Dictionnaire Français-Celtique… / G. de Rostrenen… Tome 1. - 1834. - 492 p. [Doare gwenn ha du]

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DICTIONNAIRE OU

FR A N Ç A IS - BRETON. à

Nécessaire à tous ceux qui veulent apprendre traduire le français en celtique, ou en langage breton, pour prêcher, catéchiser et confesser, selon les différents dialectes de chaque diocèse ; utile et curieux pour s’instruire à fond de la langue bretonne, et pour trouver l’étymologie de plusieurs mots français et bretons, de noms propres de villes et de„ maisons, etc.

PAR LE P . F . G R E G O I R E DE ROSTRENEN, Prêtre et Prédicateur Capucin

.

TOME PREMIER

A

GUINGAMP,

CHEZ BENJAM IN J O L L IV E T , IMPRIMEUR. ET LIB R A IR E-ÉD ITE U R

1834



. ESIGNUR?M S O E N R A IG U DES

ÉTATS

DE

BRETAGNE

j ’ai l’honneur de vous dédier un Dictionnaire de la ­langue primitive de nos Bretons, je ne fais que remplir les de -voirs de la justice et de la reconnaissance. Un Breton ne serait il pas accusé d’injustice de chercher d’autres protecteurs que ses Seigneurs naturels ; et la manière géne'reuse dont vous en ,avez ag i, n ’exige-t-elle pas toute ma gratitude? Il est v r a i ­ M e s s e ig n e u r s , que j ’ai senti tout le poids de mon dessein en ­ core plus que celui de mon travail, et si je n’avais pas eu d’heu ­ reux téméraires pour prédécesseurs, je n ’aurais jamais osé ten ter une entreprise si difficile et si délicate. S’il ne convenait qu’à l’Orateur romain de louer dignement l’auguste assemblée du sénat de Rome, me convenait-il de hasarder l’éloge de votre auguste assemblée , qui nous retrace si dignement l’idée de ce que l’ancienne et la nouvelle Rome avaient de majestueux et de respectable ? Un Clergé qui fait revivre la foi p u r e , la ­ pie'té et l’érudition des plus beaux jours de l’Eglise ; une No blesse q u i , par l’ancienneté et la pureté de son sang, sa valeur et sa fermeté, f e r a it, dans la situation d’Alexandre, taire toute la terre en sa présence, selon l’expression sublime de l’Esprit Saint; un Tiers-État qui , par ses lumières et sa sagesse, va - bien au-delà des Ediles romains. Cette faible ébauche ne fait ?elle pas sentir le besoin d’une plume hardie, diserte et délicate Mon parti le plus sage n’est-il pas, dans cette source féconde ­ d’éloges brillants, de me renfermer dans un respectueux si ­ lence? Mais si je ne trouve point dans mon espiit des ressour ces assez heureuses, je trouve dans mon cœ ur des motifs assez pressants pour le faire parler: son lan g ag e, plus simple et plus .aisé, est plus de ma portée Lorsque je vous reg a rd e, M e s s e ig n e u r s , partagés e n tre les besoins de l’E t a t , qu’un Monarque tendre et bienfaisant ne vous L

orsque


excite dans mon cœur et dans tous ceux de notre province , une reconnaissance qu’il est plus aisé de sentir que d’exprimer. Ne la mesurez, p as, M e s s e ig n e u r s , cette reconnaissance, par 3e petit présent que j ’ai l’honneur de vous offrir. Je sais qu’un Dictionnaire n ’emporte pas une idée fort élevée; je me flatte cependant qu’il ne sera pas désagréable ni inutile à ceux d’en­ tre vous qui conservent de l’estime pour une langue que vos illustres ancêtres ont parlée. Il sera utile surtout à ceux qui travaillent au salut des peuples, en leur apprenant la vraie re­ ligion de leurs pères, dont vous êtes les défenseurs zélés et les sectateurs fidèles. Plusieurs y verront avec plaisir, dans Te'tymologie des mots et des noms p r o p r e s , des preuves de l’an­ tiquité de leurs noms et de leurs maisons. Au su rp lu s, j ’espère , M e s s e ig n e u r s , qu’un ouvrage qui a rpérité l’éloge d’un des plus beaux esprits de l’Académie française*, pourra mériter votre attention; et que si cet il­ lustre Académicien à qui mon Dictionnaire est étranger, l’a pourtant jugé digne d’être placé dans la bibliothèque du Roi confiée à ses soins, vous, M e sse ig n e u k s , auxquels cet ouvrage est familier, vous ne le jugerez pas indigne d ’être imprimé sous votre protection. Toutes les nations ont tant de zèîe pour conserver leur ancien idiome, la nôtre en aurait-elle moins pour perpétuer sa première et si ancienne langue? Je laisse à une plume habile à rechercher les antiquités et les époques célèbres de nos Eglises ; l’éclat et la gloire que Ja noblesse la plus pure du royaume s’est acquise dans les siècles les plus re­ culés; la sagesse de nos lois et de nos coutumes : travaillant par vos ordres, on ne peut mal faire, vous en avez porté lejugement que méritait ce gros ouvrage. Recevez favorablement, M e sse ig n e u r s , celui que j ’ai l’iionne-nr de vous offrir; votre approbation fera son mérite et pourra exciter nos compatriotes à entreprendre des ouvrages plus considérables H. plus utiles à la patrie. Si le mien est assez heureux pour ne pus vous déplaire, je serai glorieusement récompensé de mon travail et de mes veilles, surtout par l’honneur qu’il me procure de vous protester Je très-profond respect avec lequel je suis , MESSEIGNEURS, *

-u. I atibé Bignon , doyen

des Conseillers d\État, etc,

Votre très-humble et très-obéissant serù U u r, F. G R E G O I R E de R ostresejî «

Pi‘«Ue et Frédicatear capucin.


Quoiqu'on ait tellement décrié depuis quelque*temps les préfaces des li­ vres, que divers auteurs se sont dispensés d’en mettre au commencement de ceux qu’ils ont donnés au public, j’ai cru néanmoins que je ne devais pas les imiter en cela, et qu’il y a bien des choses qui regardent la langue dont je traite dans cet Ouvrage, qu’il était important de faire remarquer à ceux qui se donneront la peine de le lire, aussi bien que l’ordre que j’y ai g a rd é , et ma manière d’orthographier. Je dois avouer de bonne foi que ce D’est point une démangeaison d’é­ crire, genre pour lequel je n ’ai aucun talent, qui m ’a engagé à*composer ce Dictionnaire; c’est uniquement l’ordre d’un de mes supérieurs, le trèsrevérent P. François-Marie, de Saint-Malo, quatre fois Provincial des ca­ pucins de Bretagne et Définiteur général de l’ordre, qui m ’y a déterminé : afin , disait-il, d’aider, par ce m oyen, nos jeunes religieux et plusieurs ecclésiastiques zélés du p ays, à traduire leurs sermons français en breton, pour pouvoir prêcher au peuple de la basse-province, dont la plus grande partie ne sait pas la langue française, et qui cependant est très-avide de la parole de Dieu. Je me ils un devoir de lui obéir, quelque difficultés que je prévisse dans l’exécution de cet ordre; et quoique fondé sur l’expérience de plusieurs autres, je n’ignorais pas qu’au lieu de la conçolation qu’espèrent retirer de leur travail ceux qui, poussés d*un louable zèle de servir le pu­ b lic, font imprimer leur ouvrage pendant leur vie, il ne leur en revient le plus souvent que du mécontentement et du mépris : des censeurs chagrins et outrés, quelquefois injustes, se font honneur de répandre un ridicule sur l’ouvrage et sur l ’auteur. Entre ces critiques, je m ’attends particuliè­ rement d’y trouver ceux qui s’imaginent posséder entièrement la langue bretonne, parce qu*ils la savent bien de la manière qu’on la parle chez eux, ou au plus à cinq ou six lieues autour du lieu de leur naissance. Néanmoins la soumission que je devais au supérieur que j’ai cité plus haut et à ceux qui lui ont succédé dans les mêmes charges, m ’a fait passer sur cette con­ sidération ; je veux dire, sur ce que les mal-intentionnés pourraient dire, et m ’exposer à la censure de quelques particuliers , dans l’espérance de procurer le bien de plusieurs auties. Je ne me flatte pas d’y avoir bien réussi; je sais que tout homme a ses défauts, et qu’un livre, quelque utile et quelque excellent qu’il soit, n ’a pas le privilège de la m anne, detre agréable à toutes sortes de goûts ; et souvent certaines expressions qui plaisent aux uns, sont désagréables et souvent insupportables aux autres. Mais pour vous donner quelque idée de la langue celtique, dont plusieurs ne connaissent que le seul nom , il fj\ut d’abord supposer ce que saint Jé­ rôm e, saint Augustin et les théologiens tiennent communément : qu’au temps de la construction de cette fameuse tour, à laquelle on a donné le nom de B abel , qui veut dire, en hébreu, confusion, parce que Dieu, pour châtier l’orgueil et l’impiété des hom mes, mêla et confondit alors lejæ ul langage qu’il y avait eu au monde depuis sa création jusqu’à ce terops-là : h rat autem ierrâ labii uni us et scrmonum eorumdem 1. Ils soutiennent, disje, qu en un moment Dieu forma dans l’esprit des hommes autant de lan­ gues qu’il y avait de générations descendues des enfants de Noé. O r, so» 1 Gcnccc, c h a p o n , v. i.


fils a îné S em eût trente-une générations qui peuplèrent ,l’Asie ; C a m , le second, vingt-sept qui passèrent en Afrique, et-rJapliet, le troisième, en eut quatorze qui descendirent en Europe, et y apportèrent quatorze lan­ gues, du nombre desquelles est la celtique , qui', après la révolution de ,ooo ans, s’est conservée jusqu’à nous chez les Armoricains et chez les G allois , autrement dits C jm bres, IVailes ou W allons, dans la partie occi­ dentale de la Grande-Bretagne. C ’est Honc une des langues primitives que Gomer , fils aîné du patriar­ che Japhet, a transmises à ses descendants les Gomaricns, desquels les Cel­ tes ou Gaulois ont pris leur origine, selon Callim aquei, selon Joseph, dans ses Antiquités judaïques a , et après eux Eustate d’Antioche, le grand saint Jérôme, saint Isidore de Séville, le cosmographe Mérulaet quelques autres. Il est vrai qu’avant d’avoir le nom de langue celtique, qu’elle n’a eu pro­ prement que dans les provinces de l’Europe qui sont vers l’O ccident, elle a été dans l'Asie premièrement la langue des Gomariens ou Gomarites, que quelques auteurs appellent Comariens et Gamarites, pendant qu’ils habi­ tèrent cette province ; et puis des Saques ou Saces , c ’est-à-dire, larrons, nom qu’on leur donna lorsque pnr la force des armes et sans aucun titre légitim e, ils envahirent le pays des Parthes. En troisième lie u , elle s’appela la làngue des Titans , nom qu’ils se donnèrent eux-mêmes pour se faire jcrâindre et respecter par les autres peuples, et qui signifie fi!s de la terre, pu nés de la terre, dans la Cappadoce, dans la PUrygie , dans la Grèce , dans la Tb'ace ou Romanie , et dans i’isle de Crète , aujourd’hui Candie , qu’ils conquirent ensuite, et où cinq à six générations consécutives de ces Titans régnèrent pendant l’espnee d’environ oo ans, du temps de Nachor, de ï h a r e , d’Abraham et des autres patriarches; et où on les nomma aussi JÇeltœ, G g lli, Galatas, termes synonymes qui tous signifient puissants, va­ leureux, vaillants guerriers. Eu effet, tous les anciens auteurs qui en ont ^pjarlé, témoignent qu’ils étaient d’une taille si robuste et si avantageuse, jjfu plutôt d’une grandeur si extraordinaire, qu’on les appelait des géants, ^desquels le prophète Isaïe a dit autrefois : Gigantes terrœ dominati sunt, que ff>s anciens géants avaient dominé sur toute la terre et qu’ils avaient chassé de leur tr«*"»e les rois des nations. Ce sont les mêmes géants que Judith appelle les enfants des Titans. Ils sont assez souvent nommés dans la sainte Ecriture, et principalement dans la version des Septantes Interprètes, les Géants, les Titans, nés de la terre ou enfants de la terre. Ce p’est donc pas merveille si, après tant de belles actions qu’on faites les Tilans, et s’être fait une réputation aussi glorieuse dans le monde, les poètes, et, après eux, les peuples, ont fait des dieux de leurs chefs Urane, Sâturne, Jou ou Jupiter, Dis, Theutat ou Mercure; noms qui, étant tous pris e la langue des Celtes, et même celui des Titans, font une si forte et àj puissante preuve que les Celfes ou Gaulois sont descendus des Titans, qu’élle vaut mieux elle seule que l’autorité de plusieurs anciens qui le di­ rent en termes précis : comme Cnllimaque , qui était très-habile, l’a jo t* p ie n remarqué; et après lui le Scoliaste grec 6. Comme Jules César 7 íi>moigne, G alli se omnes ab Dite pâtre prognatos prœdicant. Comme Lac.... me 8 , Strabon 9 , et plusieurs autres l’assurent.

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tir ,

in delura et scho. ibïd. t , cap. 7.

UmcaiK \ L r. n*

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Jud ith , c.

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5 Hymn. i*i D. a v, ibidr'

170. a 187,

j 7 Commentai-.', lib. 6 . \

8 Divin. în st.,iib . 1 , ea . 1 1 *

t (). Géograph., lib.

3.


PRÉF1C

Víj

t.

Que les noms des chefs de cette nation fameuse soient ceiliquefl ou bre­ tons, comme je l’ai avancé, il est clair et évident, car Titan ou T itèn , T itanns ou Titênes, viennent de t i t , terre, et de ana , mère ;‘ et alors tit-an se-* rait la terre leur mère ; ou titèn de t it , terre, et de dèn , hom m e; et ainsi tit-dèn serait de terre-homme , ou homme de la terre, né d e là terre, en­ fants de la terre; les Titans, les enfants de la terre, ou nés de la terre. Acmon ou Abm an, père d’Uran, ou Uren, c ’est-à-dire, fils de Mane; de ac ou ab, fils, et de mon ou man , hom me; parce qu’en effet quelques histo­ riens regardent Mane comme le père d’Uran et le bisaïeul de Saturne. Uran ou Uren signifie homme du ciel ; de ur, hom m e, qu’on prononçait our, et de en , ciel. D’où les Grecs ont appelé le eiel ouranos. Saturne, fils d’Ura n e , ou Satorn et Sadorn , appelé Crone les Grecs, veut dire puissant guer­ rier. Jou ou io u , c’est-à-dire, jeune, qui détrôna son père Saturne j et que les Romains ont depuis appelé Jupiter , c ’est-à-dire, Jou-pater, Jou-père. D i ou D i s , frère de J o u , signifie lum ière, jour ; il nous est plus connu sous le nom de P lu to n , qui en grec signifie riche; aussi l’a-t-on regardé comme le dieu des richesses, tant chez les Grecs que chez les Latins. Mercure, fils de Jou, veut dire homme de commerce : Mercur, de merç, marchandise, et de u r , homme. On l’a nommé aussi Theutat , c ’est-à-dire, père du peu­ p le; de teut ou tu d , peuples, et de tat ou tad , père : parce qu’il donna des lois à ses peuples, qui ne respiraient que la guerre, pour adoucir par là leur humeur féroce et barbare, et pour leur inspirer l'am our de la p a ix , de la tranquillité, l’application au commerce et aux arts. En Italie, on l’appela F a u n , dieu des bois. Cenom est encore breton, puisqu’il y a toute apparence qu’il vient de faouën, pluriel fa u , hêtre, qui est le bois le plu» commun dans les forêts. Que si après tout cela on est curieux de savoir comme ces grands hom­ mes ont passé dans l’Occident, Servius i , Julius Firmicus a et un grand nombres d’autres nous apprennent que, sous le nom de Celtes et de Gaulois, qu’on leur avait donné dans la Grèce, une de leurs colonies passa en Italie vers le milieu de Ja vie d’Isaac, ou quelques années après la mort d’Abraham , avec leur roi Saturne q u i, au rapport de Tertullien même , régna en Italie avec le second Janus, jusqu’à sa mort ; je veux dire Saturne, père de Jupiter, ou plutôt Jou, lequel, après avoir détrôné son père, resta empereur d’Orient, et Dis ou Pluton , qui après la mort de son père Saturne, fut empereur d’Occident, à savoir, de l’Italie, des Gaules d’Espagne. Et de toutes ces différentes demeures et possessions de pays, où comme les autres conquérants, ils introduisirent leurs lois, leurs cou­ tumes, leurs mœurs et leur langue, vient que dans le grec, dans le teuton ou l ’allemand et dans les autres langue^ d’Europe, il se trouve une infinité de mots celtiques qui sont plus simples que les leurs; puisque la plupart ne sont que d’une syllabe , et que ceux des Grecs et des Latins qiii en viennent ( pour ne rien dire des autres ) sont de deux ; que si les mots celtiques sont deux syllabes, ce qui n’est pas si fréquent, l’on voit alois que les autres en ont trois. Et c’est une règle assez générale dans presque toutes les langues, que les mots les plus longs et lesplus étendus viennent des plus courts et des plus simples, qui en sont par conséquent les racines et les primitifs. Les Grecs et les Latins avouent franchement qu’ils ontprisbeauccupde

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lu lib . 8 Eneid.

2 lib. de err. prof, tel. circà mediam.

3 Apologet.

c. io et alibi.


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PBEFA.CE.

mots <îes Barbares : car e*est de ce nom qu’ils appelaient les Celtes, et tous les autres peuples qui n’étaient pas policés comme eux î » Platon, philosophe g re c , et plus jaloux qu’ un autre de l’honneur de sa la n g u e , tombe d’accord , dans son Cratyle, vers le m ilieu , que les Grecs ont pris plusieurs mots des Barbares : Reor equidem mulla nomina Grœcos à Bar bar is kabuisse ; et ainsi que c ’est en vain qu’on recherche Fétymologie de ces noms dans la langue des Grecs. Denys d’Halicarnasse, dit de même des Fiomains : leur langue, dit-il, n’est ni entièrement barbare, remarquez ce mot, ni entièrement grecque, mais elle est mêlée de l’une et de l’autre, sinon qu’en beaucoup de choses elle a imité bien plus la langue éolique, qui selon Ennius, rapporté par Pompéius Festus a , était la môme que la latine, hormis la prononciation qui en était un peu différente. Romani autem sermoné, dit d’Halicarnassô , nec prorsus Barbaro, nec absoluté Grœco utuntar , sed ex atroque mixto, accedente in plerisque ad proprietatem lingum ceolicœ. Varron, quelques autres Romains, et saint Isidore de Séville 4 , lorsqu’ils parlent de l’origine de la langue latine, disent à peu près la même chose. On voit donc .bien par toutes ces remarques, que la langue des Celtes établie dans les Gaules, et qui a prêté tant de mots aux autres langues, a été dès les premiers siècles la langue des Gomariens, postés ordinairement dans la haute Asie, vers l’Hyrcanie et la Bactriane ; et la langue des Go mañens a sans doute été celle de Gomer : il faut donc qu’elle soit une de celles qui sont nées dans la confusion ou multiplication des langues arrivées au pays de Sennaar ou Babyione. Toutes ces inductions qui me paraissent suivies et naturelles, trouvent leur appui et leur confirmation dans la sainte Ecriture : car Moïse après avoir fait au dixième chapitre de la Génèse, le dénombrement des enfants de Japliet, et de quelques-uns de Iems descendants, à la iète de tous lesquels il place Gomer , dit peu après : ce sont eux qui se sont dispersés en divers pays dans les iles des nations’, et chacun y a eu sa langue, ses familles et ses peuples : A b his, dit Moïse , divisæ sunt insulœ gentium in regionibus suis , unusquisque secundum linguam suam et familias suas in nationibus suisQ. Parles iles des nations, selon le lan­ gage des Hébreux, qui est si commun dans les Ecritures, on entend pro­ prement les provinces et les régions maritimes, c ’est-à-dire, tous les pays où l’on i a par m er, comme la petite Asie, la Grèce, la Syrie * l ’Italie, la Grande-Bretagne, l ’Espagne et autres lieux semblables. Si vous me demandez à présent par quel hasard et de quelle manière la langue des Celtes qui se parlait dans toute la Gaule celtique ne s’y parle plus, et se trouve depuis quelques siècles réduite à deux recoins de France et d’Angleterre, il me semble qu’il est aisé de vous satisfaire , et qu’il suffit pour l’apprendre de remarquer premièi*ement ce que dit Strabon, qui vivait cinquante ans après César, et lorsque le Sauveur du monde était sur la terre. Cet a u te u r , qui était Greq de naissance et qui avait beaucoup voyagé, dit dans sa Géographie, livr. e, que de son temps , la làngue des Celtes ou Gaulois , et des habitants de la Bretagne, aujourd’htfi l’Angleterre, était la même. Il faut remarquer, en second lieu, que Jules César après avoir conquis les Gaules, y [avait introduit sa langue latine» mais qui n’y fit point assez de progrès pour en éteindre la langue natu-

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T Barbari dicebaïitnr antiquitùs omnes gentes, exceptis Grœcis. Pomp. fest. de verb. sig. V . Larbi 2 Plautus (Piom) >iævium pœtam latinuni baibarum dixit. Pomp. fest. ib. de verb. lignifie. Dyonis. anti^uit. Rom. lib. i , in fine. í . Isidör öiig. lib, ý , c. i. 6 G in , c. 10, r . '

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PRÉFACE.

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relie : l’eiTet que cetie introduction produisit, fut de faire dítns le pays un mélange du gaulois et du latin; et de là il paraît que les Gaulois'ne quit­ tèrent entièrement leur langue celtique, que lorsqu’au commencement du cinquième siècle les Francs, venus des environs du R hin , établirent leur monarchie dans la Gaule celtique et s’y firent une langue , comme disent communément les auteurs, composée de teuton, de latin et de gaulois. Et alors, de même que l’ancien espagnol, qui est une langue ma­ trice, a été confiné dans le pays des Basques et deBéarn,là langue celtique se resserra aussi dans la Bretagne Armorique ; aussi bien que dans la Camb r ie , ou W all, ou Galles, lorsque les Saxons envahirent l’Angleterre, et eut alors le nom de langue bretonne, du nom des habitants de la grande et de la petite Bretagne. De tout ce que nous avons dit jusqu’ici, nous pouvons à bon droit con­ clure avec Paul M erula, dans sa cosmographie, et avec tous les savants dans les langues, que la Celtique , ou si voulez, la Bretonne, est une langue matrice ou une langue mère. La première preuve de cette vérité, est qu’outre qu’elle est une des pri­ mitives, donnée de Dieu à Japhet et à ses descendants, et non inventée et composée par les hommes, comme plusieurs autres langues, elle a en­ core actuellement, non-seulement la plupart, mais presque tous sesmots^ de son propre fonds; je dis presque tous, pour excepter en premier lieu les termes d’a rt, dont plusieurs ont été inventés fort tard ; en second lieu plusieurs termes de dévotion, qui effectivement manquent à notre langue, et qu’elle a empruntés du latin; parce que les Celtes ont été pour la plu­ part païens jusqu’environ le quatrième siècle; et à la fin du sixième, le paganisme régnait encore dans plusieurs quartiers de la Bretagne Armomorique. Une seconde preuve que la langue celtique ou bretonne est une langue mère , c’est qu’elle avait dans les temps anciens, et jusqu’à ce que César se rendît maître des Gaules, ses caractères propres, au nombre de vingt-quatres lettres et de deux autres doubles, entièrement différentes des lettres romaines, des arabiques, des grecques et des hébraïques, comme on peut le voir plus loin. Que si César i dit que les Druides se servaient des lettres grecques pour écrire les vers saturniens et les mys­ tères de la religion, c ’était, ajoute-t-il, [afin d'en ôter la connaissance au public, à qui ces caractères, empruntés des Marseillais, étaient inconnus. Quod ncque in valgum disciplinant effere velint. Jugez de là quel état on doit faire de$ discours peu censés de quelques personnes, disons m ieux, de certains malins ou plutôt ignorans, qui appellent la langue bretonne un jargon, parce qu’ils ne l’entendent point ou qu’ils n’en connaissent pas le mérite : H i aulem quœcumque quidem ignorant, blasphémant a. Si le lecteur a quelque doute touchant ces choses, dont je n’avance la plus grande partie qu’après le R. P. Dom Paul Pezron , natif de Hennebond, au diocèse de Vannes, religieux de l’ordre de Cisteaux, docteur en théologie de la faculté de Paris et abbé de la Charm oye, il ne faut que se donner la peine de lire son livre intitulé Antiquité de la Nation et de la langue des Celtes, autrement appelés Gaulois , imprimés à Paris, rue SaintJacques, chez Prosper Marchand et Gabriel Martin, l’an 170a; là , il prouve fort au long, mais évidemment et invinciblement, ce que je viens 1 Lib. 6 de bello Gallico, pag. 12"; impression de Lyon. i

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2 Jud. F.pisi, cathol. v. 10.

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% MtÉrACI. de rapporter brièvement. Là il cite de très-anciens auteurs grecs et latins, phéniciens et juifs, com m e les Curetes , plus de deux mille ans avant Jesus-Christ, Orphée et Sanchoniathon qui ont précédé la guerre de Troye, et ont écrit treize cents ans avant le temps de Jésus-Christ; Hésiode et Homère, quelques siècles après ; P la ton , Hérodote, Pausaiiias, Possidonius et une foule de poètes et d’historiens, qui presque tous ont devancé l’incar­ nation du Fils de Dieu. Il cite Strabon qui vivait du temps de Jésus-Christ, Josephe, juif, qui le suivit de près, et ènfin un grand nombre d’auteurs et de pères de l’Eglisedes premiers siècles du christianisme. Après tant d’autorités rapportées par ce révérend P ère, aussi exact dans ses citations que sa­ vant dans les lettres, il me paraît que l’on ne peut pas , sans témérité , révoquer en doute ce qu’il dit au sujet de la langue celtique, dont il s’est fait une étude particulière. Cette langue celtique ou bretonne, sur laquelle je m e suis beaucoup étendu en cette préface, en faveur uniquem ent de ceux qui ne sont pas suf­ fisamment fournis de livres, se parle peu ou beaucoup dans sept des neufs diocèses de la Bretagne; et il n ’y a que les seuls évêchés de Rennes et de St-Malo, où on ne la parle point du tout. C ’est le langage de tout le diocèse de Tréguier, de celui de Léon , de celui de Q u im p er, hormis quatre pa­ roisses, de celui de Vannes, si vous en exceptez quatorze ou quinze pa­ roisses. On parle cette lan gu e dans treize ou quatorze paroisses du dio­ cèse de St-B rieuc; dans un quartier de celui de Nantes et dans plusieurs paroisses de D ol, situées dans les enclaves des autres diocèses. II est vrai que le breton a cela de commun avec toutes les autres langues vivantes, qu’il se parle différemment selon les différents cantons ; car chaque dio­ cèse semble avoir son dialecte particulier, et les mots qui lui sont propres * ou spécifiques, ne se prononcent pas toujours de la m êm e façon dans les deux extrémités d’un même diocèse. La différence deces idiomes n’est cependant pas considérable ; et si vous «xceptez quelques mots qui sont particuliers à certains quartiers, elle consiste principalement dans la terminaison des infinitifs des verbes , des singuliers et des pluriels des substantifs et de la manière de prononcer 1rjis lettres, dont je dois vous dire quelque chose, en attendant vous don­ ner la Grammaire Française-Bretonne, à laquelle je travaille actuellement i . La terminaison régulière des infinitifs est en a et eu i , dans le diocèse de Léon et dans la Basse-Cornouaille ; en an et en in , dans les diocèses de Tréguier et de Saint-Brieuc; en o dans la Haute-Cornovidille et m êm e le long de la côte depuis le havre de Benn-Odet jusqu’à Quimperlé ; en eiû dans le Haut-Vannes; en eiû et en eign dans le Bas-Vanne . E xem ­ ples : goasqa, presser, m eu li, louer, en Léon et dans la Basse-Cornouaille; .se dira en Tréguier et en Saint-Brieuc : goasqaâ, meulinn ; dans la Hai> ie-Cornouaüle : goasqo., m eulo; dans la partie orientale de V annes, agoasqein, m eulein, meleiû ; dans l’occidentale : goasqeign, m eu le ig n , raelcign , et ainsi des autres infinitifs réguliers, car il y en a plusieurs qui sont anomaux ou irréguliers, terminés ordinairement en al, en a l, en e l , tn et et en out. Ces différentes terminaisons des infinitifs réguliers ne peu­ v e n t venir que de l’ancienne orthographe qui mettait toujours deux f f k la fin d’un infinitif régulier ; on écrivait : goasqafT, meuliff, efaff, dibrifF, * o. Je ne sais comme nos anciens Bretons prononçaient ces deux f f ou si

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i Cette grammaire a été également édité* par B .J oluvet, imprimeur à Guiugaœp; IV. 3 ,'r.


PRÉFACE.

elles leur étaient inutiles, mais je sais que les Léonnais ne les prononcent point et disent goasqa, m euli, efa, eva, d ib ri, etc. Je sais que les Tréguerois et les Briochins prononcent com m e un n avec un accent circonflexe : goasqan, m eu lin , efan, dibriñ , e tc.; les Vannetais presque de la m êm e m anière en y ajoutant un e , goasqein, m euleiñ, eveiñ , débreiñ , etc. Mais pour les substantifs qui finissant par f f , com m e h a ff, été; go aff, hi­ ver; e ff, ciel; e t c ., tous les prononcent com m e une ñ , h a â , g o a ñ , eñ, etc. La terminaison des singuliers et des pluriels des substantifs cause aussi cette différence ; car les substantifs dont les singuliers, en Léon, se term i­ nent en eur, com m e b a rn eu r, goüarneur, pec’heur, e t c ., sont terminés, en T régu ier, eu Saint-Brieuc et en Basse-Cornouaille en er; ainsi on dit : b arn èr, goüarn èr, pec’h er; en la Haute-Cornouaille et en Vannes en our, et on y dit barnour, goüarnour, pec’hour, etc., de our9 hom m e, et du verbe. Les pluriels de cetie. sorte de substantifs se terminent partout en yeny barn eu ryen , goûarn eurien, pec’heuryen; barnéryen, goüarnéryen, pec’hér}ren ; excepté le Haut-Vannetais où ils se terminent en yon : barneryon*, goaneryon, pec’heryon ; et le Bas-Vannetais en y an , b a rn o u ry a n , goüarn o u ry an , pehouryan. Les substantifs dont les pluriels sont terminés en ou, en Léon et en Basse-Cornouaille, se terminent en o en Ttéguier et en Sain t-B rieu c; eu au dans la H aute-Cornouaille et en cil à Vannes. Exemples : p a r c q o u , p rajou , o tc ., en Léon et en Basse-Cornouaille, se disent p areq o, p fa jo , e t c ., en Tréguier et en Saint-Brieuc; p areq o , p ra jo , e t c . , en H auteCornouaille; et parcqéü , prajéü, p rad éü , etc., en V annes, ainsi du reste. Pour ce qui est de la m anière de prononcer certaines lettres, qui est aussi une des causes de la différence des idiomes ou dialectes, il faut-re­ m arquer que toutes les lettres y ont le m êm e son qu’en français, excep­ té trois : u , k et q. V u se piononce com m uném ent parmi les Bretons en a à la m anière des F rançais; souvent en o u , surtout dans le Bas-Léon, et toujours en ou cher les Tréguerois, excepté trois lieues de Morlaix. Exemples : güero’ hès, guïn, avel, e lc ., se prononceront toujours com m e ils sont écrits; mais les Tré­ guerois prononceront toujours com m e si on écrivait : goüerc’h è s , goüin, a o ü e l, etc. L a lettre h est naturellement gutturale dans notre la n g u e , si vous ex­ ceptez le dialecte de Vannes qui ne l’aspire qu’à dem i; quoique d’ailleurs tous les Vannetais témoignent affectionner si fort cette le ttre , q u ’ils la placent dans presque tous les endroits où les Léonnais mettent des t pour adoucir leur idiom e; z que les Tréguerois, les Briochins et les Cornouaillais 11e prononcent point ou que très-rarement. Mais «qui s’aspire natu­ rellem ent, s’aspire doublement lorsqu’elle est précédée d ’un c avec une apostrophe, de cetie manière : c ’h , est pour suppléer au ck ou au simple k qui éiait de l’ancienne orthographe. Exemple : m arc’h , cheval, qu’on écrivait autrefois m arck ou simplement m a r k , et qui se prononçait de tout le gosier. La lettre q a le même son chez les Bretons et se prononce aussi forte­ ment que le k , hormis dans Vannes et dans la H aute-C oraouaille où on prononce le q commeles Français. De là vient qu’un Breton prononce ces me îrançais : q u e l, qu elle, q u i, quinte, q u in ze, e tc , com m e si l’on écrivait k e l . kelle, fci, khite , k in z e , etc. Et il n’en coûte pas moins à un Léonnuis <le proèiQïjcer le q à la française , qu’à u » Vannetai* ou à u h H aut-

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PREFACE.

Cornouaillais de prononcer le q en k 9 comme il faut le faire si on veut bien prononcer le breton. Pour finir ce qui regarde la pronciation, il faut remarquer que l’ac­ cent breton est tout opposé au français qui fait toujours la pénultième syllabe brève, au lieu que notre langue la fait toujours longue, princi­ palement en Léon et partout où l’on parle bien. Néanmoins clans la HauteCornouaille la pénultième syllabe d’un mot est toujours brève et dans Vannes encore plus brève; ce qui fait que les autres Bretons se plaignent qu’ils parlent si vite qu’ils ne peuvent les entendre. Si après ces différences, ou ces causes de la différence de nos idiomes, vous me demandez lequel est le meilleur, je serais embarrassé de vous répondre, ne voulant désobliger personne, car chaque diocèse trouve son dialecte le meilleur : cependant il me paraît que celui de Léon mérite la préférence, parce qu’il est effectivement plus méthodique que les autres, et beaucoup plus d o u x , à cause de la multitude des z dont il a comme parsemé ses mois : mais que celui de Vannes, quoique très-éloigné de tous les autres, plus rude qu’aucun autre, à cause de l ’abondance de ses /<, devrait passer pour le meilleur, contre le sentiment des Bretons qui l’igno­ rent; par la raison que les langues n’étant instituées que pour faire con­ naître les pensées et les sen timents du cœur des uns desauires, plus les mots d ’une langue qui les font comprendre sont courts, plus une langue ou même un dialecte do^t être estimé au-dessus des autres ; or, le dialecte de Vannes est le plus court de tous sans conïredit. Cependant la plupart donne la préférence au breton de Morlaix sur tous les autres; quoiqu’à le bien considérer, ce n’est qu’un mélange de l ’idiome de Léon , abrégé de ce qu’il paraît avoir de trop long, et celui de Tréguier, dégagé de ses ou ail lieu a u qui le rendent trop gras et trop lourd. J’ajouterai à cette es­ pèce de dissertation, qu’il y a un ancien proverbe qui prétend que le breton de Taulé, paroisse à une lieue de Morlaix et à deux de Sainl-ü;.ol-de-Léon, est le plus joli breton qui se parle en Bretagne, Er B?rrès a Daulé entre an daou dreiz, Ez ma ar bravâ brezoûnecg a so en Bréyz. Le lecteur, s’il [est habile dans la langue bretonne, en jugera ; ce qu’il y a de sûr, c’est que le breton de Taulé est le plus court et le plus léger de tout Léon. Il est temps de vous parler de l ’ordre que j’ai observé dans le cours de ce Dictionnaire, et de l’orthographe'que j’y ai gardée. Sur quoi je vous dirai, premièrement, que je n’ai pas suivi l’ordre des racines, ni des primitifs, ni des matières, comme ont fait plusieurs dans leurs lexiques; mais j’ai gardé l’orure le plus com m un, qui est celui de l’alphabet; à l’égard des mots bretons, j’ai mis sur les françaiscommunément les mots de Léon les premiers, et toujours ceux qui se disent le plus ordinairement ; cctrx de Vannes k s derniers, comme étant spécifiques à un seul diocèse, au ïao ns quar.t à la terminaison et à la prononciation; mais quand ils ne sont point différents de ceux qu’on nsiie ailleurs, je n ’en ai pas fait d’ar­ ticles à part. Les mots qui se disent dans le sens propre , sont toujours les premiers, ceux qui ne s’usitent que dans le* figuré, se trouveront les derniers. Il en est de même des phrases, qui souvent soiat prises de la sainte Ecriture en faveur des prédicateurs, quelquefois d’ailleurs; phrases ab­ solument nécessaires pour faire voir les diverses acceptions dct> mots, ou \


EXPLICATION DES ACCENTS*

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les différentes manières de conjuguer : quelques-unes sont peu françaises, pour exprimer en moins de mots d’autres phrases bretonnes d’un style dif­ férent de celui de la langue française. Nous avons trois verbes au xiliaires, avoir, être, faire , q u i, servant à conjuguer les autres verbes, seront en leur lieu conjuguas selon leurs modes et leurs temps. Si je cite quelques traits d ’histoire, c ’est uniquem ent par occasion et en peu de mots : je les rapporte sur la foi des historiens du pays, com m e d’Alain B ou ch art, en ses Anna­ les de la Grande et de la Petite Bretagne; de Pierre le Baud et d’A rgentré, dans leurs Histoires de Bretagne; du P. Augustin du Paz, en son Histoire généalogique des Maisons illustres de Bretague ; du P. Albert le Grand , en ses Vies des saints de Bretagne; du P. Lobinau, Yies des saints de Bretagne. Pour ce qui regarde m a m anière d’orthographier, je prie de rem arquer deux choses : la première est qu’au lieu de me servir de deux ss, com m e les Français et les Latins, j’ai m is , ainsi que tous les livres bretons qui ont paru a v in t l’an i o , un cavec un z , de cette façon çz 9 qui a été de tout temps l’orthographe ce ltiq u e, et qui d’ailleurs forme le même son que ss. La seconde rem arque est q u ’à la place de la lettre k , qui à la vérité est na­ turelle à notre langue et a été de l’ancienne orthographe, je m e sers de la lettre q , sans y ajouter un u avant une voyelle, parce que cette lettre ( si vous exceptez l’évêché de Vannes et de la H aute-Cornouaille, où le k m êm e ne se prononce pas plus fortement que le q ) a le m êm e son chez les Bre­ tons et la m êm e force que le k , et ne défigure pas tant les mots. Ainsi j ’écris : qelenn, qement, etc., au lieu de mettre q u elen n , e t c ., dont il fau­ drait prononcer l’a en ou , ou simplement en u, com m e font les F rançais; parce q u ’en noire -langue il n’y a point de lettre inutile : s’il s’y trouve as­ sez souvent deux nn ou cq , à la fin des m ots, c ’est pour renforcer la pro­ nonciation. Ainsi il s’ensuit, selon moi, qu’il faut orthographier de la sorte, ou bien se servir de la lettre k, et alors écrire : kelenn, kement, etc. J’ai lieu de croire que cette préface devient fatigante, a in s i, après vous y avoir expliqué ce que c ’est que notre langue bretonne, quel est l’ordre que j’ai gardé dans ce Dictionnaire, et m a m anière d’orthographier, je la finis, en vous avertissant de lire les explications suivantes dont j ai fait des articles à part, parce que dans la lecture de ce livre on est souvent obligé d’y avoir recours.

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Des

Accents dont on a inciraaé les mois de ce Dictionnaire . i

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L ’accent circonflexe m arque que ’« et Vê sur lesquels il se trouve assez; fréquem ment , se prononce long. E x . a m â , ici, h e m â , celui-ci, q cn ià , pre­ mier , divezâ, dernier, co a n d là , le plus jo li, vilà , le plus laid, et ainsi de tous les superlatifs en Ci. ê k æ r , ên k æ r , en ville', e ê , ciel , etc. Lorsque cet a c­ cent est sur une û , il montre que cette lettre ne se prononce qu’à dem i et un peu du nez E x . h a û , g o aiì, été, hiver; a m a n , qentaii, ici, 'premier, iû-g a l, in laû vj égal, veuf. Cet accent se trouve sur la dernière lettre des infi­ nitifs réguliers des diocèses de Tréguier et de Vannes. E x . A Tréguier, goasqan, stardan, e fa n , dibriñ, m eu liíì, tu iû ; à Vannes, goasqeiiì, stardeiiì, e ü c iû , débreiA, m e lc iii, tu e iû , etc. L ’a c e c n t g r a v e , q u i 11e se tro u v e o r d in a ir e m e n t q u e su r u n è, m a r q u e


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eXPÍICÁTIOlS Ì>ÈS ABREVÎATIOSS.

que cette lettre se prononce en abaissant un peu la voix. E x . carantè, carantèz, amour; madélèz, bonté; puilhéntè, puilhéntèz, abondance; èr, èn, datis. L ’accent aigu sur un é, fait voir que cet é se prononce d’une manière fort claire, ce qui est ordinaire à l ’e final des prétérits imparfaits des ver­ bes actifs et des plugque-parfaits des subjonctifs. E x . me a garé, j ’ aimais, te a garé, tu aimais, ê a garé, il aimait; me a garré, j ’ aimerais, te a gai*ré, tu aimerais * ê a garré, il aimerait', me am bezé caret, j ’ aurais aimé, te ê pezé caret, tu aurais aimé, ê èn devezé caret, il aurait aimé. LV obscur n ’a point d’accent. E x . caret, aimer, lavaret, dire , m o û n et, aller , doûnet, venir, ober, faire , etc. Il n’y a point d ’e muet en breton, sinon dans quelques quartiers du dio­ cèse de Vannes, du côté de la mer.

Des Abréviations qui se trouvent dans ce Dictionnaire. Léon , signifie que le mol suivant se dit dans le dialecte de Léon et quel­

quefois ne se dit que dans celui-là. Trég ., C orn., V an., S .- B r ., dénotent que le mot suivant, tel qu’il se trouve écrit, n’est d’usage qu’en Tréguier, qu’en Cornouaiîle, qu’à Vannes, qu’à Saint-Brieuc. H .-L ém , veut dire le Haul-Léon ; B .-L é o n , le Bas-Léon. H .-C o rn . , signifie la Kauie-Cornouaille; B .-C o rn ., laBasse-Cornouaille, ou le haut et le bas du diocèse de Quimper. H .-V a n . et B .-V a n . signifient le Haut-Vannetais et le Bas-Vannetais. pl. que l’on trouvera après les substantifs, signifie pluriel, et ppL, pluriels. oc'li , â , a n ’, et, après les mots de Vannes, ock , an, aon , qu’on trouvera après le* adjectifs, signifient le comparatif et le superlatif; car oe’ h ou oh surajouté au positif, fait le comparatif, â , en Léon, et partout ailleurs an { exceptez de cette règle le Bas-Vannetais, où c ’est aon. ) surajouté au po­ sitif, lait le superlatif. Exemples : caër, beau, caëroc’li owcaëroh, plus beau; caërà ou caëran, ou avec l’article le , a r c ’haëra, ar c ’haëran, le plus beau; et pour le fém inin, ar gaërâ, ar gaëran, la plus belle. Dans l’évêché de Vannes on dit : caër, caëroh, caëraíì, caëraoû; ou avec l’article le, er haçran, er haeraoñ; avec l’article la, er gaëran , er gaëraofì. Les superlatifs qui se forment en français par les particules fort et très , avec le positif, comme très-beau, fort-belle, etc., s’expriment en breton par les adverbes meurbed, cals , bràs, fe r z , et à Vannes, merbed, mar , marbed , mer , forh, calst bràs, surajoutés au positif : caër meurbed, caër cals, caër bràs, forz c íë r , très-beau, très-belle, fort beau , fort belle', et à Vannes, caër marbed, caër merbed, mar a gaër, mer a gaër; forh caër, caër cals, caër bràs, forz, forh et cals, signifient beaucoup, bràs, grandement. pr. qui se trouve immédiatement après un verbe, ou ppr. après plusieurs verbes, veulent dire prétérit parfait, pré té ri! s parfaits. Il a fallu mettre cette marque pour désigner le participe passif, qui est toujours le même que le prétérit parfait. Souvent, au lieu de mettre tout an long ce prétérit parlait, on se contente de le mettre en abrégé, et ou cet , c ’est-à-dire, la terminaison d« l’infinitif changée en et ou en te t. Exemples : eva, beire,


OUVRAGES DONT L’ AUTEUR S’EST SERVI.

Xf

pr. evet, bu; ou eva, pr. et. clanvaat, tomber malade, pr, elaiÌTtêt, tombé malade; ou clanvaat, pr. eët.

On a suivi cette même marche pour indiquer le pluriel des substantif^. Exemples : cannadur, ambassade, pl. cannaduryou; oucann adur, pl. you. D’ordinaire, le participe passif et l’adjectif s’expriment par le prétérit parfait, excepté quelques participes français qui s’expriment en breton par des adjectifs différents des prétérits parfaits. A l. c’est-à-dire, alias , autrefois. Cette abréviation se met pour faire en­ tendre que le mot suivant a été d’usage et ne l’est plus, que je sache, en la Bretagne Armorique, quoiqu’il le soit dans la Galle, comme je l’ai vu dans le dictionnaire et dans quelques autres livres bretons de ce pays-là. On met aussi cet alias, non-seulement pour faire voir que notre langue n’a pas toujours été si stérile en expressions qu’on veut bien le faire ac­ croire, mais de plus pour faire connaître la racine de plusieurs mots tant bretons que français, qui en sont dérivés ou composés. Souvent même on y trouve la véritable signification de plusieurs surnoms et de noms de très» anciennes maisons. t. signifie voyez; v .-y , voyez-y. t. signifie terme.

MSTOB

,

D e la plupart des .Auteurs des Livres ou Manuscrits dont je me suis servi pour composer ce Dictionnaire. J’avoue que j’ai tiré bien des secours des livres qui ont été faits sur notre langue en divers temps par les anciens et par les modernes; j ’en rappor­ terai un nombre pour satisfaire la curiosité de plusieurs personnes, et en même temps pour détromper celles qui pourraient s’imaginer que j’aurais été capable d’inventer les mots qu’elles ignorent. Je dis qu’elles ignorent, car je suis persuadé qu’il n ’est personne qui sache entièrement tous les mots de sa langue maternelle, quelque langue qu’elle puisse être. ^Ce que j ’ai trouvé de plus ancien sur la langue celtiquç ou bretonne, c est le livre manuscrit, en langue bretonne, des prédictions de Guinclan, astronome breton , très-fameux encore aujourd’hui parmi les Bretons, qui appellent communément le prophete Guinclan. Il m arque, au commen— cernent de ses prédictions, qu’il écrivait l ’an de salut 240, demeurant en­ tre Roc’h-Hellas et le Porz-Guenn ( c ’est au diocèse de Trésuier, entre Movlaix et la ville de Tréguier). Les statuts synodaux du diocèse de Léou, du i e, i 'e t 1 esiècle, écrits à la main sur vélin, en latin, mais dont une partie était traduite en bre­ ton en faveur de ceux qui n’entendaient pas bien le latin. Une Bible .bretonne, qui contenait tous les liyres canoniques, sans au­ cune altération, imprimée à Londres au commencement du 16e siècle. Un Dictionnaire breton, selon qu’on le parle ehez les Gallois, qui con-r tient aussi le latin et l’anglais; fait par Jean Daviès, imprimé à Londres lan i . Une Grammaire bretonne-galloise, par Daviès, imprimée l’an 1621. Un fragment du Dictionnaire breton-français-latin, compilé par D. Yves Lagadee, prêtre, selon quelques-uns, et selon d’autres par M* Auffret Coact> queveran, chanoine de Tréguier, imprimé à-Tréguier l’an 1499.

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OUVRAGES DORT t ’ A B T E tîl S’ EST SERVI.

Une tragédie en vers brêtons, de la Passion et de la Résurrection de Jésus-Christ, du Trépas delà Sainte-Vierge et de la Vie de l’Hom m e; im­ primée à Paris en gothique, l’an i o, chez Yves Quilleveré. Trois autres anciens livres bretons, dont le premier imprimé à Morlaix,. l’an 1570, traitait des quatre fins de l ’hom m e, en vers; le second conte­ nait la vie de saint Gaënolé, et le troisième la vie de sainte Barbe; l’un et l’autre en vers et disposé en tragédie. Un livre latin, où il se trouve beaucoup de breton-gallois, imprimé à Cologne, chez Jean Birckman, l’an 1572, qui traite de la nation et de la langué bretonne, et qui est intitulé : Commentarioli britaitannicœ descriptionis fraginentum, authore Hunfredo Lhuyd Denbyghiense Cambro-Britanno. L ’Antiquité de la nation et de la langue celtique ou gauloise, par le R. P. D. Paul Pezron, de l’ordre de Citeaux* imprimée à Paris l’ân 1703. La traduction bretonne du Catéchisme de Bellarmin, par Yves le Bællec, aumônier deM. de Bourgneuf,évêque de Nantes, imprimée en i6 i6 eti6 3 8 . Le Nomcnclator Iiadriani Junii Medici, en latin et en français; où Guil­ laume Quiquier, natif de Roscof, ajouta le breton, l’an i . Les Colloques français et bretons du même Quiquier, à-peu-près du même temps, imprimés à Morlaix et à Londres.— Le Dictionnaire françaisbreton duR . P. Julien M aunoir, jésuite, imprimé à Quimper l’an i g. — Le Dictionnaire français-breton du diocèse de Vannes, imprimé en 1723. ■ — Une traduction bretonne manuscrite de l’Evangile selon saint Mathieu , saint Marc ét saint L u c , et de ou épitres de saint P a u l, faite par un ecclésiastique de Léon, au commencement du 17e siècle. — Deux petits Dictionnaires manuscrits faits depuis peu d’années, l’un par le R. P. Christophe Hûchet, récolet,, natif de Quimper; l’autre par M. Robert Harinquin, de Motreif, près Carhaix.— Tous les livres bretons qui sont ve­ nus à ma connaissance.— Un recueil de mots brelons de tous les diocèses où l’on parle la langue de nos ancêtres, que je faisais depuis l ’an 1700, par la raison que mon breton était peu intelligible, sinon dans l’évêché de Vannes, où j’avais passé mes premières années. J’ajouterai à cela que partout où j’ai demeuré, j’ai consulté les plus habiles dans la langue bre­ tonne , tant pour les mots et la construction des phrases, que pour la pro­ nonciation, afin de pouvoir prêcher la parole de Dieu d’une manière in­ telligible en tous lieu x, de trouver ma patrie partout, et de n’être barbare nulle part; car nous le sommes souvent les uns à l’égard des autres ; et les Egyptiens ne sont pas les seuls qui appellent barbares tous ceux dont ils n’entendent pas le langage. Toutes ces précautions n’empêchent pasf que je n’ignore une infinité de mots bretons ; mais quelque savant dans* la langue, qui voudra se donner la peine de joindre ce qu’il sait à ce qu’il trouvera ici digéré, sera en état de faire un autre Dictionnaire beaucoup plus ample , plus recherché et plus utile au public. Pour m o i, j ’estimerai les peines que je me suis données jusqu’ici bien payées, le temps de douze années entières que j’ai employées à cet Ou­ vrage et les désagréments que j’y ai eus , suffisamment récompensés , s’il est utile, comme j’ose me le promettre, à tous ceux qui voudront s’appli­ quer à la prédication bretonne et à la confession, pour convertir à JésusChrist les âmes qui ont été rachetées par son précieux sang ; puisque telle a été ma première intention , pour ne pas dire mon unique dessein, et le seul but que je me suis proposé en cet Ouvrage.

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ALPHABET DES BRETONS, O u figure et Valeur des lettres , tant simples que doubles, dont se servent les Armoricains. F

h îure.

V

aleur.

À. a. Æ. æ.

L ’a des Latins et des Français. A . e. en abrégé, depuis deux cents ans, ou en viron, à l’im ita­ tion des Latins, qui ont joint aussi ce* deux lettres. Ai. A i ne signifient point e, com m e chez les G allois, mais ils font deux syllabes dans les diminutifs terminésen aicg. Ex. Annaïcg, barbaïcg, Francesaïg, m am m aïcg, papaïcg, lienaïcq, tadtaïcg, Yvonnaïcg, etc. Dans les substantifs terminés en aich, com m e bugaleaich, couraich, deanaich, haich, m ililyaich, paich, e t c ., l’t après l’a ne se prononce pas, m ais seulem ent se fait èentir. Au. A u se prononce plus légèrement que aou, et m êm e que ao; ainsi on dit : caul, Paul, taul, etc., et non caoul, Paoul, lao u l, ni m êm e caol, Paol, taol; non plus que col, Pol, toi, si l’on veut bien parler. . b. Le b des Latins et des Français, mais qui est une lettre m ute ou m uable. Voyez la règle des mutes dans la Gramm aire. C. c. Le c des Latins et des F ra n çais, mais qui est mute. Ç. L ’ j des Latins et des Français, quoiqu’il se prononce un peu plus fortement. Ex. aç, goac, gronç, etc. Ch. Le ch des Français, qui disent : c h a r ité , c h e z , c h o u x , etc. De m êm e, les Bretons disent : chadenn, chetu, chom m , etc. C ’h. Le c’ h qui nous est fort ordinaire, s’aspire fortement, et se pro­ nonce du gosier. Ex. c ’hoant, c ’hoar, c ’huez, c ’houy, etc. çz. Les deux ss des Français. Ex. douçz, douçzoc’h, goaçz, etc. D. d. L e d de* Latins et des Français. E. e. L ’e des Latins et des Français. F. f. ì u f á e s Latins et des Français. Lettre mute. ff. Les deux f f se prononcent fortement. Ex. aff, a ffd lh , go if, hanaif, etc. Mutes. G. g. Le g des Latins et des Français. Mute. G ue.gui. C ’est le C am m a des Grecs et le Gain des A rabes, que l’on pro­ nonce d’un ton plus ferme que les mots français, guerre, gué­ rir, guide, guitarre, etc. Ex. guéaud, guenel, guer, guer, gu eryou, tu-guin, guinivelez, eguit, guiz, etc. Su ë. g u ï.C e s diphtongues sont très com munes chez les Bretons; ainsi on dit : guëa, guënn, guënnecq, gu ërc’h, guërz, guëz, etc.; guïad, g uïb tr, guïcq, g u ïn , gu ïn iz, guïsqa, etc. H. h. L ’A généralement est une lettre gu ttu rale, qui au milieu et à la fin des mots se prononce avec le gosier : et quoiqu’ordinaire­ m ent lorsqu’elle com m ence le m o t , elle se prononce com m e chez les Latins et les Français; quelquefois néanmoins elle s’as­ pire alors aussi, ne serait-elle pas même précédée d’un e avee une apostrophe. I. i: Le j consonne et IV voyelle des Latins et des Français. K. K appa

13

k.

C’est le

des Grecs, qui est une lettre mute.

t


FlCVfiE.

VALEttR.

K. '

C ’est en abrégé kæ r, qui signifie ville, que les Bretons ont aussi com m uném ent au com m encem ent de leurs n o m s , que les Normands ont ville à la fin des leurs. L. . C'est des Latins et des Français. . Deux IL au m ilieu ou à la fin des m otsse prononcent fo r te m e n t, ' et aucune ne se mouille. Ex. co lla d , collidiguez, dailéntez, folïénlez, coll, dall, foll, guell, etc. Lh. ,-Lh se mouillent et se pronoucent fortement com m e les deux; Il chez les Français qui disent : G u illaum e, q u ille, ta ille , etc., et nous disons de m êm e : G ouilh elm , q ilh , ta ilh , etG. M. m . L'm des Latins et des F ran çais, q u i, si elle est double , «e pro­ nonce fortement , de m êm e que l’n ; car les Bretons n’ont aucune lettre superflue ou inutile. L ’m est une lettre mute. N ..* . L ’n des Latins et des Français. . o. I/o des Latins et des F ran çais; m ais il a Souvent une pronon­ ciation plus obscure^ com m e dans coz, vieux; mogued, fumée; moi' m er; moe’ h, p o u r c e a u x etc. Ou. L ’ou des Français. ’ . p. Le p des Latins et des F rançais; c ’est une.lettre mute. Ph. C ’est le phi de* Grecs. Q. q. C ’est le kappa des G recs, excepté dans le diocèse de Vannes et d anslaK aute-C orn ouaille, où il se prononce com m e chez les Français. C ’est une lettre m ute qui a les m êm es règles aussi t bien que le m êm e son que le K . I\. r. LV des Latins et des Français. S. s. L ’s des Latins et des F ra n ça is, mais au lieu de ss nous nous servons de çc. T. t. Le t des Latins et des F rançais, c ’est une lettre mute. Voyez la règle des mutes dans la Gram m aire. V. u. L ’« consonne et Vu voyelle des Latins et des F ra n çais, il faut néanmoins rem arquer que les Tréguerois et les Vannetais n’ont que très-rarem ent de v consonnes après les articles ar et ur , les premiers les changeant en ou, et les seconds en a voyelles. Ex. ar verc’ hès, la vierge; ur vere’Jiés, une vierge; à Tréguier, on dira : ar ou ur oiierchès;à Vannes : ar ou ur uërc’ hès, etc* X. X. L ’a? des L a tin s, et qui se prononce de toute la bouche. Y. y. L y nous est très-familier, et eu particulier term ine les substan­ tifs en t, et les pluriels en iou. Ex. dimizy, fa z y , goarizy, ppl. d im izy o u , fa zy o u , goarizyou. Z. z. C ’est le zeta des G recs, qui se prononce beaueoup plus douce­ m ent que l’s, ea touchant de 1a langue le dessous des dents, et resserrant un peu les lèvres. Cette lettre est d’un grand usa­ ge chez les Bretons, particulièrem eat parm i les Leonnais qui en ont c o m m i farci leur id iom e, ee qui le rend effectivement plus doux qu’un autre. ZZ. zz. Cette dmible lettre se trouve quelquefois en cevtains mots bre­ to n s, mais toujours aux prétérits parfait et plwsque-parfait de l’optatif du verbe Beza, être; ra vetien bet, que j’eusse été ; ra testés èet, que tu eusses été; ra vtizé bet, q u ’il eût été, e tc . Voyez les anciens caractères, des Bretons.

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PRÉFACE DE

V ÉDITEUR

J'aurais désiré n'avoir point à grossir encore cet O uvrage déjà «i volu­ mineux. Les préfaces, d’ailleurs, inspirent généralement peu d’intérêt, et la plupart des lecteurs négligent de les parcourir. Quoi qu’il en s o it , invité, par quelques-uns de mes souscripteurs, à ne faire aucun change­ m ent à ce Dictionnaire, e t , par un bien plus grand nombre d ’entre e u x , à en faire disparaître entièrement le français, je regarde com m e un de­ voir de rendre compte aux uns et aux autres de» changements que j’ai opérés, des corrections que j’a i, à dessein, négligé d é fa ir e , et des motifs qui m ’ont dirigé dans ce travail. En publiant une édition exactement sem blable, quant au français, à celle imprimée à R eanes, en 17 5 a, ehez M. Julien Yatafr, assurément je m e serais épargné bien des fatigue* et bién des veilles ; mon travail typo­ graphique eût aussi été de beaucoup plus fa c ile , plus prom pt, et mes dé­ penses , aujourd’h u i, s’élèveraient infiniment moins.: mais alors j ’aurais à regretter de n’avoir livré au public qu’un ouvrage où les fautes d’ortho­ graphe et de français ; où les définitions inexactes, et, par su ite, les contre­ sens, se fussent rencontrés par milliers..* Cette assertion, je m ’y atten d s, étonnera tout d’abord les personnes qui ne connaissent point Tancienne édition du Dictionnaire du P. Gré­ goire : elles se demanderont s’il est possible q u ’un ouvrage qui m é r ite , à si justes titres, d’étre regardé com m e une œuvre d’érudition profonde , renferme tant d’incorrections ; mais qu’elles veuillent bien prendre la peine de considérer que le P. Grégoire écrivait il y a plus de cent ans , et tous leurs doutes à cet égard, disparaîtront prom ptem ent, je pense. Au surplus, j’offrirai, dans cette P ré fa ce , des preuves de ce qne je viens d’avancer; car je comprends que, dans un travail de cette Importance , il ne s’agit pas simplement de dire : « des fautes existaient en grand nom ­ b re; je les ai fait disparaître. » Il me fau t, de plus, montrer au public les corrections que j’ai faites; pour qu’il puisse, par lu i- m ê m e , juger de leur utilité et de leur mérite ; ce' s e r a , d’aille u rs, une réponse aux critiques que j’ai, moins que personne, 1a prétention de me croire capable d'éviter. D ’après ce que je viens de dire, on ne s’attend p a s , sans doute, à m e voir dérouler une liste des quarante et quelques mille corrcdions que j’ai fai­ tes. Il m e faudrait, pour c e la , plusieurs centaines de p ages, que j# crois inutile d’ajouter à cet Ouvrage. Je me bornerai à en signaler quelquesu n es, et cela suffira, je l’espère.


XXII

PREFACB DE t'jÍ D I T E tlR .

DES FAUTES D ’ÔRTHOGRAFHE. A n cre, pour é c r ir e , aa lieu de Encre. Arcenac « a * lieu de Arsenal. E gu ière, E g u illô a , au liett de Aiguière, Aiguillon. B aller, au lieu de Balayer. Ancestres, au lieu de Ancêtres. Appnrcr, au lieu de Apurer. Aquérir, au lieu (U Acquérir. A sue, au lieu de Ane. Bailliveau, au lieu de Baliveau. Egaillé, au lieu de Aiguille. B aeq et, au lieu de Baquet. Appetisaer, au lieu de Apetisscr. Arres, au lieu de arrhes. Appercevoir, au lieu de Apercevoir. Apostrefe> aa lieu de Apôtres. A y e u x , aa lieu de A ïe u x , etc. , etc. Cette orthographe vicieuse avait, com m e on le v o it, le double incon­ vén ien t e t d'induire en erreur les personnes qui ne connaissent pas parfai­ tem ent la langue fran ça ise, et de ren d re, pour celles qui en possèdent l ’orthographe, les recherches d’une difficulté presque insurmontable. Se dçrait-il avisé, en effet, celui qüi connaît sa la n g u e , d’aller chercher, par exemple * le m ot A ig u ille , à la lettre E , c1est-à-d ire, trois ou quatre cents pages plus loin que la place assignée à ce m ot par sa véritable orthogra­ phe ? — Won, sans doute. C ’était donc un Dictionnaire à refaire entièrem ent; et je com pris qu’il ne *uiïïsait pas de rectifier l’orthographe défectueuse de ces m o ts, mais q u ’il me fallait de plus en changer le classement. C ’est aussi ce que j’ai fait : a in si, les art. A ig uillon , A ig u ière, e t c . , qui se trouvaient page î , opt rep rit, en changeant d’orthographe, leur véritable p la c e , pages a et suivantes. De m êm e que le m ot Encre pour écrire, confondu av/cc ancre de navire, fait maintenant un art. à p a rt, et sa trouve classé* suivant l ’ordre alphabétique, à la lettre E. Ainsi des autres.

36 3

N u l, je p ense, n'hésitera à reconnaître que ces ehangements étaient d’une nécessité absolue, et qu’ils ajoutent incontestablement au m en te de cet Ouvrage. Je passe à des corrections d’une autre espèce. FAUTES DE F R A N Ç A IS. Soulcil de p o rte, pour linteau déporté. Sonner du tam b o u r, pour battre du tambour. Si est-ce q u e , pour toutefois. Sp écu lateur, qui m édite, qui con tem ple, pour contemplateur. C o p ie u x , qui copie, pour copiste. C a h n ette, petite c a b a n e , pour cahutte. Pas guères, pour guères. Caillcbot de sang, pour caillot de sang. Se défaire, pour se détruire. Cerner des noix, pour écaler des noix. Tem ples, parties latérales de la tête , pour tempes. Désinition, pour déterm ination, e t c ., etc. FAU SSES

D É FIN ITIO N S.

J U S T IC IE R , exécuter à m o rt, pour punir en exécution d'une sentence. PROVOQU ER, obliger à fg b a ttr e , pour défier, exciter à se battre. BKIGU!'., désir ambitieux et adroit pour obtenir quelque dignité, au tien (h- poursuite vive, opiniâtre pour obtenir quelque chose. C A H C A N , supplice des banqucruuKers, pour collier de f e r , etc.


PREFACE DE t EDITEUR. XXIII , M IJOH ËE, l a i d e , s o t t e , pour fe m m e d o n t le s m a n iè r e s s o n t a ffe c té e s .

BIGAME, m atié deux fois, pour marié à deux personnes en m êm e temps. C L IN Q U A N T , broderie d’or et d’argen t, pour faux brillant, e t c . , etc. J’abandonne au public le soin de prononcer sur le mérite de ces correc­ tions. Je m ’abstiendrai de toute réflexion pour les justifier; seulem ent, je ferai observer'que les définitions substituées par.moi à celles de l ’ancienne édition, sont presque toujours rendues m ot à mot par le breton môme du P. Grégoire. Ex. BRIGUE, poursuite vive, opiniâtre pour, poursuaqedus evit. C A R C A N , collier de fe r , eolyer , tic. Ainsi d o n c, non seulem ent les nouvelles définitions que j’ai données ont le mérite d’être exactes, mais encore celui d ’être rendues presque tou­ jours m ot à mot par la traduction bretonne dn P. Grégoire lu i-m êm e; traduction qui n’a , pour c e la , souffert aucune altération. FAUSSES DEFINITIONS, QUE J A I , A D S F S E I S ,

WÚGLIüÚ DE CORRIGER, t

E M P H A S E , expression forîo et qui dit beaucoup en peu de mots. P R O S C R IR E , mettre à prix la têie de ses ennemis. C A M PAGN ARD, gentilhomme qui n’a pas hanté le beau monde des villes. PRU D E, sage, e t c . . etc. Ces définitions, qui ne sont rien moins que des contre-sens, se trouvent traduites m ot à mot par le breton. Je no pouvais donc les changer sans faire disparaître en même temps la traduction. Mais il m ’a semblé qu’il y aurait à en agir ainsi un inconvénient très-grave; e t , ne me trouvant de choix q u ’cnlre ces trois partis : ou de ne rien ch an ger, ou de retrancher tout-à-fait ces articles, ou d’en rem placer la traduction, j’ai adopté le pre­ mier parti par les motifs que je vais faire connaître. Retrancher totalement ces articles, c ’eût été priver d’une infinité de mots dont la connaissance est nécessaire. Il n’y fallait donc pas songer. Rem placerai-je, m e suis-je d it, ces définitions inexactes? Le français , assurément, ne peut que gagner beaucoup à cela; mais il me faudra alors, pour rendre les nouvelles définitions, introduire dans ce Dictionnaire un breton de localité, qui n ’aura pour règles que le caprice d’une oia de quel­ ques personnes au plus. Je pensai, je le rép ète, que ce serait là une faute grave, immense: c a r , telle est du moins ma conviction la plus in tim e, le Dictionnaire du P. Grégoire, fruit de longues et savantes recherches, ré­ sultat de notions approfondies avec soin et puisées dans les meilleurs Au­ teurs, est destiné, m aintenant surfont q u ’il n’existe plus d’Académ ie bre­ tonne, àservir d’autorité, et à transmettre pure la langue des anci»ns Celtes. Il est indispensable, en effet, de faire choix d’un auteur recommandab le, d’adopter ses règles et son orthographe, et de reconnaître qu’on no saura désormais s’en écarter sous peine de faire mal. Sans c e la , chacun se croyant capable de faire des corrections, se cré«ra une orthographe »*c des règles à sa m anière; et cette la n g u e , si an cien n e, si énergique , si fé­ conde en étym ologies, ne sera biezïtut plus qu’un jargon dont l’élude du-


XX1V

PÛEFACE DË

i

'É D IT E V B .

viendra impossible. Et ee ne sera pas là l ’unique inconvénient : à travers cette confusion d’orthographes, toutes différentes, toutes vicieuses, qui p o u rra , je le dem ande, se livrer à des recherches étymologiques ? Il me reste à parler d’une centaine d’articles que j’ai conservés, bien qu’ils ne se trouvent dans aucun dictionnaire. Mais pour indiquer que ces mots ne sont pas français, je les al fait précéder d’une astérisque, de cette m anière : * A KBÉCH ÉR , etc. Il résulte, com m e on voit, de cet arrange­ m e n t, q u e , tout en conservant une quantité de mots bretons d’un usage journalier, j’ai rendu toute erreur impossible quant au français. J’ai fait oonnaître les motifs qui m ’ont engagé à conserver plusieurs dé­ finitions inexactes, ainsi que quelques locutions auciennes, que l’usage n ’admet plus. Je dois ajouter que ces exemples ne sont pas tellement nom ­ b re u x , que cet ouvrage ne puisse encore, tel qu’il est, servir aussi de dic­ tionnaire français. On recon n aîtra, au con traire, en le parcourant, qu on peut sans crainte le consulter sur l’orthographe usuelle des m o ts, et sur l ’orthographe gram m aticale, partout conforme aux règles. Le classement de ce Dictionnaire est celui adopté püur nos éditions les plus modernes : l’ I et le J , l’U et le Y , autrefois mêlés en sem b le, sont m aintenant séparés. Chaque article est imprimé en lettres m ajuscules, pour en faciliter les re­ cherches. La préface de l’auteur a été reproduite en entier. L ’arbre généa­ logique et l’alphabet breton lithographies avec soin. Plusieurs erreurs de date, reconnues plus tard par le P. Grégoire lu i-m ê m e , ont été rectifiées. Partout où les définitions inexactes ont été changées , la traduction bre­ tonne n’a subi aucune altération. Les accents, négligés de nos jours par les écrivains bretons, ont été conservés pour faciliter aux Français la pro­ nonciation du breton j j’ai poussé le scrupule à cet égard jusqu’à faire fondre exprès des lettres accentuées qui n ’existent pas dans le français. Enfin l ’orthographe bretonne du P. Grégoire a été partout conservée sans le moindre changement. M aintenant, ai-je bien compris m a tâ c h e ? l’ai-je remplie convenable­ m en t?— C ’est au public à prononcer. Puisse-t-il m e tenir compte des dif­ ficultés sans nombre qu’il m ’a fallu vaincre , et ne pas se montrer exigeant à ce point de trouver que c ’est peu de quarante et quelques mille corrections. Découragé cent fois et par les obstacles que je voyais naître à chaque pas, et par la privation des talents que cette importante entreprise rendait nécessaires, si je n’ai abandonné mon trav ail, c ’est qu’avant il en pouvoir comprendre toute l’étendue et toutes les difficultés, j avais pris des enga­ gements que mon devoir m e prescrivait de remplir. J’ai compté sur in­ dulgence que les gens de bien ne sauraient m anquer d’accorder à mes efforts; e t, ferme de cet ap pu i, je n ’ai pas craint de m ’exposer a u x traits de ces hommes q u i, à défaut de mérite r é e l, cherchent à se donner de l’importance en blâm ant ce qu’ils ne com prennent pas.

1

B. JOLLIVET.


DICTIONNAIRE FRANÇ AIS - CELTIQUE ou

F RA NÇ AI S - BRETON. Remarques sur la Lettre A. A , prem ière lettre de l’alp h a b et, e s t, ou verbe ou particule ; lorsqu’il est v e rb e , il s’exprime par les verbes Avoir, C a h o u t, prêt, b e t, et E tr e , Bez a , prêt. bet. Exemples : Il a de l’ ar­ gent, arc’liand èn d eveus, arc’hand èn d e u s , èn devout a ra arc’hand ; beza èn deveus arc’hand ; bez’èn deus arc’hand. — - I l y a un seul D ie u , un Doue hep-qen a so, b ea a e u su n Doue hep-qen, bez’ez eus u n Doue hep m uy qen. Lorsque la lettre est p a r t ic u le , elle a plusieurs acceptions : i ° A^mârque souvent le datif et s’exprim e or­ dinairement par l’article da, q uelque­ fois aussi par en ou par ouc’ h. E xem ­ ples : Donnez cela d votre père, roit andraze do tad ; mais plus souvent par éli­ sion : d’ho tad. — Semblable à son frère, liêvel o u c’h c vreuzr. — ■ Pourvoir d son salut, lacàt urz èn esilvidiguez. — ■ P ro­ longer la vie ù quelqu’ u n , asten e vuez $a ur re-bennac. 2° A , signifie le lie u , par ra p p o rta la question ubi, ou à la question quo, ou, et à la question quâ, par où. A , par rapport à la question ubi, où, s'ex­ prime par t , èn ou èr ou r ar. E xem ­ ples : Il est à la v ille, è m a ê k æ r , ê ma cil kær. — A l ’ église, à la foire,

A

èn ilis, èr foar. — A u marché, à la place du marché, èr m a rc’h a d , èr marhallac’li. — A Rome, d Paris, è Roum , ê Paris ou èn P aris---- A la maison, èr g u æ r , èr guear. — A la campagne, var a r m e a s , var ar m æs. — A terre, var zo iia r, v a r an doüar. — A ma maison, èm z y , id est, è m a zy. — A sa mai­ so n , èn e d y , èn e d y -ê . ■ — A votre maison, en ho t y , èn oz t ÿ , èn ho tyhu. — A notre maison, èn hon t y , èn hon ty-ny. A , par rapport à la question quo , où l’on v a , s’exprim e part/a, èn, var. A ller à la ville, m onet èn k æ r , m onet è kcar. — A l’ église, A la foire, d a’n ilis, da’r fo a r, id est, da an Ilis, da ar foar. A u marché, d ’ar m arc’had. •— A Rome, à Paris, da Iloum , da Baris. — A la maison, d ’ar guær. — A la cam­ pagne , var ar mæs. A teire, d’an doüar. — A ma maison, Dam zy , id est, da m a z y , d ’am zy-m e. — ■A sa maison , d ’e d y , id est , da e d y , d ’edy-ê. — A votre maison , d ’ho ty , d ’ho ty-hu. — A notre maison, d'hon t y , d’hon ty-ny, A , par rapport à la question quâ , où l’on p a s s e , s’exprime par dre. E x . S ’ il passe d Rome ou au Conquet, m ar trémen dre Roum pe dre Concq. " k , m arquant le li e u , l’endroit

3


REMARQUES S U * LA LETTRE

A.

ou le côté* s'exprime par ê , èn, èr, a. — A la royale, ê c ’hia ar roüanez. 90 A , signifiant selon ou selon que , E x . A Importe d’ une église, d’ une ville, d’ une maison, ê ou èn toull dor un ilis, s’exprime par hervez, evel, diouc’ h, var, u r g u æ r , un ty. *— Blessé d la te te, da, èn., hervez m a, diouc’ h a , var a , evel goulyet èr peñ. — Boire d la fontaine, a. E x . A votre volonté, evel m a ou evel eva èr feunteun. — A côté, d droite, a? bligeo guenoe’h , diouc’h a guerot. à 'gaitehe, a gostez, a ze h o u , a gleiz. — A mon avis, da’m avis, id est, da m a 4° A , signifiant l’espace ou distance avis, var va m eno. — A son dire , èn du lie u , à la question oà , s’exprime, e ,la v a r , var a lavai*, diouc’h e lavar, par var hed, par hed et quelquefois 011 hervez e lavar, hervez a lavar, hervez ne l’exprime point du tout. E x . A m a lavar. — ■A ce que je vois, var a trois lieues de Quimper, var hed teir velaii , d iouc’h a velari, hervez a veléau diouc’h K e m p e r , hed-teir léau la ñ , evel a velaû. io° A signifie quelquefois pour ou si, diouc’h K e m p e r , teir léau diouc’h Kem per. — A an je t de pierre, var hed alors il s’exprim e par evit, mar, ma, u n taul m e a n , lied un taul m æ n. — ouc’ h , da. E x . A dire vrai, evit lavaret A deux pas d’ ici, var hed diou gamed g u ïr , evit guïr. — A le bien prendre, m ar en tenter ervad qem en-ze , o cona c ’h an en , diou gam ed-aç’han. 5° A , signifiant le t^#èps précis, à sideri m ad pep tra. — A l’ entendre la question quando , s’exprime par da, parler, vous diriez que , o u c’h e glévet* aben. E x . *A cinq heures, d m id i , da o p arlan t, e lavarféc’h penaus, m a è r bem p heur, da grezdeiz. — A quelques c ’hléffoc’h o presccq , e lavarec’h pejours de U , Abeñ neubeut goude, al)eñ 11au s. — Beau d voir , caër da vellet. nemeur goude-ze. — D ’ ici d trois ans, — Di/jiiciie â trouver, diæz da gavout. i i ° A , signifiant qui a ou ayant, abefi try bloaz ae’han. 6° A , signifiant le prix ou la valeur, s’exprime par en deus, he deus , ou par s’exprime par peguement, diouc’ h , her­ l’adjectif composé. E x . Monstre à trois vez, a, erit. E x . A prix fa it , hervez ar têtes, m ounstr èn deus try phefi, prix græ t, diouc’h ar priz great. — >A mounstr tryphennecq. — Vaisseau à combien cela est-il? Peguem ent e c ’his- trente rames, lestr èn deus tregont fe'mer an dra-ze ? — A bon •marché, ci roenv, lestr tregont-roënvyad.— Four­ dix livres l’ aune, a varc’had m a d , evil che d trois branches, forc’h he deus try bès, forc’h try-besec ou try-besoc. dec livr ar voaleii. 12° A , signifiant l’ usage, s’exprime ,p° A^ signifiant avec, s’exprime par gand o u ,gad. E x . Prendre d l’ hameçon, par da. E x . Plum e d éci'ire, pkiven da quem er gand an hygueii. ■ — Mesurer scriva. — Cuve d se baigner , qibell da d la perche, m usula gad ou gand ar guibellat. — Chaise d s’ asseoir, cador h crc’heii,— Fait d l’ aiguille, græt gand da aseza. i5° A , signifiant être d ou apparte­ an nadoz. 8° A, signifiant la manière ou façon, n ir, s’exprime par da. E x . Ce livre est à la question comment? s’exprime par d m oi, al levr-m â a so d in -m e, id est, Donnez cela d votre père, c-, èr, èn, hervel, evel, ê qiz, diouc’ h. E x . da oun m e. — ■ A ma façon, b m c ’hiz, id est, ê m a qiz, roit andraze d’ho ta d , id e s t, da ho liervez va c ’h iz, diouc’h va c ’hiz-m e. tad. — Donnez d Pierre, au maître, roit 'r— A ta façon , èn da guiz. — A la fa­ da B ezr, d’ar mæstr. i « A , signifiant une enseigne de çon des Grecs, evel G recyan cd , ê qiz av Grecyaned. — Un habit d la mode, m aison, sjexprime par ê , en , èr. E x . un habid èr c ’hiz. — A la française, A la C roix-d’ O r , èr Groas-Aour.— A 6 qiz g a ll, ê qiz françz. — A la villa­ l’ Image Saint-Jean, ê Lim aic’h Santgeoise, ê guiz var ar m eas, ê qiz ploüi- Jan. — A u Lion-Rouge, el Leon-Ruz. i ° A , devant un n o m b re , signisis,6 c ’im p loü isyen , evel var ar ploûe.

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ABA

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diîeset, q u ytaat, pr. quytéët. Van. delesél, dilesél. — - I l est abandonné de tous ses amis, diîeset eo gand e oll vignouned. — Il est abandonné des médecins . disémpret eo ou diîeset eo 0« condatt> neteo, gand ar vidicined. — E tre aban­ donné de D ie u , bcza abandounet gand D o ü e , pr. bet. — Abandonner le pays, quytaat a r v r o , dileselurvro. — Aban­ donner le parti de la vertu, dilesel an hen d eus ar vertuz. — Abandonner , livrer en proie, lesel ê preyz. — S ’ aban­ donner au hasard, heul ou heulia fort o n , ppr. h e u ly e t, avan turi, pr. avaiîturet. — ■ S ’ abandonner d la frrqvidence, ên em laqaat êntre daoüarn Doüe, laqaat e oll fizyanz e D o ü e , pr. leqéët. — S ’ abandonner à la tristesse, èn em réid’an dristidiguez, pr. ên em ro et, èn em n e c’h i, pr. èn em nec’het. — S ’ abandonner au vice, èn em réi d’ar viez. A BATA G E de bois, discar-coad. — A B A IS S E M E N T , Iselded, pl. iseldedou. Iselidiguez, pl. iselidiguezou. C ’ est d l’ acheteur de payer l’ abatage ', da V. humiliation. Van. In seld ed , iselded. nep a brèn a r c ’h o a d , eo paëa e ziscarr ou paëa an discarr anezaû. v. rabaissement. A B A T A R D IR , gâter, altérer, goasta, A B A IS S E R , faire descendre ou diminuer de la hauteur. Isela a t, prêt. pr. goastet, laçât da goîl, pr. leqéët:' iseléet, g o u z iz a , pr. gouzizet. Van~ — ■S ’ abâtardir, se corrompre, m ônet da D evalein , gou zyein , pr. g o u zy et, in- g o ll, pr. éët. — S ’ abâtardir, dégénérer, sellat. Ce mur a été abaissé, iseléet eo diligneza, pr. dilignezet, bastardi, pn bet ar vur-ze. — L e vent s’ est abaissé, bastardet. Van. dilinezein, pr. dilinegouzizet co an a v e l, iseléet eo an avel. zet. V. dégénérer. ABxYTARDISSEMENT de courage, Van. devaléet eü en aüél. — Abaisser les voiles, a m e n a , pr. am enet. — A - bastardiz, dilignezanz. A B A T IS , ' démolition , renversement, baisser, ravaler l’ orgueil de quelqu’ u n , ravali ur r e -b e n n a c , pr. ravalet. Van. d iscar, pl. d is c a r ro u , d islru ich , pt. R avalein, pr. ravalet. •— S ’ abaisser, distruigeou. — Un grand abatis de bois, se baisser, S to ü i, pr. s to ü ë t, sou bla, un discarr bras a goad. A B A T T E M E N T , manque de force. V . pr. soublet, — S ’ abaisser, diminuer, iselaat, pr. iselé et;b ian n aat, pr. bian - accablement. A B A T T E U R , qui abat, d iscarcr, pL néet. — S ’ abaisser, s’ humilier. V .-y. ABANDON de D ie u , Abandoun, an discarryen.. — Abatteur de quilles. V . abandoun a ra Doüe. — Abandon, hâbleur, fanfaron. AB A T T R E , faire tomber , discarr, abandonnement, cession de ses biens, etc. Dilès. Van. Dilés. — Faire abandonnè­ pr. discarret. Van. discarr, discarreiii, ren t de ses terres, ober dilès eus e ppr. discarret. — Abattre, coucher par zoiiarou, ober dilès eusedra,/»’. græt. terre, discarr d’arl d o ü a r, d o ü a ra , pr. ABANDONNEMENT, l’ action d’ aban­ doüaret. V. abaisser. •— Abattre, affai­ donner, dilesidiguez. Faíi.Dilesidigueh. blir, sem p laat, pr. sempléét. — Abat­ • ABANDONNER;ŵW «*>>düçsd; pr. tre 3 rabattre le caquet d quelqu’ un, sarra

fiant partage, s’exprim e par èntre. E x . Nous avons un plat d quatre, u r pladad hon eus èntre pévar. i6° A , entre deux nom bres égaux . s’exprime par h a , hac, pep. E x . Un d un, unan h ac u n a n , unan pep unan, hiny pep hiny. ■ — D eu x d d e u x , daou lia daou — Trois d trois, try ha try. 17 0 A, entre deux nom bres inégaux, s’exprim e par c-tr o , vardro, hogo s , pe. E x . N eu f d dix m ille, ê tro dec m i l , vardro dec m i l, nao pe zec m il. — Cinq â six cents, var-dro c ’h ü e c’h cant, hogos c ’h ü e c’h cant, pem p pe c ’h ü e c’h c a n t. L a lettre A a quelques antres visages qui se verront suivant l’ordre alpha­ bétique du substantif, ou du verbe qui p récè d e , ou qui suit.

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e c ’henou da ur re , pr. sa rrct, troii- ordre, a dreus hac a hed, hurlu-burhi. c ’ha e déaud da ur re, pr. trouc’het. — A B H O R R E R , Argarzi, pr. argarzet, S ’ abattre, se ralentir, sémplaat, pr. sèm- cahout erès o u c’h , cahout horreul pléet, coll co u ra ich , pr. collet. — S ’ a­ ouc’h , cahou t euz ouc’h , pr. bet. V . battre, tomber, diflaqua, pr. diflaquet. détester. A B A V E N T S , stalapliou - p ren e st, ABIBOND ( s a i n t ) , sant D ib o a n , prenechoit a ziavez. sant Dibocn. A B B A T IA L , a aparchant ouc’h an A B IM E , fond immense, Isfo u n d , pl. a b a d , p e , o u c’h an abadès. — Maison isiounchou, abym , pl. abym ou. — A abbaüalè, ty an a b a d , ty an abadès. bimé dans les enfers, isfountet ou cg n A B B A Y E monastère abaty, pl. aba- fountet ê goëled punçz an ivern. — tyou. — Abbaye de filles, abaty-leane- Abimé dans la terre, isfountet èn doüar, s e d , pl. abatiou-leanesed. V . couvent, lounqet gand.an doüar. monastère. — Abbaye, bénéfice et revenu ABIM ER, tomber dans un abîme et s’y d’ un abbé, ab atyaich , pl. abatyaichou. perdre, jeter dans un abîme, abym a, pr. — Il a obtenu pour son fils une Abbaye a b y m e t, isfounta, pr. isfountet ( ab de dix mille livres de rente, bez’en deus is, dessous, et fo u n ta , fo n d re ), cou bet evit e vap un abatyaich a zec mil fo n ti, pr. coufontet, caçz d ’ar goëled, livr levé. pr. ca ç z e t, m ônet d’ar goëled, pr. eet. A BBÉ , supérieur d’ un monastère érigé Van. B ee iû , pr. b eet; m onet der sol', en prélature, a b a d , pl. abaded. — Abbé caçz der sol. — Comme il y a eu plu­ crossé et mitre, abad-escop, pl. abaded- sieurs villes abîmées par les tremblements esqeb. — Abbé de confrairie, a b a d , pl. de terre, quel inconvénient que la ville d’ Is abaded. l’ ait été? pa’z eus bet ê lez a guæ ryou * A B B E C H E U , donner la becquée isfountet d gand ar c ’ hrcnou-doüar, pe un oiseau, boëta ul la b o u ç zic , pr. boë- rac ta ne vezqet arru qement ail gand téet, rei begadou da ul la b o u çzic, pr. ar guear a Is. roët, pasqa, pr. pasquet. Van. Pasqcin A BJE C TIO N , displedded, displeu r pichon. durez. A B B E SSE , supérieure d’ un monastère ABJECT, mé/jmaZ>/e,displed,oc’h, â. de filles, ab ad ès, pl. abadesed. Van. In sel, isel. A B C , alphabet, an ABC. V. alphabet. AB J URATION (Tune erreur, ajuracion. ABJU RER, renoncer solennellement d — Le petit livre de l’ A B C , levric an A B C . A B C E S , humeur interne,puînés. Van. l’ hérésie, ajurianh ugunod aich, pr. aju Apotum , pl. apotumëu. V. aposthume. ret, quytaat e léseiî faus, pr. q u y té e t, ABDICATION , démission d’ une char­ renonç d ’e fals-léseñ , pr. renoncet. g e , dilès. Van. Dilés. — Faire, abdica­ Van. Renoncyeiû. tion de sa charge, ober dilès eus e garg, A B L U T IO N , l’ action de laver, go ëlpr. g ræ t, dilesel e garg, pr. diîeset. c ’hidiguez, goëlc’hadur» Van. golheVan. Gober dilés ag e garg, dilesel ou digueach. delesel e garg. V. se démettre. ABNEGATION , termt de dévotion % ABDIQUER, V . abdication. renouncyde voaIl-inclinacionou,ad’an A B E IL L E , guenanen, pl. guënan. oll bligeaduryou, renoncy d’e-unan. Van. G üineneen, pl. g ü in ein , güereABOI ou A boiem ent, cri d’ un éhien9 nen , pl. güerein. •— L e bruit des Abeil­ harz. Van. harh. — Aboi de chiens lors­ les, boudérez. — Faire du bruit comme qu’ ils chassent, ch ilp érez, ch alp érez, les abeilles, boudai, pr. boudet. v. essaim. chinqerez. Fim.chilpereach, harhereh. A B E L , nom propr», A b el, Avel. ■ — A B O IS , extrémité d’ une personne, finA bel ne vieillit point, Abel a varvas ya- vez, alanad divezà, c ’huanad d ivezâ, o ü an c, Abel a drénienas evel an avel. sach divezaû, arm ouich. A L estrevan. AB HOC ci ab h a c , confusément, sans — I t est réduit aux abois> em a èu e ,

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ABO sach d ivczañ , bez’em a èn e c ’huanad divezâ, em a ar m aro g a n là , d a r e e o , dare eo da vervel, em a dare, ez ma rentet bede ar m ouich. A B O L I, hors d’ usage, disgustum , oc’h , â , la m e r, torret, defoulet. A B O L IR , mettre quelque chose hors d’ usage, l’ abroger, l’ annuler, supprimer, lem el, pr. la m e t, térri, pr. torret, dé­ fo u la , pr. defoulet. Van. lam eiû , lam e in , le m e l, torrein. — A b olir, dé­ truire, anéantir, distruigea, pr. distruiget, n e a n ta , pr. neantet. Van. distrugein. — A b o lir , effacer la mémoire et le .soutenir des choses passées, difaçza an traou trem enet, pr. difaçzet, o b e ra n couûhat en traou trêm enet, pr. græt. ABOLISSEMENTcTane loi.d’ une cou­ tume, terridiguez vès a u l léseñ ou vès a nr g u stu m , defoulançz. Van Torradur. A B O LIT IO N , graçz. ■ — Lettresd*abo­ lition, lizerou a c ’hraçz. — Avoir l’ abo­ lition d’ un crime, beza guënnet eus a u r c ’hrim gand lizerou a c ’hraçz, pr.bet. ABOM IN ABLE, e u z ic , oc’h , â ; argarzu s, o c’h , â ; m illiguet, oc’h, é . Van. E h u s, oc’h , a n , aôn. A BO M IN A BLEM EN T, èn u r fæ çzoun euzicq, gand euz. A BOM IN ATION , exécration , e u z , milligadeñ. — Avoir quelqu’ un en abo­ mination, cahout euz o u c’h ur re-ben­ nac , pr. b e t, argarzi u r re-bennac, pr. et. ABONDAM M ENT, fonnus, ê fo ñ , gand fond èr, graçz-Doüe êle iz. Van. lielléih, gued, largante, paut. A BO N D A N C E , foundèr, raudonad püillded, founded. Van. largante, pil­ lante. — Il y a abondance de blé, de vin de fruits cette année, er b loaz-m â ez eus foundèr a è d , a v in , hac ar froüez; fournis eo an èd, ar güin, hac ar iroüez èr bloaz-m a; ê leiz a é d , a v iu , hac a froüez a so ér bloaz-m â ; ur bloazvez m ad a é d , a v in , hac a iroüez hon eus ; ed, g u ïn , ha froüez a so ér bloaz-raaii, graç Doüe. ABONDANT, founn, fonnus, püilh, oc h , â. A l. Caugant. Van. p iü , larg.

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— Une pluie abondante, u r glao stanc ha fonnus, glao pii. — Pays abondant en blé, bro ed u s, bro crê èn èd. A BO N D E R , fo u n n a , pr. fo u n n et, cahout fou ñ , cahout fo u n d èr, pr. bet. A l . cougaiF, pr. co u g u et, caoùgaff,. caugafF, ppr. et. — Abonder en toutes choses, founna ê pep Ira, cahout foun­ dèr a bçp tra. — Abonder dans son sens, founna èn e ompinion, dcrc’held m ad d’e o m p in io n , hep ne prêt discregui, ABONNIR, rendre ou devenir meilleur, güellaat, pr. güelléet. Van. guëilat. A B O R D , accès, approche, diguemer, diguem ered, taustidiguez. Van. d iguemér. — Un homme de facile abord, un den a ziguem èr m a d , un den a ziguemered m a d , un den c u A , un den hegarat, pl. tu d , etc. Fan. un deen a ziguem er m a d , pl. tud a , etc. — Un-, homme de difficile abord,, un den a voalld iguem er, un den a so diæz taustaat o u n tâ , un den g a ro , pp. tu d , etc. — • A u premier abord il me dit que, qentre m a èr güellis, e lavaras din penatis. — • D ’ abord, aussitôt, qerqent, qentre» qentiz, en heur. Van. qentéh, qentih. — D ’ abord que, qerqent m a , quentre m a, qentiz ma, èn heur m a, q en tâ m a . A B O R D A B LE , accostable, taustapl. ABO R D AGE, t. de marine, ab ourdaich. — A ller à l’ abordage, m ônet d ’an abourdaich, pr. ëet, ABO R D ER , prendre terre , venant de la mer, doüara, pr. doüaret, dônet èn a u d , pr. deuët. V . ancrer, relâcher. — Aborder, venir d bord d’ un vaisseau, dô­ net d ’ar bours, pr. d e u ë t, deut. — A border, accoster quelqu’ un, taustaat o u c’hL ur re , pr. taustéet. ABOUCHEM ENT, prezec fa çz ouc’Btfaçz, pl. prezegou façz o u c’h façz. A B O U C H E R , conférer avec quelqu’ un' bouche à bouche, prezec façz ouc’h fa çz ouc’h ur re-bennac, pr. prezeguet, di­ visa gand u r re, pr. diviset. A B O U TIR , s q e iv a r , e tc . pr. sqoët, touïeh ouc’h. Van. couehein. — C ette , maison aboutit au grand chemin, an ty-ze ; a sqo var an hend m e u r; an !y-ze a d oüich o u c’h an. hend bras. Van, en.


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ty-ze è goûeh var en hent bras. A BOU TISSAN T, terme, limite. V.-y. A B O Y E R , japper, harzal, pr. harzet. Von. harhal, harhein, ppr. harhet. — A boyer , parlant de chiens de chasse ou des petits chiens, chilpat, pr. chilpet; clialpat, pr. cnalpet; chinqat ,pr. ehinquet. Van. chilpeiû, cliilpat. ABOYEUR, qui aboie, harzer,pl. liarzéryén. Van. h arhour, pl. harheryon. — • Aboyïur, parlant des chiens de chasse ou de jeunes chiens, chinqer, pl. chinqérien ; chilper, chilpérien, deli chilper ic , qui querelle sans cesse. ABRAH AM , nom propre, Abraham. A l. Avream. — Sara était la femme d*Abraham, grec ar patryarch Abraham a voué henvet Sara. ABREGE, somiiiaire, abréviation, bèrradurez, divérradur, pl. d ivérraduryou, abréich, pl. abréichou. Van. berradur. — E n abrégé, ê bérr gompsyou. A BR E G E R , bérraat, pr. bérréet, divérrât, pr. diverréct; crénna, pr. crènnet; trouc’ha bèrr, pr. trouc’het berr. Van. berrein, pr. berret. A B R E Y IA T E U R , qui abrège un litre, d ivérrér, pl. divérréryen. Van. berr o u r, pl. berreryon. a b r é v i a t i o n , v . Abrégé. ABREU VER, doura ar c h a t a l, pr. douret. Van. déüra, déüreiii. Abeuri, pr. et. — Abreuver, humecter. V .-y . ABREUVOIR, dourlec’h , pl. dourlec’hyoü ; leñ ar c ’h ese c, pl. lennou ar c ’hesëc ; leñ da zoura ar chatal. Van. abrehüer, pl. abrehüereü ; abeurouër, pl. abearouerou. A B R I, A vry, ab ry, erbecTi. A B R I, lieu à couvert du S o le il, dîshéaul. Van. dichaul. — Se mettre à l’ abri du soleil, dishéaulya,/?r. dishéaulyet; èn em lacaât èn dishéaul, pr. en em leqeet. Van. dichauleiñ, pr. et. — Abri d couvert de la pluie, disc’hlao, disglao, lec’h disglavec, pi\ lec’hyoudisglavec. Van. dilaü. — Se mettre à l’ abri de j# pluie, disgluva, pr. disglavet; disc ’hlavi, pr. et ; èn em laçât ên disc ’hlao, pr. èn em leqéët. Van. dila ti­ en», dihlaueiû. — A b ri ù couvert du

ABS vent, de la grêle', goasqed, pl. goasqed ou; le c ’h c le d , pl. lec’hyou cled, èrbërc’h, pl. èrbérc’hyou. Van. goüasqedeii, goüasqed, pp. goüasqed. — Se mettre d l’ abri du vent, goasqedi, pr. goasqedet, èn em lacaât èr goas-qcd, ou èn erbérc’h, pr. èn em leqêet. Van. goüasqedein. A B R IC O T , fr u it, briqesen, pl. b riqês ; abriqesen, pl. abriqès. A B R IC O TIE R , arbre, guëzen briqès. pl. guëz b riqès, guëzen abriqès. ABRO GATION , V . abolissement. A BR O G E R , V . abolir. ABRUTIR, rendre bêle, stupide, brutaat,/w*. brutéet; aczoti,/«\ açzotet. Van. açzotein, pr. et. ABRUTISSEM ENT, brutançz, açzotamand. ABSALON, nompropre, Absalom, Absalom, m ap d’ar roüe David. A B SE N C E , ezvezançz , de b eza n çz, présence. — E?i mon absence , em ezve­ zançz, id est, ê ma ezvezançz, pa edoan ezvezand, pa n’edoa’n qèt eno. — A b ­ sence d’ esprit, distraction, dibarfeded, disouncli. Van. d ijo n ch , disonchted. ABSENT, ezvezand, pl. ezvezanded. — I l était absent, ezvezand e d o , n’edo qet en o, bez’edo ê lea c’h ail. — E tre absent, beza ezvezand, pr. bet. — Les absents, an ezvezanded, a r r e ezvezand. — S ’ absenter, tec’h e l, tec’h e t , ppr. tec ’h e t , m anqout d’en em gavout, pr. raanqel; ober défaut, pr. g ræ t, great. ABSIN TH E, plante,an huelen c ’hüero, an huifelen, ar vuélen. Van. leseüen ervam . — Duvind'absinthe, güin c ’h ü ero, guïn ar vuélen. A B SO LU , Souverain, impérieux , a b ­ solu t, gronez, oc’h , â. — ■Un homme absolu, u n den gronçz ou absolut. A BSO LU M E N T, gronç a g re ü , hep dispançz e-bet. Van. a grean. A B SO L U T IO N , absolueñ, pl. ab solvénnou. Van. açzoiven, pl. aszolvenëu. — Donner l'absolution, rei’an absolveñ, pr. roët. — I l y en a qui donnent trop d’ absolutions, et d’ autres qui en don­ nent trop peu, hinyenneu a ro re a ab solvénnou, hac hinyçm iou uü a ro rc


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7 neubeud. — Recevoir l’ absolution, receo troumplérez , pl. troumplérezou. •— an absolveû, pr. recevet; cahout an A bus, erreur, fazy, pl. lazyou; crrol, pl. absolveû, pr. bet. — Ne pas recevoir l’ ab­ errolyou ; sorc’h é u , pU sorc’hennou; solution , être différé ou renvoyé, cahout rambrérez,/?/. rambré rezou.—- C ’ est un corbél, cahout ijt , cahout pii, cahout abus de dire que, rambrérez eo ou eur térmen', cahout an absolveû gleiz, pr. folléntez eo, lavaret penaus. ABUSER j a b u si, pr. abuset. Van. bet; cahoutappell, beza appellet, beza abuseiû, pr. et. — Abuser de la patien­ savet, beza dalhet. A B SO R B E R , engloutir, lo u n qa, pr. ce de D ieu, des Sacrements, abusi eus a lounqet. —— Absorber, dissiper, consu­ bacianded D o ü e , eus ar sacram anmer, dispign, pr. dispignet; dismanta, cliou. — Abuser d’ une filie , goalia ur pr. dism antet; teuzi,/?/\ teu zet; dis- plac’h, pr. goallet; drouc-ober gand ur plac’h, pr. drouc-c’hræt, d rou c-græ t; m a n tr a , pr. et. A BSO U D R E , décharger d’ une accusa­ troumpla u rv e rc’h ,pr. troumplet. Fan. tion, de la peine d’ un crime, guënna, pr. disinoureiû ur verh. ABU SEU R , qui séduit, abuser,/?/, guënnet. — ■Absoudre un pénitent, abs o l f , absolvi, ppr» absolvet. V . lier et abuseryen; affrounter, pl. affrountéryen. Van. lovbour, pl. lorberyon, lormounée. ABSO UTE, l’ absolution du jeudi-saint, bouryan. A B U S IF , oïl il y a de l’ abus, abusus, an absolveñ veur, absolveû yaou guemoc’h , â. — Une chose abusive, u n dra blyd. A B S T È M E , nep ne ail q etevag u ïn , abusus. A BU SIV EM E N T, gand abusion, èn gand erès ountâ. Van. en hany n’all qet andureiû en hueh es er guïn. — ■ur fæçzoun abusus. A C A D E M IC IE N , acad em icyan , pL S ’ abstenir de, trémen hep, tréraen hep q et, pr. trémenet; èn em dremen eus academ icyaned. A C A D E M IE , a ca d e m y a ,p l. acadea ,p r.è n em d em en eten ;em viretou c’h, pr. id. — S ’ abstenir de vin, tremen hep myou. V. collège. A CAD E M IQ U E , a a p a rc h a n to u c ’h g u ïn ; trémen hep qet a v in ; èn em drémen eus a vin. — S ’ abstenir de pé­ an academ ya , vès an ardou hac ar sqyanchou. cher, èn em viret ouc’h pec’hed. A C A R IA T R E , V . Risarre. ABSTIN EN CE, lorsqu’ on s’ abstient de AC CA BLE M E N T, grevéntez, greviquelque chose, ab stin an çz, miridiguez, diilc’hadur. — Abstinence, privation de diguez, lazidiguez, semplidiguez. Van . chair aux jours défendus, vigel. Van. vi- fallidigueh. — Accablement d’ esprit, gregil. — Le jour de saint Marc on fait abs­ véntez-penn, fillidiguez. Van. discon­ tinence, da voue l sant Varc e r-3ar vigel. fort. A C C A B LE R , greva, pr, grevet, carA B ST IN E N T , V. Tempérant. . M SSTRtLlT,distrait,rêveur,disounch, g a , pr. carguet; sam m a, pr. sam m et;, oc’h , â. Van. dijonclius, oh, au, aoû. éneqa, pr. éneqet; goall ausa ,pr. goallauset. V . opprimer. — Il est accablé de V . distrait. A B SU R D E , ce qui choque le sens com­ dettes et d ’affaires, carguet eo a zle h a leun a æfferyon. — E lle est accablée de mun , dirésoun, o c’h , à. Van. id. AB SUR D IT É , t ra dirésoun, pl. traou douleur, m antret eo he c ’haloun gandi dirésonn, un dra disaçzoun, pl. traou glae’har, glae’haret terrub e o , hantervaro eo gad ar glae’hard. disaçzun. A C C E L E R A T IO N , hastidignez. ABUS, dérèglement, disnrz, pl. disurA C C E L E R E R ,presser une affaire, hasn zyou ; direizam ant, pl. direizam anchou. — Abus, mauvais usage d’ une chose, ta un dra, pr. hastet. — On a accéléré son abusion, pl. abusionou ; goall usaicli, jugement, hastet eo bet c varnidiguez. A C C E N T ? inflexion de voix} ton, p(, pl. goall usaichou. — Abus, tromperie,


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pr. auset. B .-Lcon. farda, pr. fardet. V. cuire.— Accommoder à dîner, ausa le in , avén lein , darevi le in , pr. darevet ; ficha ou farda lein. — Accommoder , terminer un procès, une querelle, accordi, pr. accordet. Van. accordein, pr. et. — S ’ accommoder, prendre ses aises, com m eACCEPTATION,grad,recevidiguez. ret e æ zam an d , pr. id. ; èn em laçât A C C E P T E R , co u m eret, pr. id .; re- èn e æz, pr. èn em leqeet. Van. him accom m odeiû. — S ’ accommoder au cef, pr. recevet. A C C E P T IO N , resped evit u r re. — temps, èn em ober diouc’h an a m s e r,, Sans acception de personne, hep respedi pr. èn em c ’hræ t; qemeret an amser evel m a teu ; amserya,pi. amseryet. — necun ou gour. A C C È S , abord, entrée. V. abord. — S ’ accommoder d l'humeur de quelqu’ un , Accès de rage, cahoiiad counnar. Van. trémen diouc’h urre,pr.trém enet; em cohad, pl, cohadeü. — Accès de fièvre, ober diouc’h ur re, pr. em c ’hræt, réiza Cahoüad térzyen, pl. cahoüageou ter- diouc’h ur re.pr.reizet.-— S ’ accommoder, zyen; barr térzyen, pl. barrou térzyen. seplaire, bourra. Van. bourrein, p r . e t . ACCO M PAGN ER quelqu’ u n , com Van. cohad te rh ïa n , pl. cohadeü terhïan. — Accès de goutte, barr goutou, paignuneqât u r re, pr. com paignuneqéet. — Ê tre accompagné de quelqu’ un , pl. barrou goutou. A C C ID E N T , événement fortuit , dar- beza com paignuqéet gand ur re , pr. vo u t, pl. darvoudou. Van. accidant ,pl. bet; cahout u r re-bennac en e gompaiaccidanteü. —- Accident fâcheux, goall, gnunez, pr. bet. A C C O M P L I, fin i, æchu , aicliu , fortun , u r goall darvoud. — P ar accident, dre zarvoud. — Arriver par perc’lireat, fourniçz, peur-æ cliu. Van. achiv .— E lle a doute ans accomplis, daouaccident, darvezout, pr. darvezet. A C C ID E N T E L , fortuit, darvoudus, zec vloaz fourniçz he deveus, peuræchu eo he daouzec vloaz. — Accompli, o c’h, â , an. A C C O L A D E , embrassement, bryata, parfait, sans défaut ( parlant de choses), pl. bryataou ( a b r e a e ’h b ras). —- Une parfet, fourniçz, difaut, digabal,clocq, oc’h, a, añ. — Une église accomplie, un douce accolade, ur bryata clos. ACC OLER, embrasser, bryatât, brya­ ilis parfet ou fourniçz ou difaut ou dit a , ppr. bryatéet. — S ’ accoler l’ un l’ au­ gabal ou clocq. — ■Accompli ( parlant tre, èn em vryata, pr. èm vryatéet; èn d’une personne ). parfet, am part, isem strinqa an eil dac’liouzouc eguile, quyt, difaut, digabal, oc’h , â. A C C O M P LIR , finir entièrement, peùr pr. èn em strinqet, ACCOM M ODABLE, ausapl, oc’h, â; æchui, pr. peur- «chuet; peur-ober, pr. a allér d a a u sa . Van. ausabl, o h , an. peur-c’h reat, peur-c’liræ t; a p u ri,p r. — A c­ ACCO M M OD AN T, condescendant , apuret. Van. pérachiv, pr. et. ■ complir sa promesse, p eu rd erc’h ele broÆcz, hegar a r , oc’h , â. ACCO M M OD EM ENT, ajustement, m eçza, pr. p eu rd alc’het; obéré c ’herr, — Accomplir son vœu, qempénnadurez, ausidiguez. — Acco­ pr. great, græt. ■ mmodement, réconciliation, accord, pl. ac- è n e m a cq u y ta eus e voëstl, pr. èn cm cordou. Van. accommodation, pl. éü. acquytet. A C C O M P L IS S E M E N T , exécution, ACCO MMODER,«rningér, qempeû, i pr. qempennet; ausa, pr. auset; renc- oberidiguez, ober. — Accomplissement, qat, pr. réneqet. Van. drcçzein, pr. et. achèvement, finvez, difin , peur-oberiV attifer. — Accommoder, préparer, ap­ diguez, peur-ober. Van. achiment. — prêter, au sa , pr. auset ; dispos, pr. dis- Le vin d’ accomplissement ( vin qu’on don­ poset; avén, pr. aveet. Van. ausein, ne aux m açons r charpentiers et cou-

tonyou, 3.0 ton eus ar voÜ6z. ACCENT, marque que l’ on met sur les syllabes, tired, pl. tiredou. ACCEN TU ER, laçât tiredou var ar syllabénnou, pl. laqéet. A C C E P T A B L E , reccvable, gradabl, o h , â.


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vreurs, quand ils ont fini un ouvrage) A C C O U P L E M E N T , qem escadur a ar g ü in -a ic h u , ar m aoud. zaou p a r, coubladurez. — Accouple­ A C C O R D , bonne intelligence, union, ment, l’ action d'aecoupler des bœufs, etc,9 accord, unvanyez. Van. reinded, rein- coubladur, coublidiguez, coublérez. ted. ■ — E tre d’ accord, de bonne intelli­ A C C O U P L E R , joindre ensemble deua> gence avec les autres, beza accord gand choses dépareille nature, c o u b la , pr» c o u ar reall ; beza a unan gand ar reall ; blet; parat, pr. paret. beza unvan ou urvan gand ar reall, A C C O U R C IR , rogner, retrancher, v. pr. bet. — D ’ un commun accord, gand raccourcir. — Accourcir, resserrer, strigrad vad an oll ; ayoul pep hiny. — za, pr. Strizet; cüilha,pr. et;éncqaat, A ccord , pacte , convention, accord , pl. éncqéet. — S ’ accourcir, v. décroître. accordou ; d ivis, pl. divisou. A C C O U R C ISSE M E N T . v. raccour­ A C C O R D A N T , ante, accordt, oc’h, cissement. â. — ; Une voix accordante, ur votiez ac­ A C C O U R IR , venir promptement, dôcordt, pl. m oüezyou accordt. net èn u r red , dônet èn u r red a d eñ , ACCORDER., mettre d’ accord, accor- dont èn u r peü-red,dont èn un taul-red, di, pr. accordet ; unvani, pr. unvanet. dont ên u r redec, pr. deuët, deut; di— S ’ accorder. v. convenir. — ■ Accorder, red ec, pr. diredet; diredec m ibin, pr. octroyer, autren, pr. autrëet; a u tr e z i, diredet mibin. pr. autrezet; accord i, pr. et. ACCO U TRER, v. habiller, orner. A C C O R D O IR , petit instrument pour ACCO U TU M AN CE, accustum ançz, accorder les instruments de musique, a c- pl. accustum anchou. v. habitude, cou­ cordoüèr, pl. accordoüèrou, un accor- tume. doüèricq. ACCOUTUM ER, v. habituer. A C C O R D , v. civil» A C CR E D ITE R quelqu’ un,hrudi m ad A C C O S T E R , approcher de quelqu’ un, ur r e , pr. brudet m ad; laçât u r reetc., m ônet da guichen u r r e , evit, pr. bennac èn istim ou var un troad m a d , éet, eat; taustaat o u c’h u r re, evit, pr. pr. leqeet, taustéët. Van. denccheiû doh unon A C C R O C , déchirure, ro g , pl, rogou; b en ac, e it, e t c ., pr. denechet. reug, pl. ou. ACCOUCHEM ENT, enfantement, A C C R O C H E , v. embarras, retarde­ gü ilyou d , güeleoud. Van. gulvoud, ment. gulyoud. A C C R O C H E M E N T , action d*accro­ A C C O U C H E R , enfanter, guïlyoudi, cher, croguidiguez, crogadur, crog. pr. gtiïlyoudet; guenel,pr. ganet. Van. A C C R O C H E R , attacher d un crochet, ganeiñ, pr. ganet; gulvoudeiû,pr. gul- etc., lacaat a ispill o u c’h ur c ’h ro cq , vovidet. — Accoucher une femme avant pr. leqéet; croguénna,/?r. croguénnet. terme, guïlyoudi ur c ’hrec qent he am ­ — Acctocher, attacher d quelque chose de. ser ou diaguent he zermen. — E lle a ferme, staga ouc’h, pr. staguet. •— A c ­ accouché, guïlyoudet he deus ; bez’he crocher, prendre avec un croc, cregui ,p r. deus bet he bugale ; guenel he deus croguet ; qemeret gand ur c ’h r o c , pr. græt; beza he deus guëleoudet ( de id. ; Van. Crappein, pr. crappet, crog u ê le , lit ). guein, pr. et. •— • Accroché l’ un d l’ autre, A CCO U CH EU SE, v. sage-femme. stag-ouc’h-stag, croc-ouc’h-croc. ACCOUDER ( s ’ ) , s’ appuyer sur les A C C R O IR E , faire accroire, réi dagricoudes, lie lm o ï, pr. helmoët. ( ab hel- di, pr. roët. Van. rein de gredeiñ. — . guez,menton.) Daoüilina, pr. daoüili- On lui fait accroire ce que l’ on veut, réi net; groingea, pr.groin get. Van. gron- a rear dezaû da gridi qement a garér, g eiû , pr. gronget. bez’e roër ar pez a g u ereu r, dezâ da ACCOUDOIR,bancq.p/.bancqou;hel- gridi, térrupl eo credus. — I l est diffi­ moüer ,p . lielmoiiereu. Van. harp,p.eü. cile de lui en faire accroire 9 ne deo qet


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* A C E N S E , héritage ou ferme d titre eaz i c i , dezâ da gridi; discridic eo téri-upl, neqet <ez e droumpla. — • S ’ en de cens, cens, cenéo, doüar-zéns. faire accroire, en cm istimout c a ls , pr. * A C E N S E R , donner à cens, acénsi', én em istimet. v. s’ énorgueillir. pr. acénset, rei var zéns, pr. roët. ACCROISSEM EN T, agrandissement, A C E R E R , garnir d’ acier un outil de augmentation, cresq, cresq an çz, cres- fe r , direnn a, pr. dirénnet; dizra, pr. qadur, crcsqadurez, asténnadur. Van. dizret; dira, pr. dire t. Van. direiâ, pr. eresqadur. — Souffrir poiu' l'accroisse­ diret. ment de la foi et mourir pour sa défense, ACH ALANDER, attirer les marchands c’ est être martyr, merzer véz nep a soviffr à une boutique, gounit hostisyen, pr. evit crcsqadurez ar feiz hac a vèrv evit go u n ezet; brudi u r stal, pr. brudet ; hostisa, pr. hostiset.— Un marchand bien hé difennadur. A C C R O Î T R E , c r i s q i , cres- achalandé, u rm a rc ’hadourèn deus cals q a , ppr. crcsqet ; astén, pr. asténnet. a hostisyen,urm arc’hadour a so brudet Van. cresqeiii ; cresqat, ppr. cresqet. made stal,urm arc’hadour hostiset m ad ACHARNER, r. animer, irriter. ■ — ACCROUPIR ( s ’ ), p u c h a , pr. p ucliéf ; clu ch a , p lu ch a , ppr. et. Van . S ’ acharner contre quelqu’ u n , stourma ordinal ouc’h ur re, pr. stourmet ; b ielitcheiû, pr. clucliet. A CCR O U PISSE M E N T, p u ch a d u r, nima ouc’h u r re , pr.binim et; counari ouc’h ur re-bennac, pr. counâret. Van. cluchérez, pluchadur. A C C U E IL , traitement, réception, di- arraggein doh unan-bennac,pr.arraget ACHAT,acquisition, prén,p/.prénou. guèmered, diguemer. recevidiguez. * A C CU E ILLIR , diguemeret, pr. id ; .Fan.prén,/j/.préneii;prean,pérn,/7/.eü. — Faire un achat, oberurprén, pr.græt. reccÎT, receo, ppr. recevet. Van. re­ ■ celions, pr. et. — Accueillir bien, digue- Van. gobér ur prean, pr. grôeit, greit. meret èrvad, ober un diguemer mad; — A chat, action d’ acheter, prénadurez, ober un diguemered m a d , pr. græt. prénidiguez, prén. Van. p rean , prêneV a n . diguemereiâ ér h a d , pr. digueme- diguéah. ACH E, espèce de persil, aich, a n a ic h , îet é rh ad . ACCU IÆR,réduire d ne pouvoir reculer, an ach. A C H E E , ver de terre, petit insecte qui acuii, acula, ppr. aculet; cula, pr. cupousse de la terre en dehors , buzuguen, let; én cq ât, pr. éncqéet. v. reculer. ACCUM ULATION, v. entassement. pl. busug. Van. b uh igu en , pl. buliiACCUMULER, v. entasser, amasser. g u e t , buhug. — Achée de m e r , — Accumuler cñme sur crime, péché sur lançon qui se mange et qui sert d'appât, péché, m ônet a dorfed-e-torfet, lacaat talareg, pl. talaregued. ■ — Tirer ces pee’hcd var b ec’hed ; ober crimou grosses achées du sable avec une faucille, guïsq-var-guïsq. talaregueta, pr. talareguetet. — Celui A C C U SA T E U R , qui poursuit en ju s­ qui tire les lançons du sable, talareguetice criminellement, a c c u s è r , pl. accu- ter, pl. talareguetéryen.— Celle qui les sérien; accnsour, pl. yen. v. demandeur. tire, talaregueterès, pl. talareguetereA C C U SA T IO N , accu s, pl. accu sou. sed.— L ’ action de les tirer, talareguetéez. A C C U S É , l’ accusé en justice , an ac­ ACHEM INER ( s ’ ) , èn em laçât èn cuset, pr. ar re accuset. v. défendeur. hen d , pr. èn em leq eat, qemeret e A C C U SE R , accu si, aecus, ppr. ac­ heiid, pr. id. cuset; ae’hus, pr. ae’huset. — •Accuser ACH ETER, préna, pr. prénet. v. a■ ws'cvient, accusi ê faus, accus ô fais; chcit. Van. prénein ,pr. pérnein. — Ache­ iaîs-accu si, pr. fals-accuset. — Etre ter argent comptant, préna gand araccusé de larcin, beza accuset a laëron- c ’hand countant. ‘— Acheter d crédit, ry ; beza accuset da veza laër, pr, bel;; préna var dérmen. — Acheter bien cher, b iza iamalet a laëroncy. *préna qèr. — Acheter d bonmarehé, pré-


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na a varc’had m ad. — J ’ ai acheté ce pr. réntet. — S ’ acoquimr , devenir ou plaisir bien cher, ar bligeadur-zè a so faire le fainéant, didalvoudecqât, pr. dicoustet qèr d in -m e, qèr eo bet güer- dalvoudeeqeet; didalveza, pr. didalvezet; loiiauti, pr. loüautct; loüamli, pr. zet ar bligeadur-ze din-me. A CH ETEU R, préner,p/. preneryen, et. Van. donnet de vout didalve, pr. préneur, prénour, ppl. yen. Van. Per- déit ACQUEREUR,acquysitèr, pl. acquynour, pl. yon, yan. A C H E T E U S E , prénerés, pl. préne- sitéryen; aequysitour, pl. yen. v. ache­ teur. jeesed. Van. pernoures, pl. ed. ACQUERIR, acquysita, pr. acquysiA C H E V É , v. accompli. — Acquérir une terre, acquysita ur A C H E V E R , finir, terminer, æ ch u i, tet. ■ Acquérir une pièce de ten r, a c­ pr. æehuet; aichui, pr. et ; finiçza, pr. plaçz. — ■ finiçzet; finveza, pr. finvezet,-lacaât fin quysita ilr pez-doiiar. — Acquérir in­ d a , pr. leq éet; ober fin da , pr. græt. justem ent, rastellat m adou a g le izh a c Van achiv. pr. Achivet. — Achever, fi­ a zehou. — Acquérir les bonnes grâces nir entièrement, v. accomplir. — Achever de quelqu’ u n , gounit carantez ur re ; de payer, p eu r-b a ëa , pr. peur-baëet. gounit caleun ur re-b en n ae, pr. gouVan. Perbéiñ, pr. et. ■ — Achever de char- nezet. — • Acquérir de la gloire, délieru er, p e u r-a ra t, pr. peùr-aret. Van. zout gloar ; déllézout m eu le u d y , pr. p er-areiû , pr. Per-aret. — Achever de déllézet. A C Q U E T , a c q u y d , pl. a cq u y d o û , semer, peur-hada, pr. peur-hadet. Van. per-liadeiñ , pr. Per-liadet. — Achever aequygeou; prén , pl. prénou. <— Faire . de battre les blés, peur-zôrna,pr. et. Van, des acquêts, v. acquèrh■ A C Q U IE SC E M E N T , consentement, per-dorneiñ, pr. et. — Achever de man­ ger, p eu r-zib ri, pr. peur-zébret. Van . grad', autreadur, autrenadur, autreper-debreiû, pr. et. — Achever de boire, zidiguez, açzand. peur-eva, pr. peur-evet. E t ainsi du reste I A C Q U IE S C E R , consentir, açzandti, d’ une infinité de composés des verbes et de pr. et. A C Q U IS , obtenu, acq u ysitet, bet ^ peur, qui est le per des Latins, en perficeré, parfaire, perlegere, achever de lire. gounezet. — Richesses bien acquises, pinACH O PPEM EN T, l’ actionde broncher, vidiguezou gounezet m ad , pinvidigueaçzoupadur. Van. heurtad, heurtadur. zou le a l, pinvidiguezou deut a berz ■ — Achoppement, occasion de faute, pierre vad. — Le bien mal acquis s’ en va comme d’ achoppement, b u n t, pl. b u n to u ; aç- ii est venu; ce qui vient au sondu tambour, zoup, pl. açzoupou, abec da fazy. V un. s’ en va au son de la flûte, ar madou goail heurt, pl. heurteü. -— Cette maison est acquysitet, a ya èn nos d’o h en d ; ar une pierre d’ achoppement pour lui, an ty- pez a zéstumér gand ar ra ste ll, a zis~ ze a so ur buntou un açzoupevitan; an mentér gand ar forc’h. A C Q U ISITIO N , v. achat, acquêt. ty-ze a zoug peurvuyâ goali-clïançz deA C Q U IT , billet de décharge, acquyf, za; an ty-ze a so qiryoc d’ezroucëuryou. x\CTDE, aigre, sur, oh, â. Van.hüev\, discarg. Van.spléit. — Pour l’ acquit de sa conscience, evit en discarg eus egoustrëncq, treaneq. A C ID IT É qualité aigre, surony. Van. tiançz. -— Par manière d’ acquit, èn un d rem en, divar f a ë , dreist pén n-bis, hüerhüony, treancqadur. ACIER, fer r afine, d izr, diir. Van , dre u r m anyel acquyt. v. manière. A C Q U IT , de l’ acquit, abilded, cadir. ■ — Lame d'acier^ dizreñ, pl. dizrénnou; lameii dizr, pl. lam ennou dizr. — pablded. Des cœurs d’ acier, calonnou dizr, calou- : A C Q U IT T E R , payer une dette, arquyta, pr. acquytet. — Acquitter quel ­ îiou qer caled evel un dizr. ACOQUINER, rendre fainéant, rénta qu’ un, le rendre quitte de ses dettes, acdklalvez, rénia lo iia u tj rénia loüidic, quyta nr rc, paëa dleou ur re-bennac.


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— S'acquitter de sa promesse, de son tœ uA trou. — >I l est toujours en action, em a v. accomplir. — S ’ acquitter de son de- atau o gestraoüi, e m ab e prêt ê qeuvoir, èn em acquyta èn e zever, pr. èn lusq, bepret e m a finv-finv, e m a atau em acquytet; obéré zever, ober e garg, mont-dont, atau ober, pe disober. — Action de grâces, meulidiguez, trugarez. pr. great, græt. A C Q U ITTÉ de son vœu, quyt eus e — Rendre action de grâçes, trugareqaat, pr. trugareqéet; ober meulidiguez, pr. voëstl. ACRE, piquant, mordicant, picotus, græ t; renta graçz, pr. réntet. — Je vous rends mille actions de grâces, h ach o crogus. oc’h, â. v. piquant. ACRIMONIE , aigreur piquante , trugarez cant mil gueich. — A ction, en justice, accion, intimacion. Van.id. tréncqder picotus, surony. A C TE. v. action. — Acte de vertu, — Faire action, actionner, rei accion, pr. ac, act, ppl. actou, actuyou. — Un acte roët; intim a,pr. et. Van.m tim ein,pr.et. A C T IV IT É , wríttí/\zgir,oberidiguez. d’ humilité, un ac a humilité. — Un acte •de foi, un ac a feiz. — Produire des actes — Activité, vivacité en agissant, beodèr, d ’ amour de D ieu, oberactou ou actuyou prountidiguez, primdèr. Van. bivdér, garantez Doüe. — A cte, en terme de beüdér. — L ’ activité du fe u , nérz an palais, acta, pl. actayou. — F aux acte, tan, tom dèr an tan. A C T U E L , réel et effectif, güiryon, a acta faus, fais acta, ppl. actayou faus, fais actayou. — Actes publics, registres, so ê gùiryonez, a so ên effet, real, predyellou, gistrou, actou. — Les actes du sant. — Une chaleur actuelle, un dom concile de Trente , dyellou ar c ’honcil a dèr bresant. — Une grâce actuelle, u r c ’hraçz evit an occasion bresant. — L e Dranta, actou ar c ’honcil aD ran ta. ACTEUR ,comédien, actor, pl. actored. péché actuel, ar p ec’lied actuel, pec’hed A C T IF , agissant, o b erian d ,oc’h, à, great abaoüé an oad a résoun. A C T U E LLE M E N T , véritablement ef­ pl. oberyanded; striyvant, o c’h, â, pl. — Actuelle­ tud stryvant. Van. Ha^stiv, d ifre a b l, fectivement, ê gùiryonez. ■ ampert. — A c tif, esprit vif, beo, prim, ment, présentement, brém â , brémañ èn prount, o c’h,â,p/. tud, etc. Van. prim, déun, brémâ m em esam ant, brem aïcq, prount. — • Voix active et passive, moüez presanlicq. ADAM, nom d’ homme, qui signifie terre da rei ha da receo. — l i a voix active et passive dans cette élection, e voikez a rouge, Adam. v. infus. ■ — Notre père ail da rei èn d ih u s-ze, ha receo yvez Adam , hon tadqentâ Adam .— S i Adam m oüezyou ar reall ; bez’e ail c ’hoas ha n avait pas péché, peut-êtreque le Fils-D ieu beza choaset ; m onëz en deus da rei ne serait pas incarné, m a n ’en devezé qet lia da receo. — Qui a des dettes actives bet pec’liet hon tad qentà Adam, m ap et passives, nep a die hacasodleat dezâ. Doüe n’en devezé que marteze ên em A C T IO N , mouvement de la puissance c’hreat den. active, ober, pl. oberyou; accion, pi. acAD APTER , v. ajuster. cionou, gestr. — A ctio n , force d’ agir, ADDITION, cresqançz, laquidiguez iierz, taul. .— Action, en choses morales, a névez. v. couvre. — O la belle action! coantâ A D D IT IO N N E R , t. d’ arithmétique, *ra! caërâteuz! ( deteuz, fonle.) — A c ­ eus a v e u r a soum ober unan hep muytion, gestes, contenances, gestr, pl. ges­ qen. trou. — L a vie et les actions des saints, A D H EREN T, attaché à , stag ouc’h, buhez ha gestrou ar sént. — Action trop azalc’ h ouc’h, dalc’houd . A L eiiglen. lib re, goall gestr, pl. goall gestrou; ADHERER, beza joëntr, beza tanst drouc-gcst, pl. drouc-gestrou. — Celui e daust, pr. bet. A L englenaif, pr. et. qui fait des actions trop libres, goall-ges- — Adhérer aux sentiments de quelqu’ un , traoüer, pl. goall gestraoüèryen, nep cahout mem-ès ompinion gand u r a il, a ra goall gestrou, nep a radrouc-ges- or. bet; èn em zouguçn evitur re, pr. et.

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ADM

ADO

ADH ESION , liaison, stagadu, erea- vadou. Van. goüarnacion. v. conduite. dur. AL. glen. «— Rendre compte de son administration , ADIEU, qim yad, pl. qim yadou, q i- rénta count eu sar pez a so èntre e zam y a d u r, adeo. Les petits enfants disent oüarn ou eus e c ’h oü arn am an t, pr, ada. Van. jo é , quen ne vo er hietañ. rentet. — Adieu, mon père, ad eo , va zad ; oz A D M IN ISTR E R , gouverner les affai­ qim yada a r a ñ , va zad. Van. joé ma res, manier les biens d’ une personne ou zad. ■ — Adieu, mes amis, jusqu’ au revoir, d’ une communauté, cundui un æfFer, pr. adeo va m ignouned, qen navezo; qen cun duet; goüarn m ad ou u r r e , pr. na vezo ar c ’hentâ guëlled .— Dire adieu, goüarnet ; cahout m æstrouny var va­ qimyada, q im yad i, ppr. qim yadet; id dou ur r e , pr. bet. Van. goüarneiñ, pr. est, qemeret ad eo , prendre congé, en se et. — Administrer les Sacrements dans recommandant d Dieu, lavaret ad eo, pr. L’ Eglise, réiar Sacram anchou, pr. roët. id. — Dire le dernier adieu, qemyada — Administrer les Sacrements au-dehors, evit mad ; ober ar c ’him yad divezâ, pr. ca çz ar sacram anchon, pr. caçzet. great, græ t .— ■ Sans dire adieu d son frère, AD M IR A BLE, soùezus, a d m ira p l, hep qim yad,e vreuzroudigand e vreuzr. oc’h , â ; din da veza adm iret; a vilit > — Celui qui dit adieu, qimyadér, pl. qi- b eza admiret. v. merveilleux, étonnant. m yadéryen. — Celle qui fait ses adieux, ADM IRABLEM EN T, e n u r fæ ç z o u n qimyaderès, pl. qimyaderesed. admirapl. — Admirablement bien, m a AD JACEN T, e,contigu, n èsd a, tanst nivic, eçzelant. da, stagou’h, dalc’h oud. Van. nés de A DMIRATEUR ,celui qui admire,soüez, taust de. oe’h, â; adm irèr, pl. admiréryen, conA D JE C T IF , t, de grammaire, hano témplèr, pl. contempléryen. A L m argoüan, adjeetiiF. vailher, qui veut dire d présent hâbleur. ADMIRATION , action d’ admirer, ADJOINT, associé, qènseurd,p/. qênseurdet; coum paignun , pl. coum p ai- soüez, éstlamded. Frm.soüeh. v. éton­ gnuded. Van. consort, pl. consorted. nement.— Admiration , merveille, m arz, A D JU D IC ATA IR E , nep a chom an soüez. Van. soüeli, soüeh-bras.— C ’ est dra ganla, ajudieater, ajudicatour,p/. admiration ou merveille que, etc. , trede yen. marz eo, m a. v. merveille.— Donner de l’ admiration aux gens, soüeza an dud , A D JU D IC A T IO N , ajudicaeion. ADJUGER, donner une chose à quel­ pr. soüezet. Van. lacq atd e voutsouheh qu’ un dans les formes de la justice, réi dre ou souhet. ■ — Avec grande admiration , ziscléracion justiçz un d ra-bennac da gand éstlam b r a s , gand u r soüez vras, « rre,p r.ro ët;aju gi un dra da ur r e,pr. gand un éstlam ded dreistordinal. AD M IRER, considérer avec surprise , ajuget. — Adjuger d éteinte chandelle, ajugi èr m onich ou diouc’li ar m ouicli ad m ira , pr. admiret. Trég. a d m ira û , ou diou h ar goulou. pr. e t.— Adm irer, s’ émerveiller, saüezii, ADMETTRE, receo,pr. reeevet. Van. pr. soüezet; saoüzani, pr. saoü zan et; re ce ü e in , pr. receüet. beza soüezet, beza saoüzanet. al. mar* ADM NICULE , commencement de vailhaf, pr. et. Van. bout souliel,pr. bet. preuve, prouff dibarfed. A D M IS, reçu, reeevet, diguemeret. A D M ISSIB LE , recevus , r e c e v a p l, A D M IN IST R A TE U R , qui régit les biens de quelqu’ un, goiïarner var madou oc’h , â. ADMONETER, admonition, v. avertir. u r re-bennae, pl. goüarnéryen var vadou re^all; m æslr var gîad, pl. mistry A D O LESCEN CE, v. âge. var glau; éveçzaër var vadou, pl. éveçA D O L E SC E N T , den yaoüancqadazoëryen. Van. goûarnour, pl. von, yan. lec an oad a bévarzec vloasbede pernp — S ’ adonner d q uel q ue ADM INISTRATION, gofiarnamand var’n-uguent. ■ var vadou; mæsSromiy var gîad ou var chose, èn em réi da un dra, pr. èn cm

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ADR 14 ADO roët d a , èn em accustumi diouçTi un qat enharz. A D O U C IR , rendre plus dou x , moinsdra, pr. èn em accustumet. — E tre adonnè d , beza roët d a , beza suged da, rude , douçzaat, pr. douçzéët; soubla, beza accustum diouc’h , beza toüéllet pr. soublet. Van. douçzaat. — Adoucir gand un dra. ■ — II est adonné aux fem­ l’ eau de mer, douçzaat an dour-vor.— mes , suget eo d’ar bligeaduryou brutal, Adoucir le fei', soubla an hoiiarn. — toüéllet eo gand ar m erc’hed.— Adonné A doucir , apaiser, s’ apaiser, habasqaat, au vin et lises plaisirs, roët d’ar güin ha pr. h abasqéët; sonblaat, pr. soubléët; hegaraat, pr. hegaréët. ». apaiser— Son d’e bligeaduryou. A D O P TE R , qemret da v a p , pr. id. humeur s’ est adoucie, soubléët eo e gouVan. qemèr de vad , pr. qemeret. al. r a ic h . A D O U C I, plus doux au goût, c ’hüecmabiff.*— Ê tre adopté, beza qemeret da vap ou da vero’h , pr. bet ; beza græt oe’h , douçzoc’h .— A douci , apaisé, con­ m ap ou m erc’h. Van. bout qemeret de solé, freals, oc’h , â. A D O U C ISSE M E N T, l’ action d’ adou­ vap ou de verh.— Par les mérites de Jé­ sus-Christ , nous sommes adoptés enfants cir, douçzadur, soubladur, habasqade D ieu , nous avons part d l’ héritage cé­ d u r Adoucissement, soulagement, di­ leste, dre vilidou Jesus-Christ ez oump minution de peine, frealsidiguez, pl. fregræt bugale da Z o ü e , hon eus güir alsidiguezou ; habasqdec, pl. habasqdedou. — Adoucissement , correctif, var roüantélez an eê. A D O P T IF , qu’ on a adopté, qemeret cou rricli, pl. courrigeou. A D R E S S E , dextérité, industrie, in­ da v a p , great map. al. mabet. A D O P T IV E , qemeret da verc’l i , gin, igin, m ibilyaich, spered.— Adresse vautmieux que force, guëlleo ingin tg u it grect m erc’h. ADORABLE,adorapl, oc’h, â; dinda nerz. — Adresse, finesse de l’ esprit, pru­ veza adoret. Van. adorabl, o h ,a û , aoû. dence, soutilded.— •Adresse , suscription — L ’ adorable sacrement de nos autels, ar des lettres, adreçz, pl. adreçzou.-— Met­ sacram ant adorapl eus an auter.— A - tre l’ adresse sur une lettre, laqaat an adreçz var ul lizer, pr. leqeat. dorable, vénérable, en o ru s, oc’ h , â. AD RESSER, envoyer d , e a ç z d a , pr. ADORATEUR, adorer,/?/, adorèryen; caçzet da ; digaçz d a , p. digaçzet da.— nep a ador, nep a zen da ado ri. A D O R A TR IC E, adorerès, pl. ado- Je vous ai adressé une personne pour, ca ç­ zet a m e u s deoc’hxin den evit, caçzet reresed. A D O R A TIO N , adorérez, pl. adoré- ara eus un den d’ho cavout evit.— Vous rezou; adoraeion, pl. adoracionou. Van. m’ avez adressé une personne, dont, un adoracion, pl. e ü .— Adoration, vénéra­ den oc’h eus digaçzet d ig n , peus a tion, enor, pl. enoryou; resped b ras, hiny.-— Adresser, recommander, erbedi, pr: erbedet. — S ’ adresser à quelqu’ un, pl. respegeou bras. ADORER., rendre un hommage souve­ mônet dagavout ur re-bennac, pr. éët, rain, a d o ri, pr. adoret. Van. adorein , eat ; prezec o u c’h ur r e , pr. prezeguet. pr. et. — Il faut adorer D ieu , redd eo — Ce discours s’ adresse dvous, ar c ’hompadori Doüe. — O ffrir des sacrifices â syou m â a sell ac’hanoc’h. A D RO IT, industrieux, inginus, igîgnDieu ou aux idoles , en signe d’ adoration, azeuli ar güir Doüe pe an idolou, pr. hus, m ib ilyu s, oc’h , â. Van. am p ert, azeulet. ( Azeuli, adeuli,aẃ ado 1ere. ) apert.— A droit, entendu , un denentent . sacrifier.— Adorer, rendre un culte su­ ted m a d , pl. tud. — A droit, politique , balterne, enori, pr. enoret, douguen pliant, g u ë z n , o c’h , â.'— A droit, rusé, sou!il, fìn , o c ’h , à. ur resped bras, pr. douguet. ADROITEM EN T, avec adresse, en ur AD O SSER , mettre te dos contre quel­ que chose, harpa e guein ouc’h un dra. fæçzouu igiguhus, ez soulil, gand sou­ pr. harpet. Van. liarpeiû, harzeiû, la- tilded.


AFF

ADU

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ADVERBE, rn g -v erb , rhag-verv. R e­ avoultryez, oberavoultrérez, pr. great marque : les adverbes s’ expriment ordinai­ ou græ t, ober avoultryaich , couëza èn rement en breton de trois façons ; i. par le avoultryaich, pr. couëzet.— F ils né d’ un substantif et la préposition conjonctive avec, adultère, avotiltr, pl. avoultréyen, agand. E x . Promptement, gand prounti- voultred. v. bâtard. — F ille née d’ adul­ diguez, avec promptitude; 2. par l’ adjectif, tère, avou ltrès, pl. avoultresed. A D U S T E , brûlé, losqet.— Un sang doublement ; ou en y préposant la préposi­ tion è n , ez o u è . E x . Promptement, ez aduste, goad losqet. AÉRER , donner de l’ air, a ë ra , pr. aëp ro u n t, ê prount ; quelquefois même sans cette prép. E x . Promptement, prou n t; . ret; æ r a , pr. æ ret; e a r a , pr. earet; apar l’ adjectif, en y joignant la manière, veli, pr. avelet. — Maison bien aérée, ty en ur fæ çzoun. E x . Promptement, èn ur earet-m ad,ty aëret-m ad, ty æret-m ad, ty avelet-m ad , pl. tyez earet*m ad .— • fæçzoun p ro u n t; et ainsi des autres. ADVERSAIRE, adversour,p/. adver- Aérer du blé, l’ exposer d l’ air, aveli ed. souryen. al. azro ü an d , pl. ezrevend, pr. avelet; dilouëdi e d , pr. dilouëdet. qui ne veut dire àprèsentque d iab le, notre — Aérer une maison, en y brûlant des adversaire par excellence, qui s'appelait au­ senteurs, disuspedi un t y , pr. disuspetrefois azroüand an iv e r n , l’ adversaire det. id est, faire qu’ une maison suspecte d qui est en enfer.— C ’ est mon adversaire, raison d’ une peste précédente, ne le soit plus. va adversoureo. Van. M’aversour eu.— Diavela un t y , pr. diavelet; avela un Adversaire, parlant d’ une femme , adver- ty, pr. avelet. sourès, pl. e d. Van. aversourès, pl. ed. AERIEN, eus a e a r,fu rm e t gand ear. AER.OMANCIE, divination par l’ air, AD VER SE, contraire, opposé, countroll, æ n e p .— Partie adverse, qeffren sqyand da zivina di*e’r voyen eus en ear. A F F A B IL IT É , honnêteté avec laquelle countroll, pl. qefïrénnou coun troll, qevreû æ n e p , pl. qevrennou æ nep.— un supérieur reçoit son inférieur, hegaraProcureur adverse, proculér ænep , pl. ded, cuûvélez, cuûvidiguez. Van. d e guem ér-vad, diguemer-vad.— ■ Avec af­ proculeryen ænep. A D V E R S IT E , countrolyez, p/. coun- fabilité, gand cuûvélez, ez c u n , èn u r trolyezou; drouc’h r a ç z , pl. o u ; goall fæçzoun cun ou hegarad. A FFA BLE , honnête avec ses inférieurs, fo r tu n , pl. goall fortunyou ; fortun countroll, pl. fortunyou countroll. Van. c u û , h egarad , c ’h u ë c , o c’h, â. Van. trebil,p/. trebileü. ( droulançz, drou- un deen a ziguem ér m ad. — Devenir la ç z .— Job souffrit patiemment ses adver­ ou rendre affable, cunhaat, pr. cunhôët; sités, an den santel Job a c ’houzâvas e’h u ë c q â t, pr. c ’hirëcqéët; hegaraddi, gand ur bacianded vras e voall-fortu- pr. hegaraddet. AFFAD IR , rendre fade et insipide, dinyou. saoüra, pr. diâaoüret, disaçzuni, pr. ADULATEUR, v. flatteur. A D U L T E , qui entre dans l’ adolescence, disaçzunet; rènta d isaourha disaçzun, leun a résoun, nepsobras avoalc’h eviî pr. réntet. A F F A IB L IR , fallaat, pr. éët; semauaout an drouc d iou c’h arm a d , nep èn deus an oad a résoun.— i e baptême p laat, pr. éël; toc’hori,pr. et. dinérza, des adultes, ar vadizyand a roër d’ar re pr. et. Van. dinérheiû, pr. d in e ih et; a yoa leun a sqyant ou a voïié leun a re- falîein, failat, ppr. fallet; goaûneiû. soun, badizyand nep o deus an oad a AFFAIBLISSEM EN T, semplidigue?, fillidiguez, torc’horidiguez, dinerzidirésoun. _ ADULTERE , crime, avo u ltrye z, pl. guez. Van. goaûnidigueali,dinerhidiou; avoultrérez, pl. o u ; avoultryaich, gueah , faliidigueah A F F A IR E , æffèr, pl. æifèryou, afpl. ou.— A du ltère. qui commet ce crime, avoultrer,ès,p/. ed. — Commettre un a- fèr, pl. affèryou; ira, pl. traou, tréou. dultere, avoultri, pr. avoultret; ober 4 L pl. traëzou. D ’ où vient qu’ en Trég.

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AFF AFF on dit trèou et tréo. — Une petit« affai- famée, naoünegues ,p l. naoüneguesed. rt, un æfferic, pl. æfferyouïgou ; un Van. nannegues,naünegues,p/. ed. — draic, pl. traoüigou. — Une affaire sca­ A ffamè, actuellement, naoünyet, pl. tud breuse, un æffer mibilyus ou amgestr. naoùnyet ; maro gand an naoun , pl. —■Faire une affaire, en venir à bout, ober tud maro gand an naoun. — Affam é , un æffer, pr. græt; dontabeii eus a un qui désire ardemment quelque chose, naoü­ dra, pr. deuët, deut.— Faire bien ses af­ nec, youlus, oe’h, â. AFFAM ËR, faire souffrir une faim in­ faires, oberèr vad e afferyou, pr. græt; Cahout un içzu mad èn e afferyou, pr. supportable , naoünya, pr. naoünyet; bet. Van. gobér erhad e afféryéii.—- naoüna, pr. naounet. A l. naffna, /»’. Faire mal ses affaires, goall-ober e æffe- naffnet. Delà peut-être Naffnet, Nantes. Affamer un* t'ilfo , ryou, pr. goall-c’hræt ; drouc-ober e V. Nantes. • æfferiou , pr. drouc-græt. — Avoir af­ naounya ur g u æ r , naouna ur guear , faire, être occupé, cahout æffer, pr. bet. cfemeret ur guear gand an n ao u n , pr. — J ’ ai affaire, je ne puis pas, æffer am id. Van. nanneiñ ur guæ r; naüneiû eus, ne allai! qet.— E tre accablé d’ af­ ur guæ r, pr. ét. * AFFE AGE MENT, féch, pl. fégeou, faires, cahout æfferyou dreist-peñ, pr. bet.— J ’ ai affaire à lui et à elle, æffer féchou. Féch vient de fé, foi, hommage. * AFFEAGER , donner d féage, prendre am eusoun-tâ hac oun-ty, daoberam eus oud-tâ hacoud-hy. Van. d’obérem à féage, ober féch , pr. græ t; fègi, pr. es a nehou hac a neliy. — Un homme fèget; fécha, pr. fèchet; o b erféaich ; d’ affaires , qui sait les affaires, un den a féachi, pr. féachet. * AFFEAGEUR, fégeour, pl. fégeouæffer, pl. tud a æffer; un den a entent an æfferyou , pl. tud a entent an æffe­ ryen; féagèr, pl. féacheryen, fèagéryen. ryou — A ffaire, besoin, affer, yzom , AFFECTANT,restudius,resourcyus. AFFECTATION, désir véhément dont ezom , da-ober. Van. d’ober.— J ’ ai af­ faire d’ un livre, affer am eus vès a ul on donne trop de marques, ur c ’hoand levr, yzom am eus vès a u l l e v r , u l direiz hac aznat, da gahout un dra.— ■ levr a zefaut din, ullevr a'rencqan, da Affectation, recherche trop étudiée, revras ober am eus vès a ul levr. ■ — Affaires, studi d a , re vras sourey evit, fæçzodettes, embarras, dleou, reustlou, lu- nyou. ■ — Avec affectation, gand reVras zyou, tregaçz.— A ffaire, procès, pro­ study, gand re a sourcy, gandre afæçcès, pl. procèsou; caus, pl. causyou. zounyou, ez re studyus, è re sourcyus. Van. id. pr. eu.— L ’ affaire est sur le bu­ A FFE C TE R , souhaiter et rechercher reau, e m aeur var dro arprocès, ebarz avec empressement et ostentation, c ’hoannemeur e c ’ halvorargaus;e ma arrtan taat cals ha clasq gand re a studi hac ès fournez, tizmade scoorvaran tom. a fougue, un dra-bennac, ppr. c’hoanAFFAIRÉ, qui a beaucoup d’ affaires ,\ téët, clasqet ; caret re cahout, pr. id. ; æfferyet bras, nep so afferiet bras, caret, ha falvezout cahout. — Jésuscarguet a afferyou, nep en deus affe­ Christ blâmait les Pharisiens d’ affecter les ryou dreist peñ. premiers rangs dans l’ assemblée, lion salAFFAISSEMENT, abaissement, dia- ver a rebeché d’ar Pharisyaned, e sez, iselidiguez. Van. diase. c ’hoantëént cals, hac e clasqent gand AFFAISSER ( s ’ ) , s ’ abaisser par sa re a study hac a fougue ar plaçzou propre pesanteur, diaseza, pr. diasezet ; qentâ ebars èr c ’houmpaignunezou. iselaat anezà e-unan, pr. iseléët anezâ Jesus-Christ a damalé ar Pharisianed e-unan; plega gand ar beae’h, pr. pie- da garet re ar plaçzou enoraplà er guet. Van. diaseeiñ, pr. diasëet. c ’houvyou. — Affecter , fmre les choses AFFAMÉ, habituellement, naoünec, avec dessein et artifice,è n ’em goumporti pl. naounéyen, naounegued. Van. nan- gandfineçzaou ha troydellou,pr.è n’em aec, naünec; on écrivait naffnec. — A f- goumportet; simula, pr. et. — Affecter, l6


AFF attribuer, hypothéquer, rei, pr. roët; açzin a , pr. açzinet ; carga , pr. carguet. A F F E C T IF , qui touche, to ü ich u s, oc’h, â; nep a barlant a galoun, toüichus dre natur. A F F E C T IO N , amour, bonne volonté, carantez, m ignony, inténcion vad, evit u r re. v. amitié, cordialité. — Avoir de l’ affection pour quelqu’ un , cahout ca­ rantez ou inténcion vad evit u r r e , pr. bet ; caret ur r e , pr. id. Van. carein, caret.— S i vous avez quelque affectionpour m oi, m ar oc’heus u r garantez-bennac evidoun, m ar èm c ’hirit ê nep fæçzoun, m ar qirit a c ’hanoun cals pe neubeud, m ar douguit an distérâ m ignouny din. — A ffectionmutuelle, qen-garantez, ca­ rantez an eil evit eguile. — L ’ affection mutuelle qu’ ils se portent , ar guen-garantez a so èn trezo, ar garantez a so qèn èntrezo, ar garantez o deveus an eil evit eg u ile, ar garantez a zoug an eil da eguile anezo. — Avec affection, gand ca ra n te z, èn u r fæçzoun carantec. v. cordialement. — Avec toute l’ af­ fection possible, gand pep carantez a Zoüe , a bep carantez. — Avoir de l ’ affection pour quelque chose, caret un d r a , carout un dra, ppr. caret; c ’hoanlaat un dra-bennac,jor.c’hoantéët;beza douguet da un dra, pr. bet. A F FE C T IO N N É , qui a de l’ affection, caran tecq , oc’ h , â ; nep èn deus c a ­ rantez . — I l est fort affectio nné pour nous, carantecq eo terrup èn hon andred, u r garantez vras en deus evidom p, hon c ’haret a ra m eurbed. — Qui n’ est pas affectionné, digar, oc’h, â .— E tre mal af­ fectionné pour quelqu’ u n , beza digar ê qêver ur re, pr. bet. V a n . ne gareiâ qet unon-bennac. AFFECTIO N N ER , v. affection, affec­ tionné. AFFECTUEUSEM ENT , èn u r fæ ç ­ zoun toüichus ha carantec. v. cordia­ lement. AFFECTU EU X .v.affectif, affectionné. AFFERMÉ, fermet, feurmet. ■ — Qui n’est pas affermé, d iferm , difeurm. AFFERMER, donner ou prendre à fer­ me, r, ferme.

AFF

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AFFERM IR, rendre ferme, starda, pr* stardet ; açzuri, pr. açzuret, rénta stabyl ou parfedt ou ferm , pr. réntet. — Afferm ir, rendre plus ferme, stardaat, pr. stardiêi; créaat, pr. créët; parfetaat, pr. parfetéët; stabylya m u y-o h -m u y, pr. e t ; rénta stabyloc’h. AFFER M ISSEM EN T,stardadur,açzu ran çz, creffadur. v. fermeté, AFFE TER IE , manières recherchées, v. affectation. A F F IC H E , placard attaché en lieu public, p lacard , pl. placardou; fiñ ch en , pl. finch. A FFICH ER ., mettre des affiches, pla­ carda ,p r . e t ; staga placardou èr plaçzennou,^r. staguet. Van. stagueiñ doh, pr. staguet; fm cha, pr. fiûchet. A FFIC H E U R , celui qui affiche, p lacardèr, pl. placardéryen ; placqer, pU placqérien ; fm ch èr, pl. finchéryen. A F F IL E R , donner le fil à un couteau, à une hache, lé m m a , pr. lém m et. Van • lém m eiñ, luém m ein, ppr. et. — A ffi­ ler une faucille, une faux d faucher, lém­ m a ur fais ; goulaza ur falc’h, pr. goulazet; güéllaat ur falc’h, pr. güélléët. v. faux. •— Affiler un p e u , redresser un peu le fil, ober ul lem , o b e r u llé m m ic , pr. græt. — Q ui est affilé, lé m , oc’h, à. Van. lém m , luém , oh, aû, aon^ — Celui qui affile, lém m èr, pl. lém méryen. v. émouleur. — L ’ action d’ affi­ ler, lémmidiguez, lém m adur, lém m adurez. — Affiler de l’ or, mettre le lingot d’ or ou d’ argent dans la filière, goaligna aour pe arc’hand, pr. goaleignet; neudenna aour, pr. neudennet. — 'Affiler des arbres, les planter d la ligne, lignénna guez, pr. lignénnet; réncqa güéz , pr. réncqet. AFFIN AGE ou affinement, action d’ é­ purer, purérez, puradur. A FFIN ER , rendre plus pur, puraat , pr. purèet. Van. purat, pr. et. ■ — A ffi­ ner , rendre plus fin , finaat, pr. fméët. v. déniaiser. A F F IN E R IE , puridiguez. AFFIN EU R, purér, pl. puréryen. A F F IN IT É , alliance , parenté, neçzan d ed , p l. neçzandedou. Van. neç-

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A F F z a n d e d . v. alliance. AFFJHOIR, seran dont les kroehessont t&rries, cribm fin , pl» cribm ou fin. a f f i q u e t s , ornemens de femme, pinférez, pl. pinferezou ; ato u rm , pl. o u ; stipérez, pl. ou ; qinclérez, pl, o u ; at­ tiferez, pl. ou ; braguérez, pl. ou; bra-véntez, pl. o u ; paridiguez, pl. ou» Fan. braguereh , pl. braguereheü ; bragueriçz, pl. bragueriçzeü. AFFIR M ER , açzuri un d ra, pr. et. A F F L IC T IO N , peim de corps, trub iiilh , pl ou ; fatig, pl. ou ; g la s, gloas. Van. trebil, trebill, pl. trebill e ü . - A f fic lio n , peine d’ esprit-, encrés, pl. én•cresyoti; anqeii, pl. anqeûnyou ; glac ’har, pl. ou ; nec’h a m a n d , pl. nec’haxnanchou; nec’h , pl. nec’hyou. Fan. ctiiff, pl. eü ; glahar. — Le sage dit que toutes les choses ae ce mondenesont que va­ nité et affliction d'esprit , qement tra a so èr b e d -m â , ne dintnem edveanded b ac ènerès, eme Salomon ar fur, AFFLIGEAN T, aflijus, nec’hus, én'crèsu s, anqennyus, glac’harus, trubiiilhus,,fatigu?, gloasus,tourmantus, o c ’h, â. Fan. anqenus, chiffus, glahar u s , o h , a n , a o n .— Très-affligeant, aflijus m eurb ed , nec’hus-bras. A F F L IG E R , afligea, pr. afliget ; ne­ c ’h i, p r .e t; éncrôsi, pr. et; an qeüya, pr. e t ; glac’hari, pr. et ; trubüilha, pr. et ; fatiga, pr. et ; glasa, gloasa, tourrnanti, ppr. et. Fan. anqenyeiô, pr. et. v. attrister. — Assister les affligés, d o r guen minic’ hy, pr. douguet .— E tre af­ fligé, beza afliget, beza nec’h et, beza encre§et, pr. b e l.- - S ’ affliger, v. attrister. AFFLUENCE, grand concours de mon­ d e , 4arémpred-brjis, ingroës, ul lod bras a dud. Fan. un toi bras a bobl, un enfin a dud .— A ffluence de biens, founder a vadou. <o. abondance. — Affluence de. paroles, compsiou hep fin , è le iz a gaqetéÆz, u r gromps ne c ’horto qet hebeB, Fan. hileili a gomseü. AFFLUER, èn em gavout stancq èn ul leac’h , pr. èn em gavet* beza paut èn ul lech. AFFO LER, rendre excessivement pas­ sionné pour une chose, lacaat da veza

AFF ■touellet ou trelatet gand u n dra , pr. leqéëet. Fan. follein guet un dra-bennac, pr. follet. — Affoler d’ amour, ai­ mer passionnément, orguedi, pr. orguedet ; folia gand an am ourousded, pr. follet; beza toüéllet gand an amourous­ ded, trelati gand an 01 gued, beza tre­ latet g an d , pr. bet. Fan . follein gued en amourousted. *AFFO LIR ,devenir fou ,coll e sqyand, pr. collet; pensaudi ( a penn, tête, et saud, bête d cornes, id est , devenir sem­ blable aux bêtes ) , disqyanta, pr. et. Fan. disqyenteiû, disguênteiû, ppr. et, trelatein. — Cet homme me fait affolir, coll a rañ va sqyand gand h e m m à ,a n dèn-mà a la c à a ç ’hanoun dabeñsaudi, pensaudi a raé un den gand hemmâ. A FFR A N C H IR , rendre franc et libre, exempter de quelque engagement, quyta, pr. quytet; q u y tà t, pr. quytéët; ober q uyt, pr. græ t; fran ch içza, pr. et. — Terre affranchie, doüar quyt, pl. doüarou quyt. v. afféager. A F FR A N C H ISSE M E N T , quytadurez, dili-vridiguez, franchiçzam and. AFFREUX, v. effroyable. AFFRETER, v. fréter. AFFRIAN DER, accustum i diouc’h al lipousérez ou diouc’|: al lichézrez, pr. accustum et; renta lich ezr, rénta lipons, pr. réntet; coll gand friandiz, coll gand fria n ta ich , pr. collet ; l’r iantaat, pr. friantéët; renta friant, pr. rentet. Fan. gounit gued friau tach , pr. gounûeet. ■ — A ffriander, attirer des en­ fants par douceurs, gounit gand madigou, pr. gounezet. Fan. téimein gued fiian tac’h, pr. ténnet. v. allécher. AFFRONT, outrage, afïrond, pl. affronchou; dismegançz, pl. dismegançzoü. Fan. affront, pl. eil.— A ffront, trom­ perie malicieuse et fin e, mensonge perni­ cieux , affrontérez. Fan. tromperéh, affronteréh. A F F R O N T E R , faire un affront, affrounta , pr. affrounter; ober un alfrond, pr. græt. Fan. affrontein, pr. et ; trompeiñ, trubardi, pr. et. — E tre affronté, recevoir un affront, beza affrou n tet, pr. bet; cahout un affrount, pr.


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19 b et; receo un affro u n t, pr. reeevet. pr. heguet; ober an h e g , pr. græt; heAFFRON TEU R, affrou nteur, pl. af- gazï, pr. hegazet: argadi, pr. et. Van, frounteryen; tru b ard , pl. trubarded. a tahinein, pr. e t ; jahineiñ, pr. e l . — Van. affrontour, trom pour, ppl. eryon, Celui qui agace,hegazér, pl. hegazéryen; attaynèr, pl. yen; hisqinèr,/?/. yen. Van. ouryan. AFFRONTEUSE,affrounterès,/?/.ed. ata liinour, pl. ata hineryon; tacon, p L Van. affrontourè, trompourès, ppl. ed. tacoûned; tatiner, pl. yen. •— Celle qui AFFU BLER , couvrir entièrement, go- agace, attaynerès, pl. ed ; hisqinerès, lo ou goiéi peu ha corf, pr. goloët; go- p/.ed;hegazerès,/}/. ed. Van. ata liinouléi peñ qilli lia-troad. — S ’ affubler, èn res, pl. ed. — Celui ou celle qui est sujet d em c ’holéi peñ-e-beñ gand ur güisca- agacer les autres, hegazus, attaynus, hism an d -ben n ac, pr. èn em c ’holoët, en qïnus, oc’h, â; tatinus, not^us, cavailem c ’hloèi p éñqilh-ha-troad. hus, debatus, cam paignus, o c’h, â. A G A T H E , pierre précieuse, agaten, A FFU T de canon, fust-canol, pl. fustou-canol ; g u e le -c a n o l, pl. guëleou- pl. agatennou. canol; affud, pl. affudou, affujou. Van. A G A T H E , nom de femme, Agata. affût, pl. afïutéü. — A ffût,"en terme de AGE , la durée ordinaire de la vie àt chasse, spy evit gortos al loëzned goëz, Chomme, o ad , pl. oageou; hoazl, hoazp l. spyou, par. Van. spy, pl. spyeu. — lou. Van, oüéd « pl. oüédeü ; oéd, pl. Ê tre d l’ affût, beza ê spy evit laza loëz­ oédeü. — L ’ âge de l’ homme a été borné d ned go ëz, pr. bet ; spya loezned goëz, 120 ans. Génèse, ch. . r. 6, an A. Doüa pr. spyet ; guedul loëzned g o ë z , pr. èn deusdisclæ ryetebarzarscritur sacr, guedet ; beza ê par evit. Van. spyen, ne drémenzé qet an dèn an oad a c ’hu ëc ’huguent vloaz. — L ’ âge de l’ enfance, spyal, bout ê spy. A FFU TE R les canons, les mettre en mi­ jusqu’ à 7 ans, bugalëérez, an oad a vure pour tirer , fusta ar c ’hanolyou, pr. gale, an oad qentâ, an oad tener, b efustet; affudi ar c ’h an o lyo u , pur. affu- de an oad seiz vloaz , bugaleaich. —d et; poënta ar c ’hanolyou, pr. po ën - L ’ ége de discrétion, an oad a s q y a n d , tet. Van. poënteiû er hanon. — A ffâter an oad a résoun. — L ’ âge de puberté, des outils, v. affiler. l’ adolescence, de 14 à ans, an eil oad, AFIN, pour, d dessein, evit, d’ar fin. an oad creñ. ■ — V â g e nubile, an oad Van. eüit, eüeit, aveit, eit. — A fin d’ être dimizi, an oad da allout dimizi.— La sauvé, evit beza salvet.— A fin aimer fleur de l’ âge, la jeunesse, jusqu’ à o ou ans, an oadflour, yaoüanctiz, cfÇiz D ieu, evit caret Doüe, d ’ar fin m a caror Doüe, d’ar fin m a vezo caret D o ü e.— an oad, an oad flam.,-— L ’ âgeviril9 ju s­ A fin que, evit m a. — A fin que je sache, qu’ à o ans, an oad furm , an'bad parevit m a houffën, evit m a hoüveziñ. ■ — fed. — I l est désormais dans l’ âge viril, A fin que j ’ étudie, evit m a studyén. — deut eo pelloc’h d’an drede lio aal, A fin que je n’ aille pas, evit ne daén qet. ou d’an oad gouri. -r-E n tre deux âges, A G A C E , pie grièche, pic sp eru , pl. entre daoü oad, èn hanter oad, ê creje an nerz, n a c o z n a y a o ü a n c q . —-AvaiyA pigued spern. AGACEM ENT des dents, tosonnadur, en âge, avancet èn oad, cozicq. Vcm. eloe’hadur an dént. — Agacement, ir­ cohicq. — Fort avancé en âge, hirr-o;jj* ritation, lieg, attahinadur, hesqinérez. let. Van. coh. — L e déclin de l’ âge, dé­ AGACER les dents, toso n n aan dénd, fa is ta cinquantième année, qui fait la pr. tosonnet ( a toas, pâte ) ; toüesella vieillesse, an discarr-oad , an oad <üsan d é n d , pr. toiieséllet; cloc’ha an c a r r , cozny , ar bévare oad. — Grand dénd, pr. eloe’het. Van. ti’echonnein. âge, long âge, liir-hoazl, lioaël-hirr. •— — Agacer, provoquer, irriter, attaliina, E tre hors d’ âge, beza èr meas a voad oupr, attahinet; hersqina, pr* e t ; esqi- a oad, beza èç maes a hoazl ou a hoaël. «ni, a g n a t, pr. e t; hesqinat, pr. e t ; h e g a l, - A g ' décrépi^ au-dasus it~

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20 AGG oad crîpon,an oad crépon, an oadhuéal ân divezâ oad eus an den, an oad difin. — A ge , siècle , oad, pl. oageou; cantved, pl. cantvegeou. v. siècle. ÂGÉ, qui a de l’ âge, oaget, hoazlet, oc’h, â. v. décrépit. Van. oüédet. — E tre âgé, beza oaget. Van. bout oüédet. — A g é de vingt ans, uguent vloazyad, oa­ get a uguent vloaz.— A g é, parlant d’ une

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AGGRAVER, rendre plus coupable, rénta grevuçzoc’h, pr. rentet; grevuçzaat, pr. grevuçzéët. Van. goaheiû > goahat, ppr. goahéet, goaheit. — A g ­ graver, augmenter les peines, crisa , pr. criset. v. Monitoire. A G IL E , léger, dispos , scañ, scaiivoc’h, scanvâ, soubl, soutil, oc’h , â ; distac, gardis, och, â. Van. scaii, o h , famille où l’ on vit ordinairement long-tems, an, aon. t . alerte. hirr-oazlus, liirr-oaëlus. — Il est plus AGILEMENT,ez scan,gand scaiivder. âgé que l’ autre , oâgetoc’h ou cozzoc’h, AGILITÉ,scañvder,soutilded, soubleo eguet eguile. — Leplus âgé, a r c ’hoz- ded, buander. — Les lièti es ne sauvent zâ, an oagetâ. — Laplus âgée, ar gozzâ, leur rie que par leur agilité, ar gadon a an oagetâ. — Le moins âgé, an neubeu- so buez ê peu o zreii, ar guedon a die tà oaget, ar yaoüancqâ. — L a moins o puez d’o buander ou d’o scàûvder. âgée, id. — Très-âgé , oaget bras, coz AGIR, êtredans l’ action,ober./w.great, meurbed. — A gé et débile, nep so tré- græt, groët. Van. gobér, pr. groëéit. menet pell so an héaul divar e dreu- v. remuer, se comporter, opérer.— J ’ agis zou ; oaget ha sempl meurbed. v. dé­ et tu agis, ober a raû hac ober a rès, crépit. bez’e rafì ha bez’e rès, pour beza ez AGENCEMENT, ajustement,qem\)év- graû ou ê c’hran, ha beza ez grès ou ê nadurez, réizidiguez, fichérez, pinfa- c ’hrès; me a ra, ha te ara, pour me a durez, qinclérez, disposidiguez. gra ou a c ’hra ha te a gra ou a c’hra ; AGENCER, disposer les ihoses d’ une me az gra ha te az gra. — S ’ agir de, manière qui les rende agréables.qempeii, être question de, beza qistion, beza, pr. ;pr. et; réiza, pr. réizet; aiFéçzouni,pr. bet ; darvczout, pr. darvezet; d’arvout, afféçzounet;pinfa,/»\ pinfet; ficha, pr. pr. darveët ; c ’hoarvezout, pr. c ’hoarficliet ; q in cla, pr. qinclet. Van. ali— vezet. — I l s’ agit que, qistion eo , pe­ geìíì, pr.aliget; dreçzeiû ,pr. et. — S ’ a­ naus, beza eus, bea so, darvezout a ra gencer; s’ ajuster, èn em guem peii, pr. penaus, darvout a ra penaus, c ’hoaièn em guempeñet; èn em ficha, pr. èn vezout a ra penaus. — De quoi s’ agit-il em fichet; èn em laçât mistricq, pr. entre vous ? pe eus a dra ou p’ez a dra ènvëm leqeat mistricq. eo qist ion èntrezoc’h? petra a zarvecnAGENOUILLER ( s ’ ) , se mettre à ge­ trezoc’h ? pe tra c ’hoare gueneoc’h ? noux, daoüiina, pr. daoulinet; mônet AGISSANT, actif, oberyant, o b e rr d’an daoülin, pr. eat, stoüa d’an daoü- oc’h, â. ». éveillé. lin, pr. stoüet; em strinqa d’an daoü­ AGITATION, caçz, fourgaçz, qeflin ou varan daoülin, pr. em strinqet. flusq, melladur. Van. Caçz. — Grande Van. acclineiñ, pr. acclinet ; stoüeiû agitation, caçz-digaçz, melladur vras, ar en eü-Iin, pr. stoüet. qeiflusq terrupl,fourgaçz h orrupl. Van., AGENT, commis pour faire les affaires caçz guet nerh, caçz a bep tu. de quelqu’ un, nep èn deus urz ha galA G ITER, pousser deçà et delà, fourloud da ober æfferyou ur re-bennac gaçzi, pr. fourgaçzet; caçz-digaçz, pr. ou da ober evit ur re-bennac. caçzet ha digaçzet; menât hadivellat, AGGRAVANT, e, a rént grevuçzoc’h, pr.mellet ha divellet. v. mouvoir', remuer. grevus, oc’h, â. — Les circonstances ag­ AGNEAU, oan, pl. oaned, æin. Van. gravantes du péché, ar pez a rênd gre- oën, oin, ppl. ein. — P etit agneau, oa-vuçzoc’h ar pec’hed. v. circonstance. nie, pl. oanedigou, æinigou. Van. oeA G G R A V A flO N , censure ecclésiasti­ m c.pl. einiguéii. — Agneau de lait, oanque, crisançz. v. Monitoire. !æz, pl. oanedlæz. — 'D e Vagneau, chair


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21 rf\7«7ie«M,oan,qycoan.— Peau d’ agneau, a zeu da attaqi. Van. attaliinou, tah ifeur. A l. oan-qen, o a n - g u e n .— Man­ nour, ppl. yon, yan: altacqèr, pl. yen. teau doublé de peaux d’ agneaux, m antel A G R E S S IO N , a tta cq , pl. attacqou. Van. atahyn. feuret, pl. m entel feuret. AGRÉABLE, qui plaît, greapl, hetus, A G N E L E R , parlant de la brebis qui fait son agneau, eala, ala, ppr. ealet, alet. hetëus, agreapl, oc’h , â , afì. A GRÉABLEM EN T, èn u r fæçzoun . Van. aleiii, oëneiii, pp. e t . — Cette bre­ bis n’ a pas encore agnelé, ne deo qetalet greapl, èn u r fæçzoun lietus, gan d p ligeadurez. c ’hoas an dâvades-ze. A G R É E R , plaire, pligeout,pr. pliget; AGN US D E I, reliques ou autres cho­ ses bénies, enfermées dans quelque petite heta, h etou t, ppr. hetet; beza greap l, pièce cTétoffe, anus-dei, pl. annsou-dei. beza h etu s, beza agreapl, pr. bet. — • AGONIE, prises avec la mort, paçzion, Celam ’ agrée, andra-ze a b lich d ig n , an a n g o n y , éncqou. Van. poënd er marv. dra-ze a liet dign, va grad eo qemen-ze. v. extrémité, trépas. — I l est d l’ agonie, — Agréez que je fasse, pligét ganeoe’h ê m a èn e b açzio n , bez’e m a èn ango­ e raën ou m a rafï'én, qivit m ad e raén. ny, e ma èn éncqou; éncqou, abè ncq, — Agréer , trouver bon, grataat, pr. graétroit; èn éncqou, id est, dans les détres­ téët; cavoud m a d , pr. cavet; aprouiF, ses de la mort; delà Ancou, la parque qui pr. aproüet; caffout da, pr. cafet. v. gré. coupe le fil de notre vie. Van. bout e ma — Faire agréer, ober m a cavor m a d , e ténneiû doh er m arv e m a e poënd ober m a caffét m a d , pr. græt ; laçât er m arv. — Sonner l'agonie, séni ar cavout m ad ,pr. le q é ë t.— Agréer unnabaçzion ou an angony, pr. sén et.— La vire, lui mettre ses agrès, grea ul lestr, pr. cloche qui sonne d’ ordinaire l’ agonie,cloc’h greët; param antiul lestr, pr. paramantet; qempeii ul lestr, pr. qem pénnet ; ar b a ç z io n , cloc’h an angony. A G O N IS A N T , e , nep so èn e b a ç­ goarniçza ul lestr,pr.et. Van. goarniçzion, nep soèn argo n j*, nep soèn é n c­ zeiii ul lestr. AGRÉMENT, greançz,p/.greançzou; qou. — Confrairie des Agonisants, breuzriez an angony, brenzryez ar baçzion. gream an d, pl. gream anchou. v. orne­ A GRAFFE, a'ochet, c io c h e d , pl. clo- ment. — Agrément, consentement, g ra d , chedou. — - Un crochet, les crochets, ur autreadur. A G R È S , voiles, cordages d’ un vaisseau c ’hloched, ar c ’hlochedou. AGR AFFER, attacher avec une agraffe, pour être en état d’ aller à la m er, p araclochedi, pi\ clochedet. Van. croche- m anchou ul lestr, qem pénnadurez u l t e iû , pr. croclietet. — Oter les agraf- lestr. Van. coarniçzàdur u l lestr, greou /éí,digloclicdi. Fan.digrochetein, pr.et. ul lestr. AGRANDIR, rend~e\plusgrand, braç- A G R IC U LTU R E , art de cultiver la terre, zaat, pr. braczéët. v. accroître. — S ’ a­ gounidèguez, sqyand da labourat a n grandir, crisqi e fortun, pr. cresqet. v. d o ü a r, labouraich. Van. labour-terryen, pl. laboureü-térryen. s’ enrichir. A G RIPPER, prendre avec une main avi­ AGRANï)ISSEMENT.r.tffmusse?n£nf. AGREGATIO N , l’ action d’ agréger, re- de, crabana, pr. crab an et; h a p p a , pr. cevidiguez èn u r stad-bennac. Van.con- et. Van , h ap p eiii, pr. et. AG UE RRI R, apprendre, accout umer aux sortiçz. * travaux de la guerre, disqi da vresellecAGRÉGÉ, ». adjoint. AGREGER, associer d un même corps, q a t, pr. desqet; accustum i da vreselreceo e mêmes stad ou èn ur vreuzryez, lecq at, pr. accustum et; ober diouc’h pr. reeevet; qemeret da guenseurd,pr. ar bresell, pr. græt. AGUERRI, accustum diouc’h a r fa id. V crn.qemér de gonsort,pr. qemeret. AGRESSEUR, celui qui a commencé la tiq eus ar bresell, great diouc’li ar bre­ querelle, atta yn èr, pl. y e n ; ar c ’hentâ sell, reiz .diouc’h ar bresell.


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AGUETS, observation de ce qui se passe, podèr, pl. yen. — L a cour des aides, lès spy, evez. Fan. eüeh. — Ê tre aux aguets, an sicouryou. A ID E R , s ic o u r , pr. sicouret. Van. spya, pr. spyety beza ê spy, beza ê par, pr. bet; gueda, guedal, ppr. guedet. Van. secourein. — Qui aime d aider les autres, bout en eüeh, pr. bet; eüehat, eüehein, sicourus, oc’h, â. — S ’ aider, èn em si­ cour, pr. èn em sicouret; em sicour, pr. ppr. eüehet. em sicouret. A l. hem am uyn.-r-i^at* AGUILLANNEUF, guideLchêne que les D i uides bénissaient et distribuaient au der l’ un l’ autre, em sicour an eil eguile. AÏEUL, grand père, tad-coz. Van. tadpeuple, comme une chose sainte, le premier jour de janvier , en criant : au gui ! l’ an co h .— Mon aïeul , va zad-coz. Van. m e zad-coh.— Ton aieul, dadad-coz, daz neuf 1 hoguillane* hauguilhane. tad-coz. Van. te d ad -coh .— Son aieul f AH, interjection, ah! oh! a y ! AH AN, peine qui fatigue et fait quel­ ed ad -coz ;parlant d’ une fille, he zad-coz. quefois perdre Chaleine, térmérez, lerma- AÏEULE, grand’ mère,mamm-goz. Van. dur, térm ,bérralan,beac’h,stryfF. Van. m am m goh.^f/.nain,næn .— Mon aïeule, va m am m -goz. Van. m e rnamm goh. termereh. AHANER, térmal, pr. térmet; bèrr- Trèg. m a m om m -goz. •— Ton aïeule, da a îa n i,p r. bérr-alanet; cahout b eac’h vam in-goz, daz m am m -goz. Van. te gand, pr. bet. Van termeiñ, térm al.— v a m m g o h . Yi?g.davomrn—goz . — Son Cela nous fait bien ahaner, beac’h a so aieule, e vam m -goz ^parlant d’ une fille, he bet gand liy, térmal hon eus græt gad- m am m -goz .— A le ule paterne lie, mammhy,bèrr-alani a so bet red gad h y .— Il goz a berz-tad. Van. mamm-goh e b e r h a beaucoup ahané à consentir, térmal èn en tad. — Aïeule maternelle, mamm-goz deus græt o liaczan ti, b eac’h a so bet a b e rzm a m m . Van m am m -goh eberh e rv a m m ,m a m m y é ü .— Nos aïeules, hon ouc’h e laçât da açzanti. AHEURTER ENT, opiniâtreté, aheur- m am m ou-coz. Van. houn inam m eütançz,aheuriam and. Van. obstinacion, co h ,h u rm am m eü -coh .— Vos aïeules,h o m am m ou-coz. Van. hou m am m éü coh . aheurtançz. AHEURTER ( s ’ ), se préoccuper forte­ — Leurs aïeules, o m amm ou-coz. Van . ment d’ une opinion, derc’hel s’ard d’e ou m am m éü coh, ou m am m yéü. AÏEUX, grands pères, tadou-coz. Van. ompinion; pr. dalc’het ; em alieurta , pr. ém aheurtet. Van. him aheuriein, gourdadéü, gourdadieü.— A ïe u x , an­ him obstinein. cêtresy re-goz, tadou-coz, hon tadou AHEURTÉ, aheurtet, pénvers, qil- d ia ra u g , hon tud diaraug .'— Mes aïeux, vers, pénnec, qilbénnec, oc’h, â ;p e ii- mes ancêtres,v a re-go z, va za d o u -co z, m ul. va zu d -coz .— Tes aïeux, da re-goz, dà AHI, interjection, ay, ayou, ayou’ta, dadou-coz, daz tud c o z , da dud-coz. — iSes aïeux , e re-go z, e dadou-coz ; ayaoüié, ayou-doüe, au. AIDANT, Dieu aidant, Doüe arauc, parlant d’ une fille, he re-goz, he zadougand graç?. D o ü e , gand sicour Doüe , co z .— Nos aïeux, nos ancêtres, ron rem ar plich gand Doüe. g o z, hon ta d o u -co z, hon re-guent. AIDE, confort, sicour. A L cannerth, Van. hurgourdadiéü, houn gourdadéü. id est, qen-nerz, seconde force, aide. Van. — Vos aïeux, ho re-goz, ho tadou-coz, secour, pl. e ü .— Avoir de l’ aide, cahout h o r e g u e n t, ho tud co z .— Leurs aïeux , sicour, pr. bet. ■ — Un aide, an second, o re-goz,o zadou coz.v. ancêtres.— A leux un eil, un azistand. — Sans aide , hep paternels, tadou coz a berz tad .— A leux sicour, disicour. Van , hem p sicour, dis­ maternels, tadou coz a berz m am m . AJGLE, le plus grand, le plus fort et le confort, disuport. — Aides , impositions de deniers extraordinaires, an sicouryou, plus vite des oiseaux de proie, èr,/)/. éred; impodou. A L an goall virou. — Rece­ érèr,/?/. érered; eryr t pl. éryred.— L ’ ai­ veur des aides, recevèran sicouryou, im - gle haït le roitelet «t en a peur, an érer a'

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gaçza al laoüenan hac èn deus aoun aüél lu ém m .— A ig u , parlant de l’ esprit0 razan. — Pierre d’ aigle, qui se trouve dans lé m m , soutil, oc’h , â. A IG U A D E , eau douce dont on fait pro­ le nid des aigles> ur m æ n é r , pl. mæin ér, ur m æn éryr, ur m æ n é re r. — A i­ vision pour aller à la m er , pourvision a glon, le petit d’ unaigle , éric,/?/, éredigou, zour douz ou a zour fresq. — Faire aiéredigou-vunud,labouçz ér, p/.labouç- guade pour un voyage de mer , pourvezl zed ér; pichon éter, pl. ed. — Le renard dour fresq e v itm e rd é i, pr. pourvezet; mit le fcud L’ arbre et les aiglons tombèrent ober pourvez a zour fresq, ob erp o u rtout rôtis, alanic al loiïarn a leqeas an vision a zour fre sq , pr. græ t. A IG U IÈ R E , vase, bouilhouër, pl. tan èr vezen hac e coiiezas d’an-doüar ou; potéo, p o tév, ppl. potévyou. On an éredihou li*c y rostet-suilh. AIGRE, acide, trénçq, oc’h , â. Van. écrivait podteif.— Aiguière d’ argent , de treancq, trencq; égr. v. acide. — Ren­ faïence, d*étain,urbouilhouer-arc’hand, dre ou devenir aigre, tréncqaa \,pr. Irénc- ur potév-arc’h a n d , ur bouilhouër feilqéët; égri, pr. égret. Van. treancqe/û. liançz, stean, ur potéo feilhançz, stean. A ÍG U IÉ R É E , plein L aiguière , bouil— Cela sent l’ aigre, c ’huéz an tréncq a so gand an dra-ze, u r c ’huëz égr a so huouërad, pl. o u ; potévad, pl. o u . — gad an dra-ze. — Vinaigre, guïn-égr. ■Aiguiérèe d’ eati, u r bouilhouërad, u r — Mélange de choses aigres, tréncqailhès, potévad dour. A IG U IL L E , outil d’ acier pour coudre, égraich. •— Aigre d’ humeur et de paroles, tréncq a ym eur hac a gomps, tréücq nadoz, pl. you ; nado 'è, pl. you. Van. èn e ym eur hac en egom psyou, rust, ad ouë, pl. adoueyeu. v. cul.— Un point d’ aiguille , u r c ’hrafn ad oz, ur gry. Van. garo, garv, oc’h , â AIGREM ENT, gand tréncqdèr, gand ur h raf a d o u ë, ur goury. — Aiguille d garvèntez, gand rusdon y, ez tréncq, tricoter, b roch en n , pl. brochennou ; broechenn,/?/.broechennou.— A iguille ez rust. A IGRET, médiocrement aigre, trénc- de tête, nadoz-bléau , pl. nadozyôu qic, un neubeud, tréncq, ég ricq , sur. bléau.— Aiguille à emballer, nadoz balin , nadoz pacq , nadoz golc’hedenn. — Fruits aigrets, froüez sur. — Aiguille de montre, nadoz orolaich. A IGRETTE , espèce de héron blanc, qui ■ alavoix aigre, h érlico n , pl. hérliconed. — Aiguille de cadran, goalen cadran , — A igrette, panache, p lum aiclieñ, pl. pl. goaleigner cad ran ; nadoz cadran. plum aichennou, plu m aich .— Aigrette — Aiguille aimantée, nadoz m œ ntouide crin quon met sur la tête des chevaux, chet, goalen m œ n touich et.— Aiguille de clocher, tour b eg u ecq , pl. touryou plum aich rün , cribellou ronceëd. A IG R E U R , tréncqdèr, tréncqded. beguecq ; goalen an tour.— A ig u ille , Van . treancqadur, égrded./i;. acidité.— poisson de mer, nadoz-vor, pl. nadozyou Aigreur dans les discours , garventez, vor; acuilhetenn-vor, pl. acuilhetenn o u -vo r, acuïihetou-vbr. c ’huërvdêr, rusdony, A IG U IL L É E , nadozjrad , pl. ou ; — A IG RIR, rendre ou devenir aigre,tréncqa,/?r. trèncqet ; trénqaat, pr. éët. Van. Aiguillée de f il, un nadozyad n e u d .— trean cq eiû , treincqein.— Aigrir , irri­ Une aiguillée de soie, un nadozyad seyz. A IG U ILLIE R , qui fait des aiguilles , ter, goaçzaat, pr. éët. v. agacer. A IG U , pointu, b e g u e c , lém m , oc’h, nadozyer, pl. nadozyéryen. Van. adoëà ; moan dre ar bec. Van. lé m m , lu- y o u r, pl. yon , y a n . A IG U IL L E T IE R , qui ferre lesaiguilles em m , o h , a û , aoñ.— A ig u , parlant de La voix, lé m m , sqiltr, oc’h , â ;— A ig u, et les lacets, a c m lh e te r , pl. téryen. A IGU ILLETTE, acuïlhetenu ,p l. ou, parlant de la vu e , lém m , cracq, o c’h, â. — Il a la vue aiguë comme un pigeon, qer acuïlhetou. Van. an guïlh eleñ , pl. ëu. cracq eo e lagad evel hiny ur goulm , — Aiguillette-de soie , acuilhetenn seyz. — Un vent aigu , un avel lém m . Van^u n!! — Fer d’ aiguillette, acclaoëtenn,/?/. ou;


AIL

A IM claoên acuïlhetenn, pl. clao acuïlhe- æt ; nigeal â deñ æ sqéll, pr. et ; nigeat t0U<_jyouer l’ aiguillette, coulm a ou èn u r b o m , ober u r bom-nich.'— Ailes scoulma an acuïlhetenn , ppr. et. D é­ d’ un édifice, casell, pl. y o u , u rm a n e r. nouer l’ aiguillette, lever te maléfice, dis- — A ile d’ une armée, qorn , pl. qérnyou; costez, pl. y o u .— L ’ aile droite de l’ ar­ coulm a an acuïlhetenn, pr. et. A IG U ILLO N , bâton de bouvier oà il y mée, costez dehou an arme. — L ’ aile a une pointe de fe r , garzou , pl. yer; goa­ gauche, ar c ’hostèz cléiz vès an arme. len garzou,/?/. goaleigner garzou. Van. — Les deux ailes de notre armée étaient, garhëu, pl. yer; garhouein, /?/. y ëu .— an daou gorn ou an daou gostez eus Aiguillon pour charmer, longue gaule qui hon arm e a yoa. A IL É , qui a des ailes, æsqéllet, èn a une pointe de fe r , et d l’ autre bout une fourchette pour décharger le coutre de la deus æsqéll.— Pégase est un cheval ailé, charrue, carpenn, pl. ou. Van. garh- ar m arc’h Pegasus a so æsqéllet ou èn prenn , pl. garhprennëu; garëu gras- deus æsqéll.— Fourmies ailées, méryen pennecq. Léon, baz carzeurès, pl. bi- æsqéllet. — Les Bonites sont des poissons zyer earzeurès. — Piquer les bœufs avec ailés, ar Bonidcd a so pesqed æsqellet Vaiguillon, brou da, pr. et. Van. brou- h ac a nigh. A IL E R O N , petite ai/e, asqêllic, pl. deiñ, brudein. — Aiguillon d’ abeilles, flemm,/?/. ou;broud,/?/. ou. V m . flem, æsqélligou.— A ileron , bout d’ aile, peñ pl. ëu, — Aiguillon de coulœuvre, nadoz asqéll, pl. pénnou æsqéll.— Aileron de a ë r , pl. nadozyou aër; flemm,/?/. ou. poisson, nageoire, bréncq, pl. ou; bréncq v. papillon.— Piquer avec l’ aiguillon, par­ p esq , pl. brencqou pesqed. Van. neanlant des mouches, b rou d a, pr. e t, flem- n erès, pl. éd. — Aileron d'une roue de m a , pr. et. Parlant de la coulœuvre, moulin, pal-rod,/?/. palyou-rod; pazeñro d , pl. pazeigner-rod. flem m a p icq at, pr. picqet. A IL L E U R S , autre part, ê leac’h ail, AIGUILLONNER, exciter, enflam­ m er, b ro u d a , pr. et;qentraouï ,/?r. ët. èn un lu ail.— P ar ailleurs, dre leac’h AIGUISER. affiler .'— Aiguiser l’ es­ ail, dre un hend a il, èn hend a i l.— p rit, le rendre plus subtil , lém m a ar D ’ ailleurs , d’ autre part, a hend ail, a leac’h a il, eus a lea c’h ail. Van. a hend sp ered , pr. lémmet, A I L , sorte d’ oignon sec et chaud , qin­ arall, a du arall.— D ’ ailleurs, de plusf gnen. Van. qigneen. — Un grain d’ a i l , ouc’hpeü, ouc’hpen a so, ouzpenn. Van. q ingncn en, pl. qingnen.— Gousse d’ ail, dohpeen.— Quelque part ailleurs, è n u l péñ qingnen,/)/. pénnouqingnen ; tor- leac’h ail b e n n a c , èn un tu bennac chad qin gn en , pl. torchadou qingnen; a il, èn u l-leac’h. A IM A B LE , din da veza caret, dibochad qingnen, pl. bochadou qin­ gnen. Fan.peeû-qigneen, ivin-qigneen, noc’h , â. On devrait dire carap l, mais ppl. e ü .— Mêlé d’ a il, qemesqet a guin- U n ’ est pas d’ usage.— Très-aimable, din g n en , qingnen mesq^ê-mesq.— Frotté m eurbed da veza caret. AIMANT, pierre minérale, mæntoüich d’ ail, frotet gand qingnen. ■ — Lieuplanté d’ a il, qingnénnec,/)/. qingnénnegou; pl. m æintoüich. Van. id.— L ’ aimant at­ tire le fe r , ar m æntoüich a déñ an qingnénnoc, pl. gou. AILE d’ un oiseau , a sq éll, pl. æsqéll; hoiiarn da vétâ ou da vitâ. divasqéll, divæsqéll .— Battre des ailes, AIM AN TER , frotter d’ aimant, frota dispafalat an æsqéll, pr. dispafalet. — un nadoz coumpas gand ar mæntoüich. Une aile de poulet bien rôti, un asqéll AIM ER, ca re t, c a ro u t, ppr. caret. bouncin rostet m a d .— A ile d’ un moulin Van. careiii, pr. caret. —*•I l faut aimer à vent, q o rn 9 pl. qérnyel; bañ,/?/. ban» Dieu de tout son cœur et son prochain cômme «ou ; breac’h , pl. you. Van. branqeüu r soi-même, red eo caret Doue a gréiz e vplin, breliyeü-m elin.— Voler d tire-­ galoun hac e neçzâ evel e u n a n .— Aimer d’ aile, mônet a deü asqéll,pr, eat, eët, tendrement, caret gand ur galoun teuer-


AIN

gi;z<— Aim er fort, caret m eu rb ed , ca­ ret crê, caret stard, caret cals.— Aimer èperduement, caret terrupl, caret orr u p l, caret dreist peñ.— Poriê naturel­ lement d aimer, c a r u s , o h , an. AIMÉ de tout le pionde, càretgand ar bed oll, qèr d’an oll.— Q ui n’ aime point, d iga r, o c’h, â .— S ’ aimer, èn em garet, em g a re t, ppr. id .— Cette femme s’ aime bien , terrupl èn em gar ar c ’hrec-hont, o rru p lezp lich arcTirecq-hontdezy heuuan. — Les éléphants ne s’ aiment point dans les pays froids , ah olyfanded ne garont qet ar broezyou guien, an oly­ fanded n ’en em bligeont qet èr broyou yen, an olyfanded ne blich qet ar broyou yen dézo.— Aim er mieux, cavout guëll, beza g u ë ll, pr. b et; caret q en t, pr%id. -— Il aime mieux boire que dormir, guëll eo gantaû eva eguet ne deo c o u s q e t, guëll e car eva evit cousqet. — J ’ aime mieux la paix que la guerre , qent e carañ ar peoc’h eguet ar bresell, guëll eo guenê ar peoc’h evit ar b resell, ar pe­ o c’h a garàû m uguet ar bresell, bez’ c liistimafi ar p eu c’h dreist an trous ou dreist ar safar. AIN E, partie du corps où la cuisse et la hanche s’ assemblent, pleg ar vorsed, toull an morsed. — Les aines, pleg an niou vorsed-* toull an niou vorsed.— Glan­ des ou émonctoire de l’ aine, gü erb len , pl. güerbl ; güerbl toull ar vorsed. — A v o f l’ aine enflée, cahout a r g ü e r b l, cahout ar verb l, pr- b e t; beza clan gand ar verb l.— Guérir l’ aine enflée, par maléfice, discounta ar v erb l, pr.e*. On suppose une déesse appelée en breton ar verbl, qu’ on dit pour V éner, Vénus, et qui avait neuf filles, qu’ il faut réduire d’ une seule haleinée, de neuf d une et d’ une d point. Ar verbl he devoa nao m erc’h ; a nao e teuas da e i z , a eiz da seiz, etc., a ziou da u n a n , a unan da qet. Mais tout cela suppose un pacte précédent, sans quoi ce n’ est qu’ une rêverie, qui néanmoins est répandue dans toute la Basse-Bretagne. A IN É , lie n â , h e n a n , henaff, henaour; pl. yen. Tous ces mots sont des su­ perlatifs de hén ou h y n , aîné, vieux, ex­ ceptéhénaour, qui est un substantif. B e

AIR là le h e n a ñ , près Pondaven, id e st, le château de l*aîné ; de là henafì-sal et h enañ le b ih a n , en S .-B r ie u c , id e s t, la maison noble de l’ atné du premier lit; et la maison de l’ aîné du second lit de s a l, mai­ son de noblesse, et de b ih a n , petit.— Les aînés des maisons, anhenaouryen vés an tyez, ar m ibyen henâ eus an tyez. — L ’ aîné, le plus âgé, ar c’h ozza, an henâ, ar m ap c o z z â , ar m ap qentâ. Van. er hohaû. — Ainée de maison, h en ao ü rès, pl. e d , m erc’h h e n â , ar verc’h henañ. — L ’ aînée, la plus âgée, ar g o z z â , ar verc’h co zzâ, ar verc’h qentâ. Van. er verh c o h a n , er gohafì. A IN E S S E , droit d’ aînesse, henanded, henavælez. A l. henafFded, henaffaelez. ( güir an henaour ou güir an h e naourès.— Esaüvenditsondroit d’ aînesse pour une écuellée de lentilles, Esaü a verzas e henanded evit u r scudellad pisigou rons. v. lentille , * A I N S , hameçon, h ig u e ñ , pl. higuénnou. Van. id. pl. eu. A IN SI, de la sorte, decette sorte, evel* z e , ê guiz-ze, ê c ’hiz-ze, èr fgeçzounze. Van. el-ze, ehal-ze, eve l, evel-ze, esta-ze, estat-ze.— A in si, de cette ma­ nière-ci, evél-hén, èr guiz-m à, ê c ’hizm â , èr fæ çzoun-m â.— I l est ainsi, evelze ez m a ar b è d , evél-ze ê m ’ar b è d , ê c ’hiz-ze ê m ’an traou.— Les choses étant ainsi, pep tra o veza ô c ’hiz-ze.— Q u’ ainsi soit, evél-ze bezét.— A insi soiti l , etél-ze bezét g re at, evél-hén bezét g ræ t, ayoul, am en .— A insi soit-il, im­ précation , ae’h-amen ! A I R , élément, ea r, æ a , avel. Van. éè r, en éér. B .-Léon, aër.— A lier â l’ air, m ont en avel, pr. e a t, eët. B .- L é o n , mont èn aél ou èn aër.— Prendre l’ air, qemeret a v e l, pr. id. — Respirer l’ air , ruffla an ear, pr. et ; ténna an ear gand e q ev en d , pr. et ; ruffia an a v e l, tén­ na e a la n , rufïla an aër.— A ir pur, air frais, ear p u r , ear fresq. B .-L éo n , a ë r fresq.— A ir froid, air chaud, ær y e n , ær tom. B .-L é o n , a ë r g u ïe n , aërtom . -r-Air subtil, air v if, ear tan o, ear beo ou beff.— L ’ air y est tf'op subtil, re veff eo an ear en o .— A ir grossier, air s&inf

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26 AIR ear teo ou teff, ear yac’h , ear yec’hed us._l/ a ir y est malsain, ue deo qet mad an ear e n o , goall ær a so eno, ne de qet y e c ’bedus an ær eno .<— A ir na­ ta l, ear n a tu r, ear natural . — A ller prendre son air natal pour retrouver sa eanté, mônet da rufïla e ear natur evit allout cahout e yec’hed , m o n td a g o u ïn e reteea r natur, pr. eat, eët.— Chan­ ger d’ air, ceinch cartèr ou c a r tè l, pr. et.--— A ir bien tempéré, ear m a d , ear témpset m ad , un témps m a d aër. — A ir d o u x , ear douez.— Voler en l'a ir , nigeal èn e a r, pr. et. — Des paroles en l ’ air, compsyou dibrofid, compsyou collet.'— D ’ air, qui est d’ air, vès a ear, furmet gand ear .— Uncorps formé d’ air, w rc’horf furmet gand ear , — Les esprits de l’ air, sperejou an e a r , an droucsperejou a so hac a vezo èn ear teval, ae’hand da deiz ar varn.— A ir , m ine, d ré m m , fæ çzo u n , tailh. «. façon.— I l a l’ air le plus dou x , un drémm èn de­ veus an douezâ ou evit an d o u ezâ , an drémm aueza a so leun a zouzder .— Il «t l’ air d’ un saint , an drém m vès a ur sant a so gan tâ, an dailh vès a ur sant a so varnezâ. — l i a l’ air rude, rust eo an drérmn anezâ, ur bop spern èn deus ê creiz e dal.'— A ir , ressemblance, hevelediguez, fæçzoun. — A ir , chan­ son, son, pl. sonyouj sonenn, pL ou. •— L ’ air d’ une chanson, e a r , to n , toun. A IR A IN , cuivre rouge , arm , arem. Van. araim .'— Qui est d’ airain , a arm, great gand arem .— Siècle d’ airain, am ­ ser caled, amser garo .-— Le ciel est d’ aimin pour eux, an eê a so dic’hraçz evilo ou èn o andred — Les injures s’ écri­ ront sur Cairain et les bienfaits sur le sable, an injuriou a recevér, a scrifér var an arem hac ar mad-oberiou a scrifér var an treaz, ar mad-oberyou reeevet a ancounec’hérprest hac an drouc receveta zalc’herpell-am ser sounch anezâ. AIRE, toute superficie plaine sur laquelle an marche, le sol, leur, pl. leuryou; leuren n , pl. ou. Van. lér, pl. léryeii.— A ire de maison, le plain où l’ on marche, leur an t y , leurenn au ty. Van. lér en ♦y*— Le bas de l’ aire de la maison, lost an a

ô

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AIS

t y . — L ’ air$ d’ une ville ou d’ un village , leur-guæ r, pl. leu ryou-kæ r; v ilé r , pi. you. Van. leurhé, pl. leuréeû. v. issue. — Le -haut de l’aire d’ une ville, lein leurguæ r, n e c’h leur guær. Van. leign el leurhé, penhér .— Le bas de l ’ aire d’ une ville , lost leu r-g u æ r, penn ar vilær.-— A ire , place pour -battre les grains, le u r , pl. y o u .; leurda zôrnaed. Van. lér,p l. léryeü . — Étendre le blé sur l’ aire pour le battre, lacaat al leuryad, pr. laq éët; diaseza al leu ryad , pr. e t; asten al leuryad, pr. astennet. Van. lacqat el léryad, ledeec e r b a n , pr. ledet.— L e­ ver la paille de sur l’ air , quand on a bat­ tu , sevel al leu ry ad , pr. savet. Van. saüeiû el lé ry a d , seüel er b a n n , ppr. saiiet .— Balayer l’ aire pour y étendre du b lé, scuba al léur, pr. et. Van. scubeiû el lér.— Balayer les grains de sur l’ aire , scuba al leuryad.-— Airée de blé battu, ou blé à battre sur l’ aire, leu ryad , pl. o u ; leuryad e d , pl. leuryadou ed. Van. léryad, p l : e ü ; b a n n , pl. e ü ; bann ed, pl. e ü ed .— Aire de vent. v. rumb. * AIRETTE de jardin , planche', couche pour mettre des fleurs, etc., erven-jard rin , pl. ervennou-jardrin, irvy-jardrin, guëlead-b o cq u ed ou , guëleadlousou, pl. gueleadou. Van. aileten, pl aileteneü, èretenn, pl. e ü ; «irüen, pl. iru y; planchenn, pl. eu. A I S , planche, p la n cq u e n , pl. plench; p len cqod , plancqoëd .— Coucher sur des aïs, gourvez var ar p len ch , pr. et. — Dormir sur des ais, cousqet var ar plench, pr. id. -r- A is , cloison faite d’ ais pour se garantir du vent, speur, pl. speuryou; speur-preñ, pl. speuryou-preñ ; speur e ñ , pl. speurennou; draff,/)/. drèven. A IS A N C E , facilité à faire les choses, æ zans, eazam and, æçzony.— D ’ un air d’ aisance, gand æ zan s, gand un æzans vras, gand æçzony.— A is e , plaisir, com­ modité , pligeadur, pl. y o u ; æzamand, pl. æ zam an chou ; e a z, æz. A L corfoad u r , corvoadur. — Chercher ses aises, clasq e æ zam anchou, clasq e bligead u r , pr. e t .— A votre aise, lentement, var ho pouëz. Van. a rh o u coar .— Vous ferez cela à votre aise,

andra-ze a reot


AJO

ALE

en oc’h eas ou en oc’h æ t ; an dra-zc AJUSTEMENT, v. agencement. a reot, pâ gnerot ou pa bligeo gueneA J U iT E R , rendre juste et égal, ajus­ oc’h ou pa vezo vac var no'c’h. Van. en ta, pr. e t ; ingali, pr. e t ; reiza ,p r . et. * dra-ze e réhet ar hou coar ou ar hou v. agencé.— Personne qui est bien ajustée, coregueach.— A ise, jo ie , joa. v.joie .— coujoxxrn, qem penn. Tressaillir d’ aise , dridal gand j o a , pr. A L A IN , nom d’ homme, A la n , Alon. d ride t .'— E tre ravi cl’ aise, cahout ur joa — P etit A la in , Alanio . C ’ est aussi le nom dreist o rdin al, pr. b e t; lam m et gand qu’ on donne au renard : Alanic al loüarn ; ar joa, pr. id. — Ê tre bien aise, avoir de comme celui de G uillaum e au loup; Güilla joie d e , cahout joa eus . — Je suis bien lou ar b leiz, Güillaoüio ar bleiz — Saint aise de savoir que, joa eo gueneû gou- A la in , sant Alan. zout penaus . — Vous serez bienaisede l’ a­ ALAM BIC , vaisseau pour distiller voir fa it, joa a vezo gueneoc’h e veza la m b ic, pl. lam b igo u .— Tirer par l’ a­ græ t .-— Vous le ferez bien aise , joa a reot lambic, distiller, la m b ic q a , pr. et ; strild ezà , joa a root d e z â , joaüs èn réntot, ha gand al la m b ic, pr. et. v.' distiller. joaüs e rentot anezaû .— A l’ aise, v. ai- — S ’ alambiquer l’ esprit, s ’embarrasser sément. l’ esprit pour chercher quelque intention AI S E , qui est à son aise, a so èn e æz. nouvelle, jayna esp ered évit cla sq , pr. v. riche.— Aisé, facile, æz, reiz, habasq, et; s ip a e speredda soungeal p e n a u s, o c ’h , â. Léon. eaz. Trég. æzet. Van. pr. sipet. æ z , o h , axi. — A isé à dire, æz da lavaALARME, terreur, sj)&nnd,pl. spoxm] r e t , æzet da laret, æz da lareiû .— Aisé chou, spountou. Van. spond, sqond.— à faire, eaz ou æz da o b e r, æz d’obér. Alarm e , a'i pour faire prendre les armes, -— A isé en ses manières, r e iz , h ab asq , azroüez evit m ônet d’an armou. oc’h , â ; d ijayn , dijaynus. A L A R M E R , donner l’ alarme d quel­ A IS E M E N T , æ z , reiz, èn æ z , ez qu’ un , spounta u r r e , pr, et ; rei spound reiz, gand æzamand. d aü rre, pr. roët. Van. spontein, sponto, A I S S E L L E , creux sous le bras, cazéll, sponteiñ.— S'alarmer^ sp ou n ta, pr. ët; toull an gazéll. Van. cazal, pl. casalyeü, beza spountet g a n d , pr. b e t; cahout er g a z a i, pi. er hazalyeü .— Les deux ais­ spound, pr. bet; qemeret spound, pr.id. selles, an diou gazéll, an niou gazéll, A L B A T R E , sorte de marbre tendre et toullou ar gazéll, toull an nioxx gazéll, blanc , alabastr .— Blanc etXùisant comme ar gazellyou. — Ce qu’ on peut tenir ou l’ albâtre,g ü e n ca n n e v e l an alabastr. — porter sous l’ aisselle, cazéllyad, pl. ou. Une statue d’ albâtre, u l lim aich alabastr. AJOURNEMENT, assignation d com­ A LB IG E O IS, hérétiques, albyzis, parparaître en ju stice , in tim acion , pl. ou. pailloded alby, an albyzed. Van. in tim acion , pl. iiitim acioneü. A LC O R A N , le recueil des écrits de Ma­ AJO U RN ER , in tim a, p r . et. Van. homet,an sdcorana., scrigeou arfalsp roin lim è iñ , pr. intim et . — E tre ajourné, phed Mahomed, levr lëzen an durqed, beza intim et, pr. b e t .— Il est ajourné , lèseñ an M ahom etaned, ar M ahom eintimet eo. — ■ I l a été ajourné , intimet daich. eo bèt. A LC O V E , endroit retiré dans une. A JO U TER , joindre à quelque chose , chambre où le lit est placé, u r g ü e le a lc o f, lacaat g a n d , lacaatê.pexi, lacaat o u c’h pl. güelleou alco f; a lc o f, pl. alcofoxi. p e n , pr. leq eat, leqéët. Van. joënteiû, A LEG R ESSE, joie, plaisir, joaüsdcd» pr. e t ; jeuteiii, pr. e t .— A jouter l’ un d levenez. — Les sept alègresses, certaines l’ autre _, lacaat an eil gand eg u ile , la­ prières d la sainte Vierge, ar seiz joaüsçât ê pefi eguile, laçât peñ o u c’h peñ, d e d , seiz joaüsded ar Y e rc’h è s , seiz lacqât au eil ouc’h peñ eguile .— A jou-, levenez ar Y e rc’h è s , levenezou an yter foi d quelqu’ un , eridi u r re-benn ac, troun Varia. cridi da gompsyott u r r e , pr. eredçt. ALÊNE, m ena o u e d , pl. m enaeüâ-


a» don. Van. menéüed ,p l. menéüedêû. —

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nac, pr. ténnet; coll carantez ur r e , P etit t alèns, menaQÜedic,p/. menaôùe- pr. collet. doû-igou, m en aoü ed bih an .— Percer à A LIG N EM E N T, action de mettre les coups d’ aléne, menaoüedi, pr. m enaoüe- choses en ligne droite, lignénnadur, rencqadurez, lignadur. det. ALIG N ER, tirer en ligne droite , li ALENIER, faiseur cTaleines et d’ aiguil­ les, m enaoüeder, pl. menaoüederyen. gnénna, pr. lignénnet; linéna, pr. et ; ALERTE, dispos, co u jo u rn , b ly o u , rencqa,pr. et; ligneza, pr. et; cundui dispos, g rezn , o h , â , an. — A lerte, diouc’h al ligneñ, pr. cunduet. Van. éveillé, vigilant, evezyand, pl. ed, dihun linennein, tenneiii el linenn. ALIM ENT, nourriture, bevançz, m ada bep m are, atau var evez, atau var Vale, feul, oc’h, â . — Alerte ! qu’ on se gadur, magadurez, boët. V an.beüançz, tienne prêtai’ ennemi approcherait an evez; m agadur, m agaduréh, bouid. — A ucun celu an adversouryen, var v a le , cetu. aliment, point du tout d’ aliments, esqeii, .— Ê t r t alerte, être sur ses gardes, beza tam m -tout, brienen. Van. b rao ü n en , var evez, pr. bet; lacqât evez m ad, pr. graoünen, ta m -b lo c’h. ALIMENTER, nourrir, mézur,pr. et. lacq éët; evezzât èrvad , pr. evezzéët. ALEVIN, menu, poisson pour peupler uni maga, pr. m aguet;boëdta,pr. boëdtet; étang, had pesqed, pesqedigou m unud, boëdtât, pr. boedtëët; beva,pr. bevet. Van. boëtein . b o ëta, boüita, ppr. et. xnunus. ALEVINER un étang, lacqât m unus m agueiñ, pr. et. A LIM E N T E U X , t. de médecine, maèn ur stancq, pr.lecqeët. v. empoissonner. A L E X I S , nom d’homme, Alexis. •— gus, oc’h , â , b o ëd m ag u s,re m e d m agus, boëdus. Van. boëdecq, boüidecq. Saint A lexis , sant Alexis. ALITER, garder le Ut, derc’hel èn e ALEZAN, cheval bai, bayan, pl. bayaned; m arc’h b a y a n , pl. qesec bayan. v e le , derc’hel êr g ü e le , pr. dalc’het ; chom m var ar güele. Van . chom er v. bai. Van. liü ar er ru. A LGARAD E, sorte d’ insulte, arga- guele . — 'Celte plaie l ’ a alité pendant trois déii, pl. argadénnou; psalméñ, pl. psal- mois, ar gouly-hont èn deus e zalc’het m énn ou.r. course, — Faire une algarade, èr guële a hed try m iz, e pad try mis a r g a d i, pr. argadet; can a psalménou ez eo bet èn e vele ou var ar guële, gand ar gouly-hont. — S ’ aliter, chom èn e da ur re, pr. canet. ALGEBRE, espèce d’ arithmétique, un vele, pr. chomet. A L L A N T , e, qui va et qui vient, a ya seurd arismeticq. A L G U A Z IL , sergent,sergeand, pl. ed. hac a zen, a g arm o n t ha dont, a gar ALGUE, goêmond, varech ou sar, felu baie ; b alean d, pl. baleanded. — La porte est ouverte à tout allant et venant, ûior, bézin. v. goémond. ALIBI ou alibi forains, défaite, échap­ digor eo atau an or da guement a ea patoire, digarez, pl. digarezyou ; diso- ou a ya hac a zeu. — - C ’ est un allant b e r , pl. disoberyou. Van. fali-digare, qui aime d aller, un dèn hac a gar baie eo; mont ha dont a gar, ur baleand pl. fall-digareü. ALIEN ATION , vente, donation, guër- e o , ur baleeur eo. ALLAITE R , nourrir de son lait, bronzidiguez, dounéson. — Alunation des affections, guienyen vras, yenigeñ vrus; n a , pr. bronnet; m a g a , pr. maguet. Van. iéliciii, lélio,léana,ppr. et.— Bien­ lie rès, droucrançz. ALIENER, transporter tapropriété d’ une heureux le sein quia porté le F ils de Dieu, chose, güérza, pe rei ê douuésoun ,ppr. et les mamelles qui l’ ont allaité, eürus güérzct pe roët. — Aliéner quelqu’ un de mil lia mil güeich ar c'horfF èn deus soi, lacqât ur re da guienaat ountâ,pr. bet douguet map Doüe, hac ar poullacqéët, lc c q é c t, lecqéat ; ténua var- galoun pehinj' èn deus e vagtiet. ALLÉCKEM EN T. r. attrait* «ae^an ou var e-unan, herès urre-beuV


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A L L É C H E R , amadouer, attirer par allait, è ayé, en ayea, bez’ ea, mont a caresses, gounit gand com psyou caër , rea, m ont a rëé. Nous allions, ny a yé, pr. gounezet; toüella,/;r. toüellet. Van. ny a y e a , bez’ ez eam p, m o n ta ream p ténueiû dre.friantach,/w\ ténnet, gou­ ou a rëém p. Vous alliez, c ’huy a y é , bez’ ez eac’li , m onet a reac’h. Ils al­ nit gued lïia n ta c h . A LLÉ E et venue , mônediguez ha laient, y a y é , bez’ ezean t, m o n ta reant. dônediguez, m ont ha dont, m ônet ha — Je fus, m e a oüé, m e a voué, bez’ ez dônet. ■ — I l y en a quiemploient tout leur is, m ônet a ris. T u fus, te a voüé, bez’ temps en allées et venues, b e ’ez eus hi- ez oas, bez’ ez voués, m ônet a resoud. nyénnou pere a drém eno amser o vont Il fut, en a voüé, bez’ ez voüé, bez’ ez — hac o tont. — A llée, galerie ou corridor, o a , m ônet a r e a s , m ônet a eureu. ■ pour aller en plusieurs chambres de suite, J ’ ai été, je suis allé, m e a.so eat, bez’ ez pondalez, pl. pondalezyou; trépas, pl. oun eat, eat oun. T u as été, tu es allé , trepasyou. — A llée de jardin ou avenue te a so eat, bez’ ez oud eat, eat oud. IL plantée, alez, pl. you. Van.r;abin,pl.eü. est allé, èxi so eat, bez’ eo e a t, eat eo. — A llée de fro n t, alez a b é n n , an alez Nous sommes allés, ny a so e a t, bez’ ez ab én n . — A lleede traverse, alez a dreuz, oum p e a t , eat oump. Vous êtes allés , an aledreu z, alez a gostez. — Allée c ’huy a so eat, b ez’ ez oc’h e a t , eat oc’h. Ils sont allés, y a so eat, bez’ ez int couverte, alez goloët. A LLE G E M E N T , alléger, v. adoucisse­ eat, eat int, — J ’ irai, m e a yalo, m e a yélo, me ez ay, bez’ ez ayñ, mont a rayiî, ment, adoucir. ALLEGUER, citer une loi, une autoriA mont a rin. T u iras, te a yalo, te a yélo, té, un exemple, raporti, pr. raportel;la- bez’ ez y, m ônet a ry. Il ira, ê a yélo, varet, pr. id. ; henvel, pr. henvet, lian- bez’ ez ay mont a ray. Nous irons, vet. ■ — Ci-dessus allégué, diarauc rapor- ny a yalo, n y a y é lo , bez’ ez aïm p, m ont tet, am â diarauc henvet, diarauc lava- a raym p. — Que j ’ aille, e tc ., ra’z i n , ra’z y , ra’z ay. — J 'ir a is, m e a y a é , ret. ' A L L E L U IA , mot hébreu qui veut dire bez’ ez a én , bez’ ez affén, m ont a ra é n , en latin , Laudate d e u m , et en.breton mont a raiFén. T u irais, te a yaé, te a yaffé, bez’ ez a é s , bez’ ez aiFés, m ont Mèulit Doüe. ALLEM AG NE,pays, àlam aign,Flan- a raés ou a raffés. Il irait , en ayaé ou a y a ifé , bez’ ez aé ou ez afFé , m on t drès-vras. A LLE M A N D , langue, langaicli ala- raé, m ont a raiFé, Nous irions, ny a yaé, maign , langaich te u t, teutaicli, fla- ny a yaiFé, bez’ ez aémp ou ez afFémp, m aucqaich. — Allemand, qui est d’ A l ­ mont a raém p. — Vous iriez, c ’houy lemagne, F la m a n cq , pl. FLamancqed ; a yaé,bez’ ez aéc’li, mont a raéc’h. Ils Teut, p l.e d .— Allemande,}? lamancqès, iraient, y a yaé*, bez’ ez aén t, m o n t a raént. — Que j ’ allasse, ez aën. Que ta, pl. F lam an cq esed ; T entes, pl. ed. ALLER, mônet, m ont, ppr. eat, eët, allasses, ezaés. Q u’ il allât, ez a é . — Qu& æt. Van. m onnet ,pr. oüeit, ùeit, eit. Je je sois allé, ez vezén eat, ê vén éët. Que vais, tu vas, il va , me az e a , me a ya ; tu sois allé, er vezés eat.. Q u’ il soit allé, beza ez an, mont a ran ; te az ea, te a ez véz eat. — Que j ’ aie été, ez vezén bet. ya ; beza èz es ; mont a rès ; eû az e a , Que tu aies été, ez véz bet, ê vez-te bet. è aya; bez’ ez a; m ont a ra. Nous allons, Q u’ il ait été, ez véz bet, ez véz-hê bet, ny a ya, bez’ ez eom p, m ônet a reomp. — Je serais allé , je fusse allé, m e a vezé Vous allez, c ’huy a ya, bez’ ez it, mont ea,t. T u serais allé, te a vezé eat. U serait a rit. Ils vont, y a ya, bez’ ez eont, m ô ­ allé, en a vezé eat ou eat vezén, eat ve-~ net a reont. — J ’ allais, m e ayé ou me zés, eat vez b.Nous serions allés, ny a vezé ayea, bez’ ez ean, m ont a rean ou m ô­ eat,eat vezém p.— •Vous seriez allés, c ’ huy net a rëén. T u allais, te a y é , te ayea, a vezé eat, eat vezéc’h. — Us seraient bez’ ez eas, m ônet a reas ou a rëés. Il allés j y a vezé eat, eat vezént.— J ’ aurais *

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été, j ’ eusse été, m e a vezé bet, bet a ve- mônet a-been d’ur re-bennac. —1A lier Eén, bea’ ez vezén bet. T u aurais été, te conduire ceux qui s*en vont, mont-da am a vezé bet, bet a vezés, bez’ ez,vezés bet. brouc ar re a guyta ou a ya quyt. — A l ­ I l aurait été, en a vezé bet, bet a vezé, ler par mer et par terre, mont divar vor b ez’ ez vezé bet. Nous aurions été, ny a ha divar zoüar. — A lier se promener ou Ye*ébet, bet vezémp, bez’evezem p bet, faire les cent pas, m ônet da vale pe da etc. — Je serai allé, m e a vezo eat, eat gantreal. — A ller se coucher, m ônet da vezin, bez ez vezin eat. T u seras allé, te c ’hourvez. — A ller dormir , mont da a vezo eat, eat vezi, bez e vezi eat. Il gousqet .— A lier,marcher, qerzet ,pr. id. sera allé, en a vezo e a t, eat a vezo, eat m ônet. — A lier et venir, mon t; ha dont, _ vezo, bez’e vezo eat. Nous serons allés, ny ppr. eat ha deut. — Je suis toujours al­ a vezo eat, eat a vezimp, bez’e vezimp lant et venant, e m a oun atau mont-dont, eat. Vous serez allés, c ’huy a vezo eat, bepred ez oun o vont h a c o tout. v. a l­ eat a vezot, eat viot, bez’e viot eat, bez’e lant. — E n allant ou en venant, en ur vôVezot eat. — J ’ aurai été, m e a vezo bet, net pe èn ur zônet, o vont pe o tont. bet a vezyn, bez’ ez vezin bet. T u auras — S ’ en aller, quytaat, /»\quytéët;mont été, te a vezo bet, bet a vezy,bez’e vezy, quyt, pr. eat quyt. — Commencer d s’ en bez’e vezy bet. Il aura été, e a vezo bet, aller, sortir du lieu pour s'en aller, dépla­ b e t, bet a vezo, bez’e vezo bet. Nous cer, lusqi, lusqi da vont q u y t, pr. lusaurons été, ny a vezo bet, bet a vezimp, q e t, delà qeulusqi, Mouvoir, bouger. — bez’e vezimp bet, bez’e vihomp bet. Vous Il est allé tou't-d-l’ heure, il vient de dépla­ aurez été, c ’huy a vezo bet, bet a vezot, cer, lusqet eo, lusqet eo da vont. — Le bet, bet a vihot, bez’e vezot bet, bez’e temps s’ en va, se passe, an amser a drévihot bet. Ils auront été, y a vezo b e t , m én, trémen a ra an amser. — Le vin bet a vezint, bet a vihont, bez’e vezint s’ en va fin ir , ar güin a æ c h u , pare ar bet, bez’e vihont bet.-— Va, qea, qe. A l ­ güin, isellaat a ra ar güin, isellic eôar lez, qiit, iit, et. Van. oüèt, et. — Q u 'il güin-, dare e o a r güin. — A ller de mieux aille, qu’ elle aille, eat, ëét. Q u’ ils aillent, en m ieux , m ônet vell-o c’li-v e ll, mont qu’ elles aillent, eant, ëént. — I l ou elle güell-oc’h -gü ell. — A ller de pis en pis, est alléoi\ allee, eat eo, ëét eo. Ils on elles m ônet g oaçz-o c’h-goaçz, mont goaçzsont allés ou allées, eat int, ëét int. — oc* h-oaez. P lû t à Dieu que j ’ allasse, ra’z aén pour ALLEU ou A leu ou A Iodes, p"opriété ra ez aén , a youl ez aén , pligé gand héréditaire j perc’h e n y a ic h , aberz tad D oüe ez aén. ha m am . v. lot. — •Franc-aleu, terre qui A lier en ville ou d la campagne, mônet ne doit ni charge , ni redevance, ni droits ê k æ r pe var ar meas. — A ller à Rome seigneuriaux, mais qui est seulement su­ ou au Conquet, m ônet da Roum pe da jette d la juridiction, doüar quyt,/?/.doüaGoncq. — A ller dehors ou dedans, mont rou quyt. Van. doüar-nobl, pl. doüaèr mæs pe ebarz. — A ller souvent d la reü nobl ; doüar quit. ehasse, mont alyes da hem olc’h, mont A LLIAGE, mélange de divers m étaux, alyes da chaçzeal. — A lier deçà et delà, qem escadur-m etali. jVan . qéigereah, m ont du-hont dadum â, mont tu-hont qéigeadur. lia tu-m â. — A ller d pied et d cheval, A L L IA N C E , union de personnes pour m ont var droad ha var varc’h. — A ller leurs intérêts particuliers, alyançz ,p l. abellement,m ont a doc e gam, m ont gous- lyan çzou. — Faire alliance,ober alyançz, t a d i c , mont gorregu ic, mont var e pr. græt. v. s’ a llie r .— Alliance, affinité, c ’horréguez, mont var é naou. — A ller neçzanded, neçzandedou.^/. neçzaffvite, mont buhan, mont m ib in , mont ded, neçzafFalez. Van. neçzanded, alaffo. — A lier devant ou après, mont arauc lyançz. — L ’ arche d’ all’ ance qui conte­ pe varlec’h. — A ller au devant de quel­ nait les co ffres où étaient les tables de la qu’ uny mont-da ziarben ur re. Van. loi, la manne, la verge d’ Aaron r -etc., an «

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arc’h a alyançz.-— Alliance, affinité qui mer.— Allum er la guerre, causer du bruit, se contracte par le baptême ou compaterni- ellum i bresell, lacqât d ro u c , lacq ât tè , fizyolded, nèçzanded-badez. Van. trous, pr. lecqéët; accausionni trous, allyançz. — Alliance, convention, confé­ accausionnet, dération, allyançz, accord, divis, ppl. ou. ALLU M ETTE, ellumetesen,/?/. ellu* A L L IE , nés, pl. tud nés. Van. qeient metès. dre allyan çz. A LLU R E , démarche, cam m , qewed. A LLIE R , fondre différents métaux en­ v. démarche. — A son allure je vois bien , semble pour les mêler ou les joindre, teuzi diouc’h e g am m ou diouc’h e guerzed, m etallou disliêvçl ê natur, evit o c’he- me a vell èrvad penaus. m esq, pr. teuzet; alya m étal, pr. alyet; A L M A N A C H , a rm a n ac, pl. arm aqem esq metallou, pr. qemesqet. — A l ­ na^ou. r lier , joindre ensemble, lacq ât g u e v re t, A L O E S, plante, aloüed, an aloüesen. le c q é ë t; joëntra a çzam b lè s, pr. joënA L O I , certain degré de bonté , qui ré­ tret; alya, pr. alyet. Van. Allyeifì,pr.et. sulte du mélange de plusieurs métaux, qe> — S ’ allier, contracter alliance par quel­ m escadur m ad a vetall. — Q u i est de que mariage, countradi nèçzanded, pr. bon aloi, a so m ad, a boüe, vad, a dailh countradet; n è çzaat, pr. néçzëët; dô- vad.-— Q ui est de mauvais aloi, a sofaus, net da veza nèçz, pr. deuët, deut; ober a so a fais poües, a so didailh. aly a n çz, pr: græt. Van. him allyeir!, A L O R S ,, m ce temps-ld , n e u ze , èn gobér allyançz. — S ’ allier , faire société, am ser-ze. Van. neze. — Jusques alors, se confedérer, ober alyançz guevret, pr. bede neuze. v. lors, great; d ivisa, pr. diviset; accordi a çA L O S E , poisson de mer qui au prin­ zàm blès, pr. accordet. temps monte par les rivières, allou se, p/, A LLO N G E , pour rendre plus long , as- alloused ; allouseü, pl. allousenned. t e fi, pl. asténnou ; h en ted , pl. hen teA LO U E TTE , oiseau, a lc’h u ë d e r, pl. dou. — Mettre une allonge à une jupe, la­ alc’huëdes ; c ’h u ë d e r , pl. c ’huëdes ; çât un astéñ o u c’h u l lostéü; laçât un c ’huëderic, pl. c ’huëderigued/ec’h u ëhented, pr. Jacqeët, lecqeët. des. Van. c a b e le c , pl. cabelegui ; c o A LLO N G EM EN T, action d’ allonger, d io h , pl. codiohed; coguennec, pl. coasténnadur. guennegui, id est, coq-eznéc, coq-d’ oi­ ALLON GER, asten,pr.asténnet. Van. seau. — L e chant de l’ alouette, ca n an asteñeiñ, hirât, h ire iñ , ppr. hireet. — alc’huëder. S'allonger , èn em astéiï, pr. èn em asA L O Y A U , pièce de bœuf qu’ on coups ténnet.— S ’ allonger, croître en longueur, le long des vertèbres, au haut-bout du dos asteñ, pr. e t; h irraat, pr. hirréët. — de cet animal, craoüenn vévin , pl. o n t Un cheval bien allongé, ur m a rc’h astén- — Aloyau bien goûté, craoüen véviu net mad. saoürecq. A L L O R E , nom d'homme, Allor. — A L P H A B E T , disposition par ordre des S . A llore, évêque de Quimper, sant Allor. lettres d’ une langue, reiz al lizerénnou * ALLOUE, baillif, alouër, p l. y en .—e u s a u lla n g a ic li.— Alphabet, petit litre Monsieur l'alloué, an autrou’n alouër. qui contient l’ alphabet, A B C , levric an ALLUMER, ellu m i, pr. ellum et. — ABC .-Alphabétique,reiz al lizerou* Allum er du feu , ellum i ta n , ober tan, A L T É R A N T , qui peut causer la soif, pr. græt. ■ — Allum er du feu de quelque sec’h ed u s, oc’h , â ; b o ëd sec’hedus. étincelle qui restait du feu précédent, daçA LTÉ R A TIO N , soif, sec’hed. Van. zorc’h ta n , pr. daçzorc’het. A b assur- sehed, sihed. — Altération , corruption, gere, assourge daçzorc’e h ; ce mot est de changement, goastadur, boutadur, ceinCrozon et du B.-Léon. — Allum er une ch am an d . chandelle, ellumi u r c ’hoü laoü en , en A L T E R C A T IO N , r. débat. aoui ur gantoull, pr. enaoüet. v. aniALTÉRER, causer de la soif , rei se-


AMB 3, AMA A M A R A N TE , fleur , pasvouïous. c ’hect, pr. roët; digaçz sec’h e d , pr. diAM AR RER , lier, attacher fortement gaçzet. Fan. Balbehi, pr. balbet.— E tre altéré, avoir soif, cahout sec’hed, pr.bet. avec un cordage, amarra , pr. amarret. — Habituellement altéré, sec’hedic, se- Fan. amarreiû. v. lier. AMARRES, cordages, am arr , pl. ou. c ’hidic, oc’h , â Fan. b albeséh, sehedic . ,— Je suis si altéré que je meurs de Fan. i d . , pl. éü. A M A S , beaucoup de choses ou de per­ so if, marv oun gand ar sec'hed. F m . balbed'oun guet sehed . — AItérer, cor- sonnes assemblées, b e r n , lod-bras, rum compre , changer, goasta, pr. goastet ; terrupl. Fan. un dastum, p/. dastumeu. ccineh, pr. et. Fan. gOasteiû, pr. goas­ — I l y avait là un amas considérable de tet. _Altérer, parlant de chair cuite ou monde, ur rum bras a dud ou rum ter­ de poisson, bouta, pr. boutet. De la rupl a dud a y o a èn o , ul lo d tu d a y o a viande altérée, qic boutet, qic coum an- en o, un taulaud terrupl a dud a voue cet da vreina, qic a s j c ’huéz al eno. — Amas d’ ordures, bern viltançz, louëd gand-hâ, qic a so blas al louë- bern atregeou, ul lod atregeou. A M A SS E R , accumuler, destumi, pr. déd gand-ha. — Poisson altéré , pesq destumet; dastum, dastum i, ppr. dasboutet, pl. pesqed bouted. ALTERNATIVEM ENT, tour-d-tour,\ tumet; daspuign, pr. daspuignet. Fan. an eil goude eguile, bep eil vech. F an. dastum, pr. dastumet; yoheiii, pr. et, teçzein. — » Amasser du bien, destumi bep eil güeh. A L T E S S E , titre de prince, comme hau- madou. Fan. dastum danne. v. acqué­ tesse est celui du grand seigneur ou du grand rir, ,— Amasser du foin ou de la paille d Turc, uhélded.— Vot*e altesse, monsei­ In assées, gronna foën pe colo, pr. gronnet. Fan. gronnein ou gronnàt foën pe gneur, o c’ huelded, autrou’r prinç. plous, ppr. et. — Amasser, lever quelque ALTIER. v- fier, orgueilleux. ALUN, selminéral, alum . F tin. mæn- chose de terre, sevel un d ra , pr. savet; a lu m .— Quittent de l'alun, alumecq. gourren, pr gourroët; gorren, pr. gorALU N ER , faire tremper daîis l’ alun , roet. — Amasser une chose pour la con­ alum i, pr. alumet. Fan. alumeiñ, pr. et. server, serra un dra, pr. serret; goüarn A M ABILITÉ, qualité qui rend une per­ un dra, pr. goüarnet .— Celui qui amas­ se, qui accumule, destumer, pl. yen; dassonne aimable, carantélez. tu m èr, pl. yen. — S ’ amasser, s’ attrou­ AMADOUER, v . allécher. AMAIGRIR, rendre ou devenir maigre, per, s’ assembler, èn em destumi, pr. èn treudi; pr. treudet; tre u ta at , pr-. treu- em destumet. AM ATEUR, qui aime, a g a r , carus. téët. AMANDE, semence de tous les arbres — Il est amateur de l’ étude , ar studi a â noyau , crao ü en , pl. craoûû; asqorn, g a r, caret a ra ar study, bez’e car ar pl. æsqern, boëdefi an asqorn, calon- study, caruà eo eus ar study. AMAZONE, femme courageuse, grecn ë n n .— Amandes, fruit d’ amandier, alamandès,craoun alamandès. F rm.ala- ozæc’h , pl. graguez-ezæc’h ; grec caniantès. •— Amandes douces, alamandès lounecq, pl. graguez calounecq. AM BASSADE, envoi d’ un souverain d douez. — Amandes amères, alamandès 4 . un autre , can n ad u r, pl. you. — Il est tc’huéro. AMANDIER, arbre, alamandezen, pl. allé en ambasse en Angleterre, eat eo ê «ed; güezen alamandès, pL güez. F%n. cannadur da lès ar roüeeusaVro-saus. — A mbassade, charge, fonction d"1ambassa­ güén alamantés, pl. güe alamantés. AMANT, douez, pl. ed;amourouz,p/. deur, oviçz urgannad, ca rg u rg a n n a d . AMBASSADEUR, ministre public, en­ «d. — C ’ est votre amant, ho touçzeo, ho voyé en ambassade, cannad, pL o u , ed; c ’hamourous e o , ho servicher eo. AMANTE, douez, pl. ed; coantiz ,p l. orator,p/.ed; ambaçzadorj pl. ed. Fan. " am baçzadour, p l. ed. e d ; mæstrès, pl. mæstresed.


AME AM E i% AMBIGU, obscur, équivoque, dianafF, hà6 an lousou. -*> A me, Unepersonne par­ golo ë t, o c ’h , â .— Un homme ambigu , qu'on ticulière, dèn, christen. — I l y a 3o,ooo ne sait pas bien ce qu'il est ni ce q u 'il veut, âmes dans cette ville, tregond mil dèn a un dèn dianaiF, un dèn goloët. — Des so èrg u æ r-m â , èrg u æ r-m â ez eusharparoles ambiguës , com psyou g o lo e t, diz tregond m il dèn. — Je n’ ai vu âme compsyou a zaou façz. vivante ou âme qui vive, n ’am eus g u ë lAM BIGUITÉ, abscurité de paroles, go- let dèn ou necun, n ’em eus qet guëllet lo ad u r, com psyou dientend. ur c ’hristen ou u r c ’hristen-Doüe ou A M B ITIE U SE M E N T, gand ambi- ur c ’hristen da Zoüe, n ’em eus guëllet cion , èn ur fæçzoun am bicius. c ’hristen, n ’am eus guëllet gour èn oll. AM BITIE UX ?1passionnépour l'honneur, — A m e, conscience, consiançz, coustiançz.— Une bonne âme,un dèn a u r g o u s am bicius, am bicionus, oc’h, â. A M B IT IO N , passion déréglée qu'on a tiançz vad,un dèn coustiançzus,un dèn pour la gloire ou pour la fortune , am bi- nés d ’e goustian çz, ur c ’hristen guïryon. cion. — L'ambition passe pour une vertu — Un homme sans âme, un dèn digousiparmi les grands, an dud vras o veza dre ançz, un dên digoustiançz, u r c ’hris­ natur am bicius, a guem er an am b i- ten fall a zen. — Les âmes des trépassés, an anaoun drémened, an anaoun. Fan. cion evit ur vertuz. AM BITIONNER, ambicioni,/>r. am- en inéanéü drémenet, en inevéu drebicionet. A l. am b iciaff, pr. ambiciet. menet. — Les âmes du purgatoire, AM BITION N É, e, ambicionet. an anaoun v a d , enevou ou enëou ai\ AMBLE, allure de haquenée, pas-æz, purgator. Fan. inevëu er plicatoër. — ar pas-æz. — Cheval d'amble , m arc’h Les âmes bienheureuses, an enëou guenvidic, an enëou eürus. —- Les âmes dam­ a ya d’ar pas æ z , hincane. AMBRE ou karabé, goularz, — A m ­ nées, an enevou collet, an enëou d aubre jaune, goularz m elen.— Ambre gris, net. — Am e, vigueur, force, nérz, cougoularz gris. — Chapelet d’ ambre, cha- raich. Fan . nerc’h. v. animer. —- Sans peled goularz, pl. chapeledou goulard. âme, sans vigueur, sans force, dinerz, di— A m e , ce AM BROISIE, viande exquise des dieux, gouraich, sempl, oc’h , â. ■ qui fait le milieu d'uni chose, calounenn, boëd ha güin an doüeed en eèvou. AM BULAN T, errant, vagabond, b a­ ar galonenn. AMELIORATION,güelahén,/)/.güelleand,/)/. baleanded. — Ambulant, com­ mis des fermes, poënter, pl. poënteryen; lahénnou.— Quand on retire une terre, il faut compenser les améliorations utiles et m ercour, pl. m ercouryen. AM E, principe interne de toutes les opé- nécessaires qu'y avait faites le possesseur de rations des corps vivants,ene, pL enëou, bonne fo i, pa a cq u y te ru n doüar e re n enevou, anaoun. A l. eneff, pl. enefFou; qér derc’hel coun deusarguéllah en nou anafF,/)/. anaffou,anafFonn. Trég. ine, m ad ha red da ober,d’an hiny èr poçzepl. inëo. Fan. inañv, inëun,/?/. inevëu, dè aberz vad hac ê lealded diaguent. AMELIORER, faire des améliorations, inëéu; inean,/>/. in e a n é ü .— L'âme est du genre masculin en breton, an ene a so guéllaat, pr güélléet.; rénta güéll, pr. eus ar c ’hentâ gener èn hon langaich. réntet; lacqat da dalvezout m n y , pr, — D eux dîmes, trois âmes, quatre âmes, lecqéet ; ober guëllahenn, pr. græt. AM EN , terme d'église, am en. Fan. daou ene, try ene, pévar ene. — L ’ âme raisonnable, an ene réso u n ap l, ene an am ëén. v. ainsi-soit-il. AMENDE,/?mt£pécuniaire, am and.— dèn , ene m ap dèn. -r- L'âme végète, sent et raisonnç, an ene a vef, a sant hac Payer l'amende,paëa. an amand, pr.paëet a résoun; beva, santout, ha résouni a — Amende honorable,réparation publique, ra an ene. — L'âm e sensitive ou celle des am and enorapl. — Faire amende hono­ bêtes, buez an anevaled, v. sensitif. ■ —-! rable , la torche au poing , ober amand L ’ âmevégétative,bueza.r%viëz, a ry é a u d , enorapl, gand ar fla m b çze n -èn daou


AMI

54 AME zourn, pr. græt.

pleura amèrement sa faute, sant Pezr a A MEN DEM ENT, changement, güélli- voëlaz e b ec’hed gand ur glac’har bras, diguez, ceincham and.— Dieuveut l'a­ sant Pezr a scuilhas dazlou druz hac mendement du pécheur et non pas sa perte, anqeîiius var e bec’hed , sant Pezr a D oüea houlendigand ar pec’lier guël- vouelas dourecq e b ec’hed. AMERIQUE, une des quatre parties du lidiguoz a vuezot< ceincham and a gundu ha nan pas e gollidiguez; Doüe ne monde, an doùar-n èvez.— Vaisseau qui fell qet de'zà c o lla rp e c ’her, goulen ara va ou qui revient d’ Amérique, doüar-nehemyqen e tué da ceinch buezéguez.— vezyad, pl. doùar-nevezys, doüar-neAmendement,engrais, guëllaeü.®.engrai:? vezidy. AM ERTUM E, c ’huérvdêr, pl. y o u ; AMENDER, améliorer, guéllaat, pr. guélléët. — Il a bien amendé cette terre, c ’huérventez,p/.you. Van. huerhuony. guélléët mad èn deus an douar-hont, — Amertume,douleur,déplaisir, glae’har, guéüéët mad eo an doüar-hont garni­ an qen, nec’harnand. AM EUBLEM ENT, meubles dont on rai! . ■ — Amendersavie, s’ amender, se cor­ riger, güellaat e vuezéguez, m ônet var garnit une chambre, an arrebeury, meuvéllaai, pr. eat; dônet da véll,pr. dent; b laich , pl. meublaicKou. v. meuble. A M I, m ig n o u n , pl. ed. Van . id. — cèinch, pr. ceinchet;ceinch-buéz,quylât e voall vu ez, pr. quytéët; distrei a A m i intime, mignoun q èr, mignoun barfeded ou azévry, pr. distroët; hem bras.— Jen’ ai pas déplus grand ami, n ’am gourrigea,pr. hem gourriget. Van. him eus qet braç/.oe’h m ignoun.— Moncomgorrigeiû, chanch bulie.-— Amendé, se pẁ’gjTnonamt, va c ’hompaér,va mignoun porter m ieux, gu éllaat, francqaat, pr. — Ils sont bons amis, mignouned int. AMIABLE ME NT ou d l’ amiable, avec irancqéët. — Ce malade n’ amende point, lie vélia qet d’an dèn clan h o n t, ne douceur, ê peoe’h, gand peoc’h, hep qet francqa qet var an dèn claii hont. — a avgu, hep arguz. AM ICT, linge que le prêtre met sur la Il lui a amendé, guélléët eo dezâ, iranc­ tête avant que de prendre /Ví«fo,goëlar bæqéët eo varnezà. AMENER, conduire, mener, gaçz, pr. le c , pl. goëlyou-bælec ; am id , pl. ou. A M ID O N , pâte pour raidir le linge, caçzet,* r è n , pr. reët. — • Amener, atliiircr d soi. digaçz, pr. digaçzet ; d iren , ampès guen. AMIE, celle qui aime et qui est aimée, pr. riircët. v. apporter. — Amener, abais­ ser les toiles et le pavillon, am ena, pr. a- mignounès, pl. ed. Van. id. AM IGDALES, petites glandes aux cô­ menet. — ■ Les Allemands nous ont amené l'imprimerie, les Italiens ta chicane, l’ usure tés du conduit da gosier, mésennou griet la maltôte, an Flam anquedo deusdi- zyen an téaud, mesénnou an gouzoucq. gaçzct deomp ar m o u la d u r , hac an — Les amigdales enflées, ar gorou. — Il a Itaiianed o deus roët deomp arxncané- les amigdales enflées, ema ar gorou gandhâjcoëznvet eo mesennou ec’houzoucq r è z , an usurërez hac an truaigeoü. AMIRAL, qui commande en chef les ar­ AMENUISER, rendre pins menu, divoëda,/?/. divoëdet; moannaatrpr. m o- mées navales, aminal, pl. ed. — Am iral aniiéel ; m unudi, pr. m unudet; m oë- de France, aminal a Francz. — Vicen a a t , pr. moenëét. Van. m u n ud ein . amiral, viç-aminal, p/.viç-amiaaled.-— Vaisseau amiral, le principal (k la flotte, 'tenaüein, tenaoüat. AMER, ire, c ’huéro, c'huërv, oc’h , lestr aminal* pl- listry aminal. â. Van. huerv, oc’h, an. — Unpeuamer, AMIRALE, galère que monte l’ amiral c Sit'.ervic. un n eu b en d c’huéro.— Ren - des galères, gale-am in al, argale-amiare ou dcvchu■ amer, c ’ huérva a t, pr. c ’hu- nal, gale an aminal. — Amiral-e, épousg tvvi'rt. de l’ amiral, am inalès, an aminulès. A MIR A UTÉ , charge d’ amira l, cang an AMEREMENT, en ur fæçzoun anqenius. gand glae’harbras. — S . Pierre aminal, oviçz an aminal, — Amirauté, y

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AMO

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juridiction de l’ amiral, aminautéz, d alc’h m ervel, pr. m a ro , m arv; m ônet da netra,7w\ e a t; dism anta, pr. et. an am inal. AM ORTISSEM EN T. ». affranchisse­ A M ITIÉ, affection , mignounaich,/?/. ou ; ca ra n te z, pl. you ; am in tiaich , pl. ment.— Amortissement, extinction, m oiiou. v. ■ affection.— Am itié suspecte, en ma­ g a d u r , dlsmand. A M O V IB LE , qui peut être révoqué, A tière d’ amour, m ign ou n yaicli, pl. ou.— Sam amitié, qui n’ aime pas, digar, oc’h, aller da c e in o h , a allér da lam et èr à .-— Us ont trop d’ amitié l’ un pour l ’ autre, mæs à garg, ceiñcliapl, oc’h , â.* AM OUR, carantez. Van. carante. v. parlant d’ un garçon et d’ une fille , m ignounyaich a gavaû a so èntrezo, aoun affection, amourette.— Avoir de l’ amour am eus ne véz mu y a vignounyaiche- pour quelqu’ u n , cahout carantez evit ur re , pr. b e t.— L ’ amour deDieupour nous, gued a vignounaich qen-èntrezo. A M N IST IE , pardon il général a ro carantez Doüe evidoum p, ar garantez ar ro lie , eus an drouc great diarauc a Z o ü e evidom p.— L ’ amour des hommes pour D ieu , carantez D o ü e , carantez a enep e lésénnou. A M O IN D R IR , diminuer, g o a ç za a t, .evit D o ü e , carantez ê qêver D o ü e , ar pr. éet; biann aat, pr. éet; aislæ raat, garantez a dleomp da zouguen da Zoüe ou da gahout evit D oüe .— Pour l’ amour pr. éet. Van. te n a ü a t, tenaüeiû. A M O IN D R ISSE M E N T, diminution, de D ieu , abalam our da Z o ü e , palamour da Z o ü e , èn hano da Z o ü e , èn dim unu. A M O L L IR , rendre moins dur, diga- h an -D o ü e, evit D o ü e , dre pep caran­ led i, pr. et; goacqaat, pr. éet; boug- tez a Zoüe .-— Pour l’ amour de lui ou d’ elle, q a a t, pr. éet; rénta goac ou boug ou abalam our d ezâ p e dezy, evithâ p e e blod ou foësq ou y o u st, pr. réntet ; blo- vithy .Pour l’ amour de m oi, abalamour d a , pr. et; len eraat, pr. teneréet. Van. clin m e , evid-oun-me.— Amour-propre, blodeiû, b lo lâ t, digaledeiíì.---i ,íamo/- amour de soi-ntême, carantez e-un an , lir , devenir moins d u r , b o u gq aat, goac­ carantez evit e -u n a n , m ignouny eqaat, blotaat, pr. blotéet; teneraat. unan. — L ’ amour-propre vous perd, ca ­ rantez o c ’hunan o co ll, re a garantez Van. tin é ra t, tenérat. A M O L L I S S E M E N T , goaeded . evit o c ’hunan o co ll, gand m ignouny evit o c ’hunan ez ouc’h collet .'— Faire b o u g d e d , blodadur. l’ amour, o b érai lè s , pr. græj:. Van. go­ AM O N CELER, r. entasser. A M O R C E , appât pour la chasse ou pour ber el lès, tailhéiû. v.labourage.— Faire la pêche, boëd oap asead u revit derc’heî l’ amour et se marier, pariant des pauvres ioezried goëz ou pesqed. v. resure.— A - gens, fri la paourenlez èrb illic a garanmorce , pour dre fine pour le bassinet des tez, pilheñ o c ’hober al lès dra drüilarmes à feu , am orch , pl. o u ; emors ,pl. hefi. u. faim .— La passion d’ amour, orem orsou, emorcliou.-—- Am orce, appât g u ed , an orgued. AMOURETTE, fol amour, amourouâqui attire et qui persuade, emors, am orch, pasc a d u r.— L ’argent et les plaisirs sont d e d , pl. ou ; orgued, pl. ou ; o ryadez, les amorces du vice, an a rc’îia n d b a c ar pl. ou ; m ign ounyaich, pl. ou. Van. abîigeadur a so an emorz eus ar viçz ou m ou ru sted , carante-dall. •— Avoir des a so papcadur ar viçz ? an arc’hand hac amourettes, cahout am ourousded, ca­ ar hligeadijr a gundu d’ar viçz ou a ra hout orgued, cahout oryadez, cahout m ign oun yaich , pr. bet ; orguedi ,pr. et; couëza erviezo u . A M O R C E R , mettre de l’ amorce, a- beza leun a e rg u e d , pr. bet. — E lle a des amourettes, croguet eo an orgued m orclia, em orsa, ppr. et. AMORTIR une rente, etc. v. affranchir. en h y . AMOUREUSEMENT,gandcarantez, — Amortir les passions, m ouga an drov.c înclinacionou, pr. mouguetf.— S ’ amor­ gand orgued. Van. caranteüsemant. AMOUREUX , am ovuous, oe’h , à , t ir , s’ éteindre t mouga , pr. m o u gu et;

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AMP

AMU

meureux et sa maîtresse , an amourous hac e væstrès. — A m o u reu x , plein de folles amours, orgue d è r, pl. arguedéryen; oryad, pl. ed ; leun a amourous­

gorennic, pl. clogorennoiiigou. — La

pl. anaonrouscd. Van. amourus.-— L ’ a- guennic,/?/. c'hüiziguennoüigou ; closainte ampoule, vase où est l’ huile sainte dont on sacre les rois de France, an oléau

sacr evit sagra ar roüanez a Françz. AMPOULE,en/Ze, coënvet, c ’hùezet. ded, clan gand orgued, clan gand an amourousded.— Am oureux de l’ étude, — Un discours ampoulé, compsyou nep a gar ar study, nep èn deus caran­ c’hüezet, un divis c ’hüiziguennct. — • tez evit ar study, carus eus ar study. S ’ ampoultr,parlant de l’ eau lorsqu’ il pleut, AMOUREUSE, am ourousès, pl. ed; c ’hüiziguenna, pr. et, clogorenna, laoryadés, pl. ed ; orguedès, pl. ed ; nep gadenna, ppr. et. AMULETTE, médicament composé de *0 croguet ar bicq èn he scoüarn. AMPHIBIE, qui vit sur terre et dans simples, qu’ on se met au cou, lousou ê Veau, a vef èn dour ha var zoüar.— L a qelc’hen ar gouzouc. AMURER, bander les cordages des voi­ (outre, le veau-marin sont des animaux amphibies, ar c’hy-dour, al lue-vor a so a- les , am u ra , pr. et. Van. amureiû. AMURE, part, et adj. amuret. nevaled pere a vef èn dour ha var zoüar. AMURES, irous pour amurer, amnr, AMPLE, qui est grand et étendu, franc, spacius, oc’h , â ; bras a ledan, liirr pl, ou. Van. i d ., pl. éii. AMUSEMENT, occupation pour passer ha ledan. B .- L é o n , ec’hon. Van. fouru içz .— Une ample matière, un ample su­ le temps, diverramand, pl. diverranianj e t , ur matery founnus, ursugedvar cliou; diduéll, p l. o u ; divus, pl. ou ; pe hiny ez eus cals a draou da lavaret. lugudérez, pl. ou; belbyaieli, pl. ou. AMPLEMENT, long ucment, ez spaçz, — Am usem ent, retardement, dal e , p l . ou ; lu zy , pl. luzyou.— Amusement d’ en­ ez hirr, calslraou. AMPLIFICATEUR., qui amplifie , fants, rabadiéz,/;/. ou ;-mibilyaicli, pl. cresqèr ,pl. yenjastennèr, ledèr, hedèr, o u ; bugaleaich, didüellou- bugale, ppl. yen. Van. greííoiu', pl. greiferyou. c’hoaryell, pl. ou. AiMUSER, arrêter quelqu’ u n , daleur AM PLIFICATION,cresqançz, hed, ied, astennadur. re, pr. dalëet ; daiea ur re-bennac, pr, AMPLIFIER, étendre, augmenter dans daiëet. Van. daleiii, pr. et; dalhein, iediscours, crisqi an Iraou, pr. cresqet ; derhél ,ppr. dalhet. — Am user quelqu’ un, c ’huëza aa traou, pr. et ; astenn, pr. et; lui faire passer le temps d quelque occu­ le d a , pr. et ; lieda, pr. et ; rei styl, pr. pation légère, dihus ur re, pr. et ; divus ïo ë t; lacqât styl v a rg a n , pr. lacqeet. ur re-bennac, pr. divuset.' — Amuser un Van. greifeiû. enfant, divus ur buguel, diduélla ur AMPOULE, petite bulle qui se forme bugueloii ur c ’hroüadur, pr. diduëlîet. sur l’ eau, c ’huëzeguell, pl. ou; c ’hüi- — S ’ amuser , s’ arrêter, d a le ,p \ dalëet. jRi'guenn,/;/. ou; clogorenn, pl. ou ; la- Van. dalëeiû, pr. e t; dalhein, pr. et. gaden-dour,/>/. lagadennnou-dour. A L — S ’ amuser d causer ou d quelque chose builh, bulh. — Am poule, élevure pleine d’ in u tile, m usai, pr. muset; iugudi, d’ eau qui vient aux pieds et aux mains, pr. et. v. begauder.— S ’ amuser, retarder c ’hüizigueû, pl. ou; clogoreiï, pl. ou; par les c/umins ou d faire quelque chose, glcéveñ, pl. ou. Van. gioüéüénn, pl. landrei, pr. iandrëet; Iugudi, pr. et. é ü .— Ampoule qui vient sous la langue des AMUSEUR, qui amuse, qui trompe , bêles d cornes et qui les fait mourir si l ’ on abuser, pl. yen ; abusour, pl. yen ; aln’y remédie , ar c ’hüizigueü, ar gloé- Irountèr, pl. yen.— A m useur, qui s ’ a-~ vefi, ar \loeveii. D e là boëd ar c ’hüi- muse à des bagatelles, ou qui est lent d aiguen, boëd ar vloéveii, reste de cette tout, lugudèr, pl. yen; musèr, pl. yen; maladie.— Petite aiiipoule, c ’hüezeguel- landreand, pl. cd; chuchueun, pl. éd.— AiCj pl. c’hüczeguelloiiigou; c ’hùizi- P etit amuseur, lugudericq, chuchucn-


ANC il icq.— Am useuse, qui s’ amuse, luguderb s, pl. ed ; chuchuéû , p l. ed ; landreaiulès, p l. landréandesed. AN, l’ espace de 12 mois, bloaz, pl. you. Van. blé, pl. bléyeü. Trég. bloa, bla , pp. yo.— L ’ espace d’ un an, hed ur bloaz, hed ur bloa, hed ur bla. Van. hed ur blé. — Pendant un an, a hed ur

bloaz, c pad ur bloaz, a doc ur bloaz, ê spaçz ur bloaz. — A g é de 3 ans, de 10 ans, Iry-bloazyad, dec-vloazyad.— D o u ­ ze ans accomplis , daouzec vloaz c re ñ , daouzec vloaz fourniçz. — Q u i est cl’ un an, ue deux ans, ur bloazyad, daou-vloa z y a d , en deus ur bloaz, daou vloaz. — Q ui sont d’ un an, de deux ans, bloazid y , daou-vloazidy, o deus ur b lo az, daou-vloaz. — I l a vécu cent ans , bevet èn deus cand vloaz. — E lle a vécu cent ans, bevet he deus cand vloaz. ANxVCHORÈTE, qui vit seul dans le désert, ermid, p l. ermided. ANALOGIE, rapport, hévelediguez. ANALOGIQUE, qui a du rapport, hével ouc’h. ANARCHIE, état sans prince, sans ma­ gistrats, stadau hep peu é-bed, sladou pere c vef, pep kinv diouc’h e roll. ANATHEMATLi E R , ex communier , escumunuga, pr. uef; anaoüea, pr. et. -— Anathcmaliser, detester, maudire, argarzi, pr. et; miiîizyen, pr. milliguet. AN AT il E 31E, excommunication, escumunugucñ, pl. ou; anaoüe, pl. ou, qui veut dire monitoire. ANATOMIE, connaissance du corps par la dissection faite avec ordre, anaoudéguez

eus a oll guevrennou ar c'horf, dre an trouc’hidiguez anézo. A N CE TR ES, aïeuls, ar re goz, an tadon coz, ar re guent. Van. en ancien tadeü, en tadeü coh.v. aieul.— C ’ était la coutume de nos ancêtres, qiz hon re goz voa, qiz hon re guent voa, qiz hon ta­ dou eoza voué,qiz arre diarauzomp voa ANCHE., petite languette par laquelle on donne te vent aux haut-bois, hanch eñ , pl. hanchénnou. ANCHOIS , petit, poisson de mer sem­ blable a u x petites sardines, gliziguen. pl. £Üz:gou; giizkq. — Manger des anchois,

ANE

3;

dibri glizicq. ANCIEN, enne, coz, oc’h, â. Van. coh, oc’h, aoñ; ancien, éc’h, aon. A l . henn, en. — Les anciens, arre goz. Van. er re goh. — L ’ ancien des jo u r s. Doüe coz. — Seigneur, que la sainte E criture appelle l’ ancien des jou rs , autrou Doüe, Doüe coz. ANCIENNEMENT, güeichall, troail, èn amser goz. Van. en arnsér-goh. ANCIENNETÉ, ce qui est d'un temps immémorial, amser-bet, amser goz, am­ ser drémenet, ancyandéd. — ■ D e toute ancienneté, a bep amser, a bep raemor dèn, a vepred, a viscoaz, a bep ancyanded.— Ancienneté, temps qu’ une personne est reçue dans une charge ou dans une com­ pagnie, ancyandéd, oad arecevidiguez. — L ’ ancienneté règle les rangs, diouc h

an ancyandéd e zaar rencq, diouc’h an oad a recevidiguez e roer e réneq da bep unan. ANCOLIE. v. Gants-Notre-Dam e. ANCRAGE, lieu propre d jeter L’ ancre, eauraich, héauraich. — Payer le droit d’ ancrage, paëa güir an éauraicli, pr. pai’et. ANCRE de vaisseau, héaur, pl. héauryou. Van. your, pl. eü; ihaur, pl. eü. ivor, pl. eü. A l . ancor, angor.— E tr e d l’ ancre, paoüesa, paoües, ppr. paoüeset, beza var e héaur. — Lever l’ ancre, sevel an éaur, pr. savet; apareilha,/?r. apareilliet. v. ancre, au mot navire. ANCRER, mouiller, jeter l’ ancre, liéa u r i, pr. héauret ; teurl an é a u r , pr. taulei; glibya, pr. glibyet. Van. turul en your, pr. laulet; teurel en ihaur, pr. taulet. ANDOUILLE,andüilhén,/?/.anduilh, anduilhennou. ANDRE, nom d’ homme, André, Andreo, Andrev. ANDROGYNE. v. hermaphrodite. ANE, bâts de somme, asénn, pl. œsenn. Van , aseen, pl. ed, resenn. — A n e sau­ vage, asenn-goëz, pl. æsenn-goëz. ■ — Braire comme un âne. v. braire. — ■ A n e, stupide, grossier, ignorant, asenn,/?/. ed; asenn-gornecq, péen-asénh1, divscoüarii-asenn;scoûarnec, /?/.scoüarnéven.


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ANI

ANG ANEANTIR, réduire au néant, ou a midi, sénni an angélus, pr. génnet; son peu de chose, neanta, pr. et; lacqdt da an angélus da vintin ha da grez deiz, nep tra, jrr. lecqéet; caçz da netra, pr. pr. sonet.— Sonner l’ angélus le soir, sén­ caçzet; lacqât da guet. Van. caçz de ni qeulfe, sénni cuërfe. v. couvre-feu. ANGLAIS, qui est d’ Angleterre, Sauz, qet, laqat de netra. — S ’ anéantir, aller à rien, neantàt, /;rr néantéet; mont da p/.Sauzon, id est, Saxe , Saxons; de même que Bro-sauz, pays des Saxons, d’ A nglonetra, pr. éet- v. s’ humilier. ANÉANTISSEMENT, réduction au Saxons, de Sauzons , vient tysauzon, nom néant, neantadur. Van. netra. — -Il n’y d’ une màisonnobleet ancienne. — Anglais, a que Dieu qui puisse faire un entier ané­ langue anglaise, sauznec, sauzmec, lonantissement, an neantadur parfed ne ali gaicli sauz, yezBro-saus, sauzmegaicli. beza græt nemed gand Doue hepqen. E n G alles , saësonnaeg. ANGLE, rencontre de deux lignes in­ — Anéantissement de soi-même, grande hum ilité, humilité parfed, disprisanz clinées, coign, pl. ou; corn, pl. you. v. triangle. vras anezâ e-unan. ANGLETERRE, royaume, Bro-saus. ANEMONE, fleur, coculoçz. — AneVan. Ber-saus. — D ’ Angleterre, a Vromone sauvage, cuculoçz goëz. ANESSE, asennés, pl. æsénnesed, saus, eus a Vro-saus. — Le parlement asennesed. Van. id. •— Petite ânesse, ane- d’ Angleterre , parlamand Bro-saus, ar nesiq, pl. asénnesedigou. — Lait d’ d- parlamand eus a Vro-saus. ANGOISSE, douleur violente nesse, leaz asénnès. Van , leah asenés. ANGE, substance spirituelle et intelli­ v. détresse, transe. ANGUILLE, poisson de rivière, silyen, gente, eal, pl. ælez; æl, pl. ez; aëi, pl. ed. Van. æl, pl. ed, æle. — L ’ ange gar­ pl. silyou. Van. silyen, pl. silyeü ; II.dien, an eal m ad, an æl m ad, pL an Jjéon . qeurusen, pl. qeurus« — Pêcher ælezvad, ælmired. Van. en æl mad.— des anguilles, silyaoüa,/w~.silyaoüet. Van. Un ange de lumière, un bon ange, un æl silyéüeiû, silyéua. H .-Léon, qeurusa. g u ë n , un æl mad. Van. id. — L ’ ange — A ller d la pêche d’ anguilles, mônetda de ténèbres, le diable, an æl du, an æl du silyaoüa , pr. éet. —1 Anguilles salées, cornec, ar goall æl. Van. id. — Les an­ silyou sali. ANGULAIRE, qui a des angles, coïges du ciel, ælez ar barados, an ælez bennigued. —~ Les mauvais anges, an gr.ee, cornec, oc’h, â, pr. coïgnegued, drouc- speregeou,ar goall æ!e?. — A n ­ cornegued. — Pierre angulaire , pierre ge} poisson de mer, dont on tire de l’ huile fondamentale qui fait l’ angle ou (e coin du admirable pour les plaies, loérec, pl. loé- bâtiment, mæn coignec, pl. mæin coiregued. — De l’ huile d’ ange, eolloérec. gnec;mean cornecq ,pl. mæin cornecq. — Huile d’ ange d brûler dans un lampion, — Jésus-Christ est .la pierre angulaire de l’ église, hon salver a so evel ma lavagoulou loérec, mord-lard. ANGELIQUE-, qui tient de l’ ange, a réc’h , ar mean coignec, po var liiny -aparchand ouc’li an ælez. Il faudrait ez eo fountet ha diasezet an ilis. ANIMAL, ce qui a une âme çt des sens, .dire ælecq, mais ce mot n’ est point en usage, du moins que je sache. — L a salu­ anevul,pLeA.Van. eneval, aneval, enal, tation angélique, an avJ m aria, asi an- pl. eneval,enal,enaleü. — L ’ hommeest ■gelns, saluli en eal d’ar verc’hès. — un animal raisonnable, an dôn a so un Mener une vieangélique-, beva var an doüar aneval résounapl. — Animal , bête, ane­ evel an ælez èr barados. pr. bevet. — val mad, pl. anevaled mud ; lozn, pl. Angélique,plante, angelica, anangelica. ed; lcëzn, pl. ed. — Animal aquatique, Â -- Angélique sauvage, plante, âr pari- loëzn ,a vef ordinal èn dour, aneval dourecq. — Animal d quatre pieds, ane­ silhên vertestæn, talbod. ANGELUS, prière à la Vierge, an an­ val pévar-zroadeo. — Animal qui a de gélus» — Sonner l’ angtlus le matin et à la corne aux pieds, aneval carncc.


ANN Van. eneval carnec. —

ANN $9 A n im a l qui reiz eus ar bîoazyou. a une marque blanche au fr o n t , bailli. ANNATE, le revenu d’ un an d’ un bé­ P ou r le fcm . bailhès ; aneval bailh , néfice vacant, ar bloavez qentâ eus a pr. ed. — Les animaux domestiques , an dalloudeguez ur beneviçz vacq a renanevaled don, al loëzned doñ. — Les qér da b a ëa ; annad, pl. ou ; bloavez animaux domestiques, tant chevaux, bêtes an annad. — Pendant l ’ annote, a-doc de somme, brebis, pourceaux, que bêtes à bloavez an annad. cornes,an anevaled,alloëzned,ar c ’hanANNE, nom de fem m e, anna .— Sainte tal, ar chatal, ar chatalou. Van. ena- A n n e , santés Anna .— Sainte A n ne, près led, lonned, e r c h e ta l . — Les animaux d’ A u r a y , Santés Anna Alré, Santés domestiques, les bêtes à cornes, ar saoud, Anna-Bell---- Sainte A nne de F oësn an t , Van. erséüd. ■ — Anim al blessé par le loup, Santés Anna Foënant, Santés AnnaDaust. aneval plaouyet gad ar bleiz. ANIMATION, infusion de l’ âme, enaA N N E TTE, petite A n n e , A nnaicq, oüidiguez. — L ’ animation du fœtus n’ ar­ Annaocq. E n B as-L éon les diminutifs rive qu’ après les quarante jo u r s , an ena- sont tous en ocq et non en icq commeaHi üidiguez ne véz nemed daou-uguent leurs. deiz goude ma véz bet concevet ar ANNEAU, bague, bezou ,p l. bezayer; bizou, pl. bizayer, bizouyer. Ces deux e’hroüarduricq. ANIMER, infuser l’ âme dans un corps Imots viennent de bès et de b is, doigt. Van. organisé, enaoüi, pr. enaoüef; enaoüi bizeü, pl. yer; goaleeñ, pl. eii; letton, ur c’horf peur-furmed; enaoüi, abe né, pl. ed. — Chaton d’ un anneau, où est la âme, delà enaoüi ar goulou, allumer la pierre, peu urbiisou, lagadefi ur bezou, chandelle. •— A n im er, encourager quel­ — Anneau de l’ évêque, goalen anescop, qu’ u n , rei couraicli da ur re, pr. roèt; bezou an escop.— A n n ea u , cercle pour lacqât courraich èn un dèn, pr. lec- attacher ? lagaderi, pl. ou. v. cercle. qéet; nerza ur re, pr. nerzet. — A n i­ ANNÉE, an, bloazvez, pl. you. Van mez vous donc? licqit vin ene è r c ’horf-ze bleiieh, pl. bléüehéü ) blizenn, pl. ou. cta? liqit courraich è r c ’horf-ze eta?— — L e commencement de l ’ année, dézrou S ’ animer,prendre courage, qemeret cour­ an bloazvez, dézrou ar bloaz névez.— raich , pr. id. v. s’ évertuer. — A n im er, Dieu vous donne bonne année, bloazvez. exciter , irriter, atisa, pr. atiset; fàclia, mad deoe’h digand Doüe. — Je vous pr. et; lacqaat da facha, lacqaat da souhaite une bonne et heureuse année, ur vuauecqaat .-— Anim er les uns contre les bloazvez mad a reqetan deoe’h digand autres , maliçza an eil ouc’li eguile , Doüe. E n termes grotesques , on d it: lacqaat an eil da valiçza ouc’h eguile. bloazvez mad deoe’h ha tyéguez dilo— S ’ animer contre quelqu’ u n , lana ou c ’h god.— D ’ année en année, a vloazvez-êu r r e , pr. et ; maliçza ouc’h ur re, pr. bloazvez, a vloavcz-da-vioavez. Van. a et; tapri.ouc’h u r r e , pr. tæret. vlé-de-vlé .— Cette année, hevlene, èr ANIM OSITE, haine, aversion, tani- bloaz-m â.— L ’ année passée, varlene, è r geñ , tærigeii, drouguiez. Van. rancu, bloaz trémened.— D ’ aujourd'hui en un~ an, èn deiz-mà peñ-lizenn, èn dez-mâ rancun. A N IS , plante, anis. — Grain d’ anis, peii-bloaz ou pen-blizenn .— Chaque an­ ' anisen, pl. anis ; greun a n is, h ad anis. née, pep lizenn, pep blizen n , pep ANISER, mêler-de l’ anis dans quelque bloazvez , pep bloaz. ( blizenn, id e st > chose , anisa, pr. aniset. Van . aniseiâ; bloczen, bioazen. ANNALES, histoire de ce qui s’ est pas­ ANNELET, petit cercle, lagadennîc, sé chaque année , annaîyou, an histor pl. lagadennoüigou. hervez ar reiz eus ar bloazyou. ANNEXE, ce q u on ajoute d une chose,ANNALISTE, compositeur d’ annales, ar pez a staguer ouc’h un ail, slag liivsloryan, pl. c i ; historyan diouc’h ar ouc’h un dra. Van. jo ën t.— Lair.bauL


4o

ANO

ëst une annexe de G uim ilyau, en L é o n ,

ANT AN O D IN , remède topique, lousou a

lanbaul ar guivigéryen a so un dré stag lecqear var an drouc, evit guéllaat pe ouc’h parrésGüimiliau è escopty Léon. habasqaat dezâ. v, succursale. ANOMAL, irrégulier, parlant des ver­ ANNEXER , joindre, staga ouc’h, pr. bes, disegal, direiz, verb disegal, verstaguet ouc’h , joëntra gand, pr. et. bou direiz. — I l y a dans toutes les lan­ Van. joenteiii, jeütein.— L e r'oi Char­ gues des verbes anomaux, ê pep langaich les V I I I annexa la Provence d la couron­ ez eus verbou disegal ou direiz. ne., en i 486 , ar roüe Charlès eizved èn ANON , petit et jeune âne, asénnic, hanoa stagas Provançza ouc’h arrou- pl. æsénnigou; asen bihan,/?/. æsenn anlélez à Francz, èr bloaz pèvarzec bihan ; asen yaoüancq. cand c’ijuec’h ha pévar uguent. ANONNER , faire un ânon, asénna, ANNIVERSAIRE, service qu’ on fait pr. et ; trei, pr. troët . — Notre dnesse a tous les ans pour un m ort , deiz ha bloaz âinonné, troët eo hon asénnès , asénnet evit ur re, servich deiz ha bloaz evit lie deus hon asénnès. — A nonne r , lire un dèn maro. ou parlei- avec peine, asénna, pr. et.— ANNONCER, apporter des nouvelles d Cesser d’ ânonner, diasénna , pr. et. une personne, digaçz qéhézlou da ur re, ANONYME, sans nom , dishanv,liep digaçz mænec da ur pèrsonnaich, pr. hano, dishano .— Un livre anonyme, ul et.— -Annoncer, v. publier. levr dishanv ou dishano ou hep hano. ANNONCIATION, une des fêtes de la A N SE , saillie qui sert d porter un vase, Sainte-Vierge , goël Marya’-meurs.v.jfrie. dourgueiin, p l. ou ( â dourn, main ). ANNOTATION, remarque, remercq, croumell ,p l. ou ; croumellenn, pl. ou. pl. remercqou. ( a crou m , courbé ) croguenn, pl. ou; ANNUEL, le, ce qui revient tous les ans, scoüarn,/?/. o u .'— Anse cl’ u n p o t, doura erru bep bloaz, bloazyecq. — Rènte guenn ur pod, croguennurpod ,— Anse annuelle, rend a baëér bep bloaz; rénd de réchaud, scoüarn ur brasoüer.— A n ­ bloazyec, pl. rénehou bloazyecq . — Le ses de baratte, scoüarnou ur c ’helorn. droit annuel , la paulette qu’ on paie tous — Anse de marmite, drezenn ur pod les ans aux parties casuelies, pour conser­ hoüarn, pl. drezennou; croumell ou ver sa charge à ses héritiers , ar guir bep croumellenn ur pod hoüarn. — Anse bloaz, ar guir abaër bep bloaz divar ur de m er, golfe peu profond, pleg-mor, garg evit he miret d’e hæred, ar guir pl. plegou mor. v. baie. Van. ouff, pl. bloazyec divar ur garg, ar paolet. v. eû. — L ’ anse de P louzevet, près d’ A u paulette . — Annuel, messe qu’ on dit pen­ dierne, pleg ar mor ê Plouzevet. — Il dant un an pour un mort, uroferen bem- est dans l’ anse, e ma ér pleg-m or, ez dez hed ur bloaz evit nep so eat d’an ma ebarz ar pleg-mor. anaoun. ANTAGONISTE, opposé, countrolANNULE, e, part, et adj. Torret’. lyer, pl. countrollyéryen. ANNULER, casser, terri, pr. torret. ANTARCTIQUE, pôle antarctique ou v. abolir. Van. Torreiñ, pr. torret.— A n ­ m éridional , an eil abél eus ar b e d , an nuler un acte, terri un acta. eil peñ ou ar peñ isélâ eus arbed, lier, ANOBLIR, rendre noble , nobla, pr. vez ar vro-mâ, an eil muduruà varbeet; noblaat, pr. éet ; nobliçzaat, pr. éet. hiny e feintér e tro ar bed.v. arctique. Van. noblat, pr. et .-— Ê tre anobli , beza ANTECH RIST, l’ homme de péchéf (e noblet ou nobléet, pr. bet; beza græt fils déperdition, an Antichrist. V an .’ en digentil-nobl .— Anoblir une langue, la Antecrisî.-— L ’ Antéchrist doit établir son rendre plus belle , noblaat ul langaich, trône dominanti â Babylone, ê Babylona parfedi ul langaich. p. parfedet. ez vezo an tron eus a rèn an Antichrist. ANOBLISSEMENT, l’ action d’ ano­ — L ’ Antéchrist doit régner trois ans et b lir, nobladurez, noblidiguez. dem i, rèn an Antichrist a die padout


ANT

ANU ^I try bloaz’-hanter. A N TIP O D E S, ceux qui marchentsous ANTENNE, vergue de navire, delez, l hémisphère qui nous est opposé, nep so pl. y ou.— Antenne, voile latine qui a la o zreid ouc’h hon re , èn tu ail d’a a pointe en haut , tellou, goüel-cornecq. douar. Quelques-uns les appellent ar gor** ANTEPEN ULTIEM E, t. de gram­ riqed , id est, les nains. maire , syllaben n ’he deus nemed diou ANTIQUAILLE, pièces antiques, vieux ail var he lerc’h. meubles, cozqailhès. ANTÉRIEUR, a so araucq ar reall, ANTIQUAIRE, quipossède la connais­ an diaraucq . — L a partie antérieure de la sance des monuments anciens, n epso aztête, an diaraucq eus ar peñ. naoudec eus ar c ’hozqailhès, nep so ANTÉRIEUREMENT, diaraucq, a entented-mad èn amseryou goz. ziaraucq. AN TIQ U E, ancien, coz, oc’h, â. Van. ANTICHAM BRE, chambre qui précède coh .— A l’ antique, d la vieille mode, èr celle du maître, campr a ziaraucq, p l, c ’hiz coz ; ê qiz an amser goz. camprou a ziaraucq. ANTIQUITÉ, les siècles passés, an A N TIC IPE R , faire une chose avant te amser goz, an amser bet, an amser temps, ober un dra re guentrad ou re gueichall, ancianded .— De toute anti­ ab red , ober un dra qent-térm en, pr. quité, abepancianded, ab ed amser.— græ t; diarbeñ,/?r. et.— Anticiper, em­ L ’ antiquité , les anciens, an dud guei­ piéter, m ahom i, pr. et. am aha, fouler. ch all, an dud bet, an dud diaraucq, A N TID A TE, date antérieure à la vraie, hon re guent. dat a ziarauc, fals-dat. ANTOINE, nomd’ homme, Anton. Van. ANTIDATER , mettre une date anté­ Antoën . — P etit A ntoine , Antonic, To~ rieure, falsdati, pr. e t; dati a ziaraucq, nie.— Saint Antoine l'ermite, sant Anton pr. datet a ziaraucq. an erm id, sant Anton goz .^-R eligieux AN TID O TE, contre-poison, remed de Saint-Antoine, religiused Sant-Anouc’h an ampoësounn pl. remegeou ton. — Saint Antoine de Padoue, sant ouc’h an. Anton aB adou ,san t Antona Lichbon. ANTIENNE, t. d’ église, antifonenn, — On prie saint Antoine de Padoue pour pl, ou ; anténn, pl. ou .— Commencer une trouver les choses égarées, pidi a rear sant antienne, boulc’ha un anténn, pr. et. Anton a Badou, evit cavout an traou AN TIM O IN E, métal compose de soufre dianeqed. et de mercure , antimoan. — Antimoine A N TR E, grotte creusée par la nature, préparé, émétique, quyt-pe-zoubl, lou- cavargn-natur, pl. cavargnou-natur. sou tu-pe-du. Fim.goarémm,/?/.goaremméu;groh,/>/. A N T IP A P E , concurrent illégitime du groeü. — H errera dit qu’ il y a un antre au. Mexique, qui règne sous terre plus de 200 pape, fals-pab, pl. fals-pabed. A N T IP A T H IE , inimitié naturelle , lieues , ê Meçziqa èn Indès ez eus er opposition de tempéraments, lierès-natur, gavargn-natur pehiny he deus m uy pl. herésyou-natur, ur manyel herès. evit daou c’hand lé a u h e d , var a raVan. caz, cazçony. v. animosité,— Avoir port Herrera. ANTROPOPH AGE, qui mange les de l’ antipathie pour quelqu’ u n , herèsi dre natur ur re-bennac, pr. et; cahout hommes, d éb re rtu d , pl. débréryentud; un lierès-natur ouc’h ur re, pr. bet. savaich a zébr an dud, pl. saraiched; ANTIPATH IQU E, qui a de l’ antipa­ savaged a zébr an dud ail ec’hiz guës thie , herésus-natur, eresus dre natur. cléVed.— Dans l’ Afrique et dans l’ Am é­ — Ils sont antipathiques, eresus-natur rique-il y a beaucoup d’ antropophages, èn eo an eil da egüile, em eresi a reont Africa hac èn doüar^-névez ez eus e leiz a savaged pere a zébr an dud. dre natur. ANUIT, vieux mot qui signifie aujour­ ANTIPHONIER, livre où les antien­ d’hui? et qui vient d* l’ ancien usage dts nes sont notées, am ifonal, pL you.


te

APA

Gaulois de compter le temps par nuits et non par jou rs; de là vient que semaine en breton veut dire sept sommeils ou sept nuits, sizu n , id est, seiz hun : le lende­ m ain, le tour de la nuit étant fa it , tronos, an tro-nos. P ou r dire qu’ une chose se fera ou ne se fera pas aujourd’ h u i, l’ on ditt, avant la nuit, fe-nos ; fenos e vezo

græt, fenos ne vezo græt. ANUS, fondement, toull ar fonçz. AON ou A u n e, rivière de Carhaix et de Chdteaulin, Aon, Stær Aon ( hinc traA o n , maison dans un circuit, ou replis de la rivière d’ A u n e .) AOUT, huitième mois de l’ année, eaust,, miz eaust, æst, miz æst. Van. æst, miz-æst. — L a m i-août, hanter-éaust. Van. creis-est, antér-est. — A o û t , ré­ colte, moisson, eaust, trévad. V rm. æst. — Bon août, un éaust m a d , un trévad m ad .— Un mauvais a oût, ur goall éaust, un éaust dîstér, hanter-drévad .— Faire l ’ août , eausta, eausti, ppr. et ; ober an éaust, pr. græt; destumi an éaust, pr. el; qentelya an éaust, pr. et. Van. æstciii, pr. æstet. ■ — Cette année on a eu beau temps pour faire l ’ août, èr bloaz-

* ma ce tu ez co bet qentelyet brao an éaust ou destumet manivic an éaust. AOUTERON, ouvrier loué potv la ré­ volte, éauster, 7?/. yen. Van. æstour. APAISER, p a cifier, peoc’liat, pr. et; lacqât ar peoe’h , pr. lecqéet; digaçz ar peoc’h-, pr. et. — A paiser, calmer, adoucir , cmihaat, pr. éet; hegaraat, pr. éet ; lacqât dazifacha, pr. lecqéet, Van. distaoüeiii, distañnein, pr. et.— Apaiser la douleur , habasqaat ,‘pr. éet; lacqât da i'ranqaat, diboanya, pr. et. -— S ’ apaiser, se calmer , habasqaat, pr. éet; diiâcha, pr. el ; trémen e gourraich , trémen e bénnac courraich, pr. et; ènem beoc’hat, pr. ènem beoc’liet. — Apaisez-vous si vous pouvez, ayez honte de vous-mêm*, de vos transports, habasqaït daviaiiâ ha ne véz nemed gand ar vez. «n em beoe’hit da v ia n â , mar guiilit. APANAGE, ce qu’ un souverain donne d ,v,v putnis pour partage, partaich ar j uüüueiytn eu» al lignez roëyal. A L ,

APO pennaich ; a penn, chef. C ’ est-à-dire , ce qu’ on reçoit pour sa subsistance , du chef duroyaume dont on descend immédiatement. APERCEVOIR, découvrir de loin, re­ connaître, güelletabell,pr. id. aznaout, pr, aznavezet; santon t a ziabell, pr. santet; merzout, pr. merzet. v. imper­ ceptible .— I l s’ aperçut q u e , santout a eu-

reu penaus, aznaout a eureu penaus, merzout a eureu penaus. A PERITIF, qui fait uriner , stautus, oc’h, à .— L é citron, la rave et le vin blanc sont apéritifs, ar citrouns, arrabès hac ar güin güeñ a so stautus. APETISSER , devenir ou rendre plus p etit , bihannaat, pr. éet. APHORISME ., sentence énoncée en peu de m ots, setançz berr ha .gïüryon. APLANIR, unir., plænaat, pr, éet; coumpesa, eoumpesi, ppr. e t; coum poësi;/?r. et; ingali,pr. et.v. impossible. ■ — L ’ action d’ aplanir, plænadur, coumpesidiguez, plænidiguez. — C elu i qui aplanit , plænér, pl. yen; coumpesér, pl. yen .— Celle qui aplanit, coumpeserès, pl. coumpeseresed. A P LA T IR , s’ aplatir, plada, pr. et ; VarÍ. pladein. A PLOMB , ' perpendiculairement, a soun, a darz, a bloum .— L e soleil don­ nait à plomb sur sa tête, an héaul a sqoé a bloum ou a darz ou a soun, var e beiï. — A plom b, 'parlant d’ un m u r, soundér. — C e mur tient bien son aplomb, il ne fait point ventre, ar voguer-hont a vir e soun-

der, ne deo qet bolsennet. APO CALYPSE, livre des révélations de saint Jean l’ Évangéliste, levr revelacionou sant JanAvyeler.— D it saint Jean dans l ’ apocalypse, chapitre 1 2 , ervez sant Jan èn e. revelacionou, daouzecvedjabist; eme sant Jan èl ievr eus c revelacionou, daouzecved jabist. A PO C R YP H E , cache , secret, inconnu, dianaff, doüe tus, oc’h, à .— Livres apo­ cryphes, levryo.11 dianair, levryoupe eus a re ne anavezér qet au aulored, lcvfyou doüetus, levryou pere a so doiiefus hac y a so great gatid hen-a-hen , pe gand un ail , levryou è pere ez eus Iraou doüeius.


APP 43APO APOGÉE, le point le plus haut et le plus exerçons 'en son nom , bez’hon eTis receéloigné du centre du monde , ar poend an vet digand Jesus-Christ, eme sant

u liélà, an andred uliélà ha pellâ di ­ P au l, ar c ’hraçza abostolaich, pehiny ouc’h caloun an d o ü a r , ma ell pignat yvez a eçzerçomp èn e hano sacr. an héaul hac ar plancdennou ail. — * APOSTOLIQUE, qui est d’ apôtre, aC et homme est dans son apogée, au plus bostolicq.— L ’ église catholique, aposto­ haut point d’ honneur où il peut parvenir, lique et romaine , an ilis catolicq, abose ma eat nhélâ ma allé m ônet, e ma tolicq ha romen .— L e siège apostolique, var lein ar menez, e ma var becq an tour ar sich abostolicq, ar sichen abostolicq. APOLOGIE, justification de quelqu’ un — L a doctrine, la foi apostolique, an despar écrit ou de vive v o ix , diveñ dre scrid cadurez abostolicq, ar feiz abostolicq. pe dre gomps. pl. divénnou ; evit ur — Missionnaire apostolique , miçzyoner abostolicq, pl. myçzyonéryen abosto­ re-b en n ac. A P O L O G IS T E , celui qui fait une apo­ licq . — Notaire apostolique, noter abos­ logief divénner, pl. yen ; difennour, pl. tolicq, pl. notéryen abostolic, notered abostolicq. yen. A PO STO LIQ U EM EN T, e c ’hiz an A P O P L E X IE , maladie qui étouffe ou qui rend paralytique, apoplc'çzys , eleii- ebestel, evel da un abostol, èn ur fæ ç­ ved peliiny á deu prest pe dd vou g a, zoun simpl ha santel, èn ur fæçzoun abostolicq. pe da seiza un dèn. APO STR O PH ER , adresser lu parole A P O S T A S IE , abandon de la vraie re­ ligion , dilés eus ar feiz christen, re- à quelqu’ un dans un discours ou dans un noncy d’ar güir feiz. Van. renoncy d’er écrit, douguen ar gomps da ur r e , pr. fe .— Apostasie d’ un ordre religieux, dilés douguet. APOSTUME , tu m eu r, g o r, pl. o u , eus e u rz, renoncy de væuou. A P O S T A S IE R , abandonner la traie goryou. Van. apotum, pl. éü. v. abcès. f o i , dilesel ar güir fe iz, pr. et ; renonç — I l se forme une apostume, urgorasao^ U apostume c l d’ar feiz christen, pr. et. Van. renon- ur gor èn em furm. cyein d’er fe. v. se perve"tir . — A posta­ crevé, tarzet eo ar g o r , didarzet eo ar sie»', quitter un ordre religieux sans dis­ gor. Van , didarhet eü er gor ou en apopense légitim e, dilesel e u rz, pr. diîeset; lum. APOSTUMER, s’ enfler, s’ enflammer, renoued’e v æ u o u , pr. et ; teurl arfroc èl linadec, pr. taulct . — Luther apostasia güirir pr. goret. Van. gorein, pr. goret. non seulement de sa religion, mais aussi — Apostum er, s’ ouvrir, tarza, pr. tarde la foi catholique, Luther ar fallacr a zet; didarza,pr. didarzet. Van. tarheiñ, zilesa3 qèn e urz, qen an feiz catolicq. pr. tarhet; didarhein, pr. et. — A pos­ APOSTAT de la fo i, renegad, pl. ed. tumer , suppurer, rénta-lizn ou lü n , pr. Van. i d .'— Apostat d’ un ordre religieux, rénlét. APOTHIC AIFvE, nep a ra lousoü evi fc difrocqed, pl. ed ; m anac’h difrocqed, an dud claii, hac a ro gand e strinqell mencc’h difrocqed. APOSTER, attirer quelqu’ un pour é- lavamancliou,midicin a verz louzou, pl. pier ou tromper quelqu’ autre , gounit ur midicined a, etc. APOTHIC AIRERIE, stal al louson, re evit guedal, pe troum pla, pe surpren un all-bennac, pr. gounezet ; rei cam pral lousou, campr ar remegeou. * APOTHICAIRESSE , religieuse qui earg d au rre d a c ’hedal, pe da drouma soin de l ’ apothicairerie, midicinès al pla, pr. roët. A P O S T O L A T , dignité ou ministère leandy. — Une apothicairesse n’ est pas d’ apôtre, abostolyez, oviçz ou carg a sans besogne, ur vidicinès èn u l Jeandy abostol, abostolaich .— Nous avons reçu ne deo qet dilabour. APPARAITR E, sc rendre risible , apade notre seigneur J ésu s-C h rist , dit saint P au l y. ta grâce de l’ apostolat} que iieus rioeaj pr. et; e.a ziseücz, pi\ cm zis—


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«üezei;em rei da anaout, jw.em roët. ville , a r r e guentâ ar guear, a rre mia p p a r e i l , éclat, pompe, poumpadJ lîduçzâ a guær. APPARENTÉ, de bonne naissance, a pl. ou ; fougue. Van. foëtt, foëttbras. — Appareil t préparatif, qempennidi- guirintyez vad, a guirintyez vras. APPARESSER, rendre l'esprit pares­ guez, p l. o u ; aprestamand, />/. aprestamanchou ; avennidiguez, pl. ou; seux, lourdaat a beñ, pr. lourdéet. APPARIER (s’), se m ettre, se joindre qempennadurez, pl. ou. — Appareil, linges et médicaments pour panser une plaie, deux à deux, parlant des oiseaux, èn em palastr, pl. ou.— Mettre l’ appareil, lac­ goubla, p* èn em goublet; embarat,/;r. qât ar palastr var ar gouly,/?r. lecqéet; em baret. Van. p arat, him baret. — palastra u r g o u ly , pr. et.— Lever l’ ap­ Voici la saison ou les perdrix s’ apparient, pareil, sevel ar palastr, pr. savet.— L e ­ cetu deut an a m ^ r ma teu ar c’hluver le dernier appareil , dibalastra, pr.et. giry d’en em barat ou d’en em goubla APPAREILLER , assortir, parat, pr.\ ou d’en em lacqât diou ha diou. — - L a e t ; c o u b l a , pr. et; açzorti,/»*. et. Van. Tourterelle qui a perdu son pair ne s’ appa­ açzortem , pr. et ; campéenein, pr. et; rie plus, pa-véz urvéaicli collet lie phar geaugein , pr. et ; parat. — Appareiller gand an durzunell, ne guemer m ny des bœufs 9 coubla egénned, parat e- necun. APPARIEMENT, l’ action d’ apparier, génned. — Appareiller des gants, des chausses t parat m anegou, lérou.— C e­ paraich, açzortamand. lu i qui appareille , açzorter, pl. yen ; APPARITION, vision vraie ou fausse , coubler, pl. yen; parer, pL. yen. Van. aparicion, pl. ou, disquëzidiguez, v. vi açzortour, pl. yon— Appareiller un vais­ sion. — L ’ apparition des anges aux anciens seau , aparailha, pl. et. patriarches, d la sainte Vierge, d saint Jo­ APPAREILLEUR, celui qui appareille, seph, aparieion an ælez ou disquëzidi­ aparailher, pl. aparailhéryen, rnæstr guez an «lez, d’arbatryarchedancien, m açzouner, pl. mistry maçzounéryen. d’an introun Y arya, d’an autrou sant * APPAREILLEUSE, celle qui par des Josep. — L es apparitions de Notre S e i­ commerces d’ amour prépare les plaisiï s des gneur d ses disciples , disquëzidiguezou autres , houlyerès, pi. ed. hon Salver ou aparicionou hon Salver APPARENCE, la surface extérieure d’e zisqibled. des choses, spès, neus, tailh , fæçzoun. APPARTEMENT, portion d ’ un grand — l i a l ’ apparence d’ un honnête homme, logis, demeurançz , penn eus a un tyar spès a zen honest èn deus, douguen bras. — - L ’ appartement d’ en-hau t, an a ra ar spès a zen honest, fæçzoun dèn demeurançz uhélâ vès an-îy. — L ’ ap­ - honest a so gand-liâ, bez’e ma an dailh partement d’ en-bas, an demeurançz var a zèn honest varnezâ.— I l n’ a seulement zoùar. — L ’ appartement de devant, ar pas l ’ apparence de vertu, n’èn dens qet peu araucq. — L ’ appartement de der­ hemyqen ar spès a vertuz; n’en deus rière, ar peu a drê. qet an neus mêmes eus ar vertuz. — APPARTENANCE, connexité, dépen­ L n apparence, vraisemblablement, hervez dances, aparchand, pl. aparchandou.— fæçzoun, var a vêler, nemed chançz, L e moulin est une des appartenances de mecliançz, merrat. Van. merhad. ( V cette terre, ar vilin a so unan vès a amichançz, nemed-chançz. ) parchandou an doiiar-hont. — I l a eu APPARENT, visible, certain, évident, pour partage la maison principale avec tou­ aznat, haznat, patant, oc’h, à . A /.gnou. tes ses appartenances, evit e rañ en deus -Apparent, vraisemblable, guïr-liêvel, bet an ty meur gand e oll aparchand, oh, à. —- Apparent, qui n’ est qu’ en appa­ evit e lod èn deus bet ar penlec’h gand rence, feintet, hervez ar spes hep muy- e oll virrm. qen, hervez fæçzoun hep qen, hevelep, APPARTENANT, qui appartient d-, a iaeçzounius. — Les plus apparents d’ une aparchant ouc’h. ■ — Les biens apporte-


APP APP 45 nant à l’ église, d la couronne sont inalié­ APPELANT, e, qui appelle d’ une sen­ nables, ne aller na rei ê dounéson, na tence, a c ’halv vès a ur setançz, a daul

guërza ar madou a aparcliant ouc’h an ilis, nac ouc’h ar roiie. APPARTEN IR, être dquelqu’ u n , aparchanta, aparchantout, ppr. aparchantet; beza è qerz ur re-bennac, pr. bet, bezada. FÌMi.apartenehì, pr. apartenet. — Cette maison m’ appartient, an ty ze a aparcliant ouzon ou ouzin ou ouzin-me, aparchantout a ra an ty-ze ouzon, an ty-ze a so em c ’herz, em c ’herz-me e ma an ty-ze, ac’hanounme e tepand an ty-ze, an ty-ze a so din-me, me so perc’hen an ty-ze. — I lm ’ appartient de répondre, din-me eo da respount. ■ — Comme il appartient, evel m ’az eo dieat, evel ma haparcliant.— Voild ce qui vous appartient, cetu aze ho c ’haparchand , cetu eno ar pez a aparcliand ouzoc’h. — Vous et ceux qui vous appartiennent, c ’huy hac o c ’hapar­ chand. — Vous et tous ceux qui vous ap­ partiennent, c ’huy hac o c ’holl aparc h a n t , c’huy ha qement a aparcliant ouzoc’h. — I l n’ appartient pas à tout le monde de ju g er des a ffaires d’ état, ne apafchant qet ouc’h peb unan èn em emellout eus a aeííeiyou ar roüe, ne dere qet oiîc’h pep hiny deuguen selançz var æiïeryou ar roüantélez. APP AT* v. amorce. APPAUVRIR, rendre pauvre , p io u ^raaf, pr. paouréeî; renta paour, rénta tavaulec, pr. réntet. Van. p éü rât, prpéiiréet. — Appauvrir, réduire d l’ aumô­ ne, lacqât d’an alusenn, lacqât da vont d’an alusenn, lacqât da glasq an alusénn, lacqât da glasq e voëd, pr. lec­ qéet. — Appauvrir, devenir pauvre, paoüraat, pr. paoüréet, donet da baoür, donet da veza paoiir ou lavantec, pr. deuët. Van. p éü rât, donet de béür, .mont de béiir. APPEL ou appellation, recours d un juge supérieur , g alv, p l. ou; eûgalv, pl. ou; apell, pl. ou. — Signifier un quart d’ appel d la cour, sinifia ou siniiiout ur c ’hard apell d’ar parlamant, ppr . sinifiet. — Sans app tl, hep galv, pep engülv, hep apell.

appel vès a ur setançz. APPELER, nommer, henvel, pr. hen­ vet, hanvet; guervel, pr. galvet. Van. galüein,p?. galüet; hannüein, pr. hannüet. — I l faut l’ appeler Jean, red eo e henvel Yan. — Je m’appelle Grégoire , Gregoreovahano, G r e g o n rearac’hanoun, Gregor am henvér, Gregor oun hanvet, Gregor oun, Gregor em galver. — Appeler les domestiques, guervel tud an ty. — Je les ai appelés d pleine tête 9 galvet am eus y a boës penn. v . hucher. — Appeler à témoins, difenn da dèst, pr. et; guervel da dèst,pr. galvet. — Cette cloche nous appelle au sermon, a r c ’hloc’h hont hon galvoa a c ’halv ae’hanoump, d’ar brezeguezn. — A p p eler, surnom­ mer, lèshenvel, pr. lèshenvet, lèslianvet. — Appeler en justice, guervel ê justiçz, guervel é yustiçz, pr. galvet.— O n a appelé ma cause, galvet eo bet va c’haus. — Appeler d un ju g e supérieur, guervel d au l lès uhéloc’h, teurl, apell, pr. taulet; apell, pr. et. APPENDRE, pendre , attacher quelque chose dans une église, scourra un drabennac ouc’h , pr. scourret; crouga ouc’h , pr. crouguet; staga ouc’h , pr. staguet; lacqât ê scrour, lacqât êcroug, lacqât a ispiïh ouc’h, pr. lecqéet. Van. scoureiii, pr. scouret; lacqein ê scour, pr. lacqet. APPEN TIS, toit qui n’ a de pente que d’ un côte, lap p, pl. ou; carty, pl. o u ; carzy, pl. ou; apantéiz, pl. ou; apatéiz, pl. ou. v. auvent. * APPERTEMENT, clairement,sclær, éz clær, soian, ez solan, ê patant. APPESANTIR et s’ appesantir, deveniret rendre plus pesant, plus lourd, pounéraat, pr. pounéréet. Fan.ponnérat,pr.. et. — D ieu appesantit quelquefois sa main, sur le pécheur, an A, Doüe a zeu a vizyou da astenn e zourn var ar pec’heur. APPETISSANT, qui réveille l’ appétit, a ro c ’hôand-dibri, a ro c ’hoand da zibri, a zigor caloun an dèn. APPÉTIT, puissance de désirer, ar fa-, cultez eus an ene pehiny a zeu da c ’ho-


APP antaat,ar c ’hoand, an youl, an apetid. pr. lecqéet. —* Appliquer un homme d la. — U appétit raisonnable, an apétid ré- question , jayna un torfetour, pr. jaynet. sounapl, ar c’h oand résoun api, an youl v. gêne. — • Appliquer , frapper, placqa, résounapl. — V a p pétit sensitifj an ape­ pr. placqet. v. frapper, souffleter.— A p ­ tid santus, ar c ’hoand santus ou sæn- pliquer un coup de pied dquelqu’ un, plan­ tus, an youl santus. — L ’ appétit concu- ta un taul-troad gand u rre, pr. plantét; piscible , an apetid lioantaüs ou lioan- distaga un taul-troad diouc’h ur re,pr.

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tus, ar c ’hoand a glasq ar mad, an youl hoantus. — L ’ appétit irascible, an ape­ tid buaûecqaüs, an apetid aoünic, ar c ’hoand a glasq tec’het diouc’h an drouc, an youl buanecqaùs.— Les ap­ pétits charnels et sensuels , an apetidou qigus, an apetidou-liq, ar c ’hoanchou disordren, youlou a r c ’h ic .— A p p étit, désir de manger , c ’hoand - dibri , c ’hoand da zibri. v. faim. ■ — A voir de l ’ appétit, cahout c’hoand-dibrioa c’ho­ and da zibri, pr. bet. — E xciter l ’ ap­ pétit, rei c ’hoand-dibri, rei c ’hoand da zibiù, pr. roët ; digaçz c ’hoand da zi­ bri, pr. digaçzet.— Perdre l ’appétit, coll ar c ’hoand-dibri, pr. et ; cahout erès ouc’h ar boëd, pr. bet. — E n mangeant, l ’ appétit vient, o tibri e teu ar c’hoanddibri, ar boéd a ro c’hoaud d a v o ë ta , seul-vuv en deus un d è n , seul-vuy a ièll dezâ da gahout. — I l n’ est sauce que d’ appétit , naoun a guef mad pep Ira , bouzellou goullo ne voan t biscoas figus. APPLAUDIR, diseüsz dre ar sîlaqêj rez eus an daouzourn, e c ’haprouérun dra, pr. discuëzet ; meuli ur re gand mercou aznat, pr . meulet. Van. riielleiû, pr. méllet. APPLAUDISSEMENT, meuleudiguez, pl. ou ; stlaqérez an daoüarn evit aprouff un dra-bennac. A PPLICATIO N , action d'appliquer à, placqadur, (inchadur. — Application d’ une emplâtre, placqadur ur palastr.— Application d’ esprit ou de corps, poëllad, pl. ou; study, p l. studyou. — Avec beau­ coup d’ application, gand poëllad bras, gand cals a study.— F a u ted ’ application, defaud poëllad, defaud lacqât e boan. APPLIQUER, attacher quelque chose d une porte, pour être tue de tout te inon­ de, p laça, pr. plaqet ; fm ch a, pr. fincliet. v. afficher. — Appliquer un homme au carcan, lacqât un dèn èr c ’iiolyer,

distaguet; rei un taul-troad da ur r e , pr. roët. Van. rein un taul tred d’unanbennac, pr. reit. — •Appliquer son esprit d quelque chose, sypa e spered da soungeall èn un d ra , sypa e spered da ober un d ra , pr. sypet; lacqât e study d a , lacqât e faltasy da, pr. lecqéet; èn em rei da un dra, pr. èn em roët; poëllaat da obër un dra, pr. poëlléet ; qemeret poell ou poéllad, da zont a ben eus a un d ra , pr. id.; poëlladi da ober u» d r a , pr. poëlladet. APPOINTE.MENT, salaire, apoëntamand, pl. chou; pancioun, pl. on. — Appointement, t. de palais, ordrenançz, réglamand. APPOINTER, régler, poënta, pr. et; rei un ordrenançz, p~>\ roët. * APPORTAGE de quelque fardeau, douguerez. — Payer l’ apportage, paëa an douguerez, pr. paët. APPORTER d'un lieu dans un autre, digaçz, pr ►digaçzet; dizouguen, pr.. dizouguet;diouguen,/?r.diouguet. Van. digaçz, digaçzein, ppr. digaçzet. t. por­ ter. — Apporter des fardeaux, dizouguen beac’liyou, diouguen fardellou. — A p ­ porter des nouvelles, digaçz qéiiézlou, di­ gaçz menecq; menecq est du B .-L é o n . — Apporter de la joie ou de la tristesse, rei joa pe ncc’hamad, pr. roët; digaçz joa pe dristidiguez. APPOSER, terme de pratique, lacqât, pr. lecqéet. — Apposer un scellé, lacqât ar syell, syella, pr. syellet. Van. la c qein er syell, syelleiû. APPOSITION, action d’ apposer, lac— qidiguez.— L ’ apposition du scellé, ai lacqidiguez eus ar syella, syelliiliguez, syelladur. APPRECIATEUR, cclni qui met U prix légitime aux choses, prisour ,p l. yen; istimèr, pl. yen ; priser, pL yen ; am preciatour, pL yen.


