2 minute read

Mets lactés et miellés

nos ancêtres présentaient en offrande à Chavou’ot (Rama 494, 3). On rapporte encore que c’est ce que firent nos ancêtres lors du don de la Torah : après que leur furent révélées les nombreuses lois régissant la consommation de viande – abattage, inspection du couteau, cas de lésions interdisant la consommation (téréfa), salage –, ils préférèrent consommer des mets lactés, qui sont permis sans préparatifs nombreux. En souvenir de cela, nous aussi consommons, à Chavou’ot, des plats lactés (Michna Beroura 494, 12). Or puisque, pour concourir à la joie, on mange des plats carnés les jours de fête, il faut être vigilant quant aux règles de séparation entre le lacté et le carné, grâce à quoi nous montrons que les règles de la Torah nous sont chers.

Nombre de personnes ont l’usage de manger, au même repas festif, des mets lactés et des mets carnés. Certains font cela au repas du jour ; d’autres, nombreux, le font au repas du soir. Au début du repas, on prend des plats lactés. Ensuite, il faut se brosser les dents, ou manger du pain, ou de la pomme, ou quelque autre aliment dur. De plus, on devra bien se rincer la bouche. Par cela, la bouche sera nettoyée et rincée de tout restant de lait. Après cela, on changera la nappe, on dressera de nouveau la table, et l’on mangera les plats carnés. Bien entendu, il ne faut pas inverser l’ordre en servant d’abord des plats carnés, puisque, après la consommation de viande, il faut attendre six heures avant qu’il soit permis de manger des produits laitiers.

Advertisement

De plus, nombre de ceux qui veillent toute la nuit prennent, au Qidouch qui suit l’office, des gâteaux lactés, après quoi ils vont dormir. Puis, quand ils sont levés, ils prennent un repas de fête carné. Le principal est d’accomplir la mitsva de la joie festive ; car toutes ces coutumes ont pour dessein d’ajouter à la joie de la fête, et à l’honneur de la Torah.

HÉRITAGE, PARTAGE, MARIAGE NOS RÉPONSES À VOS QUESTIONS

Quelques interrogations les plus courantes en matière d’héritage, partage et mariage, accompagnées de nos réponses pour vous éclairer au mieux et éviter certains écueils.

Réforme 2022 de l’adoption : Les conditions d’accès sont-elles durcies ou simplifiées ? Quelles sont les mesures phares de cette nouvelle loi ?

Adopter c’est choisir de créer une famille autrement que par les liens du sang. C’est un acte fort et important.

Mais dès lors que l’on pense à l’adoption, on s’attend à être confronté à la procédure lourde et compliquée permettant à un enfant privé de famille d’avoir des parents. Seulement le plus souvent, l’adoption intervient pour consacrer un lien d’affection, notamment que le beau-parent a tissé avec l’enfant de son conjoint.

Il existe en France deux formes d’adoption, l’adoption simple et l’adoption plénière. La première ne rompt pas le lien de filiation de l’enfant avec ses parents biologiques, mais y ajoute un lien de filiation avec une famille adoptive. L’adoption plénière, quant à elle, rompt le lien de filiation avec la famille d’origine.

La loi du 21 février 2022 réformant l’adoption et l’ordonnance du 5 octobre 2022 visent notamment à simplifier l’adoption en enrichissant ses conditions d’accès par de mesures nouvelles.

This article is from: