud. Marseille». Thibaud, revenu d’Égypte, est á Lyon en 1610. Témoin á un contrat de louage le 2 juillet, il signe, en décembre, avec le maitre orfévre Mathieu Cloquemin, une quittance « reci­ proque et respective de toutes choses et affaires qu’ils ont eu aílaire, traicté et négocié ensemble, du passé jusqu’á présent». Fierre Combret figure comme témoin sur cet acte, et Fon peut croire que Jean Thibaud était alié vendre en Égypte, avec les montres et horloges de Combret, des bijoux que Cloque­ min lui avait vendus ou confiés.

TH IERIOT (FRANgois) ...1655-1682... Frangois Thieriot (Thiriot, Tiriot, Thierriot) signait ThierioL II était né á Bar-le-Duc et fils d’un fondeur. « Horlogeur » á Lyon en 1655, il épouse, au Temple, le 17 octobre. Barbe Jenton (ou Genton), filie d’un orfévre de Toul, de qui il a neuf enfants, entre 1657 et 1670. Deux de ceux-ci ont pour parrains les horlogers Fierre de Montmain et Jacques Mareschal. Thieriot, qualifié « m® orloger » en 1657, prend part aux assemblées et aux débats de sa Cor­ poration en 1658-1659. En 1682, il habite au 3® étage, sur le devant, dans la maison Fetrin, rué Grenette.

TRENCHANT (G u il l a u m e ) ...1603-1604... Le 19 mars 1603, Fierre Combret, maitre horloger á Lyon, s’engage á payer ce qu’il doit á Jacques Trenchant, marchand, soit entre les mains de ce dernier, soit entre celles de son frére, Guillaume Trenchant, « m® orlogier aud. Lion ». L ’année suivante — 5 février 1604^— le méme Guillaume Trenchant, « m® orlogier », préte 300 livres á son confrére Fierre Combret. — Voir F. J. : Fierre Combret. Rondot mentionne la présence á Lyon, en 1673-1676, d’un maitre horloger et graveur du nom de Fierre Trenchant, originaire de Chalonsur-Saóne.


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VALLIER ( F ........ ) ...1561*-1564>... D ’aprés Roiidot, F. Yallier était horloger á Lyon en 1561-1564. VALLIER ( J e a n ) ...1596* t 1649 Jean Vallier, que Rondot mentionne en 1596, est sans doute le compagnon horloger cité, en 1601, dans un acte signifié á l’horloger Fierre Combret par son ancien ouvrier Charles Le Conte. En tout cas, en octobre 1602, Jean Val­ lier est ft m® orlogier » á L y o n ; il épouse, vers 1605, Madeleine Noytolon et quatre enfants nés de ce mariage sont baptisés, á Saint-Paul ou á Saint-Georges, entre 1606 et 1615. D ’aprés leurs actes de baptéme, Jean Vallier demeure á la Douane, « en rué de Flandre », « au-dessus cheu Mons^ Verne ». Sa boutique est place des Changes en 1606 et 1646 ; á cette derniére date il a en garde, dans son atelier, divers meubles et objets appartenant á son confrére Bertrand Gonon, précédent locataire de ce local. D ’autre part, il occupe, en 1628, rué des Hébergeries (ou de Flandre), la maison d’André Guillien, tailleur d’habits, á l ’enseigne du Chapeau Couronné, et il en sous-loue divers membres. En 1647, il acquiert, pour 25 livres tournois, une vigne d’une hommée au territoire du Vernay. II fut inhumé, le 26 mars 1649, dans la grande cave de Saint-Laurent, et eut pour héritier son petit-füs Jean-Baptiste Duclair-Vallier. — Voir le tablean généalogique des Noytolon. On connait quelques-uns des éléves de Jean Vallier. En 1636, il prend en apprentissage pour 5 ans, moyennant 200 livres tournois, Philippe Villette, fds de Frangois, bourgeois de L y o n ; en 1640, pour 5 ans aussi, Jean de Laurent, fils d’un greffier au Grenier á sel de Beaujeu, á qui il ne demande, pour l ’entretien de son apprenti, que « trente livres tz. tant seullement..., pour les estrennes de sa femme, ...en considération d e l’aliance qu’ils ont entre eu x». Un des compagnons qu’il employa, Benjamín Munier s’engage, en 1609, á lui livrer, dans le délai de deux mois et demi, un « réveil matin », qui lui sera payé et dont il devra fournir « les timbres et demy jon ». Quelques actes notariés sont relatifs aux travaux d’horlogerie de Jean Val­ lier et á son commerce. En 1602, il livre á un « escholier natif de Bourdeaux » une montre que ce dernier lui a commandée. Le prix convenu est de 45 livres tournois, sur lesquelles vingt-quatre livres ont été payées lors de la com­ mande. C’est ft une monstre en (forme de) petit volume, qui s’ouvre de deux costés, avec les deux couvertures d’argent et doré par dedans et blanchy par dehors en argent, avec son cadran au soleil á l’une des couvertures, le tour


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d’icelle monstre estant d’argent taillé ». Vallier s’étant « obligé » á Técolier pourles 21 livres qui lui restaient dues, celui-ci, qui l’a fait saisir, refuse de payer le soldé du prix de la montre et de faire élection de domicile en cette ville, (>attendu qu’il est estrangier ». A la sommation de l’horloger, il répond « qu’il en veult parler á son procureur et ne SQait lequel il prendra ». — La méme année, en décembre, Vallier s’engage á livrer á Jean Yon, marchand á Lyon, avant la fin de mars prochain, « une monstre á réveille-matin avec son quadran au soleil, en ovalle, ...moyennant le prix et somme de quarant cinq livres tournois d’argent comptant et encore moyennant une monstre d’orologe que ledict Yvon luy a réallement deslivré par dessus ladicte somme ». Vallier rcQoit comptant douze livres tournois. Ep 1606, la veuve de Maítre Fierre Croppet, jadis procureur au bailliage de Beauj oláis á Villefranche, fait réclamer á Vallier, « en sa boutique en la place des Changes », une « monstre d’orloge dorée » qu’elle lui a donnée pour la réparer il y a quinze mois. L ’hor­ loger répond qu’il a prété ladite montre a á certain personnage qui n’est de présent en ceste ville » ; il promet de la rendre dans tm mois ou d’en payer la valeur. En 1608, M*'® Pierrefeu, curé de u Coizieu » en Lyonnais, plaide contre notre horloger á propos d’une « monstre d’orloge », du prix de 66 livres, qui ne lui a pas été livrée, bien qu’il ait versé 38 livres d’arrhes. Le 12 janvier 1609, une transaction intervient : Vallier promet de « deuement élaborer », dans « Pasques prochaines », « une monstre d’orloge avec le réveil matin, cadran au soleil ou pour graver les lettres faisant le nom et surnom dud. sieur Pierre­ feu ». Celui-ci donne á nouveau 18 livres d’arrhes. En 1612, Vallier acháte á son confrére. Fierre Combret, diverses montres et horloges et reconnait lui devoir, de ce fait, 435 livres; en 1617, un bourgeois de Lyon promet de lui payer 25 livres « une montre d’orloge á boitte de letton », et un notaire de Trévoux 43 livres une « monstre orloge », sommes payables « dans la feste Marie Magdeleyne prochaine venant ». Enfin, en 1622, Vallier donne en latin procuration á Barthélemy Bissio, marchand génois, pour recevoir 24 écus d’argent en monnaie génoise et..., qui lui sont dus, pour vente d’horloges, par Gabriel Mallet de « Cheremon en France », suivant obligation passée á Genes en 1620. Un homonyme du maítre horloger Jean Vallier — Jean Vallier, fils de Jean Vallier, maítre passementier — fut apprenti chez Jean André de 1600 á 1605 et ne doit pas étre confondu avec le Jean Vallier de cette notice, qui est compagnon horloger en 1601 et maítre horloger en 1602. — Voir P. J. : Jean André, et Chap. III (CEuvres conservées).


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VARIN ( J a c q u e s ) ...1641 t 1681 Le vrai nom de Jacques Varin (qui signait Voirin, Vuarin ou Varin) était sans doute Warrin. Né vers 1600, il était fils de Jean Varin, &de Varenne » en Lorraine. On le trouve á Lyon en 1641, et, l’année suivante, il est qualifié « m® orlogeur » lorsqu’ü épouse, au Temple, Anne Clavel (ou Clavet), de Chátillon-en-Dombes. Celle-ci mourut en 1648 et Varin se remaría, en février 1649, avec Anne Montmain, filie de Fierre, marchand horloger, et de Sarah Blachon. De ces deux unions, il eut au moins huit enfants, dont trois eurent pqur parrains ses confréres Louis Arthaud, Fierre Montmain et Jean-Fierre Bourget. Varin mourut á Lyon « ágé de 81 ans », le 13 octobre 1681, et fut inhumé au cimetiére protestant de l’Hótel-Dieu. — Voir le tableau généalogique des Noytolon. II prit part, en 1658-1659, aux discussions que souleva l’enregistrement des statuts des maítres horlogers, et fut élu maítre-garde de la Corporation en 1663. En 1665, il fut un des experts désignés, le 4 février, pour visiter l’horloge de Daniel Gom, á l’Hótel de Ville, et rédigea, avec J ean-Baptiste DuclairVallier, un rapport attestant que cette horloge pouvait encore fonctionner de longues années. VASSALIEU ( H u m b e r t ...1523-1557...

de)

Humbert ou Himbert de Vassalieu (Vassely, de Vassely) était « faiseur d’orloges » o u « orlogier» á Lyon, en 1523 et en 1557. II habitait le quartier comprenant la place des Cordeliers, les rúes Grenette et Dubois, et possédait, dés 1551, dans la « rué des Cordeliers », la moitié d’une maison sur laquelle la chapelle de Saint-Denis, en l ’église Saint-Nizier, percevait une pensión.

VILLERME (IsA.\c) ...1636-1649... Isaac Villerme, de Genéve, habitait, en 1636, sur le pennonage de la rué Lanterne, chez le maítre horloger Hugues Bourgaud, de qui il était, vraisemblablement, l’apprenti ou l’ouvrier. Une fdle naturelle, née á Lyon, le 31 décembre 1649, et baptisée au Temple le 2 janvier suivant, fut « donnée » par sa mére, u á M^’®Villierme, orloger de Genéve ».


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VILLETTE ( J o a g h im ) ...1658-1660 Cet horloger est peut-étre le « Villette... m® orlogier » dont les registres consulaires ont omis le prénom, et qui fut envoyé par la Ville, en 1650, á Genéve et á Autun, pour examiner des horloges mises en vente dans ces deux villes. Joachim Villette fut un des trois mandataires délégués par les horlogers de Lyon, le 22 aoút 1658, pour poursuivre l’enregistrement de leurs statuts; il fut mélé, á ce titre, aux débats qui divisérent la Corporation de 1658 á 1660. V IL L E T T E (P hilippe -E mmanuel )

1636 t 1694 Né vers 1614, Philippe-Emmanuel Villette est sans doute le « Philippe Villette » que son pére, Frangois Villette, bourgeois de Lyon, veut mettre en apprentissage, en 1636, chez l ’horloger Daniel Gom, et qu’il « aííerme » pour 5 ans, la méme année, á Jean Vallier. Compagnon horloger en 1642, Philippe-Emmanuel Villette épousa á Saint-Paul, le 8 février 1648, Anne Duclair, filie du maitre horloger Claude Duclair, et eut d’elle cinq enfants entre 1651 et 1660. L’ainé eut pour parrain, en 1651, l’horloger Jean-Baptiste Duclair-Vallier. Philippe-Emmanuel Villette habitait rué de l’Arbaléte, « prés le Faisan », ou « chez Latour ». En 1650, un horloger du nom de Vil­ lette (est-ce lui, ou Joachim Villette ?) fut envoyé par le Consulat voir des horloges á Genéve et á A utun; c’est Philippe-Emmanuel qui, avec Pierre Périscel en 1665, et avec Jean-Baptiste Duclair-Vallier en 1683, expertisa, au nom de la Ville, les horloges construites pour l’Hótel commun, par Daniel Gom et par les fréres Nourrisson. Philippe-Emmanuel Villette prit part, en 1658-1660, aux débats soulevés par l’enregistrement des statuts de sa Corporation, qui le nomma maitregarde en 1665. En 1682, il habitait, place de la Douane, au 3® étage d’une maison appartenant á la V ille; sa boutique était place des Changes, dans la maison de l’Hótel-Dieu. II mourut á 80 ans, le 10 septembre 1694, et fut inhumé « dans la grande cave de S*-Laurent, ayant droit », en présence de ses fils, Jean-Baptiste et Jacques. C’est l’un d’eux, sans doute, qui assiste, comme maitre horloger, les 20 décembre 1707 et 5 octobre 1708, á deux assemblées de la Corporation, dont il est maítre-garde en 1707.

VHorlogerie lyonnaise.

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ANONYMES ET DIVERS — Un « horloger proven^al», qui était le gendre d’Anne Vivien, fut inhumé aux Jacobins, le 12 janvier 1583 (Arch. dép. Jacobins, Inventaire Ramette III, fo 31). — La méme année, le 21 février, les comptes des Chanoines de Saint-Just mentionnent qu’il a été payé « trois sois six deniers tournois á Messire Crozet, pour la despense que le relogier avoit faict chez le pátissier, venant visiter votre reí oge pour le racostrer ». (Arch. dép. Saint-Just, Comptes de 15821583, fo 23.) — Rondot mentionne comme horlogers lyonnais deux artistes que nous n’avons pas retrouvés et dont l’existence n’est pas établie : Émile Avelot (xvi® siécle) serait l’auteur d’une montre conservée au Rritish Museum et provenant de la collection O. Morgan. Montre ovale, en argent gravé, les deux valves unies, avec, sur les bords, des femmes couchées sous des rameaux. Cadran gravé, et, dans le champ, sur un fond de rinceaux, Bacchus appuyé sur un tonneau. La signature : Emille Avellot (?) á Lyon » « semble avoir été gravée aprés coup, sur la signature de « P... (á) Blois ». — H. 55 m., L. 43 m. (L ’Art et les Artistes lyonnais, pp. 60, 84, 85.) — Cellier, «bon horloger»lyonnais (déla finduxvies.), d’aprés Fierre Dubois (Coll. archéol. du prince Soltykoff, Horlogerie, p. 122, n° 12), aurait signé trois montres : Montre en cristal de roche á huit pans ; Montre en cristal de roche, en forme de rose, signée Cellier. A Lyon (Collection G avet); Montre ovale en cuivre doré (méme signature; méme collection). Rondot estime que la signature doit peut-étre étre lúe : Vallier. (L’Art et les Artistes lyonnais, pp. 60, 85, 109.) — D ’autre part, Rondot cite á tort, comme horloger lyonnais, Guy Naze; ce nom vient d’un chartreau de cotisation oü Fon l i t « De Guy, orlogier, X X V It. » (et, au-dessous) « De Jean Naze, orlogier, IP It ». a Guy » est l’horloger Guy de la Grange et non pas Guy Naze (P. J.). — Monnin, maitre horloger en 1638, est le maitre horloger« Momin» c’est-ádire Montmain qui, en décembre 1636, habite avec sa femme, six ,enfants, un serviteur et une servante, dans la maison de la veuve Laforest, au pennonage de la rué de Flandre (Arch. comm. EE 34, n° 28, f° 3.) — Guillaume Basset, mort en 1657, ne fut jamais qu’un tirecorde, c’est-á-dire un sonneur de la cathédrale de Saint-Jean, chargé de remonter la grande horlo g e ; de méme que Benoít Lafont qui remplaza Basset dans cet office le 5 novembre 1657. (Arch. dép. Saint-Jean, Actes capit., t. 97, f° 274 v°.) — Le 20 octobre 1666, Guy Patin écrit au médecin lyonnais Spon:aLa mort de votre horloger, arrivée á Genéve, est fort étrange. La vie humaine n’est qu’un bureau de rencontres... » (Péricaud, Notes el documents). L ’horloger défunt n’était pas, comme le croit Péricaud, Daniel Gom, qui vivait encore en 1670.


OEUVRES

CO N SERVÉES

A rthaud (Louis), né v. 1612 7 1662.

1. — Montre astronomique ronde, en argent. Boítier gravé de décors floraux; lunette garnie de cristal de roche. Sur la platine supérieure, deux cadrans, en relief sur le fond gravé : celui du haut avec les phases de la lune et les quantiémes ; celui du has, avec un cercle d’heures en chiíTres romains. Sur les cótés, deux voyants oü passent les jours de la semaine, les signes du zodiaque et les nonas des mois. Aiguilles en fer. Pendant á boule, uni. Mouvement á roues de rencontre. Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés, gravés de fleurs de fraisier ; au bas, la signature : Louis Arthaud á Lyon. — Diamétre : 58 m. — Planche I, n° 1. British Museum, Londres. Provient de la Collection Lady Fellows. — Voir Rondot, L ’Ari el les Arlisles d L yon, 1902, p. 87.

2. — Montre ronde á réveil, en argent. La lunette laisse voir un double cadran, d’heures et de sonnerie. Au centre, un décor de fleurs. Aiguille unique. Boítier entiérement ajouré, figurant des fleurs. Mouvement á roues de ren­ contre. Sur la platine inférieure, coq et coqueret gravés de fleurs, et la signature : A Lyon. Louis Arthaud. — Diamétre : 57 m. South-Kensington Museum, Londres. — Voir F . J. Britten, Oíd Clocks and Walches and

IheiT Makers, p. 209, flg. 319.

A v e i .l o t (Émile), xvi®-xvii® siécle (?).

3. — Montre ovale en argent, les deux faces extérieures du boítier pleines et unies ; celle du dessous portant, á l’intérieur, un cadran solaire. La platine supérieure gravée de rinceaux, avec: dans le haut, deux oiseaux fantastiques adossés; dans le bas, le buste ailé d’un enfant; á gauche, un lapin et un oiseau, et, á droite, un écureuil et un hibou. Le cadran des heures, rapporté, á aiguille unique, entoure une vue de ville, avec, au premier plan, un Bacchus couronné de feuilles de vigne et accoudé sur un tonneau. La platine infé-


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rieure porte un coq et un coqueret gravés et ajourés figurant des fleurs stylisées ; dans le bas, la signature Emille Avelloí A Lion ; sous cette signature, profondément gravée, on a cru lire une signature antérieure : ...P ...Blois. —■ Haut. 42 m. x 33 m. British Museum, Londres (oü cette piéce est attribuée á Émile A vellot de Lyon, (1620-1630). Provient de la collection O. Morgan. — Voir R ondot, L ’A rt et les Artistes, pp. 60, 83.

B e r g ie r (Abraham), ...1589-1642....

Mouvement d’une montre ovale dont la boite manque. Signé : Bergier 4. á Lyon. Possesseur inconnu. Cette piéce n’ a pas fait partie de la collection Paul Garnier comme l’indique Rondot. — Voir Rondot, L ’A rt et les Artistes, p. 8 2 ; Britten, Oíd Clocks and Watches, p. 618.

B l a n c h e t o n (Jean), ...1607-1629....

5. — Montre octogonale, en argent. Boitier plein, taillé á facettes, représentant, sur le plat central : d’un cóté, Minerve, nue, casquée et armée d’une lance, debout parmi des rinceaux et des trophées oü figure un sablier; sur l’autre face, Junon avec un paon. Les huit facettes sont décorées de fleurs et d’oiseaux. Sur la platine supérieure, Minerve, Vénus et l’Amour. Ladran en cuivre, doré et gravé. Sur le pourtour, une femme couchée, un chien et divers animaux. Mouvement signé : J. Blancheton. A Lyon. — Haut. 42 m. Possesseur inconnu. A fait partie de la collection Spitzer et a été adjugée á 800 francs ors de la vente de cette collection. — Voir La Collection Spitzer, t. V (Horloges et Montres, par Léon Palustre), p. 59, n ° 31 ( f l g .) ; Vente de la collection Spitzer, París, 1893, n» 2739 ; Rondot, L ’A rt et les Artistes á L yon, p. 86.

B o u q u e t (Nicolás), ...1647-1687....

6. — Montre ronde, dont le mouvement est signé : N. Bouquet. Ce mouve­ ment est contenu dans un boitier en cuivre, postérieur au mécanisme et décoré d’émail p ein t; la valve inférieure représente la Vierge et l’Enfant. Possesseur inconnu. Cette montre n ’ est pas, comme l’ indique R ondot, au Musée d’A rt et d’ Industrie de Berlin. — Voir R on dot, L ’Art et les Artistes, p. 87.

C h a m p a g n ie u (Glande), 1626 f 1658.

7- — Montre octogonale en cristal de roche, l ’armature, le pendant et le


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bouton en cuivre doré. Sur la platine supérieure sont gravées deux femmes núes soutenant une corbeille de fruits ; au-dessous, deux chiens courent dans des entrelacs de fleurs et de rinceaux; dans le bas, une téte couronnée de pampres. Au centre, le cadran, rond, est gravé sur la platine, avec les heures en chifires romains; il entoure un paysage (maison et clocher) animé par un personnage chargé d’une hotte. Aiguille en fer. Mouvement á roues de rencontre et corde á boyan. Sur la platine inférieure, coq et coqueret en cuivre ajouré et gravé ; dans le bas, la signature : C. Champaigneu. A Lyon. — Haut. 36 ra., larg. 30 m. — Planche I, n° 2. Collection Glaudius Cóte, á Lyon.

8. — Montre ronde á réveil, en argent. Boitier á décoration florale, entiérement gravé et repercé á jour, contenant le timbre. La platine supérieure, en argent gravé, porte le cadran des heures, celui de la sonnerie, et, au centre, un motif de fleurs stylisées. Sur la platine inférieure, oü le coq et le coqueret manquent, la signature, sur le cóté : Claude Champagnieu. A Lyon. — Diam. 52 m. British Museum, Londres. Provient de la Collection Octavius Morgan. — Voir R onclot, L ’Art et les Arlisíes, p. 86.

C l é a r d (Sébastien), aprés 1632.

9. — Montre ovale. Cadran gravé figurant, dans le haut, deux chiméres, et, dans le bas, deux chevaux marins ; fond de rinceaux. Au centre du cadran, une tour, au haut de laquelle un homme semble vouloir en précipiter un autre dans le vide. Signature ; Se-Bastien Cliard. A Lyon (d’ aprés Rondot). Possessenr inconnu. Cette montre n’ a pas íait partie, comme Tindique Rondot, de la collection Paul Garnier. — Voir L ’Art et les Artistes, p. 85.

CoMBRET (Rugues), ...1619 f 1669. 10. — Montre en argent, en forme de bouton de tulipe, avec trois faces convexes recouvertes par trois valves montées sur charniére á leur extrémité supérieure. Deux de ces valves sont pleines ; la troisiéme, plus large, porte une lunette ronde laissant voir la platine supérieure. Celle-ci, gravée de fleurs stylisées, porte un cadran d’heures en cuivre et en argent gravé. Aiguille unique. Dans le bas de la montre et sur les cótés, entre les valves, les facettes sont décorées de fleurs de fraisier. Signature : Rugues Combret. A Lyon. — Haut. 33 m. — Planche I, n° 3.


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Musées royaux du Cinquantenaire á B ruxelles; legs du marquis de Rodes. — Voir Exposition du décor moderne de l’horlogerie et de la bijouterie. Seciion rétrospeclive, Musée Galliera, París, 1921, p. 56, n “ 235.

II. — Montre ovale en argent gravé. Les deux valves du boitier, á fond de rínceaux, sont entourées d’une bordure d’oves et de perles; Tune d’elles représente les Muses avec leurs attributs, et, sur un des cótés, au premier plan, une tablette sur laquelle on lit: | (et au-dessous) 16 (1641 ?) ; Sur l’autre val ve, Apollen assis, et, autour de lui, huit jeunes femmes jouant de divers Instruments. Sons les ligues de sol, un Amour ailé, volant ou nageant. Sur le pourtour, parmi des rínceaux fleuris, les personnages et animaux d’une cliasse (á l ’éléphant ?). Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés et gravés de fleurs de fraisier, et, au bas, la signature H. Combret A Lijon. — Haut. 52 m., larg. 41 m. — Planche III, n° 5. Collection M. Robert, a Fontainemelon (Suisse).

C o m b r e t (Fierre), ...1570 f 1622.

12. — Montre ovale en argent, á boitier plein. La valve supérieure, sertie de cuivre doré, porte sur un fond de rínceaux : Diane au bain découvrant la grossesse de Callisto ; au-dessus, une téte d’Amour ailée, et, sous la ligue de sol, un lapin, vu de face, tapi dans des entrelacs. Sur la valve inférieure, et toujours dans un décor de rínceaux fleuris, sont gravés : Diane et Actéon; au-dessus, une téte d’Amour, et, dans le bas, un lapin vu de profd. Sur le pourtour, se détachant sur des rínceaux : d’un cóté Léda et le cygne ; de l’autre, une Minerve casquée. Cette ornementation, gravée assez profondément, reproduit des compositions d’Étienne Delaune. A l’intérieur de la valve supérieure, un écusson, parti et entouré de palmes, porte les armes d’un inconnu et de sa femme — une Bonvisi. Les Bonvisi, banquiers luequois, étaient établis á Lyon, á la fin du xvi® siécle, á l’angle de la rué Saint-Jean et de la place du Change. A l’intérieur de la valve inférieure, un cadran solaire (cadran au soleil) á style mobile, accompagné d’une petite boussole. La platine supé­ rieure porte, dans des rínceaux : en haut, des Amours ailés soutenant une corbeille fleurie ; dans le bas, un Amour assis sur une fontaine oü vient boire un fauve. Au centre est gravé le cadran des heures, entourant une scéne á deux personnages (Pyrame mort et Thisbé ?). Aiguille en fer. Mouvement á roues de rencontre et corde á boyau. Sur la platine inférieure, coq et coqueret en cuivre doré, ajourés et décorés de fleurs de fraisier ; dans le bas, la signature : P. Combret. A Lyon.—•Haut. 44 m. 5 ; larg. 34 m. —■Planche II, n° 6. Musée du Louvre. Don de Paul G arnier; antérieurement dans la Collection Solty-


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koff. — Voir P. Dubois, Coll. archéol. da Prince Soltykoff. Horlogerie, 1858, p. 84-85, pl. III, n“ 1 ; Vente Soltykoff, 1861, n ° 446 ; Expos. rétrospective de l’art franjáis, Trocadéro, 1889, p. 145, n® 21 ; Rondot, L ’Art et les Artistes, p. 81 ; Britten, Oíd Clocks and Watches, pp. 145, 6 4 0 ; G. Migeon, M usée da Louvre. Collection Paul Garnier, p. 39, n® 21.

13. — Montre ovale en argent, á boitier plein serti de cuivre doré. Sur chacune des valves est gravé un médaillon ovale entouré d’un décor de rinceaux et de personnages. Sur la valve supérieure, Bacchus et Vénus, assis; dans la bordure : en haut, un coeur alié, et, dans le bas, deux lapins aíTrontés; sur Ies cótés, deux amours, l ’un de dos, l’autre de face. Sur la valve inférieure : Vénus et l’Amour tirant de Tare ; au-dessus, une tete ailée ; dans le bas, deux lapins, l’un de face, l’autre de dos; sur les cótés, deux chiméres. Toute cette décoration est dans le style d’Étienne Delaune. A l ’intérieur de chaqué valve, deux palmes entrecroisées. Sur le pourtour du boitier, une feinme nue, couchée, se détachant, de chaqué cóté, sur un ruban de rinceaux. La platine supérieure est ornée de paysages gravés (arbres, maisons et ruisseau); le cadran des heures entoure une scéne figurant une femme nue, couchée, et, prés d’elle, une femme voilée. Attache en cuivre doré, représentant des feuilles d’acanthe qui portent l’anneau. Aiguille en fer. Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés, en cuivre doré, gravés de fleurs de fraisier ; au bas, la signature : P. Combret. A Lyon. — Haut. 44 m .; larg. 32 m. — Planche V, n° 7. Collection Claudius Cote, Lyon ; antérieurement dans la Collection Paul Garnier. — Voir Expos. rétrospeclive de l’A rt frangais. Trocadéro, 1889, p. 145, n® 23 ; Planchón, Musée rétrospectif de la classe 96. Horlogerie, 1900, p. 99, pl. L X X X I V , flg. 4 ; Calal. de la vente Paul Garnier, décembre 1916, p. 31, n® 132 (flg.).

14. — Montre en forme de croix latine. Boitier en cristal de roche, avec nionture de cuivre doré. La platine supérieure, en cuivre doré, gravée de palmettes, porte un cadran d’argent en relief. Aiguille unique. Anneau et pendant unis. Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés, gravés de fleurs de fraisier; sur le cóté, la signature : P. Combret. A Lyon. —■Haut. 43 m .; larg. 34 m. Petit-Palais, París. Collection Dutuit.

15. — Montre ovale, en argent et cuivre doré. Boitier plein et uni, le pour­ tour gravé d’animaux dans des entrelacs fleuris. Sur la platine supérieure, en cuivre doré, décor de fleurs et de rinceaux semé d’oiseaux et d’écureuils ; dans le haut, deux sirénes; dans le bas, un satyre cornu, assis, les bras croisés. Le cadran, rapporté, entoure un paysage (ville, montagne, le soleil á l’horizon) avec, au premier plan, une femme debout, tenant d’une main un miroir et étranglant de l’autre un serpent. Aiguille en fer. Sur la platine inférieure, coq


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et coqueret ajourés, gravés de fleurs de fraisier (en man vais état de conservation ); au bas, la signatura : P. Combret. A Lyon. — Haut. 50 m .; larg. 30 m. Possesseur inconnu. Autrefois dans la Collection Paul Garnier. — Voir Expos. de L yon, 1914. Section rétrospective. Art Lyonnais, p. 125, n ° 548 ; Catal. de la Vente P . Gar­ nier, décembre 1916, p. 28, n° 120.

16. — Montre octogonale, en cristal de roche monté sur une armature de cuivre doré. Platine supérieure gravée de bustes d’hommes, et d’oiseaux stylisés, dans des entrelacs ; le cadran des heures entoure un groupe de deux personnages ñus et assis, dont l’un parait étre Bacchus. Aiguille en fer. Pendant figurant une feuille d’acanthe; anneau et bouton en cuivre doré. Sur la pla­ tine inférieure, coq et coqueret ajourés, gravés de fleurs et de fruits de frai­ sier ; dans le bas, la signatura : P. Combret. A Lyon. — Haut. 46 m .; larg. 32 m. — Planche III, n° 8. Collection Claudias Cóte, Lyon. Provient de Tancienne Coliection Artus. — Voir Exposition rétrospective de l’Art franQais, des origines á 1800. Horlogerie (1900), p. 164, n» 2356.

17. — Montre en argent, en forme de croix latine. La valve supérieure du boitier, taillée á pans coupés, est gravée, sur,le plat, d’un Christ en croix; sur les pans, parmi des entrelacs fleuris, figurent des tetes d’anges, la Colombe, l’Agneau tenant la Croix. Décor identique sur le pourtour. Sur la platine supérieure, dans des rinceaux de fleurs de fraisier, sont gravés : en bas, le Christ sortant du tombeau ; dans le haut, un enfant nu (saint Jean ?) reposant sur un agneau; sur les cótés, les Instruments de la Passion. Cadran rapporté, entourant une vue de ville (arbres et maisons). Aiguille en fer. Attache en forme de feuille d’acanthe. Mouvement á roues de rencontre. La platine inférieure porte un grand coqueret, ajouré,’et gravé de fleurs de frai­ sier ; le coq semble avoir été remplacé. Dans le bas, sur les deux cótés, la signature : Combret. A Lyon. — Haut. 45 m .; larg. 39 m. Collection Amerigo Ponti, Milán. — Voir Exposition nationale siiisse, Genéve, 1896, Art anden. Groupe 25 (Vitrine Patek et Philippe).

18. — Montre en cuivre, en forme de croix latine, les deux valves et le pourtour en cuivre argenté; la bordure, l’intérieur de la boite et les platines en cuivre doré. La valve supérieure du boitier, taillée á pans coupés, est gra­ vée, sur le plat, d’un Christ en croix, et, sur les pans : en haut, d’une colombe; en bas, d’un Agneau pascal; sur les cótés, d’un paon et d’un tabernacle (?); sur les facettes latérales du bas, d’un apótre et d’une sainte femme. Sur la


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valve inférieure, le plat montre la Vierge présentant l’Enfant; les quatre pans, quatre apotres ou évangélistes; les facettes latérales du bas, deux saintes femmes. Sur les pans du pourtour, des anges et des animaux ailés, mélés, comme toute la décoration qui précéde, á des rinceaux fleuris. La gra­ vare de la platine supérieure figure : en bas, le Christ sortant du tombeau ; en haut, Jésus enfant conché sur un agneau et tenant le globe du Monde; á droite et á gauche, les instruments de la Passion. Au centre, un cadran rapporté entoure un paysage (portique, colline, petites maisons). Aiguille unique. Pendant en feuilles d’acanthe ; anneau et bouton en cuivre doré. Sur la pla­ tine inférieure, coq et coqueret ajourés et gravés figurant des feuillages, et, dans le bras gauche de la croix, la signature : P. Combret. A Lyon. — Haut. 38 ra. 09; larg. 31 m. 7. Metropolitan Miiseum, N ew -Y ork. Provient de la Collection Pierpont Morgan, et, antérieurement, de la Collection H ilton Price (n» 150). ■ — Voir G. C. William son, Catal. of the Collection of Waíches of J. Pierpont Morgan, 1912 (édition vélin, pl.

en

couleurs,

n“ 8, p. 23, n ° 19 ; éd. Japón, pl. V I ; éd. ord., pl. X I I I ) .

19. — Montre astronomique en argent, les deux valves du boítier gravées dans le style d’Étienne Delaune. Sur Pune, les Vertus : au centre, trois femmes núes, debout sur des nuées, avec deux enfants (les Vertus théologales, l’Espérance avec une ancre); de chaqué cóté, un groupe de deux femmes (la Justice, la Tempérance, la Prudence, la Forcé (?) avec leurs attributs). Sur l’autre valve, un groupe de huit femmes. Pune casquée, armée d’un bouclier et d’une épée, une autre, ailée, sur une roue de supplice, d’autres, sur les cótés, portant un plat, un miroir, une cassette (les Vices, ou Minerve et Némésis chátiant les filies d’Arachné ?). Sur les deux valves, un fond de rinceaux fleuris, et, sous les ligues de sol, une téte ailée. Sur la platine supérieure, une étroite bordure d’ornenients et d’animaux fantastiques, puis, du bord au centre, trois cadrans concentriques, portant: les mois et les signes du Zodiaque, les heures et les quantiémes. Dans la partie céntrale, un voyant (pour les phases de la Lune ?) et, au bas de la platine, un second voyant, dans lequel passent les jours de la semaine. Deux aiguilles, la plus courte terminée par une fleur de lis. Dans Pintérieur de la valve recouvrant cette platine, est gravé, sur deux colonnes, un calendrier sommaire mentionnant, par mois, les principales fétes religieuses de Lyon, et daté, au bas : 1613. Sur le pourtour du boitier, des rin­ ceaux fleuris parmi lesquels courent des chiens, des chasseurs, des cerfs. A l’intérieur du boitier, sur son pourtour supérieur, Pinscription : FROM ALETHEA COVNTESS OF ARVNDEL FOR H ER DEARE SONE SIR W ILLIAM HOWARD, K. B. 1629. Sur la platine inférieure, coq et coquerets á jour, gravés de fleurs de fraisier, et, au bas, la signature : P. Combret. A Lyon. — Haut. 60 m .; larg. 52 m. — Planche IV, n° 9. L’IIorlogerie lyonnaise.

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Metropolitan Museum,

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New York (Collection Pierpont Morgan). Appartenait, en

1912, aii lieutenant-colonel Francis Fitzherbert, descendant de la comtesse d’Arundel. — Voir F. J. Britten, Oíd Clocks and Watches, p. 143, ñg. 147, 1 4 8 ; G. C. Williamson, Caíal. of the Coll. of Watches of J. Pierpont Morgan.

20. — Montre en argent, en forme de coquüle (peigne de Vénus). Les deux valves pleines du boítier reproduisent les cannelures de la coquille. La platine supérieure, s’emboitant dans une bordure de feuillages stylisés, est gravée, dans le haut, d’un guerrier nu et casqué; sur les cótés, de deux sirénes, et, dans le bas, d’un lapin tapi. Toutes ces figures s’enlévent sur un fond de rinceaux fleuris. Au centre, le cadran des heures entoure un paysage oíi, devant une riviére traversant un village, passe un cavalier au galop. Aiguille en fer. Sur la platine inférieure, dont les principaux organes ont disparu, un coq ajouré semblant dater du xviii® siécle; au bas, la signature ; Fierre. Combret. A Lijon. — Larg. 47 m. Victoria and Albert Mnseum, an South Kensington, Londres. Faisait partie, en 1855 de la collection Bernal (n<> 2364). — Voir Rondot, L ’Art et les Artistes á Lgon, p. 82.

21. — Montre octogonale en cristal de roche et cuivre doré. Valves en cristal de roche, taillées á facettes, montées sur une riche armature de cuivre doré. Sur la platine supérieure sont gravés : dans le haut, deux amours soutenant une corbeille de fruits ; dans le bas, une femme nue, couchée. Au centre du cadran, une Source (femme assise au bord d ’un ruisseau, devant un bouquet de roseaux, et tenant une urne d’oü l’eau coule). Béliére en cuivre ciselé. Sur la platine inférieure, la signature : P. Combret. A Lijon. — Haut. 60 m. Possesseur inconnu. A fait partie de la Collection Spitzer. — Voir La Collection Spitzer, t. V {Horloges et Montres, par Léon Palustre), p. 59, n« 35 ; Catal. de la Vente Spit­ zer, 1893, p. 178, no 2737.

22. — Montre octogonale en or émaillé et cristal de roche. Les deux valves du boitier, en cristal de roche taillé en étoile, montées sur une armature d’or émaillée de blanc. La platine supérieure, en cuivre doré et gravé, porte, dans un entourage d’oves et de perles et sur un fond de fleurs de fraisier ; en haut, un cceur ailé que contemplent deux amours ; en bas, une téte ailée. Le cadran des heures, en cuivre gravé, entoure un paysage oü un berger, assis sous un arbre et jouant de la cornemuse, fait danser un petit chien. Béliére émaillée de blanc, de noir, de rouge et de bleu. Sur la platine inférieure, la signature : P. Combret. A Lyon. — Haut. 42 m. Possesseur inconnu. A fait partie de la Collection Spitzer. —

V oir L a Collection

Spitzer, t. V {Horloges el montres, par Léon Palustre, p. 57, n° 2 4 ; Catal. de la Vente Spitzer, 1893, p. 178, n ° 2732.


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23. — Montre octogonale oblongue. Boitier en agate polie. La valve supérieure, en laiton doré et ajouré, gravée de rinceaux et de branchages. Petit cadran á fond d’émail, postérieur á la montre. Signature : P. Combret. A Lyon. — Haut. 50 m .; larg. 31 m. Schlossmuseum, Berlín. — Voir Ronclot, L ’Art et les Artistes á Lyon, p. 82 (flg.).

24. — Montre ovale, en argent gravé, signée : P. Combret á Lyon. Possesseur inconnu. Cette montre était en vente, en 1917, chez un marchand parisién.

25. — Montre non décrite, ayant figuré, en 1896, á l’Exposition de Genéve (Vitrine Patek, Philippe et C*®, n° 17). Possesseur inconnu. — Voir Catal. de VExposition de Genéve, p. 1028 ; G. Migeon, Musée du Loiivre. Collcction P . Garnier, p. 40.

D u c l a ir (Claude), ...1625 f 1649.

26. — Montre en cristal de roche et en cuivre doré, en forme de croix latine, avec des redans aux croisées des bras. Val ves en cristal de roche, taillées á facettes. La platine supérieure, décorée sur son pourtour de menus feuillages, est une croix á bras arrondis, inscrite dans la croix latine du boitier; elle est gravée de fleurs stylisées. Au centre, un cadran d’argent, rapporté, avec une aiguille en cuivre. Sur la platine inférieure, un coq ajouré, orné de fleurs de fraisier, et, dans le bras latéral de la croix, la signature : A Lyon. Claude Duclair. — Haut. 50 m. ; larg. : 41 m. — Planche VI, n° 10. Collcction Claudius Cóte, Lyon. Provient de la collcction Marfels, et, antérieurement, de la collcction Jacques Seligmann. Cette montre n’ a p a s fait partie, comme l’indique Rondot, de la collcction Paul Garnier. — Voir Rondot, L ’Art et les Artistes, p. 87 ; Collection Marfels, 1913, pl. IV , flg. 4.

Du C l é r o n (Claude), ...1594 f 1637. 27. — Montre ovale, en cuivre et cristal de roche taillé á facettes. Le cadran des heures, en argent, est rapporté sur la platine supérieure, gravée de tétes d’angelots, de lapins et d’écureuils. I.e revers et le pourtour du boitier sont aussi décorés de rinceaux sur lesquels se détache, au revers, un Atlas soutenant le Monde, d’aprés une gravure d’Étienne Delaune. Le pendant, en forme de feuille d’acanthe, l ’anneau et le bouton sont en cuivre doré. Aiguille unique. Mouvement á roues de rencontre et corde á boyau. Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés et décorés de fleurs stylisées; au bas, la signature : C. Du Cléron. A Lyon. — Haut. 38 m .; larg. 25 m. 3. — Planche II, n° 4.


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Metropolitan Museum, N ew -Y ork. Provient de la Collection Pierpont Morgan, et, antérieurement, de la collection Marfels. — V oir G. C. W illiam son, Catal. ofthe Collec­ tion of Watches of 1913,

J.

Pierpont M organ, p. 27, n ° 20 ; Catal. de la Coll. Marfels. Berlin,

1400.

28. — Montre ovale á réveil, en argent et en cuivre. Le tour de la montre en cuivre ajouré. Valves en argent. Cadran en cuivre gravé. Mouvement signé : Claude Du Cléron. A Lyon. Possesseur inconnu.Cette montre, qui difiere déla précédente, n’ a jam ais appartenu, comme l’ indique R on dot, á la Collection Paul Garnier. — Voir R ondot, op. ciL, p. 82 ; W illiam son, op. cit.

F o b y s (Fierre de),

1543-1575.

29. — Montre signée : Fierre de Fobys. A Lyon. Signalée par Rondot sans autres détails. Possesseur inconnu. — Voir Rondot, L ’A rt et les Artistes á L yon , p. 81.

F o ig n y (Joseph de), ....1691-1708....

30. — Montre ronde en argent, réparée (indiquée ici comme piéce de comparaison). Le boítier, trés simple, porte, au centre, une petite rosace gravée, en forme de soleil. Sur le pourtour, un soleil et des arabesques, dessinés par les á-jour du métal. Sur la platine inférieure, un coq rond gravé et, sur le cóté, la signatura de : De Foigny. A Lyon. — Diam. : 44 m. Musée de Genéve.

F o n n e r e a u (Zacharie ?), aprés 1626.

31. — Montre octogonale en argent, avec montura de cuivre doré. Boítier taillé á facettes sur son pourtour. Les deux valves, en argent gravé, représentent, sur le plat central et sur un fond d’arabesques fleuries: l’une un guerrier casqué, vétu á la romaine, armé d’un bouclier et d’une épée et combattant une hydre á trois tétes ; l’autre, un personnage semblable, sans armes, s’avangant au premier plan, en tournant la tete vers une fenime étendue sur un rochar, á qui il semble parlar (Persée et Androméde ? Hercule ?). Sur les huit facettes entourant le plat de chaqué valva et sur un fond décoré de rinceaux et de fleurs de fraisier, sont figurés : dans le haut, deux tétes allées d’enfants ; sur les cótés, des écureuils et des escargots. Méme décor sur


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le pourtour du boítier, en argent gravé, et sur la platine supérieure, en cuivre, oü l’on voit, á droite et á gauche, un écureuil, et, dans le has, une guépe et un escargot. Au centre de la platine, le cercle d’heures, en argent, entoure un paysage (arbres, maisons, clocher, soleil á l’horizon). Aiguille en fer. Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés, et, dans le bas, la signature : Fonnereau á la Rochelle. — Haut. 35 m .; larg. 26 m. Collection Claudius C6te, Lyon. Provient de la Collection Paul Garnier oü la montre était attribuée á « Jonnereau ». — Voir Expos. rétrospective de l’A rl frangais, Trocadéro, 1889, p. 146, n® 4 3 ; Catal. de la Vente Paul Garnier, décembre 1916, p. 32, n® 136.

32. — Montre octogonale en cristal de roche, avec une armature de métal(?) gravée d’ornements et de feuillages. La platine supérieure, décorée de rinceaux, porte un cadran d’heures á aiguille unique, entourant une vue de ville. Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés et gravés, et, au bas, la signature : Fonnereau á la Rochelle. —■Haut. 40 m. ; larg. 30. Albert Museum, au British Museum, Londres.

33. — Montre en forme de croix latine, en cristal de roche taillé á facettes dans une armature de métal (?). Sur la platine supérieure, en croix latine, gravée, aux angles, de feuilles d’acanthes, est inscrite une croix á bras arrondis portant, dans des rinceaux, en haut, un coq, et, dans le bas, le Christ de face, attaché á une colonne, avec, derriére lui, en sautoir, la Croix et l’échelle. A la croisée des bras, le cadran des heures, rapporté, raiguille, et, au centre, une vue de ville (arbre, maison, pont sur une riviére). Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés et gravés, et, dans le haut, la signatura : Fonnereau A la Rochelle. — Haut. 56 m. ; larg. 34. Petit Palais, París. Collection Dutuit.

34. — Montre en forme de croix latine, en cristal de roche taillé á facettes dans une armature de métal et du type de la précédente. Sur la platine supé­ rieure gravée, aux angles, de feuilles d’acanthe, est inscrite une croix á bouts arrondis, portant : en haut une lanterne, un coq et un vase; á droite et á gauche, les divers Instruments de la Passion, et, dans le bas, sur un fond de rinceaux fleuris, le Christ de profü á droite, attaché á une colonne. A la croi­ sée des bras, le cadran, rapporté, á aiguille unique, avec, au centre, une vue de ville ( maisons, clochers, un calvaire). Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés et gravés, et, dans le bras long de la croix, sur les cótés, la signature ; Fonnereau a la Rochelle. — Haut. 58 m. ; larg. 32 m. 5. Petit Palais, París. Collection Dutuit.


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G a i l l a r d (Nicolás), ....1597 f 1602.

35. — Montre ovale en argent, á bordure de cuivre doré. Les deux valves du boitier représentent, sur un fond d’arabesques fleuries, et d’ aprés Étienne Delaune: Tune Júpiter tenant les foudres, avec un aigle á ses pieds ; l’autre Minerve casquée, armée de la lance et de l’arc ; sous les deux ligues de sol, un masque et des fleurs. A rintérieur de la valve recouvrant le cadran, est gravé un vase de fleurs dans un encadrement de palmettes. La platine supérieure, en cuivre doré, est décorée d’arabesques gravées, avec une femme nue couchée dans le haut, et, dans le bas, deux personnages ñus et assis. Au centre du cadran, en cuivre doré, un paysage (vue de ville). Aiguille unique. Sur le pourtour du boitier, décor d ’arabesques, interrompu, sur les cótés, par deux médaillons dont l’un montre l’Amour tenant son are et une fleche, et l’autre, un guerrier. Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés et gravés; dans le bas, la signature : N. Galliard. — Haut. 47 m. 6 ; larg. 34 m. 9. — Planche V, n° 11. Metropolitan Museum, N ew -Y ork. Provient de la collection Pierpont Morgan, et, antérieurement, d el’ ancienne collection Marfels. — Voir Britten, OZd Clocks and Watches, p. 665 ; G. C. W illiam son, Catal. of the Collection of Watches of J. Pierpont Morgan (édit. vélin, pl. V , p. 22, n® 18 ; éd. Japón, pl. V I I ; éd. ord., pl. X I I ) .

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(Daniel), ...1629-1670...

36. — Montre en cristal de roche et bronze doré, en forme de croix latine. Les deux valves du boitier sont en cristal de roche taillé á facettes. La platine supérieure, grossiérement gravée, figure : dans le bas, la résurrection du Christ; dans le haut, une téte d’ange ailée, et, dans les bras latéraux, deux enfants ñus tenant des palmes (?). La montre étant suspendue par son anneau, tous ces personnages se présentent la téte en bas. Cadran plein, en émail blanc, portant les heures et les minutes ; deux aiguilles. Au centre de la pla­ tine inférieure, un coq ajouré et gravé ; dans le haut de la croix, la signature D. Gom. A Lyon. Le coq et le cadran sont d’une époque postérieure á la montre. — Haut. 54 m .; larg. 38 m. Musée de Lemberg (Pologne). — Voir Rondot, L ’Art et les Artistes, pp. 86-87 ; Britten, Oíd Clocks and Watches, p. 668.

37. .— Montre ovale en argent, á boitier uni, signée : D. Gom. A. Lyon. Possesseur inconnu. Cette montre était en vente, en 1925, chez un marchand parisién.


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G o n o n (Bertrand), ...1636-1665...

38. — Montre ronde á réveil, en argent. Le fond du boitier et son pourtour décorés de fleurs ajourées et gravées. Valve supérieure á lunette, laissant voir les deux cadrans, des heures et du réveil; ce dernier en chiílres arabes. Au centre, motif de fleurs gravées. Aiguille unique. Sur la platine inférieure, coq ajouré et gravé, et, dans le bas, la signatura : B. Gonnon. A Lyon. — Diam. 49 na. Collection M. Robert, á Fontainemelon (Suisse).

39. — Montre en cristal de roche et cuivre gravé, en forme de croix latine. La valve supérieure, en cristal de roche, taillée á facettes. La platine supé­ rieure, en cuivre doré, décorée, sur son pourtour, de palmettes, est une croix á bras arrondis portant quatre sujets gravés : en bas, le Christ sortant du tombeau; dans le haut et sur les cótés, des motifs floraux. Au centre, le cadran, rapporté, en argent, entoure une vue de ville. Aiguille en fer. La valve infé­ rieure, dont l’armature a ses bras de croix arrondis, laisse voir le coq et le coqueret ajourés et gravés, et, dans un des bras latéraux, la signature : Berírand Gonon. — Haut. 52 m. larg. 39 m. — Planche VI, n° 12. Collection Claudias Cóte, Lyon.

H e n r y (Glande), ...1601-1623...

40. — Montre ovale, en cuivre et argent. Boitier en cuivre, orné d’oiseaux ; la valve supérieure gravée, á l’intérieur, de deux palmettes entrecroisées. La platine supérieure porte un décor d’arabesques, avec, dans le haut, deux tétes de lions ; au centre, le cadran, á aiguille unique, entoure un paysage gravé (arbre, maison, ruisseau et, dans le fond, un moulin sur une colline). Sur le pourtour du boitier, une bande en argent doré figure des rinceaux et des oiseaux. Mouvement signé : Henry á Lyon. — Haut. 43 m. Possesseur inconnu. A fait partió de la collection Spitzer. — Voir La Collection Spitrer, t. V {Horloges et moníres, par Léon Palustre), p. 60, n “ 36 ; Catal. de la Vente S p it­ zer, Paris, 1893, p. 179, n “ 2744 ; Rondot, L ’ A rí et les Artistes, p. 86.

L outeau

(Fierre), ...1603-1628...

41. — Montre en cristal de roche et cuivre doré, en forme de croix á bouts arrondis. Valves en cristal de roche taillées en biseau, montées sur une armature de cuivre á bord engrélé. Sur la platine supérieure, quatre sujets, gravés


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dans les bras de la croix, sur un fond de fleurs stylisées : dans le bas, le Christ sortant du tombeau ; sur les cótés, deux personnages sonnant du cor ; en haut, une téted’ange. Au centre, le cercle d’heures, en argent. Sur le pourtour du boítier, une bordure d’argent, entre deux torsades, gravée d’arabesques dans le style d’Étienne Delaune, comme tout le décor précédent. La platine inférieure porte un coq et des coquerets ajourés figurant des fleurs de fraisier, et, dans le bas, sur les cótés, la signature : Louteau á Lyon. Le mouvement, en cuivre doré, a été réajusté dans une boite d’argent. La clef, conservée, est attachée á un cordon vert. — Haut. 44 m. 4 ; larg. 28 m. 5. Metropolitan Museum, N ew -Y ork. Provient de la Collection Pierpont Morgan, et antérieurement de la Collection H ilton Priac (n“ 99). — Voir Britten, Oíd Clocks and Waiches, p. 654 ; G .C .W illiam son , Caía!, of íhe Collection of Waiches of Pierpont Morgan, p. 28, no 21.

42. — Montre ovale á réveil, en argent. Les deux valves du boítier unies; son pourtour ajouré et gravé de rinceaux, parmi lesquels courent des chiens, un cerf, un sanglier. A l’intérieur d’une des valves, un cadran solaire á style mobile, et, au-dessous, une petite boussole. La platine supérieure porte, dans sa partie céntrale, une bordure ciselée, puis le cadran, gravé et rapporté, des heures, et celui du réveil, entourant une rosace gravée. Aiguille unique. Sur la platine inférieure, coq et coquerets ajourés, gravés de fleurs stylisées et, sur le cóté, la signature : louteau. A Lyon. — Llaut. 57 m.; larg. 47 m. — Planche IX, n° 13. Collection Gélis, Paris.

43. — Petite horloge en cuivre ciselé et argent gravé, supportée par une statuette d’Atlas. Pied triangulaire en cuivre doré, gravé de rinceaux avec médaillons et portant une frise en argent gravé sur laquelle sont fixées des tetes d’angelots en cuivre ciselé. Sur cette base, un Atlas, debout, soutient de ses deux bras l ’horloge, ovale, en cristal de roche monté sur une armature de cuivre ciselé, avec une frise en argent sur le pourtour. Sur cette frise, sont figurés : l’Espérance, la Foi, des rinceaux, une come d’abondance, des lapins et des écureuils. Cadran en argent, gravé de génies, de sirénes, de scénes galantes, et indiquant les heures, les mois, les jours et les phases de la lune. Sur la platine du mouvement, un coq en cuivre doré, orné d’une figure de femme découpée á jour. Signature : Fierre Louteau. A Lyon. — Sous le pied est gravé un cadran solaire. — Haut. 195 m. ; larg. 62 m. Possesseur inconnu. Cette horloge a fait partie de la Collection Spitzer, puis de la Collection Chabriéres-Arlés. — Voir La Collection Spitzer, t. V

(Horloges et montres,

par Léon Palustre), p. 54, n<> 8 ; Catal. de la Vente Spitzer, 189,3, n ° 2719, p. 176 ; Rondot, L ’ Art et les Artistes, p. 85 ; Les Arts, n “ 39, mars 1905, p. 12.


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N a z e (Jean), ...1554 f 1581.

44. — Cage d’horloge carrée, en cuivre gravé, á sujets bibliques et autres, surmontée d’une coupole ajourée. Signée : lanM aze (sic) Lyon. Piéce signalée, en 1905, par J.-B. Giraud, d’aprés une communication de son collégue M. Dissard, conservateur des Musées de Lyon. Alors dans la Collection Eugéne de Miller Aicholz, á Vienne (Autriche). — Voir J .-B . Giraud, La blancque des horloges á L yon, en 1592 el Jehan Naze, horloger lyonnais. París, 1906, p. 7 (E xtrait du Bulletin hist. et philologique du Ministére, 1905, p. 319 e ts.).

N o u r r is s o n (Guillaume), ...1655-1700....

45. — Montre ronde, á réveil, en or gravé. La valve inférieure, gravée, représente cinq nymphes au bain, dont Tune semble provoquer un satyre assis au bord de l’eau ; fond de rinceaux enroulés sur lesquels sont perchés des oiseaux. La valve supérieure porte une lunette ronde, á bordure ciselée, laissant voir le cadran d’émail blanc, á aiguille unique. Le pourtour du boitier est orné de rinceaux, interrompus par des médaillons flgurant des scénes bibliques ou mythologiques. Sur la platine inférieure, un coq ajouré, gravé de fleurs stylisées, et la signature: Nourrisson. A Lyon. Cette montre est con­ tenue dans un second boitier, en or filigrané, dont la valve inférieure comporte un décor symétrique de rinceaux á quatre compartiments, et une bordure de méme style. La valve supérieure de ce second boitier, percée d’une lunette ronde entourée d’une bordure filigranée, est munie d’un cristal bombé. — Diam. de la montre : 42 m .; du boitier extérieur : 46 m. Collection Gélis, París. — Voir Britten, Oís Clocks and Walches, p. 720.

46. — Montre ronde á réveil, en argent. Le boitier, plein, est décoré d’un petit motif ornemental au centre de sa valve inférieure. Son pourtour est orné de rinceaux ajourés et gravés courant entre deux bandes ciselées, l’une de losanges et l’autre de feuillages. La valve supérieure porte une lunette garnie d’un cristal fortement bombé. Sur la platine supérieure, le cadran des heures, en argent, avec les heures émaillées en noir et le cadran de la sonnerie, en cuivre; au centre, une petite rosace. Aiguille unique. Sur la platine infé­ rieure, le coq, ajouré et gravé, et, au bas, la signature: G. Nourrisson. Cette montre est contenue dans un second boitier, en cuir clouté d’argent, s’ouvrant á charniére sur le cóté et muni d’une lunette. — Diamétre de la montre : 43 m .; du boitier extérieur : 50 m. — Planche VII, n“ 14. Collection Claudius Cóte, Lyon. Cette montre appartint á Grandjean de Fouchy,

L’Horlugerie lyonnnise.

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l ’ horlogerie lyonnaise

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capitaine des gardes sous Louis X I I I , et fu t exposée, á l’ Exposition de Lyon de 1914, par

Pie. — Voir Expos. de L yon , 1914, Secíion rétrospective. A rt lijonnais, p. 124,

n» 546.

47. — Montre en forme de coquille. Val ves en cristal de roche, taillées en forme de coquille et montées sur une armature de laiton doré. Platine supérieure ovale, dorée, et gravée de fleurs stylisées, avec une téte d’homme dans le has ; au centre, le cadran, uni et argenté, avec une aiguille en laiton ajouré. Mouvement á chaíne et á fusée. Signé : G. Nomrisson. Lyon. — Haut. 27 m .; larg. 48 m. Possesseur inconnu. Montre passée en vente publique, á Berlín, le 27 mars 1925. — Voir Kostbare Uhren aus Süddeutschen Adelsbesiíz. Katal. von Prof. Dr. voii Bassermaim-Jordan. Munich, 1925, p. 26, n “ 25 (flg.).

,

N o u r r y (Fierre), ...1629 f 1672, ou(Jean), né v. 1637-1684... (?).

48. — Pendule en bois noir. Le cercle des heures en métal blanc; double notation, des heures (chiíTres romains) et des minutes (chiffres arabes). Aiguille en cuivre ciselé; le cadran soutenu par deux Renommées accostant un écusson. Signée, sur l’écusson : Nourry á Lyon. — Dim. : 445’x 320 m /m . Appartenait, en 1914, á M .V ogelé, á Lyon. Figura, la méine année, á l’ Exposition de Lyon, avec la notice qui précéde. — Voir Exposiiion intern. de L yon , 1914. Beaiix-Arís, Section rétrospective. A rt lyonnais, p. 125, n^ 549.

N o y t o l o n (Christophe I), ...1558 f 1607.

49. — Montre ovale en argent gravé, avec monture de cuivre doré. La valve supérieure, gravée, représente Ponce-Pilate se lavant les mains ; sous la ligne de sol, une téte d’ange ailée et auréolée. La valve inférieure montre le Christ emmené par deux soldats; au-dessous, une téte d’ange et des entrelacs. A l’intérieur des deux valves sont gravées des palmettes; sur les bords, une frise figure des chiens poursuivant un liévre. Le pourtour du boitier est décoré de dauphins et de chiméres. Sur la platine supérieure, le cadran, en cuivre doré, est divisé en 24 heures : douze heures marquées en chiíTres romains et les douze autres en chiffres arabes. Au-dessus du cadran, une téte de satyre couronnée; au-dessous, un vase d’oü partent des rinceaux, avec des tétes de chiméres. A l’intérieur du cadran, un petit paysage avec personnage. Aiguille en fer. Sur la platine inférieure, le coq, le coqueret, et, au bas, la signature : Noyioulon. — Haut. 42 m .; larg. 32 m. — Planche V III, n° 15.


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Collection Claudius Góte, Lyon. Antérieurement dans la Collection Paul Garnier. — Voir Exposiíion rétrosp. de VArt franfais. Trocadéro, 1889, p. 145, n “ 22 ; Caial. de la Vente Paul Garnier, 1916, p. 31, n ° 131 (la montre y est attribuée á N o y (de) Toulon).

50. — Montre ovale en argent, á boítier uni. Mouvement á sonnerie d’heures. Sur la platine supérieure sont gravés deux ctiiméres et un ange ailé portant des fruits. Cercle d’heures en argent, aiguille en cuivre. La platine inférieure porte les coqs et coqueret, et, dans le bas, la signature: C. Noy toulon. — Haut. 57 m .; larg. 51 m. — Planche IX, n° 16. Collection Claudius Cote, Lyon.

N o y t o l o n (Fierre), ...1610-1630...

51. — Petite horloge á sphére armillaire, en cuivre doré. La base triangulaire, contenant le mouvement, repose sur trois boules formant pieds; sa partie supérieure, en argent gravé, porte les cadrans : 1° le cadran des heures, avec une aiguille en cuivre ; 2° le cadran des mois, avec les signes du zodiaque et la figuration mobile du Soleil; 3° le cadran des jours de la lune, avec un voyant dans lequel passent les quantiémes du mois. La platine du dessous porte le coq, le coqueret et la signature : Fierre Noytolon á Lyon, Au centre de ce socle triangulaire s’élévent trois petites volutes supportant la sphére armillaire, mué par le mécanisme qui actionne les cadrans. Cette sphére comprend les divers cercles terrestres et célestes; le cercle d’horizon, mobile sur le méridien, permet á l’observateur de se placer sur le degré de latitude oü il opére. — Hauteur totale : 125 m .; larg. 70 m. — Planches IX et X , n° 17. Collection Claudius Cote, Lyon. Provient de la Collection Chabriéres-Arlés, et, anté­ rieurement, de la collection Maxmaron, de Dijon. — Voir Rondot, L ’ A rí et les Artistes, p. 86 ; Les Arts, n® 39, mars 1905, p. 12.

52. — Petite horloge, signalée et non décrite par Rondot, signée, d’aprés lui Fierre Noytolon. A Lyon, et semblant difíérer de la piéce précédente. Possesseur inconnu. Cette horloge n’ a pas fait partie de la Collection L . Leroux, comme l’indique Rondot. — Voir Catal. de la Vente Leroux. París, avril 1896 ; Rondot, L ’ Art et les Artistes, p. 86.

P ichón (André), ...1736-1658...

53. —

Montre en cuivre doré et gravé, signée : André Fichon, á Lyon.

Possesseur inconnu. Cette montre, qui a fait partie de la collection Pichón, a figuré.


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á Londres, le 27 novembre 1917, sous le n<> 73, dans la vente H enry L évy. — Voir Catal. of horlogical Collection... H enry Lévy. Londres, 1917, p. 9.

S enebietr (Abel), ...1638-1640...

54.

— Montre en forme de bouton de tulipe, en cristal de roche monté sur une armature de bronze et d’argent doré. La lunette laisse voir un cadran d’heures entourant un motif de fleurs stylisées. Le mouvement est signé : Abel Senebier. — Haut. 38 m. Victoria and Albert Museum, au Soutli-Kensignton Museum, Londres,

Voir Ron-

dot, L ’Art et les Artistes, p. 88 ; Britten, Oíd Clocks and Watches, p. 743.

55. — Montre en forme de croix latine, en cristal de roche taillé á facettes, monté sur une armature de bronze doré gravée de fleurs stylisées. La platine supérieure, dont le décor est pared, porte, inscrite dans la croix latine, une croix á bouts arrondis, décorée, dans les’petits bras, de trois tétes d’anges ailées, et, dans le bas, d’ un Christ sortant du tombeau dans une nuée et tenant de la main droite sa croix. A la croisée des bras, le cadran des heures, plein, á aiguille unique, gravé au centre d’une petite rosace. Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés et gravés ; dans le bas, la signature : Senebier. — Haut. 52 m. ; larg. 39. Musée du Louvre, Legs Séguin. — Voir Rondot, L ’ Art et les Artistes, p. 87-88.

56. —

Montre en forme de croix latine, en cristal de roche monté sur une armature de métal, etdu type de la précédente. Sur la platine supérieure, la croix á bouts arrondis inscrite dans la croix latine, est gravée de rinceaux fleuris, et, dans le bas, d’un Christ sortant du tombeau. Cadran d’heures rapporté, avec une petite rosace au centre. Sur la platine inférieure (croix á bouts arrondis), coq et coqueret ajourés et gravés, et, dans le haut, la signature : Senebier. — Haut. 55 m. ; larg. 33 m. Albert Museum, au British Museum, Londres.

V a l l ie r

57.

(Jean), ...1596

f

1649.

— Montre en forme de coquille (peigne de Vénus). Le boitier, en cristal de roche taillé, reproduisant les cannelures de la coquille, est maintenu par une armature en cuivre doré. Sur la platine supérieure sont gravés, dans un semis de fleurettes : en haut, un Amour assis, tenant une coupe pleine de fruits ; en bas, deux chiméres. Cadran en or, en saillie sur la platine, portant


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les heures émaillées de noir; au centre de ce cadran, un paysage en émail vert translucide, oü une chévre passe devant un bouquet d’arbres. Sur les bords de la platine supérieure et sur Farmature maintenant le cristal des deux valves, des scénes de chasse sont trés finement gravées. Sur la platine inférieure, coq et coqueret en cuivre doré, ajouré et gravé, et, sur le cóté, la signature : J. Vallier. A Lyon. — Haut 35 m .; larg. 35 m. — Planche X I, n° 18. Musée du Louvre. Provient de la collection Paul Garnier ; antérieurement dans celles du barón Achille Seilliére et du prince Soltykofl. — Voir Collection du prince Sollgkoff, Vente de 1861, n® 4 0 1 ; Expos. rétrospect. de l’Art frangais, Trocadéro, 1889, p. 147, n“ 5 8 ; Planchón, M usée réírosp. de la classe 96, Horlogerie. Exposition de 1900, n® 3,

p. 97 ; Rondot, L ’Art et les Artistes, p. 8 3 ; Les Arts, n® 51, mars 1906 ; E xp . d’ohjels d’artde la Croix-Rouge Frangaise. Hotel de Sagan. París, 1913, n® 290, p. 163 ; G. Migeon, Musée du Louvre, Collection P . Garnier, n° 23, pp. 41, 42, pl. X V I I ; Claudius Cóte, Musées de L yon , Montres et horloges, p. 11.

58. — Montre en forme de croix latine, en cristal de roche monté sur cuivre doré. Valves en cristal de roche, taillées en biseau. La platine supérieure, en forme de croix latine, est fixée á la boite par une charniére et décorée de fleurs stylisées. A l’intérieur de cette croix, une croix á bouts arrondis porte,.sur fond de fleurettes, quatre sujets gravés ; dans les petits bras de la croix, trois tétes d’anges ailées; dans le bas, saint Jean-Baptiste enfant, assis sur une léte de mort et tenant l’oriflamme. Cercle d’heures rapporté, en argent. Sur la platine inférieure, dont l ’armature est en forme de croix á bouts arrondis, le coq en cuivre doré, ajouré et gravé, et, dans le bas, sur les cótés, la signature ; Jean Vallier. A Lyon. — Haut. 47 m. 5 ; larg. 36 m. 5. Musée du Louvre. Provient de la collection Paul Garnier ; a fait partie de la premiére collection Gavet. — Voir Expos. rétrosp. de VArt frangais. Trocadéro, 1889, p. 147, n ° 62 ; Rondot, L ’Art et les Artistes, p. 84 ; Les Arts, n® 51, mars 1906, p. 6 ; G. Migeon, M usée du Louvre, Collection Paul Garnier, n® 22, p. 40, pl. X V I ; Claudius Cóte, M usées de Lyon, Montres et horloges, p. 11.

59. — Montre octogonale en cristal de roche, avec armature de cuivre doré. La platine supérieure porte, dans un encadrement de ñns feuillages, un ovale gravé de rinceaux fleuris, avec, dans le haut, une téte d’ange ailée, et, dans le bas, une corbeille de fruits et un écureuil mangeant. Au centre, le cadran des heures, á aiguille unique, entoure un paysage gravé (maisons entre des arbres, église sur une colline, vol d’oiseaux dans le ciel). Sur la platine inférieure, coq et coqueret ajourés et gravés, et, dans le bas, la signature : J. Vallier. A Lyon. — Haut 45 m .; larg. 38 m. Musée du Louvre. Provient de la collection Paul Garnier, et, antérieurement, de la collection Soltykoff. — Voir Collection du prince SoUykoff, Vente de 1861, n® 440 ; E xp.


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réirosp. de l’A rt franjáis, Trocadéro, 1889, p. 146, n “ 44 ; G. Migeon, op. c i t , n® 24, p. 42, pl. X V I I I ; Cl. c o te, op. cit., p. 11.

60. — Montre astronomique ovale, en argent gravé. Valve supérieure á lunette. Le fond extérieur du boitier montre, sur un semis d’arabesques. Apol­ len, la lyre á la main, et, autour de lui, les Muses avec leurs divers attributs et quelques-uns de leurs nom s; sous la ligne de sol, dans un enroulement de rinceaux. Pégase et deux tetes d’hommes de profil. Sur la platine supérieure, dans un décor de rinceaux : trois personnages sonnant du cor ou chassant (? ); dans le bas. Apollen et Diane assis, tenant la lyre et le croissant. Sur cette ornementation, s’enlévent en relief quatre cadrans : en haut, celui des quantiémes, avec un voyant pour les phases de la L u n e; en bas, le cadran des heures, avec double cadran de sonnerie; sur les cotés, le cadran des jours de la semaine (dont les noms sont en italien), avec un voyant dans lequel passent des figures allégoriques, et, enfin, un quatriéme cadran portant les chiñres I. II. III. et IV. Dans deux autres voyants, défilent les Saisons, symbolisées par des personnages (avec leurs noms en latín), et les signes du zodiaque, avec les noms des mois. Sur le pourtour ajouré et gravé du boitier et entre deux torsades, sont représentés des animaux fantastiques et des attributs. La platine inférieure porte les coqs et coquerets, ajourés et gravés, et, au bas, sur le cóté, la signature : Jean Vallier. A Lyon. — Haut. 78 m .; larg. 64 m. — Planche X I, n° 19. British Museum, Londres. Provient de la Collection Octavius M organ .— V oir Rondot, op. c i t , p. 83 ; B ritten, Oís d o c k s and Waiches, p. 760 ; G. Migeon, op. c it , p. 4 1 ; Cl. Cote, op. cit., p. 11.

.

61 — Montre ovale á réveil, en argent. La valve supérieure est munie d’une lunette ronde. La platine supérieure, gravée d’arabesques, porte, au centre,le cadran des heures, á aiguille unique et celui de la sonnerie, marqué en chiffres arabes: le motil central est une rosace composée de fleurs et de fruits de fraisiers. Sur la platine inférieure, coq et coquerets ajourés et gravés, et, dans le bas, la signature : Jean Vallier. A Lyon. — Haut. .53 m. ; larg. 44 m. Collection A rtus, Paris.

62 . — Montre en cristal de roche et en cuivre, en forme d’étoile á six hranches, Valves en cristal de roche montées sur une armature de cuivre. Sur la platine supérieure, en cuivre, décorée d’arabesques gravées, le cadran des heures, en argent, entoure un paysage gravé (collines, maisons, au premier plan un personnage assis sous un arbre). Sur chaqué pointe de l ’étoile est gravée une


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téte humaine. Sur la platine inférieure, coq et coquerets ajourés et gravés, et, dans le bas, la signature : Jean Yallier. A Lijon. — Haut. 55 in .; larg. 38 m. — Planche X II, n° 20. Trésor Impérial. Vienne (Autriche). — Voir Dubois, Coll. archéol. du prince Solíijkoff. Horlogerie, París, 1858, p. 122, n® 12 ; A Ilg, Sammlung Arbeiten der Goldschmiede, Vienne, 1895, pl. 24, n® 7 ; Catal. des CoUections du Trésor de la M aison Impériale et Royale d’Autriche, p. 12, n® 1 6 ; R ondot, L ’A rt et les Artistes, p. 84 ( f i g .) ; Cl. Cóte, Müsées de L yo n , M ontres et horloges, p. 12.

63.

— Montre trilobée, en or émaillé, ayant la forme d ’un scarabée. Ses trois faces recouvertes par des valves en or, fixées par des charniéres au sommet de la boíte. Une de ces valves, á lunette, laisse voir la platine supérieure, ovale, gravée de rinceaux, avec, dans le haut, deux chiméres couchées, et, dans le bas, deux animaux fantastiques. Au centre, le cadran des heures, rapporté et á aiguille unique, encadre un bouquet de fleurs stylisées et émaillées, sur lequel est perché un oiseau émaillé bleu. Les deux autres valves, légérement bombées, s’ouvrent, de cóté, sur la platine inférieure ; elles sont gravées, extérieurement, de fleurettes, d’ animaux aífrontés et, dans le haut, de deux lions. Le centre de ces deux valves est orné d’un médaillon á fond d’émail b leu ; l ’un des médaillons représente, en buste et de profil, un empereur barbu et couronné (Charles-Quint ?) ; l’autre, un écusson, avec une aigle éployée entre deux colonnes, et, au-dessus, la date 1564 (date de l’avénement de Maximilien á l’Empire). Le bouton et le pendant sont émaillés rouge. Sur la platine inférieure, un coq ajouré et gravé, et, dans le bas, la signature : J. Yallier. — Haut. 31 m. 7 ; larg. 22 m, 2. — Planche X II, n° 21. Metropolitan Museum, N ew -Y ork. Provient de la Collection Pierpont Morgan ; antérieurement dans la collection Maríels á Berlín. — Voir Catal. de l’Exposition de bijoux, Strasbourg, 190

: Collection M arfels, n® 446 ; Forrer, Gold und Silverschmuck, 1905,

p. 27, fig. 1 5 1 ; Britten, Oíd Clocks and Watches, p. 760 ; G. C. W illiam son, Catal. of the Collection of Watches of Pierpont M organ (édit. vélin, pl. 7 et p. 19, n® pl. V ; éd. ord., pl. X V ) .

7 ; éd. Japón,

64.

— Grosse montre á réveil, en argent (montre de voiture). Le fond du boitier et son pourtour sont décorés de larges fleurs et de feuillages ajourés et gravés. La platine supérieure manque et a été remplacée par un cadran en émail blanc. Aiguille unique. Sur la platine inférieure, oii le cadran de la sonnerie est gravé au centre d’un décor de fleurs de fraisier, la signature, dans le bas : Jean Yallier. A Lyon. — Diam. 100 m. British Museum, Londres. Legs de L ady Fellows en 1874. — Voir R on dot, L ’A rt et les Artistes, p. 84 ; Claudius Cote, M usées de L yo n , Montres et horloges, p, 12.


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65. — Montre ovale á sonnerie, en argent et cuivre doré. La valve supérieure porte une lunette ronde autour de laquelle sont gravés, sur un fond de rinceaux : dans le haut, un homme et une femme ñus rampant sur les genoux et sur les mains ; dans le bas, une femme nue couchée et un chien en chasse se dirigeant vers un enfant, nu et assis, qui semble l’appeler de la main. Pourtour en cuivre doré, ajouré et gravé de fleurs de fraisier et de feuillages. Sur la valve inférieure, et dans un décor de feuillages stylisés : dans le haut, une téte ailée, au-dessous, Diane au bain avec ses nymphes, découvrant la grossesse de Callisto; sous la ligne de sol, une frise de tiges légéres et un noeud d’entrelacs. L ’attache, en forme de feuilles d’acanthe, est fixée á la montre par une plaque ajourée portant quatre tétes d ’oiseaux. Sur la platine supérieure, en cuivre doré ; en haut, un homme et une femme adossés á un trophée d’arm es; dans le bas, une femme nue, couchée, la main posée sur un bouclier ( ? ) ; fond de rinceaux fleuris. Au centre, et en relief, le cadran rond des heures, en argent, entourant un paysage sommairement gravé (maisonnettes sur une colline). Aiguille unique. Mouvement á roues de rencontre et corde á boyan, avec sonnerie d’heures. Sur la platine inférieure, coq et coqueret en cuivre doré, découpé et gravé, figurant des fleurs stylisées; dans le bas, la signature : J. Vallier. — Haut. 52 m . ; larg. 42 m. Musée de L yon , Acquise, en novem bre 1895, de M. Brauer, á París — Voir Catal. somm. des M usées de L yon , p. 294, n» 1 4 2 ; Claudius Cóte, Mtisées de L yo n , Montres et horloges, p. 9, pl. I.

66. — Montre ovale á réveil, en cuivre doré, gravé et niellé, ainsi décrite dans le Catalogue de la Collection Spitzer : « Son double boitier, á la partie supérieure duquel s’ ouvre une ouverture circulaire qui laisse voir le cadran, est entiérement gravé d’oiseaux et de rinceaux réservés sur fond niellé noir. La tranche, découpée á jour, offre des oiseaux et des rinceaux. Béliére piri­ forme aplatie. Le mouvement est signé : Jean Yallee (sic) á Lyon. Hauteur: 0 m. 085.» — Deux figures montrent le détail du décor. Autour du cadran : en haut, deux faisans branchés ; dans les feuillages, un chien, un cerf, des lapins, un écureuil, un renard et un oiseau. Sur une des valves, en haut, deux grues aux ailes éployées; au centre, un masque d’homme b a rb u ; dans le bas, des tétes grotesques. La béliére est gravée de trois fleurs dont le centre est ajouré. Possesseur inconnu. A fait partie de la collection Spitzer. — Voir L a Collection Spilzcr, t. V {Horloges et montres, par Léon Palustre), n ° 18, p. 56 ; Calál. de la Vente Spitzer, 1893, p. 177, n® 2726 ; R on dot, L ’A rt et les Artistes, p. 84 ; G. Migeon, M usée du Louvre. Collection Paul Garnier, p. 41 ; Cl. Cóte, M usées de L yo n , Montres el horloges, p. 12.


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67.

— Montre á sept pans, en cuivre doré; le cadran rapporté. Signée : Jean Vallier. Piéce douteuse, que Rondot décrit ainsi : « Montre d’argent et de laiton doré, enchássée dans une boite á six pans de cristal de roche taillé. Cadran dont l’encadrement est gravé. Signée ; Vallier á Lijon ». Possesseur inconnu. A fait partie de la Collection Chabriéres-Arlés, á París. — Voir Rondot, L ’A rt et les Artistes, p. 83 ; Les Arls, n» 39, mars 1905, p. 13 (Collection Ghabriéres-Arlés); Cl. Cote, M usées de L yon , Montres et horloges, p. 12.

68. — Montre « á pans », non décrite, signée : J. Vallier. A Lyon. Mentionnée par Rondot comme faisant partie de la collection L. Leroux, á París. Cette montre ne figure pas dans la vente de cette collection. Possesseur inconnu. — Voir R on dot, op. c it, p. 8 4 ; G. Migeon, M usée du Louvre. Collection Paul Garnier, p. 41.

69. —■ Montre en argent, bronze doré et cristal de roche, ainsi décrite : « Montre de poche, de forme octogonale allongée, avec boítier orné de deux plaques de cristal de roche, taillées et gravées sur le contour d’ornements. Le boítier s’ ouvre á charniére des deux cótés. Le cadran, avec douze divisions et une seule aiguille, est gravé et orné de petites figures. Sur la platine postérieure du mécanisme, on lit : J. Vallier d Lyon. Argent et bronze doré. XVII® siécle. » Musée National, Florence, n “ 1177. Roma, 1898, no 1177.

L’Hnrlogerie Igonnaiae.

•Voir Catalogo del M useo Nationale di Firenze,

16



P IECES

JU ST IF IG A T IV ES

II était impossible d’imprimer in extenso les trés nombreuses piéces justificatives que v o ic i; beaucoup d’entre elles ont done été seulement analysées. On a mis ici entre parenthéses les parties de chaqué document dont on ne pouvait donner qu’un résumé. Des points de suspensión indiquent les suppressions faites dans les textes (indications jugées inútiles, formules juridiques, etc...) ; les mots de lecture douteuse sont suivis d’un point d’interrogation. A braham 1620, 6 avril. — Nicolás et Marthe, ñlz á H abram orlogier et Jehanne Jullien baptise z ; parrain Nicolás Colanon et Jean Geneuvier ; marreyne Jehanne Gauldin et Marthe Poncet. (Archives communales, Saini-Pierre et Saint-Saturnin, 566,

84.)

1630, 17 avril. — (Inhum ation d’ ) une filie á sieur H abraam . (Ibid., 580.)

A lee (Jean) 1550-1551. — (Mention de Jean A lb e sur la liste des ofiieiers d’ Henri II, avec un gage de 100 livres par an.) {Biblioth. Nationale, M ss. 3132, / “ 58, ap. R on dot.) 1561. — (Pennonage de L a Porte : rúes Merciére, Confort, Raisin et Chanu. Dizaine de Léon Guigo)... Jean A lbe horlogier. (Arch. comm., E E 24, f° 6.)

A ndré (Jean) 1600, 7 avril. — ■ Personnellement estably Jehan André, marchand vinaigrier á L yon, lequel... a alioné et aflermé Jehan André son fllz, et mesmes icelluy Jehan, de l ’ autorité de sond. pére, se alione et afíerme, luy et ses ceuvres, baille et m et pour apprentif avec honn. hom m e Pierre Combret, m® horlogier aud. L yon, présent et recepvant led. Jehan André pour son serviteur apprentif pour et durant le tem ps et terme


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de sinq années entiéres, prochaines et continuelles, commenpeaiit ce jourd’ huy, datte des présentes, m oyennant le prix et somme de trente escus sol pour lesd. cinq ans, payable scavoir la raoitié com ptant et l’ autre moitié restant d’luiy en ung an prochain venant, et m oyennant ce, sera led.

Combret tenu, comm e 11 promet, de

bien et deuement monstrer et enseigner de son pouvoir led. art et estat d’ orlogier and. apprentif, de ne luy commander sinon choses licites et honnestes, desquelles led. apprentif sera tenu de le servir bien fldelement et lo y a u lm e n t; aussy sera tenu defournir et livrer aud. apprentif son vivre etlinges, feu, lumiére et coucher, et autrem ent le traicter et teñir comme le maistre doibt fére son serviteur apprentif ; lequel apprentif ne pourra absenter le Service de sond. maistre, ny ailleurs servir pendant led. tem ps, sans touttesfoys cause et raison légitime, et led. Jehan André, sond. pére, promet de Thabiller et luy servir la chausseure á luy nécessaire et maintenir... sond. flls á sond. maistre de toute loyaulté, ñdélité et preudhomie... (A u verso, quittance, par Combret, de 20 écus sol.) {Arch. notariales. M inutes Jacqiies Coppier, registre pour 1600, f°^ 81-81 v°.) 1605, 16 mai. —

...Fierre Com bret... confesse d’ avoir esté bien et deuement payé et

satisfaict de to u tle p r ix porté et convenu par contrat d’ apprentissage de Jehan André ...com m e ensemble a recogneu que led. Jehan... l’ a bien, deuement et fidellement servy pour tou t le tem ps porté par led. contrat qui est e x p ir é ...; déclare avoir contentem ent et du tou t a quieté et quiete lesd. pére et fllz André et tous aultres... {Ibid. reg. pour 1605, f° 336.) 1610, 2 janvier. — Ledict jour a esté baptizée M onette, filie de M ’' Jehan André maistre horlogier á Lyon et de Jéronyme de Job, ses pére et mére. Parrain, M '’ Jehan André, pére-grand du b a p tiz é ; m arrayne, M anette B oully. E t demeure au P etit Porcellet, rué de Flandres. (Arcft. comm., Saint-Paul, 441, f° 290, n ° 2915.) 1611, 2 septembre. — (Baptéme de) Mathie, filie de M« Jehan A ndré, maistre orphévre á L y o n ... Parrain M® Fierre Combret, aussy M® orphévre ; marrayne D am e Mathie I t . . .( ? ) ; et demeure au devant du Porcellet, rué de Flandres. {Ibid., fo 359, n ° 3475.) 1612, 8 avril. — ...a esté baptizée Fran^oise, filie de M® Jehan A ndré, maistre horlo­ gier... Parrain M® Claude Tesson, praticien a L yon, marraine Frangoise N e y r e t; et demeure prés Monsieur Lambresche. (Ibid ., 443, / “ 12, n ° 99.) 1615, 24 septembre. — (Baptém e de) Charles (fils des m é in es); son parrain Charles de Job et marreyne Philippe André ; en m e de Flandres, au-devant le jeu de paulme de Saint-André. {Ibid., 444, fo 19.) 1617, 2 septembre. — ...a esté baptizée Pernette (filie des m é m e s ); son parrain Claude Auber, m® coutelier ; sa marreyne Pernette Mouriher ; demeure devant cheu

Saint-

André. {Ibid., 444, fo 1 9 .) 1619, 28 octobre. — ...honneste homine Jehan Vallier, m® passem entier... de son bon


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gré afferme Jehan Vallier, son fllz... pour apprentif, avec lionneste hoinme Jehan André, maistre orlogier... pour cinq ans continuéis. Pendant lequel temps promet ledict Vallier pére que sond. filz servirá bien et fldellement sond. maistre en ce qu’il luy commandera en ses ceuvres licites et honnestes, mesme en sond. mestier de orlo­ gier, procurera le prouflict de sond. maistre, évitera son doramaige en son pouvoir, et ledict Jehan André le promect nourrir et despense de bouche, luy fournir conché et logis et l’ enseigner audict art de orlogier, en bons moyens en son pouvoir. Le présent aílermaige faict m oyennant la somme de soixante quinze livres tournois, sur lequel prix, et en déduction d’icelluy, ledict André confesse avoir receu... la somme de quarante cinq livres et dont ii se contente. Le reste dud. prix ledict Vallier promect payer... sgavoir quinze livres tournois dans quinze jours et le reste dans un an prochain venant, sans que, pendant lesd. cinq ans, led. Vallier apprentif puisse absenter le Ser­ vice dudit André, s’il n’y a cause légitim e... (Arc/i. départementales da Rhóne, M inutes B uirin, registre 226,

3 2-33.)

1619, 25 novembre. — ...a esté baptizée Andréa (filie de Jean André, m® horloger) et parrain Frangois Thom as et marreyne Dam oyselle Andréa de Job ; et demeure vers Monsieur Piquier, en rué de Flandres, au devant du Porcellet. (Arch. comm., Saint-Paul, 444, f° 121.)

A rti-iaud (Louis) 1637, 3 juin. — Par contrat repu par M® M oyne, notaire royal á L yon, mariage entre Louys Arthaud, m® orlogeur, fils de feu Bernard Arthaud, de Gonville, au pays de Gex, et de dame Jeanne Gaule d’ une part — et honneste filie Marie Lucas filie de sieur Jean Lucas, m® painctre et de dame Magdeleine Chareton... (lesquels) ont recu bénédiction nuptialle le 26 juliet suivant par M*’ Baille au catéchisme, aprés diner. (Arch. comm., Protestants, 718, ¡f® 226, n® 1604.) 1639, 17 avril. — ...a esté baptizée dans le tem ple, á S* Romain de Gozon..., Marie, filie de Louis Arthaud, maistre horlogier et de Marie Lucas... ; parrain Jean Lucas, maistre p a in ctre; marraine Marie Frellon, fem m e de Jean de L a Font, marchand de s o y e ...; et est née... le dixiésme du susd. m oys. (Elle meurt le 6 novembre 1646.) {Ibid., fo 311, n» 1994, et 719, /® 178, n® 900.) 1639, 11 aoút. — ...s^' Franpois Lebeau, m® mathématicien demeurant á L y o n ... a baillé et remis pour apprenty á honorable Louis Arthaud, m® orologeur... Jean Lebeau son filz... (qui) s’ aflerme pour demeurer avec ledict Arthaud et le servir dans sa maison et tout en ladicte qualité d’ apprentif audict estat d’ orologeur et autres siennes affaires licites, durant le temps et tenue de cinq ans entiers et continuéis. Pendant lequel temps ledict apprentif sera tenu bien servir assiduellement led. Arthaud, procurer son prouílict et éviter son dommage au m ieux qu’il poiirra et ledict Arthaud d’ enseigner et instruiré ledict apprenty en son art sans luy en rien cacher, outre ce de lui fournir la nourriture, conché et logem ent et es autres soins comme de son propre enfant. Mais ledict sieur Lebeau pére entretiendra son dict filz d’habitz, linge et chaussures, sans que, de toutledict tem ps, ledict sieur apprenty puisse absenter le Service dudict Arthaud s’il n’y aura cause légitime ; et au cas que ledict apprenty vienne a quicter la maison


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l y o n n a is e

et Service de sond. maitre... iceluy sieur Lebeau, sond. pére, sera tenu, comm e il prom et, de le représenter et ramener dans la maison dud. A rthaud, au cas qu’ il le puisse... Pour lesquelles nourriture, couché, logem ent et instruction..., les dictes partyes sont demeurez d’ accord á la somme de cent trente cinq livres tournois (sur laquelle Arthaud a refu soixante sept livres dix sois) et outre ce á la somme de vingt livres tournois pour une foys seullement, d’ estráinnes á la fem m e dudit Arthaud (dont dix livres payées com ptant). {ÁTch. d é p ; M in . Bégule, reg. 194, d sa date ; sur les Lebeau, voir Arch. comm., B B 143, /» 188.) 1640, 3 juin. — ...a esté baptizé dans le tem ple... (le prénom en blanc) filie (des m ém es); parrain Fierre M ontm ain, maistre horlogeur h L y o n ; Marraine Magdeleine H u r to s; et est né audict Lyon le dernier jour de m ay dernier... {Arch. comm., Protestants, 718, f° 325, ii° 2048.) 1641, 21 juillet. — ...a esté baptizée dans le tem ple... Anne (filie des m émes). Parrain sieur Jacques Vuarin ; marraine Anne C la v e l; et est né audit L yon le quinziesme du susdit mois. {Ibid ., fo 340, n “ 2104.) 1659, 21 juillet. — (R évocation, par dix horlogers, de la procuration par eux passée á) Louis Arthaud, Guilhaume Nourrisson et... Joachim Villette, aussy maistres orlogeurs... receue

Thom azel, notaire de ceste ville, pour poursuivre l ’homologation

de certains réglemens concernant leur art... {Arch. dép., M in . Dam as, reg. 292, d sa date.) 1662, 20 aoút. — Sieur Louis A rthaud, aagé d’ environ cinquante ans, m^ horlogeur, et de présent en charge d’ ancien en l’ église, et deceddé et a esté ensépulturé aud. cymetiére le 20 dud. m oys d’ aoust 1662. {Arch. comm., Protestants, 719, f° 230, n ° 1549.)

B aud (Jean) 1611, Juin. — A u m oys de juin 1611 ont esté proclamées les trois annonces de Jehan B aud, compagnon horologier, fils de Mathieu B au d, vivan t apothicaire, et de Jehanne R am us, filie de feu Bertin R am u s, peintre de Lyon. {Arch. comm., Protestants, 718, f° 138,

196.)

B eauvais (Gilíes) 1 6 1 5 ,1 1 juin. — (Obligation re^ue)... en présence de Jacques Minory et Gilíes Beauvais, compaignons orlogiers á L y o n ... {Arch. noL, M in . Jacq. Goppier, reg. pour 1615, /» 557 v°.)

B elichon (Glande) 1636, décembre. — (Visitation d’ armes. A u pennonage Cerize, ou de la rué Lanterne)..^ Glaude Belichon, un m osquet. {Arch. comm., E E 24, n° 11, f° 1.)


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1646, 12 mai. — (Transaction entre Glande Bandín, marchand de Chaponay en D auphiné. Glande Belichon, m® horloger á L yon , tutenrs et cnrateurs de Jean, Jeanne et Marguerite Lagier — et leurs pnpilles susnommés. Nom ination de deux arbitres ponr arréter les comptes des tntelles et élection de domicile en la maison de Glande de L a Goste, praticien, demenrant place Gonfort.) (Arch. dép., M in . D ru, reg. 285, d sa date.) 1647, 16 septembre. — (Baptéme d’ ) A m able, filie de Mathieu Soullier et Jeane A lis... demenrant en rué P a s-e stro it; et ont esté parrain et marrayne Glande Belichon, niaistre horologier et Am able Rafiin. (Arch. comm., Saint-Pierre et Saint-Saturnin, 575 (1647), f° 47.) 1659, 23 juillet. — (Signification, par la Gommunauté des horlogers de L yon, d’une délibération révoquant trois mandataires précédemment nommés ; signé) Cl. Belichon. (Arch. dép., M in . Dam as, reg. 292, á sa date.)

B ergier (Abraham ). 1589, 8 juin. — (Gontrat et promesse de mariage entre) Abraham Bergier, maistre orlogier, demenrant en ceste ville de L yon, natif de la viile de Genéve... et Marie Ghassellay, filie... de íeu André Ghassellay, marchand de bled, demenrant audict Lyon (laquelle se constitue en dot tous ses biens meubles et im m eubles). . .

Idem, led.

expoux futur d o n n e .. . á sa future fem m e, ponr augmentation et accroissement de sond. dot, la som m e de trois cent escuz d’ or s o l z .. .

Prom et aussi le dict exponx

futur enjoueller sa dicte future fem m e honnestement, selon leur estat et qualité et luy donner ses habillementz et joyaulz au cas qu’ elle luy s u r v iv e .. . Passées á L yon , en la maison du sieur Frangois Bernard, rué de la Vieille M o n n o y e .. . Présents, Messieurs Glande Gontesse, vicaire et curé de Saint-Pierre et Saint-Sorlin, les dits sieurs Bernard, marchand ferratier audict L yon , Frangois Juyand, concierge de Mons’^ de Montmartin. . • (Arch. dép., M in . B uirin, reg. 205, á sa daie.) 1589, 9 juin. — H onneste A braham Bergier, m® orylogier, et Marie Ghasselay, furent éposés le I X » jour de juin 1 5 8 9 . . . (Arch. comm., Saint-Pierre et Saint-Saturnin, 556, f° 16.) 1595, I®» mars. — (Antoine Ghopin, marchand mercier á Lyon) loue... 5 honneste personne Abraham Bergier, m® orologeur demenrant and. L y o n ,... une petite bouticque de laquelle est présentement inquilin H uguet L evet, dépendant de la bouticque que ledict Ghopin tient á loage, size... en rué de Flandres, ayant regard sur la place de ladicte rué, et ce pour le prix et somme de quinze escuz d’ or solz par chacun an... Ledict Bergier ne pourra relouer... ladicte bouticque et cave sans le vouloir et consentement dudit Ghopin... (Arch. dép., M in . Sonthonax, reg. 363, á sa date.) 1596, 8 septembre. — ...A esté baptizée H uguette, fiUe d’A braham Bergier de L yon, présentée par Jean Zacharie, passementier, aagée de treize jours... (Arch. comm.. Protestante, 718, n® 8.)


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novembre.

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(Recu par Abraham Bergier), m« orlogier á Lion, (d’une

somme de 32 livres tournois sur les arrérages d’une pensión á lui due par Fierre Lauvergne, suivant contrat du 11 avril 1595). (Arch. d é p ; M in . Bégule, reg. 179, f° 888.) 1603, 2 février. — Fixt présenté par s^ Benoist Cursan et baptisé, Isaac, flls d’Abraham Bergier, m® horologier et de Marie Chasselay, né le 25 janvier. (Arch. comm., Profestants, 718, f° 17, n ° 95.) 1605, 14 aoút. — A Oullins a esté baptizé Fierre (flls des m é m e s); est nay á Lyon, le 8 dudit et présenté au baptéme par Fierre D u m as, fourbisseur de Lyon. (IM d ., f° 26, n ° 201 et / “ 110, n» 798.) 1607, 26 aoút. — A Ullin, a esté baptizé Jean (flls des mémes) et a esté présenté au baptéme par sieur Jacques Venereche, futeynier flam and, et est né a L y o n ,le vingtiesme jour du m oys d’ aoút. (Ibid., fo 37, n ° 292.) 1608, 20 juillet. —

(Baptém e, á Oullins, d’ Étienne, flls de Étienne Landart, notaire;

parrain) A braham Bergier, orlogeur. (Ibid., n ° 330.) 1610, 26 juin. — Sieur Bernardin H iervadel, marchant allemant, ...loue ... a honn'’'® sieur A braham Bergier, maistre orlogier aud. L yon, une cave avec son entrée sur la rué Charbonnier, avec la salle au-dessus ayant veue sur la court, plus une chambre au premier estaige estant au-dessus du coratier (?) dud. Hiervadel, ayant aussy veue sur la court, et la gallerie estant á costé desd. salle et chambre au premier estaige; le tou t des membres de la Cloche size aud. Lyon, rué de la Fescherie... pour le prix et somme de six centz livres tz pour chascun an... Faict en la court de lad. maison... (Arch. noL, M in . Gillet, Journal de 1610, f° 608.) 1610, 2 juillet. — (Recu par A braham Bergier, horloger demeurant á L yon , de 300 livres ts, soldé d’une somme a lui due par Antoine Cathillon, cons'’ du R oi, contróleur général de son domaine en Dauphiné et trésorier provincial de l’ extraordinaire des guerres suivant contrat passé á Grenoble, le 26 janvier précédent, devant Dufour, notaire. Témoin) Jehan Thibaud, m® orologeur... (Arch. dép., M in . Sonthonnax, 1610, á sa date.) 1615, 31 mai. — A M® Abraham Bergier, orlogier de Grenoble, la somme de 21 livres pour payem ent de petits pourtraicts qu’ il a faictz de monseigneur. (Arch. Grenoble, ap. J .-B . Giraud, Fierre Bergier, p. 9.) 1619, 3 septembre. — (Andrée Bouchaut, fem m e Margeret, fllle de feu Antoine, marchand épicier á L yon , rédam e en justice á A braham Bergier, m® horloger, « demeurant á présent á Grenoble », une maison haute, m oyenne et basse, sise á L yon , rué de la Fécherie, maison que Bergier prétend avoir été léguée á sa fem m e par les parents de celle-ci. D ’ autre part, les Margeret se disent créanciers d’ une somme de 480 livres á eux due par les époux Bergier, en vertu d’une obligation en date du 8 mars 1595. U ne transaction in terv ien t; les époux Margeret renoncent á tou t procés moyennant le payem ent promis de 650 livres, payem ent que garantit Claude Fin, marchand de


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blé, demeurant dans ladite m aison.., Témoins Guillaume M ossy, maítre ouvrier en draps de soie et le sieur Péron Meissonnier, dit le capitaine Péron). (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 196, d sa dale.) 1623, 27 juin. — Abrahana Bergier, m® orologier, citoyen de Lyon, résident á présent á Grenoble... loue á Glande Pain, marchand de grains (voir Pacte qüi précéde), le corps de la maison de dame Marie Chasselay, sa fem m e, contenant hault et bas, ayant regard tant sur la rué publicq que sur la riviére de Saone, scituée aud. L yon, prés le port neuf, ainsi que ledict Pain la tient de présent á louage... et ce m oyennant le prix et somme de... deux cens quarante livres tournois par an... et en outre la somme de vingt sept livres pour les estraynes de ladicte dame Chasselay pour une foys et, outre ce que dessus, d’un bichet poids blancs annuellement délivrable...A la charge que ledict sieur Bergier s’ est reservé le dessus de l’ allée, qu’ est un grand grenier, pour y poser ce que bon lu y se m b lera ...; aussy se réserve de pouvoir remettre sa jum ent ou cheval en l’ estable de ladicte maison, quand ilz viendront en ceste ville... Présens a ce... Pierre Louteau, H ugues Beuldet, m®® orologeurs audict L y o n ... tesmoings requis. (Arch. dép., Ibid ., reg. 188, /» 310.) 1624, 2.5 mai. — (Pierre D um as, fourbisseur et sa fem m e Jeanne Marco reconnaissent devoir 600 livres qu’ ils ont refues á titre de prét d’ ) A braham Bergier, m® orologier, citoyen dudict L y o n ... (Ibid., reg. 189, / ° 334.) 1642, 24 juillet. — A braham Bergier, m® orlogier á Lyon et sa fem m e reconnaissent avoir refu les sommes á eux dues par Buirin Balloñin, m® passementier, et Jean L evavasseur, m® contrepointier et tapissier, veuf de Catherine Rousseau, ceux-ci représentants ou tuteurs des héritiers de Méraude Rosset. (Arch. dép., M in . Dodat, reg. 278, /® 122.)

B ertkand (Pierre) 1603, 26 septembre. — (Pierre Bertrand, horloger de Genéve, est témoin, á L yon, á un contrat de travail passé par le m® horloger Pierre Louteau.) (V oir P . J. ; Louteau.) 1611 ,10 mars, — ...a esté présentée au baptesm e par Jehan de Chaulx, cardeur de soye, une filie, née hors mariage, de Pierre Bertrand, horologeur et de Michelette Boulard, et naquit laditte filie le X X V I I ® février. (Arch. comm., Protestants, 718, n® 453.) 1620, 28 février. — ...F lorys Petain, m® cordoannier, ... loue... á Pierre Bertrans, m® orlogier, aud. L yon , présent, ...u n e chambre sur le dernier (...partie du feuillet rongée...) ...des membres de la maison dud. Petin scize... rué du Bourgchanin, oü pend pour enseigne l ’ Image S ‘ Estienne (au prix de 32 livres ts. par an). (Arch. dép., M in . B uirin, reg. 226, f° 186-187.)

L’Ilorlogerie lyonnaise.

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B i.ancheton (Jean) 1609,

mars. — ...A Ullin ont espouzé honneste Jehan Blancheton, ñlz de Clément

Blancheton, de

S‘

Estienne en Forest, et Marguerite Bulliou, filie de Anthoine

Bulliou, marchand ferratier a L yon , et de dame Marguerite Nordet. (Ardí, comm., Protestants, reg. 718, f° 136, n ° 897.) 1610, l®"^ janvier. — ...a esté baptizé Philibert, filz de Jean Blancheton, liorlogier et de Marguerite B ullyou, présenté au baptesm e par Philibert Sarrasin, ledict fiis né le 21 décembre. (Ibid., /o 48.) 1613, 28 novem bre. — Jehan Blancheton, m» orologer á L y o n ..., quiete A n net Pochet, présent, de tou t ce qu’ il pourroit prétendre contre luy á cause de son aflermaige... cy devant passé entre eulx, receu, ainsi qu’ ils dient, par M® Grangier, notaire royal audict L y o n ... Présens á ce Pierre Louteau, m® orologier... {Arch. dép., M in . Bégule, reg. 186, / “ 827.) 1619, 3 mars. — ...a esté baptizé H ippolyte (fils des mémes) présenté par Hippolyte Sadoulet et A nne de L aye, née le premier m ars... {Arch. comm., Protestants, 718, / “ 69.) 1 6 2 1 ,1 4 janvier. — ...a esté baptizé Jehan (fils des m émes), présenté par Jehan Charlot apothicaire et Franpoise Mosé, né le 2 dudict m oys. {Ibid ., no 627.) 1626, 27 juillet. — (A u nom de sa fem m e et des autres héritiers de son beau-pére, copropriétaires de l’immeuble avec M® Jean Glande Quillón, Jean Blancheton), loue... a Barthélem y Ollier, m® courdouannier á Lyon, une chambre sur le dernier, au plus hault estage, ayant veue sur la cour..., de la m aison... size... rué du Garillan, moyennant le prix et som m e... de quatorze livres tz par an. — (II loue encore) á ... Franfois Grand, m® tailleur d’habitz, ...une chambre (au méme étage)... ayant veue sur le jardín,... m oyennant le p rix... de douze livres tournois par an... (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 190, / “® 153, 154.) 1629, 17 novem bre. — ...est décédée Marie (filie des mémes) et a esté enterrée le lendemain á l’ hostel-Dieu. (Arch. comm., Protestants, 718, /® 155, n ° 950.) 1636, 28 mars. — (Décés et inhumation á l’ H ótel-D ieu de) Jehan Blancheton, aagé de douze années et trois (?) m ois, fils á feu Jean Blancheton, m® orlogeur et de Margue­ rite Boulhou. (Ibid., ¡o 175, n ° 1195.) 1638, 30 octobre. — Mariage de Marguerite Blancheton, filie des m ém es, avec Guillaume Lauzére, m® faiseur d’ acier, ñls d’ un tisserand de Saint-Étienne d’ Elboeuf en Normandie. (Ibid ., fo 223, no 1584.) 1657, 17 mai. — ...Marguerite Bouillou, vesve de Jean Blancheton, aagée d’ environ huitante quatre ans, est déceddée et a esté ensépulturée au Ueu susdit. (Ibid., 719, fo 218, no 1350.)


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B lancpignon (Antoine) 1630, 1®’’ janvier. — (Testam ent de Marie R am bert, fem m e d’Antoine Blancpignon, « m® orologier». Elle veut étre ensevelie en l ’ église des Cordeliers de Saint-Bonaventure, légue 120 livres ts., de la vaisselle d’ étain et du Unge á son beau-frére Guillaume Blanc­ pignon, in® peintre á Lyon et désigne, pour étre ses héritiers universels, Francois Villette et Antoine F1............ ) Faict dans la chambre oñ la dicte testatrice gist au lict, mallade, en la maison d’habitation dud. Blanpignon, scize m e Guadaigne, prés le Change. {Ardí, dtp ., M in . Bégule, reg. 198, á sa date.) 1630, 17 octobre. — Anthoine Blam pignon, m® orlogier á L yon, ...confesse debvoir á Charles de V azel, bourgeois de L yon , la somme de cinquante-une livre tournois, pour reste d’une jum ent á lu y vendue par ledict V azel... et pour le payem ent d’une monstre que le dict s’’ V azel avoit baillé au dict Blam pignon pour raccomoder, laquelle a esté... par luy vendue... Présens á ce Chevrier, thailleur d’habitz, et Jean-Baptiste Certe, maistre saincturier... (Arch. dép., M in . Dril, reg. 279, / ° 13.) 1634, 24 octobre. — ...a esté baptizée Léonore, filie de... Anthoine Blam pignon, m® oroiogier á I-yon, de dame Marie Ram bert. Son parrain, noble Franpois Demerle, conseiller du R o y et Trésorier de France en la Généralité. L a m arayne, damoyselle Léo­ nore De Merie, fem m e de sieur de Chauflestin, coronel des Suisses pour le R o y á Lyon ; et demeure au bout la Juiferie, vers Mons’^ Lantillon. {Arch. comm., Saint-Paul, 448, f° 131.) 1636, 30 janvier. — ...a esté baptizée Jane (filie des m é m e s); son parrain noble Glande Polissari, bourgeois de Lyon, et marreyne damoiselle Jeanne Demerle ; á la descente de la Juiferie. {Ibid., fo 137.) 1661, 17 novem bre. —

(Antoine Blancpignon, m® horloger, représente au Consulat)

qu’il tenoit cy-devan t á louage une boutique et quelques autres membres dépendans d’une maison size rué S‘ Jean, joignant Thostel de Monseigneur le Gouverneur, qui appartenoit aux soeurs Rousseau, laquelle maison a esté acquise par le Consulat, des le mois de febvrier de l’ année derniére 1660, pour estre partie d’icelle desmolie et réduitte en place publicque ; á l’ occasion de quoy (il n’ a joui desdits locaux) que jusques aud. mois de febvrier de la mesme année 1660, le Consulat ayant commencé ñ la taire desmolir aud. tem ps : ce que torne á grand préjudice aud. Blancpignon... (et) l’ a obligé de se retirer et chercher... ailleurs oü se loger, et remuer son mesnage a grands frais. (L e Consulat, ayant délibéré, lu ifa it remise des 120 livres) qu’il auroit peu debvoir pour la demie année dud. louage escheue á la S* année derniére 1660. {Arch. comm., B B 216,

383.)

Jean-B^® de lad.


l ’ h o r l o g e r ie

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e y o n n a is e

B oucquet (Martin) 1630, 13 aoüt. —

(Ledit jou r)... est décédé Martin Boucquet, horrologeur, et a esté

enterré le lendemain en Tospital de ceste ville. (Arch. comm., Protestants, 718, f° 156, n ° 965.)

B oucquet (Nicolás) 1682, 16 avril. — (Déclaration de domicile faite par les maítres horlogers de Lyon en vertu

de l’ édit sur les droits de marque de l’ or et de Fargent.

Nicolás Boucquet

demeure rué de Flandre, dans la maison Fayard, au second étage sur le derriére.) (Arch. comm., H H Chappe V I , 527, n° 4.) 1686, 18 juillet. — (R equéte de Philippe Sébastien, apprenti de Nicolás « Bouquet », pour étre autorisé á reprendre les bardes qu’il a laissées chez son maitre, « religionnaire fugitif ».) (Arch. comm., G G X , 621, ii° 30.) 1687, 28 décembre. — (Jean N ourry, m® horloger, reconnaít avoir repu, sur le prix de 1?. vente des meubles de Nicolás B oucquet, une somme de 51 livres qui lui était due par ce dernier.) (Ibid.)

B ourgaud (Hugues) 1636, 30 novem bre. ■ — ■ (Baptém e de H ugues, fils de Méraud Mareschal, inarchand.) ...H ugues Borgaud, m® horlogeur aud. Lion, parrain. (Arch. comm., Protestants, 718, /® 278, n ° 1867.) 1636, décembre. — (Visitation d’ armes. Pennonage de la rué Lanterne.) ...H ugues Bour­ gaud, orlogier, un m osquet.) (Arch. comm., E E 34, n ° 11, f° 2.) 1637, 2 janvier. — Par promesse et contract recen par M® Levrat et Ghanest, notaire á Annonez en V ivaretz, entre sieur Hugues Bourgaud, m® horlogeur, flls de sieur Claude Bourgaud, m® orphévre et de feue Marie Flond, et Gabrielle de L a Croix, filie de sieur Daniel de L a Croix, et de feue Jeanne Thonnel, et ont espouzé en l ’ église d’ Annonez. (Arch. comm., Protestants, 718, /® 227, n® 1609.) 1 6 3 8 , 23 mai. — ...a esté baptizé dans le tem ple... Marceline, filie de H ugues Bourgaud, m® horlogeur a Lyon et de Gabrielle de L a Croix. Parrain, Claude Bourgaud, orfévre audict L yon , pére dudict Hugues Bourgaud ; Marreyne, Marceline de L a Croix. Et est né audict L yon, le 18 du susd. (Ibid., fo 297, n® 1938.) 1640 , 11 octobre. — D ud. jour est décédé s>^ Claude Bourgaud d’A n non ay, aagé de nonante trois ans ; a esté ensépulturé au lien susd. (á l’H otel-D ieu). (Ibid., /® 196, n® 1401.)


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1658, 29 décembre. —

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(Baptéme de Fierre, fils de l’ horloger Jean-Pierre Bourget),

parrain le s>' Bourget pére, pour et en la place de sieur H uguet Bourgaud, me horloger d’Annonay... {Ibid ., 720, /» 102, n» 930.)

B ourget (Jean-Pierre) 1649, 10 février. — Par contrat receu par m® Deschuyes, notaire 5 L yon, promesses de inariage entre Jean Fierre Bourget, m® horlogeur, flls de déíunt Fierre Bourget, de la ville d’A nnonay, et de dame Marthe Bourgaulx — et Marie de Monmain, filie du sieur Fierre de Monmain, m® orlogeur et de dame Sarra Blachon... ;(lesquels) ont... receu bénédiction nuptiale le... 10 febvrier.... {Arch. comm., Protestants, 719, f° 257, n® 1756.) 1649, 29 novem bre. — Marie (filie de Jean-Pierre Bourget et de Marie de Monmain, née le 19) a esté présentée en baptesme par s” Fierre de Montm ain, aussy m® orloger, parrain et dame Sarra Blachon, fem m e dud. sieur Fierre de Montm ain, marraine, E t a esté baptizée á Saint-Rom ain (led. jour). (Ibid ., /® 83, n°o 333, 728.) 1 6 5 1 ,1 9 janvier. — Sara (fllle des mémes, née le 12)... présentée en baptesme par sieur Jacques Voirin, maistre orloger á L yon , et Sara Blachon, femme de Monsieur M ont­ main l’ ancien et baptisée á S‘ Rom ain (led. jour). (Ibid ., 720, / ° 1, n® 12.) 1653, 20 avril. — Jean Fierre (ñls des m émes, né le 10) a esté présenté en baptesme par s ' Louis Malain, march. á Lyon et Anne Montm ain, fem m e de sieur Jacques Voirin, et a esté baptisé a Saint-R om ain, le 20® dudit mois. {Ibid ., /® 10, n® 117.) 1656, 10 février. — Catherine (filie des m ém es, née le 8), a esté présentée en baptesme par Alexandre M ontm ain, m« orloger, et Catherine Montm ain, femme de s ' Louis Malain et a esté baptisée le dixiesme dud. m o y s.... (Ibid ., /® 22, n® 258.) 1 6 5 7 ,1 3 mai. — Madelaine (filie des mémes, née le 10) a esté présentée en baptesme par s"^ Fierre M ontm ain, aussi M® orloger et Madeleine Fauget, fem m e du s"^ Mareschal, et a esté baptisée á Saint-R om ain... le 13 dud. — (Inhum ée, á six mois, le 4 décembre suivant.) (Ibid., /® 27, n® 316, et 719, /® 219, n® 1369.) 1658, 29 décembre. — Fierre (fils des mémes, né le 21) a esté présenté en baptesme par ledit sieur Bourget pére, pour et en la place de Jean H uguet Bourgaud, M® horloger d’Annonay, parrain, et D am e Catherine Blachon, fem m e du sieur Méraud, Mareschai, marreine, et a esté baptizé á Saint Rom ain de Couzon le 29® dud. m o y s.... {Arch. comm., Protestants, 720, /® 102, n® 930.) 1658-1659. — (Jean-Fierre Bourget signe 5 divers actes concernant la Corporation des maítres horlogers de L yon .) {Réglemens des maistres orlogiers, 1660, p. 10 et s.)


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1660, 17 jiiin. — Jean-Pierre (flls des mémes, né le 15), a esté présenté en baptesme par Fierre Montm ain, m® orlogeur and. L yon , parrain, et Madeleine M alain, filie de sieur Louis Malain, marraine, et a esté baptisé á S ‘ R om ain de Couzon (le 17®) dud. m ois.... (Arch. comm., Protestants, 720, / “ 110, n® 988.) 1662, 12 novembre. — Sara Bourget (filie des m ém es, née le 9) ...a esté présentée en baptesme par sieur Charles Guibourdanche, marchand á L yon, parrain, et D am e Sarra Mallain, fem m e du sieur Brutel, marraine, et a esté baptisée... le 12® dudit mois. (Ibid ., fo 122, n® 1094.) 1664, 24 juillet. — Élisabeth (filie des mémes, née le 24 )... a esté présentée en baptesme par sieur A ntoine Brutel, marchand k L y o n , parrain et Damoiselle Élisabeth Malain, filie de sieur Louis M alain, marreine, et a esté baptisée... ledit jou r.... {Ibid ., fo 130, n® 1174.) 1665, 4 février. — (Jean-Pierre Bourget est désigné par Daniel Gom , avec quatre autres maitres horlogers, pour prendre part á l’ expertise de l ’horloge de PH otel-de-Ville). (V oir plus loin, v° Gom.) 1672, 20 décembre. —

(Inhum ation á l’H ótel-D ieu, d’Élisabeth H érot) en présence

des sieurs Mareschal et Bourget. (Arch. comm., 714, /® 146, n® 1114.) 1682, 16 avril. — (Déclaration de domicile faite par les maitres horlogers de Lyon en vertu de l’ édit sur les droits de marque de Por et de l’ a rg e n t; Jean-Pierre Bourget habite au Change) dans la maison du s ' Carret oü il a son ouvroir au quatriéme étage. {Arch. comm., H H Chappe V I , 527, n® 4.)

B ourlet (Théodore) 1649, 19 mars. —

(Suivant con tra! du 18 février, recu Luzinaz) Théodore Bourlet,

m® orfeuvre, graveur k Lion, natif de la ville de Lion (fils de leu Jean « Bourlé », procureur, et de feue dame V y a rt, épouse, au Tem ple, Marie de Fontaine-Rousse, filie de Y m ard , m® orlévre et de Marie Jacquemin.) {Arch. comm., Protestants, 719, n® 1757.) 1663, l®r octubre. — (Inhum ation de Charles, agé de 15 m ois), fils du s^ Théodore Bour­ let, graveur a L yon, et de Marie Fontaine-Rousse. {Ibid ., no 1588.)

B ouvier (Louis) 1661, 23 juillet. — Par con tra! recen F avard... le 4 juin 1661, proniesses de mariage... entre sieur Louys Bouvier, horloger de ceste ville, (fils) de Fierre Bouvier et de D® Anne Caille de Genéve, ...e t Judith Chouan, filie de sieur Guillaume Chouan, maistre diamantaire et de feue Coline M ussard..., lesquels ont recen la bénédiction nuptiale... le 23 juillet 1661. {Arch. comm., Protestants, 718, / " 272, n " 1855.)


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1662,10 juillet. — Marie Bouvier, filie de Louis Bouvier, m® orlogeur a Lyon et de Juditli Chouan (née le 10) a esté présentée en baptesme par led. sieur Bouvier, pére et parrain, et par dame Marie Lucas, fem m e de s"^ Louis Artaud, marraine, et a esté baptisée á S‘ R om ain de Couzon... le douziesme dudit m o y s.... {Ibid ., 720, fo 120, no 1077.) 1663, 24 juin. — Jean-Pierre (fils des mémes, né le dit jour) a esté présenté en baptesme par sieur Jean-Pierre Bourget, aussy m® horlogeur a Lyon, parrain, et D® Clermonde Sermand, fem m e de Monsieur Mussard marraine.... {Ibid., fo 125, no 1121.) 1664, 17 juin. — Anne Marie (filie des mémes, née le 15), a esté présentée en baptesme par sieur Jacques Mareschal, aussi m® orlogeur a L yon, parrein, et Anne M ontmain, femme de

Jacques Varin, marreine....

{Ibid., fo 130, no 1170.) 1665, 9 aoút. — Madelaine (filie des mémes, née le 3) a esté présentée en baptesme par sf Jean Sirand, orfévre á L yon, parrein, et Madelaine Fauget, fem m e de Jacques Mareschal, marreine.... (Ibid., fo 136, no 1224.) 1666, 5 juillet. •— Étienne Bouvier, horlogeur, natif de Genéve, aagé de 24 ans, fllz de Pierre Bouvier et Anne Caille, a fait abjuration de Thérésie dans la Chapelle de SainteCathcrine, entre les mains de M*' H erm et.... (A rdí, dép., Propagalion de la F oi, reg. 478, fo 81, n® 203.)

B uldet (Hugues) 1619, 3 décembre. —

(Jean R u y , macón, mari de Peyronne Burdet, confesse avoir

refu de « s’^Hugues Burdel, maislre orlogier » á L yon, la somme de 30 livres tournois que le dit Burdel a constituée en dot á sa fem m e, suivant contrat reju Tarcher,notaire á Lyon.) (A rdí, dép., M in . B uirin, reg. 226, /® 72.) 1620, 9 janvier. — Ledict jour, j ’ ai expousé H uguet Beuldet avec Jehanne Combret, en présence de leurs parens et amys. (A rdí, comm., Saint-Paul, 445, á sa date.) 1622, 6 avril. — ...a esté baptizée Jehanne, filie de ...H ugues Burdet, m® horologier et de ...Jehanne C o m b r e t...; son parrain Pierre Combret aussy m® horologier, ayeul. La marrayne dame Jehanne Bertholon ; demeure en la rué de l’Angile. (Ibid ., 446, fo 46.) 1622, 10 octobre. —- Fust présente en personne dame Marie Vanier, femme de s^ Pierre Louteau, m"’® orlogier, cy devant demeurant aud. Lyon et de présent en la ville de Genéve, duquel elle... se faict fort : laquelle... loue á hon. hom m e Hugues B ouldet, aussy maistre orlogier dud. L y o n ,... la bouticque que tenoit led. Louteau de noble Claude de Thonnel, s^ de la Piémante, deppendant d’ une partie de maison qu’il a aud. L yon, ayant veue sur la place des Changes, pour le tem ps et term e d’ un an...

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m oyennant le prix et somme de trente livres tz .... — E t en cutre a, lad. Vanier, présentement remis et dellivré and. B ouldet, sgavoir la fermeture de lad. bouticque sur le devant, qui consiste en un bañe cu estably propre á travailler dud. mestier, avec deux layettes au dessoubz, Tune d’ icelles ferm ant á clef, les deux portes ferm ant despuis led. bañe en dessus, avec leur fermoir et crochetz, la porte de l’ entrée garnye de deux serrures. Tune vieille, á un tour et dem y, qui est aud. s"^ de la Piém ante, et l’ autre grande, neufve, ferm ant á deux tours ; plus le trélis sur led. devant, ayant un autre petit trélis ferm ant á clef pour teñir la besongne qui est en monstre, deux chassis á vitre pour m ettre sur le devant dud. estably, en tem ps d’hyvert, dont il y a les vitres de deux trous rompues, le bois de deux chassis á papier pour m ettre aussy sur le devant, par dessus lesd. vitres, á mesme fin, deux autres grandz chassis á papier pour mettre au devant led. trélis, quand le soleil y donne ; trois siéges rondz á trois piedz, dont il y en a un garny de cuir, un estoc de bon Service, un aultre estoc fort vieux et rom pu, un autre estably pour travailler au milieu de lad. boutique, avec deux petites layettes au dessoubz ; un cofíre bois noyer neuf ferm ant h clef, avec des petites layettes au dedans, les deux clefs pour l’ ouvrir et fermer. Tune d’ icelle fafonnée ; une monstre á contrepoidz ayant le cadran grand, peinct et d o r é ; une forge de pierre Bretaigne avec ses soufletz et un petit garde leu de f e r t ; trois paires petitz vieux soufletz ; une pallette fert, manchée de bois ; une terrasse á teñir leu, laicte d’un barrillet de tornebroche, lingot de fer h getter a rg e n t; un mourtier de f e r t ; un plat de bois á dorer; une boyte sapin a quatre entredeux ; un corps de rayón ou dressoir bois sappin propre á teñir outilz et autres besongnes ; un vieulx aulmoyre bois sappin ferm ant á cle f; six layetes avec leur corps bois n o y e r ; un autre aumoire trélissé et vitré, propre á teñir besogne, ayant néanmoings les vitres cassées ; un autre petit aumoire en forme de boyte carrée vitrée, servant á voir cheminer la besongne ; un escriptoire, avec son trébuchet en forme de layette, garny de poidz á peser monnoyes ; un p o t de verre fort et espoix, propre á teñir couleurs ; et finallement un petit moule de (...en blanc) servant de tenailles de forge : tous lesquelz outilz, fermeture et autres dioses cy dessus spécifiées led. Beuldet a promis rendre et représenter aud. L ou teau .... Présentzhon. hom m e Pierre de M om m ain, aussy m® orlogier ... (signé) Marie Vanier — Heugues B euldet — P. de M ontm ain. {A rdí. noL, M in . A . Deschuyes, rey. pour 1622, /® 448 a®-450.) 1624, 3 avril. — (Baptém e de) A nne, filie de H ugues Burdet,ni® orlogier... Parrain, honneste hom m e H ugues Combret, aussy m® horlogier audict L yon. Marraine D am e Anne C och au d ; et demeure en la rué de l’Angile, chez Dayelle. (Arch. comm., Saint-Paul, 446, f° 127.) 1625, 7 octubre. — (Baptém e de) Jehan-Baptiste (fils des m é m e s); son parrain, Jehan Vallier, aussy m® horlogier ; sa marrayne honneste filie Marie C o m b r e t; demeure en la rué de l’Angelle, á l’ Estoille.

{Ibid., /o 191.) 1627, 6 septembré. — (Baptém e de) Claude (íils des m ém es)... et parrain s ' Glande de L a Roere, marchand audict Lyon. E t marrayne Damoiselle Jehanne Febvre, dicte Lam bresch e; chez Dayelle.

{Ibid., 147, /o 72.)


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B uldet (Jean-Baptiste) 1658, 2 septembre. — (Requéte des horlogers de Lyon demandant á s’ assembler pour délibérer sur un projet de réglements ; présents)... J. B . Burdet.... (Réglemens des maisíres horlogiers, 1660, p. 1 0 .) 1659, 22 juillet. — ...s'' Jean-Baptiste Burdel, l’un des maistres horlogeurs de cette ville (déclare devant notaire qu’il approuve la révocation faite par ses confréres d’ une procuration donnée par la communauté á trois d’ entre eux). (Arch. dép., M in . D am as, reg. 292, á sa date.) 1661, 20 février. — (Baptém e de) Louisze, filie de sieur Jean-Baptiste Burdet, me horologier, et de dame

Lucréce Bachelard, sa fem m e ; son parrain Fierre Destrossi,

escuyer ; sa marayne dame Louyse Greffet, fem m e de M® Garnier, advocat ; á la Pile Favre, chez la vesve Michon. {Arch. comm., Saint-Paul, 450, / “ 563.) 1663, 11 mars. — (Baptém e de) Claudine (filie des m é m e s); son parrain

Franpois

Dupont, procureur es cours dudict L yon, et marrayne damoyselle Claudine Girard, filie de sieur Anthoine Girard,marchand moulinier de soie audict Lyon ; prcs S‘ eAnne. {Ibid., 451, /» 71.) 1664, 6 juillet. — (Baptém e de) Magdeleine (filie des m é m e s; la mére appelée Marie). Son parrain s ' Claude Faivre, aussy m « horologier, et sa marreyne Dam e Magdeleine Charvet, fem m e de Gaspard Paviot, bourgeois; vers le Petit Forest. {Ibid., fo 121.) 1667,

11 décembre. — (Baptém e de) Jeanne (filie du méme et de « Marie » B achelard);

son parrain s^ Marín Joanique, m® orphaivre á L y o n ; sa marrayne Jeanne Burdet, vesve de Jean Michon, m® plieur de soye audit Lyon ; á la place de la Roche. {Ibid ., fo 267.) 1669, 8 novembre. — (Baptém e d ’) A ntoyne (fils des mémes) ; son parrain Antoyne Rouby, bourrelier á Lyon ; sa marrayne Catherine Channa, fem m e de Fierre Grange, teincturier de soye á Lyon. {Ibid., 452, fo 6 6 .)

Chabrot (Fierre) 1659, 18 décembre. — (Procuration donnée par divers maitres horlogers de Lyon á un mandataire chargé de s’opposer á fenregistrem ent des statuts de leur communauté ; l’un d’ eux est)... Fierre Chabrot.... {Réglemens des maistres horlogiers, 1660, p. 1 2 .)

Champagnieu (Antoine). 1627, 28 septembre. — (Baptém e de) Floris, filz de hon. Anthoyne Champagneu, m®

VHorlogerie lyonnaise.

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horologier á L yon, et de Dam e Catherine Diipré... ; a esté parrain hon. Floris Almanach, m« couroieur; sa mareyne dame Magdeleine N oytoUon.... (Arch. comm., Saint-Georges, 532 (baptémes de 1627-1628) d sa date.) 1629, 16 octobre. — (Baptém e de) Bartholomée (flile des m é m e s ); son parrain sieur Frangois Pérugin, marchand audict L yon et marreyne honneste filie Bartholomée F o t e t ; et demeure en l’ Arche de N o é.... (Arch. comm., Saint-Paul, 447, f° 129.) 1629, 18 novembre. —

...enterré au cimetiére Saint-Laurent A nthoine Cliampagnieu,

pauvre horloger, prins au Griílon, prés FArche de N oel, pour Fhonneur de Dieu,par congé de m ons. le Cham arier; p>^ ce nihil. (Ibid., 442, n ° 2392.) 1638, 11 novem bre. — (Baptém e d ’ un fils de Jean Forest, m® ouvrier en draps desoie et d’Antoinette Champagnieu.) (Arch. comm., Saint-Georges, 530 (baptémes), á sa date.)

Champagnieu (Glande) 1627, 28 octobre. — (Baptém e de) Jehanne, filie de Glande Champagnien, m® horlogier, et de Philiberte T olly, sa fe m m e ; son parrain sieur Jehan Vallier, m® horlogier; sa maraine dame Jehanne Febvre dicte Lambréche ; demenre chez Monsieur Bergeron.... (Arch. comm., Scdnt-Paiil, 447, f° 74.) 1628, 20 janvier. — (Glande « Ghampagneu, m® horloger » et sa fem m e Gilberte Tholly reconnaissent avoir re^u de Jean Tholly, notaire royal á Saint-M artin-en-H aut, leur frese et beau-frére, un á compte de 90 livres ts sur la dot que celui-ci a constituée á sa soeur). Présens á ce Messire Jacques N oyer, curé de FAubespin, s^^ Jean Vallier, m® orologier... tesmoins. (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 191, f° 3 8 .) 1631, 10 février. —

...damoiselle Isabeau L obat, vesve de feu s ' P'ranfois Guérin...

bourgeois de L y o n ,... afferme et m et en apprentissage Jehan Pierre Guérin... avec honn. Glande Champaigneu, maistre orlogier aud. L yon, et ce pour cinq ans entiers et continúes..., durant lequel tem ps led. apprentif... promect de obéir et fidellement servir led. Champaigneu sondit maistre audit mestier d’ orloigier et en toutes autres choses licites et honnestes, sans absenter son Service, ny ailleurs servir..., procurer le bien et proffict de sondict maistre et éviter son domm age en son pouvoir. E t (au cas) oü il s’ absenteroit, a prom is... lad. damoiselle L obat le ramener et garder de doinmage led. m aistre..., et elle Fentretiendra d’habillementz, linge et chaussures. Et led. Champaigneu sera ten u ... de bien et deuement monstrer et enseigner led. appren­ tif aud. mestier d’orlogier, sans luy donner occasion d’ absenter sondit Service; luy pourvoira de ses vivres et nourriture de bouche, feu et autres allimentz á luy nécessaires. Le présent aflermaige faict... m oyennant le prix et somme de cent huictante livres tz (dont soixante payées com ptant). Présans s"" Jehan Bouchet, marchant négotiant en Levant, s'’ Jehan Chastaignon, marchant, ...tesm oings.... (Arch. not., M in . Isaac Gillet, journal de 1631, /°® 75-76.)


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1633, 10 avril. — (B aplém e de) Guicharde (filie de Glande Champagnieu et Gilberte T o u ly ); et porté aux íonds baptismanx par sieur Hugues Combret, m® horlogeur, et par damoiselle Guicharde Garnier. A u Chapean coroné. {Arch. comm., Saint-Paul, 448, / “ 60.) 1635,1®"' novembre. — (Baptém e de) Glande (fils des m é m e s); son parrain sieur Glande la Roére, marchand audit Lyon, et maraine dame Magdeleine Noytolon ; et demeure proche l’Aigle d’ argent. (Ibid., /« 187.) 1638, 6 janvier. — (Baptéme de) Glande (fils des m é m es); son parrain dlaude Gembroy, m® chirurgien juré a Lyon, et marayne damoiselle Jeanne Vaze ; á la Pérollerie. (Ibid., t° 302.) 1640, 16 février. — (Baptéme de), Franfoise (filie des m é m e s); son parrain s® Mathurin Charreau, m® gaignier; sa marayne. Dame P’rangoise Touly ; chez M ons' Vignon. {Ibid., 449, /® 30.) 1645, 20 juin. — (Baptéme d’ ) Anthoinette (filie des m é m e s); son parrain Mathieu Thomas, courrier ordinaire du roy de Lyon á R o m e ; sa marayne dame Anthoynette T o u lly ; á la bouchei'ie Saint Paul. {Ibid., /« 191.) 1647, 17 mars. —

(Baptéme de) Marie (filie des m é m e s); son parrain sieur Philibert

Dugas, marchant á L yon , et marrayne damoiselle Marie LaguioUe ; demeure a la rué de Gadagne. {Ibid., fo 250.) 1648, 28 mai. — ■(Jean Lange Toussainct, aflermé comme apprenti á Glande Ghampagnieu m® horloger, ayant quitté son maitre et cessé son Service, ledit Champagnieu et sieur Laurent L em y, courrier ordinaire de Lyon á R om e et caution de l’ apprenti, clésignent comme arb itres); sgavoir, de la part dud. Champagnieu, sieur Daniel Gon, maitre orlogeur de cette ville, et, de la part dud. Lem y, sieur Hugues Combret, aussy maitre orlogeur ; au dire et jugement et arbitrage desquelz et de sieur Jean Valier, de mesme maitre orlogeur, respectivement nom m é... pour surarbitre, icelles parties veullent et entendent aquiescer..., á peyne de tous despens et de la somme de cent livres tz payable par le contrevenant... —

(Le méme jour, les arbitres décident)

premiérement que bonne paix sera et demeurera entre lesd. Champagneu et Lem y, comme leur alliance et parentage les y oblige ; item que tous lesd. procés... demeureront esteins et a sso u p is...; que led. apprentissage dud. Lange avec led. Champagneu demeurera des á présent résolu et annullé... et qu’ il sera permis aud. Lange de se retirer et aller travailler oü bon lui semblera. (Lem y est déchargé de la caution par lui donnée)... moyennant la somme de cent cinquante livres tz adjugée aud. Ghampagnieu par lesd. sieurs arbitres et surarbitre. (Le méme jour) Jean Lange Toussainct, orlogeur, demeurant en ceste ville de Lyon, natif de Troye en Champagne, ...procédant de l’hautoricté de Ennemonde Guérard, sa mere, vesve de Toussainct Lange... (reconnait devoir 50 livres á son ancien maitre qui a déja refu de Laurent Lem y une somme de cent livres, suivant la sentence arbítrale ci-dessus). {Arch. iiot.. M ili. Fierre Dechuyes, liasse 1642-1648 d sa date.)


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1658, 30 septembre. — Le dernier septembre 1658, a esté enterré au cimetiére S ‘ Paul Glande Champagnieu, m« horologier (nihil). (Arch. comm., Saint-Paul, 455, f° 6 v°.)

Chapuis (Sébastien) 1659, 29 juin. — Par contract recen Toum azet notaire royal á Lion, en date du 3 juin 1659, (promesses de mariage) ont esté faictes entre sienr Sébastien Chapnis, flls de défnnt sienr Chapuis et de dame Philiberte Joly de Genéve... et honettc filie Magdeleine Arthaud, filie de sienr Louis Arthaud, m® orlogeur, íi L yon, et de dame Marie L u cas..., lesquels ont recen la bénédiction nuptialle... au tem ple de Saint-Romain de Couzon (ledit jour). (Arch. comm., Protestants, 719, f° 269, n ° 1835.) 1659, 7 décembre. — (Baptéme d’ une filie de Frangois Galline, lapidaire á L yon, et de Louise Clot)... présentée en baptesme par sienr Sébastien Chapuis, m® orloger á Lyon, parrain.... (Ibid., 720, /o 107, n® 966.) 1660, 11 avril. — Clermonde Chapuis, filie de Sébastien Chappuis, m® horloger, et de Magdeleine Arthaud (née le 5) ...a esté présentée en baptesm e par le s*' Louis Arthaud, aussy m® orloger á Lyon, parrain, et D'*® Clermonde Sermand, fem m e de Mons'^ Mussard, marreine.... (Ibid., /» 109, n® 920.)

Chasteiain

(Claude)

1651, 28 décembre. — (A la demande de Daniel G om , m® horloger á L y o n , chargé de construiré l’horloge de l’ H ótel de V ille)... le Consulat... a arresté que led. orologe sera veu et visitté par H ugues Combret et Claude Chastelain, maistres orologiers... et Claude Gunet, maistre arm urier.... (Arch. comm., B B 205, /® 455.) 1651, 29 décembre. — (Les dits experts ayant déposé leur rapport le 11 décembre par devant Josserant, notaire royal, le Consulat ordonne de payer á Daniel Gon 2.500 livres.) (Ibid ., /o 569.) 1655, 3 juillet. — (M '’® Jean-Baptiste Michaud, chanoine, receveur général du Chapitre de Saint-Nizier) loue... á Claude Chastelain, maistre orlogeur..., la boutique qu’il tient de présent, dépendant des boutiques dud. Chapitre, en la rué de la Gerbe, au devant des F orces..., pour quatre ans entiers, m oyennant la som m e de neuf livres par an.,.. E t en jouira en bon pére de fam ille, sans la soubz-louer.... (Arch. d é p ; G Saint-Nizier, Actes capital,, t. 38, /® 27.) 1659, 23 aoút. — (M''® Jean F ran jéis, chanoine et receveur, ioue de nouveau, á Claude Chastelain, la boutique qu’il occupe)... estant la seconde du costé des Forces,... moyen­ nant le prix... de unze livres tz pour chaqué année.... (Ibid ., rcg. 39, /® 8 v°.)


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1671, 24 février. — (Inhum é á Saint-Nizier) en l’ églize, en grande procession, Claude Chatellin, m a it'» horelogeur. (Arch. coimn., Saint-Nizier, 143, / “ 113.)

Chazot (Frangois) 1658, 24 septembre. — (L e procureur et receveur général du Chapitre de Saint-Nizier) loue... a honn. Fran^ois Chazot, maistre orlogeur á Lion, ...une boutique qu’D occupe de présent, dépendante de celles dud. Chapitre, au dernier de lad. église, ...m oyennant la somme de neuf livres pour chascun a n .... E t, á la fin du louage, la fermeture que led. Chazot a faict faire en lad. boutique á ses despens, demeurera aud. Chapitre, attendu de la modicité du prix dud. louage.... Présens Claude Papillon et Philippes * de Noalliére.... (Arch. d é p ; G Saint-Nizier, Actes c a p it, reg. 48, f° 182 v°.)

Claude 1545. — (Etablies. Quartier Saint-Jean... depuis les maisons des hoirs Montucla jusqu’ á la Porte Froc, compris la B om barde et Sain t-A lb an ).... Claude horrelogier.... (Arch. comm., E E 2 1 ', / “ 42.) 1547, veille de la Pentecóte. — ...p a yé á Maistre Claude, orlogier, pour avoir recoustré le réveille-matin au manillier et tirecorde... 5 sois. (Arch. dép., Saint-Jean, Arm . David, vol. 2, n ° 1.) 1551. — (Nom m ées. Cóté de Fourviére) Claude... horrologier tient une maison en la rué tendant de la Magdaleine á sainct Just, jouxte Claude Barondeau de bize, extimée valloir par an... V . 1. tz. (Arch. comm., C C 43, f° 27.) 1552, 3 février. — (Comptes du Chapitre de Saint-Jean). — ...pour cent et douze livres de fer de béze, en présence de messire Jehan Tixier et maistre Claude l’orlogier, pour commencer á rabiller le grant orloge et le petit..................................................... 3®° ®- 19 s. plus pour six carreaulx d’ acier fin, 7 s. 6 d., baillé aud. maistre Claude l’ orlogier. ...baillé aud. M® Claude l’ orlogier, en déduction du rabillage desd. deux orloges la somme d e ............................................................................................................................... 1 7 éc.s g g ^. (Arch. dép., Saint-Jean, A rm . David, val. 8 (suite), n ° 2, /<>® 13 v°, 14.)

Cl-AUDE ............ 1581. — (Cotisation pour la subvention et les frais de la Santé. A u pennonage Simón Fouquette, quartier de la Lanterne) ...M® Claude l’orologier et autres inquilins d’ une maison de A m blard R ebiollet... VIII®® ®' X X s . (Arch. comm., CC 157, f° 125.)


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Cléard (Sébastien) 1612, 26 juin. —

Samuel D u m on t, parfumeur du R o y k L y o n ,... aflerm e... Bastien

Cléard, duquel il est tuteur comm e fllz de feue dame Fran^oise de la Molliére et de deflunt Fierre Cléard, v iv an t monnoyeur en la m onnoye de ceste ville... (lequel Bas­ tien) s’ afíerme, luy et ses ceuvres..., pour apprenty, avec hon. hom m e Clan de du Ciéron, m® orlogier aud. L y o n ..., et ce pour... six années..., m oyennant le prix et somme de cent vingt livres pour to u t led. te m p s.... Auquel apprenty promect icelluy du Ciéron monstrer et enseigner de son pouvoir sond. art. et ce qui le concerne..., le nourrir et entretenir de feu, lumiére, conche et nourriture.... A u ssy a recen led. du Cléronla som m e de douze li-vres pour estrennes de la m aistresse.... (Arcft. noL, M in . Coppier, reg. pour 1612, / “ 458.) 1 6 2 6 ,1 1

juillet. — (Contrat de louage de boutique passé par le maitre horloger Glande du

Cléron.)... Présens á ce Sébastien Cléard, compagnon orologier... (Signé) Bastien Cléard. (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 190, f° 131 et s.) 1 6 2 7 ,5 décembre. — (Mariage de Franeois Geofírinet avec Marie du Cléron)... en présence de M® Jacques Bartholon, prestre habitué á Saint-Paul de L yon et de honneste Sébas­ tien Cléard, horloger audict L y o n ... (signé) Sébastien Cléard. {Arch. comm., Saint-Paul, 445, f° 8 v°.)

Clero (Claude) 1636, 9 mars. — ...a esté baptizé Claude (ñls de Michel Godon, tailleur d’habits, et de Jeanne F o y ) ; son parrain sieur Claude Clerc, m® orlogier á L yon , et marreyne dame Héléne B on etet, íem m e de Mons. de Lam ure, bourgeois de L yon ; et demeure en la rué de l’A rbaléte. (Arch. comm., Saint-Paul, 448, f° 145.)

Clero (Clément) 1571. — (T axe pour le paiem ent des Suisses. — Cóté de Fourviére, Pennonage Croppet)... Clément Clerc orlogier, pour son meuble et industrie II 1. tz. (Arch. comm., CC 150, /® 73 ; cf. CC 151, /® 17 v°.) 1571. —

(Chartreau de taxe. Cóté de Fou rviére; m ém e pennonage)... Clément Clerc

m® orlogeur, vingtz solz tz. (Arch. comm., CC 152, /® 13.) 1571, 13 octobre. — Cedit jour a esté espousé... ung jeune ñlz nominé Clément Clert, orfévre, avec Philippe Serponnelle,- tous deux de ceste paroisse... (en marge) Gratis. (Arch. dép., Sainte-Croix, n® 119, Sac. I, ool. 2, f° 37 v°.) 1573. — (Subvention pour le r o i ; méme pennonage que plus h au t)... Clément Clerc, m® orlogeur, trente solz tz. (Arch. comm., CC 153, /» 14, cf. CC 154, /® 13 a®.)


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CoMBRET (Claude) 1636, 12 avril. — (Bapténie, á Saint-Paul, de Claude, flls de Hugues Com bret, m® horloger, et de Jeanne Febvre.) (V oir plus loin : Hugues Combret.) 1659, 23 juillet. — (D ix-n eu f horlogers de Lyon révoquent la procuration donnée précédemment á trois membres de la C orporation; parmi les signataires de Pacte)... Claude Com bret....

{Arch. dép; Min. Humas, reg. 292, á sa date.)

Combret (Hugues) 1596, 31 mai. — (Baptém e, á Saint-P aul, de Hugues Combret, flls de Pierre, m® horloger, et de Anne Couchaud.)

(Voir : Pierre Combret.) 1619,12 mai. — (Baptém e, á Saint-Paul, d’ une filie de Christophe N o y to lo n ); parrain s' Hugues Com bret, m® orlogier aud. L y o n ....

(Voir plus loin : Christophe Noytolon.) 1624. — (Le Consulat charge Hugues Combret) de Pentertenement de Porloge estant en la maison en la place du Change, servant á la comodité publique.

(Cité par Rondoí (l’Art et les Artistes), p. 63.) 1625 ,11 mars. — ...F u t personnellement estably... Hugues Combret, m^® orlogeur dud. Lyon, lequel... a constitué son procureur général... s"^ Michel Cupert, aussy m ’’® orlo­ geur, demeurant á B lo is..., pour en son nom recevoir de Daniel Maupas, orlogeur dud. Blois, la somme de 58 livres tz qu’ il doibt aud. constituant, comme ayans droict par transport de s>^ Pierre Louteau, aussy m ’'® orlogeur aud. L yon (et suivant obligations passées entre lesdits Louteau et Maupas, les 23 octubre 1619 et 5 mars 1625 )... Présent Nicolás Delaval, messager ordin'® de Tours en ceste ville....

(Arch. not., Min. André Deschuijes, reg. pour 1625, /® 93 v°.) 1627,15septem bre. — (Hugues Com bret,m ®horloger,et Jeanne Febvre dite Lambresche, sa ferame, reconnaissent avoir repu de Claude de Couleur, bourgeois, une somme de 2 0 0 livres tz á eux due, aux termes de leur contrat en date du 2 m ai 1626, par leur

belle-mére et mere Claudine Hieberlin, veuve d’A ntoine Febvre dit Lambresche.)

(Arch. dép., Min. Buirin, reg. 234, f° 502.) 1630, 10 aoút. — (Baptém e de) Fran jéis, flls de sieur H ugues Combret, m® horloger et citoyen de L yon , et de dame Jane Febvre dict L a m b re sch ; son parrain noble Fran?ois Goddet, s'" de Varennes, gentilhomme ordinaire de la maison du roy ; sa marreyne honneste filie Marguerite F e b v r e ; et demeure rué de Flandres.

(Arch. comm., Saint-Paul, 447, f° 164.) 1633, 17 mai. — (Baptém e de) Clauda (filie des mémes) portée aux saintz íonds par sieur Jean Bario, marchand et dame Claudine H ierb elin ; demeure le pére en la rué de Flandres.

(Ibid., 44 8 , /« 65.)


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1 6 3 6 ,1 2

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avril. — (Baptém e de) Claude (flls des m é m e s ); et parrain sieur Claude Du Clair

aussi m® horologier audict Lyon et marrayne dame Marie C ou ch a u d ; et demeure proche la pile Faivre.

{Ibid., f° 150.) 1639, 20 mars. — (Baptém e d ’ ) A nthoinette (filie des m é m e s); son parrain Anthoine Fleur, m a rch a n d ; sa marraine dame A nthoinete Thierry ; prés le Pourcelé.

(Ibid., 449, / “

6 .)

1640, 24 aoút. — (B aptém e de) Claude, filie de sieur Hugues Com bret, marchand horolloger, et de dame Jane Lefebvre dicte Lam bresche... ; son parrain sieur Jean Chirat, marchand ferratier; sa marreyne, dame Claude Hieberlin ; vers le pourcellé.

(Ibid., /o 44.) 1643, 5 octobre. — (Baptém e de) Franpois (fils des m é m e s); son parrain, sieur Jacques Lefebvre dict Lambresche ; sa marrayne dame Catherine Lefebvre dicte Lam bresch; demeure a l’hom m e de fer.

(Ibid., fo 143.) 1651, 28 novem bre. —

(L e Consulat charge H ugues Combret et Claude Chastelain,

m®® horlogers et Claude Gunet,m® armurier, de visiter l ’horloge construite par Daniel G om pour l’H ótel de V il l e ; ces experts déposent leur rapport le 11 décembre.)

(Arch. comm., BB 205, f°^ 4 5 4 , 569.) 1 665 , 4 février. -— L e Consulat ayant décidé de faire examiner l’horloge de l’ Hótel de V ille, construite par Daniel Gom , ce dernier désigne comm e experts cinq de ses confréres, parmi lesquels H ugues Com bret.)

(Voir plus loin : Daniel Gom.) 1 666 , 13 mars. — (H ugues Combret, au nom de sa fem m e, et de concert avec son beaufrére, loue á Louis B ram and « un cinquiesme de maison » rué de la Saónerie.)

(Arch. dép., Miii. Damas, reg. 300, á sa date.) 1669, 7 septembre. — ■Le 7, sieur H ugues Combret, m® horlogier, a esté enterré dans la tum be de ses prédécesseurs, soubz la turbine (sic) de S a in t-L a u ren t; payé pour les droictz 2 0 (livres).

(Arch. comm., Saint-Paul, 455, á sa date.)

Combret (Fierre) 1571. — • (Chartreau de taxe. Cóté de Fourviére. Pennonage Thom as Faure — depuis le Porcellet et l’ Echiquier jusqu’ á la descente du P ont de Saóne et au Change)... Fierre Combré orlogier, pour son meuble et industrie, deux livres tz.

(Arch. comm., CC 150, /« 224 ; cf. ibid., /» 237 v» et CC 152, / “ 29.) 1572. — (R óle de cotisation. Méme pennonage)... Fierre Combré orlogeur, sept solz six deniers.

(Arch. comm., CC 275, f« 41 v° ; cf. CC 1197, /» 53.) 1575, 20 avril. — ...honneste personne Fierre Combrez, m archand orologier demeurant á L y o n ,... loue... á Jean Guemet et Jean Belle, march** contrepointier et compagnon


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aud. estat..., deux chambres au premier estage, l ’une précédée de l’ aultre sur le deriiier, avec leurs arriéres chambres, l’une desquelles, estant sur le derriére,s’ est descon­ finé á ung magasin sur le derriére et ung petit charbonne aux piedz des degrez, membres d’une maison appartenante á Jean R olet, duquel ledict Combrez tient lesd. membres á louages, scize aud. L yon , en rué de la Saosnerie. ...pour le temps et terme de deux années et d em ye..., pour le prix... de cinquante deux livres par an ....

{Arch. dép., Min. Diitroncy, reg. 342, á sa date.) 1575, 7 octobre. —

...h ’’'® personne Fierre Combrez, horologier, ...loue á honorable

Julien Maillard, musicien á L yon, ...une chambre et cuisine de plain pied, du troisiesme estaige et ung petit grenier estant sur la cuisine, membres de maison appartenantes aud. Combrez, scize á L yon en rué de la Saulnerie, lesd. membres ayant veue sur la riviére de Saosne et sur la cour d’ icelle m aison... m oyennant le prix de trente trois livres tournois chascune année....

{Ibid., á sa dale.) 1576, 15 mars. — (Baptém e á Saint-Georges, d’ un fils de Denis Chapuis) et a esté son parrin sire Fierre Combret, m archant et orologier.

(Arch. comm., Saint-Georges, 530, baptémes de 1575-1576, d sa date.) 1581. — (Subvention pour la Santé. Fennonage Fanse.) ...Fierre Combret, orlogier, avec autres inquillins d’ une maison, p(ennonage) Fanse, la somme de douze escus trente solz tz. — Jehan Vaugneray et autres inquillins de la maison de Fierre Com­ bret, p(ennonage) Fanse, la somme de douze escus sol trente solz tz. (Arch. comm., CC 156, 3 0 ^ 3 1 .) 1581, 21 juin. — (Jean Coindet dit Sauce, fourbisseur á L y o n ,m a ri de Fleurie Morliére, coníesse) avoir receu contant... de... Fierre Combret, m« orologier, la somme de treize escus et un tiers d’ or sol, ...pour acquest de pareille somme que ledict. Combret a... constitué en dot á lad. Morliére, sa belle sceur, par le contract de mariage d’iceulx receu... M® Blaize D esp....

(Arch. dép., Min. Dutroncg-Sonthonax, reg. 350, á sa date.) 1591, 15 janvier. — ...honncste hom m e Fierre Combret, m® orologier, natif de la ville de Glotton, demeurant audict Lion, et honneste filie Benoiste Jordán, filie... de Rugues Jordán, m® fourbisseur, citoien de Lion, et de... Jehanne Lefebvre (se promettent mariage ; le pére de la future épouse lui assure 300 écus d’ or sol) une robbe, une cotte nuptialle bonne et honneste, selon leur estat et qualité. (Le futur époux lui donne de son cóté 150 écus d’ or sol et s’ engage á) vestir, enjoailler ladicte Benoiste Jordán... de bons habitz et suflisantes bagues de joy a u lx ... Frésent á ce A nthoyne Ogier, m® courdouannier, A nthoyne Lefebvre, m® armurier, Benoist Dupin marchant sellier et Benoist B alm e, chastellain de Chamagnieu en D aulphiné....

(Arch. dép., Min. Sonthonnaz, reg. 360, f° 164.) 1591, 27 janvier. —

•••j’ ay espousé Fierre Combret, relougier, avec Benoiste Jordán

sans aveoir conneu aucun empeschement.

(Arch. comm., Saint-Paul, 488, f° 184.) 1591, 11 mars. — ...honorable hom me Barthélemy Manceau, m® tailleur d’habitz... á Lyon, aílerme et remet en apprentissaige Jehan Manceau, son flls,... durant le temps

L'Ilorlogerie lyonnuise.

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et terme de cinq années entiéres..., avec hon’^'® Fierre Combret,

orologier audict

L ien .... Lequel (Combret) promet nourrir de bouche, entretenir de feu et couche..., luy monstrer et apprendre de tou t son pouvoir son art et mestier et le taire enfin come un bon m aitre... doibt taire a ung serviteur apprentit. A la charge que ledict Jehan Manceau sera tenu, ...com m e de l’ authorité de sond. pére il promet, de bien et fidellement servir ledict Combret et les siens audict art et mestier d’orologier et en tous aultres choses licites et honnestes..., sans se pouvoir absenter dud. Service avant l’expiration desdictes cinq années, sous peyne de tous despens, dommaiges et interest. E t il taict... le présent apprentissaige... m oyennant le prix et somme de vingt cinq escuz d’or, pour et en récompense dudit apprentissage, nourriture et entreténement susd., et cinq escuz semblablement pour le chaperon de la temme dud. Combret, qui est en tou t trente escuz... en déduction desquelz... led. Com bret... confesse avoir recen comptant dud. Manceau pére la somme de vingt cinq escuz d ’ or sol, qu’ il en... quiete led. Manceau. Led. sera tenu, comme il le promet par son sermen, payer Ies aultres cinq escuz restants pour led. chaperon... a la fin de 1’ apprentissaige, et oltre sera encore tenu... entretenir d’habitz sond. filz. Ledict aussi il caultionne et promet d’ estre de toute preudhomye et fidélité envers led. Combret durant lesdites cinq années. Comme ainsy a esté convenu et contracté entre eulx avec les partyes de part et d’oltre, faictes par serm ent..., obligeant ledict Manceau pére ses corps et biens. Présent á ce... Rugues Jordán, m® fourbisseur.

(Arch. dep; Min. Sonthonnaz, reg. 360, á sa date.) 1591, 24 juin. — (Fierre Combret confesse avoir regu de son beau-pére la d o td e sa femme). Présent á ce... Michel Aubert, plieur de soye....

(Arch. dép., ibid.) 1593, 26 juillet. — Le 26 est trespassée Benoiste Jordán, femme de m® Fierre Combret, rologier....

(Arch. comm., Saini-Paul, 440, n® 128.) 1593, 27 juillet. — •(Fierre Combret reconnait avoir recu 100 écus d’ or sur la dot de sa fe m m e ); depuis seroit ladicte Benoiste décédée sans avoir laissé aucun enfans qui soyent survécu.... Pour la bonne amitié qu’ il a toujours porté et porte aud. Combret, et en considération du bon traictem ent qu’il a faict á ladicte deffuncte son espouze durant le temps qu’ils ont demeuré ensemble... (Rugues Jourdan déclare ne réclamer ñ son gendre que 60 écus d’or s o l ; il lui abandonne) les bagues et jo y a u lx ..., meubles, ustenciles de maison, finges et habitz qu’ (il) auroit baillé á sa dicte filie, sauf lesdicts robbe et cotte nuptialles.... Présens ñ ce... Anthoyne Lefebvre dict Lambresche, march. armurier, Benoist D upuy sellier, Anthoyne Ogier, m® cordonnier et Michel A ubert, plieur de soye....

(Arch. dép., Min. Sonthonnaz, reg. 361, á sa date.) 1594, 26 juillet. — (Baptéme de) R im bert, fils du sieur Fierre Combray, marchant horlogier, et de Anne Cochaud ; son parrain le s ' R im bert Bigonneau, visiteur k la Doanne de Lyon pour le R o y ; marrayne Janne et Anne Bigonneau....

(Arch. comm., Saint-Paul, 438, f° 142.) 1595, 9 janvier. — (Contrat de louage entre Jean Regnauld, orfévre et dame Jeanne Bigonneau, veuve de Lyonnet Couchaud, m® orfévre, et belle-mére de Fierre Combret.)

(Arch. dép. Min., Bégule, reg. pour 1595, / ° 10 v°.)


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1596, 31 mai. — Le dernier jour de m ay, a esté baptizé Hugues, fllz de m® Fierre Combraet, orelogier et de Anne C ou ch oiid ...; parrain m® H uguet Jourdan, fourbisscur; mareiie Benoicte Moreliére et Loyse I.epi ( ? ) ; et demeure en la rué de la Sasonerie

(sic), au devant l’ escupt de Polonne. {Ardí, comm., Saint-Panl, 439, / “ 32, n° 301.) 1 5 9 7 , 1 9 mai. —

(Baptéme de) Fierre (fils des m é m e s); parrain honorable liomme

Anthoyne Ogier, m® courdonnier, et marenes dame Claudine Couchaud et Marie Couchaud; et demeure en la rué de la Sonerie, au devant l’escu du Folonié.

(Ibid., n° 590.) 1598, 6 septembre. — (Baptéme de) Jane (filie des mémes). Perrin, honorable homme Laurent Megret, m® orfévre ; marene dame Jane Jourdan et Anne V ic to n ; et demeure en la rué de Flandre, au devant l’ escu du Polonier.

{IMd., n° 914.) 1.599, 28 aoút. — (Baptéme de) Jehan (fils des m é m e s); son parrain honorable homme M® Jehan Croppet, greffler en la Séneschaulcée et siége présidial audit Lyon ; marene damoyselle Loj'se Croppet, fem m e de M® Faure avocat du R o y audit L y o n ....

{Ibid., n° 1156.) 1600, 12 juillet. — (Fierre Combret, m® horloger sous-loue a Jean Morellier, marchand apothicaire, une chambre au dernier étage de la maison qu’il habite rué de la Saonerie, au prix de sept écus sol par an.)

{Arch. not., Min. Jacq. Coppier, reg. pour 1600, f° 134.) 1600, 27 avril. — (Piérre Combret, M® horloger, prend comme apprenti, pour 5 ans, Jean André.)

{yoir, plus haut, Jean André.) 1600, 2 décembre. — (Baptéme de) Frangois (fils des m é m e s); parrain honorable homme Fran?ois R o z, archier á L ion ..., et maraine Pernette Chanon ( ? ) ; et demeure en la rué de Flandre, au devant l ’écupt de Pologne.

{Arch. comm., Saint-Paul, 441, f° 27.) 1601, 21 novembre. — Charles Le Conte, compaignon orlogier, fllz de Jehan Le Conte, m® orlogier d ’A ix en Provence, a dict que cy devant sond. pére l’ auroit aílermé avec Fierre Combret, aussy m® orlogier en ceste ville, pour quatre ans, au prix de trente escuz qui depuis ont esté payés aud. C o m b ret; avec lequel ayant led. Charles demeuré par l’espace d’ envyron vingt m oys, auroyt esté arrationné de quicter le Service de sond. m®, soyt pour maltraictemens que aultres subjectz légitimes qu’il dict luy en avoir esté donnez ; et de faict sortit dud. Service y a envyron deux ans et pendant ce temps demeura envyron six m oys avec un m® orlogier á Beaune et, ces dix-huict m oys, avec et en la compaignie de sond. pére en lad. ville d’A ix ; d ’oü estant de retour puys huict ou neufz jour en fa , s’ estant acheminé en ceste ville par l’ advis de sond. pére, aux flns de rentrer chez led. Combret, se seroit, dés mercredi dernier, y a cejourd’ huy huict jours, adressé á icelluy Combret et icelluy prié de le reprendre, luy oíírant fére tous les Services agréables et á luy possibles, et déclarant qu’ il estoit prest de continuer et parfaire soubz luy l’apprentissage qu’ il avoyt commencé et que c’ estoit l’intention de sond. pére et la sienne aussy, qui s’ estoyt exprez acheminé (en) ceste dicte ville.


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oü led. Charles Le Conte dict avoir du depuys séjourné, attendant la résolution de sond. me et soubz l’espérance qu’ il avoyt qu’ il le reprendroit. A u moyen de quoy, et veu que Grégoire du Brochet, compaignon orlogier natif du Marquisat de Saluces, de présent demeurant avec Xristophe N otolon, m® orlogier aud. L yon , estoyt avec aultres en la compaignie dud. Charles, lorsqu’ il se présenla et ofírit servir aud. Combret, il requiert á présent icelluy du Brochet de dire et déclarer quelle réponse fit led. Combret audit Le Conte led. jour. Lequel du Brochet a dict et déclaré estre bien souvenant que led. jour de mercredy, il fu t avec led. Le Conte par devers et en la bouticque dud. Combret, auquel ayant led. Le Conte faict les ofíres susd. avec toute modestie et civilité, icelluy Combret dit qu’ il ne le pouvoit pour lors reprendre et qu’ il falloit que son pére luy en escripvit, que, tandis, il pouvoit demeurer en ceste ville une quinzaine de jours ou un m oys, en la bouticque de quelque autre m®, attandant nouvelles de sond. pére, et qu’ alors il verroit ce qu’il auroit á fére á le reprendre. E t encore cejourd’ huy se sont lesd. Le Conte, du Brochet et un nom mé Jean Vallier, aussy compaignon orlogier, de rechef transportez devers led. Combret, á mesme fm, d’aultant que icelluy L e Conte disoit séjourner icy exprez á grands fraiz, n ’estant nullement employé au travail dud. art. D e quoy led. Charles Le Conte a requis et demandé acte, á lu y octroyé par m oy notaire en ceste forme, pour luy servir ce qu’il appartiendra, aprés qu’ il a dict n ’ avoir tenu á luy que led. Combret ne l’ ayt reprit, ayant faict tou t debvoir de y rentrer....

{Arch. not, Min. Jacq. Coppier, reg. pour 1601,

324 v°-325.)

1601, 21 novem bre. — (Pardevant le méme notaire s’ est présenté Jean Vallier, compa gnon horloger demeurant en cette ville, lequel a confirmé que les faits en question se sont passés ledit jour, k une heure de relevée environ,et ainsi que Charles Le Conte vient de le déclarer.)

(Ibid., /os 325-326.) 1602, 6 mars. — (Baptéme de) Jehan (fils des mémes, voir plus h a u t ); son parrain... Jehan Cochaut, marchand passementier... ; marrayne dame Monde Cognat.

(Arch. comm., Saint-Paul, 441, f° 60, n° 641.) 1602, 23 septembre. —

...Fierre Combret, m^o orloger, citoyen de L y o n ... remet... é

Am blard Sigroignat, marchant mercier aud. L yon , une chambre ayant veue sur la riviére de Saóne et cuysine joignant, au troisiesme estage de la maison en laquelle habite led. locateur et partie d’icelle á luy appartenant, mesmes iceulx membres, en rué de la Saonnerie..., moyennant le prix et somme de dix escus sol pour chascun an..

(Arch. not, Min. Jacq. Coppier, reg. pour 1602, f° 392.) 1603, 10 février. — (Baptém e d’) A nthoyne (fils des m é m e s); parrain Anthoyne Faure dict Lambresche, armurier ; la marayne Loyse Gasniére ; et demeure en rué de Flandre, au devant l ’escu de Pologne.

(Arch. comm., Saint-Paul, 441, f° 83 a“, n ° 919.) 1603, 19 mars. — ...Fierre Combret, m® orlogier..., reeognoist debvoir... á Jacques Trenchant, marchant dud. L y o n ... la somme de (feuillet déchiré)... et promet de les rendre soit aud. Trenchant ou bien á honn. Guill® Trenchant, m® orlogier aud. Lion, son frére....

(Arch. not., Min. Jacq. Coppier, reg. pour 1603, d sa date.)


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1603, 17 septembre. — ...Estienne Cauviére, fliz de Loys Cauviére, laboureur du lieu de Marignane en Provence..., s’est par ces présenles afiermé, luy el ses ceuvres, avec sr Fierre Combret, in® orlogier á L yon, cy présent el recepvant led. Cauviére pour son apprenty, auquel il promet monstrer el enseigner de son pouvoir son art d’orlogier dont il se mesle el faict profession, icelluy nourrir el entretenir de ses lumiére, conche el nourriture, duran! le temps de troys ans entiers, ...inoyennant le prix el somme de soixante quinze livres tz, pour tout led. tem ps... ; laquelle somme tan t led. Cauviére que, á sa priére el requeste

Thomas du Troncy, concierge pour Le R o y

en sa dohanne de ceste ville el Franpoys de la Borde, m® chirurgien de Monsieur de Brene, ambassadeur pour le roy k Constantinople, promectent... (solidairement) de payer aud. s^ Combret, sgavoir dans demain la moictié, et l’ aultre moictié... d’huy en un an. Lequel apprenty promect de bien loyaulm ent... servir et obéir á sond. m®, aud. estat et en tout es aultres choses licites et honnestes qui... luy seront commandées, sans pouvoir absenter son Service, ny ailleurs travailler sans cause et raison légitinie....

(Arch. not., Min. Jacq. Coppier, reg. pour 1603, /® 458 v° et s.) 1604, 5 février. — ...s"" Fierre Combret, m® orlogier, ...confesse debvoir a... Guillaume Trenchant, aussy m® orlogier aud. Lyon, la somme de trois cent livres tz pour cause de vray, loyal et amyable prest....

(IMd., reg. pour 1604, f° 87.) 1605, 16 mai. — (Fierre Combret atieste que Jean André, son apprenti pendan! cinq ans, l’ a loyalement serví et entiérement payé.)

(Voir plus haut : Jean André.) 1606, 18 mai. — (Reconnaissance de dette par Barthélemy Manceau, tailleur d ’habits á Lyon et par son fils Jean, ancien apprenti de Fierre Combret, actuellement inajeur de 25 ans et maítre horloger á París ; ce dernier a emprunté 400 1. tz aux fréres Cotta.)

{Arch. dép., Min. Sonthonaz, reg. pour 1606 et reg. 370, 11 février 1607.) 1607, 19 juillet. — Coram me, Petro Regule, Lugduni publico notario, tabeliione regis, testumque inírad°''“‘“ presentía, comparuit d. Petras Combret, orologiorium Lug­ duni faber, (qui) dixit et attestatus est in verbo veritatis verum esse et non aliter nec alio modo quod, anno presentí, et die decima sexta mensis januarii, vendidit et liberavit m ag’^® d : Horatio Cardón, mercatori bibliopoloe Lugduni, parvum orologium simplex, quod dictus Cardón dicebat mittere velle Neapolim ad m a g '“'" d : Cezarem Guidboni, quod quidem orologium dictus Combret afiirmat et attestatur per jurationein vendidisse tune temporis dicto Cardón pretio sexdecim scutorum auri solis. E t quam sum m am dictus Combret ab eo recepit in numeratis et de qua summa contentatus e s t ; de qua quidem presentí attestatione dictus d : Horatius Cardón petiit hoc sibi fleri instrumentum, sibi, et aliis quibus oportuerit, loco et tempere et ratione valiturum. Quod concessi et sub hac verborum forma expedivi et tradidi. A ctu m Lug­ duni, ante meridiem, in scribaria mea (?) sita in Cambiis, die decima nona mensis Julii, anno domino mili® sexcent'"® séptimo, presentibus ibidem Joanne Mortier et Guiilelmo Bastier, clericis scribanis Lugduni commorantibus, testibirs vocatis, qui cum dominis Combret et Cardón bañe scedam Cardón.

(Arch. dép., Min. Bégule, reg. 182, /® 478.)

subsignarunt. (Signé) PCombret.


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L Y O N N A I S E

1607, 20 aoút. ■— (Fierre Combret vend des montres et liorloges et préte une

somme

d’ argent á Jean Thibaud, m® horloger, né á Sedan ; celui-ci, qui part pour Alexandrie et le « Grand Caire », reconnaít devoir á Fierre Combret 1122 livres dix sois.)

(Yoir plus loin : Jean Thibaud.) 1608, 10 février. — (Baptéme d’) A y m é, (fils des m é m e s); parain M . A ym é Sagniart, marchand passementier á Lyon ; mareyne Constance George et d ‘«® F capp. Lambert (?).

(Arch. comm., Saint-Paul, 441, f° 233, n° 2394.) 1609, 3 janvier. — (Fierre Combret donne procuration á César Lam berti, marchand de Marseille, pour recevoir une somme de 600 livres que son créancier Jean Thibaud lui envoie du Caire par l’ intermédiaire du Cónsul de France á Alexandrie et de Jean Allemand, áutre marchand marseillais.)

(Voir plus loin : Jean Thibaud.) 1 6 0 9 .1 2 février. — (Baptém e de) Clément, flls de Fierre Combret marchand horologier...; parrain Clément Faris, marchand á Lyon : marayne Marguerite Le B oyen . E t demeure devant l ’ escu de Fologne.

(Arch. comm., Saint-Paul, 441, / “ 262, v° n° 2675.) 1609, 22 mars. — (Jacques Trenchant, marchand á L yon, reconnait avoir re^u á titre de prét, de Fierre Combret, m® horloger, 42 livres ts.)

(Arch. dép., Min. Bégule, reg. 183, / ° 188 v°.) 1610, 22 mai. — (Fierre Combret reconnaít avoir regu de Fierre Louteau, aussi m® hor­ loger á Lyon, la somme de 228 livres 11 s. 6 d. ts., á lui due par ce dernier, suivant obligation passée, le 20 septembre 1604, devant Sesty, notaire á L yon .)

(Arch. dép., Min. I . Gillet, journal de 1610, f° 506.) 1 6 1 2 .1 3 juillet. — (Fierre Combret, m® horloger, reconnait avoir repu de sa fem m e, Anne Couchaud, la somme de 1.900 livres qui lui avaient été constituées en dot par sa mére, Jeanne Bigonneau, suivant contrat repu Bégule, du 28 septembre 1593, ou qui provenaient de legs faits a ladite Anne Couchaud.)

(Arch. dép., Min. Bégule, reg. 185, /® 525.) 1612, 13 aoút. — (Jean Vallier, m® horloger á Lyon, reconnaít devoir á son confrére Fierre Combret 435 livres, pour achat de montres et horloges.)

(Voir, plus loin : Jean Vallier.) 1613, 26 février. •— (Baptéme de) Marguerite (fllle des mémes). Farrain sieur Fierre Com­ bret, notaire á Lyon ; maraine demoyselle Marguerite G ém ier; et demeure en rué de Flandres.)

(Arch. comm., Saint-Paul, 443, f°

6 , n® 54.)

1614, 6 juillet. ■ — (Baptéme d ’ ) A braham (fils des m é m e s); son parain honneste Abraham Jamet, marchand m ercier; sa marayne damoyselle Magdeleine Gagniéres; demeure rué de Flandres.

(Ibid., /o

68,

n° 493.)

1615, 27 juin. — (.lean Couchaud, m archan! passementier, donne quittance á Fierre


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Combret, m® horloger, de 120 livres que ce dernier ]ui a versées pour prix de l’apprentissage de son flls, Jean Combret, suivant contrat du 20 mars 1614.) {Árch. n o t, min. Jacqiies Coppier, reg. pour 1614-1615, /°s 268 et 609.) 16Í5, 7 septembre. — (Fierre Combret, m® horloger, reconnaít avoir recu de son neveu, M® Jacques Combret, greflier de la ville « des Glotons », en Bas-Lim ousin, la somme de 300 livres, inontant d’un legs á lui fait par Jean Combret son pére en son testam ent du 8 juin 1589, recu par Francois Remedie, notaire au duché de « Vantadour ».) (Ibid., reg. pour 1615, /®® 829, 830.) 1616, 12 mars. — (Baptéme de) Jehan-Baptiste (fils des in ém es); a esté parrain sieur Jehan Vallier, aussy maistre horlogeur, et marrayne damoyselle Anne Febvre ; en rué de Flandre, alias rué de la Saonnerie, proche l’ Escu de Poloigne, au devant... (?). (Arch. comm., Saint-Paul, 443, / “ 139, n ° 1015.) 1622, 26 décembre. — Le 26 décembre 1622, enterré á Saint-Laurent s® Fierre Combret, ni® horologier, avec grande fondation.... (Ibid., 442, n® 580.) 1625, 9 octobre. — (Contrat de mariage de Marie Combret, filie de íeu Fierre, m® hor­ loger, avec Claude de la Roere, marchand á Lyon, paroisse S ‘ Paul. Sont nommés dans l’acte ; Mugues Combret, m® horloger á Lyon, frére de la future épouse et héritier de son pére qui a testé pardevant M® Mortier notaire, le 19 décembre 1 6 2 2 ; Mugues « B u r d e l», m® horloger, beau-frére de la future épouse ; Fierre Combret, son cousin, contróleur général des deniers en la Généralité de Lyon. Feu Fierre Combret a légué.a sa filie, la future épouse, 1.700 livres tournois, plus « unerobbe et une cotte nuptialle ».) (Arch. not., M in . Ant. Gmjton, reg. pour 1625-1627, /® 538-540.) 1637, 24 février. — ...Enterré dans Saint-Laurent dame Anne Couchaud, vesve de feu M'® Combret. (Arch. comm., Saini-Paul, 442, n ° 2938.)

D ebombourg (Jean) 1659, 18 décembre. — (Procuration donnée par 22 maítres horlogers de Lyon — dont Jean Debombourg et Fierre Debombourg pére et fils — qui veulent s’ opposer á l’ enregistrement des statuts de la Corporation.) (Réglcmens des maistres horlogiers, p. 1 2 .) 1661, 9 octobre. — (Baptéme de) Fierre, fiis de Jean de Bombourg, m® horloger et de Marie Vignon ; son parrain sieur Fierre Debombourg, aussi m® horlogier de L yon, ayeul paternel dudit enfant, et marayne dame Anthoinette Chevallier, vesve de sieur Noel Camus, m® masson audict L y o n ; vers Mademoiselle Orcet. (Arch. comm., Sainl-Paul, 451, / “ 17 v°.) 163, 11 avril. — (Baptéme de) Jean (fils des mémes), son parrain sieur Jean Vignon m® cordonnier á Lyon, et marreyne dame Marguerite Arnaud, femine de Fierre de Bom bourg; vers la poste. (Ibid., /® 71.)


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1664, 16 janvier. — (Baptéme de) Louis (fils des mémes) ; son parrain s'' Louis Précaire, m® potier d’ estaing, et sa marreyne dame Suzanne Chevalier, femme de Jean Vignon de Valance ; vers le Porcellet.

{Ihid.,

102.)

1665, 24 février. — (Baptéme de) Jean (fds des m é m e s); son parrain sieur Jean Poissinot, marchand ciergier, et sa marrayne dame Jeanne Prévost, fem m e de sieur Franfois Chol, m® moulinier de soie ; vers la poste.

(Ibid., f° 147.) 1666, 8 novembre. — (Baptém e d’ ) Adrián (flls des m é m e s); son parrain sieur Adrián Dassier, m® peinctre, et sa mareyne dame Jeanne Duboucliet, femme de sieur Louis Précaire ; vers le porc sellé.

(Ibid., /® 222 .) 1668, 21 décembre. — (B aptém e de) Marguerite (filie des m é m e s); son parrain sieur Mathieu R ej^ m® apothicaire ñ L yon , et marayne Damoyselle Marguerite Précaire, filie de sieur Louis Précaire, m® potier d’ estaing ; vers le porc sellé.

(Ibid., 452, /« 20.) 1671, 2 décembre. — (Baptém e d’ ) A ndré (fils des m é m e s ); le parrain sieur André Teirasson, bourgeois de Lyon et la marraine Benoiste Gruyet, fem m e d'Anthoync Mar­ g al, march'^ á Lyon ; vis á vis le PorceUet,

la rué de la Saonnerie.

(Ibid., 454, /« 26.) 1672, 29 décembre. — (Baptém e de) Pierre (fils des m é m e s); le parrain Pierre Debombourg, frére du baptisé ; la marrayne Marguerite R o y a t, fem m e de Fran?ois, march^ drappier; rué des Flandres, vers le Porcellet.

(Ibid., í° 73.) 1 6 8 2 ,1 6 avril. — (Déclaration de domicile faite par les maitres horlogers. Jean de Bombourg demeure au 2 “ ® étage, dans la maison de la Sphére d’ or, rué de Flandre.)

(Arch. comm., HH , Chappe VI, 527, n° 4.) 1694, 21 juillet. — ...a esté enterré au cemetiére S‘ Paul Jean Debom bourg, bourgeois, marchand horologier, agé de 60 ans, dans la cave proche la porte du cemetiére; mort hier, pris en la maison de M '’ Chapuis, rué de Flandre, proche la Douanne, en présence des messr® ses (?) fils, Adrián, clerc de ceste église et de Pierre Bom bourg.

(Arch. comm., Saint-Paiil, 46 0 , /® 174.)

D ebombourg (Pierre), le pére. 1659, 18 décembre. — (Procuration signée par « Pierre Debom bourg pére et fils ».) (V oir plus haiii: Jean Debombourg.) 1661, 9 octubre. — (Pierre Debom bourg, maitre horloger, est parrain, á Saint-Paul, de son petit-fils Pierre, fils de Jean.) (Ibid.)


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D ebombourg (Fierre), le fils 1659, 18 décembre. — (Procuration signée par « Fierre Debombourg pére et flls ».)

(yoir plus haut : Jean Debombourg). 1663, 14 mars. — ...sieur Estienne Esdoibt, marchand, hoste de cette ville..., a loué... a sieur Fierre Debom bourg, maistre rellogier..., une chambre et une cuisine et une cave sur le dernier, despendant d ’une maison appartenant audict locateur, ...m oyennant le prix de quatre vingt saize livres tournois pour chaqué année....

(Arch. dép., Min. Cordelier, reg. 252, á sa date.) 1663, 14 avril. — (Baptéme d’un fils de Jean Debombourg, maitre horloger ; marraine dame Marguerite Arnaud, femme de Fierre de Bom bourg.)

{Voir plus haut: Jean de Bombourg.) 1676, 7 décembre. — (Fierre Debom bourg, maitre horloger, et sa femme Marguerite A rnau d,« pour l’ amitié qu’ils p o r te n t» á Marguerite Lam bert, adoptive de l’Aumdne, filie de feu Nicolás Lam bert, joueur d’ instrument, et de Louise B ajard, se chargent de nourrir cette enfant leur vie durant et remettent 150 livres aux recteurs de l’A u m 6 ne.)

{Arch. hosplt., Charité, E 1518,

292 v°.)

D efinod (Jacob) 1637, 29 novembre. — (Baptéme de Jacob Definod, fils de Louis, maitre horloger et d’Anne de Lapraisse.)

{Voir plus loin : Louis Definod.) 1659, 23 juillet. — (Révocation d’une procuration, signée par Jacob Definod, m® hor­ loger.)

{Ibid.)

D efinod (Louis) 1633, 17 juillet. — Le mesme jour... ont espouzé le sieur Delphinou avec la filie de la Dame Ancellin, á S ‘ Rom ain de Couzon, et ont recen la bénédiction de mariage....

{Arch. comm., Protestants, 718, f° 232, n° 1646.) 1634, 9 décembre. — ...un filz á sieur Louis Deflnaul, m® orlogeur, et de Madeleine Ancelin, a esté ensépulturé á S ‘ Rom ain, décédé sans baptém e....

{Ibid., f° 169, n» 1136.) 1635, 14 octobre. — Le vingt uniesme septem bre..., par contract recen par M® Papillon, notaire royal á L yon, mariage entre Louis Definod, m® orlogeur, fils de Julien Definod, de Coulonges et Marie Meyssonnier d’une part, et Anne De Lapraisse, filie de défunt Jean Delapraisse et de Marie de M ontem aillier; ont recen bénédiction nupcialle, le dimanche 14 octobre, au temple de Saint-R om ain....

{Ibid., fo 229, n» 1622.) L’H orlogerie lyonnaise.

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1636, 31 aoút. — (Baptéme de) Vincent, fils de (en blanc) Defines et de Anne Lapralze...; parrain, Vincent Blachon, marchand á Lyon ; marreine (en blanc)... ; et est né audit Lyon (l’ avant-veille). ( / 6 id., /» 275, n ° 1853.) 1637, 29 novembre. — (Baptéme de) Jacob (fils des mémes, né le 2 2 ) ; parrain Jacob Aceré, marchand banequier á Lyon ; marraine Anne Marie Hernelin, vesve de íeu Jean M arión..., marchand et m^ tireur d’ or á Lyon. ( / 6 id., /« 290, n ° 1913.) 1639, 26 avril. — (Inhum ation á TH otel-D ieu de deux enfants de Louis « Defnio », me liorloger, décédés sans baptém e.)

(Ibid., /» 188, n° 1324.) 1653,

17 septembre. — (Inhum ation, au méme lien, de) Jean Anthoine, aagé de cinq

ans, fils de sieur Louys Definod, horllogeur, et de Anne La Presse....

(IMd., 719, f° 208, n° 1210.) 1659, 23 juillet. — (Vingt

maitres horlogers déclarent persister dans la révocation

cpi’ ils ont faite du m andat donné á trois de leurs confréres chargés de poursuivre l’ enregistrement des statuts de leur Corporation. Signé :) ...D efinod Louis... Vincent D efinod... Jacoh D efinod....

{Arch. dép., Min. Diimas, reg. 292, á sa date.)

D efinod (Vincent)

1636, 31 aoút. — (Baptém e, au Tem ple, de Vincent Definod, fils de Louis, m » liorloger.)

(Voir plus haiit: Louis Definod.) 1659, 23 juillet. — (Révocation d’une procuration par... V incent Definod, m® horloger.)

(Ibid.)

D emet (Antoine)

1577, 31 mars. — (Baptéme de) Jehan, fils á Anthoyne D em et, orologier, et Anthoinette V a z e t ...; son parrain Jehan P erricau lt; ses marreynes Janne Berlant, Claude Bégiile et Marguerite Delage. (Arc/i. comm., Sainl-Paul, 435, n® 696.)

D eposey (Jaeques)

1609, 5 juillet. — (Ledit jour), k UHins, ont épousé Jaeques Deposey, orlogeur, natif de Blois, et Janne Syearde, natiíve d’Aubaigne, vesve.... (Arch. comm., Protestanís, 718, f° 139, n® 905.)


P I E C I Í S

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D oville (Noel) 1529. — (Taxe pour la ranzón du Rol.

Quartier)... depuis le grand portal des Cordel-

liers, tirant par la rué de la Grenette jusques au coing de la maison Ram ete (?) — Noel D ovyle, faiseur d’ orloge, en la maison dud. Champier. — X X V . s.

{Arch. comm., CC 136, f° 147 ; cf. CC 138, / “

6 6 .)

1536. — (Cotisation de blé. Méme quartier.) ...N oel Dorville íaiseur d’ orloge.... l i l i anées.

(Ibid., CC 274, /o 18.) 1544. — (Em prunt. Góté du Rhóne.) ...N oel Doville, horlogier... V ' “-

(Ibid., CC 995, /« 75 ; cf. CC 41, /» 25 o».) 1545-1546. — (Chartreau de taille. Quartier) depuis le grand portal des Gourdelliers, tirant par la m e de la Grenectte, jusques au coing de l’Estrapade, entrant en la rué Dubois et de l’Aulm osne, tirant au carré

Michiel le marescham, et d’illec. jusques

aud. portal des Gourdelliers. — ...N ohé Douville, faiseur d’ orloge... á I X s. I II d. {Ibid., CC 282, /o 121.)

D uchemin (Timothée) 1585, 9 mars. — (Les recteurs de l’Aum óne Générale ont remis 158 écus et 53 sois) á M« Guy de la Grange, orlogier, curateur de Timotée du Ghemin (somme qu’ils devaient á ce dernier) comme héritiers de feu Jean Naze, vivant tuteur dud. Thimotée du Ghemin, pour le compte rendu en justice....

(Arch. hospit., Charité, E 191, f° 94.) 1587, 5 aoút. — (Le commis du receveur des deniers communs) confesse avoir... recen de... Thimotée Duchemin, orlogier, habitant et citoyen dud. Lyon, propriétaire d’une maison sise en rué du Gharbon, aultrement de la Grenette, que feust de Jehan de Troye, jouxte lad. m e de bize..., lad. maison recepvant commodité á cause du marché de la cuyraterie, suyvant la permission de Mess'^s les consulz et eschevins..., la somme de dix escus sol..., et ce pour sa part et ratte de la cottisation faicte sur les maisons recepvans commoditez á cause dud. m arché..., et pour dix années eschues..., qui est á raison d’ ung escu sol par chascun an....

{Arch. comm., BB 424, Reconnaissances, n° 3.)

D u Gl a ir (Glande)

1625, 30 avril. — Le dernier avril 1625, j ’ ai espouzé Glande Duclair avec Glaudine V a llier, en présence de leurs parens et amys.

{Arch. comm., Saint-Paul, 445, á sa date.) 1629, 4 aoút. — ...le dict jour, j ’ ay espousé Glande du Glair avec Marguerite Gombret....

{Ibid.)


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1633, 23 novembre. — (Baptéme d’ ) A nne, filie á sieur Claude Duclair, m® horlogier, et de Marguerite Com bret... et portée sur les fonds baptism aux par M® Jehan Pichón, curé de Genouillé en Dom bes (Genouilleux) et par dame Anne Couchaud ; chez Mons' Neyret. {Ibid., 448, /» 87.) 1636, 9 février. — (Baptéme de) Hugues (fils des m é m e s); son parrain Mugues Combret, aussy m® horlogier ; marreyne Damoyselle Claudine de Posio ; Chez Monsieur Lamure. {Ibid., í° 140.) 1636, décembre. — (Visitation d’ armes. Pennonage de la rué de Flandre.) Maison de Mr N e y r e t :

du Clerc, orlogier, sa fem m e, un enfant, une servante. Sans armes.

{Arch. comm., E E 34, n® 28, /® 2 v°.) 1638, 6 janvier. — (Baptém e de) Michel (fils des m ém es); son parrain M'® Michel Com­ bret, chanoine et grand secrétaire de l’ Isle Barbe ; sa marreyne Magdeleine Noytolon ; á la Doanne. {Arch. comm., Saint-Paul, 445, f° 303.) 1649, 8 juin. — (Alignement accordé, pour une maison á bátir rué D ubois, á Michel Gaucher, maítre chandelier et á Claude Duclair, m® horloger, en leur qualité de pére et de légitime administrateur de Jean-Baptiste Duclair-Vallier, héritier de feu Jean Vallier.) {Arch. comm., B B 203, /® 124.) 1649, 29 décembre. — Le dict jour a esté enterré dans la grande cave S ‘ Laurent sieur Claude Duclair, m® horlogier.... {Arch. comm., Saint-Paul, 455, f° 49 v°.) 1660, 8 juin. — Marguerite Combret, vesve de sieur Claude Duclair, m® horologier, a esté enterrée á la grande cave Saint Laurent.... {Ibid., fo 16.)

D uclair-V allier (Jean-Baptiste) 1649, 8 juin. — (Jean-Baptiste Duclair-Vallier, héritier de Jean Vallier et encore mineur, est sous la tutelle de son pére, Claude Duclair.) (V oir plus haut: Claude Duclair.) 1652, 10 janvier. — (Jean-Baptiste Duclair-Vallier, « m® horologier », est parrain, á Saint-Paul, d’ une filie de son confrére Philippe-Em m anuel Villette.)

{Voir plus loin : Philippe-Emmanuel Villette.) 1653, 19 janvier. — (Baptém e de) Jean-Thom as, fils du sieur .Jean-Baptiste DuclairVallier, maistre orologier, et de dame Eléonore G u illia rd ...; son parrain, noble JeanThomas Gione gentilhomme génois et bourgeois de Lyon, et sa marreyne dame Philiberte Aubert, femme de maistre Bertrand Guillard (?), conseiller du R o y et juge au grenier á sel de Coindrieux ; chez Cheumont, au corps de garde du Change.

{Arch. comm., Saint-Paul, 450, f° 148.)


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1654, 6 septembre. — (Baptéme de Jean (flls des mémes), et a esté parrain sieur Jean Remuzat, commis á l’ extraordinaire des guerres, et marayne Marguerite Combret, veuve de feu Claude Duclerc. {Ibid., fo 280.) 1655, 28 septembre. — (Baptém e de) Philippe-Emmanuel (fils des mémes ; le pére « m® orphévre » ) ; son parrain, sieur Philippe-Emmanuel Villette, aussy m® orphévre; sa marreyne, damoiselle Francoise Bertrand, femme de sieur Claude Camus, marchand drappier; sur le corps de garde du Change. {Ihid., /» 329.) 1657, 21 janvier. — (Baptéme de) Jean-Baptiste (flls des m é m e s; le pére « m® horlogeur » ) ; son parrain sieur Jean-Baptiste Debi, m archand..., et marreyne

dame

Jeanne Cueste, fem m e de sieur Jacques Trumel, marchand drappier... ; au Change. {Ibid., f° 386.) 1659, 7 novembre. — (Baptéme de) Louyse (filie des mémes ; le pére « marchand horlogeur » ) ; son parrain, M® Charles Carnet commissaire examinateur en l’ eslection de Montbrison, et mareyne dame Louyse Carnet, veuve du sieur Jean Guilliard, m® chirurgien á Saint Genis Laval. {Ibid., n® 502.) 1662, 9 janvier. — (Baptéme de) Nicolás (flls des m é m e s); son parrain M ons' Nicolás Deschamps, procureur es cours audict I..yon, et marraine damoiselle Jeanne Garnier, vesve de noble Claude Durand, conseiller du R o y et esleu en l’eslection dud. Lyon ; au Change. {Ibid., 451, /o 28.) 1664, 16 mars. — (Baptéme de) Jacob (flls des m é m e s); son parrain sieur Jacob Hugalis, m® taincturier de soie, et sa marrayne Dam oyselle Jeanne Carnet, femme de sieur Claude G u yot, notaire r o y a l; au Change. {Ibid.,

/» lio.)

1665,4 février. — (Expertise de l’horloge de l’H ótel de Ville par Jacques Varin et DuclairVallier, á qui le Consulat a donné mandat) pour ensemble taire la visite de l’horloge, astrolabe et aultres mouvem entz, en présence de sieur Daniel Gon et Guillaume Nourrisson, aussi maistres horlogiers.... (Tirage au sort des experts ; leur rapport.) {Arch. comm., D D 104, n®® 28 et 28 bis.) 1666, 2 mai. — (Baptém e de) Jean Pierre (flls des m é m e s); son parrain, Jean Pierre Courier, bourgeois audict L y o n ; marrayne Damoiselle Anne N oyet, vesve de sieur Mathieu Durand, b o u rg eo is...; au Change, au corps de Garde. {Arch. comm., Sainí-Paul, 451, /® 202.) 1666, 5 octobre. — (Antoine Prost, laboureur á Quincieu, qui, en 1657, a vendu á Jean Baptiste Duclair-Vallier un petit pré, au prix de 90 livres, requiert son acquéreur de se faire imposer á la taille). E n présence de Jean Pierre Carrier, courtier en la place des Changes et de Jacob Hugalis, bourgeois de L y o n .... {Arch. dép., M in . Dam as, reg. 296, d sa dale.) 1668, 7 février. — (Baptéme de) Joseph (flls des m é m e s); son parrain sieur j ' ’ Desprez,


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m« apothicaire á Lyon, et marrayne Damoyselle Jeanne C u e s te ; prez de Monsf de Strossy, au Change.

(Arch. comm., Saint-Paul, 451,

273.)

1669, 4 juin. — (Baptém e de) Laurent (fils des m é m e s); son parrain sieur Laurent L ém m y, courier de Lyon á R om e ; sa maraine dame Anne Duclair, fem m e de sieur Emm anuel Villette, aussy m « h orlogier; au corps de garde du Change.

(Ibid., 452, f° 44.) 1672, 7 juin. — (Baptém e de) Claude (fds des m é m e s); le parrain sieur Claude Grey, bourgeois de Lyon ; marreyne Geneviesve Bourcin, femme de sieur Jean Faure, receveur des Consignations á Lyon ; au Change, au corps de garde.

