PFE 2020 - ENSACF - Augmenter l'existant pour révéler le déjà-là

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Dossier final PFE -

Augmenter l'existant pour reveler le deja-la Réhabilitation / Extension - Givarlais - Espace de travail / Restaurant / Auberge

Dossier final PFE - Rémi LAPORTE / Angélique CHEDEMOIS / William SANCHEZ / Jean-Louis COUTAREL / Bertrand RETIF - Julien PERRET


Un territoire dependant des grandes polarites

Suite à la stratégie territoriale réalisée au semestre dernier, j’ai souhaité développer mon projet à partir d’un hameau vacant pour valoriser le patrimoine bâti existant et retrouver des proximités au sein de la commune de Haut-Bocage. Mon choix s’est orienté sur le hameau des Martourets qui se situe à l’entrée est du bourg de Givarlais. Nous pouvons ainsi voir sur l’axonométrie territoriale, l’implantation du projet ainsi que son lien avec le village. Le projet s’inscrit dans la continuité du bâti existant et vient révéler le patrimoine vernaculaire du paysage bourbonnais. Il marque l’entrée de bourg par son prolongement, permettant de révéler la mémoire de l’existant. Le hameau est situé à 5 minutes à pied du centre du bourg. Il était important pour nous qu’il puisse participer à la vie du village.

Axonométrie de givarlais état projeté



Plan masse Maintenant que nous avons vu le rapport qu’entretient le bâtiment avec le territoire, nous pouvons rentrer dans le cœur du hameau. Le projet que je développe est celui situé sur rue. Le concept s’est formalisé en étirant l’existant pour amplifier le bâtiment et permettre un dialogue entre les différents bâtis du site. Nous avons aussi développé les espaces publics avec Anaïs, pour que nos projets puissent être cohérents. L’espace du jardin d’accueil ouvert sur rue est le point d’entrée du site, il est directement en lien avec l’espace de travail. Puis, à l’arrière du site, le couderc se veut plus intime et partagé entre les habitants du hameau.



AxonomEtrie du site L’axonométrie montre les différents niveaux du site ainsi que le lien entre les bâtiments qui composent le hameau. Le jardin d’accueil ainsi que l’ensemble du rez-de-chaussée sont au même niveau que la rue alors que les logements développés par Anaïs ainsi que la ferme existante sont surélevés de 1m. Cette différence de niveaux permet de mettre à distance nos projets pour différencier le public du privé par une gradation de l’espace public, ouvert sur rue, à la partie intime.



A

Plan rdc La question de l’existant a été prédominante dans le processus pour révéler la mémoire de la ferme. Le projet se compose de trois programmes, un restaurant, une auberge qui comprend cinq chambres ainsi qu’un espace de travail. On entre dans le bâtiment par l’espace d’accueil, délimité par deux refends existants. Ces derniers m’ont permis de révéler l’atmosphère de la ferme. Ils sont également percés, afin d’apprécier toute la longueur du bâtiment et venir séparer les différents programmes.

B

B’

C

D

D’

C’ A

A’

Espace de travail

A’


B

Stockage

Cuisines Vestiaires

DĂŠchets

Buanderie

Chambres x4 Chambres x2

Accueil

Restaurant

B’

Chambres x2


Plan r+1 Les refends servent à nouveau, à l’étage, pour venir partitionner les différents programmes et préserver leur intimité. Ils apportent différentes ambiances selon les parties du projet, avec une matérialité qui varie entre le pisé, la pierre ainsi que la brique. Le rapport à la charpente a aussi été un élément très important pour à nouveau révéler le déjà-là et offrir des espaces, à la fois en double hauteur avec des volumes importants ou en mezzanine.