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APP 4? APPRECIATION, estimation, istim, dazisqi micher ou mecher, pr. lecqéet. prisidiguez, amprecy, ppl. ou. * APPREN TISSE, celle qui apprend APPR ECIER, mettre la valeur aux an métier, plac’hic a so o tisqi micher, choses, prisa, prisout, ppr. priset ; isti- pl. plac’hedigou a so o tisqi micher. APPRÊT, préparatif, v. appareil. ma, istimout, .ppr. istimet; lacqât pris da un d ra, pr. lecqécl; am precia, pr. * APPRETES, petits morceaux de pain ampreciet. Van. estimein, pr. estimet; en long pour manger des œufs à la coque, istimei», priseiû. drailhenoüi-goû-bara evit dibry vyou APPREHENDER, craindre, dougea, tano. pr. douget; cahout aoun ra c, pr. bet. APPR ETER , préparer, apresta,/w\ Van. dougeiñ, pr. dougét. •— Appréhen­ aprestet'; qempeiì, pr.et.v.accommoder. ■A p p r ê te r , assaisonner , saçzuni, pr. der, t. de palais , Qem eret, pr. id .; sesaçzunet; témpsi, pr. témpset.— S'ap­ zya, pr. sézyet. APPRÉHENSION , crainte , dou- prêter , se préparer, em apresta, pr. em aprestet; èn em guempeii, pr. ét ; em geançz, aoun. APPRENDRE, enseigner, instruire , zispos, pr. et. APPRIVOISE, v. privé. disqi, pr. disqet, desqet; qeleii, pr. qeAPPRIV OISER, adoucir lenaturel sau­ ]énnet; scolya, pr. scolyet; qéntelya, pr. qéntelyet. Van. desqein, scolyeiii, vage, doëva, pr. doëvet; donvi, pr. doûppr. et. — Apprendre le breton, disqi ar vet; d o in aat, pr. doûvéet; douûhaat, brezounecq. — Apprendre la jeunesse, pr. douûhéet. Van. donnât. •— S ’ appri­ qeleü ou scolya aryaoü an ctiz, qènte- voiser, se rendre plus fam ilier , cuûhaat, lya an dud yaoüancq. ■ — Apprendre de pr. cuûliéet; douûhaat, pr. douûhéet, soi-même ou être enseigné, disqi, pr. dis- — S ’ apprivoiser, s’ accoutum er, boasa qet, desqet; béza qelenet, beza sco­ diouc’h, pr. boaset; bourra gand, bour­ lyet, beza qentelyet, pr. bet; qemeret ra diouc’h, pr. bourret. v. s’ habituer. APPROBATEUR, aprouffér, pl. yen; scol, qemeret qen tel, pr. id. — Appren­ dre le latin, disqi al latin. T rég . disqiii aproüer, pl. yen; am proüer, pl. yen. APPROBATION , aprouff, pl. o u , al latin. Van. desqeiiî el latin. ■ — Ap­ prendre par cœur, disqi dre’n evor, dis­ aprouvou; aproüérez, aproulïidiguez, qi dian evor ou didan evor. Van. des­ amprouïdiguez. APPROBATRICE, aproüerès,p/.ed; qein dre’n evor. — D es enfants bien ap­ pris , bugale desqet mad , bugale qele- amproürès, pl. ed. APPROCH ANT, e , qui approche de fiet mad ou scolyet mad ou qéntelyet mad. Van. bugale disqét mad. v. élevé. quelque lieu , a so taustda, a so a daust Des enfants malappris, bugale goall des­ da, nés, oc’h, â; nés da; a so nés d a , q et, bugale drouc-qelénnet, bugale taust, oc’h, â; taust da. — Approchant, clt ouc-scolyet, bugale ne dint qet qén­ qui a du rapport à, hêvel ouc’h, a so hêtelyet mad ou scolyet mad ou desqel vel ouc’h , liével lioneslamant ouc’h. mad. Van. bugale goal-disqet. — A p ­ — Approchant de, environ, taust-da-vad, prendre à ses fra is , disqi divar e goust, vardro, ^ tr o , taust-üa. — Approchant mille ccus, taust da vil scoëd, var dro abilâat divar e goust. pr. abiléet. APPRENTI, qui est novice dans les arts mil scoëd, ê-tro mil scoëd . — I l a mille ou dans les sciences, scolaër, pl. yen; dis- écus ou approchant, bez’en deus mil scoëd cjibl, pl. ed. Van. disguibl, pl. ed. — ■pe taust da vad. APPROCHE, action d’ approcher, tausApprenti, qui apprend un métier sous un maître, nep a so o tisqi meclier, pau'r tidiguez, iaustadur. — L ’ approche de mecherour, — C ’ est un apprenti, il est l’ hiver, taustidiguez ar goan, an taus­ en apprentissage, ez ma o tisqi mecher. tadur eus ar goan. — A u x approches de ÀPPRENTISSAGE,descadurez,des- la mort ~ pa dausta ar m aro, pa véz qouny , — Mettre en apprentissage, lacqât taust ou nés ar maro. —


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APPROC HER de, s’ approché? de, taus­ une fo r t , hersel,pr.harset, herse! ouc’h, taat ouc’h, /?r.taustéet;dineçzaat ouc’h, derc’h e l, pr. dalc’het. — S ’ appuyer à pr. dineçzéet. Van. deneçzein, dene- dents sur un petit mur. v. s’ accouder. —• ch e iñ , ppr. et ; didauslaat ouc’h , pr. S ’ appuyer sur bâton pour marcher, em ëet.— Approchez-vous de là oud’ ici, taus- harpa ou èn em harpa, var ur vaz, ppr. taït du-ze pe du-m â, dineçzaït tu-ze em harpet, èn em h arp et.— S ’ appuyer pe tu-mâ, didaustaït tu-ze pe tu-mâ. sur un roseau y avoir des espérances mal — S'approcher par quelque alliance, neç- fondées, ên harpa var ur blouseñ. zaat, pr. nèczéet. Van. id. APPUREMENT, la clôture d’ un comp­ APPROFONDIR, creuser plus avant, te , le reliquat payé , an diiin vès a ur dounaat, pr. dounëet. Van. déünein, gound, an æchu eus a ur gound. APRE, rude, rust, garo ougarv,oc’h, pr. déünet, donnât, pr. et; qeüat. — Approfondir, examiner à fond , eûclasq a. V m . id. — Apre au g o û t, criz, dipiz, pr. eûclasqel; sellet èr vad un æi- saçzun, rust, oc’h, â .— Apre d’ humeur, garo, criz, tén, divad, oc’h, â. fer, pr. id. APPROPRIATION, action de s’ appro-1 APREM ENT, en ur fæçzoun garo, gand garvder, prier, perc’héntyez, aproprianz. APPROPRIER, rendre propre, net, næ - A PR E S, préposition, goude,varlérc’h . taat, pr . nætéet ; qem penn, p>. qem- Van. goude, arlerh,diar.— Les Sergents pennet; torcha, pr. torchet; sécha; pr. sont après lui pour le suivre, ez ma ar séc*het. Van. honesteiñ, pr. et; neet- sergeanted var e lerc’h. — L e temple de tiii, neettat. — L ’ action d’ approprier, Salomon fu t comencé 480 ans après la sor­ qempennadurez, nætadur. — S ’ appro­ tie d’ E g yp te, an templ caër a Salomon prier , se rendre le maître d’ une chose, pér- a yoa coumancet pévar c’hand ha péc ’hénta un dra, pr. pérc’héntet, em o- var uguend vloaz goude ma voüé dent ber pérc’hen da un dra, pr. em c ’hræt, ar bopl a Israël èr meas vès an Egyp. hem apropria un dra, pr. apropriet.— — Après quoi nousdinâmes, goudepetra Appropriez-vous cet argent, pérc’hentit e leinzomp.— Après cela, dans la suite, an arc’hand-ze, em c’hritpérc’hén d’an ensuite, goude-ze, goude qemen-ze.— arc’han-ze. — I l s’ approprie les ouvrages Après ceci, désormais, goude-hen, goude d’ autrui, il se les attribue, pérc’lxenta a qemen-mâ, pelloc’h, hivizyqen. — Ve­ ra labour ar reall. nez après moi, dent var va lec’h, deuïd APPROUVER, aprouff, pr.et;aproüi, va goude. Van. dèit ar me lerh, deit pr. aproüet ; rei e aproufïidiguez, pr. men goude. — Un peu après, un neuroët.— A p p rou vé,lou é,m eu li,p r.m eu let. beud goude. — Long-temps après, péll APPUI, soutien d’ une poutre, d’ une\ goude, péll goude-?.e. — A près tout, m uraille , scoazéll, pl. ou (a scoaz,épau­ enfin , èn ur guer, èn déon, pep tra sel­ le). — A p p u i , qui est d hauteàr d’ appui, let mad, pep tra o veza consideretpiz. pour empêcher de tomber, harp, pl. ou; — L ’ un après l’ autre, an eil goude egui­ apoë, pl. ou. le.— Après demain, antronos varc’hoas, APPUYER, mettre un appui d quelquei goude varc’hoas. Van. diar ou goude, chose, scoazya, pr. scoazyet; scoazélla, arhoali. ■ — A près-dîner, goude leynpr. scoazéllet. Van, harpein. v. épauler. Van. dïar leign. — Appuyer un mur qui menace de tomber, APRETÉ, garvder, crizdér, rusdony, scoa-zya ur vur, scoazélla ur voguer garvéntez. balsénnet. Van. harzeiri. — A p p u yer, APTITUDE, v. adresse. peser sur quelque chose, harpa, pr. harAPURER, clore un compte, peur-æpet. Van. harpeiñ. — Cette poutre ap­ cliui ur gound, ar restalou o veza papuie sur mon m u r, an treust-ze a harp éét, pr. peur-æcliuet. ouc h va moguer, — Appuyer, soutenir, AQUATIQUE, qui est dans les evux, épauler, scoazya. —- Appuyer, soutenir qui fréquente les ea u x, dourecq, don-


ARB ro cq , a g.ir an dour, leun a zour, a zarempred an doureyer. v. animal. AQUEDUC, coudait pour mener les eaux, san, pl.yoïr, san-dour, pl. sanyoudour. v. canal. AQUEUX, de la nature de l ’ eau, plein d’ eaa, dourus, d ou recq .— Tum eur aqneuse, coënv dourus, gor douree. AQUILIN, en forme de bec d’ aigle, evel bec unér, crouni evel becqunérer. — Nez aquilin, fry croum,fry ibilyet, fry sparfeU. Van. fry crom, pi. eü. AQUILON, vent de nord-nord-est, bis, avel vis, avel vis-nord ARABE, qui est d’ Arabie, A rab, pl. ed. — L ’ arabe , la langue arabique, ara­ b a ich , langaich Arabya, hngaich an arabed. — La langue arabe est si féconde

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te*: an dud, evel a gareur. A R B ITR A L, jugem ent arbitral , sen­ tence arbitrale , setançz-arbitraich, setançz-arbitréyen. ARBITRE, ju g e choisi pour terminer un diffèrent d l’ amiable, arbitrer,/?/, yen. Van. arbitrour, pl. arbitreryon, arbitrouryan.— Arbitre,volonté, ar volontez eus an dèn. L e libre arbitre ou le francarbitre, ar volontez libr eus an dèn, ar volontez francq vès an dèn, al libertez francq èn deveus roët Doüe d’an dèn evit ober ar mad, pe an droucq, an hiny a garo da choas. ARBRE, güezeñ, pl. güez. Van. güen, pl. güe; ur üen. Trég. goën, pl. gouë. — ■P e tit arbre, güezénnic, p l. güezénnigou, güezigou. Trég. goüennic, pl. qu’ elle a mille noms pour signifier épée, goïiennigo.— Grandarbre , guëzen vras, cinq cents pour lion, zo o pour le serpent et pl. guëz bras. — 'H a u t arbre, guëzen 80pour le miel, an arabaich a so ullan- uhely pl. guëzuhel. — Arbre nain, guë­ gaicb qer fourniçz ma èn deus mil hano zen isell, pl. guëz isell, guëzigou isell. evit ur c ’hleze, pémp cand evit ulleon, — Arbre fru itier, guësen froüez, p l. ' daouc’hand evit ar sarpand, liapévar- guëz froüez. Van. güen fre h , pl. guë freh. — Arbre qui d’ habitude porte beaur uguend evit ar mèl. guêzeñ speryus , ARABESQUE, qui est à la manière des coup de fr u it s , guêzeñ froüezus. — Arbre qui ne Arabes, è qiz an Arabed. ARABIE, pays d’ A s ie , Arabia, an porte point de fru its, guêzeñ difroûez. Arabya.— L ’ Arabie deserte, an Arabya — Arbre sec, sec’hen, pl. ed. — A rbre deserz. - — L ’ arabie pètrée, an Arabya crciix, cleuzeñ, pl. ed, cleuzennou,coz m æ inecq.— L ’ Arabie heureuse,an Ara­ cleuzeñ, pl. coz-cleuzennou. — Unje u ­ ne arbre, ur vezen yaoüancq.— Un vieil bya eürus. ARABIQUE, qui est en langue arabe, arbre, coz guëzen, pl. coz gües, ur goz a so en arabaich. — L e golfe arabique, güezen. — Lieu planté nouvellement d’ ar­ bres, planteiz, ur planteiz, pl. planteiar mor ruz, golf an Arabya. ARAIGNÉE, insecte venimeux qui <1 zou. Van. plânteriçz, pl. éü. — L ieu asix ou huit pieds et autant d’y e u x , qif- bondant en arbres, güezennec, pl. güeniden, pl. qit'nid; qeoniden,/?/. qeonid. zénnegou; güezecq, pl. güezegou, le­ Van. qaûvniden, pl. qaiivnid. -— Toile ac’h gùezus, pl. leac’hyo giiezus. — d’ araignée , guyaden qifnid, pL guyad Decouronner un arbre , en ôter la cim e , qifnid;lyen qivnid. Van. qanived, guyad divega ur vezen, pr. divegued.— L ’ ar­ bre de la science du bien et du mal, güe­ ganived. ARBALETE, arme qui n’ est pas d feu J zen an irouc hac ar mad, ar vezen diarbalastr, pl. ou. Van. id ., pl. éü. — vennet. —- L ’ arbre de vie du paradis ter­ Tirer de l’ arbalète , arbalastra, pr. ar- restre, ar vezen a vuhez, ar vezeñ a zousué ar froüez a vuhez èr barados terès. balastret; goarega, pr. goareguet. o ARBALETRIER, homme armé d ’arba­ — L ’ arbre de la croix, lam-groaz, al lam-* groas. — Origène , saint Cyprien, saint lète^ arbalaster, pl. yen. v. archer. ARBITRAGE, arbitraich. Van. id. Epiphane, saint A thanase et saint A mbroise ARBITRAIRE, qui dépend de l ’ estima­ soutiennent formellement que l ’ arbre de la tion dts hommes, a zepand eus a volon- [em# fu t planté dans le même endroit od

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ARC ARC . mcait été enterré notre pire A d a m , Ori- pl. goaregou pound. — L ’ urche de N*é,

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eenes, sant Epiphan, sant Athanas, arc’h Noë, lestr ar patryarch Noë. — sant Cipryan lia sant Ambroaz a lavar L ’ arche de Noê avait trois cents coudées de feuer-evit-guer ez eo betplantet al lam- long, cinquante de large, trente de hauteur, groas èr menies leac’h ma edo bet èn- et sa fenêtre d’ une coudée, lestr ar pa­ terret hon tad qentâ Adam. Sant Au­ tryarch Noë (o counta dre bep ilinad gustin el lavar yvez. — L ’ arbre de con­ un troadad-hanter ) én devoa pévar | sa n g u in ité, güezénn an guiryntyez ou an c’hand hac lianter-chand troadad hed, , pémzeo tioadad ha try-uguend a le- i cuiryntyaich. *. ligne, fils et fille. ARBRISSEAU, petit arbre, brusgüe- dander, pémp troadad ha daou-nguent j *èñ, pl. brusgüez ; brousguezen, pl. a uhélded, hac ar prenest anezâ èn broüsguez. Van. guën vihan, pl. guë devoa un troadad-hanter. v. coudée.— L ’ arche d’ alliance, an arc’h a alyançz. bihan. ARC HER, qui tire de l’ arc, goareguer, ARBUSTE, dim inutif de l’ arbrisseau, bodeñ,^/. on; plantenic, pl. plantén- pl. yen; goaraguer ,p l . yen. V an : goaregour, pl. yon, yan .— Archer de prévôt, noüïgou. Van. bodic, pl. bodiguéti A R C , arme très-ancienne pour tirer des archèr, pl. archéryen ar provost. A l. goaregueryen an pvofFost. flèches, goarec,/)/. goaregou; goarae AR.CHET, instrument pour faille réson* goaragou. Van. goarec, pl. goaregui, goareguéü. ■ — Bander l arc, steigna ai ner u n tio lo n ,e tc ., arched,/?/. ou. ARCHEVÊC HÉ, dignité, bénéfice d’ un voarec, pr. steignet. ■ — ■D ieu tient son arc bandé sur les pécheurs , steignet eo archevêque, arc’ hescobyaich, pu ou. goanec an A. Doüe evit lançza gandar archevêché, palais d’ un archevêque, arc'hes. bec’heurien. ■ — Débander l’ arc, distei- copty, pl. ou. ARCHEVÊQUE, prélat métropolitain, gna ar voarec, pr. disteignet. — Tirer de l’ arc, goarega, pr. goareguet; goa- arc*hescop, pl. arc’hesqep. Van. arhesraga, pr. et ; ténna gand ar voarec, pr. cop, pl. arhescobed. ARCHIDIACONAT, dignité et office ténnet . — Il a toujours l’ esprit bandé com­ me un arc, steignet eo atau e spered ê d’ un archidiacre, arrvagounaich, pl. arc ’hiz da.nr voarec. •— A r c de bâtiment, ryagounaichou. * ARCHIDIACONÉ , étendue des pavoûte et trompe courbées en rond, goarec, roisses sujettes -d un archidiacre, arrya- i p l. goaregou. ». toûte. J ARC-BOUTANT, pilier qui finit en goundy, pl. arryagoundyou. ARCHIDIACRE, arryaguun, pl. ar-1 demi arc, scoazell-blec ,/?/. scoazellouplec; scoazell-vols, pl. scoazellou-vols. ryagouned, id est, var ou ardiagon, au- S dessus de diacre. j v. pilier et arc de bâtiment. ARCHIDUC, le p l u s considérable de) j ARC-EN-CIEL, canevedeii, pl. canevedennou; goarec-ar-glao, pl. goa- ducs, ar c’ hentâ duc, ar c ’hentâ eus an j regou-ar-glao. Van. goarec er glaü, dugued, an archiduc, pl. archidugued. ARCHIDUC HES >E, ar guentà du- ! croumettefi, goarem er glaü. I ARCADE, voûte courbée en arc, bols- gués, an arcliiduguès, pl. ed. ARCHIEPISCO P A L , qui regarde far- j goarec, pl bolsyou-goarec. Van. goa­ rec,/;/. goaregui; goarecq,/?/. goaregou chetêque, aaparchant ouc’h an arc hes- j ARC H A L,, orgeal. Van. orcliâl. — cop. ARCHIPRÊTRE, doyen rural, arc hF i l d ’ archal, fil de laiton passé par la fi­ bæ lecq, pl. arc’hbælyen. lière, newd-orgeal. Van .ned orchâl. ARCHITECTE, qui sait l’ art de bâtir, ARCHANGE,' esprit au-dessus des an­ ges, arc’ k e a l, arc’hæl, ppl. arc’liælez. acliitéd, pl. ed; mæstr an'eufFr, rnæstr ar-vaçzounéryen, vaçzounyaich. Van. arhél, pl. arhéled. ARCHITECTURE, l’ art de bien bâtir, ARCIIE d’ un pont, bols ur pound, pl. boisyou-pouad; goarec u r pound, sqyand da ob«r «eliviçson, maç*ouny*


ARD

ARG aicli , achitedur. — Un beau morceau mæm-sqlëénd; mæn-to, pl. m»m-to. d’ architecture, ur pez caër a vaçzouny- — Qui tient de l’ ardoise, sqlætin, oc’h, â . ' a ic h , nr pez maçzounyaich ar c ’haëra ARDOISIÈRE, lieu d’ où l’ on tire l 9ar~ ou evit ar c ’haerà, un achitédur gaër. doise, mængléuz-glas,/?/.mængleuzyouARCHIVES, lieu où L’ on garde les titres glas. Van. meugle, menglas, pl. menet papiers d'une m a iso n cabined an dy- gleyeü. éllou, cam pran dyéllou, armell au dy- , ARE, montagne, menez Are, Qeinéllou. breyz. Van. mane Are. A R ÇO N , morceau de bois plat et cour­ ARETE, os, en forme d’ épine, qui arrêt* be, qui soutient la selle du cheval, crou- et soutient la chair du poisson ordinaire, méllen dibr, pl. ou; corbell,p/. ou; cor- drean, dræ n, ppl. dræin ; dreiiï-pesq , bell-dibr, corbell-baç/î. v. courbet. — dræin-pesqed. Van. id. — A rête , vives' Arçon de devant, corbell a ziarac. — A r - arêtes ou les angles vifs des pieires ou da çonde derrière,corbell a ziadréu .-— Faire bois solides taillés en angle, k.èr, pl. you. perdre les arçons d un cavalier, discarun ARÊTIER, pièce de bois qui forme l’ a­ marlieguer divar e varc’ h , pr. discar- rête ou l’ angle des couvertures qui sont en ret; pilât ur marlieguer d’an doüar ,pr. croupe ou en pavillon, ur pez-kér, pl. pe- pilet. A l. divarc’haffur marheguer, pr. zyou-kér. divarc’het. Cette expression est encore uARGENT, métal le plus dur et le plus sitée dans la H .-C o r n ., quoiqu’ on ne la précieux après l’ or, arc’hand. Van. arprononce pas ainsi; car ils disent : divarho gand; burlesqt, lousou, c’houïbus.— or maregour. Argent monnoyé, arc’hand, pl. arc’hanARCTIQUE ,pôle arctique ou septentrio­ chou, arc’hand mouneizet. — ■Argent nal, ar c’heutâ ahéleus.arbed, a rc ’hen- comptant, arc’hand presand, arc’hand ta péñ ou arpéû uhélâ eusar bed, her- countand, arc’hand countet, arc’hand vez ar vro-m â, ar gnentâ mudurun pe disolo.— ■ Argent emprunté, arc’hand qevar lù r y e feintér e tro ar bed. v. antarc­ aieret ê prest, arc’hand émprèstet. — tique. Argent prêté, arc’hand prèstet. ■ — Don­ ARDEMMENT, gand ardor, beoder, ner ou prêter de Vargent d intérêt, rei ar­ * ARDENS, les ardens, feux-follets qui c’hand var campy, reiarc’hand var inparaissent la nuit et font égarer; sorte ierest, pr. roët .— Argent oisif, arc’haud de météores errants, qeiereii, pl. ou. disimplich, arc’hand cuz, arc’hand seARDENT, qui brûle, quicchauffe beau­ ae’h, archand louëdet. — J ’ ai quelque coup, lisqidic, oc’h, â ; tom-bras, tom- argent sur champs, arc’hanchou ou arscaut. Van, losqedic, poéh. — Charbons crnanchouïgou, am eus var ar meas.—ardents, glau beo. — Feu ardent, tan lis­ A ller à ta campagne chercher de l’ ai'gmt qidic. Van. tan losqedic, tan poéh. ■ — dû, mônet da arc’hanta, pr, eat. —■ R i­ Ardent d,’ humeur, vif, bouillant, beo, bir- che en argent, pécunieux, arc’handtus, vidic, oc’h , â. oc’h , à. ■ — D ’ argent, fait d’ argent, a ARDEUR, grande chaleur , tomder- arc’hand. — Croix d’ argent, croaz ar­ vras, gioës-vras. Van. tuémdèr-brar.. c’hand, pl. croazyou-arc’hand .— ■ ToiU — Ardeur du fe u , fo an tan ; de là afFo, d’ argent, lyen-arc’hand. — Veine d’ ar­ vitement; aîfo, délire ; lesqidiguez, le$- gent, goazeii arc’hand, pl. goazennou qidinez.— Ardeur, passion, vivacité, fou ­ arc’ hand, goazyeñ arc’hand. — Mine-y gue, ardor, birvidiguez, fioudeii. d’ argent, rnængleuzarc’hand, pl. rnæuAR.DILLON , pointe au milieu de la gleuzyou arc’hand. — Argent vif, mer­ boucle, dreand, nadoz, dræn-boucl, pl cure, vivergeand. Van. liv-argand. dræin-boucl; nadoz-boucl, pl. nado- ARGENTER, couvrir d’ a r arc’han­ zj’o\i-boucî. Van. dreen ur boucl. ta,/?r. arc’hantei; goîei gandarc’haïad, ARDOISE , pierre bleue et fossile, mæn- pi'. goJoët; goarnisaa g.a.d are’h«wid#ít glu*. pl. mivin-glas; mæu-sqleand,/»/; a ivre'iwnd, pr,. yt.


ARM AR I a r g e n t e r i e , vaisselle eu ustensiles aristocratique, république, stador. goüar­ d’ argent, arc’hantirf. Van. argantery. net gand ar re guentà hac an honeslà ARGENTIN, qui a le son clair et aigu, tud vès ar memes stadou. A R ISTO LO CH E , p la n te, avalousqiltr, sqlæntin. v. ardoise. — Un son argentin ,ur soun sqleand, ur soun sqiltr doüar. ARITHMETICIEN, qui sait bien l ’ a­ ur soun sqlæntin . — Une voix argentine, ur voûez sqiltr, ur vouez sqlæntin ou rithmétique , arismeticyan, pl. ed. ARITHMETIQUE, art de bien et faci­ sqleçnd. ARGENTINE, plante, lousaoûen ar lement supputer, arismeticq, sqyand a zes ; da gounta èrvad. goazy. ARMATEUR, qui commande ou qui ar­ ARGENTON, port de mer en B .-L éo n , Arc’hantell, an Arc’hanteîl. — Les me un vaisseau en course , armator, pl. ed;armater,/?/.ed; bourc’liis u r c ’liourhabitants d’ Argenion , Arc’hantellidy. ARGILE, terre grasse propre d faire des ser, 7 1. bourc’hisyan. ARM E, instrument de guerre , arm , pots, pry. Fan. pry. — A rgile jaune, pry melen. — A rgile brun, pry glas. — G a r­ pl. ou. Fan. arm, pl. arméü. A l . glaif, glæff. — P etite arm e, arm ic, pl. arnir d’ argile, prya, pr. pryet. ARGILEUX, qui est de la nature de moüigou. — D e u x , trois armes, daou, r argile, plein d’ argile, pryec,pryoc,oc’h, try arm. — Armes offensives et défensi­ à. Fan. pryeç, pryelec. — Terre argi­ ves. armou da aezailh ha da divénn. — leuse, doüar pryec. Fan. doüar pryelec Armes enchantées, armou chalmet. — ■ tu pryec .— Une terre plus argileuse qu’ une Arm es dont on a levé l ’ enchantement, ar­ autre, pryeeoc’h eo an eil doüar evit mou dichalmet. — Prendre les armes , eguile. — Lieu argileux, pryeg, pl. ou. coumeret an armou, pr. id. — Prendre ARGOT, le langage des g u e u x , lu- promptement les armes , redec d’an ar­ mou, pr. redet. — A u x armes, aux ar­ Iiaich. v. narquois. E tre ARGUMENT, raisonnement qui a deux mes! d’an armou, d’an armou! — ■ eu trois propositions, argua m and, pl. ar- sous les armes, beza dindan an armou, guamauchou» —- Argum ent démonstra pr. bet. — Passer un soldat par Les armes, tif, argnarnand aznad, arguamandfæ- trémen ur soudard dre’n arm ou, pr, ztis.— Argument sophistique,ar^namand tiémenet .— Sans armes, disarm, diarm. ARM É, qui a des armes, armet. — • trounpiusjfals-arguamand* pl. fals-arArm é de pied en cap , armet pénn-qiihguamanchou. ARGUMENTATEUR,argûer, pUyen, ha- troad. «rgu aman ter, pl. ven; disputer, pl. yen. ARMÉE, arme, pl. armëou. A l. ost, ARGUMENTATION, arguz, pL ar- pl. au; luydd, pl. au. v, aile. — Arm ée guzou; argu. pl. arguou, arg«érz. sur terre, arme-zoüar,/?/,armëou-zoüar, ARGUMENTER, faire des arguments, arme var zoüar, pl. armïou var zoüar. arguzi. pri arguzet ; argui, pr. arguet; — Armée navale, arme-vor ,p l. armëoutirgüaniunlij pr. arguamaniet. v. dis­ vor. — P etite armée , armeic , pl. arputer. mëouïgou. A l. ostie, ost bihan. ARIDE, seacTi, treud, oc’h, â; hesq, ARMEL, nom d’ homme, Arzel, Armel, oc'h, â; delà avesqen, vache. A l. crin. \rmaël. H inc plou-arzel, plou-armel. ARIDITE, sæc’hor, seac’hded. Fan. — Saint A rm el, sant Arzel, sant Armel. sehour, sehded. A L criud;jd. ARMER, arm a, pr. armet. Fan. arARISTOCRATIE, gouvernement poli­ meiû. — O n arme partout, arma a rear tique qui est entre les mains des principaux jdic-oll ou a bep-tu. — Arm es d’ unsand el’ citU, fæçzoun da c’honaru ur roüan- lier, ses défenses , sqiifou an houc’htélez dre voyen ar re gnenta hac an gouez. ]jone?td tud , stad goüarnet gad ar re AU MES, a r m o ir ie s armorvou. v. tcu. gueula auçzüu. v. Uïmccmlir. — E tu i '-Les ermes de France. armoryou-Franrz,

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ARP

ARR

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an armoryon a Françz ou a C ’hall. ARMET, têtière, m auryon, pl. o u ; toeq-houarn, pl. tocqou-houarn. ARMOIRE , treuble de bois, arm e ll, pl. you. Van. armelér, pl. yéu; credans, pl. eü. — P etite armoire, armellic, pl. armcllouigou. — Grande armoire à deux battants ou d quatre panneaux, preçz, pl. preçzou. ARM 01 RIES,armes,armoryou. ARMOISE ou herbe S a in t- Jean, plante, an uliëlen-vén. v. absinthe. ARMORIER, peindre ou graver des ar­ moiries, lacqât arm oryon, pr. lecqéet; liva armoryon, pr. livet. ARMORÌQUE, Armoricq, an Arvoricq. v. Bretagne. ARMURE, armes défensives, casque, cuirasse, etc., liarnès, pl. iou. A l . jacconn. Van. liâmes, pl. eü. — - Son ar­ mure était dorée et ciselée, alaoüret ha qisellet a voué e liarnès. — Arm ure légère, liarnès scaii. — Arm ure de la poitrine , hr.lecrel, corselet, halacred, pl. ou; peutrall, you ; petral-hoüarn, pl. pélralyou-hoüarn. — Arm ures des cuisses et des jambes , heuzou-hoüarn , înorzetenn, pl. ou. Van. morlieteiiii, pl. éu. ARMURIER, qui fait ou qui vend des armes, arm urcr, pl. armuridy; lim er, p l. limeryen. AllOC il E, herbe potagère, caul-guén, caul-herodès. AROMATES, ce qui a une senteur odo­ riférante, c ’huèzyou m a d , c’hoëzyou m ad, ar pez a so c ’huëz vad gandhâ. — Herbes aromatiques, loùsou fin, lousouasoc’hüezciêliac’hüezvadgandho. ARPENT, certaine mesure de terre qui

lia c ’huezec ha pévar-uguendaledander. — Un demi-arpent, un hanter-qêver doüar, un hanter-pengnenn. ARPENTAGE, m esuiagede terres par arpents, musulaich-doüar, pl. musulaichou-doüar ; prisaicli, pl. ou. Van. mesurach. ARPENTER, mesurer des terres, musula doüar, pr. musulei; ober prisaich, pr. græt; lacqât arvoaïen var ul leac’h, pr. lecqéet. Van. mesureiii doüar. ARPENTEUR, musuler-doiiar, pl. jmusuléry-en-doüar ; prisaichour, pl. yen; prisager, pl. yen. ARQUEBUSADE, coup d’ arquebuse, tenn-scloped, pl. ténnou-scloped. ARQUEBUSE, arme d feu,scioiped, pl. ou; arqebnsenn, pl. ou. Van. aeqebutenii, pl. aeqebut. ARRACHEMENT, action d’ arracher, diframm, diframmidiguez, diframmadur, dicliafratadur. ARRACHER, séparer, tirer avec effort, diframma, pr. diframmet; dichafranta, pr. diehalrantet. v. déplanter-, déra­ ciner. — Arracher le cœur d un homme , ténna e galoun eus e greiz da un d è n , pr. ténnet. ARRACHEUR, celui qui tire avec ef­ fort, diframmèr, pl. yen; dichafrantèr, pl. yen; tenneur, pl. yen. ■ — Arracheur de dents, ténner an dénd, ténner-dénd, pl. ténnëryen-dénd. Van. térnour an deénd, pl. ténneryon an deénd. — IL ment comme un arracheur de dents, ne deus qet a dénner-dénd braçzoc’hgaoüyad egued-hâ. AURA S G É ,qui est en 01 dre, coujourn, qempen, oc’h, â. ARRANGEMENT, ordre, reiz, urz. en Bretagne est de vingt cordes en lon­ Van. urh, reih.— Arrangement, l’ action gueur et de quatre de largeur; chaque cor­ d’ arrange*, réncqadui, réncqadurez. de de quatorze pieds ; c’ est la même chose v. agencement. ARRANGER, mettre les choses en or­ qu’ un jo u rn a l, qëver-doüar, pl. qéverou-doü;ir;pcnguenii,/;/. penguennou. dre, reineqa, pr. réncqel; reiza, pr. reiVan. qevér-doüar, pl. qevercu-doüar, zet; qempenn, pr. et. Van. rengueiû, nr hevér-d'ôüar, deüeh-arat, pl. deüe- raneqein, campecnein. ARRERAGES, intérêts ou revenus heü-arat. Un arpent d 480 pieds de longueur et 96 de largeur , ur c ’hever- qu’ apporte une renie constituée^ arelaich, cioüar ou ur penguenn èn deus pévai*- j;?/. uu. A L rénfaich. — Arrérages, ce


ARR ARR maisent, restalou,restadou, arclaickou. ARRIÈRE y loin d’ ic i , péll a e ’han , Van. restadéu, restagéu, restéu. péll diouzomp. Van. pell ah an, pell ARRÊT, ce qui retient, harp, pl. ou; ahanneman.——A r r iè r e , enreculant , adalc’h , p l. ou. — A rrêt, retenue, pdëll, drê, a-dreff, a-guil, a-dre qein. Van. arest. — Avoir de l ’ arrêt, de la retenue, ar guil, ar dran, a-draouñ. — Marcher poëlladi, pr. poelladet. — Sans arrêt, en airière, arguila, pr. et ; qerzet a guil, sans retenue, diboëll, hep poëll, hep a- pr. id. mônet var e guil, pr. eat. Van , reste-bet, hèp a^estamand. — A r r ê t, arguilein, pr. ëet.— Arrière, parlant aux jugement souverain, arred, pl. anvjou ; chiens de chasse, a-drê,— A rrière, parlant arest, pl. ou. Van. arrest, pl. éii. — A r ­ aux chevaux attelés, c u l, cula .— Arrière rêt saisie, arest, arestamand. v. saisie.— parlant aux bœufs attelés, h o ïiic h .- -A r­ Faire un arrêt sur des meubles, lacqaat rière , poupe, driadrê ul lestr. — Un bel arest èntre daouarn ur re, pr. lecq ïet; arrière de vaisseau, un diadrê caër a lestr. sézya meubl ur re-bennac, pr. sëzyet. — Arrière-ban , convocation de la noblesse, ARRÊTÊ, conclu, déterminé, græt,| bann ar re-nopl .— Convoquer l ’ arrièrestatudet. — C ’ est une chose arrêtée, sta- ban, açzina bann ar re-nopl, pr. et; açtudet eo, un dra c ’hræt eo . — A u jo u r zina ar b a n n .— Arrière-boutique, ma­ arrêté, d’an deiz statudet ou mercqet gasin de derrière, stal a-drê, pl. stalyou ou lecqéet. — Arrêté d la parole, ga- a-drê; an diadrê eus ar stal — Arrièregouilh, oc’h , â , pl. gagouilhed, tud cour, porz a-drê, pl. pèrzyer a-drê. — ■ gagcuilh .— Arrêtée à la parole, gagouil- Arrière - fa ix , guële ar c'hroiiadur ê hès, oc’h, â, pr. gagouilhesed. — Ê tre coii e vaniin. v. délivré.— A r r iè r e -fe u , arrêté d.laparole, gagouilha,/w\ gagouil- plaque de fer ou de pierre pour conserver het; beza gagouilli, pr. bet. la cheminée, niæn-forniguell, pl. mæin» ARilÊTER, empêcher d’ aller plus loin, forniguell; houarn-l'ornigueîl ,p l. hoühersel, pr. harset; derc’hel, pr. dal- arnou-forniguell, hearn-forniguell.— c’het. Van. harsein, pr. et; dalhein, A ri'ière-fief, dalc’h isélâ. — Arrièrepr . dalhet. A l. hybu. — A rrêter, faire garde , gard à-drê, ar gard a-drê.— A r ­ prisonnier, prisouna, pr. prison net; pri- rière-m ain, revers de m ain, qildôrn.— •sounya, pr. et; lacqât cr prisoun, pr. Coup de l’ arrière-main, qildôrnad, pL lecqéet. — Arrêter le sang, stancqa ar ou.— Arrière-saison, ar fi avez ou an dis­ goad, '/?r.stancqet.— Arrêter, conclure, carr, eus ar saëzoun ou eus ar saçzun. statudi, pr. statudet; ober, pr. græt.— Van. en dilost ag er blé ou ez er blé.— ■ Arrêter, retenir, derc’hel, pr. dalc’het. S u r t’ arrière-saison, var ar finvez ou an Van. dalheiñ, pr. dalhet ; derhél, pr. discar, eus ar saézoun, diouc’h an didalhet. — Arrêter, retarder, dalea, da- vez eus ar saçzun. Van. àr en dilost ag 1e,p p r. daleet. Van. dalïein,pr. daleet. er blé. — C et homme est sur son arrière— S ’ arrêter, demeurer, n’ aller pas plus loin , saison, ema an den-hont var e ziscarr chom m , pr. et; chem el, pr. chernet ; ou var an discarr eus e vuez ou var e chomm hep mont pelloc’h. — S ’ arrê­ zistro. ter, prendre haleine, ehana, pr. ehanet. ARRIVÉE, tenue, dounediguez, pl. Van. ehanein.— S ’ arrêter, cesser de faii e o u ;a r r u ,p l. arruou. Van. donnegueli. quelque chose, p^oüesa, p a o ü e s , ppr. ARRIVER , arrivout, pr. arrivet; arpaoüeset;dibaoües,pr.dibaoüeset. Van. rüout, pl. arruet, arm; errüout, pr. et, poëzeiii, pr. poëzet. — S ’ arrêter, s’ a­ erru. Van. arriv, arriveiñ, pr. et. •— muser, dalea, dale, ppr. daleet. v. s’ a­ Arriver au port, erruout èr porz, dômuser. net èr porz. Van. arriv èr porh.— A> A R R H E S , assurances, gages, ér- river par hasard, c ’hoarvezout, pr. et; rés , arrès. — Donner des arrhes , ar- (ligoüezout. pr. digoüezct. rési,pr. errèset; rei arrès, »r. roët. Van. ARROGAMMENT, e z r a u q , èr ur arr*sctñ, pr. et. fæçzoun rauq, gand rogucnlcz, gand

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ART

art

rogouny, gand morguentez. ÀRROGANGE, roguentez, rogouny, arabad, pl. arabadou. Van. randon. ARR O G AN T, rau q, morgant, oc’h, â. ( hinc m ary-m organt, sirène. ) arabadus, oc’h , à. Van. randonus.— iS ’ arroger, s’ attribuer, usurper , pérc’hénta, /r. et; m ahom i, pr. et; pérc’hénna, pr. et. ARRONDIR, crénna, pr. et ; roundtaat, pr. éet. Van. rondiçzal, pr. et.— C elui qui arrondit, crénnèr, pl. yen ; roundtaër, pl. ronndtaéryen. ARRONDISSEMENT, roundtadur, crénnadurez , crennadur, crénnidigî.ez. Van. rondiçzeréh. ARROSER, doura, pr. et; trémpa, pr. et. Van. deüra, deürein,pr. deüret. ARROSOIR, doulcil, pl. ou. id est, dour-zizl, eau de passoire, ou doucz-sizl,

Gén. D e l’ o r , eus an aetir. Dat. A l’ o r , d’an aour. Acc. L ’ o r , an aour. Voc. O or, Ò aour. Abl. D e l’ of”, eus an aour. Cet article an se met presque toujours devant les voyelles, et ar ordinairement

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ARSENAL, magasin d’ armes, arsan a l,/;/. you. Van. arsenal,/;/, yeü. ARSENIC, poison très-violent, orpiménd-guenn. A R T , arz, ard, ppl. ou ; sqyand, pl. sqyanclxou. Van. a rd , pl. arcléü; sqy­ and t,p l. sqyandtéù. v. métier. — Les arts libéraux, ar sqyanchou nobl hac ho­ nest. Van. en ardéü honest. Trég. ar sqyancho nobl hac honest. — Les arts mécaniques, ar Mecheryou .— I l a appris un bon a r t, ur vecher vad en deus des­ qet.— L ’ art magique, sqyand da ober traou dreist ordinal gand'sicour an drouc-spered, an arz a vagicyan. ARTERE, goazenn-vras, pl. goazënnou-bras. — Van. goüahyen-vras, pl. goiiahyed-bras .— L a trachée-artère, an treuz - gouzouc , sutell an gouzouc, toul-gosizouc. v. trachée. ARTICHAUT, p 'ante, arfichauden, pl. artichaud. Van. id.— C u l d’ artichaut pénn-artichi\ud, pl. pénnou-artichaud. ARTICLE, particule, le ou la , qu’ on

devant les consonnes. Exem ple du singulier et du pluriel. Nom. L a vierge, a rv e rc’hès. Gén. D e la vierge, eus ar verc’hès. Dat. A la vierge, d’ar verc’hès. Acc. L a vierge, ar verc’ hès. Voc. O vierge , ô güerc’hès. Abl. D e la vierge, eus ar verc’hè*. P luriel. Nom. Les vierges, ar güerc’hesed. Gén. Des vierges , eus ar güerc’hesed» Dat. A u x vierges, d’ar güerc’hesed. Acc. Les vierges, ar güerc’hesed. Voc. O vierges, ò güerc’hesed. Abl. Dès vierges, eus ar güerc’hesed. Devant un nom qui. commence par 1, on met toujours al, excepté en B a s-L é o n , où on ne se sert presque jamais d ’ar ni d’ a l, mais seulement d’ an. Exem ple du singulier et du pluriel. Nom. L e lion , al leon. Gén. D u lion , eus al leon. Dat. A u lio n , d’al leon. Acc. Le lion , al leon. Voc. O lio n , ò leon. Abl. D u lion, eus al leon. Pluriel,. Nom. Les lions , al leoned, Gén. Des lions, eus al leoned. Dat. A u x lions, d’al leoned. Acc. Les lions, al leoned.Voc. O lions, ò leoned. Abl. Des lions, eus al leoned. A rticle, clause, v. -y. — A rtide , pariU de chapitre , articl, pl. ou. — Les douze articles du symbole, an daouzecq articl eus ar gredo.— A r tic le , temps et mo­ ment de la m ort , articl ar maro, an ar­

met devant les noms, et s’ exprime en bre­ ton par an ou a r , pour tous genres et nombres, et qui se décline de même ma­ nière au singulier et au pluriel. E x . Singulier. H êtii.JL’ t r , aa aour.

ticl eus ar m aro, poënd ar m aro, ar poënd eus ar m aro, trémenvan. Van. poend da vervél, ar poend ez e marv ou ag er marv.— A r tic le , jointure des »s du corps humain, méll,p/. méllou. Van. méll, pL éü . — P lein d’ articles , mélle**

passoire douce.


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rez.-— L ’ ascension de notre Seigneur, pi­ oc’h , â. Pan. id. ' AHTIC prononcer distinctement, gnidiguez hon Salver en eè. — La. fête com psfreaz, pr. et. Van. compsreilh. de l ’ Ascension , yaou-Phasque, ar gouel klW JYICE ,adresse,industrie,arliviçz, solen ma pignas hon Salver en eè. f an. igign. Van. artifiçz . — F eu d’ artifice, tan yéubasq, id e s t , je jeu di soltmnel ou paí' a'rtiviçz, tan igignns.— A r tific e , mau­ excellence du temps pascal. A S IL E , refuge, minic’hy. Ce mot vaise finesse , fméçza, p l • finéçzaou; semble venir de meneh-ty , maison de troydell,p/. troydelloit. ARTIFICIEL , qui se fait par artifice, moines , ou de menehy, terre des moines arzus, ardus, oc’h, â ; great gand ar joignant le monastère, v. moinerie.— D on­ ner asile d quelqu’ u n , rei diguemered ou gand artiviçz. ARTIFICIELLEMENT, gand arti­ da ur re-bennac, rei minic’hy da ur viçz, gand igign, gand ard, èn ur re-bennac, pr. douguet. ASPERGE, plante, asperjus. — A s ­ fæçzon ardus. ARTIFICIEUX, f in , adroit , rusé, perge sauvage, an asperjus goëz. ASPERGER, strineqa dour gand ur artiviczius, oc’h , â. ARTIFICIEUSEMENT, èn ur fæç- barr, pr. sirineqet; sparla, pr. et. —— Asperger le peuple d’ eau benite, rei dour KOun aiiiviçzius, gand finéçzà. ARTILLERIE, toutes sortes de gros et bénniquet d’ar bopl, pr. roët; sparfa de petits canons , canolyou an arme, ca- a r b o p l.—tAsperger des draps, strineqa nolyou-bresell, an arlilhiri. -— L ’ artil­ dôur gand ur barr var ar mezer. ASPERSOIR, ou aspergés, goupillon lerie a été inrentre par Bavtol de Swartz , cordeiier chimiste, L’ an i 554 ; o u , selon pour jeter de l’ eau bénite, sparf, pl. ou. d’ autres , par Constantin A n clitzen , l ’ an Van. esperch, pl- espérgeü. ASPIC , petit serpent fort venim eux , i 38 o ; l’ un et l’ autre était Allemand, an segred da ober canolyou a so bet ca~ aëspicq, pl. aëspigued ; æspiq, pl. æsvet gand un Flamancq èr bloaz .trizec pigued, id est , aër a bicq, serpent qui cand pévar hac anlerc’hand; pe, è-tro pique. ASPIRANT, qui aspire, spyér, pl. ar bloaz trizec cand ha pevar-uguend. ARTIM'ONT, mât de navire, v. mât. : spyéryen ; sperour, pl.- sperouryen. ASPIR ATIO N , respiration, v .-y . — ARTISAN, qui travaille aux arts mé­ caniques , micherour, mecherour, pl. Aspiration dévote de Came d D ie u , pemecherouryen ; artisan, pl. artisaned. deñ verr ha birvidic a ra an ene dévot ARTISANE, femme d’ artisan, arti- da Doüe.— A spiration , action d’ aspirer , spy, pl. spyou; sperançz, pl. ou. sanès, pl. artisanesed. ASPIRER, respirer, v .- y .— Aspirer d, ARTISON, petit ver qui s’ engendre dans le bois et qui le perce , prénv-coad, prétendre à une chose , spya un dra, pr. pl. prénved-coad. Un écrivaifpreiFcoët. et; lacqaat e spy hac e study da gaout A R TIST E , ouvrier qui tracaille avec] un d r a , ur garg, etc. pr. eet. v. attente „ * ASSABLER, combler de sable, caresprit et avec a r t, arlilhèr, pl. yen, ur mecherourmibilvus, pl. yen mibilyns. ga a d ræ z, pr. carguet ; treazi, pr. et ; ARTISTEMENT, avec a r t, gand i- trœzi, pr. et.— L a mer ayant assablé le gign, gand ard, èn ur fæçzoun ardus port de l’ ancienne ville de Penm arch, a été ou igighus. Van .gued ard, gued esprid, la cause de sa ruine, ar m or, o veza carguet a dreaz porz Penmarh, èn deus <§ued spered, A S, car te ou face de dé marquée d’ un caozet ar guear-ze da netra. -— S ’ assabler , s’ engraver, sqei var an treaz, pr. seul point, ur born, pl. borned. . ASCENDANT , le dessus , supériorité cqoët; chomm var an træz, pr. et. Van. chomm èr sablecq. ■sur un autre, levéson. v. le dessus. A SSA ILLA N T, qui attaque, quipre ASCENSION, élévation en haut, ac­ tion de s’ élever y pignidiguez, pignadu- voque , arzailhèr, pl. açzajlhérycn.


ASS .ASSAILLIR j attaquer, arzailh, jn\ açzaiihei ; stourma ouc’h , pr. stourm et, saiihet our’ h , pr. id. ASSAISO N N É, bien assaisonné, saç­ zun , oc’h, â. — Mal assaisonné, disaçz u n , oc’h , â. ASSAISONNEMENT, manière de pré­ parer les viandes, saçzunyez, tèmpsidiguez. ' ASSAISONNER, saçzun, saçzuni, ppr. saçzunet; témpsi, pr. lémpset. ASS ASSIN,</tti tue en trahison,de guetapens ou avec avantage, muntrèr a vetepanz, pl. muntréryena vetepanz, nep a laz ê traytouréz; açzaynèr, pl. yen. ASSASSIN AT, muntravetepanz, pL muntrou a vetepanz , muntr great é traytouréz; açzayn, pl. açzaynou. A SSASSIN ER, muntra a vetepanz, pr. muntret; laza ô-traytouréz, pr. lazet; laza ur re , o cahout an avantaich varnezâ; açzayna, pr. açzaynet AS )AUT, attaque ü force d’ armes, açzaili, pl. ou.,— A lle r d l’ assaut, mônet d’an açzailh. ASSEMBLAGE, aczamblésoun, açzamblaich. v. jointure. — Faire l’ assem­ blage des sciences et des vertus, ober un aczamblésoun eus ar sqyanchou hac ar vertuzyou, pr. græt. — L a béatitude est un état parfait , par l ’ assemblage et le mé­ lange de tous les biens, ar guenvidiguez ou an eürusded, aso un açzamblaich hac ur c ’hemescadur parfed eveus an oll vadou. ASSEMBLÉE, açzemble, pl. açzemblëou ; coumpaignunez, pl. ou; bagad tud, pl. bagadou tud; toullad tud, pl. toulladou tud. — Assemblée de n u it, veillée , fest-nos, pl. festou-nos. Van. fest-nos, pl. festeù-nos. ASSEMBLER, joindre, aczambli, pr. açzamblet. v. joindre. Van', jeülëin, pr. e t; joëntein. — •Assembler les lettres, épeler, diguech, pr. digueget; diguigea, pr. diguiget. — Assembler les syllabes, commencer à lire, plena, pr. plenet; syllab ify a,p r. syllabyfiet. Van. diguich, pr. diguiget.— Assembler,ramasser, das­ tum, pr. dastumet; déstum, déstumi, ppr. déstumet ; daspuign , pr. daspui-

ASS 57 gnet. — S ’ assembler, ém açzam bli, pr. em açzamblet ; èn em zesturn, pr. èn èm zéstumet. ASSEOIR, poser sur, diaseza,/?r.dia9czet. — Asseoir une taille, Une taxe, diaseza un téll, ur roll, u ntaçz; ingali un taçz, pr. ingalet; lacqât un d’ailh,/>r. lecqéet. v. régaler. — C elu i qui asseoit une taille; assesseur, diasezèr, pl. diasezéryen — S ’ asseoir, se placer, aseza,/»\ asezet. Van. aseeiñ, pr. aseet; chouqeiû, pr. choucqet* " ; ’ ASSEZ, suffisamment, avoalc’h , arhoalc’h; a goalc’h, rassasiem entsoûl ; açz, aczès. 'Van. . *érhoüalh,' aczés. —* 9 9 I Assez, v. abondamment. — A ssez, passa­ blement, honestamand, peps. — A ssez honoré,enoret honestamand,peus en^ret. — ■Assez propre, peus qempen. Assez bu, peusevetjevethonestamanâ. A SSID U , qui s’ applique fortement â quelque chose, aqetus, aquedus, o^/h, â. ■ — A s sid u , exacte, ponctuel, strÿvant* aquedus, oc’h, â . — E tre assidu-, aqueti, pr. aquetet; aqedi, pr. et; béza aqedus, beza strivant, pr. bet. ASSIDUEMENT,gand aqed,ê aqe­ dus, èn ur fæçzoun aquedus. ASSIDU ITÉ, application continuellet aqued, pl. aqedou, aquejou. ASSIEGEANT, qui assiège, sichèr, pL sichérien. — Les assiégeants ont été re* poussés et poursuivis, ar sicliéryèn a so bet pelleet diouc’h kær ha poursuet. ASSIÉGER, mettre le siège devant une place, sicha , pr. sichet; sigea urguear, pr. siget. Van. siégeiñ, pr. et. A S S IE T T E , situation oà est bâtie une place, diasez,sicheîi. Van. diâse .— C e tu ville a une assiette avantageuse, un diasez caër he deus ar guær-hont. —-Mettre le verre droit sur son assiette, sur sa patte , lacqât ar vereñ dréçz var he sicheñ, pr. lecqéet.— Assiette, ustensile de table, açzyed, pl. ou. Van. ià .p l.è ii. — Assiettes d’ argent, açzyedou - arc’hand. — A s ­ siettes d’ étain ou de terre, açzyedoustean pe pry. — Petite assiette, açzyedic, pl. açzyedoûigou . — Petite assiette de bois pour écrémer le tait, joçzer, pl. joçzeryou; jocher, pl. jocheryou; jocheü,


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ded; consort, pl. ed ; compaignun, pi. ed. Van. consort, pl. ed. ASSOMMER, tuer avec une massue, donner une mort violente, açzouma, pr. açzoumct; bréva, pr. brévet. v. tuer. ASSOMPTION ( 1’ ) de Notre-Dame au ciel, gorroydiguez ar Verc’hès-Sacr èn eè. — L a fête de l’ assomption, goüel Mary a hanter-éaust. ' * ASSORTIMENT, paraich, açzortam and, dereadéguez. Van. geauch , geaugeae’h. ASSORTIR, v. appareiller. A SS O R T I, convenable, derend, jaugeapl, oc’h ,a dere, a jauch. Van.e&m peen. — Mal assorti, dijauch , dijaugeabl, o h , a u , amzere. * ASSO TER, rendre so t , açzoti , pr. açzotet; trelati, pr. trelatet.— I l est tout assoté, açzotet eo oll, trelatet eo ènoll-d’an-oll, gand, etc. ASSOUPIR, donner une pente au somdalc’h-justiçz dreist-ordinal ; dalc’h mc<V,morredi,/>r.morredet;reic’hoanddreist ordinal eus ar pen-barnèryen , cousqed, p r. roët; digaçz c ’hoand-cousqed, pr. digaçzet; lacqât da vori, pr. ar breujou bras. ASSISTANCE, secours, protection, lecqeat. Van. digaçz er liousqet, rein azystançz, sicour, conford. Van. sicour, bornicq, pr. reit. — L e pavot assoupit, secour (minihy).— Assistance, présence, ar ros-moe’h a zeu da voredi un dén, ar ros-moe’h a ro ou a zigaçz ar c ’hoazystançz. ASSISTANT, qui assiste, qui est pré­ and-consqed, ar ros-moe’h a ra mori sent, azystant, pl. ed. Van. id. — A s ­ ou a lacqa da vori. — Assoupir , appaisistant, spectateur, arvestyad, pl. arves- ser, peoe’hat, pr. peoe’het. — S ’ assoit* tidy. Van. sellour, pl. selleryon. — A s ­ pir, s’ endormir à demi, morredi,/?r. morsistant, aide de sergent, record, pl. ed. redet; mori, pl. morel; morgousqét,pr. ASSISTANTE, religieuse qui fait les id.; dargudi, pr. dargudet. Van. m oifonctions de la mère-superieui e en son ab­ gousqeiii. -— S ’ assoupir un p eu , ober ur sence,üh\ azyslautès,ar varam azystantès morgousqiq, pr. græt. — A ssoupi, un A SSISTER, prêter secours, être présent, esprit assoupi et sans vivacité, ur mor-sicour, pr. et; azysta, p r.a zy slet.A l. a- gousqed a z è n , un dèn inorgousqed; muyn. — D ieu vous assiste, parlant à un ur morgousqed. Van. ur housqet. — pauvre, Doüe r’ho c’hazysto, Doüe r’ho Q ui n’ est pas assoupi, divorrèd. v. éveillé. pénnigo. — Assister les persécutes, douASSOUPISSANT, qui assoupit, mngU3n minic’hy, pr. douguet. — Dieu rus, m orredus, morgousqus , darguvous assiste, quand on éternue, Doüe r’ho dus,oc’h,à. Van. cousqedus, cousqedic. c’hazysto, Doüe r’ho countanto. Pou* ASSOUPISSEMENT, morred, morun petit enfant: Doüe r’ho pénnigo,Doüe gousq, morgousqed, d’argud. Van. r ’ho cresqo, Doüe r’hocresqo qerbras, morgousq. evel ar bælec o padezas. ASSOU VIR, rassasier, soûler, goüalASSOCIATION, v. agrégation. c ’ha, pr. goüalc’heî; leunya, pr. lenASSOCIER, r. agréger. nyet. F<rm.goalheiij,/>/\ goalhet.— A s ­ ASSOCIÉ, qen-seurd, pl. qcn-sc-ur-j souvir ses passions f cüim tai i ti e zrouc-youpl. joehénnou ; loa leas, pl. you leas. ASSIETÉE, plein une assiette, açzyedad, pl. ou. Vcm. id.9pi. éü. ■ Une issiétêe de soupe, un açzyedad soubcu. ASSIGNATION, ajournement, inti­ macion,/?/. ou; açzinacion,/?/. ou. V m . i d . , pl. éü. — Assignation, rendez vous, nçzinacion, pl. ou. Van. id., pl. éü. ASSIGNER, ajourner, intima, p r . in­ timet; açzina, pr. açzinet; rei un in­ timacion, rei un açzinacion, pr. roët. Van. açzineiû, intimeiii,/?/?r. et. — A ssig ner,donner,destiner,aezina,pr.et; rei, pr. roët; merqa, pr. et. — Manquer d son assignation, desfailla , pr. desfaillet ; ober defaud, pr. græt; lesel qemeret défaut, pr. leset. ASSISE, rang de pierres de tailles dans un mur, diasez, pl. ou; réncqad mæin bénére* èn ur voguer, pl. rencqadou. Van. diase. ASSISES, séance d’ un juge supérieur,


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lou , pr. ctíuntantet ; lieulya èn-oll- derc’hel evit sur ou evit aezur, pr. daldan-oll e voall-inclinaoionou, pr. heu- c ’het; eridi stard ou ferm , pr. credet. lyet. Van. him ou hum goutanteiû* pr. — S ’ assurer de quelqu’ un, èn em açzuTÍ eus a vir re, pr. èn em açzuret; be­ 1mm goutantct. ASSOUVISSEM ENT, action d’ assou- za sur eus a ur re-bennac, pr. bet. ASSUREUR, qui répond df un vaisseau vir sespassions,counliiii\'diiidnd an drouc qui est à la mer, açzurér, pl. yen; goayonlou. vantèr, pl. goarantéryen. ASSUJETTI, suget. Van. id. ASTHME* obstruction du poumon qui A SSU JE TTIR , vaincre, soumettre, tréc ’hi da', pr. tréc’het; pîega, pr. pleguet; produit une fréquente et difficile respira­ lacqât da sugea, pr. lecqéet. Van. dal- tion sans fièvre, berr-alan, arbérr-alan. heiû, pr. dalhet; gourinachein, pr. et; Van. ber-henal. — Q ui est malarle d’ un, sugetiçzeiû.— S ’ assujettir, se captiver, asthme,asthmatique, bérr-alanu», bérrsc soumettre, sugea. pr. suget, sugea, da. alaneq, plKtu d; pouçzed, pl. tud pouç­ ASSUJETTISSEMENT, sugidiguez. zed, pouçzidy. A l. pantès,/?/. pantèsed. Van. dalliedigueh. — Ils n’ aiment point — Il a un asthme, il est asthmatique, ar l ’ assujettissement, ne gueront qet ur su- bérr-alan a so g a n tâ , bérr-alaneq eo, gidîguez, ne garo ut qet sùgea, ne fell bèrr-alanus eo, pouçzed eo, berr-alaqet dezo sugea. Van. ne ia.ll qet délié ni a ra. A l. pantès eu. •— C ’ est un pau­ vre as thmatique, ur pou çzed paour a zèn bout dalhet ou sugetiçzet. ASSU RAN CE, sûreté, surèntez. — eo, ur paur qeaz a verr-alanec eo. ASTRE, étoile, steredeñ, pl. ou;steAssurance, gages, goëst \,pl goësîlon. — Donner des assurances, rei goëstl, rei reiij pl. stered. Steredeü, qui n’ est qu’ en goëstlou , pr. roët. ■ —■ Assurance, certi­ L éon , est proprement constellation, et tude, aezurançz. — Assurance, précau­ non astre ou étoile. Van. Stiren, pl. eü , — Contempler les astres, etion, surèntez, musul, pl. musulyou.— stired, stir. ■ Prendre ses assurances, qemeret e vnsu- vezzaat ouc’h ar stered , pr. eyezzéet, lyou, pr. id,-— Assurance, hardiesse, liar- teurl evez ouc’li ar stered, pr. tavilet. (lizéguez. — Avoir de l’ assurance, n’ être Van :eüehein dor er stir, eiiehat dorer pas timide, cahout hardizéguez, pr. bet; stired. ASTREINDRE, contraindre, obliger d beza disaoüsan, pr. bet. ASSURÉ, sûr, sur, oe’h, â. AU dioü- quelque chose-, countraign,da, pr. counguelî. — Assuré, certain, açzur, oc’li, traignet. — S ’ astreindre d quelque chose, à. — Assuré, hardi, disaoüsan, oe’h, à. sugea, da, eic., suget; em jayna da ou ASSUREMENT, a-dra-su r, ez sur, evit, e tc ., p’’. em.jaynet. ‘ ASTRINGENT, remède qui resserre les. sur, evit sur. Van. açzuret. ASSURER, rendre ferme, rendre cer­ pores, remed evit closa ar c ’hoff, pl. retain, açzuri, pr. açzuret ; stabylya, pr. megeou; remed closus, pl. remeijou. ASTROLOGIE , divination par l’ ins­ stabjdyet; renta sîabyl, pr. réntet. — J ’ ai assuré cette table, açzuret am e u s , pection des astres, an astrology, sqyand parletéet am eus an daul-hont, staby- ar sterid , sqyand a ro da aznaout ar lyct am eus ou stabyl am eus rentet an, verïuz bac an nerz eus ar stered, hac ar vad pe an drouc a allont da ober d’ait etc .'— Je vous en assure,m’en aezur ' £ %deoe’h, em güiryonez. — Assurer, mettre traou téryen. v. judiciaire. ASTROLOGIQUE , a aparcliand m lien de sûreté, lacqât ê leae’h sur, pr. lecqéet. — Assurer un vaisseau et ses ouc’li sqyand ar stered. ASTROLOGUE, qui prédit les événe­ marchandises sur mer, açzuri, pr. et; goaranli, pr. goarantet. — A ssurer, rassu­ ments par le moyen des astres, aslrologyrer quelqu’ un, hardizzaat ur re, pr. har- a n , pl. cd ; nep a zeu da diougam an dizzéef; peoe’hatut-re-bennac, pr. peo- traou da zonet, dre an evez ouc h ar c'hüt. — S ’ assurer, tenir pour certain , stered.


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ASTRONOME, celui qui obsene(es as­ et de ta ic h , clond; id est, cloud qui atta­ che d ta terre. A {lâchement et at tacher ont tres, astronomyan, pl. ed. ASTRONOMIE, science qui enseigne la même étymologie, v. terre, cloud. —le cours et la position des astres , an as- Attache, peine, application d’ esprit ou de corps, p o ë lla d , pl. ou. tronomya. A TTA CH E, qui est attaché à , stag ASTRONOMIQUE , a nparcliand o u c ’h. Van. slag d o h , staguet doh. — ouc’h an astronomya. ASTU CE, finesse, ruse, fineçza, pr. Attaché l’ un d l’ autre ou les uns aux au­ fincçzaou, barrath.— Les astuces du dé­ tres, stag-o ue’h-stag. — Qui n’ est point mon, fnieczaou an diaoul, barrath sa- attaché, distag, disere, disAinar. Van. distag, distaguet. — Attaché, appliqué, tlian, drouc-oberyou sathanas. ATELIER, lieu où plusieurs ouvriers qui s’ applique à, poëiladus, oe’h, à. ATTACHEM ENT, attache, affection, travaillent ensemble, labouradeeq,/?/, lacarentez, carantez evit, etc.; re vras bouradegou; astellouër, pl. ou. — Qui a de l’ at­ ATHÉE, qui nie la divinité, nep na carantez evit, attaich. ■ euef Doüe e-bed, nep 11a gred 11a Doüe tachement pour leu biens de ce monde, uep na diaoul, nep n’en deus na feiz na èn deus iïr garantez disordren evit reiz. Van. hemp Doüe naleseen;athead, madou ar bed-mâ, nep a so slag e galouu ouc’ h madou ar bed-mâ, nep èn pl. atheidy, atheïs. ATHÉISME, opinion des athccs, cre- deus altaioli evit madou ar bed. ATTACHER, lier, staga, pr. staguet, deii nep ne ene qet Doüe, credenn an atheidy, credenn an athëis; athéym stagueüa, pr. staguellet ; am arra, pr. 'amarret ; creèn, e i c n, ppr, ercet. Van. v. terre., ATOME , petit corpuscule indivisible, sîagueiû, siaguellein, aniarrein, ppr. poultrénuiq, pl. poultrennigou, poul- et. v. attache. — Attacher cl quelque cho­ trigou. r. corpuscule. — Un seul atome, se, staga ouc’h, amarra ouc’h un dra, ur boultrennic liepqèn. — Les atomes crèn ouc’ii. v. appliqué d. Van. stagueiñ — Attacher des bestiaux dans l’ étaque nous voyons dans un uiyon de soleil, doh. ■ poultrigou an héaul, poultrigou an ear. bie, nasqa ar saoud, jor. nasqet; staga ATOUR, ornements (le femme, v. afji- ar saoud, pr.c t. Van. stagueiû er séud. — S ’ attacher à,se joindre ti,bn cm staga quets. ATRABILAIRE, soungeard,/5/. soun- ouc’h, pr. èn em staguet ouc’h. A l,é ngearded. Van. cousqet, ur liousqet, pl. g îe n a .— l,Qui s’ attache aisément d , staiud cousqet. r. mclancoliquc. — C ’ est gas, pegus, oe’ h, â. Van. id. — S ’ atun atrabilaire, ur soungeard a zèn co. tacher d, s'appliquer d, en em rei da, pr. Van , ur liousqet a zeen éü. èn em roët da. v. appliquer. ATTÀQUANT,i?omsi?Mr,attacqus,atATliÈ. r. foyer. AJROCE , é n o r m e grevus, direiz , iaqer, pl. yen. v. agresseur. oe’h., à. v. énorme.— Injures atroces, inATTAQUE, attacq, pl. ou. Van. id., juryou grevus ou bras. pl. éü. ATTAQUER, commencer une querelle, A TRO CITÉ, grevusder, brasder. ATTACHE, lien qui joint deux, choses attacqi, /;>•. attaeqet. r. provoquer. — cmeirble, ainarr. pl. ou; cye.pl. ou. Van. A íU quer en paroles, qinîéal, pr. qintéel; ïtag, pl. stagueu;stagueil,/;/. cü.v.lien. h u erai, p>'. huernet; cavaiiha, pr. ca— Chien d’ attache, chien qu’ on lient at­ vailhet. — Q ui attaque de 'paroles. v. taché pendent le jour, qy-siag,/;/. ehnçz- hargmiur. stiig. — Attache, peur ai tacher tes bes­ A TTEIN D RE, parvenir à quelque cho­ tiaux 0. retable ou aux chum/>s, nasq, pl. se, tizp u i, pr. iizef ; djrès, pr. dirèseï. «j 1 ; stag-saoud, pl.. stagou-sacud. — A l. dii-acs, pr. et. Van. ampoignciA.--— Attcuhe , affection, altaich . çaranlez. Atteindre un autre, tizout un ail, «tirés Alî&.ckç 11 * ítẃtîcli vtjr/ììu'it u’ iilf itrre. an a i l . Aiuisncs-btòi'êctìéiorùcilU qui


ATT est.là-haut, trzil ar baner-ze dirt, dirèsit ar baner-ze diii. ATTEINT de m ila d ie, sqoët gand cleiived, sqoët gand ur barr-clèved. Van. sqoet 0« sqoeit gued cleliuëd ou gued clihued. ■ — A tte in t, convaincu d’ un crime, feazet ou fæzet var un torl’e d, amprouët crim varnazà. — A tte in te,

ATT 61 pn et; guedal, pr. guedet. Van. gorlein, gortos.— J ’ attends ici Corentin , ez ma oun amâ o c ’hortos ou o c ’hedal C auri n tin. — A i tendre, espérer, espe ro ut, pr. esperet; spera, sperout, ppr. speret; guedal, pr. guedet; spya, pr. spyet.— I l attendait cette charge, esperout a rea ar garg-hont, edo o spya ou o c ’hedal ar garg-hont. ■ — Jen em ’ attendspas qu’ il vienne, n’esperan qet e tué. — Je m’ at­ tends bien que o u i , demande et réponse dédaigneuse, ma na véz yvez, ya a brès, vo brès. E n lot. quasi verô. ATTENDRIR, rendre ou devenir ten­ d re, teneraat, pr. teneréet. Van. tinéral, tenérat, ppr. eët, et. — A ttendrir , exciter la compassion, touïeh gand truez, pr. touïcliet. — S ’ attendrir de compas­ sion, beza touïehet gand îruez, pr. bet. Van. bout touchetgued truh e ,p r . bet.

légère attaque, soit de maladie, soit de pa­ roles, barricq, taulicq, ur i'oedtadicq. A T T E L A G E , assemblage d’ animaux pour tirer , açzorlamand anevaled, paraich anevaled da sterna ou da staü;a. v. harnais. ATTE LEPt des chevaux à une charrette, sterna ar c'hesecq, pr. sternet; starna qeseeq, pr. sfarnet. Van. stagueiû en ohein ou en ejon ou en aûhein. ATTELLE, pour panser et tenir les frac­ tures des o s, scliçzen, pl. scliçzénnou ; scliçzénnic, pl. scliezènnigou. — A t ­ ATTENDRISSEMENT, teneridiguez, telle, éclat de bois fendu , astell,/?/. æstel; teneradur. Van. tinéredigueah. astellea, pl. æstellennou; ascloedeñ, ATTEN TAT, outrage, outraicli, pl. pl. ascloed; squëzren, pl. squëzryou; ouiraichoui i'im.outrach,/}/. outrageüsqirÿciï, pl. sqiryou; sqeltreñ,p/. sqel- A 'itental, entreprise hardie, hardizéguez troii; sqiltr e ii.p l. sqillrou, sqiltrenncu. dreist musur, divergontiz dreist ordi­ Van. sqirhye-ü, pl. sqirhyéü. — Certai­ nal. Van. hardehlcd divergondt.r— A t ­ nes attelles, æstellénnou, asciodénnou, tentat, usurpation, maliomércz. sqiryennou, sqiltrennou. — A t t e lle , ATTENTE, action d'attendre , gortobâton pour mêler la bouillie, croc-yod, sidiguez. — A tten te, espérance ? espèr , pl. creguer-yod; astell-youd, pl. æstell- esperançz. Van. govto. •— E tr e en at­ youd. — A t te lle , espo telle pour tourner tente de, beza <*n espèr eus. Van. bout Us crêpes sur la galeltoire, spanell, pl é gorto ag. — Contre l’ attente de tout le ou ; sçliçzéû , pl. scliçzénnou ; astell- monde, a enep éspèr ar bed oll, a cre p grampoës, pl. æstell-grampoës. c.tour- ar pez a espèrét. — A tten te , goiiosidinette. — A ttelle plate et aiguë pour pes- guez. v. impatience. — Pierres d’ attente, seler du lin, palulieñ, pl. palnhénncn, pour j attacher un autre m ur , danten, lu'baluhenn. Van. i à ., pl. é ü .— A tte l­ pl. ou; strèiih, pl. s tr e iih o n .;, les, les ais qu’ on met au-devant du collier ATTENTER, cntreprmde.de nuire, alder, chevaux de cluurettes, paron, pl. ou. témpîi,/??’. attémpîet ; dreçza spyoa v. bourrelet. da ur re, pr. dreçzet. — I l a attenté à ATTENANT, e, qui lient tbun autre, mon honneur, allémptet en deus var va

dalc’li, slag, dalc’h-ouc’h-dalc’li, stag- en or, ialvezet eo bet dezâ va disenori. ouc’h-stag. Van. liarzant. v. contigu, A ttenter d la vie de quelqu’ un , attémpti joignant, tenant. var buez ur re, falvezont laza ur r e , ATTENDANT ( E n ) , etretant. Van. faîvezout lémel c vuez digand ur re , ehcîant, eietant. — Prenez toujours ce­ pr. ialvezet. — Attenter d quelque chose la, en attendant m ieux, qimirit atau qe- contre l’ autorité de la lo i, ober un drnmen-ze, ci retan t veli. bennac è disprisançz al léscñ, pr. græ t. ATTEN DRE, dane urer ju sq u ’ à ce que, ATTENTIF, qui écoute avec soin, atgurl m , pr. gorioset, -ge-rloct > déport, ;tanlü',.. o e 'h , à. — Fart a ttentif, ai'te


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ATT A TT ÀTTIFET. v. affiquets. g ra n d e attention y attantif-bras, attantif meurbed. — A tte n tif d ses prières , ATTIRAN T, qui engeole, licaoüus, parfed èn e bedénnou. — A t t e n t i f c ir ­ oc’h, à. v. attrayant.— L a volupté, lu conspect, pensif, pridiryus, oc’h, â; son- débauche est attirante , pligeadurezou ar c ’horf a so licaoüus. jus, sellus. ATTENTION, application de l'esprit, ATTIRER, tirer d soi , ténna daveou de l ’ oreille , attancion, parfediguez, ta ù ,p r . et; didenna, pr. e t.— L ’ aimant parfeded. H .-C o rn , pledt. — Donner ou attire le fer et l ’ ambre attire la paille , ar faire attention , teureul pledt, pr. taulet. m œn-toüich a défi an hoüarn hac ar — A ttention, application des yeu x j evez, goularz a déñ ar c’holo da vétan, ar evez-mad. Van. eüeh. — Donnez atten­ mœn-touich a zidenn an hoüarn hac tion d votre ouvrage, liqit evez-mad ouc’h ar goularz ar pions.— A ttir e r , prendre ar pez a rit, lauletpledt oar ho labour doucement et sans violence, hoalat, pr. ou ouz ho labour. — E xacte attention, et .— A ttirer par caresses, v. allécher. — prldiridigucz, evez aeqedus, attancion S ’ attirer, ténna var e béii, ténna var e-u n an , pr. et; didenna, pr. et. — Ils yras. ATTENTIVEMENT, piz, aUantif, se sont attiré ce m alheur, ténnet o deus gand attancion, gand cals a evez, gand an drouc-éür-ze var ho phéii, en ho c’iiipridiridiguez. ryéguez eq, arru an diseür-ze gadto. ATTISER le fe u , attisa an tan, pr. ATTENUATION, r. affaiblissement. ATTENUER, t'. affaiblir, diminuer. —- eî. Van. attisein en tan.— A ttis e r , ex­ Atténuer de maigreur, de misère, esteuzi, citer , atlisa, pr. et. ATTOUCHEMENT, le toucher, toüpr. esteuzet; steuzi, pr. steuzet; tcuzi, ich , an toüich .— Attouchem ent déshonpr. tcuzet. Van. tenëiii, pr. teuët. ATTERAGE, l ’ endroit oà un vaisseau n ête , altoüichamandlic,/?/. altoüichaprend terre, doüaraich. Van. doarach. manchou lie; embreguérez l o u s ,/;/. A T ! ERI 11, prendre terre, doüara, embreguerézou lous .— Faire des attou­ pr. et. Van. doüareiii. chements deshonnêtes, ober attoüichaATTERRER, renverser, v. terrasser. manchou l i e , ober embreguerézou ATTESTATIO N , témoignage par écrit lous,/)?’. græt; dôrnata, pr. et. d’ une vérité , testeny dre scrid, pl. tesATTRAIT, qualité qui attire, amorch, tenyou dre scrid; testeuiiy ê scrid,/;/. em ors, crampinell, pl. ou; dudy, dctesteunyou ê scrid. Van. testany dre duv, chalm , al iis. ■ — L ’ argent est un scryd , testony scrihuët. paissant attrait pour les avares, et le plai­ ATTESTER, rendre témoignage de la sir sensuel en est un autre pour les volup­ vérité d’ un f a i t ,téstcunya, pr. et; tés- tueux , an arc’hand a so un amorch tenya, pr. e t; tésieuyecqât, pr. cet; bra s evii an dud avari-cius, hac ar plirenta tésteny,/?r. et. Van. testanyeiû, geadifryoulic, urgrampinellivineç evit pr. testanyet .— A ttester,appeler à témoin, ar re lu bric sioüns. — Les attraits des difén da dést, divéñ è tést, ppr. et; guer­ créatures channen! la plupart du monde,un vel da dèst, pr. galvet ; qemeret da darnvî'.yà eus an dud a so borrodet hac dè.sl, qemeret evit tèsf, pr. qemeret. aezoiet garni ar pligednryou vean eus A TTIE D Ill, rendre tiède, cioüaraa!, ar bedv—-Les attraits de la grâce , an Cpr. éet. Van. miugîeiû, pr. mingSet.— mors vès a c ’hraçz Doüe, an douzder S ’ attiédir, devenir tiède, eloùaraat, pr. nerzns eus ar c ’hraoz, an toẅich eus éet; dônet da gloüaràl, pr. deuët. ar c'h raçz, an aüisou eus ar c ’hraçz. ATTRAPER, tromper, surprendre, ATTIEDISSEM ENT, eluüarded , cloüarder. Van. mingla;înr. altrap, pr. attrapai. Van. alirapcià.— ATTIFER, parer , para, pr. e t, qir.- A ttra pa •, atteindre, v.-y . A TTR AYAN T, ante, qui attire arec cla, pr: et; pinfa, ftncba, ílch ar tifa, stipu, attifa j ppr. ül. douceur, iieaoüus, hoalaüs,, hoalus,


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dudyvss, didennus, oh , â , aii. ez ma ebarz ar jardin ou ebarz èr jar­ ATTRIBUER, donner, imputer, rei, din .— A u lo g is, èr guæ r, èn ty, ebarz pr. roet; staga, pr. staguet.— On a at­ an ty. v < a dans tous ses articles. tribué plusieurs privilèges d cette charge, AUBADE,liobadenn, pl. ou; soneü, meur a laver a so staguet bet ouc’h ar pl. ou. Fan. hobadeeü, pl. éü. garg-hont — O n attribue aux généraux AUBAIN, étranger nonnaturalisè, estout l ’ honneur du gain d’ une bataille, be­ trangeour, pl. yen; aziavæs-bro. za e roér d’argeneraled an oll enor vès AUB AINE, succession d’ un étranger qui a u r c ’houmbad gounezet.— A ttribuer meurt dans un pays où il n ’ est pas natu­ quelque faute dun autre, rei abec da un ralisé, hiritaichunestrangeour, pl. hiail, var, e tc ., pr. roët; teurl abec var ritaichou estrangeouryen ; disherançz un' a il, pr. taulet; teurl ar gaou var un evit an autrou .— D roit d’ aubaine, güir ail, tamal un ail, var, e tc ., pr. tama- var vadou un estrangeour maro, güir let. — S ’ attribuer, s’ arroger quelque chose, a zisherançz d’an autrou, pe d ’arroüe. perc’hénna un dra,pr. et; mahomi un — A u b a in e, avantage inespéré, chancz dra-bennac, pr. et.— S ’ attribuer l’ hon­ vad diouc’h , güir chançzus> pl. güineur d’ une chose, qemeret an enor eus ryou chançzus ; digoüez na esperet qet. a un d ra , pr. id. AUBE, le point du jo u r , l’ aurore, gouA TTR IBU T, symbole qui marque le lou deiz, tarz an deiz, poënd an deiz. caractère d’ une chose, az: oiiez, pl. ou.— Fan. goléü de .— A ube ,, vêtement d’ ecclé­ A ttrib u t divin, perfeccion ê Doüe. siastique, cam ps, pl. you. F an. camps, Les attributs de D ie u , perfeccionou pl. campséü. Doüe. F m . perfecionéü Doüe. AUBERGE, tavargn, pl. ou. A i. herATTRISTER, donner des sujets cle tris­ berc’h , qui veut dire d présent abrL D e tesse d quelqu’ un, tristaat ur re, pr. éet; là , auberge. Fan. tavarn, pl. éü.— L o ­ qeuzia ur r e , pr. et; m elconya, pr. et; ger en auberge , logea èn davargn, pr, H .- C o m . chyfïal, pr, chifïet. S .-B rieu c, loget. A l . lierberc’hya, se mettre d ï a niû val,p r. niûvet. Fan. chifFeiû , pr. bxi.De là , héberger. chifïet.-— S ’ attrister , èn em nec’hi pr. AUBERGISTE, qui tient auberge, ta­ èn em nec’het; qeu zya,p r. qeuzyet ; vargn ër, pl. yen. A l . lieberc’hyad, pL em velconya, pr. et ; morc’h ed i, pr. et; herberc’hidy. Fan. tavarnour, p/.tavarèn em chyfïal, pr. èn em chyfFet. Fan. neryon, tavarnouryan. him ch iîle iil, hum chifFein, pr. him AUBEPINE, épine blanche, spérneñchifFet. véñ, pl. spérn-güéñ, spérnénned-véñ. ATTRITION , contrition imparfaite , Fan. id .— D e l ’ aubépine, spérn-güénn. glae’har dibarfed eus e bec’hegeou. v. AUBIER, le bois blanc qui se trouve en­ contrition. tre le v if de l’ arbre et l’ écorce, güignen , ATTROUPER, assembler en un même güen-goad. Fan coëd guën. lie u , destumi èn ur van défi, desium a AUBIN, le blanc de l’ œ uf, guënn-vy. rum ou, ppr. destumet. Fan. dastum a — A u b in , nom d’ homme, Albin .— P e tit vandenneü. pr. dastnmet.— S ’ attrou­ A u b in , Albinie, Albicq .-— Saint A u bin , per,em destum èn ur vandeü ou èn ur Sant Albin. — Saint A ubin était de la bagad ou èn ur rum ou a rumou ou a Bretagne armorique et saint Alban de la vandennou ,pr. em destumet. Fan. him Grande-Bretagne, sant Albin ayoa gu:dastum a vandennéii. nidic a Yreyz-Arvoricq ha sant Alban AU, articledudalifsingulier, da .— slu a Yreyz-Yeur. maî tre , d’ar mæstr. ici est, da ar mæ»tr. AUCUN, quelqu’ u n , unan-bennac, — A u ro i, d’arroü e ( da ar roue. )— ur re, ur re-bennac, dèn-ebed. Fan. iY. A u , marquant le lie u , èr, ebarz, èn.— — Y a-t-il aucun qui dise que, ha bezaez I l est au marché, e ma èr marc’had.— eus ur re-bennac a lavarré penaus, Il-est au jardin , beza ez ma èr jardrin, hac unan-bennac asoalavarfépenaus,


AUJ AUG ha den e-bed a so a guement alavarfé m æ n , pl. commou-mæn. — Auge de penaus. — A u cu n , n u l, nicun, gour, bois, laoüer, pl. you ; laoüer-brën, pl. nep hiny, nep den, den e-b e d , chris­ laoüeryou - brén ; laoüer-goad , pl, ten. Van. nicun, hany, hany-bed. v. laoüery ou-goad; nëau-bréü, pl. névyounu(,— Je n’ ai vu aucun , m m eus gviel- brén; comm-prén. Van. loar, pl. ioalet necun ou nicun ou gourou christen, reü; loéhér, pl. y e ü ; loüér, plétrin. AUGEE, plein une auge, névyad, pl. n’em eus qet güelletur c’hristen.— E n aucun lieu, ê nep tu, ê nep leae’h , ê ou ; laoiieryad, pl. ou; coromad, pl. nep lec’h.— E n aucune façon , ê nepfæç- ou. Van loüériad, pl. eü ; leih ulloüér, ïo u n , ê uep qiz , ê fæçzoun e-b e d , ê offad, ovad, offennad, ppl. eü. AUGMENTATION, «. accroissement. qiz e-bed.— Aucune fois, quelquefois, a AUGMENTER, v. accroître. vizyou, a veichou, a vech ou , a vareaAUGURE, divination par le vol, léchant d ou , a dauladou. Van. giiehavé, guet le manger des oiseaux, divinadur, pl, havé, a i'i eh ëü , a üehiguèü. AUCUNEMENT. r. en aucune façon. you. — Bon augure, sin vad. — Augure, AUDACE, hardiesse mêlée d’ insolence qui tire des augures ou des présages du vol et de témérité, divergonliz, hèrder, re des oiseaux, diviner, pl. yen; divinour, Vras hardizëguez.— Audace, hardiesse , pl. yen. — Plein d'augures, de conjectu­ hardizëguez, courraich.— Audace, en ­ res, de présages, divin us, oc’l i , â. AUGURER, conjecturer, prédire quel­ treprise hardie, taul hardiz, pU taulyou que chose, divina, divinout, ppr. divihardiz. Cela nous augure teUt AUDACIEUSEMENT, gandhérder, net. v. prédire. — ■ gand divergontiçz, èn ur fæçzoun di- chose, qemen-ze a lavar deomp an dravergond, gand-re vras hardizëguez. maû-dra. A U G U STE, m ajestueux , vénérable, AUDACIEUX, euse, hardi, hardiz, oe’h, â. A l. crès, crèt. — A udacieux, poumpus, enorus, oe’h , â. effronté, h èr, divergond, oe’h , â; re AUGUSTIN, nom d’ homme, Augus­ hardiz, re fyer. tin. — Saint Augustin , sant Augustin, AÜDIENCE, action d’ ccouter, sezla- an autrou sant Augustin.— Augustins, oüidiguez. — Donner audience d quel­ religieux , tçidou sant Augustin, religiuqu’ un, sezlaoü vir re, pr. sezlaoüet.— sed sant Augustin, sant Augustinad, Audience, lieuoii l’ onplaide, lès,/?/, you. pl. sant’Auguslinis. — Chanoines régu­ AUDIENCIER, huissier qui appelle les liers de saint Augustin , chalounyed sant causes, audiancer, pl. yen; huclier- Augustin. — Augustins noirs, menec’h audiancer. sant Augustin. — Augustins déchaussés, AUDIERNE, petit port de mer en la ermided sant Augustin. — A ugustines, Basse-Cornouaille, Goazyen, Goayen. religieuses, leanesed sant Augustin. — id est, bras de mer ou ruisseau froid .— Nouveaux disciples de saint Augustin, dis* — Qui est d*Audierne, Goazyanad, pl. qybled névez sant Augustin, ar janseGoazyanis. E n termes ironiques, on dit : nisîed. Penn-merlus,/?/.pennou-ïïierlus,«c«MSi! AUJOURD’ HUI, H .-Léon hiryo, liide l’ abondance des merlus qu’ on y pêche. zyo. B.-Leon hizyv, liizyo. Trég. hirye. AUDITEUR, qui écoute, aviditor, pl. S -Br. hirye, havre, avre. B .-C o rn . hi­ audit ored. ryo, hyo, herouë. H .-Corn, hiryv. B.AUDITOIRE, aviditor, pl. you. Van. hiryv, hiryu, hiru. H .-Van. hi“ AUGE, néau , pl. névj'ou; néff, pl. ryvi, hiniu, hizyhn.— D ’ aujourd’ hui il néffyou; laoûer ,pl. laoüeryou; comm, ne partira, veteiz ou feteiz ne zispartyo. pl. ou. Van. lcëhér, pl. yeii; off,/?/. eü; Il ne viendra pas d’ aujourd’ hui, feteiz ou offen, pl. eïi. — Auge de pien'e , néau , fenos ne zui ou ne zviyo. v. anuit. pl. névyou; nëau-v;rn, pl. névyovi-væn; Le jour d’ aujourd’ hui, le jour présent, an laoüer-v æn. f/. laoüeryou- v een;cciüm* deiz a liizyo, cndeiz-jnaasciæra aha-


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nomp. — A ujourd’ hui en un mois , en humides et m arécageux,*{\'èrntïi,pl.£Ü erdeiz-niâ peu» miz. — A u jo u rd ’ hui en nénned, gûernénnou , guërn. — D r un an, en deiz-mâ penn lizen, en dez- l’ aune, güern, coad güern---- D e l’ aune mà penn bloaz. v. anné,e. — A u jo u r­ noir, güern du. d ’ hui à moi, demain à toi , an deiz a hyAUNE, pour mesurer l ’ étoffes goaleñ, riau din a so; an deiz a varhoas did pl. goaleigner; goaleñ-vusul, pl. goaa vezo. leigner-vusul. Van. goaleeñ, pl. eù ; AUMONE, aluseñ/p/. ou; aluson, pl. goaleñ-mehér oa.mihér. — Acheter â ou. Van. aléson, alyson, ppl. éü. — l’ aune, préna diouc’h ar voalen, pr. pré­ Aum ône réglée qu’ on donne en des mai­ net.— A u n e , chose mesurée de la longueur sons d de certains jou rs, en argent ou. au­ d'une aune , goalénnad, pl. ou. — Une trement, caritez, pl. ou; carite, pl. ou. aune d’ étoffe, urvoalénnadmezer. Van. Van. carite, pl. éü. — Donner l’ aumône, ur galennad-mehér, pl. goalennadeürei an aluséii, rei ar garitez, pr. roët. meher. — D ix aunes de toiles , deq goa— Demander l’ aumône de porte en porte, lénnad lyen. — Mesurer les autres d son gouleû analuséñ azor-ê-dor ou azor- aune, musula.ar re ail diouc’h e-unan, da-zor, pr. goulénnet. — A lle r d l’ au­ pr. musuret ; musula gand ar voaleñ , m ône, mônet d’an aluséñ, mônet da pr. musûlet; goalena,- pr. et. Van. goaglasq e voëd, mont da glasq an aluseñ, lennadeiñ, goalenneiû, ppr. et, pr. éet, eat. — Vivre d’ aumône , beva j AUNEUR , employé pour marquer et visiter les aunes des marchands, ar mæstr divar an aluseñ, pr. bevet. AUMONIER, charitable envers les pau­ ifyusuler, ar mæstr goalénner, bisiter vres, alusénnus, oc’h , â , pl. tud alu- ar goaleigner-vusur. AUPARAVANT, avant toutes choses , sénnus; mad evit ar béauryen, m adê qêver ar béauryen, pl. tud vad evit, qent, diaguent, da qentâ. Van. qent, etc., ou è qêver, etc. Van. alysonnus, de guentañ , de guetaû. v. avant. — pl. tud alysonnus. — Aum ônier de prin­ Long-temps auparavant, pell qènt.— P e u ces , d’ évêques, d’ abbayes, alusunèr,/»/. de temps auparavant, un nebeud qènt, yen. Van. alysonnour, pL alysonne- un nebeud*amser diaguent. — Ne fa l­ ryofì. — Aum ônier du roi, alusunèr ar lait-il pas auparavant parler avec moi de roùe. — L e premier aumônier de la reine, cette affaire, ha ne dleyét qet da guenqentâ alusunèr ar roiianès. — Grand tâ parlant ouzon-me var guemen-ze ? — T ou t comme aumônier du roi, alusunèr brasar roüe, v. devant que, avant que. ■ an alusunèr bras a Francz. — A u m ô- auparavant, evel qènt lia goude. — A u * nier de vaisseau, bælec ul læstr, pl. bæ- pis aller, d’ar goaçza o ll, goaçzâ hac a leyen al listry; alusunèr ul lestr, pl. allé da erruout. > AU PRES, préposition, taust, a daust, alusunéryen-lystry. — Saint Jean l ’ au­ ê harz, ê qiclien, ê qichan, hogos, gos, mônier, sant Jan an alusunèr. AUMUSSE, fourrure de chanoines et ê ta l, lèz. Van. ê tal, ê qichan, ê qide chanoinesses, croc’hen feuret, pl. cré- chaon, ê harh, harzic, en harç.— A u ­ c’hin feuret; croc’hen ur chalouny, pl. près du feu, ê tal an ta n , taust d’an tan, a daust d’an tan, ê harz an tan,ê qichen créc’Uin ar chalounyed. AUNAGE, l’ action d’ auner les étoffes, an tan,hogos an tan.— A uprès deQuim musulaich, m usuraich, goalènnaich. per,^ê tal Qemper, lézQemper, ê harz AUN AYE, lieu planté d’ aunes, güern, Qem per, taust da Qemper, a daust da pl. güernnyo; güernecq,p/. güernegou. Qemper,ê qichanQemper,hogosQem■ — L ’ aunaye, ar vern, ar vernecq. — per.I)e hogos Qemper, i^n/Gos-QemL a maison de l’ aunaye, maner ar vern. per, village d cinq lieues de Quimper, sur — ■Monsieur de l’ A unaye, an autrou’r la route de Quemeneven, près larivièreda Theyr et que le peuple s’ imagine vouloir vern. AUNE, arbre qui vient dans les lieticc dire l’ ancien Quimper, d« cos, ancien, et

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fí«

A» S

AUT

petra a glasq^è amâ ? qèr couls petra ra-ê aman? — - A u s s i, conjonction com­ parative, q è r, qèn. — A u ssi docte que vous, qèr goüizyec ha c ’h u y, qèn abil — A ussi hardi que l ’ autre, qèn harzic-harz, ê qichanic, ê talic, hogo- ha c ’huy. ■ sic, gosic. Fan. ê qichanic, ê harhicq, hardiz hac eguile ou evel eguile. AU SSITO T, incontinent , qèr-qènt, ê harzic, en harzic. B .-L éon orharzdor h arz.— D ’ auprès, a dal, a harz, a qèn-tiz, qèntre. Van. qeintéh, qentih. guiclien. -— D*auprès de C oncarneau, a' — Aussitôt que,dès-que, qenlre ma, qer­ d a lC o n c q , a harz Concq, a guichen qent ma , qerqent ha m a , adal m a , Concq. A uprçs d e , en comparaison de, ê qentiz ha m a , qer buan ha ma. Van. scoaz. — Auprès de P a u l , en comparai­ qentéh-ma, qentih-ma. — A ussitôt que je le vis, qentre ma èr güellis, qerqent son de P a u l, ê scoaz Paul. AL1RAY, ville de Bretagne très-ancien­ ma vellis anezâ, adal ma èr güellis, ne. E n latin , Aula regia, d’ où venait Au- qerqent ha ma èr güellis, qentiz ha ma — Aussitôt que m oi , qer­ le-roy et vient Auray, Alré. — Q u i est vellis aneza. ■ d’ A u ray, Alréad,/?/. Alreis . — L a char- qent ha m e, qer buan ha m e , qentiz ire use près d’ A dray, ar champ. C e ohamp hame. — Aussitôt que //ii,qerqenthacê. AUSTËPiE, rude, serère, garo, garv, K£Ut dire : le camp de l’ armée des ducs, Jean de Mont fort et Charles de B lois, (if rust, lénn, calet, oc’h , à. Van. id. —• ?nCme q ne Grand-Chaxnj>, paroisse à deuj Mener une vie austère, cundui ur vuez ga­ lieues de là , qu’ ils appellent Kær-ganiff, ro ou caled ou téñ ou rust, pr. cunduet. v. face austère. ■ — E tr e austère pour soier Guær-gamp, id e s t, ville du camp. AURÉOLE, couronne des docteurs, des même et doux pour les autres, beza rust vierges et des martyrs au ciel, ou gloire èn andred e-unan, hac habasqê qêver accidentelle, cürun-aoür, pl. curunou. ar re ail, pr. bet. AÙSTÈREMENT, gand garvéntez, ' AURICULAIRE, qui regarde l’ oreille, èn ur fæçzoun garv ou rust. a aparehai\t ouc’h an div scoüarn. AUSTÉRITÉ, sévérité, garvéntez, pl. L u confession auriculaire, ar goveçzion segred, an discléracion eus e bec’hé- garvéntezou, garventezyou ; rusdony, — Austérités corporelles, geou great ê scoüarn ur bælecq .— La pl. rusdonyou. ■ confession auriculaire est bien plus douce garvéntezyou bras, pinigénnou caled. que la confession publique, donezoe’h eo A l . garvéntezou corfFus. AUSTRAL, e, méridional, diouc’h ar cals ar goveçzion a rear ê scoüarn ur bæ lecq, eguet an hiny a rear dirac c ’hrez-deiz.— Terre australe , br> ar c’hrez-deiz, pl. broezyouar c ’hrcz-ieiz, ar bopl. ALUOjSNE, plante , afron, avron, doüar ar c ’hrez-deiz. AUTANT, comme, aussi, de même, qelousoueñ an dræn. ment, qéliyd; qement, id e s t, qenuAURORE, l’ aube du jou r. v. aube. AUSPICES, conduite, protection, pa- ment, pareille taille. — A utant qu’ est vas­ tronyaich, favér, cundu. — J ’ iraisous te l’ étendue qui est entre le ciel el la terre, vos auspices, me a yèllo gand ho favér autant est grande et infinie la miséricorde de eu din d m ho cundu ou dindan ho pa- Dieu sur ceux qui le craignent , qeincnt a ma ez eo bras an hed a so èn Ire an eêhac trouyaich. AUSSI, conjonction, yvez, yve. Van. an doüar, qement ezeo bras hac in finit e ü c.T rçg . yve, yoüe. II.-C o rn , üe, eüe. an drugarez a Zoüe èn andred ar re a — Nous irons aussi, ny a yélloyvez, mô­ deu da dougea anezañ. — A utant que net raymp yve, bez’ ez aymp yvesr. ■ — d’ ici d S a in t-P o l-d e-L éo n , qéhyd evel Aussi bien, c’ est pourquoi, rac-ze, qént- ac’hanen da Gastel-Pol. — L/ne fuis au­ îte. — Aussi bien, car, au reste, rac, qér- tant, qéhyd ur veach ail, qement ail, «ouls. — Aussi bien, que fa u t-il ici? rae qéhyà ail, tir guelẃl ail. — A u ta n t, ut Qemper, Quimper. — A après de lu tôie de ta m er, lèz an arvor. D e l à , la maison de Leznarvor, en Corn. — Tout auprès, taustic, a d iu stic, ê harzic, ê


AUT 6f AUT pareil nombre, qement ail. — II envoya L e pi'intemps, l ’ été , l’ automne et l’ hiver , deux mille Bretons et autant d’ Ecossais, an névez-amser, an liafì, an discardaou vil dèn a gaçzas a Vréyz , ha qe­ amser, hac ar goan. — A u commence­ ment ail a Scoçza. — J ’ en donne autant, ment de l’ automne se font les vendanges, me a ro qement ail anezâ. — • A utant è dézrou an discar-amser, e véz labour que lu i, si gi'and que lui, qement hac ê, ar ven iager. AUTORISER, donner puissance de faire qer bras bac ê. — I l coûte autant que l ’ autre, qement a goust evel eguile ou quelque chose, goaranti,pr. goarantet; hac eguile.— J ’ en donne autant, qement autorisa, pr. autoriset. — Une femme ha qement a ro a ñ a n e z â .— A utant que doit être autorisée par son mari, ou, d son je puis, qement ha ma allan. — Autant refus, par ju stice, ur c’hrec a renq bsza que je puis, de toute ma force, èn dra al­ goarantet ou autoriset gand he ozach pe gand justiçz, evit ober, etc. — L e lai!, muyà hac a allan. AUTEL, lieu du saint sacrifice, aüter, père a autorisé son fils , an tad èn deu* pl. you . — L e grand autel , an auter vras, goarantet e vap» — - Autoriser le crime an auter-mæstr. — L e second autel, an par son exemple, lacqât pec’hi dre e eçeil auter. — E tr e à l ’ a u tel, beza ouc’h zempl, pr. lecqéet; renta ar c ’hrim dian auter, pr. bet .— Pierre d’ autel,m esm - bunis dre e voalleçzempl,/?r.rentet.— auter, pl. mæin-auter; mean biniguet, A u to r ise r , approuver, aprouff, pr . api. mæin biniguet. Fan.mænbeniguet. proüet. AUTORITÉ, pouvoir, galloud, galAUTEUR, qui a fait une chose, autor, pl. ed. — A u teu r d’ un libelle diffamatoire, loudez, nerz. — I l faut se soumettre â — autor ur scrid iffam ant, an autor vos l’ autorité, red eo plega dindan nerz. ■ a ul levriq iffamus. — Prem ier auteur A utorité, maîtrise, mæstrony, mæstrod’ une chose, péñcaus, pl. pénnou-caus, nyez, mætronyaich. — A u torité, crédit» peîicausyou. — Le premier auteur de la galloud, poüès. AUTOUR, a u x environs, var dro, e â guerre présente, ar péiicaus eus àr bresell-mâ. — I l est l’ a uteur, la cause du dro. Van. ar-dro. — A u to u r de, endro procès, èn e guiryéguez ez eo bet savet da, vardro ar ou a n . Van. ar-dro er ou ar procès, ê a so qiryec ou caus d’ar en. — A u tou r de la maison, èn dro d’an ty, vardro an ty .— A utour de la muraille, procès. AUTHENTIQUE, qui mérite que l ’ on èn dro d’aj vur, var dro ar voguer. — . y ajoute foi; sur, açzur, oc’h, â ; apro- A u tou r de vous, èn dro deoe’h, var ho üet; amproüetmad; din da vezacredet. tro. — A u tour de lu i, èn dro deza, v a re — A utour de moi, èn dro dign, var AUTHENTIQUE, attesté , testenyet, dro. ■ va zro. — T ou t autour, tro-var-dro, en testeniecqéét, aproüet mad. AUTOMATE, machine qui a en soi le dro. Van tro-ha-tro,tro-ar-dro .— T ou t principe de son mouvement, ifìgin natural autour de la paroisse, tro-var-dro ar bar­ pebiny a gueulusq anezâ e-unan, pl. rés, èn dru d’ar barrés. AUTRE, pronomrelatif, différent, con­ inginou natural, pere a gueulusq a nézo o-unan. — Les bêtes sont de purs auto­ traire, dishêvel, oc’h, 'â; dishañval. — mates, selon D écartes, al loëzned ne dint Ils sont d’ une autre nature que, bez’ e z netra nemed iñginou natural, var a la­ int vès a un natur dishêvél dioe’h, dishévél bras int. — A u tr e , second, eil, ail. var an autrou Descartes. AUTOMNAL, e, a aparchant ouc’h Un autre,un second,un eil .— Un autre ,un ail. Van. un arall, un arel, un érell.— an discarr-amser. AUTOMNE, troisième saison de l’ an-\ D ’ autres, re ail, re arall. — Les autres, née, discarr-amser, dilost-haû , dibeñ- ar re ail, ar re arall. — L ’ autre, eguile, éaust, ragéaust, dianéaust, mare scul- an ail, an arall, an ed. — L ’ un et l au­ delyou, raz-arc*h. Van. diben-æst, di- tre, an cil hac eguile. Van. en eil hae Iost-h«in,(ïilost-haùïi? er ruiïcü du. — en aral. — Les uns (t Its autres, qen a»


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AVA

eil. qen eguile, qen ar r e -m â , qen ar re-htyit. Van. hac henanhac henont, hac er re-man hac er re-hont. — A u ­ tre chose, tra ail. — Une autre chose, un dra ail. — I l y a autre chose, tra ail a so. — Je n’ ai autre chose, n’am eus ne­ tra qen,n’am eu» tra qen,n’em eus qen. — Autres ou autres quemvi, estrevit-oun, estregued-on. — Autres que vous, outre vous, estregued-oe’h, estrevit-oe’h. — Autres que lu i, estreguetà, estrevit-aû. — Autres que noys, estregued-omp, estrevid-omp. — Autres qu’ e u x , estre* gued-o, estrevit-o. AUTREFOIS, une autrefois, ur veach ail, ur veich ail, èn dro ail. — A u tre­ fois, anciennement, güeachal, güeichall, güeehall, tro-al. Van. giieh-arall, gùeh éréll, én amsér-goh. Trég. gouëch-all. AUTREMENT, d’ une autre manière, ê fæçzoun a il, èn ur fæçzoun ail. — Autrem ent, ou bien, sinon , pe, peautramant. Van. p’autremant. AUTRUCHE, grand oiseau qui a des

AVA AVALEUR, goinfre, louncqer, pl. yen. Van. lo n cq o u r, lo n cq ér, ppl. loncqeryon. v. gosier. AVANCE, anticipatioîi, priorité, avançz, diarauc. Van. inraucq.— Faire les avances, ober an avançz, pr. græt. — Payer d’ avance, paëa diarauc, paëa dre avançz, pr. paëet AVANCEMENT, progrès, profkl. Van. inraucq. — Avancement dans la vertu,

profid èr vertuz. AVANCER^avanç, pr. et; araucqât, pr. et; iiiraucqât, pr. et. Van. avanceiñ , pr. et ; inraucqeiû. — Avancer , presser, hâter, hasta, pr. e t; diiFræa, pr. et^ depeich, pr. et. — Avancer son chemin, gounit hind, pr. gounezet. — Faire avancer, caçz arau c, pr. caçzet. —>S ’ avancer, èn em a v a n ç , pr. èn em avancet ; mônet a rauc, pr. ëet. AVANIE, perfidie, affront, dislealded, pi. ou; afFroud, pl. affrounchou. Van. trèitouréli, aiFrontereh. AYANT, abarz, diarauc, qènt, dia­ ailes courtes, mai» qui ne lui servent qu’ à guent. Van. qeent, qent. ■ — Avant le courir plus vite, lorsque le vent lui est fa­ j o u r , abarz an deiz, diarauc an deiz, vorable, lotruçi, pi. ed— Des œufs d’ au­ qent an deiz, diaguent an deiz. Van. truche, vyou~lotruçz. — Des plumes d’ au­ qeent en d e , qent en de. — Avant le truche , pluñ lotruçx. — Estomao d’ au­ temps, qent evit an am ser, abarz cours, truche, stomocq lotruçzeeq. diaguent an ierm en, qent pred, re-AUTRUI, ce mot s’ exprime par l ’autre, abred, re-guentrat.— Avant q u e , qént les autres, le prochain, v.-y. — L e bien evit m a , qént ma, diaguent m a, abarz d ’ autrui, madou un ail, madou re-all, m a.— Avant que je mange, qènt evit ma madou ar re-all. madou an neeza. tébrin, qent ma tébriû, diaguent ma AUVEN F, petit toït de planches qu’ on téb fiû , abarz ma tébrin. — Avant que met au-dessus des boutiques pour les garan­ de lire , abarz leeñ, diaguent lecñ. — tir de la pluie, apoüeilh, pl. apoüeilhou; D ’ ici en avant, pelloc’h , hivizyqen. — baled , pl. balegeon, baledou apateiz , A v a n t , profondément, doun. Van larg, pl. ou. lareq. — ■ Avant dans la terre , doun èn AUX, article, da, da an, da ar. r. â. doüar. Van. larg en doüar. — A v a n t, AUXILIAIRE, qui vient au secours, par dedans, doun a ziabarz.— Bien avant, a ^eu da sicour. — Des troupes auxiliai­ doun meurbed, larcq, larqic, larcqres, soudardet a ziavæs-bro; bresellidy mad.— P lu s avant, plus fyt'ofondement, a ziavæs-bro, evit sicour ur stad-bén- dounoe’h , Iarcoc’h .— Bien avant, bien nac. — Verbe auxiliaire , verb a sicour, l o i n pell-bras, pell-meurbed, larc-qverv a sirour, pl. verbou, yervou. bras.'— P lu s avant, plus lo in , pelloc’h , A ^A L lill, faire de?y mire par le gosier, larcoc’h. — ; S i avant, si profondément, louncqa.pr. et. Van. lonqeiû.— Action qèr doun, qéhyd, qer larcq.— S i avant daxalcr, louncqadur, louncqidiguez. q u e, qèr pell ma , qéhyd m a.— L ’ avant t an. loucqereah. — A va ler, descendre d’ un vaisseau, an diarauc eus a ul lestr. m a l, iiiëqeü, pr. et. fa n . dijqeimein. — D ’ avant, par-devant , a ziarauc , dre


AVE ziarau c . ^ A van t-cour, ar qentâ porz, ar porz araucq. — Avant-coureur de la mort. Van. sinifiançz.— Avant-fossé, ar c ’hentâ doües, an dojiies araucq.— A vant-garde, ar gard a ziarau c, pénn

AVE

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vec m oi, gnenê, gu en eñ , gnenê-me,

ganign, guenign, ganiû-m e, gueniûme. Ce me se met surtout quand il y m interrogation. Van. gueneiii , gueni-me. — Avec to i, guenez, ganez, guenez-te, ganez-te, guene-te. Van. guenid, guenide. — Avec lui^ gantà, gantan, gatan. S ’ il y a interrogation, gan.tà-ê. Van. guedhon, guedhou .— Avec elle, gandhy . gadhy. S ’ il y a interrogation, gandhy-liy. V an. guedhy. — Avec nous, gueneomp, ganeomp; gueneomp-ny, ganeom p-ny, guenemp-ny. Van. guenemp, guenam p .— Avec vous, gueneocMi, ganeoe’h , guenec’h; gueneoch’h u , gueneoe’h - h u y , ganeoe’h - h u , guenec’h-hu. Van. gueneeh, gueneali, gueneliuy .— Avec e u x , avec elles, gandh o, gadHo, gandhé, gadlié, gandheu, gadheu. Van. gnedhé , guidhé. v. sans. — Avec q u i? pe gand piou ? gand piou? Van. gued piv? gued piü-héü. — Avec lequel, avec laquelle? pe gand hiny? gand peliiny? Van. gued pebany ? —

qen là an arm e, arpenn arauc eus an arme.'— Avant-hier, derc’hent deac’h , en dec’hent dec’ li, en derc’hent. — A v a n t-jo u r, qènt an deiz, qèntgoulou deiz.— Avant m idi, qèntcrezdeiz, qènt creizdez,— Avant-propos , préface, qe- lennadurez a ziarauc, an disculyèr.— L ’ avant-veille, an derc’hent dèac’h. AVANTAGE, p ro fit, profid , pl. ou; gounid, pl. ou; avantaieh, pl. ou ; talvoudéguez. Van. spleidt.— Avantage, victoire , victor ,p l. you .— Avantages na­ turels, donésonou natur, donésonou a-berz an n atu r.— Avantages, qualités louables, eçzelançou, qaliteou meulabl. — Avantage, degré d’ élévation, levêsonn. AVANTAGER, donner plus d l’ un'qu’ à l ’ autre, avantagi unan-bennac. pr. et; rei da unan dreist da eguile, pr. roet; rei muy d’an eil eguet da eguile, dou- Avec c e lu i, avec celle qu’ il vous plaira, nézoni an eil m u’guet eguile, pr. et.— gand an hiny a guerot, gand an hiny L a nature l ’ a fort avantagé, pourvezet a bligeo gueneoe’h. — Avec ceu x, avec mad eo bed g tud an natur, dounéso- celles que vous voudrez, gand arre a gue­ u etm adeobetaberz an natur. v. douer. rot, gand a r r e a bligeo gueneoe’h. —AVANTAGEUSEMENT,7 è n u r i'æc* Avec une hache ou une épée, gand ur vozoun profitabl, gand profid, èrvad.— c ’h a l, pe gand ur c ’hlezô ,— Avec l’ aide Parler avantageusement de q ælqu’ «n,pre- de D ie u , gand sicour Doüe. — Avec le zec èr-vad eus a ur r e , pr. prezeguet. respect que je vous dois , gand ar resped AVANTAGEUX , euse, l.alvoudec , a dlean deoo’h. — I l faut avoir la paix avec D ie u , avec le prochain et avec soiprofltapl, oe’h , à. Van. profitabl. AVA RE ou araricieux , avarie ius, crèz, même, red eo cahout ar peoc’h ou ar oli, à, an. crez, de C resus, probablement. peocTi a renqèr dagahout gand Doüè, AVARICE, passion déréglée pour les gand an ncçzâ ha gand e-unan .— I l a pris mon manteau et s’ en est allé avec, va richesses, avariczded, ò y avariez, s ' avaliez. a v. cluchetee. — Avarice sordide, crezny. mantell èn deus qemeret hac ez eo eat crezny, de Cresus. Van, avariez brein. quyt gand-liâ. AVELIN E, grosse noisette, craoüen — L ’ avarice fait rechercher avec soin et ai­ qelvez, pl. craoun qelvez. Van. qnéüen mer ardemment les richesses J, an avariez$ ded a zoug an dèn da qéhéla an pin- gai h , pl. qnéü garb . — Des avelines, vidiguezou, an avariez a ra clasq gand craoun qelvez caër. Van. knéü garli. AVEN A N T, ante, gracieux, qui a bon aeqed, ha caret stard an madou. AV kXkWi,dommage arrivé ü un vaisseau a ir, sevénn, dereat, oe’ h , à.— C ’ est un ou d des marchandises, avaryou. Van. homme fort avenant, qui est bien venu partout, un dèn sevénn eo terrupl hac avaryëu. AVE, l’ A v e , M aria, an Ave Marya. a so deut mad è pep leac’h. — A ir ave­ AVEC, gând; gad. Vftn. gued.— A - nant , sevénnidiguez .— Cette étoffe n’ est


pas avenante, elle ne sied pas bien avec cellelà , an entoff-ze ne deo qet deread, ne dere qet gand éguile. v. violet. — E tre avenant, beza sevénn, pr. bet .— E tre avenant, propre, bienséant, dereadecqât, pr. eet;dereout,/?r.dereet; beza deread, pr. bet ; cahout dereadéguez, pr. bet. AVÈNEMENT, dounediguez. Fan. donnedigueh. — Lepremier avènemen t de Jésus-C hrist, donedigiiez hon Salver,

ar c’hentâ donediguez eus hon Salver. -— Le second avènement de J csu s-C h rist,

donediguez ar lÌArner, an eil donedi­ giiez eus hon Salver. Van. en eii donnedigueaheshur Salvérott aghon Salver. AVENIR, arriver, digoüezout, pr. di goüezet; c ’hoarvezout, pr. c ’hoarvezet. Van. digoëhout, pr. digoëhet.— S ’ il avient que je meure , mar digoüez guenê m ervel, mar c’hoarvez ganign ou mar c’hoare guenô, mervel. — A <cenir' , le temps d venir, an amser da zont. Van. an amsér de zonet .— A l’ a­ venir, désormais, pelloc’h , goude-hén, liiviziqén, evizyqén. Van. peelloh. AYENT, le temps des avents,azvénd, avénd. V xn.aveént.— Les avents sont plu­ vieux, an azvénd a so peurvuyâ glavus, an azvénd a so custum da reiglao.—Prêc!:*r les avents, prezeq an azvénd, pr. prezeguet. Van. predec an aveént. AVENTURE, chose qui arrive inopiné­ m ent, avantur. Van. id.‘— D ’ aventure , par hasard, dre’n avantur, divar an avantur .— A toute aventure, quoi qu’ il en puisse arriver , d’an avantur . — Bonne aventure, avantur-vad — Triste aventure, goall, goall avantur. — L a bonne aven­ tu re, la destinée , an avaittur-vad , an deztinadur, an destinadurez, ar bîauedenn. 'C e dernier mot n’ est qu’ en Léon. r— Dire la bonne, aventure ù quelqu’ un, lavaret e avantur-vad da ur re, îavaret an destinadur da ur re-bennae, tavaret e bianedena da ur r e , pr. id. — Donner la main aux Egyptiens pour se faire dire la bonne aventure , discüez e

z^urn d’ar Gypcianed evit clévet e zesîinadurez, pr. discüezet. —- D heu r de bonnes avtnturts , destiner, pl. yen. ; iiypciaH, pi. ed . — Diteuse de bonnes a-

AVE tentures, destinerès, pl. ed; Gypcianès, pl. Gypcianesed. AVENTURER, risquer, avanturi, pr. avanturet. Van. avanturein, pr. et. AVENTURIER, qui court les aventures, avanturer, pl. yen. Van. avanturour, pl. avantureryon, avanturouryan. AVENUE, passage, hend, pl. hinchou; trépas,/?/, trepasyou.— Avenue, allée d’ arbres plantàe endroite lig n e , baly, pl. you; alez, pl. you. Van. rabin, pl. eü. Trég. param ailh, pl. paramailho. AVERER, vérifier, discüez ezeo güir un dra, pr. discüezet; güir}a un dra, pr. güiryet .— O n a avéré le critne, güiryet eo bet ar c ’hrim. AVERSE, qen n a lu ,a c ’hoary-gaër, a bil. — I l pleut d verse, glao a ra qen na fa , glibya a ra a c ’hoary-gaër, glao pii a ra. AVERSION, haine, caçzony, eaz. Van." id .— Avoir de l’ aversion pour quel­ qu’ u n , caçzaat ur re, pr. éet; cahout caçzony ouc’h ur re, pr. bet. Van. glasein doh u nan -bennac, pr. glaset. — Aversion , horreur, euz. — Aversion de quelques m ets, danger, heug, reqed , regred. «— Avoir de l’ aversion, cahout euz, ouc’h.— Aversion, répugnance, herès,h eu g . v. soulever.•— Avoir de l’ aver­ sion, heresi, pr. et; heugui ,p r . et ; ca­ hout herès ou heug, pr. bet. — Aver­ sion , antipathie, herès natur. AVERTIR, averiieza, pr. e t, qeleii, pr. et; qentelya, pr. et; rei qentel da, rei avis da u r r e , pr. roët. Van. qelenneiñ , avertiçzein, pr. et. AVERTISSEMENT, avis, pl. ou; qeleñadurez, pl. you; qentei, pl. you. Van. qeîenn , pl. eü. AVEU, reconnaissance, confession, aznaoudeguez , disclæracion. — A v e u , consentement, grad, grad vad. Van. id. — A ve u , hommage, goazomiyez, pl. ou. goazounyez rient de çoaz, homme, comme hommage vient d’ homme. Les Léonnais disent hommaich .— Rendre aveu , four­ nir aveu à un seigneur , oher goazounyez da un autrou,/>r. græi;-:z:iaout un au­ trou, nr. aznavezet ; aznaout v u autrounyez. L é o n , ober hommaich , pr.


AVI great. Van. reiii ou gobér aven. AVEUGLE, dall, pl. ed, tud dall. Van. id .— Aveugle-né, ganet dall, deut dall crbed — Saint Hervé naquit aveugle, sant Herve a zuas dall èr bed .— Aveugle par accident, dall dre voall, dallet gand g o ali, dall dre zarvoud.— Franc aveu­ g le, étourdi, dall dre nalur . — E n aveu­ gle, aveuglément, evel un dall, ê c ’hiz da un d a il, ê guiz da un dèn dall. AVEUGLEMENT, privation du senti­ ment de la vue, dallentez, dallidiguez. Van. dalligeü, dallidiguéh, dallé h . —

AVI

yi

guïnet, pl. toûnellou guïnet ou gnet diouh ar guïn. AVIRON, rame, Aviron est proprement pour les rivières et rame pour la mer, roëff, pl, you; roenv, pl. you; roû, pl. you. A l. rncff, rodl. Van. roiian, pl. e ü ; roüauv, pl. eü. — Le manche ou la poi­ gnée de l’ aviron, fust arro eû v, cadran ou lost an roiïeff. — La palée ou le bout plat et large de l’ aviron, ar palmés, pal<nès an roïieff. ■ — Le touret qui arrête l’ aviron, toulled, pl. ou. — Tirer à l’ avi­ ron, ramer, roëvat, pr. roëvet; roëûvat, A veuglement d’ esprit et endurcissement de pr. roëûveî; réiïyat, pr. réffet; rom iat, cœur, dalléntez ar spered ha caleder a pr. roûnet. Van. rcüanneiû, roüanat* galoun. ppr. roiiannet. — Mener un bateau avec AVEUGLER, dalla, pr. dallet. Van. un seul aviron, en louvoyant, lévya,.p»\ dalleiû, pr. et. levyet. Van. levyet. lévyat, ppr. léAVEUGLE par l’ avarice, par la colère, vyet. dallet gand an avariçzded, gand ar A V I ^, sentiment, opinion , avis, pl. ou; vuanéguez. — Rien n’ aveugle plus l’ esprit ompinioiijp/. ompinionou, meno, meet n’ endurcit le cœur, que le péché de la nos. Van. avis, pl. éü. — A mon avis, chair , netra ne zeu da zalla qement spe­ selon mon sentiment, d’am avis, d’am red ur e’hristen, na da galedi muyoc’h meno, var va meno. — A mon avis, j ’ é­ e galoun, eguet ar pec’hegeou eus ar tais près de l’ avoir, var va meno ez oan c ’hicq,hadreistqemen-zearsacrilejou. prest d’e gahout. — Il m’ est avis que , — S ’ aveugler, en em dalla, p»*. dallet; em il me semble que, me a sounch digne pezalla, pr. em zallet. Van. h:m dalleiû. uaus, me a seblant dign penaus, me a A \ID E , goulu, lontree, oe’h , à, pl. ra avis din penaus. — A votre avis, d’oe’h lontregued, lontréyen. Van. gour- avis, d iio m eno, var ho meno. — A hambl.p/. ed ; lontec, pl. lontigued.— son avis, d’e avis, d’e veno, var e veno. Avide, qui désire avec passion, youllus — A leur avis, d’o avis, d ’o meno, var meurbed, youlleq m eurbed, pl. tud o meno. — A notre avis, d’hon avis, youlleq meurbed. d’hon meno, var hon meno. — Avis , AVIDEMENT, gouluement, e lonlreq, consetV,am’fẁsi?7nenf,aVis,cnsul,qeiitelI. èn ur fæçzoun gloiUonius, gand près — Avis, nouvelles, m en cq ,([éh ézi, pl. qébras.— Avidement, avec un désir ardent, hézlou; menecq nesedit qu’ en B .-L éon * ayoull vras, gand un youll grê , gand AVISER, prendre une résolution après près bras. A l. a oll caouded. quelque délibération, avisa, pr. aviset. AVID ITE, désir ardent, youll bras, Van. aviseiû. Trég. avisaû, ppr. a v ise r youll cvô, youll ardant, près vras, has- — S ’ aviser, songer, èn em avisa, pr. èn tidiguez, re vrashastidiguez. A l. avyd. em aviset; em avisa, pr. emavisel; ober A VILIR , rendre vil, rénta dispied, e avis, ober e sonch ,p r . græt. pr. et ; disléraat, pr. éet. — S ’ avilir, se AVISE, e, sage, prudent, avisetm ad, rendre méprisable, displetaat, pr. éet; dis- fur. ■ — Mieux avisé, pins avisé, güell alebeyi,/?r.et; dishevelebecqàt,pr.éet. viset, furoe’h. -— Mal-avisé, e, inconsidé­ AVILISSEMENT, mépris, dispriz, ré, e, dlevès, diavis, oe’li, à. disprisanez. Van. id. A VIT AILLER, approvisionner. — A v iAVINÉ, abreuvé de vin, grætdiouc’h tailler un vaisseau, bitailha ul lestr, pr.. ar guïn, guïnet .— Un tonneau aviné, tô- bitailhet. Van. vitailheiû ul lestr. uell græt diouc’h ar g u ïn , un doûnell AVIVES, enflures aux glandes qui sont


AVO

AVO

pris du gosier du cheval, an avys. Van. vous? petra oe’h eus-hu? petra a clioare gneneoe’h-hu? — J ’ ai de quoi dire, ayvès, avyès. XVOCASSER, faire tes fondions d’ a- me am eus pe a dra da lavaret. — N ’ a­ tocat, alvocaçzi, pr. alvocaçzet. voir point, manquer de, beza hep qet, pr. AVOCASSERIE, profession d’ avocat, bet; manqout a, pr. manqet. Van. ne

gahout qet , ne guéhut qet, n’en dealvocaçzérez. AVOCAT, alvocad. pl. ed; elvocad, vout qet. — Q ui n’ est point, hep qet, a pl. ed; patrom, pl. ou. Van. avocad ,p l. so hep qet. — N ’ avoir que faire de , se ed . .— Avocat écoutant, celui n’ a point en­ passer de, trémen hep, pr. trémenet; èn core de pratique, alvocad dilaboii, alvo­ em drémen h ep, pr. én em drémenet cad dibrès, pl. alvocaded, etc. ■ — Avo­ hep. — Il y a un homme q u i, beza eus cat plaidant, alvocad breutaër, pl. alvo- un dèn pehiny, bez’ ez un dèn pehicaded breutaëryen. — Avocat consul­ ny, un dèn a so pehiny. — Il n’y a per­ tant, alvocad cusuler,/?/. alvocaded cu- sonne qui ne dise que, ne deus dèn ne lasuléryen; patrom ,p l. ou, patromed. — varo penaüs.— Il y un an qu’ il est mort, Avocat-général, alvocad-general. — A - ur bloaz a so aba ze maro, abaoüé-ur vocat du roi, alvocad ar roue. bloaz ez eo maro, marv eo ur bloaz so. AVOCATE, alvocadès. — La sainte — J ’ ai, tu as, il a , me an eus, teez Vierge est notre avocate près de son cher eus, ê en deus ou beza am eus, beza az fils, ar Verc’hès sacr a so hon alvoca­ c ’heus, beza èn deus. Nous avons, vous dès dirac he map benniguet. — A vo­ avez, ils ont, ny hon eus, c ’huy oe’h cale, la femme de L’ avocat général, an al- eus, y o deus. — J ’ avais, tu avais, il avait, me am boa, te a poa, ê en devoa; vocadès-general. AVOINE, espèce de menu grain, qérc’h elle avait, liy he devoa ou beza an boa, Van. qérh. v. Quintinais. ■ —- P lanied’ a- beza ez p o a , beza èn devoa ou he de­ voine, qérc’hen, pt. eü. Van. qerheii,/?/. voa , etc. Nous avions, vous aviez, ils aeü. — Bouillie d’ avoine, yod qerc’h, yod vaient, uy hon bo a, c’huy o poa, y o sizlet. Hors de Léon , youd .sylet. — Pain devoa. — J ’ ai eu , tu as eu , il a eu , me d’ avoine, bara qerc’h Van. id.— Chariip am eus b e t, te ez eus bet; ê eii deus d’ avoine, qerc’heg, pl. ou. Van. qerhec, bet ou beza am eus bet, etc. ou bet am pl. qerhegui, er guerhec, erherhegui. eus, etc. Nous avons eu, vous avez eu, ils — Le cheval mange actuellement son avoi­ ont eu, ny hon eus b e t , c ’huy oe’h eus ne, e m ’ar marc’h o tibri e guerc’h. ■ — bet, y o deus bet. •— J ’ eus, tu eus, il eut, me am boa, te ez poa, ê èn devoa ou è Avoine sauvage, qerc’h goëz. AVOIR, verbe auxiliaire, cahout, pr. èn deffoa, etc. Nous eûmes, etc. ny hon bet. A l. bezel; èndevout,en devezout, boa, c’huy o poa, y o devo. — J ’ avais èn deffout. Van. qéhut, en devent. — eu, tu avais eu , il avait eu, me am boa Avoir de grandes richesses, cahout pin- bet, te ez poa fceti, è én devoa bet; elle vidiguezou b ra s, beza pinvidic bras , avait eu , hy he devoa bet. Nous avions ppr. bet. — Avoir tout à souhait, cahout eu, etc., ny hon boa bet ; c ’huy o poa pep tradiouc’h e choand. — Avoir,pos­ b et, etc. — J ’ aurai, tu auras, il aura, séder, piaoüout, cahout. t . posséder. — me am bezo, te ez pezo ou te az pezo, Il a beaucoup d’ esprit, cals a spered èn ê èn devezo. Nous aurons, vous aurez,etc., deveus, ur spered bras èn deus, ter- ny hon bezo, c ’huy o pezo, y o devezo. rnpl ar spered èn d eu s, en devezout — A ie , ayons, ayez, da péz, hon bézet; ara cals a spered, en devou ara ou en ho pét. — P lû t à Dieu que j ’ tusse, que. tu deffout a ra cals a spered.— Il aura un eusses, qu’ il eût, r’am béz, r’e péz, r’en grand jugement, ur sqyand bras èn de- deffé. Que nous eussions eu, que vous eus­ vezo ou èn deffo, èn deffout a raïo ou siez eu, etc. , r’hon bezé bet, r’ho pezé èn devezotit a ray cals a sqyand,sqyan- bet, r’ho devezë bet. — Encore que j ’ aie tecq vezo gad am amser. — Q u’ arez- eu, que tu aies eu, ete., peguernent bei*-

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AXI

AZU 7% ma et pez bitablt eu tenu pour te l, p repos ici on pe­

»ac ma am béz bet; bet ou ma az péz b e t , me èn deffé hiny a so,pe a drémen evit beza, aznad Jbet ou ma èn devéz bet. Q u ’ elle ait eu, ha patant ; preposicion aznad, pl, prem a he deffé bet. — J ’ aurais e u , tu au­ posicionou aznad; lavar patant, pl. larais eu, etc., me am bezé bet, te ez pe- varou patant; dicton, pl. dictoiinou ; zè bet ou te az pezé b e t, ê èn deffé bet dicton coumun,p/.dictonnou coumun. ou ê èn clevezbet;e//e aurait eu,hy he de­ AYAN T, participe du verbe avoir; on vezé bet ou hy lie deffé bet. Nous au­ l’ exprime par te verbe beza, être, avec l’ eu rions eu, etc., ny hon bez b e t, c ’huy o ticle o ou avec l ’ adverbe goude, après ; en péz bet; y o deffé bet ou y o devéz bet. Trég. par le verbe b ean , être, et l’ art, e; — A voir, cahout, en devout, en deve­ en Van. par bout, être , et l’ art, e.— zout. — A voir eu, beza bet. — D ’ avoir, Ayant d it, o veza lavaret, goude beza da gahout. — A y a n t , o cahout ou èn lavaret. Van. e vout laret, goude bout ur gahout. — P o u r avoir, da gahout ou laret. Trég. e veaû lavaret ou laret.— evit cahout. v. ce verbe dans la Gram­ Ayant fa it, o veza græt, goude beza maire. — J ’ ai d étudier, da studia am græt. T rég . e veañ græt, goude bean eus, beza am eus ou bez’ am eus da græt. — A ya nt écrit , o veza scrivet, studya. — Vous avez d lui parler, da goude beza scrivet. Van. goude bout gomps oc’h eus ountâ, beza oc’ h eus scrivet, e voutscruivet .-— A yant été dit , da brezec outan. — I l a affaire, æffer o veza bet lavaret, goude beza bet la­ èn deus , beza èn deus affer, bez’ èn varet. Van. e voul bet laret, goude bout bet laret. — A ya nt été fa it, o veza bet deus æffer. AVORTEMENT, fausse couche, difor- great, goude beza bet græt. — Ayantété c ’hidiguez, diforc’hidiguez divar bu­ écrit, o veza bet scrivet, goude beza bet scrivet. O n peut encore exprimer ce. gale , coll, pl. ou; collad, pl. ou. AVO RTER, faire de fausses couches, participe par p a , puisque.— Ayant d it , coll bugale, diforc’h divar bugale, ppr. puisqu’ il avait d it , pa èn devoa lavaret. et; ober ur c’hollad,pr. græt .-— Faire Van. p’en devoé laret, p’en doé laret.— avorter, lacqât da diforc’h, pr. lecqéet. Ayant été d it, puisqu’ il avait été d it, pa Van. gôber coll ur hroédur, pr. groéit. voa bet lavaret. Van. pe oé bet laret. A YE , ou aie , a y o u , ayou-doiie, a y , — Avorter , parlant d’ une bête, avorti, ay-ay, ayaouïcq.— A ie , vous me faites pr. avortet; diforc’h , pr. diforc’het. AVORTON, enfant né avant le terme, m al! ay-ay, drouc a rit diñ ; ayou, va collidic, pl. collidyen. Van. croëdur glasa a rit ; ayou doüe e ta , poan a rit collet; ur c’hollad,/^.colladou, collidy. dign; ayaouïcq, pistiga a rid ac’hanon. AZENOR, ott Eléonore, nomde femme, AVOUTRE', bâtard, avoultr, pl. ed, Azenor, Henory. Henory se dit aussi avoultréyen. v. bâtard. AVOUER,* demeurer d’ accord d’ une pour Honorée.— Sainte Azenor , ouE lco # chose, anzaf, anzao, anzavout, ppr. an- nore, mère de saint B udoc, santés Aze­ zavet, avoei, pr. avoëet. Van. avoein. nor, santés Henory. v. Honorée. AZIM E, sans levain , panen, hep A l . aff, affout, de là an zaff, anzaffout. — Ne pas avouer, manquer d’ avouer, man- goëll, bara panen, bara hep goell, baqout da anzao, pr. manqet ; chom hep ra can, id est, evitcana an oferen, pour anzaf, pr. chomet. — ■ Ne pas avouer, dé­ consacrer d la tr.efse chantée ou solemnelle; savouer, dianzaif, dianzao, dianzavout, parce qu’ anciennement il n’ y avait point de messe privée sans chant et solemnité. v. pain. ppr. dianzavet. AZUR, pierre minérale dont on fait un AVRIL, quatrième mois de l’ année, ebrpul, ebrel, miz eb reu l, miz ebrel. bleu v if et précieux, p érs, lyou-pérs, lyou an oabl. Van. glas. Van. imbrél, imbréil, miz imbrél, AZURÉ, ée, peint d’ azur , livetê pérs, A X IO M E, principe qu’ on a établi dans unarf ou dans un* science, qui «fi indtt- lecqeat ê pérs. Van. livet ù glas.


BAC B

BAG

BACH OT, petit bateau, bag-treiz, pl. bagou-treiz; baguiq an treiz, p/.bagouïgou. v. bac. B ACILE, plante maritime,scaoürac’h, fanoüih-vor. BADAUD, so t, niais, badaüer, pl. yen. Van. baguenand, pl. ed; beec-lé, pl. begueii-lé. — Les badauds de Paris , badaüéryen Paris. BADAUDE, badaoüerès, pl. ed. BADAUDER, faire le badaud, baduoüi, pr. badaoüet. Van. baguenaudai, gobér er beec-lé BADAUDERIE, action de badaud, badaoüérez, pl. ovi; badamand, pl. badam andiou; taryell, pU ou. taryell

BABEURE, lait de beurre, leaz-ribod. Van. lé ah ribaud. — Le babeure est ra­ fraîchissant, fresqus eo al leaz-ribod. Van. el leah ribod a so fresqus. BABIL, superfluitédeparoles, cacqed, caqetérez, fistilh, fistilhérez. Van. langach, pL langagéü. BABILLARD, qui a du babil, cacqetaër,p/. yen; fistilher, pt. yen; trabelloq, pl trabelléyen. Van. langagérbras, lavarour, ppl. y o n , yan ; marvailhour. v. hâbleur. BABILLARDE, qui babille, cacqetaërès, pl. ed ; fistilherès, pl. ed ; ser- est du quartier de Châteaulin. BADIN, qui fait des plaisanteries, ebgounerès, pl. ed; trabell, pl. ou. Ce dernier mot, qui est dans le sens figuré, ater, pl. yen; c’hoaryerp/.3ren. Van.baveut dire, dans le propre, un moulinet dinour, pl. yon; dibarfed, tud dibartle jardin pour chasser les oiseaux. De là fed; lioaryouricq.— Badin, folâtre, diempen, scañbeñ, rambreüs, oe’h , â; vient aussi trabelloq, babillard. BABILLER, porter sans cesse et de ba­ girfoll, pl. ed. girfoll est de la H.-Corn. gatelles, fistilha, pr. et; caqetal, pr. Van. drnjour. — Badin, sot, ridicule, rambreër, pl. yen ; loüad, pl. ed. V m . et. Van. langageiñ, marvailheiñ. BABINE, lèvre de chien, etc., musell, diot, pl. dioded; tud diot. BADINE, peu sérieuse, folâtre, ebapl. ou. Van. id. pl, eü. BABIOLE, chose de peu de valeur el terès, pl. ed; seanbeñ, pl. ou; loüapuérile, rabadyez, pl. ou ; bagaich, pi­ dès, pl. ed; girfollès , pl. girfollesed. BADIN K&ÌLydivertissementpeusèrieux, on ; dictaich, pl. ou. Van. distérach, pl. dislérachéü. v. amusement d’enfants. ebat diod, pl. ebatou diod ; c ’hoaryell, BABOUIN, marmouset,babous, pl.e d. pl. ou. Van. badinaich.— Badinage, fo­ BAC, grand bateau plat, bag, pl. ou; lâtrerie, scaûbénnidiguez, pl. ou; girbag vras,/>/. bagou bras; bag argordeñ. follez, pt. ou. Van. folléli, drtigereah. BACCALAUREAT, degré de bachelier, — Badinage, manière sotte et ridicule , rambrérez, pl. ou; loüadérez, pl. ou. bachelaich. BACCHANALES, fêtes de Bacchus Van. diotach.— Badinage, folâtrerie de chez les Payens, l’estou Bacchus, festou la main, c’hoary, pl. c ’hoaryou; dôrha banvezvou èn enor d’ar fais doüe natérez, pl. dornaterezou. BADINER, faire le badin, ebata, pr. Bacchus. A l. fostau an doë Bahh, B AC C HL S,dieu du vin, chez les Payens, el;lo û au d i, pr. et; rambreal, pr. ramfuls-doüe ar giïiu, Bacchus.yi/.Bac’hh. breët; c’hoary, pr. c ’hoaryet. Van. dio— Bacchus et Vénus vont de compagnie, ar tat, pr. et; drugeal, pr. druget. v. les güin hac allousdonyasobugale urme- différents mots sur badinage, pour voir le mescofud, argüin agundu d’ar viltançz véritable sens de ces verbes. — Badiner BACHELIER, celui qui a le degré de quelqu’ un, v. moquer. BAFO U ER, traiter injurieusement, baccalauréat, bacheler, pl. yen; baçzeier.pl. yen. — Bachelier en théologie, baç- baffoüa, pr. et. Van. bafl'oueiii, pr. et. BAGAGE, hardes, etc. detoyuge, pacq, zeler èn deology, pl. baçzeléryen, etc. BAC H QLE , a aparchant ouc’h pl. ou ; trouçzad, pl. ou; pacqaich, pl. ou; bagaich, pl. ou. — Plier bagage Bncchu».

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BAI

BAI ?» ober c b acq , ober e drouçzad, ober B A IE , petit g o lfe, bo ë , p l . boëou ; e bacqaich , ober e vagaicli, pr. great, b aé, pl. baëou. — L a baie de C a d ix , de græt . — I l a plié bagage , il est mort, pac- tous les S a in ts, au B résil, boë C alis,

qet eo , great eo anezâ, ez m arentetèr boë an oll Séent, baë Calis, baë an inouich. — Bagage, équipage de gens de oll Sént.-—L a baie de Douarnenez, ou de Pol-D avid, boë Douarnenez, boë Poullguerre, aqipaich bresellidy, pl. ou. BAG A TELLE, chose frivole, bagaich, Dahuth . — L a baie de P o u lm ic, de L an pl. ou; diotaicli, pl. ou, Ira disneus, devenec, boë Poulm icq, boë Landevénpl. traou disneus .— P etite bagatelle, ba- necq; baë Poulmicq, baë Laudeveüecq. BAIGNER, mouiller, tremper, glibya, gaichic, pl. bagaichoüigou; diotachic, pl. diotachoüigou.— Bagatelles, ma na pr. et ; trém pa, pr. et. Van. gloebein , véz y v e , y V -b r è s ( id est, ya a brès. ) tram peiâ, gluebeiñ, glubeiñ ,p r . et.— B a ig n er , tremper dans l ’ eau et retirer de tra-tra. BA.GUE, anneau , goalen, pl. goalei- su ite, souboüilha,pr. et; sourboüilha, gner. Van. goaleeñ. ypl. e ü ; beseü, pl. pr. et; soubilha, pr. et. Van. 50ubein. biseüyer; letton, pl. ed . — Bague de no­ — B aigner , donner le bain à quelqu’ un ces , goalen eured ou eureud, pl. goa- dans la maison, qibéllat ur re , pr. et.— leigner eured. — P etite bague, goalén- Se baigner, prendre le bain dans la maison, n i c , pl. goalènnigou, goaleignerrgou. qibéllaf, pr. e t; em guibellat, pr. em — Bagues sautes, hep ma véz coustet guibellet. — Se baigner à la rivière ou à netra da ur r s , digoust . — I l s’ en est ve­ la m er, gouronqedi,/?r.et;couroncqa, nu vie et bagues sauves , deut eo quyt leun pr. et; coroncqat, pr. et; D e là , léñ ar a vuez ha digoust . — Les assiégés sorti­ coroncq, l ’ étang du Coronc, en Glomet, rent de la place par capitulation, vie et ba­ près Carhaix. BAIGNÉ de larm es , beuzct gand an gnes sauves, ar re a voa bet sichet a

sortyas a guear dre accord, gand qe­ ment a alzont da gaçz gandho. BAGU ETTE, bâton long et d élié, goalén nic, pl. goaiéignerigoii.t'./íotwsme.— Une petite baguette , ur voalénnic vihan. — Baguette blanche, goalénnic-vén, pl. goalénnyerigou-vén .— Baguette de tam­ bour ,baz-taboulin, pl. bizyer-taboulin. — Baguette divinatoire , branche de cou­ drier fourchue pour trouver de l ’ ea u, etc.

dazlau, goloët a zaëlou, e zaoulagat var flot. BAIGNEUR, qui se baigne dans la mai­ son , qibeller, pl. yen. — B aigneur, qui se baigne en belle eau, gouroncqed e t , pl. yen ; coroncqer, pl. yen. BAIGNOIRE, vaisseau od l’ on se bai­ g n e, qibell,p/. ou. v. bain.— Maison d bains , ty-guibell., pl. ly-guibellou ; qibellec-’h ,p l. qibellec’liyou. B A IL , contrat de louage, lizer-ferm, pl. lizerou-ferm ; ferm , pl. ou; feurm, pl. feurmou. * BAILLÉE, t. de Corn . , contrat passé

goalénnic fourchecq, goalennic divinus .— Manier la baguetU divinatoire, s’ en servir pour trouver , c ’hoari gand ar voa­ lénnic fourchecq, pr. c ’hoaryet ; clasq dour, etc. gandarvoalénnicfourchecq, par-devant notaire avec un seigneur, pour pr. clasqet .— Commander d la baguette , avoir sa tenue pendant n eu f ans, et en ex­ goùarn gronçz, goüarn èn ur fæçzoun pulser le premier tenancier, bailhe, pl. ou. — Faire une baillée, faire des baillées; ex­ absolut, pr. goüarnetBAHUT, coffre en forme de voûte, pulser un tenancier d domaine congéable , coufr qeynecq, pl. coufrou qeynecq ; par baillée, ober bailhe, ober bailhéou, bahus, pl. ou; bah u d , pl. bahudou. pr. græt; caçzèrm eas dre vailhe; caçz BAI , couleur de châtaigne, guell. v. a- èr mæs dre voaleñ, pr. et. t. congédier. BAILLEMENT, dislévérez, andislélezan. — Cheval bai, m arc’h guell, pl. qesecq guell. — Cavale baie-, qasecq vy-güeñ, bazailhérez, barilhérez. V m . g u e ll, pl, qesecqenned guell. Â l’ ile de' bahailheréli, badailherèah. BAILLER, dùdévi-güefu pr. «lislévctB a z , pl. qesecq guell.


BAI

BAL

güen; àislévi-yen, pr. dislévet-yen ; ibocqonr, pl. yon. bazailhat, pr. et ; barilhat, pr. et, Van. , BAISSER, v. abaisser, s’ abaisser. BAISURE, la marque qui est au pain bahailhat, badailhat, badailheifi, bahailheiñ, ppr. et. •— Bailler, v. donner. lorsqu’ il est pressé au four, affedenn, am* bouchenn. Le premier mot vient de affet, — Bailler f donner d ferme, v. ferme. B A IL L I, juge d’ un bailliage, belly, baiser . et le deuxième vient de boulc’h , pl. ed .— Monsieur le bailli , an autrou’r entamure. B A L , assemblée pour danser, b a l , pl. velly . — Le grand bailli de Nantes, ar velly bras a Naoüned .— La femme du bailli, you. Van. id .. pl. éü . — Saint Jean-Chribellyès, pl. ed ; ar vellyès, an itroun sostôme dit qu’ il n’y a rien de plus perni­ cieux que les bals et les divertissements noc­ vellyès. BAILLIAGE, l 'étendue de lajuridiction turnes, ne deus netra goaçz, hervez d’ un bailli, bellyaich,p/.ou; arvellyaich sant Jan-Crysostom, eguet ar balyou BA IN , endroit propre d se baigner, co- hac ar c ’hoaryou-nos. —*A ller au bal, roncqen,/?/. coroncq; couroncq-lec’h, mônet d’ar bal, pr. ëet .— Donner le bal gouzrou-lec’h, ppl.you.— Bain, l’ action d quelqu’ un, reiar bal da ur re-bennac, de prendre ou de donner les bains dans la pr. roët .— Lareine du bal, roüanès ar bal BALADIN, danseur de théâtre, bouffon, maison, qibelladur , qibelladurez.— B a in , l’ action de se baigner en belle eau, barz, pl. ed; furluqin, pl. ed. v. farce, BALADINE, danseuse publique, bargouroncqérez, gouzroncqërez .— Bains chauds, dour zom dre natur evit qibel- zès, pl. ed; furluqinès, pl. ed. lat. A l. peñboyl . — Le lieu oà l’ on prend BALAFRE . taillade sur le visage, les bains chauds, qibell*dom,p/. ou-tom. boulc’hadur, pl. you; boulc’h èr façz, BAJOUE, joue du cochon, jod-voc’l i , pl. boulc’hou èr façz; tailhadur èrfaçz, pl. tailhaduryou èr façz. pl. divjod-voc’h. Van. id. BALAFRÉ, visage balafré, cleysénBAISE-MAIN, hommage, gourc’heménnou. Van. gourltyemennéü, gro- neq ,p l, cleyzénnéyen, cleyzénnegued; hamennéü.— Faites-lui mes baise-mains, boulc’het, pl. boulc’henéyen ; bisaich je vous en pi ie , grit va goure’hemennou cleyzénnet, bizaicharet, pl, bi*achou. BALAFRER, faire des balafres sur le dezû, me oz ped ou mar plich gueneoe’h BAISER, un baiser, pocq, ou; bouch, visage de quelqu’ un^boulc’lia façz ur re, pl. o u ; a S , pl. ou. Van. b o cq , pl. éü. pr. boulc’het ; cleyzénna façz u r r e , pr, A i. eus. Baiser impudique, pocq licq,/?/. et; tailha façz ur re, pr. et; arat bi­ pocqou licq ; bouch sot, pl. bouchcu saich ur re-bennac, pr. aret. Van. a*ot.— Baiser, donner un baiser, poeqet, reiñ ou boullieiii èr façz, ppr. et. B A L A I, pour nettoyer les maisons, scu* pr. id. ; bouchet, pr. id. ; affet, pr. id. Van. boeqeiâ, pr. boeqet ; bouchein, bellenn, pl. ou ; scubell, pl. ou ; bapr. et .— Je vous baise les mains, je vous laënn, pl. ou. Ce dernier mot vient de remercie, hac ho trugarez, ho trugi- balan, genêt, matière ordinaire des balais* recqât j cant trugarez a raû deoe’h De là le mot français balai. A l. sgub , isgub .— Balai de houx, garvénn, pl ou, evit hoe’h oll madelézyou. BALAYER, nettoyer avec un bâtai, BAISOTTER. donner des baisers fré­ quents , beza atau o poeqet, pr. bet; scr.ba ,p r . el. Van. scubeiû , scupeiii, poeqet alyès. pr. id. pocqedal, pr, poc- — L ’ action de balaye»', scubércz, scubaqedet. Van. boeqein lyés, Trég. poc- duréz. qin alyes. BALAYEUR, celui qui balaie, scuber, BAÍSOTTERIE, pocqérez, pocqérez pl. yen. Van. scubour, scuberyon, scuitaneq. Van. pocqereah, boueheréh. bouryan,— Balayeur, quivend des balais, BAISOTTEUR. que baisotte, poeqer, scubeller ; pl. yen. pl. poqcrvçn; afFer, pl. yen; boucher, BALAYEUSE, celle qui,balaie, seufi. } un, poequvif, pocqeryg»; berès. pl. c d .— B (dey etue, vendeuse de

ar


BAL balais, scubellerès, p l, ed. BALAYURE, ordure balayée , *cubyenn, pl. ou ; scubadur ,p l. you; pailliéïir, pl. you; atred, pl. alregeou , atredou. Fan. scubiguell, pl. a u , eü .— Oter les balayures, diatreta, pr. et. BALANCE, instrument pour peser, balançz, pl. ou .'— L e fléau d’ une balance, la n cz,a l lançz, lançz arbalançz. Van. goaleenn ur balançz. — Plateau de ba­ lance, scudell ar balançz, pl. scudellou ou scudily ar, etc. A l . disg, pl. disgau. BALANCER, être en suspens, balanç­ ai, pr. et; beza ê doiied, beza êp ridiry, pr. bet. BAL ANCIER,tYrge d’ une horloge, balançzer, pl. ou; balançz anhorolaich, pl. balançzou-liorolaich, BALBUTIER, bégayer, v.-y. BALCO N , saillie sur le devant d’ une maison, pondalez aziavæz,/?/. you. BALEIN E, bête marine, longue ordi­ nairement de 54 pieds, épaisse de 12, avec une ouverture de gueule de S , et deux grandes nageoires sous le ventre,haien,pl. baleñed; balum, pl. ed, — D e la balei­ ne, balenn, balum. BALEINON, une jeune baleine,balenm c , pl, baleüedigou; balenn yaoüancq, pl. balenneq yaoüancq; balumicq, pl.

BAN 77 balle, pellénn, pl. ou, pell. —* P e tit brin de balle, pellénnic, pl. péllénnoüigou. Couette de balle, golc’hed pell. — C ou­ vert de balle, pellénnecq, pellecq. BALLOT, grande balle de marchandi­ ses, pacqad, pl. pacqageou; balod, pL ou, balojou. — B allot, petite balle, pacqadic, pl. pacqageoüigou; balodicq, pL balodouïgou — B a llo t, petite balle do mercier, panéricq ur mércèr, pl. panerouïgou mércèr. — Voilà votre vrai bal­ lot, c’ est votre fait, cétu eno o c’haffer,

cétu ar pez a faut deoe’h, cetu ar pez a dere ouzoe’h. BALLOTTER, se renvoyer la balle l’ an d l’ autre sans jouer partie au je u de la pau­ m e, bolodi, pr. bolodet. Fan. tauleiâ erblodteenen eil d’en arall, pr. taulet. — Ballotter quelqu’ un,se jouer de lui, bo­ lodi ur r e , pr. bolodet; ober goapvès a ur re, pr. græt. Trég. bolodin ur re. Fan. gobergoapez ouagunon-bennac. BALUSTRADE, balusd , pl. balus-

d ou , balugeou. B ALUSTRE, bois tourné pour faire une balustrade, guërzid, pl. guërzidy. BAM BOCHES, marionnettes, m aryonetès. Fan. marionneteseü. BAN et arrière-ban, convocation des

nobles et des non-nobles qui tiennent des fiefs d la charge-de servir le roi d leur dé­ balumedigou. BALISTE, machine de guerre pourjeter pens, dans les besoins de l’ état, ban ar renopl, bann an noblançz, ar bann. —» des pierres, mangounell, pl. ou. BALIVEAU, jeu n : chêne au-dessous de Convoquer le ban et l’ arrière-ban, açzina ^0 ans, dans les bois de coupe, balizenn, bann ar re nopl, açzina bann an no­ pl. balizennou , balüaich , pl. balüai- blançz, pr. açzinet, açzina ar bann.— Ban, publication d haute v o ix , enibann, ehou. pl. ou. — ■ Ban de mariage, embann-diBALIVERNES, v. sornettes. BALLE de fusils, de pistolets, etc., bo- mizv, p/.émbannou-dimizy. Fan. bann, led-plom, pl. boledou-piom ; bilyenn- pl. eü. — Four d ban, four du seigneur, blom, pl. biiyennou-plom, bily-plom. où Us vassaux sont obligés de venir cuire,

-— Boulet de canon, boled, pl. ou ; bo- foiirn bamial, forn an autrounyaioh, led-canol, pl. boledou-canol. — Balle fôrn boutin. — M oulinaban ,m ilin bañramee, boled sparlet, pl. boledouspar- 11al , milin an autrounyaich, milin let;boled-guevell, pl. boledou-guevell, boutin. BANAL, qui est commun d tout le mon­ guevell, jum eau ; boled-pennecq, pl. boledou-pennècq. — B alle , pelottepour de, banal, boutin. BAN C, siège pour plusieurs, b a n c q , jouer à la paume, bolod, pl, ou. Fan. blotteen, pl. eü. v, éteuf. .— B alle de pl. o u , baneqeyer. Fan. i d ., pl. bancmercierf paner, pl. ou; panèrarmcrcèi». qéü. Trég. bancq, pl. baneqo. — Bah BALLE de-grain de 'blé, pell .— B rin dejde sable, amêS de faite se us f


BAN

BAN

tr æ £,pl- bancqou-trcz; træazcnn , pl. arbalastr, pr. steignet. — Se bander, se liguer, se soulever contre quelqu'un, ban­ treazennou. BANCELLE, petit banc long et étroit, ta ouc’h ur r e , pr. et ; beza a unan a bancqiq, pl. bancoüigou; bancq striz, enep ur re, pr. bet; em lacqât a unan a enep ur re, pr. ém lecqéet;sevel oudur pl. bancqou striz. BANDAGE, lien qui sert d bander les re ; sevel a enep ur re-bennac, pr. saplaies, gouriçz-fusten, gouriçz-hoüarn, vet. — Ils étaient tous bandés contre lui, pl. gouriçzou, e t c ., gouriez ouc’h an bantet a voant oll ountâ, bez’edont oll a unan a enep dezâ , oll o devoa em avelenn. v. hernie. BANDAGISTE, faiseur de bandages,' lecqéet a unan a enep dezâ , tout ez voant savet oud-hâ. gourizèr, pl. yen. BANDIT, voleur, assassin, brigand, pl. BANDE, pièce d’ étoffe coupée en lon­ ✓ gueur et qui a peu de largeur, bandenn, ed; dirober, pl. dirobidy. pl.ou; bandenn-mezer, p/.bandennouBANDOULIER. v. bandit, fripon, va­ mezer .— Bande de toile, bandenn-lyen, gabond. pl. bandénnou-lyen; lyenenn, pl. lyeBANDOULIÈRE, bande de cuir qui nénnou. — Bande de fer pour les roues de croise sur te baudrier, bandolyer, pl. baucharrettes, bandenn-rod, pl. bandén- dolyerou. Trég. id.,j ol. o. Van.id.,pt.éü. nou-rod; bandenn-hoüarn, pl. banBAN LIEUE, étendue de la juridiction dénnou-hoüarn. — Bande, une troupe d’ une ville, al leau-varn, ar bann-léau. de gens associés, bandenn, pl. ou ; banBANNERET, qui a assez de vassaux d en -tu d , pl. bandénnou-tud; rumad- pour former une compagnie, bannèr, pl. tud, pl. ou ; Iodad-tud, pl. ou ; bagad ed , bannéryen; bannyeler, pl. yen; tu d , pl. ou; bagath signifie en Hébreu banner de b an n , haut. troupe» — Une bande de voleurs, ur vaïiBANNIÈRE, étendard, bannyel, pl. den laëron, pl. bandénnou-laëron. — ou. Van. id ., pl. eü. A l. bannyar, pl. Une bande de bêtes à cornes, ur vandenn au ; de bann, haut, élevé. N — Bannière de saoüd, ur bagad saoüd. Van. u rv a n - France, bannyel Françz. — Bannière de deen séüd . — Par bandes, avandénnou, la paroisse, bannyel ar barrés. E n B .a vagadou. — De bande en bande, a van- Léon on appelle les croix et les bantiières : deû-e-bandcû,a vagad,da vagad.—Ban- an arm ou, armou an ilis. — La ban­ dedetête ou bandelette, dont les femmes du nière du rosaire, bannyel ar roséra. commun se servent pour se coiffer-, bandenBANNI, exilé , forban, pl. ed ; forcoëff, pl. bandénnou-coëiF; linenn- banidy. A l. parth. penn, pl. linénnou-penn; taledenn , BANNIE, publication , embann, pl. pl. ou; nahenn, pl. ou. S i elle est desoie, ou. v. ban. eeyzenn,;i/. ou. BANNIR, publier, em banna, em­ BANDEAU, bande qu'on inet sur le bann i , ppr. em bannet; ober emban, fron t , talguènn , pl. o u ; taled, pl. ou; pr. græt. Van. banneiû, pr. bannet.— taledenn, pl. ou. — Bandeau, qu’onmet Pierre et Marie ont été bannis d la grand’ sur les y eu x , goëi, pl. you. messe pour la première fois , Pczrès ha BANDELETTE, petitebande, bandèn- Mary a so bet ambannet èr pron evit nicq, pl. bandènnoüiçou. ar veach qentà, beza co bet great èn BANDER, lier avec une bande, ban- ovérén-bred ar c ’hentâ em ban entre jdènna, pr. bandénnci; s'ai da gand ur Pezrès ha Mary. — ■Bannir, exiler, forvan den, pr. stardet .— -Bander une plaie, bana, pr. forbañet; forbanizet; ober lyena ur gouly, pr. iyenet; bandenna forban, pr. græt forbann. Van. forban* ur gouly, p*. et. —- Bander une arme , neifì, forbanniçzein, ppr. et. A l. parbanta, pr. bantet. — Bander un fu sil , fhu. — Batm ir, chasser quelqu’un d’ un hanta urfusuilh. —- Bander un arc, une«lieu, harlua u r r e , pr. harluet; caçzur m-Mète, steîgna ur voareq, steigna un re èr m æ s, pr. caçzet.


BAP BANNISSEMENT1, exil, forbannidiguez, forbannérez, forbannadur. BANQUE, trafic d’ argent contre du ;papier, bancq. v. change. — Lieu, où est la banque, an ty-ceinch, ar bancq. BANQUEROUTE, fuite d’ une person­ ne qui emporte le bien de ses créanciers , bancq, tecq ou tec’hidiguez flaudus ha malicius. — Faire banqueroute, ober bancq, pr. græt; tec’helgand flaud ha m aliçz, pr. tec’het; mont quÿt hep paëa e zlëou, pr. éet; leusqueul ar gou­ riz , pr. leusqet; douguen ar gouriz pions, douguen arboned glas, pr. dou-

BAR

;9

etc. Van. chrichenyen, pr. chricheny* et. v. ondoyer. * BAPTISTE, qui baptise, badeour. — Saint Jean-Baptiste, sant Jan-Vadezour, sant Yan badezour ou badëour. BAPTISTÈRE, registre des baptêmes, levric ar badizyanchou, pl. levrigou ar, e t c ., gistrou ar vadizyand. — E x trait baptistère, paper badizyand. BAQUET, petitcavier, baraçz, pl. you; qelorn, pl. you; bailh,/?/. ou. Van. bailhoc, rangeod, barrod, pelestr. A /.ploumeiz. BAR, poisson, dræneq,/?/.draenegue<Î, braoc, pl. braogued; meilh-mæn , pl. meilhed-mæn; yann, pl. yanned. BARAGOUIN, langage qu’ on n’ entend pas bien, luhaich. Ce mot est de Trég. ed (comme on prononce tous les u en ou) pour dire pa/n, vin, on prononce bara gouin,

badezoür»

guet. BANQUEROUTIER, nep a ra bancq, bancqèr a r a bancq, bancqer flaudus ha malicitis, pl. bancqéryen ; flau d er, pl. flaudéryen. BANQUEROUTIÈRE, flauderés, p/. flauderesed. BANQUET, festin, banvez, pl. you; pendant que dans les autres évêchés on dit b a n cq e d ,7?/. bancqegeou. Van. fest, bara guïn. Van. gregach. pl. eii. v. festin. BARAGOUINER, luhaicha, yr. et ; BANQUETER, faire grande chère avec comps luhaich, pr. et. V m . gregagein* ses amis, bancqegeal, pr. bancqeget; pr. gregaget. bancqetal, pr. banqetet. BARATTE, vaisseau d battre le beurre9 BANQUIER, qui tient la banque, banc­ ribod, pl. ou. S i le vaisseau n’ est pas en qèr, pl. banqéryen; bancqour, pL banc- argile cuite, mais en bois, c’ est baraz, pl. you. v. baquet., qouryen. A l. pavyocl, pl. ed. BAPTÊME , le premier des sacrementsl BARATTÉE, ribotadenn, pl. ou, de l’ église, badizyand, ar sacramand a BARATTER, battre le beurre, ribotat, vadizyand. Van. badient, p/. eü. — T e­ pr. ribotet. — L ’ action de baratter, rinir sur les fonts de .baptême quelque enfant, bodérez, ribodtérez .— Celui qui baratteA derc’hel ouc’h vadcz, derc’hel var ar ribodèr, pl. yen; ribotèr, pl. yen. —» vadizyand, pr. daïc’het ; derc’hel var Celle qui baratte, riboterès, pl. ed. B ARATTIER, faiseur de barattes et de, ar mænfondt. — Il y a eu plusieurs bap­ têmes aujourd’ hu i, cals badùyanchou baquets, barazér,p/. yen. BARBACANE, petite ouverture pour ou cals a vadizyanchou ou meur a va­ dizyand, a so bet liizyau. — Baptême faire ecouler les eaux, tarzell?/>/. ou. Van., qu’ on donne dans la maison , gour vadez, tarhell, pl. éü. BARBARE, étranger, sans police, gros­ id est, petit-baptême, baptême sans solen­ nité, badizyand an ty. v. ondoyer, petit. sier, barbar, pl. ed. — Les Barbares, a r BAPTISER, badeza, badezi, ppr. ba- varbared, ar bopl barbar. — Barbare . dezet. A l. badezaff, badeziff. Van. ba- v. cruel/inhumain. B ARB ARIE, pays de Barbarie, Barbadëeiû, pr. badeet. Trég. badeiû, pr. et. Baptiser dans la maison ou dans le sein ry, bro ar Varbared. — Cheval de Bar­ de là mère, gour-vadeza,^r. gour-vade- barie , marc’h barbèr, pl. qesecq barzet; christen a, pr.christenet; rei badi­ bèr, qesecq Barbary.— Barbarie, cruau­ zyand an ty, pr. roet; badeza èn ty pe té , cruelded, crizder, barbaryaich ê ceff e vamna, pr. badezet èn ty p e , barbaraich.


u

BAR

BARBARISME, vice contre U pureté du langage , guerr barbar, pl• guerryou barbar; barbarym, pl. ou. BARBE, poil du menton, barv, baro, ppl. barvou. Fan. barv.fl. cheveu. — Bar­ be longue, baro hirr, pl. barvou hirr.— Petite barbe, barvic, pl. barvoüigotf. —

BAR enir$ se» dents, grumusât, pr. grumtiset. BARBOTINE, semence réduite en pou* dre pour tuer les vers, lousaoüen a r c ’hest,

lousouqest, lousaoüen ouc’h ar prêved. BARBOUILLAGE, action de barbouU 1er, barboüilhaich, stlaberez. BARBOUILLER, peindre grossière­ Celui d qui la barbe commence d venir, ment, barboüilha, pr. barbouilhet. — qæzourec, pl. qæzouregued, qæzouré- Barbouiller , gâter, souiller, barboüilha, yen. — Le traître Judas avait les cheveux pr. et; sautra gand ly o u , pr. sautret. rouges et la barbe noire, Yuzas an tray- Van. balibouseiâ, pr. balibouset; bastour ayoa ruz e vléau, ha du e varo , troüilheiñ, pr. e t; stlabezà, pr. stlaar pez a soaënep nattir. — Se faire fab'e bezet. BARBOUILLEUR, mauvais peintre, la barbe, lacqât ober e varo, pr. lec­ qéet. .— Arracher la barbe d quelqu’ un, coz-liver, pl. coz-livéryen. Van. balidivarva ur re, pr. divarvet. — Tirer la bous, pl. ed; bastroüilher, pl. yon.—< barbe d quelqu’ u n , ténna e varo da ur Un franc barbouilleur , ur c ’hoz liver, re, pr. ténnet ; saicha baro ur r e , sai- marboa biscoaz. — Barbouilleur de pa­ cha var baro ur re , saicha e varo da pier, barboüilher, pt. yen. BARBU, qui a de la barbe, barvéc, pl. ur re', pr. saichet. — A sa barbe , en sa présence, malgré lu i, dirazaû, dirac e barvéyen, barvegued. Van. barhüecq, zaoülagad, èn desped dezâ, èn despez pt. barbuïgued. d’e zaoülagad. — Sans barbe, qui n’ a BARBUE, fille ou femme qui a de la point de barbe, divarv, divarveq , ppl. barbe, barveguèz, pl. barveguesed. En , divarvegued, divarvéyen; spaz ,p l. spa- termes burlesques , on dit badezet gand zéyen.— Qui n’ a point de barbe parce qu’ il oléau map. On dit de même d’ un hommt l’ a perdue, divarvet, pl. tud divarvet.— sans barbe, badezet gand oléau merc’h.

La raison de ces deux expressions vient dt ce que le peuple voyant deux fioles dont lt prêtre prend les saintes huiles pour les céré­ monies du baptême, croit qu’ il y a deux huiles différentes pour les deux sexes, et se figure que le prêtre s’ est trompé et a pris de celle qu’ il ne fallait point au bap­ tême d’ une fille qui a de barbe ou d’ un j homme qui n’ en a pas. santés Barba, santés Barban. * BARBUQUET, petite galesurle bord BARBEAU, poisson d’ eau douce, drædes lèvj'es, countamm, contamm. n e c q , />/. drænegued. B ARD ANE, plante dont les fruits ou BARBET, chien d poil frisé, barbed, barbeded. Van. id. H .-C orn, qy fou- les têtes s’ attachent aux habits, ar staguerès-vras , ar saraguezrès vras, ar touilhecq, pl. chas foutouilhecq. BARBIER, celui qui fait la barbe, bar- sereguezn vras, lousaoüèn an tign. — bèr ,pl. barbéryen;barvèr ,pl. yen. Van. Fruit de bardane, specq, sergeanted, carantez. rahour, pl. raheryon, raheryan. BARDE, armure d’ un cheval de gens BARBON, vieillard, coz-barvec, pl. coz-barvéyen, coz-barvegued. Van. ai-més de toutes pièces, liarnès, pl. you* Van. harnès. — Barde, t r a n c h e de lard, coh-bariiec. BARBOTER, se dit du bruit que font gelqenn qyc-moc’h, pl. ou. BARDEAU, petit ais dont on se sert an les canards lorqu’ ils fouillent dans la bouc, grozvolat, pr. grozvolet;foütoüil- tieu de tuiles ou d’ ardoises pour couvrir hm hat, pr. foutoûilhet. — Bmrheitr, parlrr maison , duvellen-crenn , pt. duvad-

Une personne de l’ un ou de l’ autre sexe , qui n’ a ni barbe ni poil qu’ à la tête, barboüron, pl. ed. v. barbue. ■ — Barbe de bouc ou de chèvre, bouchic gavr. — Barbe de coq, barv ar c’hilhocq. v. coq. BARBE, nom de femme, B arba, Barban. — -Barbe, nom d’ unepetite fille, barbaïcq. — Sainte Barbe, vierge et martyre,


BAR crenn; bardellcnn, pl. ou, bardell. BARDER, armer un cheval d’ une barde, harnesi ur marc’h, pr. haraeset. — Barder un chapon, bris-largeza ur c ’haboun, pr. bris-largezet. BARGUIGNER, marchander sou àsou quelque chose, chipotai, pr. cliipotet. — L ’ action de barguigner, chipotérez. BARGUIGNEUR, chipoter, pl. chipotéryen. Van. barguigpour,p/.yon/>'on bindeder, pl. yen;bindeda, barguigner. BARGUIGNEUSE , chipoteres, pl. ed. Van. barguignoures , pl. ed. Léon bindederès, fri. ed. v. trébucher. B A R IL , petit tonneau, barilh, pl. ou. Van. baroüilh. < — Un baril, ur varilh; barazic, pl. barazoüigou. Van. ur barrod, ur baroüilh. — P lein un baril, barilhad, pl. ou. Van. baroüilhad, barrodad, ppl. éxi. — P lein un baril de. poudre, Ur varilhad pou ltr, pl. barilhadou. B ARNABE, nom fiPAom?ne,Barnabasq. — • P etit Barnabe, Basqicq. ■ — Saint Bar­ nabe, sant Barnabasq, sant Bernabé,

sant Bernabas. BARON, qui a un degré de noblesse audessus des simples gentilshommes et'des châ­ telains, baroun, pl. ed. A L b e r, berd, ppl. bérded. Quelque chose que l’ on dise de l’ étymologie du mot baron, il y a appa­ rence qu’ il vient de baroun, qui a été fait de ber ou de barn, juger; parce qu’ ils ad­ ministraient la justice dans tes terres de leurs dépendances; de même que bers, dé­ fense, et bersa, défendre, viennentdeber. BARONNE, femme de baron, barounès, pl. ed. A l. gruëc berd et oureg berd. — Madame la baronne, an itroun ar varounès. — L a bat'onne de Roslrenen, barounès Rostreen, ar varounesa

BAR Si de fe r , barreñ hoüarn, pl. barreigner hoüarn. — Barre de fer grosse et courtet loc’h -hoüarn, pl. loc’hyou-hoüarn.— Barre de bois, sparl, pl. ou; loc’h preen, pl. loc’hyoupreen. — Barre de bois, gros­ se et courte, sparl-créñ,/?/. sparlou-créñ. Barres de bois ou de fer qu’ on met de tra­ vers dans la cheminé», trancql, pl. ed; an trancqled; crazunell, pl. ou, crazunellou ar ciminal ; sparl-treuz, pl. sparlou-treuz. r. traversières. — ■Barrts de m étal, barreñ m etall, pl. barreigner métal, t. lingot. — B a r r e , entrée d’ un port de m er, empêchée par les bancs et les rochers, barreñ, pl. ou ; barr, pl. ou. — I l a péri sur la barre, em gollet eo var ar varreñ ou var ar barr. — B a rre, j u ­ ridiction subalterne, b a rn , pl. y o u , ou. Van. barn, pl. éü. Trég. barn, pl. o. —Jouer aux barres, je u ou course, où Us deux parties se placent toujours en des lieux opposés, c ’hoari sausicq, pr. c’hoaryet. BARREAU, espèce de grille ou de ba­ lustrade, treilh, pL ou; kaél,,p/. o u , you, y, kily; bardell, pl. ou. — Barreau, le barreau ou les bancs et le parquet dans les chambres d’ audiences, campr ar varn, bardell ar varn, bardell an lès.— B ar­ reau, le barreau, le palais, lès, allés. Van. id. — Suivre le barreau, eiü ober den a lès, pr. em c ’hræt; beza dèn a lès, pr.

bet. BARRER, mettre une ou plusieurs bar­ res, sparla, pr. sparlet; barréña, pr. barrénnet. Van. sparleiñ, pr. et.— Bar­ rer une porte, une fenêtre, sparla u s or, ur prenest; baréuna un or, ur prenest. — Barrer un tonneau, barrénna un donell. ■ — Barrer les roues d’ une charrette dans une descente glissante et raide, sparla ar rodou-carr, scolya ar c’harr. BARRETTE, bonnet d’ Ita lie, boned, pl. ou. — L a barrette d’ un cardinal, bo­ ned ruz ur c’hardinal. BARRICADE, retranchement pour em­ pêcher le passage ou l’ abord de l’ ennemi, bardell, pl. ou; biocal, pl. you. v. blo­

Rostrezen, an ytroun ar varoñnès eus a Ros-drezèn BARONNIE, terre et seigneurie du ba­ ron, barounyaich, pl. ou. BARQUE, petit navire, barcq, pl. aoü, oü,aoüed,èyer.— Barque frégatée, barcq fourgadet, barcq fourgadennet. BARRE, levier de métal ou de bois, bar- quer, blocus. BARRICADER, faire une barricade, ren, pl. barreigner, barrénnou; sparl, pl. ou; loc’h, pl. yon, ou. Van. latteii, bardella, pr. bardellet. — Barricader pl. eü; sparl , pl. çü. v. levier. — Barre une rue ou un chemin, bardella ur ru pe 11 /


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un hend, ober brocalyou èn ur ru pe nête, rampant3 abject, displet, vil, disonest, disenorus, oe’h , â. — Mettre èn un hend, pr. græt. BARRIÈRE, sorte de fortification qui bas, parlant des chiennes, des chattes, etc .v fait d un passage, bardell, pl. ou. Van. Van. nodeiñ, pr. nodet. Ailleurs qelina, barryell, pl. eü. — Barrière au bout de pr. qelinet; qolenni, pr. qolennet. B A S , vêtement, loézr, pl. lézrou,'bal’ avenue d’ une maison, porz-rastell, pl. perzyer-restell, porzyou-rastell. Van. sou, baséyer. Van. lor, loér, ppl. léréü. —■ Une paire de bas, ur re lézrou. Treg. barryel, pl. eü. B ARRIQUE, gros tonneau, barriqen, ur re lézro. Van. ur re léréü. — Bas de pl. ou. Van. id, pl. eü. — Une barrique, soie, lezrouseyz. — Basd’ estame, lezrou ur varriqeii. — Plein une barrique ou stam, basou stam. — Des bas de drap, barrique pleine, barriqénnad, pl. ou; lézrou mezer. — Des bas de toile, lez­ rou lyen. barriqad, pl. tai'ricadou. BASAN É, hâlè, brûlé par le soleil, los­ BARTHELEMY, nom d’ homme,"Bartele, Bertelè. — Saint Barthélémy, apô­ qet gand an h èau l, rous evel ur c’had, tre, sant Berlele, an apostol sant Ber- rous.— Basané,qui a le teint naturellement brun, duard, pl. ed; rous ,p l. tud rous. teleme. BASANÉE, duardès, pl. ed; rouseü, B A S , se, qui n’ est pas haut, isell,oc’h, â. Van. isél, iñsél. ■ — Toit fort bas, toën pl. rousenned. BAS-BORD, le côté gauche du vaisseau a so isel meurbèd.— L ’ eauestbien basse, terrupl eo isel an dour. — P lus bas au- par rapport au pilote qui est â ta poupe, badessous, iséloc’h, diannaou— Bas, lieu bourz. Van. babourh. v. tribord. BASE, fondement, appui, diasez, fonbas, isélenn, pl. ou. — Ville qui est dans un bas, kær a so ên un isélenn. — Le désoun. B A SILE, nom d'homme, Basila, Basil. bas, parlant d’ une maison, an traoün, BASILIC, serpent, basiliq, pl. basilian diaz; diaz de diazez, qui veut dire le so l, le fondement. Van. en dih az, gued;un aér-basilicq, pl. aéreq-basilicq BASILIC, plante odoriférante, basïlicq en dias, en diaiineiï. — E n bas, d bas, BASIN, toile de coton et de fil, basin, en traonn, en diaz. Van. en dihas, on dias, d’en dihas, d’en guias.— E n bas, futen fin. uu bas, parlant d’ un chemin, efi dinaou, BASQ UE, pan d’ uq. habit, pastell* èn diaou eus an hend, ouc’h traoun, porpand, pl. pastellou-porpand. var boues traoun. Van. en deval, en BASQUE, qui est de Biscaye , Basq, diañuéü. — A u bas de la page, e lost ar pl. éd; Yasq,p/. ed; Ouasq, pl. e d .— bagcñ, ê difin ar bageñ, èn difm eus Courir comme un Basque, redec evel ur ar bageñ. — Parler bas, comps isel, Basq, redec qer buan evel ur Basq, pr. coaips isélic, prezec ê sioiil, pr. preze- redet. — Langue basque, basqaich, ar guel; cusula, pr. cusulet, comps êcu - ouasqaich. sul. — Voler bas, darnigeal, pr. darniBASSE-CO UR, porz adrê, pl. perget. — Le haut et le bas, an neac’h hac zyer adrê; porz isélâ,,/?/. perzyer isélâ, an traoun, a r c ’hreac’h hac an traoun. porz an harnès, porz ar yer. A L kueh ha tnou. — Du. haut en bas , BASSE-BRETAGNE, Breyz-Isel,Fim. t us an neac’h d’an traou. — P arle bas, Breih-Isél. — Qui est de Basse-Bretagne, dre an traoun. Van. dre ziañneü. •— Bas-Breton, Breyz-Isélad, pl. Breyz-IseA ller par haut et par bas, dans quelque lis, Breyz-Iselidy. Van. Breih-Isélis , indisposition, mont dre’ n neac’h ha péütred er vah, péütred er peeñ-god. dre’ n traoun, jor.èct; mont dre an daouBASSE-FO S SE,prison inférieure,baçbeñ, mont dre’n naoubeñ. — Bas, pro­ zèfos, pl. baçzèfosyou. fond, deun, oe’h, â. Van. d’on. — Un BASSESSE, ce qui est opposé d éléva­ puits bas , ur punçz doun. — Une cave tion, isélded. Van. iñsélded, isélded.— ■ la ;s t, ur c ’hao doun. -r- Bas , malhon- Bassesse, état kas et obscur, iiélded, dis-


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BASTONNADE, taulyou baz, bazaterbez, displedurez. — • Bassesse, fai­ blesse, semplded. — Bassesse, lâcheté, dou, fustadou. Van. taulyéübah, fuspoltrounyei, poëltronyez, lausqéntez, tadéü. B A T , pour une bête de somme, b aç*, poltronyaich. BASSET, chien d& chasse, baçzed , pl. pl. ou Van. id, pl. éü. — Bât sans four­ ed ; qi-baçzed, pl. chaçz-baçzed, qy- rure , pren-baçz, pl. prénnou-baçz, bacz doüar, pl. chaçz-doüar. « divoarnicz, * ' coad bacz. * — Courbet B A SSIN , grand plat mince, plad go- de bât, corbell, pL ou ; corbell-vaçz , Courbet de devant, élc’her; pl. plageou goelc’her. — Bassin pl. corbellou-baçz. — ■ d barbe, plad-barber, pl. plageou-bar- corbell a ziarauq. — Courbet de derrière, ber. — Bassin pour les offrandes d f égli­ corbell a ziadrê. — Panneau de bât, pase, plad ar proff, pl. plageou ar proff ; nell, pl. ou; panell-vaçz, pl. o u .— Met­ ur plad-proiF, pl. plageoa proff.— Bas- tre le bât sur l’ âne, baçza an asen, pr. tin de rôtisseur, baçzin, pl. ou; pilic, pL baçzet. — Ê tre blessé du bât, se ressentir piligou, pilyou. — Bassin étamé, baç­ d’ un rude métier que l’ on fa it, louc’ha zin stamet, urvaçzin stamet, pilic sta- ou loc’ha gand ar b a c z , pr. louc’h e t, m et, urbilic stamet. — Bassin de cuivre loc’het ; cette expression est de Léon. BATAILLE , combat, co u m b a d , pl. à faire la. bouillie, baçzin, pl. ou ; pilic, pl. pilyou, piligou; pilic yod, pl. pilyou combageou. A l. stourm, pl, ou; storm yod ; pilic-couéz, baçzin-coüez, pilic- pl. au. — -Le Champ de bataille, leterrain cuévr, pl. pilyou-ouévr. Van. b ilic , pl. où l’ on combat, camp, a rc ’hamp, camp bilyeü; beli c, pl. belyeü .— Lepetitbas- ar c’houm bad, plaçz ar c’houmbad. sin , ar vaçzin vihan, ar bilic vihan; Van. camp, er champ. E t de là vient pilic ou pillic est proprement peur dire qu’ ils appellent, en Vannes, la chartreuse bassin de fer; et b a çzin , bassin de cui­ d’ Auray, er Champ. — Obliger l’ enne­ vre. •— Le grand bassin, ar vaçzin vras, mi d’ abandonner le champ de bataille,gouar bilic vras. — Plein un bassin, baçzi- nit ar c’hamp var an adversouryen,/>r. nad, pl. baçzinadou; pilyad, pl. ou.. gounezet. BATAILLON, soudarded var àroad BASSINER, échauffer un lit, toma ar guële, pr. tomet. Van. tuémeiûer gule. réncqeat ha pare da goumbati* urbatailhonn, pl. batailhoûnou. — Bassiner une plaie, v. étuver. BATARD, fils naturel, bastard, pl. B ASSIN ET, lieu de l'amorce dans une arme d feu, oaled; pl. olegeou, an oa- besterd, bastarded. A l. b o rd , pl. ed. led. ■ — jBassinet, plante , bau-bran. v. de là bordel. — Bâtard^ fils provenu d’ a­ dultère, avoultr, pl. ed, avoutyréyen. grenouillette. BASSINOIRE, instrument pour bassi­ BATARDE, fille naturelle, bastardès, ner un U t, pilic goloet evit toma ur pl. ed, besterdesed. — Bâtarde, prove­ guële, baçzin goloet evit toma ur guële; nue d’ adultère, avoultrès, pl. ed. BATARDEAU, digue de pierres, sclobaçzin-vele, pr. baçzinou-vele. * BASTAÑ T, qui suffit, qui convient, tur-dour, pl. scloturyou-dour. BATARDIÈRE, plans d’ arbres greffés, bastand. * B ASTER, suffire, bastout, pr. bas- emboudénneq t*pl. emboudénnegou ; tet; basta, pr. bastet.— B aster, réussir, iboudénneq, imboudenneq? ppl. gou, bastout, pr. bastet. — Son procès baste v. pépinière. BATARDISE, étut du bâtard, bastarbien, bastout mad a ra e brocès , mad ez a e brocès, ne huyt qet e brocès.— dyaich. Van. id. — • Droit de bâtardise, Son procès baste mal pour lui, nevast qet droit du roi de France de succéder aux bâ­ tir ds, güir ar bastardyaich. mad e brocès, ne da qet mad. BASTIDE, maison de plaisance, qenqiz. j BATE d beurre , bâton pour battre la BASTION , ouvrage de fortification, crème, baz-ribod, pl. bizyer-ribod. j BATEAU, bag, pL ou, arer. *. b*<-, bouloiiaid, pl. ou.


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esquif.—‘ Bateau de passage, bag an treiz. bâton , ur vaz vad, pl. bizyer mad. —*

». bachot. — Bateau de pêche, bag-pes- Bâton d deux bouts, baz a zaou h e ñ , pt. qer, pl. bagou-pesqer ; qavel-pesqed, byer a zaou béñ. Van. hah a zeü been. pl. qevel-pesqed. — A lier en bateau, ba- — Bâton court qui a un gros bout et sert guea, bagueal, ppr. bagueet. — Celui pour se battre, créñ-vaz, pl. crèñ-vizyer; qui aime à aller en bateau, bagueer, pl. baz-penneq, pt. bizyér-pénneq ; fust yen. — ' L ’ action d’ aller en bateau, ba- pl. fustou; peñ-god, pl. peñ-godou, id estg peñ-scod; selvyedeñ, pl. ou. Van. gueérez. peeñ-bah, peeñ-god. — Un donneur de * B Â T É E , çe qu’ on bat d la fois, piladêq, pl. piladegou.— Une bâtée de pa­ coups de bâton, bazataër, pl. yen; pautr pier, ur biladeq paper. — Une bâtée de ar peñgodl, pautr ar vaz a zaou benn, pommes pour faire du cidre, ur biladeq pl. pautred, etc.;raouënner, pt. yen.— a v a lo u .— Des bâtées de janpour les che­ Bdton de maréchal de France, goaleñ ur marichal a Françz, pl. goaleigner mavaux, piladegou lan. BATELÉE, plein un bateau, bagad, pl. richaled. — Bâton pastoral, crosse d’ an on. — Une batelée de monde, ur vagad évêque, croçz un eseop, pl. croçzou esctud. — D eux batelées de poissons, diou qeb. — Bâton de chantre , baz ur c’hinyad, pl. bizyer qinyaded. — Bâton de vagad pesqed. croix, troad ar groaz, pl. treid croaz.— BATELEUR, t. baladin. BATELIER^ qui conduit un bateau, ba­ Bâton de confrairie, bar ar sant, baz ar gueer, pl. yen. — Batelier de passage d vreuryez. — A bâtons rompus, pez-eun gué t tréyzer, pl. yen ; treyzour, pl. bez, ne deus peñ diouc’h lost, a benyen. — Les bateliers de la Loire, baguee- nadou, a rabinadou, a dauladou, pep ryen al Loar. — Bateliers de rivière, ba­ eil penn. BATÓNNER, donner des coups de bâ­ gueer an dour-douçz, pl. bagueeryen an dour-douç*. — Batelier qui va d la ton, bazata, pr. bazatéet, bazatet; fusmer, bague‘e r-vor, pl. bagueeryen-vor. ta, pr. fustet; rei bazadou, rei taulyou BATER, mettre le bât sur le dos d’ une b a z , rei fustadou, rei e gaul-ponr da bitedesomme, baçzaul loëzn, pr.baçzet. ur r e , rei e guerc’h-spaign da ur re , BATIER, faiseur de bâtt , b a çze r, pr. roët. Van. harzelein, fusteiii. — Il a été bâtonné qu’ il n’y manquait rien, ba* pl. yen; baçzeer, pl. yen. BATIMENT, édifice, edivi ç z ,p l. ou. zatéet eo bet qen na f u é , fustet eo bet '— Bâtiment, navire, lestr, pl. listry , qen na stracqlé, fiblet caër eo bet, ra? aouënnet eo bet a dailh, frotet eo bet batymand, pl. batymanchou. BATIR, construire, sevel, pr. savet; gad eol-garz qen na lufré. BATONNIER, chefélu pour présider un ober, pr. græt; batiçza, pr. batiçzet ; fablicqa, pr. fablicqet. — l i a bâti une corps, abad, pl. abaded, nep èn deus belle maison, un ty caër en deus savet baz ar sant. BATTAN T, qui bat habituellement, ou èn deus græt ou èn deus batiçzet ou fablicqet. ■ — Voilà un homme bien bâti, cannus, oe’h , â . J e ne suis point bat­ mots burlesques, pour dire mal bâti, coan- tant de pfur d’ être battu, me ne doun tâ dèn, cetu un dèn coant, mar boa qet can n u s, rac aoun da ve>:a caunet va-unan. — Battant de cloche, hazouleü, bisc.oaz, psbez tronezad dèn. BATOIR, pour laver, colvaz, pl. you, pl. ou; bazoul, pl. ou; batailh, pl. ou. çolvizyer; golfaz, pl. you; golfez, pl. — Battant d’ une porte, l’ un des côtés d'u­ you; baz-cannerès, pl. bizyer canne- ne porte qui s’ ouvre en deux, stalaph-dor, rès. Van. bah dilhad, bah eanneres, pl. stalaphqu-dor. Van. doriqell, oripl. biliér dilhad, etc. ^ell, ppl. doriqelleü, oriqelléü. — BaU BATON, pour se soutenir, baz, pl. b i­ tant d’ une fenêtre , stalaph prenest, pl. zyer. V 111. 'hah, u r vah. A l. caïi; de lé stzùaphou piqnest. çaa 113, battre} bagl, pl. au. — Un bon — BATTEMENT des mains, stïacqérez


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an daouzôrn. — Battement de Cœur, pal­ em ganna a daulyou dorn, pr. eïïl ganpitation, lamm, pl. ou. — Battement de net a daulyou dôrn, èn hem dournata, pouls, caçz goaeyen ar meud. Van. caçz èn hem grabanata. — S $ battre en duel, er goahyed.— J ’ ai des battements de cœur9 em ganna èn ul leao’h distro gand u a va c ’haloun a ra lammou en c ’h reiz, ail; trouc’ha an acüilheten gand un ail, lammet a ra va c ’haloun énnoun. pr. troue’het. v. duel. — On se bat d qui BATTERIE, action de ceum qui se bat­ aura cette charge, èn em ganna a rear tent, emgann, pl, ou; cann, pl. ou; fro- divar-benn ar garg-hont..— Etre battu, térez. Van. cann, pl. eü. — Il y a eu une beza cannet gandurre-bennao,pr.bet. cruelle batterie, un emgan dinatur a so — Chemin battu , hend güenn, hendbet.—Batterie de canon, batiry, ar batiry. fraëet, hend pilet; hend cannet,/?/. hin­ — Batterie de cuisine , listryar gueguin. chou, etc. — Avoir les yeux battus, li­ BATTEUR, qui bat, canner, pl. yen. vides, cahout an dro eus e zaoülagad — Batteur de blé, dourner,/?/. yen;dôr- bronzuet, cahout daoülagad distroncn e r, pl. yen. v. battre. Van. dournour, qet ou dislivet. — J ’ ai les oreilles battues pl. eryon; dornér,/)/.yan.— Batteur de et la tête étourdie de toutes ces choses, torchemins, batteur de pavés, baleand, pl. ret eo va divscoüarn, ha va phénn gand baleanded'; ribler, pl. ribléryen. an lraou-ze oll, borrodet oun gand an BATTEUSE de grains, dournerès, pl. traou-ze oll. BAUDET. âne. dourneresed; dôrnerès, pl. ed. BAUDRIER, pourtenir l’ epée, bodrèr, BATTR E , frapper, maltraiter, s q e i, pr. sqoët; darc’h av, pr. darc’havet; pl. ou; bodryel, pl. ou. BAUGE, retraite des sangliers , toull c a n n a , pr. et; p ila, pr. pilet; dôrna, pr. et. Van. dournein, pr. dournet; pi- an houc’h goëz, pl. toullou ar moc’h leiû, pilât. — Battre à bons coups, tous goëz; bogenn, pl. ou. — Bauge ou bauportant , fibla, pr. et ; fusta, frota, tor­ che, maison faite de terre franche et de paille ch a, ppr. e t.— Celui qui bat, canner, pétries, ty~doüar,p/.tyès-doüar; barraçpl. y en ; froter, fibler, fuster, dôrner, zenn, pl. ou. v. torchis. BAUME, suc d’ un arbre qui est mer­ torcher, ppl. yen. — Battre le fer, sqei var an hoüarn, var, etc., pr. sqoët.— veilleux pour plusieurs m aux, balsam, Battre du blé, dôrna, pr. dôrnet; dour- bauma. BAVARD , qui parle sans discrétion , na ed, pr. dournet. Van. dôrneiû , pr. dornet; dournein e d , pr. et. — Battre baffard, pl. ed; bavardér, pl. yen ; témonnaie, en fabriquer, sqei mouneyz, audeq, pl. téaudéyen. v. babillard. BAVARDE, baffardès, pl. ed; bavarpr. sqoet; fablicqa mounéyz, pr. et.'— Battre la caisse , sqei an daboulin.— derès ,p L ed; lanchenneguès, pl. ed. Battre des mains, applaudir, stlacqa an v. babillardc. BAVARDERIE, bavardiez, pl. ou ; daoüarn, pr. stlacqet; stéqi an daou jsourn, pr. stoqet. — Battre les ennemis, baiFardyaicli, bavardyaich, pl. bavarfeaza ou fæza adversouryen ar rouan- dyaichou; bavardé re z , pl. ou. télez, ppr. feazet, fæzet; trec’hi an ad­ B A V E , salive qui coule de la bouche , versouryen, pr. trec’het. — Les ennemis glaouren, glaour, baff. Van. bao, baü. çnt été baftus, feazet ou fæzet ou tréc’het — Essuyer la bave de la bouche d’ un en­ eo bet ai? adversouryen. A L fæzet int fant, d i v a b o u z a , pr. divabouzet; dic’hbet an ezrevend. — Battre le pavé, baie laoüra, pr. dic’hlaoüret. BAVER , jeter de la bave, glaoüra, glahed an deiz, p r . baleët; ribla, pr. riblet. ■ — Se battre, em ganna, pr. emgannet; oüri, ppr. glaoüref; bafFa, pr. bafïet. cm .ganna ouc’h ur re-bennac, èn em Van. baoüsein. BAVETTE, linge qu’ on met aux enfants frota, pr. èn em frotet; em dorcha gand ur re, pr. em dorcliet.— Se battre à coups devant l’ estomac, divabouz, p l. "ou. BAVEUSE? glaoüreguès, pl. G d; baide poings, èn em zôrna, pr. èn zôrnet ; \


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BEA ferès, pl. #d. Van. baoüseres, pl. ed; Jbaouses, pl. ed. BAVEUX, glaoiireq, pl. glaoüreyen. glaoüregued; baifer, pl. yen, baffec, pl. baffegued. Van. baous, pl. ed; baoüsér, pl. yon. B A VOLET, coiffure de paysannes, qui

BEA

hencho caër.— Beau, bicjisèant, dereat, oe’h, â. — Beau , propre, mistr, qempenn, oe’h, â. — Un bel homme, propre­ ment mis, un dèn mistr, pl. tud mistr; un dèn qempen, pl. tud qempen. — Beau, jo li, coant, brao, oe’h , â. Van. braü, oh, añ, aon. — Un bel homme, un A uns longue queue pendante sur les épau- jo li homme, undènVoant,^/. tudcoant; un dèn brao, pl. tud vrao. — Beau temps, les1 gouzouguenn, pl. ou. BAÏO N N ETTE , dague de Bayonne, amser vrao. — Une belle fille, jolie fille, bayonetès, pl. ou. — La bayonnetU au ur plac’h v ra o , pl. plac’lied vrao ; ur bout du mousquet, ar vayonetès ê beg plac’h coant, pl. plac’hed coant. — As­ sez beau, assez belle, peus-coant, peus ar mousqed. BEAT. t\ bienheureux. brao. — Une femme assez belle, assezjolie, BEATIFIC ATION, disclæracion eus ur c ’hrec peus-coant, ur c ’hrec peusa santélez un anaoun, græt gand hon b r a o , pl. graguez peus-coant, peusbrao. — Assez beau, assez propre, peustad santel ar pap. BEATIFIER, disclæryasant, pr. dis- qempen, peus mistr. — Un assez bel clæryet sant. homme, un dèn peus-qempen, un dèn BE A T IF IQ U E ,^ ' rend bienheureux, a peus-mistr, pl. tud peus, etc .— Tout aparchant ouc’h ar guenvidiguez, a beau, bellement, modérément, gouestarént guenvidicq. — La vision béatifique, dic, var ho poës, var ho correguez, ta béatitude éternelle , ar guenvidiguez gandmoder, deportit, gortoit , habaseus ar barados, an eüsrusded eternal. qic, goustad, a doc o cam. Van. haBEATILLES, qygoüigou dilicat da basqic, doucicq,doncicq.— Beau,avec lacqaat ê pastezyou, ê soubénnou, ê le verbe avoir, caër. — Vous avez beau dire, meusyou. je n’ en ferai rien, caër oe’h eus lavaret, BEATITUDE, félicité éternelle, guen­ n’er griñ qet. — Ils ont beau faire, ils vidiguez , guinvidiguez, ëurusded. — n’ en viendront pas à bout, caër o deus oLes béatitudes dont parle l’ évangile , ar ber, ne zuint qet a benn anezâ 0a eus guenvidiguezou pe eus a reepreseg an a guemen-ze. avyel. — Les huit béatitudes, an eiz guinBEAUCOUP, grandement, avec excès, "vidiguez. — Le sermon des huit béatitu­ meurbed, cals, forz, terrupl, horrupl, des que fitNotreSeigneur à ses disciples,an estrainch. Van. cals, forh, orripl. — Il eiz qelénnadurez. l’ aime beaucoup, e garet ara meurbed ou BEAU, bel, belle, caër, oe’h , â. A L cals ou terrupl ou estrainch, meurbed berth, qan, qen, qaen, de là qened, èr c ’har, meurbed ê car anézâ, forz è beauté; can al loar, güen-cann.^/.frau, car anezâ , terrupl ou horrupl ou es­ de là brao. ■ — ■Un bel esprit, ur spered trainch ê car anezâ ou èr c ’har. S i c’ est caër ,p l. speregeou caër; ur spered caër une fille qu'il aime, he c’haret ara meur­ a zen, caërâ spered dèn. — Une fille bed, etc., meurbed he c ’har, meurbed belle par excellence, ur plac’h caër meur­ ê car anezy. — Il la haïssait beaucoup y bed. A L wenner. v. Vénus. — Fort beau, he c ’haçzàt a rea meurbed ou terrupl fort belle, caër meurbed. Van .fbrh caër. ou estrainch, etc., meurbed ou horrupl, — Beau temps, amse/ g-iër. Van. amser etc .,h e c ’haçzée, cals ou meurbed, etc, gaër. — Un beau temps , un temps serein, è caozée anezy ou anizy. — Beaucoup, un amser gaër ha sclær, 1111 amser plusieurs, cals, forz, dreist penn, » e u r , ^aër, Doüe r’er binnigo. A l. hynon.— ê leiz, ar-bed, ul lod-bras. V m . aluoh, t fait beau , caër eo anezy. Van. kæer avoh, cals,helleih.averreiâ. forh, paut, ihy. — .BcttUir chemins, hinchou caër. hilleih. — Beaucoup de choset , cals a m. hendtéü caër. Trég. hiùcho earr,airaou ilra o u , forz traou, cals traou, traou


BEA BED $7 dreist pen, meur a dra, meur a draou, ned eus ar verc’h-ze.— Q u i na point de ê leiz a draou, ar-bed a draou, ul lod beauté de corps, dic’hened, hep guenedl bras a draou. — Ils sont beaucoup de per­ — L a beauté du jo u r , caërded an deiz, sonnes, cals int, forz int, ê leiz int, cals caërder an deiz ( peu usité, mais bien paf a so anézo, forz so anézo, ê leiz so a - l'a d jectif ) deiz caër, beau jo u r ; de mê­ n ézo , meur a so anezo, ar bed a so a^ me que, la beauté de l ’ esprit, spered caër, nézo, ul lod bras so anézo, paut i n t , bel esprit. — B eauté, éclat, v.-y. — Une stancq int, founus int. — Beaucoup beauté, une maîtresse, coantiz, pl. ed ; de travail et de peine , cals a labour mæstrès, pl. ed; douçz, pl. ed; douçziq. hac a b o a n , forz labour, ha forz BEC d’ un siseau, beg, pl. begou.* A l. poan. — Beaucoup p lu s , cals muy, gupp, pl. au . — Des becs d’ oiseau, begou mnyoc’h cals. — Beaucoup moins, cals iabouçzed. — Faire le bec à quelqu’ un , nebeutoc’h, nebeutoc’h cals. Van, cals Cinstruire, ober e vecq da urre, pr. græt; bihanoh. — I l surpasse les autres de beau­ qelenn ur r e , pr. et.— T enir U bec dans coup, trémen a ra cals a re ail, cals eo l’ eau à quelqu’ u n , Camuser, divus ur retreac’h d’ar re ail, pell ez a èn tu-hont bennac, pr. divuset. d’ar re ail. — I l s’ en faut de beaucoup, * M M ), femelle de saumon,b e g u e q , cals a faut, ar bed a faut, meur a faut, pl. beguegued, begueyen ; beeqed , pl. forz a vancq, cals azefaut, êleizafaut. becqueded. B E A U -F ILS, fils de la personne qu’ on BJÉCASSE, oiseau de passage, qeffeépouse, map-caër. pl. mibyen-gaër; ma- lecq, pl. qefFelegued. Van. id .— Se te­ b e e , pl. mabegued ; lesvap, pl. lesvi- nir droit sur ses pieds comme une bécasse, byen.— Beaux-fils et belles-filles, les-vu- sevel var e ellou dreçz evel ur c ’heffgale.— B ea u -fils , gendre, map caër, pl. elleq, pr, savet. ( ellou vient d’ el 1; ell, mibyen-gaër ; d eu ñ , pl. deuûëd. Van. iTesell, pl, esellou, ou isil, pl. isily , idan, pl. danëd; m a b e c , pl. mabigued, silly, membre, v. ergot, ergoté. ) Bécasse mabegued ; map caër.— B eau-fils, mot de m er, oiseau plus gros qu’ un canard, qefburlesque et satyrique , ur pautr-coant, feleq-vor,jt>/. qefïelegued-vor, v. corlieu. coantâ pautr , coantâmap. v. belle-fille. BECASSINE, oiseaupassager, qioc’h, BEAU-FRERE, qui est d’ un autre lit, pl. qioc’liéd; guioe’h,/?/. ed. — Bécas­ hanter-vreuzr, pl. hanler-vreuzdeur. sine de mer, qioc’h-vor, pl. qioc’hedVan. breurec, brérec , pl. bréregued, vor; guioc’h-vor, pl. guioe’hed-vor. brérigued.— Beau-frère, frère par allian­ BEC FIGUE, oiseau avide de figues, becce, breuzr-caër, pl. breuzdeur-caër. fiès , pl. beefiesed. E n la tin, fleedula. Van. brérec 4 breurec. v. belle-sœur. BECH E, outil de jardinier , roëv, pl. BEAU-PÈRE, second mari de notre you ; p a l, pl. you. — Bêchée de terre , mère, lestad, pl. ou. id e s t , ê lec’h tad, palad-doüar, pl., paladou-doüar. au lieu de père, pour père, tad-caër, pl. BECHER, remuer la terre avec la bê­ tadou-caër. Van. ta dec, pl. tadegued, che, roëvat, p~. et; palat, pr. et. tadigned.— Beau-père, père du mari ou BECQUÉE d'oiseau, begad, pl. ou.— de la femme, tad-caër, pl. tadou-caër. Donner la becquée à un oiseau, begadi ul Van. tadec, pl. tadigued. — Vos beau- labouçzic, pr. et; rei ur begad ou rei père et belle-mère, ho tud-caër. Van. begadou da, rei da zibri da ul labouç­ hou tadec hac hou rnamec. zic , pr. roët ; boëla ul labouçz. Van. BEAUPRÉ, mât de devant, v. mât. boëta ur pichon. BEAU TÉ, qualité de ce qui est beau , BECQU ETER, donner descoups de bec^ caëtfder, caërded, qened. A l . caënedd. becqat, pr. et; becqeîal, pr. et. Van . Van. caërded, coëntiçz, coantiez. — pigoçzein, pigoçzal. Beauté du corps, qened. Van . q en ed , BEDAINE, gros ventre, teuren n , p l . qined. A L prydh, predh. — L a beauté ou; te u r, pl. ou; to r, pl. ou. Van. lor, de cette fille, qened ar plac’h-ze, ar gu«- pL eü ; coffteü,/)/. çoileü t ç ü ,— C elu i


Si

BEG

BAG

BEGUINE, fausse dévote, fals-dcvo gui a Htti grosst bedaine, teürénnecq, p t teurénnegued, teurennéyen. Van. to- dès, pl. fals-devodesed ; bris-devodès rec, pl. toregued, torigued; coffec ,p l. pl. bris-devodesed ; crac-devodès, pl. crac-devodesed; dem - devodès, pl. coffegued, coffegueü. BEDEAU, bas-officier d’ église, bedell, dem-devodesed. BEIGNET, bignesen, pl. bignès .Van. pl. ed; sergeantan ilis, p/,sergeanted. * BÉER, ouvrir l& bouche d’ une façon id.— D eux ou trois beignets, diou pe deir niaise et admirative, guenaoiïi, pr. et. bignesen. — D eux beignets seulement, Van. digor er becq , pr. digoret .— C ’ est dieu* bignesen hep qèn. BÊLEMENT, cri des moutons, ïeiiv, un badaud qui ne fait que béer, ur badaoüer eo pekiny na oar, na ne ra, ne- pl. leñvou; b e y , pl. beyou. BÊLER, faire un bêlement, bëyat, pr. med guenaoûi. v. begauder.— Béer, re­ garder au lieu de travailler, guenaotii ha et; leûva, pr. et; beguelyat, pr. et. BELETTE, animal sauvage, caërell, laëres an amser, rei bronn ce bail, rei bronn de vénvecq, pr. roët; bronna e pl. ed; cazrell, pt. ed. Van. carel,p/. balou eroëv, bi’onna e Vénvecq, pr. et. ed; coantig, pl. ued; mac'harid coant. B E LIE R , mâle de la brebis, tourï,,pl. BEFFROI, charpenterie qui soutient les cloches, coadaich ar c’hleyer.— Beffroi, ed; maoud tourc’h, pl. méaud tourc’h. BELIERE, anneau qui suspend le bat­ cloche destinée à sonner l’ alarme, cloc’h tant d’ une cloche, lagadenn ur c’hloc’h, an effreyz, cloc’h an tocsin. BÉGAIEMENT, prononciation impar­ pl. lagadennou cleyèr. B E LITR E , g u tu x, caymand, pl. ed; faite, gagoüilhaich, bestéaudaich. *BEGAUD, niais, badaud, bargueder, divalo, pl. tud divalo; mastoqin, pl. ed. BELLE ( de plus ) , mieux que de cou­ pl. yen; begueg, pl. begueyen. v. buse. *BEGAUDER, s’ arrêttr d’ une façon tume, güell-pe-vell.— Il recommence de niaise à regarder ce qui se passe, bargue- plus belle â]jurer, dônet a ra adarre da doüeet güell-pe-vel ; güell-pe-vell e d i, pr. barguedet. * BEGAUDERIE, lieu commode pour toûe adarre. BELLE-FILLE, fille d’ un autre lit, causer et voir ce qui se passe, bargued pt. ou. D e là , coz-ly-bargucd, lieu d l’ a ­ merc’h-caër. Van. merhec. Léon, lesbri, au bout du quai, d Roscoff, et veut verc’h, pt. ed ; les-vugale.— Belle-fille, dire vieille maison de begauds, ou ancienne bru , gouhez, pl. ed; merc’h-caër, pl. merc’hed-caër. Van. gouhée, goüehè. begauderie. v. buse. BELLEMENT, lentement, v. tout beau. BÉG A YER, mal articuler , bestéaudi, BELLE-MÈRE, mère par alliance, lespr. et; gagoüilha, gagoüilhat, ppr. et. Fan. gaguilhaudeiñ, pr. et; hacqein. vam m , pl. les-vammou. id est, êlec’h mamm, au lieu de mère, mamm-gaër, v. bredouiller, gazouiller. BEGUE, qui bégaye, bestèaud,p/. pl. mammou-gaër. Van. mammeq, pl• bestéauded, bestéaudou. id est, besq- mammegued, mammeguéu. — Belletéaud, courte-tangue ou langue écourtée. mère , mère du mari ou de la femme t jgagoüilh, pl. ed ; id est, arrêté au gosier . mamm-gaër. Van. mammecq. B E LLE -SŒ U R , fille d’ un autre lit , nep so staq e déaud ouc’h e vouzellou. Van. gaguilhaud, pl. ed. v. bredouilleur. hanter-c’hoar, pl. faanter-c’hoaresed. BEGUIN, coiffe d’ enfant, cabell,p/. Van. hoérec, pl. hoéregued. — Belleou. — Béguin j coiffe de toile qu’ on met sœur, ta femme de notre frère, c’hoarpar-dessus le bonnet des enfants pour les gaè r ,v l. c’hoaresed-caër. Van . hoérec. BELLIQUEUX, qui aime la guerre, garantir du hâte, jobélincnn, pl. ou.— Béguin , petite coiffe dont ia pointe vient breselyad-vailhant, pt. breselidy-vailsur le milieu du front, et qui se met sous hant. v. guerrier. BELLE-ILE, ile à la côte fie Vannes, la grande coiffe, eoëff bihan, pl. coeffou bihan; coëffbeguec,p/. coëffoubeguec. eiutrement dite Belle-Ile-en-Mer , enës ar


fiEN güser-vfcur, id r i t , Ue de la ville capitale, régulier, beneviçz ê reiz, beneviçz pe­ yí/. guërîel, — Belle-Ile-en-Terre, gros hiny ne ail beza poçzédet nemed gand bourg y Benac’h , Benec’h. ur religius, pe gand nep a fell dezaft B ELLISSIM E , très^beau, très-belle, beza religius,pe gand ur c ’hardinal.— caër m eurbed, caër marboa güellet Bénéfice séculier, beneviçz a die beza biscoaz, caër pe gaeroti, caër dreist pep poçzedet gand un dèn a ilis pehiny ne tra gaër. deo qet religius. — Donner un bénéfice B E L L O T , te, dim inutif de beau, caë- à quelqu’ un, binifya ur r 9 , pr* binifiet. ricq , coanticq. — Bénéfice d’ inventaire, beneviçz-invenBELYED È R E , plante de ta Chine, tor. •— Bénéfice du ventre, flus-coffazeu a nezâ e-unan. belverdera. B É N É D IC IT É , prière avant le repas, I B É N É F IC IA I, e, a aparchant ouc’h ar benedicite, benediccion an daul.— ar beneviçzou. Tout bon chrétien doit dire bénédicité et BÉN ÉFICIER, benefiçzêr, pl. yen; benefiçzour, pl. yen. grâces, pep güir gristen a die lavaret atau e venedicite hac e c’hraçzou, ne BENÊT, sot, lu ë ,p l. ou; luguen,luë« deo qet güir gristen nep piou-bennac ;uen, sot. Van. begueq, pt. beguigued. a vancq da lavaret e venedicite qent e v. jauru. — Un grand benêt de fü$, aussi bred hac e c’houde da drugarecqât,doüe sot que son père, ul luë bras a vap qer BENEDICTINES, leanesed santBe- sot hac e d a d , ur begueq a Tap qer nead. — Bénédictines du calvaire, fon­ colils evel e dad. — E h bien,mon benêt? dées par te Père Joseph dt Paris , capu* A-han-’tai’an al luë? a-han-’ta Matyas c in , qui, outre ses constitutions , leur a ou Nicolas? v. galimatias. donné la règle de saint B en o ît, leanesed BENIGNE&HSNT, ez cuû, gandeuûa r c ’halvar, leanesedarc’halvérak vélez. B EN ED ICTIN S, religieux fondes par BÉNIGNITÉ, humanité,douceur,ciïû+ saint Benoît, m enec’h sant Benead, ta*- hadur, cunhadurez, cunvélez. Van. dou sant Benead, sant B eneadad, pl. materiez truhe. — Ces sortes de bénigni­ tés ne plaisent guères, un seurd ctifivêlez sant Beneadis» B EN ED ICTIO N , bennos* pl. you; ne blich nem eur, un hevelep cu â h a benediccion, pl. ou. Van. benoëh, pl. durez, mar deo cunhadurez, ne blich eü; benoh, pl. eü. — L a bénédiction des qet cals. BEN IN, igne, affable , d o u x, débon­ anciens patriarches à leurs aînés, bennos ar batryarched ou bennos an tadou an* naire, cuû, hegarad, oc’h, â. Van. trucyen d’o bugale henâ. — L a bénédic­ h é ü s, o h , a n , aoû. •— Devenir bénin , tion d’ un* cloche,h enediccion ur c’hloe’h douçzaat, pr. douçzéet; cloüarat, pr. — D ieu vous donne sa bénédiction, ben­ cloüaréet. v, affable. BENIR, binizyen, pr. biniguet. Van, nos Doüe gueneoc’h, Doüe r’ho pennigo. — Bénédictions de D ieu, ses bienfaits benigueiô, pr. beniguet. — Bénir un envers les hommes, mad-oberyou an au- enfant, binizyen ur buguel, croaza ur trou Doüe ê qêver ar bed ou ê qêver c’hroüadur, pr, croazet; binifya ur bu­ an dud. — Bmédictiont louange âD ieu, guel, pr. binii'yet. — Bénir une église, remerciement, meuleudi da Z o ü e, tru- binizyen un ilis .— Bénir un malade,etc., garez. — Bénédiction , souhait, prière, guérir par des oraisons,binizyen ou binigal gand orésonou, pr. biniguet; croa­ reqed, pedenn. BENEFICE, beneviçz, pl. on; bene- za , pr. e t; disccunta, pr. discounlet; fi cz, pl. o u .— Bénéfice simple, beneviçz diguech ar bâter, etc. Van. disconteiû, simpl, beneviçz hep carg a eneou. — pr. et. — Bénir D ieu, le louer, le remer­ Bénéfice à charge d’ âmes, beneviçz èn cier, meuli Doüe, pr. meulet; trugacdeus carg a enëou, beneviçz pe èn hy- recqât Doüe, pr. trugarecqéet. v. béné­ Dieu veuille bénir votre mort, ny e* eus popl da c ’hoüarn .— Bénéfice diction, i%


BER

f tua donner un« saint* mort, goudc Doue va beu nos ér poull ma c’hourvezo ho penn. BENI, bénit, benniguet, biniguet, binifyet. — De l’ eau bénite, dour ben­ niguet. Van. déürbéniguet.— De l’ eau à bénir, dour da vinizyen. — Pain bénit, bara bennigued — Un» abbesse bénite, un abadèsasobetbenniguet.— Donnezmoi , je vous prie, quelque chose qui soit bénie, dcutun dra-bennac a véz benniguet dign, me o* ped. BENITIER, vaisseau d mettre de l’ eau bénite, piiiOin, pl. ou. — P etit bénitier, piûcinic ,p l. piñcinoüigou; ur piûcincampr, pl. piûcinou-campr. BEN OIT, nom d’ homme, Benead. -— L ’ ordre de saint Benoît, urz sant Benead. — La règle de saint Benoît, reol santBèncad, reiz au autrou sant Benead. v. bénédictins.

BEQUILLARD, bazqilhard, pL bazqilharded, nep a guerz gand ur vazqilh. BEQUILLE, bâton en forme de potence, baz-qilh,/?/.bizyer-qilh,baz-qilhou;bazloayecq, pL bizyer-loayecq. — Béquille qu'on met souslps aisselles pour se soutenir, flac’li, pl. flae'hou; branell, pl. ou; baz Joayecq, pl. bizyer-loayeeq; baz-bouzellennecq, pl. b^yer-bouzellennecq. Van. maleü.» BERCAIL, v. bergerie.

BERCEAU, qavell, qevell, qevellou, qavellou. — P etit berceau, qavellic^/?/. qevelligou. — Dès le berceau, dès sa plus tendre jeunesse, a vfhannicq, ab ep a m sèr, a vepred. — Berceau en treillage, alez goloët, pl. alezyou goîoët. v. tonnelle. BERCER, bercer un en/itnf, lusqat, pr. lusqet; lusqellat, pr. lusqellet; husqellat, pr. et ; lusqat ur buguel, lusqellat ur c ’hroüadur. Van. lusqenn, lusqenneiñ, lusqennat, lusqelleiiï, lusqellat. — Celui qui berce, lusqeller, pl. yen ; lusqer ,pl. lusqeryen. Van. lusqennour, pl. yon. yan. — Celle qui berce, lusqelierès, pl. ed; lusqerès, pl. ed. Van. lusqennourès, pl. ed, - —L ’ action de bercer, lusqeUérez, lusqérez, lusqadur. Van. lusqennereah.----Les navires qui étaient

BER al listry-Yor a so bet lusqellet orrupl èn nos divezâ-ma trémenet. B ERG AME, tapisserie, tapieziry-bergam, tapiçziry-roüan. BERGER, qui garde les moutons, mi­ rer an dêved, pl. miréryen an dèved; pautr an dêved, pl. ed; buguell an dê­ ved, pl. yen. Van. bugul en deved ou en devend. — Berger , pâtre, qui a soin de mener au pâturage les bêtes de quelque espèce qu’ elles soient, mæçzaër, pl. yen; ce mot vient de mæs, dehors, champs. Van., bugul, pl. buguelyon, buguelyan. tv. pasteur, bouvier, vacher. BERGERE, celle qui garde les moutons, mirerès an devêd, pl. mireresed an de­ ved; buguelès an dêved, pL buguelesed; pautrès an dêved, pl. pautresed; plac’h an dêved, pl. plac’hed. Van. bugules, pl. buguelesed en devend.— Bergère, fille publique, gadalès, pl. gadalesed; charlesenn, pl. ed; pautrès, pl. ed; cailhebodenn, r>L ed; fléryadenn, pl. ed ; plac’h-gadal, pl. plac’hed-gadal; plac’h-fall, pl. plac’hed-fall; gouhin, pl. gouliinou, pez lezr. BERGERIE, étable de moutons, craoü-dêved ,p l. crévyer-dêved; craoüyerdêved, craou an dêved, pt. crévyér an dêved. Van . créü devend, pl. créüyér devend. B .-Léon soudt, pl. ou. — Bergerie, troupeau de brebis, tropell-dêved, pl. tropellou-dêved ; bandënnvras a zêved , pl. bandennou-bras a zêved; bagad-dêved, pl. bagadou-déved. Van. baqdenn deved, pl. bandenheü deved ou devend. BERGERONNETTE, petit ciseau noir et blanc, foëteresic an dour, canneresic

ar bælecq. BERLE, plante aquatique, belér. BERNARD, nom d*homme, Bernard. B .-L éo n , Bernez. — Saint Bernard, sant Bernez, sant Bernard. BERNARDINS, religieux de Citeaux, menec’h sant Bernard, tadou sant Ber­ nard ou sant Bernez, menec’h Cito. BERNARDINES, leanesed sant Ber­ nard, leanesed Cito. BERNER, v. moquer. BERTAUftlE , château ipris dt Brest , dfheas cette nuit çnt étévilainement bercés.


BET kastell Perzell. BERTRAND, nomd’ homme, Bertram, Bertrand, Bertrom. P etit Bertrand , Bertramicq, Bertromicq. BESACE, biçzac’h, pl. biçzeyér;maletenn, pl. ou. — Porter la besace, être réduit d la mendicité, douguen ar valetenn hac ar pengod, pr. douguet. BESI - D’I IE R I , pèr h erry, pèr besy. BESO GN E, travail, peine, labour, travel, poan. — Il fait plus de bruit que de besogne, m uy a drous a ra eguet a labour. — Il aime besogne faite, labour c ’hræt a gar. BESO IN , nécessité, disette, yzom, ezom, dieznez. Van. ehom, ehomigueh. — Besoin , affaire, da-ober, æffer. Van . d ’obér. — A voir besoin, yzomecqât, pr. yzomecqéël;cahout yzom,cahout diez­ n e z, pr. bet; beza yzom ec, pr. bet; cahout da ober. — Il est besoin d’ avoir de l’ argent pour, red eo cahout arc’hand evit, yzom a so a arc’ hand evit, da ober a so a arc’hand evit. — I l n’ est pas besoin, ne deo qet red, ne deus qet ezom, ne faut qet, ne deo qet ar b o a n . — J ’ ai besoin de lu i, da ober am eus anezafì. B E S T IA L IT É , bêtise, loëznyaich, c’iatalérez. BESTIOLE, petite bête, sot, dyol. — Bestiole, insecte, amprevan, pl. amprened. BÉTAIL, bestiaux, bœufs, vaches, bre­ bis, an anevaled, al loëzned, ar miled, ar c ’h antal, ar saoud. Ce dernier mot

BEU

gi

d’al loëned, pr. roët.—*£)* tatitpoU bon­ ne bête, a bep lyou marc’h mad.— Jean bête est m ort, mais il a bien laissé des hé­ ritiers , maro eo Yan al luë, hoguen

cals hiritouryen èn deus, meur a sot a so c ’hoaz var an doüar.— Bête chimé­ rique dont on fait peur aux enfants, bavb a o u , ar barbaou.— Bête d quatre pieds, loëzn pévar-zroadec.— Bête d deux pieds, loëzn daoudroadecq. BETHLÉEM , ville de la Judée, Belzeem. B Ê T IS E , stupidité, sottise , sotouny, pl. ou; follez, pl. you; luëaich, pl. ou. Van. enevaligueh, lourdiçz. BETOINE, plante odoriférante, beton icq , ar yetonicq. B ETT E , plante potagère, beotès , betès, caul beotès, caul-betès. — Une feuille de bette, beotesen, ur veoteaen , un delyen beotès. BETTER AYE, racine grosse et rougef boëtrabésen, pl. boëtrabès. BEUGLEMENT, cri du batuf, bucelladeñ, pl. ou ; mucelladeñ, pl. ou; mucelladur, pl. you; blegérez, richan. A l. bugadd. Van. mucell. BEUGLER T pousser des beuglements, richanat, pr. et; bucellat, buûcellat, mucellat, muñcellat, ppr. et; blégeal, pr. bléget; bleugeal, pr. et. A l. bu gadi. Van. mucellat. BEURRE, aman. Van. amonén, amenén. — Préparer le beurre après l’ avoir retiré de la baratte, ausa an am añ, pr. auset; mérat an am añ, pr. et. *—* Oter le lait du beurre, dilæsaanaman,/>r. et. ne se dit proprement que pour les bêtes à — Oter le poil du beurre, divlévi an acornes. Van. chetal, er chetal, er séüt ; m añ, pr. et.-—S aller le beurre, salla an am añ, pr. et. — Beurre sans s e l , amaâ miled est de la H .-Corn. BÊTE, animalirraisonnable, loëzn, pl. disall. — Le marché au beurre, m arc’had ed; aneval, pl. edi Trég. et Corn, m il, an am an, plaçz an am an. — Beurre sa­ pt. ed; aneval-mud, pl. anevaled-mud. lé , aman sali, amañ sallet. — Beurre Van. eneval, pl. ed; enal, pl. ed; lonn, dessalé , amañ disallet. — Beurre frais , pl. loûned. — Bête sauvage, loëz. goëz, amañ fresq.— D u beurra tout fra is, apl. loézned-goëz.— Bêted cornes, saoud, mañ fresq-beo.— Beurre dépôt, aman loëzn-cornecq. Van. séüt. — Donner ú pod. — Beurre fo rt, qui est gâté, a mar» manger aux bêtes, boëta ar c h a ta l, tén n , amañ crê.— Vieux beurre , amaü boëla al loëzned, boëta ar saoud, pr, coz.— Beurre échauffé et sans liaison , ae t , éet ; rei b o ft d’ar ch a tal, rei boët mann broutac’h et, amann aroeuét.— i d’al loëzned, re id a voëta d’ar saoud, Beurre de U semaine blanthe et des rega-


9» BIA , ii^ns; beurre que l’ on dit médicinal à cause] tu ail

BIC

ou èn Ur fæçzoun ail ou èn un de l'excellence du palurage dans ce temps- dailh ail. pr. id. — De tous les biais, a id , amann ar sizun-vénn. Van, amo- b e p t u , êpep-tailh, a bep fæçzonn.— se n er suhun üenn .— Beurre d’ Irlande, Biais, ruse frauduleuse, moyen injuste, riaman Island , — Beurre de chèvre, aman- goll, pl. you; treuzell,/;/. ou; troydell, gavr ou gaour. — Devenir en beurre, par~ pl. ou. Van. biéseeñ, pi. biésenneü.-— Jant du lait qu’ on baratte, amañéña, pr. M, l’ avocat, donnez-moi un biais , un et. — La crème commence d se former en moyen pour appeler de cette sentence juste beurre, am anninna a ra al leaz ou an prononcée çontre moi, Autrou,roït rigoU dyen .— P ot d beurre, pod amann, pl. d in , mar deo poçzubl; Autr.ou’n alvopodou am ann .— Potée de beurre, podai cad, ha ne véz qet moyen dagahout anaaun, pl, podadou amann. Van • po* un tammiq rigoll, BIAISER, n’ itre pas droit, être posé dad amoneen, pl. podadéu, BEURRÉE ,pain couvert de beurre, ba- obliquement, beza a-viés, beza a-dreuz, ra amannénnet, pez bara-hac-amann, beza argostez, pr; bet; mônet a-viès, pl. pezyou, etc.; bara-h acr amann. — pr. éet; biésal, pr. biézet. — Biaiser , — Une petite beurrée, un tam bara-hac- n’ agir pas sincèrement, biésal, pr. biéset, amann. — Une grande beurrée, pastell mont a-dreuz gand-hy, mont a-viés bara aftianoénnet, pastell barui-hac? gandthy, pr. éet; ober un taul fobiès, ober taulyou fobiés , pr, græt; rigolât, amann,/?/. pastellou bara, etc. BEL’R llE R , étendre du beurre sur le pr, et; treuzi, pr. et ; ti’oydellat, pr. et; pain , amannénna, pr. et; amannénna boulina, pr, et, Van. biézein,pr, et; b ara, crampoës. Van, amoneneiñ b4? troeiû ft goste, pr. troéit. r a , e tc ,, pr. et, BIBERON, vase qui a un tuyau cube BEURRIER, qui vend du beurre, a«r par lequel on, boit , pod brom iecq, pl. Siaannénner, pl. yen. fém. amannén- podou bronnecq; podiq bronnecq, pl, peres, pl. ed; mar^’hadourarnann, pl. podoüigou bromiecq. — Biberon d’ un gnarc’hadouryen aman* fém. marc’ha- vase, bronn, bronn urpod. dourès aman, pl. ed.~—Beurrier, vase d B IB L E , livre contenant l’ ancien et le rnettre du beurre, beuzyer, pl. ou; clo- nouveau Testament , vjb l, ar v ib l , an «enn-vamann , pl, closennou-amann. oll scritur-sacr. v. vulgate. Fan. amonenaour, pl. yon . — >Couvercle BIBLIOTHÉCAIRE, mæstrallevryde beurrier, goulc’her, pl. ou ; golo-elo- o u , nep èn deus soucy eus al levryou. senn ,p l, goloou-closenn; golo-beuzyer, BIBLIOTHÈQUE, lieu destiné pour BEVUE, faute grossière, fazy, pl, qu; des livres, cam brai levryou. Van. camb lourdony, pl. ou; dievezded* el léuéréu.— Bibliothèque,grandnombre BEU ZI, nom d’ homme, Buzy .~-Sçint de livres, cals a lçyrypw , iqrz levryou, B euzy, g^nt Buzy, sant Bieuzy, é leiz a levryou. BIAIS» obliquité, besqelleç, a so a BIBUS, tra dister, pl. traou dister ; vyés. A l. bihays ,— Champ qui a du biais, tra drisprizus, pl. traou drisprizus ; un besqelleç, pl. besqellegou ; pareq-bes- netra, ur faryenn, pl. faryennou.— > qellec, pl. parcqou-besqellec ; parcq Des raisons de bibus, résounyau dister, ar besqellou, pl. parcqou ar hesqellou. résounyou vean ha disprizus, faryen-. ■ — De biais, de travers, a-dreus, a-dro, nou .-— 'Un poète de bibus, un mauvais avriés. Van. a-dres.— Il fuit tout de biais, poète, ur poëtryan dister, ur poëtryan peptra a ra a-,dreuz ou a-vies, a-dreuz disprizus, ur poëtryan paour, pl. ed. vu a-viès e ra pep tra au ez a pçp tra BICE[E, femelle du çerf, earvès, pl. gand’ hâ. — Biais , côté, tu , fæçzonn , carvesed, qervès, Van. demmes, pl. ed; tailh , — -Prendre l’ affaire d’ un autre biais, dûmes, pl. eà.~—Biche qui n’ a pas eu de coumeret an æffer dre un tu a i l , pr. faon, heyzès , pl. ed; heyès, pl. ed. — id. ; è« em juemeret gaud-hy dre vin Faon d’ une biche, menn ur garvès , pl„


BIE

rnenncd-kervès; karviq, pl. kirvïgou ; hevzesiq, pl. gou. t, faon.— F u ir comme une biche, redec evel un heyzès, pr. redel ; lamet c c ’hiz da un heyzès, pr. id. B ICO Q U E, place sam défense, kæric disîér, kæric dinerz, pl. kæryoüigou; clocenn-guæ r, ur glocenu-guær. BIDET , cheval de petite ta ille , bided, pl. cd ; m arc’h icq , ronceïq, ppl. ronCedigou. B ID O N , broc, bidon, pl. bidonou. B IE N , ce qui est bon à faire, ar mad. —- I l faut faire le bien et laisser le m a l, red eo ober ar mad ha lesel an d ro u q , ar mad a reneqearda ober hac an drouq da lesel. — L e souverain bien, ar mad dreist pep mad, ar mad dre eçzelançz. — JDieuest le souverain bien,an autrouDoüe asoarm adsouveren,D oüe aso ar mad dre eçzelançz,— B ie n , héritage, posses­ sion, tra, hiritaich, qerz, glad, pl gladou.^/.rob, robau.— C*est mon bien, mon patrimoine, va zra e o , va hiritaich e o , va c ’hcrz eo, em c ’herz ema hac e tle b çza, va gladeo. A l . ma rob eu. — B ien de q u o i, glad, pe-a-dra, ma­ dou , danve?.— I l n’ a point de bien , n’en deus glad, n ’en deus qet a beadra, n’en deus qet a vadou, n’en deus qet a zanvez, n ’en deus m a d , n ’en deus fflan, n ’en deus n etra, n’en deveus qet a c’hlad. — Avoir du bien raisonna­ blement , cahout peadra, cahout ma­ dou honestamant, cahout danvez? pr. bet; cahout glad.— Biens de prêtre, pro­ venus uniquement de l’ église , ne prospè­ rent point en mains laïques , madou bæ-

Jeyen ha blëau q y , pe da dra e tëlont y ; madou bæleyen ha plous guinis-du, à ya atau var an diminu. — B ien s, ri­ chesses, pinvidiguez, pl. o u ; madoubras, ur madou-bras. Fan. pinhuïdigueah , madéii. A l . robau. D e là , diroba , pr. et, qui signifie dérober.— Avoir beaucoup de biens, cahout pinvidiguez, cahout madou-bras, pr. bet ; beza pinvidic, beza pinvidic-hras, pr, bet.— I i a beaucoup de biens, ur madourbras èn deus, pinvidic bras eo; pinvidiguez èn deus, qement hac a g£*r. — B ie n , plaisir , bienfait , vad , pligcadur, ebad.

BIE 95 — F aire du bien a quelqu’ u n , obéi* vad da ur r e , ober pligeadur da ur re-ben­ nac , pr. græt. — Cela me fait du bien , vad a ra qemen-ze d iñ , an dra-ze a ra vad d in , ebad eo qemen-ze guenê.— Un homme de bien , un dèn honest , un dèn vertuzus, pl. tud honest. — Tr^shomme de bien, un dèn leun a vertuz , un dèn an honestà, pl. tud ar re honestâ; un dèn evit an honesiâ , an honestâ evit unan.'— Une femme de bien et de probité, ur c ’hrec’h honest ha ver­ tuzus , graguez evit ar re honestâ, ur c’hrecq honest mar deus è r c ’hantonn. — B ie n , adv, , comme il fa u t, de la bonne manière , mad , brao, m anivic, èrfad, èr vad, digabal, clocq. — Très-bien , eçzelant, güell-pe-velloc’h, co ca ig n , clocq.— I l est bien, parlant d’ un homme qui a trop b u , ê ma var e du, ê ma ebarz, ez ma ebarz, ê ma gand-hy, ê ma eat gand-hy, trémenet eo.— B ien, commodément, eaz, æ z, èn eaz, èn æz. — B ie n , beaucoup, fort , très, cals, forz. m eurbèd, bràs, m eu r, eçzelant.— ■ Bien de la peine, cals a boan, poan-? vras, poan ê leiz.— Bien savant, abilbràs, goûizyec meurbed. — Bien du monde , meur a hiny, meur a dud. — Très-bien logé, loget eçzelant, logefc dereadt.— B ie n , bien, en se moquant ou menaçant, m ad-m ad, list da ober.— E h ! bien donc ! ahan’ta ! Van. ha-mata! — H é bien , so it, m ad, bézét. Van% ha-ma.— A u ssi bien qu e, qercouls ha. — Bien dire, dire de bonne grâce , cahout graçzvad ô lavaret, pr. bet. Van. comseixi-caër, pr. comset; comseiñ braü , distilhein caër.— Bien-dire, langage poli et éloquent, locançz, langaich coant,. langaich trémenet dre ar vurutell. — B ien-disant, éloquent, elavar, un dèu e la v a r, pl. tud elavar. Van. comsourcaër, ur homsour-caër, pl. comseryon; distilhour-caër.— Bien fa ire, réussir en ce qu’ on fa it , èn em acquyta èn e ze­ ver, pr. èn em acquytet ; cahout un issu mad eus ar pez a rear, pr. bet ; ober èr-vad ar pez a rear, pr. græt.— Bien fa ire , faire de bonnes œuvres, obervad, pr. græt-vad, græt-mad; oberér-


q4

b ie

BIE

vad ,p r. græt èr-vad, praticqa ar ver­ c’hontroll vicius meurbèd.— Bien que, t u * ,/ ^ et.-— Bien fa it , fait comme il quoique, encoreque, peguement-bennac, fa u t, græî-:nad, great ec’hiz ma dere, petra-bennac, m a.— Bien que je l’ aime, græt evel ma faut, græt diouc’h an peguement-bennac m a èr c ’haraû, pedib^ib, cocaign. — C ’ est bienfait pour tra-})ennac ma carañ anezâ, evidoun lu i, bèvez eo évita, — Bien fa it , bien de garet ou da garet anezaû. S ’ il s’ agit faite, b ra o , gentil, coant, oe’h , à .— d’ une femme, peguement-bennac ma Un esprit bien fa it, vir spered m ad, pl. lie c ’haran, petra-bennac ma caraû speregeou mad. — Un cœur b ien fa it , ur anézy, evidoun d’he c ’haret, evidoun galounvad, urgalounvadazèn. Van. id. da garet anézy. BIENFAISANT, mad-6berus, doüBIENSEANCE, convenance de paroles gued da ober vad, madecq. et d’ actions, dereadéguez, hoBestiz, ar BIENFAIT, fa v e u r , plaisir , mad- pez a dere ouc’h .— L a bienséance exige £)ber, pl. mad-obeiyou; ober-inad, pl. de nous plusieurs devoirs, an dereadéguez oberyou-mad; madélez, /5 /. you ; fa- ou an lionestiz a ouleñ cals a draoü diver, pl. you. Van. plijaduréh, made- gueneom p, ou a ouleñ e raèmp meur lé h , ppl. éü. a dra pe re ne raémp qet anez.— Bien­ BIENFAITEUR, mad-oberèr.p/. yen; séance, ce qui est commode et utile , ar pez mad-oberour, pl. yen. Van. obèrour- a dere, ar pez a so deread. Cette m ad, pl. obereryon-vad. — C ’ est mon maison était d sa bienséance, an ly-hont bienfaiteur, va mad oberèr eo .'Van. me a zerée ountâ, an ty-liont a voüe de­ oberour-mad eu. read évita ou dezà.— La vigne de Nabot BIEN FAITR ICE, mad-obererès,p/. était bienséante d  chaz , guïnyen Nabot ed; mad-oberourès, pl. ed. Van. obe- a zerée oud ar roüe Achaz. rou rès-vadoberou resed-vad. BIENSÉANT, qui sied biend, deread, BIENHEUREUX, liomme de sainte vie, honest, oe’h, â. Van. honest, o h , an, tm dèn santel, pl. tud santel; nep a aoû. — E tre bienséant, dereoul, pr. degundu ur vuëz santel ha direbech. — réet, beza dei-ead, beza honest, pr. bet. Bienheureux, qui a un grand bonheur, .Van. bout m ad, bout honest, pr. bet. eürus, oe’ h , à. — Bienheureux dans le — ■ Il est bienséant d une fille d’ être mo­ ciel , guenvidic, pl. guenvidyen ; eürus, deste , dereout a ra ouc’h ur plac’h beza pl. arre eürus.— Les esprits bienheureux, modest, ar vodesti ou an lionestiz a zear guenvidyen, ar’ re guenvidic, ar re ouc’h ur plac’h ou a so deread da guinvidyen, ar re eürus, ar séenthac urplac’li. — Qui n’ est pas bienséant, aman ælez gnenvidic, an ælez hac ar zere, amsereat, oh, â. séewt eürus.— Les w p s bienheureux, ar BIENTOT, dans peu. de temps, souc ’horfou eü ru s, ar c’horfou guenvidic, deii, soudenniq, abarz-nemeur, a-beñ ar c’horfou glorius, corfou ar séent nemenr. hep dale. Van. a-brest, a-bresbenniguet.— Rendre ou devenir bienheu­ tic, touc’hantic. reuse, gnenvidicqàt, pr. éet; réntaeü­ BIENVEILLANCE, affection, amitié, rus, pr. et; dônet da veza eürus, pr, carantez, grad-vad, volontez-vad, graçdeuët. zou-vad. — Il a de la bienveillance pour BIEN-LOIN, au lieu de, ê lec’h, ê m oi, carantez ou volontez vad èn deus leae’h. — Bien loin de l’ apaiser, il l’ irrite, evidoun, carantez a zoug din, e c’hraçè leo’h e habasqaat, èllacqa da vua- zou-vad am eus. — Avoir la bienveil­ necqât, — Bien loin que. tant s’ en faut lance de sen seigneur, caliout grad-vad e que , cals a faut m a, pell-bras da. — aulrou,cahout graçzou-mad e autrou, Bien loin qu’il soit homme de bien, il est pr. bet. — Unprédicatear dans son exorde très-vicieux , cals a faut na vèzdèn ho- doit gagner la bienveillance de ses auditeurs, uost, èr c?hontroll-beo vicius-bras eo; ur prezegour a die a dalcc coumançpdl-bras da veza dèn honest, cz eo èr zamande brezeguezn, gounitgrad-vad


BIL

pS e auditored/mar fell dezà goudeze gou-| BIGARRER, mettrt ensemble plusieurs nit un dra-bennac var ho c ’halounou. couleurs mal assorties, marella un abid, V. grâces, bonnes grâces. etc., pr. marelle t. BIENVENU, deuët-mad, deut-mad, BIGARRURE, mélange de couleurst diguemeret-mad. Van. deit-mad. — marelladur, pl. you. Un honnête homme est toujours bienvenu BIGLE. Trég. loacr. A M eu rs,lu ich , partout, un dèn-honest a so atau deut- luch, oe’h, â, pl. luched, luiehed, luinad ê pep leac’h ou diguemeret-mad cheyen. E n termes burtesquesfon dit baê pep leac’h/ —- Soyez te bienvenu, deut- ra-hac-amanri , baragamann , parce mad ra Viof. qu’ un bigle regardant en deux endroits, BIENVENUE, heureuse, venue, entrée, voit en même temps deux choses, désignées dônediguez-vad, dôned-vad. Van. do­ par le pain et le beurre, qui dans une beur­ uera ad , donedigueh-m ad. — A leur rée n’ en font qu’ une. On dit encore d’ un bienvenue, d’o dônediguez-vad. — Payer bigle rivy-slrivy, risu-uisu, quand la sa bienvenue, paëa e zônediguez-vad,/?r. vue de chaque œil croise par-dessus le nez. paeët. Van. luch, loüiçz, lués. — P etit bigle, BIERE, cercueil, arched,/?/. ou;arc’li, luichic, pl. luichedigou; luchic, pC. lupl. ou. H .-Corn, laoür ,p l. ou, delaoüer, chedigon; gadic,^/.gadonigou. Van.hi auge. A 1. byere, pl. byerau; fyetr, pl. au . chic, loüizzic, luésic. BIERE, cervoise, byèr,bèr. Van.bir. BIGLER, loucher, luieha, pr. luichet; *— De la bière nouvellement faite ou trop luclia, pr. luchet; sellet risu-visu, selvieille nuit d la santé, byèr re fresq pe let rivv-strivy, pr. sellet .V a n . blingure goz, ne voa biscoazyac’hus;bèrné- eal, blingueiû, ppr. blinguet, lueiseîfi* vez-great,ha bèr eatda goz,ne dinttam Trég. loacriû, pr. et. — L ’ action de bi­ yec’hedus. — Petite bière, byorc’h bye- g ler, lnichérez, luchérez, luichadur. ricq, bèricq.— Bière doubte.hycvdoubl, Trég. loacrérez. byèr Flandres. Van. bir doubL BIGORNE, enclume à deux bouts, biBIEVR E, animal amphibie , bycuzr, gorn , pl. ou; anneu-cornecq, pl. anpl. ed; avancq, pl. ed. aeuyou-coruecq. B IE Z , canal par où l’ eau tombe sur la * BIGORNEAU, petite enclume, b iroue d’ un moulin, can , ar c’han, caon, gorille, pl. bigornoüigou. arc’han,/?/?/. can'you, caonyou. Van. id. B IG O T , faux dévot, fais devod, pl. BIFFER, rayer, effacer, difaoza, pr. fais devoded ; brizdevod , pl. ed. Van.. difaçzet; dispaçz, pr. dispaçzet; croaza, bigod, pl. ed. — Bigot, qui a une dévo-> pr. croazet. Van. croéseiñ, pr. croéset. tion outrée, bigod, pl. ed Van. id» BIGAME, marié à deux personnes en\ BIGOTE , fals-devodès, pl. faîs-de^ même temps, diou veach demezet, az- vodesed; bigodès, p l.ed . — Faire la bigote dem ezet, haddemezet, demezet un e.il ou le bigot, bigodal, pr. bigodet. güeach. BIGOTERIE, fausse dévotion, bigo­ BIGAMIE, état d’ un bigame, azdimi- derez, bigodaich. zy, pl. ou; haddimizy, pl. ou; eil-dimiBIGUER, changer, troquer, trocqla, zy, pl. eil-dimizyou. — La bigamie ex­ pr. trocqlet; troqa, pr. troeqet. Van. clut des ordres majeurs, an azdimizy a trocqem.Tre^.írocqlan, trocqaû,p/)r.efc âmpeich da veza bælec ou da guemeBIJOU d'enfants, objets pour les cliverret an urzou-sacr. tir, brabrao, hoaryel, pl. hoaryellou.— BIGARADE, orangés vras, orangés Bijou de fevimes, ce qui sert à Us parer, mentecq. paridiguezou, joayusou. v. affiquets. BIGARREAU, qignesen briz , pl. qiBILE, humeur, apotum, apotummegnès, qignèz marellet, calounou. len. E n iAon, on dit byl. — Bile noire, BIGARREAUTIER, arbre, qignesen mélancolie, apotum d u , ly ar goad, ly vriz, gûezen qignôs briz, pl. giïez, etc. goad, — L a bile lui monte d la tête,co\iB IG


BLA 9« BIS — Année bissextile, bloavez ar biséaust j mançz a ra plantou e dreid da doma ► bloavet ar bisést. dezañ. B ILIE U X , apotumus, oe’h, â ; acBITUME, fossile huileux et inflamma­ custum d’an apotum. —* B ilieux, colé­ ble, bituma. rique, bouilhus, toarus, turus, oe’h, â. BIZARRE* fantasque, extraordinaire, BILLARD, j e u , ur c’hoary-bilhard. culadus, pennadus, stulténnus, frou— B illard, la table sur laquelle on jo u e , dennus, maritellus, oe’h, â. Van. peen* nadus, oh, an, aoñ. — Il est d'une hu­ bilhard, pl. ou. BILLE, boule d'ivoire d'un jeu de bil­ meur fort bizarre, faoudennus eo terlard, b ilh , pl. ou. — B ille , bâton pour rupl, estraneh eo culadus, stulténnus eo dreist penn,stulténnyaich èn dalc’h. serrer les ballots, stardéres, pl. ou. BIZARRERIE, caprice, fantaisie, cuB IL L E T , petite lettre sans cachet et bien souvent sans incription, bihetenn ,pl. la d, pl. culadou; stulténnyaich,/?/. stul* ou; bilhed, pl. bilhegeou. — B illet de ténnyaichou; froudénnyez, pl. où. banque, bilh ed -b an cq, bilhed-mouBLAISE, nom d'homme, Bleas, Blas. neyz, pl. bilhegeou, etc. — B illet doux, Pour une fille, Blæzou. — Saint Biaise, billet galant, bilhed amourous, pl. bil—sant Bleas. hegou amourous; lizer-douçz, pl. lizeBLAISO T, petit Biaise, Bleasic. rou tener-gliz. — B ille t, promesse sous B LA IS TE,/J«íiíc fille nommée Biaise, seing privé, bilheteû, p l. ou. — Billet pour Blæzaoüicq, Blæzoüicq, tirer au sort, bilhetenn, pl. ou. — Billet BLAMABLE, din a vlam, din da ve­ blanc, billet noir, bilhetenn ven n, bil­ za tamalet. v. reprochable. hetenn du. — Tirer aux billets, ténna BLAM E, b lam , gaou. — Donner le d’ar sord, pr. ténnet. — l i a eu un bil­ blâme d'une chose à quelqu'un, rei ar let noir, ur villielen du èn deus tennet. blam eus a un dra da ur r e , pr. roët ; * BILLETTE, bois coupé, jeune et court, teurl ar blam var ur re, pr. taulet;Iacpour faire du charbon ou pour brûler, bil- qât ar blam vès a un dra var guein ur hetesen, pl. bilhetès. — Couper le bois re-b en n ac, pr. lecqéet ; tamal ur dra en billettes, faire des billettes, bilheta , da ur r e , pr. tamalet ; rei ar gaou vès pr. bilhetet. a un dra da ur re. Van. temalein un B ILLO T , morceau de bois gros et court, dra d’unon-bennac. pilprenn, pl. pilou-prenn, pil-prennou. BLAMER, tam al, pr. tamalet. Van. BINAIRE, nombre binaire, eilvedèr, carëein unan-bennac, pr. careet; taan niver eus a zaou. malein, temalaiû, ppr. et. — Être blâ­ BIS, bise, qui est brun, gris. mé de. beza tamalet vès a, pr. bet. Van. BISAÏEUL, le père du grand-père ou bout careet, bouttemalet,/?n bet. de la grand'mère, tad-èuñ ,pl. tadou-cun. BL ANC, blanche,gùetin, oe’h, â,cann. BISAÏEULE, la mère de la grand'mè- A l. alp, cain, caen. — Blanc à reluire, re ou du grand-père, mamm-gun , pl. d briller, tout-d-fait blanc, güenn-cann; œammou-cun; cun, bénin, débonnaire. de là,le plein ou le brillant ae la lune, cann B ISC U IT, güispeden, pl. guispid; al Ioar; de là, canna, laver, rendre toutbispeden, pl. bispid. — Biscuit de à-fait blanc le linge, le bien blanchir. ■ — vaisseau, güispid-vor, giiispid-lestr, bis- Beau blanc, bien blanc, Van. can, giienpid-vor. — Biscuit, pâtisserie faite de fa­ can. — Blanc comme un satin, qer güen rine, d'œufs et de sucre, güispid-sucret, evel ar satin. — Blanc comme un cygne, bispid suûcret. parlant du poil, güen-cyn. — Blanc com­ BISE, vent du nord, bis, avel-vis. me ivoire, parlant des dents, qer güen B ISSA C,biçzac’h, pl. biçzéyer; ma- evel an olifant. — Blanc comme neige, letenn, pl. ou ; ezeff. parlant du linge, güen ec’hiz d’an earc’h, BISSEXTE, jour ajouté tous les quatr0 qergüenn evel an eàrc’h ou an erc’h. ans as. mois de février, biséaust, bisést. ■Blanc comme albâtre, parlant du front,

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BLA BLE qer güen hac an alabastr. «— II crache BLANCHISSERIE, lie a où l’ on blanc comme coton , parlant de la salive , chit, güennadeg, pl. ou ; güennérez, crainchat a ra güen evel ar c ’hoton. pl. güenneresou. ■ — Blanc comme le lait, qer güen hac al BLANCHISSEUR, güenner,/)/. yen. leaz. — Cheveux blancs et lunettes ne plai­ Van. guën n our, pl. guënneryon. — sent point aux fillettes, bléau güen ha Blanchisseur de fil, de toile, de cire, güenlunedou ne bligeont q,et d’ar merc’lie- ner neud, güennèr lyen , güennèrgeou. — ■ Devenir blanc, giiennaat, pr. coar. — Blanchisseur de parois, güen­ güennéet. v. chenu, grisonner. — Vêtu nèr, güispônèr, ppl. you. de blanc, güisqet 6 güen. — B la n c, ce BLAN CH ISSEUSE, güennerès, pl, qui n’ est ni sale, ni gâté, güen, fresq, ed ; cannerès, pl. ed ; coïiezeurès, pl. neat, næt. — D u papier blanc, paper od; coüezerès, pl. ed. Van. cannerès , güen. — D u linge blanc, lyenaichfresq. pl. ed. — Chemise blanche, pour un homme, roBLAN QU ETTE, güin güen dilicat. ched fresq ; pour une femme, hivis veñ, BLASON , blasoun, sqyand a *esq hivis fresq. — Mouchoirs blancs, mou- da aznaout an armoryou. — Savoir U chouerou fresq. — Assiettes blanches, blason, gouzout ar blasoun, pr. gouveaçzyedou neat, açzyedou n æ t, açzye- zet ; aznaout an arm oryou, pr. aznadou fresq. «— Le blanc de l’ œ uf, güen- vezet. vy, ïirgü en -vy. — Le blanc de l’ œil, güen BLASONNER, expliquer les armoiries, al lagad. — Blanc de P a ris, blanc de clasq armoryou ur re, pr. clasqet; dôplomb, güen Paris. — B lanc, marque â net a beñ da gavout armoryou ur r e , * un but pour y tirer, güen. — Tirer au pr. deuët. blanc, ténna d’ar güen, pr. tennet. — BLASPHEMATEUR, blasphemèr, Donner dans le blanc, sqei èr g ü e n , pr. blasphemour, ppl. yen. v.jureur, BLASPHÈME, parole injurieuse, blassqoet. — Marque blanche au front d’ une phem,/)/. ou. v. jurement. bête, bailh. BLASPHEMER, blasphemi, p »*. blasBLAN CH ATRE, qui tire sur lê blanc, démveii, güennard, a deñ var ar guen, pliemet.J'ûn.blasphemein^r.et. Trég. blesphemiâ, pr. et. v. jurer. peus-giïenn, az-güenn. B LA T IE R , celui qui transporte et re­ BLANCHEUR, güender. Trég. goüvend des blés dam les marchés, portezèr, ender. Van. guënder, guënded. BLAN CH IR , faire devenir blanc, gü~ pl. portezidy ; porteour, pl. yen ; poren na , pr. güen net-. Van. guen eiû , pr. tezer-ed i pl. portezidy-ed ; portëourgüenet. Trég. gou ën n an , pr. gouën- ed. pl. portëouryen-ed ; marc’hadournst. — • Blanchir de la d re , du f i l , de la ed, pl. marc’hadouryen-ed. Van. portoile, güennaeoar,neud,lyen. — Blan­ teour, pl. poriizyon. B LA V E T, rivière du Port-Louis, Blachir une chambre, une maison, güenna, güispôna, pr. güisponet. — ■ Blanchir, oüed. Van. Blaoüah. BLÉ, ed, pl. ou; yd, pl. ou. Van. ed, devenir blanc, devenir vieux , güennaat, pr. güennéet; glasa , pr. gl:-seî; loiiedi, pl. edëü. v. plaine, vallee. — B lém éteil, pr, loiiedet. Van. güenneiû, loẅedein, froment et seigle ensemencés ensemble, ppr. et. — Blanchir, ju stifie r , güenna, mistilhon, sègal-viniz. — Grain de blé, pr, güennet; disclærya güeñ, disclærya edenn, pl. ou; ydenn, pl. ou. — Blés blancs, edou güen, an edou güen.Trég. divlam, pr. disclæryet. BLANCHISSAGE , action ou salaire an edo gouën, anvdogouën. — -Petits de celui ou de celle qui blanchit, güenna- blés, orge, avoine, vesse, an edou m udurez, güennadur, güennérez, güen- nud, an ydou munud. — B lé échaudé, nidiguez. Van. cannereh. -— Blanchis­ ed scautet, ed goallet gaud ar scaut. sage d’ une chambre, d’ une maison, güen- Van. ed corbonnet, ed sqéütet. — Ce nadur, güispônadnr. Van. güennereh. qui éehaude les blés, savoir : le soleil pa-


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BLE

BLO

gaou, pr. græt; offanci, pr. offancet. — Blesser une bête, plaouya, pr. plaouyet; blezça, pr. bleçzet. — Avoir soin des blessés, cahout sourcy eus ar re gouiyet ou pistiguet, pr. bet; sourcyal ar re-vleçzet, pr. soureyet. — Sujet â blesssr quand il frappe, goulyus, pistigus, er glaü hac en aùél hou des discaret oe’h , â. BLESSURE, gouly, pl. ou; bleçz, pl. en edéü. — Les blés tombent, fléa a ra an ydou. Trèg. fié an ou coüañ a ra an ou. Van. bleçz, gouly, ppl, ëu; ur bleçz, ur ouly. -— Blessure mortelle, gouly edo. Van. coêheiñ a ra an edéii. BLÊME, pâle, glas, disliv, oe’h , â , marvell, pl. goulyou marvell; bleçz ppl. glaséyeo, tud disliv, droue-lived, marvell, pl. bleçzou, etc. — Blessure, goal-lived, ppl. tud. Van. blèm, oh, añ; injure, offançz , pl. ou; outraich, pl. diliü, oh, an. — È t-e naturellement blê­ outraiehou. BLETTE, plante rouge et blanche, me , beza disliv, beza drouq-lived ou goal-liveddrenatur,/3r. bet. Van. bout bluyt. — Les blettes ont perdu les blés, collet an ydou gand ar bluyt. diliü dre natur. BLEU, bleue, g la s, lyou glas. Van. BLÊM IR, devenir pâle, glasa, pr. glaset; gùisqa goal-lyou,pr. güisqet. Van. glas, liv-glas. — ■Un habit bleu, un abid — jEtoffe bleue, qéhut ur façzblém, glaseiñ, pr. glaset; gles, pl. abichou glas. ■ m ezerglas, entoff glas. Van. miher stæna, pr. staenet. glas.— Manteau bleu, mantell g las, pl. * BLEMISSEMENT, pâleur naturelle, drouq-lyou, goal-lyou. Van. blémdér. mentell glas. — Bleu céleste, pers, lyou Blêmissement, action, de blêmir, glasén- pers. Van. glas. BLEUATRE, glasard, dém -glas, a tez , glasder, giasidiguez, steanadèn var ar glas, azglas. dur. stænadur. Van. glasedigueh. BLOC, en bloc, tout ensemble, adreuz, BLÉREAU ( actuellement Blaireau ) , petit animal puant, broc’li, pl. ed; lous, var-un-dro, an eil-dre-eguile, êblocq. pl. ed. Van. bourbouten, pl. bourbou- — l i a acheté toute cette boutique en bloc, ted ; louh, pl. ed ; bro h , pl. ed. — Le prénet èn deus ar stalad-hont oll a bruit des blaireaux lorsqu’ ils transportent dreuz, ar stalyad marc’hadourez-hont du blé noir dans Uurs tannières, charre- èn deus prénet oll a dreuz-varc’had. broc’hed, pl. charrëou-broc’hed. — Il Van. prénet en dèser voutic-hontblph est puant comme uti blaireau, flærya ara eg u ism e m a . BLOCÂILLE, cailloux pour remplir evel ur broe’h, qer flearyus eo evel ur une muraille ç/itre les parements, pastubroe’h ou hac ul lous. BLESSER, goulya, pr. goulyet; raich, boëd, mæin-pastur, mæin-mahleçza, pr. bleçzet. Van. blezein, gou- tery, Jyeiñ, ppr. et. — Incommoder de façon d BLOCUS, siège qui consiste d garder les âre presque blessé, pistiga, pr. pistiguet; avenues d’ une ville , eneernadur eus a ur glasa , pr. glaset; gloasa, pr. gloaset; guear, sézy eus a dro ur guær, bloc- | loc’ha, pr. loc’het. — Etre blessé à mort, qadur vès a ur guær; blocq, pl. blocbeza-goulyet d’ar maro, beza bleçzet qou. V. barricade. BLOND, couleur entre le blanc et le d’ar maro. — Facile d blesser, pistigus, oe’h , â; eaz da c’houlya ou davleçza. roux, melen, oe’h, â; lyou melen. V m . ■ — Celui qui blesse, pistiguèr, pl. yen ; id. — Une chevelure blonde, or pennad goulyèr, pl. yen. — Se blesser$ èn em bléau melen. — Devenir blond, melenmelennéet. c ’houlya, em -vleçza, pr. em vleçzet ; naat, BLONDE, ur plac’h he deus blèail èn em bistiga, pr. èn em bistiguet. — B lazer f foire io r t, endommager, ober melen, plac’h a so melen he bléau, /?/, raissant tôt apris une brumé, SCaut. Vah. corbon, sq éu t.— Blés deTurquie, mais, ed-Turqy, ed-Turucq. B lé noir ou blé sarrazin , ed d u , güinis du. Vun. gunuh-du, guneh-du. «— Les vents et les pluies ont abattu, les blés , fléët eo an edou gand ar glao hac an avel. V m .


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plac’hed. —- Perruque blonde, perruqen blutoir, brutellad, pl. ou ; blirutellad, pl. ou. velen, pl. perruqennou melen. B LU TE R , passer de la ftrinc dans un BLONDIN, pautr yaoüanc én deus bléau m elen, dèij yaoüancq a so me­ bluteau, burutella, burutellat, ppr. b a len e vléau; ur melennecq, pl • melen- rutellet ; tamoëza gand ar vru tçl, pr. tamoëzet; trémen dre ar vrutell, trénéyen. BLOQUER, faire un bloqus autour men dre an tam oëz-fin, trémen dre d’ une ville, bloqal ur guær, pr. blocqet; an tamoëz-stancq, pr. trémenet., BLUTERIE, lieu où. on blute la farine, eûcerna ur guæ r, pr. eûcernet; siîzisa burutellérez, brutelliry, tamoëzérez. tro tæ r , pr. seziset. v. barricade. BOBECHE, partie du chandelier où se B LO T IR , se tapir, se ramasser, soucha, pr. souchet ; scoach a, pr. scoa- met la chandelle, toull ar c ’houlaoŵen , cliet ; èn em zéstumi èn ur b lo c q , pr. toull ar c’hantolor. — Il faut curer la bobèche y red eo scarza toull ar c ’houèn em zestumet. BLOUSE, trou d'un billard, oùonjette laoüeñ ou toull ar c ’hantolor. BOBO, t. enfantin, petit m al, bou­ la bille , yalc’h ur bilhard; pl. ilc’hyer ur bilhard. «— Blouse, trou d'un tripot, bou, bouboüîcq. — Vous avez bobo,mon où l'on jette les balles, toull-bolod, pl. petit fils, ya, boubou oo’h e u s, va m ab ic; penaus bouboüicq oe’h eu s, va toullou-bolod. BLOU SER, pousser une bille dans la mabiq-me. B O C A G E , petit bois, bruscoad, pl. blouse, lacqàt ur vilh èr yalc’h, pr. lecqéet, poulsa ur bolod èn toull, pr. poul- bruscoageou; broscoad, brouscoad,p/. set. — Se blouser, se méprendre, fazya, geou ; coad ic-stan cq, pl. coadigoupr.fazyet; emdroumpla,/j/\em droum- staneq. v. bosquet. — Pays plein de bo­ cages, cantoun bruscoadeq, pl. canplet. tounyou bruscoadeq, carter leun ou B LU ET, plante, blaveola. BLUETTE , petite étincelle de feu, elye- goloët a vruscoageou, pl. carteryou. BOEUF, egeñ, pl. ed. Trég , et I L nefi, pl. ou; ulyenenn, pl. ou; elvenn, pl. ou ; fulenn , pl. ou ; elyenen dan , Corn. igen ,p l. ohen, ouhcn. Van. ejan, ulyenenn-dan , clvenn-dan, fulenn- ej'on, pl. èchein, ohin, añhén. A l. bu. dan. Van. fulen, pl. fulad; fluminenn, — Jeune bœuf, bouvillon, creô-egen, pl. pi. fluminenneü. — Petite bluette pres­ creñ-egenned; egeñ yaoüancq, pl. e d , que imperceptible, broud tan , pl. brou- ouhen yaoüancq; bougorn, pl. ed , id doutan;elyencnnic, pl. elyennoüigou; est, blot-corn, corne molle. B.-Léon, coclvennic, pl. elvennoüigou ; broudic- genn, pL ed. — B œ uf écorné, egeñ bestan, pl. broudoüigou-tan. Van. fulen- corn, egeñ bescornet, egeñ discorn, enic, flum inennic, ppl. éü. — Bluette geñ discornet, pl. egenned, etc. v. bour­ ou étincelle de feu ou petits éclats qui sor­ relet. — Chair de bœuf, bévin, qyc-bétent du fer chaud quand on le bat , scliz- vin. Van. béüin, qyc-béüin. Trég. bézenn-dan, scliçzennou-tan ; scliç- oüin. —D u bœufd'Ir lande,hèvin-m &vch, ze n n -h o û a rn -to m , pl. scliçzennou- qyc-m arc’ h. Trég. byouïn-marh. — lioùarn-tom. — Bluette de cendre volan­ B œ uf salé et fumé, bévin-saëzon.r. salé. te ou soufflée doucement, elf, elv. — Il — D u bœuf frais, béviri-fresq , bévinn’ a pas une bluette ou une étincelle de bon disall. Trég. béouïn ou biouïn fresq. sens, n’en deus qet un elyénen a sqy- — B œ u f marin, egen-vor, pl. egeunedand-vad, n’en deus qet un elvenn a vor. — A l. bu-vor, pl. bued-vor. BOGUE, la couverture piquante de la sqyand-vad, n’en deus qet un tam châtaigne, cloçzeû-qistin, pl. cloçz-qissqyand-vad. BLUTEAU ou blutoir, sas cylindrique, tin; cloren-qesten, pl. elor-qesten. v. bui utell, pl. ou ; brutell, f l . ou ; ta- éboguer. BOHEMIEN, gueux libertin et errant, iuoCz fin, pl. taraoëzou fin. ~ P l t i n un


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c ’hoad, coad-uhèi, pl. coageou u h e l; ur c ’hoad bras, pl. coajou bras. — Un grand bois, ur c’hoad bras. Van. ur hoëd bras, pl. coëdéu bras. ■ — Bois épais, coad stancq. Van. coëd stancq. — Un petit bois, ur c’hoadl)ihan, pl. coageou Gypcianesed. BOIRE, eva, pr. evet. Trég. efan, bihan; coadic, pl. coageoüigou , coapr. efet. B .-C o m . efa9 pr. efet. H .-Corn. digou. Plusieurs anciennes maisons tirent evo, pr. evet; efo, pr. efet. Van. ëuëiû, leurs nomsde ces mots : coad, coat, coëdj pr. ëuët. Tous ces mots viennent de l'an­ coët, coadou, coëdau, coadic, cor die. cien mot efa if. ■ — Donner d boire, rei da — Bois taillis, coad-tailh, pl. coageoueva, pr. roët. — Verser d boire, discar- tailh ; coad-m ed, pl. coageou-med ; ga da e v a , pr. discarguet ; dinaou da med de medi, scier; coad tailhiriz, pl. eva, pr. dinaouêt. — Je boirai bien ma coageou tailhiriz. Van. coët tailh, pl. bouteille, evit va boutaillad a yello brao coëdeü-tailh; taiheriz, pl. tailherizeü. guenê, va boutailhad a evin.— Il boit — Bois de charpente , bois propre d bâtir, asséz joliment, braoahoalc’h eza e van­ coad-matery, pl. coageou-matery. — ne ganta, brao ahoalc’h e c ’heV$— Bois de sciage, coad-liesqeñ,/j/. coageoiiBois, ev, ef. Van. eü. — Buvez, evit, hesqen, — Bois courbe , coad camra , ivit, efit, evet, efet. Van. eüet. — Boire coëd cromm. — Pièce de bois longue et d sa s o i f eva d’e sec’hed. — B oue par d proportions étroites, coadeñ , pl. ou, excès, eva re, pr. evet re ; gloiitonnya, ed. — Bois de fente, coad-faut, coadpr. gloutonyet. — • Boire, dépenser son drailh, ppl. etc. — Fendre du bois, fauta bien, foëta e drantell, pr. foëlet ; teuzi c o a d , pr. faut et. — Fendre du bois d e dra ô c ’heva, pr. teuzêt; dispign e dra brûler, fauta qeun eud, drailha qeu­ gad ar guïn. ■ —•Boire â la santé de Pier­ neud. pi\ drailhet. — Jeune bois nouvel­ — Bois re, evada yee’hed Pezr, eva da c ’hraç- lement planté, planteyz, pl. ou. ■ zou-mad Pezr. ■ — Trinquer en buvant, pelé, dont on a pris l’ écorce, coad-qign. drioqa, pv. dricqet; trincqa, pr. trinc- v. pelard. — Bois de chauffage, gros bois, qct. Van. trinqeiii, pr. et. — T u as qeuneuden calet, pl. qeneud calet. Van* fait la folie, tu l’ as boiras, great a heuz qened, qaned. — Bois de chauffage, bran­ ar follentez, he phaëa a rencqi ; bez’ ches, fagots, bourrées, qeuneud, brinçez heuz graetarfaut ar boan anezâ zad. Van. qened. — Amasser ce bois, a zougui. — Le boire, an eva. v. boisson. qeuneuta, pr. et. Van. qenedfa, qanc— L ’ excès du boire, evérez, an everez, teiû. — Bois de chauffage, dans les côtes re vras eva. — E lle lui apprête son boire maritimes, du goémon lavé en eau douce et son manger, hy a ave dezasû ou h y a et séché au soleil, qeuneud-mor, bézin. zispos dezañ e zibri hac e eva ; hy a Des mottes, qeuneud-doüar, mouded. aus e voëd dezâ; hy a fich ou a fard De la fougère sèche, qeuneud lacqa-lace voëd d«zâ. Cette dernière locution est qa, raden-seae’h. De la bouse de vache ,

qui se mile dédire l’ horoscope, Boëm, pl. ed ; Gypcian, pl. cd; Boémer, pl. Boéjnidy. v. ensorcelé. BOHEMIENNE, gueuse errante et li­ bertine, Boêmès, pl. ed; Gypcianès, pl.

de Léon.

qu’ ils appellent du bois court et facile d BO IS, du bois, coad , coët, preen, rompre, parce qu’ il ne faut ni harpon, ni preâ. A l. lamrn; de Id lambrusq, lam­ scie, ni hache pour le couper , qeuneutjbris, etc., cale. v. couverture de maisons. ber, beuzeul. — D u bois de terre ferme, De bois, fait de bois, a goad, a goët, q^euneud-coad. v■bouse d brûler.-— Bois à breen, a breii. — L e milieu du bois, d chauffer le four, gor, qeuneud gor? le cœur dubois, creizen, calonnen, crei- qeuneud da viri ar fourn. — Ramasseur zeû ar c hoad, calounen ar c’hoad. —- de bois de chauffage, qeuneutaër, pl. Le plus dur du bois, derc’h , derc’h ar yen. Van. qenedtaour, pl. yon. — Bois c ’hoad. — Un boit, une forêt, un bois de Ut, châlit, arc’h-güele. slearn güele, de haute-futaie , coàd , pl. coageou , uî coad güele. lit. — Bols d’ un cerf ,


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qorn-qaro, pl. qernyel-qaro, qernyelqirvy. Van. coët ur harv, pl. coët qervy, coët er hervy. — Le bois d’ an ta­ mis, le cercle d’ untamis,camàxm tamoez. — Le bois d’ un crible, cand ur c ’hroëzr.

boest-coad, pl. ou ; boestl-preen, pl. boestlou-preen oupreñ. — Couvercle de boite, golo-boestl, pl. goloou-boestl ; goulc’her-boestl, pl. you. — Boite d poivre, boestl ar pebr, pl. ou. — Boîte d moutarde, boestl arcézo, pl. boestloucézo. — ■L a boite aux cailloux, ar prisoun, boest-mæynecq.— Boite, lepoint, le temps où le vin est bon d boire, tro ar guïn, tu a r g u ïn , blas ar guïn. — Ce vin est en sa boite, e ma ar guïn mâ èn e dro ou var e du ou èn e vlas. — Ce vin

— Bois courbé pour une anse de panier, etc., croumeil. v. anse. Van. plegueñ, pL eü. BOISAGE d’ une maison, charpente,

coadaich, ar c ’hoadaich, coad un ty , ar c ’hoad eus a un ty, fra m , fram an ty, ar fram eus an ty. — Boisage , me­ nuiserie, coadaih, munusérez. BOISER une maison, coada un ty, pr. est trop vert, il ne sera dans sa boite quecoadet; coadta un ty, pr. coadtet, co- dans trois mois, re c ’hlas eo c’hoaz ar adtat un ty, pr. coadtéet. Van. coëttat guïn mâ, ne vezo èn e dro ou var e d u ou èn e vlas ou mad da eva, nemed aun ty , pr. coeltet, coëtteit. * BOISEUX, t. de jardinier, coadecq, beñ try miz ac’han. * ÊO ITÉE, plein une boîte, boestlad, oc’h , â. pl. ou; boestad, pl. ou. * BOISIER, homme qui travaille dans BOITEMENT, action de boiter , camles bois, coadtaër, pl. yen. BOISSEAU, mesure, boësell, pl. ou. madur. BOITER, clocher, cam m a, pr. et; v. garcée. — Un boisseau de blé, plein un boisseau, boësellad ed. pl. ou.— Un bois­ beza c a m m , pr. bet. Van. camm eifi, seau d’ argent, ur boësellad-arc’h a n d , bout cam m .— Il boite depuis, camma a pl. ou. — Un dem - ’wisseau plein, un han- ra aboué, aboué ez eo camm ou ez ter-boiiseüad. — ■ B .-Léon, un astellad. camm. Van. cammeifi a ra a oudeüeli. BOITEUX, ca m m ,o c ’h , â , pl. cam— Un boisseau et demi, urbeëselladhanicr, m éyen, cammed ; gargam m , pl. ed ; BOISSELIER, qui fait et qui vend des gaul-gam m , pl. gaul-gam m ed; gilgaram, pl. ed. Van. camm , gourgam. boisseaux, etc., boëselier, pl. yen. BOISSON, beuvaich, pl. ou; breu- ( logam m , pl. ed. )— Saint Pierre gué­ vaich, pl. ou; an eva. Van.ivach,evach, rit un boiteux né, sant Pezr a véllaaz da (hiach ; braoühed — L ’ eau est la bois­ ur c ’hramm-dre natur.— B o iteu x, pa­ son ordinaire, an dour eo ar beuvraicb ralytique d’ un côté, ouële’h. fém. ouëîordinal ou an eva ordinal. — La bois­ chès et ouëlcli.— Le diable boiteux, an son ne vaut rien , ar breuvaich ne deo diaulcam m . — Boiteux d’ un côté, camm. qet mad ou ne dal mad, ar breuvaich burlesq. lalc’îier ar pirisilh-aud.— Boi­ 11e dal man, an eva ne tlalv tra, ne dal teux des deux côtés, par faiblesse de han­ tra an braoüed mû. — Boisson faite de ches, camrn-gilgam, gaulgam , camm prunelles,dour-ivin.— Boisson faite d’ eau, èn naou-du Van. cam -gourgam .— E de marc de pommes, etc., picqetès. — Bois­ tre boiteux des deux côtés, gaulgamma , son faite d’ eau et de racines, breuvraich, gilgamma, ppr. et; beza cam-gilgamm, breuvraich cridyennus .— Boisson faite pr. bet. Van. bout cam -d igam , bout (l’eau bouillie, de racines, de miel et de blé cam-gourgam, cammeifi en néü du. BOITEUSE ,celle qui boite, cammeP, ou de farine, barbantez, beuvraicb milligued, beuvraicb digaloun. — Il aime pl. cammelesed; cam m ès, pl. e d .— la boisson, le tin, caret a ra ar resineii, Boiteuse des (leux côtés , cammell ou. cammès èn daou dii ou èn naou du. ar braoüed a gar. BO ITO U T, verre dont la patte est pas­ BOITE, boestl, pl. ou; boest, pl. ou. Van. boeist, pl. eü. — Boite d’ argent, sée, guëzren dilostet,/?/. guëzr-dilostet. BOITTE j appât pour prendre le poissên, bocstl-arc’huud, pl, ou. — Boitedebois ,


BON loa BOM boëd, boëd-besqed. v. résure. Le mot de — Je choisirai qui bon me semblera, me a b o îte est purement breton , et est le même choaso nep a guirifi, me a goumero que boëd ou boct, qui sign. mangeaille. nep a guiviû m a d , dius a rin nep a B O L , t. de médeeine, lousou fetiçz a bligeo guenê .— Tout de bon, sans feinte, guemerér gand bara-can, midiciné- e guiryonez, da vad-ha-caër, hep farçz rez-boug da loncqa. — B ol d'Arm énie, e-bed, azévry-beo, pep farçz ê-meas, a-barfeded .— Tout de bon , d dessein , a terre d*Arménie , boulyerminy. BOMBANCE, régal, bonne chère, bom- zévry, a-vetepançz, a-benn-qeffridy, bançz ,p l. ou. Van. bobançz ,p l. eü.— a-ratoz-m ad, a-ratoüez-caër. Van. aFaire bombance, bombanci,/w. et. Van. ratoueh mad.— Bon, quand on approuve, mad, m a.-Bon, bon, mad-mad, ma-ma. bobançeiû, bobançal. BONBON, friandise, m adic, pl. maBOMBARDE, pièce d'artillerie ancien­ ne , boumbard, pl. ou. digou. Van. fryantach. BOMBARDER, lancer des bombes dans BONACE, calme sur m er , amsersyune place,lançza. boumbés var ur guear, oul, amser disavel ha mor plean, calm. pr. lançzet ; lesqi ur guær gand boura- — Bonace, sans vent, calm-gueñ, calmbès, pr. losqet; boum barda, pr. et. micq. BOMBARDIER, qui jette des bombes, BOND, rejaillissement, lam m , pl. ou; boumbesèr, pl. boumbeséryen ; bom- sailh,p/. ou. Van . sailh .p l. eu. besour, pl. yen; boumbardèr, pl. yen. BONDE, pièce de bois pour faire écou­ BOMBE, grosse boule de fer remplie de ler l'eau d'un étang, laërès, laër, sclupoudre, boumbèsen, pl. boumbès. tor, sclotur, sclotoüer .— Lever la bonde, BON, bonne , m a d , meilleur, giiell; sevel ar sclotoüer, pr. savet. le meilleur, ar güellà; très-bon , mad BONDIR, faire des bonds, lam m et, xneurbed. Van , m ad, guëll, er guël- pr, id. ; lammet a-souñ ; sailha ê-soun, lañ, mad braz. A L da. De là, les daës, sailhat ê-souñ, sailheta soun;bounda, peuple, etc. — I l n'y a que Dieu seul qui pr. et ; boundiçza, pr. et. Van. bondi çsoit bon, no deus nemed Doiie a vèz zal, pr. e t .— Le cœur me bondit, me pal­ mad; em ehonSalver èu avyel, hervez pite, lammet ou sailhet ara va c’haloun sant Vaze, jabist naonlecved; ne deus em c ’hreiz, boundiçza ara va c ’halon nemed Doiie a guemend a véz mad em c ’hreiz .— Le cœur me bondit, me sou­ dre natur ou paried dreiz e-unan, e- lève, sevel ara va c ’haloun, heugui ara me Jesus-Chris t.-6Wai qui est naturel­ va c ’haloun, heug am eus. Van. donlement bon et bienfaisant, madec .— Une ger em es. bonne chose, vin dra-vad, pl. traoü-mad. BONDISSEMENT du a c u r ,h e u g , — Un bonhomme, nn dèn m ad , pl. tud- heucq. Van. dongér. vad .— Bonne femme, grec-vad, pl. graBONDON, ce qui bouche le trou qui est guez-vad. ■ — Bon homme, vieillard, dèn sur un tonneau, bound, pl. ou. — Oter coz, pl. tud coz .'— Les bonnes gens, an le bondon, divounda, divoundta , ppr. dud coz, ar re-goz. — Ce sont de très- et. Van. divondeiñ ,pr et.— Bondon , le bonnes gens, tud vad int-terrupl.— De trou du tonneau bouché, toull-bound, pl. bon cœur, a galoun-vad, a vif galoun, toullou bound; toull ar bo u n d , an a galoun c’huëcq ha saçzun , a youl- toull-bound. franeq. — A quoi bon parler de cela, pe BONDONNER, boucher un tonneau , da dra e-talv prezeq ou comps a gue- bounda,/?r. et; boundta,/;r. et ; stoufa men-ze ! pe evit tra parlant eus an dra- an toull-bound,/?/1. stoufet. ze* — Trouver bon, approuver, cavout BONHEUR , eurded , eur - vad , m ad, pr. caved mad; aprouff, pr* a- chançz-vad. — Il a du bonheur, eurus prouffet, aprouet .— Je lui ferai trouver eo, eurded èn deveus, chançz-vad èn bon cela,, me rai dezan cavout mad qe- deus, chançz vad aso oude heul .— Je men-ze ; me rai ma aprouo au dra-ze. vous souhaite toulessoi’lesdc bonheur, cunt


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îo eiir-vadr’ho c'hoeulyo, ou chançz-vad toutes vos bontés, obliget-bras oun deoc’h deoc’h digand Doiie, pep eurded^ re- evit o cTioll madelézyou, hao ho traqetañ deoc’h digand Doiie. garez eus o c lio ll madelézyou. — *Trop BONJOUR, salut, d em ateocli, de- de bonté, re a vadélez, re vrasmadélez. maddeoc’h-oll.— Donner le bonjour, la- — B onté, douceur, douçzder. Van . id. varet demaddeoc’h d a , etc., pr. id. — Bonté , excellence, eçzelançz. BONNAVENTURE, nom d'homme, BORD, extrémité d’ une choset b o rd , Bonaventura, Bonavéntura. — Saint pl. ou; lèz, pl. ou; costez, pl. you;ribl, Bonnaventure, docteur et cardinal, sant pl. ou; or, orée.— Bord-à-bord, or harz Bonavéntura, doctor seraphicq ha dor harz, qiehen-ê-qiehen. — Bord d’ un cardinal eus an ilis. puits , d’ une fontaine , b o r J a r p u n ç i , BONNE, nom de femme, Bona.<— P e ­ costez ar punçzr, bord ar feunteun, tite bonne, Bonaïcq, Bonicq. costez ar feu n teu n .— Su r le bord de BONNE AU, bois ou liège flottant qui l’ eau, var bord an d ou r, var ribl an désigne Cancre mouillé, boé, boa. dour, var or an dour. Van. ar bord en BONNEMENT, simplement, de bonne deur, arbordeeñ en deür.— Bord d’ une fo i, gand simplded, è guiryon, ê gûi- rivière, ribl, pl. ou ; glafT ur stæ r, pl. ryonez. BurUsq. rube-rubene. glannouur stær; claign,p/. ou. D e là, BONNET, boned, p/. ou. Van. id .,pl. dic’hlaign, débordement, v. rive.— Bord éu.— Petit bonnet, bonedic, pl. bone- de la mer , lèz ar m o r, lèz an ar vor , douigou.— Bonnet à la dragonne, boned- rezarm o r, bord ar mor. D e là , la maidragoun ,p l. bonedou drugoun.— Bon­ son de Lez’n-ar-vor, en B .-Corn. v. ri­ net quarrë, b on ed co r n e cq , pl. bone­ vage, côte.— Bord d’ un chapeau, bord un dou cornecq.— Bonnet de n u it, boned- tocq.— Bord d’ argent, bord arc’lian d , nos, pl. bonedou-nos. — Triste comme pl. bord ou arc’hand.— L e bord de ta fo­ un bonnet de nuit sans coiffe, qer trist rêt, orée ar c h o a d , lèz ou bordar evel ur boned-nos disoupl. — Bonnet à c’hoad.— B ord, navire, bourz, b o u ria l oreilles, boned scouarnecq, pl. bone­ lestr. — A ller d bord, mônet d’ar bourz, dou scouarnecq. — Bonnet blanc, blanc p r.èet, eat.— Ilesta bord, ema èr bourz* bonnet, mcmes-tra. — On lui tua o hommes sur son bord, hanBONNETIER, boneder, pl. yen. ter-c’hant dèn a yoa lazet dezâ var e BONETIÈRE, bonederès,p/. ed. vourz.— Bord-à-bord, bourz oe’h bourzy BONREPOS, abbaye de l ’ordre d e C i- bord oe’h bord, or harz dor harz. — Ê tre tewuv, en Cornouaille. Berrepos, Bore- sur le bord de sa fosse, beza var bord èfos. pos, Guellrepos, abaty Velrepos, abaBORDAYER, courir des bordées, lou­ ty Verrepos, abaty Yorepos. voyer, ober bordeadou, oberbourdeaBONS-HÒMMES, religieux de saini d o u , pr. græt; bourdeal, pr. bourdéef. François de P a u l, minimed, ar viniBORDEAUX, ville, Bourdell. — D u med.— Bom-hommes, fleur ja u n e, feon, vin de Bordeaux, guïn Bourdell. E n t. fréon. r-Bons-hommes doubles, feon doupl burlesque, Yan-Yourdell.— A ller dBor•— Bons-hommes simples, feon disoupl. deaux, mont da Vourdell, pr. éet, eaf. BONSOIR, salut, nos-vad-dec’h , BORDÉE, le cours d'un vaisseau , de-* nos-vez-vad-deoc’h. Trég. et tl.-C o r n . puis un revirement jusqu’ à l’ autre, bor-r nos-vad-dac’h .— Jevous donne le bonsoir, dead, pl. ou ; bourdead, pl. o u .— Bor­ Monsieur, nos-vad-deoc’h gand Doüe, dée, tous les canons qui sont d’ un côté du Au trou. vaisseau, bordead, bourdead, ppl. ou. BONTÉ, disposition d faire le bien, ma- — Il lâcha sa bordée, leusqel a eureu c délez, volonfez vad, grad-vad. Van. ma- vourdead. deléh, madteriçz. B .-L é o n , madaleaz. BORDEL, lieu de debauehe, bordel , madeleaz. Bonté, qualité de ce qui est pl. ou. v. bâtard. bon, madélea» — Je vous suis obligé de BORDER, couvrir le bord de quelque

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BOT BOS chose, borda, pr. et. Van. bordeift. Trêg. ou ; boôziguern, pl. ou. — Bosse d un bordañ, pr. et. — Border un chapeau, une bâton , boçz, pl. ou. — Bâton plein dt ju p e, borda un tocq, borda ul losteñ. bosses, baz boçzeq, pl. bizyer boçzeq ; _Border , être au bord, beza èr bord , ur vaz boçzeq, ur vaz leun a voçzou, beza var ar bord, pr. bet. Trég. bean pl. bizyer, etc.— •Arbre plein de bosses, oar arbord. Van. boutarerbord ,pr. bet. guezen boçzeq, pl. guezboçzeq; guezenn ulmennecq ou leun vès a ulmenBORDURE * bordëur. BORGNE, born, />/. bornéyen, bor- nou.— Bosse d’ arbre, nœud, lû m en n , pl. n ed , tud vorn. Van. born, bornigued, ou ; ulmenn-coad; boçz, pl. ou; boçztudborn.—Fcmjng borgne,bornés,pl. ed. coad.— Bosse de terre, élévation, butte, BORGNESSE, t. injurieux, bornés, turumell, pl. ou; doroçzenn, pl. ou. v. e(j . — Devenir borgne, dont da veza tertre, colline.— Pays inégal, plein de b o rn , pr. deuët; coll ul lagad, pr. et; bosses,de collines, cantoun turumelleq borni, pr. et.— Rendre borgne, borna, ou doroçzennus, bro digompès, bro • doroçzennus ou turumelleq, bro tupr. et. BORNE, limite , termeñ, pl. you; nyennecq, bro tunyecq.— Bosse , batbevenn, pl. ou; lèz, pl. ou; lèzenn,/?/. relief, botli.— Figure relevée en bosse, limaich-both, pl. lim aichou-both.— ou. Van. term in, termén. BORNER, terminer un champ, une Bosse, loupe qui vient aux jeunes choux , province, bevénna, pr. et; lézénna , pr. lornez, boçz, paterenn y pl. ou. BOSSU, qui aune bosse, boçzeq, pl. et; lacqât un termen da, lacqât ul lèz, pr. lecqéet ; ober ur vevenn d a , ober boçzegued, boçzéyen; boçzet, pl. tud ul lézenn d a, pr. græt.— Se borner , se boçzet; tort, pl. torted. BOSSUE, celle qui a une bosse, boçfix e r , se régler, èn em zerc’hell da, pr. èn em zalc’het; emgoutanti eus a ,pr. zeguès, pl. boçzeguesed ; tortès, pl. ed. em gountantet.'— Esprit borné, spered — Devenir bossue, boçzât, pr. boçzéet. h e r r , pl. speregeou; berr, ur sperediq v. courber. — On prétend que les bossus bihan, pl. speregeouigou bihan. — ont le poumon mauvais, lavaret a rear, Une maison dont la vue est bornée, un ty penaus ne deo qet yac’li a sqevcnd ar berr-velled ; pl. tyès berr-velled ; un ty boçzéyen ou an dorted. BOSSUER, faire une bosse à la vais­ pe eus a hiny ne velleur qet pell.— Son ambition est bornée, ne deo qet bras e selle , b o çza, pr. boçzet ; gouara, pr. ambicion, ne deo qet cals ambicius. gouaret; coaga , pr. coaguet; boçziBOSQUET, petit bois, bruscoadic , guerni, pr. boçziguernet; coagri, pr. pl. bruscoageouigou, bocliad-coad, pl. coagret.— L a vahselle d’ étaim, d’ argent, bochadou-coad; bodad-guez, pl. bo- est toute bossuée, boçzet ou gouaret eo dadou-guez ; bod-guez,p/. bodou-guez. al listry, boçziguernet eo oll al listry, coaguet eo ou coagret eo ar stean, coî.De là , la maison du Bot-Guez. B O SSE , grosseur, boçz, pl. ou.— Il guet eo an arc’hantiry. B O T , pied bot, pied mal-tourné, îroad m a eu sur sa bosse, bet èn deus ou atrapet èn deus var e voçz.— Sur sa bosse, potin, troad-boul. — Un pied-bot, un parlant d’ une femme, var he boçz. — homme estropié d’ une jam be , pogam , pl. Bosse à la tête, boçz, boçziguern.— Faire ed; id est , p au-cam m , patte boiteuse. une bosse d la tête de quelqu’ un , boçza potin, pl. e d ; id est, pau-dèn, patte pefin u r r e , pr. et; boziguerni e benn d’ homme. BOTTE, chaussure de cuir, heuz, pt, da ur re, pr. et.— Bosse, enflure , coenv, coenvadur, coenvadenn.— Petite bosse heu*pu , heuzaou. Van. héz ,p l. heséu; dure , coenvndenniq caled; caledenn, houz, pl. houzéu.— Prendre scs bottes, pl. ou. — Bosse , tumeur, g o r, pl. ou, qemeret e heuzoù , pr. id. — I l n’ avait you ; c’huizyguenn, pl. ou.— Bosst à la pris qu’ une botte , n’en devoa coumeret vaisselle, coaguenn, pl. o u ; b o ç z , pl. nemed un heuz ou nemed unan eus e ^ io4


BOU

BO U

h e t i z o u , n ’c n d e v o a g u i s q e t n e m e d u n

g u e o l t i e n t <U b é o l , c u v e t ô u â * B e c - o l l ,

heuz.

F a i r e d e s b o tte s , h e u z a o ü a , t o u t e n b o u c h e . V a n . b e c q d i g o r , b e c q -

h e u z a o ü i , p p r. zo u ,

lo â

p r.

h e u z a o ü e t;

ober h eu -

f o u r n . — C e lu i q u i a u n e g ra n d e b o u ch e,

V a n . h é z é ü é iñ ; g o b é r g u é o le q , p l. g u é o lé y e n ; g u e n a o ü e q , p l. h é z é ù — F a is e u r de b o tte s , h e ilz a o ü e r , g u e n a o u é y e n , g u e n a o ü e g u e d ; b e g u t g , p l . y e n . '— U n e p a ir e d e b o t t e s ,u r r e h e u - p l. b e g u é y è n . — P e t i t e b o u c h e , b e g , p l . zou. —

g ræ t.

B o ite , fa is c e a u , o r d e n n , p l. o u ; b e g o u ; g u e n a o ü i c , p L g u e r i a o ü ig o u .—

b e a c ’h , p l . y o u ; f a r d e l l , p l . o m — B o t t e

O u v r ir la b o u c h e , d i g u e r i a r g u e n o u , p r*

d e f o i n , b o ü e t e l l - f o e n , p l. o u ; t o r t é l l - d i g o r e t . r — I l a la b o u c h e o u v e rte q u a n d i l i o ë n , p l. o u .

V a n . b o t t e l - f o ë n , p l . e ü . d o r t , c o u s q e t a r a e c ’h e n c t o d i g o r . —

b o t t e l l e e n , p l. e ü . —

B o t t e , e n t . d ’e s ­ F e r m e r l a b o u c h e , s e r r a a r g u e n o u , p r .

c r i m e , e s to c a d e , c o u p q u 'o n p o r t e a v e c u n s e r r e t . A l . m u . f l e u r e t , t a u l - f e u c q > p l. lo C j p l. y o u . —

y o u ; ta u l

F e r m e r la bouche d

e x i - q u e l q u 'u n , le f a i r e t a i r e , s a r r a

ou se rra

P o r t e r u n e b o t t e d q u e l - e c ’h e n o u d a u r r e , p p r . s a r r e t , s e r r e t .

q d 'u n i f e u c q a u r r e , / > r .f e u e q e t; r e i g a n d ig in u n

V a n . c h e r r e i n e v e e c q d ’u n o n b e n n a c .

t a u l- e n to c q d a u r r e , p r. r o e t. A l. m u , p r . m u ë t . d é là m u e t > e tc . — •

B O T T E L E R , m e ttr e e n b o tte s , o r d e n - G a r d e r u n b o n m o rc e a u p o u r b o n n e b o u ~ na> p r. o r d e n n e t. V a n . b o te lle iñ ,p r .e t. c /ie ,m ir e tu n d r a - v a d e v it a n ta m m d iv e >— B o t t e l e r d u . f o i n , o r d e n n a f o e n n , b o - z à , p r . i d . — ü e te lla f o ë n , p r.

b o ü e te lle t ;

t o r t e l l a - p l. o u . —

f o ë n n , p r. to rte lle t*

L a b o u c h e d 'u n e b ê te , b e g ,

L a b o u c h e d 'u n c h e v a l o u d 'u n

m u l e t , b e g u r m a r c ’h p e b e g u r m u l .

B O T T E L E U R de f o in , b o u t e l l e r , p l. — y e n ; to r te lle r f o ë n n , p l. y en *

L a b o u c h e a * u n s a u m o n , d 'u n e c a r p e ,

d 'u n e g r e n o u i l l e , b e g u r s a m o n , b e g u r

B O T T E R , m e t t r e d é s b o tte s d q u e l q u 'u n , g a r p e n , b e g u r f a n . h e u z a u r re ,

p r.

C e lu i q u i p a ro le ,

h e u z e t. —

m e tte s b o tte s d u n a u t r e , h e u z è r , p l . y e n . b o u ch e — ■B o t t e r ,

f a ir e d e s b o tte s

a c ’h e n o ü , en

bouche,

D é bouche, da

a e ’h i n o u . a e ’h é n o u

da

d q u e l q u ' u n , n o u , a c ’h é n o u - ê - g u é n o u i —

D e c ’h e ­

B ouche d

l i e u z a o ü i u r r e b e n n a c , p r . h e u z a o ü e t . b o u c h e , t ê t e - à - t ê t e , b e g - o u c ’h - v e g . —

S e b o t t e r , p r e n d r e ses b o tte s , q e m e r e t

e b e u z o u , p r» id . B O T T IN E ,

B O U C H E E , p l e i n le. b o u c h e , g u ë n a o ü a d , p l.

p e tite

b o tte ,

o u ; g u i n a u a d , p l. o u ;

le is

b o d r è , p l. a r g u i n o ü . — P e tite b o u ch ée, b e g a d , p l.

o u ; h e u z ic , p l. h e u z o i i i g o u .—

U n e p a ire o u ; b e g a d i c , p l. b e g a d o ü i g o u ; t a m m ,

de b o ttin e s , u r r e v o d r e o u , u r r e h e n - p l. o u . B O U C H E R ,

z o iiig o u .

ferm er

une

o u v e rtu re ,

B O U C , l e m â l e d e l a c h è v r e , b o n e ’h , s t a n e q a , p r . s t a n e q e t ; c l o s a , p r . c l o p l . e d ; b o c ’h , p l . e d . —

P u a n t e t la s c if s e t; s to n f a , p r . s to u f e t; s te f f y a ,p r . s te f -

com m e u n b o u c, llæ r y u s ï ia lu x u r i u s e v e l f y e t ; s té v y a , \ i r b o u c ’h . —

p r.

s te v y e t.

V an. s tâ n -

V i e u x b o u c , c o z b o u c ’l i . q e i f u s t o u f F e i i i , c I o s e i â , / y ? r . e t ; » r e ü e i i i , s te ü fe iû . —

V an. u r h o h b o u h .

B o u c h e r u n e b o u te ille ,

s té ­

B O U C A N , g r i l f a i t d e b o is d o n t se s e r ­ v y a u r v c u l a i l h , s t o u f a u r v o u t a i l h . — v e n t l e s A m é r i c a i n s , g r i l h c o a d e v i t r o s - * Q u i n ’e s t p a s b o u c h é , d i s t o u f f , d i s t e f f . — ta p e s u ilh a

q y c q , p l. g r i l h o u - c o a d .

B o u c h e r u n f û t q u i c o u le ,

s ta n e q a .

•—

B O U C A N E R , f a i r e c u i r e d e l a c h a i r o u Q u i n ’ e s t p a s b o u c h é , d i s t a n e q . -— B o u ­ d u p o is s o n d la m a n iè r e d e s s a u v a g e s , g r il* c h e r u n fo s s é o u v e r t , s t e f f y a , s t é v y a , s t o u h a q y c q p e p e s q e d v a r u r c ’h r i l h g o a d

f l a . ■— S e b o u c h e r l e s o r e i l l e s , s t a n e q a e

s a v e t Iry v o a d a d d r e i s t a u - t a n .— C h a ir z iv s c o ü a r n , s to u f ïa e z iv s e o ü a r n . B O U C H E R ,

boucanée, q ic q g rilh e t ou s u ilh e t.

B O U C H E , g u e n o u , g u e n a o n . E n b re - b o ç z è r, t o n d 'A n g l e t e r r e , g u e n , g u e n a u .

tu e

le

b é ta il,

y e n . — ■B o u c h e r , c e lu i q u i

V a n . v e n d d e la v ia n d e , q y g u e r , p l. y e n .

b e c q , g u i n e ü . H .- C o r n , b e c q , p l. b e gau, guenau. —

p l.

c e lu i q u i

G ra n d e bouche a g u é o l.

B O U C H È R E , t e l l e q u i v e n d la . v i a n d e , q y g u e rè s , p l. e d , »4


BOU

BOCCHERIE , lieu oà l’ on tue U béiail, boçzérez, pl. 011; boçzery, pl, ou. Van. bocereh, pi. eü. — Boucherie, lieu oâ l’ on tend la viande, qyguérez, pl. on; qyguery, pl- ou* Van. bocereh. — Bou­ cheriet grand massacre d’ hommes, boçzé­ rez, lazérez vras. Van. bocereah,lahereh BOUC HOIR, plaque de fer pour bou­ cher unfour, dor-fourn, anorfôrn,mænfoürn, ar mæn fôrn. BOUCHON, ce qui sert à boucher un tate, steff, pL yon; stoufF, pl. o u ;sto u f failli,/?/. ou; bistouff,/?/. ou. Van. steff, 6ie'à} pL eü. — Bouchon de paille, de fo in , torchad-colo, pl. torchadou-coVo; torchàd-plous, pl. ou;torchad-foen, pl. du. — Bouchon de cabaret, bod, pl. ou ; barr, pl. ou ; açzaign-tavargn, pl. ou; brandon, pl, ou. BOUCHONNER, frotter avec un bou thon, torcha, pr.torchet. Trég. torchaû. Van. torchetñ, ppr. et. — Bouchonner le linge dressé, chiffouna, pr. chiffounet. Van. dramoüillein, pr. et. v. chiffonner. BOUCLE, pour fermer les souliers, pour mettre d des sangles, etc., boucl, pl. ou. — llarditlon d'une boucle, drænboucî, pl. dræin-boucl ; nadoz-bouel, pl. nadozyou-boucl. — Boucle de cavale, iagadennou. — Boucle depourceau, lan­

bléau, pr. et; gofFri bléau, pr. gôffret. BOUCLIER, arme défensive, boucqler, pl. ou ; roadachenu, pl. ou. v. lar­ ge, pavois.