{Ibid., 454, / “ 48 v°.) 1 6 7 8 ,1 8 aoüt. — (Délibération de la Corporation des horlogers qui a pour maitres-jurés: Jean Baptiste Duclair-Vallier et Guillaume Nourrisson.)

{Arch. comm., H H Chappe VI, 527, n“ 3.) 1681, 13 aoút. — (Autre délibération de la Corporation, qui a les mémes maitres jurés.)

{Ibid., 528, n» 10.) 1682, 16 avril. —

(Déclaration de domicile faite par les maitres horlogers de Lyon.

J .-B . Duclair-Vallier, toujours maitre-garde de la Corporation, demeure dans sa boutique, dépendant d’une maison sise place du Change.)

{Ibid., 527, n» 4.) 1683, 23 octobre. — (R apport de Duclair-Vallier et V illette, maitres horlogers, sur l’horloge construite pour l’ H ótel de Ville par les fréres Nourrisson.)

{Arch. comm., DD 287, n “

6 .)

1683, 30 décembre. — (Délibération consulaire au sujet de cette horloge, aprés les expertises faites par : H ugues R e y , m® horloger et Olivier A rthaud, m® armurier, pour la Ville ; Philippe-Em m anuel Villette et Jean-Baptiste Duclair-Vallier, pour les fréres Nourrisson. Paiement de ces derniers qui, aprés un rabais de 1.000 livres, acceptent Testimation de leur horloge á 9.500 livres.)

{Ibid., DD 294, n° 24.) 1689, 7 avril. — Jean-Baptiste Duclair, aagé d’ environ 61 ans, a esté enterré dans la grand cave de l’ église S‘ L a u r e n t; m ort hier, pris en la (maison ?) de l’ hospital, au Change, en présence de m ess’’® Jean B aptiste Duclair et Laurent Duclair, fréres, et fils du défunct qui ont signés.

{Arch. comm., Saint-PauI, 459, á sa date.)

Du

Cléron (Claude)

1594, 4 juillet. — Led. Lauvergne loue... á hon*® hom m e Claude du Cléron, ni® orologier aud. Lion... une chambre et une cuisine au second estaige, aiant regard sur la Saone, des membres de la susd. m aison..., m oyennant le prix de dix escuz solz..., et sans qu’il l’ a puisse rellouer..., sinon du consentement dud. Lauvergne.... {Arch. dép., M in . Bégiilc, reg. 177, /® 188.)


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1595, 19 juin. — ...Jehan (teinturier de soie) et Balthazar H enry (coinpagnon armurier) fréres, natifz de Coindrieu, tous deux demeurant á L y o n ..., remettent, en apprentissaige... Glande H enry, leur írére, á ce présent et s’ affermant, pour le tem ps et tenne de cinq années..., avec honneste personne Glande dn Gleyron, m® orologier... á Lyon, présent et acceptant ledict Glande H enry ponr son servitenr apprentif. Leqnel il promet nonrrir de bonche, entretenir de fen et conche... et Iny apprendre de ton t son ponvoir son mestier on estat d’orologeur, en bon pére de famille ; ñ la charge qne ledit Glande H enry sera tenn... de bien et fidellement servir ledict Dn Gleyron et les siens and. estat et en tontes anltres choses licites et honnestes, dnrant led. tem ps, sans se ponvoir absenter de fagon qne ce soyt de son Service sans canse légitime, von loir et consentement d’ icellny dn Gleyron son maistre, sons peyne de tons despens, dommaiges et intérest. E t a faict et passé ledict aflermaige... moyennant le prix... de vingt escnz d’ or sol... en récompense dnd. apprentissaige, nonrritnre et entreténement faists dnrant lesdictes cinq années, et qnatre escnz... ponr le chaperon, espingles de la femme dndict dn Gleyron.... E t onltre ce, ont, lesdicts Jehan et Balthazar H enry... caultionner ledict Glande H enry apprentií... et s’il s’ ...absentoit sans canse légitime, scen et cognen de son maistres, seront tenns... le ramener, représenter á icellny D n Gleyron, et á fanlte de ce, Iny payer tous despens, dommaiges... (e t c .; obligation réciproque, par chaqué partie, de ses corps et biens ; témoin, Hugues Levet). (Arcfi. dép., M in . Sonthonaz, reg. 363, á sa date.) 1595, 5 novembre. — (Baptéme de) Glémant, fllz de Glande Ducléron, orologier et de Marguerite B e r th o lo n ...; parrain M ons' Glémant Josserand, orfévre; marreyne Madamoiselle Jane V ib e r t ; et demeure en la rué de Flandres, au devant Monsieur Sym on. (Arch. comm., Saint-Paul, 439, n ° 126.) 1597, 15 aoüt. — (Baptéme de) Marie (filie des m é m e s); son parrain Fierre Gombray, aussi m® horologier audict Lyon ; marrayne Toussainte de S ... (?). (Ibid., n» 649.) 1599, 12 mars. — (Marguerite Goinde, veuve d’Antoine Tartrier, chaussetier, loue á Glande dn Gléron, dans la maison de la rué de Flandre qui lui appartient en partie) une chambre estant au second estage sur rene et ung petit grenier sur le devant..., moyennant le prix de dix escus sol pour chascun an.... (Arch. dép., M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1599, f° 79 v°.) 1599, 6 jnillet. — (Baptéme de) Jehanne (filie des m é m e s); son parrain vénérable per­ sonne Messire Bartholon, prebtre habitué en l’ église collégiale de S a in t-P a u l...; mar­ reyne Jeanne et Franfoise Bartholon.... (Arch. comm., Saint-Paul, 439, n° 1128.) 1601, 24 mai. — ...Glande H enry, compagnon orologeur, natif de Goindrieu en L y o n noys, ...confesse s’ étre aflermé... et promet servir et travailler de son estat d’oroiogeur, de ton t son ponvoir et industrie, pour dnrant le tem ps... de deux années entiéres... avec honneste personne Glande Ducléron, m® orologeur..., présent et acceptant le dict affermeur. Leqnel il promet nonrrir de bonche, entretenir de fen et conche... et hiy monstrer oeuvre et apprendre de tont son ponvoir tont ce qu’il pourra audit e sta t; k la charge aussi que led. confesseur, de son consté, fera son debvoir de tra-


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vailler et apprendre ce qu’il ne s^ait encore, le tout en bon et fldelle serviteur, sans se pouvoir absenter dudit Service... sans le vouloir et consentement de son maítre, á peyne de tous despens....E t, á ce que ledit H enry aye moyen de s’ entretenir, habiller durant led. tem ps, led. Ducléron luy a accourdé ung escuz tous les m oys pour tout gaiges et sallaires.... E t pour advance dud. gaige de la premiére année, led. Henry confesse... avoir receu... la somme de douze escuz solz... et en quitte led. Ducléron qui sera tenu payer audict Heni-y, pour la derniére année, aultre douze escuz, qui est a raison d’ ung escuz le m oys, et á mesure qu’il en aura de besoing.... Ledict Henry n’ a signé pour ne savoir escripre.

(Arch. dép., Min. Dutroncy-Sonthonaz, reg. 366, á sa date.) 1602, 22 février. — (Baptém e de) Pernette (fllle des m é m e s); parrain honorable homme Mathieu Greuter, m « tailleur d’hystoire en taille douce ; mareyne Pernette Moreliére; et demeure en la rué de Flandre, en la maison de Monsieur Séve.

(Arch. comm., Saint-Paul, 441, / “ 58, n° 624.) 1602, 17 mai. — (Antoine Faivre dit Lambréche, m® armurier, en sa qualité de tutenr des enfants de feu Jean Fleur, aussi m® armurier, « aílerme » son pupille André Fleur a Glande D u Cléron) pour son serviteur apprenty, et ce pour le tem ps de cinq ans .

entiers, prochains et continus, comm en?ants cejourd’h u y ..., ayant led. André demeuré par l’ espace de quinze jours a la bouctique de sond. m®, aux flns de veoir si led. estat luy seroit propre, lequel il a trouvé convenable selon son désir, le voulant apprendre á son possible ; et ce pour et m oyennant le prix et somme de quarante escus d’or sol pour lesd. cinq ans (dont la moitié payée d’ avance. Le maitre s’ engage h nourrir son apprenti, á l ’ entretenir de feu, lumiére et conche, á ne rien lui commander que de licite et honnéte ; l’ apprenti promet de fidélement servir), obéyr á sond. m®, apprendre á son possible, procurer son proflct et éviter son domm age, sans pouvoir absenter le Service de sond. m®, ny ailleurs servir durant le tem ps, sans cause et raison légitime. (Antoine Faivre garantit la fldélité de son pupille, á qui il fournira les habits et chaussures nécessaires)....

(Arch. not., Min. Jacq. Coppier, reg. pour 1602, / “ 201 v°.) 1603, 10 avril. — (Florent Pelletier, imprimeur en taille douce á L yon, oífre de verser á Glande du Gléron, m® horloger, IS liv r e s ts , plus 3 livres á titre de dépens, sommes qu’il a été condamné par justice á lui payer « pour raison de certains almanachs » et pour les dépens réclamés. D u Gléron refuse, la somme n ’étant pas « équipolante » au nombre des almanachs et les dépens se m ontant a plus de trois livres. D ’ailleurs son procureur est « aux champs ». — Le méme jour, D u Gléron refoit les 15 livres oñertes, sans préjudice « du surplus porté par ladite sentence » ; il proteste que les almanachs, au nombre de 2 2 0 , valaient 1 sol 6 deniers p ié c e ; quant aux dépens, ils seront taxés par les soins de son procureur.)

(Ibid., reg. pour 1603, á sa date.) 1603, 19 avril. — (Benoit Gonnet, m® m a fo n , confesse avoir refu de Glande D u Gléron 15 livres tournois, m ontant du loyer, pour six mois, des membres qu’ il occupe, rué de la Saónerie, dans la maison de dame Marguerite Goinde.)

(Ibid.)


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1603, 28 aoút. — ...H on n . hom m e Claude clu Cléron, m® orlogier á L y o n ..., confesse... avoir receu... de... Anthoine Faivre dit Lambresclie, niarchand aud. L y o n ..., conime tuteur et curateur de André Fleur, fllz de feu .lehan Fleur, la somme de soixante livres tournois... pour les causes portées par l’ apprentissaige dud. André avec led. du Cléron.... {Ibid., fo 428.) 1603, 29 novembre. — (Antoine Faivre dit Lainbréche m et en apprentissage chez Fierre dii Mazel,

mercier, son pupille André Fleur, qui a renoncé a apprendre l’ état d’hor-

loger chez Claude D u Cléron ; ce dernier refoit soixante livres a titre d’indemnité.) (Ibid., /o® 567-568.) 1601, 4 mars. — (Baptém e de) Floriet (Floris, fils des in ém es); parain honorable homme Fluriet Bertholon, bourgeois á Lyon ; marreyne Catherine Boleran ; et demeure en la rué de h’landres, chez monsieur Séve.

(Arch. comm., Saint-Paul, 441, f°

111,

n° 1228.)

1606, 23 janvier. — (Mr® Jacques Bertholon, prétre habitué de Saint-Paul, et, comme cautions, Claude D u Cléron, m® horloger et Jean Cherbonnel apothicaire, reconnaissent devoir solidairement á Fleury Berthollon, m® teinturier de fil, la somme de 120 livres, prétée par ce dernier a IVF® Jacques Berthollon, son ñls.)

{Arch. noL, Min. Jacq. Coppier, reg. pour 1606, f° 80 o°.) 1608, 26 septembre. — (Baptéme de) Claude (filie des m é m es); parain noble Jehan de Fromente, barón de Fléchiéres et trésorier du R o y ; marreyne Damoyselle Heleyne de Villars ; et demeure prés la bouticque de M® Clémant.

(Arch. comm., Sainí-Paul, 441, f° 249, n° 2550.) 1909, 31 juillet. — (Claude Du Clérou engage pour deux ans Christophe Noytollon, compagnon horloger, promet de le nourrir et entretenir, de lui enseigner son art et de lui remettre 90 livres tournois, lorsqu’il en aura besoin.)

{Voir plus loin : Christophe I I Nogtolon.) 1610, I®® janvier. — (Christophe N oytolon l’ ayant quitté au bout de cinq mois, Claude Du Cléron donne procuration au sieur Mazerat, de Marseille, pour faire appréhender, dans cette ville, son ouvrier fugitif et lui réclamer les sommes ñ lui avancées.)

{Ibid.) 1610, 11 aoút. — ...honn. hom me Jehan Croymarie, m® orlogier demeurant en la ville du Puy en V ellay, a ... alTermé Guillaunie Croymarie, son filz... pour apprenty, avec hon. homme sieur Claude du Cléron, aussy m® orlogier..., pour et durant le temps de troys années.... Pour et en considération de (!’ ) instruction, nourriture et entretien (que recevra son fds), ne sera led. Croymarie tenu en aucune chose envers led. du Clé­ ron, ains seulement fornira a son dict fllz d’habillementz et chausseures nécessaires... ; advenant que icelluy apprenty quiete et abandonne la maison et Service de sond. maistre, sera sondict pére tenu de le luy ramener.... Faict aud. Lyon, bouticque de moy notaire..., en présence de Fierre Notolon et Jehan Blanc, compaignons orlogiers aud. Lyon.

{Arch. noí., Min. Jacq. Coppier, reg. pour 1610, f° 568.) L'IIorlngcrie lyonn.^ise.

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1611, 15 ianvier. — ...Claude clu Cléron, m® orlogier et Christofle Notolon, compaignon orlogier aud. Lyon, ...o n t déclaré qu’ilz se désistent... de la teneur du contract d’affermage entre eulx faict (le 31 juillet 1610 )..., ensuitte de quoy auroit icelluy Notolon demeuré avec led. du Cléron environ cinq m oys pendant lesquelz 11 auroit (délivré ?) á icelluy Notolon jusqu’ á la som m e de quarante neuf livres neuf solz... (Noytolon) n ’ayant esté en volonté d’y continuer davantage sa demeure, ne travailler plus longtemps (D u Cléron lui a réclamé les sommes qu’il lui avait avancées et qu’il reconnaít lui avoir été rendues. Son ex-ouvrier lui promet en outre 30 livres á titre de dommages et intéréts),... E n présence de... Jehan Vallier, m® orlogier aud. L yon ....

(Ibid., reg. pour 1611, /» 57.) 1612, 26 juin. — (Contrat d’ apprcntissage entre Claude D u Cléron, m® horloger, et Has­ tien Cléard, conclu pour six ans, au prix de 120 livres, plus 12 livres « pour estrennes de la maistresse ».)

(Voir plus haut: Sébastien Cléard.) 1 6 1 7 ,1 8 octobre. — (Bapténie de) Marguerite (filie des mémes) son parrain... Jehan Val­ lier, m® horlogier; sa niarreyne dame Marguerite Le D oyen ; demeure á la... Doanne, vers Mons^ I^antillon.

{Arch. comm., Saint-Paul, 445, f° 25.) 1626, 11 juillet. — (Claude Guelet, marchand á Lyon, locataire d’une maison appartenant á s ' Symphorien Chappéon, marchand, et sise rué de Flandre, cóté Saóne)... loue á sieur Claude D u Cléron m® orologier, ...une bouctique sur le devant, joignant la maison de Monsieur de Charly..., durant le tem ps... de cinq ans..., moyennant le prix ... de soixante livres tournois chacun an. Présens á ce Sébastien Cléard,. compai­ gnon orologier (qui signe) Bastien Cléard.

(Arch. dép., Min. Pégale, reg. 190, /®® 131-132.) 1635, 31 déccmbre. — (Claude D u Cléron et sa femme, Marguerite Berthollon, reconnaissent devoir á s’' Frangois l ’remel, marchand, la somme de 90 livres ts, prix du loyer d’ une boutique á eux louée par ce dernier par contrat du 30 juin 1631.)

(Areh. dép., Min. Fierre Déehuyes, reg. pour 1635, f° 237.) 1636, décembre. — (Visitation d’ armes. Quartier de la rué de Flandre)... Maison

de

M adam ’ i® Cocquet : Monsieur du Cléron, orlogier, et sa femme, sans armes.

(Areh. comm., E E 34, n° 28, f° 4.) 1637, 10 mai. — Le 10 m ay 1637, enterré sieur Claude Ducléron, quant vivoit m® horolog ier; pour les droictz avec petite íondation, convenu pour les droictz a la somme de 6 1.

(Arch. comm., Saini-Paul, 442, n° 2954.) 1649, 16 avril. — ...a esté enterrée dans le cimetiére S ‘ Paul, Marguerite Bertholon, vesve de Claude Ducléron, vivant m® horlogier de L yon ...

(Ibid., 455, fo 46.) Du

Cléron (Floris)

1604, 4 mars. — (Baptéme, á Saint-Paul, de Floris D u Cléron, fils de Claude, m« horlogcr.)

(Voir plus haut: Claude Dn Cféron.)


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1650, 8 juillet. — (Baptéme de) Fran^oise, filie de sieur Fleury Ducléron,

horlogeur

á Lyon, et de dame Marguerite Pavie, sa fe m m e ; son parrain a été le sieur Fierre Dubois, bourgeois de Lyon, sieur de la Claire, et sa marrayne Damoyselle Franfoise Croppet, fem m e de M® Antoine Dufautrey, lieutenant particulier dans la Sénescliaussée et siége présidial de Lyon. A rEscarceUe.

{Arch. comm., Saint-Panl, 449, / ° 362.) 1651, 11 juillet. — •(Baptéme de) Michel (flls des m é m e s); son parrain M® Michel Berthollon, procureur ez cours de Lyon, et sa marraine Damoyselle Sibile Tisson, femme de sieur Augustin Lippy, courratier juré á Lyon.

{Ibid., 450, f° 9.) 1658, 2 septembre. — (Requéte des maítres horlogers de Lyon qui dem anden! á s’ assembler pour délibérer sur un projet de statuts ; signé).... Fl. du Cléron.

{Réglemens des maistres horlogiers..., p. 10.)

D unant (Louis) 1644, 5 juin. — (Baptém e, au temple de Saint-Romain de Couzon), de Louis flls de Fierre Dunant, m® orlogeur audict Lyon, et de Victoire E cqfon s,...(n é le 4). Parrain Louis Arthaud, m® orlogeur..., et marraine Estiennette Arthaud, soeur dudit....

{Arch. comm., Protestanís, 719, / ° 23, n °

8 8 .)

1644, 21 aoút. — (Inhum ation de Louis Dunand, flls des mémes, ágé de 13 mois.)

{Ibid., fo 170, n® 815.) 1646, 22 aoút. — (Inhum ation de Théophile Dunand, ágé de 10 mois, flls des mémes.)

{Ibid., fo 176, n®

8 8 6 .)

1647, 27 octobre. — (Baptéme, áu Temple), de Marie, filie de Fierre Dunand, ouvrier en soye {sic), demeurant audict Lyon et de Victoire Equefon, sa femme. Parrain Jacques Voirin, maistre orlogeur á Lyon et maraine Marie Lucas, femme de Louis Arthaud, maistre orlogeur.... Lad. filie est née le vingtiesme dudict m oys d’ octobre....

{Ibid., fo 59, n® 234.)

Fabry (Fierre) 1551. — (Nom m ées. Cóté de Fourviére. Quartier) despuis le port Sainct Pol, tirant par la grand rué, jusques au logis du Porcellet et á la maison de l’ Eschaquier... — Fierre Fabry, faiseur d’ orloges (et autres), tiennent une maison haulte, moyenne et basse, size en lad. rué..., extimée valloir par an de louages soixante quinze livres tourn.

{Arch. comm., CC 42, fo 73.)

Favre (Claude) 1664, 6 juillet. — (Baptém e, á Saint-Paul, d’une filie de Jean Baptiste Buldet, m® horloger) ; son parrain s^ Claude Faivre aussi m® horologier.... ( Voir plus haut; Jean-Baptiste Buldet.)


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1665, 18 mai. — (Réunion de la Communauté des horlogers, assemblée pour élire ses maítres gardes ; présents ; ...Claude Faure...)

(Arch. dép; H H Chappe VI, 527, n° 2.)

F avre le flls (Claude) 1659, 23 juillet. — (Signature de Claude Favre le flls sur un acte concernant l'enregistrement des statuts de la Corporation des horlogers.)

{Voir plus loin : Frarifois Favre.)

F avre (Fraufois) 1647, 26 novembre. — (Francois Favre, horloger de B ou rg-en-B resse; est « retenu » par le Consulat pour construiré l’horloge qui sera placée dans le dóme de l ’Hótel de Ville de Lyon, alors en construction.)

{Voir plus loin : Daniel Gom.) 1659, 23 juillet. — (D ix-neuf maítres horlogers signiflent á trois de leurs confréres qu’ils révoquent le m andat á eux donné par la Corporation pour poursuivre l’ enregistrem ent de ses statuts ; signent á l’ acte Francois Faure (ou Favre) et Claude Favre (ou Faure) le flls.)

(Arch. dép., Min. Damas, reg. 292, á sa date.) 1659, 18 septembre et 30 décembre. — (Procurations relativos á ce conflit, données par divers maítres, dont Frangois Favre (ou Faivre).

(Réglemens des maistres horlogiers, p. 12.)

F ili.iat (Étienne) 1617, 15 septembre. — (Baptém e de) Jean, fllz de Estienne Filliat, orologieur, et de Marguerite Laumusse, demeurant á la Palm e, en la place Saint Pierre. Le parrain Jean Laumusse,pére de la mere, aussi orologier ; la marraine Ysabeau Champaignieu.

(Arch. comm., Saint-Pierre et Saint-Saturnin, 565,

37.)

1618, 10 septembre. — (Baptém e de) Izabeau (filie des mémes) demeurant en la rué de la Lanterne, m ayson de Ihosmone (l’A um óne). E t parrain honneste Claude Henry, m® orlogier aud. L y o n ; marreyne Franfoyse Lenfant.

(Ibid., 566, fo 81.) 1623, 4 octobre. — (Baptéme de) Claudine (filie des m é m e s); dans la rué de la Lanterne, prés Monsieur B re sso n ; le parrain Corneille Viegelin, m® faiseur d’ instrum ent; la marraine Claudine Gallard.

(Ibid., 569, f° 22.)

F obis (Pierre de) 1543-1546 ( ? ) . — (Chartreau de taille. Cóté de Fourviére. Quartier) despuis la maison


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du Serf voullant jusques au port sainct Pol, d’ung costé et d’ aultre, non comprins la maison de la Chamariére, et despuis rY m a ig e sainct Xristofle jusques á la petite porte du cloistre saipct P ol.... — M® Pierre de Fobiis, l’ orlogier, gendre deM® Jacques Carlet, chappuis — á I I s, V I d.

{Arch. comm., CC 283, / ° 25 ; cf. CC 955, f° 52 (1543). 1545. — Tau x des meubles et praticques mis sur les manans et habitaos la ville de Lyon... á la p a r t de Fourviére... — ...M® Pierre l’ orlogier, gendre de M® Jacques Carlet, chappuys... X X X 1. t.

(Arch. comm., CC 40, / ° 5 v°.) 1545. — (Établies. Quartier de la rué de Flandre et port Saint-Paul)... M® Pierre, horrilogier.

(Arch. comm., E E 22^, f° 14.) 1557. — (Établies. Quartier de la rué de Flandre, entre le Cerf-Volant, l’ Image SaintChristophe et le port Saint-Paul.) ...M® Pierre, horrilogier.

(Arch. comm., E E 22, f° 14.) 1559, 22 mai. — A Loys Berthet, quatre livres 10 solz, pour la despense faicte en sa maison, par ung nom mé Pierre, orlogier, qui avoit entreprins de racoustrer l’ orloge de la Chanal, ce qu’il n ’ auroyt faict, ains s’ en seroyt alié et auroyt laissé led. orloge en garde audit B e r th e t; pour lad. despense, par mandement de quictance du X X I I ® de may mil V <=LIX.... l i l i 1. X

s. tz.

(Arch. hospií., Chariié, E 175, f° 159.) 1567, octobre. —

(Cotisation. Pennonage Jacques Troillat —

R ué de Flandre)... De

Pierre Fobis, orlogier, C i. t.

(Arch. comm., CC 1174, /® 11 v° ; cf. CC 146, /® 4.) 1569, 25 novem bre. — Roolle de ceulx de la relligion prétendue reformée demeurantz en ceste ville de Lion et au quartier de la Pom me(pennonage Troillat dit L a Pomme), qui n’ ont point faict coníession de foy et sont demeurez obtinez. — ...M® Pierre de Fobis, orlogier, natif de Prouvence, aagé de soixante ans ou environ, non estant de faction, toutefoiz fort ostiné et opiniatre, chargé de fem m e et d’ung enfant, etest prisonnier á Tarchevesché.

(Arch. comm., GG Chappe X , 625, pp. 121, n° 3, / ° 3 v°.) 1571. — (Contróle des habitants. Pennonage Thomas Faure — Rué de Flandre) ... 1\P® Franeois Bonpain, notaire, A nne Larchiére, fem m e k Blaize Chauchey, cordonnier, et Pierre Fobis, orlogier, pour leur maison aud. penon, seize livres t z .... — Led. Pierre Fobis, orlogier, pour son meuble et industrie aud. penon, dix livres tz. — (A u penno­ nage Troillat).... Pierre Fobis, II 1. tz.

(Arch. comm., CC 150, /® 249, 258 v ® ; cf. CC 152, /» 32 v°.) 1572. — (Cotisation levée pour la soldé des Suisses.) A u penon du s'' Jacques Troillat.... M® Pierre de Fobis, orlogeur, trente solz....

(Arch. comm., CC 275, f° 47 v°, cf. CC 1197, f° 52 v°.) 1575. — (Róle de cotisation.) Pennonage de Guillaume de Villars.... Pierre de Fobis, dix livres.

(Arch. comm., CC 277, /® 63.)


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F'oigny (Joseph de) 1691, 26 avril. :— (A la suite d’ une saisie opérée la veille, á la requéte des maítres «ardes de la Corporation des horlogers, dans le domicile de Joseph de Foigny, le Consulat, aprés avoir entendu les parties) condamne led. de Foigny a l’ amande de la somme de dix livres, applicable, conformément aux réglemens dud. art. (et aux dépens fixés á 4 livres 10 s.), ordonne que lesd. montres, outils et ouvrages d’ orlogerie saisis chez led. de Foigny luy seront rendus, aprés que l’ on aura osté au préalable le nom de la Ville de Lyon estant en une montre é rcveil et deux autres montres faites par led. de Foigny ; deflence á luy de continuer á travailler en son particulier desd*® ouvrages d'orlogerie, ñ peine de confiscation et de l’ aniande portée par lesd. Réglemens. {Arch. comm., H H Chappe V I , 528, n ° 5.) 1692, 15 avril. ■— (Joseph de Foigny a adressé une requéte á l’ Intendant et exposé : qu’il y a 18 ans environ, son pére, Gabriel de Foigny, professeur de langue frangaise a Genéve, est venu s’installer á Lyon ; qu’ il s’y est convertí, avec ses enfants, Joseph et Christine, á la religión catholique, s’ est fait Cordelier et est m o r t ; que lui, .Joseph de Foigny demande á etre autorisé á « travailler en horlogerie », dans la ville de Lyon. -— Saisi par rin ten d a n t,le Consulat autorisé led. de Foigny) á travailler dans son domi­ cile dans l’ art d’horlogerie (et défend aux maitres de la Corporation de le troubler). — (Une autorisation semblable est délivrée, le 3 juin 1704, á Louis-Étienne Barbier, horloger, mari de Christine de Foigny.) (Ibid.) 1703, décembre. — Je sartifie que sieur Barbié (voir l’ article qui précéde) á travaillé chez moi l’espasse de deux ans, lequel m ’ a fait plusieur ouvrage de toutes sortes de facón, lequel je suis tres contant. (Signé) de Foigny, orlogeur. (Ibid.) 1707, 20 décembre. — (La Corporation des horlogers présente requéte pour étre autorisée á augmenter á l’ avenir le m ontant des droits de réception exigés des apprentis; signe á l’ acte)... Joseph de Foigny. (Ibid., 529, no 6 .) 1708, 5 octobre. — (Les maítres horlogers, assemblés dans la chambre du Corps de garde de la place des Changes, demandent au Consulat l’ autorisation de porter le droit de réception des apprentis de 5 á 20 livres. Présents)... De Foigny, m« garde. (Ibid.)

F onnereau (Zacharie), voir L outeau (Fierre) F oillot (Étienne) 1567. — (Cotisation levée par M. de Birague. Pennonage Tixier : quartier de la place des Cordeliers, des rúes Grenette et D ubois).... D ’ Estienne Fuillot, orloger... X X V It. (Arch. comm., CC 1174, / “ 19 v°.)


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— (Établies. Cóté de Fourviére. Pennonage Troillard ; rué de Flandre) ...Estienne

Fuillot (et, dans la méme dizaine) Jehan N aze....

(Arch. comm., E E 25, f° 106.) 1572. — (R ole de cotisation. Pennonage Tixier)... Estienne Fuillot, orlogeur, V I 1. tz ....

(Arch. comm., CC 153, / “ 85.) 1590, 20 février. — (Contrat et promesse de mariage entre Jean-Baptiste Marcliant et Marie Foillot, fdle de feu Estienne Foillot, horloger á Lyon et de Antoinette Mynand, alors remariée avec A im é de Champagne.... L ’ inventaire des biens de l’horloger défunt monte á 234 é c u s ; il avait un frére, A braham Foillot.)

(Arch. dép., Min. Buirin, reg. 205, f° 701.)

F ouquet (Fierre) 1658, 28 aoüt. — (Les maítres horlogers de Lyon, et, parmi eux. Fierre F'ouquet, donnent mandat á trois de leurs confréres chargés de leur faire octroyer des statuts.)

(Réglemens des maistres horlogiers, p. 10.) 1667, 29 juin. — ...s '’ Fierre Fouquet, m® orlogeur á Lyon, ...et s^ Jacques Vallem bier, maistre tireur d’ or á L yon, ...se quictent réciproquement de toutes choses qu’ ils peuvent avoir artaire ense7nble... sans se pouvoir jam ais rechercher ny demander aulcune chose.... E n présence de Claude Vercherin, maistre tailleur d’h abitz..., JeanPierre de Bergat, m® passementier..., Nicolás Arnou, march'^ libraire a L y o n ....

(Arch. dép., Min. Damas, reg. 299, á sa date.)

F rancisconi (Octavio) 1647, 17 aoiit. — ...,i’ ay espousé Octavio Francisconi avec C.atherine R igaud....

(Arch. comm., Saint-Paal, 453, á sa date.)

Gagnon (Michel) 1664, 14 juin. — ...sieur Anthoine Renard maistre oríaivre á L y o n ... loue... á sieur Michel Gagnon, Maistre orlogeur demeurant en ceste ville..., une chambre ayant veue sur la rué des Trois coquilles, despendans d’ une maison appartenant au sieur Collombet, maistre seillier..., comme aussy une cave..., ainsy que le sieur Renard en a jouy cy-devan t,... moyennant le prix et somme de saize livres dix sois tournois... E t usera du tou t en bon pére de íam ille... (signé) ...Michel Gaignon.

(Arch. dép., Min. Cordelier, reg. 252, d sa date.)

Gaill .aiid (Nicolás) 1595 circ. ? — (Visitation d’ armes. Pennonage Loubat : quartier Saint-Jean, rué du Bceuf) ...Nicolás Gaillard, horlogier, de Davagnon, á Lyon puis X V ans, non marié ; sans armes.

(Arch. comm., EE 33, n° 29.)


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1598, 13 mars. — ...D am oyselle Anne Busillet, vesve et coliéritiére de feu noble Mugues V alentín..., greflier es e.slection de Lionnoys, ...confesse avoir recen de honneste personne Nicolás Gaillard, me orologier á L yon, ...la somme de dix escuz sol... pour.„ la bouticque que ledict Gaillard tient de lad. damoyselle, en sa maison d’habitation size audict L yon, en rué S* Jehan.... Présens á ce noble Mugues L ou bat, esleupour le roy es eslection de Lyonnois et André Vignon, serviteur d’icelluy Loubat.

(Arch. dép., min. Sonthonaz, reg. 364, á sa date.) 1602, 15 janvier. ■ — ...Philibert Guilliet, laboureur de Montanges, prés Chastillon de Michaille en S a voye,... confesse debvoir á hon. personne Nycolas Gaillard, me orlogier á L y o n ..., douze escus sol....

{Arch. not, Min. Jacq. Coppier, reg. pour 1602,

29 v°.)

1602, 14 décembre. — (Nicolás Gaillard étant décédé, ses meubles sont vendus par la .Sénéchaussée, et Anne Bussillet refoit le loyer de sa boutique des mains d’ Étienne Gontaud, commis au grefle de la Sénéchaussée.)

(Arch. dép., Alin. Sonthonaz, reg. 36 8 , á sa date.)

Georges... 1545. — (Chartreau de taxe. Quartier Saint-Jean, depuis les maisons Montucla jusqu’á la Porte-Froc par la grande rué, compris Saint-Alban). ...George l’ orlogier... X I I It.

(Arch. comm., CC 40,

25 v°.)

1545-1546. — (Chartreau de taille. M ém e quartier)... Georges l’ orlogier, á X I I d.

(Ibid., CC 284, /o 25 u<>.)

Godon (Glande) 1563. — (Payé) á Claude Godon, orlogeur audit L yon , la somme de dix livres tournois, á luy taxée par lesdits eschevins, le X X I I I juillet mil V '^ L X III, sur et en déduction de ses gaiges d’ avoir conduict et gouverné les orloges des Cordelliers et de Sainct Nizier.

(Arch. comm., CC 1110, f° 380 v°.) 1564, 25 mai. — ...Jehan Jorlin, bastonnier... de S‘ Nizier (au nom du Chapitre, des notables et des paroissiens) s’ est transporté par devcrs Claude Godon, orlogier dud. Lion et luj' a faict comm andem ent qu’il ait á vuyder la chappelle de Nostre Dame de rué Neufve oü il faict présentement sa bouticque, dansquinzejours prochains venants, aultrement... lesd. sieurs se pourvoyront comm e ilz verroní estre á faire. Lequel Godon a faict responce qu’ il est prest á vuyder, mais qu’ il en portera ce qu’il y a faict faire.

(Arch. dép., Saint-Nizier, Actes Capital., t. X I I I , f° 29.) 1569, 7 octobre. — (Visitation d’ armes. Pennonage R a v o t, quartier de la Platiére)... Claude Godon orrelogier, sans armes.

(Arch. comm., EE 31, n° 25, f° 1 v°.)


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1569, 1®’^ décembre. — (Liste des protestants « réduits », du pennonage R a vo t)... Glande Godon, horloger. (Arcft. comm., GG Chappe X , 625, p. 121, n° 6.) 1573, 1®"^ mai. — - ...L o y s Jacquier et Antoine Pavie, drappier á I.yon, 5i présent corriers de la conírairie du Corps de Dieu en l’ esglize Sainct Nizier..., baillent á priffaict á M® Glande Godon, orlogier..., de taire et racoustrer le orologe de lad. esglise Sainct Nizier en la forme que s’ensnyt ; premiérement, fera á neuf la roñe dn remonstoir de la grosse sonnerie, de l’ espesseur de deux doitz et de la largeur de cinq posses, avec le pignon de lad. roñe á huict branches et son abre, aussi le pignon du rappeaulx, les deux ressortz du monstoir du rappeaulx et les deux ressortz du volant dud. rappeau ; fera aussi le coq, avec les deux arretz qui tiennent la fuzée, le tout á neuf et de bon fer de baise (ou valse ?), et fera aussi des cuyvreaulx de cuyvre, par tous les troz oü il y en aura besoing et racoustrera led. orloge de toutes aultres petites choses neccessaires... concernant son estat, que fournira, le tout á ses despens pour lad. oeuvre. E t le tout rendre, bien et deuement faict 5 dicte de maistres á ce expertz et cognoissans, dans ung m oys prochain venant : pour le pris et somme de cinquante cinq livres tz, sur quoy il confesse avolr heu et receu la somme de vingt cinq livres tourn..., et le surplus m ontant trente livres tourn., lesd. corriers luy promectent payer ou íaire payer en fin de l’ceuvre, icelle bien et deuement faicte.... Faict a L yon ,en la bouticque de s'' Glaude Greífet..., présens M=^® Jehan Ghappuys, chanoine de lad.

esglise et

]\I® A ym ard Tribillet, procureur es cours dud. Lyon tesm o in g tz; led. Godon a dict ne savoir signer, sur ce enquis. — (Les « rappeaux » sont les quarts; les « cu yvreau lx» les trous en cuivre dans lesquels roulent les pivots.)

(Arch. dép., Saint-Nizier, Acíes capii., t. X V I I I , f° 210.) 1573, 3 juin. — (Re^íu, délivré par Glaude Godon, du soldé du prix convenu pour la réparation de l’ horloge.) Présens s’’ Jacques Moysson, taincturier de ñllet, et Pierre Sachonet, drappier dud. Lyon, tesmoingt. Ainsi signé... et led. Godon a faict sa marque.

{Ibid., /» 217.) 1579, 12 aoút. — M® Glaude Godon, horologier demeurant & Lyon, s’est obligé et a promis aux s''® Gapitulans (chanoines de Saint-.Just) de leur rendre et parfaire ung groz horologe (en marge :) et ung petit horologe par dessoubz pour mettre

dans l’es-

glise) sur les roues du viel horologe qui souloit estre á S‘ Just, lequelz lesd. sieurs luy ont remit comm e que dessus, — icelluy garny de ses aultres

ferreures, roues,

monstres, caractaires, contrepois, cordes et toutes autres choses nécessaires pour le rendre bien sonnant et justement. E t ce moyennant le prix de 27 escus d’ or sol et ung petit horologe apartenant ausd.

sieurs

lequel ils luy baillent et remettent :

moyennant quoy led. Godon a prom is... de rendre ausd. sieurs capitulans led. horloge parfaict et monté 5 dicte de maitre dans la S ‘ Michel prochaine venant et de l ’ aporter poser et monter á ses despens la oü lesd. sieurs adviseront et luy ordonneront alors qu’il l’apportera.

{Arch. dép., Saint-Just, Actes capii., i. 28, f° 142 v°.) 1588, 2 juillet. — (Ghristophe N oytolon, horloger, sous-loue, pour 4 écus sol par an, á Glaude Godon) la bouticque sur le devant... en la rué du Gharbon (boutique qu’il tlent a bail de M ’’ Bigonneau).

( Voir plus loin: Noytolon {Ghristophe I.) L’Horlogerie lyonnaise.

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1588, 2 juillet. — ... Jehan Crozet, mensieur (?), habitant and. Lion, a promis inaintenir á Claude Godon, orlogier, ...une chambre sur le devant, avec la riere chambre suivant, ung grenier sur le devant et une cave séparée par postan du consté de matin et bize, de la maison de m adam e B ois... (?) de soir et vent, en rué de Charbon.... Ledict... paiera le prix de six escuz solz.... Présent X ry stofle N oitolon, orlogier....

(Arch. dép., Min. Biiirin, reg. 209, f° 536.) 1588, 27 juillet. — ...A n n e Perra, vesve... de Jehan Gardelle... gaygnier, et de son authorité... Franfoise Gardelle, filie dudict deíTunct,... tan t en leurs nom s que de Claudine Gardelle (soeur de Franfoise), confessent avoir receu... de Claude Goddon, orlogier habitant audict Lion, la somme de cinquante escuz d’ or sol, ...le tiers et moyctié réallement d’ espéces, pour le louaige d’ une maison que ledict Goddon tenoit de Jehanne Riviére en la rué de la Platiére, íaisant le coing de la rué de la Luyzerne, et pour une année escheue.... E t en laquelle somme ledict Goddon a été condampné envers Iesdictes filies Gardelle par sentence... du dernier jour du m oys de juing dernier passé...; laquelle som m e... ledict Goddon a payé, comme contrainct, pour obvier á la vente de ses biens meubles, aprés le comm andem ent á luy faict par Charasson, sergent royal....

(Ibid., fo 551.) 1595, 25 janvier. — Ordonné payer á M® Claude Godon, orlogier, la somme de deux escuz sol et vingt solz tz, pour avoir réparé l’ orloge de la Chana!, qui estoyt en ruyne.

(Arch. hospit., Charité, E 21, f° 107.)

Gom (Daniel) 1629, 16 aoút. — ...hon. fils Daniel Gom , fils de feu Martin Gom , v iv an t arquebuzier de Baile en Allem agne, et de Catherine Stode, á présent soldat en garnison des Suisses á L yon, d’une p a r t ; et hon. teme Barbe la Schllusserin, vefve de feu Martin Solmydt, vivant et demeurant aujourd’hui en la parroisse S* Michel, ñ L yon, d’ autrc p a rt: de l’ avis de leurs parents et amis, prom ettent de se marier en face nostre mere s‘ ® Esglize... (L a future épouse apporte en dot 1.400 livres.... Les témoins signent), non les parties, disant ne sgavoir escripre....

(Arch. not, Min. Ant. Guyion, Mariages et. tcstaments de 1627 á 1629,

315-316.

1630, 23 octobre. — ...H o n . hom m e Daniel Gon, maistre orlogeur demeurant á Lyon... a vendu... et remis... á honeste Martin M ayol, maistre arquebusier aussi demeurant á L y o n ... spavoir une enclume, un sofilet double, trois estaux, 9 marteaux et autres outils servant á forger et afluster canons, un grand ban á travailler, un tour & tourner, ensemble tout le bois pour mettre en ceuvre et monter arquebuses, pistoletz et autres bastons á feu, scié, refendus et commencé á mettre en ceuvre ou nom , que led. M ayol... recognoist avoir bien veu et visité dans la boutique et riere boutique et cave au dessous, ou le tou t est de présent..., m oyennant le prix et som m e de six vingtz livres tournois.... Présent Gabriel Gilbert, graveur en m étaux (Signé) Gom.

(Arch. not, Min. Andró Dechuyes, reg. pour 1630, f° 526.) 1. Les piéces justificatives relativas á l’horloge de l’H ótel de Ville, construite par Daniel Gom, sont réunies dans le paragraphe qui suit.

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1636, 25 septembre. — ...sieur Franpois Villette, inarchand 5 L y o n ..., et s ' Daniel Gom, maistre orlogeur demeurant and. Lyon, ...se sont despartís et désistés purement et simplement de Tinstance entre eulx pendante en la Sénéchaussée et siége présidial... pour raison du prétendu apprentissage ou aflermage de Philippe Villette, fdz dud. s' Villette avec s"' G on ..., laquelle instance ils veulent... demeurer entiérement flnie..., {Arch. n o t, M in . Fierre Deschuyes, rey. pour 1636, }° 594.) 1639,14 avril. •— ...sieur Daniel Gom, maistre orlogeur á L y o n ..., a coníessé avoir recen de dame Barbe Schlloseerin sa fem m e, absente, la somme de quatorze centz livres tz en meubles. Unge, vaisselle d’ estein et argent, bagues et autres effectz et facultés que sad. femme s’estoit constitué en dot par leur contract de mariage recen par M® G uyton, no’’® royal aud. Lyon, le seiziesme jour d’ aoust mil six centz vingt neuf ; tous lesquelz meubles, elTectz et facultés furent pour lors entre eulx évalués a lad. somme de quatorze centz livres.... (Ibid., reg. pour 1639, / “ 75.) 1640,11 aoút. — ...sieur Daniel Gom , maistre orlogeur á Lyon (donne á prix fait á Glande Marcou, maltre m afon , demeurant au faubourg de la Guillotiére, la construction de deux murs, qui achéveront la cío ture du jardín á fleurs de son domaine ide la Guillo­ tiére). Présens... sieur Glande Bellichon, maistre orlogeur.... (Ibid., reg. pour 1640, f° 172.) 1649, 23 février. — Estant comparu s’ Daniel Gom, natif de la Pomméranie, maistre orlogier, qui areprésenté qú’il est habitant de cette ville despuis l’ année MVI® trente un, oü il a continuellement résidé et faict les fonctions de guet et garde et suporté sa part des charges ausquelles les autres habitans de lad. ville sont tenus,3ayant tenu boutique ouverte et travaillé de son art en la place des Ghanges, au veu et sceu d’ un chacun. E t pour plus grande preuve de cette vérité, il a exibé deux louages á luy passez de lad. boutique par Glande de Thonnel, escuyer, sieur de la Piém ante... (repus Guillioud, 7 novembre 1630 et Gauchier, 19 septembre 1638) et encore un certiñicat du sieur Puylata, lieutenant au quartier de la boucherie S* Paul, contenant que led. Gont a faict son habitation aud. quartier l’ espace de seize années. A u moyen de quoy il n’estime pas qu ’on luy puisse controverser la jouissance des priviléges et exemptions accordées aux habitans de lad. v ille ; néantmoings, ayant appris qu’il estoit nécessaire d’ estre inscript au livre des nommées tenu en l’hostel commun d’icelle, il a requis le Gonsulat lui vouloir sur ce pourvoir, soubz les protestations toutesfois qu’il faict que sad. réquisition, ny ce qui sera ordonné par le Gonsulat ne puisse nuire ny préjudicier au tem ps qu’il a résidé en ceste ville, attendu qu’il a ignoré jusques á présent que lad. inscription devbe estre observée. — Lesd. sieurs (échevins) aprés avoir veu lesd. certiñicat et louages, et meurement délibéré sur les réquisitions dud. s’ Gon, luy en ont octroye acte... et l’ ont receu habitant de lad. ville. Ensuite de quoy il a faict et presté en leurs mains le serment en tel cas requis et accoustumé, spavoir de vivre et mourir en la religión catolique, apostolique romeyrie, se comportar en bon concitoyen et advertir le Gonsulat de tou t ce qu’il apprendra importar au Service du Roy, bien et repos de lad. ville. (Arcft. comm., B B 441, /® 60.)


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1 6 5 0 ,3 0 aoút. — (Le Consulat passe un prix fait avec Daniel Gom , chargé de construiré l’horloge de l’ H ótel de Ville.) (Voir le paragraphe qiii suii.) 1652, 4 Janvier. — (Daniel Gom est nom m é Horloger ordinaire de la Ville, aux gages de 300 livres par an.) (Ibid.) 1656 ,17 février. — Isabeau,íüle de

Daniel G om ,m aistre horelogier, et de Jeanne Fran-

yoise Machin, sa íem m e, ayant esté ondoyé au mois de febvrier 1655 par Mons'' Burtin, prestre, a esté représenté, ce 17 febvrier 1656, pour recepvoir les stes onctions ; et ont esté parrain Jean Fors et marraine Isabeau Pressieu. (Arch. comm., Saint-Pierre et Saint-Saturnin, 577 (1656), / “ 14.) 1663, 29 mars. — ...D a m e Marie Rollet, fem m e de s^ Fierre Lachard, bourgcois de Lyon, de luy fondée de procuration... loue et promet maintenir le s^ Daniel G om , maistre orlogier á L y o n ..., assavoir deux chambres au second estage, deppendant d ’ une maison á ladicte Rollet, ensemble la moytié d’une cave et ung grenier, le tou t scituée au devant la Place des Terreaux, la scituation et contenue desquelz membres ledict Gom a... déclaré bien sfavoir, et ce... m oyennant le prix de cent livres tournois payables á deux term es... et un louys d’or payable á ladicte Rollet le premier jour de l’ année mil six cens soixante quatre.... (Arch. dép., M in . Cordelier, reg. 252, á sa date.) 1664, 2 avril. — ...s"" Daniel Gom, m® orlogeur résidant en ceste ville..., de gré, pour faire sa vendition nécessaire de ses biens et m ieux acpointer ses debtes, et autrement car ainsy faire luy plaist, ...v en d ... á perpétuité á

Anthoyne le B é, marchand, bourgeois

audict Lyon, ...une sienne maison,jardín et vigne, tou t d o s de muradles de pisey et couvert de thuiUes, sittuée au bourg de la Guillotiére les L yon, ...paroisse de Nostre D am e de Gráces, consistant ladicte maison en deux bas, une porte entre les deux, qui va droict á la montée des degrés de bois qui m ontent aux deux chambres qui sont au dessus desdits bas, deux greniers au dessus et un cabinet encastré, et vingt cinq hommées de vigne ou environ, jardín de la contenue d’ environ deux bicherées, une labirinthe de boys de charme, arbres nains fruictiers au long des muradles, en espallier, et autres adées de syprés et laurede en un petit jardin á fleurs, d o s de muradles, aussy couvert de thuide, du costé de soir, et á main gauche en entrant dans ledict dos, du du costé de m atin, une petite maison, aussy couverte de thuile, construicte de muradle de pizay, servant pour l’habitation du vadet ou vigneron, puys, en la court, qui est cióse en partie de muraides couverte de íil de fer, qui re.... (?) ladicte grande maison, la petite de vasse (?) et flnadement ledict d o s, tout ainsy qu’il se contient et comporte en sa totalité. Lequel joint, du cousté du m idy, la vigne de sieur Vincent, du costé du soir le s"' Chapede ou sa veuve, á présent fem m e de s® Vador, qui soloit estre de M® Fran?ois Saddin, procureur d’ office dudict bourg de la Guillotiére de soir tochant en rué la ... (?) du grand chemin de Lyon á Vienne au grand cheniin tendant de Lyon á S ‘ Laurens devers (?) l’ escurye et vigne de M uttin et le chemin et ruette tendant de l’ esglise de la M agdeleine..., avec fondz, fruictz, droictz (etc)... sans aulcune chose réservée par led. sieur Gon, á la charge du simple cens et servís.... E t ce moyennant le prix et somme de quatre mide livres tournois. — Vend et céde led. s^ Gon audit


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s' Le Bé deux tableaux, l’un représentant l’ espouvante de la mort et l’autre (en blanc) qui est au-dessus de la cheminée, les orangiers et jasmins despendant du dit domayne, pour la somme de quatre cent livres tz, baillant pour, led. s'' Gon audict

Le Bé, une

monstre appelée réveil de valleur de (en blanc).... (Arch. dép., M in . D am as, reg. 296, d sa date.) 1665, 5 janvier. — (Aprés visite faite, par ordre du Consulat, de l’ horloge de l’H ótel de Ville, dont Daniel Gom prend peu de soin, celui-ci est remplacé, comme Horloger ordinaire de la Ville, par les íréres Guillaume et Antoine Nourrisson.) (V oir le paragraphe suivant.) 1665,10 mars. — (Fierre Gerboud, flls de Marie Rollet et actuel propriétaire de la maison que Daniel Gom habite, aux Terreaux, donne congé á ce dernier), luy déclarant qu’ il aye á vuyder, luy et les meubles occupans, á la feste S* Jean-Baptiste prochaine, veu qu’ il les veut occuper comme en estant le vray propriétaire..., protestant, á faulte de ce faire, de tous despens, dommaiges et interest souflert, á soulTrir, mesme de faire mettre iceulx meubles sur place á deffaut de payem ent.... Présens... Gassepart M eysieu charpantier... et (n’ a signé) ledict Meysieu pour ne savoir escripre, ny ledict Gom pour ne l’ avoir voulu faire, combien qu’ il sache.... (Arch. dép., M in . Cordelier, reg. 252, á sa date.) 1670, 17 mai. — ■Daniel Gom, maistre horlogeur de ceste ville, aagé de 75 ans, a fait abjuration de l’hérésie de Luther dans sa maison, estant malade, entre les mains du R '' p. Arcange, le 17® m ay 1670, par Ies soins de

Pestalosse, nos confréres.

(Arch. dép., B . Propagations de la F ot, Abfurations, 229, 478, f° 106 v°, n ° 266.)

Daniel G om et l’ horloge de l’ H ótel de Ville. 1647, 26 novembre. —

(Délibération consulaire.) Lesd. sieurs (échevins) ont retenu

Franfoys Faure, m® orologier á Bourg-en-Bresse, tres expert et adroict en son art, pour faire l’ orloge que le Consulat a projetté de faire poser au nouveau hostel de ville qui se construict proche la place des Terreaux, et prient leurs successeurs en leurs charges, lorsque le lieu destiné pour placer led. orloge sera faict et construict, de se souvenir de lad. retenue et profficter en cette occurrance de la capacité dud. M® Faure, afíin que cet ouvrage puisse utillement réussir á l’utilité et satisfaction de lad. ville. (Arch. comm., B B 201, ¡ ° 79.) 1650, 28 juin. — Autre mandement pour le s’’ (le prénom en blanc) Vilette, m® orlogier aud. L yon, de la somme de soixante-quinze livres tz que lesd. sieurs (échevins) luy ont ordonnée, tan t pour sa despence que pour le recognoistre des peynes qu’il a eu á cause d’un voyage qu’il a faict par ordre du Consulat en la ville de Genéve, pour y voir un orloge que l’ on avoit adverty le Consulat d’ estre en vente et propre á mettre dans le dosme du nouveau hostel com m un... et en faire son rapport ainsy qu’ il a faict.... (Ibid., B B 204, /® 41 v°.) 1650, 18 aoút. — Mandement pour sieur (le prénom en blanc) Vilette, maistre orologier aud. L yon, de la somme de soixante quinze livres tz, que lesd. sieurs (échevins) luy ont ordonnée, tant pour sa dépense que pour les peynes et vaccations qu’il a contri-


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buées en un voyage qu’il a fait en la ville d’Autliun, oü il s’ étoit transporté par orclre du Consulat (pour la visite) d’un orloge que l’ on proposoit de taire vendre pour mettre au nouveau hostel coinmun qui se construict ...jou x te la place des Terreaux... __ A été expédié un mandement semblable á celuy cy dessus á s'' Daniel Gon, aussi m= orloger aud. Lyon, de pareille somme et pour ménie cause. {Ibid., B B 204, f° 191.) 1650, 30 aoút. — (Par acte recu Josserant, notaire, les échevins)... baillent marché et prix faict á s^ Daniel Gon, maistre orlogier de ceste dicte ville.... Assavoir de taire par ledict Gon un orloge qui sera posé au-dessus du nouveau hostel de ville.... Premiérement ledict orloge aura quatre quadrans qui seront marqués aux grandes taces dudict dosme et seront de toutte la grandeur que ledict dosme le pourra permettre. Item , ledict orloge tera mouvoir un astrolabe et quadran qui aura au dessus le mouvem ent de la lune et, au dessoubs le jour de la sepmaine, lequel astrolabe sera posé dans la grand salle dudict hostel de ville..,. Item , ledict horloge sonnera Theure et le repic (répétition) et encore les rappeaux (les quarts) et la dem y heure, et aura cinq pieds et dem y d’haulteur, cinq pieds de largeur et six pieds en longueur. L ’ astrolabe aura quatre pieds et dem y de diamétre, les mouvemens en dehors seront de cuivre doré, les douze signes seront d’ argent et dem y reliet de torce sufflzante, accompagné des ornemens en sculpture, figures et cartouches de pierre ou bois.... Plus led. orologe tera mouvoir une grosse pom m e de laiton en torme de lune, qui sera au dessoubz d’ une tleur de lys, soubs l’heure et une cartouche au plus haut dud. dosme. Le sieur Gon, entrepreneur, sera tenu... de taire une montre portatitve en placará, pour mettre dans la chambre dudict hostel comm ung, avecq son cadran d’ ébéne.... I.e tout m oyennant la som m e de quatre mil livres tournoiz.... {Arch. comm., D D 97 bis,

416-418.)

1650, 30 aoút. — (Délibération consulaire mentionnant ce prix tait, et un mandement, pour Daniel Gom, de 600 livres, en déduction de 4.000 livres convenues et « par advance ». ) (Arch. comm., B B 204, f° 200 v°.) 1650, 6 octobre. — (A vance á Daniel Gom , de 300 livres.) (Ibid., fo 223 v°.) 1651, 23 janvier. — (Avance au ménie de 1.200 livres.) (Ibid., B B 205, /» 41.) 1651. — (Mandements á Daniel Gom pour avances ; a Glande B utavand, m® tondeur, pour les quatre cloches de l’ horloge ; á Jean-Baptiste Boisot, marchand, pour métal tourni au ton d eu r; á Nicolás Bérard pour les terrures des cloches). {Ibid., /os 122, 263, 269, 309, 351, 441, 451.) 1651, 28 novembre. ~

(Délibération consulaire.) E stan t compara sieur Daniel Gom,

mo orologier de ceste ville, qui auroit représenté que le Consulat luy auroit baillé á marché et pris taict l’ orologe pour le nouveau hostel de ville, ...m oyennant le prix et somme de quatre mil livres..., laquelle somme il a receue, ainsy qu’ est porté par le mandement du X X ! ! ! ® jour du présent m oys. Despuis lequel marché, il auroit taict

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travailler incessamment par plusieurs des plus expertz ouvriers qu’il auroit sceu trouver et qu’á ces flus il auroit faict venir de rA llem aigne el autres pays estrangers, et pour ce auroit faict divers voyages affln de rendre led. orologe parfaict et des plus excellens ; en sorte qu’ il a non seullement despendo lad. somnie de quatre mil livres qui lui a esté payée en suitte dud. marché, mais encore plus de trois mil livres par dessus icelle. C’ est ce qu’il prioyt le Consulat voulloir mettre en considération, et, ce faisant, l’indemniser de la perte qu’il peult soufírir, n ’estant raisonnable qu’ en servant le public, oultre son industrie, il y m ette encore son bien : á l’occasion de quoy il le prioyt de nommer, s’il lui plaist, telz maistres et expertz orologiers de lad. ville que bon lui sembleroit. — A quoy le Consulat auroit répliqué que bien que le contract rjfu’il avoit passé avec led. Gon soyt un marché á forfaict, ...néantm oins ...a arresté que led. orologe sera veu et visitté par Hugues Combret et Glande Chastelain, maistres orologiers de lad. ville, et Claude Gunet, maistre armurier, ...pour, sur leur rapport, pourvoir au desdommagement dud. Gon, s’il y eschoit. {Ihid., B B 205, /<>b 454, 455.) 1651, 29 décembre. — (Délibération

consulaire)... Despuis, lesd. Combret, Chastellain

et Gunet ayans faict rapport, ...ainsy qu’il est contenu en l’ acte recen par M® Jasserant, notaire royal..., le XI® jour du présent mois de décembre, ...le Consulat arreste que pour tou t le desdommagement et plus vallue qu’il (Gom) pourroit prétendre pour led. orologe..., il luy sera payé la somme de deux mil cinq cens livres (dont 500 livres comptant et le reste aprés la pose et l ’ achévement de l’horloge). {Ibid., /OB 569-570.) 1652, 4 janvier. — (Le Consulat ayant passé un marché avec Daniel Gom , le 30 aout 1650), ensuite duquel il auroit faict travailler audict orologe, en sorte qu’il est presque parachevé et prest á poser sur place. Mais comme c’ est une ceuvre d’ assés belle maniere et qui a divers ressortz et mouvemens, il est nécessaire qu’il y ayt quelqun qui soit entendu aud. art pour avoir soin de l’ entretien d’icelluy, et considérant que le maistre qui a entrepris l’ ouvrage le doibt mieux cognoistre et entendre que nul autre : A ces causes, lesd. sieurs prévost des marchaos et eschevins ont nom mé et retenu led. Gon pour orologier ordinaire de lad. ville, avoir soing d ’entretenir et faire marcher en bon train et continuellement led. orologe, fournir toutes choses qui seront nécessaires, soit cordages, poidz, roues, ressortz, et générallement tou t ce qu’il conviendra pour icelluy, et ce moyennant la somme de trois cens livres que le Consulat luy a accordé d’appoinctement annuel, et, oultre ce, son logement dans led. nouveau hostel de ville, tel qu’il sera jugé raisonnable par le Consulat, lors que led. nouveau hostel de ville sera en estat d ’habiter. (Ce gage sera payé en deux termes) á commencer dés que led. orologe aura esté mis en place, le premier tenue de payem ent écherra six mois aprés... {Ihid., B B 206. /<>« 28-29.) 1652, 2 juillet. — (Délibération consulaire) Sur ce que Daniel Gon, m® orologier de ceste ville a représenté qu’ ayan t... entrepris l’ ouvrage de l’ orologe du nouveau hostel de ville, et icelluy fabriqué, parachevé et mis en place oü il a a présent son eílect, sonnant les heures jour et n u ic t ; et d’ aullant que... pour le maintenir au point qu’ il doibt estre..., led. Gon a esté retenu par le Consulat..., ainsi qu’ il appert par l’ acte de retenue (du 4 janvier dernier), duquel résulte encore que led. Gon doibt avoir son


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logement dans led. hostel de v il l e ; mais comme celluy qui lui avoit esté destiné a esté remis, par ordre du Consulat, á M ' Barthelem y Arthaud, coadjuteur des mandeurs de lad. ville, led. Gon demeure sans led. logement, et partant, faulte d’icelluy, il ne peult avoir sy souvent l’ ceil sur led. orologe qu’il seroit á désirer pour le teñir reiglé et sans décadance ; et partant, supplie le Consulat de voulloir sur ce lu y pourvoir.__ Lesd. sieurs, faisant considération sur la réquisition dud. Gon et la jugeant raisonnable, ont arresté de luy taire payer... annuellement la somme de cent vingt livres t. pour le louage des membres de maison qu’il sera tenu de prendre pour sa résidance proche dud. nouveau hostel de V ille..., en attendant que son logement luy ayt esté donné et estably dans led. hostel de ville.... E t néantmoins continuera led. Gon á garder la clef de la tour oú est led. orologe, dés á présent et tan t... qu’il en aura la conduitte, aíñn de pouvoir, luy et son vallet, y aller quand il verra bon estre, pour entretenir led. orloge en bon estat.... {Ibid., B B 206, /os 3 0 8 -3 0 9 .) 1652-1653. — (Mandements : á Daniel Gom pour soldé du prix-fait, gages et indemnité de lo g em en t; á Nicolás Burel, m® serrurier, qui a mis des ferrures á trois petites cloches servant pour l’horloge et remis un battant á la grosse clo ch e; á Fran?ois R am baud, m® peintre, qui a doré les « montres » de l’horloge et « la figure de la luns dans la tour »..., etc.) {Ibid., /o® 155 d 157, 268-269, 310, 457, 509 ; B B 207, /o® 164, 297, 357, 51 4 ; B B 208 d 219, passim.) 1664, 4 novembre. — Je, Guillaume Nourrisson, maistre horlogier á L yon, nommé pour taire la visitte de l’horloge et astrolabe de l ’hostel de Ville, m ’ estant transporté plusieurs et diverses toys pour visitter led. horloge, ...certifie en véritté ce qui s’ensuit... : (la cloche ne sonne pas réguliérem ent; la pluie qui tom be sur les piéces de bois supportant les petites cloches a abimé la charpente des combles et rouillé le mécanisme taisant mouvoir la lune. L ’horloge n’ a pas été exécuté contormément au prix tait et est tres m al entretenu. Le grand remontoir n’ est pas trem pé, la corde de la sonnerie est usée, et le contrepoids, s’il tom be, tera eflondrer la voúte de la chapelle. L a tige qui donne le m ouvem ent á l’ astrolabe semble n ’ avoir pas été huilée depuis qu’ on l’ a placée.... Enfin les divers mouvements astronomiques ne tonctionnent pas ou sont incomplets.) {Ardí, comm., D D 186, n® 44.) 1665, 5 janvier. — (Délibération consulaire) Lesd. sieurs eschevins, ayans considéré que l’horologe de l’ hostel de ville est en si mauvais estat, et si mal tenu par Daniel Gom, m® orloger..., cy devant nom mé pour avoir le soing de l ’entretien et conservation d’icelluy et á qui il tait payer tous les ans un áppointement considérable pour cet effet, que, bien loing d’ estre, comme il devroit, la régle de tous les autres horologes de la ville, il est celluy qui est le moins juste et auquel on peut avoir le moins d’ asseurance ; dont le Consulat recevant de continuelles plaintes de la part des plus notables habitans de ceste ville, auroit tait visitter led. horologe par des plus hábiles orlogers de lad. ville, lesquelz, par leurs rapportz, auroient tait cognoistre... que led. horloge est tort mal entretenu et en tres mauvais e s t a t ; et lesd. sieurs, ayans appris d’ ailleurs


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qu’il n’ eii prend aucun soing et qu’il employe seuUement une sienne servante pour cet eílet, auroient cru qu’ il estoit tres nécessaire pour la commodité publique et pour taire prévalloir les liabitans de cette ville d’une despence considérable que lad. ville a supportée..., de commettre quelque me horloger habille et expert qui ayt le soing de l’ entretien (dud. h orlo ge); et ayans esté informez de la capacité et expériance de Guillaume et Antoine Nourrisson, íréres, mes orlogers de lad. ville, les ont choisy pour entretenir et taire marcher en bon train et continuellement led. horologe, tournir tout ce qu’il sera nécessaire pour cet eflet, soit cordages, poidz, roues ou ressortz ; ausquelz Nourrisson tréres, le Consulat a arresté de taire payer annuellement, pour led. entretien, la somme de deux cens livres de gages.... Duquel (horloge) avant qu’ ilz puissent prendre aucun soing, description, sera taite, en présence dud. Gom ou luy deuement appellé, de l’ estat et m anquant qu’ il y a á présent aud. horloge que lesd. tréres Nourrisson ont promis de restablir et entretenir, sans pour ce prétendre autre somme que lesd. deux cens livres par an et qu’ilz soient tenus de restablir et retaire led. horloge contormément au prix tait passé aud. Gom, ains seullement l’ entretenir roulant et sonnant, avec tous les mouvemens, de maniere qu’il puisse régler les autres horloges de la ville, tan t pour la sonnerie que pour l’ astrolabe. (Arch. comm., B B 220,

24-26.)

1665, 13 janvier. — (Visite de l’ horloge par les m®s horlogers Fierre Périscel et PhilippeEmmanuel Villette, en présence du procureur général de la Ville ; les deux experts partageant l ’ opinion de leur contrére Guillaume Nourrisson, estiment que l’horloge doit n’ avoir pas été nettoyée depuis sa mise en place.) (Arch. comm., D D 286,

45.)

1665, 26 janvier. — (Les Jésuites Fran?ois de Saint-Rigaud et Jean Bertet, protesseur de mathématiques au Collége, visitent l’horloge, á la requéte du Prévót des Marchands, en compagnie de Gabriel Mouton, prétre habitué de Saint-Paul, et rédigent un procés-verbal.) (Ibid., D D 286,

46.)

1665, 4 tévrier. — Gom et Nourrisson estant comparas (au Consulat) pour convenir d’expers, en exécution de l’ acte consulaire du 5 janvier dernier, pour le rapport de l’horloge de l’hostel de Ville, et led. Gom ayans cinq m®® orlogers, s^avoir : Jacques Rougier, Hugues Combret, Fierre Bourget, Jean-B*® du Clerc et Jacques Varin, apprés qu’ilz ont esté distinguez par billez et mis dans un chappeau et tirez par ledit Gom, le sort est tom bé sur lesd. du Clerc et Varin pour, en présence des R'*® Peres Saint Rigaud et Berthet, procéder á la visite dud. horloge et astrolabe, contormément á l’acte dudit jour, sur les deux heures de relevée,en présencedesd. Gom et Nourrisson. (de qui les signatures suivent.) (Ibid., D D 104, /os 28 bis ei 28.) 1665, 4 tévrier. — (Visite de l’horloge et rapport, re?u par Renaud, notaire, des m®® horlogers Jacques Varin et Jean B*® Duclair-Vallier.) Lesquelz, aprés avoir veu et visité lesd. horloge et astrolabe, disent et déclarent qu’il est en assez bon estat, aussi bien que les pignons et les dantures d’ icelluy, sans estre usés, et quoyque les pilliers, barres et traversiéres de la cage n’ ayent pas la grosseur portée par le prix tait..., ils

L’Horlogerie lyonnaise.

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n ’ estiment pas que led. orologe soit de moindre service, les roues, de la grandeur qu’ elles sont, estant aussy bonnes que si elles estoient plus grandes, ce qui obligeroit á faire faire de plus gros contrepoidz que ceux qui y sont, si l’ on vouloit taire augmenter lesd. roues ; disans aussy qu’ ilz ont trouvé un pignon de remontoir qui est h raoitié usé par la grande torce qu’il tait en remontant un poidz de deux cens livres, mais il s’ en peut tacilement taire un aútre. E t jugent que led. orloge peut servir longues années, estant bien entretenu et y taisant des réparations de tem ps en tem ps, les choses qui agissent estant subjettes á s’uzer. E t pour ce qui est de l’ astrolabe et lunaires, ils s’en remettent á ce que sera rapporté par le R'* Pére Saint Rigaud, n’ estant de leur cognoissance... (Signé) Jacq. V uarin... J. B . Duclair-Vallier. (Ibid., D D , 104, /» 28 v°.) 1665, 5 tévrier. — N ous, Franfois de S* Rigaud, prestre de la Compagnie de Jésus et M"'® Gabriel M outton, prestre perpétuel en l’ esglise collégialle de Sainct Paul, estant en l’bostel de

Ville, accompagnés de sieurs Jacques Vuarin et Jean Rt® Duclair-

Vallier, m®® horlogers, pour ensemblenient taire la visitte de l’ horloge, astrolabe et autres m ouvemens, en présence de sieur Daniel Gom et Guillautne Nourrisson, aussy m®® horlogiers aud. L yon, estans dans la grande salle, apprés avoir veu et visitté l’astrolabe, m ouvem ent de la lune au dessus, et taict rouler pour m ieux cognoistre, com m ’ aussy les figures qui marquent les jours de la sepinaine, lesd. Vuarin etDuclair ont accordé que le m ouveinent de lune demeure la m oytié du tem ps cachée. Ils ont déclaré que, pour tous ces m ouvem entz célestes, qu’ilz s’ en remectoient á notre rapport, disant qii’ils n ’y cognoissent pas et qu’ il se trouve peu d’horlogiers qui ayent cette Science. C’ est pourquoi nous dirons ce que nous avons recogneu, contormément au verbail que nous avons déjá taict le vingt sixiesme janvier dernier comme s’ ensuict : Premiérement, la lune qui est au-dessus de l’ astrolabe ne taict pas reflet qu’elle doit ta ir e ; elle doit paroistre en figure, soit au croissant soit au déclin, de mesme comm e elle paroit au ciel, ce qu’ elle ne taict pas, car elle ne commence á paroistre que le huictiesme jour de son aage et disparoist le vingt deuxiesme jour. E t ainsy demeure toutte la moitié de la lunaison sans paroistre. A l’ astrolabe il y taut ajouter plusieurs lignes circulaires qui servent á plusieurs connaissancés, qui sont les ares des douze maisons célestes, la ligne crépusculine et la división des signes chascun en trente parties com m ’ aussy une división de cercle en 360 parties, proche des heures. L e soleil se trouve le plus souvent hors de l’ écliptique et plus avancé dans le zodiaque qu’il ne taut, de plus d’ un demy signe. Les figures qui marquent les sept jours de la sepmaine ne doivent pas paroistre plusieurs en sem b le; mais une seullement chasque jour. Nous avons aussy remarqué que la lune qui est au dóme tourne á rebours. Le Révérend pére Berthet s’ est trouvé incommodé ; il n’ a peu se transportar aud. hostel de ville. (Signé) Franpois de Saint-R igaud... G. Mouton. p. ilbid ., D D 286, n® 47.) 1674, IV septem bre.— (Délibération consulaire.— Récit de l’incendie survenu á l ’ Hótelde-Ville le 13 septembre, entre midi et une heure.... On s’ eflorce d’ éteindre le leu qui a


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éclaté au-dessus de la grand’ salle) ce qui ne put empescher que les flammes s’estant attachées a un degré de bois par lequel on montoit dans le dosme jusqu’ á la chambre de l’horloge elles n ’y montassent aussy ; en sorte qu’ aprés avoir embrasé le plancher de la dite chambre, le dit horloge tumba en plusieurs piéces, et ensuite, les poutres qui en soutenoient les duches ayant esté pareiUement ccnsumées, elles tumbérent par les mesmes uuvertures par lesquelles un les avuit fait passer en les eslevant, ce qui ne se peut taire sans un grand ébranlement des vcultes dudit dusrne.... » (Ibid., D D 287, n ° 77 et B B 230, /» 93 v°.)

Gonon (Bertrand) 1628, 5 juillet. — (Bertrand Gunun, dit Malatias, fds de Jean, s’engage á travailler pendant 20 muis chez Niculas Y velin , m® cuutelier á Muulins.) (Arch. hospit., Charité, G 80, n° 62.) 1633, 25 janvier. —

(Prumesse de mariage entre Glande (sic) Gunun, paruissien de

Thiers et Marguerite Gasquet.) (Ibid., n ° 61.) 1637, 7 décembre. — (Bertrand Gunun, m® cuutelier et hurluger á Thiers, recunnaít devuir á Michel Granettias, m® cuutelier, 200 livres que ce dernier lui a prétées.) (Ibid., n ° 63.) 1638 ? ... — (Prutestatiun, par acte authentique, de Bertrand Gunun, m® hurluger á Lyun, cuntre un arrét de la Cuur des Aides de Clermunt-Ferrand du 1®"^ février 1638 ; cet arrét l’ a cundamné au bannissement et á une amende cumme ayant pris part á une rébelliun, á Thiers, le 18 décembre 1636, á ruccasiun de l’ installatiun dans la ville d’un cuntróleur des gabelles.) (Ibid., n.0 64.) 1639, 12 mai. — (Baptém e cunditiunnel, á Saint-Paul, de) Franfuis, fils de Bertrand Gunun, m® hurulugier, et de Marie G a sq u e t; sen parrain Franjéis Bernard, m® erphévre, et sa marrayne Suzanne Griveulat. A u petit mende. (Arch. comm., Saint-Paul, 449, /® 10.) 1640, 13 mai. — (Baptém e de Jean-Baptiste, fds du méme et de « Marguerite » Gas­ quet) ; sen parrain Jehan Vallier, m"'® herlugeur ; sa marrayne dame Marie R i v a l ; au devant de Vaze. (Ibid., f° 36.) 1641, 26 mai. — (Baptém e de) Magdelaine Xfdle des m é m e s); sen parrain s^ Laurent Aym end, m arch an d; sa marrayne Dam e Magdelaine P a r ig e t; vers Munsieur V u yet (?). (Ibid., /o 66.) 1642, 2 janvier. — (Baptéme de) Angéle (filie des mémes) ; sen parrain sieur Pierre de Brieude, marchand ; sa marreyne Angelle B e n e d e t; vers Munsieur V eid (?). (Ibid., /o 120.) 1643, 26 juin. — (Jean Bernard Buffet, en sen nem et cumme tuteur des enfants de feu Laurent Chelle, beurgeeis de Lyun), leue... á s ' Bertrand Gunun, m® erlugier audit


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Lyon (alors absent),... une chambre sur le devant, au plus hault estage de la maison des liéritiers Thollet, á laquelle pend pour enseigne l’ image de l’ empereur Charlemagne, scize... rué du Cliarbon, (plus une cave)..., pour le prix de trente six livres tournois pour chacun an.... {Arch. dép., M in . Dodat, reg. 278, f° 278.) 1644, 9 avril. — ...Bertrand Gonon, m® orologeur a L y o n ,... confesse avoir recen de noble Tilomas Giono, banquier á L y o n ..., la somme de soixante livres tournois á laquelle se monte le prix de l’ apprentissage de Fierre Danger (suivant contrat regii par le méme notaire, le 11 avril 1643). E t parce que ledict s- Fierre Danger a absenté la maison et Service dudict Gonon pendant quatre mois entiers qu’il a été en voyage pour le Service dudict sieur Giono, iceluy D anger... promet de récompenser ledict temps perdu et servir ledict Gonon en sa maison et boutique le mesme tem ps de quatre m oys entiers á la fin des cinq années portées par sondict contract d’ apprentissage... (Gonon), m oyennant ce que dessus, s’est desparty de l’instance et procés... intenté en la Séneschaussée et siége présidial... á l’ encontre de sieur Jean Armand, dict Alfonce, m® im prim eur..., cousin dud. Fierre Danger, á cause de ladicte absence.... Frésens á ce Jehan Johannon, courdonnier, et Jehan Chol praticien.... (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 195, d sa date.) 1645, 29 mars. — (Baptém e de) Magdelaine (filie des m é m e s ); son parrain, sieur Jean Chappelle, m a rch a n d ; sa marrayne Dam oyselle Magdelaine Faure. A u Change.

*

(Arch. comm., Saint-Paul, 449, /® 184.) 1646, 14 février. — ...N o el Hiéberlein, marchand de L yon, confesse avoir receu de s' Bertrand Gonon, maistre orlogeur aud. L yon , plain et entier payem ent du louage d’une boutique (sous-louée dud. Hiéberlein) sise... á la place des Changes, consentant led. Hiéberlin que led. Gonon retire des mains de sieur Jean Vallier, maistre orlogeur aud. Lyon, les choses á luy remises en garde appartenant aud. Gonon et qui avoient esté trouvées dans lad. bouticque, lors de l’ ouverture faicte d ’icelle, de l’ autorité de justice, á la requéte dud. Hiéberlin, pour par luy pouvoir sous louer á autre lad. boutique á cause de l’ absence d’icelluy G onon.... E t le surplus desd. cent vingt livres ayant esté payé aud. Hiéberlin en la vente que led. Gonon luy a faicte de la fermeture de lad. boutique, d’ un trélier (treillis ?) servant de montre, chassis et autres adjancemens qu’il avoit achepté du sieur Belichon, lequel avoit précédemment occupé lad. boutique. Comme encore a confessé avoir retiré dud. Hieberlin une terrasse k faire feu, avec les pinces, qu’ il avoit de lu y .... — (Le m ém e jour Gonon donne quittance á Jean Vallier qui lui a remis les objets mentionnés plus haut.) (Arch. n o t, M in . Andró Dechuyes, reg. pour 1646,

27-28.)

1646, 28 juillet. — (Baptéme d’ ) Antoinette (filie des mémes) ; son parrain sieur Jean Gilbert de I.a Verchére, et marreyne Antoinette Allem and, fem m e de Claude Joiniau, m® plieur de soye. A

la Fom m e d’ or.

(Arch. comm., Saint-Paul, 449, / “ 222.) 1652, 2 janvier. — ...Révérend pére Melchior H ébrais, proc®“‘' du Collége... des jésuittes de Nostre Dam e de ceste ville, ...a déclaré á s'' Bertrand Gonon, maistre horlogeur k Lyon, que au mois d’ apvril de l’ année derniére il luy auroit baillé á prix fait á para-


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chever l’ orloge qu’ il auroit auparavant remis au dict Goiion, avec toutes les piéces qu’il auroit promis rendre faict et parachevé dans deux mois aprés. E t ce suyvant le devys faict entre les partyes... moyennant la somme de cent Imitante livres (sur lesquelles Gonon a re?u 121 1. 6 d .)... ; despuis lequel temps il ne s’ est mis en debvoir de satisfaire á ce qu’il avoit promis verballem ent..., ce qui revient á grand préjudice audict Révérend pére et autres du dict collége. (E n conséquence, led. procureur somme Gonon de terminer l’horloge ou de lui rendre les avances regues).... E t ce, parlant á la personne dudict Gonon, dans ledict collége, qui a dict qu’il travaille á la perfection dudit horloge et que, suyvant ledict devis, il prom et... parachever dans un mois prochain.... Présents á ce Simons Dechandon, diacre a Lyon et Jean Boucliet, eschollier.... {Arch. dép.,

M in . D ru, reg. 288, d sa date.)

1652, 13 juillet. — (Bertrand Gonon coníesse avoir regu du procureur du Collége de Notre D am e la somme de onze livres) faisant plain et entier payem ent de tout le prix faict... pour la construction dud. horloge qu’il a posé á la tour de la maison

desd.

révérends péres, suyvant les pasches.... Présens á ce Pierre Chastellard prestre et M. Jacques Méjasson, estudiant audict L y o n .... (Ibid.) 1654, 8 mai. — (Le Chapitre de Saint-Jean de Lyon ordonne de payer á Bertrand Gonon) cent cinquante livres pour ce qu’il a faict de plus au grand orloge que ne contient son prifíaict. (Arch. dép., Saint-Jean, Actes capit., t. X C V , f° 129.) 1656, 23 avril. — (Les recteurs de l’ H ótel-D ieu)... baillent... marché et prifíaict á honneste Bertrand Gonon, m® orologier aud. L y o n ... de refaire l’ orologe qui estoyt cy devant aud. hospital, lequel il a démontré du lieu oú il estoit, pour icelluy poser en la tour du dosme joignant le grand portail de l’ esglize dudict H ostel-Dieu, du costé de vent (L ’horloge aura quatre cadrans ; Gonon fera tout « l’ artiflice », les quatre aiguilles, le marteau, la bascule, etc.) moyennant le prix et somme de deux cens livres. (Arch. comm., D D 95 bis, f° 551.) 1658. — (Charle de mariage, gravée par Claude Audran, enluminée et rehaussée d’ or et d’ argent, d’A ntoinette Gonon, née en 1646 (voir plus haut) qui épousa á SaintNizier suivant contra! du 26 mars 1658, Nicolás Auroux, m® graveur en taille douce é Lyon, et m ourut en mai 1676). (Arch. hospit., Charité, G 80, n° 65.) 1665, 18 mai. — (Assem blée de la Corporation des maitres horlogers de Lyon.

Pré­

sents...) ...Bertrand G ounon.... (Arch. comm., H H Chappe V I , 527, n ° 2.)

Granon (Jacques) 1599, 16 décembre. — (Les sieurs Antoine de Gramont et Frangois R o y , commis de la fabrique de l’ église de « Saint Antoine en Dauphiné », donnent á prix fait, pour 15 écus. á M® Jacques Granon horloger á Lyon en la place de Confort, la réparation de l’horloge


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á poser) au lieu et place nécessaires au clocher dud. monastére. (Ledit Granan n’est tenu qu’ au travail de ses mains, toutes les piéces nécessaires et m anquant á l’horloge lui seront fournies, ainsi que tou t le fer dont il aura besoin. L ’horloge devra étre rendue sonnant) entre cy et le caresme prenant proche ven an t.... Item , fera la ferrure de la cloche que lesd. sieurs de l’A bbaye disent avoir acheptée pour le Service de leur monastére, qui est encore á la commanderie, á Lyon. Lesd. sieurs feront trans­ portar lad. cloche et sa ferrure en ceste ville de S ‘ Antoine et feront monter et placer lad. cloche lá oú sera besoin pour la sonnerie dud. horloge. Pour lad. ferrure de cloche, led. Granon recevra 3 sois 6 deniers par livre rendue posée et clouée.... {Saint-Antoine-en- Viennois, M in . d’Eustache Piémont, n o t, reg. B B 1599, / “ 273.)

H enry (Claude) 1595, 19 juin. —

(Jean et Balthazar H enry, natifs de Condrieu, afferment comme

apprenti, a Claude Du Cléron, m® horloger á Lyon et pour une durée de 5 ans, leur jeune frére Claude Henry.) (V oir plus h a u t: D u Cléron.) 1601, 24 mai. — (Claude H enry, compagnon horloger, s’ engage pour deux ans au

Ser­

vice de Claude Du Cléron, aux gages d ’un écu par mois.) {Ibid.) 1610, I®!" septembre. — ... Jehan R eym ond, orlogier, demeurant de présent en ceste ville de L yon, filz de Blaize R eym ond, m® tailleur d’ habitz de Clermond en Auvergne, ...s ’ est de sa franche volonté afíermé et alferme avec Claude H enry, m® orlogier aud. Lyon, ...recepvant led. R eym ond pour son serviteur, et ce pour... le tem ps... de deux années, ...pendant lequel tem ps sera tenu led. Reym ond de travailler pour et avec led. H enry, sond. maistre, dud. estat d’orlogier, bien et deuement le servir et luy obéir en ce qui concerne led. a rt..., sans pouvoir ailleurs servir ny travailler, moins absenter la maison et Service de sondict maistre sans cause et raison légitim e.... Et en considération dud. travail et Service, led. H enry promect de payer aud. Reymond la somme de soixante dix huicts livres pour tou t led. tem ps qu’ icelluy Reym ond en aura de besoin et pour employer á ses communes nécessitez. E t en outre sera tenu de le nourrir et entretenir de feu, lumiére, couche et nourriture.... Présentz hon. Claude du Cléron, m® orlogier et Jehan Reynier, aussy orlogier aud. L yon, tesmoings soubzignez avec led. R eym ond, non led. Plenry, pour ne sgavoir escripre.... {Arch. not., M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1610, /® 574.) 1613, 4 mars. — (Pierre N oytolon, m® horloger á L yon, confesse devoir á Claude Henry, aussi m® horloger, la somme de 27 livres tournois, prix d’un horloge « sonnant » que ce dernier lui a vendu.) {Voir plus loin : Pierre Noytolon.) 1614, 11 novembre. — Ce jourd’h u y... a esté baptizée Anne, filie á Claude H enry ; sa mére Yzabeau Champagnieu, et a esté parain noble Claude Pelot, sieur du Port David, bourgeois de Lyon, et marrayne damoyselle Anne L h erm ier; proche de la Doanne, en rué de Flandres. {Arch. comm., Saint-Paul, 443, f° 82, n ° 594.)


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1616, l®'’ mai. — (Baptéme de) Lucresse, filie de.., Claude H enry, m® horlogeur, demeurant á la Doanne, au dessus du logis,et mere Yzabeau Champanieu, et parrain Jehan Desargues, advocat, et marrayne Damoyselle Louize Pelot. {Ibid., /o 145, n» 1067.) 1617, 4 juillet. — ...D en ys V azet, m® emballeur et hostelier á L y o n ,... confesse avoir... receu de Claude H enry, m® orologier aud. Lyon, ...plain et entier payem ent... des loyers des membres de maison qu’il a tenu et occupé en m e de Flandre... — (Ce local est loué, le méme jour, á Claude R o y, m® cordonnier.) {Ardí, n o t, M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1617, f° 596 v°.) 1618, 3 mal. — - (Baptéme de) Anne (filie des m é m e s); son parrain sieur Alexandre Alexandrin, recepveur pour le roy á la Doanne de L y o n ; sa marrayne Damoyselle Anne F o issa rd ; demeure k la rué de l’Arbaleste, chez M^onsieur Vacheron (lequel loge prés du Petit París). (Arch. comin., Sainí-Paul, 444, /® 49.) 1620, 9 mars. — (Baptéme de) Marie (filie des m é m e s); et parrain noble Charles Gravier, advocat et procureur général en la ville de Lyon, et marayne Damoyselle Marie Poculot. E t demeure proche le Petit París. (IM d., fo 139.) 1620, 31 juillet. — Enterrée au cimetiére Saint Laurent Jehanne Champaigne, prinze chez M® Henri horlogier.... (Ibid., 442, f° 131, n ° 1364.) 1623, 24 novembre. — (Claude Henry, m® horloger á Lyon, confesse devoir a F’loris Point, marchand á Lyon, 84 livres ts qu’il a regues á titre de prét et promet de rembourser dans un mois.) (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 188, /® 566.) 1628, 26 mai. — (N oel Charret, m® cartier, loue) á Izabeau Champanieu, vefve de feu M® Claude H enry, quand vivoit m® relogier.., une chambre sur le dernier, scituée en rué Bonnevault et deppandant d’une maison oü pend pour enseigne Le B ou t du Monde... moyennant le prix... de vingt deux livres tournois.... (Arch. dép., M in . Biiirin, reg. 235, / “ 342.)

J ean . .. 1558, 18 avril. — (On paiera 6 livres tournois) magistro Johanni fabro horologiorum, prope fratrum minorum conventum moranti, qui instauravit parvum horologium hujus ecclesia^ (Arch. dép., Sainí-Jean, Actes capit., t. X L I X , f° 3.) 1559. — (Comptes du Chapitre de Saint-Jean)... k M® Cathelin serrurier, pour un ressort qu’il a fait au grand reloge...................................................................................................

4 sois

pour une cié en la porte dud. reloge...........................................................................

2 s.

á M® Jehan le relogier, pour avoir racoustré une autre fois le réveille matin, trois testons : pour c e ......................................................................................................................

34 s.

(2 octobre). — ...payé á ung relogier qui a derechef racoustré le réveille m a tin .. .

lis .

(Arch. dép., Saint-Jean, A rm . David, vol. 8, n ° 3, /°® 2 y®, 7 v°.)


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L a Grange (Guy de) 1567, octobre. — (Role de cotisation.Pennonage Nicolás Tixier, — Place des Cordeliers, rúes Grenette et D ubois)... D e Guy, orlogier, X X V 1 .1. — D e Jean Naze, orlogier, I P 1 .1. (Arch. comm., CC 1174, f° 19 v°.) 1567, 17 novembre. — (R ole de Cotisation. Cóté de Fourviére)... Guy de la Grange orlo­ gier, cottizé á X X V . 1. tz... les 17 no’”'® 1567 et X X I I mars 1569 ,... X V I I I 1 .1. X V . s. (Ibid., CC 146, fo 23.) 1568, aoút. — (Etablies. Qnartier comiorenant la place des Cordeliers, Íes rúes Grenette et D ubois)... Guy de la Grange.... (Arch. comm., E E 25, f° 106 v°.) 1571. — (Contribution pour le paiement des Suisses. Pennonage Thom as Faure. — Rué de Flandre, du Porcellet au Change)... M® Guy de la Grange, orlogier, pour son meuble et industrie... trois livres tz. (et, plus loin, m ém e pennonage, pour la subvention levée pour le roi)... M® Guy rorlogeur, trente cinq solz tz. (Arch. comm., CC 150, /°® 232 bis et 241 ; cf. CC 152, f° 31 v° ; C C 1197, /« 31.) 1572. — (Cotisation pour le paiement des Suisses. Pennonage Thom as Faure)... M® Guy, l’orlogeur, buict solz neuf den. (Ibid ., CC 275, fo 44 n".) 1575, 2 mai. — (Cotisation levée en mars. Méme pennonage)... M® G uy, orlogier, dix livres tz. (Ibid., CC 277, fo 50.) 1583, 13 février. — (Baptéme de) Anne, fdle á Guy de Lagrange, horologer, et de Franfoise D e s ta lle ...; son parrain deban Destalles, ouvrier de la M o n n o y e ; marrayne D® Catlierine et Anne Baronsin, Anne Jobert. A u grand Porcellet. (Arch. comm., Saint-Vincenl, 232, á sa date.) 1584, 29 avril. — (Ordre de payer)... la somme de dix escuz á M« Guy de la Grange, orlogier, pour le raccoustrage de la grande sphére et anltres piéces d ’orloges qui furent de feu Jean Naze. (Arch. hospit., Charité, E 21, / ° 337 ; cf. E 22, f° 299, E 189, fo 73.) 1584, 31 aoút. — (Baptém e de) A nne (filie du méme et de) Frangoise D esta lles...; son parrain A m blard du M ont, marchand perfumeur á Lyon ; marraine Anne du Mont; au Porcellet. (Arch. comm., Saint-Vincent, 232, á sa date.) 1584, 23 septembre. — A esté ordonné payer k M® Guy de la Couldre, maistre horloger á Lyon, la somme de vingt trois escuz sol pour ses vacations d’avoir esté á Chambéry pour faire veoir les orloges de l’Aulm osne au duc de Savoye, et huict escuz sol pour accord faict avec luy pour avoir rabillé lesditz orloges. (Arch. h ospit, Charité, E 21, /» 383 ; cf. E 22, /® 341 ; E 189, /» 73.) 1585, 9 mai. — (Les recteurs de l’A um óne Générale remettent á M® Guy de la Grange,


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horloger, curateur de Timothée D u Chemin, une somme de 158 écus 53 sois, qu’ils devaient á ce dernier comm e héritiers de l’horloger Jean Naze, jadis tutear dudit Du Chemin. {Y oir plus h a u t: Timothée Du Chemin.) 1585, 5 décembre. ■— (Baptéme, á Saint-Paul, de) Fierre (flls des mémes). Son parrain Fierre Conibret, orologier; marrayne Marie de V au x ; au Grand Pourcellet. (Arch. comm., Saint-Georges, 529, a sa date.) 1586, 24 octobre. — (Baptém e, á Saint-Paul, de) Jehan (flls des m é m e s); parrain Jehan Roncinet, contrepointier; marrayne Loyse B rallio n ; en rué de Flandres, au Pour­ cellet. (Ibid.) 1589,18 novembre. — Ordonné payer á M® Guy de la Grange, orloger á Lyon, la somme de quatre escus sol pour ses peynes d’ avoir nettoyé et faict marcher les orloges de l’Aulmosne pour les taire veoir á mons^ le Légat. (Arch. hospit., Charité, E 26, f° 1.) 1590, 11 octobre. — (Reconnaissance au proflt des recteurs de l’Aum éne Générale et de l’hépital Sainte-Catherine, passée par Guy de Lagrange, « marchand orrologier », et Francois Joyod, tailleur d’habits á Lyon, pour une terre sise á Vénissieu, territoire de Saint-Jean, terre relevant de la rente de Sainte-Catherine.) (Arch. h ospit, Charité, B 5, n° 42.) 1591, 7 mai. — Ordonné payer á M® Guy de la Grange, orloger á Lyon, ung escu sol pour avoir nettoyé lesd. orloges (de l’Aum óne Générale) au rapport de

le Trésorier

Scarron. (Arch. hospit., Charité, E 27, /® 38.) 1591, 16 mai. — ...noble Franpois Dupré, seig"’ de Chamaignieu,... loue... á Guy Delagrange, m® orologier dem* á Lion, une chambre de la maison appelée le grand Porcellet, rué de la Saonnerie, sur le millieu, une petite chambre sur la gallerie, ung cellier dans les allées derriére la bouticque, et la moytié du grand are, le tout des membres dud. grand Porcellet que ledict Delagrange a tenuz et tient encore, ...m oyennant le prix et somme de vingt escuz d’ or solz par an.... Présents á ce... Jules de Villesainct demeurant avec led. seig’^ et Jaeques N oyer, clerc.... (Arch. dép., M in . Bégule, 1591, /® 271 v°.) 1594, 12 janvier. — (Contra! et promesse de mariage entre) Guy D e la Grange, m® oro­ logier demeurant audict Lion, ...et ...A nthoynette Broet, vesve de feu Barnabé V a llier, ...sergent royal de Vaugneray (filie de feu Jean Broet et Anne Ponchen. L a future épouse se constitue en dot 200 écus sol et repoit 50 écus sol de son futur mari qui promet de Thabiller e t « enjoyallier » etc.) ...A u dict L y o n ..., en la maison de Madamoiselle Atbiaud, rué Saint-Jehan.... Présens a ce... Jehan Martin, dict Félix, orfévre. Fierre Combret, m® orologier, Crystofle Noytolon, orologer et Gilíes Cochaud, m® artillier.... (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 177, /® 22.) 1594, 12 janvier. — ...a esté espouzé Guy de Lagrange nostre paroissien, avec A nthoinette Brouet, paroissienne de S ‘ ® Croix. (Arch. comm., Saint-Paul, 483, f° 171, n® 1414.)

I.'Horlogerie lyonnaise.

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1594, 6 novembre. — (Baptéme de) Marie, filie du sieur Guy de Lagrange et de Anthoinette B ruet..., son parrain le sieur Fierre N a d a r t ; marraine Marie dé Gabiano et Marie du M o n t ; au grand Pourcellet. {Ibid., /» 150, n° 1215.) 1595, 12 décembre. — • (Baptém e d') Ysabeau (filie des mémes) ; son parrain Nicollas Bruet, marchand de Saint Laurent de C ham ousset; marreyne Anthoinette Brillet Isabeau Yzernaud ; au Grand Porcellet. {Ibid., 439, /» 101, n “ 458.) 1 5 9 8 ,1 1 novembre. •— (Baptéme de) Marie (filie des m é m e s); parrain noble André Loran, conseiller du R o y et conservateur des Foyres á L y o n ; marreyne Damoyselle Marie A tiau et Marie D u x, et demeure en la rué de Flandres, au grand Pourcellet. {Ibid., fo 208, n ° 958.) 1600, 5 octobre. — (Baptéme de) Jehan (fils des m é m e s); son parrain le sieur Jean Bruet, m« cordonnier audict L y o n ; marreyne Jehanne B r u e t ; au Porcellet. (Ibid., 441, f° 21, n ° 211.) 1601, 29 janvier. — (Jean Cottier, marchand revendeur, reconnait avoir refu de Guy de la Grange, « orlogeur », le m ontant des loyers dus par ce dernier pour les) membres de maison qu’il a tenu dudit confessant en une maison appellée le grand Porcellet, size... en rué de la Saolnerye, appartenante á noble Arthur H enri.... (Arch. dép., M in . Sonfhonnaz, reg. 366, á sa date.) 1603, 5 avril. — (G uy « Delagrange », m® horloger, confesse devoir á Jacques Coste « marchand de bovines », de Vaugneray, 29 livres ts, pour soldé de l’ achat,au prix de 75 livres, de deux bceufs acquis pour sa métairie de Vénissieu en Dauphiné.) (Ibid., reg. 367, d sa date.) 1606, 8 janvier. — (Led. jour) est décédé M® Guy de Lagrange horologier, lequel a esté enterré au cimetiére Saint Paul, le m ardy suyvant, dixiesine dudict m o ys.... (Arch. comm., Saint-Paiil, 440, f° 83, n ° 817.

L ange (Jean) 1648, 29 mai. — (Jean Lange Toussaint, né á Troyes en Champagne, et fils de Toussaint Lange, ayant quitté sans m otif Claude Champagnieu m® horloger á Lyon, chez qui il était apprenti, des arbitres sont nommés pour trancher le diflérend.) (V oir plus haut : Claude Champagnieu.) 1663, 6 novembre. — •...maistre Estienne Camos, archier de robe courte, ...lou e... a sieur Jean Lange, maistre horlogier audict L yon, une are de boutique deppendant d’une maison qu'il tient á louage des Révérends peres Carmes de ceste ville, rué S*® Catherine, ...pour le prix et somme pour chacun an de vingt trois livres tournois.... (Arch. dép., M in . Cordelier, reg. 252, d sa date.) 1664, 14 juillet. — ...M^® Jean Mazuyer, sieur de L a Tourette, conseiller du R o y , trésorier général de France au burean des finances de la généralité de L y o n , ...loue... á sieur Jean Langes, maistre orlogier de Lyon, ...une chambre au troisiesme estage,


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despendant d’une maison appartenant aud. s'’ de la Tourette, scitué... rué de Bourneuf, ...m oyennant le prix et somme de trente trois livres tournois pour chacune année.... {Ibid.)

L aumussf; (Abraham) 1611, 9 juillet. — ...H abram Lomusse, maistre orlogier demeurant á Lyon (confesse avoir regu de Fierre Chevallier, tisserand de Greyzieu, la somme de 10 livres 6 sois ts. (Signé) Abrahan Laumusse. (Arch. n o t, M in . Jacq. Debost, reg. pour 1610-1611, / “ 639.) 1615, 29 juillet. — ...honneste Abraham Laumusse, maistre orlogier á Lion (confesse devoir á

A ym ard Bernard, prétre de L yon, la somme de 16 livres ts, par lui refue

á titre de prét). {Ibid., reg. pour 1615, f° 467.) 1620, 23 juin. — (Paiement d’ ) Abraham Lomm isse (?) horologier (qui a) accomodé l’horeloge (de Saint-Paul). {Arch. dép., Saint-Paul, Comptes du Courrier, 1619-1620, f° 35.) 1625, 17 avril. — ...s’' Glande Pestalossi, marchand k Lyon, ...loue... á Abraham Lau­ musse, orlogeur en grosse besongne dud. Lyon, ...une chambre au second estage, ayant vene sur la rué de la Boucherie, avec un petit cavon á la cour, tenu á présent par Jacques Chenancour, le tou t deppendant des membres d’ une partie de maison oh pend pour enseigne l’image S* R och, ...rué susd., ...m oyennant la somme de 42 livres tz pour chacune année.... {Arch. not., M in . André Deschuges, reg. pour 1625,

150 v°.)

1626, 30 juillet. — ...damii® Marie Feuillet, vesve de feu s>^ Charles Pestalossy... (con­ fesse avoir refu) de Abraham Laumusse, orrologeur en grosserie (un terme du louage mentionné á l’ article qui précéde; la maison de l’ Image Saint-Roch dépend de la paroisse Saint-Paul.) {Ibid., reg. pour 1626, f° 263 v°.)

L aumusse (Jean) 1595, 5 novembre. — •(Baptéme de) Claude, flls de Jehan L ’Aulmusse et de Franpoise Lenfant..., demeurant en la rué Luyzerne, au logis du B ce u f; le parrain M""® Claude Mally, habitué perpétuel en l’ église S ‘ N izier; les marrayne Barthelemy Tissu et Marguerite H ayod. {Arch. comm., Saint-Pierre et Saint-Saturnin, 558, f° 63, cf. 559, f° 2.) 1597. — (Visitation d’ armes. Pennonage Bernard. — Quartier de la rué Lanterne)... En la maison du s"’ V eyrat, libraire... Jean Lomusse, horrologier. {Arch. comm., E E 32, n ° 14, / ° 5 v°.) 1597, 31 juillet. — (Baptém e de) Franfoise, filie de Jehan Laulmusse, mercier {sic) et


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de Franfoise Lenfant, demeurant en rué Luyzerne, logis du Boeuf.... Le parrain... David H éan t aussy mercier á L yon . L a marreyne Catherine Benoist et Michelle Symonne. {Ihid., 559, fo 40.) 1599, 29 janvier. — (Jean Laum usse, « orlogeur », loue de Michel Meyne, au prix de onze écus sol, une boutique) en la rué de l’ asnerie. (Arch. dép., M in . Soníhonaz, 1599, 29 janvier et 12 juillet.) 1599, 28 aoút. — (Baptém e de) Marguerite (fllle de Jean « Lom usse », horloger et Fran9 0 ise Lenfant)... et fu t parrain... Glande D u Cléron, m® horologier audict L y o n ; mar­

reyne Barthelemye Tisseur, Jehanne R ou lx et Marguerite A y a u lx ... {Arch. comm., Saint-Pierre et Saint-Saturnin, 559, / “ 58.) 1601, 11 novem bre. — (Baptém e de) A n th oyn e, flls... á Jehan Louisse, m® orologier..., demeurant en la rué de la Lanterne et de Frangoise L e n fa n t; fust parrain Antoine Collombet, m® fourgeur, et marrayne dame Jehanne Girauld.... {Ibid., 560, f° 68.) 1603, 28 avril. — (Baptém e de) Marie (fllle de Jean Laumusse) m® h o rlo g er..., demeurant en rué de L a platiére, prés des Troys Mores ; fust parrain... Jehan Estienne Lenfant, compagnon cordonnier, et marrayne dame Marie Favier.... {Ibid., 561, /o 34.) 1604, 28 novembre. — (Baptém e de) Pernette (fllle des mémes), demeurant en la Grande rué de la Platiére, maison de M® Jehan le cou rdon n ier...; son parrain... messire Claude Dam our, chanoisne dans l’ esglise collégiale Saint N iz ie r ; marrayne Pernette Blanc, fem m e de R agot, emballeur. {Ibid., / “ 63.) 1607, 30 janvier. — (Baptém e de) Marguerite (fllle des mémes), demeurant en la rué de la Lanterne, prés les Troys Mores, et fu t parrain Hugues de Migron et Philiberte Lenfant. {Ibid., 562, /® 38.) 1608, 8 aoút. — (Baptém e de) Franfoise (fllle des mémes), demeurant prés la Platiére. E t parain André H ugues, artillier, et la marreyne Pernette Rubi. {Ibid., fo 99.) 1609, 21 septembre. — (Baptéme de) Claude (flls des m ém es), demeurant Grande Rué de la Lanterne, prés les Trois-Mores. Son parrain vénérable Messire Claude Damour, chanoyne de l ’ église S‘ Nizier, ...e t marreyne Guette Charry,femme de Pierre Laurent, m® patissier au signe de la Croix, en lad. grand rué de la Platiére. {Ibid., fo 67.) 1610, 9 mars. — ...Claude Caillot, maistre cordonnier, citoyen de L yon , promet mainlenir en paix... á... Jehan Laumusse, maistre orlogier á L yon, ...une chambre avec croizié, estant sur le dévant, tan t le grenier au dessus, et membres d’ une maison appartenant aud. Caillot, size ...rué de Bossard, ...pour et m oyennant le prix ...de vingt sept livres tournois.... {Arch. not., M in . Gillet, journal de 1610, / ° 283.)


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1614, 28 janvier. — Sur la requeste de Jean Laumusse, orlogier ayant la charge et gouvernement des orloges de lad. esglise, á ce qu’il plaise ausd. sieurs (du Chapitre de Saint-Jean) le descharger du gouvernement desd. orloges : ce que lesd. sieurs luy ont octroyé et accordé. (Le gouvernement des horloges est donné au tire-corde Mathieu Plaignard) certifflé cappable pour ce faire par led. Laumusse, qui a dict l’ avoir instruit au gouvernement desd. orloges. (Arch. dép., Saint-Jean, Actes capit, t L X X I , f° 39 v°.) 1614, 1®"^ mai. — (Baptéme de) Jehan (flls des mémes), demeurant á la m e de la Lanterne, prés les Troys mores ; fust son parrain... Jehan Rugues, hartilier et marreyne... Ysabeau V ’'® M igron.... (Arch. comm., Saint-Pierre et Saint-Saturnin, 564, f° 33.) 1615-1616. —

A M® Jean l’orloger, pour avoir accomodé Thorloge (de Saint-Paul),

V 1. V I H s. (Arch. dép., Saint-Paul, Comptes du Courrier, 1615-1616, /® 58.) 1617, 15 septembre. — (Baptéme d’un flls d’Étienne Filliat horloger et de Marguerite Lau m u sse; parrain) Jean Laumusse, pére de la mere, aussi orologier. (V oir plus h au t; Filliat.) 1620, 27 février. — A Jehan Lhomisse (?) horologier, paracte capit. du 27 février 1620, V i 1. (Arch. dép., Saint-Paul, Comptes du Courrier, 1619-1620, / ° 33 v°.)

L e CousTANgois (Nicolás) 1563, 20 avril. — (Quittance de) M® Nicolás le Coustan?ois, orlogier de Sainct Jehan (qui a refu) la somme de trente neuf livres cinq sois et six deniers pour ses gaiges d’ung an et pour partyes qu’ il a fournyes pour l’ entreténement dudict orloge de Sainct-Jehan. (Arch. de L yon , GG (?) d’aprés Rondot, p. 54.) 1565, circa (?). — (Visitation d’ armes. Pennonage Bonin (de Serviéres): quartier com prenant le Port Saint-Paul et la rué des Albergeries ou de Flandre).... A la maison de M'' Compére... Nicolás le Coustansois, relogier; épée, dague, allebarde. (Arch. comm., E E 33, n ° 42.)

L e Grand (Baptiste) 1556, 1®® mai. — ...Personnellement constitué Baptiste le Grand orlogyer demeurant a Lyon, fllz de feu Nycolas le Grand, en son vivant chappelier de la ville de Paris, ...estant au lit, mallade, débille de sa personne, ...ordonne son testam ent nuncupatif... en la forme et maniere que s’ ensuyt. Premiérement, ...eslit sa sépulture á l’ esglize de Nostre D am e de Confort..., ordonne six petites messes basses et une grande.... Item, legue et par droit d’institution délaisse á Nycolas, son frére, chappelier de Paris, s’il vient de par dega en ceste ville de Lyon, la somme de dix livres, tourn., lesquelles dix livres led. testateur luy veult estre baillées, par honnestes personnes Maryn


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Lesieurre, orlogier dud. Lyon et Magdelleyne sa fem m e, des biens que icelluy testateur a en ceste ditte ville de L y o n .... Item , donne et legue... á Jullien le Grand, son aultre frére, s’il est en vie, ensemble a tous chascuns ses parans et aultres qui... pourroient prétendre avoir droict... sus ses bien, á chascun d’iceulx cinq solz t. pour une foys.... A u résidu de tous... sesd. biens, ...faict et nom m e de sa propre bouche ses héritiers universelz, assavoir, quant aux biens que icelluy testateur a ... en ceste ditte ville de Lyon, le susdit Marín le Sieurre et Madeleine, sad. fem m e, chacun d’iceulx par moytié. E t quapt en tous les biens... quelconques que led. testateur a et peult avoir de sesd. pére et mere, tan t en la ville de París que es lieux circonvoisins, á dix lieues prés dud. París, icelluy testateur faict et nom m e... son héritier universel... le susd. Nycolas le Grand, sondict frére.... Faict et passé aud. Lyon, en la maison desd. marriez le Sieurre... ; présens á ce M® Vasquier Filieir (?), docteur en droictz, Jehan Saulgereyn (Saugrain), libraire ; Benoist Rigaud, aussi libraire, M® Jehan Doulsel, cirurgien, Jehan Franfoys Lucquet, marchant, Jehan Reysin, imprimeur et M® Barth* Anneaul, docteur es droictz, demeurans aud. L yon , tesm oingtz.... (Arch. comm., F F Testaments, Reg. I V , f° 273.)

L e P rince (Nicolás) 1569, 25 novembre. — (Role de ceux de la religión prétendue réformée demeurant á L yon, au quartier de la Pom m e, qui ont fait confession de foi depuis les derniers troubles.) ...N ycolas le Prince, orlogier, natif de Cahors en Norm andie, aagé de cinquante ans ou envyron, hom me de faction et qui estoit en ceste ville aux troubles des guerres passez, a sa fem m e et nulz enfans. (Arch. comm., G G Chappe X , 625, p. 121, n° 4, f° 2.) 1571. — (Contróle des habitants pour le paiement des Suisses. Pennonage de Jacques Troilliat, dit la Pom m e. — Rué de Flandre, du Porcellet au pont de Saóne)... Nicolás Le Prince, orlogier pour son meuble et industrie aud. pennon., ...six livres tz. (Arch. comm., CC 150, /°® 255 et 260 v ° ; cf. CC 152, / ° 34.) 1572. — (T axe levée pour le paiement des Suisses. Méme pennonage)... Nicolás Prince, orlogeur, ...d ix solz. (Ibid., CC 275, /» 49 v° ; cf. CC 1197, /® 12 a®.) 1573. — (R óle de cotisation. Méme pennonage; m ém e mention.) (Ibid., CC 153, /o 40.) 1575. — A M® Nicolás Le Prince, pour avoir racoustré l’ orologe en mars dernier (1575) oü il a faict ung pignon et ung arbre, comme appert par quittance, X I I It. (Arch. dép., Saini-Paul, Comptes du Courrier, 1574-1575, /® 39 a®.) 1582, 11 février. — M''® Nicolás le Prince a présenté requeste tendant aux íins de ce qu’il a travaillé á l’ orloge de leur esglise. A esté ordonné que monsieur RiUy, courrier, luy baillera la somme de deux escus, de laquelle somme il retirera quittance.... Lesd. sieurs ont ordonné que pour faire le timbre de l’ orloge, que Ton fera subvention de cinq solz tz pour livre... et laquelle se lévera par le courrier de lad. esglise pour achepter le métail qu’il faudra pour faire led. timbre. (Arch. dép., Saint-Jiist, Actes capit., t. 28, /® 300.)


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1600,7 juin. — (Hugues Jordán loue) á Jacquesme Rosset, vesve de feu Nicolás Leprince, en son vivant orologeur á Lion, (deux chambres au troisiéme étage de la maison lui appartenant) scize audict L yon, en rué Saolnerye.... (Arch. dép., M in . Sonthonaz, 1600, d sa date.)

L e Sieurre (Marín) 1521,8 novembre. — Comparuerunt (Daniel Condeldvingle, Théodore Levin, Fierre Lanet, Humbert Gimbre, Étienne Saineton) confratrie sacri Corporis Christi que in hac ecclesia celebratur, qui exposuerunt quod necesse est reparare orlogium hujus ecclesie ; pariter necesse est provideri de aliquo conductore, eo quod ille qui per antea illud conducebat, ignorat et non est sufíiciens. Ob ideo, unanimiter, preíati domini capitu­ lantes convenerunt... provideri de Marino Le Sieurre, quem venire feceru n t; et declarato per eum, velle onus acceptare de conducendo dictum orlogium, cum tam en stipendiis suíFicientibus, videlicet viginti librarum pro quolibet anno. Tándem con­ venerunt, u t sequitur, videlicet quod serviet, bine ad festum S. Corporis Christi, pro stipendiis assuetis, videlicet viginti solidorum pro mense, et tune ñet congregatio notabiliorum pro augmentatione dictorum stipendiorum, prout tune visum fuerit, et insuper tenebitur lacere reparationes necessarias, de quibus erit satisfactus racionabiliter, ultra dicta stipendia... ; quia necesse est tradere claves ecclesie dicto Marino Le Seurre, pro intrando ómnibus horis nocturnis pro dicto orlogio reparando et con­ ducendo, ipse juravit bene servare dictas claves et non permittere quod aliquis intret dictam ecelesiam et quod ecclesia non patiatur detrimentum. (Arch. dép., Saint-Nizier, Acíes capit., t. V i l , f° 130.) 1522, 30 mars. — Les Messieurs scindics et autres régents (de la ville de Montluel, ayant décidé, le 23, de faire venir) le mestre hovrier des reloges, lequel se tient k Lion, ...hont délibéré que messieurs les scindiques donnent b mestre Marín, de Lion, hovrier et feseur des reloges, pour refere et adober le reloge et fere ce qui íaut comme apar par cete memoire icy que messieurs luy donneront; et ferat une roue de ramonter et le balancier et fournir(a) le pois de plont et la guyle (guigne ou corde ?), et á chéque partins (portée) de pivot une grenog (rondelle) d’ acier, et tou t ce que ferat metier audit reloge ; et promet ledit Marín avoir le t tout dedans pasques flories ; et pour tout celia, messieurs les scindiques luy donnent six escus aut soled et ung testont pour cet dixains, et aynsi hont promis toutes les parties. {Arch. de Montluel, Reg. des délibérations, année 1521-1523, / “ 15 v°.) 1528-1529. — (Nom m ées. Quartier depuis ITmage Saint-Jaeques, rué Merciére, jusqu’á Notre-Dam e de Confort et a l’ H 6tel-D ieu )... Les hoirs á s’’ Levyn (Vandermére, peintre) tiennent une maison haulte, moyenne et basse, joignant á la maison de Fran5 oys Juste d’un costé et la maison á s>^ Daniel Decrane (peintre) d’ autre cóté. Inqui-

lins (locataires)... Marín, rologer.... {Arch. comm., CC 39, f° 156 v°.) 1529. — -(N om m ées)... Marín Leseuvre, faiseur d’ orloge, en la maison dud. L evyn ... X X s.

{Ibid., CC 136, t° 50 v°.)


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1515-1538, date incertaine. — (Nom m ées) Marín Le Seurre, orlogier, tient une bonticque et tout le dessus du devant d’ une maison haulte, moyenne et basse, en la grant rué tirant du conven! de Nostre D am e de Confort á l’ H ostel-D ieu de m atin, joignant á la rué Raisin de bize (nord) et au dernier de la maison Michel M oyran de matin (est), extimée valoir par an X V 1., á la charge de I I I 1. X s . au conven! dud. Confort d’un consté et V livres (de) pensión and. conven! d’ anltre consté... X V I I 1.X s .P o u r ses meubles, X X X V I 1.

{ÁTch. comm., CC 24, / ° 13.) 1544, —

(Cotisation par maniére d’emprunt. Cóté du Rhóne)...

Marín Le Sieurre,

orlogier... V®®; sol. (Ibid., CC 955, /o 72 v°.) 1545, 1®' juillet. — T au x des meubles et praticques mis sur les manans et habitans á la part du R osne... Maistre Marín, relogier, ...36 1. (Ibid., CC 41, /» 12 ; cf. C C 281, f° 55 v°.) 1546, 10 octobre. — Solví Mag® Marino Le Sieurre, horologerio Lugd. pro reparando horologium ecclesie integre, et faciendo rotas et alia necessaria, X X V I I l.t . (Arch. dép., Saint-Paul, Comptes du Courrier, 1545-1546, f° 33 v°.) 1551. — (N om m ées)... M aryn, horrologier, tient une maison en la grand rué de Confort, jouxte le Prince (imprimeur) de m atin, extimée valloir par an... X I I 1. tz. {Ibid., CC 45, /o 34.) 1554, ns, 25 février. — (Contra! de mariage de Pernette, filie de Corneille de Septgrange, imprimeur et graveur, avec Benoit Rigaud, marchand libraire. Madeleine Chastaing, « fem m e de honnorable hom m e Marryon Le Seurre, faiseur d’ orologes audit Lyon », donneáia future épouse, qui est sa niéce,son anneau, sarobe et sa « cotte nuptiale »). (Arch. dép., M in . D u Troncy, ap. Baudrier, Bibliographie Igonnaise, I I I , 477.) 1555, l®'’ juillet. — (Nom m ées, Pensions dues aux Jacobins de Notre D am e de Confort)... plus sur la maison de Marín le Siueure, horologier rué de Confort... l i l i 1. X s. (Arch. comm., CC 57, f° 116 v°.) 1556, 1®*’ mai. — (Testam ent de Baptiste Le Grand, horloger á L yon, dicté dans la mai­ son de Marín le Sieurre, que le testateur institue, avec sa fem m e Madeleine, ses héritiers universels pour les biens qu’il posséde á Lyon.) (V oir plus haut : L e Grand.) 1557, 26 juin. — (Donation de meubles faite par Madeleine Chastaing, fem m e de Marín Le Sieurre, á sa niéce, Pernette de Septgranges, fem m e du libraire Benoit Rigaud.) (Arch. comm., F F 55, Insinuations (Donations), t. X I , f° 275.) 1559, 25 aoút. — (Procédures relativos á une maison vendue en 1551, par Pierre de Sainte Lucie, imprimeur, et Claudine Carcand, sa fem m e, maison sise dans la rué tendant de la rué Merciére á l’ H ótel-D ieu et joignant au Nord, la maison de Marín le Sieurre, horloger.) (M in . Aym ard Tribillet, ap. Baudrier, Bibliogr. Igonnaise, I I I , 77.)


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L evet (Hugues) 1591, 10 aoüt. —

...j ’ ay éposé Hugues Levet, m» orologier denieurant á Saint Pol,

avecque Jehanne Bertolon de la parroisse Saint Nizier et sans empeschement. {Ardí, comm., Saint-Paul, 438, f° 181, n ° 1536.) 1594, 17 fcvrier. —

...H ierosm e Fayard, m® tailleur

d’habitz... ñ L y o n ..., confesse

debvoir... á H ugues Levet, m® orologier, ...la somme de cent troys escuz un tiers d’ or sol pour vray et loyal prest..., et par luy receu... en un millerez d’ or, deux doubles ducatz, un doble doublon valant quatre escuz, et le surplus en francz et quart d’ esc u z ...; et laquelle som m e... led. débiteur... promet de rendre et payer..., en semblables espéces..., dans le dernier jour du m oys de juin procbain venant.... {Ardí, dép., M in . Sonthonaz, reg. 363, á sa date.) 1594, 8 juillet. — (Glande Parisot notaire, au nom d’ Isabeau Cbionnassi, veuve de César Panse, reconnait avoir re^u d’Hugues Levet la part revenant á sa cliente du loyer d’une maison sise rué de Flandre. Levet doit pareille somme, soit 3 écus 15 sois tournois, á M® Laurent « Debourge », conseiller en la Sénécbaussée, pour le) loage d’une chambre au deuxiesme estage sur le devant et d’une cave.... Lesquelz ont signé..., non ledit L evet, pour ne savoir escripre, comme il l’ a dit, de ce enquis.... {Ibid., á sa date.) 1595, I®"" mars. — (Hugues Levet occupe une petite boutique située rué de Flandre et dépendant de la boutique d’Antoine Cbopin, mercier.) {V oir plus h a u l: Abraham Bergier.) 1595, 23 novembre. — ...H enry Poncet et Jean Poncet, son frére, de la paroisse de Cra (Craz) en Micbaille, pays de S a vo y ..., tan t en leurs noms que de A ntboyne Poncet leur pére, ...baillent pour apprentif... Jean Franpois Poncet, leur frére, comme led. Jean Fran?ois s’ aflerme, et toutes ses oeuvres licites et bonnestes, avec... Hugues Levet, m® orologier denieurant á L y o n ..., pour le temps et terme de six années, pendant lequel temps ledit Jean Frangois sera tenu et promet de bien et fldellement ser­ vir led. Levet son maistre, procurer son proufíict et obvier á son dommaige, ny permettre luy estre faict aulcun tort et faire son debvoir en sond. estat et autres siennes aflaires licites, sans s’ absenter de son Service pendant ledict tem ps, s’il n ’y a cause légitime. A peyne de tous les despens... dont sesd. fréres, sond. pére... seront tenus envers ledict L evet (etc), de toute perte et malversation advenans par la coulpe dud. Jean-Frangoys, et de lui payer sa despense de boucbe á dict de maistre. Lequel ils entretiendront d’babillement, cbaussure, vesture et ledict Levet le promet nourrir á ses despens et l’instruire en sond. estat, sans luy en rien cacber, et en avoir soin comme de son propre filz. E t a esté cest affermaige passé moyennant la somme de seize escuz sois... (dont) deux escuz pour la femme dudict L ev et;su r quoy ledict Levet a receu lesd. deux escuz d’ estraines.... Présens & ce... Antboine Atier, cbarpentier, Jeban Terrasson et Jeban D upoy, clerc.... — (En marge, á la date du 25 janvier 1597, mention de l’ annulation de ce co n tr a t; Levet garde 5 écus qu’il a re^us et autorise l’ apprenti á travailler cbez tel autre maítre que bon lui semblera.) {Ardí, dép., M in . Bégule, reg. 178, /® 756 v°.)

h'Horlogerie lyonnaise.

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1597, circa. — (Yisitation d ’ annes. Pennonage Gallier. — Quartier de la Douane)..... Hugues Levet orlogier, de Ville en Michaille, á Lyon puis X X V ans, marié ; une arqueboze et alebarde. (Arch. comm., E E 33, n ° 1.) 1598, 14 mai. — (Le B oyen et les chanoines de l’ église de Saint-Jean) conites de Lyon assemblés dans lad. église, en la chappelle du Sépulchre, issue de la grand messe, ...et Hugues Levet, maistre orlogier á Lyon, ...o n t faict... les pasches, prix faict et obligation suivants : assavoir que lesd. sieurs baillent á prixfaict aud. L ev et... de bien et deuement refaire, racomoder á neufz et faire marcher et sonner l’ orloge estant, dans lad. esglise, soubs la voste du clochier, prés la chappelle sainct Fierre, tan t en sonnerie, musique, calandrier, figures et démonstrations du m ouvem ent des planettes et signes célestes, chant du coq et autres artifices y estans. A ces fins fournira led. Levet et fera á ses despens touttes choses requises, ce m esm e qui y m anquent, comme le coq au dessus chantant touttes les heures, statues, tant pour lad. musique que démons­ trations desd. planettes ou signes célestes, roues, cloches, m arteaulx, barres, contre poix, ressorts, soíflets, et tous aultres ustils et engins nécessaires, ta n t pour lad. sonnerie, musique, chant du coq, que caiandrier, et icelluy remettra en son entier et perfection, bien deuement et justem ent, á dictes de maistres á ce experts et cognoissants, dans la sainct Michel prochain venant, á ses despens, excepté que lesd. sieurs seront tenuz faire paindre et dorer á leurs despens led. calandrier, selon qu’il aura esté désigné marqué et escript par led. Levet. Pour et m oyennant le prix et som m e de cent vingts escus sol, au prix de l’ ordonnance, payables... au dict L evet, scavoir soixante escus incontinant qu’il aura comencé lad. besongne et le surplus aprés qu’ elle aura esté paraschevée et p a rfa icte...; présens

A m y o t, Girinet, de Chamalzel), qui ont

signé)... et non ledict Levet pour ne sgavoir, enquis. (Arch. dép., Saint-Jean, Arm oire David, vol. 2, n ° 3, et Act. capit., t. L X V , f° 164 vo.) 1598, 19 septembre. — (M andem ent, á H ugues L evet, de 54 écus, soldé de la somme á lui due, suivant prix-fait) pour avoir refaict et raccoustré l ’ orloge estant dans ladicte esglise (de Saint-Jean), soubz la voulte du clochier.... — (Paiem ent, en aoút-décembre de la m ém e année, de : Jean Perrissin, peintre, qui a peint a l’ huile « le petit horloge, despuis la corniche en dessus l’ Annonciation et le cocq » ; de Sébastien Michel, enlumineur, pour les deux calendriers ; de Gédéon, m® menuisier, pour les garnitures du dehors « du petit horloge » et les roues du calendrier.) (Arch. dép., Saint-Jean, Actes capit., t. L X V , f° 200 o®; ibid., /®® 164, 193 bis, 203 v°, 241 i>°.) 1598, 24 septembre. — (H ugues L evet, m® horloger, déclare á Benoit de Communes, bourgeois de Lyon, qu’Antoine Girard, qui sous-louait sa maison, lui a donné dédite; en conséquence, il demande k étre « déchargé » par de Communes, desdits membres de maison et indemnisé. Signé) Jacques Coppier..., non led. L evet, pour ne sgavoir, de ce enquis.... (Arch. iioL, M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1597 -1 598, á sa date.) 1598, 17 octobre. — A esté octroyé mandement á Hugues Levet,m ® orologier a Lyon....


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d’ung escu vingt solz pour avoir accommodé le réveille matin servant pour le tirecorde de ladite esglise. (Arcft. dép., Saint-Jean, Actes capit., í. L X V , f° 202 v°.) 1599, 5 mars. — Lesd. seigneurs (chanoines de Saint-Jean) ont convenu avec Hugues Levet, m® orlogier de ceste ville... (que moyennant la somme de vingt écus sol qu’ ils lui payeront annuellem ent...), il sera tenu entretenir et gouverner bien et deuemeiit les deux orloges de lad. esglise de toutes choses nécessaires, á ses despens ; k la charge que oü il conviendroit faire des piéces neufves ausd. orloges, jusques a ung escu, les fera á ses despens ; et oü il en conviendroit faire excédant ung escu, luy seront payées par led. chappitre. (Arch. dép., Saint-Jean, Actes capit., t. L X V ,

296 v°.)

1 6 0 0 ,1 0 aoút. — (Hugues Levet, m® horloger, et Francois Boillon, ineunier, se donnent quittance réciproque) de tou t ce en quoy ils ont heu afler par ensemble... (notam nient) á raison du prix et loyer de certain molin appartenant aud. Levet, que led. Boillon a tenu á cense..., m oyennant bon payem ent... de six escus vingt cinq solz. En présence de X to p h e Notolon, m® orlogier, et Loys Guyon, compagnion orlogier.... (Arch. noL, M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1600, f° 150 v°.) 1 6 03 ,15 octobre. — (Jeanne Ghoppin, veuve de Cosme Colin, m® chirurgien juré á Lyon, s’adressant á Jeanne Bertholon, fem m e de Hugues Levet, alors absent, « treuvée au devant de sa maison d’habitation, rué du B oys », lui donne dédite, á raison de la mort de son mari, pour le logement qu’ils occupaient dans cette maison. L a femme d’ Hugues Levet répond que son mari « est de présent aux champs » ; Levet déclare, le lendemain, « qu’il entend que le louage tienne ».) (Ibid., reg. pour 1603, f° 494.) 1604, 24 avril. — (Hugues Levet loue á Matliieu Martin, dit A dam , monnayeur en la Monnaie de L yon, au prix de 80 livres ts par an, une chambre et cuisine, au second étage sur la riviére de Sadne, un grenier sur la rué et une c a v e ; le tou t dépendant d’une maison sise rué de Flandre. (Signé) Hugues Levet. (Ibid., reg. pour 1604, /®® 263, 264.) 1610, 3 mai. — (Hugues Levet, m® horloger, loue k Jean Villet, m® cardeur de soie á Lyon, au prix de 63 livres t. par an), une chambre sur le devant au second estage, la cuysine dernier, une cave sur le devant, ung grenier sur le derriére ayant regart sur la court du milieu et une chambre au quatriesme estage, ayant regart sur la court, des membres de la maison dud. Levet size... rué D uboys, avec les aysances et com m oditez desd. membres á l’ encavage comme décavage, par le trapon de la cave sur le devant.... (Arch. dép., M in . Biiirin, reg. 220, /® 354.) 1613, 17 janvier. — (Floris Nicolás, m® corroyeur et sa femme Catherine Levet, niéce d’Hugues Levet, m® horloger, reconnaissent avoir re?u de ce dernier 360 livres tourn., plus une robe et cotte que led. Hugues avait constituées en dot á sa niéce, suivant contrat refu Tarchier, du 24 mai 1611.) (Ibid., reg. 223, /® 1.)