Espace de travail étage


Restaurant étage Chambre simple étage Chambres double étage


Les enjeux bioclimatiques Les enjeux bioclimatiques ont été déterminants dans le choix de l’implantation ainsi que pour les grands principes du projet. La coupe a permis d’établir les logiques bioclimatiques du bâtiment, tel que les débords de toiture pour protéger du soleil l’été, et permettre plus généralement de protéger la façade en pisé. Les ouvertures zénithales apportent une lumière suffisante et permettent de ventiler naturellement. L’épaisseur des murs engendre une forte inertie, les eaux de pluie sont stockées, la végétation assure une protection solaire ainsi que du vent. Le choix des matériaux s’est fait dans une logique de circuits courts, avec des matériaux en majorité biosourcés ou provenant du site. C’est le cas de la pierre, la brique, le bois ou encore le pisé.

P rovenance

C oupe T ransversale

bioclimatique

des matériaux

Brique 30km

Carreaux 0km

Charpente 0km


Pierre 0km

PisĂŠ 50km

Zinc 50km


Coupe perspective du restaurant La coupe perspective m’a permis d’exprimer le rapport que le bâtiment entretien avec l’extérieur. Une gradation se fait depuis la route, en passant par le mur en pisé, qui crée un premier filtre avec la rue, puis continue au nord de la parcelle le couderc légèrement surélevé. Cette coupe rend compte de l’organisation du restaurant. Le refend en brique révèle la mémoire de l’existant. Le percement des refends nous permet d’apprécier la profondeur du bâtiment. Pour finir, l’atmosphère intérieure : la double hauteur ainsi que la mezzanine permet d’avoir différents rapports aux espaces ainsi qu’a la charpente.



L’impact de la matiere Les élévations ouest et sud m’ont permis de réfléchir à la matérialité en façade. On voit l’écriture sur la façade ouest avec les différentes strates de pisé qui viennent renforcer la linéarité du bâtiment ainsi que le soubassement en béton de site. On peut voir sur l’élévation sud la différence de matérialité entre l’existant, avec une façade en béton de site qui conserve la minéralité de la pierre, et les extensions, de part et d’autre, en pisé. L’objectif a aussi été de réfléchir à une écriture plus contemporaine du bâtiment, avec de grandes ouvertures marquées par un cadre en bois, ainsi qu’une toiture en zinc pour alléger la charpente en bois. Les zooms permettent de comprendre le rapport entre le pisé et le béton de site, ainsi que le rapport entre les poteaux de la terrasse et l’extension en pisé.

É lévation

sud

É lévation

ouest



Zooms Elevation sud



habiter l’epaisseur Les détails des murs permettent de révéler l’épaisseur ainsi que les ambiances du projet. Tout d’abord, la partie existante est composée d’un double mur avec la pierre en intérieure et le béton de site en extérieur, notamment pour régler les problèmes de ponts thermiques. L’extension est quant à elle composée d’un double mur en pisé. J’ai aussi travaillé les ambiances sur l’espace culturel, pour avoir une fenêtre habitée, révélant l’épaisseur du mur. L’ouverture a aussi été pensée comme un élément de mobilier qui vient renforcer l’écriture contemporaine du bâtiment, avec un cadre en bois qui marque les Isolation en chanvre 15 cm baies.

D étail

D étail

du mur existant

Mur en pierre intérieur 50 cm

Isolation en chanvre 15 cm Pré-cadre en bois 7 cm.

Mur en béton de site extérieur 10 cm

Mur en pierre intérieur 50 cm

Pré-cadre en bois 7 cm.

Mur en béton de site extérieur 10 cm

de l ’ extension

Isolation en chanvre 15 cm Mur en pisé extérieur 20 cm

Isolation en chanvre 15 cm Mur en pisé extérieur 20 cm

Pré-cadre en bois 7 cm.

Assise dans l’encadrement de la fenêtre 80 cm.

Pré-cadre en bois 7 cm.

Fenêtre double vitrage

Connecteur des deux murs en pisé.

Fenêtre double vitrage

Connecteur des deux murs en pisé.

Assise dans l’encadrement de la fenêtre 80 cm.

Mur en pisé intérieur 50 cm

Bibliothèque intérieur 40 cm.

Mur en pisé intérieur 50 cm

Bibliothèque intérieur 40 cm.


C oupe d ’ ambiance

espace culturel


Au coeur du projet

Chambre simple


Espace de travail


Story board Accueil

Jardin d’accueil


Espace de travail

Couderc


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