BOUCON, poison, ampoësovm. Van. poûison. — Donner le bouton, ampoësouni, pr. ainpoi'-sounel. — Avaler le boucon , louncqa an ampoësoun, pr. lourçcqet. ÇOUDER , témoigner qu'on est fâché\ saùs se plaindre, ni en dit*e la,cause, mouz a , pr. mouzet. Van. mouhein, pi'. mouhet. — Il boude, mdüzet eo. Bur~ lesq. eat eo da guaer-vouzicq. — Il boude pour peu de choses, pour rien, mouza a ra evit bihan-dra, evit netra. — Celui qui boude, mouzèr, pl. yen. Van. motthér, pl. von, yan. — Celle qui boude, mouzerès, pl. ed. Van. mouheres, pl. ed. — Su jet d bouder, mouzus, oe’h , â. — L*action de bouder, bo'uderie, mouzérez. Van. mouhereh. BOUDIN, goadeguenn. pl. o«. Van. goëdiguen, pl. eu. Ce mot*vient c/«goad, sang, et de qen, peau. — Boudin blanc, goadeguen-vénn, pl. goadeguennougi'ien; læzegueznn, pl. ou. — • Bcgal de boudins, festar goadeguennou; festan houc’h , pl. iestou-moc’h. BOUDINIÈRE, petit entonnoir pour guette de cuivre qu'on lui met au grouin faire des boudins , corsenn-goadeguen■pour l’ empêcher de tourner la terre, m i- n o u , pl. corsennou. BOUE, terre trempée d'eau , fancq, noüer, pl. ou. Corn, m inell, pl. ou. T*'ég. minoc’hell, pl. minoc’hello. Van. boüilhenn, pl. ou. Van. boüilhenn, pl. luynell, pl, éü. — Boucle de porte, an­ eù ; fan cq, fancqiguell, pl. eü ; camneau de fer attache, qui sert pour heurter, poulenn,p/. ou. — Menue boue sur la lagadeii, pl. ou; lagaden-dor, pl. ou. surface dè la terre seulement, frigaçz, •— Boucle de cheveux, fodell-biéau, pl. cailhar, stlabez. Van. stracq. — Salir de boue, franeqa, pr. faneqet; cailhara, rodellou-bléau. BOUCLER, fermer avec une boucle, pr. cailliaret; stlabeza, pr. stlabezet. boucla, pr. bouclet. — Boucler des sou­ Van. bouilhennein, straeqein, ppr. et. BOUEUR, celui qui ête les boues des liers, boucla ar boutou, boucla e vuutou-lezr. — Boucler une cavale, boucla rues, fancqeguer,p/. yen; cailhareguer, ur gasecq, lagadenna lost ur gasecq, pl. yen. BOUEUX, lieu rempli de boue habi­ pr. lagadeimet. — Boucler les grouins des pourceaux, minoüera moc’h, pr. mi- tuellement, boüilhennus, cailharus, noüeret; minella moc’h, pr. minellet; fanequs, oe’h , â. — Un peu boueux , xnuioc’hellaâ moc’h , evit miret outo frigaçzus, oe’h , â. — Boueux , qui est da oc’hellât, pr. minoc’hellet. Van. plein de boue , fancqecq, cailhareq, mynelleiû m oh, j>r. et. — Boucler des boüilhenneq, oe’h , â. Van. boüilhoncheveux, les friser par anneaux, rodellaj neq, ob , aii, aon. Trég. caoipovilen-


BOU necq. BOUFFEE, agitation subite et passa­ gère de l’ air, cahoüad-avel, pl. cahoiiageou-ave!; fourrad-avel, pl. fourradouavel; taul-avel, pl. taulyou-avel ; taulad-aveî, pl. tauladou-avel; barr-avel, pl. barrou-avel; barrad-avel, pl. barradou-avel; bouilh-avel, pl. bouilhouavel; bouilhaçz, ou. — Bouffée de feu , taulad-tân, pl. ou; bouilli-tan. — Bouffée de fum ée, bouilh-mogued, pl. bouilhou-mogued. — Bouffée de mala­

BOU

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BOUFFONNERIE de théâtre, farvellérez, furluqinaich, bouiFomiérez, pl. ou. -— Bouffonnerie, plaisanterie de paro­ les, far ç z ,p l. o u ; bouffonnérèz, pl. ou. — Bouffonnerie, action plaisante, farçzcoant, pl. farçzou-codnt; bourd-coant, pl. bonrdou, etc. * BOUFFONNBSQUE, de bouffon , farçzus, oc’I ., â. Parlant d’ un bouffon de théâtre , turluqinus, bouifoñnus, oe’h , à, añ. BOUGE, réduit obscur , campric, pl. d ie , maladie subite et de peu de durée, camproüigou. barr - clefived, pl. barrou-clenved ; BOUGEOIR, petit chandelier sans pied, barrad-clêved, caïioùad-clêvcd. Van. bougyod, pl. eu. ur peeiiaad-clenîmëd ou clihüed. BOUGER, se remuer, flaicha, fiaicli, BOUFFER, enfler les jones, c ’huëza ppr. flaichet; iîû v a l, pr. finvet. Van. an divoo’h ou an divjod, pr. c ’huëzet. boulgein, pr. boulget. L éon , cabalat, Van. liuëheiû en d ich o d , pr. huëhet. pr.cabalet.— Monsieur,ne bougez pas, ne — Bouffer, souffler, c’ huëza un egeii, ilaichit qet, autrou ; au trou, ne gabae tc ., pr. c ’huëzet. ■ — B ouffer , être de lit qet. ■ — Ne bougez pas, ni peu, ni beau­ mauvaise humeur, peñbouffi, pr . peii- coup , ne fiûvit qet, ne finvet qet, 11a bouiict; beza peñbouffet , pr. bet — cals, na neubeud, ne gabalit qet, list Il bouffe, ou il est bouffi de colère, penn- ho cabal a-greñ. — Ce débauché ne bou­ bouífel eo gand buaneguez, c’huëzet ge pas du cabaret, an dibochet-liont ne eo gand arvuanéguez. — Il bouffe d’ or­ llaich qet eus an davargn, argloutongueil, penn-boulFet eo gand an our- hont a so atau èn ostalliry. goüilh c’huëzet custeignet eo gand an BOUGETTE, bougedeñ,/?/. ou. A l. avel, evel goëi ul lestr. boulgan, pl. au. BOUFFIR, enfler, parlant du visage, BOUGIE, bougy, gouloiiigou-coar. c ’huëza , pr. c’huëzet. v. enfler. — Il —- Bougie, chandelle de cire blanche, goua le visage tout bouffi, c'huëzet eo oll e lou-bougy, goulaoûen-coar, pr. goufaçz, coënvet eo e f'açz, coënv a so èn lou-coar. Van. goleü-coër. e'façz ou èn e visaieh. BOUGRAN, toile ferle et gommée,bouBO U FFISSU RE, enflure du visage, garan, bongaren. c’huëzâdnr, coënvadur, c ’huëz. BOUILLANT, qui bout, a vérv, béro, BOU FFO N, celui qui divertit le public bérv, berff. — D e l’ eau bouillante, dour par scs plaisanteries, farvell, pl. farvelled. a vérv, dour béro, dour bérv.dourbériF. Vxan. furluqin,/)/. ed. v. baladin— B ouf­ — ■ Bouillant , ardent d’ humeur, de tempé­ fon, qui plaisante, farcér, pl. yen;bour- rament , birvidic , bouilhus. Van. bédus, pl. tud bourdus ; bouffon, pl. ed. rüant, bérhüidant, oe’h, aoû. — Cet BOUFFONNE, celle quiplaisante, far- homme est bien bouillant, tem ip l eo bir­ cerès, pl. ed ; boufl’onès, pl. ed. vidic an den-honî, bouilhus eo ternip BOUFFONNER, faire le bouffon sur an den-hont. — E tre tout bouillant de un théâtre, fm luqinat, pr. furluqinct ; colère, birvi gand colcr. BOUILLIR, birvi, pr. bervet. Van. boufi’o ûni, pr. bouffoûnet. — Bouffon­ ne r , plaisanter de paroles, farçzal, pr. bérhüeiii, p**. bérliiiet. v. consumer. — farçzet; bouffoni,/?r.bouifonet.— Bouf­ Faire bouillir ou cuire quelque chose dans fonner, faire des plaisantei ies, ober farç- l’ eau, paredi, pr. paredet. Van. parez o u , ober bonrdou-coant, pr. græ t; deiû. Trég. parediii .— •L t sang lui bout dans les xe^ies, birvi a n s c’hoad ch • bouffonni, pr. et.


io8 BOU oazyed, birvi & ra e voad èn e gorf ou èn e voazyed, e voad a vérv èn e greiz. BOUILLI, qui a bouilli, bérvet, bérô. —~Du lait bouilli, leaz bervet. — De Veau bouillie, dour-béro, dour-bervet. Bouilli dans l'eau, paredet. — Du bouilli, de la viande bouillie, qycq béro. berv, béro, qycq pared, qycq paredet. — Le rôti est plus sain quelle bouilli, yac ’huçzoc’h eo ar rost eguet ar béro, ne deo qet qèr yec’hedus ar c ’hycq-béro, ec’hiz ar c’hycq-rost. BOUILLIE, de la bouillie. Léon, yod. A illeu rs, youd. Van. pouls, youd. A l. puis, pap. — Bouillie d'avoine ou bouil­ lie passée, yod sizlet, yod^qerc’h , youd gilet, youd-go. c. mélange. — Bouillie de froment, yod güinis. Van. youd gun u h , youd gunih. — Bouillie de la it, yod dre leaz, youd dre læz, c o t, youd <jot. ■ — Bouillie de petits enfants , pap, papa, papaïcq, yodicq, yod bugale vunu d. *— Bouillie de sarrasin, yod giiinisdu, yod ed-dn. — Bouillie de millet,%yod mèll. Van. pouls mèll, youdmèll, pouls, '— Bouillie de seigle, yod-segal, youdsegal. — Bouillie de châtaignes, yodqîstin, yotid-qesten. BOUILLON, l’ action de bouillir, berff, berv, béro, bérvadeñ, birvidiguez. — U n e faut que deux ou t~ois bouillons, ne laut nemed daoü pe dry bèro, ne faut nemed diou pe deyr bervadeñ. — Le pot bout d gros bouillons, birvi caër a ra ar pod. — ■ Bquillon, potage clair t souJjen-sclær. — Appo,rtez-ici du bouillon , digaçzjt soubeñ-sclaer amà. ■ — Bouiliç.n, potage sans pain, boüilhonçz, pl. ou. ?— Prendre un bouillon rafraîchissant, fjemeret ur boüilhonçz refresqus. — JJouillon de sang, bouilh-goad,/?/. ou.—

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gore-dttjarc’horodo, an inammen-du, BOUILLONNEMENT, action de bouil­ lir, bérv, birvidiguez, bervadur. BOUILLONNER, birvi-caër, pr. ber«t vet-caër; birvi qen lia fu, birvi qen na zeu èr mæs eus ar pod. •— Le sang bouillonne dans les veines des jeunes geni>„

ar goad à vérv dreist musur ô goaz3?ed an diul yaoüancq, hac y n’er e'hre-* dont qet. BOULAIE, lieu abondant en bouleaux, bézvernec./5/.i éavennegou; bévennec, pl. bévennegou. Trég. béoüenec, pU béousnnego. BOULANGER, faire du pain, boulon-, gi, pr. boulonget; ober bara, pr. græt. BOULANGER, celui qui fait du pain, baraër, pl. yen; boulonger, pl. yen, Van. pobér, pl. yon. BOULANGERE, baraërès, pl. ed; boulongerès, pl. ed. BOULANGERIE, baraërez, pl. ouj boulongery, pl. ou. BOULE, boul, pl. ou. Van. boulen , boul,p/. eü. ^/.globyn. — Petite boule, boulic , pl. bouloüigou; boul-vihan, pl. boulou-vihan. — Jeu de boule, c’hoa^ ry-boulpu, pl. c ’hoaryou-boulou. — Jouer d la boule, c’hoary boulon, pr, c’hoaryet. A l. hoari d’an boulou. BOULEAU, arbre, bézvenn, pl. ed ; bévenu, pl. e,d, ou. Treg . béoüeñ, pl. béoüenno, Va\i. béïieeiîn, pl. béûennéü, bëü. — D u bouleau, bézv, bézo, coud bézo, coad-güefi, coad béau. Van. béü,coëd béii. — Verge de bouleau, guya-i lennTbézo, pl. guyalennou-bezo. BOULET, boule de fer pour charger U canon, boled, pl. ou ; boled-canol, pl. boledourcanol. — Boulet, la jointure lu plus pj'ès du paturon du cheval, boul-tro-s L e sang sortait d gros bouillons de sa plaie. ad ar marc’li. — Les (ntorses se font au jir goad a zeüé a vervadénuou bras eus boulet j, ar fals-varchadennou èn en* (; c ’houly, dùnet a rea founnus argoud gueff è houl an troud. vès e c’houly, ar goad a ziredë a voui1- BOULEVARD, rempart, bouloüard, î»o« bras eu sçc’hçmîy, — Bouillon d* un fit. ou. — Faire un boulevard, sevel ül je l d’eau, bouil-dour, pl. ou. -s— Bouil­ bouloüard, pr. suvot. lon , planif médicinale, gore, an iuamBOULEVERSEMENT, renversement, iiiei). ■ — Bouillon blanc, ar gore-venn, disurz , pl, disurzou ; cenchaxnand-». ;»r c hore-veno , an inauxmen-venn. bras, pl. çeinchaaïunchou-bras. ïlwUnc. —- £3*uì,(oì\ m ir, gcyc-.d-y, ar jKÜreviU


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peii, pr. Iceqëct; discarr dreist peü d’an t BOURCETTE, planU, yalc’h per* dofiar, pr, discarret. soun, bourcetès. BOULIMIE, faim désordonnée, dont BOURDAINE, arbrisseau qui sert d l’ odeur de pain chaud ou le manger d’ un faire de la poudre d canon , evlenn , pl, seul morceau guérit, naou n-bara. Le ed, evor. Van. evo. — De la bourdaine f vulgaire appelle ce mal faim-vale, qui est evleû, evor, coad-*evor. Van. coët evo. une maladiç de chevaux, an divoalch, an BOURDE, mensonge, bourd, pl. ou. üffamyn. * BOURDER, demeurer dans un bour­ B O U LIN , trou de pigeons dans un co­ bier, dans une montée, scolya, pr. seolombier, toull-coulm, pl. toullou-coul- lyet; colya, pr. colyet; cola, pr. colct. fned. — Boulin, trou d’ échafaud, toull- — Bourder, demeurer court , parlant d’ un chafFaud, pl. toullou-chafaud. prédicateur qui perd ses idées, c o la , pr. BOULINE, voile de biais pour recevoir colet; chom ouo’h an drez, pr. chomet; le vent de côté, boulin, goël-boulin, coll pen e neudenn, pr. collet ; coll e goël coslezet. —- Vent de''bouline, avel boëll, chomm dilavar. v. hésiter. voulin, avel-gostcz. BOURDON, bâton de pèlerin , bour­ BOULINER, aller à la bouline, bouli- don, pl. 011. — Le bourdon de saint Jac­ n a , pr. boulinet; costeza an goëlyou, ques,bourdon santJacqès, bourdon sant pr. costezel; ober costez a dreuz, ober Jalm. — Bourdon, grosse mouche-gutpe, cosîez a dreuz gand an goëlyou, pr. guëspeden-vras, pl. gnësped-bras. v. græt; loffi,/?r. loffe!; aloffi, pr. aloffet. taon. -— Le gros bourdon} coru-boud? ar — Bouliner, biaiser dans les a(foires, n’ al­ c’horn-boud. ler pas droit , houlina, pr. e t; costeza, BOURDONNEMENT, bruit des hom­ pr. et. v. biaiser. mes et des mouches qui murmurent sour­ BOULON, grosse cheville de fe r , scr-! dement, bouderez, pl. ou. — Bourdon­ geaut, pl. ed; gougeon, pl. ou. nement d’ oreiller, boudérez an divscoüBOUQUET -, assemblage de fleurs ar­ arn. Van. corneréh an discoharn , rangées, boqed,/?/. boqegeou, boqedou. bourdonnereli. Van. boeqed, pl. éïi. Trég. boeqed, pl. BOURDONNER, faire un bruit sourd, boeqedo, — Bouquet artificiel, boqed boudai, pr. bondet. liv e t, pl. boqedou livet ; boqed goude BOURG. Léon, bourg,/)/, ou. A i l ­ nalur, pl. boqedou goude natur; boe­ leurs , bourc’h , pl- ou. E n Léon ils di­ qed arliviçz, pl. boeqedou artiviçz, sent encore g u y e , mais toujours joint au BOUQUETIÈRE, celle qui fait et vend nom de la paroisse ; par exemple : Guycdes bouquets, boqederès, pl. ed. Neventer,Guyc-Lan,Gnyc-Névez, etc., BOUQUETIN, bouc sauvage, bouc’h- pourBou^g-Nsventer, Bourg-Lan. Bourggoëz, pl. bouc’hed-goëz. ISevez, etc. ; ils disent également plou com­ BOUQUIN, vieux bouc, bouc’h-coz, me Plou-Neventer, P lou-Lan, Plou-. pl. bouc’hed coz; coz-bouc'h, pl. coz- Névez, etc. ; l’ un et l’ autre de ces deux boue’hed. — Bouquin, vieux livre , coz- mots se dit en la tin , guye , civitas, et plou, plais, plebs. Guye signifie pro­ levr, pl. coz-levryou. BOURACAN, gros camelot, boura- prement cité, d’ où l’ on a fait Guyc-qacan. ■ — Manteau de bouracan, ur vantell dcll, citadelle , forteresse. Plou vient de plouë, campagne habitée, d’ où l ’ on dit bouracan. BOURBE, laguenn, pl. ou; poull ,p l. var ar plouë, d la campagne; tud divar qu; funcqiguell, pl. ou ; boüilhenn? pl. ar plouë et plofiis et ploüisis, ploüisyen, gens de la campagne. Van. bourh , pl. ou. Van. bouilheîin, pl. ëu. BOURBEUX, laguennus, faneqi- ëu. Trég. bourh, pl. o. BOURGADE, grosbo\irg, bourgadeñ, guellus, oe’h ,â . Van. boiiilhonnus, oh, pl. ou. uii, aoû. Trég. campoulennus. B O U R G E O I S lim ir e ’h is , pl, üllBIEiij v} p o u r h u ï, bourbe.

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y an. bourhis, pl. bourhisyon, bourhi- dangeur d’ une ville, maître des basses œu­ vres, parce qu’ il fait son office en bas lieux, syan. BOURGEOISE, bourc’hisès, pl. ed. al bourreau a c ’helveur mæstr an obeBOURGEOISIE, le corps des bourgeois. ryou-uhel, dre’u abec ma r a e dau-

ar vourc’hisyen, bourc’hisyen-kær.— lyou-micher peurvuyâ e leae’h uhel ; Bourgeoisie, qualité des bourgeois, bour- ha scarzer ar privegeou a henveur mæstr an oberyou-isel, abalamour ma c ’hiséguez, güir a vourc’hiz. — L a femme du • BOURGEON, bouton épanoui, bronçz, ra e garg ê leac’h-isel. ■ pl. on; brouçz, pl. ou; broust, pl. ou. bourreau, grec ar bourreau. — Bravt. comme un bourreau qui fait ses pâques, Van. broiicen. pl. bronç. EOURGEONNE^ - pousser des bour­ güisqet-mad evel ar bourré au pa cz a geons , bronza, pr. i/roiuet; brouçza, da ober e basq. BOURRÉE , petit fagot de menu bois, kronçza, brousta, ppr. et; didinvi, pr. rîidiûvct; didifìvi de teon, scéve. A l. tin- fagodeü-brinçzat, pl. vfagodeunou. BOURRELER, tourmenter, bourréTa-, pr. tinvet, quivient également de Ipon, mais qui ne se dit d présent, que je sache, vya , pl. bourrévyèt; goal-dom m anti, que de la chair qui revient à une plaie qui pr. goal-dourmantet. Van. bóurréüeiíi, se guérit. Van. brojicein, pr. broncet. p r.G i.-E tre bourrelé par d’ image de. son criBOURGMESTRE, premier magistrat me, beza bourrévyct gand arsoneh eus des villes de Flandre, de Hollande et d’ A l ­ e díìi'í'et, pr. bet. * BOURRELLERIE, tourment,bourlemagne, bourgrnæstr, pl. bourgmistry; m e a r , pl. meared, mæred. — Bourg­ révyaich, bourrévyez. mestre , bourgeois considérable d’ une ville BOURRELET, pour se coiffer bourled, de Bretagne,bourgmæstr, pl. bourgmis- pl. ou. A l. bourrelled.p/. au. — Bour­ relet de docteur, de magistrat, bourled, try, ur mailh bourgraæstr. BOURRACHE, plante, caulgaro. v. pl. o u ; cabell, pl. ou .— Bourrelet d’ en­ btiglose. — Une feuille de bourrache, cau- fant, bourled, pl. ou. — Bourrelet de chevaux de charrette, collier, goacoil, pl. leii-garo, vin delvcn caul-gavo. BOURRADE, coup que l’ on porte d you; bourellenn, pl. ou. Van. bourel, quelqu’ un^lVKul-iCUcq^pLiâulyoïi-ûn'iCq: pl. e ü ; er vourel. v.sattelles. — Bourrelet taul-peucq, pl. lauiyoa-peucq ; laul- qui se met sur la tête des bœufs pour sou­ ibeq, taoi-lcc’h , ppl. taulyou, etc.; taui tenir le jo u g , coldre, pl. ou; couldre, peuc est le meilleur mot. — ■Donner des pl. ou ; tocq-egean, pl. tocqou-egened. BOURRELIER, qui fait des harnois, bourrades, boun cr quelqu’ u n , peucqaitr re-bennae, pr. psacqei; ieucqa ur boureller, pl. yen ; goacolyer, pi. yen. * BOURRELLE, femme de bourreau , f e , pr. fcïjcqet; rei tauiyou peucq, rei taulyou-feucq, pr. roët; peucqa est le grec ar bourréau, ar vourrévès.— Van. meilleur inet. bourrôûes, er vourréües . — Bourrelle , BOURRASQUE , ten~pêie soudaine et femme cruelle et inhumaine, bourrévès, r iolente, tourmand bras lia prim , pl. pl. bourrévesed. BOURRER, mettre de la bourre, boittourmanchou bras ha prim; barr avei, pl. bavrou avei. rella, pr. et. — Ohaise bourrée, cadorBOURRE, poils de bœuf, derache, etc., vourell, pi. cadoryou-voureli ; cadorbourell. —- Bourre, ce qui se inet sur la reun, pl. cadoryou-reun. — Bourrer , poudre, en chargeant un fusil, bonreïl. donner des bourrades, v. bourrade. BOURRIER, brin de paille , pailhéür. BOURREiiU, maître des hautes œuvres, bourreau, pl. bourrévyen. Van. bor- -— Bourriers, ordures mêlées avec le blé , é \ ,p l. bourrévyon, boitrrévyan. — On atred, pl. atregeou ; pailhéûr. appelle le bourreau maître des hautes œu­ BOURRIQUE, v. ânesse.— Bourrique , vres , parce qu’ il (revaille ordinairement<, instrument de maçon, cravaçz mançzo— et principalçtnent ta hauis linux; et le vi­ uev , pl. cravaçzort jyanezouer.— Bour-


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rique, instrument pour placer tes ardoises, lorn-cornaucî n o rd -o u e st, g o aloro , caçzed, ur chaçzed,/?/. caçzedou. goalern ; nord nord-ouest, nor-goalorn. BOURRU. v. bizarre. — Vin bourru , — Il y a seize autres vents aisés d suppléer, güin-güeu douçz ne deo qet dilyet, savoir : les quarts, qui s’ appellent palegüin-foll, güin drouc-ha-mad. varz-avel, et les demi-quarts, qui s’ ap* BOU RSE, yalc’h , pl. ilc’hyer. Van. pe lient hanter-palevarz-avel. yalh, pl. eu. A l. purs, bours .— Petite BOUT, extremitc, peii. Van. peen, bourse , vai’ch ic, pl. ilchyeiigou. — La blin .— Les bouts, les extrémités , ar penbourse de Judas, yalc’h Yuzas .— Bourse nou. Van. er peenneü, er blineii .— Les communs, yalc’h boutin. — Bourse d deux bouts , an daou-benn, an naou* mettre les cheveux, stoliquen, pl. ou.— benn. Van. en deü beeñ, en deiiblin. Bourse à l’ évêque, plante , yalc’h a per- — Petit bout, pennic, pl. pennouigou; soun. — Bourses , le scrotumt lyanen- Van. peennic, peennigueii .— Les bouts guicq un dèn, de la poutre sont pourris, brein eo an BO liK S IE R , qui fait et vend des bour­ naou-benn eus an treust.— Le bout d« ses , yaicher, pl. yalchéryen. la maison, penn an ty. — Le bout de la BOURSILLER, secotiser pour unedé- rue, penn an r u , penn ar ru .'— Le bout pense commune, lacqaat guevret ou lac- d’ en-haut, ar penn uhélâ, arpenn dt«r qàt qement-h^-qement, evit æchui ouc’h an neac’h ou diouc’h creach, ar ur som , pr. lecqéet ; sevel ur sorn di­ penn .— Le bout d’en-bas, ar penn isélá, var pep hiny, pr. savet. Van. him go- ar penn diouc’h traoun, al lost.— B out tiçzeiâ , pr. him gotiçzet. pour bout, pep eil penn, penn evit penn. BOURSON, gousset, boursicod, pl. Van. id .— Le bout du nez , penn an fry ou. Van, boursicod,/?/. boursicodeü. ou ar fry .— Boict à bout , penn-ouc*hBOURSOUFLÉ, ée. enflé par suite, de peim. Van. peen-oh-peen. — Bout de maladie , c ’huëzet, coënvet. corde, penn-cordenn, penn-fard. — BOUSE, fiente de bœufs et de vaches, Toucher du bout du doigt , toiiich gand beuzeul, beuzel, bouzel. Van. bouzil- penn ar bis ou gand penn ar b ès, pi\ seüt. — L a bouse est propre contre les pi­ toüichet. — Goûter du bout des lèvres 9 qûres des mouches d miel et pour résoudre tan va gand pennic an iéaud ou gand les aposlumes, ar beuzeul a so mad ouc’h beguic an téaud, pr. tanvet, tànveet. ilémmadur ar guënan hac evit lacqât — Je l’ avais tout-ci-l’ heure sur le bout des ar gorou da darza .— Bouse pour brûler, lèvres, edobrcmaïcq var benn va zéaud. glauoëd, beuzeul. — Jusqu’ au bout, b e d eV p en n , bede’r BOUSILLAGE, construction faite de p a l, bedô’r fin .*— Depuis un bout jusqu’ il terre et de boue, prycnn , pl. pryennou. l'autre, penn-ô-bcnn, penn-da-benn, BOUSILLER, sevel un 'y doüar, pr. hed-ha-hed, a-daleq an eil penn bed’ savet. eguile. Van. penn-dur-benn.— A u bout BOUSÏLLEURv7«î fait des bousillages, de quinze jo u rs , a-benn pemzec deiz.— mançzoner-pry,/?/. mançzonérycn-pry. Bout de l’en, penn-bloaz, penn ar bloaz, BOUSSOLE, cadran de m er, compas. penn-blizen, penn-lizenn. blizen, id pl. you ; nadoz-vor, pl. nadozyou-vor; est, bloazen, blæsen, biizen, aimée, cadran-vor, pl. cadranou-vor .— Noms et de blizen .par syncope, lizen .— A tous des vents : nord, nort; nord nord-est, bouts de champ, da bep-eur, da bepbis-nort; nord-est, bis; est nord-est, bis m are, da bcp-moumént, atau, hep reter; est, reter; est sud-est, reter gue­ ceçz. — Venir à bout de quelque chose, vret; sud-est, guevret; sud sud-est, su- dont a benn vès a un dra-bennac, p>\ guevret; sud, sud, su; sur sur-ouest, deut .— Je n’ en puis venir d bout, ne aiiair su-mervent; sur-ouest , mervent, sul- qet outy, ne allaû qet dont a benn avest ; ouest sur-ouest, mervent comauc; nezâ, o u , si c’ est un féminin , anezy.—* ouest, cornauc ; ouest nord-ouest, goa- Pousser (a patience de quelqu’ un ù boutÿ


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BOUTONNIER, qui fait dés houtoni> JacqÂtur re da gollpacyanded * pr. lecqéet; coanlraign tir re da gahout pa- boulonèr, pl. boutonérycn. BOUTONNIÈRE, ouverture pour les cyanded D o iie , pr. counlraignet. touliou, etc# BOUTADE, caprice, p e n n a d , pl. ou; boutons, toul-bouton, BOUTURE, branche qui, replantée, froudenn, pl. on. Van. fantasy, peennad ,p l. eü. v. fougue.— Suivre sa hou- prend racine, coad-red, scoultric-red, tade *mônet a rauc e benn,/?r. éet, eai; pl. scoultrigou-red. — -Fruit d’ un arbre lieul e bennad, pr. lieulyet. — Sujet à venu de bouture , froüez-red. BOUYERIE, étable de bœufs, staul an des boutades> froudennus, pennadus, oe’h , â. Van. peennadiis, o h , a n . — egenned, craoü an egenned, craoü an Boute-feuf incendiaire, eiilanèr,/?/. yen* ouhen. BO U VET, rabot d rainure, boved , — Boute-feuy querelleur, entanèr, pl. pL bovedou. yen; aliser-tan, pl. atiséryen-tan. BOUVIER, qui soigne les bœufs, boufBOUTEILLE, bouîailh, pl. ou. (B Léon , bolitouilh, pl. ou. ) ur voutailh, fare* pl. bouffaréyen , boufFaregued ; ur voutouilh .'— Pet ite bouteille, boutai 1- pautr ar saoüd, pl. pautred, etc. ; buhic,p/. boutailhouigou. — Plein une guell an saoüd f pli buguellyen, etc.— bouteille f boutailliad, pl. ou. — Une Bouvier , grossier, rustre , mal-propre, bouiFare,/)/.boufFareyen, boufiaregued bouteille devin, ur voutailhad-guïn. BOUTIQUE, stal* pl. stalyou; bouBOUVIÈRE, v. vachère. BOUVIJLLON, jeune bœuf. B .-Lcon, ticl, pl. ou. Van. stal , pl. y e ü , staléu. — La pierre de la boutique sur laquelle on cogenn,/?/. ed; id est, hogos-egenn, étale, mæn-stal. Van. id. — Étaler les presque bœuf. v. bœuf. BOYAU, partie de l’ animal qui reçoit marchandises d’ une boutique, stalya $ pr. et; stala ,p r. et. Van. sfaleiû * pr. e t.— les excréments, bouzellenn, pl. bouzel. Fouetter sa boutique, dépenser ce qu’ on a, lou; boëlen*/?/. boëlaou, boëlou. Van. foëta e dranlell, foëta e d ra , pr. et ; boëUen* pl. boëlleü .— Certains boyaux, teuzi e oll-dra, pr. teuzet ; bévezi e va-> certen bou/.ellennou. Van . boëlleneu. dou, pr. et. Van. foëdteiû e vouticq, Trég. boëlenno. — Gros boyaux , ar pr. foëdtet. bouzellou bras. Van. erboelleübras.— BOUTOIR, instrument de maréchal, Les boyaux grêles^ ar bouzellou muparouer, pl. ou; raclouer, pl. ou. nud. Van. er boèlieübihan. — Le boyau BOUTON d’ habit, nozélenn, pl. ou; colon ou culier, bouzellen an réfr. Leon9 bouton, pl. ou .-— Bouton de fleurs, bou- an youl-lec’h. Van. boëilen èr reür. — tounenn, pl. ou. v. bourgeun.-r-Bouton Tripes et boyaux, stripou ou stlipou ha qui vient au visage, bulbüen-ruz, pl. 011; bouzellou, stlipaou ha boëlaou. — A r ­ drean-qycq, dræn-qycq, ppl. dræin- racher les boyauxj divouzella, pr. divouqycq. — Nez plein de boutons, fry bul­ zellet. Van. diboëlleixi,divoëllein, ppr. buennecq, pl. fryou bulbuennecq; et* fry-ruz, pl. fryou-ruz ; fry ruz-glaou , BRACELET, ornement de bras, jadenfry letm a zræin-qycq .— Visage couvert nic, pl- jadennouigou; jadennic-brede boutons, dremm-ruz, pl. dremrnou- ae’h, pl. jadennonigou-divreae’ h. ruz ; faez goloët gand dræ in-qycq, biBR A C H iVLAN E S, prêtres et philosophe& saich bulbuennecq. — Serrer le bouton indiens i bæléyen an Indès, ministretL d quelqu’ un, le presser avec vigueur, star- an Indesidy. da~caër ur re, pr. stardet ; goaseqaBRAI, goudron noir « brûë, tær-dliès la r d u r r e , pr. goaseqet-stard; dis- Van. goiiiltron-du, bré. countaboutonou ur re, pr. discountet. BRAIES, haut-de-chausses, braquez,, BOUTONNER, boutounénni, pr. et. bragou. v. bourgeonner.— Boutonner un habit, noBRAILLER, v. criailler. zelénna, pr. et; bouton!, pr. et. BRAIRE, pour exprimer te cri rf§l'ânef


BRA îitnnoál, pr. hinnoëi ; breugui, pr. brcuguet; braëliat, pr. braëllet; scrigeal, pr. scrigef. — ■L'action de braire, hiiinod, breuguerez, scrigérez, scrigeadur, braëliadur. BRAN, du son, breñ. — Un brin de bran, brenneñ, pl. bren . — Bran de J u ­

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BRA n horollat, pr. horrellct ; em vrancellat, pr. em rrancellet, orgellat, pr. orgellet. BRANDILLOIRE,cî qui sert d se brandiller, brancell, pl. ou. Van. id.,/;/. ëu; orgell, pl. orgellou. BRANLE, mouvement de ce qui branle9 brall, lusq, qeulusq, brancelladur, das. v. rousseur. crén. Van. crein, urbrein. — Le bran­ BRANCARD, brancqard, pl. ou. Ce le d'une cloche, brall ar c’hloc’h,boIe ar mot vient de bral-carr, branlement de c’hloc’h. — Le branle d'un navire, brall charrette. A l. fyertr, pl. au. al lestr, brancelladur al lestr. —- Don* BRANCHAGE, brancqou, barrou, ner le branle d une affaire, rei ar brall brancqoüigou,barroüigou,branqaich, da un æffer, rei al lusq da un dra ,p n braticqajou. roët. — Branle f sorte de danse en rond , BRANCHE, brancq, pl. o n , éyer; brall, brall - c a m m , br»ll-camm .— barr, pl. ou. Van. brancq,/;/. eü. - Danser un branle, ober ar brall-cam» Branche coupée pour faire des fagots, etc., pr. græt; dansai ur brall ou ur bræll, scoultr, pl. ou; discoultr, pl. ou; scourr, pr. danset. — B ra n le, lit suspendu par pl. ou; scoultrou-guëz, pl. scourrou- des cordes sous le pont du vaisseau, cabaguëz. — Petite branche, brancqic,/?/. neñ, pl. ou; brancell, pl. ou; güelebrancqoüigou; barric, pl. barroüigou; scour, güele-ispilh, pl. guelêou, etc.; scoultric, pl. scoultroüigou. •— Branche brall, pl. ou. d'olivier, barr-olivès, barroliff.— Bran­ BRANLEMENT. ». branle. che de palmier, barr-palmès . — Branche BRANLER, v. trembler. — Branler, de laurier, barr-lore. — Branche de myr- mouvoir, secouer, agiter, hegea, pr. he~ the, barr-mytrès. — Branche de vigne qui get; qeulusqi, pr. qeulusqet. — Bran­ a du fruit, barr-résin. — Branckede vi­ ler la tête, hegea e b en n , orgellat a gne sans fr u it, barr-guïny. — Branches benn, pr. orgellet. — Branler, chance­ de vignes mortes ou coupées, guïnyseac’h. ler, orgellat, pr. orgellet ; brancéllat t BRANCHER, pendre à un arbre, crou- pr. brancellet; peñcana, pr. penneaga ouc’b urvezeñ, pr. crouguet; scour- net ; liorellat, pr. horellet. Van. branra ouc’h ur vezeñ, pr. scourreti lacqât cellat, horiqellat, coriqellat. — I l a da vervel ê scourr ouc’h ur brancq- tant bu, qu'il en branle, qement èn deu» evet, ne ra nemed orgellat ô vônet d’ar bennac, pr. lecqéet. BRAN CH U , e , brancqec, barrée, guær; qer mad eo evet dezâ, ne guerz nemed èn ur vrancellat; penneana oe’h, â. BRANDAN, nom d'homme, Brevalarz. a ra gand e gofFad guïn ; ar gr.ïn el E n latin, Brandanus. — Saint Brandan laoqa da horellat. — S i tu branles, j e était de la Grande-Bretagne, sant Breya- te tue, dit le voleur, mar flaiches, eaae larz ou Brevalez a yoa eus a Vrciz- ïr brigand, me ez laz ou m e az laz. — Veur. — Le nom de Brandan est fort com­ Branler dans le manche, n’ être pas ferme mun en Léon, an hano a Yrevalazr a so dans sa resolution, orgellat, pr. orgellet; balanci, pr. balancet; beza arvar, pr. staneq ha paut èn escopty a Léon. BRANDEBOURG, grosse casaque, ur bet. — Celui qui branle, qeulusqer, liebrandebourg; manteil disc’hlao, pl- ger, orgelkr, biancel'er, flaicher, ba­ lancer, ppl. yen; nep a vrancell,a hech, mentell disc’hlao. BRANDILLEMENT, agitation, bran- etc. BRAQUEMART, épée courte et largt, celladur, brancéllérez, horelladur. BRANDILLER, se brandttler, s'agiter bracqémard, pl. ed. BRAQUER, pointer un canont braeen fa ir sur des branches nouées, sur une torde, t ic ., braneellat, or brancellet; qal, pr. braeqet ar c’U^nolyou; po««i*


BRA ii B R A t BRASÌER, ta braise du feu , regueta ar c’hanolyou, pr; poenlet. BRAS, membre du corps, brefcoTi, pi. zen , pl. rcguez. — Brasier., liJm ud , diou-vreac'h; bræc’h, pl. diou-vræc h. brasoüer, pl. ou. BRASSARD, armure ancienne qui cou­ P<m.breh ,pl. diïv vreh. --'Lesbras, les deux bras, an diou-vreac’h . an diou-vræc’h, vrait les bras d’ un cavalier arme, harnès on n iou-vreac’h , an n ion vraec’h— Petit an divreac’h. bras,breac’hic.p/»divreac Lisibraec hic, TARASSE, la longueur des deux bras pl. divræc*hic. Van brehicq,/>*. diüvre* étendus, goured, pl. ou, id est, goured, hitqdehéu.—Bras droit,breac’h dehou. longueur d’ homme, qui est la même que Trég. bræhdeho. Fan.br eh deh éü^Bras celle de ses bras étendus ; de gour, hom­ gauche, brcac’h cleiz. Van. breh cléy. me, et de hed, longueur; aussi écrivait _Le gi'and os du bras, guërzyd vras an on gour-hed. Van. i d ., pl. éü. — Une ■vreac’h. — Le petit os du bras, guërzyd brasse se compte cinq pieds, douze brasses vihan an vreac’h. — Le petit fossile de soixante pieds, ur goured ou ur gourV avant-bras, azcôrniqmoan ar vreac’h. hed, a gountérpemptroadad ha daoü_ Les os des bras, guër/.ydy an divre- zec g o u r e d , t r i- u g iu n t troadad ac’h. — Le partie charnue du bras, coff hed. — Mesurer avec une sonde la mer , an vreac’h < — Se rompre le bras, terri pour savoir combien elle a de brasses de e vreac’h , pr. torret. — <Il a te èras en profondeur, goureda er mor, pr. goureécharpe , beza ez m a ou bez’ ê m a, e dèt; gour-heda, pr. gour-hedet. BRASSÉE, bryad , pl. o u ; breyad, vreac’h gand hà èn eñchelp, pr. bet. _U s’ en va Us bras pendants, qerzet a pl. ou ; brehad, pl. ou. L e premier mot ra, e zivreac*h a ispllh ; pe'uryuyâ ez est le meilleur. Van. brehad, ur vrehad, a, evel «I landreand, gand e zivræe’h pl. brehadeü. — Brassée de paille , de a ispilHw — Etendre les bras, astenn an bois, etc., ur vryad colo, nrvryad qeu* divræc’h , pr. astennet. — Bras d’ une neud, e t c ., pl. bryadou colo ou qeuchaise, breac’h an gador, pl. divreac’h. neud, etc. — Prendre d brassée, qeme— Bras de mer, bræc’h-vor, pl. bræ- ret a vryad, /r. id. BRASSER, faire de la bière, ober byèr, c’hyou-vov; goazenn-vor, pt. goazennou-vor; goazyenn-vor, pl. goazyennou- pr. græt; birvi bèr, pr. bèrvet; breçza, vor; goaz-vor, pl. goazyou-vor; froud- pr. breçzet. -— Brasser la mort de quel­ vor, pl. frougeou-vor;canol-vor,p/. ca- qu’ uny lacqât e study da gahout buez noîyou-vor. —— L e bras de Dieu s’ est ap­ ur re, pr. lecqéet. BRASSERIE, lieu oà l’ on fait la bière, pesanti sur ce criminel, Doüe èn deus âsiénnet e vreac’h var ar reuzeudic-ze. breçzérez, pl. ou. BRASSEUR de bière, breçzèr, pl. yen; — Se jeter entre les bras de la miséricorde de Dieu, en em deurel entre divreac’h byerér, byerour, ppl. yen. BRASSEUSE, femme de brasseur,hreçan aulrou Doue, pr. èn em daulet; em lacqât dindan trugarez an autrou zerès, pl. ed. BRASSIÈRES, roqeden-maouês, pl. Doüe, pr. em lecqéet» — Le bras sécu­ lier, la puissance temporelle et laïque, ar roqedennou-maoües. H .-Corn. manvaruéryen licq, justiçz ar roue. — On chaou, manchau.— Brassières, espèce d» l’ a abandonné au bras séculier, lecqeat eo camisole de nuit, roqedenn-nos, pt. roeûtre daoüarn ar varneryen licq ou en­ qedennou-nos. B R A SSIN , cuve pleine de bière, béotre daoùarn-justiçz. — Long comme le bras, qen hirr hac ar vræc’h. — Il lui lad-byér, pl. béoladou-byér; breçzad, a donné un soufflet à tour de bras, ur vo- pl. breçzadou. — Btassin , vaisseau oà e’bad èn deus distaguet diountà ar les brasseurs font la bière, breçz, pU ou; c'haërâ, ur bouguennad èn deus dia- bèol-breçz, pl. béolyou-breçz. BRAVADE, menace d’ un fan ftron , velen dioulafi eu diouty gand oll ucrz « vr*«'fe. fougaçzérez, pl. fougaçzerezou ma-

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nançz fougaçius , pl. ou fougaçzus. danYAd, p l, peimou-dêved ; pemï-dè-, B R A V E , courageux, vailhant, calou- ved, pt. dêved. Van. peen-àeved, p l.t nccq , couraichus, oe’h , à. — Brave, deved. v. mouton. — Brebis galeuse, pefikonnête, galant, honest, gracius, oe’h, daûvad galus, pl. pennou-dèved galus; à ; un dèu-brao, un dèn a fæçzoun, ur peii-dêved galous,p/. dêved galous. ppl. lud vrao, tud a fæçzoun. r. beau. — Notre Seigneur dit d saint Pierre, et en — • B r a ie , lesie , bien vêtu, brao, mistr, sa personne d ses successeurs : pais mes bre~ güisqet-m ad, oe’h , â. — Ê tre brave, bis, hon Salver a Iavaras da sant Pezr, leste, b ra g a l, braguet ; beza b ra o , e vicqœl èn d o ü ar, hac é memes am* baza m istr, bezagiiisqet-mad, pr. bet. ser d’ar re a vexé e vicqælyen e c ’houTrég. beau brao. Va.n%bout braü. — de : pasqa yâ dêved, ro dézo ar boëd Faire le brais, le fanfaron, fougueal, pr. spirituel hac ar c ’heleüadurezyou nefouguéet ; fougaçzi, pr. fougaçzet; ceçzerr evit silvidiguez o enëou. BRÈCH E, rupture de quelque partit pompadi, pr. ponipadet; b u g a d i, pr. bugadet ; ober b u g a d , pr. græt. Van. d'une clôture , disae’h , pl. disae’hou; disao’hadur. Van, breic’h. — Brèche gobér e baulr. BRAVEMENT, de la bonne sorte, ma- faite par violence, freu», pl. ou; fr ezt pl. nivicq,a daith.a fæçzoun, evelm a dere. ou, freuzadur; difreuz, pl. difreuzjou, BRAVER, insulter , se moquer, ober difreuzadur. A l. brisq et brix; de là , faë eus a ur re, pr. græt ; disprizout ur bresq, brex et brnsq, cassant. — Faire re, pr. disprizet; cornps di\er faë ouc’h une brèche dans une muraille de ville as­ ur r e, pr. cornpset; dispriza ur re-ben- siégée, ober un difreuz e muryou-k®r, pr. great, græt. A l. ober ur brisq, ober nae. BRAVERIE, beaux habits, braguerez, ur brix, ober ur brux, ober urbrusq. bravéntez, guiscamanchou-eaër, dil- — ■Une petite brèche dans une muraille de ville, un toul-freuz, pl. toullou-freuz ; liad-brao. BRAVOURE, valeur , vailhandiçz, un difreuzic, pl. difreuzoüigou. — D é­ fendre la brèche, difeü an toul-freuz, vailhantiçz. * BR AYE, instrument d broyer le lin et difeñ an difreuz,pr. difennet. — Brè­ le chanvre, b r a ë , pl. ou ; bræ , pl. ou. che, crevasse dans une muraille causée par C ’ est ce qu'on appelle ailleurs : brisoir; un ventre, bolseñ, pl, bolsennou; scarbolsennecq, pl. scarrou-bolsennecq, de même que briser, pour brayer. * BRAYER, concasser le lin et le cluinvre bolseñ disao’het. — Brèche, ouverture avec une braye, braëat, pr. braëet; bræat, dans un fossé pour le passage d’ une seule pr. bræet. — Celui qui braye, braëer, pl. bite d la fois , o d e , pl. odëou ; toull-sayen; bræour, pl. yen. — Celle qui braye, oud, pl. toullou-saoud; ribincq, pl. on; braëeres, pl. ed. — L ’ action de brayer, ribin, pl. ou. — Brèche , entamure, di­ minution, boulc’h. Van. boulh, breich. braëadur, bræadur. BRAYrER , enduire un vaisseau de brai, — l i a fait une grande brèche â ce pain, ur braëa, pr. braëet. Van. coüiltronneiii, boulc’h terrupl èn deus græt d’ar b ara -m a ñ , ur fà-apad terrupl èn deus pr. jcoüiltionnet. ' BRAYETTE , fente de haut de chaus­ roët d’ar bara m aâ. BRECHE-DENT, à qui il manque d n ses, toull-braguez. BRÉ, mont près Guingamp, Mene-Brè, dents, surtout sur le devant, ratous, pl. ed. B R E CH E T, extrémité inférieure du id est, mone-braur, d cause de l’ ermite sternum, brennid, pl. o u ; brénid , pt. saint Hervé, dit breur, moine. BREBIS, femelle du bélier, dañvadès, o u ; bruched, pl. ou. — Cachet votre c l. ed; dàvadès, pl. ed. Van. avad, pl. bréchet, serrit ho prénid, serrit ho prud eved , devend. — - Brebis , faisant abs- ched. ue BREDOUILLEMENT, vice de lang traction w n u t i l / r » du u tv « mâle n u i - et de u e - la femelle f • 'ŷ, daûvad, « ** ^ - - — — ---------------v p!. denved; dâvad,pi. dêved; ur penn-| qui tmptcke de pr9n9*c«r bien, balbdwze-


B RE iiô BRE BREST, ville et port de rtur en Basserez, latoûilhérez. Va*. balibousaeh. BREDOUILLER, proncnser mal, bal* Bretagne, Brèst. — La ville de B rest, ar bouza, pr. balbouzet. Van. balibouseift, guear a Vrèst. •— La tour de César au pr. balibouset ; tatoùilhat, pr. tatoüil- château de Brest, tour César, tour savet bet gand César. — La rade de B rest, het. v. bégayer. BREDOUILLEUR, balbouzèr * pt. rad Brèst. — L ’ entrée de la rade, le gou­ yen; tatoüilher, pL yen. Van. bali- let, lïiulgul, ar mulgul. bous, balibousér. BRETAGNE, province de France, au­ BREDOUILLEUSE , balbouzerès, trement dite Bretagne A m ériq u e, Breyz, pl. ed; tatoüilherôs, pl* ed» Van . bali- Breyz-Arvoricq , ar brovinçz a Yreyz. bouses, pl. ed; balibouseres, pi. èd. Van. Breih. Ce nom de Breiz peut venir BREF, Utirt pastorale du pap», brefa- de Briz, qui veut dire coloré, peint de di­ berz ar pap, pl. breffou. — B r e f, en t. verses couleurs; s’ il est vrai,-comme quel­ de marine, brieux, brëou. t>. brieux . — ques-uns ont prétendu, que les anciens Bre­ B ref, qui est de petite étendue, berr, oe’h, tons se peignaient le corps comme les P ie­ A. •*— Un bref délai, un termen berr.— tés d’ Ecosse .— Qui est de Bretagne, BreyB ref, dans peu de temps, ê-berr, ê berr- zad, pl. Ereyzis; Breton, pl. ed. v. peint, amser, ê verr, ô rerr-amser. — B ref, côte. — Haute-Bretagm , Brèyz-Uhél, enfin, pour abréger, èn ur guer, evit di- Bro-Gall, Bro-C’hall, Bro ar C ’hallaoverrât, èn tir guer?, hac ur guerr a üed, Gore-Breyz. — Habitant de la H audalv cant. te-Bretagne, Breyz-Uhélad, pl. BreyzBREHAIGNE, stérile, brehaign, pl. Uhélis; Gall, pl. Gallaoüed, Gallaoüis. ed. Van. brehaign, marhaign. — B i­ — Basse-Bretagne, Breyz-Isel, Traoun che brehaigne, hyezès brehaign, pl. hye- Breyz. — Qui est de la Basse-Bretagne, zesed brehaign. Brebis brehaigne, dà~ Breyz-Isélad, pl. Breyz-IsëJis; Breton, vadès brehaign, pl. ed brehaign. pl. ed, — Le parlement de Bretagne, par* BRELAN, sorte de jeu dô cartes, ber- lamand-Breyz. — L a Grande-Bretagne, lan, c ’hoary-berîan. — B n la n , lieu oà Rreyz-Meur, Breyz-Yeur. Van. BreihVon tient académie pour le jeu, tablez, pl. Mer. v. Angleterre. — La Grande-Bre­ tablczou. tagne était autrefois une pépinière de saints, BRELANDIER, brelandiêre, qui tient Breyz-Veur ayoa gùeacball bro ar seAcadémie poar le jeu , tablezèr, pt. yen; o n t , güeichall edo qer sîanq ar seent tablczerès, pl. ed. — Brelandier, qui ê Brej'-Yeur, ò c ’hiz pa vezéní bedhafréquente le jeu , c ’hoaryèr, pl. yen. det ou è c’hiz pa zeuzyont divar had. BRuLANDIÈRE, joueuse, G’hoarye-r —• Le breton que l’ on parle en la princi-> rès, pt. c’hoaryeresed. pautè de Galles, en ta Grande-Bretagne, * BRELIQUE-BRELOQUE , íiîẅníi-j n’ est pas fort différent de celui de la Brederiment , bouriicq^ha-bourlucq. tagne Arm orique, ar Brezouneeq a ^íiEME, poisson d’ eau douce, bremni, gompseur cbarz ê prinçzélez Oiial ô pt. brenimed. Brey?-Yeur, ne deo qet disliùvel bras * BRENÂCHZ , oUeati de mer, garre-j diouc’h hiny Breyz-Arvoricq. ly, pl. ed. Ce mot vient de prenuaich, BRETELLE , corde ou aangle pour por­ qui fient du bois, prenu; ou de brei- ter une hotte, bricolou-boutecq. paiph ) pourriture. BRETON, qui^st de Bretagne ArmoüPiENEUX, sale, brénnee, pl. brén- nque, ou de Galles, en Angleterre, Bre-» negued; de brénu, bran, de même que tou, pl. ed; Breyzad, pl. Breyzis, Brey^ breneux, zidy. v. Bretagne. •— Breton, la langue bitESïL, pays de l’ Amérique méridio­ bretonne , brezouneeq, ar. brezonecq, nale, Brisilh, ar Bri.silh. — Bols de Bré- langaich-bi-ezonecq. Van. brehonecq. j ’ Jt91*: rou§ e > coad-Brisüh, — Tabac — Le breton est la langue celtique ou des t e Brésil, butum-Brigilh, ■ * anciens ù a u lsis, al Iaiig?âch brezou-v


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nec q eo an hiny a gorapsé güeaehall BRIBE , morceau de pain , tattira icar «r’haliaoüed ancyen. v. Grec. .— bara, pl. tammoùigou-bara; brysnenLa langue bretonne n’ est pas une langue vara, /?/.-bryen«nnou-vara.— Une groscomposée comme la française, l’ anglaise , se bribe de pain, ur picol-pez bara , pl. d e ., mais une mère-langue, qui a la plu­ picol-pezyou bara. part des mots de son propre fonds, ar breB R IC O LE S, bandes de cuir de porteur zounecq ne deo qet ul langaich pén- de chaises, bricolou, bricolou ar portecelyet ha marellet, pc great eus a veur zidy. — B ricole , tromperie , bricol, pl. a h in y -a ll, ee’hiz ar gallec, ar saus- ou, you ; rigol, pl. you,ou. — Bricole, necq, etc., hoguen bez’ ez eo ul lan- excuse frivole , digarez, pl. you. gaich-vam m , pehiny èn deus anezâ BRICO LER, biaiser, bricolât, pr. e-unan an darn-vuyâ eus e c ’heryou, bricolet ; rigolât, pr. rigolet. v. biaiser. ha n ’en deus qemeret nemed bihan — Faire bricoler, inspirer de la mauvaise dra digand al langaichou ail. v. alpha­ foi, rei rigo l, rei bricol, pr. roët. bet.'—- Le breton de Vannes, brezouneeq BRIDE, pour un cheval, brid, pl. ou; Guëned, Bloliaich. — Des neuf évêchés brid-morz, pl. bridou-inorz. Van. brid, de Bretagne, il n’y en a que deux , savoir: pl. eü, brid-morh. — Mors d'une bride, Rennes et Saint-M alo, oà l’ on ne parle morz, pl. ou. Van. m orh, pl. éu. — ■ breton peu ou beaucoup, ne deus ê Breyz Rênes de bride, ran gea, pl. ou ; lezreñnemed "daou escopty, da c’hou-zout vrid, pl. lezrénnou-vrid. — Têtière de e o , Roazoun ha Sant-Malou, è pere bride , peñ ar brid. — Tenir la bride , ne gompsér cals pe neubeud ar bre- derc’hel ar brid, pr. dalc’het. — Lâcher zounecq. la bride, leusqel brid gand ar m arc’h , B R E TTE , femme de Bretagne, breto- pr. lausqet. — ■Bride pour un cheval at­ nès, pl. ed; grec eus a Y rey z.— Basse- telé d une charrette, b rid -carr, pl. ou. Bre{te , grec a Yreyz-lsei, pl. graguez a — A toute bride , en dra al ar marc’h mont, buana ma al mont ar rnare’ b, a Yreyz-lsei; grec a draoun Breyz. BUETTE, longue épée, cleze-hiir, oll nerz ar marc’h.— Bride,frcin,da\c'i\. pl. clezéyer-hirr, clezéyer a so mad e- — Mettic une bride aux désordres de quel­ vit Irouc’ha an acqüilhetenn. qu’ un, rei un dalc’h da ur re-disordren, BRETTEUR, qui aime d se battre, cle- pr. roët. Tenir la bride à quelqu’ un, derzéyad, pl. clezéyuy. Van. cleaûour, pl. c ’hel-berr gand ur re-bennac, pr. dal­ yon. c’het. — Mettre la bride sur le cou de BREUVAGE, v. boisson. — Breuvage, quelqu’ u n , lacqât ar c ’habcstr var e potion médicinale, breuvraich, pl. ou; voue da ur Fc-bennac , pr. lecqéet; midicinérez, lousou da eva, breuvrai- leusqeulcabestr gandur re,pr. lausqet. chou-c’hnëro, beuvraichou disaçzun. — Bride-d-xcau, raisons pour persuader les sois , bris-résonyou, diotaichou, luëVan. evaich, evach. B R E VET, écrit qui contient la grâce aichou, diduellou. BRIDER, mettre une bride à un citerai, où le don que le roi fa it , brëou. BiiEVIAIRE, brevyel, pl. ou. v. Diur- etc. y b rid a , pr. bridet ; rungenna ur nat. — E tre obligé de dire le bréviaire , marc’ h,pr.rangennel;bridaur maro’h, etc. Van. brideifi ur marh ou ur jau. beza ti’alc’het da lavaret ar breviel. BRIEUC , nom d’ homme, Briecq. - — B ill AC , nom d’ homme, Bryacq. — Saint Briac , saint Mathurin et saint C o- Petit Brieuc, Brinn;'cq. •— Saint Brieuc» loyiban, s’ invoquent pour la folie , caçz a patron de Biduce-des-Vaux , ou de Saintrear an dud foll da Yourbryac, da Brieuc, sant Bryecq. BRIEUC (saint), ville épiseopale deBrevonconiour ha da Lomenec’h evit cahoul o sqyand-vad, pr. caçzet; pidi tagne, autrefois appelée Biduce-des-Vaux , a rear sant Bryacq, sant Mateiia ha :Bj.duciumvallutm, Sanî-Bryec. — Qui est iantColom'Qijïi, prit arre foSK/r. pedet. de S.-Brieuc, Sa h i *Brv c ja d.pt, Bryeguis.


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v BRIEUX, <. de marine y breiT%breou, !. BRILLANT, te , quiréflUhil U lumitur breou. De breff on a fait bréV, *t de re, luguernus, sqedus, steredennus, brév, breou, en prononçant le v en ou. — oe’h, â. v. éclatant, luisant.— Le brillant - —Parler auxhebrieux, t. burlesques, pour de la lune, des étoiles, cann ar loar, cann dire : demander un brieux ou congé au com­ arstered, sqed an loar, lufr an stered. —-Le brillant d’ un corps lum ineux , sqsd, missaire. gouleñ ur breou, pr. et. c a n n , ar sqed, ar c ’h an , lu fr , al lufr. BRIEVEMENT, v. bref. BRIE Y ÉTÉ, te peu de temps que dureune — B rilla n t, vif , plein de fe u , plein d’ es­ chose, berridiguez, ber-padélez, ber- prit , enjoué, b e o , leun a spered, drant arnser.berrded, berrder. Van. berded. flam , oe’h , à .— Un visage brillant, ur BRIFER, manger avidement, b r ifa l, façz flam-ou drant.— B rilla n t , ce qu’ un pr. et; danta-caër, pr. dantet-caër; esprit a de plus v if et de plus subtil, beopr. dantet-caër; iouucqa evel ur ranc- der, uhélded, soutilded. BR ILLER , éclater, reluire , sqeda, qlès, pr. et; frippal,pr. frippet, BRIFJEUR, qui mange gouluement , pr. e t; luguerni, pr. et ; steredenna, brifaud, pl. cd; danter-caër,/?/. dan- pr. et; lu fra, pr. et. v. luire .— Briller , paraître avec éclat, flam m a, pr. et .— La tcryen-gaër. v. mangeur. BRIGADE, cavaliers sous le comman­ jeunesse brille sur son visage, ilamma a dement d’ un brigadier, brigadeïï, pl. ou. ra e façz gand ar yaoüancqliçz, qer BRIGADIER, qui commande une bri­ flamm eo gand aryaoüanctiçz.— C ’ est un esprit qui brille, ur spered flamm eo, gade, brigadèr, pl. brigadéryen, BRIGAND, voleur d main année, bri­ ur spered drant eo , flamma a ra e gand, pl, cd .— P etit brigand, petit vau­ spered. BRIMBALER, agiter, secouer, brimrien, brigandic, pl. brigandedigou. BRIGANDAGE, vol d main armée, b a la t, pr. et; bynbalat, pr. et. BRIM BORIONS, colifichets, babioles, brigandaich, brigar.taicli, brigandérez, mibiiyaichou, rabadiezou, lurubailhou brigantérez, riblérez. v. détrousser. B R IN , petite partie de quelque chose, BRIGANTIN, vaisseau de bas bord , briiigantin, pl. ou; fust,/?/. ou. bryenenn, pt. bryenennou, bryennou, BRIGITE, nom de femme , Bcrc’lie d , bryenc. Fan. brinen, ur vrinen. B .Bergued . — Les révélations de sainte B ri- Van, braounen , ur vraomien. — Brin d’ herbe, guéaufeñ, pl. on .— Brin de bois, g ite, reveiacionou santés Berc’hed. BRIGNOLE, prune, prun brignolès. brechenn, pl. brecliad. Fan. brochBRIGUE, poursuite viï>e pour obtenir coët. — B rin , parlant de paim , tamm, quelque chose, poursu aqedus evit cahout esqen, bryenenn .— Je n’ ai eu brin , au­ u r g a r g , pl. poursuoü aqedus; poëllad cun morceau de pain, etc., n’am eus bet ftoutil evit dont a-beñ da gahout ur tamm ou esqen ou bryenenn. — P etit garg, pl. poëltadou soutil; study ar- brin, bryenennic, />/.bryenennoüigou. c ’hant eyit dônet a-beu da gahout ur Fan* brinenic, ur vrinonic, ur vraoûnenicq .— Brin d brin , bryeneñ ê bryegarg-bennac. v. cabale. BRIGUER, tâcher d9obtenir quelque neii, bryencn da vryeneû, an eil bryechose par brigue, complodi evit cahout neñ goude he-ben. BRION, t. demar.y boçzard.t?. navire. un dra, pr. et; poursu gand aeqedBRIQUE , pierre factice qui sert d bâtir, jbras un dra-bennac ou ur O carçr-ben9 n a c , pr. poursuët ; poëlladi è soutil briqenn , pl. ou. C e mot vient de priefi, ■evit cahout un dra, pr. et; lacqât e pl. ou ; ouvrage fait d’ argile.— Murailles *}udy ou e boëllad evit dônet a-benn faites de briques, mr.ryou-bricqefi. ,4 a gahout un d r a , pr. lecqcet; cavailBRIQUETERIE, lieu où l’ on fait la %a evit cahout ur garg, pr. cavaiihet. brique, bricqennérez, pl. o u ; bricqénBRIGUEUR , comploilèr > pl. yen ; n iry , pl. ou; bricqtnnery, pl. you. eavallher* pL yen. BRIQUETIER, qui f û t dé la brique,


BRI BRO 11g bricqennèr. pl. bricqehnéryen. alyez«* a ar pod d a r feunteun, mo BUIS, perte d’ un vaisseau à la côte, teu èr fin da derrL péricè; pl. ou ; pacè, pl. ou. L e premier B R O C , grand vase, brocq,p/, on; mot est de L éo n , le secondest de Corn .— pod,p/. ou ; pod-dour,p/. podou-dour^ Faire b ris, échouer, se perdre d la côte , — Broc plein, brocqad, pl. ou; podad, p én céa, pr. péncéet ; ober péncè ; ober pl. ou. — Un broc de vin, ur brocqadp a c e , pr. græt ; p acea, pr. paceët. — g ü iu , pl. brocqadou-güin. — Un broc A lier au b>'is, mont d’ar péncè ; mônet d’ eau, ur brocqad-dour, pl. brocqadou* d’ai- pa^e, pr. eat, éet. — Les habitants dour; podad-dour, pl. podadou-dour. de l ’Ile-S ein , sur le bord du Rat d’ A u - — Broc de chair , bouton , drean qicq , dierne , qui sont assez pauvres, disent, dræn qicq, ppl. drein qicq. v. bouton. quand il y a quelque bris d leur côte, que BROCARD, raillerie piquante, comps Dieu les visite, deuteo D oùed’horgiiel- goapaüs ha lem m,p/. compsyou goal c t , deut eo graçz Doüe davedomp. paüs ha lemm ; picqailhès. BRISANT, rocher où se brisent les flots BROCARDER , dire des brocards d de la mer et les vaisseaux, tarz, pl. ou. quelqu’ u n , goapaat ha flémma ur r e , BRISE-COU, pas difficile, torrod, pl. ppr. goapeët ha flémmet ; flémma divar torrogeou; tor-gouzoucq, pl. torrou- farçzal, pr. flémmet divar farçzal; gouzoucq. flémma divar farçz, flémma digarez BRISE-VEN T, clôture pour garantir farçzal, danta digarez farçzal, pr. dantet; picqailhat, p/\ et. du vent, diaveloüer, pl. ou. BRISÉES. v. traces. — A ller sur BROCARDEUR, diseur de brocards , brisées de quelqu’ u n , qerzet var seulyou goapaër - flém m us, pl. goapaëryenun a il, pr. id ; lacqât dour ê güin un flémmus ; godiçzer-dantus,p/. godiçzé» ail, pr. lecqéet. — Brisement dt cœur, ryen-dantus; farçzér-lémm, pl. farçcomponction, m antr, mantradur a ga­ zeryen-lemm ; picqailhèr, pl. yen. loun , tarzadur-caloun, fautadur-caBRO CART, étoffe à fleurs, brocard, loun , qeuzediguez-güiryon, glae’har eûtof-brocard. Van. brocard, mihér brocard. gôiryon. BROCATELLE, étoffe qui imite Ce B R ISE R , froisser, fracasser,brousta, pr. e t; brévi, pr, e t; fricqa, pr. et. — brocart, brocardell. B riser, rompre „ terri, pr. torret ; fricqa, BROCHE d rôtir , b èr, pl. you. Van~ pr. et. Van. toreiñ , moustrein, flas- b i r , pl. eü.— Mettre d la, broche, lacqâï tre iû , foëltreiû , ppr. et. — B riser, ré­ ouc’h ar b è r , pr. lecqëet ; bèrya qicq, duire en petits morceaux, m u n u b i, pr. pr. et.— Mettre la broche, lacqât ar bèr et; drailha, pr. et. Van. drailhein, pr. ouc’h an tan.— Tourner la broche, trei et.— B riser, réduire en poussière, bru- ar bèr, pr. troët. — Il ne faut que deux tiina, pr. et. Van. berhonneùi.— L ’ ac­ tours de broche à cela, ne faut nemed tion de briser , torradur, brusunadur . diou dro-vèr d’an dra-ze. — Tournedrailhérez. Van. draiiliereh, drailha- broche, marroitounic, pl. marmitoune~ dur, drailhach.— B riser, échouer, par­ digou; foüilhemard, pl. ed. — Oter la lant des vaisseaux, péncèa, pr. péncéet; broche du fe u , tenna ar bèr diouc’h a» pacea, pr. pacéet; ober p èn cé, ober tan, pr. tennet.— Broche de cordonnier, p a ce , pr. græt. v. bris.— Briser, rompre •rosse alêne, broch , p/. o u ; a r b r o c h un discours commencé, terri var ur gaus, evit ar seuzlyou. BROCHÉE, plein une broche, bèryad* pr. torret; distrei divar un devis, pr. distroët. — Brisons-là, Monsieur ! tor- pl. ou ; bèryad-rost, bèryad-qycq-rost^ romp var ar gaus-ze, Autrou^’ distro • — Broche de tricoteuse, broëchou, naomp divar an devis-ze ou divar guemeü- io7., pl. nadozyou. BROCH ER, travailltr avec des aiguilles ze, lezomp an dra-ze aze.— Tant va la cruche d l’ eau., qu'enfin elle se brise, qen dtricoter, broëchat, pr. et; oberatani, pr>


isft BRO grief.». iriòoUr.^-Brocher, faire d la hâ­ te, broëchat, pr. et ; ober gand hast, ober a dreuz hac a hed, è c’his ma feu, pr. great, græt. — Brocher , faire à la hâte et avec négligence, comme quand on

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varchadeüj açzoupadeü ,,ppl. ou; trabuchamand. BRONCHER, faire un faute pas, açzoupa, pr. et; fals-varcha, pr. fals^var-* chef. A l. fals-m arc’haff. Van. açzoutravaille pour un paître ou pour un gentil­ peiû, pr. açzoupetj strebauteiû, strehomme, qui font valoir leurs terres par bautou. v. trébucher. — Broncher , man­ mains, ober a dreuz hac a hed, ober quer , fazya, pr. et. labour bælec, ober labour digentil, BRONZE, alliage de cuivre et d*étain, ober labour dreist penn bis, pr. græt. bronçz, metal-cloc’h.— Statue de bron­ BROCHET, poisson d’ eau douce, bec- ze, limaiche-bronçz, pl. Iimaichoubronçz; im aich-bronçz, pl. ou. q e à , pl. becqeded. BROCHET 0 N , petit brochet, becqeBRONZER, bronçza, pr. et. De là, bronzua, meurtrir. dicq, pl. becqedigou. BROCHETTE, morceau de bois pointu BROSSE, vergette pour nétoyer tps ha­ pour faire tenir la viande d la broche, bro- bits, b a rr , pl. o u ; pouçzed, pl. ou; chenn, pl. ou; brochénnic, pl. bro- barr-scubèr, pl. barrou-seubèr; barrchénnoiiigou ; brèchad, pt. igou. scuberès, pl. barrou-scuberès. BROCHEUR, tricoteur, broëcher, BROSSER, frota gand ur barr, pr. pl. yen ; stamer, pl. yen. et; nætaat gand ur pouçzed, pr. næBROCHEUSE, tricoteuse, broëche- tëet; trémen arbarr, var, e tc ., pr. et. rès, pl. ed ; stamerès, pl. ed. * BROSSER, courir dans les bois, reBROC HOIR, marteau de maréchal, dec a dreuz d’ar broustou ou d’ar ynorzoll da hoüarna qesecq, pl. you. brousguëz, pr. reded. BRO CO LI, rejeton de vieux chou, BROU, enveloppe qui couvre les n o ix, bourc’hoçzen, pl. bourc’hoçz; brouçz- plusqenn glas ar graoüenn, pl. plu9qeaul, pl. brouçzou-caul. — Une salade glas; croc’henenn glas, pl. créc’hinde brocoli, ur saladeü-bourc’hoçz, ur gîas ; croc’henenn ar c ’hraoun. saladeü-brouçz-caul, pl. saladennou. BROUAILLES, intestins depoissons ou * JBRODE1 femme dont le teint est noir, de volailles, siiypou pesqed, stlypou yèr. duardès, pl. duardesed.— JE//e esi 6roBROUÉL’ , petite pluie, cahoüadicd e, un duardès eo. glao,/?/. cahoüadoüigou-glao; brumeñBRODEQUIN , chaussure ancienne, gleb, pl. brumennou-gleb. Van. brubrodiqin, pl. ou.— Brodequin, torture, menn, pl. eû. brodiqinou-pren, jahyn. BROUET, bouillon clair , brahoüed, BRO DER, travai11er en broderie, brou- pl. braoüedou, braoüegeou. da eñtoff, pr. et; brouda gand an naBROUETTE, crafaçz ou cravaçz rodoz, peinta gand an nadoz, pr. et. — dellecq.pi. crafaçzouou cravaçzou roBroder, embellir un conte , une histoire, dellecq; carriqell, pl. ou. Van. fearibrouda un histor, vr. et; lacqât styl q e ll, pl. cariqelleü. var g an , pr. lecqeat, lecqeët. BROUETTER, carriqcllât, pr. et. BRODERIE, ouvrage de brodeur, brouBROUILLAMINI, désordre, broüildeur, broudérez. Van. brodereh. — heyz, reustladou, luzyadou.— BrouilBroderié, embellissement d’ un discours, tamirii, bol d’Arménie , boulyerminy. broudeiïr, broudérez, styl var gan. BROUILLARD, brumenn, pt. ou. styl var gan, id est , faire taloir la note, Van. moustrach, pl. eü. r. nuage. — ou fredonner en chantant, appliqué mé­ Le brouillard tombe fort lentement, ar taphoriquement d broderie. vrumenn a goüez a neubeud ê-neuBRODEUR, broudèr, pl. yen. beud. Van« «r moustrach a goeh a neBRODEUSE, brouderès, pl. ed. bediguéü.— Brouillard, papier gris, paBRONCHEMEÄTS, açzoupadtir, fals- pèr stoup, papèr spluyus.


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BROUILLER, mettre delà confusion, BRO UT* pâture des bêtet fa a tti, dans brella, brella an traou, pr. brellet; reus- les jeunes bois qui repoussent au printempsŷ lla, pr. reustlet;luzya,pr. luzyet; luya, broust, brouz. pr. luyet. — Brouiller , mêler plusieurs BROUTER, manger le bro ut, brous ta, choses ensemble, qemescqa, pr. qemesc- pr. broustet; brouza, brouzal, ppr. qet. Van. qéigein, pr. qéiget.— Brouil­ bronze t. — Brouter, paître l’ herbe, peu* ler, gâter du papier inutilement, brouil­ ri, pr. peuret; brousta guéaud, brousla , pr. broüilhet. — B rouiller, mettre ta yéaud. — I l faut que la bête broute de la dissention, lacqât drouq entre ur oà elle est attachée, redd eo peuri èl Icre, pr. lecqéet.— E tre brouitîé a ae’h ma vezér staguet, redd eo brous­ <7aV/t,bezaêdroucrançzgandurreben- ta el leae’h ma vezeur staguet. nac, pr. bet. — Ils sont brouillés, drouBROYER, casser menu, m unudi,pr. crançz a so entrczo ou qèn-eûtrezo, munudet; brusuna, pr. brusunet. Van. yenyen ou glasentez a so eñtrezo, tæ- brehonnein, pr. brehonnet, m unurigen a so qen-entrezo. deiñ. — L'action de broyer, brusunadur, BROUILLERIE, état de choses em­ munudadur. Van . brehonnadur. brouillées, comme de f i l , reustl, pl. ou; BRU, belle-fille, gou h ez, m erc’h luzy, pl. ou; luy, pl. ou, reustladur, lu- caër. Van. goüehél, gouhé, goëhé. zyadur. Van. broüilh. — Brouillerie, BRUANT, oiseau, bruand, pl. ed. dissention, drouq, droucrançz, broiiilBRUINE, petite pluie froidt et dange­ lieyz. Van. bro ü ilh .— BrouiUeries, af­ reuse pour les grains, glavigyen, pt, glafaires, dettes, e tc., æfferyou, reustlou, vigou yen. luzyou. Van. broüillieü, luyeü, affeBRUINER, faire de ta bruine , glava yen, pr. glavet yen; ober ur glavigyen, ryeü, dleïeü. BROUILLON, celui qui met les choses pr. græt. Van. brum ennein, pr. et. BRUIRE, faire un petit bruit sourd et en désordre, en confusion, brell,p/. eyen, brel’e l , tud brell. —- P etit brouillon, confus, soroe’hat, pr. et. BRUIT.gnmà bruit, crierie,tintamarert petit garçon qui est brouillon, brellic, pl. brelledigou. — Brouillon, remuant, sé­ tourny, pl. ou , trous-bras, turubailh, d itieu x, scaûvelarcL, pl. ed; eñtanèr, tiutamarr, pl. tintamarrouj safar,/?/. pl. yen. — Brouillon, papier Sur quoi l ’on ou; savar, pU ou. Van. trous, carell, jette ses premières pensées, qu’ on corrige, safar. — »Bruit sourd et confus, soroe’h, qu’ on efface, qu*on retourche, broülhed, soroe’herez, hiboudérez. — Bruit ordinaii 4, trous. — Faire un grand bruit , pl. broüilhegeou. BROUIK, brûler, parlant des blés, a- tournyal, pr. tournyet; turubailha, pr. près la bruine, etc., scaufu, pl. scauiet. turubailhet; ober tourny, ober trousVan. sqéiitein, pr. et. — Les bles sont bras, ober turubailh, ober tintamarr, pr. græî; *afari, pr. et .— Faire du bruit, brouis, scautet eo an edou. BllOUISSURE, le dégât de la bruine. trousâl, pr. trouset, ober trous .— B ruit d’ mne chairette , güigour* chouricq. — seau t. Van. sqéût. BROUSSAILLES , touffe de ronces, Faire le bruit d’ une charrette, güigourat, d*épines, etc., bruscoageou, brousguëz, pr. güigouret; chouricqat, pr. choubroustou. Van. bodadeü. v. buisson. — ricqet. Chouricqat et chouricq sont de Lieu plein de broussailles , broustecq , la H.~Corn. — Bruit de l’ eau qui coule , brousguëzeeq, bruscoadecq, leae’h bo- hibouderez, trous an dour. Van. trous deeq. — Broussailles, restes de menu bois, en déür. •— Faire le bruit de l’ eau, hibois abandonné, qui n’ est bon qu’ à faire boudal, pr. hiboudet ; de là hiboudé­ du fe u , brechenn, pl. brechad ; bre- rez , murmure, et hiboudal, murmurer chennic, pl. brechennigou, brechadi- à petit bruit. — Bruit de la mer, morgou; picholcnn, pL picholou, picholi- drous, trous ar mor. — La mer fait grand bruil, ur mprditous terrup a ra. «ou.


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BRO

BRU

_Bruit des mouches et des abeillet, büU- al hulit. — Brûler ti demi, gour-teeqi, dérez. — Faire le bruit des mouches, bou­ pr. gourlosqet; hapter-lesqi, pr. hatidai, pr. bou de t; de Id boudérex, bour­ ter-losqet; suilha, pr. suilhet. V an.handonnement d’ oreilles, et boudai, avoir un tèr-losqeiû, sulyeiû. *— Brûler au soleil, bourdonnement d’ oreilles. — -A petit bruit, dézvi gand an héaul, lesqi gand an didrous, è didrous, hep troüs, ê syoul, héaul, ppr. et ; poaza gand an héaul, syoul, ê syoullyq, syoulicq. Van. diç- pr. poazet . — Brûler de desir, dévi gand zonicq. A l. oosqor. v. doucement j — Qui ar c ’hoant, birvi gand a r c ’hoant, bir­ isst sans bruit, didrous, syoul, syouiicq, vi gand an youl, pr. bervet. — Brûler ©c’h , â. Van. diçzon, diçzonicq, oh, d’ amour, birvi gand an amourousded aû .— Ne pas faire de bruit, beza didrous, ou gand orgued, pr. bervet. v. amou­ pr. bet ; rei peoc’h , pr. roët. — Ne fai­ rette. — Brûler quelque maison, y mettre tes pas de bruit, taisez-vous, roït peoc’h, le feu , eñtana ur re-bennac, pr. entàlist ho trous. — Répandre un bruit, bru- net; lacqât an tan var ur r e , pr. lec­ da un dra. Van. brudeifì, ppr, brudet. qéet; lesqi un ty-bennac, pr. losqet.— r— Bruit qui se répand, brud, pl. ou.— Brûler, saccager, mettre à feu et à saiig9 Ce bruit est commun, paut eo ar brud- entana ha laza, ppr. eûtanet ha lazet. ze. •— C ’ est un bruit qui court toute la — L ’ action de brûler, poazidiguez, lisqijFmnce,arbrud-ze asoabeptu êFrançz, diguez,lisqidinez,dézvadur, entanadur BRULEUR, incendiaire, eñtaner, pl. ar brud-ze a so dre-oll ê gall, a bep tu eo brudet qemen-ze. -— Bruit, réputa­ yen;losqer-aznad, pl. losqéryen-aznad. BRULURE, poazadur, losqàdur, dé* tion, renommée, brud, hano. Van. brud. — Il a bon bruit, bonne renommée, vadur, scautadur, ppl. ou; tanigen,/?/. îmid-mad èn deus, hano-mad èn deus. ou; lesqidiguez. Van. losqadur»— Brû*> —- Jl a mauvais bruit, goal-vrud èn deus, lure dans l’ estomac, caloun-losq. BRUME, brumenn, pl. ou. v. nuage, goal-hanoèndeus, ne’n deus qet brudBRUN, qui est couleur presque noire, vad, ne’n deus qet hano-tnad. — Bruit, querelle, trous, scandai, pl. scandalou. démzu, duard, a dèn var an du, azdu, Van. grond, pl. grondeü, noesereah. rous. — Un drap brun, mezer démzu ou — ^üöí’r .du, bruit pour rien, cahout azdu, mezer rous. — Celui qui est de trous ou scandai evit netra ou evit bi- couleur brune, qui a des cheveux bruns , ha n-dra, pr. bet. I azduard, pl. ed. — C ’ est un beau brun 9 BRULANT, qui brûle, qui est fort un duard braoeo, xin azduard coandt eo BRUNE, celle qui a le teint brun, les chaud, lisqidic, oe’h , à. Van. losqedic. — Brûlant et ardent, lisqidicq ha bir- cheveux bruns, duardès, pl. ed; azduardès, pl. ed. — C ’ est une fort jolie brune, vidicq. BRÛL É,chose cuite et un peu hrûljïe,poaz, un duardès vrao eo, un azduardès co­ suilh, oe’h, â; poazet, suilhet, sutyet, andt eo. — Sur la brune, sur le soir, dilosqet, losqadur, losq. — Omelette qui ouc’h an nos. -î?. soir. BRUNETTE, petite brune, duardesic, sent U brûlé, aîumen a so c’huëz al losq «wc’huëz al losqadur gand-hy .— Voilà pl. duardesedigou. BRUNIR, rendre brun, devenir l*u n , qui est brûlé, celu amâ a so poaz ou a so suilh ou a so poazet ou a so suilhet duhât, pr. duhéet; azduhât, jir. azduheet$ rou?aat, pr. rouseët. — Brunir , ou a so sulyet ou a su losqet. BRULER, consumer par le feu^ lesqi, polir l’ or, l’ argent, le fer , avec le brunis­ lisqi, ppr. losqet; dézvi, pr. dézvet; dé~ soir, pour lui donner de l’ éclat, pouliçza v i, pr. dévêt. Van. lofiqeifì, pr. losqet, listry-aour, listry-arc’hand, hoüarn, poèheiû. — Brûle - vif, lesqi beo-buë- e t c ., evit o lacqât da lufra ou da lin^ zecq. Van. losqeiîi ou poéheip, beü-bu- tra, pr. pouliçzet, — Brunir l’ or, pouhecq. ■ — Brûler, consumer entièrement, liçza an aur. BRUNISSAGE, euvragedebrmisseur, p e u r - l e s q r , - l o s q e t ; lisqi bçde


BUC BRU tottrnyus. — * Bruyant, cHui qui fait du pouliezérez, pouliçzadur. B R ÎîM S S E U R , ouvrier qui brunit ta bruit, trouzèr, pl yen; safarèr, pl. yen; taisselle d’ argent, e tc ., pouliçzer al lis— tournyèr, pl. yen. BRUYÈRE, plants sauvage, bru g, pt. try-aro’hand, /;/. pouliçzéryen. B rin de bruyère, bru gu enn, pl. BRUNISSEUSE, pouliçzerès, pl. ed. ou. B RU N ISSO IR , ce qui sert à brunir } ou. — Une bruyère, lieu plein de bruyère, brugueg, pl. bruguegeou. pouliçzoüer, pl. on. BRUNO, nom d’ homme, Brunéau.—(■ BUANDERIE, lieu pour faire la les­ Saint Bruno est le fondateur desCharlreux, sive, couëzérez, bugadery, bugadére*. sant Brunéau eo patrvareh ar Char- — Buanderie, maisonnette dans laquelle touzed. — L a Chartreuse de saint Bruno, passe un ruisseau, et oà l ’ on fait la lessi­ ve, pour blanchir le fil et la toile, candy, Chartouzv an autrou sant Brunéau. BRU S E , arbrisseau qui est une espèce pl. ou, id est, ty da ganna, maison àtade houx-frélon, goëguelen, buguelen- ver, â blanchir. BUANDIER, blanchisseur, gûennèr, vihan. BRUSQUE, un peu rude , brell, pl. pl. yen; bugadèr, pl. yen. BUANDIÈRE, blanchisseuset güenneéyen, ru st, oe’h , â , pl. tud rust. — Brusque, vif, un -peu précipité, hasticq, rès, ed; cannerès, pl. ed ; coüezeurès, p rim m , tear, tæ r, brusq, o h , â , an. pl. ed; bugaderès, pl. ed. — Buandiire, blanchisseuse de fil, de toile, «fc.,candye~ Van. brusq. BRUSQUEMENT , gand rusdony, rès, pl. ed. BUBE , petite êleture sur ta peau, sur gand hast, ez prim , ez rust, ez brell, dre happ. — Prendre brusquement quel­ les lèvres, bulbueü, pt. ou; si elle se cor­ que chose, happa un dra, pr. happet; rompt, goric, pl. gorigou, goryoüigou. qemeret un dra-bennac dre happ, pr. Van. goric, pl. gorigueü, BUBON, tumeur aum glandes des eûqemeret. BRUSQUERIE, rusdony, primded, nes, drouq ar guërbl, ar guôrbl, ar primder, tærigenn, ppl. ou. Van. brus- verbl, gor èr guerbl, pl. goryou ; goqereh, pl. eü. (brusqérez, brusqoûny.) rou èr guërbl. v. aine. BUCHE, morceau de bois propre d brû­ BRUT, âpre, raboteux, rust, garo, ler, caledeñ, pl. ou; qeuneuden-caled, boçzecq, dibouliçz, o h , â , an. BRUTAL, qui convient d une bête brute, pl. qeuneud-caled; qeiineuden-teo, a aparchant ouc’h ul loëzn brutal. — pl. qeuneud-teo; treugeñ, pl. treugenUn homme brutal, b ru tal, oe’h, â , pl. nou, treujou. — Grosse bûehe d mettre brutaled; dèn brutal,/;/, tud brutal.— derrière le fe u , etéau, pl. etévyen, «tiB rutal , étourdi, abaff, pl. ed ; açzoted, vy; caledeñ, pl. ou. Van. scod, pt. éü. — La bûche de N oël, etéau-nedelecq, pl, tud aezotei. v. étourdi. BRUTALEMENT, et brutal, ê bru­ scod-nedelecq. — Des bâches de bois, tal, èn ur fæçzoun b ru ta l, ê c’hiz da treujou.De ld, treujoliff, tron-joly, mai­ son noble et ancienne. Bûche, sot, âne, un aneval, evel da ul loëzn. ERUTALITÉ, accion b ru ta l, pl. ac- qeuneudeü, peñ-scod, peñ-baz. BUCHER, pile de bois pour brûler un cionou brutal; comps brutal, pi,compsyou brutal.— Brutalité, itourdissmient. criminel, bern-qeuneud, pl. bernoubadamand , açzotam and, lourdony, qeuneud ; grac’hell-gueuneud, pl. grarusdony, brutaléntez, brutalded. Van. c’hellou-qeuneud. — Bûcher, lieu oà l’ on met le bois de chauffage, qeuneudec, brutaldér, brutalded. BRUTE, bête d quatre pieds qui se pl. qeuneudegou; qeunçudeuc, pl. qeu* nourrit d’ herbe , loëzn, pl. ed ; loëzn- neudeugou. * BUCHER , abattre du bois, discarr brutal, p/.loëzned-brutal; aneval-mud, coad; discarr qeuneud . pr. discarret. pt. ed. Van. lo ñ n , pl. ed. HBRÖN, wd. pt. BRUYANT, e , trousn* > iafarn »,


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BUI

difcaréryen qeuneud; fauter-qeuneud, pi, foutéryen-qeuneud. BUCOLIQUES de Virgile , ses dix èglogues , ter s oâ il fait parler des bergers, bucolicouVirgila, giiersou Virgila var afrmæçzaëryen, o implich hac o amourousded. BÜDOC, nom d'homme, Buzoc, Beu* zeuc, Beuzec. — Saint Budoc, archevê­ que de Dot, aant Buzoc, sant Beuzeue, •ant Beuzec, arc’hescop a Zol; de là , Bauzec-cap-sizun, Beuzec »cap-eaval, Bemzec-concq, paroisses dont saint B u -

BUR ar veuzid, ar veuzean. BUISSON, touffe d'arbrisseaux épi­ neux, bod-coad, pt. bodou-coad; bodspern, pl. bodou-spern ; bod-drez, pl. bedou-drez;bod-drein,p/.bodou-drein. Van. bod, pl. eü;bod-spern,bod-drein; bedad, pl. eü; dreineg, pl. eü. — Buis~ son de jan , bod-lann, pt. bodou-lann. Van. bod-lau . — Lieu couva t de buissons, bodenneg, pi. ou; bodeg, pl. bodegou, —■Buisson ardent, buisson oà Dieu appa­

rut d Moise, que les rabbins disent avoir été une aubépine, d’ oà cet arbrisseau aussi doe est le patron. Tout ces mots signifient : prit son nom, bod-eâtanet, bodâd-lan, bod spern-guënn eiitanct, bodeñ-tan, qui devait ttre noyé. BUÉE, lessive, coüez, pt. couëgeou; arvodeñ-tan. De ce sentiment des rabbins bu g ad, pl. ou. Van. bugad, pl. eü. — peut venir celui du peuple, de ne pas crain­ Faire la buée, coüezya, pr. coüezyet ; dre le tonnerre sous uni épine blanche, ou bugadi, pr. bugadet; ober coüez, ober s'ils en ont une branche enmain. — Buis­ bugad, pr, græt. Van. bugadeiñ, pr. son ardent, aubépine, spern-güeñ, bodbugadet. — Couler la buée , redec ar spern ardant. — Buissons de jardins, c ’hoüez, pr, redet. — Sécher ta buée, guëzigou munud a leqear hed an aie«âc’ha ar c ’hoüez, pr. séc’het. Trég. zyou; bodenn, pl. oo; bodad, pl. ou. sec’han ar o’houë. Van * 6eheiñ er bu­ BULLAIRE, recueil de plusieurs bulles gad, pr. sehet. — L e lieu od l'on sèche la des Papes , par Chérubin, b ü i l h e r , a r buée, seo’horecq, ar sec’horoq, pl. se- b ü i l h e r . c7boregou. BULLE, büilh, pl, on. — Une biUlex BUFFET, sorte d*armoire, armeler, ur bftilh, ur vüilh. — • Les bulles , ar pt. you; armell al listry, pl. armelyou- büilhou eus ar Babed. listry, v. vaisselier. — B u ffet , table od BULLETIN, atiestation par écrit, tes*» l'on étale ta vaisselle d'argent, etc., avant teny dre scrid digand pennou-kaer ou ie repas, dreçzoüer, pl. ou; taul-armell, digand ar pennou eus ar guær. — B u l­ pl, taulyou-armell. — Buffet d'orgue, letin, remarques particulières mises par édreçzoüer corsénnou an ogrou, pl. dreç- crity comppd, pl. ou. — Je l'ai marqué xoüerou. sur monbulletin, ezm a ebarzem c’homBUFFLE, animal sauvage ressemblant pod, ez ma em c’hompod. au boeuf, bual, pl. ed; bu-al vient de bu, BURAT, grosse étoffe grise, m e z e r ca-* qui signifie bœuf, — Buffle, cuir ds buf­ b u c i n e d foa r e c o l e z e d , b u r e l l t o u s . fle, lezr bual, BUR 1 , étoffe grossière, burell, burell * BUGALE, petit vaisseau ponté ( ce guénn, burell bras. mot est breton J, bugale, pl. buga^ëou. BUREAU, table pour écrire, bureau, v, enfant. pl, burévyou. Van. tablèr, pl. ycu. BjifGLOSE, plante médicinale, téaudBURETTE, petit vase, bured, pt. ou* egeîi, buglosa. Van. buréd, pl. éü. ». fiole. — Une jolie B U IS, petit arbre, beuzeñ, pl. beuz. burette , ur vured coant. — Une petite ^an, id. A l. box .— Boîte de buis, boëstl- burette, ur vuredicq, pl. buredouïgou. beuz, pt. boëstlou-beuz. j— Manche de — Burette pour la messe, orçzoll, pl. buis, troad-beuz, pl. treid-beuz ; fust- you; orçzell, pl. you, beuz, pl, fustou-beuz .'— Peigne de buis, BURIN, outil d'acier pour graver, eûcrib-beuz, pt. cribou-beuz. * Buis- grafFoüer, pU ou ; burin, pl. ou. sière3 heu plein de buist bewzid, beuzeñ, BURINER* graver9 ciigr^fla, pr. cû~


BUV

BUT graffet; eñgravi, pr. efigravet; burina, pr. burine t. BURLESQUE, plaisant, farçzus,oc’h, à. Van. id. — S ty le burlesque, fæçzouniarçzus da scriva. — Vers burlesques, guërsou farçzus. BUSC , petite planchette que les dames m ettent dans leur corps de robe, devant leur estomac, pour se tenir droites, busq, pl, o u , ur busq. — B use d ’ivoire, de baleine, busq-olyfand, busq-balen. BUSE ou busard, oiseau de proie, bargued, pl. ed; bargued-moe’h , pl. bargueded-moe’h; busard, pl. ed. BUSQUIERE, toull arbusq, pl. toullou-busq. BUST E,sculpture quireprèsente U tête, les épaules et la poitrine , hanter-gorf ê scultérez, hanter-dèn. BUT, point od l'on vise, bunt, pl. ou; but, pl. ou. — Donner dans le but, tirer dans l$ b u t, tenna èr güeñ,/??’. tennet; sqei èr buntoaèr but. — Il met d tous coups su r le but, da bep taul e véz èr pal, da bep taul e vez var ar m æ str, atau e c ’hoari var ar m æ str, atau ez véz var ar bunt, — B u t d b u t , bisicq-ha-bisicq, toüicli-ê-toüich, bunt-lia-bunt. ■ > — B u t,' fin , dessein, pal, déso, sounch. L e but d’un chrétien est de parvenir au ciel, ar pal, pe èn liiny e tle ur c’hristen arruout, eo ar barados; ar barados eo ar pal hac al leae’h pe da hiny c tle pep christcn visa, hac ober e boç$up evit montdezâ. — Iln'ad*autre but que d’éviter le travail , n ’en deus qen déso ou qen sounch, nemed da déc’liet diouc'h al labour, e oll sounch a lacqa da déc’het diouc’h al labour, bez’ e lacqa e oll spy da dcc’het dioud an labour. — B u t d b u t, sans avantage, en tir fæçzoun ingai, hep profid, hep distro, bisicqha-lisicq. — Il joue contre un i d , but d l u t , c’hoari a ra ouc’h hena-hen èn ur fæçzoun ingai ou hep rei, 11a cahout proiid, bisicq-ha-bisicq ex hoari gad eguile. — Ils ont.fait un troc but d but, un trocl o deus græt hep distro, trocqlet e deus hep distro,un trocql digentilo deus greaî. — De but enblant, tout d i'v it^ a n s b m b tr , cüa d’ar pal, ru-

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be-rubene. — De but en blanc, en étourdi, evel un açzotet, ê c ’hi* da ul lochore, gand dievezded, é dievez.

BUTER, viser d un but , tenna da un dra, tenna da ur pal, pr. tennet ; bisa da ur bunt, pr. biset; butta, pr. buttet. B u te r , m esurer pour voir qui est U plus près du but ou du m a ître , musula , pr. musulet;musura, pr. musuret. Van, musuleiñ, mesureiû, ppr. e t; buta,pr. et. — Se bien buter, prendre bien ses me­ sures pour venir d bout de quelque chose bisa ëun d’ar pal, pr. biset; tenna ëun d’ar pal, pr, tennet; qemeret èr-vad e vusulyou evit dont-a-beñ ves a un dra, pr. id.; buta èr-vad, pr. butet. BUTIN , ce qu’on prend sur l’ennem i , préyz, pl. ou; pilhaich, pl. pilhageou; dibouilh, pl. ou, BUTINER, faire du butin, préyza, pr. préyzet; pilha, pr. pilhet. Van. pilhei», pr. pilhet. BUTO R, gros oiseau sot et paresseux, qui est une espèce de héron, pongors, pL ed; ur boungors. Ce mot. est aussi um injure qu’on adresse d un maladroit. BUTTE, petit tertre, petite hauteur 9 turumellic,/?/. turumelloüigou; doroczennic ,p l doroçzeanoüigou; moudeñ, pl. ou, ed ; crec’hennic, pl. crec’hennoüigou ; torguenn, pl. ou ; torguennicq,/>/. torguenneuïgou; un dorgueü. A l. both, BUVETTE,hostaliryïqêpalèsurparlamand,/?/. hostaliryoüigou ô palesyott parlamand; efïïec’h , p l, you , id est * lec’li da efa; tinell, pl, ou. Van. evach. BUVETIER, qui tient la buvette, ti-* neller, pl. yen; hostis an dinell, hoj^ tis an eiïlec’h, pl. hostisyen, etc. BUVEUR, effer,p/. yen; evèr,/?/. yen; efour, pl. yen; sac’h-güin, pl. seyer-* güia. v. entonner. BUVEUSE, femme qui aime d boire,, everès, pl. ed ; coumaër an dinell, p l, coumaëresed an dinell, sac’h-guïn. — Lorsqu’une buveuse voit quelqu’une de ses associées mettre de l’eau dans son vin pour le tremper, elle lui dit de prendre courage> et d’eviter tous frissons f appellant te tin coiu'tige }et l’eau

,

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/>(»<?w.qijjii rit contrai ch,


CAB **6 CAB ra eliottmaér, ha list ar gridyen» — cabalert cavailhus, complod us, oc’h , i l ne se trouve point de buveuses dans ce â, an. v. factieux. C ABALISTE, qui sait la science de la temps-ci, no deus qet a everesed ènamcabale hebralque, mæstr ar c ’havailh, ier mâ, doüe a oar, ha ny yvez. BU VOTER, boire souvent, mais à pe­ pK mistry ar c ’havailh. v. rabbin. CABAN, manteau, mantelldizc’hlao, tits coups, eva alyes, ha neubeud bep veac’h , pr. evet. — Buvoter, faire sem­ pl mentell disclao. CABANE, chaumière, ty-soul, pl. lyèsblant de boire, muz-eva, pr. muz-evet ; soul ; tyic-soul, pl. tyesigou-soul ; tynuz-eva, pr. nnzevet. plous, pl. lyer-plous. Fan. caban, * BUVOTERIE , action de boire sou­ pl. eü ; lo g ig , pl. logiegueü ; _log tin t, evérez. pl. eü ; caban, pl. ou; cabaneñ, pl. C ou. — Cabane de verger, pour garder les Ç A , adverbe de temps et de lie u , a m à , fruits, etc. , godoer. pl. ou; logell, pl. aman. Fan. aman, em an---- Fenezçd, ou. Fan 4 logig, pl. logiegueü. — Ca­ déuit amâ, deijtamâ,deut aman. Fan. bane , logement de pilotes , etc. , dans un déit aman, dét eman. — Çd et Id, ou vaisseau, cabannènn, pl. ou. CABARET, auberge, tavargn, pl. ou. deçà et de là , amà hac aliont, aman ha tu-hont, èn tu-mâ hac èn tu-hont. Fan, tavarn, pf.-eü. v. auberge. — Ca­ Fan. tu-hont ha tu-man. — ■ Ç d e tld , baret borgne, un méchant cabaret, coz-tade ce cété-Là et de cet autre, tu-ze ha tu- vargn, pl. coz-tavargnou ; cos-tinell, m â , tu-hont ha tu-m an, du-hont coz-tinellou. Fan. coh-tavarn, pl eü. Isa du-man , èn tu-hont hac èn tu- — Lieu près du cabaret, où les ecclésias­ mâ, èn eil tu hac èn eguile. — A ller tiques vont boire, an orenjws, campr ar çd et là , mônet tu-hont ha tu -m an, væleyen. CABARETIER, tavargneur, pl. yen; pr. e a t, eë« ; cantreal, cantren, ppr. canlreët. ■ — Foltiger ça et là , scourni- tavargner, pl. yen. Fan. tavarnour, pl. geal èn eil tu hac èn eguile, pr. scour- y o n , yan. CABARETÏÈRE, tavargneurès, pl. niget. — Çd, particule pour exciter , aç­ za, orçza. — Ç d , commençons, çd, ça , ed ; tavargnerès, pl. cd. Fan. tavarcommençons, açza ou orçza, coumanç- noures, pl. ed. C A B A S, panier de jo n c , cabaçz, pl. çomp, açza-çza, coumançzomp, açza, deornp gandhy .'A l. açza dezraoüomp. ou; cabaçzenn, pl. ou. CABALE, science secrète, vaine et suCABESTAN, cabestan, pl. ou. CABINET, eabined, pl. ou. Fan. id., pertitieuse de? rabldns, cavailh an Hebreed, cavailh an doctored Hebre, pl. cabinedeü. — Cabinet , étude, stu­ sorc’hennou ar Yuzévyen, cavailh an dy, pl. ou. rabyned, — Cabale, pratique secrète, CA BLE , cordage d’ ancre, cliabl, pl. cavailh, pl. ou; complod, pl. ou. Fan. ou; rabanccf-teo, pl. rabancqou-teo. CABO CH ES, vieux clous, pennoucomplod, pl. teü. —*>• Cabale, intrigue , qensorìicz, pl. ou; consortiçz, pl. ou. taicli, coz-taichou. CABOTER, aller de cap en capi mô­ CABALEU, faire une cabale, une cons­ piration , cavaillia , pr. cavaiihet ; ca- net a veeq-ê-becq, mont a borz-ê vailha ê-cuz ; cornplodi, pr, complodet; berz, mont a gap-da-gap. — Les vais­ complodi ô euz ; ober ur c ’homplod seaux qui croisent ne font que caboter, ar segred, pr. great, gr&t, Fan. complod-1 govtrcéryen ne reont nemed mônet a tein, pr. et. v. faction. borz-ê-borz pe a vecq-e-becq ou a gapCABALEUR, celui qui cabnle, cavail- da-gap. CABRER, faire cabrer un cheval, lac­ her, pL yen; comploder, pl. yen. Fan. complodtour; pl. ÿ o n ,y a n . — Caba- qât ur maro’h da sqabri, pr. lecqeat, leur , celui qui est parti, disposé, sujet â leeqeet, lâcqât y r marc’h da sevél var


CAC CAD 1 a* c aaott droad a-dre ou da gabli. — Se d e a s , naeqet eo , eat eo da g u i , éet sabrer „ parlant d’ un cheval, sq abri, pr. eo da guzet, coachet eo. E n termes bur­ sqabret; sevel vare zaou droad a-dre, lesques , on dit : eat eo da kguz. V m , pr. savet; cabli, pr. cablet. — Cheval oüéit eü de guh ou de guhein. qui se cabre souvent, marc’h cab lu s, C A C H E T , pour aacheter des lettres , marc’h sqabrus, pl. qesecq, etc. — caehed ,pl. ou. Van. id. pl. cachedteü.— Homme sujet d se cabrer, un dèn cablus, Cachet volant, cached distacq, pl. ca lin dèn sqabrus, oe’h, à, afì, pl tud ca­ chedou distacq. Van. id.— Cachet, sceaut blus, tud sqabrus. sy ell, pl. ou .— Lettre de cachet, lettre CABR I, jeune chevreau, gavric, pl. cachetée par le r o i, e tc ., lizer-gyell aguevrigou. v. chevreau. berz ar roüe, pl. liserou-syell, eto. CA BR IO LE, lam m -gavr, pl. lamCACHETER des lettres, cachedi, pr. mou-gavr ; campryolenn, pl. ou. et. Van. cacheteiû, pr. et.'— Cacheter, CABRIOLER, faire des cabrioles, par- sceller, syella, pr. et. Van. syelleinr/?r. et* lant des chèvres, lam m et, sailhet, ppr. CACHE IT E , cache, cuzyadellr pi. ou. id. — Cabrioler, parlant d’ un homme, v. cache.— E n cachette, e-cuz, èn disvèll* sailhet ou lammet evel ur c ’havr, lam­ èn amc’ houlou. Van. ê-euh. met ha dilammet; campryola,/jr.camC A C H O T , prisoun-du, prisoun te» pryolet. Van. campryoleiñ. — Celui qui va l, pl. prisounyou-du, etc. cabriole, lam m -dilam m , lammericq, CACO CH YM E, plein d’ humeurs et campryoler, pl. yen. Van. campryo- maladif, corf leun a voall humoryou f lour, pl. yon, yan. corf claûvus, ur c ’horf paour a zèn , CACA, excrément d’ enfants, eae’h, an pl. corfou, corvou. eae’h. — : C ’ est du. caca, eae’h an draCACOPHONIE, disaccordançz, dis» ze, ema an eae’h a z e , va mabic-me corded, discordançz, ppl. ou. CACA DE, décharge du ventre, mau­ CADAVRE, corf-maro,p/.corfou,ete. vais succès d’ une folle entreprise, cac’haCADENAS, cad ran açz, pl. ou ; ca— denn, pl. ou. dranad, pl. cadranadtou. A l. qeusyex* CACHE, une cache, cuz, pl. you; cuC A DIENASSER, cadranaçzi, pr. et; zyad, pl. ou; cuzyadell, pl. ou. Van. A l. qeusvezafF. eu h , pl. eü; cuhadell, cuëhyad, coaCADEN CE, cadançz.-—.En ettdtnce^, chad, ppl. eü. e cadançz, gand cadançz. CACHÉ, couvert, parlant d’ un AomCÂDÉNE, chadeñ ur galeour, p L 7nei_cuzet, goloet, diçzumul, pl. tud chadennou galeouryen. cxizet, etc. ; scoachet, ur scoachet a C A D E T . puîné , yao ü tr, pl. yen. yazen, ün dèn coachet. — Lieu caché, lieu oüaër, id est, yaoüanq-hér , jeune hé­ secret, cuz-lec’h ,p l. cuz-leo’hyou; plaçz ritier, héritier puîné. Van. caded, pl. diçzumul, « ■ * disvell. — L ’ Ecriture dit eü, ur haded. — Le premier cadet, ac qu’ il n’y a rien de si caché qui ne se m ê le, c ’hentà yaouaër. — Ce sont les cadets n’e deus Ira qèr c u z e t, eme ar Scri- d’ un tel, yaoüaëryen hen-a-hen int.~» tvsr-sacr, nezizoloor, ha neanauezor Le dernier cadet, ar minor, ar yaoüancun deiz, qâ eus ar mibyen, an divezâ yaoüaër. CACHER, cuzet, cuza, ppr. cuzet ; Van. er minour. •— Les derniers cadets, nacqat, pr. naeqet. Van. euhein, pr. an divezâ yoüaëryen. ». Juveigneur. euhet; coaclieiñ, pr. coachet. A l. cuCAD ETTE, puînée, yaoûaërès, pl. taff, pr. cutet; cuddyo, pr. cuddyet. — ed. Van. minoures, pl. ed. L ’ action de cacher, cuzidrguez, cuzadur. C A D IX , ville et port de mer d’ Espa-v —■ Se cacher, eoacha, pr. coachet ; cu­ gne. Calis. — Lé taisseau est parti pour zet, cuza, em guzet, èm nacqat. Van. Cadix,9 eat eo al lestr da Galis. CADO, nom d’ homme, Cadou, Carhim coacheifi, hirn guheiû. A l. amdo. — Il s’ tft eachty çuxet eo, hem guzetèn duod. Van. Cadeû, Cadau. -r» Saint <


CAI C tVIIÎËR, ca y e r, pl, ou. — Petit C ado de l’ il*, sant Cadou an enès. CADRAN solaire, cadran, pl. ou; ho- hier , cayericq, pl. cayerigou, cayeroüi* rôlaich-héaul, cadran-héaùl, cadran- gou. CA H IN -CA H A , tant bien que mal« héauliecq. Van. calandèr, pi. yeü. — l e cadran, a r c ’hadran. Fan. èr halan- Van. eaheiñ. A l. caha. C AHUTTE. cabane, tyie, pt. tyesigou. dèr . — Le styie du. cadran , nadoz ar C A IL L E , oiseau de passage, coailh , c ’hadran, goaleñn ar c ’hadran, styl ar c ’hadram — Cadran, montre d’ horloge, pl. ed. Van ici A cause de son chant, on l’ appelle aussi : pemp-gùennecq .— -Une Cadran an horolaich. C ADRE, cadrenn, pl. ou. ( Van. ca- caille est de chaude compleœion, ur c’hoaiih dreenn, pl. éü. ) qarre, pl. ou. — Un ou ur goailh a so tom-bras dre natur. CAILLEBO TTE, tait caillé, leaz cabeau cadre, ur gadrenn gaër, ur c’harre caër .— Cadre de tableau, stærn un dau- ouled, leaz-tro. Van. leah ceuled, léhlenn, stærn-daulenn,/»/. stærnou, etc caoüled .v.lait. — Caillebotte, caille de lait, C ADRER, se rapporter justement , he- caoiiledeñ, pl. caoüled. CA ILLER , parlant du sang, poulouvelout, pr.hevelet; beza hêvel èn oll d’an o ll, beza just, beza a dailh, beza denna, pr . et; caledi, pr. et. Van. COqaign, pr. bet; dereout, pr. dereët. caoulein, couailheiñ, ppr. et. — Sang Van. jaugeiû .— Cette garniture ne cadre caillé, goad pouloudennet, goad calepàs bien avec cet habit, ar paramand-ze det. Van. Goëd caoulet, goed ceulet. ne dere qet ou ne hêvel qet oud ar — Cailler , parlant du la it , caouledi, pr. et. Van. couailhein, céuleiû, caouleiri, guîsqamand-ze. v. violet. CADUC, uset gand Cozny pe gand ppr. et. CAILLETEAU, jeune caille , coailtlenved, dinerz, cor,oe’h , à, an. Van. coh , dinerh, fall, oh , aoñ. — Le mal hicq, coailhedigou. CAILLOT , sang coagulé, pouloudeñcaduc , an droucq uhel, droucq sant, droucq sant Y an .— Il est attaqué du mal goad, pl. pouloudennou-goad. Van. taduc , eoüeza a ra ê drouc-sant, ê ma caouledenn-goed, pl. caouledenneüdroucq sant Yan gandhâ, an droucq goëd. C AILLOU, pierre dure et polie , bilyuhel a so gand-liañ. - CADUCITÉ, cozny, discarr, dinerz- enn, pl. bilyennou, bily. — Gros cail-» cled. Van. cohony, cohny, dinerhted. lou, mæn-cailhastr, /j/.maein-cailhastr. CAIMAND, gueux, truand, pl. trur CAF ARD,cânfard,/)/. ed; id esf,cânvard, dénature de deuil. Burlesq. pilpous, andted; corcq, pl. corcqed. Van. caýpl. ed. pilpous, dans le propre, est un mant, calimant, ppl. ed. v. gueux. CAIMANDE, truantès, pl. ed; corc* tissu de fil et de laine effilée. CAFARDE, canfardès, pl. ed; pii— qès,p/. ed. Van.caymantes, calymanpousès, pl. ed. tes, ppl. ed. CAIMANDER, gueuser, truanti, pr. C A F É , caife. — Prendre une prise de café, qemeret ur banne caffe, evacafic, et; corcqa, pr. et. Van. caymandteiñ. C A IS S E , boëstl, ou ; couffrie, pl. pr.evet. Van. qem eruruëh caffe, pr. et. CAFETIÈRE, caffelyereñ, pl. ou. couffrouigou. Van. boëst, pl. eu. — * CAGE, caoüed, pl. caoüegeou, ca- Caisse de sapin, boëstl-sap, couffricoüedou. Van . qaouidell, qéhuydell,/>/>/. sap. — Caisse pour mettre de l’ argent, eû .— La cage est bonne, mad eo ar ga- couffr an arc’hand, pl. couffrou; couffr üed. — Cage çl’ un vaisseau, hune, cas- houarnet. — Caisse militaire, arc’hand tell-lestr, pl. qestel-listry. arbresellidv, arc’hand an dud a vresell. CAGÉE, plein une cage, caoüedad, — Caisse, tambour, taboulin, pl. ou. pl. caoùedadou. CA ISSIE R , evezyad an arc’hand, CAGOT, e. v. bigot, bigote. pl. evezydy; dispanezer an arc’h and , C ACOTERIE, r. bigoterie . pl. dispançzeryen, etc:

,aS

CAG


CAL

CAJOLER, caresser cfuelqu,’ un^our avoir quelque c'iose , eangeoli, pr. cangeolet ;gounit gandcomsyou cacr ur r fbcnnac, pr. gounezet ; rei lorc’h da ur re evit, e tc ., pr. roet; lubani, pr. lu banet. v. caresser. — • Cajoler une fille, eangeoli, pr. cangeolet; licaoüi, pr. licaoüet. Ce dernier mot vient de licq, sensuel, impudique. Godiçza merc’hed, pr. godiçzet. ■ — La faiblesse des femmes, c’ est d’ aimer qu’ on Les flatte et qu’ on les cajole, ne deus tra a gar qement ar

CAL

j

— Gale, rompt dans un quai pour embar­ quer, e t c cal, pl. you. t?. bois , port de> mer, — Il est d la cale, ema èr c ’hal, bez’ e ma var ar c ’hal. CALEBASSE, courge vidée et sechée, couloudrenn, pl. ou* — Plein une cale­ basse de vin, ur goulourdrennad g u ïn , pl. coulpurdrennadou-guÏB. CALECHE, redeuric j/)/i redeurigou; de redeo, courir. * CALEÇON, calçonou, sans singulier. Van. calçoneü. — Une pair» de caleçons, ur re galçonon, ur c ’halçonou. CALEM AR, cassé d*écritoire, corseñ-scritor, pl. corsennou-scritor; corsenn-bluri, pl. corsennou-pluû. CALEN DES, le premier jou r de cha­ que mois, kal, ar cTientâ deiz eus a bepmiz. v. Prennes. — Calendes de janvier, mars, mai et novembre, kal guenveur, kal meurs, kal mac, kal goaû. K aln c

merc’hed , evel cahout lorc’h ha be­ za cangeolet. CAJOLERIE, d l’ égard de quelqu'un, lorc’h evit gounit ur re, compsyoucaër da ur re-bennac evit e c ’h ou n it, lubanérez. — Cajolerie, à l'égard de que lqu’ u n e, cangeolérez, licaoüérez, ppl. ou. — Une fille doit craindrt toutes les cajoleries des hommes, ur verc’h honest ne die soufFr cangeolérez e-bet a-berz s'usité guère pour les autres mois. an disterâ goaz. CALENDRIER, kalander, ur c ’ha-* CAJOLEUR, luban, pl. ed; cangeo- lander, pl. kalanderyou; com pod, pl. ler, pl. yen; licaoüer, pi. yen; troum- ou, compojou. v. Grégorien. pler gand compsyou caër, pl. yen ; goCALER, baisser lés voiles d’ un taisstau, diçzer, pl. yen. amena, pr. amenet. C A L , durillon, caledenn, pl. ou. CALFAT, ouvrier qui calfate, calafeVan. id. pl. caledenneu. tèr, p l.yen . Van. calfetour, pl. yon,yan. CALAMITÉ, reuz, pl. ou; reuzeudiCALFATER ou calfeutrer, boucher tes guez, pl. ou. fentes d’ un vaisseau, calafeti, pr. calaCALAMITEUX, reuzeudic, oe’h , â, fetet. V 271. calfeteiñ, pr. calfetet. an; suged da voall. CALIBRE, grandeur, largeur, gros-* CALANDRE, machine pouf lustrer le seur, etc., d*une chose, m ént, poûe». drap, goaguennouër, pl. ou; lustrouër, Van. calibr. — Ce eanon, ce boulet, etc., pl. ou ; luffrouçr, pl. ou. — Calandre, est d’ un grand calibre, ar c ’hanol-ze, ar ver. v. cosson, boled-ze,ete.,a so mén tecq hapoüesus. CALCINER, ceinch ar metall gand CALICE, calizr, pl. calixrou; calèr, an tan, ê raz pe ê poult ar finâ 4 pr. . ou. Van . caliçz, pl. eü; calèr ,p l. éü. ceinchet. - Calice ciselé et doré, calizr qisellet, CALCUL, supputation, décompte, com- hac alaoureset. — I l faudrm boire U ca» pod, pl. ou; count, pl. counchou; gett, lice, red a vezo eva ar c ’halizr , red a pt. ou vezo ober un dra evit pehioy e santèr un Qi’ès vras. CALCULER, compodi, pr. compodet; teurl d’ar gett, pr. taulet; counta, CALIFOURCHON, jambe il'un coté, uivera, niveri, ppr, e t; jedi, pr. jedet. jambe d’ un autre, d’ar fourch, a c’hau—- Celui qni calcule, calculateur , com- lad, a c’haulyad. — A ller à cheval à ca­ poder, pl. yen; uivèrer, pl. yen; coun- lifourchon, mônet d’ar fourcji var varc’h, ter, pl. yen. pr. ea t, eet ; maregues d ’ar fourch C A LE , le fond de cale, le lieu le plus a c ’haulad, pr. mare guet ; mônet a “ Var varc’li. basdaicùssewtf stra4 anesti>Iastrplaesi.

*7


CAM

iSo CALME, éonaeoMirmer, arnsec tyoul, poit, «ïe.i slrinqeil, pl. ou ; pistolennaiÄser disavcl ha morplêsn, Cî 1iü>cü1hi scao, pl. pistolennou-scao. * CALO TARD, vieillard, caloîéngüefi, ealra-micq. Van. calm. v. bonace. ca lm ig en n .— CalmeftranquilUlifiieoch, necq, pi. caloténnéyen. CA LO TTE, caloienn, p!% ou» Von. diasezded, reposvan, calmigenn. — Calme , tranquille, peoc’hus, oe’h , à , caloteen , pli éü. — Porter la calotte, douguen ar galoteun, pr. douguet. — an; diasezet-mâd, calm. CALMER ,parlant du gros temps,syou- Prendre sa calotte, güisqu e galoteû, pr. lat, pr. syoulel; calmi, pr. calmet; cal- güiscqet; qemeret ©galoten, pr. id. xnigea, pr. calmiget. ■ — Le temps se cat- * CA LO TTIER, marchandée calottes, ifte, syoulat a ra an amser, gouziza a calotennèr, pl. yen; bonedèr, vl. yan. CALVAIRE, montagne hors de Jéru­ ra an avei, calmi a r a , calmi a ra au amser, an amser a zeu da galmi ou da salem, du temps de Jésus-Christ, etqüiest galmigea. — Calmer, rendre tranquille, d présent dans la ville , Calvar, Menezpeoe’hat ,pr. peoe’het; lacqâlê peoc’h, Calvar. — A u Calvaire, èr C ’halvar, pr. lecqeet, rénta peoç’hus, pr. rentet; ê Menez-Calvar .— Notre Sauveur asouffert la mort sur le mont du Calvaire pour douçzaat, pr. éet* calmi, pr. calmet. CALOMNIATEUR, falsèr, pl. yen; noire rédemption, hon Salver èn deus nep a lavar gaou var gonst ur re, nep bet gouzâvet ar maro var Menez-Cal­ a lavar falsentez ou tra,ou fa u s , var var, evit hon dazpréna oll. CA LVILLE, p&mme rouge au-dedans bouez ur re-bennac , accusèr ê faus , fals-accusèr, pl. fals-agcuséryen. v. et au-dehors, aval puûsecq, pl. avulou. CALVINISME, hugunodaich, parinventeur. CALOMNIATRICE, fals-accuserès, pailhodaich. CALVIN ISTE, hérétique qui suit lu pl. ed. , CALOMNIE, falsént ez.pl. ou, a enep doctrine de Calvin, hugunod, pl. ed ; ur re ; fals-accus, pl. fals-accusou, fal- parpailhod, pl. ed. C A LV ITIE , état d’ une tête chauve, séntez pounér, fal»éntez grevus; gaoupouner var boiies ur re-bennac, pl. moalidiguei, moalder, moaladur. C AM A IL , mantellic glasa zoug un guévyer-pounér, duder, duadur. CALOMNIER, accusi ê faus, accus escop dreist e roeqed, pl. mentelligou è faus, ppr. accuse!; ae’hus è faus ou glas ; camailh, pl. ou. — Camail d'ec­ è fais , pr. ae’huset; fils-accusi, fals- clesiastique, un domino, p/.dominogeou. CAMALDURE, religieux de l'ordre d« accus, ppr. fals-açcuset; falsa varboües ur re, pr. falset ; lavaret traou faus ou Camaldoni, manae’h eus a urz santRofalsentez var gous ur re, pr. id.; lava­ muald, manae’ h sant Romual,?/. meret guévyer grevus var goust ur re, dua nec’h ; camaldolyd, pl. ed ; menec’h camaldoly. ur re-bennac, pr. duet. CAMARADE, camarad, pi. ed ;fém . CALOMNIEUX, falsus, oe’ h , à, an; leun a falséniez; leun a fals-accusou ; cam*radès, pl. ed. C AM ARD, camus, fry toüign, pl. fryleun a c’hévyer 'grevus ou a c’hévyer ou toüign ; fry p lad , fry taltous, iry pouner. CALOMNIEUSEMENT, gand fal- turcq, ppl. fryou, etc. Van. fry berr, séntez, â faus, ê gaou, in e chaoü, fry plad, fry tarlous, ppl. fryéü. r. nez. CAM ARD E. Les mîmes que pour le var e e’haoü. — Il l'a dit calomnieuse­ ment , gand falsentez ou ê faus ou è masculin Van. camusell, pl. «d. CAMBOUIS, vieux oing dont on grais­ gaoü en deus ê lavaret, èn e c ’haou èn deus e lavaret, var e c ’haou «z eo bet se les roues decarosst, etc., lard-coz, lardlavaret gand-hâ. carr. Van. lartcoh. * CALONIÈRE, petit tuyau creux de CAMBRER, se déjeter, parlant dubois, sureau, avtç lequel Us enfants jettent des èo cm Uçurl, pr. èo ern 4aulet. — C *


CAM bois, cette porte s’ est cambrée, èneïïî dauleteo a r c ’hoad-mà, an or-rnâ. — Cam­ brer, creuser, cava, pr. cavet. CAM ELO T, étoffe faite de poil de chè­ vre avec laine ou soie,camolot, camoulot. CA M ISO LLE , chemisette, hivysean, pl. ou. Van. jumesoteñ, pl. eü. CAM OM ILLE, plante odoriférante, cra m a m a ilh , cramamilla. B *-Léon, tro’n-héaul. — De l’ huile de camomille,

CAN

i 5i placer hardiment en quelque lieu, èn em blanta èn ul leae’h , èn em blaçza im un tu-bcnnac, em fourra èn ul leac’hbennac, ppr. et. CAMUS, e. v. eamard, e. CANAILLE, vile populace, canailhes, livastred, loüidven, liailheboded, tud distér. V an. hailhoned, bagach. C A N A L , Ut d’ une rivière, d’ un ruis­ seau, can, pl. you; canol,/;/. you;froud, pl. frougeou, froudou; canol-dour, pl. you; aos, pl. you. Fan. can o l, pl. eü . — Grand canal, ou fort courant d’ eau , canol vras, pl. y o u ; froud-veur, pU frougeou-meur. — P etit canal, canot vihan , froud-bihan, ao s, pl. you. t». ruisseau. — Canal blanc, dont le fond est de sable blanc, canol-veñ, froud-veñ.—« Canal noir, dont l’ eau est profonde, ca­ nol du, froud du. ■ — Canal d’ Is, ou l ’ î roise, canol Ys, canol liés. r. Iroise.~~ Canal de mer, filière ou bras de mer, c a nol-vor, froud-vor, breae’h-vor. Ce mot de froud a donné le nom d plusiturs égli­

eol-cramamailh, eol tro’n-héaul. CAMP, lieu où campe une armée, camp, pl. ou. Fan. champ., pl. eü. v. Auray. — Le camp, a r e ’hamp. Fan. er champ, er hamp. — Camp volant, camp m o n t dont, mont-dont pour mônet ha dônet; arme vihan-a va hac a zeu atau. CAMPAGNARD, gentilhomme qui n’ a point hanté le beau monde d’ une ville, digentil divar ar meas, digentil divar ar ploüe, pl. tuchentil divar, ®tc. CAM PAGNARDE, itroun àivar ar meas , pl. introunesed divar ar meas ; demesell divorar ploüe, pl. dimesellec}. CAMPAGNE, ce qui est dehors des villes, ses et maisons situées près des canaux, ri­ m eas, pl. you ; m æ s, pl. you; ploüe , vières ou ruisseaux; de ld Notre-Dame-da ou. Fan. mæs , pl. eü. — A la campa­ froud, d Carhaix, d la descente de la ville, gne, dehors des villes, var ar ploüe, var à la rivière; de là l’ église priorale de canfar meas, var ar mæs. Fan. ar er mæs. froud, id est, can-froud, sur le bord d» ■ — Piase campagne, plaine , mæasyou , la rivière de Landerneau; de là, la malson mæsyou, mæsyadou. Fan. mæsyadeü, du froud-veñ, en Guipavas;celle du froud-^ mæsadeü, m æ s e ü .— Faste campagne, m e u r, près de Landivisyau, l’ une et Vau. mæsyou bras , mæsyadou caër, mæ- tre dans l’ ancien évêché de Léon; Saintezéyer bras. Fan. mæseü caër. — Mai­ Anne-du dour-froud, près de Lesneven son de campagne, maner, pl. you. v. bas­ et plusieurs autres. — ■C anal, conduit, tide. — Homme de la campagne, ploüe- aqueduc de pierres, de briques, de plombt sad, pl. ploüisis ; ploüisiad, pl. ploüi- e tc ,, san , pl. you ; c a n , pt. you ; san«yen; dèn divar ar ploüe, dèn divar ar dour, pl. sanyou-dour; caoun, pl. you; meas, dèn divar ar mæs, pl. tud divar, eaon-plomm, p/.eaonyou-plomra; canetc. Fan. d«n diar er mæs, dën diar ev m æ n , can-pry, can-bricqeñ, pl. ca-> mæseü , pl. tud diar , etc. Le mot de nyou-mæn, etc. — Canal de plomb, etc., ploüe dans ses compositions est plou. — au bas des toits des maisons pour conduire, Campagne, année de service dans l’ armée, les eaux pluviales , c a n , pl. you ; c a o n , campaign , pl. ou. — Faire une campa­ pl. caoniou. CANARD, oiseau aquatique, h oü ad , gne au service du roi , ober ur c’hampl. hoüidy. Fan. hoüéd, pl. y. *— Un paign, pr. great, græt. CAMPEMENT, logement d’ une armée canard, un hoüad, ur peñ hoüad. — Canard, mâle de la canne, mailhafd,/?/. dans ses quartiers, campadür. CAMPER, parlant d’ une ai'mte, cam ed. -— P etit canard, jeune canard, hoüa^ r -, pr. r . . campet ; diaseza ar v, pa, c ’hamp — ou die, pl. hoüidijou, peñ-hetiadic. — Pea» eam p, pr. diaserret. — Camper, se\tit etnard, jeune m&te, mailhardieq, pi.


l3a CAN *iai!iardcdígou, -— Canard sauvage, ho■ùad-goea, peü-hoüadgoez, pl. hoüîdy. CANARD 1 R quelqu’ un, ténna é euz var ur re-bennac, pr. tennet. Van. tecnneiâ ê euh ar unan-bennae, pr. leennet. Trég. tennaû eñ euz oar ur re fcennac. CANCER, maladie qui mange les chairs petit d petit, comme une espèce de gangrène,

male-toüieh, ar male-toüich, crign|»eo, ar c’hrign-beo. v. gangrène. CANCRE, sort» d*écrevisse de m er, crancq, pl, ed. Van. cangr, pl. ed. CANDEUR» bonté sincère, franc qiz, franc qiz a galoun, sclærder a galoun, iünder, güiryonez, simplded. CANDIDE, qui est franc , sincère, qui aime la vérité t\ francq, éu n, guyryon, oe’h , â , añ. Van. id, CANDIDEMENT, gand franoqiz, ê güiryonez, a galoun leal, gand éünder ha simpded. CANE, femelle du canard, hoiiadès, pl. hoüadesed. Van. hoédes, pl. ed. * CANETAIE, petite herbe fort mince

CAN coups d* tann/s d quelqu’ un, rei tawlyoa caneû da ur re, pr. roet. — Canne qui renferme une rpee, caneñ-gleze, pl. ca nennou-cleze ; baz-cleze, pl. bizyercleze. — Canne qui perte le sucre, corseñ-sucr, pl. corsennou-sucr,cors-sucr. — Canne, roseau, rausolen, pl. rauscl; eorseñ, pl. cors. Van. corseeñ, pl. eü. Canne ou roseau, qui porte d sa cime un bout noir , long de quatre d cinq pouces, penduenn, pl. ou. Ce mot est composé de peñ, léte, et de d u , noir. CANNELER, creuser des cannelures, divoëda; pr. divoëdet; divoëda cou-

lounennou, etc. CANNELLE, ccoree d’ un arbrisseau, canell. — Cannelle, sut quoi on déride les écheveaux de fil, canell, pl. ou. Van. id ., pl. eü. — Cannelle couverte de f i l , canellad,/?/. ou; canelladneud. — Can­

nelle ou canulle, tuyau qu’ on met d un tonneau qui est en perce, tuelleñ, pl. ou ; alc’huëz - barriqeii, pl. alc’huëzyoubarriqen. S i la cannelle est de bois creusé, c’ est tuelleñ bren, pl. tueilennou-pren; qui croît dans les eaux vives qui ne s'écou­ scavenn, pl. ou. — Robinet d’ une can­ lent pas, et que les canes et canards man­ nelle , clef pour ouvrir et pour fermer la gent, boëd hoüidy.Fim. boüidhouëdy. cannelle, pluenn, pl. ou; touchenn, pl. CANETTE, petite cane, hoüadesic, touchennou. pl. hoùadesedigou. CANNELURE, cavité perpendiculaire CANEVAS, canavas, léyen, tonailh. faite dans une colonne, divœdadur, — • CANICULE, constellation, stereden Faire des cannelures, divoëda, pr. et. ar o’hy. — L a canicule commence le 24 * CANNELLIEK, instrument qui com­ ju ille t, et finit U a 5 août, steredeü ar prend une douzaine de cannelles de fil pour c’iiy a véz o rèn a daiec ar foévare deiz ourdir une pièce de toile, marc’h-cannellcr var n’uguent eus a viz goüez-re, foede CANON de la messe, al lodenn sé­

«n drede var n’»gueut a vizlaust. CANIF, trainch-pluô,/»/. truineiioufilun; ganived, pl. ou. CANIN j, e, a zalc’h eus ar c ’hy. •— Un ris canin, serign,/?/. on, scrigôérez^ tu* c h oar2 qy. — Qui est sujet à faire un

créta ha principalâ eveus an ovérenn. — Canons de l’ église, lois ecclésiastiques. et décrets des conciles, e t c reol, pl. you; lésénnou an ilis, reolyouan ilis .— Droit canon, güir an ilis, ^iiir reol an ilis. v. droit. — Canons des livres de la Bible, ar Ifi canin, d montrer les dents en riant, roli eus al levryou s-acr, diselæryct gând «cngnecq, pl. scriguéyen. — Une faim an ilis. t'. apocryphe. •— Canon, pièce d’ ar­ canine, un ilboëd terrupl, ur c ’hoiad tillerie, de fer ou de fonte, canol, pl. you. cruel a naoun, un naoun qy. «— Dents Van. canon, pl. eü. — La bouche du ca­ •m ines, deux dents pointues qui sent en­ non, becq a r c ’hanol. — La lumière du tre les dents tranchantes et les molaires. canon, oaled ur c ’hanol, an toull-tan. tlant al lagad, pl. dent aa daoiilagad. k— Coup de canon, tenn-canol, pl. tenCANNE, jét d’ un arbre du même nom. nou-canol. Van. tenn-eanon, pl. tenfiaiiçn, pl. eu. v, b&ten. — Donner desah«ù. Braquer le eanen, poënta ar


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e’hanol, pr, poëntet. — Canons d» fer A CAN TIQU E, chant spirituel, gûerzcanolyou lioüarn. — Canons de fonte, spirituel, pl. guer*you-spirituel ; cancanolyou fondt. — Canons de fusil, ca- ticq, pl. ou. Van. guërhenn , pl. eü ; nolyou-fusuilh. Van. canoneü-acqe- canenn, pl. eu. — Les cantiques de l’ i but. — Canon , gouttière de plomb, can, criture, canticqou ar scritur-sacr. CANTON, quartier d'une ville ou d’ un pl. you; caon, pl. you. CANONIAL, e , a aparchant ouc’h pays, canton, pl. you ; càrter, pl. you. ar chalounyed. — >Maison canoniale ou Canton, pays, bro, pl. broëzyou, broëprébendiale, ty a aparchant onc’h ar you, broyou. Van. cantonn, pl. éü. CANTONNER, se cantonner, èn em chalounyed, ty ur chalouni, pl. tyès, tyèr. — Heures canoniales, euryou an logea èn ul leae’h c rê , pr. èn em loget èn ul, etc. ilis an oviçz diin. CAP, tête, penn. — De pied en cap, CAN O N ICAT, prébende , chalounyaich, pl. ou. Van. chanoënach, pl. eü. adalec en treid bede’rpenn, penn-daCANONIQUE, livre sacré de la Bible benn. Van. adal an treid beta er peñ; autorisé de l’ église, levr sacr recevet hac penn-qilh-ha-troad. v. armé.— Cap d’ un aproüet gand an ilis, pl. levryou sacr, navire, l’ avant, l’ éperon, diarauc üllestr, etc' — Canonique, conforme aux canons bec ul lestr, al ligorn. — Nous avions le cap au vent, becq hon lestr a yoa éûn de l’ église, hervez reolyou an ilis. CANONISATION, d’ un saint, dis- d’an avei, an avei a yoa a benn caër clseracion eus a santélez ur re , græt deornp. — >Cap, promontoire, becq, becq doiiar, pl. begou, begou-doüar; c a p , gand hon tad santel ar pap. CANONISER, disclærya sant ur re- pl. ou. — Le cap de Bonne-Espérance, bennac, pr. disclæryet; lacqât ur re- becq Sperançz-Vad, cap Sperançz— Le cap de Saint-Vincent, becq bennac ê roll ar sænt, pr. lecqeat, lec- Vad. ■ Sant-Viçzant, cap Sant-Viçzant . — Le qeet. C ANONISTE, docteur en droit canon, cap de Fin-de-Terre, beeq Fin-ar-bed, ou qui a beaucoup écrit sur le droit canon, cap Fin-an-doüar. •— Le cap cCOües— Le cap Sizun ou guiraour, pl. yen; doctor èr giiir, doc- sant, becq Heüçza. ■ tor ê guir an ilis, pl. doctored. — Ca- la pointe du Rat, cap Sizun, becq arRaz.’ noniste, juriste, docteur en droit canon et — Doubler le cap, trémen ar becq, tré­ droit ch il, doctor èr güiryou, pl. doc­ men ar c’h a p , pr. tremenet; para ar becq, pr. paret, — Les corsaires vont au tored èr güiryou. CANONNADE, ten-canol, pL tén- cap de grippe, ar c ’hourséryeu a y a alyès da vecq al laeron. nou-canol. CAPABLE, capapl,oe’h ,â , an. Van. CANONNER, battre à coups de canon, canolya, pr. canoiyet; em ganna a den- id. —- Capable, propre à, capapl eus a, nou c a n o l, p>\ em gannets tenna ar capapl da, mad evit, din eus a. — Ca­ pable, savant, goüizyecq, oe’h, à an. c-’hanol var, pr. tennet. CAPACITÉ, étendue d’ un lieu, bra? -. CÀNONNIER, canolyèr, pr. yen. Vun. canonyer, pl. yon. ; der, ment, hed ha ledaader ul leac’li.. ëA N O TS, bagiiic livet, pl. bàgoüi- —■Capacité, portée de l’esprit, sqyand bras, eñlentamant. — Capacité, habi-n gou livet; canod, pl. ou, eanojou. CANTHARIDE, mouche venimeuse, leté, abiided, goüizyeguez, capablded. CAPARAÇON, housse de chevaux, palc ’huii-glas bin im us, pl. c ’huyled, etc ■ CANTINE, buvette pour tes soldats, lenn-varc’ij, pl. palleigner-qeseq. CAPE d hommes, cabcll, pl. ou; bicantina. — A ller boire â la cantine, mont «iaevad’a r c ’hantina. — Celui qui tient 'gorn, pl. ou. A l. cougoul, pl. yau; pola cantine, caatinèr, ar c ’hautinèr, pl. ënezon, pl. au. — Cape de matelot, ca~ yen. — Femme qui a la cantine, cautine- bejl-merdead, pl. etc.; capod-merde«d, pU tapoüuu. «a» Cttpe de femme, eaïès, ar gautiii&ràs, pL ed.


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bell-gre«q, pt. cabellou-grec, cabellou güeeen caprès,/?/. güezcaprès. * C APRIOLE, plante, argamprjroleñ. graguez ; spaignolenn , pl. ou. Van. CAPTIEU X , troumplus, oc’h , â , cap, pl. eû. —* Se couvrir d’ une cape, cabella, pr. cabeilet. — Cap*, voile du aû. Van. Iroumpus, oc’h , â , aon. CAPTIEUSEMENT, gand troumplégrand piât, cap. • C APEER, mettre le vaisseau d la cape, rez, dre droumplérez. Van. dredromcapeal, pr. capeet; ober costez a dreuz, pereh. C A P T IF , esclave, sclaff, pl. sclaffed; pr. great,.græt. CAPELAN , prêtre pauvre, chapalan, qemeret gand adversouryen arstadou. C A P TIV E , sclaffès, pt. sclaffesed. pl. ed. CAPTIVER, fair e des captifs, qemeret CAPILLAIRE, plante, goez-radennen, vihan, pl. goez-radenn. — Sirops sclaffed, pr. id. ober scia ifed, pr. græt. — Captiver, assitj etir, plega,/?r. pjeguei ; de capillaire, sirop goez-radenn. CAPITAINE, cabitan , pl. ed. — lacqât da blega, lacqaat da sugea, pr. Change, office, brevet de capitaine, cabi- lecqëet. Van. sugelizeiû, pr. et. — Se captiver, sugea, pr. sngeet; hem gountaniach, pl. ou. CA PITA L, e, ar pen vès a un dra, traign, pr. em gountraignet. CA P TIV IT E , esclavage, sclaffaich , ar vammenn eu» a un dra-bennac, ar c ’hentâ eus a , etc. — La ville princi­ sclavaich.— Captivité , sujétion, sugidipale du royaume, de la province, ar penn- guez, sugidiguez vras. kær eus ar rouantelez, eus ar brovinçz, CAPTURE, dalc’h , qemeridiguez. ar guenîa kær eus ar roiiantéîez, Van. q e m é r Faire une capture, ober eus ar brovinçz. — Un crime capi­ un dalc’h , pr. græt; qemeret ur ve pe tal , tori’ed a zimilit ar m a ro , pi. un dra; derc’h el, pr. dalo’liet; pacqa, torfedou a zimilit ar maro. — Les pr. et. obèr ur hemér, qemereiii,p/\ et. teptpcchés capitaux, ar seiz pec’hed mar­ CAPUCHON, pichourell, pl. ou;cavel. bu ch , pl. ou. A L cougoul. v. cape. CA PU CIN , religieux de l’ ordre d e S t .« CAPITANE. la principale galère d'une François , cabucin , pl. ed. escadre; ar pcnn-lestr eus ar galeon. CAPUCINE, religieuse de l’ ordre de C A PIT A iIO N ? imposition par tête, Sainte-Claire, cabucinès, pl. ed. taçz dre brun, an taçz dre benn. C AQUE, baril d harengs, baraz. pl. ou. CAPITULATION, divis, p l. ou; mar­ c’had, pl. marc’hageou; aecord,-p/. ou. — La caque sent toujours le hareng, c’huëz CAPITULER, traiter avec les assiégeants, an hariucq a chom atau gand ar varaz. divisa, pr. diviset; marc’hata gand, * CAQUEROLLE, podès-cuëvr, pl. etc ., jjr. marc’hatet, marc’hatëet; ac- poseded-cuëvr ; caçzerolen , pl. ou. çovd i ,p r . accordet. Van. cacz ,p l. eü. CA PO R A L, bts «fficier d’ infanterie, ; CAQUET, t). babil. caporal, pl. ed; corporal, pl. ed. CAQUETER, parlant des poules qui CAPOT, honteux, à ne rien dire, me- veulent pondre, richanat , pr. et. — Ca­ jtus, besq, féaz, fæz. Van, fæhet, fæh, queter, parlant du bruit que font les poules mêlais. dès qu’ il fait jour, raclat, godai, ppr. et, C APRE, jK'tit fruit vert et ai s? et, caC A R , conjonction, rac, rag. C ’ est it prèsen, pt. c.ipi-ès, c-apresennou. — Une mot grec renversé. salade de câpres, ur sala de 11n caprès, CARABIN E, arme à feu, carabineü, gaîadenpon caprès. pl. ou; grondin, pl. ou , ed. — Vieille CAPRICE , dérègle meut d’esprit, pen- carabine, in jure , coz-carafcinenn. nad, pl. ou Von. peennad, pl. eü. CARACTERE, caraster, pl. you. — CAPRICIEUX, pennadus, oc’ii, à, Caractère d'imprimerie, m oul, pl. ou.— aû-. Van. id. t, bizarre. Gros caractères, lizerennou bras.— P e ­ C A P R I E R , f f f i ' Y qui porte det câpres. tit* m ra ctèm , liierennou munud,


C&R CAR i3$ CàRA.DEC,«om d’ homme, Caradec, areiz, pl. coarezeô; hoareih, pl. eu.-^Caradoc. — Saint Caradéc, sant Cara- Jeûner le carême, yun ar c ’hoarys. Van . d ec, sant C arad eu c, sant Caradoc , yuneiñ er hoareiz, yunign en hoareih, sant Collodoc, sant Collodan. ppr. yunet. — Les quatre premiers jourt CARAFE, boutailhic-güezr, pl. bou- de carême, an talazrou. Van. en talareü, tailhoüigou-güezr. CARÊME-PRENANT, r. carnaval. CARCAN , collier de fer , colyer , pl. CARÈNE, guërlincq, querlinq,garou. A l. torch. — Attacher quelqu’ un au lincq, ppl. ou. carcan, lacqaat ur re èr c ’holyer, pr. CARENER, un vaisseau, le calfater, lecqeat. ausa ul lestr, pr. et; calafeti, radoûbii , C A R C A S S E , corps dessèche d’ un ani­ soavi, ppr. et. mal mort, relegueznn, pl. o u ; relecq, CARESSAN T, ante, cheriçzus,oc’h, pl, relegou. — Carcasse de cheval, rele- â , an Van. id. gou-marc*h, relegùenn-varc’h.— Car­ C A R E SSE , démonstration d’ amitié t casse , vieille personne fort maigre, rele- chèr,p/. ou; mignouny, mignounaich. gu e n ,p l. ou ; ur sac’had æsqern,p/. sa- Van. mignonnyach , mignonnach , c ’hadou æsqern; sec’henn, pl. ed, chèr. v. amitié. — Caresses amoureuses , C ARDE, côtes de plantes, costou-ldu- mignounyaich, pl. ou. v. cajoterie. sou — Cardes d’ artichauts, costou artiCARESSER, cheriçza, pr. e t; dor­ chaud .— Cardes de bettes, costou beo­ lota, pr. et ; ober lid da ur re, pr. great* tès.'— Carde, peigne de cardeur, eiicar- græt. Van. cheriezeiû, dorlotéiû, midouer, pl. eñcardouerou, eñcardou. gnonneiû, ppr. et. v. cajoler. — Celui CARDER, démêler la laine, etc., exi- quicaresse, eheriçzer, dorloter, ppl. yen* carda, pr. et. Van. ineardein, pr, et.— — Caresser, comme les petits enfants, o Laine cardée , gloan iñcardet. Van. ber allasicq, pr. græt. — Caressezdonc gloan iñcardet. votre mère s mon petit, grit allasicq d’ho CARDEUR, qui carde, encardèr, pl. mam eta, ram abic-m e. yen. Van . incardour, pl , yon, yan. CARGAISON , charge d’ un taiswau f CARDIAQUE, cordial, conford evit carg, pl. ou, carg ul lestr.— Cargaison, ar galoun, un dra heal, un dra calou- temps convenable pour charger les navires, nu s, pl. traou. — Le vin est un grand an amser da garga, ar c ’hours da garj cardiaque, ar güin a so ur c’honford ga listry. bras d’ar galoun ou evit ar galoun; ar C ARGUER, trousser les voiles d'un güin a so heal da galoun an dèn ; ar vaisseau, carga argoëlyou, pr. carguet*. güin a SlO calouHus ; ar güin a so mi­ CARILLON, son de cloches, brinba— gnoun da galoun map dèn, pa gue- lérez, pl. brinbalerezou ; bynbalérez.. merear anezâ gad moder. — Carillon, parlant d’ une femme qui se fâ— CARDINAL, aie, ar penn vez a un chz, brinbalérez ur c ’hrecq, tourny ou. cira, an diasez, vez a un dra, ar peii- trous ur e’hrecq. diasezeveusa un dra .— Les quatre ver­ CARILLONN ER,brinbaIat ar c ’hletus cardinales, arpeder vertuz cardinal: yer,brinbalatar c’hleyergand cadançz, furnez, justiçz, nerz ha témperançz. pr. brinbalet; bynbalat, pr. et. — Les quatre vents cardinaux, ar pevar CARILLONNEÜR, brinbaler, pL penn-avel, ar pevar qentâ avel : reter, yen; bynbaleiir, bynbalour, pl. yen. cornauc, su ha nord.— Cardinal, prince C A R H A IX , ville bâtie par la princesse* de l’ église, cardinal, pl ed. Van. id.— A h ès , Kær-Ahés. Par corruption, Car— Avoir un chapeau de cardinal, cahout ur Aës. E n latin, Urbs-Æsia. Van. Carhés re c’hardinalaich, pr. bet. * CARISÉ, sorte de frise, qereçze.— CARDINALAT, dignité de cardinal, Habit de carisé du courtil, habid qereçzeCardinalaich. al lyorz,. habid lyen. CARÊME, çoray t , p l . you. Van. co i CARME i religieux de l'ordrtda Mont-


CAR C a rnul, car*»csad , pi. earmesis; car- Iedet; d où ara u rre, pr. et; lacqât corf ïnesyad, pt. caroübidy; carministr, pl. u rre da vusula an doüar, pr. laeqeat, ed__ L ’ ordre des Carmes, urzCarmès. lecqeat, lecqeet.:— Jeter lee meubles dt — L ’ église des carmes, ilis carmès.— No- quelqu’ un sur le carreau, tcurl meuble tre-Dame-des-Carmes, an Introun-Va- ur re var ar pavez ou var ar ru , pr. taulet. — Carreau, coussin de velours , fya-Garmès. CARMEL f Mont ) , Carmel, ar carrauzenn-voulous, pl. carrauzennouvoulous.— Carreau, foudre , mæn-guC ’harmel, Menez-Carmel. CARMELITE, carmesès, pl. ed; lea- run,/?/. m æin-gurun, ar parfoultr, nès santés Teresa, pl. leanesed, etc. ar parfin-foeltr.— Carreau, au jeu de CARMIN, lyou rus-beo ; carmyn. cartes, caro. — Le roi de carreau, la reine CARNASSIER, qui vit de chair , qi- de carreau, ar roüe garo, ar roüanès a gus, oe’h , â , afì ; aneval qigus, pl. a- garo. nevaled, qigus; labouçz qigus, pl. la-; CARREFOUR de ru e , penn-ruyou, bouçzed, etc. dèn qigus, pl. tnd, etc. pl. pennou-ruyou; croaz-ru, pl. croaz— Carrefour de chetnins, od abou­ CARNAGE, lazérez, muntrérez, ruyou. ■ tissent plusieurs chemins, croaz-hend,/)/. boçzérez. CARNAVAL, meur-largez, morlar- croaz-hinchou. Van. croéz-hend, pl. gez,allard.ened, ezned. Van. malarde. croéz-hentéü. CARNOSITÉ, excroissance, qiguenn, C ARREL AGE, application des carreaux d’ une chambre, carrelladur, carrellerez, cresqenn, ppl. ou ; qicq-cresq. CAROGNE, injure, flæryadenn, pl. carrezérez. Van. carreréh. CARRELER, paver de carreaux, car­ ou, ed; pelletenn, pl. ed; coz-flulen , pl. coz-ilutenned, coz-flutennou. Van. re lia, pr. carrelle!; carreza, pr. carrer carvan, coh-carvan, peh-breing. zet. — Carreler paver de tuiles, téolya , CAROLUS, monnaie, sur Charles 8, pr. téolyet; teulya, pr. et. Van . téulein* Carreler des souliers, crénur pez a zec diner, pl. pezyou , etc. pr. téulet — ■ CAROTTE , plante , paslounadez. na boutou, pr. crènnet; carreza botou, CARPE, poisson, carpeïi, pl. carped. pr. carrezet; carrea botou, carrea bou­ CARQUOIS, étui ä flèches, botinell tou, pr. carrëet. v. rabiller. biroia, pl. botinellou ; saç’h ar birou , CARPiELEUR, qui pose les carreaux, pl. seyer. carrellèr, pl. yen; carrezèr, pl. y e n .— CARRÉ, qui a quatre côtés, carre, pl. Carreleurs de souliers, crénnèr, pl. yen; ou.— Un carré long, ur c’harre hirr.— crénnour, pl. yen; crenner-botou; carE n carré, e carre.'— Bonnetcarré, boned rezer botou, pl. yen. v. rabilleur. qornecq *— Maison carrée, ty carre, ty CARRELURE. v. carrelage. — Carrepévar c'horaecq» — Carré de ja rd in , lure,remonturede souliers, de bottesfcrencarrez, pl. you. nadour, crennadurez-bouteyer, carreCARREAU, vitre , carrauzeñ-güezr, zadur-botou,càrreadur-botou. — Carpl. carrauzennou-guezr ; carrezenn- relure du ventre, coifad, pl. ou. C ARRER, reduire en carré, carrea, pr, güezr, pl. carrezennou-güezr. Le derniermot est le meilleur.— Carreaudemar- carreet; ober carre, pr. great, græt. — bre, etc. , rarrezenn, pl. on; carrauzen, Se carrer , marcher avec affectation, ro­ pl. ou. Van. carre, pl. eü; ur harre. v. dai, pr. rodet; paüni, pr. paünet. CARRIER, qui tire la pierre, m æntuile. — Carreau, pierre de taille de mé­ diocre grandeur, carrell, pl. ou; carre- gleuzyèr, pl. maengleuzyeryen ; mænzenn, pl. ou.— Carreau, le pavé, la rue, gleuzèr, pl. mængleuzéryen, xnænta terre, pavez, ru , doûar, tachenn. gleuzidy. CARRIÈRE, Heu pour tirer des pier~ — Jeter quelqu’ un sur le carreau. astenn ur re var an dachenn , pr. astennet ; m,mængleuz;7}/.maengÎeuzyoii;inæiM‘' ieda ur re-benaae var an douar, pr. gleuz, pl. you; ur vsengleuz, ur vein-

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CAR


CAR gleuz. Van. méngle, pt. mefigleyeü, ur veûgle. — Carrière, étendue de terrainoù l’ on "peutcourir, redadenn, pt. rcdadeun ou, tachenn, pL ou. CARR IO LE, carryolenn, pl. ou. CARROSSE , voiture commode , carroçz, pl. ou; carronçz, pl. ou. Ce mot vient de carr, charrette, et de ronçz ou de ronçze, qui fait au pluriel rongzeed,

CAS

i 3 *f

CARTON, fait de papier collé, cartoun, paper cartoun, paper-doubl, paper-cot. — Carton, feuillet réimpri­ mé d'un livre, eartoun, pl. ou. CARTULAÏRE, reeueil de chartes, ti­ tres, etc., levr an dyellou vès a un ilis bennac, vès a ur voustèr, vès a u» autrounyaich; cartular, pl. you. CARYI, cumin des pris, pastounadès cheval y chevaux g id est, charrette d che­ melen. v. panais sauvage. vaux. — Les cuirs d'un carrosse, lezr ur C A S , événement t avantur, pl. you. c ’harronçz.pMezrennouurc’harronçz. v. accident. — Cas, condition stipulée, cas, Van. courhenneü urhârroçz. — A ller qen-cas. — L e cas avenant que, au eat encarrosse, m ônet è c’harronçz, p r. éet. quet en cas de, 6 qenn-cas m a , ê cas CARROSSIER» ouvrier qui faitdes car­ ma. — ■ E n cas que cela arrive, ô qennrosses, carroçzér , pl. yen ; carrouçrèr, cas ma harrué qemen-ze, fi cas m a d k pl. yen. gcüeçiô ou ma herruffé an dra-ze. — CARRURE, carrëur. Cast estime, cae, «tad, istiro. — On fait C A R T E , papier, paper. — Carte de cas d* cet avocat, «tad ou iftim a rear eus géographie, carten an doüar, carten ar au alvocad-hont. — Q u i ne fait pas cas bed, pl. cartennou. — Carte hydrogra­ de, digas è qêver, oe’h, â, an__ U n e phique, carte marine, cartenn-vor, pl. faitpoint\cas de mêi, nera cas ae’hanoun, cartennou. — Carte universelle, mappe­ ne ra cas e-bed ae’hanoun, ne ra qet monde, cartenn an oll bed. — Savoir a gas ae’hanon-me, ne ra ou ne zalc*h la carte, aznaout ar garteñ, gouzout ar stad e-bed ao’hanon-m e, digas eo gartcñ. — Savoir la carte, connaître les c ’hever-me. •— C a s, ce qui convient intrigues d'un état, te train des affaires d quelqu'un , affer, fett. — C ’ est-ld vo­ d'un quartier, d’ une maison, gouzout ar tre cas, ce qui vous convient, cetu eno ho garteñ, gouzout an doaréou, gouzout c ’haffer, ho fett ao qemen-ze. — Cas, an treçz, gouzout ar stecq, pr, gouve- espèce d'une loi, eas, pt. you. Van. cas, zet. — Celui-ci sait la carte, hem deenef pl. eü. — Ce n'est pas Id le cas , ne deo ar garteâ, emâ a oar ar gartenn ou an qet eno ema ar o’has. — I l y a de cer­ doare ou an' doarëou ou an treçz ou ar taine cas oâ,\etc.'f bez* ezeus cartenn ca stecq.--Car £«djouer, cartenn, p/.cartou. syou é pe re ou pe-ô-re, etc__ Cas Van. i d .,p l.é ü . — Certaines cartes, ear- royaux , cas prévotaux, oasyou-roue, ténnou. — Jouer aux cartes, c ’hoari ’r casyou-provost. — Cas de conscience, c ’hartou, par abrégé de c ’hoari da ar cas a goustiançz, pl. casyou a, etc. — c ’hartou, pr. c ’hoaryet . — Jeu de cartes, Cas réservé, cas reselvet, pl. casyou re­ c’hoary cartou, pl. c’hoaryou-c&rtou. selvet. E n termes burlesques, cas du, pl. CA R TEL, défi pour se battre en duel, casyou du. v. un dictum surmounée. _ dify dre scrid, evit èn em gafout da Cas de grammaire, le nominatif\ le géni­ drouc’ha an acqüihetenn, pl. difyou tif, le datif, etc., en breton, de même qu'en dre scrid. français,ils ne diffèrent que par l'apposition, CARTIER, faiseur ou vendeur de car­ des articles. tes à jouer, cartaoüer, pl. yen. CASANIER, fainéant, qui nesortpoint CARTILAGE, partie de l’ animal, en­ de sa cage, du coin de son feu , luduecq, tre la chair et les os grigonçz, pl. ou ; didalvez, oe’h , â , ppl. luduéyen, didalvezidy. bourlançz, pl. ou, m igourn, pl. ou. CARTILAGINEUX, formé de carti­ CASAQUE, manteau á manches, calages, grigonçzus, migournus, bour- sacqenn, pl. ou. v. jaquette . — Il nous lauçzus, oe’h, à, aû. a tourné casaque, troët èn deus güein 18


CAU ï 38 CAS decaap, diléset èn deveus ac’hanomp, pl. doctored. CATALEPSIE, e.'pèce d’ apoplexie, ar troët èn deus qein deomp. CASAQÜIN, casacqennicq, pl. ea- c ’housqed-foll. v. léthargie. CATALOGUE, roll, pi. rollou. Van. sacqennoüigou. — On lui a donné sur lecasaquin, bez’ en deus bet var e guein, roll, pl- roileü. CATAPLASM E, palasîr, pl. ou. fustet eo bet. v. bastonnade. CATARACTE, taie sur l’ œil, v. taie. CASE, maison, ty, pl. tyès, tyèr. CATARRHE, gros rhume, caîarr, pl. C ASERNE,logeiz soudarded, cazern, pl. cazern ou, ar c ’hazern, ar gazern. catarrou. — Catarrhe, fluxion s u î 4 les CASQ U E, armure de tête, mauryon, yeux, catarr, an denedéau, goezreu. C AT ARRHEUX, euse, sujet aux flu­ pL ou ; boned-hoiiarn , pl. bonedou ; easqcnn, pl. ou, casqed. Van. casqed, xions, catarrus, oc’h, à , aû. CATECHISER, catecisa, pr. catecipl. eü, r. heaume, têtière* C A SS A B L E , qui peut s» casser, tor- set; ober ar c’hatecis, pr. græt; disqi ar gredenn d’an dud, pr. desqet, disqet. rap, oc’h, â. Van. id. CATECHISME, instruction des prin­ CASSADE, mensonge, disober, pl. dicipes et des mystères d$ la foi chrétienne , «oberyou. CASSAN T, torrus, bresq, b r e x , catecis, pl. ou; catecism , pt. ou; cre­ brusq, oc’h , â , an. — Fer tassant, ho­ denn , pl. ou; ar gredenn christenn. — üarn bresq, hoüarn torrus.-— Boiscas- Dites votre catéchisme, livirit ho credenn. sant, coad bresq, coad brusq. .«rfMamm — Catéchisme, livre qui contient le caté­ brusq, et de là lammbrusq, lambris. chisme, levr ar gredenn-gristenn, lavr C A SSA TIO N , abolissement, terridi- ar c ’hatecis. CATECHISTE, catecisèr, pl. yen ; guez. Van. torradur. C A S S E R , rompret terri, pr. torret; bælec ar c ’hatecism, pl. bæleyen; nep fringina, pr. fringinet. Pim.torrein, pr. a zesq ho c ’hredennou d’ar vugale. CATECHUMENE, nep a oar an oll torret. — Casser, Ôter de place, diblaçza, pr. diblaçzet. — Cesser, v. abolir. gredenn gristen hac a c ’hoanta beza CASSÉ de vieillesse , uset gand an badezet. CATHEDRALE, l’ église qui est le siè­ liirhoazl, discarret gand cozny. — Un verre eassè, ur verenn dorret. ge d’ un évêque , an ilis veur, pis ilisou * CÀ S 5 E-PIERRB, plante qui vient meur; ar penn-ilis eus an escopty; an au bord de la mer, tor-væn, roæn-tarz, ilis catredal. grimilh, lousou-aud,piricüh-aud. Van. CATHOLIQUE , universel, général, arrme. catolicq. — 'Un prince catholique, ur C ASSE~TÊTE,wn fameux , guïn-mo- prinôz catolicq. — Véritable catholique, guedus. güir gatolicq, pl. güir gatolicqed. — CA SSETTE, caçzed, pl. ou , couf- La foi catholique, apostolique et romaine, fricq, pl. couffroüigou ; eazz, pl. ou; ar feiz catolicq, abostolicq ha romen. serin, ppl. ou. A l. kist, sgria, isgrin, — Un cvtholique à gros grains, briz-catolicq, pl. briz-catolicqed ; fals-eatoppl. ou. C ASSONNADB, sucre nMt-rafîné, cas- licq, pl. fals-catolicqcd; catoliq bihanteunadès, boaz, pl. catoliqed bihan-boaz; catoC kSJtlhhEfPetitâifférént. v. grabuge. tolicq trémenet dre ar rydell. CAUCHEMAR, oppression d’ estomac, CASTOR, animal amphibie, byeuar, avaneq. v. bièvre. qui fait croire d ceux qui dorment que quel­ CASUEL, accidentel, fortuit, chanç- qu’ un est couché sur eux; et que les simples zus. — Casuel d’ un bénéficier, profid an attribuent au démon Incubé, ar moustrediabarz eus an ilis,casual, a r c ’hasual, ricq, ar mac’hericq. v. Incube. CAUSE, principe, cause principale^ pre­ CASUiSTE,teologyanargousîiançz. pl. icologyane'd; doctor ar goiistiançz, mier* cause, penn, pl. ou ; penn-caus> ■


CAU CA U i 3q pl. pennou-caus, penn causyou. A l. qu’ un, rei caus gounezet da mt re, pr. causeant. — Dieu est la première cause roët. de toutes choses, la cause des causes, Doüe * CAUSEANCIER, causeant, pl. ecï. a so ar penn hac ar penn-caus, a bep CAUSER, être cause, accausioni, pr. tra. — Telle cause, tel effet , pep tra a accausionet; beza caus, beza quiryocq, denn d’e had ha d’e natur, diouc’h ar pr. bet. V an. bout c a u s, bout accau­ goüenn, ar brancqou; alla tenna, alla sion, pr. bet. — Les grands peuvent cau­ goüenna, id est, ne allèr tenna nemed ser beaucoup de bien et de mal, ar re vras dioue’harvoüenn .-Cause,sujet,occasion, ha galloudus ail accausioni cals a vad, caus, accausion, qiryéguez, abecq, qi­ ha cals a zroucq, ar re vras a ell beza ryocq, qiryecq. Vaii. caus, abecq. — eaus ou beza qiryocq ou beza accau­ Vous avez été la cause de ce mal, c ’huy a sion, da gais a vad, ha da gais a zroucq. so bet caus ou accausyon ou qiryocq — Causer, parler, causeal ,p r. causëet; ou qiryecq d’an droucq-ze , èn ho qi­ prezecq, pr. prezeguet; parlant, pr. par­ ryéguez ez eoarruetan droucq-ze,c’huy lantes — Causer, habiller, fistilha, pr. a so bét abecq d’an droucq-ze, èn a- fistilhet; caqetal, pr. caqetet. — E lle becq deoe’h ou dr’en abecq deoe’h eo cause comme une pie borgne, caqetal a c ’hoarvezet an droucq-ze. — A cause ra ec’hiz da ur bicq-spern. — ‘ Causer, de, rac, divarbenn, palamour, abala­ hâbler, marvailha, pr. marvailhet; dism our d a , èn accausion da , èn abecq taga, pr. distaguet. d a , dre an abecq da, dre’n abecq da. CAUSERIE, causérez, fistilhérez, — A cause de D ieu , pour l’ amour de Dieu , caqeterez. —- Causerie, babil, caqetépalamour da Zoüe,abalamour daZoüe, rez; corsead, pl. ou. Ce dernier mot est evit Doüe . — A causedemoi, divar-benn du cap Sizun. oun-me,palamour din-me, abalamour CAUSEUR, qui parle trop ou indiscrè­ din-me, ra’zoun-me , id est, rac oun tement , caqeter, pl. yen ; caqetetaër, me. — A cause de lui, palamour dezâ, caqetour, ppl. yen. v. babillard, Hâbleur. èn accausion deza,èn abecq dezâ,dre’n CAUSEUSE, caqétéres, pl. ed. v. baabecq dezâ, ra-’z a ô , id est, rac an ez billarde. aû. — A cause de lu i, par sa faute, èn CAUSTIQUE, qui a la vertu, de brû­ e guiryéguez. — A cause que, dre an ler, lisqidicq, oc’h , â , an. .— Pierre abec ma, divar benn ma. — Vous êtes caustique, mæn lisqidic, pt. mæin lis— cause que , qiryocq oc’h bet ma , caus qidic; mæn-tan,p/.mæin-tan. — «P ou­ oc’h bet m a , accausion o c’h bet ma. dres caustiques, poultr lisqidic, poultr — A cause qu’ il est trop bon, dre’n abecq lisqidic ha crignus. ma zeo re vad. — A cause de cela, pour CA U T ÈR E , cautèr, pl. you. Van. cela , rac-ze , dre»ze, xlr’en abecq-ze , cautér , pl. y eü. — Avoir un cau­ dren an abecq a z e , dre an accausion tère , cahout ur g a a tè r, cahout u r a gueroent-ze, palamour d’an dra-ze, feunteun, pr. bet. Van. endevout ur divar-ben qeinen-ze. — A cause de cela gautér, pr. en des b e t . CAUTERISER, ober ur gautèr, pr , même, rac-ze èn-deün, dre-ze mémès. — A cause, de la crainte, de crainte que, great, græt. CAUTION, qui s’ oblige de payer pou^ gand aoun n e , rac aoun na. — Pour la cause que je ne puis, je ne dois, ou je ne un autre, cred, pl. ou. Van. cre d , pl. veux dire, rac , rac-ric-rac. — Cause , eü ; iir hred, pl. er hredeü. v. garant. procès, caus, pl. you. — Appeler une cau­ — Ê tre caution, beza cred, pr. bel. Van , se, guervel ur gaus, pr. galvet. — P lai­ bout cred, p>\ bet. —- E ire mis caution, der une cause, b reu làiu r gaus, pr. breu- beza lecqeat da gred ou da veza cred.. tëet. — Plaideur de causes, breutaër, — Caution , assurance pour un prêt, etc., pl. yen. v. avocat. — Cause gagnée, caus credounyaich, pl. ou; c re d o u n je z , plgounezet. — Donner eaute gagnée <i qttel- e u ; goësi \,pl. ou. Van, credaich;/>/. c m .


,40

CAV

CE

_fournir caution, assurance det Yticre- pl. you; caffaçgn, pl. ou. Van. goadounyaich,reigoëstl, pr. roët. -— Four­ rémm, pl. eü; grog, grob, pl. grobeü. S e retirer dans une caverne, nir caution, unrépondant)iourmçx& cred, t, antre, èn em denaa èn ur c’havargn ou èn pr. fourniçzet. CAUTIONNER, s'obliger pour un au­ ur gavarn. pr. èn em dennet. C A Y IT É , cleuzadur, toull, pl. ou; tre , credtaat, pr. crcdtèet; credtaat cleuz,/?/.you; u ro ’hleuz. v. enfoncement. evit un ail. Van. eretat, pr. cretet. CAYEU , m ieux Caieu , torchadCAVALCADE, marecqadeü, pt. ou. — Faire une cavalcade, ober un varec- o'gnon , pt. torchadou - oignon ; bochad-oignon, pl. bochadou, etc. qaden, pr. great, græt. CE, pronom démonstratif. I l s'exprime CAVALERIE, cavaliry, ar soiidaren diverses manières : i ° S i la personne ou ded Yar tarc’h, ar marheguéryen. CAVALIER, soldat d eheval, marhe- la chose en ques tion vous touche, ou est entre guer, mareguer, pt. yen. A L marhec, vos mains, on dit mâ et mañ ; 2° S i elle pl. marhéyen. — • Cavalier, gentilhomme est devant vous et près de vous, on dit ze;

qui port* t'épée et qui est habillé en hom­ 3° S i elle est absente ou éloignée, on dit me de guerre, oavailhcr, pl. yen. — hont. E t tous ces pronoms , m â, m aâ, C'est un brave cavalier, ur c’havailher a ze, hont, se mettent toujours d la fin du fæçzon eo. •— Cavalier, homme qui ma­ m ot, comme une espèce d'enclitique et s'y nie bien un cheval, marecaour, pl. ma* attachent par une division; parce que si on recqaouryen. Van. marecqour,p/. ma- les séparait dans ta prononciation, ils fe­ recqouryon, marecqouryan. — Cava­ raient un contre-sens. Exem ples : C e li­ lier, en terme de fortification, cavailher, vre que j 'a i en main, al levr-m à, al levr maû. Van. el livr-man, el leüér-man. pl. ou, ur o’havailher. CAVALIÈRE , femme qui va bien d — C et homme qui me jointe an den-mà, cheval, mareguerès, pl. maregueresed. an den-mañ. Van. èn deen-man. — mareoaourès, pL ed. Van. maregoures, C e livre ou ce livre-ld que j e vois sur cette table, al levr-ze. — C et homme d deux pl. ed.

CAVALIÈREMENT, dircsped, hep pas de m oi, an den-ze. V a n .e ndeen-ze. respedj, gand roguentez, libr ha rog, — C e livre loin de moi od que j e ne vois plus, al levr-liont. — C e t homme absent gad morguenfe*. CAVALE, qasecq ,pl. qesecqenned, ou éloigné, an den-hont. Van. en deenhont. — C e que, signifiant en latin qnod, A l'ile de B a s, pt. qesec. CA V E , oaff, pl. you; cao,/>/. ca- s'exprime par pez ou tra. Exem ples : C e vyou; ar c ’haff, ar o’hao. Van. ©aü, pl. que j'estim e, c'est la vertu, ar pez a isli«abeù, er haü, Cuve, concave, creux, man eo ar verluz. — C e que j e hais le plus, c'est le vice, an dra oùarpezagaçtoull, eleuz. CAYEAU, ctvicq , pl. oavyoüigou. zaañ muya, eo ar viçz. — Je ne sais ce CAYEÇON t espèce de bride ou de q u 'il a fa it, ne oun qet pe tra èn deus Pensez dce que vous dites, sounmuserole qu'on met sur le nea du cheval, græt. pour te dompter, goasqell, pl. ou ; mo- git pe tra a livirit, songit èr p^z a Iivi­ ril, soungit ebarz ar pez a livirit. — A railh, pt. ou; morsailh, pl. ou, CAYEU, crttusr petit d petit, eava, ce que, signifiant com m e, sur, selon , pr. cavet; cleuza a neubeud-ê-neu- s'exprime p a re y e l, ê c’hiz ou è guiz> var, beud, pr. oleuzet. A l. caffa,pr. eaflet. hervez, diouc’h. Exem ples : A ce que j e •— Les gouttes d'eau eavcnt insensiblement vois, evel a vellañ, ê c’hiz a vellaii, à la pierre la plus dure , ar beradou dour guiz a vellan, var a veîlaii, iiervez a a zeu a-benn da gava ar mean ar vellaxjj diüuc’h a vellaii. — A ce qu 'on c ’haletà ou da gleuza a neubeud-ê- d it, var a lavarér, hervez a lavarèr, diouc’h a lavarér, é c ’hiz a lavarér, è neubeud ar væin ar re galetà. CAVERNE, cavaçgn,/?/. ou; cavarn, guiz a lavarér. — E t c e , hac an dra-


CED t e , ha qemen-ze. -r- Je l’ aime et c» d cause de sa vertu, e garet a ran hao an dra-ze ou ha qemen-ze dre’n abecq ma’z eo vertuzus, caret a ran anezâ palamour d’e vertuz. < — C ’ est moi qui dit cela, me eo alavaran dra-ze o u qemen-ze.— C'est toi, c’ est lui, te eo, en eo. — C ’ est nous, c'est vous, ny eo, c ’huy eo. — Ce sont eux, ce sont elles, Y eo ou int eo. — Ce n’ est pas moi, ne deo qet mè eo. — Ce n’ est pas toi, ne deo qet te eo*. — Ce n’ est pas lui, ne deo qen efi eo. — Ce n’ est pas elle, ne deo qet hy eo, etc. v. celui-ci, ctlui-ld.~ — C ’ est tout u n , il n’ importe, ne deus cas, ne deus forz, ne vern qet, id est, ne varn qet, ne barn qet. — Ce m’ est tout u n , ne rañ forz, un van ou ur van eo din qe­ men-ze. — Ce n’ est pas que, ne deo qet m a ne de qèt ma, ne qet ma. — S i

CEL

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CÉD U LE, billet tous seing privé, bilheten, pl. ou.— Cédule, minute d’ obliga­ tion, oblich,p/. obligeou.f'an. aublich, pl. aublicheü. CEINDRE, mettre une ceinture, gouriza, pr. gourizet. Van. grouyzeiñ. — Ceindre, environner, eûcerna, pr. encernet; cerna èn dro, pr. cernet. CEIN TU RE, gouriz, pl. ou. Van .. groüiz, pl. yeü. — Ceinture, le milieu du corps, an dargreiz, ar vandenn. — I l était dans l’ eau jusqu’ à la ceinture, bez’ edo èn dour bede an dargreiz ou ar vandenn. — Ceinture de muraille, de fossés, cern, pl. ou. — Ceinture funèbre, gouriz-oaûv, pl. gourizou-cañv; gouriz am oryet, pl. gourizou; bândeñ-cañv, pl. bandennou. CEINTURIER, qui fait et qui vend des ceintures, gourizer, pl. yen; bodrëer,p/. je dis cela, ce n’ est pas que je doute, yen. CEINTURON, pour l’ épée, gourizmar lavaraû qemen-ze, ne deo qet ma em béz doüetançz; ne de qet an doüet clezef, pl. gourizou-clezef. CELA, qui est en ma présence, an draou ne qet an doüet, a ra din lavaret an dra-ze, — C'cst-ù-dire, da lavaret ze, qemen-ze, hennes. Van. en dra-ze, eo, da c ’houzout eo. — C est pourquoi, heneli, heneah. — Cela, qui est éloigné rac-ze, dre-ze, hac evel-ze, pe rac tra. de moi, an dra-hont, qemenl-hont, henCEANS, ici, aman, am ùl. v* ici, d'ici. nont. Van. id. — Cela n’y fait rien, evit — De céans, d’ ici, ac’halen, ac'hanen, qemen-ze netra; qemen-ze netra, na m u y , na més, ne vern qet. — Ceci et ac’han. CECILE, nom de femme, Aziliçz, Ce- cela, choses et autres, an dra-mañ hac an cilia. — Sainte Cécile, santés Aziliçz, dra-liont ha cals-traou ail. CELEBRANT, prêtre qui officie, oviçgüerc’hès ha merzerès, santés Cecilya ziand. pl. ed. pe Cecila. C ELEBR KTION,solennité,solènnyez, C E C I, an dra-m aû, an dra-mâ. v. cela. — C elu i, celui-ci, hemà, hemmâ, solénnyaich. CELEBRE, fameux, brudedt, soleñ, hemaû, hemmaû. v. celui-ci. CEDANT, e , nep a lès pe a ro c vir oc’h , â , aû. CELEBRER, honorer quelqu’ un par da un ail; dilèser, dilesour, ppl. yen. CEDER, faire cession, ober dilès, pr. des louanges, etc., ober meuleudyou ur græl; diîèsel,pr. dilèset. — Céder, trans­ re, pr. græt. — Célébrer les fêtes, solénporter son droit dun autre, lcscle vir gand ni ar goëlyou, pr. solennet ; miret ar un ail, pr. leset; rei e vir da i*a ail, pr. goëlyou ez soleñ, miret ar goëlyou gand roët. r. cessionnaire. — Je vous cède la soléunyez, miret ar goëlyou èn ur fæç­ place, me a lès ar plaçz gsieneoc’h. — ■zoun devod lia solénn, pr. miret. — Cé­ Céder au temps, trémen diouc’h an am­ lébrer la sainte messe, lavaret an oveser, pr. trémenet; lesel an amser da reñ, pr. id. — Mariage célébré en face de l’ église, dimizy great ê façz an ilis. ober. v. temporiser. CELER, tenir quelque chose cachée, se CKDRE, arbre incorruptible, cedreïi, pl. ou, cedrès. — D ubois de cèdre, c er taire sur une chose, la mer, cuzet ou cu­ ra un d ra, pr. cuzet ; nacqat un dra, di’ès, coad ccdrès.


i 42 CEL GEN pr. aaeqet; tevel var un àra,pr. tavet; CEUX, arre. Van. e r r e .— Ceuxqui, golei «n dra, pr. goloët; nac’h un dra, ar re pe-re. Van. er repe-re. — Ceuxpr. nac’het; dinac’hann dra, pr. dina- ci, ar re-mâ. Van. er re-man. — Ceux c ’het. — Cet homme se fait souvent céler, ld , près de vous, ar re-ze. Van. er re-ze. ar perSounaich-hont a lacqa alyês la- — C eu x-là , loin, ar re-hont. Van. er ▼aret ne véz qet èr guær, an dèn-hont re-hont. — Ceux de la ville, re guær, a ya alyès da guær-guz. — L ’ action de ar re eus a guear ou eus a guær. Van. céler, de nier, nac’hidiguez. re guær, er r e a g e r g u æ r ,— Tous ceux CELERI, plante qui se mange en sala­ de la ville, qement peñ a so an kær. — de, et qui est la même que le persil de Ma­ Ceux de- la maison, re an ty, ar re eus an cédoine, aich, ach, an aich, an ach. ty, tud an ty , tud en tyéguez. Van. re CÉLÉRITÉ, vitesse, diligence, proun- en ty, er re ag en ty, tud en ty, tud en tidiguez, buanded. tiégueh. CELESTE, du ciel, celestyel, a apar­ CENACLE, lieu où Jesus-Crist fit la chant ouc’h an eê. eène, coan-lec’h, ar goan-lec’h, id est , CELESTIN, réforme de Cisterciens par le lieu du souper par excellence. Gample pape Célestin V , l’ an ia44> Celestin, lyd, ar gamb-lyd, id est, la chambre de Celestined, urz ar Celestined. la solennité; on sous-entend , de l’ institu­ CELIBA T, état d’ ’;n homme qui vit tion du très-saint Sacrement de l’ autel; hors du mariage, slad an dud disemez, de là vient que le Jeudi absolu, s’ appelle , disemizydiguez. — Garder le célibat, Le­ yau gamb-lyd, d’ oà on a fait , yau guva disemez, pr. bevet. — Les ecclésias­ emb-lyd. tiques sont obligés de garder le célibat, an CENDRE, ludu. Van. id. — Brin de dud a ilis a so obliget da veva disemez. cendre, ludu eñ, pl. ou; elven, pl. elv.— CELLE, pronom, an hiny, pt. ar re. Cendre chaude, ludu-broud. — Réduire Van. èn hany, pl. er re. — Celle q u i, en cendres, ludua,/;r. luduet; lacqat ê celles qu i, an hiny peheny, arre pe-rc. ludu, pr. Iccqet ê ludu. — Acheter de la — Celle-ci, houman, lioumà. Van. ho- cendre, lu du a, pr. et ;* prén^ ludu, pr. nan, lionâ. — Celle-là,près dé vous, hou- prenet. Van . prêneiñ ludu. — Vendre nès. Van. lioneh, honés. Celles-là, de la cendre, gùerza lu d u , pr. güerzet. près de vous, ar re-ze. Van. er re-ze. — V m . güerheiii ludu, pr. et. — Marchand C elhs-ld, loin de vous, hounonf. Van. id. de cendres, luduaër, pl. yen. Van. ludu— Celles-ld , loin, ar re-liont. Van . er hér, pl. yon , yan. — Qui est toujours re-liont dans les cendres, frileux, luduocq, pL luCELLERISPi, office claustral d*un moi­ duéyen; /Vmm.ludneñ, pl. ed .— Le jour ne, celeryer. des cendres, dexnerc’her al lu d u , ar CELLIER, lieu pour le vin, etc., moins merc’her meur, demerc’her an meur; profond qu’ une cave, celîyer, pl. cellye- m eur, grand, par excellence. rou; ceilher, pl. ceilherou. CENDRE, de couleur de cendre, liou CELLULE , campr ur religius, pl. ludu, a lion ludu. camprou ar religiused ; orator ur reli­ CENDREUX, luduecq, luduct, go­ gius, pl. oratoryou. loet a ludu, carguet à ludu. — Petit CELUI, pronom démonstratif, an hi­ chat cendreux, ea/. luduacq, pl. qizyer ny. Trég. et H. -Corn, an hany. Van A ludnecq; cnzicq luduecq, pl. qizyeri■ènhany. — Celui qui, an hiny, pe-hi- gou bïdueeq. iiy. Van, èn hany, pe hany. .— CeluiCENE, dernier souper du Sauveur avec f i, liemmañ, hemmâ. Van. hennan. r. les apôtres , dans le cénacle, divezâ eoan rdemeure. — Celui-là, près de vous , hen- hon Salver gand c ebestel ebarz ar nès. Van. henneh. — Celui-là., loin de goanlec’h. Van. diüehaoû coën hur vous, hennont. Van. id. — Celui jSalvér gued c abostoled ebai-h er cenep, nep-piou-bennac. Ijîiaci. — F-.tifo la cent calviniste, Jibritin


CEN

CEP

drailhennicq vara hac eva un taçzad g ü in , benniguet gand ur ministr hugunod, ê memor da hon Salver. C E N S, rente seigneuriale et foncière, cens, ceneo,doûar-zéns. v. acencer__ Cens payable en brebis, chevreaux, ménnad , pl. ou. De m en , chevreau, agneau. C E N SE , métairie donnée à cens mo­ yennant une redevance, merury var zéns, pl. meruryou var zéns. C E N S E , ée, istimet .'— Censé présent, istimet presant, istimet beza var al le­ a c’h , qement evel pa véz un dèn var al lec’h. CENSEUR, critique , counteroler, pl. counteroleryen. CE N SIER , tenancier d titre de cens, cènser, pl. cénséryèn. CENSURE, jugement par lequel on condamne , notadu r, condaunacion , cénsur.— Censure, critique, counterolyez, pl. ou, — Censure ecclésiastique, notadur an ilis ; pl. notaduryou an ilis; cénsur an ilis , pl. cénsuryou an ilis. CENSURER un livre, counterolya ul levr. pr. et; condaouni ul levr, pr. et; difeü, pr. et; cénsuri^ pr. et.— Censu­ r e r , critiquer, reprén, pr. et; tam al, pr. et; counterolya, pr. et, dre gestr pe dre gomps; cavout da lavaret, cavout abecq ,p/^cavet. Van. caveiñ de laret. CE N T , t. numéral, cant. Van. id.— XJn cent, ur c ’hant. Van. ur hant. ■ — Cent ans font un siècle, cant vloaz a ra u r c’hanved.— D eux cents, trois cents, daouc’h a n t, tric’hant. — Cent m ille, cant mil. CENTAINE., ur c’hant, cantveder. •— Une centaine de p is t o le s ur c ’hant pistol, cant pistol .— Le monde sortait de la ville à centaines, an dud a zeué cant ha cant èr meas a guear. CENTAURE, monstre fabuleux, han* ter-dèn hac hanter-varc’h. CENTAURÉE , plante médicinale , santorea, guestl an doüar .— La petite centaurée vaut mieux que la grande, güell eo ar santorea vihan eguit ar santorea vras. CENTENAIRE, qui a cent ans, cantvloazyad, pl. cantvlòazidy, nep èn deus

cantvloaz. Un vieillard centenaire, ur G’hantvloazyad, un dèn èn deus cant­ vloaz. — Le nombre centenaire, cantve­ der, an niver a gant. CENTENIER, candener, pl. yen; candenyer, pl. yen; cabitan eus a ur gompaignunez a gant soudard, pl. cabitaned ; mæstr var gant soudard, pl. m æstry, mistry. — Jésus-Christ guérit la filde du centenier, hon Salver a rëntas ar yec’hed da verc'h ar c ’handener. CEN TIÈM E, cantved.—-L e centième denier, ar c’hantved dinér, ar c’han­ ved eus ar madou .— L a centième année, la dernière année d’ un siècle, bloaxvez ar c’hantved . — Tous les centièmes, pep cantved. CE N TR E, le point du m ilieu, creizenn, creizic-creiz, calouneñ, caloun. -L e centre d’ un cercle, creizeñ ur c’helc’h . — L e centre de la terre, creizenn an doüar,caloun an doüar, creizic-creiz an doüar. — Je voudrais être au centre dm la terre ( phrase proverbiale ) , me a garré beza ê caloun an doüar ou ê creizenn an doüar. CENTUPLE ,cent fois autant,cant,doubl cant qement ail. Van. cant evit unon,

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— Dieu tous donne le centuple en ce monde' et la vie éternelle en l’ autre, Doüe raz

aiitreo dec’h ar c ’hantdoubl èrbed-mâ hac ar guenvidiguez èr bed-hont, di­ gand Doüe e reqetan dec’h cant qe­ ment ail varan doüar hac ar barados goude ho maro .— A u centuple, 6 can!doubl, èr c ’hant doubl. CE P , pied de vigne, qeff güiny, pl . qeffyou güiny, qivzou güiny, bod güin y , pl. bodou. Van. scod g ü in , pl. eü. CEPENDANT , néanmoins, toutefois, gouscoude , ceuscoude, cousgoude. Van. neoüah, naoüah. * C E P S, qeff, pl. qeffyou, qiviou ? qeff hoüarn, pl. qivyou, etc. ; potailhou an dorfetouryen . — Mettre les ceps, aux mains des criminels, lacqât ar c’hefT ou ar c’heffyou var daoüarn ar grim inaled, pr. lecqeet; potailha daouzourn an dorfetéryen, pr. potailhet .— Mettre les ceps aucepieds des prisonniers, lacqât an hoiiarn-bras ê treid ar brisouuérve" y


CER pl. qom you, qernyel. Van. qorn ur harv, coëtur harv.— Il est logé d la T itt de-Cerf, ez ma ê ostalliry ar Pen-Qaro. CERF-VOLANT , insecte , c’huylqornecq, pl. c'huyled-qornecq. Van. id. CERFEUIL, plante potagère, cerfîlh. CERISAIE, lieu planté de cerisiers, qereseg, pl. ou. — Dans la cerisaie, er guereseg. CERISE, fr u it, qeresen, pl. qerès; qirisen, pl. qiris. CERISIER, arbre, qeresenn, pl. ou, ed ; güezen qerès, pl. giiez qércs.— U est sur le cerisier, ez ma èr guerescnn, e ma ebarz ar vezen guerés. CERNE, rond, v. cercle. CERNEAU, noixverte , craouen glas, pl. craouñ glas. — Ecaler des n o ix , di~ blusqa craouñ glas, pr. et. CERNER, environner f bloquer, eñ'— Cercle, anneau de fer attaché d une mu­ raille, lagadenu, pl . o u ; lagadenn- cerna, pr. et ; cerna, pr. et. Van chahoüarn, pl. lagadennou, etc. — Les reiñ ou cherreiô tro -ha-tro, ppr. et. CERTAIN, constant, véritable, assu­ tercles d* l’ empire d’ Occident, les provinces •I Us principautés qui ont droit de se trou­ r é , certen, gûiryon, açzur, sur, oc’hj ver aux diètes, provinçzou ha prinçze- â , afi. Van. açzuret, certeen, oh, an, aoñ. — A certain temps , da ur zerten lezou eveus a stadou an ampalazr. CERCUEIL, coffre d*plomb pour met­ amser, èn ur certen araser.— Un cer­ tre un corps m ort, archedploum, pl. ar- tain , ur certen.— Un certain quidam, ur ehedou ploum. A l. fiertr, au. — Cer­ eerten persounaich, pl. certen persounaiebou ; ur certen d èn , pl. certen cueil d* bois. v. bière. CÉRÉMONIAL, levr ar cerimonyou. tu d .— De certains, hinyennou, — De CÉRÉMONIE , en matières ecclésiasti­ certains philosophes, hinyennou eus ar ques , cerim oay, pl. ou.— Les cérémonies philosophed, certen philosophed.-— des J u ifs, cerimonyou ar Juzévryen, Une certaine chose, dont le nom ne revient qizyou ar Yuzévyen.— Cérémonie, pom­ pas, urpe-hano, petr’-effê, u r,u r, ah. CERTAINEMENT, certes, ez certen, pe, pompad , pl. ou.— Sans cérémonie, heppom pad,heppom pad e-bet.— Cé­ certen, evit certen, a-dra-sur, evit rémonie, façon, contanançz,^/. ou; fæç­ su r, hep m ar, hep mar e-bet, hep zoun, pl. you. — Faire des cérémonies, faut e-bet, hep fazy, hep qet a fazy , des façons, ober contanançzou, ober hep fazy e-bet, hep m ancq, hep qet fæçzounyou, pr. græt.— Sans cérémonie. a vancq, hep mancq e-bet, hep qet a sans façon , hep contanançz, hep fæç- faut, hep qet a v a r , seder. CERTIFICAT, cerlenyaich, certezounyou. * CÉRÉMONIEUX <, contanançzus, nyaich dre. scrid, lesteny dre scrid> CERTIFIER, certenya, pn* et ; rei fæçzounvus, oe’h , â , añ. v. grimacier. C É R È S, déesse des Payens, doüees certenyaich a c’henou pe è scrid, pr. an ed, doüees an gounidéguez. Cerés. roet; rénta testeny dre g»mps pe dre CERF, animal sauvage, fort léger, qa- scrid, pr. réntet; testenyecqât,)?*’. eet. CERTITUDE, certenyez, açzurançz. r o , ' pl. qirvi ; qarv , pl. qerved. Van. CERVEAU , substance molle dans U q arv, qervy ; ur harv. A l. qarvanan . qarvan, qarff.— Le bois d’ un cerf, qorn, crâne, enipenn. E n quelques endroits, 144 CER potailha treid un drouo-oberéryen. CERBÈRE, chim fabuleux d trois têtes, qui gardé Us enfers, doguès vras an ifern. CERCEAU, cercle de tonneau, qelc’h . pl. you. Van. qerl,/?/. qerleü, ur herl. — Cerceau de bois, qelc’h preñ, qelc’hyou prenn. — Cerceau de fe r , qelc’h hoüarn, pl. you, etc.— Mettre des cer­ ceaux à une barrique, qelc’ha,/>r. et; qelc’hya ur varriqenn, ur c’helorn,pr. e t; lacqât ur c’helc’h> pr. eët. Van. qerleiû, pr. qerlet. CERCELLE, oiseau aquatique ressem­ blant au canard, grec’hoüad, pl. grec’ hoüidi; cracqhoüad, pl, crachoüidy. CE R CLE , ligne tirée en rond, qelc’h, pt. you; cern ,p l. ou; ligneñ-round, pl. lignennou-round; furm round, pl. ou. -~ E n cercle, en rond , é cern, è round.


CES en dit crrval, boëdenn ar penn , boë«ifïiin-benn.— Petit cerveau, petite ccrv t ! h , peñ scan, avelocq, scafiben , 8c*f5henn«cq. Van. scana been .— Sant cerzell*, diempenn, pt. dieflipênnéyen,

tuddiempeñjhepboéden-peñjdicerval. G ÍÎ [IVil LA. S, boudin épicé, peîisa c’hen, pl. ou ; pcüsac’hcn spiçzet» pl. ou. CERVELET, la partie de derrière du cerveau, ilpenn, an ilpenn — Tomber à la renverse, de manièrt que le derrière de la tête porte à terre, coùeza var an il­ penn , pr. coüezet. CERVELLE, terme qui se dit au propi'e des bêtes, empenn, cer\&ll, ppl. empennou loëzaed, cervallou añevaled. v. cerveau.

CHA ,45 i un autre, roydigue* eúí e vif da an al!, <Silè» é faver un ail. — Faire cession dé ses droits, rei e vir da un ail, pr. roêt; ober dilès ê faver un ail eus e vir. — Cession, abandonnement de tous ses biens, dilès. Van. id. — Faire cession de ses biens, ober dilès eus e dra, pr. great, græt. Celui qui fait cession, le cédant, dilesèr, pl. yen; dilesour, pl. yen; nep a lès e dra ou e vir gand un ail. CESSIONNAIRE, celui d qui on fait une cession, dilesyad, pl. dilesidy. CET, cette, pronom détnonstratif, nul mân, ze, hont. — Cet homme que voici, an den-mé, an den-maû__ Cette fem­ me-ci, arc hrecq-mâ, ar c ’hrecq-maâ. — Cet homme que voilà, an d en -ze._ C ette femme—Id>arvaoües-ze, ar c ’hrecqze. — iCet homme éloigné de vous, an dènhont. — Cette femme absente ou éloignée, ar c’hrecq-hont, ar vaoüea-hont. v.

CERVOISE, petite bière, boisson faite de blé, d’ orge et de houblon,byorc’ h, bèr. CERÜSE, blanc de Paris, güeñ Paris. CESAR, nom d’homme, César. — Les anciens César , ar Cesared güeachall, ce, celui, telle. an impalazred. qentâ eus a Roum. — CÆ TE R A (E T ), hac ar rest,hacan Rendez donc A César ce qui appartient d demorant, hac au nemorant. César, et à Dieu ce qui est du d D ieu , CH ACUN, chacune, pronom singula­ réntit eta da César, id est, d’an hén- risant, pep-hiny, pep-unan, pep-a. v. téz, ar pez a aparchant ounta, ha da chaque. — A chacun le sien, e hiny da Zoüe ar pez a so dleat dezâ. — S a ma­ bep-hiny, da bep-hiny e dra__ Cha­ jesté césarienne, an impalazr, an empa- cun u n , pep-a hiny, pep-a unan. — laër, majestez an impalaër. — Faire Nous avons eu chacun notre croix, pep-a l’ opération césarienne, sqeigea, coff ur groaz hon eus bet. —Chacuntrou e bon son c ’hrecq ê poan vugale, evit tenna he ouvrage, quelque mauvais qu’ il soit, pepbnguel anezy, pr. sqeiget. hiny a gueff great mad e labour, pe' CESSATIO N , discontinuation, inter­ guer fa ll- bennac a yèt. Proverbia­ ruption, spanâënn, pl. ou; span, pl. ou; lement , on dit : pep loudoureñ a gueff paoüez, ehaii. B .-Lèon, astal. mad he c’hevaleè ou ho c’heusteureâ C E S S E , sans cesse, hep ceçz , hep ou he c’hustern. — Tous en général, et ehana, hep span, hep spaaaën,, atau- chacun en particulier , o ll, ha guytibualau, hep paoüez. nan, id est, bedc-hae-unan, tous, et ■ CESSER, discontinuer, arrêter le cours jusqu’ à tm. de quelque chose, ehana, pr. ehanet; spaCHAGRIN, tristesse, ennui, tristid.naat, pr. spanaet ; paoües, pr. et; di- guez, pl. ou ; ncc’hamand, pl. nec’habaoües, pr. et. — La pluie a cessé, spa- manchcu; nec’h, pi. you; melcony, pl. naet eo ar g la o , tavet eo ar glao, pa- ou ; morc’hed , pl. ou ; ninv, pl. ou ; oüset eo ar glao. — Ce garçon ne cesse chiii, pl. ou; tristez, pl. ou. — Chagrin, point, il ne fait que faire du mal, arpau- inquiétude, encrés, pl. you ; sourcy, pl. tr-ze na ehan tam ou ne spana esqeîî ou; pridiry, pl. ou; preder, pl. you;ba~ ou ne baoües meur ou ne dibaoües na lecq, beao’h var ar spered, réc’h, mocals na neubead ou n’en deus qet a lest. — >Chagrin, mauvaise humeur, guyn; dibaoüez. récMi. — Chagrin, ine, qui est de maa- CE SSIO N , transmission de ses droits 1iaisi humeur, huenms, e rai-nus, jaluï,


jQ6 CHA gyaignottï, o c ' h , an; réc’hus. C# der­ nier est dt L èm . — Chagrin, triste d'ha­ bitude, guyoed, neo’hus, moro’hedut, iûelconius, tri#t, oc’h , à, an. —» Cha­ grin, inquiet, direpos, eâcresus, pridiryus, sourcyus, oc’h ,â , an. v. inquiet. — Etre chagrin, triste , morc’hedi, pr. morc’hedet. S .-B r. ninval, niiïvo, ppr. niiivet; chifial, pr. chiiFet. CHAGRINER, nec’hi «r reall, pr. nec’het; eneresi, pr. encreset; mor­ c ’hedi, pr. morc’hedet. Fan. anqenyeiíì, pr. anqenyet ; rec’h i , pr. et. — Se chagriner, hen em nec’h i , hem n e c 'k i, ppr hem nec’het; hem velcon y a , pr. hem velconyet ; ehiflal, pr. chiffet; niûvdl, pr. et; qemeret nec’hamand ou nec’h ou chiff. CHAINE, chadenn, pi. ou; jadenn, pi. ou. Van. chadeen, chaieen, cheingeeu, ppL eü. A l. cadenn. — Petite chaîne, chudennicq, pl. chadennoüigou; jadennicq,/7Ï. jadennoüigou.Fiin. chadennicq, pl. chàdennigueü ; chalennieq,cheingennicq,/>/>/.eü.— Chaîne d 'or, chadeñ-aour. — Chaîne d’ argent, chaden-arc’hand. — C ha<.ne de fer, chadenn-hoüarn. — Chaîne, troupe de ga­ lériens, jadenn ar galeouryen. — ■ Met­ tre d la chaîne, enchaîner, ehadenna, pr. cliadennet; jadenna, pr, et. Van, chadenneiû , clialennein, [chekigenneiû, ppr. Ct. — Chaîne de la toile, steûeü,p/. ou. Van. sksuenn, pl. eü. v. ourdir} tra­ mer.— Chaîne de montagnes, ur rum mt* nezyou diouc’h -tu , ur jadennad menezyou. CHAINETTE. t>. petite chaîne. CHAINON, anneau de chaîne, lagadenn, pl. ou; iagadenn-jadenn, pl. la^adeunou-jadenn. CHAIR, partie de l’ animal molle et rouge, qicq. — La chair est engcmlrée du sang, ar c ’hicq a zen eveus ar goad. — La chair, le corps opposé à t’ esprit, ar c ’horf, qicq corf-dèn. — L a chair huìtiaine, cori-dèu, qicq corf-dèn. — E n ­ tre cuir el chair,entre qicq ha croc’lienn. Sur sa chair une, var e grocheun noaz. —■ - La concupiscence de la chair, ar c’hicq c ’hoantaüs, ar goall incliuacion en»

CHA ar c’4 ,iicq, aninclinacion disordren «us ar o'hicq oit «us ar c ’horf. v. concupis­ cence— Les plaisirsde ta chair, pligeaduryou ar c’hicq, piigeaduryou ar c ’horf, ar piigeaduryou disordren eus ar c ’hicq. — • Prendre chair, parlant d'un -plaie, qiga, pr. qiguet; tiñva, pr. tiûvet. — La chair revient d la plaie, qiga a ra ar gou­ ly , liñva a ra ar c ’hicq. — Garni de chair, qigiiecq, oc’h ,â , an. — Q ui tient de la chair, charnel, qigus, oc’h , à, an. — Homme de chair et de sang, d&n qigus. — Chair, viande, qicq, pl. qigou. Van. qicq, pl. qigueü. — Chair bouillie, qicq béro , qicq berv, qicq paredet, qicq pared, — Chair cuite, qicq poaz, qioq pared. — Chair cuite dans son ju s, qicq rediçzet. — Chair rôtie, qicq rost, qicq bèr. — Chair fricassée, qicq fritet. — Du bouilli et du rôti, rost ha béro. — Chair fraîche, qicq fresq. — Chair qui commence d sentir, qicq boutet, qicq goastet. — Chair gâtée par les vers, qicq contrônet. — Chair corrompue, qicq brein. —r Chair crue , qicq criz, qicq beo. — Chair toute crue, qicq criz-beo. — Chair de mouton, qicq maut.— Chair de chèvre, *qicq gavr,. qicq gaour. -— Chair de bœuf, qicq bévin. Trég. qicq béoùin, qicq bioiiin. — Chair de vache, q icq b ioc’h. — Chair de génisse, qicq ounnér. ■ — Chair de veau, qicq lue. —Chair d'agneau, qicq oan, oan-læz. — • Chair dejeune porc non encore salé, qilhevardoun. — Chair de pourceau , qioq moc’h, qicq sali. — Chair fumée, qicq moguedez. — Chair dkJbtœuffumée, bé­ vin saëzoji. — A ller quêter de la chair t mônet da qicqa. CHAIRE» siège pontifical, ar sich abostolicq, ar sichenn abostolicq. A l. cadarn an pap. CHAISE de prédicateur, cador arprezegueur, cador an breuzr, pl. cadoryou. Van. cadoër prédegourouerpregour, < — Chaise de confesseur, tribunal, cador a r c ’houveçzor. — Chaise de j uge, cador. A l. cadarn, sustarn. — Chaise pour s’ asseoir, cador, pl. you. Van. cadoér, pl. yeü. — Chaise à roulettes, cador»-red, cador ruilherès. •— Chaise d


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bras, fauteuil, cador-vreac’h, pt. caao- tt, pr. paçzamantet un àbtd; galonçx* ryou-vreac’h. — Chaise de bois, cador- un abid, pr. galonçzet.

brenn , cador-goad, cador-loüargad. Van. caloér-goëi. — • Chaise bourrce, cador - vourell, cador vourelloC. — Chaise garnie , cador goarniçzet. ■ — Chaise.percée, cador-douil, cador an iecrejou. — Chaise d porteur, cador-douguerès.— Porte-chaise, portezer, pl. portezidy. > — Chaise de poste, redeuricq,p/. redeurigou. CHA.L/V.ND, bateau plat de transport, chalan, pl. ou; sqaff, pl. you; gobar, pl. gobiry; cobar, pl. cobiry. — Chaland , gui a coutume d’ acheter chez le même mar­ chand, ostis, pl. yen. CH ALAN DE, oslisès, p/. ed. — S ’ at­ tirer des chalands, ostisa, ober ostisyen. CH ALANDISE, concours de person­ nes qui vont acheter dam une même bou­ tique, ostisérez,an ostisyen eus a urstal. CHALEUR, tomder, groës. Van. tuëmdér. — Petite chaleur, tomigenn, pt. ou. — Chaleur excessive, tomder vras , tomdsr orrupl. ■ — A u fort de la chaleur,

ê creiz a» domder, dre greiz an domder, dre greiz ar hroües. — Chaleur brûlante, causée par les orties, sqaut, sqautadur. CHALIT, v. bois de lit. CHALOUPE, chalop, pl. ou; dhalanieq, pl. chalanoüigou; bag-lestr, pl. bagou-listry, — Maître de chaloupe, patrom, pl. ed; lévyer , pL yen. CHALUMEAU, tuyau de blé, corseñ, pl. ou; coloënn-doull, pl. coloënnoudouU. — ■Chalumeau, flûte champêtre, flaüt-cors, pl. flaùtou-cors. — Chalu­ meau, od les doigts jouen t, le vryad, pl. ou. r. haut-bois. *CUklûElÆ OïïblancouCarline,plante médicinale, espèce de chardon, an asco-

len-venn , ascol-giieñ, iousaoüen ar boçz , — Chaméléonnoir ou chardonnette, plante, au ascolen d u , ascol d u , lousaoueû ar pabaour. CHAMAILLER, se chamailler, stourma an eü ouc’h eguil e,pr. et. 9 se battre. CH AMA1LLIS, choc, dcnriU, stourm, pl. ou. e, débat. CHAMARRER un fu&it, paetam a»'

C B A MARRURE,paçzamand,/>/. paçzamanchou; gaionçz, pl. ou. CHAMBELLAN, grand akambellan, premier officier de la chambre du roi, carnbrelan-bras, pl. cambrelaned-vras. CHAM BRE, cam pr, pl. ou. Van. cambr, pl. eu. — Petite chambre, campr vihan , pl. camprou-bihan. — Petite chambre, chambrette, campricq, pl. camproüigou. •— Plein une chambre, cam prad, pl. ou. — Petite chambre atte­ nant au pigmn de la maison, sqiber, pl. you. — Valet de chambre, dèn a gampr, pl. tud a gampr. — Femme-de-chambres plac’h a gampr, pl. plac’hed a gampr. — Chambre garnie, campr goarniçzet. — Chambre tapissée, campr steignet, campr tapiçzet. — Chambre détendue, campr disteignet. — Chambre qui n’a pas coutume d’ être tendue, campr disteign. — Chambre sur terre -, campr var z o ü a r, ar gampr var zoüar. — Chambre haute, cambr d’an neac’lr, campr oud creac’h ou var laëz. — Chambre joignant le four, orazunell, pf. ou. — Chambre de tournelle, campr an dro, campr-crim. — Chambre des enquêtes, campr an enclasqou. — Cham­ bre des requêtes, campr ar reqegeou.—» Grand’ chambre, campr veur, ar gampr veur, ar gampr vras. — Chambre de la. question, campr ar jayn, camp an totiich-tan. — Chambre ardente, camprcrim. — Chambre des comptes, campr ar c ’honchou. CHAMBRÉE, camprad, pl. cm ,camprageou. * CH AMBRIER, locataire d’ une cham­ bre, camprer ,pl. yen; campraour, camprour, ppl. yen. * CHAMBRIÈRE, carapi*rès,/r/. ©d; campraour ès, camprourès, ppl. e d .— Chambrière, serrante, «ervicherès , pi. èd; plac’h, pl. ed; matèi, pl. mitisyen. —ChambrièremtsqUine,m&\Qurc’h,pl.ed» CHAMBRILLON, petite tenante, mate*icq, pl. mitisyennigou. CHAMEAU, etnimai fort.granJ, caiivat. f l. ed. i 4 . — bn Ùtctmem* fHM-


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itraitpliU eùsémtni par le chut d’ uns aigtHlU, qu’ un riche n'entrerait dans le royaume des deux , dit Jésus-Christ , en Saint M&tth., 19, 24, eafzoc’h e tré-

mené ur c’hâûval dre glao un nados, eguet ne daé un dèn pinvidicq d’ar barados. CHAMOIS, chèvre sauvage, gavr-goëz, pi. guevr-goôz .— D u chamois, lezr gavrgoëz. CHAMP, pièce de terre propre à être fabourse et ensemencée de grains, parcq, pl. paroqou, parcqéyer. Fan. parq, pl. parqeü. A l. qævaes, idest, qaë-ê-mæs,

CHA qe-nt. Van. ar en tuëm., prest. CHAMP AliT, droit seigneurial, carnpars, campnrd, champas, clianspard, deaug ar c’hampars, güir «r c’haznpard, ar güir a champars. E n lutin, campi pars. En ebarz, pl. ou. CHAMPARTER, lever la dix unie , ta treizième ou la quinzième gerbe dans la moisson de ses tenanciers, charapaidi, pr. et; campardi, pr. et ; camparsi, pr. e i;

sevel güir ar chair,pard, se\e! deaug a r c’hampars, pr. savet; cnebar z\,pr. et. CII AM PARTE Uil, commis p o u r lever le droit, camparter, pl. yen; champarclôture dehors. De Id vient probablement ie sour, pl. yen; anebarser, pl. yen. droit de quevaise, eu de qever, arpent ; CHAMPIGNON, potiron, qabellde terre. A l. acre. •— Champ cultivé , touçzecq, pl. qebell-touçzecq. Van.id,, doüar-gounidéguet, doüar stu, pl. do- pl. qabeleü-touçzec. CHAMPION, guerrier brave et géné­ uarou, etc.; parq labouret, pl. parc<jou labouret. — Champ en friche , lé- reux, campyon , pl. ed. — Un vaillant ton, pt. ou; tiryeñ, pl. ou; dofiiarycn, champion , ur c’hampyon vailhânt, pl. pl. douaron yen. v. jachère. — Grand campyoned vailliant. CH A N C E , rencontre avantageuse et champ, étendue de terre close, oà il y a plu­ sieurs portions marqué»* par (Us pierres fortuite, chançz, pl. ou; eür, pl. you.— ùornales, maes, pl. yo u , yadou, eyer; Bonne chance, chanez-vad, eür-vad.— trest, pt. ou, parou. Van. mæs, p l.éù , Mauvaise chance, goall-chançz, drouc,inæzyadeü,mæzadeü. ». Auray. •— P e­ eür, dis-eür. CII ANGE AU ou chancel, espcce d’ une tit champ, parq bihan, pl. parcqou biItan; paro munud, pl. parqou munud; église entre le grand-autel t:t la balustra­ parcqicq, p/.parcqoüigou, parcqéye- de qui la ferme , chantele, chanielo , iigpu. Van. parcq bih an, parqicq, pl. chœur. — Dans le chanceau, ebari ar parcqéüigueü, parcqigueü. — Champ c’hqeur, ebarz ar cliantcle , ebarz ar ?n équerre, oâity a du biais, ur besqel- chantelo. v. chant. CHANCELANT, e, dibarfedt, dista2eeq, pl. beeqellegou ; parcq besqelJecq, pl. paroqou besqeliecq, parq ar bil, oe’h, â; arvar. CHANCELER, v. branler. JjeiqelloU.— Champ,place publique,plaçCHANCELIER, chanceilher, canzeü, pt. ou . — Le @hamp-d£-Murs,Plaçcelter, pl. yen. ?ii;a-Meuri, CHANCELLERIE, çance!Iery,clianCHAMPS, hors la maison, er mæs , var ar mæs. Van. er mæs, ar er raæs. cellery. CHANCEUX, euse, cliançzus, oe'h, v. cMiipagne. — A ller nuct champs, mônet var ar mæs, mônet var ar meas, â, añ. CHANCRE, ulcère qui ronge les chairs, pr. çat, ëet. *— Il est aux champs, H est dchsrs , e* nia èr mæs ou èr meas. -— chaHCr, archancr. — Mange, ronge par /-es Champs-Elysées, baradps ar baya- le chancre, ch^ncqrct, débret gad ar ijed; var a gredént, siotias dézo. •— jdiancr. CHA.NCREUX, euse, chancrus, oe’h, A travers champs, hors des routes, a-drem, da'r pürqou. —- A tout bout de champ, <t à, an. — A “br<s ckancreucc, guëz chantout instant, da bep mare, heure-ze, da] crus* J>ep eur, bepred. Sur-le-champ, <j CH AN D ELEU R /^, archandclour, l'instant, rar as? tom. èr j^ìyumtín*, qer-] jaüei ar ektBdelour, çüügî Marya ar


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Change, menue monnaie qu’ on donnepoui la grosse, mouneiyz, ceiûch, eceiich •— Change, commerce d'argent d’ un ban­ quier , ceiûch , cheûch. ■ — Lettre de change, lizer-celûc-h,/;/. lizerou-ceinch — Maison de change, la bonne, ty-ceinch aa ty-ceiûch, ar baneq. — Rendre le change, rendre la pareil e , rénta an es­ tera, rénta-troep evit trocq ,pr. réntet; rei trocq ouc’h trocq, pr. root. CHANGEANT, e , ceûchus, ceiâ chus, oe’h , â , aû. Fan. cfeanchus, chanjus. v. inconstant,

rituelle. v. cantique. — Couplet de chan­ son, coublad, pl. ou; coublad-canaoü-en. Van. cobleaad-canenn, pl. coble-

CHANGEUR, qui fait trafic de ehanger Chamleîour. CHANDELIER, qui fait des chandel­ les espèces de monnaies, ceñcher, pl. j e * ; les , gonlacuyer, pl. yen. Van. goleü- chenoJier, pt. yen. v. banquier. CHANOINE, chalouny, pl. ed; chah ér, pl. yon , yac. — Chandelier, pour mettre des ckxitdelles, cantoiozr, p l you; lony, pl. ed. Fan. ehanoëny, pl èd. — canioiczr, pl. you. Fan. can£ulér,can- Chanoine régulier de l’ ordre de saint A u ­ tculé -, ppl. y e u .— Verge de chandelier, gustin, chalony sant Augustin, pl. chagoalca an cantoiozr, pl. goaleigner.— lonyed. — Chanoine régulier de l'ordre Patte du ■chandelier, sichen a r c ’hanto- de Premontré , chanony sant Norberd, pl. cliaionyed. lozr, pl. sichennou cantoiozr. CHÀNOINESSE, chalonyès, pl. ed. CH AN D ELLE, gouloüeñ , pl. ou, goulou ; c a n to l, pl. you; cantoul, pl. Fan. chanoënyes, pl. ed. * CHANOÏNIE, canonicat, chalonyyou. Fan. goleüen ,pl. golîeii. — A llu ­ mer une chandelle, e’iumi ur c ’hoülao- aich, pl. on.F an . chanoënac’ h, pl. eü. * CH AN SIR, moisir, parlant des con­ üeñ, pr. e’iumet; enaoü: urganto \,pr enaoüet. v. animer. — Chandelles de fitures, loüedi, pr. loüedet. Fan. loüesuif, goulou soa. — Chandelles de rèû deiiî, pr. et. nés, goulou rouçzin. ■ — Chandelles de* *CHANSISSURE,louedadur v.rance* CHANSON, canaeuen, pl. ou. Fan. cire, goulou coar. — ■Fendre d éteinte chandelle, guërza' diouh ar mouich. — caneñ , pl. eü; guerhen, pl. eu ; guerChandelles de glece, eau* glacées pendan­ zeen, pl. eü. — Chanson ú danser, son* pl. you; sonen, pl. ou. Van. canen, pL tes au. bords des toits, liinqin, pl. you. CHANGE, troc de meubles; irooq, pl. t ü .— Mauvaises chansons, goall sonyou, e u ; tro cl, pl. ou; eceineh, pl. ou. — canaouenou dishonest. — Chanson spi­

CII ANC EM E S T , cein ch iui g uez, cenclsamaiHÎ. r. inconstance. CHANGE?.,ceiûch,/;r. et; ceñch, pr. eî;cheAch, chciA ch, ppr. et. v.cmander. — Changer jr)tetf,ce:*ichplaçz. — Chan ger, troquer, trocIa,flr. et; trocqa,/?r. et Fan. ^rocqcíiíi. pr. «t.— Changir,parlant des monnaies, ceîioh, ocheûch, ecench, Changer de sentiment, ceiûch c r, avis, ceiïîch onipinion , distrei divar e o m p i n i o n , d i s [ r o ë t . Fan. d?»troei« diar c opinioa, pr. d-stroët, disireit. * CHÁNGEOTTER, changer d ions m f j n - s dis»ch-(*i ei*eùch»

nadeü-canen. CHANSONNETTE, canonennicq, pl. canaouennouigou; sonicq, sonennicq, ppl. ou. V*n. canennicq, pl. car nennigueu. CHANT, le chant, can, ar c ’han, — Le plain-chant ou U chant grégorien, ar c ’han plean, ar c ’han p læ n , ar c’han gregoryan. Van. er han plæn. — Chant musical, can-musicq, ar chant-musicq, ar c’ han bommus, ar c ’han boundus, ar c ’haa digompès. — Le heu du chant, le chœur, ar c’hœur, al lutrin, ar cliantele, ar chantelo,ar ehanteleo .— Chant "ai, can laouen. Chant funèbre, can caûvaouys. — Le chant des oiseaux, can al laboiaçzed, gusyz al labouçzed, gueyd al labouçzed. v. ramage, ramaçer. -1 L e chant du coq, can ar c’hilhocq, can ar c ’hiîhecq. Fan. can er hocq. CHANTEAU, coin, partie retranchée > corn, pl. you; chantênn, pl. ou. Fan. chantell. — Chanteau de pain", l’ enta rnure d’ un pain , tyouls’h-b^Ya, ©orn-


iíö CHA CHA b ara, chantent* vara. Van. chantell- qemescadur lia broüilhcir, direizavara. tnand, reustladur disordren. CHANTEPLEURE , sorte d’ entonnoir C h a p e , vêtement>chap,p/. on. Van. à longue-queue, foulin-sizl, pl. foulinou- cap, pl. e ü ; ur hap, pl. erhapeü. sizl. —- Chautepleure, fente faite dans CHAPEAU, tocq, pl. tocqou, toc«ne muraille qui soutient une terrasse, tar- qéyer. Van. tocq ,p l. eü.— Chapeau de xell, pl. tarzellou; garan, pl. ou. feutre, tocq-feltr. —- Chapeau de paille, CHANTER, cana, pr. çanet. Van. tocq-colo, tocq-plous. — Chapeau de canneiñ. — Chanter en plain-chant, ca- castor, tocq-bieuzr, tocq-ayancq. — na ar chan plean. — Ch tinter en musi­ Chapeau de vigogne, tocq-gloan.-— Chu- \ que, cana ar musicq. — Il ne chante ni peau d’ Albanais, à longue forme, tocq- j ne danse, ne gan na ne c ’hûiban , ne bichourellecq, tocq-begnecq. — Cha­ brezecq na ne gofes, ur fauïer qeu­ peau tombant sur les épaules, tocq traneud eo. Chanter d danser, son , pr. bellocq.— La forme d’ un chapeau, moul «onet; cana, pr. canet. — Chante, Uffle, an tocq.— Les bords d’ un chapeau, borvion ami, expression de mépris , c’huiteí dou an tocq. — Chapeau borde, tocq guil hou. — Chanter la palinodie, se re­ bordet. — Petit chapeau, tocq bihan, tracter, discana, pr. et. — Chanter,/Mr- tocqicq, pl. tocqoüigou.— Plein le cha­ iant des poules et des coqs, cana, pr. et. peau , tocqad, pl. ou; Ie:zan tocq. — v. caqueter. — Chante?, parlant des oi- Plein le chapeau d’ argent, un tocqad ar­ teaux, cana, pr. canet; gueyza. pr. et; c ’hand, leizan-tocq a arc’hand. gazouilha, pr. gazouilhet. Fan.canein. CHAPELAIN, chapalan, pl. ed. CHANTERELLE d'un violon, etc., ar CHA PELER, ôter la croûte du pain, gorden voanâ eus a ur rebed, etc. pala b a ra , pr. et. V m . digreuhenneiû CHANTEUR^ qui chante des airs, etc., bara pr. et. v. écroûter. caner, pl. yen. CH APELET, chapeled, pl. o u .— CHANTIER, chevalet de charpentier, Chapelet de cinq dizaines, chapeled a esqemenn, pl. ou; hesqemer-, pl. yen; bemp digencs, chapelcd simpl.— Cha­ id est , hesqenn-qemer, soutien de scie. pelet du rosaire, chapeled ar rosera, ar •““ * Chantier, soutien de navire qu’ on cons­ chapelcd bras , ur rosera. Van. ur sautruit, ou de tonneaux de vin, chanter, pl. tier.— Chapelet de douleur , chapeled a o u .'— Il est sur le ehantier, ez ma var gueuz. -— Chapelet de J o ie , chapeled a ar chanter. joa. — Chapelet de gloire, chapeled a CHANTRE, qui chante dans un c\\ccur c’hloar. — Petit chapelet, chapeled bi­ d’ église, qînyad, pl. ed, id est, canyad, han, chapeledicq, pl. chapeledoiiigou. de cana , chanter. — Chantre, dignité — Enfiler un chapelet, stropa ur chapcd’ un chapitre, chantr. — M. le chantre, led, pr. et. Van. cordennein ur chape­ Au a u t r o u c h a n t r . led , pr. cordennet.— Chapelet non enfi­ CHANTRERIE, dignité, carg an au- lé, chapeled distrop. Van. chapeled ditrour ar chantr. gordennet.— Faiseur de chapelets, chaCHANVRE, plante, canab. Van. coü- peiedter, pl. chapeledléryen. a r h , coarh.-— De chanvre, a ganab. Van. CHAPELIER, marchand de chapeaux, a goüarh. v.chenevière.— ?Rouir le chan­ toeqer, pl. yen. Van. tccqonr, pl. tocvre , doura,pr. et; eaugui ar c ’hanab, qeryon , toeqeryan. pr. eauguet; lacqât ar c’hanab da eau-, CHAPELLE, chapeî, pl. you, ou. g u i , pr. lecqeeí. V m . auguein er hoüC H A PELL ENI E, btn éfice de cha.pt lain, arh.— R''oyer le chanvre , bræa ar c ’ha- chapalanv, pl. rhapalanyou. *’>ab, bræ at , ppr. bræet. Van. bræeiû. CilAPÈLIJivE de pain, paladur bara, ~~1 iller le chanvre, tilha canab, pr. et. pl. paladurycu bara. Van. digreuhe* y an. lilhetâ, tiiheiñ coüarh* nadur bara. CH AOS, tt qui est eonftts, tmbrmillé, CilA PBR O K . ec'tffare ancienne, ea-


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bell, pl. ou; cougoul, pl. you .— Cha­ peron de docteur , cabell un doctor, pl. cabellou an doctored; bourled, pl. ou CH APIER, qui porte chape, c h a p e r, pl. chaperyen. C H A P IiE A U , ornement d’ archiUctur e , goloënn, pl. ou. — Chapiteau d'une colonne, tf une maison, d’ un m ur , goloëû ur goulounen an ty, ur voguer ou vur. CH A PITR E, jabist, pl. ou; jabistr, pl. ou. yan. cbabistr, pl. chabisireü. CHAPITRER, rèpfimander, jabistra, pr. jabistret. CH APO N , caboun, cabon, ppl. ca^ bôned. Van. id. — P etit chapon, cabôn i c q , pl. cabônedigou .— Chapon r ô ti, caboun rostet. CHAPONNER, c a b o u n a , cabôna, pr. cabônet. Van. caboneiñ, pr. et. CHAQUE, pronom, pep, bep. Van. id .— Chaque chose, pep tra. — Chaque jo u r , pep deiz , bep dervez. — Chaque fo is , bep veaich, bep veich.— Chaque le sien, bep-a-hiny, pep h in y e h in y , peb-a-unan, peb unan e hiny.— Cha­ que peu, peb-a-neubeudicq. v. chacun. CH AR , qarr pompus, pl. qiry, etc. CHARBON, glaoüenn , pl. glaoü. Van. gléü n , pl. gléü. — • Certains char­ bons , glaoüennou .— Petit charbon, glaoüennicq, pl. glaoüennigou. v. bluette. — Charbons de terre, glaoü-doüar.— Charbons allumés, glaoü-beo. — Char­ bons (teints, glaoü maro. — Faire du charbon, ober glaoü, pr. græt. — Char­ bon dans le blé , duot, scaud-du, corbon. Van. luhéden , pl. luhed.— Char­ bon pestilentiel, burbuenn arbo çz.— Il a la peste, le charbon paraît dans l’ aine, ez m aar boczganlâ, guelleta rear arvurbuefi è pleg e vorsed ou ê toull e vorzed. C fl ARBONiNER , noirci>' de charbon, dua gaad glaoü , pr. duet ; gîaoüa, pr. et .— C ha1'bonne'1’ , brûler un peu , gourIcaqi ,pr. gour-losqet ; scauddua, pr. et. CHARBONiNÉ, parlant du blé, scaudd u et, corbônet, duet. Van. luhedet. CHARBONNERIE , glaoüaërez , glaoüaëry. CHARBONNIER, glaoüaër,/)/. yen. Ftmmt de charbonniert glsoúaëres

pl. éd.— Avoir la foi du charbonnier, cridî

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ô général qement tra a gred an ilis • detailh. CHARBONNIÈRE , plaça ar glaoû èn ur c’hoad. CHARCUTER, trouc’ha ar cTiicq evelur c ’higuer-moc’h , pr* trouc’heî. CH ARCUTIER, qui vend la. chair du porc , qiguer-moc’h , pl. yen-moe’h CHARDON, plante piquante, an ascolen, pl. ascol .— Chardon béni, an ascolen benniguet, lousaoüen a r c ’har. v. laiteron. — Chardon-notre-dame, an ascolen vriz .— Chardon sauvage, an ascolen garo. CHARDONNERET, oiseau, pabaour, pabour, ppl ed; canaber, pl. yen. CHARDONNETTE. v. chaméléen. CHARENÇON, insecte, v. cosson. CHARGE , fardeau, beae’h , c a rg , poües Van. c a r g , beh. — Charge d’ un homme, beaoTi, pl beéchyou; carg* pl. ou. Van. beh , pl. beheii; carg, pl. cargueü. v. fardeau.— Charge d'un chu­ tai , sarara, pl. ou. Van. sam m , pl. eu. — Charge d’ une voiture, carrad, pl. ou; carg, pl. ou .— Charge d’ un navire , les» trad, pl. ou; carg ul lestr. — Séparations de la charge d’un navire, grignolaich, pl* ou. Van. siivach, pl. eu . — Faire ces sé­ parations, obergrignolaichou, pr. græt» Van. stivein, pr. stivet.*— Charge, accu*. sation, carg, pl. ou; clem m , pl. ou. Van. id ., pl. eü.— Charge, office, digni-. té, carg. pl. ou. Van. id. — Il est en charge, ez ma ê carg. — I l est hors de charge, ez ma ôr meas a garg, discarg eo .— Les charges, ar c’ hargou. Van. er harguea. — Charge , commission, carg, — J ’ ai charge de faire ceci, beza em eus carg daobev qement m â , carguet oun da ober ar pez a ran .— A la charge dr% gand condition m a , en divis m a .'— A (a charge de vous rendre promptement, en divis ma èn em rentot prèst, gand con­ dition ma èn em rentot tùmad. CHARGEANT, te, cargus, pouesusy oe’h , â , añ .— Viande chargeante , qicq cargus, boëd cargus. — Cela est trop chargeant, re garg us eo qemen-ze. CHARGER, mettre un fardeau, car»


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ga5 />r. «argaet. Fa», cargueifi, />r. et. ~~Ltblè charge bien le plancher, an ed a garg terrupl ar plainch-ze, terrup eo carguet an doubl gand an cd-hont.— Charger an homme, carga da un d èn , beec’hyaurre — ■ Charger un cheval,s^mma* samma ur marc’h , pr. ef.— Char­ ger une charrette, carga ur c ’harr. — Charger un navire, farda ul lestr, pr et ; carga ul lestr. —* Changer, déposer contre un criminel, carga, pr. et ; ober clem m , pr. græt. Van. cargueiû, gobér clëm m , pr. groéit. — Charger une personne de faire quelque chose , carga un dèn da ober un d ra , rei carg da ur re da ober un dra, pr. rot*t.— Se charger de, hem garga eus a. CHARGEUR, qui charge, carguer, pi. yen. Van. cargour, pl. yon, yan. CHARIOT, carronçzicq, pl. carronçzouigou. CHARIT iB L E , qui aime à soulager , «Arantezus ê qêver e hentez, caréntezvis, alusennus ô qèver e neçzâ, och, â, aii. CHARITABLEMENT,gand carantez ezcarantec, èn ur fæçzoun carantpzus. CHARITÉ, vertu, carantez. — La charité consiste d aimer Dieu de tout son catur, et à aimer son prochain comme soimême , ar vertuz a garanîez hon obîich

da garet Doue a greiz hon c ’haloun hac hon neczaû evelhon-unan.— Charite, amour, amitié, carantez, caréntez, ppl. ou. Van. carante. v. amour. — Par charité, dre garanfezr — Par charité di­ vine, dre pep carantez a Zone.— Cha­ rité , aumône, secoia's, cariiez, pl. ou ; carintez, pl. 011. Van. carite, pl. eu. v. aumône.— Les filles de la charité, mer­ c’hed ar garitez. CHARIVARI, bruit que l’ on fait, lors­ que des personnes d’ un âge inégal se ma­ rient, gili-vary; id est, Gilles et Mai ie. — Faire charivari la nuit d’ après les noces

ober gilivary, ober gilivary d’an eteuyen goz, pr. great, græt.— Charivari, tapage, jolory, pl. oa ; safar, pl. ou. CHARLATAN , tryacqler, pl. yen. v. jongleur, empirique. CHARMANT, te, ch alm an t, oe’h , â; caër meurbed, admirapl, oc’lv, â, an;

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CHARME, enchantement, chaîna, pl. ou; achantourez, pl. ou. — Charm e , attrait, chalm, dudy, deduy.— Charme, arb"e, favenn-pudt, pl. fau*piidt.—D u charme , fau-pudt. CH ARxMER, plaire, chalmi, chalma, ppr. et; boëm i, pr. et. Van. bameiñ. —■ Charmer, gagner par ses attraits, chal­ m i, touëlla, ppr. et. v. allécher. * CHARMEUR, sorcier, chalmer, pl. yen; boëm ev, pl. yen. Van. bamour, pl. yon. v. enchanteur, sorcier. CHARMILLE , pîançzonnennouigou fau-pudt, plandt fau-pudt. CHARNEL ( frère ) breûdeuzr cornpès, breûdeuzr a-berz tad a mamm. CHARNEL, sensuel, qigus, licq, lichezr, oc’li , â .— Des esprits charnels , calounou qigus ha licq .— Les gens sen­ suels ne goûtent peint les choseshe la re­ ligion, ou qui regarde Dieu et le salut, dit saint P a u l , tud lichezr èn hem ro d’o.

natur, tud pere o deveus calounou qi­ gus, n’o deu* nemed lentéguez ha yenyen è qêver Doue hac ê qêver ho silvidiguez, eme an abostol sant Paul. CHARNELLEMENT, èn ur fæçzoun qigus, CHARNIER, reliquaire, carnell, pl. you. Van. carnél, pl. eü .— Le charnier, ou reliquaire, ar garneil. Van. er harnél . — Charnier où l'on met la viande sa­ lée, charnel!, pL ou. Van. carnél, charnél, ppl. eu. CHARNU, qiguecq, lard, ccli, â, an. CHAROGNE, animal m ort, dont te corps est co rro m p t caign, pl. ou; gaign, pl. ou. Van. goann , pl. ch ; carvan, jM. ed. De caign vient map-càign, puant, pourri.•— Qui sent la cIia?Y>£7î£..caignard, haignard. Quand ces mois s’ appliquent aux personnes, ils ont leur pluriel , eaignarded, gaignarded. D e l à , le nom d’ Alain Caignard, duc de Bretagne, et celui de plusieurs autres familles. C H A-UPEINTE, bois de construction, coad-matery, pl. c o a g e G U - niatery ; sourin , pl. ou, ed .— La charpente d’ une maison, fram an ty , coad an ty , coa^

daich an ty. CHARPEKTER* q iln ïyat, pr. et;


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qalvisy*l.ý/w\ et. Van. calveat, pr. cet. squin, pl. ou; etiipren, pt. ©mv. éqnavrir, couper. prou. — Le moyeu , béndell, pt. ou; C IIARP ENTERIE, a rt, qilvigérez. moëll, pl. ou. — D eux bouts de planches Van. qalvereh, qalüehach. qui couvrent les bouts des moyeux, diiarCHARPENTIER, qalvez, pl. qilvi- dérez, pl. dilarderezou. — Les boites de zyen. Van. qalvc, pl. qelve.yon.— Her­ fer dans Le moyeu, q ib , pl. ou, — Cer*, be au charpentier, lousaoüen ar c’halvez cles de fer sur les deux bouts du moyeu , CH ARPIE, filaments de linge, chalpis. fredt, pl. ou; qelc’ h , pl. you. — L ’ es­ CH ARRÉE, cendre de lessive,stloacq. sieu, ahel, aël,p/. you . — Bande de fer, Van. coëred. bandeñ, pl. ou. — Lien de fer, liam, pt. ou. — B tu x crocs de fer attachés d ïe»-« * CHARRER, ja s e r , cacqetal, pr. sieu, breoll, pl, you . — Les élingues, rou­ cacqetet. CH ARRETTE, qarr, pl. qirry. Van. lettes de fer minces et flottantes sur l’ es­ id. — Une , deux, trois charrettes, ur sieu, rüuilhen, pl. ou; rûilherès,/?/. ou. c ’haiT, daou garr, try e’harr — Char- — Les esses, chevilles de fer aux bouts d& rette ferrée, qarrhoüarnet,/?/. qiry, etc. l’ essieu, giiiber, pl. ou, etc. v. mener. — Charrette qui n’ est pas ferrée, qarrCHARRETÉE, qarrad, pt. ou; carg, mtmlou, qarr-preü, qarr-dishoüarn. pl. ou. Van. id;, ppl. eü. — Une charre­ -— Charrette couverte, qarr ^oloët. — tée de bois de chauffage, u r c ’harrad qeu­ Charrette de routiers, qarr-viturèr. — neud , ur garg qeuneud.— D ix charre­ h a charrette est versée, tumpettet eo ar tées de blé, decq qarrad ed, decq carg ed. c ’harr, coüezet eo ar c’hajrr. — Barrer CH ARRETIER, charreter, pl. yen; une roue, ou les deux roues d’ une char­ charrater, pl. yen, Fañ.charretour, pl. rette dans une descente trop raide, scolya yon, yan. ar c ’harr, pr. scolyet; sparla arrodou* CHARRIER, grande pièce de grosse qarr, pr. sparlet. Van. squrzeiû, pr. toile qui contient la charrie, sizldroüesqurzet. v. levier. — La charrette est ar* rès, pl. ou. rctée dans une boue, colyet ou colet eo CHARRIER, voiturer par charrettes , ar c ’harr, chalet eo ar c ’harr. — D é­ charreat, pr. charreet. Pim.charreeifi. tourner la charrette d’ un bord, aveti, pr. C H A R R O I, charre, pl. charrcou. et; distrei gad ar c ’harr. — Petite char­ Van . charre, pl. charreéü. rette, qarricq ,pl. qirrijgou, qarr bihan, C H ARRON, faiseur de charrettes, etc. „• qarricq munud. v. chartil. — Une paire qarrer, pl. yen. Van. qarrour, pl, yon, de roues de charrette, ur m oul-qarr, yan. — Le tharron, ar c ’harrer. — Les moulou qarr, ur re voulou. — Le corps charrons, ar garréryen. de la charrette, castell-qarr. — Le fond CHARRONNAGE ,ouvrage de charrons de la charrette, leur ou leureñ, pl. leu- qarrer aie h, pl. qarrourach. CHARRUE, alazr, pl. aeîezr; arazr, ryou qarr. «— D eux limandes, liçzenn, liçzennou, estelleü, estellennou. — La pl. ærexr. Van. arér, pl. érér. — La, planche du m ilieu, creizeñ. — Gaule de fourche de la charrue,cravaçz,hcsl, hæ], charrette, goaleii-garr, pl. goaleimou iavrecq, gaùl an alasr. — Le manche ou qarr, goaleigner-qarr. — Le timon, li­ la grande branche de la fourche de la char­ mon , pl. ou. — Le limon ou l’atteloir, ru e, ar pau-bras, scoüarn vras an aar cleiir, cleür, pl. ou. — Les quesseux, lazr. — La petite branche, ar pau-bikan, corsou, ar gorsou. — Les barres, clez- ar scoüarn vihan. — Le» deux branches ren, pl. clezrad, clezr. — R o u e, rod, sans distinction, pogueñ, pl. ou ; dorpl. ou. — Les courbes ou les jantes qui nell, p li ou; laz, pl. you; divscouarn àn font le tour de la roue, cam ed , pl. ca- alazr, paoüyou an arazr. — D eux che­ megeou, camedou. — Gougeon, che­ villes qui passent dans le bois du soc r ar ville qui joint les jantes, tarval, pl. ou. goaragou. — Le soc, arsouc’h >pl. you; — Rayons qui joignent les jantes et te soh, pl. you. —- Le bots qui mire dans (e 30'


i »4 CHA mc, qeôvcr, qévcr, ar c’hêver, ar c*heñyer>,__Ua Sois qui joint le côté gauche du soc, qig-naval, ar c ’hign-aval. — Le eoutre, coultr, pl. ou; ar c ’houltr, ar c ’houltr, ar gontell-coultr, contell an alazr. — La fô^rchette pour décharger le coutre et le soc, carpeñ»/>/. ou; caspreiin, pl. ou; carprenn, pl. ou; baz carzeurès. — La latte ou la gaule de la charrue, lazalazr, pl. Iaz«ælezr,anlaza-lazr,allazaiazr. — Le traversier oà est appuyée la laite , ar branell. — La première cheville qui est dans la latte , an digarez. — La seconde cheville, an escop. — Une chaîne

CHA C ’hampjchartouzyAlré. fan .er Champ v. Auray.

CHARTREUX, relig'eutr , manae’h sant Brunéau , pl. mænec’h sant Bru­ néau; chartous, pl. ed. C il ARTR 1ER, trésor des chartre» d*une abbaye, etc., campr an dyellou. — Char trier, officiel claustral, etc., nep èn deus soucy eus en diellou, an dyeller, pl. yen. CHASSE, pour mettre les saintes reli­ ques, boëstlar relegou, boëstl-rclegou, pl. boësllon-relegou; fyertr, pl. aou.— Chasse de lunettes , la corne, etc., oà sont enchâssées les lunettes, moul luitedou, de bois faiie de branches retorses qui atta­ pl. moulou lunedou. CH ASSE, poursuite des bêtes couran­ che la latte au chañot , gu gadenn , pl. ou; gûeadenn, ar vigadenn. — L 'a il- tes et gibier. Léon, hemolc’h , pl. you ; let de cette chaîne oà entre la latte, laga- de là vient que parlant d'une vache qui est (lenn ar vigadenn. — Le chariot, qviil- en chaleur, on dit,même hors de Léon, he­ horou, ar c ’hmlhorou. — Le timon du molc’ h a ra ar vioe’h , id est, la voche chariot, ar peller. ■ — Le traversier, ar chasse le taureau ; en Corn, et en Trég. on sparl. — Le chevalet pour supporter la d it: chaçze, pl. chaçzëou. Van. gibocharrue par Us chemins, març’h-alazr, e ç z , pl. eü. — La chasse aux loups qui an donguer, ar c ’havr, ar stlegell. — se fait par battues, hu, pl. you ; hus, pl. Tout l*attirail d*une charrue sans distinc­ ou. — Pays de chasse, canton mad da tion, cléau, ur c ’hléau. — Gouverner la hemolc’h ou mad da chaçzeal ou mad charrue pour charruer, healat, pr. hea- evit ar chaçze, canton mad da gibyera let ; hæ lat, pr. hælet; beza ê gaul an ou da gibera. — Chasse, en termes de ma­ alazr. v. mener. — Celui qui gouverne la rine, ehaçze, ær, poursu. — Donner ta charrue, heaier, pl. yen; hæler, pL yen chasse d un vaisseau ennemi, rei chaçze, pr. roët; rei ær da ur c ’hourcèr, pour­ * CHARRUE H, azrat, pr. azret, hælat,p»-.lieaiaî. — Us charruent, healat a su ul lestr , pr. poursu ët. — Prendre reoni, ez ma int ou bez’ ema int o c’hæ- chasse, tec’het diouc’h al lestr adversour ,p r . id.; qemeret an teae’h. Prolat ou o e'har&t. CH AR TIL, grande charrette pour les verb. içz gantâ, ma tec’h ; ha ma na foins et les blé», qasicll- lian, pl. qæ3tell- deac’l i , dideae’h. * CHASSE-COQUIN, bedeau d*église, hañ , qasteli-éaust ; qarr-æstecq , pl. qirry-æstecq. — Chartil à vin, broëau, bedell, pi. ed; sergeauta ili$, pl. serpl. broevyou, ur vroéau. — Chartil, lieu geanted a ilis. CH ASSE-COUSIN S, méchant vin, cù mettre Us charrettes, charrues, herses, ttc. ,log-qarr, p/.logeou-qirry; grainch- guïn fall, guïn digouvy. C H A SSE -M A R É t, viturer-pesqed, qarr, p/. grainchou-qirry; qarr-zy, pl. pl. vituréryen-pesqed ; portezer-pesqarr -zyou. v. appentis. CHARTRES, titres, e tc ., an dyellou qed, pl. portezidi-pesqed. * CH ASSE-RAG E, plante, an dicoz, teuzîyou coz, scrigeou coz. Van. eoh iiireü, paperyeü coh. v. cariulnire. gounnar, an igonnar. CHASSER, obliger d se retirer, chaç­ — Chartre normande , dyellou coz an zeal , pr. chaçzeet ; caçz èr meas, pr. ormanted. CHARTREUSE, maison de chartreux, caçzet; teurl u rre èr mæs, pr. taulet. manac’h-ly sant Brunéau ; chartouzy, Van. handeeiâ, pr. handeet. — Cfuisw , harluet , pely i. ou. — L a than. eus* d’ Juray , ar i$r. étr 'w er.


CHA lait, pr. pelléët ; caçz pell, pr. caçzet pell. — Chasser , poursuivre du gibier , hemolc’h , pr. hemolc’hfet ; ch a çze a l, pr chaczeet; ober ur chaçze, pr. græt. Van. giboëçz, pr. eî; gibyera, p". et.— C hcs er dee oiseaux, eznata, pr. eznetet; labouçzeta, pr. labouçzetet. Van. eneta t, enetein, ppr. encLet. — Chassera U perdrix , clugerya, pr. et. — Chasser 4 la bécasse, qefFelecqat, pr. qeffelecqeët. — Chasser aux lièvres, gadona, pr. gadonet. — Chasser, en termes de ma­ rine , rei chaçze d a u r c’hourcèr, pr. roët. v, chasse. C H A S S E U R , hemolc’hiad, pl. hem olc’ hidy; chaozeèr, chaçzeour, ppl. cliaçzæryen. Van . giboëçzour, pl. giboëçzeryon , giboëzouryan. — Maître chasseur, guyner, pl. yen. C H ASSIE, humidité visqueuse qui sort des veux et colle les paupières, picqous, ar picqous, picqousen, ar bicqousen. — A voir la chassie, picqousa, pr. et ; cahout ar picqous, pr. bet; beza picqousecq, pr. bet. C H A SSIE U X , picqousecq, pl. picqouséyen; picqous, pl. ed. — Des yeux chassieuxç daoülagad picqous, drem picqousecq. * CH ASSIEU SE, picqousès, pl. ed. C H A SSIS de fenHre, stearn-prenest, p l. slearnou-prenest; stærn-prenest, pl. stærnou-prenest. — Châssis garni de verre, stærnou-guëzr. — ■Châssis de porte , stearn-dor, stærn-dor, pl. stærnou-dor, stærnyou-dor. — Châssis à broderie, métier sur lequel en étend de la teile, etc., pour broder, stearn , stæ rn,

CHA

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vœu dé chasteté, ober veu a ehastetez, pr. great, græt ; goëstla e ehastetez da Z o ü e , pr. goëstlet. A l. obef goyune*

a c'hasletez. CH ASUBLE, ornement d*église, ca* sul, pl. you. Van. casul, pl. y e ü , eü. C H A T , animal domestique, q a z , pl. qizyer, ur myaoü. Van. qah, pl. qfhér. A l. eat. — P etit chat, qazicq, pl. qizye* rigou; qaz bihan, pl. qizyer bihan; ur c ’haz bihan. Van. q ah icq ,p l. qihérigueü; ur hah bihan, pl. er hihér bihan, lapons cah, cochon cah, ppl. lapoùsed cah,cochonned cah. — Chat sans oreil­ les et chien sans queue, ne sont pat fro/ro» pour la chasse,

Qy besq ba qaz discoûarnet, N’int mad nemed da zibri bo$d. — Lechatmiaule, miaoüal a r a a r c ’hai* -r- Chat, chat-chat, pour chasser le chat , echegad, chegad, chat, c h a t, gaz. -1— Chat sauvage, qaz goëz, pt. qizyer goiz. — Chat de m er, poisson, <|az-vor, qi~ zyer-yor, mor-c’hast, pl. mor-chisty. — A bon chat bon rat, cra f evit craf, crog evit crog, ivin ouc’h ivin, ec’h iia ra y o a gafo. C H A T A IG N E , fr u it, qistinefl, pl. qistin. Van. qestenén, pl. qesten; qisr tenén, pl. qisteen. — Un» châtaigne, ur guistineñ. — Châtaigne ou maron d 'In ­ de, qistin-Indès. — Chercher des châtai­ gnes , qistina, pr. et. — A ller chercher des châtaignes, moûnet da guistina, pr. CH AT AIGNERAIE,qistinid,ar guistinid, qistinecq, ar guistinecq, qestenecq. CHATAIGNIER, arbré, güeten-qistin, pl. güez qistin; qistinen, pl. o u >x qistinenned. Van. qestenea, pl. eü, ed. CHATAIN, couleur entre lo blond et le noir, rous, rousard, guell-qïatin. CHATEAU, qastell, pl. qestell, qestelly, qistilly. — Les mariages qui se font

slærn-broud, stærn-broudérez. C H A S T E , hünnête, sans souillure, chast, honest, oc’h, à, an. v. pur, vier­ ge. — Chaste, qui n’ est point adonné d la paillardiS!, dibailhard, honest, p/. tud, etc. CH ASTEM ENT, en ur fæçzoun chast.gand honesliçz,hep pailhardyez. au loinne sont que forteresse» et châteaux, CH A STE TÉ , vertu chrétienne et mo­ id est, monts et merveilles, plus de biens

rale. par laquelle on s’ abstient des plaisirs en apparence qu’ il ne t ’y en trouve en ef­ illicites de la chair, et on use modérément fet. Proverbe. An d im irfea a-bell iÌ49 légitimes, ehastetez, honestiçz, dii m t nemod Ka bailkariìy&r. #. partis, virginité. — JPW#


CHA CHATOUILLER, hilligat, pr. hilliCHATEATJLIN, tilU royale, QasfcclJin, ar C’hastellín. — Les habitans de guet. Van. hicqal,/?r. liicqet; hicqeia, Châteaulin, Qastellinis. Par dérision : pr. et. CHATOUILLEUX, euse, hiiligus, peü-eeucq ou peô-eaucq, id est, tête de saumon. •— La rivière de Châteaulin : oe’h, à, an. Van. liicqus, oh, à, aû. CHATRER, spaza, pr. spazet. Van. A u n e, Stær Aou, stear ar C ’hastellin, Aon,/?/* deNeptune, ou d*Avon, rivière, spaheiû, spaoüeiû, spaheign, pr. spahet, spaoiiet. ^Í$tí.V€m CHÂTRÉ, spaz, pl. spazéyen. v. eu­ CHATEAUNEUF, bourg, Qastell-ÿénuque, — Animal à qui on n’ a ôlè qu'un vez, ar C ’hastell-Nétez. CHATEAU-VIEUX ou vieux château, testicule, rangoüilh, pl. ^A. — Coq à Coz Qastell, ar c’hoz Qastell. — M. de demi-châtrè, qilhocq, rangoüilh, pl. qilChâtsauvitux,&n autrou’rC ’hoz-qastell. lieyen rangoüilh ; gilgoeq, pl. gilgue. CHàTELAUDREN, bourg, Qastell- guer, gilguegui. CHATREUR, spazer, pl. yen. Van. Audren. CHATELET , petit château, qastellicq, spahour, pl. yon, yan. -— Châtreur de qestelligou; qastell-bihan , pl. qes- traies, spazer ar güisy. CHATTE, femelle du chat, qazès, pl. tell bihan. — La chatte a fait ses petits, dozvet' CHATELAIN, seigneur d’ une terre qui ed. ■ a un degré d’ itération, qastellan, pl. ed. he deus ar gazés. CHATTEMITE, qui fait l’ humble, le CHATELLENIE, teigneurie, qasteldévot, etc., pour tromper les autres, milanyaich, qastellanaich. — Faire la chatteCHAT-HUANT, oiseau de nuit, qao- toüicq, mitaoïiieq. ■ tienn, pl. ed. Van. qohan, pl. ed; qou- mite, ober ar rmtaoüicq, pr. græt. — ÍiaH, pl. ed. — Un chat-huant, ur gao- E lle est là à faire la chattemite, ez ma aüeü. Van. ur goühan, — L t chant du liont o c ’hober he mitoïiieq. C H A U D , e , tom , oe’h, â, an. Van. chat-huant, can ar gaoüenn. Van. can er gohan. >*— La femelle du chat-huant, tuém, toüém , oh , afi, aon. — Il fait qaoüennès,/;/. ed. Van. qohanès, pl. chaud, tom eo, tom eo anezy, tom eo e d .— Quartier plein d» chats-huants, qa- an amser, amser dom a ra, groès a so. o rennecq. Van. tuém éü, tuém eü anchy» tuem CI 1 ÀTIABLE, qui mérite châtiment f en amser. — Il fait très-chaud, tom bras «aslizapl, oe’h, à. eo, tom sqaut eo, tom eo orrup!, birCHATIANT, qui châtie souvent, cas- vidieq eo an amser, sqaufa a ra, birvi tizus, oe’h , â , aâ. ara. — Chaud, ardent, bouillant, par­ CHATIER, castiaa, pr. castizct. Van , lant d’ une personne, birvidicq, oe’h , à, castieiii. an. Van. tuem bras. ■ — Devenir chaud, rendre, chaud, toma , pr.xtomet. Van. CHÂTIÉ, t, castia, oe’h, à, an. CHATIÈRE, toull-qaz, pl. toullou- tuemmein, pr. tuemmet . — Avoir grand qaz, toullou qizyer, toull ar c ’haz. chaud, cahout tomder vras. Van. endeVan. toull qalî, pl. toulleü qiliér, toull vout tuemder, pr. bet. — J ’ai grand er hah. chaud, tom bras eo dign , un domder — Fièvre thaudt qui cause CHATIMENT, castiz , p l . ou. Van. vras am’eus. ■ casly , pi. eü. le transport au cerveau, dêved tom, terCHATON, lagad-bezou, lagad ar zyenn-alter. — A la chaude, var arioni. bezou, penn-bezou, penn-bezéyer. Van. ar en tuém. CHAUDEMENT, tom, eztom. Van. CHAIOUILLEMENT, action de cha­ touiller quelqu’ un, hilligadur. V an.hlç- tuém. ■ — Un peu chaudement, tomicq. qadur. C hatouillement, sentiment qui Van. tuemmicq. iU.lt de cette action, hillicq. pl. hilligou CHAUDIERE, gauler, pl. you. — Fan. en h icq. . •La chaudière,- ar gauler. — Mettre lu

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CHA


CHA chaudière au feu ou la marmite pour faire de La soupe, pour cuire de la viande, etc., ober cauler, pr. græt; lacqât argauter var an t a n , pr. lacqeat, Iecqëet. — Faire chaudière, t. de marine, ober cautcr, ober cher vad, pr. great, græt. — Celui qui a soin de faire bouillii la chau­ dière, pautr ar ganter. CHAUDRON, ustensile de cuisine,

chandonron./^.ou /'ön.chodron,/?/ eü. CHAUDRONNERIE, métier et mar­ chandise de chaudronnier, mintérez. CHAUDRONNIER, minier, pl. yen; piligner, pl. yen; piîyer, pl. yen; jalod, pl. ed; maignouner, pl. 3ren. CHAUFFAGE, bois de chauffage, qeuneud, coad-losq. Van. qaned. t>. bois. — Faire la provision de bois de chauffage, qeuneuta , pr. qeuneutet; qeuneuda, pr. et. — Le lieu oà l’ on fait cette provi­ sion de bois de chauffage, qeuneudccq, pl. qeuneudegou. B .-L é o n , cjeuneudocq, ar gueuneudocq. CHAUFFER, toma, pr. tomet. Van. tuemmeiii,/??’. tuemmet. — Faire chauf­ fer, lacqât da doraa, pr. Iecqëet; ober toma, pr. græt. — Chauffer le four, to­ ma ar fôrn, güiri ar fourn , pr. goreî. Van. gorein er fôrn. ■ — Durcir ci dessécherd force de chauffer, craza, pr. crazet. Van. craheiñ. CHAUFFÉ et durci, craz. Van. crali. Chauffé et d demi-brûlé, gourlosqet. CH AUFFERETTE, boîte percée en-

açzoulenn,

CHA pl. ou. V a n .

'i 5y pl,

teulecq,

seülegueü. CHAUMER, couper, arracher le chau­ me, soula, pr. soulet ; saoula, pr. et. Van. seüleiñ, pr. et. v.étrape. — L ’ ins­ trument pour etiaumer, inglod, pl. ou. CHAUMIÈRE, petite maison couverte de chaume, ty-soùl, pl. tyes-soul. v. ca­ bane.

CHAUSSE, bas, loëzr, pl. ou; bas, pl. ou, éyer. Van. lozr, loër, pl. léreü. r. bas. — Chausses ou haut-de-chausses, braguès, bragou, ur braguès, ur bragou, lavrecq, hautou. Van. hauteü, marinedeü, galim acheü, lavrecq. v. germe, gerrtîer. — Haut-de-chausses étroi­ tes. v. culotte. — Haut-de-chausses ou­ vertes, bragou digor, bragou qarre. — Ilaui-de-chausses amples et plissées d lamode de Léon , braguès rqdellecq. — Une paire de chausses, ur re vragues , ur re vragou, ur re liautou. — Prendre ses chmsses ou ses haut-de-chausses, bragueza , pr. bragueset ; bragaoüi, pr. bragaoüel; lavrega, pr. lavreguet; giiiscqa e vragues, etc. , pr. guisqet. Van. lavreguein, pr. et. — Quitter scs chausses, divragueza, pr, divraguezet ; divragaoüi, pr. et; dilavrega, pr. et. Van. dilavreguein, pr. et; diûisqein e lavrecq, c hauteü, etc., pr. et. — Va-t-en, tire les chausses, qea da vale, tcnn da lez-

rou, teae’h qea da aveli daz lezrou.—La femme porte le haut-de-chausses, gand dessus, où l’ on met du feu pour se chauffer hy ez ma ar bragues, ar c ’hrecqavisq les pieds, un tomericq, pl. tomerigou. ar bragou, ar c ’hrecq eo ar væsirès. * CHAUFFETTE, réchaud, brasoüer, C HAUSSÉE, digue d’ un étang, cliauçzer. pl. you. Van. id.,/)/. chauçzeiyeü. pl. on. Van. choffct, pl. eü. C i l AUFFÖIR, terme de communauté, — Faire des chaussées, chauezerya, pr. an oaîed cou m u n , pl. oalegeou cou- chauçzeryet ; ober ur ch au çzer, ober chauçzeryou , pr. great, græt. — Etan­ mun; chofoüer, pl. ou. CHAUFOUR, four à chaux , fourn- cher une chaussée qui laisse perdre l’ eau, staneqa ur ehauçzer, pr. slancqet. ■ —> vaz, pl. fournyon-raz. CHAUFOURNIER, razer , pl. yen; Le rez-de-chaussée, rez an doûar, rezzed an doüar, ô rez an doüar. nep a ra poazat ar raz. CHAUME, paille qui reste après qu’ on 1 CHAUSSE \\ quelqu'un, lui faire desa coupé le blé, soul, saoul. Van. séül. souliers, arc’iiena ur re, pr. arc’henet, ■ — Brin de chaume, soulen, pl. soul: sa- ar-c’hen, id est, v a r a r c ’heií oa var qen,. oulcn, pl. saouî. Van. séülen, pl. séül. sur la peau; boutaoiii ur rc-bennac, pr. — Champ plein de chaume, souleeq , pl. boulao'ict.— Chausser, se chausser, arétmiégetu; saouîecq, pl. saoulegou. ç ’hena, bouUoüi, hçm ara’hena, hem


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CHE

voutaoüi, ppr. et; arc’hena comprend la rang , p en n . pl. ou. A l. dug, pl. au_ chaussure du pied et de la jambe; boutaüi, Le chef de l’ église, ar penn eus an ilis. cille da pied seulement. — Jésus-Christ est le chef invisible de l'é­ CHAUSSÉS ( Carmes ) et Carmes glise ; le pape en est le chef visible, Jesusdéchaussés, Carmisis arc’henet ha Car- Christ a so ar penn invisibl eus an ilis, misis diarc’hen. — Franciscains chaus­ hac e viqel ar pap a so ar penn visibl ses et déchausses,7 santFrancesis arc’he- anezy. Ces deux termes invisibl et visibl, * n e t , ha sant Françesis diarc’hen. — quoiqu’ ils ne soient pas bretons, sont con­ Chausser des arbres, lacqat leil pe teil- sacrés en ce sens.— Le chef de la paroisse, doüar ouc’h treid ar giiez, pr. lecqeët. ar penn eus ar barrés. — •Les chefs d’ une CHAUSSE-TRAPPE, plante, ascol ville, pennou-kear, ar pennou eus a garo. v. chardon. — Chausse-trappe, pié­ guear ou eus a guær .— C hef de famille, gé à prendre les loups, etc., poull-strap, penn tyéguez ,pl. pennou tyéguez. Van. pl. poullou-strap ; fals-trap, pl. i'als- peen-tyegueah, pl. penneü-tyegueali. trapou; traped, pl. ou. v. piège. — C h ef d'une fam ille , qcff-cumun, pl. CHAUSSETTE, guetrou Jyen, léz- qivyou cumun; qeff lignez,/?/, qeiïyou rou lyen en ian re ail. lignez, v. souche. CHAUSSON, coufignon, pl. ou; coCHEF-D’Œ U VR E, un taul-micher, fignon, pl. ou. pl. taulyou, etc. ; peur-ober, peur-obeCHAUSSURE, bas, souliers , arc’he- ryou; penn-æuvr, pl. penn-æuvryou ; nad, pl. ou. v. chausser. — Ce valet a , pez micher . — Faire son chef-d’ œuvre, outre ses gages, un écu pou" sa chaussure, ober e daul-m icher, pr. græt ; disqiiez ar mevèll-hont èn deus dreist e gom- e beur-ober ou e benn-æuvr, pr. et. manand, ursqoed évite arc’henad.— C H E F -L IE U , p enn -lech , pl. you. Cet homme a trouvé chaussure à son pied, CHELIDOINE, ou éclaire, plante, ar an den-hont èn deus cafet e bar. sclær; lousaouen argüim ilyed, lousaCH AUVE, m oai, tarvoal, pl. tud ouenn an daoulagad. — La petite chcli•* m oal, tud tarvoal. ( tar-voal, id est, c/om^arsclæricq, lousaoüeñ andervoëd taliooal, front chauve. ) Van. moël, diCHEMIN. hend,p/. hencliou, hinvléü. — Té le chauve, penn m oal, pl. chou. Van. hendt,/?/. henleü B.-Léon, >ennou moal. — Devenir chauve, moa~ r u , pl. ruyou . — Chemin dans un vidage, àt, pr. moalcël. v. calvitie. r u , pl. ruyou. — Grand chemin, hend GHAUYE- 5 0 URIS, asqell-groc’hen, bras, pl. hinchou bras; lien d m eu r, pl. æsqell-groc’hen ; logodenn-dall, pl. hinchou meur .— Chemin od les voi­ pl. logod dall, logodennou dall. Van. tures peuvent passer, stread, pl. o u ; logodenn penn dall. qanvhend, pl. qarr-hinchou, qarrCHAUVIR, dresser les oreilles, sevel henchou; qarhond, pl. qarhonchou.—* an divscoüarn, pr, savet. Chemin éîroit , streadicq, pl. streadoüiCH AU X ,raz. Van.ra. A l. calc’h.— gou, slreadigou; qarr-heniicq, pl. qarrChaux faite de pierres, raz-mæn .— Chaux henchoüigcui, hendticq striz. — Che­ faîte de coquillages, raz-civgu in .— Chaux min étroit, hend qéau, pl. hinchou qéau. vive, raz beo, razeriz . — Cluiux éteinte, id est, hend qæau ou qaüou , chemin de raz distanet, raz distan .— Ètm ulre la buissons; de là , chapell-coët-qæau, en chaux, distana raz, pr. et.— Mortier de Scrignac. De là , i'euîenn-qéau, entre, chaux et d'argile, pry-raz.— Une affaire Quitnper et Corè. — Chemin large hend bien chnentèe, un dra cûnaiiici mad. l'rancq. — Chemin que la princesse Ahès, CH EF, tête , penn , pl. ou. Va n. id. fondatrice de Carhakc, fit faire depuis cette pl. eü. — Je ne le ferai pat de mon chef., ville jusqu’ il Nantes , d’ un côiè, et jusqu’ il u ’ergrin qet ae’hanon va-;n v x n .-rll dit Brest de l'autre, hend Allés.— Le droit cela de son chef, anezaûie-uiusKe lavar chemin* an hentlenepoa valant ou éüA. ijenseo-zs* «s. C h tf , qui tteai U premier ■ — Le plus drtit cfuniin^ cnepâ

Î


CHE

CHE 1 gg éünâ hend . — Beau chemin , hend caër,! d’ homme, roched, pl. ou. V a n .id .,p i. pl. hinchou caër .— Chemin sale, hend eü. Chemise de femme , hiviz, pl. you. lous. — De mauvais chemins, goall hin­ Van. h iviz, hiûviz, ppl. yeü. chou.— Chemin fourchu, hendforc’hecq, CH EM ISETTE, hivizenn, pl. ou. hendfourchellecq, hend fourchecq.— CH ENAIE, heu plante de chênes, derChemin de traverse, hend treuz. — Cul vennecq, pl. egou; dervennocq, pl. de sac, hend dall, pl. hinchou dall; gou. Van. derhüecq , pl. gueù, gued. gour-stréad, pl. gour-streadou ; gourCH ENE, arbre, dervenn , pl. o u , ed. hend, pl. gour-henchou. Van. hend Leon, tañ , guëzen dann. De là , ta n , d all, ru dall .— Chemin de voiture à tra­ tanner, tanneur. Van. derveen, pl. derv. vers un fossé , un ode-garr , pl. odeou- A l. drus. De là , druide. — D u chêne , garr; toull-qarr, pl. toullou-qarr.— derv, der if, déro, coad déro. Van. coëd Chemin où il est facile de s’ égarer, hend derv. — Branches de chêne , glastren fazy us.— S'égarer sur le chemin, saou- garz-glastren, idest, glas-pren, vert bois. zana var an h e n d , pr. et; fazya varan — Fait de chêne, a zéro, græt a zéro._ h end , pr. et. — Quitter son chemin pour Chêne vert, glastenneü, pt, ou. id e st , en prendre un autre, dihincha, pr. et; glas stæ n , vert d’ étain, déro-spaign. dishincha,/?r. e t .— A vancer chemin, gou- Trég. taousen , pl. taous. nit-hend, pr. gounezet__ Pastez votre C H E N E T, ustensile de foyer , landèr chemin, tréinenit, qyt ou yt gand o pl. you ; la n dre, pl. landreou. * c’ hend, trémenit hend. — Montrer le CH EN EVI, graine, had canap. Van. chemin d quelqu’ un, hincha ur re, pr. et; had coarh. liarlua, avisa, ppr. et. — ■Guide pour CHENEVIÈRE, canabecq,/?/. canamontrer le chemin, hincher, pl. yen; begou. Van. coarhecq, pl. coarhegueü. harluer, aviser,/)/, yen .— D ix journées — Epouvantail de chenevière, spountailh de chemin, decq dervez qerzed .— Moins canabecq. pl. spountailhou. de deux lieues, à Vannes et dans le HautCHENIL, écurie, etc. craou ar chaçz, Vannetais , ur gaselyad hend. — Près pl. crévver-chacz. 9 *• * d’ une lieue de chemin, ur gaselyadicq CH EN ILLE, insecte xênimeux , vishend .— Environ une demi-lieue, etc., un cou len . pl. viscoul; preiiv blevecq, pl. taul c’ huytell, id est, un coup de sifflet. prenved blévecq. Van . chacheplouse»* — Le chemin de saint Jacques , hend sa ni pl. chacheploused. — Chenille verte , Jalm,.hend sant Jacqès .— Le chemin du preûv-caul, pl. ed ; preñv-glas blévecq, ciel est étroit et glissant , hend an eê ou pl. preñved, etc. ; viscoulen-gaul. hend ar barados a so striz ha la m p r , CH ENU , ue, blanc de vieillesse, güen, an hend a gundu d a r barados a so gand cozny, giiennet gand an hir-hoazk encq ha riclus. CH EOIR, tomber, coueza, pr. et. CHEMINÉE, cirainal, pl. ou. Van. Van. coëiiein, co ë h e l, ppr. coëhet. cheminai, sqiminal, pl. eü.— La cheC H K il, d» grande valeur , q è r , oc’h minee fum e, moguedi ou divoguedi a ra à , an; qèr bras, qèr meurbed.— Ven­ ar cim inal, ppr. et .— Le feu est à la che­ dretrop cher, re verza. Van. soul-uerminée, e ma an tan èr ciminal.— Ra­ hein. — C h e r , aimé tendrement, qèr^ moner la cheminée, scarza ar cim in a l, oc’h , â . a n ; q e a z ,q æ z . Van. qer, pr. et. r. barre. qeah. A l. qar. — Il m’ est très-cher f j& CHEMINER, ober h end , pr. grnsf. l’ aime beaucoup, qèr eo dign meurbed. — Cheminer, se promener, cantren, can- i?. aimer. Mon cher fils , vous me coûtez treal, pprK cantreet. Van. cantreiû, pr. beaucoup, va m ap q èr, qèr bras ouc’ji et ; baie, pr. eët.-— S ’ écarter de sa route, dign ; va map qeaz, cals a gousl.it diij. dihincha, pr. et. H a ! mon cher , qu’ avez-vous fa it? lia. CH EM ISE, pour les deux sexes. Van. va c’heaz, petra oc’h-eus-hu great? ha cris tp i. yeü ; creig, pl. y e ü — Chtmise ma c ’haez, petra «c’h-ew-hu grætPVm .


CHS iGo CHE ah me hcah, petra hou hues-huy groeit ? dialérjoc’h, â, aû;bihan-dra. Fan. disCH ERCH ER, clasq , pr. et. Fan. id. tér, oh, aii. — Chétif, défait, usé, dis— C h c tif pau­ •*—Chercher avec diligence et exactitu.de , leber, oe’h, â, dislebet. —■ eûclasq, pr. et. Fan. p ou rce, pr. et; vre et misérable, reuzeudicq-paour, pl. pourceiñ, pr. eet.— Chercher en fouit- reuzeudigued-paour; qeaz, qæz, ppl. lantpartout, clasq ou enclasq èn u rfu r- qeiz. Fan. qeah, qæh, pl. qeih ; péürchall £ pep leae’h.-^-Chercher un expé­ qæh, pl. peiiryou qeih. L éon , iûcruiidient pour, clasq u rvoyen evit. Fan. sun, pl. ed. C H ETIY ETÉ, distérVt'z, as î u. — Chcclasq en tu eit. CHERCHEUR, clasqer, pl. yen; eñ- tivete, misère qui fait compassion, qæzuez, elasqer, pl yen. Fan. clasqour pl. yon, qæzned, iûcruûsunyaich. CHERTRON, petite la) eite au haai yan .— Chercheur de franches lippèes,\oupiner, pl. yen; lip p er, yen. Fan. cren- d’ un coffre, arched, pl. on; s c r y n o u . CH EYA L, animal, mar c ’h q e nour ,vpl. yon ; ur hrennour. CHERCHEUSE , clasqerès, pl. ecl. secq. Il y a apparence que marc’h , fai­ sait autrefois marc’haow; car de là vient Fan. clasqoures, pl. ed. CH ERE, accueil gracieux , un digue- marchauçzy, écurie, id est, marc’haumered greapl, chèr. — C h ère, repas, t y , maison d chevaux ; ron ce, pl. ed ; ce clièr, pl. ou. Fan cher, fest. — Bonne singulier ronce, n’ est pas commun, mais chère, cher vad, pl. cherou vad — Faire il est en usage du côté de Châteauneuf, bonne chère, ober cher vad , pr. great, Plounevez-du-Faou , etc. Fan. marc’h , græt. Fan.'gobér cher vad, gobérfest, jau, ppl. qesecq, jauëd, — Petit che­ pr. groéit; festailheiû, pr. et.— Bonne val, marc’hicq, pl. qesecguigou, ronchère pour une noce , Fan. festailheü.— ceedigou. — Cheval anglais, marc’h Donner bonne chère d une noce, festail­ saus ,pl. qeseq saus.— d’ Espagne, marc’h heiû tud en ered. — Il lui fait grande Spaign, pl. qesecq Spaign. — de Bar­ baie , march chère , il est d pot et d ècuelle avec lu i, en barie, marc’h barber. e qers ez m a , cher vad a ra dczaû , guell, marc’h bayan. -^alezan, marc’h unvan int ho daou. — Il fait mauvaise bayan, marc’h alezan. — gris, marc’h glas. — gris pommelé, marc’h glas ma> chère., cher drist a ra. CHÈREMENT, qêr, ez qèr. — // a relief. — noir, marc’h du. — blanc, tendu chèriment sa vie, qèr èn deus gü- marc’h güenn. — marqué de blanc au front , mare’h bailh. — pie, marc’h erzct e vuëz. CHÉRIR, aimer tendrement quelqu’ un, picq. — de poste , marc’h poster. — ■ cheriçza, pr. cheriçzet. Fan. cheriç- qui va le trot, marc’h trodt. — qui va l’ amble, h in cqan e, marc’h a ya d’ar zeiû. v. caresser; CHERTÉ, qernez, qernidiguez, pas æz. — de carrosse*, marc’h qarqeraoüeguez, qeraoüez. Fan. qerlery. ronçz. — limonnier, marc’h limon. — L ’ année de lacherté fut en i662,bloaz- — du milieu de l'attelage , marc’h vez ar guernez avoue èrbloaz m ilc’hu- creiz. Trég. marc’h an tret qarr.— qui est le premier de l’ attelage, marc’h bleyec’h cant daou ha try-uguent. CHERUBIN, esprit céleste, qerubin, ner, marc’h bleyn. Trég. marc’h amcd. — Rouge et eñflaimné comme au ché­ bilh. ~ de somme, marc’h samm.— de rubin, qer ruz hac ur c ’herubin, rus- louage, rnarc’h louaich.— de voilurier, marc’h viturèr, marc’h vitur.— entier, pin, ruz-glaoü. marc’h qalloc’h , marc’h anterin , CHERYÎS, plante, v. carvi. CHÊMER, gémir, criailler, se plain- marc’h sailher.— hongre, marc’h spaz, dtc comme les petits enfants, chagrins et pl. qesecq spaZ, marc’h spazet; spaâ ^ ‘liés y c^ m m ich at, clém m iclial, zard, pl. ed. Fan. spaoüard, pl. ed ; m arlispah, marh spahét , marh spaP P -. c i é r ^ m i c h e t . ouet.— vicieux, marc’hsyus. Fan.ya.arfa CH ETIF, *l f p $UI est Peu °*e caose >


CHE

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ea á«< syeü..-~ poussif, marh pouçze'. —~ morveux , marc’h m orus, m arc’h mormons , marc’h morvous. Fan. marh morous. — ombrageux, marc’h spountieq .— Brider un cheval, brida ur marc’h , pr. et .'— Seller un cheval, dibra ur m arc’h, pr. dibrct. — Désseller et débrider un cheval, disibra ha divrida ur marc’h. — A ller d cheval, moûnet var varh, pr. eat. Fan. monnet ar varh, pr. oùeit. — Réprimer un cheval, réngénna ou, rangénna ur marc’h, ppr. et. v. éperon. — Descendre d ? cheval, disqcnn divar varc’h , pr. disqennet. —

nselen. — Absalon avait un ie lh cheve­

Cheval marin, poissondemer, et quibroule l’ Iierbe, marc’h-vor, pl. qesecq-vor. C HE VALERIE, ancienne noblesse,marheguiez. Ce mot vient de m arh , cheval; de même <7^ marhecq, chevalier, et marbeguès, femme d’ un chevalier. CHEVALET de charpentier, etc , hesqemer, pl. you, marc’h-coad. — Che­ valet, supplicé, qasecq-coad, pl. qese-

qenned-coad. CHEVALIER, membre d’ un ordre de chevalerie, m arhecq, pl. marhéyen. — L a femme d’ un chevalier, marhegues, pl. ed. — Le premier chevalier du royaume, prinçz an marhéyen. A l. tyernanmçirhéyen. — Chevalier du guet, marhecq an guedou, marhecq an evezyanted, marhecq an steren. — Chevalier, pre­ mier cadet d’ une maison noble, yaoüaër, pl. yen. r. cadet. — Chevalier, oiseau de mer, clugear-vor, pl. clugiry-vor. — Petit chevalier, oiseau de mer, ingued, pl. ed; chilpyon, pl. ed. ■ — Chevalier d’ eau douce, moullecq, pl. mouîlegued. CHEVAUCHÉE, une course â cheval, marrecqadefi, pl. ou; ur pennad marheguez, pl. pennadou marheguez. CHEVAUCHER, aller d cheval, marhccqât, pr. marhecqeët; marheguez, pr. marlieguet. L ’ h ne s’ aspire point. CHEVAU-LÉGERS, ancienne troupe du roi, marheguerycn armet scañ. CHEVELURE, pennad -b léau , pl. pennadou-bléau. — Une belle chevelure, ur pennad caër a vléau. — Longue chexelure, ur pennad-bléau h irr, bléau liirr.— Chevelure blonde, peunad-bléau

,<5,

lure blende qui pesait deux cents skies, qui font, selon Gmebrcrd, le poids de cinq li­ vres, Absalon map d’ar roue David èn

devoa ur pennad caër a vléau melen, qer fourniçz ma poüezé pemp livr; petra bennac, hervez Josep an historyan, ma èn trouc’hé bep eiz miz. CHEVET, traversin de lit, pluffecq,/?/. plufFegou; pluvecq,£/. pluvegou; treuzpluvecq, pl. treuz-pluvegou. S ’ il n'est pas de plume, mais de bourre, de balle, etc., penn-vele, pl. penn-velëou. CHEVÊTRE, licou, cabestr, pl. ou. CHEVEU, poil de la tête, bléven , pl. bléau; bléau penn; bléau ar penn. A l . bleffen, pl. bleff. Fan. bléüen, pl. bléü, bléau. — La pointe des cheveux, peñ ar bléau, becq ar bléau. — Le haut des chèveux, barr ar bléau. —- C heveua nais­ sants, bléauïgou. Fan. bléüigueü__ blonds, bléau melen. — noirs, bléau du. — gris,bléau glas.— blancs, bléau güeñ. — rouges ou poil vert, bléau ruz, bléau brun. — Judas, dit un auteur espagnol, avait les cheveux rouges et la barbe noire,

Yuzas an traytour èn devoa ur pen­ nad bléau ruz hac ur varo zu. — Che­ veux crépus , bléau fuilhet ou fuilh. — frisés, bléau rodellecq, bléau friset.— frisés par artifice, bléau rodellet, bléau friset ji-ratoz. — Friser les cheveux, rodella e vléau, pr. rodellet; frisa e vléau, pr. friset. —■Cheveux châtains, bléau guell-qistinj bléau rous. — touffus, bléau foutoüilhecq. — tressés, bléautortiçzet; bléau planzounennet, bléau treçzennet. ■ — Tresser ses cheveux, treçzenna e vléau, pr. et; tortiçza e vléau, plançzounenna e vléau, ppr. et. — Se prendre aux cheveux l ’ un l ’autre, hem bléoata. — EntortilUment de cheveux, hoguenn, pl. ou; treçzadur bléau. CHEVILLE, hibil,/)/. yen,you. Fan . hibil, pl. ieü. — Cheville de bois, hibilpreñ, pl. hibilyen-preü. — de fe r , hibil-hoüarn. — du pied, ufern, an ufern, an uvern, hibil troad. Fan. en hibil— troëd, er moulyod troëd, morinod eu îroëd. — Les chevilles des pieds, au daou Pliera, an hibilyea treid, hibilyen au-

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CHE

CHI treid. — J*ù l* cheville du pied démise , pr. id.; mont dreist peñ, pr. eat, cet; _dislec’hçt eo va ufern, dilec’het eo hi­ peüsaudi, pr. et. CHEVROTIN, peau de chevreau pré­ bil ma zroad. CHEVILLER, mettre des chevilles, hi- parée, crbc’hen-gavricq trémenet. bilya, pr. et. Van. hibilyeiû, pr. et. CliETj^préposiiion, en,eû,ê, da .Van. CHEVRE, femelle da bouc, gavr, pl. id. — Chez moi, èm zy, em zy-me, id guevr ; gaour, pl. gueor; b ic q , pl. e d , est, ê ma ty----Chez to i , eû da dy, en — Chez lui , èn e dy, èn e dyau. Van. id. — Petite chèvre, gavricq, dady-de. ■ pl. guevrigou; g avrvih an , pl. guevr è. — Chez nous, èn hon ty, èn hontybihan, bycqicq bycqau. — Barbe de ny. — Chez vous, èn ho ty , èn ho tychèvre, boueliieq-gavr. — Peau de chè­ hu. — Chez eux ou chez elles, èn ho zy, vre, gaour-qen, croc’lien-gavr. — Crot­ èn ho zy-y. — Allons chez lui, deomp te de chèvre, cagal. — Chèvre sauvage, d’e dy ou d’e dy-ê. — Il vient chez nous, dônet a ra d’hon ty-ny. — ■ Il ira chez chamois, gavr goëz, pl. guevr goëz. CHEVREAU, petit d’ une chèore, ga­ vous, mônet a rayo d'ho ty ou d’ho tyvricq, pl. guevrigou; menn-gaour, pl. hu. — Chez Pierre , da dy Pezr. — De menued-gaour, mennou-gaour. — P e­ chez, eus a dy. — De chez moi, eus va tit chevreau, gavricq-vihan, pl. guevri­ zy-me. — De chez vous, eus ho ty-hu. gou vih an; mennicq-guour, pl. menr.e- — De chez lui , eus o dy, eus ê dy-eû. tiigou-gaour. — D u chevreau, viande, — Il n’ est rien tel que d’ avoir un chez soi, gavricq, qicq-gavricq, m enu, qicq- ne deus tra par ê c’hiz cahout e dy dezâ e-unan. —- Chez, pris figurément, ejxtenn. CHEVRE-FEUILLE, arbrisseau, guy- barz', ê-toüez. — C ’ était une coutume zouden , pt. guyzoud; guyouden , pl. chez les romains, ar c ’hiz voa ê tcïiiz ar guyvoud; guëzvouden, pl. gûezzvoud, Romaned, bez’ e voa qiz ar Romaned. güeouden, pl. guëoud. — La fleur de — On trouve chez les auteurs,cavont a rear chevre-feuille, leaz-gavr,Iez-gaour. Trcg. êbarz an autored, beza ez leennomp ebarz an autored oa ê levryou an aulæz gaour, læz coucou. CHEVRETTE de mer, poisson, gaour- tored. vor, pl. guevr-vor, — Petite chevrette de CHICANE, abus de procédures judici~ mer et d’ eau douce, cliéor. — Chevrette, ah'es, ciôanérez, pl. ou ; cican , pl. ou. femelle du chevreuil, yourc’liès, pl. ed; Van. cliieanereh, pl. eü. bisous’h, pl. ed. Van. duémes, pl. ed. CHICANER, cicana, pr.' et. Van. — Petite ^chevrette, yôurc’hesicq , pl. chicanein, pr. et. v. plaider. yourc’hesedigou. CHICANEUR, qui use de chicane, ciCHEVREUIL, le mâle de la chevrette, caner, pl. yen. Van. chicanour, pl.yon, youc’h , pl. ed. Van. duém , pl. ed. v. yan. — Chicaneur en tith d’ office, boudaim. — .Petit chevreuil, yourc’hicq, pl. zélenn brocès. yoiirc?liedigou;mein-dein,^/.menned. CHICANEUSE, cicanerès, pl. ed. CHEVRIER, qui garde les chèvres, Van. chicanoures, pl. chicaneresed. pauîr ar guevr, pl. pautred ar guevr. ' CHICHE, qui craint de dépenser, piz, CHEVRON, pièce de bois qui soutient pérvez, prim, taust, dalôhus, oe’h, à, les lattes d'une maison, guifïl, pl. ou; an; caoüenn, pl. ed; nep so stage gioen quelques endroits, on dit : qebr, pl. c’hen ouc’h e guein. Van. p ib , peli’, ou , qui est proprement solive; et Id ils përhüeh, oh, an, aoii. v. regardant.—< disent güiffl pour solive. — Petit chevron, Pois chiches, pois gris dont on fait de la güliîlicq, pl. güiiïloûigou. — Plein de purée, pesen cicès ,p l. pès cicès, pisen chevrons, güifllecq. ■ — F aire des chevrons, cicès, pl. pis cicès. giiifïla, pr. et. * CH ICH E 1 JÉ, trop'gf'ande épargne, CHEVROTER, se fncher, se mettre en pizony, pizder, pizdery, dalc’hadur, colère Icgiranent, lammet dreist-penn. tanstidigucz, caoüennidiguez, bind«-


CHI CHI i 65 daicli. bind^rez. v. trèbuchet. 1 hein, pr. et. v. lâcher1. CHICORÉE, plante, cicorea.— ChiC HIEUR, cac’h e r , pl. yen. Van. cacorce d larges feuilles, cicorea, cicorea- hour. pl. yon, yan. ìedan. — • à feuilles étroites, ^qaryolès. CH IEUSE, cac’herès, pl. ed. — íaOTrtgtfjCÌcoreac’hüéro, cicorea goëz CH IFFO N , vieux morceau d’ étoffe , CH ICOT, tronc d’ unarbre coupé, scod, drailhen-vezer,p/. drailhennou mezer, pl. ou; pemi-scod,yy/.penn-scodou,pen- drailhou mezer; ratailheñ-vezer, pl. nou-scod. Van. scod ,pl. eü. — Ckicotde ratailhennou ou rataiihou, etc.— Chif­ de toile, drailhenn-lyen, pl. draildent arrachée,\scodicq -dant, pl. scodi- fon ■ gou dént; grizyeñ-dant, pl. grizyen- hennou-lyen, drailhou lyen; ratailheri-lyen,/?/. ratailhennou-lyen, ratailnou-dant ou dént. CH IEN , animal domestique, qy ^pl. hou lyen. Van. coh dilhad,coh ratailh. CH IFFONNER, bouchonner du linge, chaçz, qun , qon , Qon , pluriel de q y , n’ est plus en usage que pour dire bara-qon, etc., chiffonna, ciffouna, monstra, pr. pain pour les chiens; et pour dour-gon, et. Van. dramoüilheiñ, damouchein , loutre ou chien d’ eau, ainsi que dans quel­ gourfouleiû, guerfouleiñ, ppr. et. que chanson, comme deut da velletcoanCHIFFONNEUR, moustrer, ciffouta lozn èn déus bet boëd ar c ’ hon. — n e r , ppl yen. P e tit chien, qolen-qy, pl. qelin-ehaçz; CH IFFR E, caractère pour exprimer (es qy bihan , pl chaçz bihan ; q y icq , pl. nombres, chyfr, cyl'r, ppl. ou .— Chiffre chaçzigou. Van. qolen-qy, pl. qelein arabe , chyfr-berr, chyfr-Indès, cyfr chaçz; qoîennicq, pl. qeleinigueü. v, berr . — Chiffre romain, chyfr roman , petit. — P etit chien de dame , qyicq lou- cyfr roman. fericq, pl. chaçzigou loufericq; qyicq A signifiait cinq cents. Al lizereñ A, asinifié pemp cant ; evel a zisqüez ar diloufericq, pl. etc. ; qyicq dem esell, vers-mâ : Possidet A numéros quinpl. chaçzigoudemeselled.— Jeanec/uVn, qy yaoü an cq, pl. chaçz yaoüancq. — _ gintos, ordine recto. Chien de chasse, qy-red, pl. chaçz-red; A cinq mille, pemp mil. qy-chaçze, qy da hemolc’h. — courant, B trois cents, try cant. E t B trecentum per se retinere videtur. qyred, pnze, pl. puzeed. — couchant, qy choucqant, qy couchant. — de ber­ C cent, cant. Non plus quant eentum, G ger, mastiu , pl. ed; qy en dêved. •— _ littera feriur habere. d ’Angleterre, qy Saus, pt. chaçz Saus. C cent mille, cant mil. — f courte, qy besq, qy dilostet. v. chat. D cinq cents, pemp cant. Litle^a D ve— enragé, qy claû, pl. chaçz ciafi. — __ lut A , quingentos significabit. Pain de chien, bara qon. ■ — Entre chie* D cinq mille . pemp mil. et loup, s,ur la brune, eûtre deiz ha nos, E deux cent cinquante, daou c ’hant hac hanter-c’hant. E quoque ducenlos et da varc ar roüegou.— Chien d’ eau dou­ quinquaginta tenebit. ce, loutre, dour-gon, pl. ed; dour-qy, pl. dour-chaçz; qy-dour, pl. chaçz- F quarante, daou liguent. Sexta quaterdour. Van . qy-déür ,p l. chacz-déür.— _ denos gerit F quæ distat ab alpha. Chien de mer, poisson, qy-vor,/?/. chaçz- F quarante mille, daouguent mil. vor. v. requin. G quatre cents, pévar c ’hant. G quadrinCHIEN-DENT, herbe, treuzyaud. id __ gentos demonslratita tenebit. e st , treuz-gueaud, herbe traversante. G quarante mille, daouguent mil. CHIENNE, qyès, pl. ed. Van. id.— H deux cents, daou c ’hant. II quoque Petite chienne, qyesicq , pl. qyesedigou. __ducentos per se désignât habendos. Chienne en queue, qyès !upr, pl. qyesed II deux cent mille, daou c ’hant rail. lupr; qyès sautr, qyès ê rut. I cent. cant. I , C, compar erit et eentum significabit. CHIENNER, qolenni, qclina ,ppr. et. CH IER , eae’ het, pr. id. V m . *a~ k deux eent cinquante, dee ha d .ouze«i


CIIO CHIMÈRE, faltasysot, pl. fallasyou sot; ompinion diot, pl. onipiniouou. CHIMERIQUE , qui n’existe que dans Vimagination , faltazyus, ompimonus, oe’h , à , an ; vean. Van. vaën — Des êtres chimériqdes, traoü vean, tvaou faltazyus, traou vaën. CHIMIE, alqemv. CHIMIQUE , a aparchant ouc’h an alqcmy. CHIMISTE , alqemist, pl. ed. CHINE, empire d’ Asie, Cina, roüantélez Cina. CH INO IS, Cinays. CHIOURME, bande de forçats d’ une galère, galead, pl. galeadou. CHIQUENAUDE, coup du doigl sur le nez, chiqenaudeü, chifraudeñ, frya d ï ppl. ou. Van", chiqenaudenn, cliiüau den n, ppl. eü. CHIROMANCIE , divination par l’ inspçction de la main, sqyand da anaout an avanlur dre allignennou eus an dourn. CHIROMANCIEN, nep a deu da divina an avantur diouch an dourn. C IIIllURGIE, art du chirurgien, mezccnyez, medeenyez, midicin'érez, sursignificabit. T cent soixante, eiz-uguent. T quoque gyanaich. Les 2premiers mots sont inusités. CHIRURGIEN , qui exerce la chirur­ _cenienos et sexaginta tenebit. T t cent soixante mille, cant ha try- gie , surgyan, midicin , ppl. e d ; mezecq , pt. mezegued, mezéyen. ugucnt mil. CHOC , stocq, lieurd, pl. ou. Van. "V cinq. pemp. V verù quinque dabit tibi, stocq, pl. eü. si rectè numerabis. C H O C O LA T, pâte composée de cacao, Y cinq mille, pemp mil. X dix. decq. X suprd dcnos numéro tibi etc., chocolat. CHOEUR, principalepartie d’ une église, _ dut retinendcs. chœ ur, ar chæur; cliantele, chunteX dix mille, decq mil. Y cent cinquante, cant hac lianter- l e c , cliantelo. A l. chor, cor .— Enfants e’hant. ^ dat centenos et quinquaginta de chœur, maçzicod, pl. ed. Van. cloèr munud.— Les 9 chœurs des anges, chœu__ rtoi'snbs. Y cent binquante-mille.cant hac hanter- ryou an ælez,an nao guœur eus an ælez. CH OISIR, choasa, choas, ppr. e t; cant mil. Z deux mille, daou vil. Ultima Z canens diuis, pr. diviset; dihus, din s a , ppr. diuset ; aulren,/?>\ autrëet.— Choisir, _ finem , bis mille tenebit. trier, dilenn, dibab, dlbarz, ppr. et.— deux mille fois, diou vil guëach. CHIFFRER , manquer par chiffres , Qui peut être choisi, diusapl, choasnpl, autreapl. — Celui qui choisit, diuser, c ’ iyfra, c y fra , ppr. ei. OîiTFr ilE ü il, pyfter j chyfrér, ppl. choaser, ppl. yen ; nep a clioas, nep a dius, nep a dibab, nep a diburz, auy Cil. Van. chyiVour, pl. yon, yan. C HIGNON, le derrière du coU) choucq,. Iri^er, pl- yen. — Des gens cfto'ivis, tud ai «Uou«q. thj'.;eqar«’h*i,e}tiqaHñdeH' dious’h »» dibafe, tud evit ar r# veili.

CHI i6/i'f «guent. K. que que duçmUt et qutnqus___ginta tenebit. H cf/if cinquantermille. cant hac hanterc ’hant mil. L cinquante, hanter-c'hant. Quinquiês __ L denos numéro, désignât habendos. li cinquante mille, hanter c ’hant mil. M mille, mil. M caput est numeri, quem scimus mille tenere. • M mille fois mille, mil gûeach mil. N neuf cents, nao c’hant. N quoque non__ gentos numéro demonstrat habendos, N nonantemille. decha pévar-uguentmil O onic. unnecq. O numerum gestat, qui __ nunc undecimus extat. O onze mille, unnecq mil. P quatre cents. pévar c ’hant. P similem __ cum G numerum monstratur habere. P quatre cent mille, pévar c ’hant mil. Q iinq cents, pemp cant. Q velutA cum __ I) quingentos vult numerare. Q cinq cent mille, pemp cant mil. Il quatre-vingt, pévar-uguent. octoginta _ dabit tibi 11 si quis numerabit. R quatre-vingts m<ïte.pévar<-ugnentmil. S sept. seiz. S verù septennos numeratos


CHO

CHR

t 05

C H O IX , choas, divis, dins, autre. c’hœur. — Vous avez le choix, ar chois oe’h eus, CHOSE, tra, pl. ou. Trég. trao , pl. an divis oe’h eus, deoc’h eo da zivis.— træo. Van. tra,p/. træü. A l. traz, traëz, •— Ils ont choisi, diuset ho deus, bez’o ppl. traëzou, Irazou. — Une petite chose, deus c'hoaset. — A votre choix, déust trayeq, pl. traoüygou. — Donnez-moi deoc’h , divis deoc’h , diouc’h ho tivis.. qitglque petite chose, s’ il vous plaît, deut Van. déiist doe’h, daouestdoh, daoust un drayeq dign, mar plich gueneoe’h; dihuy. un drayeq din, mar plich. — 'Sans au­ CHOMABLE, jour qui se garde, mi- cune chose , qui n’ a rien , didra, pl. tud raple, berz, test, gourc’heménnet, deiz didra, hep nep tra, liepnetra, hep tra, e reneqer chômai heplabourat. v. fête. hep tra e-bet. — C ’ est une belle chose CHOMAGE, état d’ une chose qui est que de voir, un dra gaër eo ar giielled. sans agir, chommaich, ehommidiguez. — Toute chose de nul p r ix , robe ; de Id CHOMER, ne pas travailler certains dérober. — Chose, ce que, pez, ar pez.*-— jo u rs, chomm hep labourat da zerten Chose, dont on ne se retppelle pas le nom, deizyou, pr. et ; ober goiiel, pr. græt ; pe-liano, petr’-eiFé, penn-ime. — A miret ar goüelyou, pr. id.; berza an vant toutes choses, sur toutes choses, dreistdeizyou goüel, pr. e t; difenn zerten pep-tra, ispicyal. — E n parlant de cho­ deizyou, pr. difennet. ses et d’ autres, o prezecq eus a veur a CHOPINE , mesure, chopin, pl. ou. dra, ô parlant eus a gais traon. — Cha­ •— Chopine pleine,cAwpinad,pl. ou. Van. se étrange! chose ineuie! tra dreist ordi­ chopinad, pl. eü. — Boire chopine, eva nal! tra a-dra-sur névez hac esiranch! chopinad, pr. evet; chopinal, chopi- — Je ne le ferais pas pour chose du monde, nat, pr. et. ne’-r graën qet evit pep tra, ne raffen CHOPPER, donner du pied contre quel­ qet an dra-ze evit va phoës a aour ou que chose, sqei c droad ouc’h , pr. sqo- evit oll vadou ar bed-mà. CH O U , plante potagère, eauleñ, pl. üt; heiîrta e droad ouc’h un dra, pr. et. Van. lieurteiii e droëd doh.— Cho- eaul. Van. colen, pl. col. A L bresych. per , parlant d'un cheval, açzoupa, pr. et. — Un chou, ur gauleû, ur penn-cauL Van. açzoupeiiî. -— Choper la îête} som­ — Petit chou, caulennicq, pl. caulei:meiller , argudi, morredi, ppr. et ; mor- nigou; pennicq-càul, pl. pennoüigoucaul, ur gau len n icq, ur pennicqgousqet, pr. id. CHOQUANT, ante , qui offense, of- eaul. — Gros choux, caul stlech, c a u f fançzus, oe’h , à , an. Van. id. — Cet bras. — Choux à pommes, caul-pouhomme est fort choquant en ses conversa­ mez. Van. col-ponmiet. — ■Choux ei’êtions , ofFançzus-bras eo au den-hont pus, caul danteeq, caul-freseilecq. — • Choux de Milan, caul-milan. — Choux gand e gom psjwi. CH O Q U E R , heurter atfc violence, plein de bosses, caul lovret, caul loret heurta, heurda, ppr. et ; stecqi, pr. ou grac’hel. — Choux-fleurs , caulbristoeqet ; sqei terrup. pr. sqoët terrup. guennecq, caul boëdec. ;— Planter d$s Van. stoqeiû , pr. et. —■ Choquer sa tête choux, planta c a u l, pr. plantet. Van. contre le m u r, Ktecqi e benn ouc’h ar plenteiû col. — Le quartier des chtiux, voguer. Van. stocqeixi e beii, doh er dans un jardin, caulecq, pl- caulegeou, vangoér .— Se choquer, hem sîeeqi,pr. ar gaulecq. CHOUCAS ou geai, oiseau, qeguin, hem stoeqet. —- Les deux armées se sont choquées , an daou arme o deveus hem p.l. ed, ur gueguin. CHOUETTE, oiseau de nuit, cavan , sîocqet. — Choquer, offenser, offanci pr. et .— Cela choque les esprits, an dra- pl. ed. v. chat-huant, corneilleu CHRÊME, l'huile consacrée par l’ évê­ zc a o (Fanez pep hiny. CIIOSIISTE, prêtre chantant au chœur, que, oléau sacr, an oléau sacr, an oléau. CH&SMEAü, petite coiffe que l’ on met dèn a gceur, pl. la d a gceur, lad ar


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CHU

CID réyer. Van. ct hoëh ag en déür ou en dé vire ü. — A la chute des feuilles, d’ar c hoüez an delyou. On s’ exprime mieux par le verbe coüeza, choir. Pa goiiezo au delyou, pa zui an delyou da goüeza, dan discar-amser. — Chute d’ une per­ ur liristeen, ur hreclien, ur hrichen, sonne, lamm, pl. ou. — La chute dam ur hrichan. — Faux chrétien, fals-chris- le péché, ar c’houezèr pec’hed, a rc ’lio* ten, pl. fals-christényen. — Manière de if eza ebarz ar pec’hed, coüeza ê pec’hcd ehrétien, briz-cristen, pl. briz-cristé- — Bienheureux le pecheur d qui Dieu fait nyen. — Chrétien à gros grains, cristen la grâce de se relever après sa chute, guenbihan-boaz, p/.cristényen bihan boaz. vidicq nep piou-bennae o veza coüe— Embrasser la religion chrétienne, èn zel ê pec’hed,èn deveusan amser hacar hem ober christen, pr. èn em c’hreat; c’hraçz da sevel eus e boull da stad vad. hem ober christen, pr. h e m c ’hræt.— CH YLE, sustançz ar boëd. pehiny L e roi très-c/irétien, ar roüc güir-gris- èn hetn ceinch ê goad. len. C I, adverbe de lieu et de temps, amâ, CHRETIENNE, cristenès, pl. ed. hamaû. De ham, demeure, vient aman, Van. cristenes, chrichenes, crehenes, ici; a-liar.n, d’ ici; hamell, hameau, etc. crichanes, ppl. ed. — Cigît, aman ez ma, bez’è ma hamâ. CHRETIENNEMENT , e güir gris- — La lettre ci-jointe, al lizer amà-leten, ê cristen güiryon. Van. elu rgü ir qeat, al lizer-md aman. — Ci-après , grichen. amâ var iero’h, goude-hen. — ■Ci-de­ CHRÉTIENTÉ, tout te pays habité par vant, amà-diaraucq. — Ci-dessus nom­ les chrétiens, cristenéz, ar gristenéz. mé, amà-diaraucq heûvet. — ■Ci-des­ V 2îi..cricheneh, er griebeneh. sous rapporté, hamàiséloc’hraportet.—■ CHRISTIANISME, la doctrine de Jé- Celui-ci, liem’-mâ, hem’-man v. celui. sus-Christ, la foi, là religion chrétienne, CIBOIRE, custod, pl. ou. Van. cicristenyez, cristenyaich, al lésen gris- boér, pl. yeü, eü. ten, leseü hon Salver. Van. el léseû a CIBOULE ,petit oignon, civolesen, pt, gricheneh. civolès. Van. eiboseien, pt. cibolès. CHRONIQUE, histoire selon l’ ordre CIBOULETTE, petite ciboule, civoledes temps, coronicq, pl. ou; histor lier- sennicq,^.civolesennigou, civolesigou vez ar reiz eus au amser. — Les chro­ CICATRICE, marque d’ Une plaie, cleniques de saint François, coronicqou sant yzenn, pl. ou .— Une cicatrice, ur c’hleyFrancès,ar c ’horonicqoueus a urzsant zenn. — Couvert de cicatrices, cleyzenFiancés. necq, pl. cleyzeñéyen, tudcleyzeûecq. CHRONOLOGIE, doctrine des temps, CICERON, nom d’ homme, Ciceron , des époques, tauleñ-verr ha le a l, eveus Cicerona. — Ciceron, orateur romain , an traou trémenet, hervez pep amser. mourut 41 ans avant la naissance de NoCH UC HOTER, parler bas dquelqu’ un,\ tre-Seigneur, Ciceron, alvocad eçze*n présence d’ autres personnes, cusu lat, lant pa orator leun a loqancz ê Rourn, çusulyai, ppr. et. a varvas ur bloas ha daou-uguent diaCI 1 UCHOT5ÎUR, cusuler, çusulyer, raucq guinivélez hon Salver. ppl. yen. * CIGOGNE, machine pour puiser l’ eau CHUCHOTEUSE , cusulyerès, citsu- d’ un p u is , guynteiz-punçz, pl. guyn}erès, ppl. ed, teizou-punçz; guynteriçz, pl. ou. * CID 11AILLER, boire du cidre, cisCHU r , silence , gricq, gricq-giicq, éî, st-sl. Van. gricq, cricq. tra, cistrailha. C îîL T E , coüez. Van. coüah. — La CIDRE, boisson, cisir , pl. ou. Van. çhute aes eaux, ar c'hvütz eus audçu- gistr, gist. t1. corme. —- Cidre de pe ires enfants que l’ on baptise, cabell-ba dez, pl. cabellou-badez; cabell-badiryand, pl. cabellou-badizyand. CHRETIEN, cristen , pt. yen, Van. cristeen, pl. cristenyon, cristenyan; crechen, críchen, cricliau, ppl. yon; «l u x


9 u poiré,

CIL

CIN

cistr-pèr, cist-pèr. nidicq malvennou an daoulagad. C IE L , e ê , pl. evou; en , pl. eñvou, CIM E, ce qui est le plus élevé dans un eñvaou. Fan. e û v , e a n , ppl. e û veü , bâtiment, lein an ty, nein an ty, leinicq eaneü. A l. eff , pl. aou ; nefF, pl. aou. an ty. Fan. Ieign en ty, leignicq-leign r. monde. — Le ciel, tout ce qui parait au- en ty. — La cime d’ une tour, becq an dessus de nous, an oabl, an eñ. v. région tour, lein an tour .— La cime d’ une mon­ de l’ air. — Le ciel des étoiles, le firma­ tagne, barr ar menez, lein ar menez, ment, oabl ar stereil, an oabl steredet, nein ar menez, blincheñ ar menez, an eê steredet. — Le ciel des nues, oabl qern ar m enez, crousell ar m en ez, ar c ’hounabr, an eê counabrecq. — talpenn ar menez. A l. ait__ La cime Le ciel empiré, an eê imperyal, ar bara- d’ un arbre, becq ar vezen, lein ar vedos, an efi,plaçz arreëurus .— D u ciel, zèn* blinchenn ar vezen. ou qui appartient au ciel, celesfyel. — CIMENT, mortier de brique pilée et Ciel de l i t , stél, cél, slél ar giiele, pl. de chaux, cimant, pry-briqenn. stélou gûele, célou gûele. — Sur le ciel CIMENTER, cimanli, cimanta, ppr. du lit, var ar slél, var ar cél. — Un ciel cimantet. brodé, urslel broudet, pl slélou brou­ CIMETERRE, sabre recourbé, cemedet; ur cél broudet, pl. cèlou broudet. téra,/;/. on; bracqemard bras, pl. brac1CIERGE, piled, pl. ou; piled-coar, qemarded vras. pl. piledou-coar; goulaoüen-coar, pl. CIMETIÈRE, bézred, pl. ou, bézgoulou-coar. Fan. goléüenn-coér, pl. rcgeou; béred, pl. ou. Bez-red , id est , goieü-coér. — Cierges blancs, piledou tombe od l’ on court; ou bien , bez-redd, güenn, goulou-coar güenn. — Cierges tombeau nécessaire, v. enterrer. — Dans jaunes , piledou m elen, goulou-coar le cimetière, ebarz ar vézred, ebarz èr m elen.— Cierge béni, piled benniguet, véred. goulou binniguet, canlol benniguet CIM IER, pièce de chair qui se lève le — Le cierge de Pâques, cantol-Basq , ar long du dos d’ un animal jusqu’ à la queue, gantol-Hasq, piled-Pasq. melqein, pl. ou. — Un cimier de san­ * CIERGIER, cirier; coarer, pl. yen; glier, ur melqein liouh-goëz. goulaoüycr-coar, pl. goulaoüycryenCINGLER, naviguer d pleines voiles, coar. Fan. coérour, pl. yon, yan; go- cincîa, pr. cinclet; cincla caër, cincla léülier, pl. yon. gand avei fresq; merdei vatant, pr. CIEUX, an evou, an evaou. t. ciel. inerdeet, merdeat. CIGALE, insecte qui vole et qui chan­ CIN Q , terme numéral, pémp. Fan. te, grilh-doüar, pl. grilhed-doüar. peemp. E n Galles, pump. — Cinq cents9 CIGNE , oiseau, cyn , pl. ed. Fan. p;*mp cant. — ■ L ’ an cinq cents, er blocy %n ’ Pl - ed azvez pémp canlvet. — Cinq fois, pémp CIGOGNE, oiseau, cigoüign, pl. ed. giioach. Fan. peemp güeh. — Cinq fois CIGUË. plante vénimeuse, ressemblant autant, pemp güeach qement ail .— De au persil, chagud, piricilh-qy, lousao- cinq ans en cinq ans , a bemp-êrbemp üen ar pemp-bis. bloaz, da bep pemp bloaz. CIL , le poil des paupières, m alvenu, C I jNQL) A jN1 AIN E , un hanler-cant. pl. ou; malfenn, pl. ou. — Quelques cinquantaines, un hnnterC IL IC E , ceinture faite d’ un tissu de eant-bonnac. crin, gous'iz-ieun , pl. gourizou-rcun ; CINQUANTE, hanter-cant. Fan.id. gouriz blèau-gavr, pl. gourizou bléauCINQ UA N 11È ME , nombre d’ ordre , gavr. v. haire. ■ — Ciltce fait de fil d'ar- hanter-cant-vet, hanler-c’lxant-vet. chat avec des pointes, gouriz neud-or- Fan. id. geal, gouriz-lioüarn. , CINQUIÈM E, pempvet, pempeL CILLER, remuer les paupières, fïnval Fan. peempet. ar gnaivennou, pr. finvet ; fiûval-muCINQUIEMEMENT, daV bempvet,


CIS 1 «S CIR troadur ar goad ebarz argoazyed,tr©yda’-r bempct. CEINTRE , figur* qu’ on dcnnt d une delladur ar goad. Van. er boulcl» ager goéd, ermonethac en donet agergoed. veut*, cintr, pl. ou. v. étançon. CIRCULER, parlant du sang, mont CINTRER, cintra, pr. cintret. Fan. ha dont, pr. ëet ha deuët; trei ha djscintrein, pr. et. v. étançonner. CIRAGE, application de cire sur quel­ Irei, pr. troét ha distroët; redecq ha diredecq, pr. redethadiredet . — Quand que chose, coaraich. Van. coërach. CIRCONCISION, fête, ar c’hentâ le sang ne circule plus, c’ en est fait de Ijt vie d’ un homme, pa ne da ha ne zeu muv deiï eus àr bloaz. CIRCONFÉRENCE, an dro eus a urj ar goad dre ar goazyed, ez eo paeqet round. — La circonférence d’ un ville, an un dèn, pane dro hanezistro muyar goad ou pa ne red ha ne zired muy ar dro eus a ur guear. CIRCONLOCUTION, pcriphase, cals goad ê corf un dèn, ezmaarinnrogund a gompsyou ê leae’h unan, ur prezecq hâ ou ez ma rentet èr mouicii. ♦CIRCUM-CIRCA, taust-da-vad, étroydellus, evit ur gomps pe zyou, tro tr o , var-dro. èr c ’hompsyou, pl. troyou èr, elc. CIRE, ouvrage d’ abeilles, coar. Van. CIRCONSPECT, cte, prudent en ses paroles et en ses actions, pridiryous, fur coêr. — Pain de cire, lorz-coar, pl. tor» abep tailh, oe’h , â , an; nep a lacqa zyou-coar; coarenn, pl. ou. Van. torhcoér, pl. torheii coér. — Petit pain de evez petra a ra ha petra a lavar. CIRCONSPECTION, discrétion en ses cire, torzicq-coar,/?/.torzyoùigou-coar. paroles et en ses actions, pridiridiguez, coarennicq, pl. coarennoïiigou. Van. mëurdedj evez-mad,evez-bras .— Avoir torliicq-coér , pl. torheüigueü-coér, de la circonspection, être circonspect, pri- torhigüeü-coër. — Cire vierge qu’ on ti­ dirya, pr. pridiryet; beza pridiryus, re des ruches sans avoir passé au feu , coar beza var e evez, pr. b e t, cahout pridi­ guërc’li. — Qui appartient à la cire, coridiguez, pr. bet; lacqât evez-mad, pr. arecq. — Cire d’Espagne, coar Spaign, goum Spaign. — Il est jaune comme ci­ Iecqëet. CIRCONSTANCE, circonstançz, pl. re, il a la jaunisse, melen-coar eo, meou. — Çirconstances qui changent l’ espèce len-aour eo. — A u x péUrinages on dé-> du péché, circonstançzou pere a ceûch pense plus de vin que de cire, muy a vin a ar speçz eus ar pec’hed. — Circonstan­ zispignér ér pirc’hirinaichou, egued a ces aggravantes, circonstançzou grevus, goar; an dibauch qent eguid an devocirconstançzou pere arént un dragre- cion à gaçz alyès raeur a hiny da bardouna. — Cette vieille chassieuse fait de vuezoe’h CIRCONSTANCIER, lavaret ar cir­ la cire des y eu x , daoulagad coarecq he deus ar c’hrac’h picqouseq-hont. constançzou, pr. id. CIRER, enduire de cire, coara, pr. CIRCONVALLATION, lignennten­ net èn dro da ur plaçz, da ur guear, coaret. Van. coéreiû, pr. coéret. CIRIER, ciergier, etc.,coarer, pl. yen. da ur c ’hastel, pl. lignennou ténnet, etc. — Des lignes de circonvallation, li­ v. ciergier. CIRON, sorte de vermisseau qui s’ en­ gnennou èn dro da ur guear, etc. CIRCON VENTION, troumplérez,/)/. gendre dan? la chair, grec’h , pl. end, ed; graec’h, pl. ed. Van. groëh, pl. ed. troumplérezou, CIRCONVOISIN, nés tro-var-dro, — Un avare tondrait sur un ciron, un dèn nep so var dro, ar pez a so var dro , pervez a guigné ur'grecli evit cahout ar pez a so èn dro. e groe’hen. CIRQUE, lice, lançz, linçz, liçz. . CIRCUIT, tro, pl. you. — La ville CIRURE. v. cirage. de Brest a une lieue de circuit, muryou CISEAU, instrument de menuisier, de Brest o deus ul léau-dro. CIRCULATION, mouvement du sang, maçon* qisdl,. pl. ou. fa n , id., pi. cû*


CLA 16g CIV C IV E T T E , animal duquel on tire un ---- Ciieau à froid, qisell-yen. — Ciseau d'acier, qisell-yen, pl. qisellou yeu. — parfum, civeta. — ■Civette, parfum, ciP etit ciseau, qisell vihau , /)/. qisellou vetès. — Civette, herbe, oüignonetès. CIVIERE d bras, crafaçz, cravaçz, bihan; qiscllicq, pl. qisclloüigou. — Travailler avec le ciseau, qisella, pr. et. ppl. ou ; cravaçz daoubennecq, pl. cra— C isea ux, deux taillants joints par un vaçzoudaoubennecq. — Civière droue, clou rivé, cisailh, pl. ou. Van. i d . , pl. brouette, cravaçz rodellec, pl. cravaçeü. -— Petits ciseaux, cisailhicq, pl. ci- zou rodellecq. — Bras d’ une civière , sailhoüigou. ■ — Une paire de ciseaux, ur bann-cravaçz,/?/. bannou-cravaçz; coscisailhou, ur recisailhou. — D eux pai­ tezeü-cravaçz , pl. costezennou-crares de ciseaux , diou cisailh, daou re ci­ vaçz; costez-cravaz» pl. costezyou-crasailhou. — Travailler avec des ciseaux, vaez. » CIVIL, c, qui concerne les citoyens„ ci­ cisailha, pr. et. — Ciseaux de iñilleur, L a toi civile, al lésenn e tc ., guëltle, pl. o u ; guënlle, pl ou ; vil, ar civil. — ■ giiëltrez,guëltr e ,p l. o u .’ Van. guëltaûy, civil. — Juge civil, barner civil, pL yen civil. ■ — Piequête civile, reqed civil, pt. pl. guëltanüeü. C ISE L E R , graver avec le ciseau, etc., reqegèou civil. — C ivil, e, honnête et qisella, pr. et* Van. danteilleiû, pr. et. raisonnable, honest, deread, sevenn , — Un calice ciselé, ur c ’halizr qisellet. gracius, oe’h, â, añ. v. courtois. CIVILEM ENT, non criminellement, Van. ur lialiçz dantellet. C ISE L U R E , qiselladur. Van. dan- ez civil, hervèz ar civif. — Poursuivre, teilladur. — Ciselure, l’ action de ciseler, civilement, poursu ez civil, pr. poursueU — Mort civilement, maro hervez ar ci­ qiselladurez. CITADELLE, guycqadell, pl. on. v. vil. — Civilement, Honnêtement, gand forteresse. ■ — L a citadelle du Port-Louis, honestiz, èn ur fæçzoun honest, gand guycqadéll ar Porz-Loyz. Van. qastéll dereadéguez, èn ur fæçioun deread, gand graciusded. er Porh-Loéyz. CIVILISER, rendre civil ou le devenir, CITÉ, ville, kear, pt. you; t æ r , pl. you. Van. hær, pl. yeü. A l. guy cq , pl. honestaat, pr. honestéet; dereadecqât, pr. dereadecqéet; sevenni, pr. sevenou. v. bourg. CIT E R , donner assignation, intima, net; sevénnaat, pr. sevenneet. — Civipr. e t -— C iter, alléguer , raporti, pr. User un procès criminel, lacqât ê civil ur et; lavaret, p id.; henvel, pr. hanvet. procès a yoa ê crim , pr. lecqeat; diCITERNE , réservoir d’ eau de pluie, gaçz ur procès eus a gampr an dro da pünçz-glao, pl. punezou-glao ; punçz gampr an englasqou, pr. digaçzet. C IV IL IT E , manière honnête, honesdour-glao, pl. punçzou dour-glao. C IT O Y E N , bourc’his, pl. yen. A l. tis, lionested , dereadéguez, sevenn idiguez, graciusded, contenançz v a d , guyeqad. CITOYEN N E, bourc’hisès, pl. ed. cadançz, courtezy. — La civilité a son mérite, honestis he deus he phris, im A L guycqès, pl. ed. CITRO N , fr u it , citronçz, aval-ci- tammicq honnestis a rear hep mis, un tammicq honestis ne goust qet cals. tronçz,p/. avalou-citronçz. CLAlïAUDER, criailler, faire grand CITRONNIER, arbre, guczen-cit roncz, pl. guëz-eitronçz ; avalen-ci- lZ/ríííí}safari,safereMrousaI,p/?r.trousef. CLÀBAUDEUR , grand criailleur , trouçz, pl. avalennou-cilronçz. CITROUILLE, gros fruit ratnpant sur trouser, safarer, tournyer, ppl. yen. CLAIE, tissu d’ otier, etc . , caël l^ p l. terre, citroüilhesen , pl. citroüilhes; coulourdrenn-vras, pl. eoulourdren- ou; cloiieden, pl. ou. — Claie pour fer­ mai' un parc, cloüed , pl. cloücgeou. B .nou-vras. CIVADIÈRE, voile du mât de beaupré, Léon, draff, dréven. Van. cloëd, pl: eü. clued, cled, ppl. cü. — Brtts d’ une claie’ ïûisan baloüin. w

*


1rt CLA bann-elonëd, pl. bannou-cloucd; eos* teï-clouëd, pl. costezyou-clouëd;costezen-clouëd, pl. eostezennou-clouëd. — Gaule d’ une claie, baz-clouëd, pl. bizyer-clouëd ; goalen-clouëd,p/. goaleigner-clouëd. — Pieu qui soutient ou qui ferme la claie, post-clouëd, pl. postou-clouëd. B .-L é o n , post draff, pl. pézyer dcéven. — Claie attachée au plan­ cher pour y mettre du lard , e tc ., clouëdenn, pl. 011; trancql, pl. ed. Van. cioëdell. pl. eü. C L A IR , e, qui est plein de lumière , sclear, sclær, oe’h, â, añ. Van. sclær, splaii, oh, aû. B .-L eon , sclaer. — D e­ venir clair, sclæraat, pr. sclærëet. Van. sclœrein, splanneiû, ppr. et. — C la ir, resplendissant, sqodus, lufrus, luguernus, sleredennus, oe’h , â. — Devenir clair, sqeda, p". sqedet; lufra, pr. luiret; luguerni, pr. et; steredenni,pr. et. — Clair , transparent, splann, sclær, c c ’h, â, an; lieras. Van. spann, sclær. •— Devenir clair, transparent, splañaat, pr. splannëet; sclæraat, pr. sclærëet. Van. splanneiû, sclæreiii. — Clair, a jgu, sqillr, sqlentin., sclæar, oe’h , à , aû. — Un son clair , un son sqiltr, ur son sclæar,un son sqlentin, pl. sonyou. sqlentin de sqlent, ardoise fine. — Une voix claire, ur vouez Sqiltr, ur vouez sclæar, moüez sqlentin, ur vouez sqiltrus,urvoüez sclæar ha neat, u r vouez sclaer ha uæt, pl. moüezyou. — Clair , ivident, aznadt, patant, oe’h , à , aû Van. reih, oh, an. J l . gnou. — Clair, icisé, eaez, reiz, oe’h , â. Van. reih. — Clair, qui n’ est pas épais, rouez, scarz, tanan, oe’h, à. Van. tenaü, oh, a û .— Devenir ou rendre clair , rouëzzâfc, pr. roüezzëet, scarzât, pr. ëet; tanaoüàt, pr. ëet. Van. tenaûat, ianaiiat, pr. ëit. —- Le clair de la lune ou des étoiles, ar sclæar eus al loar pe eus ar stered, sclæi'der al loar pe ar stered. CLAIR ( saint ), évêque de Nantes; on le pi'ie pour le mal d’yeux, sant Sclær. CLAIRE ( sainte ) d’ Assise, fondatrice des Clairincs, santés Sclæra, abbadès. ^ CLAIREMENT, ez sclear^ ê sclær, patant, aznad, reiz, «plan».