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1616, 28 juillet. — (Les fréres Nicolás, Fierre et Jean Gorge et l’héritier de leur frére André possédent, rué Grenette, une maison, séparée de celle d’ Hugues Levet par une petite cour. Dans la muraille lim itant cette cour et appartenant aux fréres Gorge, Levet a fait poser des pannes pour y adosser une étable avec f eniére, qu’il a édiñée sur son ténement. Cette construction ayant bouché les larmiers du premier étage de la maison des fréres Gorge, ceux-ci signifient á Levet qu’il ait á laisser libres ces larmiers et á taire enlever le fumier qu’ il tient contre led. mur et qui « le pourrit et gaste, oultre la puanteur et infection ». L evet s’y refuse et dit aux fréres Gorge « qu’ il leur respondra en conseil ».) (Ibid., reg. 242, á sa date.) 1619, 5 décembre. — (H ugues Levet, m® horloger, loue á Jean Husson, m® écrivain, dans sa maison de la rué Dubois, prés de la Couronne soutenue, une chambre

avec

son arriére-chambre et la moitié d’ une cave non séparée, sur le derriére; le tout au prix de 75 livres par an. A u cas oü l’ autre moitié de la cave serait louée, H usson devra souffrir l’ encavage par la sienne.) (Ibid., reg. 226, /® 73.) 1620, 6 mars. — (Claude Filliard, m® charpentier, reconnait avoir regu d’ Hugues Levet, m® horloger, la somme de 8 livres ts pour avoir « esta m p é» et réparé une maison appar­ tenant aud. Levet et sise rué de l’Aum óne.) (Ibid., fo 197.) 1620, 30 avril. — (Étienne Jacquet, m ® « escarceiier », donne dédite á Hugues Levet pour les memhres qu’il occupe dans sa maison de la rué Dubois.) (Ibid., fo 279.) 1621, 27 mars. — (Jean Husson, m® écrivain, donne dédite á Hugues L e v e t ; voir, plus haut, 1619.) (Ibid., reg. 228, /» 164.) 1621, 13 aoút. — (Hugues Levet loue á Jean-Baptiste Putod, m® peintre á Lyon, pour 10 livres ts par an, avec la caution de Fierre Baraillon, une chambre au troisiérae étage, dans sa maison de la rué Dubois.) (Ibid., fo 348.) 1627, 23 juin. — ...Louis-A ndré L evet, m® serrurier de Seyssel en B ugey, pére et légitim e administrateur de Hugues Levet, son fds, héritier de feu Hugues Levet son onde, m® orlogier á L y o n ... (et led. héritier)... tous deux ensembles... consentent que honn. Florys Nicolás, m® courroyeur aud. L yon, m ary de Catherine L evet, ...pergoive les loyers qui escherront le jour de demain (de la maison que feu Hugues Levet possédait rué Dubois, maison qui a été vendue, par décret de justice, á Antoine De L a Fay et Claude Vondiére.... Ces loyers sont cédés á Florys Nicolás m oyennant le paiement par lui de 144 livres, suivant transaction du 10 juin précédent). (Ibid ., reg. 234, d sa date.)

L ippe (Nicolás) 1598, 27 aoút. — (Mandement á) Nicolás Lupe, horlogier... de la somme de six escuz.


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pour employer en achapt de souíFlets et engins pour faire sonner le cocq estant au dessus l’horloge que le dict Lupe a prins á racommoder en nostre esglize et sera ladicte somme précontée sur ce que luy est deub de reste. (Arch. dép., Saint-Jean, Acíes capit., t. L X V , /<> 198 bis v°.) 1598, 17 octobre. — Mandement á Nicolás Lepius, maistre orloger á L yon , de quinze escus sol, pour avoir raccoustré le grand orloge de ladite esglize, les fournitures y comprinses. {IM d.,

fo

203 v °.)

L orm et (Jacques) 1658, 18 décembre. — (Divers

liorlogers de Lyon, parmi lesquels Jacques Lorm et,

chargent un mandataire de s’ opposer a l’ enregistrement des statuts de laC om m u nauté.) (Réglemens des maistres horlogiers, 1660, p. 12.) 1662, 31 mars. — ...a esté baptizé, sans les cérémonies ordinaires, par permission..., Guillaume, flls de sieur Jacques Lorm et, m<= horlogier, et de dame Marguerite Buñi, et, le dernier dud. m oys, il a re^u les dictes cérém onies; et a esté son parrain sieur Guillaume Nourrisson aussy m® horologier, et sa marreyne damoyselle Frangoise Duchef, fem m e de sieur Jacques Durosier, escuier.... (Arch. comm., Saini-Paul, 451, f° 36.) 1663, 5 novembre. — (Baptém e de) Philippe-Emmanuel (flls des m é m e s); son parrain sieur Philippe Em m anuel V illette, aussy m® horlogier, et sa marayne dame Catherine Vignon ; vers Pierre-cize. (Ibid., /« 93.) 1666, 22 janvier. — (Baptém e de) Nicolás (flls des m é m e s); son parrain sieur Nicolás la Gresle, bourgeois de Lyon et marrayne damoyselle Sibylle Artreu, fem m e de sieur Jean Pouteau. A la Roche. (Ibid., fo 190.) 1667, 18 décembre. — (Baptém e de) Gabriel (flls des m é m e s); son parrain sieur Gabriel Freyssenon, marchand k L yon, et marrayne Damoyselle Agathe Mury, fllle de sieur Claude Mury marchand ciergier audict Lyon ; chez Monsieur Bourgeois, h la Roche. (Ibid., fo 267.) 1670, 27 septembre. — (Ledit jour) a esté enterré au cimetiére Saint Laurent Jacques Lormet, m® horlogeurj pris par charité vers l’Athanaze... Nihil. (Ibid., 455, fo 72.)

L o u te au (Pierre) 1603, 26 septembre. — Fust présent Martin Dubolle, compagnion orelogier du lien de Genefve, demeurant á présent á Lyon, lequel... s’ est aflermé, et ses ceuvres, avec honneste Pierre Louteau, m® orlogier, pour le temps et terme de neuf moys entiers... ;


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L

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pendant lequel temps ledict D ubolle... prom et travailler et bien continuellement servir ledict Louteau... and. estat d’ orlogier et aultres chases licites et honnestes, sans aucune discontinuation de tem ps, et ce m oyennant six livres tournois pour chacun m oys, que ledict Louteau... prom et payer aud. Dubolle, lorsqu’ il y aura affaire, et oultre fournir vivre, lougis, cuché, chauffage nécessaire aud. Dubolle pendant ledict tem ps, honnestement. E t en oultre sont demeurés d’ accord que ledict Dubolle fera une monstre pour luy, au bout de ses neuf m oys, et pendant qu’ il fera lesquelles, ledict Louteau luy fournira vivres et aultre, comm e dessus, sans luy en rendre compte, et lui fournira tou t ce qu’il faudra pour taire ladicte monstre, excepté les f®^, les derrier et demi jeon. E t estant ladicte deument parfaicte et parachevée, si Ten semble audit Dubolle la bailler audict Louteau, icelluy Louteau lu y... promet bailler la somme de trente livres tournois.... Présens á ce Fierre Bertrand, orlogier dudit Genesve (Signé) Martin Duboule, Louteau, Fierre Bertrand. (Arch. dép., M in . Sonda, reg. 566, á sa date.) 1604, 7 octobre. — (André Penin, marchand á L yon, loue á Fierre Louteau, horloger) une chambre au second estaige, ayant veue sur le pont de Saonne, d’ une maison du s^ Richard, plus un petit charbonier qui est au dessoubz les degrez, avec permission de passer, les jours ouvriers, par la boutique dud. Penin, et les jours de festes et dimanches, par le mesme endroict oü led. Penin a droict de passer, qu’ est au dedans la bouticque du s^ Jehan Jacquem in..., pour une année entiére..., pour le prix de trente six livres pour led. an. (Arch. not., M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1604, f° 614.) 1606, 30 juillet. —

...Fierre Loteaulx, maistre horloger (présente au Tem ple, comme

parrain, un flls de Jean Francois Anier, m® frippier.) (Arch. comm., Protestanís, 718, f° 116, n ° 840, cf. n ° 845.) 1607, 14 janvier. — ...á Ullin (Oullins) ont espouzé Fierre Louteau, maistre orlogeur ii L yon, et Marie Vannier, filie de sieur Nicollaz Vannier, maistre potier d’ estain a Lyon. {Ibid., fo 135.) 1607, 18 aoüt. — (Jean Dupré, m® tailleur d’habits á L yon, loue á Fierre Louteau, m® horloger) une chambre au troisiéme estage sur le devant, une chambre ayant regard sur la ruette oü il y a un chaussepied, une autre petite chambrette au dessus, la tour de ladicte maison servant de grenier et une cave de la contenue du postan qui y est et qu’ a fait faire Marc Gillet, ...estant membres de la maison que tient ledict Dupré de noble Hiérosme

Guillens, s^ du Vivier, size...

devant le Puitz du Change, du

costé de vent, ...m oyennant le prix et som m e... de soixante douze livres tz par chacun an.... Présens á ce... Melchior BassetJ mattre contrepointier, Jehan André, aussi orologier, et Fierre Marillier, clerc.... (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 182, f° 541.) 1609, 26 mai. — (Fierre Louteau, m® horloger a L yon, passe procuration a sa mere Marguerite Bourreau) pour vendre,... pour sa part et ratte, une roche (?) size auprés du dos de Paure, parroisse de Saint Germain de Bourgneul en V allée..., qui est de l ’acquest de feu Claude Louteau, son pére, vivan t m® arquebusier, demeurant au dit Bourgneul. (L e prix de la vente « du dit fondz » sera remis á Claude Louteau, frére du constituant « pour ayder á son advancement ».) {Ibid., reg. 183, /® 315 v°.)


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1610, 22 mai. — (Fierre Loiiteau sous-loue á Alexandre d’Antlioyne, m® tailleur d’ habits, une boutique du colé de la rué de Lasnerie, dépendant de la maison qu’ il loue des liériticrs de íeu Guyon de Tonnel, sieur de la Piémante, ce), pour le prix et som m e... de trente huict livres tournois par chacun an.... Présens... Claude Tourvéon, citoyen de Lyon. (Ibid., reg. 184, f° 392.) 1610, 22 juin. — ...Jean Mayer, filz de Jean Mayer, de la ville de Crumpe en Austruche, estans á Lyon, ayant industrie de graver, s’aflerme avec honneste homme Fierre L ou teau, m® orologier, ...pour demeurer avec luy, le servir en son estat, durant le tem ps et espace de quinze inois, commengant á la Saint-Jean B aptiste prochaine..., sans qu’il puisse absentar de son Service pendant ledict tem ps, n’y aller servir autre ; et ledict Louteau sera tenu le nourrir, coucher et loger et luy fournir quelques accoustrement des siens qui luy seront propres et que bon luy semblara, pour ayder á son entreténement, luy íournir de Unge et en oultre luy bailler, toutes les dimanches, cinq ou six solz en argent com ptant pour ses petits menuz aíTahes, sauf en cas de maladie que luy pourroit arriver, ledict Louteau ne sera tenu aux frayz que de ce que bon luy semblara par charité. E t néantmoins ledict Louteau luy a promis et accordé paier la somme de dix huict livres á la fin desdicts quinze m oys. A esté aussy convenu entre eulx qu’ á la fin du dict tem ps, ledict Mayer ne pourra, en cas qu’il sorte du Service dudict Louteau, travailler en cesta ville de Lion pour autre que ce soit que pour lu y, s’il le veulx accommoder, sans le sceu, vouloir et consentement d’ icelluy Louteau. Par ce qu’aultrement il n’ eust voulu taire les dictes conditions aud. M ayer, qui pourra apprendre de son industrie.... Présens á ce... Jean Jacquemin, m® orfévre, Jean Besse, de Waldrefln en Lorraine et Charles Loys Chevaler, tous deux audit Lyon et entendant la langue allemande, qui ont donné á entendre au dict Mayer le contenu cy dessus.... (Ibid., reg. 184, /» 506.) 1611 ,16 janvier. — ...a esté présenté au baptesme par sieur Nicolás Vannier, m® potier d’estaing, une filie (des m ém es, née le 13). (Arch. dép., Protestants, 718, f° 53.) 1612, 21 janvier. — Fierre Lotheau, m® orologier (reconnait avoir regu d’Antoine V in cent, m® serrurier á Lyon, la somme de 72 livres ts pour paiement de l’ apprentissage de son neveu Fierre Parisset). Présens á ce... Fierre Recordon, m® fondeur á I.ion.... {Arch. dép., M in . Bégiile, reg. 184, / “ 60.) 1613, 4 février. — ...A nthoine Largot, h abitan! de Lyon, a confessé avoir... receu et retiré en son pouvoir, de... Fierre Louteau, m® orologier, ...une montre d’ orologe sans soimeoir qui avoit esté mise entre ses mains par le s^ Bellot, de Clermont en Auvergne pour icelle racoustrer. Lad. deslivrance faicte suyvant une requeste présentée par ledict Largot ce jourdhuy, signée de Rochefort conseiller, íi la charge de s’ en rendre par ledict Largot, comme par ces présentes il s’en rend gardiateur et dépositaire de Justice, pour la rendre et représenter toutes fois qu’il sera ordonné.... De laquel monstre led. Largot se contente et en quiete... led. Louteau.... E t auquel Louteau il a rendu ladicte requeste, ensemble une ordonnance (du 4 novembre 1609) signée Croppet.... {Ibid., reg. 186, /» 81.)


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1615, 20 juin. ■— (Claucle de Thonnel,

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de la Piémante, reloue á Fierre Louteau) une

bouticque faisant l’ un des coings de la place des Changes, du costé de la rué de la Juerie... moyennant le prix et som m e de soixante livres tz. (Arch. n o t, M in . André Deschuyes, rey. pour 1615, f° 290.) 1619, 29 mai. —

(Nicolás Vannier, m® potier d’ étain, reconnaít avoir refu de Fierre

Louteau son gendre, la somme de 75 livres t s , représentant les trois quarts de la somme de cent livres ts qui lui est due, suivant sentence de la Sénéchaussée du 4 mai, par ses enfants ou gendres : Fierre Louteau, Franpois, Jacques et Jeanne Vannier, celle-ci fem m e de Fierre Pinet, pátissier á Lyon.) {Ibid., reg. pour 1619, / “ 253.) 1619, 23 octobre.—

...hon. Daniel Maupas, compaignon orlogeur de la ville de Bloys,

...confesse d eb v o ir... á Fierre Louteau, maistre orlogeur aud. L yon , la somme de 58 livres, pour vray prest et fournitures á luy faictes á son besoing et nécessité, tant pour luy achepter un habit, rabas et esmancliettes, chappeau, sollier que autres siennes nécessités, mesmes trois livres tz pour s’ en retourner en lad. ville de Bloys, oü il dict s’ en voulloir retourner, pour n ’ avoir voullu travailler de son dit art en ceste ville, oü il a séjourné environ deux m oys... ; et laquelle somme led. Maupas promet rendre ou faire payer par s^ Charles Maupas, son pére, maistre chirurgien demenrant aud. B lo y s..., á premiére volonté ou requeste.... Présent Hugues Com bret, maistre orlogier aud. L y o n .... {Ibid., /o 523.) 1621, 26 juin. — (Glande de Thonnel, s>^ de la Piémante, donne quittance á Fierre Lou­ teau du loyer de la boutique qu’il occupe dans sa maison depuis 1615.) (Ibid., reg. pour 1621, / “ 336.) 1622, 10 octobre. — (Fierre Louteau résidant alors á Genéve, sa fem m e sous-loue á Hugues B uldet, m® horloger, la boutique de son mari, sur la place des Changes, et remet á Buldet le mobilier et les outils garnissant ladite boutique.) (Voir, plus haut, H ugues Buldet.) 1622, 31 décembre. — (Fierre Corsan, bourgeois de L yon, au nom de Charles de Corsan, son írére, s^ de Saint-Georges et commissaire ordinaire de l’ artillerie de France, rétrocéde á Fierre Louteau les membres de maison que la fem m e de ce dernier avait cessé d’occuper. II sous-loue de plus á Louteau le grenier qu’ il tenait á bail de Jean de Fargés, ni® plieur de soie, principal locataire de la maison.) (Arch. not., M in . André Deschuyes, reg. pour 1622, / ° 525.) 1 6 2 3 ,1 3 février. — (Claude de Thonnel, s>^ de la Piém ante, reloue pour huit ans a Fierre Louteau, au prix de 60 livres par an, la boutique déjá mentionnée.) Outre lequel pris sera tenu led. Louteau de faire et deslivrer pour estrenuos ...aud. s^ de la Piémante, une monstre ayant la boete d’ argent a pans et ce dans le premier jour de may prochain, á condition qu’au cas que led. Louteau fust dépossédé de lad. bouticque pendant led. tem ps, led. s^^ de la Piémante sera tenu luy rendre lesd. étrennes á ratte du temps qu’il restera á jouir, a raison de septante deux livres lad. m o n s tr e ...; présentz, Zacarie Founereau, compagnon

orlogeur....

(Ibid., reg. pour 1623, /® 50

v<\)


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1623, 23 février. — (Fierre Louteau donne pouvoir á Isaac Juin, m® horloger de Dijon, pour recouvrer une somme de 58 livres á lui due par Daniel Maupas, compagnon hor­ loger á Blois.) {Ibid., fo 70 yo.) 1623, 18 mai. — ...Guillaum e Guérin, m® menuyzier á Lyon, bailie pour apprentif et promet maintenir

en loyaulté et prudhomie á honneste hom me Fierre

Louteau,

m® orologier..., Jacques Guérin, son fdz, aussy présent, pour estre bien et deuement instruit, comme ledict Louteau promet taire, en son dict estat d’ orologier, le nourrir, coucher et loger et en avoir soin comme de son propre filz, et ce durant le temps de sept années entiéres..., sans par ledict Jacques Guérin pouvoir aulcunement absenter la maison et Service dud. Louteau sond. maistre, s’il n ’y aura cause légitime ; et led. Guérin pére Fent retiendra d’habitz, chausseures et vesture. E t pour Finstruction dudict Jacques, ledict Guérin pére baiilera... audict Louteau..., au lieu de prix d’ argent, un cabinet boys noyer, bien et deument faict, une pétriére k pétrir le pain, ung grand champlict (bois de lit) et une chiése, le tout de boys noyer, de tapón hon­ neste.... Frésens á ce... Michel Désangins, m® ortévre.... {Ardí, dép., M in . Bégiile, reg. 188, /® 227.) 1623, 31 mai. — ...Zaccarie Fonnereau, compagnon orologier demeurant audit Service... de... Fierre Louteau, m® orologier audict L yon, ...contesse avoir... repu... dudict Lou­ teau... la somme de soixante six livres unze solz tournois qu’il luy a cy devant tournie pour son entreténement, en plusieurs... tois..., et en déduction de la somme de nonante livres tournois que ledict Louteau luy doibt pour son Service de travail avec luy (d’ aprés le contrat qu’ils ont passé á Genéve, devant

D em ontoux, notaire, le

29 juin 1622.) (Ibid., /® 247.) 1623, 31 aoút. — F u t présent s^' Fierre Louteau, maistre orlogeur habitant á Lyon, lequel... a taict et constitué son procureur.., spavoir s ' Fierre Royanm e, m ’’® potier d’ estain habitant á Genéve, absent, auquei... bailie pouvoir... de poursuivre enjustice honn. Faul Tiilier lapidaire, aussy habitant aud. Genéve, á Fobservation... des conventions contenantz obligation par laquelle led. Tiilier est tenu bailler et délivrer aud. Louteau trois boites de cristal propres pour monstres d’ orloge, dans le temps y contenu ou á taute de ce, la somme de trente livres tz. Luy donne aussy pouvoir de recepvoir... dud. Tiilier lesd. boites... et passer toutes quictances, en refus toutes poursuites... requises.... {Ardí, not., M in . André Dechuyes, reg. pour 1623, f° 316 o°.) 1623, 27 septembre. — •(Fierre Louteau et Guillaume Guérin m® menuisier, conviennent d’ annuler le contrat d’ apprentissage de Jacques Guérin, passé le 18 mai demier ; Louteau recevra, á titre d’ indemnité, 20 livres ts et gardera le « champlict boys noyer » que lui a livré le pére de son apprenti.) Frésens. Claude Ducléron et Fierre Férissel, m®® orlogeurs aud. L y o n .... {A rdí, dép., M in . Bégule, reg.í88, /® 465.) 1623, 26 octobre. — (Fierre Louteau céde á son frére Claude tous les droits qu’il pourrait prétendre á Fhoirie de leur sceur Renée Louteau.) {Ibid., f° 522 vo.)

L'Horlogerie lyonnaisc.

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1623, 18 décembre. — (Fierre Louteau, confesse avoir refu d’Alexandre d’Anthoine, tailleur d’habits, le soldé du loyer de la boutique qu’ il lui sous-louait dans la rué de « L ’ Asnerie ».) Présentz... Gabriel Gilbert, m® graveur aud. L y o u .... (Arch. noi., M in . André Dechuyes, reg. pour 1623, f° 436.) 1623, 19 décembre. — (Claude de Thonnel confesse avoir recu de Fierre Louteau la montre que lui devait ce dernier, d’ aprés leur contrat du 13 février précédent.) (Ibid., jfo 437 v °.) 1624, 2 avril. — (Fierre Louteau cede pour 135 livres ts, á Fierre D um aretz, marchand á Saumur, tous ses droits sur deux « plasses de maisons scizes audict Saumeur » et dépendant de la successiou de sa soeur, Renée Louteau.) (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 189, / “ 222 v°.) 1624, 22 mai. — Fust présent Zacearle Fonnereau, compagnon orologier, lequel a confessé avoir... receu... de s^® Fierre Louteau... la som m e de trois cens florins, monnoye de Genéve, vallans en m onnoye de France la som m e de quatre vingt dix livres tournoiz, que ledict Louteau luy avoit promis durant le tem ps de trente m oys que ledit Zacearle s’ estoit obligé á le servir (par contrat du 29 juin 1622). (Ibid., fo 323.) 1625, 5 mars. — (Zacharie Fonnereau reconnaít qu’ ayant fait, avec Fierre Louteau, le com pte de ce qu’ils se doivent l ’ un á l’ autre, il se trouve redevable envers ce dernier de 80 livres 10 sois ts ; il promet en conséquence de le servir pendant dix mois, aux gages de 12 livres par mois. Louteau remettra á Fonnereau, « de tem ps en tem ps », le surplus de son salaire, soit 39 livres 10 sois ts. (Signé), Zacearle Fonnereau.... (Arch. not., M in . André Dechuyes, reg. pour 1625, f° 79 v°.) 1625, 5 mars. — (Fierre Louteau cede á Hugues Combret, aussi m® horloger, la créance de 58 livres qu’il a sur Daniel Maupas, compagnon horloger a Blois.) (Ibid., í° 83.) 1625, 19 mars. — ...s ” Fierre Louteau, m® orlogeur..., et hon. Benoist Bernier, compaignon orlogeur et graveur, natií de Blois, demeurant avec led. Louteau, ...o n t déclaré... avoir cejourd’huy compté entre eulx de toutes les fournitures, gaiges etadvances par led. Louteau faites aud. Bernier de tou t le passé, ...com m e aussy des Services et ouvrages d’ orlogerie et graveure que led. Bernier á faict pour lu y... ;p a r lequel compte led. Bernier... s’ est trouvé redebvable aud. Louteau de la somme de 105 livres tz : laquelle somme il promet payer... aud. Louteau sur ses gaiges de sept mois entiers qu’il promet servir led. Loirteau, au pris... de quinze livres tz pour checun mois..., et ce en besongne d’orlogerie et de graveure, ainsy que bon semblera aud. Louteau, sans que, pendant led. tem ps, il puisse absenter son Service pour quelque raison ou prétexte que ce soit.... Frésentz Zacarie Fonnereau, compaignon orlogeur et Charles Dechuyes, ciergier, tesmoins requis.... (Ibid., f° 103 vo.) 1625, 18 juin. — ...Mons'' M® Alexandre R ouph, docteur en théologie demeurant aud. Lyon, ...com m e ayant charge de honn. Fierre Despreaux, aussy docteur en théologie, demeurant á Crozat, pays de Gex, a affermé... pour apprenty Jaques Despréaux, filz du s’’ Despréaux, cy présent, lequel (du consentement, etc.) s’ est, en lad. qualité


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d’ apprenti, afíermé avec honnorable homme Fierre Louteau, m® orlogeur... pour le temps... de trois ans entiers... : pendant lequel temps led. Jaques Despréaux... sera tenu de bien et fidellement servir led. Louteau son maistre... et n’ absenter son Ser­ vice sans cause légitim e...;prom et en oultre led. s ' R ouphde cautionner led. apprenty... de toute fidellité et prudhommie. E t par contre sera tenu led. Louteau de luy m onstrer et enseigner, de tou t son pouvoir et cappacité, led. art d’ orlogerie et ce (lui en deppend, sans lui rien seller, le nourrir, fournir de couche, lumiére et chaufage, le reblanchir de linge, et outre ce luy bailler deux paires de sollier par cliecun an, sans que icelluy apprenty soit tenu luy bailler aucune chose autre que son Service pour led. apprentissage, attendu qu’il a ja demeuré quelque tem ps en apprentissage avec un autre maistre en ceste v ille ...; présentz hon. Benoist Bernier, compaignon orlogeur de Blois et Jacob Guesnon, aussy compaignon orlogeur, du lieu de Mena, proche lad. ville de Blois, demeurant aud. L y o n .... (7¿»id., /« 215 v°.) 1626, 5 aoiit. — (Franfois Vannier, potier d’ étain á Lyon, et Marie Vannier,fem m e de Fierre Louteau, enfants de feu Nicolás Vannier, potier d’ étain et de feue Claudine Rochet, donnent procuration á leur frére Jacques Vannier, aussi marchand potier d’ étain, pour poursuivre un procés évoqué devant le Farlement de Faris.) (Arch. d é p ; M in . Bégule, reg. 190, /® 167.) 1626, 14 septembre. — ...s"" Fierre Louteau, ...confesse avoir... receu de Zacarie Fonnereau, compaignon orlogeur dud. Lyon et cy devant son apprenty..., bon et Fidel Ser­ vice pendant huict années..., fmies au premier jour de l’ année 1622, comme encores... despuis led. tem ps jusqu’ á

cejourd’ huy

qu’ il a travaillé pour lad. Louteau, tant á

gaiges que á ses piéces, dont... led. Louteau... quiete led. Fonnereau et les siens, ensemble de la somme de 30 livres par luy baillée pour estrennes á la femme dud. Louteau, suivant led. apprentissage, receu par led. notaire... le 17° mars 1 6 1 4 ...; présentz Daniel H urtaud, aussy compagnion orlogeur de Dijon, et Georges Dechuyes praticien... (Signé) Zacarie Fonnereau... Daniel H eurtault.... (Arch. noL, M in . André Dechuges, reg. pour 1626, / “ 339 v°.) 1626, 14 septembre. — ...s^ Fierre Louteau, ...confesse avoir ...receu de honneste Mar­ tin Fonnereau, m '’® menuisier, aussy cy devant demeurant aud. Lyon et de Fiorie Barrot, sa fem m e, absentz, par les m ains... de... Zacarie Fonnereau, leur filz, compagnon orlogeur... la somme de 190 1. tz (soit 170 1. 5 s., suivant obligation du 20 aoüt 1620, et le reste) fou m i á lad. Barrot pendant l’ absence de sond. mary qui est de présent demeurant en la ville de L a Rochelle, led. payem ent faict par led. Zacarie Fonnereau en pareille somme que led. Louteau luy a faict gaigner, avec luy travaillant de son mestier d’ orlogeur, despuis la fln de son aprentissage... jusques á présent. Frésentz Daniel H urtaud, aussy compagnion orlogeur....

(Ibid., / ° 340.) 1628, 29 novem bre. — ...furent présentz honnorable hom me Fierre Louteau, m'® orlo­ geur demeurant aud. Lyon, et dame Marie Vanier sa femme ; lesquelz... sains de leurs personnes, ...considérant l’ estat de notre fragillité (etc.). A ces causes, ont faict leur testement nuncupatif... comme s’ en su it: sgavoir qu’ ilz donnent et léguent... á Jaques Louteau, leur ñlz, la somme de mil livres tz pour une fois, payable lors qu’ il sera


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parvenú en l’ aage de vingt cinq a n s ...; et, (au cas) oú led. Jaques Louteau viendroit á mourir avant l’aage de dix huict ans, ils lu y... substituent en sond. légat s ' Jean Vanier, leur frére, peintre dud. Lyon. (A u résidu ils instituent pour héritier universel led. Jacques Louteau, Jean Vanier et le dernier mourant desdits testateurs)... á la charge de payer... á Claude Louteau, frére dud. testateur et á son défíault á ses enfants.. la somme de trois centz livres t z .... Faict, leu et récité aud. L yon, dans la ruette appellée de Gadaigne, proche la place des Changes, au devant le domicilie desd. testateurs, ... présentz s^s Jean Laurent et Glande Bourot, marchandz, Franpois Lebeau, m® mathématicien, Jean Patrón, corratier juré sur la place des Changes, Nicolás Petit, peinctre, Philippes Guinand, libraire et Pierre Deschuyes, clerc, tous demeurantz aud. Lyon.... (Ibid., reg. des Testaments de 1624 á 1641, /® 196.)

Manceau (Jean) 1591, 11 mars. — (Jean Manceau, flls de Barthélemy m® taiileur d’habits ñ Lyon, est mis en apprentissage par son pére chez Pierre Combret, maitre horloger á Lyon, pour le temps et terme de cinq années.) (Voir, plus haui, Pierre Combret.) 1606, 18 mai. —

...honneste personne Barthelemy Manceau, M® taiileur d’habitz á

L ion ..., de son plein gré, tan t en son nom que de Jehan Manceau, m® orologier demeurant á París, majeur de vingt cinq ans... promet lui faire rattifler ces présentes (et lareconnaissance d’une dette de 400 livres ts. empruntées par ledit Jean Manceau aux fréres Costa). (Arch. dép., M in . Sonthonaz, 1581, á sa date.) 1607, 14 íévrier. — (Procuration passée par Barthélem y Manceau, m® taiileur d’habits a Lyon, á Jean Manceau son ñls),... m® orologeur á París... pour recepvoir, de Claude Ogier, sieur de Trapadour en Bretaigne, des siens ou aultres qu’il appartiendra, la somme de soixante seize escuz solz, vallant, suyvant l’ édict de réduction, la somme de deux cents vingt huit livres tz. {Ibid., reg. 370, á sa date.) 1629, 13 septembre. — (Ledit jour) enterré dans l’ esglise le corps de Jehan Manceau (?... ou Manoreau ?) orlogier de la reyne, déceddé dans la maison de feu noble Nicolás H uret escuyer, s"" de la Verriére, lad. maison estant de la perroisse de Saint George, adjugé par ordonnance de M® l’ Offlcial du neufviesme juillet dernier, receue par M' Blache, greíBer de l’ Oficialitté. {Arch. comm., Saint-Georges, 532, enterrements de 1628 -1 630, á sa date.)

Mareschal (Jacques) 1655, 28 février. — (Suivant contrat repu D um et notaire a L yon , promesses de mariage entre) le sieur Jacques Mareschal horllogeur, filz du sieur Méreaud Mareschal et de dame Catherine Blachon, et honneste fem m e Maddalaine Franget, vesve de feu Ber-


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trand B ouquel, vivant maistre tailleur d’liabitz de ceste ville. . . ; lesquels ont receu bénédictions nubtialle á Saint Rom ain de Couzon, le ...28 febvrier 1655.... (Arch. comm., Proiesíants, 719, f° 265, ii° 1800.) 1656, 17 janvier. — (Baptém e, á Saint-Rom ain de Couzon, de) Méraud Mareschal, fils de Jacques Mareschal,

horloger á L yon, et de Madeleine Fanget (né le 1 2 ) ; a esté

présenté au baptesme par sieur Méraud Mareschal, marchand á L yon, et Catherine Blachon, femme d'ud. sieur Mareschal... — (II est inhumé le 25 février 1664 ?) (Ibid., 720, /os 22 et 719, f° 233, n ° 1592.) 1656, 24 décembre. — (Baptéme de) Jacques (flls des mémes, né le 20), présenté par Jean-Pierre Bourget, m® orloger aud. Lyon, et Marie Mareschal, filie de sieur Méraud Mareschal. — (II est inhumé le 3 juillet 1664.) {Ibid., 720, /o 25, n«s 3 3 0 0 , et 719, /» 23,

1604.)

1658-1659. — (Procédure relative á l’ enregistrement des statuts de la Corporation des Maitres horlogers, mentionnant Jacques Mareschal.) {Réglemens des maistres horlogiers, 1660, pp. 10-12 ; Arch. dép., M in . Dam as, reg. 292, 21 et 23 juillet 1659.) 1659, 2 mars. — (Baptém e de) Madelaine (filie des mémes, qui, née le 12 février), ...a esté présentée en baptesme par sieur Jacques Varin, m® orloger aud. L yon, parrain, et Madeleine Malain, filie de sieur Louis Malain, marreine. {Ibid., 720, /o 103, no 935.) 1660, 30 mai. — (Baptém e de) Louis (fils des mémes, né le 27 ; il) a esté présenté en baptesme par sieur Louis Malain, marchand a Lyon, parrein et dame Anne M ontmain, fem m e de sieur Jaques Voirin, marreine.... {Ibid., /o 109, no 985.) 1661, 8 mars. — (Baptéme de) Marie (filie des mémes, née le 2 ;elle) a esté présentée en baptesme par sieur Antoine Brutel, march'^ aud. Lyon, parrain, et Marie M ontm ain, femme de Pierre Bourget, marreine. {Ibid., /o 115, no 1029.) 1663, 23 décembre. — (Baptéme de) Nicolás (fils des mémes, né le 21 ; il) a esté présenté en baptesme par sieur Nicolás Monnier, bourgeois de Lyon, parrein, et dame Angelle Le Jeune, fem m e de Mons. Norry, marreine. {Ibid., 714, /o 12, no 91.) 1664, 7 décembre. — (Baptéme de) Pierre (fils des m émes, né le 2 ; il) a esté présenté en baptesme par s^ Pierre Arzón, m'® tailleur á Lyon, parrein, et Héléne Thomé, femme de s'' Le Brasseur, marreine.... (Ibid., /o 19, n® 143.) 1669, 30 avril. — (Suivant contrat refu M ayoud, mariage au Temple, de) Hugues Mares­ chal, marchand horlogeur aud. L yon, filz de deffunts Méraud Mareschal et de Cathe­ rine Blachon (avec Catherine Mounier, filie de Pierre Mounier et de Frangoise Thevenon; la mariée signe) Munier ; {Ibid., 720, /o 215, n° 1793.) 1671, 26 avril. — (Baptéme de) Philippe (fils de Jacques Mareschal, m® horloger, et de


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Madeleine Fanget, né le 2 5 ; il) a esté présenté en baptesme par sieur Philippe Dufour, marchand á Lyon, parrein, et

Anne-M arie Locher, fem m e de sieur Nicolás Miis-

nier, marreine. {Ibid., 714, /« 50, n» 314.) 1672, 17 juillet. — (Baptéme de) Mugues (flls des mémes, né le 1 5 ; il) a esté présenté en baptesme par sieur Mugues Mareschal, aussi m® orlogeur á L yon , parrain, et Bourget filie de sieur Jean Fierre Bourget, marreine.... {Ibid., 720, /» 238, n ° 2010.)

Margollier (Jacques) 1658, 29 septembre. — (Baptém e, á Saint-Rom ain de Couzon, d ’)A n n e Margoillel, filie de sieur Jacques Margoilliet, m^® orloger á L yon , et de D am e Andrée Bourgeois (née le 25, et) présentée en baptesm e par sieur Jean Tronchin, marchand banquier á L yon, parrein, et damoiselle Anne Acéré, fem m e de Monsieur Anthoine Tronchin, marreine.... {Arch. comm., Protesíants, 720, f° 99, n ° 907.) 1659, 24 juillet. — ...est aussy compara s ' Jacques Margollier, l’un desd. maistres orlogeurs de ladicte ville de L yon , lequel, ayant ouy lecture... de l ’ acte de révoquation de procuration (signifié á trois de ses confréres)... a dict qu’il agré, approuve et ratiffie ledict acte... (Signé) Jacques Margollier. (Arch. dép., M in . Dam as, reg. 292, d sa date.) 1661, 20 mars. — (Baptém e de) Clermonde, (filie de Jacques Margouillet, m® horloger et Andrée Bourgeois, née le 18 ; elle) a esté présentée en baptesme par s^ Robert Tron­ chin, pour sieur Antoine Tronchin, marchand á L yon , parrain et

Clermonde

Sermant, fem m e de Mons. M ussard, marreine.... (Arch. comm., Protesíants, 720, f° 114, n ° 1024.)

Martorel (Fierre) 1642, 27 juin. — (75 livres ont été payées par le Courrier de Saint-Faul) á Fierre Mar­ torel, m® orlogier á L yon , pour avoir fait et posé l’horloge au-dessus de TÉglise SaintLaurent. (Arch. dép., Saint-Paul, Actes capit., 1642-1644, /® 1.)

Masso (Michel de ) 1654, 9 aoüt. — (Baptém e, á Saint-Nizier, de M ichel-Franfois, fils de Frangois « Demassot », libraire, et de Catherine S a n a r y ); le parrain Michel Deinassot, horologeur, marraine Claudine Delaroche. (Arch. comm., Saint-Nizier,

30, /® 67.)

1668, 7 octobre. — ...S® Michel de M asso, maistre orlogeur de cette ville, ...de gré, a


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baillé á grangeage á moitié de tous fruictz, ...á honneste Sym ond Cholet, laboureur du lieu de Saint-Pierre la Palud, ...un sien domaine sittué au m az de Monsonne et parroisse de Lentilly en Lyonnois.... (Arch. dép., M in . Dumas, reg. 300, á sa date.) 1691, 28 janvier. — (Enterré) led. jour, au cimetiére, Michel D em asso, m® horloguer... 2 1. 10 s. (Arch. comm., Sainí-Nizier, 146, n ° 4705.)

Mathurin (Jean ?) 1568. — (Établies. Cóté de Fourviére. Pennonage Troilliard — rué de Flandre)... Matliurin. (Arch. comm., E E 25, / “ 15.)

Mayer (Jean) 1610, 22 juin. — Contrat de travail entre Pierre Louteau, m® horloger á L yon, et Jean Mayer, graveur, originaire de « Crumpe » en Autriche. (Voir, plus haut, Pierre Louteau.) 1654, 25 janvier. — (Baptéme, au Temple, de Félix Mayer, flls de Rodolphe, m® graveur á Lyon et de Anne Osvalt.) (Arch. comm., Protestants, 720, n® 154.) 1655, 3 mai. — (Contrat de mariage entre) Jean Rodolphe Mayer, orphévre et graveur á Lyon, flls de Jean Mayer, pelletier de Suric en Suisse et de Agathe Ambellis (?) — et Florie Brun, filie de feu Jean Brun, mareschal d’Annonay en Vivarestz, et de Madeleine H ospital.... (Arch. n o t, M in . Chumbará, liasse pour 1655, á sa date ; cf. Arch. comm., Protestants, 719, n °

1 8 0 4 ; 720, f° 267.)

Michel (Adam ) 1.597. — (Visitation d’ armes. Pennonage Lou bat, rué Saint-Jean, vers les Changes)...» Adam Michel, orlogier, de la religión prétendue réformée, soit disant estre du guet, une allebarde. (Arch. comm., E E 32, n® 33.) 1599, 20 juin. — (Baptéme d’ ) Alexandre, flls á M® A d am Michel, orlogier k Lyon et á Franfoise B outavand, sa fe m m e ...; a esté parrain Alexandre Orlandiny, filz á M onsieur Orlandin Orlandiny, m® courrier audict L yon, et marraine Hellayne Bergeraut et L oyse M anchy, et ce par m oy vicaire, en l’esglize Sainte Croix. (Arch. comm., Sainte-Croix, 387, /® 6.) 1609, 2 février. — ...Gilibert Chognon, M® orfévre demeurant á L yon, ...loue k honneste personne A dam Michel, orologeur, présent..., la moytié du devant, de la longueur


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d ’une brasse et demye ou environ, d’une boutique que ledit Chonion tient de Madame Dem asso, scize en rué S‘ Jehan et dans laquelle m oytié led. Michel travaille clespuis le jour teste de N oel dernier..., pour le prix de quinze livres tz .... Tesmoings, Jehan Camus, orfévre, ...(A d a m Michel ne sait pas signer.) (Arch. dép., M in . Sonthonnaz, 1609, á sa dale.)

Minory (Gyprien) 1616, 10 octobre. — (Ledit jour) a esté enterré au ciraetiére Saint Laurent, Gyprien Minory, horlogeur, qui a esté tué de déla la Saonne.... (Arch. comm., Saini-Paul, 442, / “ 95, n ° 1002.)

Minory (Jacques) 1615, 11 jnin. — (Jacques Minory, compagnon horloger, signe, comm e témoin, á deux actes refus par le notaire Jacques Goppier.) (Arch. not., M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1615,

557 v°, 558.)

Montmain (Les) 1659, 23 juillet. — (R évocation, par la Gommunanté des maítres horlogers, des mandataires précédemment chargés de ponrsuivre l’ enregistrement des statu ts).... Se sont présentés par devant le notaire... subsigné..., sieur Fierre Mommain le pére,... Fierre Momain, le nepveu... Fierre M omain fllz,... tous maistres orlogeurs,... (qui signent) M ontm ain... F . M ontm ain. (Arch. comm., M in . Dam as, reg. 293, á sa date.) 1 6 6 0 ,1 6 janvier. — (Enregistrement par la Sénéchaussée des statuts de la Gorporation; mention de « Fierre de Montmain pére » ..., « Fierre de Montmain neveu », ... « Fierre Dem ontmain flls » ....; (Réglemens des maistres horlogiers,

Libéral, 1660, pp. 11-12.)

Montmain (Alexandre) 1652,

11 aoút. — (Baptém e d’une filie de Vincent « Férissel », m® horloger á Lyon) pré-

sentée... par Alexandre M ontm ain, m® orloger. (Voir, plus loin, Vincent Périscel.) 1657,

2 septembre. — (Baptém e d’Alexandre, fils de Fierre M ontm ain, m® horloger, et

Anne G u igair); parrain Alexandre de M ontm ain, m® horloger.... (Arch. comm., Protestants, 720, / ° 94, n ° 860 ; 719, f° 223, n ° 1440.) 1659, 17 aoút. —

(Baptéme d’Alexandre, fils de Fierre M ontm ain, m® horloger, et

d ’ Isabeau F eyretier); parrain Alexandre Montm ain, aussi m« horloger á Lyon.... (Ibid., 720, /® 205, n® 953.)


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5 octobre. — Alexandre M ontm ain, flls de Fierre Montmain et de Sara Blachon

est décédé et a esté ensépulturé au susd. cimetiére.... (Ibid ., 719, /» 226.)

Montmain (Fierre) 1624, 25 février. — (Bapténie de) Fierre Mommein (flls de Fierre, m® horloger, et de Sarah Blachon.) (Arch. comm., Protestants, 718, / “ 86, n ° 633.) 1651, 4 juillet. —

...Fierre Momain, mestre horllogeur, aagé d’ environ 26 ans, flls de

sieur Momm ain, aussi horllogeur, est décédé et a esté ensépulturé, en l’hostel-Dieu du pont du Rosne, au cimetiére de ceux de la religión réformée de Lion. {Ibid., 719, /o 201, n» 1099.)

Montmain-B lachon (Fierre) 1617, 5 juin. — (Jacques Blachon, marchand á Lyon, cede á « Fierre de Mommein, m® orologier », une créance de 1.250 livres sur Étienne Clément, marchand.) (Arch. noL, M in . Jacq. Coppier, reg. poiir 1617, f° 476.) 1619, 6 janvier. — (Baptém e de... — le prénom est en blanc) fllle de Fierre Momin, m® horloge'ur et de Sara Blachon (née le 30 décembre 1618 ; parrain Jacques Blachon ; marraine la fem m e de Guillaume Blachon.) (Arch. comm., Protestants, 718, / “ 69.) 1624, 25 février. — (Baptéme de) Fierre (flls des mémes, né le 11, parrain Fierre B la­ chon ; marraine Jeanne Marco). — (II meurt le 4 juillet 1651, á 26 ans environ.) (Ibid., 718, /» 86, n ° 633 ; 719, /» 201, n ° 1099.) 1632, circ. — (Naissance de Fierre M ontmain, flls des mémes, inhumé á 37 ans, le 9 jan­ vier 1669.) (Y oir plus loin, Pierre Montmain-Guigair.) 1636, décembre. — (Visitation d’armes. Pennonage de la rué de Flandre.) — Maison de la V eufve la Forest. M« M omin, orlogier, sa femme, six enfans, un serviteur, une servante. Sans armes. (Arch. comm., E E 3 4 , n ° 28, f° 3.) 1 6 3 8 ,1 0 avril. — (Suivant contrat de ce jour, regu Duvent notaire á Lyon, Louis Malain, de la Grave en Dauphiné, épouse) Catherine de Montmain, fllle de sieur Pierre de M ontmain, maistre orlogeur, et de dame Sara Blachon ; (la bénédiction nuptiale leur est donnée, au Tem ple, le 2 mai). (Arch. comm., Protestants, 718, / “ 224, n® 1589.) 1649,

10 février. — (Mariage, au Temple, de Jacques Varin, marchand horloger, veuf

d’Anne Clavet), avec Anne de Montm ain, fllle de sieur Pierre de M onmain, aussy marchand orlogeur, et de dame Sarra Blachon. (Voir, plus loin, Jacques Varin.)

L'Horlogerie lyonnaise.

27


210

L

H O R I .O G E R I E

L Y O N N A I S E

1 6 4 9 ,1 0 février. — (Mariage de Jean Fierre Bourget, m® horloger, avec) Marie de Monmain, filie de sieur Fierre de M onm ain, m® orlogeur et de daine Sarra Blaclion. (V oir plus haut, Jean-Pierre Bourget.) 1651, 12 novembre. — (Baptém e, au Tem ple, d ’une filie de Jacques Varin et de Anne Montmain), présentée... par sieur Fierre Montm ain, rancien et Sara Blachon, femme du s*' M ontmain. {V oir plus haut, Jacques Varin.) 1655, 29 m ai. — (Inhum ation, au cimetiére de l ’H ótel-D ieu, de) Sara Blachon, fame de sieur Fierre M om in, horllogeur de ceste ville, aagé d ’environ 66 ans.) (Arch. comm ., Protestants, 719, f° 213, n® 1278.) 1660, 5 octobre. — (Inhum ation de Alexandre M ontm ain, fils de Fierre et de Sarah B lachon.) {V oir plus haut, Alexandre M ontmain.) 1666, 11 janvier. — Sieur Fierre M omm ain, aagé de 90 ans, maistre orlogeur, est décédé et a esté ensépulturé au susdit cimetiére. {Arch. comm., Protestants, 719, f° 236, n® 1654.)

Montmain-G oby (Fierre) 1 650 , 2 janvier. — (Baptém e, á Saint-Rom ain de Couzon, de) Anne de M ontmain, filie de Fierre de M ontm ain, m® orloger á L y o n , et de Marie R obert (née le 30 décembre 1 6 4 9 ); parrain Fierre de Montm ain, aussi m® horloger..., et A n ne de Montmain, fem m e de sieur Jacques Voirin, m araine.... {Arch. comm., Protestants, 719, /® 8 4 , n ° 338.) 1651, 8 janvier. —

(Baptém e de) Sara Montm ain, filie de Fierre Montm ain l’aisné,

m^® orloger á L y o n , et de Marie G oby (née le 7... Farrain Jacques Voirin » m® horlo­ ger á L y o n ; marraine Sara Blachon, fem m e de Monsieur M ontmain. {Ibid., 720, t° 1,

5-)

1652, 3 mars. — (Baptém e de) Fierre M ontm ain, fils de leu Fierre Montm ain, m® orlo­ ger, et de Marie Gobée (né le 28 fé v rier); parrain Louis Malain, marchand ; marraine Catherine Blachon, fem m e de Méraud Mareschal). {Ibid ., fo 5, n® 58.)

Montmain-G uigair (Fierre) 1619,

décembre. —

(Mariage,

a

Saint-Rom ain

de Couzon, suivant contrat refu

55, Lorain notaire á Lyon, de Fierre « Momain », fils de Fierre et de Sarah Blachon, avec Anne « Guiguier », filie de feu Léonard, tailleur d’habits, et de Marie Ferrin.) {Arch. comm., Protestants, 719, /® 266, n® 1810.) 1657, 2 septembre. — (Baptém e d’) Alexandre, fils de sieur Fierre de M ontm ain, m® orloger á Lyon et de Anne Guigair (né le 25 a o ú t; parrain Alexandre de Montmain,


P I É C E S

J U S T I F I C A T I V E S

211

m® h orloger; marraine Anne de Montm ain, fem m e de Jacques « Voirin»). — (II est inhumé le 15 septembre 1659.) {Ibid., 720, /» 94, n®» 860, et 719, / ° 223, n ° 1440.) 1658, l®r décembre. — (Baptém e de) Jacques (flls des mémes, né le 24 novembre ; parrain Jacqu es« Voirin », m® horloger et marraine Suzanne Guigair, filie de feu Léonard). {Ibid., 720, /» 101, n® 922.) 1659, 2 novembre. — (Baptéme de) Louis (fils des mémes, né le 30 octobre. Parrain Louis Malain, marchand, marraine Jeanne Guigair, femme de Claude Tourton). {Ibid., f° 106, n® 957.) 1660, 12 septembre. — (Baptéme de) Léonard (fils des m émes, né le 5. Parrain Léonard Guigair, confiseur; marraine Isabeau Tourton, sa femme). {Ibid., /® 111, n® 996.) 1661, 13 juillet. — (Baptéme de) Christophe (flls des mémes, né le 10. Parrain Christophe Bourchard, m a rch a n d ; marraine, Madeleine Malain, femme du sieur Guibourdanche). {Ibid., /® 115, n® 1034.) 1662, 2 aoút. — (Baptém e de) Sara (filie des mémes, née le 30 juillet. Parrain, Ghristophe B u rc a rd ; marraine, Sarah Malain, fem m e du sieur Brutel). {Ibid., /® 120, n® 1081). 1663, 23 décembre. — (Baptéme de) Jacques (fils des mémes, né le 21. Parrain Jacques Naulot, marchand ; marraine Élisabeth Sollicoífre, fem m e d’Antoine Locher, rempla­ zan ! Marie Locher, femme de Barthélem y Gonsebat). {Ibid ., fo 127, n® 1142.) 1664, 9 novembre. — (Baptéme de) Jean Louis (flls des mémes, né le 3. Parrain Louis Tourton, flls de C la u d e; marraine Élisabeth, filie de Louis Malain). {Ibid., fo 132.) 1 6 6 5 ,1 8 mai. — (Assemblée de la Communauté des m®® horlogers qui nom ment maitresjurés de la Corporation Philippe-Eramanuel Villette et Pierre de Montmain flls.) {Arch. comm., H U Chappe

V I, 527, n® 2.)

1666, 4 avril. — (Baptéme de) Anne (filie des mémes, née le 1®*' avril. Parrain, JeanPierre Bourget, m® h orloger; marraine Anne M ontm ain, femme de Jacques Varin). {Arch. comm., Protestanls, 1669,

720, /® 139, n® 1260.)

9 janvier. — Pierre M ontm ain, M''® orlogeur á Lyon, agé de trente-sept ans, flls

de feu Pierre Montmain et Sara Blachon, a esté enseveli audit cimetiére, ...en présence de sieur Jacques Varein et Léonard Guigou. (Ibid., 714, fo 138, n® 959.)

Montmain-P eyretier (Pierre) 1642, 21 septembre. •— (Mariage á Saint-Mareellin, suivant contra! regu Pesrotiers notaire k Feurs, de) Pierre de Momains le jeune, ni® orlogeur h Lion, flls de feu de


212

l ’h o r l o g e r ie

l y o n n a is e

M omain et Philippa Gorion de S‘ Etienne de Furan d’ une p a r t ; et honneste Ysabeau Peyrotier, filie de

André Peyrottier, notaire royal en Forest, habitants de

S‘ Ram bert et de défíuncte Claire Croppet d’ autre part ; aprés les 3 annonces consécustives, ont recen bénédiction nuptialle á Saint Marcellin.... (Arch. comm., Protestants, 718, f° 217, n “ 1555.) 1644, 17 a\TÍl. — (Ledit jour) a esté baptizé dans le temple de Couzon les Lyon,... Fierre, fils de Fierre Montm ain le jeune et de Izabeau Peyretier sa fem m e. Parrain, sieur Fierre Montm ain le ^deux, m® orlogeur audict L yon , et marraine dame Sarra Blachon, fem m e dudict sieur Fierre Montm ain le vieux. Ledict fils... né (le 15 avril, á Lyon). (II est inhumé le 5 aoút 1645.) {Ibid., 719, /» 81, n ° 82, et f° 173, n ° 848.) 1646, 15 avril. — (Baptéme de) Louis (fils des mémes, né le 9. Parrain, Louis

Mallín,

m arch an d; marraine, Catherine M ontm ain, sa femme). (Ibid., /» 42, no 166.) 1648, 26 janvier. — (Baptéme de Jean Louis (fils des m ém es, né le 24. Parrain Louis Arthaud, m® horloger; marraine), Anne M ontm ain, filie de sieur Fierre Montmain l’ aisné, m® orlogeur audit L y o n .... (Ibid., fo 62, no 247.) 1650, 4 novembre. — (Baptém e de) Jacques (fils des m émes, né le 6. Parrain Jacques « Voirin », m« horloger. Marraine, Marie de Montm ain, femme du sieur Bourget). — (Inhum é le 1®"^ septembre 1655.) (Ibid., fo 90, n«® 164, et 714, n® 1288.) 1653, 3 octobre. — (Baptém e de) André (fils des m ém es, né le 2. Parrain Achille Peyre­ tier, chirurgien á L y o n ; marraine, Marie M ontm ain, fem m e de Jean.Siran). (Ibid., 720, fo 12, no 141.) 1654, 15 novembre. — (Baptém e de Catherine) (filie des m ém es, née le 3. Parrain Jean Fierre Bourget, m® horloger, marraine Catherine Peyretier, filie de feu André). — (Inhumée le 29 janvier 1658.) (Ibid., fo 76, no 721, et 719, /® 222, n® 1412.) 1656, 29 novembre. — (Baptém e de) Magdelaine (filie des mémes, née le 26. Parrain Fierre Baurot, m arch an d; marraine Catherine M ontm ain, fem m e de Louis Malain). (Ibid ., 720, fo 25, n® 276.) 1658, 24 mars. — (B aptém e de) Jean de Montm ain (fils des mémes, né le 23. Parrain, Jean Siran, orfévre á L y o n ; marraine Sarah Malain, filie de Louis). (Ibid., fo 97, n® 886.) 1659, 17 aoút. — (Baptém e de) Alexandre (fils des m ém es, né le 10. Parrain, Alexandre Montmain, aussi m® horloger; marraine, Anne Guigair, fem m e de Fierre Montmain). — (Inhum é le 9 octobre 1663.) (Ibid., fo 205, n®® 953, et 719, /® 239, n® 1704.) 1682, 18 mai. — (Assem blée de la Com munauté des m®® horlogers, qui font une déclaration de domicile en vertu de l’ édit sur les droits de marque de Por et de l’ argent. Fierre Montmain habite place de la Baleine.) (Arch. comm., H H Chappe Y I , 527, n® 4.)


P I E C E S

J U S T I F I C A T I V E S

213

1684,26 février. — Fierre M ontmain, aagé de 72 ans est décédé á Lyon ; ...a esté ensevely le 27 dud., k Thospital du Pont du Rhosne, au cimetiére de ceux de la Religión R éformée, en présense de s^s Brutel, Moléne et Louys Girard. (Arch. comm., Proíestants, 714, f° 230, n° 1798.)

Myon (Fierre) 1603, 23 avril. — Marain, flls de Fierre M yon, relogier et de Y zabeau , deraeurant á Lyon, a esté baptizé (led. jo u r ); son parrain lionneste Marain Calas, tailleur d’habitz, et Marrayne Andrée Clerc. (Arch. comm., Saint-Pierre el Saint-Saturnin, 561, / “ 33.)

N aze (Jean) 1554, n. s., 29 janvier. — (Jean Naze, horloger, citoyen de Lyon, acquiert de Jean le Doyen, orfévre et de sa femine Jeanne de Broaillat, an prix de 105 livres tournois, une pensión de 6 livres 6 sois sur une maison haute, moyenne et basse, sise) en la rué de la Couste de la Ballayne, jouxte la Saonne.... {Arch. hospital., Charité, B 322, n ° 2.) 1557. — (Établies. Pennonage « P on o n az», au quartier des Cordeliers et de la Grenette)... Dixenier, Jehan N asse, orlogier. (Arch. comm ., E E 23, f° 52.) 1561. —

(Établies. Quartier comprenant les rúes Grenette, de rArchidiacre et de la

Gerbe...) ...Jehan Naze, dizainier. {Ibid., E E 24, /» 19 v°.) 1562, 10 juillet. — (T axe levée aprés Ies troubles.) ...D e Jehan Naze, orlogier, la sonime de 25 Is tz pour la moictié de ses tau lx .... {Arch. comm., C C 1110, f° 19.) 1567, octobre. —

(Cotisation imposée par M . de Birague. Pennonage Nicolás Tixier

— du grand portad des Cordeliers, par la rué Grenette, jusqu’ á l’ Estrapade, et, par la rué Dubois, jusqu’á la place des Cordeliers)... D e Jehan N aze, orloger, l É 1. t ... {Ib id ., CC 1174, / “ 19 vo.) 1567-1569. — (R óle de cotisation. Cóté du Rhóne. D e)... Jehan N aze, orlogier cottizé á I F Itz, la somrae de C L X X V Itz en déduction, les X X V I no'^™ 1567, X X V I jan­ vier 1568 et X I I I I febvrier 1569... cy ... C L X X V . Itz. {Ibid., C C 146, / “ 23.) 1571-1572. — (Cotisation pour le paiement des Suisses...)... A u penon de M® Nicolás Tixier... Jean N aze, orlogier, cent solz tourn........ cy ...C s.tz. {Ibid., CC 152,

83 v° ; cf. CC 1197, /» 54 ; CC 153, / “ 85 ; CC 275, /» 127 v°.)

1574, 15 janvier. — (Visitation d’armes. Pennonage Nicolás T ixier; rué de la Grenette).... En la maison de Jehan Naze ; Led. N aze, orlogier, de bon a a g e ; avec harqueboze, morreon, hallebarde, espée, dague, avec bon moyen. {Arch. comm., E E 31, n ° 26, f° 1 v°.)


L

214 1575. —

H O R L O G E R I E

L Y O N N A I S E

(R óle d ’imposition. Méme pennonage.) ...Jehan N aze, orlogier, ...quarante

livres. (Arch. comm., CC 276, / “ 6 5 ; c/. CC 277, /» 98 v°.) 1581, 17 octobre. — (Transaction entre le Gonsulat, représentant les recteurs des hópitau x de L yon, et les mandataires des héritiers naturels de Jean N aze, domicilies pour la plupart k Comberousse et k Sailleville, paroisse de Laigneville, au baillage et comté de Clermont en Beauvaisis, neveux ou petits neveux du défunt. Ceux-ci se désistent de tous leiirs droits en faveur des hópitaux de L yon , m oyennant le paiem ent d’une som m e de 600 écus d’ or sol. L ’ acte mentionne qu’ au dire des recteurs de l’Aum óne Générale) led. deffunct estant m allade de malladie contagieuse de peste, dont il est déceddé, feit un testam ent) verbal en faveur des pauvres des hópitaux; que ses meubles ont été « perduz et adirez pendant lad. contagión » ; que, le 27 septembre 1581, une enquéte a été faite, k Sailleville, par un notaire, et que des habitants y demeurant depuis 45 ans et plus ont déclaré) que Jehan N aze... se seroit desparty de ce pays, trente ou trente six ans sont, ou environ, lorsqu’ il estoit en apprentissaige en la ville de Cralg pour aprendre le mestier d’ orologier..., lequel l’ on dict estre deccedé despuis six m o y s.... (Arch. dép., M in . Duíroncg-Sonthonas-La Chassagne, reg. 350, cahier 1581 et 1582, á sa date ; cf. Arch. hospit., Charité, B 97, n ° 1.) 1582, 28 février. — (Transaction entre les recteurs de l’hópital du P ont du Rhóne et ceux de l’A um óne générale, héritiers par inoitié de leu Jean Naze. L ’hópital du Pont du Rhóne (l’H ótel-D ieu) renonce á tous ses droits, m oyennant le paiem ent de 200 écus sol.) (Ibid., E 20, t° 353.) 1582, 16 avril. — (V ente aux enchéres de la inaison de feu Jean N aze, sise á Lyon, rué de la Grenette, oü pend pour enseigne 1’A t l a s ; le prix d’ adjudication est porté, de 773 k 1.000 écus sol, aprés la faillite d’ un premier adjudicataire.) (Ibid., E 20,

363, 376 ; E 21, f° 44.)

1582, 13 mai. — Sur ce que Mons^ Laurent, juge conservateur (des foires) a remonstré ...qu e quelque tem ps avant le décés de feu Jehan N aze, il luy avoit commandé ung petit horloge á deux estages, avec ung strolabe lequel est imparfaict, lequel orloge est, avec les aultres orloges, en la puissance de lad. Aulm osne, et il aurait faitentendre que, luy baillant, il palera suivant qu’il a esté estim é... ; et d’ autant que led. orloge s’ enrouillerez, ...le secrétaire... ordonne le délivrer aud. s^ Laurent. (Le 10 janvier suivant, A ndré Laurent paye k TAum óne 33 écus sol, 10 s. 8 d., pour la vente, k luí consentie) d’ ung horloge á troys estaiges, de l’hoyrie dud. défiunct. (Ibid., E 22,

4 et E

21, f° 5 ; E 187, /<> 88 u“.)

1582, décembre. — Fraiz faictz pour l ’hoyrie de feu Jehan N aze, vivant m® orloger á Lyon (Paiements efíectués, de décembre 1581 á décembre 1582, et s’ élevant á 1.296 écus, 9 s. 7 d., pour : soins donnés k Jean Naze et á sa fem m e, remédes, fourniture « d’ une licorne », estimation des m eubles, inventaire, sommes versées aux héritiers naturels en vertu d’une transaction, rcglement des dettes de la succession, organisation de la blanque des horloges, etc...) (Ibid., E 187, /os 123 a», 124.)


P I E C E S

1583, 10 janvier. —

215

J U S T I F I G A T I V E S

(Recettes de rAuraóne Générale provenant de la succession de

Jean N aze)... (De) l’ ung des Recteurs... les deux cens cinquante escuz sol en déduction de la vente des marchandises de passementerie trouvées de l’hoyrie dud. deflunct Naze... — - la somme de neuf escuz sol, troys solz dix deniers d’or pour la vente de trois cens cinquante livres fer, á ung sol troys deniers la livre et trente neuf livres vieux loton, á trois solz livre, des vieilles ferrures trouvées en la maison de Jehan Naze... — la somme de trente cinq escuz sol... par le fait de la vente des marchandises de passementeries de feu Jehan N aze... — la somme de vingt escuz sol huict sol quatre deniers d’or pour le fait de la vente des passementeries trouvées dans la bouticque... — la som m e de sept escuz sol pour la vente d’ une monstre de l’hoyrie de feu Jehan N a ze.... {Ibid., E 187, /os 86, 87, 88.) 1583, 27 mars. — A esté ordonné (par les recteurs de l’Aum óne Générale) remettre á M® Jehan Grégoire, notaire royal et á Franpoise Esclusen, sa femme, tous les papiers, lettres, contractz trouvez dans les papiers de feu Jehan Naze, comprenant le faict de feue Andrée Esclusen, vivant fem m e dudict Jehan Naze. (Ibid., E

21, /o 157.)

1583, 8 mai. — (L ’Aum one a regu d’ un des recteurs)...trente escuz sol pour la vente de demy once seze grains de petitz diamans esmerauldes et cinq piéces de viróles de cristal avec les fontz et une bonete avec deux bagues d’ or, estant de l’hoyrie de Jehan Naze, horloger.... (Ibid., E 188, /o 61 üo.) 1590, 16 septembre. — S’ ensuict les bénéf fices (les lots)d e la bianque des orloges appartenans á l ’AuImosne généralle de Lyon qui furent de l’hoerie de feu Jehan N aze, en son vivant m® horlogier, citoyen dud. L yon, ...rem ys aux archives par s^ Pompeo Porro, bourgeoys dud. L yon, qui avoyt lesd. orloges et blancque entre ses meyns : E t premiérement, celluy qui sortira le premier de ladicte bianque, aura une monstre faitte en ovalle, son pendant en rolleau, estimée huict escuz, cy........................

V III

Le premier bénéffice sera d ’un grand Myrra d’ argent á six faces, avec son quadran et son

astrolabe,

estim é.............................................................................

V ‘= IIIF '‘X®°

____

Ung grand sphére de lothon doré, pozée sur troys pieds, ayant son m ouvem ent du Ciel, du Soleil, de la Terre et de Mercure, avec sa sonnerie garnie ; son estuy de velloux viollet, passementé de passementz d’or fin estim é..............................................

IIIP

Une aultre petitte sphére de lothon doré, posée sur ung A tlas, ayant le mouvement du Ciel, du Soleil et de la Lune, avec ung horloge sonnant, garny de son estuy de veloux viollet, passementé de passement d’ or, estim é......................................... Ung orloge carré de fert damasquiné, son m ouvem ent avec sa

sonnerie, estimé cent soixante

lU '^ X X V ® '

d’ astrolabe, de la Lune,

escuz.........................................................

CLX®*^

Ung petit orloge rond de lothon doré, en pom e avec sa sonnerie, estimé trente escuz. XXX®® Une monstre ronde de lothon, sans doreure, tirant huict jours sans le remonter, estimé.................................................................................................................................................

XXV®®

Ung astrolabe de lothon avec ses troys tables servans á plusieurs élévations, esti­ mée ...............................

XX®®


216

I .

H O R L O G E R I K

L Y O N N A I S E

Une monstre faicte en ovalle, ouvragée de fert, la boytte dorée et pleyne, estimée dix escuz.................................................................................................................................................. Une monstre faicte en ovalle, avec son cadran marqué á l’ itallienne et la frangoyse, estimée.......................................................................................................................................................

X“

Ung orloge á contrepoidz, estimé.........................................................................................

X®“

Ung aultre orloge á contrepoidz, e stim é ...........................................................................

X®*=

Une petite monstre faicte en ovalle, son cadran bruny, estimée huictz escuz.

Viipc Ung cadran sphérique de lothon,

estim é..................................................................

Le dernier qui sortira de ladicte blancque aura une petitte m onsttre faicte en ovalle, avec sa boyte gravée du dieu Mars au dessus, estimée huict escuz..............

VIIP*^

Ladicte.blancque sera en nombre de cinq mil deux centz vingt tilletz (billets) á vingt solz pour tUlet. {Ibid., E 26, /os 47 v°-48 v°.) 1592, 2 janvier. — (A propos de la blanque des horloges et montres de feu Jean Naze) ...il a été proposé... qu’ il seroit bon de donner avis á Messieurs des Nations (aux confréries des marchands étrangers) de la blancque des orloges... qui se commencera á faú’e dans la semaine procbaine ; a esté ordonné faire imprimer une coppye du nombre des orloges et autres piéces d’icelle et leur estim ation, pour envoyer aux villes d'Ytalie, et en placarder, tan t aux Changes que aultres lieux de la ville acoustumés. (Ibid., E 61, /o 112.) 1596, 29 juillet. —- (Philibert de L a Guiche, Grand maitre de l’Artillerie, ayant fait son entrée, la veille, par la porte de Vaise, en qualité de gouverneur et lieutenant du

R oí, au pays de Lyonnais, Forez et Beaujolais, le Prévot des Marchands et les échevins) lui allérent donner le bon jour et luy oilrirent un présent d’ un tres bel orloge oü est représenté la Mirrha en argent d’ orphévrerie, et les m ouvem ents du soleil et de la lune et aultrez singularitez, avec le crystal, le tou t bien élabouré, que ledit s>^ gouver­ neur accepta avec grand contantem ent.... (Arch. comm., B B 133, f° 132 v° et 165 v°.) 1596, 8 octobre. — (L e Consulat) a payé contant la somme de deux cens douze escuz solz trante soulz tz, pour ung orloge oü est représenté la M yrrha.... (Arch. comm., C C 1486, n°^ 18 et 39.)

Nicolás . 1561. —

(Etablies. Pennonage de L a Porte, comprenant l’ extrémité Sud de la rué

Merciére, les rúes Confort, Raisin et Chanu)... Nicollas le relogier. (Arch. comm., E E 24, f° 8.)

N oblet (Pierre) 1611, 13 mars. — (Baptéme de Pierre Renaud, présenté au Tem ple par) Pierre Noblet, horologeur.... (Arch. comm., Prolestants, 718, f° 54, n ° 454.)


P I E C E S

217

J U S T I F I C A T I V E S

1612, 22 octobre. — ...honn. Fierre N oblet, orlogier a L yon... confesse debvoir á

Fierre

Combret, m® orlogier aud. L y o n ..., la somme de deux cens cinquante deux livres pour vrai, loyal et am yable prest... pour un an. (Arch. n o t , M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1612, f° 737.) 1619, 21 avril. — (Baptéme d’ un flls du peintre Jacques V'andemore, présente au Tem ple par) Fierre N oblet, m® horlogeur.... {Arch. comm., Protestanis, 718, n® 508.)

N ouerisson (Les) 1648, 8 juillet. — Cominis le sieur custode pour aller au chasteau de la Serre en Dijonnais, de parler á don Arséne Bernard, religieux de Cluny, s’il pourroit venir en cette ville pour accommoder le petit orloge. {Arch. d é p ; Saint-Jean, Actes capit., t. X C I I , f° 83 a».) 1656, 24 septembre. — (Guillaume Nourrisson, m® horloger, est parrain, á Saint-Faul, d’ un flls de son confrére Jacques Roger.) (V oír plus loin, Jacques Roger.) 1656, 30 septembre. — D u 30 dudit, la somme de 45 1. á Guillaume Nourrisson, maistre orloger, pour avoir nettoyé et accomodé l’ oorloge de la tour de la Cliarité, par mandement du 26 8’”’® (s/c). (Arch. hospital., Charité, E 1502, f° 118 v°.) 1657, 10 juillet. — (Le Consulat loue á Guillaume Nourrisson, m® horloger, au prix 480 livres par an, la maison qu’ il habite actuellement, maison que la Ville a acquise (en 1643) des héritiers Delaforest.) (Arch. comm., D D 98 bis, /® 951.) 1657, 7 aoút. —

(Le Consulat fait rembourser a Guillaume Nourrisson 350 livres ts

qu’il a payées, par son ordre, á divers entrepreneurs, pour réparations) en une gallerie et autres membres dépendans de la maison appartenant á lad. Ville, size proche les loges de la place des Changes, á présents occupez par led. Nourrisson. (Ma?onnerie, ferrares de portes, chássis, etc...). (Arch. comm., B B 212, /® 371.) 1658, 17 févríer. — (Mariage á Sainte-Croix, suivant contrat re?u le 9 par Thom azet, notaire á L yon , de Guillaume Nourrisson, avec Catlierine Margonne, en présence de Gilíes de Margonne, Lam bert de Font-Saint-Fierre et autres.) (Arch. comm., Sainte-Croix, 395, /» 82 v°.) 1659, 3 juillet. — (Le Consulat loue de nouveau ñ Guillaume Nourrisson, pour 115 livres par an, la partie qu’ il occupe de la maison Delaforest, place du Change, vis á vis le puits du Change, soit, au 2® étage, une chambre sur le devant, avec arriére chambre sur la cour, cuisine et cave.) (Arch. comm., D D 99, /® 498 et D D 293, n«® 28 et s.) 1659, 21 juillet. — (La Communauté des maítres horlogers qui a donné procuration, par acte re?u Thom azet le 22 aoút précédent, á Louls Arthaud, Guillaume Nourrisson

L'Horlogerie lyonnaise.

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et Joachim Villette, pour obtenir que des réglements lui süient octroyés, révoque cette procuration.) (Arch. dép., M in . Diimas, reg. 292, « sa date.) 1660, 8 janvier. — (Baptéme, á Saint-Paul) de Guillaume (flis de Guillaume Nourrisson, m® horloger, et. de « Marguerite » Margonne. Parrain Gilíes Margonne ; marraine Antoinette Simondon, aieule de l’ enfant). A u Change. (Arch. comm., Saint-Paul, 450, f° 510.) 1 6 6 0 ,1 2 novembre. — Mandement au receveur de payer au sieur Nourrisson vingt louis d’or, á compte de la besoigne qu’ il faict pour restablir le petit horloge de l’esglise, contre la chappelle Sainct Thom as. (Arch. dép., Saint-Jean, Actes capit., t. C, f° 289 v°.) 1660, 26 décembre. — (Baptém e de) Nicolás (flls du méme et de Catlierine ¡Margonne. Parrain, Nicolás Grolier, capitaine au régiment d’A ig u eb o n n e; marraine, Coiistance Margonne, fem m e de Lam bert Pont-Saint-Pierre, bourgeois de L yon ). Vers le Pont du Change. (Arch. comm., Saint-Paul, 450, / “ 556.) 1662, 27 janvier. — M andement au receveur (du Chapitre) de paier au sieur Guillaume Nourrisson, maistre horlogier de cette ville qui a faict le petit horloge, vers la chapelle sainct Thom as, y comprins ses fournitures, suivant ses parties arrestéez par M^ le Chantre, deux mille deux cens et soixante sept livres, oultre deux cens vingt livres qu’il a receues cy devant. (Arch. dép., Saint-Jean, Actes capit., t. C U , f° 40 a®.) 1662, 11 février. — (Baptéme d’ ) Antoine (flls des mémes ; parrain, Antoine Nourrisson, m® horloger; marraine, Franfoise Margonne, femme du sieur Mannetiére). (Arch. comm., Saint-Paul, 451, /« 91.) 1664, 4 novembre. — (R apport de Guillaume Nourrisson qui, par ordre du Consulat, a visité l’horloge de l’ H ótel de Ville, construite par Daniel Gom. Nourrisson atteste que cette horloge, tres m al entretenue, ne réalise pas les conditions portées au prix-fait.) (Voz> plus haut, Daniel Gom.) 1664, 2 décembre. —

(Baptéme de) Jean (flls des mémes ; parrain, Jean Chazelles,

m archand; marraine, Charlotte Forest, fem m e de Sébastien Beluze, sellier). A u Change. (Arch. comm., Saint-Paul, 451, f° 138.) 1665, 5 janvier. — (Le Consulat, sur le rapport qui lui a été fait du m auvais état dans lequel se trouve l’ horloge de TFIótel de Ville, nom me horlogers de la Ville les fréres Guillaume et Antoine Nourrisson, aux gages de 200 livres par an.) (V oir plus haut, Daniel Gom.) 1665, 5 juin. — (Jacques Varin et Guillaume Nourrisson, m®® horlogers, se présentent au Consulat et le requiérent de recevoir le serment de Philippe-Em m anuel Villette et de Pierre de Montm ain, élus m®® jurés par la Corporation.) (Arch. comm., B B 220, /® 188.) 1665, 11 aoút. — (M andement de 435 livres pour Guillaume Nourrisson qui a réparé l’horloge de l’H ótel-de-V ille.) (Arch. comm., B B 220, /® 261.)


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1666, 15 juin. — (Convention entre le Chapitre de l’ Église de Lyon et les íréres Guillaume et Antoine Nourrisson, qui se chargent d’entretenir« le grand et le petit horloge » de Saint Jean et d ’y taire les réparations nécessáires, de « monter le petit deux fois le jour et juste avec celluy qui á la charge de monter le grand, dans lad. t o u r t », nioyennant un gage de 120 livres par an. Si les fréres Nourrisson remontent aussi, deux fois le jour, le grand horloge, ils recevront 30 livres de plus.) (Arch. dép., Saint-Jean, Armoire David, vol. 2, n ° 4.) 1666, 20 novembre. — (Inhumation á Saint-Paul, dans le cloitre Sainte-Marguerite, de) dame Catherine Margonne, fem m e de sieur Guillaume Nourrisson, me horlogier.... (Arch. comm., Sainí-Paul, 455, / “ 49.) 1668, 5 février. — (C ontra! de mariage entre Guillaume Nourrisson, in® horloger et Catherine Boisse, filie de Fierre, bourgeois de Sauxillange en Auvergne, et d’A n toinette R a y. La dot de la future épouse est de 3.100 livres, auxquelles le futur époux ajoute une somme de 1.000 livres. Sont présents: Claude de Madiéres, ancien échevin, Louis de Trellon, Capitaine de la Ville, Antoine Mazuyer, seigneur de La Collonge, Camille Merle, Trésorier de France, Christophe Boysse, cousin de la future épouse, Jean Chazelle et'M am ery Messié, marchands), Anthoine Nourrisson, aussy m® horologeur aud. Lyon, frére du futeur espoux.... {Arch. noL, M in . A n d. Demeaux, liasse de 1668.) 1668, 18 décembre. — (Antoine et Guillaume Nourrisson exposent au Consulat qu’ ayant été nom més, le 5 janvier 1665, pour remplacer Daniel Gom, chargé d’ avoir soin de l’horloge de l’ H ótel-de-Ville), ils ont esté obligez de faire un travail extraordinaire et prendre de grandes peynes pour mestre en estat led. horloge et le rendre dans la justesse qu’ il doit estre, en sorte qu’ilz peuvent asseurer le Consulat que led. horloge est présentement trés juste, et que mesme il sert de reigle á tous les autres horloges de lad. ville. Ce qui ne s’ estant pu faire sans que lesd. fréres Nourrisson ayent fait beaucoup de travail et pris de trés grands soings, outre qu’ilz ont esté obligez de faire beaucoup de despens pour restablir led. horloge, ilz auroient instamm ent supplié le Consulat d’y avoir esgard (et de leur accorder les mémes gages qu’ á leur prédécesseu r); outre qu’ilz entretenoient en la maison qu’ ilz occupent, appartenans á lad. Ville, scize en la place du Change, une monstre dont ilz n’ont jamais rien demandé au Consulat, quoyque tous les négocians et le public en regoivent une trés grande commodité et utilité. (Le Consulat, ayant délibéré, arréte que les gages des fréres N our­ risson, augmentés de 220 livres, seront portés a 420 livres par an.) {Arch. comm., B B 223,

225.)

1669, 20 aoüt. — (Baptéme de) Catherine (filie de Guillaume Nourrisson et Catherine B oisse; parrain, Camille de Merle, trésorier du R o i ; marraine, Catherine Gimel, femme de Fierre Boisse, échevin). A u Change. {Arch. comm., Saint-Paul, 452, f° 54.) 1670, 28 mars. —

(Baptém e de) Fierre (fils des m é m e s; parrain, Christophe Boisse,

bourgeois de L y o n ; marraine, Catherine Stoppa, femme de Claude de Madiéres, ancien cónsul). A la montée du Change. {Ibid., fo 137.)


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1671, 4 juin. — Sur ce qui a esté représenté diverses fois au Consulat par les plus notables niarchans et négocians de lad. ville et par les habitans du quartier du Change, qu’ils re^oivent une trés grande incoinmodité pour n’ avoir aucun liorloge public and. quar­ tier, qui est niéme trés nécessaire aud. négocians pour limiter le tem ps des payemens conformément k ce qu’il est porté par les reiglemens de la place, le Consulat, ayant délibéré..., et ayant mandé en ce consulat Guillaume et Antoine Nourrisson fréres, maistres liorlogeurs, qui logent dans la niaison appartenant au Consulat qui joint lad. loge du Change, il a convenu avec eux que, m oyennant la somme de soixante dix livres, qui leur sera payée annuellem ent..., ils entretiendront bien et deuement á leur fraiz et despens, dans lad. maison, un horloge qu’ils feront inarclier bon train et avec toute sorte de justesse, pour l’ utilité du public et des habitans dud. quartier du Change.... D ont a esté fait le présent acte, et partant auroient supplié le Consulat de vouloir restablir dans la loge du Change, l’horloge qui y estoit cy devant, qui sera d’ une trés grande utillité et com m odité á tous lesd. négocians et habitans du quartier du Change. — (E n 1717, la V ille fait estimer cette horloge qu’elle achéte 1.000 livres aux héritiers des fréres Nourrisson.) (Arch. comm., B B 227, f° 80 et B B 279, f° 90 v°.) 1672, 31 juület. — (Baptém e de) Catherine (filie des m ém es; parrain. Charles Grolier de Serviéres, écuyer; marraine, Catherine Boisse, fem m e de Louis « Treillon » écuyer). (Arch. comm., Saint-Paul, 454, á sa date.) 1675, 20 novembre. — (Le Consulat ordonne de payer aux fréres Nourrisson, 2.000 livres, á compte sur les ouvrages et fournitures) qu’ils font pour le restablissement de l’horloge de l’ H ostel com m un de lad. ville qui a esté destruit lors de l’incendie arrivé aud. hostel comm un au mois de septembre de l’ année derniére, M V P soixante quatorze. (Arch. comm., B B 231, f° 145.) 1678, 12 aoút. —

(Guillaume Nourrisson et Jean-Baptiste Duclair-Vallier, m^s jurés

de la Corporation des horlogers, présentent au Consulat une requéte tendant á ce qu’un compagnon horloger soit admis á faire son chef-d’ ceuvre.) (Arch. comm., H H Chappe, V I , 527, n» 3.) 1 6 7 9 ,1 3 juin. — (La Ville donne de nouveau á bail aux fréres Nourrisson, pour 100 livres par an, les membres qu’ils occupent dans la maison de la place du Change) attendu que, dans lesd. m em bres, est placé l’horloge public qui sert á tous les négocians de lad. ville (et qu’il serait impossible aux fréres Nourrisson de faire marcher cette horloge, s’ils n ’habitaient pas la maison). (Arch. comm., B B 235, f° 77 v°.) 1681, 1®"' juillet — (Délibération consulaire. Guillaume Nourrisson, « marchand horlogier », est nom m é juge de Pólice pour le quartier Port du Temple et les rúes « traversiéres ».) (Ibid., B B 238, /» 69 a».) 1681, 31 juillet. — (Guillaume Nourrisson et Jean-Baptiste Duclair-Vallier sont maitresgardes de la Corporation des horlogers.) — lis remplissent encore cette fonction en avril 1682. (Arch. comm., H H , Chappe V I, 527, n°^ 7 et s.)


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1683, 2 septembre. — Sont coniparus (au Consulat) Guillaume et Anthoine Nourrisson fréres, maistres horlogeurs de lad. ville, lesquels ont représenté qu’ en suite de l’ ordre qui leur a esté cy devant donné de travailler á un liorloge de la beauté et perfection requise pour estre mis au dosme de l’hostel commun, au lieu et place de celuy qui fut détruit lors de Tincendie arrivé aud. hostel, au m oys de juillet (1674), ils ont employé tous leurs soins et expérience et celle des meilleurs ouvriers qu’ ils ont pu trouver, soit en cette ville ou qu’ ils ont fait venir de dehors pour travailler aud. horloge, qui estant achevé despuis quelques années, dans une aussy grande perfection et justesse qu’ aucun autre du R oyanm e, ils auroient tres souvent supplié le Consulat, comme ils font encore maintenant, de vouloir faire visiter et estimer led. horloge... par telles personnes intelligentes et capables qu’ il plairra au Consulat de nommer, et ensuite pourvoir á leur payem ent.... (Le Consulat, ayant délibéré, désigne pour cette visite et estimation : les sieurs Ferrus et Giraud, ex-consuls, comme notables, et, comme experts, Hugues R ey , m® horloger et Olivier Arthaud, m® armurier.) (Arch. comm., B B 240, / ° 92.) 1683, 22 octobre. — (Les experts désignés ci-dessus déposent leur rapport sur l ’horloge construite par les fréres Nourrisson pour TH ótel-de-Ville de Lyon.) (Arch. comm., D D 287, n® 5.) 1683, 23 décembre. —

(Hugues R ey , m® horloger et Olivier Arthaud, m® armurier,

experts nommés jrar le C on su lat; Philippe Em m anuel Villette et Jean-Baptiste Duclair-Vallier, experts désignés par les fréres N ourrisson; les ex-consuls Ferrus et Giraud, vont visiter et estimer l’horloge destinée á l ’H ótel de Ville et se rendent á cet effet) dans la maison occupée par lesd. fréres Nourrisson auprez la loge des Changes.... (Arch. comm., D D 287, n ° 6 ; cf. D D 287, n® 4 ct B B 240, /® 92.) 1683, 30 décembre. — (Délibération consulaire constatant que les fréres Nourrisson ont refait entiérement l’horloge de l’H ótel de Ville, sauf les cloches, et n’ ont refu, jusqu’á ce jour, que 3.200 livres pour leur travail, achevé depuis sept ans environ. Les experts désignés ont visité l’ horloge, déposé leur rapport le 22 octobre et procédé, il y a quelques jours, á un nouvel examen. Ils ont estimé la valeur de l’horloge á 10.500 livres, k charge, par les fréres Nourrisson : 1® de le mettre en place á leurs frais ; 2 ° de) faire marquer les quatre montres aux quatre faces du dome, comme aussi de faire marquer, dans la grande salle (de l’ H ótel de Ville) une montre ou astrolabe, faire toutes les ferrares des cloches et le battan pour sonner l’ assemblée au befiroy, á la Saint Thom as, avec tous les bassecules et marteaux nécessaires. —

(Guillaume et Antoine Nour­

risson, acceptant un rabais, déclarent se contenter de 9.500 livres et, en paiement de cette somme, recevront« tels fonds » que la Ville voudra leur assigner. E n conséquence, le Consulat céde aux fréres Nourrisson la maison qu’ils occupent au Change, maison dont une expertise flxera la valeur et qui est sise, place des Changes, devant le puits, jouxte la place, de b is e ; la loge des Changes, de matin ; la maison Pecoil, de vent, et la maison Phily, de soir.) (Arch. comm., D D 294, n® 37.) 1683, 30 décembre. — (A cte passé devant Renaud notahe, conforméraent á la délibé­ ration qui précéde. Cession aux fréres Nourrisson de la maison de la place du Change,


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maison haute, moyenne et basse, « compris le sol sur lequel lesd. s^a Nourrisson ont construit cy clevant, du consentement du Consulat, des chambres et leur travail »; la cour de la maison s’ étend derriére la loge du Cliange. L a vente est faite á charge par les fréres Nourrisson de « soufírir l’borloge qui est au dessus de lad. maison, mis en place par lesd. acquéreurs, par ordre du Consulat, pour servir á l ’entrée et sortie du bilan, et pour le publiq ». Les échevins reconnaissent que les fréres Nourrisson leur ont « délivré le petit horloge de chambre faisant partie desd. ouvrages, et lequel est actuellement de Service dans le secrétariat dud. H otel de Ville ». L a Ville se réserve enfln le droit de racheter la maison cédée, pour la démolir et agrandir la Loge clu Change.) — (L a maison ainsi vendue avait été acquise par le Consulat des héritiers Delaforest, le 10 novembre 1643 ; elle comprenait alors deux corps de logis, une cour haute entre les deux, et des boutiques sur le d e v a n t; elle avait été payée 10.830 livres.) (Ibid., D D 127, /os 48-49 ; cf. D D 91, /»= 256 et 286.) 1699, 12 mars. — (Mariage, á Saint-Paul, de Guillaume II Nourrisson, flls de Guillaume, horloger de la Ville, et de Catherine Boisse, avec Anne Chopin) aprés 3 supplications faites au s’' Guillaume Nourrisson, son pére, pour le taire consentir audit mariage (les 28 février, 2 et 4 mars 1699). (Arch. comm., Saint-Paiil, 463, f° 17.) 1699, 30 avril. — (Testam ent de Guillaume (I) Nourrisson, m® horloger á Lyon. Legs á son frére Antoine Nourrisson, m® horloger á Lyon, de tous ses outils et ouvrages d’horlogerie, achevés ou non, méme les deux horloges de TH ótel-de-Ville et du Change, de tous ses meubles, vaisselle et bijoux, et de son logement au 2 “ ® étage de la maison lui appartenant, sise prés la Loge des Changes, logement oü il habite actuellement avec son dit frére) — (Dans un testam ent précédent, daté du 18 septembre 1694, le méme Guillaume Nourrisson avait légué : tous ses meubles á sa femme, Catherine Boesse, á charge de fournir une pensión á sa filie Catherine, religieuse au Monastére des Chazaux, oü elle a fait profession le 7 décembre 1690 ; a son fils d’ un premier lit, Guil­ laume Nourrisson, sa maison de la m e Confort, á Tenseigne du Pélican, a charge par lui de payer 1.500 livres a son frére consanguin Pierre Nourrisson, lorsque celui-ci aurait atteint sa majorité. Pour le surplus, il avait institué pour son héritiére universelle sa filie Anne Nourrisson, mariée, depuis le 21 février 1699, avec Pierre Viant, docteur médecin.) {Arch. n o t, M in . Odile Guyot, liasses de 1690, 1694, 1699, aux dates ci-dessus.) 1700, 30 décembre. — (Mandement pour Antoine et Guillaume Nourrisson, de leurs gages d’horlogers de la Ville, chargés d ’entretenir les horloges de rPIótel-de-Ville et du Change.) {Arch. comm., CC 2846, non paginé.) 1701, 16 mai. — ■ Odile Guyot, notaire, cxpédie le testam ent de Guillaume Nourrisson á son héritiére universelle.) {Arch. not., M in . Od. Guyot, liasse de 1699, 30 avril.) 1701, 12 juillet. — (Baptéme, á Saint-Paul, de Pierre Nourrisson, fils de Guillaume II Nourrisson et d’Anne Chopin ; marraine de l ’enfant, Catherine Boisse, sa) mére granel, vesve de Guillaume Nourrisson.... {Arch. comm., Saint-Paul, 463, / “ 40.)


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1702, 9 janvier. — (Mandement, pour Antoine Nourrisson, de 250 livres, gages de l'liorloger de la Ville pour l’année 1701.) (Arch. comm.,

CC 2859, non paginé.)

1705, 10 Janvier. — (La maison vendue aux fréres Nourrisson, maison que la Ville avait le droit de raclieter, a été démolie en partie pour agrandir la Loge du Change ; Antoine Nourrisson et Anne Nourrisson, femme de Fierre Vian, chirurgien, renoncent, m oyen nant le payem ent de 200 livres, á toutes réclamations relatives au préjudice que leur a causé la démolition.) (Arch. comm., D D 294, n ° 25.) 1706, 16 Juillet. — Les P révost... et échevins, ...estant pleinement informez de la reli­ gión catholique apostolique et romaine de s"^ Guillaume (II) Nourrisson, m® horlogeur de cette ville, et de sa capacité et expérience dans son art, et ayant égard & la recommandation de Madame de Villeroy, religieuse Carmélite de cette d® ville, ont nommé led. s"" pour avoir soin de l ’horloge de l’hostel de ville et de celle de la place du Change, au lieu et place de s^ Antoine Nourrisson, son onde, qui a fait sa démission puré et simple par acte du quinz® du présent m ois... (Guillaume Nourrisson remplira les charges imposées á son pére et á son onde et recevra 150 livres de gages par an.) (Arch. comm., B B 266, / ° 98 n® ; cf. D D 287, n® 8.) 1708, 10 janvier. — (L a Ville, ayant l’intention d’achever de démolir la maison qu’ elle a vendue aux fréres Nourrisson, propose aux héritiers de Guillaume (I) Nourrisson d’échanger cette maison contre une rente de 100 livres.) (Arch. comm., D D 294, n® 25.) 1709, 19 avril. — (Testam ent d’Antoine Nourrisson, m® horlogcr demeurant loge des Changes, paroisse S a in t-P a u l; legs á Catherine Boesse, sa belle-sceur, á Guillaume et Fierre Nourrisson, ses neveux, m®® horlogers, á ses niéces Catherine, religieuse, et Anne, fem m e de Fierre V iant.) — (Codicille du 22 octobre 1709, oü le testateur nomme son petit neveu, Jean-Baptiste Nourrisson, flls de Guillaume et Anne Chopin.)— (Testam ents antérieurs des 30 avril 1699 et 10 juin 1705.) (Arch. noL, M in . Odile Gugot, liasses de 1699, 1705, 1709, aux dates ci-dessus.) 1712, 28 février. — N ote que Monsieur (en blanc) Nourrisson, mf® horlogeur, a donné á cette maison 200 1. pour faire prier Dieu et un Service aprés son décés, le 28 février : (R efu par M . Trollier). (Arch. hospit., Charité, C 48, f° 45.) 1715, 17 aoüt. — (Led. jour) a été inhumé á la cave S‘ ® Marguerite, oü n’ avoit point droit, s’^Antoine Nourrisson, agé de quatre vingts six ans, mort hier, aprés avoir re^eu avec piété les sacrements, en présence des s’^® soussignés (Signatures de) P . V ia n t... Nourrisson (ses neveux)... Viant-Chevalier.... (Arch. comm., Saint-Paul, 465, /® 49.) 1731, 7 aoút. — (Jean-Baptiste Nourrisson fds, est nommé, á la place de son pére, Guil­ laume II, démissionnaire, pour avoir soin, aux gages de 400 livres par an, des horloges de l’H ótel de Ville et du Change.) (Arch. comm., B B 295, /® 91 v°.) 1737, 17 aoút. — (Le receveur du Chapitre de l’Église de Lyon reconnait avoir recu


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d’Anne Cliopin, veuve de Guillaume I I Nourrisson, le m ontant des droits de lods dus par Fierre Nourrisson, son flis mineur de qui elle est tutrice, k raisoii des legs íaits k ce dernier par Anne Nourrisson et son mari Fierre V iant.) (Árch. comm., D D 294, n ° 28.) 1746, 14 septembre. — (Transaction, au sujet du rachat de la maison de la place du Change, entre la Ville et Fierre Nourrisson, dessinateur rué Vieille Monnaie, héritier d’Anne Nourrisson et de son mari Fierre Vian, chirurgien, qui ont testé en sa faveur les 12 septembre 1736 et 30 avril 1737 ; ceux-ci étaient aux-mémes héritiers des fréres Guillaume I et Antoine Nourrisson, aux termes de leurs testam ents des 30 avril 1699 et 19 avril 1709 en faveur d’Anne Nourrisson, leur filie et niéce. L a Ville prend k sa charge une pensión annuelle de 75 livres que Fierre Nourrisson doit á sa mére, Anne Cliopin, et désintéresse les créanciers de Fierre Nourrisson qui ont fait saisir la maison de la place du Change, actuellement en démolition.) (Arch. comm., D D 294, n ° 27.)

N ourry (Fierre) 1629, 15 novembre. — (Mariage, au Tem ple, suivant contrat refu Bégule, notaire á Lyon, de Fierre Nourry, orfévre, avec Angéle Le Jeune.) (Arch. comm., Protestants, 718, /» 238, n ° 1698.) 1669, 17 février. — (Mariage, au Temple, de) Jean Nourry, m^ horlogeur á Lyon,aagé de 32 ans, fils de Fierre Nourry, m^ orphévre audit Lyon et de défunte Angelle le Jeune, (avec Elisabeth Hérold, filie de Georges, taUleur d’habits.) — (Baptémes de trois enfants issus de ce mariage, en 1670-1673.) (Ibid., 720, /os 214, 222, 232, 246.) 1672, 19 avril. — Fierre Nourry, ñgé de 85 ans, a esté enseveli... audit cimetiére (de l’H ótel-D ieu), en présence de (Ibid., 714, n ° 1048.)

Varin et Bourget, marchants (et liorlogers) ñ Lyon.

1677, ler janvier. — (Jean-Jacques Nourry, natif de L yon, m® orfévre, agé de 40 ans, fils de Fierre et Angéle Le Jeune, abjure « l’hérésie de CaKún » aux Nouvelles Catholiq u es; le méme jour, abjuration, dans la chapelle de la Fropagation de la Foi, de Jacques Nourry, orfévre, agé de 35 ans et de sa fem m e, Marie Beaulieu.)— (Le 16 juillet 1684, abjuration, dans la méme chapelle, de Grégoire Nourry, fils de Jean Nourry horloger.)

/os 147

(Arch. dép., H 477, Abjurations, 1 er janvier 1677 ; Propagalion de la F o i,A l^ ,

477 )

1684, 1er octubre. — (Mariage, au Tem ple, de) Jean Nourry, maistre horloger de Lyon, veuf, et de Louise Mallein, filie de Jacques... de la ville de Grenoble.... (Arch. comm., Protestants, 720, /¡o 1878.)

N oytolon (Christophe I) 1558, 16 novembre. — Item, le X V I® dud. m oys a esté baptisé Cristofle Noytollon, fils


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de Fierre Noytollon, cliaussetier; son parrain Cristofle Colín, appoticaire; ses marreynes dame Loyse de Vino et Catherine N y c o la s ; né á deux heures du matin. (Arch. comm., Sainíe-Croix, 384, f° 141, n ° 995.) 1575, 21 mai. — ...Chrystofle N oytolon, flls de Fierre Noitollon, en son vivant liabitant de Lyon, cohéritier, sous bénéflce d’inventaire, de feu

Jehan N oytolon, en son

vivant prebstre, curé de Venissieu, tan t en son nom que de Jehan N oytolon, son frére aisné... establis son procureur et de sond. frére... M® Ferrus, procureur au bailliage de Vienne, pour plaider..., appeler, renoncer.... Frésens á ce noble homrae Decuchermois, bourgeois de L yon et Barthélem y Salla, cousturier.... (Arch. d é p ; M in . Datroncy, reg. 342, á sa date.) 1588, 2 juillet. — ...X t o fle N oytolon, orlogier audict Lion, ...a loué audict Godon la bouticque sur le devant que ledict Noytolon tient de M® Bigonneau en rué de Gharbon..., pour une année..., pour le prix de quatre escuz solz... (Signé) Christophe N o y toulon. (Arch. dép., M in . B uirin, reg. 209, /® 536.) 1588, 28 juillet. — A esté baptizé Fierre, fllz de Christofle Noirtolon, relougier, et de Barbe Boular, sa fe m m e ; et a esté parrain Fierre de Massoz, et marraines Claudine Mesgret et Fernette Mesgret. A canté de S* Ancfans, á la duanne. (Arch. comm., Saint-Paul, f° 27, n ° 197.) 1589, 7 octobre. — (Baptém e de) Christofle, fllz de Christofle Noitoulon, rolougier et de Barbe Bolard, sa íam m e ; a esté parrain Guilliaume Ferrain et marraine Jane Lim on e s t ; prés Mons’^ Savin. (Arch. comm., Saint-Paul, 437, f° 74, n ° 575.) 1590, 25 septembre. — ...Cristofle Noytollon, m '’® orologier... a confes séavoir... recen de honneste hom me Guy de la Grange, aussi m® orologier (le soldé de 100 écus sol á lui dus par ce dernier, suivant contrat refu Antoine Barault, du 13 novembre 1587. Signé :) Chrystofle N oytoulon.... (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 174, f° 654.) 1592, 24 octobre. — (Baptéme de) Fiei’re, flls de sieur Christofle Noythollon, rologier, et de Barbe Boulard, son parrain le sieur Fierre Combret, aussy rollogier; marraine Fernette M eg rest; et se tient á la maison de feu Férain, au devant de Mons. Savin. (Arch. comm., Saint-Paul, 438, n® 686.) 1596, 25 avril. — (Baptéme de) Loyse (filie des mémes). Son parrain... Jehan Ranguest, marchand drappier audict. L y o n ; marraine Loyse Ferrin; cheu Comba á la Douane — (Elle épousa, á Saint-Rom ain, le 28 avril 1615, le peintre Jean Ferrissin.) (Ibid., 439, n® 279 ; Saint-Georges, 530 et 531, 28 avril 1615.) 1597, septembre. — (Visitation d’ armes. Fennonage Gallier, au quartier de la Douane et de la rué de Flandre)... E n la maison de Fierre Marchant, chirurgien.... Christofle Notollon, orlogier, sa fem m e, quatre enfans, une chambriére, ung serviteur (..? ..) venu dud. lien puys troys sepm aines; armé d’ une arquebuse et une allebarde. (Arch. comm., E E 32, n® 25, /® 4.) 1602, 10 mai. — H onneste hom me Cristofle Noitolon, ni® orlogier á Lion, promet par

L'Horlogerie lyoniiaise.

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ces présenles au s^ Sébastien Palleron, m archan! genevois demeurant audict L io n ,... de luy faire et fournir, bien et deuement á dict de M®» k ce cognoissant, dans le prochain mois de juillet ung orologe avec sa sonnerie, duquel led. Palleron luy a baillé la boitte de lotton dorée, taillée, tellement qu’il ne fera que le mouvenient qu’ il mettra dans ladicte boite, et en rendra le tou t parfaict, et tirera ledict orologe de quinze á dix huict heures de su itte ; moyennant le prix et somme de vingt cinq escus sol, sur lequel pris le s^' Noitolon confesse avoir recen la somme de dix escuz comptant et réallement en escuz d’or, testons e tm o n n o ie ...; et le surplus ledict Palleron... prornet payer á la délivrance dudict orologe. A la charge que si led. Noitolon ne le luy délivre dans ledict tem ps..., ledict Palleron ne sera tenu de luy payer que vingt escuz au lieu desdicts vingt cinq escuz, lesdictz dix escuz précédemment receus desduictz.... (Signé) ...Christofle N oytoulon.... (Arch. dép., M in . Bégule, reg. pour 1602, f° 396.) 1602, 10 octobre. — ...C om m e honneste hom me Ghristophle N oytoulon, m® orologier á Lyon, eust promis á s^ Sébastien Palleron... luy faire..., dans le mois de juin passé, un orologe avec sa sonnerie, duquel ledict Palleron luy avoit baillé la boite delouthon..., et ce au prix de vingt cinq escuz sol..., et soit ainsi que,ayant faict ledict mouvement, il soit arrivé que certains estrangers, venant en sa boutique & l’improviste, eusent enlevé ledict orologe de sorte que se trouve perdu, et estant raisonnable d’ en faire satisfaction audict Palleron, á ceste cause ledict Noytoullon prornet... audict Palleron... luy faire..., dans le mois de janvier prochain, un semblable orologe avec sa boite et sonnerie de mésme grandeur et qualité, ...et ce au mesme prix de soixante quinze livres valant les vingt cinq escuz (portés au prix fait, sur lesquels il a re?u 72 livres 6 so is; le soldé lui sera payé lorsqu’il livrera l’horloge).... Présents á ce Jacob Gaido, marchand de lacet de soie. — (Mention, en marge, de la livraison de Thorloge, et refu de N oytolon, du 7 novembre.) (Ibid., /® 719.) 1602, 7 novembre. — (Christophe Noytolon confesse avoir repu á titre de prét, du méme Palleron, 23 livres 4 s.tn qu’il s’engage á lui rendre k la fin du mois.) (Ibid., fo 854.) 1604, 15 janvier. — ...s"' Benoist Bussillet, marchand á Lyon, a sommé et interpellé Xristofle Notolon, m® orlogier aud. Lyon parlan! á sa personne, de luy rendre... présentement une sienne monstre d’ orloge qu’il luy auroit cy devant, et des le moys de septembre dernier, baillé dans une bource de thoyle argent verte, pour icelle accommoder et ajuster, et de ce l’ ayant, puys led. tem ps, requis souventes foys, icelluy Notolon a esté refíu zan t; ensuitte de quoy il luy faict la présente sommation, avec protestation de tous despens, dommages et intérest, en refíus de la luy rendre, et de se pourveoir contre lu y... comme verra afíére, soit pour la restitution ou payement de sa valeur qui est du moins trente livres tz. Lequel Notolon a faict responso qu’il ofíre luy rendre sad. monstre dans quatre ou cinq jours.... (Arch. not., M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1604, /® 35.) 1604, 10 juillet. — ...s^ Pierre M archan!, m® chirurgien juré, citoyen de ceste ville de L y o n ..., recognoist... avoir recen k... diverses foys... de... Xristofle Notolon, m® orlo­ gier..., entier payem ent... des loyers des membres de maison que led. Notolon a cy


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(levant tenu k louage dud. confessant, deppendans de sa maison scize á la place S‘ E loy.... E t en oultre a led.

Marchant faict puré et entiére main levée and. Notolon

des dioses sur luy cy devant saisies par exploict de Marchant, sergent royal and. Lyon. (Ibid., fo 451.) 1605, 29 janvier. — Comme ainsy soit que honneste personne Chrístophe Noytollon, m® orrollogeur demeurant á Lion, eust en main ung orologe k contre poix sonnante, de dame Catherine de Montbellet, vesve de feu noble Charles de Glaton, vivant bourgeois de V im y, pour icelluy orologe racoustrer, lequel aprés avoir demeuré quelque temps en sa puissance, voyant led. Noytollon que la dicte damoyselle, ny aultres pour elle, ne faisoyt compte de la retirer, l’ auroit vendue despuis, seroit ce jourd’huy venu en ceste ville de Lyon noble Lam bert de Rovilliac, bourgeois dudict V im y, lequel s’estant adressé audict Noytollon pour retirer de luy, au nom de ladicte damoyselle, ledict orloge, et voyant qu’ il avoit esté vendu, ou quoy que ce soyt ne le trouvant pas ledict Noytollon parm y sa bouticque, plus tost que d’ entrer en contestation, ledict sieur de Rovilliac, au nom et comme soy disant... avoir charge ...de iadicte damoyselle de Montbellet d’ une part..., et ledict Noytollon en son nom d’ aultre (part), ont ensemblement convenu..., pour la valeur et payem ent du dict orologe, á la somme de dix huit livres tournois. Laquelle som m e... ledict N oytollon... promet la payer k l’acquit du dict Lam ber de Rovilliac, á Jehan Albert Hyeberlin, marchand mercier audict Lion^auquel ledict Rovilliac est tenu et obligé par obligation receue... par M® Foynard, notaire... aud. L ion .... Présents k ce... Glande Desgouttes, bourgeois de L y o n .... (Arch. d é p ; M in . Sonthonaz, reg. 369, d sa date.) 1605, 21 mars. — ...dam e Marie Cathon, femme de s^ Anthoine Douillyne, m® appothiquaire dud. L yon, a déclaré á Xristofle Notolon, m® orologier, ...q u ’elle fait des­ dicte des membres de maison qu’il occuppe en rué de Flandres, appartenans á dame Austrein..., sans préjudice de ce qu’icelluy Notolon doibt en reste pour loyer desd. membres. Lequel a responda qu’il accepte telle dédite et vuidera audit tem ps.... (Arch. noL, M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1605, / “ 196.) 1605, 18 aoút. — (Christophe Noytolon, m® horloger, confesse avoir re?u de Jean-Baptiste du P ont, marchand de L yon, une somme de 60 livres, pour soldé du payem ent de l’ aííermage de Jean-Baptiste du B ezzy, suivant contrat re?u Fleury D um ont, du 20 aoút 1604.) (Ibid., fo 531.) 1607, 14 juillet. — ■(Led. jour) est décédé M® Christofle Metollon (sic), horologer, lequel a esté enterré au cymetiére Saint-Paul, prenant petite fondation par Monsieur le Chamarier, á six livres.... (Arcli. comm., Saint-Paul, 442, / “ 8, n® 76.)

N oytolon (Christophe II) 1589, 7 octobre. — (Baptéme de Christophe, flis de Christophe N oytolon, m® horloger, et de Barbe B oulard....) (Y oir plus haut : Christophe I Noytolon.)


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1609, 31 juillet. — ...Christophe Notolon, fllz de feu... Christophe Notolon, quand vivoit m® orlogier, ...s ’ añ'erme avec hon. hom me Claude du Cléron aussy m® orlogier..., cy présent et recepvant led. Notolon pour son serviteur, et ce, pour le temps et te m e de deux années entiéres. (Noytolon travaillera de son état pour sond. maitre, qui lui enseignera son art et l’entretiendra de feu, lumiére, conche et nourriture.) E t en oultre, en considération dud. Service et travail, led. du Cléron promect de luy payer et de le recognoistre de la somme de nonante livres tz, qu’il lui délivrera pendant le susd. tem ps, des lors qu’il en aura besoin, pour son entretien d’habitz et communes nécessitez. E t ne pourra led. Notolon travailler ny servir ailleurs sans cause et raison légitim e, durant lesd. deux ans... (Signé) C. Noytoulon. (Arch. noL, M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1609, /® 388.) 1610, 10 janvier. —

...Claude du Cléron, m® orlogier, ...constitue son procureur... s^

Mazerat, de la ville de Marseille, ...pour faire perquisition de trouver, aud. Marseille ou environs, un jeune homme nommé Christofle N oytolon, ...qu i dés le dernier juillet (mil) six cens neuf, ...se seroit aflermé pour serviteur avec led. constituant... pour deux années, pendant lesquelles, en tan t qu’il s’ acquitteroit deuement de son debvoir, lui fut promis par sondit maistre la somme de nonante livres..., et de la personne d’ icelluy Notolon, se saisir par auctorité de justice, si appréhendé il peut estre, íormer complaincte devant tous magistratz, ...illec faire ...apparoir du susdit contract d’ afferm age..., á la teneur duquel n’ auroit led. Notollon satisfaict, car au lien de continuer le debvoir qu’ü avoit au travail de son art l’ auroit quitté et délaissé sans que sondit maistre luy eust baillé aucun subject de mescontentement, au contraire, tenu et entretenu comme son propre enfant, se seroit absenté á son insceu et party de sa maison dés lundy dernier, feste des Innocentz, 28 décembre, et de plus luy est debteur et redebvable en la somme de 63 livres neuf solz, qu’il maintient... avoir advancé et volontairement prestée aud. Notolon á diverses foys, ...soubz espoir que, parfaisant lesd. deux ans, il mériteroit et auroit (gagnée ?) lad. somme de nonante livres qui ne luy est, ny autre, aucunement deue. (D u Cléron, qui a droit, au contraire, á des dommages et intéréts) se soubzmet au dire et jugem ent de maistres de son dict est aten tant que led. Notolon ne veuille satisfaire á ce qu’il a p r o m is...; il aíRrme que le compte et mémoire qu’ il... a tenu contient vérité, sauf et sans préjudice de ce dont (il) pourroit s’ apercevoir et recognoistre cy aprés luy avoir esté mal pris et emporté par led. Noto­ lon, perdu ou dépéry et gasté par sa faulte, soient monstres d’ orloge ou autres ceuvres concernant led. estat, dont il ne s’est pas encore apperceu.... E t au surplus..., par led. Mazerat procureur susdict (faire toutes procédures útiles...) comm e aussy de sommer et requérir led. Notolon de rentrer au Service et maison de son dict maistre et achever le temps restant de son dict aflermage pour luy faire apijaroir de l’ afíection et bon vouloir qu’ il a h l’ endroict dud. Notolon et spavoir les causes du refíuz et absence sienne.... (Ibid., reg. pour 1610, /°® 2-3.) 1611, 15 janvier.— (Accord entre Christophe Noytolon, compagnon horloger, et Claude Du Cléron, qui annulent le contrat d’ affermage du 31 juillet 1610 ; Noitolon, qui a rendu á son maitre les avances regues de lui, promet de lui payer 30 livres á titre d’indemnité.) (Voir plus haut : Claude Du Cléron.)


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1615, 28 avril. — Ledit jour, donné remise a Christophle Noytollon, orologier et Claudine Coinde, mes parrochiens, pour estre espousé á Saint-Rom ain par M""® Jean Faure, curé et onde charnel de lad. Claudine Coinde. (Arch. comm., Saint-Georges, 530, mariages de 1614-1615 á sa dale.) 1617, 19 janvier. — (Baptém e de) Jean, filz de honn. homme Christofle Noytollon, m® orologier et de Claudine C o in d e...; son parrain, messire Jean Faure, trésorier en l’esglise de Saint (Jean) de Lyon, curé de Saint-Rom ain et procureur en Tarchevesché dud. L y o n ; sa marayne, dame Claudine Maygret, vesve de feu M® Jacques B olard, procureur ez cours de L y o n .... (Ibid., 531, baptémes de 1617, á sa date.) 1619, 12 mai. — (Baptéme de) Magdelayne (filie des m é m e s); son parrain s^ Mugues Combret, m® orlogier aud. L y o n ; sa marraine dame Mag“® N oelthollon.... {Ibid., 532, baptémes de 1618-1628, d sa date.) 1620, I®' décembre. — (Baptém e de) Catherine (filie des m é m e s); son parrain... Jean Vallier, aussi m® orollogier aud. Lyon ; sa marraine damoyselle Catherine de Jurye.... {Ibid.) 1623, 28 décembre. — (Baptém e de) Frangoyse (filie des m é m e s); son parrain Messire Fierre Barberet, prebtre habitué en l’ esglise de Lyon ; sa marrayne dame Frangoyse Toye.... {Ibid.) 1626, 25 octobre. — (Baptém e de) George (fils des m é m e s); son parrain s ' George B al­ let, marchant taincturier de s o y e ; sa marayne dame Fran^oyse Faure. {Ibid.) 1654, 28 íévrier. —

...George Noitolon, filz de feu Christophle N oytolon, vivant m®

orlogier & L y o n ,... s’ afíerme... avec s'' Anthoine Bouchage,

marchant

espicier á

L yo n ,... pour un an entier... et apprendre de luy son art, mestier et profession de marchand espicier. {Arch. not., M in . Benegton, journal de 1654, /® 70 v°.)

N oytolon (Fierre) 1588, 28 juillet. — (Baptém e, á Saint-Faul, de Fierre, fils de Christophe (I) N oytolon, m® horloger, et de Barbe Boulard.) {V oir plus h a u t: Christophe I Noytolon.) 1592, 24 octobre. — (Baptém e, á Saint-Faul, de Fierre, fils des m é m e s; parrain Fierre Combret, horloger.) {Ibid.) 1610, 11 aoút. — ...Fierre Notolon et Jehan Blanc, compaignons orlogiers (sont témoins á un contrat d’ apprentissage). {Voir plus haut : Claude D u Cléron.) 1612,

12 novembre. — (Baptéme de) Claudine, filie de honorable Fierre N oytolon, m®


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horlogier ñ Lyon, et de Florie Regnard... ; parrain, honorable Jacques Sorlay, ni® mareschal audict Lyon ; marreyne, dame Claudine M eg rest; prés la m elle Favre. (Arch. comm., Sainí-Paul, 441, f° 405, n ° 3850.) 1613, 4 mars. — . .. Fierre Noitolon, m® orologier k Lyon, confesse debvoir á honneste homme Glande H enry, aussi

orologier,... la somme de vingt sept livres tournois,

pour vente... qu’il luy a faicte d’ ung orologe sonnant á son consentement, payable dans la fln du prochain moys d’ apvril.... (Arch. d é p ; M in . Bégule, reg. 186, / “ 166.) 1614, 23 mars. — (Baptéme de) Gabriel (fds de Fierre N oytolon et de Florie R en ard); parrain,

Gabriel Megrest, o rfév re ...; marreyne dame Magdeleine N oyth olon ;

demeure prés la ruette Favre. (Arch. comm., Saint-Paul, 443, f° 55, n» 405.) 1614, 9 juillet. — (Nicolás Ollivier, brodeur, reloue pour deux ans, á Fierre Noytolon, m® horloger, une maison « á la pile Favre » et une cave... (Signé) F. Noytoulon.... (Arch. not., M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1614, f° 614.) 1615, 26 avril. — (Baptéme de) Anthoyne (fils des m é m e s); son parrain... Anthoyne Chare, márchand ferratier; sa maraine Izabeau de La G ran g e; demeure en rué Fabvre. (Arch. comm., Saint-Paul, 443, f° 104, n ° 750.) 1 6 2 1 ,1 8 juin. — (Baptéme de) Claude (flls des mémes), porté sur les fonts par M® Claude Arnaud, huissier et cónsul audict Lyon et dame Claudine Coinde, femme de Christofle Noytholon, aussy m® orologier audict L yon ... en présence de messire Anthoyne de la Sabliére. (Ibid., 446, /» 6.) 1624, 28 janvier. — (Baptéme de) Fernette (filie des m é m e s); parrain sieur Jehan Ferrissin, m® painctre a Lyon, et marraine dame Fernette Micod (f® ?) de s® Anthoyne Charrey, marchand ferratier á Lyon ; proche l’Arche de Noé. (Ibid., /» 117.) 1630, 12 avril. — (Fierre N oytolon, m® horloger, confesse devoir á André Ollier, bourgeois, représenté par Antoine D u x, 12 livres ts, refues á titre de prét) oultre autres debtes. (Arch. n o t, M in . Isaac Gillet, Journal pour 1630, /® 226 v°.) 1646, 14 novembre. — (Led. jour) a esté enterrée dans le cymetiére S*-Faul dame Florie Renard, v"^® de feu s® Fierre N oytolon, m® horologier.... (Arch. comm., Saint-Paul, 455, /» 29.) 1648, 16 septembre. — (Contra! de mariage de Jean Noytollon, m® teinturier en soie, fils de feu Fierre, m® horloger, et de Fleurie Renard, avec Michelle Fillot.) (Arch. n o t, M in . Ant. Guyot, reg. pour 1646-1652, a sa date.) 1650-1655. — (Baptémes, á Saint-Faul, de 5 enfants de Jean N oytolon, m® teinturier et de Michelle Fillot.) (Arch. comm.( Saint-Paul, 449, /® 370 ; 450, /®® 45, 133, 230, 308.)


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Odet (Nicolás) 1559, 25 aoút. — (A cte relatif a la succession de rim prim eur Fierre de Sainte-Lucie ; sa veuve, Claudine Carean, reconnaít qu’ elle et son mari sont débiteurs)... envers Nicolás

Odet, horologier (de) 30 livres....

M in . Aym ard Tribillet, ap. Baudrier, Bibliogr. lyonnaise, I I I , 79.) 1567, octobre. — (Cotisation imposée par M. de Birague. A u pennonage d’Ennem ond Perret, comprenant les rúes Merciére, Confort, Raisin et Chanu)... Nicolás Odet, 25 It. (Arcft. comm., CC 1174, f° 19.)

P ejon (Damien) 1570, 11 juillet. — Les dictz seigneurs (chanoines de l’Église de Lyon) ont donné l’ estat et ofiiee d’ orlogier de ladicte église á Dam yan Pejoct, orlogier de ceste ville, aux gages accoustumez, qui a promis faire son debvoir. (Arch. dép., Saint-Jean, Acles capit., t. L V I , / “ 280.) 1571. — (Contribution pour le paiement des Suisses. A u pennonage Croppet, compre­ nant la rué Saint-Jean, Porte-Froc, la Bom barde et Saint-A lban)... D am yen P éjon, orlogier, pour son meuble et industrie, deux livres tz. {Arch. comm., CC 150, / “ 75 v°.) 1571-1572. — (Subvention ordonnée en mars 1571. A u méme pennonage)... Dam yen Poughon, orlogeur, vingt solz tz. {Ibid., CC 152, / “ 13 v«.)

PÉRiscEL (Fierre) 1623, 12 mars. — (Led. jour) ont espouzé, á Ulin (Oullins), en l ’esglise réformée. Fierre Périssel, maistre horlogeur, fils de feu Marc Périssel, de Virieu en Forest et d’A n th oinette Gilibert — et Benoiste Gabet, filie de Daniel Gabet, maistre tireur d’or de Lion. {Arch. comm., Proíestants, 718, / “ 139, n ° 924.) 1623, 27 septembre. — (Annulation du contrat d’ apprentissage de Jaeques Guérin ; tém oin)... Fierre Périscel... (qui signe) Péricel. {V oir plus h a u l: Fierre Louteau.) 1 6 2 4 ,7 janvier. — (Baptém e, a Oullins, de) Vincent (fils des rnémes), présente par Antoine Vincent, m® serrurier et Richarde. {Arch. comm., Protestanls, 718, / “ 85, n® 625.) 1626, 31 mai. —

(Baptém e de) Fierre (fils des rnémes), présente par Fierre Louteau

maistre horlogeur.,.. {Ibid., /o 96, n ° 730.) 1639, 28 février. — ...A nthoine Poncet, marchand parfumeur á Lyon, ...sous loue... k sieur Fierre Perrisset, m® orlogeur : une partie de bouticque, du costé de devant, de


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la profondeur despuis le postau qui advance en dedans icelle bouticque, jusqu’á l ’aultre postan qui sépare les deux arcz, et de haulteur, depuis les travée qui sont posées de part et d’ aultres. Le tout joignant la bouticque occupée par ledict Poncet et dépendant de la maison jadis des héritiers Prost, ...á présent á noble Jacques Cardón, bourgeois de Lyon, scize á l’ ung des coings de la rué de Flandre, du costé du Change... moyennant le prix et somme de cent livres tournois par an... (Poncet) fera taire les postaus dessus et dessous nécessaires, á ses frais et despens.... E t néanmouin ledict Perrissot fournira les ais du dernier á ses despens.... Présens, á ce s’' Jacques Richard, m® orfévre á Lyon et Pierre Serte, praticien... (Signé) Periscel. (Arch dép., M in . Bégule, reg. 194, á sa date.) 1642, 3 Janvier. — (Pierre Périscel et sa fem m e, Jeanne Gabet, reconnaissent avoir reyu h titre de prét, de Jean Favin, la somme de 320 livres tz, qu’ils rembourseront dans le délai d’un an.) {Ibid., reg. 195, á sa date.) 1648, 26 septembre. — (Rápteme de Suzanne P ériscel; parrain Pierre Périscel, m® horloger, son grand-pére.) (Voir plus loin : Yincent Périscel.) 1658, 22 aoút. — (Pierre « Perissel» signe la procuration donnée á trois de ses confréres, chargés de poursuivre l’homologation des statuts de la Communauté des m®® liorlogers.) {Réglemens des maistres horlogiers, pp. 10 et 11.) 1665, 13 janvier. — (Pierre Périscel et Philippe-Em manuel Villette, experts désignés par le Consulat, font un rapport sur l’ état de l’horloge de l’ H ótel de Ville, construite par Daniel Gom.) (V oir plus h a u t: Daniel Gom.)

P É M S C E L (Vincent)

1624, 7 janvier. — (Baptém e, au Tem ple, de Vincent Périscel, fils de Pierre, m® horloger, et de Benoite Gabet.) (V oir plus h a u t: Pierre Périscel.) 1647, 23 décembre. — (Dud. jour) par contract recen par M® Moin, n>^® royal á Lyon, promesse de mariage entre sieur Vincent Périscel, m® orlogeur, fils de s'’ Pierre Péris­ cel, aussy m® orlogeur..., d’ une part, et Andrée Balexerd, filie de sieur Jean Balexerd, m® orfévre de la ville de Genéve et de feue (en b la n c ); aprés les trois annonces..., ont recen bénédiction nupciales, le 25 décembre 1647, á Saint-Rom ain les Lion.... (Arch. conun., Protestants, 719, f° 253, n ° 1740.) 1 6 4 8 ,2 6 septembre. — (Baptéme de) Suzanne (filie des mémes, née le 20). Parrain, Pierre Périscel, m® orlogeur audit L yon, et marraine, Suzanne Périscel, filie dudict Pierre Périscel. (Ibid., fo 71, n® 281.) 1649, 29 septembre. — (Baptéme de) Jacques (fils des m émes, né le 20),

présenté en


P I E C E S

233

J U S T I F I C A T I V E S

baptéme par sieur Jacques Voirin, marchand orloger, parrain et Marie de Montmain, femme du sieur Bourget, marraine... — (II est inhumé le 5 aoút 1651.) {Ibid., /o 82, n» 325, et

202, n “ 1107.)

1650, 6 novembre. — (Baptéme de) D avid (flls des mémes, né le 3), présenté en baptesme par s'^ D avid Patrón, courretier, parrain, et dame Benoite Gabet, fem m e de Fierre Périscel, marraine.... {IM d ., /o s 90 et 163, n»s 376 et 770.) 1652,11 aoúi. — (Baptéme de) Héléne (filie des mémes, née le 7)... présentée en baptesme par Alexandre Montmain, m® orloger..., et Héléne Thom é, filie de feu Jean T h om é.... (Ibid., 720, /o 7, no 81.) 1654, 23 aoút. — (Baptém e de) Louis (fils des mém es)... présenté en baptesme par s^ Louis Arthaud, m® orloger a Lyon et Marguerite Chapuis, v"^® de Jean Thomé. (Ibid., /o 16, no 186.) 1657, 8 juin. — ...Isay e Billé, compagnon orlogier, filz de

Hélie Billé, sergent royal de

la ville de Chastelerau en Poytou, ...s’ est afíermé, luy et ses oeuvres manuelles de lad. vacquation, avec sieur Vincent Périscel, m® orlogier audict Lyon, paroisse Saint-Paul... E t ce pour le tem ps et termes de deux années entiéres et consécutives. Pendant lesquelles ledict Billé sera tenu, comme il promet, de le bien servir fidélement en toutes choses, en tou t ce qu’il luy commandera de licitte et honneste, notam m ent en ce qui concerne lad. vacquation, sans aulcuns dol ny fraude, ains prendre son proufíict et esvitter son dommaiges. E t led.

Périscel, de luy enseigner aussy tout ce qui sera de

ladicte profession, sans en rien sceller d ’icelle, et outre ce, promet de le nourrir et entretenir de bouche, feu, lumiére et gitte et blanchissage pendant ledict tem ps et avoir outre ce le soin de luy donner la somme de quarante cinq livres tournois, payable de tem ps á autre, á mesure qu’il en aura de besoing pour s’ achapter des habitz et autres choses á luy nécessaires. A condition que pendant led. tem p s..., led. Billé n’ absentera n y habandonnera point le Service dud. s"^ Perriscel, sinon de son consentem ent, ou á cause bien légitim e.... En présence de Jacques D u Rieu, m® coffretier aud. Lyon. (Arch. dép., M in . Dam as, reg. 270, d sa date.) 1657, 22 juillet. — (Baptém e de) Vincent (fils des mémes, né le 12)... présenté en bap­ téme par sieur Jacques Vincent, march'^ á Lyon, parrain et dame Magdeleine Arthaud, marraine.... (Arch. comm., Protestants, 720, f° 93, n ° 853.) 1659, 26 janvier. — (Baptéme de) Clermonde (filie des mémes, née le 24)... présentée en baptesme par Monsieur Anthoyne Tronchin, marchand á Lyon, parrein, et D''® Cler­ monde Sermand, fem m e de Monsieur Mussard, marreine.... (Ibid., /o 103, no 933.)

P ichón (André) 1637, 18 janvier. — (Led» jour) a esté baptizée Michelle, filie de hon. André Pichón, m®

V H orlogerie lyonnsise,


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L

H O R L O G E R I E

L Y O N N A I S E

horollier (sic) á Lyon et de dame Antoinette L a Vigne

a esté son parrain s^ Philippe

Terrier, bourgeois dud. L y o n ; sa mareyne, dame Michelle Poitrasson.... (Arch. comm., Saint-Georges, 533, baptémes de 1631-1637.) 1638, 8 décembre. — (Baptéme de) Catherine, filie de sieur André Pichón, maistre orlogier..., et de dame Anthoinette L a V ig n e ...; son parrain cureur, és cours de Lyon ; sa marreyne, dam^e

Jehan Perdrigeon, pro-

Catherine Migniéres, femme de

M . Jean Duchier, grefíier de la chambre du Conseil en la séneschanssée de Lyon. Lad. Catherine née le deuxiesme septembre.... (Ibid., 530, baptéme de 1638.) 1658, 2 septembre. — • (Requéte des m®^ horlogers qui demandent á s’ assembler pour rédiger des statuts ; parmi les requérants : ...A . Pichón...) {Réglemens des maistres horlogiers, p. 10.)