CL A CLA IR E T, vin clairet, guïn ruz, guïn sclæ ricq, guïn ruz sclær. CLAIRIERES, lieux dans les forêts dégarnis d3arbres, lec’hyou digoadet. CLAIRON, trompèttequialeson aigu, troxnpilh sqiltr, pl. trompilhou sqiltr. CLAIRVOYANT, e, nep en deus ur spered lem, nep èn deus ur spered sou­ til, nep a vell sclær. CLAMEUR, cri public et tumultueux, cry safarus, pl. cryou safurus. — Cla­ meur de haro , procédure de Normandie, haraou, cry haraou, ar c’hry a haraou. — ■Clameur , eri pour appeler, hopp, opp, ppl. ou. CLANDESTIN, e, qui se fait secrète­ ment , cuz, cuzet, segred. Van. euhet. — Mariage clandestin , dimizy-cuz, pl. dimizyou-cuz, dim izy-cuzet, dimizy great ê cuz. Van. himen é-euh, dirnen é euh; de himen vient dimizy, diniezv, dimiin, dimeing, etc. — Banqueroute clandestine, bancq flaudus ha maliçzius great ê cuz, pl. banequs flaudus, etc. CLANDESTINEMENT, ê cu z, hep gouhout da zen. Van. ê euh. C LA Q U E, coup avec la paume de ta main, palfad, pl. ou ; stlafad, pl. ou. CLAQUE-DENT, stlaqérez an dént, gringonçzérez an dént. CLAQUEMENT, bruit desmains, etc., stlacqérez, stracqlérez, strap. CLAQUER, faire du bruit arec les mains, etc., sflacqa, pr. et; stracqa, pr. et. Van. siraqeiû, straq tl, ppr. s raq< t. CL/lQUET de m oulin, silacq rez, stracqlérez qern ur vilin, ar-ganell. CLAQUE-OREILLE, chapeau à bords pendants, locq trabellocq, pl. tocqou trabellocq, tocq dillancqet, tocq diflaqet. CLA R IFICA TIO N , l’ action de rendre une liqueur claire, sclæridiguez, sclæradurez. CLARIFIER, rendre clair et net, sclæ­ raat, pr. eët; sclæraat muyoc’h-m uy; rénta sclæroc’h, pr. rentet.— Clarifier, mettre en honneur et en éclat, oberenori ha respedi, pr. j^æt; lacqat rénta an enor hac ar resped aso dleat da ur re bennac, pr. leeqeat , Iecqëet. — P i n


CLA Èttrncl clarifiez votre fils, afin t ue votre fils vous clarifie, en S . Jean, ch. 17, v. 1. tral.

CLE 1^1 cfauiiraut^oiffiçzou clauslr «« élauf-

CLAYON-, panericq osilh evit lac­ Va Zad E tern al, grit enori ha respedi ho m ap, dent eo an am ser, evit qât da zivera ar paz bet paredet, pt. ma lieq’gn yvez renia deoc’h an enor, panerouïgou-ausilh. C L E F , alc’huëz, pl. you. Trég. alar resped hac an adoracion a so dleat c’houë, pl. au; alfe, pl. au. Van. alhuë, d’ho migestez. CLARINE, clochette qu'on pend au cou pl. éü. — L a clef de l’ armoire, alc’huëz des animaux, cloc’ hicq-cuëvr, pl. cley- an armell. — Fermer d clef, alc’huëza, erigou-cuëvr; cloc’hic an difazy, clo- pr. alchuëzet. Van. alhuëein, pr. alhuëet. — Ouvrir ce qui est fermé d clef, c ’hicq ar glaou, cloc’hicq ar bleiz. CLARTE, lumière, éclat, sclærigeü ,| dialc’huëza, pr. dialc’huëzet. Van. disclærder,sclærded. Van. sclærdér.sclæ- alhuëeiû. — • Ce qui n’ est pas fermé d cleft rigean. — L a clarté du soleil offusque dialc’hnëz. — Fausse-clef', fals-alc’hu« toute autre lumière, sclearder an héaul ez, pl. fals-alc’huëzyou; alc’huëz-cuz, a zeu da tévalaat an oll sclærigennou eil alc’huëz. — L ’ anneau d’ urte clef, laail. — Notre-Dame-de-la-clarté, an I- gad un alc’huêz, lagadeñ un alc’huëz, tromi Varia asclærded .— A ller a lacha- penn an alc’huëz. — L a tige d’ une clef, pelle de Notre-Dame-de-la-clarté, mônet goalenn an ale’huez, troadan alc’huda sclierded, mônet da dy anlntroun ez, garr an alc’huëz. — L e panneton Vurya’-sclærded, pr. eat, ëet.— Clarté , d’ une clef, ar paleton , paleton an a ltransparence, splandér, sclæryeâ. Van. c ’huez. — C le f d’ une voûte , la dernièrt pierre, bonn, pl. ou ; mæn-bonn , pl. splandèr, sclærizyon. CLASSE , distinction des personnes ou mæin-bofi;beguel-bols, pl. beguelyoudes choses, réneq, pl. ou. — Des auteurs bols; beguel ur vols. CLEM ATITE, plante médicinale, ar de première classe et d’ autres d'une classe au-dessous, autored evens ar c ’henta roiianès. CLEMENCE, douceur de supérieur enréneq ha re ail eveus a ur réneq iseloc’h. — >Classe, école , claçz, pl. ou; vers son inférieur, eunvélez, hegarad6claçz, pl. ou. — A ller enclasst, mônet ded, douçzder m eulapl, o’huëcqdeï-. CLEMENT, e, cuû, hegaradd, c ’hi> d’ar c ’hlaçz, mont ô sclaçz. — Classe, ëcq, oe’h, à, an. parlant des matelots, claçz, pl. ou. CLEMENT, nom d’ homme,Cleménçz. CLASSER des matelots, les enrôler, CLEMENTINES, constitucionou ar etc., claçza merdaidy, pr. claçzel. CLAUDE, nom d’ homme, G lan da.— pap Cleménçz pempvet 6n hano, pere P etit Claude, Claudichon, Glaudaïcq. a ra lod eus a vir an ilis. * CLENCHE, loquet d’ une porte, lie-, CLA V E CIN , instrument de musique , qed, pl. ou. v. loquet. elaffein, pl. ou. C L E P S Y D R E , horloge d’ ea u , do ulC LA V IE R , ce qui sert d joindre plu­ sieurs clefs ensemble, claouyer alc’hue- sizl, pl. ou. CLERC, qui est tonsuré, cloarecq,/)/. zyon, ckclao, ferrement. — Clavier d’ or­ gue, etc., claouyer au touchennou, pl. cloër,cloarigen. V iW.cloërecq,/)/.cloër, cloërigean.— Clerc, ecclésiastique, cloclaouyerou. CLAUSE, stipulation particulière d’ un arecq ,pl. cloër. Fim.eloerecq,/?/. cloer. contrat, etc., clansulenn, pl. ou; divis, — Les clercs , le clergé, ar c ’h lo ëf, au dud a ilis. — Clerc, commis, cloarecq, pl. ou. CLAUSTRAL, e, reizus, veiz, a apar­ cloaréyen , cloarigenn; copist, pl. ed. chant ouc’ h ar c’iaustr ou ouc’h ar — ■Faite un pas de clerc, ober dismec ’ hloaslr ou ouc’h ar reiz. v. règle, ré­ gançz; fazya dre dioüizyéguea, pr. ikgulier. —~ Prieur elaartral, pryol reiz, zyet; ober faut dre inorançz, pr. græt. f/. prvbled rei?:: pry«l cl-suister. — Qf- — P a r t i r 1*1in detmnt tes eUt'é* 3 lnlitut


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dirae an dud g o ü i z y e c q , pr. l a t i a e t ; c o m p s latin ê prçsança ar re a b i l , pr. compset. C e proverbe vient de ee qu’ an­ ciennement clerc voulait dire savant ; de même qup clergie, science, doctrine. C L E R G É , le corps des ecclesiastiques, eloër, t u d a ilis, ar c ’h lo ër , an dud a ilis . — L e clergé séculier , les ecclénautiques qui vivent hors des cloîtres, ar c ’h lo ër , an d u d a ilis. — L e clergé régu lier, les

CLO g yan ed , ar re dangeruçzâ da drémen* a b a l a m o u r m a vezér neuse oag et oc ’ii. — Sain t A u g u stin , saint Am broise, Bcde

et Boéce, disent que cette observation n’ est point superstitieuse, an doctoréd sant A u ­ gustin , sant A m g r o a z , Beda h a Boê cius,a zisclery deom p, penaus r em er cq an astrologyaned var ar p o ü e n d - m â , ne deo qet ur fals-creden. C L I M A T , espace de terre où, les plus

ecclésiastiques qui vivent dans les cloîtres, grands jo u rs d ’ été vont ju sq u ’ à une, cer­ ar c ’hloër reiz, ar c ’hoër ê reiz, an dud taine heure, canton pe èn h in y an hira ilis a v e f ê reiz ou dindan reiz. — - rà deizyo u èn haii a b a d bede ur ze r­ L ’ évêque à la tête de son clergé , an escop ten eur. — Un climat n ’ est différent d« g a n d e gloër. — L e recteur et tout son celui qui est le plus proche de lu i, qu’ en ce èlergé, ar personn h a c e oll v æ l é y e n , que le plus grand jo u r d'été est plus long ou plus court d’ une demi-heure en un endroit ar person h a c e gloër. C L E R I C AL, e, a apar chan t o u c ’h ar qu’ en l’ autre, 11e deus lavaret enlre d a ­ ou ganton nés, 11e m e d un hanter-eur e ’hloër. C L E R I C A T U R E , profession d’ eccle­ d e iz , m u y pe v i h a n o c ’h , en haû . -— C lim a t, pays, région, bro, pl. broëzyou, siastique, cloareguiez, cloareguiaich. C L E T , nom d’ homme, C l e d e n . — P e -J broyou. Van. br o ,p l. ye ü. — Ce climat tit C le t, C le d o n n icq , C le d ic q , Clidicq. est plus chaud que le nôtre, t o m m o e ’h eo ar vro-z e eguid hon hiny. — I l a voyagé, ■ — Saint C le t , sant Cled en. C L I E N T , quiestsous la protection d’ un en des climats éloignés. béaget en deus patron, goaz,. pl. güiyyen. •— C lie n t, ou beza co bet, è br oë zyou -p e ll , balëet plaideur, breutaër, pl. yen. Van. breu- en deus ô pell-bro. C L I N - D ’O E I L , prompt mouvement de tér, berlér, ppl. yon , yan . C L I G N E M E N T , mouvement de la pau­ l’ œil, ur serr-lagad. Van. un taui-iagad. pière , g ü i l g a d u r , c ü i l c ’ hadur. — C li ­ — E n un clin-d’ œil, e spaçz ur serr-la­ gnement de l’ a i l , pour faire sign e, g ü i - gad, è n u r serr-lagad. Van. èn un taulgnad ur,gi ii gn-la ga d , ur sin-lagad. Van. lagad. bl iu gu adc ll , pl. eü. CLINQUANTj/auÆ-ériï/anfjClicqant, C L I G N E R , fermer l'œ il d dem i, c ii il - clinc qant. * C L I N Q Ü A N T E R , charger un habit e ’ hat an daoulagad, c u i l c ’hat, pr.cüilo’het; güilgat, pr. güilguet; güilgat an de clinquant, cli cq an ta un abid,/?r. et. C L I Q U E T I S , bruit d’ armes qui se cho­ d ao ul ag ad . — C ligner quelqu’ u n , faire signe des y eu x à q u elq u 'u n , g uign ai ur quent, str a p , sllacqérez, strap a r c ’hler e , pr. g ü i g n e t ; sina vir re gand al l a - zéyer, stlacqérez an ar m o u , tricq-tracq g a d , pr. sinet. Van. b l i n g u e a l , blÿn- an armou. gneiû, ppr. blinguet. — C elu i qui cli­ C L O A Q U E , égoût d’ une ville, lagueii, gne, giiigner, pl. yen. F an. b lin g u e r , pl. ou; l a g u e ü - k æ r . Van. ià .,p l. e ü . — pl. yon. C lo a q u e, lieu p u a n t, p o n l l - b r e i n , pl. p o n i l o u - b r e i n ; l o g u e ñ , pl. ou. D e là* C L I M A T É R I Q U E ( année ) , bl oaz­ ■ vez dangerns da drémen, pehini a e r- m e s q - la g u e n et m e.sq-cloag uen , nom ru bep seiz bloaz. — Les années 4<), 5G de la boucherie de Quimper. mard os , pl. et 63 sont les plus dangereuses, selon les you , id est, mer do .sa. — L ’ en fer , qui est astrologues, pc&'ce qu’ on est plus avancé en au centre de la terre , est le cloaque où se âge, ar bloazyou navet h a d a o u u g u e n l , déchargent toutes les immondices du mon­ e n u ë é ’hvet îiac h an te r -c ’ hant hatre du de ,y au ii'ern n v a so é ca lo un an l chinS ha trynguent, a so, hervez an aslrolo- d yüar , eo a! U*gucñ pç ck h in y e «oüez


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tur, pl. yo«. Van. distremeiíì, pL eü. — an oll villançzou eus ar bed. CLO CH E, cloc’h , pl. cleyer. Trég. Cloison d’ ais et de charpente, speur-pren, pl. clec’hy. H .-C orn. pl. clec’h. Van. pl. speuryou-preñ; speureñ-goad, sclocloh, pt. clehér, cloheü. — Une cloche, tur-brenn, -Van. distrémeiñ-coêd , pl. ur c ’hloc’h, a r c ’hïeyer. Van. urhloh, eü. — Cloison faite de mortier^,pryenn, er hloh,'/>/. er hlehér. — Petite cloche, pl. o u ; speur-bry, pl. speuryou-pry; cloc’hic,/)/. cleyerigou,cleyer muaud. barra ç z , pl. ou; tilh eñ, pt. tilh; tortiç— L a grosse cloche, ar c ’hloc’h bras, zen, pl^ tortiçz. Van. torchis, pl. eü. CLOITRE, claustr, pl. ou ; cloastr, pl. ar c ’hléyer bras, ■ — L a petite cloche, ar c ’hloc’h bihan,/)/. a r c ’hleyer bihan. pl. ou. Van. cloëstr,p/. eü. — L 'inté­ — L a cloche moyenne, ar c ’hloc’h creñ. rieur du cloître, an diabarz eus ar c’hla— 1Son de cloche, son, pl. you. Van. clO'- ustr ou eus ar c ’hloastr. Van. en diahad, pl. eü ; ur hlohad. < — Son de clo­ barh ag er hloëstr. CLOITRER, enfermer dans un cloîtreỲ che en branle, bole, pl. ou; brall, pl. o u . — Sonner la cloche, son ar c ’hloc’h, pr. claustra, pr. claustret; cloastra, pr. et; sonet; senni ar c’hloc’h , ar c’hleyer, lacqat êr c ’hlauslr, pr. Iecqëet. E n ter­ pr. sénnei; sini ar c ’hloc’ h, a r c ’hleyer, mes burlesques, parlant d’ une fille : lac­ pr. sinet. — Sonner 1er, cloches en branle, qat èr c’hêl. Van. cloëstreiû, pr. et. CLO ITR IER , religieux qui habile ef­ bolei, boleat, ppr. bolëet; bolei ar c ’hle­ yer, boleat ar c ’hleyer, b ra lla a rc’hle­ fectivement dans le cloître, claustrer, pl. yer, pr. brallet. H .-Corn, son a rc ’hlec’h yen; cloastrer, pl. yen. èn naou d u , pr. sonet. — Sonner à CLOPORTE ou porcelet, insecte dplu­ coups, tinter, gobedi,/?r. et; sénni divar- sieurs pieds, qui s’ engendre sous les pkrres, benn, pr. e l; diñsal, pr. diiiset. Van. sous les ccorce's sèches cfarbres, autour des diûseiû, pr. set. — Carillonner les clo­ muids devin , aoüen-dar, laoü-dar, id ches, brmbalat ar c’hleyer, pr. et; sen- est, pou de masure, grac’ii, pl. cd. -— Clo­ ni ar c ’hleyer gand cadançz. — Le portes de m er,m orc'iiuen, pt. moe’hedijour da vendredi-saint on ne sonne point gou, laoü-dar. v. puceron de mer. CLORÍ 1E, fermer, boucher, closa, pr. les cloches, parce qu’ autrefois onne lesionnait pas pendant le deuil, ne sonèr qet closet. Van. closein, pr. et, v. boucher. ar c ’hleyer d’ar véner ar groaz, pehi- — C lon e l’ œil, serra al lagad, pr. serret. ny eo deiz canvou hon Salver, rac gu- — Clorre, enfermer un espace de terre , ëachalln’edo qet ar c ’hiz èn ilis da sen­ closa, pr. closet; qaëa, pr. qaëet. Van . ni glas. — Sonneur de cloches, cloc’hèr, closein, serreiû, cherreiû, ppr. et. — • pl. yen; commis, pl. yen. Van. clohèr, Clorre la bouche d quelqu’ u n , serra c pt. yon, yan. A l. cloc’h-man rfi man, c ’henou da ur re, pr. serret; trouc’hu homme, et de cloc’h, cloche. — Le son­ e déaud da urre bennac, pr. trouo’het. C L O S , parc ou champ clos, p arq , pl. neur de cloches , ar c ’hloc’her. Van. er hloher. — A cloche-pied, carricq-camm, ou; clos, pl. you; c e rn , pl. ou. Van. var garricq-camm. — A ller d cloche- clos, pl. clesyer, clesér. — Un clos , ur pied, marcher en sautant sur un pied, m ô­ parcq, ur clos, ur cern. Van. ur hlos , pl. er hlesér. — Clos, e, qui est bien fer­ net var garricq camm, pr. ëet, eat. CLOCHE 11, tour d’ église , tour, pl. me, clos, oe’h, â, an. Van. id. — Clos, you. Van. cloher, pl. y e ü ; ur hlohér. que l’ on a fermé , closet, serret, qaëet. — A yeux clos, hep sellet, evel un,dall. On écrivait tur, pl. yau. C L O S E R IE , petite métairie, m trury CLOCHER, v. boiter. C L O C tiW iT E .petite cloche, cloc’hicq, vihau , pl. mtruryou vihan; méroury pl. cleyerigou. Van. clohicq, clelieri- !vihan, coumananticq, pl. coumanaaT jchoüigou. Van. meinioury vihan,/?/. gueü, clohigueü. v. clarine. CLO ISO N , séparation d'une chambre J meifttouryeü vihan. CLOTURE, enclos/, seiotur, pl. yon; speur, pl. you; speurenn, pl. ou ; scio-


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€[âë,pt. qaë#TJ ; cern , pt. o u .— Clôttire COADJUTRÏCE d’ abbesse, qen-aba4 e religieuses, sclotur leanesed . — Faire dôs, pl. qen-abadesed. ane clôture, qaëa,pr. et ; ober ur c ’haë, COADJUTORERIE, carg u r c ’henp f. græt ; ober ur sclotur, ober ur escop, carg ur c ’h en-abad , carg ur û’hlos ; ciosa, pr. et. guen-abadès. C L O U , taich,/;/. ou, Van. tacli, pl. C O AGU L ATION, action de se cailler , eü. — *Un petit clou, taichicq, pl. tai- calidiguez, fetiçztidiguez,caulediguez. choüigou. — Clou de broquette,petit clou, COAGULER, cailler, lacqât da fetaichicq munud, pl. taichou:gou , etc. tiçzaat, lacqât da galedi, lacqât da — d» souliers, taich botou,/?/. taichou gauledi, pr. lecqeat, Iecqëet. boutou, taichou bodtou.— pìat, íaich COASSEMENT, cri des grenouilles, racplad, pl. taichou plad .— d tête, taich qaich,rogaich,can ar raned, reugaich. COASSER, crier comme les grenouilles, pennecq, pl. taichou pennecq. — -de deux deniers pièce, taichou-liçzeii. —■ d racqat ,pr. et; roga , pr. roguet; rocga, crochet, taichou-erocq. — Clous d vis, p". et; cana, pr. canet. taichou varviñ s.— rivés, taichou rinCOC HE, voiture, coich , pl. ou;qarvet . — de maréchal, taichou marc’h. — ■ronçz, pl. ou. ■ — Coche d’ eau , bateau, de ru e , qu’ un cheval se fiche dans le pied, coich-dour, pl. coichou-dour.— Coche, «lao, pl. claouyou. De là , en clao u i, vieille truie, gut:g coz mad da laza , pt. •ncloutr.— *de charrette, taichou qarr.— güizy coz mad da laza ; coz-güis lard, de latte, taichou goulas, taichou to.— pl. coz-gûisy lard; groil-goz, pl. grolde vitrier , broud, pt. ou. — de navire, lel-coz.— Coche, entaille, cran, pl. ou; taichou lestr. — Mettre un clou , planta coeh , pl. ou; trouc’h , pl. ou. v. entaille. ■Untaich, planta taichou, pr. ef . — -Clou CO CH EN ILLE, graine qui sert à tein•> de girofle, taich genoil, pt. taichou, etc. dre en écarlate, glastennen , tanè. petit furoncle , hesqcdicq, pl. hesqedyiC O C H E R , qui conduit un carrosse., gou .—qui suppure, goricq,/;/. goroüigou. coicher, pl. yen. Van. cocher, pl. yon, CLOUER, attacher avec des clous, tai- yan.— Cocher , faire des coches , oocha , clia, pr. et. F«n.tacheiii, p >\ et . — Qui pr. et; ober ur c ’hocli, ober cochou , n ’est pas cloué, didaioh. v. déclouer. pr. græt. CLOUTE 1UE, taichérez. Van. tacheC O C íîE T , petit coq, qilhoguicli, pU ré}! . - —La rue de la clouterie, ru an dai- qiihéyennigou; ur c ’hiihoguicq. Van. cliérez. coguic, pl. coguiguëu, ur hoguic. CLOUTIER, taicher, pl. yen. Van. CO CH O N , porc, porc’hell, pl. pertachour, pU yon, yan. chell .Léon , souyn, pl. ed. Van. porCLOUTIÈRE. femme d e c l o u t i e tai- hellicq, pl. porhelligueü. — Cochon de eherès , pl. ed.—■ ■ C loutitre , pièce de fer la it, porc’hellicq-leaz, pl. perc’hellipercée pour former les têtes des clous,monl- gou-leaz. Van, porhellicq-leah. — L e taichou, pl. moulou-taichou; claoü- dernier des petits cochons, ar guydor-oc’h, j e r , pl. ou. De clao, ferrement. ar guydor-oc’ hicq. Burlesquement, ces CLYSTÈRE, lavement, crystal,/?/. ou; deux mots se disent du dernier enfant d’ une ©rysal, ppl. yon. — Donner un cly&tère, femme, v. porc , culot. COCHONNER, faire des petite cochons, rei ur c ’hrystal, pt • roëljsîrinqellat ar bouzellou , pr. eU — Prendre un clystère, moc^ha, pr. et; ober moc’h munud, pr. qemeret ur c’hrystal, pr. id. rcceo ur grait. Van. tiodein ,'pr. nodet. H .-C orn. fc’hrystal, pr. recevet. doï, pr. doët. Léon , dosvi, pr. et. COADJUTEUR, prélat a:!joint à un C O C O , arbre et fru it, cocos.— Cha­ fiutre pour Caider. qen-escep, pl- fjen- pelet de coco, chapelcd cocos,/?/, cha-

esqep ; qen-brelad,

qon-brjladed. peledou cocos. coadjuieurd*évêquet\ivc'hcii-Q(it;Oj}. C O C T IO N , cuisson, poazadur, poaqen-abaidi pt. ^wi-abaJc:!* ÄidiU’.-ŵ Cêtftcfc* digéitióú .•'pdäfftp l.


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dur ar boëd ou guyridiguez arb o ëd , hedtançz « gand hedtançi, p,én, gred, é poull ar galoun. v. digestion. a gred. A l. ê cauded, — C a u r â eaar \ C O C U , t. injurieux, dogan, pl. ed. caloun ouc’h ca lo u n , calon ha caloû. id est, to c -a n -a ll, le chapeau de l’ autre. — De tout mon cœur, a greiz va c ’ha­ goaz a doucq tocq ha boned, pt. goa- loun , a vir galon , a oll galon, eus va zed a d o u cq , etc. v. couvre-pot. oll c ’halon. — D e tout son, etc., eus a COCU AGE, doganaich, doganyez. g»eiz e galon .— De tout votre, etc., eus C O D E , recueil de lois , ordonnances , a greiz ho ca lo n , a greiz ho calon ^ eu» etc. , un dast-um eus a lésennou an im- lio c ’holl galon. — A contre-cœur, e enep palazred hac ar roüanez var fedt eus va grad, èn despid d in , a enep va mear ju stiçz, an traficq hac ar merdea- no. — avec répugnance, gand donger, durez, pl. dastumou. — Le codeJustinien, g tnd reqedd, gand heug, gand herè3. dastum an impalazr Justinian . — Le — Un homme d e, e tc ., ca lo u n e c q , cou» code L ou is , ordrenançzou arroüe Loyz raichus, vaillant, oe’ h , â , an. — Q ui pevarzecvet èn hano. n’ apoint d e , etc., digaloun,digouraich, CO EG A L, t. de théologie, qen-ingal. oe’ h , â , an .— Perdre , etc . , coll calon, — Le F ils est coégnl au P ère, ar Map a coll cou râich , pr. et.— Un homme d'un so qen-ingal d’an Tad. cœur bienfaisant, calonus, un den èn CO ET K RN EL, qen-ete'rnal. — Le Fils deusur galon vad, pl. tud, e tc .— C a u r et le Saint-Esprit sont coéternels au Père , endurci, caloun caledet, pl. calonou ar Map hac ar Spered-Santel a ?o qeu- caledet — Cœ ur, mémoire, evo r, m eeternal d’an Tad, ar Map hacar Spered mor. —- Dire par cœur, lavaret dre’n egian a so eternal ho daou evel an Tad. vor. id est, dre an evor, lavaret didan COEUR, partie noble de l’ animal ca- evor, lavaret dian evor, pr. id . — Le loun, calon, ppl. ou. Van. id ., pl. eü. cœu>' de la ville, creiz-kær. De 1,1, Notr* •— Petit cœ,ir , calounicq, pl. calou­ Dame de Cr^iz-K.ær, à Saint-Pol-de nou igou .— Mon petit cœur, t. de tendresse, Léon; de là , regaire, juridiction des reva c ’halounicq, va c ’harantez .— Cœur gaires, qui s’ exerçait au milieu des villes ardent, calon birvidicq ha lisqidicq.— ipiscopulcs.— A u cœur de l’ été, e c r e iz a n Cœur tendre, calon teneroa tener-gliz. îiaii, var greiz an han .— Sur le cœur du. — Le cœur , ar galon, pi ou. — Avoir jo u r , e creiz an deiz, var greiz an deiz, mal au cœur, cahout poan-galon, ca­ var gorf an deiz . — Le cœur d’ un arbre, hout poan èn e galon ; cahout droucq boell ur vezen, pl. boellou guez; boecalon, cahout droucq èn e galon , pr. 'demi ur vezen, pl. ou; calon ur vezen, bet .-— L e cœur me soulève, heugui a ra pl. calonou guez; calonenn ur vezen, va c ’halou , sevel a ra va c ’halon èm pl. caîoaennou guez; creiz ur vezen, c ’hreiz. — La bile me brûle le cœur, ca- crcizenn ur vezen. lon-losq am ’eus . — Plein le cœur de jo ie , C O F FR E , meuble, couffr, pl. ou. calounad joa. leiz ar galoun a joa , ca- Van. couffr, coffr, pi. e i .— Un, deux , hoüadjoa .— Plein le cœur de douleur, ca- trois coffres, ur c'h o u ffr, daou gouffr, lonad-glac’har,/^. calonadou-glac’har; îry c ’houlïY. Van. ur houffr , dëu cahoüad-glac’har, p/.cahoüagaou, etc gouffr, tryiiouffr . — Petit coffr*, couffr — Jusqu’ au fond du cœur, bedo creiz a bihan, pl. couffrou bihan . — Coffre de. galoun, bede goëled ar galoun. A l. bahut, couffre qéinecq, pl. couffrou betegrizyou a r c ’ iiaoudet.— Crève-cœur, qéinecq. Coffre, harche, arc’h , pl. you, grand déplaisir, tarz-calon, calounad ou. Van arh, pl. arheii .— ('offre fo r t, vras a c’hlac’h ar, cahoüad terrupl a couffr hoüarnet, pl. couffrou, etc. — c’ hlac’har. — Ces paroles me percent le Le s coffres da roi, tennzor ar roüe. COFFRER, mettre tn prison, couffra, cœur, ar c’hompsyou-ze a dreuz va c ’haloun .*— De bon cœur , a galon vad, pr. couffret. a youl-vad, a youl-francq, a hedd, a COFFRET-, petit eoffre, ecmiïricq,


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■pl. eouffrouîgo». Van. eoiaftHcq, pl

OOl CO IFFER, coeffa, cabclîa, ppr. -et. — Se coiffer, hem goeffa t èn hem goeffa , ppr. hem goeffet, èn hem goeffet. — E lle se coiffe à l’ ancienne mode, à sa mode, hem goeffa a r a èr c ’hiz coz, èn he c h iz.— Se coiffer, se préoccuper, hem abusi, pr. hem abuset; hem aheurti, pr. hem aheurtet; qemeret, pr. id. ; èn hem rei, pr. èn emroet. Van. pennadeiû, pr. pennadet.— Les jeunes gens

conffrigueü. COFFRETIER, qui fait ou qui vend des coffres, couffrèr, pt. yen. COGNASSIER, arbre qui produit le coing, avalenn-stoup, pl. avalennou stoup; guëzen avalou stoup, pl. guëz avalou-stoup, guezen-coüign, guezen avalou coüign. COGNÉE , hache â long manche, boc ’hal, pl. boc’halyou, boc’hily. Van se coiffent volontiers des nouvelles opinions, bohal, bohél, ppl. yéü.— Jeter le man­ an dud yaoüancq a guemer eaz ornche après la cognée, strincqa an trebez pinyonounévez. — Cevieillards’ est coiffé var lerc’h ar vaçzin, teurl ar boned de sa servante, abuset eo an den cozvar lerc’h an tocq, ;r.taulet. hont gant e vatès.— '-Il s'est coiffé d’ un COGNER, sqei gand u rm o rz o ll, fr o c , qemeret èn deveus ar frocq, sqei crê gand ur morzoll, pr. sqoet, i'rocqet eo , eat eo da vanae’h. sqoet crê; pigoçzat, pr. e t . — Cogner , C O IFFÉ , ée, coeffet, cabellet.— mettre des coins dans quelque chose, guen- Non coiffé, discabell, pl. discabelleyen, Ha , pr. et.— Cogner d la porte, sqei var tud discabel. v. décoiffé. an or.— Cogner , battre, goasqa, et; COIFFEUR , euse7 qui fait métier de maçzônat, pr. et. Van. cognai, pr. co coiffer , coeffer, pl. yen. Van. coeffour, gnet. — Il vaudrait autant se cogner la pl. yon, yan. fém. coefferès, pl. cd. tête contre un mur, que de vouloir faire, Van. coeffourès, pl. ed. couls a véz sqei e benn ouc’h ur vo­ COIFFURE, coeffeur. pl. y o n .— guer , evel falvezout ober. Coiffure haute , coeffeur uliel, cribenCOHERITIER, qui hérite avec un att­ nou merc’h ed , tourellou m erc’hed. ire , qetaér , pl. ed. Ce mot est composé C O IN , angle, coign, pl. ou; corn , de qen , avec, et de er ou h cr5 héritier. pl. you. Van. cogn, pl. e ü , corn t pl. Van. lodecq, pl. lodéyou. eü. ■ — Coin de l ’œil, ireilh al lagad , COHERITIERE, qetaérès, pl. ed. coign al lagad , coi-n al lagad. Van. COHUE, assemblée tumultueuse, co- corn el lagad .—Regarder du coin de l’ œil, h u y, covy, coùy. Van. cohu. sellet a gorn-lagad, sellet a gorn, selC O I F F E , couverture detète, coeff, pl. et a dreuz, sellet gand freilh al lagad, ou; cabell,/?/. ou. Van. i d ., pl. eü.— pr. i d . — L e coin d’ un bois, corn ur Petite coiffe , coeff bihan, pl. coefïbu c’hoad. —rCoin de rue , de maison, corn bihan; coefficq, pl. coeffoüigou.— ur ru , corn un ty , coigñ un ty. —- Le Coiffe à dentelle, coeff-dantelès, pl. coin de la chambre, coign ar gampr. — coeffou-dantelès.— de deuil, coeffcanv. C o in , lieu retiré , distro, pl. distrogeou. •— de deuil pour les femmes de la campagne, Van. ouff, pl. eü.-— C oin , bois aigu qui couricher, pl. ou. Van. courehér, pl. sert d fendre, guenn, pl. ou; guennyeü ; béguin, pl. eü.— noire, coeff du, irenn, pl. guennou-prenn. Van. guenpl. coeffou du ; cabell d u . — de n u it , noed, pl. guenneü , etc.— Coin de fer, coeff nos, pl. coeffou nos.— Les barbes gwenn-houarn, pl. guennou-houarn. d’ une coiffe, stolicqenn,p/.ou. Van. id., '■ — Mettre des coins en une bille de bois pour pl. eii.— Petite coiffe d’ un enfant qu’ on la fendre , guenna ur vilh-goad evit he va baptiser, cabell-badez, pl. cabellou- ’auta, pr. guennet; planta guennouèr badez; cabell-badizyand. Van. eabell- iilprenn evit e fauta, pr. plantet.— badyen. — Coiffe ouverte, coeff digor , Mettre un coin dans un manche d’ instru­ pl. coeffou digor. Burlesquement, coeff ment peur t'affermir, guenaa troad ur sjiarlet, pl. coeffou sparlet. jeEVCcq evit € star^a-


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CO IN G , fruit du cognassier, a^al- ntvlçzoü, pi. pourre*eryen; p 0üf?eour etoup, pl. avalou-stoup; aval-coüign, da ur beneviçz, pl. pourveouryen; papl. avalou-coùign. trorn ur beneviçz, pl. patromed, pa* CO IN T , cointe, vieux. mot qui vou­ tromou; binifvour, pl. yen, v. bénéfice. lait dire beau, belle, coëat, coant, oc’h, C O L L A T IO N , titre, collation d’ un aii. Van. id. bénéfice, poUrvez, pl. you; pourvisyon, C O ÏT , coubladur, efígueheûtadur. pl. ou. — Collation, le droit de conférerf t>. génération, engendrer. ar guir da bourvezi ur beneviçz ou be­ COLERE , émotion violente, buané- neviçzou. *-** Collation, la représentation guez . Van. buhaniguéh, colér. — P e- d’ une copie à son original, collation u* ' tite , mouvement de coUre qui passe vite, c’hopy, ar goarantiz eus a un d ou b l, brouëz, pl. ou. Van. un tammicq co- compaSraich. — Collation , repas du. soir iér. — E lle était en une grande colère, ur d’ un jour de jeûne, collacion, pl. ou»*— vuanéguez vras he devoa, buanecqeët Collation', repas entre le diner et le souper, terrupl edo, un droucq bras a yoa èn- merenn, pl. ou; mereñ vihan, pt. m ehy. — Mettre en colère, lacqât da vua- rennou vihan. Corn, gortozeñ, pl. ou, necqaat, pr. lecqeat. Van. colerein, pr. id est, attente du souper. E n quelques en­ coleret. — Se mettre en colère, buanec- droits : qavalenn, pl. ou. Van. mereen, qaat, pr. ëet. Van. him goléreiû, hum mi'reen, ppl. eü. — Collation de fruitt goléreiñ. v. s’ emporter. — Se mettre un en été., meus Trouez,/?/, meusyou frouëz. peu en colère, bronëza, pr. et. Van. him — Collation, réveillon, azcocn, pl. you; lacqein un tanamic ou un nebed ê co- had-coau, pL had-coanyou. lér, pr. him Iacqet; teari, pr. tearet; COLLATIONNER, donner la collation tæri, pr. tærel; glasa, pr. glaset.— 'Met­ d’ un bénéfice, rei ur beneviçz, pr. roët; tre quelqu’ un un peu en colère, lacqaat pourvezi da ur beneviçtf ou d’ar bene­ u r re da vrouëza, pr. Iecqëet; lacqaat viçzou , pr. pourvezet ; rei ar pourves da dæri ou da c’hlasa. — Colère , fou­ eus a ur beneviçz.— L ’ ordre de Citeaux gueu x, emporté, buanecq, buaiiocq, dine bien, mais il collationne mal, an abacolerus, oc’h, â, an; tærus, bouilhus. tyou eus a urz santBernad, petra-ben­ Van. colerus. — Très-colère, buanecq nac pinvidicq b ra s, n ’o deus qet cals meurbed; colerus-bras. Van. forh co- a veneviçzou da bourvezi. — Collation1er us. ner, comparer une copie dson original, colCOLIFICHET, le, drailhéür. iacioni ur c’hopy, pr. et; goaranti un COLIN-MAILLARD, jeu d’ enfants, doubl, pr. et; comparagi, pr. et; ober mouchicq-dall. — Faire le jeu dé colin- ar c ’homparaich, pr. græt. — • Colla maillard, c ’hoari mouchicq-dall, pr. iionner , faire un petit repas le soir d$un jour de jeûne, collacioni, pr . et. — Colc ’hoaryet. COLIQUE, droucq-coff, poan-goff. lalionner, faire un repas entre U diner et — Colique de miserere, an droucq di­ le souper, m erenni, pr. e t, dibrimereñ bech, poan-goff dibech. -~~ll a une co­ vihan, pr. débret; qemeret ar c ’hortolique de miserere, an droucq dibech a zenn, pr. id.; dibri'cavalenn. Van. merennein, miienneiñ, ppr. et. —- Colla so gandhâ. COLLATERAL, e , a gostez , a so a donner, réveillonner, azcoanya , pr. e t; gostez. — Vent collatéral, avel-gostez, hadcoanya, pr. et. C O L L E , matière gluante qui sert d avel a gostez, avel a c’hüèz a gostez. •— Ligne collatérale, ligaeñ a gostez. v. joindre du papier, etc., colz. Van. coll.-— ligne. — Succession collatérale, dishér a Colle forte , codt crê, codt troad egen. COLLECTE, levée des tailles dans une gostez, «n digoiiez a gostez. COLLATEUR, nep a ro beneviçzou, paroisse, an dastum eus an dell, CO LLECTEU R, qui asseoit et Uve la nep a bourvez d’ar beneviçzou ou da vu- ben^viçü-bennac, p o u m z e r d ’ar be- taillef diasezçr 4a de 11, pl. yen; diaser~ aa


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zour, pt. yen. Van. èn diaèeour ag en’peled, pt. ou. — Collier de ferles fines, ilailb, pl. yon, yan. chapeled perlez fin, pl. ehapeledoa COLLECTION, recueil, dastum, p l. 'perlez fin , collyer perlez fin, — Un ou. Van. dastum , pl. eü. jcollier d’ ambre, ur chapeled gouîarz.— COLLÈGE, assemblée de certains corps jUn collier de corail, ur chapeled gourai. Collicr d’ un ordre militaire , collyer oa sociétés, co llaieh , pl. ou. — Le collége des cccrdinaux, collaieh ar gardina- un urz a vresell. — Le collier d’ un chien> led; ar c’hollaich sacr tus ar gardina- collyer ur c ’hy* pl. collyerou chaçz.— }e(i, — Le collège âe Navarre, collaieh Collier de cheval, goacqol, pl. you; bou­ Navarra. — Les ecolicrs da collège, sco- rell, pl. ou CüLLîGER , recueillir, extraire td’ un laëryen ar c ’hoUaich. COLLEGIALE, église collégiale, un livre, etc., destum i, pr. et; tenna, pr. ilis peen-hiny ez eus ur c’holiaich a et. v. compiler. COLLINE, éminence de terre , tunychalonyed; Mis diservichet gand cha­ e i u i , pl. ou; crec’h en n , pl. ou; k n elonyed, hep qet a escop. COLLEGUE, associé avec an autre dans heñ, pl. ou; tun,/?/ you; dun, pl. you. te même emploi, qonseurd, pl. ed. Van. — Une belle colline, un dunyenn g'.ër, ur grec’henn gaër, un dun gaër. co n sort, pl. cd. COLLOCATION, action de ranger par C O L L E R , joindre avec de la colle, codta, pr. codtet. Fan. colleiû, pi\ collet. ard^e, e lc . , plaçzidiguéz, reizidiguez, COLLERETTE, collet de ftmme pour aplaçzamand. COLLOQUE, conférence, prepos, pL se couvrir la gorge, gouzouguenn, pl.ow, m ouchouër-gouzoucq, pl. m ouchouë- you; divis, pl. ou. C O LL OQ U ER, placer, arranger, pla ç • rou-gouzoucq. Van. mouchoër-goucq, za, pr. plaçzet; reneqa, pr. rencqet. pl. mouchoëreü-goueq COLLUDER, s’ entendre avec une par­ COLLET de chemise, de manteau, etc., collyer, pl. ou. Van. id.,/?/. eü. — Col­ tie plaidante au préjudice d’ une tierce per­ let, rabat, rabaez, pl. ou; collyer, pl. sonne, èn hem glévet gand ur guevreiî, ou. — Collet, le cou, qerc’h e n n , gou- è doumaich undrede, pr. id.; complozoucq, çlioucq, qelc’hen-gouzoucq.— di gand ur breutaër, ô gaou un trede, Sauter au collet de quelqu’ un, lammet da pr. complodet. COLLUSION, intel ligence de deux par­ guerc’keun u r r e , pr. id. Van. sailheiñ de houcq ur re-bennac. — Pren­ ties au préjudice d’ an tiers, complod èndre quelqu’ un au collet , qemeret vir re tre daouzèn evit flauda un trede qedre ar choucq ou dre ar gouzoucq, p". vreü eus e vir, èntentidiguez segred id. ; teurl an dourn var ur re, pr. tau- èntre daou guevreun ê doumaich un let; cregui èn ur re-benn ac, pr. cro- trede. — Il y a de la collusion entre, eux guet. — Prêter le collet d un autre, m u- deux , en fraude d’ un te>, èn em c ’hreat sula e nerz gand un ail, pr. musulet. int lia daou, evit flauda h e n -a -h e n ; COLLETER, se prendre au collet, ober a-unan int ho d a o u ,a eu ep hen-a-hen, ur c ’hrocq guevret, pr. græt; èn hein ur c ’homplod segred a so qen-ènlrezo, gregui, pr. èn greguel; hem gregui, evit ober gaou hen-a-hen. COLLYRE, lousou ouc’h an droucqpr. hem groguet.— Collecter quelqu’ u n , cregui èn ur re, pr. creguçt; rei ar daoëlagad. COLO UBAN, noìhd’ homme, Coloumc ’hrocq da ur r e , pr. roët ; ober ur ban, Coulm. — Petit Colomban, Coloc ’hrocq èn ur re-benn ac, pr. græt. COLLETIN, pourpoint sans manches, umbanicq, Coloumbicq, C ou lm ieq .-corqenn, pl. ou; porpand divainch,^/. Saint Colomban, saut Coloumban, saut Coùlm. porpanchou divainch. v jaquette. COLLIER, ornement que les femmesi COLOMBE, femelle de pigeon, coulm, portent d leur cout collyer, pl. on; cha- pl. ed. — Il a Us y tu x aussi pçrpanis


COM t79 qu’ une colombe, qpr beo ha qer cracq dès giieaehall, qer bras, ha qen-uhel eo e zaoülagadevelre ur goulm.;— Le ma trémené al listry dindan o goëlyou, —- Cet homme est un véri­ Saint-Esprit apparat en forme de colom­ dre zindannâ. ■ be sur ici tête du Sauveur , quand il fut table colosse, ur gigand eo an dçn-hont baptisé par saint Jean, ar Spered Santel ê guiryonez, pl. giganted. COLPORTER, douguen var e guein a gommeras ar fur vès a ur g>ulm evit disqen var benn hon Saiver, pavoa pe var boües e c’houzoucq, ur bane** badezet gand sant Jan, èr Jourdrénn. rad m ercèrez, pr. douguet. CO LPORTEUR, m ercèr, pl. yen; COLOMBIER, couldry, pl. ou. Van. clonidy, pl. eü; colomér, clom ér, ppl. contreportèr, pl. yen; contrportezer, yeü; ur hlomd}7, ur holomér , urhlo- pl. contipoitezidy. CO M BAT, différend qui se vide par ta mér. COLON . le boyau colon, bouzellenn voie des armes 9 coumbad, pl. coumbaan réfr,boiii;Ilenn loullarréor. v. boyau. gaou. Van. combadt, pl. eu. A L stoCOLONEL, celui qui commande un ré­ urm, pl. ou; storm, pl. ou; cam p, pl. giment, coronal, pl. ed. —- Colonel gé­ au. — Combat singulier, ensgann èntre néral, eoronal général. — Limitenant- daou zèn; duffell, pl. ou. —- Combat f colonel, letanand-coronal, pl. ietanan~ batterie, emgann, pl. ou. Van. c a n n , pl. eü ; him gann, pl. ou, — Combat ded-coronal. COLONELLE, laprenûère compagnie, naval, coumbad var vor. — Combat sur ar gueniâ compaignunez eus a u rre- terre, combad vér zoüar. — «Présenter gimand. le combat, presanti ar c l jm b ad , pr. COLONIE, peuplade d*émigrés volon­ et; hegal an adversouryen da goumtaires ou forcés, poblad, pl. ou. badti, pr. lieguet. — Accepter le com­ COLONNE, coukmnenn, pL ou . A l . bat, diguemeret ar c ’houm bad, pr. id. olh. v. pilier, page. — Petite colonne, — Lieu de combat, luydd, camp. coulounennicq./^.coulounennouïgou. COMBATTANT, coumbater, pl. yen. A l. olhicq. — Colonne cannelée, cou- A L stourmer, pl. yen. — Vaillant com­ lounenn divoëdet. v. cannelure. battant, campyon,/?/.ed; u r c ’hampyon. COLOQUINTE, courge sauvage, goëz- — Combattant, soldat, soudard,7??-. ed. irvinen, pl. goez-irvin; co>lourdrenCOMBATTRE, coum badti, pr. et; nicq goëz, pl. couloudreüouïgougoëz. combadti, pr. et. Van. combateiû, pr. COLORANT, e, qui donne de la cou­ et. A L stourmaff, pr. stourmet; storm, leur , íivus, oc’h , â , an. pr. et; compaff, pr. et. — Combattre CO LO R E R , donner la couleur , liv a , pour la foi , coumbadti evit ar feiz, com ­ pr. livet; rei al liou, pr. roët. Van. li- badti evit feiz Jesus-Christ. — I l faut uëin, pr. lîuël. •— Colorer, feindre, pré­ combattre ses passions et les vaina'e, red texter, digarezi, pl. digarezet. Van di- eo ober penn d’e inclinacionou disorgáreciíì , pr. ëet. — Colorer sa paresse, drenn ha treëc’hi dézo; red eo breseldigarezi e leziréguez ou e ziegui. lecqat ouc’h e voall inclinacionou, etc. C OLORÉ, apparent, hévél ouc’h güir, COMBIEN. E n latin, quantùm. Pegüir-hêvel. guement. F«n.peguement,piguement. CO LO RIS, résultat de l’ emploi des Combien l*estimez-vous? peguemend ez couleurs, livadurez. — Coloris , teint rou­ rid-hu anezâ? paguemend en istimidge ci vif, iiou ruz-ha beo, liou flamm. !iu? peguemiind ez istimid- hu anezà? — Il a beaucoup de coloris, ruspjn eo, ruz — Combien en donnez-vous? peguemend ha beo eo e liou, flamm eo. a roid-hu anezan? — Combien. E n la­ COLOSSE, limaich eus a ur véndd tin, quàm , avec un adjectif , pe-guen » dreist-ordinal, limaich eus a véndd ur devant une voyelle. Pe-guer, devant art* gigand, pl. limaicliou. — Le colonne de consonne. — Je sais combien il esi timide t Âfwdcs, jinaaieh Apollon a à RhoJ tu* * oarpcguea aounicn-eo, m» a e-

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» e f pe-gue** saouzan co, — Combien cargaa enoy,a joa,a vadou,a c ’hlac’har, P ambition est misérablt, peguer reuzeu- /r.carguet a enor, etc.; lèunya a enor, dicq eo an ambicion. — Combien, ped. a joa, a vadou, a c ’hlac’har, pr. leuVan. ped. — Combien sont-ils?ped int- nyet a enor, etc. — Dieu comblera les y? ped so anézo? Van. ped int-y ? ped bienheureux de joie et de gloire, Doüe * fo anéhéj — Combien êtes-vous?ped oc’li- leunyo ar guenvidyen a joa hac S hu? Van» pedouhuy? — Je sais combien c ’hloar. COMBUSTIBLE, propre dprendre fear ilf sont , me a cnef ped int, me a oar ped 60 anézo. — On ne sait combien, dezvus, losqus, oc’h, à, afi. COMBUSTION, brûlure, losqadur, plusieurs, na ouz ped, ê leiz, cals, forz. y a n . helleih, forh. —- Combien de fois? dévadur. — Combustion, désordre, diped guëach? ped guêch? Van . ped gu- surz. '— Combustion, sédition , drou­ eh? — Combien, pe-guéhyd. —» Com­ crançz, ravolt. COMEDIE, comidy, pl. ou. bien d» temps a -t-il demeuré ici? peguéCOMEDIEN, com idyan, pl. ed. îjyd amser effê bet amâ Ppeguéhyd èn COMEDIENNE, comidyan ès, pl. eci. âeus ê chommet amâ ou manet amafi? COMETE, corps lumineux, steredeñ, — « Sous combien dt temps ? pe a-benn peeur? a-benn peguéhid amser? a-beâ pl. ou; sterenn lugUernus, pl. steren— Comète êaudée, ste* peguéhid? — Combien, signifiant quelle nou luguernus. < distance, pe guéhid, pe qéhyd? Van. id. redenn lostecq, sterenn lostecq.— Co­ — * Combien y a-t-il d’ ici à Rennes ou d mète barbue, steredenn barvecq.— Co­ 'Paris? pe guéhyd a so ac’hanen da Rea- mète chevelue, steredenn blévecq, ste­ renn blévecq. — E n 1680, parut une scoun pe da Baris ? COMBINAISON, assemblage, et* . , comète caudce pendant un temps assez con­ sidérable, cr bloaz mil c’huec’h cant ha jparidiguez. COMBINER» mettre deux à deux, pa- pévar-uguent ez voa guëllet ur sterera t, pr. paret; lacqdt daou ha daou. deñ lostecqhaca badaspellicq avoalc’h COM IQUE, a aparchant ouc’h ar jPsur U fémin. laoqât diou ha diou, pr. gomidy. — Comique, plaisant, récréatif, lecqeët. COMBLE, te haut d*une maison, etc., farçzus, oc’h , â , an; un dra farçzus, lein an ty. Van. leign en ty. — Com­ pl. trao-farçzu>. COM ITE, officier qui commande la ble, meSurecomble, barr, pi. ou, — Un eomblê de froment , Ur barr güinis. — chiourme, oviçzer urgalead,/?/. oviçzeJ )tu x combles de seigle, daou Yar ségal. ryen ar galeadou; oviçzerar galeouryen COMMAND&NT, qui commande une —» Des combles de bis, barrou eds ■ — Le fomblt des honneurs, barr an enor, ur place, des troupes, etc . , coumandandt, Ì>aread enor, pt. barradou enor. — pl. ed. — M. le commandant, an autrou Comble dt joie , barr ar joa, ur barr ad ar c ’houmandandt, an autrou’r c’hou*joa, ur barrad levenez, pl. barradou mandandt. COMM ANDEMENT, gourc’hemen, Joa, etc, — Comble de douleur, barr ar {glac’har, nr barrad gîaç’har, pl. barra­ pl. ou. Van. gourliemeii, gourhemeeñ, grohamenn, ppl. eü. — Les commande­ dou glac’har. COMBLER, faire des mesures combles, ments de JDiew, goure’hemennou Doüe. barra, pr et; ober musur barr, pr. gr^et; Tan , gourhemenneü Doüe, — Les dix iacqâtmusurbarr, pr. lecqeat, lecqëet. commandements de la loi, decqgourc’her — Combler, rem p lir indui, pr, et; car- menn ar reiz, an decq goure’hemenga, pr. carguet; stancqa, attredi, ppr reiz. — Commandement du roi , ordon­ , édit, ordrenançz a-berz ar roüe, «t. — Combler un puits, indui ur punçz. nance■ ?— Combler un vaisseau, leunv, pr. leu- pl. ordrenançzou a-berz ar roùe. — «yet ; carga, pr. carguet. ~ Combler, Commandement, pouvoir, autorité, maesd'kenwitr, de- j*i*, Ut iieas, de dtuUur,' tropy, r*r, etc.; jfc*'iar**mi«nd ««.,


COM etc. Van. goüarnacion. — Ce général a le commandement beau, ar general-hont èn deus ur goüarnamandcaër. — Ca­ pable de eommandement, capabl da c’hoüarn, capapl a væstrony. COMMANDER ,>ordonner, gourc’hemenn, couinandi, ordreni, ppr.e t. Fan. gourhemenneiû, commandein, ppr. et. — Une chose commandée, un dra gourc ’hemennet,^/. traou gourc’hemennet. — Qu'on peut commander,gourc’hemenuapl-ordrenapl.— Celui qui commande, gourc’hemenner, pl. yen. COMMANDERIE, bénéfice offert d un ordre, commandiry, pl. ou. COMMANDEUR, qui possède une com­ mander ie , com m andèr, pl. yen. — Le commandeur, ar c’hommandèr. COMME, adverbe,ainsi, de même, evel, eval, ê-guiz, ê c ’hiz. Fan. el, evel. — Comme, selon, hervez, diouc’h.— Com­ me on dit, evel ou eval, a lavarér, e-guiz, e -c ’liiz a lavarér, hervez ou diouc’h a lavareur. Comme il est, evel ma ez eo, evel ma zeo, e c ’hiz, ma ez idy, eguiz ma zidy, eval ma ez ma, evel ma em a , evel ma ma. Fan. el meide. — Comme il est komme, evel ma ezeodèn, evel m a ez eus dèn en ez aû Fan .el mei de deen, el me hes deen anehoun. — Com­ me lu i , evel d aû, guiz dezaû, e-c’hiz daû. — Comme elle, evel-dy, eguiz deec’hiz dy. — Comme moi, evel-doun, evel-doun~me. — Comme toi,eye 1-doud, evel-doud-te. --Comme was,evel-doc’h, evel-doc’h-hu. — Comme nous, eveldomp, evel-domp-ny. — Comme eux, comme elles, evel-do, evel-do-y, evel deu, evel-dé. — Comme ceci, evel-heñ, €r c ’hiz-mà, ê guiz-m â, èrguiz-man. Comme cela, près de vous, evel-ze, e-c’hiz-ze; è r c ’hiz-ze, èrguiz-ze. Fan. el-ze, evel, evel-ze, elial-ze, ê sta-ze, ê-stat'-ze. — Comme cela , loin de vous, evel-hont, ê-c’hiz-hont, è r c ’hiz-hont, èr guiz-hont. Fan , evel-hont, ê halzont. — Comme si, evel pa, ê-c’hiz pa, é-guiz-pa. — Comme si j ’ avais charge de, evel pa èm bèz-me carg da. — Comme si j ’ eusse été, e -c ’hiz pa vezën bet eno. COM MÉMORATION,sonch,me®or.

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COMMENCEMENT,

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dézrou, coumançzamand, penn-caus. — D ieu n'a ni commencement ni fin et est le commen­ cement, le principe de toutes choses , an

autrou Doüe n’en deus na dézrou na fînvez hac a so ar penn-caus a-beptra. — L ’ homme connaît son commencement, mais il ne connaît pas sa fin , an d èa a enef e zezrou, ha na enef qet e finvez. — • A u commencement, èn dézrou,. er c’houmançzamand. — A u commen­ cement de l’ année on donne les bonnes élrennes, e dézrou ar bloaz nevez ez roët

an dézrou m ad. COMMENCER,dezraoüi, pr. et; coum ançz, pr. et. A l. dézrou, pr. et. — ■ Commencer à le mettre en chemin, lusqet da vônet èn nn tu-bennac, pr. id; qe­ meret an hend d a, pr. id. Fan. lu s qeiû, pr. et. COMMENDATAIRE, abbé comman­ dai aire , abad pehiny ne deo qet rehgius, pl. abaded. — Prieur commendataire, pryol pehiny ne deo qet religius, pl. pryoled. COMMENDE, titre d’ un bénéfice, etc., beneviçz e reiz, roët gand ar pap da nep ne deo qet religius. v. bénéfice. — Donner un bénéfice en commende, le tirer de la règle pour en pourvoir un séculier, un prélat, rei ur beneviçz ê reiz, danep ne deo qet religius, pr. roët; lacqât ur beneviçz èr meas a r e iz , pr . lacqeat,

lecqëet. COMMENT, de quelle manière, pe­ naus, pe-ê-tailh, pe-ê-fæçzoun, pe-êguiz. Fan. peu os, peunes. — Comment vous portez-vous? penaus ac’hanoc’h ? penaus a rid-hu?Fim. ha huy gailhard? — Je me porte bien, ci votre service , B ,L éon , rust. H .-L eo n , laouën. Lander-. neau, bagol. Landivizyau, m a o , mau. Trég. seder. B.-G orn. yae’h, gailhard, èn ho eourc’hem enn, èn ho servich. H .-Corn. ne huytaû q et, èm -fee, n» huytaû qet. Van. ne huytaû q et, ne huytaoû qet, èn ho courhiemen, gail­ hard, gailhard honestemant, en dafiûüal e ramp b erp ed , en-do fiûüal e ramp bloh. —- Comment, est-il posiibl* que, fie ., penattë ha poç*nb véz, «te.


COM

CO M 18s — - C o m m e n t , c o m m e , p e n a u s , p e è f æ ç _ !p o s e r x o u n , é v e l , ê - c ’h i z , ê - g u i z .

rei

eus

a

l> e n n a c , p l. d is c læ r a c io n o u . m e n t a i r e , h is to ire

un ■ —

te s t h e m

é c rite p a r c e lu i q u i y

èn

g a llô u d

h em

esp o set ;

C om ­ d a ,

hem

u r re

S e c o m m e t t r e . , se

esp o si

hem

d a ,

la c q â t

p r, é

èn

ta ilh

l a c q â t è d a n g e r d a , p r. heni

C O M M I S , a id e d e b u r e a u ,

h a c e u s a r r e a l ! , l e c q e a t d r e p l . e d ; u r c ’h o m m i s . —

s c r i d , p l . h i s t o r y o n . •—

da

a le c q ë e t,

e u la p lu s g r a n d e p a r t , h i s i o r e u s e v u ë z e -u n a n

h a

v a r , e t c . , p r . r o ë t . ■—

C O M M E N T A I R f'-. i n t e r p r i t a t i o n , é c l a i r ­ c o n f i e r , c is s e m e n t , d i s c l æ r a c i o n

u rz

c o m m is ,

C o m m i s , scribe,

L e s c o m m e n ta i- c o p i s t , p l .e d ; c l o a r e c q , p l. c lo a r é y e a ,

T e s d e C é s a > ', h i s t o r p e m d e z y e c q a n i m - c l o a r i g e f i . p a la z r C é s a r .—

C o m m e n ta ire , a d d itio n

C O M M IS S A IR E ,

c o m m iç z e r,

pl.

q u e f a i t d e s o n c r û d u n e h i s t o i r e c e l u i q u i y e n . — L e c o m m i s s a i r e te v e u t , a r c ’iio m la ra c o n te , b r o ü d ë ù r , c r e s q a n ç z . C O M M EN TA TEU R ,

'

in iç z e r a fe ll d e z â . —

C o m m i s s a i r e des

q u i c o m m e n t e ,> v i v r e s , c o m m i ç z e r a n b i i a i l h , c o m m i ç -

d i s c l æ r y e r e u s a t e s t - b e n n a c , p l. y e n . z e r a n b e v a i v ç z . —

C o m m i s s a i f .e d e s g u e r -

C O M M E N T E R , f a i r e u n c o m m e n ta ire , lr e s , c o m m i ç z e r a v r e z e li. d is c læ ry a

un

le s l-b e n n a c

ou

ul

le v r-

C O M M I S S I O N , c h o s e c o m m i s e , g o a ll-

b c n n a c , / j r .d i s c i æ r y e l .— C o m m e n te r,a - o b e r , p l. g o a ll - o b e r y o u ; g o a ll- o b e r id ij o u t c r d la v é rité d ’ u n e ch o se, b r o u d a u n h is to r ,/> r . e t ;

c re sq i u n

d ra,

p r.

g u e z , p l. g o a l l - o b e r i d i g u e z o u ; fa ls -o -

e t ; b e r , p l. f a l s - o b e r y o u ; fa îs -o b e r:d rg u e z ,

c ’h u ë z a u n d r a , u n h i s t o r , u r g o n c h e ñ , p l . o u . — p r . c ’i m ë z e t .

C o m m is s io n , o r d r e , u r z ,p l. o n.

T — ■ C o m m is s io n , p o u v o ir d o n n é p o u r an

C O M / M E R C E , n r ^ ( 7 C f ’, t r a f ì c q . p / . o u . — t e m p s d ’ e x e r c e r q u e l q u e c h a r g e , q e m e n a C o m m e r c e .c o m m u n ic a tio n , s o c iV ic ,h e n ta - d u r e z , p l.

o u ;

c o m m ic z iô n .

C e tte

d u r e z , p l . o u ; c o m p a i g n u n e z , p l . o u . c h a r g e n ’ e s t e x e r c é e q u e p a r c o m m is s io n , A t. c y v e i t l u r s .— avec l 'd ,

m e

J e n ’a i a u c u n c o m m e rc e n a

n ’c n i

b e c j g a n d h â , 'n a c

eus

e ç ze rcé r

a r g a rg -h o n t

n e m e d d ie

h e n t a d u r e z e - g u e m e n a d u r e z o u d r e g o m m i ç z i o n . —C o m m is s io n , m e s s a g e , q e f f r i d y , p l. o u ;

ên e dv.

C O M M E R C E R , t i a f i q u e r , t r a f i c q a , q é v r i d y , p l. o u ; c a n n a d u r , p l. y o u , o u . p r. c !; o b e r tr a f f ic q , p r. g r æ t; c n n d u i tra iD c q , p r. c u n d iie t. p r. e t. —

— J ’a i f a i t v o tre c o m m is s io n , g r e a t a m e u s

V a n . t r a i l i q e i û , h o q é v v k ! y , b e z ’e m e u s g r æ t h o c a i i a d u r

C e lu i q u i c o m m e rc e , t r a i ï i q è r , j

C O M M I S S I O N N A I R E , c a n n a d , p l.

p t. y e n ; t r a û i c q o u r , p l. y e n ; n e p a ( I r a i - : o u . — fìc q , n e p

a ra

ira ilic q . —

fra iïic q ,

n ep

C o m m is s io n n a ire

de

m arc h an d s,

a g u n d u f a c t e u r , - i a c t o v , p l . e d ; f a c i e r , p l. y e n .

C o m m e rc e r, a v o ir c o m m u m - l a c t o u r , p l. y o n . y a n .

c a tio n a re c y u e lq u ’u n , h e n t i u r r e , p r . e t; c a h o u t h e n ta d u re z ,

gand

u r

C O M M O D E , a is é , f a c ile , e a ç z , æ ç z ,

r e - b e n ­ d i b o a t i , d i f a t i c q , o c ’h , â , a n . V a n . æ z ,

n a c , p r. b e t,

o h , a û . T ré g . æ z e t. — ■C o m m o d e, p ro ­

C O M M E R E , c o u m a ë r ,p /. e s e d . V an . p re , a v a n ta g e u x , m a d , g u ë il, m a d m e u r c o m m ë é r , /;/. e s e d . —

U ne bonne com - b e d . a r g n ë iîâ , ta îv o u d e c q , p ro fid u s ,

m è r e , p a r i r o n i e , u r g o n m a ë r v a d ; D o u e ! p r o f i 1a p i , c e ' h , à , a û . o a r, h a ru e vvcz. — ■ma c o m m e , c-, ar

C O M M O D E M E N T .,

èn

u r fæ ç z o u n

e t n ’y m e t t e z p o i n t f C c a u , c a ç z o u æ ç z o u d i b o a n o u d i f a t i c q ; è u

< p :n ::* :i c . o u r a i c h , îc .s it

P r e n e z d it v in p u r ,

g tid V on

va ou

c ’h o u m a ê r , an

lia

' n e c ’h a m a u d .

eaçz, T rig

P h r a s e du L a n n i v i : y a n .

èn

œ ç .z ,

z c l. è n

ez

d ifa tic q .

V a n . 'x z .

æ z.

C O M M O D I T É , a is e , f a c ilité , e a z , c a -

C O l i ' ì I j l 'T ì ì E , f a ir e u m

f a u t e , o b e r z a m a n d , æ z , æ z : r m a n d . V « « .a e s e r m tm l.

u r Í C ìn l. o b e r u ,- f o z y , p r . g r s p i ; f a z y a

'V u a s f e r e z c e l a d v o t r e c o m m o t l i i é , a n

j i ‘. c i ; c c u m e i t v . r f a u t , u r p e e ' ü n d , p r . d r a z s a r e o t è n

o c ’ h e a z ou, è n o c ’h e -

e t . - - C o m m e t t r e t t n c r i m e «<> 5 ? r u t c ’ j i v: n i , •’i z a m a n d . — C e m m n d i l t l , l a t r i n e s ; c a r a p r t î o u i i f e 'i u n ( o r í e d . —

C ô m m -jilrr, p r i~

nez, —

C o n U w d iîr, ç rg u tç g e . p ro iW ,


COM

COM jS5 vondéguez, avàntaich. — Commodité y qui vivent ensemble, coumnnitesc, pt. on; voiture, viiur, vituraich >ppl. ou. — Com­ nep a vefè coumun ; coumunaute, pl. modités, biens, pe-a-dra, madou, æzon- ëou. — Communauté, maison religieuse , ny. A l. corvoadur. — Commodité, bien­ couvénd, pl. couvénchou . — de reli­ séance, dereadéguez, a dere. — Q u in ’ est gieuses, ie a u d y ,/;/. you .— deville, coupas ù la commodité, na dere qet. Van. m u u iie zk æ r, coumunautez kæ r . — de dia.nein. biens, coumunilez a v ad o u , coumuCOMMOTION, qefïlusq. v. agitation. iiî’ U'îcz a vadou COMMUEI1, ceiiich ur boan èn un COMMUiNAUX , ou commune, Heu. ail, pr. ceinchet. — Commuer un vœu, commun aux habitants d’ un village pour le ereiiich ur goëstl èn un dra vad all3 ipâtiuage, frausiaich , pl. ou; guern ,pl. p1". eceinchel. you ; peurvan coumun, pl. peurvanou COMMUN, e , ce qui n’ est pan plus à coumun, îeac’ii coum un, pl. leae’hyou. l’ un qu’ à l’ autre, coumun, ciim u u .— C O M MUlSE MENT , ordinairement, La terre est notre mère commune , hon peurvuyà, peur-lyeçzaû, ez ordinal, ma mm goumun co an doüar. — Le ordinal. — Communément, presque par­ pape est le père commun des chrétiens, an tout , c pep leac’h ; ê pep leac’h dija. pap a so tad commun d’ar gristényen, Trèg* dre-ojl. Fan. partout. ar pap a so tad deomp oll. — Commun COMMUNIANT, ante, ag o u m u n y, d plusieurs, coumun , cumun , boutin, a sacramant, a so èn oad da goumubannal, qenn, oc’h, â,an . — Four com­ nya ou da sacramanti. : mun, fourn boutin,fourn bannal, qennC O 31M UNIC A BLE, roap l, a allér, l'ourn, fôrn cumun — Moulin commun, da rei. milin boulin, milin banal, miîin couCOMMUNICATIF , ive, qui se commun; meilh cum un, pl.mMiny ou,meil- munique, gounezapl, qemerapl, a allér hou;qenr.-vih'n,/?/.qenn-vilinou.-KâT£ da c’hounit, a alleur da zéstum oada en commun, beva boulin, beva ez bou­ gou m erct.— Un homme qui n’ est guère tin,/}?’. bevet; cunduibuhezeguez bou­ communicatif, un den diçzumul, un tin,/?/". cunduet; qenn-veva, pr. qenn- den goloët, ppl. tud diçzumul,tud, etc. vevet. — ■ Ils vivent en commun, tout est COMMUNICATION, action de com­ commun cuir’ eux, boutin eo pep Ira èn- muniquer , roïdiguez, distribu.— Com­ trezo, pep tra a so qenn ènlrezo, ne munication, fréquentation , hentadurez, deus netra disparty èntrezo.— -Ilscom­ darempred. — Avoir communication en mercent, ils travaillent en commun, bou­ un Heu ou avec quelqu’ un , cahout h jn tin ez traiïicqont, boulin ezlabouronf; tadurez ou cahout darempred èn ul le­ an traille q, ai labour a so boutin, èn- ac’h pe gand ur re bennac, pr. bet; Irezo ou a k o qenn èntrezo. t Com­ hen'i ur r e , pr. hentet; darempredi, mun., public, connu du public, haznad, pr. et; daremprezi ul leae’h pe ur reeourouu, paut, oc’h, à, aû. — Com­ bennac, pr. et. Fan. ban lein ul leh pe mun, ordinaire, ordinal, paut, puilh, unan-bennac. — .Lignes de communica­ oc’h, â, an . — Ce péché est commun , or­ tion , lignennou a zarem pied, {ignendinaire , paut co ar pec’hed-ze, pr pe- nou a lienîaduîvz .— Communication des c ’hed-ze. a so puilh, ordinal-bras eo sacs d’ un procès, eceiieh eus a baperyou ar pec'hed-ze, sioüas.— Commun, jou r­ ur procès a ra an alvocaded hac ar nalier, pemdezyecq.— vulgaire, cuinan. broculérvea. couniun.— Le commun, ar bopl, ar COMMUMIBR, donner ou recevoir la goumun , ar gumu:i. Fan. erbobi mu­ sainte Luc/lui istie , sacramanti, secra— nud .— Il est du commun, du petit peuple, inanti, ppr. et; coumunya, pr. et. I l . bilen eo , eus ar gumua eo. Fan. ager Corn. se.rvyo, ppr. e t ; id est, ober e lo b l munud eu. servie h*, faire son service. Fan. 'SacreCOMMUNAUTÉ, s&ciité de personnes m anteiû, communyein, ppr. et. —

à'


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COM

COM COMMUNION f créofid nï>iforint des Van. compaignon, pl. ed. — C ’ est un sujets d’ une mime église, credeñ unvan hon compagnon, par ironie, urgoaz mad, èn nrm em esilis ha dindan ur memès coantâ goaz,ur c’hompaignun mad.—. penn.—La communion de l’ église romaine, Un hardi compagnon, ur pautr hardiz. credeñ unvan an ilis romen .— La com­ COMPARABLE, a ail beza compamunion des églises d Orient , credenn an raget; a so da gomparagi, comparai» ilisyou eus ar sevel-héaul. — réception chus. — Il n’ est pas comparable d l’ autre, de la sainte eucharistie, coum union, pl. ne deo qet da veza eomparaget da eo u .'— Une sainte communion ,u r goumu- guile, dibaraich eo da eguile. nyon santell . — Une communion indigne , COMPARAISON, comparaich. Van, ur goall goumunyon, ur goumunyon id. Dans les villes, comparéson, pl. eu. indin, ur goumunyon sacrilaich, ur — E n c&nparaisonde, ez scoaz, è scoaz geumunyon great ê stad a bec’hed da, ez resped, ê resped d a , è compa­ marvell. raich da. — : Sans comparaison, hep com­ COMMUNIQUER, faire un autre par­ paraich, hep comparéson, salf ou salo ticipant d quelque chose, ranna gand un ou sal comparéson. Van. hép compaail, pr. e t; rei lod da un ail, pr. roët, rach. — Par comparaison, dre gompa-* Van. gobér lodecq un arall, pr. groët, raich, gand comparaich, dre gom£agroeit, grocit. — Communiquer ses vices réson. v. parallèle. d un autre y rei e viçzou da un ail, pr. COMPARAITRE, se présenter en jus roët ; inspirout e voall techou da un tice, compari, pr» et; ober comparicion ail. pr. inspiret; lacqât un ali da gaout ez justiçz, pr. græt. Van. compariczeiñ* C vemés viçzou, pr. lecqeët.— Commu­ COMPARANT , celui qui se présente niquer un secretd quelqu’ un, disculya ur en justice, comparer, pl. yen. — Le secred da ur r e,p r. et .-— Communiquer comparant dit que , ur c ’homparer a la­ les sacs d’ un procès, eceûch ar pape- var penaus. jyou eus a ur procès, pr. eceûchet. COMPARATIF, f. de grammaire, an COMMUTATION, ceñchidiguez eus hano creiz, comparatif!. a tir boan èn un ail. — Commutation de COMPARER, comparagi, pr. et. — vœux, an eceifìch eus a ur goëst ou eus Je l’ ai comparé d un tel, me am eus e a ur vœ u, èn un dra vad ail. gomparachet da hen-a-hen, me èm COMPAGNE, compaignunès, pl. eus e gomparachet gand hen-a-hen. ed. Van» compaignonès, pl. ed. — Se comparer d, hem gomparachi da COMPAGNIE, coumpaignunez, pl. ou gand. Van. him gomparageiû. ‘ ou. Van. compaignonneh, pl. e ü . — C 03 ÍPARÉ, $, comparachet. I l y a grande compagnie , coumpaignu­ COMPARUTION, présentation en jus­ nez vras aso .—Bonne compagnie, coura- tice, comparicion, pl. ou. paigmmez vad. ■ — Mauvaise compagnie, COMPAS, compas, compaës, comgoall-goumpaignunez. Van. goall-gom- pæs, ppl. you. paignonneli .'— Fréquenter les mauvaises COM PASSER, prendre ses mesures compagnies, henti ur goall goumpai- avec un compas, compaësi, pr. et. gnunezou, pr. hentet. — Faire compa­ COM PASSION, p itié, truëz. Van. gnie à quelqu’ un , ober coumpaignunez truhe. — â yez compassion de m oi , oz d a u r r e , pr. græt; derc’hell coum­ pézit truez ae’hanoun, ho pet truez paignunez da ur re, pr. dalc’het__ euzon ou ouzin ou ouzign. — Faire Compagnie de perdrix , bandenn-clugi- compassion aux autres, douguen ar re *7 » pl- bandennou-clugiry. — de sol­ ail da druëz, pr. douguet; ober truëz dats, bandenn-soudarded, pl. ban- d’ar re ail, pr. græt. Van. gobér truhe dennou-soudarded. — d’ un régiment , d’er re arall, pr. groët, groëit, granit. bandcnn, coumpaignunez ppl. ou. — Qui est digne de compassion , din a COMPAGNON, compaignu«,^/.ed« druëz, truëzus, hirvoudus, oc’h, â, añ.


COM i85 C O M — La compassion de la sain te Viti'ge, mer- Van. 3parteneiA,pr. et; eenapeti, pr. et. COMPÉTITEUR* ©. concurrent, ,2crinty an iniroun Varia, qen-druëz COM PILATEUR, auteur qui com pile, ar vcrc’hès sacr# ar seiz clezè a gueux. COM PATIBLE, a ail padout gud- dastumer, pl. yen/destumer, p l. yen;autor èn deua great un dastum; autor Vret gand un ali. COM PATIR, demeurer ensemble, etc., pehiny èn deus destumet eals a seripadout guevret, padout açzamblès, pr. geou abil, evit o renta public, haznad padet .— Compatir avec Vhumeur de quel­ ha talvoudecq d’ar bed oll, p l. autoqu’ un, padout gand imeur ur-re ben­ red pere oz deus déstumet, etc. nac, èn em ober diouc’h ur re-bennac, COM PILATION, un dastum eus a pr. èn em c ’hræt. — Compatir d quel­ gais traou curius ha mad da ouzout, qu’ un, lui porter compassion, cahout truëz un dastum a scrigeou leun a oüizye* ouc’h v r re, pr. bet. Van. èn devout gu ez,p l dastumou. Van.dastum, p l.en . COMPILER, faire un recueil de chosef truhe doh unan-bennac, pr. bet. C 0 MP A TRI 0 TE, q ui es t de mêmepays, prises dans plusieurs ouvrages, déstumi, qen-vroad, pl. qen-vroyz; qen-vroë- pr. et; dastum I èn u l lèvr cals traou azyad, pl. qenvroëzyz. — C ’ est mon com­ bil ha mad da ouzout, evit profid an patriote, va c ’henbroad eo, eus va bro oll, pr. et. Van. dastumein.— Gratian eo , eus a ur vro omp hon daou. — a compilé le droit canon, Tribonien le droit Les compatriotes , ar guenvroyz, a rre romain, Baronius l’ histoire ecclésiastique, Gracian manae’h eus a urz sant B eeus a ur memès bro. COMPENSATION, accion pe dre nead èn deveus déstumet açzamblès hiny cz rear ma véz par pe qevatal, un ar güir eus an ilis, Tribonyan güiradra da un ail, ingalder ê talvoudéguez. our èn deus destumet ar güir roman 9 •— E n compensation du tort qu’ on m’ a hac ai c'hardinal Baronius an histor fait, evit hem dic’haoùi, evitrapari ar vès an ilis. v. décret, décrétale. COM PLAINTE, plainte et doléance , gaou great dign,èm digoll,cvit va digoll COMPENSER unecliose par uneautre, clémvan, pl. ou. COM PLAIRE, se rendre agréable d lacqât an eil dre eguile, pr. ëet; fourniçza un dra ê leac’h un ail a vancq, quelqu’ un, qemer poan da bligeout da ur re, pr. qemeret; cahout gourcy da pr. eî. COMPÉRAGE, affinité de compères, bligeout d a u r r e , cahout madélezevit ur re, pr. bet. — S e complaire en quelque compaëraich. COMPÈRE, compaër, pl. yen. Van. chose, hem bligeout èn un dra-bennac, compëer, pl. yon, yan. — Un bon com­ pr. hem bliget. COMPLAISANCE, madelez,/?/. you; père, par ironie, ur c ’hompaër mad, ur £raciusded, madélez gracius, açzand, juailh. COMPÉTENCE, pouvoir de connaître plijadur. — Fausse complaisance, faisd’ une affaire, güir èn un affer ou var madélez, pi. fals-madelé^you; madé­ un æifer, velly var un dra,'güir èn un lez dic’hraçz, pl. madeléfcyou dic’hraçz; dra .— Cela n’ est pas de votre compétence, madélez milliguet, pl. madelézyou. COMPLAISANT, ẃ :il, gracius,oc’h? an dra z« ne deo qet eus ho cun ou eus ho mecher, n’oe’h eus velly ebed var à. — Complaisant, ẃor,i, m a d , güell, aguemenze, n’oc h eus netra da vellet mad meurbed. — *£rop complaisant, re vad. — Complaisan t, qui se conforme a u s eno ou aze. COMPÉTENT, quiapouvoir de juger, volontés d’ autruit açzaisier, pl. yen; açx barneur legitim, barner güiryon, pl. zantour, pl. yen ; açzantus, ôc’h, â, an. barnéryen, etc. ; nep èn deus güir da — Complaisant.t serviaJ^le^SQV\i]\iit oc’h, â , an. varn, compelant. C O jIP L A N T , lieu , planté d’ arbres, COMPETER, appartenir, aparchanta, aparchantout, ppr. ap&rchaniet. anteiz,p/. ou. Va, ^pU nteri ç z r fl.v â *


GOM ,86 COM COMPLET, #«#, « ?«* « Uut « qui, regeou qemesqet .— Crimes compliqués, lui faut, fourniçz, peur-fouroiçz,oc’h, ci"imouqemesqet,crimoumesq-ê-megq â, aû; peur-achu, peur-æchw. — O u­ COMPLOT,conípíVflù'c«,complod,/j/. vrage complet, æuTraich-fourniçz, pl. ou, complogeou. Fan. complot, pl. eü. — Faire un complot, complodi, pr. et. æurraichou-fonrniçz. COMPLEXION, disposition naturelle Fan. comploteiñ, pr. et. v. cabale?. COMPONCTION, t. de théologie, gla­ du corps, lémps, pl. you ; témps corfdèo , qignenn. — Bonne complexion, c ’har güiryon eus e bec’hegeo», mantr, témps mad, ur guiguenn v a d .— C o- mantradur. v. brisement. COMPORTEMENT, doare, compdfrenûn est d'une bonne complexion, un lémps mad a zen eo Caurintin. — Il tamand, ar fæçzoun pe-gand-hiny es est d’ une faible complexion, sempl eo an vevér, cundu. COM PORTER, se comporter, hem témps anezâ, ur guigueñ fall a zèn eo. Le vice et la vertu dépendent en partie gun du i, pr. hem gunduet; hem gomde notre complexion, an témps eus an porti, pr. hem gomportet; hem goüarn, dèn a ro alyès dezâ al lusq èntreze ar /?r.hem gouarnet .— Il s’ est bien comporté >i$z, pe ar vertuz; al lançz da heul ar en cette affaire, hem gomportet mad èn viçz pe da braticqa ar vèrtuz a zeu a- deus èn æifer-ze, cuaduet mad èn de­ Jyès a-berz an témps eus a bep dèn. veus an affer-ze. — Il se comporte mal , COMPLICATION , jonction de deux n’hem gundu qet èrvad, hem-voalimaladies en un même corps, qemescadur gomporti a ra, n’en devis qet a gundu, trist eo an doare gandhâ. — Comment a zaou gleûved èn ur mémès dèn. COMPLICE, qui a eu part d un crime, se comporte-t-elle là? penaus ez ma as qen-dorfetour, pl. yen; favorer ê dro­ doare eno gandhy. — Je n’ en sais rien, ucq , pl. favoréryen ; accuset da veza ne oun doare, ne oun qet. — Comment bet e loà èu ur c’hrim. — Le complice me comporterai-je? penaus ezriû-me?pe tst arrêté, dale’het eo ar c ’hen-dorfe- cundu ou pe seurd cundu az zalc’hiiitonr, paeqet eo nep voa accuset da ve- me ? pe ez fæçzoun hem gunduiû-me? COMPOSER, faire un corps de plu­ s:a bet e lod èT D’brim. COM PLIESj la dernière heure eano- sieurs parties, ober un dra gand cals a tiiale, compligeou, ©omplegeou, com- draou/pr. græt; composi, cornpos* ppr. et.— L ’ homme est composé de corps et d’ âplidou. COMPLIMENT, civilité de parole ou me, map dèn a s o g r æ to a a s o comif action, gourc’hemenn, pl. ou. Fan. poset a gorf hac a ene, corf hac ene èn gourhemenn, pl. eü. — Faités-lui mes deveus an dèn.— Composer un livre, un compliments, grit va gourc’hemennou thème,compos,composi, ppr. et.— Com­ dezà ou dezy, gret ma gourc’hemenn poser, capituler, conditionner, divisa, pr. dean. ■ — Compliment, témoignage d'Aon- et; èn hem ober. — Composer, transiger neMrjContjmançz^oujcomplimand,^. par écrit, ober un transacq, pr. gret; complimanchou. — Point tant de com­ accordi dre-scrid, pr. accordet.— Com­ pliments, hepcomplimanchoù, hep qet poser verbalement, ober un treuz-vara gonlanançz, hep qen' alyés a gonta- c’had, pr. græt. COMPOSITEUR, celui qui compost nançz. COMPLIMENTER,obercontanancz, quelque chpse, composer, pl. yen;comober contanançzou, obercompliman- posour, pl. yen — Compositeur, arbitre d’ équité, accorder, pl. yen; nep a ra un chou, pr. græt. COMPLIMENTEUR, qui fait des com­ accord èntre, etc. pliments, contanancer, fæçzouner, ppl. COMPOSITION, l’ action de composer, yen. composérez, pl. ou. — Composition, ca­ COMPLIQUÉ, e, qeme*qet,mesq-ê- pitulation, divis, pl. ou; accord,/?/, ou; ïaesq. -— D is maladies compliquées„ deû- .accord^ pl. ou; naarc’had, pU marcha-.


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gedu. L a ville s*est rendue â composi­ 'rigoureux, cont «triz ha t-îgoliu*. —* tion, ar guear he deus èn hem rentet Compte, état, estime, stad, istim, cont. gand certen divisou. — Faire compte de quelqu’ un, ober stad * COMPOST, comptod,p l. 011, geou. ou istim eus a ur re, pr. græt; istimout CO M PO TE, confiture, co m p o t, ar ur re, pr. et; derc’hel cont eus a urre» c ’hompot. bennac, pr. dalc’het. — Il ne fait aucun COMPREHENSIBLE, comprenapl, compte de lui, ne zalc’h count e-bed aoc’h, â ; a alleür da gomprenn. nezâ, ne ra stad e-bed anezân. — A. COMPREHENSION,compréñidiguez. mon compte, d’am’ c ’hount, d’am avis, COMPRENDRE, enfermer, contenir, var a gredan, var a songeai). — A c* derc’hel, pr. dalc’het. — Comprendre, compte, si celaest, d’ar gontxe, èn dailh mettre dans, lacqât ébarz, laeqât ê, lac­ ze, èn dailh-ze eta, mar deo evel-ze ca qât efi , pr. lecqëet. —- On l ’ a fait com­ ma ar bed. — Chambre des comptes, caai* prendre aux rôles, lecqëet eo ê-barz ar chargée de l ’ examen de l’ emploi des fond* rollou. — Comprendre, concevoir, com- publics, cam prar c ’honehou. — Maître p re n , còmpráni, ppr. et. Fan . compre- des comptes, mæstr ar c’honchou. neiñ. COMPTER, nombrer, counta, conta, CO M PRESSE, linge qu’ on met sur pr. contet; nivera, niveri ,ppr. niveret. une plaie, e tc ., lyaneñ gouly, pL ou. Fan. contein, nombreifi, ppr. et. li­ CO MPRESSIONjgoasqadur Fan. mah vre. — Compter, calculer, conta, pr. et; COMPRIMER , presser avec violence, teurl d’ar jett, pr. taulet ; compodi, pr. goasqa, p i. et; starda caër, pr. stardet; et. — • Compter sur ses doigts, counta var m ac’ ha, pr. et. Fan. mahei n, sterdein, e vizyad. — I l compte sans son hâte , ur goasqeiû, ppr. et. gont treus a ra, un eil güeacli ez conCOMPRO METTRE,/jrömeííre mutuel­ to, èu hem drompla a ra èn e gont, * lement , qenbrometi, pr. et ; ober nr Compté pour rien, countet evit n«tr*,j, ô’hen-bromeçza,oberqenbromeçzaou, sellet evit netra, sellet evel netra. pr. great, græt. COM PTOIR, bureau ferm é, pour U COM PROMIS, traité réciproque, qen- commerce, cont-leo’h^p/. you;contouŵr, bromeeza, pl. qenbromeçzaou. — il pl. ou. —- Comptoir, banc sur lequel iss n t s’ en est pas tenu au compromis, eateo marchands étalent leurs marchandises,tau l a enep ar c’ henbromeçza. gont, pl. taulyou-gont. ~~Sur le comp­ COMPTABLE,countapl,/?i. tudcoun- toir,\ar an daul-gont,var ar c ’hantouëe tapl. — Comptable, responsable, goarand COM PULSER, contraign un noter, evit, goarand eus a , pl. goaranded. ur greffyer, etc., gand lizerou a chanCOM PTANT, argent présent, réel, ef­ celléry, da zilivrya copy eus a un acta, fectif , arc’hand countant, arc’hand pr. contraignet. presant, arc’hand couchant. — Payer COM PULSOIRE, lizerou a ehancelargent comptant, paca varar leac’h, paëa léry evit contraign da zilivrya nctayou. var an tomm hac hep termen,pr.paëet. — Compulsoire, fromage qui oblige’ d COM PTE, dénombrement de plusieurs boir/, boëd sec’hidicq, lizerou a ch aachoses, c o u n t, pl. couûcliou ; cont, pl. celléry Bacchus. couclion. Fan. cont, pt. eü. — Comp­ COMP U T , supputation des ten%ps, çomte, supputation, count, pl. conchou. — put ecclésiastique, eoœpod ,p l. ou, geou. Un compte rond, ur gond rond. — Faire COMTE, seigneur d’ un comté, condt, ou dresser un compte, ober ur g o n i, pr. pl. ed. Fa?t. id. A L jàrll, pl. é d . — Ai. græt. — Demander compte, goulenn le comte, an au trou ar c ’hondt^an aucount, />>*. et. — Rendre compte, renta Irou’r c ’homlt. — De comte est venu cont.— Rend^eses comptes, resta e gont, vicomUj, eus a gondl eoden^ibescondt, ' />>•. et— Tenir compte de, derc’hel c*«t eus argondtcd ez co-great ar-veseondled eus a f pr. dalt’het. — S tm p it et [ . COM T&, Urre d’ u a .ẃ iU , ,


CON pi. ott;. contftîch, pt. «ontaichou, eon- certf dispos un accord, pr , et, — Dts taigeou. •— Le comté de G oélo, concl- voix concertées, mouëzyou accord.' — Concerter bien une affaire, cusulya èr tadGoëlo, contaich Goëlo. CO M TESSE, condtès, pt. ed. Fan. vad un æffer, pit ef ; cundui èr vad un id .— Madame la comtesse, sœur de la vi- æffer, pr. cunduet. CONCESSION, faveur, g>'âce, au­ eomtesse, an itroun ar gondtès, c’hoar tre, pl. ëou; autreadur. autrenadur. d’ar vescondtès, CONCEVABLE , a aller da gonceo CONCARNEAU, ville du Finistère, C o n cq , Concq-Kernéau, Concq-Éer- ou da entent; conccvnpl, oc’h , à ,a n . ne. v. conque. — Je vais d Concarneau, — Qui conçoit, concevus, och, â, aû. CONCEVOIR, engendrer, engueîienbez’ez aû da Goncq, mônet a ran da ta , pr. et; conceff, concev, conceo, jGoncqernéau. CONCASSER, terri gand urmorsoll, concevi, pr. et .— La sainte Vierge a con­ çu son fils par la vertu du Saint-Esprit , pr. et; pilât èn ur mortez, pr. et. CO N CAVE, qeu, cleuz, oc’h .à a û . ar Verc’hès sacr e deus bet concevet CO N CAV ITÉ, creux, qeu, pl. you. he map benniguet dre ar vertuz eus ar CONCEDER, aulren, pr. autreët; Spered-Santel. — ■Concevoir, avoir de l’ intelligence, conceff, concév, conceo, accordi, pr. et; rei, pr. roët. CONCENTRER, tirer vers le centre, concevi ( le troisième est le plus usité ) , |n tra,p r. intret; treanti,pr. treantet. ppr. concevet ; entent prest, pr. èntenCONCEPTION au seindela mère, eû- tet. Fan . conceü, concëueiû , pr. uët. CONÇU, ue, eûguehentef, concevet. guehentadurez, concepcion .— La con­ CONCIERGE, q u i a la garde d’ un ception immaculée de la Vierge dans le sein âe sa m ire , ar gonception dinam eus château, gmiarner ur c’hastel \,pl. yen. ar Yerc’hès sacr.— Conception, intelli­ Fan. goiiarnour, pl. yon , yan.— Con­ gence , concevidiguez, spered da gon- cierge, garde des prisons, geolyer, pl. çeo .— Il a la conception bonne, ur gon- yen. Fan. id ., pl. yon, yan. A l, chepcevidiguez vad èn deus, spered èndeas per, pl. yen. CONCIERGERIE, charge et demeure da gonpeo, ur spered mad èn deus.— I l a la conception dure, urgoncevidiguez d’ un concierge, goiiarnam?nd, goiïarcaled è n d e u s , caled eo a benn, ur nediguez. Van. goiiarnacion — Con­ penn caled èn deveus. — Qui a de la ciergerie , prison , prisoun, s o l,g e o l, conception, concevus, oc’h , à , aû; nep \ppl. yon. CO N CILE, seiied,/?/. ou; co n cil, èn deus concevidiguez ou spered. — Qui n’ a pas de conception, digoncevus; p/. conciiaou, concilyou .— Concile gé­ nep ne deo qet concevus , hep conce- néral, concil général, pl. concilyou général; sened général, pl. senedou vidiguez, hep spered. CONCERNANT, touchant, var, vcar, général. — Les conciles œcuméniques, ar c ’honcilyou général, ar senedou, etc. ê qôver, ù fett. CONCERNER, aparclianîa èn ur — Le concile de Florence , ar c ’honcil fæçzoun bennac, pr. et; sellet, pr.id. général a Florançza. — Le concile de — E n ce qui vous concerne, er pez a sell Trente, ar c’honcil général a Dranta. ac’ hanoc’h , 6 fett eus ar pez a apar- Fan. er boncil e Drant. — Concile na­ tional, concil daîc’het gand an æsqeb «hant ouzoc’h, CONCERT, accord, accord , pl. ou. eus a ur roüantélez, gand grad vad ■ — C oncert de musique , u n a c c o r d a v u - hon tad santel ar pap .-— Concile provin­ sicq> — Concert de vo ix » a c c o r d a v o u ë - cial, concil daic’het gand an arc’hæsZ y o u , — E t r e de concert^ boxa a - u n a n , co]> hac an æsqeb vèz a ur brovinçz.

iSS

CON

b e z a a c c o r d , p r. t y # . —-D e co n cert, a - — Il y a eu m i a i i , g r a d -é-g ra d , boulin. .*saint Hervé

C.OXC1ÌRTEH, f d r f l'emu d’ un een-]

concile provincial au prieuré de , sur la montagne de B rè, à qn'dsaw'tr itn hiiterien breton, «a lus-


CON 169 CON p l. \ toryan guinidicq a Vreiz a raport penaus ezeus bet dalc’het ur sened ebarz b r e s e n , pl. c Q i ic o m b r è s . CONCORDANCE, t. de grammaire, eñ prioldv sant Hervé , var lein menez Bre, entre Güengamp ha Lannyon. ar goncordançz.— Concordance, choses CONCILIABULE, assemblée désap­ qui s’ accordent entre elles, accordançz, prouvée , e tc ., sened disaprouët, pl. qen-accord. — Concordance de la bible , dictionner ar vibl, accordançzar vibl. seliedou, etc. CONCORDAT, convention, accord, CO N CILIATEUR, qui concilie, ac­ corder, pl. y e n , unvaner, pl. yen ; nep pl. ou; divis,/)/. on ; marc’nad, pL marc’hage'ou. Van. m arhad, pl. eiñ— a lacqa unvan arre a so disaccord. CO N CILIATIO N , unvanded, un- Concordat, traité fait entre le pape Léon X et le roi François / " , qui sert de règle­ vanyez. CO N CILIER , mettre d’ aceord , lac­ ment pour les nominations aux bénéfices , qât a unan, pr. lecqeët; unvani,/M\ et. ar c ’honcordat, accord great entre ar — Se concilier quelqu’ un, gagner son a- pap Léon decqvet èn hanohac ar roüe m itié, gounit u r re , gounit carantez Francôs qen là èn hano, var fett ar ur re , gounit caloun ur re-beunac, pourvez d’ar beneviçzou. CONCORDE, union, unvanyez , pr. gounezet. C O N C IS , succinct. berr ha nerzus. qen-garantez, carantez qenn-ènlrezo. — Style concis, iæ çztn berr ha nerzus CONCOURIR, agir conjointement, qenda barlant, fæçzon da lavaret cals a" operi, pr. et; qen-ober, pr. qen-græt. CONCOURS, action de concourir, qendraou ô berr gompsyou. CONCITOYEN, qen-vourc’his, pl. ober, pl. qen-oberyou ; qen-oberidiqen-vourc’hisyau. A l . qen-güicqad, guez.— Concours, réunion de plusieurs personnes, de plusieurs choses, ul lod bras p l. qen-guicqis. CONCLAVE , assemblée de cardinaux a draou, un toullad bras a ditiou, ul pour l’ élection d’ un pape, jabislr ar'gar- lod bras a d u d , ur rum-rerrupl a dud t un taulad terrupl a dud. Van. helleih dinaled evit choas ur pap. CONCLUANT, ante, qui prouve, sta- a drëu, helleih a dud. r. amas. CONCUBINAGE, cohabitation d’ un tudus, a promis, oc’h , à , an. CONCLURE, terminer, lacqât fin da, homme et d’ une femme non mariés , ribaupr. lpcqeël; ober fin d a, pr. græ t; a- derez, serc’herez . — Vivre en concubina­ chui, æ ch u i, ppr. et; peuræchui, pr. ge, ribaudal,pr. ribaudet. CONCUBINAIRE, qui entretient um et. Van. achëuëiû, terminein.— Con­ clure une chose , la résoudre, statudi, ar- concubine, ribaud, pl. ed ; serc’h , pl. reti, arresti, ppr. et ; resoif, resolvi, ou , aou. Ce dernier mot est de Trég. D » ppr. et. Van. arreleifì, resolveiñ.— là, Coët-serhou ou Coat-serhau, près, Conclure, tb'er une conséquence, dësîu- de Morlaix. CO N C U B IN E , ribaudès» pl. ed ; tni,p>\ et. Van. tennein ur gonseqançz. — C ’ est une affaire conclue, un dra græt serc’h , pl. ed, aou, a u , ou. Tous ces eo , u ÿ s aiier achu eo qem en-ze, græt mots ribaud, ribaudès, rihaudéçèz et vibdiWàaXvienncnt par métaphore de rlbod, ar gra. CONCLUSION, fin, fin, fiavez, di- baratte à beurre, parce qu*ils tiennent tous: losl, diilu. — Conclusion d’ un discours, du mortier et de la saleté, et que ribodẃst péroraison, ar fin-vez eus a un devis, composé de pri-pod ou pod-pvi, qui si­ an diverramand eus a un divis, an gnifie pot d’ argile cuite, v. baratte.—• Sadiffin vès h un divis.— Conclusion d’ un jdomon avait 700 femmes et 5 oo concubin. argument, ar finvez eus a un argua- 7j*>s, ar roüe Salomon èn devoa sc’z roaiul. ur gouseqançz .— JLa conclusion (cant grec ha try c’hant ribaudès. CO NCUPISCEN CE, désir déréglé, d’ ur.e foire , an diiost-foar. CONCOMBRE, plante et fru it, eô-j!«*hoa»tidiguez» c ’hûand fera#, ÿoálí

combreseu,

cocombrès coucom-


(go

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disordren, youll-bras, droucq youll.; m all, pr. et ; disaprouff, diaproufî, pr. Concupiscence y passion pour l’ amour dès- diaprouët. honnête , an inclinacion disordren eus CONDENSATION, action de rendre ar c’hicq, ar goall inclinacion eus ar compacte, calediguez, caledadur, fec ’horf, an y ju ll disordren ou an désir tiçzder,fetiçtidiguez. Van. caîedigueh. disordren eus ar c ’hicq oaevit ar c’hicq. CONDENSER, rendre compacte, caCONCURRENCE, prétentien de plu­ ledi, pr. et; caletaat, pr. caletëet, fcsieurs personnes à une même chose, qen- tiçzât, pr.fetiçzëet. Van. caletât, pr. ëet. feretandançz, qen-c’hoanteguez, qenCONDESCENDANCE, déférence aux oaz, qôverérez, ê qêver— Concurrence, sentiments des autres, açzandt, pl. ou ; égalité dé droits f ingalder a vir, a faver madélez, pl. ou. specyal. CONDESCENDANT, complaisant, açCONCURRENT, qui concourt, qêve- çantus, oc’h , â , aû; nep ne gontrolii rer, pl. yen; qôvezer, pl. yen; qêve- qel ar re ail. r o u r , pl. yen ; nep a so qêver-ê-qêver CONDESCENDRE, acquiescer aux vo­ gand un ail, nep a so ê qêver un ail, lontés d'autrui, açzanli, açzantout.p/T. qen-bretandant, pl. e d ; n e p a guerz aczantet. — Condescendre, être condes­ var seuzlyou treid un ail. v. rival. — cendant , açzanti gand ar re a il, beza Concurrent, égal en droit , nep so ingai mad è qeiver ar re ail, pr. bet. da un ail ê güir hac ê faver, CONDITION, qualité, clause, ar pez CONCURRENTE, qui prétend d, qê- a aparchant ouc’h un dra hac a rent Yerourès, qêvererès, qévezerès, ppl. ed. anetaû m a d , pe fa ll, parfed, pe diCONCUSSION , exaction , laëzroncy barfed; stad. — L a condition des choses ur publican,/?/. laëzroncyou ; preyz un créées, est d’ être sujettes au changement , dèn publicq, goall-vir,p/. goall-viryou. à la corruption, arpez a aparchant ouc’h — I\cceveur de concussions, recevour ar an oll grouaduryou, eo ar ceiûchagoall-viryou. m and, ar goastadur hac ar vreinaduCONCUSSIONNAIRE, qui fait des rez ; ar stad eus a guement Ira a so concussions, Iaëzr liaznad, pl. laëzron dindau an eê, eo bezasuged da ceiûch, haznad; publican, pl. ed; preysèr, pl. da voasta ha da vont da goll.— Condi­ yen;nepa lacqa pe a receo goall-viryou. tion, rang , naissance, stad, r e n c q , p i­ CONDAMNABLE , a viliit beza con- on. Van. stad, rancq ,•/;/. eü.— Unhomdaunet, condaunapl, oc’h , â , an. me de sa condition, un dèn eus e rencq, CÖNDAMN ATIO N, jugement qui con­ un dèn eus e stad. — Un homme de con­ damne, ecndauuacion, barnediguez a dition , un dèn n o p l, pl. tud nopl; un gondaun. Condamnation, damnation digentil, pl. tud digentil .— de basse con­ éternellet daunidiguez, daunacion e- dition, un dèn a stad isell, un dèn biternalL len, pl. tud, etc. — Les conditions sont COJNDAMNER, condauni, pr. et ; différentes, ar stadou a so dishêvel, an barn, pr. e t.— Condamner dm ort, con­ eil stad ne dao qet evel eguile.— Con­ dauni d’ar m aro, barn d’ar maro. — dition, traité y divis,/?/. ou; condicion, ó l’ amende, condauni d’an amand , pl. ou .— A condition que vous veniez, en cûndauni da un amand . — au bannisse­ divis ma teuot, gand condicion ma ment , condauni da forbanidiguez. — teuot. — J ’ observerai les conditions que. aux’ galères, barn ou condauni d’ar ga- nous avons mises, me a viro an divisoit lëou.^—“ Etre condamné à tous les frais , hon eus lecqeat .— Je ferai tout aux con­ beza condaunet d’ar misou.— Un cri­ ditions que vous me marquerez, me az rai minel qui avoue le crime, se condamne lui- pep-ira èn ho tivis. rnêmt, ur c’imminal a anzao e dorfed, CONDITIONNEL J e , condicionus, en em gondaun e-unan ou èn em varn divisas, oc’ h, ü, an, <ÿ-ïiîiaîi.— Condamnef, désapprouver, ta-: 1 CONDITIONNELLEMENT, dipda»


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divis, gand divis, gand condicion, èn duite de tout l’ univers, an autrou Dodo, èn deveus dre e vadélez, ar sourcy ha« dan condicion. CONDITIONNER , divisa, pr. et ; ar gundu a bep tra .'— action de êonduir* eondicioni, pr. et .— On avait condition­ en chemin, hinchadur, cundu, h arlu , né qu'on ferait, diviset voa bet, ez raf* hambroucq, caçz, renadur. Fan. cun­ fét ; beza ez voue bet condicionet, pe­ du .— Bonne conduite, cundu vad, cun­ du fu r, comportamand vad. naus ez raét, etc. CO N FECTIO N , action de confectionCONDOLEANCE, qengaûv, pl. on ; iesteny a garantez ê qêver un dèn afli­ ner, oberadur, an oberidiguez vès a un dra. get, pl. testenyou a garantez, etc. CONDOULOIR ( se ) , hem afligea CONFEDERATION, ligue, allianctj gand nep so afliget, pr. hem afliget ; alyançz, accord, divis, ppl. ou. qen-gaûvaoui, pr. qen-gañvaouet; CONFEDERER ( se ) , s’ allier , ober douguen cañv gand nep a soug. alyançz guevret, ober un accord aç-» CONDUCTEUR, qui ctndu.it un ou­ zamblès, pr. græt; divis, pr. et.— Les vrage, mæstr var ul labour, pl. mislry;’ confédérés, a rre o deus great alyançz nep a gundu ul labour, nep a c ’houarn èntrezo, ar re o deus diviset oa græt un ouvraich.— Conducteur , qui montre un accord qen-èntrezo, an re allyet. le chemin, hinclier, pl. yen ; henchour, CONFERENCE , comparaison, com­ pl. yen. Fan. conduour, pl. yon, yan. paraich.— Confèrence, entretien, divis, i—qui conduit par honnêteté ceux qui sor­ pl. ou; prepos,p/.you;conferançz,p/. ou. tent de chez lu i , harluer, pl. yen; amCONFERER, comparer, comparagi, brouguer, pl. yen .— qui mène et ramène pr. et. Fan. comparagein, pr. e t . — quelque autre, reerha direer, pl. ree- Conférer, octroyer, r e i, pr, ro ë t; auryen ha direeryen ; rener ha direner, tren ,p r. autrëet.— Conférer , s’ entrete» pl. yen.— Conducteur d’ une affaire , nep nir d’ affaires, derc’hell proposyou var, a gundu un æffer, nep a c ’houarn un pr. dalc’het; divisa, pr. et. Fan. paræffer. landal, parlantein. CONDUIRE, gouverner un ouvrage, CONFESSER, prêcher l’ évangile, pre­ beza mæstr var ul labour, pr. bet; zec q an avyel dindan e qirilh h a fo rcundui ul labour, pr. cunduet; gouarn tun,pr. prezeguet.— Confesser, avouer, un ouvraich, pr. et . — Çonduire un* af­ anzao, anzavout, pr. anzavet. Fan. anfaire, cundui un æffer,gouat n un æffer. zauêiñ, pr. et.— Confesser, entendre les — guider en chemin, hincha, pr. et. Fan. confessions , avouer ses péchés , cofeçz , lienteiû, discoeiñ en hend, pr. et. — cofeçzât, covez, coveçzàt, ppr. ëet. Conduire par honnêteté, harlua, pr. et; Fan. coveçzat, pr. et . — I l est allé d con­ liambroucq, pr. liambrouguet. Fan. fesse , eat eo da govez — Il est revenu, de caçz, pr. et; conduein, goüarneiâ.— confesse, distro eo a gofeçz. mener et ramener, caçz ha digaçz, pr. CONFESSEUR, qui est mort en opicaçzet ha digaçzet; rën ha dirën , pr. nionde saiiteté , conl’e çzor, pl. ed .-—Les rènet hadirènet . — Se conduire, se com­ saints martyrs et les saints confesseurs , ar porter, èe em gouarn, pr. èn hem sænt merzéryen hac ar sænt coni'eçgoüarnet. Fan. him goüarneiâ , pr. zored.— Confesseur, prêtre qui confesse„ him goüarnet . — Il ne se conduit pas bien, confeçzor, conveçzor, ppl. ed ; coveçn’en hem c’houarn qet êr-vad. zo\ir, pl. yen. Fan. coveçzour, coëçCONDUIT, v. canal. zour, ppl. y o n , yan. CONDUITE, soin d’ une affaire, etc., CONFESSION, aveu de la vérité, azsourcy, soucy, goüarnamand, mæs- naoudéguez eus arviryonez, disclætrony. Fan. gaüam aeion.— Conduite, raçion eus ar viryonez, qen ê justiçz, action de conduire, cun du, ar gundu. qen ê leac’h ail.— Confession, déclara— P u * P * * p r e i i 4tnei * U f i n , ta ##»- tien dê W p*th*i 4 un prêtre , «ofsç&ion,


COA coveçzîoa, ppl. ou. Van. coveçzion, ‘ CONFIDENTIAIRE , bénéficier , coêçzion, pt. e ü .— Passer sa vie sans ie eonfidançzer, pl. confidançzeryen. CONFIER ( se ) d la fidélité de quel­ confesser, bevii digofès, beva digovès evel ur parpailhod, pr. bevet.— Mourir qu'un, fizyout èn ur re, fizyout un dra sans confession, mervel digovès, mervel bennac èn ur re , pr. fizyet. — Confier digoffes ou hep coveçzion. — Faire sa un secret, fizyout ur secred. — Se con­ confession d un confesseur rude , coveçz fier en son voisin, fizyout èn eamesocq, gand ur c ’hiviger. ( qiviger, tanneui*, hem fizyout èn e amesecq.— Qui se con­ ce qui se dit burlesquement. ) — Faire sa fie facilement, fizyus, oc’h, à , aû. Van. confession d un confesseur qui donne faci­ fins , o h , aû, aoû. CONFIGURATION, furm specyal lement l’ absolution, coveçzgandun absolvèr.— Confession de foi, disclæracion eus a un dra. CONFINER, être près des bornesd*un eus a greden an ilis catolicq, abosto­ licq ha romen. — Faite sa confession de pays , beza taust ê taust da ur vro, be­ foi, disclærya e greden, pr. et; disclæ- za ê qichennicq ur e ’hanton, pr. bet. rya var e l è , pei;aus ez credér qement — Confiner , reléguer en un lieu, coigna^ a gred hac a zesq da gridi, hon mamm pr. et; cu la, pr\ et. — I l est confiné d santel an ilis catolicq , abostolicq, etc. Vextrémité du royaume, coignet eo ê CONFESSIONNAL, cador ar c ’hon- pennicq ar rouantélez, culet eo èrpeii veçzor, pl. cadoryou ar gonveçzored. pellâ eus ar rouantélez. — On l’ a con­ Van. coveçzyonal, pl. e ü ; cadoër er finé en prison, coignet eo ebarz ar sol, plantet eo èr prisoun. hoveçzour, pl. cadoëryëu. CONFINS, v. bornes, limites. CONFIANCE, fiziançz, pl. ou .Van. CONFIRE, confiza, confita,ppr. et. fyançz.— J ’ ai confiance en lu i, fizyançz am eus ênnâ. — Mettez votre confiance Van. confiteiû, 'pr. et.— Confit en ma­ en D ieu , licqit-ho fizyançz ê Doüe. •— lice, leun a valiez, sac’h-maliçz.— Con­ Qui a de la confiance, fizyus, oc’h, à , fit ou confite ên dévotion, leun a zevoan ; nep en deus fizyançz. — Qui n*a cion, treantet gand an *deuocion, de* point de confiance, disfizyus, oc’h , â , vod evel un eal eus ar barados. CONFIRMATION , assurance de la aû ; hep fizyançz. C 0 NF 1DEMMENT,gand fizyançz,ê vérité d'une _ chose, aezoranez • » eus a un fizyançz, hepaoun, hardiz, disaouzan. dra abenun eil gü jach.— Confirmation CONFIDENCE, communication , se­ sacrement de l’ église. Léon, cousumenn, gred entre migtiounedpi èntre mignou- couscmenn, ar gousemenn. J illeurs, nesed, pl. segregeou.— Faire des confi­ confirmacion , sacramand an oléau. CONFIRMER,* rei un aezuranez nédences d son am i , disclærya e segre­ geou d’e v ig -o n , pr. disclæryet; di~ vez eus a un dra, pr. roët. — Confir­ guéri e galoun da ur re, pr. digoret ; mer, conférer le sacrement de confirma­ discarga e galon da ur mignon fidel, tion, Léon, cousumeni, pr. et; cousepr. discarguet. — Confidence, espèce de menni, pr. et. Ailleurs, confermi, pr. trafic illicite des biens de l’ église, confi- et. Van. confirmeiû, pr. et. dançz.— Laconfidence fait vaquer un bé­ C ONFISC ATION , adjudication au fisc, néfice, ar gonfklançz a lacqa ur bene­ saëzy, sæzy, ppl. ou; ajudicacion d’ar viçz da veza vacq, ar confidaiiçz a fisq pe da re o deus güir. CONFISEUR, qui confit, confisèr, rént vacq ur beneviçz; CONFIDENT, mignon fidel, mignon pl. yen; confilèr, pl. yen. CONFISQUER, saëziza, sæzya, saear galon; mignoun ar secregeou, pl. zîza, ppr. et; ajugi d’ar fisq pe d’ar rŵ mignoned ; segretour , pl. yen. CONFIDENTE, mignonès fidel, mi- o deus güir, pr. ajuget. CONFITEOR, priire , ar gonfiteor. gnonèsar secregeou, pl. mignonesed; Vxn. «r goaftte®r. seeretourè», pl-. secretoures«d.

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CON COÄFITUÍlS, confitur, pl.yon. V*n. i4 . — Confiture sèche, confitur seac’h. — Confiture liquide, confitur fanau.-— noix confites, craoun confiiet. CONFITURIER, marchand, confiturer, pl. yen. CO N FITU RIÈRE, confiturerès, pl. confiturcresed. C O N F L IT , choc de plusieurs personnes armées, stocq, pl. ou. — Conflit, contes­ tation, argùz, pl. ou ; argu, pl. ou ; dé­ bat, pl. ou. — Conflit de juridiction, dif­ férent entre les officiers de justice sur leurs juridictions, arguz var fedt an dalc’h ; débat, pl. ou. CONFLUENT, le lieu où deux rivières te joignent et mêlent leurs eaux, a ber di­

ou stær,/?/. aberyou; forc’h diou stær, pl. ferryer. v. embouchure. — Quimper est situé au confluent des rivières d’ Odet et de Theyr,de même que Quimper lé au confluent d’ E llé et d’ Yzol, Qemper a so ê aber ou t forc’h stæryou Odet ha Tlieyr; ha Qemper-elle é forc’h ou ê aber stæryou

Elez hac Yzol. CONFONDRE, mê 1er deux ou plusieurs choses ensemble, qemes q,pr. et; oberqemesqadur, pr. græt. — Confondre , te méprendre, aemer an eiievit eguile, pr. qemeret; lavaret an eil ê leac’h eguile, pr. id. —• Confondre, fermer la bouche à ton adversaire, le convaincre, feaza ou fæza e adversour, ppr. feazet, fæzet; sarra e c ’hinou da, pr. sarret;serrae c ’henou da, pr. serret; trouc’ha e déaud da, pr. trouc’het. — Confondre, rendre confus, mezecqat ur r e , pr. ëet ; meza ur re-bennac, pr. mezet; ober mez da ur re, pr. græt; carga a véz, pr. carguet; goiei a vez, pr. goloët. — Etre confondu, cahout mèz, cahout mèz e voalc’h, pr. bet; beza mezecqëet; beza carguet ou goloët a vez ou goloët gand mèz. CONFORME, pareil, semblable, hèvel, par. — Ê tre conforme d , beza hê­ vel ouc’h , beza par da, pr. bet. CONFORMÉMENT , diouc’h , e tc ., hervez, etc., hévelep. — Conformément â la loi, au contrat, hervez al lésenn, diouc’h al lèse»», hervez an ténor vès

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ar «’hontrad, diouo’h ar • ’hêntrad, diouc’h an ténor Tès ar c ’hontrad, hô» velep da’llésen, d’ar c ’hontrad. C O N F O R M E R , conforme d,rèn" ta hével ouc’h, pr. réntet; rénta parda, parat, pr. paret; hêvelecqât, pr. hevelecqëet. Van. ranteiñ haäoüal doh,pr. ran te t. — Se conformer à quelqu’ un, s’y acccommoder, hem ober diouc’h u r r e . CONFORMITÉ, ressemblant entre rf«w#cA0i<?s,hêvelediguejsun eil dra ouc’h eguile, hêvelepded. Van. hanvaledigueah, etre dëti dra. CON FORT ATIF, confortu#, calounus, nerzus, oc’h , â. CONFORTER, fortifier, nerza,/)r. nerzet; creaat ,p r. creëet . A l. creffliat. —■Conforter,consoler, conforti,conforta, ppr. et; frealai, pr. et. Van. conforteiû* pr. confortet. CONFRAIRIE, société de dévotiont breuzryez, pl. ou. Van. bréryah,/upi, eü, brédyaheü. — L a confrairie du ro~ saire, breuryez ar rosera. — L a confrai­ rie du scapulaire, breuryez ar scapular ou ar scorpular. — L a confrairie du cor­ don de saint François, breuzryez’ar gou­ riz a santFrancès. v. tiers ordre.— Con­ frairie, qui se dit de deux personnes de même condition, ou de deux choses de pa­ reille nature, breuzryez. — Deu»prison­ niers sont de même confrairie, daou bri-

soner a so vès a ur memès breuzryez. — Il est de la grande confrairie, pour di­ re qu’ il est marié, eus ar vreuzyez vras eo, demezet eo. — » Ces deux choses sont de même confrairie, de même nature, an daou dra-ze a so a vémès breuryez, mémès tra in t, qement a dellont, ur mémès int. CONFRATERNITÉ, le corps de ia con­ frairie , ar guenvreuzdenr. C ONFRÈ RE, membre d’ une confrairie, d’ une profession, qen-vreuzr, pl. qenvreuzdeur. — Tous les confrères, an oll guenvreuzdeur. — L ’ avocatson confrèret an alvocad e guenvreur. CONFRONTATION, action de con­ fronter , comparaich, confrontacion , confrontadurez. — Confrontatin de deu*

çhwt, comparaich.

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CONFRONTER, mettre des choses w -j d’ une terre d domain$ congéable, en lui à-vis pour voir si elles sont semblables, com- payant ses améliorations, lacqât ur goaz paragi, pr. et. — Confronter des person­ êr meas, o-paëa dezaû ar guëílaën, pr. nes, comparaichi, pr. et. — Confronter lecqeat; caçz itr goaz èr m æ s , pr. et. des témoins ou des accusés, confronti, pr. et. 9 . baillée. CONGELATION, qualité de choses CONFUS, emmêlé,embrouillé, qemesqet, mesqet, reustlet, luzyet, luyet.— congelées, calediguez. Van. caledîgueh. CONGELER, caledi, pr. et. Van.cdConfus, honteux, convaincu, mezus, feaz, — Se congeler, s’ épaissir en refroi­ fæz, mezecqëet, mezet, cargviet a vèz, ledein. ■ dissant, tevaat , pr. tevëet; caletaat, pr. goloët a vèz. r CONFUSÉMENT, sans ordre, pêle-\ ëet. Van-, caletat. CONGRATULATION, mereqa joaa mêle, mesq-ê-mesq, èn un du ilh ad, èn un druilhad,astropadou, hurlu-burlu. roër d’e vignoned pa arru un dra vadCONFUSION, mélange confus de plu­ bennac gandho. A l. qen-levenez. CONGRATULER, féliciter, discuëz sieurs choses, qemesqadur, qemesqadurez,hurlu-biirluaich. — Confusion,em­ da ur re e joa eus a, etc., pr. discuëzet; brouillement, désordre, reustladur, lu- mereqa ou merqi da ur re e joa eus a, zyadur, luyadur, disurz, direizamand. etc., pr. mer qet. CONGRE, poisson de mer , silyenn-r- Confusion, honte, mez, dismegançz. Van. meli. —■ Je le dis d ma confusion, vor, pl. silyou-vor, silyennou-vor. — e lavaret a rail gand va mez oa e’m’mez, Petit congre, H .-L éon , labistrenn, pl. id est, è ma mez. — A sa confusion, par­ labistr. CONGRÉGATION, congregacion, tant d’ un homme, en è vèz, gand e vèz. -r— A sa confusion, parlant d’ une femme, pl. ou. — A ller d la congrégation, mônet èn he m èz, gand he mèz* — A leur d’ar gongregacion, pr. eat, ëet. CONGRUE , portion congrue, ul lod confusion, èn o mèz, gand o mèz. CONGE, licence, permission, permiç- deread eus an déaug dieat da rei pe da zion, pl. ou; coungez, congé, pl. ou; baëa da ur viqel perpetuel. v. portion. CONJECTURE, jugement fondé sur grad-vad. — Avec votre congé, gand ho grad-vad,gand hopermiçzion, gand oz des probalités, ompinion. pl. ou. v. soup­ congé. — Sam congé de personne, hep çon, doute. CONJECTURER, juger au hasard, permiezion dèn e-bed, hep grad necun, hep couiigez digand nicnn. — Donner deviner, cahout ompiniou, pr. bet; omson congé d quelqu’ un, v. congédier. — pinioni, pr. et; divina, divinout, ppr. Prendre congé, dire adieu, qimyada, pr. et; songeall, pr. songet. Van. songeai. CONJOINDRE, lacqât guevret, lac­ e t , id est, qemer a d a , qemer adi ; qiaayadi, pr. et. — Prendre son congé, s’ en qât açzamblès, pr. lecqëet ; qen-joënaller, mônet quvt, môneteroud,m ont tra,pr. qen-joëntret; joëntra guevret; ti'e hend, pr. eat, ëet; quytaat, pr. ëet. joënta açzamblès, pr. joëntet, eren aç­ CONGEABLE, domaine congéable, zamblès, pr. erëet. . CONJOINT par le lien sacré du maria­ doüavcongez. CONGEDIER, permettre de se retirer, ge, qen-joëntret ou ereët gand an ere rei congcz da ur re da vont quyt, pr. sacr eus ar briedélez, unvanet gand ar roët. — Congédier, renvoyer, congëa ur sacramand a briedelez, lecqeat açzam­ re, pr. ëet;caçzermeaF,caçz ène roud. blès gand an ilis. CONJOINTEMENT, ensemble, deconcaçz quyt, caçz d’ez hend, pr. caçzet. — Etre congédié, beza congëet, beza cert, açzamblès, guevret, a-unan,gradcaçzet èr mæs ou èn ez roudou quyt ou ê-grad, boutin. d’ez hend. ■ — Congédier, donner honnê­ CONJONCTION, joëntradur a zaou tement le congé à , discouvya, pr. et; di- dra, ereadur. goufifya, pr. et. — Congédier un vassal CONJONCTURE, stad; reûcoatr ,pl.


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CONNAISSANCE, aznaoudéguez, pl. ou. Fan. anaüdigueh. — J ’ ai con­ naissance de cela, me am eus aznaoudëguez a guemen-ze. — l i a de belles con­ naissances, aznaoudeguezou caër en de­ veus, beza èn deus meur a aznaoudéguezcaër,goùizyecq bras eo,abil meur­ bed eo. — ■Prendre connaissance d’ une se réjouir avec lui du bien qui lui arrive, affaire, qemer aznaoudeguez eus a u n discüez e vir joa eus a vad e vignon,/;r. dra, pr. qemeret; cahout güir da aznadiscuëzet ; qen-joaüçzaat eus a içzu out ha da varn un dra, pr. bet — Con­ naissance, habitation charnelle, aznaoumad e vignon, pr. qen-joaüozëet. CONJOUÏSSx\NCE.v.c0ngraf«/aii‘on. déguez a, affer ouc’h. — Ilaeuconnais­ CONJUGAL, e , a aparchand ouc’h sance d’ elle, bez’ èn deus bet aznaoude­ av pryedou, ar pez a seli arpryedou. guez anezy, affer èn deus bet oud-hy. — L a fidélité con jugale, ar fidelded eus CONNAISSANT, qui connaît, aznaan eil pryed ô qêvereguilc. — 'Ledevoir oudecq, oc’h, â, aû. Fan. aznaüdecq, conjugal, an dever a brvedélez, an de- oh, aû, pl. aznoudéyen. ver eus an eil pryed da eguile, CONNAISSEUR, aznaoudeeq,oc’h, CONJUGUER, parlant des verbes, ple- à, aû; un dèn capapl da diffaranti, un na.pr.el.-Lcsvet bes auxiliaires bretons qui dèn a sqyand ou entented-mad, pl. tud. sont avoir, être, l’a ire, s»nt difficiles d CONNAITRE, aznavout, aznaout, conjuguer, 'an trv verb a sicour, cahout, ppr. aznavezet. Fan. anaïieiû, anaoübeza, ober, a so di bras da blena. eiû, ppr. et. — Je connais cela, me a z e CONJUIiATEUR, qui conspire, quien- neff qemen-z«, me am eus aznaoudéirepend quelque chose contre le prince ou guez eus an dra-ze. Fan. me anaü en contre l’ état, cavailher,/?/.yen; complo- dra-ze.— Connaître, savoir, gouzout, pr. der, pl. yen,a enep ar roüe, ar stadou. gouvezet. Fan. gout, pr. gouyet. A l • Fan. complodiour, pl. yon, yan. eduyn. — Je connais cela, me a oar qe­ CONJURATION, conspiration, ligue, men-ze, me am eus gouïzyéguez a guecabale srcrcte, cavailh, pl. ou; compîod, men-zc, me aso gouïzyecq eus an drapl. ou. Fan. complodt, pl eü. — Con­ ze. Fan. me oéren dra-ze. — Connaî­ juration, exorcisme de l’ église, conjura- tre clairement, aznaout aznad, aznaout cion, pl. on; pedennou an ilis evit chaç- sclær. aznaout reiz, gouzout reiz. — zeail an droucq-spered eus a gorfou ar Faire connaître, rei da aznaout, pr. roët; re boçzcdet. ober aznavout, pr. græt. — Je vous fe ­ CONJURER, conspirer contre la vie du rai connaître, me oz roïda aznaout, rnc prince, contre l’tiat, etc., cavailhaa enep a raï ou me a raïo oc’h aznaout. — Se ar roüe ou a enep ar stadou, pr. eavail- faire connaître, hem rei da aznaout, pr. het; complodia enep, etc., pr. compio- hem roët, etc. — Se connaître, hem az­ det. Fan. complodteiû, pr. et. —■Cet naout, pr. hem aznavezet. Fan. him ahomme a conjure ma perte, henn-hont èn naoüeiû, hum anaüeixi. «— Se connaître deus ioüet èm c ’iiollo ou èm ruino. — cl quelque chose, y être connaisseur, y être Con jurer te démon, conjuri an diaul, pr. intelligent , èn hem aznaout èn un dra, conjurel; ehaçzeail an diatti gand pe- gouzout èr-vad un dra-bennac . — Nous dennou an ilis eus ar re boçzedetgand nous connaissons, aznoudityen oump. hâ. — ■Conjurer, prier instamment, pidi CONNETABLE , chef des maréchaux sîard, pidi an daouzoun joëntet, pidi de France et le premier officier du royauou; occasion, pl. ou ; darvoud, pl. ou. —r La conjoncture des temps, des lieux, des personnes, ar rencontr ou ^n occasion eus an amser, eus al lec’hyou, eus an (lud. — ■Dans la conjoncture présente des affaires, èr stad presant, èr stad ma èn em gueif pep tra, èr reûcontr-mâ. CONJO UIR.s<? conjouir avec quelqu’ un,


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CON On a supprimé tn France la charg» de con­ nétable, n’ez deus muy a garg a connéstablô Françz, n’ez deus muy connéstabl e-bed ê Françz. CONNEXION, conneæitê, liaison, ôjjpartenance, ereëdiguez, pl. o u ; apa^chand, pl. ou. CONNIL, lapin, conicl, pt. ed; conifll , pl. ed. Van. coulin ,p l. ed. CONNIVENCE, complicité par tolé­ rance, diçzumulded,diçzumulançz, auIreadur. CONNIYER, souffrir les fautes de ceux sur qui nous avons l’ inspection, au lieu de les punir, diçzumula, diçzumuli ar pez a dleffémpdagourrigea, ppr. ciicx^mu-

let; güilc’hatan daoulagad, /;r.güile’het CONNOGANT (saint ) ou Güenegant, ÿvtquedeQuimper, lantConogan, escop a Guemper. CONN ü, e, petrt. azn avezet, gouvezet. — Connu évidemment, a*nad, palant, oc’h , â , an. CONQUE, grande coquille, croguenvras, pl. creguin-vras. A i. con k , et de id Conk ou Conk-kernez, \Concarneau, ville; de là Cenk on Conk-Leon, le Con­ quit, ville du B.-Léon.\

CONQUÉRANT, conqeurer,/?/. yen; conqerour, pl. yen. CONQUERANTE, celle qui fait des conquêtes de cœurs, qonqeurerès, pl. ed; conqeurourès, pl. ed. — L a belle Cléopdtre d’ E gypte fut une grande conquérante de cœurs, Cleopatra ar brincès-caër vès

CON du B .-L éon, Conk, Conk-ï-con. t. con­ que. — A ller au C cnqurt , rnô.*et èa Goncq, pr. nal, ëet. — Habitant , e, du Conquet ou ne Concarneau, Concqad, pL Concqis, Concqidy. CONQUIS, e, part., conqeuret, gou­ nezet. CONSACRER, corjsacri, pr. et. Van. consacreifi, consacrai , ppr. consacret. -r-Comacrer , dédier, consaeri, dcdya.pr. dedyet. — Se consacrer à D ieu , èn èm rei (la Zoüe, pr. roët; hem rei da Zoüe, pr. roët; hem gonsacri da Zoüe, pr. gon« sacre!) èn hem gonsacri da servichout Doüe, pr. gonsacret. — Une personne con­ sacrée à Dieu, un dèn sacr, pl. tud sacr; persounaich consacretda Zoüe, pl. ou. CONSANGUIN, parent du côté du pè­ re, qar aberz lad,/;/. qerend, etc.-—Frè­ res consanguins, breuzdeur aberz tad, breuzdeiir vès a nrraemès tad. v. frère. CONSANGUINITÉ, parenté du même sang, du côté du, père, qirintyez eus a ur mémès gouë'nn, qirintyez aberz tad. CONSCIENCE, consvancz, conslyançz. Van. id. — Penser d sa conscience, songeall èn e gonsyançZ ou èn e gous­ tyançz, pr. songe t. ■ — Bonne conscience, consyançz vad, ur goustyançz vad, ur goustyançz vad a zèn. ■ — Mauvaise cons- , cience, goall goustyançz . — E n conscien­ ce, de bonne foi, e consyançz, en coustiançz, en güiryonez, ez lea l/ en pep lealded. — Remords de conscience, re­ bech, p/.ou,argoustyançz .— A u dernier s

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an Egyp, a voüé ur gonqerourès vras jour le Seigneur déploiera les plis et replis de la conscience de chacun, da’n deiz dia galonou. CONQUÉRIR, s# rendre maître d’ un vezà eus ar bed ar barneur a displego pays â main armée, conqeuri .pr. et; gou- ar plegou hac an eil blegou eus a gous­ jait ô broseîl, pr. gounezet; qemeret en tyançz pep hiny. — Qui est sans cons­ bresell, pr. id. — Mahomet I I conquit cience, digonsya Jiçï,dig0usiynnçz, oc’h, Avec si peu de conscience, qer villes, ici royaumes et les deux empi­ à, aû. res de Trebisonde et d» Ccnstantinople, Ma- digousîyançz. C O N S C 1E NTI EU SE E N T , sincère­ liom etaueilèn hano a gonqeurasd-ou e ’hant k æ r , claouzecq reüanlélez ha ment, en cojtscicn.ee cz güiryonez, ez consyançz, ê coustyançz. daou empalaërded. CONQUÊTE, ad ion du conquérant .] CÖNSCî£NTIEÓX, euse, qui ne veut pays conquis, conqeuréi’ez , pl. on; bro rien faire dont sa conscience soit chargée , «onqeuFût, pl. broyou conqeurct; con- eoiixyançzus, coustyançzus, oe’li,â.,aû. çeury, pi. ou. i cl• ^ÔS’ Q W îij. pslilc aille 4 I’ e*lrïmit( C O N8 XCR 4 TI 0 N> t ©f. se « © *, pl .


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1e r , consailherès, pl. ed. ou ; sacra durez >pl. ou. v. dédicace. CONSENTANT, ante , qui edftsent, CONSECUTIF, Cve, diouc’h tu , an açzant — Un tel consentant,' hen-a-hen cil qeiqent goude eguile. * % açzant ou ô veza açzant ou ô açzanti* CONSECUTIVEMENT, Ûut de suite, CONSENTEM ENT, açzand, grad, diouc’K lu caër, a hiny da hiny. C O N S E IL , assemblée de personnes, grad vad, autreadur, aulrezidiguez.—• consailh, pl. ou. — Le tonseil d’ en haut, D ’ un commuivcortsentement, gand açzand. ar chonsailh uhel. — Le conseil d’ état, ar bed o ll, gand grad vad an oll, an — Consentement de maconsailh ar stad. — Le conseil des finan~ oll ô aezanti. * ces, consailh ar finançz. — Le conseil riage, grad a bryedélez. CO NSENTIR, açzanli, açzanlouf, privé ou des parties, ar o’honsailh prived. — Le conseil des dépêches, consailh ppr. açzantet, rei e c’hrad v a d , rei o an depechou. ■ — Le conseil de guerre et aulreadur, rei e açzand. pr. roët .— Qui de marine, ar c ’honsailh a vresell hac a se-tait semble consentir, c’ est une maxime vor. — ■Le grand conseil, ar c ’honsailh de droit, nep ne lavar guer a so açzant, — D an s les contrats de bras.-— Conseil, avis qu’ on prend ou qu’ on hervez ar güir. ■ reçoit sur quelque affaire, cusul, pl. you; mariage on met toujours : si Dieu et notre ally, pl. you; avis , pl. ou. — Donner mère saint# église y conseillent, er c ’honconseil, rei cusul, rei aliy, pr. roët. — trageou a zimizy ez leeqear atau : cuûD'emander conseil, gouleñ cusul,pr. gou- dan grad vad an autrou Doüe hac hi­ lennet. — Prendre conseilde. qemer cu­ ny hon mamm saniel an ilis. C ON SE Q UE MMENT, par conséq uen t, sul digand, pr. qemeret, — C ’ est bien fait de demander, de prendre conseil, qe- rag-ze, dre-ze, evel-ze, partant, varmeret ally a ra vad. — De sages conseils, z e , qent-ze. CONSEQUENCE, conclusion d’ un rai* cusulynu fur, allyou mad. — Conseils imprudents, cusul diempenn, goall gu- sonnemeni, cousequanez.— Conséquence, fiul, dievez. — Qui est sans conseil, di- suite, h eu l, lost, lerc’h , penn.— Cela gusul. — Les conseils évangéliques , as aura des conséquences, an dra -zc èn d ec ’husulyou saniel eus an avvei. — • La vezo h eu i, un dra-bennac a zeui da V.uit porte conseil, èn no3 cz qenaerér ar heul qemen-ze ou var lerc’h qemsnz q , ur goall affer-hennac èn liera gasiivou, dale a ra vad a vizvou. CO NSEILLER, qui a une charge de vo ê penn qemen-ze ou ô lost qemen? conseiller, consailher, pl. yen A l. cit- ze---- Conséquence, importance, pouës sulcr, pl. yen . — La charge de conseiller , bras, dellid bras, pris bras, couseearg ur c ’honsailhcri ■ — Des charges de qanez.— C ’ est un homme de conséquence> conseiller, cargou a gonsailher, cargou un dèn a un dellit hraseo, un dèn a ur ar gonsailhéryen.— Conseiller d'église , bouts vras eo , un dèn a gouseqançz consailher a iiU. •— laïque, consailher eo . — Une terre de conséquence, ur plaça licq. — honoraire, consailher enorus, eus a ur pris bras, ur plaçz caër , ur consailher a enor. — nv, consailher- plaç terrupl. — Une affaire de conséquence, naïur, oonsaiiher dre an naiur eus e vin ^íl’er eus a u r pouës bras, un selsiad. — qui donne dis conseils, cusuîer, fer pouësus, un dra pehiny a oulenn pl. yen; a lh e r , pt. yen; aily, cusul, ez sonchct enhâ a zévry ou a-baríedc', un affer ï ioi> a ro cuiiii. — C ’e iat gouseqaiiçz. un bon C ON SE 11VATE ü R , conserver, pl. conseiller, ur c ’imsuler mad e o , un cliver mad e o , ur guzul v a d , un ally yen ; conservour, pl. yen. — Dieu e«l noire conservateur, Doüe a so die c vavad eo. CONSEILLER, donner conseil . cr.su- déiez h on c ’ iionservour ou hoi: e’honlya, pr. et ; c usai a, pr. et; a liv a, pr. et. server. — Juge.conservateur . con-ieryer eus ar faveryou aecçrdet da ar go-ïKJ'sin. alveift, cu«ulyeuï. A l . amiog. COîsSfciLLSIlE, femme «lU^n cfnscil- rr.u niiez. -


i g$ CON CON CONSERVATION, conservidiguez, èn deus dalc’het consistoar, ar pap en «oucy da gonservi, selvediguez. v. salut. deveus qemeret avis ar gardinaled__ * CONSERVE, confiture sèche , con- Consistoire de calvinis tes, açzamble ar fïtur seac’h , conserves,— Conserves, lu ­ vinistred hac ar re ancian eus an hun e t t e s , lunedou-conserv. guuoded, p l. -açzamblëou. CONSERVER, conservi , p r. e f . — CONSISTORIAL, a ie , a aparchant C o n s e r v e r , g a r d e r , m i r e t , pr. id. ; goü­ ouc’h ar c ’honsistoar, a drëmenn dre arn, p r. e t.— C o n s e r v e r , entr etenir, qen- ar c ’honsistoar ou. dre lès segred ar pap. derc’liel, pr. qcndalc’het. — Conserver, —•L es évêchés et les abbayes sont bénéfices préserver d e , m iretouc’h , pr. id. divoall consiüoriaucô q u ’il fa u t propose? au con­ o u c ’h , pr. divoallet ; divenn ou c’h , pr. sistoire , an cscopîyou liac an abatyou divennet . — S e conserver , hem gonser­ a roër èr c’honsistoar. v i , p r . hem gonservet ; liem viret, CONSOLABLE, coiisolapl, conforhem c ’h oü a rn , hem guender-c’hel, tapl, a aller da gonsoli, a alleu r da divoall, hem divenn. gonforti .— Q u i n ’est pas consolable , diCON SID ERAB L E, i m p o r t a n t , con- gonsol, uisconfortapl, disgonfortapl, siderapl, istimapl, istimus, oc’h , à. oc’h , à , aii. CONSIDERABLEMENT, en nr fæç­ CONSOLANT, a n t e , consolus, conzoun considéra])!, cals, meurbed. fortiis, irealsus, oe’h , â , a n . CONSIDKtîAXiON, action de consi­ CONSOLATEUR, consoler, pl. yen; dérer, evez bras, evez m a d , m ëu vd ed , conforter, frcalser, ppl. yen; soulaich. pridiridiguez.— Considération , rcflexion, CONSOLATION, conforz, confort, bunch parie cl , lurnez.— e s t im e , isiim consolation,/;;?/,ou:frealsidiguez. Van. resped. — r a i s o n , i n t é r ê t , abecq, ré-jconfort, conforiançz.—S a n s consolation, «oun , profid. disconfort, digonfort, digonsol. C O N S ID E R E R E N T , gand furnez, j CONSOLER, consoli, c.oniorzi, con g a n d cals a fu rn ez, gand mëurded ,; fo rti . ppr. et. Van. consoleiû , conforgand mëurded vras. \ l e i n , ppr et. CO NSIDERER, regarder avec a tte n ­ * CONSOLIDE, p l a n t e , seouarnt i o n , consideri, pr. et; conîûderi p iz, asen . — L a petite consolide , lousaouenn p r . consideret piz; sellet èr v a d , sellet an irouc’h. p i z , p r . id. ; songeai! parfed, songeai! CONSOLIDER, rejoindre , parlant a zevry, pr songet, C o n s i d é r e r , con- d ’une p l a i e , qiga, pr. qiguet . — L a plaie ie m p le r , contémpli, pr. e t.— C onsidérer , se consolide, qiga a ra ar gouhr. e s t i m e r , istimo.it, pr. istimet . — F o r t CONSOMMATION, dissipation , etc.-, c o n s i d é r é , isiimet bras. disping', disping bras, dismand, i m ­ C O S I G N A T A I R E , dépositaire , etc. plich, goall implich, dismanîr.— Contredeocq, tredcecq, i d e s t , tierce pc^'~\ som m atio n d u m aria ge, -un accion a brycsonne. dispositour , pl. yen. délez, an dever a bryedélez. CONSOMMER, achever, f i n i r , pourCONSIGNATION, eonsinacion, pl. consinacionoii. æ chu i, pr. peur-æchuet; peur-ober, CONSIGNER, con r.ina , pr. et; lac­ pr. peur-c’hræt; finveza, pr. et; obmqât ê tredeocq; lacqât êlredeecq , pr. fin, ober d i f i n , pr. grcèt.— Consommer, lecqëet. u ser, dissiper, impHgea, im plich, ppr. CONSISTANCE, eonsist ançz, stad, impïïgtet; dispignout, diépign, ppr. disstad padus. pigaet, go a 11- i rop 1igo a, p r . goall- impliCONSISTER gct.— C o iu o m m e r t o u t son bien en folles cf. CONSISTOIRE, tribun. de R o m e , [dépenses, teuzi e oll vad, pr. ïeuzo; ; •consistoar; ar c ’Iionsisîoar,7 lès ar *oap. ifoëdta e drantell,.foëdta e oll dre s~% • . • • 1 I ' Consistoire xecret , consistoar secred. |ta e oll vad, pr. foëdtet : disn&u c «H


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pr. b é v cz e t.— Consommer, réduire par la C O N S T I T U E R , établir, l a c q â t , la c ­ cuissoìi, coaza , pr. et. Van. coaheiii. qât èn ur s t a d - b e n n a c , pr. l e c q ë e t ; C O N S O M M É , parfait, qui excslle, o b e r , pr. græt. — Constituer un homme p a r fe d -b r a s , parfed m e u r b e d , vertu- prisonnier, lacqât ur re èr p r i s o u n . __ zus b r a s , g o u ïz y e cq m e u r b e d , abil Qui vous a constitué juge sur Israël? p io u b r a s , forz abii.— Une vertu consommée, èn deveus oz le cq e a t-h u b a rn e u r èn ur vertuz ar vraçzâ, ur vertuz ar par­ Israël ou var Israël ? piou èn detas ho fed tâ. g reat-hu barner d’ar re ail eu var ar re C O N S O M M E , bouillon, bouilh ouçz ail? — Constituer une rente, lacqât ul pl. ou ; consom m ed. leve v a r , pr. le cq ë e t; diaseza u r rend C O N S O N N À N C E , accord de sons , v a r , e t c . , pr. diasezet ; ober constitud, d a ç z o n , pl. daçzonyou. ober co n stitu d o u , ober constitugeou , C O N S O N N E , lettre qui seule ne for­ p i. græt ; rei var gonstitud, pr. roët ; me aucun son, c o n s o n e n n , pl. o u .— Les lacqât var gonstitud, lacqât ê consticonsonnes et les voyelles, ar gonsonen- tud, pr. le c q ë e t; contitui u r rénd. n ou h a c ar vogalennou. - C O N S T I T U T , constitud, pt. cons­ C O N S O R T , q enseu rd , pl. ted; cou- titudou, constitugeou; leve-constitud, sord, pl. ted ; lo d e c q , pl. lodéyen. rènd-constitud. C O N S P IR A T E U R . v. conjurateur. C O N S T I T U T I O N , règlement, etc., C O N S P I R A T I O N , conspirer, v.-y. sta tu d , pl. s ta tu d o u , s t a t u g e o u o r C O N S T A M M E N T , avec constance, ê drenançz,/?/. ou. v. constitut,complexion, m em e s fæçzoun a t a u , hep c e û c h neC O N S T R U C T I O N , ar fæçzon da o p r e d .— Constamment, avec fermeté, gand ber e d iviçzo u, ar fæçzon ou an ard am ferm d er, f e r m , ez ferm. ar sqyand da sevel ty è s, ilisyou, etc. C O N S T A N C E , fermeté d’ âme, ferm ­ fablicqérez, d e r , po ëli, parfetery, parfidiguez. De C O N S T R U IR E , bâtir, fablicqa,pr.et. poëll vient berr-boëil et b a r - b o ë l , in­ C O N S U 13S T À N T I E L , un v a n , u r constance. ■ — Constance persévérante , v a n , eus a ur m emès substançz.— L e fermder bede ar fin. Fils de Dieu est consubstantiel au Père é— C O N S T A N T , anie9 assuré,certain. r.-| tem el, Doüe ar Map a so eus a ur m e * y *— Constant 9 qui a l’ esprit fenp,e et in- mes natur gand Doüe an tad. ébranlable, f e r m , parfed, poëliet-m ad , C O N S U L , consul,/?/, ed. stard, p a d u s, oc’h , â , aû. C O N S U L A T , c o n s u la d , pl. ou; c a rg C O N S T E L L A T I O N , amas d’ étoiles A ur c ’h o n s u l, amser ur c ’honsulad. steredenn , pl. ou. v. astre. C O N S U L T A N T , qui donne conseil , C O N S T E R , cire certain et évident, be ­ c u s u le r , pl. yen ; nep a ro cusul.— A za certen h a c h a z n a d ,pr. b e t. — Ilconste vocat consultant, alvocad, c u s u l e r . — que, cerlen hac aznad co penaus. Consultant, qui demande conseil, nep a C ON ST ER NxlT I O N , tristidiguez « oûlenn c u s u l, digand; n ep a g u e m e r encqrès. Van. chiiF. A l. azrecq. cusul ou a ll y , digand ur re. C O N S T E R N E R , lacqât da goll c o u ­ C O N S U L T A T IO N d’ avocats, de mé­ raich gand en cq rè s, pr. lecqeet; tris- decins, c usulad u r, pL y o u ; cusuladu* t â t , pr. trisiëet; en cqrè si, pr. et. rez, cusulidiguez,ppl. ou; cusul,/?/.you. C O N S T I P A T I O N , c a le d i g u e z , ca~ C O N S U LTE R , demander avis, goulediguez-coíf. Vun. j a l e d i g u e h , gous- lenn cusul digand tud f u r , goulenn tihüadur. cusuladur, pr. goulennet; qem er c h C O N S T I P E R , ca le d i, pr. e t ; caledi sulidiguez digand , qemer ally digand a r c ’hoif, lacqât ar c ’hoffda galedi. Van. tud aviset m a d ,p r. qemeret. caletêt, pr. ëet; goustihuëiû , pr. et. CO N S U M E R , détruire, bévezi, pr. C O N S T I P E , ée, c a led e t, ne deo qet! e t ; distrugea, pr. distruget; ctísmanlibr a g olf, ne ail qet m ôn et var væs. ta , pr. et.— Consumer3 diminuer par ta


CON so* CON tuiit*« , e o a t a , « sa, ppr. et. Van. coa- cahout, pr. bet; douguen./)?-. douguet. hein,pr. et.— Votre tisanm est consumée, — Qui ne contient point, didalc’hus. coazet oll eo ho tisan. Van. coahet eu CONTENU ( le ) de l’ inventaire, qe­ bloh hou tisan.— Consumer, brûler en­ ment a zoug an invenfor. tièrement , l u d u a , pr. et; p e u r - d é z v i , C O N T E N T , satisfait, countant, oc’h, pr. peur-désvel ; peur-losqi, pr. losqet. à , an. V rai. cotant.— Je ne suis pas con­ — Consumer, brûler ddtm i, g o u r le s q i, tent , ne doun q e t c o u n t a n t, droucqpr. gourlosqet; h a n te r - le s q i, pr. han- countant oun. •— Content, joyeux, lao u ë n n , c o u n t a n t , oc’h , à , afi. ter-losqet. C O N T A C T , action par laquelle deux CONTENTEMENT , satisfaction , torpsse touchent, to u ic h , an touich. countantam and, pl. countantamanC O N T A G I E U X , euse , qui se commu­ c h o u .— Contentement, plaisir , coun­ nique , droucq a allér da zéslum, droucq ta n ta m a n d , pl. chou ; pligeadur , pl, ti so eas d* c'hounit. J l . mérnentus , y o u ; barados ar b e d .— On ne peut pat o c ’h , a ñ . — Contagieuse, pestilentiel, avoir ici-bas les contentements charnels et mondains, et les véritables contentements b o çze n n u s, o c ’h , à , aii. C O N T A G I O N , clêved eaz da c ’hou- dans l’ autre monde, ne a Heur-qet beva n i t , pU clêvegeou eaz da c ’hounit. A l. bremaii ê barados ar c ’hicq gapd an mérnend. — Conttgion, peste , b o ç z , anevaled, ha trémen goude-ze da vab o ç z e n n , ar b o ç z , ar voçzenn. rados an spered gand an æ l e z , ne alC O N T E , récit fabuleux, conchenn , leur qet cahout barados èr bed-mâ, ha pl. ou ; c o u n t , pl. cou n ch ôu ; m a u - barados èr bed-hont.— Donner conten­ g e n n , pl. o u ; fa rçz, pl. o u ; marvailh, tement, rei c o u n t a n t a m a n d , pr. roët, pl. ou; taryell,p/. ou. Van. contadeñ, C O N T E N T E R , c oun tan ti, pr. et; qerhen, guerzeeñ, ppl eû. v. fable. — satisfia, pr. satisgræt. Van. cotanteiñ. Contes de vieilles, conchou grac’hed , — Contenter sa passion, countanti o conchou b o r n , conchennou picqous. voall-in clinacion , goualc’ha e youl di­ — - Conte, rêverie, sorc’h e n n , pl. ou. sordren, pr. goual’chet. — Se contenter C O N T E M P L A T I F , contémpler, pl. de, hem gountanti gand, pr. hem gouny en .—Les pères dt la vie contemplative, an tantet g and ; beza countant gand oa tadou con tém p léry en , ar gontém- eus a , pr. b e t. — Il ne se contente pas de pléryen. peu , n ’hem gountantqet gand nebeud C O N T E M P L A T IO N , contémpla- a dra. — Une se contente pas s’ il ne dérobe, droucq-countant eo man na laëzr. c i o n , p / . ou. C O N T E M P L E R , contémpli, pr. et; C O N T E N T I E U X , litigieux, debatus, o c ’h , â , a n ; pe evit hiny ez eus débat Van. contampleiñ, pr, contample. CO N TEM PO RAIN, e, nep a so a ve­ è justiçz, divarbenn pe hiny ez eus inés aanser, nep so eus a u r m e m è s a m ­ argu ou procès, v. agacer. C O N T E N T IE U S E M E N T , gand dé­ ser, nep a Yev ou vevé é memès amser b a t , gand a r g u , gand striff, èn ur ou ê m emès candved. C O N T E N A N C E , capacité d’ un vais- fæçzon debatus. CO N T E N T IO N , débat, débat, pl. ou; teau, dalc’h, dalc’hidigiiez. ■ — Conte­ nance , posture, disposition, manière, con- arguz, pl. ou; a r g u , pl. arguou.— Con­ tanançz, pl. ou; gestr, pl. ou; fæçzoun, tention, forte application, etryff, poëllad pl. yo\i; cadançz, pl. ou. — Qui n'a pas bras, cals a aeqed. — Avec beaucoup de contention et d’ ardeur, gand cals a stryff de contenance, digountananez. CONTENANT, «, a dalc’h ènnâ-e- ha.) a domder. CONTER, faire un récit, disrevel, pr. u n a n , a gomprenn, a d o u g ,.e n d e u s , dalc’hus. disrevelet; dian evel, pr. et.®, raconter» ' C O N T E N I R , renfermer en soi, der- — Conter, faire un conte plaisant, lava«’h « l, pr. dalc’ aet ; eoxnpren, pr. «t ; ret e « o « h o u , larâret m augem iou, la-

Ì


CON

con soi* varel farzou ou m a rv a iih o ït, pr. id. C ON TÎN U A T8U R , qui continue, OUla­ C O N T E S T A B L E , a r gu z ab l, deba- tin uèr, pl. yen. U p l , oc’ h , à. C O N T I N U A T I O N , q e n d a lc 'h , conC O N T E S T A N T , e, debatèr, pt. yen; tinuacîon. nep a dispuf; nep a débat nagneñ,/?/. C O N T I N U E L , le, continuai, bepred< nagiienned. v. naqueter. padus, hep ceçz. — Peine continuelle , C O N T E S T A T I O N , débat, pl. o u ; poan hep ceçz, p o a n b e p r e d , p o a n b e stryff, pl. ou, slryvou. v. contention. pred-padus, « r boan guntinual. C O N T E S T E R , dhputer, plaider, arCONTINUELLEM EN T, hep c e ç r, guzi, pr. et; argùi, pr. et; stryva o uc’h hep p a o ü e z , da b e p - m a r e , d e iz-n o s, ur re, pr. et; cahout débat, cahou t her- da bep e u r , da b e p - m o u m e n t , atau* rol, pr. bet; herroli, pr. e t ; n o t a i , pr. C O N T I N U E R , c u n t in u i, pr. et. — riotet. c. contrarier Continuer, persister, être ferme, qenderC O N T E U R , qui conte des plaisanteries, c h e l , pr. q endalc’h e t, derc’hel~mad , c o n c h e n n e r , pt. y e n ; m a rvailh er, pl. pr. dalc’het mad. y e n ; farçzer, pl. yen. Van. marvailC O N T I N U I T É , suite, liaison d i par* hour, pl. marvailheryon. ties, cuntinuançz, ereédiguez. C O N T I G U , e , attenant, a douicb C O N T O R S IO N , gest-tïo,p l.gestrouo u c ’h, harz o uc’h-harz,taust da,taust- tro; tro ha distro, p t. troyou h a distro-^ ha-taust, touich-ê-touich. B .-Léon, or- you; tro-distro, pt. tro«distroyou, tr o harz dorz-harz, id est, porte d porte. — distrogeou. Tout contigu, e harzieq, ê qichennicq, C O N T R A C T A N T , qui contracte, n ep ê qichanicq, harzicq-harz. a dremen contrad; coatradour,p/.yen; C O N T I G U ÏT É , taustidiguez, harzi- contrader, pl. yen. diguez. CONTRACTANTE,contradourès,p/. C O N T I N E N C E , abstinence des plaisirs ed; contraderès, pl. ed. illicites, miridiguez o u c ’h ar pligeaduC O N T R A C T E R , faire un. contrat, ryou difennet. A L dalc’hadur. — ■V i­ contradi, pr. e t ; tremen c o n t r a d , pr. vre en continence, garder le célibat, beva trémenet; o b er ur c ’hontrad, pr. græ t, disem ez, pr. bevet. — Vivre en conti­ — Contracter une alliance, contradi n e ç nence dans le mariage, beva ebarz arbrie-» zaûded. — Contracter amitié avec, ober délez, evel breuzr ha c ’hoar; h e m dré- amintyaioh gand. — Contracter de mau­ m en ê priedélez eus ar plijaduryou vaises habitudes, qemeret goall-accnspermetet. tu m a n ch ou , pr. id.; qemer techou-falïy C O N T IN E N T , ente, nep èn h e m vir pr. qemeret — Contracter une maladie, o u c ’h ar p lige a d u ry ou , qen difennet, gounit ur c ’hîèved, pr. gounezet; desqen permetet;mæstr eus anezà e-un a n . tum u r c ’hlêved, pr. déstumet. A i. dalc’hus. C O N T R A C T I O N , réduction de deuæ C O N T I N G E N C E , chançz, avantur, syllables en une, diverradur a sylla^enfortun. nou. — • Contraction de nerfs, diverradur C O N T IN G E N T , casuel, incertain, ar goazyed, diverradur an nervennou. chançzus, douëtus, a ail darvezout — —La convulsion est une contraction de nerfs, I l a payé son contingent, paëet èn deus a r g li s y e n a s o un diverradur-goazyed. ar pez a digouëzé g a n d h â . — Le futur C O N T R A D I C T E U R , qui contredit, contingent, a allé da arruout p e c h o m m nep èn deus güir da gontrolya. hep arruout. C O N T R A D I C T I O N , contrariété de CO N TIN U, sans interruption, diouc’li- sentiments tt de paroles, controllyez a u t u , h e p p a o u e z , hep s p a a aë n n . B m or h a c a gompsyou. — Un esprit de Léon, hep astal. — Fièvre continue, tei- contradiction, u r spered controll, un uïy e n n diouo’h - t u , terzyenn ue guyta m or a gontrollyez. — // y a d* la contamm. Van. terhyan doh-tu, trmietion »n a que t ous dites, control26


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lya èn em gueff èu ho eornpsyou, ho comsyou a so controll an eil da eguile »tt &u eil-ré d’ar re guentâ. C O N T R A D IC T O IR E , controll'an eil da eguile. Pour le fëm. conlroil en eil da he-ben. — D eux propositions contra­ dictoires , diou breposicion a so an eil controll da h e - b e n , diou breposicion controll-beo. C O N T R A IN D R E , violenter, contraign, pr, et j f o r z a , pr, e t; red y a , pr. et. A L destris, pr. et. Kan.contraigneiù,/?/*. et. Sans tire contraint, hep beza contrai­

gne! , hep beza contraign , hep con­ traign, hep rei y .— Se cont raindre, hem gontraigi^ pr. hem gontraignet. C O N T IU I N T , e, contraign , contraignet. CONTRAINTE, violence, contraign, forz, ner?, redy, hecg. A L destriz. Fan. contiaign. — Par contrainte, dre gontraign, d ie forz, gand redy. — Sans nulle contrainte, hep nep contraign, hep nep redy. — Par quelque contrainte que et soit, dre nep contraign^bennac a véz.

CONTRAIRE,controll,contrell,oc’h, â, an. Fan. coutréël. — L e vice est con­ traire d la vertu, ar viçz a so controll d’ar vertuz.— Vent contraire, avel coutroll.— Contraire,nuisible, noasus, oc’h, â , af). — Le maigre vous est contraire, dit d'abord le médecin, ar vigel a so noasus deoc’hj eiïïe armidicin da un dèn claii ha n’en deffé droucq nemed ê peñ e vès. — Le contraire, ar c’hontroll. — Les contraires, an traou controll an eil da eguile. — A u contraire, èr c’hon­ troll. — Tout au contraire,^ r c’hontrollbeo, ô controli-veo. CONTRA RIAN T, controller,/?/. yen; custum ou douguet da gontrollya ar re­ ali , controllyus, reudaëlus , oc’h , à. C O N T R A R I E R , controllya, pr. et; c ’hoari ar c ’hontroll, pr. c ’hoaryet; ober ar c ’hontroll ou ar c ’hontrell; ober an hecq; ober an daël, pr. great, græt; hegal, pr. heguet; réndaëJ, pr. réndaëiet, réndaël. C O N T R A R IÉ T É , controllye*,/}/. ou; daël, pl. ou; hecg, pl. hegou.

CON C O N T R A T , contrad,pl. contrageou. Fun. contrad, pl. eü. — Contrat de ma­ riage., contrad-dimizy. — de donation,

contrad-donéson, contrad a zoneson. — illicites, contrageou divennet. — usur aire y contrad usurer , pl. contrageou usurer, contrad usuler. — Il y a plu­ sieurs sortes de contrats, naouzped seurd contrageou a so. C O N T R A V E N T I O N , mancq d’e c’her, terridiguez ul lésenn, un dra a enep da ul lésenn. Fan. disobeïzans. SÇONTRE, préposition, aënep, ænep, oc’h. Fan. ænep, ofcd, ouz. — Contre moi, a ënep d in , a enep diñ-me, am ænep, èn ænep-m e, ouzon, ouziû-me. — Contre toi, a ënep did, a ënep dide, en da ænep, èn da ænep-te, ouzid, ouzoud, ouzoud-de. — JContre lui, a ënep dezà,a enepdezâ-en. èn e ænep, èn eæ n ep -ê, ountâ, oudhaû, ountàeii. — Contre elle , a ënep dezy, oudhy, èn he ænep. —»Contre nous, a ënep de­ omp, a ënepdeom p-ny, èn hon ænep, èn ænep deomp, èn hon ænep-ny, ouzornp, ouzimp , ouzomp-ny. — Contre vous, a ënep deoe’h, a ënep deoe’h-hu, èn o c’hænep, èn o c’hæ nep-hu, èn ænep deoe’h-hu, ouzoe’h, ou^oe’h-hu. — Contre euse, contre elles a ënep dezo, a-ënep dêzo-y, èn o amep, èn o ænepy, outo, oudlio-y, oudheu, oudheu-y, oudhé, oudhé-y, oudhé-é. — Contre tous, aënep d’an oll, ænep an oll. —> Contre son gré, aënep d’e c’hrad, en desped dezâ, aënep e youll. fém. aë­ nep d’he grad, en desped dezy, aënep he youll. — Disputer contre quelqu’ un , arguï ouc’h ur re-bennac, pr. arguët. —. Contre bas, vers le bas, oue’h traoun, var bouës traoun, ê^re-ze traoun, var naoti, oud tnaou.— Contre mont, ouc’h creac’h, var bouës creac’h , ouc’h an neae’h, varbignàt, var bigii, oudkneh. — Pour et contre, evit hac ænep, èn eil tu hac èn eguile, evic an eil hac eguile. — Contre, auprès, v. auprès. C O N T R E - B A L A N C E R , mettre une chose en comparaison avec une autre, etc . 9

comparaichi daou dra evit guëllet pe­ hiny eo ar guëllâ , pr. cojnaparaichet.


CON âo* CON C O N T R E B A N D E , marchandise de d è n , evit n nan. C O N T R E - J O Ü R , lumière apposée à contrebande j m a rc 'h a d o u r ez difennet d in d a n b o a n asæ zy, m a rc ’ hadourezou quelque chose, a m c ’houlou, diac’houlou, difennet dre è m b a n , m archadourez v. obscurité.— Les femmes ic placent tou­ flaud. — Faire la contrebande, flaudi, jours d contre-jour, ar graguez a asez atau èn a m c ’boulou ou èn disc’houlou. pr. ilaudet. v. frauder. C O N T R E - C H A R M E , c o n t r e c h a lm , — 'Un oontre-jour ôteJoute ia beauté d’ un, pl. ou; rem ed d ic h a lm u s , remed oud tableau, a n a m c ’houlou ,a la m e oll gaërded digand un dauienn. ar c h a lm . C O N T R E - L E T T R E , lizer -controll CONTRE-CQEfUR ( à ) , avec aversion, avec regret, aëuep d ’ar g a lo u n , gand da lin ail d ia r a u c , pl. lizerou c o n tro ll donger, gand heug, gand reqed, gand d ’ar re ail d iarau c . CO N TR E-M AITR E , contre-m æ slr, r e g ie d , gand e uz,g an d herès.t\ aversion. C O N T R E - C O U P , d la tête par quelque pl. contre-m istry. C O N T R E - M A N D E M E N T , qemenacoups oii chute, aztaul, pl. you; had-taul, pl. you. — Contre-coup, rebond d’ une durez c o n t r o l l , qim in gadez controll pierre, etc. , a z i a u l , h a d t a u l, ppl. you. d’ar guentâ ; disqemenadurez. C O N T R E M A N D E R , disqemen n ,pr, CO N TRE DIR E,controllya dre gomps, p/\conlrollyet;lavarei ar c'hontroll d’ar disqemènnet. Van. disqem enneiâ. — rea l], v. contrarier. — Se contredire, hem Contremander ceux qu’ on ava.it invités , d r o u c ’ha èn e gompsyou , pr. hem discouvya, pr. et; digouffva,/»’. et. Van. d ro u c ’ het; lavaret hadislavaret, pr. id.; d ig o u y e iû , pr. et. C O N T R E -M A R Q U E , eil m e r q , Ma cahou t e lavar hac c zislavar. C O N T R E D I S A N T , co n lro líy e r, pl. a z v e r c q , hadmerq. C O N T R I - M U R , azvar,p*. y o u ; hadj e n ; j i e p a gu fFcb at o con t r oi lya â r re ail C O N T R E D I T , allégation contraire, m n r , pl. you ; azvo guer, pl. you. C O N T R E - M U R E R , azvurya,/>r. e t ; rapoi d controll, lavar aënep. — Sans contredit, petra-bennac a allét da iava- a z v o g u e ry a , pr. et. C O N T R E -O RDRE, disqemenadurez, rei-, lavarét ar péz a péz a g a r é t; hep n ep lavar c o n l r o l l , hep douët e-bed. pl. o u ; urz controll. C O N T R E - P E S E P i, c o n iç e p o u ë s a , hep mar. Van. h e m p m ar, he m p arvar. C O N T R E - E C H A N G E , esqem, evit. pr. et ; pouësa q e m e n t h a o u n ail* pr. et. --Il a eu un beau chapeau en contre-echange — Cent livres de plume contre-pèsent cent d’ un méchant manteau, beza en deus bet livres de plomb , c a n t livr plun a bouâs un tocq ca ër èn esq em da ur goz van ­ qem ent hao«qéliyd ha cant livrploura. C O N T R E - P I E D , ar c ’hontroll beo , te»! ou evit ur vantellicq ia.ll. C O N T R E F A I R E , im iter, doubla, pr. ar c ’hontreli oll. C O N T R E - P O I D S , pouës ingal d a u n e t; c o p y a , pr. c l ; contrefeüi un daule n n , ur e ’iia c h e t , pr. controfetîeî.— ail, pl. p o u ë s y o u , etc.; c o n tre - p o u ë s , déguiser, diguisa, pr. e t , — quelqu’ un de pl. contre-pouësvou. C O N T R E - P O i L ( à ) , contre te sens paroles, de gestes, d c n v è s u r re, pr. denveset; difrès, divrès, pr. e t ; disnevel, ordinaire, aënep, aerep, a-c’hin, d r e a n pr. ei;denevel,7>î\ c i .— l’ homme de bien, tu g u ïn . C O N T R E - P O I N T E R , eontrcllya u r nemer ar spès a zèn h o n e s t , pr. qem eret; contrefctti an dèn h o n e st, pr. i’e-bennac,/)>\ controilyet. v. contrarier. * C O N T R E P O I N T I E R , qui fait des contrr/cttet. C O N T R E F A I T , difforme, disleber, iourtepointes, c o n tr e p o ë n le r , pl. yen ; üH'æçzon, did aiïh , d iforch , diforc’ h , contrcpe-ënîou r, pl. yen. C O I s T R E - F O I S ü N , antidote, remed oe’ h ,• â . Van.€ d if ie*z o n • e .t , diféezon.— * Quel rontrefiitf q lel vilain homme, clis- ou c"h an ampwison, pi. remejou, o ï « -; Icberâ d e » , dii'æçzonâ d*u , diforehà le tison «u s’k *r. assposssua.


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COMTRE-PORTE, uü êil 4 or, pl. eih'gü ir glac’hard, glao’ har parfed,mantr, doryou, — Une demi-contre-porte, doriû- m anlradur a galoun. — Avoir laeontrition, qeuzya'ègüiryonez,/?»*. qcur.jef; qell, pl. ou; oricq«ll, pi. ou. C O N T R E C A R R E R , supposer aux des­ cahou t ur gueuzidiguez guiryon ; ca­ seins de quelqu*un,Qonïto\\ydL nr re a bep hout ur glac’har parfed, cahout e g a ­ p o ën d , controllya a bep h e n d , pr. et. lon mantret gand glac’har da veza pec ’het, pr. bet. — Faire souvent des acles C O N T R E - Q U I L L E , c. carlingue. C O N T R E - R U S E , ruse opposée, azfi- de contrition, ober allvès actou chi actuyou a c ’halc’ har p a rfed ,pr. græt; goua e ç z e , pl, ou. C O N T R E - S C E L , contresyell, s y e ll, lennallyès gand urgalonm antret, par­ don eus e b e c ’hejou, d ig a n d D o ü e , pl. guin, syell « n e p . C O N T R E - S C E L L E R , contresyella, goulennet. C O N T R O L E , c o n t e r o ll, conterol, pr. et; lacqât ar c ’hontresyell ou ar sy­ ell guin ou a t syell ænep, pr. lacqeat. ppl. you. — Il y a différents contrôles, C O N T R E -S E N S , serts contraire, opposé cals conterollyou a so. C O N T R O L E R , enregistrer des actes, üu bon ien*,slBifyançz controll.— Don­ ner un contresens d ce que dit quelqu'un, etc., counlerolli, conlrerolli, ppr. et.— rei ur sinifyançz controll d ’ar pez a la ­ Contrôler, ci'itiquer, counterojly, pr. et. v a r ur re, pr. roët. — A contresens, d v. critiquer. C O N T R O L E U R , countroller, conrebours, èr c ’hontroll-beo, èr c ’hontrell — Le o l l , a c ’h i n , a - ë n e p , a-dreuz, a viés. trollour, eon teroller, ppl. yen. ■ contrôleur général, ar c ’hountroller gé­ Va», ê eontrbiés. C O N T R E - T E M P S , temps mal pris néral, ar c ’hontrollour bras, ar c ’hondigours,pl.ou;dibred. — A contre-temps troller général. — Le contrôleur de mari­ efi digour», èr m æ s a g o u r s , èr meas ne, ar c ’honteroller-vor, counteroller a amser, èn amser gontroll, â dibred er verdeadurez. — Contrôleur, critique, censeur, c o u n te r o lle r ,^ . yen. d m æ s a brèd. C O N T R O L E U S E , c*unterollérès, CO N TR E V E N A N T » e, nep a ra ar c ’hontroll-beo da u l léséü, da ur gus- pl. ed. C O N T R O V E R S E , dispud var un dra t u m , ©ontrollyer d’al lésé» pe d’ar gus pehini ne deo qet açzur, pl. dispudou tu m . C O N T R E V E N IR , ober ar c ’hontroll- var draou pere, etc. — Controverse con­ beo d’fee bromeçza ou d ’he garg ou da tre quelque secte, argu ou stryff a-enep u l lésenn ou d’ar gustune , pr. græt un diçzivoud-bennac,/?p/.arguou, stryvou. •— Controverse contre les hérétiques, eontrcllya, pr. et. C O N T R E V E N T , prenest a-ziaveas, dispud a -e n e p a n hugunauded,/)/. dis­ pl. prenechou, etc. Van. e i l f a n e s t , eil pudou. — Prêcher la controverse aux hé­ àfeneet, rétiques, prezecq d’ar barbailhauded C O N T R IB U A B L E ,oo ntribu apl,o c’h an poënchou e u s a r f e i z p e r e a n a e ’hont A ; a ell bas a die contribui. C O N T R O V E R S IS T E , nep èn deus C O N T R IB U E R , c o n trib u i, pr. et; scrivet pe prezeguet var ar poënchou gicour eus e bcrz e-unan, pr. sicouret. nae’het gaïul an hugunauded. C O N T R O U V E R , inventer quelque ca­ CO N TR IB U TIO N , oontribucion,/?/. ou ; paëamand c o u œ u m ou boutin. lomnie ou imposture, fæçzouni falséntez CO N TR ÍST ER . v. attrister. ar bouës ur r e , pr. fæ çzo un et; soaC O N T R I T , t, bien repentant, qeuze- eal guevyer var goustur re,/)/\songet; dicq, (jeuzeudieq, o c ’h, à, aû; mantreL forgea, feiiiia, f i ü c h a , solila faîsentez, e galon gad ar c ’hcuz, 'pr. et. CON n u n O N , véritable douleur d’ un C O N T U M A C E , refus de comparaître pmitentf qeu/.edîguezg&iryon eus e be- n justice, vëns da gompari è justiçz.— ■ V!]icgeouJ 'Kî, gïjir gWMiz :\C'.'«nd&nni pur esntumaee, coadaURSt


CON 20# CON evit hcia bet desfailh, condannet evit dijaueh, am zere, oc’h , afi. Fan. ld. CONVENANCE, hevelediguez, rabeta bet desfailhet, condannet dre zefaut. — Contumace , qui refuse de com­ port. Fan. jauch. CONVENIR, avouer, être du mêmer paraître en justice, y étant assigne, desfailh ,pl. ed;nep a i'ell dezâ ober défaut. sentiment, anzao, anzaout, anzavout, — Se rendre contumace, desiailha, pr . et; ppr. anzavet ; hem accordi var, pr. hem accordet var. — Convenir de prix, accor­ ober défaut, lesel défaut. CONTUMACER, disclærya ê justiçz di abri», pr. accordet.— Convenir, faire ur re-bennac desfailh goude beza bet une convention., ober un accord, ober a-bcnn teirguëaeh açzinet, pr. et. iun d iv is , pr. great, græ t .— Il sont con­ CO NTUS, e, meurtri, froissé, bron- venus entre eux q u e , great o deus qenèntrezo un divis ou un accord, herrez zuet, bloneet, maçznet, oc’h, â, aû. CONTUSION, meurtrissure, blonç- pehiny . — avoir delà ressemblance, hôvelout, pr. hêvelet ; cahout héveledigue/, zadur, bronzuadur. CONVAINCANT, ante, sclear, haz- pr. bet; beza heûvel,/?r. bet. Fan. bout nad, patant, oc’h , â , aû .— Une raison hanoùal. Trég. beau haûval, pr. bet. convaincante, ur résoun haznad, pt. ré- — Convenir , être sortable, dercout, pr. dercet; dereadecqât, pr. ëet; beza de­ sounyou haznad. CONVAINCRE, persuader quelqu’ un read,;;?'. bet. II.-Corn, jaugeou. Fa?:. par des raisons évidentes, qen-dræc’hi ur jangeiû. ppr, jau ge !.— Un tel discours ne re var ur pouënd-bennac, pr. qen- convient pas, ne dere qet un hevelep dræe’het; fæza un dèn var un dra- devis o'4^divis .— Ne pas convenir, amzebennac, pr. fæzet, aprouiF un dra e- reout, pr. amzereët. — Convenir , déli­ nep ur re, pr. ’aproëjt; contraign un bérer sur ce qu’ il convient de faire , guëldèn da anzao un d ra , pr. contraignes iet peîra a véz mad da ober, pr. id. ; ■ — l i a été convaincu de larcin , qen-dræ- hem glévet evit gouzout. — Convenir , c ’het ou feazet, eo bet var ul laëroncy, Ctre dû , beza dlëet, dcrëout, pr. dereci. aprouët eus bet ul laëroncy aënep de- — Il m'en convient tant pour ma part , qezà ou varnezâ, contraignet co bet da ment-ha-qement a dere ouzon-me ou, a so dlëet din-m e, evit va lod eus a. anzao ê laëroncy. CONVENTION, traité, divis, pl. ou; CONVALESCENCE, retour d la santé, distro ê yec’h ed, parediguez, paredi- marc’had,/;/. marc’hageou; coutrad, pl. contrageou. Fan. marhad,/?/. eü .— guez a glenved. CONVALESCENT , qui relève de ma­ Convention secret le , complod,/?/. com ladie, nep a zistro e yec’hed, nep a pîodou, complogeou. Fan. com plot, vella dezaû, nep a yac’ha dezâ. C ’ est pl. eü. CONVENTUEL, elle, couëntual, a proprement landread et landreand, ppr. ed; mais l’ usage a voulu que ces deux aparchant ouc’h ar goüend.— Prieuré mots ne se prissent que dans le figuré, pour conventuel, pryolaich couëntual.—Messe fainéant, pare,pare a gleûved,pare dija conventuelle, la grand’ messe d’ un couvent CONVENABLE, décent, deread, ac­ qui se dit pour les fondateurs et les bienfai­ cord , oc’h , â , aû. II.-C orn , et Fan. teurs , an offerenn couëntual. CONVY jR S, frèreconven, breuzr licq, jaugcapl, oh , an .— .XJn habit convenable d son état , ur güisqamand deread d’e pl. breuzdeur licq. — Sœur converse , stad. — Faire un mariage convenable, sor- c’hoar lic q , pl. c’hoaresed licq. CONVERSATION, entretien familier, iable, ober ur fortun deread, pr. great, græt. Fan. gobér ur fortun jau geap l, devis, pl. on ; divis, pl. ou ; prepos, pl. pr. groeit, greit, groët ( ober un di- you .— Une belle conversation, un devis jnizy sortaf)l ). — D ’ une manière conve­ caër, pl. devisou caër, preposyou caër. nable. èu ur fæçzoun deread, gand de- — Un homme d’ une belle conversation, un Feadéçuez.— convenable, disor*apî, dèn a zevis gand graçz ha ltxjançz, uu


aoô CON CON diviser c a ë r , un devisoar c a ë r , un té- — Convocation de patents, aezambhlch aud c a ë r a zèn. — Un homme sans con­ ar g u e r e n d , ar galv eus ar guerend. versation, un dèn dibrepos, pt. tud, etc. C O N V O I , pompe funèbre, tud ar C O N V E R S E R , s’ entretenir, devisa, c ’h a n v , tud ar c ’haouû. — Convoi dt divisa, ppr. et; preposi, pr. et. munitions de guerre, goardou evit diC O N V E R S I O N , tranunutation, ceû- voall a r c ’h a n d , bividiguez, niounic h a m an d a n a t u r , ceûchidiguez a n a ­ cionou un armé. tur.— correction de mœurs, ceûcham and C O N VO IT A B L E , desirapl, c ’hoana vuëz oa a v u ëzëeuez. ceùchid-'guez ía p ì, yoauìapl', o c ’ h, à , an ; a yiiitbe­ C* O á v n ez,— d'un hérétique, an dristro eus za e ’h o a n ie ë t , e t c . ; h e tu s , hetêus, a un h u g u n a u d . — d’ unpaien, trémene- o c ’h , â , an. — Rien en ce monde n’est dignéz oa trémenadur un dèn divadez conroitablc que la vertu , ne deus tra èr eus e fals-credefi d ’ar güir-feiz. bed m i a g u em e n t a vilit beza c ’ hoanC O N V E R T I R , transmuer un corps. !eat ou desiret ou youlet nemed ar ver­ çeiich natur da un d ra , pr. cen ch e t; tuz h e m u ïq e n , netra v a r a n douar ne ch en eh un dra èn un a i l , pr. et. — Con­ deo desirapl ou c ’hoantapl ou youlapl, vertir, changer de vie, ceûch buëzégucz, nemed ar vertu? hep-qen. ceiiehfauëz, ceisch a v u ë z , pr. e t ; disC O N V O I T E R , désirer ardemment, trei o u c ’h Doüe dre vir binigenn , pr e ’hontaat crê m eu rbed , pr. c ’ hoanteet, distroët. Van, dis’ roëiû doli Doüe. — e’hoanteat; youia terrup, pr. youlet; Convertir les âmus à Dieu, lacqât an dud desirout orrupl. — Celui qui convoite k da zistrei ouc*h D o ü e , pr. lecqëet; femme de son prochain, a déjà commis agounit enëou da Z o i ï e , /r. gouuezet. dultèrc avec elle dans son cœur, dit t’ évan­ C O N V E R T I , ie.— Hérétique converti, gile , nep p io u - b e n n a c , em e an avyef, hugun aud distroët èn ilis./?/. h u g u n a u ­ a c ’ho a n la cah ou t grecq e amesecq, d e d , e tc .— Infidèle converti, dèn diva­ hennez èn deveus dija c o u m e jet èn e dez irémenet d ’ar güir feiz. galoun avoultrycz gaiulhy. C O N V E X E , d surface courbe, ar gor­ C O N V O I T I S E , désir de posséder le bien re qeyn ccq eus a un dra. d’ autrui, d r o u c - y o u l, youl disordren, C O N V I C T I O N , preuve évidente d’ une o’hoanîidigiiez b r a s , droue-e’ hoauf. vérité qu’ on avait niée, prouvidiguezhaz- A l. coûvetis. v concupiscence n a d eus a ur viryonez dinao’h e t , a m C O N V O L E R , se remarier, azdimizi, prouif. pr. azdemezet ; h a d d i m i z i , pr. haddeC O N V IE R , im iin\ conffya, couvva, m ezet. Van. difnûiû un eilguëh. Trég. ppr. et. V m . coïiyeiñ, pr. e o ü y e t.— Ce­ haddirniiû, pr. haddimeét. lui qui convie, cou Hÿer, couvycr, ppl. y e n . C O N V O Q U E R , a ç z a m b l i , pr. et; Van. eoüyour, pl. yon, y a n . — L ’ action guervel, pr. galvet.— Convoquer tes états, de convier, invitation, c o u f f y , c o u v y , açzarohlfar stadou.— lesparents, guer­ ppl. y o u ; couvidiguez. Van. c o ü y , pl. vel ar guerend. eü — Convie^, exciter, exhorter, allya , C O N V O Y E R , com paignunecqât, pr. a tti s a , ppr. et. V m . attisein , pr. et. e ë t . — Convoyer un-corps moH, eompaiC O N V I É , ée. Un convié, un dén eou- gnunecqât ur c ’horf maro evit c gaâv y e t , un dèn pedet da sônet ou d’en v a o u ï .— Convoyer las vivres cl’ une armre, liem gavout. — Les convies, ar couilidi, com paignunecqât bividiguez un armé, *irre gou vy et, ar ra bedet, ar re a yoa evit e açzurançz ou byîaiih un arme. bet pedet da zônst ou. d e n hem gafout, C O N V U L S I F , ar pez a zigaçz glisy., C O N V O C A T I O N , aezam biaich, açC O N V U L S I O N , contraction involon­ ahnibléson, qemt'iiadurez d’en hem taire des muscles, glisyen , pt. glizy; di­ f.çzaiiibli.— Convocation des prélats, de verradur ar g o a z y c d , diverradurez ar la noblesse, açzambUwch a r b v e l a d e d , goa zy ed , diverradur an nervennou» açzambléson an nohJançztffi arre nobi.'f Van. divcrradu.- cr gc.rved. •r

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COQ h | COQ C O O P E R A T E U R , qui coopère, qen- g u e d , hogufguëu. — Le chant du coq, oberour, q e n -o b e r e r, pl. q e n -o b eré - can ar c ’hilhocq. Van. can lier h o c q . — A u chant du coq, da gan ar qilhocq. ryen. C O O P E R A T I O N , qen-oberidiguez. Notre Seigneur prédit d saint Pierre qu’il C O O P É R E R , agir de concert, q en- le renierait trois fois avant que le coq eût ober ; pr. q e n - g r æ t , ober guevret un chanté f hon Saiver a diouganas da sant d r a , ober açzam blès un d ra -b en n a c , Pezr, penaus abarz can ar c ’ h i l h o c q , e teuzyé abenn teir gueach d ’e ren o n pr. græt. C O P A R T A G E A N T , qui partage avec eva ou d’e z in a e ’h ou d ’e zianzavout.-— un autre, io d e c q , pt. lo deyen; qeffra- Coq de paroisse, habitant notable d'une pa­ n our, pl. yen. Van. Iodecq,/?/. lodyon, roisse, qilhocq ar b a rré s, pi. qilh éye» ar barrés; penn ar b a rré s, pl. pennou lodeyan. v. co-héritiers. C O P E A U , scolpenn./)/. scolpennou, ar b a r ré s , ar m a i l h , pl. m a ilh e d ; a r scolpad, scolpou, scolp. Van scolpëen, m a o u d , pl. raéaud. •— de clocher, qitpl. scolpad. •— Copeau, raisonnablement lio c q , q o c q .— de navire, q e gu in e r, pl, grand, ascloëden, pl. ascloëd, æscleud. yen. Van. q ig u in o u r , pl. y o n , y a n .— — Copeau de pierres, u l m e n n - v e n n , pl à Cane, prepos-dibrepos, pl. preposyou tilmennou-vœin. — Faire des copeaux, dibrepos* divis n ’en deus penn d iouc’h discolpa, pr. e t ; ober scolp, ober scol­ lost ,p l. divisou n ’o deus penn diouc’it lost;* l u ë a i c h , pl. ou. de lu e , veau, —pou , ober sco lp a d , pr. g r e a t , græt. C O P I E ,d o u b l , pl. on; eopy, pl. you. plante qui a une fleur jaune, c o c q , lo u Van. id. pl. e ü . — fidèle, doubl leal, co- saouënn a ’’ c ’ hocq. v. coquelicot. C O Q U A T R E , gilgocq,/?/. gilguegui, py leal.— infidèle, doubl difleal.— collationnre, doubl goarantet, c o p y com- gilguegüer; qilliocq-rangouilh, pl. qil* iieyen-rangouilh. pa ra ichet. C O Q U E , écorce dure, c l o ç z e n n , pl. C O P IE R un acte, un livre, d o u b la , pr. e t ; c o p y a , pr. el. Van doublein , c lo ç z ; clorenn , pl. clora d , clor; plus­ q e n n , pl. p lu sq ; crogttenn, pt. crë écopyeiû. C O P IE U SE M E N T , v. abondamment. guin. Van. cloren, pl. clorad ; plusqen, C O P I E U X , euse, p u ilh , larg, oc’h , plu ch en , ppl. plusqad, pluchad. — Coquede noix, plusqenn-giaoun, pl. plusqà , an. A L cauganl. v. abondant. C O P I S T E , qui contrefait, counterol- c rao uû; clorenn-graouíì,/r>/. c lo r-c ra le r, pl. y e n ; d e iiv e s e r,pl. y e n ; divre- oun. t'. noix.— Coque d’ œufs, cloçzens e r ,p l. yen; dii'resour,pl. yen; copisf, v y , pl. cloçz-vyou ; p lnsqen-vy, pl. pl. ed.— Copiste, clerc, doubler, pl. yen. plusq-vyou. Van. cloren-u, pl. clorad» u v ë u .— Coque de limaçon, croguen-melcopist, pl. ed. C O P T E R , tinter une cloche , g o b e d i , c ’h u ë d , pt. crëéguin-inelc’h u ë d .— Co~ pr. gobedet. que de semence, de rer d soie, cro c’h eC O P U L A T I O N , copule, coubladur. nen , pl c m c ’lienennou , crëéchin. C O Q U E L I C O T , pavot sauvage, roCOQ , oiseau domestique, qiliiocq, qlih e c q . ppl. qilhéyeu ; q o c q . pl. q e g u i , sen-in >c’ i i , pl. rosmoc*.i gouëz, rosen■qeguer. — Barbe de coq, harv ar c'hil- iër. pl. ros-aër. C O Q U K L O U R D E , sorte d’ anémone, hocq. — Coq de bruyère, qilhocq-gouëz, pi. qiihéyen g o u ë z , qoc j g o ë z , pl. qe­ c o c u lo ç z , u r seurd cocnloçz. C O Q U E L U C H E , capuchon, c a b eli, gui goëz.— Coq d’ Inde, qilhocq-Indès, — Coqueluche, ma­ p l qeguer-Indès.— Barbe de coq d’ Inde, pl. o u. v. capuchon. ■ barv Indès.-— Coq de Siam , qilhecq Sy- ladie, an dréau. Van. er pas bras, èr am, qocq Syara.—Petitcoq, qilhoguicq, pas m o u g .— E tre attaqué dt la coquelu­ pl. qilhéyennigGu; qo guicq, pi. qe- che, cahout an d réa u , pr. bet; beza guerigou. Van. c o g u ic , pi. coguigueü, clan gand an d r é a u , pr. bet. coguigued ; ar ho gu ic, pl. er hoguiCOQUEMAU,tJ 05#, ped-tanevit

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COR

vi dour, pl. podou-tan evit b ir v i, etc. lyoü ou ar vertuz eus ar gourai. CO R BEAU , oiseau, bran, briny, Van, C O Q U E R E T , plante t alcanges, louid. A l. l u g , lo u g , pl. lougou. De lug saûen a * mæn-gravel. C O Q U E T , qui cherche d plaire, gadal, et de dun viennent L u g - d u n u m , Lyon ; joliff, oc’h , â , añ; cañgeoler, pl. yen; id e st, ville de corbeaux. D u pluriel luo r g u e d e r , pl. yen ; leun a orgued. — gon, lo u g o n , vient la maison du CoëtC o q u e t , petit bateau, b a g u i c , pl. ba- Logon ; id est, le bois aux corbeaux. —Un corbeau, ur vran. v. croasser.— Cor­ gouïgou. C O Q U E T E R , ftre coquet, c a r e t cañ* beau mâle, malfran, pl. malfriny; mal* geoli ou beza cangeolet, pr. id. ; orgue- vran, pl. malvriny; marbran, pl. mard i , pr. et.— Caqueter, mener un bateau, briny ; id est, m a r c ’h-bran ou màlbran .— Corbeau de mer, mor-vran, pl, i é v y a , pr. lévyet. C O Q U E T T E , qui cherche â plaire, ga- m or-vrin y .— Corbeau gris, bran loüed, dales, pl. gadalesed; plac’h gad a l, pl. briny lo ü e d ; b r a n -a u d , pl. brinjplac’h joliff, pl. plae’h c d ; orgtiedès, aud. C O R B E IL L E , grand panier, paner, pt. ed; plac’ h ou grecq leun a orgued. pl. ou; paner-ausilh,p/. panerou-ausilh. Van. friponell, pl. ed. C O Q U I L L A G E , testacê, c r ë é g u i n , — Petite corbeille p a n e r i c q , pl. panepesqed-crëéguin. Van. qergat, e r h e r - rouïgou. C O R B E I L L É E , plein une corbeille, gat.— Coquillage, ccaille de testacés, crog u e n n , pl. c rëég uin , crégùin. Van. p a n era d , pl. ou. C O R B I L L O N , paner an ©ubly. •— c r o g u e n n , pl. e ü . A l. coque. C O Q U IL L E de saint Jacques, cro- Corbillon, jeu d’ enfants, c ’hoary rima-* gueñ sant J a l m , pl. créguin 6ant Jalm; dell, pl. c ’hoaryou-rimadell. C O R B IN ( bec de ) , becq-corbin, créguin «ant Jacquès. C O Q U I N , fainéant, gueux , hailhe- ur b e c q - c o r b in , pl. begou-corbin. CO R D AG E d'un vaisseau, qerdin,ar b o d , pl. hailheboded; m astoqin, pl. ed ; lo u ïd ic q , pl. louidyen ; c o r q , pl. c ’herdin, amarrou, an amarou. Van. a m a rre ü , qerdad, en a m a r re ü , er hercorqed ; lo ü a u d , pl. ed. C O Q U I N E , hailhebodès, pl. ed ; dad. C O R D E , qordenn, pl. qerdin ; ur louïdiguès, pl. éd; corqès, pl. ed ; gordenn. Van. qordeen, pl. qerdal. — k ailh e b o d en n , pl. ed. COQUINER, faire le coquin, loüaudi, Petitt corde f qo rd e n n ic q , pl. qerdennouïgou. — Dtinser sur la corde, dansai pr. e t; ç o rq a , pr. et. ü. s’ accoquiner. CO QUINERIE, action de coquin, hail- var ar gordenn. — Restt dt corde, in­ heboda ich, loûaudaich, mastoqinaich. jure, boëd ar gordenn. — Corde de na­ C O R , dureté qui vient aum pieds, c a - vire, fard, pl. ou; q o r d e n n , pl. qerdin, le d en n , pl. ou. V a n A d ., pl. e ü .— Cor, qerden. — Petite corde de navire, fartrompette dt chasseur , c o r n , pl. ou ; dicq, pl. fardouïgou. — Bout de corde dt trom pilh, pl. o u .— Donner du cor, cor­ navire, penn-fard, pl. pennou-fard. — ! nai, pr. cornet; trompilha, pr. et. Van. Longue corde pour amarrer Its charretées corneiû , cornai, ppr. cornet. — Celui de foin, such, pl. ou; fun, pt. y o u ; fuqui donne du cor, tr o m p ilh e r , pl. yen ; nyenn, pl. ou. — Corde courte pour les g ü i n a ë r , pl. yen ; guënaër. guënëer , charretées de vin, de cidre, etc., fard, pl. ppl. y e n . — A eoret d cri, avec diligence, ou, — Corde longue de filotiers, pour met­ a bouës penn, gand cals a boan hac tre le fil à sécher , siblenn, pl. ou. — j Corde pour attacher les bestiause, nanq,' a sirifF, gand aeqed. C O R A I L , plante maritime, gourai.— pl. ou; stag-saoud, pl. stagou-sàoud.— j Chapelet de corail, chapeled-gourai,pl. Cordes de boyau, bouzellou guevr, beu* I zellou-m éaud. Van. b o ë l e ü - m e u à chapeled ou-goural. GOBAL1N, int, *r pez t a detem al b«$Ieû-ga©ur. — Cordt de bois, mesttrtl


COR COR 409 de. bois d brûler, qordennad, pl. on; qor­ pl. ou : q o rd o ü e n n , pt. ou. v. lacet.—de d e n n a d - q e u n e u d , pl. qordennadou- chapeau, qordenn t o c q , qordoüenn qeunend. v. toise, , un tocq. — de muraille, q o rd e n n -v u r , C O R D E A U , corde pour aligner, qor- qordaouënn-vur. — dt Sainl-François , d e n n ieg , pl. cord cn nouïgou , qorden- gouriz Sa nt-F ra ncès. — Donner le cor- \ n ig o u ; q o rd enn -vun ud , pl. qerdin-vu- don, rei ar gouriz da ur re, pr. roët. — nud. — Cordeau de charpentier, etc. , li- Prendre le cordon de Saint-François, qe­ n éñ, pl. ou ; l i g n e ñ , pl. ou. — Tirer au meret ar g o u r iz , qem er gouriz S a n t cordeau, ober d iouc’h al lineû, pr. great F r a n c è s , pr. qemeret. d io u c ’h, etc. ; dreçza diouc’h al lineñ, C O R D O N N E T , qordennicq v i h a n , pr. d reçzet; ligneza, pr. e t ; lig n e n n a , qordoüenn -voan, qordaoënnicq voan» pr. et. «. aligner. CO R D O N N E R , mettre m cordon, qor­ C O R D E L E R , tresser en corde , qor- denna,pr. et; tortiçza,pr. et.v. cordeler. denna , pr. e t ; tortiçza , pr. el. — CorC O R D O N N E R IE , qereoury, pl. y o u ; deier les cheveux, tortiçza an b l é a u , stal-guere, stal ur c ’ h e r e , pl. s t a ly o u qordeuna ar bléau ou an bléau. q è r t , stalyou-qereon, stalyou-qereouCO R D E LIE R , religieux de l'ordre de ryen. — La rue de la Cordonnerie, ru a r Saine F ra n çois, San - Francesad , pl. G u e re o u ry , ru ar Guereon , r u - ’G u e San-Francesis ; religius vès a urz sant reon , ru ar Guereouryen. Francès, pl. religiused. C O R D O N N I E R , qui fait des souliers, C O R D E L 1ÈRE,iWi£{«M$e,leanèsà urz qere,/?/. q e rëou ; q e r e o u r , pl. yen; bosant F ra n c è s , pl. leanesed. taouër-lezr, pl. b o ta o u ë r y e n - le z r . — C O R D E R , q o r d e n n a , pr. et. Van. Prendre ou faire le métier dt cordonnier, qerdenneiû , pr. et. — Corder, lier avec q e r e a , pr. qerëet; m o n et da g u e r e a , des cordes, qordeuna , pr. et ; amarra pr. ëet} m on t da guere. — qui fait des gand qerdin , pr. a m a r r e t , erëen gad cordons, qordenner, pl. y e n ; gourize:*, qerdenn,/9r.erëet. — Corder du bois,ober pl. yen. qordennadou ç o a d , pr. g ræ t; qo rd en C O R E N T I N , nom d'homme. C/mrinnadi qeuneud ou c o a d , pr. et. tin. — Saint Corentin, premier évêque de. C O R D E R I E , qordénnérez, pl. o n ; Quimpe- , sant Caurintin, qèntâ escop qordérez, pl. ou ; q a e o u s e r y , pl. y o u ; a G u e m p e r , sant Caurintin, guinidicq k æ r ar g a c o u s y e n , k æ r cousined ar aGuerne ha qentâ escop e u s a G u e m p e r Vadalan , pl. k æ ry o u . v. cordier. C O R I A C E , dur comme du cuir, g r iC O R D I A L , qui fortifie le cœur, heal, gonçzus, le z re cq , caledt d ’an dénd r c a lo u n u s , con fortus, o c ’h , â , aû; un oc’h , à, an. — La vache est fort coriace, dra heal ou calounus ou confortus, pl. ar c ’hicq-bioc’h a so grigonçzus , lez* traou heal, etc. — Cordial, sincère, g u i- tecq ha caled d’ari d é n d ; r e d e o s a ic h a r y o n ,c a lô n e c q , c a r a n t e c q , o c h , à, aû. gad an dènd var er c ’hich biocU , 6C O R D IA L E M E N T , èn ur fæçzoun c ’hiz var ar lezr, pe ar grigonçz. carantecqa a galoun, a galown francq, C O R IA N D R E , plante, c o r y a n -r e n n , gand ur galoun digor , gand güiryo- ar garyandrenn. n e z , gad <;alounyez. C O R I N T H I E N , qui est de Ç jỳ n t h e , C O R D I A L I T É , amitié sincère, c a r a n ­ Coriniyan , pl. Corintyaned, - i Saint tez güiryon, calounyez, calônyaich. Paul dans sa 1.” épître aux Corinthiens, an CO R D IE R , qordenner, pl. yen. Van. aboslol sant Paul èn e guentâ lizer d’ac qordennour, qordiour, q o rd e o u r, ppl. Goriutyaned. y o n , yan. E n termes injurieux, caeous, C O R i S , plante, coris Vislenn , coris pl. y e n ; c o u s in , pl. ed ; cousined ar glas, un zeurd mil-zoul. vadalen; m a lo rd , pl. ed. Van.,id. C O U L A Y , ville très-ancienna dans la CORDON , qordennicq, pl. qèrden- Haute- Ctrnouaille, Corlér- Ce tiom est nou gou , q e r d e a a ig o u ; q o rd a o ü e n , composé % mois bretons, de corr, n


COR

C 0R

i j}a| l e , petit. — Haut - Corlay Corne de cerf, plante, qorn qaro. — bourg au-dessus du B as-C orlay, :de cerf sauvage , plante, an digonnar. Cos-Corle, id e s t, vieux Corlay. — Q ui' C O R N E IL L E , oiseau , cavan, pl. ed. est de Corlay,C orlézad, pl. Corlésis;Cor-j — Corneille de mer , c avan-vo r, /»/. ça1« vad pl- Corlézidy, ur Chorlézya'd. jvaued-vor. — Cormill? picot re d? blanc, COHLlÊü de mer, qefïelecq-vor, pt.\ou p ie, frao, pl. fraved. A l. fraff, pl. cd. — Voleur comme une corneille f proverbe COiU'dE ou so^be , fruit fort acide , breton ) , laër evel frao. pèren m ar, pt. pèr mar; pèrçn cormel, C O R N E M U S E, ins i ru tnen t r us i iq ue ponr pt par c o r m e l , ilib è r e n , pl. ilibèr. Ce faire danser, qornemusenn , qornemumot tient de liily-pèr, saumure de poires. z e d , ppl. ou. — Jouir de la cornemuse , _Boisson de corme, sislr i l i b è r , sistr son gand ar c ’h o rn m m z e d o u , pr. so­ m a r , sislr c o r m e l, beuvraich ilibèr. net ; hoari gad ar c ’ horneim isenn, pr. C O RM I E R , arbre qui porte des cormes, hoaryet. C Ö R N E M U S E U R , q o r n e m u s e r , pl. mure u 1^ uiarem ied, m a r ; corm ej e n t i , pl. corm elenned, c o r m e l; îhbe- qornemuseryen. C O R N E R , sonner du cor. v. co". ,reii» , pl. ilib èr én n e d } ilibèr; guëzen C O R N E T , petit cor , qornicq , pl. •mar, guëzen c o rm el, guëzen i l i b è r , qornouïgou. — Cornet àbouqin, qornppl. guëz. C O i l M O R A N , oiseau aquatique, mor- b o u q u in , pl. qornou-bouqin. C O R N E T T E , coiffe de nuit, cornevaud , pl. m or-vèaud , m or-vauded ; tenn , pl. ou. — Cornette, ctendart de ca­ mor-vran , pl. mor-vriny. C O R N A L I N E , pierre précieuse , cor- valerie , guitou , pl. guilônou ; azrouëzinty an marhegueryen , pl. azrouëzinnnliaemi, pl- ou. tyou. v. enseigne.—‘ Cornette, officier,etc., CORNAHD, cocu, dogan ,/>/. ed. C O R S E , partie dure de l’ animal, qorn, g iiito n , pl. guitôned ; nep a zoug ar pl, qern, qernyou, qernyel. Van. qorn, g u i t o u , nep a zoug ar guitônru. — pl. qer n , qerneü. — Petite coi ne, qot- Cornette, plante, bodenn , ar vodenn. C O R N I C H E , ornement en saillie, reliicq , pl q e rn y u u ïg ou , q e rn yelligo u, tjernygou.— Une corne, deux cornes, trois z en n -v o g iier, rizen-voguer, pl. rizen.cornes, ur c ’ horn , daou gorn , try nou-voguer ; qornichenn , pl. ou. — e’k o r n .— Corne crochue, qorn croguen- Corniche de cheminée, dea 7, pl. deazyou; n e e q . pl- qernyou croguennecq.--j6('^ c o r n i e h e n n , pl ou. C O R N I C H O N S , fru its. cocombre;"c o r n e s i * i m - s a o u d , pl. saoud Fan. S3Ücl, èr seüd. -r- Certaines bêles à cornes. sigou avortet, mad da gofiîa, coeompenoou-.sauud, certen saoud. Sans brès révet. C O R N O U A I L L E , R e n i é , Rernéau. con u s, disqoni, besqont, hep qernyell. __E c o r n e r un animal, d i s q o m a , pr. et; Van. K ern ëu. — De Cornouaille, eus a hedqovvA, pr. et. — Corne, partie dure G u è r n è , a Guernéau. — Cornouaille. ■des pieds du cheval, etc., qarn. — Animal d’ Angleterre , C o n i o ù a l en Breiz-Yeuly t>ui a de la corna aux pieds, aneval qar- W al. CORNOU A I L L A I S , K c r n e v a d , pl. îiecq, pt. anevj led q a rn e cq . — Qui a de ■ia co^ne aux pieds comme un animal, qar- ed ; K e r n e v a u d , pl. ed. Van. Rernéüu e c q , pl. qaniéyen , qarnegued.— Ou- a d , pl. Rernéüis. G O RN O U A 1L L A I S E , Kernevaudès, •ci âges de corne, ouvraichou azqorn.— Peigne de corne , crib azqorn , ur grib pl. e d ; R e r n e v a d ès , pl. ed. CORNU, ue, qui a des cornes, qornecq, azqorn. — Chapelet de corne, chapeled 'azqorn. — Corne d enchâsser des lanternes, pl. qornegued, qornéyen, qernéyen. C O R P O R A L , linge béni et sacré, corqOS*.— ha corn? d’ une lanterne, qost ul le U i n . — Corne d'abondance , qorn a poral, pl. you. C O R P O i i A H E f t , b o ës tla r c ’k o ^ o baïiLétttôï. r««- qorn an a bilhaotç.


CO R

CO R T a ly o u . p l.

b o ë s ik m ,

e t c . ; y a l c ’h

ar

c ’h o r p o r a l y o u , p l . i l c ’ h y e r a r , e t c . C O iÀ P O U E L , o o riF u s ,

e lle ,

qui a

c o r v u s , o c ’h ,

r a l . v. m a té rie l. —

D es

un

c o rp s,

à ,a n ;c o r p o a u s té r ité s c o rp o ­

r e lle s , g a r v e n te z y o u e o r v u s , g a r v e .n te zyou

b ras,

p in ig e n n o n

c a le d

oa

c o r-

e o ,

c o rfe c q e o ,

c o rfig u e llu s

c o rfe c q e ü . C O R PU SC U L E , s u b til,

p o u ltrig o u

v ras

V an.

v u n u d , p l. p o u l -

v u n u d ; p o u ltric q

n u d , a boan

eo.

p e tit c o rp s , m a l e r y

p o u ltre n n ic q

tre n n ig o u

a i »

qer

m u ­

ez a llé r e v e lle t, p L

q e r m u n u d , e tc .;

p o u ltri-

p o r a 1. — S u b s t a n c e c o r p o r e l l e e t s p i r i t u e l l e , g o u q e r m u n u d i c q h a « e r s u b t i l m a e z e u s c a ls a n é z o n e a llé r e n e p fæ ç z o n o s u b s t a n c e e o r p o r a l lia s p i r i t u a l , C O U P O U E L L E M E X T , ré e lle m e n t, ê g u ë l l e t ; c o r f ic q b i h a n i c m e u r b e d , p l. fæ ç z o n vez

d a u r c ’h o r f , ê g u ï r y o n e z , h t e r -

a r c ’h o r f , r e a l , e z r e a l

— ■J é s u s -

C h r i s t e s t r é e lle m e n t e t c o rp o re lle m e -it d a n s le

sa cre m e n t

« S a iv e r b u rz

de

a so

ê

l’e u c h a ris tie , re a l ou

a r sa cra m a n d

c o rf h o n

ê g u ïry o n e z ,

eus an

e

a u te r; Je -

c o rfo u ig o u

b ih a n ic m e u r b e d ..

C O U U E C T , t e , q u i n ’a p o in t d e f a u ­ te s , à ü n z y , h e p f a z y ,d if a u t, h e p f a u t, c o r r i c h , o c ’h , â . C O R R EC TE M E N T ,

èn

u r

fæ ç z o n

d if a u t, h e p fa z y , è d ifa z y , è n u r fæ ç ­

g a n d e v ir g o r f è r s a ­ z o n c o r r ic h . C O R R E C T E U R , q u i c o rrig e , c o r r i­ c ra m a n d e u s a n a u te r. g e r , p l. y e n ; c o u r r i g e r , p l. y e n ; c a s C O R P S , c o r f , p l. c o r f o u , c o r v o u . t i z e r , p l. y e n . — C o r r e c te u r , s u p é rie u r d e V a n . c o r f , p l. c i i . — P e t i t c o r p s , c o r f i e q , m in im e s , c o r r e c t o r , p l. e d ; a n t a d c o r p t. c o r f o u ï g o u ; c o r f b i h a n , p l. c o r f o u r e c t o r . — C o r r e c te u r de c o llè g e , c o r r e c ­ i i l i a n . — G r a n d c o rp s lâ c h e , c o r f b r a s h a t o r . p l . e d ; a r c ’h o r r e c t o r , f o ë t - l o s t , l a u s q ; k t b a s q e n n e c q , p i. l a b a s q e n n é y e n . — R e p o n d r e c o r p s p o u r c o r p s , v ie p l . f o ë t o u - I o s t . s u s -C h ris t

a

so

p o u r v ie , r e s p o u n t c o r f e v it c o r f , b u ë z

C O R R E C T IF ,

a d o u c is s e m e n t,

c o r-

e v it b u ë z , p r . r e s p o u n t e t .— C o rp s c o n ­ r i c h , p l. c o r r i j o u ; c o r r i j a d u r , p l. c o r tre f a it n a tu re lle m e n t, c o r f d if o r c h , c o r f r ig e a d u r y o u ; m o d e r . d i iæ ç z o m i, c o r f d i d a i l h . — c o n tre fa it p a r

C O R R E C T I O N , l ’a c t i o n

de c o rrig e r,

a c c id e n t, c o r f d i s l e b e r , c o r f d is h e v e l e - c o r r i c h , p l. c o r r i j o u ; c o u r r i c h , p l. b e t , c o i ’ d i f æ ç z o u n e t . — m o r t , c o r f c o u r r i j o u ; c a s t i z , p l . o u ; u r c ’h o u r r i c h . m a r o , p ! . c o i f o u m a r o . V a n . c o r f m a r v , u r c ’h a s t i z . V a n . q e l e n n , p l . e ü . — C o r ­ p l. c o r i c ï i m a r v . — d e j u p e , c o r f - b r o s , p l . r e c tio n d e s f a u te s d 'u n o u v r a g e , d i f a z y , c o r s - b r o - c o r r i c h . — C o rre c tio n f r a te r n e lle , q e le n c h ris te n , q e le n n a d u re z a s y o u ;c u rf-b a le n , c o rf-b a lu m . V an. c o rf- n a d u re z b r o h , p ! . c o r f e ü - b r o h . — r- d e j u p e s a i i s v r e u z r , q e n t e l l c a r a n t e z u s , q e n t e l l g r i s t e n , c o u r r i c h c h r i s t e n , a r c ’h o u r ­ m a n c h e s, c o r f - q e n n , p l. o u ; c o r s - b r o s d i v a i n e h , p t . c o r s - b r o s y o u d i v a i n c h ; r i c h c h r i s t e n , u r c ’h o u r r i c h a g r i s t e n , c o rfo u -b ro s;

c o r s - b r o s , p l.

c o r q e n n , p l . o u . — d e v ille , a r r e a r e p r e - u r c ’h o u r r i c h a v r e u z r , u r è - c ’h i z è n t r e d a o u v r e u z r . s a n t k æ r ou k æ r i s , c o r f k æ r , ty k æ r . C O U P S - D E - G A U D E , lie u

od

l ’o n

m o n te la g a r d e , t y - g o a r d , p / .t y è s - g o a r d .

a v re d è r. —

m é n t , c o r f , c o r f i g u e l l .— I l a de la c o r­

V a n . q e le iV

L a c o rre c tio n f r a te r n e lle e i t

com m andée p a r

c e u x q u i fo n t la g a r d e , a o r d r e n a r h o a rd , a r g u e d , a r g o a rd o u , a n e - v reu z r ê a v y e î-s a c > e z y a n te d - v. g a rd e . neçz C O R P U L E N C E , v o l u m e d u c o r p s , d ’e V a n . ty g a r d . —

c ’h o u r r i c h .

l 'e v a n g i l e , a n

ober ar D oüe,

g u e n te ll o rd re n e t

a v y e l-s a c r g r i s i e n d ’e eo g an d a n

r o b e r u r c ’h o u r r i c * h â

,

an

avyel

a v reu z r

v é n n ig u e d

a

c ’h o u r c ’ h é m e n u d e o m p c o u r r i g e a h o n

p u le n c e ., m é n t è n d e u s , c o r f è n d e v e u s ; h e n t e z g a n d c a r a n t e z v r a s , è n t r e D o ü e m e n t e c q e o , b r a s e o , c o r f ig u e llu s e o . h a n y . — C o rre c tio n , a m e n d e m e n t, c e n V a n . e n d e v o u t a r a c o r f , c o r f e n d è s . o h a m a n d a v u ë z , g a i 1 i d :g u e z . v . a m e n ­ d e m e n t.— O n a b eau f o i n des p ré d ic a tia n s , C O R P U L E N T , m e n te c q , c o rfe c q , f t c ’h , â , a û . — I l e s t ç o r p u U n t y m e n t e c q . o n n e v o i t p o i n t d e c o r r t ç t i o n x c a ë r a s o


21» COR prezccq d’ar b o p l, ne vellér qet a velJidiguez eu a cenchamand-buëz. — Correction, punition, castiz, />'. ou ; castizamand. pl. castizamars<ch,ou. CORRECTRICE, telle qui corrige , eourrigerès, pl. ed ; castizerèz, pl. ed. CORRESPONDANCE, relation, com­ merce réciproque » rapord, traficq bout i n , eûtentidiguez. ». intelligence. CORRESPONDANT, nep èn deus efìtefìiidiguez gand un esvezand, nep a ra affer gand ur re a-bell. CORRESPONDRE, avoir relation arec un absent, cahout eñtefitidiguez gañd tin esvezand, ober affer gand ur rebennac a-bell ou esvezand. — Corres­

CGR dnzcrignet; crignat a-neubendon, pr. crignet. Van. orignal a nebcudeü. CORROMPRE , gâter | altérer, goastn, pr. et. Van. goastein, pr. et. J l . mallu.— pourri*, breina, pr. et. — Se gâter, parlant des arbres et des fruits, 1eza, pr. tezet; te a , pr. tëet. Trég. l.eaA, pr. tëet. Van. goastein , pr. et.— empi­ rer , goaçzât, pr. goaçzëef. f'an. lauçzein, pr. et; falsein , pr. et .— porter au. crime, rendre vicieux, rénta urre vicius, pr. réntet ; coll ur re gand goall gompsyou ha gand goall eczempí, pr. collet. — une fille , goalla ur verc’h, pr. et ; ober goall ur verc’h , pr. græt ; disénori ur plac’h , pr. et ; trornpla ur plac’h, pondre, répondre aux soins de quelqu’ un , pr. et. Van. couçzi nr verli, lorbein ur ober a-unan, pr. græt; labourat bou­ yer h , ppr. et. v. seduire.— Se corrompre, lin , labourat a-un an, pr. et ; respount parlant des aliments, bouta, pr. et; coud ’ar boan a guemerer gand-hà ou a mançz da vreina, pr. et .— Se corrom­ ïecqëer var e dro, pr. respountet.— Il pre , parlant de l’ homme, ober disones1 ne correspond pan d mes bons soins , d mes tiz ou lousdony gand e-un an , pr. græt. bonnes intention», ne respount qet d’ar Van. pailhardeiû e-hun jn , pr. et. boan a gucmeraii gandhâ, d’an inlenCORROSIF, ive, qui ronge, crignus, cion tad am eusevitâ; ne ra qet om ne dazcrignus, oc’h , â , aû. labour qet e-unan goenê. CORROSION, action de ce qui cor­ CORRIDOR, chemin couvert* hend rode, crignadur, crign, dazcrignadur, goloët )p l. hinchou goloet.— Corridor, dazcrign. allée 9 trépas ? pt you. r. galerie. CORROYER, apprêter te cuir , courCORRIGER, rendre correct, difauta, rèza, courrèzalezr, pr. courrèzet; pa­ pr. et; diiazya, pr. ef;.con igea, pr. et. ra lezr.pr. pare t. Von. correeiñ .— Cuir Vun. difaiiteiâ. — Corriger , instruire . corroyé, lezr courrézet.— L ’ action de chàt.er, qclenn , pr. et ; courrigea , pr. corroyer, courrezerez. et; castiza, pr. eî. Van. qele»'»nein, casCÔRROYEUR, qui corroie les cuirs, tyeiñ, pmjiçzeiii, ppr. et. — Corriger, coun èzer, pl. yen ; cozreller, pl. yen. tempérer, moderi, pr. et; corrigea, pr. Van correcur , pl. y o n , yan. et . — Se corriger, s’ amamhr. v.-y. C O RR UP'I'E UR , qui altère les choses , CQ KkIGIBLii, qui peut se corriger , goasler, pl. yen. Van. goastour, pl. disfazyapl, diiazynpl, corri^eapl, cour- yon, yan . — qui falsifie, falser, pl. yen. rigcapi, qeSennapl, a alleur da disi’a - Van. iauçzour, pl. yon, yan.— tfui sé­ zya , da guurrigea , da guelenn. — Cet duit, iroinpler ar mere’h ed , pl. yen; homme, n’ est-pat (nrrigihle, ;mdèn-honi goalier ar nierc’hed, pl. yen. Van. lorüe deo qet courrigcapl, discourrich boiir, pl. yon; couçzÿour, pl. yon, yan. eu an dt-u-hont , digu.ompen eo ar CORRUPTIBILITÉ, qualité decequi persounaich-lîoti». est corruptible, goaslidignez. CORRORORATIF-. v. cordial. CORRUPTIBLE, périssable et sujet d CORROBORER, crevaal ur mémpr se corrompre , goasius, collidicq, oc’h, R^mpJ-benuac, pr. erevëeî ; iterza nep à. — qui se laisse, sruuire, nep a aiieur da So seuipl ou loc’ hor, pr. nerzet; digaçz c ’hounit gand arc’hand, pe gand pronerz da nep so hep q et, pr. digaezel. meçzaou caër. — Ce juge n est pas cor­ CORRODER, ronger, dazcriguut, pr. ruptible, ne allçur qet gounit ar bar-


COR COT s i5 ncnr-hont, na gand arc’hand; nac ô COS-GUÉAUDED, ouplaiôt Coz-guevfæçzoun ail ; un dèn hac èn deveus d ed , qui teut dire ancien g u é , méchant doojançz Doüe co ar barneur-hont. gué, ou passage de rivière ; simple chapelle C ü R R U P TÍON, altération il’ une cho­ sur le Léguer oà était atttrefois*la ville de se , goastadu;*. Van', id. — Corruption, Leæobie , premier siège des évêques de Tré­ pourriture, puanteur, breinadur, breina- guier. v. Le.xobie. d il vez flcar, viUançz. — falsification, falCOSM OGRAPHE, auteur qui écrit la s:digîiez, pl. ou. — Corruption de l ’ air délinéation du monde , nep èn deus græt par tes grandes chaleurs , sq jo l, direiza- ur pen tad ur eus ar bed, nep a ra ou èn mand en car .-—des mœurs, direizamand deus græt un daulenn eus ar bed. a vuhez, diroilamand avuëzéguez vad. COSMOGRAPHIE, la description du ■ — Corruption, séduction, tromplérez, monde, taulenn eus ar bed, carten eus goall. Van. lorbereab. a stad ar bed, peiiitadur eveu 3 ar bed. CORRUPTRICE, goastérès, pl. ed; — Une carte cosmographique, ur garleñ tromplerès, pl. ed; falserès, pl. ed. eus a stad ar bed. I Van. lorberes, pl. ed. COSSE, gousse de pois et de fèves, etc., CORSAIRE, pirate, preyzer, pl. yen; plnsqenn, pl. plus .— Cosse clepois, pluslaër-vor, pl. Jaëron-vor; m or-laer, qen p is, pl. plusq pis. — Cosse de fèves, pl. mor-laëron ; lestr-brigand, pl. lis- plusqen fa ou fao, pl. plusq ia ou fao Iry-brigand, listry-briganded. — Cor­ ou fatf. — Cosse de lin , l’ enveloppe où est saire, vaisseau, armé en course, courcer, renfermée la graine de lin, polc’henn, pl. pl. yen. — Un corsaire de Dunkerque, ur polc’h; bolc’hen, pl. bolc’h. c ’honrcer a D ukarq, ur c ’hourcer CO SSE R , parlant des moutons qui se Dukarqès. — Corsaire de Saint-Malo, heurtent la tête les uns contre les autres, courcer m aloüin, courcer Sant-Ma- tourta, tourtal, ppr. et. -v. jo u tt, jouter , loüad. C O SSO N , ver qui gâte les hlés, etc., CORSELET, cuirasse, v. armure. coçz, pt. ed; scoçz, pl. ed; rouëner, pL CORSET, ajustement de femme, corf yen. Van. coçzen , pl. coçz. Trég. micHvalen , pl. corfou divalen ; corf-bros noe’h, pl. ed. COSSU, e, parlant des pois qui ont de divalcu, corf-bros hep balen, corf divahun, corf hep balum. grosses cosses, plusqenneeq, plusqecq, CO RTEG E, suite qui accompagne un oc’h , â , aû. grand personnage, compaignunez vras COTE , marque numerale pour ordre a noblançz gand qesecq harneset, ha de pièces, merq var guein ur scrid, pl. qarroçzyou aqipet, evit compaignu- merqou. necqai ur prinçz, pe un ambaçzadorC O T E , es long et fait en arc , costebennac, en urpom pad dreistordinal, zenn, pl. ou; costëen, pl. ou. Van. cospl. compaignunezou vras, etc.; com­ tèn, pl. costeü; qestad, diguestad; cospaignunez pompusgad ur prinçz. teñ, pl. costou. — Chaque homme a 24 CORVEE, redevance corporelle envers côtes, de chaque côté, pep hiny èn de­ un seigneur dominant, aner, pl. ou. H .- veus peder c ’hostezen varn-’uguent, Corn. corve, pl. 'au. Trég. aner, pl. a- daouzecq a bep tu. — Quatorze vraies nero; corve, pl. corvco. Van. corve, côtes et dix fausses, pévarzecq costezeñ pl. eu. A L corvoadur, corfoadur. ■ — vras ha decq costezeñ vihan. — Les Faire des corvées, aneri, pr. el; ober a- fausses côtes, ar berr gostou, ar c ’hosnerou, «ber corveou, pr. græt. tou munud. — La côte d’ Adam, costeCORVETTE, vaisseau léger, corve- zeû hon tad Adam. — ■Il semble que ce tenn, pl. ou. gentillàtre soit descendu de la cote de saint CORYPH- ’ , chef d*on parti ou d’ un Louis, nep 11a eneifé qet ar briz-digen-' corps, ar mailh,p/. ed; maud, ar maud, til-hont a gredté ê véz deut eus a vor­ pl- mëaud. v. coq d?paroisse. sed ar roüe sant Loys; ar c ’hracq-Hi-


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CÖT

COT

gentil-hont a so disqeunet ou savet var côté, a gostez. — A lier de côté, eostezî, c veno rac-enep eus ar roüe sant Loys; pr. et; mônet a gostez, pr. ëet. — Pen­ coantâ t r a ! cher de côté, costezi, pr. ef. — De côté, COTE, rivage de la mer , a u d , pl. au- de biais, a-viés, a-dreuz, a-gorn, a gos­ geou. Trég. and, pl. aujo. Van. aud , tez .— A ller de côté, biaiser, biésa, bié­ pl. eü. — Côte de la m er, le bord de la, sal, ppr. et; mônet a dreuz gadhy, mô­ mer y ribl ar mor, bord an and. — Côte net a viés, mônet a viés gadhy. pr. eat, de la mer, pays voisin ou le long de la mer, ëet.5v. biaiser. — Côté, end-oit, tu, var, ar vor, pl. you, id est, var vor, sur mer; zu, diouc’h, etreze. Van. tu, ar-du, deli* au avor. Van. en ar-mor, en arvor. — treçza, trcçzac, etreeza . — De quel coté? Côte de la mer, fort près-de la mer, arvo- pe ê tu ? pe var-zu ? etreze pe leae'h ? ricq, an arvoricq. Van.' en armoricq , Van. mennPar du menn? eirecza meñ? èn arvoricq, — Cote de lamer, lieu ex­ — De quel côté? d’ où? de quelle part? pe posé au soleil, près de la mer, tous lùiquaH a du? pe a leac’h? a-be ban ?— D u côte de lieue de la mer, tévènn, pl. ou; an té- du soleil, en tu diouc’h an héaul. Van. venn; de là Peîi-Téven, village en P io u - en tu doh an hyaul. -— D u côté du /«hinec, près d*Audierne ; de Ld Üantéveü, vant, var-zu ar sevel-héaui, diouc’h bro etc. Le mot de lévenn, pl. ou, peut venir ar sav-héaul.— De ce côlé-ci, en tu-mâ. de stuhenn, pl. ou, rayon d t soleil; par­ — De cecàté-Jd, près. èn tu-ze. — De et ce que quand il fait du soleil, il paraît tou­ côte-la, loin, èn tu-hont. — De l’ autre jours plus sur lebo>'dde lamer qu’ ailleurs, côté, èn tu ail, eus an tu ail. Van. èn les arbres n’y venant point ; ou bien, té- tu arall, ag en tu arall, ès ea tu arall. venn pourraitvemr de teo, épais, massif, — D u côté droit, èn tu dehou, eus an et tévenn serait la mêîne chose que teoder tu dehou. Van. èn tu deheü, ag en tu et tevder, épaisseur ; parce qu’ en effet les deheü. — D u côté gauche, èn tu cleiz, côtes sont ordinairement ékvées et garnies eus an tu cleiz. Van. èn tu c l e i , ag èn déroches. Quelque chose qu’ il en soit, on tu clei ou eleih .— De chaque côté, e pep dit : A ller au suieil, prés de la mer, mô­ lu, a bep tu, eus a bep tu — De côté net da tevenna, mônet da’n léveïi. — et d’ autre, èn eil tu hac èn eguile, eus Ce qui appartient d la côte de la mer empo­ an cil tu hac eus eguile, a-hed hac etée au soleil, tévennecq, tévennocq ; e/ dreu?. - De tous côtés, e bep tu, a bep de ld Land-tevennecq, église et abbaye, tu, ê pep leac’h, a bep leac’h.TWg.dre en lieu exposé au soleil, près de la mer; de oll. — N i d’ un côté ni de l’ autre, e nep H doüar teveunecq, doüar te'vennoeq, tu, ê nep-leae’h. — A ller d'un côté et terre sous un quart de lieue de la mer ; de d’ autre ,se promener çd et ld, cantren, can* ld stevennocq ou roc’h stevennocq ou treal ,ppr. eantrëét; mônet tu hont,haqarrecqstevennoch, grand rocher d l’ en­ tu-mâ, pr. ëet. — Côté, parlant de l’ é­ trée du Bat de Fm tenay ou d’ A udierne, toffe, d’ un habit, etc. , tu. — Le côté de assez près de terre, toujours découvert et l’ endroit de l'étoffe, an tu mad .— Le côté exposé an soleil. de l’ ewers, an lu ænep, an tu erep, au C O I *î, parti» du corps humain, depuis tu guïn. r— Côté, parti, t u , costez. — Us hanches jusqu’ à l'aisselle, costez, pl. Se mettre du côté de quelqu’ un, contre un you. Van.coste, pl. costeü, cosleeü.— autre, hem lacqât a du gand ur re, a Il est assis a mon côté, asezet eoèm c’hos- ënep un all,pr. hem Iecqëet; sevel gad t e z , èm harz ou èm c’hichenn ez eo unan a ënep un ail, pr. savet. — Je me esezet. — A ller côté d côté, mônet qê- mettrai de votre côtt, me’n hem lacqayo ver-ê-qêver, tmont costez-ê-costez, èn ho cosfez, me a yélo èn tu guene­ mout cos«e-ha-cosie, pr. e;tt, ëet. — oe’h.-— Du côté paternel, a berz tad, a■Mettre son épée au côté, lacqât ê gleze berz an tad . — D u côté maternel, a-berz o u c ’h e gostez, pr. Iecqëet. — Le mal de mamm, a-berz ar va m m .— A côté, au­ ■€Ôtét al iaërez, an droucq-costçz »— De près, a di;ust, a gostez. — Mettre du fô* •

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COU ais COT té, sur U côté, lacqât a goste;, var ar — Cotoneax, molasse> sec, sans g o û t , c ’hostez, / r. Iecqëet. — Mettre deJson cô­ seae’h , d is a o u r o c ’h , â , aû. té, prendre pnr-devers s o i , lacqât èn tu COTONIEII ou colon, arbrisseau qui diouníà, or. Iecqëet; fui; qemer èn tu porte le coton, brousguëzen-coton, pl. dionnlaf» /?'» jemeret. Tre». tuiû,/;»\ et. brousguëz-cotou ; cotonenn, pl. ed. C OTO Y ER, marcher ù C ité de quelqu.’ un, COTEAU t\ colline. CO TE LE T TE , petite côte, costezen- mont qêvcr-ê-qevei* gand ur re, mont nicq, /5/.cnstezennouigou;costenuicq, costez-ê-costez gand ur re-bennac, pr. pl. casiouïgou. r. fausses côtes. — Des ëet. — Côtoyer, aller le long de la côte , côtelettes de mouton, costouïgou méaud. etc. , costezi, pr et; costezi an aud, ri■ — Des côtelettes de codwn, ramsqoaz, qil- bla an au d , pr. riblet ; heulya an aud, pr. lieulyet; mônet hed an au d , monthevardon. v. porc frais. Côtoyer COTER, marquer par lettre ouparnu- a-hed an aud, pr. éjat, ëet. — ■ mm>,nicrqa ou merqi qein urscridgand la rivière, ribla ô ï stær, costezi ar stær. ul liztrenn pe ur chiiFr, ppr. merqet; COTRET , fagodennicq-verr-amarsyiFra ur scrid, pr. syiFret.— Coter, ci­ ret èn daou benn, pl i'agodennouïgouter, raporti d’ar just, pr. raportet. vfctT. — Huile de cotret , taulyou baz, COTERIE, société de tenanciers , con- bazadou, eol g arz. sorliz, pl. q ’jl. — Ceux qui sont de cette COTTE, jupê, Iostenn, pl. ou; bro s pi. coterie, consord, pl. e d , consofted. — you. Van. hvoh,pl. éü. — Coite de maillet Coterie, société de plaisirs, e t c bandenn jacqoun, pl. ou; hobregon,^ . ou; saë a dud a jo a , vir vandenn a dud a joa, m ailhet, pl. saëoii. paulr^d disoucy, baneqegéryen. COTYLEDON , plante , scudellouCOTIGNAC ou codignac, confitur a- dour, loayou-dour. v. nénuphar, qui en est la fleur. valoa coiiign , confitur couign, C O V, autrefois col, gouzoucq, argouCOTILLON, petite ju p e , coëledenn. pl. 011 ; losten vihan, pl. losiennou vi- /.oueq, couzo\\cf\. Van. coucq,er goucq* lian; Iostenn scati, pl. lostenuou. Partout hors de Léon, goucq. — Le tour c o T i i i , meurtrir, froisser, blonçza. du cou, qerc’hen a r gouzoucq, qeîc’hen pr. blonçzet. — Des fruits cotis, des melon an gm zoucq. — Se mettre une croix au. cotis,trouez blonczet.suciined blonçzet cou. lacqât ur groazê qelc’ hen e c’hout 7 * COTISATION, division d'une somme, zoticq ou ouc’ü e c ’houzoucq, pr. lecetc. , ingaldèr vès a ur somm, etc. jëet. — Le derrière du cou , qil ar gouCOTISER , marquer d chacun ce qu’ il] /.oacq, ar c’ houcq. Ce dernier mot veut doit payer d’une somme commune, ingali dire proprement le haut des épaulés et l ’ en­ ur somm èntre ptp hiny vès ar re a die tre-deux. v. chignon, nuque.— Le devant he phaea boutin , pr. ingalet; dispariya lu cou, diaraucq ar gouzoucq, an diaur som m é lodennou ingai, pr. dispar- r.tncq eus an gouzoucq. — Sauter au. tyet. Van. coîizein, pr. et. — Se cotiser, cou de quelqu*un, lammet da c ’houzoucq èn am dailiia ingai,/?»’, èn emdaiihet* urre,sailhet da guelc’hcn gouzoucq ur sevel nrsomm divar pep hiny,pr. savet re-bennac , ppr. ic?. — Couper le cou à Van. him gotizeiû, pr. him gotizet. quelqu'un , trouciia e c ’houzoucq da ur COTISSU.ÍIE , parlant d'un fruit , re, pr. trouc’ het ; dibennaur re-benbîonçzadur. nac, pr. dibei>net. — Tordre le cou d COTON, coîonçz, coton. Van coton. quelqu’ un, tsei c c’houzoucq da ur re, — Toile de coton, lyen-goton, lyen-go- pr. troët; guëa c c ’houzoticq da ur re, tonçz. — Coton tendre qui vient sur cer­ pr. guëel. — Rompre le cou d quelqu'un. tains fruits , duvet, sloubenn , qaozour- terri e c ’houzoucq du meliou c c*hnufrouëz, qifny an i'rouëz. zoucq da ur r j, pr, torret ; divelh u COTONNEUX, parlant des fruits cou- c ’houzoucq da u r r e , p.i. diveilet. Van, ‘tti'ts de duvet, stoubemiecq,oe’îi, â? an.j torsiû e houcq d’iman-bennac, pr. tor


% 16 COU COU r e t. — Se rompre Le cou, terri e c ’h o u - m e n , ur c ’holkul. — Faire de fttussts z o u c q , pr. torret. — Mouchoir de cou. couches, diforc’h divar bugale, ;>r. d'ibrv. collerette.— Le coud’ une bouteille, gou- c ’h e t , coll b u g a le , coH he biuazvci, zoucq ur vou tailh. — Rompre le coup d’ u • coll he i'rouëz, pr. coiicî. Fan. coil ur ne bouteille, dic’houzouga ur, etc. hroëdur, coll bugale, diibrheiii, pr. et. C O U A R D , e , digalon , digouraich, Léon, ober m c’hoilad, pr. g r æ l . — Fâlawsq, poltron, poëllron, oc’ h, â , a û , cheuses couches, güilyoudou rust, giiilyppl. tud digaloun, tud digouraich, tud oudou pirilhus, goal vilyoudou.— Relausq, tud poltron, polironed, poëltro- lever de couche, sevel a vilyoud. pr. savcl. ned. Van. gavach, poëllron, couhion, — Relever de couche, aller àl ’ eglise relevant couh ard, ppl. ed. de couche, mônet d ’au ilis, mont da lac­ C O U A K D 1S E , lausqéntez, digalou- qât dinizyeu he phenn,/>/\ e a t, ëet.— nyez, d ig a lo n y a ic h , pollronyez, poël- E lle est relevée, elle a été à l’ église , beza tronyaickt. Van. c o u h io n n e re h , cou - ez eo bel èn ilis, bez’eo bet èn ilis, bihardiçz. n;fyeteo bet, beuniguel eobet hepheù. C O U C H A N T , le soleil couchant, cuzC O U C H & E , lieu où on couche et soupe héaul, ar c ’huz-héaiil. Van. euh-hyaul, en voyage,'coiisqedenn, pl. ou ; nozvez, er h u h -h y a u l.— Le couchant, l’ occident. pl. you; logeiz,/;/. o u .— A laderniêrecou­ ar c ’hiu-héaul, bro ar c ’h u z - h é a u l.— chée sur laroute de Paris, èn nozvezdivezà Vers le couchant, var-zu ar c ’huz-héaul, ou èn divezaû cousqeden var heinl Pa­ efitre-ze a r c hnz-héaul. — D u levantju s­ ris , èn divezâ logsiz var hend Paris. qu’ au couchant y adalccq ar sevel-héaul C O U C H E R , étendreen long sur la terre, bede ar c ’h i u - h é a u l, adalecq u r p e n n astènn var an doüar,;;»-. astennet ;leeus ar b e d b e d e g eguile, adal< c q an eil da var an doüar, pr. ledcl; heda varan penn ens ar bed bedeg eguile. d o ü a r, pr. hedet. Van. astennein, leC O U C H E * bois de l i t , arc’h guële , d e ec, pr. ledet. — Coucher, abattre et s te a r n - g u ë le , c o a d -g u ë le; chalià , pl. mettre d fleur de terre, discarr, disearr ou. — Couché y le Ut entier, guële,/;/. ou. d’ an d o ü a r , pr. discarret; pilât d’an — Couche, v. grabat. — E lle a souille la doüar, pr. piiet. — Coucher en jo u e, cou­ couche de ton mari, disenorel he deus he c h a e arm evit t é n n a , pr. couehet; phryed; couëzet he deusèn avoultryez; coucha ur re-ben n ac evit e dénna.— m èzet he deus ar bryadeleaz.Cei/tf der­ Coucher quelqu’ un, lui donner le couvert, nière phrase eut du B .-Léon. — Couche logea ur r e , pr. loget ; rei logeiz da ur de jardin y guëlead teil, pl. guëleadou; re ,p r . roët. Van. logeiû, pr. et.— Cou­ bern teil tom, pl. bernon. — Couche de cher quelqu’ u n , le mettre au l i t , lacqât couleurs, un enduit dt couleurs, gùisq, pl. ur re da c ’hourvez, lacqât ur re èn c ou. — Couche sur couche, güisq var güisq. v e le , pr. lecqëet. — Aller' se coucher, C O U C H E ou couches , le travail d'une mônet da c ’hourvez. Proprement,on dit: femme qui enfante y poan-vugale, güily- mônet d’e vele. Improprement, un dit : oud. Van. p o ëu -vu ga le , gulvoud, gul- mônet da gousqet, <7tu veut dire : aller voud. — Etre en couches, beza è güi- dormir. Le mot gourver se dit dans tout lyoud, beza ê g u f le o u d , beza ê poan- Léon. — Coucher sur la dure, ou dans un \ u g a le . pr. bet. Van. bout è gulvoud. I t mollet, gourvez var ar c ’haled p e èn pr. bet. Trég. beau en gouïiyoud. ■ — ur guële b o u g , pr. gourvezel ; cousqet Faire ses couches, accoucher, enfanter, guï- var ar c ’haled pe èn ur guële g o ae q , lyoudi, pr. e l ; gnëleondi, pr. e t ; gue- pr, cousqet. — Coucher dehors . gourvez n e l, pr. ganet. Van. gulvoudeiñ, ga- èr m e a s , cousqet èr mæs.— Se coucher u c i n , p/>r. et. — Fausse couche y uccou- au soleil, gourvez èn heaul, cousqet èn chnner tirant terme ou jeter une masse in­ héaul. Van. toiëeiû en h y a u l, pr. toforme, diibre’hidiguefc divar bugale,coil rëet. r. se vautrer. — Se coucher à dents y c vu g d e . Van. gulvoud q e a t en ter- gourvez ou eousyct var e goiF. — Se

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cou couther sur le dos au soleil, gourvez ou cousqet è» héaul a e’huen e groc’hen. — Coucher l'enseigne d elà Lunet gour­ vez ou cousqet dindan a t stered. — E tre couché, être nu Ut, beza cousqet; be­ za gourvezet, beza èn e v ele, pr. bet. — Le coucher du soleil, ar c ’huz-héaul. — A soleil couché ou environ soleil cou­ chant, goude pe e - tro , ciiz*héaul. ■ — Le soleil se couche, il est couché, ez a an héaul da guz, cuzet eo. — Coucher, lieu où l’ on se repose, logeiz. — Le lever et le coucher, av sevel hac ar gourvez, ar se­ vel haô ar c ’housqed. — Le vindu cou­ cher, güin cousq, güin cousqed. C O U C H E T T E , petit Ut sans ciel'et sans rideaux, g o d o ë r , pl. ou ; g u ë l e i c q , pl. guëleouïgou; guële bihan, pl. goëleou; f l e d , pl. ü e g e o u , fledtou. Ce dernier mot e<it le meilleur. C O U C H E U R , qui couche avec un au­ tre, c o u s q e r , pL yen. — Vous êtes un coucheur incommode, ur c ’housqer fall o c ’h, \ir c ’housqer diæz oç’h. C O U C I - C O U C I , dpeuprès,eve 1-evel, hevelep-hevelep. C O U C O U , oiseau, c o u c o u q , pt. c o u cougued. Van. c o u c o u , pl. coucoûed. — Le chant du coucou, can ar goucouq. Van. can er goucon. — Le grandcoutou fait ses œufs dans le nid des pigeons ra­ miers, le petit dans celui du hocke-queuc) ar g oucoucq vras a ya da dozvi ô neiz ar g u d o n e d , hac ai; g ouco ucq vihan ou ar g ouco ucq eus ar spès vihan a y a da dozvi ô neiz foëteresicq an dour. — Le petit oiseau qui suit le coucou, arsidanicq. v. tinct. CO UD E, le pli du bras, ylin, pt. o u ; an daou-ylin; elin, pl. ou; qeiFelin,/?/. ou, an daou-gueirelin. — ■J ’ ai le coude du bras'droit écorché, qignet eo va ylin dehou. — Je lui levai le menton d’ un coup de coude, m e a sayas e elguez dezagand un tàul-ylin qen na straqlas e zénd. C O U D É E , mesure dont ta moyenne grandeur a un fùed dix ponces, ylinad, pl.ou ; e lin a d , pl. o u ; qeffelinad, pt. ou. — L ’ arche de Noé avait trois cents coudées de long, cinquante de large,trente de'haut, tt sa feniire était d’ une eoudee, a r c ’li ar

COU 2 ly patijarch^Noê he d e to a try c ’h a n d i l i nad a lied, hanter-cTiant « lédander, tregont a u h c ld e d , h a c ar prenest an e ­ zy he defoa un ylinad. v. arche. Avoir ses coudées franches, beza fra n c q v a r un dèn, beza ê fràncqis, c a h o u t francqis, beza è lib e r te z , b e z a èn e a s , ppr. bet. B .-Léon, beza e c ’hon da u n dèn. C O U D R À IE , lieu planté de coudriers , qelvezeecq, qilvid. Van. <ïoët*qelhuë, qelhuë-hecq. — Je vais à la coudraie, beza ex an d’ar guilvid ou d’ar guelvesecq. — L a maison de la coudrais, m a n e i ar g u ilv id , m a n e r ar guelvezecq. COUDRE ou coudrier, noisetier, qelvezen ,p l. qelvez; güezen qelrez, p/.güer qelvez Van. q e lh u ë h e n , pt. qelhuê* Trég. qeloüeën,/?/. qeloüe; qelreên,/?/* qelve. — D u coudre, du coudrier, qel­ vez, coad-qelvez. — Un bâton de coudre casse aisément, tir vaï-qelvez a so b r e sq ou brusq. C O U D R E , joindre avec du f ît , etc. / gryat,/)r. gryet; gruyat,pr. gruyet. Van, gouryein, gouryat, grouyein, grouyat* — Coudre un homme dans un sac, g ryat un dèn è n u r s a c l i . — Coudre uneptaie, gryat ur goulr. — Il faut coudre la peau du renard atec celle du lion, red eo g ryat croc’hen al loüarn o u c ’h h i o y al le o n , red eo h e m servichout eus ar fïirnezi qer couls h a c eus a s nerz aënep u n adversour. COUDRIER, c. coudre. C O U E N N E , grosse peau qu*on lève de dessus le lard d ’ un pourceau, toneñ, toneñ m o e ’ h , tonen qicq-sal. C O U E T T E , meuble de U t, g olc’h e d , pi. o u , gole’hegeou. Van. golhed , golhyed, ppl. eü. — P ttite coustie, golc ’hedicq,p/. golc’hedouïgou. — Couette de plume, golc’hed-plun, — Ctuette de baie, golc’hed-pell. COULAMMENT», nettement, gapcl nætadnr, gad neadted, ez neaef, n ead, næ d , hep arredt. C O U L A N T , c, fluide, r e d a s , ber us* tano, oh, â, aïi ; a drémen , a red. — > Coulant,qui n’ est pas rude, douçz, c ’h u ­ ëcq, greapl, o c ’h , à, a n . — Vin coulant et agréable d boire, güin c ’h u ë c q j g ü i» 2Ŵ


COU iì 8 COU greapl da eva, güin ne deo na rustna ou hep rat d e o m p , an amser a ya ne cargus na m oguedus , güin scaû. — ]uuffac’h pena«s. v. écouler. Nœud, coulant, couim-red, coulai lagaCOU LE 811, liou,/)/. livou. Van.liy, decq. Van. claü. v. nœuâ. — Coulant, l i i i , lihu. A L liff, pl. ou. — ■Couleur parlant d’ un discours, d’ un style, sclear, vive, liou beo, liv beo. A L liff beiF. ~ sclær, nead, næd, natural, ii atur, o,c’li, blanche, liou g u ë n n , liv guëim . Trég. liou gouefi. ■ — noire, liou d u , du. ~ à , an. grise, gris, liou gris. — rouge, liou ruz, CO U LE v. froc. C O U L É E de blé, vallée pleine de blé.v. liou ru, ruz. — verte, liou glas, glas.de vert de fougère, guëzr, liou güezr.—i'allée, plaine. C O U L E M E N T , p t x d ’ uné chose liqui­ de vert, de porreau, liou pour, liou stean. de, b è r , r è d , ll.us, d ive r, b è r a d u r , di- — bleu verdâtre, liou glas. — d’ azur ou bleu céleste, pers, liou pers. •— violette, vèradur. C O U L E R , se mouvoir avec fluidité et liou tan è, liou glas. — depoupre, liou par une pente naturelle, red e cq,pr. redet; m o u c q , liou poupr. — jaune, melen, bèraj divèra, ppr• béret, divèret. Van. liou m e l e n . — Isabelle,melenguënnard. bereiû, divereiñ, divireïn, birein, goas- — brune, liou d u ard , liou dem-zu,rous, t e i ñ , r e d e e c q , r i d e c q , ppr. et. — Le lyourous. — de ponceau, liouros-moe’h, sang coule, redecq a ra ar goad.— L ’ eau liou ruz glaou. Van. liv g o ë d m a r h . coule dans ce ruisseau, redecq a ra an Qui est d ’une couleur, eus a ul liou. — dowr èr gouërenn-ze. — L ’ eau coule de De même couleur, eus a ur memès liou, œ vaisseau, divera a ra an dour eus al eus a un hevelep liou. ■ — D ’ une autre Iestr-ze. •— Le pot coule, bera a ra ar couleur, e u s a ulliou ail. — De plusieurs pod, divera a ra an d o u r, e t c . , eus ar couleurs, eus a gais a livou. ■ — Dedijfépod. — Couler, répandre par-dessus les rentes couleurs,eus a livou,dishêvel,bris. bords, squilha, pr. et; fenna, pr. et; fel- Van. brih, brety. A L britt, brith. delà ira, pr. ei; sqïiilha dreist, fen na dreist. Breiz, Bretagne. — Prendre différentes ■ — L ’ eau coule par-dessus les bords, sqüil- couleurs, briza, pr. et; brizzaat, pr. ëet; lia a ra an dour, sqiiilha a ra an dour güisqa m eu r a l i o u , pr. güisqet. Van. dreist, fenna a rà an dour, fenna a ra briheiû , b r ih e r m a t, b r e h a t, ppr. et; an dour dreist. — Le blé'coule de cemuid, güisqeiû m a r a liü. — Prendre une cou­ feltra a ra an ed ou ar greun. — Cou­ leur de m ort, güisqa liou ar maro, pr. ler en bas, d in aoü i, pr. dinaoüet; di- güisqet. — Donner couleur à une chose, n o u , pr. ët. — Coulçr d l’ entour, re­ liva un dra, pr. livet; rei liou da un dra, decq eû-dro, bera ou divera eu sqüil- pr. roët; digaçz liou da un dra-bennac, lia èn-dro. — • Couler du lait ouuneau- pr.digaçzet. Van. liîieiiì,p>\et.^/.lifFaff, tre liqueur, les passer dans un couloir, siz- pr. liffet. ■ — Changer de couleur, cench la leas ou sila l æ s , e t c . , ppr. et. Van. liou, pr. cen chet.— Oter la couleur, disscileiû, pr. et. •— D u lait coulé, leassiz- liva, pr. et. Van. diliüeiû. — Qui aper­ let, læs silet. — De la bouillie d’ avoine du sa couleur, dislivet, dislivet bet, col­ coulée, yodsizlet, yod qerc’h,youdsilet. let e liou gandhâ ou gandby. — Sans ■ — Couler un navire d fond, suçzombri ul couleur, qui n’ a point de couleur s disliv, lestr, pr. suçzombret; lacqât ul lestr da disliou. Van. diliü, h e m p lihu.— Cou­ suçzombri, pr. lacqeat ; lacqât ul les!r leur, teint, liou, li v , ppl. livou. Van.ÏÏs, d’ar s o l , caçz u l lestr d ’ar sol ou d’ar pl. eü, liüeti. — Couleur, prétexte, digoëled, pr. caçzet; goëledi ul lestr, pr. garez, pl. you ; digare, pl. ou. — Sous goëledet. — Couler du métal, redecq, couleur d’ amitié, digarez mignouny, di­ métal teuzet, pr. redet. — Couler,pas- garez carantez, var digare carantez.-— ter , parlant du temps,; trémen , pr. et. Sous couleur de faire le non-savant ou l’ i­ Van. id. — Le temps coule insensiblement, gnorant * digarez ober al luë. an amser a diethen, bep ma songeomp C O U L E U liS , livrées, liffræ^p/. ou;


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C O U L E U V R E E , plante rampante, ba- solvenn, hac ar boan dleat d ’aripec’het, ra au o a c ’ h , colurinenn , g ü in y e n n - pehiny a rencq beza effacet gand an œ n venn. — Couleucrée noire, plante dont on vryou p o a n y u s a binigenn èr befi-mâ, mange les premiers bourgeons en salade, pe èr purgator. v. indulgence. cotiez, caui d u , paterou an aëzr, güiC O U P , choc, mouvement violent, tau l, n ye n n -d u . pl. y o u . Van. t a u l , pl. y e ü , eü. Trég. C O U L E U V R E , serpent qui est de la fi­ taul, pl. yo. — ■Coup brusque, t o c q , pl. gure d’ une anguille, aër, pl. ed. Van. id. ou. De Id toesein. v. son. — - Coup de bâ­ Anciennement aër, écrit a z r , pl. e d , si­ ton, taul b a z , pl. taulyou. Van. ta u l gnifiait, tn général, serpent; eide là, aër- bah, pl. taulyeü. — Coup d’ épée, t a u l viber, vipère; a ë i- o ü a n t, serpent huant, clezé, p/.taulyou cleze. Van. t a u l c l e û v , le démon; aër g ü id ilu s, te serpent plein taul clehaon. — Coup de poing, de pierre, de replis; en Job, ch. 20, et Isaï, ch. 17. taul dôrn, taul rnæn. v. tape. — Coup — Petite couleuvre, aër vihan,/?/. aëred. de pied, coup de canne, tau l t r o a d , taul C O U L E U V R E A U , petit de couleuvre, canenn. — A coups, a daul, a daulyou. a ë ric q ,p l. aëredigou, aëredigon vunud. — ■ Coup sur coup , taul var d a u l , hep C O UL EU VRIIN E, pièce d’ artillerie f n i ceçz. — Manquer son coup, mancqouE longue, c o u le r in c n n , pl. ou. e daul, fellel e daul. — - Couy) de xent, C O U L Ï S , ju s coulé, filtré, sizladur, taul a v e l , barr a v e l , pl. barrou avel ; pl. you ; goasqedenn, pl. ou. — Coulis f'ourad avel, pl. fouradou avel; cahoüad de p erd iix, de pigeons, goasqedenn cîu- avel, pl. cahouageou ou caliouadou agiry, piclioncd ; sizladur c lu g i r y , pi- vel. — - Coup de vent sur mer, g'^ain, courc h o n e d . — Coulis degi uau, yoilbrignen venlenn , pl. ou. Van. ta r h a u ë l. •— Coup si/.Ict, caud t brignen. Van. caudt groël, de fusil, de canon, tenu fu su illi, tenri caud t gourel. — Vent coulis, avei laër, canol. Van. të e n , pl. tenneü. — Coup pl. avelou; avel dreuz, avel riclus, avel de tonnerre, taul gurun, talm g uru n, pl. sou f il, goall avel, avel-red. lalmou cu ru n ; tarz c u r u n , pl. tarzou. C O U L I S S E , porte-coulisse, herse sar- Van. tarli gurun, pl. tarlieü c u r u n . — r usine, dor rederès ou redeurès, pl. do- Méchant coup donné d un animal, don t il ryou rederès; un or red, pl. oryo ured . reste blesse, mutilé, m e s ta u l,//. you. — — Châssis ou. contrevent d coulisse, sta- Coup, blessure, gouly, pl. ou; blcçz, pl. laph rederès, pl. stalapou rederès; sla- ou. Trég. id., ppl. o. Van. i d . , ppl. e u . Iaph red, pl. stalapliou red. — Percé"de coups, leun a c ’ho u ly o u . — • C O U L Ï T , nom d’ homme., Couly, Cou- Percé de Cl? tps, mais guéri, goîoët a c ’hh lyd . — Saint Coulii, patron d’ une parois­ zeniîOu;cleyz<!‘iinceq,/j/.cleyzcnm;yon'. se prèsChâteaulin,sanlGouly ouCoulyd . — Coup, fois, guëaclï, g u ëich , g uëcli, C O U L O I R , passoire pour passer du ppl. ou. Van. g u ë h , pl. eu. Trég. g o u lait ou une autre liqueur, s i z l , pl. ou. J^e ë ch , pl. o. — Un coup, deux coups, trois z ne se prononce pas, non plus qu’ en sizla , coups, u r ve a ch , diou veach, teir g u ë couler, mais il est équinolknt d un second a ch . Van. ur uëh, diü uëh, teir guëh. i. Van. scil, pl. eü. — Encore un coup, c ’hoa? vu- v e a c h . V m . COULP1S, l ’ offense que le péché fuit d h o a h u r u ë h . — Coap.foisd boire, ba n u è , D ieu, oiïançz, an oiIV 11a/: eus ar pe­ pl. ou..T rcg. cl Quimp. b a u n e c ’li, 1jumc ’ hed. — Les theolomens dis liniruenl deux tiae’ h, ppl. ou. Van. baim aïi, pl. e u . - O O choses dam le péché ; ta coulpe , qui se re­ Verse moi un coup, deux cotip$'4 rcir. ci uns, met an sacrement de pénitence, et la peine, tUscarg din nr bannè, daou va-îi>è, trv qui dt.mande salU faction , an deologva- banuè. — A chaque coup cru'U buvait, da j'.t'd a civcl* ou a / ni da ziiïaivmti daou guen alyès bannè a c\ù. -— -A ce coup, «ti a onarz ar p «il o u a n o z maintenant, bivnià. èn f a u î- m â . — A }- y a ra daZ.Gü(‘,iia pe eus a hsnye ca- cc coup, (dors, neuse, èn taul-zs*. - -Tout i er a r purJuim dre ar vcrluz eus ua. ab- \â-coup, subriimcnl. en uu. t a u ! , c;: un


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taoll-count, i n n r m o u m é n d . — Â t*us daoulianteri, pr. et ; troucha ou sqeieoupt, á toute heure} da bep m a r e , da g ea ê d a on h an ter. Van. deu-liantcrein, bep t t u l , d a b e p eur. — Faire d'une pier­ pr. et. — Couper court, trouc’ha berr, re deü* coups, dre vemès, t a r - u n - d r o , pr. trouc’het berr; ober berr, pr. græt. ober daoa dra dre vemès , ober daou — Couper par petits copeaux avec un eou* dra var un dro ou èn u n taul, pr. great, teau, qinqailhat, pr. et; clem in sa t, pr. g r æ t . — A coup s ir , a-dra-sur, hep mar et .--Couper une forêt, trouc’ha u r c ’hoad, e-bed. discarr ur c ’hoad, pr. discarret. — Cou­ C O U P A B L E , c o u û f a b l , rebeçliablj per du foin , güilc’hat f o ë n n , pr. güil. o c ’h, â, añ, ppl. tiid couñfabl, etc.; ar c ’het. — Couper du blé, scier les blés, mi­ re g o u n fa b l, etc, Hors de Léon, c o u ­ di, m edi,ppr. medet; trouc’ha an edou p a pl, o ll,an. — £ ire coupable,beza c ouíì - an edou. — Couper un habit çhez le mat'* fabl, pr. bet. — Etre cru coupable, beza chand, sevel un a b id , pr. savet ; troutam alet, trémen evit beza counfapl ou cha danves un abid. Trég. seoüel un .. cou p a p l.— Se rendre coupable, hem ren­ abyd. Van. saoüeiñ vin abyd. — Couper i a touûfabl,/?r. h e m re n te t, — Qui n’ est les passages, t r o u c ’h a hend eja, stephya ■pas coupable, divlam, glan, o c ’h, à, an. an hinch ou,staneqa an hinchou ouc’h, — N ’ êtr* point coupable, beza divlam , ppr. et. •— Se couper en parlant, seconirei>e*a direbech,beza glan, beza didamq;l. dire, èn h e m drouc’ha èn e gompsyou, C O U P A N T , ante y qui coupe, trou- pr, èn hem drouc’het. c ’hus, a drouç’h. C O U P E R O S E , minerai qui se trouve C O U P Ë , vase pour boire , h a n a if, pl. dans les mines de cuivre, couperosa.Fan. pu, Van. conpen, pl. e ÿ . Coupe, sépa­ couperos. ration d'un corps stlid e, trouc’h. Van. C O U P E R O S É , < f a ç z boutô net, pl. troh, — • L a coupe d*un melon, etc., an façzou, etc.; boutpnet e façz. fém.bon* tr o u c ’h eus a ur micrin, eto. — On con­ lônet he façz. naît la ber\tè du drap à (a coupe, d io u c’h C Q U P E - T Ê T E , jeu d’ enfants, c ’hoa­ an tro u c ’h ez a n a v e z e u ra rm e z e rm a d . ry chevaliry. Van, dok ea troh e hanaoüér er miher COUPEUR de boursçs , lapr soutil, m ad . — Coupede bois, trouc’h, trouc’h- pl. laëron sputil; tro u c ’hftr ar yalc’h, p o a d , pl. trouc’hou-coad. Van. troh pl, trouc’ héryen; spazer an ilc’iiyer, pl\ ooôd. — Quand sera la coupe dam votre spazérycn an ilc’hyer. v. filou. taille? pe-eur ez yczo an trouc’h èn ho C O U P L E , lien peur coupler les chiens, ŵ a d tailh ? pe-eur ô vezo an tronc’h siroll, pl. ou. — La couple est rompue, c o a d g u e n e c ’hu? — Coupe-bourgeon, in­ torret eo ar stroll.— Couple,paire, coubl, secte. v. lisetie. — Coupe-gorge, lieu od pl. ou. JVan. c o u p l, pl. eü. v. paire. — l'on vole, od l’ on assassine les gens, leqc’h Une couple de bœufs, coubl egenned, ur a vrigandaich; griped, pl. ou; siocqsr, c ’houbl egenned. — Unç couple d’ œufs, pl. you. — ■Coupe-jaret, l a ç q c p o d , pl. ur c ’houbl vyou. ed; discoïper, pl. yen. C O U P LE R , attacher ou mettre deux d C O U P E R , sejHtrer avec un instrument d e u x , co u b la , pr. et; parat, pr. et. v. tranchant .un corps etntinu et solide, trou- appareiller. — Coupler des chiens de chasse, cMia , pr. et; sqeigea, pr. et; disculpa, strolla, pr.el; strolla ou coubla chaçz, p r .e i. Van- trpuheiñ, sqcigeiiï, ppr. et. . C O U P L E T , diviion de vers. v. chanson. T r'g> troc’haû , diseolpaû , ppr. et. — C O U P L E T S , penturepour les portes et Couper la têip d quelqu’ un , dibenna nr fenêtres, cùubledou. i e , pr. dihennet; trouc’ha c boan da C O U P U R E , trouç’ h , pl, ou. Van, u r re. — Couper bras et jambes à quel- trou 11,’ pl- eü. — Coupure, l’ action ou la if t un , diseolpa an nivreae’h hac an manière de sqeigeadur, trouc’ha~ ^iiou c ’harr da nr re-bexinac ou di- dur. Van. id. fe»:c k ur r«-bennae. — Couper en dam ,\ C O U R , espace enfermée de viurs, près


cou d’ une maison, porz, pl. yo » ,p e r z y e r . Van. porli, pl. eu. — A v a n t-co u r , porz a z ia ­ r a u cq . — C o u r de derrière, porz a-drê. — Basse-cour, porz isélà. — C o u r de mai­ son, non-fermée de m urs, c o u r t , pl. o u , courdou. — I l ett dans la cour, e z m a èr c ’hourt. — C o u r , lieu où liabitt un r o i, un prince souverain, lè s ar r o ü e , lès an au trou ar prinçz. — Gens de la cour, tu d al lès. — Gens de cour, t u d a lès. — Cour de différents princes, lès, pl. y o u . — C our, cajolerie qu’ on fait aux dames, etc . , lès. F a ir4 la cour d quelque personne du sexe, faire l’ amour, o b é r a i l è s , pr. græt. — F aire sa cour d ses supérieurs, o b é r é lès. •— C o u r, lie u e ù les juges exercent leur j u ­ ridiction, lès, pi. you ; barn, pl. y o u , ou. — C o u r souveraine, lés u hel , pl. lésyou u h e l ; l è s a b s o l u d , pl. lésyou abso lud; lès aupervol, p l. lésyou. ■ — C ou r royale, Jès roüe,/’/. lésyou; lèproëyal,/?/. lesyou. — C our subalterne, lès isel, pl. lésyou ; lèsénferyol, pl. lésyou enferyol.-— C ou r,

juridiction de quelque seigneur particulier, lès autrou, barn autrou, d a l c ’ h autrou.

■ — C ou r ecclésiastique, courd’ cvcque, d’ ab­ baye, lès an ili s, lès ilis, lès an e s c o p , lès an a b a d , barn ilis, barn escop, bai n an ab ad , barn an abadès. v. m ilieu . —

C our des aides, cour souveraine, lès an «icouryou, l ô s a a g ü i r y o u , lès an g u i ryou eus ar roiïe. C O U R A G E , c o u r a i c h , calon ; c o u raich vient d* gou raic h , virilité j de même que g ou raic h vient de g o u r , qui signifie viril, mâle. V an. id. v. mâle, petit. ■ — A-

voir du courage, c a h o u t c o u r a i c h , c a ­ hout calon, beza cou r a c h u s , beza c a lo unec q, ppr. bet. — Prendre courage . qe mer c o u r a i c h , pr. q e m e r e t ; e o u mer et calo un , pr. id. •— Donner du courage, encourager, e o u r a g i, pr.

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s 21 r«g<?-/rí,couraioiela,hayeta,aze^8tard, croguit stard, h a y q e a na fu o, içza-ta. — Courage, ardeur, vivacité, «o nr aich , beoder. — E lle a du courage, de la viva­ cité qui approche de l’ emportement, c o u ­ raich he deus. E n t. burlesq. on appelle une personne emportée : cou r a ic h ic q . C O U R A G E U X , 'euse, c o u r a c h u s , calo u n e cq , o « ’l i , â , an. Van. c o u r a j u s , ca lo un ec q. C O U R A G E U S E M E N T , gand c o u ­ raich, èn u r fæ ç z o u n c o u r a c h u s ou c a lo n n e c q . C O U R A N T , e, q u i court, qui s’ écoule , redus, a red. — Chien courant, qy-red, pl. c h a ç z - r e d ; p u z e , p l. ëd. — L ’ eau courante, dour -r ed , pl. clou r ey e r - r e d .— • Le courant de l ’eau, an dinaou eus an d o u r , an disqen eus an d o u r , ar red vès an dour. v. fil de l’ eau. — Contre le courant de l ’ eau, a ë n e p an d o u r , a ënep ar red eus an dour. — •Suivre le courant de l’ ea u , m ô n e t g ad an d o u r , m ô n e t gand an dinaou eus an d o u r , pr. ëet. d i s q e n n g a d an dour,p?'. d is q e n n e t .— A lle r contre le courant de l ’ ea u , æ n e b i o u c ’h an dour, pr. æ n eb et; m ô n e t a ï nep an dour, m ô n e t a ë n e p ar red eus an d o u r , pr. ëet, eat. — L a c courant, laçz reder, laçz red, laçz rinqler^, la ç z rinql, pl. laçzou. v. lacets, l a c s — L ’ an­ née courante, ar b l o a z - m â , ar bloaz prê­ t a n t , ar bloaz a red ou a rèn. — L e p rix courant, ar pris red, ar pris or dina l.— Monnaie courante, m o u n e iz red, ar m o u ncyz èn deus red. — T o u t courant, en courant, a red, a red caë r, a be n n red, è n u r r c d j è n u r r e d a d e n n ,è n ur re d ecq . C O U R A N T E , danse, couranteü, c o u randefi. > — Danser une courante, dansai ur gourandeîi, pr. danset. — Courante, flu x de ventre, ar red, ar b u a n , ar b u a nioq. — I l a la courante , ez m a ar red g a n d - h â , ar b u a n a so g a n d - h a û , e m a ar burmicq g a n d - h â . C O U R B E , qui est eh a r c , c r o u m m , bolset, o c ’h, â. •— Courbe, pièce de na­ vire, gourivin. — C ou rbed ’ urcasse, gouriViu ar c ’has. * C O U R B E M E N T , l’ action de courber,

couraget; i c i couraich , rei ca lo un , pr. roët ; c a lo u n e c q a a t, p>\ ëel; renia calo u u e e q , pr. r e n t e t ; l a c q â t calo un e coiF ur r e - b e n n a c , pr. Iecqëet. — P e r ­ dre courage, digoüragi, p>~. et; coll c o u ­ raich, pr. collet; m a n q o u t a ga loun,pr. m s n q c t. — Sans courage, q u i n’ a point de courage, «ligouraich, d ig a l o u n , o c ’h. à; hep co u r a ic h , liep ca io uiu — Cou- cr ou m m a d ur, pie ig u id i g n e z .


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C O U R B E R , c r o u m m a , pr, e t ; ple- ’.ccourir, diredeeq,/??*. dir^det. v. accouga, pr. pleguet; boisa, pr. et. Van. c fo - rir. — Courir cd et là , populairemtnt ; meifi, crozeiù,cam m ein,plegueiij, ppr. courailler, redecq ha d ired e cq , pr. re­ et. — Se courber, se baisser, h e m b le g a . det ha diredet; redecq t«-hont ha tupr. hem bleguet. Van. hina bleguein. mà, c a n t r e u , cantreal, ppr. cantrëet. Trég. è n h e m b le g a û . H .-C orn. è n h e m Van. canîren, cantrein, ppr. ëet; rinblego, ppr. et. — Une femme un peu cour­ qin, pr. rinqet. •— Courir pour gagner bée. un peu bossue, qéynicq. v. vieillesse, tes épingles anse fileriez, redecq ar spilbossue. hou. Van. ridecq er spilhei'i. — Courir C O U R B E T , partie d’ un bât, corbell, les rues, ^attre les pavés, redecq arruyou. pl. ou. v. bât. Courir la m u t, redecq an nos; ribla, C O U R B E T T E , l a m m - m a r c ’h , pl. pr. et. — Courir le pays, battre la semelle, l a m m o u - m a r c ’h. redecq ar v r o , ober c dro-c’hall, pr. C O U R B E T T E R , parlant du chevalqui græt. — Ce bruit court dan^ toute lavilie, fait des courbettes, lam m et ziaraucb ez m a ar b ru d -z e ou ê m a an lrons-ze h a c a ziadre, pr. id. dre guear a bep tu. — Courir le hasard CO U R S U1UÍ, ctat de la chose courbée, de perdre la vie, beza è tailh da goll e cro u m m id igu ez, crnmmadur. vuez, beza ê daager da vervel, pr. bef. C O ô l l C A I L L E T , le cri îles,cailles,c a n GOURONNE, curun, pl. o u ; ar gu­ ar c ’hoailled. — Coarcaillet, appeau pour run. V%n. curun, /;/.eü; ar gurun. — attirer les cailles, sutell-lezr evit qemer Petite couronne, cnrunicq,/?/. curunouïcoàilheet, pl. suielîou-lezr, sutellou gou. — La couronne d’ épines, ar gurun coailhed. spern. Van. er gouroun spern.'— Cou­ COU LIEE, composition de suif, de sou­ ronne de lauriers, curun Ipre. — Cou­ fre, dercsinc, etc.,dont on frotte les navires, ronne de fleurs, curun bleuzû . garlancourrez. tcz bleuûv. — Couronne d’ or réservée au COUREUR, r e d e r ,p l. yen. Van. ri- ctel pour les vierges, l’ auréole de virginité, d o u r ,r e d o u r ,ppl. yon, yan, — Coureur curun aour ar g u ë r c ’hesed santel. — de nuit, r ib le r , pl. yen ; reder-nos, pl. Couronne pe prêtre séculier, qern, pl. ou. 'rederyen-nos.r. larron. — Coureur, va­ Viin. qern, pl. eü. •— de prêtre régulier, gabond, balcand, pl. e d ; c c r q , pl. ed. curun , pl. ou. — Couronne, royaume, Van., ridcur, pl. yon. H .-C orn . red er, roüantélez,/;/. you, ou.Fan.roantelék, pl. yen." — Coureur, cheval propre pour pl. eü. — La couronne de France, vouania course, pour la chasse, m a r c ’ h-red, pl. télez F r a n c ? , ar roüantélez a Françz, ronceed-red. ■ — - Coureur, saumon cou­ roüantélez G ail. — Çela est de la cou­ reur, qeureug,/?/. ued, çfeeucq, saumon. ronne, an dra-ze a so d ’ar roüe, qemenC O U R E U SE , femme qui n’ arrête guère ze a aparchant o u c ’h ar roüe. — La en son logis, rederès, pl. ed. — Cou­ couronne du roi, le diadème, c.umn ar reuse , femme prostituée, b a le a n d è s , pl. roüe. — La couronne d’Espagne, rouancd; rederès, pl. ed; corqès, pl. ed; pel- télez Spaign , ar roüantélez a Spain. letean, pl. ed. Ce dernier mot semble veCO U R O N N EM EN T, action de couronnir du latin pelle?:, peliieis. Van. rhîou- ner, curunidiguez-sacr ur roiie ou ur res, eaymaùtc's, caÜmantcs, ^ppl. et. v. prinçz absolud, ar gurunadur-sacr eus bergère ar roüe. — A u couronnement du roi, da , C O U R G E, plante ram pantequi est de gurunadur-sacr ar roüe. — Couronne­ la nature des citrouilles, eonlourdrenn . ment, perfection d’ un ouvrage, an difin pl. on. — Courge sauvage, onÎDurdreii vès a un ouvraich,arpeur-oberidiguez. e o uÏG u rd rehn -m oc’h, pl. ou. Van. aehirnant. C O U R IR , redecq . pr. l’c d c L V a n . r l C O U R O N N E R , c i m r ô i , pr. cf. Vun. ficOCij. -— C o u r i r en a n tien, r e d e c q èn c u r u n c iâ , pr. et. Trég. eimn-.hi. — Cou­ ul icau iï. — C o u r i r d ’un l-xtt d celui-ci, ronner de fleurs de Uurie 's, garlaateza,


cou pr. el; rei ar c ’harlaniez, pr. roët; c u r.uui gad bleuzû, gad lorc. — finir g lo ­ rieusement, finveza ga n d enor ha gand gloar, pr. finvezet; p e u r aehui g a n d en o r , pr. p e u r -a ch u e t . Van. finiçzein gued inour, p r. finrçzet. — un ouvrage, le te r m in e r , peur-aiFæçzoni un ouvraich, p r . peur-aifæçzonet. ; p eur-ober un ediviçz,/?r. p e u r - c ’hræt. — L e s têtes cou­ ron n ées, ar r o ü a n e z , an e m p alazr liac

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reol an d o u r.— de la r iv ie r e , r e d a r s t e a r , red ar stær. ■ — promenade , c o u r t , p l. courdou. ■ — Ils sont au cours , ez m a int è r c ’hourt. — C o u r s des h u m e u r s , an hend a gu em e r an h um oryou ebarz ar c ’horf. — L e cours des a ff a ire s , an hend ou an trayn a g u em e r an afferyou. COU 31SE, espace de chemin q u ’on p a r­ court avec vitesse, r e d a d e n n , pl. ou; red, u r p c n n a d - r e d , pl. pennadou-red, ar brinçzed absoîud èn o s ta d o u , ai pennad-hend. V an . rid, reed. — incur­ brin ç zed absolud. sion subite, acte cl’hostilile, a r g a d e ñ , pl. ÇOUPJIIER, postillon, post, p l . e d . ou; algaradeñ, pl. ou. — F a ire des cour­ C o u r r ie r q u i court la poste, soit p o u r son ses su r l ’fi'inemi, algaradi, pr. et; argadf, p la i s i r , soit p o u r ses a ff a ir e s , poster, pl p r . et. — F a i i e la course s u r m er avec com­ yen. Van. postour, pl. yon, yan. mission de l ’é ta t, pour en affaiblir les enne­ * C<*URHOI, terre g l a i s e , courrezmis, arm a listry ê cours,pr. armet; m ô ­ V %n. doüar hiv. G a r n ir une chaussée , net ô cours, p r. ëet. v. corsaire. e tc ., de courroi, courreza,/?r. et. — C o u rC O U R S ! Eil, i. de marin e, c a n o lc h a c r o i , la dernière façon que l ’on donne au zé, pl. canolyou chaçze. — chevalde ba­ cuir , courrez. taille, m a r c ’h b r e s e ll,/;/. ronceefl-breC O U R R O I E , lanière de cuir, correëü, sell. v. coureur. pl. ou; storeënn, pl. ou. Van. correyen, C O U R T , «, berr, crenn, cracq, oc’ h, pl. correyeiï. — pour lier les bœufs, louan, â. ■ — R o b e c o u r t e , saë v e rr, saë scarz, pl. ou; loan, pl. ou; lo/Fan, pl. ou. saëou. — Chemin court, hend b e r r , pl. C O U R R O U C E R , b u a n e c q à t , p r. et. hinchou verr. — B â t o n c o u r t . ba zcreñ , v. colère. pl. bizyer crCnn. — C o u r t bâton, èreiiC O U R R O U X , buanéguez. v. colère. vnz,/>/. crenn-vizyer. Jouer a u x courts C O U R S , durée des choses, p a d é le z, bâions , lacqât ar c ’hren-vizyer da c ’hcpad, hed, tro, doug, daug, deug, tong, ari, p r. lecqëet. — C o u r t e v i e , buhez taug-, teug. — L e cours de la vie, padé­ verr, berr vuez, — P o u r faire c o u r t , en lez ar vuhez, pad ar v u h e z é g u e z , iied ]ieu de paroles, ê berr, ê berr gompsyou, ar vuez, doug ar vuez, daug ou deug ar evit trou c’ ha berr, evit lavaret è berr. vuhez. — P e n d a n t le cours de la vie, e pad T o u t court, a grenn. V a n . a grean. ar vuez, a hed ar vuez, îied a r v u e z , a T o u r n e r t o u t court, trei a ‘ grenn, pr. doug ar v u e z , taug ar vuez. Van. pad troël. S ’arr êter t o u t c o u r t , choHi a c r v u h r . — Le cours d u so leil, tro an ;renn, pr. ch om m et. Van. hirivarresÎuîaul, tro’n héar 1. — L e cours du j o u r , teiû a grenn, him arresteiû c r e n n , p r . tro an deiz, tro’n deiz, hed an deiz, pad him arreslet.— I l est d e m e u iè to u t court an deiz, dou g an deiz.— P e n d a n t le cours i son sermon, il a m anqu é de mémoire, c o l­ du j o u r , e tro’ n deiz,a hçd an deiz, hed let èn deus e neudenn on penn e neuan deiz, ô p a d a n d c iz , a d o u g a n deiz, ê den, ch o m m et eo o u c ’h an drèz, chom doug au deiz, a d e u g a n d e iz ; deug s e d l l met eo bet e déaud a ispilli. — Tenir en B . - L é o n . — P e n d a n t le cours d u temps, de court la j e u n e s s e , d e rc ’ heii ixerr 'raiul ...... _______ ljCU è iro’n amser.^— Le cours de la n u i t . an dud yaouancq, pr.dalc’het, derc’heii tro an nos, tro’n nos, hed an nos, p ad -sr rangenn gand yaouanciiz. — C o n r i , an nos, doug an nos. — C o u rs de philo-Ibesoin de quelque chose q u i nous m a n q u e ’ sopiue, tro philosophy. — I l a f a i t p/ii-j berrecq, berrocq, o c ’h, à , pl. berréven! sieurs cours de philosophie, m e u r a dro jtw l berrecq, tud berrocq. — I l a 'beau philosophy èn deus græt. — C ours d e \ t r a v a i l l e r , il est to u jo u rs court d ’a " " cn t, eau , ar red eus an dour, red an dour, [caër èn deus ober, berrecq eo atau ou


COU gompes. — issu de germain, qevendcrv, berrocq c bepred. COURTAGE., U métier de courtier,cou- pl. qevendirvy. — au quatrième dtgrif qeffnyand , pl. e d ; qevnyan d, qiviuyratéraieh. COURTAUD, crennard,/?/. cd; crcfi, and, ppl. ed. — au cinquième degré, bu­ pl. éyen. — H oitw iccouriat^ur&'hvcn- gale ar gueiFny.mded. Proverbe. Bugale an g ueffnyanded, nard, ai’ c ’hrenn-dèn, pl. erennardcd, GoaçzafF qerend a so èn bed : crcnnt'yen , crefi-dud. — Femme cour­ Ha guëllafF, nia veent demeset. taude, crennardès, pl. ed; grce<j cren, grngaez creñ; urgrenuardès a c hrccq, — paternels, qendirvy a-berz-tad. — u r e’hrenn-grecq. Burlesq. trouçzad, maternels> qendirvy a - b e r z - m a m m . pl. ou. — Chien courtaud, qy b e s q , qy moucheron. v.-y. — de la Madeleine, r. dilosf, qy dilostct, pl. ehaoz bcsq, etc. cordier. CO U S IN A G E , parenté, qendervyez, i\ chat.. — Courtaud de boutique, paulr m icherour, pl. pautred micherouryen. qendervyaich, qirinlyaich. C O U S I N E , qeniderv, pl. ed. Van. COU RT-B O UILLO N, m a n i è r e de c u i r e qaniterv, pl. qaniterüesed. — germaine, C er ta in s p o i s s o n s , courbouilhonçz. C O U R T E -H A LE IN E , berr-alan. v. qeniderv conipès, 1 1. qenidet’Vezed.— issue de germains, qeviniderv, pl. ezed. asthme. COURTE-PAÏLLE,./^/, ar blousen- — au quatrième degré, qevinyantès, pl. verr. — Tirer à la courte-paille, tenna ed. — ■au cinquième degré, merh d’ar qeffnyanded ou guevinyantesed. d’ar blou^cn verr. CO USINER, qendervya , pr. et ; èn C O U R T E -P O IN T E , courerturede lit, contrepoëntenn , pl. ou ; pellenn-pic- hem guervel qendirvy, pr. em galvet. CO U S SIN , r. chevet. — carreau dt qet, pl. pellennou-picqet. CO U R TIE R , entremetteur de rentes et de plume, rtc., c a ra u ze n n , pl. ou; tord’ achats, cn ra le r, pl. yen; courcter, pl. clienn, pl. ou. — de selle pour soutenir yen; ceuroter, pl. yen. Fan. couretour, une valise, azdibr,p L o u ; couçzin , pl. pl. yon. — Uncourtio , tir c ’hourater. ed, ou. COUSSINET,carrauzennicq.p/.carFan. nr houretour. rauzennouïgou ; to rch en n icq, pl. torC O U R T I E R E , couraterès, pl. cd. C O U RT IL , petite cour oujardin de cam­ ehennouïgou. COUT,dépense, frais,court,conslaich, pagne, liorz, pl. ou. Van. liorh, pl. eü. .— Petit courtil, lio r z ic q , pl. liorzouï- mis, dispign, ppl. ou. Van. id, ppl.eû . gou. Van. lio rh icq , pl. liorheûigueü , Trég. id., ppl. o. CO U T A N T , e, cousins, misus, oc’h, liorhigueü. — Courtil de filotiers, pour sécher le fit, liorz-neud,p/.liorzou-neud; à, an. Van. id. — Fort coûtant, couslusbras, forz coustus, misns-bras. prad-nend, pl. prageou-neud. CO U TEAU , contell, pl. ou, contilly. CO U R TIS A N , qui hante la cour, dèn Van. a u ten n , pl. e ü ; e ou tell, pl. e ü ; a lès, pl. tud a lès. v. cajoleur. C O U R T I S A N E , femme publique, v. contell, pl. qentell, er henlell. — Poi-< gnarder avec le couteau, contella, pr. et. bergère. C O U R T IS E R quelqu’ un, ober a lès da — à gaine, conlell-gouhj'n. — pliant, tu re, evit gounit e c ’hraçzou mad, pr. contell-bleg. — crochu, eontell-ganini, contell-grocq. — de cuisine, contellgræf. — 1rs femmes.'v. cajoler. CO U R TO IS, e, courtès, oh, à. v.civil. gueguin. C O U T E L A S , contellaçzcnn , pl. ou; C O U R T O IS IE , conrtssy. eontillaçzenn, pl. ou. C outelas, idest, * COURTPEJSDU, pomme, aval coucontef-las, couteau d tuer, couteau tuant. pandu, pl. avalou cou pandit. COUTELIER,coutelier, 7?/. yen. Van. CO U SIN , qenderv,/)/. qendirvy,qendervy. Van. qanderv, pt. qanderüi. — contellonr, cputellour, ppl. yon, yan. COUTELIÈP.E, ctuipour mettre de* gennacji, qenderv compès^ pl. qendirvy

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couteaux, boësll a r c ’h o u n tellou ,u r vo-, fall, pl. teîclieü-fall. — Contracter une ësil counlcîlou, pl. bouëstlou; contel- mauvaise coutume, qemeret ur goall ac­ loüer, pl. ou; ur c ’honteiloüer. custum ançz, qem eret un tech fall, qe­ C O U T E L L E R I E , c,onlelléroz, c on ­ meret ur g o a ll, d e c h , pr. i d __ Une tell èry. mauvaise et longue coutume mine insensi­ C O U T E R , cousta, c o u s t o u t,ppr. et. blement d l'endurcissement du cœur, u* Van. couslein, pr. e t .— Le blé coûte cher, goall a c cu stu m a n ç z a h ir r - a m s e r , a an cd a goust q è r , an ed a goust ca ls, gundu a - n e u b e - e - n e u b e u d d ’ar galeqezr eo an ed. — Il faut en avoir, quoi der a galoun. Proverbe i qu’ il en cofite, coustet pe goiisto, red eo A hed ur bloazvez ar p i s , cahout auczan. — Combien coûte ce li­ A *eu da galedi bep miz. vre? 5o äows, peguetnent a goust allevr- id est, d chaque mois d# l’ année les (toit ze? c ’h u e c 'h real. — Les procès lui ont durciseent.— Coutume, droit que l’ on per­ coûté tout son bien, a r procesou o deus çoit pour l ’ entretien des ponts, c u s t u m , coustet e oll dra àezan. — La peine et guïr. Van. custum , coustum . — Lever le travail ne lui coûtent rien, ar boan haa la coutume, sevel ar g u s t u m , sevel ar al lab our ou an trevel ne goustont ne- c ’hustum, sevel argûir,/>r. savet .Van. tra dezan. saveiñ ou saoüein er gustum. ». coutu­ C O U T I E R , qui fait du coutil, guya- mier. — Coutume de Bretagne, droit mu­ d e r'cou ëtiçï, pl. guyadéryen-couëtiçz. nicipal rédigé par écrit, coustum, ar gusC O U T I L , espèce de toile, couëtiçz, t u m , coustum B reiz, ordrenançzou lyen couëtiçz. Breiz. i>. us. — Une fois n*est pas coutu­ C O U T E E , instrument de charrue, me, u r veaich ne de qet custum. coultr, pl. ou ; contell-gaoutr, pl. conCO\ 5T\}WVE>l\t celuiquilèvelac 9utuine, tellou-gaoutr; contell-goultr. — Porter custumer,p/.yen; gûiraër,/7/.yen. Van. le contre à. la forge, c a ç z ar c ’houltr d ’ar custumour, coustumour, ppl.yon,yan. ckovel, pr. caçzet. C O U T U R E , g r y a d u r , gruyadur. C O U T U M E, habitude, c u s t u m ,pl. ou; Van. gouryadur. — Couture, point d’ ai­ qiz, pl. you. Van. custum , pl. eü; cous- guille, crefenn,/?/. ou; c ra f,pl. o u ;g r y , tum , pl. eü; custum semble venir de qiz, pl. ou; gruy, pl. ou. Van. goury, pl. eü. mode, et de stum, petit, petite. Qiz-stum, * COUT URERIE, métier, qe m e n e u petite mode; qustura, coutume. — ■ Selon raich. Van. gouryadurach. la coutume, hervez ar c ’hustum, d iouc’h C O U T U R IE R , mauvais tailleur, q e ar gustum , hervez ar c ’hiz, diouc’h ar m ener, pl. yen. Van. gouryer, pl. yon. c ’hiz, diouc’h ar guiz, èr c ’hiz, èrguiz. C O U T U RIÈ RE , femme qui travaille en Van. erve er guslum . — Introduire une couture, qemenerès, pl. ed. Van. g o u coutume, lacqât ur gustum da rèn,pr. ryerè», pl. ed. lecqëet; digaçz ur guiz n é v e z , digaçz C O U V É E, les œufs qu’ une poule couve ur c ’hiz névez, pr. digaezet. — Avoir en même temps, gorad, pl. ou. — Tous coutume de, cahout c u s lu m d a , beza ces poulets que vous entendez piauler, sont custum da, b®za ê guiz da, ppr. b e t.—- d'une même couvée, ar boncined-ze a Bonne coutume, qiz v a d , custum v a d ; g lé v ito g ü ic ’hat, aso oll vès a u r gorad. accustumançz vatl, pl. accwstuman- — Une mauvaise couvée d’ enfants, unemauch«u vad; lech m a d , pl. techou m âd vaise engeance, ur gorad fal! a vugale. Ce dernier mot se prend plus ordinairement CO U VEN T, maison de religieux ou de pour mauvaise habitude. -— Mau mise cou­ religieuses, c o ü e n d ,^ . coüeuchou. Van. tume, qiz fall, goall guiz, custum fall, c o u v a n d , pl. eü. v. monastère. — ■Les goall gustum; accustum ançz f*U, pl. couvents sont les maisons des religieux, les accustumanchou fall ; goall accustu­ monastères et les abbayes celles des moines, m anch ou ; t e c h f a l l , pl. techou Sali ; ar c ’houvénchou a s* evit ar religiugoall detli, pl. goall dechou. Van. teick-. *ed, ar moustéryou hac au abatyou e-

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vit ar væ ncc’h. muz-compset; hanler-gamps, pr.lianCOUVER, gûiri, pr. goret; gori, pr. ter-gorapset.— Mots couverts, cormyo» goret. Van. goreiñ, pr. goret. — Couerrj g o lo ë t .■ — Couvert, dissimula, caché, go'rfcspoulett'Çïûvi poncinedigou munud. loêt, diçzumul, c u z ct , o c ’h , à , an. Van. goreiû pichoned, — Lapoule couve, COU VERTEMENT, èn ur i’æçzoun e nia ar yar t gor, cz m a ar yar o viri. goloët, g.uid goloadur , 6 muz-comp-—Couvercle lavengeancc contre quelqu’ un, syou, gad hanter-gompsyou. güiri vengeançz ên e galon a ënep urre. COUVERTURE, pièce d’ étoffe qui sert C O U V E R C L E , ce qui sert pour couvrir, à couvrir, goloënn, pl. oit; golo, pl. ou. pour fermer quelque vaisseau / g olo , pl. Van. golo, pl. cü. — C ouverture de Ut, o u ; goléyer, gouc’h e r , pt. goulc’he- goloënn-guële, pl. goîoënnou-guële ; ryou. A l. berüiz, taff, ppl. au. — Cou­ golo-guëlc, pL goleyer-guële; palenn, vert de coffre, golo-couflr, pl. goleyer- pl. o u , palleigner; lenn , pl. ou. Van. couffr. — de pot, golo-pod, pl. goleyer- lan gér, pl. yeü. Trég. golo goüele, pl. — Couverture de livres, pod. Van. golo pod, pl. goleeû pod. — goleycr goüeleo. ■ Couvercle de beurrier, goulcher, pl. you. golo-levr, pl. goleyer-levryou;cro j ’hen ul levr, pl. c re ë c ’h i* levryou. — Cou­ v. beurrier. CO U V E R T , abri, litu d l’ abri des in­ verture de maison, toit, l o ë n n , pl. ou. jures du temps, goasqed, pl. ou; goasqe­ Van. id., pl. eü. briccan, cfe/«* lamdenn, pl, ou; herberc’h, pl. you; lec’h- brusca, lambrisser, et dt la m , qui si­ c lè d , pl. lee’hyou cled. Ce dernier mot gnifiait du Lois. — Couverture d'ardoise, tst de la Hauie-Cornouaillt.— A couvert toënn g la s, pl. toënnou glas; toënn des cents, de la grêlt%èr goasqed, èn hcr- glas, toënn v æ n , toënn sqlenn, — dt berc’h, è lc c ’h elèd. — Couvert,akri du bardeaux, toënn duvad crenn. — dt soleil, d l’ ombre, dishéaul. — A couvert tuiles,toënn teol, toën tcul.— de chaume, du soleil, èn dishéaul. — Couvert, abri toënn soiri, toëû golo, toënn-blous. — contre la pluie, disc’hlao, disglao. > — A de g en til, toën-vazlan. — de roseaux, couvert de la pluie, èn disc’ hlao. •— Cou­ toënn gorz, toën rauscl. vert, abri contre tes ennemis, m inic’hy , COU \ EUSE, poule qui couve, yar goleac’h a açzurançz. — A couvert de ses rerès, y a r - g o r , v a r-viri, ppl. yaresed. ennemis, è minic’h y , è leae’h a a çzuC O U V R E - C H E F , cabell,p/. ou. t. rançz, èn açzurançz.— Couvert, lanaj)- cape. — Couvre-chef de femme, couripe, etc., an douzycr, an daul. Trég. an chcr, pl. ou. doubyer. — Mettre le couvert, dreçza an C O U V R E - F E U , instrument d couvrir daul, pi', dreçzet; lacqdt an daul; lac le feu, cullünoüer, pL ou; caffunoMer, qât an douzycr, pr. lecqëct; servicha pl. ou; fôrnigucll, pl. ou. — Couvre-feu an daul, pr. servichet. — Lever le cou­ ou courfeu , et par corruption, carfeu et vert, sevel an daul, sevel an douzycr, gare-fou; en Gascogne, ehasse-ribauds; pr. savet; diservicha an daul, pr. discr- signal de retraite que l’ on donne par le son \ichet.— Couvert,l’ enveloppe d'unpaquH d’ une cloche d certaine heure du soir dans de lettres, golo, golo lizerou.— Couvtrt, quelques villes, guërfe, qeulfe. Ces deux r, ce qu’ oii ne voit pas, goloët, cuzct. ■ — mots sont formes du français, eouvreLe soleil est couvert d’ un gros nuage, go­ feu. D t là vient qu’ en Léon on dit encore: loët eo an héaul gnnd ur goiüibren dé- sini qeulfe et senni q u ë r fe , pour sonntr val. — ■ Son habit était couvert d* brode­ l’ Angélus du seir, — Couvre-feu, l'action ries, ê abid a yoa goloët gand ar brou- de couvrir le feu, caffunyez, cahun, euf* dëur. —- Couvert, bien vêtu, güisqet- funyez, euffun. m ad , güisqet c a ë r , güisqet manivicq. * C O U V R E -P O T , homme qui connaît — Couvert de honte, couvert dt crimts , et qui souffre le libertinage de sa femme, carguet a vès,car guet a grimou. — Par­ golopod,Vannic countan, dogan «ounler en paroles couvertej, aiuz-cocops, pr. tant.