P radel (Jean) 1659, 10 mai. — (Le procureur et receveur général du Chapitre de Saint-Nizier)... loue... á Fleurye.Chazot, vefve de deflunct Jean Pradel, maistre orlogeur á L yon, ...la quatriesme boutique, á présent occupée par le nommé Laliame, dépendant des boutiques dud. chapitre, autour du cimetiére de lad. esglise, et du costé des Forces..., moyenn an tla somme de douze livres pour chacun a n ....E st intervenu honn. L oys Planchette, maistre coutellier á Lion, lequel s’ est rendu pleyge, caultion et principal débiteur pour lad. Chazot.... (Arch. d é p ; Saint-Nizier, Acies capiL, t. X X X V I I I , f° 212.)

R enaud (Jean) 1653, 27 octobre. — (Le chanoine procureur du Chapitre de Saint-Nizier) loue... á s' Jean Renaud, maistre orlogier á I.y o n ,... le premier are de boutique du costé des Forces, que led. Renaud oceupe de présent, dépendant des bouticques dud. Chapitre joignant le cimetiére..., moyennant la somme de douze livres pour chascun a n ...; le jirésent louage passé á charge et condition, promise par led. Renaud, qu’ il fera taire á neuf la fermeture de lad. bouticque de bois noyer, a ses frais et despens..., laquelle fermeture demeurera acquise aud. chapitre, car, sans ce, led. (procureur) ne luy eút passé le présent louage.... (Areh. dép., Saint-Nizier, Actes capit., t. X X X V I I , f° 225 v°.) 1656, 12 janvier. — (Le receveur général du Chapitre, loue au méme Jean Renaud, m® horloger, pour 15 livres par an) la treiziesme des boutiques dud. Chapitre, au devant la place de la Fromagerie, cy devant louée á Antoine Goutenoire, lequel, cy présent, y a consentí.... (Ibid., t. X X X V I I I , /» 62.) 1657, 28 aoút. — Lesd. sieurs (échevins) ont permis á Jean Renaud, m® orlogier de ceste ville, de taire construiré un taudis ou bouticque de bois en une petite place joignant á la grande boucherie de la Lanterne de bize, et, de soir, au taudis ou boutique de bois


P I E G E S

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J U S T I F I C A T I V E S

que le Consulat a de mesme permis á Jacques Bizet, m® vittrier, de faire construiré, lequel taudis ou bouticque de bois led. Renaud alignera de raatin á soir, á prendre prés le coing de lad. bouticque occupée par led. Bizet, jusques á l’ enchant de lad. boucherie qui fait face sur la place d’icelle du costé de matin ; pour jouir dud. taudis de bois par led. Renaud, luy et les siens, tan t et sy longuement qu’il plairra au Consulat, auquel il sera permis de le faire desmolir toutes les fois que bon luy semblera, sans que led. Renaud puisse prétendre aucune propriétté en lad. place, ny pour raison dud. desmolissement aucun remboursement de ce qu’il y aura fait construiré, ny desdommagem ent.... (A rdí, comm., B B 312, / ° 386.) 1659, 9 mars. — (Prix fait passé par le Consulat avec Jean Renaud pour entretenir, faire marcher « á bon train et continuellement le grand orologe » (de l’ H ótel-Dieu). (A rdí, comm., D D 96, /® 180.) 1 6 6 0 ,1 6 janvier. — (Jean Séve, chanoine et receveur général du Chapitre de Saint-Nizier, du consentement de « Jean Regnauld », m® horloger, loue á Claude Viennois, m® tailleur d’habits, la boutique occupée précédemment par led. Renaud.) —

(Le méme

jour, le méme procureur loue á « Regnauld », pour 12 livres tournois, la boutique que ce dernier occupe actuellem ent; le bail qui lui avait été passé antérieurement est annulé.) (Arch. dép., Saint-Nizier, Acíes capit., t. X X X I X , /®® 47 ei 48.)

R ey (Hugues) 1659, 23 juillet. — (Révocation de la procuration donnée a trois de leurs confréres, par les maitres horlogers... H ugues R e y ... et autres.) (Arch. dép., M in . Dam as, reg. 292, á sa date.) 1665, 18 mai. — (L a Corporation des horlogers demande á se reunir pour élire ses maitres g ard es; requéte signée par)...

H ugues R ey ...

(Arch. comm., H H Chappe V I , 527, ;i® 2.) 1671, 13 avril. — (Hugues R ey , m® horloger est parrain, á Saint-Paul, d’ une filie de Nicolás Lefort, marchand horloger.) (Arch. comm., Saint-Paul, 452, / ° 114.) 1678, 18 aoát. — (Divers maitres horlogers demandent au Consulat que Pierre Angelli, compagnon, soit admis á faire chef-d’ oeuvre; requéte signée)... Hugues R ey .... (Arch. comm., H H Chappe V I , 527, n ° 3.) 1681, 13 aoñt. —

(Décision consulaire portant que, malgré l’ opposition des maitres-

gardes de la Corporation, Jacques Desfléches, horloger, fera son chef-d’ceuvre dans la boutique d’Hugues R ey.) (Ibid., 528.) 1682, 16 avril. — (Déclaration de domicile par les maitres-horlogers de Lyon, en vertu de l’ édit sur le droit de marque de l’or et de l’ argent. Hugues R ey demeure chez Com bret, au 4® étage, et a une boutique commune avec Hugues Mareschal, rué de Flandre, maison Combret.) (Ibid., 527, n® 4.)


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1683,

L

H O R L O G E R I E

L Y O N N A I S E

30 décembre. — (Le Consulat désigne Hugues R ey, m® horloger, pour visiter et

estimer l’horloge construite par les fréres Nourrisson pour l’H ótel de Ville.) (Voir, plus haut, Nourrisson.)

,

R oger (Jacques)

1643, 2 février. — (Suivant contra! repn Usson notaire), Jacques Roger, m® horlogier et Marie Le M uet... ont refu ... bénédiction nuptiale... (signé) J. Roger. (Arch. comm., Saint-Paul, 44 7 , n ° 148.) 1644, 18 janvier. — (Rápteme de) Jean Thomas (fils des m é m e s); son parrain noble Thomas Joni (?) gentilhomme g én ois; sa marraine damoyselle Ysabeau Dulieu, fllle de M*' Dulieu, m® des courriers; demeure au Ghapeau coroné. {Ibid., 449, fo 153.) 1645, 6 février. — (Baptéme de) Jacques Laurent (fils des mémes) et son parrain a esté sieur Laurent Lem m y, courrier ordinaire de sa Majesté, et sa marayne dame Franpoise Julien, femme de sieur Anthoine Duguet, marchand toilier audict Lyon. {Ibid., fo 280.) 1649, 30 mai. — (Baptéme de) Jeanne (filie des mémes, née le 9), et a eu pour parrain Fierre Queyrot, marchand audit L yon, et sa marrayne dame Jeanne Lom bard, femme de sieur Hiérosme Legrand, m® des coches de Lyon á Paris (.Signé) j. Roger. {Ibid., fo 328.) 1652, 14 janvier. — (Baptéme de) Glande (fils des m é m e s); son parrain a esté Glaude Bonny, m archan! á Lyon, et marreyne damoyselle Anne Langlois ; devant M. Ducoing. {Ibid., 450, fo 57.) 1656,

24 septembre. — (Baptéme de) Guillaume (fils des m é m e s); son parrain a esté s'

Guillaume Nourrisson, aussy ni® horlogier audict Lyon, et sa marayne Franpoise Langlois ; devant Mons"^ Ducoing. {Ibid., fo 373.) 1659, 26 juillet. • — (Baptéme de) Fierre (fils des m é m e s); son parrain s’' Fierre Scribaud, marchand ciergier á L y o n ; sa mareyne dame Geneviesve M orat, vefve de sieur Estienne A n d r é ; vers Mons. Ducoing. {Ibid., fo 491.) 1662, 3 septembre. — (Baptéme de) Jacques (fils des m é m e s); son parrain vénérable et égrége personne M'’® Jacques Veyre, conseiller et aumosnier du R o y , chantre et chanoine en l’ église collégiale Saint Thom as de Fourviéres de Lyon et sa mareine dame Antoinette G om bret; vers M. Ducoing. {Ibid., fo 512.) 1663, 3 aoüt. — É lus, á cette date, maitres-jurés de la Corporation des horlogers, Jacques Varin et Jacques Roger sont remplacés en mai 1665. {Arch. comm., H H Chappe V I , 527, n® 2.) 1665, 4 février. — Jacques Rougier (est un des maítres horlogers que Daniel Gom propose comme experts au Gonsulat pour visiter Thorloge de l’ H 5tel-de-V ille.) {Voir plus haut : Daniel Gom.)


P I E C E S

1678, 18 aoút. —

J U S T I F I G A T I V E S

237

(Assem blée de la Corporation des maitres horlogers; présents...

J. R oger....) (Arch. comm., H H Chappe V I , 527, n ° 3.) 1681,

1®"^ juillet. — (Requéte de Jacques Desfléches, jadís apprenti, maintenant compa-

gnon horloger chez Jacques Roger, de qui il a épousé la filie ; Desfléches demande á étre admis á faire chef-d’ oeuvre, pour passer maitre.) (Ibid., 529.)

R ougeau (Antoine) 1561. — (Établies. Quartier comprenant les rúes Grenette, de la Gerbe et de l’Archidiacre —

Dizaine de Jean N aze)... Anth® Rougeau, horloger.

{Arch. comm., E E 24, /® 19 v°.)

Saint -P aul (Claude de) 1545, juillet. — (Cotisation pour fournir au roi la soldé de 50.000 hom mes de pied. Quartier),.. depuis le carre de Jean de la Bessée, procureur de la V ille, jusques a la maison de M« Mugues V idilly... — Claude de Sainct-Paul, orlogier, á X I I deniers.......... X X I I s. (Arch, comm., C C 144, f° 55 v°.) 1551. — Claude... horrologier, tient une maison en la m e tendant de la Magdaleine á Sainct Just, jouxte Claude Barondeau de bize, extimée valloir par an V 1. tz. {Arch. comm., CC 43, /® 27.) 1560, circ. ? — (Visitation d’ armes. Pennonage Bernard — Saint-Georges ?)... Claude de Saint-Pol, orlogier, espée et allebarde. {Arch. comm., E E 33,

n ° 49.)

1571. — (Contribution pour le payem ent des Suisses. Pennonage de Francois A v a n t, á Saint-Georges)... Les héritiers de feu Claude S*-Paul, orlogier, pour leur maison et jardin aud. p(ennonage), vingt solz. {Arch. comm., C C 150, f° 124 » “.) 1586. — (Nom m ées). Pennonage de Loys Gentil, qu’ avoit autresfoys Franfoys A van t. — Les héritiers feu Claude Sainct-Pol, orologier, tiennent une maison et jardin assiz en lad. rué (des Troys-E spyes) du costé du soir, jouxte la maison dud. Claude Siroddet de vent, le jardin de M® Jacques Sigaud de bize. {Arch. comm., C C

47, f° 110 o ° ; cf. ibid., f° 17.)

Saint -P aul (Jean de ) 1567. — (Cotisation levée par M . de Birague. Pennonage de Franfois A v a n t, á SaintGeorges)... D e Jehan de Sainct Paul, orlogier, 100 It. {Arch. comm., CC 1174, f° 15.)


l ’ horlogerie eyonnaise

238

Senebier (Abel) 1638, 25 avril. — (Baptém e, au tem ple de Saint Rom ain de Couzon, d’A bel, fils de Jean Senebier, pastear de l’ église réformée de Lyon et d’Anne B a ille ); parrein Abel Sennebier, maistre horlogeur á L y o n .... (Arch. comm., Protesíants, 718, ii° 1930.) 1639, 3 juillet. — (Baptéme de Jeanne, filie du pastear Jean Senebier); parrain Abel Senebier, maistre horlogier á L yon, frére da pére.... {Ibid., no 2006.)

T eysson (Jean) 1528 (n. s.), 9m ars. — Johannes Teysson, factor orologioram Lugdani, ad gabernandum orologiam b a ja s ecclesie et ipsam intertenendam... fait commissas et qaadraginta solid. taron. eidem Teysson pro sphera per eam de novo facta per eosdem dóminos capitalantes... fnerant dati. (Arch. dép., Saint-Jiist, Acles capií., 13,

211 v°.)

T hibaud (Jehan) 1607, 20 aoút. —

...siear Jehan Thibaad, m® orlogier, natif de Sedan en Ardaines,

...reconnaít devoir á s^ Fierre Combret, anssi M® orlogier, citpyen

de Lyon, la

somme de 1.122 liv. dix sois, tan t ponr vente et livraison d’orloges et monstres and. débiteur délivrées et qu ’ilaacheptées dad. créancier et poar prét á lai fait, ledit débiteur entreprenant le voyage d’Alexandrie et Grand Caire oü il s’achemine en bref.... (Promesse de restitaer lad. somme anx prochaines fétes de Páqnes.) Fait á Lyon..., en présence de... Estienne Canviére, orlogier á L yon, ...(signé) Jean Thibanlt.... (Arch. noL, M in . Jacqiies Coppier, reg. poiir 1607, f° 649.) 1609, 3 janvier. — ...Fierre Combret, m® orologier á Lion, a constitaé son procureur s¡’ César Lamberti, marchand demearant á Marseille, poar demander, recevoir et recoavrer, de s ' Jean A llam and, marchand dad. Marseille, la somme de 600 livres t., poar semblable somme qae le s^ Fernoax, consal poar la nation franfoise en Alexandrie d’ Egipte, Iny a ordonné payer and. constitaant, poar l ’ avoir repae de Jean Thi­ baad, m® orologier, estant de présent au Grand Caire, aud. pays d’E g ip te ; laquelle somme led. constitaant a dict estre en déduction de la somme de 1.122 livres 10 sois t. qu’il lui doibt par obligation du 20 aoút 1607, repue par M® Jacques Coppier.... (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 183, /® 1.) 1610, 2 juillet. — (Contrat de louage passé a Lyon par Abraham Bergier, « m® horlo­ gier » ; ténioin) Jehan Thibaud, m® orologeur. (Voir plus haul : Abraham Bergier.) 1610, 30 décembre. — ...honn. hommes Mathieu Cloquemin, m® orphévre á Lyon... et Jehan Thibaud, m® orlogier aud. L yon, ...se donnent quittance réciproque et respec-


P I E C E S

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J U S T I F I C A T I V E S

tive de toutes choses et affaires qu’ils ont eu afTaire, traicté et négocié ensemble, du passé ju squ ’á présent.... Présent á ce

Fierre Combret, m« orlogier....

(Arch. noL, M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1610, / “ 837.)

T h ie r io t (Franfois) 1655, 17 octobre. — (Suivant contra! regu Mérisson notaire á L y o n ),... Franfois Tiriot, horlogeur, flls de D avid Tiriot, fondeur, natif de Barleduc en Lorayne et de Marguerite Milliaud... et Barbe Jenton, filie de Sébastien Jenton, v iv a n ! horfíévre de Toul, audict pays de Lorrayne, ont resseu bénédiction neuptialle 5 Saint-Rom ain de Couzon.... {Arch. comm., Protestants, 719, / “ 266, n °

1808.)

1657, 15 juillet. — (Baptéme á Saint-Rom ain) de Jean Thieriot (né le 14), filz de Franfois Thieriot, m® orloger á L yon, et de Barbe Gentot, ...présenté en baptesme par s*’ Jean R ousset, maistre bossetier and. Lyon, parrain, et Marie de M ontmain, femme dii s^' Bourget, marraine.... {Ibid., 720, / “ 93, n ° 852.) 1658, 2 septembre. — (Requéte des m®® horlogers qui dem anden! á s’ assembler pour délibérer sur un projet de statuts ; parmi les requérants... Fran^ois Thiériot....) {Réglemens des maistres horlogiers, 1660, p. 10.) 1658, 6 octobre. — (Baptéme de) Paul (fils des mémes, né le 2)... présenté en baptesme par sieur Paul Colas, m*^® gantier á L yon, parrein, et dame Judith Chéruet, femme du sieur Terroux, m arreine. (Ibid., / “ 100, n® 909.) 1662, 25 juin. — (Baptém e de) Catherine (filie des mémes, née le 22)... présentée en baptesme par sieur Philippe Terroux, m® coustellier á Lyon, parrein et dame Cathe­ rine Zacharie, vefve du sieur Marc Mourillard, marreine... —

(Elle est inhumée le

I®"- juin 1666.) {Ibid., 714, /® 3, n» 2 1 7 1 9 , /® 237.) 1664, 22 juin. — (Baptéme de) Fierre (fils des mémes, né le 19), ...présenté en baptesme par s"" Fierre de Montm ain, m® orlogeur a L yon, parrein, et dame Catherine Zacharie, marreine. {Ibid., 714, /» 16, n» 119.) 1665, 16 aoút. — (Baptéme de) Justine (filie des mémes, née le 12), ...présentée en bap­ tesme par Samuel A lix , M® boutonnier á I.yon, parrain, et Justine (en blanc), femme de Frangois Baresm e, marreine.... {Ibid., f° 22, n® 174.) Í666, 31 octobre. — (Baptéme de) Anne Marie (filie des mémes, née le 24), ...présentée en baptesme par Fierre Arzón, m® tailleur d’habitz á L yon, parrein, et Dam e Anne Marie Locher, fem m e de Nicolás Mounier, marreine.... {Ibid., 720, /» 142, n® 1287.) 1668, 27 mai. — (Baptém e de) Franfoise (filie des mémes, née le 14)... présentée en ba p -


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L Y O N N A I S E

tesme par le sieur Hugues Mareschal, horlogeur aud. Lyon, et Frangoise Arzón, filie de Fierre Arzón, m® tailleur d’habits.,.. — (Elle est inhumée le 31 aoüt 1669.) (Ibid., /« 210,

1747 ; 714, /» 139, ii« 971.)

1670, 11 mai. — (Baptéme de) .leanne (filie des mémes, née le 4), ...présentée en baptesnie par sieur Jean D ’A lix, cbimrgien aud. Lyon, parrein, et Jeanne Lacbana, femme de sieur Samuel A lix , marreine... (Signé) Franpois Tbieriot.... (Ibid., 720, /« 221, n» 1856.) 1673, 20 décembre. — (Inbum ation de) Francois Tiriot, flls de Franfois Tiriot, ágé de 3 ans.... (Ibid., 714, /o 146, n ° 1115.) 1682, 16 avril. — (Déclaration de domicile des maitres borlogers de Lyon, en vertu de l’ édit sur les droits de marque de l’or et de l’ a rg en t; « F'^°‘® T b ir io t» déclare demeurer au 3"'®, sur le devant, dans la maison Pétrin, rué Grenette.) (Arch. comm., H H Chappe V I , 527, n® 4.)

V allier (Jean) 1601, 21 novembre. — (Mention de Jean Vallier, compagnon borloger, dans un acte concernant Fierre Combret.) (V oir plus haut : Fierre Combret.) 1602, 5 octobre. — ...bon. personne Jeban Vallier, m® orlogier á Lyon, a exbibé et présenté á M f Léon R oby, escbolier, natif de Bourdeaux, parlant á sa personne, une monstre en petit volume qui s’ouvre de deux co.stés, avec les deux couvertures d’argent et doré par dedans et blancby par debors en argent, avec son cadran au soleil á Tune des couvertures, le tour d’icelle monstre estant d’argent taillé : laquelle led. R oby lui avoit íaict íére et commandé de mesme grandeur et fa fo n , et le prix d’icelle entre eulx convenu á la somme de quarante cinq livres tz. Le somme et interpelle partant de la recepvoir et prendre présentement, et ce faisant luy payer la somme de vingt un livres tz pour restes desd. quarante cinq livres tz, le surplus, montant vingt quatre livres tz ayant esté par led. Vallier recen dud. R oby á bon compte, et néantmoings de bonne foy s’ estoit obligé á icelluy R oby pour iceulx vingt quatre livres tz : pour lesquelz auroit led. R oby fait procedder par saisie sur les biens dud. Vallier, laquelle il prétend taire révocquer avec despens et dommages et in térests; aultrement, et pour faulte de recepvoir lad. monstre et lui payer lad. somme restante, comme aussy d’eslire domicilie en ceste ville, attandu qu’il est estranger, led. Vallier proteste de tous les despens... et de n ’estre tenu au payem ent desd. vingt quatre livres tz pour lesd. raisons et aultres qu’il descripvra. Lequel R o b y a dict qu’ ayant parlé á son procureur il respondra. Ce que led. Vallier prenant pour retluz, a percisté á ce qu’il a dict cy dessus, luy remonstrant que, veu que c’est de son faict, il peult et doibt respondre sur le cbamp et non user de délay, et l’ a d’babondant sommé fére eslection de domicilie de la personne d’un procureur ou tel autre qu’il advisera, afin de pourvoir par led. Vallier ensuyvant les voyes de justice. A quoy led. R o b y , réplicquant. a dict de mesme qu’ il en veult parler á son procureur et ne s^ait lequel il prendra..., (Arch. not., M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1602, f° 402 v » — 403.)


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1 6 0 2 ,1 9 décembre. — ...H onneste personne Jehan Vallier, M® orologier á Lion, promet... íi honneste personne Jehan Y o n , marchand audict Lion, présent..., de luy faire á neuf de sa main, et comme dans la fin du prochain mois de mars, une monstre á réveille m atin, avec son quadran au soleil, en ovalle, bien et deument faicte et parfaicte á ses despens, moyennant le prix et somme de quarante cinq livres tournois d’ argent comp • tant, et encore m oyennant une monstre d’ orologe que ledict Y o n luy a réellement deslivré par dessus ladicte somme. Sur laquelle il a receu com ptant... douze livres tour­ nois... et le surplus... ledict Y o n luy promet payer á la deslivrance de ladicte m on stre; et a faulte de ce faire, et qu’il ne luy fournisse ladicte inontre durant ledict tem ps, sera tenu et promet rendre et restituer aud. Y o n lesd. douze livres refeues et une monstre semblable á celle qu’il luy a deslivré et baillé en payem ent.... Présent á ce s^ Durand Faulche, m archand.... (Arch. d é p ; M in . Bégule, reg. 179, f° 952.) 1606, 17 juillet. — ...M '' Franfoys de Meaulx, praticien, denieurant á L yon, rué de la Lanterne, ...au nom de dame Marguerite Veyret, sa tante, habitante aud. Lyon, vefve de feu M® Fierre Croppet, vivant procureur au bailliage de Beaujolloys, á V illefranche, a som m é... hon. hom me Jehan Vallier, m® orphévre á Lyon, parlant á sa personne treuvée en sa bouticque, en la place des Ghanges, de luy rendre présentement une monstre d’ orloge dorée á luy baillée par lad. dame Veyret, quoyque ce soit par mr M*^® Jehan de la Cloistre, docteur médecin á Lyon, son gendre, puis quinze m oysen ?a, pour icelle racoustrer et accommoder, ofírant de luy payer aussi présentement la valeur de ce que montera... ce que led. Vallier y aura íaict. E t á faulte de ce, a led. de Meaulx protesté... de se pourveoir pour lad. restitution ou valeur d’icelle monstre qu’est de trente livres tz ..., protestant aussi de tous les despens... (etc.). Lequel V a l­ lier a faict responso avoir presté lad. monstre á certain personnage qui n’ est de présent en ceste ville, promect de la rendre dans un m oys prochain et á faulte de ce payera sa juste valeur, ainsi qu’ icelle ou une semblable sera prisée par maistres de son estat.... {Arch. n o t, M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1606, /®® 510-511.) 1606, 16 octobre. — (Baptéme de) Barbe, filie de m® Jehan Vallier, marchand horologeur á L yon, et de dame Magdeleine N oytolon ..., parrain, M® Paul Butavand, maistre fondeur á Lyon ; marraine Barbe Bollard ; et demeure á la Douanne. {Arch. comm., Saini-Paul, 441, f° 191, n® 1995.) 1608, 23 février. — ...Estienne Bocharla!, m® charpentier, citoyen de Lyon, ...loue... á Jehan Vallier, m® orologier, ... une chambre et riere chambre au deuxiesme estage, une petite cave sur le derriére et ung grenier, aussy sur le derriére, membres dépendans de la maison d’habitation dud. Bocharla!, size audict Lyon, prés la place de la Dohanne et de S ‘ E loy, esquelz membres led. Vallier est ja lougé..., pour le prix et somme de soixante livres tournois par chacun an.... {Arch. dép., M in . Sonihonaz, reg. 370, á sa date.) 1609, 11 janvier. ■— (Baptéme de) Claudine (filie des m é m e s); parrain Fierre de Masso, guimpier á L y o n ; marrayne Claudine M egrest.... —

(Elle épousa Claude Duclair

en 1625 ?) {Arch. comm., Saint-Paul, 441, f° 258, n ° 2639 ; voir, plus haut, Claude Duclair.)

L'Horlogerie lyonnaise.

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1609, 12 janvier. •— ...vénérable personne Messire Jehan Pierrefeu, presbtre, curé de Coizieu en Lyonnois..., et honn. homme Jehan Vallier, m® orlogier á L y o n ..., se sont désistez et despartys du procés entre euls pendant pardevant Mons'’ le Séneschal dud. Lyon ou son lieutenant pour raison d’ une monstre d’orloge que led. Vallier promit faire pour led. Pierrefeu, auquel pour arrhes de la sorame de soixante six livres pour valeur et prix convenu de lad. monstre, avoit esté payé par led. Pierrefeu trente liuict livres.... A u lien de laquelle somme de soixante six livres, sont á présent lesd. parties devenues d’ accord que, moyennant la somme de dix huict livres par led. Vallier receuz dud. Pierrefeu, oultre et pardessus lesd. soixante liuit livres, ...prom et led. Vallier de faire... et deuement élaborer une monstre d’ orloge avec le réveil m atin, cadran au soleil ou pour graver les lettres faisant le nom et surnom dud. sieur Pierrefeu, le tout bien fait... dans Pasques prochaines, et, en reflus de lad. délivrance, restituera lesd. deux sommes (de 38 et 18 livres) sans figure de procés, et encore en ce cas, se réserve led. s^ Pierrefeu de faire mettre k exécution sa sentence.... {Arch. not., M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1609, f° 130.) 1609, 16 janvier. — (Jean Vallier, m® horloger, confesse avoir recen, á titre de prét, de Jean Saunier, receveur des tailles en Forez, la somme de 9 livres.) (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 183, / ° 34.) 1609, 29 avril. — Jehan Vallier, m« orlogier... et Benjamin Meusnier, compagnon orlo­ gier aud. L y o n ..., se désistent de tous procés et procédure... pendante entre eulx par devant M ons' le Séneschal de L yon... (au sujet de la convention signée par eux devant Guitón notaire).... Led. Meusnier... a prom is... de taire un réveil matin tel et de mesme forme et maniére qu’il a esté désigné... par la teneur desd. pasches receues Guyton, et icelluy délivrer... aud. Vallier dans deux m oys et demy p ro ch ain s...; et de plus sera tenu de mettre et fornir en icelluy réveil matin les timbres et dem y jon (forme de boite) bon et loyal... et de la valeur d’icelluy réveil matin... requiert led. Meusnier d’ en estre entiérement payé... dud. Vallier en deniers comptans avant ces présenles.... (Au cas oü le réveil ne serait pas livré dans le délai flxé), se soubzmect icelluy Meus­ nier en la peyne de dix huict livres qu’ il promect p a y e r ...; présents s*' Loys Panthot (?) m® chirurgien ju ré.... Glande du Cléron, m® orlogier... (Signé) ...Benjam in Munier.... {Arch. not., M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1609, f° 344.) 1610, 30 décembre. — ...Marcean Gudret bolengier... loue... á hon. personne Jehan V al­ lier, m® orologeur, ...une boutique que ledict Gudret tient en une maison appartenanle á M® Pierre Marchant, scize audict Lion, en rué de Flandre, et ce pour le prix et somme de quarante huict livres tz par an.... {Arch. dép., M in . Sonthonaz, 1610, á sa date.) 1 6 1 2 ,1 2 janvier. — Baptém e, k Saint-Georges, de) Claudine (filie des mémes, née le 9 ) ; son parrain a esté M® Anthoyne Guigoyne, pacementier,...et dame Claudine Mégret, vefve leu M® Jacques Bolloud, sa mareyne.... {Arch. comm., Saint-Georges, 530, á sa date.) 1612, 13 aoút. — ...H onneste homme Jehan Vallier, m® orologeur..., confesse debvoir... k Pierre Combret, aussi m® orologier..., la somme de quatre cens trente cinq livres tournois pour vente et deslivrance de monstres et orologes achaptez et receuz par


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ledict débiteiir, ...laquelle somme led. débiteur... prom et... payer aud. L yon, assavoir deux cens livres tonrnois dans la fin du moys d’ octobre procliain v e n a n ...; ...présents á ce Fierre N oytollon, Cristofle N oytollon, fréres, aussi orologeurs, et Glande de Martiniére... (signé) C. N oytolon... Noitoulon.... (Arch. dép., M in . Sonthonaz, reg. 371, á sa date.) 1615, 6 janvier. — (Baptéme de) Marguerite (filie des m é m es); parrain noble Tilomas Jone (?) marchand banquier á L yon , et marreyne damoiselle Marguerite Bernico, fem m e de noble Glande Bernard, lieutenant-assesseur criminel. En rué de Flandres, au-dessus cheu Mons>^ Verne. (Arch. comm., Saint-Paul, 443, f° 89, n ° 637.) 1617, 12 juin. — Noble Fierre V aillant, bourgeois de Lyon, ...confesse debvoir á honn. hom me Jehan Vallier, m® orologier..., la somme de vingt cinq livres pour vente et délivrance d’nne montre d’orloge á boitte de letton, de ouvrage (?) dnd. créancier,... payable... en ceste ville, dans la feste Marie Magdeleyne prochaine venant.... (Arch. noL, M in . Jacq. Coppier, reg. pour 1617, f° 508.) 1617, 21 juin. — ...M®'Marc Forestz, not. au baillage de Bom bes et procureur en icelluy baillage, résidant k Trévoux, ...confesse debvoir á honn. homme Jehan Vallier, m« orlogier á Lyon, ...la somme de quarante trois livres pour vente et délivrance d’ une monstre orloge derniérement faicte et élaboré, retiré présentement par led. debteur... prom ectant... payer lad. somme, ...en ceste ville, dans la feste prochaine Marie M ag­ deleyne.... (Ibid., /® 541.) 1622, 7 mars. — ...d. Joannes Vallier q : Bernabae (sic) horologiarius Lugduni, ...con stituit ejus verum ... specialem procuratorem, d. Bartholomeum Bissio, mercatórem genuensem ..., ad... recipiendum et recuperandum..., a d. Gabriele M allet, de Gheremon in Gallia, sum m am scutorum viginti quatuor argenti stampte Genuae et Sighse moder­ na;, pro et ex venditione horologiorum, et in qua summa dictus Mallet ei debitor reperitur per instrumentum obligatorium sub die undécima mensis Julii, anno Domini 1620, ragatum manu d. Laurentii Falavanise, notarii publici Genuensis.... (Arch. dép., M in . Bégule, reg. 187, / “ 50.) 1628, 6 juin. — ...sieur Jean Vallier, m® orologier, ...loue á M. A ym é Lestra, praticien k L yon, ...une chambre sur le devant, une riere chambre de plain pied ayant regard sur la cour, avec une autre sur le devant, ayant son entrée au pied de la grande montée. Le tou t m em bres... de la maison tenue á louage par ledict Vallier de... André Guillien, maistre tailleur d’habitz á L yon, scize á la rué des Flébergeries, oü pend pour enseigne le Ghapeau coronné..., moyennant le prix et somme de quarante huictlivrez tournois.... (Ibid., reg. 191, / ° 358.) 1628, 10 juillet. —

(Glaudine Gharreton, veuve de Jean B alm ont aflaneur, ...cede á

Jean Vallier, m® horloger, une créance de 60 livres sur Jean Gharreton, m®cordonnier.) (Ibid., /» 421.) 1636, 13 octobre. — ...sieur Fran^ois V illette, bourgeois de L y o n ,... a añermé et baillé pour apprenty Fhilippe Villette, son filz, lequel, de l ’ authorité de sondit pére, s’est affermé en lad. qualité avec sieur Jean Vallier, maistre orlogeur aud. L y o n ..., pour le


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temps et terme de cinq ans e n tiers...; pendant lequel temps led. apprenty sera tenu... de bien et fidellement servir led. Vallier son maistre, en toutes ses cenvres licittes et lionnestes, mesmes and. mestier d’ oriogeur et tout ce qui en deppend, procurer son profit, évitter son dommage et n ’absenter son Service sans cause legitime ou urgente nécessité, et (au cas) oú il s’ absenteroit, sera tenu son dit pére le luy mainctenir en toute fldellité et prudhomie. E t par contre, sera tenu led. Vallier de monstrer et enseigner aud. apprenty led. art d’ oriogeur, sans luy ríen celler, le nourrir, fournir de gitte, lumiére et chaufage et l’ entretenir comine il est coutume entretenir les apprentys dud. a r t : moyennant le prix et somme de deux cents livres tz que led. s^ Villette a promis... payer... aud. s^ Vallier..., sgavoir m oytié tout présentement, comme de fait il l’ a payé... et oultre ce la somme de trente livres tz que led. s^ Villette a aussy payé co m p ta n t...; et les autres cens livres restantz, promet les payer d’huy en un an .... — (Quittance du soldé de l’ apprentissage de Philippe-Emmanuel Villette, flls de Fran?ois, le 12 mai 1638.) {Arch. n o t, M in . Fierre Dechuyes, rey. pour 1636, /»s 343-344 ; rey. poiir 1638,

fo 144 yo.) 1640, 18 avril. — ...M® Durand Delaurent, greñier au Grenier á sel de Beaujeu et procureur en la prévosté dud. lieu... a baillé et remis pour apprenty Jean de Laurent son fdz, agé de quinze ans. Lequel cy présent, de l’ authorité de sondit pére, s’est affermé en lad. quallité avec s"" Jean Vallier, maistre orlogeur aud. Lyon, ...pour le temps et terme de cinq ans entiers et consécutifs.... — M oyennant la somme de trente livres tz tant seullement, que led. s^ de Laurent pére a payé com ptant et réallement aud. s>^ Vallier, pour les estrennes de sa fem m e.... E t pour le prix accoustumé dud. apprentissage, le luy a quieté gratuitement, en considération de l’ alliance qu’ils ont entre eulx... (Arch. n o t, M in . André Dechuyes, rey. pour 1640, / “ 380.) 1642, 19 avril. — (Jean Vallier, m® horloger, confesse) avoir recen de Philippes Vilette, cy devant son apprenty, plein et entier Service avec fidélité pendant le tem ps de son apprentissage, qui est de cinq années et depuis ; ensemble avoir esté payé... du prix et estrennes portées par le contract dudict apprentissage receu... le treize octobre M V P trente six ..., présens, sieur Glande Duclair, maistre orlogeur.... (Arch. n o t, M in . Fierre Dechuyes, rey. pour 1642, / “ 239.) 1646, 13 février. — (Jean Vallier a en garde, dans sa boutique de la place des Changes, divers outils et agencements appartenant á son confrére Bertrand Gonon, précédent locataire de ladite boutique.) (y o ir plus haut : Bertrand Gonon.) 1647, 9 janvier. — (Abel Ram ond, m® poulaillier á L yon, adjudicataire des biens d’Abraham Thom é, sis au lieu du Vernay, parroisse de Collonges, rétrocéde á Jean Vallier, m® horloger, au prix de 25 livres ts, une vigne d’ une hommée ou environ joignant le sentier tendant du Vernay au territoire du Boisroux. Témoins, Franfois de Lariviére, bourgeois de Lyon, et Marcelin Mellier, procureur és cours de Lyon.) (Arch. dép., M in . Dril, rey. 283, d sa date.) 1649, 26 mars. — (Led. jour) a esté enterré dans la grande cave de Saint Laurent, sieur Jean Baptiste Vallier, m® horologier de ceste ville.... (Arch. comm., Saint-Faul, 455, /® 45 v°.)


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1649, 4 avril. — ...a esté enterrée dans la grande cave de Saint-Laurent dame Magdeleine Noytollon, vefve de feu sieur Jean Vallier, m® horologler de cette v ille ; (en marge) moitié fondation, 10 1. 10 s. {Ibid., fo 45 v°.) 1649, 8 juin. — (Le Consulat donne alignement, pour batir, á Glande Duclair, m® liorloger, pére e t « administrateiir » de Jean-Baptiste Duclair-Vallier, héritier de feu Jean Vallier.) (V oir plus haiil : Claude Dii Clair.)

V a r in (Jacques)

1641, 21 juillet. ■ — Jacques « Vuarin » (est parrain, au Tem ple, d’une filie de

Louis

Arthaud, m® horloger). {Y oir plus haut : Louis Arthaud.) 1642, 25 novembre. —

(Suivant contrat du 8 novembre précédent, re?u Bégule)...

Jacques Varin, m® orlogeur, filz... de Jean Varin de Varenne (?) en Loreine, et de Jeanne Mospasan d’ une part, et Anne, filie de Isaac Clavet et de Anne Bernard, de Chastilion les B om bes, d’ autres, ...o n t recen bénédiction nuptiales.... (Arch. comm., Proiestants, 718, f° 217, n ° 1554.) 1643, 27 septembre. — (Baptéme de) Jacques, filz de Jacques Varin, m® orlogeur, ...et de dame Anne Clavel.... Parrain sieur Jean De la Pont, dict Parin, le fils, et Marraine Bonne Louise de la Pont, dicte Parin, vefve de feu Benoit P ayot, marchand aud. L y o n .... — (Inhum ation de l’ enfant le 28 février 1645.) (Ibid., 719, /o 111, n® 447 et /® 172, n» 838.) 1647, 5 mai. — (Baptém e de) A nne, filie de Jacques Vuarin, m® orlogeur... (née le 3) ; parrain Louis Arthaud, m® orlogeur..., et marraine demoiselle Anne R avaud, filie de sieur Pierre R avau d, marchand libraire audict L y o n .... (Inhum ation de l’ enfant le 20 novembre 1648.) (Ibid., fo 53, n» 210 et f° 186,

942.)

1648, 26 mars. — (Baptéme de) Marie, filie de Jacques Voirin, orlogeur, ...e t de Anne Clavel.... Parrain Louis Arthaud, orlogeur aud. L yon, et marraine Marie Lucas, femme dudict A r th a u d ; ladicte filie est née audict I.yon (le niéme jour). (Ibid., fo 66, no 260.) 1648, 27 mars. — (D udit jour) est déceddée Anne Clavel, aagée de 30 ans, femme au sieur Varin, marchand orlogier ; á esté ensépulturée au lieu susdit (cimetiére de l’ H ó tel-D ieu du P ont-du-Rhóne). (Ibid., fo 187, no 957.) 1649, 10 février. — (Suivant contrat du 19 janvier précédent, re?u Deschuyes)... sieur Jacques Varin, marchand orlogeur... et Anne de M ontmain, filie de sieur Pierre de Monmain, marchand orlogeur, et de dame Sarra Blachon, ...o n t receu bénédiction nuptialle.... (Ibid., fo 257, no 1755.)


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1651, 12 novembre. — (Baptéme, au Tem ple, de) Sara..., filie de sieur Jacques Voirin, m® orloger á Lyon et de Anne Montmain (née le 10)... présentée en baptesme par sieur Fierre Montmain l’ ancien et Sara Blachon, femme du

Montm ain....

(Ibid., 720, / “ 4, n ° 42.) 1652, 8 décembre. — (Baptéme de) Anne (filie des mémes, née le 5), ...présentée en bap­ tesme par sieur Louis Malain, m

á L yon, et Marie M ontm ain, fem m e de sieur Bour-

get.... (Ibid., f° 9, n ° 99.) 1653, 25 décembre. — (Baptéme de) Catherine, filie de s^ Jacques V arin... (née le 22), présentée en baptesme par sieur Fierre Bourget, m® orloger, et Catherine de Mont­ main, femme de sieur Louis M alain.... (Ibid., fo 13, n “ 150.) 1655, 5 aoñt. — (Baptéme de) Marie, filie de sieur Jacques Voirin... (née led. jour)... présentée en baptesme par sieur Alexandre M ontmain, m® orloger á L yon , et dame Catherine Blachon, fem m e de M^ M areschal.... — (Elle est inhumée le 26 juillet 1659.) (Ibid., 1° 20, n ° 233, eí 719, /® 223, n ° 1427.) 1659, 23 juillet. — (Révocation de la procuration donnée á trois maítres pour poursuivre l’homologation des statuts de la Corporation des horlogers; signature de)... Jacques Vuarin. (Arch. dép., M in . Damas, reg. 292, d sa dale.) 1665, 4 février. — (Jacques Varin et Duclair-Vallier, désignés comme experts par Daniel Gom , visitent l’ horloge de l’H ótel de Ville, construite e t « gouvernée » par ledit Gom.) (Voir plus haut : Daniel Gom.) 1665, 18 mai. — (Assemblée de la Corporation des horlogers; Jacques Varin et Jacques Roger, élus maítres-jurés le 6 aoút 1663, sont remplacés par Fhillppe-Emmanuel Villette et Fierre de Montmain fils.) (Arch. comm., H H Chappe V I , 257, n ° 2.) 1 6 8 1 ,1 3 octobre. — Jacques Varin, ágé de 81 ans, est décédé h Lyon (led. jour) et a esté ensevely, le 14 dud., dans l’H ostel-Dieu de ceste ville, dans le cimetiére de ceux de la religión Reflormée, en présence de Monsieur Tronchin, pére et fils, de M. Bourget (et) de Louis Girard. (Arch. comm., Protestants, 714, /® 178, n® 1509.)

V assalieu (H um bert p e ) 1523, septembre. — (Collecte « des H om m es », pour la construction des remparts de Saint-Sébastien)... depuys le grant portal des Courdeliers, jusques aux maisons du Sauvaige et de la Barbiére, comprins la rué et place du B o y s.... — ...H um bert de Vassaillieu, faiseur d’orloges, deux hom mes, ... V I I I s. (Arch. comm., CC 260, f° 74 a®.) 1551. — (Nommées) ...H ym bert de Vasselly, horrologier, tient une maison en la rué tendant de la place du B oys aux Cordeliers, jouxte Claude Benoist de bize, extimée valloir par an... X X V Itz. (Ibid., CC 44, /® 4 a®.)


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1555. — (Nom m ées. Pensions dues aux églises et monastéres. Collégiale de Saint-Nizier). Plus, pour la chappelle Sainct Denys, sur la m oytié de la maison de H ym bert Vassely, horlogier... I I I 1. x s . ) --------- ...plus pour la maison Sainct D enys, en l’ esglize Sainct Nizier, sur la m oytié de la maison de H ym bert V assely, horologier, en la rué des Cordeliers... l i l i 1. I X s. {Ibid., CC 57, /03 21 v° et 22.) 1557, juillet. — (Établies. Quartier ci-dessus.) ...H im bert de Vassalieu, orlogier. (Arc/i. comm., E E 23, n» 1, /<> 54 v°.)

V iL L E R M E

(Isaac)

1636, janvier. — (Visitation d’ armes. Pennonage Cerize, ou de la rué Lanterne)... A u logis du s ' Bourgaud (horloger), Isaac Villerme, dudict Genéve. (Arch. comm., E E 34, n® 58 ; voir Rugues Bourgaud.) 1650,

2 janvier. — Franfoise, fllle de Marie Abilan, née hors mariage (le 31 décembre

1649) et donnée á M^e Villierme, orloger de Genéve, a esté présentée en baptesm e par Pierre Pelas, ouvrier en laine, parrain, et Frangoise Martine, marrainc, et a esté baptizée á Saint-Rom ain de Couzon.) {Arch. comm., Proíestants, 719, /® 84, n ° 339.)

V iL L E T T E

(Joachim)

1650, juin-aoút. — (Le Consulat envoie le m® horloger... (le prénom en blanc) Villette examiner, á Genéve et a A utun, des horloges qu’on lui a proposées.) (V oir plus haut : Daniel Gom.) 1658, 22 aoút. — (Pardevant Thom azet, notaire, la Communauté des m®® horlogers de Lyon donne procuration á trois de ses membres, Louis Arthaud, Guillaume Nourrisson ct Joachim Villette, qu’ elle charge de poursuivre l ’enregistrement de ses statuts.) (Réglcmens des maistres horlogers, 1660, p. 10.) 1659, 21 juillet. — • (Vingt maitres horlogers déclarent révoquer le mandat ci-dessus.) {Arch. dép., M in . Dumas, reg. 292, á sa date.) 1659-1660. — (Contestation et procés devant la Sénéchaussée, entre les maitres opposants et Arthaud, Nourrisson et Joachim Villette, au sujet des statuts de la Corpora­ tion qui sont enregistrés par arrét du 16 janvier 1660.) {Réglemens des maistres horlogiers, pp. 11-12.)

V illette (Philippe-Emm anuel.) 1636, 15 septembre. — (Accord entre Daniel Gom , m® horloger et Franfois Villette, marchand, au sujet du contrat d’apprentissage de Philippe Villette, fils de ce dernier.) {V oir plus haut : Daniel Gom.) 1636, 13 octobre. — (Philippe Villette est mis en apprentissage pour 5 ans chez Jean Vallier, m® horloger.) {Voir plus haut : Jean Vallier.)


248

L

H O R L O G E R I E

L Y O N N A I S E

1642, 19 avril. ■— (Jean Vallier atieste que son ex-apprenti, Philippe-Emmanuel Villette, l’ a fldélement serví pendan! son tem ps d’ apprentissage et « depuis », et qu’il l’ a intégralement payé.) (Ibid.) 1648, 8 février. — (Led. jour)... j ’ ay receu le mutuel consentement de Philippe-Emma­ nuel Villette et d’Anne Duclair, tous deux de ceste paroisse, ...et leur ay aussi donné la bénédiction nuptialle.... (Arch. comm., Saint-Paul, 453, f° 117.) 1650, 28 juin et 18 aoút. — (Le Consulat paye les frais « de voyage de (en blanc) Vil­ lette, m® orlogier», qu’il a envoyé, á Genéve et á A utun, voir des horloges á vendre.) {Voir plus haut : Daniel Gom et Joachim Villette.) 1651, 23 janvier. — (Baptéme de) Marguerite, filie du sieur Philippe-Emmanuel Vilette, horolügeur, et de dame Anne Duclerc, sa fam e ; son parrain sieur Jean Feuillet, marchand á L yon, et sa marraine dame Marguerite C om b ret; rué de l’Arbaleste. (Arch. comm., Saint-Paul, 449, /® 382.) 1652, 10 janvier. — (Baptéme de) Jean B aptiste (flls des m é m e s); parrain sieur JeanBaptiste Duclair Vallier, aussy m® horologier, et sa marraine dame Marie Sarini, veuve de Mons^ V ille te ; rué de l’Arbaleste, prés le Faisan. (Ibid., 450, / ° 57.) 1653, 28 juillet. — (Baptéme de) Anne (fllle des m é m e s); son parrain sieur Jean Clavellou, marchand, et sa marrayne dame Marguerite Combret, vefve de Monsieur Claude Duclair, m® horlogier; rué de l’Arbaleste. (Ibid., fo 190.) 1655, 3 juin. — (Baptéme de) Jeanne (filie des m é m e s); son parrain sieur Franfois Vilette, marchand potier d’ estaing, et marayne dame Jane Febvre, dicte Lambresch, femme de sieur Rugues Combret, aussy m® horloger audict Lyon. (Ibid., 450, f° 316.) 1658-1660. — (Philippe-Emmanuel Villette, prend part aux débats relatifs a l’enregistrement des statuts de la Corporation des horlogers.) (Réglemens des maistres horlogiers, pp. 10-12.) 1660, 30 aoút. — (Baptéme de) Jacques (fils des m ém es); son parrain, sieur Jacques Dodin, marchand á L yon, et marayne, dame Magdeleine A utin, femme de sieur Bernard Testard, marchand tapissier et contrepoinctier audict Lyon ; chez Mons® Latour. (Arch. comm., Saint-Paul, 450, f° 542.) 1665, 13 janvier. — (Visite de l’horloge de l’H ótel de Ville par Pierre Périscel et Phi­ lippe-Em manuel Villette.) (V oir plus haut : Daniel Gom.) 1665, 9 juin. — Estans comparas (au Consulat) Jacques Varin et Guillaume Nourrisson, maistres horlogiers de cette ville, assistez de Philippes Em m anuel Villette et Pierre de Montmain nommez pour maistres jurez, dud. art : lesquelz ont prié le Con­ sulat de vouloir, conformément aux réglemens dud. art, recevoir desd. Villette et de Montmain le serment en tel cas req u is; lesd. sieurs ont pris et receus desd. Villette


P I E C E S

J U S T I F I C A T I V E S

249

et de Montmain le serment en tel cas accoustumé et leur ont enjoinct de faire les visittes nécessaires pour veiller aux abus et malversations qui se pourroient commettre aud. meslier, dont ilz feront rapport au Consulat, pour estre les contraventions jugées par led. consulat, conformément au premier articles desd. réglemens.... (Arch. comm., B B 220, / ° 188.) 1682, 16 avril. — (Déclaration de domicile faite par les maitres horlogers de Lyon en vertu de l’ édit sur les droits de marque de l’ or et de l’ argent. Philippe-Emmanuel Villette loge au 3® étage d’une maison appartenant á la Ville et située sur la place de la grande Douane ; sa boutique est place des Changes, dans la maison de TH ótel-Dieu.) {Arch. comm., H H Chappe V I , 527, n ° 4.) 1683, 23 décembre. — (Philippe-Em m anuel Villette et Jean-Baptiste Duclair-Vallier, m®® horlogers, vont visiter et estimer, dans l’ atelier des íréres Nourrisson,rhorloge que ceux-ci ont construite pour l’ H ótel-de-Ville.) (Voir plus haut : Nourrisson.) 1694, 11 septembre. — ...s'' Philippe-Em manuel Villette, agé de 80 ans, a esté enterré dans la grande Cave de S ‘ Laurent, ayant droit, mort hier, prins en la maison de la Douanne, en présence de rness’'® ses flls, Jean-Baptiste et Jacques Viilette, qui ont signé. (Arch. comm., Saint-Paul, 460, f° 187 v°.) 1'707-1708. — (Délibération de la Corporation mentionnant le maitre horloger Villette, qui est maitre garde en 1707. {Arch. comm., H H Chappe V I , 529, n®® 6 et 7.)

VHorlogerie lyonnaise.


ADDENDA

(C E u V R E S

c o n se r

VÉES,

C H A P IT R E

III,

PAGE

107).

Au moment oü s’imprimaient les derniéres feuilles de ce livre, le hasard nous a fait retrouver, dans une vitrine du Musée de Dijon, une montre de Fierre Combret. La description hátive qui suit devrait figurer, dans ce volume, sous le n° 25 bis ; elle porte á 70 le nombre des piéces d’horlogerie lyonnaises, actuellement connues pour la période que nous étudions. C o m b r e t (Fierre)... 1570 f 1622.

25 bis.

— Montre octogonale en cuivre gravé et doré, avec pourtour en argent gravé. Le boítier plein, taillé á facettes, s’ouvre á charniéres ; la valve supérieure est décorée, á l’intérieur, de palmes et de feuillages. La platine supérieure porte, parmi des rinceaux : dans le haut, deux personnages ñus et assis ; dans le bas deux autres personnages, á mi-corps, et ñus, et un fleuron ; au centre, un cadran d’heures en chiffres romains, á aiguille unique, entourant un paysage gravé (colline boisée et maisons). Sur les huit facettes du pourtour on voit, parmi des rinceaux, un enfant nu et conché, un lévrier poursuivant un liévre, etc. — Sur la platine inférieure, coq et coqueret en cuivre gravé, á décor floral, et la signature : P. Combret. — H aut.; 40 m. ; larg. 34 m. Musée de Dijon, n<> 1499.


LISTE

( l a LETTRE

C D É SIG N E

DES

les

HORLOGERS

GITÉS

COMPAGNONS HORLOGERS, LA L E TT R E

A braham ...1 6 2 0 -1 6 3 0 .... A lbe (Jean) ...1 5 6 0 -1 5 6 1 .... A ndré (Jean) ...1 6 0 5 -1 6 1 9 .... A rthaud (Louis) né v. 1612 f 1662. Baud (Jean) c ...1 6 1 1 .... B eauvais (Gille) c ...1 6 1 5 .... B émogaud ...1 6 3 8 ...... B elichon (Glande) ...1 6 3 6 -1 6 5 9 .... B ergier (Abraham ) ...1 5 8 9 -1 6 4 2 .... B ernier (Benoít) c ...1 6 2 5 .... B ertrand (Fierre) ...1 6 0 3 -1 6 2 0 .... Billé (Isaie) c ...1 6 5 7 .... B lanc (Jean) c ...1 6 1 0 ... B lancheton (Jean) ...1 6 0 7 -1 6 2 9 .... B lancpignon (Antoine) ...1 6 3 0 -1 6 6 1 .... B oucquet (Martin) ...1611 f 1630. B oucquet (Nicolás) ...1 6 4 7 -1 6 8 7 .... B ourdet (Jean) ...1605 | 1623. B ourlet (Théodore) ...1 6 4 9 -1 6 8 1 .... B ourgaud (H ugues) ...1 6 3 7 -1 6 5 8 .... B ourget (Jean-Pierre) ...16 4 7 -1 6 8 2 .... B ouvier (Louis) ...1 6 5 8 -1 6 6 6 .... B uldet (H ugues) ...1 6 1 9 -1 6 2 7 .... B uldet (Jean-Baptiste) ...1 6 4 8 -1 6 6 9 .... Cauviére (Étienne) ...1606 -1607. Chabrot (Fierre) 1658 -1 6 5 9 .... Ghampagnieu (Antoine) ...1627 f 1629. Ghampagnieu (Glande) ...1626 f 1658,

ü LES A P P R E N T IS )

Ghapuis (Sébastien) ...1657-1660. Ghastelain (Glande) ...1651 f 1671. Ghazot (Franeois) ...1 6 5 8 -1 6 5 9 .... Glaude i ...1544-1552. Glaude II ...1581.... Gléard (Sébastien) c ...1 6 2 6 -1 6 2 7 .... Glerg (Glaude) ...1 5 7 0 -1 5 7 1 .... Glerc (Glaude) ...1 6 3 6 .... Glerg (Glément) ...1571 -1573... Gombret (Glaude) ...1658-1659. Gombret (Hugues) ...1619 f 1669. Gombret (Jacques) ...1 6 3 0 -1 6 4 7 .... Gombret (Fierre) ...1570 f 1622. D ebombourg (Jean) ...1 6 5 7 f 1694. D ebombourg (Fierre) le pére ...1 6 5 9 1661....

D ebombourg (Fierre) le fils ...1 6 5 6 -1 6 8 3 ... D efinod (Jacob) ...1 6 5 8 -1 6 5 9 ..,. D efinod (Louis) ...1 6 3 3 -1 6 6 0 .... D efinod (Vincent) ...1 6 5 8 -1 6 5 9 .... D emet (Antoine) ...1577. D eposey (Jacques) ...1 6 0 9 .... D oville (Noel) ...1529-1546. D uboule (Martin) c ...1603.... D u B roghet (Grégoire) c ...1 6 0 1 .... D uchemin (Tim othée) ...1 5 8 5 -1 5 8 7 .... D u Glair (Glaude) ...1625 \ 1649. D uglair-V allier (Jean-Baptiste) né v. 1636 t 1689,


252

L

H O R L O G E R I E

D u Ci.ÉRON (C la u d e ) ...1594 f 1637. Du

Cléron

D unant

(F lo r is ) né 1604-1659....

(L o u is ) ...1 6 40 -1649....

Fabry (Fierre) ...1548 -1551.... Favre (Claude) ...1 6 56 -1665.... Favre (Claude), fils ...1 6 5 8 -1 6 5 9 .... Favre (Francois) ...1 6 4 8 -1 6 5 9 .... Filliat (Étienne) ...1 6 1 7 -1 6 2 3 .... F obis (Fierre de ) ...1 5 4 3 -1 5 7 5 .... [Foigny (Jacques de ) ...1 6 91 -1708....] F oillot (Étiemie) ...1567 -1572.... F onnereau (Zacharie) c ...1618 -1626... F’ ouquet (Fierre) ...16 4 5 -1 6 6 7 .... F rancisconi (Octavio) ...1 6 4 7 .... Gaillard (Nicolás) ...1597 f 1602. Georges ...1 5 4 4 -1 5 4 6 .... Godon (Claude) ...15 6 3 -1 5 9 5 .... G om

(Daniel) ...1 6 2 9 -1 6 7 0 ....

Gonon (Bertrand) ...1 6 3 6 -1 6 6 5 .... Gonon (Jean-Baptiste) ...1 6 59 -1663.... Goyon (Louis) ...1 6 2 0 -1 6 2 7 .... Granon (Jacques) ...1 5 9 9 .... Guaynon (Jacob) ...1 6 2 5 -1 6 3 5 .... Guyon (Louis) c ...1 6 0 0 .... H enry (Claude) ...1 6 0 1 -1 6 2 3 .... H eurtault (Daniel) c ...1 6 2 6 .... J ean .........1 5 5 8 -1 559.... J ean .........158 4 .... L a Coubdre (G uy de ) ...1584. L a Grange (Guy de ) ...1567 f 1606. L ange (Jean) ...1 6 5 2 -1 6 6 4 .... L aumusse (Abraham ) ...1 6 11 -1626.... L aumusse (Jean) ...1 5 9 5 -1 6 2 0 .... L econte (Charles) c ...1 5 9 8 -1 6 0 1 .... L e CousTANfois (Nicolás) ...1562-1563. L e Grand (Baptiste) ...1 5 5 6 ..,. L e F rince (Nicolás) ...1564 -1582.... L e Sieurre (Marin) ...15 2 1 -1 5 6 6 .... L evet (Francois) ...1 6 03 -1607.... L evet (Hugues) ...1597 -1621....

L Y O N N A I S E

Lippe (Nicolás) ...1 5 9 8 .... L ormet (Jacques) ...1657 f 1670. L outeau (Fierre) ...1 6 0 3 -1 6 2 8 .... Manceau (Jean) ...1596-1607. Mareschal (Jacques) ...1654 -1679.... Margollier (Jacques) ...1658 -1661.... Martorel (Fierre) ...1 6 4 2 .... Masso (Michel de ) ...1654 f 1691. Mathurin (Jean) ...1591. Maupas (Daniel) ...1 6 19 -1653.... Mayer (Jean) c ...1 6 1 0 .... Michel (A dam ) ...1 5 93 -1609.... Minory (Cyprien) ...| 1616. Minory (Jacques) c ...1615 . Monnin (?) ...1 6 3 8 .... Montmain (Alexandre) ...1651 f 1660. Montmain (Fierre) né 1624 f 1651. Montmain-B lachon (Fierre), dit le Vieux, ...1615 t 1666.

Montmain-G oby (Fierre) ...1640-1651.... Montmain-G uigair (Fierre) ...1654 f 1669. Montmain-P eyretier (Fierre) né v. 1612 t 1684.

Mouniez (Fierre)... 1631.... Munier (Benjamin) c 1609.... Myon (Fierre) ...1 6 0 3 .... Naze (Jean) ...1554 f 1581. N icolás ...1 5 6 1 .... N oblet (Fierre) ...1 6 1 0 -1 6 1 9 .... N ourrisson (Guillaume) ...1655-1700.... N ourry (Fierre) ...1629 f 1672. N oytolon (Christophe I) ...1586 f 1607. N oytolon (Christophe II) ...1609-1626.... N oytolon (Fierre) ...1 6 10 -1630.... Odet (Nicolás) ...1557 -1563.... PÉJON (Damien) ...1 5 6 7 -1 5 7 2 .... PÉRiscEL (Fierre) ...1 6 2 2 -1 6 6 5 .... PÉRiscEL (Vincent) né 1624-1668.... P ichón (André) ...1 6 3 7 -1 6 5 8 .... PiERREFORT (Fran^ois) ...1626 -1628.... PocHET (Annet) c ou a ...1 6 3 8 ....


L I S T E

D E S

Pradel (Jean) ... v . 1 6 5 0 .... R enaud (Jean) ...1 6 5 3 -1 6 6 0 .... R énier (Jean) ...1 6 1 0 .... R ey (Mugues) ...1 6 5 8 -1 7 0 3 .... R eymond (Jean) ...1 6 1 0 .... R oger (Jacques) ...1 6 4 3 -1 6 8 3 .... R ougeau (Antoine) ...1 5 6 1 .... Saint-P aul (Glande de ) ...1 5 4 5 - v . 1560. Saint -P aul (Jean de ) ...1 5 6 7 .... Senebier (Abel) ...1 6 3 8 -1 6 4 0 ....

H O R L O G E R S

C I T E S

Thieriot (Franpois) ...1655 -1682.... T renchant (GulIIaume) ...1 6 03 -1604.... V allier (F .) ...1 5 61 -1564.... V allier (Jean) ...1596 f 1649. V arin (Jacques) ...1641 f 1681. V assalieu (H um bert de ) ...1 5 23 -1557.... ViLLERME (Isaac) ...1 6 3 6 -1 6 4 9 .... V illette (Joachim) ...1 6 5 8 -1 6 6 0 .... ViLLETTE (Philippe-Emmanuel) ...1636 f 1694. A n on ym es.

T eysson (Jean) ...1 5 2 7 -1 5 2 8 .... Thibaud (Jean) ...1 6 0 7 -1 6 1 0 ....

253


OEUVRES

R E P R O D U IT E S

A V EG R E N V O I A L E U R D E SCR IP TIO N D A N S L E T E X T E (C h a p i t r e

III)

DESCRIPTION HORLOGERS

(EUVRES REPRODUITES

Numéro A rthaud (Loiüs) 16371 1662 Champagnieu (Claude) ...1626 t 1658 Combret (Rugues) ...1619 t 1669 Combret (Fierre) 1570 1 1622 Du Clair (Claude) ...1625 1 1649 Du Cléron (Claude) ...1594 t 1637 Gaillard (Nicolás) ...1597 t 1602 Gonon (Bertrand) ...1636-1665... L outeau (Fierre) ...1603-1628... N ourrisson (Guillaume) .. .1655 1 1700 ou 1701 N oytolon (Christophe I) ...1586 t 1607 N oytolon (Fierre) ...1609-1630... V allier (J ean ) ...1596 t 1649...

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101 102 102 104 105 103 107

I, III, II, III, IV, V, VI,

3 5 6 8 9 7 10

99

Flanche II,

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27

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Flanche V,

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46

113

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49 50 51 51 57 60 62 63

114 115 115 115 116 118 117 119

V III, IX, IX, X, X I, X I, X II, X II,


TABLE DES MATIÉRES

A v a n t - p b o p o s .................................................................................................................................

V

I n t h o d u ctio n , — L ’ h o r l o g e r ie l y o n n a is e ........................................................

1

I. —

1. Les débuts de Thorlogerie á Lyon. Les grosses horloges. Les horloges portatives. Les montres. L a belle époque de rhorlogerie lyonnaise. CEuvres disparues ou conservées.......................................................................

1

2. Les horlogers; leur nombre. Apprentis, compagnons et maítres. Lyonnais et étrangers. L ’ outillage. Boutiques et logements. Le quartier des horlogers. Le commerce de l’horlogerie. Catholiques et F r o te sta n ts..........................................................................................................

11

3. L a Corporation des maitres-horlogers de Lyon. Contestations rela­ tivos á l’ adoption de leurs réglements. Vnlgarisation, concurrence etspécialisation. Décadence du métier ; la fin de la belle é p o q u e .. .

22

II. —

L is t e d e s h orlo g e rs l y o n n a is connus e n t r e 1550 et 1 6 5 0 ...........................

29

I II . —

CEu v r e s c o n s e r v é e s .........................................................................................................

99

IV . ---- P lÉ C E S J U S T I F I C A T I V E S ......................................................................................................

123

V. —

A d d e n d a ..................................................................................................................................

250

V I. —

T ables ...............................................................................................................

251


ACEIEYÉ LE

15

d ’ i MPRIMER

JUILLET SUR LES PRESSES

PLANCHES EN HÉLIOTYPIE BE LA MAISON BARRY FRÉRES, A PARIS.


Pl. I.


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