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CHA aa; COUVREUR, toër, pl. yen. Van. to** z e t , pr. id. Van. him g u h eiñ , pr. h im cour, pl. yon. — Couvreur en ardoises, guhet. -— Se couvrir au Ut, èn h e m guftoër-gîas, pl. toëryen-glas. — Couvreur fun a èn e v e le , pr. èn h e m guffunet. en chaume, en paille, toër-soul, toër-co- Van. h im guhunein. C O Y A U , bout de chevron sur la couver­ lo, toër plous. — Couvreur en tuile, to­ ër tcol. — ■Aide de couvreur, daffarer, ture d’ un toit, b c lc q , pl. belcqou; b e lpl. yen; darbarer, pl. yen. Van. darba- con, pl. ou; b e rr - q e b r, pl. ou. C R A C H A T , crainch. Van. scopitell, ro u r,pl. yon, yan. — Servir un couvreur, dafFari un t o ë r , pr. daffaret; darbari, scopigueñ. — Les crachats, ar c ’hrainch, pr. et. Van. darbarcin un to ë o u r , pr. ar c ’ hrainchou. C R A C H E M E N T , crachat fréquent, daibaret. C O U V R E U S E , femme ou veuve de con- c ra in ch ad ur , crain ch c u n t i n u a l , pl. rret.tr, to ërés, pl. e d ; grceq an to ë r , crainchou cuntinual. — Crachement de sang, c ra in c h a d u r g o a d , crainch^ inlâyès an toër. C O U V R I R , g o lc i, pr. goloët; g o lo , goad. pr.'goloët. Van. goloein, golein, ppr. et. C R A C H E R , c r a in c h a t,p r .e t./ L - C V n . — Couvrir une maison, une église, t é i , scopat, pr. et. Van. scopeiû, pr. et. — pr. toët; t o ï , pr. toët. Van. toëeifi, ppr. Cracher le sang,craincliat argoad , crainet. ■ — Couvrir le feu de cendre pour le con­ chat ar goad criz. — Cracher au nez dt server, cüflfuna an t a n , pr. euffunet; quelqu’ un, oèainchat ê creiz daoulagad — Cracher dans les cen­ ca(luni an tan, c a h u n i an tan, ppr. et. ur re-benn ac. ■ Van. cu h u n eiû en tan , pr. et. — Ce dres, craiuchat ël lu d u . — C 'est le père qui couvre quelque chose, goloadur, golo, tout craché, parlant d’ un enfant, qen hêgoloadurez. — Ce qui sert d çouvrir une vel eo ouc’ h e cïad, e v e lp a véz en a véz; maison, to, mæin-to, colo-to, plous-to, m ap e dad eo. CRACHjEUR,<jfMtír«c/jes0«»ení,craineors-lo. — Ce qui sei't à couvrir un corps n id,crès,ur c ’hrès, pl. crèsyou, pourc’h, cher, pl. yen; scoper, pl. yen. Van. sconr p o urc’h, pl. ou. Ce dernier mot est de pour, pl. yon, yan. C R A C H E U S E , craincherès, pl. ed. la H .-C orn . — Couvrir d'un voile, gonëC R A C H O I R , c r a in c h o u ë r , pl. ou. lya, pr. et ; g u ë i y a , pr. et ; golei gand ur gouël. — Couvrir, vêtir, g ü is q a ,pr. . C R A C H O T E R , crainchat alyès, be ­ et; pourcha , pr. et. Van. gusqeiû , pr. za c ra in c h -cra in ch , pr. bet. H .-C orn . et. — Couvrir le visage, m o u c h a , pr. scopiguellat, pr. et. — Il ne fait que cra­ c h -c r a in c h ou. et; golei ar f a ç z , golei an bisaick. — choter,* t.ê m a aîau c ra in * Couvrir la t ît e , goleï ar penn. — Cou­ bepred scop-scop., C R A I E , pierre tendre et blanchâtre, vrir, cacher, dissimuler,c u z e l,p r .id ., go­ lei, pr. gqloët ; d içzum ula, diçzumuli, cleyz, creyz, c r e y .-— Craie blanche, craie ppr. et. — Couvrir quelqu*un qui fait mal, rouge, cleyz güenn, crey ruz. — Mar­ rei goloadurez ou g o lo d a ur re,pr. roët. quer avec de la craie, creyza, pr. creyzct; — Couvrir la surface de quelque chose, e le y z a , pr. cleyzei. C R A IG N A N T , doujus, nep a zouch. ooc’h e i m a , pr. ef. — Se couvrir d’ un voile, hem v o u ë l y a , pr. hem vouëlyet. v. craintif. — Se couvrir, se vêtir, h e m visqa, pr. \ C R A I N D R E , avoir peur que quelque hem visqet; h e m b o u r c ’lio , pr. hem mal n*arrive, c a h o u t a o u n . pr. bet. — >. bourc’het. ■ — Se couvrir le visage , Craindre fort, cahout aoun bras, crena h e m vouclia", pr. h e m vouehet. — gad aoun, pr. crenet. — Craindre un peu,. Se couvrir le visage pour en prendre un de cahout un neubeud aoun. — Ne crains la compagnie, et le mettre en sa place, jes,, point, n’az péz qet aoun. — Ne craignezc h oavim o uchicq-d aîl,pr. o’ hoaryet. •— point, n’oz péd qet a o u n , n ’o péd nep Se couvrir la U ts, golei o b e ñ , pr. g o ­ aoun. — Je crains da tomber, m<; am eus loët. — S t couvrir, te tacher, hsïïi g u - aoun da g?tiëza,aovîn ara c u j n a gouaç-


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zénn. -— J i U craint, j ’ ai peur de l u i , rfe7dcranell, créneau f e r Mil ., j , crñicter. aoun a m eus r a ’*-afi. — Craindre, re­ C R A N E , ce qui renferme le cerveau, douter, d o u ge a, pr. et. Van. dougeiû , croguen ar penn, pl. créguin pennou; pr. et. — > Craindre Dieu, craindre ses pa­ clopenn, pl. o u ; c lo p e n n , qui vient rents, craindn U roi, dougea Donc, dou- de closen ar pen, la boite de la tête, s'ugea e dad liac e vam m , dougea arroi'ie site plus ordinairement pour dire grosse U~— S$. faire craindre, lacqât èn hein zou- te. Van. cloren er peen. A L creñ, cren. gea, pr. lecqëet; ober èn hem zougea, CRAPAUD,touçzeoq,p/.louçzegued. pr. græt; hem rei da dougea, pr. hem Van. leçzeq, pt. toçzigued — Crapaud roët. — On le craint plus qu’ on ne l’ ai­ de mer, injure, inor-douçzecq, pl. inorme, m u y o c ’h èn dougér eguet n ’er c ’iia- douçzegued. r é r , m u y è toujeur aneza eguet n ’er CR A PU LE, v. débauche, ivrognerie. c ’hareur. — Ces choses sont à craindre, CR AQ U ELIN , pâtisserie sèehe , goasan traou-ze a so da zougea ou da veza lell-craz, pt. guëstell-cras. douget. — Qui ne craint point ce qui est CRAQI KM E N T , straql, straqlérez. d redouter, disouch,disoujus,oe’h,à,aû. C R A Q U E R , causer un craquement, .— Il ne craint personne, disouch eo ter­ straqla, pr. slraqlet. Van. slraqciû , , rup, an disouchà dèn a allet da vellet straqal, ppr. straqet. co, cstrainch eo disoujus sioüas dezaû, CR AQ U ET EM E N T, parlant des dents, C 11AINTE, peur, appréhension, aoun. grigonçz, grigonçzérez, straqlérez an Van. ëun. — E tre pénétré de ciainte, dént. crena rag aoun ou gand aoun, pr. crcC R A Q U E T E R , pétiller, straqla,/»’. net; cahoutaoun brasf pr. bel. — Faire slraqlet. — Le bois de hêtre craquelle au son salut avec crainte et tremblement, ober fe u , ar c ’ hoad fao a straql eû tan. — o silvidiguez ou lacqât poan da o b é r é C aqueter des dents, grigonçzatan dent, silvidiguezgandaounha g a n d u r c ’hrèn pr. giigonçzel; grjngnaçzn, an dént.pr, güiryon. «— Crainte raisonnable, dou- gringnoçzoi; siraqia an* dént. pr. et. geançz. Van. id. — La crainte de Dieu, C R A S S E , visqueux, grossier, teosîadougeançz Doüe. — Il n’a ni 1a crainte gus, g lu d e n n e e q , oc’ h , à , aû. — Les de D ieu , ni la crainte des hommes, n ’en humeurs crasses du corps de l’ homme cau­ deus na dougeançzDoüe, na dougeançz sent la plupart des maladies, an luunoar bed. — Défaut de crainte de Dieu, an ryou teo slagus ha gludenneeq eus a disoujançzeus a Z o üe.— De crainte que, gorf an dèn , a so qiryocq d’an dam-!rag aoun, gand aoun, gad aoun. l'an. vuyA eus c glévegeou. — • Ignorance gued éün. — De crainte qu’ il ne tienne, crasse, un ignora nez arvraçza, un inoragaour. ne zeué, gand aoun nezeuii'é rançz èstrém. — Crasse, ordure qui vient Van. gued eün ne zéhé. sur la peau, Léon, ounezer, an ounezer. C R A IN T I F , peureux, aounioq, oc’ h, Corn, vilguenu, id e s t, vilta n z -q e n n , n, aû. Van. ëunieq, ëumis. v. craignant- saleté de la peau, ou vilqenn, vilaine peau, CR A M O ISI, rouge f>nce, carmoasy, sale peau. Van. craçz. — Crasse de la tête, l y j u carnioasy, eûíoíì'carmoasy î Van. (jean. — Crasse dm visage, o u n ezer, crcmoësy. cremenn. C R A M P E , espice de goutta, glisyen . C R A S S E U X , couvert de crasse , mal-* glas, glasieq, ar c'hlasicq. v. goutte- propre, mal fait, vügucnnecq, cremencrampe. — Les douleurs que cause la necq, oerh, à, aû; goloët gand an ouna&mpc, glisy. nezer, goiuël garni ar vilguenn, goloët C R A M K ) N , fer pointu des deux bouts, gand ar c ’hreinenn, carguet a vilgucram pon, pl. ou. ènn ou a grcmenn. Van. craçzous, o c ’h, CRA 51PONN 12R , attacher avec des an, aon. crampons, crninpôni, pr. et. C r a s s e u s e , saiope, s o n i i i o n , \ i iCRAN, hoche-) entaitlure, cran,/;/, ou; giïcü, pl. ou. Fan crüçzouscll, pl. cd.


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C R A V A N , vilain coquillage qui s’ atta­ m e u r a hiny è r c ’hargou, an dèn-hont che au fond d’ un vaisseau qui a été long­ èn deus gounezet caloun m eu r a hiny, temps à la mer, craffan, pl. ou, e d ;c r a - an d èn -h o n t èn deveus cals tud èn e van, pl. ed; craiFan, cravaxi, craban , c ’h o u r c ’hem enn, C R E C E L L E , stlaeqéres,/?/. ou; stracgriffe, grippe. C R A V A T E , cravatenn, pl. o u ;fr o n - qléres, pl. ou; claqetéres, pl. ou; v. tadcnn , pl. ou; tro-guuzoueq, pl. tfoyou. rabat. 2 C R E C H E , mangeoire des bœufs, des C R A Y O N , morceau de mine pour tra­ cer, dessiner, p lu v e n n - b lo u m , pl. plu- brebis, etc., p res e b , pl. o u ; rastell, pl. vennou-bloùm ; pluenn-gleyz, pl. plu- reslclî. v. étable. C R E D E N C E , petite table à chaque bout ennou-gleyz. C R A Y ON N ER, pluû va gan d ar ploum de l’ autel, credanez, pl. ou; dreçzouër, ou c ’hreyz, pr. pluûvet; lignenna gand pl. ou. C R É D I B I L I T É , raisons qui nous por­ ar c ’hleyz ou ar p l o u m , pr. lignennet. tent d croire, credounycz, credennyez, v. tracer, tracement. C R A Y O N N É , e, pluûvet, lignennet. credounyaieh. C R E D I T , estime qu’ on s’ acquiert par C R É A N C E , tilre d’ une somme due par — Crédit, un débiteur d un créancier, c re a n ç z , pl. sa probité, istim , brud-vad. ■ ou. — Créance, confiance, iizyançz. Van. autorité, faveur, galloudez, galloud, po­ uës, faver, favor. — C réd it, achat oa iiancz. C R É A N C I E R , dqui on doit de l’ argent, vente sans ai gent comptant, lermenn. — crcançzer, pl. yen; creançzour,pl. yen. Faites-moi crédit, je vous prie, roït din le r m e n n , m e oz ped; deuil dign ierVan. credour. pl. yon, yan. C R É A N C I E R S , crcançzerès, pl. ed; men, m e oz supli. — A crédit, var de?— Acheter d crédit, prena var ereauçzourès, pl. ed. Van. credourès, menn. ■ pl. cd. — Ellecst ma créancière, v a c ’hre- dermenn, pr. p rèn et.— Vendre ù crédit, anc.zourès eo,“ ereanezerès eo din. * güerza var dermenn, pr. guërzet. * / * C HE DO, le credo, ar gred o, ar greC R E A T E U R , cro u c e r , croüeer ar b e d . — Créateur, auteur r, pe ñ - e r. u °. denn, credenn an æbeslell. C H L D U L E , c r e d u s , credieq, oh, à. C R E A T I O N , ecriractiondunéant, crouydiguez, crouyd igoez a r bed . — Depuis — Les enfants, les'femmes, lespeupies sont lacréatior, du inonde, nbnowt' crouydiguez ordinairement fort crédules, peurvuya ez ar bed, a-ba ma ez eo croneet a r bed,a- eo credus-brastryseurd tud ar vugale, b a ’z eo bet crouël ar bed. — Création ar graguez hac ar g oum un . C R É D U L IT É , facilité d croire légère­ de nouvelles charges, fondation a gargou névez, a viryou névez, ele. — Ces droits ment, oredanz, crcdoûny. C R É E R , tirer du néant, e r o u ï , pr. sont de nouvelle création, ar güiryou-ze a so savet ou lecqëet oh fondeta-névez, crouët; crouëa, pr. et. Van. crouëcii). névez eo ar iomlaeion eus ar güiryou- — Les choses créées, ar c ’hrouëaduryou, ar g ro uad uryen , qement a m è nd au ze ou eus ar chargou-ze. CRE ATI! RE,erouëad ur, pl. you, yen; an eê. C R E M A I L L E R E , d rezenn , pl. o u ; crouadur, pt. yon, yen. — Nous sommes tous créatures de D ie u , crouëaduryen drezenn -houarn , pl. drezeimou-hoi oump oll da Z o ü e , beza ez oump oll arn. Van. c ram ailher, pl. eü. C R E M A IL L O N , petit morceau de cré­ crouëet g a n d Doue. — L ’ homme ne doit aimer les créatures que par rapport d Dieu, maillère qu’ on attache d la grande, azdrcan dèn ou m ap -d è n ne die caret ar. zen n , pl. o u ; d r e z e n n -v ih a n , pl. d r o e ’hroucaduryou nemed è Doüe ou ne­ zennon vihan. med ô guell Doüe ou nemed dre rapord C R È M E . le gras du lait, dienn. Van. da Zoüe. — Cet homme s'est fait bien des dihenn, coëvenn. v. écrémer. a ’éaturcsf an dèn-hont èa deus z'<’ CÍÍE 5 miaillure d’ une muraille _ _


CRE dt vilU , d’ une tour de châltau, oranell, oc’h, à. Van. crous, oh, a û .— Colonne creuse,coulonnenn cleus. — A rbre creux , pi. ou; tarzell, pl. ou. v. cran. CRENELER, faire des créneaux, era- guëzen cléus, pl. guëz cleus; cleuzenn, nella, pr. et; tarzclla, pr. et; ober c r a - pl. e d ; c o z -cleu zen n , pl. coz-cleuzenned, coz-cleuzennou. — C reu x , cavité, uellou ou tarzellou, pr. great, græt. CRENELÊ,* ,part. crancWet, tarzcllet profondeur, doundér, q e u , pl. qeuyou; C RE P E, ctojfe claire ^crèp,eû toil’ c rèp . louü-doun, pl. toulkm-doun. — Il y a — Crêpe, mets, craropoësen, pl. cram- ld un creux,une cavité, u r c ’ heu aso ahont poës. Van. cranipoëhen,/;/. crampoëh; — Il y a là un grand creux, ur e’heu ter­ e re p a h e n , pl. crepali; c r c p a h c u , pl. rupl a so a h o n t , un toull bras ou un crapah. — Crêpes de from en t, cram - doundervras aso ahont, ur c ’heu doun — * C reu x de la main, pair, poës güinis. Fan. crampoëh g u n u h , a so ahont. ■ crapah gunih. — Crêpes de sarrasin, pl. ou; palv an d o u rn . Van. pal en clorn. — P lein te creux de ta main, palvad, pl. orampoës güinis-du. v. galeiloire. C R Ê P E R , friser, fu ilh a. pr. fuilhet. palvadou; dournnd ,p l. ou; dôrnad, pt. — Cheveux crépis, bléau luilhetoufuilh. ou; leiz an dourn, leiz palv an dôrn. — CR EP I, mortier qu'on met sur une mu­ Cerveau creux, penn divoëdenn, pl. oti; peu seañ, pcñ diempeiî.— Imaginations raille, indu, pry-raz, fuilh. creuses, faltasyou veau oh treuz ou born * CRÊ PI EU, faiseur ou grand mangeur de crêpes, c r a m p o ë ç z a ë r , pl. yen. Van. ou toull. C R E U S E R , ptreer , fo u ir, faire pro­ orampoëliour, crapahour,/)/;/.yon,3ran. *CRÊPIÈRE, vendeuse de crêpes, cram- fond, toulla, pr. et; c a v a , pr. et; cîeuza, p>\ cf; qcuya, pr. et. Van. q c ïi at,fopoëczaërès, pl. cd. C R É P IR , enduire une muraUlt demor- geiû, c la o u ë in , ppr. et. — l ’ action de Herg fuilha ur v o g u e r , pr. fuilhct; creuser, cleuzadur, cavadur, qeuadur, indua ur voguer gand l'u ilh , pr. loulladur. — C elu i qui creuse, cleuzer. pl. yen;toul!er,caver, qcuycr, ppl. yen. induet. C R E P IS S U R E , l’ action de crépir, iû- — Creuser des écuellts, des ja ttes, elc., di­ voëda, pr. et; c ’ euza, pr. et.— ■ L ’ action dnadur, fuilhadur. CRFPON,eïo^e,crt:po;i,ento(r crepon de creuser, d lvoëdadur, cleuzàdur. — • CR ÉP U , e, frise, frisotc, fa illi , fuil- C elu i qui creuse, div«ëiicr,/ 7 .ycn; cieuliet, rodcllecq. zer, coadtaër. ppl. yen. C R E U S E T , petit vaisseau de terre cui­ C R E P U S C U L E jd ia ra u c s cv e lh é a n î, te, ou l ’ on fait fondre l ’ or, elc., cicuzcur, lia goude euz-héaul, an n n - h é a u l. C R E S S O N , plante qui se mange en sa- pl. yen. — Dans le creuset, êr c ’iileutcule, belér, creçzon dour. v. hcrle. — zeur. v. ju ste. C R E V A S S E , ouverture dans un vieux Cresson, plante potagère, creçzon. C R E T E , excroissance de chair sur la m ur, bolsenn./ 7 . ou; scarr, pl. ou. Van. tête des coqs et des poulet, cribeli, p l • ou; i d . , ppl. eü. — Crevasse qui vient aux cribenn, pl. ou. Van. cripeën, elipen , mains par les engelures, sninac’ henn,/?/. ppl. eü. — P etite crête, c r i b e ll i c q , /7 . spinao’ h; sqalf, pl. o u ; searr, pl. ou. pl. cribellouïgou; c rib cn n ic q , pl. cri- Van. ppinah, s'pinahen, ppl. cü ; sealf, be'nnouïgou. — C rête marine, p la n te, crevasse > et sqali’a, crevasser, sont dt Léon et de la B .-('o r n . lousaouen sant Pezr. C R E Y A S S E R , parlant d'une muraille, C R ÊT E , e,tju i a une crêle, oribcllecq, cvibellocq, c rib en n e cq , oe’h , à , aii. etc.", bolsenni, pr. e t; searra , pr. et. Van. cribennecq, cîipeenecq, oli, an. Van bolsenneiû , feu leiû , ppr. e t . — C R E U X , creuse , profondeur , doun , Cette muraille est crevassée^ bolsennet ou oc’h, à, aû. Van. id. — P u its creux, ri- scarret co ar voguer-ze. Van. bolsnnrière creuse, punçz doun, stær d o u n .— nct. e ü er vang-»ër*zc. — Crevasser,par­ C r e u x , vide, naturel ou par a r t , d e u s , lant de h: p ta u , spinac’ha } pr. ppinaa 3o

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CRI o’het; scàrra, pr. et; gqalfa, pr. sqaîfet. fareiñ, ppr. et. t;. gronder, piailler. Fan. spinaheiii, pr%et. v. crevasse. C R I A I L L E R I E , brailhadur> saffar. C R E V E -C O E U R , e a lo u n a d , pl. o u ; Fan. c r y e r e h , grondereh. caîomiad-hirvoud, pl. calounadou; caC R IA IL L E U R , criard, bratlher, bralo unad-glac’har, pl. calounadou, Fan. ëller, saffarer, ppl. yen. Fan. featailcalonad, pl cii; tarh-calon. pl. tarheü. hour, grontlour, saffareur , ppl. y 0n , C R E V E R , rompre, ouvrir avec effort, yan. — P élit criailleur, parlant d’ un en­ freuza, pr. e t ; difreuza, pr. e t ; ta rza , fa n t, le û v e r i c q , c lim ic h e r , e lim ich epr, et. Fun. freheiñ, difrehein, tarheiû, ricq, garrner, garmerieq. ppr. et. — Crever, parlant d’ une aposihuC R IA IL L E U S E , criarde, brailherès mfy aa propre et au, figuré, tarza, pr. et; pl. ed; braëllerès, pl. ed; trabell, stradiscarga, pr. discarguet; didarza, pr. gleurès, ppl. ou. et. — L ’ aposihume a crevé, tarzet eo ar C R IB L E , crouëzr, eroëzr, ppl. y o u . gor, discarga a r a a r g o r , didarzet eo ar Fan. clouer, pt. yeü; ur h lo u ë r.— Cri­ 8^r. I l *n a crevé de dépit et en est mort, ble fin, croaëzr-stancq, pl. crouëzryoutarzet eo e groe’hen gand an desped , stancq; eroëzr fin. — Crible raisonna­ difreuzet eo e vouzellouliac eat an ene blement gros, eroëzr r o u e z , pl. croëzêl leac’h m a ez eo pliget gand Doüe. ryou rouez. — Crible gros, le plus gros — Il crève de faimetde soif, maroeogaxid qu’ il y ait, ridell, pl. ou; croëzr-ridell* an naoun ha gand ar sec’hed. — Cre­ pl. croëzryou-ridell; g o u r n e r , pl. y o u ; ver tes yeux d quelqu’ un, pocha an da­ eroëzr - gourner. Ce dernier mot est oulagad èn e benn da ur re, pr. pochet; de la H .-C orn. Fan. rid ell, pl. eü. __ tarza e zaulagad èñ e benn da ur r e , Le bois d’ un cnble, cand, pl. canch ou ï pr. tarzet. ~~ Le fond d un ci ible, cantenn, pl. ou. C R I , cry, cryadenn, leñv, leûvadeii, — Faiseur de cribles et de sas, c a n ty e r, ppl. ou. Fan. cry , gar m ,'p p l. e ü . — pl. yen. v. vannier. Pousser un cri, leusqeul ur c ’h r y , pr. C R IB LE E , plein-un cribU, croêzratT, lausqet ; teureul u r c ’hry ou ur grya- pl.ou. F 5tn.clouërad,p/.eü__ Une criblée denn, pr. taulet; ober ur gryadenn ou de froment,u r c ’hroëzrad giiinis. Fan.wt u r c hry ou ul Ieiiv ou ul ieûvadenn ,' îloviërad gunuh. pr. græt. v. crier. — Cri pour appeler, CR IB L E R , nettoyer du blé avec le crU hopp, opp, ppl. ou. — Un petit cri, cry- ble, dans la maison, croëzrat, pr. et; tréU i c q , pl. c ryo uïg ou; c r y a d e n n ic q , pl. men ed dre ar c ’ hroëzr, pr. tremenet; cryadennouïgou; Iciivicq, pl. lenvouï- gournat, pr.et. Fan. cloërat, cloëratat^ gou ; le n v a d e n n îc q , pl. lenvadeñouï- gourneiû. — Cribler, nettoyer U blé gou. Cri qu’ on faisait avant le combat, battu d l’ air, au grand vent, nizat, nyat, garni, carin. — C ri de force, cry-forz, gnëntat, ppr. et. Fan. guën tat, g u ë n pl. cryou-forz; leoû-forz, lenv-forz, pl. tein, ppr. et. v. vanner. lenvou-forz.—-Faire un cri de force, ober C R IB LE U R , celui qui crible le blé, niur c hry-forz, ober ul l e o â - f o r z , cryal zer, nyer, guënter, ppl. yen. d ar forz, pr. crj'et. — ■C ri de mariniers CR IB LE U S E , celte qui crible le bléau qui se perdent, g a r n i , cry-hirvondus. vent, nizerès, nyerès, guënterès,guënAl-.' lais. — Cri de petits enfants, climi- tourès, ppl. e d . chercz , rjarmérez. — C ri de renards, C R IB L U R E , ce qui reste après avoir g a rn i, pl. g a rm o u , garmérez. — C ri, criblé le grain, Léon, uçzyen. Trég. uspublication de quelque ordre tu règlement, mol. A ill. guëntadur ,* n iza d u r, paiiembann, pl. ou. ■ — C ri ou son lugubre, heëur, lostadou, lostou. lais, id est, liés. C R I C , instrument d dents et à ressort, C R I A I L L E R , gronder, tempêter sou­ pou) lever les choses pesantes , cììöì^-cyìcc^, vent, brailhat, pr. et; b r a ë l la t , pr. et ; pl. creyer-cricq ; ur c ’hrocq-cricq. — . saffari, pr. saflfuret. Fan. grondein, saf- Lever vvec le cric, sevel gand ar c ’hroq-


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CRI

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m in é l, pl. e d .— Criminel de lèse-majescricq. , CHIÉE , publication en justice des cho­ te, criminal aënep ar vagestez, couûses d l’ enchère ou au rabais, e m b a n n evit labl a grim ænep ar roüe. CRIM INELLE , celle qui a commis un guërzidiguez. C R I E R , élever la voix aïec violence, crime, torfetourès, crim in a lès, ppl. ed. C R IM IN E L L E M E N T , cz crim , en cryai, lenva, ppr. et. Fan. cry a l, garrncin. v. cri, criailler. — Crier pour ap­ ur fæçzoun criminal. CR IN , poil long et rude de quelques peler, hoppall, pr. lioppet. — Criera pleine tête, c ry a la b o ü es-p en n ; huchal, animaux, r e u n - m a rc ’h . — Crin du front pr. huchet. Van. huchcin , pr. et. — du cheval, m o u ë , pl. m o u ëo u .— Ce qui Crier d la force, cryal forz, leñva forz. tient de la rudesse du crin, re u n e c q , — Crier, parlant dej. nouveaux-nés, speu- reunus , o c ’h , â , an. C R IS E , changement soudain dans un ïiy a l, pr. et. ■ — Crier, parlant des petits enfants, cryal, garmi, pr. g a rm et; leñ- malade, c ’huësenn, pl. ou. Ce mot va, c lim ich a l; c len im ic h at, pr et. — se dit au figuré comme au propre. — Crier, parlant du renard, lorsqu’ il y a une Jour de crise, deiz c ’huësenn, pl. dei­ gelée blanche ou lorsqu’ il se vide, speniiy- zyou c ’huë sen n .— Avoir une crise, c a ­ al, pr. et. ». glapir. — Crier, parlant des hout u r c ’h u ë s e n n , pr. bet. C R I S T A L , pierre transparente, strincboyaux, sorochat, pr. et. — Crier quel­ que chose par les rues pour vendre , e m ­ q e n n , strineqennou, strineq. — Du bann un dra dre guer, pr. embannet. cristal, strineq. — Chapelet de cristal, C R I E R I E , c ry é re z, g a r m é r e z , len- chapeled strineq. — Cristal, verre fort clair qui se fait dans les verreries, cristall.. vérez. v. crtaillerie. C R IE U R , qui crie, cry e r, pl. y e n ; — Ferre de cristal, guëzren cristal, pl. l e ñ v e r , pl. y e n ; garm er, pl. yen. Fan. guëzr cristal. — Gobelet de cristal, hagarmour, cryour,/;/.yon. y a i..— Crieur nalT cristal, pl. hanaffon. C R I S T A L L I N , in t, transparent com­ public, e m b a n n er , pl. yen. Fan. e m b a n n o u r , pl. y o n , yan. — Crieur des me le cristal, hêvel ouc’h ar strineq , trépassés, embanner an anaoun. Fan. strinequs , oe’h , â , an. C H R I S T O P H E , nom d’ homme., Cris­ embannour en dud varv. CR I EU S E , cryerès,p/. ed; lenverès, toph. Fan. Cristoc’li. — Saint Christo­ phe, sant Cristoph, sant Cristoph vras. pl. ed. v. criailleuse. C R I T I Q U E , qui juge un ouvrage, eçCR IM E, lo rfe d , pl. ou; c r i m , pl. ou. Van. i d . , pl. e ü .— Crime de lèse-majes- zaminer eus a un o u v r a ic h , pl. yen .— tê, crim aënep ar r o ü e , torfed aënep Critique , censeur malin, counteroller, ar vagestez. — Crime capital, crim a- pl. counterolleryen. C R I T I Q U E R , juger un écrit, dou­ varo, torfed a zimilid ar m aro.— Pour­ suivre quelqu’ un en crime, pourgu ou guen santimand var ur scrid, var ul pourchu ur re evit ou ô c r i m , ppr. et. levr, pr. douguet; lavaret e santimand C R I M I N E L , elle, qui appartient au var ur scr id , etc. , pr. id .— Critiquer, crime, criininal, o c ’h , à. Fan. crimi­ censurer y connterolli an cil hac eguile, nel.— Cette action est criminelle, an dra- pr. counterollet ; barn hennont hac ze a so c r im in a l, criminal eo an ac- hemmà , pr. barnet; coun trerolli, pr. cion-ze.— Criminel, elle, oâ il y a du et. v. commenter. CROASSEM EN T , cri des corbeaux, péché, pec’h e d u s, crim in al, oe’ h , «à, afi. ■ — Action criminelle, pec’h id ig u e z , coaguérez , goaguérez, goae’h é r e z , tra pec’h e d u s , un dra a so p c c ’hedus, croiiérc’z , oi'iac’hérez. CR O ASSER , crier comme les corbeaux, un dra a so pec’hed ènhaû. CR IM IN EL, qui a commis un crime , crozal, pr. crozct; coagal, coagat,ppr. torfedour, /;/. yen ; crim inal, pl. ed. coaguet; goagul, pr. goaguet;goac’hat, Fan. iorfetour, pl. torfetteryon ; cri- pr. goae'het ; ouaa’h a t, pr* et.


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C R O C , pou)' suspendre latiandc,crocq- c r i d i , pr. c red et; mennat,/>r. et. Van. • qicq ; c r o q . pt. créyer. — II n’y a rim e red ein , pr. credet. — Ne pas croirt ce au croc, ne clews tra ouc'h ar c ’hrocq, qu’ on doit croire, disẃidi,/>r. diseredet. discrog co ar c ’ hrocq. — Le a'oc est bien Van. discredeiñ— Il ne croit pas bien des garni, iburniçzet-m ad co ar c ’hrocq- points qu’ il devrait croire /d iscrid i a ra qicq, crog eo ar c ’hrocq. — Croc, ins­ var gais a draou pere a dleffé da gridi, trument pour le labeur y crocq, pl. créyer, discridicq eo var gais a draou p rinci­ creguer; b a e ’h, pl. you, ou; divae’h, pl. pal.— Croire quelqu’ un, cridi u r r e , cri­ you. L es deux derniers mots sont du Bas- di da ur r e . — Je ne le crois pas, n e ’r creJ^éon et de la B.-Corn. — Croc d deux dan q e t, ne gredafi qet a n e z â , ne gredents, crocq daou-veseq, pl. créyer daou dan qet dezañ.— Croire, penser, sounveseq, crocq-discroqucrcrocq-discarg, geal, pr. sounget. Van. songein, pr. crocq sqüilli, ppl. créyer, etc. — Croc songet.'— Il est plus beau que vous ne cro­ d trois dents, crocq try-beseq, pl. créyer y ez, caëroc’h eo eguet ne soungit. — try-beseq; crocq-teil, crocq-carguer.— P lus tôt qu’ on ne croit, qent eguit n a Croc en jam be, c r o c q - g o u r e n , an eû- soungèr. — Faire croire quelque chose d cloch. — Donner le croc en jambe, ober une personne crédule, rei un dra da gri­ u r c ’hrocq-gouren ha rei la m m c a ë r , di da nep a ouyér a so crédus. qemer an eñcloch ha rei lam m caër. C R O I S A D E , guerre sainte entrepris» CR.OCHE-'CIJL ( à ), expression vile, contre les infidèles, ar bresell santel evit pour direareepeine,cahm-cnha. v. cemot. concqeuri al le c’hyou saer eus hon reC R O C H E T , agraffe, cloched, pl. ou. démpeion.— A u temps des croisades, en »— Crochet, pour attacher le bétail, stra- amser ar breselyou santel, ebarz ô bro penn, pl ou. — Crochet, balanceromai- ar sevel-héaul. ne, crocq, pl. créyer; crocq-poëser, pl. C R O I S É E de fenêtre, croaz prenest, créyer-poëser. p r e n e s t - c r o a z , pl. prenechou-croaz. C R O C H E T E R , ouvrir mec un crochet Van. fanest-croéz, pl. fanesteü-croéz. une serrure, dialc’huëza gand un houar- —- Cioisie d une église, tenn croaz un n i c q - p l e g u e t , pr. dialc’ huëzet; dibo- ilis, croazeñ ilis, pl. croazennou ilis. tailha, pr.dibotailhet g a n d u r c ’hloched C R O I S E R , mettre en forme d ter o ix , C R O C H E T E U R , qui crochète des ser­ c ro a z a , pr. et ; lacqât ê croaz ; lacqaat rures, dibotailher, pl. y e n ; d ialc'h u ë- a encroaz. Van. croézeiñ, pr. et.— Croi­ *èr, pl. yen. — Crochet ear, perte-faix, ser, courir les mers, redecq ar m o r , pr. portezer, pl. portezidy. redet.— Se croiser, qem er ar groaz^evit CR O C H U , e, faitencrochet, croguecq, mont d ’ar breeel santel. cropet, o c ’h , - à , an. — Clou crochu, C R O I S I C , petit port de mer dans l ’ é~ taich croguecq, pl. taichou croguecq. vêché de Nantes, croasicq, ar groasicq. — La goutte ?n’ a rendu les doigts tout Van. er groéztcq. crochus, cropet eo o llv a b i z y a d g a n d an C R O I S Ö N , ou croisillon, le bras d’ une urlou. croix, an treuz-croaa, pl. treuz-croaC R O C O D I L E , espèce de grand lézard z y o u , an treuz eus ar groaz. amphibie, crocodila, ur c ’hrocodila. C R O I S S A N C E , cresq, cresqançz CR O IRE , cridi,pr. credet. Van. cre- cresqadur, cresqadurez. Van. c r e s q ’ d e iii, pr. et. Trég. c re d iii, c r id iñ , ppr. cresqadur. — Croissance complète d’ un e t.— Croire enDieu, cridi êD oü e.— Croi­ homme, lamgresq.— // fait sa croissance, re tojit ce que croit et enseigne notre mère il ne croîtra pas d'avantage, great eo ê sainte Sg lise, cridi qemént a gred hac a lamgresq gan d -hâ . zesq da gridihon m a m m santel an ilis C R O I S S A N T de la lune. r. lune. catolicq, abostol icq ha romaan. — Ce C R O I S U R E , tissu de la serge., croa« que croit t’ église, Credenn an ilis.— Croi­ s ëu r, croazadür. re, avoir opinion, desevout, pr. desevet; CROrr^awgweHfûtfiônjCKAsqjarc’hresq 5o


CRO C R O IT R E , crisqi, cresqiyppr* cres- j du croisement, horell, pl. o u ; groll, pl. qet. Van. cre*qeiû, cresqâ t, ppr. cres- ou ; dotu, pl. dotuÿou. qet. — Cet enfant croît d vue d’ œil, cris* C R O S S Ï R , jouer d la crosse, horelqi a ra ar buguel-hont a vell-drcmm. lat, pr. horellet; fouetta g ro ll, pr. et; — -Ce jeune homme a désonnais assez crû , croçzat, c r o ç z a l , c r o ç z e t . Van. croçc o r f aoualc’h a so deut pelloc'h d’an z e i û , c-roçzal, ppr. croçzet. Quimper, dèn y a o im ic q - h o n t, dijaïcq ez co great c ’hoari d’o - l u , pr. c ’hoaryet. e gresq gandan d è n y a o u an c q -h o n t.— GROSSEUR, horeller,pl. y e n ; c ’hoaLa rirûre croît, crisqi.a ra a r s l e a r . — ryer d’o - l u , pl. c ’hoariéryen ; croçzer, Le vent croît, la maladie croît, créât a ra pl. yen. Van. croçzour,p l. y o n , yan. C R O T T E , boue, cailhar. v. boue. — an avel, créât a ra ar c ’hlens c d,jar. eët. C R O I X , c r o a z ,p l. you. Van. croëz, Crotle dans la maison, malpropreté, sllapl. yeü. v. bannière.— Petite croix, croa- b e z , pl. o u .— de brebis, de lapin, cagal. z ic q , pl. c ro a z y o u ïg o u .— Croix sans — de chat, de chien, c a u c ’h-qaz, cauc’licrucifix, croaz saus, croaz al lésenn- qy.— d’ une personne constipée, cagal. goz.— d’ or, d’ argtnt, cioaz a o u n , croaz C R O T T E R , salir, cailhara, e t . — a r c ’h aud,— d’ airain, de cuivre, d’ étain, Crotter, salir, gâter, stlabeza, pr. et. de bois, de pierre, croaz a r m , c u ë v r , — Se crotter, hem g ailhara, pr. hem stean ou s tæ n , prenn ou c o a d , vean ou gailharet. Van. hum slracqeiû, pr. et. C R O T T É , e, libisirus, libistrinecq, v æ n .— od ily aun Sauveur, c r u c if y ,p l. crucifyou ; ur c ’h ru c ify, u r g r u c i l y . — oc’h, â, aû. v. les ppr. du verbe. — Crotté où il y a divers instnwienls d* la passion, habituellement, malpropre, caibarecq,/;/. lam g ro a z , pl. lamgroazyou. Van. lan- cailharéyen; sllabezennoeq, stlabezengroëz, pl. yeü. de la m , bois.— de saint nec, sllabczocq, s tlib e z e c q , ppl. stlaA nd ré, croaz sant A n d r é , ur groaz sant bezéyen. C R O U L E M E N T , crouler, v. ébouler, André.—Le signe de la croie:, sin ar groaz, .— Faire le signe de la a o ix , ober sin ar eboulement. g r o a z ,p r . græt. — Faire le,signe de ta CRO UPE, croupedtcheval, etc., talyer, croix sur soi, èn hem groaza, pr. èn pl. ou; crousell, pl on. Van. diardran h e m groazet; ober 6in ar groaz èn e ur jau, diadraoû u r ja u . — Prendre quel­ gnelc’h e n , pr. græt.— C roix, affliction, qu’ un en croupe, quemer ur re a dre croaz , pl. you. — Les croix spirituelles e guein var varc’h, pr. qemeret. — ■sont plus difficiles d supporter que les ma­ Croupe de montagne, crousell ar menez. térielles, ar c ’hroazyou a spered a su Van. crapell er mane. r. cime. pounéroe’h ha diæçzoc’h da zouguen, CROUPETONS ( à ) , e p u c h , è clucli, var e lm chou, var e gluchou. eguet ar re ail. CR O U P IÈR E, belogt, pl. ou; bilost, C R O Q U E R , dibvi un dra-bennac a stracql eûlre an d e n t, pr. d é b r e t.— pl. ou. A l. postoluyn. •— Tailler des crou­ Croquer, dérober avec adresse, scraba,/7r. pierti à quelqu’ un, lui donner de l’ exercice, et. Van. scrapeiû, pr. et. — Croquer , tailha labour d a n r r e , pr. tailhet; rçi neud da dheüstla da ur re-bennac, pr. ébaucher, lignenna, pr. et. C R O Q U E U R , escroc, scraber, pl. roët. yen. Van. s cra p o u r, pl. y o n , yan. CROUPION, lost, pl. ou; belost, pl. C R O S S E , bâton crochu, cam ell, pl. ou. Ce dernier mot vient de bec-lost; bi­ ou ; baz d’o-tu,/;/. bizyer d’o-tu; croçz, lost, pl. ou. — Croupions de cha/wns, bept. ou.— Crosse d’ évêque, croçz, pl. ou; lostou caboned. ■ — L'os du croupion, os baz sant Yan avyeler.-:— de fu sil, croçz, pointu qui est à l’ extrémité de l’ épine du croçz ur fusuilh. dos, an asqorn belost, asqorn al lost. * C R O S S E M E N T , jeu pour s'échauf­ C R O U P IR , parlant d’ une eau qui ne fer , horelladur, c ’hoary horell, c ’hoa­ coule pas, chaga,/?r. chaguel; sae’ha,/»*. ry d’o-tu. Van. lioary croçz.— La balle sae’het. Van.sahGu\,pr. sahet. ■ — L ’ eau

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CRU #35 CRO CRU, terre, doüar, dalo’h. -— Ce fruit croupît sur mon pré, cliaga 0« sacha a ra an dour var va p h r a d , an dour a so est de mon crû, ar frouëz-mâ a so eus chaguet ou f a c ’het var va phrad. — va fond ou eus va d alc’h ou divar va Croupir dans l’oisiveté, morza èn didal - doüar. — C r u , e, quin'estpas cuit, criz, voudéguez,pr. morzet; d ie u c q à tèn di- o c ’h, â, aû. Van. c r i , c rih , ol>, aû. — > dalvoudéguez, pr. dieucqëet; languiç- Chair crue, fruits crus, qicq criz, frouëz za èr fcncantiçzou gandleneantiçz./w*. criz. — Tout cru, tout-d-fait cru , crizlanguiçzet. — Croupir dans son péché, beo.^— D u fil cru, neud criz. — Paro­ morza èn ’e b e c ’ hed, difccqât ou dieuc- les crues, com psyou criz, com psyou seqàt èn e beclied , languiçza èn e b e ­ a e ’h ou disaour ou divlasoiidichecq. — c ’hed, c h o m m da vreina èn e b e c ’ hed, Qualité d’ une chose crue, crizder. C R U E , augmentation d’ eau, c re s q , pr. c h o m m e t ; qivnya èr p e c ’h e d , pr. qivnyet. — Croupir, se tapir en quelque cresqançz,c resq dour, p/.cresqou dour. coin, soucha, pr. et; scoaeha, pr. scoa- — La crue dès rivières vient de la fonU des c h et; coacha , p r .e t. — Eau croupie, neiges, ar c ’hresq eus ar çteriou bras ne zeu nem ed aberz an e a rc’h teuzet, dour sac’h. dour chag. C R O U S T I L L E , petit morceau de croû­ an e a rc’h o tônet da deuzi eo a ra cris­ te de pain, c re u ë n n ic q , pl. creuënn ouï- qi ar rifyerou hac an doureyer. C R U A U T É , crizdery cruelded, criz­ gou, creuûïgou. C R O U S T I L L E R , qem eret c re u û ï- der, divlasder. — Avec cruauté y gand crizd ery , gand c ru e ld e d , èn vir fæç-gou evit eva ur banne, pr. id. C R O U T E , croûte de pain, e tc ., ereu- zoun criz oa cruël ou divlas. C R U C H E , vaisseau, v. broc. fiën n , pl. ou, c r e u û ; crevènn, pl. on. C R U C I F I E M E N T , crucifiamand. Van. c re u lie n n , ur greuheñ. — Des C R U C I F I E R , crucifia, pr. e t ; staga croûtes de pain, creuû bara. — L ’ endroit de, la croûte qui avait été fendu avant de o uc’h ar gro az,pr.staguetjtaicha o u c ’h mettre U pain au four, brusqenn,pl. ou, ar groaz, pr. tuichet. — Nos péchés ont brusq. v. baisure. — Devenir en croûte, crucifié le fils de Dieu par les mains des se former en croûte, parlant du pain qui Juifs, hon p e c ’hegeou o deus crucifyet commence à cuire et de tout ce qui s’ endur­ hon Saiver ou staguet ou taichet hon cit sur la surface, cre u û ë n n a, pr. et; eo- Saiver o uc’h ar groaz dre voyen ar Yuc ’h e n n a , pr. et. Van. cre u h e n e iû , pr. zéiryen ou dre zaoüarn ar J u zévy e n .— pr. et. — Croûte qui se forme sur le sel, Saint Paul dit que lorsque nous péchons , etc., c o c ’ henn, pl. ou; de c o c ’ heû vient nous crucifions de rechef le fils de Dieu dans coëvenn qui dans Van. signifie : crème de notre cœur, qen alyes güeach m a p e lait. A l. caën. — Croûte d’ une plaie, c ’h e m p m arvellam ant, ez c ru c ify o m p a névez honSalver ên h o r c ’h alounou, Irusqenn, pl. ou; trousqenn, pl. ou. C R O Y A B L E , credabl, oc’h, â. Van. em e an abostol sant Paul, C R U C I F I É S ( l e s ) , ar re grucifiet. id.; din da veza credet. — O Dieu, estC R U C I F I X , crucify, pl. ou. Van. id., il croyable, ha poçzub vez, ô va Doüe î Il est plus croyable quevous, credaploc’ h pl. eü. — Un crucifix, ur c ’h r u c i f y , u r grucify. co e g u e d o e’hu. C R U D IT É , crizder, pl. y o u ; divlas­ C R O Y A N C E , opinion, sentiment, o m ­ pinion, pl. o u ; santimand,/)/. santi- der, pl. you. C R U E L , le, cruël, och, à , aû. Van. m anchou; desev, pl. ou. ■ — Croyance, foi, creden, feiz. — Croyance, sommaire id, — C ’ est le plus cruel des hommes, ar des articles de la foi, credeü, ar greden. c ’hruëlla dèn a ouffet da'gavou eo, un C R O Y A N T , qui croit les vérités éter­ dèn eo ar c ’ hruëilà evit unan. — Deve* nelles, n ep èn deveus ar güir feiz ou ar nir cruel, c m ë l l a a t , pr. cruelleët. C R U E L L E M E N T , gand cruelded, èn güir gredenn. — Croyant qu$ j ’ irais, o ar f» e z o n gruel. cridi penaus ez ahén.


CUI

C UI C R U M E N T , gand crizder, ez c riz , tanneur, — Cuir, la peau du corps hum tin, cri*, èn ur f e ç z o n c r iz , scao’h-corn. croc’henn, pl. ou; cro c’hen, idest, crocCUBE, solide régulier t d six faces car­ qen; qeu voulait dire toute sorte de peaux, rées et égales, furm c ’h u e c ’h-coignecq mais il n’est plus tn usage que dans ses com­ ou c ’h uëc’h-cornecq ou c ’huec’ h i’a ç- posés. v. peau. — Entre cuir et chair, en­ zecq, fu rm c ’huec’ h -façzccq h a c ’h u- tre qicq ha croc’hen. — Maladie du cuir, e c ’h-coignecq, è c ’hiz diçzou, pl. fur- droucqeûtre qicq ha cro c’hen. — Cuir blanc et doux, croe’hen guëis ha flour. m ou; un diçz, pl. diçzou. C U C U L L E ou coule, habit de cœur des — Faire du cuir d’ autrui large courroie,bcpères bénédictins et bernardins, c o u g o u l, za la-g ou ober largueniez divar goust ar re ail, ppr. bet, græt; aslcnn corepl. you. C U E IL L E T T E , recueil dt son retenu, enn, pr. astennet. C U IR A S S E , armure qui couvre le de­ an dastum eus e leve ou eus c rend.— Cueillette de quelque chost qUece soit, où vant et le dos dusoldat, hobregon,/)/. ou; on ne laisst rien de reste, cutüilh, cutïiil- saë h o u a r n , pl. saëou houarn. Van. culaçz, pl. cü. A l. lurig. hadnr. C U IR A S S IE R , annù de cuirasse, nep C U E I L L E U R , celui qui cueille, dastumer, catuilher, ppl. yen. a deug un hobregon, nep èn deus güis^ C U E IL L IR , d astum , daspuign, ppr qet un hobregon, nep asohobregonet. et; cutuiïha, cutuïlh, ppr. et. Van. ser- Van. nep e so culaezet; culaçzour, pU reiû, cherreiû, ppr. et. yon, yan. A ill. hobregoûner, pl. yen, CU IL L ER ou cuillère, lo a , pl. you CUIRE, poazat,/;r. poazet; davevi, Van. loë, pl. yeü. Trég. loa, pl. loayo. pr. et; poba, pibi, ppr. pobet. Van. po■ — Cuiller d’ argent, loa arc’hand,/)/. beiû, pobat, ppr. p o bel; poëheiû, pr. loayou arc’liand. — d’clain, loa stean, poëhel; dariuëiû, dareuëiû, ppr. et.'—• loa stæn. — de bois, loa goad. loa brcñ. Cuire dans l’ eau, paredi, pr. cl. Van. p?.— de buis, loa veuz. — La cuiller d pot, redein, pr. et. — Cuire, causer de la dou­ al loa b e d , cocqloa ; et par corruption, leur, pouzat, lisqi, pr. losqet; glasa, pr. cocqlc, elogue; cocq-loa, idest, cuiller et; gloasa, pr. et. Van. po ëh e in , losqeiû, pr. et. v. cuit, cuite. — Trop grat­ v. coq ou de cuisinier; ar gocqloa. C U I L L E R É E , load, loyad, loayad, ter cuit, trop parler n u it, ppl. ou. Van. loëyad, pl. cü. Re grafat a bo az, C U I R , peau d’ animal, croe’hen , pl. l»e brezecq a noaz. c r é ç ’h i n , c ré c ’hen. J'an. id. ■ — C u ir, C U IS A N T , e, poazus, lisqidicq, glapeau d’-zfiimal qu’ on a tannée, lozr, cro- sns, gicasus, oc’h, d, an. chen qivigôt. ■ — Uncuir, u r c ’hroc’hen, CU ISIN E, qeguin, pl. o u ,y o u . Van. ul lezr. — Un cuir de bœuf, de vache, ur qeguein, qiguin, ppl. y cü .v . fougon.— c ’hroc’hen egea, ur c ’broe’hen bioc’li; Faire cuisine,pouvoir mettre de la viande au ul ie zr -e g e n , ul lezr bioe’h.' - Cuir pot, etc., ober caulcr, pr. g r æ t . — Fai­ v e r t , lezr criz, lezr glas. A l . malle. ■ — tes-vous cuisine aussi, mettez-vous le pot D u cuir , de cuir, lezr, a lezr. — D e bon au feu chez vous? aû ha c ’huy a ra cauc u i r , lezr mad. — C u i r de bu f i e , lezr ter yvez cpuscoude? — Il y a bonne cui­ huai. — d fempeigne, lezr enebou. — de sine, bon ordinaire, chez Pierre, tinellvad temclle, lezr so!, lezr solyou. — d e c a r - a s o g a n d l'czr, Pezr a zalc’h linell vad, rosie, lezr m a rc ’ii, lezrqarrorz. — d ’A n ­ druz co ar gueguin ë ty l’ czrfcs.— La gleterre, lezr Sans. — de M arre, du m a ­ cuisine, n'est pus bonne chez moi, qevalen ri (juin , lezr Maroqiiu — D u ma:, o juin dtvnd a so ganign, troud eo ar gueguin rouLc,maroqin ru/..— D u m a r o q i in n o ir , gru.e-me, scaû eo ar c ’hrocq,. ha yen îünroqm du. — C u i r bien lanné. lez; qi- an oaled cm zy -m e û leas, treud nr v g e t mad. — T a n n e u r qui vend du cuir c ’ haour guene-m e. — Faire la cuisine, i n d i l a i / , coroîlczr, pl. corelli-rycn. v. cuisiner, ober ar gueguin, pr. græ t;qc-

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CUL

CUR

*5?

guiiiat, pr. et. Fan. q e g u i n e in , pr. et. bunta penn evit p e n n , discarr p e n u evit p e n n , pr. discarret; divunta, pr. Trég. qeguinan, pr. et. CU ISIN IE R , q e g u i n e r, qe g u in e u r, et. Fan. banneiñ. C U L BU TE R , v. culbute. qcguinour, ppl. yen. Fan. qeguinour, C U L E R , aller en arrière, cula,p r. e t; pl. you, yan. A L cocq, de là, cocq-loa, arguila, pr. et. cuiller d pot; qeguin, cuisine, etc. C U L IÉ R , boyau, v. colon. C U IS IN IÈ R E , qeguineurès, qeguiC U L O T ou clos-cul,le dernier reçu dans nerès,ppl. ed. Fan. qeguinoures,/?/.pd. CU IS S A R T , armure de la cuisse pour quelques corjjs, guidor, ar güidor; de là un homme de guerre, morzetenn, pl. ou, tient güi-dor-oe’h , le dernier des petits cochons. Van. m orhelenn, pl- eü. C U L O T T E , haut-de-chausse serré, braC U I S S E , raorzed, pL diouvorzed ; m orzad, pl. diouvorzad. Fan. morhed, guez m oan, braguez striz, bragou raopl. divorhed. — Il s’ est rompu lescuisses, an, bragou treguer. Fan. hauteû m o torret eo e ziouyorzed; pour le fém. tor­ ë n , marinëdeü, id est, marionnettes, v. ret eo lie divorzed. — L ’ entre-deux des chausses. C U L T E , hommage, honneur qu’ on rend cuisses, gaul. — J ’ aurai cuisse ou aile de cette affaire, m e a m bezo qicq pe gro- d D ie u , enor a rentér da Zoüe dre ar c ’hen eus an affer-ze, na zistaguin qet pedennou ar sacriviçzou h a c ar cerimonyou sacr. — Le culte de Latrie, an n ’a m bezo bet qicq pe groe’ hen. C U I S S O N , action de cuire, poazadur, enor drest pep enor pehiny a rentér da paredlguex, darevad u r, darevidiguez. Zoüe. — Le culte de D ulie, au euor pe­ C U I S T R E , valet de prêtre ou de collège, hiny a rentér d’ar sênt,bihanoc’h egued pautr ur bæ lecq, pl. pautred; foëtlost, an hiny a rentér da Zoüe, hac an h iny a rentér d ’ar verc’hès-sacr m em ès. — • pl. foëtou-lost. C U I T , e,part. r. les ppr. de cuire, poaz, Le culte d’ Hyperdulie, an enor p ehiny a renier d ’ar verc’hès-sacr, b ih a n o e ’h ijaref, daro, pared. C U IV R E , métal, cuëv. Fan. couïvr. egued an ,h iny a rentér da Z o ü e , ha eoëvr. — • Chandelier de cuivre, cantoler braçzoc’h egned an hiny a rentér d’ar cr.ëvr, pl. eaiiloléryou ffuëvr. sænt. C UL T I V E î l , labourer, amender une C U L , l ’anus , le siège , le fondement, îvii*, révr, réor, ppl. révryou, réoryou; terre, labourât un doüar, pr. labouret; diadre, pl. you; l'onçz, p'i. o u ; toull ar gounit, pr. gounezet. — Cultiver des arrévr, toull al lost, i'raës, an fraës. Le bres, diorren g u ë z , pr. diorroët; sevel dernier mot est du Bas-Léon. — Etre d cul guëz, pr. savat. CU LTURE, labouraicli, labour, goi> ttu je u , beza scarzet e y a lc ’ h. — E tred cul, n’ avoir rien du, tout, beza paour-glez. nicléguez, guëllaënn. C Ù311N, plante, com n i n . — Cul d’ une aiguille, clan nadoz, claoC U P ID IT É , v. concupiscence, convoi lise. uën an nadoz. Fan. clan en n a d o ë , C U P ID O N , dieu de l’ amour, doüe ar craou en nadoë. Tréa. u eraoüen et elaouën an nado. — Cul de sac, gonr-stre- vignôny, doüe an amourousded. C U l t i G E ou poivre d’ eau, plante, es­ a d ,pl. gour-slreadou; gour-ru.pl. gourrnyou; hend dal, stread dall, ru dall. pèce de persicaire, troazur. C U R A T E L L E , goardounyez, pl. 011; C U L A S S E , l ’extrémité ou la partie de derrière d’ un canon, lost ar e ’hanol. cuvlatour iicii, pl. 011. C UR ATEU R, nommé pour avoir soin des C U L B U T E , b u n t , pl. ou ; bann, pl. ou. Fan. bann, pl. eü. Faire la cul­ biens d’ une personne émancipée ou interdite, bute, tomber en faisant la culbute, c o u ë ­ geard, pl. ed; cuylatour, pl. yen. C U R A T R IC E , c u y la lo u r ë s , pL cd ; za penn evit p e n n , pr. couëzet; bunia. /»•. ci; divunta, pr. et. ■ — Faire faire la goard, pl. ed. culbute, culbuta^ banta, b a m i a , ppr. et;


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CUV DAG guez, guëlladurez. -— C u re, bénéfice, houtgou. persounyaich, pl. ou; parrès. pl. you. CUVÉE, plein une cuve, q ib ella d,pL paros, pl. parojo. — Cure, annexe depa- o u ; béaulad,/?/. o u ; b é a u ly a d , pl. ou; toisse, le soin qu'en a un curé ou vicaire, bailh ad , pl. ou. Van. qibellad,/)/. eü. C U V E R , laisser du vin foulé quelque tre, treff, c u r ë a ic li, ppl. ou. — Cure , vidange d’ immondice, scarz, scarzadur, temps dans la cuve, lesel ur zerten spaçz goulloadur. ar güin ebarz ar bailh goude e veza CURÉ, recteur, persoun* person, ppl. goasqet, pr. leset. — Cuver son vin, se coucher après avoir trop bu, cousqet Yar ed. — Curé, vicaire, cure, pl. cd. C U R E -D E N T , seardént, pl. scarzou- e vin , pr. id. ; mouga e vin èr c ’housqed, pr. m ouguet ; mont d’e vele gand dénl; carzdént, pl. carzoudént. CUREE, intestins de gibier, qu’ on donne e goflad, pr. cët. Van. cousqet èn e üin. C Y C L O P E S , hommes monstrueux que aux chiens, corail h ou gibèr. C U R E - O R E I L L E , scarz-scouarn,/)/. les poètes dirent avoir été en S icile, argiganted eus a Siciiya, pere n’oz devoa scarzou-scouarn. C U R E R , nettoycr, vider, s c a r z a , pr. nem ed ul la gad hac a yoa é creiz ho et; næltaat, pr. c ë l ; rin ç za , r i n c z a l , z a l, var a lavar ar poëtryaned. C Y G N E , oiseau tout blanc, c yn , pl. ppr. rinçzet. cyned. Van. cygn, pl. cygned.— LescyC U R E U R .r . ecurcur. C U R IA L , aie, a aparchant o uc’ h ar gnesdeRouen, delà Seine, cyned Rouan, bersouniaich ou o u c ’h ar bcrsouiied. — cyned ar S æ n a .— Blanc comme uncygne, Les fondions curiales, an oviçz a ber- guënn-cygn , guënu-cann. C YLIN DRE , rouleau de bois pour cas­ sounyaic’h, oviçz ou carg arbersouncd ou ar gureëd ou a rviq æ ly e n .— Les droits ser les mottes d’ une terre labourée, cran, curiaux, ar güiryou a bersounjraich , pl. cra n ou ; ur c ’hran. C Y N I Q U E , nom de philosophes, disci­ güiryou ar bcrsouiied. CU RIE U SE M EN T, ez curius, gand ples d’ Antisthène, philosopTied diver­ gont, disqcbled da Anüslhenas divercuriosité, èn ur fæçzoïui curius. C U R IE U X , eine, curius, débronus, gontoe’h c ’ hoaz. C Y P R E S , arire, cyprcsen,pl. cyprès. o c ’l i , à , aû. C U R I O S I T E , curiosité, pl ë o u ; dé- — Du cyprès, c yp rè s, coad cyprès. C Y P R I E N , nom d'homme, Supryen, bron da c ’ iiouzout ar c ’ helaou. — Curiositéschoses rares, traou curius , Supryan. Iraou dibaud pc dreist ordinal, r. rareté. D C U R U R E S , vidanges, scarzadur,/;/. scarzaduryou. D A interjection, da. Van. dé.— OuiC U S T O D E , ciboire, custod, pl. on. Van. c i b o c r , pl. ei'i. Trég. c u s to d , pl. dü, y<i da, ya l e a l , leal y a , ya elicous, custodo.— Custode, t. de Franciscains , y a leal, féal ya. Van ya dé.— Nennicu stod , pl. c u s ’ oded. dà, non pas dû, dan pas d a , non pas é C U S T O D I E , province de religieux de leal, è leal nan pas. Van. non pas dé. * D À C E , taxe, imposition , ta ç z , pl. saint Ftfavçoix, cu.-;iody, /’/. cuslodyou. C U S l ODT-NQS. confidentiairecon- ou. Van, t a ç z , pl. cü. DADA , cheval, t. enfantin, dodo, jojo. fidan çzrr,pl. ycr:: c;if»!odii».os,ur c ’honDAG ORNE, vacke qui a une corne rom­ fidançzer , ur c ’hustodinos. C U V E , b é a u l, /■ /. yoiv'; qibcll, pl. pue, bcsqorn,besqornct bioe’h bescorn, ou. Van. qibcll. pl. c ü .— Dans la cure, bioe’h besqornct, ur vioe’h vesqorn. ebarz èr véaul, èr guibelî. dagorne , id est, vache d'une seule corne. C U V E A U , ptïd curij?r, bcau’ i e q , pt. DAGUE , gros poignard, d ag er, pl. béaulyOnïgou; <:!?;:ilu-q , pl. qibclîouï- dagerou ; d a g , pl. d.igou.— -Frapper avec gou ; b a : i h , pl. ou baiih icq, pl. bail- am dague, dageri, pr. dagercl ; dojjui,


DAM dage, ppr. daguet. DAÏGN E ll, vouloir bien, avoir la bonté, prisout, pr. priset; d e u r v e z o u t , pr. deurvezet ; d e u r v o u t , pr. deurvëet ; euteurvout, pr. euteurvëet; mennout, pr. m e n n e t . — Il ne daigne pas faire cela, ne bris qet ober an d r a - z e , ne deurvez qet ou ne euteur qet ober an draze.— Je ne daignerais le regarder, ne briçzéñ qet e sellet. — Daignez m’ écouter , prisét gueneoc’h , va s ezlao u , m e oz ped ; pügét gueneoc’h sezlaou a c ’lianoun ; va sezlaouit, m ar plich gueneoe’ h . — Daignez-vous le faire? ha c l i u y a euteur e o ber? DAIM, nuadrupède plus petit que le cerf, mais du mcme genre, d em m , pl. ed. Van. d ue m m , pl. ed. v. chevreuil. D A I N E , femelle du daim, d c y n , pl. e d ; déminés,/?/. ed. Van. d u e m m è s , pl. ed. v. chevrette. — Petit daim, petite daine, demm icq, demmèsicq, deynicq. D A Ï 5 , meuble précieux, ta b a rla n c q , pl. tabarlancqou. v. pavois.— Dais pour porter le Saint-Sacrement, ta b a rlan cq , pl. o u ; dæ z, pl. dæzyou. — Porter le dais, douguen an tabarlancq ou an d æ z , pr. douguet. D A L L E , tranche de poisson* darn-pesq, pl. d arnyou-pesq, darnyou-pesqed.— D a lle, pierre ou auge de cuisine, dar, pl. darou; d a r z , pl. darzou.— Dalle, pierre d aiguiser les fa u x, m æ n -falc’h , pl. m æ in - fa lc ’h. DALM A T I Q U E , tunique de diacre, dalm aticqa, pl. dalmaticqaou ; casulv e r r , pl. casulyou-verr. v. tunique. D A L O r S , t. de marine, dalogeou. DAM, peine des damnes, an daun, poan an d a u n , poan an daouii. — La peine du dam et la peine du sens, poan an daun ha poan ar sqyand; ar boan a c ’houzanv ar re gollet deffaut guëllet Doüe, hac ar boan a souífront a berz tan an ifern. v. privation. D A M A S , ville, D a m a s , ar guær a Zam as.— Saint Jean de Damas, sant Jan a Z a m a s .— Prunes de Damas, prun Dan*as* — Damas, étoffe de soie, dam as, eiitoff damas.-— D u damas noir, du da­ mas rouge, damas-du, d a m a s-ru z.— Un

DAN

a3g habit de damas blanc, un abid damasguënn. D A M E , femme mariée, itroun , pt, itrounesed; i ñ tro u n , pl. iûtroùnesed. A l. r h e a , Iieera, hera. Van. m ad am . v. monsieur. — N otre-D am e, la Saint* Vierge, an Itroun-Varya. -N otre-D am e de la C larté, an Itroun Varya a s c l æ r ded.— Notre-Dame de Liesse, ta Visita­ tion, an Itroun-V arya a l o a . — NotreDame de Bon-Secours, an Itroun-Varya a Vir Sicour. ». fête.— Dame, t. de je u , dam ,pl. o u .— Le jeude dames, c ’h o a r y ’n damou. D A M I E R , échiquier d jouer y d a m e r , pl. damerou. DAM NABLE, daunapl, o c ’h , â, an; a zimilit an ife r n , a zimilit beza daun et. D A M N A T IO N , d a u n a c io n , d a o u n acio n, eollidiguez eternall DAMNER, dauni,/?r. daunet; d a o u n i , pr. e t ; coll,jw \ collet. Van. daonn eiii, p'' daoûnet.'— Cette mauvaise ha­ bitude vous damnera , an tech fall-ze 02 collo, ar goall accustum ançz-ze oz tauno,ar gustummilliguet-ze'a rayo ho taunazeion ou ho eollidiguezeternall. — Se damner, h e m z a u n i , pr. h e m z a u net ; hem g o ! l , pr. h e m gollet. D A M N E , ée, un dèn d a u n e t , pl\ tud d a un et; un dèn collet, pt. tud collet. — Les damnés, ar re gollet, ar re daun et, ar re zaounet.— Être damné, beza d a u n e t , beza collet. DAMOISEAU, galant, qui fait le becMt ur g a la d , pl. galaded. DANDTN, badaud, n. -y.-— George* dandin , Yan al lue. D A N G E R , péril, risque, d a n g e r , pt. you ; pirilh, pl. pirilhou. Van. dangér, pl. yeü. — Il a été en danger tle mourir , beza eo bet ô danger davervel, ê pirilh eus e vuez co bet, dar eo b e t d e z â m e iv e l , b s z ’e bet é tailh ou è balançz da goll e vuëz.— Il y a danger que, danger a so penaus ou na. — Se mettre en dai g erd e, èn hem lacqaat è danger da ou è pirilh da ou è tailh d a , pr. èn h e m lecqëet.— Il est hors dev danger, ez m u èf meas a zanger ou a bij-ilh, pare eo, ez ma pare,


* 4o DAN DAU DANGEREUX, euse, dangerus, piril- rolleres, dansoures, ppl. ed. hus,risqlus, o c ’l i , â , a ñ . Van. dangerus. D A R D , trait qu’ on je tte , dared,/;/. D A N G E R E U SE M E N T , èn u r fæ ç- ou. Van. d a r d , pl. eii. v. javelot. — jr.oun dangerus , goall. Van. id.— Dan­ Dard, poisson de rivières, sqantecq, pl. gereusement blessé, goall vleçzet.— Dan­ sqantéycn; darz, pl. ed. gereusement malade y goall gldn. DARDER, lancer un dard, daredi, pr. D A N S , prépos. de lieu, ê , en, èn, èr, daredet; strineqa un dared, lançza un ebarz. Van. ô , e n , ebarh. — Dans ma dared, cincqla, ppr. strïncqet, lançzet, maison, èm z y , èm zy-me. id. est, é ina cincqlet. Van. dardeiñ, pr. dardet. iv zy-m e. ebarz èm z y - m e .— Dans la mai- éclair, éclairer. son, èn t y , ebars èn ty. — Dam un lieu. D A R D E U R , celui qui darde, d a re­ èn ul Ic a c'li, ebarz èn ul lec’h . — Dans der, cincqler, ppl. yen. Van. dardonr, la ville, e k e a r , en lu*er. — Dans quel pt. yon. état? en pe stad? pe ô stad? — D ans, DARTRE, maUdiedu cMtV,dervoëdcn, préposition de temps, en, a-benn, din d an . pl. dervoëd, Van. derhouÿden, pl. der* Van. d id an , a-benn. — Dans combien houyd. — Dartre vive, dervoëden-losq, de temps? a-benn peeur?pe a-beñ peur? dervoëd-losq; tanigenn, pli o u . — Dar­ abenn pe guébyd amser? pe abenn qé- tre farineuse, dervoëden-vleudeucq, pl. hyd? dindan pe guéhvd amser. — Dans dervoëd-bleudeucq. Van. derhouydeun an, èn Ur bloaz, dindan ur bloaz , en b le d e cq , pl. derhouyd bledecq. ~ a-benn ur bloaz. Van. abeen u r blè. L*éclaire est un remède contré les dartres DANSE, sauts et pas mesurés, dançz. rives, ar sclæricq a so m ad ouc’h an pl. ou. Van. d a n çz , pl. e ü ; coroll,/;/. dervoëd-losq. feü. Les mots coroll, danse, et celui de DAT AIRE, officier qui préside â la da­ Corollat, danser, sont très-anciens dans la teriez dattèr, an dallèr. — Le cardinal langue. — Danses de nuit, dançzou-nos, dataire, ar c ’hardinal dattèr. corcllou-nos, festou-nos. — Danser, aux DATE, marque du jour et de l’ an, etc., jours de fêtes, goëlyad, pl. ou; gouïlyad, dalt, pl. ou. — La dale n’y est pas , ne pl. o u ; fest, pl. ou. — Y aura-t-il des deus datt e-bed. danses au pardon? ha gouïlyad a vezo? DATER, dalti, pr. dattet; lacqât an lia fest vezo? sonnéryen vezo ou vco ou datt, pr. leeqëct. vo? — Coureur de danses, festaër, pl. yen ; D A T E R I E , lieu et office du dataire, reder an dançzou,p/. redéryen an', etc. datiry, an dalfiry, an datlery. — Coureur de danses de nuit, festaër-nos, DATTE, fruit du dattier, fiesen real, pl. festaëryen-nos. — Coureuse de dan­ pl. fiés real; aval palmés, pl. avalou. ses, riblerès, pl. ed; triperès, pl ed. — ■ D A T T I E R , palmier, palm esen, pt. Danse de théâtre, barrez, pl. ou, de barz, palmés; guëzen palmés, pl. guëz pal­ sonneur, baladin. — Maître de danse, més; guëzen fiés real , pl. guëz, etc. mæstr a zançz, pl. mistry. DAULAS, bourg et abbaye, en QtùmDANSER, danezal, pr. et; tripal, pr. per, Daoulas. r. Tadec. el; corollat, corolli,ppr. corollet. Van DAUPHIN, poisson, daofin, delfin*— corolleiû,' eorolleign, daonçzal. v. tré­ Dauphin, fils aîné du roi de France, an pigner. — Danser sur la corde, dançzal daofin, an autrou’n daofin. Yar ar gordenn. > — L ’action de danser, DAUPHIN E, madame la dauphine, an danczérez. daofinès, nu itroun an daofinès. DANSEUR, dançzcr, pl. yen; corolD ’AUTANT, qement ail, e guement ler, pl. yen. Vaiu danezour,corollour, ail. ■ — Je vous ferai quitte d’ autant, me ppl. yen, yan. — Danseur de profession, oz cray quyt e guement ail, me a lezo Iripèr, pl. yen; festaër, pl. yen. gueneoc’h e guement o u e guement ail. DANSEUSE, danzerès, p l.ed; corol- v. autant. •— D ’ autant plus, seul-vuy, lcrès, pl. ed; triperès, pl. ed. Van. co- sul-vuy. •— Il y a d’ autant plus ée gloire, «


DE

DE

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qu’ il y a de peine, seulvuy a so a boan, am sef er pioe’h. — l a porte dt lJéglise, seulvuy a so a c ’hloar; seul-vraçzoc’h dor an ilis. Van. dor an ilis; devant ty, oî* ar boan , seul-vraçzoc’h eo yvez ar taich et quelques autres consennes, on met e ’hloar. — D ’ autant que, parce que, dre I at ticle an, au lieu d’ ar. — L e toît de l(t an a b e cq m a , dre an aeeausion m a , maison, foënn an ty. — L atêtedu clou, rag m a , dre ma. — D ’ autcpit qu’ il fait penn au taich. — Partie de ta dîme, lod nuit, dre n i a , ez eo nos. eus an deaug. — D e, signifiant le lieu, D A V A N T A G E , plus, m u y , m u y o c ’h. d la question unde, eveus a, eus a, vès Van. m u y , mut), mu. — Davantage, en a, evès a, dem eus a, dim eus a* e m e u s outre, ik plus , o u c ’h p e n n , ouz penn, a d i m è s a ; par abréviation, a. Van. ez, ag. m u y , e s t r , esslre-cvit, pclloc’h. Van. v. des. — Il vient de Rennes, dônet a ra dohpenn, m u, estroh. — ■Avant que de eveus a R o a z o u n , eveus a Roazoun e s’ engager davantage , abarz mônet pel­ teu, dônet d ra eus a Roazoun ou evès lo c ’ h ou dounoe’h èn affer-ze* ■ — • D a­ a Roazoüu ou vès a Roazoun ou dem eus vantage,sinous considérons bien, etc,oue’h- a Roazoun, etc,, a Roazon e teu. Van. penn ou ouzpeun ou m u y a so ou estre- ag e Roëon e ta, ez e Roëhon e ta, doevit qem en-ze ou eslre-egued q em en - net e ra ag e Roëhon ou ez e Roëhon. ze m ar seliomp è r v a d , etc. — Davan­ — De la maison, eveus an ty, vès an ty, tage, avec une négation, pas davantage, demeus an ty. V%n. ag en ty, ez en ty« q è n , netra qèn. Van. qen, qin. ■ — Je — De la campagne, divar ar meas, din’ irai pas davantage, ne daïn qèn. — Je v a r a r p l o u ë ; d i v a r , de dessus. — . De , n’ en donnerai pas datant âge,ne, roïn qèn, après un adjectif\ a , ou comme ci-dtvant. ne roïgn netra qèn. — Je n’ en sais pas Van, a, e. — Plein d’ eau, leun a zour« davantage\ ne oun qèn, ne ouzon nelra leun vès a z o u r . Van. lan a z ë u r, laon qèn. ■ — Pas davantage, il ny en a pas da­ e zëur. ■ —■ Dignt de louange, din a veu-' vantage,nu qèn, netra qèn, ne deus qèn, leud y---- Composé d’ or et d’ argent, gre­ ne deus tra qèn, n ’eus qèn. at vès a aour h a c a arc ’h a n d , græt a D A V ID , nom d’ homme, David, Devi, aour hac a a r c ’hand. — * D e , avant un Deoüy. — David, le roi David, David , substantifaprès un verbe, d iouc’h, dioe’h , ar prophed David, ar roüe David, Da­ diouz. — S ’ éloigner d’ une ville, pellaat; vid an dèn santel m a r boa biscoaz ë diouc h k æ r ou diô c’h k æ r ou diouz touëz a r roua nez. v. géant. k æ r. — D e , devant un infinitif, da. — ■ DAVIER, instrument de chirurgie, gue- Prêt d*étudier, prest da study a. — D i­ vell, pl. ou. gne d’ être loué, din da veza m eulet. — DE, petit cube d jo u er, d içz, pl. ou, Le temps de jouer, an amser da e ’hoari. Van. d iu s , pl. eü. Trég. di n ç z , pl. o ; — Disptnsë de jeûner, dispançzet da y u n . diçz, pl. o. — Jouer aux des, c ’h o i r i ’n De, après un verbe, e u s ; quelquefois il ne diçzou; l\\ de l'art, est mangé, pr. e ’ho- s’ exprime point du tout. — lise sert de son aryet. — Dé. couverture du bout du doigt hvre hem servichout a- ra eus e levr. — pour coudre, bei<qei>n,/j/. o u ; idest, qeû- II a besoin de lu i, yzom èm deveus eus bès, peau du doigt., — Ln dé d’ argent, anezà, yzom èn deus anezii. — Il a de ur vesqen a r c ’hand. l’ Argent, beza è u den* arc ’hand r ar-* DE ou du 9 article du génitif, a r , a n . 1c ’hand èn deveus. — Il boit du vin, b e ­ Van, or, an; r ancien article était toujours za ê e ’hei güin , eva a ra güin, güin a an, et est Ionjours relui du B.-Leon* pour ef. — De, signifiant d cause de, avec, gad, dire de et le, la; près de Quimper, ils di­ gand. Van. gued. — Il pleure de rage, sent ; an ; ar se dit d*Vant une consonne, goëla a ra gand an araich. — Il très-et an devant une voyelle. — t,e temps de saille de joie, dridal a ra gad a joa. — • la paix, amsor ar peoe’ u. B .-L èon , a m ­ Il frappe de la'main, du bâton, sqri a ra ser an p e o e ' h , amser un puoe’ h. A u - gand an dourn, garni ar vaz. — De, in-' iyur-dt Qnhnper, um^truû p u oe ’ h. Van. diquant les pronoms moi^ toit, etc., digad,


DEB

DEB digand. Van. digued. — De moi, digne- jdivadezel; renonçz d’e vadizyand, pr. nen, d ig u en ê -m e , diganign, diganiii- ,renonçzct. Van. renoneyeiû d’e vadyme. Van. diguenein, d ig u e n i- m e .— D t ;end, pr. renoneyet. toiy diguenez, diguene-te, digancz, di- I DE BAR BO U ILLER , divarbouilha, ganez-te. Van. diguenid, diguenid-te. I/;?’. divarbouilhef; disautra,/?r. e t . Van. — De Lai, digandhà, digandhà-efi, di- divastrouilhein, divalibousein,- ppr. et; gadhan, digadhaû-eû.Faii.dignedhon, divalbouzat, pr. et. — Se débttrbvuiller, diguedhou.— D V /e,digandhy,digand- hem zivarbouilha, pr. ei; hem zivulh y - h y , digadhy, digadhy-hy. Van. di- bouzat, pr. et. gued-liy. — De nous, digueneomp, diDEBARQUEMENT , doüaraicli. — gueneom p-ny,diganeom p, diganeomp Débarquement, sortie du vaisseau, diamny. Van. d ig u e n e m p , diguenamp. — b arq a m a n d , pl. diambarqamanchou. De vous, diguencoe’h, digueneoc’h-hn J DEBARQ U ER, prendre terre, doüadiganeoc’h,diganeoc’h-hu, diguenee’ h ra, pr. et. — Débarquer, mettre hors du d iguen ee’h-hu. Van. diguen ëaeh , dï- vaisseau, diambarqi, pr. et. gucnëeli, diguene-huy. — D ’ eux, il’ elD E B A R R A S S E R , ôter de dessus une /csjdigaiid-lio, digand-ho-y, digad-ho. table, etc., ce qui embarrasse, diampeich, d igad-ho-y, d ig a n d h e u , digand-heu- pr. et; di sla beza, p>\ et. Van. digageiii. y, digadheu, d ig a d h e u - y , digand-hé, Léon, dieübi, pr. diéübet. — Débarras­ digand-lié-y, digad-he, digadhè-y. Van. ser, tirer d’ embaiTas, dilaçza,/?r. et; ten­ diguedhé, diguedhè-y, deguid -hé, de- na a boan, pr. tenucl; oberdiampeich, guid-he-y. — De qui'/ digand piou? pe pr. great, græt. — Se débarrasser d’ une digand piou ? Van. digued pin? — De affaire, èn hem zilaçza, pr. èn hem zilaquelle, duquel, pe digand hiny, digand laçzet; h e m ziampeich, pr. hem zinmpe hiny. Van. digued pe hany. peichet; hem denna èr mæs vès a un D E B A L L E R , dispacqa , pr. dispac- æfrer, pr. dennet. Van. him digageiâ* qet; dibacqa , pr. dibaeqet ; displega, IXE B A R R A S S E .e,part.v.les ppr. d ié üb. pr. displeguct. Van. displeguein. DEBARRER, ôter les barres d’ uneporDEBx\LLELll,dispacqer./)/.yen. Van. te, etc., divarenna, pr. et; disparla,pr. dispacqour, dibacqour, ppl. yon, yan. et. Jran. divareneiii. D E BA N D A D E, direizan çz, disurz . DEBAT, débat, pl. ou; argu,/?/. ou; hep reiz, diroll. — Vivre d la débandade, herrol, pl. yon; daël, pl. you; strifî, pL beva he preiz,beva èn e r oll,beva e dirol. ou, strivou; ehabous, diehabous. Van. pr. bevet. — A Hcr d la débandade, mont a débat, pl. eü. raucq e b e n n , mont èn eroll, pr. ëet. DEBATER, ôter le bât, etc,, djvaçza, DEBANDER, ôter une bande, un ban­ pr. divaçzet. deau, divandenna, pr. cl; divoëlya, pr. D E B A T T R E , plaider, breu taa t, pr. et; disolci,/»'. ët. — Débander, détendre, breulëet; proeedi,p\ et; proeesùpr. et. d isle ign a , d is v a n la , ppr. et. Van. di- — Débattre, contester, d e b ala , debali, vandeiû. — Débander l’ esprit, se relâ­ ppr. et. Van. -debateiû. v. contester. cher du travail assidu, disteigna ar speD EBAU CH E, excès de table, dibauch, i e d , pr. disteignet ; disqiwza ar p e n n . pl. 011; gloutony, pl. ou. Van. dibaucb, pr. disquyzet. — Sc débander, parlant des p l.cü .— Débauche, vie dissolue, gndelez, soldais, disvandenna, pr. cl. Van. him oriadez, liberlinaieh, buhez disordren. (livaiulenneiii. — Se débander, se déré­ D E B A U C H E , buteur, glout, pl. lud gler, hem zirouda, pr. hem ziroudet; glout, glouled; glouton, pl. ed; dibauhem direiza, pr. hem direizet; èn hem e h e d , pl. dibauchëycn, tuddibauchcd; dirolla, pr. èn h e m dirollet. Van. him trezennér, pl. y e n ; in g a ç z c r e dra, pl. diioulciii, pr. et. iïigaçzéryen o zra. — Débauché, adon­ D E B A P T I S E R , renoncer d la grâce du né aux plaiùrs déshonnétes, godai,/)/, ed; LapUme reçu, ,hem divadeza, pr. hem oriad, pl. cd; licq,/;/. ed; borde lier, pl.


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D E B O I R E , mauvais goût qui reste ayen. -— Femme dvbauchce, o r ia d è s , pl. c d ; g a ï g n , pl. 011. v. bergère. coureuse. près avoir bu, divlas, un divlas, bla sfall, — Un estomac débauché, qui rejette les ali­ ur vlas fall. — Déboire, déplaisir , cha­ ments , poull-galoun d ivarc’het, sto- grin, di'ipligeadur, n e c ’h am an d . D E B O IT E M E N T , dislocation d’ os, dim ocq direizet. D E B A U C H E R ,d ib a u e h a , pr.et. Van. joëntr,p/. ou. Van. dihampradur. Léon, dibaucheiû. Trég. d i b a u c h a â , pr. et. dihompradur, dishampradur. D E B O I T E R , disloquer, dislec’ha, pr. H. - Corn. :l ibocho ,pr.et. — Débaucher des jeunes gens,des filles', d ib a u e h a tud yao- et; dilec’hi, dijoëntra,ppr. et. Van. diü a n cq , m e r e ’hed. — Se débaucher, èn leheiû, dihampreiû. L éon , d ih o m p r a , hem zib au ch a, pr. zibaucliet; hem rei dishampra, ppr. et. — On lui a déboîté d ’an dibauch, pr. h e m roët. Van. him tous les os, disloqué tous les membres, dile c’ het eo bet e oll esqern ha dijoënz ibau cheiû. D E B A U C H E U R de filles et de femmes, tret e oll isily. Van. dihampret eü b e t d ib a u c h e r , pl. yen. Van. dibauchour, bloh. L éon , dihompret eo e oll isily. D E B O IT E R , parlant des bois sortis de pl. yon. D E B A U C H E U S E , houlyerès^ pL ed; leurs mortaises, divoëstla, pr. et; dijoën­ tra, diblaçza, ppr. et. d ib a u ch e rès ar merched, pl. ed. D E BO NDER, ôter la bonde d’ un étang, D E B IL E ,sé m p l, dinerz, toc’hor, lansevel ar sclotoüer,pr. savet; distancqa, gourus, oc’h. â, aû. D É B I L I T É , faiblesse, sémplded, sém- pr. et. — Débonder, parlant des humeurs, plidiguez, dinerzded, to c ’horidiguez. discarga, pr. disçarguet. D E BO N D O îiN ER , ôter le bondend’ un D E B IL IT E R , affaiblir, seinplaat, pr. ëet tdinerza, pr.et. Fim. dinerheiû, pr.et. tonneau, divoand a, pr. et. D E B O N D O N N É , e , part, et adjectif, D E BIT, guerzidiguez, guérz prount h a c ez. Van. guërch prest. — Débit, fa­ divoundet. cilité de parler, displeg. Van. distilh.— D E BO NN AIRE, hegarad, cu û , o c ’h, Il a le débit agréable, nn displeg m a d èn â, aû. Van. mad. deveus,un d isp le gu erco an teo ,u n tliem DEBONNAÎRETÉ.hegaraddedyCufrnier m ad eo. Van. u n distilh m ad èn des, vélez. Van. madeléh. DEhORT), ce qui ssrt de bord, bord, plt e vont èri des un distilh caër. v. disert. D E B I T E R , vendre, guërza prount ou. — Débord , ce qui passe au-delà du hac e a z , pr. guërzet. Van. g uërheiû bord, disvord. Van. divord. D E B O R D E M E N T , inondation des ri­ prest, dibiteiû, ppr, et. — Débiter, par­ ler facilement et agréablement, distaga vières, dic’h la n n , dic’h la i g n , ppl. ou. caër, pr. distaguet; displega æz, disple­ Van. d ibo rd em ant, pl. eü. v. bord. — ga mad, displega caër, pr. displeguet. Débordement de peuples ennemis, v. incur­ Van. distilheiû, distilheiû-caër. — D é­ sion. — Débordement, épanchement, effu­ biter des nouvelles, distaga qehezlaou, sion de bile, etc., sqignadur, sqignadur pr. distaguet. — • Débiter de fausses nou­ apotum pe urnoryou ail. Van. dibordevelles, distaga guedon, leusqeul guedon mant. DEBORDER, ôter 1er bords de quelque da redecq, pr. luusqet; marvailha, pr.et. DEBITEUR de nouvelles, d is ta g u e r , chose, disvorda , divorda, ppr.et.Van. pl. yen; m a rv a ilh e r, te n n e r , ppl. yen. divordeiû, pr. et. — Déborder, parlant Van. marvailhour, pl. yon, yan. — D é­ des eaux, dic’hlanna, pr. e t ; dic’hlaibiteur, homme qui doit, dlëeur, dleour, gna* pr. et. Van. divordeiû. v. bord. — ppl. yen. Van. deleou , pl. yon, y a n . — Déborder, s’ épancher, se répandre, parlant Mon débiteur m’ a fait faux-bon, va dle­ de la bile et des autres humeurs qui sor­ our èu deus coum eret ar gouriz plous. tent de leurs vaisseaux, sqigna, pr. et ; D E B IT R ICE , femme qui doit, dleou- diblaçza, pr.et. — La bile s’ est débordée tcs,v.Ueurès,pp/.edFan.dcleourèS;p/,ed. sur tout son corps, sqignet eo an apotum


*44 D EB a b e p tu v a t e g o rf ou

B EB var c

g r o p ’h e n

o u e n t r é q i c ç [ h a c r o o ’h e n . v . j a u n i s s e .

d o rm ir to u t d e b o u t,

c o u ;,q e t

eus e

sn,

c o u s q e t e u s e s a v - s d u n n , p r . i d . ■— D e s

D E B O R D E , d ébande, d é ré g lé ,

d i s o r ­ c o n te s d d o r m i r d e b o u t , c o n c h o u a la c d r e n , d ir e iz , d ib o ë lle t, d ir o llc t, d ir e o - (ja ë u n d è n d a g o u s q c t e u s e s a v , c o n ­ J y e t , o c ’h , â , a û . V a n . d i v o r d e t . — M e ­ c h o u b o n i , c o n c h o u b u g a l e , c o n c h o u n e r u n e v i e d é b o r d é è , c u n d u i u r v u h e z g r a e ’h e d . — D e b o u t , l è v c - t o i , s a i ï ', s a v , d is o rd re n

ou

d ire iz

ou

d i r o l l c t o u d i - s a o . — D e b o u t, le v e z -v o u s , « iv it, s e v e t. b o e l l e t , p r . c u n d u ê t . V a n .c o n d u e i û u r — D e b o u t, d e b o u t, n i a t e , v a r s a o , v a r v u lie d iv o rd e t, p r- c o n d u ë t. s a o p r e s t, v a r v a j e , v a r y a îe a tf o . — Il D E B O T T E R , ô t e r le s b o t te s d q u e l q u ’ u n , e s t d e b o u t ,

i l n ’e s t / d u s m a l a d e ,

c z n ia

d ih e u z a , p r. e t.

V a n . d ih e z e iû , p r. e t. v a r v a le , s a v e t e o , b a ie a r a , e z m a p a ­ D E B O U C H E R , ô t e r ce q u i b o u c h e , d i s - r c , p a r e c o . — D e b o u t , d i r e c te m e n t , a t a n e q a , p r , e t ; d i s t ë p l i y a , p r . e t ; d i s - b e n n , a - b e n n - c a ë r . — P o u s s e z d e b o u t, t o u f a , p r . e t ; d is c lo s a , p r. e t ; d ig lo s a , c a ç z it a - b e n n , p o u ls it a - b e n n - c a ë r . p r. e t.

V an . d is ta n e q e iû , d is të q e iû ,d is r

t e r n e i n , p p r. e t.

D EB O U TER , b o u ti, p r. c l.

re je te r

la re q u ê te , d e -

V an . d iv o u le iû

a g e ü ir,

D E B O U C L E R , d i s v o u o l a , p r . e t ; d i - — L e d e m a n d e u r a é t é d é b o u t é d e s a d e­ v o u c q la , p r. e t. V an . d iv o u q le iû . m a n d e , d e b o u te t c o b e t a r g o u le n n e u r, D E B O U R B E R , t e n n a e u s .a l la g n e fi, a r g o u le n n e r a so b e t d e b o u te t e u s e p r. te n n e t; te n n a e u s a r v o u ilh e n n . o u l e n n , d iv o u fe t e n b e t a r g o u le n n e r, D EB O U R R ER ,

d is v o u re lla , p r. e t ;

D E U O U T O N N E H , d i v o u l ô n a , / j r . e t;

d iv o u r e lla , p r. e t; le m e l a r b o u r e ll, p r. d in o z e la , p r. e t. V an . d iv o u tlo n e iû . la m e t. V an , d iv o u rre lle in , p r. e t. D E B R A I L L E R ( s c ) , s c d é c o u v r i r l ’esD E B O U R S E R , t i r e r d e l ’a r g e n t d e s a t o m a c , d i s p a r b u i l h a e g r u b u i l h ou g b o u rs e p o u r f a ir e q u e lq u e d ép en d e, t e n n a a s c l e , p r . e t ; h e m d i s p a r b u i l h a , d ig u e ­ a r c ’h a n d e u s e y a l c ’h e v i t p a ë a u n d r a ,

ri

p r . t e n n e t ; d i s p i g n a r c ’h a n d , p r . d i s p i -

v r u e h e d o u e a s c l e , p r . d i s q u ë z e t ; d i-

g n e t ; d i s y a l c ’h a , p r .

b ren n a

e t . v. fo n c e r. —

P a y e z - m o i d ’a b o r d m o n d é b o u r s é ,

paëyl

d i g n d a - g u e n t à v a a r c ’h a n d d i s p i n e t . D E B O U T , s u r scs p ie d s , v a r s a v , v a r

e

v re n n id ,

p r.

d ig o re t;

re c ro q u e d e n n

ou

d is q u ë z e e saë,

d i b r e n n e t . V a n . d i l e r l i n q e i û , d is o le in C v ru c h c d o u c v ré n id .

D É B R A I L L É , ée^ d i s p a r b u i l h — • I l f i t to u t d e b o u t h u illi d i s p a r b u i l h , a s c le o u h r u c % * e t d p lo m b , e z m a s o n n , e z m a è n e s a v b r e n n i d d i s p a r b u i l h o u d i g o r o a B o n n , . — I l f a l l a i t m a n g e r l ' a g n e a u p a s c a l d i l ’a r l e , b r e n n i d d i f a r l e . V a n .

paO j y a r s a , s o n n .

p r.

, c ri h e d ou d is o lo , d ife r-

p u t d e b o u t, r e d v o a b e z a è n e s a e v it d i - ' liu c c j. r . d é fe rle r. j)ri a n o a n a b a s q . _ S e te n ir d e b o u t, D E B R ID E R , d iv r id a , p r. e t. V an. f c n h e m d e r c ’h e l è n c s a o u è n c s a v o u d i v r i d e i n . — S a n s d é b r i d e r , s a n s s ’a r r ê t e r , è n e s a o , p r . è n h e m d a l c ’h e t . — E t r e h e p q o r o ’h a , h e p d i v r i d a , è n u n t a u l d e b o u t , b p z a è n e s a o u è n e s a (T o u è n b r i d . e sa v o u è n e * a o , p r. b e t. —

E tre d e ­ D E B R I S , r e s t e s , m i n e s d 'é d i f i c e s ^ d a r , b o u t e t d é c o u v e rt, b e z a è n e s a h a d i s c a - e o z - m a t e r y o u , c o z - v o g u e r , c o z - v o g u t » b e l l o u h a d i s o l o e b e n n . — J e s u i s , t u r y o u , c o z - l y e z , e o z - l y e r , V a n . y o h " , />/, e s, il t s t d e b o u t, e z m a o u n è m s a , e z h y o e ii. T r é g . e o / - m o g u e r , c o z - m ;:m a o u d è n d a s a , e z m a è n c s a . — N o u s g o è r , / ; / . y o . — D é b r i s , p a r l a n t d e v a is ­ s o m m e s , V dus t i c s , ils s o n t d e b o u t, c z m a s e a u x p e r d u s , p i 'n c c , p l. p c n c ë o u ; p u ­ o u m è n h o u s a , e z n i a o o ’h è n l i o s a , c e , p l . p a e ë o u . r . b r i s , p z m a i n t è n o s a . — O n n e p e u t se t e ­ D i: U î i O U l l .L E V E N T ^ . d i l u z y a d u r , n i r d e b o u t i fiçins m a n g e r ,

m ; a ü e u r q e t d iiu y a d u r , d ire u s tlé re z , d iie u s ija d u r. |* n h e m s p l e e n li(ì]> d i b r i h a c e v u . P r o ­ A i / ;; , ü i l o u y a d u r , d i v i o u i l h e m a n d . v e r b ia l. u r s a e ’h g o u l l o n e a i l q e J e l i o n i D E B R O Ù 1 L L K R , d i iu z y a , p r . e l; d i£-“!? e & aP è n e s a . — D o r m i r d e b o u t , l u y a , p r , e t ; d i r e u s l l a , p r . e t ; r e i z a , />*' »


DEC et; lacqât e reiz, pr. lecqëet. Van. diluyeu, diiouyein* divourouilheiû. v. dé­ barrasser. DE BROUILLEUR, direusller, diluycr, ppl. yen. Van. divourouilher,p/.yon. D E B R U T 1R , ôter ce qu’ il y a de plus rude, divrasa, pr. et. Van. dixraseiü,pr. et. Trég. divrasa A, D E B U C H E R , sortir du bois, difourcqa, pr. e t; d ib o u fla , pr 1 e t ; d ib la çza , pr. et. Van. diblaçzeiû, pr. et. DEBUT, disvunt, d iv u n t, divut. " DEBUTER, disvunta, divunta, divut a , ppr. et. DEC A, prép. et adv. de tempet de lieu, t u - m á , tu -m a ii, èn tu -m â , èn t u -m a â . V m . d um en, d u œ a n , duma. Trég. tum a û , d u -m an , — Deçà Saint-Pol-deLéon, èn tu -m â da Gastel-Paol.— Long­ temps en deçà, pell èn tu -m à , pell goud e , pell goude-ze. — Deçà et delà , tum â lia tu -h o n t, èn eil tu b a c èn eguile. v. delà. D E C A D E N C E , déclin, ruine, goasiadur, discarr. Van. id. ». dépérissement. *— Tomber en décadence, goasla , pr. et: g o a ç z à a t, pr. ë et; môiset goaez-oe’ho a ç z , pr.ëet; discarr,pr. et. Vah. goaste iû , g o a b â t , d iscar, discareiû, ( disl i e r y a , pr. disheryet ; dishilya, p?. dishilyet; m ont da n e u z , pr. eët. D E C A L O G U E , an d ccq g ourc’heinenn ; decq gourc*hemenu ar reiz, ar g o u r c ’hemennou reiz. reiz, id e st, loi. au decq g o u r c ’hemenn a Zoiie, gourc ’hemeunou Doüe. _D E C A M P E R E N T , levée d’ un camp, <?isca tu pa d u r e z , discampadur. D E C A M P E iî, d is ca m p a ,pr. et. Van. d is c a m p e iû , d ig a m p eiû , dispartyeiû. DEC A P I T E R , décoller, d ib e n n a , pr. et. Van. dibeei\neiû. — L ’ action de dé­ capiter , ‘dubennadur, dibennidiguez. D E C A R R E L E il, discareza, pr. et ; discarella* pr. et. DECEDjER, mourir, t r é m e n , pr. et: d e c c d i. pr. e t .— Décédé , ée, deccdet , jtrémenet d e c e i i v d r e , ôter la ceinture, dic’hotuiga, pr, ci. Van. dihourizeiû.

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345

D E C E I N T ,tans ceinture, dic’ houri/. D E C E L E R , découvrir une d m e cachee, d is c u ly a , pr. et ; d iso lei, pr. disoloet ; disreveli, pr. et. Van. disolo, disoleifi, ppr. disolet. — Déceler ses complices, disculya ou disreveli ou disrevel e g u en dorfetouryen. DECEM oRE, qerzu, qerdu, miz qerzu, qeverdu. Van. qeuerdu, enavëen?. D E C E M M E N T , gand d ereadéguez, g a n d o n e s iiç z , gan d o nested, èn ur fæçzoun deread ou onest, e z d e r e a d , deread. D E C E N C E , honnêteté, bienséance, dcreadéguez, onested, onestiçz. D E C E N T ,' ente,' ce qui est dans la bient séance, d e r e a d , onest, o c ’h , à , a û . — • qui n’ est pas décent, a m z erea d , o c ’h, à. — E tre décent, d e rë o u t, pr. derëet, be­ za d e re a d , pr. b e t.*— Il serait décent que, derëowt a raë m a , beza e dereé m a , deread vèz m a . — N ’ être pas decent, an*.zereout, pr. amzerëet. D E C E P T I O N , tromperie, decevancz, decevidiguez. D E CER N ER , ordonner juridiquement, statudi, pr. statudet. D É C È S , m a r o , m a r v , trém en va n , deced. — Le jour du décès, deiz an dcc e d , deiz ar marv. D E C E V A N T , ante, qui trompe, de- . c cv u s, tr o u m p lu s , o c ’h , â , aû. D E C E V O I R , decevouty decevi, deceiF,.ppr. decevet; touëlla, pr. touëllet. Van. deceüeiû.— Le serpent m’ a déçue , dit Eve , ar sarpand èn deus va dece­ v e t , em e bon m a m m Eva da Z o ü e .— , Il adeçueette fille, toüellèt eo ar p l a c ’ hh o n t g a n d - h à , decevet eo ar plac’li-s hont gand-haû.— Celui qui déçoit, decever, decevour , ppl. yen. D E C H A IN E M E N T , emportement d ija d e n n ad u r, treusport. D E C H A I N E R , ôter la chaîne, dijadenna , p r .e t . Van. dichengenneiñ ^ dirangenneiû , ppr. e t __ Se déchaîner ,, _ rompre sa chainr, hem d ija d e n n a , p r j licrn dijadennet; terri e ja d e n n , pr.; torret. Van. him dicheûgennein.— Se déchaîner contre quelqu’ un, liem dijadenna a ënep ur re, dijadenna e déaud


2^6 DEC DEC a ënep ur r e - h e n n a c , lanehenna ur re gouryeü ur uënn , pr. disolet. èn-dra alleur,pr. la n ch en nei;c!asqpcp * D ! Î C H À U X , qui n’ est pas chaussé, tu da noasout da ur r e , pr. et. diarc’h e n , d iv o u to u , divotaou. Van. D E C H A N T E R , changer d’ avis, dis- divoleii. — Déchaux , qui n'a ni bas, ni c a n a , pr. e t ; ra b a ti, p'\ et. souliers, diarc’h e n - c a ë r , dilèerou ha D E C H A R G E , action d'ôter un poids, divoutou. — Carmes déchaux, carmisis discarg, discargadur. Van. diboës.— diarc’h e n , carmès divotaou. Décharge publ'que, toierie, an d iscarga D E C H E O IR , dimunui, pr. et; couë­ g u e a r , discarg k æ r , plaçz an atrejou za , pr. et; mônet goaçz-oc’h-oaçz, pr. hac ar viltançzou.— Décharge d'une ri­ ëet ; dônet da veza goaçz pe voaçzoe’h, vière dans une autre, a b e r , pl. you. de pr. deuët. Van. dehuygueifi, dihuiguein, là , aber-ildud, aber-benniguet, aber- diliuytein, dihuytout. r. dépérir. — Ju­ v r a c ’h , en Bas-Lcon.— Décharge, quit­ das déchut de l'apostolat par son crime,Ynzas a zeuas dre e draytourez da goüeza tance, discarg. Van. id. D E C H A R G E R , ôter ou diminuer la eusar stad a abostol, Yuzas an traytour fharge, discarga , pr. discarguet. Van. a gollas e abostolaicli dre e b e c ’hed. D E C H E T , perte, diminution devalear, discargwein, diboësein , divehein. — Décharger un cheval, d is a m m a , pr. et. d im u n u , coll, goastadur. Van. goas­ Van. d is a m m eiû u r jan. — Décharger un tadur. homme réputé criminel, discarga un dèn D E C H E V E L E R jtfm u ^ r , discabella, clemmet, g u ë n n a u r re g l e m m e t , ppr. pr. et ; digoëffa, pr. et ; dispae’ha bléau e t.— Se décharger de, liera discarga eus ur£’ hrecq-bennac,/>r. dispae’het. Van. a , pr. hein discarguet eus a. — Se dé­ discabelleiû, digoëifeiii. charger , se justifier, h e m ziscarga, èn D E C H E Y E T R E R , digapestra, pr. et. hem v é n n a ,; j r . èn hem vénneî. DEC H E Y ETRÉ, sans licou, digapestr. D E C H A R G É , ée, non chargé, discarg. il existe unpro.erbe breton qui compare D E C H A R G E U R , celui qui décharge, un mari jaloux à un cheval qui, sans chtvêtre et sans entraves, court du côté de discarguer, discargour, ppl. yen. Brest, comme d l’ extrémité de la province. * DEC H A R M E R , lever un charme, dic lia lm a , d ichalm i, ppr. dich alm et; Eat èo m a r c ’h h a m o n da Vrèst, dis­ huai ha digapestr ; houmou m a r c ’h h a ­ diachanta, pr. et; disorçza, pr. et. D E C H A R N E R , ôlcr la chair de dessus mon , ne dorrit qet ho calon. v. jaloux. D E C H IF F R E M E N T , Caction de dé­ les os, digniga, pr. diguiguet. Van. diguigueiñ.— D echarnei' , maigrir, scar- chiffrer, dichiilradur, ar fæçzon ou an treçz. da leen lizerou diguiset, dicynila , scarnilha, pr. et. D E C H A R N E , ée, scarn, disleber, l’radur. D E C H IF F R E R , trouver l’ alphabet oc’h , à ; seac’h - q o r n . — Un homme dé­ charné , qui n'a que la peau et les os, un d'un chiffre, dônet a benn da leenn ul dèn disleber, un dèn dishèvelcbet, pl. lizer diguiset o«id lizer scrivet ô chyfr, tu d , etc. ; ur c ’horf scarn , pl. corfou pr. deuët; dic-hyfra, pr. el ; dieyfra, scarn , ur c ’ horf sea c’h-qorn. — Une pr. et. •— Déchiffrer de vieux parchemins, femme décharnée, u r s e c ’henn, pl. ed, ou. leen coz-scriluv d ô r u , pr. leennet; diD É C H A U S SE R quelqu'un, diarc’hc- eyi'ra coz paperyou, pr. dieyfret. DECH IQ UETER , déchirer en mor­ na ur r e , pr. diarc’henct ; divotaoui, pr. divotaouët; tenna e voutou hac e ceaux, sqeigea a bezyoiiigou m u n u d , lærou da ur r e , pr. tennet.— Déchaus­ pr. sqeiget; trouc’ha lia didrouc’ ha,ppr. ser, se déchausser, diarc’ h e n a , pr. e t ; trouc’ het ha didrouc’het; drailha, pr. ténna e voutou ha divisqa e lærou , di- et. Van. dispenneiñ a behyeü ou a damvotaouï, pr. divotaouët. Van. divoteiñ: migueü , pr. dispennet- — Déchiqueter •— Déchausser un arbre, disoiei grizyou les étoffes, v fa.re ies taillades , didrou­ ur v e z e n , pr. disoloët. Van. disolciâ c’ha mezer spaçz ï spaçz, pr. didrou-


DEC c ’het ; cisailìia eûtoff, pr. cisailhet. D E C H IQ U E T U R E , dispennadur , draiihadur, sqeigeadur, didrouc’hadur D E C IIÏR E Il violemment, dichafranta , pr. e t . — Déchirer sans violence, roga, pr. roguet; r o ë g a , r o ë g u i , r e u g a , reg u i , ppr. roëguet. Van. rogueiù, roëg uciA , r o u g u e i û , dirougueiñ.— Déchi­ rer la réputation, diroëga an hentez.— L ’ action de déchirer, rognerez, diroguer e z , r e n g u é r e z ,d i r e u g u é r e z . Van. rouguereii. D E C H I R U R E , accroc, r o g , pl. ou ; r o ë g , r e u g , ppl. ou. Van. roug, pl. eü. D E C ID E R , déterminer , résoudre une question, resoif ur guistion , pr. resolvet ; sevel un douëd ou Un difelcud, pr. savet. — Décide*', terminer, termina, pr. e t; ach u i, pr. ët ; aecordi ar c ’hevrennou, pr. accordet. D E C I M A B L E , a so suged d’an de-

aucq, deaugapl, deaugUs. D E C I M A T E U R , d e a u gu er, pl. yen; d e a u g o u r , pl. y e n ; nep a aparchant ountâ ou nep a b i a o u , an deaucq eus a ur barrés. D E C I M E R , fenn* d’ar sordevit la c ­ qât pep decved soudard d’ar m a r o , puniçza pep d e cv e d , pr. puniçzet. D E C I M E S , decim ou. — Recevoir les décimes, touich an d e c i m o u , pr. et ; recco aïi d e c im o u , pr. r e c e v e t .— Re­ ceveur des décimes, recevouran decimou. D E C E I N T R E R , d ic in tra , pr. et. D E C I S I F , ive, qui décide, qui résout. resol vus, o c ’h , â , a n .— Une raison est plus décisive que /’ autre, resolvuçzoc’b co an eil réson egued eben. D E C I S I O N , statut, statud, pl. stat j g e c u . — Décision, résolution, avis, reso lu cio n , pl. o u ; a v is , pl. ou. D E C I S I V E M E N T , èn ur fæçzoun resolvus, g a n d r e s o l u c i p n , ez resolvus. D E C L A M A T E U R , gestraouër, pl. geslraouëryen. D E C L A M A T IO N , gesîraoüadur , gcstraoüerez. D E C L A M E R , gestraoüi, pr. et. — Dcclamer contre te prochain, diroëga ou direuga an eil hac eguile. ppr. diroëguet, direuguel. r. se déchaîner contre ,et c.

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2^7

D E C L A R A T I O N , lettres patentes du. ro i, disclæracion a-berz ar roüe , pl. o u.— Déclaration, disclæracion,/?/. ou; testeny, pl. testenyou. — Donner sa dé­ claration, rei e zisclæracion, jor.roët.— Faire sa déclaration, ober e zisclæracion. pr. græt. D E C L A R A T O I R E , disclæryus, o c ’h, I a , an . D E C L A R E R , faire connaître 9 disclær y a ,p r . e t ; d is c u ly a , pr. e t ; testenya, pr. e l ; testenyeeqât, pr. testenyecqëet. D É C L A R É , ée. Un ennemi déclaré, nn adversour azn a d. — Une guerre déclarée, ur gaçzony a z n a d , ur bresell d isclæ ryet. — Un fripon déclaré, u r güir frip o n e r , ur friponer güiryon. Van. u r güir-fripon, ur fripon dreist pep ha n y . D E C L I N , décadence, distro, discarr. v. dépérissement.— Cet homme est sur son déclin, ez m a an d è n -h o n t var e zistro, tenna a ra d ’e fin ou d’e finvez , beza ez m a var e z i s c a r r , discarret m a d eo, isélaat a ra ar c ’héaz. v. décadence. D E C L I N E R , décheoir. v. dépérir. D E C L O R E , disclosa, pr. e t ; diglos a , pr. e t ; disqaëa,p?\ disqaëet. Van. digloseiñ , disqæëiû. D E C L O U E R , d id a ic h a , pr. et. Van. didacheiû. D É C L O U É , ée, did aichet, didaich. D E C O C H E R , lancer une flèche, te nna ur v i r r , pr. tenn et; leusqueul un tenu birr, pr. lausqet. v. darder, ' debander. D E C O C T I O N , parediguez lo usou , darevidiguez lo u sa o u , evit ober ur rem ed-b en nac. D E C O I F F E R , d igoëffa, pr. e t ; dircoëifa, pr. e t ; discabella, pr. et. Van. digoëifeiû, diseabelleiû. D E C O L L A T I O N de saint Jean-Baptisle, gouëi sant Jan dibemi-éaus, gouël sant Jan dibennet. D E C O L L E M E N T , parlant d’ une chose collée, dig.v.itadur. Frtn.digoladuv, digol ~ D EC OL LER r&mper la télé, dibenna;, pr. et. v. décapiter.— Décol 1er une dmet collée, digaudia . pr. et. Van. digoloiû, pr. et. D E C O L O R E R , faire perdre de la enuh u r , disliva, pr. e t; d is ir o n eq a . pr. A

A


s48 DEC et. Van. disliüeiû, pr. disliiiet. D E C O M P T E , discount,;?/. discounchou. Van. digont, pl. eiï. D E C O M P T E R , rabattre, discounta, pr, et. Van. digon tein , pr. et. D E C O N C E R T E R , gâter un concert, disaccordi ar m o u ë z y o u , pr. et; dispenn un accord a v o u ë z y o u , pr. et.— Déconcerter quelqu’ un, se déconcerter, s a o u z a n i, pr. et; abaiFi, pr. abaiFet. Van. b a h e iû , pr. bahet. D E C O N F I R E , tailler les ennemis en pièces, discolpa an adversouryen, pr. et* — • Charles Martel déconfit 3 ^5, ooo Sarrasins, sans perdre plus de i , 5oo hom­ mes, Charles Martel ( Doüe a r a u c q ) a ziscolpas hac a lazas try c ’hant pemzccq ha try-nguenl mil S a ra z in , o coil pemzecq cant dèn h ep-m u y qcn . D E C O N F O R T , abattement d’ esprit, disconfort. Van. id. . D E C O N F O R T E R , désoler, discon­ forta, disconforti, ppr. disconforlet. Van. disconfortein. D E C O N T E N A N C E R , rtndre interdit, confus, digounlananezi u r r e , pr. et; saouzani ur r e - b e n n a c , pr. et. ' D É C O N T E N A N C É , ée, digoüntanançzet, digoun lan ançz, oe’ b , ù; an. D ECO NVIER , desinviter. discouvva, p*. et; discouflTya, pr. el. Van. digoüyeiû , pr. et. D E C O R A T E U R , qui fait des décora­ tions, afFæçzôner, pl. yen ; parer pl. yen ; parour, pl. yen. D E C O R A T I O N , embellissement, affæç/.ounyaich,.paridigaez, qenqiz, dé­ co rdc d. v. plessis. — Décoration d'un mam oir, qenqizou ur maner. >D E C O R D E R , disqordenna, pr. et. Van. digordenn.ëiii, pr. et. D E C O R E R , orner, a fïæ ç zo u n i, pr. e t ; p.ara, pr. e t ; au rn i, pr. et; ficha, pr. et; d e c o r i , pr. et. D E CO U CH ER quelqu’ un, prendre son lit, qemeret guële un ail, pr. id .;o b e r da ur re ceint h g u ë le , ober «la Ur re squytaat e vele , pr. græ t; uigousqet ur re., pr. id. .— Découcher, coucher hors de su maison eu de son Ut ordinaire, digousqet, pr.id . ; quyiât e voie ordinal, pr. #

•*

i/

^

DEC quytëèf; consqet êrmeas eus e di, pr. ici ^DECOUDRE, disc’firyat, /jr.- et; disc ’h r u y a t , pr. et. Van. disouryat , dis o u ry e iu , ppr, et. D E C O U L E R , couler lentement, di­ vera , pr. et. Van. divereiñ.— Découler en choses spirituelles et morales, diredeeq, p ’.diredet ; dou n e t , pr. d euët.— C ’ est du ciel que découlent toutes les grtices que nous recevons, eus an eê e dired deomp an oll c ’hraçzou a recevomp, digand Doüe è teu deomp an oll c ’hraçzou. D E C O U P E U R , déchiqueteur, d railhcr eûtofl’ , pl. druilherycn ; clidrouchcr, pl. yen. D E C O U P L E R , séparer ce qui est cou­ plé, discoubla, pr. et. — Découpler dts bœufs, d isp a ra , d isco u b la , ppr. et. — C ’ est un drôle bien découplé, ur pautr fryol discoublet m ad eo. D E C O U P L E , ce, discoubl. DE CO U R AGE M E N T, abattement, an digouraich, an digaloun, lausqéntez. — I l est tombé dans le découragement, an digouraich a so crocq è n h â , an diga­ loun a so g a n d -h â , lausqéntez leiz e lezr a so gand-haii. D E C O U R A G E R , digouragi, pr. et; digalounecqaat, pr. ëet. v. courage. D E C O U R S , décroissement de la lune, disearr, an discarr, an discarr-loar. Van. en discar, en discar-loêrf D ECO USU, ue, diso’hriz, disc’hruiz. Van. disoury. DECOUSURE, l’ cju'roitdécousu d'une étoffe, clisc’h r y a d u r , disc’hruyadur< Van. disouryaclur. D E C O U V E R T , non couvert, disolo* (listo. Van. id. — Tête découverte, penn disolo. — Maison découverte ; ty diato , pl. tyèsdisto.— Vieille cgl'tse découverte, coz ilis disto.— Découvert, qu’ en a dé­ couvert , disoloët, distoët. — A décote vert, tout i! découvert, disolo-caër, cz tlisolol— A découvert y sans déguisement, franchement, neat* n æ t , b e r r - l i a c r e n n , b e rr - b a - g ro n ç z , freaz ; èr goivl o u . ê faez an héaul. DECOÛ 4 EilTE , invention, c^fadeñ, pl. on ; eavadonn , pl. ou, •— Faire ik nouvilies découvertes dans les arts, cavoot


DEC se grc £0 ou névez, pr. cavet. — A ller à la découverte de l’ ennemi, mont da spya aiIversovsryv.il ar stadou , pr. e a t , ëel. DECOUVRIR, ô 1er lu couverture, dif o l e i d i s o î o , ppr. disoioët. Van. disoìriíi, disolo, ppr. disolei. — Découvrir, ôter le toit d’ un édifice, distei, distoï, ppr. distoët. Van. distoeiû. — Découvrir ses sentiments, s’ ouvrir d quelqu’ un, digueri

DED s 4q D E CR IE R quelque chose, en défendre l’ usage, difeñ un dra-bennac dre e m b añ pr. difennet; dieryal un dra, pr. dicryet. — Décrier quelqu’ un, dieryal nr re-ben­ nac,/?»\dicryet;Iacqâturreê goall istim, pr. lecqëet; goall-vrudi ur re t pr. goallvrudet;gaoui u r r e èn e en or, pr.gaouëtj ober gaou o u c ’h h a n o -m a d ur r e , pr, græt. Van. difameifi, dieryal, dicryeiii. e galoun da ur re,pn digoret; disculya DECRIRE* transcrire, discriva, pr, et. e sonch da un ail, pr. disculyet. — Dé­ Trég. discrifaû. Van. d is c r iu ë in .— D é­ couvrir, déclarer quelque secret, disculya, crire, faire une description, peûta,/?r. et; pr. et; disclærjra , pr. et ; disreveli , pr. pourtrezi, pr. e t ; disrevel, pr. e t ; d a e t. — Découvrir, trouver, cafout, pr. ca­ nevel, dianevel, ppr. et. fé!; cavonl, pr. cavet. D E C R O C H E R , tirer du crochet, disD E C R A !>SER, ôter lacrasse, p u r a ,pr. cregui, pr. discroguët. Van. discroet; n æ t a a t , pr. n æ tëet; dieiitacha, pr. gueiñ, pr. et. dientachet. — Se décrasser, hem bura, D É C R O C H É , e, discroguët. — D é­ pi\ hem buret; h e m nætaat, distaga an croché, e , discrocq. Van. id. ounezer ou ar vilguenn d iouc’h e façz, D E C R O IR E , ne pas croire, ù.iscridi, pr< d iouc’h ezaon zourn,dieu tacha un abid et. Van. discredeiñ. — Je ne le crois, ni D E C R E D IT E R quelqu’ un, lacqât ur ne le décrois, n’er c ’hredan, na ne’n disre de gollar fa ver an istim vad, ar c ’ hal- credaû. loudez, ar bouës èn devoa, pr. lacqeat, D E C R O I S S A N C E , décroissement, dilecqëet. v. décrier. gresqançz, digresq, dim unu, discount. D E C R E P IT , e, hir-oazlet, coz m eu r­ Van. digresq. bed, soublet ou discarret gand c o z n y , D E C R O I T R E , diminuer, digrisqi, pr* o c ’h, â, an, pl. tud hir-oazlet, tud coz et; dim unui, pr. e t ; b i a n n â t , pi\ ëet. nseurbed, ete. ; crepon ,p l. ed, crépo- Van. digresqein, pr. et. néyen. v.âge.— Vieille décrépite, c ra c ’hD E C R O T T E R , digailhara, pr. et; die o z , pl. grae’hed c o z , coz-grae’h m o ­ faneqa, pr. e t ; dibrya, pr. e t ; digauguedet, coz-grac’h luduëeq. Van. gro- c ’ha, pr. et. Frtn.distraqein,difancqem« ali-coh, pl. groahed coll. D E C R O T T O Ï R E , barr-botou,/?/.ou. D E C R E T , decred, p/. 011, decregeou. ‘ D E C U L O T T E R , divragueza,/9r. et; Van. id., pl. eü. Trég. id., pl. o. — Etre dilavrega, pr. dilavreguet. Van. dilasous décret, beza dindan decred,/m\ bet. vregueiñ, > — Décret de mariage, decred-dim izy. — • DECURIE, dix personnes rangées sous Le décret de Gratien, premier volume du un chef, digenez, deegenez, ppl. ou. droit canonique , decred Gracian , ar DE CU R IO N , chef d’ une décurie, digeguentâ qevrenn eus a vir a.i ilis des­ 11er, pl. yen; deegenezer, pl. yen. tumet gand Gracian. DE D A IG N E R, mépriser avec fierté, dis"’ DEC 11ET ÀLE,-flecrjtak;nn,an decre- p r is o u t, pr. dispriset; ober f‘a ë eus a f ta’ e n n o u , deslumet gad S. Remon a pr. græt; beza faë gand un dèn, m a, pr. Benniafort, d ie urz ar P a p G r e g o r n a - bet. Van. dispriseiû, bout fæ ,e u e d , pr.bed. oved èn hpno. D E CRE T ER , donner urf décret, dccreD E D A IG N E U X .faë u s , genefaüz, godi, pr. et; ober decred, pr. græî. Van. nefæus, m organd, mombris, dispristisdeereteiû. Trég. decredin, decrcdtiû, meurbed, o c ’h, â, cû. Van. fæus, disppr. et. — Etre décrété, beza decredet, prisus, oh. an. pr. bet. Van. bout dt'.cretet, pr. bet. DEDAIG N E U S E 'I EN T, garid rogu* D ECRI, dicry. Van, disc-ry, dicry. e n te z , gand un disprisançz vras, aer

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î 5o DED faëus ha (ra, tjer mouibris, qer gcnefaüs evel n’oufi p e tr a , èn ur fæçzoun disprisus-bras. ‘ DEDAIN, faë,fæ,mombrisançz.F<m. fæ, disprisançz, raudou. v. arrogance. DEDALE, labyrinthe, ty Dedalus.— Dédale, grand labyrinthe, reustl bras,/?/, reus'tlou; luzy bras, pl. luzyou. DEDANS, adverbe ou préposit., ebarz, èr, èn, ê. v. dans. — Dedans, le dedans, la partie intérieure de quelque chose, diabarz, an diabarz. Van diabarh, en diabarh. •— Le dedans et le dehors, an dia­ barz hao an diaveas. Van. en diabarh h a c en dianvés. — A u dedans, en dia­ barz. — Par dedans, a ziabarz, dre ziabarz, dre ziabarz. ■ — A u dedans du corps, c diabarz àr c ’horf. — Venir du dedans, dônet a zjabarz. •— Ld-c/edans, aze èn diabarz, aze. — Donner dedans, donner dans le blanc, sqei ebarz, sqei èr gnëfi, pr. sqoët. — Donner dedans, croire, cri­ di, pr. credet ; sqei ebarz. — Il a donné dedans, credet èu deus, sqoët èn deus ebarz. D E D IC A C E , conséci ation d’ une église, d e d iv a n d , pl. dedivaûchou; d e d y, pl. ou; saeradurez un ilis. — Fcte de la dé­ dicace qui se célèbre tous les ans, lid an ilis, pardoun ailid-iîis, gouël al lid-ilis, gouël lid an ilis , gouël an ilis, gouël an tîedy, fcBt an ilis, gouël’ an devivand. lid, r eut dire solennité cl liesse. — Dédicace d’ un livre, épilre dédicatoire. an dedy eus a ul levr, dedivand ul levr. DIÌDIER, consacrer une église a Dieu sous l’ invocation de quelque saint, dedya un ilis, pr. dedyct; consacri un ilis da Z o ü e , dindan ar patronyach eus a ur e ant-b en nac, pt\ consacrel ; sagra un ilis, pr. sa gret; ober an dedy ou an de­ divand vès a un ilis, pr. giæt. — D é­ dier un livre d quelqu’ un, dedya ul levr da ur re, pr. dedyet. * DEDIRE, désavouer, dislavaret un ail. pr. id. ; diansav u n a ll,/ ? r . diansavel. Fan. dislareiû un arall. •— Je ne vous dédirai pas, n’o ti.sKvariû qet. — Se dé­ dire, èn hem dislavaret, pr. id. ; dislavaret e gomps, pr. id.; diseana, pr. eî; mônet a ënep e c ’her, mônet da Nor-

DEE mandy ,pr. ëet. ?ï . h irn z is 1a 2'Cin, 1Him zislaret , d iscan n ein , mônet de Normandy. DEDIT, rétractation, peine stipuléecon~ t''c celui qui se rétracte, dislavar, discan. Van. dilar, dislavar. —-Il a son dit et son dédit, e lavar hac e zislavar èn deus, Oriaand c o , mont a ra pa gar da Ormandy oftdaNormandy.— Stipuler cent écus de dédit, lacqât cant scoëd è qcnc a s a zislavar, lacqât un dislavar ag;mt scoëd,/?/'. lecqëet. Van. lacqeiû un dilar ag e gant scoëd ou ez e gant sqoëd. D E D O M M A G E M E N T , disoumaich, dic’ haou, dic’haouidiguez , dic’ hodll, dic’hoallidiguez, digoll, digoust. Van. digoll,digoust.— Pour mon dédommage­ ment, evit va digoll. D E D O M M A G E R , disoumaichi, pr. et; dic’haoui, pr. el; dic’hoalla, pr. et. Van. digolleifi, digoustein. — Se dédom­ mager, hem z ic ’haoui, hem zisoumaichi, hem zic’hoalîa, pr. h em , etc. Van. him digoustein, hum digollein. D E D Ü R E R , disalauri, yr. et. Van. dialëureiû. DEDOUBLER, disoubla, pr. et. Van. disoublein. D E DU CTIO N , narration, counladen, rapoil. — DêJuction, soustraction, dis­ count rabat. Van. digont. DEDUIR E, raconter quelque fait par le menu, counta un histor pez-c-bez , pr. coiuilcl. Van. c onteiû. •— Déduire, soustraire, discounta, pr. eî; rabali, pr. et. Van. digonteiû. — Déduire, tirer, tenna, pr. et. Van. ienneífì, tennign. D E D U IT , divertissement, dudy, deduy, ebat. r. charme. DÉESSE, fausse divinité de l’ antiquité, doüeès, pl. ed; doëès, pl. ed. •— • Les déesses de nos ancêtres païens, doëcscd hon re-goz. — Déesse de l’ amour, Vénus, douces an amourousted, Guëner, Vener, AVcner. — Déesse de$ blés, douces an edou, doëcs an gouuidéguez, Cerès. — Déesse de l'eau , doüeès an dour , nympha, nymphla , nymphlenn. — Déesse des fetnmeè mariées, doëez an gra­ guez demezet, Jun o .— Déesse des fleurs, ùoëes an b l c u z n , Flora. — Déesse des


DEF g'and*, douces an m e s , Dodona. — Dresse de la guerre, d o ü cts an b e ll, [‘ allas. — Déesse des larrons , dof.es an lazroñ, Laverna, c îc. v. D ie u x . D E F A I L L A N C E , faiblesse, semplidigue/, fiilidiguez, sempldcd, semplder. Fan. scm pledigiieh, s e m p l e d . — D é­ faillance, évanouissement, fallaën, pl. .on; goasqadeü, pl. on; g o u sq ad e n , pl. o u ; futadur. Van. s e m p îa d u r , b a m iz o n , vagann ereh . v. éblouissement. — T om ­ ber en défaillance, sebeza, pr. et; m ezeveli, pr. eî; m eze ven n i, s e m p la , t'ata, ppr. et. Van. sempleiû, faleiû, bamein, vag a u n cm . D E F A I L L A N T , e , qui fait défaut en ju stic e , desfailh, pl. e d . — •D éfa illa n t,e, désobéissant, rebelle , desfail, pl. ed. — C orriger les défaillants , courrigea an desfailhed, pr. courriget; qelenn ar re d c s i a i l h , pr. qelennet. D E F A I L L I R , manquer de fo rce, fellel, pr. feilet; desfailha, pr. et. v. déchoir. D E F A IR E , détruire une chose faite, disober, pr. disc’hræt ; d ispenn, pr. e t ; d iam a,p r.e t. Van. disober, dlspenneiû. ■ — i l est plus aisé de défaire que de faire, æ ç z o c ’h eo disober egued ober. T> é§" æzc.toh eo disober eouït ober. — D é ­ faire, détruire, distrugea, pr. distruget. Van. distrugeiû. — D éfaire une an née, tié cb i da un ar m e , pr. tréchet; canna an adversouryen eus ar stadou, pr. c a n ­ net. — Défaire un mariage, dispenn un dimizy, pr. dispeunet. Van. dispenneiû un d im e ig u . ■ — S e défaire d’ un importun , d’ une. charge, èn hem zisober eus a , ' etc. Van. himzisobér. — S e défaire d’ une mauvaise habitude, quytaat ur goall accu:;Lumançz, pr. quytëet; h e m zisober vès a un tech fall ou vès a u r b o a z f a l l , hem disc’ hræt; renonçz da ur goall gustum, pr. rcnoncet. D E F A IT , m aigre, exténué, estcuzet, stCHzet, teuzet, oc’h , a , a n ; distroncqet, dismanïet, eat da netra. — D éfa it, décoloré, dislivet; oc’ h, à; mor-livet. D E F A IT E , excuse, échappatoire, diso­ ber, pl. you: digarez, pl. you, ou. Van. t!*gure, pl. e ü . T rég. digare, pl. o. — Chercher des défaites, d ig a re z i, pr. e t ;

DEF 251 clasq digarezyou, pr. clasqet; sellet o u c ’ h an or a dr è ,p r . id. — D éfaite d’ une armée, dislruich Var u n arme. — D é ­ faite, r/i#tf.guërzidiguez prount hacasz. Van. guërh prest. D E F A L Q U E R . v. déduire. D E F A C H E R , d ifa c h a , difachi, ppr,

et. Van. difacheiû. D E F A U T y im perfection, sy , pl. o u ;

deffaut, pl. ou. Van. sy, pl. eü; deffaut, pl. eü. A L faël. — Sans défaut, difaut, dinam, digabal, o c ’h , â. — Un homme sans défaut, un dèn difaut, un dèn par­ fed, pl. tud difaut, etc.; un dèn d in a m ou digabal, pl. tud dinam , tud digabal. D é fa u t , manquement de comparoir en ju stice, desfailh, deffaut. — A u défaut de, à la place de, ez deffaut, d e ffa u t.— A défaut de la force il fau t employer la ruse,c deffaut n e r ze z faut fm eçza, g u ­

ëll eo ingin egued nerz. D E F E C T U E U X , euse, fautns, dibarfed , o c ’h , «â, aû. D É F E C T U O S I T É , dibarfed ed , pl.

ou; deffaut, pl. ovi; m a n c q a m a n d , ppl. manqamanchou. D E F E N D E U R , celui qui est attaqué et

qui se défenden ju stice, difenner,/?/. yen; àivenner, pl. y e n ; d ifennour, pl. yen. Van. dihuënnour, pl. yon, yan . D E F E N D E R E S S E , d ifennerès, pt. ed; difennourès, pl. ed. Van. d ihu ën n ourès, pl. ed. D E F E N D R E , difénn, pr. et; divenn, et. Van. dihuënneiû. — Defendre quel­ q u ’ un, le protéger, difenp. ur re-bennac; p a t r o u n y a , pr. et. — Défendre quelque chose à quelqu’ u n , divenn un dra-ben-

nac o uc’h ur r e , berza un dra o u c ’h u r r e , pr. berzet. Van. be rze iû ,b e rh e iû , dihuënneiû , un dra d’u n a n -b e n n a c . v. la fin du m oi baron. — O n lui a dé­ fendu le v in , divennet ou berzet eo ar g u ïn o u n tâ . Van. berhet eü er guïn doh ton ou doutoû. — O n me défend de par­ le r , divenn a rear ouzon da b r e z e c q , berza a rear ouzin da barlant , berzet eo ouzin ne gompsenn , ordrennet co din tevel. — Se défendre, èn hem zifen, pr. èn hem zifcnnel; hem z iv e iin , pr. hem zíycuíi*1. Van. -him zihuëiinci;i.


a5*

DEF

DEF DEFERLER, déptuyer les voiles, difarï DEFENDU, adj. berz. Van. b e r l i . — i— Jours défendus, deizyou berz, dezyou Ic a , pr. difarlcët. Van. diferlineqeiû. ». voile. divennet. Van. deyëu berh. DEFERRER, dishouarna,pr.et. Van. DEFEN SE, action de se défendre, difenn , dil’e nnadur. Van. d i h u ë n n . — dihoarneiû. DJÎFERRÉ, e, part, et adj. dishonarPour sa propre défense, evit e zîi’e nn eu n a n , evit e zifennadur e -u n a n , evit net. — Déferré, non ferré, disiiouarn. DEFI, appel au combat, defy,dify,daë, en hem zifenn e unan. — Mourir pour la défense de ta fo i, mervel evit an di- ppl. ou. D E FIA N CE , soupçon , craint?, etc., fenn eus ar feiz, mervel evit an dii'onn a d ur vès ar f e i z , souff ar m^ro evit disfizyançz, pl. ou. Van.difyançz, sousdifeñ ar feiz cristen. ». accroissement.— ped, ppl. eü. — Entrer en défiance, con. Défense, protection, patroniaich, difeñ, ceo disfizyançz.pr. concevet ;coumançï <lifennadur. — Défense, prohibition, di- da zisfizyout, pr. coumançzet. D E F I A I T , e, disfizyus, discridicq, fenn, pl. on; b e rz , pl. ou. Van. berh, dihuënn, ppl. eü. ■ — Contre sa défense, oc’ h, à , an. Van. difyus, souspetus, aënep e verz, aënep e z ife n n , èn des­ suspetus, oh, an, aon. AUl. discredus, ped d’e Yerz ou d’e zifeñ. r. l’ étymo­ discred. — Se défiant des autres, o tislogie de berz d la fin du mot baron. — D é­ fizyout eus ar re a il, o tiscridi var ar fenses de sanglier, sqilictu an h o u c ’h- re a i l , gand disfizyançz eus ar re ali. gouëz. D E F I E R , appeler son ennemi au com­ DEFENSEUR, protecteur, divenner, bat singulier, dilyal an adversour, pr. pl. yeu; d ifen n o u r,p l.yen; patrom,/?/. difyct; guervel c adversour evit dônet ed. Van. dgihuënnour, pl. y o n , y a n ; da d rouc’h aan acuïlhctcnn, pr. galvet; patram, pl. ed. rei an dil’y d ’e adversour, pr. roël; açcostez. aezina d’en DE FE N SIVE , divenn, difenn, evez. zina c adversour a C 1 * *— Se tenir tur la défensive, beza var an hem gavoul êleaeli distro, evit lien èm diveñ, beza var evez ou ù par evit èn ganna. pr. aozinet; daéa an adversour, liemzifeñ. — Ligne offensive etdcfensivc, pr. daëeî. ». duel. — D é fier, piquer quel­ alyançz evit attaqi hae evit divenn.— qu'un sur son peu de courage, l’ aiguillon­ Armes offensives et défensives, armou da ner, defyal, pr. et ; d ifya l, pr. et; açzailh ha da zivenn. d a ë a , pr. et. Van. d e fy a l , pr. et. — Je l’ en défie de le faire, me'n tcfy.me DEFEREN CE, resped, onestiçz. DEFERENT,*,respedus,onest,oc’h,à. èn dify, m e ’n difi. — Je t’ en défie, non DEFERER , avoir du respect pour les pas une fois, mais cent fois, m e ez cante* avis de quelqu’ un,cahout resped evit san- fy, m e azcantd ify; me a z e a n t milditinianchou u r r e , cahout onestiçz evit fy, sël. — Il défie sans cesse tout le mon­ urre,/»\ bet; resped i ur re, pr. bet;res- de, daëa a ra ar bed oll, ez m a atau o pedi u r r e , pr. respedet; beza onest ou taëa ou o tifyal ar bed oll. — Se défier, respedus e qêver ur r e , pr. bet; dou­ soupçonner, disfizya, disfizyout, .ppr. ilirT guen resped da ur re-laennac, pr. dou­ fizyet; cahout disfizyançz, pr. bet; dîsguet. Vun. rospetein. — >Deférer des hon­ cridi, pr. et. Van. dilyein, souspetein, neurs à quelqu’ un, renta enor da u r r e , discredeiû. — Je me défie qu’ il n evienpr. rentet; ober enor d.i ur re, pr. graot; dra pas, disfizyançz am eus ne zeuyo enori ur re^ pr. enoret. Van. inoureiû qet, disil/ya a ran e teué, discridi a rail unan-bennac, pr. inouret. — Déférer, e leuiïV*. — Il se dcfle de la providence de dénoncer, disculya ur re d ’ar justiçz,/;;'. Dieu, disfizyançz èn deus a vadèlez an disenlyet; rei hano ur re da justiçz, pr. autrou Doüe, discridi a ra var ar vadéroëi ; accus ur re-bennac. dirac bar- lez a Zoüe , disfizya ou disfizyout a ra neur,pr. accuset. Van. disclœryen ur eus a brovidançz Doüe. vc d’er barnour. DEFIGURER, gâter, difæçzouni,p;\


DEF DEC c i ; dishôvclebï, pr. e t ; dislièvelebec -1 DEFONCEPv, ôter le fo n d , disfounçqat ^pr. c e t ; diforc’h . pr. e t ; diforgea, z a , pr. e t ; difounçza, pr. et. distrada, pr. cl. Van. d ifæ çz o n n e in , diforgeiû. d id a la , ppr. et. F an. did aleiii, difonçD E F I G U R E , an homme defi g a r é , dis- zeiû , disëunyein. le b e r, d ifæ çz o u n et, o c ’h , â , a û ; un D É F O N C É , ée, d ifo n ç z , d is t r a d , dèn disleber, un dèn d ifæ ç z o u n e t,u n didal. den dishèvelebet, pl. tud disleber, etc. D E F R A Y E R , d ifr æ i, pr. difræët ; Van. difæzonnet, difænçzon, diforget. paëa dispign ur r e - b e n n a c , pr. paëel; Une chose de fig uree, un dra difæçzou- difraëa, pr. di ira ëet. uet ou difigur. D E F R I C H E M E N T , d ig orad ur, d iD E F I L E R , ôler le fil d’ une chose en­ fraustadur. filé e , disnendi, pr. et; dislropa, pr. et. D E F R I C H E R , mettre une terre cn cu l— L e chapelet se d éfile, disiropa a ra ar' ta re, difrausta ur pez d o u a r , pr. e t ; ch a p e led .— D é file r , aller d la file, mont digueri douar coz , pr. et. Van. d igor u n a n - h a c - u n a n , m on t an eil goude ou digorein ou digüorein u r p e h ciouar, eguile, m:>nt a réncqadou, pr. eat, ëet. ppr. et. r. issarler. D E F I L E , non enfile, distrop, disneud. D E F R O N C E R , difronçza, p r. e t ; — D é filé , passage étro it, hend q é a u , di.rida, pr. et. Van. diridein. hend slriz, hend e n c q , pl. hinchou D E F R O Q U E R , ôler le fr o c , difrocqeau , etc. t1. chemin. qa, pr. et ; quyiât ar frocq, pr. quytëet. * D E F I N E R , être près de sa fin , difi- Un moine fait évêque ou cardinal , se n a , pr. et ; Icnna da e fin, pr. et; beza défroque, u r m a n a c ’ h a guyta ar frocq èn e zifin, beza var e.finvez, pr. bet. eu a zeu da zifro c q a , pa èr grear es­ D E FIN I il, déterm iner, ordonner, dc- cop , pe gardinal. çredi, pr. c l ; staiudi,pr. e t . — D éfinir, D E F U N T , unie , nep so m a ro , nep ex p liq u er, e sp licq i an natur eus a un so brem â dindan an d o u a r , nep s o c a t d r a , pi', csplicqei, d’an a n a o u n , nep so trémenet eus ar D E FIN I TEU R, t. cle Franciscains , bed m à , an hiny a so eat dirag Dovie. difiniiqr, pl. ed. — P rier pour les d éfu n ts, pidi Doué evit D E F I N I T I F , ic e , a lacqa fin da un an anaoun v a d , pidi Doüe gand ar rcdra , difinus. — Une sentence définitive, varo oh gand an anaoun d r é m e n e t , p \ ur setançz difinus. ur setançz a lacqa pedet. Fan. pedeiû Doüe gued er re fin da ur p rocè s, ur setançz hep galv. varv ou evit en inean drémenet. ■ — E n défini lice, ou définitivem ent , evit D E G A G E M E N T ,* -détachement, dis\ m a d . evit beprcrl, ê difin, ez difinus, v. désintéressement. — >E tr e dans an DE FINITION, détcrm ination, slaîiul, entier dégagement de toutes choses 9 beza pl. statugoou; di'creù. pi. deevegeou ; distag d iouc’h pep t r a , beza distag e disclæracion , ordren ançz, ppl. o u . — gal oun d io u c ’ h pop tra . p r . bet. D éfin itio n , explication de la nature d'une DEG \ G E B , retirer une chose engagée, chose, an esplicqacion vès an natur divoëslla, pr. et ; diengoëstla , pr. et ; eus a un dra. dilaçza ou tenna ar péz a yoa roët ô DE F L E U R IR , perdre sa fle u r , dis- goësti, ppr. dilaçzet, tennet. Van. divlcuûya, pr. et', divleuzvya, pr. et. g a g e i û , diangageiû, ppr. et.-— D égager, .Van (liviehiu-iA, divleveift. dépêtrer , dilaçza , pr. e t; d ia m p e ic h , , D E F L O R A T I O N , difiourad ur, di- pr. et ; tenna eveus a , pr. tennet. Van. jn^juradurez. digagein . — Dégager sa parole , tenna e D E F L O R E R , diiloura ur verc'hès, c ’her. T rcg . tennan e c ’ her, pr. tennet. pr* et ; lémel e guëre’hted digand ur — S e dégager, se détacher , hem ziam ve,iv’h , pr. la met. p e i c h , hem ziia£za, hem zistaga, h e m D É F L O R É E , disilouret, a s o lame! donna.* ppr, hem zia m p e ich e t, etc. digadt-hy he güerhted. Va:i. h im digagein.


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D E G D É G A G É , ée, diarnpeich, dilaçz, divuua ou diliuna ar c ’h a r , pr. divuet; dic’ hourdi ar c’har. distag, oc’h , à , aû ; iscuyt, discoubl, net; divorza, dispos, oc’h , â , un. — Qui a le corps — D egourdir un homme, dic’hourdi, pr. dégagé, moan ha distag, moau ha dis­ eî ; divorza, pr. et. D EGO U T , aversion pou»• c» qu’ on p o s, ut c ’h o rf distag oa dispos. D E G A IN E R , dic’houyna, pr. et; dis- mange, divlas, pl. o u ; dic’ houd. Van. f e n ri, pr. et. Van. dihouhincin , pr. et. dionst, diout. — De goût provenant de la D E G A N T E ll , disvanega, divanega, malpropreté des mets, dongèr, heug, ’reqedd. v. d contre-cœur. — D é g o û té ppr. divancg'.iet. Van. divanegneiû. D É G A N T É , ce, divaneguel. v. gant. version pour les personnes, erès, manyelD E G A R N I R , divuarniçza, pr. e t; cas.— J'ai du dégoût pour lu i, pour elle, erès am eus ountà, o u n d h y , ur madiannéza, pr. et. Van. dioarniezein. D E G A R N I, ie , sans- garniture, di- nyel-cas am eus o u d - h a û , oud-hy.— Dég out pour les choses spirituelles et mo­ voarniez,7 diannèz. D E G A T , ravage y g o a s ta d u r , dis— rales, erès, cas, divlasder, dic’ houd.— trnich. Van. disîruoh.— Faire du dégât, Dégoût, pluie qui tombe, diveradur, goasta, pr. et; distrugea, pr. dislruge*. divèr. Van. diuir, diuer. D E G O U T A N T , ante, quirépugne, di­ Van. distrugein, dizaibadeiA. — Celui qui fait du dcgâl, goas-.taër, pl. y e n ; c ’h o u d , divlas, dic’ houtus, divlasus, distruger, pl. yen; goastadour,/)/. yen. eresus, o c ’h , à , an. Van. dioustus, Van. dizalbadour, d i s t m g c m i r , ppl. dioutus, o h , an. D E G O U T E R , rebuter, empêcher quel­ y o n , yan. De goasiadour, viennent les Goastadouresde Lamballe,i. d’histoire.— qu’ un de manger, dic’hoantàt ur re— Dégât, dissipation, consommation y dis- bennac da zibri, pr. dic'hoanlëet; litr o an d , dispign vras, dispign foll-, dis- met ou Icmet ar c ’hoand-dibri digand ur r c, pr. la m e t; rei heug ou rei don­ mantr. D E G A U C H I R , ë u n a . pr. et ; digam- gèr ou rei reqed da ur r e . p*'. roët ; di­ ma,/jr. et;didrcuza,7>r.eî. Van. ënnciû. gaçz heug ou dongèr ou reqedd ou reDEGEL, discouru, discôrn, disclaçz. gred da u r r e , pr. digaçzet; divlasa, pr. Van. diîoh , disorn, discorn, discouru. divlaset; die’houta, pr. el. Van. diou^ D E G E L E R , discourna, discourni , tein. — Dégoûter quelqu’ un défaire une diselaçza, ppr. et. Van. d ilo h e iâ , dis- chose, dic’hoantàt ur re da ob.cr un d r a , pr. ëet; distroi ur re-bennac eus c o u r n e in , disorneiû. DEGENERER, s’ abâtardir, dilignozn, a un dra , pr. distroët ; die’houta ur repr. e t; faisa n a t u r ,/;/•. fàlsel ; forzi bennac da ober un dra. D É G O Û T É , ée, dic’h o a n t, dic’hon a t u r , pr. forzet. Van. diíignczciA , a n te c q , oû’h , à , an. forheiû n a i u r , pr. forheî. D E G O U T T A N T , te, qui tombe goutte DEGELER , dégager ce qui est englué, digluda, die’ hluda, ppr. d ig îu d e l, di- d goutte, d iveru s, berr.s, oc’h , à. Van. c ’hludet; dic’h lu d c n n a , pr. et. Van. divirus, diverus, o h , an. D E GO U TTER, tomber goutte à gout­ digludennein. te, divera. pr. et. Van. divirciù, diveDEGORILl.ER. ». vomir. _DEGORG EM E N T , décharge d 'v m ri- veiii.—S ' i l n’y pleut, il y dégoutte, cals tié-re, disedrg. v. décharge. — Dégorge- pe nebeud a vad a t a u , gîao pe c ’hliz vicnt d’ humeurs, de bile, sqignadur, atau , glao pe diveradur è qentell. D EGR A DER, destituer d’ une charge, «qignadur uinoryouji dÍRcarg-apoluni., lémel a garg, jv. la m e l; lacqât evit • DEGORG ESI. v. vomir. DEG OURDIR, ôter l’ engourdissement, mad èr'n:eas a garg,;»-. ëet.— Dégra­ d ivava, pr. cl ; divava ou divaufa an der quelqu’ un de noblesse, dinobla u rr e , daoi;zov:rs3, dic’houfdi an daouzourn, pr. e t ; dinohliçza ur r e , pr. et. — Dépr. dicJisou;'dct.— Dégourdir la jam be, rader quelqu'un de la préirise, disacri «


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ur b æ î e c q , pr. et;du\TeIeguiurre, pr. ronsa, pr. e t ; d is u a , pr. et. eî ; d iaûgraui, pr. diaûgruvet. — D é­ D E H A N C H E , ée, lè s p o s , dilèset, v. grader an vaisseau, divoarniçza ul Ipslr éhanché. coz. pr. et. D E I ï a R N A C I I E R , ôter le harnois des DEGRAFER, diglochedi, p r .e t. Van. chevaux, disiærna ar c 'h e s e c q , pr. et. digvochedeiû. DEFI A R R A C H É , distærnet. — D éD E G R A IS SE R , ôter la graisse, dilar- harnaché,sans harnois, dis! ærn ^d i h ar n es. da , pr. cl ; tr e u d i, pr. et ; didruza , pr. D E H O R S , èr meas, ê meas, èr mæs. e t ; iamei an d ru z o n y , pr. id. Van. di- Van. èr m æ s . — Sortir dehors , m ôn et ê lauleiñ , dizruein. m e a s ,p r . ëet. — Jeter dehors, teureul D E G R A I S 3 E U R , dilarder, pl. yen ; èr meay,/;r.taulet. — Venir de dehors,d ô­ d izruer, pl. y e n ; n etta ër-eû lo ff, pl. net eus ar m æ s, dônet o væs, pr. deuët. nettaëryen-entoiF. Van. dizruour-m i- — -Le dehors, la pariie extérieure , an d i­ h é r . yl. von. aveas, a diavæs. Van. en diaûvæs. — ■ D E G R E , escalier, d e r e z , pl. you ; di- Dehors, par dehors , a z ia v e a s, a ziavær. r y , pl. diryou. Van. d e rg u ëy , pl. e ü .— Van. a ziaûvæ s. — E n dehors, eñ dia­ Degré à vis, b in s , pl. o u ; ur vins. — veas, en diavæs. D egré, marche d’ an escalier , pasenn , D E IC ID E , qui a tué D ieu , ar m u n i r pl. pasen n ou, paseigner; d æ z , pl. dæ- eus a un D o ü e , ar vautrerez >ès a un zyou. De d æ z , vient derez et degré. — Doüe. Van. er multrereah ag un Doüe. Par degrés, pasenn-ê-pasenn , baseiiD E I F I E R , t. du paganisme, lacqât d a - b a s e ü , a zæ s-è-dæz. On a dit daës. ô rencq an d o u e ë d , pr. le c q ë e t; rénfa — Degré, t. d'université, d e r e z , pl. you. an cnoryou diin da un d è n , pr. réntet. A l. radd, pl. raddau. v. gradué.— De­ D E I S T E , homme sans religion partigré de parenté, pasenn qirintydicli, pl. culière, nep n ’en deus qen credenn , pasennou qirintyaich , derez, pl. you. nemed ez eus un D o ü e , pe da h in y — A quel, degré de parenté êles-vous ? pc ne ré ni enar exteriol e - b e d , doëist, è pasenn qiriniinich ez ma o u c ’h-îm ?' pl. doëisted. pe è pasenn ez o u c ’h-hu q erend ; pe ê DE J A , adv. de temps, d ija, di j a icqv derez ez o u c ’h-Im q e r e n d ?— A u qua­ Van. id.— Ily a d éjd quelque temps, p e ltr e ne degrc, èr bévare pasenn , èr bé- ;icq a so dija, dijaicq eus pell.— Il y a varem derez. ■ — A u souverain dcs''é d’ in- déjà, long-temps-, pell amser a s o d i j a , tension, t. de physique, èn divezâ puseñ dijaicq ez eus pell a m s e r , peilon-bras ou p o u ë n d , èn uîiélâ pouënd ou pa- a so d ija, ur pell bras oitur peiîoubras s e n , uhélâ ou peliâ m a hall mônet. ci so dija. — Il était déjà venu, lorsque, D E G R O SS IR ; parlant d’ un bois, di- beza ez voa d caët d i j a , p a .— Déjà? si­ vrasa, pr. et; digoe’h e n n a , pr. et. tôt? dija? qerqent? qen abved? qen» D5GUI3ULKÙ, de» animaux et tiz? dija livirit? dija hau ? dija le ret? des ivrogn es, dislimnqa . pr. et; c ’imy- — Comment, quoi, il est dej à'vcnu? pcd a , pr. e!.-. Van, diorgeiû. v. vomir. naus, petra, deuët eo dija? ou deuët DEGL!1S E 51E;MT, diguizamand, pl. oo qen' abred? ou deuët eo qérqent ou diguizamav.cliuii ; dlguiz, pl. ou ; d qentiz ? ;uizadur, pl. you. Van. diguizemand. DEJETÏÏR fse) , parlant du bois . èn D E G U IS E R , travestir, d i g u iz a , hem deureul, pr. èn hem dau'et. Van. et; ceûch fæçzoun da un d r a , pr. et. iiim durlein, h u m dauieiû. v. défigurer. ■ — Déguiser 5 dissimuler , «1:DEJEUNER, léger repas du matin, gmza , pr. et; g o i e i , pr. goloët; sim u­ d iju n y , pi. dijnnyou tran. dijnu , du l a , pr. et. Van. diguizeiû.— Se déguiser, jnn , pi ’û . — Un bon déjeuner, un dièn e m z i g ü i z a , pr. èn hem ziguizei ; jun y m a d . — Après déjeûner, gouda d:’hem ziguiza, pr. h e m ziguizet. jvîny. On dit proverbialement : déjeiî<u r DE ÍIA LE R , ôter le àâleduvi sage, di- de clercs, dîners de procureurs, c otiatun C /.


a 56 DEL de commères et souper de marchands, la­ varet a rear ordinal penaus , ne deus par da zijuny a r c ’h lo ër, da lein ar broculcryen , da verenn ar c ’houm aëresed , ha d a g o a n ar vare’hadouryen. v. commère. DE JE UN E R, prendre le déjeuner, diîtini, pr. et. Van. d ijuneiû, dujuneiû, ppr. e t .— II a déjeuné de bon matin, mintin m ad èn deus dijunrt. Trég. dijunet èn devis beure-mad , ma-le. — Il déjeune ordinairement assez matin, m intinicq avoaîc’ h oh heure m a d a vo ale ’h, èn deus ciisidm da zijuni. DEJOINDRE, disjoënta, pr. e t ; d;f r a m m a , pr. e t; dislaga diouc’h , pr. distaguet diouc’h ; dispartya diouc’ h , pr. dispartyet diouc’h. fan.d ijuëntcin , diaçzanibleiû. D E J O IN T , te , non jo in t, d isjo ë n t, dijoënt , d iiïa m m , dislag, disparty. Van. d ijuënt, diaçzambl. I D E JLC , lever des oiseaux, an diglud, an digîuch , an diglud eus ar ycr. v. juchoir, jucher. DEJUCI 1ER , sortir du juchoir, diglugea, pr. digh’ gel ; digluda, pr. et. Van. digludein, digluclieiû. DELABRER , mettre en pièces , en mauvais état, disparboulli, pr. et. D E L A C E R , dilaçza,/)?'. et; dibrenna,/;r. et. Van. difermeiti, dibrenneiû, ppr. et. v. debraiücr. — Délacer sonpourpoint. dilaÇ2a ou dibrenna e borpand. D É L A C É , fc, dilaçz, dibrenn. D E L A I , terme,a m s e r , tennen. Van. i d . — Donner délai, rei a m s e r , rei terraen , pr. roët. — Délai d’ absolution, dalc'h , appell, corbeil, p ii, absolveñ gleiz. v. absolution.— D élai, remise, re­ tardement, dale, pl. daîëou; daleydiguez, pl. ou. — San.s délai, hep dale. Van. hemp dale. — Faire üilai , re­ tarder, dalea, dalëout, ppr. dalëel; ober dale, p i. great, grict; aslemi term e i i,'p r. asiennet. Van. daleeign, pr. daleJ ; dalreiû, pr. dalëet. D E LAISSEM EN T , cession , dilès. Van. id. — Délaissement, abandon, dilès, disuport. D E L A I S S E R , abandonner, d i l è s è l ,

-D EL pr. diltísct ; dilesel èu yzom , lesel ur re disicour, pr. leset ; quytaat,/>/\ ëet. — Délaisser, faire cession, ober dilès, pr. græ t; dilesel, pr. dileset. D E L A S S E M E N T , discuyz, discujr z a d u r , ehan. Van. discuëh , diseuyh. D E L A S S E R , faire perdre la lassitude, discuyza , pr. et. d. débander l'esprit. —: Se délasser, discuyza, e h a n a , ppr. et. Van. diseuëhein , discuyheiii, ppr. et. — Délassons-nous un peu , discuysomp un ncubeud , greomp un discuyz ,'ehanom p un ncubeud , greomp un ehan. Van. discuëliamp , groamp un discuëh. D É L A S S É , ée, discuiz, oe’h , à,aii. Van. d is c u ë h , d iseu yh , o h . an, aoii. DELATEUR, t. dénonciateur. D E L A T T E R , ôter les lattes d’ un toit, die’ houl îza, pr. et. Van. dilioulaheiû. Trég. dic’houlazan , pr. et ; leiïiel ar goulnzo, pr. lamet. D E L A Y E R , détremper, distrémpa, pr. et; distémpra, pr. et. Van. distrain* peiû, fir. et. D E L E C T A B L E , plijadus , oc’h , à; ebatus, oc’h , à; a ro plijadur, a roebat, a ro joa vras. D E L E C T A T I O N , plijadur, plijadurez, plijadurez vras, ppl. ou. D E L E C T E R , plijout, pr.plijet; laouennàt, pr. lajouenneët; rei plijadur,pr. roë l ;o be r pli j a durez vras, pr. gréa t,græt DELEGATIÜN,qemenadurezdreistordinal roët da ur c ’houmiç/.er , cannadur dreisiordinal. DELEGUER, commetlr» avec pouvoir, rei cannadur dreisiordinal da ur re, rei qemenadurez dreisîordinal da ur c ’ houmPçzcr; pr. roëi; dip&iti ez dreistordinal. pr. dipùlcf. DÉLÉGUÉ, député, cannad dreistordinal. pl. c an n a d o u ; diputed, p/. tud diputed. D E L E ST AGE, décharge du lest duvaisseait, dilaslraich. Van. diîastach. DE LESTE R, tirer le lest du vaisseau, d ilasîra. /;r. et. Van. dilustem. D E L E S T E U K , dislastrer, pi. yen. Van. dilastour, /7. yon. D E L IB E R A T IO N , examen de quelque


DEL DEL chose , c u s ù îa d u r e z , cusuladur, cusu- oll blijadurezou ou an oll delicyusdedod lidigu'ez, evoradur.— D élibération , «rD E L I C Ï E Ü X , euse, d e lic iu s , oc’h , nf/t?, ar pez a so siatudet, an deliberei. a., a n , agreapl d ar spered ha da sqy_ D E L IB E R E R , mettre en délibération, anchou ar c ’horf, leun a zelicyusdedou evori, pr. e t; hem g u s u ly a , pr. hem D E L ICIE U SE M E N T, èn ur fæ çzoun gusulyet ; soungeall a zévry, pr. soun- delicius, gand pep seurd plijadur, gad g c t .— ■ Délibérer, arrêter, statudi, pr. et; pep delicyusded. d erc’h e l , pr. dalo’het; diliberi, pr. et. DE LIE, ée, fin , m ena , m ince , m o a n , — C elu i qui délibère sur les affaires d’ une fin, ta n a u , soutil, o c ’h , â , aû. F a n . paroisse, diliberarid, pl. diliberandted. m o ë n , fin, tenaû. A l . delyus. de de­ D E L IB E R E (de propos ), a-zévry, a- lyou , feuille; mince comme les feu illes.— t b a r i e d e d , a-ratos, a - r a t o s - c a ë r , a- D u fil d é lié , neud m o a n , neud f i n . _ bemi-qefFridy. Van. a r a t o h , aratouëh. Un esprit délié, ur spered soutil, u r ■ — D élibéré,hardi, distag, seae’h, mailh, spered fin, ur spered g u ë z n , pl. spere­ o c ’h , à , an. jou, etc. ; ur map fin evel ar seiz. D E L IC A T , te, fin , menu,, faible, flour, D E L IE R , défaire le lie n , d iseren , p r. tener, o c ’h , â , aû. Van. id. — Com ­ diserëet; d ie re n , pr. dierëet; disamar­ plexion délicate , temps flo u r, pt. témp- r a , pr. et; d ia m a r ra , pr. e t; d iliam syou f l o u r , c o r f tener ^ pl. corfou te­ m a , pr. et. Fan. disamarreiû, dierein ner; ur guiguenn flour.». faible.— T eint d ia r i, diaryeiû, ppr . et. v. lier . 1 délicat, liou flour .— -Ouvrage délicat, la­ _D E L I E , ée, qui n’ est pas lié , disere , bour fin, laboxir flour, labour diouc’h diere , disamarr, diatfiàr, d ily a m m __ an d ib a b .— D élicat, friand, lichezr, pi- Un sac delie, homme qui ne peut gardei* touilh, blificq, friant , diîicat, oc’h, â un secret, u rs a e ’h disere, pl. seyer, etc* a û , ppl. lichézryen, pitouilhéyen, bliDELINQUANT , qui a commis une figued, tud l i c h e r , tud pitouilh, tud fa u te, fa zy er, pi. yen ; fa z y a n t, pl. ed/ blifieq, tud frian t, tud dilicat.— Voici feller, pl. yen. Fan. fa llo u r , pl. yon. qui est d’ un goût délicat, cetu am à hac D E L IN Q U E R , fazya, pr. e t ; felleîa so dilicat ou èn déus ur vlas dilicat pr. f è lle t, fallet. — Viande-délicate, liehezry, lipousérez, D E L I R E , rêverie d’ un malade. Léon , ppl. ou. — Un esprit délicat , ur spered alter. Corn, a l f o , elfo. Ces deux m oti fin , ur spered d ilic a t, pl. sperejou fin, viennent de fo, fea. T rég. alter, ambreñ. sperejou dilicat. — Une affaire délicate, ~ C t malade n’ ést pat íans délire, ne m a un æffer dilicat, un æffer am gest, un qet an dèn-ze h e p alter ou hep alfo od æffer m ib ily u s, pl.- æfferyou, etc.— hep elfo. — A voir du délire, ttre en dé­ D é lic a t , (fui ne mange pas de tout , figus, lir e , cahoift alter, pr. b e t; beâa altemiisin, o c ’h, â, aû, ppl. tud figus, tud ret. pr. bet; a l t e r i , pr. et; a lfo ï, p r. milsin — D é lica t, sensible, g u y r i d i c q , alîoët ; e l f o ï , pr. eífoët; cahout alfooM qisidicqydiribin, oc’h, â , ppl. tud,etc elfo, beza alfoëteu elfoët. H .-C o r n , e l D E L IC A T E S S E , finesse , fin der, Fan. ambren , pr. ambrëet. moander , soutilded , flonrder, ilo'.irD E L I T , /ante, droue-obér,p/', droüc-*' ded.— Délicatesse , parlant cle la nourri­ oberyou; £'oall-ober,p/. gôall-oberyou* ture, lichery,/?/. Jicheryou; lipousérez, — Trouver en flagrant d élit, cavout o pl. ou ; fryan tiçz, fryaritaich , ppt. ou. v o a l l - o b c r , cavout o trouc-^ober, ca­ ■ — Délicatesse , sensibilité, guyridiguez, vout o d ro u c -o b er, pr. c a v e t; supren qisidiguez , diribinaich. è drouc-ober, supren o trouc^ober, D E L I C E S , ar pez a so delicius, ar pr. supVenet. pez a ro cals a blijadurezou var un D E L I V R A N C E , diîíÿránç^. Fan. id. d ro, delicyusdeà, pl. ou. — L e Paradis — L a délivrance d'un legs , an dilivrançz terrestre fu t appelé le jardin des delices , ar eus a ul legad .— Délivrance de tous m au x, Barados tércs a voué galvet jardin an dilivrançz a bep d reucq.— Notrt-Dmẃ$ 33


DEM j 58 DEL de délivrance, ôn Itroun Yarya a zili- o devoa bet diouganet ê faos un di­ vrançz èn Ormancly, taust d’ar guear luich général abenn ar bloaz mil pemp cant ha pévar var-miguent. a Gaën. D E L I V R E , Carrière-faix de la vache A D EM AILLO TTER , divailhura , dlguële al lue. Trég. gouële al loixc.Van. v a ilh u r i, ppr divaillturet. Van. divailhurcin, disronnein. , ppr. et. gule el le. D E M A IL L O TT É , e, divailhuret, disD E L IV R E R , livrer, liv r a , dilivra , ppr. et;rei,pr. roët. Van. livrein,reign, ronnet. — non maillolié , divailhur. rein. Trég. livrai), dilivran , rein , ppr. Vàn. id. D E M A I N , varc’hoas. Van. arhoali. e t .— Délivrer , tirer de peine, dilivrya, pr. e t; dilivra, pr. et; dilaçza a b o a n , — Le jour de demain, an deiz a varea zro u cq, etc., pr.et ; diboanya, pr. et; hoa*, an dez a ar-hoaz. — A demain, ténna a bo a n , ténna èr meas a boan, qen na vezo varc’hoaz.— Attendri A de­ a zro u cq, pr. ténnet ; lémei a boan , main, au lendemain , gortos bede varc’pr. la m e t, diampeicli, pr. e t .— Se dé­ lioaz, bede antro-nos, pr. gortoset, livrer, accoucher, v .-y .— Su délivrer, se ti­ gortoët.— Demain je nie convertirai, et rer de peine, d’ esclavage, hem zilivrya, demain n’ arrive pas, varc’hoaz me a zispr. hem zilivryet; hem zilivra, hem troï a-barfeded o uc’h Doiïe , hac ar z ia m p e ic li, hem zilaçza, hem dénna varc’hoaz-ze ne zeu qet ou ne arru nepred.— Demain matin, varc’hoaz-vinèr meas a b o a n , ppr. h e m , etc. D É L I V R É , c, d i la ç z , d ia m p e ic li, tin. T>'ég. varc’ hoaz ar beure, varc’diboan, oe’h , â , a n .— Délivré de soins, hoaz-veurc. Van. arhoah-vitin. — De­ disourcy, d isoucy, divelcony, diam- main soir , varc’hoaz da nos. Van. arhoah de n o s ..— Tous ne verront pas le peich , dibreder , oc’h , â. DELOGEAIENT, dilogérez, diloja- jour de demain, ne vezo qet a vare’lioaz mand. Van. dilogereh, dilogemand. evit an o l l , an oll ne vellint qet an dei* D E LO GE R, changer de demeure, di- a so da zônet ou o tônet. — Après-de­ lo g e a , pr. diloget; cen ch t y , pr. et. main, a-benn daou zez, goude varc’­ Van. dilogeiû , diblaçzein.— s’ tn aller, hoaz.— Demain en huit, varc’hoaz peii discam pa, pr. et. Van. digampein. — eiz-dez, varc’hoaz penn-sizun. Van. mns trompette, sans bruit, dispartya di- arhoah penn-eih de ou peen-suhun.— son, pr.et; mônet quyt hep lavaret Demain en un mois, varc’hoaz peñ-miz. g u e r , pr, ëet, eat; caçz ar c ’has gand- — Demain en un an, varc’hoaz pennbloaz , varc’hoaz penn-lisenn, varch à , pr. caçzet. D E L O Y A L , aie, qui n’ a ni foi ni loi> hoaz penn-blizenn. DÉMANCHÉ, e , distroad, didroad, disleal, oc’ h , d ; hep na feiz na reiz. clifust. v. les ppr. du verbe suivant. DELOYALEMEN T ,' èn ur fæçzoun t * D E M A N C H E R , ôter le manche d’ un disleal ; gand dislealded, ez d i s le a l, instrument, distroada, pr. e t; didroagad dislealéntez. D É L O Y A U T É , manque de fo i, disle- da , pr. et ; difusta , pr. et. Van. didroêdeiñ, divancheiñ. v. manche. aldcd , pl. ou ; dislealéntez , pl. ou. DEMANDE, goulenn , pl. ou; ménD E L U G E , inondation universelle du temps de Noë, diluich , an diluich , an nad, pl. ou. Van. gouleen, pl. goulcndour diluch, an dour diruich. Van. de- neü.— Faire une demande enjustice, ober luch; en dëur deluch.— Les eaux du dé­ ur goulenn ê justiçz, pr. great, græî. DEMANDER, goulenn, pr. et ; ménluge submergèrent tous les hommes , sauf h u it, pa zeuas guëachall au dour di­ nat, pr. et. Van. goulenn , pr. et. — ' luich var an douar , ez oa beuzet ar Demander une chose à quelqu’ un, gou­ bed oll nemed eiz dèn. ■ — Les astrolo­ lenn un dra digand ur r e , ménnoiit gues prédirent faussement un déluge uni­ un dra digand ur re-bennac, ménnat un versel pour l’ an i 5a 4 > an astrologyaned dra-bennac digad un an-bennac, ppr>


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DEM ni en net. — ■ Je demandé d’ al Ici' d Paris , v. délier. — Démarrer, leu r l’ ancre pour m e a oulenn mônet da B a r i s , mônet partir, sevel an é a u r , pr. savet; ap alia Baris a oulemian , bez’e oulennafi r e ilh a , pr. e t ; l a r g a , pr. largu et; la c mont ila Baris, m e a vénn mônet da qàt èr m e a s , pr. le c q ë e t ; m ônet èr B a ris , mônet da Baris a vennaû , beza m æ s , pr. ëet. — Démarrer, changer de ez vénnan m ont da Baris.— Demander place, diblacza, pr. et. D É M A S Q U É , ce, sans masque, disa vie, mendier, clasq e v o ë d , clasq e v u e z é g u e z , clasq an alusenn , pr. et; v a s q l , hep masql. D É M A S Q U E R , ôter le masque, digoulenn an alusenn.— Demandez et vous recevrez, dit JêsusrChrist, g o u l e n n it , vlasqa, pr. e t ; sevel ar m a s q l, pr. sa­ e m e lion S a iv e r , h a c oz pezo ou hae vet. Van. divasqein. — Se démasquer ,àv* vasqla , lamet e v a s q l, pr. id. ez recevot. DEM ATÉ, sans mâts, divern. Van. id. D E M A N D É , e, goulennet, ménnet. D E M A T E R , d i v e r n y a , pr. et. Van. D E M A N D E U R , g o u le n n e r , pl. yen. Van. gou len ou r, p l.yon , yan. v. accu­ diuërneiû. D E M A T É , divernyet. sateur , défendeur. D É M Ê L É , différend, contestation, arDEMANDEUSE , dcmavdertsse, goule n n e r è s , pl. ed. Van. goulenoures , g u z , pl. o u ; d é b a t , pl. o u ; t a b u t, pl. ou; stryff, pl. stryvou; scandai, pl. ou. pl. ed. DEMELER , mettre en ordre, divesD E M A N G E A I S O N , d é b r o n , déb ru an . Van. débradur.— Démangeaison q a , pr. et ; direustla , pr. et ; dibab , pr. et; d is p a r ty a , pr. et. Van. digabrûlante, tanigenn. Van. id. D E M A N G E R , avoir de la démangeai­ geiû.— Démêler, distinguer , diffarapti, son, c ah ou t débron, pr. bet. Van. deé- pr. et. — Démêler le vrai d’ avec le faux , diffaranti an güir d io u c’h an gaou. b r e i û , pr. et. D E M E M B R É , èe, sans membres, diD E M A N TE L E R , détruire des fortifica­ tions, disrya u r guear., pr. et; divurya vémpr. D E M E M B R E M E N T , divémpraduur g'uaer , pr. et ; discarr erëou ha m u ­ r e z , divémpradur. Van. diamprach , ryou ur guær , pr. discarret. DE M AN TIB ULE R, rompre, niavena, divambrach. D EM EM BRER, d iv é m p ra , pr. et. pr. e t; d i j a v e d a , p'-. et ; terri ar javed, pr. torret. Van. dichagelleiñ , pr. et ; Van. diampreiñ , divambrein. DEMENAGEMENT, v. délogement. toreiû er c h a g e ll, pr. et. DEMENAGER, *. déloger. D E M A R C H E , c a m , c a m e d , pl. caD E M E N C E , égarement d’ esprit: v.-y. m e jo u ; ar' m ô n e t , ar qerzed. on pro­ DEMENER ( se ) se donner de la peint, nonce a r c ’herzed.— Démarche grave, qers e d s o n n , qerzed s o le n n , cam m ejou pour faire réussir une chose , treg a ez i, parfed. — Je le connais d sa démarche, me pr. et ; hem do urm an ti, pr. hem dour-< èn ene diouc’h e guerzed ou d io u c ’h e m a n t e t ; h e m dispae’h a t , pr. hem disgam ou d iouc’h e g a m e j o u , diouc’h pae’ het ; èn h e m dibilhona, pr. èn h e m dibilhonet; cabalat, pr. et ; qemer c a ç z ar mônet anezâ m s a oar piou eo. D E M A R I E R , casser un mariage, disi- var e gorf evit dont abenn eus a u n m e z i , pr. et ; terri un d i m i z y , pr. tor­ dra, pr. et. Van. h im donrmanteiñ. D E M E N T I, rebech pehiny a re a r d a ret; dispenn un d im izy , pr. dispennet. Van. disim ezein, disiraeeiû , dispeen- ur re da veza lavyret ur gaou ou urfalséntez, pl. rebechou pere, etc ; gaou neiû un dimeen , ppr. el. DEMAPVQ U E R , ôter la marque,, di- rebeehet, pl. guevyer, etc.; un dilavar. D E M E N T IR , reprocher un mensonge à verqa, pr. et ; d i v e r c h a , pr. e t ; difaçza quelqu’ un, reb ecl’. at ou rebech ur gaou ur mercq, pr. et. Van. diverclieiii. DEMARRER , délier les amarres d’ un da ur r e , pr. rebeehet; t a m a l u r g a o u vaisseau, disamarra, d ia m a r r a , ppr. et. da ur r e , pr. et ; tamalat u r re-bennac


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a c’haoii, pr. tamalet; disel»rya da ur ber e zemeurançz èn ul leac’h , pr. re èn e façz e* lavar g a o u , pr. disclæ- græt; menel èn u l l e c ’h.^r. manet.— r y e t ; rei un dilavar da ur re-bennac. LçJParadis est la demeure des bienheureux — Vous en avez m enti, gaou a liyirit , et l ’E n f e r celie des réprouvé.;, ar îîaraaou a livirit ê creiz ho fry ou è creiz dos eo demenrançz ar re-ëurus , hac o taoulagad ou è creiz ho façz. — Se an ifern hiny ar re-golîeï. démentir, agir autrement qu’ on ne faisait, DEM EU RER, habi ter u n lieu, ch om ni, discana, p r .e t; diligneza, p>\ et. Van. pr. e t; c h e m e l, c h e m , ppr. ehernet. dilignesein.— iŸcpoint se démentir, der- Van. chommeift , chetn , cîioucjeiii. o’hei mad d ’e stad, pr. dalc’het; qen- ’( m cnci, p r . manei ). — Je demeure d derc’hel èn e stad, pr. qendalc’h e t ; S a i n t - P a l et lui d A u r a y , me a cîiom beza bepred ar m em ès, pr. bet. è Casicl Paul hac en ê Alré. Van. me D E M E R IT E , dimilid, pl. o u .— Il a chom ô Castel-Paul hag ëun e chonq cté puni selon ses démérites, hervcz e zi- èn Alré. — D em eu re'', r e s te r, menel, milidou èn deus b e t , bez’èn deus bet m ana, ppr. manet; èhomrn, pr. et.— a r pez a zimilidte. // est demeuré après nous, manet eo var DEMERITER , agir d’ une manière hon lerc’h , manet eo hon dilerc’h , blâmable, dimilita, dimilitout, ppr. di- chommet eo hon goude-ny. — Qui va snilitet. là ? demeurez là? piou so aze? ehommit D E M ES U R É, èe, divoder, din iz , aze.—/ / faut en demeurer l i , red eoèn dreist m oder, dreist musur, dreist pep hem zerc’heîda gucmen-zeo« varguereiz, divusar. Van. divusur , divesur. men-ze. — Cela n ’est pas d demeure , cela DEMESUREMENT, avec excès , èn ur n’est pas achevé , ne deo qet peurc’hræt fæçzoun divoder ou dirciz, dreist vo- an dra-ze, ne chormno qet evel-ze.— d e r , dreist v u s u r , èn ur fæçzoun di- D e m e u r e r , c ir e , beza, p r. bet. Van, yusur. * bout,;;?-, b e î.— Je'demeure votre servi­ D E M E T T R E , se disloquer, divoës'Ia teur , me a so ho sorvicher . — Demeurer an æsqern , pr. et; dislec’h a , pr. et ; dans le respect pour scs su périeurs, èn hem dilec hi, pr. et; d ijo ë n tra a n isily, pr. zerc’hel èr resped evit c si:periole 1, et. V m . dilelieiû , dihampreiû. v. dé­ pr. èn hem zalc’iiet, beza respcdiis ê boîter.— Démettre, destituer quelqu’ un (lever e supesiolcd, p r. bet . ' — Il difl’ im« charge, lamet ur re èr meas eus a meurc en arriéré, menel a ra a-drô. — g arg y pr. id. ■ — Se démettre ; abdiquer O ù est-il demeuré? pe è lec’h efi-ê ma­ volontairement, èn hem zisober evè.s c net?— L a parole vole et l ’écriture rest e, garg, pr. græt; quytaate g a r g , pr. ëet. as* gomps a ya gand an avel hac ar v. abdication. icritur ne da qet. D E M E Ù B L É , ce, sans meubles , diDÌÍMT , chaque moitié de deux parties y e u b l, d i a n n è z , divoarniça , n oaz. égrJes j hanter. Van. hanter. E n t. de oc h, â , an. mépris, d e m , cracq, briz, peus.— Un D EM EU BLER , diannèza , pr. et; di- d e m i-arpen t, un hanfer-qêver, un han: v e u b li, pr. et. Van. uivcuhleiû. !er penguenn. — A d em i-aveugle, hanD E M E U R A N T , ante, nep a cJirçm èn ter-dall, peus-daSl.— D e m i - a u n e , hanul leac’h , manandt , pl. e d .— Demeu­ ter-voalenn, hanter-voalennad, hanrant, reste y an nem orand, an dcmo- ter-goalîad. — Un dtmi-hoisseau de blé, rand. Vcn. en damonrand. — A u de­ un han'or-hoëzollad ed. ;— Une demimeurant, au reste, a bond-ail, pep Ira brar.se* no hanter-goured.— Unedçmieveçzeai mad. bra^sre de bois . un hanter-brevaej qeuDEMEURE, maison, demeurançz , neu:i. — Devii-ùrûlé , Iian'er-îpsqet, pl. ou. Van. chomach. A L hum ; delà. penfì-lcyqet .— A demi-chrétien . hanter* a-lian , d’ ici, ham-aû , ici, h eu;-an . gnsîen , brlz-cliristen , dem-christcii, çclui -ci.— Fa rc sa demeure en un lieu, o- crisîen bian-voaz , cracq-christcnn}

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pcus-oìiristenn . — A dem i-cuit, banter- petite demoiselle,venez-ici?mesQ\Ucq deud b o a z , hanter-bared.— ■Demi-iemoistlle, am à? D E M O L I R , disc arr, pr. et; distruja, dem -d em esell, c r a c q - d e m e s e ll, brizdetneseil.— D em i-dévot , hanter-dcvod, pr. et; dispenn,/;;-. e t / F a n . distrugein, dern-devod, briz-devod, cracq-devod, dispenneiû. T rég . discarr, distruja û, peus-devod.*— D em i-dieu , hanter-zoüe, ppr. et. D E M O L I T I O N , destruction d’ un bâti­ dcm-zoiie. — Une dem i-douzaine, un hanier-douçzcnn.— D em i-fou , lianter- ment, distrnicli, dispennadur. Van. id. t'oll, girfoll, s q o ë t, peus-foll— Demi- Dém olition, m atériaux de ce qui est abat­ g en tilh o m m e briz-digentil, dem-digen- tu, dar. D E M O N , esprit, ar c’ h o u ë r e , an a r til , cracq-üigen tii, digentil couëzef vès a lost ar c ’h a r r, pcus-digentil. — c ’ho uë re , grippy. v. geriie. — D é m o n , Une demi-heure , un hanter-eur. — Une esprit m alin, d r o u c - s p c r e d , pl. d r o u c dem i-livre, un lianter-livr.— Une demi- sperejou. A l. drus, pi. ed. v. diable. D E M O N I A Q U E , possédé du dém on, lieue , un han ter-léau . — A demi-mungè. hanter-zébret . — A dem i-m ort, hanler- poçzcdet gad an drouc-sp ered , pl. ar varv, hanter-varo.— D em i-nu , hanter- r e-b o ç z e d e d , etc. A L diauled. D E M O N S 1 1! A T I O N , tes leny, ^zn a d, noaz , hanier-divisq.— Demi-once de ta­ bac , hanter-onçz b u îu m — Demi-pied. an dra a ziscuëz aznad un dra ail. — ■ banter-troadad, banter-troadad hed. Démonstration , syllogisme en forme qui — A demi-plein, hanier-ieui).— A d e m i- ' prouve clairement et invinciblem ent, art uê, han'.cr-iazet, p e n s-la z e t.— Dnm’- j g u a in a n d aznad ha f æ x U ' , pl a r g u a v if, b a n t e r - v e o , p e u s -v e o . — A i/ewn'-jmaachou aznad ha fæzns. ride . h a n ie r -g o u îlo . — Un an et d e m i, D E M O N T E R , ile r la monture d q u elui- bloaz-hanter. ■ — Un arpent cl d e m i, qu’ un, lacqâî ur re -b e n n a c var droad, u r c ’hevcr-hanter. — Une heure et demie,\pr. lecqet ; divarc’ha u r r e , pr. divarui) eur-hanier. — Un mois el d em i, urjc’het. — D ém onU r, jeter un cavalier par m iz - h a n t e r . — Un siècle cl d em i, ’ uv terre, discarr ur m a rheg uer, /;>'. discarc ’h a n t v e t - h a n t e r , cant vloaz hac han-jreî; pilât ur inareguér iPan doüar, p-\ ter-cant.- — Sans respect ni dem i, hep nai pilet. — Dém onter, faire perdre pied, disresped, n a c hanle r resped. iroada, pr. eî; d é p l a n t a , p>\ et. — D e D E M I S S I O N , renonciation dune char­ monter, désassembler, diaçz$mbli,/>r. et. ge, etc., dilès, diiesidigr.cz. — U a fait i\ déjoind>'e. — Dém onter une horloge , démission de son abbaye entre les mains ^«jdireiza un orolaich, pr. direfzei; goasroi , de sa paroisse m ire les ?nains de l’ c-i ta un orolaich,/);-. goastet. — Dém onter, vcqae, great èn deus dilès eus e ab a ! y déconcerter quelqu’ un , d ig o u n ta n a n c i entre daouarn a r r o i i e , eus c barrés ur re, pr. digo nntanancet. D E M O N T i l E M , montrer clairement et cuire daouarn an autrou’ ii escoo. D E M Ü C K A T f E ,• gouvernement où la évidemment, discuëz az n ad lia p a t a n t , souveraineté réside dans le peuple , stad pr. discjîëzet. Van. discoein sclær. goüarnet gand pr g oum un , p l. stadoy. D E M O R D R E , discregui, pr. et; dis-* v. aristocratie, monarchie. — L e gouver­ pega,dispeg«i, ppr.et. Faw.discroguein, nement da Ijâle est une démocratie, Sala pr. et. a sin'gouarnei gad ar goumun. D E M U N I R , v. dégarnir. D E M U R E R , ouvrir une porte, -une fe­ DEMOISEL L E, demoseü, pl. e d . Van. dar.'.e.(;eS1, pl. ed; itron , pl. itronesed. nêtre m urée, d i v a ç z o u n a t , pr. e t ; d i — Demoiselle à la nv de , darneseR ar vançzoûna, pr. et. c ’h:z. Van. KÎracq . — Petite demoiselle, - D E N A T U R E , e, dinatur, oc ’h,â. Van. demesellicq. p/.r’. emcsc!iedigou,mesei- id. — F is dénaturé, m a p dinatur. licq. •— Mademoiselle, va-iiicseli, ma-; D E N E G A T I O N , déni, refus, d in a e ’hi-

meseil. Van. maûmesell,/ vWt r o u . — Ma diguez, îi a c ’ai d ig uc z.


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a6a DEN D ENIAISER , se di'nialser, diloüadi, barneur, pl. accusou. pr. et; diabaiïi, pr. el;fuiaat, pr. fmëel. D E N O T A T IO N , désignation par cer­ Van. disodein, disïoleiû. — II s’ est un taines figures, noîadnr. peu déniaisé, diloüadct ou finèet eo un DENOTER, désigner, nota, pr. notet. DENOTE, c, part, et adj., not^t. n e u b e u d , un ncbeiulicq eo diabalijt DENOUE, non noué, discoulm, diou disodet. D E N IC H E R , tirer des oiseaux du nid, goulm. Van. disclom, diglom. v. délié. DENOUEMENT, discoulm, discouldineyza , pr. et ; diboufïa labouezed , p>\ dibouiibt. Van d in e h e in .— Déni­ rnadur. DENOUER, discoulm a, pr. et; d cher, sorti-' d’ un Heu; faire sortir par force d’ un /tc«,dibouffa,dineyza,/ÿ;r.et. v.nid. g o u l m a , pr. et. Van. disclom eiû, (liDENICHEUR,diLouiIeiy/;/. yen; di- glommeiñ. — Dénouer l’ aiguillette, discoulrna an acoïlhetenn. neyzer, pl. yen. DENRÉE, ar varc’hadourez ordinal D E N IE R , nier une chose, refuser, dieus ar m a r c ’had, evit an yzomoucoun a e ’h, pr. et. DENTÉ, e, part, et a d j., dinae'het. mun , pl. m a rc ’hadourezou ordinal. D E N S IT É , fetislidiguez. v. rareté. D E N IE R , douzième partie d’ un sou, DENT, d an t, pl. dént. Van. dant, pl. dinér, pl. ou, ed. Van. dinér, /;/. e d .— Un denier valait deux mailles, un dinér deënt. — Dents de lait, déntigou leaz, a dalyé daou’ vell. — Petit denier, di- dént læz. — Dents incisoires, dénla-zi;> n éricq, pl. dinérigon. — Denier maza- r^ueq. — Dents canines ou œillères, dént rin , m a z a i in , pl. ed. — Les trente de­ an daoulagad. — Dents macheliêres ou. niers du prix de Notre Sauteur valaient molaires, dént a gostez, dént bras. Van. cinq livres cinq, selon Budée; quinze livres, dént a vàl. — Dents de derrière ou dents selon le père Annat ; quarante-six selon de sagesse, dént a-d rê, qildant, pl. qilMacé, an tregont dîner, pere a voüear dént. Van. qildant,/;/. qildeënt. — Dent priz eus a verzidiguez lion Saiver, creuse, dant c le u z , pl. dént cleuz. — a dalyé lieuse èn bon niouneyz-ny, ur Dent de loup, dent de cheval, dant bleiz, real varm iguer.i, var a lavar Rudee ; dant in arc’h. — Dent de chien, dant qy, pcrnpscoëd,h crvezan ta(J Annad;peni- sqiií', /;/. ou. — Qui a de longues dents, z ec q s co ëd ha pévarreal,eniean au trou danlecq,sqilfecq, o c ’h, â, an, ppl. danBlaoé. ■ — Qui abonde eu deniers, dinérus, léyen, sqili'éyen. — Qui vionlre ses lon­ o e ’li, â, an,pl. tud dinérus. r. pécunieux. gues dents en riant, scrignecq, o c ’h, â, — Qui a perdu ses — Denier d’ arrhes,arrès.errès, dinér an an. pl. scrignéyen. ■ açzinacion. — Denier d dieu, dinér- dents, disanlet, disant,.ratouz.— Mor­ doüc, diner c ’hnunid, an avantaich. dre d belles dents, danîa , pr. dantet; D E N IS, nom d'homme, Denès.— Saint crégui gand an d é n t , pr. croguet. — Denis Arcopagite, sunt Denès eus an Parler entre le* dents, grosvolat, pr. et ; gromeilat, pr. et. — Dent de peigne , de Areopaicb. D E N O M B R E ’ ] ENT. round./;/.couu- scie , de râteau, etc., dént crib, dént hesch ou ; niveradur. — Faire le acnombre- qen, dént rasicl, etc. DENTÉ, c, qui a des dents, danlecq. ment de, ober ar gound vès a . pr. græt. DENTELER, faire des entailles en for­ DEN ü N CET;, <!<<in er, discl r r y a ,pr. et; disci'.lya, dÎKci-.lya d’ar juslioz, pr. me de ifents, d c n 'a , pr. dcnlct. ' D E N T E L É , e , adj. , qui a des dents , diseulyet. DENON CIATEU R, qui dénonce, clis- dénîeeq. danlecq. — Corniche dentelée, culyer, pl. yen; acciKiv-r,/>/. y e n ;a c e u - cornie.hcn danlecq. — Houe dentelée , rod daniecq. sour. pl. yen. DENTELLE, danlclpz, pl. ou. Van. D E N O N C IA T IO N . publication , disclæracion salcnn, fnù>ann fjolonn. — danleil, déntoii. — Dentelle fine, dantclcz f i a . . — Garni de dentelles, dan teDénonciation, accuraíi.'ii,


DEP DE P 2G5 let. Fan. dauteillet, — Coiffe de dentel-làiiïraë, pl. ou; dibcch, pl. ou. le, coëff dantelet. D E P E C H E il, envoyer des courriers ex­ DENTELURE, ornement d’ architecture près, dibech postéryesi evit caçz aflolien forme de dents, déntadur. zerou-roiifì, pr. dibechet. — Dépêcher, DENTIER, un rang de dents, ur renc- aller ou faire en diligence, dibech, pr. et; qad-dënl, pl. rcncqadou-dént. diflfræa, pr. et; ober diifraë, pr. g r æ t ; D E PA Q U E T E , e, qui n’ est plus paque- h as ta affo, pr. hastet. •— Dépêcher des té, dispacq, dispag, displeg. vairiens, purger un pays de vauriens, næD E PAQ U ETER , dispaga, pr. dispa- taat u r v r o ou diam peich ur vro eus a guet; dispacqa, pr. et; displega, pr. dis- duddidalvez,ppr. næteët, diampeichet. pleguet. Fan. dibaqetein, displeguein. DEPEINDRE , représenter avec le pin­ D E P A R E IL L E R , séparer des choses pa­ ceau, liva, pr. et; peinta, pr. et; pcûtâ, reilles, dispara, pr. el; disparat, p>\ et. pr.et. — Depeindre, représenter clevivevoix Fan. disparein , dibarein. — Dépareil­ ou par écrit, pointa, pourlrezi, ppr. et. ler des gants, des manchettes, des bœufs, D E P E N D A N C E , sujétion, infériorité, des chevaux, dispara m an e gu u , man- depandanç, sugidiguez. — Dépendance, clietesou, egenned, ron ee ed , etc. ; connexité, suite nécessaire, a p a r c h a n d , disparat manegou, etc. pl. aparchaudou. D E P A R T , sortie d’ un lieu, disparty. DEPEND AN T, e, d epand an t, a z e Fan. id. pand eus a. D E P A R T E M E N T , distribution, par­ DE PE N DRE , détacher une chose sus­ tage , rann, pl. o u ; lodenn,/?/. ou. — pendue , discrouga , pr. discroguet; Le département de Cornouaille, rafi Qer- discourra , pr. et. Fan. discoune, lodenn Qernéau. — -Département, rein. — Dépendre, être dépendant, assignation de logement à des troupes, de- depanla, pr. et; depandout, pr. depanpartamand, pl. departamanchou. dct. — • Notre vie dépend de la vôtre, hon D E P A R T I R , d i s p a r t y a , pr. b u ezazep ant eus o c ’h-hin y, p a n e v o d et. Fan. dispartyein. — Départir, divi­ oc’h 11e vciFémp qet. ■ — D ’ un moment ser, partager, disparlya, p>\ et; r a n n a , dépend l’ éternité, an eternitez a zepand pr. e t ; lo d en n a , pr. e t; loda,/)/1. et. vès a ur m oum énd. Fan. lodein, lodenneiû. — Se départir DEPENS, frais, coust, pl. o u ; m i s y de, quitter une prétention , renoue da , pl. misou. Fan. id., ppl. eù. -— A mes renoue d’e vir m ad pe gredet mad, pr. dépens, èm m is o u , divar va c ’houst. renoncet. Fau.cm m is jü ,d a r me housf, divarm e D E P A S SE R , distrémen, pr. et; dis- houst, diar m e hoùst.’— A mes propres remen. Fan. dlstrémenein. dépens, em misou va-unan. — Fivre au D E P A V E R , dibaveza, pr. e t ; diba- dépens d'autrui, beva divar goust ar re vea, pr. et; dibava, pr. e t. Fan. dibao- al!, -pr. bevet. — Faire taxer les dépens, üéiri, dibaüeiû. lacqât taçza ar misou, lacqât ober an DEP AI; SER. faire changer de pays, di- la c z - m is o u , pr. lecqeët. Trcg. ober vroï, pr. divroël; ober da ur re guëllet taçzaû ar miso. Fan. ober taçzein er bro, pr. græt. Fan. divroein, pr et. miseü. — Etre condamné aux dépens, be­ D É P A Y S É , e, adj. et part. 3 divroët, za condaunet d’ar m isou, pr. et. pl. tud divroët. D E P E N S E , emploi de son bien , dis— DEPECER, mettre en pièces, dispenn p i g a , pl. ou. Fan. i d . , pl. eü. — D é­ a bezyon, pr. dispennet. v. déchiqueter. pense excessive, dispign divoder, d ispiga DEPECHANT, qui dépêche, dibeehus, orrupî, re vras dipign. — Qui est de dé­ diffræus, prim, prount, iscuyt, hastif, pense, dispignus, misus, o c ’h, à, a n , — o c ’h, à, an. Le voyage de Paris est d’ une grande dé­ D E P E C H E , lizerou-roüe evit yzom pense, ar veach a Earis a so dis­ e stadou. — Dépêche, expédition prompte} pignus - bras ou misus - bras. — D e-


DEP a 64 DEP pense, office claustral, dj^pançz, dispign. gor. Fun. èn desped dé Sregoër. B.* v. dépensier. Léon, èn despès da C ’hregor. — Par D E P E N S E R , employer son bien , dis­ dépit, gand d e sp e d , dre zespid, gad ^ pign, dipigna, dispignout, ppr. dispi— despès. gnet. Van. dispigneiû, pr. et. — Dépen­ DEPITER, se dépiter, despilal, pr. el; ser follement tout son bien, goall-dispign despetal, pr. et. Fan. id. e oll vadon, pr. goall-dispignet ; teuzi D É P I T É , e, part. et a d j., despitet, e o!l-dra, pr. teuzel ; foëta e drnntell, despetet. foëta c voulicl, fripa e zrouyn, frigaç* D KP Í TE U X .5//jet à se dépiter, à fjottza e oll-zanvez, bëvezi c oll-vadou, ppr. rfcr,despitu.r,despelus,mouzus, 6c’li,â. et. Fan. foëdtcin e voulicq, dismanDEPLACIER, diblaçza, pr. et. Fan. diblaçzeiû, pr. et. teiû e oll dra. DEPEN '1ER, qui a soin de faire la dé­ D E P L A C E , e, part, et adj. , dlblaçpense d’ un ménage, dispigneur, pl. yen; zet, lecqeët èr mæs a blaçz. pourvezer, pl. yen. — Dépensier, offi­ DEPLAIRE, displigeout, displigea, cier c/rtí/síí'rt/. tlispancer, pl. yen. ppr. displiget. Fan. displigeiû. — /,« D E P E N S I E R E , ofjicière claustrale, péché déplaît á D ieu , ar pec’hed a iisdispaneerès, pl. ed. plich da Zoüe. — Se déplaire, hem zisDEPERIR, s’ altérer, se ruiner, goaç- pligeout, pr. hem zispliget; displigea, z ia t, pr. eël; distéraat, pr. eëlj fallaal, pr. displiget. pr. faileët. Fan. falleiû, fallal. v. déchoir, D E PLA ISAN T, e, displijus, offançtombef en décadence. — Cet homme dé­ zus, disagreapl, o c ’h , à , an. Fan. id. périt à vue-d’ œil, sans espérance de retour, D E PLA ISIR , displigeadurez, displigoaçz-oc’h-oaçz ez a bcmdcz an dèn- geadur. ppl. ou. Fan. displigeadur, disîiont, trémen et eo an héaul divar e pli'geadureh. -— Déplaisir, offense, disdreuzou, mônet a ra da scoçz. Celte pligeadur, o fia nez, ppl. ou. — Il a du dernière expression se d it, parce qu’ anci- déplaisir, displijadur èn deveus. «nnement les Bretons q ai allaient en Ecosse DEPLANTEMENT, l’ actionde déplan­ pour aider tes Ecossais d se défendre con­ ter, displantadur, discoguélladur. tre leurs ennemis, y périssaient tous, sans DEPLANTER, displanta, pr. et;disqu’ il en revînt aucun, v. vieillot. coguella , pr. et. Fan. dibiantein. — DEPERISSEMEN T, goastadur, dis- Celuiqui déplante d'habitude, dLsplanter, earr, fallony , disheryadur, dishilya- pl. yen. Fan. diblanîonr, pl yon, yan. dur,distéradur. Fan. goastadur,falleh. DEPLIE, c, qui n’ est point plié, dis­ DEPETRER yse tirer d’ un mauvais pas, \pleg. Fan. id. h e m déuna eus a ur goall bas. v. se dé­ DEPLIER, displega,/)?*. displeguet. gager. Fan. displeguein, pr. et. DEPLISSER, ôter les plis, difronçza, D E P E U P L E R , dégarnir d’ habitants, dibohla, dibobli, ppr. diboblet. Fan. pr. difronçzet ; diboulouneza , pr. et i dibobleiô. T'-ég. diboblaû. ppr. et. displega. Fan. diblegueiû, displiguein, D E P E U P L É , e , part, et a d j., dibo­ difronneiû. D EPLO R ABLE, goëlus, goëlvanus, blet. — -Depeuple, e, sans peuple, dibobl. D E P I L A T O IR E , drogue pour faire datlaouüs , hirvoudus, o c ’h, â. Fan. tomber le poil, palastr pe lousou evit dis- goëîns. hirvoudus, o c ’h, aû, aoû. lévi ou evit lacqaat ar bléau da gouëza. DEPLORABLEMENT, èn ur fæçzon D E P IT , déplaisir jxtssager , desped, d:n da veza goëlet, èn ur fæçzoun hir­ despid. Fan. dresped. B.-Lcon, despès. voudus ou goël-vanus. E n dépit, èn desped, èn despid, èn des­ DEPLORER, goëla stard,goëladruz, pès. — E n dépit du temps, èn desped goëla stancq ha druz, pr. goëlet; hird ’an amser, èn despès d’an amser. — v o u d i , pr. et. Fan. hirvoudeiû , goëE n dépit'de Grégoire, èn despid de C ’hre- leifr stert , ouyleiû creün , ouyifcin


DE P »65 DEP qet ; dibourc’ho ur r e , pr. et. Van. diCreaíì oit. c r e ì h u e , ppr. et. D E P L O Y É, ce, etendu, ste n n , sleign, usqeiû, pr. diusqet. — Les voleurs l'ont dépouillé, al laëron o deus dlvisqet a distemi, oc’ h , â , an. D E P L O Y E R , étendre, sfcnr.a, pr. et; nezâ , divisqet eo bet gad al laëron. v< steigua, pr. ef ; d isfen n , pr. et. détrousser.— Dépouiller tout nu , divisqrt D E P O S A N T , ante, test pehiny a zis- èn n o a z , pr. et; la c q â t èn noaz-beo ÿ ciæry è jusliçz arviryonez vès a u r f e a t . pr. le cqëet.— Dépouiller, p m ’«r,divisqa, DEPO SER , témoigner en justice, tes- pr. et; diboüilha, pr.et.— Se dépouiller, tenya è j-ustiçz a r p e z a o u z e u r var ur hem ziv is q a , pr, h e m zivisqet. Van* f e a i - b e n n a c , pr. testenyet. v. attester, hrm diusqeiû. témoignage.-Déposer en lieu sûr,lacqât èn D E P O U R V O I R , ôter les provisions , äÇ7Aiviuìçz,pr.\ec(\ë.et.--Dcposer en mains dibourvezi, pr. et. Van. dibourveëirl, tierces , lacqât ê tredeocq ou è trede- pr. et. ocq*pr.lccqëet.— Déposer au greffe, deD E P O U R V U , c, d ib o u rv ez , dibonrposi èr c ’hreff,/>j\et.— Déposer, destituer v a ë , divoarnis, difournis, o c ’h, â. Vanj d’ une charge, l é m e l a g a r g , pr. lamet; dibourve.— Dépourvu d'esprit, de juge­ lacqât ur re èr mæs a g a r g , pr. lecqëet. m ent, dibourvez a spered, a sqyand ; D E P O S I T A I R E , qui a un dépôt) dis- disqyant.— Dépourvude conseil, digusul. positer, pl. y e n ; dispositour, pl. yen. — Dépourvu de mémoire, disonc’h, o c ’h, — Dépositaire en ju stice, a b y e n e r, pl. â ; divemor, disevor, h e p m e m o r , hep y e n ; a b y e n e u r , pl. y e n ; a m b y o n e r, evor, dievor. —- A u dépourvu, dibour-? pl. y e n . — Dépositaire des secrets de quel­ v e z , divoarnis, difournis.— Audépourqu’ un , mignoun ar g a lo u n , nep na t u , d Cimproviste, pa songér b ia n â , pa n a c ’ hér netra oimtaiL vezeur nebeutâ var e vez , dievez; ê dw D E P O S IT IO N , testeny ô justiçz,/?/ bourvez, testenyou; disclæracion dirac barneur, D E P R A V A T I O N , dérèglement, direi-' pl. on. — Déposition, destitution d’ une z a m a n d , dirollamand. Van. dibordecharge, la m a d u r a g a rg , lèmidiguez a mand. g a r g , la m id ig u e z e u s a garg. D E P R A V E R , corrompre le g o û t, les D E P O S S E D E R , d ib o ç ze d i, pr. e t ; mœurs, coll, goasta, dibaucha, ppr. et/ disésiza, pr. et ; lacqât ur re èr meas Van. goastein. c o l l . collein, ppr. et. eus e d ra , pr. lecqëet. Van. diboçzeD E P R E N D R E , détacher, distaga,/?r. d e in , disésyein, ppr. et. distaguet; d iscre gu i, pr, discroguet.* D E P O T , ce qu’ on ü ?nis entre les mains Vân. distagueiñ. de quelqu’ un , depos, pl. y o u ; ar pez a D E P U C E L E R , ôter la virginité, <|i-*? lecqear ê tredeocq.— Dépôt, lieu public floura u r v e r c ’h , pr. et. où l’on dépose différentes éhoses, depos, D E P U I S , pr-ép. et adtl. a 4 )a-vouë*pl. y o u . — -Le greffe est un dépôt public, a-ba-voa. V an. a-boë.‘— Depuis ce tempsar c 'h r e f f a so un depùs pu blicq .— D é­ là , a-ba-vouë n e u z e , a-ba-vouë an pôt d’ humeurs, penusae’h , pl. p enn- amzer-ze.— Depuis le temps que, a - b a séyer, pénnsayou. vouë an amzer m a — Il est niaiddedepuis DEPO UILLE, vêtements, dilhad, gùys- iiois m ois, a-ba-vouë try miz ez eo cam anehoii. — Ce valet a eu la dépotaiUt c l a n , try miz so eo c ’a ' i .— Depuis longde S011 maître en mourant, ar mevel- Umps, a-ba-voa pell-am scr, p e il-am hont, pa ez eo maro e vestr, en deus ser so. — Depuis la fondation de Q uim bet c viscam anchou.— Dépouille, butin p er, a-ba-vouë fountet eu savet ar sur t’ ennemi, p i l h a i c h , pl. pilhageou ; gucar a G u e m p c r .— Depuis dix ans, adibouilh, pl. o u ; rob, de là , diroba, ba-vouë decq vîoaz, d ecq vloaz-so.— dérober. D&puis, a-c’houdevez , a-oudevez, a DEPOUILLER , ôter les habits à quel­ ba-vouë. Van. a -o u d e, a - o u d e u ë h .— qu’ un, divisqaur re-beim ac y pr. divis- Js ne l’ ai point m depuis, n’ern eus qet

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DER *66 DER e vellet a oudevez ou a-ba-ouë.'— Cela' diréneqiedou. Van. dirancted, dirans’ est passé depuis, an dra-ze a s o bet a- qe m a n t, ppl. eü^v. incommodité. D E R A N G E R , mettre en désordre', dioudevez. — Depuis peu , a -b a -o u ë nein e u r , a-oude n e m c u r , ne deus 11e- reneqa, pr. et. Van., diraneqein , pr. m e u r , a nevez-so, ne deus qet peîl. et. — Déranger, brouiller, reustla, pr. Van. a-neüe-so. Trég. a-neoùe-so. •— c l ; lu z y a , pr. et; h i y a , pr. et. Van. Depuis, signifiant la distance, a-dalecq. lnyeiû , pr. luyet.— Déranger, incom,\ Van. a-dall.— Depuis Quimper jusqu’ à moder, d iæ z a , pr. et. Van d iæ z eiû Quimperlé , a-dalecq Qcmper bede pr. diæzef. D E R E C H E F , nn e i lg u ë a e h , c ’hoaz Q e m p e r le . — Depuis la tête*jusqu’ aux pieds, a-daleeq a r p e n n bede an treid. ur v é a c h , c ’hoaz, a darre, arre. Van. ;— Depuis que^ a-ba m a , a-ba. Van. a- a r e , lioah ur u ë h , un e ilgu ëh . D E R E G L E M E N T , désordre, direizab e . — Depuis qu’ il est Id, a - b a i d y eno, a-ba m a ez idy eno.— Depuis qu’ il est m a n d , pl. direizamanchou ; dirollavenu, a-ba’z eo deuët. — Depuis qu’ il a m a n d , pl. d ir o lla m a n c h o u ; diroll, pl. fait jour jusqu’ il son dîner, a-ba véz deiz 011; diboëll, pl. o u ; oriadez. Les pluou a-ba m a véz deiz , bele e lein. — riels de tous ces mois ne s’ usitent guère.— C ’ est depuis ce temps-ld, a oudevez eo. Dérèglement y adv. èn ur fgeçzoun direiz D E P U T A T I O N , canniidur s p e c y a l, 0« disordren. DEREGLER , agir contre la règle, di­ pl. cannaduryou specyal. v. délégation. D E P U T E R , caçz ur re-bennac gand reiza , pr. c l ; disordreni, pr. et; dirolcannadur specyal, pr. et; dipuli ur re- la, pr. et; diboëlla,/?r. et; direolya,p»\ et. Van. direihciû, diroleiû, diboellein. bennac evit, e tc ., pr. dipnlet. D É P U T É , ee, d ip u te t, c a ç z e t , can-J DEREGLE y non réglé y direiz, disor­ nad specyal, pl. caunadou specyal. v. dren, dircoll, diroll, diboëll, oc’h , â , an. Van. direih , diboëll, oh, a n , aoû. déléguer. DERACINEM ENT , disc’hrizyadu- .— Une vie déréglée , ur vuëz disordren r e z , disc’hruizyadur. Van. dihouryen- ou direiz ou direolowdireolyet ; urvuëz diroll ou dirollet ou diboëll ou diboëlnaduv. D E R A C IN E R , disc’h r iz y é n n a , pr. lel ; ur vuëz disolid ou diçzolud. v. et ; disc’liruizyénna, pr. e t; disc’hri- débordé, se débander. DERIDER, ôter les rides du front, diz y a , pr. et. Van. dihouryenneiû , / r et. T/i’/f.disc’hryennaûjdisoüryeiinaû, ridenna an tal, pr.et; diridal an tal,pr. ppr. et.-— Déraciner les arbres et les vices, diridet. Van. diridenneiû. Léon, diroufdisc’hriz3'enna ar guëz hac arviçzou. fien n a, pr. et. DEIilEN , nom d’ homme, Deryen , DERAISONNABLE, dirésoun,côuntroll d’ar sqyand-vad, ü’ar justiçz, D e r y a n . — Saint Derien, patron delà oc’h , â. Van. diréson, dibropos, o c ’h , Roche-Derien, sant Deryen, sant De­ e i i , aoû.— Cela serait déraisonnable, an ryan, sant Dryen. D E R IS IO N , gaudiçzèrez. Van. goadra-ze a véz dirésoun, qemen-ze a véz oountroll d ’ar sqyand v a d , an dra-ze pereh. ®. moquerie. D E R IV E , t. de marine, diriff. ne véz qet j u s t , 11e vé na just , 11a i’éDERIVER, diriva, diriffa, ppr. et. soun.— Cet homme est déraisonnable, dirésoun eo an d è n -h o n t, ne deus qet a Van. monnet gued en ëur, pr. o n ë i t , eit.N Dériver y venir descendre de , dô­ résoun ê penn an dèn-hont. D E R A IS O N N A B L E M E N T , èz diré- net eus a , pr. d e u ë t; disqenn eus a, t o u n , èn ur fæçzoun dirésoun, hep pr* et.— Dériver, ôter la rivure, dirinva, pr. et. Van. diriuëiû.— Dériver , decou­ - résüiin. DERANGEMENT,- d iren cq a m a n d , ler , divera, pr. et; diredeeq, pr. direpl. direncqamanchon; tlirencq ad ur, det. Van. divireiû.— Toutes les grâces pl. direucqaduryou ; direncuted. yl. nous dérivent du ciel comme de leur pre~

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DER

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267 miire source, an oll graçzou a zivér de­ an im a l, diadrê,/?/. diadrevoïi ; an d ia omp o « a z i r c d deomp eus an e ê , evel drê, an diadreiF, fraës. Van. diadran* v. cul. — L e derrière d ’ une m aison, a r eus o rnaminenn. D E R N IE R , è r e , divezâ, divezaû, an penn a-drè eus a un t y , au dreff vès a divezâ, pl. àr re-divezà . — P o u r la der­ un ty. — L a porte de derrière , an or anière f o i s , evit ar veach divezâ. — E n drê. v. défaite.— L e derrirre d ’ un navire , dernier lie u , fin a lem en t, èu d ivez, èr la poupe /ar penn a-drê vès a ul l e s t r , diadrê ul lestr. Van. diardran vil lestr. fin , èn ur guer. D E R N IÈ R E M E N T , èn-dez-all, èn — D e r r iè r e , prep. a - d r ê , a-drefF, vardeizyou trém enet, ne deus nemeur. lerc’ hygoude. Van. ardran, d ia r d ra n . V a n . en derlicq; id e s t , en de arallicq, — I l est derrière n o u s , ee m a var hon l ’ autre j o u r .— Je vis dernièrement un de lerc’ h , ez ma a-drê deom p, ez m a hon vos a m is , èn dez ail e vellis unan vès goude. Van. e ma ar hun t r a û . — I l est ho mignouned. Van. gnëlet e ris en derrière l u i , après l u i , ez m a ’a-drê d e z a , ez m a var e lerc’h , e m a e c ’h o u derlicq unon h ag hou mignoned. D E R O B E R , v o le r , diroba, pr. et; de. V an . e m a ar e dran .*— E l l e est der­ r o b a , pr, et ; laërez, pr. laëret. Van. rière la m a iso n , e m a a-drê an ty. V a n . dirobein , laërein, laëreh. v. larcin, di­ e m a ardran en ty . — D evant et derrière _ roba et roba viennent de rob et robau , araucq hac a - d r ê .— Par-devant et p arqui signifiaient biens. — Q u i est enclin d derrière, a-ziaraucq hac a-ziad rê . — I l dérob er , laër dre n a t u r , douguet da viendra par-derrière , dônet a raïo a-zia­ drê, dônet a raï a-drè q uein.— R eg a r­ la ë r e z , douguet d’al laëroncy. D É R O B É , e (c h o se ) , tra dirobet. der derrière , sellet a-drê, pr. i d . — R e ­ — A la dérobée, ez c u z , ez s ecred , pa garder derrière s o i , sellet a-drê e guein, souïigét b i h a n â , èn disvell, èu a m - sellet a-drê qeiû , pr. id. D E R Y I S , ou derviche, religieux turc, c ’houlou. V a n . ô e u h , ê segred. D E R O G A T I O N , action de révoquer, d e r v i c h , pl. derviched. D E S , prep, qu i marque le tem ps, a , d c fo u la n ç z , dirog ea n çz, dirojamand. a - d a le c q , qerqent-ha. V an . a-dall. — Van. torradur. DEROGER, défoula ,p r . ef; dirogea, Dès-d-présent, a-vrém â, a-vrem aïcq.— pr. diroget; mônet a ë n e p ul lesenn , Dès-d-présent m êm e , a vrém â èn déon. pr. ëet; o h e r a ënep ul lesenn, pr. g r æ t . — D è s - lo r s , a neuze. Van. a neze. D E R O U G I R , ôter le r o u g e , diruzya, D ès le point du j o u r , a b a véz d e iz, qerqent ha goulou deiz. — D è s le point dit pr. et. Van. diruein. D E R O U IL L E R , divergîa , pr. et. j o u r U ne cesse j u s q u ’ au s o ir , a-dalecq Van. divelgrein, pr. divelgret.— L ’ ac­ larz an deiz ou a -d ale c q m a véz g o u lo a u ë tan deiz, ne baouez bede an nos tion de d éro u iller , divergladur. ou bed ’en nos . — D è s sa maison ju sq u e s D É R O U IL L É , ce, diverglet. D E R O U L E R , 'élendre une chose roulée, d l ’ é g lise, a-dalecq e d y b e d e ’n ilis — D ès q u e , pentre m a, qerqent m a , qendiroI!a,/?r. et. V a n . disronneiñ. D É R O U L É , ce, d irollet, disronnet, tiz m a , a-ba, a-ba ma. — D è s q u ’ il fu t retourne, qenlre m a yoa disro, qerqent diroll. D E R O U T E , d é fa ite , diroud. Van. id. ma ez oa d is lr o , aba voa distro, qen— Mettre une armée en déroute, dirouda tiz m a voa réntet. — D è s que j e le vis , un a r m e . pr. et ; lacqât un arme ê di- qentre m a èr g u çllis, a -ba èr guë-llis ^ roud.p>'.lecqëet;dismanta un arme.j»;. a -ba m a vellis a n e z â , a*e rale n t m a ou et. Van. dirouteiû ou ■ dironleiû un ar­ qeh lizm a veliisanezaû. v. depuis. — D e s , m e .— S e mettre en,déroute , en hem zi- article p lu r ie l, e v e u s , e u s , evès , vès , rouda , p r . èn hem ziroudet. Van. him d e m e u s , d e m è s , d im ew s, dirnès, c n ie u s , emès. Van. a g , es. v . J ’ ojrti de. zironleiû. r. te débandée. DERRIÈRE j (« partie p o îtiritu r e d ’ un — L u pratique des v er tu s, ar pratîcq e-


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veus ar v e rtu z yo u .— I l nous a entrete­

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D E SA LT E R E R , terri o- séc’h e d , pr. n us des joies du paradis et des peines de torret. L’ e n fe r , c o m p s e t è n deus deomp eus a DESAPPLTQUER, diapliqa, pr. et. joayou ar barados hac evès a boanyou D E SA P P R EN D R E , oublier ce qu’ on a an ifern.— Des^article indéfini, ne s’ e x ­ appris, disisqi, pr. dise.sqet ; diouzout, prime en breton que par le pluriel du subs­ pr. dioqvézet. Fan. disisqeiû, pr. et. t a n t if simplement. E xem p les : C e sont des D E S A P P R O P R I E R , diapropvia , pr. hommes, des fe m m e s, des bêles, tud in t, et; dibcrc’hcnta, pr. et. — S e desappro­ graguez int, loëznedint; tu d , graguez, prier, hem diapropria, pr. et; renono loëzned int. — D es fleurs et des fru its , da bep tra ha d’ar guïr a n ez à , pr. rebleuzû ha frouëz. — Des çailles et des noncel; hem diberc’hcnta, pr. el. p e r d r ix , coailhed h a c lu g ir y . D É S A P P R O U V E R , diaproufl’, disaD E S A B U S E R , tirer de l ’ erreur, disa- prouï. pp'\ disaprouët. Fan. diaprouein. D E S A R Ç O N N E R , faire perdre les c-. Jjusi f pr et ; d ia b u s i, pr. et ; d ila z y a , triers à un cavalier , divarc’ha , pr. et ; pr. et. F a n . difayeiû, didrompeifi. D E S A C C O R D E R , détruire l ’ a cco r d , discarr divar e varc’ h , pr. discarrei. Il.^ C o r n . divarc’ho, pr. et. disaccordi, pr. et; diaccordi, p>'. et. D É S A C C O R D É , ée , disaccordet, D E S A R G E N T E R , Ôlcr l ’ argent d’ une diaccordet.— Désaccordé , é e , qui ne s’ ac­ chose argentée, diare’hanta un dra, pr. corde p a s, disaccord, diaccord. diarc’hantet ; distaga an arc ’hand diD E S A C C O U P L E R , detacher ce qui ci­ ouc'h un dra, pr. distaguet. D E S A R M E M E N T , d ia r m a m a n d. tait accouplé, distaga, pr. distaguet; distærna, pr. et. v, dscoupler. D E S A R M E R, d ia n u i, d ;sa vm a .ppr. e t. DÉSARMÉ, e, p a rt., diarmel, disarD E S A C C O U T U M A N C E , diaecustumct. — Désarm é, e , sans armes, diarm, m ançz. Van, diacoustumancz. D E S A C C O U T U M E R , faire pçrdre disarm. DESA R RAN G ER, direneqa, pl. et. l ’ habitude , d ia c c u s t u m i, pr. et ; digust u m a , pr. et; divoasa, pr. et. F a n . diaD E SA R R O I, diroud , ne tiens pen^ c o u s tu m e iû , diaccourceiû.- —S e desac­ diouc’h penn, dislruich, disurz. DES ASSOUPIR, divoredij^r. et; dico u tu m er , h e m d ia c c u stu m i, hem divori, pr. et. y o a s a , ppr. et. D E SA C C O U T U M E , e, nonaccoutumé, D E S A S T R E , rcuz bras,/?/, reuzou ; d ia c c u s t u m , d igustum , divoas. F a n . diseur bras, pl. diseüryou. DES ATTELER ou U éleller, ôter les diaccoustum, digoustum. chevaux ou les bœufs d ’ une charrclie, dis* DÈS AGENCER, gâter l’ ordre d ’ une ç,hose arrangée , direneqa , pr. et; diaf- Uerna, pr. et; distarna, pr. et. distaga, y;æçzouiii, direiza, d ig u e m p e û , ppr. pi. pr. distaguet. ( au. distærneiû. v. ac­ coupler. 'F a n . djaligeiû, dijnmpeeneiû. DE SA G R E A B LE , qui ne. plaît pas, diDESAVANTAGE, co” , nousdur, dia* ^agreapï, dihetus , oc’ h , à , aû. Fan. van la ‘ch. disaçrcabl, oh. aû aoû. v. déplaisant. D E S A V A N T A G E U X , euse. donn^aiDESAGREABLEM ENT, en ur Î æ ç - chus, ncasus, c o ll a s , ùibiofui , oc’h , à, aû. p m i disagreapl. DtfSAGREER, ch">) ter lu rite ou l'es­ DEli A VA NTA G EUSE MENT, ** sa O nd p r it, displigea, djspiigeoul, /pr. ( t. — t i i a v a u i . g a r n i coii, èu ur l'æçzouu ii*Ii ■ i s. p h a g r é t r , ôlcr Us agrès d ’ un vaisseau , il ;,î » disc’hrëa, pr, ët. v. Hnnâln\ » EU, dénégation , dianzafiou, DES A G REAIENT, ce qui n'agrée pas. pl. diaiiz.âvou. r.' dtw gà iin n. Ira disagrqapl, Ira dispii ju s , «r pi/. a DKS.v'v E I G L E i l , didalla, pr. et. jûspiich. D E S A V O U E R , dlaii/.iiì', dianzao, DES AJUSTER, diaju. ta, pr. ci" ùiafczavuut, ppr. dianzau-t.


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DÉSAVOUÉ, e, p a rt., dianzavct, — Désavoué, e, que personne n ’ avoue, dianzaiT. D E S C E L L E R , ôter (e sceau, disyella, pr. et; sevel ar syell, pr. savet. DESCENDANCE., suite de filia tio n , d i sqe n n, d isqe 11n id iguez r D E S C E N D A N T , c, qui descend, a zi&qenu. — Nos descendants, hon bugale, hon bugale da zônet, hon n ize d , hon nized da /ont, ar r e a zisqenn ps a zisqenno a e ’hanomp. — Chem in qui xa en descendant, ' chemin en p en te, hend varnaou, pl. hinch ou var-naou; hend diiiaou, pl. hinchou dinaou; hend a zisqen, pl. hinchou a zisqenn; hend var zisqenn. Van. heend ar deval. D E SC E N D R E , disqenn, pr. et. Van. disqennein, disqenn, ppr. et; devalein, pr. et. — Descendre de cheval, disqenn divar varc’ h. •—- Descendre la mont agi ou le chemin , disqenn gad ar menez pe g a d an hend. Van. devalein gued er m añne pe gued en heend. ■ — Nous des­

scarheiii, pr. scarliet. D E S E M P R I S O N N E R , dibrisounya, py (Jf D E S E N C H A N T E R , lever l ’ enchante­ m e n t , d ia c h a ta , pr. e t . v. décharmer ,

cendons ioits du premier père A dam, e v e u s

hon tad qentà Adam ez iisqexmompoü. D E SCE N D U , e, part, et a d j,, disqennet. — Descendu de la côte de J u p it e r , deuët eveus a gosiez d e i z Jupiter, disqennet vès aY aou, foll gad e noblançz. D E S C E N T E , disqenn, pl. ou. Van. disqenu, pl. eü ; deval, pl. eü. — L a descente de la montagne, an disqenn vès ar menez. — Descente de j u g e , gucliedbarn, pl. guëiiedou-barn; giiëlled-bar lier. pl. guëiledou-barner; disqeübarn e u i , /;/. disqcnïiouharnt'ur. — L a d t s cente du S a in t- E s p r it , donnediguez vad ar Sp ervd -San tel, an disqenn evès ar Spered glan. D E S C R I P T I O N , seconde ou troisième copie, diseriiF. — D escription, par le p in ­ ceau, la plume ou le discours, p e i ù iadur, ppl. ou. v. décrire. —-D escription, dènomb ement. v.-y .

DKSE'vIBARQUEMENT , diambarqamar.d, /7. diam barqainanchou. DESEMB A R Q U E R , d i a m b a r q i , pr. diambarqet. DiiSE.YlPLIR, goulioï, pr. goulloët; gouilonder, pr. ci; scarza , p r . et. V a n ,,

*6<j

,

désensorceler.

D E S E N C L O U E R , d i e n c l a o u ï , pr. dieñolaoiiêt. — Désenclouer un cheval, desconons enclouer, d ienclacuï ur m a rc ’h, eanolyou eûclaouët. DESÈ NÇOM \\l\YA\,débarrasser une rue, etc., diam peich ul leac’h, pr. diampeichet. Van. disterneiû. D E SE N F L É , e, p a r t., digoëzvet. D E S E N F L E R , digoëzvi, pr. et. V an . digoeAvi'.in , difoevein, diibuaniiein. DESENIVREPv, se désenivrer , divezvî, p i . et. V a n . d ich on ge iû , pr. et. DESENNUYER,dienonï,p>\ dienouët; dienoï, pr. dienoët; d isoan ya, pr, et; diverrât an amser, pr. diverrëet. DESENRIIU MER, disiiarni, pr. et ; d i a r r u n ii , p r . e t . V a n diaun oedeiû, pr. et. D E SE N R O L E R , diarolli,/?r. et. D E SENRO U ER, diraonla, p r. c l ; diraouï. pr. ët. Van. dirëueiû. D E S E N S E V E L IR , disebeiya, pr. eldilveua, pr. et. V an . dilyenneiû. D E S E N S O R C E L L E R A disoreza , p r , et. Van. disoreeiû. D E S E N T Ê i ’ER, d i e m p e n n i, pr. et ; dibenn ad i, pr. e t ; diaheurti, pr. et. Van. dibennadeiû. DES ENTRAVER, dishuala, p r . e t ; diiifra, diliiVea, ppr. et. Van. dihodeiû. DESE N V EN IM ER, divinima, pr. et Van. clivelimeiñ, . D E S E R T , solitude , deser?, pl. y o u . — A ll e r au désert , mônet d ’an deserz, pr. ëet. — L es Pères du désert, an Tadou eus an deserz, Tadou an deserz, m e n e c ’h an d e se rz , an ermided guëachal!. — D é se r t , e , qu i n ’ est point habité , diiezst, distu, disii’O, deserz. — • Une maison dé­ serte, un ty dilesel, pl. tyez dileset. — Une terre déserte, doüar distu, doüar diiesei, doüar frausî, p l. doüarou. v. f r i ­ che. — Un lieu désert , ul le a c ’h disiro , pl. læ e’hiou; un deserz, pl, deserzyou. D E S E R T E R, quitter le lieu où l ’ on est,


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DES

dilesel, pr. dileset; quytaat, pr. eet. — D é s e r te r , fa iie q u it t e r , lacqât da g u y taat, /t. lecqëet;ober quytaat, pr. græt. — Déserter, feu la n t des ioldats, disciti, pr. et ; quytaat servich ar roüe hep counge di e scrid, pr. quylëet. V cm. disertein, pr. et. DESERTEUR, qui déserte le service da roi, deserler, pl. yenjdiserlour, pl. yen. Van. disertour, pl. yon. D E S E R T IO N , parlant des soldats, desertiguez, disertony. D E S E S P E R A N T , c, disesperus, diseniperus, oc’h , à. D E S E S P E R E R , disesperi, disesperout. ppr . et; disculpera, pr. cl;discm pra, pr. et; coll esperançz, coll espèr, pr. collet. Van. disespereiû , disesper o u t , ppr. et. — F aire désespérer, lacqàt da zisesperi, pr. lecqëet ; ober disempra, pr. great, græt. D E S E S P O I R , disespèr, disemperançz. Van. desespèr, disespèr . — E tr e au désespoir, beza è disespèr, pr. b e l . — L a rage et le désespoir sont le partage des réprouvés , an arraich hac an disèsper eo partaich ar rcngollet. — Juter quel­ q u 'u n dans le desespoir , lacqât ur rebennac da gouëza c disesper, pr. lac-,

DES aû. Van. id. — D ir e des paroles déshonnctes, lavaret compsyou disonest, lava­ ret solonyon,lavaret bavaidyez, /jr.iJ. Van. larcin coniseü sot ou comseüvi!. v. impudique .»— Faire des actions déshonnêtes , ober dizonestiz, ober traou diso­ nest, ober traou lous, ober goall gestrou, pr. græt. D E S H O N N ETE ME NT, ga n d disonesliz, en ur i’æczouii disonest. DE S H O N N Ê T E T É , dishonestiz, pl. ou; disonested, pl. ou. Van. id ., pl. eü. r. impudicitê. D E S H O N N E U R , disenor, dismegançz. Van. disinour. Dismegançz, si­ gnifie affront. — E t r e occasion de dés­ honneur d quelqu’ un, occasiouni disenor da ur re-benuac , pr. occasiounet. — C e n ’ est pas un déshonneur d’ être sorti de là, ne deo qet disenor beza deuët ac’ha­

no, ne deus qet a zisenor beza bet eno. — Recevoir du déshonneur ,cahout disme­ gançz ou disenor, pr. bel. D É S IÏG N O R A B L E . qui cause du deshonneto •, disenorapl, oc’ h , â, an. Van. disinourabl. oh, an, aoû. — Actiondéshonorable, traou disenorapl. Van. treü disinourabl. T rég . træo disenorapl, accioûiiodisenorapl. — Dés honorable, non honorable, disenorus, divrulus, oc*h,â, aû. — E m p lo i déshr-norable, implich disenorus, carg diveulus ou dixeuorus. D E S H O N O R E R , faire ou causer du désho n n eu r,û iïcn o ri, p r.et; accausiouni disenor ou dismegançz da i:r re, pr. a rcausiounet ; rei disenor da ur re, pr. roët; digaçz disenor da ur re-bennac, pr. digaçzet. Van. disinourciû u n o r b e n a c , pr. et. — C$t homme déshonore l'ég lise , an dèn-hont a zise:;or an ilis, an dèn-hont a ra disenor d’ar stad a ilis, disenoret co au ilis g a d a r persouiiaieh-hont. ■ — • Déshonorer une fille, disenori ur v e r c l i , pr. disenoret; coll a enor ur plac’h, coll er.or ur plac’h, pr. collet; goalla ur plac’h, pr. goallet. Van. disinourein ur verh. D E SIGN AT IO N , ïk) ! a dur, ni cre q . —

qeat, lecqëet; ober disempra ur re,;w. g reat, græt. — P a r désespoir, dre zisespèr, gand disespèr. D É S H A B I L L É , non habillé , divisq. F a n . diusq. — E t r e en son déshabillé, be­ za divisq, pr. bel; hezaèn e saëa gampr, Van. bout diusq, pr. bet. D E S H A B IL L E R , divisqa. pr. et. Van. diusqeiû, p r . et, — S e déshabiller, hern divisqa. Van. him diusqeiii. D É SH A B IL L É , c, part, divisqet, dinsqet. DESIIABITEÍ!, quytaat al leac’h m a chom m et en lià, pr. quytëet. DESH ABITL K!L* v. désaccoutumer. DE SH E REN CE, droit du souverain sur une succession vacant e, disheranoz,/)/. ou. D E SH E R IT E R , diserita, discri!ont, ppr. diseritetîdisc’ lu-i/.vennaur re-benn a e , pri diso’ hriçyennet. r. exhéréda­ D ésig n a tion , destination à quelque- chose, destina durez, deslinadur. tion , exhèréder. D E S I G N A I , m ontrer , indiquer, disD E S I i O N N È I E , disonest, oc’h , â ,


DES quëz, pr. et; nota,pr. et; merqi,/)r. et. — D esigner , ctrè dettiné pour , destina eviî, pr. destinet; b e ŵ destinet ou lienvet evit, pr. bet. D E S IN F E C T E R , ôter l ’ infection d ’ un lieu , diampoësouni ni leac’h, pr. diampoësounet. — D ésinfecter un lieu pesti­ féré, disuspedi, pr. et. P E S IN i'E R E S S É , qui n ’ est su jet d au­ cun intérêt ni d ’ argeût ni de passions, disintérès, un dèn disintérès, pl. tud di­ sintérès, divanyel rar bep t r a , pl. tud divanyel. — E t r e désintéressé, beza d i­ sintérès, beza d ivan yel, beza disiag e galoun diouc’h bep tra, beza divanyel var feat a bep t r a , pr. bet. — Un ami désintéressé ,ur mignon disintérès,urgüir vignoun, ur mignoun güiryon.— D ’ une manière désintéressée , hep goulenn, nac esperout recompançz. D E S I N I E RE S S E M E NT, dégagement de tout in tér êt, un distag diouc’h pep tra, divanyellarnand. D E S IN T E R E S S E R , v. dédommager. D E SIR , so u h a it , youl, pl. ou; désir, pl. ou. Van. désir, pl. eü. — D ésir, en­ vie, souhait, youl, c ’hoandt, c ’hoantidiguez. A l . hedt, hedtanz. Van. hoandtl — A v o ir désir de quelque chose, cahout c ’ hoand vès un dra-bennac,pr. bet.— D ésir déréglé, drouOq-youl, pl. droucq y o u lo u ; droucq c ’h o a n d t, p l. droucq c ’hoanchon; goall youl, pl. goall y o u ­ lou; droucq désir, pl. droucq désir ©u; youl disordren, désir direol, désir direolyeî. — D ésir , condition mi-e, divis, pl. ou. Je ferai selon vos désirs, comme vous me marquez le désirer, me a rai én ho tivis me a rayo diouc’h ho tivis. — L u acte qui n est pas fait au désir de la coutume ou de l ’ ordonnance, un acta pe­

hiny ne deo qet great é divis ar gustum pe hiny an ordrenanez. ^DESIRABLE , d e sirap l, y o u l a p l , c hoantapl, oc h , à , an. Van. lioantabl. A l . hetapl. DE SI.R E R, so uh ai i er, d e si ra, d es i r o n t, pp>. desiret; y o u la , y o u li, ppr. youleji; c hoantaat, pr. c ’hoantëet. Van. hoanteiñ, hoantat. A I . heîât. — Je ne désire point cela, ne zesiraû qet an dra-ze, ne

DES

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youlaû qet o u ne c ’hantaaû qet qemenze. DESIREUX euse, qui désire, youlus, desirus, c ’hoantecq, c ’h o a n t a ü s , c ’hoantus, o c ’li, à , aû. Van. hantus, oh, an, ao û . A l . hefëus, hetus. D E S IS TE MENT, dilès, depertamand D E S I S 1 ER ( se ) ou faire désislementt se départir de quelque chose, ober dilès eus a , pr. gret; dilesel un d r a , pr. èn hem depoiiet. D E S - L O R S , dès ce temps-la, a neuze, a dalecq an amser-ze. D É SO B É IR , diaboïçza, pr. et; disoboïçza, pr. et; diséntout, pr. diséntet; beza disént, beza amsénl, pr. bet. Van. dio b eïçzeiû, pr. et. — D éso b éir, se ré­ volter, desfailha, pr. et; rebelli, èm reelli, pr. em rebellet. D E S O B E IS S A N C E , diaboïçzanz, d f, soboïçzanz, diséntidiguez, diiénta d urez, amsénJidiguez. V an . diobeïczanz D E S O B E IS S A N T , disént, amsànt’ diaboïç.z, disoboïçz, o c ’h , â, an. Van. diobeïçzanl.— Désobéissant, rebelle , desfailh, o c ’h, â, a û ,p l. desfailhed; de failher, pl. yen; rebellus, pl. tud rebellus* rebeller, pl. yen. D E SO B L IG E A N T , e, diservijus, displijus, oc’h, â, aû. D ESO BLIGE A AIMENT, èn ur f * c zoun diservijus ou displijus, gand diservich. D E SO B LIGE R, diservija, pr. et; diservija ur r e -b e n n a c , displijout da ur re, pr. displijet. D E S O C C U P É , e, désœuvré, diocup,dis o c u p , dibreder, diober, disober, dilabour, oc h, à, an, pl. tu d d io c u p ,e tc . Van. a r o ü a r e c q , pl. tud aroüarecq , aroüarigned. D E S O L A I EUR, qu i désole, q u i rava­ ge, goaster, pl. yen. V a n . goastour, pl. yon, yan. L E S O u A T I O N , ravage y gostadur, disfiuïch. Van. id. — Désolation, aÛliction, iViHCOimi'ovd,pt ou. Van. i d . , p l . e ù . D E S O L E R , ravager, g o a s fa , pr. et. P dn. goasteiù,pr. goastet. T ouscesm àts semblent venir du latin, vastator, vastarc. D ésoler, causer de l ’ e n n u i, discoun-


DES iorta, discounforli, ppr. discounfortct. Van. disconforteiû, dïgonfortcin, ppr. et. t'. affliger, attrister. D E SO R D O N N E R , troubler l’ ordre, direiza, pr. el; disordreni, pr . et. DÉSORDONNÉ, c , excessif, vicieux, disordren, direiz, oc’h, à, aû. v déré­ glé, désir.

DESORDONNE.*!ENT, èn ur fæ ç ­ zoun disordren ou direiz,gand dircixded DESORDRE, d is u r z ,/;/. y o u , ou. v. dérèglem ent, dégât.

DES — Dessécher , se fendre par la chaleur, serin a, pr. el; scarnrta, pr, el; scarra, pr. et; ■spinae’h %'jrr. et. — J ’ ai la lan* gue toute desséchée, scrinet eo oll va zéaud. .— Ce bois est tout desséché , Scri­ net ou scarnilet ou scarrct eo oll ar e’hoad-mà. — Dessécher au soleil, fen­ dre ae chaud et gtler de fr o id , frita gad an domder ha scarnila ou 'serina gand ar riou. — Dessécher à l ’ excès, craza ,pr. crazet. D E SS E IN , projet,volonté,iV'sn,souCich, c ’hoand. L éon, deçzeü, deçziiï. A l. des e v , dont ils ont fait déso* dans le Cap-

DESOKMAlSjrforc/iflUimf, hivizyqen, evizyqen, g oud e-h en, pelloc’h. D E SO S SE R , ôter les os. diascournu, S i:u n , où il est plus usité q u ’ ailleurs. — pr. et; diaseorni, pr. et. Van. diascor- J ’ avais dessein d'aller à Q u i m p e désoam n e i û , pr. eh bor da vônet da Guempcr, va sounch D E S O S S E , e , p a r i., diascornet. — voa mônet da G u e m p c r , c ’hoand èm Désossé, e, sans os, diascorn, diæsqern. boa da vônet da G u e m p e r , va déçzen Viande désossee,qic({ diascornet. — Pâté edo da vônet da Guemper. — Dessein, désossé, paslez diascorn, pl. paslezyou intention, inténeion, pl. ou. —- Dessein, fin, fin. — A dessein, exprès, a-ratoz, a* diascorn ou diæ.;qcrn. D E SO U R D IR , défaire une to ile , dis— benn qéifridy. v . exprès. — Adesseindt, t e u û ï , pr. ët; disvea lyen, pr. disveël. afin de, pour, evit, ivit, ê fin da, èn inv. effiler. léncion da, è déso da. — A dessein dt D E SP O T IQ U E, absolu, souverain, ab ­ voir nia fam ille, evit guëllet va zud, ê solut, oc’h ,à,aû. r .souverain. — Despoti­ déso da vellet va cTierend , ê sounch que,qui sent le m aître,qui tient du maître, guellet va lignez. — A quel dessein? pe absolut, reculus, oe'h, à, aû. ■evit fin? peevit lra?pe rag trappe gad * D E S S A C R E R , rendre profane, di-inlénci j n ? — Son dessein est avorté, son projet est resté sans effet, vcan eo bet e sacrr, pr. disacret. D E S S A I S I R , déposséder, dépouiller, inténeion, c c ’hoand aso bet dibrofid, disæsiza, pr. el; divisqa, pr. et. — Se ■andéso èn devoa a so manqet, e sounch dessaisir , èn hem disæsiza, pr. èn hem a so dismantet. Burlesquement on dit : disæsizel ; èn hem disober eus a , pr. cae’het eo ar m arc’h o u n t à , cac’het h cm d isc’ hræt. Van himdisézyciû,/?»\el èn deus ar m arc ’h ounlaû. D E S S E L L E R , ôler la selle , disibra , DESSAISISSEMENT,disæzy.Fiwi.iti. DESSALER , dissala, pr. et. Van. di- pr. cl. Van. disibreiû. — Cheval desselle i salleiû. m arc’ h disibrcl. ^— Cheval sans selle, D E SSA LE, e, qu’ on a dessalé, disallet. marc’h disibr. D E S S E R R E R , relâcher ci qui étaii — Dessalé, e, non salé, disait, o c ’h, afw Van. id, serré, distarda , pr. et; dislriza, pr. el. D E S S A N G L É R , êter les sangles, di- Van. disl.Trdeiñ, pr. distærdel.— Des­ ècnclenna,/);*. el; dicencla,/n\ cl. Van. serrer les mains, digueri an daouarn* disnnrleiû, pr. id. pr. di'gorct. — Desserrer les m ains, lâcher D E SSECH E M E N T, action de dtssé- p rise , digrabana, pr. e t ; bibalva, diêhcr , diseae’h , disa’c ’hadur. Van. di- ilae’ha , ppr. et. — Desserrer les d en tt , éehereah. — Dessèchement excessif par le quitter ce qu'on tient entre les dents, di~ khnud, crazércz. Van. crazcreh. sanln,/w\ et; discregni gad an dénd, D E S S E C H E R , rendre ou devenir sec, pr. discroguet.— I l n’ a pas desserré les diséc’ha, pr. cl. Van. diseheiù, pr. et. dents, il t?a pas parlé du to u t, n’eu dçu*


DES DES qet digoret c «Viinoù, n’en deus qel d a n , a zindan.— A u-dessous , dindan , lavaret ru: dislrerá guerr. en dan . — Regardez au-dessous, sellit enD K S S K jlT , le dernier service qu'on met dan. Au-dessous de nous, dindànnomp sur la iable, diservich , an æ c h u - t a u l, endannomp, didannom p , — A u-dessou& an ic z u -fa u l, meus i r o u e z , /;/. m eu - de n o u s , plus bas que n e u s , a i s , a isdesyou i r o u e z , an divezâ meus. o m p , iséloc’h egued omp. — D e des­ DE SSERTE , ce que l'on ôte de dessus sous , a zindan , a e n d an . — D e dessous la ta ble, an d i s e r v i c h — D esserte, l ’ ac­ m o i, lui , v o u s, n o u s, e u x , a zindantion de dessertir un bénéfice, diservich, n o u n , a z in d a n n â , a zindannoe’h , a an diservich.' zindaimom p, a zindanno . — L a lèvre de * D E S S E R Y ÏC E , mauvais office que dessous, ar vusel iséld, ar gueus iselâ. l’ on r e n d , diservich. D E SSO U S ( l e ) , an dindan. J ï ; D E S S E R V I R , diservicha, diservi- dessous est plus beau que le dessus,c aëroc’h jo u l , ppr. diservijet. Van. diservicheiû, eo an dindan egued a gorre.— Ci-des­ pr. e t . — D essertir latable, sevel an daul, so u s, am â in d an, am aû dindan.— lia , pr. savet ; diservicha an d a u l , pr. et. du dessous en cette affaire , iie’n deus qet D E S S I C A T I F , disec’hus , remed bét içzu m a d , goall içzu èn deus bet, evit disec’ h a , rem ed disec’h u s , pl. re- displantet eo b e t , distroadeteo bet. megeou, e tc.— O nguent dessicatif, ounD E S S U S , s u r , v a r , voar, ouar, oar. gand diséc’ h u s , pl. o u n g a u c h o u , etc. Van. ar. B . - L é o n , or.— D e s s u s , au-des­ D E S S IL L E R , ouvrir les y e u x , diva- sus, var, var c ’horre— A u - d e s s u s , par­ laega an n aoulagad , pr. divaneguet; dessus, dreist, a zioc’h , a uz. Van. digueri an daoulagad,pr. digoret. Van. drest, drès .— Regardez p«r~dessus et par** digoreiû en d ëula g ad . — D essiller Us dessous^, sellit dreist ha dindan 9 sellit y e u x d quelqu’ u n , le détromper, digueri a zioc h h a c a is. — Au-dessus de votre e zaoulagad da ur r e , pr. digoret ; di- tête et au-dessous de vos pieds, a zioc’h ho fazya ur r e , pr. e t; didroumpla ur re- penn hac a is ho t i e i d , a uz hac a is . b e n n a c , p r . e t . Van. difayeiû ur r e , — C ela est au-dessus de l ’ esprit h u m a in , didrompeiû. an dra ze a so dreist «pered an dèn DE ?SIN, l ’ art de dessiner, treçz, diç- qemenze a ya èn tu-hont da sqyand *in .— Savoir le dessin, gouzout an treçz, m a p-d èn .— Par-dessu», o u tr e, dreist gouzout an diçzin , pr. gouvezet. m u y , o uc’hpenn. — M ettez encore par­ D E S S IN A T E U R , qui dessine, treç- dessus , licqit c ’hoaz dreist ou m u y ou zer, pl. yen ; diçziner, pl. yen ; lignen- ouc lipenn. L e dessus , la partie supé­ n e r , pl. y e n ; treçzou r, d i ç z i n o u r , rieure , g o r re , ar gorre. — L e dessus de ppl. yen. la m aison, ar gorre eus an ty . — D e des­ D E S S IN E R , trecza, pr. et; diçzina, sus , divar gorre, divar c ’horre. V a n , diçzinout, ppr. diezinet; lignenna, pr. diar, diar goure. r - B . - L é o n , d’o r , d’or et; roud en na, pr. et. 1?. crayonner. c ’horre — P ren ez de dessus, qimirit di­ D E S S O L E R , ôter la sole d ’ un cheval , var c’horre, qimirit divar al lein._D e disjvina ur m a r c ’h , pr. et ; sevel carn dessus moi, toi , lui, nous, vous, eux, elles , bihan ur m a r c ’h^ P>'- savet. v. sole. d ivarn o u n , divarnouû-me, divarnoud D E SS O U D E R , disouda , pr. et. Van. divarRoud-te, divarnezâ, divaniom p' disétifeiñ, dijéutein, ppr. et. divarnoe’h, divarnézo.— Prendre le des­ D E S S O U L E R , désenivrer, d iv é z v i, s u s , la première place, co u m e rc ta r p la ç z pr. et. Van. diveüeiñ, pr. et. cnoraplâ, coumeret ai levesoun, pr. id" D E S S O U S , s o u s , prép. d in d a n , diAvoi) le ciessus , l avantage sur son ad -* dan,endan. Van. diclan, dedau, edan. versaire, beza treae'h d ’e adversour, Mettre dessous, lacqaat dindan ou eif* p>. b e t; cahout a levésoun var c adverdan, pr. lecqëet .-— E t r e dessous, beza sonr, cahout an avantàich, p r. bet ; dindan, pr. bet.— Par-dessous, dre zin- gounit va r, pr. gounezet.— L e dessus ’

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DES t. de m usique, ar vouez sclærà ou n iiè- açza m b li, pr. et. — D é / u n ir , mettra en Jà, an u h é l à , ar sclærâ. — Gagner le dissention disunvani, pr. et; lacqât dessus du v en t , gounil an avel , pr. gou- droucq ou droucqrançz entre tud, pr. uezet, cahout an avantaich, pr. bet.— lecqëet; terri argarantez entre an dud, Sens dessus dessous, penn evit pen n , tu pr. torret; accausioni drouguiez entre evit tu, ne deus penn diouc’h lost. Van. ur r e , maliçza lod ouc’h re ail. DETACH EM ENT , gens de guerre, dipeenn evit p e e n n , peb eil peenn. DESTIÑ , ou destinée , destinadnr, daich am and , pl. didaichamanchou. D E T A C H E R , dégager, défaire, distoncqadur. v. fa ta lité.— S o n destin était de mourir de la s o r tt, e zeslinadur a voa taga, pr. distaguet. Van. distagueiû. mervel e evel-ze, ar maro ze a voùe e v. délier.— Détacher de force , diframma, éo n cq a d u r. — H était prédestiné physi­ pr. et. — D éla çh tr ce qui est cramponné , quement à mourir de la sorte, loncqet a d iscram po un i, pr. et . — Déchirer en dé­ voa dezan cahout u i hevelep m a ro , è tachant de fo rce, d ichafran ti, pr. e t . — c ’hiz-ze e reueqé m ervel . — Q u i appar­ D étacher une chose clouce , didaicha, pr. et . — Détacher les b êles, dinasqa, pr. et; tient au d estin , destinus. distaga, pr. et .-— Détacher des chiens cou­ D E S T IN A T IO N , destinadurez. DESTINER, destina, deslinout, ppr. p lés, discoubla c h a ç z , pr. et. — Déta­ destinet; leuzri,pr. et. v. envoyer.— Ce cher des soldats p o u r une expédition, ober lieu leur est destiné, destinet eo leac’h un dctaichamand, pr. græt . — Détacher m i evito.— Q u ’ on peut destiner, desti- quelqu’ un d ’ une chose qui lui plaisait , din apl, leuzrapl, oc’h , à , an. — D e sti­ souna ur r e , pr, et. — S e détacher dt n e r , donner, assigner, r e i, pr. roët; aç- quelque chose , hem distaga diouc’h un d r a - b e u n a c , pr. hem distaguet; tiiauz i n a , pr. et. D E S T IT U A B L E , a aller, pe a vilit g a g i , pr. hem diangaget. D É T A C H É , e. Un homme détaché de beza lecqëet èr incas a garg. DESTITUER, r. déposer, déposition. toutes choses, un dèn diangaich, un D E STITU É dt toutes choses, dibour- dèn a s o dislag ô galoun diouc’h pep vez a bep Ira, y zom m ecq a bep t r a , tra, ur galon n diangaich, un dèn diampeich , pl. tud, e tc.— Détacher, ôter paour-glèz. D E STR U C TE U R , dislruger. pl. yen; une tache, dicntaiclia, pr. et. DE TA IL, detailh,/?/. o u .— E n détail, goasler, pl. yen. Van. dizalbadour, pl. c detailh, dre ar m unud , a hiny da y o n ; distrugteour, pl. yon. D E S T R U C T I O N , distruich, pl. dis- hiny. — V e n d r fe n détail, guërza c dé­ Iruigeou; goastadur, pl. ou. Van. id., tail!», guërza dre ar m u n u d , pr. et; pl. eü. dislruicli (/cstruich./mwí/if^. t>.- guërza diouc’h ar voalenn p t diouc’h y , — L a destruction d i Jérusalem , an dis— ar pouës. — Tanneur, qui vend des peaux tiuich ou an goastadur eus ar gucar a en détail, coroller, coreller, ppl. yen. jcrusaleni . — L a destruction el le déraci­ — D ire en d é ta il, lavaret ê detailh, la­ nement des t i c e s , ail distruich hac an varet dre ar m u n u d , lavaret an traou a hini da h i n y , pr. id. dise’hrizyennadur eus ar \ içzou. DETAILLER, detailha,/>r.etr. détail. D E SUN IO N, disjonction de choses joinDETALER , distalya , pr. et. Van. U s , dijoëntr, divémpradur , diframm a d u r , diaçzainblaich. — D é su n io n , distaleiû, di*talo, ppr. distalet. DE TEIN D RE, disliva, pr^ et. V a n . mésintelligenêt, disunvanyez, droucqr a n ç z , droulançz, droucqentciid .— Ils disliüein, pr. et. D E T E IN T , t e , dislivet. vivent en désunion, e droucqrançz ez veDETENDRE, relâcher ce qui est tendu, \ o n t , disunvanyez ou droucqeiitend a disteigna, pr. et, didapiçza, pr. e t . — so qen tfilrezo. DESUNIR, séparer ce qui est jo in t, dis- Détendre , débander, distenna, distenn, jo cn lra , pr. et ; dií'ramm'» ' i ■&- ppr. et. v. debandsr.

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D E T E N IR , derc’hel ô , pr. d a lc ’het lazr Néron a yoa un dèn arga m ts. D E T E S T A T I O N , argarzidiguez^ ar'A; beza d alc’h e l è , e t c , pr. b e t . — D é ­ garizy. tenir , garder, m i r e t, pr. id. D E T E S T E R , avoir en exécration, arDETENTE , ressort d'une arme d f e u , d rean , d r æ n , ppl. dræ in.— La détente garzi, pr. e t ; æ rgarzi, pr. et. Van a r fait débander le fu s il , an drean a zisvant g aheiû .— Je le déteste, m e èn a r g a r z , m ’en aêrgarz. Van. m ’en argah.— L e ar fusil il li. DETENTEUR , poseçzdr, pl. ed; po- diable que j e déteste, an diaul m e ’n arseçzour,p/. e d .— Détenteur injuste, po- garz , an diaul •}• benedicite , pater. — Je seçzor disleal, nep a v i r tra un ail a te déteste , m e ez a r g a r z , m ’ez ærgarz. — I l est détesté de tout le m ande , argar ënep justiçz. zet eo gand ar bed oll, ar bed oll èn D E T E N T R IC E ,'p o s e ç z o rè s pl. ed. D E T E N T I O N , poseçzion, qers. — argarz. D E T E S T É , e , argarzet. Détention du bien d’ autrui , dalc’h ou dalD E T I R E R , étendrç en tir a n t , distenc ’hidiguez ou miridiguez eus a dra an h e n te z , ënep justiçz.— D éten tio n , cap­ n a , d iste n n , ppr. distennet. V an. distiv ité, esclavage , sugidiguez, sugidiguez te e n n e iû , pr. et. v. empeser. D E T I S E R , ôter tes tisons du f e u , ten­ v r a s, sclavaich. D E T E R I O R A T I O N , action de g â te r, na ar c ’hifTyou ou ar scodou eus an tan evit miret 11a losqeant ; di^pae’hat an fallaënn. v. éclipse. ta n , p r . dispae’h e t; üchella o a ü c h a l l DE TER M IN A TION , v. décision. DETERM IN ER, conclure , décider, sta- an tan , pr. et. D E T O N N E R , ne pas chanter ju ste , t u d i , pr. e t; resoif, resolvi, ppr. resolvet ; d erc’h e l , pr. dalc’het; diliberi, pr. distôni,/?r. e t ; d is ca n a , pr. e t ; disacet ; p e u r - o b e r , pr. p e u r - c ’hræt. Van. c o r d i , pr. et ; b is c a n a , pr. et. — Une arreteiû, resolveiii.— Déterminer le lieu, voix qui détonne , u r vouez diston , u r le j o u r , m erqi al lea c’h , an d e iz , pr. vouez discan ou biscan ou d is a c c o r d , m e r q e t ; a ç z in a , pr. e t; destina al pl. mouësyou distôn , etc. — C elu i q u i le c ’h , an d e i z , pr. e l . — Déterm iner détonné, distôner, pl. y e n ; discancr* quelqu’ un d faire une chose , doüguen èn biscaner, ppl. yen. D E T O R D R E , d étortiller , d isvea , pr. effeil ur re-benn ac da ober un d r a , pr. douguet; resoif ur re ou lacqât ur disveet ; d iv e a , pr. diveet ; d in ez a , pr. re da ober un dra. — S e déterminer d , et; distrei, pr. distroët. Van. diüeciû, èn hem resolvi d a , èn h e m resoif d a , didorgam eiû, dineeiii, ppr. e t.— T or­ dre et détordre U linge qu’ on lave , guësppr. èu hem resolvet. DETERMINÉ, hardi, hardiz, dizaou- qell ha divfesqell al lyenaich goëlc’hef, z a n , o c ’h , â. Van. h a rd ih, h a r d e h , goasqa ha divoasqa al l y e n , ppr. goas­ oh , a n .— • C ’ est un déterm ine, dizaou- qet ha divoasqet. D E T O R S , qui n ’ est pas to rs , disve, zan c o , u r pautr hardiz e o , 1111 d è n e o 11e zouch qet un a il, ur map eo ne’n d ive , dinez , distro* divoasq. D E T O R T IL L E R , v. détordre. deus a oun a nep tra ail. D E T O U R , distro, pi. distrojou, disD E T E R R E R , exhum er, divezhya ur r e , pr. et ; ténna ur c ’ho rf maro eus an troyou. Van. distro, pl. disiroyëu. — doüar, p r . lennet; dieflterri. pr. et.— Le détour de la r u e , an distro eus ar ru. D éterrer, découvrir une chose cachée, à i- Van. eu distro a g e r r u . — D étou r, biais, soü ara, pr. e t .— I l a un visage de déterré, pretexte , distro,/?/. distroyou ; digarez, liou ar maro a so gandhâ ou varnezâ , pl. d igarezyou, digarezou ; digare , p l. ëou ; fineçza, pl. aou. — Chercher des disîebèr e o , dishcvelebet e o . D E T E S T A B LE , qu'on doit détester , détours, clasq distroyou, clasq digare­ argarzus, oc’ h , à-, aû. v. a ffreu x, — 'Né­ z y o u , etc. , pr. e h sqei. v. i.inber. DETOURNER. , pr. üûlroët; ron riait un homme détestable., au empii-


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tre var un tu ail, pr. troët. Van. dis- pl. ou. 1— Q u i écoute îa dé traction axes troêiñ,/0r. et. — Détourner s éloigner, complaisance, nep a ro scouarn da p;iédistrei, pellaat,/?r. ëet. ■ — Détourner,, vet drouc-prezecq . — D (.traction impor­ mettre d part d son p ro fit, t u a a t , pr. ëet; tante, drouc-prczeg p o u n er, pl. drouçt u i , pr. tu ë t; qemeret èn tu diountâ, prezegou p puaer; un téaudad grevus, pr. id. ; distvei, pr. distroët, T rég . tuiii, pl. téaudadou grevus; dfonc-comps pr. tuet. v . soustraire. — C e lu i qui dé­ grevus ou pouner, ul iancheunad bras. tourne quelque chose d son p r o fit, tu er, — Détraction légère , un drou; -prezeg p l. tueryen; distroër, pl. yen. fém. tue- distær, pl. droueprezegou di.stær. r è s , pl. tueresed; distroërès, pl. disD E T R A Q U E R , direiza, pr. c t ; d i troëresed .— L ie u détourné, lea c’h dis­ rouda ,p r . et. v. dérégler. — L ’ horloge eü t r o , p l. leac’h you distro.— Chem in dé­ détraquée, direizet ou diroudet eo an tourné, hend distro, pl. hinchou distro. orolaich. DETRACTER., médire de quelqu’ u n , D E TR E M P E , couleur délavée avec de droucq-prezecq u r r e , pr. droucq-pre- l’ eau et d< la g o m m e, un distrémp, pl. ;zeguet;droucq-lavaret var u rr e , pr. id.; o u ; distémpr gand dour. — Faire une danta ur r e , pr. dantet ; flem m a ur re, peinture en détrempe, ober un distrémp, pr. flem m et; drouc-comps vès a ur re, pr. græt. pr. drouc-com pset; lauchenna ur r e , D E T R E M P E R , dislrémpa, pr. et ; pr. et.— D étracter, noircir, perdre l’ hon­ distémpra, pr. et ; lacqât ê trénlp ou ê neur de quelqu’ un par ses médisances, du a témpr ou û g lca c’h , pr. lecqëet. Van. u r r e , pr. duët; disen oriurre-b enn ac, disirampein, pr. et. t., trempe. — Dé­ pr. disenoret ; coll a enor ur r e , pr. et; tremper des p o ix , gîéc’hi pis ou pès, pr. lamet ou lémel e liano m ad digand ur gléc’het; lacqât pès ô gleae’ h ou è r e , ppr. lamet. V un . disjnourein , due- irém p. lacqât pis è gîéc’h , p>\ lecqeat; iû. ». calomnier , diffamer. — D c tr a c te r , giéac’hi pès, pr. gléac’het . — Il faut dé­ faire courir de mauvais b r u its, goail- tremper des p o i x , nous voici au mercredi vrudi,p/\ goall-vrudet. v. décrier. — D e- des cendres, red eo lacqât pis è glec’h, tr a d e r avec les autres, qerner penn da ne qet hiryau evel dec’ln Proverbe bre­ zrouc-prezecq.— D étracter légèrement, ton qui répond au latin : P u eri, pucri, droucq-prezecq ê bian-dra , eus an non est hodiè sicut heri. hentez ; lavaret traou dislær aënep an DETMEMPÉ, e, distémpre!, distrémneçzâ ou var bouës an n eçzâ . — Q u i est pet, gléc’het, lecqeat ê glec’ h.— Cou­ aujet à détrader, droucq-prezegus, oc’h, leurs détrempées avec de l ’ e a u , Iivou dfcâ , an. r. langue. témpret gand dour . — D u noir de fumée D E T R A C T E U R , m édisant, dro ucq- détrempé, libous, libis, duad distémprezeguer, pl. droucq-prezeguéryfcn ; pret. — L ’ action de détremper, distémdroue-cornp scr, pl. drouc-eompséry- prad u r, distrémpérez, distémprérez, un; îanohennecq, pl. lanchennéyen ; dislémpr . — C elu i qui détrempe, uislémfleuim er, pl. yen ; d a n icr, pl. yen; prer, pl. y e n ; disirémper, disiremgoall-déaud, pl. goall-dt'avulou; iéand 'puuî-j ppl. yen. — C elle qui détrempe , i a ll , pl. féaudou faïI ; téaud sarpand, distrémpores, pl. ed. j l . téaudou sarpand. Van. droucqDE'i’i l E S S l i , affliction d ’ esp rit , esrompsour , pl. droucq-comoscryon ; îveûvan, p l. on; bih anez, /;/. o u ; eoetéad-fall, ■ /;/!. téadéiï fa!l. dod, e.iiçvùs, ppl. o u ; c u c q o u , gloaDE LR.AG Í ION , médisance , droucq- soo . — jùirc en détresse, estrcAvani, pr. prezeg, p l . d r o n c - p r e z eguu ; go a Ur ci ; cniTCseî brafi, pr. ]>eî. gomps goaji-gomp.«you ; Jauciicr..DÎSfHhiENT , perle , coll, donn a d , pl. ou; téaudad, pl. ou; goali- m a ’ch . train:. 1• tiruüdad, pl. goall-déaudadau ; iéauD l ï T i t ü I T , passage ri r a i t de m e r , u n d*.l lujj, pl. îéauuatiou- fai! ; flhnimad. .j./ plj pi, OU* *11, ? V


DEU 277 DE T pl. sizunaou. t. rat. — Passer un détroit, a zlé. — Sans dettes , qui n'a point de det­ trémen un striz ou strîz-vor, trémen un tes, disle, hep dlè. — Cette maison n ’ est raz,pr.trémenet.— Détroit.passage étroit pas saris dettes, ne deo qet disle an tyede montagnes et de rivières, hend striz, guez-hont, dleoii a so èn ty-hont. — ■ pl. henchou striz; h end-qæ au, pl. hin- A voir des dettts, d l ë o u t , pr. dleët ; cachou-qæau. D e /aChapcl-Coëd-qæau, hout die, c a h o u t d lë o u , pr. bet. Van. en Scrignac, près C achaix ; de là , F eu n - deleeiû, delyeiû, qéhutdele, en devout leun-goëlcd-qæan,fttietia: lieues de Quim - dele. — l i a des dettes , dlëout a ra, dlëou p er , sur le chemin de Corê. C e mot de èn deus. — Habitué d avoir des dettes , qæau rient de q a ë , pl. ou; q æ , pl. a u , dlëus. — ■Je vous remets cettz d ette, m e haie,halicr, buisson. — D étro it, isthme ou oz quyta eveus au d le -z e,m eo z cra quyt langue de terre, v .-y .— D étroit, district, évitais dle-ze, bez’e pardonnai! an dleressort d'une ju ridiction , d a lc ’h, pl. ou; ze deoe’ h. DEUIL, eaûv, pl. caûvaou, c&ûvou. b a n n , pl. ou. — I l est dans son détroit, ez m a èn e v a n n , beza ez m a èn e Van. caiiv, pl. eü. O n écrivait canff, pl. aou. — H abit de d e u il, abid c a n v , pl. zalc’h. v. resso'-t. D E T R O M P E R , didroumpla, pr. et; abichou eaûv, dilhad c a û y , — Prendre difazya,pr.et Fan.difayeiû, didrompçiû Le deuil, porter le deuil, caûvaouï,pr. et; D E T R O N E R , lamet ou lémel divar douguen caûv , pr. douguet ; cundui an tr on,ppr. lam et;didrôni,pr.et. Van. eaûv; pr. cunduët. Van. caûveiû , go­ ber c a û v e ü , pr. groëit. AL. caffaoüiiF. didroneiû, p>’ . et. DE TRO USS EH, défaire une chose trous­ — Q uitter le deuil, quytaat ar c ’h a û v, — D eu il, convoi de deuil, tud ar sée, didroûçza , pr. et. Van. didrouç- pr. ëet. ■ zeiû , pr. et. — Détrousser sa ju p e, di- c ’haûv. D E U X ,p ou r le m asc., daou, dou. fern. droiiçza e lostenn. ■ — Détrousser, voler —■ sur un grand chemin, ribla, pr. ei; bri- diou. Van. masc. deü, f m. dlû, div. ■ gamlal, pr. et; ober b r ig a n d a ic h , ober D eu x d deux, masc. daou. Van. deü ha brigandérez, ober riblérez, pr. græt. v. d e ü ; férn. diou ha diou. Van. diü ha dépouiller, larcin. diü. — Marcher deux à deux, comme frè­ DETRUIRE, démolir, distrnigea , pr. res m ineurs, phrase proverbiale , mônet et. Van. disiruigeiû; distruigea vient de daou lia daou, evel san-Francesis. — • jst.rujgea, produire abondamment. — D é ­ Tous deux, tous les d e u x , ho daou. — ■ truire, ravager, goasîa, p<\ et. Van. go- Toutes deux, ho diou. — L ’ un des d eu x, a steiû , disalbadeiû. -—■D étruire quel­ unan an daou, unan eus an daou, u qu’ un dans l’ esprit d’ un autre, coll un dèn nan an naou, en.eil pe e g u ile .— L ’ un ê (uchen un aii-bennae, pr. collet. — de vous deux, unan ao’han oc’h ho Uiou, Se détruire, hem zisîrugea, pr. hemzis- an eil pe eguile ac’han oc’h ho taon.— ■ trugcl ; hem la z a , p". em iazet. Van. Lequel dis deux? p e h in y eveus and aou ? him la hein, h.im dtslrugeiû. pe hiny an naou? -r- D e deux jou rs l ’ un, DETTE, diè,p/. oa. Van. deîe, dleeü. ueb cil dez. — D eu x fois, diou veae’ h, •— Ma dette, mes dettes, v a d le, vu dieoü. diou veieh, diou vech. — D e u x fois a: ■ — T a dette, tes dettes, da zlé, da zlcoü. tant, daou c ’hem snd, daou c ’iiemend — S a dette, ses déliés , parlant d'un, hom­ .11 D eu x 'fo is plus , daou c ’iiemend me, c ziè, e zleoü. Parlant d ’ une femme, oue jipenu, diou veac li m uy. • - D e u x lie dlè, lie dieoü . — Ne pas payer scs dettes , cents, d a o u c ’ hanî. Van. deü liant. — re en deux, diviser par m oitié, daou l'-‘s; I c zleoü da baêa, lesel e zleoü hep o pkaC » /or. iese! liante V’ pr daou-haiiîcrct. Van. di t.p;ïea e zle. pr. paeët. — o n i r a c c e r des iiautcrciâ, pr. cl; laqein ô deü hanter, 1 » />;*. et. — C elu i qui met en d eu x , daoudettes, u'ìsl u m dlcoü, pr. dasîumiîl; désiniui die, pr. dé.-:l:i>mei; gounit die, pr. h an !crer, daou -hante ro s1r. — D e u x de­ irouaczet. - - tlu i'g é de delt-j. mi, d.iou hanter. — D e u x el demi, daou


2^8 DEV DEV ha hanter, fém. dion ha hanter.— Deux- — T ou t devant, vis-d-vis, tout droit, ragâm es, daou ene et non diou eue. — • A ænep, rag-tal, rag-ôun . — Passerdevant deux de je u , quyt, par; ingal, qèver-ô- quelqu'un, trémen dirag ur re, ;;r. tréqêver. menel; mônet è byou ur re, pr. ëet.— DEUXIÈME, fil. Van. id. — I l est le A lier au-devant de, prévenir, diarbena ou deuxième , an eil eo, an eil èn hem gueif diarben, ppr. et; dialbena ou dialben, e u èn hem gaiF. — P o u r la deuxième ppr. et. ■ — Devant, subs., la partie anté­ f o i s , evit an eil guëach. rieure, an diarâueq. — L e devant d’ une DEVALER, m ôn et var naou, pr. eat, maison, au diaraueq eus an t y , an tu ëet; mônet var bouës traoun. Van. de- diaraueq eus an ty, ar penn araugeus valeiû. v. descendre. an ty. — Avant que, qentma,diaguent D E V A L ISE R , divalisenna, pr. et. v. ma, abarz m a , qent egued ma , qent dérober, détrousser. eguid ma. — A vant que de se confesser, D E V AN CE R, prendre le devan t , m ô - abarz ma coveçzaor, abarz coveçz,(|ent net araucq un ail, pr. ëet; beza d ia- m a cofeczaor, qent egued eofeçz, diara u cq un ait ou araucq un ail, pr. bet; guent eofeçz, diaguent m a coveçzaor. diaraugui ur rc-bennac,/M\diarauguet. — Avant-hier, an dere’ hent deae’h, an — Devancer, passer, surpasser quelqu'un, dere’ hent d ec’h, an dec’ henl. tremen ur re-bennac, pr. trémenet; tré* D E Y H W £EM ) oudevantier.v.tablier. c ’hi un ail, trée’hi da un a i l , pr. tréD E V E L O P P E R , ôter l'enveloppe, dic ’ het ; beza treac’li ou trcc’h da ur re, solo, disolei, ppr. disoîoét; displega, pr. pr. bet. — I l l'a devancé, trémenet eo displeguet; lamet ar golo ou goloadur, gandhâ, tréc’het eo gandhâ, treae’h e o pr. id. Développer, par Unit de choses spiri­ bet dezâ. — Devancer q u elq u 'u n , aller tu elles, displega, pr. et; dirolla, pr. et; au-devant de lui, diarbena ur re-bennac. discoubla, pr. et. diarben u r r e , ppr. diarbenet; mont a DEVELOPPÉ, e, disolo, displeg, diziarben ou a ziambroug da ur r e , pr. roli, discoubl, oc’h, â, aû. ëet, eat. Van. rr.onet arbeen unan-beDEVENIR, dônet da veza, pr. deuët nae, pr. oëit, eit. d a v e z a ; dônet da, pr. deuët d a . — De­ D E V A N C IE R , d ia van ce r, pl. y e n ; venir riche, dônet da veza pinvidicq, dô­ diaravtguer, pl. yen. — ATos devanciers net da binvidicq; pinvidicqâf, p^.pindans l'em ploi, lion diavancéryen, nep a vicdieqëet. — Devenir pauvre, dônet da yoa a rau zo m p èn implich, hon diarau- veza paour, dônet dabaour; paouraat, guéryeii. v. précéder. paourât, ppr paourëet. — Devenir.fort, ' DEV A N T , p rBp. ci ado., araucq,dirag, dônet da veza crê, dônet da gré; creaat, diaraueq. •— Devant et derrière, araucq pr, creëet. — Devenir faible, dônet da h a c a-drê. — P a r devant et par derrière, sempl ou da veza sempl; semplaat, pr. a ziaraucq haea-ziadrè. — Va, marche sempleët; et ainsi d'une infinité de verbes. et cours devant, qea ou qæ qerz, red a - — Que deviendrai-je? où ir a i-je ? pe ê raueq. < — Devant m oi, avant moi, arau- leac’h ez a ïû -m e ou ez iû-me? pe ê tu z o u n , qent e g u e d o u n , qent evidoun. ez troïû-me. — • Que deviendrai-je? que avant. ■ — Devant moi, en ma présence, ferai-je? petra azriû-m e? petra rin-me/ dirazoun èm presançz, em daoulagad. pe riû-mc? penaus a r i û - m e ? — Q u'est Ne venez pas devant m oi, ne /eut qcl devenu le Lien de P ierre? m a ez eat ou e m doaulagad. — Devant to i, lu i, elle, m a ’z eat maùou Perz ? Van. menn c lions, vous, eu x, elles, a 'iïzzo u d , dirazaû, oëit madeiï Pier? DEVERGO^DÉ-, c, divergond, oc’h, dirazy, dirazomp, dirazoe'h, dirazb.'— Devant q u i? devant personne , pc dirag â, aû. r, impudent. DEVERROUILLER, divorailha, pr., piou? dirag dèn e-bed ou dirag neenn. — Devant mes y eu x, devant tout le monde, et. Van. digouroiiilhciû, divorailhein. DEVERS , prep. relative au temps, cdirag va d a o u h îg v J , dirag ar bed-oll.


DEV tro, a-benn. Van, id. — Devers la Tous­ saint passée, e tro k a l ar goan trémenet. ê-tvo gouël an oll-sænt divezâ. — D e ­ vers laToussaint prochaine, a-benn kal ar goan, a-benn ou ê-tro gouel an ollsæïit qentâ. — D ev ers, préposition re­ lative au lie u , v a r - z u , èûtrese, etrese. — Devers P a r is , devers S a in t-P o l-d e Léon , èûtrese Paris, etrese ou varzu Castel-Paol. — Devers lu i, par devers lu i, èn tu d io un tâ, è-n tu dioutaû. — Devers e lle , par devers e lle , èn tu dioundhy ou dioudhy. v. vers. D E V E T IR , divisqa, pr. et. Van. di­ usqeiû. DEVIDER, d i b u n a , pr. et. Van. dibuneiû. DEVIDEUR, dibuner, pl. yen. Van. dibunour, pl. yon, yan. DEVIDEUSE, dibunerès, pl. ed. — L ’ action des décideurs et des dèvideuses,

dibunérez, dibunadur. Fan.dibunereb, dibun. — Osselet que les dèvideuses tiennent en main pour empêcher le fil de leur couper l’ index, pelbis, ar pelbis, id est,

a bella an neudenn dioud ar bis. D EVIDO IR , instrument propre d dévi­ der, æstell, an æstell. C e mot est un plu­ riel Qastell, qui signifie attelle, v. tournette. — Les quatre gaulettes qui se met­

trei an ta m o ë z , pr. troët; divinout o trei an tamoëz. ■ — Deviner,prévoir,pré­ dire, diougani, pr. et. C e mot est composé de cana, prophétiser, et cle diaguent, au­ paravant; ou de d iouc’h , s u r ; diougani ou d io u g a n a , diouc’ h -ca n a , diouguentcana. — Combien coûte cela? devinez? pe­ gu em e n t a goust an dra-ze ? ha c ’h u y a lavaro ou divinit. — S u je t d deviner, qui devine souvent, divinus, o c ’h, â, a û . — Que l’ an peut deviner, divinapl. _ Chose d deviner, divinadell, pl. ou. D E V IN E R E S S E , divinères, pl. ed ; divinourès, pl. ed . A l . doëelès, pl. ed. D E V ISA G E R , difaçza, pr. et. D E V IS A G E , e, difaçzet. D E V ISE , gner, setançz----- L a devise de la maison de Carmant est : D ieu avant,

guer an autrou a K y a o n eo ; Doüe a raucq. — L a devise des M M . de Molac traduite en français esU P a ixd Molac, guer an autrounez a Voulac eo : gricq d a Voulac. — Ladevise de la maison de Q uelin est: de tout temps bretonne, guer ou se­ tançz an autrouneza Guelen a so:ê p eb amser Qelen. A la lettre elle veut d ire:

E n tout temps il y a des feuilles piquantes dans le houx; figurém ent, MM* de Q uelin ont droit d’ instruction et de correction, detout temps et en tout temps, v. l’ A rm oriât tent dam les branches pour tenir l’ écheveau breton. dt fil, ar goaleigner, ar brochennou , D E V I S E R , converser, c a c q e f a l, pr» ar breehadd. — L e pivot du dévidoir, si- cacqetel. v. causer, discourir.

chenn, troad, sichenn an æstell, troad an æstel. — Dévidoh u roues, dibunouër, pl. ou; coçz, pl. ou; traoüilh }pl. ou .B .L é o n , e a la d u r , pt. you. Van. dibunér, pl. eü. — Dévidoir, lieu pour dévider, cabaled, pl. ou; dibunérez, pl. ou; campr an dibunérez ou dibun, cam p r neud. DEVIN, celui qui devine, diviner, pl. yen; divinour, pl. yen. Van. diüiiiQur, pl. yon, yan. A l. bardd, doëas, doëel, de doë, dieu. v. fée, sorcier. — Devin qui tourne le sas, troër an tamoëz, p L troëryen, etc. ■ — Devin q ui pressent, qui pré­ d it, diouganer, pl. yen. v. deviner. DEVINER, divina, divin ou t, ppr. di^inet. Van. dihuinout, dihuineiû. -— Deviner les choses à venir, divina an traou da zônet. — Deviner en tournant le sas,

DEVO ILER , divoëlya, pr. et; tenna argoël, pr. ténnet; disolei,/?r. disoloët. Treg. dioëlyan. Van. d io u ily e iñ ,ppr. ef. DEVOIR, obligation, dever, pl. you ? carg, pl. ou. — Faire son devoir, ober e zever, pr. græt, great, greët. — S ’ ac­ quitter de son devoir, èn hem acquyta èn e zever, ober e garg'. — Manquer à sondevoir, m ancqo ul d’e zever ou èn e ze­ ver, pr. maneqet; fellel, pr. leliet, fallet; fazya, p i. et. — I l est de mon devoir de l’ aller voir, va dever eo mônet d V vellet. — L e devoir conju gal, t. de eu-*' suistes , an dever a briedelez . — Donncv ses derniers devoirs à un malade, rei e ze-verzyou ou e oll sacram anchoit da u i r dèn claû. DEVOIR, avoir des dettes; c. d e tte . __


s8o

DEV DIA Devoir, être tenu, dlëout, pi’, dleët, dlcat, briz-devoded; crac-devot, pl. cràc-dçrenqout, pr. rencqet; beza endalc’het, voded; dem -devot, pl. dem-devoded. beza dalc’het, beza carguet, pr. b e t.— Van. coh-devot, ur hoh-devol.p/.coh Je dois al ter demain d la campagne,varc’ho­ devoded. v. demi. az e dlean mônet var ar meas, beza ez DEVO TE, devodès, pl. ed. — Fausse dleaû mônet ou mQnet a dleaû varc’hoaz détole, fais devodès, pl. ed ; briz-devovar ar mæs. — Vous- me devez bien des dès , pl. ed; cracq-devodès, dem-devochoses, cals a draou a dleit din ou a renc- dès, ppl. ed. Van. coh devodès, urgohqit dign , dleour oc’ h dign c m eu r a devodès,p/. coh-devodesed. bouënd ou ê cals a boënchou, beza ez DEVOTEMENT, èn ur fæçzoun dé­ oc’h eûdalc’het ê m eur a fàjçzoun èm vot, ez dévot, gand dcvocion*. andred. •— Iid ev a it partir h ier, deae’h D E V O T I O N , devocion. Van. id. ■ — e tleyé diblaçza. — O n doit avoir soin Direses dévotions, lavaret e zevocion eu d’ ea x , beza e lléer cahout soucy ané­ e zevocionou ou e bedennou, pv. id.— z o , dieët eo cahout sourcy anézé. — Faire ses dévotions, covès ha sacrainanNous devons tous mourir une fois, ur ve- (i, pr. coveset ha sacramantet. ae’h ez rencqomp oll m ervel, mervel DEVOUEMENT, goëstl, dedy, sacriviez. a dleomp oll ur veae’h. DEVOLU, e, acquis par droit de dévo­ DE VOUER ( se j d quelqu’ un, èn hem lution, digouëzet gand u r r e dre argüir goëslla da servi ch ur r e , pr. èn hem a suceçzion , digouëzet da , digouëzet goëstlet. ■ — S e dévouer au servie*de Dieu, - gand, deuët da u r r e dre zigouëz. èn hem rei èn-oll-dan-oll da Zoüe ou DEVOLU, prétention, divolu.— Jeter da serviclia Doüe, pr. èn hem roët; èn un dévolu, teurel un divolu, pr. taulet. hem voëstla evit m ad da servichout DEVOLU TAIRE, qui est pourvu d'un Doüe. bénéfice par dévolu, divoluër, pl. yen. D E X T E R IT E , adresse de lamain. v.-y. DEVOUANT, e, divorus, oc’h , an. D E X TR E , le côté droit, an dehou, an Van. id. — Un feu dévorant, un tan di- lu dehou. vorus, DEXTREM ENT. v. adroitement. DEVORER, mettre en pièces, divori, DIA, t. de charretiers, dia, diha, délia. pr. et; dispenn, pr. et; difreuza, pr. et. DIABLE, diaul, pl. ou. Burlesquem. Van. divoreiñ, dispeeneiû, ppr. et. ■ — grippy, qinard, herepin, a r c ’hornecq, Dévorer, étrangler, taga, pr. taguet; es- al loëzn du lostecq, etc. V an.dieù l, pl. trangli, pr. et. Van. tagueiû. — Dévo­ eü; diaoul, pl. eü. ( gûilhou-goz.) A l. rer ', manger goulûment , divori ar drus>pl. ed. — Diable, malin-esprit, mau­ boëd; dibri ê ionlrecq,pr. débret;lonc- vais ange, droucq-spered, -pl. drouc-speqa èn un taul, pr. loncqet. — Dévorer rejou; goal-æl,' pl. goall-ælez. Burlesq. son bien, teuzi e oll-dra, pr. teuzet; fri- an æl d u , an æl cornecq, jil. an ælez ta e vadou, pr. fritet. ». dépenser.— L ’ ac­ du, etc. ■ — D iable, l ’ adversaire par'ex­ tion de dévorer, divoradur, divoridiguez, cellence de Dieu et de l’ homme, azrouand, dispennidiguez, difreuz, taguerez, lon- pl. ezrevend;aëzrouand, pl. æzrevend. tréguez, loncqérez, fritadur, teuzidi- Comme qui dirait : serpent huant, aëzrguez, teuzérez. — C elu i qui dévore, di- houand. Van. en aërevand. v. couleu­ vorer, pl. yen; dispenner, difreuzer, vre, adversaire.— L e diable m u et, qui taguer, lo n tre c q , loneqer, friter, leu- ferme ta bouche aux pénitents , an diaul zer, ppl. yen. — Celle quidévors, divore- m u d , an diaul simudet.— L e diable ba­ rès, pl. ed; lontreguès, pl. ed; friterès, billard, qui fait médire , an diaul lanpl. ed. ch en nec, an diaul fistilher, tad ar DEVOT, dévot, oc’h, â , a û , pl. de- goall-deaudon .— L e diable tortueux , ou voded. Van. id. ■ — F a u x dévot, fals-de- plein de replis ( dans Job . , ch. 26, et Ivo t, pl. fals-devoded ; briz-devod , pl. ra ï . ch, 2 7, serpens torinosus. On l ’ etp-

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pille le p*re des pécheurs d'habitude et des eûlre cals a dud, />/. devisou efitre da* libertins de profession, an diaul guydi- au; conferançz, ou. los. guydilus de gu ëa, tordre, an diaul * D IA LO G ISE R , guëzn , au diaul torliçzct. — Le diable divisa, et; devisa, et; conferande l’ impureté, Asmodè , an diaul a lous- ci, et. dony, an diaul ilæ ryu s.— Le diable de DI A MANT, l’ orgueil, tad ar süperbitez , Lucifer, diamanôhou. tad an ourgoüilh. — Le diable assoupis^ DIAMETRALEMENT , coun*» sant, qui fait donner d l ’ église, an diaul troll-beo an eil da eguile. cousqet, ar c ’housqericq. — Abhorrtr D IA M È TR E, ligneñ ëun pehiny o le diable , l’ avoir en exécration, argarzi trémen dre greii caloun ur cern, a diz an diaul, pr. argarzet. Van. argarheiû eus a un tu da eguile. en diei.il, argaheiñ en dieül. v. détester. D IA N E D ian & •— Le diable est toujours à tes troussés ez ma atau an diaul ouc’h d a ï lipat.— DIAPHANE, splan, scie* Diable, méchant, détèrminé, diaul, p l.e d, ar evel an dour, ocTi, id. yen; diaul incarnet,/)/, diauled incar­ gouydh. net. Benedicite •}• pater , paroles dont les timorés se servent dans leurs imprécations, , an ea r, an d o u r, ar g u ë zr, en faisant un signe de croix. — Faire le ar scan d-m ean, ar c ’h o rn , e tc ., a sa diable, c ’hoari e ziaul, c ’hoari e gui, pr. qer sclær m a vellér a dreu* dezo. c ’hoaryel ; ober goaçzâ hac a allèr. — DIÀPHÀNÉITÉ, tranparcncc, splan-fc P etit diable, diaul bihan, pl. diauled bi­ der. id. han. — Diable de mer, poisson, diaulDI APHRAGME, vor, pl. diauled-vor. , lieiien^ DIABLE HIE,jorit £e,ei£.,dianlaichj guicq ar beutrin, lienen-guicq pehiny diaulérez, diauleguiaich. a zisparty ar galoun, poul ar galoun, ar DIABLESSE, méchante femme, diau- gpevend, etc., diouc'h ar c ’hoff. lès, pl. ed. D IA P R É ,y , marellet. DIABLOTIN, diaulîcq, pl. diaulouïDIARRHEE, foërell^ arfoërell. gou. Van. dieülicq, pl. dieüligueü. id. — DIABOLIQUE, diaulecq, ocTh ,â,an . foër. id. — , ca­ DIACON AT,/e second des ordres sacrés, hout ar foërell, b et; foëret, id. diaconè — Il a pris le diaconat à la der . à foë^ nière ordination, coumeret èn deus bet rous, .foërousès, ed. an diaconè èn urzou divezâ bet ou èn DIC T AME, planté , dittaÿn. divezâ urzidiguez. — Diaconat, t itre d’ un D IC T ATEUR, magistrat suprême d’ u­ dignitaire de cathédrale, diagonaich. ne république, dictator, pl. ed. DIACONESSE, diagonès, pl. ed. D ICTATU R E, DIACRE, dragon, pl. ed; avieler, pl. dictatoraich. yen. D ICTER, divisa, diviset. — D IADEM E, couronne royale, curun diviser, yen. ur roiie. DICTEE, leçon écrite, divis, pt. ou. DIALECTE, langage particulier d’ une DICTION , mot d’ une langue, guer._»• province, langaich treffoëdd ou trevoëdd Cette diction n’ est pas française, arguer-» langaich tro ë t, yez, r. idiome.— Le ze ne deo qet gallecq ou ne deo qet IaGascon, le Picard et le Poitevin sont des varet mad en gallecq. dialectes français, langaich Goascoign, DICTIONNAIRE, dicciôner, ou„hiny Picardya hac hiny ljac Poëiou a Van. id., pl. eû .— Dictionnaire nouveau^ so gallecq treffoëdd ou galîec troët. dicciôner ne vez.— Un dictionnaii'e fran­ DIALOGUE, devis entre daou rèn pe çais ou breton, un dicciôner gallecq pe 1 36

pt.

pr:

pr.

pl.

faire des dialogue pn

pierre précieuse,diamauíáf opposé

. déesse de» paient i

e*

son étymologie au mot Mêrs. transparent, à. Fan. A L f. opaque. — L ’air, l’€au, te verre, le talc, la come, etc., sont des corpt diaphanes Van.

74

t. opacité. membrañê qui sépare la poitrine d’avec U bas-ventre

v. marqueter, Varu L ’excrément liquide de la diarrhéef Van. A voir la diarrhée pr. pr. — Celui qui est sujet la diarrhée, pl. ed.fém pl. Van.id*

qui dicter

dignité de dictateur pr. Celui pl.

pl.


gai

DIE

DIF

2 vrezonnecq. — Un Mon dictionnaire, un an autroxi a bep tra. — Dieu est appelé' dans l’ éprit arc , l*ancien des jou rs , Dan. diccionner mad. DICTON, pm-cr^, sentence commune, ch. 7 , v. 9 , ar scritur-sacr a zeu da c’hervel an autrou Doüe , an ancyan dicton, -pl. ou; lavar, pl. ou. D IETE, abstinence, abstinançz. ■ — dre eçzelançz. De ld vient cette phrase si Faire diète, ober abstinançz, pr. græt. usitée : autrou Doüe, Doüe coz. — Dieu D IÈ T E , assemblée, états, an açzam- vit tout ce qu’ il avait fait et remarqua que tout était bien fait, Genès. ch. i, v. i, ble eus a stadou an impalazr. DIEU, Doüe, Doë. Fan. Doüe, Doë, an autrou Doüe o veza crouët ar bed a Due. A L Goë. — Aimer, adorer, servir sellas piz ound-hâ hac a vellas ez oa D ieu, caret, adori ou azeuli, servicha great-madpeptra. — Dieu le sait, Doiïê Doüe, ppr. et. A L qéhéla Doë. Van . a oar, Doüe oar. — Dieu-Donné , roët caj'çiA,adorcin, serchein Doë. — C ’ est gand Doüe. — La Maison-Dieu, Tyà Dieu d soigner el d gouverner le monde, Doüe. v. maison. — Le toc-dieu, lec’he u c ’li an autrou Doüe e c ’haparchanl doüe, ly-doüc. — D ieu, fausse divinité c aliout zpurcy eus ai* bed hac e c’hoü- des païens, fals-doüe, pl. fals-doüeëd ; arn dre e vadélez, A L qéhéla an bed doiieëd an dud divadez. v. déesse, divi­ a aparchant c c ’h D o ë . — Il faut aimer nité. — Le dieu de ta guerre, Mars, doüe Bleu d’ un amour de prjfércnce, red eo an bell, Meurs, Mers, Merh. — Le dieu caret Doüe dreist pep tra ou dreist qe­ du négoce, Mercure, Doue an merç, Merment Ira a æo èr bed. —- Il faut crain­ c ’her, Merç . — Le dieu des pasteurs, Pan, dre Dieu,, dougea Doüe a rcncqér ou a doüe an buguelyen, doüe au meçzaëso red, pr. douget; red eo cahoutdou- ryen, Pañ. — Le dieu du vin, Bacchus, geanrzDoüei -— La crainte de Dieu est le doüe an g ü in , Bac’hh. — Le dieu de commencement de la sagesse, dougeançz l’ tnfer, Pluton , doue an ivern, Pludon. Doüe a so ar peüqentâ vès ar furnez, — Le dieu de laterre, Tellurus, doüe an dougea Doue ou cahout dougeançz doüar, Tirr. — Le dieu des limites, doüe 'D oüeaso coumancz da veza fur, eme an termen, doüe an termyn .— Le dieu, ar prophed. — Dicuvo us garde,bonjour, de la mer, Ncpiune, doüe an mor, Nepdemad-deoc’Iij demad-dcc’ii, demad- tun. — Le dieu des portes, doüe an portlüc ii, demad-dae’h. — Dieu vous gar­ zou, foroul, oroul. — Les dieuæ pénates, de, adieu, bézit eû goard Doüe, qiit ou doëed an ty, an doëed don, etc. DIFFAMANT, e , iffamus, dicryus, iit, èn haû-Boüe, D^üe r’h o cu n d u o , bennos Doüe r’ho c ’heulyo, qen na ve- oc’h, â, an. DIFFAMATEUR, iffamer, pl. yen; j-.o, — 1Dieuveuiile! pligé ou pligeat gand Duiie! a youl! — A Dieu ne pieuse, Doüe iffamour, pl. yen; dicryer, pl. yen. DIFFAMATION, iiTamérez, iffamira viro, D.oûeda bello fortun. — Dieu aidait t, Doüe araucq, gand sicour Doüe, diguez. DIFFAMATOIRE, iffamus, dicryus. m a r p ic h gand Doue.. — Dieuvonssoii en aids ou vous bénisse, Doüe r’ho sicou- — Libellé diffamatoire, scrid iffamus , ro pe r’-ho pinigẁ — Dieu merci, a dru- pl. scrijou iffamus; levricq dicryus,/)/. gare z Doüe, Doüe raz vezo meulet. — lcviyojiïgou dierj'us. DIFFAMER, déshonorer, calomnier, Par la grâce de Dieu . dre c’hraçz Doüe, pa zeo pl-lget gand Doüe. — A u nom de iffarna, iffami, ppr. iffamet. Van. difDieu, èn liaii-Doüe, evit Doüe, abala- famein, pr. et. v. calomnier. DIFFAMÉ,®»iffamet. Van.d iffamet. rnourda Zoüe, dre bepearan tez aZoüe, DIFFEREMMENT, gand diffarançz, üre bep carantez Doüe. — Bon D ieu! Doüe a. vadélez! Doüe a bep madélez! èn ur fæçzoun a i l , 6 fæçzoun a il, è va iJoüei va Doüe, c’huy a so mad! —r meur a fæçzoun , ê meur fæçzoun, ê Le Seigneur Dieu, an autrou Doüe. ■ — - cals a feezounyou. DIFFERENCE, diversité, diffarançz, Dieu est le Seigneur universel, Boiie a so

3


DIF

DI G

^

' 283

‘CÎisheveleclignez. Van. dishanudigüeh. là, aû. — D ifficile d contenter , d roucq ou — Différence, disproportion , distinction, diæz da gountanti. — D ifficile pour le disparaich, qemm. Van. qemp. — I l y m anger.et pour le boire, figu s, m ilsin, a bien de la différence entr’ eu x un dispa- oc’ h, â, aû. milsin est de la H .- C o r n . — raich vras a so cûlrezo, cals qem m ou Devenir difficile, diæçzaat, pr. ë e t ; d ô­ cals a guem ra a so eûtrezé ê leal, cals net da veza diæz ou rèculus ou figus, a so da lavaret eûtrezeu. — D ifféren d pr. deuët. D I F F I C I L E M E N T , ez d iæ z , gand de religion, disparaich a feiz ou a gred iæ z a m a n d , gand poan , a - b o a n . — den ou a lésenn. D IF F E R E N C IE R , m ettre,causer de la Très-difficilem ent, diæz-bras, gand cals différence, difFaranti, pr. e t ; lacqaal a b o a n , a boan vras. D I F F I C U L T É , peine, travail, obstacle, disparaich ou q e m m ou diffarançz eûtre, etc., pr. lccqëet ; dishêvelout, pr. poan, trével, a m p eich am an d , ppl. ou; diæzamand. — D ifficu lté, doute, ques­ dishèvelet. D IFFER EN T , e , dissemblable, divers, tion, d ifeicn d , pl. ou. — J 'a i une diffi­ dishêvel, d is h a û v à l, d is h â v a l, diffa­ culté, un difelcud a m eus. D I F F I C U L T U E U X , euse, r e c u lu s , mant, dispar. Van. d ish a û ao ïial.— D i f ­ férent en fa it de religion, dispar a gre- diæz ou amgestr a humor, oc’ h, à , a û . D I F F O R M E , qui n ’ est pas beau, diden, dipar a lésenn. DI FFERER, remettre â un autre temps, c ’h e n , digoant, o c ’h , â. — D iffo rm e, prolonger, dalea, dale, daleout, ppr. da- laid , difæçzoun, hacr, diforch, vil, dilëet; reculi, pr. et; aslenn termen, pr. dailh, oc’h, à, aû. Van. diforch, vil.— ■ astennet; gortoz bede un amser ail, pr. Devenir difforme, difæçzouni, pr. et; vig ortoze t, gortoët. Van. deveeiû. dal- laat, pr. ëet; hacraat, pr. ëet. D IF F O R M E R , ôter la form e, difurmi, heiû, ppr. et. A l . a m o iicq , pr. e t. •— D ifférer sa conversion de jo u r en jo u r , da­ pr. et. D I F F O R M I T É , laideur, irrégularité, lea a zeiz-ê-deiz da ober pinigenn, asten an termen eus a b in i g e n n , reculi difæçzoûded, haerded, diforchted, vil— d i o u c ’h ar binigenn , dalea ou dale da tançz, dic’hened, digoantiz, ppl. ou. D IF F U S , e, astennet, stennet, sîamzistrei o u c ’h Doüe dre virbinigeü, pellaat e binigenn a z e iz-ê -d eiz, pr. pel- b o u c ’het, re hirr. D IG E R E R , cuire les aliments qu’ en a lëet. v. peccavi. — Différer 1’ absolution d quelqu’ u n , dere’hel an abeolveñ o uc’h pris, goï h aparedi a r b e ë d g a n d ar goëll u r r e - b e n n a c , pr. d alc’h e t ; rei appell ,eus a booll er galoun ha gand nerz vès da ur r e , pr. roët; sevel, pr. savet. v. an domder nalur, ppr. goët ha pareabsolution. — Sans différer , hep dale. det; digeri, pr. et. — D igérer, mettre les Van. h cm p daveeiû. — Sans plus diffé­ choses en bon ordre, reneqa èr-vad pep rer, hep dale pelloc’h , hep déport dû- tra, p i . rencqet; ordreni èr-vad an tra­ port davantaich. ^ / . h e p a m o u c q m uy. ou, pr. ordrenet. — Q u i est mal digéré, ■ — D iffère^ , pire différent, dishêvelout, mal rangé, goal ordrenet, goal-reneqet. IL ne peut digérer cet a ffr o n t, ne ail pr. dishèvelet; beza dishêvel, beza dis­ — ■ par , pr. bèt. — ■C e qui est différé n'est qet ancounéchàt an d is m e g a n e z - z e , pas perdu, ar pez a so dalëct ne deo qet ne ail qet dônet a benn da v.ouga èn e c o llet, ar pez ne zalc’her qet ne de galoun an affrount hont. D IG E S T E , compilation faite par l ’ ordre qet achapet. D I F F I C I L E , m alaisé, pénible , d iæ z , de l’ empereur Jusiinien, dasium an i m ­ p o a n iu s , oc’h, â, aû. Van. d i æ z , o h , palazr Jusfinyan. D IG E ST IO N , l’ action de digérer, p a *îiû. — Cela est. difficile d croire, d d ire, d faire, qemen-ze a so diæz du gridi , rediguez ê pouîl ar galoun, guyridida lavaret, da ober. — D ifficile à ma­ guez ou goridigaez ê poull ar galoun ; nier, à traiter , amgesîr, reculu s, oe'h , de droucq ur gor, indigestion, v. ceci ion.


a§4 DIL DIM DIGITALE, p lante, beiqennou an pr. digoret; c’huëza, pr. el. itroun Varja. «i Gantt-lSotre-Dam e. asteenneiû, digoreiû.

Van.

him

DIGNËy din, dinoc’h, dind,-dinaû, DILEMME, argüamand cornée, pl. din meurbed. Van. din, d ig n , oh, aû. argüamanchou;{jrgûarnandfourchfccq — D igne de louange, din da veza m e u DILIGEMMENT, gand difrag, gand Jet. — D igne de respect f din a resped, prontidignez, ê promit, prest, prim, è din da veza respedet, enoret, etc. — prim. Ii.-L é o n , trum. D igne d’ itre aijné, din da veza caret.— DILIGENCE, prounlidiguez, hasliL'hom m e ne sait point, dit l’ écriture, s 'il diguez, difræ, primder, trumder.— E n (est digne d’ amour ou de haine, ne oar qet diligence, presl, prount, gad primder. an dèn ha c èn avilit prgarantezaZoue, DIL IG E N T, e, dil'ræns, haslif, anir jpe e gaçijony, haç eñ a so dre un ënr part, esquyt, oc’h, à, aû. Van. hastiv, vad, ê stad e c ’hraçjî pe otramand è apert, difræabl, oh, an. «stad a b e c ’h e d , sioüaz dezâ. — C ’ est DILIG E N T ER , 5e diligenter, difræa, m très^digne homme, up dèn a vilid eo, pr. difræët; ober prèst, pr. græ t; hasl i n dèn eo evit ar brava, un dén a fæç- ta, pr. h^stet; èn hem hasta. #pun ço, m ar deus ou m ar boa biscoaz. D IM A N C H E , s u l, pl. y o u ; diçzul, DIGNEMENT, e din, èn ur fæçzoun V 371. i d ., pif eji. Ces mots signifient so­ d i n , evel m a ez eo dleat, evel m a ze leil et jo u r de s o le il , di et dis, lumière; jdleët, gad dinded, gand dinder. sul ou soul , soleil . L e dimanche, ar DIG N ITÉ, fyeauté, qualité de ce qui est sul, ai 1suivez, pl. sulvezyou. — Un di­ *%i*,diaitez,dinite,dinder,diiíded.^/. manche, ur suivez, ursid,un deiz sul.— dinançz. — D ig n ité, magistrature, préè- Lepremier dimanche des avenls, ar c ’iienptinence, mæstrounyez, superiolaich, tâ sul an azvénd. Van. sul qentaû en c a r g enorapl, 4 initè,p/, ou? — I l a passé aveënd. — Les dimanches d a avents, supar toutes les dignités, trémenet èn deus lyou an azvénd. Van. s ulycucn aveënr!, dre au oll gargou enorapl oudre an oll — L e dimanche delà Septuagésivxe, sul où diniteou, D ig n ité, bénéfice ou préémi­ diçzul lad-coz al lard, diçzul ar pucl». nence dans une cathédrale, etc., dinile,p/. — L e dimanche de la, Sçxagcsime, diçzul pu. ■ — C elu i qui possède une dignité, di- ou sul lad al lard, diçzul an dibucli.— iiitér, pl. e d , yen. L e dimanche de la Quinquagesime, sul al D IG R ESSIO N , écart de son su jet, dïs- lard, diçzul al lard, diçzul ezued, diç­ I r o - g a m , pl, distroyou-gam ; cam ed - zul morlargez, diçzul ar puch-dibuch. |reu z, pl. camegeou Ircrç/. — D igres­ - Leprem -er dimanche de carême, diçzul sion, écart de son sujet fuit d propos et en guenlà ar c ’horayz, ar c ’iientà sul eus peu de paroles, distro, pl. y o u ; distro ar c ’horayz. — L es dimanches de carê.me, great ê poènd ou ê qentel ot# a dailh ou sulyou arc'horayz. Van. sulyeü en hoaa fæçzoun; un dislro iginus,/?/. distro- reili. — L e dimanche des rameaux, diç­ jou iginus ou græt g u i igin. zul bleuzyou, sul bleunzvyou. Van. sul D IG U E , amas deJerre po /r arrêter les b lé y e ii , sul el laure, sul-laurc- ■ — Le paucc, chauçzer, pl. you. Van. id. pl. eü. Dimanche de P â qu es, diçzul Lasq, diç­ D igue, obstacle, am peich am and. /J. zul Ph asq, sus Basq 5 sul Pasq. _ /*> Qmpeich?imanchou. dimanthe de la Pentecôte, diçzul ar PénDÍ L A I A l ION, extension, raréfaction, tecust, sul ar Pnntecost. r. fîie . — • L e fiSienui, astennadur, aslennidignez, dimanche d elà Trinité, diçzul an Driur inesqauz, digoridiguez. ded, A l. roë an sulyau, id est., le roi des D I L A i E R , élargir} (tendre, distryza, dimanches. — Les dimanches d’ après la. p> • e t ; led a n n aa t, pr. ëet; crisqi,/;”. Pentecôte, arsulyou goude ar Péntecost, tic s q e l; aslenn, pr.et. Van. led;tn/iâi, — Constantin le grawi fat le premier, se­ pr. ëel; ledannoiii .-—-Se dilater, hem lon L u sè ie , qui ordonna par une loi expres­ H9le im ,p r . èn hem astem e ; digv.en, se, ‘ie et lebrcì' régit lièrefflcn! t? dimanche par


DIM

DIO 385 tout l ’empire romain, an impalazr Cons­ tyesigon, t t non ty-îgou ; te pluriel de tantin lcshcûvet ar bras eo bet ar c ’hen- d o ricq , doryouïgou, et non dor-igou , tâ, hervez Eusebius, pehiny èn deveus etc. v. petit . bet ordrenet da oll sugidy e impalaërD IM IN U T I O N , d im n n u , d i m i n u , ded, dônet da viret ar sulyou hep dis­ raval. A l . bianez . — D im inution dans les panez é-bed. .— - C e qui appartient au di­ biens , dim unu var ar madou(?«ermamanche, sulyecq. Van. id. — Les habits dou,raval var a r m a d o u . — // faut suppor­ de dimanche, an dilhad sulyecq, an dil- ter la diminution des espèces, red eo herliad s u l, id e s t, an dilhad eus ar sul. zel ouc’h an d im un u ou o uc’h ar raval. Van. id. D I M I S S O I R E , t. d?eglise, un dimiçD IM E , dixième partie , decqvet, an zoar, ul lizer digand e escop evit qe­ decvet. — D îm e, ce que les curés prenaient meret an urzou èn un escoply ail. à cause de leurs bénéfices, deaug, pl. ou. DINAN, ville d eB retag n e , Dinam. Van. deaug, pl. deaugueü. Cem otvient D IN A N N A IS , qui est de D in a n , Dif/édecq, d ix .— Terre qui doit dime, doüar n a m m a d , pl. Dinammis. deaug. — Terre qui ne paie pas de dimes, D IN D O N , poncin in d ès, pl. po ncidoüar diseaug, doüar quyt a zeaug. ned indès. DIM ENSION, musul, pl. you ; m u D IN D O N N E A U , petit dindon , ponsur, j?/. you. Van. id ., pl. y e n . — P ren ­ cinicq indès, pl. poncinedigou indès. dre ses dimensions, qemeret evusulyou, Van. pichon indès, pl. pichonned indès. pr. id. —- Les quatre dimensions, ar péDINER, le repas du m id i, lein , pl. o r . v a r musur, ■ — Lahauteur, lu profondeur, Van. leign, pl. e ü ; le in , pl. eü. — L e la largeur, la longueur, an huëlded, an dîner aux jou rs de je û n e , coan , pl. coadounder, al ledander, an hed. v. super­ nyou. Van. c o ë n , pl. y e ü .— Un bon dî­ ficie. ner, \û lein vad. — Un dîner splendide , DIYIER, prendre oa lever des d îm es, ul lein gaër ou a r e ’h a ë r à , vil lein evit d e au gu i, pr. et; sevel an d e a u g , pr. ar c ’iiaërâ. •— Un/pauvre d în er, ul lein savet, trei an d e a u g , pr, tro 'è C Van. b a o u r , ul lein drist, ul lein an trislâ deaugueiû .-— Q u i dî?ne ic i ? piou a dro oh evit an Irislà . — Préparer le dîner, auan deaug aaiâ ? piou a sa v an deaug sa lein, pr. auset; darevi le in , pr. daaman ?— D im er à la trentième , d la on­ revet; aven le in , pr. avëet. B .- L é o n , zième gerbe , deaugui d io u c li an dre- larda leinn. H .- L é o n , ficha le in , ppr. gondvet, diouc’h an unneevet; sevel et. Van. ausein, le iû .— Les fainéants et ou trei an dregondvet, an unneevet. les inclevots aiment courte niesse et Ibng DIM EUR, qui lèüe les dîm es, deau- dîner, lein hirr bac ovérenn v e r r , a g u e r , pl. yen; d e a u go u r, pl. y e n ; nep blich d’an dud dibroder. a sav ou nep a dro an deaug. DINER . prendre-le d în er, l e i n a , pr. DIMIN ILE i», rtm/rí’ Oitdevenir moindre, et. Van. îeignein , pr. leignel ; leynein, diirçunni, pr. et ; biîiannaaf, pr. ëet. pr. e t .— D îner aux jou rs de je û n e , coaA l. estenziiF. v. décroître, rabaisser. n y a , pr. et. Van. c o ë n y e in , pr. id. id D IM IN U T I F , mot qui adoucit ou af­ e s t , souper.— Donner ddîner d quelqiCun, faiblit la force dt son prim itif. Les dimi­ rei da leina da u r r e - b e n n a c , pr. roët. nutifs sont très-communs en. breton , et se — Q u i dort dîne. Proverbe, cousqet ha farinent par un i c q , ajoute au positif. E x , leina a so m em ès tra. godclhcq , pochette, fait de. godell,/;oDINEUR ( un beau ) , un grand man­ che; tyicq, maisonnette fait de l y , mai­ geur , ur brifaud, pl. ed ; d é b ry a d , pl. son; dorieq , petite p orte, fait de à o r , (iébrijdy; d ébry a d -b ra s, pl. débrijdy porte, etc. Mais le pluriel se forme de ce­ vras. lui du prim itif, en y ajoutant igou. E x . D IO C E S A IN , aine , qui est d ’ un dio­ le pluriel de godellicq, godelîou-ïgon , cèse, eus an e sc o b îy , eus a escopty et non godcììigo.. ; le pluriel de tyicq, hen-a-hen ; 03cobyad, pl. escobidy.


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D IO C E S A IN ( l’évêque ) an escob , lont qet ur guëlled . — D is j e ', eme-vê, pl. e s q e b , esqebyen. e m e - v e û , eme-me , emioun-me, eD I O C È S E , escopty, pl. escoplyou. moun-ine, id est, ez-ma-oun-me.— — L e diocèse de L éo n , escobty L é o n .— D it le Sauveur , eme hon Saiver. eme, I l est da diocèse de Quimper , eveus a id e s t, e m a e .— D i t - il , e m e z à , emeGuerne eo.Qernévaud eo,Qernévad eo. zaû, emeaû, emeon. Van. emehon. Al. D I R E , prononcer, lavaret, pr. id. Van. eme eff.— D i t - il, aoriste, a lavaras-ô, la r e t , larein, lavai'eiû, ppr. e t .— D ire em e-voa-é, emezâ.— D it-e lle , emezy, ce que l’ on a sur le cœur , discarga e ga­ eme h y , eméi, a lavaras-hy, eme voaloun da,/?r. discarguet.— P u isq u ’ il faut hy. Van. emiliy.— D iren t-ils et direnttout d ire, pa ez eo red displega o ll, pa elles , e m é z e u , emézo, e m é z è , emintren cqeur discoubla ou dislouncqa ou h y , alevarzont-hy, emevoant-y. Van. dision Ira ou disculya pep tra. — D ire e m é h é , e larzont-y . — On d it , lavaret tout ce qui vient à la bouche , lavaret qe­ a rear ou a r æ r , beza e lavarér, bez’-e m ent a dro èn e b e n n , lavaret qement lavarér. — O n disait , lavaret a reat ou a a zeu èn e c ’henou ou var e déaud. — r æ t , beza e lavarét E n L éo n , commmiD ire mal, droucq-lavaret, pr. i d .— D ire ment l a. ne se prononce point en beza, du m a l, lavaret d r o u c q , pr. id. v. mé­ par élision ; mais on dit : b ez’-e lavarét. dire .— D ire tout bas d l’ o reille, cusula , — On a d it , lavaret e o , lavaret eus, la­ pr. çt; lavaret gouëstad ou gousîad ou varet eo b e t, beza ez eo lavaret, bezgouêstadicq ou goustadicq èn e scou- ez eo bet lavaret, béza ez eus lavaret. arn da un dèn, lavaret sioulicq è scou- — O n d it, aoriste, lavaret vo a, beza ez arn u r r e - b e n n a c . — i l se disent cent cho­ oa lavaret, lavaret a voue græt.— On ses à l’ oreille, cant tra a lavar an eil è avait d it , lavaret a v o a , lavaret voa, scouarn e g u ile , ne reont nemed e n s i ­ lavaret a v o ü é, lavaret voüé, beza ez la a ta u , cant ba cant tra a lèveront ê voa f>u ez voüé lavaret , bez’-e voa ou eu sul. — Que dites-vous? petra a livi- bez’-e voüé lavaret , lavaret a voa bel. rit-liu ? petra a larel-liu ?— A ce que ait — O n dira, lavaret a reor,bezae leveror, — Q u ’ on dise , lavarét, le public, e mouëz an oll.— Q u i ne dit bez’-e lereror. ■ m o t, dison, ne lavar guer. — Ne dire bezét lavaret . — On aurait d it, on eûtdit, pas u n m o l, beza dison, pr. bel; cîiomm lavaret a v e z é , lavaret vezé, lavaret hep lavaret an disiæra g u e r , pr. c l . — vizé ou v ig é , beza ez vezé lavaret, bez’-e Ne dites m o t , gricq, gricq-gricq, peoe’h vizé ou vigé lavaret, lavaret vihé bet. o ll, ti vit tout, tivit b e rr, tivit gronçz, — On d ira it , lavaret a raët ou a rafle t , tivit a-grenn. ■ — P o u r ainsi d ire, evit e beza ez lavarét ou ez lavarfét.— Q u’ on lavaret, mar qsril-hu . — A dire le vrai, ait d it , bezét bet lavaret. — O n aura evit lavaret g u ï r , evit g u ï r , én effet. d it , lavaret a vezo , lavaret vezo, la­ ■ — • A son dire il ne sait pas cela , var e varet vezo bet ou a vezo b e t , beza ez glévet ne voar qet an dra ze.— Que veut vezo lavaret, bez’-e vezo lavaret, bez’dire cela? petra eo q e m e n - z e ? — Que e vezo bel lavaret.— O n dit est souvent veut dire ceci ? pelra eo q em en-m â ? pe­ un grand menteur , lavaret rear alyès tra a siniiy qempn-mà ?— C ’ est-à-dire, ira ou e leac’h güirvoncz.' D lT iE, substantif, lavar, divis , guer. àa lavaret eo . C ’ est à savoir, da c ’iiouzout eo .— D ire et redire, dire et dédire, — Nous ferons scion sen dire , ny a rayo lavaret hadislavaret, pr. id. — Trouver diouc’h e lavar, ny a rayo diouc’li e d j'ed ire ch, cafout abecq ù , pr. cafet; n’h e r , ny a ray èn e zi vis, ny a ray «'«font da lavaret è ou var . — :O ulr dire, diouc’h ou hervez a lavaro. — Nous fe­ «iévet lavaret, pr. cJévct ; clével comps rons tout à votre d ire, ny a rayo pep tra itano eus a , clével hano eus a .— O uïr èn oz tivis . — Un ou i-d ire, ur e’hlévcddire est bien différent de voir, clével ha la v a r e t, u r c ’hiéved. D IR E C T , te , ë u n , ë o n , oe’ h, à,aii. guëilet a so daou 5 e^irl cléved ne dé-


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DIS Van. ici. A l . eflfn.

DIRECTEMENT, ra g-ëun , rag-ëon, r a g-ë n e p , rag - t a l , ëun evel a r b i r . — Directement opposé , parlant de choses contraires , guin-ouc’h - g u i n , qein-ê-

qein, counlroll-beo, countroll-beo an eil da eguile. D IR E C T E U R , qui dirige, goüarner, pl. y e n ; nep a c ’hoïiarn nn açzamble, nep a gundu un æifer; director, pl. ed. — D irecteur de conscience, tad spirituel, pl. tadou spirituel ; director, e d .— Directeur général des devoirs, an impoder b r a s , ar mæstr im p o d e r , an director gerenaj. D I R E C T I O N , conduite, cundu, goüarn aman d. — Sous votre direction, diûda n ho c u n d u , eûdan ho coüarnamand. D I R I G E R , c u n d u i , pr. ët; goüarn, pr. et. Van. con d ueiû, goüarn. D I R I G E , e e ,c u n d u ë t, goiiarnet. D IS C E R N E M E N T , jugem ent , saga­ cité , choas, dius, aznaoudéguez guiryon. v. discrétion. D IS C E R N E R , connaître exactement la vérité d’ une chosè , aznaout èr-vad un dra, pr. aznavezet; cahout nn aznaou­ déguez parfed eveus a u y dra , dinsa, pr. e t ; c h o a s , pr. e t . — D iscerner, faire

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v. ecclesiastique. — D iscip lin e , petit ins­ trument de discipline, diçziplin, pl. ou % scourgezicq, p L scourgezouïgou. Van. i d . , ppl. eii. D I S C I P L I N E R , instruire , régler, qelenn, p r . e t; desqi, pr. e t , r e iz a , p r. et; lacqât reiz, lacqât reiz vad ou urz va d , pr. le c q e a t, lecqëet; g o ü a r n , p r. e t ; r e o ly a , p". e t .— D iscip lin er , donner la discipline, diçziplina, pr. e t ; rei an disciplin d a , pr. roët. Van. diçziplin eiû, reign en diçziplin. — S e discipli­ n er, hem d içziplina, qem er an diçzi­ plin , pr. q em eret; hem scourgeza, p r.

hem scowrgezet. D ISCON TIN UATION , spanaënn, pl. 011 ; s p a n , discuntinuation , ehan , paouez. B .- L é o n , astal .— Sans disconti­ nuation, hep spanaënn , hep s p a n , hep s p a n , hep c e ç z , hep e h a n , hep astal. D I S C O N T I N U E R , cesser, s p a n a a t, pr. spanaët; discuntinui, pr. et. Varu discuntinueiû. D I S C O N V E N A N C E , disproportion t amzereadégnez. DISCOM S ENIR, ne pas demeurer d’ ac~ cord , n ac’li un dra,/?r. et; dianzav u n dra , / r . dianzavet. D ï S C O N v ENU, e, n a c ’het, dianzavet. la différence d'une chose d’ avec une autre, D IS C O R D A N T , te , qui fa it des disso­ diffaranti un dra diouc’h un ail,/;?', et. nances, disaccort, o c ’h, à, aû. Van. id. — I l est en Cue O de discerner le bien d’ avec — Des voix discordantes, mouëzyou di­ le niai, le vrai d’ avec le fa u x , ez ma èn saccort. oad daaznaout ou da zihus ar m ad diD I S C O R D E , dissention , droucrançz, ouc’h an d r o u c q , daziffaranti ar giiir drouguiex, d r o u c q , c a b a l , disunva­ dionc’h ar gaou, an du diouc’h ar guëïi. nyez .-— E tr e en discorde, vivre en discor­ D IS C IP L E , disqibl, pl. e d , disqiby- de , beza ê droucrançz g a n d , beza dia n , disqibycn; disqebl, pl. ed. Van. saccord ou. disunvan gand, pr. b e t ; disguibi, pl. cd. v. apprenti, écolier .■ — beva ê drouguiez o u c ’h ou gand , pr. Les 72 disciples de notre S eig n eu r, an bevet. — Sem er des discordes , la c q â t daouzecq disqibl ha tryuguent ayoa o d roucrançz, lacqât droucq ou drou­ c ’heul hon Saiver . — Les disciples de Jan- guiez, pr. lacqeat, Iq c q c a t, lecqëet ; scnius sont les petits-fils de C alvin , dis— accausioni droucrançz ou droucq ou. qebicd Jansenius a so doüarened ou drouguiez, pr. accausionet. nized Calvin. D IS C O U R E U R , qui parle beaucoup , D I S C I P L I N Á B L E , capable de disci­ diviser, pl. y e n ; léaudecq,/;/. iéaudëpline, qelennapl. goüarn ap l, r e iz a p l, yen ; fi.siilher, pl. yen ; ^cacqetaër, pL desqapl, oc’h , â , aû. yen. Van. lavarour, langajour-bras r D I S C I P L I N E , instruction , gouverne­ ppl. y o n , van. ment , qelennadurez , desqadurcz , D ISCO UR EUSE, cacqelaërès,/;/. ed. goüarnamand , goüarnediguez, reiz. jjíìstiìhcrés, pl. ed. »

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D IS C O U R IR , d evisa,pr. e t ; divisa, pr. et. Van. discoureiû, deviseiû.— D is­ courir avec quelqu'un, divisa gand ur reb e n n a c . — D iscourir ensemble, devisa açzamblès. Trég. divisai! guevret. D IS C O U R S ^divis, pl. ou ; devis, pl. o u ; caus, pl. you. Van. discour, pl. eü. D I S C R E T , te , f u r , avised-mad , s ecred , oc’h , â , an.— D iscret, t. d’ A u g u sü n s , e t c ., d iscred , pl. discrededed; discredour, pl. yen. D IS C R È T E M E N T , gand furnez , gand e v e z , gad a v is - m a d , var evez , ez f u r , ez secred. D IS C R E T IO N , prudence , retenue, fu r n e z , evez-mad, evez-bras, pridiridiguez. — D iscrétion , ju g em en t, discernement, sqyand , sqyand-vad , résoun, furnez. — L 'â g e de discré­ tion , an oad a rés o u n , an oad a sqy­ and. ■ — Se rendre à discrétion , èn hem rénta d’ar victorius hep divis e-bed; èn hem rénta d’ar victorius èn e drugarez , pr. èn hem rénlet. D I S C U L P E R , pallier sa fa u te, iscusi e f à u t , pr. e t; golei e faot, pr. goloët; iscusi faot ur re-b en n ac . — S e disculper, èn hem v é n n a , pr. èn hem vénnet, èn hem iscusi. D IS C U S SIO N , exam en, contestation . enclasq aeqedus, pl. enclasqou aeqe­ dus; enclasq piz, pl. enclasqou piz; eçzamin piz, pl. eçzaminou piz. D I S C U T E R , eiiclasq èr-vad un dra, enclasq piz ou enclasq gand aeqed un æifer, pr. enclasqet; eçzam ina piz un dra-ben na c, pr. eçzaminet. D I S E R T , qui parle avec facilité et élo­ quence, elavar, qe la var, oc’h , à , pl. tud e la v a r ÿ tud qelavar; un téaudc a ë r , pL téaudou-caër;un displeguerc a ë r , un displeguer-m ad, p l. displegueryen-gaër ou vad ; un distaguerc a ë r , un distaguer-m ad, pl. distaguéryen -ga ër, distaguéryen-vad; ur parlanîer-caër , pl. parlantéryen - gaër. J'an. comsovjrcaëi ', pl. comseryongaër; disfilhour-mad, pl. distilheryon vad. — Que cet homme est d isert, qu’ il s 'e x ­

DIS bravà léaud ! caërâ téaud ! caëra displeguer ! coandtâ ou caerâ ou guëllâ distaguër! caëra ou guëllâ parïanter! distacqâ parïanter eff-eñ. D IS E R T E M E N T , èn ur fæçzoun elavar ou qelavar, gand nættery, gand un displeg caër, ez qelavar, ez distar* distag, gand locancz. D IS E T T E 4 dieznêz, dienez, tavantéguez. Van. dianez, dianeh .-^Disette de blé , disette de v in , dienez a e d , dienez a vin. — A voir disette de toutes- choses, cahout dienez a bep tra, p bet; beza tavantecqbras, pr. bet. v. besoin, DISETTEUX,, tavantecq. yzomecq, oc’h, â, ai!.— C 'e s t un pauvre disetteux, un tavantecq paour e o , c ’huëz an die­ nez ottc’huëz an diannez a so gandhai! , crog eo an dieznez enhañ ar c ’heas. r. besoin. DISEUR de bons mots f un tliémermad , pl. théméryen-vad. v. facétieux. — D iseur de riens, ra m b re ë r , pl. yen ; a v e l o c q , pl. avelogued. D I S G R A C E , perte de faveur, droüccraçz, Van. m a l e g r a ç z . — Encourir la disgrâèe de quelqu’ u n , couëza en droucc ’hraçz ur re* pr. couëzet; cahout d rouc-c’liraçz ur r e - b e n n a c , pr. bet. — D isgrâce, infortune, m alheur, droulançz , droulaçz, reu s , pl. ou. D IS G R A C IÉ ( être ) du prince, coll graçzou m ad ar r o ü e , coll faver ar roüe, pr. collet; cahout urz da guytaat al lès, pr. bet .— Disgracié de la natu­ re , mal fait de corps ou d 'esp rit, dic’hen e d , diavanlaich a-berz an natur, goall dretlet gad an natur. D IS L O C A T IO N , v. déboîtement. DISLOQUER, v . déboîter, démettre. D IS P A R A I T R E , dispariçza, pr. et; tec’het a dirag an daoulagad, pr. id. Van. dispariçzeifi. T rég. dispariçzail, ppr. et. — Faire disparaître, dissiper, dismanta. pr. et; dismantra, pr. et. D I S P A R I T E , disparaich. — I l y a bien de la disparité d’ âge, de condition en­ tre ces personnes qu’ on marie, un dispa­

raich bras a so entre an dud névez-ze. prime en beaux termes, nettement et faci­ — Disparité de religion, disparaich » lement ! elavarâ dèn ! qelavarâ dèn ! gredenn.

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dispos eo; yae’h eo, ezma brao, manivicq— // ez ma mad aoüalc*h, brao aoüalc’h ez ma. ne c huyt qet. ne deo qet re zispos, ne ez ma qet re vad. . huytout a ra , ne ma qet èr fad. ^ DISPROPORTION, disegalder, disingalder, qemm, disparaich. hanudigueh, qemp, qem. dit qu’ une dispense infidèle, sur un fau x DISPROPORTIONNÉ, ^ , diSegal, exposé, est une cruelle dissipation , un disaisiñgal, dispar, diguevatal__ Ils sont pénçz difidèl a so un distruich c m ë l , très-disproportionnés , disegal-vras int eme Sant Gregor pap. diguevatal int meurbed, ne dint ê nep D IS P E N S E R , permettre de faire quel­ fæçzoun qevatalon ingal, ne deus inque chose * dispénei ur r e , dispénei gad galder a bep entrezo, un disparaich u r r e , pr. et ; dispanci ur re-bennac eus vras ou un disegalder vra* a so qena , dispanci gad ur re-benn ac v a r ,p r . entrezo, ur c hem bras a eo entrezé, et. V :int dispanceiû.— Dispenser, exempDISPUTABLE t ç u ’ on p,,ut d is ^ te r , ter j dispénei eus a , pr. et; ober quyt disputapl, a allér da zisputal, argua pl, eus a , pr. græ t .— Dispenser d’ un engage­ ê leac h nia ez eus evit hac énen, m en t, digoëstla, pr. et ; dioëstla, pr. et, DISPUTE, contestation , arguz, arVan. diangagein . — S e dispenser de, hem gu, dispud, ppl. ou; stryff, pl. ou, stri* zispénei eus a , pr. h e m zispéncet, hem voti; riot, pl. riotou, riodou; noës, drémen a , pr. hem drémenet. pl. ou; daël, pL ou< Van. dispud. D IS P E R S E R * répandre, mettre en d i- qestion, tabut, ppl. eü.— Dispute d en ters lie u x , sqigna tu^hont ha t u - m â , venir an peu a u x m ains, scrabadenn , pr. sqignet ; teurel tinhont ha tu -m â, pl. ou; stryff, pl. ou— D isp u te, batte­ pr. taulet ; lacqat ê m eu r a le a c ’h , pr. r ie , èmgann, cann, ppl. ou. Van. id., le cq ë e t . — Les Ju ifs sont dispersés par tout ppl■eQj 9 le m onde , ar Yuzeauyen a so dre ar DISPUTER, ttiniesU r, fendael, ià b e d l o d tu -h o n t, lod tu -m â , e st, rei daël, pr . rendaêt ; ober an daël* D I S P O S , a g ile, quiseporte b ien , dis­ pri græt j èn hem argui, pr, èn hen* pos , y a e ’h , coujourn , o c ’h , â. Van. arguet ; riotal, pr. riolet; èn hem scatt* dispos, gailhard, oh, an. H .-L ê . grezn. dalat, pr. èn hem scandale^ Van. ta­ D I S P O S E R , arranger i disposi, dis-» bulai, qestionnein,—D isp u ter, en ma­ p o s , ppr. disposet. v. arranger. — Dispo­ tière d’ teoUỳ disputai, pr. dispalet • arser de quelque chose, disposi eus a un guï, pr* arguét. Van, disputa âis'pudra-ben na c, pr. disposet .— S e disposer tein, disputai ,ppr. disputet— ^ ^ L r a , èn hem zispos d a , p r , èn h e m zisavec chaleur, stryva, pr. et; discutai erê. poset. ,pr. dispu tet cré, ^ D IS P O S IT IO N , drrangêment, dispo* DISFUTÈUR, dispud é ^ pl. ^ sidiguez, disposadur. r. agencement. — guer , pi. arguéryen. V dfi. disputour, Disposition t aptitude d , dan vez, dispo^ ? £ r ’ f pL yon'* p â l e u r , sieion da .— I l a de la disposition d devenir q e 8 m S q m , f e c o r p e d € l a lu n e,-du soleil, savant, danvez dèn abil a so è n n â , dis^e t c ., disg, disg an héaul, disg al loar. posicion en deus da veza goûizyecq.— disg est un mot très-ancien.I l n a pas de disposition , dindanvez eo , ne deus qet a danvez ènnâ , n ’en deus . DI?,SÎ?GTI0N’ °Pèr«tion d’ anatomie, qet a zisposicion, — I l est en benne dis ­ c S u r U€Z> tmiŴ adur^ didrou-

D ISP E N S A T E U R ,d isp en ser, pl. yen; position, dispanccT .p l. yen; dispan çzour,/j/. yen. est en assez bonne t. distributeur. disposition, D IS P EN S AT PiIC E, dispancerès/?/. e d H .-C o r n . et Van. D I S P E N S A T l u N , d istribution , ííisI l est en assez mauvaise dis tribu , d isp é n e ery , dispanciry. — L a position, dispensation des aumônes, an distribu vès H .-C o r n . et V an an aluseunou , an dispéneery eus an alusénnou. D I S P E N S E , dispençz, pl. o u ; dis­ F a n . dis* pan çz, pl. ou. — Saint Grégoire le grand

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D ISSE M B LA BLE , dishêvel, dishanD IS S O U D R E , décomposer, rompre, vd l, oc’ h , â. Van. dishaûual, dispar, diçzolvi, pr. e t ; d is p e n n ,p r. et. Van. o h , an, aoû . — Ê tr e dissemblable, dishé- dispeënnein, pr. et. velont, pr. disliêvelëet ; beza dishêvel, D I S S O U S , oute, diçzolvet, dispenpr. b e t . — Dissemblable t changé, mécon­ n e t , diçzolf. naissable , dishêvelep. v. défiguré.— Ê tr e D IS S U A D E R , d is a ly a , pr. et ; diguainsi dissemblable, dishêvelebecqat, pr. s u l y a , pr. e t; distreï,;or. distroët. Van. distroeiû, dibennadeiû . — C elu i qui dis­ disliêvelebecqëet. suade, disalyer, pl. y e n ; digusulyer, - DISSËNTICVN , discorde. v.-y._ D IS S E Q U E R , faire, l’ anatomie d'un pl. yen. Van. dibennadour, pl. yon. D I S S U A S I O N , disaly, pl. disalyou; corps, digueri ur c ’horf m a ro , pr. di­ goret ; digíieri ha didrouc’ha ur c ’horl' digusul ,p l. you. Van. dibennad,/?/. eü. D I S S Y L L A B E , ur guer a ziou syllaïnaro ou c o r i un aneval. benn. D IS S E R T A T I O N , examen, discussion, D I S T A N C E , éloignement de temps et treted , pl. o u , un treted caër var ur de lie u , qehyd , hed, h e n d , pennadguistion-bennac. D IS S I M IL A IR E , t. de médecine, ar h e n d , po ulsad-hend, royad-hend, rapez ne deo qet a veniès n a t u r , pe a binad-hend . — Q uelle distance y a-t-il de B elle-lsle d N antes? pe gnêhyd a so evemès spez. v. similaire. . D IS SIM U L A T IO N , déguisement, diç- v e m a Enès ar guer-veur da Naffnet? zum ularicz, pl. o u ; d iç z u m u l d e d , pl. — L a même distance que de Vannes d Ren­ ou ; diçzim ùlded, sim ulded, ppl. on. nes , qéhyd evel a so entre Guëned ha D I S S I M U L E R , s i m u la , s im u li ,p p r . Roazon. — I l y a de Içl distance de l'un d simulet ; d i ç z u m u la , diçzum uli ; ppr. l ' autre , hend a so eûtrezo , bez’ez eus diçzum ulet; diçzim uli, pr. et. h e n d e û tre an eil hac eguile. — Il y a D I S S I P A T E U R , q u i dépense follement une lieue de distance entre e u x , ul léau son bien, t r e z e n n e r , pl. y e n ; trezer,/?/. hed a so entrezo .— A ladistancc de trois v yen ; frigaçzer, pl. yen; frigaçzer e dra, lieu es, var hed téyr léau. — I l y a une ieuzere dra, frip-e-zrouyn. Van. foët- fort grande distance d 'ici i d , ur guéhyd bouticq, dismantour, goastour, goastér vras a so ae’ han d ’- y , pell-bras ou pelD IS S I P A T I O N , action de dissiper, dis- lou-bras a so a c ’hanen d y , ur penm a n d .— Dissipation , prodigalité , tre- nad-bras a hend a so a c’halen d’y , u t zennérez, trezérez. prodigançz, fri- royad-m ad a hend ou ur rabinad-mad gaçzérez, frigaçz, dism ant, dismantr. a hend ou u r poulsad mad a hend a so ■ — Dissipation d'esprit, dibarfededa spe­ ae’ han dy. Van. u rb o u tad -m a d ou ur red , an disoneh . — Dissipation ordinaire peënnad m ad e so e haneman d’enoû. — Une très-petite distance, urpennadicq- i d 'esp rit, disoneh ordinal. D I S S I P E R , consumer , détruire, dis- h e n d , ur royadicq-hend , ur rabina- ! m a n t a , pr. e t ; caçz ê d is m a n d , pr. dicq-hend* nr poulsadicq-hend, un j caçzet, caçz da goll, caçz da netra , tammicq-liend. Van. ur boutadicq hegoasta, pr. et ; dismantra, p*. et ; bé- ënd , ur peënnadicq heënd. •— I l y a vezi ,p r . et. Van. dismanteiû, goaste- une grande distance de temps d’ ici là , ur guéhyd vras a so ou ur guéhyd vras a i û , distralieiû, distreah, ppr. et. DISSOLU , u e, débauché, malhonnête, amser a so ahan d’y , pell a so ahan disolid, diçzoïudd, o c ’h , â, aû. Van. id. d’y , pell amser a so ahan d y , pell bras D IS S O L U T IO N , destruction , diç- a so ahan d y, ur pénnad mad a amser zolvançz, distruich.— D issolution, dé­ ou u r royad m ad a amser a so ou ur bauche, diçzoludded,/?/, ou; oryadez, poulsad m ad a amser a so a e ’han dy. D I S T A N T , te , éloigné, pell, oc’h , •pl. ou. DIS SO N N A N CE , fa u x accord, di‘s - â , a û ; hed. — Cela est distant de cette c o r d e d , disaccordançz. oille, au dra-ze ou al leae’h-ze o so pell


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diouc’h ar g u e r - œ â .— Quoique le centre qeVrenn vès a zecred Gracian. D I S T I N G U E R , montrer ou mettre de de la terre, et par conséquent L’ en fer, soit distant de nous de i 25 o lieues, cependant la différence , diffaranti, pr. e t; lacqât les âmes y tombent en un in sta n t, pegue- diifarançz, lacqaat ditparaich, pr. lec^ ment-bennac mavéz caloun an doüar, ëet. v. discerner. — D istinguer les bons hac evel-ze an i v e r n , hed daouzecq d’ avec Us m échants, diffaranti ar re v a d cant léau hac lianter-c’hant diouzomp; diouc’h ar re fall. — D istinguer le bien couscoude an eneou collet ( goa dez.o) du m a l, aznaout d r o u c q d iouc’h vad , pr. aznavezet. a goëz ênliaû ê spaçz ur serr-lagad. D I S T R A C T I O N , retranchem ent, dé­ D IS T E N S IO N , action d’ étendre, disduction , distro, disparty, niveradur. t e n n , distenn adurez, distennadnr. D I S T I L L A T E U R , qui d is tille , dive- — D istra ctio n , dissipation d 'e sp rit , dir e r , pl. yen ; d iv e ro u r , pl. yen ; stril- s o n c h , d ib arfed e d , d ison ch d ed .— A voir des distractions volontaires dans ses h e r , pl. yen ; strilhour, pl. yen. D I S T I L L A T I O N , l'action de distiller p rières , beza dibarfed gand e c ’h r a d ou la chose d istillée, d iv e ra d u r, divera- vad èn e b e d e n n o u , beza disoneh a d u rez , d iver, strilhadur, lambigadur. volontez vad èn e b e d e n n o u , pr. bed; disongeall a c ’ hrad vad var e be d en ­ Van. divir, d iveradur, diver. D I S T I L L E R , strilha, d i v e r a , ppr. nou , pr. disonget ; c a h ou t dibarfeded et. Van. divereifi, divireiñ.— D istiller, èn e bedennou ou gad e b e d e n n o u , pr. t . de chim ie, strilha lo u so u , pr. e t; bet ; distrei e spered e le a c ’h ail ê pad la m b i g a , pr. la m b ig u e t; lambiga lo u ­ e b e d e n n o u , pr. distroët. D I S T R A I R E , retra n ch er, déduire, s o u , strilha gand al lambicq. v. extrac­ discounta, pr. et. Van. distrahein. — tion. D I S T I N C T , t e , séparé, différent , dif- D istraire , détourner quelque chose , dis­ f a r a n d , dirapord.— D e u x questions tou­ trei, pr. distroët. Van. distroëin. v. dé­ tes distinctes, diou guistion diffarand tourner.— D istraire , démembrer une sei­ ou dirapord.— D is tin c t, n e t, sans con­ gneurie, etc. , distaga d iouc’h u n a u fusion, sclear, sclær, spez, splan, o c ’h, trounyaich, diouc’h un dalc’h , diouc’h à , an. — Une voix distincte , ur vouez ur v a r n , e t c . , pr. distaguet. Van. diss clea r, u r vouez s clæ r, pl. m ouëzyou; tagueiñ d o h .— D istraire , dissiper , la cn r vouez freaz ou fræz. — Une vue dis­ qât da disongeall, pr. lecqëet ; rénta tin cte, qui voit les objets sans confusion, d is o n e h , rénta d ib a r fe d , pr. réntet. D I S T R A I T en ses prières, d ib a r fe d è n nr guëlled splan ou s p e z ou sclær. D I S T I N C T E M E N T , èn ur l'æçzoun e b e d e n n o u , disoneh èn e b e d e n n o u , diifarand ou sclær ou s p la n , gad diiïa- strantal gad e bedennou. v. distraction. D IS T R IB U E R , diviser, distribui, pr. ranz, gad sclæ rded, ga n d s p la n d e r , et; dispartya, pr. et.— // a distribué son ez freaz, ez f r æ z , ez sclær. D I S T I N C T I O N , différence, dispa- serm onentroispoints, dispartyet è n d e u s ra icli, q e m m , diifarançz. — I l y a de la e brezeguezn ê teir lo d e n n , distribuet différence entre les ecclésiastiques et les laï­ én deveus e sarmon é teir c ’hevrenn ques , disparaich ou q e m m ou diifarançz ou ê try phoënd o u è try b o ë iu l.— D is ­ a so entre an dud a ilis h ac an dud tribuer , partager, rann a ,pr. eî; lodenlicq ; beza ez eus da lavaret eñtre an n a , pr. e t ; lo d a , pr. lo d et; dispartya, dud sacr hac ar re licq.— D istin ctid n , pr. et. Van. ranneiñ , lo d e i í ì .— D is tr i­ t. de philosophie et de droit canonique, dis- buer également à tous , ranna ingal d ’au tinccion,/?/.ou.— D istinction réelle ou de oll.— D istribuer , partager lès procès en­ ?’iusott,distmccion real pe distinccion a tre les rapporteurs , distribui, pr. et. -— résoun.— Les 101 distinctions de la pre­ D istribu er , donnrr, r e i , pr. roët. T rég . mière par lie du décret de Gratien, ar c'liant reiû , 'pf. roët. Van. rcign , pr. roeit, -D ieu distribue ses grâces avec Uirdisiinccion hac unan eus ar gncHiâ


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DIV

DIV

D oüea ro e c’hraçzou gand lar- — :D iversité, grand nombre, niver bras, guénte*. — Diversité * bigarrure, marelladur. gesse,

D IS T R IB U T E U R , distribuer,/?/, yen; distribuour, pl. yen ; r a n n e r , lodenn e r , lo d e r , dispartyer, r a n n o u r, lod e n n on r, dispartyour, ppl. yen. — L a ju stice distributive , ar justiçz distribu­ é e s , ar vertuz a justiçz pehiny a ro da b e p h iny ar pez a aparchand ound tâ, ar justiçz a zistribu. D IS T R IB U T IO N , action de distribuer, ce que l'o n distribue, distribu , pl. distribuQU.— D istrib u tio n , partage , divisi­ on , r a n , lo d e n n , l o d , ppl. ou. V an. i d . , pl. eu. D I S T R I C T , ressort d 'u n ju g e , dalc’h, pl. ou ; b a n n , pl. ou. D I T , d ite , ce qui a été proféré , lava­ r e t , heñvet, laret.— C*est une chose dite , il faut l'exécu ter, un dra lavaret eo , h a c a so red da ober ; lavaret e o , red eo e ober . — Louis X I V , d it le Grand , Loys pevarzecq èn hauo , heiivet ou lesheflvet ar bras. — L ed it Coreniin ju r a it comparu devant nous , al tu an la­ varet Caurintin eu an heûyet Caurintin èn deffé ou èn devéz cornp^nçzet dirazom p . — Led it demandeur et ledit dé­ fendeur , an lavaret goulenner hac al lavaret difenner , an hevelep gonlen11er h ac an hevelep difenner. — D it , sentence, ur guer m a d , ur setançz. — I l a son dit et son dédit, e lavar èn deus hac e zislavar. D I V E R S , erse, diffurant, dishêvel. .— Diverses personnes, personnes différen­ te s , m eu r a hiny, cals a dud , cals lud. — Diverses sortes de personnes, a bep seurd tud. — Diverses couleurs , a bep seiml livou nu liou, meur a liou, cals a livon . — Divers temps, divers lieux, arn-

seryou diftarant, lcc'hyou ditlarant ; è meur a am seryou, etc. ^DIVERSEMENT, e m e u r a fæçzoun, en cals fbeezounvou, eû meur a vauyei. D I V E R S I F I E R , varier , e r i i ì c ì i , pe. e l ; vary*. pr, et. — D ieersîfier , bigar­ rer , marelia , pr. et. DIVERSION , distro, parfaieh. D 1V Ri’uSVi'É ? variété, vaiyaniicd , varyanr/., m enr a dra, cals a dra ou.

D IV E R T IR , détourner quelqu’ un d& quelque chose , dis trei ur re-bennac dw o u c ’h , e t c . , ou eveus a, etc, pr. distroët-— D ivertir, égayer, réjo u ir, laotienn â t , pr. laouenneët; rei plijad u r, pr. roët ; divertiçza. pr. et. Vaiu diverre* in , devertiçzeiû . — Se divertir , fringql, pr, fringuet; laouennaat, pr. ëet ; hem laouennàt, qemeret e blijadur,/»*. itl.; hem divertiçza. Van. him deverreiû, him devertiçzeiû. v. s’ ebattr». D I V E R T I S S A N T , an te , laouennus, diverrus, d ive rliçzu s, oc’h , â , aû. Van. devertiçzus, deverrus, o l i , a û . D IV E R T IS S E M E N T , divertiçza, m a n d , pl. divertiçzamanchou ; diverramand, pl, diverramanchou. Van. deve rrem a n t, diverremant, ppl. diverre-. m a n t e u ; im b at, embat, ppl. embateü. — Divertissements folâtres, peu honnêtes,

divertiçzamanchou foll; goall diverliçzamanchou,divertiçzamanohounedint qet re honest,diverramanchou disonest DIVIN , me, diin , a aparchant ouc'h Doüe, a Zoüp. Var\. divin. 4 k doe ë l , doëas.— L a majesté divine , ar vagestez diin , ar vagestez a Zoüe. — La loi divine , al lésenn a Z o ü e , lésenn Doüe, al lésenn diin.— L ’ offu.e divin , ou oviçz diin, pl. an oviçzou diinr' D IV IN AT IO N , l’ art de deviner , divinadur, divinadurez, sqyand da zivin n a , divinérez. Van d ivin ou reh, divinereah. A l. armés. DIVINEMENT, d r e a r v e r lu z a Zoüe, dre voyen an autrou Doüe , dre ar vo-r yen a Z o ü e , gand sieour Doüe , ez d.V i n . — D ivinem ent, parfaitement , maniv g j, e çz e la n t, forz vad , ez paifedd, Van l'orh vad, m a n c ü ie q , maucficq. D I V I N I T E , D ie u , l’ essence de Dieu , Doüe, au c c z a n s a Zoüe. A l . doeülez. -*-E n JôM SrChrist , la divinité et l ’ huma* nite sont jointes ensemble, Jesus-Christ a so Doüe ha dèn açzamblès. A l. en Jesus-Christ ez ma andoeëiez guevret gand au hum enidiguez .— Divinité des anciens païens , fuis Doüe , pl. fais doütüd ; fuis d o u te s, pl. tais doucüscd. A l.


DIX

DOD

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fais doeëlez. v. d ie u x , déesses. D I V I S E R , séparer y partager, ranna, pr. et; dispartya, e t ; diforc’ h , p r . et. Fan. r a n e iA , darneiû. A l , parthu. ». distribuer.— II a divisé son bien en trois portions égales , rannet èn deus e olldra ê teyr lodenn in ga l .— Un sentier di­ vise leurs terres, ur venoge.m a zisparty o douarou,ur ravénd a lacqua dispar­ ty ou a ra disparty entre o douarou,—

l’ u n , a zecq u n a n .— D e d ix ans d’ ici, a z ecq vloaz ae’h a n .— D e d ix an s, âgé de d ix ans , deci-vloazyad, pl. dec-vloazidy.~ -D ix fois, d e c q g u ë a c h , decq guëich ou g u ë c h . — D i x d la fo is , decq var un

dro, decq èn un d r o , decq en un taul. — D i x d chaque fo is , decq bep ve­ a c h , decq da bep tro.— D ix - h u it , try-. h u e c ’h. Fan. t r y h u e h , eih-decq. — D ix - s e p t , seytecq.— D ix-sep t fo is , sey-* D ieu divisa les eaux des e a u x , dit l’ écri­ tecq gu ëa c h .— D ix-sept fois autant, sey­ ture , an autrou D o üe, em e ar scritur tecq qement. D IX IÈ M E , decqvet. F an. id. s a c r , a ziforc’has ou a zispartyas an D IZ A IN E ,u n decq-bennac,un decq. dour a so dreist an oabl steredet, dUr o uc’ h an hiny so var an d o ü a r.— D iv i­ — Une dizaine de pistoles, un decq pisser en deux parties égales , daouhantera toi bennac. — Une dizaine d’ écus, un just, daouhanteri d’ar just, ppr. daou- decq sco ë d . — D izaine de chapelets, dizehanteret, ranna ou dispartya ou lacqât nez , pl. ou; digenez, pl. ou. Fan. merê diou lodenn just ou ê diou lodenn iné­ c h a d , pl. eü. — I l y a quinze dizaines dans le rosaire, è n u r r o s e r a ezeuspem-s g a l.— D iv iser, désunir, v .-y . D I V I S I B I L I T É , qualité de ce qui peut zecq digenez. Fan. èn ur rosér ou en ur cire divisé, diforc’h idiguez, rannidi-r sautier e liez pemzëeq mercliad. D O C IL E , hegarad, descabl, desqibl, g u ë z , dispartidiguéz. D IV I S IB L E , r a n n a p l , disparlyapl, c ’hoantecq dazisqi ou da sénti, séaitus, oc’ h, â, an. diforp’hapl, oc’h , â. D O C I L I T É , hegaradded, c ’hoanté-* DIVISION partage, r a n n , pl. ou ; disparty, pl. ou; diforc’ted, pl. o u.— guez da zisqi ou da sénli. D ivision , discorde, v.-y. D O C T E , güizyecq, gouïzyecq, oc’h, D IV O R C E , dissolution entière du ma-, à, an. Fan. g o u y h e c q , oh, aû. D O C T E M E N T , èn ur fæçzoun g ou ï­ riage, diforc’hidigi lez a zim izy, terridiguez an dim izy .— Le concile de Trente zyecq, ez gouïzyecq, gand g u ïz y é g u e ï D O C T EU R , do cto r, pl. ed. Fan. id. a defendu le divorce, quant au tien du m a­ riage , pour quelque cause que ce s o it , ar — D octeur enthéologie , teologan, pl. ed; c ’honcil a Dranta èn deveus divennet doctor èr» deology. — D octeur en So ne zeuët evit nep caos da ober difor- bonne, doctor eus ar Sorbon. — Docteur, c ’hidiguez a zimizy ou terridiguez a zi- en droit canonique ,doctorèr güir eus an in izy.— Divorce , séparation ae corps et de ilis. — D octeur en droit civil, doctor er lie n s , disparty, disparty entre daou güir civil. — Les docteurs en d ro it, tes bryed , disparty a gorí' hac a vadou. ju ristes, doctored ar güir; güiraour,p/. D IU R E T IQ U E , remed staut.us , pl. yen. A l . fur èngüir, pl. tu d fii r è n güir. D O C T O R A T , degré de docteur, docremejou stautus; rem ed troazus , pl. remejou troazus. toraich. D O C T R I N E , giiizyéguez, goiiizyéDIURNx\L, euryou b æ l e c q , euryou pemdez. F i«. æryëu ur bellecq. guez. Fan. dotrin, deütrin, dottryn. — DIV ULG U iiR, b r u d i , pr. et ; discu- L a doctrine chrétienne, ar greden chrislya >pr. et ; rènta patant ou aznad , pr. ten, an dottryn gristen. Fan. en d e ü r ë n te t, rei da an aout, pr. roët. trin a grecheneah. D I X , nom bre , decq. Fan. id .— L e DODO, t. enfantin, pour endormir les nombre de d i x , an niver a zecq. — D ix enfants , c h o u c q i c q , [chou-choucq, — > ■ à d i x , d e cq-ha-d ecq, decq-è-decq. — A lle r faire dodo, m ô n et da ober cliouD e dix en d ix } a zecq-ê-d eeq.— D e d ix qicq ou cliou-clioucq.


DOM 3q4 doi D O D U , e , g r a s , potelé, d o u illet, qi- d e m e l l , ar migorn. ». extrémité. — gus, cuilh, oc’h, â, aû. Q u i a perdu quelque doigt de la main, diD O G E , ch ef de la république de Venise vè se t, dôrn-boulc’h. — Q u i a pe^du la et de Gènes, dug, pl. dugaed. — Femme pouce , diveudet. — Q u i est né sans pouce, du doge, duguès, pl. ed. diveud. •— L e travers d 'u n d o ig t, treuz D O G M A TIQ U E, instructif, qeleüus. urbis. — Montrer au doigt, disquëz gand D O G M A TISE R , enseigner, in stru ite, ar bès, pr. disquëzet. — Faire toucher qelenn, pr. et. au doigt, disquëz aznad, disquëz sclær, D O G M A T I S E U R , qelenner, qelen- pr. disquëzet. — Faire du bruit avec les nour, ppl. yen. doigts, stlacqa an bisyad, pr. stlacqet, DOGM E, précepte, instruction, qelen- — Savoir une chose sur le bout des doigts, n a d u r e z , /;/. ou; reol , pl. y o u . — Dogme gouzout un dra dreist’penn-bis, pr .goib de foi , reol eus ar feiz, pl. reolyou; güi- vezet. — A deux doigts de l'œ il, var hed ryonez eus ar feiz, pl. güiryonezou. — daou vis diouc’h an lagad. — A deux Dogm e pernicieux en matière de foi , ompi- doigts de la mort, a dreuz daou vis diouc’h nion névez ha danger us, pl. ompinio- ar maro, bede ar m ouich. — L e doigt nou. A l . disivood, pl. disivoudau. de D ieu, le bras de D ie u , la main de Dieu DOGUE, gros chien , d ogues, pl. ed. est i c i , t. de Vécriture sainte , goalenu Van. dog, pl. dogued. — L a fem elle du Doüe a so a mû. t'. fléau. dogue , doguesès, pl. e d ; qyès-doguès, D O L , tromperie , ruse , mauvaise foii pl. qyesed-doguès. Van . dogues, pl. ed. tromplérez, faliaaryez. A l . dol, duyll. DOGUER ( s e ) , tourtal, lo u r ta , ppr. O n prononçait doiiilh. et. Van. tu reh eiû , t u r c h a l , meiitein. D O L , ancienne ville épiscopale, autrev. cosser, jou ter. — Les moutons se do- fois archiépiscopale, en Bretagne, Dôl. g u en t , e m a ar m éaud o tourta ou o D O L E A N C E , plainte, clemvanjp/.ou. tourtal. D O L E N T , e, clem v a n u s , clemmer, DOGUIN, petit dogue, doguesicq, pl. pl. yen; clcm m icher, pl. yen; qisidicq, doguesedigou. Van. doguioq, pl. do- q u y r i d i c q . — Jarrtt dolent, qui se plaint guedigueü. souvent sans avoir de m a l, c a m m qy, pa DOGUINE,doguesesicq, pl. à.oguese- gar; cloüaricq, güiridicq. sedigou. Van. doguesicq, pl. dogueseDOLE R , unir le bois arec une doloire, digueü, qeladuryat, pr. et; taladuryal, pr. et. D O IG T , bis, pl. yad; b è s ,p L y a d .V a n . D O L O IllE , instrument pour doter, qeid. — Les quatre doigts et le pouce , ar ladur, pl. you; taladur, pl. y o u .— Cette pévar bés hac. ar meud. •— L e pouce, ar doloire ne coupe point, ar c ’heladur maû m e u d , pl. meudon ; ar bis m e u d , pl, ne drouc’h q e t , ne droue’h tamm an an daou v e u d , an naou vis-meud. — daladur-mâ. L 'in d e x , an eil bis. Burlesq. besicq ar DOM , titre d'honneur, qui veut dire Vaguerès, bisic ar yod. — L e doigt du sieur, seigneur, et qu'on donna d'abord au milieu; ar bis creiz. — Le quatrième doigt, Pape seul, puis a u x évêques, aux abbés, et ar bévare bis, Lies ar galoun. B urlesq. a resté aux moines et aux prêtres séculiers bisicq ar bezou. — L e petit doigt ou l'au- en B a sse-B retag ne, doin. v. ordres. ■ — licu la ire, ar bis bihan. Burlesq. bisi- jDont Pierre, dom François, dom Grégoire, b u , ar guydor-oe'hicq, ar guydor. v. dora Pezr, dom Franoès, dom Gregor. culot. — D oigt de pied, bes-lroad, L»is— DOMAINE , revenu ordinaire du r o i, Iroiid , pl. bisyad-lreid, besyad au treid. domany, domany a r ro iïc , d am an v .— ■ — Jointures des doigts, ioëulrou ar bi- Le receveur des domaines , recevour an syad. — A rticle du duiiil. D o­ O m^ilur bis,7/ol. domany. ierm our an domany. — ■ méllou ai* bisyad. — -Le premier article ,r maine, propriété , domany, pl. ou; damaar c ’henlâ meli. — Le secoiui article , au ny, pl. ou; perc h e n y a ic h ,/;/. ou. — A c ­ eil uicll. — L e troisième a rlu lc, an -dTC- croître son domaine} crisql e z a m a n v ,p r. ■ .

*

».


DOM cresqet. Les mots de d o m a n y et de dam a n y , qui veulent dire proprement en B re­ tagne : seigneurie, propriété, viennent de dom et de d a m , qui tous deum signi­ fient sieur et seigneur; quoiqu’ à présent ils soient hors d ’ usage, comme plusieurs au­ tres mots anciens. — Domaine congêable, doüar congez. v. baillée. D O M AN IAL , e, qui appartient au do­ maine, domanyus, dam an yus, a apar-

chant o u c ’h an d a m a n y , a so eus an d am any. DOM ANIER. proprtŵ/ire,damanyer, pl. yen; domanyer, pl. yen; perc’h e ü , p l. ed. DOME, toute demi-sphérique, dom ,p l. ou. C ’ est comme qui dirait : le maître du to it , dom an doëii. Van. to u rro n d , tur rond, ppl. y e û rond. — L e dôme de l’ é­ glise cathédrale, dom an ilis veur. D O M E S T IQ U E , qui est de la m aison, t y é g u e z , pl. ou ; nep so eus a un tyéguez. — L e domestique, les domestiquts, tud an tyéguez, tud an ty. — Domes­ tique, serviteur, servicher, pl. yeri; mevell, pl. ou, yen. T rég . m e o ü e l , p l. o. — Domestique, servante, servicherès, pl. e d ; m a te s , pi. mitisyen. — A n im a u x domestiques, ioêzned don,aneva!ed don, anevaled an ty. D O M I C I L E , demeure ordinaire, de­ meurai! ç z ,p t. ou. A l. lia m , de là hameau, liamell; de là liamañ, ici. t D O M IC IL IE , e, qui a une demeure fix e, m anand, pl. ed. DOM INANT, e, qui est supérieur, etc., m æstrônyus, m æ s t r , uhel, mailh. — Un génie dominant à qui tout le monde cè­ de , ur spered m æstrônyus, u t mailh. ■ — ■Un lieu dominant, ul leac’h uhel, ul leich dreist ar re ail — Un f ie f dom i­ nant, qui a des fiefs qui dépendent de lu i, dalc’h-mæst, pl. dalc’hou-mæst; peiidalc’h, pl. pennou-dalc’h. — L a pas­ sion dominante, ar væslrès inclinacion,

ar penn-inclinacion, ar penn-youl di­ sordren. DOMINATEUR, mæstr absolud, pl. mæstry absolud. D 0 MIN A TIO N , empire, autorité, mæstrônyez, m æ stroun yaich , mæstrôny,

295

DOM

galloudez.— dom ination,'gouvernem ent, g o ü a r n a m a n d . — Dom ination qu’ on s’ at­ tribue, m æ s t r o u n y a ic h , dictatoraich. — D om inations , les anges du quatrième ordre, an dominacionou. DOMINER, être le Maître, commander, m æ strounya, pr. e t ; g o ü a r n , pr. e t ; beza mæstr absolud , cahout u r væ strôny absolud, ppr. bet. — D om iner sur tout le monde, m æstrounya ar bed-oll ou. var ar bed oll. — D om iner sa passion , reolya e zrouc-youl, pr. reolyet; trec’hi d’e voall-inclinacion, pr. trec’het; b e ­ za treae’ h d’e voall-inclinacion, pr. bet. v. réprimer. — S a passion le domine, tre­ ae’ h eo dezà ê inclinacion disordren , mæstrônyet eo gand e inclinacion di­ sordren. D O M IN IC A IN , religieux de saint D o ­ minique, un tad sant Dominicq, pl. ta­ dou; religius evès a urz sant Dominicq, pl. religiused ; ur sant D o m inigad , pL sant Dominiguis, D O M IN IC A L , e, a zeu eus a Z o u e , a aparchant o u c ’h Doüe. — L ’ oraison dominicale, ar bâter, ar bater-noster__ Prêcher la dominicale, prezecq bep sui­ vez hervez an avyel an deiz. D O M IN IC A L I E R * n ep a brezecq bep sul. DOMINO, coiffure des prêtres pendant l ’ hiver, camail, domino, pl. geou. DOMMAGE, doumaich, pl. ou; coll, pl.ow; gaou, p l.m e a r a c ’haou. Van.<lo~ m a c h ,c o ll , g u e û . — Causer du dommage, doum aich a,d oum aichi, pr. doumaiget; gaoüi,p?\eî;dîgaezco]l.prdigaçzet;ober gaou, pr. græt; douguen doum aich ,p r, douguet. — - Recevoir du dommage , ca ­ hout doum aich ou coll, pr. bet ; beza gaou et, pr. bet. — A mon dommage, èm doum aich, èrrr gaoü, èm c ’holl. — C e sera d votre dommage , à vos frais, en oz Caou vezo, èn oz coll a vezo, èn oz toum a ich a vezo , èn oz coust a vezo, èi* oz misou vezo. — C ’est dommage de cela *7 doumaich eo qemen-ze. — Sans dom~ mage, disoumaich, digoll. D 0 M M A G E A B L E, d o u m a i e 11u s, c o 1— lus, gaoüiTi, o c ’h, à, au. Van. id. D 0 MPTAIÌLE, d o û v a p l, doëvapi» i '


q ç )6 DON o c ’h , â , a x i . P a r i a n t d t s h o m m e s f a r o u ­

DON F a n . e h a lz e , h a l-z e , d r e g u c m e n t- w ,

c h e s , d i f f i c i l e s , t r e c ’h a p l , f æ z a p l , o c ’h , — D o n c i l f a u t l e f a i r e , r a g - z e e z e o r e i î e o b e r e v e l z e e z r e n q e a r e o b ç r , e tc * â , an» D O M P T E R , v a i n c r e , t r e c ’h i ; t r e ë c ’h i , — D o n c , n ' é t a n t p a s l a c o n c l u s i o n d 'u n p p r . t r e c ’h e t ; s u g e a , p r .

s u g e t ; f e a z a , r a is o n n e m e n t, e l a . L 'e n e se p ro n o n c e p re s­

f æ z a , p p " . e t . Vi r é d u i r e --------D o m p t e r d e s

q u e p a s , e t est so u v e n t re tra n c h é . F a n . e n ­

p e r s o n n e s d iff ic ile s à g o u v e r n e r , s o u b l a a t t a i — I l v ie n t d o n c à m o i, d ô n e t a e u r e u tu d re c u lu s , p r. s o u b lë e t; d ô n e t a -b e ñ

e t a d ’a m

c ’h a v o u t . F a n . d o u e t e r e s e n *

e v è s a d u d a m g e s t r , p r . d e ü e t j l a c q â t t a d ’e m tu d re c u lu s ou tu d p r.

le c q e ë t.

F a n -,

a m g e s tr

h e ü t. —

Y a - t - i l d o n c q u e l q u 'u n

d a s u g e a , q u i o s e ? h a c u r r e b e n n a c a s o ’t a g u e *

g o b é r p le g u e in

tu d

m e n t a g re d té ? —

r e u d o a d i s c o m b e r t i — D o m p te r d es a n i­ re ? p e f e ll d i n - m e m a u x rev ê c h e s, s o u b la a t a n e v a le d a m ­ g e s tr, p r. s o u b lë e t. — v o ise r, d o ë v a , p r . e t ;

’t a d a l a v a r e t ?

D O N D O N j g ro sse

f e m m e , p l a c ’h e u

D o m p t e r , a p p r i ­ g r e c q c r e n n h a q y g u s , p l a c ’h l a r d d h a

d o ñ v i , p r . d o û v e t ; te o ; t r o u ç z a d , p l. o u ; b r e y a d , p l. o u ; D o m p te r ses p a s s io n s , b r y a d , p l. o u .

d o n v a t, p r. ë e t. —

Q u e v e u x - j e d o n c d 'f

Fan.

v a n d r o g u e n n , pl*

t r e ë c ’h i d ’e o u e v o a l l i n c l i n a c i o n o u , e d ; d r o u i l h e n n , p l . e d ; f a r l a u d e n n , p l. ed.

p r . t r e ë c ’h e t .

C es

d e u x d e r n i e r s m o t s n e s e d is e n t

D O M P T E U R , f æ z e r , p l . y e n ; t r e ë c ’h , g u è r e s e n b o n n e - p a r t ; d r o u i l h e n n v o u la n t d i r e d r o u i n e ; e t f a r l a u d r e n n v e n a n t de

v i c t o r i u s , t r e a c ’h . D O N , p r é s e n t, g ra tific a tio n j d o u n é s o n , p l. o u .

F a n . d o n é s o n , p l. e ü . A L

d o n , p l. a u ; d a u n , p l. a u . —

f a r lo ti, fre la te r. v. g o re. D O N J O N , a n t o u r - v æ s t r , p l. to u rÿ o u -

P e t i t d o n , v æ s t r , a u t o u r - c r e i z * p / . t o u r y o u -c re iz .

d o u n é s o n i c q , p l. d o u n é s o n o u ï g o u . —

A l . d o m j o u , i d e s t , t o u r é le v é e ou. m a i-*

F a i r e u n d o n o u u n e d o n a ti o n d q u e l q u 'u n , tr e s s e t o u r , c o n s a c ré e a u s e ig n e u r J u p ite r , d o u n é so n a ou d o u n é so n i u n

d r a d a u r t/e d o m , s e i g n e u r , e t d e J o u , J u p i t e r ; d 'o d

r e - b c n n a c , p p r. d o u n é s o n e t ,o b e r d o u - a p p a re m m e n t o n a n ë s o i i d a ù r iJe , /?> , g r æ t ; r e i u n d o u n é ­ d o n j o n < son d a

u r re , re i u n

d ra ê d o u n é so n da

u r r e - b e n n a c , p r. ro ë t. A L e t. —

D o n n er en d o n $ re i

fo rm é

le m o t f ra n ç a is

v. J u p ite r, je u d i, dôm e.

D O N N E R , r e i , p r . r o ë t ; a u t r e » , p r•

d o n y o , p r. a u tr ë e t.

T r é g . r e i n , p r. ro ë t* F a n

re in ,

e d o u n é s o n , r e i g n , r o e i n , p p r. r e i t j r o ë it. — D onner

p r . r o ë t . — D o n m u t u e l d e s c o n jo i n ts p a r d c h a c u n ce q u i l u i a p p a r t i e n t , r e i d a b e p m a ria g e , q è n - d o u n é s o n ,p i. q e n - d o u n é - h in y s o n o u ;d o u n é s o n e û lre a n le , d o u n é so n p rése n t

e

d ra ,

rei d a

D o n o u — ■J e l u i a i d o n n é ce q u ' i l d e m a n d a i t , s a

d e n o c e s , a n e n e p - g u ë r c ’h , p l . g r â c e , a u t r e e t a m

e n e b o u - g u ë r c ’h . v . e m p e i g n e , d o u a i r e . —

ro ët

am

D o n , ta le n t, p r iv ilè g e , a v a n ta g e , d o u n é ­ a c c o r d e t

e u s d e z à e c ’h o u l e i i ,

eu s dezan ar pez am

a o u le n n é ;

e u s ou a u trë e t a m

s o n , p l . o u ; d o u n é s o n a - b e f z a n n a t u r , d e z â e c ’h r a ç z . —

eu s,

D o n n e r de m a in

en

m a in , r e i a z o u r n n ê - d o u r n , r e i a z o m «

a -b e r z D o ü e , e tc .

D O N A T A I R E , q u i re ç o it u n e d o n a tio n . d a - z o r n .

D o n n e r des coups de b â to n ,

d o u n é s o n ; a n d o u n é - b a z a t â , p r , e t . — D o n n e r d e n te n d r e , rei

s o n c t , p l. a r t e d o u n é s o n e t . D O N A TEU R ,

h i n y e a p a r- *

e i l h a c e g u i ­ c ’h a n d d o u a r p e z a a p a r c h a n t o u r itâ .

q e n -è n tre z o .

n e p a receo u n

bep

d a e n te n t. —

D o n n e r a v is , a v e r t i r , re i

q u i f a it u n e d o n a tio n , a v is d a u r re* —

D o n n e r a v is , a c cu se r,

d o u n é s o n e r , p l. y e u ; n e p a r a d o u n é s o n . f l a t r a , p r . e t . F a n . f l a t r e i n , p r . e t. — D O N A T R I C E , d o u n é s o n e r è s , p / . c d . D o n n e r c o n s e il, r e i c u s u l , r e i a v i s ; c itD O N A T I O N , c e q u ' o n d o n n e d q u e l ­ s u l y a , p r . e f . — L e v e n t d o n n e , i l v e n te , q u ’u n p a r c o n tr a t, d o u n é s o n , p l. o u .

c ’h u ë z a a r a a n

a v e l , p r , c ’h u ë z e t . —

D O N C , c o n s é q u e m m e n t, r a g - z e , e v e l ­ L a p lu ie d o n n e , i l p l e u t , c o u ë z a a r a a r z e , e v e l - z e T- t a , d r e - z e , d r e - z e T- t a , v a r - g l a o , g l a o a

r a , b e z ’e z

r a g l a o . ■— S t

z e , v a r - z e ’- l a , p a r l l i a n t , h a c e v e l - z e . . d o n n e r d D i e u , è n h e m r e i d a s e r v i c b o u t


DOR DOS JQ Â D o ü e , èn hem rei d a Zoüe, pr. èn h e m D O R M E U R , qui aime d dorm ir , cous* roel ; renonçz d’ar bed , pr. renoncet. (fer , pl. yen ; h u n e r , p l. yen ; hunyer, — -Sè donner sans réserve d D ie u , èn hem pl. yen ; h u n e g a n , pl. ed. C e dernier rei èn oll-cla’n-oll da Z o ü e , renonçz mot sig n ifie, dans le propre, liron et mar­ a-grenn d ’ar bed. motte, DONNEUR, roer, pl. roéryen; nep DORMÉUSË, conéqerès, p l. e d ; hu** a i o .— Donneur de coups de bâton , baza- nerës, pl. ed; h u n eg a n ès , pl. ed. ta e r, pl. yen ; fuster, pl. yen. — D on­ D O R M I T I F , qui fait dorm ir, remecì neur d’ avis, entrem etteur, jubenn , pl. cousqus , lousou cousqus ou cousqed ed. T rég. roü y n ell, p l ed. C orn, dar- ou cousq. V in . leseü cousqedicq. bo d er, pl. y e n .— Donneur d’ a v ii , accuD O R M I R , c o u s q e t , pr. id. ; h u n y a , sateur, flatrer, pl. yen. Vdn. flatour. pr. et; h u n i , h u n a , ppr. et. Van. cous­ D O N T , d u quel, de laq u elle, p!eus a- i t » cottsqein , hunein , ppr. e t; hunyt i k i y , p e - a - h i n y , eus a p e -h in y , a be- ein. v. reposer. — A lle r se coucher pour hiny. Van. a be-hany. T rég , a b e - h a - dorm ir , m ônet da c ’hourvez evit cous­ n y , a b e - h in y .— D o n t , desquels, des­ qet.— Doi-mir d’ un profond sommeil, morqu elles, pe eus-a^re, p e - a - r e , eug-a- vitellat, pr. e t ; cousqet m ic q , h u n y a be-re, a be-re. m i e q , cousqet c a le t , èousqet s t a r d , D Ô N Z E L L E , courtisanne, g o ù h y n , hunya saçzun . — D orm ir profondément et pl. o u . — Donzelle, dem oiselle, burlesque- lo n g -te m p s , morvitellat pell amser , v ie n t, m e s e l l , mesellicq. cousqet m icq ha p e l l , ober ur c ’horD O R A D E , poisson de m er , aoüroüë- fad m a d a gousqed, ober un hun mad, d e n n , pl. ed ; a u r e d e n n , pl. ed ; aba- ober un hun hirr ha c a le d , pr. græt. dorenn, pl. ed. Van. doreadeën, tore- Van. huneal c a ë r , pL h u n e e te a e r . — ë n n , ppl. ed. B .- L è o n ỳ suyen n, pl. D orm ir légèrement, moredi,p/\ e t ; m û ­ ou ; lag a d eeq, pl. ed, r i , pr. e t ; morgousqet,pr. id.; darguDORENAVANT, v. désormais. di ; pr. et; s o u c h a , .pr. et. Van. m or— D O R E R , alaouri, pr. e t ; a o u r i, pr. g ou sqe in , c h o u cq e iû , ppr. et. v. assou­ et. Van. aléùreiû, é ürein , ppr. et. Il p ir.— D orm ir en lièvre , cousqet e zaoufaudrait écrire alau ri, a u r i , e t c . — D o ­ lagad digor .— D orm ir en assurance; d sort rer un ca dre, un châssis , alaouri stæru aise, cousqet èn a ç z u r a n ç z , èn e æz. un daulenn. — D orm ir en crainte , cousqet ê spond. D O R E , c e , alaouret, aourët.— C a ­ — D orm ir la grasse matinée, cousqet be­ dre doré, stserri alaouret . — Retable do­ de pell an deizoa bede crëzdeiz.— D o r­ ren t ævn auter alaouret.-D u papier doré, mir eh posté, côusqet h a stif, èousqéi >aper alaouret.— Livre doré sur tranché, scañ. A l . coUsqaff scaff. evr alaouret. ^DORMÏR so m m eil , c o u s q e d , ar' D O R EU R , a là o u rer, pl. yen ;aourer, c housqed. P a h. cousqed, er housqed^ pl. yen. V an. aléürér, e ü r o u r , ppl yon. v. sommeil. D O R L O T E R , caresser , d o r l o t a , pr. D O R T O I R , salle â coucher, dorioúcr, et. V m . dorlotein. C e mot vient de dor- p l. ou.- O n garde le silence dans les dor-* lo , qui 'signifie manier beaucoup , «t de toirs, ne g o m z é r q e t èn doftoüerou. d o rlo t, qui signifie mignon, v. caresser. D O R U R E , alaouradur* aouradur,’ D O R M A N T , ante, agoüsq , a hun , aíaouraich , aouraich, août. Van, éü^ a repos. — Les sept frères dormant. O n r a d u r , aléüradur, é ü raich , aléüraich* prétend qu’ ils ont dormi près du 200 ans D O S , q é y n , pl. qéynou ; ar c ’iiéyn.

Î

dans une caserne maçonûée, depuis l’ em­ Van. q é y n , pl. qéyneü; er hé y n .— Sors pire de Decius ju sq i/d celui de ’T hpodoselI, dos y parlant d'un homme, e gu éy n ._Sort breuzdeur ar seiz h u n , sænt ar seiz d o s, parlant dfune fem m e, he c ’héyn._. h u n .— E a u dormante , qui né coule pds, P e tit dos ,■ qàynicq , pl. qeynouïgou,dour sae’h , dour c h a g , dour c h a e ’ h. qeynicq se dit aussi d’ une femme bossue f

38


áÿS

DOS

cromm , ’p l. o u.—

fíurlesq.-^Q tii à lé dos voû té, oc’ h , â. Van. id. — Q u i a le dos large , q é y n e cq , oc’h , à. Fan. q éyn y ecq, oh, A û .— Faire le gros d o s, ober ar c ’héy-

n e c q , ober e gu éy n ecq , ober ar c ’hoz, pr. græ t; c ’huësa e g u è y n , pr. et. ■ — Tourner le dos, trei e guéyn , pr. troët. ■ — V i t * , tournez-nioi le d os , m a velliû prèst ho qéyfl , di,stroyt prèst seulyou ho treid.— P o tie r sur te dos, douguen var e g u e i û , douguen var choucq e g u i ! , douguen var e c h o u c q , pr. dou­ guet.— S'efforcer desoutenir du dos, qéyn â , pr. e t; ober qéyn , pr. græt .— i l a bon dos, il supportera bien cela, m ad eo ë g u é y n , qézn m ad èn devetis, m ad eo da guéyn a , brao ez Voar qéÿna , m anivicq ez voaf ober qéyn.— Cela est stfr le dos du bonhomme, sur son compté, an hiny coz a baëo tout.— Battre quel­ qu’ un dos et ventre, canna ü r re tu evit

DOU

àr

Dossier de chaise, qéyn ga~ d o r, doçzer ar gador.— Dossier de car­ rosse, le fo n d , goëled ar c ’harronçz, doczer ar c ’harroncz.— Dossier de l i t ,9 * *

penn ar guële. D O S S I E R E , partie d’ un harnais, doç­ zer, pl. you. D O T , ce qu’ on donne d une fille en ma­ riage ,o u pour entrer en religion , argoul o u , argourou, argobrou. Van. argouvreii. — Quelle dote donne-t-on d cette fille ? peguement a rocr d’ar plac’hhont èn argoulou ou ê argoulou ou evit argourou ou evit he argourou ? D O T A L , aie, qui tient d la d o té, arg o u lao u ü s, argouraouüs, aaparchânt ouch an argoulou.— Les deniers dotaux, an argoulou, an a r g o u r a o u , an argobraou. Van. eu argouréü. --D oter, argoulaouï, àrgobraouï, a r go u ra u ï, ppr. et. D O U A IR E , e n e b a t z , pl. o u ; trede* r en n , pl. tredëteiinou. eneb-arz, id est, œnep-harz, soutien. *c. don, champart.— Cette veuve a un gros douaire, an intâvès-hont he deus un enebarx caër ou V in drederenn gaër.— L e douaire sedonne pour récompense dé la pudeur, an ozac’h a ro enebarz d’he c ’hrecq evit e onestiçfc. ». don. D O U A IR IÈ R E , e n e b a rz e rè s , pl. ed; Iredennerès, pl. ed .— L a reine douairiè­ r e , ar roüanès enebazrerès. D O U A N E , güir ar roüe var ar marc’ hadourezou, impod var ar m arc’hadourez a cench roüantélez , pe brovinçz.— Payez la douane, paéit ar güir, peëit an impod cench. D O U A N IE R , fermour ar güir var ar marc’hadourezou, commis ar g ü i r , pl. com m ised; g u ïra o u r, pl. ed ; commis an impod-ceûch. DOUARNENEZ r petite ville à quatre

t u , canna caër ur r e , c a n n a qentia l'il, pr. cânnet; bazata u r re-b e n n a cë n naou d u , pr. bafcatet. Vari. bahatèiû ùtìotì^benac qen ne stracq , pr. bah at e t . — J ’ ai toujours un tel ddos , h ë n -a heri d So atau a enëp diii ou couhtroll digii.— D o s-à -d o s , qéyn -è-q éyn , qéyn ouc’h qéyn. V an. qéyn oh qéyn.-— M et­ tre les parties qui plaident dos à dos , la c ­ qât ar c ’hefrennou qêver-ê-qêver, lac­ qât q e û ver -h a -q e û v e r , lacqât qéyn o u c ’h qé yn , pr. lecqëet.— L e dos d’ un anim al , d’ un livre , etc. , qé yn .— L e dos d’ un couteau, qil ur gountell. — Dos d’ âne , double ta lu s, qein c r o u m , qpin bolsecq, u r figur qein croum , ur figur bolsecq. D O S E , quantitéprescrite, pouës, m u ­ sul. Van. d r a m .— Dose ju ste , dose forte, pouës j u s t , musul just ; pouës b r a s , musul crê.— Double dose, musur doubl, pouës doubl.— Redoubler la dose, dou­ lieues de Q uim per, autrement dite l’ île b la ar m usul, pr. doublet; lacqaat ür T rista n , Douarnenez, id est, la terre de l’ ü t , en sous-entendant Tristan , doüafc ’hement a i l , pr. ëet. DOSER, lacqaat ar pouës, pe armu- an-enez.— On appelle ironiquement les sul deread ènurvidicinérez, pr. lecqëet. habitants de Douarnenez, Têtes de sardi­ D O S S E , planche de clôture, plancqeri n e, d câuse de la pêche et du commerce qu’ il en fo n t, Douarnenis a c ’halvèr, te o , pl. pleûch teo. D O S S I E R , dos de fauteuil, etc ., doç- penn-sardin. v. Châteaulin. z e r , p L doçzeryou , doçzereu ; q é y n , | DOUBLAGE, t. de marine, doublaich.


DOU

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D O U B L E , monnaie de cuivre rouge, qic q .— D oucem ent, sans bruit , syonlicq, do ubl, pl. ed. Van. id.-— D o u b le , deux didrous, hep trous, d is o n , gouëgtad, fois autant , an d o u b l, daou c ’hement, gouëstadicq, goustad, goustadicq. V an . daou c ’h e m e n t- a ll.— Payer le double , dison, dinonicq. A l . cosqor. — D o u c e s paëa daou qement - a i l , paëa an doubl, m en t , facilem ent , habasqicq. Van. id. D O U C E R E U X , euse , fade , sans goût, pr. paëet. — D o u b le, copie d ’ un écrit, d o u b l, pl. ou. — Faire des doubles, des peus-douçz, d ivlas, d is a ç z u n , o c ’h , copies , d o u b la , pr. et.— D o u b le, qui est afì.— D o u cereu x , fla tteu r , ca jo leu r , canplié en d e u x , daou-bleguet. doubl, dou­ geoler, pl. y e n , n ep a ro lorc’h d ’an b le t , pleguet ê doubl . — M ettre en dou­ demeselled, nep a lavar traou coandt b le , d aou-blega, lacqaat ê doubl, dou­ d ’ar m e r c ’h e d , li c a o u ë r , pl. y e n ; lubla .— E n d o u b le ,è d o u b l, ê daou-bleg. b a n , pl. ed. DOU C E T , e tte , peus-douçzicq. > — D o u b le , fourbe, trubard , pl. ed. — D O U C E U R , qui n’ a rieri qui pique le D ire des paroles d double sens, lavaretcomsou goloët, lavaret comsyou fall, pr. id. g o û t, douçzder, ç^liueqder, douçzôny. D O U B L E - F E U IL L E , plante qui ne Van. d ouçzleér, m ela ch . — D ouceurs produit que deux feu illes , an niou zely- qu’ on donne aux enfants , m a d i c q , pl. m a d ig ou; d o u ç z ô n y , pl. douçzônyoq. e n , lousaoueñ an diouzelyen . D O U B L E M E N T , en deux manières, è — Douceur d’ humeur , c u û v é le z , hegad o u b l, è diou fæ çzo u n .— Cette terre lui radded, c'h u e q d ed , cufFnaez, cuffnez. appartient doublement , an doüar-ze a a- — Une trop grande douce a * , trop de bonté, parchant ounthà ê diou fæ çzo un . — I l re vras m a d é le z , re a vadélez .— L a dou­ pèche doublem ent , p e c ’hi a ra ê d o u b l, ê ceur de la v ie, p lig e a d u r b u ë z d è n , ebad buëz d è n .— D o u ceu r , fla tterie, lorc’h , b e c’hed a so doubl. D O U B L E R , mettre une doublure, d o u ­ licaouërez, pl. o u ; com psyou c a ë r ; b l a , pr. et. — Doubler un h a b it, doubla douçzôny tromplus , pl. douçzônyou un abid . — D oubler le pas , liasta e bas, tromplus . — Conter des douceurs au sexe , pr. e t ; doubla e g a m m e jo u ,— Doubler lavaret compsyou caër d ’ar m e r c ’ hed, un cap, t. de m arine, trémen ur b e cq , lavaret traou coand d ’ar p la c ’hed, pr. pr. e t; doubla ur b e c q -d o iia r , doubla id.; rei lorc’h d’an demeselled,pr.roët; u r c ’happ.— D oubler, tripler , quadi upler, lieaoü ï, pr. lic a o u ë t ; c an g eo li, pr. et; d o u b la, tridoubla , pévardoubla, ppr. lu b a n i, pr. e t . — T o u t par douceur et rien et.— D o u b ler , attraper celui qui voulait par forge, pep tra dre gaër ha netra dre trom per , tizout, pr. tizet ; p a c q a , pr. h e g , dre gaër pep tra ha dre nerz nep tra. et y tréc’h i , pr. et. D O U E R , assigner un douaire d une fem ­ D O U B L O N , monnaie d’ E spagne , ur pistol-spaign, pl. p isto lo u-spa ign .— me , e n e b a r z i, pr. enebarzet ; aezina he Doublon de pain, t. de Basse - B retagn e, enebarz da ur c ’h r e c q , sevel enebarz doublenn, doublenn-vara,p/. doubien- da ur c ’h r e c q , p i . savet ; rei he zredenou-vara; daou-vénnegad var a , pl. renn da u r c ’ hruecq, pr. r o ë t.— D ouer , orn er , avantager, dounésonii, pr. et ; daou-vénnegadou vara. D O U B L U R E, doubleur. — D e quoi p o u r v ez i, pr. e t . — D ieu et la nature l’ ont faire de la doublure , d o u b lad u r, dou- doué de plusieurs belles q u a lités, dounéblaich. — F in contre fin n’ est pas propre sonet m ad eo bet gand Doüe ha gand à faire doublure , fin pe finoc’h o deus n atur-dèn, pourvezet m ad eo bet gand Doüe ha gand an n a tu r . — D o u é de ver­ poan o u c ’h en h e m dizout. D O U C E A T R E , fa d e , p e u s - d o u ç z , tu , pourvezet a v e r t u z , dounésonet a m a n y e l-d o u çz, a z d o u çz , dem-douçz. vertuz. D O U I L L E T , t e , m o llet , doux au tou­ DO U CEM EN T, avec douceur, sans ai­ greur , gand d o u ç z d e r , d o u çz ie q , ez cher, b o u g , çuilh , g o a c q , cun , douez douez. Van. d o u cicq , d o n c icq , habas-j d’ an d o u m , flour, oe'h, à, * û . — D ouil-


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let , H , qui ne peut souffrir dttntommo- Isenf qu'en Trég. et en S .- B r .; pour les­ ditéy pitouilh, flour, dilicat, qigidicq, quels on dit en Van. et en H .-C o rn . chifo c ’h , â , aû. fus et chiff. DOULEUR, mal, sentiment douloureux, ' DOUTE, douët, pl. o u ; douëtançz, a n q e n n , glas, gloas, p o a n , droucq. pl. ou; mar, entremar. Van. doutançz, Van. anqenn, gloës, poën, droucq. A l. dout, arvar, ppl. eü. A l. doët. — Avec doul, d o l, dolur .— Douteur de tile , po- doute, gand douët, gand douëtançz.— a n - b e n n , drouq-penn .— I l a de la dou­ E n dqute, e douëtançz, ê mar, \urmar, leur d la jttm be, glas èn deus ou gleas var v a r , èn entremar. — E n doute de èn deu* oa. anqeu èn deus ou poan èn vous voir, èn entremar da oz cuëlleî, è deus ou drouc èn deus èn e c ’har. — douèt da eliout ho cuëllet» Van. èn ar­ E lle a une douleur de côté, poan gostez var d’hou cuëlet. — O n est en doute si, h e deus, poan he deus èn he c ’hostez, ez m a e* e u r ê douët ha. O n prononce drouc costez he deus, guëntr he dcus« par élision , ê ma eur t; douët ha ou hac,

an droucq costez a so gadhy, ez ma al bez?e ma èr ê doëtançzou èn èntremar laërez gandhy. — Causer de la douleur, ou var va ha ou hac. — Dans (e doute, glasa, pr. et; gloasa, pr. et; anqennya, en douët, en douëtançz. — Sans doute, pr. e t; p y s t ig a , pr. pistiguet. — D o u ­ disouët, hep douët, hep mar, hep douëleur, affliction, d’ esprit, n e c ’hamand, pl. tançz. V Gttt.hemp doutançz, hemparvar nec ham anchou; n ec’h,p/. you; encrés, DOUTER, doùëti,pr. et; beza êdouët, p l. you; glac’har, mantr, nïñv; ninv est beza var var, ireza arvar, cahout douët du H .- lr é g . et de S .- B r . — Pénétrer le ou douëtançz ,ppr. bel. Van. bout èn ar­ toRiir de Quelqu’ un de douleur, ma n tra c a ­ var, pr. bet; douteiû, pr. et. A L do<-7 loun ur re, pr. manlret; rei m antr da taiî, pr. et . — Ne doutezpas que, ne gouëz da ur rCj rei mantradur da ur r e , pr. douët deoc’ii n a , e t c . , n ’-oz pezitott roët. J ’ ai le cœur pénétré de douleur,' n - o a pèt douët ebed n a , etc. — On r a a n tr e te o v a c ’h a lo u n g a n d a r gjac’har' doute de cela, douëti a rear eus an dra; Causer de la douleur, de V affliction d*es-\ ze , beza e douëier eus a guemen-ze. -? p>it d quelqu’ u n , n e c ’hi ur re-bennac , i D outer d’ un article de la f o i , douëti var pr. n e c het;ancresi u rr e , pr, encrèset;j ur poënd eus ar i e i z , cahout douët ou glae’hari ur re, pr. glac’iiarct. I I .- T r . var un articl eus ar i’eiz, et S .- B r . niavaû u r r e . Van. chiffeiûj diseïidi var un articl a feiz, pr. et. Van. unan-bennac. — A voir de la douteur discredeiû . — Se douter de quelque chose, pahout nec h a m a u d , cahout n e c ’h ou douëti eus a un d r a , douëti var un dra, encrés ou m anir ou glac’h a r , pr. bet ;| suspènti var un d ra , p r . e t ; cahout beza nec het ou éncrèsel ou gîac'iiaret suspicion ou difizyançz eus a un d r a , ou mantret. v. esprit..— Accablé de dou­ pr. b e l .— C elu i qui doute , douëter, pl. leur }è ncréset meurbed, carguet a e ’hla- yen ; nep a so è douët. c ’har. — A vec douteur , gand glac’har, D O U T E U X , euse, douëtus, doëtus, gand encrés, gand n e c ’l i a m a n d , gad arvar., oc’h, â, a û .— I l est fort douteux nec h. Les sept douleurs de la Vierge, si vous vivrez long-temps ou si vous vivrez, ar seiz clezé a g u e iu , v. compassion. peu, doëtus bras eo lia c ’huy a vevo D 0 ü l ( ) U ì 1 ì í . ü \ , qui cause de la dou­ [>eil-amser pe ne reot qet. — C et homme leur corporelle, anqeiuüuR, pouuius, g!a- ç il toujours douteux et irrésolu, arvar eo i*us, gloasus, oc il, .1, au. l'an . anqon- bepred an dèn-hont. niùs, poëuius, glocsfis, oh. a Ù .- D o u DOU VAIN , buis pour faire des douves, loui eu x, qui sent la douleur, ^juyridicq. coad tuiF, coad duvad. qisidicq,oc Ii^an./'rtii.saniiu.— D -ulouD O U 1* E, jHùçe de merrain pour faire s eux, qui cause de Paffliction, glac’ha-rus; des tonneaux, duvellen, pl. duvad; tufiîncresHsriiççMinsjiHftvus, o c ’h. n. aû. fellen, tuflen, pl. tuffaU. l u a d , t u f f f C et adj. ifiii)vui» et le subsl. nifty ne u di- •'art. tue e n , pl. iuad. — D ouve, fossé,


DOY DRA Soi douëz, pl. y o u , douejou, Van. dovés, ar chalounyed,dean ar jabislr. — Doyen pl. eü ; d oz, pl. dozeü. v. fossé. rural, dean ploüesad.dean v a r a r mæa D O U X , douce, qui n’ est pas aigre , ou var ar ploüe. — D oyen du sacré col­ douer,, c ’h u ë c q , o c ’h , â , a n .— D u vin lège, dean ar gardinaled. — D o y e n , le d o u x , guïn douçz.— L a réglisse est dou­ plus ancien d ’ un corps, ar c ’hoçzâ, an h i­ c e , coad rcgalis a so c ’h u ë c q , ar bren- ny c o ç z à , ar c ’h a n t â , an hiny q e n tâ , liuëcq a so douez.— D o u x , non salé, di- an dean. v. culot. — L è doyen des con­ sal, o c ’h, à, a û . — D u beurre doux, sans seillers, d e a n a r gonsailhéryen,are’hoçs e l, a m m a u disal. — A u ssi doux que le zâ ou ar c ’ hentâ eus ar gonsailhéryen. miel et le su cre, qer douçz evel ar mél DOYEN N E, la première des chanoines-* hac ar suû c a n li n .— Une odeur douce, ses, deanës, pl. ed. un c ’huëz d o uçz.— D o u x , fade, flacq. DOYEN N É, charge ou dignité de doyen , v. fade.— D o u x au toucher, cuû , douçz, deaûnaich, pl. ou. douçz d ’an douj-n, ilour.— •T rès-doux D R A C H M E , monnaie des Grecs qui au toucher, douez evel ar seiz, cuû e valait 7 ou 8 sous de notre monnaie, dram, c ’ hiz ar voulons , qer douez ha bléau pl. ou. — Drachme, t. de medecint, dram, eaz, q e r d o u ç z h a tra d ’an dôrn.— D o u x pl. ou; an eizvet eus a onç. Van. drain, d’ hum eur, h e g a r a d , c u û , c ’huëcq. — pl. eü. Mon bon et doux m aître, va. mæstr cuû DRAGEE, menu plomb, dragezen, pl. ha c ’h u ë c q . — D o u x , paisible, peoe’hus, dragez. — Dragées sucrées, d ragez susyoul, syouiicq, oc’h, a û , — Temps doux, cret, dragez s\icr, dragez suûcr. pluie douce, am zer clouez, glao douez. DRAGEON, drajoun, pl. o u . v. bour­ •— u n air d o u x , un car douçz.— D o u x , geon. galant, licq , d o u ç z .— liille ì dou x, bilDRAGEONNER, drajouni, pr, et. », hcïcnn h c q , pl. bilhefeniiou licq; lize- bourgeonner. ricq d o u ç z , /;/. iizerouïgou douçz. DRAGON , serpent m onstrueux , draD O U Z A l N , blanc, so u , un d o u çze iï goun, /;/.-ed; a ë r , pl. ed. Van. id. v. d in e r c u , douezen, id e s t , uauzegueü. couleuvre. — D r agon, serpent infernal , v. sou. an aër-ouand, dragon an ivern.— D ra ­ D O U Z A I N E , douçzenn, pl. ou. Van. gon , soldat, dragoun, pl. ed. — A la ilouçzeen, cluçzeën eü — Une dou­ dragonne, ô c ’ hiz an d r a g o u n e d , dre zaine d’ œ ufs, de pommes , un douçzenn voyen an dragouned. — Huguenot con* vy o u , un douçzeûn avalou .— Une dou­ verii à ta dragonne, hugunoded distroët zaine d’ honnêtes g en s, un douçzenn tud dre voyen ou sicour an dragouned. — ■ iionest, d ao u z e c q d è ü onest.*— Une de­ I l vit d ta dragonne , beva a ra c ’hiz an o » m i-douzaine, un hanlcr-douçzenn. dragouned. D O U Z E , noîjibre, daouzeeq , douDRAGONNADE, méchanceté extraor­ zecq. Van. d ëuzeeq . — D ouze d douze , dinaire, dragounérez, dragôunyaich. d a o u z e c q -è -d a o u z e cq , daouzecq-haD R A G O N N E R , faire de grandes mé­ dao uzecq . — D e douze en douze ans, bep chancetés, dragouni, pr. et. duouzecq vloaz . — Douze fuis, daouzecq D R A G U E , instrument d draguer ou d guëach . — Un livre in-.i a, t. d’ imprimeur, prendre des huîtres, etc., ravanell, pl. ou; u l levr è daouzecq , ul levr a so pep drag, pl. ou. Van. dra g, pl. eü. follenn anezâ ô daouzeoq pleg. DRAGUER, draga, pr. draguet; raD O U Z IÈM E, daouzecq-vet. Van. vaneili, pr. et. — D raguer des huîtres, dëuzecq-vet. — • L e ou la douzièm e, an draga hystr, ravaneili hyslr. daouzecq-vet. DRAP, linceul fait de toile, liçzer, pl. D O UZ I È 31E ME N T , evit an daou- you. V an.ìin ceìì.pl.yavL. — Draps bUnies, zecqvet. draps nets, liçzeryou fresq. — Des draps D O Y E N , dignité ecclésiastique, dean, qui ont servi, liçzeryoufancq. — Grand pl. ed. — L e doyen des chanoines, dean" drap sur lequel on crible au vent le g ra in , V

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DRO DRA liçzer g u ë n te r è s , pl. liçzeryou ; liçzer ouvrier en draps, mezerer, pl. yen; me* vras, pl. liçzeryou bras. — D rap, quel­ z e r o u r , pl. y e n ; guyader m e z e r , pl. que chose pour se couvrir le corps, crès ,p l. guyadéryen mezer; eûtoffer, pi. yen. you; pourc’li, pl. aou; p j u r c ’h est de la DRAPIERE, marchande de draps, draH .- C o r n . — D ra p , étoffe en laine, m e - perès, pl. ed. — D rapU re, celle qui fait z e r , pl. o u , éyer. Van. mehér, mihér. des draps, mezerès, pl, ed ; guyaderès A l . trap, de là trapell, drapeau, v. étoffe. mezer, pl. guyaderesed mezer. — Drap d’ A ngleterre, de Hollande, d’ E s ­ D R E S S E , entre-semelle pour dresser un soulier, dreçz, pl. ou. pagne, de F ra n ce, mezer S a u s , mezer Hollandès,mezerSpaign,mezer Françz DRESSERyrewiire droit, dreçza, pr. ■ — D ra p co to n n è, mgzer groignonecq. et; ëuna, pr. et. Van. dreçzeiti, ëuneiù. •— L e grain cotonnê du drap, groiguon. — D resser , mettre une chose droite , se­ -— Drap de couleur pourpre, m oucq, me* vel, pr, savet; dreçza, pr. et.— Dresser, zer moucq. — Drap violet, tanè, inezer élever, sevel a bloum ; lacqaat sonn ,pr, tanè. v. violet. — Drap bleu, mezer glas, lecqëet; sonna, pr. et. — ■Dresser , ins­ limæstra. — Drap de sceau ,, mezer ar truire, desqi, pr. et; qelenn, pr. et. — syell, mezer syell. — Gros drap, bure, Dresser , préparer, disposi, pr. et ; qeniburell, mezer groçz. — Drapm ortuaire, penn, pr. et. — Dresser la table, mettre al lyen môrluaich. A l. tra m o r t u a l l , le couvert , dreçza an taul ; lacqât an douzyer, pr. lecqëet. — Dresser du lin­ an dra morîuell. DRAPEAU, vieux morceau d ’ étoffe ou ge , houarna lyenaich,pr. hoüarnet.fl. de linge, drapenn, pl. ou; trapenn, pl. évider, détirer. — Dresser un lit , une cham­ ou; drapell, pl. ou; trapell,/?/. ou. Van. bre, ausa ur guële, ausa ur gampr, pr. pillien, pl. piiheii. v. guenille. — D ra ­ auset; qempenu ur guële, qempen ur peau, lange d’ enfant, qui est d'étoffe, mo- g am p r, p»\ qempennet. — Dresser des zerenn, pl. ou; lésenn, pl. ou; mailhu- taureaux au travail, pleustra, pleustri. renn, pl. ou; pallenn, pl. ou. S i te dra t T rég. pleustri h , ppr. pleustret. Ces mots peau ou lange est de tu ile, Iyenenn, pl. se disent, au fig uré, des personnes qui se ou; lyar.cnn, pl. ou; guyadcnn, pl. on. recherchent en mariage, v. rechercher. — ■ Van. mihcren , liancn, ppl. eü. — P e ­ C elui qui dresse ainsi, pîeustrer, pl. yen, tit drapeau ou lange , m ezerenn icq, pl. — ■L ’ action de dresser ainsi, pleustrérez, mezerennigo'ù. Van. miherennicq, pl. pleustradur .-— Faire dresser ks cheveux, eü. — L a lisière qui est par-dessus le dra­ lacqât ar bléau da sevel èr pe n n , pr. peau, treçzcnn, pl. ou; trezenn, pl. ou; lecqëet. — Les cheveux me dressent d’ hor­ bezvenn, pl. ou; bevenn ,p l. o u . — D ra ­ reur, sevel a ra va bléau èm penn gand peau, enseigne de guerre, étendard, azro- euz, pr. savet. D R E S S O IR , buffet qu’ on dresse près üezinty, pl. ou; guiton, pl. ou; baniel, de la table, dreçzoüer, pl. ou. pl. ou. Van. banyel, pl. eü. DRILLE, soldat mal couvert, soudard DRAPER, i. de drapier, mezerya, pr. et; ober mezer, pr. græt; giiëa inezer, truilhennecq. C e mot de drille parait pr. guëet.— Draper, couvrir un carrosse, venir de triïilh, qui veut dire haillon. DRISSE, cordage de vaisseau, driçz, etc, de drap noir , stigüa ur c ’hariouçz, e t c . , gand mezer du , pr. strignet. — pl. on. DROGUE, droguerez0X1. D raper, berner quelqu’ un, goapaat tir re, pr. goapëet. D R O GU ET, sorte d’ étoffe , drogued, DRAPERIE, manufacture et marchan­ eûtoff-drogned. D R O G U IST E , d r o g ü e ë r , pl. y e n ; dise de draps, mezerérez, pl. ou; drapérç%. pl. ou; Irapérez, pl. ou; mezerery, drogour, pl. yen. ■ DR O IT, droite, qui n’ est ni penché ni pl. ou; dnipiry, pl. ou. D R A P I E ii, qui vend des draps , dra­ courbe, eun, dreçz, ah, à,.af). A l. eiFn. per, pl. yen; trapc r.p l. yen. — D rapier, Van. dret, eaun, cûn, oh, an. — D roit Soi


DRO tomme la flèche, eun evel ar vir. — Se tenir droit, hem zerc’hel dreçz ou e u n , pr. hem zalc’het. — D ro it sur sa patte, parlant d 'u n chandelier, d’ un terre, etc . , dreçz var e sichenn. — D r o it, perpen­ diculaire, qui est à plom b, soun, dreçz , oc’h, à, an; ô p l o u m . — D r o it, debout,

dreçz èn e sa, èn e sav sonn, eün e sa ou èn e sav ou èn e sao. A L èn e saff. — Mettre ou rendre droit, lacq ât dreçz, lacqât e ü n , pr. lecqëet; eüna, pr. et; draçza, pr. et. Van. lacqein dret, dreçz e iñ , e a n n e in , eünein. — >M ettez cela d ro it, licqit dreçz ou eün an dra-ze, dreezit oa eünit an dra-ze. — D r o it, droite, le côté droit,la main droite, dehou, an deh ou , an tu dehou, an doun de­ hou, an dôrn m ad. Van. deheü, en de­ h e ü , en tu dëheü, er hosle deheü, en dôrn dehëii, èn dôrn m a d . — A droite , sur la droite, a zehou, a zourn dehou, a zôrn m ad , var an dehou, var an tu de­ hou , var an dourn deou, var an dôrn m ad . Van. a z e h e ü , a zôrn deheü, ar en tu d e h e ü , ar èa d o m deheü. — A droite et d gauche, a zehou hac. a gleiz. Van. a zeheü hac a glei. — Un gaucher ne fait rien d droite j u r c ’hîeizyad ne ra netra a zehou. — D r o it , directem ent , tout d roit, e ü n , rag e ü n , ez eü n , ragt a l , rag-énep. Van. a - b e ë n , a-beën caër, enep caër. — D ro it devant vou s , rag oc’h-enep, rag oz enfcp, rag h o tal, rag-eün dirazoc’h, rag ta l . — D roit de­ vant lui, rag e enep, eün ou rag eün dirazafi,rag drem m , ragtal, rag e zrem m , rag e dal. — D roit en bas, rag eün d’an traoun. — D ro it en h a u t , eün ou rag aiin d ’an neac’h, rag eün ouz c re c ’h , rag eün ouc’ h creac’h. A L effn ouz kneh. — D roit d la v ille,eü n ou rag eün da guear, rag enep da guær. T ou t ces rag ne sont qu'en abrégé dirag, devant. — L e plus droit chemin, an enepâ h e n d .— D r o it, équitablp, leal eün just, oc’ h , aû. — Cet homme a Câme droite, leal eo an dèn h o n t , eün ou just eo an dènhont, an dèn-hont a so eün dirag Doüe ha dirag ar bed. — D ro it, équité , ju ste raison, güir, p l. ou, you. Van. güir, pl. eü; dredj d r o ë d , v l. eü. — A voir droit

DRO Sot d , cahout güir var ou è , pr , bet. V a n * e vout dred, en-devotit güir ou droëd. — A vec d r o it, d bon d roit , gand güir$ gad güir m a d , liervez g ü ir ha résoun. — Faire droit, ober güir da, prl græ t; rénta justiçz, pr. réntet. — Renoncer d son droit, renonçz d ’e vir, pr. r en o n çzet; quytaat e vir ,p r . quytëet; ober di­ lès eus e v ir , pr. græt. — A droit et d to rt, avec droit et sans d ro it, gand g ü ir liHp hep güir, gand güir ha gand gaou, ê güir hac ê gaou, dre gaër ha d reh é g. — Contre tout droit, a enep pep g ü i r , enep giiir ha résoun. — D r o it,t. de j u ­ risprudence, a i güir, lésenn. — L e droit divin, loi ou volonté de D ieu révétée , ar' güir diin, ar güir a Zoüe, léseñ Doüe, al lésenn a Zoüe. A l. güir Doeël. — Le droit naturel , le sentiment.de la droite raison que D ieu a gravée dans nos cœurs, ar güir eus an natur, a r güir natur, ai^ güir natural. -— L e droit des gens, lois et conventions établies par un consentement général, pour la sûreté du commerce entre différents peuples, güir an oll bed, güir an oll dud, güir an dud. — L e droit ci* vil, lois propres â chaque ville ou d chaque peuple; c'est proprement le droit romain contenu dans les in stitu ts, le digeste et le code, ar güir civil, ar güir lecqëet dre scrid. — L e droit français; il consiste en droit romain , en droit coutumier et dans le* ordonnances de nos rois, ar güir a Françz. — *Le droit coutumier, le droit de plusieurs provinces qui ont conservé et rédigé par ê-* crit leurs anciennes coutum es , ar tum, güir ar gustum. — L e droit com­ mun, le droit ordinaire et'fondé sur les ma­ ximes générales, ar güir c o u m u n , ar e’hen-güir. — L e droit canonique ou le droit canon; il consiste dans les canons des conciles , dans les décrets des Papes et dans les maximes des pères, güir an ilis , reol an ilis. v. décret, décretale. — Le droit dis roi , güir ar roüe, pl. güiryoï» ar roue* —- Les droits, les devoirs, ar güiryou. — » Le droit de Monseigneur l'ècêque de Lcom sur les pochées de blé qui viennent an marchè d S a in t- P e l, qui est une poignée de.’ chacune, ar m inocli---- Payez vite le d r o ii de Monseigneur l 'évêque, ar minocü afîo,

c’hus-


& o4

DR O a u to r i té , p o u v o ir , g ü i r , g a l l o u d . p li y o n , y a n .

,___E t u d i e r e n d r o i t , s t u d y a è r g ü i r , p r .

DUG

D R U , d r u t i é p a is ,

en

q u a n tité , d r u ,

s tu d y e t.

s t a n c q , p u ï l h , o c h , A , a n , — L t s n rb re s D R O I T I E R * q u i se s e r t o r d in a i r e m e n t y s o n t b ie n d r u s , s t h n c q o u d m o u p u ï i h

d e la m a in d ro ite , d e h o n y a d , d e h a o u y - o u p a n t e o a r g u e z e n o . — a d * p l. d e h a o u ïd y . —

Ils m e u re n t

D r o i t i e r e t g a u ­ b ie n d r u d a n s la v ille , d r u , o u s t a n c q ez

c h e r, d e h o u y a d h a c lé iz y a d .

v a rv o n t e n k e a r. —

D r u et m e n u , beau­

D R O I T I È & E , d e h o u y a d è s , p l. e d .

coup, d r u h a m u n u d ,

D R O I T U R E , p ro b ité , é q u ité , e ü n d e r ,

n u d , s t a n c q h a t i l h , p u ï l h h a p a u t , tc o

le a ld e d .

V a n . re ih le d * le a ld e d . —

s ta n c q

ha m u-

E n

h a p u ï l h ; d r u d * id e s tý g r a s , g ra s s e m e n t, d r o i t u r e , h e p d i s t r o , n a d a l è . t '. d i r e c t e ­ l a r g e m e n t . m e n t. ,

D R U ID E ,

'fa

s a c rific a te u r,

m a g ic ie n

et

D R O L E , p l a i s a n t , f a r ç z u s , o c ’h , â , a n . p h i l o s o p h e d e s a n c i e n s G a u l o i s , d r u s , / ? / , e d ; D r ô l e , 'é v e i l l é , e s p i è g l e , f r y o l , f i n , b e o , d r u , p l . ë d ; d r u h , / ? / . e d j c / e d r u S , chine.o c ’h , à , a n . —

U n bon d r ô le , u r p a u t r v. chêne.

j r y o l , p l. p a u t r c d f r y o l; n r p a u t r c o a n d t ;

D R Y A D E , m a g i c i e n n e e t p r o p h é t e s s e des

u r c ’h a n f a r d m a d , p l . c a n f a r d e d m a d ; a n c i e n s G a u l o i s , d r u s è s , p l . e d ; d r u h è s , u r m a ï l h a r d m a d , p l. m a i h a r d e d v a d ; p l. e d . u r p a l v a d m a d , p l. p a l v a d e d m a d ; u r m a illi,/? /. m a i lh e d . —

D U , a r t . , q u i d e v a n t u n n o m i n . s in g .

U n m é c h a n t d r ô l e , m a s c . n ' a p o i n t d 'e x p r e s s i o n b r e t o n n e . E x .

u r g o a l l —i b i l , p l . g o a l - i b i l y e n .

d u p a in , b a r a ; d u v in , g ü in .

D e v a n t un

D R O L E i V l E i N T , / ? / i i « t t ? m ? i ? n f , c o a n t i c q , g é n i t i f i l s 'e x p r i m e p a r a r e t e n V a n . p a r q e r c o a n tic q h a t r a , ez fa rç z u s. D R O L E R I E , p la is a n te rie de

p a ro le s ,

e r . E x . l 'o r d u P é r o u , a o u r a r

P é ro u .

V a n . e ü r e r P é r o u ; l 'é t u d e d u s a g e , s lu -

c o u n d c o a n t ; c o u n d f a r ç z u s , p l c o u n - d y a r f u r . E n B .- L é o n , p o u r a r , c h o u , e t c . ; f a r ç z , p l . o u . ■— D r ô l e r i e , s e n t t o u j o u r s a n , s t u d y a n f u r .

ils d i­

V a n . s tu ­

p l a i s a n t e r i e d e g e s te s , f a r ç z , / ? / . o u ; g e s t r - d y e r f u r . D e v a i t u n a b l a t i f d û s ’e x p rim e f a r ç z u S j p l. g e s t r o u f a r ç z i : s ; b o u r d c o a n t , p a r g a n d e t p a e u s . E x . le s g e n s d e b ie n s p l. b o u r d o u c o u a n t .

s o n t a im é s d u S e i g n e u r , è n d u d o n e s t e

D R O L E S S E , q u i se la is s e h a n t e r p a r d e s s o c a r e t g a n d D o ü e . V a n . e n d u d o n e s t d r ô l e s , f r y o l è s , p l.- e d ; c a n f a r d è s , p l . e d . e s o c a r e t g u e d v. b e rg è re . D R O M A D A IR E , d r e m e d a l , p l. e d . ed. —

D oüe;

d é liv ré d u p é r i l ,

d iliv ry e t e u s a r p ir ilh . V a n espèce d e c h a m e a u , e r p e r i l h . —

D u x p rép .

V a n . d r o m e d a l , p l. te m p s , è n , è , p a .

d e liv re t ag

q u i m arq u e

le

V a n . è n , e , p è . — D ut

U n d r o m a d a i r e m a r c h e d i x j o u r s te m p s , d ' A l e x a n d r e le g r a n d , è n a f r i s e r ô it

d e s u ite d f a i r e 5 5 o u 4 0 lie u e s p a r j o u r , è a m s e r a r r o ü e A l e x a n d r a , p a v e v ë a r u n d r e m e d a l a g u e rz d e c q d e rv e z d io - r o ù e A le x a n d ra . — u c ’h

tu

D u , p r é p . q u i p i a r -»

h a c a r a a d o c q a n a m s c r - z e , q u e le l i e u . v . d e .

p e m p lé a u h a tre g o n t p e d a o u -u g u e n t

D U , e , d i e a t , d l e ë t . v . d e v o i r '.— C o m ­

b e m d i z . — I l c o u r t c o m m e u n d r o m a d a ir e . m e il est d û , d û m e n t, e v e l m a e z e o d l e a f , re d e c q a ra e v e l u n d re m e d a l.

ê - c ’i i i z

m a

tle e u r,

h e rv e z

réso u n , è

D R Ö U I N E , h a v r e - s a c q u e le s c h a u d r o n * g u i z m a e o j u s t l i a r é s o u n a p l . n i e r s d e c a m p a g n e p o r t e n t s u r le d o s , d r o u y n pL o u .

V an . d ro u y n , d r u y n ,d ro u illc ñ ,

D U C , n o m de d ig n ité , d u g ,

p l. u e d .

V a n . i d . v. c h e f. A l . d o u g . — L e d u c de

p p l . e ü . v . d o n d o n . C e m o t d e d r o u y n s e m ­ R o h a n , le d u c d e R h é e s , a n d u g a R o i ) a » , b le v e n i r d e è n - d r o - q é y n , q u i v e u t d i r e : a n

d u g a R h e a . — L e s d u c s de B r e ta g n e ,

a u t o u r d u d o s , o u d e a - d r e - q e y n , s u r le a n

d u g u e d e u s a Y re iz ,

dos. —

an

dugued a

P o r t e r t a d r o u i n e , d r o u y n a , p r . Y r e i z ,vd u g u e t B re iz » — D u c e t p a i r , d u g

e t; d o u g u e n a n d ro u y n , p r. d o u g u e t.

h a

p a r. —

L e s d u cs e t p a irs , a n d u g u e d

D R O Ï J I N E U R , c e lu i q u i p o r te l a d r o u i - h a p a r e d . n c , d r o u y n e r ,p l. y e n . V an . d r o u y n o u r,

D U C A L , e , a a p a r c h a n t o u c ’h a n d u g .


DUP L ’i manitati ducal, m antcll an clug, ar vanlell a zug. DUCAT, m onnaie,dugad, pl. o u;m o uneiz a dall daou real var-’nuguent. , D U C H É, dugaich,/j/i ou; duguiaich, pl. ou. — Duchépairie, dugaic-paraich* — L e duché de Brelagnè, an d ugaicheu s a Vreiz, duguiaich Breiz. D U C H E S S E , duguès, pl. ed» Van. id. —- Laduchesse dt Portzm outh, an duguès evès a B orzm out.— L a duchesse de Rhéet an duguès a Rhea. DUCTILE* t. de chimie, forgeapl var an aiiheu, métal a ailér da forgeai D U C T I L I T É , forgidiguez. DUEL, combat de deux personnes, d u fell, pl. ou ; duvell, pl. ou. A l . on pro~ nonçait doufell, douvell. Ce mot vient de d o u , d e u x , et de bell, guerre . — Appe­ ler en d u e l, défier, defyal d’an duvell, pi\ defyet; açzina an adversôur d ’an duvell, pr. açzinet ; daëa d ’an dufíelí, pr. daëet; guervel d ’an dufFell, guervel da drouc’ha an acuilhetenn, pr. galvet. — Accepter le d u e l, receo an d e fy , pr. recevet. — Refuser le d uel, revus an de­ fy, pr. revuset.— Se battre en duel , dufelli, pr. et; duvelli, pr. et; trouc’ha an acuilhetenn , pr. troue’het. Cette der­

D U P L I C I T E , ce qui vient d’ une éme d ou ble , trubardérez, pl. ou. DUQUEL, de laquelle, gén. du pronom lequel, laquelle, pe eus a hiny, ne a hiny eus a behiny,a p e h in y . Van. a b e h a n y , DUR* dur$ ferm e, solide , caledd, o c ’ h, â, añ. V an. id. A l . hardd. — D u r com­ me la pierre , qer caledd ha m e a n , caedd evel ar væin. — Un peu d u r , .ca­ ledd onesiam and, caledd un n eub eud caledicq. — Devenir dur, rendre dur , c a ­ letaat, pr. êet; caledi, pr. et. Van. c a ledeiû. — D u r d entendre, caledd da glévet. — Q u i a l'o r eillt d u re, pouner a scouarn, pouner-gléo, c a le d - c lé o , u n d r a ic q dieûtènt. Q u i a l’ esprit dur caledd a b e n n , penn c aled d , lourd a spered, spered calledd. ■ — Dure> dure , inflexible , impitoyable , c a le d d , didruezus> didruëz, oc*h, aû. Van. caled, didruhe, oh, an, aofì. — D u r d làdesserre stag e groe’hen onc*h e guéy eeac’h-eg u éy n , yan ar §eac’h , yan seae’h e guéyn. v. chiche.

,

DURABLE, padu8, padeius, hirr-ba* dus, oc h, â, an. Van. padus. DURANT, prép., e-pad, a-d o u c q , adeucq, a - d o c q , è*-doucq, ê-deucq, ô docq, a-hed> ê-qehyd, eñdra, é-spaçz. nière expression, qui est aussi en V a n ., veut — D urant vingt uns, cent ans, e-pad li­ dire, métaphoriquement, se mettre U peau guent vloaz, ê-paçz cant vloa'z__ D u ­ en aiguillettes, se couper le filet. rant ces jours-ci, a-docq an deizyou m â , D U E L L IS T E , dufeller, pl. y e n ; du- a hed o u h e d o u ê-pad an deizyou-naañ. veller, pl. yen; dufellour, pl. yen ; nep D urant que, ç-pad ma> a -d o cq m a, a d rouc’h an acuilhetenn entrezo. Van. ê-qéhyd m a , e ñ - d r a m a . — D u ra n tq ue duhellour, pl. yon, yan. je fus chez lui, e-qéhyd m a ez oan èn e DULIE, culte dessaintst v. culte. dy, eñdra m a vouênn èn e d y , etc. DUNE, levée de terre ou rocher escarpé, DURCIR, rendre d u r , caled i, pr. et. tunenn, pl. ou; dunenn, pl. ou. v. col­ r a n . caledein. v. endurcir. line, falaise. DURE ( la ) , la terre, le bois, la pierre, DU N ETTE, l’ étage le plus élevé de la ar c halled. — Coucher sur la dur <?, gourpoupe d’ un vaisseau, an dunettës. yez var ar c ’h a le d , pr. gourvezet. — DUPE,nep so eaz da droumpla. Iro­ D orm ir sur la dure, cousqet var a r c ’h aniquement on d it, lioupericq, pl. houpe- lcdd, cousqet varan doüar yen, pr. id. rigued. C e mot dans le propre veut dire, D U R E E , le temps que dure une chose * huppe, o i f .iu; et le mot de dupe en peut pa , padélez, hed, qéhid, deucq, deccr, venir. doucq. Van. pad, hed. — L a durée de la DUPER quelqu’ u n , troumpla ur re* vie, padélez ar vuez, pad ar vuezéguez, bennac pehiny a so fîzyus ,»pr. troum- doucq ar vuh ez, hed ar vuhez. — L a plet; houperiga ur re-bennac, pr. hou- durée du monde, padélez ar bed, doucq periguet. ' * ar b e d , dçucq ar bed. — L a durée de


3bÖ

EAU

EAU

D ü a , h i r r - b a d é l e z D o i 'i e , a n e l e r n i t e z E a u d e f o n t a i n e , d o u r f e i m t e u n , Q u i est de d u rée , p a d u s , p a - f a n ta n . —

a Z oüe. —

E a u de riv iè re ,

dour

d o u r s tæ r,

d e llu s , p a d e ll , id e s t, p a d - p è l l ; a b a d , d o u r r i f y e r .— E a u de p u its , d o u r p u n ç z . a b a d p e l l . — L o n g u e d u ré e , h i r n e z , h i r - — E a u de c ite rn e , d o u r p u n ç z - g l a o ,d o u r n e z -a m se r,

h ir-b a d é le z ,

h ir - b a d .—

g la o . — E a u d e p lu ie ,d o u r g l a o . —

M a re

Q u i e s t d e l o n g u e d u r é e , h i r - b a d u s , h i r - d 'e a u d e p l u i e , l é n n a d d o u r g l a o , p l . l e n b a d ,a b a d p è ll- â m é e r ,a b a d h ir-a m s e r.

nadou. —

E a u n o i r e , d o u r d u . D e l à , la

— - Q u i e s t d 'u n e é te r n e lle d u r é e , a b a d d a m a is o n d u D o u r d u , e n L é o n . — E a u p ro ­ v i z - v y q e n , e t e r n a l . '— Q u i e st d ’u n e c o u r ­ fo n d e , d o u r d o n . D e là , p r o b a b le m e n t, U te d u r é e , b e d - b a d u s , r ie b a d q e t p e l l o u n o n n o m d e r i v i è r e D o r d o g n e . — E a u b la n ­ c h e ,. d o u r g ü e n n .

p e ll-a m s e r. D U R E M E N T , èn

u r

fæ ç z o u n c riz , red . —

g a n d e riz d e r , e z c riz , e z c a le d d .

E a u c o u ra n te , d o u r

E a u d o r m a n t e , d o u r s a c ’h , d o u r

c h a g , d o u r c h a c ’h . V a n . d ë u r a û h o . —

D U R E - M È R E , m e m b r a n e q u i e n v e lo p p e E a u d e f u m i e r , d o u r h a û o u é z , d o u r h A b > ,-c e rv e a u , c i l l y e n e n a n

è m p e ii, a lly e - o u ë z , d o u r h a iiv , d o u r h â v . A L

u e n -g u ic q p e h in y a g o m p re n a n è m p e n

h a if, d o u r h a flo u ë z .

D U R E R , p a d o u t, p r. p a d e t. V an . p a - fu m ie r, p o u ll h à o u ë z , d e ifi, p a d o u t, p p r. p a d e t. —

l l n 'y a p a s E a u b é n ite ,

d e m o y e n d e d u r e r ic i p lu s lo n g - t e m p s , n e g u e t . —

dour

M a r e d 'e a u d t p l. p o u llo u . —

d o u r b é n n ig u e t ou b in u i-

E a u b é n i t e le s a m e d i d e P â q u e s

d e o q e t p o ç z u b p a d o u t a m â p e l l o c ’h , o u d e l a P e n t e c ô t e , d o u r m e u r , d o u r b e n ne d eus m o y en e -b e t d a c h o m m a m a û p e l l o c ’h . •—

n i g u e t m e u r . — P a s s a g e à l ' e a u a u m il ie u

C e p a in d u r e lo n g - te m p s , a r d 'u n c h a m p e n se rn e n sé , r i g o l , p l. y o u . V an .

b a r a m â a s o f o u n n u s o u s p l e g e u s , a r d r e s q i s , p l. e ü , id e s t , q i z a d r e z , m ode de tra v e rs . —

b a r a - m a a b a d p e ll.

O u v r i r u n p a s s a g e à l 'e a u d

D U R E T É , q u a l i t é d e ce q u i e s t d u r , c a ­ t r a v e r s n n c h a m p , o b e r u r r i g o l , p r . g r æ t . l e d e r . V a n . c a l e d e d . — D u r e t é d 'o r e i l l e ,

V a n . d r e s q i s e i û , p r . e t . — F a i r e d e l ’e a u ,

p o n n é r d e r r s c o u a r n , c a l c d e r a g l é v e d . p o u r u n v o y a g e s u r m e r .v . a ig u a d e .- P o r te u r —

D u r e t é d 'e s p r i t , c a l e d e r a b e n n , l o u r - d 'e a u , d o u r a ë r , p l . y e n ; d o u g u e r d o u r ,

d ô n y a s p e r e d . — D u r e té d e c œ u r e t a v e u ­ p l.

d o u g u é ry e n

g le m e n t d 'e s p r i t , c a l e d e r a g a l o u n h a d a l - p l . p o r t e z é r y e n lé n te z a s p e re d . —

D u r e té , d u rillo n , c a - —

d o u r;

p o rle z e r d o u r,

d o u r , p o rte z id y d o u r.

P o r t e u s e d 'e a u d a n s le s f o ir e s e t a sse m ­

b lé e s , d o u r a ë r è s , p l. e d ; d o u g u e r è s d o u r ,

l e d e n n , p l. o u .

D U V E T , p lu m e s d o u c e s e t m o lle s , d u m . p l. d o u g u e r e s e d d o u r ; p o r l e z e r è s d o u r , —

C o u c h e r s u r le d u v e t , c o u s q e t v a r a n p / * p o r t f a e . r e s e d d o u r . — L i e u p l e i n d ’e a u ,

d u m , g o u i v e z v a r a n d u m . p r . g o u r v e z e t . d o u r e c q , d o u r o c q , o e ’h , a û ; l e a c ’h d o u D 1 S S E N T E R I E , m a l a d i e , a r i l u s , a r r o c l i , l e c ’h d o u r e c q . f . r a r e n n e . — S u ­ v i d , a n t r a n r q , a r c ’h l è v e d n é v e z ,

j e t à d o n n e r de l 'e a u , à m o u i l l e r , d o u r u s , o c ’h , a x i .

V e n t q u i e st s u je t d d o n n er

de l 'e a u , a v e l d o u r u s . —

£

A lle r p a r ea u ,

m ô n e t d iv a r z o u r, p r. ë e t; b a g u e a l, p r. E A U , é l é m e n t f r o i d e t h u m i d e , d o u r , b a g u ë e t , ■— p l. y o u , d o u e r. —

é y e r.

d a o u r . A l . c ’h l a n n e t e o

E a u de m e r, d o u r v o r. V an

d ë u r m o r. — —

V an. d ë u r ,

L e s e a u x s o n t d é b o rd é e s, d i ar

s tæ ry o u ; d iv o rd e t eo

a n d o u ry o u ou a n d o u ré y e r. —

U n to r­

E a u d o u c e , d o u r d o u ç z . r e n t , u n d é b o r d e m e n t d 'e a u , u l l i û v a d d o u r

E a u fra îc h e , d o u r f r e s q . —

de, d o u r jT n , d o u r fre s q . —

E a u f r o i ­ p l . l i û v a d o u d o u r ; d i c ’h l a n n , p l . o u . — E a u t i è d e , M e t t r e l ' e a u s u r u n p r é , d o i ’» a u r p r a d ,

d o u r c lo ü r .r . — E a u chaude, d o u r d o m , p r. d o u r e t. T ré g . d o u ra û w r p ra d . V an. d o u r z o n * . — E a u b o u i l l a n t e , d o u r b e r f , d e ü i e i û u r p r a d . — O t e r l 'e a u d es p r é s , d o u r b e r V jd o u r b é r o , d o u r b e r v e t. V a n • d is o u r a a r p r a g e o u . — S a n s e a u , d is o u r, d ë u r b é r u , d ë u r b e r u ë t . — E a u de so u rc e , d is o u re c -q , d i s o u r o c q . — d o u r sav, d o u r sao j d o u r v a ra m e ñ . —

E au ,

su e u r,

c ’b ü é s . — E a u d e s e n t e u r , d o u r c ’h ù e z .


EBE

EBR 307 dour c ’huëz v a d , dour guent. — E a u pl. ou ; guêzen e b e n a , pl. guëz ebena. E B E N I S T E , menuisier qui travaille en dérobes, dourros. — E a u de fleu r d’ oran­ ge, essence, dour orangés. — E a u forte, ébène, e b e n e r , e b e n o u r , ppl. yen. E B L O U I R , empêcher de voir par trop acide nitrique, dour a r d a n t, dour c r ê , d o u r a r diçzouda ar m é t a l. — E a u -d e- d 'é cla t, brum en n a , /?>’. et. Van. b y u m ennein.— É b lo u ir , étou rd ir, sebeza, vie, guïn ardant. B u rlesq. an dra m andra , an dra-liont , an a fe r ic q -h o n t, pr. e t ; m ezev en n i, pr. e t ; m ezevelli, dracq, moulin-dracq, fust-must, dour- pr. et. v. surprendre, tromper.— E b lo u ir , m a r o , casecq a r c ’ h u r e , m a c ’ harid p i­ préoccuper, fasciner, touëlla , pr. et. E B L O U I S S E M E N T , effet du soleil, de o c h e , etc. Tous ces m ots, excepté le pre­ mier , se disent proprement de l ’ eau-de-vie la lum ière, qui frappe les y e u x , b r u m e n en fraud e.— Faire venir l’ eau d labouche, nadurez, brum ennadur. V a n .b r u m e ñ , digaçz c ’h o a n d t , pr. digaçzet ; lacqât p/.eii. — É blouissem ent, étourdissement, sebezadurez, sebezadur, m ezevénnida c ’ hoantaat, pr. lecqëet. E A U X , bains chauds, dour zom dre diguez, mezevellidiguez, s e b e z a m a n d , natur evit qibellat. A l . pennboyl.— pl. sebezamanchou ; mezevellam and , E a u x minérales, dour m e a l , dour m é ­ pl. mezevellamanchou. * E B O G U E , enveloppe piquante de la. t a l , dour m e la r d , dour houarn , dour guular, goulard, id e s t, fade.— E a u x hé­ châtaigne, cloçzenn guistin, pl. cloçz patiques, dour ouc’h an droucq avu.— qistin; clozrenn guistin, pl. clozr qistin. * EB O G U ER des châtaignes , digloçza E a u x hystériques, dour o uc’h an droucqv a m m , d o u r o u c ’h a r m a m m o u . — E a u qistin, pr.et ; diglozra,/?r. et; digloëra panée , dovir panen , d o u rc r e u n rostet. qistin, pr. et. Van. digloreiû, digloëreiii. E B O R G N E R , borna , et. Van. borEB A H IR ( s ’ ). v. s’ étonner. E B A R B E R , divarva ,p r . et. Fan. di- a e i ñ , pr. bo rn et.— S ’ éborgner, b o r n i, pr. et ; èn h e m vorna, v a r v e i n , pr. et. E B O U L E M E N T , chute de te r r e , diEB A R B É , é e , divarvet. E B A T , divertissement, e b a t , pl. ou. sae’ h. Van. discar a zouareii pe a v a n g o ë r y e û , «oëli. Van. im b a t, em bat , ppl. eü. E B O U L E R , s’ ébouler, disac’h a , pr. E B A T T E M E N T , passe-temps, diverr a m a n d , pl. d iv e rram a n ch o u ; diver- e t; cou ë za , pr. et. E B O U L IS , ar pez a so disae’ het ou rarnand-amser, trémen-amser,/;i. trémenvou-amser. Van. d everrem ant, di- co u ë z e t , un disae’h , pl. disae’hou ; disae’h a d u r , pl. you. * verrem ant, ppl. eü. EBO URGEO NN ER , couper les bour­ E B A TT R E ( s’ ) , se divertir, eb ata , e b a ii, e b a t a l , ppr. ebatet; trémen an geons , divrouçza , pr. et. Van. divouramser, pr. trémenet; diverraat an a m ­ jonneiû.— L ’ action d’ ébourgeonner , diser,/)?'. ëet. Van. ebatein, ebatal,/;/??*. vrouçzérez, divrouçzadur, divrouçzaebatet, B .- L é . farlota, discolpa, ppr. et. durez. E B O U R G E O N N E U R , q u i «bourgeon­ E B A U B I, ébahi, troublé, souëzet evel un îeuzer cloc’ ii. H . - C orn, f o u r b y e t , n e , d ivrou çze r , pl. yen. É B R A N C H E R , couper les branches , bcéiumet, fo u rb y e t, id est, fourvoyé. E B A U C H E , an treçz q e n tâ , pl. an divarra , pr. et; divacha , pr. et ; diIreçzouqentâ, diVras.digoc’hen, ppl. ou. vraneqa , pr. et. v. émonder. E B R A N L E M E N T , secousse, beg, heE BAU CIIER, iracer grossièrement, divrasa, pr. e t ; digoe’h e n n a , pr. et; li- geadur, b r a ll, horelladur.— É bran le­ gnenna, pr. et; tr e ç z a , p r .e t . — E b a u ­ m en t, trouble-, crainte, brall, heg. E B R A N L E R , mettre en branU , lacqât cha' les ardoises , boçziiha , pr. et. — EEBENE , bois fort noir ei d u r , ebena. da vralla, pr. lecqëet. r. branler . ■ branler, secouer, hegeat, pr. heget; — D e l ’ rhrns, c h e n u , coad ebena. EBi£lNl£il, arbre des hides-, eb ene». feraiia, pr. et; breila. pr. et.— Ebrttn-


5o8

ECA

1e r , rendre moins ferm e, étonner , dinerza, pr. et; digottraiclii, pr. et ; souëza, pr. souëzet. E B R E C H E R , faire une petite brèche à un couteau , etc . , danta, pr. et. — E b ré­ cher , casser une petite partie d'une chose , b o u lc’ha, pr. et; d a r n a , d a rgu a , darnya, ppr. et. E B R U IT E R , s’ ébruiter, divruda, pr.

ECN sqarlecq. — E carlate , graine d’ une es­ pèce de chêne, vert, dont on fait ladite touleur , tane. v, cochenille. — Teindre en écarlate, liva ô sqarlecq, pr. liveï. E C A R T , t. de dame et de je u , ciYcar;l, pl. ou. -— A l’ eçart, agoslez, en eûcard. — 4 ttirer d l'écart, tenua a goslcz, pr, tennet. — L n lieu u l’ écart, ul lcac’h a

gostez, ul leac’h diçznmul, ul lec’h disdivrudet. tro, pl. léc’hyou. — Ce prédicateur a fa.it E B U L L IT IO N , èleture, pustule, bul- un terrible écart, un eûcard-terrupi en buenn,/?/. ou; bourboneû,/>/.ou; bour- deus great ar prezegom; liont. bon. D e làpeut venir le nom des deusc B our­ E C A R T E L E R , tirer d quatre chevaux, bons, d cause de l’ ébullition des eaux chau­ qartelya, pr. e t ; eûcardi eûlre pévar des de leurs puits. P orbo len n , pl. ou ; m arc’h/?riûcardet;îacqâtê pévar c ’harc ’huyziguenn, pl. ou; c ’huëzeguell, pl. tel. Van. dispeenueiû a garteryeü, pr. ou; si elle se corrompt, gor, pl. ou. Van. et. — Ravaillac fu t écartelé, FrancèsRaçrubenn,o/.eû;burbuenn, pl. burbuad; vaillac a yoa disvémpret eûlre pévar bérûic goed, pl. bérûigueü goëd.— D e­ m a r c ’h evit beza lazeta daulyoucounvenir couvert d’ ébullitions, porholenna, tell ou evit beza countellet ‘ar roüe pr. et; bourbouenna, pr. e t; bulbuen- Herry pévare èn hapo. iia }pr. et; c ’huyziguenna, c ’huyziguelE C A R T E R , éloigner, pellaat, pr. ëet. la, pouloudenna, ppr. et. S i elles se cor­ —- Ecarter , disperser, dispae’hat, pr. et. rompent, g u ïr i, gori, ppr. goret. Van. dismania, pr, et; dismantra, pr. et. — brubeenneiû, burbuenneiû, ppr. et. E c a r te r , m itlre des caries d l’ écart, enE C A C H E R , a p la tir, pressçr , deca- carda, pr. et;eûcard.i p r. et. ■ — S ’ écarçha, pr. et. — Ecacher Cor, dacacha an carter de, s’ éloigner de, pellaat diouc’h; aour. tcc’het diouc’h , pr. id.; hem donna E C A C H E U R d ’or, decacher, pl. yen. diouch, hem denna eus a, pr .hem denE C A I L L E , c ’oûte, dure qui couvre les uet.— S ’ écarter de son chemin, dihincha, poissons, sqantemij pl. sqant. — D e l ’ é- pr. dihinehet; pellât diouc’h e hend. caïUe, sqant. — Couvert d'écailles, sqanE C C L E S I A S T E , livre du vieux testa­ tecq, goloët a sqant,.oe’ h, A, añ. - E - m ent, levr an cclesyast, levr ar preze? çcâlie de tortue, sqant melven croguen- gueur. necq, toënn vaut. E C C L E S I A S T I Q U E , qui s’ est engagé E t AILLER, disqanta , pr. et, Van. d servir D ie u , d è n -a-ilis. pl. tud-a-ilis, df'sqanteiij, disqanneiû , dihlesqat, di- c lo a r tc q , pl. cloër. — Ecclésiastique oa blisqein, ppr. el. — Ecailler du.poisson, laïque, cloarccq pc liçq , pl. cloèr pe dssqauJa pesqed. — E ca iller des vieilles. licqed; dèn a ilis pe dèit licq, pl. tud dsjeqanta gra c’hed.6W/g expression se dit a ilis, etc.— Ecclésiastique, qui regarde figu revient, pour confesser des vieilles. l’ église, a aparchant ouc’h an ilis, eus L o AIL L h L’ 'i , eu se, çoips dur qui se an ijis. — La discipline ecclésiastique , reiz lève par écai (les, sqa utCKnac(|,oc h,a, a û . m ilis, gouarnediguez an ilis , cundu EGALE, r. .in ilis, desuadurez an ilis. * f E G A L E R , ôter r écorce verte qui cotiECEÎU E L E , ée, sans cervelle, étsurV) <, lesnoix, dihinsna or.u.u.i, ; r. <I;b!usdisqyanled, disqya»t, fîof K — action d ’cçaUvde* de :pois, o , d û ,p p l, iud diempen ;t u d dis* r ’ î W , 4j !M A ,........ .... Uihliïpqérez îi) iU N q : id v ir . <[van!cd, tud dipqyant ; scaûhenn. pl. ECARLATii, VUtk*’-’c fort h au , ii à*»_) -, sca.'ibtnuéyen ; penn scan, pl. pci-nou scariecr], I-..,» scaiiadd.' — ■ E n r L t l e , £- sjaû. Van. diavis, di:-i([yanU ii. oh. aû. ti'fle te n d s, s q a d e e q , sqar’a.id, eûtoi; ECÍÌAFAUD , ch afibd , /;/. ou. Van. ' Í «-- » »

-,

,


ECH ECH Zog M . , pl. eti. Trég. i d . , pl. chaffodo. — E C H A P P A T O I R E , défaite, v .-y , Ê t n roué v if sur un échafaud. , beza tor­ E C H A P P É E , a c h a p a d e n n , pl. ou. ret beo var'n r chaiTod. Van. i d . , pl. eü. E C H A F A U D A G E , chaffodaich. E C H A P P E R , s’ échapper , a c h a p , pr. E C H A F A U D E R , chaiFodi, pr. e t ; et; ach ap q u y t , tec’h e l, tec’h e t , ppr. sevel ur ch a ffo d , pr. savet; dreçza ur tec’het. Van. t e h , te h é l, tenei n , ppr. chnfFud, pr. et. Van. chaiïbdeiii, saü- tehet; achapein,/;r. e t . — Échapper d’ un eiû u r c h a ü o d . A l . schaffodiiF. grand danger , achap eus a ur pirillx E C Í I A L A S , soutien d’ un cep de vigne, bras, tec'h el diouc’h un danger bras. pcul-guïny , pl p e u ly o u - g u ïn y , harp- — I l s’ échappa touL-d-coup, achap a eu-, g u ï n y , pl. harpou-guïny. reu èn un tau l, achap a reas quyt èn E C H A L A S S E R , mettre des éçhalas à un ta u l-co u n t . — I l ne put échapper d la une vigne, pculya g u ïn y , pr. e t; harpa cruauté de son ennem i, n e allas biscoaz guïny,/jr. et; didannaat g u ï n y , pr. ëçt; tec’het diouc’h ar gruelded evès e ad­ harpa guïny dre didan ou a zindan. versour.— Ce mot lui a échappé par me-, E C H A L IË R , espcced’ échelle pour passer garde , ar guer-ze a so achapet dîganddans un champ , scalyer , pl. ou. S i l’ es­ lià hep s o n c h , riqlet eo bet ar gomps calier est fait de pierre , tremenvan , pl. ze divar e déaud. — I l nous a échappé , ou ; ]>asenn, pl. ou. achapet eo d ig uen eom p, achapet eu E C H ALQTE, ehalotesen.p/. chalotès. quyt diganeomp. E C H AïSCR ER, d ic h a n c ri, p r . e t ; E C H A P P E , cheval de races m ê l é e s ach a ::cra , pr. et. Vcin. dicbancreiû. c h a p e d , pl. o u .'— Un échappé d'Espagne , E L H A N C R i i , ce. Manche bien échan- un achaped a Sp aign .— D es échappés du crç, m ainch d i ç h a n c r e t m a d , mainch N o rd , aehapedou d io u c’h an N o rd , achancret mad. cliapedou eus a vro an hantor-nos. ECHAN CRURE , dichancradur , E C H A R 3NER, t. de tanneur , diguiga chaticradur. crec’ bin , pr. diguigueî. E C H A N G E , troc , permutation , E C H A R P E , pour soutenir un bras bles­ eceiûch; pl. ou ; troql,/)/. ou; esqemm, sé , enchelp, pl. ou. — I l a le bras en <'•* pl. o u . — E n ccfîange, èn e s q e m m , èn charpe, ez m a e vreac’h ga n d -h â èn eccinch. — Q u ’ est-ce que l’ homme peut enchelp . — A voir l’ esprit en écharpe, être donner en échange de son Ame? peîra a ell un peu fo u , cahout e spered ou e sqy­ an dèn da rei èn esqem m oa èn e- and èn e n c h e lp , beza girfoll, ppr. bet. ceifieii de ene ? — E ch a rp e , baudrier , tu rub an, pt. o u ; ECH ANG ER', e e e i ii c h , pr. e t ; ober tu ri ban , pl. ou. — Écharpe de femme a un e e c i û c h , pr. g ræ t; troqla,/w\ et; s q e r b , pl. sqerbou ; ësqerb , pl. on. — ■ t r o c q a , pr. et. Une écharpe à la mode, uv sqerb èr c ’hiz, ECÍÍAÌNSuN , officier qui présente à un esqerb diouc’ h ar guiz névez. boire r o i , bouiaiJher, pl. yen. — Le E C H A R P E l i , rei un taul t r e u z , rei grand échanson de Fran ce , arboutailher un taul cleze a d r e u z d ’ar façz ro­ bras a Françz ët; didrouc’ha, pr. et; ehaipa, pr. et; E C h A ÌSS ü N N E R I E , celyer ar roüe qisella , pr. e l . — I l lui a écharpé le visa­ ou ar Pnrîçz, pl. ceivcrou ; oyiez ar ge et les bras, chalpet ou didrouc’hei ou boulailher vès a ur pr.’ncz. qisellet èn deus e façz hac c zivreac’h E C H A N T IL L O N , stamliihon,/?/. ou; dezâ or ru pl. raîa iih c n n , diraîlhenn, ppl. ou. — A E C H A S S E S , perches avec des étriers l’ éclucnhlloii on connaît le drap , diouc’h pour marcher, branellou treid. ar slandilhon ez anavezeur ar mezer oh E C H A U D E , sorte de gâteau, scauan enîoii. — Petit échantillon , standü- te n n , pl. ou ; f o a ç z , pl. ou. Van. foëçz, lionu'q ; p l. standilliononigou ; drail- pl. eu. v. gâteau.— Marchand d’ échaudês-, l ic n u u q , pl. draillieniiouïgoû. s c a u lé n n e r , pi. y e n ;fo a çz e r,fo a ç z o u r,


ECH ECH ppl. yen. Van. foëçzeour, p '. y o n ,y a n . E C H E L O N , baz 9qeul, pl. bizyer, etc. E C H A U D E R , s c a u t a . pr. et. Van. E C H E V E A U , fil plié en plusieurs tours, s c a u te iû , sqéüteiâ , ppr. et.— Échaudé*- cudenn , pl. ou; cudenn n eu d , coçzad lu vaisselle y scauta al listry .— I l m ’ a é- n e u d , pl. coçzadou n e u d ; bann neud, chaudé le pied, scautet èa deus va zroad, pl. bannou neud. Van. bann ned,/>/. scautet eo va zroad gandhâ. Van. sqéii- ban neü ned .— P e tit écheveau de f i l , cuc h e n n , pl. o u ; cuchenn n eud . — Petit tet eü me zred gued-hon. EC FI A U F F A I S O N , s c a u t , scauta- t'este d’ écheveau , cuch en nicq , pl. cud u r , tanigenn. — Echauffaison , com­ chennouïgou. — Dresser l’ écheveau avec mencement de colère, tærigenn, tanigeñ. deux bâtons, difreta, pr. et; difretaneud. E C H A U F F E R , donner de la chaleur, — L ’ an'êt qui attache l’ écheveau pour em­ t o m a , pr. et. Van . t u ë m m e i û , pr. et. pêcher le fil dese mêler, poëll, pl. ou. Van. — E ch a u ffer, devenir chaud , to m a a t, /;>’ . i d . , pl. eil .de là , berboell, inconstance, çet. Van. diannoëdeiû , pr. et. — iS'é­ v.-y.'— A rrêter l ’ écheveau, poëlla,pr. et. chauffer, èn hem d o m a , pr. en hem Van. poëllein, poëllat, ppr. poëllet. dt domet. — S ’ échauffer, commencer d se Ul, poôlladi, avoir de t?arrêt; d ib o ë l l, mettre en coU re, tana,/?r. et; teari,/r. sans a rrêt, sansrelenue. — V in d ’ ècheveawb e t ; tæri, pr. et. — I l commençait à s’ é­ de f i l , vin que quelques femmes buvaient chauffer , c o u m a n ç a rea da doma de- du prix de leur f i l , guïn cudenn. ECH EVEL É i(] , femme qui a les cheveux zan , coumanz a rea planton c dreid da d o m a, c o u m a n ç a rea da dana dezan en désordre, grecq discabell lia dispaou da deari dezâ. — Q u i a la vertu cl’ é- c’ het he bléau, pl. graguez discabellet chauffer, tom us, tom dre n a t u r , de- ha dispae’ het ho bléau. EC HE VIN, officier d’ uneville, schuyn, re.jd ou mad da doma. ECH AU G UETTE , tour ou lieu élevé pl. scliuyncd.— Les échevins de la ville , où l ’ on met une sentin elle , g u e d ic q , //. schnyn?d kæ r. E C H E V I N A G E , qualité d’ échevin , guedouïgou ; goard-lec’h , pl. goardle c’hiou ; v c r c , pl. vereou; g ü e r e , pl. schuyn a ich. — Pendant son échevinage, epad e sehuynaich èndra eo bet schuyn güereor. E C H I N E , épine ctu dos , melchadenn, E C H E A N C E , terme de paiem ent, diidest, chaîne devertèbr es, liyenn ar c ’hein, g o u ë z , termen. E C H E C , échecs y j e u , e c h e d o u , laë- livin ar c ’hein , mellou ar c ’hein. — E ro n . — Jeu d’ échecs, c ’hoary an echedou, chim d’ une bête, melqein ; de m e l l , pl. c ’hoary laëron, c ’iioary laëricq .— Jouer mellou , vertèbres , et de q e i n , dos.— E a u x échecs, c ’hoari gand an e c h e d o u , chine rompue, parlant d’ un homme, mel­ c ’hoari la ë ricq,p r. c ’hoaryet.— É chec , chadenn torret ; d’ une bête, melqein perte, m alheur, c o ll, d im u n u , reuz*— torret. — Rompre l ’ échine du dos ci quel­ I l a eu un vilain échcc, ur goall goll èn qu’ u n , digueina ur r e , pr. et ; ilivalla e deus b e t, r c u z b r a s , a so a m i gandhâ. giïcin da ur re, pr. divellet; terri e velE C H E L L E , sqeul, pl. you. V a n .xà ., chadenn da ur re ; terri livin e guein pl. y eu. — Petite échelle, sqeul vihan , da u r r e , terri mellou c guein da ur repl. sqëuîyou vihan ; sqeulicq, pl. sqeu- b e n n a c , / ^ . torret. E C H I N E ii, partie du dos d’ un pour­ iyoui'gou sqeul verr. — Grande échelle, sqeul vras, sq eu lh ir r . — E chelle médio­ ceau, an íronc’h melqein. E C H I Q l - Ï E U , table pour les échecs, cre , sqeul grc un . — Monter dans l’ échelle, pignat èr sqouî, pr. pignet . — Échellede tablez,/)/, ia b b zo n . , E C H O , son réfléchi, daçzon , pl. daccorde, sqeul gordon. — Appliquer les é-\ chelles aux murs d'une ville pour tes esca­ zônyou; encpcléau , pl. encpclevyou; lader, sqcuîya, sqeulya iirguær,/>r.et. ecléau, pl. celévyou ; liégléau, pl. he— Bras d’ une échelle, bann sqeul, cos^ glévyou. Van. daçzo \\}-pL eü. v. reUniis'ement. lez sqeulv, ppl. ou.

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E C H E O I R , arriver, digouëzout, ar* d’ une chose, sclæ rid ig uez, pl. ou; azna-' ruout. oudéguez s c l e a r , pl. aznaoudéguézon E C H O P P E , sorte de burin d’ orfèvre, sclær. — C elu i qui donne des éclaircisse­ p o ë n ç z o n ,/?/. o u .— Échoppe, petite bou­ m en ts, sclæ r y e r , pl. yen. tique adossée d un m u r , la p p , pl. o u ; staE C L A I R E , p la n te, s c l æ r , sclæricq. licq én apateiz,/?/. slalyouïgou è u a p a E C L A IR E R , répandre de la lumière , teiz. sclærya, pr. et ; rei sclæ rig en n , pr. r o ë t. i E C H O U E R , toucher, demeurer sur le Van. sclæ rigeneiû, l u h e i û , ppr. e t ; sable, parlant d ’ un vaisseau , s q e i , pr. rein sclærdér, turul s c læ r d é r , pr. tau sqoët; t o u i c h , pr. et. Van. sqoeiii ar iet. v. lu ir e, instruire.— É cla irez ici , pe* e r s a b le c q , pr. sqoët.— É chouer, briser, fit garçon, sclæriit am â, pautricq ; d e u ït peneea. pr. pencëet. v. briser, gouver­ goulou a m a n , digaçzit affo goulou an a il. — É ch o u er, parlant d’ une ent> eprise, m a û , pautricq; sclæraïd aman , pau­ c o u ë z a , pr. e t; m a n c q o u t, pr. e t ; a - tr ic q . — É cla irer qu elq u 'u n , l'observer de v o r t i , pr. et. près, spya. urre, pr.spyet; sellet a daust E C H U , u e, a rriv é,v en u , digouëzet, o uc’h ur r e-b e n n ac, pr. id. a r r u ë t , e r r u ë t , a r r u , erru, sqoët, toui­ ECLAIRE-, ée. Un homme fort éclairé , c h e t , p e n c ë e t, m a n c q e t , avortet. un dèn a ur sqyand vras, un dèn èn E C L A I R , feu qui précède le tonnerre, deveus cals a sclerige n n o u , pl. tud , luheden, pl. luhed; luyaden, pl. luyad; etc. — Une maison bien échd>'ée, un ty luludenn , pl. lufud. Van. brogonen , sclæryet m a d , pl. tyès sclæryet m a d . pl. brogon; luheden, pl. luhed. r. luire. E C L A N C H E , gigot de m outon , m o r ■ — Fai^e des éclairs, lu h ed i, pr. e t ; l u y - zed vaoud , pl. diouvorzed vaoud, mor^ a d i , pr. et. Van. lu h e d e in , brogoneiû, zedou vaoud. v. gigot. ppr. e t . — I l fait des éclairs, luhedi a ra, E C L A T , morceau brisé, scolpenn,/?/. luyadi a ra, luhed a ra, luyad a ra Van. o u , scolpad, scolp-; p e z , pl. y o u ; fel* g o b é r a ra brogon ou lu h e d , luhedein penn,/?/. o u . — É c la t de p ierre, détaché, a ra . — Temps sujet aux éclairs et au ton­ scolpeñ væn. — de pierre, non détaché, nerre , amser luhedusha c u r u n u s.— É - tarz v æ n , pl. tarzyou væn. — É c la t de clairs sans tonnerre , feu x en l’ a ir, e t c ., bois non détaché, tarz, pl. you; faut,/?/, dareden, pl. dared. — Faire des éclairs ou. — E ïla t 7 bruit de ce qui se rom pt, sans tonnerre, daredi, pr. et; ober d a ­ stracql, stacql, ppl. o u .— j É cla t, pièce r e d , pr. græt. — I l éclaire terriblem ent, d’ un o$ , scliçzenn asq orn , pl. scliçzenquoi qu'il ne tonne pas, daredi a ra or- iiou asqorn .— Se rompre en éclats, sclicr u p , daredi a ra un o rrupcion, dared z e n n a , pr. et; mônet ô scolp, pr. ëet. a r a u r goustiançz, terrupl an dared ara — É c la t , bruit , fracas, strap, pl. o u.— E C L A I R C I R , rendre n e t, s c l æ r a a t , E c la t, parlant delavoioc et du son , sqiltr, pr. ëet ; splannaat, pr. ëet. Van. sclæ- sqiltr ar m ouëzyou ou ar e’hleyer, etc. r â t , sclæreiii, splannât, ppr. ëet. — L e — E cla t de rire, c ’ hoarzader, pl. o u .— temps s’ éclaircit , sclæraat ou splannaat E c la t , splendeur, lu stre, sqeü , lui'r, lua ra an amser.— E claircir, p o lir, n œ t- guern. Van. luguern.— E c la t , btauté, taat, pr. ëel ; pouliçza, pr. e t; lacqaat qentd. — -D onner de l ’ éclat d une chose , da lufra ou da l u y a , pr. ëet.—- É cla ir­ rei sqed ou rei lufr {la un d r a , pr. roët. c ir , rendre moins épais , r o u ë z z a a t , pr. E C L A T A N T , an te, qui fait du b r u it , ëet, tanaoüaat, pr. tanaoüeët, tanave- straeqlus, silacqus, strapus, oc’h , â, ët. Van. tan aüat, d ig a ge iû , ppr. et.— an ; trouzus bras .— Un mériie éclatant, S ’ éclaircir-, devenir clair, sclæraat, splan­ ur milid bras m e u r b e d . — E cla ta n t, n a a t, ppr. ëet ; dônet da veza sclær ou brillan t, lu isan t, sqedus, lu guernue, splan, pr. deuët.— S 1éclaircir, s’ instruire, leuc’ hus, lufr us, sclæryus, lintr, g u eqemer qentell,pr. qemeret. le v u s , oc’h , â a n .— E c la ta n t, te . par­ E C L A IR C IS S E M E N T , explication lant de la vokv et du so n , sqiltr, sqiltrus,


Sia EC L sclintin, sclentin, o c ’h , â , an. sclentin , de s cie n t, ardoise. — ■ Une voix écla­ tan te, nr vouëz sqiltr ou sqiltvus ou sclentin.— Unson éclatant, ur son sqiltr, u r son sqiltrus, ur son sclentin. E C L A T E R , s’ éclater f se fendre, tarza, pr. et ; fauta, pr. et. v. se fendre — E c la ­ ter, faire un bruit éclatant, straqla caër, pr. straqlet; stlacqa çrë, pr. stlacqet •, s lr a p a , pr. strapet; ober un trouz bras, ober ur straql ou ur stlacq ou ur strap c a ë r , pr . græt. Van. trouzal, pr. lïo u z e t . — E clater de rire , die’hargadenna, pr. e t ; c ’hoarzin a bouës pen n , pr. c ’hoarzet. — E c la te r , reluire, b r ille r , s q e d a , sqedi, ppr. sqedet; luguerni , pr.e\\ guelevi, pr. et. v. luire. — E cla ter , devenir public, être ébruité, bezadivrudet, beza brudet, pr. bet. E C L I P S E * interposition d’ un astre, goasqadenn, pl. 011; fallaënn, pl. ou; m ou ga d e n n , pl. ou. t?. détérioration.— Eclipse de s o le il, interposition de la lune entre la terre et le soleil, urvoasqadenn

var an h é a u l, ur faliaërçn èn h é a u l , lin devaller var an héaul ; ur vougadenn èn héaul.— Eclipse de lune} goas­ qadenn var al loar, fallaënn èl lo a r, tevaldervar alloar, mougadenn èl loar. . E C L IP S E R ( s’ ) , souffrir éclipse , fel* l e l , pr. fellet, fallet; mouga, pr. m ouguet; tevalaat, pr. teyalëet; c o llc s c læ r ded, pr. collet.— S'éclipser, disparaître, dispariçza, pr. et, dispariçzahep rat da nicun;lec’ het hep gouzout dazèn,pr.id. E C L Ï S S E , boisprnpre d fairedes sceaux, e t c . , scliçz, coad scliçz. — E clisse, petit ais fort d élié, scliczenn, pl. ou ; scliçzennicq ,p l scliçzennouïgou. Trég. id., ppl. o. Van. id ., p p l.e ù .— E clisse, moule d faille du fromage , cabaçzçnn fourm aich , pl. cabaçzennou fourmaich ; moul fourm aich, p l. moulyou four­ maich ; picardis, pl. you. — Bouteille d’ éclisse, boutailh scliçz, pl. boutailhou sciiez. * E C L IS S E R , garnir d’ ccih'sss^seliçzenyia ,p r . et. Van. scliçzenerein.— E c lis .sfp, parlant du bois qui se fend , scliçz e n n a , pr. e t; sevel a scliezennou,pr. ,savpî; q%nat, pr. el. Van. scliçzennein^ ,

ECO pr. scliçzenpet;diflosqeiû, pr. diflosq^t. E C L O R E >sortir de la coque, diglora, pr. e t ; digloëra, pr. et. Van. digloreiii, digloerein, ppr e t . — Faire écloreda, pou­ le ts , ober diglora poiicined, pr. græt;

lacqât poñcined da zigloera,p\lecqëef. E c lo r e -, parlant des fleurs, dihoan, pr. et; didinvi. pr. et ; digueri , pr. digo­ ret. Van. digor, digôrein, ppr. digoret. Les fleurs sont écloses, dihoan ou di* diñvi ou d igueri a ra âr bleuzn, E C L U S E , construciionpour retenir ou élever les ea u x , schiz , pl. sclüzyou ; chauçzer-dor, pl. chauçzeryou-dor.— Ouvrir une écluse , digueri ur scluz , di­ gueri ur c h a u ç z e r - d o r , digueri dorur c h au ç zer, pr. digoret. — Ecluse d’ un m oulin, s ta n c q , l e n n .— Eclusce d’ eau, ur scluzad d o u r , pl. scluzadou dour, E C O B U E j marrerie, marradeg, pt. ou. Vnn. id, pl. eu. ;— Tas d’ écobues ou de mottes marrées, calsenn mar, p/.calsennou marr; cals marr. — Entasser des mottes écobuées, calsa* calsa marr, pr* calset.— D useigle d’écobues, ségalmafr. ECOBUER, marrer, marra, pr. el.— ober marradeg, pr. græt. Van. mareiiì, gober m a ra d e g , m a rr a t, ppr. et. — Terre décobiwr,doüa.r marr,parcqmarr, parcq marr. — Terre ecobuée , doüar marre t, parcq marret. E C O L E , scol, pl. you i Van. scol, pl. yeü. Trég. sco l, j>1. scolyo.— Maiire d’ école, scolaër, pl. yen. Van. mæstrscol.— Maîtresse d ’ école , scoìaërès , pi. ed. Van. Mæstres-scol. — Compagnon d’ école, Camarad a scol , pi. camaraded a scol ; qen-scolyer, pt. qen-scoiyé ry e u , qen-scolaër, pl. qeiv-scolaëryeii. — T enir école, enseigner dans une école, scolya, pr. et; ober scol, pr. græt; derc’hel scol, pr. dalc’het; rei qentell, pr. roël; ober qentell. Van. gobér scol, dalhein scol; scolyein, pr. ét. — Com­ mencer d tenir école, digueri scol, p \ di­ goret. — ■E cole de théologie, de droit ca­ non, scol a deology, scol a vir an ilis.— O n dit dans l’ école que , lavaret a rear ebarz a r sc o l penaus, an doctored alar var penaus, leenn a reom pèn deology cm èr güir eus an ilis ou ô scrijoti an


ECO ÊCO 5*5 tîöcl orctl ou òr philosophi, e t c . p e n a u s . rences, ne sellit « e m ed ar groc’henn E C O L IE R , scolyer, pl. yen ; scola­ ou neined an diaveas, an diavæs h e ë r , pl. yen. C e dernier mot est plus usité m yqen a sellit. que le prem ier, quoiqu’ il veuille dire proE C O R C E R i v. lever l ’ écorce. prem tnt, maître d ’ école. Van. scolhér , E C O R C H E R , enlever la peau, discro-* pl. yon , yan. v grimaud. c ’h e n n a , pr. e t ; qignat, pr. et. Van. É C O L I È R E , scoîyerès, scolaerès, qignein, qignat, digrohenneiii, digroud isjeb lès, ppl. ed. V a n . scolhéres, dis- henneiii. T rég. discroc’h e n n a n , pr. et» guibies, pph ed. — S a in t Barthétem i f u t écorché v if , sant E C O N D U I R E , reÜ9Î gand douçder Bertele ayoa discroc*hennet b e o - b u e ou g a n d o nested , pr. reûset. z o c q , sant Bartele a voue qignet b e o E C O N O M A T , régie de biens, gouar- b u e z e c q .— J e m e e u h écorché le bras , qi­ n a m a n d var vadou. gnet am eus va b r e a c ’h. — Commencer E C O N O M E , qui a soin d’ une m aison, d s*écorcher, c l iç z y a , pr. e t — E c o r­ e t c ., ar mæstr eus an t y , ar mæstr eus cher, faire payer trop cher, q îg n a t, r a n ç an ty é g u e z , pl. mistry. L e véritable ter­ zô n i, pr. et. — Ecorcher une langue , la. me serait t y e c q , pl. tyéyen ; mais l’ usagë parler m a l, qignat ul la n g a i c h , goalN l ’ a appliqué à la seule signification de m é ­ gom ps u l lan ga ic h ^— Ecorcher le latin, n a ge r .— Un bon économe, d’ une conduite goall-gomps la tin , qignat al latin. O n sa g e , un dèn f u r , pl. tud f u r ; nep èn dit burlesquem ént , comps latin evel u l liem gundu gad furnez , un ozac’h mastin. — Ecorcher le français, qignat m a d , pl. ezac’h niad. — É conom ef qui ar gallecq. B urlesq. com ps gallecq evel régit un bien ecclésiastique vacant , gouar- ur g a s e c q . — Ecorcher le breton , qignat ner var v a d o u , pl. gouarnéryen var ar bresounecq, comps brezounecq evel vadou. v. administrateur. un Ormandd. — Beau parler n ’ écorche, EC ONOMIE, cundu fur, cundu leun pas la langue, il n en coûte pas plus de para­ a f u r n e z , cundu vad e dra e - u n a n ou fer civilement qu’ arrogemment, un t a m var dra ar re a i l , pl. c u n d u o u . — A v o ir m ic q onestiz a dal he phriz. de l’ économie, cahout ur g u n d u vad* pr. E C O R C H E R I E , lieu où l’ on écorche, b e t ; gouarn èr-vad e dra, pr. et. qignérez. Van. q ig n e re h , qignereah. E C O P E , pelle creuse d rebords , esqop, E C O R C H E U R , qfgner* pl. yen. V a n . p l. esqep ; s c o p , pl. scopou , sqep. qignour, pl. yon, y a u . — Ecorche ur de E C O R C E ( la première ) d’ un arbre, chevaux, de chiens, qigner q e s e c q , q id irusqen, pl. dirusq; rusqen, p l. rusq; gner c h a ç z . — L es gens de chicane sent des c o u ë z e n , p l, c o u ê z , c o c ’h e n n , pl. ou; écorcheurs ,d iU o n , qignéryen eo an d u d croc’hen a ziaveas ou a ziavæs, pl. cré- a lès, var a lèveront. c ’hid. A l . pii; de là, peler.— L a seconde E C O R C H U R E , qignad enn , pl. o u. écorce d’ un arbre, p lu sq e n n , pt. plusq; v. egratignure. — E corchure commencée , eil groc’hen u r v e z e n , a r c ’hroc’hen a c l i ç z y a d u r , qignadur. ziabarz . — D e l ’ écorce de sa u le , de chêne, * E C O R C I E R , maison od l ’ on met d rusq haleeq, rusq déro , dirusq déro , couvert les écorces pour les moulins a tan , couëz .— Lever C écorce, dirusqa, pr. et ; ty c o u ë z , p l. ty ez couëz. p e ly a , pr. e t ; q ig n a t , pr. et. ■ — Ecorce ECORNER,discorni,biscorni,bescor-' d’ oranges , plusqenn orangés, pl. plusq ni, p p r.et.L es deux derniers verbes ne se di­ orangés; plusqenn aval oranges , pl. sent que des bitesa cornes.— Vache écornée, plusq avalouora ngés .— Ecorcede citron , qui n a plus de cornes, bioe’h biscornet plusq c itron çz, plusq avalou citronçz. ou discornet. — Vache écornée, qui n ’ a — Ecorce ou côte de m elon , c o c ’henn su- qu'une corne, beoe’h bescorn. — Vache crin , plusqen s u c r i n , pl. plusdsucrin. écornée, qui n’ a aucune co rn e, beoe’h — E corce , extérieur, c o c ’henn, diavæs. discorn — Pierre écornée, mean discor­ ■ — Vous vous arrêtez d l’ écorce, a u x appa- n e t, p l. meiù discornet. 4o


ECO fC O R N IF L E H , manger

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ECR au$ dépens] la'ou.—^Çelui qui est aux écoutes, sezla* d’ autrui, to u p in a, pr. et ; cornilìat, j>r. ouër , pl. sezlaouëryen .— Celle qui est et ; lippat, pr. Lippet. Van. truanteiû , aux écoutes, sezlaouërès, pl. ed .— Saur crcnnsin.— Ecornifier dans les auberges, écoute, t. de convents , ar sezlaouëres, toupina a zàvargu-ê-davargn, nîôiiel an a%istantès. — ■ Ecoutes, t. de marine, scoud, pl. scoudou . — Larguer lesécoti~ var an escodou, pr. ëet. ECORNIFLERIE , toupinérez, cor tes, larga ar scoudou. E C O U TE R , sezlaou, pr. sezlaoùët; niilérez, lippérez, ppl. ou. Van. trusezlou, pr. sezlouët; chelaou, pr cheantereh • ECORNIFLEUR, toupiner, cornifler, laouët. Van. cheléüeiû.— Ecouter, en­ lipper, ppl. yen. Van. truant, pl. ed ; tendre, concevoir, elévet, ciéout,/^r. cren nom',pl. crenneryon; ur hrennour. clévet. Van. cléüein ,pr. cléüet . — Vont E C O S S E , royaume, Scoçz, Scoçza, ne devez pas écouter ces discours, ne dleit rouantélez Scoçza. v. d é p é r i r Q u i est qet sezlaou an divisou-ze.— J ’écoute, et d’ Ecosse, Ecossais, S co çz, pl. Scoçzis; jeeonçois fort ce que tous dites, m e a gléo inanivicq ar p c i a livirit .— Ecouter et Scoçzad, pl. Scoçzidy. E C O S S E R , ôter les pois de leur cosse, qu’ il n’ appartient pas et ce qui ne convient digloçza, pr. et ; diblusqa, pr. et. Van. pas, rei penn ou rei scoüarn da glévet digloreiñ, diglorenneiñ. — Ecosser du ar pez ne aparchant qet ha sezlaou nep ne deo qet dleat.— S ’ ecouttr parler, èu , lin , tetina ar bolc’h. E C O T , scod, pl. scodoit ; escod , pl. hem sezlaou, pr. èu hem sezlaoùët. ECOUTILLE , ouverture dans le pont escodou ; scodenn, pl. o u .— Payer cha­ — La cun son écot, paëa pep hiny e scod ou d’ un vaisseau, scoutilh, pl. ou. ■ grande écoutille , ar scoutilh bras; scou­ e escod. EC O U E R , couper laqueuédi\os\a,pr. tilh , pl. o u ; scoutilh ar c ’hacqed, «t; b esqi, pr. et .— Chien ccoué, qy di- scoutilhou ar fístilh. ECOU VILLON, instrument pour vtU loslet, qy besqet, qy dilost, qy besq. ECOULEMENT, action de couler, red, loyer les canons, scouffilhon, pl. ou. ECOUVILLONNER un four, scuba -bèr, beradur, tec’h .— L* écoulement des — Ecoueaux, an teae’h eus an d o n r, ar red -, arfourn ou ar fôrn,/?r.scubet. ■ ar beradur eus an douréyer .— Un écou­ villonner le canon, scouffihoni, pr. et. E C R A N , pour se garantir de l’ ardeur lement de lu grâce, ur beradicq eus ar c ’hraçz, ur strilhicq eus a c’hraçz Doüe. du feu , ecram m , scramm , ppl. ou. ECOULKR, couler doucement, ricla E C R A SE R , flastra, moustra , fric» gouësiadicq,. ricla evel ur silyenn, pr. q a , freusa, ppr et. Van. flastrein, frej-iclet; redecq goustadicq, pr. redet.— hein , moustreiù. — L'action d’ écraser, Faire écouler L’ eau d’ un étang, distanc- m oustraich, m oiutradur, flastradur. qa ur stancq ou ul le n n , pr. et ; lacqAt Van. m oustrach, frehadur. ECREMER, Ôter la crème du la it, dy* redecq ul lenn ou ur stan cq , pr. lecqëet.— S'écouler, parlantde l’ eau, bera, enna, pr. et. Van. coëvenein, digoë* pr. beret; divera, pr. diveret. v. couler. vénnèin, dihennein.— Cuiller pour f» — S ’ écouler, parlant du temps, trémen, crêmer le lait, loa-leaz, pl. loayou-leaz. pr. trémenet; ricla , pr. riclet .— Notre v. assiette.— D u lait écrémé, leaz dyenvie s’ f coule sans qu’ on penss qu’ il faut net. Van. leah digoëvennet. mourir, ricla a ra hon buhcz ou trémen ECREVISSE, poisson d’ eau douce, qifa ra hon buhez, hep siouas ma son- nidenn dour, pl. qifnid dour, chéocheaip ez eo red mervel, ren , pt. chéor. ■ — Ecrevist,e, poisson dt ÈCOURGÉE, /bu/f,scourgeZj pl. ou. mer, crancqenn, pl. ed; grilh-vor, pl. ECOURTER,besqi, besqa, ppr. bee- grilhed-vor ; gavr v o r , pl. gueor vor. qet; oberbesq, pr. græt; crenna,^r. et. v. homard. ECOUTES ( être aux ) , beza osezgC R IE Â ( s’ ) , «ryal gand souëz

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pc gand glao’har., pr. cryet; leûva gand l’ ancien et le nouveau T estam ent, ar scri­ souëz pe gad a n q e n n , pr. lenvet .-— Je tur sacr , ar scritur santel. L e premier m'écrie vers vousp Seigneur , du profond mot est le m eilleur, ar v i b l , al lésenn de mon cœ ur, cryal a raû ouzoc’h va ancian hac al lésenn névez ou al léseñ a c ’hi'açz. — L isez l’ écriture sain te , les Doüe eus a vouëled va c ’haloun. E C R IN , cassette d mettre les pien'eries, livres su in ts, lénnit ar scritur s a c r , se r in , p l, ou; crin , pl. crinou ; arc’hed, leennit al levryou s a c r .— E critu res d'a­ p l. ou. A l . sgrin, isgrin,pp/. O''. v. cas­ vocats pour unprocts, scrituryou, scrijou. E C R IV A IN , maître d écrire , scrivaisette.— P ou r boire de tout cczur d la santé de quelqu'un avec lequel on trinque , on dit: gner, scrifaigner, ppl. yen ; mæstr scrida serin ho caloun , a galoun c ’h u ë c q vaigner. — Ecrivain du ro i, scrivaigner da serin oz caloun. id e s t, â l'endroit le ar r o ü e , pl. scrivaignèrjren ar r o u ë . — plus intime et le plus cher de votre cœur. L ’ écrivain m unicipal, ar c ’hentà scriEGRIRfi^sCriva, p r .e t. T re g .zo r lia ñ . vaïgner. E C R O U , trou dans lequel tourne une Van. scrin üeiû , s c r iü e iû , ppr. et.— E crire une lettre, scriva ul liser. Van. scri- vis, toull ur vinçz, pl. toullou b in ç z .— E cro u , état de la dépeûse de la maison dtù üein u l lihér. E C R I T , te y s crive t, scrifet, scrihu- r.oi, roil an dispign eus a balèsarroüe., ë t .— E c r it dans la m ém oire, scrivet mad — E crou,registre od le geôlier écrit le nont èr vemor, mereqet m ad èn nevor, doun des prisonniers, dyell argeol, pl. dyellou; èr soncli . — Son nom est écrit dans le livre paper ar sol. EG R O U ELLfiS , m aladie , droucq ar de vie,' scrivet eo e liano ebarz èl levr j a v u ë z . — E c r i t , m anuscrit , scrid-dôrn , r o ü e , drouc s a n tC a d o u . Van. droucq; pl. scrijou d ô rn .— Un écrit, scrid , pl. er r o ë , drouc sant Cadeü. E C R O U E R , charger le geôlier d 'u n s c r ijo u , scridou. Van. scrid, pl. eü-— Faire faire un écrit, la c q â l ober ur scrid, prisonnier , carga u r geolyer c o r f evit pr. lecq ëet .— Laisser par é c r it , lesel dre corf eus a ur prisounyer, pr. c a r g u e t; s c r id , pr. leset . — D e bouche eu par écrit, merce^a var dyell ar geol ou scriva var dre gomps pe dre scrid , a c ’ henou pe baper ar sol an abecq p e e v it h iny ez dre scrid.— E c r its , livres, scrijou, scri- eo prisounyet un dèn. dou. — Les écrits des P è r e s , scrijou an E C R O U LE M E N T , v. éboulement. E C R O U T É R , ôter la croûte d’ un pain, tadou santel, scrijou an doctored. E C R I T E A U , affiche , scrite ll, pl. ou; discreuëim a bara, pr.discreu£nnet;petaxüenn, taulenn scrivet, pl. taulen- lyat ar b ara, pr. pelyet; diiæçzouni ar b a r a , pr. difæçzounet. v. chapder. nou scrivet. v. étiqu ette, affiche. E C R I T O I R E , scritor, pl. you; scluEC H U , q u i n 'a pas été m ouillé, seyz tu r, p l , you; scritol, pl. you. Van. seri- c r i z , lyen criz.. t o ë r , pl. yeü; sclitoër, pt. y e ü .— Casse E C U , ancienne arme défensive , rondad ’ écritoire pour les plum es, corsenn scri- c h e n n , pl. ou ; bouqler s c a û , pl. b o u tor , p l. corsennoit scritor, corsennou qlerou sca û .— E c u , écusson, s co ëd , pl. b lu ù . — Cornet d 'écrito ire , corned , pl. s c o ë j o u , scoëdou. — L 'é cu de France , QU ; corned scritol. v. encrier. scoëd Françz. A l . scu ë d G a ll. D e scuëd — E c u , pièce de EG R ITUR E , scritur ,, p/. you. Van. vient s c u d e ll . écuefle. ■ scrouïtur, s c r u ï t u r , ppl. yeü, e ü . — E - m onnaie, s c o ë d , pl. s co ëjo u , scoëdécriture d e m a in , scritur d o u r n , scritur yen ; daouzeeq rea l. A l. scinëd. v. livre. dôrn . — E critu re de praticiens , scritur si- :— Un écu H d em i, ur scoëd-h'anler, tric a n . — Petite écriture m enue , scriturieq v c c ’ h real. — Un écu d'argen t, ur scoëd m unud , pt. scrituryouïgou m u n u d . — arc’hand. — Un ecu d’ or, iir scoëd aour. Je connais son écriture, m e a e n e f e scri- — 'Un écu s o l , 'monnaie d’ or ancienne , t u r . — L ’ écriture gothique , scritur got’i, scoëd-héaul> pl. s co ë jo u -h é a n l .— Q u i scritur çoz.— L ’ E critu re suinte, Ix B ib le, a bien des ccu s, scoëdus, avc’hantus ,


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EDE o c ’h j â , an. A l . Bcuëdus, cocloayou-doul ; s c u m o u ë r ,p l. ou.— E C U E I L ; banc de sable , treazenn, pl. Van. discumoér, pl. c ü . — Doîmez-moi treazennou. v. banc de sable . — E c u e il , vile Cécumoire, deut din afTo ar goclaarocher dans lazner, qarrccq,/?/. qerrecq. doul ou an dionnénnonër ou an seti-? i— -Qui ne gouverne pas bien son vaisseau, é- mouër. Van. cleit deiû en discumoër. choue contre les écueils , nep ne sént qet E Ç U R E R , nettoyer, s ca r z a , pr. et; o u c ’h ar stur, ou«’h ar garrecq a ra sur. a æ t t a a t , pr. ëet; pura,/?r. e t ; sont va, ■ — P le in d’ écueils, treazénnus, qarre- pr. et; scu iryat, pr. et. Van. «carheiô, gus, le u n a g u e r r e c q lia c a dreazennou. scuiryeiû, scurheiû .— E curer le puits , — E cu eil, occasion de péché , occasion da scarza ar p u n ç z , nættaat ar punçz. — E cu rer la vaisselle, pura ar sîean oa b é c ’hedj, occasion da béc’hi, pl. ou. E Ç Ü E L L E , vase, scudell,,?/. ou, scu- an arc’liantiry. — E cu rer les bassins, diUy. Fan. scudell, pl. eü. — P etite é- les chaudrons, scurya ar vaçzinou, cu elle, scudellicq, pl. scudelloujgou ; scuiryat ar pilyou , ar chaudouscudell vihan,/?/. scudellou vih an .— ronou; pura ar v a z ç in o u . ar pilyou.— E cu elle ( f a rg en t , scudell arc ’hand. — U a ctio n d 'éçu rer, scarzad ur, purérçz, E cu elle d’ étain , scudell stean , scudell scurérez. stæn.— E cu elle de faïence , scudell feilE C U RE U IL , petit animal sauvage, gtiyh a n ç z . — E cu elle de terre , scudell bry. b e r ,p l. e d ; g u y u f h e r ,/>/. ed; coanticq, Van. scudell doar.— E cu elle de bois, scu­ pl. coanligued. Van. güinvér, pl. eü. E C U R E U R , curtur de puits, scarzer dell bren n , scudell goad. Van . scudell g oë d .— E cu elle de frên e, scudell o u n .— ar p u n ç zo u , pl. scarzëryen. Van scai> E cu elle d oreilles, scudell sco a rn ecq .— hour, pl. yon, yan. — É cureur de lieux, E cu elle couverte, scudell golo. vidangeur, scarzer ar mon , pl. scarztr E C U E L L É K , scudellad,/?/. ou. Van. ryen ar mon; mæstr an oheryou isell, i d . , pl. e ü . — Une bonne écueliée de pota­ ga doüar, cancan, id est, c a e a c ’h. E C U R E U S E , celle qui nettoie la vais­ g e , ur scudellad vad a soubenn.— E cuellre de la it, de fèves, scudellad leaz ou selle, p u re rè s , pl, e d ; s c u ry e rè s, pl. Jæz, scudellad l a .— Une petite écuellée , ed. Van. scurheres, pl. ed. v. laveuse. scudplladicq , pl. scudelladouïgou. — ECU RIE , logement des chevaux , mer* Une très-petite écuellce, ur scudelladicq cliauçzy, pt. you; marcha\içzy,/) 7 . yon. vihan. id e s t y m a rc ’hau-ty, maison de chevaux; E C U M E , e o n n e n n , pl. o u ; eon n ,/>/. ce qui fait voir que m a r c ’hau ou marc’eonnou; spomn. Van. scunjenn, scum. hou était autrefois pluriel de m a r c ’h. En v. bave, — Ecun\e de f e r , scant houarn, G alles, le pluriel de marh est meyrh. qcnn houarn , c a u c ’h houarn. — Plein, E C U S S O N , écu chargé d’ armoiries, d’ écume, eonnénnus, c o n n u s, spou- scoëd, pl. scoëjou. A l . s c u ë d , pl. scu* j iïu s , oc’h , a fu Van. s c u m u s, scumen- ëdau . — C elu i qui fait des écussons, scoëp u s , discum us, o h , an, der, pl. y e n .— Ecùsson, espèceéCente, emÊ C U M E R , jeter de l’ écume , eopjién- boudeün eiitre coad ha rusq, pl. emiû ,p r . eonnénnet; e o n n i, pr. et; spou- boudennou. v. ente. m a , p>\ et. Van. sr^meneiA, ticumciû, E C U S S O N N E R , embouda entre c.oppr. et. — E c u m e r , ôter l'écume du p o t. »d ha rusq ou entre coad ha croc’hen, (lionnénna, dionnénni, ppr. et. Van pr. emboudet. v. ente>\ disçm neiii, p>\ discurneî. — Ecumer. , EC U YE R , floe’h, pl. etl; scueduur, pirater, preyfca var vor, pr. prcyzet. - pl, yen. ECUM.ËUR de mer , laër vor, pl. lat>E D Ë N T E R , arracher ou rompre les rdn vor. dents, disanta , pr. et ; ténna an dént, ECUMEUX., euse. v. plein d ’ écume. pr. ténnet ; terri au délit, pr. torret. ECU M O UIE, ustensile de saisine, di­ Van. disanteiíì, tennehi ou toreiû en on i ic n n u u ü r ,/;/. ou; cocloa-doul, pl.. déni, ppr. et.


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s t r a v il h e t .— A ir effa ré, drem stravilh e t, d rem saouzanet. — Des y eu x ef­ farés, daoulagad stravilhet, daoulagad dispourbellecq. E F F A R O U C H E R , goëôzaat, pr. ëet. — A ir effarouché, goëzder. E F F E C T I F , vrai, véritable, güiryon, real, o c ’ h , à, aii. E F F E C T I V E M E N T , e giiiryonez, evit güir, èn e ffe t, evit f e a t t, evit fett. E F F E C T U E R ,eifettui, pr.ët; lacqaat èn eifett, pr. lacqëet. Van. lacqat en effet. E FFEM IN ER , renta lausq, renta digaloun, pr. rentet. E F F E M IN É ,d ig alo u n e ve lu rvaoü es, lausq, o c ’h, à, afì. Van. id. A L tizocq, mis aux prétendus réformés par l ’ édit de pl. ed. — C ’ est un véritable efféminé, an N antès, l’ an i 5 o 8 , d e, etc. ; mais il a été dra-ze sellit a so qer digaloun evel ur heureusement révoqué l’ an i 6 8 3 , accor­ vaoües. de! voa bet d ’an hugunoded gand an E F F E T , effed , pl. effejou. Van. efedid a Navned, m eur a faver evit o su- fed, pl. e ü . — A ceteffet, evit qem en-ze, réiitez hac evit eçzerci o fais lésenn ; evit-ze, rag-ze, dre-ze. — Q u i est sans lioguen seïz vloaz ha pévar uguent effet, dieffed. goude ez voa dre un ëur v a d , torret E F F E T S , biens, meubles, etc., eíTejOu, an edid forzet ha doumaichus-ze. madou, traou. E D ÍT J O N , impression, publicacion EF F E U IL L E R , ôter les feuilles, diseevès a ul levr. v. impression.— C e livre a iya, pr. diselyel. eu plusieurs éditions , al levr m â a sobet E F F I C A C E , qui produit son effet , efm e u r a veach lecqeat ô goulou.— C ’ est fedus, nerzus, crê, galloudus, o c ’ h, â, là sa quatrième édition, evit ar bévare an. — Remède efficace, rem ed e ííe d u s ou guëach m a el Iccqear è goulou eo. g alloudus, pl. remejou. — D es grâces E D U C A T I O N , le soin qu’ on a d’ elcver efficaces, graçzou effedus, graçzou crê et d’ instruire un enfant, desqaclurez,ma- ha nerzus, graçzou druz ha founnus. g a d u r e z , q elen nad urez, diorroadur. — ■ L a grâce efficace et la grâce suffisante, Van deçzaü. Q u i n’ a point d'éduca­ ar c ’hraçz effedus hac ar c ’hraçz sufition, hep magadurez, hep desqadurez, sus, ar c ’hraçz he deus he effed hac an hep qelennadurez vad , hep diorroa- hiny a ell e galiout. — E ffica ce, force, dur vad, goall-vaguet, droucq-desqet, v e''tu ,n ev z, galloud,poües, crevder. — droucq-qeiennet, droucq-diorroët. v. L ’ efficace ou l'efficacité de la grâce, an élever. nerz effedus evès ar c ’hraçz. E F F A Ç A B L E , qu’ on peut effacer, diE F F IC A C E M E N T . gandefTed, è n u r façzapl. fæçzoun effedus. Van. gued effed. E F F A C E R , rayer, difaçza, pr. et; disE F F I C A C I T E , an nerz vès a un dra. P'îç, pr. et; cro a za, pr. et. Van. croé- — L ’ efficacité des planètes, an nerz evès seiñ, divercheiñ. — E ffacer de s a mémoi­ ar slered ou evès ar planedennou. re, lamet un dra-bennac eus e spered E F F I C I E N T , e, qui produit son effet> ou eus e benn ou eus e v e m o r , pr. ici. effédus, o c ’h, â, an. E F F A ÇU R E, ratui ^difaçzadur. Van. E F F I G I E , patrom, pl. ou; p a t r a m , divereh. pl. ou. Van. id., pt. eii. E F F A R E , e , tout hors de lui-m êm e, E F U S 1ER, pendre en effigie, crouga EDENTE, e, qui n 'a plus de dents , disantet. — Vache édentée, bioc’h ralous. Vieille édentée, c r a c ’h ratous, pl. grac'hed. Van . coh groah disantet. EDIFIANT, e, seo lyus, qentellyus, squëzryus, oc’ii, â, a n ; nep a ro squ­ ëzr vad ou eçzémp v a d , ar pez a so a eçzémp vad o/ta squëzr vad. v.instr actif. EDIFIC ATION, construction, v .-y . — E dification, bon exemple, squëzr vad, pl. squëzryou vad; eçzemp vad, pl. eçzémplou vad ; scol v a d , pl. scolyou vad; qentell v a d , pl. qentellyou vad. E D I F I C E , bâtim ent, edivicz , pl. ou. E D IF IE R , construire, batiçza ,pr. et; edifiçza, ediviçza, ppr. et. E D I T , edit, pl. cditou.— I l était per­ t

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ur re ê patrom, crouga patrom, crou- gand cals a boan, gad poëllad, o stry-

ga patram, pr. crouguet. va, o poëllat, o poanya. E F F IL E R , s’ éffder, disneudénna, pr. E F F R A Y A N T , e, effreyzus,estlamus? et; dispenn a neudeii-ê-neudenn, pr. strayilhusjoc’h, an. Van. lorhus,sqoudispennet. Van. disnedeiû, pr. et. tus, oh, an. E F F L A M , nom d’ homme, Efflam. — E F F R A Y E R , efTreyza, pr. et; estlaE n fa n t qui u nom Efflam , Flammicq. mi, pr. et; stravilha, pr. et. Van. lor— Saint Efflam , sant Efflam. — Le tien heiñ, sqonteiû. A l. esmaëa. — Etre ef­ de la chapelle de saint E ffla m , en P le stin , frayé, beza slravilhet, beza cstlamet, diocèse de Tfréguitr, ïo u ll- E iïla m . beza effreyzet, pr. bet. EFFLANQUÉ,*?, diilancqet,disflancEF F R E N E, e, diboëllet, dirollet, diqet, diflacqei. varc’het, oc’h, â , aû. v. déréglé. EFFLEURER, enlever un peu de la peau., E F F R O I , eiFreyz, stravilh, fourm, spina, pr. et; spina ar c ’ hroe’henn, qi- souillam, esllam. Van. iorh. g n a t è n u n drémen,pr.qignet, B .rL con, E F F R O N T É , e, divergont, hezr,oc’h. pliçzya, pr. et. — Effleurer une matière, aû. Van. diveh, divergont. v. impudin?,, n ’ en parler que superficiellement , touich — Faire l’ effrenté, divergoiidal, pr.et. èn un drémen, pr. touichet; divlévi un Van. divergondeiû. dra f pr. divlevet; dirusqa ur materyE F F R O N T É E , mauvaise fille, pez dibennac, pr. disrusqel; cliçzya ur m a- vergonl; soudantes, pl. ed; pezlezr. tery, pr. cliçzyet. v. ébaucher. E F F R O N T E M E N T , gand divergonE F F O N D R E R , s’ abîmer, fondre, is- dioz, gad hezrder, ez divergont. fonta, pr.et; disfonçza, pr. el; da'onç- v EFFRONTERIE,divergondiçz,lieziza, pr. et. — L e plancher est effondré, di- der. Van. divehted, djvergontiçz. fonçzet co an doubl, disfonçzet eo ar E F F R O I ABLE, sîravilhus, estinus, p la in c h .— L ai erre s ’ est effondrée sous cel­ estlamus, effreyzus, oe’h, â, aû. Van. te charrette ,disfonçzet eo an doüar din­ ehus. — E ffroyable, excessif démesure, dan ar c harr-ze. — Effondrer, vider du orrupl, terrupl. — I l fait une dépense e f poisson, de la volaille, difonçza, pr. et ; froyablç, un dispign orrupl ou terrupl divouzelia, pr. ci; distlina, pr. et; d is— a ra. tripa, islripa, ppr. et. Van. divoëlleiû. E F F R O Y ABLE MENT, èn ur fæçzoun Une personne en colère se sert de tous ces estinus owesilarnus, dreist musur, or-* mots contre sa partie. ru pi. — E lle er4 effroyablement laide, or­ E F F O R C E R ( s’ ) de, en liem nerza rupl co vil, difæçzoun eo dreist musur. da, pr. èn hem uerzei; pbëilat d a , pr. EFFUSION, epanchcment, se ti ï !h ad u r, poëllet; lacqaat e stryfFda, lacqaat po­ scuïlhadeg, red, discarg, scuilli. — E f ­ an d a , pr. lecqëcî ; siryva o u c ’h , p". fusion de sang,red goad, scmlhadeg goad stryvet; èn hem forza d a , pr. èn hem — I l y a cn une terrible effusion de sang de­ lorzet. — I l faut s’ efforcer à gagner lavie vant cette place, ur scuïlhadeg terriip a éternelle, red eo poëiîato.'dacqât eboan c ’hoad a so bet dirag ar guær hont. Il ou lacqât e stryif da c ’houint ar vuez vaut m ieux s’ exprimer par le verbe, ul locl eternal, red eo èn hem nerza da vili- terrup a c ’hoad a so bet scuïîhet dirag tont ar barados, red eo stryva o u c ’li ar ar guær hont. — Il fu t fouetté jusqu'à, binigenn ev.it gallout raônet d ’ar bara­ effusion de sang, scourgçzet voa qen na dos, red eo èn hem forza da c ’hoiusil retié ar gond eus e lo i. — Effusion de ar barados. bile, ur red apoium . — Une effusion de E F F O R T , stryff, pl. o u , slryvou ; cœur, un discarga galon. — Une effusion poëllad, pt. ou ; forz dreist ordinal. — de larmes , ur scüühadur ou ur sjüïihaQ u i fait ses efforts pour venir à bout de deg daëlciu, ur scuïih.dazlon. quelque chose, stryvus. siryvant, poëîia E G A L , égale, iûgal, par. Van. par, dus, oe’h, a n .— A vec effort, gand si rý fF, égal. — Line beauté égale d la vôtre, ur


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gitened par d o c ’hiny. — IlvoUs èstégal èm andred. — A mon égard, pour ce qui en toutes manières, ingal eo deoc’ h ê pep est de m oi, evit feat a c ’hanouû-me. •— fæçzoun. — Un esprit toujours égal, un Sans aucun égard , diresped, divad, dindèn iûgal ê pep amsèr, un dèn atau ar vad. Van. divad. m ém è s — Rendre égal, iûgala, i û g a li , EGAREM E N T , erreur en fait de cheppr. iûgalet. — Devenir égal 4 ingalaat, min, fazy, saouzan. — E garem ent , er­ pr. ëet. — Q u i n’ a point d’ égal, dispar. reur en fait de doctrine , fazy, pt. ou. — Fan. dispar, dibar, h e m par. — ■ Assem ­ Egarem ent, mauvaise conduite, goall gunbler deux choses égales, parât, pr. parëet. d u , cundu f a l l , goall vuhezéguez. — • — E g a l,p lein , uni, com pès? plean,plæn, Egarem ent d ’ esprit , fazy a spered, soriûgal, oc’h, â, aû. Fan. campoëz, cam- c ’henn, r a m b ré re z , r a m b r e , ppl. ou. peën. — A l’ égal, e scoaz, evel, ê c ’hiz. E G A R E R , perdre une chose pour un — Philippe n’ était rien à l’ égal de son fils temps, dyancqa, diancq , d y a n c q o u t , A lexan d re , Phelep ne>oa netra ê scoaz ppr. et. Van. fayeiû, pr. et. — J ’ ai égaré d’e vap Alexandra. — I l aime peu de’per- ma c le f, dyanqet am eus va a lc ’huez. sonnes d l’ égal de vous, newbeud a dud a Van. fayet em es m e a l h u ë . — S ’ égarer so caret gandhâ evel doe’h - h u ou è sur le chemin, fazya var an hend, pr. fa­ c ’hiz dec’h-hu. zyet; dihincha, pr. et; saouzana ou saEG ALE M EN T, d’ une manière égale , ouzani var an h e n d , ppr. saouzanet. en fæçzoun iû g a l, gand iûgalder. — Van. fayeiû, diheënteiû. — Faire éga­ E g alem en t , autant l’ un que l’ autre , qe- rer quelqu’ un sur le chem in , te dévoyer, m en t-h a-qem en t. ■ — Egalem ent de ren­ dihiûcha ur re-bennac, pr. et; lacqaat te, iûgalder-leve, iñgalder-rénd. ur re da fazya var an hend ou da saou* EG ALE R, iûgalâ, iûgali,ppr.ingalet. zani var an h e n d , p r. lecqëet. — ' S ' é ­ F%n. egaleiû, iûgaleiû. — S ’ égaler aux garer, errer, aller çd et Id, cantren, canautres , èn hem iûgali d ’ar re ail, pr. èn treal, ppr. cantrëet. Van. cantreiû__ hem iûgalet.— E g a ler , rendre uni, <om- S ’ égarer en matière de f o i, fazya èr feiz , p e sa , pr. et; p læ n a at, p>\ ëet. Van. pr. et. ». erreur , errer. — S ’ égarer, de­ campouïsein, campoëseiíì, ç am p een- venir un peu fou, girfolla, pr. girfollet; neiû. sorc’iienni a vizyou, pr. sorcrhennet ; E G A L IS E R , iûgali ar rannou, pr. et; rambreal a a m s er-ê-a m s er, pr. r a m distrei da r a n n a, pr. distroët; peur- bréët. v. délire. ranna, pr. jjeur-rannet. 1 E G A Y E R , divertir, lao uënn aat, pr. E G A L IT E , iûgaldér.r. parité. — E g a ­ ëet; renta laouënn, pr. ren-tet. — Egayer lité de biens, iûgalder a vadou. — E g a ­ l’ esprit, laouënnât ar spered. — S ’ é­ lité d’ esprit , iiigalder a spered, spered gayer, laouënnaat, pr. ëet. ingal,..ingalder a imeur, u m o r iûgal. E G L AN T IER , espèce de rosier sauvage, EGARANT, qui égare, fazyus, oc’h , plantenn ro s -g o u ë z , pl. plantentiou , an. — Chemin égarant, hend fazyus,;;/. etc. ; plantenn a m g r o a s , pl. planlenhinchou fazyus. uou amgroas. v. gratte-cul. , EGARD, considération, resped, istim. EGL ANTINE^/kar de. l’ églantier, ros'■ A voir des égards pour quelqu’ un, dou- gouëz. gueu resped da urre, pr. douguet; ober E G L IS E , temple, ilis, pl. ou. A l. lan, v a d d a ur re-bennac, m ad -ob er èn an­ iandt. — E g lise , ilis, an ilis. Van. id. dred ur r e , ober stad vès a ur re. — — E g lise de saint P a u l , ilis P aul, lan Sans avoir égard d personne, hep resped Banl. — L ’ E g lise m ilitante, l ’ assemblée dèn e - b e t, h e p r e s p e d in e cu n ,h e p d if- des fidèles qui sont sar la terr,’, anaçzam laranti nicun, hep sellet dèn e-bet. — ble eus ar gristénien catolicq a so var E u égard d sa dignité , gand resped évité an douai’, v. plus étroitement, sur le mot rencq, abalamour d’e garg ha d’e rencq militante. L ’ E g lise patiente ou souf­ ■ A mon égard, envers moi, èm c’hêver, frante, an aczamble eus an an a oun v*d


EGL a so ê poanyou ar purgator.— L 'église triomphante , an,açzam ble eus ar sænt guenvidicq èrbarados. A l.,p o u r ces trois divisions de l ’ église, anilisstourm us, an ilissoufFrus, an ilistryomphlus.— L ’ E ­ glise primitive, âr guentâ cristényen, ar gristényeu a vevé ê coum ançzam and an ilisj argristényen g u e n ta û .— Dans %20

CGR vihan, ■ — L a croisée d*une église, tenncroaz an ilis, divreac’h an ilis, croazeû un ilis, pl. croazennou ilisyou. — Près de l’ église et loin de D ie u , a daust d’an ilis ha pell diouc’h Doue, nep acliom ê qichen an ilis hep mônet alyès ènliy. v. mère.

E G L O G U E , poésie pastorale, divisou la primitive E g lise , dans les premiers"siè­ eû guërs qen-entre mæçzaéryen. cles de l’ E g lise , e c oum an çzam an d an E G O R G E R , couper la gorge, trouc’ha ilis, èn oad qentâ eus an ilis, en dez- e c houzoucq da ur r e - b e n n a c , pr, rou eus en ilis. — L ’ E g lise catholique, trouc’het. — E gorger, assassiner, mun­ apostolique et romaine, an ilis catolicq, ira, pr. et; laza, pr. et. v. assassiner. abostolicq ha romén. — L ’ E g lise grec­ E G O S IL L E R ( s ’ ) , hem dic’hargaque, an ilisgreëz, christényen ar sevel- denna,pr. et. V m . himzigargatennein. héaul oa ar Sav-héaul. — L ’ E g lise la­ E G O U T , cloaque, canol eûdan an tin e , an ilis latin, christényen a r c ’huz» d o ü a r , pl. canolyou ; can dindan an héaul, an ilis romæn. v. latin. — L e rit d o ü a r , pl. c a n y o n ; l a g u e n n - k æ r , pl. de l’ E g lise latine et celui de CE g lise grec­ laguehnou kæ r; san, pl. you. — L ’ en­ que ne sont pas toujours le m êm e, qiz ou fer est l’ égout du monde, an ifern a so al custum an ilis ê b r o a r c ’ huz-héaul hac laguenn iffam pe èn hiny èn hemzishiny ar mémès ilis e bro ar sevel-héaul carg an oll lousdonyou eus ar bed. —. a so dishêvel eñ m eu r a boënd; qizyou E g o u t, ardoises qui débordent dutoit, bord ou custumou an ilis var-zu ar c ’huz- an doënn avancet evit teureul a bell héaul hac entreze ar sav-héaul ne dint an dour,apateiz an doënn.— Egout,ce qet hêvel ê pep tra oa ê pep poënd.— qui dégoutte des iotis,andiveradureusan L ’ E g lise grecque a souvent eu des diffé­ toënnou. Van. divir, diver, diveradur. rends avec i E g lise latine, sur plusieurs ar­ EG O UTTE R , faire tomber goutte à gout­ ticles de la f o i, an ilis greëz he deveus te l ’ humidité de quelque chose, lacqaat bet alyès dispud gand an ilis latin, var da zivera a slrilh-e-strilh, pr. lecqëet. zerten poënehou eus ar feiz; christéEGOUTTOIR, instrument pour mettre n yen a r sevel-héaul ha re a r c ’huz héaul la vaisselle d égoutter, diverouër,/?/. ou. o deveus alyès è n h e m a rg u ë tg a n d ca ls EGRATIGNER, crifinat,pr. et; craa stryfF hac a domder, dre’n abecq da vignat, pr. et,; crabiçzat, pr. et. Van. veur a boënd eus ar feiz, v. p a i n . - E - crafignat, cravinat. glise-mère,celle qui en a d ’ autres qui en re­ EGRATIGNURE,crifmadenn,/>/.ou; lèvent, ilis-vamm. — L a maîtresse église crivinadenn, pl. ou; crafinenn, pl ou; d’ une ville, la plus digne, an ilis-veur.— crabiçzadenn,/?/. ou;crafadur,/-/.you. E g lise paroissiale, ilis-parrès, pl. ilisou- Van. crafinadenn, cra v a d u r, ppl. eü.-* parres, ilisyouparrès. — E g lise parois­ Egratignure considérable, scrabaden, pL siale , qui a des succursales, m a m m - ilis , scrabadennou. ilis-parrès. — E g lise succursale ou tréEGRENER, diraûva.pr. et; dic’hreûviale, ilis—tre, pl. ilisou-tre, m erc ’h-ilis. nya, pr. et; dishilya, pr. et. Van. dilia— Le haut de l'ég lise, lein ou nein an deiñ, discreynem, scrunyeiû. — Les ilis. v. nef. — L e milieu de l’ église, ca- apôtres égrenèrent des épis, an æbestel a loun an ilis, creïzenn an ilis, ar c ’hreiz ziranvas tamoëzennou èn o naoün.— eus an ilis. — L a grande porte de l’ église, Egrener une plante , diranva ul lousaoudor-dal, an or*-dal. — L a porte du por- ënn, tenna an h ad ou dishilya anhad tique, aucô té de l ’ église, dor ar porc’hed, eus a ul lousaouenn. dor ar vadiz.yand. — L a petite porte à un E G R U G E O IR , ustensile pour égrugef des côtcs de.l’ église, an or a gostez, ail or le s<l, malouër , pl. ou.


ELA

EUS &î i EGRUGEÎt, pulvériser , mala,/)r. et; — E la r g ir , mettre hors de prison, dibrib r u s u n a , /;r. et. Van. maleiû, hrehon- z o u n y a , p r.et ; dilaçza eus ar prisoun* neiû, erennciíì. — Egritger du poivre , pr. et. V an. tennein a g e r prison, laoma la pebr . — E gruger du t e l , brusuna qeiri er m æ s ag er prison. liolen, munudi holen. E L A R G ISS E M E N T , dilatation, ores* E G R U G E U R E S , b r u s u n , bryenen- q a n ç z , francqis, ledannidiguez.'_E nou. Van. b e rh o n , crennadur. largissement, sortie d t prison, dilivrancz E H , interjection, a h , ô . — È h , mon ou dilaçx eus ar prisoun. D ie u ! a h , va Doue! ô va D o u e ! — E h E L E C T E U R , qui é lit, diuser,^/. diubien d o n c! ah-h’a n - ’ la l ~ E h bien donc, séryen; choaser , pl. y e n — E lecteur da w u ,97i’ rt//^;;íií/ah-han-’ta,nedit-huqe{í l 'em pire , elector , p i , ed ; au electored EH A N C H E , ce, léspos, diléset, tor­ eus an Allamaign. ret corn e lés, disabellet. Van. digroE L E C T I F , iv e , qui peut être élu , a ësellet, torret a zigroësel. choaseur, a zm seur, a choaser. E H O N T É , ée , divèz , d i v e r g o n t , E L E C T I O N , ch o ix , choas, pt. o u ; o c ’ h , â , aû. dius,p/. ou. ELAG U E R , couper les branches super­ E L E C T O R A T , carg un e lec to r, p l. flues d’ un arbre, tailhaguëzeikm frouëz, cargou an electored; electoraich , p l. pr. et ; discarga gu ëz-frou ë z, pr. dis- electoraiehou. carguet. Van. divarreiû. E L E C T R E , or blancdes Gaules - elydr* E L A N , l'action de s'élan cer , h e z r , E L E C T U A I R E , purgacion tanau p t lançz. — Prendre son élan , qemeret e seoc’h , purgadur da loucqa* lançz ou e hezr, pr. i d . — E la m de dé­ E L E G A N C E , manière de s'exprim er votion , de- pieux élans vers le c ie l, c ’hua- pure et gracieuse, langaich d e r e a d , ur n ad ou a zevocion, c ’huanadennou de- fæçzoun neat h a coandt da b a r l a n t , vod etreze Doüe.— E la n , quadrupède , ul langaich m a n iv ic q , u l langaich *m e l l a n , pl. ellan ed ; un aueval gouëz he* ha dilicat. vel o u c ’h ur c ’haro ha bras evel ur E L E G A N T , l e , nep a brezecq dere­ m a r c ’h cren n , — Un élan fem elle , un el- a d , pe a lacqa m anivicq dre scrid j lan ès, pl. ellanesed. nep so trémenet e langaich dre ar vu,E L A N C E M E N T , mouvement v if du ru tell. t . disert. corps, la n ç z , hezr.— E lancem en t, dou­ E L E G I E , pièce dé poésie, guërsou leur vive de quelque partie du corps, b è r , trist hac hirvoudus. pl. béryou; pistig , pl. pistigou. Van . E L E M E N T , corps sim ple , elfen, pl, brou deü. — Sentir des élancements , c a ­ ou ; e l e m e n d , pl. eleménchou. — L es hout b é r y o u , cahout pistig, pr. bet. quatre éléments , ar pévar e lfe h n , ar pé­ Van. qéhut oaendevout b r o u d e ü , ppr. v a r elém end.— E lé m m t , principe, v.-y. bet; bout hrou d et, pr. bet. - E lém en t , plaisir, oll-joa, oll~blijadur. É L A N C E R ( s’ ) se lancer , èn hem -L 'étu d e est son élément , ar study a ra l a n ç z a , pr. èn h e m l a n c e t ,h e m s t r i n c - e o l H o a , ar study eo e oll-blijadur. qa a benn-hezr ou a hezr ou gand hezr, ELE M EN TAIRE , a aparchant o u c ’f» pr. hem strincqet. — S'élancer dehors , an elfennou. — L e feu élém entaire, elfarda èr m æ s , pr. ë e l, —- Van. fardeiû fenn an t a n , eleménd an tan. er m æ s .— Mon mal me donne des élance­ E L E O N O R E , nom de fem m e. E n o r v , ments, pistiguet ou flemmet oun gand va %/ droucq,va droucq a zeu d’am fléramao« E L E P H A N T , animal très-gros, olyd ampistiga,broudeto«beryet oun gand f a n d d , pl. olyfandted. Van. id. v a droucq. E L E \ A 1 I O N , avantage, levésonn. ELARGIR , faire plus large, franc- - Elévation , hauteur , u h e id e d , uheqnat, pr. ëe t; ledannaat, pr. ëet. ( Van. lenn, pl. uhélennou. A l . boih. ledanneiû, ledannat.) distryza, pr. et. E L E V E , disciple, v.-y.

Henorv,

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EUS

ELL

E L E V E R , hausser f u hellaat, pr. ëet; jspéred bras a zèn . — Un homme bienélt «■ g o r re n , pr. gorroët; sevel, pr.- savet. v é , un dèn yaouancq diorroët m a d , Va.ru i h u e l a t , saüein, pr. seüél.— E - un dèn desqet m ad , u n dèn maguet lever, dresser , ériger , sevel, pr. savet; mad , un dèn qelennet m ad , un dèiv dreçza, pr. et. — E lever une muraille , ya o u a n c q èn deus bet diorroadur vad uhellât ur voguer. — É lever un obé­ ou desqadurez vad ou magadurez vad lisque , dreçsa oa sevel ur goulounenn. ou qelennadurez vad. Van. un denyëu— . Élever des pierres avec quelque machi­ ancq de zaüet mad oa disqet mad. v. ne , gorren raein gacl un ingin . — Elever apprendre.— Des enfants mal élevés , bu­ s a v o ix , seve le vou ë z,go rren e c ’hrond. gale droucq desqet eu goall desqet ou — Élever les y e u x , sevel an daoulagad. droucq m aguet ou goall vaguet ; bu­ — Élever le limon d'une charrette, banna gale ne dint qet qelennet-mad , bona r c ’harr, pr. bannet; guynta ar c ’harr, gale droucq-qelennet. Van. bugale go•pr. guyntet. — E lev er , louer, uhellaat a ll-deçzaüet, bugale goall-disqet. c a ë r , pr. uhellëet. v. éclater. ■ — Élever E L I E , nom d ’ homme * E l y a , Elyas. du p la n l , diorren p l a n t , pr. diorroët ; Viin. Ëly.— Les prophètes E l l e , Isaie et m a g a p la n t, pr. maguet. Van. deçza- Jérémie , ar brofeded E ly a , Esaya ha oüeiû ou deçzaü plant. — E lev er, ins­ Jeremya; ar brofeded Elyas, Esayas ha tru ire, q e len n , pr. e t ; disqi, pr. e t ; Jeremyas. desqi, pr. desqet; m a g a , pr. maguet; E L I R E , diusa, pr. diuset; choasa, d io rr e n , pr. diorroët ; rei desqadurez c h o a s, ppr.ehoaset. Van. c h o ë s , choëv a d , rei magadurez v a d , rei qelenna­ s e i û , pr. choëSet .— E lir e un m aire, un durez v a d , pr. roët . — É lever ses enfants éc/ievin, diusa ou dius oa choas ou cho­ dans la crainte de D ie u , diorren e vugale asa u r m c a r , ur sch u y n .— Q u i peut êtrt ê doujançz Douë , maga ou qelenn e é lu , diusapl, c h o a s a p l, o c ’h , à , añ ; vougalé ê doujançz Doüe.— S ’ élever de a alleur da zius ou da c h o a s , a ail beterre , h e m c ’horren, sevel .'— L es aigles za diuset ou choaset. s'élèvent en l'a ir d 'u n vol fort rapide, an E L I S I O N , retranchement d'une, lettre éred èn hem c ’horr èn ear gand un d 'u n m ot, m o u g a d u r , débradur . — Use nich b u a n meurbed , an éred a nich fait des élisions en breton , surtout de la èn ear ribus meurbed. — I l s'élève des lettre a. E x . I l y a , beza ez e u s , beza exhalaisons de la terre, moguedennou a eus. O n d it , par élision , bez’ ez eus, sao eus an doüar. — S'élever contre les bez’ eus. O n d it, èm z y , pour en ma zy, lo is , sevel a enep ou m ônet a enep al é m a ty ; e m e a û , pour e m a en aû ; elésennou. Van. seüél e in e p , pr. saüet. m e z a n , pour ez m a ez an. — S'élever ai-dessus des autres , sevel E L I T E , ch o ix , d ius, ch oas, dibab, dreist ar re a i l , èn hem lacqât dreisl dilénn.— L ’ctite de la jeunesse, ar choas ar re ail, crisqi e fortun, pr. cresqst.— ou an dius ou an dibab eus an dud ya­ I l s'élève une tempête, sevel a ra tour- o uancq.— C'étaient tous des gens d'élite , m a n d d , tourmandd a s a o, arru eus bezaez voant oll diouc’h an dibab, tud tourmandd. choaset oa tud dibabet a edont oll, tud ELEYÉ,/ia«i,uhel, oc’h, â, an. Van. dilénnet ez vouent oll. ihuél, o h , a û , aoû, A l . b a n , tel, tal, E L I Z A B E T H , nom de fem m e, Ysa-— Élevé au-dessus des autres, uhel dreist bel. — Sainte Elizabeth , santés Elizaar re a il, savet dreist ar re ail .— É levé betli. aux honneurs, gorroët d’an enoryou,— E L IZ E E ( le prophète ) , ar profed Elevé dans les honneurs , maguet èn en- Elizea. o i y o u , m aguet ê creiz an enoryou.— E L L AU, nom d'homme, Ellau . — Saint Un esprit élevé, un génie supérieur, ur E t la u , sant Ellau. — P etit E l la u , Ëlspered u h e l, ur spered subtil, ur spe­ laùicq, L a ü i c q , L o ï c q , Loüictj. red dreistordinal, ur spered ca ër, ur E L L E , pronom féminin dont le mascu-


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lin est lai et i l , h y , pl. iy . Van. id. — divroët; ober da ur re guellet b r o , pr. D ’ t lle , anézy. Van. a n i h y , a n e h y .— g r æ t . - 'E lo ig n er un m a l, le détourner, A e lle , dézy. Van. d i h y , dehy. — P a r pellaat un d rou cq d iouc’h , distrei u n Æ e , dreizy. Van. d r e n e h y , d r e h y . — droucq divar, pr. distroët.— S ’ éloigner, E n elle, e n - h y , ènny. Van . enhy. — s’ absenter , pellaat d io u c’h ul lea c’h , A vecelle, g a n d -liy , gad-hy. Van. gued pr. pellëet. É L O I G N É , é e , bien lo in , p e ll, o c ’h , h y .— D ’ avec e lle , d 'e lle , d igand-hy, digad-hy. V an . de g u e d - h y , digued-liy. â. V a n . id .— E loign é de la v ille , pell di­ — Sans elle , liep-zy, hep-dy. Van. hemp o uc’h kear. —r E loig n é l'u n de l ’ a u tre, h y . — Hors d’ e lle, e meas a n e z y , èr m e ­ pell an eil diouc’h eguile. E L O Q U E N C E , art de bien d ire , loas a n e z y , èr meas anizy. Van. e r m æ s a nihy.— D it-e lle , e m e z y , eméy. Van. c a n ç z , un displeg caër. —A vec éloquence, e m e h y . — Q u i donc? elles, piou eta? iy. gand l o c a n ç z , èn u r fæçzon locant oit — D ’ elles , anézo, a n é z e u , anezé. V a n : elav ar, ez distag, distag. E L O Q U E N T , te , locant, elavar, anéhé. — A e lle s , d é z o , d é z e u , dézé. Van. déhé.— P a r elles , dreizo, dreizeu, oc’h , â , aû. v. disert. — I l n’ y a rien de dreizé. Van. d reh é . d r e n e h é . — A vec plus éloquent que l’ argent comptant , n e e lles, g a n d - h o , g a n d - h e u , g a n d - h é , deus tra qer locant evel an a r c ’h a n d gad-hé. Van. gued-hé. — D 'avec elles, countand. E L U , c h o a s e t, diuset.— E l u empe­ d ’ elles , d i g a n d h o , d ig a d h o , digandb e u , digandhé. Van. de guedhé.— Sans reur, choaset da impalazr. — E l u tuteur, elles, h e p - z o , hep-do, h e p - z e u , hep- lecqëet da voard. — L es é lu s , ceux q u i d e u , h e p -d é, hep-té. Van. hem p-tè. sont choisis par D ieu pour être sauvés , ar — Dirent-elles , e m é z o , emézeu, emézé, re c h o a s e t , ar re choaset gand Doüe, eméé. Van. emélié. v. eux. — E lle v a , ar re a so choaset gand Doüe evit poç-‘ m ôn et a r a , beza ez a. v. il. — E lle s zedi ar c ’hloar eus ar barados.— L e li­ pont, m ônet a r e o n t, beza ez eont. — vre des élu s, le livre de vie , levr ar re E lle est allée, eat e o , beza ez eo ëet.— c h o a s e t, al levr pe èn hiny ez eo scri­ E lle s sont allées, ëet i n t , eat i n t , beza vet han vou ar re a so choaset gand ez int eat oa ëet. v. aller. D o ü e , al levr a yuez. E L U D E R , éviter, rénta v e a n , rénta E L L E B O R E , plante médicinale, evor. :— Ellébore b la n c , an evor g u ë n n , iou- diefFed,/w\ réntet; tec’het d io u c ’h , pr. id. ; trémen dreist, pr. trémenet. guys.— Ellébore n o ir, an evor du. E L Y S É E S , les champs élysées , b ara­ E L L E B O R I N E , an evorenn. dos ar bayan ed -coz goude o m a r o , ur ELME ( feu saint ). v. feu . E L O C U T I O N , manière de s’ exprim er, barados feiñtet gad ar b a yan ed coz. EM A IL, compositiontrès-belte, c a m a h u . fæçzoun da barlant. ». élégance. EM AN CIPATIO N ,,disclæ racion h e rE L O G E , louange , m e u l e u d y , pl. ou. — E lo g e , panégyrique,, m euleudiguez , vez pe hiny ez eo græt ur minor dènpl. ou. — Faire l ’ éloge d’ un sa in t , ober a d r a , disclæracion p ehiny a la c q a u r meuleudiguez ur sant, pr. g r e a t , græt; m inor èn e dra. E M A N C I P E R , mettre un mineur en prczecq m euleudiguez ur s a n t , pr. possession de son bien, lacqât ur m in o r prezegnet. E L O I , nom d'hom m e, A l a r , Aler. èn e d r a , pr. lecqëet ; disclærya ur m i ­ Trég. et Van. Eler. — Sain t E l o i , sant nor d è n - a - d r a , pr. disclæryet. — S ’ é­ manciper , prendre des libertés , a ch ap eus A lar, sant Aler. V an. sant Elér. ELO IG N EM ENT, distance, v .-y .— E - e zever, p r. a c h a p e t; qemeret re vras loignem ent , action de s’ éloigner d’ an lieu , li b e r t e , pr. id. E M B A B O U IN E R , gagner par caresses, pellidiguez. E L O I G N E R , faire retirer, pellaat. b a b o u s a , p»\ et. E M B A L L A G E , pae^aieli, paeqaduVan. id.— E loig n er , dépayser , d i v r e ï , pr.


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rez. ■Les frais d'emballage, «oust ar tir, devenir plus beaut caëra at, pr. ëet. paqaich. “— I l ne fait que croître el embellir , ne ra EM BALLER , empaqueter , pàcqa , nemed caëraat o cris q i, ne ra nerned jpacqa m a rc ’h a d o u r e z , pr, paeqet. «risqi ha caëraat m u y - o c ’h-rmiy. EM BA LLÉ , ée , paeqet. — Une chose E M B E L L ISS E M E N T , ornement, ca4mballée, pacqad,/?/. pacqajou. ërder, caërded, paridiguez, qempenE M B A L L E U R , p a e q e r , pl. y e n ; nadurez, qempennidiguez. p a c q o u r , pl. yen. EM BLAVER, ensemencer une terre, lia* EMBARQUEMENT , ambareqa - da ur pez d o ü a r , hada ed èn ur pez m a n d , p l. am barcqam anchou ; c m - doüar, pr. hadet; lacqât ur pez doüar barqam and , pl. èmbarqamanehou. dindan ed, pr. lecqëet. E M BA R Q U ER , ambareqi , pr. e t ; EMBLEE ( d ’ ), d9abord et comme d’ as­ è m b a r c q i , pr. et. Van. ambarqein , saut, ribus, rebus, è un faul-count. P r- et. Tous ces mots viennent du p rim itif E M B L E M E , espèce de peinture symbo­ b a r c q , p l. o u , barque. — S ’ embarquer, lique, divinadell èn un dauienn, pl. diambareqi, pr. et;comme dessus.— I l s ’ est vinadellou; un dra da zivina peintet èn embarqué pour Lisbonne, ambareqet eo un dauienn, pl. traou da zivina, etc. ou ambarqet èn deus evit Lichbon. E M B L E R , laërez gad soutilded, pr. E M B A R R A S , tracas, tregaçz ,p l. ou; laëret. trubuilli, pl, ou.-— Em barras , obstacle, EM BOITER, enchâsser, emboëslla,/>r. ampeichamand , pl. a m p e ich am a n - et; lacqât just an eil èn eguile, pr. lec^c h o u ; reustl, pl. ou. Van. a n c o m b r , qëet. — Em boîter des os disloquées, ausa pl. eü. -t— Embarras d’ esprit, peine qui an æsqern disléc’ het, pr. auset. v. n~ parait au-dehors, troublyenn , troubla- mettre. d u r , encqrès, poan-spered. E M B O N P O IN T , état d’ une personne E M B A R R A S S A N T r anfe, tregaçzus, unpeugrasse, cuïlhder, cuïihded, qicqampeiehus, trubuilhus, reusllus, trou- der, tailh cuïlh, tailh qiguecq. — Elle blus, encqresus, oc’h , â , añ. Van. an- a de l’ embonpoint, cuïlh eo,lard co, un c o m b ru s, poën yug, o h , a ñ , aoñ. dailh cuïlh he deus, ez m a ô tailh vad. EM B A R R A S SE R , apporter des obsta­ — E lle a trop d’ embonpoint, re lard eo, cles, am p e ich , pr. et ; tr e g a ç zi, pr, et; re cuiih e o , re a guïlder lie d e u s , re trubu ilha , pr. e t; encqresi, pr. et. — guicqecq eo. — Perdre son embonpoint, Embarrasser une rue , dazeompra , pr. coll e guïlhder, pr. collet; dfguiga, pr, e t ; e ü b i, pr. et ; id est , occupi. v. dé­ diguiguet;treudi,pr.ct;lreulaat,/?r.ëet. barrasser. Van, mcornbreiu.-— Em bar­ E M B O U C H E R , donner dans un cor, rasser quelqu’ un dam une affaire , fourra c ’ huëza èn un drompilh, pr. c ’huëzet. u r re èn un æffer, pr. fourret; yccau- — Emboucher quelqu’ u n , c ’huëza ê tésiouni poan ou tregaez da u r r e , pr. et. aud ur re-bennac; o b ère guentell d a u r — S ’ embarrasser, en liem lacqdt è poan •e, pr. græt; qentellya iw r e .p r . et. gand un dra b e n n a c , pr. èn hem lec­ EM B O U C H U R E , l ’endroit par où les q ë e t; hem dregaçzi gand , pr. liem rivières se jetten t dans la m er, aber , pl. dregaçzct; hem eneqiesi,/j>\ hem ç n c - you; penn, pl. ou; discarg, pl. ou. E n qreset. Galles, on dit «ííssí aber, — L'embouchure EM BATER , mettre le bat , b a c a a , de la ririèrcd’ O det, penn O d c l, par adou­ pr. et; baçza na asen. cissement, benn O det, aber Odet. — EMBAUMER, balsami, pr. c l ; bau- L ’ embouchure de la rivière de L a n -lld u d , m a , pr. et. Van. b a u m e in , pr. et.— de Landeda, etc., aber Ildud, aber BenCorps embaumé^ corf maro baJsamet ou n lgu et, aber Vrac’li, aber Rosco-goz, baumet ou oignamantet gad buimin. etc. — Son vaisseau fu t pris d l ’ embouchure ^ EMBELLIK,/-vt/rr, orner, caëra ni.pr. du port, qemerei voa e lestr èn aber ar cet; decori, pr, e t. r. attifer . — E m u d ou i u antre eus ar perz. t


EftfìB EMBOURBER ( s ’ ) , clio m m èn til laguenu, pr. c h o m m e t ; c o ly a , pr. et; coìa,/)/’. et. — La charrette s’ est embour­ bée, colvet ou colet eo ar c ’harr èr vouïlhenn, chom m et eo ar c ’harr è lla g ueir '— Il ju re comme un charretier embourbé, touëel a va e c ’ hiz da ur chareter a vez chom m et e garr el laguenn ou a véz c o l y e t e g a r r è r vouilhenn. — Je me suis embourbé dd bas, couëzet oun tu h on tèl laguenn , dare eo bet din ch om m duhont èr vouilhenn. EMBOURRER, garnir de bourre, bour e ll a , pr. et; goarniçza gand bourell, pr. goarniçzet. — Chaises embourrèes, cadoryou b o u r e ll e t , cadoryou goar­ niçzet gand bourell, cadoryou bourell. — Selle embourrèe, dibr bourellet. E MB OURR URE, bourelladu r . EMBOURSER, yalc’hat, pr. e t ; lacqât èn e yalc’h, lacqât èn tu diountâ, pr. lecqëet; lui, pr. luëî. Trég. luin, pr tuet ; sac’l i a , pr. et ; lacqât èn e sae’h ou èn e c ’hodell, pr. lecqëet, EM BRASEMEÌN T , incendie . tan -go ai!, en-tan. EMBRASER, mettre en fe u , allum er, eñtana, p>\ e t; lesqi, pr. losqet; dezvi, pr. et; dévi, pr. et. — Embraser et tuer, eñtana ha laza, ppr. et. — L ’ amour d i­ vin embrase les cœurs, a r g a r a n t e z a Z o ü e a zeu da eûtana ar gaîonou. EM BRASSADE, embrassement, b ry a tà, pl. bryataon. — Donner une embras­ sade, rei ur bryata, pr. roët. EMBRASSEMËÙNT tendre, ur bryata clos, ur bryata stard. Burlesq. ur stardaïcq. — Embrassement d’ un petit enfant, stardaïcq,/;/. stardaïgou; allasicq. E M B R A S S E R , serrerdeses bras, b r y a ­ ta, bryatât, ppr. ëef. Van. brehaiàt. — Embrasser étroitem ent, bryata stard, IryaLU clos, ober r.r bryata stard ou clos, pr. gr.Tt. Parlant d’ un enfant, ober ur sîardaïcq, ober a lla sic q . — E m ir as­ sez-moi,mon petit enfant, grit ur sîardaïcq diù-me , va rnabicq , gril-lin allasicq din-me, va b u g u e li c q - m e ? — Em bras­ ser i’ etat religieux , qemeret ar stad a rehgius, pr. id.; m ô n t t da veaa religuis pexin veza icanès. ■ — S ’ embrasser l’ un

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l’ autre, èn liem vryatdt an eil eguile. — Ils se sont embrassés avant d’ aller à con­ fesse, èn hem vryatëet o deus abarz m a ez int eat da gofés. — I l a embrassé le parti d'un a u tre, q em eret en dews evit un a i l , savet eo evit un ail. — Ils ont embrassé trop d’ affaires, èn em garguet

o deus a re a draou. EMBRASURE, ouverture, tarzell, pi. ou; cranell, pl. ou. EM BR O CH ER , mettre en broche, b é rya qicq, bérya coan , pr. béryet; la c ­ qât o uc’h ar b è r , pr. lecqëet. Van lacqein doh er bir. — Embrocher quelqu’ un, lui passer l’ épee à travers le corps, b r o c ’ha ur re-bennac, pr. broe’het; t r e u z i u r r e gand ar c ’hleze, pr. treuzet. E M B R O U I L L E M E N T , r e u s tl a d u r , luzyadur, bourouilhamand, bourouilhadur. Fan. brouilh. EM BRO UILLER, reustla. pr. et; lu zya, pr. et; luya,/?r. et; bourouilha,/;?’. et. Van. brouilheiñ, l u y e i ñ , ppr. et. v. embarrasser. — S ’ embrouiller , s’ embarras­ ser, èn hem rexistla, pr. et; hem luzya, pr. et. Van . him luyeiii. EMBRYON , fœ tu s, crouaduricq difurm, crouaduricq ê coiF è v a m m ne neo qet peqr-furmet. EM BUSCADE, embûche, spy, pl. ou; traped evitsupren an adversouryen eus ar stadou o a re a ll, pl. t r a p e i o u . — E tr e en embuscade, spya,/?r.et; beza ê spy evit supren, beza ê par evit suprên re a il, pr. bet. — Faire une embuscade pour sur­ prendre les ennemis, lacqât soudarded èn ur c ’hoad ou èn ni la c ’ h evit supren adversouryen ar stadou, /?»*. lecqëet.— Dresser des embuscades à Pierre , disposi spyonevitattrapPezr./?r.dispQsel;antell roüejou ou anlell trapedou evit derc ’hel Perz, pr. antellet, antelet. EMERAUDE, pierre précieuse, ur m æ n præcius a lyou glas, un em eraudeun, pl. o u . EM E R V E IL LE R ( s ’ ), s'étonner. A u trefois on disait : marvailha, pr. et; mais ce mot signifie ordinairement : s’entetenir long-temps, habler. t . s’ étonner, habler. E M E T IQ U E , remède violen t, lousou evit ober restitui ou evit strincqadivar


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ar galoun, qnyt-pe-zoubl, lousou tu pe-du. EMEUT, fiente d'oiseaux , c a u c ’h æ zned. EMEUTE, sédition, rebell, pl. ou; diroll ê toüez ar bopl ,p l. dirollou. — E x ­ citer une ém eute , lacqât da re b e lli, pr. lecqëel; attisa tan ou diroll ê toüez kæ ris, pr. attiset. — Appaiser une ém eute, peoc’hat ur rebell, pr. peoc’b e t ; ober trémen un diroll, pr. græ t; dismanta u r rebell ou u n diroll, pr. dismantet. EMEUTIR, fienter, parlant des oiseaux, e a c ’het, pr. id. EMIER, mettre en mie, b ru s u n a , pr. et ; m unudi, pr. et. Van. b r c h o n n e iñ , pr. et. — D u pain èmié, bara brusunet, , bara munudet- Van. bara brehonnet. E M IN E M M E N T , gand eçzeluncz, gand parfeded, èr basenn ubelâ. EM INENCE, petite hauteur, u h é le ñ , pl. ou; leac’h uhcl, pl. leac’hyou uhel. Van. moltenn, pl. cù ; c r a b , pl. eiï. v. colline. — Em inence , û7 re,eçzelançz. EMINENT, e, haut, élevé, uhel, o c ’h, à , an. Van. i h u ë l, o h , a n , aoii. A l . bann. — - L ieu ém inent, le c’h u h e l , pl. le c ’hyou uhel. — E m in en tt qui excelle, eçzelant, o c ’ h , à , an. Van. id. — Un danger'ém inent, u r p ir ilh taust, ur pirilh dare, pl. pirilhou; un danger ê tail da erruouî,/?/. daugeryou, etc. EMINEN T I S S 1ME, titre de cardinal, eçzelant meurbed. — L ’ éminentissime ò cardinal de R oha n , an eçzeland m eu r­ bed cat dînai a llohan. E M IS S A IR E ,sp y er, pl. yen; güeder, pl. y e n .— O u i est habitué d’ être émissaire, güedus, oc.’h, û, an. EM MA í L L O T T Eli.envelopper un enfant , mailhura ou mailhuri ur buguçl bihan, maiihura ur c ’hrouaduricqoMc’hrouadur bilian, ppr. mailhuret. Van. mailhureiû. v. drapeau. E M M A N C H E R , mettre un manche, troada, pr, cl; îroada ur bennvec,iüsta ur bennvccq. pr. Tustet. E M M A N C I iE î J il, troader, pl. yen. EMMENER, digaez, pr. et. Van. id. •— Em m ener par beau ou par force, digaçz dre gaër pe dre heg. —- Em m ener avec

EMO *ot,digaçzgand-hâ .— Emmener avec soi, lorsqu’ on s’ en retourne, caçzgandhâ,/w\ caçzet. EM MENOTTER, mettre des menottes, potailha daou-zourn ur re, pr. potailhet; grisilhounaan daouarn, pr. grisiihounet. EMMI, parmi, au m ilie u , metou , ê m etou. — E m m i la place , metou ou ô metou andachenn. — E m m i les champs, ê metou ar parcqou. EMMIELLER, enduire de miel, mêla, pr. et. Van. melein. EM M IELLÉ, doux comme m ie l , mèlet, qer doviçz evel ar mèl hac ar succanlin. — Des paroles emmiellées, compsyou mèlet, compsyoutrémpetebarzèr m èl,compsyou qerïlouçz e c ’hiz ar mèl. E M O L U M E N T , traitem ent, profid pcnadezyecq, pl. profulou pemdezyecq. E M O N C T O I R E , glande spongieuse, goagrenn,/j/.ou. — Emonctoires de l’ aine enflées , ar guërbl, ar verbl. v. aine. EMONDER, discoultra, pr. et; dis­ courra, pr. et. Van. diorbleiû, divarreiiî. v. ébranché. — Em ondé par le menu, discoultret pez-ê-bez, discourretbarre-barr . — Q u i n’ est pat émondé, discoultr. E M O N D E S , branches coupées, scoultrou, scoult, scourrou, divachadur, divarradur. Van. diorblach, divarradur, dibilhadur. EMONDEUR, celui qui émonde lesarbres, discoultrer, pl. yen; discuurrer, divarrer, divacher, ppl. yen. Van. diorblour, pl. diobleryon; divarrour, dibilhour, ppl. yon, yan. E M O TT E R ,rompre les mottes d’ uncfiamp, dibouloudenna au douar, pr. et. Van. divoltennein, bloçzat, ppr. et. EM OTION, agitation , trouble, esmaë, pl. ou; esmoa, pl. ou. D e là le mot fran­ çais, émoi. — E tr e en émotion, t ire ému, troublé, esmaëa. pr. et; esmæa, pr. et; dazerêna, pr. e t ; dazgrêna, pr. et. — Em oiioii.quelque ressentimenioureste d'un accès de fièvre, dazcrenicq, a z c r ê n ic q , un tam m icq crezn. — Il a encore un peu d’ émotion, un dazcrènicq èn d e u s c ’hoàz, un azcrênicq ou un ta m m icq crezn

a so c/hoaz gand-ha.


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EMP

E M O ü C H E R , changer les mouches, d i- tomëz ar g oum un . — S*émouvoir, être guellyena, pr. e t ; lémel ar c ’hellyen, ému, beza touichet, beza tenerëet; to pr. lamet. Van. diguellyonnein, digly- m a , pr. e t; ta n a , pr. et; te a ri, pr. e t ; o n n e iñ , ppr. et. g la s a , pr. et. — file s*émouvoir de r ié n 9 E M O U CH O IR , instrument pour émou- beza bepred parfed ha p e o c ’hus, beza cher les chevaux, diguellyennouër, pl. ou. atau ar m é m è s , pr. bet. -i- P a rle sans EMOUDRE, passer sur la meule, blé— t’ ém ouvoir, com ps gand diazested, rima, pr. et; breolyma, pr. e t ; lémma comps hep t a n a , parlant hep teari ou. gand ar vlérim ou ga n d ar vreolym. hep tærigenn ou hep to m ig e n n , prezecq hep glaséntez. Fan. lu ém m eiñ, lémmeiû. E [MOULEUR, gagne-petit, blérimer, E M P A L E R , traverser d ’un p a t , pl. yen; breolymer, pl. y e n ; lé m m e r , peulya ur r e - b e n n a c , pr. p e u ly e t; b è pl. yen. Van. lé m m our, lu é m m o u r , ppl. rya p e n-ê-benn u r r e - b e n n a c , pr. et* yon; libonicq, pl. libonigued. E M P A N , r a o u ë n n , pl. ou. Van. ro­ E M O U S S E R , ôter le tranchant, tal- han, pl. cü. — Un empan, ur raouënn. touza, pr. et; dalla, pr. et; mouçza,/?r. Van. ur r o h a n . — L a mesure, la longueur et. Van. qizein, dallein. — 'E m o u s s e r , d’ un empan, ur r a o u ë n n a d , pl. ou; u r ôter la pointe, m o u ç z a , pr. et; dirusqa, pelvad, pl. ou. C e dernier est proprement pr. et; touigna, pr. et; dispourbella, pr. palme. — D e u x empans fon t un pied et de­ et; t u z u m i , pr. et. — S'émousser, v. é- m i, diou raouënn a dal un troad a d mousser. — Em ousser, ôter la mousse des hanter. — Mesurer par empans, raojnënarbres, d is ta g a a rc ’henvyod an sèc’hicq na, pr. et. Van. roh aû n eiû, pr. et. Ces diouc’h an guëz. T rég. distagañ an tous- deux mots signifient aussi, par métaphore, qan ou arspouë dionz a r g o u ë . H .-C o rn . bien battre quelqu’ un . — C elu i qui mesure divano, pr. et; distago a r m a n d i o u z a r par empans ou qui bat un autre, r aou ën guë, pr. disîaguet. ner, pl. yen. Van. rohannour. E M O U SS E , e , taltouçz , dall , , E M P A N A C H E R , p l u m a c h e n n a , pr. touign, tuzum, oc’h, â , a û . Van. qizet, et; goarniçza gand p l u m a i c h , pr. et. dall. — Couteau émoussé par le tranchant, E M PA Q U ETE R , envelopper], pacqa , countel taltouz ou dall. — Cou teau dont pr. et; paeqedi, pr. e t ; lecqàat èn u r la pointe est émoussée, countell touign ou pacq, pr. lecqëet. Van. gronnat, groñtuzum. neiñ, ppr. et. EMOUVOIR, ébranle^, mettre en mou­ E M PA RER ( s’ ) de, qemeret, pr. id.; vement, bralla, pr. et; lacqaat da vral- èn hem sézisa eus a , pr. èn hem sézila, lacqât ê brall, lacqât da guenlusq, set; h e m sézya, pr. hem sézyet. Van. pr. lecqëet. — E m ouvoir, mettre les hu­ qemér, pr. et; him sézyeiii, hum sézymeurs du corps en mouvement, direiza an ein, pr. him ou h u m sézyet. — S ’ empa­ u m o ry o u ê c o rfd é n ; direiza a r y e c ’hed, rer de la ville, qemeret k æ r , è n liem sépr . direizet. — E m ou v oir, exciter, tou­ ziza a guear, èn hem s é z y a a g u æ r . — ■ cher, attisa, pr. et; douguen d a ,p r. don- S ’ emparer da bien d ’ a u tru i, qemeret a guet; élu mi, pr. et. — Les injures emeu- enep justiçz tra an héntez, hem sézisa vent la colère, ar rebeehou a zen da at­ eus a dra e necza ; m ahoum i tra an tisa an tan ê penn un dèn ou d a é lu m i hentez, pr. m ahoum et. — S ’ emparer argoler. — Em ouvoir de pitié, douguen de l’ esprit de quelqu’ un, m æ stro u n y a u r da druëz, douguen ur re da gahout re, pr. el; beza m æ tr var spered u r r e ; truëz o uc’h, p". douguet; espirout trii­ gouarn ur re, pr. gouarnet. ez da, pr. espiret; touich caloun ur re, E M P A T E R , salir de pâte, toasa, pr. pr. touichet; tc»eraat caloun ur re-ben- et. Van. toéseiii,/?r. et. — J ’ ai les mains nac, pr. tenerëet. — Em ouvoir quel­ tout empâtees, toazet eo oïl va d a o u que sédition, douguen ar bopl da rebel- zourn, ne deo nem ed to^as vadaouarru li ou, d’en hem ravolti, elumi an tan ê ■ — J ’ ai la bouche , la langue tout empC-


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EMP iée, toasecq eo orrupl va g u in o u , va E M P E S E R , ampési, pr. et. Van. amzéaud. p eseiû , em pesein, ppr. et. — Empeser EM PAU M ER, recevoir dans la paume le lin g e , digota , pr. et. v. détirer. — de la main une baie qu'on a lancée, ploum- Dresser le linge empesé, houarna leyï n a , pr. et. Van. p lom m eiû , pr. et. — ■n a i c h , pr. et ; dreçza, pr. et. — L ’ action jEmpaumer, prendre et serrer de la main, d empeser, am pésaich, anipcsèrez, amseraba, p>\ et; pega,pegui, ppr. peguet. pésadur. Pan. ampeserch , empeseieh. Van. srcapein. — Em paum er, donner E M P E S E U S E , ampesérès, pl. ed; un soufflet de la paume de la main, rei ur am peseurès, pl. ampeseureused. p ilv a d ou stlafad da ur re, pr. roet. v. E M P E S T E R , donner la peste, digaçz souffleter. — Empaumer, gagner par adres- ar b o çz, digaçz ar voezenu, pr. et.— se,gounit dre fineçza,gounitgandcom- Un air empesté , un ear clanvus, urgoall psyou caër, pr. gounezet. ear meurbed. — Une haleine empestée, un E M P Ê G ÍIEM E NT,obs tacle, opposition, alan flæryus meurbed. a m p e ic h a m a n d , pl. am peicham anE M P E T R E R , lier deux jambes à un chou. ^ « î.a n esiamand, arrest, ppi. eü. cheval, huala, lieud a, ppr. et. Van. ho— Empêchement de mariage, am peicha- dein, pr. et. v. entrave.— Em pêtrer, at­ m anchou da dimizi. ■ — Empêchement tacher la tête du cheval à l’ un des pieds de seulement empêchant, ampeichamand a devant, pennasqa, pr. et. — S ’ empêtrer, dale un dimizy, pe a v ir n e vézgreat. s’ embarrasser dans quelque chose, èn hem ■ — Empêchement d irim en t, a m p eich a­ reustla èn un tu -b e n n a c , pr. èn hem mand a dorr un dimizy great. — O ter reustlet. tous les empêchements, sevel pep ampei­ EM PH A SE , expression forte et qui dit ch a m a n d , pr. savet. beaucoup en peu de M ots , ar fæçzoun da E M P E C H E R , mettre empêchement , lavaret cals a draou gand compsyou a m p e ïc h , pr. e t ; lacqât a m peich a­ lierais'Irn berr; divis c ’h u ë z e t, pl. dim a n d , pr, lecqëct; m iiet n e , pr. id. visou c ’huëzet; divis nerzus ha berr, Van. ampecheiû mireiii, miret. A l . hy- pl. divisou nerzus ha berr. bu. — Vous l ’ empêchez detravailler, amE M P H I T H E O S E , bail d long terme, peich a rit anezâ tl a labourat. — Je ne lizer-ferm evit pell a m s e r , hac a ell vous empêche point d’ aller, ne viraû qet padout Dede naountecq vloazhapévar» ouzoe’h da v ô n e t . — Empêchez - le d’ al­ liguent .— Terre donnée demphithéose, ou ler, mi rit ne daë, m iritoundha nedaë. d bail emphitéotique, found feurmet evit EMPEIGNE , le cuir de dessus le Süm - pell-amsor ou evit h ir r - a m s e r , found lier, eneb, pl. on. — D u cuir d*empeigne, i'ermet evit m eu r a vloazvez. lezr èneb. E M P I E T E R , usurper, m a h o m i, pr. *EMPENNE, aileron d’ une flèche,s tu, e t ; m a h o u m i, pr. et; de m a h a , fouler pl. you; stuyou ar sæz ou ar vir. aux pieds. EM PEREUR , souverain d’ un empire 91 E M P I L E R , mettre en p ile , berna, pr. impalazr, pL ed; empalaer^ pl. ed, yen. et. Van. berneifì, pr. et. — Sous l9empereur Charlemagne , dindan E M P IR E , étals d9un empereur 9 emrèn an impalazr Cliarlès ar bras, en palaërded, stadou an empalaer,-— E m ­ dra edo an empalaer Charlès ar bras o pire, autorité , m æ s lr o u n y , mæstrouren. — L ’ empereur d* Occident 9 an irn- nyez, mæstrouhyaich, galloud — Voire palazr christen , empalaer ar c ’hnz- empire est trop dur pour pouvoir durer , re heavtl. — JJempereur dyO rien t, an im - vras eo ho mæstrounyaicli ou re galed palazr.turucij, empalaer ar sevel-hé- eo ho mæstrouny evit lavaret e hallé aul ou ar sav-héaul. v. empire, — * E m ­ beza h i rr-ba dus. — A voir de iem pire sur pereur, poisson fort grand, un empalaer- l’ esprit de quelqu’ un, cahout galloud var vor, pi, empalaëred-\or. spered ur re,jw.bet .— Sous l’ empire,sous EMPESAGE y ampésaich. r. empois \ l autorité dt Louis-le-Debonnaire, endau


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ïèn an impalazr Loys ar c ’h u n .— Je ne ober un dra-bennac, pr. lecqëet; qele ferais pas pour un empire , n ’er graë/i meret un im plich-bennac, pr. id. qet evit ar roue. EMPLUMER, garnir déplumés, v. em­ EMPIRER, g'oaçzaat, pr ëet ; fal- panacher. S ’emplumer, se garnir de plul i a t , pr. ëet. Van. ialleiû, fallat, goa- mes, se couvrir de plum es parlant des pe l i a t , goalieiû. ■ — Ce malade empire de tits oiseaux dans le nid, stuc’hya, pv, et* jou en jo u r , goaçzaat a ra a zeiz-ê plufìya, pr.ei; de stuc’hya vient drstuc’h| deiz d’an dèn ciaû-hont; bem dize vo- sans plumes. S ’em plum er, s*enrichir aoza d’an dèn claû-hont , fallaat a ra stuc’hya, pluñhât, pr. plunëet. # benulez an dèn clan-hont, torc’horaat EM POCH ER, embturser. v.-y. a ra bemdiz an dèn clan-hont; E M PO IG N E R , am poign pr. et. v, EMPIRIQUE charlatan lousaouêr, empaumer. pl. yen ; tryacqler, pl. yen. EM POIS, amidon délayé, ampès. Van. E M PLA C E M E N T, lieu od bâtir une ampés, ampès. v. empeser. maison, etc. , aplaçzamand u.n ty. EM POISONNEM ENT, ampoësouE M P L A T R E , palastr, pl. o u.— Ap­ nérez, pistry. Van. ampoësonneréh. pliquer une emplâtre, palastra, pr. e t ; EM POISONNER, ampoësouni, pr. lacqât urp alastr; pr. lecqëet.— Avoir et; laza gad ampoësoun,/>r.lazet. Pirn. des emplâtres sur le corps, beza palastret. ampoësonnem. — S ’ empoisonner, èn < — E lle est cou verte d’ ulcères et d*emplâtres, hem ampoësouni, pr. et. Van. himam* goulyet ha palastret eo oll, leun eo ar poêsonneiñ. flætiadenn a c’houlyou ha goloët a baEM PO ISON N EU R, ampoësotmer* lastrou.— Petite emplâtre qu’ on met sur pL yen. V im.ampoësonour,/?/, von«van les tempes ŷ teltenn, pl. ou ; telt, pl. ou. E M PO ISO N N E U SE , am poësouneEM PLETTE , implich,/?/. implijou; rès, pl. ed. p r é n , pl. prénou. — J ’ ai fait mon em­ EM POISSER, induire d$ poix, pega, plette , great eo va implich ou va phren pr. peguet; froîa gand peg, pr. frotet. giienen,prénetameus0«préneteo gue- Van. pegueiñ, pigueiñ,rar. et. nê qement am boa da bréna. EM PO ISSON N ER, lacqât pesqediE M P L IR , carga, pr. carguet; leu- gou munud «n-ur slang redet evit pon ÿ a , pr. et. — E m plir, mettre comble, blaa néveZj,lacqaat snuaiu èn tir s tança b a rra , pr. barret ; lacqât b arr, lacqât ou èn ul lenn. da veza b a rr, pr. ëet. EMPORTEMENT, transport de colère, EMPLOI, occupation, commission, im ­ treusport, pl. treusporchou, amportaplich , pl. implijou. Van. im p ie, im ­ mand, pl. amportamanchou; urfourp lich , ppl. eu. rad-buanéguez, pl. fourradon-buanéE M PLO YER, faire usage, impligea, guez, ur brouilh-coler, pl. bouHhotipr. impliget; impligeout, pr. impliget. coler; barrad-coler./>/.barradou-coler. Van. im pligeiñ, im pleein, ppr. et. — EM PORTER, porter quelque chose d'un Employer mal son temps , goall-im pli- lieu à un autre, douguen, pr. et; diougea an am ser, pr. goall-impliget ; o- guen,/>r. et. V zn. douguen. A l . portiff, ber goall-implich eus an amser, coll portaff. — Em porter quelqut chose avec an a m s e r , pr. collet; laërezan amser, soi, caçz un dra gand h â , pr. caçzet. pr.' laëret.— Employer bien le temps, imEm porter, tenir, ôter, caçz gand hâ pligea èr vad an am ser, ober un im ­ dre nerz; lemel, pr . et, lamet___ E m ­ plich vad eus an amser. — Employer porter, entraîner, stlegea, p r .e i; trayna, quelqu’ un, lui donner de l’ emploi, impli­ pr. et; douguen. — Em porter, peser plus, gea ur re, rei implich ou rei labour da poësa muy,7>r. poëset; sevel un ail, pr. u r r e , pr. roët. — S ’ employer à quelque savet. — Un côté de la balance emporte chose, èn hem rei da un dra, pr. roët ; l a u tre , ur c hostez eus ar balançz*"a hem lacqât da un dra, hem lacqât da boéts muy egtiid efiiile, ur c’hostcz a

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«av egailc. ^-Empvrtêr, prévaloir, tree- Celui qui emprunte, emprester, pl. yen; e’hi, pr. et; beza treec’h, pr. bet; fæa~ amprester, pl. yen ; nep a guemer é z a , fæ za, pr. fæzet. — ■S ’ emporter, se prèst. Van. amprestour, emprestour, mettre en colère, buanecqaat, pr. ëet; ppl. y o » , y an. — Celle qui emprunt*, hem dreusporti, pr. et; hem amporti, empresterès, pt. ed. EM PUANTIR, rendre puant, renta pr. et; cahout ur bouilh-coler* pr. bet; sevel var e ellou, pr. savet. Van. dis- flæ rius, pr. rentet; lacqât da üærya, talmein, pr. et. — Sujet d s'emporter de pr. leoqëet; carga a flear ou a flær, pr. colère, tearus, tærus, bouilhus, treus- carguet; ampoësouni gand ar flear, pr. portus, amportu 8 , b u an e cq , oc’h, â , ampoësounet. v. corrompre. — S ’ em­ añ. v. colère. ■ — S ’ emporter aux injures, puantir, coum ançz da llærya, pr. oouinjurya, injuryal, ppr. injuryet; oana mançzet. w. se corromprt. EMPYRËE (le ciel), an eêeroperyal, cunugen. pr. canet. — Se laisser empor­ ter à u n e passion aveugle, heulya ganddal- an eê im peryal, arbanados, an eé. EMULATEUR ou émule, rival,ooncur. lentez e voall-*in«linacion, pr. heulyet. EM PO R TE -PIÈ C E , t. d» cordonnier, rent, qui donne ou qui reçoit de l’ émul*tion, qen-o'izus, qen-voarizyus, nep a distammer, didammer. EMPOURPRÉ, e, pourpret. — E m ­ ro pc a receo qen-damouëzou qen-oaa pourpré de sang, pourpret gand ar goad, ou qen-voarizy. v. concurrent. EMULATION, désir d’ égaler, qendagoloët a c ’hoad, livet gand ar goad. EMPREINTE, patrom,p/. ou;eñgra- m ouëz, c ’hoand d’en hem barfetaat, qen-oaz, qenvoarizy .— Il y a de l'émula­ vadur. EMPRESSEMENT, prest,hast,c’ho- tion Éni^c«a»,qen-damouëza soeñtrezo, and hastiff. — L ' empressement que j 'a ­ qenoaz ouqenoarizy a so eñtrezo,oazo« vais de vous voir, ar preçz ou an hast ou goarizy a so qen -entrezo.— Ce jeune hom­ ar c ’hoand hastiff am boa da oz cuël- me n’ a nulle émulation,an dèn yaouaneqlet. — Sans empressement, celui quin’est lionfc a so digaloun ou, digouraich, ar pas empressé, dibreçz, oc’h , â. — C'est pautr yaouancq hont n’en deus qet l'homme du monde qui a le moins d’ em­ an distérâ qen-damouëz ou ar bihauà pressement, an dibreçza dèn a alleo’h da o’hoand d’en hem barfetaat ou d’en vellet eo ou a ouffae’h da lavaret e û , hem avançz. EN, prêp. qui marque le temps et le lieu, un dèn co evit an dibreezà. EMPRESSER (s’), èn hem breçzi da 6, en, devant une consonne; èn, devant am ober un dra, pr. èn hem breçzet; ober voyelle. — Il est en ville, beza ez ma en un dra-bcnn ac gand preçz ou gand has- Lear, bez’ e ma ê kear, ez m a enkær, tisted,/jt. giæt; hastaaixo owhastabuan e m a ê k æ r . — Il est en France, en Espa­ da ober ou da lavaret un dra-bennac, gne, er. ma ê Gall, ê Spaign, e ma en pr.hastet. Van. distalm em , him breç- Françz, en Spaign. — E n mon jardin, zeiñ, ppr. et. en ma maison, e’m jardin, e’m zy, idest, EMPRISONNEMENT, prisounérez, ê ma jardin, è m a zy. — E n Italie, en Afrique, èn Italy, èn Africq. — E n ce piisounadur. EMPRISONNER, prisounya ,p r. et; temps-lti, èn amser-ze. — E n même prisouna, pr. et; lacqât èr prisoun,lac- temps, ê ou k» memès amser. — E n , qaat ebarzèrprisoun,/?r. lecqëet;plan­ signifiant un lieu éloigné, da. — Il est alli ta èr prisoun ,pr. plantet. Van. lacqeifì en France, en Espagne, e& teo da C ’hall, er.prison; boutein er prison, pr. boutet. da Spaign. — Il ira en Angleterre ou en EMPRUNT, amprest, pl. o u ; em - Italie, mônet a rayo da Vre-Saus pe prest y pl. ou. Van. id., ppl. eü. d’an Italy. — E n , signifiant dans, èr, eEMPRUNTER, em presta, pr. et ; barz, ebarz e, ebarzèr. v. dans.— En, emprèsta, pr. et; qemeret ê prest, pr. signifiant comme, evel, ê c ’hiz, ê guiz,eid. Van. am presteiñ, empresteiñ. — ;vel da, ee’hi2 da. •— E n ami, evel ur


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m ignoun, è c ’hiz ur mignoun , ô guiz ceinte, femme gi'osse, brasés, grecq vrada ur mignoun. — E n fou, evel ur foll, sés, pl. graguez vrasés. Fim.mouësbraê c ’hiz ur foll, evel da ur foll, ê c ’hiz da sés, pl. mouësed brasés; mouës sézy, pl. ur foll, ê guiz ur foll ou da ur foll. — m outsed sézy. «— Sa mère étant enceinte E n , particule, qui marque le gérondif, ç, de lui, ê vam m o veza brasés divarneavec l’ infinitif, èn ur. — E n lisant, o zan, ê vam m oveza o u c’h e zouguen. ENCENS, gomme aromatique, ezeftç. leen , èn u r leenn. — E n mangeant, o ENCENSEMENT, faction d'encenser, dibri, èn ur dibri. — E n , relatif de la personne, signifiant de lu i, d’ eux, anezâ, ezençadur. E N C E N SE R , ezefizi, pr. et; azeuli an ézo , e , ho. — Je connais les tours de cet homme, et vous en ites le fauteur , me ezeñs, pr. azeulet .— Encenser les autels, a eneff troydellou an dèn-hont, bac a ezefisi an auteryou. •— Les tyrans vou­ oar penaus ez ouc’h ar favorer anezâ laient obliger les teints martyrs d’ encenser ou e favorer. —- Je connais ces gens-ld et les idoles, an dyranteda fellé dézo counvous en êtes le chef, me a ene an dud hont traign ar »ænt merzeuryen da azeull h a c ’huy so arpenn anézo ou c ’huy a so ezeñ d’an idolou. t>. sacrifice, sacrifier. ho c ’habitan. — E n , relatif de la chose, — Encenser les grands, les riches, les louer, signifiant de cela , eus a guem ent-ze, a les flatter, reilorc*hd’a r r e c ’halloudus, guemeñ-ze, eus a dra-ze. — Je vous en rei mogued ou rei m élaich d ’ar re vras, avertis, me o c ’haVertiçz eus a guemeñ- pr. roët ; mogudi ar binvidyen hac ar ze ou a gucm en-ze ou eus an dra-ze. re a 90 ar voul'gand ho, pr. moguedet. —* E n , relatif du lieu, signifiant d’ ici, de — Celui qui encense le* autels, ezenser, là, ac'han, ac’hano. — Il s’ en va, m ô- pl. yen. E N C E N SE U R , flatteur, m eu le r, pl. net a ra quyt ae’han. — • Il en revient, dônet a ra a c ’hano. v. de là, d’ ici. — E n , yen; meler, pl. yen; mogueder,/?/. yen. EN CEN SO IR, ezeñsoüer, pl. ou. signifiant à cause, pour, èn ab ecq , dre ENCHAINEMENT, sorte de liaison qui an a b e cq , dre’n abecq, evit, èn, dre, ê. ■ — E n punition de votre faute, êpunicion se trouve entre les choses, ehad ennadur, d ’oz fazy, evit castiza hofazy, èn abecq j adennadurez, jadennaduf ; stt ollad, pL d’o fao t, dre’n abecq da ho faot, dre o u ; stropad, pl. ou. — Les sciences ont bunicion eus ho fau t, etc. v. les mots entr’ elles une espèce d’ enchaînement, entre joints d cette préposition ou particule en. ar sqyanchou ez eus ur m anyel ch aENCAGER, mettre en cage, caouëdi, dennadur. — Un enchaînement de mal­ pr. et; lacqât èr g a o u ë i, pr. lecqëet. heurs, u r stropad reuzyou, ur strollad EN CAISSER, mettre en caisse, boës- droucqeüryeu. EN CH AINER, chadenna, pr. et; jatlaat, pr. ëet; lacqât eñ boëstl. ENC ANmvenU publique au plus offrant, denna, pr. et. Van. chadenneiñ , ch a ecand, accandd. Fan. incqandd, san- lenneiñ, cheingenneiñ. — Jésus-Christ taul. — Vendre d l’ encan, guërza èn e- a enchaîné le démon et les puissances infer­ candd ou èn accandd, pr. guërzet. Van . nales ,hon Salter Jesus-Christ en deveus guërhein èn incqand ou ê santaul, pr. chadennet Satan as hac e oll ziaulou. EN CH AN TEM EN T, charme, magie, guërhet. — Le sergent crieur qui vend d achantouréz, pl. ou. À l. h ud d , r b y n , l’ encan, ar sergeant embanner. ENCAYER, encava, pr. et. — Enca- rhinyau. v. mystère. — Lever l’ enchante­ caver du vin, eûcava g u ïn , lacqaat ar ment, diaclianta, pr. et. Van. disorcejñ. ENCHANTER, user de magie pour opé­ guïn, èr c ’hao, pr. lecqëet. rer quelque merveille,achania^pr.et. Van. ENCAVEUR, ruilher, pl. yen. ENCEINDIIE, environner, entourer , bamein,sorcein, ppr. et. A l. luidu, hudiif. -— Enchanter, enlever, achanta, *raeñcerna, ce rn a, gouriza, ppr. et. ENCEINTE, circuit, clôture, oârn, pl. vi« za, ppr. et. E N C H AN TER ESSE , achan tourès, ou; sclotur, pl. ou; tro, pL you. — JZn-


ENC ENC pl. ed. y&n. bamoures, lorberc»,/?/>/. ed. une autre, eñclaoui, pr. êt. — Plusieurt v, fée. *— Vieille enchanteresse , achan­ paroisses de Dol sont enclavées dans les an­ tourès coz g grac’h an diaul. Van. coh tres diocèses de Bretagne, cals parresyou jbamourès. eveus a escoply Dol a so enclaouët ENCHANTEUR, aehanter, pl. yen ; ebarz èn e: coptjou ail a Vseyz. — La achanteur, pl. yen. Van. bamour, abu- principauté d’ Avignon est enclavée dam la sour, lorbér, lorbour, ppl. y o n , yan. Provence, princélez Avignon a suencla* EN CH ARGER, recommander forte­ cuët ebarz ê Provanc. ment , eûcarga, pr. eûcarguet ; erbedi E N C L IN , porté à, douguei da , donBtard, pr. erbedet. guet dre natur da, costezet elrcze. — ENCHASSER) mettre dans un châssis, Enclin à la vertu, douguei dre natur da stærna un daulenn, pr. stærnet. — E n ­ braticqa ar vertuz, douguet d’ar verchâsser une porte ou une fenêtre dans un tuz, costezet eñtrezear vertuz.— Enclin châssis, stalapha un or pe ur prenest, au vice, costezet eñlreze ar viez, don* pr. stalaphet. — Enchâsser un mort, le guet d’ar v iç z , douguet dre natur da mettre en sa chasse, a rch ed iu rc’horfma- veza vicius. ■ — Il est enclin d l’ avarice, ro, pr. archedet; lacqât u r c ’h orf maro douguet eo dre natur d’an avariçzded èn arched ou èn arc’h ou èr guëler, pr. ou d’an avariez, natur eo dezan beza lecqëet, avaricyws,avaricyus eo dre natur, cosENC HÈRE, augmentation de prix, lors­ texa a ra eiitreze an avariçzded. qu'on vend quelque chose d l’ encan, cresEN CLO ITRER. v. cloîtrer. qadur a b rù . Van. santaul. — Mettre E N C LO R E , enfermer, closa, pr. et. quelque chose d l’ enchère, la vendre au plus Van. closein. v. enceindre. •— Enclore haut prix, guërza ouc’h an uhelà dîner un jardin, l’ enfermer de murailles, closa ou an uhelâ priz. — Mettre l’ enchère, ur jardin,niurya ur jardrin, pr.m uryet. teureul var un a il, pr. taulef; lacqât var EN C LO S, espaçe de terre enfermé, clos, un ail ou dreist un ail, pr. lecqëet; lac­ pl. you. Van. clos, pl. eü. v. enceinte. qât cresq. E N CLO U ER , partant de canons, en­ ENCHERIR, augmenter de prix, deve­ clao u ï, pr, ë t; enclaouï canolyou —nir plus cher, qeraat, pr. ë«t; crisqi a Enclouer , parlant d’ un cheval, enclaouï, b riz, pr. cresqet ; uhélaat, pr. ëet. — pr. ët. Qn prononce enclaouï. Les blés ont ouhsri, qerëet eo an e d , ENCLOUURE, enclaüadnr. çresqet eo ar priz eus au c d , uhélëet ENCLUM E, an n eu , j/l. anneuyou; eo an ed. -— lu n e enchérir les denrées, anvez,p/. y o u ;a n v e ,p / anvëou. Van. ober qeraat an traou, pr. græt;lacqaat annëu, pL annëuyëu; anneau, anne-* an traou da gueraat, pr. kicqëei; uhel- e n , ppl. ëu. Iaat an traou, pr. ubdiëot. EN CO FFR ER, encouffra, pr. et ; ENCHERISSEUR, celui qui enchérit, eouffra, pr, et ; serra èn ur c ’houtFr , qeraouër, pl. y e n ,— Snchciisseur, celui pr. serret. qui fait une enchère, nepa lacqa an traou ENCOGNURE, angle, coign, pl. on; da dalvezout èn un ecandd ou ên un cern , pl. you; eûooign, pl. 011. accandd, nep a daul var un ail, nep a ENCOLURE, haut du corps du cheval, lacqa var un ail ou dreist un ail. — Le air de l’ homme , an dailh eus ar goudernier enchérisseur, ,Jep a lacqa uhélà, z o u c q , an dailh eus an d èn , ar iæçnep a lacqa an dincr îihela ou an dive-^ zoun eus an dèn.— Ce cheval a une en­ za cresq. colure bien tour-nee , ur gouzout coand ENCHEVÊTRER, mettre le licou u un èn deus ar m are’ h man ou a so gand cheval, cabesira, pr. et; penvestr;, pr.et. ar niarc’lw n à ,— Ce jeune homme a toute ENC H IFREN É, sifernet. v.enrhumé. l ’encolure d’ un sot, an dailh eveus a ul ENCHIFRENER ( s* ), Mferni, pr.et. louauda so varan dènyaouancq-hont, ENCLAVER, enfermer une chose dans fæçzoun ur sot a so gad an dèn yaou»


ENC

END 353 ancq-Iiont, un Iroad lue a so èn bou- dennadur eus an oll sqyanchou déstou an dèn yaouancq-hont. tumet oll aczamblès. ENCOM BRER, dazcompra , pr. et. ENDETTER ( s ’ ) , faire des dettes , V in . imcombrcin, pr. et. v. embarrasser. dastum die ou d lë o u , pr. et v. dette. E N C O R E , c ’hoaz. Van. hoah. — Je EN DE VER, se dépiter 9 despital, pr. n’ ai encore rien vu , n’am eus guëllet ne- despitet; despetal, pr. despeîet. Van. t ra c ’hoaz .— II vivra encore quelque temps, id. endêver vient de dézvï et dévi, brider, beva a rayo c ’hoaz un neubeud amser. ENDIABLE, furieu x, e tc., d ia u le t, — - Encore , déplus , davantage, c ’hoaz , poezedet gand an diaul. v. diable. oucHipenn, ouzpeun. Fan. dohpeënn. ENDIMANCHER ( s’ ) , qemeret ou. ■ — Il y a encore, beza ez eus c'hoaz, bez’ lacqaat ou guysqa e abichou s u l, hem ez eus ouc’hpenu, ouzpeun a so. — E n ­ lacquât evel da sul. core, une seconde fois, adarre, arre. Van. EN DIVE, cicorea ledan. are. — Encore que, quoique, peguementENDOCTRINER , dottrina , pr. et. b en n ac, petra-bennac. — Encore qu’ il Van dëutrinein, pr. et. soit sans crime, il n’ est pas innocent, peENDOMMAGER, doumaicha, pr. et; guem end-bennac ne véz qet criminal, g o a lla , pr. et ; ober gaou , ober doune deo qet èn oll dan oll divlam. m aich , pr. great, græt. ENCOURAGER, courachi, pr. et ; ENDORMANT , qui endort, cousqe-*rei co u raich , pr. roët. Van. reiíì cou- dus,cousqus. Van. cousqedicq, cousracli.— S 'encourager, hem gourachi da, qedus. pr. hem gourachet; qemeret couraich, ENDORMEUR, qui endort, cousqepr. id. der, pl. yen. Van. bam our, pl. yon. EN CO U RIR , mériter, douguen, pr. ENDORM IR, lacqaat da gousqet, douguet ; couëza dindan , pr. couëzet; pr. lecqëet; ober cousqet, pr. græt. v. gou m t, pr. gounezet; cah out, pr. bet. dormir. — S ’ endormir, cousqet, pr. id. — Encourir l’ excommunication, couëza Van. cousqet, cousqein, ppr. cousqet. dindan an "escumunuguen , douguen — S'endormir sur le soin de ses affaires , an setançz a escumunuguenn. — E n ­ cousqet var e æfferyou; lezirccqàt var courir la haine de quelqu’ un , cahout ou e affæ ryou, pr. lezirecqëet. — Endor­ gounit caçzouni un ail ; dônet da veza m ir, engourdir un memb> e , cousqet ur caçzëet gand un a il; dônet da veza mémpr, gourdi ur m ém pr, pr. gourdet; caçzaüs da un ail, pr. deuëî. morza ur m ém p r, pr. morzet.— J ’ ai la E N C R E , composition pour écrire, ly ­ jambe endormie pour l’ avoir tenue long­ ou inatery, lyou matury. Van. liü .— temps pliée sous moi, cousqet eo va garr, Encre luisante, lyou lufrand. — Encre gourdet eo va g a rr, morzet eo va garr, rouge , lyou ruz . — Encre d’ imprimerie , qemencuryen a so èm garr. v. engourdi lyou mouiou, lyou da voula, duad ENDORMI, négligent, len t , dyegus, monlou. 'ezyrec.j, disourçy, oe’ h , â. E N C R IE R , partie de l’ écritoire, corE N D O S S E , fatigue, charge, beae’h, ned-lyou, pl. cornedou-lyou ; cornet1, poan.— Ce Monsieur ne vous a pas trou­ scritol, pl. cornedou scritol .— Peût en­ vé, j ’ ai eu l ’ endosse de le recevoir, 11e doc’h crier , cornedic, pl. cornedouïgou. — qet bet oafet gand an autrou -lian t,, , Plein l’ encrier, cornedad lyou , pl. cor- hac evelze am eus bet ar boan d’e re­ nedadou lyou. ceo ou hac evelze èm eus douguet arE N C U V E R , béolya, pr. et; qybellat. beae’h eus aguem en-ze. pr. qybellet ; lacqât èr véol ou er guîENDOSSEMENT , signature au dos bell, pr, lecqëet; reneqa ebarz èrbailh. d’ un acte, titr, pl. tilrou ; an tilr a lecpr. reneqet. qear var gneyn u a acta. v. étiquette. ENCYCLOPÉDIE, scicnee universelle. E N D O SSE R , mettre sur son dôs , lac­ sqyaud général eus a bep tra, ur ja- qât var e g u e y n , pr. lecqëet ; qemeret t

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ENF END var e gueyn ou var e choucq, pr. id.— dan ar glao Lac èn avel. jVan. chaiEndosser le harnois,qtiemeret an harnès. c e iñ , pr. chalcet. •~~Endosstr, écrire au dos d’ un acte, ti­ ENDURCISSEMENT, dureté de cœur, tra un a c ta , titra un obiich , pr. titret; caleder.— Aveuglement d’ esprit et endur scriva var gueyn un ob lich , var gueyn cissement de cœur, dalléntez a spered ha caleder ha galoun. ul li?er-ceinch, pr. scrivet. E N D R O IT , le bon côté d'une étoffe, ENDURER, anduri, pr. e t; souffr, etc. » an tu m ad.— La plupart des étoffes so u firi, ppr. et ; gousañv, pr. et ; gon» ne se travaillent pas par l’ endroit mais par zafi, pr. gouzâvet. Fan. soufFreiû, an* l'envers, ne rear qet an darvuyâ eus an dureiñ, gouhanveiñ, ppr. et.— Qui se entoifou dre an tu m a d , hoguen dre peut endurer, supportable, soutFrapl, an tu enep.— Endroit, lieu, leac’h, pl. gouzâvus, oc’h , â , añ.— Quinesepeui leac’hyou; læc’h , pl. læ c’hyou; an- endurer, intolérable , dio’houzâvus , dU dred, pl. andrejou. — E n quel endroit soufFrapl. est-il? pe ê leac’h ou pe ê læ c’h ou pe ENEIDE, poème héroïque de Virgile„ fin andred ezrna eû ?— Endroit, envers, carm ê faver Enëa. qêvér, andred.— E n mon endroit, èm ENERGIE an nerz eus a ur c ’hêvér , èm andred. — A l’ endroit de g u e r , etc. ses amis, ê qêvér e vignouned, èn an­ ENERGIQUE, nerzus, oc’h , â , afi. dred e vignouned. Van. nerhus. — Un style énergique, up ENDUIRE, couvrir d’ un enduit, in- styl nerzus. dua , pr. et; efìdua, pr. et; guïspona, ENERGUMENE, poçzedet gad an pr. et. — Enduirt une muraille de plâtre , droucq-spered. çtc., indua ur voguer, eñdua ur voguer, ENERVER, affaiblir, dinerza t pr. et; iñdua ur voguer gant pry-raz ou gand Van. dinerhein, pr. et. raz #îî gand plastr.-— Enduire un vaisseau ENFANCE, bugaleërez, bugaleaich, de poix, de suif\ guïspona ul lestr, eû- mabérez. — L ’ enfance du monde, bug.*»dua ni lestr gad soa, tær, braë. v. gou­ leërez ar bed» coumançzamand ar bed, dronner, suiver. ar c ’hentâ oad eus ar bed. — V is l’en­ EN DUIT, composé de chaux, efìdu, fance , a vihanicq. Van. a vugale .— Dés pl. efiduou; indu,/?/, iñduou.— Enduit mon enfance, a vihanicq, a ba voüeñ de mortier, endu pry-raz.— Enduit d’ ar­ bihanicq, a-ba edon crouadur, a-ba gile , iñdu p ry .— Enduit du bassin pour voa an oad-tener, abarz m a yoa dèn faire de la bouillie, tocqenn. ae'hanoun.— Retourner en enfance, disENDURANT, ante, patient, paciant, trei â hngaleëre* , pr. dïstroët; dônel soufFrus , gouzâvus , oc’h , â , an. ê bugaleaich, pr. deuët. ENFANT, b u gu el, pl. bugale, buENDURCIR, rendre d u r, caledi, pr. et. Van. caledeiû.— Des esprits aveuglés galëou ; b o u gn el, pl. bougale ; crouaet des cœurs endurcis, sperejou dallet ha dur , pl. yen. Quoique ce dernier mot si­ Calounou caledet. v. coutume. — S'en­ gnifie proprement créature, cependant il se durcir, devenir dur, caletaat, pr. cale- dit en parlant d’ un enfant de sept ans ou tëet. Van. cale tât, pr. calefeif, cale- environ. Van. croédur, crédur, ppl. bu­ teet, caletet.— S ’ endurcir au travail, ca­ gale, bugu éle, biguele, créduryon.— letaat diouc’h an travcl ou diouc’li an E n fa n t, petite fille, crouadurès, pl. ed. trevel ou diouc’h al la lo u r , ober e gorf Van. croédîires, credures, /;/. credudiouc’h el labour, pr. græt; èn hem resed. — Enfant d'un an , buguel bloaz, derri diouc’h al lab o u r, pr. èn hem pl. bugale bloaz. — Enfant posthume, dorret.— S ’ endurcir aux coups, caletaat buguel dalifF, buguel deuët goudemadindan an taulyou; dônet da galedi ro e d ad , un dalifr qæz. — supposé, gad an taulyou, pr. denë!. — S ’ endur­ crouadur laëret, buguel læc’hyet.— *cir sous la pluie et le vent, caletaat diu- doptè. buguel anzavet, creuadur per-

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ENF ENF 33* c ’hentet.— trouvé, bnguel d ian zaret, bugale vad ha goall vugale. buguel esposet, crouadur cavet. On le E N FAN TEM EN T, guinivælez, guisurnomme ordinairement du lieu où il a été nidiguez, gueifelyez. Van. ganedigueexposé. D e là , ces noms de Pity la Pierre, ah. v. accouchement. Pity la R u , Pity la P o rt, Pity du Pré , ENFANTER, guenel, pr. ganet. Van, Pity des Champ* , Pity du Chêne, etc.— ganeiñ, pr. ganet. Enfant légitime, duguec legitim . — d la E N F A N T IN , ine, a ap arch an touc’h mamelle, huguel ouc’h ar vronn , bu­ bugale. v. amusement, enfance. guel v arar vronn,— bâptisé, buguel ba* ENFARINE R, couvrir de farine, bleudezet .— non baptisé, buguel divadez.— d a , pr. e t; golei gand b le u d , pr. go­ Petit enfant, buguelicq, pl. bugaligou; loët. — Enfariner, poudrer ses cheveux , crouaduricq, pl. crouaduryennigou ; bleuda e b e n n , bleuda e vléau. buguel b ih an , pl. bugale vihan ; crou­ ENFARINÉ , couvert de farine, bleuadur bih an, pl. crouaduryen vihan ; d eu cq , bleudecq, ppl. b le u d é y é n .— . b o u gu elicq , pl- bougaligou. Ce dei n ' ier Des docteurs enfarinés, qui professent une mot est da Bas-Léon.— Petite enfant, pe­ mauvaise doctrine, doctored bleudeucq^ tite fille , crouaduresicq, pl. crouadur bleudéyen foll, bezyou guënnet, bleiresedigou ; erouadurez vihan ,p/. crou- zy doñ,'leern douez, alanigued, tirguiaduresed vihan .— Petit enfant, fils, ma- zyeral leazlivris,etivy caloun an doüar. h ic q , pl. mibyennigou; mab b ih a n , EN FER, séjour des damnés, an ifern, pl. œibyenn vihan , — Petite enfant, fille, an ivern. Van. id . — Les diables de l’ en­ mere’hicq, pl. m erc’ hedigou ; m erc’h fer , diaulou an ivern — La rage et la vihan, pl. m erc’hed bihan .— De petits furie de l’ enfer, ar gounnar hac an di~ enfants, bugale vun ud, bugale vihan boëll eveus an ivern. — L ’ enfer est au Van. haraçzigueü .— Les enfants, ar vu- centre de la terre , d 1 260 lieues de nous , gale, ar vougale. Fan. en haraçz. — an ifern a so ê creiz caloun an d o ü a r, Petit enfant, à l’ égard du grand-père, nyz, daouzecq cant léau h a ch a n te r-c’hant pL nyzed; douaren, pl. ed. S i c’est une\ achanen.— L ’ enfer impitoyable ne rend fille , nyzès ỳpL ed; douarenès* pl* ed. jamais ce qu’ il a une fois pris, an ivern — Donner <ks enfants, parlant d'une fem­ criz ha Gruel ne zispeg nepred evès ar me mariée, ligneza »pr. e t; rei bugale, pez èn devez ur veach lounqet. v. épr. roët .— Avoir des enfants, cahout bu- ponge.— Les enfers oà descendit Notre Sei­ gaie , pr. bet .'— Etre en travail d’ enfant, gneur, an ivernou, an Iymou, allym b o u . beza ê poan vugale. Van. bout ê poën EN FER M ER , serra, pr. et ; sarra s a vugale .,— Jouet d’enfant, c ’hoaryell , pr. et ; serra ebarz. Van. serreiû, charpl. ou. v. amusement. — L*écriture sainte rein , cherrein eb arh , ppr. et. v. ençaparle d’ un enfant de cent ans , en Isaie , ver. — Etre enfermé dans la prison , beza ch. 65 , v. 20 , ar scritursacr a gomps serret ebarz ar prisoun .— Je l’ ai enfer­ deomp eus a ur buguel a gant vloaz. mé dans mon coffre, serret eo guené èna •— Les enfants d’ Adam, bugale Adam .— e’houffr ou ebarz èm c ’houffr. — S ’ en­ Les enfants de l’ église, bugale an ilis , fermer, èn hem serra èn u l leac’h , pr. guïr vugale an ilis. — Les enfants de èn hem serret; serra ^n or var e gueyn, chœur, maçzicod , pl. ed. Van. cloër v. renfermer. m unud, maçzicoded. —r Enfants gâtés EN FERRER, percer avec un fer, touïpar trop de complaisance, bugale collet. la , pr. et; treuzi gad ur c ’h leezê, pr. Enfant du mari ou de la femme seule- treuzet ; goulya ur re gand u r c ’hlezef vient, lès-vugale .— De bons enfants, li­ gand ur goao, pr. goulyet— -S’ enferrer, bertins , "bugale disourcy, bougale di- se jeter soi-même contre l’ épée de son en­ reolyet ou direllet. — D es enfants déna­ nemi, èn hem strineqa e-unan ê becq turés, bugale dinatur, bugale criz ha clezê e adveisour, pr. èn hem strincdinatur .— De bons et de méchants enfants, qet ; ober e zroucq « -u sa n , pr. g r æ t .


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clasq e-unan c zrbucq-ëur, pr. et. — bouffir, pennhoufïi, pr. et; c ’huëza, pr, S ’ enferrer, se nuire par ses paroles, etc. , et* — Le levain de bière fait enfler lepain èn hem antell e - u n a n , pr. èn hem an- ar goëU byer a lacqa ar bara da c ’h uëza! tellet, hetn goll e-u n an . pr. hem gollet. Enfler une vessie, c ’huëza ur c’iiuiEN FILER, passer du fil dans une ai­ ziguell ou ur soroe’hell. — La mer s’ enguille , lacqât neucl èn n a d o z, pr. lec­ fie , c ’ huëza a ra ar mor. — La riviere qëet; neudenni un nadoz, pr. e t . — s’ enfle, crisqi a ra ar stær__ Enfler^èEnfiler un chapelet, stropa ur chapeled , norgweillir, c’huëza, pr. e t; stambonpr. et. — Enfiler des moules de bouton , c ’ha, pr. et. — La bonne fortune l’a enflé B’ropa, strolla, pr. e l .— Enfiler des per­ d'vrgueil, C’huëzet eo terrup gad e forles ,„ stropa perlas, strolla perlesénnou. tuu vad, stambouc’het eo oll gad efor— De quoi enfiler un chapelet, strop , pl. lun vad. v. bouffir. ou ; stroll, pl OU.— L ’ action d’ enfiler, ENFLE ( il est ) comme un crapaud, stropérez, stropadur, strolladur.— Ce­ c ’huëzet eo evel un touçzecq* lui qui enfile i stroper, pl. yen. — Celle EN FLU RE, maladie , c o ë n v , coëzv, qui enfile, stroperès, pl. ed . — Q ui nest coëzvadur, coëzvaden. Van. foanü.— pas enfilé, distrop, ur chapeled distrop. Enflure d la gorge, dépôt d'humeurs, pen* •— Enfiler un chemin, qeineret un hcnd, sac’h .—Enflure, parlant du style, c’huëz, ur r u , pr. id .— Enfiler la venelle, s’ en­ c ’huezadur.— Enflure , parlant du cœur, fuir, qemeret an teac’h, pr. id. ; achap stambouc’h .— Enflure, parlant des eaux, quvt,/?r. achapet . — Enfiler son ennnni, cresq, c ’ imëz .— Enflure aux mains, co­ treuzi e adversour gad ar c ’h le z ê , pr. ëzv , coënv. Van. aoiiidd. — Petite en­ treuzet. v. enferrer. flure, co ëzvicq , coënvicq, coëzvaduEN FIN , er-fiu. Van. id. — E n fin , ricq, coëzvadennicq, coëû’fadennicq. bref, évité ober berr, evit trouc’ha ber. Van. foëû ü icq , fouërmaduricq. •— Enfin, en un m ot , èn ur guer. Van. ENFONCEMENT , cavité, lieu creux, evit fin. — Je vous dis enfin, pour con­ toull d ou n , pl. toullou doun ; leac’h clusion, me a lavar deoc’h èn ur guer, doun, pl. leac’hyou doun ; lec’h cleuz, hac ur guer a dal ca n t, penaus , etc. pl. Iec’hyou cleuz ; cleuz, pl. you ; ur — Enfin, d la fin , d’ar parfin, èndivez, c ’hleuz; creu z ,p l. you ; ur c ’iireiiz. id est, evit an divezâ; enerdiguez, id EN FO N CER , faire entrer bien avant, st, evit an eur divezañ. caçz doun, pr. caçzet; lacqât doun, ENFLAMMER, eíìíla m m i, pr. et, pr. lecqëet; planta doun, pr. plantet. eûtana, pr. et; tanflammi, pr. et. Van. V in . planteiû don.— Enfoncer, pousser anflammeiû, pr. et. r. allumer, brûler. jusqu ou fond, goëledi, pr. et; caçzbe■ — S ’ enflammer, partant du feu, crégui, de ar goëied, planta bede’r goëled.— pr. croguet;tanfla,mmi./9r. el; ilarnma, Enfoncer un clou, planta un taich .— pr. et. — Le feu s’ enflamma tout-d-coup, Enfoncer quelque chose dans la terre, plan­ an tan a grogas èn un taul, an tan a ta doun èn doüar . — Enfoncer dans m zeu.iS da grégui èn un taul-count, an marais, mônet doun èn ur palud,/»’. tan a fiammas èn ur moumend, — ëet .— Enfoncer de vieux navires dans l’ eau iS’ enflammer l’ an l’ autre, parlant des per- pour faire des digues, goëledi listry coz sovri’s, èn hem eûtana, pr. et; èn hem ou caçz da’r sol coz listry ou caçz da eûtana an eil eguile, fanflammi an eil voëled ad dour coz listry, evit ober ur ouc'h eguile, flam m aaneil qeneguile, chauçzer. v. cttiler bas. — Enfoncer une fL m m a a n e ild io u c’hcguile; qenflâm- porte violemment, difounçza un o r, pr. m a, pr. et; hem guenfljunma, pr. hem difounçzet; divarc’ha un or, pr. divarqenflammet. c ’het; bunta an or èn t y , pr. buntet; ENFLER, s*enfler de maladie, cwënvi, terri un o r, pr. torret. — Enfoncer un pr. et ; co ë zv i, pr, et. Van. coêñveiñ, bataillon des ennemis, direncqa ha discarr fouaímeifì, ppr. et. — Enfler, s’tnfler, soudarded var droad, -*■ S ’enfoncer de


ENF ENG plus en plus , mônet doun OG*h-douni,— glouedenn, pr. lecqëet; moguedi bé­ •S'enfoncer dans une forêt , mônet doun vin pe güicq m oe’h, pn e t .— Nous som­ ôn ur c ’hoad, pr. ëe t, eut. mes ici enfumés, moguedet terrup oump EN FOÜ IR, enfoncer des arbres dans la a m à , taguet, ou lazet omp amâ gad terre, lacqaat guëz douu èn doüar, pr. ar m ou gü ed .— Vieuxportraits enfumés, lecqëet; planta guëz doun èn doüar, coz patromou m oguedet, pourtrezyou pr. plantet. — E n fou ir, cacher en terre , coz mouguedet. -— Énfumè, ée, m ogue­ cuza èn doüar, pr. cuset. —'Les avares det, mouguedet. enfouissent leurs trésors dans la terre , an EN GAGEAN T, ànte, attrayant, hoadud avaricyus o veza m a ez eo stag o laüs, hoalus, licaoüus, oc’h , â , añ.— c ’halounou ouc’h an doüar, a guz a- Engageant, nœud de ruban*, un taustalyès ho Éeñzoryou èn doüar .— Enfouir ïcq, pl. taustaïgou.— Engageante, man­ son talent, lesel dibrofid un dotfnézon- che de demoiselles, b eg -m ain ch , pl. natur, pr. leset. v. talent.— Ce prédica­ begou-mainch; Io*t«pigg,/?/. lostou,etc. teur a grand tort d’ enfouir son talent, gaou EN G AG EM EN T, aliénation pour un bras èn deus ar prezegueur-hont ou ne temps, goëstladur a vadou evit un am ­ deo qet dibec’h ar prezegour-hont, o ser, iñgaich. — Engagement, contrat 9 lesel dibrofid an avantaich èn deveus obligation, oblich,/^. oblijou__ Enga­ bet digand Doue ha digand natur dèn. gement , ce gui est mêlé, embarrassé, qe— ENFOURNER, ifourna, ifôrna, fôr- m esqadur, «mpeicham and__ Enga­ nya , ppr. et. Van. fournein, fôrnyeiñ, gement, attachement, carantez, hentappr. et. — Enfourner du pain, ifourna durez, oblich, iñgaich, attaich. b a ra, lacqât ar bara èr fourn, pr. lec­ E N G A G E R , mettre en gage , iñgagi ? qëet — -A mal enfourner, on fait les pains pr. et ; goëstla , pr. et ; lacqaat é g o cornus, odroucq ifourna erear cornecq ëstl, pr. lecqëet ; rei en goëstl, pr. roët. ar bara. V m . angageiñ , iñgageiñ , ppr. et. ~ ENFREINDRE, tioler une loi, etc., Engager son bien, l’ aliéner p&ur un temps* terri ul lésenn, pr. torret; mônet a e- goëstla è dra evit un amser, rei e dra nep ul lésenn, a enep un ordrenançz, ê goëstl evit, ingagi e dra evit un am ­ a enep un urz r o ë t , pr. ëet. Van. tor- ser merqet. — Engager sa parole, rei » reiâ ul lésëenn. — Enfreindre la loi de c ’her.— J ’ ai engagé ma parole, roet am Dieil et celle du prince, terri lésenn Doüe eus va g u e r, èn hem ingaget am eus. ha hiny ar roüe. — Engager d entreprendre quelque chose , ENJFÙIR ( s ’ ) , tec’h e l , pr. tec’het. contraign ur re da ober un d ra, pr. qemer an teac’h ou an tec’h , pr. qe­ countraignet. — • Engager par raison d meret; a c h a p q u y t, pr achapet quyt. entreprendre quelque chose, douguen ur Léon, teéchet, pr. id. Van. teh, teheiû, re da ober un dra , pr. douguet.— E n ­ ppr. teliet; achapeiñ, pr. achapet. — gager quelqu’ un dans une affaire, fourra Le lemps s’ enfuit , an amser a achap di- ur re-bennac èn un æ ifer, pr. et; lacgueneomp, an amser a drémen prést. qât ur re èn un æifer , pr. lecqëet. — — Le chien de Jean de Nivelle s’ enfuit Engager quelqu’ un dans son parti, tenna quand on l'appelle, qy Yau a Nivel a de- ur re èn e d u , tenna u r r e è n tu gandàc’h pa è r g a lv é r , bez’e ra ar c ’houn- h â , pr. tennet. — Engager au service du troll beo d’ar pez a oulenneur digand! >â. roi, a ro lli, pr. et; eûgoëslla , pr. et.— ENFUMER, remplir de fum e , mo-j S ’ engager, s’ obliger pour quelqu’ u n , èn guedi , pr. et; m o u gu ed i, pr. et. Van. hem obligea evit un a il, pr. èn hem mouguedeiû , moguedein. Trëg. rno- obliget— S ’ engager dans un liru étroit , guediii , mouguediñ , ppr. et. — E n fu ­ hem ingagi èn ul leac’h striz, pr. hem mer du bœuf, du salé, ober bévin saë- iùgaget .-S'engagerdans une affaire, hem s o n , p r græt ; lacqât bévin , pe qicq fourra &n un æffer,/>r.heni fonrrèt;hem sul da disec’ha var a»* "louad eu var ar lacqât èn un æ ifer, lien* inçagi èa uà 43


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æ{fer, pr. hem iñgaget.— S ’ engager au j ENGENDRER se former, èn hem serviceduroi, hem arollijpp. hemarollet. *furm i, pr. èn hem furmet .— Les insec­ E N G A G IST E , qui tient un domaine tes s'engendrent de la pourriture, disent p a r engagement, goëstler, pl. yen ; eñ- 1le<t anciens, an anprevaned èn hem furm eus a vreinadurez , ar prévedenned a goëstlour, pl. yen. ENGA 1N E R , mettre dans une gaînt, so furmet gand ar vreinadurez, ar vrei­ gouhina, pr. et; lacqât èn urgouhin. nadurez «o ar penneaus eus r.r prôve* ENGaRDER ( s’ ), hem viret, pr. id. denned, var a laVare a fdosofed coz. ENGERBER, mettre en gerbe, ènENGEANCE , race , gorad , pl. ou ; gouënn , pl. o u .— Engeance de poulets, d ra m m , pr. et ; m alana, pr. ^t. Van. u r gorad pouncined.— C'est une mau­ èn d ram m , indram m , ppr. et. — 'Endite engeance que les charençons, ar mi- gerber , mettre les gerbes en tas, senae»u o c’hed ou ar c ’hoçzed a so ur gouenn ua, semenni, ppr. et; pempât, pr. ëet; ïliilliguet. — Engeance de vipère, disait o b e rp e m p e n n o u , pr. græ t; berna, pr. Jésus-Christ aux Pharisiens, gouenn an et ; croaseila ed,pr. croasellet; calboraëred viber , gouenn avoullr eveus ar n i , pr. et. Van. m enaleifi, gober mebopl ch o aset, em ’ez oa güeachall Je- naleü. v. gerbiér.— Engerber du vin, lacsus-Christ d’ar Pharisyaned* v. race.— qât barricadou guïn an eil var he ben, E n aeance de vipère , dit saint Jean—Bap­ èn ur c ’haope varur c ’ha ëfpr. lecqëet. E N G IN , machine, iûgin, pl. ou; itiste aux Juifs, qui vous a appris d éviter ainsi lacolère d venir? gouenn an aëred gin , pl. ou ; igign , pl. ou .— Engins de viber , e me sant Jan-Vadezour güei- guerre, if) gin ou bresell.— Engin, petit chall d’ar Yuzévyen, piou eus cra-hu vaisseau de bas bord, igin, pl. iginou.— pare diouc’h ar vuanéguez da zônet ? Mieux vaut engin que force, guëll eo igin gorad an aëred viber , piou èn deveus eguid rnrz. EN G LOU TIR, avaler avec q*idité, lo* roetdec’h-hu da gridi ne viot qet unan an deizyou-mâ moustret gand buan- uneqa gand près bras, louncqa evel ul uégviez an Doüe barner leal ha rigolyus. lo lru çz , pr. lotincqet Van. loncqeinel EN GELU RE, enflure causée par le froid , ur bléy. v. engouer.— Une baleine englou­ goanvénn ,pl. ou,coenvadennou. Van. tit Jonas, arprophed Jonasa yoalouucspinae’h, aouïd . — Donner des engelures, qet gad ur balen ou gad ur baium.— goanveniii, pr. et. v. crevasser.— Avoir La terre engloutit vifs Corée , Dathan, des engelures, cahout goanvennou , pr, Abiron et leurs complices, an doüar otigueri a louncqas beo-buëzocq Core, bet. v. crcvasse. ENGENDRER, produire son sembla­ Dathan, Abiron hac o favoréryen. ENGLUER, garnir de g lu , gluda, pr. ble , enguelsenta, pr. et. Ce mot parait venir degiieun oa gouenn, qui veut dire- et. V(Ai. gludeiû ,pr. gludet.— Engluer, race; ainsi, enguehenta est comme en- prendre à la glu , derc’hel gand glud , güenna ou engoüenna, faire race.— Le pr. dalc’het; pacqa gand glu d , pr. et. Père engendre son verbe de toute éternité, — S'engluer, se prendre d la g lu , èn hem Doüe an tada enguehentarverb â bep c ’hluda, pr. èn hem c ’hludet; beza eternitez. — Engendrer, causer, o b er, dalc’het gand g lü d ,p r. bet. ENGORGER , fermer le passage d’ un pr. græt; digaçz, pr. et; accau sion i. pr. et, beza caus, bezaqiryocq. p r . bet. fluide, stanc j a , pr. et. v. boucher.— Le .— Les fruits crus engendrent des vers , ar tuyau s'engorge , staneqa a ra ar c ’han. ENGOUER, boucher le gosier, tarIVoiiez criz a ra prenved èr c ’horf. S ’ il s’ agit d'enfants, a zigaçz qest d’ar vu- loun cqa, pr. et. gale ou prêved d’ar vougale .— La fami­ ENGOUFFRER ( s’ ) , entier en quel­ l i a r i t é engendre le mépris,vev ras iamitian que golfe, e tc ., mônet en ur golf mor, ttìzasocaus da zispris, fæçzounyou re pr. ëet . — Le vent s'engouffrant entre deux libr a ïeu alyès da accausioni disprisanz montagnes, renverse les maisons , pa zcu j


ENJ 33 g ENG an avel d’en hem fourra èn lin draon- pm vidicqaat, pr. pinvidicqëet. ENGRANGER , lacqât an ed èr yenn striz, e tiscar an tyez. EiNGOURDIR, causer de L’ engourdis­ c'hruinch. ENGRAVER. v. assabler. sement, gourdi, pr. et. — J ’ ai la jambe ENGROSSER une fille , goalla ur engourdie, gourdet eo va garr. v. endor­ mir. — Engourdir par le froid, cropa , plac’h , pr. goallet; disenori ur verc’h, b a v a , b a u la , ppr. et.— J ’ ai le corps tout pr.c t. Van . disinoureiû,brasezein.— I l engourdi de froid , cropet oun oll gad ar l’ a engrossée sous promesse de mariage, diriou. — Il a les mains engourdies par le garez dimizi ez eo bet goallet ou b ra froid, bavet ou bautet eo e zouarn gad sezet gaudbâ. EN H ARDIR, rendre ou devenir hardi, an annoed. — Ils ont les doigts tout en­ gourdis par le froid , cfopet oll eo o bi- liardiçzaat, pr. ëet; disaouzani, pr. et. syad gand ar riou ou gad an annoëd. Van. iiardiliât, hardehât, hardihein , ENGOURDIR ( s ’ ) de lassitude ou de hardeheiû. EN H ARN ACH ER, mettre le harnois , rhumatisme, m o rza , pr. et ; beza m or­ zet,' gourdi gand ar scuyzder p egan d harnèsi ur m arc’h , pr. liarnèset. ENJAMBÉE , espace enjambé, stamp, ar c ’hatar-rem m , pr. gourdet, etc. S ’ engourdir y parlant de l’ esprit et du cou­ pl. ou. Van. fo u rch ad , pl. eü. ENJAMBER, faire ungrandpas, stamrage. , gourdi, pr. e t; d iecq àt, pr. ëet; p a , pr. et. Van. fourchein, pr. et. didalvoudecqaat, pr. ëet, ENJAVELER. v. engerber. ENGOURDISSEM ENT, état de ce qui ENJEU, an arc’hand lecqëat var ar est engourdi, gourdadur, gourdiçzadur. — Engourdissement de la jambe, gourda­ c ’hoary.— J ’ ai retiré à peine mon enjeu , d u r, ar c ’housqed. — Engourdissement a boan vras am eus tennet va arc’hand causé par le froid, réva d u r , crop âd ur, eus ar c ’hoary. cropérez. — Engourdissement de fatigue ENIGM E, divinadell, pl. ou. Van. ou de rhumatisme, morzidiguez, morza- i d . , pl. eü. ENJOINDRE, ordonner, ordreni, pr. d u r , morzamand. — Engourdissement d’ esprit, pounerder b e n n , poimerder et.— Dieu nous enjoint d’ observer sa loi , spered.— -Engourdissement, paresse,laus- an autrou Doüe a ordre» deomp dô­ net da viret e lésenn. — Enjoindre une qéntez, didalvoudéguez. E N G RAIS, pâturage, pëlirvan druz, pénitence, rei ur binigenn.— Enjoindre pl. peurvanou druz. Van. pérach mad, des jeûnes, rei da y u n , rei y u n y o u , rei pl peracheü m ad.— Engrais , amende­ yunyou da o b e r , pr. roët. E N JO IN T, e , ordrenet, roët. ment , te il, m anou.— Engrais de rivage, EN JO LER, tromper par de belles pro­ menu sable de mer, mêlé de coquillage, messes , lu b a n i, pr. et ; triiich a, pr. et ; m æ r l, mari. v. marne. ENGRAISSEMENT , l’ action d’ en­ lica o u ï, pr. ët ; to n ëlla ,p r. e t; divus graisser les terres, teiladur, druzadur. ou troumpla ou gounit gand compsyou EN GRAISSER , rendre gras, larda, caër, pe gad promeçzaou caër, ppr. et. pr. et. Van. lardeiii, pr. lardet.— E n ­ Van. gonit gued fryan taich , tenneeiû graisser des bœufs, des chapons, la rd a e - dre fryantaich. EN JOLEUR, touelleur, trin ch e r, genned, larda caboaned.-r-S’ engraisser, larda, lartaat, pr. lartëet.— Cet homme licaouër , ppl. yen ; lu b an , pl. ed. ENJOLEUSE, lubanès,p/. ed;touëIs’ est engraissé enpeude temps, lartëetmad eo an dèn-hont è neubeud amser. — lerès, triûcherès, licaouërès, ppl. ed. ENJOLIVEMENT , coantidiguez , Engraisser les teiTes, teila, leilat an doiiarou, ppr.teilet; druzaat an doüa- qempennadurez , jolisded, joliifded. ENJOLIVER, rendre plus jo li , renta ro;i, pr. druzëet. Van. tçilyeiû ou druliciii ou dru liât en doüareü. —S 'engrais- joliff, renta b rao, renta coaudt, renia if r , s’ enrichir, la rla a t, pr. lartëet; uaisU\,/»r. rentet; eoaodlaat, pr. cet.


54« ENL ENO JENJOLIYltBR, qui enjolive, joliflfjUir, — r Taileau enluminé, taulenn llvct ou. pl. yen ; eoandta#r, pl, y®n. peintet, pl. taulennou. E N J O U Ì, guyou } drilhant, dranENLUMINEUR, liver, pl. yen; peinfic q , drilhantieq, laouenn, oc’h, à .— 1er, pl. yen. Humeur enjouée, umor guyou , umor ENLUM INURE, l’ art d’ enluminer, drilhant, ymeur drant, pemtadurez,livadur, sqyand da beinta. ENJOUEMENT, dranded, laoiienENNEMI, adversour, pl.. yen. Al. nediguez, drilhanted, drilhander. azrouand, pl. ezrevend. Le diable s’appe E N IV R E M E N T, mézvidiguez. Van. kùt azrouand an ivern , id est, t ennemi xnéüereh, méaoüereh. par antonomase. — Ennemi mortet, ad­ E N IV R E R , s’ enivrer, m ézvi, pr. et ; versour marvel, adversour tou 'et, ad­ noévi, pr. et, Fan. m éüeiii, m éauein, versour asnad. — Etre ennemi de quelm éo ü aeiñ , ppr. e t .— Empêcher qu’ on ne qu’ un, beza adversour d au r re,pr.bet. s*enivre y miret ne vézvor, miret ne véz- — Se declarer ennemi de quelqu’ un, hem vé u r r e ---- Sans s’ enivrer, disvév, dis- zisclæria adversour da ur re-bcunac •véo, hep m é iv i, hep mézventi, hep hem zisclærya a enep ur re. — Sefain mézvidiguez. Fan. hemp meaüeirï. des ennemis, tenna droucraçz ar re ail E N LA CE R , envelopper dans des lacets, var e gueyn ou var e benn. — Les en­ atrap ebarz ê laçzou , pr. atrapet ; qe- nemis de l’ état, adversouryen ar roùanmeret gad iaçzou , pr. id .— Enlacer un télez. — Pays ennemi, bro an adversourenard t atrap ul louarn ê laçzou , qe- ryen, doüar adversouryen ar roüantém eret ul louarn gad laçzou, pacqa ul lez. lou arn , ppr. e t .— Enlacer, unir, strolla, ENNOBLIR, v. anoblir. pr. e t; stropa, pr. et. Enlacer, sur­ ENNUI, enoë, pl. ou; doan, pl. you. prendre jtizoutj/jr. el , surprenu, pr. et. Ennui causé par quelque retard, hirENLAIDIR, diiiaçzouni, pr. e t ; vi- nez, hirrez. Fan. hiréh. Jaat, pr. vilëet; hacraat,pr, haorëet. ENNUYER, s’ ennuyer, enoëa, enoêi, E N LE V E M E N T, ravissement, raviç- ppr. enoët; euouï, pr. ël; doanya, pr. et; zam and, scrapérez. f'im.gcrap.— L 'en ­ darnaouï, pr. ët; cahout enoë ou d«an lèvement d’ e lle se fit dans un c'iarriot de hirnez, pr. bet. fe u , ar raviçzamand «us ar prophed ENNUYEUX,«asi, doanyus, enoëns, Elyas a voa great èu ur c ’harroçzicq- darnoüs, oc’ii, à, an. — Qui n’ est point tau .— L mlicement d’ une fille, ar sera— ennuyeux, qui désennuie, dinoüus, disoapérez eus a ur verc’h, al laëroncy v is a nyug, oc’h , â. ur plao’h. ^*w*erscrapagur plah.f.nzpf EN ON CER, s’ exprimer, parlant, pr. E N LEVER , élever, gorr e n , pr. gor- et; prezecq, pr. prezeguet. — Enoncer, roiit; sevel pr. savet.— Enlever, empor­ déclarer, disclærya, pr. et. — S ’ énoncer ter, caçz gandhâ, pr. caçzet; qemeret en beaux termes, prezecq gand loqançz; tire nerz, pr. id .—-Les sergents ont enlevé beza elavar, pr. bet. v. disert. ses meubles, ar sergeanted o deus caçzet ENORGUEILLIR, renta gloryus,p/’. gandho e v e u b l, eat eo e veubl gad ar rentet. — S ’ enorgueillir, ourgouilha, *erjanted — Dieu enleva E lie, an autrou pr. et ; dônet da veza ourgouilhus ou Doüe a ravie aasEIya .-— Enlever une fille, gloryus, pr. deuët. ïaeiez ur piae’h, pr. laëret ; scrapa ur EN OHM li, très -grand, h ra s d ré ist-m np l a c h , pr. scrapet. Van. scrapein ou sul, bras m eurbed, bras-direiz, divuïaereh ur pîac’h . — Jlenlève ses auditeurs. sul. Fan. divesur. v. colosse. — Enorme raviçza a ra q«ment ër c ’hléo. g ẁ f- Srev^us > gt'izyez, gryez, direiz, ENLUMINER, peinta un danlenn 'oc h, â, an, — Un péché énorme, urpeiignennet, pr. peintet; liva un daulenn ic ’hed grevus ou grizyez ou gryez ou di­ treçzet. - Lne image enluminée, ul Jj- reiz, pl. pechegeou grevus, etc. mmeh peintet, pl. limaiehou peintet. E NO R 31EMÈN T, démesurément, dreist


ENS 341 ENR mu su!, èn ur fæczoun divusul ou gre­ gouzañ cals a zyenez h acfaticq , divarbenn furaat, pr. gouzanvet. vus ou grizyez ou direiz. E N RAYER , empêcher les roues d'une EN OH MITÉ, grandeur, excès, brasder, grevusder, grevusded, gryezder, charrette de router, scolya ur c ’h a r r, gryezded. Fan. divesur. — L 'énormité scolya ur c ’h arron çz, scolya ar rodou de son crime, ar grevusder eus e dorfed, carr, pr. scolyet. — Enrayer, mettre les rais d’ une roue dans les moyeux et les jan­ ar vrasder eus e grira. ENQUERIR, s’ enquérir, eûclasq, pr. tes, emprénna ur rod , pr. emprénnet; et. Van. inclasqeiû; aters,atersein,/?pr. èmprouï ur rod, pr. èmprouët. alerset. — Prov. Trop acquérir n’ est pas E NREGISTRE ME NT,aiigistramand, rapord yar an dyellou eus ar c ’hreff. bon, disqi re ne ra qet a vad. ENREGISTRER, mettre sur le regis­ E N Q I Ê I E , perquisition, recherche,eûclasq, pl. ou. v. demande. — ■ La chambre tre, angistra, pr. et; scriva var ar gistrou ou var ar m arilhouoa varan dyel­ des enquêtes, campr an eûelasqou. ENQUETEUR, qui a pouvoir de faire lou, pr. scrivet. ENRHUMER, donner unrhumt, siferdes enquêtes, eûclasqer, pl. yen. ENQUIS,i?,enclasqet,intoroget,gau- ni, pr. et; rei sifern,/?*\ roet; digaçz sifern, pr. digaçzet. Fan. annoëdeiû. — lennet digand hà ou digand hy. E N IÌA.C.INER*prendre racine, grizyen- S ’ enrhumer, siferni, pr. et; destumi sina, pr. et; grizya,p»\ et; gruizya,pr. et. fern,/jr. destumet. Van. a n n o ë d e iû — • Fan. gouryéneiñ. — • S ’ enraciner, s’ in­ — Etre enrhumé, beza sifernet, pr. bet. vétérer , parlant des personnes , co za , pr. Fan. bout annoëdet, pr. bet; en devout et; gruyeniia doufi;creaat,pr. ëet; qe­ annoëdadur, pr. bet. meret nerz, pr. id.; acquysita nerz , pr. ENRICHIR, rendre riche, devenir ri­ acquysitiit; qinvya,/;r. et. — -Un tic* en­ che, pinvidicqàt, pr.'èet; pinvizicqât; pr. raciné dans l’ âme, ur viçz grizyennelèr ëet. Fan. piûhuidiqeiû, pr. et v. riche. galoun. — S ’ enric/dr aux dépens d’ autrui, pinvi­ ENRAGEANT, e , counnarus, arra- dicqàt diva'r goust ar re ail ou divar ju s, oc ii, a , au* ari. id. — (jeia est boës an eil hac eguiie. — Enrichir, orenrageant, an draze a so counnarus ou nor de choses precieuses, para ou goarniçarrajus ou arraichus. za gand traou precius, ppr. et. ENRAGER, counuari, pr. et; arragi, EN RICH ïSSEM ENT, embellissement, pr. et. Fan. ar-agoin, connarein. — Il goarniçzadur, paridiguez. enrage de voir cela, counuari ou arragi EN MOLLEMENT, arrol, arrolladur. a ra gad qemen-ze ou o vellet qemenENROLLER, arrolli, p>\ et; lacqaat ze. — Em aner, 'endêcer, peasau di, pr. var ar rull. Fan. arulleiû, pr. et. et; pensaudi ou pensauti, idest, ressern~ ENROUEMEN i',rauladur, rauadur, hier par des absences de raison à une tête gouraoïiadur. Fan. annoëdadur, réuade bêle, de petin et de saut, pen-saut, dur, gouréiiadur. pen-saudi.r. endêver. — Il enrage d’ avoir ENROUER, s’enrouer, raula, rauli, manque ce mariage, pensaudi a ra o ve­ ppr. et ; raouï, pr. ët; gouraouï, pr. ët. za ma èn deus maucqet an dimizy-ze, Fan. rëuëiû, gourëuiû, ppr. et. •—■ Prendrepatience en enrageant, pacianENROUILLER, mergla, pr. et* Fan. taat en desped d’ezént,yor. paciáiîtëei; mercleiû, pr. et. poësa gand cals a boau var e zroucq ; ENSABLER, faire échouer sur le sable, pr. poëaet. v. assabler, échouer. ENRAGE. — Une bête enragée, vil loENSANGLANTER, eûgoada, pr. et; è/.v couunaret f un aneval arraget ou goada, pr. et; golei gand goad, pr. gocounnaret. — Chien enragé, qy cla n , ioët ; eâtaicha gand goad, pr. eûtaiqv counnaret, qy arraget, pl. chaoz chet. Fan. go*deiû,tacheiû gued goëd. 4siaû, d e . — Manger de lajachc enrugëe, ENSANGLANTE 3 e , teint de sang,


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ma seblantont bezabeoasocouscoude goadecq. Van. goëdecq. ENSEIGNE, marque , prenne, titre,, maro hervez an ene, list-o da sebelya azrouëz, pl. ou, you; arvezinty, pl. you; o re varo, eme bon Salver èn aviel.— m ercq, pl. ou. Van. m erch, pl. eü. — Ensevelir,enterrer,eûterri,/?r.et. v. l'éty­ Donner une enseigne, afin que, rei un az­ mologie de ce mot sur terre. Bezliya, pr. rouëz evit m a , rei un arvezinty evit et; sebelya, pr. et.— Ensevelir dans l’ ou­ m a, pr. roët. — A bonnes enseignes, èn bli, lesel èn ancounécha , pr. leset ; azroüez vad. — A fausses enseignes, è chomm èn ancounécha, pr. chommet; fais aroüez, dindan fais aroüez ou fais lacqât èn ancounéchao«èn ancouûou arvezinty. — A telles enseignes que je fis èn ancounéchamand, pr. lecqëet; ancela, èn azroüez ma ris qemen-ze. — co u û n ech àt, pr. ëet. Van. ancoat, anA l'enseigne de la Lune, eûdan ar stered, couëat,ancouehât, ancouëheiû, ppr.et. ENSORCELER, jeter unsort sur quel­ dindan ar c ’houzyen-nos, èrm eas. — Enseigne de guerre , açzaign, pl. ou. r. qu’ un, sorçza, pr. et. Van. sorceiû, badrapeau. — Enseigne , officier, açzaign, meiû. ENSORCELÉ, e, boëm, pl. ed. pl. ed. ENSORCELEUR, sorcer, pl. yen. ENSEIGNEM ENT, qelennadurez, Van. sorcér, pl. von. v. sorcier. desqadurez. v. instruction. ENSORCELEUSE, sorcères, pl. ed. ENSEIGNER, disqi da ur re ar pez EN SORCELLEM ENT, sorcerez, pl. ne ouyé qet,/?r. desqet, disqet. Van. disqeiii. Trég. disqi û, ppr. disqet. — ou. Van. sorcereh, bam ereh.r. enchan­ Enseigner , instruire de quelque science, tement, charmç. ENSOUFRER, enduire de soufre, disqi, desqi, qelenn, scolya,'qentellya, pprr et; rei scol ou qenlell ou qelenna- soufra, pr. e t; soufra toûnellou, etc. ENSUITE, après, goude. Van. i d .— durezo«desqadurez,/?r. roët; ober scol ou qenlell ou qelennadurez ou desqa­ Ensuite de ceci, goude-hen. — Ensuite durez, pr. græt. Van. disqeiii, desqeiû, de cela, goude-ze. rein scol, gobér scol. v. endoctriner. — ENSUIVRE (s ’ ), dônet eus a, dônet Enseigner â tire, disqi ur re da leen. — a, pr. deuët. — Il s'ensuit de là que, aEnseigner la civilité d ses enfants, disqi an c ’hano e deupenaus,ac’hano e c ’hoare onestiçz d’e vugale, disqi ar sevénni- penaus — Il s’ ensuivrait donc que , red diguez ou an dereadéguez d’e vugale. a vèz eta lavaret penaus. — Que s’ en­ ■ — Il enseignait la réthorique, à présent il suit-il de là? que concluez-vous de là? psenseigne la philosophie, diaraucq e desqc tra à dénnit-hu a c’hano?pebez cousearretolicqd’e scolaëryen, brém âe desq qançz a dénnet-hu a c ’haûe? dézo ar philesophy. ENTABLEMENT, saillie, framm ar EN SEM BLE, açzam blès, var-un- voguer, pl. frammou ar mogueryou; dro. Trcg.qevrct,guevret, qeifret. Van. rezenn voguer, rizenn voguer; iùbl-vouûsamblé, ar-un-dro. — Il est bien dif­ guer, pl. riblou voguer. ficile d’ allier le monde et la vertu ensemble, ENTACHER, souiller, exitaicha, pr. diæz bras eo accordi guevretoftaeziim- et. — Etre entaché de quelque vice, beza b lè sa rb e d hac ar vertuz ou Doüe hac cntaichet gad ur viçz-bennac, beza te- ' arbed. — Ils sont venus ensemble, deuët cliet cia ur viçz-bennac, pr. bet.— Qui int var-un-dro ou guevrcî ou açzamblès, n’ est point entache de mal nidepéchd,dvanENSEMENCER, hada, pr. hadet. v. iecq, diuam. emblaver. EN TAILLE, cran, pl. o u ; eûtailh, ENSEVELIR, emelopper uncorps mort, ou. t'. coche. sebelya, pr. et; lyena, pr. et. Van. lyaENTAILLER , faire une entaille, eû­ iiein, pr. et. — Laissez aux morts le soin tailh a , pr. et ; ober un eûtailh , ober d’ enssvelir leurs morts , dit Jésus-Christ, ur c ’han, pr. græt. list lud ar bedperepeguenieni bennac ENTAMER, eû la m m i, pr. et. C cim t


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vient de tam tn , morceau ; boulc’h a , pr. cevet; compren, pr. et; clévet, pr. id. et; darnyal, pr. et. Van. boulheiû. — — Faire entendre, expliquer, rei da en­ Entamtrdu /Mtn,boulc’lia bara, èûlam- tent, pr. roët ; lacqât da goncéo ou da mi bara. — Entammer un discours, une gompren, pr. lecqëet. — Se fai^eenten­ question, eiitammi ur prepos, u rg u is- dre, expliquer bien sa pensée, èn hem re! tyon; coum anç un divis, urguistyon, da entent, pr. èn hem roët. — Enten­ pr. coum ancet. dre le latin, entendre le français , clévet ENTAMÉ, e, part, e ta d j.— L èvreen­ al latin, entent al latin, clévet al lantaméey celui qui a la lèvre entamée, m u- gaich, entent al langaich ou ar gallecq. sell boulc’het: boulc’h, pl. éyen. —■ Entendre un art, gouzout ur sqyand, ENTAM URE, b oulc’h , pl. o u ; an gouzout un ard ou un arz, pr gouvedarn q en tâ, pl. an darnyou qentâ. — zet; beza gouïzyecq èn un ard, p »•. bet; L ’ entamure du pain, boulc’h bara , ar gouzvez un ard, pr. gouzvezet. — E n ­ boulc’h eus ar bara, ar boulc’h eus an tendre haut ou dur, beza un draïcq d t'­ dorz. entent, beza pouner-gléo, beza caletEN TASSEM EN T, bernadus, berni- cléo, frr. bet. — S ’ entendre, être d’ intel­ diguez. Van. yoh, pl. eü. ligence, èn hem glévet,pr. id.; èn hem ENTASSER , mettre plusieurs choses ober, pr. èn hèm c ’hræt; beza a-unan, les unes sur les autt es, berna, pr, et; ber- pr. bet. — Ils s’ enten lent fort bien . èn nya, pr. et; grac’hella, pr. et; graguel- hem glévet a reont inanivicq,T)raoẁn la, pr. et; eiitaçza, pr. et;laçza, pr. et. hem eiilentont.m anivicqèn h e m c ’hræ Van. yoheiii, téçzein, bernyeiû.— E n ­ ont, beza ez int a-unan, a-unanezm a tasser des gerbes dans une aire,-berivd ed. int. — Que chacun fasse comme il l’ en­ grac’hella ed, taçza ed , èûtaçzaed.— tendra, great pep hiny evel a garo, græët Entasser des gerbes en rond pour les con­ p\;p hiny ê c ’hiz a blijo gand ha. — Un server, ober bernou-tro, ober grac’he!- homme entendu, un dèn gouïzyecq. un lou-tro val al leuzr, pr. græt. — Entas­ dèn eâ'eûtel mad, pl. tiitl,eic. — Faire ser du foin, berna foëii, grac’heUafoëii, l’ entendu, ober ar g u iz je jq , ober an ober bernou i’o ënn, ober grac'hellou- ien ab'ii, ob : r e bautr, pr. g r æ t . fo ën n , èn taçza foënn. •— Entasser des ENTENTE, signification, sinifyançz. fagots, les amonceler, grac’heïla qeuneud Paroles ú double entente, compsvou go­ ou fagod, berna qeuneud ou fagod. loët, compsyou azaou-fdoz, compsyou ENTE, greffe, emboudenn , pl. ou; a zioa sinifiançz. — Dire des paroles il i'mbopdenn, pl. o u , iboudenn, pl. oit. double entente, lavaret compsyou go­ V m . iboud, pl. eü. v. greffe. — Faiseur loët, pr. id. d’ entes, greffeur, emboudeimer, pl. yen; ENTIÏR, faire des entes, embouda, pr, im bouder, pl. y en ; ibouder , pl. yen. e t; imbouda , pr. et; iboucla, pr. et. v. enter. Fan. iboiulein. v. greffer. — Enter un ENTENDEMENT , ar sqyand , ar pêcher sur un prunier, imbouda pèchès sqyand vad. Léon, an èñteñtamant.-— var brun. — Enter en écorce ou en écus­ L*entendement est Cœil de l ’âme , daou- son, embouda èñtre coad ha plusq,im­ lagad an ene eo ar sqyand vad. — Sans bouda entre coad ha rusq.,ibouda èntre entendement, qui n’ a point d’ entendement, coad lia croc’henn. disqyant, diefiteût, oc’h , â , an. ENTERINEM ENT, anterinançz. — ENTENDRE, ouir, clévet, clé vo u t, L ’ entérinement de sa requête, an antericléout, ppr clévet. Van. cléüeiri, pr. et. nançz eus e reqed. v. écouter. — E lle a entendu dire que, clé­ EN TERIN ER, confirmer, an terina, vet he deveus lavaret penaus. — J ’ en­ pr. et. Van. anlerineiñ . — Sa grâce a été tendis pai 1er, me a glevas comps. — E n ­ entérinée, anterinet eo bet e c ’hraçz. tendre, concevoir, comprendre, eûteût,/)r. ENTERREMENT , exi te rra m a n d , pL et; conceff, concéo, concevi, ppr. con- enlerramanchou ; bezhiad , pl. ou ;


ENT ENT bezbad, pl. o u ; sebelyadur. Van. in- accompli, parfait, d iga b al, fourniçz i parfed, oc’h , â an. — Une église accom­ terremant, pl. ëu. ENTERRER, donner la sépulture en* plie, un ilis digabal ou fourniçz.— E n ­ terri, pr. e t; bezhya, pr. et. Van. iñ- tier , entêté, anterin, adsolut, gronçz terreiû pr, iñterret. Ces mots viennent èn e ompinion, anterin èn e ompinion, de terr, qui signifiait terre, v-y. v. ense- oc’h , ât an. EN TIEREM EN T, a-grenn , en oll ï t l i r .— Ê tre enterré dans le cimetière, beza lecqeët èr vézred, beza eûterret èr véz- d ’an oll, gronçz, distacq. Van.a-grean, red ,p r. b et; mônet èr vézred, pr. eët, bloh, rah , tourali. — * Il a la jambe en­ eat. — E nterrer, mettre en terre, douara, tièrement rompue , torret eo gronçz tí pr. et; lacqaat èn douar, pr. lecqeët; c ’har. — Il s’ est entièrement rompu la cuza èn douar, pr. et; interri, pr. et. jambe , torret eo gronçz e c ’har gandENTETEM ENT, opiniâtreté, pennad hâ— Il s’ est entièrement perdu, collet eo pl. a u ; clop ennad ,pl. on; aheurtançz, a grenn , collet eo èn oll d’an o ll, col­ pl. ou ; alieurtamand , pl. aheurl aman- let eo evit mad. E N T O IR , greffoir, ur greffouër, pl. chou ; ostinamand, pl. ehou ; Van. aou; countell èmbouder, countell-bleg heurtançz , pl. eût E N TE TE R , faire mal à la tête, pen- da im bouda, pl. countellou , conlellnadi, pr. et; em penni, pr el ; sqei èr grom. * ENTOISER , ce qui s’ achète d la toi­ penn , pr. sqoët. Van. pennadeiû, pr. pennadet. — Le charbon entête , arglau se , tèsa ar pez a verzeur pe a bréneyr a zeuda empenni ou da sqei èr peñ.— dioud an t e s , pr. teset. Le vin l’ a entêté, sqoët èn deus ar guïn. •ENTONNER, m-sir avec un entonnoir, èn eb en n .— S'entêter, se mettre follement foulina , pr. et ; founilla, pr. founillet, dans l'esprit, ènhemaheurti,/w\ èn hem lacqât gand ur foulin ou gadur founill aheurtet ; lacqât a enep résoun èn e ou gad un trezer ,pr. lecqeët. — Enton­ b e n n . vr. le< qeët. Van. peñadein, him ner du vin, l'oulina guïn, founillaguïn, aherteiû. — S ’ entêter d’ avoir une chose , lacqât guïn èn un donnell gad urfouhem aheurli da galiout un d ra .— Elle l i n — Entonner, commencera chanter,ens’ est entêtée mal-à-propos de ce sot, le£- toni, pr. et; rei an ton, pr. roët; lacqa­ qeal lie deus a enep resoun èn lie phen at an ton.— Ce lui qui entonne, eiitoner, ez rencqé cahout ar sot-hont.— S ’ en­ pl. yen; nep a ro an ton, nep a lacqa têter de son propre mérite, cahout santi- an ton, nep a lacqa var an ton. v. chan­ manchou uhel ou vean , eus anezà e- tre.— Entonner les louanges de D ieu, cau n a n , pr. bet; hem istimout re, pr. na meulodyou Doüe,j»r. canet. — E n ­ hem istimet; prisout re e eçzelançz e- tonner des bouteilles de vin, boire beaucoup, u n an , pr. priset. trezenna g u ïn , trezenni guïn , pr. et; ENTETE, ée, opiniâtre, pcnnadus, ÉÎéMtrezer, entonnoir, et de trezenni, Ire» alieurted, oc’h , â , an. Van. peenna- zenner, goinfre, prodi'g«e.louncqa guïn, dus , aherted, oh , an. pr. et. — Celui qui entonne, trezenner , ENTHYM EM E, aiguamand a ziou pl. yen; trezer,/?/. ou; lo un lrecq, pL breposicion, pl. arguamauchou a ziou lountréyen; sac’ii-gu ïn , pl. seyer-guïn. brcposicion. ENTONNOIR, trezer, pl. ou;fonlin, E N TIE R , qui a tout ce qu’ il doit avoir, pl. ou; fo u n ill,/j/.ou;èûtanouër,p/.ou. anterin, fourniçz, oc’h , â , an . — La ENTORSE , détorse , guëad cfi, pl. pièce est entière , fourniçz eo ar pez. — ou; goâsqadenn , pl. ou ; fals-varchaCheval entier, m arc’h Calloc'h, m arc’h denn ,pl. ou; goazyen troët, pl. goazyed anterin.— Remettre Iqcfioseen son entier, troëet. i\ mémarchure. — Prendre une anterina un dra, pr. anterinet. — Il s’ est entorse, fals-varc’ha, pr. et; trci ur voadonné tout entier d D ieu , èn em roët en zyen , pr. troët ; guëa ur mémpi-bendeus da Zoüe èn oll d’an oll. — Entier, nac, pr. gi:ëet ; cher ur voasqatlenn, 544

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ENT ENT S4§ ober tir fals-varaehadenn* pr. græt, ENTORTILLEMENT, action d'entor­ EN TR’AIMER (s’ ) èn hem garet tiller, tortiçz, forluilhadur, guëadur. eil eguile, pr. id. Van. him gareiii. —-i — L 'entortillement du lierre autour d’ un Ils s’ entr’ aiment beaucoup,ierrupl ènhem arbre, an toriiçz ou an tortuilhadttr eus garont, braseoargarantezasoerìtrezo* an ilio èn dro da ur vezen. ENTRAINER, stlegea, pr. et; trayE N TO R TILLE R , tortuilha , pr. et; na, pr. et; douguen, pr. et; saicha gand èn hem vea, pr. vëet; èn hem dortiçza, ha, pr. saichet; caçz gand hâ, pr. et.— pr. e t; rodella, pr. et. — Le lierre stla Entraîner quelqu’ un de ton côtéi tenna ur'* vigne b’ entortillent autour des arbres, an re èn tu gand hâ, pr. tennet. ilio hac ar guiny a zëu d’en hem vea ENTRAVES, liens qu’ on met auxpiedi èn dro d’ar guëz. — ■S ’ entortiller dans des chetaum pour les empêcher de s’ enfuir , son manteau , èn hem dortuilha èn e huai, pl. ou; heud, pl. ou. Fan. ho d ,p l. vantell; ên h em gah u n i èn evan tell,pr. eu. Trég. lifre, pl. o . — Sans entra-1 èh hem gahunet. vet, cheval auquel on n’ a pas mis d’entraves$ ENTOURER, enceindre, cerna, cerna dishuai. — Mettre dés entraxes d un che-> èn dro, pr. cernet. Van. c ’harreiû tro- val, h u a la , pr, e t; lifra, pr. et; lifreaâ ha-tro, cherreiñ tro-ar-dro, ppr. et. v. ur m arc’h , pr. lifrëet; heudo* pr. et. enceindre. — Entourer , environner quel­ Van. hodein. 9. dichevêtré. — Entravesy qu’ un , beza èn dro da ur re-bennac, fer qu’ on met aux pieds de» chevaux, qui pr. bet; hem lacqât èn droda ur re, pr. ferme comme une serrute, potailh m arc’h* hem Iecqëet; eñcerna u r r e , pr. e t . — pt. potailhou m arc’h, potailhou qesëqj Cet homme charitable est toujours entouré spéau, pl. spévyou. • Cadenas pour fer* des pauvres, atau ez eo eûneernet ou si- mer les entraves, plu ëîi,p l. ou; toucher», chet an dèn alusennus-hont gand ar pl. ou; ar bluenn potailh, an doucheñ béauryen, atau ez vèz e leiz a béaury­ potaiL — Laclefpour les ouvrir;alc’huëz-» en èn dro d’an dèn alusennus-hont.— spéau,alc’huëz-po'ailh,p/.alc’huëzyou L a mer entoure la Urre, ar mor a ra tro — Mettre des entrâtes de cette sorte d un an doüar, ar mor a so tro-var-dro an cheval, spévya ur m arc’h, pr. spévyet ; doüar. potailh a ur ma?c*h, pr. et; ENTR’ACCUSER ( s’ ), èn hem acENTRE, prép. de temps et de lieu, en­ cusi an eil eguile, pr. èn hem accuset. tre, être. Van. etfe. — I l est entre ste e t Van. accuseiñ. sept heures, eñire c’huec’h ha seiz eur ENTR’AIDER (s’), èn hem sicour an eo. — Entre ici et là il y a bien loin, en-f eil eguile,pr. èn hem sicouret. Van.him tre eno hac amà éz eus pell ou pellam-r secoureiû. ser ou pell hend. — Entre le ciel et là ENTRAILLES^ boyaux, eiitrailhou, terre, eñtre an eê hac an doüar. ■ — Enbouzellou,bouëlloü. Van.boèleü.Trég. tre Brest et Carhaixil y a quaierte lieues, boëllo. — Entrailles, intestins de bêtes, entre Brèst ha Kærahés ez eus pévar-* corailhou, couraiîhou. De là , corée ou zecq léau. — Entre chien et loup, entres eourée, pour fraisure de bêle. Van. boëlleü- nos ha deiz da vare ar roue jou. — I l — Les chastes entrailles de la sainte Vierge, est entre ses mains, ezma eñtreezaouarn. ar c ’ÍioíF pur ha glan eus ar Verc’hès — C ’ est une chose terrible de tomber entre sacr. — li a les entrailles échauffées, tanet les mains du Dieu vivant, dit Cêcñture, eo e entr^ilhou. — Arracher les entrail­ un dra orrupl eo ou un orrupcion e<r les d quelqu’ u n , divouzella ur re-ben- couëza entre daouarn an autro Doüe, n a c , pr. et. Van. divoëlleiû unon-be- e me ar scritur sacr. — Entre vous ei nac. — Les entrailles de la terre, coff an moi, entre c’huÿ ha me. — Entre nous doüar, caloun an doüar. — Les entrail­ d eu x, eûtrezomp hon daou. — Entre les de la miséricorde de Dieu , tant. deZa- vous et lui, entre c ’huy hac en .— Entre charie, an denerder eu» a» dru garez a \veus deux, eutrezoe’h ho taon.— Entre

Zôüe, ar vadélez vras eus á ZoẂe.

an


ENT , 340 ENT L ’ entrée de la maison, an iui et elle, eñtre ê ha hy. — Entre lut tre, pl. ou. et eux,entre lui et elles,entre efì hac hy. antre eus an ty. — À Centrée de l’ église, — Entre nous, eûtrezomp, eôtrezomp- en antre eus an ilis, ô toull dor an ilis. uy, q eo-eû trezom p .— Entre eux, en­ — Les entrées de» villes sont sales, an antre elles, entrezo, qen-eñtrezo, eñtrezé, trëou eus ar c ’hærryou a so ordinal eâtreé, entrezeu. — Un d’ entre nous, hudur ou lou 9. — L ’ entrée de l’ été ou de unan ac’hanoump. *“■ — Un d entre tous l’ automne, dezreu an liañ pe an raguedoit me trahir, xanan ac’hanoc’h a die va a u st, coum ançzam and an hañ pe an zrayçza, eme hou Salver d e aebestel. discarr-amser. — Entrée de table , ar _Un d’ entr’ eucs, une d’ entr’ elles, unau c ’hentà meus tauL — Entrée , droit sur anézo, unan a n ézo -y , unan a n éze u , les marchandises, ar guïr a antre. ENTREFAITES ( s u r c e » ) , eûtreunan anézé, unan a n éé.— Entre avoir et n'avoir pas, entre ar c’hrocq hac an tretant, ê pad qem en-ze, é qéhyd-ze, èr guchyd-ze. discrocq. ENTRE-FACHER ( • ’ ) , faclii an eil ENTRE-BAISER ( s’ ), pocqct an eil da eguile, pr. id. Van. bouchet ou bou- oud eguile, pr. fachet. ENTRE-FOUETTER ( s’ ), hem foetcheifi en eil d’en arall, pr. bouchet. ENTRE-BATTRE (s’ ), èn h e m g a o - ta an eil eguile, pr. hem foëttet. ENTRE-FRAPPER ( s* ) , hem sqei na, pr. et. Van. him bilein eu ganneiû. an eil eguile,-pr. sqoët. ENTRE-BLESSER (»*), èn hem vleçE N T R E -H A IR (s’ ), èn hem gaçzaat, za an eil eguile. Van. him vleçzeiû. ENTRE-CHOQUER ( s* ) , èn hem pr. ëet. ENTRELACEMENT, emlaçzadur an heurta,pr,et; sqei an eil oudeguile,pr, sqoët. Van. himherteifi. — S'entre-cho- eil èn eguile, guëadur. EN TRELACER, emlaçza an eil èn quer, s’ offenser, hem offanci, pr.et; hem oifanci an eil eguile. Van. him offan- eguile, pr. emlaçzet; guëa an eil gad egu ile, pr. guëet ; stropa ou strolla ou ceiû. ENTRE-CONN AITRE ( s’ ), hem aas- fourra ou lacqât an eil èn eguile, ppr. Jet. A l. plethu. — S ’ entrelacer, hem naout, pr. hem azaavezet. ENTRECOUPERẁn<£j#wrs,dazpre- ftrolla ou hem reustla an eil èn eguile, zecq, pr. dazprezeguet j hanter-bre- ppr. eî. zecq, pr. hanter-breaeguet. — Entre­ ENTRELARDER, piquer de lard, dazcouper ses paroles de sanglots, didrouc’ha larda, entrelarda, pr. et.— D u bœuf ene breposy«u o c’huanada, dazprezecq trt lardé, bévin dazlardet ou entrelardet. gand hirvoud, drailha e gompsyou gad ENTÌIELIGNE, interligne, eñtrelian hirvoud ou o hirvourdi, ppr. et. — gaenn, pi. ou. S'entre-couper , hem drouo’ha èn o ENTRE-LOÜER (s’), hem veiüi an c ’hompsyou an eil eguile , l>em gon- eil eguile, pr. hem veulet. trollya dre gomps an eil eguile, ppr. et. ENTRE-MANGER ( s’ ), hem zibrî, E N T R E - D E U X , entre deux cho­ pr. hem zébret; hem daga, pr. daguet. ses, eiilre daou, an eûtre’-n daou. ENTREMELER, -mêler parmi, qemesENTRE-DONNER ( s’ ), rei an eil da qa, pr. et ; lacqât mesq-ê-mesq. eguile, pr. roët; hem Bqei an eil eguile, ENTI\EMETS, entremeus, pl. ou; pr. hem sqoët. ENTREMETTEUR, médiateur, hanENTRÉE, arrivée, réception, doñne- tereur, pl. yen; hanterour, pl. yen. — diguez, doñnidiguezvad, diguemered. Entremetteur , médiateur entre les amans •— Tel jour il fit son heureuse entrée, en pour faire un mariage, Léon, jubenn, pl. deiz-ma-deiz ez heureu e zounediguez ed. T r é g . roüihell,p/. ed. B . - Corn, bazvad. — Donner entrée d quelqu’ un , rei valan, pl. bizyer-valan. H .- C . et Van. d'guemered da ur re, pr. roët. — E n ­ crisgn-asqoj-n, pl. crign-æsqern; dartrée, lieu par oû on entre, antre, an an- border, pl. yen; ougenn, pl. e d £ n -


ENT 54 ? ENT ENTREPREN EU SE, antreprenou-* tremetteur, interprète•, couratcr, pl. yen; coureter, pl. yen; couroter, pl. yen. — rès, pl. ed. E N T R E P R IS, e , perclus, e , seyzet, Entremetteur pour la vente des chevaux, des bètes d cornes, courater qesecq, cou ­ seyet. H .-Corn. et Van. impotant. ENTREPRISE, résolution hardie, harrater saout. v. maquignon. ENTREMETTRE ( s’ ) , s’ interposer dizéguez divisur, antreprenanz.— E n ­ pour quelqu’ un, èn hem em m ellouteus treprise, dessein, déso, d e ç zen n .— E n ­ a un dra, pr. èn hem emmellet ; hem treprise, usurpation, mahoumérez,p/. ou. ENTRE-QUERELLER ( s ’), èn hem vellout vès a un d r a , pr. hem vellet ; beza hanterour èn un æ ffer, pr. b e t; scandalat, pr. èn hem scandalet. ENTRER, antren , pr. anlrëet. Van. hantera, hanteri, ppr. et. ENTREM ISE, hanterourans, moyen. id. — Entrer tout, doucement, antren ■ — Par voire entremise, dre ho hanterou- gouëstadicq. — Faire entrer , ober da ur re antren un dra-bennac, pr. græt. ranz, dre ho moyeu. ENTRE-MOQIJER (s’), hem goapaat — Laisser entrer, lesel da antren, pr. et. an eil eg u ile, pr. hem goapëet; ober — Entrer en un détail général, antren en detailh a bep tra. — E n trer, pénétrer, goap an eil eus eguile, pr. græt. ENTRE-MQRDRE ( s ’ ) , cregui an treanti, pr.et; iûtra, pr. et; aatrendoun. ENTRE-REGARDER (s’), hem sellet eil èn eguile, pr. croguet. EN TR E -N U IR E , noasout an eil da an eil eguile, pr. id. EN TRE-REPONDRE ( s ’), respount eguile, pr. noaset. ENTRE-OUIR, ouïr un peu, hanter- an eil da eg u ile , pr. respountet. ENTRE-SALUER ( s ’), hem saludi, glévet, pr. id. Van. id. ENTR’OUYRIR, ouvrir un peu, han­ pr. hem saludet, ENTRE-SUIVRE (s’ ), èn hem heuter-digueri, pr. hanter-digorét; searra, pr. et. — La porte était entrouverte, han- lva, pr. èn hem heulyet. ter-digor a voa an or^ — La terre s*en­ “ EN TRE-TAILLER ( s’ ) , parlant des chevaux et des hommes qui marchent mal, trouvre, scarra a ra an doüar. ENTRE-PARLER ( s ’ ), hem gom ps, èn hem drouc’h a, o sqei an eil troad pr. hem gompset; hem barlant, pr. et. ouc’h eguile,pr. ènhem droua’het; hem E N TR E P O T , lieu de réserve des mar­ dailha, pr. hem dailhet. chandises, efitrepaoûez, pl. o u ; m agaENTRE-TEM PS, etretant,an etretant ENTRETENEMENT, dépense pour les zin, pl. ou; an trep aoüez, pl. ou. ENTRE-POUSSER (s’ ), hem boul- choses nécessaires d la vie .“atretenancz. dispign, bévançz. Van. dispign. sa an eil eguile, pr. hem boulset. ENTRETENIR, s’ entretenir, être liés ENTREPRENANT, e, antreprenus, hardiz. ensemble, hem zerc’hel an eil eguile, pr. ENTREPRENDRE, antrepren,antre- hem zalcliet; bezastag-ouc’h-slag, be­ preni, ppr. et . — Entreprendre une cause, za stag an eil oud eguile , pv. bet. qemeret ur gaus, pr. id .— Entreprendre Entretenir, conserver, répare*", derc’hel de parler, qemeret da lavaret, entrepren ê stad, pr. dalc’het; rapari, pr. et^atreda gomps. — On l'a nouvellement entre­ teni, pr. et. — Entretenir, défrayer, atrepris, névez-antreprcnet ei>bet. •— E n -, !eni, pr. et; fourniçza d’ar m isou, pr. ireprendre sur autrui, antrepreni var ar fourniçzet. — On a bien dépensé de l’ ar­ re ail. — Entreprendre, faire un marché, gent d entretenir cette personne, cals a so antrepren ul labour, antrepre-m ur pez coustet evit e atretcn i, impliget eus labour j ober m aro’had eus a ur pez cais a arc’hand èn e guers, cals ar­ labour, pr. græt. c’hand a so dispignet èn dro ENTREPREN EUR^/at qui entreprend dezà ou var e lec’h ou var e dro. quelque ouvrage , antrepren.er, pt. y e n ; — S ’ entretenir de vivres et devilements, èu untr,?pre*®uç, pl. yg». hem vésar liao èn hem visqa, ppr. èu


ENV » 4» ENV Item vague hac èn hem visqet, hem fermer , efteerna, pr. et; serra clos, pr. atreteni, pr. hem atretenet. — S ’ entre- et .-— Il a enveloppé les ennem is , eiicei net itn ir » discourir, divisa gand ar re a il, ou sichet ou aerret a bep tu eo au ad­ pr. divîset; èn hem atreteni, pr, et. versouryen gandhâ. ENTRETENU* e, pari, et adj. Une ENVENIMER, binim a, pr. et; confemme entretenue, ur c ’hecq atretenet. ta m i, pr. et. Van. velirn eiû — Enveni­ ENTRETIEN, dépense, atretien. — mer les paroles ou les acliom d’ un autre , Entretient conversation, divis,/?/. ou; de­ binima ou ampoësouni ar pez a lavar vis, pl. ou; prepos, pl. you. — De bons ou a ra un ail, ppr. et. entretiens, divisou mad,preposyou mad. ENVERS, préposition relative, ê qêver, — Demauvais entretiens, goal breposyou, èn andred. u. endroit.— Envers moi, èm goall devisou, droucq devisou, prépo^ c ’hever, èm c ’hever-m e, èm andred, svoufall, divisou fall. — Un homme sans èm andred-me. — Envers toi, èn daz entretien, un dèn dibrepos, pl. tud. qêver, èn daz andred, èn da guever* EN TRE-TISSU , e, guëetan eil gand d e , ên da andred-te.— Envers lu i, èn eguile, èm laçzet an eil èn eguile. e gu ever, èn e g u ever-ê, èn e andred, EN ÏR E -TO U CH E R ( s’ ) , èu hem èn e andred*ê .— Envers elle, en h e c ’hêdouich, pr. èn hem douchet. Fan. him ver, èn he c ’héver-hy, èn he andred, doucliein. — S'entre-toucJier des mains, èn he andred-hy. — Envers tous et un èn hem embreguer,pr. ènhem em bre- chacun, ê qéver an oll guytibunan , èn gueret; hem vanea, pr. et; hem m erat, andred an oll guytibunan. — Envers pr. et; cabalat, pr. et. chacun, ê qêver pep hiny, èn andredpep ENTRE-TUER ( s ’ ), hem laza an eil hiny eu peb unan.— Envers, le mauvais eguile, pr. hem lazet. Fa?i.hiriilaheiû. côté d* une étoffe, an tu eue.), an tu erep, ENTREVOIR,, hanler-vellet, pr. id. an lu guin. Van. en dianvés, en d iaiVan. dramuëliet, pr. id.; dramsellein, draii. t'. endroit.— T ‘ourner une étoffé d hanter-sellein. — S ’ entrevoir, hem vel- l’ envers , trei var an tu enep, trei var }et an eil eguile, pr, id. an tu erep, trei var an tu guin ,pr. troët. ENTREVUE, conférence, em vell, pl. — Couché d l’ envers, goarv’czet var an ou; envell, pl. ou. — Enlrevue des pa- lu guin .— Ses affaires vont d l’ enners, ne rens pour un mariage, efiveli, pl. ou; gu- réussissent pas , e æfferyou a ya var an ëlladenn, pl. ou. Van. guëiedell,/)/. eü. tu guin ou a y a a d re u z ou o deus guall—■ L entrevue s’ est faite dans les deux mc- içzi\.- -La debauch* pour les femmes çtpour ' nages, beza eo bet ai^ emvell, bez’ ezeo le vin, met une maison d l’ envers ( prov. betaneniveil, bez’ ez eo bel an eûvell. breton ) , argraguez sioüaz hac ar guïn* Vàn. bet eü er uëledell. — Adieu, à la a lacqa au tiéguez varan tu guïn. pnmière entrevue, adeo, qeu na ve^o ; KNVI ( à I’ ), d q u i fera mieux, gaud mad, qen na vezo ar e’ì iu:;ki guëüed. qeudamouëz,d’ar guëJla, guell-pe-vell. Van. joé, qen ne vo. E N V IE , jalousie, a v y , gourvénfez.— ^ EN VAH IR, qemeret dre nerz, qe- Parler envie d quelqu’ un, avya ur re, pr. meret a enep jusiiçzha résoun, pr. id.; avyet ; douguen avy da ur re, pr. cÎoumahomi, pr. et ; mahomni,/w\ el. Vçin. gu st; cahout avy oud ur r e , p<\ be'. oemér dre n erli, pr. qemeret. — Porter çtu ie aux biens du prochain, aEN VELO PPE, ce qui sert à envelop­ vya madou au henle.-c.— E nvie, désir, per , goioudur, g o b . — Uenrcl-.'ppe du c ’iîoand, pl. e'huanchou; y o u l, pl. ou. tuyau de la paille, plouscn, pl. p!oùs. Ce V ’in. hoüüd. A l, caudedd . — Avoir en­ îiioi, hors de Léon , veut dire paille , en vie , cahout e’hoan d , pr. bet ; c ’hoanprenant la partie pour le tout. ta:il ,p>\ ëet. l ’an, hoaniein.—lia grande envie de vous voir, ur c ’hoa.ul bras èu

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EPA 349 pr. niget, qem eiet e n ig , pr. id. ; ac h a p , pr. achapet. — U oiseau s’ est en­ volé, niget eo al labouçz eus ar gaouëd, qemeret eo e nig gad al labouçz.— E m tre temps mon argent s’ envole, etretant e c ’hachap va arc’hand. ENVOYER, caçz, pr caçzet. Fan. id. — Envoyer , destiner quelqu’ un pour aller dans quelque lieu, leuzri ur i'e-bennac evit mônet èn u l lac’lx, pr. leuzret.— • On l’ a envoyé quérir , caçzet eus d’e guerc’h at, leuzret eus d ’e glasq.— E n ­ voyer un exprès d B rest, leuzri eau 11ad ou c a ç z c a n n a d d a Vrèst.— Envoyer un ambassadeur en Hollande, cacz cannad ou leuzri cannad da Hollandes.— Etre envoyé et renvoyé,beza caczel ha digaçzet E P A C T E , onze jours que l'année so­ laire a de plus que l’ année lunaire, epacq, an epacq. Van, en epacq. EPAG N EU L, chien', spaignolicq, pl. spaignoledigou. EPAIS , épaisse, téo, tévoc’h , tevâ. Van. t e ü jie ü o h , teüan , teüaoû.— Un mur épais, ur vur teo, pl. muryou teo. — Une personne épaisse, un dèn teo, ur persounaich fêtiez.— Epais, épaisse, so­ lide, fetiçz, c r è , (eo.— Un boulevard épais, ur bouloüard crê , ur bouloüard teo ha ledan.— Des crêpes épaisses, crampoës fe tiçz , craxnpoës teo , fistoe’h , c ’iiuïstoc’h .— Epais, abondant, stancq, tilh , fourni us , p u ilh , oc’h , â , aû .— Un bois épais, ur c ’hoad stancq. — Les blés sont épais dans les clos cetie année, er bloaz-ma ez eo stancq ou lilh ou puilh ou founnus ou paut an edou ebarz èr parcqou.-- Les méchants sont par malheur plus épais que les bons, stancqoç’h eo si­ oüaz ar i'e fall egued ar re vad. E P A IS S E U R , teoder. Van teüded, —■L ’ épaisseur d’ un m u r , teoder vir vo­ guer. — - E p a isseu r , solidité ^ fetiçzder, feliçzded.— L'épaisseur d’ un carton , fe­ tiçzder vir c ’hartoun, teoder ur c ’hartoun.— E p a isseu r , abondance , foundèr, YiXÛWiàeà.— L ’ épaisseur d'une f ret, puii~ hded ur c ’hoad , teoder vir c ’hoad. — • L ’ épaisseur cLs b its , foundèr an edou.

tí'éiuen ar c ’hound d a, pr. græ t; lac­ qât ar c ’hoand eus a, etc., da drémen. — Envie de femme grosse, c ’iioand greg yrasès, un youl direiz ou direol,— E n ­ vie, petite peau qui vient à la racine des ongles, gourivin, pi. o u .— Arracher les envies d’ autour des ongles, tenna ar gourivinou divar dro an ivinou, pr, et. E N VIE R , porter envie, v. envie. EN> IE U X , euse, qui porte envie, av y u s ,o c ’h, â, an. Van. avyus, anvyus. — Etre envieux, beza avyus. v. envie.— Envieu :-, désireux , c ’hoantaüs, voulus, c ’hoantus, oc’h , â. Van. hoantus. — Etre envieux, désire)', c ’hoantaat, pr. pet; beza c ’hoantaüsou 3rou lu s, youli. pr. et. EN VIR O N , préposition, var-d ro , êd ro , tausl-da-vad. A l. m etou , ê m e­ tou. — Environ ce temps-là, var-dro an am zcr-ze, é tro au amser-ze, taust da vad d ’an ain.ser-zc.— Nous étions environ deux cents, beza ez oarnp êlro un daou c ’hant, var-drô daou c ’hant èz oamp, un daou c ’hanl-bennac a yoa ae’haîiouinp.— Environ, laenvirons, al lec’liyou var-dro, èn d ro , tru-var-dro.— Les environs de Paris sont fort beaux, caër eo al lec’hyou var dro P a ris , tro-vardro Paris ou èn dro Baris ez eo ca ër pep tra, caër eo ar vro èn dro da Baris. ENVIRONNER, entourer, hem lac­ qaat èu dro dra, pr. Iecqëet. v. entou­ rer, dazeom pret, pr. id. — Une lumière les environna, ursclærdeda savas èn dro dëzo, ur sclairdero goloas fro-var-dro. EN\ ÏSAGER, sellet ô laçz ur re, pr. id. ; güellet façz ur re, pr/id. — S i je l’ avais envisage, je t'aurais bien reconnu, ma èm bezé güellet e façz, me am bezé eanavezet prés t.— Envisager fixement, sellet ur re entre an daoulagad, pr. id. — Envisager une a ffaire de tous côtes, sel­ let piz oud un æifer , sellet attantif un aifer ou ua d r a , pr. id. ENUMERATION , niveridig u ez, ur gount ê detailh evès a gais a draou. E N VO I, action d'envoyer, c a çz , caçizidiguez.— E m o i et renvoi, tracas, caçz ha digaçz, fourgaoz. — L ’ épaisseur d ’ un doigt 9 d ’ une ta b le, ENVOLER ( s’ j , s ’en aller , nigeal, treuz ur b is, treuz un daul. y

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í 5o EPA epe E P A IS S IR , s’ épaissir, tevaat, pr. faut rien épargner, arabad eo espern éet. Van. teü ein , teüat.— Epaissir , s’ é­ netra, arabad eo arboüell netra.— E paissir, fetiçzaat, pr. ëet.— Epaissir, de­ pargner sur son manger, espern divar e venir abondant, stancqaat, founuçzaat, vevançz, qemeret var e vevançz.— C ’ est puilhaat, ppr. ëet .— Les blés s'épaissis­ autant d’ épargné, qemen-zeesperneteo. sent, stanqaat a ra an edou, a drugaEPARPILLER, jeter ça et là , feltra rez Doue. tu-liont ha tu-m â ; pr. et. v. epandre. EPAM PREM ENT, effeuillement de la Van. stréaoüeiiî, stréüeiñ, ppr. et. vigne, dizelyadur ar guïny. EPARS ( des cheveux ) , bléau disEPAMPRER laxigne , dizelya guïny, pae’het, bléau foutouilhecq, bléau dispr. et .-Vigne e/wmprce, guïn yen dizelyet. parbouilhet. EPANCHEMENT, effusion, v.-y. * EPATER, romp"ela patte d’ un verre, E P A N C H E R , répandre, verser, scuil- terri sichcnn ur verenn , pr. torret ; h a ,p r . et. Van squlhein , squlveiû.— disiroada ur verenn, pr. et. Van. diJésus-Christ a cpanchéson sang pour nous, droëdein ur u ëreën , e t c ., pr. et. Jésus - Christ èn deveus bet scuilhet e EPAULE, scoaz ,pl. diouscoa*. Van. c ’hoad evidomp-ny pec’heuryen . — Le scoë, pl. discoé. — Le haut de l’ epaule , vin s’ épanche, scuilh(i a ra ar guïn.Dan,s penn arscoaz .— Le coinde l’ epaule, qorn le cap Sizun, fenna r’ar guïn. ar scoaz.—-L3os oh. la palette de l’ épaule % EPANDRE, éparpiller, f e l!r a ,p \ et; plancqenn ar sco az, asqorn ar scoaz. teureul, pr. lault t. — Epandre ça et là , v. omoplate. — ■ Toute l'épaule jusqu’ au feltra tu-hont ha iu-mà,teureul tu-hont poignet, ar scoaz, armm. — Q u ia de ha tu -m â , strineqa a bëp t u , pr. et. larges épaules, scoazyecq, pl. scoazyéEPANOUIR ( s’ ), digueri, digueri y en , scoazyegned. Van. sco éh yecq ,, c zelyou,pr. et. Van. digor, digoreiû, pl. scoéhigued .— Epaules voûtées, div- . ppr%et.— Les fleurs s’ épanouissent au le­ scoaz croum m .—Qui a une petite épaule, ver du soleil, d’ar sevel-hëaul ez teu ar scoazicq, qeynicq.— Porter sur les épau­ bleuzû ou arboeqedouda zigueri ode- les ou sur le dos, douguen var an niou lyou . — A ces nouvelles, son cœur s’ est é- scoaz pe var ar c ’h e y n , douguen var e paneui, a r c ’héhézlou-ze, odeus lecqeat choucq pe var e gueyn , pr. douguet. e galon i) d a zigueri da dfidal èn egreiz. — Se rompre l’ épaule, terri e scoaz, p r% EPANOUISSEMENT des p u r s , di- torret. — Une épaute de mouton , de veau , goridiguez ar bleuzû, an digor vès ar ur scoaz vaud, ur scoaz lue. — Des é-> boeqedou. — Evanouissement de cœur, paulss de veau, de mouton, scoazyou lue, digoridiguez a galouu , \in drid a ga- scoazyou vaud. lo u n , un dridérez agaloun. EPÄULEME N T , s c o a z e l l , / ) / . o u . EPARG N ANT, te, espergnus, piz , EPAULER, appuyer quelque ehose, scooc’h , â. — La jeunesse est trop prodigue azya un dra-bennac, pr. et; scoazelli et la vieillesse est trop épargnante, yaou- sin d ra, ur voguer, un ty,p r. scoazelancqtiz a so re brodieq ha cozny re let; rei scoazell da un d ra, pr. roët; biz, ar re yaouancq a so re dispignes lacqât scoazell gad un dra-bennac, pr. lecqëet. — Epauler quelqu’ un, l’ aider à hac ar re goz a so re espergnus. EPARGN E, ménagement, espergn , marcher, scoazya ur re , pr. scoazyet ; espern. Van. espern, arm erh.— L ’ é­ ici scoaz da ur rc, pr. roët.— Epauler, pargne, le trésor royal, teñsor ar roüe, A émettre l’ épaule, discoazya, pr. et. — an espern. — Le trésorier de l ’ épargne , Volve cheval est épaulé , discoazyet eo ho teñzoryer ar roüe,teñzoryci an espergn. marc’h. v. démettre.— Une fille épaulee , EPARGNER, user d’ économie , esper- ur plac’h discoayet, ur pla<;’h goallet, na , espern, espernout, pr. espernel ; ul loëzu discoazyet. espergn, pr. et ; arboüei!, pr. et. Van. EPE AUTRE, sorte de b lé, y e lle d , esperneiû, arm erheiû, ppr. et. — Il ne htvel oud ar guïnis.


EPE EPE 55 1 E P É E , arme offensive,<Qleze1I , cleze, qat oud ar c ’hentrou. v. regimber. ppl. clezéyer. Van. ele añ , pl. cléañyer; EPEUONNER, mettre des éperons,c^enc le a o ñ ,p l. yer. A L g la if, glæ v .— Une tra, pr. et .— Il est botté et éperonné, heu* belle épée, ur c ’hleze caër. Van. urglean zet ha qentret eo .— Epéronner quelq'un, caër. — Pommeau d’ épée, poumellenn Cexeiter d , qentra ur re, qentraouï ur Clexe.— Poignée d’ épée, an dôrnad — La re -b e n n a c, ppr. et. garde de Cépée, an harzôrn, argoardou. EPERONNIER, qui fait ou vend des i* *—-La lame , alla m m en n .— La pointe de perons qentrer, pl. yen ; qentrour , pL l'épee, beg ar c ’hleze.—Le taillant, leram qentrouryen. ar c hleze, neudenn ar c ’h leze, direnn EPERVLER,f. de couvreurt, sparfell, ar c hleze .— L a gaine, guuhin ar c ’hle- pl. ou. ze, leur a c ’hleze. Van. foureü ur gleari. EPERYIER , oiseau de proie, sparfell, Ceinturon d’ épée, gouriz clezeff.— E - pl. ed; Van. sparhüér, splahoüér, ppl. pée d argent, ur c ’hleze arc’hand. — Il ed. v. milan, mouchet. a deux belles épées, daou gleze caër èn EPERV 1ER, filet dé pêcheur, tramailhj deveug .— Homme d’ épée, clezeffyad, pl. pl. ou clezeffidi.— Porter Cépée, douguen ar EPH EM ERE, ar pez na bad nemed c hleze. Dégainer son épée, mettre l’ é- un d eiz, deziad. — Flèvre éphémère, ca­ pU d lamain, dic’honina, tenna a r c ’hle- tion ad terzyeñ n e b ad n em ed p ed ir eur. * e .—-S e battre d Cépée, hem gañagand varnuguent, un derzyeñ dezyad. ar c hleze, — Il a reçu un coup d’ épée dans EPHEM ERIDES, levryou great gad le ventre, un taul eleze èn deus bet èn astronomyaned , pere a zisquëz b'ep e goff. Remettre Cépée dans le fourreau, dervez ar stad eus an Oapl, pe arplaçz gouhina e gleze, lacqât e gleze èn e eus a bep planedenn, da vare a r c ’hrezfeur ou èn e c ’houhin , — A la pointe de deiz. I épée , gand beg ar c’hleze) gand ar E P I , le haut du tuyau du blé, tamoëc ’hleze noaz .— Passer tout au fil de Cé­ zenn, pl. ou; penn-ed, pl. pennou-ed. pée , laza tout gand ar c ’hleze, hep es- Treg. tescaouenn. pl. tescaou, tescau. pein necun .— Mettre du côté de Cépée, Corn. lànvenn, pl. ou; tohaden, pl. toempocher, sac’h a , pr. et. Très, tuiû , had. Van. toësen, pl. toésad; tohaden, pr. tnët. pl. tohad. E p i ras, sans barbe , Léon, ^ EPELER, nommer les lettres Cuite après tamoëzenn bloue’h .— Se former, mon­ Cautre , pour en composer des syllabes di- ter en épis , dioda , pr. et. id est, di-gueguech, pr. digueget; syllabifya, pr. et; auta , sortir de l’ état d’ herbes, disac’ha , Epeler, former l*'S mois_après avoir as­ pr. et. Van. inhodein , pr. et. — Le blé semblé les syllabes, plena, pr. plenet. monte en épis, diodaoadisae’ha a ra an ed, EPERDU, ue, spountet, hanier-gol* EPIANT , e , sujet d épier les autres, let, hanter-varo. spy us, guedus, oc’h , á , an. ÉPER 0 U EM EN T, èn oll-d’an o l l , E P I C E S , pour épicer, spiçz , pl. ou ; orrup , un orrupcion , en ur fæçzonn ispiçz, pl. ou. — Epices, t.* de palais , estrainch. spiçzou , ispiezou. — Payer les épices , E PERL AN, poisson de mer et de rivUre, paëa ar spiçzou, paëa an ispiçzou. EPICER assaisonner , spiçza , pr. et * p e r lè S ’ P e r le s e ö ’ PL u e d LI ERON , qentr, pl. ou; Van. id. pl. saçzuni gad spiçzou, pr. saçzunet. e u , rég. quentr,/?/. o. —- Deux eperons, E P IC E R IE , spiçzérez, ispiçzérez. îou qentr. Donner de Ceperon à son EP IC I E il, marchand d’ épiceries, spicheval, qentraouï, pr. qentraouët. — ç z e r , pl. yen ; iïpiçzer, pl. yen. Celui qui donne trop de l’ éperon d un cheEPIDEMIE, maladie épidémique, cleii’ qentraouër terrupl , pl. qen­ veda c ’hounezeur odarempredi an eil tr aouëry en derrupl.— Il est fâcheux de eguile, cienved coumuu êtouëzar bobl. i egimber contre C éperon^ cals eo rebec- . EPIDEIIME, première peau de Cani-


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EP

EPI mal, ar Crdc’henn a z ia v æ s , c ro c ’henn p im , arbrisseau, spernenri, pl. ed , ou; Jeun a donllou, cro c’henn toullouïgou Fan. spernen, pl. spern. — De l ’épine < spern, coad spern. — D'épine , eus a ar c ’huës. E P IE R , observer, spya, pr. et; gue- spern* a spern. — Epine blanche, aubé­ d a, gnedal1, ppr. guedet. Fan. spyal, pine, spernenn ven u , pl. spernenned spyein , ppr. spyet. spya, spyal, e t c . , venn, spern guënn. v. senelles, prunel­ viennent de spy, qui signifiait œil.— Epier lier. — La couronne d’ épines, ar gurim l'occasion de nuire à quelqu’ un, spya an spern .— Lieu abondant m épines, spertu da noasout da ur r e , beza ê par ou n eg, pl. ou . — Epinè du dos. v. échine. E P IN E T T E , instrument, espinettès.' lacqât e study da c'houzout penaus e hallet noasout da ur r e , clasq an tu EPIN EUX, euse, dræinecq, oc’h, â. hac an treçz da noasout da ur re ben- Fan. id .— Une affaire épineuse. , un æfn a c , pr. clasqet.— Epier , attendre quel­ fer dræinecq ou cablus ou am gestr, un qu’ un, guedalur re, pr, guedet.— Je æffer diæz da g u n d u i, un æffer m ibisuis d épier son arrivée, ez ma oun amâ lyü s , pl. you. oc’h e c’hecíal ou o c’hedalanezâ.— E EPINGLE, spilhen, pl. spilhou; Fan. pier, mor.ter en épis. v. épi. ici. pl- eü. — Epitigle ja u n e, spilhen EPIERRER, ôter les pierres, divæina, ^ypn. — Epingle blanche , spilhen glas, pr. et. Fan. divæineiû. — Epingle double, à ressort, spilhen alE P IE R R É , ée, divæinet, divæin. c ’h u ë z , pl. spilhou alc’huëz ; spilhen E P IE U , arme ancienne, gouzifyad, claouveguec. — Ramasser des épingles , pl. ou; gouzifidy, impyod,/?/. ou. A L spilhaoüa, pr. ët . — Quarteron d’ épingles, ysgolop. cartouron spilhou, pl. ou ; couchad E P IG LO T T E , luette, ul lyenennicq spilhou, p/.couchadou; u r c ’hartouron qicq a so èr c ’hargadenn hac a sicour spilhou, ur c ’houchad spilhou . — E tu i â mettre des épingles, spilhouër , pl. ou ; gana* EPIGRAM M E, epîgramma, pl. aou. earitell, claouyer, ppl. ou. Fan. ursp'iJEPILEPSIE , mal caduc, an droucq her, pl. eü. r. étui. u h el, droucq iant Jan , drouoq sant. E P IN G L E S, ce qui se donne outre le EPILEPTIQUE* nepa gouëzêdroucq marché, ar spilhou, ar spilhou evit ar sant ou ê droucq sant Jan ,n ep èn deus c ’hrecq* an droucq ' hel. v. caduc. EPINGLIER , qu[ fait ou vetid des éEPILOGUE, conclusion i un dastum pingles, spilhaër, spilher, spilhaôüer, eus an oll divis, an diverradur eus a ppl. yen. tir brezeguen pe eus a un divis, an cliEPIPH AN IE, la fêté des R ois, gouêl fin vés a un divis. ar llouanez , gouël ar steren, gouël ar EPILOGUER, trouver d redire, cafout vadizyand. Fan .gouël eutryrouë,gouïl da lavaret var hep tra , cafout abecq en e t vadyend, gouil ar stereen. pep hiny hac en pep tra, pr. cafet. EPISGOPA.L , e , a aparchand oud EPINARDS, sortede /tourné*,pinochès. àn escop. — Une feuille d’ épinards, pinochesenn. E P ISG O P A T, dignité épiscopale, es-— Une tourte d’ épinards , u r pastez pi- cobyaich, éscopded, carg un escob , nocliès , pl. pastezyou pïnochès. rèir vin escob , v. évêché, pontificat. E P IN E , piquant d’ une ronce, drean , ËPITAPHE, epitaffenn, pl ou; scrid ræ n, ppl. dræin. Fan. id .— Plein d’ é- tur canv , pl. scrituryon caiiv. fnncs, d ræ in ecq , dræiueUcq, oc’h , â. EPITHALAM E, carm greatoaguërz^ Fan. dræ inecq, o h , aû.- — Sans épines , græt ènenor da un dimizy-bennac disræ in.— Oter les épines, disræ ina, pr. EPITHETE , un liano pehiny a ro et. Fan . disræinein. — Epine , picquant da aznaout qalitëou vir persounaichd’ un arbrisseau, drean s p e rn , dræn bennac. — Epithète, surnom, droucq«pern, pl. dræin spern. Fan. id. — E - lèshanv, pl. droucq-lèshanvou > les-


EPL EPO U § hanvgonpìuìs ou gaudis, pl. leshanviou EPLUCHURES, ordures ôtéest diblus* goapaiix on gaudis. qadur. Van. plesqadur, plesq, diblesq. E P IT O M E , le précis d'un livre, un aEPOINTER , ôter la pointe 9 divega 4 b reich , pl ou. pr.à\\e^wet.Fan.àUeë%\xe\n.v.émousser .EPITRE, lettre dcdicatoire, ebistoleñ, EPONGE, spouë , pl. o u ; spoineh 4 pl. ou. ce mot semble consacré au breton, pl. OU.— Eponge de roc de mer , spouëde même ÿu’épître, dans le même sens : vor, sp oinch-vor. — Éponge de vieux ar-i cependant y comme il fait une vilaine équi­ bres , spôuë-giiez.— Les damnés, au mivoque en breton, à cause de pistolenn, qui lieu du feu de l’ enfer , en seront pénétrés, signifie pistolet, j ’ aimerais mieux le mot comme l’ éponge , au milieu de l’ eau, en est lizer , pl. ou. E x . — Saint Jacqdes enson pénétrée, ou comme te fer rouge, dans la. épître, an abostol sant Jacqès èn e e- fournaise, est pénétré par le f e u , ar r e bistolenn. On dit ordinairement j sant gollet ê creiz an ife rh , a vezo trean téí Jacqès èn e lizer. — Les épU^es de saint gad an tan , e c’hiz m a r i z ar spotie ô Paul aux Romains, aux Corinthiens, aux creiz ar mor treantét gad an dour, pe Çolossiens , aux Hebreux , lizerou an a- evel ma véz un houarn r u i èn urfour* bostol sant Paul d ’ar R om aned, d’ar nez, intret ha treantét gad an tan. Gorintyaned, d’ar Goloçzyaned, d*an EPOQUE , point fixe et reniai'quai le , Hebrëed, etc. — L ’ épître qui se dit d la un dra asnad arruët bet èn un amser messe, an abostol. r. sous-diacre.— Chan­ certen , a dalecq pehiny ez coum anter l’ épître, cana an abostol, pr. canet; cer da gounta ar bloazvezyou.— L ’ epo* abostoli, pr. et .— Qui a chanté l’ épître à que, eu l ère des chrétiens, tst la naissancei la grand’ messe ? piou èn deus abostolet de Jésus-Christ, ar m ercq azriad o deu* hiryau? piou èn deus canet an abostol ar gristényen evit cou n ta ar bloazve­ èn ovérenn-bred ?— Le côté de l’ épître d zyo u , eo an amsèr eus a c ’hinivéle l’ église, an tu dioudoa diouc’h ou diouz hon Saiver. an abostol, costez an abostol èn ilis.— ËPOUDRÈR, ôter la pousstèride dessué Une épître dédicatoire, un ebistolenn-de- quelque chose, diboultra, pr. et. dy, pl. ebistolennoü dedy . — Lès épîtres EPOUILLER, ôter les poux, dilastede Cicëron ,'ebistolennoü Cicerona. z a , pr. et; dilaouï, pr. et. Fan. dileüÉ P L O R E , e , en pleurs, goloët e façz ein, pr. et. - S ’ épouiller3 hem dilaouï/ oue visaich gad an daëlou.PoMr lefém. hem dilasleza, ppr. et. goloët e façz ou e bisaich gad an daëE PO U SA ILLE S , cérémonies dii ma~> lou, e zaoulagad* ou he daoulagad var riage, eüreud, pl eureujou; eured , pl. flodd gad an dazlou. èurejou. eured, îd est, eured ou ëur-í' E P LU C H E R , trier des herbes, dibab, d ed , bonheur , tie fieuteusè. Fan. eredd, pr. e l; dilènn , pr. et ; dibab Iousou, pl. e ü .— Le jour des épou. - il/ès, deiz an dilénn louso n .—Eplucher, nettoyer, næt- èureud. Fan. dè an eredd .v. fiançailhi, taat, pr. ëet ; digoe’henna, pr. et; diE PO U SE , pryed. E n bret. d’ Angle­ goc’hi, pr. et .—L ’ action d’ éplucher ainsi, terre, on dit, pour epoux, pryod, et pour nættadr.r, digoe’h e r e z .— Eplucher, é- épouse, gruecq pryod---- - L ’ épouse s’ ap-f cosser, diblusqa, pr. et. Fan. diblesqat, pelle, le jour de ses noces, ar plac’h né-' diblesqein, ppr. diblesqet. v. écosser.— vez, plac’h an eured. — V église est Ré­ L ’ action d’ éplucher ainsi, diblusqadur, ponse de Jésus-Chrisf, an ilis a so pryed •disbhtsqérez, diblùsq. Fan. diblesq.— sacr hon Saiver.— L ’ épouse des cantiques> Eplucher, examiner avec soin, diblusqa t. de t écriture, ar pí’ŷed sanfel, an ene èr vad,plusqa èr vad, discanta piz.pr.et. santel, an ene d evo d , pè eus a hiny ez E P L U C flE U R , qui épluche, diblus- prëzecq ar spered áa n feí, ebarz ê levr qer, pl. yen; discanter, pl. yen. ar c ’hanticqoü. EPLUCHOIR , outil pour nettoyer ,\ E PO U SER, eu réu gi, pr^ ët. Fan. àibhisqouër,. pl. ou; plusqouër, pl> ou. redéîn rpr. eredeti v. fiancer— Lé ree~

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EPR teur les a épousés, ar persoun èn deus ö eureuget ou èn deus y eureuget. — Il Va épousé?, eureuget èn deus oudhy , eureuget èn deushy, eureuget eo gandd â.— Qui a débauché une fille de famille , doit l'épouser ou la d o te r ,nep piou-benn à c èn d jns disenoret ur vejrc’h onest b a c a dvéguez vad, aso dalc’het d a e u reugi o u d h y « p e o lra m a n d d n e a rg o u laouï. ■ — Epouser les intérêts de quelqu'un, h em disclærya evit ur re on ê faver ur r e , pr. hem disclæ ryet, sevel gad ur re. EPOUSSETER» scu b agan d ur barr, pr. scu het; dibonltra gad u r Larr-scub e r , pr. et ; p o u ç ie d i, pr. e t.— Epous­ seter un écolier, «cube» dindan u r s* olaëiv E P O U S S E T T E , p o u ç z e d , pl. ou. EPO U VAN TA BLE , spounlus, oc’h, â , an. Fan. sqontus. v. effroyable. E P O U V A N T A B L E M E N T ,èn u r f æ ç zoun spountus, gand spount. EPOUVANTAIL, figure d'homme pour épouvanter les oiseaux, spountailh , pl. ou. Fan. sqontuilh, pl- eü. EPOUVANTE , terreur , sp o u n t, pl. o u , spounchou; spountadenn, pl. ou; aoun bras. Fan . sqonl. t. frayeur. EPOUVANTER , donner l'époutanle , spôunta , pr. et. Fan. sqonteiu, iorheiA. — Celui qui epont an te , spounter . pl. yen. S ’ épouvanter, prendre l'épouvan­ te , spounta, pr. et. v. effrayer. — Qui s'épouvante aisément, spounticq, pl. tu<l spounticq . — Cheval qui s’ épouvante, om­ brageux , m arc’h spounticq, pl. qesecq spounticq. EPOUX, mari, prycd. Van. id. v. mari. —Les époux, ai' pryedou. Van. er pryedeif. — L'époux et lépçitse , an daou bryed, an naou bryed. — L'époux des cantiques, ar pryed .sacr.'— Jésus-Christ •si l’ époux des âmes chastes, Jésus-Cluisl v so pryed an enëou pur ou an enëou ^uëch ou an enëou glan. EPREINDRE, faire sortir le jus , ten* un doureñ vés a i’rouëz oud o goas., guësqel ur frouëzeü qen na zeu ar. U!' anézy ,pr. goasqet. EPREIN TES, douleurs, anqeü, glas. EP 1.EUVE, essai, expérience, eçzaë, eçzaëou; prouff, pl. prouvou; aprou,

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EPU

a prouff, ppl. aprouvou.r — Faire l'épreuve d'un remède, ober un eçzaë v è s a u r remed var ur re-bennac. •— Faire une épreuve de ses forces, ober un eçzaë eus © nerz , pr. græt; eçzaëa « n erz, pr. ëet. — Cuirasse d l'épreuve du mousquet, harnès ne ail qet ar bouledou ploum da dreuzi.—- Faire épreuve de la valeur et de la générosité de quelqu'un , ober prouff ou ober aprou ou ober amprou eus a c ’.halloudez hac ha vailhaniiçz ur reb en n ac, pr. græt. EPUIS , se, sézizet, sézyet. creguet èn , erog è n , crog ènnâ. — I l est épris d'amour , sézizet eo gad an amouronsded, croguet eo ou crog eo an araourousded ènnâ , treusportet eo gad an aïnou rousded. E P 1.0 U VE R , essayer, am prouff, amprou, ppr. amprouët ; eçzaë, pr. ëet. Van açza y, açzayein, ppr. açzayet.— Celui qui éprouve, æ çza ë r , pl yen; araprouër, pl. amprouéryen. Fan * açzayo ur. pl. aezayeryon. E PllO Û V ËTTE , sonde dechirmgle , amprouëlez , pl. ou. EPUCER ( s’ ), hem dic’huënna, pr. et ; clasq e c ’h u ë n n , pr. et. Van. him dihuennei». E P U ISA B L E , qui peut s'épuiser, diséc’hapl, punçzapl, oc’h , â* an. EPUISANT , ante, disee’h u s, goaûnus, oc’h , â , an. EPUISEM ENT, action d'epuiser, discc’hidiguez, goaûnadur —Epuisement, faiblesse, goañnidiguez, dinerzidiguez, fillidiguez. Van. i’a llidigueh, goannidigueah. E P U ISE R , tarir, disec’h a , pr. et ; pnnçzal, pr. punçzet; lacqât da licsq, pr. lecqëet; caçz «la hesq, pr. caçzet 'r hespo , pr. hespet. Van. discheiii, hespeiû .'— Epuiser ses poumons à prêcher, di­ sec’ha e sqevend o prezecq.— Epuiser, user, u s a , pr. e t; dism anta, pr. et» Fan. dismanteiû .-— Ses forces sont épui­ sées , uset eo e n e rz, uset eo e nerz gandhâ, dismantüt eo e nerz, eat eo da fall, mônet a ra da Scoçz. v. dépérir. — Il a l'esprit usé, uset eo e spered, ne oar m uy pe lavar, na pe ra.


EQU 355 EPWRER, purifier, puràt, pr. purëet. gnnduou ; c u n d u s o t, pl. cunduou sot^ — Epurer l’ or e t l’argent, puràt an aour — I l a fait là une belle équipée, un dro gaër èn devis græt a -h o n t, vtr bourd hac an arc’hand. EPURGE, herbe qui purge violemment, coandt èn deveusgræt a-hont a drasur. spuireli, spurch. De là , spuirgea et — Quelle triste équipée ! sotâ cundu! fallâ bourd! fallâ tro! sotâ tro. spurgea, purger . E Q U IP E R , aqipa,/?r. et. Van. aqiE Q U A R R IR , tailler à angles droits , carrea, pr. carrëet; carrea coad-mate- peixi .— U est bien équipé pour son voyage, r y , lacqât ca rre, b o c ’hala coad-mate- aqipet m ad eo evit e véach ou evit ober r y , pr. et . — D u merrein équarri, coad- e véaich. — Equiper un vaisseau, farda vil lestr, pr. e t ; aqipa ul lestr, pr. et. matery carrëet. EQUARRISSEM ENT, action d’ équar- Van. pourveeiñ ul lestr, goarniçzeiû ul r ir , carrerez, carreadur, boc’halaicli. lestr, ppr. et. E Q U IP O L L E N C E , égalité de valeur , EQ U ATEU R, cercle de la spherè, iignenn é creiz an o a b l, pehiny a zeu da lalvoudéguez ingal, iiigalder, qem ent, qement ail. ingali an deiz d’an nos. E Q U IP O L tÆ îfT , qui vaut autant, qeE Q U E R R E , instrument, sq u ëzr, pl. y o u , ou . Van. id ., pl. e ü .— Tracer avec v a ta l, id est, qement-a-dallott qementune équerre, squëzrya, pr. et. Van. all. ingal ê talvoudéguez, a un dalvoudéguez ingal . — Cela est éq uipo lient, qçsqüerein. EQUESTRE (statu e), furm un dèn vatal eo an d ra -ze, qem ent a dal qemen-ze. — Un marchand a mis cent écus ou lim aich un dèn var varc’h. E Q U ILIBR E, poids égal, poës iñgal pour cette affaire, et ses associés d l’ équièn naou d u .— Mettre en équilibre, la c ­ pollent, ur m arc’hadour, èn deus le c qât pouës ingai èn daou d u , ober ma qeat cant «coëdevit q e m e n -ze , hac © vezo pouës ingai an naou d u .— -Laba- guensorted qement ail. t . proportion. EQ U IPO LLE R à qutlque chose , beza lance est en équilibre, dreçzeoar balançz, ingul eo ar boës a hep tu .— h a balance qevatal da u n dra ail, ingali un dra ail, n’ est pas en équilibre, banna a raoit se- beza iiigal da un dra ail, talvczout qe­ vel a ra un tu vès ar b a la n ç z , no deo ment evel un a i l , talvezout qéhyd ou qetcom pès ar b a la n çz, ne deo qet iû- tizout qéhyd hac un ail. E Q U IT A B L E , leal, ju s t, leun a jus­ gal ar bouës èn naou du. E Q U IN O X E , égalité du jour et de la tiçz hac a résoun, ©c*h, à , aii. Van • n u it , qedez, ar guedez, queded, ar just . — Il est équitable autant qu’ il est pos­ guedecl, q éh yd ell, ar guéhydell. Ces sible de l’ être y leal eo m ar deus var an mots , dont les deuxpremiers sont de Léon, d oü ar, un dèn eo evit al lea lâ, un dèn viennent de qéhyd an dez e v e l, sous-en­ eoevit ar jvistâ. — Ilest équitable de faire tendant an nos, le jour est égal à la nuit. cela, just ha résoun eo ober qem en-ze, — L ’ équinoxe de murs, ar guedez a veurs, guïr ha résoun a véz e ober. EQUITABLEM ENT , gand ju stiçz, ar gueded a veurs, ar guéydeli a veurs. Van. er guéhydell a vérh.— L ’ équinoxe gand g u ïr, gad justiçz ha résoun, gad de septembre, qedez guëngolo, qéhydell justiez ha moder. ÉQU ITÉ , justice ,■justiçz m oderetj guëngolo . — Le bruit des oiseaux en l’ air, qui imite l’ aboiement des chiens de chasse, résoun ha m oder, moder just. E Q U IV A L E N T , qui équivaut, qeva­ d la nuit, pendant l’ équinoxe , em olc’ h ar guedez, chaçzè ar guéhydell. Van. tal. v. équipollent, E Q U IV O Q U E , double sens, go lo ët, chaçz er guéhydell. EQUIP AGE. aqi paicli. Fim .aqipach. èn deus rneur a sinifiançz. — Paroles EQ U IPEE, sottise, tro fa l'l, un dro équivoques , compsyou goloët , com pfail, pl. trovou l'ail ; goall v o u r d , pl. syou o deus meur a *inifyarç2. r. en­ goall vôurdou ; goall gundw , pl. gnall tente.— E q u o iq u e, méprise, l’azy .-—Wnt

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fucfieust êquittqu», ur goall fazy. Iterre. — Les ermites de S . Augustin, erT £ R 1B L B , ttrbr*, *cave*-grac?h , pl,, myded sant Augustin, an Augustinya» seau-grac’h , «avennou-grac’k ; ra- ned vrae, religieusedsand Augustin. ERRANT, qui m e ça et hl, vagabond, blen n , pl. e d ; rabl; guëzen-rabl, pl. ju ëz-rab l.— D* l ’érable, seAU-grac’h , bâleaud, pl. ed. Van. caymant, pl. ed. — Le J u if errant, ar Boudedéau. — E r­ rabl y coad-rabl. E R A TE R , ôter ta rat«, difelc?ha, pr. rant, qui st promène çà et là, can treër, et ; tenna e lelc’h da un aneval, pr. et. pl. yen. — Un homme errant, qu'on ne Van. difelheiñ . — Chien traU, qy difel- trouve jamais chez lui, ur boudedéau,/)/. boudedé ved. — Nos pauc*es frères errants, jc?het. / parlant des herétiques, lion breuzdeur ERE y t. d» chronologie, v. epoque. E R E C T IO N , établissement, création , qæiz fazyet, lion breuzdeur paour fa­ zyet var an hend mad, an hugunoded foundacion, pl. ou. v. création, ÉREINTER , rompre les reins , terri sioüaz. ERRATA, t. d’ imprimeur, fazyou da «roasell e gueyn da ur re-bennac,pr. lorret ; dilec’hi mellou e groaalès da ur gourrigea, fautou da gourrigea. ERRE, train, allure, trayn, hast. — r e , pr. dilec’het. — S ’ éreinter , terri e A ller grand erre, aller belle erre, mônet groazlès, pr. torret. t>. reins. E R E SIPE LE , maladie, droncij sarçl buan, pr. ëet; qerzet gijnd hast, pr. id.; dazredecq, pr. dazredtl; ober trayn ca-» V ito n , tan sant Anton. E R G O T , petit ongle pointu au?pieds de ër, pr. græt.— L ’ erre d’ un vaisseau,qercertains animaux, e i l . pl. e llo u ; qentr, zed ul lestr, ar c ’herzed vès a ul lestr. pl. ou .— Les ergots du coq, ellou a r c ’hil- — Etres du cexf, ses traces, roudou ar lio c q , qentrou ar c ’hilhecq. — Monter c ’haro. ERRER, aller çd et Id, baledrearbror sur ses ergots, se fâcher , se mettre en co­ lère , sevel var e ellou, pr. savet. v. bé­ ëzyou, pr. balëet; redec ar vro, pr. recasse.-— Dès qu’il me vit entrer , il monta det.— Errer, se promener, canlreal, cansur ses ergots, qentrô ma èm guëllas o ■iren, ppr. cantrëet. Van. cantreiû. — • Errer, être dans l’ err» ir, fa zy a , pr. et. liantren, e gava» prèst var e ellou. E R G O T É ,« , qui a des ergots, ellecq, Trég. fayan. Van. fayeiii. elleucq. ERREUR, méprise, fazy ,p l. ou;errol, ERGO TER, pointilier, disputer, sicana, pl. you. A l. faëil. — Erreur en matière pr. et; aergui, pr.. et. Van. ergauteiû. de foi, errol èr feiz, fals-credenn, falsERGOTEUR, quiergolp , aerguër, pl. ompinion eus ar feiz. — Tomber dans yen. Van. ergauloar, pl. ergauteryou; L’ erreur, fazya ar feiz, pr. fazyet; erroli graignous, pl. ed. èr ieiz, pr. errolet; qemeret fais ompw ERIGER, élece” , dresser, erigea, p>\ nionou 6 qêver ar feiz, pr. id. — E tre £t; sevèl, pr. savet; founta, pr. et. Le dans l’ erreur, beza è fazy, pr. bet. — . Père Dont Paul Pezron, dans son A n ti­ Jeter dans l’ erreur., lacqât da fazya, pr. quité de la langue celtique, prehnd que eri­ lecqëet; ispirout fals-ompinionou, pr, gea , a été de tout Umps breton , el ispirci. — Tirer de l’ erreur, dilazya ur que le verbe latin erigcre, et'igo, en a i’lt ni, pr. difazyet; tenna ur re vès a-fazy, formé.— j£ iger u,ne baronnie m comté,eri­ iemia ur re vès e fals-credenn, pr. et. gea ur varounyaici» ôcounîad. — EriERUONIS, e, faux, fais, faos, oc?h, â, ^ r des statues aujt héros, erigea îiiiiai- un. — Des sentiments erronés, lals-omtlioti d’audud vuiihaut lia talvuudecq. ()in ionoLi,onipii;ionpu faos, fais credeû, Eriger une confrairie « lbunta ur vreù- guall sautîmanchou. — Proposition er->î yez, sevel ur vreu/ryez. — S ’ ériger en ronce, fais preposieion, pl. fais preposidi>i'lmr, ober ar mæsir, pr, græt. üionou; lais iavar, p!. i'als lavarou, — E RMITAGE, c rmy i a ic h , /;/. ou. Qui a avancé une proposition erronée, nep HÍUIITE, solitaire, ermyti, pl. c d. r. un deus lavaret ur fais prepticicion, nep


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ESCARM OUCHEUR, stourm er, pU èn deus græt nr fais lavar ê feat eusar yen. feiz. ESCA R PË , c,uhelhadi.æzdabignat. ERUDITION,gouïzyéguez. Pan.gouE SC A R P IN , soulier léger, scarpin , digueali. ESCABEAU ou escabelle, scabell, pl. pl. ou. E SC A R P O LE TT E , v, brandilloire. sqebeil, scabellou; scanv, pl. you; sca* E ?C ARRE , croûte qui se forme sur oô, pl. you , de scaff, pl. you, qu’ on di­ sait autrefois, et qui signifie actuellement une plaie, Irusqenn, pl. ou; trousqenn, esquif. Van. b açze d , bréched, ppl. eü; pl. ou. — Escarre, grand fracas que fait scabeü, scabeau. — Escabeau d’ enfant, un coup de canon ou une bombe en crevant, petite marche, dez, pl. you, de là, derez, ur strap terrupl, ur broust b ras, ur marche; scabellicq, scaûvicq, ppl. gou. frailliadur orrup, scarr. A l. y^car v. crevasse. Van. scabeüicq, baçzedicq, ppl. eü. ESCIE N T ( à Ì , sciemment, gad gonïE S C A D R E , flotte de guerre, scouadrenn, pl. 01; escouadrenn , pl. ou. — zyéguez. — A bon escient, sérieusement, I / escadre de M. D u Gué, sebuadrenn an à dessein, a zévry-beo, gand r a ! , gand autrou Du Gaé. rat vad a ratoz, a ratoz vad, a ratouëz ESCADRON, corpsde cavalerie,scoua- vad, a barfeded , a benn-qeffridy, da. dron, pl. ou. — D eux escadrons, dau vad-ha caër. Van. a zévrv, a r a to h , a seouadron. ratouëh, de vad ha caër, esprès caëu ESC AL ADE, l’ action d’ escalader, sqeu- v. reflexion. — A mon escient, gand va lyadur, sqeulyaich gouïzyéguez, gand rat din. E SC A LA D E R , monter en quelque lieu E SCLAVAGE, sclavaich, sciaffaich. avec des échelles, s (eulya, pr. et. — E s ­ — Il est tombé dans l’ esclavage, oouëzet calader les murailles d’ une ville pou*' y en­ eo ê sclavaich, sionaz dezà, sclaffeo trer à main armàe, sqeuiya muryou kær, ar c ’héaz. pignat var muryou kæ r gand sqeulyou ESCLAVE, captif, sclaff, pl.ed; sclav, doubl evit o veza armet clos he e’he- pl. ed. A l. goas, pl. guïsyen, qui signio meret,/>r piguet. fie à présent vassal; sergeant, pl. ed, si­ ESC ALI E l i partie du bâtiment pour gnifiait prisonnier de guerre. — Fille monter,derez, p/.derezyou; dere, pl. ou; ou femme esclave, sclavès, pl. ed; sclafdiry, pl. ou. Van. derguey, pl. eü; der- fès, pl. ed. gay, pl. eü. v. éclialier. ■ — Marche d’ esca­ ESCO GR IFFE. V. escroc. lier, dez, pl. you; pasenn, p l.o n , paseiESCOPETTIT, carabine ancienne qui gner. Van. paseën, pl. eü. — Escalier d était coupée par le bout, scloped , pl. ou. vis, binez, pl. ou; ur vinçz. — • L ’ arbre Scloped signifie à présent pistolet. de l'escalier à vis, goalenn ar vinçz, goaESCO R TE, goardou.Kcm. goardeü, lenn-yinçz. gdLïAeii.--Une bonne escorte,v^o&rdoxx mad ESCAPA DE,action fougueuse d’ un che­ ESCORTER, faire escorte, dihoualur val, culad, pl. ou; achapadenn, pl. ou- re, pr. dihouallet; miret ur re-bennac, -r? Escapade, échappée, achapadenn, pl. pr. id, oq; achap, pl. ou. E SC O U A D E , partie d’ une compagne ESÇARBOT, insecte, e ’h u y l, pl. ed; d’ infanterie, scouadenn, pl. ou. Van. safronenn, pl. ed. Van. huyl, pl. ed. v. scoaden, pl. eü. fouille-merde, ESCRIM E, art d'escrimer, iscrim, pl. ESCARGOT, limaçon, m e lc ’huëden, iscrimou. pl. inelc’hued; m elc’iiuëden venu,-7?/. ESCRIM ER, faire des armes, iscrima, melc Imëd-venn v. limaçon. pr. et. ESCARMOUCHE, combats de partis, ESCRIMEUR, maître d’ armes, iscrislourni; pl. ou. rner, pl. yen; iscrimour, pl. yen; inæstr E S C AUM-0 b CIIER, stourrpa >Pr et. iserim er, pl. inistry iscriméryen ; nep %/

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a zesqar re ail da c ’hoari gad ar c’hlezè. seurd guez a s o , cals a seurdou guëz E S C R O C , fourbe , scraber, pl. yen ; a so. — Il y a des espèces de chré­ scrapour, pl. yen. Fim.scrapour,/?/.yon. tiens , des chrétiens de nom, beza ez eus ESCROQUER, attraper par fourberie, manyel christényen ou briz cristényen scraba,/>r. et;scrapa, pr.ef; tenna gand ou dem cristényen. v. demi. — Espèce, soutilded, pr. tennet. Van. scrapein, monnaie, mouneyz; speçz, pl. ou. — Une espèce de monnaie, ur spez mouneyz, un pr. et; feenneiû coëndt. E SCRO Q U ERIE, filouterie , scrabé- seurd mouneyz. — Il n’y a point d’ espè­ rez, pl. ou; fineçza evit atrap, pl. fineç- ces, ne deus qet a speçzou, ne deus qet a arc’hand. zaou. Van. scrapereh, pl. eü. ESPERANCE,espèr, esperançz, speE SP A C E , étendue indéfinie de lieu, de temps, spaçz, spaçz-bras, cals a franc- rançz. Van. id. A l. goanacq. — Avoir qiz. v. dur ce, étendue. espérance de, cahout espèr, cahout espe­ ESPACEM EN T, distance égale qu'on rançz da ou sperançz d a , pr. bet. r. laisse entre deux choses, spaçz ingal, espérer. — Donner espéraive, rei espèr, Æpaçzamand. rei esperançz, pr. roët. — Perdre espé­ ESPACER, mettre de la distance entre rance, coll esperançz, pr. collet. — Met­ quelque chose, spaçza, pr. e t; miret ou tre son esperance en Dieu, lacqât e espér lacqât ur spaçz ingal entre daou dra ou e esperançz ê Doüe, pr. lecqëet; esou entre ar pez a réncqear, lacqât a perout ê Doüe. pr. esperet. — Sans es­ spaçz-è-spaçz. pérance, diespér, hep espèr, hep espe­ ESPADON , clêze vras a zalc’heur rançz. .— Sans nulle espérance, hep es­ gand an daou zourn, pl. clezéyer, etc. perançz e-bed. — Contre toute espérance, ESPAGNE, royaume, S p a ig n , bro- a enep ar pez a espérât, a enep qement Spaign; rouantelez Spaign, ar sladou a allet da esperout, a enep pep espe^ vès a Spaign. rançz, a enep pep leac’h da esperout. ESPERANT, e, qui espère, esperus, ESPAGNOL, qui est d'Espagne, Spaignol, pl. ed. fern. Spaigolès, pl. ed. — a espér. L a langue espagnole, spaignolaicl», lanE S P E R E R ,esp era,esp ero u t, ppr. et; gaich Spaign, langaicli Spaignoled. lacqât e esperançz, pr.lecqëet. Van.id. ESP A LE, banc de galériens pour ramer, — - On espère la paix , ar peoe’h a espean daustâ treuzelenn da lost al lestr reur ou a esperér, esperout a rear ar evit roënvat. peoe’h. — Que l’ on peut espérer, espePSPALIER , arbre en éventail, spalyer, rapl, oc’h , â. pl. ou; guëfc pladet oud ur voguer. — ESPIÈGLE, subtil , éveillé, istoryer, Un bel espalier, ur spalyer caër. pl. yen; un a p liq a n tim d , pl. apliqanESPALMER, enduire de su if un navire, te(l vad; pautr fryol, pl. pautred fryol. soavi ul lestr, pr.soavet. Van. sovéveiû E S P IO N , spyon, pl. e d ; spyôner, ul lestr, suaüéin ul lestr, ppr.et. v. ça- yen. v. épier, épiant. rener, guipon. ESPIONNER. ». épier. ESPECE, division de genre, speçz, pl. E SP LA N A D E , étendue de terre sans ou. — Le corps et l’ esprit sont les espèces bâtimens ni arbres, ur bleanenn vras, pl. de la substançe, ar c ’h o r f hac an ene bleanennou vras. v. glacis. ^ so ar spezçou eus arsustançz.— SonESPOIR, espér. Van. id. r. espérance. ger d la propagation de l'espèce, soungeall ESPRIT, substance qui pense, partie de da atreteni ar speçz. ■ — Espèce, sorte, l’ àme qui ju g e , comprend, raisonne et gpeçz, seurd, m anyel, ppl. ou. — Il y invmte, spered. A l. ingin. de lu, ingea plusieurs espèces d’ animaux , m eur a nium. — Avoir de l’ esprit, cahout spe­ speçz anevaled so, beza cz eus cals red , pr, bet. Van. andevont spered, a speçzou anevaled ou loëzned. — qéhut esprit . — Un bon esprit, ur spered Il y a. plusieurs espèces d’ ttrbrts > meur a m ad , ur spered bras, ur speredeçze-


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E SS 3% Ìa n t, pl. sperejou.— Un bel esprit, ur ESQUILLE, éclat d’ os rompu , sqliçspered c a ë r , ar spered caër a zèn. — zenn-asqorn, pl. scliçzennou-asqoru. Un esprit lourd, ur spered pouner, sp e­ E SQ U IN A N C IE , mal à la gorge , sqired lourd, pouner a benn, clopennecq, nançz, coenv dangerus èr gouzoucq. pl. clopennéyen, clopennegued.— E s ­ — L ’ esquinancie fait tout son mal , sqiprit vif, spered b eo, spered lémm, — nançz eo èr goasq, ar sqinançz a ra e Esprit bouillant et remuant , spered bir- oll zroucq ou e oll boan, ma hallet dis» vidicq, spered bouilhus .-— La pointe de manta ar sqinançz eus e cv’houzoucq , l’ esprit, pennicq ar spered .--L a douleur e véz pare.— Qui est sujet ou sujette d de nos pèches n’ est souvent que dans la l ’ csquinancie, sqinançzus. pointe de l’ esprit , n’ est que superficielle , E S Q U IP O T , sorte de tirelire , byoriar glachar eus hon pec’hejou e leac’h n e n n , pl. ou. beza doun è rg a lo u n , ne véz alyès neESQU IVER, éviter, tec’het diouc’h, med ê pennicq hon spered, siouaz de- pr. id .y dihoual ouc’h , p»*. e t . — S ’ es­ om p .— Avec esprit, gand spered.— A - quiver, s'enfuir avec légèreté, achapprèst, Toir des absences d’ esprit, trelati, pr. et, pr. achapet prèst; dibouiFi»,/?r. et; far­ beza tre la tet, pr. bet; varya, pr. et.— da quyt, pr. fardet quyt; qemeret prèst Se mettre une chose dans l’ esprit, qemeret an teac’h , pr. id . — Faire esquiver quel­ un dra èn e ben-n, pr. id. ; lacqaat un qu'un , sicour ur re da zibourfa ou da dra èn e ben-, ou èn e spered, /;r, lec- achap quyt,/jr. sicouret; digueri an o r qëet .— Rendre l’ esprit, mourir, renta e a-drê da ur re-b en n ac, pr. digoret. sp ered , pr. rentet; itémen,/jr.et . — Les E S S A I, épreuve, æ çza, [A. æçz iou ; esprits des trépasses, ao anaoun dréme- æçzaë, pl. ou. Van. açzay . — Coup d’ es­ net, ar re varo. — Le Saint-Esprit , ar sai, taul m ich er, pl taulyou m icher ; Spered-Santel, ar Spered-GIan ; glan. p ez-m ich er,^ . pezyou-m icher .—Faire id est, pur; ar Spered santifyus. Van. id. son coup d’ essai, ober e d a u l-m ich er, ■ La descente du Saint-Esprit sur lesapô- ober e bez-m icher, pr. græt. treSi an doüned'guez vad ou an disqeil ESSAIM , volee de jeunes abeilles, hed cürus eus ar Spered-Saniel var an æ- g u ën a n , pl. hedou guënan; taul guëbestel. Les esprits bienheureux, ar spe- nan, pl. taulyou guënan. A l. eçzaim . rejou guenvidicq, dr sperejou eürns — ■Le premier essaim d’ une ruche, qentan sænt hac an ælez eus ar barados. lied , ar c ’hented. id est, qentà h e d .— • L esprit malin, l’ esprit infernal, an Le second essaim, tarv -h ed . id est, arre droucq spered , pl. droucq-spcrejou ; hed . — Le troisième essaim, losi hed, al droucq-spered an ivern , pl. droucq- lost hed; parce qu’ oidinairement le troi­ sperejou an ivern . — Esprit-follet, lu­ sième est le dernier.— Le quatrième essaim?. tin, teuz, pl. you; buguel nos, pl. bu- arc’hand hed, id e s t , essaim argente. guelyen-nos. V m . bugul-nos, pl. buESSAIM ER^ jeter un essaim, ober un guliôu-nos. A L rabadd. — Esprits fo- h e d , pr. græ t; teurel ,;n iied, pr. tautets nocturnes, gobylined, jodouyned , iet. •— Nos abeilles o-nt essaimé, taulet o ma’slr-yan. — L ’ esprit folet a étrillé les deus hon guënan, lion guënan o deus chevaux,ar gobylin ou ar joduyn ou mæs- taulet o hed , greal eo o hed gand hou. tr-yan èn deus scrivellet ar c ’hesecq. guënan.-— Lorsqu’ elles se posentsur quet-— Esprit de vin, eau-de-vie plusieurs fois que chose, barra, pr. et; hoLsa, pr. et.— •reclifue, güin-ardant strilher. — Duvin L'/ssoim est posé sur tel arbre ou en te£ qui a beaucoup d’ esprit ou de force, giiin Heu, barret eo ar guënan oud ar vezen-speredus, pl, giiinou speredus. m a-guëzeh, bolset eo an hed guënaiv E S Q U IF , petit bâteau, squyttenn. pl. el leac’h-ma-leac’h. ô u, squytt, pl. ou; sqafF, pl. sqafïiou, ESSANGER, tremper le linge avant défi sejaffou, sqavyou, sqavou, sqeffien, le mettre d la lessive, prada an dilliad v sqévyen. A l. sqiff, esqiiF, ppl. au. Ipr. pradet; ober ar c’hentâ goëlc’h d ’an*


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dilhad fan cq, pr. græt. Fam disîiol- coUarna, pr. et; trouc’haan nîon-scûna r n , pr, trouc’het. Fan, discoharneiû,' heiñ, disolheiñ, ppr. et. E SSA R T E R , arracher les ronces, etc., pr. et. ESSOUFLER , s’ essoufl.er , perdre had’ unt terre, distroëza, pr. et ; difreyna, leinrj dielc’h at, pr, diclc’het ; diflancpr. et. Fan. dihoscaleiû , pr. et. ESSAYER , æ çzaëa, ëet; æ çzât ,pr. qa, pr. et. Fan. dihelheiû, diflacqeiû, æçzëet. Fan. açzay, açzayeiû, ppr. aç­ ppr, et .— Cet homme est tout essouflé, dielo’het a ra terrup an dèn hont.— D ’ où zay et. v. éprouver. vient ce chien que je vois tout essouflé? pe E S S E , cheville, g u ib er, pl. on. ESSENCE, nature d’ une chose, natur, a leac’h ez teu ar c ’hy m a ñ , ma ra qe­ natur un d ra , an natur eus a un dra, ment o dielc’hat ? ou ma dielc’h qe­ ar beza eus a un dra.— L'essence de Dieu, m ent? ou ma ez eo qer diflaneqet? ESSU I, liètt ou l’ onmetsecher, sec’hoannatureusa Zoüe, arbez.a eusaZoüe. _L'infinité est de l’ essence divine; la raison recg. pl. ou. ESSUIE-MAIN , lyen da sec’ha an est de Cessence humaine, an natur eus a Zoüe eobeza hep fin, hac' hiny an dèn .daouarn, toüailhoñn , pl. ou. ESSUYER, sécher, sec’ha, pr. et. Fan. eo beza résounapl ;■ouc’h Doüe e aparchant beza infinid, hac oud an dèn seheiñ, pr. seliet .— Essuyer quelque cho­ beza résounapl ; an in^nitez a so apar- se de sale, torc’ha, pr. et. Fan. torcheiii, chand D oüe, hac ar résoun a so apar- — Essuyer, dic’h u ë si, pr. dic’huëset. cliand an dèn — Chaque chose tire à son — Essuyer, souffrir, supporter, gouzaii , essence, d son principe, pep tra a demi pr. gouzaûvet; qya oüd, pr. qyet. — Il d’e had ha d’e natur.— Essence, esprit m’ a fallu essuyer cette confusion, red eo ou suc , an dourenu ou ar jun strilhet bet dign gouzaû ar vez ze, red ma eo eus a un dra ou tennet vès a un dra ; bet din qya oud ar vez-ze.— S ’ essuyer eol, pl. eolyou .— T i er des essences, stril- les mains, sec’ha e zaou zourn. — S ’ es~ lia un dra-bennac, pr. et. v. distiller. suyerle nez , sec’ha e fry, torc’ha e fry. EST,®enf cardinal,vent d’ Orient, reter, ESSE N TIE L, elle, quittent de l ’essen­ ce , natural, oc’h , â , aii; stag oud an avel reter. v. beussole. — Lèventestd’ est, natur.— Essentiel, principal, penn , ar le temps sera beau, reter eo an avel, caër penn.— L*argent comptant, c’ est l’ essen­ a vezo ari amser, avel reter a ra ou a tiel, an arc’hand presant eo ar penn. c ’huez, amzer gaër hon bezo. ESTAFIER,laquepod, pl. ed, id est, ESSENTIELLEMENT, dre m t u r . L ’ ame est essentiellement immortelle, an pautr-ïacqès; fouët-fancq,^/. fouëtou, ene ne varv nepred, na 11e varvo bir- Fan laqouped, pl. éd .—Battre les boues r vyqen ; an ene dre e natur 11e varv qet. leshalliers , c’ est le métier d'unestafier. E SSIE U ,ahel, pl y o u ,o u ; aël-carr, Fouëla fancq ha fouëta drez, aël-carronçz. Fan. ahél, pl. ahéleü.— Eo micher ur pautr-lacqès. Charrette dont l’ essieu est rompu , earr — L ’ estafier de Saint Martin , le diable, diahellet, aël torret f aël-carr torret. an diaul. — Sans essieu, diahell. E S T A F IL A D E , trouc’h èr bisaich , * ESSO R , air découvert, libre et dessé­ trouc’h èr fa çz , pl. ou . — Estafilade r chant, sée’ h o r, earsclær ha sec’hus.— déchirure, roëg, pl. ou; reug, rog,ppl. ou/ Essor, vol d tire d'aile, n ic’h crê. — Il a *ESTAi\lBOUD , tambot. v. navire. pris l’essor ,- niget eo èn dra alíe èn ear ESTAME, laine tricotée, stam .—Faire, eu én oabl, qemeret èn deus e nich ri- ded’ estame, ober stam; pr. græt. bus , eat eo a dénn-asqell. ESTAMPE , lim aich fin , limaichou ESSORER du linge, sec’haan dilhad fin; eiigravadur, stam p , pl. stampou. d r e a n amser gaër, pr. sec’het-; caçz ESTAMPER, faire des estampes, staman dilhad d’ar sec’horecq, pr. caçzet. p i , pr-i et; in g ra v i, pr. et. ESSORILLEP», couper les oreilles, dis- ÊSTIMABLEjistimuSjistimapljOc’hjá


EST ETA 861 ESTIM ATEUR, qui estime} islinïer, zaíc’liofít, pr. ëet. pl. yen; istimour, pl. yen, E ST R A G O N , herbe potagère , estra-* ESTIM ATION,istim adur, istim,pri- gon, stragon, largon. .sadi.tr, prisaich. E S T R A P A D E , supplice de soldats j ESTIME,isttm. Fan.id.v.réputation .— strapadenu, strepedenn, strap. E ire en estime,bcz&bn istim,beza istimet ESTR APAD ER , dofiner l’ estrapade f ESTIMER, avoir de L’estime, istimout, strapa, pr. et; strepa, pr. et;reiarstra-' pr. et; cahout istim evit, e t c . , pr. bet. padenn, rei ar strepedenn, pr. roët. istima, pr. et. Vañ. istimeiñ. Je Ces­ * ESTR APO N TA IN , le fiige de devant time pour sa vertu, e istimout a ran evit d'un carrossé, ar plaçz a ziaraucq èn ur" e vertuz ou dre’n abecq d’e vertuz. — c’harroçz< — Estrapontain, Ut suspëndUi Estimer, juger Ce que taut une chose, isti­ dont se lervefit Us marins et Ut sauvage» , ma, istimout, ppr. et; prisa, prisoüt, guële scourr, pl. gaëleoti scourr, guëlâ ppr. et. Van. estimeiû. — Estimer, pen­ a scourr; braU, pl: ou. ser, croire, istimout; cridi^ pr. credet. ESTROPIER, estropya, pr. e t ; m a-’ — Il est autant aimé qu’ estimé, qement hraigna, pr. e t ; pistiga, pr. u e t; nam-' eo caret evel m a e ze o istimet, qement m a , pr. et. Van. estropyeiû, m aheièr G’harer evel ma ëii istimér. ~ S ’ es­ gneiû, ppr. et. — I l est estropié d’ un bras; timer trop, hem istimoitt re, pr. hem is­ ur vreac’h dezaft a *0 estropyet, m a timet. Van. him istimeifì re. — Com­ haignet eo ur vræo’h dezaft, nammefe me j ’ estime, comme je crois, hervez a is- eo eus a ur yreao’h , pistiguet e o timaû, evel a gredañ. e vreac’h. — Estropié de tous ,ws mem­ E ST O C , droite ligne en matière de gé­ bres, n a m m e te oll isily^ mahaignet 0 néalogie. v. parenté, souche, côté. — E s ­ oll isily, estropyet a b'ep andred. — jRctoc, longue épée, eûtocq, pl. ou. — •D ’ es­ mettre un estropié, divahaigna, dinam-» toc et de taille, de la pdinte et dû tran­ m a, dibistiga, ppr. et. — S ’ estropier, èn chant, a eûtocq hac a dailhant, a dau- hem estropya, pr. et ; hem bistiga oui lyou eûtocq hac a daulyou tailh an t, vahaigna. — Q ui n’ est rn rien estropié j gad at becq ha g id al lémm. divahaign* d in am , dibisticq* ESTO CA D E, longue épée, eûtocq, pl. ESTURGEON, poissondemer, sturch* ou; cleze hirr ha strrz, pl. clezéyer. pl. sturged; sturjan, pl. e d ; estrugan* ESTO CAD ER (s ’ ) , hem ganna gad pl. ed; sturjon, pl. ed, eûtocqou, pr. hem gannet. E T, conj., h a , devant un consonne; hacy ESTO M AC, partie du ëorps qui digère devant Une voyelle. Vañ. id. — E t vous tes aliments, p ou ll-galou n, pl. poull- et moi, h a c ’huÿ ha me. — Cela est bel galounou; poull ar galoun, pl. poullou et bon, qemen-ze a so mad ha eaër. — • caloun; coff bihan, a r c ’hoffbihan,sto- Vous et les autres, c ’hny h a ca rre allv — < m ocq, ar stomocq. — Avoir un bon es­ Cela est sale et infâme , qemen-ze a sof tomac, cahout ur poull-galon vad ou loiTs hac iffam. — E t le reste, hac aiï ur poull-galon crŵ. — Mal d l’ estomac, nemorant. poan ê poull ar galo u n , droucq èn e ETABLE, logement des bestiduæ, staul^ goifbihan. — L ’ excès de la bile dévoie pl. you; craou saoud, pl. créyyersaóud^ l’ estomac, divarc’ha a ra poull galoun craouyer saoud, craou ar saoud. Van< un dèn gand re a apotum. — Dévoyer creü, pl. yér. — Mettre les bêtes d cornet l'estomac, divarc’hâ poull ar galoun, pr. dans l’ étab-le, lacqât ar saoud èr c ’hraou, divarc’het. v. vomir4 pr.lecqëet;caçzar'saudd?o e ’hraoiï, pr. ESTRADE, lieu élevé, strad, pl. ou; eaçzet. v. crèche, écurie. ■ — Eiable, loge­ ribl, pl. ou. — Défaire une estrade,• dis- ment des veaux, retranchement dans unë tra d a ,p r. et. — Battre l’ estrade, t. de étable, craou al lu ëo u ; k æ l, pl.- you^ guerre , moûnet da aznaout an adver­ k æ ily , kily.; kæ l rient de k a ë , clôture:,souryen eu* ar stadou hac an hei>d a et de kily, pluriel de k æ l, semblent venif

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ETA les noms de plusieurs maisons, comme Ki- c ’h e l, pr. dalc’het; staga, pr. uet. - Jy-Madecq, en Léon; RiJy-Marc’h , en Etablir , donner un établissement, de l’ em­ Moülan, près Quimptrlê; K ily ou Guily, ploi, plaçza, pr. et. — Il est bien établi, en Moélan; Guily ou K ily , en St-T hey , plaçzetm ad eo,ez ma èrvad, m anivicq près Quimper, etc.; parce que ces maisons, ez ma. — S'établir, et fairé un établisse­ sjtuées en des lieux de pâturage tt près des ment, qemeret un demeurançz, pr. id.; eaux, étaient, selon toutes apparences, des qemeret ur stad-bennac. — S ’ établir, logements de troupeau$e. »— Plein l’ étable se marier, dimizi, pr. et, demezet; forde veaux, kælyad luëou , pl. hælyadou tu n y a , pr. et ; ober e fortun, pr. græt. luëou; ur c’hælyad.— Etable, logement — ■E lle est bien établie, un dimizy mad de brebis, craqu an dèved, pl. crëvyer he deus græt,digouëeet raad eo, ê touëz an déved; stam an deaed. B .- L . soudt, tud onest ha tud vad e z e o digouëïet. pl. ou. ». bergerie. — E ta ble, logement E T A B L ISSE M E N T , érection, found» phèvres, craou ar guevr, craou ar gu- dacion, pl. ou ; imposadur. — L ’ éta­ eor, staul ar g u evr.— Etable, logement blissement d’ unparlement, foundacion ur de pourceaux, craou ar m oc’h , craou- parlam and.— L ’ établissement d’ une conHioc’h, pl. crévyer-m oc’h ; craou signi­ frairie,foundacion ur vreuzryez.— L ’ é­ fie proprement : logement des cochons; il se tablissement de quelque droit, imposadur, dit abusivement des Logements des autres imposadur eus a ur guir névez ou vès animaux domestiques, qui est staul. — a un truaich névez; impod,p/. ou, imPlein I’ étable de cochons, craouyad, pl. pojou. — Etablissement, état fixé, stad o u , crévyadou ; craouyad-m oc’h , ur arrestet, demeurançz aznad. — E ta ­ c ’hrévyad-moc’hjUrc’hraouyad-Mioc’ h blissement, mct'iage, dimizy, pl ou; for— Plein l’ étable de toute sorte de bêtes d lun, /)/. y o u / cornes, staulad, pl. ou; staulyad, pl. ou*, E T A G E , espace entre c{euw planchers9 crévyad, pl. ou; craouyad, pl. ou. Van. astaich, pl. ou; æstaich, pl. ou. — Le cieüyad, ur hreüyad seüd, pl. creüya- premier étage d’ une maisan qui en a trois, deü; creüad, pl. eü. ■ — Valet d*étable, an âsiaich qentâ, an astaich iselâ. — pautr ar staul, pautr ar e’hraou, pl. Le deuxième étage, an eil astaich. an as­ paulred. —-A lier d i ’ étable, m onnetd’ar taich creiz . — Letroisième étage, an drede staul, moûnet d’ar c ’hraou*/?r. ëet.— astaich, an astaich uhélâ. — Une mai­ Maison sans étable, ferme où il n'y en a pas, son d quatre étages , un ty a bévar as­ ty distaul. taich, pl. ty ez, etc. — Cet homme est une ET ABLE.gros bourg desCô tes ■ du-Nord, bête à triple étage, teyr güeac’h fo lleo Staul. - Un chanoine'de Prémontrè est curé an dèn-hont, ur sot ou ur foll eo diod'Eiable, ur personn güeñ a so ê Staul. uc’h an dibad, ur sot mar boa biscoaz. — La paroisse d’ E table , parrès Staul. ETAIM, le plus fin de la laine, gloan. E T A B L I, table pour travailler, tau l, A l. feutur, fiiu r .— Et&im , les filets de pl. you. Van. i d . , pl. eü. Etabli de laine étendus sur le métier pour faire üe menuisier, taul vunuser. l’ étoffe, steuënn-gloau. — L a trame , . ETABLIR, poser, rendre une chose sta­ anneuënn-gloarl. ble, s ia b ^ a , pr. et; renta stabil, renta ETAIN, métal blanc> stean,stæn. Van. parfed, pr. rentet; lacqât parfed; par- id .— ■ Vaisselle d'étain, listry stean, veçi'edi, pr. et. Van. diazeeiñ , pr. ët. A l. zell stean, steaûnaich, stænaieh.— E siabylaff, stabiiyaff. — E tablir, créer, curer la vaissellç d'étain, pura ar stean, found ta* pr. et; sevel, pr. savet;lacqât, pura ar stæn, pura ar stænaieh, pr. et. pr. ëet ; ober , pr. græt. — Etablir une — Potier d’ étain, celui qui fait et qui vend loi, ,un impôt, ober ul lesenn, lacqât ul de la vaisselle d’ étain, pinter, /j/.yen; polésenn , sevel un truaich, lacqât un der stæn , poder stean , pl. podéryen truaich vararbo p l. — Etablir unecon- stæn ou stean. frairie. v. ériger. — Etablir, fixer, derETAL, petite boutique de boucher5stal-


ETA 563 E TA an len n , penn an stancq , penn ar guicq, pl. stalyo*-guicq. ETALAGE, marchandises étalées, sta- stancq, beg al len n , beg ar stancq. Lagrille ou décharge_can foll,/?/. canylaicli, stalyaich. Van. id. ETALER, exposer en venin, stalya ,p r : ou foll ; seorf, pl. ou; poull scorf, pl. et; stala, pr. et; displega e varc’hadou- poullou scorf .— Plein L’ étang, stancqad, rez, pr. displeguet. Van. stalyeiû, sta- stancqad d o u r, len n a d , lennaddouri, lein. — ■ L a boutique od on èiale, stal, pl. leiz ar stan cq , leiz al lenn. E TA N T, participe présent duverbeêtre, you. Van. stal, pl. eü, yeü. — Plier ou serrer la marchandise étalée, distalya, /»'. o veza. Ayant été, o veza b e t.— Etant battu , o veza cannet. Ayant été battu , et. Van. distalyeiû. E T A L IE R , boucher qui tient un étal, o veza bet cannet. — Etant malade, o vefca clan. Ayant été malade, o veza bet stalyer, pl. yen. ETALO N , cheval entier, m ârc’h cal- clan. v. ayant. E T A P E , eûtap, pl. o u .— A ller à L’ é­ loc’h, pl. ronceedcalloc’h; m arc’hsailh e r , pl. sailhéryen. — E ta lo n , mesure tape, moûnet d’an eûtap .— Ils sont par étape, ez ma int dre eûtap. publique et certaine, stalon. * ÉTALON N ÉE, somme de blé, charge ETAPIER, qui distribue les étapes, enordinaire d’ un cheval-, stalônad e d , pl. taper, pl. yen. E T A T , condition, profession, stad, pl. stalônadou. — Etalonnée de Rostrenen, ou. Van . id ., pl. eü. Trég. stad, pl. o. stalônad ed m ùsul Rostrèn. ETALONNEM ENT, action d’ étalon­ L ’ affaire est en bon état, ez m a an afFer ô stad vad ou Ŵtrayn vad .— E lle est en ner, stalônaich. ETALONNER , marquer les mesures, bon état-, en bonne santé, ez m a ê stad vad, ez m a ê yec’h ed , yae’h eo , m ad eo , «talôna, pr. stalonet. ETALONNEUR, celui qui étalonne tes m anivicq ez m a, ez m a b rao , seder eo, bagol co .—Demeurer au même état,chom mesures, stalôner, pr. yen. ETAMER, enduire d’ étain, steana, pr. ê memès stad, c h o m m e c ’hiz q en t, pr. et; stæna, pr. et. Van. stæneifi. — Celui e t,— Prendre an état de vie honnête, qe­ qui étame,stæner,pl.yen. v.chaudronnier. meret ur stat onesta vuëzéguez, pr. id. — Il est en état de servir ses amis , ez m a ETAME, e, part., steanet, stænet. E TA M IN E , étoffe, e û la m in , m ézer en stad ou en galloud da rertta servick eûtamin. — Marchand d’ étamine, eñta- d’e vignouned.— E ta t, estime , stad, isminer, pl. yen. — Passer quelqu’ un par tim. Van. id .'— Faire étatde quelqu’ un , l’ étamine, L’ examiner, diblusqa ur re, pr. ober stad vès a ur re .— Il n’ a fait aucun étatde lu i, n’en deus great stad e-bed et; discanta ur r e -b e n n a c , pr. et. ETAMURE, t. de chaudronnier, stæn- anezâ , n’en deus græt van evit e vellet. — E la t , dessein, déso, co u îîî.— Je fai­ da-stæna. sais état de L’ aller voir , me am boa déso ETANCHEMENT, stancqadur. ET ANCHER, empêcher de couler, stanc- da voûnet de vellet, m e am boa græt qa.pj’.et. Van. staneqeiû. — Etancher le va c ’hount da voûnet d ’e vellet .— Etre sang, La chaussée, staneqa ar goad,stanc- en état d’ aller , être prêt , beza prèst ou qa ar cliauçzer. — Etancher sa soif, b e za ê ta ilh da voûnet.— Etat,royaume, empire, stadou, roùantélez. v. aristocra­ terri e sec’hed, pr. torred, ETANÇON, appui, stançzoun, pl. ou; tie , démocratie.— Lesélats de France, sta ­ dou F ran çz, ar stadou eus a Françz , t in t , pl. ou. ETANÇONNER, stançzouni, pr. et; ar roùantélez a Françz. — L ’ état de la France , sa position, ar stad a Françz.— tinta, pr. e t; speurella, pr. et. E TA N G , stancq, p l.-on ; le u n , pl. Les états du Grand-Turc, stadou an Tuou. Van. leen, pl. eü. Treg. i d . , ppl. o. rucq-Bras, empalaërded an T u ru cq .— — Etang de mer , sianeq-vor, lenn-vor. Les états de Bretagne se tiennent d Dinan, La queue de l’ étang , Wst al len n , losl ar sladou a Vreyz a zaiciieur b ré ni A ù •J


564 ETE Dinam.rJ£<af,ra/i£pc/t7iÿa#,stad,rencq. trLes états généraux du royaume, ar stadou général eus ar rouantélez . — Lts trois états du royaume, an try stad eus ar roujantélez.— L ’ état ecclésiastique est le pre­ mier des trois, stad an ilis a so ar c ’hentâ eus an try.— L'état de la noblesse est le se­ cond,stad arre nobl ou stad an noblançz £0 an eil.— L ’ état du peuple est Iç troisi­ ème , stad ar vourc’hizyan enorapl a so an drede stad.— L ’ état des laboureurs, £t^d al laboupidy, ar stad terryen. — L ’ état des corps de métier, stad ar yecherouryçn.— L ’éta-t des artisans, stad an ^rtisaned.—- L ’ état d’ innocence, ar stad a innoçzançz,ar stada justiçz, arstad % c ’hraç?, ar stad dinam, arstad dian» te cq .—Adam avait été créé dans l’ état d’ in­ nocence, hon tad Adam ayoa betcrouêet gand D oü e, dinam oadiantecq; Adam a yoa bet crouëet: ê stad a innoçzançz pu ê stad a justiçz ou è stad a c ’hraçz; g a d un açnaqudéguez parfedd eus a Zoüe ha g a n d u r garantez actuel evit £ vagestpz, hep nep youl disordren. E T A U , instrument pour serrer et tenir ferme, viçz-taul, pl. viçzou-taul.— P e­ tit étau qu’ on tient fn main, viçz-d©Fn, pl. viçzou<-dôr#. É i t , saison, han. Van. hañv. A l. îia if.-^r-L’ été est chaud, an haû a so tom. Tan. en hanv a «o tuéirç.— Les étés sont différents, 411 haûvou a so dishêvel ou ?ie dint qetafau hêvel an eil ouo’h egui­ l e .^— Un jouv 4 ’ été, un cjeiz han.— Pas­ ser l’ été d Dunkerque et l’ hiver d Marseille, Irémeu an han ê Du^arq hac argoau fi Marseilla .— Hiver et été, lian-gQaû.— Q ui appartient d l ’été, hanvecq, ïiaûvus. .— Fruitsd’ élé , fVouëz hanyecq . — Tepts li’ été, en une antre saison, amser haiivus. ETEIG KOIil, pour éteindre les cierges, goualeijn-vouguerès .— pour (Uh\dre la ffiandelle, ur njoiiguericq, pl. mouguerigou, On dit en riant rrçouçhicq-d'ill. ETEINDRE , m ouga, pr. muugviet ; ci; este^iíi, ýur, et. Van. mou£uein , Jahcìfì.— le feu , mouga an tan, ];.ua an tan, steuzi an tau. — la chan­ delle, mouga ar goulou, laza ar gour°rï ; ezteuzi an golo . — de la chaux vit?s

ETE distana r a z , pr. et .— adoucir la chaleur d’ une plaie, distana ur gouly, pr. e t.— le souvenir d’ une chose, mouga ar sonch eus a un dra. ETENDARD, c. drapeau. ETEN D RE, allonger , displega, pr. displeguet; astenna, a s le q n , pr. et. Van. asteennein, pr. asteennet. — E tendre une chose sans gêne , astenn, steig n a , pr. steignet .— Etendre par force en long et en large, distenna, distenn, ppr. distennet; gtenna, pr. et .— Etendre en long, heda, pr. hedet. Van. hedeiû.— «Tai étendu cet homme, cette chose tout de son long à terre, me am eus ê hedet var an doüar .— Etendre en largp, led a, pr. e t ; l e d e c q , pr. ledet. Van. ledeiñ, led ë e c q , ppr, et , — Entendre les bras, as­ tenn an divreac’h .--Etendre du foin pour secher, sqigna l’o ën, pr. sqignet; lacqât foënn var sqign, pr. lecqéet; leda fo­ ë n n , ledecq foënn. v. faner.— Etendre ses branches, parlant d'un arbre, sqigna e vrancqou, sqigna e scourou, pr. et. Etendre ses conquêtes, crisqi e gonqeurérez, pr. crçsqet; asteijn e gonqeurérez, pr. et.— S ’ étendre , partant d’ une chose, astenna , astenn, ppr. et.— S ’ é­ tendre, parlant d ’une personne, hem as­ tenn, pr, hem astennet.— 'S ’ étendresur la terre, én hem h ed a, pr, én hem he­ det; hem le d a , pr. hem ledet . — Votre pouvoir qe s’ étend pas loin , par bonheur pour m o i, np da qet pell ho c a llo u d , dre un ëur-vad; guëllâ tra so, ne deq qet bras oz calloud. ETENDU, spacieux,spaçzws, B.-Lcon, ec hon. Van. digoret, ledan . — Un lieu étendu, un andred francq, ul lec’h spaçzus, ur placz ledan , ur blaçzenn vras, ul leac h ec’non. Van. ul leh digoret, ieh led aq , ur plaçz bras. — Qui n’ est pas étendu, djstenn, pleguet, pleg, dis* qign, disteign. vf le sens de ces mots au rerbë élendre. — Qui n’ est pas étendu, res*> serré3 slryz, e» cq , oc?h, â. Van. streh, o h , an. ETENDU^, grand espace, spaçz bras, trancqiz vi az, cals a spaçz, cals a franc* qiz. v. longueur, largeur'.— Selon l’ éten­ due de mon pouvoir, Ijervez ya galloud,


va

ETE

ma

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diou d galloud, qement ha hillifì, j ETERNUMENT, strévyadenn, pl. ou; muyâ ma h illift. — Etendue d’ esprit , strévidiguez, strévyadur. francqlz a spered, spered francq , ur E TETER des arbres, des clous , etc., spered francq pehiny a gomprenn cals trouc’ha ar blinchenn ou ar becq, vés a draou, hep coufontian eil gadeguile. a ur vezen , pr. trouc’h et; dibenna ur ETERNEL ( F ) > D ieu, D o ü e, an vezen , dibenna un ta ic h , dibenna ur autrou Doüe, pehiny a so a viscoaz hac spilhenn, pr. et. Van. dibëenneiii . — Un a vezo da visyyqen ; n ’en deus na dez- arbre étêté, guëzen dibennet ou diverou , na finvez.— E ternel , elle, quin,’ au­ gu et, guëzen a so trouc’het he becqoa ra jamais de fin, eternal, a bado da vis- he blinchenn ou he lein. Van. guën div y q e n , n ’en devezo birvyqeri fin , ne beënnet. finvezo jam ès-birvyqen, n’en devezo E T E U F , balle de jeu de paume, bolod, nafiu na difin, a bado qéhyd ha Doüe. pl. ou. Van. blotteënn, pl. e ü .— Pous­ Van. eternél, he bado de virhuyqen, ser l’ eteuf, bolei, pr. ëet; fouëta ar bo­ ne finiçzo jamés-berhuyqen .— Les dia­ lod, pr. fouëtet ; bolodi, pr. e t. — Ren­ bles et les damnés souffriront des peines é- voyer l’ éteuf, repousser une injure par une ternelles, an diaulou hac ar re gollet a plus forte, bounda a enep b ole, pr. et. souffro tourmanchou etern al.— E ter­ E T E U L E , la partie du tuyau de blé , nel, perpétuel, a bad b ep red , ne baouëz entre deux de ses nœuds, taul, pl. you.-^nepred, hjrr-badus. E teu le, chaume, v.-y. ETERNELLEMENT, detoute éternité, ETHIQUE (m orale ), sqyand a zesq a viscoaz, a bep eternitez. Van. a vis- ar fæçzoun da gundui ur vuëzéguez vad. coëh .— Eternellement, djam ais , da visE TH IO PIEN , qui est d’ Ethiopie, Mauyyqen , da virvyqen. Van . de verhuy- ry a n , Mauryan d u , pl. Mauryaned du. qeen. — Eternellement, toujours, eterETIEN N E, nom d’ homme, Stevan , nalamant. V eternellemant.— Eter­ Sieflan.— SaintEtienne^premier martyr, nellement , sans cesse, hep c e ç z , atau , sant Stevan qentâ m erzer eus al lé­ hep paouëz. Van. hemp ceçz. senn a c ’hraçz. ETER N ISER , renta eternal, pr. et; ETIEN N ETTE ,nomde fem. Tepliany. ober ma pado da viryiqen ou atau, pr. E T IN C E L L E , parcelle de feu , elyegreat, græt. nenn, pl. 011; elvenn, pl. o u ; fulenn, E TÉ R N IT É , ce qui n'a ni commence­ pl. ou. Van . fulen, pl. fulad; fluminenn, ment, ni fin, la durée de D ie u , eternitez, pl. eühep dézrou na finvez, hep penn na di­ E TIN C ELE R , elyenenny, pr. e t; elfin, heppenn e-bed,arbadélez a Zoüe. ven ni, p r . et; fulenni, pr. et. Van. fuDieu est de toute éternité et sera éter­ lenein , ílumineiíì. — Etinceler, briller , nellement, Doue a so a viscoaz ou. a bep steredenni, p r . et ; luguerni, pr. e t; eternitez hac a vezo da visvyqen, Doüe lu fra, pr. et ; Ieuc’h i, pr. et. a so a bep hend étern a l,— L ’ éternité E T IN C E L A N T , parlant du fe u , elyebienheureuse, an eternitez ëurus, eîer- nennus, ulyenennus, elvennus, fulennitezarreguenvidieq,eternitezarsænt. uus, elvennecq, fu lennecq, oc’ h , â , r -L ’ éternitémalheureuse, an eternitez di- an. — Des yeux étincelants, daoulagad gëurus ou diseur, eternitez arregollet. steredennus ou iuguernus ou elvennus, ETERNUER, strévya, pr. et. Van. daoulagad leun a dan .— Des yeux étin­ sjrevyal, strihueiâ . — Il a éternué cinq ou celants d’ amour ou de colère habit uellement, six fois} pemp pe c ’iiuec’h güeach èn daoulagad luguern. C ’est une injure dans çleus strévyet — Faire éternuer, lacqât le çap S izu n , en Corn. da strévya, ober strévya---- Le tabac et ETIQUE, fort maigre, treud-qy, ur la betoine font etemuer,ar butum hac ar sae’had æ sqern, grevet, nep èn deus vetonicq a lacqa da strévya ou a ra îisicq ou tisicq yen .— Fièvreétique , terstrévya. zyenn sec’hidus, îisicq , tisicq y en .—


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II aune fièvre étique , terzyenn scc’hidus soir, steredus eo ou sterentius eo meur­ a so gandhâ, tisicq à-à deus, tisicqyen bed an oabl henos, steredet caër eo a so g an d h â, clan eo gand tisicq, gre- an eè henos, létum eo ar stered henoas. ETOLE, terjm d’ église, stol, pl. you. vet eo gad tisicq yen. — Il y avait pour souper un méchant lièvre, flanqué de six Van. stol, pl. e ü .— Etole violette, vtrte) petits poulets étiques, bez’e yoa evit coan, rouge, blanche} noire, stol glas, guëzr, ur c ’hadicq fa ll, gand c ’huec’h poun- ruz . venn , du. ETO N N AN T, e , merveilleux, burzucinicq o devoa bet tisicq. ETIQ U ETTE ,petit écñteau, tiqedenn, dus, souëzus , saouzanus, oc’h, â, añ. pl. ou . — Juger sur l’ étiquette du sac, dou­ Van. souëhus, berhutlus, oh, an, aofì. guen ur selançz dreist penn bis , pr. Etonnant , épouvantable, estinus, estladouguet; barn èn un drémen, barn di­ m u s , spounlus, oc’h , â , a n , Van. eouc’h an dailh eus an diqedenn, barn lius, sqontus, o h , a ñ , a oñ. ETONNI 5MENT, surprise, admiration, hep consideri piz guïr pep hiny, p r .c t. E T IQ U E T E ll, mettre l’ étiquette , ti- souëz, saouzan. Van. souëli, sourdadur.— Etonnement , épouvante, esllam , qedenna séyer ur procès, pr. et. E T O F F E , entoif, pl. ou. Fan. i d . , estlam ded, spount. Van. sqont. ETO N N ER, surprendre, troubler, je ­ pl. eü. v, drap. — Qualité de l’ étoffe, an touieh eus an eíìtoíl'.—J ’ en veux de cette ter dans l’ admiration, souëza, pr. e t ; qualité, me a feîl diu an touich entofF- saouzany, saouzana,/y7r. et. Van. soum â . — Etoffe fine, entofeFan touich fin, ëhein, lacqât devoijt s o u ë h ,sourdeiñ, eíitofffìu. v. violet.— Le rebut de l ’ étoffe, pr. et.— Etonner, épouvanter, e stlam i, an amrevus. Van en disiéraû, en tle- pr. et; spounta, pr. et .Van. sqonteiô, les, en damburant.— E to ffe, matière, pr. et.— S ’ étonner, beza souëzet, beza disposition, danvez. Van. danhuë .— On sao n zan et,b ezaestlam et, pr. bet. Van. voudrait faire quelque chose de cet homme, bout nouch, b o u tso u ë h et, boutsqonmais il n’y a point d’ étoffe, un dra-ben­ t e t , pr. bet. ETOUFFANT, te, m ougus, oc’h, afi. nac a vad a garrét da ober anezê,hoguen ne deus qet a zanvez ènnâougand-liâ. Van. id. — Une chaleur étouffante, un ETOFFER, garnir, orner d’ étoffe, eû- domder m ougus, un domder gandpetoffi, jor. e t ; goarniçza, pr. e t; qem- hiny ez m a eur è tailh da vonga. — Il p e n n , pr. et. fait un temps étouffant, un amser vean ha ETO ILE, steredenn, pl. ou; stereü, mougus ara. Van. amsér tuflorecqara. ppl. ou, stered. Van. steren, pl. slered ; ETOUFFEMENT, mougadur. Vau.ià stiren, ppl. stir, stired, stirenneü; stér, ETO U FFER , m ou ga, pr. mouguet. pl. stéry. v. astre.— Etoiles fixes, stered Van. mougueiii, pr. et .-— Il y a une si parfed .— Etoiles errantes, stered red.u. grande fumée ici qu’ on y étou ffe, m ouga planète.— L ’ étoile Üunord, steredenn an a rear aman gad ar m ogued .--L a plainte nord, sterenn an hanter-noz.— L ’ etoile qu’ onfait lorsqu’ on étouffe de fumée, ba.c'h. du matin, ar guëleaoueü, ar guerela- On dit prov. bae’h , mogued a ya èm ouenn , ar verelaouenn , sterenn tarz sae’h , ne allaû qet e n ac’li. bae’h si­ an deiz, sterenn anhéaul. Van. ervu r- gnifie Bacchus, comme si la fumée faisait lëu ën , ervourleüen. Tous ces mots vien­ boire.— Etouffer sa colère, mouga c vunent de guëled, aspect, et c/e'laoueÏ5, gai. aueguez. — Etouffer de rire , mouga o — Petite étoile, sterennicq, ppl. steredi- c ’hoarzin. g o u , sterennouïgou .— Etoile extraordi­ ETOUPÍÍ, bourre du chanvre, du Un, naire , sterenn ou steredenn dreist-or-' stoup, stoup can ab , stoup lin .— Toile flinal. v. comète. — Le Ciel des ( toiles, le de chanvre et d’ étoupe, lyen stonp var gafirmament, oabl ar stered. v. ciel, sable. nab. — Toile faite de fil d'etoupe, lycn É T O IL É , plein d'étoiles, sferennus, stoup var stoup. stcredet-caër . — Le Ciel est fort étoilé ce ETOUPEil , boucher avec de l’ tioupe ,•


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stouba*;/r. et. Kan. stoupeiû.v. boucher. estran, pl. eslran geryo n ..— Etranger , ETOURDERIE, action d’ étourdi,iour- qui est hors de son pays , divroëd; pl. didony, pl. y o u ; abaffam and , pl. abaf^ vroïdy. Van. id .— Un pays étranger, pell* fam an ch ou ; abaffyam and, pl. ch ou ; b ro , pl. pell broëzyou, pell-broyou ; iñtourdiry, pl. ou, ur vro-bell, pi. broëzyou-pell, broyouETOURDIM ENT, en étourdi, e c’hiz pell. Van. b ro-b ell, pl. broyeû-pell. —• da un açzotet, evel un açzotet, e v e lu l Etranger , parlant de choses qui viennent lochore , ê fæçzon iñtourdy. d’ un autre pays, estren, traou estren , ETOURDIR ,rompre la tête, borrodi, m arc’hadourez estren.— Etranger , ère pr. et ; terri penn ur re gad e drous,/?/’. qui est d’ un autre lieu , estren , pl. tu d torret.— V tus m*étourdissez de vos bruits, estren, an estren, diavæzyad, pl. diade vos discours et d$ vos contes , borrodet væzidy. Van. estren, dianzævour, p l. oun gand ho tro u s, gand ho causyou y o n , yan. hac ho marrailhérez, torret eo va pheñ E TR AN G LE R , taga, pr. taguet; esgad ho trous, gad ho rambrérez.— E - trangli, pr. et. Van. taguein, pr. et.— tourdir, rendre sot, abaffi, pr. et; açzoti; Ce qui étrangle, an dag. — Puisse-tu é* pr. et; trelati, pr. et; boëmo , pr. e t , trangler, imprécation! an dag r ’-ê ta go, de b o ëm . ensorcelé. Van. sourdeiñ. ra d ag u i, ra vezi taguet. — S ’ étrangler,\ E T O U R D I> imprudent, lochore,/?/. hem d a g a , pr. hem daguet^ hem eséyen ; iñtourdy, pl. yed; pendolocq, pl. trangli, pr. hem estranglet. Van. him pendologued;beu!qe, pl. éyen; qeuneu- dagueiû. — S ’ étrangler en mangeant, taga d en n , pl. ou ; penn-baz, caoüenmézo. gad un tam m , estrangli gad un tam m . ^an.diavisjpendolecq.p/. pendoligued. — Etrangler, criailler après quelqu’ un , ETO URDISSEM EN T, abaff, bada- lagâ u r re-b en n ac, pr. taguet. — Q ui mand ; borrodérez. Van. sourdadur , étrangle par ses criailleries , taguer , pl. a.mbaíí.-Etourdissement. v. éblouissement. yen .P o u r le fem. taguerès, pl. ed. — . ETOURNEAU, oiseau, d reh , pl. dri- Celui ou celle qui est sujet à criailler ainsi, dy. V m . treidy, pl. treidyed. tagus, oc h , a , a n .— L'action d’ étran­ ETRANGE, surprenant, estrench, es- gler , de criailler, taguérez. traineh , isqiçz, ar pez a ro qerse, ar E TR AN G U ILLO N , mal de gorge par­ pez a lacqa souëz, azgas .— Je trmve é- ticulier au v chevaux,straquyihon ar stratrange , qerse eo gueneñ , isqiçz e ca- q u o u iih o n .- D e s p o ir e s d ’ etra.nguillon,qui fa n , souëz eogueneri, estrenc’Îi ou es- prennent d Ut gorge, pèr tag, pèr sergean t.. traineh ez cavaii, azgas eo guenê.— Il ETRAPJE, instrument pour couper le trouvera étrange , qerse vezo gand-hâ , chaume , etc. , strep, pl. ou ; inglod , pl. souëz vezo gand-hâ, isqiçz ez cavo. is­ o u , ingîojou; beon,/;/. ou;m arbiguell, qiçz, id- est, è mæs a guiz. — Etrange, pl. ou. contre l’ usage, isqiçz, estrench, cstraÊTRE, exister, verbe auxiliaire. — Je in c h , dreistordinal, oc’h , â , nîi. — Il suis, tu es, il est, me a so, te a so, eñ a est étrange devoir que, isqiçz owestrainch so ou me so, te so, en so. Nous sommes9 eo guëllet penaus. — Une chose etrange, vous êtes, ils sont, ny a so, c ’huy a so , un dra isqiçz, estraingery, pi. y o u .— y a so ou int a so. — J ’ étais, tu étais, il Vous êtes un homme étrange,un dèn dreis­ était, me a yoa, te a y o a , en a yoa ou tordinal oc’h , Un dèn isqiçz oc’h , c ’hny me a voa, te a voa, è a voa. Nous êtioug,. a so un dèn estrainch.— Etrange , dur vous étiez, ils étaient, ny a yoa, c ’huy a à, entendra, garo , caledd, caledd (la yoa, y a yoa ou ny a voa, c ’huy a voa, glévei. Van. garv, caledd . — Voilà d’ é­ y a v o a - — Je fus, tu fus, il f u i, me a tranges. nouvelles, cetu aze qébézlou voüé, te a voue, en avoué. — Nous fu­ garo ou qéhezlou caledd da giévet. mes, vous fûtes, ils fu ren t, ny a voüé , ETRANGER, qui est d’ un autre pays, c ’huy a voüé, y a voüé. — J ’ai été , tu eslranjoitr, pl. yen; aziavæs-bro. Van. as été, il a été, m e a so beî, te a so bet,


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eñ a so bet. Nous avons été, vous avez été, beza ez rriaër, beza ez oar. On était, i î fie., ny a so bet, c ’huy a so bet, y a so ed ot,ezoat. Onaété, beza ez vézér bet. bet. — J ’ avais été, tu avais été, etc. , me On avait été , beza ez eat bet. On sera, a yoa bet, te a yoa bet, ê a yoa bet ou beza ez vezor, beza ez vihor. Il y a qua­ m e a voa bet, te a voa bet, eñ a voa bet, tre autres manières de conjuguer ce verbe Nous avions été, vous aviez été, etc., ny a qu’ on peut trouver dans la Grammaire, v. yoa b e t, c ’huy a yoa b e t, y a yoa bet avoir, faire. — C'est être sage que de pen­ ou ny a voa b et, c ’huy a voa b e t, y a ser sans cesse d son salut, beza fur eo ou voa bet. — Js serai, tu seras, il sera, me furnez eo d’an dèn songeai atau èn e Il n'a jamais été bon et a vezo, te a vezo, en a vezo. Nous se­ silvidiguez. rons, etc., ny a vezo, c ’huy a vezo, y a jamais ne lestra, biscoaz ne deo bet mad vezo .— S ois,qu’ il soit, béz,bézët.i Soyons, na bisvyqen ne vezo, biscoaz mad ne soyez, qu’ ils soient, bezom p, bézit, bé- dalvezas na birvyqen mad ne dalvezo, zént.J— Je serais, plût à Dieu que je fus­ didalvez eo bet atau hac ataü ez vezo. se , tu serais, etc. , ra vezén, ra vezés, — On ne peut pas être et avoir été, beza ra vezé ou ra vizén, ra vizés, ra vizéoa ha beza bet ne dint qet ur c ’hement. — ■ pligé gand Doüe ez vezén ou am youl N ’ être pasbien, ne se pointporter bien, n’ ê­ ez vezén ou a youl ê vizén, ez vizés, ez tre point d son aise, huytout, pr. et. — Il vizé. — P lû t à Dieu que j ’ eusse été, etc., n’ est pas bien, huytout a ra. — Il est as­ ra vezén b e t , ra vezés b e t , ra vezé sez bien, ne huyt qet .— Je suis assez bien; b e t , ou ra vizén - me b e t , ra ne huytan qet. huytout n’ est point usi-> vizés-te bet, ra vizé-eñ bet. Ptur. ra vi- té en Léon, B .-T rég . et B .- C o r n ., mais zémp bet, ra vizec’ hbet, ra vizéntbet. partout ailleurs, — E tre, appartenir à , > — A youl ez vezén, ez vezés, ez vezé beza da, pr. bet da. — Ce livre estàmoi, m a youl ê vén, ê vés, ê vé. — Quoique al levr-ze a so din ou a so diñ-me. — yue jesois, tu sois, ilsoit, nous soyons, etc., Etre bien avec quelqu’ u n , beza èr-vad juëlet penaus ez vezén, ez vezés, ezve- gand ur re-bennac , beza a-unan gad té ou ez vezémp, ez vezac’h, ez veaént ur re, pr. bet. — Ils sont mal ensemble y îu peguement-bennac e vén, é véz, ê ne m a int qet èr-vad o daouoa açzamré ou peguement-bennac ê vémp , ê blés, beza eus ou bez’-ez eus goall-eñréc’h, ê vén t. — Quoique je fusse, tu fus­ tend qen-eûtrezo, droucq-enteïida so es , il f û t , nous fussions, etc., pegue- eûtrezo o daou, ne dint qet a-u n an .— ■ nent-bennac ez vizén, ez vizés, ez vi- Il n’ en est pas encore oà il pènse être, ne :é, ez vizémp, etc. •— Quoique j ’ ai été, deo qet quyt evel ma sounch dezâ. — te., guëlet penausoapeguement-ben- C ’ est d moi d faire ra/a,din-me eo da ober îac, ê vén b et, ê véz b et, ê vé bet ou qemen-ze, ouzon-me e aparchant da îz vezén bet. ez vezés bet ouez vezémp ober qemen-ze,din-me eo dleat ober ze. jet, ez vezac’h bet, ez vezént bet. — ETRE, ce qui. existe, l’ être, ar beza y Vaurai été, que j ’ aurai été, e tc ., me a ar vuëz, ar bezançz. Van. er vuhe. — rezo bet, te a vezo bet, ê a vezo bet ou Etre incréé, t’ être de Dieu, arb ezaa vis)a vezin bet, pa vezi bet, pa vezo bet, coaz, ar beza eus a Zoüe, ar vuez eus ja vezimp bet, pa viliomp bet, pa vi- a Z o ü e, ar bezançz a Zoüe. — L ’ êtrt iot bet, pa vihét bet, pa vezint bet, pa créé, l’ être des créatures, ar beza on ar fihont bet. — E tr e , beza. C ’ est lèvéri- vuëz eus ar c ’hronaduryou, ar groua'itable mot; mais autrefois on a ditbezoxxt; duryen, ar c ’hrouaduryou. — Nous tenaintenant par corruption on dit hors de nons l’ être et la vie de Dieu qui est le pre­ Léon, béa, beau, béout, bout, but, qui mier être, ar beza hac ar viïëz hon euà font tous au pr bet, autrefois bezet. — digand D oüe, pehiny o veza a viscoaz, 4 voir été, beza bet. — D ’ être, pour être, a so ar pencaus a bep tra. Iẃ veza. — Devoir être, dlëout b eza.— ETRES d’ une maison, an trecz, an Etant, o veza .— On est} beza ez ma-eur, doare eus a un ty , pl. doarëou ; a» da4*


ETR rcmpreil cire an ty .— Fous ne savez pas les êtres de cette maison, ne ouzoe’h qet an treez dre an ty-mâ, ne ouzoe’h qet an cloarëon dre an ly-maû, ne aznavezit qet an darempred dre an ty-m â. E T R E C IR , faire plus étroit, stryza, pr. et; encqaat, pr. ëet. Van. en cqât, eneqein, strihein, slrehein, ppr. et. Ces deux îiiots de Van. strilieiA et slrehein , sont obcènes dans le B .-V a n ., de même que stryza ou stryzo, dans la H .-C orn. — Eirècir un habit, encqât un abid, stryzc ur guïsqamand. ETRECISSEM EN T, action d’ étrècir, stryzadur, encqded, encqadur. Van. strehadur, strihadur, encqadur, ETREINDRE, serrer en liant, starda, pr. et. Van. sterdeiñ, pr. et. — Etrein­ dre une sangle, starda ar cenclenn. — Etreindre un homme entre la muraille et soi, goasqa un dèn entre ar voguer hac en, pr%goasqet; goana un dèn,7?r. et. ■ — Etreindre un Homme, l’ inquiéter, encqresi un dèn, pr. et. — Etreindre la main, goasqa an dourn. — Etreindrë un linge mouillé, guësqell ul lyen gleb, goasqa ul lyen gleb , ppr. goasqet. E T R E IN T , e, stard, oc’h, â, an. Van. sterd, o h , aii. — Qui n’ est pas étreint, distard. Vdn. disterd. ETREINTE, l’ action d’ étreindre, star­ da , pl. ou ; stard, pl. ou; stardadur* goasq, goasqadar.— Une petite étreinte, u r stardaïcq, pl. stardaïgou. ETRENNES, présent qu’ on fait au com­ mencement de l’ année, kalanna, id est, ce (jui arrive aux calendes, de k a l, calèndes; dëzrou-mad, id est, commencement. Vaii. dere-mad ag er blé nënë, doned-mad ag er blé nëuê. — Donnez-moi, s’ il vous plaît, mes bonnès etrennes, va c ’halanna clign, m ar plich; deut va dézrou-macl, me oz ped.— Etrennes, la première vente d’ un jour que fait un marchand, dézrou mad. — Je n’ ai pas encore reçu mes étrennes,je n’ aid’ aujourd’ huirienvendu, n ’am éus qet bet c ’hoaz va dézrou mad, n ’em eus güerzet c ’hoaz netra evit an déiz ■ — Etrenne d’ un habit, ar c ’hentâ-guïsqa. ETRENNER, donner des etrennes, rei c galanna da ur r e , pr. roët. — jEtre

ETU sà g étren?tê,técco e galanna oü e zézrolt m ad, pr. receVet. — Etrenner un marchand, d ezraou ï, pr. ët; rei e zézrou m ad dat ur m arc’hadour, pr . roët__ Jen ’ aipas* encore été étrenné, ne doun q etb etd é zraouët evit an deiz, n ’am eus qet bet c ’hoaz t a dézrou mad. — E t rentier un habit, gu'isqa un abid evit ar veach qentâ, pr. guïsqet. ETRIER, slleucq, pl. stleugou, stlévyou. Van. stleg, pl. ueü. — Mettre lé pied à l’ étrier, stlévya, pr. et ; stleu ga, pr. uet. — Faire perdre l’ étrier d son en* nemi, divarc’ha e adversour, pr. et; discarr e adversour divar e varc’h, pr. et. ETR ILLE, scrivell, pl. o u ; scrifïelfy pl. ou. Van. scrihuël, pl. eü. ETRILLER, scrivella, pr. et; scrifFella, pr. et. Van. scrihuëllein, pr. et. ETRIPER, ôter les tripes, distripa,/?r^ et; istripa, pr. et; distlipa, pr. et. ETRIVER, lutter, stryva,pr. etjstryffa , pr. et. E T R IV IE R E , courroie d>étrier, léz-f ren n -stleu cq , pl. lézrennoii-stleucq; lezr-stleu cq. —*— Etrivières / les donner j castiza u r re gand lézr ar stlévyou, pr. castizet. ETR O IT, e, quia peu de largèur, Stryz, encq, oc’h, â. Van. strih, streh, m oën , oh, aû. — Chemin étroit, hend s try z , pl. hinchou stryz. ■ — Ecurie étroite g merchoçzy encq. ETROITEM ENT, à l ’ étroit, var encq# èn e n c q , cios^ha-tenn. — Embrasser étroitement, bryâtât stard, pr. ëet ; rei ur' bryata clos ha sîard, pr. roët. ETUDE, stûdy, pl. you. Van. id., pL eü. — S ’ appliquer d t’ étude, hem rei d’ar study, pr. hem roët. — Un homme d’ é­ tude, un dèn a study, pl. tud a study; un dèn studyus, pl. tud studyus__ Unhomme sans étude, un dèn distudy, pL tud distudy; un dèn hep study,/?/. tud. — Quitter l’ étude, quytât ar study, pr. ëet; renonç d ’ar study, pr. et. — Com­ pagnon d’ étude,cam arad a study, pl. ca-j maraded; com paignum a study, pl. ed. Van. id. ETUDIER, Studya, pr. et. Van. studyein, studyal, ppr. et. — Il éüeiie ae~


EVA EUX — Entre eux , eûtrezo, tuellement en Sorbonne, bréma èn déon èr m æs anézé. ■ e study èr Sorbonn. — S ’ étudier, s’ ap­ eûtrezeu, eûtrezé.— C ’ est d faire deux, oudho é aparchant. — - C ’ est pour eux, pliquer d, lacqât e study da, pr. cet. ETUI, boëstl, pl. ou. Fan. boëst, pl. evito eo, eviteu eo, évité eo. E V A C U A T IO N , l'action d’ évacuer, eÿ , — E tu i du calice, boësll ar c ’halizr. — L ’ éiuide Lacroix d’ argent, boëstl ar discarg, discargadur, goulloadur. EVACUER, vider, sortir, discarga ar groaz arc’hand. — E tuide cuir, boëstllé z r , pl. boëstlou-lézr. — Petit étui, goall-umoryou, pr. discarguet; caçz an drouc-umoryou èr mæs eus a gorf ur boëstlicq, pl. boëstlouïgou. ETU V E, Heu échauffe pour faire suer, re, pr. caçzet. EVADER, s’ évader, achap ê euz ,pr. stanfailh, pl. ou, de stoufa, boucher. — Nous sommes ici dans une étuve, parlant et. v. s’ esquiver. E V A LU A TIO N , istimadur just vès d’ une chambre fort échauffée, evel èn-ur a un dra. slouiailh ez m a omp amâ. EVALUER, apprécier, istima un draET UVJÉE,sorte d’ assaisonnement, sauzm otig, pL. sauzyou-m oug; etuffeënn, bennac d’ar just, pr. istimet d’ar just. EVANGELIQUE, a aparchant ouc’ h pl. ou. — Des carpes d L’ étuvée, carped èr sauz-m oug, un etufteënn carped. an aviel, eus an aviel, hervez an desqa­ ETUVER, laver une plaie, guëlc’h iu r durez eus an avyel, hervez an avyel.— gouly gand ul liqor b en n ac, pr. guël- Les conseils évangeliques, eu su lyou an ac ’het; glibya douçaicq «r gouly evit e vyel, ar c ’husuly eus an avyel evitbeza parfedd. — La pauvreté evangélique, ar nætaat hac e fresqaat, pr. glibyet. ETYM OLOGIE , grizyen ha sinify- baourenfez a galoun. v. pauvreté. E V A N G E L ISE R , prêcher L’ évângile , ançz ur guer. EUCHARISTIE,sacram and an auter, prezecq an avyel, pr. prezeguet. EVAN GELISTE, auteur de l’ évangile, ar sacramand adorapl eus an auter. EUNUQUE, impuissant par faiblesse ou avyeleur,p/.yen; avyeler, pl. yen; avyepar nature, spaz dre natur,/?/. spazéyen; list, pl. ed. Fan. avyelour,/?/. yon, yan; tisocq, pl. tisogued; spazard, pl. ed. v. avyelisl, pl. ed. — Les quatre évangélis­ soc. — Eunuque, châtré, spazet, pl. tud tes, ar pévar avyeler, ar pévar avyelist. spazet; sp az, pl. spazéyen. — Saint Jean Cévangéliste, sant Jan avyeEUPHAISE, plante, sivyen-red, sivy leur, sant Jan avyelist, san Yan avye­ re d, lou sa o 11eü sel æricq, b u tu m-nevez • ler. — Les évangélistes, an avyeléryen, EUROPE, partie du monde, Europa, an avyelisted. an Europa , unan eus ar peder c ’heE V A N G IL E , avyel. Fan. avyél. — vrenn vès ar bed. L ’ évangile de ce jour nous dit que, an aEUROPEEN, qui est d’ Europe, euro- vyel a hivyau an deiz a lavar deomp pad, pl. Europidy; Tocqed,/?/.Tocqidy, penaus. Fan. en àvyel ag e hiriu e lar de tocq, chapeau, que les Européens por­ dimp peneus. — Le premier évangile de taient seuls. (a messe est du jour, le second est de saint EUX, pron. rclat. de la troisième pers., Jean, an avyel qentâ èn ovérenn , a so iy. v. elles. — Qui donc, eu x? piou eta, dioud an oviçz, an eil a lennér hervez i y ? — D ’eux , anézo, anézeu, anézé.— sant Jan. — C hanter L’ évangile en qualité A eux, dézo, dézeu, dézé. — Par eux, de diacre, av}rela, pr. et; canaan avyel,. theizo,dreizeu,dreizé . — Avec eux,gand pr. et — Le côté de l’ évangile, an tu vès h», gand heu, gand hé. — D ’ avec eux, an avyel. — Prêcher L’ évangile, prezecq digand hô, digad ho, digand heu, di- an avyel, pr. prezeguet, Fan. predecq gand hé, digad hé.— Sans eux, hep zo, en avyél, pr. predeguet. — Jurer sur les hep do, hep zeu, hep den, hep dé, hep saintes évangiles, touët varan avyel sacr,. té. — E n eux, ènho, ènheu, ènhë. — pr. id. Fan. toùeeiû aren avyél, pr. et. Hors d’ éu x , èr jneas anézo ou anézeu, EVANOUIR, tomber en faiblesse, v. dé-

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EVE

EVI

571 E V E N T E R , donner de l ’ a ir , aveli, pr. fkitlance.— S ’ évanouir, disparaître, dispariçza buaj.1, pr. e t; dismanta prèst, et. F a n . aüeleiû , pr. aüelet.— E v en ter du blé avec la pelle, aveli ed ,— S ’ éventer, pr. et; moûnet ô dism and, pr. ëet. EVANOUISSEMENT. v. défaillance. prendre du v e n t , perdre sa fo r c e , a v e li, EVAPORATION, élévation de vapeurs, pr. e t; sem plaat, pr. ë e t.— L e vin s’ épa sao moguedennou eus an doüar. ven te, aveli a ra ar g u ïn .— E v e n te r , d i­ EVAPORER (s’), s'échapper en vapeurs, v u lg u er , a v e ly , pr. et ; d isculya, pr. et; m oûneteû mogued.pr.ëet. v. s’ évanouir. disolei, p r. disoloet.— L a m ine est éven­ tée , le secret est d écouvert , avel he deus É V A P O R É , léger, v. éventé. ■ EV ASIO N , fu ite secrète, teac’h syoul, qemeret ar min ou avelet eo ar m in , disculyet ou disoloet eo arsegred. B u r achapadur ê cuz. EVE, nom de notre première m ère, Eva. lesq. ca c’het eo ar m arh ouzomp. E V E N T É , évaporé, lé g e r , stra n ta l, V a n . Ev. E V E C H É , d iocèse, escopty, pl. ou. p/.strantaled, tud strantal ; a v e lo e q , V an . i d . , pl. eü. t1. épiscopat.— I l y avait pl. avelogued, aveléyen ; penn-avelet, 109 évêchés en France , dont g étaient en pl. pennou-avelet ; penn-glaouïcq, p l. B r e ta g n e , nao escopty ha cant a yoa ê penn-glaouïgued. F a n . aüelet.* pëenn Françz,-peeusa reez y o an ao e n Breyz. aüelet. EVENTRER, divouzella,pr. et. F a n . — E vêché , siège épiscopal, sich un escop, e sco p ly .— E v ê c h é , palais épiscopal, es­ divoëleiû, pr. et. v. étriper. EVÈQUE, escop,/?/. esqibyen,esqep. copty , pl. escoptyez, escoptyou. — I l demeure d l’ évêché , èn escopty ez chom, F a n . escob, p l. ed. EVERTUER (s’), s’ exciter au bien, èn E V E IL L E R , dihuna ur r e ,p r . et. V a n . d ih u n eiû , dihousqeiû , ppr. et.— hem vertuzi d a, pr. èn hem vertu zet; S ’ éveiller, dishuna, pr. et; dihuna,pr. lacqâ e strifF ou e boan d a , pr. ëet. — e t; divorfila , pr. e t.— C e lu i q u i éveille E vertuez-vous donc, èn hem vertuziteta, les a u tres, dishuner, pl. y en ; dihuner, licqit stryff ènnoc’h , licqit un ene èr dihunour, ppl. yen. — C e la est propre d c’horf-ze? enaoüit ar c ’horf-ze eta. EVIC T IO N , action d ’ évincer, vacquyd, éveiller l ’ esprit, mad eo an dra-ze da divan egaar speredoada divorediarspered. p l. ou. E V E I L L É , e e , qui ne dort p o in t , dis— EVIDEMMENT, èn ur fæçzoun azh u n , dihun. V a n . dihun ; dihousq. — nad, gand aznadurez. E V ID E N C E , qualité év id en te , azna­ E v e illé , v i f , ag issa n t, dishun, dihun, b e o , oberyand, am p art, isquyt, oc’h, durez, açzurançz aznad, splander paà , an. F a n . d ih u n ,b iv , am pert, apert, tant, patanded. EVIDENT, e, m anifeste, haznad, az­ o h , aû.-— U n garçon év e illé , ur pautr fry o l, ur pautr isquyt, p l. pautredfry­ n ad , on prononce ânad; p a ta n t, sclæ r, splann, oc’h, â, aû. F a n . sclær, «plan, ol ou isquy t. EVENEMENT, issue d’ une chose, içzu, oh, a û , aoû. A l , gnou. — R en d re évi­ pl. ou ; ar pez a e r r u , ar pez a zigouez. dent, m ettre en évidence, renta aznad ou. — Selon les événem ents , diouc’h an içzu p a ta n t, pr. rentet; disquëz aznad ou o devezo an trao u , diouc’h ma tigouë- patant ou sclear, pr. et. F a n . disqoein zo an traou, hervez m a tigo u ëzo , di- span,“disqoeiû sclær, pr disqoëheit.— oud m a ez ay ar b e d , diouz m a yello D evenir évident, aznataal, pr. ëet;sclæ ar bed. — A tout événement, quoi q u 'il en raat; pr. ëet; doûnet da veza patant ou puisse arriver, arruét pe arru o , dëust aznad, pr. deuët. F a n . splanneixi. sclæpenaus e tui ar b e d , deuët ar bed evel reiû. A l . gneni, pr. et. E V ID E R , ôter de l’ empois , d igau ta, ma c a ro , arruët a garo. EVENTAIL , instrum ent pour s’ éven­ pr. et. — L a blanchisseuse est d étid er son. ter, avelouër, pl. ou. F a n . auëlér ,pl. yeü, linge em pesé, ez ma ar vénueurès o di— P e tit éventail , avelouërig, p i. gou. gauta.


EXA EXA EVIER, égout de cuisine, cann, pl. you. vant, beza aeqedus, pr.. bet; cahout ,— L ’ evier est bouché, stancqeteo ar c ’han aeqed , pr. bet. — Rendre exact, aeqedi, red. eo e zistancqa. — E v ier , pierre de pr. e t ; renta aeqedus, renta s^ryvant, puisine, dar, pl. you; darz, pl. you, ou. pr. rentet; rei striff, rei aeqed, pr. roët. EXACTEM EN T, èn u rfæ çzou n stryEVINCER, déposséder quelqu’ un ju r i­ diquement d’ un héritage, racquyta ul le- vaut ou aeqedus , gand aeqed , gand a c ’li, pr. et ; diboçzedi ur re-bennac, stryff. E X A C T E U R , qui fait des exactions, pr. et; tenna dre justiçz un doüar pré­ net gand un ail, pr.^tennet. Van. diboç- preyzer *pl. yen ; la ë r . pl. on ; labouçz preyz, pl. labouçzed-preyz. ^edeiû, pr. et. E X A C T IO N , action d'exiger plus qu’ il E V IT A B LE , tec’h u s, o<i’h , â , añ. n’ est d u , preyzérez, pl. o u ; laëroncy, Van . id. EVITER, tec’het ou tec’hel diouc’h? pl. ou . — Faire des exactions, ober prey­ ppr. tec’het; pellaat dioud, pr. pellëet; zérez, pr. græt. divoall ouc’h, pr. et. -— Il faut éviter le E X A C T IT U D E , ponctualité, aeqed, péché, red eo tec’het diouc’h ar pec’hed, stryff. red eo pellât diouc’h ar pec’hed, red E X A G E R A T IO N , hyperbole, creseo divoal ouc’h ar pec’hed, red eo hem q a n ç z , broudérez, brodeur, broudëur. yiret oud pep pec’hed, red eo hem vi­ — Sans exagération, hep crisqi an tra­ ret gand graçz Doüe oud pep pec’hed. o u , hep c ’huëza an traou, o lavaret EVOCATION, action d’ évoquer, galv pep tra ê c ’hiz ma zin t, hep broderez. eus a ul lès da un ail, galv eus a ur E X A G E R E R , user d’ hyperboles, cris­ parlam^nd da egu ile, galv eus a ur qi un dra, pr. cresqet ; c ’huëza un dra, gampr da he bèn. — L ’ évocation se fait pr. et ; ober broudérez. v. broder. à cause des parentés oualLiances, qirintyez E X A L T A T IO N , élévation, uhellidipe neçzanded gand ar varnéryen a ra guez, uhelded. Van. ihuëlde*d, iûhuelguervell eus a u l lès da eguile, •— Evo­ ded. Van. levéson.— L ’ exaltation de la cation , appel des démons, ar galv etis an sainte Croicç, fête du 14 septembre, gouël iliaulou dre c ’halmou an sorcéryen. meulidiguez ar groaz d’ar bévarzeevet Ë VOQU ER, appeler, t. de p r a tiq u e r e z deiz a vengplo, meulidiguez ar groaz, *ir gaus dre c ’halv èn ul lès ail, pr. et; gouël CJirist .— Il faut prier pour L'exal­ tenna davedhaû ur gaus vès a ul lès tation de La foi de notre mère sainte Eglise, ail, pr. tennet. — Evoquer les démons, red eo pidi evit gloar, evit meulidiguez guervel an djaulou gand c ’halmou, pr. ha cresqadurez arfeiz eus houm am m galvet. — Evoquer les âmes des morts par santel ai} Ilis .— Exaltation d’ ui\pape, ie moyen des magiciens, guërvpl an ana- crouïdiguez ur pap, ar grouïdigués vès oun drémerjetgandard an droucq spe- a ur p a p , plaçzadurez ur pap var ar red. — L a Pylhonissç de L’ écriture évoqua sich abostolicq. l ’ ombredtSamu '4 pour pqrler d Saut d qui E X A L T E R , louer hautement, meuli i l prédit sa mort, etc., l. j des Rois, ch. cals, meuli dreist m u su l, meuli èn ur ar sorcerès pe eus a liiny-ez prezecq faeçzoun divusul, meuli dreist-penn, ^r scritur sacr, a chalyas hac a zîgaç- pr. meulet; libellât paër, nhell 4t meur­ zas a douez ar re varo, eue ar prophed bed, p»\ uhellëet. Sam uel evit ma parlantzè ouc’h ar roue E X A M E N , recherche exacte, eûclasq, jSaül, pe da hiiiy ez diouganas e vavo. pl. o u ; eçzam en, pL, o u ; eezam in, pl. E X A C T s ponctuel, stryyant, aeqedus. ou, — Faites noir? examen de conscience p c 'ii, an. — Exact d son travail, stry- avant que de vous coucher, grit I10 eçza­ vant èn e labour, aeqedus èn e labour. men a goustyançzoM grit ho eçzamin ■r-Eæact d tenir sa promesse, aeqedus da a goustiançz abarz moûnet d’o cuële. ggrç’hple c ’her, aeqedus da fourmçza EXAMINATEUR, eçzamincr,jp/. yen; p bromeezaou.— exact , bsça stry- sçzam cn er, /;/. yen; eûclusqer, pi. yen.


EXC EXAM INER, eçzam ena, pr. e t; eçzarnina, pr. et ; eçzam in aèr-vad , eûclasq ,pr. et; eûclasq piz; pouësa, pr. et ; sellet piz, pr. id. EX AU C E MENT, action d’ exaucer,autreadur.— L ’ exaucement de nos prières, an autreadur d’hon pedennou. EX AU CER , accorder, au tren , pr. ëet; clévct ouc’h pedennou ur re, clévet pe­ dennou ur r e , pr. id. — Dieu a exaucé mes prières, autrëet èn deus Doüe dign va goulenn, an au trou Doüe èn deus clévet ouc’h va phedennou, clévet èn deus Doüe dre e vadélez va phedeunou, au tiëeteob etvagou leii gad Doüe, clévet eo bet va phedenn gad Doüe. E X C E D AN T, surplus, ar pez a so ouc’h penn, an nemorand. Van. en diovér. E X C E D E R , eçzed i, pr. e t; moûnet èn tu-hont d’ar pez a so dleat, pr. ëet; trém en, pr. e t .— Cela excède mes forces. an c^arzeadrémen va galloud, qemenze a so dreist va nerz ou dreist va gal­ lo u d , an dra-ze a ya èu tu-hont d’am galloud .— Il a excédé au boire et au man­ ger , eçzedet èn deus èn dibri hac èn e v a , re èn deus debret hac evet. EXCELLEM M ENT, eçzelant, esqis, m an ivicq , èn ur fæçzoun esqis ou eç­ zelant. Van. eccelant ; manehuieq. E X C E L L E N C E , eczelanded, eezelançz, esqisded .— Par excellence, gand eczelanded, gand esqisded, dre eçzelançz,diouc’h an dibab, a dailh, a fæçzoun.-Son excellence, titre, eeçzelanded. E X C E L L E N T , te, exquis, eçzelant, esqis, manivicq, oc’h , â . aû. Van. ec­ celant, o h , aû. •— Des mets excellents , meusyou eçzelant, boëd esqis. E X C E L L E R , surpasser, trém en , pr. et ; beza dreist, pr. bet; moûnet dreist, pr. ëet .— Il excelle par-dessus tous les au­ tres, trémen a ra cals ar re ail, beza ez jna dreist ar re ail oll, dreist ar re ali oll ez a. E X C E PT E R , réserver, m ir e t , pr. id. Vivu. id .— I l lui a tout donné, excipté sa maison, roët èn deus eoll-dra deza, nem ed ed y oue dy hepqen èn deus miret. -— Excepter, tirer hors de larègle ordinaire, eceva, pr. ecevet; eçzepti } pr. et.— Il

EXC faut excepter ce m ot, red eo eceva ar guerm aû .— Sans excepter personne, hep eceva n eeu n , hep eçzepti n icu n , hep espern dèn e-bed .— Qui dit tout ,11’ ex­ cepte rien, nep a lavar o ll, na ecev ne­ tra ou ne eçzept netra. E X C EP T E, hormis, nemed, nemerd. Van. n ém eit, nam eid . — Excepté un oit deux, nemed unan pe za o u .— Excepté contre sa conscience, nemed a enep e goustyançz. E X C E PT IO N , ecevded, ecevançz, eçzeptiou, miridiguez .ppl. o u -— Il n’y a point de règle si générale , qui n’ ait son exception, ne deus reol e-bed hep eçzepeion, ne deus reoll qer bras ma hallé squëzrya pep tra. E X C È S , dérèglement, v .-y .— A l’ ex­ cès , outre mesure, divoder, dreist m u­ s u l, e ç z e z , re .— Avec excès, gand eçzez, gand divoder.— E x cè s, outrage, outraichou. E X C E S S IF , ive, divusul, divoder, oc’h , â , a û . Van. divesus, oh, pfi, aon. — Une dépense excessive, un dispign di­ voder, pl. dispignou divoder .— Liberté excessive, roll divusul, roll divoder. E X C E SSIV E M E N T, dreist m u s u l, hep m oder, gand eçzez. E X C IT E R , provoquer, causer quelque effet, accausioni, pr. et; lacqaat da , pr. lecqëet; ober, pr. græt. — ■ Le tabac excite l’ éternuement, an butum a zeu da accausioni strévyadur, an butum a lacqa da strévya, ar butum a rastrévya. — Exciter quclqu’ un à faire quelque chose, douguen ur re da ober un d ra , pr. douguet; allya ur re d a , pr. et; attisa ur re d a, pr. et. Van. attiseiû , pr. et. — Exciter fortement quelqu’un à , brouda vir re-bennac evit, pr. e t; qentraouï i}vre,pr. qeatraouct .— Exciter des d o u ­ bles , accausioni trous, lacqât droucq, élumi an tau, élum i d rou lan çz, pr. et. — E x i .'ter les chiens après quelqu’ un, içzal ar chaçz var lerc’h ur r e , pr. içzet. E X C L A M A T IO N , cri de surprise, d’ admiration, cryadenn a rear gand souëz, pl. ou; cryadenn a rear a ratoz m ad; lenvadenn, pl. o u ; garm,p/. ou. E X C L U R E , peliaat diouc’h, pr. ëet;


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diboiiti e u s , pr. deboutet ; c h a c z e a l, guen setancz a escumunuguenn aenep pr. chaçzëet. v. excepter.— Exclure quel­ ur r e , pr. douguet. EXCOMMUNIÉ, c, escumunuguet, qu’ un des charges , pellaat ur re diouc’h a r c ’hargou;lacqât u rre èrm æs ag arg . pl. tud escum unuguet.— Excommunié, — On Ta exclu de ses prétentions, debou­ injure, y a escumunuguet. EXCREM ENT , ce qui sort du corps, tet eo bet. — Les mauvais Anges ont été exclus du Paradis , et les pecheurs le se­ m o n , faillianz, brenn , fell, h e c q , ront pour jam ais , an goall Ælez a so bet hec’h , eac’h. Van. mours. E X C R O ISSA N C E , tumeur , crescliaçzeat eus ar Barados evit m ad , hac ar bec'heuryen bisvyqen ne antreïnt q e n n , pl. e d , ou ; qicq-cresq. v. gland. — Excroissance près des ongles, gourivin, ènhâ. E X C L U S IO N , éloignement, pellidi- pl. ou. v. envie. EX C U SABLE , iscusapl, escu sap l, g u ez.— On lui a donné l’ exclusion , pellëet eo b e t, chaçzëet eo b et.— E x clu ­ din da veza iscuset ou escuset. E X C U S E , iscus, escus, ppl. ou. — sion., exception, ecevançz, eçzepcion.— A l'exclusion de l’ un et de l’ autre , o ece­ Faites mes excuses , je vous prie , grit va va ou o eçzepti an eil hac eguile, n e­ iscus, me oz ped.— E x cu se, prétexte , med an eil hac e g u ile , nem ed ho o digarez, pl. you. Van. digar e ,p l. eü. E X C U S E R , iscusi, pr. e t; escusi, daou. E X C LU SIV E M E N T , avec exception, pr. et. Van. escuseiû , pr. e t.— Excuser quelqu’ u n , iscusi ur re. Van. difauteiñ gand ecevancz, gad eczepcion. E X CO M M U N ICATIO N , censure ec­ unan-benac , pr. e t.— Excusez-moi, s’ il clésiastique, escumunuguenn,/;/. ou; vous plaît, va iscusit, m ar pllch, me oz, uscumunuguenn,/?/. 011.— L ’ excommu­ ped d’am escusi, escus a oulennaû ounication majeure, en escumunuguenn zoc’h .— S ’ excuser, èn hem escusi, pr. vras.— L ’ excommunication mineure , an èn hem escuset; ober e iscus, pr. græt. escumunuguenn vihan , an escumu- — S'excuser faussement, digarezi, hem nuguen pehiny ne zistag qet ur c ’hris- digarezi, pr. hem digarezet. Fan. him ten dioud arx e fidel , evel an hiny vras, digareeiû, pr. him digarëet. EXE AT, t. d’ église, exead , pl. o u ; mæs azeudaeûtredyadezaû an usaich eus ar sacramanchou.— Excommunica­ coungezurbaelscq digand e escop, evit tion de droit , excommunication du canon, moûnet èr measeus e escopty.— M. l’ tou latce sententiœ, escumunuguenn ar vêque a révoqué tous les exeats qu’ il avait g n ïr .— Fulminer une excommunication , donnés, au autrou’n escop èn deus didilançza un escumunuguenn var ur effedet an oll exeadou èn devoa roët r e , pr. et; teurel un escumnnuguenu ou èn deus suspéntet qement exead èn v a r u r re-b en n ac, pr. taulet.-— Encou­ devoa aulrëet. EX ECRABLE, argarzus, oc’h, â, aû. rir l'excommunication, couëza éûdan an escumunugnenn , pr. el. — Lever l’ ex­ Van. argarhus, argahus, oc’h, aû,aon. E X ECRA BLEM EN T, gand argarzicommunication fulminée et encourue -, se­ vel an escumunuguenn d o u gu et, pr. diguez, èn ur fæçzoun argarzus, gand savet; lemel an uscumunuguenn tau­ argarzëntez. E X E C R A T IO N , argarzidigwez , arlet ou dilancet, pr,xlam et; absolf ur re eus a escum unuguenn, pr. absolvet ; garzêntcz.— Avoir en exécration, argarreceo a névez ur re-bennac da goumu- z i, pr. et. Van. argarheiû, argaheiû. v. horreur. nion an ilis san tel, pr. rccevet. E X ECU TER, sicuti, secuti,ppr. et. EXCOM M UN IER, retrancher quel­ qu’un de, la communion des Fidèles et de la — J ’ ai exécuté l’ ordre qu’ il m’ avait donné, participation des biens spirituels de L’ Eglise , sicutet am eus e u rz.— Exécuter un débi­ escum unuga, pr. escum unuguet; us- teur , sicuti un dlëour. — Exécuter un cumunuga ur re-bennac, p>\ uct; dou- criminel, lacqât an lorfetour d’ar iparo,


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•pr. lecqëet .— Exécuter un testament, si­ an eçzémpl eus ar re ail, dioud eçzémpl cuti un testarïiand,eiFediun testamand, ar re aU, dioud ar re a l , diouc’h a r r e pr. et; lacqât un testamand da effed. ail, diouz ar re ail. — Par exemple, evit EX ECU TEU R , qui exécute, sicuter, eçzémpl, dre eçzémpl, gad eçzém pl.— pl. yen ; secuter, pl. yen; sicu to u r,/?/. Exemple , modèle d’ écriture, patrom, pl , yen; oberyand, pl. oberyanded.— E x é ­ o u ; eçzém p l, pl. ou . — Donner une ex­ cuteur testamentaire, sicuter un testa­ emple d un écolier, scriva patrom d a u r mand. scolaër, pr. scrivet; rei patrom da E X E C U T IO N , sicucion , pl. ou ; se- ur scolaër, rei un eçzémpl da o b é r e r , cucion, pl. ou; oberidiguez, pl. ou. roët .— Faireson exemple, scriva diouc’ h E X E C U T O IR E , sicutoar, pl. y o u .— e batrom, ober e eç zé m p l, pr. græt.— J ’ ai obtenu un exécutoire contre ma partie, Faire des exemples, ober eçzém plou. ur sicutoar am eus bet a enep va c*heEX E M PT, e, qui n’ est point astreint 9 vrenn. quyt. — E x en p t de taille, quyt a dailh, EXEM PLAIRE , copie d’ un livre ou quyt a dell, quyt da baëa tell.— Terre d’ un écrit, co p y, pl. eop you; d o u b l, exempte, franche, doüar quyt, pl. d o ü a pl. ou; u r c ’ho p y, un doubl.— E xem ­ rou quyt. — Exem pt de toutes charges, plaire , qui donne bon exemple, eçzem - quyt a bep carg, quyt ou discargê p e p plus, o c 'h , â. v. édifiant. — Mener une fæçzoun. — Exempt de faire le voyage, vie exemplaire, cundui ur vuëz eçzém - quyt da ober ar veaich. — Exempt de plus, pr. cunduet. — Une punition exem­ faute , divlara, oc’h , ' â , ail. — Exempt plaire, ur bunicion eçzém plus, pl. ou; de défaut.?, parfed, oc’h, aû ; hep s y , ur c ’hastiçz eçzémplus, pl. ou. hep sy e -b e d .— Exempt de tous défauts EXEM PLAIREM EN T, èn ur fæ ç­ corpoiels et spirituels, dinam , dyantecq, zoun eçzémplus , gad eçzémpl. divahaign a gorf hac a spered, o c’h, an. E X E M P L E , module, eçzémpl, pl. ou; — E x em p t, dispensé, græt q u yt, d issquëzr, pl. y o u ; patrom , pl. ou; qen- péncet . — Exempt de bien faire, quyt da tell, pl. you. — Servir d’ exemple aux au­ ober vad , dispéncet da ober vad. tres, servichout da squërz ou da baEXEMP TER, donner exemption, quy» trom d’ar re a i l , pr. servichet.— Don­ taat,/?r.eët;oberquyt./?/ græt.- -Exemp­ ner exempleaux autres , rei qentell ou rei ter, délivrer de peines, diboanya. pr. et; eçzempl ou rei scol d’ar re ail, pr. roët; dilaçza a boan , pr. dilaçzet. Fan. diqentellya ar re ail, pr. qentellvet ; sco­ boënyeiû, p r.et. — Exempter, affranchiry lya ar re ail, pr. scolyet ; squëzrya ar quytàt , pr. e ë t .; ober qnvt , pr. græt ; re ail, pr. et . — Donner bon exemple, rei renta quyt ou lib r, r>/\ rentet. — S ’ea eçzémpl v ad , rei squèzr v ad , rei scol empter, se dispenser, v-y. vad , pr. roët scolya èr-vad ; qentellya EXEM PTION , quytançz , quytanèr-vad. F%n.reinexam plvad. — Donner d e d , dispénçz, francqiçz. mauvais exemple , rei goall eçzémpl, rei E X E R C E R , ese rci, eccelci, ppr. et; drouc-exçémpf, rei goall-squëzr, rei ober, pr. græt. — ■Exercer un homme y drouçq-squëzr, rei goall s c o l, rei goall exercer son esprit. eserci un dèn, eserci guentell, pr. roët; droucq-squëzrya, spered un dèn . — Exercer un métier, egoall-squëzrya, droucq-scôlya, goall- seroi ur vicher, ober ur vicher ou u r scolya, droucq qentellya , goall-guen- vecher. — Exercer , assouvir sa cruauté , tellya, ppr. et. Fan. rein goall exampl. countanli e gruëlded , pr. countantet. — Prendre exemple sur quelqu’ un, qeme­ — S ’ exercer, èn hem eserci, pr. èn hem ret patrom diouc’h ur r e , qemeret eç­ esercet. zémpl ou squëzr ou qentell ou scol di­ E X E R C I C E , occupation, esercîçz ,p L ouc’h ur re-bennac, pr. id .— A l’ exem­ ou ; labour ordinal . pl. labourou. — : ple des autres, diouc’h a squëzr eus ar Donner deiexercice ,de la peine àquelqu* un, re a il, diouc’h squëzr ar re’all, dioud rei labour da ur r e , pr. roët ; poanya ur


EXP . EXI r e , pr. poanyet;eûcresi ur re-bennac, oulenno an afFer. pr. eûcreset. EX IGER, demander ce qui est dû., gouE X ER C IC E , maniement des armes, e- lenn un dra a so dleat , pr. e t.— Exiger serciçz , eccelciçz. — Les soldais sont à son paiement, goulenn e bâëam and.— faire l’ exercice , ez m a ar soudarded o Exiger ce qui n’ est pas d û , goulenn ar hober an eserciçz ou an eccelciçz, pez ne deo qet dlëet, ober preyzérez, EXHALAISON,ce quis’ exhale,mogue- pr. græt. t?. exaction. — L ’ honnêteté, exige denn , pl. ou ; ur voguedenn a sao eus que, an onestis a oulenn penaus. an doüar. v. vapeur. E X IG IBLE , a aller daoullenn, gouE X H A LE R , produire des exhalaisons , lennapl, » m oguedi ,pr. et; Fan. mouguedeiû, pr. E X I L , bannissement, i c i l , pl. ou. v. et. — S ’ exhaler, s'évaporer, moûnet ê bannissement. m o g u e t, pr. ëet ; dismanta , pr. et ; E X IL E R , bannir, icila,jw\ et. Fan. moûnet ê dism ant, pr, ëet; mônet da divroeiû, pr. et. v. bannir. goll. E X IS T E N C E , ar bezançz, ar beza. EXHAUSSEMENT* exaltation, v.~y. — L ’ existence de D ieu, ar bezançz eus a EXHAUSSER , éléver, u h ellaat, pr. Zoüe. v.être incréé. eët, Fan. ihuëllât, iû h u èllât, iûhuelE X IST E R , être dans la nature, beza, leiû, ppr. et .—Exhausser un bâtiment, 11- pr. bet ; cahout ar bezançz, cahout ar hellât un ty .— Le plancher est trop exhaus­ b e z a , pr. bet. sé ,re eo uhelleët ar plaich, re uhel eo EXODE, le second des cinq livres de Moï­ an doubl. se , qui signifie sortie , an exod , levr an EXHEREDATION , action de dèshêri- exod , peiny a gompren doûnediguez tiy', diseranded, diseradurez, disc’hri- ar bobl a Israël eveus an Egyp , d’an ziennadurez. doüar a bromeçza. EXIIEREDER, déshériter un héritier, E X H O R B ITA N T, ante, excessif, didifthérita , disheritout ar vugale , ppr. vusul, divoder, èr mæs a ^résoun, diet ; disc’ hrizyenna an ered natur. résoun, oc’h, aû. Fan. divusur, oh, aû. E X H IB E R , disquëz , pr. et . — Ses E X O R CISE R , conjuri an droucqtitres , ê dîtr ut. spered da dilesel un dèn poçzedet gândEXH IBITION , action de montrer, dis- ha , pr. conjuret. Fan. conjureiû èn quëzidiguez, di-sqnëzadur, an discuëz diëul. eus e dilrou , goaranchou, etc. EXORCISM E , pedennou evit con­ E X H O R TA TIO N , l’ action d’exhorter, Jjuri an droucq-spered. erbed, ally.— Exhortation, petit sermon, E X O R C IS T E , nep èn deus ar gal­ prezcgnerin familyer , pl. prezeguen- loud da gonjuri an droucq-spered. nou familyer; sarmonicq , pl. sarmoEXORDE , coumançzamand un di­ nyouïgou. vis , dézfrou un divis , an antre eus a E X H O R T E R , erbédi, pr. et; dou­ un divis. guen d a , pr. douguet ; allya , pr. et. E X P E C T A T IV E , grâces expectativesf Fan. asliçzeiû. A l. annog. — Il nous a esperançz ha guïr var ar c ’henta beneexhortés d bien vivre pour bien mourir, hon viçz a vezo vacq. erbedet èn deveus da veva èr-vad, mar E X P E D IE N T , moyen, tu , pl. you y lellé deomp mervel èr-vad ; hon dou­ m oyenn , pb o u ; hend f pl. hinchou. guet eu deus ou hon allyet èn deus da Van. lu i pl. yeü. -1— Fournisez-moi un gunduiur vuëz vad, evit allout cahout expédient pour sortir d’ affaire, deuït dign digad Doüe m maro m ad__ Celui qui ur voyen da æchui an afFer-mà , liv iexhorte,- allyer, pl, yen; erbèder, pl. yen. rit dign pe dre’n hend moûnet èr meas EXIGEN CE, t. de palais, goulenn.— a affer, disquëzit din pe dre tu èn hem Selon / exigence des cas , hervçz ma ou dennén èr mæs a affer. — Expédient diouc h ma haparchanto , hervez a ente, ce qu’ il esl expédient de faire, pro-

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fitapl, mad (fa ober, redd .— Celâ est ex­ c ’hegeoir, pédient, .'üî dra-ze a som ad du ober ou a E X PIER, réparer une faute , salisfya véz profilapl e obsrort aso red da ober. evit un torfedd, p>\ satisfiet, satisgræt; douguen ar boan satisfyus dlëet da ur E X PED IER , dépêcher, v.-y. EX PED ITIF, ire, qui fait vite, hastff, c ’hrim, pr. douguet. v. effacer. difræus, dibechûs, p rim , oc’h, â, aii, E X PIR A TIO N , action <£expirer, ar fi n J pl. tud liaslif, etc. Van* hastiv, difræ- vez ou an difin vès a un termen Iecqeat. E X PIR E R , écheoir, finir, digouëzouty apl, prim, oh, an, aoii. EXPEDITION, p . dépêche. — E x p é­ pr. e t; finveza, pr. e t; finiçza, pr. e t ; dition, exploit de guerre, v.-y . æchui,/)r.ët. F«n.achiueiri,digoëhout, EXPERIENCE, essai, épreuvei v.-y .— finiçzeiii. — Le temps est expiré, æ ch u Expérience, connaissance acquise-, espery­ ou æcliuët eo an termen, deuët eo an ançz, usaich coz, usaich bras.— L ’ ex­ termen, digouezet eo an amser. — LcL périence est la maîtresse science, an espe- tyrannie expiée , finveza a ra au diran-* ryançz a so ar veslrès eveus abepgouï- térez. — E xpirer, mourir, m e rv e l, pré zyégnez .Prov. sqyand natural a somad; marvet. Van m erùél, marüein,/?/?r.et* sqyand prénet e dal èr-vad. — Avoir B .- L éon, melver. -— Expirer de douleur, beaucoup d’ expérience, cahout cals a es- mervel gand glae’har. E X P IR É , mort, m arv, m aro, marff. peryançz, cahout un usaich bras, beza guëilet cals a draou. — Qui a de l’ expé­ E X P L IC A T IO N , interprétation, es-» rience, nep èn deus an usaich vès a veur plicacion, pl. ou; disclæracion, pl. ou. a dra, un dèn gouïzyecq , un dèn eñEX PLIQ U ER, esplicqa, pr. et; rei tentet-mad. Van. un dèn antandet, pl. da entent, pr. roët; disclærya, pr.et .— • tud antanded. — Sans expérience, di- S ’ expliquer, hem rei da entent,/jr. roëtj vouïzyecq, hep esperyançz, hep cals a hem zisclærya, pr. et. ~ u sa ich , hep qet a usaich , hep qet a E X P L O IT , action militaire f accion esperyançz. gaër ô bresell, pl. accionou; oberyou EXPERIM ENTAL, e, ar pezaouzeur caër e vresell, oberyou enorüs a vreseL — Alexandre et César ont fait de beaux dre’n usaich , desqet gad an amser. EXPERIMENTER, essayer, éprouver, exploits de guerre, ar roüancz Alexandr esperimanti, />r.- et. ha Cësar o deus great oberyou caër a E X P E R T , e , versé dans son a rt, en- vresell. — Exploit, assignation, cspled,’ tentet-mad, abil èn e vicher, gouïzy­ L ou; libellez?/, ou. Van. expie t, pi. eü. EXPLOITER,' faire des exploits, espleecq èn e ard, ur m ailh , pl. ed. — Ce maréchal est expert, ar m arichal-hont a di, pr. et; ic i ul iibell ou un espîecl da »o ur mailh. — Ce chirurgien est très- ur re-bennac, pr. roët. Van. expleteiû,' expert, ur mailh eo ar surgian-hont.— pr. et. — On l’ a exploité , espledel eo Experts, examinateurs nommés, mailhed, bet, un espled ou ul iibell èn deus bet* Exploiter une ferme, la faire valoir f mæsiry micherouryen. — Une descente — ■ d’ experts, guëlled-m ailhed, pl. guelle- cundui ur ferai, pr. cunduëi, tyecqaat dou-mailhed ; vrr guëlled mistry-mi- ur goumanand. — Exploiter une forêt* discarr ha guerza ur c ’hoad, ppr. et.' cherouryen; un disqefì a, etc. EX PIATIO N , action d’ expier, satisfy- Van. dibiteiri ur hoëd. EX PO SER, mettre en vue, éspfosi, pfg ançz evit e grim ou, poan dieat da un tori’edd. —- Les saintes âmes sont dans le et; lacqât dirag ar bed-oll ou ê daulapurgatoire pour Cexpiation de la peine due gad ar b e d -o ll, pr. et. — Exposer sur à leurs péchés, an anaoun-vad a-c’hou-* les grands chemins un enfant, esposi ur zanv è îan ar purgator ar boan dleat c ’hrcmaduricqbihaiï. var au hend bras. d’hopec’hegeou .— Sacrifice d’ expiation, — Exposer sa vie, lacqât e vuëz ô' dan­ sacrivjçz a offrér da Zoüe evit reqedi ger, hem lacqât êtailh da goll é vuhez. e drugarez hac ar pardoun d’hon pe- — Exposer le Saint Sacrement, esnosi ar 4$


EXP Sacraraand. — Exposer, expliquer, espos, espliqa, ppr. et. — S ’ exposer, se mettre en danger, hem lacqât e pirilh, pr. hem lecqëet. — S ’ exposer à la risée des autres, hem lacqât e tailh m a lioarzo goap ar re ail var e goust. E X P O SÉ au soleil, esposet d ’an héaul , èn héaul, ê façz an héaul, ê creiz an liéaul. — Maison exposée aux quatre vents, ty avelet caër, ty âvelet a bep tu. — Exposé aux injures de l’ air, en dan ar goall amser, dindan pep seurdamser. — Exposé en vente, stalvet, lecqeat ê guërz. — Exposé aux coups, dindan an taulyou, eiidan an taul, ê tailh da zouguen an taulyou. E X P O S IT IO N , action d’ exposer, esposidiguez. — Exposition du Très-Saint Sacrement, esposidignez ar Sacramand a dora p!. ► — Exposition, v. interprétation. E X P R E S, messager, cannad, pl. ou; , caunadur ,pl. you . — Envoyer un exprès, caçz can * cannad, cacz 7 * n ad u r, cacz 7 *ur gannad, pr. et. — Exprès, esse, formel, stryz, esprès. — Défense expresse, difeii Stryz ou esprès. — C ’ est un ordre exprès, un urz esprès eo. — E xp rès, expressé­ ment,à dessein,a-v^toi., a-zévry. v.escient. EXPRESSEM ENT, r. escient. E X P R E SSIF , ive, énergique, sinifyus, esprimus, nerzus, oc’h, an. — Un mot expressif, ur guer sinifyus ou nerzus ou esprimus. — Une image expressive, ul liinaich esprimus ou signifyus. EXPRESSIO N, manière de s’exprimer, esprimidiguez, esprimadurez, ar fæ ç­ zoun d’èn hem esprima ou d’en hem esplicqa. v. élégance, éloquence, disert. — Expression, élocution, termen, p/.you; comps, pl. you. — Avoir une belle ex­ pression, èn hem esprima gand termenyou caër, pr. et; beza elavar, beza ur parlant er caër, pr. et. v. disert. EXPRIM ER, exposer, expliquer , es­ prima, pr. et; disclærya, pr. et. — S 'ex ­ primer délicatement,èn hem esprima m a­ nivicq, pr. esprimet; parlant gand terxnënyou tremenet dre ar vurutell, pr. parlante t. (burutell, tamis fin.) — E x ­ primer, tirer te suc en pressant, tenna an douren a un dra, pr. et. v, distiller.

EXT EX-PROVINCIAL,f.cfe religieux, vincyal bet. E X P U L S E R , chasser , caçz èr mæz dre nerz, pr. et; forzida voiinetèrm æs, pr. forzet. — ■ Expulser un tenancier,dilo gea, pr. et ; poulsa èr mæs dre vailhe ; caçz er mæs dre voalenn, pr. et. E X Q U IS, e, excellent, esqis, precius, dibabat, oc’h, â, an. — Exquis,parlant des mets, esqis, divis, dilicat, oc’h, â, an. — D u vin exquis, çuïn esqis, guïn dilicat.— t/n mefsesÿutijboëd divis,boëd esqis. E X T A S E , estas, pl. you; raviçzamand a spered, pl. rav'içzamanchou. E X TA SIE R , être ravi, en extase, estasya,pr.et ;beza raviçzet ê spered, pr. bet. EXTEN SION , étendue,astenn'idignez, astennadur, cresqançz. v. étendue. EXTENUATION, affaiblissement,disleberançz, disleberded, semplidiguez. EXTENUER, affaiblir, treutaat, pr. ëet; semplaat, pr. ëet; estreuzi, pr. et; teuzi, pr. et. EXTENU É,c, disleber, sémpl, treud, teuzet, oc’h, â , an. EX TERIEU R, apparence, an dailh eus a un dèn ar fæçzoun vès a un dèn.— Il a unbelextérieur 9 fæçzoun vad èndeus ou a sô gandhâ. — Extérieur, le dehors, diaveas, diavæs, an diaveas, an diavæs. — L ’ extérieur de la maison est fort beau, an diaveas eus an ty a so caër meurbed. EXTERIEUREM ENT, au dehors, a ziaveas, a ziavæs. Van. a ziaûvæs. EXTERM IN ATEU R, distruiger, pl. yen. — L ’ ange exterminateur qui défit l’ armée de Sennacherib, an eal distruiger pehiny èn un nosvez a lazas arme ar roue Sennacherib. E X TERM IN ATIO N , action d’ exter­ miner, distruich. EXTERMINER, détruire entièrement, coll, pr. et; distruigea, pr. et. Van. distrugeiñ, coll, ppr. et. E X TER N E , du dehors, a ziavæs. — Ce malvient d’ une cause externe, an drouczeazeu aziavæ6|ha nan p asaziabarz.— ■ Externe , qui n’ est pas de la mais on , diavæzyad, pl. àm \æ zià\.— I ly adtsexternés c/uz news,diavæzidy a so én hoi.\ ty-ny


EXT

EXT 3;g E X TIN C TIO N ,m ougadur,m oiig.— fæçzoun dreistordinal. EX TR AV A G AN CE, folie, n * drji diT Â extinction de chandelle, ajuget èr niouicli ou diouc’h ar m ouich. — Il a bu brepos, pl. traou dibrepos; u r gomp» jusqu’ à extinction ds vie , evet èn deus dibrcpos, pl. compsyou dibrepos; bavardyez, pl. ou; b avard yaich , pl. ou ; bede ar m ouich. EXTIRPER, v. déraciner. — E xtirper comps dirésoun, pl. com psyou; ram l ’ hérésie, disc’hrizyenna ou distruigea brë, dyotaich, barvardérez, ppl. o n . — an hugunodaich. — Il faut prier Dieu Dire des extravagances, lavaret traou di­ pour qu’ il lui plaise d’ extirper les hérésies, brepos , lavaret bavardyez ou dyosaired eo pidi Doüe evit ma plijo gandhâ chou, etc., pr. id.; ram breal, pr. ëet ; disc’hrizyenna ha distruigea an oll he- lavaret rambrérez oMCompsyou diholen resyou, red eo pidi Doiie evit an dis— E X TR A V A G A N T, fou , disqyant, tre­ c ’hryennadurez hac an distruich eus latet, ram b reër, ra m b rëu s, oc’h , â , an. Van. disqyent, oh, aû. an hugunodaich ha pep heresy. EX TR A V A G U E R , parler sans raisen. EXTORQUER, obtenir par force , Sa­ cha, pr. et; tenna dre heg un dra digad v. étravaeance. G t E X T R A V A S E , sang sorti des artères ur r e.pr. tennet; cahout un dra èn des ped da un ail, pr. bet; cahout un dra et des veines, qui se corrompt, goad treuzdre nerz, tenna un dra dre nerz; forzi goazyet, goad eat a dreuz d’ar goazyed. EXTREM E , excessif , estrém , oc’h , ur re da rei, pr. forzet. EX TO R SIO N , action d’ extorquer, for- â, aû; dreist ompinion pep hiny, dreist — Néces­ zidiguez evit cahout un dra digand vir pep brasder, bras meurbed. ■ sité extrême, an vzom estrém oa divezâ. re, saichadeg dre forz. E XTR ACTION, actiond’ ext rairc,stril- — Extrême,sans remède,estrém,diremed EXTREM EM ENT,estrém,èn u r fæ ç liad u rez, strilhadur, lambigadur. — Extraction de la pierre, opérât, chirurg., zoun estrém, forz, m eurbed, dreist voan tennadur ou an tenn eus ar m æ n- der, o rru pl, terrupl. — Extrêmement graval. — Extraction , origine, gouënn, bon, forz vad, m ad m eurbed.— E x trê­ lignez,noëanz. v. race. — Noble d’ extrac­ mement amer, c ’huëro dreist voder, c ’hütion, a chouën n o b l, a vouën n o b l, a éro m eurbed, forz c ’hüéro. — l i a plû. lignez nobl, a oad nobl.— Roturier d’ ex­ extrêmement, ur glao estrém a so bet > traction, a voüenn partapl, a lignez bi- terrupl èn deus g lib ye t, orrup ar glao len .— De bonne extraction, savet a c ’ho- a so b et, glao a so bet un orrupcion. EXTREM E-ON CTION , un des sept uën n vad, savet a lignez vad , savet a dyéguez v a d , savet a guerend v a d , a sacrements, an nouënn. Van. au nouyeenn. — Porter l’ extrême-onction, caçz guirintyez vad, savet a dud honest. E X TR AIR E, faire l ’extrait, tenna ar an nouënn, pr. caçzet. — M. le curé est suzn ou an doureû vès a un dra, pr. et ; allé porter l’ extrême-onction, eat eo an strilha un dra, pr. et. v. distiller. — E x ­ autrou’r c ’hure da gaçz an nouën. — • traire quelque acte des registres des greffes, Donner l’ extrême-onction, rei annouëiî, tenna un acta pe un articl vès a un a c ­ pr. ro ë t; rei sacramand an oléo. Van. rein en nouyeen. — Mettre en extrêmeta eus ar c ’hretf, pr. tennet. E X TR AIT, copie, d ou b l, un d ou b l, onction, n o u ën n i, pr. ët; n o u ï, pr. ët. copy, ur c ’hopy.— Extrait d’ un livre, le Van. nouyeiû, nouëiû. — Recevoir t’ ex­ précis, an abreich vès a ul levr, ar subs­ trême-onction, cahout an nouën,cahout ar sacramand a nouëü,pr.bet;beza noutance eus a ul levr. EXTRAORDINAIRE, non ordinaire, ën net, beza nouët. Van. bout nouyet dreistordinal, oc’h, â, an. Van. drèsen ou nouët, pr. b et.— Il a reçu l’ extrêmeordiner. — Extraordinaire, inusité, isqiz, onction, bes èn deus an nouën, bet èn digustum, oc’ h, â, an. Van. digustum. deus arsacram auda nouëü,betèn deus EXTRAORDINAIREM ENT, èn ur sacramand an olco, nouënnet c o b c t.


FAC FAB nouët eo bet. Van. nouyet eü, pouyet r c r , pl. y e n ; oberour,/?/. y en ; fablicq er, pl. yen .— Fubricatetv' de monnaies, eü bet, nouët eü, nouët eü bet. EXTREM ITÉ, bout, fin, penn, lost, lablicqer mouneiz. FABRICATIO N , fablicqérez, fablicdilost, termen, içzu. — Les extrémités, les bouts, pennoû, an naou benn, ar qadurez. FABRIQUE , façon , fablicqérez, fapenn hac al lost, termenyou, içzüon. "— L ’ extrémité du royaume , penn pelld blieqadurez, fabiieqadur.— Fabrique , roüantélez, ar penn pellà eus arroü- revenu d’ une église, Ira an ilis, madou antélez, termen ar roüantélez. — Les an ilis, leve an ilis, rend uni ilis. FA BRIQU E R , façonner , construire, exlrémitésdu royaume,pennou ar roüan­ télez, an naou benn eus ar roüantélez, fablicqa, pr. e t; ober, pr. great, græi; termenyou ar roüantélez. v. lisière. — labourat èn , pr. et. — Fabriquer de la Les extrémités des doigts des mains, bien- monnaie , des étoffes, fablicqa mouneiz, chou an daouarn; des pieds, bleûehou eûtoff; ober m ouneiz, eûtoffou.— Fa­ an treid. — Extrémité, le plus loin qu’ on briquer, travailler le fer , l ’ airain, labo;> peut aller, estrémded .— Passer d’ une ex­ rat èn houarn, èn arern .— Fabriquer un trémité d l’ a u tie, moûnet vès a un es- contrat , unacU , ober ur c ’hontrad, un lrémded da hebèn, pr. ëet, eat.— E x ­ acta . — l i a fabriqué plusieurs faux actes, trémité, nécessité extrême, estrémded, y- meur a acta faos èu deus g re a t, ô leiz yom estrém, ar braçzâ yzom, an dive- a actayou faus èn deus græt. — Fabri­ zâ yzom. — ■ Je suis réduit à l’ extrémité quer de faux témoins, sevel testoufaus, ou á l’ extrême besoin, beza ez ma oun sevel faistestou , pr. savet; divenn tesèn f s ’rémded, ez ma oun èr braçzâ y- tou faus, pr. divennet ; gounit teslou zom. — Extrémité, violence, emportement, faus, pr. gounozet.— Fabriquer des ca­ eslrémded. — La jalousie les a portéé à lomnies , forgea ou solita ou invénti falf ite g randes eo$trémi tés, c a ç z e t i n t b c t ga n d senlesyou, ppr. et. FABU LEU X , euse, qui tient d la fable, ar goarisy da un estremded vras.— E x ­ trémité,agonie, prèst da ýervel, dare da iabhis, m arvailhus,oc’h , â, a û .— Fa­ 'vervel,rentetbcde’rmoviieh.ii.a£-cmíé.— buleux, rempli de fables , leun a falsénEt^e malade à l’ extrémité, beza claû fall, tez, eonchou p u r ,— Fabuleux , faux , beza dare,beza prèst da vervêl,beza cae faus, fais, oc’h , â ; forget, solitet, iûzei gand ar c?hiéved bede ar inouich./?/’. ventet, divennet, savet. F AÇ A.DE , le devant d’ un édifice, façz, bet; beza rentel bu de ar mouich. îaî .—'Des façades sans o r n e m e n t façzou plad, façzou sim pî, talyou plad, F A C E , superficie, façz, g o rre, eoF A , note de musique, fa , ar fa; fa , c’ henn. Van. façz, diauvæs.' v. superfi­ nulenn-gan .— Mettre le chant en fa, lae- cie.— La face du monde, façz ar bed. — > qaal ar c’han è fa oit var ar la. dé la terre , ar so l, coc’henn .an doüar, FAiJLE , chose fabuleuse , m a u g e n n , gorre an doüar, façz an doüar .— de la pi. ou ; m trvaiih , pl. ou. Van. qerheen, mer, goi re arm or .—Face, i'tôYige,bisaich, pl. eu. v. conte. — Fable, l’ histoire fabu­ pl. ou, d reniai, pl. ou; façz, pl. ou. Van. leuse , fa b le n u , pl. ou; hisior f a b i u s , pl ia ç z , pl. eü — Face serein« et joyeuse , fcisioryou fabius; hisior forget, pl. his- Uvmm roücz, dremni gaê, façz roüez, toryou forget; hisior fabienm is';-r.Fa- façz lauuëmi, bisaieh laouënn, drenun l>!e éente en vers, g u ë r z f ablur , >/. guër- l;rin, bisaieh lirin •— Face sereine el char­ zou labhïs ; riffladcîl f a b iu s , pi. rima- riante, qer Iaouënn evel au héaul. — • ileiiou fubliis ou fablennus, — Petite fa­ Face rouge , drenun ruz, ruspin, pl. ed ; ble, fableunieq,/?/. f a b î e n n m i ï g o u ; r - ilani, dremm fl jni. Fan. faez ru. — t n a d e l iic q . pl. rim adellouïgou. r a c e austère, faez qinvyeî,/;/. façzou elp. • FABUÎÜATKfjil, qui feb-ique, obe- usaich qìnvyet. Van. façz qivinyeîo—

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FAC Q u ia une face massive, façzecq, façziguellus, oo’h , â. v. jouflu. — E n face d’ église , e façz an ilis .— Ils ont épousé en face ( i église, eureuget int bet ê façz an ilis . — Regarder quelqu’ un en face , sellet un dén entre an daoulagad. — Repro­ cher en face à quelqu’ u n , rebechat èri e facz da ur r e , rebechat ou rebech èn e zaulagad ou è creiz e zaulagad da ur re-bennac, ppr. rebechet. — ■ A la face de toute la ville , e presanz oll guæris , diragan oll dud a guæ r, dirag ar bed oll -■ — A sa face, parlant d’ un homme, dirazaû , èn e bresançz; parlant d’ une femme, dirazy, èn e phresançz. v. devant. Voir Dieu face d face, guëllet Doüe façz-ha^façz, pr. ici. — Les choses ont cliangédeface, ceûcheteustu d ’an traou, ce ñ e h e te o an.traou, ceñchet eo arb ed , eat eo an traou tu evit t u . — Face d’ hom­ me fait vertu , un dèn presant a dalv claou ozvczand . — De prime face, d’ abord, qcrqent, qentre, qefitiz. Van. qenteh, qealih. — Vo lie-face, quart de conversion, un liaater tro a-gleiz, pe a zehou. Van. un disjro ag er façz. — Faire volte-face , ober un hanter tro a gîeiz, pe a zehou. Van . ùiiHroeiñ er façz.' v. volte. FACE TIE, plaisanterie, farezeres, pl. ou; farçz, pl. ou. Van. farçz, farçzer e h , ppl. eü. FA C E T IE U X , euse, farçzus, oc’h , an. Van. id. v. bouffon. F A C H E il, mettre en colère, facha , fach i, ppr. et; lacqât da facha; lacqaat da vuhanocqâl, pr. lecqëet. Van. faohein.— Fâcher, chagriner quelqu’ un, nec hi ur re, pr. et.Trég. e tS .-B r ninvafi, pr. ninvet. H .-Corn. chyffal,/w\ chyifei. Van. chyffem , ch} liai . — Se fâcher, fa­ cha, fachi, ppr. c!; hem fachi, pr. hem fachet. Van. him fachein. v. se chagri­ ner. — Se ficher de quelque chose , fachi ou nec’ hi divar-benn un dra-bennac.' FACIÍÉ ( il est ), fachet eo , droucq a so èuhaii .— E lle est fâchée tout d<-, bon, laciiet eo evit m ad , droucq a so enhy hegouaic’h,droucq a so enhy qen nafu. F ACÏIEiiIE i, fach én iez, pl. où ; facheury, pl. ou; droucq. Van. fachon-

FAC 3« I rie, accausioni fachéntez ou faclieury, pr. et. F A C H E U X , ruse, qui chagrine, fach u s, nec’hu s, m orchedus, despitus, chyffus, niûvus, oc’h , â , an. — F dcheux, euse , d’ humeur incommode , réc ’hu s, araous, craignus , graignous , encqresus, diæz d agoun tanti, oc’h, â, an , pl. t u d , etc. F A C IL E , aisé, eaz, æz , reiz. Van. æz reih. Tr*g. æ z e t ,o c ’h , a n .— Facile d faire, eaz da o b er, reizda ober.— Fa­ cile d contenter, eaz da gountanti, æz da ober diountâ. — Facile , condescendant, habasq,cun, oc’h, â; m ad,guëll,guëllà. F A C IL E M E N T , e a z , æ z , èn eaz, èn æ z , èn ur fæçzoun eaz, gand æzony. F A C IL IT E , manière aisée, eazamand, pl. eazamanchou;æzarnand, pl. chou; eazouny, pl. ou; æ zôny, pl. ou; reizder. Van. aesem ant, pl. eïu— Facilité, condescendance, cuûvélez*, madélez, habasqded. FACILTTEli , rendre facile, e ç za a t, pr. ëe t; habasqùt, pr. ëet; sou b làt, pr. ëet. Van. aeçzaat, pr. ëet. F A Ç O N , travail ou prix du travail, fæçzoun, labour, priz al labour, talvoudégucz al labour .— Il m’ est dû tant pour la façon, qem ènd-ha-qem end a so dleat din evit ar fæçzoun ou evit va la ­ bour.— Façon, manière , fæçzoun , pl. you; qiz, pl. you. Van. gu iz, fæçzon, ppl. y e ü .— De quelle façon? penaus?peê fæçzoun ? pe ê guiz ? pe ê qiz? — De cette façon-ci, er ïæ çzoun-m â, èr guizmaû, ê c ’h iz-m â, evel-hen . — De cette facon-ld, erfæçzoun-hont, è c ’hiz-hont, èr guiz-hont, cgu iz-h on t .— E n aucune façon, e nep fæçzoun, ê nep qiz, ê fæç­ zoun e-bed, ê qiz e-bed . — Sans façon, hep fæçzounyou, gand simplded .-Vous faites trop de façons, re a ÎÆçzounyou a rit .— Que de façons, hag a fì:çzoiuiyou, s;ad a fÆc/ounvou. Van . eued a I’æ czonyeü . — A la façon de, eveî d a , ê c’hiz da, ô fæçzouu da, è guiz d a .— A la fa­ çon des grands, evel d’ar re vras, ê c’ hiz d’ar revras, eguiz d ’an dud vras, ôÎæçzoun d’an dud vras .— A la façon des bê­ tes , c fsçzoïui d’alloëzned) è c ’hiz d’al '

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’ FA I 38a FAC loëzned, è guiz d’al loëzned, evel d’an de l’ âme, facilitez an ene, pl. facultczou ch atal, evel an chatal .— De façon que, an en e ; faculté an e n e , pl. faculteou èn evelep fÆÇzoun m a .— Façon, mine , an ene . — de théologie , an doctored èn ÎÆÇzoun, tailh, arvez, neu 7..— Un homme deology, ar facullez eus an deology.— de bonne façon , un dèn a fcçzoun, pl. — de médecine, au doctored èû m idicitud afÆ çzoun;undèn a d ailh , un dèn nérez, ar faculté eus ar vidicinérez.-r— a neuz, un d èn a arvez v a d , u n arvez — Facultés, biens, danvez, p e a d r a . — vad a zén, urfeczou n vad o zén . — Un Il n’ a point de facultés , n’en deus qet a homme de mauvaise façon , un dèn difæç- zanvez, n ’en deus qet pe a>dra, n’èn zoun, un dèn didailh, un dèn disneuz, deus qet a be a-dra. F A D A I S E , sottise , folie , diotaich , pl. tud, etc. — Façon , manière d’ agir, I’æ çzouu, tailh, gestr.— -Est-ce de cette pl. ou; rabadiez, pl. ou, F A D E , insipide, sans goût, flacq,di* façon que vous en agissez, hag èn dailhze ez it-hu gadhy ? èr fæçzon ze a rid- vlas, disaçzun, disaour, disall, oc’ h , h u ?— A sa façon d’ agir on voit bien que, â , aû .— Fade, parlant de la boisson, goudiouc’ h an dailh anezâ ou diouc’h an lar, divlas, oc’h, â , a û .— Ces mets sont dailh ma za gadhy , ez velleur aznad fades, flacq eoar boëdmâ, ar boëdoupenaus; hervez ar gestr eus anezaû, e maû a so flacq ou divlas ou disaçzun ou disaour . — Cette eau est fade, goular eo vellèr èr-vad penaus. FA Ç O N N E R , aflfaczouni, pr. et; ou divlas eo an dour-m â .— Une beauté qem penn, pr. et. Van. fÆçzonneiû, fade, ur guened flacq , ur guened ne deo qet flamm. campeen. v. former. FADEUR, insipidité, fla c q d e d , divFAÇONNIER , 1ère, cérémonieux, î æ ç zounyus, leun afÆçzounyou. Van. £ e ç - lasder, droucq-saour. F A G O T , faisceau de menu bois, fagozonnus, oc’h, aii. v. grimacier. FACTEUR , commis , factor , pl. ed; d en n , pl. o u, fagod. Van. i d . , pl. eü. facter, pl, yen. Van. faclour, pl. yon , — Une meule de fagots , ur bern fagod , yan . -Facteurd'orgues, ograouër,/?/ yen. u rg ra c ’hell qeuneud.— Il y a là quel­ F A C"f IC E, for ge t. Mo t fox tice. gu e r e t c . ques fagots, fagodennou a so a-h o n t, FACTIE U X , euse, séditieux, cabalus, un neubeud fagod a sa a-hont .— Lieu cavailhus , campaignus, oc’h , â , a û ; où l’ on met les fagots, ar fagodiry. cabaler,cavailher,comploder, ppl. yen. FAGOTAGE, action de fagoter , fagoFACTION , guet, goard, gued .— Etre d érez, fagodaich. Van. fagodereh. tn faction, beza oc’ h-ober goard,/?r. bet. FAGOTER, fagodi, pr. e t; ober fa­ — Faction, parti de séditieux, cavailh, pl. god, pr. græt. Van. fagodeiû . — habiller ou; c a b a l, pl. ou ; complod, pl, corn- ridiculement, fagodénni, pr. et. ■ — Qui plojou, complodou. Van. complod, pl. vous a ainsi fagoté? piou èn deus h o fa eü. v. parti.— Faire des factions, cabalat, godénnet-hu evel-ze ? pr. et; cavailha , pr. et; com plcdi, pr. FAGOTEUR, fagoder,/)/. yen. Van. e t; ober cabalou, ober complojou; o- fagodouT, pl. yon , yan. ber cavailhou,/?r. grÆt. Van complodFAGLENAS, odeur fade, c ’huëz vrein , te iû , gober complodteü. c ’huëz tréncq, gaignaich , caignaich, F A C T U M , fa cto n , pl. ou; breud c ’huëz ar gaign. p o u le t, pl. breujou rnouîet. FAIENCE, poterie vernissée, feilbançz. F A C T U R E , étatde marchandises, fac- — Vaisselle de faience, veçzel feilhançz. ioraich, factéraich. — P ot de faience, pod feilhançz, pl. po­ FACULTE, vertu, propriété, g a llo u d , dou feilhançz .— Bénitier de faience, piûnerz, natur .— Cette plante a la faculté de cin feilhançz, pl. piûcinou feilhançz. purger , al lousaouënn-zc he deus ar FAILLIR, faire des fautes , fazya, pr. galloud ou an natur daspurgea, allou- et. Van. fayeiû, fa ri, faryein, lauteiû. saouênn-ze aso spurgeus dre n atur.—• — H t las ! j ’ ai fa illi , fazyet am eu s, si-


FAI FAI 3.83 ouaz din Í— II faillit d’ être tué, dare voa me a ra, te a ra, en a ra. On disait, e ff dezañ beza la z e t , trede m arz eo ne a ra. Nous faisons , vous faites, ils fon t , voa lazet. ». falloir. ny a ra, c ’huy a ra, y a ra ou int a ra, F A ILLITE , banqueroute sans fraude, par adoucissement on dit a ra pour a gra; fazy .— Faire faillite, ober fazy, pr, græt; ou ober a ran, e t c . , ou beza ez ran ou fazya, pr. et; mancqout, pr. mancqet. ober reom p---- Je faisais, tu faisais, il F A IM , besoin de manger, naoun. on faisaii, me a reé, te areé, en a reé.Léon, écrivait iiaffn. ilboëd, id est, youî-boëd, me a rea, te a rea, eñ a rea. Nous fai­ désir d’ aliments. Van. nann, n a ü n .— A - sions, vous faisiez, ils faisaient, ny a reé, voir faim , cahout naoun , cahout ilbo­ c ’huy a reé, y a reé ou ny a rea, c ’ huy ë d ,p r. bet.— J ’ ai faim, naoun am eus, a rea, y a rea. — Je fis, tu fis, il fit ,m e ilboëd am eus ou èm eus .— I l a grand a eureu, te a eureu, eû a eureu ou m e faim , naoun bras èn deus, ur c’huffad a reas pour me a gréas, te a reas, eû a m ad a naoun èn deus, un ilboëd ter­ reas ou ober a ris, ober a rezout, ober rupl èn deveus, naoünyet bias eo. — a reas. Nous fîmes, vous files, ils firent, Qui a habituellement faim , qui est de bon ny a eureu, c ’huy a eureu. y a eureu appétit, naounecq, pl. naounéyen; na- ou ny a reas, c ’huy a reas, y a reas ou ounegued. V%n. nannecq, naünecq. on ober a resomp, ober a resoc’h, ober a écrivait nafFnecq .— Faim canine, naoun rezont. — J ’ ai fait, tu as fa it , il a fait , rancqlès , ur c ’hotfad cruel a naoun. me èm eus græt, le e c ’heus g r æ t , en t1. boulimie, insatiable.— Mourir" de faim, èn deusgrÆt.Z>on,me am eus great,teez mervel gad an naoun. — Faire mourir c’ heus great ou te az heus great, ê èn de faim, lacqât da vervelgad an naoun, deus vreat; ainsi du reste. Nous avons fait, ober mervel gad an naoun. r. affamer. vous avez fait,etc .,ny hon eus g ræ t,c’h u y — Faim-valle, maladie causée par le besoin o c’heus grÆt, y o deus grÆt ou grÆt de manger, connar, ar gonnar. v. bou­ bon eus, grÆt oe’h-eus, gvÆt o deus o<e limie.— La faim a épousé la soif, pour dire beza hon eus great, beza oc’h eus great, que deux personnes pauvres se sont mariées beza o deus great; ainsi du reste.— J ’ a­ ensemble, demezet eo ilboëd da sec'hed. vais fa it, tu avais fait, il avait fa it, me FAIN E, fruit du hêtre, finigen , pt. am boa grÆt, te ez poa grÆt, en èn finich ; fionen , pl. fion. devoa grÆt ou great am b oa, great az; _ FA IN E A N T, te, didalvez, divalo, poa, great èn devoa ou èn deiFoa. Nous' invalant, didalvoudecq, oc’h , â , an, avions, vous aviez, ils avaient fait, ny hon pl. tud didalvez, e tc.; landreand, pt. boa , c ’huy oz poa , y o devoa ou int o ed ; caignard, pl. ed. v. charogne, valé­ deifoa gr.«t, ou grÆt hon boa , oz poa, tudinaire.-— Faire le fainéant, didalveza, o devoa , on beza hon boa g r e a t , etc.. pr. et; lon audi, pr. et. — Devenir fai­ — Je ferai, tu feras , etc. , me a rayo, te néant, didalvoudecqât, pr. èet. Van. a rayo , èû a rayo. Par abréviatiçn, on donnetde vout didalve, pr. deit. v. ac- dit : me a ray, te a ray, eû a ra ou ober coquiner. a rin, ober a ri, ober a rayo ou b e za e z F A IN Ë A N T IS E , paresse, didalvou- rin , beza ez r i, etc. Nous ferons, vous déguez, didalloudéguez, landreantiz. ferez, etc., n y a rayo , c ’huy a rayo, y Van. didalvedigueh. a rayo ou ober a raym p , o b é r a reo t,. FAIRE, ober, pr. græt, grëet. Léon, etc,., 0/<beza ez raymp, etc.— -Fais, qu’il great ; car partout où les les autres Bre­ fasse, gra, grëtit, great. Faisons, faitesy tons ont un æ ou ee, les Léonnais ont un qu’ ils fassent, greomp, grit ou gret, Horsea, surtout au pr. £;r.bazatëot, Iecqëet, de Léon, grëént ou gréant'.. — P lû t d guëllet, goaçzëet E n Léon, b a za te a t, Dieu que, je fisse, que tu fisses , lecq eat, guëlleat, goaçzeat. A ill. ur qu’il f it , raz raifénn, raz. raffës, raz saë, un æ1, qaë, raë. EnLéon, saé, eal, raiTé ou ra raénn, ra raës ra raü ou pliqéa, ré a, etc, — Je fais, tu fais, il fait, gé gand Doüe ez raëmi^ ez raës, ez raë"'


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FAI 0 « dam youlezraffen n ,etc , oaèm youl vidiguez, œuvri e silvidiguez,/??*. e t .—* ez raffenn , etc., ou a youl ez raëii, a Faire connaître, rei da aznaoutjpr. roët; youl ez raës, a youl ez raë .— Que nous lacqât aznaout, pr. lecqëet. -— Faire fissions, que vous fissiez, cfc.,razraiFemp, faire quelque chose, lacqât ober un dra, raz rafFec’h ou raz raiFeae’h ou raz raf- beza qiryocqm a rear un (ira, beza caus fac’h, raz raffent, etc. — P lû t a Dieu ma rear un dra*/;r. bet. — Taire en sorte que j ’ eusse fait, etc.. r’am bezé, ra pezé, que, ober ma. — Je ferai en sorte que cela r ’en devezé græt ou r ’am bizë, ra pizé soit, me a rayo ma c ’harruo qcmcn-ze, r’en deyizégræloupligé gadDoüe èm be- me a ray ma vezo ou ma èn em gafo zé græt ou a youl èm bezê græt, etc. — giiir au dra-ze — Que fera-t-on de lui? Quoique je fusse, tu fusses, e tc ., guëllet petra a reor anezâ? — Il a etc l>ien bat­ penaus ez rafFénn, ez rafFés, ez raiFé tu, c’ est bien fait, il le méritait b'un, can­ ou peguement-bennac ez raënn,ezraës, net mad eo b e t, great mad eo eez raë, etc. — Quoique je fisse, e t c pe- vinlâ; goall-ganneteo b et, bévez eo; guement-bennac ez ralFcënn, ezraff- bévezeo, id est, buez eo, c’est sdlut. — çès, ez rafFcé ou pcguement-bennac ez Il fait beau voir cela, coandt eo qemenrazénn, ez razès, ez razé, ez razém p . ze da vellet, cetu hac a so coandt. — ez razeac’h, ez razënt. — Quoique j ’ aie Faire semblant, ober nenz, oberseblant* Sous prétexte de faire L'ignorant, digafait , etc, peguement-bennac am béz •— ■ great ou èm bez, ez péz, èn defFé græt; rez nè ouyér qe!,digarez ober al lue.— hon bez, oz pez, o defFé græt. — J'au­ Taire des menaces, gourdrous ,pr. et;ober rai fait, tu auras fait, etc., me am bezo, gourdrousou,obcr m anançzou.— Lais­ teez pezo, ê èn deveso græt 0/7 beza am sez faire, d’ un ton de menace, nebaoun, bezo great,beza az pezo great, etc. Que nebaoun tivit,negoüezdam anddeoc‘h, j ’ aurai fait, etc., pa am bezo great, pa nebaoun list da ober. E n riant : list da e?. pezo ou pa az pezo great, pa èn de- frila. — Taire des menaces, partant des pe­ zo great. Que nous aurons fait, etc. , pa tits enfants, ober nebaoun, oberbisicq. hon bezo, paozpezo, paodevezo græt. — Tai^e le chien couchant, ober an daû— Faire, ober. Van. obër, gober. Avoir vad, ober evel ar c ’haz. — Aussitôt dit, fait, beza grÆt. Dé faire, pour faire, da aussitôt faitj qerqentgræt, ha lavaret.— ober,evit obev .Devoir faire,dleout ober. Ce qui est fait est fait, ar pez so græt sa Faisant , o o b e r , o veza ma ra , èn ur græt, ar pez so bet sob et .— Il fait chaud, ober. — ■On fait, ober a rear, beza ez il fait beau f tom e o , caër co. — Il fait rear. On faisait, ober a reat ou reët, mauvais marcher, diæz eo qerzet, diæz beza ez real. On a fait, grÆt eus, beza eo ar e’herzed,goall-guerzeda so,drouc ezeus great. On avait fait, grÆt voa bet, qerzed a ra . — Il fait jour, il fait nuit, deiz beza ez voa bet great* On fera , ober a eo, nos eo. -— Faisons savoir que, ny a ra, reor, ïd est , être on fera; beza ez reor, ou ny a ro da c ’houzout penaus. — Ce beza e c ’hreor, id est, faire on fera. v. faisant vous ferez bien, o ober qemen-ze avoir y être. v. la Grammaire. — Ne rien ez reot èr-vad. — Soit fait ainsi qu’ il est faire, eïjomm hep ober netra, pr. et. v. requis, bi'zet græt, evet-ze bézét great, fainéant. ■ — Ne rien faire qui vaille, ober autrëeteo ar goulenn. — Vous atet beau netra, ehomm hçp ober netra a vad.— faire , caër oc’h eus ober, caër o c’h eus. Faire quelque chose, ober un dra-ben- Taire le b-ec à quelqu’ un, f instruire de ce. iKio.-— Il fait Le malade quand il veut, ober qu’ il doit dire, o berevecq d au r re-ben­ a ra ar c'hlan pa gar, cam m qy pa gar. nac, c’huëza ê téaud ur re. — Se faire — Il fû t le maître, ober a ra e VÆSir.— craindre, lacqaat èn hem dougea, pr. Je ne sais ce que je fais, ne oun pe rai), lecqëet. — Se faire aimer, lacqât èn hem 11e ouzon petra a ran. — Je ne saurais garet. — Il se fait craindre et aimer tout qu’y faire, ne ouiFenn pe raënn. Van. d la fuis, lacqât a ra c zougea hac e garet arrebade. — Faire son salut, ober e sil- ê memès amser. v. fait et ses composés.


FAL 385 FAI FAISABLE, qtii peut et) e fait, grcapl, veus a, etc., evid fæd eiïs a. — 'Elle d eu un enfant de son /«ti,urbuguelhe deus poçzubi, oc’h, à, a». FAISAN, oiseau, qilliocq g o u ëz , pl. bet anezan. — On l’ a pris sur fait, qe­ meret eo bet var an tom ou var ar fead qilhéyen gouëz. * FAISANDE,yargouëz,/?/. yaresed. ou var an taul-fæd. — . Dé fait, en effet, F A ISC E A U jjpacqad, pi. pacqajou; evit guïr, èn efled. — E t dé fa it , hac trouezad, pl. ou. — P etit faisceau,pac- evit guïr, hac èn effed. — A u fait , pour qadicq, trouÇzadicq. — Faisceau qui se le fa it, affead, affæd* — A u fait et ad. porte sous i aisselle,' cazellyad, pl. ou. — prendre, pa-dal ha pa-dal. — S i fa it, Petit faisceau, cazellyadicq,/?/. cazellya- eo, eo d a , pardounit d ig n , va iscusi a douïgou. — Faisceau qui se porte dans la reot. — T out-à-fait, entièrement, v.-y. main, dournad, pl. ou. — Petit faisceau, — Faits , actions héroïques, oberyou caër. dournadicq,/)/.douruadouïgou.— Fais­ ü. exploit. FA ÎT A G E , toit,an doën hac ar c ’hoad ceau qui se porte sur latête ,bQ'iic\\, pl.on; ordenn, pl. ou. — Petit faisceau qui se eus a un ty. F A IT E , sommet d’ Un édifice, lein uni porte sur laiête, beaic’hicq,p/.beaic’hiou ïg o u ; ordennicq, pl. ordennouïgou. édifiez, nein un edifiçz, al lein ou an F A IS E U R , ouvrier, oberer, pl. yen ; nein eus a un ediviçz. F A IT IE R E , tuile courbe sur le faite y oberour, pl. yen; nep ara un ouvraichbennac. — Un faiseur de livres, nep a ra teolenn-bleg, pl. teol-bleg; teollennlevryou, nep a gompos levryou. gromm, pl. teol; teulen-gleuz, pl. teul. F A IT , achevé, great, græ t, æchu. F A IX , fardeau, heae’h, carg, pouës. Van. groeit, pr. de gobér, faire. — A v. charge. — Ces celonnes portent un faix demi-fdit, hanter-e’hræt .— Fait et par­ prodigieux , ur beae’h orrupl a zoug ar' fait, great ha peurc’hreat; grætha peur- c ’houlounennou-ze, urgarg vras m eur­ c ’hræt. — Bien fait, fait au choix, great bed a so ou ur bouës terrupl a so var mad, great diouc’h an touich fin, græt ar c ’ho iloulennou-ze. — • Faix, tout et diouc’h an touich, græt diouc’h an di­ qu’ une personnepeutporter,biiac'h,pl.you; b ab .— Un esprit bien fait ,urspered mad, ordenn, pl. ou. Van. beh, pi. eü. — Un ur spered mad a zen , ur spered par- faix de foin, ur beae’h foën, uni ordeñ**' fedd. — Mal fa it, goall* c ’h r æ t , ne foënn. —r Un faix de bois , un ordenn deo qet græt mad. — Un homme mal fait, gueuneud, ur beae’h qeuneud___Un v. façon. — Un esprit mal fait, ur spered faix d’ herbes, ur beaic’h gueaut. — Un fa 11 a zèn, ur goall spered, ur spered- faix de lande,un ordenn lann, ur beaic’h treuz, ur spered didailh. — Il est fait lann. —*■I l succombe sous le faix dëcepro•* ainsi, telle est son humeur, evel-ze ez ma ces, ar beae’h ou ar bouës eus ar procès-* an dro ou an dailh anezâ, cetu eno e ze èl la z, lazet eo ou mervel a ra gad umor ou e imeur. — Fait d, accoutumé ar procès-ze. — ■Des faix de différentes à, græat diouc’h, bourret diouc’h, boa- choses, ordennadon, beaic’hyadou. S3d dioud, accustum dioud. — F a it, F A L A IS E , côte escarpée, tuueiui, pl. action, fead, ur fead, urfæ d* un taul- ou; falesenn,/?/.ou, ialès.u. colline, dunee fæd, ur viryonez, un dra. — - C ’ est un — Une belle falaise, un dunenn gaër. fait, ur fead eo, u rfæ d e o , ur^iryonez FALLACE, troumplerez, pl. ou. eo, un taul-fæd eo .— Je pose en fait que, : FA LLA C IE U X ;« MrompItíSjac’l^aiì,je mets en fait que, m e a la cq a ê fe a d p e FALLOIR, être de nécessité, rencqout,' naus.— C ’ est un fait particulier, un taul- pr. et; rancqout, pr. et; beza redd, pr. fæd eo, un dra particuler eo. — C ’ est bet. Van. fautout, iaulein^ppr. et; boutun fait d part, un dra ail eo qemen-ze, redd, pr. bet.— Il faut, redd eô?, rencun æffer ail eo hounez. — De fait et de qout a rear, beza ez reneqer ou è rancparoles, dre gomps ha dre ober. — E n qer. — Il fallait, redd voa, rencqout a fait de, pour ce qui concerne, evit fead e- rea. — Il fallut i redd a voa, redd voue, 49


FAM

386 FAM beza ez voa redd. — II a fallu, reddeol det,ur c ’habitan bras. — Un très-fameux bet, rcncqet eo bet,beza eo bet red. — Il capitaine, ur c ’habitan brudet bras, ur avait fallu, redd a voa bet, beza ez voa c’habitan bras meurbed, ur vailhant a bet redd, rencqet ou rancqétvoabet.— gabilan, ur c ’habitan ar vailhantâ ou I l faudra, redd a vezo, re'dd vezo, beza evit ar vailhantâ. — Un fameux voleur, ez vezo redd, rencqout o u rancqout a ul laër bras, ul laër brudet gad an oll reor, beza ez fancqor. — Q u’ il faille, ou aznavezet gad ar bed oll. — Une bezét redd, redd bezét, rencqeët, renc- fameuse coquine, ur liailhebodenn aznad qeat, rancqëet. — Qu’ il fallût, ezrenc- owpublicq. FAMILIARISER ( se ),sérendre fam » qsét, ma rencqsét, ma vezé redd, ez vizé red, — Il faudrait, redd a véz, redd véz, lin', dônet da veza familyer,pr. deuët; beza ez véz redd, rencqout a reat, ranc hem renta familyer, pr.et.v.s’ apprivoiser. FAM ILIARITÉ, familyaritez,caranq o i ü araiTéUbezaezrancqét,ez rencqét, ez véz redd.— Il s’ en faut beaucoup,cals a tez specyal, hep nep redy. v. affabilité. i'aot, meur a faot, meur avaneq. Van. — Grande familiarité entre égaux, camapaiid a faut. — Tant s’ en faut que je les radéguez,eamaradyez, camaradyaieh. a i m e , je ne peux pas même les regarder, pell Familiarité engendre mépris, camaradéda garet anezo, ne allan q e tm e m è so guez a so dispris, revrascamaradéguez seilet; è leac’h o c ’haret,ez tistroaû me- a zigaçz dispris. FAM ILIER , ère, familyer, oc’h, â , mesamand va c ’hein dèzo. — Tant s’ en faut, que tout au contraire, a r c ’hon- an. v. affable. — Etre familier avec quel­ troil-beo eo, èr c’hontroll-beo eo. — Peu qu’ un , beza familyer gad ur r e , beza s’ en est fallu qu’ il n’ ait été pendu, e\i tneiv- hep fæçzon ou beva hep fæçzon gad ur beiul ez vezé bet crouguet, evit bihan re-bennac. — Discours familier, divis eaz dra e vizé bet crouguet, tausteobetde- ha natural. zaii beza crouguet, hogosicqeobetdeFAM ILIEREM ENT, èn ur fæçzoun familyer. zaû beza crouguet. FALOT , letern var becq ou ben ur FAM ILLE, êtres de même sang, iyévaz; letern ar sacramand, pl. leiernou; guez ,pl. ou.Lt:on,familh,tyéguez. Van. îetei-n trôadecq, pl. leternou. -— Fallot tyegueach, familh. — Père de famille, grotesque, faryell, pl. ed. lyeeq.pUyéyen; penn-tyéguez,p/. pen* FALOTIN, farvellicq, pl. farvellenou. — Fils ou fille de fam ille, map pe merc’h a dyégu ez va d, map pe verc’h eus digou. ' FALOURDE, fagod teo amarrel dre e lignez vad. — Abrahœm s’ en alla avec an naou-beim. toute sa famille, Abraham a guytaasgad FALSIFIC ,\TEUR,<7«i falsifie, falser, e dyéguez ou gan(J oll dud e dy. -r- Il pL yen. Van. falsour, pl. yon. soupe en famille, coanya a ra èn e dyéguez FALSIFICATIO N , falsidiguez. ou gand tud e dy ou gad tud e dy hac FALSIFIER, contrefaire,i'nlsa,pr. et. « guerend nés ou hac e guerend taust. Van. falseiû, gober ur faus.— Falsifier — Famille, extraction, maison, lignez, des drogues, faisa, larioli, farlodi, ppr. gouënn, tyeguez. — La Sainte Famille et. Van. qeygeiû. ou tableau de la Sainte Fam ille, al lignez FAMELIQUE, affamé, naounecq,p/. santel, al lignez sacr pe un dauleñ eus «aounéyen; maro gad an naoun. v. af­ al lignez santel. — La famille royale, al famé, faim. • lignez roeyalhar goad roëyall,artroë hac FAMEUX, euse, renommé, brudet, az- e lignez.— Des gens de bonne famille, tud navezet gad an oïl evit, etc.— Ilesttrès- a lignez vad, tud savet a dyéguez vad, ■fameux dans le pays, brudet bras eo ou deuët ou' savet a dud vad, tud a c ’houImuiet eo meurbed dre ar vro, aznave- ënn vad. — De quelle famille est-il? pe a zet eo dreist ar re ail gand ar bed oll. dud eff en? pe a lignez eff ê? pe eus a — Va fameux capitaine ỳur c ’habitan bru- vouëüefïê savet?pe a dyéguez eiFeû?— V


FAN Déshonorer sa famille, diligneza, pr. et; disenori e dud, pr. et; ©ber disenor d’e jUgnez ou d’e dud ou d’e dyéguez, pr. græt. — Qui n’ apointde famille ,d ’ enfants, dilignez. — Il y a toute apparence qu’ il mourra sans famille , dilignez ez varvo hervez fæçzoun. FAMINE, disette de vivres, naounéguez. on écrivait naffnéguez; un-dienez général, v. cherté. — Prendre une ville par famine, qemeret ur guear£ad naounéguez, pr. id.; naounya ur guær, pr. et. ■ — Celui qui met la famine dans un pays, naouneguer, pl. yen. FANAGE, l’ action de faner, foënnadecq, p/.foënnadegou;foënnérez,p/.ou. F A N A L, feu pour servir de guide aux vaisseaux, tan-lec’h , pl. tan-lec’hyou ; tan, pl. you. — Fanal, feu d’ une lanterne de vaisseau, tan, pl. you. — Faire fanal, élumi an tan, pr.et;élumi letern ul lestr. F A N A TIQ U E , fou par religion, disqyantet, trelatet, drouc-ispiret, ppl. tud disqyantet, etc. Van. fo ll, pl. eü, tud foll. v. lunatique. FANATISM E, zèle du fanatique, fais ispiracion; eahouad fulor, pl. cahouaio u ; barr folléntez, )?/. barrou. Van. folleh. FANCH ON , nom de petite fille, Francesaïcg, Francesaïgou, Sa'icg, Saïgou, Fanticg, FA N E R , foënna, foënnat, ppr. et; éausti foënn, pr. éaustet; sqigna foëfi, pr. et; lacqât foënn var sqign , pr. lecqëet;leda foënn da see’Ua,pr. ledet. Van. foënnein, æsteiû foënn, ledecq foënn, v. faucher, foin. — Se faner, se flétrir, goëzvi, pr. et; sec’ha,pr. et. Van. goënvein, sehein. — >Fleurs fanées, bocqedou goë/vet ou seac’het. — Teint fané, liou goëzvet ou seac’het. — L ’ action de se faner, flétrissure, goëzvidiguez, goëzvadur. FANEUR, qui fane, foënner, pl. yen. Van. foënnour, pl. yon, yan. FANEUSE, foënuerès, pl. ed. F ANF ARE, air en réjouissance, son an trompilhou ; ur sonncn trom pilh, pl. soimcnnou. — Donner une fanfare, rei ur soucnn trompilh, pr. ro ël; ober ur

FAO 3 .8 y son trompilh, pr. græt. — Fanfare, vaine ostentation!, grande réjouissance, gloriusded, pompad fougué. FANFARON, qui fait le b"ave, pom ­ pa dé r, pl. yen; fougueër, pl. yen ; fougaçzer, pl. yen; can fard , pl. ed. Van , du côté de Guémcné , cadet Moustafar, id est, descendu de Mustapha, v. Cascon , gasconnade. — Faire le fanfaron, porapadi, pr. et; ober a r c ’haûfard ou e gañfard ou fougaçzérez, pr. græt. ■ — Il y a deux petites villes en B.-Bretagne dont on appelle les habitants fanfarons,d iou guæricq vihan a so en Breiz-Isel pe eus a re e halver ar vourhisyan caûfarded pe fongueëryen.— Les Espagnols fanfarons, pompadéryen ou eanfardet Spaign. F A N FA R O N N A D E , vanterie, fougaç­ zérez, canfardérez, pompadérez,pp/. ou; comps pomdadus, pl. compsyou. FANGE, boue,l'ancq. Van. id .v.boue, bourbe. F A N G E U X , fa n cq e cq , oc’h , an. v. bourbeux. FANON, gorge de bœuf, goültenn. F A N T A ISIE , imagination, idée, faltasy. Van. fantasy. — Fantaisie, opinion, volonté, faitasy,p/. you; om pinion, pl. ou; c ’h oand , pl. c ’hoanehou. — F an ­ taisie, enthousiasme , eahouad ou barr falîasy.— Fantaisie, caprice, boutade, culad, pl. ou; stultenn, pl. ou; pen n ad , pl. ou ; froudenn , pl. ou. Van. peënnad , fantasy, ppl. eü. — Cela lui est venu en fantaisie, an dra-ze a so troët èn e beñ, ar l'roudenn ze a so savet ènhâ, arpenn a d -ze a so deuët d eza ,a rc’hulad-zeoi* ar stultenn-ze a so croguet ènliaù. FANTASQUE, bourru, capricieux, c u r ladus, stulténnus, froudennus, m aritellus., oc’h , à , an. Van. peennadus , fantasyus, o h , an. v. bizarre. FAN i'ASSIN, soldai d’ infanterie, s o u ­ dard var droad, pl. soudavded. etc. FANTASTIQUE^'ma^tnaiVfjfaltasyus. . FAN TO M E, spectre, speçz, pl. o u ; tasm aud, pl. tasmanchou; eñqeler,p/. yen. v. esprit-follet. FA O N , le petit d’ une biche , k a r v ic q , pl. kirvinou, kervedigou ; ka>o bihan, pl. kirvy b ih a n , keived bihan ; menu


FAT 3 $8 FAR tir garyés, pl. menned keryés t'. biche. de farine , bleuda pesqed, pr. et. F A R IN E U X , euse , plein de farine , FAQUIN, hailhebod, pl. cd ; un dèn bleudeucq, bleudecq, oc’h, A, an. — • dispied, pl. lud dispied. F A R C E , hachis , fars .— Des poulets à Chapeau farineux , tocq bleudeucq. — ■ la farce, poiicined farset .—■ D elà farce Poires farineuses, pèr bleudecq. — Dar­ cuite, fars, fars-pod. A Ouessant, cotif- tre farineuse, dervoëden bleudeucq, pl. foc’h. — Le sac où ôn la cuit, ar sac’h- dervoëd bleudeucq. FARINIER,marc/íartí/íÄ? farine, bleufars.— Farce , facétie, fars,/?/, ou; bourd, pl. o u ; bourd t coandt, pl. bourdou der, pl. yen ; m arc’hadour bleud, pl. coandt. Van. id ., pl. eü. A l. barrez, m arc’liadouryen bleud ou ed rnalet. FAROU CH E, cruel, féro, oc’h , an» pl. au , de barz, baladin.— Faire des far­ A L ferff.— Farouche, sauvage, g o u ë z , ces, farsal,pr. farset; ober farsou. F A R C E U R , bouffon, farser, pl. yen ; diæz da doëva .— Les bêtes farouches, al farvell, pl. ed. Van. farsour, pl. yori. loëzned gouëz ha criz, al loëzned féro. F A R Ç IN , maladie des chevaux et des — Cheval farouche, difficile à dompter, bœufs, farcilh, ar farcilh, m arc’h amgestr, m arc’h di * z da zoëva F A R C IN E U X , (fui a le farcin , farcil- ou da blega ou da zreçza .— Un esprit fahecq . — Cheval farci neux, m arc’h farcil- rouche, un imeur gouëz, un dèn féro. Jiecq. FASCINATION , charme qui fascine, FA R CIR , remplir de farce , farsa,pr ehahn , touëlladur. farset .— Oison farci, goazicq farset, piFASCINER, ensorceler, éb lo u ir, chalclion goaz farset. — Livre farci de grec, mi an daoulagad, pr. e t; touëlla, pr. |evr leun a c ’hreczou carguet a c ’h reoz. et. * , v. décevoir.■ * FARD, pâte pour le teint, fard. Van. FA SE O LE S, sortes de fèves marbrées, id. A l. ftug. pezen-fa, pl. p ès-fa, pis-fa. FARDEAU, charge, poids, fardell, pl. FASTE, ostentation, fouguérez, fouou. A L clud. v, faix,—-Je suis déchargé gaezérez, pompad. d’ un grand fardeau, ur fardell vras ou ur FASTUEUX , euse , plein d’ orgueil , beac’h bras a so eat divar va c ’heiiî. fouguëus, fougaçzus, leun a fo u g u e , FAR DER, farda ur re-bennac, pr. et. leun a fougaçzérez, oc’h, â , an.— Fas­ Van. fardeiâ. A L ifugyo, pr. et. — Se tueux, qui aime la magnificence, pompafarder , eu hem farda, pr. en hem far­ dus,pompus,Ieun a pompad,oc’h,rl,an. cie t; farda e façz, qemeret fard , pr. id. F A T , impertinent, sot, diot, sot, pl. lacqat fued var e façz,p?’. Iecqëet; plas- tud d iot, tud sot; beuîqe,/?/. ëed. tra e visaieh, pr. et. Van. him fardeiâ. F A T A L , aie, ce qui doit arriver néces­ 4 L hem ffugyo. — Farder, déguiser, sairement, ar pez a so toneqet dezâ erfarda, plastra. diguiza, ppr. et. rüout, un dra a rencq da arrüout.—■ FARFOUILLER, chiffonner, cabalat, Cette ville a été ruinée par un decret fatal pr. cabalet; manea,/;r. ëet; tenta,pr. et de la Providence, toneqet a voa d’ar FARIBOLES, v. contes. guear-ze beza révin et, ar guær-ze a l’ ARINE, bleud. Van. bled .-—-Farine reneqé beza revinet.— Fatal, aie, funes­ de froment, bleud guynis. Van. bledgu- te, disëur, despitus, nec’hus, o c’h, an. ïîuh , bled gunili .— de seigle, bleud se- — Un combat fatal, ur c ’houmbad disëur. " i(l. d avoine, bleud qerc’h .— de.sa.raF A T A L IT E , deslin, destinadurez, s:n , bleud ed d u , bleud guynis d u , destinadur, toncqadur . — Les anciens at­ b leu d y d du. — d’ orge, bleud iicyz. — tribuaient tout d la fatalité, an toncqa­ Fleur de farine, flour, bleud flour. Van. dur ou an destinadur a yoa güeachall bied flour .— de froment, flour guynis. caus da bep Ira, var veno arre ancyan; — de farine de seigle, flour ségai.— Volie- ar re ancyan a gredé qer calet ha mean, f in n e , lapins fine, bleud gouëz, lü. penaus ne arrué n etra, nemed ar pez FAíifiNER, saupoudrer le poisson, elc., a vuüe îoucqcl dezaû arrüout .— La fa-


FAU 58 g FAU taid;' des stoïciens n’ a jamais été plus raide pl. filsyer auienn. H .-Corn, fals-cam , ni plus in f lexible , que la prédestination pl. filsyer can î .— Faucille qui coupe bien, effilée, fais talions ou dall. des Calvinistes, destinadurez ar Stoïcy- fais lém. aned ou toncqadur ar Stoïcyaned, ne — d long manche, bo u g, pl. cou ; wr voa biscoaz calctoc’h , eguit liiny an voug, ur vouch. F A U C ILLO N , petite faucille , fulsicq, Hugunoded.— Fatalité, malheur, dise­ u r, di'oucqëur. — Cela est arrivé par la pl. fiLsyerigon;f3ls vihan, pl. filsyer,etc. F A U C O N , oisfau de proie, falc’hun , plus grande fatalité du monde, c ’hoarvezet eo bet qem en-ze dre un diseur ar pl. ed ; fa lc u n , pl. cd. Van. falhanu , brazâoi/.dre un droucqëuran estraiûchâ pl. ed. A L cyrcq , cyrcli. FAUCO NN EllIE, an ard da zreçFATIGANT, te, pénible, fatigus, poaza al labooçzed preyz da cliaçzeal, n yus, caled t, oc’h , â , aû. FA TIG U E , fatieq , poan.— Fatigue, falc’hunerez. Van. falliannereah. FAU CO N N IER , falc’huncr , yen. lassitude, scuyzder, fatig. FATIGUER , lasser, scu yza, pr. et; Van. falh an n o u r, pl. y o n ,y a n , F A U F IL E !!, diaseza , pr. et. fatiga,p/\ fatiguet. Van. scuyheiñ, scuFAUSSAIRE, qui fait un faux, falscr, lieiû, làtiguein , ppr. e t ..— Fatiguer, donner de la peine, poanya, pr. et ; tru- pl. yen; nep en deus græt ur sinfaus,pe bsiilha, pr. e t , fatiga, pr. et. & un acta faus,pe urfalsidiguez-bennac. FAUSSE alarme, fais spom id, pl. FATIG U E, las, scuyz, fatieq, oc’h, a û.—Extrêmement fatigué, acicq,bréou. fais spounchou. — Fausse attaque , fais F A T R A S, bagatelles, bagaiehou. v. atacq, pl. fais atacqou .— Fausse bran­ babiole.— Fatras, amas de choses inutiles, che, fais b r a n c q , pl. fais brancqou. — ■ Fausse côte, costezenn v ih a n , pl. costelu ru b ailh o u , turibailhou. zennou vihan. — Les fausses côtes, ar F A T U IT É , dievezded, diotaich. p F A U , arbre, favenn , pl. ed, ou ; fa- c ’hostezennou vihan, ar c ’hostou m unënn, pl. fau , fao , fav. Van. faü en n , n ud , ar berr-gostou.— Fausse couche , pl. faüenneü, fau. de lu , le F a o u , le diforc'liidiguez divar vugale, collidiFaouët, petites villes. — De fau, a fau , guez a vugale, coll b u g a le , pl. collou great a fao, græt a fao ou a fau ..— Qui bugale; fais vloazvez . — Fausse couleur, tient du fau, favecq, fau ëcq .— D u fau, fais liou .— Fausses enseignes,fais azrouëz. fa o , coad fau, — Fausse équerre, fais squëzr, squëzr blecq, — Fausse fenêtre, fais prenest, FAUBOURG, fabourz,p/. you. FA U C H A G E , action de faucher, fal- prenest m ançzounet .— Fausse joie, fais c ’hérez, falc’liadecq, ppl. ou. Van. fal- jo a , fais joaë. — Fausses manches, fais dereah. mainchou , pennou mainch. — Fausse FAUCHER, faleliat,;;r, falchet. Van. marche, fais roudenn.— Faussejnonnaie, falhejn, faSaàt, ppr. falhet. fais mounevz. Van. id. — Faire de Ici F A ü C H E T , rat eau, rastell-brenn , fausse monnaie, ober fais mouneyz, pr. pl. rastellou-prenn ; rasteli-goad, pl. g ræ t; fablicqa fais m ouneyz, pr. et. res'ell-goad, rastellou-coad. Van. gober fais m onnez, pr. groeit.— ■ FAUCHEUR, faclc’her, pl.yen . Van. Donner cours d de ta fausse monnaie, rei falhour, pl. falheryon, falhouryan. fais mouneyz,pr. roëi; lacqât fais m ou­ FAUCHEUX, araignées d longuespat- neyz da redecq , pr. lecqëet. — Fausse tes, fale’hecq, pl. i'alciiéyen; qemenér pleurésie, fais pleuresy. ■ — Fausse porte, bras. pl. qemenèryen vras. fais dor — Fausse trape, fais trap. F A U C IL L E , instrument pour couper F A U SSE M E N T , e faus, ê fais bc les blés, fais, pl. filsyer; fais d a u te c q , o u , gand falséntez. Van. e iâus. pl. filsyer daniecq; fais strop, pl. iîî— FA U SSER , violer, courber, faisa, pr. syer strop. Van. fais. pl. felher.—-Fau­ et .— Fausser sa fo i , manquer a sa parole, cille pow couper du gcnCl, fal§ au'Cïin, ialsa. e feiz, faisa c c ’hér, m an cq ou td ’e e r p -

.


FAU FAU c ’her ,pr. mancqet; moûnet aenep d’e lég u ez, en da guiryéguez, d’az qiryé­ c ’her, pr. ëet .— Fausser compagnie, fai­ guez, d’ez qiryéguez. — Faute de , dcfsa compaignunez, quyiaat aV gompai- faut, aiFaut.— Faute de se trouver, dffgnunez, ëet .— Fausser une clef, une épée, faot èn lie m g a v o u t, affaut èn hem gaifout . — Faute de faire, deffaut ober, faisa, plega, pr. pleguet. FAUSSËT, petitec/ieviUepointue,ïa\\Çr affaut ober.— F a u te , disette, dieznez , ze d , pl. ou. Van. id ., pl. e ü .— Fausset, dienez, deffaut. —Faute d’ argent, disette voix aiguë, fauçzed, pl. ou; mouëz d’ argent, dienez vèz a arc’h an d .— Faute d’ avoir de l’ argent, deffaut cahout arqilhoguicq. F A U S S E T É , chose fausse , falséntez, c’band, deffaut ou affaut arc’hand. F AU TE UIL, cador-vreac’h,pi. cadopl. ou. Van. fallante, pl. e ü .— Inventer des faussetés sur quelqu’ un, soungeal gue- ryou-vreac’h. — Apportez un fauteuil , vyer var ur re. pr. sounget ; forgea fal­ deuit ur gador-vreac’h , digaçzit ur séntez var bouës ur re-bennac, pr. et; gador vreac’h affo. FAUTEUR, qui favorise, favorer, pl. forgea guevyer var ur re. FAUT ( i! ) , redd eo , beza e z re n c - yen .— Fauteur d’ hérétiques, favorer an — Fauteur qear, rencqout a rear .— I l ne faut pas, hugunoded , anheretioqed. ■ ne faut qet, ne deo qetredd, ne renc- de mal, favorer an droucq, favorus ê C[ear qet . — Il ne faut pas, il faut bien s’ en di oucq. F A U T IF , ive, qui fait des fautes, fa­ donne)' de garde , arabad eo. v. hauteur. — Comme il faut, g c ’hiz ma f a u t , evel zy us , fautus, oc’h , â , a n , suged da m a fau t, a dailh, a iæ çzoun, d’an fazya, suged da vancqout .— Tout hom­ touich , diouc’h an touich, d’an touich me est fautif, fazyus eo pep d è n , fautus fin, dioud an touich fin, diouz an di­ eo pep hiny. FAU TRICE , favorerès, pl: ed. bab.— Comme if. me le faut, d’am zouich; FAUVE, poil roussâtre, guell, roud’am zailh, evel ma faut dign. dioud va c ’hoand, d’am c ’hoand. v. falloir. sard, dem-rous, azrous . — Bêtes fauves, FAUTE, manquement d son devoir, er­ al loëzned g u ell, al loëned dem-rous, reur, fazy, pl. fazyou; faut, pl. ou. — al loëned rousard, an loëned azrous. Vous avez fait là une faute, fazy oc’h eus — Couleur fauve,liou rousard,liou guell, bet; fazya oc’h eus græ t, faut oc’h eus liou dem rous , liou azrous. F AU V E T , petit oiseau , fo u y n , pl. b et, ur faut oc’h eus græ t, mancqet oc’h eus eno, fellel oc’h eus græt. — ed ; glosa rd, pl. ed. F A U V E TTE , femelle du fauvet, fouySans faute , hep faut, hep faut e - b e t , hep fazy, hep nep fazv, difaut.— Vers n ès, pl. ed ; glausardès, pl. ed. F A U X , ausse, qui n’ est pas vrai, faus. qui sont sans faute , guërzou pere a so hep faut e-bed ou hep nep fazy, guër­ on prononce faos légèrement, fais, oc’h , zou difaut. — Sans faute, assurément,hep â , aû. Van. id. — Cela est fa u x , an dra-* fa u t, hep faut e-b ed , iiep m a r, hep ze a so faus, faus eo qem en-ze, gaou mar e-bed . — Faute volontaire et coupa­ eo , gaou eo q em en -ze, an dra-ze 11e ble , faut, pl. o u ; qiryéguez, goall,go- de qet guïr . falséntez eo qem en-ze.— alléguez.— Cela est arrivé par ma faute, F a u x prophètes, fais prophed , pl. fais c ’hoarvezet eo bet qemen-ze, èm faot propheded .— F a u x dieu, fals-doüe, pl. ou dre va faot ou d’am faut ou èm goall fals-douëed, fals-doüeou. — F a u x apô­ ou d’am c ’hiryéijuez ou èm c ’hiryéguez tre, fais abostol, pl. fais æbestel .— F au x ou èm goalléguez ou d’am goalléguez. chrétien, fais christen, pl. fais chrisié•— Par sa faute, èn e faot, dre e faot, n y e n .— F a u x prêtre , fuis væ lecq , pl. èn e voall, dree voail, èn c voalléguez, fais væléyen.— moine, fais vanac’h, pl. dre e voallégaez. èn e guiryeguez, dre fais venee’h,fals venac’h.— monnayeur, eguiryeguez.— Par ia faute, èn da faut, fais mouneyzsr,/ji. falsmouneyzéryen. dre da fau t, èn da voail, èn da voal- — -frère, fais brçuzr,x>/.lals vreudeur,— 5 go


FEB FEI 39, témoin, fais t è s t , pl. fais tèstou ; tès] zyefl, nep a so an derzyenn gandhâ. faus. pl. tèstou faus. — jo u r , sclæriFEBRIFUGE, lousou a gaçz an dergennicq, sclærigenn dreuz, a enep an zyen èn he roud, remed ouc’h an der­ deiz. Fan. enep d’en de. — Normand, zyenn , pl. remejou. fais Ormand .— A fa u x , faussement , e FE CO N D , onde , parlant des animaux faus gand falséntez,a enep güiryonez. qui produisent beaucoup, a zoucq cals, a F A U X , instrument pour couper du blé, zoug bep bloaz, a so ou a daul iounnus, inglod, pl. o u , inglojou. — F a u x , ins­ B .-Léon. stru jus*,c/W distruich, destruc■ » trument pour faucher les prés, falc’h , pl. tion. — Fécond, ond$, parlant de la terre, filhyer, filyer. Fan. id. — Aiguiser la druz, founnus, edus, t'roaëzus.B.-Léon. faux d la forge , goulaza ar falc’h , pr. strujus, oc n ,. a , an. — Une source fécon­ et. Fan. goulahein. v. affiler. — Aigui­ de , ur vammenn founnus, ur source fi ser la fa u x , ta battre, güellât ar falc’h , crê.-— Fécond , onde , parlant des arbres, pr. güellëet; lémma ar falc’h , pr. et. frouëzus, speryus, strujus, oc’h ,â . — — La dalle pour aiguiser la fa u x, m æn- Pommier fécond, uvalenn speryus, avaleñ falc’ h , pl. m æin-falc’h. — Le, sabot oà frouëzus m eurbed, guezen strujus._ l’ on met l’ eau et la dalle, botinell, ,p/. ' Fcm me féconde , grecq frouëzus ; Doüe ou; qorn ar falc’her, pl. qernyou; lo- r’he b en n ig o , grecq a ra cals a vugale, gueli, pl. ou; douraër, pl. o u ..— Qui est1 recq strujus. — Langue féconde,langaich fait en forme de fa u x , falchecq. fourniçz. — Esprit fécond,inventif,spered FAVEU R, faver, favor, pl. you. Fan. fourniçz hac igignus. i d . , pl. yeü . — E n faveur de Pierre , e fa­ FECO N D ! î’É , foundèr , fo u n , druver da Pezr. — A la faveur de la nuit, zouny, frouëzidiguez. £ . -Z>ow.struieh. ga nd sicour an nos, dre voyen an deFEE, sorcière, enchanteresse, corricq, valyenn eus an nos. pl. corrigued; corrigan,p/.ed; boudicq, FAVORABLE, favorapl, favorus, au- pl. boudigued. — Lieu de fers ou de sacri­ trëus, oc’h , â. Fan. favorapl, oh, aû, fices . C ’ est ainsi que l’ on nomme certaines ao ù .— Fent favorable, avel vad ou favo­ pierres élevées couvertes d’ aulrespierres pla­ rus.— Favorable, heureux, favorapl, eü ­ tes, fort communes en Bretagne, et oà les rus, oc’h , à , aû. Païens autrefois, dit-on , offraient des sa­ FAVORABLEMENT, èu ur fæçzoun crifices, On ajoute que nos ancêtres ont vu favor ipl favorus ou eüi’u s, gad joa, danser, près de ces lieux , de petits nains gad plijadur. tout noirs, ty ar gorrigued ou ar gorriF AV ORI, qu’ on aime le plus, mignon ar ganed ou ar boudigued ou ar re vihan, galoun, nep èn deus graçz-vad ur re- pl. tyès ar goriganed; etc v. ogre. — bennac. Fce, qui prédit l’ avenir, diouganerès ,p l. FAVO RISER , traiter favorablement, ed. — Une vielle fee, vieille fille, un hanfaveri ur ra, pr. et; favori ur re-ben­ ler-grae’h , ur goz plac’h yaoüancq , nac, pr. et Fan. favoriseiû unan-be- corriguès, pl. ed. uac. v. fauteur. FEER, ewc/trmfer, a d ia n ta , pr. et.— ■ FAVORITE , mignonnes ar galoun. Je vous fée et rtfée, rue a achant ae’ha* F AYE, heu planté de hêtres, favecq,noe’h ur ve.ic’h, diou véac’h. pl. favegou ; faouëd , pl. o u , faouëjoii; i* LIlvDiU',, dissimuler, faire1semblant9 fao u ëd eg, pl. ou; favenneg, pl. o u . — ícinin, pr. et ; fin chu , pr. et; ober sa­ Petite f'aye, iaouëdicq, pl. laouëdoui- blant, ober van , ober n e i u , pr. græt. gou ; faveguicq. pl, favegoüïgou. Fan. feënteiû, gobér n e , gobér en ne. FE AL, 'est un mot breton, qui veut di> e ■FEINTE, apparence, déguisement, feiûfidèle , et qui doit foi et hommage d un sei­ Um cz,pl. ou; diczumulded, man, neuz. gneur. Il vient de fc , fo i, de même que Fzn. n e , feënt, pl. eü .— Faire des fein­ fcage, feaich, feach. tes, ober feintançzou, pr. græt . — Sans F EBRIC ITANT, nep èn deus ander- feinte, hep fciûtançz, hep diçzumul-


FEM 3g* FEM ded, bep van e bed, hep neuz e-bed. chand oud graguez ou oud maouësed ou a so hôvel oud maouësed. — Il a un Van. hemp fëent. FELER» fendre un peu sans rien sépa­ visage féminin, urvisaich maouës en de­ rer, scarra, pr. et; brisfauta, pr. et; veus, bisaich grecq èn deus, façz maou- ' demfauta, pr. e t; nodi ,p r . et; tarza, ës a so stag ountà.— Les châtrés ont une pr. et. Van. fëuteiû, tarheiii.— Ce verre, voicc féminine, ar spazéyen o deus ur ce pot est fêlé, scarret eo ou brisfautet vouëz m aou ës, ur vouez maouës a so eo ou demfautet eoar veren-ze, arpod- gad ar spazéyen./— Le secce féminin , ar sex fé m in in , an eil sex, ar sex sempl. ze; nodet ëo a r, etc. FEMME, sans distinction de femmes et F E L IC IT A T IO N ,c’homplimand a joa F É L IC IT É , bonheur, prospérité, eiir- de filles, maouës, pl. ed; groëcq, pl. gï‘aded, eürvad. Van. i d . — F élicité, sou­ guez; groëcg, pl. groaguè. Van. mouës verain bien -t béatitude , guenvidiguez , pl. ed;grouïcg, grouëcg, pl. grouague. A l. g ru ecg ,p l. gruaguez, on prononçait eürusded. F E L IC IT E R , complimenter, o b erü r l’ u en ou. v. homme. — Une femme , ur c ’ homplimand a joa da ur re-bennac. c’hreg, ur oureg, ur vreg, ur hroeg.— F E L I X , nom d’ homme, F élix , Felis. Femme mariée, grecg , grecg demezet. — Saint F é lix , sant F élix, an autrou ^/.gruecg-pryod,^/. graguez-pryod.— C'est une femme mariée et non une fille, ur sant Félix. F E L O N , traître , cruel, fellon, oc’h, c ’hrecg eo , ha nan pas ur plac’h , ur c ’hrecg demezet eo. — Les femmes sont a û , pl. ed. Van. félo n , pl. ed. FE LO N IE , action de félon, fellony, en la tutelle de leurs maris, ar graguez a pl. ou. Van. felony. fellon et fellony soê goardounyez o ezac’h ou dindan goviennent de feliel, faire faute; de même ard ho ezac’h . — C ’ est une femme veuve, un intâvès eo. — Femme farte et homque fallony, qui veut dire méchanceté. FELURE, fente sans séparation entière, masse, grecg-ozac’h,/>/.graguez-ezac’h; scarr, pl. o u ; fauladur, tarzadur, no- cracq-ozac’li, pl. cracq-ezac’h; hantergoaz, pl. e d .— Grosse femme, pez toaz, dadur. Van . feütadur. F’EMELLE, parlant des animaux et des sae’had qicq. — Grosse femme et courte, plantes, fem ell, pl. ed.— Mâle et femelle, pacqad, pacqadicq,trouçzad, trouçzam al ha femeil. — Femelle, parlant, en dieq. — Femme enceinte, grecg vrasès, t. burl.f d’ une fille ou d’ une femme , fe- pl. grague vrasès. Van. grouieg braséf> m ellenn, pl. ed; m aouës , pl. ed. — pt. grouague; mouës sézy, pl. mouëeed. Mâle et femelle, parlant des personnes, — Femme en terme d’ accoucher, grecg a goaz ha m aouës, pl. goazed ha maou­ so brasès-dare , grecg vrasès-dare. — ësed; pautr ha plac’h , pl. pautred ha Femme en travail d’ enfant, grecg ê poan plae’hed. Van. goaz ha m ouës, mal ha vugale. — Femme en couche, grecg ê guyfemell ou fa me 11.— Femelle stérile, bre­ lioud ou è guëleoud.— Femme accouchée, haign , pl. ed. Van. id. v: femme stérile. grecg guylioudet. — Femme qui a fait FEM IN IN , ar fém inin, ar gener fe- une fausse couche, grecg diforc’het divar n^inin.— L ’ âme, l’ eau , etc. : sont du b u g a le , grecg he deus coliet b u g a le , genre féminin en f ramais, et du masculin greg he deus great ur cCholl, grecg he en breton, an en e, an dour, e tc ., a so deus collet he bloazvez, grecg he deus cû gallecq eus ar gener féminin, hac èû græt fais vlouvez ou græt ur c ’hollad. b r<.z o u ne c q e u s a r ge ne r masc ul in. A us­ — Femme relevée de couche, grecg a so ai dit-on , daou ene, try è n e . et non diou bet èn ilis, grecg aso bet benniguet lie eue, teyr ene; un dour coandt, un dour phenn, grecg varvale. — Femme stérile, caër. et non, un dour goandt,un dour grecg dilronëz, grecgbrehaign.— Fem­ gaër; daou zour, et non, diou zour.— me féconde, grecg frouëzus. On ajoute : Féminin, e , qui appartient, qui ressemble Doüe r ’he bennigo.jB.-Ìttonjgrccgstruà la femme, graguel, groëguel,. a apar- jus. — Femme sage, grecg fur.— Hon--


FEN %êtt. fe'nmt, grecg ouest, — Brave fem~ On prononce presque Van. me-, femme de mérite, grecg a fæçzoun, pr. Fendre du roc, du bois j ur c ’hrecg a don. — ■Une femme d’ hon­ neur, ur e’ hrecg a enor. — - Femme de L ’action de fendre, condition, daine, iñtrounn, pl. esed. A l. Van. itrounès, pl. ed. Van. ur vadam,p/. maFendre les mers, fendre les damed; itron signifie demoiselle. ■ — La femme i par lant d* une femme mariée, en t . .— Fendre la,presse, de mépris ou de raillerie, goam, gouam.r. pr S e fendre, a*ouvrit digame. — Mais que dira la femme? y a. he- par le chaud ou par lé froid, gon pe tra a lavarogoam? — La femme pr. pr. prfera carillon, gouam a ray trous, gùam pr. L ’ ardeur d û a yello dreist-penn. Hors ces locutions t soleil fait fendre ce bois, ou le mot gouam n’ a plus d’ usage que dans ou ou ou l’ argot, od il signifie femme. -— Femme de L e fro id chambre, plac’h a gampr, p/.plac’hed a me fend la peau des m aint, ou gampr. — Sage-femme, am yeguès, pl. du ed; emyegues, pl. ed. Burlesq. grae’h v. crevasser. — L t cuur me fend de an guichedou. Van. m am -dyegues ,pr. douleur, ed. — Etre adonné aux femmes, caret ar merc’h e d , pr. id. ; beza m erc’betaër, gastaouërj pr. bet. — Femme de mau­ FEN ETRAG E, les fenêtres, vaise, vie, grecg fall ou gadal ou, avoultrerès. Par métap. gouhin*/?/.ed;botèsFENÊTRE, pl. lez r,pl. botou-lezr; coz-flutenn,/;/.coz- pl. Van. pl. F en être ilutennou. v. bergère. croisée, Femme qui boit du vin , — Grande fenêtre, p l, F ille qui parle latin, Petite fenêtre, Soleil qui se lève matin , prenestic^,^/.prenechouïgou;prenesfr Ne firent jamais bonne /tri. pl. Van. fa n e s tic q , Grecg a e f guïn ; pl. fariestiguéü. — Petite fenêtre dans là Merc’h a gomps la tin , toit, lucarne, pl. Héaul a sav re vintin , ou;Iucarn,p/.you,qu.r<M.lucan,^.eü* Doüe oar pe seurd fin. FENIL, lieu od l’on serre le foin, FEM M ELETTE, greguicq, pL grapl. guezigou. ppl. Van. pl. FENAISON, vî fanage* Les fenilS FENDANT, v. fanfaron. F en il, grenier, p l. ý FEN DE RIE, lieu dans les grosses for­ pl. ges oû l'on fend les gueuses j fautérez, fauFENOUIL, plante, Van. tadecg, govell evit fauta solyeu-hoüarn. Fenouil sauvage, FENDEUR, qui fend, fauter, pl. yen. nouil marin, Van. feütour ,pl .yon, yan. Vendeur deroc, FÉNOUILLET j pom m e, faöoöilhès j fauter-mæn. — Fendeur de bois, fauter aval fanouilhès, pl. avalou, qeuneud, drailher qeuueud; ppl. yen. FENOUÍLLETTE, eau de fenouil, Van. feutour qaned,pMeuteryon eaned, nouiíhetès, fanouilhès — LafeàoüU U tte feutouryan caned. On appelle aussi fau­ donne des rapports, ar fanouilhès a z k ter qeun eud, un prêtre ou un religieux gaçz rebechoti da nep á e f anezanu qui doit et peut prêcher et confesser,et qui j FENTE, faut,scàrry/>/>/.ou; taizaàw y ne fait ni l’ un ni l’ autre. pL ỳou. Van. fe u t pl. eü. v. crevasse. FENDRE* séparer par force, fauta, pr. Fente dans le fois, scarr, scarnil, $Q

èt, faon ta. feu* tein, et. — fauta mæin , fauta qeuneud, drailha qeuneud. — fauta-» dur,' fautérez, draihérez. feutéreh, drailhereh. — flc»V$,mônet adreuzd’armor,adreuz d’an ear moûnet a-dre nz d’arfaoul, . ëet. — fauta, scarnila, et; scarra, et; digueri, digoret; scarilla, et. — scarnila scarra scarilla digueri fauta a ra ar c’hoàd-maû gad an héaul. — scarret fau«* tet sqalfet eo va daouafn gand a* riou. ranna a ra va c’haioun gand ar glae’har, hanter-varo otin gandan gíawc’har, tarza ara vac’haloun èmc’hrèirj prencs-* taich, prenestraich, ar prenechou. prenest, ou; preìíestrý ou. fanest, eô. — prenest croaz,p/.ou,prenéchou9 prenestr bras, pre-* néchoit.— prenestricq * bihan, prenechou. tomber, you; liican,/?/. foën-*' necq, foennegou; foénneucq, foën^ nocq, goii. foënecq, gueü-i — , arfoënnegou, arfoënnéyer. — sanailh, ou foënnecq, foërinegouv fanouifh. idV — lost-kmam. — fanouilh-vor, scaoúarc’hv

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font*


fer

FER

FEODAL, des fiefs, a aparchant oud doûnet d’an doüar bras, pr. deuët. — an dalc’h, feodalc’h. — Le seigneur féo­ Tenir ferme, derc’hel mad ou stard, pr. dal, an autroueus an dalc’h* an autrou dalc’het. — Répondre ferme, respount ferm ou gandferm der, respount hardiz feodalc’h, de fè, foi et de dalc’h, fie f FE R houarn, hoarn, liorn. Fan. ou gand hardizéguez, respount disauid .— De fer, a houarn,græt gad houarn, zan, pr. respounlet. FERMEMENT, èn ur fæçzoun ferm, great a hoüarn. v. tôle. — F er cassant, houarn b re sq , houarn trencq. Fan. gand fermder, gand hardizéguez, ferm, hoarn égr ou bresq. •— F er doux, fer stardt, ez ferm , ez stardt. FERMENT, goëll. Fan. id. pliant, houarnguëzn, houarn douez.— Fer d’ Espagne, houarn Spaign. — F er FERMENTATION, goydiguez,goadur FERMENTER, se fermenter, g o ï, pr. d’ Allemagne, houarn Allam aign.— F erblanc, houarn guënn. — F er de cheval, goët. Fan. goëiü, pr. goët. — Le levain houarn m arc’h ,pl. hearn m arc’h, heërn fermente lapâte, ar goëll a ra goï an toaz, qesecq. Fan. hoarn marh, pl- hoarneü. ar goëll a lacqa an toaz da c ’h o ï , ar F er de criminel, v. ceps. — F er de tail­ goëll a ra sevel an toaz. — Les viandes leur, houarn, pl. hearn, heërn. — F er se fermentent dans l’ estomac,ar boëd a zeu de souliers, m inell, pl. ou. — ^Mettre les da c ’hoï ebarz ê poull-ar-galoun ou è fers au feu, lacqât poan da zôneta-beñ poull-galon an dèn. FERMER, ne pas laisser ouvert, serra, vès a un dra, pr. lecqëet. «FERIE, fête, gouël, pl. you. — Férié, serri,p/w\ et; sarra, pr. et. Fan. serreiû, jour de la semaine, d eiz, pl. you. — La cherreiû. v. clore , ceindre, joindre. — seconde férié ou la férié seconde, dilun. — Fermez la porte et la fenêtre, serrit an or hac arprenestr.— Fermer dclef, alc’huLa férié troisième, demeurs. ëza, pr. et; alfea, pr. ët. Fan. alhuëeiû. '■ -FERIR» frapperỳv.-y. - FERLER, plier les voiles, farlea, pr. ët;— Ouvrir ce qui est fermé dclef, dialc’hufârlea ar gouëlyou. Van. ferlineqein. ëza, dialfea, ppr. et. Fan. dialhuëein. FERME, métairie, ferm ,pl. ou; feurm, — Fermer au verrou, m orailha, pr. et; pi. ou. Fan. i d , />/. eü.— Donner d ferme, sarra gand ar morailh. Fan. morailferm i, pr. et; feurmi, pr. et; fermi da, heiû , moreilhein. — Ouvrir ce qui est e\c. ■ — Prendre d ferme, qemeret e ferm, fermé au verrou, divorailha, pr. et. Fan. pr. id ; fermi digand, etc., pr. fermet. divorailheiû.— Fermer avec quelque bois, — Contrat de ferme ou bail à ferme, li- prénna, pr. et; sparla, pr. et. — Ouvrir zer-ferm , pl. lizerou-ferm. v. bail. — ce qui est fermé au loquet ou avec quelque Ferme de charpente, coubl-cam m , cou- bois, dibrénna, pr. et; disparla, pr. et. biou-camm; coubî-coadd, pl. ou. Fan. — Fermer, boucher, staneqa, stéphya, ierm -coët, pl. eïi. —r Ferm e, qui tient stoufFa, ppr. et. Fan staneqeiû, stoufixement, stabil, parfedt, stardt, ferm. feiû. — Fermer la main, la bouche, les oc’h, à, aû. Fan. ferm , parféd. — Un lèvres, serra; closa, pr. et. A l. mu , pr. fond ferme, ur fond stabil ou ferm ou ët. — Se fermer, parlant d’ une plaie, qicaledt. ■ — Cette table est ferme, elle ne ga, pr. uet. Fan. closeiû,pr. et. — Ma branle pas, parfedt ou stabil eo an daul plaie se ferme, qiga a ra va gouly a drum a A. v. affermir.— Unhomme ferme, qui gârez Doiie. Fan. m e’n bleçz e za da aies reins et les bras fermes, ur pautr ferm, glosciû. FERMÉ, clos, clos, oc’h, aû. Fan. id. tir pautr stard , ur pautr hac a grocq stard, pl. paulred; un dèn ferm, pl. tud. — Q ui n’ est pas fermé à clef, au verrou ni — La terre est ferme, dure, calet eo an par aucun loquet, dialchuëz, divorailh, doüar, ferm eo an doüar. — La terre dibrénn. FERMETÉ, solidité, dureté, stabilded, ferme, le continent, par rapport aux insu­ laires, an doüar bras. — Venir d’ une ile parfededd, starder, ferm der, caleder. en terre ferm e, dofmet en doüar bras, — Fermeté, constance, assurance, résolu-


FES 39 3 FER FERRONNIER, nep a^verz b en vyo u tion, fermder, hardizéguez, couraieh, houarn ; m arc’hadour hernaich , pl. caloun. FERMETURE, qui sert à fermer, fer- m arc’hadouryen hernaich. FERRURE, goarnitur h o u arn , houmadur, fermadurez. FERMIER, ferm erai, yen; fermeur, arnadur. FERTILE,druz,founnus, oc’h, â, añ. pl. yen ; ferm our, pl. yen. v. métayer, partiaire. — Fermier-général, fermeur — Pays fertile, bra druz ê pep fæ çzon, bras, pl. fermeuryen vras, fermeur gé­ bro founnus ê pep tra. v. fécond.— A n ­ néral. — Fermier public, partisan, divi- née fertile, bloazvez founnus ê pep tra, ur bloazvez mad ê pep fæçzoun, bloaz­ sour, pl. yen; publican, pl. ed. FERM IÈRE, fermeurès, ferm erès, vez edus ha frouëzus,ur bloazvez druz, ur bloazvez m ad m eurbed. fermourès, ppl. ed. FERTILEM ENT, èn u r fæçzoun fo­ FERMOIR, agraffe, fermouër, pl. ou; unnus, gand foun, gad founder. serrouër, pl. ou; cloched, pl. o t. F E R T IL IS E R , renta fo u n n u s, pr. FERO CE, cruel, fero, c r iz , oc’ h, â, an. A l. ferff. — Les bêtes féroces, a llo - rentet; druzzaat, pr. ëet; founn aat,p r. ëzned fero, al loëzned goëz ha fero. — ëet; renta strujus. FE R T ILIT É , founder, druzony, maHumeur, naturel féroce, fero dre n a tu r, délez. — •L a fertilité de la terre, an drttumor criz ha fero. v. farouche. La * FERO CI i É,fervder, ferony, crizder, zôny ou ar vadélez eus an doüar. — ■ goëzder, cruelded .— Sa férocité, son na­ fertilité de ce champ, ar founder eus ar turel féroce, le rend inabordable, nealleur parcq-mâ, ar struich eus ar parch-m â. FERYEMMENT, gand fervor, ezferqet parlant ouutâ gand e ferony ou qer vant. fero m a’z eo. F E R V E N T , e , fervan t, b irvid icq , FERRAILLE, vieux morceaux de fer, h ern a ich , hearnaich, pl. ou ; coz-her- oc’h, â, an. FERVEUR, fervor, bervder. naich, pl. ou. Fan. h o a rn a ch , pl. e ü ; FERULE, palette pour frapper, feruleñ, coh-hoarnach. FERRAILLER, o. escrimer, se battre. pl. ou; taperés, an daperès. FERRANT, maréchal-ferrant, houarFESSE, pençz, pl. o u ; ters, pl. 011 ; ner qesecq, pl. houarnéryen; marichal fesqenn , pl. o u , diou-fesqenn. Fan. clun, pl. yeü; divglun; fesqenn, pl. diva houarn qesecq, pl. m arichaled. FERREMENT, instrument de fer, ben- fesqenn . — Donner sur les fesses à unècovecq-houarn, pl. benvijou oiibenvyou lier, rei var e b e n ç z o u d a u r scolaër, pr. — Fesse-cahiers, copiste, doubler, ou binyou houarn. — Ferrement, bout roët. ■ de fer, etc., c la o , pl. clavyer, claouyou; pl. yen. — Fesse *mathieu, usurier, usuïirclao;penn -clao, pl. penn-claouyou, rer goloët, pl. y e n .— Fesse-moulin, eaude-vie en fraudey m ilin -d ra cq , casecq penn-claouyer, pennou-clao. FERRER, houarna, pr. et; goarniçza ar c ’hure, fust-m ust, an dra-man-dra. gad houarn, pr. et. Fan. hoarneiñ, pr. — Fesse-pinte, puncer ar pintou, pl, yen. F E S S E R , fouetter, rei var an niouet .-Ferrer un cheval,lionsivna.ur m arc’h, houarna ur penn-qesecq. — Ferrer une fesqenn, rei var ar pençzou, rei var an charrette, houarna ur c ’harr. — Ferrer tersou, pr. roët. Fan. rei ar er hlun yeü. une aiguillette, y mettre un fer, houarna v. fouetter. F E S S IE R , les fesses, picolou penç­ un acuilhetenn, lacqât claoënn varun acuilhetenn, pr. lecqëet. — ■Fermer la zou, picol diou fesqenn. FESSU , e, qui a de grosses fesses, fesmule, phrase proverb. houarna ar vulès, miret lod eus a bris ar varc’hadourez qennecq,/?l. fesqénnéyen; p en çze cq , hep rat d’ar mæstr o« hep gouzout d’ar pl. penzéyen, pençzegued. F E S T IN , fest, pl. 011 ; c o u v y , pl. ou. mæstr ou hep ma ouffé ar mæstr; to\iKii e væslr, pr. touzct. ^ Van. fest, pl. cü. — Grand festin , fest


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FET

FET

vra », pl. festou bras ; banvez Vras, pl, tion de N S . , gouël an Thabor, gouël banvezyon vrai. — P etit festin , fest vi- ar c ’hloar. — La fête de l’ Exaltation de

han , pl. festou bihan ; banvez vihan , la S te -C ro ix , gouël ar groaz en gnënpl. banvezyon vihan ; fe sticq , pl. fes- golo, meulidiguez ar groaz en guëngor — La fêle de l’ imma­ îouïgou; banvezicq,/?/. banvezyouïgou. lo, gouël-Christ. ■ j— F estin , ou fête aux boudins, fest ai culée Conception, gouël Marya qerzu. — goadeguennou, fest an houc?h, fest ar La Purification ou la Chandeleur, gouël m oc’h.— Faire festin, se régaler, festa, Marya ar goulou, gouël ar Chandelour, pr. et ; ober fest, pr. græt; ober ban­ gouëlMaryaar chandelour.— L ’ Annon­ — La V i­ vez , bancqegeal, pr. bancqeget ; banc* ciation, gouël Marya meurs. ■ /jetai, pr. bàncqetet. sitation, gouël Marya joa, gouël Marya F Ê T E , jour consacré au culte, gouël, lid. v. liesse. — La fête de Notre Dame des pl. you; lîd, pl, ou. Van. gouil,p/. yeü; Anges, gouël Marya an æ le z.— La fête goël, pl. yeü. — Jour de fête, deiz geuël, de Notre-Dame des neiges, gouël Marya pl. deizyou. — Fête fêtée, fête gardée, an earc’h. — L ’ Assomption de Notre-Da gouël mirapl, pl. gouëlyou; gouël berz, me,goëlMarya hanter-éaustr. assomption gouël statudet. Van. gouil test.— Fête — La Nativité de la Vierge, gouël Marya gardée jusqu'A m idi , hanter-goëlvez, guëngolo. v. Nativité. — La fête du Ro­ gouël bede crez deiz. — Célébrer une saire, gouël Marya a Rosera, diçzul ar fête, festa, pr. et ;' m iret u r g o u il, pr. Rosera. — La Présentation de la Vierge, Id. ; berça ur g o u ê l, pr. berzet; gouëlMarya m izdu.— La fête de l ’ appa­ difenn ur g o u ê l, pr. et. Van. tes- rition de S . Michel, gouël Mikeal ê maé. teifì ur g o u ïl, miret ur g o u ë l.— Fête —- La fêle de la Dédicace de S . Michel, goynobiU, qui n’ a pas de jour fix e , gouël a uël Mikeal, gouël Mikæl. — L a fête de y a hà« a zeu , gouëlyo» m on t-d on t, l’ Ange gardien, gouël an Eal mad, gouël goelvou diarred. — de paroisse, la dédi­ an Æ 1 mad. — 1 L a fêle de S . Jean Bap­ cace, an dedy, gouël an dedy, lid au ilis. tiste, gouël Yan, gouël sant Jan Vadet— de paroisse, du patron, gouël ar b a r­ zour. — A la S . Jean, da voël Yan. —^ rés, fest ar barrés, gouël ar sant. — La fêle de la Décolation deS. Jean, gouël poUnnell*, gouël solém», pl. gouëlyou ; sant Jan dibenn eaust, gouël sant Yan gouël b ras, pl. gouëlyou ; lid bras, pl. dibennet. — L a fête de S . Jean l’ évan­ lidou. — Les quatre grandes fêtes annuel­ géliste, gouël Yan avyeler, geuël sant les, Noël, Pâques, la Pentecôte et laTous- Janavyelist — Lafêle de S .Pierre, gouël ja m t, al lidou bras. — Une des quatre Pezr. — La fête de saints Pierre et Paul, fêtes annuelles, unan eus al lidou bras. gouël Eezr ha P a u l, gouël an æbestel -— La fête de la Circoncision , gouël an sant Pezr ha sant Paul, -r- Les fêtes des b a n o a Jésus. — La fête des Rois. v_. Epi­ Apôtres, gouëlyou an æbestel. — La phanie, t - Les fêtes de Pâques, gouëlyou fêle de tous les Saints, gouèl an oll sæntx fa s q . — La fête de l’ Invention de la Sie kal ar goaû, kehezl ar goaiû. — La fête C r o ix , gouëi ar groaz ê maë, gouël- des Trépassés, gouël an anaoun. Van. Christ. — La fête de l’ Ascension, yaou gouïl en en an. — Fête de palais, gouelibasq. — Le dimanche de la Pentecôte,diç- lès, pl. gouëlyou; deiz vacq an çz, p l. dei­ zul ar Pentecost, gouël àrSperedrSan- zyou; deiz vacq, pl. deizyou. — Violer fel, argosjfileus a donnediguez ar Spe- la fête, terri ar gouël, pr. torret. (Tpd gjan. — Les fêtes de la Pentecôte, go­ FE TU , une petite partie du tuyau de uëlyou ar Pentecost, goelyou pasq ar paille, pailluiren, pl. pailhur; pellenPentecost. — La fête de la Trinité, gouël u icq vihan, pl. pellennouïgou vihan. an Breinded, diçzul an Drindcd^ Ko{* Fan. peüdrçnnicq.p/. peüdrennigueü. an sulyou. — La Fête-Dieu instituée en — Nous voyons un fétu dans l’ œil de notre 1 264 par le pape Urbain I V , gouël arsa- prochain, et nous ne voyons pas une poutre cranjand. La fête de la T runsfi g a ru— qui crête le nôtre, dit l’ Ecangile, iu‘ bail-


FEU 397 FEU liiircn a yellomp ê lagad hon lientez, ê P e z r , tan gouël Pezr. — de jo ie , tan a qéhyd ne velloinp qet (siouazdeom p ) joa.— d’ artifice , tan artifiçz.— Feu-fotmi treust pehiny a zen da freuza hon let , météore, tan -n o s, tan -fo ll, qeleh ny hon-unan , em ean avyel sacr.— ren. Van. tan-nos.— F eu x S a in t-E lm e, Un fftu et cela est tout un , pailhur hac volants autour des mâts des vaisseaux , et an jdra-rze, a so memès tra ; ur faryeñ appelés par les anciens, Castor et P ollu x, tan sant Nicolas, tan sanlès Cléra, tan eo qeuieû-ze. F E U , élément, tan. Van. id. A l. fo. santés Helena. — Feu qui paraît dans de fo , viennent foaich, fouage, foënn , l’ air, au temps chaud, dared. — Feu vc* hêtre, qui fait bon feu, afïo, vitement com­ lage , espèce de dartre qui vient au visage, me au feu , alfo et elfo, délire , foaçz , tanigenn, tan-losq .— F eu Saint-Antoi­ fouace, etc.— Beau feu , bon feu , tan ca ­ n e, erésipèU, tan San t-A n ton , droucq ër, tan m ad . — F eu flambant, tan üam . Sant-A nton . — F eu sacré, maladie, tan Van. id .— F eu a rd ea t, tan ardant, tan goëz, tan savaich. Van. tan sauvach. sqaut, tan poaz. Van. lan g ro ë s , tan — Pierre d feu , m æ n -ta n , pl. m æ inpoëh .— Grand feu , t a n t a d o u ; tan­ tan.— F e u , ardeur, tom der, groës, fo. tad ta n , pl. tantadou tan. — Coup de — L ’ ardeur du feu, fo a n ta n , tomder fe u , lalm tan ,p l. talmou tan. — Petit an tan.— F e u , chaleur interne qui brûle feu , tanic,p/. tanÿouïgou; tanic bihan, le corps , tanigenn,^poazadur.— Etein­ pl. tanigou bihan. — >Petit feu de veuve., dre ce feu interne, distana, pr. et; dilanicq iniâvès. — Un peu de fe u , un da n n ige n n a , pr. e t. — L ’action d’ éteindre tain micq tan .— Faire du feu , ober tan, ce feu , distan, distaûnadur.— Feu, fa­ pr. græt . — Allumer du feu, élumi tan, m ille, ménage, tyéguez, pl. oit.— F e u , pr. et .— Eparpiller le feu , discraba an parties d*une paroisse, ainsi nommées pour tan, pr. et . — Eteindre le feu, mouga an payer les fouages , par cheminées ou par tan , laza an ta n , ppr. et. Van. laheiû fe u x , m ou g, pl. ou; m o g , pi. ou. de Id, en tan. — Eteignez ce feu , mouguit an mogued et m ougued, fumée.— Il y a i5 tan-ze, lazit an tan-ze. — Couvrir le feu, feux dans Trégourez, paroisse de Quimeuffuna un ta n , pr. et; eatfuni autan, per, chacun de 5o journaux de terre chaude, ixr. et. Van. cahuneiû en tan. v. couvre- trizecq moug a so eû parrès Tregourez feu.— Rallumer le feu avec quelques sim­ ha tregont dervez arat doüar tom ê pep ples bluetles qui *estent du feu précèdent , hiny anezo. — Un feu doit contenir 120 dazorc’h an tan,p/\ et. v. ressusciter. — journaux de terre , tant chaude que froide, Briller dans le fe u , lesqi ebarz en t a n , ur m oug ou ur mog a die compren pr. losqet. Van. losqeiû en tan , pr. et. c’huëc’h uguent devez arat doüar, qen ■ — Etre brûlé d petit feu , beza dézvel ou to m , qen yen ou qenstu, qen distu.— losqet a nebeud-e-nebeud, pr. bet. — Couvre-feu , qeulfe, quërfe. v. couvre— Donner une touche de feu à quelqu' un , feu, d la lettre C . — Garde-feu, fourneau, tana ur re , pr. tanet; rei an touieh- forniguell, pl. ou. tan da ur re , pr. roi't — Mettre tout â F E U , e , défunt, e , névez-m aro, difeu et d sang, eûtana ha laza, pr. eû- vezâ-m aro .— Le feu roi, ar roüe néveztanet ha lazet. — Devenir tout en fe u , inaro, ar roüe divezâ-m aro .— F eu mon ila m m a , pr. et. — F e u , incendie, tan­ père, va zad , Efoüe r’er pardouno; va guai !.— Le feu est chez Pierre, ez ma an zad, Doüe da ray joa d’e ene; va zad, tan-goall è ty Pezrès.- Mettre le feu sur Doüe da ray Joa d’an anaoun ; va zad, quelqu’ un, eûtana ty ur re -b en n a c, dirag Doüe ra vezo e ene. pr. et; lacqât an tan é ty ur r e , lacqât F E U ILLA G E , delyaich, pl. o u .— ■ an tan var ur re-bennac, pr. lecqëet. Feuillage d’ architecture, feiihëur. ■ — Feu de la Saint-Jean, tantad SantF E U IL L E , parlant des arbres, delyen, Jan, tantad-tan Sant-Jan , tan gouël pl. delyou, delyaou; delen ,p l. dèl. Van. ï a n . de la Saint-Pierre, tantad Sant-jdelyaouë», pl. d elyaü , dilat, dèl. ».


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feuillu.— Pousser des feuilles , delya, pr. et; delyaoüa, pr. c l .— Les arbres pous­ sent des feuilles au printemps, delya ou delyaoüa a ra ar guëz d’an iiévez am­ ser . — L a chute des feuilles ar c ’hoëz de­ ly o u .— Feuille de vigne, delyen guïny, pl. delyou guïny. Van. delyaü gunyecq. ■ — Feuille de papier, follenn , pl. ou; follenn-baper, pl. follennou-baper. FE U ILLET d’ un livre, follenn, pl. ou. Van. feilhenn, pl. eü . — Tourner le feuillet , trei ar follenn, pr. troët. FE U ILLE T A G E , sorte de gâteau,feilhetès, goastel feilhetès. FEUILLETER un livre , des -papiers , m anea alyèsul levr, paperyou, pr. manëet ; trei ba disîrei ul levr follenn-êfollenn, pr. troët ha distroët; leenn alyès ou leenn pell amser ul levr-bennac, pe paperyou, pr. leennet. FE U ILLU , ue , abondant en feuilles , delyavus, delyennecq, delyecq, oc’h, â , afi. Van. d elyaüs, oh, an. FE U ILLU R E , cannelure, fcilhëur. FEU TR E, feltr, feultr. Van. id .— Un chapeau de feutre, un locq feltr, pl. tocqou feltr .— Des souliers de feutre, boutou fellr, boutou feultr. FEUTRER, mettre du feutre dans une selle , feltra un d ib r, p r .e t ; bourella un dibr , pr. et. F E V E , légume , faven, vl. fa , fao. on écrivait faffen , pl. faff. Van. faouën, pl, f a ü .— Manger des fèves , dibri fa .— Fèves b a r i o lé e fa b riz, fao Lambala. — Gousse de fèves, cluezen f a , pl. cloçz fa .-— La tige des fèves, fa vas, colo fa. FEVEROLE , petite fève, fa munud, fa Rom. FEVR IER, deuxième mois de l’ année , fevrer, c’huëvrer, miz c ’huëvrer. Van. huëvrér. F I , interj. de mépris, foüy, ib ë y . féc’h, ac’h, ac’h-amen. Van. fah, foëy. — F i, le vilain, foüy vil, foëy lous, ac’h iiFam.— F i , la vilaine, foëv ampoësoû, ae’h al loudourenn, a c’h-amen d’ar flæryadenn. — A h f i , tout cela ne vaut rien , ac’h foëy, flear a so gand qemenze oll.— F i , fi , fec’h , fcc'h ; fo ëy, fo, ëy ; a c’h 3 ac’h.

FIC

FIACR E , nom d’ homme, Fyacr, Fryacq . — Saint Fiacre, sant F yacr .— Saint Fiacre,près Morlaix,près le Faouët,Sa.nlFyacr - Mon trouiez , S an t-F y acr ar Faouëd. F IA N Ç A IL L E S , promesse réciproque et solennelle de mariage, promeçza abryadélez, pl. promeçzaou a bryedélez ; promeçza-dimizy , pl. promeçzaoudimizy. Van. promeçza a bryedeleh.— Fiançailles, promisse de présent, dimizy, pl. dimizyou. Van. d im eign , pl. eü. FIA N CER , prometi dimizy, prometi pryedelez, pr. et. — Le recteur les a fi­ ancés , ar person èn deus recevet ho phromeçza a bryedelez, demezet int bet gad ar person. — Fiancer quand on épouse , par paroles de présent, d im izi, pr. et; dim ezi, pr. et. Van. dim eign, dim eiû, dim en,p;;r. dimeti, dem et.— ■ Fiancer une fille à fu tu r, prometi da ur verc’ h ê façz an ilis, dimizi dezy ou di­ mizy gan d h y, pr. prometet. F IA N C É , prometet, qen-brometet. — Un des deux fiancés, unan vès an daou qen-brometet. — Les deux fiancés , an daou qen-brometet ê pryedelez. FIBRE , petit filament charnu , neudennicq qicq,p/. neudennouïgou qicq. -— F ibre, filament nerveux , nervénnicq, pl. nervénnouïgou. — Fibre, menue ra­ cine, grizyennicq m unud, pl. grizyennouïgou m unud. Van. b a r u ë n n , baruënnieq, ppl. eü. FIBREUX., euse, neudénnus, nervénnus, grizyennus, oc’h , à , aû. F I C , excroissance de chair, pugnès , gor flæryus, droucq sant Fyacr. F IC E L E R , lier avec de ta ficelle , fichella, pr. et; fiehelleuna, pr. et. F IC E L L E , fîchellen, pl. fichell. FICH E, cheville de fe r , fiche;!,/?/. ou. F IC H E R , enfoncer, ficha, pr. et; planta, pr. et. Van. bouteiû, ficheiû , iichelleiû . — Ficher des pieux, des clous, ficha peulyou, ficha taichou ; planta peulyou , planta taichou.— Ficher, fer­ mer avec une fiche, fichenna , pr. et. — Ficher lavuesur, regarder, ficha e zrenim var , ficha e zaoulagad var. FICHU , u e, mal ordonné, ridicule, fi*


FIE 39g F IE cher ca ë r, fichet coancl, qinqletcaër. eaçzouny, veû jan çz.— Aussi amer que le — Voilà une femme bien fichue , cetu ur fiel , qer o’ huëro evel ar vestl. — Qui a c ’hrecg qinqlet caër ou fichet coandt. du fie l, erèzus, c a ç z a ü s , veiiju s.— I l — Un logis bien fichu , un ty fichel mad n’ a point de fiei , 11e deo qet veiijus ou. ou qempennet caër. — Un homme bien eresus ou caçzaüs.— Avoir du fiel contre fichu, un dèn fichet b r a o , un dèn co­ quelqu’ un , erèsi ur re , pr. erèset; caçandt , Doüe oar.— E ich u , mouchoir de zât ur re pr. caçzëet, cahout c ’hoandt cou, m ouchouër-gouzoucq, pl. mou- d’en hem vengi eus a ur r e , pr. bet. F IE N T E , excrément , ca u c’h. — F i ­ cliouëi o i-gouzoucq. FICTIO N , mensonge, imposture, gaou, ente d* vache, b e u z e u l, bouzell, cau c’h pl. guevyer ; tra forget, pl. traou-ibr- saud.'— Fiente de cheval,de pourceau, d’ oi­ get ; diguizadur. — Fiction, invention , seau, d’ oie, cauc’li m arc’h ,c a u c’h moc*h feiûtançz, pl. ou. Van. feënt, pl. eü.— cauc’h lab ou çzet, ca u c ’h goazy. F IE N T E R , rendre des excréments, caLes fictions poétiques, feiûtançzou ar boc ’ h e t , pr. id. Van. c a h e in , pr. cahet. ëtryaned. FIER, confier, fiziou t, pr. fiziet. Van. F ID E L E , qui a cle la fidélité , fid e l, l e a l , féal, oc’h , â , an. leal vient de lè, fyeiû.— Se fier, avoir de la confiance, èn serment, cifeal det'è, foi, hommage. Van. hem fizya èn ur re, èn hem fiziout èn, fidel, oh , a n .— Fidèle, véritable , g u ï- ppr. èn hem fizyet. Van. him fyeiû.— ry o n , leal, oc’h , â Qui se fie , qui se confie, nep a fi ê, nep FIDELEMENT, ez fidel, ez leal,gand a so fizyus, nep a fizy ê .— Fiez-vous-y? fidelded, gand lea ld ed , ez gu'iryon, fou qui s’y fie , fizyit ènhaû ? foll eo nepgand guïryonez. èr gra ou iolléntez eo e o b er, arabad F ID É L IT É , f o i , loyauté, fidelded, eo fizyout ènhâ ou var guem en-ze. leald ed , fealded.— Fidélité, vérité, guï­ F IE R , hautain , u h e l , tenn , rust , ryonez , lealded. — Faire serment de fi­ oc’ h, a û ; dichecq èn e go m p syo u .— délité , ober le a fidelded, pr. græt ; F ie r , ère, arrogant, orgueilleux, r o c q , touëa fidelded , touët lealded. gloryus, morgant. A l’ île de B a z , araFIEF, héritagequ’ on tient àfoi et hom­ badus, oc’h, â , aû. Van. r o c q , glo­ mage, dalc’h, pl. ou;doüar,/)/. ou. Van. ryus, randonus, o h , aû, aoû A l. fero. dalh , pl. e ü . — F ie f noble, dalc’h nobl, — Fier à bras, fanfaron , fougueeur a ra pl. dalhou nobl; doüar nob l.— loturier , ar grobis. dalc’h bilen , doüar bilen.— exempt de FIEREMENT , gand ro gu én tez, èn tailles, dalc’h q u yt, doüar q u y t.— • qui ur fæçzoun rocq ou morgant. relève immédiatement du roi, dalc’h-roüe, F IE R T É , roguéntez, rogan y, m ordoüar-roüe.— qu’ on tient d'un seigneur g an d ed , morgançz. particulier, dalc’h autrou , doüar auF IE V R E , terzyenn, pl. ou. Van. ter-t r o u .— dominant, auquel on doit foi et hyan , tarhyan, ppl. e ü .— Petite fièvre,. hommage, pendalc’ h , dalc’h pe da h i­ terzyennicq, pl. terzyennouïgou. Van. ny ez rencqear ober fe ha goazounyez. tarhyanicq, pl. tarhyanigueü — éphè~ — servant, qui relève d’ un autre , dalc’h mère, terzyen evit un deiz hep qen , isel — Arrière-fief, dalc’h iselaû. terzyenn dezyad,/j/.terzyennou dezyad— FIEFFE H, donner en fief, à la charge quotidienne, terzyenn pem dez, terzyeñ de foi et hommage et de quelque redevance, pemdezyecq.— tierce, terzyenn peb eil rei ê dalc’h un doüar, pe ur guïr ben- dez.— quarte , terzyen bep try d ez, ter­ nac , gand carg da ober fe ha goazou­ zyenn gai tell.— continue, terzyeun dinyez ha gandur garg ail bennac. — Un ouch-tu , terzyenn ne guyta tam m .— ignorant fieffé , un inorant parfedd, ur interne, terzyenn y e n , terzyenn lent. v. guïrin o ran t, un asen gornecq. étique.— chaude, c lê v e d to m , pl. c lève-FIEL, humeurjaunâtre et amère, guëstl, juu tom. Varu clihuëd tuëm , pl. c liar guëstl^ ar vestl.-— F ie l, malice, çrès, huëdeü tu ëm .— étique, tisioij-yen, ter-


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riF F IG zyenn sec’hidus. —1 pourprée, — F ifr e , joueur dt fifre , fiffer, pl. je n j pourpr. Van. terhyan pourpret.— in­ FIGER ( se ), se congeler, caledi, pr. termittente, terzyenn a grog alyès a ve- e t; sonna,pr. et. t). condenser, congeler. aich èn un deiz, pe ur veach bep pemp FIGÉ yée, caledet, sonnet . — Quiest p e c ’huëc’hd eiz.— de veau, terzyeñ fal- figé , caled, soïin, fetiçz, teo. tasy ou feiñtet,terzyeñ al luë,lerzyen an FIG U E , fr u it , fyesen, pl. fyés. Van didalvez.— Avoir la fievre, terzyenn a , figuezeen , pl. fyguez. — Figues blanches, pr. et; cahout an derzyenn, pr. bet.— jaunes, violettes, fyès guënn, melen , Trembler la fièvre, crenaan derzyenn. glas. — Figues primes, fyès h as Iif, fyès pr. crenet. Van. ereneifi en darhyan.— haslifmëur. fyès eaustieq, fyès buhan. Trembler légèrement la fièvre , dazgrena FIGUE RIE, lieu planté de figuiers, fyan derzyenn, pr. dazgrenet. — Il a eu ezecg, pl. fyezegou. la fièvre, il l’ a tremblée, an derzyeñ a FlG U IEil, fyezenn.p/. o u ,'e d ; guëso bet gandhâ, crenet èn deus-hy.— zen fyès. Van. figuezeën, pl. eCu — F i­ E lle a la fièvre , elle la tremble, ez ma guier sauvage , fyesenn gouëz, pl. fyean derzyenn gadliy, ezma oud h e c ’ hre sénnou gouëz. n a .— N’ avoir point de fièvre, beza diderF IG U K E , forme extérieure, furm, /)/; zy en n , beza hep terzyenn, pr. bet. — ou; speçz, pl. o u ; fæ çzon, pl. you.— Accès de fièvre , cahouad terzyenn , pl. Se changer en toutes sortes de figures, qecahouajou terzyenn ; barr terzyenn. merèt a bep seurd fu rm o u , pr. id.; èn Van. cohad terhyan, pl. cohadeü ter­ hem lacqaat ê pep fæçzoun , pr. èn hyan .— Il a eu un accès de fièvre, ur ga- hem lecqëet. — Notre Seigneur prit Id houad terzyenn a so gandhâ, ur figure de pèlerin , lorsqu’ il apparut aux barr terzyenn ou ur barrad terzyenn deux disciples d’ Emmaüs, hon Saiver èn èn deus bet , an derzyenn a so bet ur hem zisquëzas da zisqibled Emmaùs veach gandhan, bet èn deus an der­ dindan a r speçz a birc’hirin. — Figure , zyenn ur veach, crenet èn deus ur représentation de différentes choses, sqeuveicli an derzyenn. — Le frisson de la denn ,p l. ou ; taulen n , pl. ou ; limaich, fièvre, cridyen, id est, creznyen. crezn pl. ou . — Le monde n’ est qu’ une figure, et an derzyenn , <ir gtidyen , ar c ’hrezn une figure qui passe, ar bed ne deo ne­ eus- an derzyenn . — Léger frisson de fiè­ med ur sqeudenn ou ur speçz, hac ur vre, dazgrezn an derzyenn, un dazgrezn sqeudenn pehiny a dréaren m hac up terzyenn, cridyennicq,urgridyennicq. speçz pehiny a drémen . — Figure dé — L ’ ardeur de la fièvre, tom an derzyeñ, rhétorique, fæçzoun qempenn da bregroës an derzyenn.— // ne tremble plus, zecq ou da barlant, fig u r a retolicq, il est actuellement dans l’ardeur de la fiè­ pl. figuryou. vre , trémenet eo ar gridyen , ez ma FIG U R ER , tracer quelque figure , obrémâ en e dom .— Faire passer la fièvre ber furmou , ober sqendennou , pr.• à quelqu’ un, lam etan derzyenn digand græ t; ober ul limaich bennac.— Se u r r e,pr. id ; guëllaatda ur re-bennac, figurer, êe mettre quelque chose dans l'es­ a vèz clan gad an derzyenn, pr. ëet.— prit , lacqaat un dra èn e spered ou èn Sujet d avoir la fièvre , terzyénnus. — Il e ben,pr. lccqëet; soungeall,pr. soun-< ou elle est fort sujette d la fièvre, terzyen- get . — Il se figure bien des choses qui n’ arri­ nus eo terrupl, sujed bias eo d ’an der­ veront pas, soungeall a ra m e u r a dra pezyenn. re ne arruïnt q e t , èñ a sounch dezâ EIEVREUX , euse, qui donne la fièvre, penaus ou beza ez sounch deza penaus tersysnnus, terzyénnecq, oc’h, an. Van. ou èn a gred penaus ou cridi a ra pe­ terhyanecq, tarhyanecq , — Lemelonest naus , é c’haiTuo cals traou pere na’ fiévreux, ar sucrined a so terzyénnecq arrufïint qet. — ' Figuret-xous qu’ il est ôu terzyénnus ici , licqit èn ho spered penaus ou licqifc FIFRE, instrument d vent, fiff, pl. ou. èn penn penaus ou licqit èn sonch

terzyenn

bet

oz

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FIL FIL 401 penaus cz niaaman. C hoad. ar ?yad. ~ F il, cours de Veau, FIL à coudre, à faire de la toile, neu- creiz oàn an dour, creiz ar ganol, creidemi -, pL ou ; neud. Van. nedeen, pl. zenn an dour. — Aller au fil de l’eau, nedeuneü; ned.— Pctiifil, neudennicq, raoûnet dre greizar ganol,moûnet dre pi. neudemiouigou. — Laqualitédu fil, greiz ar c'han, pr. ëet; disqenn gadai* au touich eus an neud. — Du fil délié, dour, pr. disqerïnet. — Aller contre le neud moan, neuddioue’han touich fin, filde /W ,m o û n e t acnep an dour,moûneud an touich fin , neud èû touich fin, net a enep an dizqenneusandour,pr. neud fin. — V il qui n'est pas délié, neud ëetjænebi ouc’h an dour,pr.et.v.courant crenn , neud an touich garo, neud ne FILAG E, manière de filer, nezadur, deo qet moan. ■ — quin’est pas uni, neud nezidiguez. picq moan. — rude, neud garo. — re­ FILAMENT, t. de médecine, v. fibre. tors,ncnn ry, neud-gry, neud tro, neud FILÀNDIERE, femme qui file par mé­ gruy. — desoie, rieud syz. — de laine , tier, nezerés, pl. ed. Vm. neerès,/?/. ed. neud gloan. — de chanvre, d’étoupe, neud — Filandière, araignée, nezerès, pl, ed; canab, neud stoup. — de lin, neud lin. qemeneureusicq. — blanc, noir, rouge, brun, neudguéii, FILASSE, lanfaçz, îanfeçz. neud d u , neud ruz, neud griz. — qui FILE, rencqad, pl. ou ; stropad, plt n’a pas encore été à la buée, neud criz. — ou; strollad, pl. ou. —•Une file de soldatsf Une pièce de fil composée ordinairement de ur rencqad soudarded. — Une file de 3 ou 4 écheveaux, un neud, p/.neudou. maisons,\xv rencqad hirr a dyèa,urstrol­ V. écheveau. — F il volé sur ceux qui font lad hirra dyès rararru, ur stropad bras faire de la toile et que le tisserand vend en a dyès, ur jadennad hirra dyés varbord cachette, logodeim,pt. ou .— Le tisserand ar rn. — File à file, unau-hac-unas.—— qui vole et qui vend cefil, logotaër, pl. yen. Aller d la file, moûnet an eil goudee— F il d’archal, neud orgeal ou orc’hal. guile, moûnet an eil var lerc’h eguile, *— f/e fer, neud houarn. — d’araignée, pr. et; moilnet a rencqadou. qiffnid. — cordeau pour aligner, ligneñ, FILER, neza, pr.et; nea, pr. eUVan« pl. ou ; liu e nn, pl. ou. — De droit f il , neeiñ, ncüeiû, ppr. et. — Filer du lin su diouc’h al lignenn, hervezal linenn.— du chanvre, neza lin pe ganap. — Filer — F il, tranchant d’instrument, lérnm ar d l’écoutille, neza varscoutilh, — Filer gounteil ou ar c’hleze, dremm ar goun- au rouet, neza gand ar c’iiarr. — L*action tell, direnn ar gounteil, neudenn ar de filer, nezérez, nezadur. — Filer sa goun tell, barveñ ar goun tell ou ar c’hle­ 90i de, neza e gordenn evit e groug/i, o— ze, ppl. ou. — Le revers opposé au fil / qil ber traou a gundu dar grong. — Filer ar gounteil, qizl ar fais, ar falc’li, etc. le câble, lâcher les manoeuvres, ilia «pr. et. Passer au fil de Cépée, laza gand ar Van. fîleiû. c'hleze, laza a daulyou cleze, /w-.lazet. * FILERIE, renderie de fil, jour de di­ — F il d’un discours, suite, ar poeil eus vertissement et de bonne chère, nezadeepy a un devis, an neudenn ou ar peû eus pl. ou; neadecg, pi. ou. Van. fliach.p « a un divis. — Il a perdu le fil de son dis­ eii, fílageû. v. renderie. — Aller danhr cours^ et a demeuré court, collet èn deus d lafileri.ee/iez, moilnet da zançzald’au e boël ou e neudenn hacez eobetber- nezadecg da dy ou da guær, etc. recq, collet eo e boell gandhâ ou collet FILET, un fil délié, uu neudeñ voan* eo e neudenn gandhâ ou 'collet eo bet neudennicq,/?/. neudennouïgou.-iVoirtf pen n e neudeñ gandhâ hac ez eo c'hom- vie ne tient qu’d un filet, hon buez ne deo met ouc h an drez ou hac èn deus foë- stag nemed gand un neudennicq, hon ret ouc’h ar raou ou ez eo chommet di * buëz a zalc’h aispilh ouc'h un nendenlavar. Il a repris le fil de sondiscours, nicq stoup. ——Filet de la langue des en­ cavet eo ar poëll gandhâ ou peñ e neu- fants nouveaux-nés, staguell. Van. id.~ denn gandhâ. — Le fil du bois, guyad ar Couper le filet d'un petit enfant distaguel-


402 FIL la e déaud dà ur buguelbihan, pr. distaguellet; trouc’ha staguell an tëaud, pt. trouc’het. — On lui a bien coupc le filet, il parle bien ou beaucoup, distaguellet mad co bet gad an amyeguès. — F i ­ let cle vinaigre, urstrilhicqgüùi ægr. — Un filet d’ eau, ur slrilli dour, ur strilhicq dour, ur berad dour, nr beradicq j ôur. — F ile t , réseau pour prendre du poisson, rouëd, pt. on, rouëjou.». ligne,

F IL christen èn douch hep e garet , evel a ra ur serviôher fall èn an d red e vasstr. FILIA TIO N , descendance mibilyez, mabérez. — Filiation prouvée par des actesauthentiq mc,«.mibilyez amprouëtrtìad FÍLIPENDULE, plante, q é h yd .— La filipendule est propre pour l’ épilepsie ar guéhyd a so mad oud an drouc-uhél.

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F IL L E , à l’ égard du père et de lanière,

m erc’h, pl. ed. Van. id. — Petite fille, seine, traînaille. — F ile t d deux manches m erc’hicq,/)/. mere’h ed igm . — Une fil­ pour pêcher dans les ruisseaux, baz-ioucd, le, unepetitc fille,iiv vere’h ,u r vcrc’hicq.

pl. bizyer-rouëd. — F ilet, lacs pour pren­ dre des oiseaux, rouëd, pl. rouëjou; laoz, pl. ou. Van. id. ppl. eü. —Petit filet, rouëdieq, pl. îouëdouïgon ; laçzrcq , pl. liczQÜïgou. — Tendre des filets ou des lacs , steigna laç/ou . pr. steignet; tintel rouëj'ou o u laçzou, pr. a^télet.— L e temps de tèndre les filets , mare ar rou­ ëjou. S ’ enXfclopptr dans les filets , se prendre dans les lacs, èn hem antel èr rouëjou, pr . antélet; hemreustla ebarz èr rôuëjou, pr. reustlet; couëza èl laçzou ,p r. couëzet. — S ’ échapper des filets, ŵ tirer des lacs, hem dilaçza ,p r. et; hem deuoa eus al laçzou, p r.e l; hcmdireus-

tla êr mæs eus ar rouëjou,pr.direustlet. _F ilet, piège pour les bêtes sauvages, lintaeg, pl. ou; gryped, pl. ou ; peich, pl. •ou. Van. pec’h,/;/. eü; pic’h ,^ .e ü .^ / . panzous, pangeous, qui signifient ac­ tuellement. pantière. FILEUU, q u ifile ,n e z er,p l.y e n . Van. neos’.r, pl. Ton. — D u côté de Pontivy et de Gucmènc les hom m es filent du chanvre et du lin, varzu Pondivy hacarGueme-

nez ar voazed a nez canab ha lin. IIL E IIS E . v. .filandière. F ILIA L, e, a vap, aaparchantouc’h r.iap ou ouc’h ur c’hrouadur. ►- Une 'cbtísrance filiale envers ses père et mère,

un aboyçzanzavapêqêvertadhamam

— Petite fille à l’ égard du grand-père ou

de la grand'mère, douarenès, pl. ed; nizès, pl. ed. — F ille de la petite-fille ouïu petit-fils, arrière petite-fille, m erc’h an douarenès pe m erc’h an douarèn;gournizes, pl. çd. — Petite-fille de la petitefille ou petit-fils, naerc’h vihan an douarencs pe an douarèn; trede gournizè.®, pl. cd. — B elle-fille , bru. gouhez ,pl. ed; m erc’h -c a ë r .pl. ed. Van . gouhé, pl. ed; goëhé, pl. ed. v. belle. — Belle-fille, fille d’ un autre lit, lès-verc’h , pl. ed. Hors Léon m e rc’h-caër. Van. m çrh ccq, pl. merhegued, merhigued. — F ille , à l ’ c gard du sexe, plac’h, pl. ed; maouës, pi. cd. — Petite fille, plac’hicq,p/. plac’hedigou; m aouësicq, pl. maouësedigou. — Jeune fille, plac’h yaouancq. — F ille vierge , g u ë rc’hès, pl. ed. — F ille d la fleur de son âge, plaçai yaouaneq-flour.. Van.nv verli èn hebrud. — EUeest morte d la fleur de son dge, ïñ arv eo siouaz ha hy yaouancq flour.— F ille unique,^enti­ ères. — F ille aînée m erc’h h e n â , h e nàourès. — Des filles uniqiies, penn-éresed.— F ille à marier, m erc’h ou plac’ h da zimizy. — F ille qui garde le célibat et qui ne veut pas se marier, plac’h dizemez, pl. p lac’hed. A l. lenès, pl. ed. — F ille, légitime, m erc’h legitim. — F ille illégi­ time, bastardès, pl. e d , bçterdesed. — Honnête fille, m erc’h ou plac’h onest.—

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-

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—Une crainte filiale pour Dieu convient au vàitable chrétien, cl une servile se trouve Mauvaise fille, v. bergère. — A ller cher­ ‘dans les méchants, ar guïr grisien a die cher des filles , m ont da verc’hedla. — cahout un doüjancz a vap evit Doüe, F ille déshonorée, plac’h disenorct ou fàê qèbyd n’en deus ar fais christ en ne- zyet ou goallet ou disroazyet, plac’h a

rncd un doujançzasclaffevintâ; ur guïr so erru goall gHdhy,jdae’h a so pîeguet g i. ten a zoug doujauçz ha carantez da he scoa/.. v. galant. — F ille de chambre> Zoüe, evel ur map mad d’e dad, ur fais plac’h a gampr, pl. plac’ hcd a gampr-


FIL

FIN

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FILLETTE, ur verc’hicq yaouancq. F ils légitime, map legilini, pl. mibyen. P o il blanc et lunettes — F ils illégitime, bâtard, bastard,/?/.ed, Ne plaisent pas aux fillettes . besterd. — F ils illégitimeprçvenu d'adulliléau guën ha luuedou tère, avoullr, pl. ed, yen. Ne blijont qet d’ar mere’hedou. F ILT R E R , passer par le filtre, trémen FILLEUL, filiior,/?/. ed; filyor,p/.ed. ul licqor-bennac dre al lyen pe dre ar V*n. fignol, filhol, fryol, ûlhor,ppl. ed. paper gris, pr. trémeneî. ■— U affinité que tes filleuls contractent, avec FILUR.É, état de ce qui est filé , nezadur, neadur. leurs parrains et marraines, iizyolded. FILLEULE, fllhorès, pl. ed; filyorès, FIN , terme, fin difin, penn, finvez, divez. — L a fin du livre, fin ou difin al pl. ed. Van. fryoles, pl. ed. FILO TIER, marchand de fil, neudta- levr . — Vers lafin de l'été,v arfin anhaíì, ër, pl. yen. — FilotU r, ère, qui prépare var an difin eus an haû, ê tro penn an le lin ou le chanvre, i\lochev, pl. yen. fétn. haû, — L a fin de la vie, ar finvez ou an filocherès,/?/. éd. .Van f i sloupër, pt.yan. difin eus ar vuez. — Mettre' fin a quel­ FILOU, qui filoute, filouter, pl. yen; que chose, lacqât fin da un dra, pr. lec­ ribler, pl. yen; scraber, pl. yen. Van. qëet ; ober fin *ès a un d ra , pr. græt ; peur-a-chui un dra, pr. peur-a-chuet. scrapour, pl. yon. FILOUTER, voler avec adresse, fìiouli, —■ Tel commencement, telle fin , hevelep pr. et; ribla, pr. et; Scraba, pr. et. Van. eoumançzamand, hevelep fin, argouscrapein, pr. et; friponeiû ê euh, pr. et. mançzamand vad a ra fin vad. — Bonne FILOUTERIE, filoutéres, riblèrez , fin, fin vad, finvez vad. — F a ire bonne scrabérez, ppl. ou. Van. scrapereh, fri- fin, ober fin vad , ober ur finvez v a d , pr. græ t; fin veza èr-vad, pr. finvezet; ponnereh, ppl. eü. F IL S , par rapport au père et à la mère, finieza,èr-vad, pr. finiçzet. — Mauvaise map , pl. mibyen, jmabou. Van. m ab , fin, g«a!l fin, goall æchu, goall finvez, pl. ed. Trég. mab, pl. o. A l. ab, ag, ac. droucq-divez,droucq~zivez,drou-zivez. — Petit-fils, rnabieq, p/. mibyennigou. — Faire ùne mauvaise fin, ober goall fin, — Petit-fils à l’ égard du grand-père ou de cahout ur goall æchu, cahout dr'ou-zila grand*trière, douaren, pl. ed; niz, pl. vez, pr. bot; goall-finveza, pr. et; cuëza éd. — F ils du petit-fils ou de la petite-fille, ê droucq finvez, pr. cuëzet.— Les qua­ arrière-petit.- fils ,ma p an douaren ou map tre fins dernières, ar pévarfin divezâ, ar douarenès; gourniz, pl. ed. — Petit-fils finvezou divezâ. — Pensez bien1à vos fins du petit-fds, map bihan d’an douaren dernières el vous ne pécherez jamais, sounpe d’an douarenès, trede gourniz, pl. gitazévryèn oz finvezou divezâ lia bized. — Beau-fils, gendre, deuû , pl. ed ; vyqen na bee’hot, soungit èr-vad èn oz inap-caër, pl. mibyen-gaër. Van. dan , finyou divezâ ou soungit a barfeded èn pl. ed. ■— B ea u -fils , fils d'un autre lit , oz pévarfin divezaû habirvyqen pec’hed lès-vap , pl. lès-vibyen. Corn, et Trég. na reof, em&ar scritur saer. — F in , but map-eaër, pl. mibyen-gaër..Fan. ma- qu'on se propose, fin, déso, ioténeion. — becq, pl. mabegued, mabigued. — F ils , Â quelle- fin? pe evit fin? gad pe déso ? par rapport au saxe, garçon, pautr,/?/. ed. gand pebez inf^ncion ?— A la fin, enfin , Van. id. — Petit, fils , petit garçon, pau- d’arparfin, eû-divez. v. enfin. — F in , trich, pl. pautredigou. Van. là ., pl. eü fine, pur,sans mélange, fin, pur, oe’h, à, — Jeune fils , pauLr yaouancq. ■—- F ils an. Van. id. — De l'o r fin, ;>our pur. d la fleur de son âge, pautr yaouaneq- aour fin. — Etain fin , slean fin , sia?** flour. — F ils aine, maphenâ ou henaff, pur ou fin. — F in , e, subtil, délié, menu, henaour. Fils unique, penn-ér, pl. ed__ moan, fin, rommd, oe’h, an. Van. fin, Fils d marier, pautr ou map da zimizi. moën,oh, an. — Etoffe fine , eíìloíTfin, — F ils qui vit en célibat et ne veut pas se í>/. entoifou fin. — Toile fine, !v< n moan. v iv ie r , par.tr dizeinez,/?/. paaireU. — j — Du papier fin, p:*.pcr fin. - - Une taille 11

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N F I un dailh yoan, — Un esprit fin , ur spered fin ott süutil. — Quel fin drôle! finâ pautr i finâ map, soütilâ pautr! — iYbus sommas toux fin s, niais les uns plus, les autres moins, fin oump oll, mæs finoc’h eo an eil evit eguile. — A h ! ^ne tus moines sont fins , f{n pè finoc’h eo ar yænec’h . — Rendre ou devenir fin, finaat, pr. ëet. Van. id. — I l deviendra fin d ses ftépens, finaat a rayo divar e goust, sqyan d a so mad da bréna. FINAL, e, divezâ, divezau — L e ju ­ gement final, aryarn divejçl. — L'im pé­ nitence finale, an ostinacion èr pec’hed fcede ar fin eus ar vuëz. FINALEMENT, r. enfin. FINANCE,ar^ín/c0mpfíinf,arc’hancl, *nouneyz,finançz. -Les jeunesgens ne sont guère chargés de finances, godellou an dud yaouaucqne vezent nemeurcarguet eus a arc’hand ou vès a finançz.— Finances, le trésor public, finançz ar roüe, finançzou ar roüe, arc’hand ar roüe, ténzor ar roxie. FINANCER, financi, pr, et; fourniç­ za arc’band au finançx d’ar roüe , pr. fourniçzet; caez arc’hand da dénzor ar roüe, pr. caçzet. Van. fiiianc.ein. FINANCIER, qui est dans les finances, financer, pl. yen. v. partisan. FINASSELl, user de finesse, fincçzât, pr. ëet; monnet gad fineçza, pr. ëel;ober troyou-plecg. pr. græt;troydcll,/;r. et. Van. fiueçzeiA.— Finasser en faisant L’ idiot, fh|e(;z;it digarez ober al lue. FINEMENT, gand igin, gad spered, gatíd fineczà, èn ur fæçzoun fin ou soutil ou igignus. FIN ESSE, déHeatessede quelque chose, iinder, moander. — L a finesse de cette toile, fjuder ou moander allyen-zc.— Finesse, ruse, fincçza .p l, on- soulilded; îroydell, pl. ou j îroblecg. FINET, qui fi na.w,lona rn icq.— C ’est un finet, ul louarqicq eo, lo^arnicq so iiiiezan. ■— L inet q'ti fait te fin et qui ne l ’ est guère, fin varc veno, fin var a î-ixhL l'INE l i !% quia l ’air d ’être fine, pez tin, minicq fin. FINIR, achever, finioza , pr. et; (Vû Uiifpr, ei;aohui,/,>r, cl; aberftn.pr. giæl. fin e ,

FIX Vàn, finiçzein. —-F in ir, mettre la derniè­ re main d une chose, peur-nc’huï, pr. et ; peur-ober, pr. græt; pcur-finiçza, pr. et; difina, pr. el; fiuveza, pr. et. — F i* nir de dire ou de parler, peur-lavaret, pr. id, — F in ir de boire, de manger, peiirèva, pr. et; {>eur-zibri, pr, et. — Finir de semer, peur-hado, pr. et. — F in ir c'a scier les bleu, peur-vidi, pr. peur-vedet; peur-drouc’ha an ê d , pr, et. Ce peur se met ainsi devant presque tous les verbes lorsqu’ il s’ agit de finir entièrement. — F in ir, périr , mourir, fin veza, pr. et. F IO L E , boulailhicq, pl. boutailhigou; fiolen, pl. o u ; fiol, pl. ou. Ces deux derniers mots sont anciens dans la langue bretonne. FIRMAMENT, le ciel oà sont les étoi­ lés , an oabl stereded^ oabl ar stered , an eô stereejet- — Kléper soutient que U firmament est éloigné de nous de plus de soixantemillions de lieues, Klepcrazalc’h

evehtn draaçzur, penaus ez ma an oabl steredet onz penn try uguent million a lévyou diouzomp ou dreistomp ouz peu c’huëc’h cant guëch cant mil léau. F IS C , trésor public, fisq, ar fisq. F IS C A L , quiregarde le fisc, fisqal.-— Procureur fiscal, proculer fiscal,/;/, proculérycn fiscal ;p!'oculerar fisq,/?/. yen. Van. proculour fisqal, ppl. yon, van. FISTULE, ulcère, gouly,/?/. ou; fic’h, pl. fic’hyou. v. ulcère. — Fistule lacry­ male, goricq dourecq ê coign al lagad, pl. gorouigon dourecq èn hem furm ê coignou an daoulagad, ul lagad b è r , ul lagad gor. Van. ur huynoënn è tal el lagad. F I X E , ferme, immobile, sonn, rend, oe’h , â , an.— F ix e , déterminé, arrêté , sur, açzur, statndet, græt. A l. test, festet. —-La chose est fixée , un dra statndet e o , un dra c’hræt eo. — Une de­ meure fixe . un demeurançz sur ou aczur ou parfedd — Un regard fixe, ur sell niz, u r sell ferra. FIX EM EN T , piz, ferm, stnrt. Van. pi h .— On ne peut regarder fixement le so­ leil ni lam ort , nealleur qet scllet parl'ecld ouc’h an héaul nacoue’h armuro. F IX E H, rendre ferme et immobUe} son-


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bez. Vdn. flambéü , pl. flambédcü. — A llu m er des flambeaux, elurai flambez. 1 LAM BER, jeter de la flamme, flamma ï pr. et. Van. flam m eiii.— F a ire flamber te feu , lacqàt an tan da flamma, pp. lecqëet; ober flamma an tan , pr. græt. — fla m b e r de la volaille , suilha , pr. et; trémen dre ar flamm.— F la m ­ sconrgezidiguez lion Saiver. ( ber un bâton vert , suilha, pr. et; sulya, pr. et. F L A G E L L E R , scourgeza, p»\ F L A G E O L E T , petit instrument à vent, FLAMBOYANT, ante, flamyns,flamilajoled, pl. ou, fleutieqsqiltr, pl. fleu- michus, oe’h , an- Van. flamm, fieratouïgou sqiltr. micîms , oe’h , an.— Une épée flambpFLAGORNER, flatter bassement, û a - yante, nr c’hlezê flarm.uyus ou flamtra , pr. et; llagorni, pr. et. Ce dernier michus, nr c’hlezê lufrant, ur c hleze mot vient de flatra et de cornai ; id est, lintr ou lintrus, nr c’hleze luguernus , ilatra a bep corn, rapporter de tous cô­ pl. clezéyer. tés. Van. flatein, flagorneiû.' FLAMBOYER, parlant ides coros polis F L A G O R N E R I E , flatrérez, pl. ou ; et luisants, flam m ya, flammicha. linflagornérez, pl. ou. Van. flatereh, fla- tra,iufra, ppr. et; luguerni,/j/\ et. Van. gornereh. flarameiû, flammicheiii. F L A G O R N E U R , flagorner, pl. yen; FL AM ME, partie subtile du feu, flamm, flairer, pl. yen. Van. liatour, flagor- pl. ou. Van. i d ., pl eü. A l. fagl.— Les nour yppt. you , yan. flammes éternelles ne luisent point, ar flam­ F L A G O R N E U S E , flagornerès, pl. mou grizyez eus an infern ne sclæront ed; ilatrerès, pl. ed. Van. flatreres, tara-, an tam flamm eus an ifern a losq llagom eres , ppl. ed. atau hep nepred rei an distérà scïæriF L A G R A N T ( en_) délit, ê goall, ê genn.—Flamme. , éclat, vivacité, flamm, droucq, o voall-ober.— Il fut surpris en iintr, lu fr , sqed.—Les flammes de l’a­ flagrant délit, cavet a voa ê goall ou ê mour , flammou ou ar flammou eus an droucq, cavet voa o voall-ober, supre» amourousted , flambez Cupidon , ar net voa-èn e'dorfeJ ou è n e b e c ’hed, qe- flammou milliguet eus a dan an am éretavoue vararfead ou v a ra n tom. mourousted. FLA IR E R , sentir, c’hüeçzaat, pr FLAMM ÈCHE, étincelle qui s’ élève ëet; c’hüeçza, pr. et; muçzât, pr. ëét. en Cair, flammenft, pl. ou; flammenVan. muç/ût, muç?.eiû. — L'action de nicq-tan, pl. flammennouïgou- tan. flairer , e’hüeçzérez, muçzérez .— Celui Van. ilemmichenn , pl. ilemmicheirqui flaire, c’hueçzaèr,/)/. yen;muçzaèr, ncü, flémmicheii. pt. yen. Vun. muçzér, pl. yon, yan. ' FLAMMULA; p la n te , ar fla m m , Ï L A M A N D , qui est de Flandre, Fla- lousaoüen ar flamm. v. clématite. IQancq,/)/. ed. Van. id. FLANC , toull flancq , pl. toullou F L A M A N D E , Flamancqès, F l a m a n t flaneq. — Les flanc* du cheval, toullou qcsed. Van. id. — Une femme de la taille flancq ar marc’h. Van. toulleü flancq d une Flamande, FJ uidi inenn , pl. ed. er jau. — L a sainte Vierge a porté notre On nomme aussi flandrinenn , une faux Sauveur neuf mois dans ses flancs sacrés> peu large, mais de bonne trempe, qui vient ar Yerc’hèssacr hedeus bet dre un ëur de Flandre. vad.donguet hon Salver ê padnao miz I* L A M 3E , ou Iris de Florence , four>- entre he daou goslezbenniguet.—Pren­ diiys, lourdilys Florançza,lielestr Flo- dre l’ennemi en fla n c , attaqi un arme J’anoza, boqedou Florançza. v. In s. dre a<* c’hostez, p>\ attaqet. Ì'LAMBEAU, fLunbezemi, pl. ibm FLANDiAE, prorince des Pays-B as , «a , pr. et; reitdi, pr. reudet; açztiri, f'r. et; renta ferm, pr, rentet.— F ix e r , déterminer staf utli, pr. et. A l. fcstaff. — On a fixé le jo u r pour, statudeteoan deiz evit, lecqëet eus deiz evit* F L A C O N , sorte de bouteille, boutailh var v iç z , pt. boutailhou var viçz. F L A G E L L A T IO N de Jésus- C h rist ,

et.


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Jou. T rég. bromm, pi. brommo. E igu Flandrès. v., Flam and, Allemagne . FLA N ELLE, sorte d’ étoffé, flanel!a,jjrément, on dit ; avel cornaucq, avel fanella .—Presque tous Us Anglais pot lent fr y , avel ænep caloun, pl. ajelou. Van. des chemises de flanelle , Sauzon a zoug loti, pl. loueü ; bram m , pl. e ü ; aüél isél, aüél f r y — Lâcher des flatuosités par peurvuyârochedou fLnella. FLANQUER, flancqa, pr. et. Van. bas , louffat, pr. et; bramma, pr. et. flaneqein , pr. et.— Flanquer un soufflet Trég brominan, louffaû. Van. louëiû, à un homme, flancqa ur voc’had gand bramméiù, pr. et. «n dèn, pr. et ; dislaga ur javedad di­ FLEAU, instrument pour battre le blé, ouc’h un dèn, pr. distaguet. v. souffle­ freilh, pl. ou; frailh.pl ou. Van. freilh, ter.—Flanquer un coup de vin à quelqu’ un, pl. eü. de. là , frailha , briser. A i. flau.— flancqa ou discarga ur banne mad a — Manc/iè de fléau , fust freilh , pl. fus­ tou freilh ; troad freilh, pl. treidfreilh, vin da r.r re, ppr. et. FLASQUE , sans force ni vigueur , — La gaule du fléau , goalen 11 freilh, pi. flasq, dinerz, ôc’h, à , au. Van. flasq, goaleigner freilh. — Garniture de cuir dinerh.— C ’est un grand flasque , flasq que l’ on met au fléau , peñ-gap, pl. pen-eo dinatur, flasq eo ferrupl. Dans le nougap; tondons freilh. — L e liewqui lit pays de Trcguier et de Car/iaix, flasq e le manche et la gaule du fléau , stag freilh, qen na foë^tr. — I l est jlasqu'e, il ne sera ere freilh, qevre freilh. — Fléau de ba~ jamais vigoureux , dinerz eo ha dinerz lance, lançz ur balançz. Van. goaleen ur baianez. — Fléau de fer , instrument vezo atau. F L A T T E R , caresser , meuli dreist pour se battre, qui consiste en un manche, penn vir re-bennac, pr. meulet; rei une chaîne et un gros fer au bout, ur freilh lorc’h d a u r r e , pr. roët' hilligat e ga- houarn , freilh dibardon. — Battre quel~ l)»in da ur rQ ,p r. hiiligue!. Van. md- qiCunatec le fléau de f e r , freilha, pr. et, leiû unon-benao, reigu mellaich de — Fléau de D ieu , la main de D ie u , goa­ unon benac. t. encenser, allécher.— Se len Doüe, pl. goajeiguer Doüe; goalen flatter de quelque chose , counta var vin a gastiz, pl. goaleigner a gastiz; dôrn dra bennae, pr. counlet ; cridi e har- Doüe, bir Doüe, pl. biryou Doüe, birou Doüe. v. doigt de D ieu.— Les fléaux ruo un dra, pr. credet. F L A T T E R IE , louange outrée, lorc’h, deDieusont la guerre, la peste et la famine, fais’ meule udv, fia Itérez. Fan. rneîlaich. ar bresell, ar boçz hac an naounéguez a A l. truth.—ô’flns flatterie ,e guïryonez, so goaleigner Doüe ; ar bresell, ar vo<> zenn hac an dienez a bep tra, aso an dïflatt. FLATTEUR , fals-menler, pl. fals- teir goalenn a gastiz.— A ttila se faisait meuléryen ; flatter, pl. yen; nep a ro appeler le fléau de D ieu , Attila a goumelorc’h. Van. meüour, pl. yon , yan. v. réan hano a voalenn Doüe. FLEC H E, bir, pl. biryou, birou ; mignard.— Qui n’ est point flatteur , guiST5Z, pl. sæzyou. Van. b ir , pl. eü. A l. ryon, diflatt. FLATTEUSE, fals-meulerès,/)/. fals- saelh.— Aileron d’ une flèche., stu ar bir, meuleresed ; flalterès , hiliigucrès , stu arsæz, pl. stuyon.— Flèches de bois, birou coad, sæzyou prenn. — Flèches ppl. ed. FLATUEUX, euse , qui cause des rents, garnies de fer par la pointe, birou houaraveleucq, avelecq, boëd aveìecq, oe’h, net, sæzyou houarnet. — Un coup de flè­ an.— Les pois et les fèves sont flaiueux, che, un tcnn bir, un tenu sæz. pl. ten> &r pès hac ar fa a so aveleucq, piz ha nou.— Dr cocher une flèche, tenna ur vir, pr. tennei; ober un tenn bir; pr. græt; fa a so boed avelecq. FLATUOSITÉ, ro t, nvel ïrencq, pl. ieusqeul ur vir ou sæz, pr. lausqct ; aveîou trèucq. v. rot. —Flatuosité, vent Jeusqeul un tenn bir.— Flèche de char­ qui sort du corps par le bas, avel dianaou. rette, goalenn, pl. goaleigner; limon, avel flæryus; b ram a;, pi. ou; îouH‘, pl. pl. ou. Van. gpalccn, pt. cü.


FLE FLECH IR, ployer, attendrir, piega, pr. plegaet; sugea. pr. suget; soublât, pr . sonblëel. Van. pleguein, souplein, ppr. et. — Fléchir les genoux , daoulina, pr. daoulinet ; stouï d’an daouliu ou stoua, ppr. stouët. Van. acclinein, pr. et.— Il sera contraint de fléchir , countraign vezo da sugea ou da blega ou da soubla. Van. redd vo dehon pleguein. — Qu'on peut fléchir , plegus, pedennus, oe’h , au.— Fîéôhir son ju g e , pidi e varner, pr. pedet; touich e varner, pr . et; gounit e varnenr, pr. gounezet. FLEGMATIQUE , pituiteux , crise, craustus,carguet a gronst hac a flumHiou, catarrus.—• Il est d’ un tempe.rammeñt fort flegmatique, fort pituiteux, taguet eo ou lazeteo gand ar c’hraust ha gad arflummou.—-Flegm atique, froid, qui ne s’ émeut de rien, flummus, parfcdd, peoe’hus, clouar, oe’h, â an. E n t. d'amitié, on dit : clouaricq,bioc’hicgDoüe. FLEGME, pituite, humeur froide et humide, craust, apotum, catarr,fiurnm. Van. fie m m .— Flegm e, gros crachat, crainchadenn ordous,/?/. crainchadennon ordous ; craiûeh onlous , craiûch drus;flumm, pl. on; roneqenn. pt. ou. Van. ilemm, pl. eü ; soopadenn d ru , pl. scopadenneü drn ou lous. F L E T R IR . pai lant des fleurs , goëzvi, pr. el; goëvi, goëfivi, ppr. cf. Van. goëveiû , gouîvein, pr. et. parlant du teint, co!l e lion vad, coll he liou vad, pr. collet; disliva, pr. et; grae’hat, pr. et; grac hellat, pr. et. Van. col e lia vad, pr. colet; groaheiñ, cohein, ppr. et.— Les fleur? des arbres sont flétries, goëzvet eo ar bleuzu.— Les fleurs du parterre font flét>ies, goëzvet eo ar boqedou. — Le Uint de cette fille se flétrit, monnet a ra he lion vad digad ar plac’h-hont, coll a ra he liou vad , goëzvi a r j guened ar plac h-hont. — Cette femme a le teint flétri, elle commence d vieillir , dislivet eo ar c hrecg-honf, grae’ het eo ou grac helleteo arc’hrccg-hont,grac’hëllat a ra ou grae’hat à ra pelloc’h ar c hrecg-hont.— F lé trir, ternir la répu­ tation de quelqu’ un , noazout da liano-

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mad ur r e , pr. noazet ; ober gaou oud an hano-mad eus a ur re-bennac. F L E T R IS S U R E , pai'lant des fleurs , goëzvidiguez, goëvidiguez, goëzva du­ rez. Van. gouïvadur.— Flétrissure, tache à la réputation, gaou an enor, disenor* FLEUR d’ arbre , bleuiizven , pl. blennzv bleuzvyou ; bleunën, pl. bleun. Pan. blenhuën, pt. bleûv, bienhuëmieü.—PelUe fleur, blemizvennic q, pl. bleuzvyouïgou. Van. bleûhuïgticlu — Les arbres sont en fleurs , ez ma ar guëz en bleun, ez ma ar blt;un èr ju tz . — Fleurs d’ orange, bleun orangés.__ Fleurs de pécher, bleun pechès.— F/« «rsde cerisier, bleun qerès . —Fleurs de ja r ­ din, ou des champs, bocqed,p/. ou, bocqejou; bleun jardrin , flour jardrin , flonraich, pl. ou. — F leurs printanières^. boeqedou h an , flouraich haûve^q.— —Fleurs de la passion, boeqedou arbaççion.— Fleursdoubles, boeqerlou doubL Fleurs simples, boeqedou disoubl.—• F leur-de-lis, fourdilizen , pl fourdiîi/. Van. fourdelizen, pl. fourdeliz. —de fa­ rine,, flou r, flour bleud , bleud flo u r, flonren ar bleud. Ven. flour er bled. — de l’ â g e , ar flour eus an oad, flour an oad. barr an oarí , creiz an oad, an oad flour. — E lle est' morte à la fleur de son âge . marv eo yaouancq flour. Van .marveü ën’hebrud. — I l est mort à la fleur de son âge, marv eo ou maro eo yaouancq flour, marv eo è barr e oad, maro eo ê creiz e nerz, marv eo yaouancq fiarnm. — La fleur de la noblesse , l’ élite , an dihus ou ai* choas eus an nobîariçz , an dudehentil nr re vravaû . ar bravâ fudgenlil rus ar vro, ar gen'ülà noblanez, an dib ib eus an noblanez. — F le u r , superficie , rez , reczed, raz.— A fleur de terre, rez nri douar, <; rez an doiiar, A reçzed an doüar, raz an doüar, ê raz an dofiar.— A fleur d’ eau , rez an dour , ê rez an dour, è reczed an dour. ê raz an dour, raz an dour.— I l a de beaux yeux bleus d fleur de tête , bfz’èn deus daouîagnd glas rez e dal hac y qcr caër, Doue r ’ho bennigo. F L E U R S , i. de médecine, bleuzû ar

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naerc’hed , hudurnaich an graguez , torcliad gîoan,/?/,torchadou; pez gloan, amseryou, mizyou, nizunyou, merç- pl. y ou; Van. torchenn gloan , gronnat qou, traficq ordinal, réglou , regla- gloan , toupennad gloan, ppl. ëu. — mancbou. — Sa maladie vient d’ un re­ Petit flocondelaine, lorchadicq,lmpicq, tardement, raouzetvoa he armer ou dhy. hupennicq, pezicqgloan, ppl. ouïgou. FLEU R D ELISER , semer de fleurs-de- —■ Flocon de fil t partie d ’un écheveau , lis, fourdiliza, pr. et — F leürdeliser un cuchenn ou hupenn neud, ppl. ou. *— criminel, fourdelizaun torfetour,jw\ et. Petit floccon de f il, cuchennicq ou hu­ FLEU RET, épée à bouton pour faire pennicq neud,/?/. ouïgou. v. poupée.— des armes, clezê goaruiçzet dre ar becg, Flocon de crin , de soie de pourceau , torpl. clezéyer goaruiçzet.— Fleuret, soi te chad reun, pl. torehadou reun-. diminu-, de soie, gorre ar seyz, goloadiir arseyz; tiff torchadieq reun. stoup seyz. FLO RE, nom de femme, Bleuzven.— FLEU R ET T E, cajolerie, v. douceur. Sainte F lo r e , santés Rleuzven. FLEURI, ie,en fleurs, e bleun, bleuûFLORIN, monnaie, florin , p l. ou ,ed. vyet.— Arbre fle u ri , guëzen bleunvyet, * FLO RIR, être dans un état heureux, guëzen ez bleun, pl. guëz.— Teint fleuri, beza ëurus %pr. bet; cahout e gounlyou flour, lyou flam m .— Pâque fleu­ tantamand , pr. bet; flouriçza, pr. et. rie , ar joa-basq , diçzul ar joa-basq , — F lo r ir , être en crédit, en vogue, ca­ diçzul bleuzvyou, sul bleunvyou. Van. hout galloudez ou galloud, pr. bet ; sul blëyeü, sül er blëyeu , sul el lore. deza galloudus, pr bet ; flouriçza, pr* FLEU RIR, pousser des fleurs, bleuz- et.— F lo r ir , être en honneur et en répu­ vya, pr. et; bleufiva, bleunvi, ppr. et. tation, beza istimet, be2a enoret, be­ Van. blëhu ëiû ,p \ et. — Commencer à za èn istim vad. fleurir, coumançz da vieuzvya , pr. et. FLORISSANT, e, eürus, countant, FLEURISTE, cultivateur, fiourist, pl. galloudus, enorusjflôuriçzus, oh, â, an. ed; flouraioher, pl yen. ; FLOT, eau agitée, goaguenn, pl. ou; FLEURON , ornement, flonron ,pl. ou. houl, pl. you; houlenn, pl. ou. — Flot, •— De beaux fleurons, llourônou eaër. la pointe de la marée, le montant de F L E U \E , grande rivière, rifyer vras, la m er, lano. — I l y a flot , lano pl. rifyerou bras. Van. rivér vras, pl. a 80, beza ez eus lano, doûneta ra arriveryeü vras. A l. avon, aven. mor. — F lo t , une quantité d’ eau suffi­ F LE X IB LE, soubl, gnëzn, oe’h, an. sante pour soutenir un vaisseau, fl >dt. — Van id. — Un corps flexible, ur c’horf Mettre un vaisseau d flotf lacqât ul lestr guëzn, ur c’horf distag ou soubl, pl. var flodt, coi fou,etc. — Une voix flexible, ur vouez FLOT \ ANT, c, qui flotte, a so var soubl, pl. mouëzyou. — Un esprit fle­ flodt.— Vaisseau flottant, leslr var flodt. xible, spe.red soubl, soubl a spered, u- — Des corps flottant sur l’ eau, corfou var mor soubl, soubl a umor. flodt. — Flottant, chancelant, douëtus, FLEXIBILITÈ,guëznder,guêznded, arvar. oe’h, à, an. soublded. FLOTTE, vaisseaux réunis, flodt , pl. FLOCON, touffe de neige, pluënn, flodou; flodt listry, pl. flodou listry.— calzenn, malzenn earc’h ou erc’h ,ppl. Flotte marchande, ur flodt marc’hadouou. — Les âmes tombent en enfer aussi a- ryen, pl. flodou, flodtou. — Flotte de bondamment, que tes fiqconsde neige sur ta guerre, listry roüe;armèvor,p/. armëou. terre, qer puilh ha qerstaucq ez couëz FLOTTER, être porté sur l’ eau, fiodan eneou èn ifern, êc’hiz ar pluënnou ta, pr. et; beza var flodt, pr. bet. Van. earc’h var an doüar,pa gouëzont stanc- floteiû. — F lo tter 5 tire irrésolu , beza qâ. — Petit flocon de neige , pluënnicq doùëtus, beza ar-var, pr. bet. — Son earc’h, calzennicq, malzennicq earc’h esprit flotte depuis long-temps sur la réso­ ■*it erc’h , ppl. ouïgou.—-Flocon de laine, lution qu’ il doit prendre, a rv a r eo pell-


FLU 4 ogr *o ou douëtus eo pell-so rar goüzout Flttm de huche , salive abondante ; fteçz pe èn deus ober, — L a finesse n’ est ni halo, fluçz h al .— F lu x de bouche , dé­ trop bonne, ni trop mauvaise, elle flotte en­ mangeaison de parler , fluçz téaud. fistiltre le vice et la vertu, ar fineçza ne deo hérez. na re vad na re zrouq, flodla a ra ou FLU X IO N , ée&ulement d’ humeurs,dxneunï a ra entre ar viçz hac ar vertuz. fluçzion, pl. ou. v. rhumatisme.—F lu x i­ FLUER, couler , parlant de l’ eau , des on sur les y e u x , diflucion var an daouhumeurs, etc., béra , pr. et; divéra, pr. lagad, an denedéau, goësreû. v. a il.— et ; redecq, pr. redet. Van. berein, bi- Sujet aux fluxions , difluçziônus. reifì, divereiñ. F Œ T U S , enfant qui est encore dans lt FLUET, te, délicat, faible, tener, sein de sa m ire , crouaduricq ne deo qet oe’h, â , an. •— I l est fort flu et , toner c’hoazganet, crouaduricq êcoffe vam. bras eo, sempleo terrupl, ur c’horf —Foetus, unimal qui est encore dans le vtn* paour a z^n eo. tre de sa mère, unevalicq bihana so hoaa FLUIDE, qui coule, bèrus, divèrns, ê coff arraium . redus, oe’h, aû. Van. birous, birus, FO I, vertu théologale, feîx, ar feiz , divirous, oh , an. v. liquide. — L ’ eau et fez, fe. Van . f e , er fc. — L a foi est un l ’encre sont fluides , an dour hac al lyou consentement d une vérité qui n’ est pas évi­ a so berus. dente , dre ar feiz ez credeur ur viryones FLU ID ITÉ, bèrançz, bèridiguez. pehiny ne deo qet aznad. v. accroisse­ FLUTE , instrument d vent, flëut, pl. ment.— Une foi vive , ur fe* beo, ur îex ou; flaüt, pl. ou. Van. fla o u ït, pl. eü. élumet.— Sant la foi les œuvres sont mor— -r-Petite flû te, flaülicq,p/. flaütouï- tes , hep ar feiz ne deus qet a euvryou gou; fleüticq, fleütouïgou.— Jouer de a guement a allé militout ar barados, la flû te , fleüta, fleütal, ppr. et ; flaüta, an œuvryou ar re f«llâ ne dellont nepr. et;c’h<»ari gan darflaü t, pr. et. Van. tra hep qet a feiz---- Profession de foi , fiaouïtat, flaouïteiñ , ppr. et .— Joueur formule qui contient tous les articles de la de flûte, flaütaër, pl. yen ; fleüter, créance de l’ église , credenn an ilis catoflaüter, ppl. yen. Van. flaouïtour, pl. licq, ar greden gristen.— F oi,créan ce, yon, yan.—F lû te, vaisseau de transport, feiz, credenn . — Jjo u t e r fo i , cridi, pr. flutenn,/?/.ou; flëutenn, pl. ou .— Une credet.— Un homme digne de fo i , un dèn flûte hollandaise, u r fiutenn hollandès. da veza credet, un dèn din da veza c re­ FLU X , le montant de la mer , le flo t , det , un dèn a socredabl, ppl. tad.— lan o, lanv, lanvez. — Le commencement F o i , fidélité, fidelded, lealded, fealded, du flu x , tarz ar mor, flodt, an flodt, feiz, fez. — G a rd er sa fo i , beza fidel ou, au tarz eus ar mor.— R eflu x de lam er, leal, pr. bet; mirct 6 feiz ou e c’hcr ,p r. treaich, trec’h tre. Le reflus s*appelle aus­ id.—Faussersafoi, falsae feiz o«ec’her, si , l’elbe, le descendant le jusant.— Le pr. et; terri e i'jizou e c’her, pr. torret. flu x et le reflusdela mer, al lano hac an v. fausser.—F o i et hommage, fez ha goatrec’h , al lanvez hac an treaic’h ; al zounyez, fe ha goazonyez.— F a ire foi lanv hac an tre, ar mont hac an dont et hommage, ober. fez ha goazounyez, eus ar mor. Van. er cTial hac en di- pr. græt. — Bonne foi , sans tromperie,eiin chal, èl lan hac èn treh , èl larv hac der, hep tromplérez. Van. didrompeen treh, èn doûnet Jiae ar monnet ag reli.— A ller de bonne fo i , moñnet ëun er mor. v. marée. gadhy. E n raillant on d it, moñnet ruFLUX, écoulement d’ humeurs,fluçz.— be rubene, pr. eët. — De bonne fo i, mF lux.hépatique, fluçz elas, droucqelas, génument, ë u n , gad cunder, da vaddroucq afFu. — F lu x de ventre,fluçz cofF, ha-caër, ê guiryonez.— Parm a foi, d re fluçz bouzellou. Van. red coff.— F lu x va feiz, dre va leal, èm feiz, èm leal , de ia n g , fluçz goad, fluçz divoad, an êm gnïryonez. Em, id est, èñ ma .— Qui divoad, an divoada. èn dioëd.— est de mautaite fo i, qui fait de 7m uvtẁ ,

.


4.0

tours , trnbavd, pl. ed ; féminin, trubardès y pi- ed. FO IB L E , débile , toc’hor, sémpl, dinerzus, dinerz, goan. Trég. blé, bliu, oe’h , à , an. Van. sempl, fall, goan , vaën, oh , aû. — Foiblè d n'en pouvoir plus, acicq.— J e connais son foiblc , me

a enef an tu goan anezâ, me a oar pe dre’n andredéguemeret.— F a ib led ’ es­ prit , sem pl, sempl a spered. I l a du fai­ ble , semplded èn deus. F 0 IB L E 1MËNT, ènurfaeçzoun sempl, ïorz sem pl, gand semplded. . EO IBLESSE , débilité , semplded, sempladurez, seiiiplidigaez, fillidiguez, goander, goannidiguez, dinerzded, Ainerzidiguèz, toe’horidiguez. Van.vænadur, sempladur, fallidiguead, goannidigueah. v. fragilité. F O IE , le fe ie , affu, a v u , a u , elas, Van. aü , éü.— Qui a mal au foie , neç èn deus droucq elas. Van. nep èn deus droucq affu, FOIN , herbe de pré coupée, foënn.— Couper les foins , trouc’ha ar foënnéyer, pr. Irouc’het; falc’hat ar foënnéyer,pr. fâlc’het. ». faner , faucher.— F o in pur , sans jo n c , foënn flour, foënp terryen.r. sainfoin. —- Retourner le foin, v faner .— Charretée de foin , qarrad foënn, pl. qarradou, -■Charrier du foinf charreatfoèñ, pr. charreët. Van. charreein, charrieiû foënn, ppr. charreët, charrieët.— Tas de foin, sur le pré, bern foënn, pl. bernou. Van. id, pl. berneü.— Tus de foin , sur l*aire , grac’hcll foënn, pl. grac’hellou; foënnecq, pl. foënnejou. v. fenil.

FOI

re , foar-lac’h , id est , foar IeacTi com­ me , marhal-lac’h , marc’had-leac’h , et comme, martret, marhad-red, marché, courant. Les foires de Carhaix , foaryou &er-Ahés,foryou Ker-Ahés. — L a foi­ re de S.* Martin d Saint P aul de Léon, ar foar yen , ar for yen ou guien.—L a foi­ re Saint Mathieu d Quimper > foar Vaze, foar vao, foar ar c’hesecq lard.—L a foi­ re haute d M orlaix, i 5 octobix& , foar an neae’h , l^iir an nec’h. — L a foire aux poulains , d la Saint-Michel, d Lannion ,

foar an trocq, foar au troql, foar au drocqérez, un heubeul evit ur gouënnecq.—L a fin de la fo ire , an difoar, an dilost-foar, an difor.—Reste de fo ire, le lendemain d'une foire , azfoar an azfoar, an azfor. F O IR E , excrément liquide , foërell.— I l a la foire , êz m aar foërel gandliâ.v. diarrhée.

F O I S , guëach, guëich, guëch. Van. guèh. A l. pred, d’ où, bre-m aû, d présent, — Une, deux, trois, quatre fois, u r , dioji veach, teir.péder guëach;ur,diou veich ter,péder guëch; ur,diouvech,teyr,peder guëch- Va. ur uëh,diü,teyr, padeyer g n êh .—Une fois n’ est pas coutume, ur veach ne deo qet custum. — Trente fois , cent fois, tregont guëch , cant goëch. -M ille fois, trois mille fois, mil guëich* try mil guëich. — L a première fois, ar veaich qeutà, ar guentâ guëaich.— L a deuxième fois, la troisième fois, an eil guëch, an drede guëch ou an déyrvet guëz. — L a quatrième fois , ar bévare guëaich, arbedervet guëaich. — Ju s­ — .B oite de foin. v. botte.— F o in fauché, qu’ à six fois, a-benn c'huec’h guëich, à faucher y foënn falc’het, foënn da fal­ bede c ’huëc’h guëich.— Jusqu’à la si­ c ’hat.— Le foinnouveau est dangereux aux xième fois, a-benn ar c’huec’hvet guëch* chevaux, ar foënn névez a to dangerus bede ar c’huec’hvet guëch.— Une aulrt fois, ur veich ail. Van. ur ueharall, ur d’ar c’hesecq. FOIN , sorte d’ imprécation , foëy. — uëh erell. H .-C orn . ur üez ail. Trcg. Foin de m oi, de vou&, foëy digu , foëy ur ouëch ail.—>Une autre fois, bebe ur deoe’h.— F o in d t lu i, foëy dezà, ofoët- veach ail, qen na vezo ur veach ail.— ta dezâ, e gant fonëta dezan. ». fi. Autrefois, guëachâll, guëichall, guëFO IRE, marché'extraordinaire, foar, ehali, tro-all. Van. guëharall, guënéjpl. you, Van. fo ë r, pl. y eu. A l. feur.Ün rell. Trég: gouëcliall. H .-C orn. güez dit encore for en Léon» L a veUle de la foi­ ail. — Quelquefois,-a-\i*you, a-veiehou, re , gousper, ar gousper eus ar foar , a-vechou, a-veich-da-veich. Van . guë-* gousper ar for. —Liçu où s9 tient ta foi- havé.— A ulum fois; guëch-e-bed,nep»


FO L

FO N

4i»

Dotwtr des mar­ pred, — Quelquefois bien, quelquefois mal, rin. Van. folleh. «-vizyott èr-vad, a-vizyou hep qet a ques de sa folie, ober folléntez, ober fôlvad; a-vizyou m ad , a-vizyou fall ; a lentezoti, ober follezyou, pr. græt. — vareadou evel-hén , a vareadou evel- Trait de folie, stultenn , pl. ou. v. bou­ hont; a vareadou èn urfæçzon, a va­ tade. — Sujet à des traits de folie, stulreadou èn he bén ou èn un alL — A lu tennus, oe’h, â , afi, pl. tud stultennus. fois, var un dro, èn un dro, gueffrej, — F o lie, sottise, sotony, pl. ou; folles, ê memèsamser. — Plusieurs fois, alyès, pl. you.— F o lie, bouffonnerie, dyotaich, lyès, alyès a vech, lyès-guëch, meur a pi. ou; bouffonnérez, pl. ou. FOLLE, qui a perdue l’esprit, foliés, pl. veach. ■— Tant de fois, si souvent, qen alyès, qel lyès, qen alyès a veach, qel ed. Van. id ,— E lle fait la folle, great ha lyès guëach, — Toutes les fois que je le deus folléntez,-græt he deus he foliés. FOLLE ME NT,gand folléntez, ezfoll. vois, qen alyès guëach ou qel lyès guëac’h ma èr guëllan ou ma vellaû anezà. v. étourdiment. FOMENTATION, efiduamand„ pU — Pour la dernière fois , evit ar veach divezà,hepmuy, hep muy qen. — Tou­ enduamanchou; frotadur. FOMENTER, appliquer une fomentatefois, néanmoins, gouscoude, conscoude. -— Un* fois autant , qement a il, ur iionsur une partitmedade, eûdua urm ém c’hement alL — Deux fois autant, daou pr clan gad remejou tom peclouar, pr . c’hement ail. — Trois fois autant, try eûduët. — Fomenter, entretenir, mézur, c’hement ail. — Quatre fois autant, pé- pr. maguet; ober padout, pr. græt; lacvar c’hement ail. — Cinq fois autant, qaat da badout,pr. lecqëet . — omtnter pemp qement ail. — Mili? fois autant, la division, la paresse, mézur an droucmil c’hement ail. — Une fois plus grand, qrançz, an diegui. FONCER, financer, fonçzaarc’ hand, ur veich ail braçzoc’h. — D eux fois plus grand, diuu veich braçzoc’h, daou c’he­ pr. fonçzet; fourniçza arc’hand, pr. et. ment braçzoc’h. — Trois fois plus petit, v. débourser. — Foncer les frais d’ une a f­ try c’hement bihannoc’fa, teyr guëach fa ire, fonçza ar misou, fourniçza d’ar misou. — Foncer une barrique , tala ur bihannoc’h. FOISON, abondance, foun, fonder; varriqenn, pr, talet; fonçza un donnell. puilhéntez? Van. largante, pilhante.— Van. fonçzein, talein, deüneiâ. — F o n ­ A foison, a foun, a founder, êpuilhén- cer un baquet, art seau, fonçza ou strada tez, ez founnus, founnus, gand foun­ ur c’helorn nr sailh. ppr. et. ■— Ce qui qui n’ est pas foncé, difonçz. der, puilh, paut, stancq. FONCIER, ère, a aparc’hant oud ar FOISONNER, founa, pr. et; cahout a foun, cahout puilhéntez,/D/\ bet. Van. fond, douarus, fondus. ~ L e seigneur foncier, an autrou eus ar fond ou eus an fonneiñ. v. abonder. FOLATRE, badin, peus-foll, pl. ed ; doüar, an autrou. — Rente foncière, legirfoll, pL ed ; penn-i'oll, pl. pennou- ve bep bloaz, ur rénd a baëeur bep bloaz d’an autrou divar an doüar ou ioll. Van . diod, pl. ed. v. badin. FOLATRER, ober e beus-foll, ober divar ar fond, ul leve fondus, ul leve ar girfoll, ober e girfoll, pr. græt; c’ho- divar an doüar-fond, leve-fond. FOND, l’ endroit U plus bas, goëled| ari ar fipll, c’hoari e foll, pr. c’hoaryet. strad. d e là , Rær-strad, Landt-stfad, Van. diolât, farçzal. FO LATRERIE, peus-folléntez, pl. Penn-an-strad, elc. sol. Van. endëun, peus-foléntezou; girfollez, pL ou. Van. en dation, er sol, er sont. De là peuvent venir sonde et sonder .— L e fond de la mer, diotaich, pl. eü. v. badinage. goëled ar mor, sol ar mor. Van. er sol FOLET. v. esprit, feu. FOLIE, aliénution d’ esprit , follentez, ag er mor .—-C ouler un vaisseau d fond , fnlîez , droucq sant Bryac , droticq goëledi ul lestr* pr. et; caçz ul lestr d’ar sol, pn eaezeU Vcin. e&ez ul Ititr siwt Couina, droneq sant


412

FON

FON

d’er *©1. «• cêuler , sombrer. — Z< /ö«<* FONDATION , foudacion , pl. ou» d ’ uner'm iri, d’uhétang, goëied ur »taer, Van. id. v. fondement. — Faire dt% F o n ­ goëied u f itancq, strad ou sol tir «tær, dations, fonder des services, ober fonda­ « r stancq .— A ller d fond, mon «et d’ar ciônou. pr. græt; founta servichou, pr. Bol, mofinet d’ar goëied , pr. eët; goê- fountet. — Desservir des fondations, dîle d i , pr. et. Van. soleiñ, monnet d’er serviclia ar fondaciônou, pr. diservisol. — L e fond d'un pu its, goëied ar chet; ober serviçh ar fondaciônou. FONDATRICE, fondatorès, pl. ed. pnnf z.— L t fond d'un pot, d'un baquet, FONDEMENT ou fondation d’ un édi­ d'un tonneau,goëied ou strad ur pod,goëled ou strad ur c’helorn, goëied ou strad fice, fondamand,pl. iondamanchou.—■ un doñnel .— Ce qui fa ille fond d’ un t»n- Mettre les fondements, teurel ar founda7itau s t a l, fonçz, strad, v, défoncer. — mand, pr.taulet;diaseza ar fondamand, Vaisseau sans fond, distrad , didal, di- pr. diasezet; founta un ediviçz, pr. et. fonçz. Van. didal, hemp tal, hempdë- —r Fondement d’ un homme, fonçz, pl. ou. un, disëun, disaoun .— Le fond d’ un lit, Van. id., pl. eu. FONDER, jeter tes fondements d'une at«l ar guële, lein ar guëlc. —L e fond du cœur, goëied ar galoun.—Du fond du maison, sevel un ty,/>r. savet; ober un cœur , eus a voeled ar galoun , eus a ty, pr. græt. v. fondement.— Cette mai­ greiz ou a greix ar galoun, a greiz ea- son est fondée sur pilotis , savet eo ou íoun, a vir ou a oll galoun. — De fond græt eo an ty-liont var biloichou, an en comble, a dalecq an goëied bede al ty-hont a so diasezet var biloichou. — lein ou bede neiii. ~ - De fond en comble, Fonder un hôpital, et lui assigner un fond entièrement, èn oll-d’an-oll. — A fond, derevenus, founta un hospital,/?r. foun­ profondément, èr-vad, a dailh, a barfe- tet, sevelun hospital hace rénta o//hac íded, a fæçzon. Van. er had. —- Savoir eargoulaouï, pr. savet .— L a ville de R o ­ une chtst d fond , gouzout un dra èrvad me a été fondée par Romulus , et celle de ou a dailh ou a barfeded ou a fæçzoun, Quimperpar Corus%troyen,d’ où vient que gouzout un dra evel e bâter, gouzout la dernière s’ appelle en latin , Corisopi® n dra var bennou e vizyad, pr. gouve- tum , i d f s t , Cori-oppidum. Ar guear zet, Van. gout un dra èr-had^ gout a Roum a so bet savetgand Romulus, un dra-bennac. el e batér, pr. ha Qemper gand Ccrus deuët vès ar gouïet. A u fo n d , en effet, d ’ail­ guear a Droa, var a lavarér. — Fonder, leurs, evit guïr, osellet piz oud pep tra, établir , appuyer, la c q it, pr. lecqëet ; pep tra o veza sellet mad, a hend-all. founta, pr. pt ; diaseza, pr. et. Van, ir—Eaire fond sur quelqu’ un, hem fizyout lacqeiô, diazeiñ —Fondez a i Dieu tout èn u r r e , pr. hem ilzyet. Van . him fy- votrepspoir, licqit oe’h ollespèrèûDoüe, /eiâ èn, etc. — Fond, creux, ul leae’h —Sa noblesse est fondee sur de bons titres, cleuz, ul lec’h doun. — F o n d , vallee, fountet eo é noblançz var ditrou mad. ÿraouyenn, gtancqeii, sauneñ, ppl. ou. — S u r quoi fondez* vous votre demande ? FONDAMENTAL, e , penn, penn- pe var dra ez diasezit-hu ou ez fountit caus, fondus. — Loit fondamentales, al hu, ho coulenn —Se fonder , faire fond îésénnou foundns. •— Pierre fondamen­ sur quelque chose , èn hem foun la v ar, tale ou angulaire, la première assise du fond pr. èn hem fountet ; diaseza var pr. et; qui se met dans l’angle, mæu diasez, ar counta var, pr. counlet. xnean qontâ, mean sol, main fondus, FONDERIE , lieu oà l’ on fond , teu« mai n diase.— Mettre la pie >e fondamen­ zéres,/j/. ou; teuz-lec’h , pi. lec’hyou. tale ou la première d’ une église * lacijaat Van. téereh, ar naeau diasee ou armean sol ou masu FONDEUR, teuzér , pl. y e n , Van, qenlâ èn un ilis, pr. lecqëet. téyour, pl. yon, \a i. — Etonné comme FONDATEUR, qui fonde un établisse- un fondeur de cloches , souëzet ou saoivî»ç«iifoudatoiv/3/.ed;fondutour,/p/.yen. zanet ou droucq countant evel un teu-


FO R

FO N

t a i n e d e l a t è t e , e n d r o i t ô à a b o u t i s s e n t Ici r e r - c l o c 'h . F O N D O I R , l i e u , o u v a is s e a u p o u r f o n ­ s u t u r e c o r o n a le e t l a s u t u r e s a g i t a U ; p o u r d r e d e l a g r a i s s e , t e u z o u ë r , p l . o u ; t e u z - t r o u v e r c e t e n d r o i t , i l f a u t m e t t r e le p o u c e s u r le b o u t d u n e z e t l ’e x t r é m i t é

l e c ’h , p l . l e c ’h ÿ o u . FO N D RE

du

te u z i m é t a l ,

m é ta l,

d u p lu s

te u z i,

p l. e t ; g r a n d d es d o ig ts a b o u tir a à la f o n ta in e d e

V an.

te e ifì , ta tê te , m e ll a r p e n n , a n d i a u r a u c q e u s

soa , c o a r.

te y e in , t é y a t , p p r. e t . — I J a c tio n de fo n ­ a r p e n n . F O N T A I N I E R , q u i a s o in d es f o n ta in e s ,

d r e , te u z é re z , te u z a d u r , te u z id ig u e z .

F a n . t é a d u r , t é y a d u r .—F o n d re en la r­ f e u n t e u n y e r , p l. y e n .

Fan.

fe te n o u r,

m es, g o ë la d r u z , p r. g o ë le t ; d o u g u e n p l. y o n , y a n . g o ë lv a n b r a s , p r.

douguet ;

in e u r b e d , p r. d a z la o u ë t. —

F O N T E , l 'a c t i o n d e f o n d r e , t e u z é r e z .

d a z la o u ï

F o n d r e s u r v. fo n d re . —

I l f a u t p o r t e r c e la à l a f o n t e ,

s o n e n n e r p i , l â m e t v a r e a d v e r s o u r , p r . r e d d e o c a c*z a n d r a - z e d ’a n d e u z é r e z . id ; h e m la n ç z a v a r e a d v e r s o u r , h e m — F o n te , m é ta l fo n d u , t e u z , m é t a l te u z * s t r i n c q a v a r . — F o n d r e , p é r i r , s 'a b î m e r , — d i s a c ’h a , p r . e t ; c o u ë z a

a

n i il h

M a rm ite de fo n te , p o d t e u z . —

C lo c h e

c a ë r , d e f o n t e , c l o c ’h t e u z , p l . c i è y e v t e u z , c l o c ’i i

p r . c o u ë z e t . v . d é p é rir. — F o n d r e , a m a i­ a v e t a l t e u z . F O N T S d e b a p tê m e o u f o n ts b a p ti s m a u x ,

g r ir , te u s i, p r. e t; e s te u z i, p r. e t.

F O N D R I E R E , espace d e g o u f f r e , i s - a r m a i n f o n t o u f u n t , a r m æ n v a d i z y f o n d , p l. i s f o u c h o u ; F o n tig u e ll, p l. o u . a n d . — —

T e n i r u n e n f a n t s u r le s f o n t s , d e r -

F o n d r i è r e , t e r r a i n m a r é c a g e u x , c o n ­ c ’h e l u r b u g u e l o u c ’h

v a d e z , d e r c ’h e l

f o n d , p / .c o u f o n c h o u ; c r e n e g u e l l ,p / .o u ; u r c ’h r o u a d u r i c q v a r a r v a d iz y a n d , p r . g o a e g r e n n , p l. V an

o u ;

b o u rd ig u e n n ,

f o n t i g u e l l , ' p l . e u . d a l c ’h e t . v . b a p t ê m e , b a p t i s t è r e . — B é n i r l e s p l. e ù ; b o u i l h e n - fo n ts , l> in iz y e n a r m æ n f o n t .

d f o , b o u i l h e m i - g r è n , b o u i l h e n n a g r 'e n

F O R , a n c ie n t . d o g m a tiq u e , s ig n i f ia n t

o u a g r e i n . e o u f o n d es t d e L é o n , e t e r e - j u r i d i c t i o n , f o a r , f o r . v . b a r r e a u . — u e g u e ll de T ré g . FO N D S

, te rre

fo r in té rie u r, q u i p r o d u it, d o ü a r , z ia b a rz . —

a r fo a r d ia b a rz , a r fo r a

L e fo r e x té rie u r, a r f o a r d ia -

f o n d , d o ü a r - f o n d . A l. g le n u .— / / a d u v æ s , a r fo r a z ia v æ s . — fo n d s, fo n d è n

d e v e u s, d o ü a r-fo n d èn

d e u s . — I l n ' a g u è r e d e f o n d s , n ’e n n é m e u r a f o n d , n ’e n

deus qet

Le

L e fo r in té rie u r

e s t l e t r i b u n a l d e l a c o n f e s s i o n , le f o r e x ­

d e u s t é r i e u r , c e lu i d e s m a g i s t r a t s , a n f o a r d i a ­ c a ls a b a r z a so a n t r ib u n a l e u s a r g o v e ç z io n ,

z o ü a r - i o n d . — F o n d s d ’ a r gC7e n t ,7 c a l s a a r - h a c a n f o a r d i a v æ s e o h i n y a n d u d a c ’h a n d . — L e s f o n d s d ’ u n m a r c h a n d , m a r - l è s ; a r g o v e ç z i o n a z e u d a v a r n a r g o u s » c ’h a d o u r e z , a r c ’h a n d

m o n t-d o n t.

iy a n c z , h a c

a l lè s a z e u d a v a r n a r g o a li

F O N D U , e. —

G '' a s f o n d u , s t a m b o u - g o m p o r t a m a n ç h o u a z n a d o u p a t a n t . c ’h e t g a d a l l a r d , g o i o ë t g a d a l l a r d . — F O R A I N , d u d e h o rs , d ia v æ z y a d , p l. jD e l a g r a i s s e f o n d u e , l a r d t e u z v. o in g . d i a v æ z id y . F a n . d i a û v æ z o u r , p l. y o n , — D e l 'o r f o n d u , a o u r t e u z . y a n . — F o ra in , é tra n g e r, e s tr e n , p l t u d F O N T A I N E , s o u r c e d 'e a u v iv e , f e u n - e s i r e n ; e s t r a n j o u r , / ? / . y e n . F a n . e s t r e n , l e u n , p l . y o u . T r é g . f a n t a n , p l. y o . F a n . o s ir a u ,/7 / .e s tr a n g e r y o n . — U n m a r c h a n d f e t a n , p l. y e ü ; f e t e n , p l . y e i i . — P e t i t e f o r a i n , u r m a r c 'h a d o u r a z i a v æ s , u r fo n ta in e , f e u n t e u n i c q ,/ ; / . f e u n t e u n y o u ï - m a r c h a d o u r e s t r a n j o u r . g o u . — L a fo n ta in e a u x c h ie n s , f e u t e u n F O R B A N , p ira te , p r e y z e r - f o r b a n , p l, l a p p , f e u n t e u n l a p p i c q . — F o n t a i n e de. p i e y z e r y e n ; f o r b a n , p l . e d ; i d y . J o u v e n c e , fo n ta in e fa b u le u s e d it r o m a n d e F O R Ç A T , g a le r ie n , g a l e o u r , p l. y e n . H u o n d e B o r d e a u x , q u e le p e u p l e c r o i t s o r ­ F O R C E ,v ig u e u r , n e r z , c r e i f - d e r . F a n . t i r d u p a ra d is

t e r r e s t r e , e t a v o ir la v e rtu n e r h . F a n . n e v h . A l . n e r t h . — Q u i a d a d e g u é r i r - d e t o u s m a u x e t d e r e n d r e l a j e u - l a f o r c e , n e r z u s , c r e f f , c r ê , c r e û , o e ’h , n ssse a u x v ie illa rd s , f e u n t e u n a n d o u r a â , a û . V a n . n e r h u s , c r ë u û . — A v o ir d e v u h .c z , a r f e u n t e u n a v u h e z . - r - F o n - \ l a fo rc e , c a h o u t n e r z , p r . b e t ; b e z a n e r -


roR O R F zus, beza crô.B.-X-eon>beza rust ,pr. bet. traignet. — Un sens forcé, qui n’est pas Van. bout nerhus, bout crêun,/w\ bet; naturel, ur sinifyançz forxet ou goasqct èn devont nerh, qéhut nerh, ppr. bet. ou dinatur, ur signifyançz tennet a — Force, nécessité, contrainte, nerz, forz, bell ou ne de qet natur. forzidiguez, countraign. — De force ou FORCENÉ, furieux, fulorus, counapar force, dre herz, dre forz, dre coun­ ret, disqyantet. FORCER, prendre par force, forzi, fortraign, dre hegg, dre hagg, dre redy , èn dèsped da. Van. dreforh,dre nerh, zA,ppr.ei\ qemeret dre forz ou dre nerz, dre barforh. — De gré ou de force, dre pr. id. Van. pa rio rze iri, p a rfo rhei n, ppr. gaër pe dre hegg, dre gaër pe dre hagg; et. — Forcer, contraindre, t .- y . •— F o r­ dre gaërpedre gountraign, dre redy pe cer une porte, terri un o r,p r. torret; for­ dre nep redy, a c’hrad vad pe èn de's- zi un or, pr. forzet. — Forcer, violer une ped. — I l faut céder d la force, redd eo fille , forzi ur plac’h, forza ur c’hrecg; senti ouc’h nerz. — Sans force, sans con­ vyoly, p". et. — Forcer de voiles, doubla trainte, hep forz, hep countraign, hep ar goëlyou, pr. et; steigua an oll goë­ redy, hep nep redy. — Sans forte, sans lyou, pr. sleignet. FORCES, les troupes d’ un prince, ar­ vigueur, hep nerz, dinerz. — Sans nulle force, hep barr nerz, hep tam nerz. —• mé, pl. ou .— Toutes les for ces de F rance, Qui n ’a point de force, dinerz, dinerzus! au oll arinëou a Françz, an oll bresiliVan. dinerh, dinerhus, liemp nerh.— dy a Françz .— For ces, grand ciseau, guëlDonner de la force, lierza,.pr, et, rei nerz, tle, pl. ou; guëntle, pl. ou. v. ciseau. FORER, percer, toulla, pr. et; ibredi, pr. roët. Van. nerheiii. v. encourager.— Prendre force, hem nerza, pr. et; qeme- p '\ et. — Forer une clef, foredi un alret nerz, pr. id. Van. qemér nerh, pr. c’huëz, toulla un alfe. FORET, instrument pour percer le ferf qemeret. — Force, puissance, galloudeà, galloud, nerz. Van. galloud, galloudeb. fored, pl. ou. Van. id., pl. e ü .— Foret, — Employer toutes ses forces, lacqât ê oll outil pour percer un tonneau, guymeled, herz; impligea e oll nerz ou e ollc’hal- ou. Van. argoured ,p l. eü; guybeled, pl. loud, pr. im pliget.— Force, vertu car­ eü. v. vrillelte. dinale, an nerz.— Force, quantité, beau­ N FO RESTIER, garde-forêt, forestour, coup, forz, cals, ê-leiz, meur, meurbed. pl. yen. FORÊT, terre couverte de bois, forest, *— Force argent, forz arc’hand, cals a arc’hand,é-leiz a arc’hand,un arc’hand pl. ou; coad, pl. ou, coajou; coëdj pl. bras. — Force poisson, forz pesqed, cals ou. Van. coëd, pl. eü; forest, pl. eü. —■ a. besqed, meur a beaq, pesqed meur­ La forêt de Quintin, forest Qintin. — L a bed, ê leiz a besqed. — Force personnes, forêt de Carnot, coad Carnoët. — L a forz tud, cals a dud, meur a zèn, meur forêt du Crannou, coad ar C’hrannou. a dud, tud meurbed , un niver bras a — L a forêt de Camors, coëdCainorh. FORFAIRE, prévariquer, torfedi, pr. dud, un taulad bras a dud, urrummad bras a dud. — A force de bras , a nerz et. Van toifeteiii, pr. et. FORFAIT, crime, torfed, pl. ou. Van. an divreae’h, a dro hreae’h. — A force de coups, a forz sqei , a danîyou torfet, pl. eü. FORGE , où l ’ on fond le fe r , forch , lyou stancq ha ciè. — A force dévoiles, o doubla ar goëlyou, osteigna a rg u ë - pl. forgeou ; govell vras, pl. govellyou lyou. — A force de pleurer, a forz goëla, vras. Van. forch, pl. forgeü. — Les foro voëla druz, o'voëla deiz-nos, odaz- scs de Iiohan ou des Salles de Rohan, forlaouï hep ceçz. -r— .4force de rire , a forz geou ai- Salou. F«n.forgeü er Saleu.— c ’hoarzin,o c’ iioarzin leiz e c’hargadeii. Forge, atelier de maréchal, govell, p l. you, — I l n’ a ni force ni vertu, n’en deus ua on. On écrivait otïell. Trég. goël, pl- à. De Id, le pays de Go 'élo, attendu le nombre nerz ha galloud. FORCÉ, contraint, countnugn, coun- de forges qu’il y avait en ces quartiers. Va». 4*4


for

FOR

4i5 Q ui est dans les formes, digabal, a -f» c zouii, a dailh, just, græt d’antouich* græt diouz an dibab, manivicq, eçzelant, deread, diouc’h arreol, hervez a r reolenn. — Sans forme de procès, hep fæçzoun , hep fæçzounyou, hep qen fæçzoun. — P a r forme de. passe-temps, evit trémen an amser» evit diverrat an amser. — Form e , prin­

goêl, pl. eü. — A ller a la forge , moiinet d’ar e’hnvell. FORGER, travailler le fer, forgea, pr. et; sqei var an tomm, pr. sqoët. Van. forgeiïi, sqoeiû ar en tuëm. — Forger une épée,une faucille,etc., forgea u rc’hJezô, ur fais, etc. — F o rg e r , inventer, for­ gea* inventi, soiita, ppr. et. FORGERON, marichal, pl. ed. Van. go, pl. ëd. A l. goff, pl. ed. De Id Ros-goff cipe qui donne une m anihe d’ être aux d i ­ ou Roscoff, id est , be tertre du forgeron. ses, furm. — L a matière et la form e, ar . FORGEUR, qui forge, forger, pl . yen. matery hac ar furm. — L ’ homme est Van. forgeour, pl. yon. — Forgeu r de composé de matière et de forme , an dèn a mensonges, forger a guevyer, jo/.*forge- so great eus a vatery hac a furm ; da lavaret eo, an dèn a so furmet a gorf ryen a c’hévyer. FORHUIR, appeler les chiens d tachasse, hac a eue ou èn deus corf hae ene-— cornai ar chaçz, pr. cornet; t*rompilha, Form e substancielle, acte qui détermine les pr. et. Forhuir semble venir de forz-hu- choses à être telles, furm sustançzus, pL furmou sustançzus. chal, signifiant , appeler bien fort. FORMEL, lie, précis, furm us.— L ’ â­ FORLIGNER, d é g é n è r e diligneza, pr. et;- falsa natur, pr. et; forzi natur, me est la cause formelle de la vie, an ene a so ar c’haus hac ar furm eus arvuez, pr. et. Van. dilignezein, pr. et. FORMALISER (se ) , s’ offenser, hem an ene a so ar penn-caus eus ar vuez, an ene a ra buëz an dèu pe buëz an aoffanci eus a un dra-bennac, pr. et. FORM ALISTE, attaché aux formes, neval. — F'or me l , qui est en t. exprès , re stryvant, re acqedus,/?/. tud restry- gueryou esprès ha sinifyus. F o r m e l l e m e n t ,prmse/ttenf, guer» yant, etc. v. formaliste. — Form aliste, cérémonieux, fæçzounyus, oe’h, an;leun evit-guer, lreaz, fræz, sclær, a-grenn. Van. a-grean, a grenn. a fæçzounyou, FORME R,furma,furrni, ppr. furmet. FORMALITÉ, formule de droit, furm ordrenet; furm merqet gad ar guïr,/?/. Van. lormeiû, furmeirk — Dieu forma, furmou, etc., hervez ar guïr. — F o r ­ l’ homme d’ un peu de terre,an autrou Doüe malité, certaine bienséance établie par les a furmas an dèn gand un tammicq do­ lois ou les coutumes, furmded, dereadé- üar.—Form er quetqvCun J e façonner,1’ in — guez, qiz, custum. traire, ober ut re dioudan dourn, ober FORMATION, action de former, fur- ur re dioud e zôrn, pr. græt; qeîeü ur midiguez, furmadur. — L a formation re, pr. qelennet. t>. façonner. — Form er des métaux, furmidiguez armetalou.— Grégoire d la vertu, furmi Gregorèr verL a formation d’ un fœtus, ar furmidiguez tuz,oberGregor diouc’h ar vertuz,reneus o ur c’hrouaduricq eu coff e vam. ta Gregor vertuzus. — Form er un des­ FORME, figure, furm, pl.ou. Fan.furm, sein, ober ur sonch, ober un deçzeun, form,p/}/.eü.^/.forh,bath. —Donner une pr. græt; cahout un déso, cahout déso, forme convenable d une chose, rei ur furm pr. bei. — J ’avais formé le desseirul’ aller deread daun dra. — Perdre sa forme,di- à B reit, græt am boa vascnc’h ofigreat foi'c’h, pr. et; difurm i, pr. «t; coll e am bou dezenn da voûnetda Vrèst, dé­ furm, pr. et. Van. diforheùi. v. couche. so èm boa bel da voûuet da Vrèsi. — — Sans forme, difurm, hep furm. — Se former sur quelqu’ un, qemeret nr reF orme de soulier, furm bolou, furm |e- evit squëzr, qemeret pat rom diouc’hre. — Form e de chapeau, moul, pl. ou; ur re-bennac, pr. id. — L e tonnerre se moul tocq; moul an tocq. —■F orme de forme des exhalaisons,, ar guran èn hem gouvernement, fæçzoun d a e ’houarn.— furm eus ar voguedennou pere a saw


4,6

FOR

eus an doüar.

FORMIDABLE, dougeapl, terrupl, oe’h , â , añ ; a so da zougea, a so da veza douget, fourmus.— Une armée for­ midable, un arme terrupl, un arme orrupl, un arme dougeapl, un arme fourinus. — Les jugements de Dieu sont for­ midables, barnou Doüe a so cals da zougea. FORMIER, marchand de formes de sou­ lier, furmer p i. yen; furmist, pl ed. FORMULAIRE,scrid peliinya gompren ur furm ordrenet. FORMULE, modèle d’ acte, furm or­ drenet, pl. furmou. FORMULISTE, nep èn hem dalc’h jüst-ê-just d’ar furmou ordrenet; fur­ mist, pl. éd. v. formaliste. FORNICATEUR, pailhard, pl. ed. FORNICATION, pailhardyezsimpl. T. impudicitê. — S . Thomas prouve que la simple fornication est défendue de droit na­ turel, an doctor sant Thomas a zisquëz

azn ad pen au s ez eo di vén ne t gad al lésèñ a natur mémès ar baihardyez simpl. FORS, hormis, excepté, nem ed, neïnerd. - - F ors Pierre et P a u l, nemed Pezr ha Paol. — Fors un ou deux , ne­ med unan pe zaou. FORT, e, robuste, vigoureux, crê, nerzus. B .-Lêon, rust, oe’h, à. On écrivait creff, d’ oà en Léon on dit : crê; en Trég. 'creñ; en Van. creñv, creañ. — Un hom­ me fort , un dèn crê, pl. tud cx’ê, un dèn nerzus,un dèn rust.— Voilà ce qui s'ap­ pelle une place forte , ur plaçz crê a so ahont. — Odeur forte, c’huëzcrê, pl. you. — Un homme fort et puissant, un dèn crê ha galloudus. A l. rich. De là probable­ ment le mot français, riche. — J e connais son fort et son faible, me èn ene èn naou du, me èn ene evel pa èm beze vaguet, me a oar brao diountâ, Aie aoarevad liac e zroucq. — C ’est là son fort, er pouëud-ze ez eo ur màilh ou mæstr, lien nez eb e grocq, ez m aèn e grocq, e ma èn e blaum ou èn e daul. — Je me fais fort de l’ emmener, nie gount èn digaçzin, espèr am eus a tigaçzin anezà , me èn digaçzo pe ez ' varviü èr boan. — F ort 3 beaucoup, gran-

FOR dément, très , meurbed, forz, terrupl, cal«, bras. Van. forh, cals, merbed. — F o rt grand, bras meurbed, forz vras.— F o rt petit, bihan meurbed, forzvihan, bihan terrupl.— F o rt beau, caërrneur-

bed, forz caër, caërbras, caër terrupl, cals caër. — F o rt bien, forz vad, ma ni* vicq, eçzelant, a dailh, cocaign, coandt meurbed. — F o rt souvent, forz alyès, alyès meurbed, lyès bras, alyès bras. — F o rt peu, forz neubeud, ticubeud a dra, bihan dra. — S i fort, tant, qemend. — S i fort, si fortement,qer c r ê p e r iitaràt. — F o rt et ferm e , crê ha stardt. — Au fort du combat, ê creiz ar c’houmbad, pa vèz cred ou pa edo creâ ar c’houmbad.—A u fort de l’ hiver, ê creiz argoau, ê caloun ar goaii. — A u fort de la dou­ leur qu’ il ressentait, pa edo creâ e anqenn, pa voüe muyâ anqennyet. — F o rt, forteresse, crê,/)/. ou. A i. tour,tur. — F o rt, retraite d’ une bête noire, toull, pl. ou. Van. id., pl. eü. FORTEMENT, crê, stardt, gad couraich, FO R T E R ESSE, Îeac’h crê, pt. leachyou crê; tour crê, pl. touryou crè. v. château, citadelle, fo r t, boulevard. FORTIFICATION, art de fortifier., crêvadurez, ar sqyand da fortifya ou

da gréaat. FORTIFIER, rendre fort, créaat ,pr. ëet. Van. creanhât, creñhüat, ppr. et. — Fortifier une place , créaat ur plaçz; fortifya ur guær ul leae’h, pr. fortifyet. — Fortifier, donner du courage, courachi, pr. et; reicouraich, pr. roët.Trég. et Van. reiii courach. — Se fortifier , créaat, pr. ëet; nerza, pr. et; qemeret «erz . tVan. nerheiti. * FORTIN, petit fort, crêicq; pl. crêouïgoù. FORTUIT, e, chançzus, darvoudus. FORTUITEMENT, dre chançz, dre darvoud, dre zarvoud. FORTUNE, hasard, fortun, pl. yoa; chançz, pl. ou. Van. id ., ppl. eü. t>. aventure.— Dieu vous donne bonne fortune, fortun vad ou chançz vad deoe’h digand Doüe. ■<— Mauvaise fortune, revers de fortune, goall fortun^ dreucq fortun, dro*


FOS

FOU

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ucq chançz, goall chançz. — Biens de pl, o. —^ Les, fosses sont pleines d’eau, letin fortune, ar madou témpurel, ar pinvin- eo ar fosvou a zour. Trég. m a fe, lent» digueiou i, ar c’hargou, an enuryou e an toufiso a zour, leret. Van. lan eü eus ar bad, ar madou eus a»- bed maû. er foselkü ag e zeûr. — Fosse pour en­ — Une haute fortune, urforlUti vras, pl. terrer une personne, fos, pl. you ; pou 11forlunyou bras. — Une fortune médiocre, bez, pl. poullou; poull, p/.ou. V an .fo s, ur fortun ouest. — Une triste fortune, m- pl. yeü. — Vieillard quiestsui le bord de fortun baour. — La fortune m'est con- sa fosse, dèn-cozdare, pl. tud-coz dare; trairerou ne m’ est pas favorable,n’am eus nep so o voiinet, da scoçz. v. dépérir.—« qet a chançz, goall chançz a so gue- Basse-fosse, baçzefos, pl. you. neii, droucq fortun a so ouc’h va heul. «FOSSÉ, espace creusé autour d'une ville t — Faire fortune,gounit madou, pr. gou- d’ un château, etc., doües, p l. you, doüenezet; destumi pinvidiguezau, pr. des- jou. Van. dovés, pl. eü; doz, pl. eü. —« tumet; ober fortun, pr. græt. — F a ire Fossés où il y a de l’ eau, doüesyou dour. une bonne fortune, un bon mariage., ober — secs, doüesyou disour ou seae’h. fortun vad, p r . græt, v. convenable. — profonds, doüesyou doun ou cleuz. —Courir fortune d’ être pendu, beza ê tailh Fossé, élevationde terre autour d'un champ, da veza crouguet, beza ê danger da ve­ cleuz, pl. you. Van. cle, pl. yeü; ur hlé; za heiget, pr. bet. — Contre fortune bon qæ, pl. yeü; ur hæ. v. haie<— Fossé im­ cœur , couraich bede’r maro. Burlesq. parfait ou ruiné, demi-fossé, turon, gourredd eo qya oud-hy, id e»t, qya de qy, gleuz, pl. gour-gleuzyou; tor-gleuz, p l, chien : resister et s’ opiniâiri f comme paraît tor-gleuzyou. Van. gourgle, pl. y e ü .— • faire un chien. -— A vos périls et fortune, Des fossés élevés, cleuzÿbu uhel, cleuèn oz fortun. — A ses périls et fortune zyou bras. soit, èn e Tortun bézét, ên ebirilh bézet. FO SSETTE, petite fosse, poullicq, pl. FORTUNÉ, e , heureux, fortunyus, poullouïgou, poulligou. — Jouer d la eürus, oe’h, â, axi. — L?s lies fortunées, fossette, c’iioari poullicq, pr. c’hoaryet. les Canaries; les anciens prenaient ce pays Van id. — Fossette, creux au menton 9 pour les Champs élysées, an enesy cürus, poullicq, p/poulligou; toullicq,/?/. gou. enesy Canarya. FOSSOYER, clore de fossés, cleuzya, FORURE,froa de la clef, toull an al- cleuzyat, ppr. et; qaëa, pr. et. Van . cléc’huëz. iyat, pr. et; qæein, pr. qæët. FOSSE, creux en terre, poull, pl. ou; FOSSOYEUR, qui fait des fosses,tleu~ toull, pl. ou. Van. id., pl. eii. — Fosse zyer, pl. yen; qaëer, pl. yen. Van. cléyprofonde, pouU eleuz, toull doun.— P e­ our, qæour, ppl. yon, yan. — Les fos­ tite fosse, poullicq, p/.poulIouïgou,poul- soyeurs de Lamballe, les remueurs de terre ligou. —- Fosse pour les scieurs de long, ou les gastadours de Lamballe, c'euzéryen poull hesqenn,p/. poullou.— Fossepour LambaljCleuzyeryen Lambal, paléryen les tanneurs, poull lezr, pl. poullou. — Lambal'. — Fossoyeur , qui fait les fosses Chaque fosse pleine de cuir vaut cent écus, mortuaires,ioser, pl. yen;touler ,p l. yen; qen alyès a boullad lezr, qen alyès a eleuzer, pl. yen. gant sqoëd, sull boullad lezr sull gani FOU, qui a perdu l’ esprit, foll, oe’h, á t sqoëd . — Fosse pleine, poùllad, pl. ou; pl. folled, tud foll. Van. id. Burlesquem . toullad,/5/. ou. — où l’ eau s'arrête, poull nep so treid lue èn e voutou. 9. folâtre, dour, pl. poullou. — où il y a de la boue, folle. — E tre fou, beza foll, pr. bet. Van. poull fancq, pl, poullou; fancqiguell, bout foll, bout trelatet, pr. bet. Burlesq. pl. ou. — où il y a de l’ argile, poull pry, cahout treid lue èn e voutou. — Deve­ pl. poullou.— où tourne la r oued’ un mou­ nir fou, folia* pr. et; dizqyanta, pr. e t; lin, poull rod,p/.jpoullou rod. — autour coll e sqand vad, pr. collet. F<m.folleiti, des fossés d’ un champ, fos, pl. you; fosell, trelateiñ, ppr. et. — Devenir comme fou pl. ou» Van. id. , ppl. cil. Trég* toufle, pur éiourtiitstmtnt, pçnsâudi, pr. id g5


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est, penn-saoiîfi,tfc penn-saout, tèltd* parfinfoulfra, ppr. et. Fitn.seaheiû, dib îte; trelati, pr. et. — F o u à lier, ioll foëklreiii. r. briser, renverser. — Celui bras, foll trémenet, foll micq. — E tre gui foudroie, fuullrer, pl. yen. fou d'une c h o s e , l’ aimerpassionnément,beza. '■ F O UET, instrument de correction, scourtoûellet ou béza Irelalet gand un dra, gez,p/.-ou. On dit en riant ; qerh-Spaign. pr. bet; moûnetdreislpeuugaduudra, Van. scourgér, pl. eü; scourge, pl. eü. caret terrifpl un dra. — A voir le fouet, beza soourgezet, beza ' FOU ou le F a o n , passage, gros bourg foëlteî,beza eourriget, pr. bet; cahout d huit lieues de Quimper, ar Fao^i. Ce nom arfoël, cahout qerh Spaign. V an.boni vient de fao, hêtre. v. fau. — Les anciens seourgëel, bout foëltet. v. sangU'de. — comtes du Fàou, condted ar Faoüguëa- Avoir le fouet autour d'une ville, ddnsles carrefours , beza foëltet ou cahout âr chjall. A l. jarlled an Fau. FOUACE, gâteau, foaçz, pl. ou, de Joël l è tro qær .— Fouet pour les animaux, foëtl, pl. ou. Van. id., pl. eü. — Donner fo, feu. v. échaudé. FO UAG E, droit seigneurial, foaich, pl. du fouet aux animaux, foëtta gad aneou. FûiJ. foüaeh, p . e ü ; fu m ag, / l.e ü . valed, touich an anevaled. — F aire ciav. feu. — Payer les fouages, paëa ar fo- quer son fouet, phrase prov. ober slracqaichou. Van. pæeiû er fumageü ou er ia e foëtt, pompadi.

FOUET-CUL, sav-lost, foël-lost, feüaeheû. * FOUDRE, fluide électrique qui sort defrap-lost, bisiteran milinou J>renn. la nue avec fracas, fouit r, tan foultr, tan FOUETTER,foëtta,scourgeza./jpr.et; foëltr, foëltr, difoëltr, parfoëltr, pairfm- rei arfoët;reiarseourgezou,rei un to»> foëltr .— La foudre^est d craindre, ar foultr ich.Burlesq.rei e gaul-pour daur re,rei a so da zougea ou da veza douget. — qejJi-Spaign da Urre,pr roët. Van.foêtLancer la foudre,lançzaar foultr, pr. et; tein, seourgeein, rein er scourgér ou er teurel arfoëltr,pr. tauiet v. foudroyer.- foëtt. — Fouetter jusqu'au sang , scoCoup de foudre, talrn tau-foultr, pl. tal- ivrgeza bede’r goad, foët ta qen na zeu ar mou lan-foultr. v. tonnerre.— E tre frap­ goad, foëlta qen na redargoad, tenna pé de la foudre, beza sqoët gand an tan- coreenn da ur re, sevelaecuiheteñ di­ ÎOultr. — Les foudres de l'église, les ex­ var ur r«, pr.savet. Fan.foëlleinbetag communications, que les novateurs appel­ er goëd. — L'action dq fouetter, foëtlent par dérision, les foudres du Vatican, térez, foëttadur Van. foëttereh. an eseumunuguennou, ar setançz a FOUET iEUR,foëtter,p/.yen;scourescumUnugnenn. gezer,p/. yen. Van. foëtl our, p/.yon, yan* FOUDROI EMENTjflc/íönfiítf foudroyer^ FOUGERE, plante,radencnn, pl. rafoultrérez, foultradur, foëltrérez, foël- denn. Van. id. — Fougère mâle%gourtradeeg. — L e foudroiement de Sodome, radenenn, pl. gour-raden. — •vertt, raar foullradur ou ar foëilradecg eus ar denn glas. — seche, pour faire du fe u , guser .a Sodoraa. raden seae’h, qeuneud lacqa-laeqa. — FOUDROYANT, qui foudroie, foul- Cueillir de la fougèr-e, troucha radenn , trv.s, foëltrus, oe’h, añ. — Une épée fou­ pr. et; radenna, pr. et. — Lieu abondroyante, ur c’hleze fouit rus, pl. elézéyer dant en fougère,radennecg. V an.iii.deLi, foultrus. — Des regards foudroyants, sel- qær-radonnecq^omi/’ i/ni maison noble. lo u le u n a d a n . FO UGÈRES, yille d’Ille-et-V ilaine, FOUDROYÉ d'un coup de tonnerre y Fougéra. — Qui est de Fougères , Foufonltret gand un talm gurun. gerad, pl. Foitgëridy, FOUDROYER, foultra, pr. et; foëlFOUGON, cuisine de raẁscatf,qeguinI va, pr <et. Trég. foëllraû^foëltriû. Van. lestr, pl. qeguinou-lislry ; fouyer , pl. foëlirein. On écrivait foultraff, foëltriff. ou, de fo, feu.. — Foudroyer, mettre en mille morceaux, FOUGUE, ardeur, ^roudenn, pl. ou; diôfouitra, parfoultra, finfoultra, dis- culad; pi. ou; penn ad, pl. ou. Van. co-


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moustret; fraëa arrésin gad an treid, pr. fraëet. —• Fou ler quelque chose av*c les pieds, mac’ha gand an treid, pr. et ; mouslra gad an treid, pr. el; pilât gad an treid, pr. et. Van. maheiû. — L ’ ac­ tion de fouler dans les sens ci-dessus, goasqadurez, goasqadur, goasqérez, fraëadurez, fraëadur, mae’hérez, moustrérez, piladur. — Celuiqui fuuleainsi, goas<\er,pl. yen; fiaëev, mae’her, n^oustrer, piler, F f t . j f * .-‘- F iü t e f 0t.1t!y ne e/me âfec

ha goret aoualc’h eo a r fourn? aoualc’h. — Lebois dont on chauffe le four ,gor fôrn, qeuneud fourn. - -L e fourgon pou" remuer le bois dans le four, fichell forn, percheü fôrn. ». fourgonner. — L e raieau uni pour retirer le feu du four, ar rosell forn. — — L ’ instrument pour retirer la cendre du four , scubellenn fourn, patouilh fôrn. — Balayer le fo u r, scuba ar fourn, pr. scubet. —• Lapelle p<inr enfourner le pain , an Meur*. an rlôfii^an efèrn, arpalfèrn 5

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had fury, pl. cohadeü; peennad, pl.eit* les matns, buga pr. u e t , de Ici, bu gad , — Fougue, parlant des animaux, culad, buée; bugadi, etc.; m ac’ha gad aà daouarn. — F ou ler des draps au moulin, pl. ou; longue, pl. ou. FOUGUEUX, euse, qui entre en fougue, comma,/)»*.et;commamezer. V a n .î oufroudennus, pennadus, culadus, cam- lein mihér. v. foulon. —• L ’ action de fou­ paignus, oe’h, â, aû. Van. peennadus, ler les draps, commadur. — F ou ler un oh, aû. — Fougueux, parlant des ani­ nerf,foula urvoazyen, foula un nerveñ, maux, culadus, fougaeüs, oe’h, aû. — pr. foulet. -—Fouler le peuple, le surchar­ Cheval,taurem fougueux,marc’h culadus ger d ’ impôts, foula ar bopl, sevel truaoa fbiigiieüs; taro fougueüs ou culadus. geou ê foulançz ar bopl, pr. savet. v. FO LILLE, action de fouiller, feurcha- opprimer---- L ’ action de fouler ainsi, foudur,íurch,feurch,cnclasq, fouilhadur. ladur, foulançz. — F o u ler aux pieds, mé­ FOUILLE-MERDE, escarbot, c’huyt priser, disprisout, disprisa, ppr. et. FOULON, qui foule les draps, comcauc h, c’huyl^auc’liHër, pl. c’huyled; fouilhe-mavd, pl. ed .V a n . huyl-cohé;r, mer-mezer, pl. commeryen. — Moulin pl. huyled-cohér. v..marmiton, merde. à foulon, milin comm , pl. miliuou. — L ’herbe aux foulons ,lousaouën a r c ’hom» F Ü L iiL L E l, creuser pour chercher. FOULQUE ou diable,poule d’ eau, dourcreuser. — Fouiller, chercher quelque cho­ se en des lieux particuliers, feurcha, feur- yar, pl. dour-yer. FOULURE, parlant de n $ rf foulé ou de chal, ppr. et; fouilha, pr. et. Van. ftirgeiû, furgeall. — Fouiller dans un coffre, chevaux foulés, feuladur. fourchai èn ur c’houffr. — Fouiller les FOUll, lieu où cuit le pain, iourn, pl. you. Ce mot est de Léon et de la côlo passants, fouilha an drémenidy. FOUILLEUR, qui fm ille , feucher , maritime de Van. Partout ailleurs , fôrn, pl. you. — Fou r à pain, fourn'ou fôrn pl. yen; fouilher, /f. yen. FÖU1NE, quadrupède, maltr, pl. ed; vara. — F o u r banal ou public, four de la, seigneurie, fourn-boulin, fourn-baûnal, niartr, pl. ed. Van. id. FOULL'l, presse, multitude, faoul, iû­ fôrn-guïr, forn-autrou. — Four libre où. gros, iûg'roë, eûgroës. Van. foui. — La va cuire qui veut, fourn-red,/?/.fournyou. foule du peuple, an faoul ou ai? iûgros eus — Le fond, l’ ùtre du four, oaled ar iourn. ar bopl. — L a foule était g ande , bras — L e haut du four, lein ar fourn. — L a voa an iûgros. Van. bras e oüé er mab, gueule du fou*, an toull fourn, arm ou bout e oüé lud a foui. È n foule, à ta ehall-forn, guenou ar forn. — Les deux foule, e faoul, a faoul, ê foùl, a foùl. pierres qui font la gueule du four, armæiti FOULER, presser, goasqa, guësqel, gad. — L e soupirail qui est au-dessus, an ppr. goasqet. Van. goasqeiû,fouleiû.— toull miû-gad, alc’huëz ar fôrn. — L « .. Fou ler lacendange, goasqaarvéndaicli. bouchoir, la pierre qui ferme le'four, an or Van. goasqeiû er véndém. — F ou ler la fôrn, ar mæn fôrn. — Chauffer le fo u r, vendange, écraser le raisin avec les pieds, guïri ar fourn, r r. goret. — L e four estmuuslra ar véndaich gad au treid, p*-. il assez chaud? oui, ha gor aoualc’ h ou


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Mettre tu ftu r, enfourner, i (Tonm a , ifôrna, ppr, et; lacqat an toas èr fourn,: pr. lecqëet .— Cuir au four, poazet ebarz èr fourn, poazet èr fôrn. — Fôur d chaux, fourn raz. — Four à briques, fôrn teol,

TOV — Mes cheveux se fourchent, scalfa a ra

va bîéau, fauta a ra pennou va bléau. — Se fourcher, parlant de la langue , la-, varet ur guer e leae’h un ail, pr. id. ; qcmcrel ur guer evit un ail, pr. id. ; besiéaudi, pr, bestéaudel .— La langue forn teoul. FOURBE ou fourberie, action de fourbe , lui fourchait quelquefois d son sérmon , a aftrontérez, pl. ou; trnbardérez, pl. ou. vizyou ez qemeré ur gner evit un ail. Van. affronlereli. — Fourbe, trompeta, — Il fallait qu'il eût b u , car dans la con­ aflrontér, traytuur, ppl. yen; trubard, versation la langue lui fourchait beaucoup,pl. ed. fémin. alFronlerès, trubardès, redd ma eo ez vezé evet dezaû, rac terrupl e vestéaudé o parlant. — Le oied traytourès. ppl. ed. FOURBER, tromper finement, trubar- fout clié, droit duroi, an troad fourchecq. fli, affront i, ppr. et, Van. affrouteiû , FOURCHETTE, petit instrument de trompeift, trahiçzeiô. table, fourchetès, pl. ou. — Fourchette FOURBIR une arme, divergla, pura, d’argent, foufrehetès arc’hand.— F o u r­ pouîiçza, ppr , et. Van. scrihüeiû, scur- chettes de bois, fourchelesou coad. —• heiñ, ppr. et. Fourchette de bois pour tenir la bruyère à FOURB 1SSE U R , divergler, purer, couper, forc’hell-lann , pl. forchelloupouliezer arm on, ppl. yen. lann. — Fourchette pour décharger le soc FOURBISSEUSE. r. ècureuse. de la charrue et le coutre , forc’hell alazr. FOURBISSURE, actionde fourbir, di- v. charrue. verglérez, purérez, pouliçzadur, pouFOURCHON, une des pointes d'une liçzerez, fourche, dant, pl. dent ; dant forh*, bès, FOURBU,#, cheval attaque de fourbure. pl besvad ; bès forh , pl. besyad forh. forbuet. Van id .— Cheval fourbu f m uvc'h —F ourchon, pointe d* une f&urcfatte, dant forbuet. fourchetès, pl. dént fourchetès;,bis FOURBURE, maladie aux jambes du fourchetès, pl. bisyad fourchetès.— cheval, ar forbu. — Ma eçœale a la four- F ourchon d'un arbre, l ’tndroit où les bran­ hure, ouest fourbue, ex. ma ar forbu gand ches se separent, gaul ur vezen, sclaff va c’hasecg, forbuet eo va c’hasecg. ur vezen, scalf ur vezen, cavas ur ve­ FOURCHE, instrument ddeux ou trois zen. ppl. ou. branches,forh, pl. ferlivor, féryer. Van. FOURCHU, ue , qui se divise en plu­ forh < pl. ferhér. — Peiite fourche , for- sieurs branches, forc’hecq, fourchecq. liicq, pl. féryerigou. — Fourche de fer, -—Chemin fourchu , hend forc’hecq ou forh houarn,p/. féryer houarn.— Four­ fourchecq, pl. hinebou, etc. ». carre­ che d deux fourchons et d long manche, gaolod, pl. ou ; forh daou-vesecq, pl. firyer daou-vesecq. — Fourche d trois fjurchons ,forc’h trybesecq ou Irybesocq, ■pl. féryer, etc .— Manche de fourche, fust f«rh, p/. fusion féryer, troad forli ,p/. treid iéryer.—rLa douille où ert'e lemant'ke, lagadenn ar forh . — Fourche de bois pnur faner , lorh coad, pl. féryer coad; i'orh pren, pl. féryer pren. — Fourches patibulaires , justiçzou, yustiçzou. FOURCHER, fourcher, parlan t d ’ un arbre, gauli, pr. gaulet; scalfa, pr, et. A l. forh a IF, pr. et. — Se fourcher , par­ lant dis cheveux, scalfa, faul a , ppr. et.

four.— On dit qu'un homme n'est qu'un arbre fourchu renverse, lavaret a rear

penaua an dèn a so ur vezen fourchecq lecqeat peun-evit-penn. FOURGON, charrette couverte deplanches en dos-d'âne, qarr-goloét, pl. qirrygoloêt ; qarr-marc’hadour, qarr-viturer ,p l. qirry, etc. Fourgon de four. r. four. , FOURGONNER, remuer le feu dans un four avec le fourgon . fiche.Ua an tan, pr. et; dispae’h a t, pr. et. Van. fichelleiû, fichein, fichall . —- Celuiqui estsans cesse d fourgonner le feu , fich-»?ch , firbuu«h, iichellcr} firboucher.— Four -


FOU 4a i gonner, remuer tout dans un coffre, etc*, fournée de pain, ur fournad bara. FOURNI F. R , fourner,/)/. yen ; fôrfirboucha, pr. et; dispac’h at, pr. dispac’iiet. Van. fourdouillat. Ces mois se ner, pl. yen ; fôrnyer, pl. yen. FOUUNIERE, fonrnerès, pl. ed ; disent aussi de fourgonner le feu. FOURMI, petit insecte, méryenen, fôrnyères, pl. ed. FOURNIL, lieu où est le fu u r, an ty pl. meryeîi. Fan. meryonen, pl. mev y o n . l. inyr , pl. myryenn . —Fourmis fourn, an ly fôrn. FOUííNTìi, fourniçza, pr e t; Van. rouges, méryen ruz.— Foin mis noires , mëryen du —Fourm is qui ont des ailes, fourniçzeiû, pouryeeiû — Etre fourni de quelque chose. beza fourniçz eus a un, méryen asqelleeq. FOUîiiVi UjLEIî, êtreen grand nombre, dra-bennae , cahout un dra-hennac méryenna, p \ et; bodeuni, pr. et; be­ ppr. bet .— F o u rn ir dune besogne, avan­ za qer stancq ha mëryen èn ul leae’ h, cer, founna , pr. et ; tizout, pr. et. Van. p". bet. Van . meryonneiû — Les rues de tihout, dihanqeiû.—J e n ’ aipasle temps Paris fourmillent de pe ipie, meryen a a de fournir, ne founnan q e t, ne dizaû ra an dud ôruyou Paris . — Ce livre four­ qet. Van. ne dih qet ou ne deh qetdein mille d’ erreurs , qer .stancq eo arTazyou dihanqein, ne dihañ q e i , ne dehari ebarz èl levr maû ê c’hiz ar méryen èn qet.'— Qui ne fournit point, qui n’ avance pas , difouti.— Travail qui ne fournit pas, ur gruguell. FO Uil ' 1ILI E R E , retraite des fourmis, qui n’ avance pas, labour difon.— P a in t crùgnell, pl. ou; cruguel! inérye n ,p l. etc., qui ne fournit pas, bara difoun, çrugueiiou meryen ; tuchenn méryen, boëd difon. FOURNISSEUR, celui qui fournit , pl. tuchennou «néryenir; moudennméryenn, p l. niuudennou méryenn ; bo- fourniçzer, pl. yen. Van. fourniçzour, denu méryen, pl. bodeiinou méryen. pl. yon. FOURNITURE, fournimand, pl. V zn.u;ei'yonnecg.///.eü.-i/n0 fourmilière de ic rs , ur bern p'eiived, un taulad fournimanchou. Van. goarniçzadur. prêved , un duciiennad prêved,— t>. provision. fourmilière demande, ur ruin bras a dud, FOURRAGE, fouraieh , pl. ou. A l. ul lod terr- pi a dud, un tanlad orrup! foaraieh . — A ller au fourrage, moñnelda a dud, lud un orrupcion , ur bagad fouragi ou da fouraichi.^/.foarachiff» terrupl a dud , ur vodennad tud. Van. FOURRAGER , amasser du fourrage un enfin a dud. i i est, tud hemp fin. pour les chevaux , etc. , fouraichi, pr. et,' ' FOU UN AGE , ce qu’ on doixne pour la des lu mi boëd evit ar ronceed, pe evit cuisson du pain, ifouruaich , fournaich, archatal, p*'. destmnet. A l. foaraiehiiF, guïr ar fouiner, ar guïr lôrn. — Fou rrager, piller un pays, goasta, pr, FOURNAISE, fournès, pl. you : fôr-- et ; preyza, pr. et. nés, pl you . — Les trois enfants d ’ Israël FOURRAGEUR, qui fourrage, fou-t furent jetés dans une fournaise ardente, raicher, pl. yen. an try don yaouancq a Israël ayoa stlaFOURREAU, gouhiñ, pl. ou; feur, pet en ur tournés élumet.pl. y o a ; fourrod, pl. fourrojon. Van. FOU RNEAU, sorte de petit fo u r , etc fouréau, pL fouréyeü .— Fourreau d’ éfournès glaou, pl. fournésyou glaou ; pée, gouhin cleze, feur ar c’iileze. r. fôrnigueîl, pl. ou. — Fourneau dans la épée. — Fourreau de pistolet, fourrod, cheminée pour mettre lacendre chaude, for- pl. fourrojou. — Faux-fourreau , enve­ niguell pl. ou . —de forges,fournèspl.you; loppe du fourreau, fals-gouhin, falsfôrnès , pl. you .— de charbonnier, poull fourrod. glaou,/)/. poullowgîoüu.—en t. de guerre , * FOURRE LIER, gaînier, fouvroger, fournès poultr. pl. fou^nésyou poultr. gouhincr, feurryer, ppl. yen. Van. FOURNÉE, fournad, pl. fournajou; fouréauyour, pl. yon. fôniad,/^. ou; fornyad,/»/. ou.^-U ne FOURRER, garnir de fourrures , feufou


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ra , p*- et .— fo u rre r une robe , feura ur Bronsta, pr. et ; freuza, pr. et ; fricqa, saë, doubla ur saë, pr. et . — Cet hom­ brévi, ppr. et, v. foudroyer, écraser, briser. FRACTION, t. d’ église, terridiguez. me s'est bien fourré, feuret mad e o .— F o u rr e r, engager quelqu'un dans une af­ — L a fraction de l’ hostie, an derridiguez faire , fourra ur re èn un æffer-bemiac, eus an hoslif sacr. FR A C T U R E , rupture , terridiguez. pr. fourre»; planta ur re ebarz, pr. et; lacqàt ebarz, pr. ëet. Van. bnuLteiii e- Van. torradur. v. lésion — Fraduredans barh, pr. boutlet ; tapeiû ebarh. — II un m u r , dans un os de quelque membre, lu fourré dans ce coffre, fourrel eo ganlà scarr, pl. ou; faut, rann, ppl. ou. F R AG A N, nom d’ homme, Fraga n, Freou fourret eo bet gandhâ ebarz èr c’houfFr-ze.— On l’ a fourré dans le pro­ gan. — Saint Fragan, père de saint Guècès, dans la prison, fourret eo èr procès, nole, sant Fragan, sant Fregan. FRAGILE, aisé à se rompre, bresq, torèr prisoun ; planlet eo èr procès, èr prison h.— On ne peut lui rien fourrer dans rus, brusq, brex, sémp!, oe’h, an.— Le la tête , netra 11e aller da fourra èn e vert e et le sap>n sont fragiles, ar guëzr hac ben il ou {la blantaèn e benn . — Se four­ ar s »p a so bresq ou brusq. — L a femme rer quelque part, liern fourra èn uii tu- est fragile comme le roseau , faible comme bennac, hem blanta èn ullac’h ou èn du fild ’étoupe, ar c’ hrecga so bresq evel ul lac’h ou èn ul leac’ h-bennac. Van. ar e’hors, séinpJ ec’hiz an neud stoup. — L ’ esprit est prompt, mais la chair est him voutteiû, him dapehi. FOURRÉ ( coup ), un coup de traître. fragile, dit l’ écriture, ar spered a soproj un lasilfobies, pl. taulyou fobies; Iru- u n t, hoguen ar c’hicq a. so sémpl ; ar bardérez. — Un coup fourre de part et spered a so prini ou buhan hac ar c’horf d'autre, un tnul feucq roël ha bet, pl. a so lént ou gorrecq — Les biens fragile» taulyou feucq roët lut b e t ;u :it a u i et périssables de ce monde,ar madou bresq peucq, pl. tawlyou p' ucq roët ha bet. ha collidieq eus ar bed mû. F R A G IL U É , qualité fragile, bresqaFOURREUR, marchand de fourrures , feureter, pl. yen ; feurycr, feurer, pel­ durez, bresqded, brusqded.— Fragilité, faiblesse, sémpîadurez, sémplidiguez, leter, ppl. yen. FOL)lût Sh!R , sous-officier qui marque fillidiguez, sémplded.— Fragilité, de l’es­ prit, sémpüdignez. — Fragilité du cœur, Us logements, fourrer ,p l. yen. FOURRURE, garniture de peau aux fillidiguez, sémplded. — Fragilité du vêtements, foulinenn , pl. ou ; foutineü, corps, sémpîadurez. — Fragilité de la pelliçzenn, pl. ou. A l. pann,.p/. |ni. chair, sémpladurez, bresqadurez, sémde là, panneau. — Les manteaux des ducs plded. v. faiblesse. FRAGMENT, darn, pl. you; dargn, et pairs ont des fourrures d'hermine., mentell au dugued ha par o deveus fouli- pl. eu; pèz, pl. you. Van. darn , pl. ou. nennou crminiçqv uienlell an dugued — Petit fragtnent, darnicq, pl. darnyouïgou; rannieq, pl. rannouïgou. Van. ha par a so feuret gad erminicq. .FOYER, l’ âlre de lacheminée, auled, bruhuuen, pl. bruhun. — Fragment de pl. ou, aulëjou; oaled, pl ou, oalcjbu. pot, darbod, pl. ou, idest, darn-pod.— Van. éüled, ouëled ,ppl. eü. Foyer de fo, Un fragment d’ histoire, un darn histor. FRAI, les œufs des poissons et le menu feu. v. fougon. — Nettoyer le foyer, scuba an oaled, pr. et. T rrg. sciibaû, etc. poisson, had pesqed, greun pesqed,pesFRACAS, rupture avec bruit, bronst, qedigou, névezfurrm t,munus.— F ra i, pl. ou; frailhadur, freuzadur. v. fou­ action de frayer, greunidiguez ar pesqed, droiement.—F 1 actis, bruit, désordre,\roua, amser ar pesqed da c’hreunya, parididièurs, slrap. v. cliquetis.— Faire du fra­ guez ar pesqed. — L e poisson est molasse cas, du bruit, si râpa, /;»•. et; ober trous, pendant le temjis de frai , ai* pesqed a so pr, græt, bon g ou a so sloubecq ê amser o greuFRACASSEIi, rompre, frailha, pr. et; nidrguez èn amser ma e hrcûnycmt \


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tu è qëhyd ma vezont o tenrel o h ad ou cette histoire , fresq-beo eo choaz èm penn ar sonch eus an histor-ze, me o greun ou pa Vezont o parat.

FRAICHEMENT, ez lresq, fresq.— am eus sonc’h a ze evel pa vez oe’h arFraîchement , récemment, fresq-beo, a ruout. F itA IS, dépens, mis, pl. ou, mijou. névez-so, névez-so. FRAICHEUR, fra is , fresqadurez, Fan. mis , pl. eü ; fré , pl. yeü. — A gouyender .— Pendant la fraicheur.è pad peu de fra is , gand neubeud a vison, €• au amser fresq, a docq ar fresqadurez. vit bihai: d ra, g'aud bihan d ra , ■— Tantôt d la f> aieheur, e verr pu vezo gand neubeud a dra . — A grands frais , trémeiiet an douider ha deuël a rg o u ­ gand misou bras. F aire de grands frais, yender où ar fresç;, durez, bremi ju d’ar ober misou bras. —Payer les frais, paëa gouyender. Ce mot de gouyender.qui est ar mijou , />r. paeët. — F r a is , dépense, usité dans le H.-Léon,et peut-être ailleurs, coust , pL oir, mis , pl. ou. Fan. id. pl. semble tenir de goude enderv, après tavê- eü .—*Se mettre en frais , hem laçqât ô pree; ou de gouzyen-enderv, lesereinde cou »t hac ô misou , pr. hem lecqeat. la vêpree; parce que c’ est alors le véritable —I l y a eu de grand' frais, coustou bras temps de la fraîcheur ; ou de guiender , a so bel. — Sans frais , digousl , divis, froideur . — Les zéphirs sont pleins de fraî­ FanÀ d.—Sans nul frais, diguust ha divis. F R A IS E , f uit du fraisier, sivyen ,pl. cheur , rafraîchissent beaucoup, an æzâti sivy. Fan. frésen, pl, fré s, fras. - F r a i­ â so le il n a fresqadurez. Fil AlCHIR, t. de marine, fresqaat pr. se , collet plissé que les hommes portaient et fresqëet. — Le vent nient à fraîchir de l’ est que les Espagnols ont conservé, gouzoud P ouest, an avel a zeuas da fresqât di­ guenn , pl. ou ; fresenn , pl. ou ; fresen-gouzoucq , pl. lresennou.— Frais* var ar reter d’ar c’hornaue. FRAI RIE, breury Gz.pl. ou. Fan. bre- de veau , membrane qui enveloppe les bo­ ryah , bredyah , ppl. eü. v. confrairie. yaux d’ un i'e««,,frésenu-lue, pl. frésenFilAIS , fru'che, un peu froid, fresq, nou. Fan. frasenn-lé, pl. frasenneü-lé. oe’h , à. Fan. id. — Un peu fra is, fres- v. fressure de veau. qicq. F an.M. — Lesmatinces sont fraîches, FilA ISIL . ludn glaou doüar, frasilh. F R A IS IE R , plante qui porte les frai­ fresq eo ou fresqicq eo armintinvezou. — U nair frai*, UHearfresq, avel fresq, ses , sivyenn, pl nu ; plantemi-sivy, — Le temps est frais, lresq eo an amser. planlennou; bod-sivy,,/;/ bodou-si\y.. FiiAM BOISE , petit fruit , ilonnboëfresqicq eo an amser. — Vent frais d la m er, avel fresq, avel grê , avel vad . zen, pl. flamboëz. Quand le vent manque aux ma iniers, ils Fil AMÎIOISIEU , arbrisseau, plandisent, fresqa-fresqa , Saut xiïïSon. — tenn-flambocz , pl. plautennou ; bod De l’ eau fraîcUc, dour fresq. — Du vin Üamboëz , pl. bodou. fra is, guïn fresq.— Une chambre froide Fil ANC , franche , sincère, franoq, le­ en été et chaude en hiver, ur gampr fresq al . guiryon , ëun, rouut, oe’h , à , an. èn haû ha tom èr goan. — Fra is , par­ Fan. fraucq , oh , aû .— S ’ obliger de son lant du teint , des forces, fresq, oe’ h , à , bon gré et de sa franche volonté, hem oan. Fan. id . — Tout frais , fresq-beo. — blirh gand é c’hrad vadhaea youl vad. Prendre le frais , refiesqi, pr. refresq°t; — Une franche coquette, ur guïr gadalès, hem iresqât, pr. hemfresqet ; qemeret nn orguedès guïrion. — F ra n c , entier , an avel, pr id; taon uet èn avei fresq. fourniez, franeq . — Huit jours francs, eiz p>\ eët, ru fia an avel ou an car fresq . •dez franeq, eiz dez fourniçz. — Franc , pr. i uflot —F rais, nouveau, nevez, oe’h, libre, exempt décharné, quyî, libr, lipr, oe’h. à, aû. J I . leud, de là, al-leu, francnon. — Fos nouvelles ne sont j>a§ trop fraîAaüeu, v.lol.—Foire franche, foar quyt ,pi. ches, ozqéhézlaoune dintqét re nevéz.jfoaryouquyi; foar qnyt a î»ep guïr. -—J ’ai encer» la mémoire Icuig fraidis de j FilA E C , pièce de monnaie, pévarreul,


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FRANÇOIS, nom d’ homme, Francès, ni liffr, ul livr. — Quatre francs, c’huë* zecq real. — Quinze francs,pemzccq livr, Faiach, Fainçz. — Petit Fançois, F ran cz7/on,Fainchicq,Faincicq,Franoesicq, pemp scoëd. F II AIS Ç ATS, qui est de France , G a i l , Francisicq, Cisicq. — Saint François , pl. Gallaouëd. fa n . G a il-, pl. Galíëned. sant Francès. v. instituer. FRANÇOISE, nom de femme , FranLe mot de Gai!, signifie propi cment Gau­ lois. et rient de cal, cale», dur, fort. — cesa, Fantaou, Faut --Petite Fran foie, Les Français, ar Gallaouëd, ar C’hal- Fanchon, Francesairq, Saicq, Francesaïgou, Saïgou, Fantaouïcq, Fanlaouëd, Francisyen. Gallis. FRANÇ AISE, ^ui est de France ou du ticq .—Sainte Françoise,santés Francesa. FlVAiNGE , ornement, flainch , pays français, galles,/)/, ed. Van. id. — L a langue française, gallecq, ar gallecq, frainch, frainçz , get. — Frange d'or, al langaiuh. Van. id. — Parler français, ori’c il, frainch aour FRANGER , garnir de frange , goar* gallegat, pr. galleguet; gomps gallecq, pr. compset. — Je ne sais guère de fran­ niçza gad flainch, pr. goarniçzet. FRANGIER , marchand de franges , çais , ne ouii ou ne ouzon neraeur a c’hallecq,neoun qet terrupallangaich. fraincher , pl. yen; fia in ch e r,/>/. yen. FRAPPEMENT (des m a in s), stlac.— Prêcher en français et en breton, prezecq èfi gallecq hacenbrezonnecq,/?r. qérez au daouarn, ou an daou zourn. prezeguet. — E n bon français , franche­ A l. cur. FHAPPER, donne''quelque coup, sqei ment, e gallecq mad, é langaich l'reaz, ez francq, a-greun . — A la française, dla pr. sqoët. Van. sqoeiû , pr. sqoët. — modectcFrance,è qizGall,ê qiz broC’hall, Frapper quelqu’ un, sqei urre-beunac, pr. sqoët ; d’arc’haff ou darc’hao gand ô qiz ar C’hallaouëd, ê qiz Françz. FRANCK, royaume, G all, bro Gall, ur re , pr. darc’havet. — Frappe le bien bro C h a ll, Françz, ar Houantélez a serré, darc’ha stard gandhà , sqo crô gandhâ nu varneza, d'ao dezâ qen na Françz. v. Français , Gaule. FRANC-FIEF, dalc’h quyt. v. fief. fuo ou qen na straqlo e æsqern. Van. FR AN CIÍEM ENT,«rtfc fran, hise. nen t, Iah ar nehoun . —-Frappe donc, sqo eta. næt, ez francq, berr-ha-crenn , berr- c’hoari eta . —Frapper des mains , stlacha-gronçz, dLtacq, ê güiryonez, gand qa an daouarn, pr. stlacqet. A l. euro, de là le nom de Curetes, anciens peuples. guïryom z. FRAN CH E-LIPPÉE, repue franche. — Frapper des pieds, donner des coups de pieds, rei taulioutreid da ur re ,pr. roët. r. écorniflerie. FRANCHIR, trémen dreisl, ;>»* et; — Qui frappe souvent des pieds sans sujet, moiinet drt'ist, pr. ëet; îammot dreisl, disvincqe-:-, pl. yen. — Frapper le fer pr. id.; treuzi, pr. el .—-Franchir le mot, chaud sur l ’enclume , sqei var an tom, comps freaz, pr. compset; lavaret ar sqei var an prau. l'an, sqoeiû ar en guër divezâ , pr. et. tuëm on ar èn ànneü ou ar èn anneau. FRA N C H ISE, sincérité, francqîçz. — Frappera la porte, sqei var an or.— Van id. — Ilparte avec franchise et àcœut I l frappe comme un sourd , sqei a ra eouvert, parlant a ra gand francqiçz hac vel un dal. — La sœur de Moïse et Giest hepdiguisamand,bezaezparlant frnnq furent frappés delà lèpre, c’hoar Moysès ha diçznmnl. — Franchise . asile libre , ha Giesv, servicher ar prñphedFlisez, îmttic’hy. A l leud. Le mot de minihy, a voa sqoëJ gand al lovrenlez. — Cela semble venir de meneh-ty, maison de moi­ m’ a frappé l’esprit, qemeû-ze èn deus nes, oit de menehy x U n c de moines, lieux sqoët èm penn,an dra-ze èn deuspigservant jadis d’asile. net èm penn. FRANCISC AIN. religieux, San-FranF R A T E R , garçon barbier , dibennercesad, pl. San-Francesis; un tad Sant- blé,an, ur barbet i c q , dalc’h-plad. Francè», pL tudou Sanî-Franccs. FRATERN EL, elle, a vreuzr. — Une


'*R A ämìtlé fm ltrn tïh , urgarautcz a vreUïr, Van. ,nr garanté a ofredér. FRATERNELLEMENT, en fr ir e , evel brenzdeur, ê c’hiz daou vreuzr.— Ils vivent fraternellement , beva a reont ével brenzdeur on ec’biz daou vrenzr. FRATERNITÉ, earantez entre daou vreuzr,pe entre daou vignoun.pe entre daou dyéguez,, etc. FKAÏRlCIDE,innntreusaurbrenzr. Van. multrereah ag ur brér. — Fai^e un fratricide, munira e: vreuzr,pr.muntret; laza e vreuzr, pr. lazet. Van. multrein ou 1a 11e iii e vrér! — Cain fut le premier

FRAX ÎN ELLE, plânte, drttayii. FRAYER, tracer un chemint fraëaaa hend, fraëa, pr. et; pilât an hend, pr. et . — Suivez toujours le chemin frayé, heulyit îiîau an hend fraëet, iit atau gad an hend jîilet ou gad an hend guënn. — Les saints nous ont frayé 1$ chemin de la. vertu , ar sént o deus fraëet deomp ou. pilet deomp ou disquezet,deomp an

hend eus ar vertuz, an hend eus arver* tuz a so bet fraëet deomp gand ar sént. — F r a y e r , frotter, frota oud, pr. e t ; touich oud, pr. et. — L a balle a frayé son chapeau et frôlé ses chevtuœ, arbouled îles fratricides,ou a commis le premier fra­ èn deils trémenet a re* e vléau ha touitricide, Cayn eo bet ar c’henlâ èn deus chet oud e docq. v. friser. — // a frayé rnuntret e vreuzr ha græt ar c’hentâ son habit d cette muraille, frotet èn deus muntr èr bed. e abid oud ar voguer-hont. — F ra y e r , Fil AUBE, tromperie, trinchéréz, fal- parlant du poisson, au temps de ta généra* lagryez, tromplerez fin, ppl. ou. Van. tien, parat, pr. et; coubla, pr. et; greutrompereh soulil. A l. doll, duyll. — n j a , pr. et ; teurel eVhreun, teurel o Fraude, l'action de frustrer lt roi de son had, pr. taulet. Van. parat. v. frai. droit sur les marchandises, flaudérez, pl. FRA YEU R, peur, strabuilh,stravilh, ou; flaud, pl. ou. — Vendre en fraude , stravilhamand, ppl. ou. — E tre saisi da guërza ê flaud,guërza eûdan ar vantëll, frayeu r, beza stravilhet, beza sézyet pr. guërzet; flanda marc’hadourez, pr. gand strabuilh ou. gad stravilh, beza et. — F a ire la fraude, ober flaudérez, stabuilhet. — Donner de la frayeur, »tra-* pr. græt; flauda, pr. et. — E tre pris en vilhaurre, strabuilha, ppr. et; rei stra­ fraude, beza qemeret ê flaud, pr. bet. vilh da ur re, pr. roët. Van. sqonteiiî. —Marchandise de fraude, marc’h a don rezFREDAINE. ». folie, libertinage. flaud, fagod, logodennou.— L e lie u o d FREDON, roulade, fringol, pl. 0113 l'on vend'de la marchandise en fraude-, ar fringolérez, pl. ou; fringotérez, p!. ou. iagodiry, Soull al logodenn. S i c'est du FREDONNER, faire des fredans, irin vin, ostalliry vorn, line 11, guïn cuz. goli, pr. et; fringoti, pr. et. — Une vois* FHAUDEH, tromper,' trompla ur re, qui fredonne, ur vouez fringolusoa frin-> pr. tromplet; ober triiiehérez ou falla^ gotus, pl. mouézyou fringoins, etc* gryez è qéver ur re.pr. græt. VanArom * FREDONNEUR, qui fredônnc, î'rin peiñ gued soutilled. — Frauder, frus­ gojer, fringoter, ppl. yen. t. musicien. tra' quelqu’ un de son d û , flauda ur reFREGATE, vaisseau léger, fbiirgade», bennac, pr. flaudet. Van. flaudein. v. pl. o u .— Frégate de trente canons, fourfraude — Frauder du., vin, du tabac, de> gadeñ a dregont. — Frégate légère, iour* étoffes, flaudaguïn, butum, mezer; gu gadenn scaii; caraveilenn, pl. 011; fust èrza ê cuz, pr. guërzet. scaii , pl. fustou ; fust bihan , pl. ou___* FRAUDEUR, flauder, pl. yen. Van. Capitaine de frégate, cabitan a fourga*flauder,<pt. yon, yan. denn, pl. cabitaned a fourgadennou. FRAUDEUSE,flauderès,p/.ed. Van. id. F R E IN , fer qui se met dans la bouché F R AII DUL E UX , eta e, fait avec fraude, du cheval, mors, pl. you. A l ffruyn.__ tromplus, flaudus, oe’h, à, afi. Mâcher son frein , ronger son mors, suna FRAUDULEUSEMENT, gand trom- e vors, crignat e vors. — Mettre un frein plérez, dre droumplérez* gand falla- à sa langue, lacqaat ur mors var e dégud, V J & i gand Haad. lacçfát rooáer ỳn « gompsymv, pr.


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quenler les danses et Us ébats de nuit, yda- , rempredi ou henti ar festou-nos. F R ÈR E, brcuzr, pl. breuzdeur. Le z ne te prononce pas, et est presque eqtdpollent d un e. Van. brézr, pl. bredér. — Frères germains ou frères de pèrcetdemire, Un cabaretkr se pendrait plutôt que de ne breuzdeur, compès. — Frères consan­ ixtsfnlaiersonvin, un tavarnyerèn Item guins, breuzdeur a aberz tad. Van. bre-, groucqè qent eguit ma vaneqé da far-, dér a dad. — Frères utérins, breuzdeur loti e vin ou da falsa e vui ou da gue- aberz mamin. Van. bredér a vamm.— Frère naturel, breuzr bastard. — Frères jnesq e vin. FRŴLE./r-agife, bresq, goan, oe’h, aû. jumeaux, breuzdeur gucvell, id est, geFRÊLON, grosse mouciie, sardoñneñ,| melli; breuzdeur eus a ur memès cofiad. Van. bredér agur hoffid — Frère pi, ed, sardono. FREMIR, être ému, agité, frém i, pr.\ île lait, breuzr-leaz, breuzr-læz. — Beauetjirefremi ,p r et;lïoinmi, scrigéa,7y;r. frère, breuzr-cacr. c. beau. — T.<is les et; sciigea g-.d oun ; crena rag aoun, hommes sont frères en Adam, ar bcd-oll

qëet; pocsae gompsyou, /?r.poëset; tlero’heledéau d,/;?'. dale’het, — Sans frein, s a n s arrêt, dihoëll, distrop. .^/.diiFruyn. F R E L A T E R , falsifier, farloti, pr. et. Van. qeigein, pr. et. — Vin frelate, guïn farlotet» guïn falset, guïnqemesqet.—

crena gad aoun, crena evel an delyou, a so breuzdeur aberz an lad Adam.— Gi-ena é c’hiz barr-delyou, pr. crenet. Les catholiques sont nos frères ni J . C ., — Qui fait frém ir, scrijns, frommus, ar galolicqed aso lion breuzdeur ê Jesus-Crist .— Les hérétiqnessont nos pauvres trefemus. FREMISSEMENT, tremblement, daz- frères criants, un ht:gunodtd a so bon grèn , scrigeadur. Van. oreiûnadur , breuzdeur qeiz fazyel, sioûaz dezo. — F rè re s, religieux, breuzdeur, jciigiuscrich. v. frisson. FRENAIE ,lieu abondant en frênes,oun- sed. — Frère laie, f'ère corners, breuzr licq, pl. breuzdeur licq. neg, pl. ou. Van. onneg, pl. eü. FRESA IE, ois/au, garmelod, pl. ed, FRÊNE, arbre, ounneñ, pl. ou, ouñ. — I)u frêne, ounn, co.adouñ. Vun. coëd de garmi, crier; caoiiëiinès, pl. c à. Van. oun. — De frênt, a ounn, great à ouñ. garmeled, pl. eü; chevéch, pl. eü. FRESSU R E, le cœut. le foie, etc, eou— Bâton de frêne, bizyer-ounn. — E melle de frêne, scudellounn, pl. scudcl- railhou. — F re s su e de veau, courailk luc,corailhou lue, coreën lue,caionen lon, scudilly oun. lue. v. fraise . FREN ESIE, fureur, frenesy. FRENETIQUE,irenesyel,/;/.tudfre- F RET, louaged’ unv aisseau, frèt. Van. id F R E T E R , louer un vaisseau, fréta xil nesyet. — E tre frénétique, frenesya ,p r. lestr, pr. frelet; qemeret è fret, pr. id. et; "beza frcnesyct, pr.bet. F R E Q U E M M E N T , alyès a veach , Van. freleiû ul lestr. FRETILLANT, fiûver, pl. yen ; fi­ alvès meurbed. FREQUENT, e, ordinal, paut.puilh,1 cher, pl. yen; qeulu&qer , qeiflusqer, oe’h, â,aû; ar pez a rear ordinal, ar pez a ppl. yen; finv-finv, fich-fieh, ficli-ec’boare alyès a veacl» ou peurlyeczâ. losUhoulgcanUcq. i'an. boulch-mwnud FREQUENTATION,.hardi*e, henta- — .Frétillant de la langue, bavard, fistildurez, dareŵpred, ppl. ou. her. pl. yen. FREQUENTER, licnti,pVet;daremFRETILLANTE, fiiiverès, pl. ed; fi­ prezi, pr. et; darempredi, pr. et. Van. cher es, pl. ed; finv-finv, fich-fich; fisdaremptein, hànteiû. — Fréquenter les lilherès, pl. ed. gens de bien-, lienti an dud onest, daFRET IL LE MENT, état frétillant, qefremprezi an dud onest.-—Fréquenter les fiusq, qeukïsq , fui vé rez., ficherez. — sac'einents, taustaat, alyès ouc’h ar sa- Frétillement dt langue, fistiîhej ez,fistilh. cramanchou, p ' taûslëet; reeeo alyès FRETILLER, s’ agiter vilement , qefar sacramauchou, pr. recevel. — F r é - fiusq, pr. et; fichai hepeeça, pr. fichet;


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g il Tal rrtnnudicq,/»\el; boulgcadapep fringus. ■— Un fringant,un alerte, un dèn m ire, pr'. boulget.— F rétilla" de lu lan­ feuljiir pautrfeulottfringus,^/ pautred. v. frétillant. — Un jeune fringant, qui se gue,ftsüWrA, pr.et F R K T I rebut, anamrevus, an am - donne du bon temps, ur fringuer, /?/.frinrëus, an dilès. Fan. en daniourant, en guéryen; urpautr disourey ou disoucy, pl. pautred, etc. distéran, en deles. FRINGUER, danser, fringai, pr. uet. FRETTE, lien du moyeu, frett, pl. ou; Fan. id. v. frétiller . — I l ne fait autre chobe frett honam, pl. frettou houarn. FRI A ND, e, qui aime la chère fine, fry- tous les jours que fringuer, gambader, se ant, pitouilh, blificq, lichezr, lipous; promener, te donner du bon temps, ne. ra lipjuser, pl. yen. fém. lichezrès, lipou- bemdeznetra nemedbale ha fringal.— sès, fryanticq. Pan.morcér. lichér, ppl. L'action de fringuer ainsi, fringuérez.— yon,yan . — Devenir friand, faire le friand 3 Fringu er un verre, le rincer, rinsaur veziryantaat, pr. et. Fan. id. v. affriander. ren, rinsal guëzr, ppr. et. FRIANDISE, goût de fria n d , fryan7 FRIPER, chiffonner, usa, pr. et; sautaich, lipousérez, lichézrez , ppl. ou. tra, pr. et; concheza, pr. et. Fan. couchieiû, couçzyeiû. — Cet habit est déjà, Fan. lichereah. FRICASSÉE,fritadenn, pl. ou. Fan. fripé , uset ou sautret ou conchezet eo fritadenn, fritadell, ppl. eü. — Une fr i- dija an abyd-mà gandUà. —■ F rip er , cevsée de poulets y ur fritadenn poûcined, manger goulument , frippal, pr. et. v. brif­ ur giblolenn, pr jubelotenn, ppl. on. fer, brijfeur. — F rip e r, dissiper son bien, FRICASSER, cuire en morceaux, frj- v. dépenser follement.■— F r ip e r , prendr « ta, pr. et; ober ur fritadenn, pr. græt. dans Us écrits des autres des pensées , des vers, etc., flippa, fripa, frip a i, ppr. et. Fan. frileiû, gober ur fritaden. FRIP ER IE , commerce de vieille s ha?'des, FRICASSEUR, qui fait des fricassées, frigaçzer, iriter, ppl. yen. Ces deuxmots taconnérez, traficq an taconnéryen.— se disent aussi de celui qui dépense mal-à- Friperie, lieu où se tient le négoce, frippérez, flippérez, fripery , flippery. — Se propos son bien. v. dépenser. FRIC H E, terre inculte, tiryenn, pl. ou, jeter sur la friperie de quelqu'un, le tirail­ de tir, terre, et de yen, froid ; doüar coz, ler, sacha ha disacha ur re-bennac,p/»\ doüar distu, doüar yen, doüar fraust, et; mellat ha diveliat ur re, ppr. et, F R IP IE R , marchand d* vieux h&bit$ , pl. doüarou; fraustaich, pl. ou; léton, pl. o u ; doüar coundon. Fan. berle, façonner, pl. yen ; taconn , pl. ed. — brclle, doüar co h , doüar p a u ëz ,h a - F r ip iir , celui qui pille les écrits des autres, fripper, flipper, ppl yen. vreeq. v. terre, jachère. F R IP IÊ llE , taconnerès, pK ed. FRICTION, frottement du corps, froFR IP O N , voleur adroit , fripofiner, tadur, frotadurez. Fan. frotadur. — Il faut lui faire une friction, redd eo ober pl. yen; fripon, p l.ed . F a n . fripon, p l. ed. F R I PO NN E*friponnerès, p l . ed. Van. ur frotadurez dexà; mieux : redd eo oher ur frot ou frotiçq dezâ, redd eo e friponnnell, pl. ed. FRIPONNER, escroquer, fripôni, frifrota un neubeud. FRILEU X, euse, fort sensible au froid, poAuat, ppr. et. Van. fripponneiû. FRIPONNERIE, friponnérez, pl.ox}. rividicq, annoëdicq, oe’h, â. Fan. aneouëdecq, oh, aû . —‘Une personne frileuse, Van. friponnereh, friponnacli. * FRIQUET, ustensile,de cuisine, friun dèn rividicq ou annoëdicq, pl. tud rividicq,etc .—Un temps frileux,qui donne qetès, pl. ou. v. icumoire. FRIRE, frita, pr. et; ober ur frltadu froi(l, un araser rivus ou annoëdus. FRIMAS, grésil, frimm. Fan. id. v. denn, pr grsel. Fan. fritcifi . — F rire du poisson, frita pesqed, ober ur fritadenn glaçon. FRINGANT, e, fort m ille , feuî, frin- besqed. — R ire et frire, se dixeriir et disçus, oe’h, aû .— Cht cal fringant .raarç'H 'siptr s»n bimP iri-a. lia ftiU.» TP>'—'


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you. O h r'erivait cugull. — t r o t , ce qui couvre la tête d'un moine, frocq , pl. ou. F ro c, id est, grosse étoffe dont les moines s’ habillaient. — Celui qui a quitte Je froc, dil’roeqe Vliscougoullyet.».ci p//«<7//.«%*Il a pris le froc, lroqet eo, cougoulyet groignoûnetmad, me^er groignoûnecq eo eat eo da vanae’ h. — Friser, plier du linge en manière de pe* FROID, e, corps privé de chaleur, guien, tites ondes, poulouneza, pr. et. — Des yen, oe’h, an. Van.ye iû, oh, añ .— Fort serviettes bien fri&ées, «elvyedou poulou- froid, yen bras, yen sclaçz, yen meur­ nezet coandt. — F viser, parlant des che­ bed,guien Scourn. — Un vent froid, un veux, rodella ar bléau, pr. et; goffri an avel yen ou guien. ■— F ro id , e, moderé, bléau, pr. et; frisa ar bléau, pr. friset. pose, lént, parfedd, oe’h, à, aû; yen.— Van. friseiû ou frÌ60teiû er bléü---- Des Un ami froid, ur mignoun lént. — Un cheveux frisés par artiftke, bléau rodeilet style froid, ur fæçzoun disaoui- ou yen ou goffret ou friset. —*• Cheveux naturel­ da parlant ou da scriva. — Faire froid lement frisés, bléau rodelleeq.— F r i ­ d quelqu’ un, être froid à son égard, beza ser, frôler, trémen ê rez, trémen a rez, lént ên andred ur re. — Faire froid à p r. et; mofinct é biou un dra pe ê biou quelqu’ un, lui fai^e un accueil froid, diw rre*pr. cet, eat. Van. trémen ebiaou. guemeret lénl ur re, pr. id.; ober un div. frayer . — I l a frisé la côte, trémenet guemeret lént ou yen da urre-bennac, èn deus a rez on ê rez au aud, eut eo e pr. græt. — Froid, froidure, guieuyeñ, jbiou an aud, -eat eo £ rez an oad ou é yenyenn, yenigeñ, guienigeû, yeuder, rezzed an oad. — Il a frise la corde, dare guiender. Tous ces mots signifient froid , eo bet dezan be;:a cruugnet, da eo bet en tant qu’on se le représente comme adhé­ dezâ beza la&cet ou beza heget. rant d un corps, à l ’ air, d Veau, etc.; mais F R ISSO N , tremblement de la fièvre, en tant que le froid saisit lecorpsde l 3homme% eridyenn, id est, cre/.n-yen. — Frisson,J il s’ appelle,en Léon, riou. A ill. annoed. tremblement du froid, creznyenn,evezn, Van. aneoêd .Burlesq inintard, mitard. icreznadur. Le t se prononce comme un e. A l. rilí’, oërr, addoër, oëdd. addoëdd. FüISSOlN N ü H iiN '£ttéÿe.rfrisson, doz- Burlesq. ar goubyon. — J ’ ai amasse du grczn, da/.crezni, fio id, riort aoi eus destumet ou gouneFRISSOiN1NER, avoir fe frisson, crezn a, zet, dastumet èm eus annoëd, uimoëd pr. et; cahout cridyenn, 'cahout crex- èm eusserret qu gouneët,serret émeus nyeHii ,pr.bet. ỳ an.cre.iieiñ. -Frissonner, argoubypn. Van. serret em es anoëd, avoir un frissonnement,dazgrena,dazere- serret èm eus argoubyon . — F a ire froid, îiua, ppr, et. — S a seule vue le faisait f i- riva, pr. et. v. froidir. — I l fera froid ri­ jonner, dazgreznaa rea ou crezua a rca va a rayo, riva a ray, riou a vezo___ Il rentre ma er guëüé. fait f'o id , riva a r a , riou a ra, annoëd FiUS£;UE,i t isëin-.Par/rtni des frisures a ra, yen ou guien eoanezv, yen eoan sur le front, on dit hitrl. neizyou logod. amser, rivuseo an amser, yenyen a so, FUIT, e, frilet . — P e i usons frits, pes- yeuder a ra. — Qui donne du froid, ri­ tjed friiet. ». frire. vas, amioëdecq,oe’h, &,a ñ .v.froidir .— M i í f ÍJRF, (icliuii et manière de ce qui Le murbrtdonne du froid,av mæn-marpr çst fnt,- fïitëur* so rivits dre natur, nalur eo d’ar mæiiFsUYOLE, vean, væn, dibrofid/dis- manpr bex j annoëdecq ou ri vus. — Pen­ tŵr,.<i^îìc-MZ, oc’ii, an. Van vaëu. - dant la rigueur du froid, epad arbraçzà Mn'cu'ie fritûiíi ÍSCU8 vean, digawiz. - riou, a-docq ar braçzà guienyenu , è «i /* profiés pour des cheses fricous, urp»;o- ealouu ar riou, ê creiz an amser yen » ct* evil Ira ou úisiaír. dre an amser ar yenâ ou ar {juienâ. — k KOÔ, hapt-t, titeum'af., cougoul!, pl A ooir f r 0Ìt/,Qü\uiXìi i ioujCcvhoiU üiiuoêd, L ’ action de frire , fritérez, fritadur, fviiadure*. Van. fritndelk F R IS E , étoffe, friz, mezpr iriz. F R IS E R , rendre erfpti\ faire cotonner un drap, groignoftni, groignonna, ppr. et. — Drap frisé cwmme il fa u t , inézer

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bezn i-iẅt* ppr. bet. c. froidir. — Avoir a vinu . — Grain de from ent, guïnizeu , grand froid, cahout riou bras, cahout pl. guïniz. Van. guneh e u , pi. guneh.— unannoëd terrupl,pr. bet; scarnilagad Pain de from ent, bara guïniz. —Pâte de ar riou, pr. et; beza seyzet gad ar riou; from ent, toaz guïniz. — Farine de fro­ lYita gad ar riou ou gad an annoëd, pr. ment, bleud guïniz. — Crêpes de froment, et. Van. eu devouî un aneoëd bras, en crampoës guïniz. — Terre d froment} devout er mitard, pr. bet. — Se garan-^ioànr gnïuAZ.—Terre ensemencee de frô­ tir du froid, hem zifenn ouc’h ar riuu,:mrní, guinizecg, pl. guïnizegou.— F r o p -. et. H.-Léon, èn hem zeiFeri, pr. et nient blanc, guïniz gtiënn, guïniz seandilii i ■blé nui»’.—Froment rouge ou locar, — Froid, morfohdure, inorfont. FilOIDEMEN f , sans s' émouvoir , ez guïniz ruz. Près Quimper , guïniz scandilh. —Fruinent d'Inde, ou m uis, guïniz lént, gad lentéguez, FROIDEUR, qualité de ce qui est froid, furrueqy, ed Indes. FiiONCtíll, faire des p lis, fronçza, guienyeim, yeuyen, yeuder, yenig-ü. <— La froideur du marbre, de l’ eau, etc.,ar pr. et, cuilha,/?/*.et ; rid a, p r . et. Vav. yeuyen eus ar marpr , eus an dour.— ridein , ironeein. — Froncer une ju p e , L a froideur de l’ hu e r , ar yenigenn ou ar iVoncza * ni lostenn,7rida urvros. -Frongu.eunyenu eus an goan, arÿenyenoit cer une jupe trop longue, la raccourcir , ar yeuder eus ur goan. —Froideu r , in- poulouneza ul loslenn, etc.-, pr. poudi(f rente , leniéguez, yenyenn . — Avec louuezet; criza urvros, etc., pr. et.— froideur, gad!enléguez, èu ur fæçzoun Fronce»' le fro n t , fronçza an tal, rida e dal, criza e.dal ou an tal; rideuna,pr, lént ou yen. F ilô lD iR , perdre sa chaleur, yenaat, et .— Froncer le sourcil , sevel ar gouripi\ yenëet; guîenaat pr. guienëct. Van. nou, sevel e c’hourinou, pr. savet. FRONCIS , plis qu’ on fait à une robe, yenyeitî,/?V. et.—Fro idir, causer du froid, yena pr. yenet ; riva , pr. rivel; am/oë- 'l e . , fronçz, pl. o u ; rid , pl. ou;-pouou; Ciiz, pl. ou. di,^»\annoëdel. Van. yeyneiû, an •oè- iou nez, d e i t i , e t . — Fro idir, amasser du froid, Fs.iO.NDLj instrument de corde pour riva, annoëdi, ppr. et. Van. anêoëdeifi. lancer des pierres, baUramai, pl. 011 ; F ro id ir, refroidir après avoir eu chaud, talin, pl. ou; b elalai, pl. ou. Van. ini,a, pl. eii.--U iie fronde, ur valtramm, morfomiti, pr. et. FllOTDUHK, froid, % venvcun , riou, U;> 'daim, ur vetalm, ur vcdaliï). — / annoëd. Van. yevnadur v anoëdadur. Dacid tua (Jolialh avec une fronde, David FHOIsSE.HFN f , action de froisser , pa ne edo q’hoaz nenled ur c’hrouubroustére/., brous! adur. fricqérez, frie- bautricq, a lazasargeaul Golyaih gand qadur, freuzérez, brévérez, brévadur, un Iaitl naliramm. íieúzadur. Van. üastrereh.. FUONDEii, lancer des pierres avec unit F R O IS S E R , brévi, bréva , ppr. et ; fronde , taîmat, pr. lalmtît ; hoari gad brousta, pr. et ; fricqa, freuza , ppr. et. vaitramm, pr. hoaryet; strin; qa f an. trehein, breüein .— Froisser contre meiu gad ur. vedaim , pr. siriíicqeí. quelque chose, flastra, pr. et ; fricqa oud, F >«O îNDE Üií , bai ira aim er, pl yen ; etc. ; Ireuza oud , etc. Van. ü istreiû i aimer, pl. yen. u >h , etc. Froisser, briser menu, bruzuFiiOjNT, le haut du visage, tal , pl. ou; na,p.\ et. Van. brehonnein. an val. V:in. id ., pl. eü. — Celui qui a F KOMAG Si, tb«!r in a i i•h, o u. A i . haü s. un grand fro n t, talecq, pl. talegued;

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Fromage d’ Angleterre, fourmaieh jlalfaçzecq , ppl. talfaçzegdod taJfaçbaiis.—Fromage de I h l lande, fourmaich Jzéyen. — Blesser quelqu’ un au front, liodandès. —Marchand de fromage four- ibleçza u rre -b cn n a c èn ta l , p>\ bterzc.t. maîeher, ni. yen Burlesq. baiiiia , pr. baühet; ober bail FHOHENT, blé, guïniz. Van. gnneh, pr. g rs L — Front ridé, tai ridennet. f. ■gvuir.îi . giìuih, g 'íÍjiU . ^T)e froyientfroncer. tertt-£~front y' têU-&-têU 3

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4 3a FEU tal-ouc’h-tal, penn-ouo’h-p'enn, façzouc’h-l'açz. — De fro n t , par devant, a dal, rac tal, a ziaraucq. —Front, impru­ dences, divergonîiz, tal divès , harzidiguez.— A uriez-vous lt fronl de le soutenir? ha c’huy oz péz an divergontiz ou au hardizéguez d’e souten ? ha c’ huy tiz péz un ìal divès aoualc’h ou qer divès evitsouten qemen-ze ? ha c’huy a gred té hep inéz e souten ? FRONTAL, fronteau, talgueii,/?/. ou; taledenn, pl- ou. FRONTIÈRE , limite, mar z ,p l. you; bord,//, ou. v. limites. — L a frontière de Bretagne, naarz ou bord Breys, ar bord ou armarz eus a Vreiz.— Ville frontière, k a y var marz ar rouantélez ou.arbroviuçz, kær var bord an rouantélez. FR O N TISPIC E, face d’ un bâtiment, talier, pl. lalierou ^talbenn, p/.ou; an portai, pl. you; diaraucq. Van. id. . FROTTER, frota,pr. et. Van. froteiû. <—Frotter le plancher , le nettoyer, frôla ar piainch .— Frotter ses dents . frota e zéi'toMan dént .—Frotter du bü avec des sabots dans une auge , ambludi, pr. arnbludet, de bleud, farine, frota ed,frota guïniz-du .— Se frotter comme les gueux , talasqa , pr. talasqet; ober dansicq an ospital. —Frotter quelqu’ u n , le battre, frota ur r e , frota caër ur re , frôla ur re qen na fu ou qen na stracql. v, re­ passer, — Se frotter contre quelqu’ un, en hem frota oud ur re,attacqi ur re,ppr.el FROTTEUR , qui frptte, frôler , pl. yen. Van. frolour, pl. yon. FROTTEUSE, iVot. rès ,p l. ou. FROTTOIR, ce qui sert d frotter, frotuër, pl. ou. FRUCTIFIER , porter du fr u it, frouëza, pr. frouëzel ; doiiguen frouëz, pr. douguet; profita, />r.(profitef. FRUCTUEUX, eiife, frouëzus,.frpezus , sperius, strujvts, oh., a û .— T e r ­ roir fructueux, carîell ou doü avfroëzus ou slrujus. —- Arbre fructueux, qui pro­ duit abondamment , guëzen sperius ou iiouëzus. B .-L ê o n , goëzeu slrujus. FRUCTUEUSEMENT , utilement , gand iVouëz', en urfæçzofn Çrouëzus. FRUGAL, aie, moderet, tempérant,

rau oe’h ,à , aû '— Une vie frugale aide beau­ coup d conserver la santé , ur vuëz temp 3rant ou moderet a astenn buezéguez an dèn. FRUGALEMENT, gand moder , è m oder, gad témperançz. FRUGALITÉ , temperançz , moder èn dibri hac èn cva. FRUIT, frouëzen ,p l. frouêzou, froitëz. Van. froêhen, pl . froëh ; frehen, p(. freh . — Un petit fru it, ur frouëzennicq. —La queue des fruits, loslicq an frouëz. — Fruits d’ été, frouëz hanvecq, froëz haû .— F ru its d'hiver, frouëz goanvecq, froëz da viret . — Fruits précoces, frouëz abred, froëz prim, frouëz hastif-mëur. Van. freh qentrat, ([entrât. — Porter du fr u it , douguen frouëz, 'pl. douguet; frouëza, pr. et. — Le fru it défendu du pa­ radis terrestre, ar fr«uëz divennet eus ar barados lérés. — Qui ne porte pas de fruits, difroùëz. B .- U o n , distruich.— F ru it, utilité, talvoudéguez, profid.— Tirer du fruit de quelque chose, obér é brofid eus a un dra ou gad un d ra , pr. græt ; lacqàt un dra da dalvezout ou. da dàlvout. FRUIT AGE , toutes sortes de fruits , frouëzaich, ar frouëz. Van. er froeh , er freh .-— Vivre de laitage et de fruit âge, beva gand læzaich ha frouëzaich, beva divar al leaz ha divar ar frouëz,/)»*. et. FRUITERIE, froüe;zérez,froëz-lec’h. FR U IT IE R , ère, qui porte (jps fruits, frouëzus, oe’h , à. v. fructueux.— Arbrt fruitier, guëzenfrom"z,/?/. guëz frouëz. — Marchand fruitier, frouëz^ër, pl. yen; mare’ hadour froëz, pl. marc’hadouryen froëz. FRU ITIERE, frouëzaërès, pl. ed; marc’lndourès frouèz. FRIJSTRATO IRE, qui frustre, vain, inutile , vean, dieil'ed, dibrofid, oc’h,â, — Rendre un arrêt frustraloire, ou une loi, renta vean ou dibiotid ou dieifed uu arrêt, pe ul lésenn , pr. rentet. FRUSTRER, tromnp'aiu- re-bennac oud e lacqàl da go!l e vir, ober da ur re diouëri e dra ou e vir. — Ils ont été frustrés de leur espérance, troumplet int bet èn o spy on èa o e>p£r> diouëri a


ro u a fit FUM rencqont ar pez a esperént da gahout. ar mogued.— Fu m ée , vapeur quisortd<s FU GITIF, ive, qui fa it , qui se cache, viandes chaudes, moguedenn, pl o u , dindan cuz, nepsoòfìdan cuz. Van. è mogued; c’huëzenn ar c’hicq, a rm o tell . — Il est depuis long-temos fu gitif, ez 1 u. — a fumée du v in , mogued ar guïn, nia pell-so èûdan cuz ou dindan cuz , moguedenn arguïn, ar mogued eus ar pell-so abaouë ma èn deus qemeret an guïn. — I l n’y a point de fumée sans feu , teac’h , pell amser so a ba èn deus tea­ ne deus qet a vogued hep l a n ou Dibaud ciininal a vogued c’het ou a ba ze cuzet .— Caln devint fu­ A-nèz na véz (an èn oaled; g itif après le meurtre de son frè re , Cayn Dibaud deu èn deus goal renom, ayoa baleand goudema èn devoa lazet Na véz clotïar, ma na de tom. e vreuzr. FUMEtô, jeter de la fumee . mogueFUI K , petit colombier, bolyer, pl. bod l f pr. et; mouguedi, pr. et. Van. molyerou ; campr ar c’houlmed. FUI il, pren de ta fuite , lec’het, te- guedeiû , mouguedeiû, ppr, et. —Celte c’hel, ppr. lec’het; qemer an teic’h, chemine e fume , la fumée rentre dans la pr. qemeret ; achap quyt, pr. achapet; chambre, moguedi a ra ar cimiual-niâ, didec’het,pr. id. Van. teh, teheiii, ppr. moguedus eo ar cimiual-maû. — F u ­ tehet. Phrase bretonne proverbiale : içz mer , parlant d’ une cheminée dont on voit gandhâ, mar teac’h; haman na deae’h, de dehors sortir la fam ée , divoguedi./?»•. dideae’h ; poursuis-le s’ il fuit ; et s’ il nt et. — On. n’ a pas dîne , ta chemin/e fume fu it, fuis toi-même.— F u ir une chose, l'é ­ encore, ne de qet gonde lein, divpgue** viter , s’ en garder, teac’het dioud un di a ra c’ hoaz ar cirninal. —Fum er du d ra , pr. id. ; dihoall oud un d r a , hein tabac, bultimi,/t?/'. ei; butunal, bukur,. dihoall oud un dra ou dioud un dra , pr. bntunet ; moguedi bu!un,/>r et. pr. hem dihoallet .— F u ir le vice et suivre Van. butumeiû. buiiineiû, butunat.— F u m er, exposer des >'iandes, etc., à la h, vertu, teac’het dioud ar viçz ha praticqa ar vertuz, dihoall otie’h pep viçz fumée, moguedi,/>/\et;moguedi qicq.— ou hem ziboall ouc’h pep viçz haheu- Fum er, flamber, sùilha . pr et. — F u ­ mer mettre du fumier sur les termes, téylva ar vertuz. FU IT E, action de fu ir , teac’h, tec’h, la, téylit, ppr. téylel; témpsi an doüar, teae’hidiguez. Van. teh —Mettre quel­ /r. lémp;et. Van téylieiû , téyliat en i qu’ un en fuite, lacqaat ur re-benn ic da doar. deae’het, pr. lecqëet; ober da ur re FU.MET, vapeur ag rèable du vin , moteac’het ou qem îret an teae’h , pr. grc- guedeunicq c’huëeq, moguedicq saat, græt. r. fu ir .—■La fuite du vice, an ourus. teac’ h dioud rtr viçz. FUMETRRRE, plante médicinale ,. FULMINANT, ante , qui fu lm in e , il umn-doiiar, üénimeter. Van. mofoultrus, fouldrus , garmus, trousus , gueden-doûar^ oe’h , â , añ. Van. foëldrus. FUMEÙil, qui fume du tabac, bufuFULMINATION , exécution d’ une sen­ ner, pl. yen; butumer, pl. yen; motence d’ anal hêm e, dilançzadur an escu- gueder-butum, pl. yen. Van. butunour,. munuguenn. butumonr, ppl. yon yan. FULMINER , tempêter, faire du bruit, FU MEU K , euse , qui jette de la fumée, ©ber un trous bras, ober manaçzou mognedus, moguedecq, oe’h , à , aû. bras, pr. græt; go’irdrous cals, pr. et. Van. id .— Du tin fum eux , guïn mogue— Fulminer, v. eaxommunier. duSi FUMANT, ante , mogwedus, mogueFUMIER pout fumer la terre , téyl. pl. decq, oc’h , â , aû. Van. id. téylou. Van. téyl , pl. télyeü. v. engrais, FUMÉE, vapeur du fe u , mogued, marne.— Monceau de fumier, bretuguen, mougued. Van. id. d elà , mouga, étouf­ pl. o u ; bern téyl,p l. bernou-téyl; burfer. v. feu. —'Dfoirei de famée 3 duçt gad tuguenn } pl.. ou. Van. bern-téyl, pl. «/


rus rtJR berneü téyl; andévrecg, pl. andévré- oe’h, â ,'a fi. V. s’empot ter. «— FurUrt& gni ; téylceg, pl. eü. — Menu, fumitr., d ’habitude, -qui se met songent en fureur, manou , téyl yen.—Fum ier chaud, téyl diboëlius, oo'h, an. — C ’ est le plus fittomtn. — À masser du fum ier, destvuni pieux de tous les hommes , ar fulor uczd * téyl, des’ umi manou,, pr. et.— Mettre dèi a oufïet da vellet eo» uiscoazdibole fumier par petits monceaux dons le champ, ëlHiçzoe’h dèn ne yelzoe’h, — Devenir Van. cardelat, pr. cardelet. Ce mot furieux , fulori, pr. et; diboëiî.i. pr. eù semble venir' d e eardenn , litière, ou de FURIEUSEMENT., èn ur fæçzoun carriqeilat, brouetter. Mon "et ailleurs , fulorusi, gand fulor. FUJîUNCLE, clou , hesqed , pl. on, ingala téyl. pr. et; squïlha téyl, pr. et. FUIS1 F,BUE. qui regarde les f inéraillex, hesqidy ; droucq sant &iryo. v. clou, a aparchant oue’han en terra manchon. K i yo. — M furovfle'a rentré au lieu dt —Pompe funèbre, tud ar c’hauv, arso- suppurer, qizel eo an hesqed. ^-Furon­ léuuvez eus a eûterramand ut persou- cle qui suppure, gor, pl. you. on ; hes­ naic.h a remereq. — Oraison funèbie , qed breln, hes<|ed broinet, hesqed go­ mci jidigut z un dèn a remetcq-a véz ret . hesqed a daul lin. —Qui est sujet à avoir îles furoncles , hesqedus, gorus, maro. FUNERAILLES, eûterramand. r. ob­ suged da’n hesqidy. sèques. FU iiT I' EMENT, àla dérobée, è cuz, FUNERAIRE, a aparchnnt oud au hep rat dèn , hep gouzout da zèn, evel eiiterransand. — !a s frais funéraires , ar ul laër. misou eus an eiHi*i rarnand. FUSAIN, arbrisseau dont le fruit s’ ap­ r FU NESTE, dixëuivdisêurus.droucq- pelle bonnet-carré , plantenn guëfzidy, eur(!s,i'uezus.oc’h.â.an. Van. trnhëns. coad guërzidy, planten bonedou qorUnem<>r,i funeste.\ rniar<>d sëur.ur mai v necq. tiuezus.-- Cejour lui fui funeste,an deî?. FUSEAU, instrument pour filer, guërze a vjji ë disënrus pu ilroucqëiuus e- /.id, pl. y. Van gourhed, pl. y; guërhid, vithàn. pl, guërhtdy. — Un fuseau , ur verzid. FUUET .petit animal, Fured , pl. fu- Van. nr ourhed, ur üerhid. — Faiseur reded. fwrcdm —F u ret. homme curieux-, de fuseaux,giierzider, pl. yen. Van. gourfeureher; p!. yen; fujvher, pl< yen; f li­ hedour. guërhidour, ppl. yon, yan. re d . pl. furrded. F l SLE. fil sur le fuseau, guërzidad, . F l Éii/I EU. chasser avec un fu ret , fu- pl. ou; guërzyad neud, pl. guërzyadou. redi. ' pr. et. -'-F u reter , du relier p rtout Van. gourhejad, guërhyad, ppl.'eu. — comme un fu ret , furcha , pr. furehet ; Une- petite fusée, ur verzidadieq.— Croi­ fénrelia 11, pr. feurchet; furedi. ser le-,fil sur la fusée afiti qu’ elle ne se brouil­ . FURETEUR, furcher, pl. yen. le point, cioaza an neud var ar veriidad FUREUR , furie , emportement violent,1 evît ne reustlo qet. Van, brudennein fulor, pl. you ; diboëll, pl. ou ; cahou- ur ourrejad eit na vourouilho qet. — ad-fulor, pl. cahouajou-fulor. — Avec Fuseer artifice, fusenn. pl. ou. — Jeter fureur, avec furie., gand fulor , gad di­ de* fusees, teurel fusennou èn ear, pr. boëll ,'èn ur fæçzoun diboëllet ou fu- tanlet. loret, gand ur galion ad fulor, èn ur FUSIBLE, qui peut se fondre, teuzapl. gahouad fulor. — Se mettre en fureur . Van. téabl. — Tous tes métaux sent fit* folari, pr. et; hem lacqaat è fulor, pr- sibles, an oll metallou a so teuzapl, pep hem îaoqeat , hem leeqëet. seurd metall a alleur da deuzi. f URIE, colère, diboëil, pl. ou. v. ar­ FUSIL, arme cl feu , fusuilh , pl. ou. rêt au mot écheveau.. — Fu"ie d’e n f e l a Vent, aqebntt, fusilh. — Canon de fusil, rage d’ enfer, an diboëll eus an ifern. v. oanol fusuilh. v. fût . — Pierre à fusil, foreu r, rage. mæn fusuilh, pl. mæin fusuilh. -D eu*% FURIEUX* fine, fulorus, diboèllet, trm f u tils, diou , lêyr fusuilk . — Tiret

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,


FSJT

OAD

un coup de fusil, ober un tcnn fusuilh, pr. græt; leusqel un tenn fusuilh, pr. lausqet ; tcnn a ur fusuilh, pr. tennet. Van. teimejû ou losqeiâ un aqebutt.— Fusilt briquet, direnn, pl. ou; un tenntan. Van. delin, pl. eü. FUSILIER, soldat armé d’ un fusil, fusuilher, pl. yen. FUSION, fonte des métauæ, teuzidi-

FUYARD, e, sujet d s ’enfuir, tec’hus, custum da dec’het. — F u yard , qui fuit effectivement, tec’her, pl. yen* reder, p l. yen; ae’haper, pl. yen. — Poursuivre le» soldats fuyards, poursu an dec’heryen, pourchu ar redéryen, pp/. et__ Pigeon» fuyardst coulmedgouëz, coulmeda^ia-* vea».

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guez an mctallou, teuzadur ar metall. FUSTIGATION, scourgérez, scour* GAB, raillerie,moquerie,goap, goab* gezidiguez, foëdtérez. goapérez, guap. — Se divertir d des gabs FUSTIGER. fouetter, scourgezacaër, ou d gaber, goapaat, pr. ëetjcafoutebat pr. et: foëdta stardd, pr. et; fusta caër. o goapât, pr. cafet. v. moquer. FUT , bois de fu sil, fust, pl. ou; fust GAB ARE, cobar, pl. cobiry; gobar* fusuilh ; guële fusuilh, pl. guëleou. v. pl. gobiry. Van. cobal, pl. e ü . — Grande. affût. — F û t ou harrtpe de pique, de lance, gabare, gobar vras, cobar vras___G a fust goaiF, fust goao, fust impyod, pl. bare de roi, cobar roüe, pl. ôobiryroüe. fustou. —i F û t ou futaille, tonneau, fust, GABARIER, batelier de gabare, goba* pl. ou; fustailh, p/. ou. Van. id ., ppl. eü. rer, pl. gobaridy; cobarer,p/. cobaridy. — F û ts neufs, fust névez, pL fustou; Van. cobalour, p/.cobaleryon. — Gabafustailh névez, pl. ou .— Vieux fûts, fus­ rier, celui qui charge et décharge lés navi­ tou coz, fustailliou coz, fustailh coz. — res, portezer, pl. portezidy; d ouguer,p/, Mauvais fûts, coz fustailh. — Goût de yen. /em.portezerès,douguerès,/yj/. ed. fût, goût de bois, blas ar fust, c’huëz ar GABARI, modèle de vaisseau, taufust. — Ce vin sent le fût, blas ar fust ou lenn-lest, pl. taulennou-listry; mena» c’huëz ar fust a so gand ar guïn-niaii. praich-lestr, pl. mérapraichou-listry; FU T A IE, bois de grands arbres, coad gobary. uhel ou discoultr ou divarrann, id est, G AB ATINE/ goapérez, pl. cfti; goapa^ bois non émondé ni d émonder. durez, pl. ou; bourd, pl. ou. v. trompe-» FUTAILLE, mui aide. v. fût. rie . — Donner des gabatines, oberbour-» FUTAINE, étoffe de coton, fusteñ. — do u ougoapérez o*goapadurcz, pr. græt* Brassière de futaine, Wcqeden fusteñ, pl. GABELEUR, gabelour^ pl. yen . loqedennou; manchaou fustenn. GABELLE, impôt sur le sel, gabell, ar FUT AIN 1ER, fustenner, pl. yen; fus* gabell, guïr ar roüe var an haulenn.—' tennour, pl. yen; guyaderfusteñ; mar- Gabelle, grenier d sel, grignol haulenn. c’hadour fuslenn, ppl. yen. GABER, railler , se moquir _ v< gab. FUTÉ , parlant duvin, fustet, guïnfusG A B R IE L , nom d’ homme, Gabryel * te t.— F u té , rusé, fin, soutil, oe’h , â. Grabyel. — Petit Gabriel , Gabicq, Ga-* —f- C ’ est un futé, ur pautr fin eo, finâ bryelicq. — Saint G abriel , an arc’feæ£ pautr, finâ map, soutilâ map. sant Gabryel. FUTILITÉ, v. bagatelle. GABRIELLE,n0mcfe/<?m»ii,. Gabryelai FUTUR, qui est à venir, da zonnet, — P etiteG abrielle,G abTyelaicq,G àbicq. a so da zonnet. Van. id. — Le temps fu­ GAG H E , vieux mot qui signifiait gû-* tur, an amser da zonnet. Van. en am- teau^ aujourd’ hui, pain p[atf gacheñ, pL sér de zonnet. — Dieu seul conviait cer­ ou. v. échaudé, gâteau. — Une gâche d’ a­ tainement U futur, ne deus nemed Doüe voine, gachenn qerc’h,p/.0U^«».GUÏgn liep-qen a gueïnent a ene ê guïryonez qerh, pl. caigneü qerh^ ar pez a so da zonnet. —■Les futurs 4GADOUARD, vidangeur f seiatzer ar pouæ, t. de notaire, ar pryedou da zoû- prive i ou, pl. scarzéryen. Gadouardsem* «et, ar pryedou goiule-hç.i*. ble venir de çador-doul , chaïse-pv'çéc.


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GÄ<*

GAI

GAFFE, perche armée de croc , ur bi- J e gage'üix ccus que non, me a lacqa decq ẃeoëd ô claustle ne deo qet, me lacqa déau, « r c’haff. GAGE, nantissement, goêstl, pl. aoxi, decq scoëd ne d eo, me goucb decq Oll. Van. gloëstr, pl. eu, — Rendei-moi scoëd ne de. GAGEURE, pari, claustle, claustre, mon argent et venez retirer vos gages, digaçzit din va arc’hand prestet ha deuil ppl. ou. Van. coustele, coustle, ppl.eü. cta denna ho ooëstl ou ho coëstlou.— — Une gageure, ur glaustle, ur glaus­ Gages , salaire de serviteurs, coumanand tre. Van. ur goustle, ur oustele. G AGIS AGES,tern? labourées ou d labou­ gopr .— Servir à gag«!S,coumananta, pr. et. — E tre aux gages de quelqu’ un en qua­ rer, doüar gounid, doüar gounidcc, pl. lité de domestique, beza ê coumanand douarou gounid ou goimidecq. GAGNANT, e, qui gagne au je u , goug!ad ur re , pr.-bet; coumananta gand ur re-bennac. — F a ire ses gages , ober nidecq, pl. gounidéyen; n e p a c ’houni. GAGNER, faire quelque gain, gounit, coumanand, «ber e goumanand, ober gopr, ober e c’hopr, pr. græt. — J ’ai pr. gonnezet. Van. gounit, pr. gounyet, sept écus de gages, deux chemises et deux gouneet. v. profiter. — I l gagnait sa vit paires de sabots par an, seiz scoëd cou- d travailler, gounit a rea e vuez o lalaanand èr bloaz diou roched ou diou bourat, e vuezéguez a c’hounczé o ldhivfe ha daou re voutou prenn am eus. bourat, e vividiguez èn devoa diouc’h Gages, salaire de journalier, gopr.— e labour ou divar boës e zivreac’h. Jb'endr* des ouvriers à gages, louer des gens Gagner son-procès, gounit e brocès. —«. à la journée, gopra tud,pr. gopret; go- Gagner un lieu, y atteindre, tizout, pr. praat devezouryen, pr. goprëet. Van. et; gounit, pr. gounezet. ■— Gagner un gopra gounidyon,gopreiñ devehouryan mal, une maladie, gounit uirdroucq,lir — J ’ai cinq sous de gages par jo u r, pemp c’hlôved; destumi un droucq,ur c’hleiigtiënecq gopr èm eus bep dez ou bep ved, pr. (lestumet. — Gagner , attirer, dervez,evitva dervez-goprambezpemp fléchir , gounit. — Gagner par argent, guënnéeq bemdez. ■— Gages, ce que l’ on gounit gad arc’hand. — Gagner l’ affetfw rie, goëstl, pl. ou. v. gageure. ■— Il iion de quelqu’ un, gounit grad-vad ou fiiut mettre les gages en main tierce, redd caloun ur re ou graçzou-mad ur re. — eo laeqât ar goëstlou ê tredeocq.— J ’ ai Gagner,t. de guerre,emporter par violenct, gagné le pari, donnex-moi les gages, gou- qemeret èn desped d’ar perc’hen, pr. nezetam eus ar glaustre, deüitargoës- id.; gounit, pr. et. — De quoi sert à tloudign. — Gage, marque, témoignage, l’ homme de gagner tous les biens delalerre, mercq, pl. ou; testeny, pl. ou. — E n s’ il perd son âme? pe tra dal da un dèn gage d’ amitié, evit mercq a garantez, è doûnet a-benn dachounit ollvadou ar testeny a garantez. bcd-ipâ, mar deu goudeze da goli e GAGER, donner des appointements d des ene? officiers, reiapoëntamand, rei apoënlaGAGUI, grosse réjouie, plac’h yaoumanchou, pr. riët. — Gager des servi­ anc(^ lard ha teoonestamand,urplac’h teurs, rei coumanand ou rei gopr da coandt ha cuilh. v. dondon. servicheuryen. — A combien avez-vous G A I , e , joyeux , gouyou, laouënn, gagé ce valet? peguement a goumanand drilhant, drant, gaë, oç’h, â , a û , ppl. ou a c’hopr a roït-hu bep bloaZ d’ar tud guyou, etc. ; lirin. — Un peu gai, mevel-hont? — Gager des journaliers, guyouïeq, gaëicq, dranticq, dnlhangopra gounidéyen, pr. jopret. v. gage. ticq, dréau, dred, lirinicq. -— Gager,parier, lacqàt claustle ou claus­ GAIEMENT,' ez gaë,ez guyou,ezlatre, p>\ lecqëeti Trég. couchan, pr. et. ouëenn, gad laouënder, a galuun vad. yan. lacqeiû coustele, pr. lacqet. — GAIETÉ, guyouder, gaëder, laouën­ J e gage que oui> me a U cqa claustle ez der, drévidiguez, dréauded, dretançz, eo,tae lacqa e* eo, me goucb e? e * . ^ joaüsded. Van. joeyüsted. — De gaieti


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fit cœur, de propot délibéré, sans sujet, a m ar d e u s , u n dèn a fæçeoun eo zévry-beo, a ratjoz caër, liep nep dbecg. boa biscoaz, u n dèn eo an dereadtà, u n G A IL L A R D , gai, gailhard, fryant, dèn eo evit an dereadtâ, u n dèn sereü oe’h , â, an. Gaillard vient.de gaë, gai, eo m eurbed. — Galan-t,amoureux, douez et de ard, nature, naturel. — C'est une pl. ed; a m o u ro u s , pl. ed. — C'est mon gaillarde, une enjouée, un peu amoureuse, galant, va douez e o , va a m ourons eo. fryant e o , fryantiz- ou fryantaieli a sc — . Galant, qui aime une dame et qui en est gandhy ou a so ènnhy. — Gaillard , e, aimé, gadal, pl. ed;m erG’hetaër, pl.-yeny alègre, dispos, gailhard, mao, bagos, dis­ pautr joliff, pl. ed. Van. g alan t, pi. ed. GALANTERIEj^ua/tléga/antejSevenpos, seder yalc’h, gardis, oe’h, à* aû. — Un peti gaillard, maoïq, gailhardieq. n id ig u e z, deread^guez. — GalanterU , — Gaillard de corps et d'esprit, dispos a amour, gadélez, joliffded, jolisded. Van. gorfliac a spered, gailhard oa seder é alantereh. GALANTISERi v. eajoler. pep fæçzoun. — Un temps gaillard, a m ­ GALE ,maladiedepeau, gai. Van. roign. ser gardis, amser fresq. G A ILL A R D E M E N T , gaiement, ez v. gratelle.— Grosse ga/<?,rouign, dro ue q scaû, gand gardisded, gand hardizded. sant M æ n. v. rogne.— Gale, noix de gale, ■ — Gaillardement, de bonne volonté, g.\d craoun-galès. v n o ix . GALER, frota e guein galus da u rre . joa, gad joaüsted, a galoun vad. GALÈRE, vaisseau, gai e,pl. o u . Van. G A IL L A R D IS E , gaieté, gailhardiz, chat ,ppl. ou; gardisded,bourdcoaudi, id, pl. eü. •— Galère, rabot de menuisier, u r gale, pl. galecu. farçz, ppí. ou. y. gaieté. G A LE R IE , chambre longue, palyer,/)/. G A IN , profit, succès, gounid, pi. pu; gounidéguez. A l. budd, maël. — C'est ou; trépas, pl. you; p o n d a le z , pl. you. un-gain que vous pouvez faire, gounidé- — Petite galerieycorridor, trépas, pl. you ; guez eo deoe’h, gounid eo evidoe’h .— palyericq, pl. palyerouïgou. Apportez ici vos gains, deuïfc am â ho couG A LE RIEN , forçat, galeour, pl. yen. nid ou, digaçzit am an ho eounidéguez. Van. id ., pl. yon, yan. GAINE, étui, gouhin, pl. ou; gouyn, G ALERNE ,vent de nord-ouest,goalern, pl. -ou; feur, pl. you. Van. g o u h in , pl. goalorn, avel goalern, avel voalorn. e ü .— Mettre dans la gainetengainer, gouGALETAS, logement pauvre, traneql, ynà, pr. et; feura, feurya, ppr. et; lac- pl. o u; traneq a n ty ; galatas, pl. y o u ; qàt èn ur gouyn, pr. leeqëet. Van. gou- suler, pl. you; solyer, pl. you. Van. suhineiû, pr. et. ler, pl. yeü. G A IN IE R , marchand de gaines, gouyG ALETTE, crêpe"épaisse, galeîesen , ner, pl. yen; feuryer,pL yen. Van.gou- pl. gaietés. Van. id . — Galettes de- froliinour, pl. yon. meht, gaietés g uïniz. —- Galettes de sar­ * G AL A IS , ou Galot, t. de la Basserasin, gaietés guïniz-du. — Grandes et Bretagne, pour designer une personne du grosses galettes, fistoe’h , c’huistoc’h. Ces pays framjùs, de lalIaute-Bretagne, Gall, mots sont de la H.-Corn. ' pl. Galiaoüed.I£?ii. d'injure, G all-lirehi, * G ALETTOIRE,i'ns/mmeni pour faire pl. Gallaouëd-Yrein. les galettes et les cn?/?gs,pilicq-crampoës, ALAISE, Galles, pl. ed; Coz-Gal- p!. pilyou-cram poës. Trég. gleurc’h,/?/. lès ,pt. Coz-Galîèsed. o ./Van. p illic q cranipoëh ou c ra m p a h GALAM M ENT, en ur .fæçzoun de- ou crapah ou cre pali, pl. pilig u e ü . — read, gad dereadéguez^ gand onestiçz. Faire des crêpes ou des galettes sur la gaG AL ANT, e, civil, agréable, seveü, de­ lettoire, ober cram poës pe gaietés var read , ouest, oe’h , à , aû; nep èn hem ar bilicq, pr. græt. — Petit instrument' gomport gand sevenuidiguez ou gandjrfi bois pour cltndre la-pâte sur la galetdereadégnez ou gand graeiusded. — lloire, f oseîi-grapapoês, pl. rosellou. — C'est un galant homme, 1111 dèn braoeójíSV íí de grande espalule de bois pour tour-


GAH 456 GAL .A lier U petit galop, mofinct d’ar ga* ?wr lt» criptt tt Us galettes sur U galetteirt, apangll, pl. ou; scliçzeü ou as tell loupioq ou d’ar galom picq, pr. ëet. GALOPADE , galoupadenn, pl. on; grampoês. GALEUX» tus*, qui a U gâte, gaina, galornpadenn, pl. ou. GALOPER, galoupat, p*. et ; galom* galous, oo'h,â,aft,/9/7i. galused, galou•ed, tud galus, tu d galous. v. gai*. — p at, pr. et .— Nous avons bien'galopé, gaGaleux, tus», qui a la grest» ga.lt, roui- loupet caër hon eus. GAMACHÈSjgMéímrf* drap, gamaigDus,rouignôus,/>/>/. ed. Pan.roignous, pl. ed. v. rognt. — Devenir galeux, ga- ch e n n , pl. o u , gamaichou. Ka/u ga^ lusa , pr. et ; doñnet da veza galus t pr. m a c h e ü , tricqouzeü. v. bottines, guê­ tres, triquehouses. — Une. paire de gamadcuët. Van. galenneiû, roigneiû. G A L IM A F R É Ê , fricassée de restes de ches,wrgamaichou, ur rec’haiaaichou. GAMBADE, lammérez , saiihérei, viande, qeusteurenn,/?/. ou; qustern,/?/. ou. Qeusteurenu semble venir de meus. fringuérez, trypérez,/?/?/. ou. v. cabriole, GAM BADER, sauter, lam m et, pr. id. mets, et de teurenn, panse. Van. boëdsailha, pr. e t; fringal, pr. fringuet; qeich, de qeigein, mélanger. G A LIM A T H IA S, discours obscur, lu- tripal, pr. tripet .— Celui qui gambade , liaich, gregaich. G alim athias, qui dé­ larpmer, pl. yen; lam m e rie q , sailher, rive d» polymathie, qui signifie, diversité sailhericq, fringuer, fringuericq.-CWfc de sciences, semble plutôt venir du celtique qui gambade, lam m eresicq, lammerès, ou breton ; de gallecq, signifiant langue pl. ed; sailheresicq, fringueresicq. G A M B IL L E R , remuer les jambes, fifrançaise, etdeM&\hia.s,qui est lenomqu’on donne d un niais ou d celui qui fait umbr- chall, pr. fichet; guïncqal lia disvincvue. A-han’-taM athiasPAe bien, mon niais? qal, pr. guïncqet ha divincqet. Van. ŵ'tmí galÌHjathiasî*m<galleeq-Mathias, lomrnellur,corvellat.p,9r.et. v.fr/tiller. le français de Maihias ; c’eit-d-dire, fran­ G AàiELLE, ja lU de bois, caniell, pl. çais embrouillé et obscuru ou; urgam ell. — Manger d la gamelle , G A L IO N , navire espagnol, gaîyoun, dibri èr gam ell .— Gamelle , raded’Aupl. ed, ou. dierne, en la Basse - Cornouaille , CamGALIOTE, galère, gaîeïcg , pl gale- bro, ar Gambro. Ce mot vient, par cor­ ouigou; galeseaû, p/.galeoü .— Galiote ruption. de campr-vor, qui signifie rade. it bombes, vaisseau fort en bois, galyoteii, GAMME, table des notes de musique , pl. ou. inventee parle moine Gui d'Arezo, en Tos­ G A L L I0 A N E ,, a aparchant ouc’lv cane, ar g am m .— Apprendre sa gamme, G all eu Franc*. — J/eglise Gallicane, disqi e c ’ham m . — Savoir la gamme , Vassemblée des prélats de 1?rance, an ilis -gouzout ar gam m . — Gamme, veine , G all, an ilis a C ’hafl, an ilis a Françz , boutade, accès de rage, cahouad, pl. caan açaamble eus an esqeb a Françz.— houajou. Van. cohad, pl. eù. I l est Les libertés de l’église gallicane, privilé—dans sa gamme , ez m a e gaôuad gandjou an ilis a Françz, priviléjouFrancz. hà. Pour te fétn. gandhy. G A L L IC O (d e ), d l*improviste, sur-le- G A N A C H E , mâchoire inférieure du çhamp, hep gouzout, hep e ouzoüt> hep cheval, b a c q o ll, pl. you. Van. bajoll., rat, var a a to m , èn uu taul-eount. bacholl. i _ G A L O C H E S , sortes, de chaussures, GANGRENE , maladie , ar gangren , galochou; galoohenn,/;/. on, galocliuu. tan sant Marcell, tan sant Anton, crigu GALON, ruban fort, galon çz. v. frange. beo, breinadurez-crign. (JALONNER, galonçza, pr. et.-—Un GANGRENER, se gangrener, breina, habit galonné f un abyd galonçzet. ' pr. breinet .— Il a le bras gangi ené, breiG A LO P, galoup, gaîom p, an rlau- net eo e vreac’h, ez m a ar brein-crign iaram . — Aller le grand galop, mône! èi* e vtcttc’h. .d’argaloup, moûufct d ’andaou-lam ni. GANSE , f^tit cordon qui tient lieu de


GAR i& V G A R C E , pautrès, pl. ed. vJ bergère. * G A RCÉE, mesure de blé en Léon, goarçzad , pl. o u ; garçzad, pl. ou.— Une garcce de froment, u r goarçzad guïniz. v. boisseau. G A R Ç O N ,p a u tr, pl. ed. Van. id .— Jeune garçon, pautr yaôuancq,/)/. p au ­ tred yaouancq .— Garçon dispos, fort et agile, ur pautr distacq, u r pautr m ad, besqennou an IntroUn Varya. * G ATTELÉE, plante , maneguenn ur , m a ilh , ur pautr voüescq. — Petit arvaneguenn,violelè»anItroun Varya. garçon,pautricq, pl. pautredigou; pautr GANTELET, gant de fer, autrefois b ih a n , pl. pautred b ih a n .— Garçon, d'usage à la guerre , maiinecg houarn , celui qui n’est pas encore marié, dèn ya­ pl. m anuegou houarn. Van. maûnecg ouancq, pl. tud yaouaBcq, pautr ya-r ouancq, pl. p a u tre d .— Garçon, celui h o a rn , pl. eü. GANTER, mettre des gants, mañne- qui ne se mariera peint, dèndisem ez, pl. ga ,pr. mañneguet. Van. m aûneguein. tud disemez. A l. lè n , pl. lened.— Gar­ — Se ganter , hem vañnega , guïscqa ù çon, serviteur, pautr,/?/. ed. v. serviteur, vafmegou, pr. guïscqet. Van. him van- valet.— C'est le garçon du recteur ou du negueiû, gusqeiû e vannegueü .— Oter curé, pautr ar person pe pautr are’hure ses gants, divannega, hem zivannega, eo.— Les gens de guerre font les bons gar­ çons , les prêtres font des égaux , et les re­ ppi. vît. Van. divannegucin. GANTERIE, métier du gantier, maû- ligieux font des maîtres. Proverbe très-vé­ ritable, rendu par ces deux vers latins : iiGgnérez, G A N T IE R , qui fait des gants , maft- Servos serviles fucit omni tempore miles ; negoer, pl. y an. Van. maûnegour , pl. Pressbiter cequales , monachus faeit impé­ riales. GANTIERE , manneguer.ès, pl. ed. Pautred ar bresíìidi a so guïr servichéryen , rag sevel a rear coad outo ; pau­ Van, mafmegouves, pi. ed. GARANCE , pUuilc dont la racine teint tred ar velléyen a so o c’hamaracled ; en rouge, garancza, loüsaouenn an li- ha pautred arvenæc’h a s o mistrydézo. —-Garçon, apprenti, pautr, pl. ed; comYéryenn. G AR ANCER, teindre av.ecdela garance, p a ig n u n , pl. ed, Par- injure, on dit : courtaud, pl. éd.— Un garçon maréchal, liva garni garancza , pr. et. GARANT, caution, goarand, pl. ed. ur pautr m arichal .— Un garçon tailleur, Van. id. v. caution. — Se porter caution ur pautr qemeneur. * GARÇONN ET , pautricq b ih a n , pour ou de , èn hem zouguen gqarand «vit ou eus a. pl. pautredigou vihan. G A R Ç O N N IÈ R E , petite fille qui hante GA RA N T S, titres, contrats, goarand, les garçons, penu-pautr , rederès ar pl. goaranchou Van. cred , pl. eü. GAR boutonnière, gançz. Van. id.-—Ganse de soie, d'argent, ganç* seyz, arc’hand. GANT , mamiecg , pl. m annegou. Van. inaùnecg ,pl. m añnegueü ,— Il est souple comme un gant, qer soubl co evel « r vaûnecg .— Sans gants, divanecg.— Gants Noto’c-Dame, ancolie ou digitale, fleur, burlu, bualüenn,/?/. burlüennou;

G A R A N T IE , goarantaich, goaranliçz. Van. credaich, go'arantach. G A R A N T IR , être garant, g o aran ti, pr. et; beza goarand,pr: bet. Van. goaranleii'i , cr.etàt.— Garantir, défendre, goaranti, pr. et; dihoall oud,/?r. dihoallet; divenn, pr. et; goarantiçza, pr. et .— Se garantir de mal, hem dihoall diouc’h droucq ou onc’h droucq , pr. hem dihoallet, hem voaranli oud droucq, pr. hem voaruntet.

bautred. G A R D E , conservation , reserre, miridigiiez, goard. — Donner quelque chose en garde à quelqu'un, rei un dra da viret da ur re-beùnac; lacqât un dra bennac è goard ou ê m iridiguez ur re, pr. lecqëel; rei u n dra da zivoallda ur re-bennac, rei carg da ur re eveus a uu dra-bennac, pr. roët. — Garde, ac­ tion'de g a r d a i goardnnyez, evezadur, evez. Van. eüch. — Qui estdegarde, qui


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se peut garder, m irapl, a ell beza miret, GARDE-COTE, vaisseau armé poẁ aellér da viret. ■ — Fin de garde, guïn garder la côle, lestr evit dihoall an and, m ira p l, guïn a ell beza m iret, guïn a pi. listry; lestr goard an aud. — Capi­ ellér da viret.— Garde, protection, con­ taine garde-cile, çabitan goard an aud, servationf patrounyaich, goard, miridi- pl. cabitaned, goard an aud. guez. — Etre sous la garde de quelqu'un, GARDE-FEU, grille que l'on met dé-' beza dindan goard u rre , beza dindan xant le feu , goard-tan, goard-an-tan. GARDE-FOU, petit parapet pour em­ patrounyaich ur re, cahout patrounyaich, ppr. bet. — Garde, ceux qui font pêcher de tomber, b ard e ll, pl. ou. Van. la garde, goard, pl. ou; gueder, pl.yen; goardeü, barryelleü. guedour, pl. yen; evezyand, pl. ed; eGARDE - C H A S S E , goard-chdçzc. vezyad, pl. evezidy. — Les gardes dur oi, Van. goard-glboes. les gardes-du-corps, goardou arroüe. — GARDE-MANGER, armelcr.pl. you. Soldat aux gardes, soudard èr goard, GARDE-NOBLE, ta tutelle de quelque soudard ê goardou a r roüe. — Garde, enfant noble, goardounyez nobl. Van( corps-de-gatdc, sentinelle, goard, pl. ou; goardach nobl. gued, pt. ou. v.cor/v. — Garde de nuit, GARDE-NOTE , qualité des notaires, gued-nos, pl. guedou. ■ — Faire garde, notéraich. faire la garde,ober goard, ober ar goard, GARDE-ROBE , liea pour serrer les ober gued, obpr argned; gu èda, gue- habits, campr a si dilhad , cabined an dal, pr. et. — Monter la garde, mon net dilhad , armel an dilh ad, lec’h da da ober goard ou gued,/»*. ëet. — Re­ c’houarn an güisqam auchou sul. — lever la garde, sevel ar goard, pr. savet; Garde-robe, lieu d’aisance, cac*h-lec’h, cheiûch ar goard, pr. et. — Garde de an lcc’hy ou, an-gac’h-lec’h , camprsoi-même, evez. Van. eüeli. •— Etresur æz, ar gampr- æz, an discarg-qeguin, ses gardes, prendre garde à soi, â autrui ou poull-an-brenn. GARDER, conserver quelque chose, tni: à quelque chose, beza var e evez, beza var evez, lacqàt evez; erezzaat, pr. ëet; di­ ret u n dra-bennac, pr. id. ; gouarn un hoall, pr. et. — Prenez garde Avous, bé- dra-bennac, pr. et. Van. m ire t, mizit var evez, bxüzit var ohevez,evezzaït, rein .— Gardez-moi cela, gouarn it an dralicqit èvez, dihoallit. Van. eiieheit, di­ ze d in , m irit è d in .— Gardet-lepouf un hoallet. .— Donnez-vous de garde de lui, autre temps, m irit ê bede un amser ail. dihoallit o m ïîâ, evezzaït oudhaii, lie—Qui peut ou doit se garder, m irapl, gouqit evez oudhû, licqit ez razan .— Cela arnapl. —L'action de garder, miridiguez, s'est fait sam que j ’y aiepris garde, great goarnediguez. v. gardien.— Garder, pré­ eo bet qemeû-ze hepm a am béztaulet server de, miret ouc’h , miret diouc’h , evez ou lecqeat evez ou hep gouzout pr. id ; divenn oud ou dioud, pr. et; di<lign ou hep ratdrgno/thepmasongéan hoal ouz ou diouz,/?r. dihoallet, dihöou èm dïsonch. ou dre va disonch ou a ll, id est,_miret onz goall.— Dieu nous hep sonck din. — I l n'a garde de faire garde de malheur, Doüe r’hon miro oud cela, ne deo qet qer dievez hac ober qe- droucq,Doüe r’ha bcllaï droucq fortun joaenze, ne de qet dievez ahoalo’h evit diouzomp ou goall lbrtnu divarnomp. za, ne deo qei V,cn da ober xe ou dao- — Gai der le bétail, miret ar chatal, di­ bef qemen-ze. E n riant, on dit : ne deo hoall ar c h a ta l, evezzaat oud ar cha­ qet qer dall e saoad, ne de qet penn- tal .— Garder les bêles d corne, miret ar m oe’h e lue. saud, dihoall ar saud, buguelyà ar GARDE-BOI3 , goard-coad. Van. saoud, pr. et .— Garder les lois, m iret al goard-coëd. lésennou.— Garder sa parole, derc’hell GARDE-BOUTÏQUE , marchandise e c’h c r, pr. dalc’liet. Van. daîheiâ e dont on a de ta peine d se dffùre, an am- yer.— Garder le lit, beza dalc’liet var rcus, an dilès, gouKl-stai. ir gnëlc, pr. bet .— Se garder de, lie ai


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virct, hem dihoall. Van. h im vireiâ.— lapins, goarem m, pi. ou. Vttn. id.,p/.eü. G A REN N IE R, gouremmer, pl. yen. — Gardez-vous de faire folie, hem virit oud pep folléntez, hem dihoallit ouc’h Van. goarem m our, pl. yon, yan. folléntez, dihoallit da ober folléntez.— G A R G A R IS E R , nettoyer, goëlc’hr e Gardez-vous bien de parler, dihoallit da c’henou, pr. goëlG’het. Van. golheiû er brezecq, dihoallit da lavaret g«er ou ne goucha ziabarh. — Gargariser la gorgef lavarac’h gue r, lieqit evez ne gomp- gargouilhat, pr. ef. — L'action de gar­ sae’h . — En donner d garder, rei da blou- gariser, gargouilliérez. G A RG A RISM E , lousou evit arguem a, rei qélyen da bloum a ou da louncqa rei da gridi, pr. roët; leusqeul ga-r n o u , gargouiI,p/. ou. G A R G O T E , mauvais cabaret, ostaldon da redecq, pr. lausqet. Van.- reiñ bourdeü , gobér bourdeü, distaguein liry-vorn, pl; ôstalliryou-vorn ; tavarqerheneü. — Celui qui en donne d gar­ gnicq, pl. tavargnouïgou; coz-tavargn, der, nep a rotraoufaos da gridi; un dèn pl. coz-tavargnou. G A R G O T E ll, m oñnet da Sva da u n bourdus, pL tud ; ur goaz eoandt. G A RD EU R, qui garde des troupeaux, ostalliry-vorn ou da ur goz-tavar^n , mæçzaër, pl. yen. v. berger.— Gardeur ppr. ëet. G A R G O T IE R , ère, ostia 9u ostisès u r de vaches, pautr ar saud, pl. pauired. v■ . bouvier. — Gardeur de cochons, pautr an goz-tavargn, ppl. ostisyen , ostisesed. G A R G O U IL L E , goutière de pierre or­ m oc’h. GARDEUSE, qui garde des troupeaux, née d'une tête de serpent, de lion, etc. y mæçzaërès.p/. ed. v. bergère, vachère. — gargoul, pl. you. v. gouttière. GARNEMENT, v. libertin. Gardeuse de poulets, etc., plac’h ar yer, pl. plac’hed. G A R N IR , pourvoir, goarniçza, pr. et} G A RD IEN , qui garde, mirer, pl. yen; fourniçza, pr. et. Van. go aiûiçzein, evezyad, pl. evezidy. Van. m irour, pl. fourn i czeiiî .— Garnir une maison demeuyan, mireryon.' —r- Gordien, celui en la bles, annëza m i ty,pr.annezet; m e u b li g'arde duquel on a mis des biens saisis de un ty, pr. meublet; goarniçza un ty.-— justice, abyenncr, pl. yen; abyenneur, Une chambre garnie, ur gam pr anezet am byenaer, am byonner, ppl. yen. ou meublet ou, goarniçzet. — Garnirdes Van. goard, pl. ed. — Gardien de vais­ chaises, gorniçza cadoryou. — I l a la seau, gardyan, pl. ed. — Gardien, supé­ bourse bien garnie, fourniçz eo e yalc’h , rieur d’un couvent de saint François, gar­ fourniçzet m ad eo e yalc’h. dyan , pl. ed. — Le père gardien est un G ARN ISON jgoarnisoH jp/.ou.^an.id — Mettre garnison en quelque ville homme démérité, un dèn a vilideo an tad pl. e ü. ■ gardyan.— L'ange gardien, an eaim ad, ,ou quelque maison, lacqat goarnison èn an sel m ad. ur guær-bennac, èn un ty-bennac. G A R D IE N N E , celle qui garde des ob­ G A RN ISSEU R, qui garnit des chapeaux, jets ou un malade, m inerès, pl. ed; di- goamiçzer, pl. yen. hoallerès, pl. ed. Van. goardes, pl. ed. G ARNIS SE USE, goarn içzerès,pl. ed. GARNITURE,goarnitur,p/.you. Van. GARDON,poisson de ri vîère,m a n doc q . pl. mandogued; gargadenn, pl. ed. Van. goarniçzadur, pl. e ü .— Garniture de Ut, guënuicq, pl. gnennigued. de rubans, goarnitur guële , goarnitvr G ARE, inierj. teac’h, ieac’iiii, dihoall, m banno u. — Sans garniture , qui n'est dihoallit, evez, evcçzaït, liqit evez. — pas garni, divoarniçz, difourniçz. Voleur,gare la corde, laër, dihoallit oud GAi^OU, ou loup-garou,bleiz-garv,pl. ar gorclen, dihoallit oud ar groucg — blcizy-garv; bleiz, loup, garv, âpre;dènGare de là , teéc’hit, teae’hit. a-Ieçze. — vleiz, pl. tud; d è n , homme, bleiz, loup« G arc-gare, retirez-vous vile, çvez-evez, GAilOU A GE, bordell, pl. ou. teae’hit affo. GARUOT, bâton pour serrer, lo rtiçz, GARENNE, bois a i l'on entretient des pl. ou; spari-berr, sparl-treuz, pl. ou*


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GAU

CiAT

GARROTTER, lier fortement, am ar­ colletai! ydon .— Gâter, souiller, tacker, ra ferffl, amarra gand un tortiçz, pr. sonilha,/?r. et; eautra ,pr. et ; concbeza , pr. et; hacrât, pr: hacrëet. 7Y<ý. aiïiarret; erëen stardt, pr. erëet. m asturañ, pr. mastaret; sautra ü , pr. GARS, gareon, pautr, pl. ed. et. Van. couçzi, ccfuçzyciû, côuchÿeiû. * G A R S A ILL E S , bugale, pautredi­ —^Món habit estgâté, souiihet eo ou saugou, pautred. Van. haras. C A SC O G N E, provîhce ou partie de la tret eo va ab y d , couchezet eo va giViçqam and. Van. couçzyet eü m ’abyd.— Guyenne, Goascoign. Van. id. G A SC O N , qui est de Gascogne, Go- Il s’est tout gâté dans Cette mare, hacrëct asqonn, pl. ed, goasqonnis. Van. id .— eo oll ou. masfaret eo tout ebarz èl laLes Gascons, Goasqônis, ar Voasqôned. guenn-hont .— Gâter , rendre mauvais, GASCON NADE, fanfaronn'ade, goas- perdre, goaçzaat, pr. ëet; fallaat,/?r, qonnéres, pl. ou< Van. goasqonereh. ëet; co ll, pr. collet. A l. m allu. — La G ASCON N ER, faire le fanfaron, go- fortune gâte plusieurs personnes, fortun asqoûnat, pr. et.— Gasconner, voler a- fras agoll meùr a b fn y , re vras fortun droiiemeht, laëres ê soutil, laëres gad a ra goaçzaat cals tu d .— Ils ont gâté cet enfant, collet eo ar c'hrouadùr-hont soutilded, pr. laëret. GASCOISISM E, locution gasconne, gandho , fallëet eo ar buguel-hont goasconnaich , langaich ar Yoasqon- gadho, éat eo’ar c’hrouadur-hont da ned .— Il parle gascon, ou le gasconisme, fall gandhé.— L ’enfant gâté, ar c’hroud charmer, u n ebad Doüe eu è glévet o adur collet, ar m ap collet, ar mabicq collet.—Se gâter, sé corrompre, bouta, parlant goasqoûnaich. G A S P IL L E R , v. dépenser follement. pr. et; b re in a , pr. et cahout c’huë~« GATEAU,goastell,/)/. güestell. Van. — Cette viande est gâtée, boutet eo ar goastell; goëstell, ppl. eü ; galéüenn , c'hicq^m aü, c’huëz a so gand ar c’hicqpl. gâté üen rieü, gatéü. t1. fchaude, gâche. m à , breiñ eo ar c’hicq-mâ ou ar pes« — Gâteau des rois, goastell ar roüanez. qed-mâ .— Se gâter par-dedans, partant —- Rompre un gâteau , terri u r voastell des arbres et des fruits , teza * pr. et. ». açzamblès ,pr. torret; qenderri ur vo­ piqutr. astell, pr. qendorret. — Petit gâteau , GATE-METIER, outrier ignorant, o$ goastellieg, pl. guëstelligou.-— Gâteau qui travaillé d vil prix , coll - micher, cuit sôüs la cendre , goastell oaled, pl. coll-làbour,ur c’holl-micher, ur c’holf guëstell-oaled.— Gdttdu d’enfants, petit labour, tieûtent, lugtider. Van. «r tourteau, cuygn,/?/. cuygnou; cuygnicg, gouçzi-mechér. pl. cuygnôùïgou. ■ — S ’il reste de la pâte GATEUR, barbouilleur de papier, ur contre la pelle du four , on vous fera un barbouilher-paper, pl. barbouilhéryen gâteau, m ar chom tôaz ouc’h an iffourn, baper. Van. baslrouiîher, pl. yon, yan. GAVACHE , homme sans cœur et mal oz pezo cuygn .— Amasser des gâteaux, comme font tesjeunes enfants, aujour des vêtu, haifhoû ha digaloun, pl. hailhonInnocents y pour leurs étrennes, cuygna- ned ha digaloun. Van. caüard, pl. ed; o ü a , pr. et,. — Faiseur de gâteaux, couhyon, pl. ed. G A U C H E , cleiz. Van. et'Trég. clcy. goasteller, pl. yen. Van. goastellonr, — La gauche, an tu cleiz, an doura gatéüour, ppl. yon, yan. G A T E R, ruiner, détruite, goasta, pr. cléiz, ar c’hostez cleiz. — A gauche, a et. Van. goasteiû .— Les soldats ont gâté gleiz, a zourn cleiz, var an tu cleiz , tout le pays, goastet eo oll ar vro gand var an dôrn cleiz.'— Au côté gauche, en ar 8oudarded.— Gâter, faire tort, nuire, tu cleiz, èn dourn cleiz.— D u côtégaur noazout, noaza, ppr. noazet ; ober ga- che, dioud an tu cleiz.— Le pied gauche, o u , pr. græt; coll, pr. collet.— Le grand an troad cleiz. •— Un esprit gauche, ur chaud a gâté les blrs, re vras tomder èn spered treuz. — 'Une taille gauche, ur deus noazet pud an edou ou l u deu,* vènd diííeẃcoun. «


GAU GEA 44# GAUCHER , qui se sert dé la main G A U SSER, se moqutr, godiçzà, gogauche au lieu de lamain droite, cleizyad, diçzal, ppr. et; nodal, pr. et; ryotal, pr. pl. cleizidy; cleizard, pl, ed. Van. cle- et. V%n. gaudiçzat, gaudijçzeifl, ryotaï, yad, cleyard, ppl, ed. goapeiri, goapat, riqeçzal. G A U C H È R E , cleizyadès, pl. e d ; G A U S S E R IE , raillerie, godiçzérez; cleizardès, pl. ed. riot, nédérez,/?/?/.ou. Van. g a u d iç z a d u / G A U C H IR , biaiser, v.-y. gaudiçzereh, goapereh. 9 GAUFRE, rayon de miel. v. rayon.— GAUSSEUR, godiçzer, noder, ryoGaufre , oublie, galfrezen , pl. galfrez; tér, ppl. yen. V an.goudiçzour, goapour, gauiFi’ezen, pl. gauffirez. Van. goàstel- ppl. yon; dejandus. leñ, pl. goastell, goastell-moën. GAUSSEUSE, godiçzerès, ryoterès, GAUFRIER , fer pour faire des gau­ ppl. ed. Vin. gaudiçzoures, goapourès* fres, houara galfrez. Van. hoarn-goas- ppt. ed. telleû-plad. GAVOTTE, danse gaie, gavotten, pl. GAULE, royaumedeFrance, Gall, bro- ou. — Danser une gavotte , danczal u ï G all, bro-C’hall. v. France. — I l a les c’havottenn, pr. dançzet. armts du roi des Gaules sur Us épaules, GAYAC, bois des Indes, dur et pesant, fourdiliset eo ou eo bet, armoryou Gall gayacq, coad gayacq. a zoug var e ziou scoaz. — Gaule, per­ GAZE, étoffe très-claire, gazen.— Une. che d gauler des noix, 'des pommes, per- gaze jaune, u r gazen velen. — Une gâte, chenn, pl. ou; perch, peirch.— Gaule, noire, ur c’hazen du, u r gazen du. bâton grêle pour s’appuyer t goalenn, pl. GAZETIER, gazettenner, pl. yen. goaleigner. Van. go alenn, pl. eü. v. ba­ GAZETTE, gazetenn, pl. ed. guette. — Gaule, houssin* propre d corri­ GAZON, terre couverte d'herbe, mouger un enfant, quylastrenn,qelastrenn, denn glas, pl. m o u d e n n o u , m ouded ppl. ou. v. verge. — Gaule, verge, guya- glas. Fan. motenn glas, pl. m ottad. le n n , pl. o u , guyal. — Gaule, vergette GAZONNER, goarniçza gand m oupliée en arc, croumelleñ, croum ell ,ppl. ded glas. «u- — Gaule à piquer des bœufs, garzou, GAZOU ILLEM ENT, gueÿz oagueyd pl. garzéyer. an labouçzed, can al labouçzed. GAULER, battre lesarbresfruitiers pour G A Z O U IL L E R , parlant des oiseaux ^ en faire tomber U fruit, bazata gu è%,pr. gueyza, guyda, cana, ppr .et .— Gazou iiet; discarr frouëz gand peirch, pr. et. 1er, parlant des petits enfants qui commen­ G A U LO IS, habitants des Gaules, an­ cent d parler, gagouilhat,/>r. et; beguecien nom de la France,Gall, pl. Gallaouëd. lyat, pr. et. Van. id. — Un Gaulois, un Français, ur G EA I, oiseau, qéguin,/?/.ed. Van. id. Gall. —L esGaulois, lesF rançais, a'rC ’hal- Burlesq. richard, richardicq. v. pie, re~ laouëd. Van. er Galleüed.— Gaulois, le nard. Foire ues comme un geai, loëruss langage gaulois, gallecq coz, ar gallecq ou foërous evel ur gu égin. coz. Van. er gallecq-coh.— Parler gau­ GEANT personne de grandeur colossale, lois, comps gallecq-coz. — Gaulois, an­ gigant, pl. ed; géant,/;/.ed. V an.ià.A L tique, bai bare, grossier, coz* barbar. — g ia n d , gigas, ppl. ed. — Le-géant Go­ Cet homme a les manières un peu gauloises, liath, ar gigant Golyath. — David, lors­ ai c hompartamand eus an dèn-hont a qu’il n’était encore que d’une taille fort dausta un neubeud oud hiny ar c’hal- médiocre, et un nain, en comparaison de laouëd an cian, coz eo terrupl ar fæç- Goliath, vint d bout de tuer ce géant d’un zounyou eus an dèn-hont. coup de fronde, David petra b e n n ae n ’eGAULOISE, qui est des Gaules, Gallès, do nemed ur c’hrenn-bautricq c’iioaz, pl. ed. Van. id . — Une Gauloise, une Fran­ ha m em esam and u r c ’hornandounicq çaise y ur C’hallès. Van. ur Gallès, ur ê-scoaz ar géant Golyath, a zeuas cousHallès. —-Les Gauloises^a r C ’hailcsed. coude a beim da laza gand un taul bal50


GEN 44 a Q EL tram m ar picqol-felpen-laqqepod bras- scouruet eo ar c’hoad hac ar væin, — ze. — Og , roi de Basan, était iiri géant Les herbes et les feuillages sont gelés, revet qui avait neuf coudées de haut, Og, roüe eo ar guéaud hac an delyaichou,///aut à Vasan, a yoa ur géant pehiny èn de- prendre dans les mêmes sens que dessus, Us voa nao ilinad uhelded,petrizecqtroa- substantifs scourn, scôrn, sclaçz, réan; dad-hanter a uhelded ; ennez voa ar et tes adj. scourn us, scôrnus, sclaçzus, révus. — Qui peut geler et qui est sujet peulvan, va Doüe. GEAiNTE,gigantès,geantès,peulvan, ageler,ré\ns, seourims, ecôrnus, sclaçppl. Ou. Pelvan se dit aussi des hommes zus.— L*action de geler, révadur,scournder, sclaçzadurez, scôrnidignez. — Il extraordinairement grands, v. pilier. C E L É E , froid qui glace, réau; réveil, gèle et il gèlera, révi a ra harévi arayo, pl. ou. Van. réau, reü. v, glace.— Petite scourna ara ha scourna arayo, bezacz gelée, révennicg, pl. révennouïgou. — sclaçz,beza ezsclaçzo.— Ondirait gu'il U a fait une petite gelée, n r révennicg a a l’urne gelée, tant il paris d'un froid pé­ so bet, un ta m m ic q réau a so bet. — nétrant, qer yen e teu ar c’hompsyou Gelée blanche, première et médiocre gelé», èr meas eus e gorf, m a lavarac'hezeo gui blanchit les herbes et les arbres, réau scournet e ene èn e greiz. G E L IF , gercé par la gelée, coad geguënn; révenn-venn,/?/.révennou. Van. ie ü g u ën n . On dit proverbialement en lecq, coad gèl. Van. coëd gelecq. GELIN E, poule, yar,p l. yaresed,yer. français et /n breton : G ELIN O T T E, jeune poule tendre et Gelée blanche au croissantf grasse, eznès lard, pl. ed;polés lard,^/. Margue de beau temps y ed. — Gelinotte, poule sauvage, eznès Gelée blanche au decours , ;ouëz, pl. eznescd. Van. yar gouë, yar De la pluie sous trois jours. guïfF, ppl. yer, etc. Réau guën èr c’hresq, G E M IR , se plaindre par des cris, hirAmser gaër ha fresq î v ou da, liirvoudi, ppr. et. Van. hirvouRéau guënn èn discarr, deiñ, eaûvein, gober canvéü. v.lamenr Amser g:leb hep m ar. .— Gelée forte,réau caled, scourn,scôrn. ter, sanglotter, soupirer. — Gémir comme — La gelée est si forte que larivière estpri­ une tourterelle , hirvoudi evel un durse, que les pierres en sont gelées, qer ca­ zunell. —■Ce qui mérite d'être gémi, hirled eo ar réau, m azeo sclaçzetarstær voudus, hirvoudecq, die a hirvoud, oh, h a scournet ar vaein gandhâ. — Etre aû.—*Celui qui gimit,hirvouder, pl. yen. sujet d (a gelée, bena révus, beza suged — Celle qui gémit. hirvouderèa , pl. tla révi. — Temps propre à donner de la ed. GEMISSEMENT, plainte douloureuse, gelée, amser révus.— La gelée n'est bonne que pour les choux, ne deo m ad ar réau hirvoud, pl. on; siouadenn, pl. ou; de iiemed evit arc'h au l ou nemedevitle- siouaz, hélas. Van. hirvoud, pl.eü', canneraat ar c’haxd. — Gelée, sucs de vian­ véu; hirvoudenn, pl. eü. — Pousser de des, jun caledet, suzncal«det, ju n qicq longs gémissements,ober hirvoudoxi bras, coazet lia caledet. Fcm.chugoaqicqca- pr. græt; hiryoudi m eurbed, pr. et. GÊNANT, e, qui gêne, encresus, poIcdet ou yeinet. v. consommé. G ELER, glacer, revi, pr. e»; scourna, annius, anqennius, tourmantus, oe’h, scôrui, sclaçza, ppr. et. Van. réaoneiû, â, aiï. Van. poënius. GENCIVE, carvan, pl.ow, carven,pl. réiichi, sclaçzeiû, scorneiñ, sornein.— Les blés et les vignes sont gelées, révet eo ou; qicq-dént, qic an dént, ar c’hicqau ydou hac ar guïnyennou.i— La su­ dént. Van. qicq-dént. — Gencives des pe­ perficie de l'eau est gelée, sclaçzet ou clez- tits enfants quin ont point encore de denü rut eo an dour. — L'eau est profondé­ ou des vieillards qui n'en ont plus, munç* ment gelée, scournet ou scôrnet e« an z u n , pl.- ou. — Les gencives ne lui per­ dour. — Le bois et les pierres sont gelés, mettent pas de manger, il est contraint à _


G ElfV 445 GEN sucer, ne'ra nemed suzna gad e vunç- miêre branche de l’ordre; le deuxième, celui des Observantins ou Cordeliers, des Récol* zunou. GENDARME, soldat de police, mare- lets,desSoccolants,Arabides, desPénitents, guer armet penn-da-benn, pl. maré* etc. ; le troisième, celui des Capucins, èn urz sant Francis ez eus try zad géné­ guéryen, etc. v. lance. GENDARM ERIE, corps de gendarmes, ral ; ar c’hentâ eo hiny an tadou Couar varreguéryen armet penn-da-benn véntualed, an eil eo hiny san-Francesis; an drede eo hiny ar gabucined. ou armet penn-qilh-ha-troad. G E N D R E , raap-caër, pl. mibyenGENERALAT, dignité d’un général t gaër; d e u û , pl. ed. Van. m abecq, pL generalaich. GENERALEMENT, e général. mabrgued; dean, pl. ed; dan, pl. ed. GÊNE, torture, question, jayn, jahyn, G E N ERA LISSIM E, gênerai ar gene­ tourm and. Van. jahyn.— Gêne, la ques­ raled. G É N É R A L IT É , qualité générale, getion du feu, an touich-tan, qistion an tan, ar guistion-dan. A l. tanar, idest, neralded. GENERATION , action dhngetyirer, tan-ardant. — Donner la gine d un cri­ minel, jayna u r c’hrim inal, pr. jaynet. en gueh eñ Ia d ur. — Génération, filiation, v. questionnaire. — Donner la gêne ou la lignez, pl. ou; gouënn, pobl. — Le litre question du feud un criminel, ta*a edreid de la génération deJ.-C., al levr sacreus da un torfetour, pr. tan et; rei an touich- a lignez Jesus-Christ. — Une génération tan ou rei touichou-tan da u n tor- méchant« et illégitime demande des mira­ ietour, pr. roët. — Gêne, fatigue, peine, cles, on ne lui en fera point voir, nr gou­ encrés, irubuilh. Van. p oën, tribuilh. ënn m illiguet ottur bobl fall habastard — Donner là gêne d son esprit, encresi e a g’houlenn burzudou ha ne vello nespered, pr. et; trubuilha e spered, pr. cun, eme Jesus-Ghrist. — Lesbiensmal et; tourm anti e benn oue spered, pr. et. aequis ne passent pas d la troisième géné­ GEN EALOGIE, suite d*aïeux, anhis- ration , ar m adou goall-acquysitet na tor eus a vouënn u r re-bennac, an his- drémenont qet ê daouarn an douaren ed, ar m ado u droucq-acquysitet ne tor eus a lignez ur re-bennac. G EN EA LO G IQU E, table ou arbre gé­ deont qet bede an drede gouënn ou be­ néalogique, taulenn-gouënn, pl. taulen- de an drede lignez. — Génération, per­ nou ; taulenn-lignez. v. arbre. sonnes qui vivent en même temps, r u m tu d , GENEALOGISTE, nep a ra taulen- popl. — Une génération passe et l’autre nou-gouënn ou tauleiinou-lignez. vient, u r bobl a drémen hac un a il a GÊNER, donner la gêne, v.-y. — Gê­ zeu, u r rü m a drémen hac u r r u m ail ner, violenter, jayna, pr. et. Van. jahy- a zeu, ur ru m tud a dremen ha ré ail De génération en gé­ neiíì, contraigneiû. — Se gêner, hem a zeu ho goude. jayna. Van. him jahineiû. nération, a rum-ê-rum, a bobl-ê-popl, GÉNÉRAL, e, universel, général, ge- a oad-ê-oad, a amser-ê-amser, a gant~ renal. Van. id .— E n général, e général, ved-ê-cant-ved. GEN EREUX, euse, quia l’âme grande, en gerénal.— Général, qui commande en chef l’armée, général a arme , général nobl a galoun, nep èn deus ur galoun var un arme. — ■Les généraux d’armée, vras ou nob l.— Généreum, euse, brave, ar generaled eusanarmëou. — Général, vailhant, calounecq, oe’h , à , an. — d'un ordre religieux, général ou tad gé­ Généreux, euse* libérai, îarg, oe’h , &. néral vès a u n urz .— Les gén&auxd’or­ GENEREUSEM ENT, gand vailhanliçz, gad largnéntez, èn ur fæçzoun dres, ar generaled ou an tadou genera­ led vès an urzou religinsed. — Dans n o b l. ez calounecq. G É N É R O SIT É , grandeurd’âme, libé­ l'ordre deS.François ily a trois généraux: le premier, celui des Coriventuels ou Cor- ralité, vailhandiçz, vailhant çz, ealo’. m, dcliers à la grande manche, qui est ta pre- larguéntez.


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GBX Ge n GENESE fprèmUr livre de ta bible, levr iñ g iu , ig in , igîgn. — Il a du génie, iûgin

ar genes ; ar c’hentâ levr eus ar v ib l, euigin en dereus, iginusço,igignuseo. pe èn hiny ex eo discrivet an histor eus G EN IEV RE, fruit du genévrier, ge­ a grouïdiguez ar b e d , hac eus a vuhez nevra, greun genevra, liad genevra. ar batryarched. G E N IS S E , jeune vache, o u n n e r, pl. GEN ET, arbrisseau f bazlan, baëlan, ed; enoar, pl. ed; annoard, pl. ed ; Jjalan, baônal. Van. b o n al, benal, be- bieuc’h yaouancq. Van. anoër, pl. ed. la n . — Jeunet brins de genêt, B.-Lêon, — La génisse chasse, ou cherche l’approche scodou baëlan. A l. brinçzou bazlan , du taureau , hemolc’h a ra an ounner. bazlannigou yaouancq .— Des troncs de —La génisse a eu le taureau, hemolc’het genêt, scodou b azlan, grizyou baëlan. eo an ounner. — La genisse est pleine, «—<Une verge de genêt, ur vyalenn vaë- dalc’het he deus an ounner, qeule ou la n . Van. urvonalenn .— Une branche de qeufle e® an ounner. v. présure, jument. genêt, ur bar ou ur bod baëlan.— Un GENITURE, enfants, buguel, pl. buSalai de genêt, ur valaënn, pl. balaën- gale. — Voild votre belle génitale, voire n o u .— Genêt d’Espagne, bazlan Spaign. belle production, cetu aze ho'taul-mi* GENET A I, lieu semé de genêts, bazc h e r, cetu aze ho puguel coandt ou ho lanecg, pl. bazlanegou, bazlanéyer. puguel didailh ou dibalam our ou diy a n , bona1ecg,belanecg,/)/>/.ueü.— Le fæçzoun ou diforc’li. genetai, ar vaëlanecg, ar bazlanou. GENOU , glin. Van. clin-gar. -—Les G EN EV IEV E, nom de femme, Geno- genoux, daoulin, an d ao u lin , an navefa.— Petite Geneviève t ou Javote, Ge- oulin. Van. en deülin .— I l a mal ou ge­ novefaïeq, N ofaïc, F àïcq .— Sainte Ge­ nou, aux genoux , droucq èn deus ou neviève , santés Genovefa. poafì èndeus èn e c’h lin , ôn e zaoulin. ; G E N E V R IE R , genévreg, junipereg, — J'a i mal d un genou, à mes genoux, ppl. ou. poan am eus èn u r c’hliu ou èm g lin , G E N IE , bon ange, eal m a d , pl. ælez èm daoulin .— Etre d genoux, beza dam a d ; ael m ad, pl. ælez m ad, æled mad. oulinet, beza var an daoulin, beza var — Mauvais génie, ar goall æ l, pl. goall bennou e zao u lin , pr. bet.— Qui a un .ælez; grippy. — Génie qui, suivant l'o­ genou d terre, g lin e t, var un c’h lin .— pinion du peuple, accompagne chaque hom- A genoux, vite, dan n ao u lin , afïb ; yt vne , an arc'houëre. — Génie familier, affo d’an daoulin .— Le gros os du genou, démon privé, an diaul priûvet, an ar- croguenn an glin ou ar c’hlin. — L'ec ’houôre. Je ne sais d'où peut venir ce mot minence du genou, des genoux, penn ar arc’hoüere, fort commun parmi les an­ c’h lin , pennou an daoulin. ciens du peuple, si cen'est de arc’hanfour, GEN OU ILLÈRE, ce qui eouvre lesgenpporte-argent ; parce qu'ils disent que ce- noux , morzetenn, pl. ou. Van. mor4ui qui a cul arc’houëre ria manque point h eltenn, pl. eù. — Genouillères de bottes, d'argent.— Génie, naturel, n atu r, spe­ morzetennou heuzou. red .— I l a un génie heureux , natur vad GENRE,, t. de grammaire, gener. — a so énnA. — I l a un mauvais génie , de Le genre et l'espèce, ar gener hac ar spès. mauvaises, inclinations, droucq-natur a — Genre masculin, ar c’henià gener, ar so én naû .— Un génie vif, ur spered bco, gener m al. — Le genre féminin , an eil u r spered bouilhus , ur spered’ biivi- gener, ar gener leinell .— Le breton n'a flicq, beo a natur, bonilhus dre natur. pas de gtnre neutre , en brezounecq ne — Un petit génie, un esprit borne, ur spe- deus gener e-bed nemed ar m a l, ar redicq bihan a zôn , ur spered berr ietnell hac an hiny c u m m u n .— Le genre meurbed. — Un beau génies ur spered humain, al lignaich hum en, an oll-dud, caër a zèn .-^-It ne faut point violenter Avm ar bed-oil.—Genre, sorte, manière, seurd, génie, arabad eo forza natur .— Gmie , m a n y e l, iæçzoun , spès. — Il y a un adresse pour la arts et pour les sciet.ces . genre de personnes qui sont, etc., beza ez ,


GEO 445 GEN eu? un seurd tud ou ur fæçzoun tud ou mière, u r m anericq coandt. — Une pau­ vr spèstud pcre a so', etc.— Prendre un vre gentilhommière, u r c’hoz-vanericq. G E N T IL IS M E , religion des paient, genre de vie, qemeret un seurd buhezéguez, qemeret u r stad a vuhez, pr. id. fah-credeû an dud divadez, fals-léseü GENS, personnes, t u d , persounai- ar bayared. G EN T ILIT É, les païens, ar bayaned, chou. Fan. tu d , tude«t.— Gens, domes­ tiques., tud an ty, ar servichèryen. — an tud divadez. G E N T IL L E S S E , amabilité, géntilMes gens, ies gens, va zu d , da d u d , daz lu d . — Ses gens , nos gtns, e dud , lion ded. Van. coëntiz, coantiz. — Cette tud. — Fos gens , leurs gens, ho tud, lio femme a beaucoup de gentillesse, ur génzud.— Gens de pied, tudvardroad.— de tilded vras he deus ar c’hrecg-hont, cheval, tud var varc’h , mareguéryen , ur c’hrecg géntil eo terrupl.— Il nous a marecaouryen.— de mer, moraër, yen, fait mille gentillesses , cant géntilded ou moraïdi.-*—Tous les gens de bien, an oll cant tro géntil ou cant tro goandt èn re-vad, ar rc vad oll.-— Tous les gens de deusgræt dirazomp, cantbourd coandt bien sans en excepter un seul, ar re-vad èn deveus great dirazomp. G EN T IM EN T , jolim ent, , ««anticq , oll guytibunan. guytib nnan, id est bete-unan.— Gens de lettres, tud a stu- probicq, mistricq, brao, gad géntilded. G EN U FLE XIO N , action de fléchir le d y , lu d gouïzyeeq.— d’église, tud a ilis — de justice , tud a justiçz, lu d a yus- genou, ur stou-glin, u r plecq-giin. — tiçz.— du roi, tud ar roue.— de métier, Des génuflexions, stou-daoulin , plecgmerchcrouryen. — de rien, tud distér d a o u lin .— Faire unè génuflexion, plega Fan. id. r. canaille.— Quelques gens, ur ur c’h lin .— Faire des génuflexions , plega an naoulin, pr. plegüet. re , ur re-bennac. G E O F R O I, nom d’Iwmme, Jaflrez , G EN TIA N E, plante médicinale, geanciftYargcanciif, lousaouën ar geanciiF. JaiTre. G E O G R A P H E , nep a ene pe a zesq G E N T IL , païen , payan , pi. ed; dèn divadez, tud divadez. c. paicn. — Les ar sqyand da anaout an oll broëzyou gentils , an dud divadez , ar bayaned. eus ar bed. G E O G R A P H IE , description du globe — Gentil, joli, mignon, coandticq, propicq, mistricq, gentil, oe’h, aû. t. joli. terrestre, taulenn eus an oll broëzyou, — Vous ites un gentil personnage, ur sqyand pehiny a zesq da aznaout an oll pautr gentil oe’b 3 ur paulr gentil so broëzyou eus arbed. G EO G RA PH IQ U E, carte géographique, uc’hanoc’h. GENTILL ATRE , petit gentilhomme taulenn pehiny a zisquëz lod eus ar de noblesse douteuse, briz-digentil, pl. bed, pe an oll broyou eus ar bed. G E O L A G E , droit dû au geôlier, geobriz-tud-digentii; cracq-digentil, pl. cracq-iu-cheiitil,* coz-digenlii,/?/. coz- laicli, guïr ar geolyer. digenlîl ,pl. coz-tuehentil; digentil conGEOLE, prison , ar s o l, ar geol, ar üzeteus a lostar c’harr,/?/.tuchentiJ, etc jol, ppl. you. Van. id., pl. yeü. G E N T IL H O M M E , qui est noble d'ex­ G E O L IE R , solyer, geolyer, ppl. yen. traction, digenlil, pl. tuchentil; digen- Van. id. .p/.yon,yan.ydi/.cheper-, p l. yen. tii-nobl, pl. tuchenl.'l* nobl. Van. di­ G E Ô L IÈ R E , grecg ar geolyer, ar gentil , pl. luciientil, luehentiîed. di- geolyerès. gentd, id est, dèn gentil; et tuchentil. GEOM ETRE, nep a voar, pe a zesq tud gentil.— Gentilhomme de la chambre ar fæçzoun da vusula an d o üa r, ha duroi, digenlil a gampr arroüe.— à liè­ pep matery ail. vre, digentil paotü’. G EO M ET RIE, sqyand pehiny a zesq G EN f ILH031M IÈRE, maneriçq, pl. ar fæçzoun da vusula an doüar, ha pep mnneryonïgou;coz-rnanericq, pl. co?.- m aîcry, hervez e uhelded, e zounder, Kiiineryouïgou — Une jolie gentilhom- e h c d , hac e ledander.


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GBR

G IB

GEOM ETRIQUE, a aparchant ouc’h e d, germin an y d , boëdenn an ed, ar m usulaich evès an doüar, etc.-—lin héguin an yd. Léon, braguez an ed— pas géométrique est composé de einq pieds, Le germe d’un œ uf, clu y , qilhéguez, u r garaed musulaich a gompren pemp germin vy, boëdenn vy.— Faux-germe, masse informe de chair, an m as, pl. aûtroadad. GEORGES , nom d’homme, Jorch.— masyou. r. amas, môle. G E R M E R , pousser un germe, higuiSaint Georges, sant Jorch. G E O R G IQ U E , les géorgiques de Vir­ d a , pr. et>; d ih o a û , pr. dihoaûnet; digile , pévar levr Yirgila;eveus ar gouni- voann,/M\ et; germ inan, pr. germinet; didiûvi, pr. et; de tenv, sève, qeldéguez ou eus al labouraich. G E R B E , faisceau de blé coupé et lié , lida,/»*. et; de q e ll, testicule, bronçza, m a la n , pl. o u ; m alan e d, pl. m alanou pr. et; de brônç.z, pousse. A l. tardol, pr. e d ; stuc’h e n n , stuc'lienn yd, pl. stu- et; de ard , naturel, el de taul ou loi, jet, /joaj5e;bra^ueza,braguezi,sautra./?pr.et c ’hennou. Van. fesqen, fesqad' G E R O N D IF , t. de grammaire. I l s’ex­ GERBER. r. engerb'r. G E R B IE R , tas de gerbes, Léon , se- prime en Breton par l’infinitif précédé de xnenn , pl. ou; caquatl, pl. ou. Trég. l’art, o ou èn ur. — E n courant, o recalborn ,pl. yo. B.-Corn. croasell. pl. d e c q , èn ur redeeq. — E n aimant, o 1 ou. H.-Corn. pem penn, pl. a u ; bern- caret, èn nr garot. G ERV A IS, nom d’homme, Celvès.-—■ e d , pl. yati. Van. m e n a i, pl. eü. G E R C E R , causer des cretasses aux Petit Germais, Gelvesicq. mains , spinac’h a , pr. et; scarra gand GES\ER.,deuxiimeventricule d’oiseaux, ar rio u , pr. scarret ; trouc’ha ou fauta elas. Van. sabler. GESTE, action du corps, gestr, pl. ou. gad ar rio u , ppr. et. Van. spinaliein, scarrein* feüteiû gued en aneouëd. Van. i d pl. eü. — Faire quelque geste, Léon, sqalfa, pr. et. — Gercer, parlant ober ur geslrbennac, pr. græt.— Faire du bois qui se fend, d’un mur qui sè cre­ des gestes, ober gestron; gestral, pr. et. vasse, scarnila, pr. e l; fauta, pr. et ; —■Un beau geste, ur geslr caër, pl. ou. — Gestes, belles aciioiis, oberyou caër, scarra, pr. et. G E R Ç U R E , cr'vasse stir la peau, spi- oberyou enorus. G È S T IC U LA T E U R , qui gesticule, nac’h e n n , pl. ou , spinach; scarr, pl. o u ; trouc’h , fau t, ppl. oa.*Van. spi- gestraouër, pl. yen. Van. gestrour, pl. nah. Léon, sqalf, p!. ou. — Gerçure , yon, yan; grimaçzus. GEST ICU LER, faire des gestes , gescrevasse , scarnil , scarrou, fautou. — GestiG E R M A IN , nom d’homme, Germen. traouï, pr. et; gestral, pr. et. ■ — Germain, ne, frère ou sœur de père et cuUr, faire trop de gestes, re gestraoüi; de mère, ^compès. Van. campoes.— Ils ober re a gestrou,ober gestrou dic’liraçz sont frères germains, breuzdeur cumpès pr. græt. G ESTION , action de gérer, comporin t , daou vreuzr com pèsint. v. frère. — Ce sont deux saurs germaines, c’hoa- tam and. — Rendre compte de la gestion resed eompès iu t, diou c’hoar campes d’une tutelle, renta cound eus e gomînt.'— Cousins ç'ennaim , enfants de frère poriam and èn ur voardounyez, renta ou de soeur, qendirvy cornpôs. Van., can- cound eus a ur voardounyez,pr.rentet. G IB E C IÈ R E , bourse de chasseur, gibiderüed campoës.— Issus de germains, cerenn, pl. on. — Des tours de gibecière, qevendirvy. v, cousin. GERM AINE,nfl;?j de fimme, Gem icna. troyou gibicerenn, bourdou coandt. GERM ANDRÉE, niante amère, beta- Van. bourdeü. braii. G IBE LET ,pelit foret, guymel cd,pl. ou. n ie q , betoëna, iousaouëü an derzyeñ. GERME , embryon de graine , qcllid , . GIBÈT, potence, potançz, pl. ou; ar liég in n , germ in, boëiienu, braguez. groueg-r ar groücg-lec’h. A l. gibel, cro». germer.— Le germe du bld ,■qe.Hid an ug-prenn, a i pre nn -croaz. — Le Nor-


GLA 44? G IR GIROUETTE , gilouëtenn, pl. ou ; mand fut mené et pendu au gibet, an Or— Girouette qui a des m andayoacaçzetdarpotançz ha ci*ou- guïblenn, pl. ou, ■ guet outâ siouazdezâ . — Reste degibet, armes peintes, scobytell, pl.on; de scoëd, reste de coi de, injure, bouëd argroucg, écusson. — Ilva comme une girouette, par­ bouëd ar gordenn, lançz ar groucg. lant d’un homme inconstant, treï a ra eVan. boëd er groug, b o u ïd er groug. c’hiz ur gilouëtten ou ec’hiz ur vibleii, G IB IE R , animaux pris d la chasse pour treiaraevelan avel, ur barboëllicq eo. G IS A N T , e, couché, clan èn e vele* manger, giber, qieq goëz, qicqchaçzè. fém. clan èn he guële. Van. gibér, qîcq giboëçz. GIT ( ci- ), am â ez eo eûterret ou bezGIBOULÉE, ondée de pluie, cahouadglao, pl. ciihouageou ; barr-glao, pl. hyet N, hen-a-hen; am â ez repos heabarrou^mor-glao, p/.mor-glavyou. Van. a-hen. r. reposer. GITEjOil le lièvre couche,toull ar c’h ad , bodad, pl. eü. GïbQYVÂ\,giboyeur.v.chasse,chasseur. — Gîte, oâ l’on couche en voyageant, loGIGOT, eclanche, gigod, pl. ou; nr gi- geiz, herberc’h. G IT ER, coucher en voyageant, logea y god-vaoud,'/)/. gigodou; morzed vaoud, pl. o u .— Un gigot de veau, ur gigod-lue. pr. et;, herberc’hya, pr. et. GLACE , eau gelée, scourn, scôrn , GILDAS, nom. d’homme, Guëltas. — sôrn , sclaçz. A l. crou , grou. — Glace iS Gildas, sant Guëltas, sant Yeltas. G ILLES , nom d’homme, Gily, Gilês. qui couvre la superficie de l’eau, clezreñ, — S. Gilles, sant G ily, sant Gilès. — sclaçzenn ,ppl. ou. Van. id. ppl. eü.-*— Terme jusqu’d la Saint-Gilles , termen Glace fort épaisse, scourn, scôrh. — D» bedo gouël Sant-Gily ou bede San-Gi- la glace, sclaçz, scourn, scôrn, sôrn. ly. — S. Gilles, près Henntbon, San-Gi- Van. id. v. gelée, verglas.— La mtr était ly Hennbond. ■ — S .-Gilles-P ligeau, en calme , unie, et paraissait comme une gla­ ta H.-Corn., Sant-Gily-Plézou, id est, ce, ar m or a yoa compès evel ur plancSaiîit Gilles des peuples, du grand peuple, qénn , hac heñvel ouc’h ur glezrenn de ploëz, pl. où. — Gilles le niais, Gilès ou ur sclaçzenn. — Glâce de miroir , al lue, Gilès an diot. guëzrenn ur mellezour , pl. guëzreigGILLETTE, nom de femme, Geletta. ner mellezourou. A l. drich. V 1

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G LI 44$ gla gaat e vin da fresqaat. glandes , guërblannus, goagrennus, G LA C IS , «splanade , plaçzenn var oe’h , â , — Les mamelles tont des corps n a o u , pl. plaçzennou ; pleanenn var glanduleux, an divroa a »o guërblen­ n a o u , pl. pleanennou. nus ou goagrennus. GLAÇON , morceau de glace , pez GLANE, poignée d’épis, tescaoütnn, scourn, pl. peziou ; tam m scourn -ou pl. tescaou; dournad tesçaou, dournad clezr, pl. tamraou. —- Glaçon, frimas, lannvennou, dournad pennou-ed, pl. frim , .sclaçzenn, pl. ou. — Glaçon pen­ dournadou. dant au toît, hinqin., 'pl. you. G LA N ER, ramasser les épis après la GLADIATEUR , homme d’épte, qui moisson, pennaouï, pr. pennaouët; lacombat sur l’arène, clezéyad, pl. clezé- moëza, pr. et. Trég. tescaouiû, pr. tesidy. Van. cleanour, pl. y o n , yan. caouët. H.-Corn. tohato , pr. tohatet. GLAÏEUL , plante, helestren , pl he- Van. tescanneiû , toësatat, tohatat, lestr. Van. corsen pl. cors. v. roseau. ppr. et.— L ’action de glaner, tescaoüéG L A IR E , humeur visqueuse , glaou- rez, pennaoüérez. re n u , pl. o u , glaour; roncqenn , pl. GLANEUR, te^caouer, pl. yen; penou. v. flegme. — Glaire d’œuf, guëü-vy. naouer, tohater, toliatour, ppl. yen. Van. scie re n n-ü y. GLANEUSE, pennaouërès, pl. ed G L A IR E U X , euse, glaourus, glaou- teseaouërès, tohaterès, ppl. ed. recq, gludennecq, oe’h , à , aû. G LA PIR, crier comme le renard, speuG L A IS E , terre propre d faire de la po­ ûyal, pl. speuûyet. v. crier.— Le renard terie , p ry , doüar pryeucq ou pryecq. glapit, speuûyal a ra al louarn. Van. id. G LA PISSEM EN T , cri des renards, G LA IV E, arme tranchante, A l. glaif. speuûyadur, garm al leërn. id est, glétf, glév. G L A S , son funèbre de cloche, lésou; GLA N D , fruit du chêne, mésenn,/?/. de lésel, laisser la vie, etc. glas. Ce der­ mès. Van. id .— Petit gland, mesennieg, nier mot veut dire douleur au corps, v. mort. pl. mèsigou.— Du gland, m ès .— Année — Sonner le glas, senni glas, senni lé­ abondante en gland, bloazvez mesecq.-— sou, pr. sennet; soûn glas, "soûn lé­ P épinière ou semis de glands, meseeg, pl. sou , pr. soûnet. mesegou ; ur vezecg, ur vaguerès mès, GLISSA D E, ricqladenn, pl. ou; risu r vammenn déro .'—D u gland de chêne qladenn , ram padenn, ppl. ou. Ce der­ vert, mès déro-spaign, mès taous. — nier se dit lorsqu’on écarte une ïambe de La calotte du gland, besçjenn ur veseñ, l’autre- Van. risqladeen, pl. eü. pl. besqennou mès .— Arnasser du gland, G LISSA N T , ante, lic q lu s , risqlus, déstumi m ès, pr. ef. lencqr, lam pr, rampus, oo’h, afl. Vàn. GLANDE, partie du corps molle et spon­ Visqlus-- Glissant comme une anguille* gieuse, goagrenn ,pl. on; de goagg, mou. ncqlusevel ur silyenn. — Le cheminda guërblenn, pl. o u ; guëibl. Van. can- Ciel est étroit et glissant, h e n d ar baragrenn, pl. eü; gouagrenn, pl. e ü .— dos a so striz ou e n c q , ha ricqlus ou Glandesquis’enflent dans l’aine,arguërbl, larapr. ^ ar verbl. v. aine,— Petite glande, guërG LISSER , ricqla, pr. rieqlei; rïsqla, blennicq, pl. guërblennoüigou; goa- pr. nsqlet; lam pra, pr. lampret. Van. grennicq, pl. goagrennouïgou. — Se nsqleiu. — Glisser en écartant les deux former en glandes , goagrenna, pr. et ; jambes, ram pa, pr. ram pet . — Se glis­ guêrblenna, pr. et. — Plein de glandes, ser dans une maison, ou hors une maison, guërblennus, goagrennus, goagren- hem ricqla èn un ty ou ar meas eus a necq, oe’h , aû, — Glande dêpourceaux, un ty , pr. hem ricqlet. — L ’action de excroissance de chair qui leur tient d la glisser ncqladur , ricqladurez. Van. gorgt, nozelenn, pl. ou. risqladur. v. glàsaUe. GLANDULEUX , euse , composé de G L IS S O IR E , lieu çà l’on glisse, rie-


G LO GLO 44q qlouër, vL ou.— Faire une glissoire f o- rieux, qui a acquis de la gloire pa ' son ber ur rieqlouër. rite, enorus, nep èn deusmilitet nn haG L O B E , corps sphérique, corps rond. , iio caër ou cals a c’hloar. — Rindreson b o u l, A l. globyii ,p l. a u .— Le globe du nom glorieux par ses beaux exploits, renta mincie, boul ar bed, ar voul eus àr bed, e hano enorus dre e oberyou caër, pr. arrounder eus ar bed . — Le globe ter­ rentet; b ru d im ad ehanodreeoberVoti restre, figure sphérique, où sont décrites enarus. — Une mort glorieuse, u r m a r o les diverses regiohs de la terre et de la mer, enorus,urm aro leun aenor hac a c ’hloboul an doüar, ar voul evès an doüar. ar. — Glorieux, euse, superbe, Kl0rius AL an glûbyn ez an tir___ Le globe cé­ leun a c hloriusded, oe’h, â. Van. gl0! leste , sphere oà sont décrites les étoiles du nus. — Glorieux comme un paon, monfirmament, boul an oabl, ar voul eus dyen, florins evel u r paün. an oabl ou steredus. GLORIEUSEM EN T, aveegloire, gand G]LOIRE, majesté de D ieu, l'honneur enor, gandenor ha gloar, èn u i L c “ qui lui est dû et qu’on lui rend, gloar Doüe, zon enorus. v ar c’hloar eus a Zoüe. — Dieu a paru G L O R IF IE R , admettre âla gloireéterdans sa gloire sur le Thabor, Doüe a so wlle, lacqat èr guenvidiguez ou èr b a­ bet guëllet èn c c ’hloar var menezTha- rados, pr%lecqëet; receo èr barados, bor, try abostol a vellas an autrouDoüc recevet; re, ar barados da, rei gloar ar èn e ç’hloar var menez Thabor .— Dieu barados da, p n roêl. _ D ie u g lr ifi,M est jaloux de sa gloire et dit qu'il ne la don­ élus après leur mort, Doûe a ro e c’hloar' nera à personne, dit l'écriture, an autrou ou e varados d ’ar re choaset goude o Doüe a so oazus eus e c’hloar hac a la- maro, an autrou Doüe areceo èr guen­ VBr n’he roi da neeun. — Gloire, béa­ vidiguez a r re o deuẃ éunduet bede a t titude, gloar,gloar ar barados,ar c’hloar fin ur vuhez santel, Doüe dre e vadeler eus ar barados, ar c’hloar eternal, ar a lacqa èn e c’hloar ar re o deus bevet guenvidiguez eternal. — Dieu a promis sa hac a so maro é stadvad. — Glorifier gloire à ceux qui, aidés de sa grâce, lamé- honorer, louer, enori, pr. et; m euli, pr. riterovt par la pratique des bonnes œuvres, et Van. m oureiû, m elein, - Dieu soit ar e’hloar eus ar barados a so prome- glorifie en toutes chosesj Doue raz vezo tet gand Doüe d’ar re pere gand sicour meulet a p e p tra .— Glorifiert tirer vanité ec’hraçz,he m ilito dre o œuvryou m ad. de quelque chose, se vanter de son bien etc — Gloire, réputation illustre, gloar, un tenna gloar eus a un dra-bennac, eus d hanocaër. — Acquérir de la gloire par ses binvidiguez, etc.-, pr. tenu et; bezaglobeaux exploits, militout gloar ou gounit nus gad e yadou, etc., pom padi dre are cals a c’hloar ou gounit un hai>o caër abecg d e binvidiguezou, hem vuçadi dre e oberyou caër ou gand e oberyou gand e vadou, etc., ppr, e t — Ilseglo* caer. — Gloire, orgueil, gloar, gloriüs- njie de son vice, tenna a ra gloar eus e ded. Van. gloar, gloëv. A l. boçsac’h, id viçz, e viçz a so iarçz gandhâ ou ebat est, enflure de poche ou poche enflée, v. va­ gandhâ, poum pad eo gandhâ qemennité. — La gloire le perd, collet eo gand ze,ar viçz ze. — Seglorifier dam quelque ar c’hloar ou gand gloriusded, mofmet chose, lacqaat e c hloar èn un dẅ-ben^ a ra dreist penii gad ar c’hloar ou gad nac, pr. lecqëet. — Un véritable chrétien gloriusded. ne doit se glorifier que dans la croix de J G LO R IEU X , euse, qui est dans la. gloire G, , comme l'apôtre saint P a u l, u r guï r céleste, guenvidicq, ëurus, glorius,ppl. gnsten ne die (acqtt eenorhaoe c’hloar ar guenvidyen, ar re-guenvidicq, ar re nemed ê croazhon Salver, u rg u ïr g n V ëurus, ar rec’hlorius. — Avoir unemort ien a die evel an abostol sa»tPaoí,IaeqáÊ glorieuse, bienheureuse, cahout ur maro e oll c hloar hac e oll joa o souffr evit guenvidicq ou ëurus ou santel,/w\bet; Jesus-Christ. wnveza evel ur sant,pr.fmvezet.—<Glo-> GLOSE, interprétation, tra d u c tio n ^


COQ G O B E LE T , raie pour boire, gob, pl. plicacion, troyâigue*,p/>*. o u .— Glose, commentai™,disclæracion eu* a un test- you; gobelcd, pl. on. G O B E L IN , esprit familier serviable, gobennac, pl. ou. — Glose, addition, critigat, broudëur, cresqançz,countreroll. bylin ,pl. ed .v.esprit-follet, génie familier. GOBER, saisir, ploum m a, pr. et. — G LO SER, expliquer, esplicqa, pr. et; Irei guer-e-c’her ou trei guer-evit-guer Gober, avaler avidement, louneqa èn un u n autor-bennac èn ul langaich a li, taul, louncqa prèst, pr. et. v. gobe. — pr. troët. -r- Gloser, commenter, disclæ- Gober, croire ce qu’on entend dire de faux, r„ya u n test ben nac, pr. et. — Plusieurs p lo u m m a , pr. et. GOBERGER (s e ), se réjouir, se mo­ docteurs ont glosé la bible, m eur a Zoctor o deus disclæryet ar Vibl ou ar scritu- quer. v. gab. * GOBET, f. du Vannetais, signifiant Gloser, ajouter à une his­ ryou sacr. toire qu'on raconte j brouda un hislor, la sixième partied’unquart, gobed.p/.cü. * GOBET È&,.plein un gobety gobedad, crisqi un histo r, c’hüëza u n b isto r, pl. eü. ppr. et. G O B RIEN , nom d’homme, Gobryan. GLOSEUR, qui critique, countrerolGODELUREAU, damoiseau, v. galant. le r , pl. yen; cresqer, brouder, c’huëGODENOT, marionnette, marionnezer, ppl> yen. G LO SSA IR E, un diccionner evit dis- tès; m arm ons, pl. ed. GODET, gobelet, gob, pl. you. Unplaickerya ar gueryou diæz da entent eus sant rébus sur ce mot : a u l lan g aich a so èr meas a usaich. Natura diverso gaudet. GLOSSATEUR, disclæryer eus a un Nature a dit : verse au godet. tés diæz-bennac, pL yen; nepazisclæGOELAN D, oiseau de mer, goulen ,pt. ry u l levr-bennac. G LO U G LO U , bruit d’un liquide versé gouleny. G O ELO , comté, Goëlo, bro Goëlo. t>. d’un goulot, gloucq-gloucq, idest, goucforge. goucq, le gosier-gosier. G OEM ON , ou sartfOU varech,herbemaGLOUSSEM EN T, action de glousser, rine qui sert d’engrais, b ézin , lentilheclacqérez, sclocqadur, clocherez. GLO U SSER, crier, parlant de la poule, vor, íeìu-mor. Van. béhin. — Brin de cloechAt, pr. et; scl«cqat,pr. et.— Poule goémon, bézineu, pl. b éiin . — Cueillir qui glousse,yar clocherès,yar glocherès, du goémon sur les rochers ou sur le bord de la me*", bézina, pl. et. Van. béhineiâ. yar sclocqerès. GLOUTON, gourmand, glout, pl. ed; pr. et. — Goémon-cueilli sur les rochers, gloust, pl. ed; gloutonnius,./t>/.tudglou- bézin-troc’h. — Goémon que la mer jette — Celui qui va tonnius. Van. l’rancq a houq, loncqér. sur la côte, bézin-ton. goulu , gourmand. — Faire le glouton, cueillir du goémon, béziner, pl. yen. fetn. bézinerè», pl. ed Van. b e h in o u r, pl. glousta, pr. et; gloutonnya, pr et. G LO U T O N N ERIE, vice du glouton, béliineryOn. Van. béhinonres,/?/. e d .— L ’action de cueillir le goémon, bézinérez. gloutonny, pl. ou; lontréguez. Van. béhinereh. — Engrais de goémon, G LU , glud. Van. id. GLUANT, e, gludennecq, gludecq, téyl bezin,bézin-téyl.- Goémon lavé dans l’eau douce et séché pour faire du feu, bé­ oe’h, à , an. Van. id. GLU Á.U,branchefrottée (jeg/u,guyalen- zin , béziu-tan, qeuneud-bezin, qeiir niçg gludet, p/.guyalennigou; gludeñ. neud-vor. GOENAU, nom d’homme, Goëznou.— pl. ou. — Tendre des gluaum, an tell gluPetit Goénau, Goëznoui'cq, Nouïcq. — 4ennon, pr. et. G LU E li, rendre gluant, gludenna, pr. S. Goénau, év. de Léon, sant Goënou. GOET, gros raisin blanc, résin goëz, et; gluda,pr. eU Fan.glunenneiii,pr. et. GOBE, attrape, tiens, p lo m n m , d^l, verjus; goëz, sauvage. louncq, dal-pautr, crign. G O G A IL LE , repas joyeux, gogailhès,

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4§ ■

cher vad, gougailhès, de goug, gosier. m ell a stambouc’h , ar m ell a so boëd — Faire gogaille, ober gogailhes, -ober stanbouc’hus ou cargus. — Se gonfler, s'enfler, c’h u ë za , pr. et. — La rate se gougailhès, pr. græt. GOGO ( à ) , a foun, ô foun, diouc’h gonflant, envoie des vapeurs au cerveau, pa e c’hoandt, a g o alh, a v o a lh ; gogo, de zeu arfelc’h da c’huëza, e caçz mogued da beini u n dèn. goalh, toul. G O R D , pêcherie de rivière, gored, pl. GOGUENARD, v. gausseur, gausser. G O IN FR E , goulu, lichezr, louncqer, ou. Van. id ., pl. eü; gored, de gorroet , ppl. yen; teuzer, lipper, ppl. yen. Van. élevé dans l'eau. — Unvieuxgord, coz-go* red, pt. coz-goredou ; u r c’hoz-gored, lichér, loncqour, ppl. yon. G O IN F R E R , louncqa e dra , lippat ur gored torret. * G O RE, truie qui a de petits cochons , e dra, teuzi e dra, gioutonnya, ppr. et; ober lichezry, pr. græt. Van. loncqeiû. vano, pl. ëd; groll, pl. ed. Onappelleaus­ G OIN FRE RIE ,! ichezry, loun cqérez, si groll, une fille ou femme qui a beaucc de gorge et qu'elle ne couvre pas modestelippéréz, gloutonny, ppl. ou. G O L F E , mer avancée dans les terres, ment. G O RET , petit porc, porc’hellicg-lez, golf, pl. ou; plecg-vor, pl. plegou-vor. Van. breh-mor. — Le golfe de Vénise, pl. perc’helligou-læz. G O RG E, couzoucq, gouzoucq, corgolf Venisa, ur golf eus ar Venisa. G O L V IN , nom d'homme, G oulven, nailhenn. Van. coucq, goucq . — Tenir G oulc’hen, Goulyen.— S. Golvin,cv, de quelqu'un à la gorge, derc’hel ur re dre Léon, santG onlven, sant G oulc’hen, ar gouzoucq ou dre’r gouzoucq, pr. dalGOM M E, suc qui dccoaie de certains ar­ c’het .— Mettre le pied sur la gorge à quel­ qu'un, lacqàt e droad var gouzoucq ur bres, goum a. Van. goum. G O M M E R , g o um m a, pr. et; iûdua re, lacqât an troad var e c’houzoucq da ur re, p1". lecqëet. — Couper la gorge à gand gouma ou gad goum. GOMM EUX,euse, qui jette de la gom­ quelqu'un, trouc’ha e c ’houzoucq d a u r me, goumtnus, oe’h, â, an. Van. id .— re, pr. trouc’het .— Mal d la gorge, poan Un arbre fort gommtux, ur vezen forz èn e c’houzoucq,poan gouzoucq, drouq gouzoucq, droucq cornailheñ, droucq goum mus. G O N D , fer qui soutient la penture, èn e gornailhenn. Van. gougad, poën m a d u m n , pl. o u ; m ü d u r e n n ,/?/. o u ; goucq. — Rendre gorge, vomir ce qu'on m arc’h-dor. — Sans gond, d iv u d u ru n , a pris de trop, dislouncqa,pr. etjrestitui, divarc’h. — Mettre des gonds dune porte, pr.et;rentaarpeza véz treae’h d’ar ga­ m ud uruna unor,/)r.et;m arc’h a u n Or, loun, strireqa divar e galoun, ppr. et ; pr. et. — Oler les gonds, faire sauter les teurel divar e galoun, pr. taule t. Van. gonds, divarc’h a , pr. e t; d iv u d u ru n a , diorgeiû. — Gorge, le sein d'une femme, pr. et.— I l est sorti des gonds, parlant d’un poul-galoun, asgre, ascre, ascle, brenhomme fort en colère, divarc’het e o ,e z nid. v. mamelles, sein.— Gorge découverte immodéstement, asgre disparbuilh,brenm a var e varc’ii, divudurunet eo. G O N D O L E , petit bateau plat et long, nid difarîe. Van. bruehed diferlineq. condolenn, pl. ou. — Une jolis gondole, v. débraillée, G O R G É E , plein la gorge, guenaouad, ur gondolenn goandt. —*Gondole, tasse longue et étroite,condolenn, pl. ou.— Une pl. ou; guenouad, gouzougad, ppl. ou. G O R G E R , se gorger de viandes, dibri gondole d'argent, u r gondolefiarc’hand. G O N FLA N T, parlant de certains a/t- hac eva bede ar gornailhenn ou bede jneîji.sjslambouchusjcargus^c’h, â,aû. a r c’hoiïr’anc’hen ou bede toull ar c’harGONFLEMENT, stambouc’h , stam- gadenn, hem garga a voëd, ppr. et. G011GEI1ETTE, mouchüuër-gouboh, cargadur. G O N FLE R, enfer, Ptambouc’liH, pr. zo\ieq, pl. iTiouchouërou. G O llG E-ilO U G E; oiseau, rich o d cü, et. ï. enfler. — Le jñillct gonfle, ar yoà


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GOU

GOU

pl. ed; b o h ru z, pt. ed; b o h ic q ru ï, pl. veulent dire aussi : coup d» langue donné bohruiigued, bohedigou rua. Van. bo- au prochain. ru icq, pl. boruïgucd. GOULET, entrée étroite d'un /wrf.mulGO S IE E , gargadenn, pl. on; gmilan- gui, ar m ulgul. — Le ruisseau a passé le c h e n n , pl. ou. Van. gargateenn, {ïar- goulet pour aller en pleine mer, eat eo ai gU'Çzeen, ppl. eü. ■ — Grand-gosier, qui lestr èñ m ulgul. a une telle ataloire, gourlanchennecq , *G 0U L IE R , chair du cou du porc, bron. gourlanchennéyen; gargadennecq, pl. Un morceau de goulier grillé est bon, uu gargadennéyen;lontrecq, /?/.lontréyen. tam bron grilhet a so m ad. — Grand-gosier était le pire de Gargan­ G O U L O T , cou étroit d'un vase, gontua, dit Rabelais, ar C ’hourlanchen vras zoueq ur voulailh, gougouzicq ur vou& yoa tad daC’hargantuas; arroùeFran- tailh. — Rompre lé goulot d'une bouteille, cèsqentâ èn h a n o a y o a m a p d ’arç’hont dic’houzouga ur voutailh, pr. dic?hou7 evès a Angoulém, eme Rabelais, Ô ter- zouguet; terri gourgouzicqur voutailli, ïnenyou goloët. pr. torret. G O T H IQ U E, a aparchand oudG oth GOULU, glouton, lontrecq,/?/. lonou oud Gothis.— L ’architecture gothique, tregued, lontréyèn. Van. lontecq, glouxnaçzounyaich G o th , achitédur Golh, tonnecq, gourhanibl, ppl. ed. v. glouton, fæçzoun gothis da vatiçza. — Caractè­ goinfre, gourmand. res gothiques, m oulou goth.— Lettre go­ GOULUE,.lontreguès, pl. ed. thique, lezerenn goth?p/. lizerennou.-— GOULUMENT, e lonlrecq, evel ul ÍEcriture gothique, seritur golh ou coz. lontreeq, gad lontréguez, èn urfæçzon G OUDRON, lér. Van. couiltron. — lontrus P lein ou pénétré de goudron, térecq, lé* G O U PIL, petit renard, louarnieq, pl. rus, leun a dér, lenn eus a dér. Jeernigou. — Ancienprov. A goupil en­ GOUDRONNER, enduire de goudron, dormi, rien ne lui chet en la gueule : téra ,pr. et; endua ow iñduagand 1e r, pr. D a louarn cousqet pt. Van. c o u iltro n n e in , frisoteiû. — He $eu ta m m bouëd. G nipo 7i pour goudronner un vaisseau, an Nep ne lacqa qet e boan hac e aeqed, tOrch-tër, pl. torchou-lér. — Vaisseau N’en devezo na m adou, na bouëd. goudronné, læsir tëret, lestr ifiduet gad G O U PILLE, élingue d'essieu, v. char­ iér. — Un habit goudronné, un abyd té- rette. — Gonpilte ou cheville pour l'horlo­ reaq, u n abyd térus, un abyd téret. gerie. guennicq-houarn, pl. gnennouïGOUFFRE, trou profond, pouldroëii, gou-houarn. p l. ou; poultro, pl. y ou;isfond, pl.isíonG O U PILLO N , brosse d manche, sparf, «hou;loucq,/î/.Qu.j<i/.duyn,goif,/)/j^au. ou; an asperges. Van. ûsperch, pt. esG O U G E , gouine, soudardcs» pl. ed; pergeü. goujardès, pl. ed; gast soudarded,-/»/. I GOURD , e, perclus, gourd. 'v. engour­ guisty. — Gouge, ciseau, gonie’h , pl. dir. — Cet homme n'est point gourd, ne pu; ur c’houich. deo qet gourd nebaouii. GOUÏME, prostâtuée, gouîiin, pl. ou, GOURDE, v. calebasse. <ed- v. gaine. G O U RD IN , gros bâton court, peñ-baz, GOUJAT, valet de soldat, conjard, pl. pl. peñ-bizyer. Van. peen-bah v.bdlon. goujardcd. GOli LiliS^petite ville duFiniitire,GoUGOUJON, poisson, $ argaden, pl. ed. rin, kear roeyal. v. gardon. — • Goujon, cheville de f^r, hiGO U RM A DE, taul-dourn, pl. tauIhii-houarn, /?/.'hibiiyen : goujotiu, ni. lyou dourh. ou. ■ — Goujon, cheville de bois qui joint GOURMAND, e, gourm ant, oe’h , â . les jantes d.’une roue, tarval, pl. ou. Van. id. A l . gpurmod, gormod. v. glou­ tiÜ U Liîfi , grosse bouchée, guéolad, pl. j ton, goulu, grand-gosier, gorger. ,ou; giicnaouad, pl. ou. Ces deux mois G O Li il M A NDER , réprimander durer,


GOU 453 GOB ment, dibri u rrc ,pr. débret. Vnn.gour- ficq dre natur. — Celd est d mon goût , mauhcin. — II gourmande les uns et les an dra-ze a so èm blas , qemen-ze a flMírís,débreto«íagueleoandudgandhá gafañ m ad ou a blich din. — Manget, GOURM ANDISE, go arm ant iz, gour- si vous trouvez quelque chose à votre goût, njaniliz. Van. goum iandiz, gloutonni- d é b rit, m ar qivit un dra bon nac d’o guch. r. gloutonnerie. —-La gourmandi­ plas ou diouc’h ho plas ou d ’ho erad se est un des sept péchés capitaux, ar gour­ ou d’ho c’hoand ou dioud ho c’hoand. m a n d ^ a so unan eus ar seia pec’hed — Goût, saveur, saour. — Sans goût, marvel. \ mets qui n’a point de goût, divlas , disaGOURM E, maladie des jeunes chevaux. o u r , oe’h , aû; boëd, disaour. — Cet­ groum , conooez. v. étranguillon. — Ce te viande n'a point de goût, elle en a un poulain y cet enfant, ce jeune homme n'a mauvais,divlas ou disaour eo ar e’hicqpas encore jeté sa gourme , ne deo qet m â , ne deus na blas n a saour gad ar c’hieq raâ, goal vlaset ou boutet eo ar tuulet c’hoaz e c’hroum gandhâ. GÒURM ER , dournata, pr. dourna- e'hicq-m aû.— G oût, jugement, fantai­ tet; çanna a daoulyou dourn, pr. can- sie, divis , dihus. •— Je ferai les choses à net, — Gourmer un eheval, lui attacher votre goût, me a rayo pep tra d’ho tila gourmette , gromrna ur m arc’h , pr. vis ou diouc’h ho tivis ou d’oz tihus. GOÛTÉ , le repas qu'on fait éiitre le grommet. G OU RM ET , ette, qui connaît le pm, dîner et le souper, m e re n n , pt. ou; megrom m ed , pl. ed; nep so enteûtetmad renn vihan ,/>/. m erennou vihan ; gortozenn, pl. ou. Ce dernier mot n'est uo taûva guïn. GOURM ETTE, chaînette attaehée d ta sité’, de ma connaissance, qu'en Corn., bride et que l’on attache sous la barbe du cependant, en Léon on le dit quelquefois cheval, grom , jadenngrom.ü- gourmer. en riant.^—Prendre le goûté , la collation, GOUSSE, enveloppe des légumes, v. cos­ mererma , m e re n n i, ppr. m erenuet; se*— Une gousîe d’a il , ur penn qignen, dibri é verenn ou é c’hortozeun,/??'. dé­ pl. pennou ; un torchad qignen * pl. bret. G O U T E R , juger par le goût, blashatorpliAdou. — Gousse de lin* enveloppe qui renferme la graine de lin , bolc’h e n , pl. a t, tanva, ta û v â t, ppr. ëet. Fan. blasbolc’h .— Damer sur le lin pour l’écosser, hein , taûnoüeiû , tañoüat. v. savourer. -Goûtez-y, voyez ce que c'est, blashayt dançzal var ar bolc’h , pr. dançzet. GOUSSET, l’aisselle, cazell ,p l. ou; ou taûvayt, guëllit petra e o ?— Ceci est diou-'gazell. Fan. id. — L ’odeur du gous­ bien goûté, blaskëet m a d eo qement set , c’ir.iëz cazell, c’huez bouc’h. — m an , blas vas a so gad an dra m añ , Voilà, qui sent le gousset , qui setit mau­ c’huëcq ou saourecq ou saourct m ad vais y c ’huëz cazell a so gand *an eo an dra-maû. — Goûter , approuver , dra m aii, c’hucz ar bouc’h a so gand, ap ro u ï, pr. aprouët; grataat, pr. graclc. — Gousset puant, cazell-bouc’h ou téët ; qemer plijadur èn, ele., pr. qe­ meret; hem blijout èn, pr. hem bliget. vouc’h. GOUTTE , partie d'un liquide,hnnne, GOU SSET, petite bourse du haut-dechausse, boursicod , pl. o u ; Fan. id. , pl. bannëou', bannec’h , pl. o u ; banpl. eü. — I l a toujours le gousset garni , nae’h , pl..au. Trég. taqenn,/;/. o. Fan. nepred na vez divoarnis é voursicod. baneh, ta p e n n , ppl. e ü .— Petite goutte, GOUT, sens des srtiYurs. bias, ar blas, lo u m m , rl. ou; lommicq,/?/. lom m ouïar vlas.— L'organs du goût réside plutôtlgon ; baûnecq , bannec’hicq , b an na­ ît la pointe de la langue qu'au palais de k jc ’h ic q , ppl. ou. Fan. grafìuen, grainen, bouche, ar v!as èn dens e si^h qent êjlom m icq,tapennicq, banehicq,/>/?/. eü. pennicq an téaud e ju it èr stan. — 7 Le j — Goutte qui tombe , bèradenn , pl. ou; sens du goût est naturellement délicat, ŵr'bùrad , pl. o u ; strilh, pl. ou. Fan. ta«îjyand eu3 ar vlas a so p i’ouil ou bli- paderin,/;/. e ü. — Petite goutte qui tombe,


GRA bèradennicq,/?/. bèradennouïgou; bè~ caônyou; sæ n , pl. saeniou. Van. c a n , ra d ic q , pl. bèradouïgou ; strilhicq, pl. pl. canyeü. v. canal.— Gouttière faite de âtrilhouïgou. Trég. taqennicq, taqen- bois, can prenn, can coad. — Gouttière noïgo. Van. grannennicq,tapadennicq, de plomb, can ploum . — Gouttière de tapadicq, ppl. eü. — Goutte à goutte, pierre, can m æ n , can væn. v. gar­ î)anne-ê-vanne , bannec’h-da - van- gouille.— Une belle gouttière, ur c’han nec’h , a vannac’h-da-vanrac’h , ta- caër .-Gouttière située d lajointuvededtuct «qenn-a-taqenn.—Mire-goutte, première toits , n o u ë d , pl. nouëjou. G O U V E R N A IL, stur, pl. you. Van. goutte d'une chose que l’on presse, ar tam m -flonr,ar vam m ,ar flour.— Mère • id-, pl. e ü.— Il faut bien se servir du gou­ goutte, parlant du vin, ar vam m vin , vernail , ou briser contre les rechers, pn'oguïn flo u r, ar flour eus ar g uïn.— Mè­ verbe breton, Nep na sént qet oud'ar stur, re-goutte de cidre, ar vam m si»lr , sistr O ud ar gareeq a ray sur. flour. — Mire-goutte d'huile , ar vam m eol, eol flo u r, ar flour eus an eol. — — Tenir le gouvernail, sturya, pr. et ; Goutte, point du tout, banne strilh, ta- cundui ar stur, pr. cunduët; derc’hel q e n n , lo u m m , ta p a d , tra , n e tra , ar varrenn, pr. dalc’het.— C’est lui qui ta m m . ■ — Je ne vois goutte, ne vellaû tient le gouvernail de toutes tes affaires, b an n e , ne vcllañ taqenn ou tapad. — gandhâ ez m a ar stur, gandhâ e m ’ar Tu ne vois goutte, ne vellès banne , ne stu r, en a c’houarn tout. GOUVERNANTE, qui gouverne, gouvellès m an ou tra ou tam m . — Il n’en­ tend goutte, ne gléo banne ou tam m , arneurès, pl. ed; gouainerès, pl. ed. ne gléo m a n .— Elle n’a pas une goutte Van. gouarneres, pl. ed. GO IJVERNEMENT, gouarnamand, de bon sens, n ’he deus qet un tam m sqyand-vad.— Goutte, douleur, maladie, pl. gouarnamanchou. Van. goarnear goutou, an u r lo u , droucq sant Ur- m a n t , pl. eü. G O U V E R N E R ,g o u arn ,p r. et; cun­ lou. Van. er gouteü .—^Avoir la goutte, cahoutar goutou ou au urlou ou droucq d u i, pr. et. Van. goarneiû , pr. et. — sant U rlou, beza goutaouëcq, bezaur- Gouverner une province, gouarn ur brolaouëcq.— I l a la goutte aux pieds et aux vinçz.— Elle gouverne le ménage d char­ mains, ez m a ar goutou ou an urlou mer , u n ebat Doüe eo guëllet penaus g a n d h â, èn e dreidhac èn zaouzourn. he c’houarn an tyéguez ou penaus ez eo — Goutte sciatique, m avy-cam m , ar gouarnet ou cunduetan tyéguez gandmavy-gainm, m am m-camm,arvamm - h y .— Gouverner un vaisseau, sturya, pr. g a m m .— I l a la goutte sciatique, dalc’- et; gouarn u l lestr, cund ui ar stur ou üet eo gad ar mavy-gamm ou gad ar al lestr. v. louvoyer.— Comment gouver­ vam m -gam m .-Goutte-crampe, glisyen, nez-vous Pierre ? penaus e c ’houarnitpl. glisy; glas, glasicq.— J ’ai la goutte- hu Pezr tu^ze ? penaus e cunduit-hu crampe, glisyen am eus, ar glisy a so Peziès? penaus ara Pezrès gueneoc’hg u e n ê, ez m a ar c’hlas ou ar c’hlasicq hu ?— Se gouverner bien, en honnête hom­ gueneû. v. crampe.— Goutte remontée, me, hem c’houarn èr-vad, hem c’hou­ ar goutou savet bete ou pignet bctc ar arn ê dèn onest ou evel un dèn onest, èn hem gomporti èr-vad ou ê dèn onest jgaloun, goutou marvel. *54

GOU

GOUTTEUX, goutaouëcq, uviaoue c q ,o c ’h', â , a û , ppl. goutaouëgued,, goutaouëyen , urlaouëgued, urlaouëyen .-Arcfii-goutteux, goutaouëcq dreist penn, goutaouëcq-orrupl, goutaouëcq \m orrupcjon, débret gand ar goutou. GOUTTEUSE, goutaoucguès, pl. ed. GOUTTIÈRE, can, p/.you ; caon, pl.

GOUVERN EUR, gouarneur,/?/. yen; gouarner, pl. yen. Van. gouarnour, pl. gouarneryon, gouarnouryan. GRABAT, méchant lit, fledt, pl. fliijo u , lledtou ; guële-ræz, pl. guëlëouræz.— Il fait la méridienne sur un grabat, èn hèm daulet eo var e fledt da go-’sqet un neubeud goude e le in .— I l est U


GBA CRÄ 455 tristement sur son pauvre grabat, ex m a m ar plich gand Doüe. — La toi de a-hont ar c’heaz var e fle d t, truëz a grâce et la toi de rigueur, al lésenn a gouëz gandhâ. c’hraçz hac al lésenn arigol, lésenn an GRABUGE, différend, débat domesti­ avyel ou lésenn Jesus-Christ ha h in y que, daël, pl. ou; arguz, pl. ott; cha- Moysès. — 1De grâce, je vous prie, m e oz bous, pl. o u ; dichabous, pl. ou. Van. ped, dre c’hraçz; èn hanv-Doüe, m e tab u t, bro uilh, qestion, ppl. eü. oz ped. — Grâce, pardon, graçz, parG R A C E , agrément, graçz-vad, neuz- doun. — Faire grâce d quelqu'un, auvad, fæçzoun-vad. — Un homme qui a tren graçz ou pardoun da ur re, autrea bonne grâce, un dèn a c’hraçz vad, Un e c’hraçz ou e pardoun da u r re, pr. dèn èa deus graçz vad, un dèn a fæe- autrëet; pardouni da u r re-bennac,/>r. zoun, un dèn a dailh. v. façon, air . — parti ou ne t. Mauvaise grâce, sans grâee, droucq-neuz, GRACES , reconnaissance d’un bien­ disc’liraçz. — Une homme qui amauvaise fait , aziiaoudéguez-vad, trugaréz. —* grâce, un dèn dic’hraçz ou disneuz ou Rendre grâces d quelqu'un , disquëz e difæçzoun, pl. tud. v. air, façon. — Une aznaoudéguez vad da u r re , pr. dischose qui n'a pas de grâce, un dra d i­ quëzet; trugarecqaat ur r e , pr. truc’hraçz, un dra a so droucq-neuz gand­ garecqëet.— Action de grâces, meuleuhâ. — Grâce, faveur, bienfait, graçz, pl. diguez, m e u lid ig u e z, trugarez. — E n ou; faver, pl. you; mad-ober, pl. mad- action de grâces, ê trugarez, evit m e u­ oberyou. — La grâce, les grâces de Dieu, lidiguez*— Grâces, après le repas , graçzr graçz Doüe, ar c’hraçz eus a Zoüe, pl. pl. ou ; graçz an d au l.—Z)ire let grâces,. graçzou Doüe, ar graçzou a Z o üe , ar lavaret ar graçzou ou graçz ou graçzou e’hraçzou eus a Zoüe ou a Zoüe.' v. at­ an daul , pr. id. ) trugarecqaat D oüe trait. — La grâce efficace, ar c’hraçz ef- euse Yadou , pr. trugareoqëet.— Bon­ fedus, ar c’hraçz he deus he effed. r. nes-grâces , bienveillance, graçzou-vad , justifiant.— Lag"âcesuffisante,ar c’hraçz grad-vad, carantez .—Gagner les bonnessoufisant, ar c’hraçz a allé cahout hc grâces de quelqu'un , gounit carantez eifed, ar c’hraçz sufisus. — Grâce ex­ ur re ou graçzou-vad ur re ou gradtraordinaire, graçz dreistordinal, pl. on. vad u r re ; gounit caloun ur re, gou­ — Grâce ordinaire, commune, graçz or­ nit u r re-bennac, pr. gounezet. v.bitnd in al, graçz coum un. — La grâce ha­ veillance. — Je ne demande que l'honneur' bituelle, ar c’hraçz habituai .— Lagrâce de vos bonnes grâces, de votre bienveillance , actuelle, ar c’hraçz actual. — La grâce ne oulennan nemed an enor eus ho finale , ar c’hraçz a berseverançz, ar carantez ou eus ho craçzou-vad. c ’firaçz da finveza èr-vad , ar c’hraçz G R A C IE U X , euse, gracius, oe’h, â,, da vervel ê stad vad, ar c’hraçz a fin- añ. v. civil, doux , honnête. — Qui n'esf vez vad. — La grâce ne nous manque ja ­ pas gracieux, dic’hraçz, dic’hracius. mais, mais nous manquons souvent à la GRACIEUSEM ENT, èn-ur fæçzoun^ gm;«,nepred ne vancq deomp ar c’hraçz gracius, gand graciusded. eus a Z o ü e , hoguen ny a vancq alyès G RACIEU SÈR , bien accueillir quel-dézy, sîouaz deom p .— Dieunous fasse la qu’ a n , graciusi u r re , pr. graciuset ; grâce de vouloir et de pouvoir, Doüe dre e beza gracius ê qêver nr re, pr. bet; o— vadélez ra axj(reo deomp ar c’hraçz da ber graciusdedda u r r e,pr. græt. Van, vennout h« da allout . — Par la grâce de graciuseiû. Dieu,dre c’hraçz Doüe,dre sicourDoüe. G RA CIEU SET E , graciusded , pl, Par la grâce de Dieu , dieu-merc i, a on. Van. id. , pl. eü. — J'a i reçu beau­ drugarez Doüe, a drtigare Doüe, pa zeo coup de gracieusetés , cant graciusdctl pliget gand Doüe. — Par la grâce dé èn deus græt din, graciup-bras eo betDieu,avec I'aide de la grâce, Doüe araucq, èm andred. gand graçz D oüe, gad sicour Doüe . G R A C IL IT E , qualité d'une voix gré-


4$6 i e , m ôander.

OBA

GRA

groingnon ar vreac’h. — Grain de leni, GRADE , élévation d un degri d'hon­ tempête subite et de peu dt durée, courneur , derez a e n o r , pi. derezyou. — ventenn,/>/.ou;greun-avel/>/. greunyou; barr-amser, pl. barrou .— Grain , point Grade d’un gradué, derez, pl. you. GRADIN , dtgri d'un autel, dez , pl. du tout, tam m . Vané granen, v. brin— you.— Gradins dorés, dézyou alaouret. Il n'est grain niais , ne deo tam m sot G RA D U E, celui qui. a des degrés dam nebaoun. Van. n’en de grancnn sot a quelqut faculté, comme Maîlre-is-Arts , nehoû ou a uehou. G R A IN E , semence, Iiad, pl. ou< Van. Bachelier , etc. , grazuëd, pl. ed , grai d . , pl. e ü .— Graine de laurier , had lo­ izuïdy; raddued, pl. radduïdy. GRADUEL , verset qu'on chante après re. — Monter en graine, grainer, greu­ l'Épître; id ., livre noté, grazal, pl. you. nya, pr. greunyet; mofínet ê h ad , pr. ■ — Les psaumes graduels, ai’ salmou gra- ëet ; douguen had , p*. douguet. Van. monet èn had , pr. oueit. z u a l, ar pemzecq salm grazual. G R A D U E R , conférer des.degrés dans G RAIN ER. r. lt mot précédentj une université, grazua, pr. grazuët. G R A IN IE R , m arc’hadour h a d , pl. * G RA FIG N ER , égratigner, crafigm arc’hadouryen. Van. id. , pl. yon. nat, pr. crafignet. Van. id.v. égratigner. * G R A IN E T IE R , marc^hadour e d , G RA ILLO N , restes de viandes, res- pl. m arc’hadouryen ed ou yd. ta d o u , restadou-qicq.—Marie graillon, & R A IS S E , substance animale fusible, injure , groihenn, grailhenn. lardt.. Van. id .— Cet homme cet animal G R À IN , parcelle d’un corps pulvérisé, est chargé de graisse , lardt meurbed eo greunen , pl. gfreun. F<m.grakien,gra- an dèn-ze, lardt eo terrupl a n aneval n n e n . — Grain de sable, treazeji, pl. tré- ze, ne deo nemed lardt an aneval-ze. az; træzeH,p l. træz. v. gravier.— Grain --De la graisse fondue ou d fondr'e , lardtde sel, greunen holen.— Grain d'encens, teuz. Fan. lardt tee, sâynell.— Grais­ greunen ezénçz , pl. greun .— Grain de se de viande, de soupe 9 d'huile 9 druzony* raisin , résinenn, pl. ou ; greunen ré- Van. drahonny, d urionny, druny. Ces sin , pl. greun. Van. g ran n , pl. ëu. — mêmes mots se disent aussi de la graisse de Grain de laurier, greun lore. — Grain ta terre.— Cette soupe, ce potage est cou­ de lierre, greun hilyo-- Grain de blé, vert de gr&hse, leun eo ar soubenn-mâ greunen e d ;y d e » n , pl. ou; edeñ, pl. eus a zruzony, druz eo terrupl ar souou. — Grain de froment, guïnizen , ur benn-ma .— I l m9est tombé de la graisse vinizen, ur greunen guïnis. — Se for­ sur t’habit, druzony a so cotiëzet var va mer en grain , parlant du blé , boëda , abyd,- La graisse des montagnes tombe pr. boëdet ; greunya , pr. greunyet. — dans les vallées 9 coueza. a* ysl an druzo— Le blé se forme en grain, boëda a ra ny eus ar menezyou ebars èn tra-ou-, an e d , boëdecq eo an y d , greunya a yennou. ra an ed .— Le grain est formé, bôëdét G R A IS S E R , frotter avec de la graisse? eo an ed , furm et eo ar grun. la r d a , pr. lardet ; frota gand lardt, pr. GRAINS , toutes sortes de blés, ar Irotet. Vun. lardeiñ .— Graisser tes roues greun , ar greunyou, an ed, an.edou, d’une charrette, larda rodou qarr.~ Vac­ an ydou. — Les grains sont beaux cette tion de graisser, lardadur, lardidiguez. année, caër eo an edou oti ar greunyou Graisser 9 gâter 9 salir de graisse 9dru -1 èr bioaz-man. — Petit grain , greun- za* pr. druzet; lacqât druzony ouc’h* neniiicq , pl. greunennigou. — Grain, pr.- lecqëet. Van. dru h at, druhein. parlant de drap cotonné , groignoûnen , Vous avez graissé mon habit, druzet oe’h pt. groignon .*—Drap couvert de grains , eus va abyd, lecqeat oe’h eus druzoïw comme la futaine, la ratine, mezer groig- ny ouc’h va guïsqam and. Monnecq.— Grains de graielle, devérolGRAISSET, grenouille verte, guësqle* te, greignon-raich ? groignon napR's^ pL vedj gouësqle, pL ved; gles<jer,/?£.


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glesqered; gluësqer, pl, ed. Van. glo- gam pr. — Çrandeur, taille, m e n d d ,‘â f vehdd. -—Sa grandeuP n'est pas considé­ ê s q e r ,/•■/. ed. GUAMEN ou chiendent, plante, treu- rable, ne deo qet bras ar veudd anezâ. zy<mt,i(l est ,yénud-lveuz,lier ùe entrelacée. — Grandeur, énormité, grevusder,"greGRA M M A IRE, art de parler et (Cécrire vusded. — Dieu seul connaît la grandeur* correctement, gr.immell, pl. ou. du péché, ne deus nemed Doüe a gueG RA M M A IRIEN , qui sait ou enseigne rhend a ene ar grevusded eus arpec’hetí ta grammaire, gram inellyan, pl. ed. — Grandeur, puissance, g a llô u d , poëS. GRA M M A TICAL, é, a aparc’hanl — Flatter les grandeurs humainet, re i ouc’h ar gram ineîl,gram m ellecq,oh,â. lorc’h d ’ar re vras ou d ’ar re gallodus* . GRAND, e, bras, m eur, oe’h, â, aû. rei lorc’h d’an d ud ä boës. — LesgranVan. bras, brans, m ar, mér. A l. m aur. deurs humaines, ar brasderyou vean eus — Un grand homme, une grande femme, ar b e d , pom pon ar b e d , an enoryon un dèn bras, ur c’hrecg vras* — Giand hac ar pinvidiguezou eus ar bed. chemin, hénd bras, hend m eur. — La G RA N D -M ERC I, trugarez, truga-* grand'église, la principale d’un lieu, an reqad, bsnnos Doüe deoe’h . Van. trou-* ilis meur, an ilis veur, an ilis Vras, ar gareqat, trougare, truguérè; penn-ilis.— L à Grande-Bretagne, Breiz GRANGE, grainch, pl. ou. Van. id.* Veur. — Grand outre mesure, picol, pL pl. eü. B.-Léon, log,pl. ou. — Battredii ou, ed.— Un grand homme, u r picol dèn, blé dans une grange, dournaed ebarz èr un dèn bras meurbed. — Quels grands c’hrainch ou ebarz èl log,pr. dournet. hommes ! picolan tu d l pe p ic o le d tu d ! GRAPPE de raisin, braneq-résin, pl — De fort grandes et grosses pierres, pi- brancqoii; bod-résin, pl. bodou; bJocẁ colou m æ in. — Devenir grand, rendre qad-résin, pl. blocadou. Van. barr-régrand,braçzaat,/>r. ëet. Van. id. v.croître. sin , pl. barreü. — Grappe de verjus.bod-* — Depuis qu’il est devenu grand , aba ez Verjüs, pl. bodou. eo braçzèet* aba ez eus deul corfdeza. G R A P P IL L E R , cueillir les réStts, bo— Le mal devient plu» grand, bras-oe’h daoüa résin, pr. et; c u lu ilh a restadou vras ez a an droucq, var gresq ez a an résin, pr. et; bodaoüa guïny. droucq. — Ce n’est pas grand’chose, biG RA P ILLEU R , bodaouër-rësin, bo^ fian dra eo, ne det qet cals tra. — Les daonër guïny, pl. yen; cu iu ilh e r résin* grands du royaume, d’une ville , pennou pl. yen. ar roüantélez, pennou kær, ar re vras G R A P P IL LÖ N , hrancqicq-résirî, pt4 (eus ar roüanlélez pe a guear, ar re u- brancqoüïgou ; bodicq réiiu , pl. bo-' hel. — C'est un grand génie que cet homme douïgou. Van. barricq. là, ur spered bras a zèn eo. —■ I l c une G RA PPIN , croc, crampineil* pl. ou. graade âme , un ene nobl èn deus. — — Grappin, ancre « 4 ou 5 becs pour ac-> C ’était un grand saint, ur sant bras a crocher un vaisseau ennemi, crapin,/•;/. o u j voa. — Lagrand'messe, an ovéreñbred. «r grapin; crarapinell, pl. ou; urgram-> A grande peine, a-boan vras. piiiell; griped-vor, pl. gripedou-voiv GRANDELET, te, brasicq, brasicq- V an. crapiu, pl. eü. m ad, bras onestamand. - G R A S , grasse, parlant des hommes et Gi\ANDEMENT,tíTecgTflttí&íír,meur- des animaux, lardt, oe’h, à, aû. Van. id. bed, forz.— I l est grandement riche, pjn- — Fort gras, fort grasse* ìarẁ m eurbed, vidicq eo m eurbed, forz pinvidicq eo. lardt p u ilh , lardt terrupl. Van. lardt tee, GR kNDESSE,qualité d'un grand d'Es­ lardt pîlh. —-Le reau gras a été tué, lapagne, brazounye/.. — Sa grandisse, e zel eo bét al lue lardt. — Devenir gras,vrazounyez. lardtaai, pr. ëet. Van. lardçiû.— Gra.y G RANDEUR, grande étendue, bras- grasse, parlant de la terre, de la chair et der, meurded. Van. brasded. La gran­ de choses onctueuses, druz, oc’h*arî. Van. deur de la chambre, ar vrasder eus ar dru, oh, qâ. -x~Cette têrve est trop grasse 5S' —


GRA GBA G R A T IT U D E , reconnaissance, aznaou n'est pas assez grasse, re zru* eo an doüar-m âpe ne deo qet druz «j'hoalc’h. oudéguez-vad. GRATTE-CUL, fruit de l'églantier, _ _ ]Ye me donnez pas de gras, de vian­ de grasse , ne roït qet a guiçq druz amgroaz, aûgroaz.— Chapelet degrattetiin. — Faire gras, dibri qicq d ’an dei- cul comme font ies enfants, chapeledon zyou vigtl. — Les jours gras, auxquels amgroaz ou angr*az. GR ATTELLE, petite gale, raich. Fan. on fait gras, deiz qicq, pl. deizyou. — Les jours gras, le carnaval, meurlargez, id. — Grain de grattille, groignonnen, ai lardt deizyou al lardt, ezned. Van. pl. grognon .— Qui a de la graltelle, clafi m a larde, deyeü cl lardt .— Un pays gras, gad ar r a ic h , nep ên deus ra ic h , nep u r vor druz. — Dormir la grasse matinée, so ar raich gandhâ ou gandhy. — Qui cousqet lied ar mintinvez ou lied ar est sujet d la gratlelle, raiehus. GRATTER, crafat , pr. et; craval,/w\ in in tin , cousqed bede pell an deiz ou bedo uliel an deiz, pr. id. — Gras de et. Fan. craoüein, crao&al, ppr. et. — jUmbe, coff an gar, co ffarc’har .— Gras Se gratter, èn hem gravat. Fan. liirn fondu, cheval gras-fundu, m arc’h stam- graoüeiû, 1 iu m graoüat.— Gratter, par­ bouc’hct gad al lardt, m arc’h lardt clan lant des poules, des chats, etc., scrabatan d o ü a r, pr. scrabet ; discrabat, pr. et; evit beza bet re voall gaçzet. G RA SSEM EN T , d son aise, gad lar- dispae’hat, pr. et. — L'action de gratter, guéntez, é larcq, ê druz, laroq, druz. scrab, discrab, distae’h , scrabérez, GRASSET, ette, lafdicq, c u ilh , cuil- discrabérez, dispae’hérez,discrabadur, Jjjcq. — [i est grasset, elle est grassette, dispae’hadur, scrabadur. GRATUIT, tte, ar p e za rear evit nelardicq eo, cuilhicq eo, lardt eo ones­ tra , ar pez a rear hep profid. — Don tam and, cuilh avoalc’he o. GRAS SE YEMEN T,action de grasseyer, gratuit du clergé ou décimes extraordinaires tous les cinq ans t ou des provinces d'etat, bestéaudaich. G R A S S E Y E R , prononcer mal tes r , Bretagne et Languedoc, tous Us deux ans, beslëaudi, pr. et. Bestéaudi, de besq , dônésoun eus a ur som m arc’hand d’ar court, et de téaud, langue, v. bégayer. roüe. G RAT ERÖ N, •plante, ar sereguezn, GRATUITEM ENT, hep profid, evit * ar stragueiès-vihau, ar saraguezrèsvi- netra. v. gratis. GRAVE, sérieuse, parfedd, lént, oe’h, iian. v. bardane, parelie. •— Le fruit du grateron, carantez, serjanled, specq. aû. v. majestueux. •— Gravé, qui est d'une GRATIFICATION., donéson , pl. ou; grande autorité, a-bouës, a-boës-vras. lar^uénlez, pl. ou; mad-ober, pl. you ; — Un auteur grave, un autor a boues. — Grave, qui est de conséquence, grevus, piijadurez, />1. on. G R A T IF IE R , dônésouni u n dra da im portant, pouner, poësus, oe’h, â .— ur re, pr. dônésounet; ober ul larguén- Une matière grave, ur rnatery grevus ou t (-2 bénnac da ur re, pr. græt; autren pouner ou poësus. v. grief. — Duvin dt i.r faver-bennac da u r re, pr. aulreet. Grave, guïn Graff ou Graoü. GRATIN, créyeaen, pl. créyen;cryeGRAVELEUX, euse, qui a la gravelle, r.en, pl. Ci-yen. Fan. craüaden, craouï- grevellecq, p/. grevtlléyen; gravellecq, den, ciihannen. — Détacher le gratindu pl. gravelléyen: nep so tourm anlet gad bassin, dL.aga ar c’hrtyen diouc’h ar ar greVell ou gad ar mean-gravell. — Graveleux, *use, plein de gravier, grouan* bilîicq. G II ATI S, evit nelra. Fan . e itn etra. necq, grouanniecq, oc’h ,a û . Fan. gro•— Il me l'a donné gratis.ou gratuitement, solecq, groselecq, oh, aû,ao n . —: Terre ( vit netra èn dens e roët din, n ’en deus graveleuse, doüar grouaûnecqoHgrouani-Oustet nctra d in , dre larguentez èn niecq, pl. doüarou, etc. Fan. doargro«Uiiïs e roët din, n ’am eus paëet nelra solecq, pl. doareü, etc. CV.Iliiià; GRAVELLE, maladie, ar grevell, ai *.♦8


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G R E C , homme qui est 9e Grèce, Gr^c y a n , pl. ed; ur Grecyan. Van. id. — Une Grecque, une femme grecquefivçcynnés, pl. ed;ur C ’hrecyanès. — Les Grec< et les Latins, ar G ’hrecyanedliacar Rom aned. — Le rit de l’église grecque, qiz an ilis grëez. v. église,pain. — A la grec­ que, <î qiz grëez, ê guiz ou 6 c’hiz grecyaned. ■ — Grec, la langue, grecin,gregaieh, langaich grëez. Van.gregach.-— Parler grec, grecima, pr. et; gregaichi, pr. e t; parlant grecim ou gregaich ou langaich grëez, pr. parlantet. Van.gregageiû. — Les langues grecque et latine ont f)ris beaucoup de mots de la. langue des anciens .Celles, lorsqu’ils s’appelaient en­ core Gomañens et Titans, selon le R . P . Dont Paul Pezron, bernardin, dans son livre de ^ a n t i q u i t é d e l a n a t i o n e t d e l a

m æ ii'grsvell, ar mean-gravell. Vicn. mæn-gravell. GRAVEMENT, gand parfededd,gad lentéguez,èn urfæçzoun parfeddoulént GRAVER, engraffi, pr. et; en g rav i, pr. et. r. sculpter. — Graver de lavaisselle, engravi veçzell. — Graver quelque chosc dans son cœur, scriva un dra doun èn e galoun, pr. scrivet; lacqat u n dra-ben­ nac doun èn e benn ou èn e galoun, pr. lecqëet. GRAVEUR, eûgraver, pl. yen; eûgraffour, pl. yen. G RA V IER, sable mêlé de cailloux, groüa n . Van. grosol, grospl. v. grève. — Grain de gravier, groüanen, pl. ou, groiian. Van. grosolen, groselen, ppl. gro-f sol, grosel. ( G RA V IT É, importance, parfededd, léntéguez. — Gr^vitéqui tientde la fierté, LANGUE DES CELTES OU ANCIENS G A U L O I S , roguôntez. — Avec gravité, gand par­ ar grecim hac al la lin o deus flypet un fededd, gand lénteguez, gand ro^uén- niverbras a c’heryou eveus al langaich lez. — Gravité, pesanteur, poüesy pou- a brezec ar vretonned en Breiz-Arvoricq hac eû Breiz-veur.— Un livre grec, nerder. Van. poës. GRA V O IS , débris de m ur, d ar, gre- ur levr scrivet é grecim ou 6 gregaich, gailh. Dé dar, vient laou-dar, cloporte. u l levr grëez, pl. levryou.— Passez, c’est GRAVURE, art et ouvrage du graveur, da grec; et en latin, transeat, gracumest; eûgravadur, engraff, engraffadur.;— ou bien,gracum est,non legitur, iitê-byou , Une belle gravure, u n engravâdur gaër. gregaich co; trém enit dreist ar grecim G RÊ, bonne volonté, grad. Van. id .— ze, pehiny na èûtentit q e th a lé n n itè n Bon gré, de bon gré, grad vad, a c’hrad tu ail dezâ. G R E D IN , gueux, gardin,/?/. ed. Van. vad; m e n o , a veno. v. volonté. — De mon bon gré, de mon plein gré, g a rd va truhecq, pl. truhigued. t>. Normand. G R E D IN E , gardinès, pl. ed ; corcgrad vad, gand va m eno, d’am m eno; a youl franeq. — A leur gré, d ’o g ra d , qès, pl. ed. G R E D IN E R IE , mesquinerie, gardièn o grad, d’o m e n o , èn o m eno, d ’o youl. — A mon gré, d ’am grad, d ’am naich, gardinérez. G RE FF E , bureau de tribunal, g re ff, youl, d ’am meno, èm meno. — Contre mon gré, aenep d’am grad, aenepdam ar c’hreff. Van. greff, er gveïï.~- L ’ar­ m eno, aenep d’am youl,èn desped din. rêt est au greffe, ez m a an arred èr — De gré dgré, a c’hrad-ê-grad, gand c’hreff.— Le roi a vendu ses greffes, guër­ grad pep hiny, gad grad vad an oll, d in ­ zet eo e c’hreffou gad ar roüe. G R E FFE , ente, grèiï,pl. ou. V an.id., dan grad vad an oll. — Bon gré , mal gré, dre gaër, pe.dre hacq; arruët da pL eü. r, ente. G RE FF E R , grèffi, pr. et. Van. grefarruo; càrént, pe ne gaS*int qet; arruet pe arruét ou pe arruo. — A u gré des fein. v. enter. — Arbre d greffer , guë­ ,vents et des flots, a youl m or hac avel, zen da c’hreffiï.— Celui qui greffe,gref­ — Prendre en gré,agréer,grataat,pr.ëet; fer, pl. yen; greffour,pl. yeu. Van. gref • cafout-mad, pr. cafet. — Trouver à gré four, pt. yon. t'. ente. G R E F F IE R , officier qui tient un greffe, de, cafout da. — Je trouve d grè que vous greffier, pl> yen, ed. Van. grefïbur, pl. xtntiz, da e\caiuû çz teuae’h.


GRE 4&> GRE y o n ; gretfyer, pt. yon. — Greffier <n ar réau, uẃ dèn aso ruinetourévinet* ^Ai/iarçjaestr-grefFjer, ar c’hentâ grefG R E L IN , petit cable, greiing, pi. ou; fyèr, arm æ s ir eu» ar c’hreff, oçzpr, pl. yoü. G R E F F O IR , instrument pour grtffer, G RÊLO N , gros grain de grêle, grisilgreffouer, pl. ou; contell-greff, pl. ou. he»', pl. ou. — On a vu des grêlons peser G R E G O IR E , nom d’homme, Gregor, une livre, bez’-ez eus bet guëiiet grisil­ Glegcr. — Petit Grégoire, Gregoricq. hen nou à bopsé pep hiny anézo ul liiF Glegoricq. — S. Grégoire le grand, pape, pe c’huëzeeq onçz. sant Gregor pap leshenyet arbras, hou G RE LO T , sonnette sphérique f grisilfad santel ar pap sant Gregor ar bras. hon, pl. ou. G R E G O R IE N , gregoryan.— Le chaiit G RE LO T T ER , crena gad ar.riou, grégorien, ou le chant romain, ou léchant crena gadar riou qen na stîacqan déni, fie l’église, ou le plain-chant, est le chant pr. crenel; sllaçqaan déni gad,an riou. Umbroisien corrigé par S. Grégoire, pape, GREM1L, petite plante, autrement ap-, premier du nom, ar c ’han gregoryan, pe pelée l’herbe aux perles ou semencepierreuse, jar c’han ro m a n , pe ar c’han eus an grilhicq-væn, pirisilh-vaen. , îlis, pe ar c’han plean a s o a rc ’hanamGRENADE, fruit du grenadier, greu? Ijbrosyan pe can sant Anibroaz, courri- nadès; aval greunadès, pl.. avalou. — jget, cresqet ha rentet publicq dre’n ilis Grenade,boule de métal remplie depoudre, jgand sant Gregor pap qenfà èn hano. greunadesen, pl. greunadès. — Le calendrier grégorien, le calendrier G R E N A D IE R , arbre, guëzen greu-r réformé par les ordres et Us soins du pape liadès, pl. guëz; planlenn greunadès, Grégoire X I I I , en 1 583, ar c’hompod pl. piantennou. — Grenadier, soldat, gregoryan, ar c’haîander gregoryan. greuuader, pl. yen. G R Ê L E , eau congelée, cazarc’h , caG R E N IE R , lieu où l’on sert les grains, zærc’l i , id est, eraK-earc’h, neige cuite, grignol, pl. you. Van. grannycl,/?/. eü, neige durcie;crisilh. Van. gresilh. v. grê­ — Mettre les grains dans le grtnier, griler. — Grain de grêle, grisilhen ,pl. gri- iya, grignolyaan edou, pr.e t; serra an silh. — Temps sujet d donner de la. grêle, èd èr c'hrignolyou, pr. serret. — Gre­ amser cazarc'hus, amser grisilhus. ■ — nier de vaisseau, oà l’on ramasse les grains, Une grêle de coups de bâton, ul lod tau- grignolaich, pl. oiî. v. natte. — Grenier, ïyou baz, uî lod bras a davüyou bnz, ur fenil, v, galetas. grisilhad taiiiyou baz. — Grêle, menu, G UE N O U ï L LE, animal aquatiq ne, r an, 'faible, m oan, oe’h, â, an. Van. m oën, pl. ed. Van. id r. graisset. — Petite gre­ oh, aû, ao û. —-Un corps grêle, ur c’horf nouille, ranicq, pl. ranedigou. — Lecrosñoan, un daiili voau. Van. ur horí assemenl des grenouilles, can ar raned, Jiioën. — Une voix grêle, urvouëzm oan. roeg ou roeeg ar ran e d , racqérez ar *— Qualité de ce qui est grêle, moauder. raned, racqaich ar raned. — Faire la 7 rai\. moënder. inoënded. — Devenir ou cri des grenouilles, racqat, pr. eî; cana, rendre grêle, m o a n n a a i, pr. ëet. Van. pr. eî; rogg, roëga,/y>r. et.— Grenouille ïnoënuat, pr. eit. dr haie, glès-qer, pl. ed. — Grenouille, fer G H ^ L E il, frapper de la grêle, caznr- creux dans lequel le fer d’une porte tourneK -c’hi, pr. et ;grisiiha,/■ >>*.el; obère azarc’h. g-.iVpp, pl. ou. fiber grigijh, jf . grjel. Van. gobér griG 1 ŒN OUJLLETTE, plante, paubran, >-ilh, gresilhcin. -— Il grêU%il tombe de id est, paie de corbeau. ia grêle, cazarc’h a ra,'gVisiîh a ra.obor G RE NOL ÎLLÈ iiE,pouIÎ-ran,/?/. poulgrisilh o-t cazarc’h a ra. — Les blés sont iou-ra ■n,pouîl-raned;' poull-ranecq, pl. grctési eagarc’het ou grisilhet eo au e- pouïl()u-i:anecg,pouil-ranegou;ranecg, <luu, euüet eo an ydou gand ar c’iui- pl. ou- Van, pónli-raned. zarc’h ou gad grisilh. — Une personne gré­ GRENU , lie , plein de grains , greuée . tu; dèu a so eat e va do» necq, oc « , 4 ? a û .—Les épis d’orge sont


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plus grenus que les autres, al lannvénnou grevus, grefus, os’h, â, an. v. grave.— heiz a so grcuaecqoc’h eguit ar re ail. L ’adultère est un pèche bien grief, an a'GKÈS , pierre dure et grise, qui se ré­ voultryaic’h a so ur pec’hed grevns duit aisément en poudre , cragg , mæn- m eurbed .—TJassassinat est un crime trop crjgg. Van. bily .— Pavé de grés, payez grief pour être graciabtç, re c’hrevus eo great gand cragg. — Pot de grès ‘, pod ou re vras crim eo ur m u n tr great u cragg, pl. podoa. Van. pod bily, pl. vetepançz evit dleout beza pardounet ou evit m ilitout lizerou a c’hraçz.— podeü bily. G RESIL,' petite grêle, grisilhicq, gri- Ma très-griève faute , va braçzâ faoi. G RIE V E M E N T , èn ur fæçzoun gresill»m unud. G RE S S ET, lampion de cheminée, creu- vus. — I l est grièvement malade , goall zeul, pl. y ou.— Mc'tezde l’huile dans le glan eo, dangerus du grevus eo ê gleâgresset , licqit eol pe lardt ebars èr ved .— Grièvement blessé, goall vleçzet, goulyet dangerus , bleçzet orrupl. c’hreuzeul. G R IÈ V E T É , énormité, grevusded , G R E VE,ri*ageplatet sablonneux de la mer et des rivières ', croa , groa , c ra ë , grevtfsder, grefusder, brasdor, grizygraë. v. sable, côte, rivage.— Etendre la ezded —Un confesseur doit proportionner buée d sécher sqr la grève, astenn ar c’hou- la pénitence d la grièveté du péché , ur ëz var ar c’hroa da see’h a , sec’ha ar c’honveçzor a die rei u r binigenn qec’houëz var ar c’hroa ou var ar c’hraë. vatal d ’ar pec’hed ou ur binigenn idw — La lieue de grève, al léau dræz , tiæz ouc’h ar grevusder eus ar pec’hed. ou îreaz. Ces mots signifient proprement G RIFFA D E, coup de griffe, sqilfaden, menu sable ou g''iïe couverte de menu sa­ pl. ou. G R IF F E , ongles de bêtes, d’oiseaux, ble : et gi\oa ou croa ou graë et craë , signifient une grève pleine de gros gravier, sq ilf, pl. ou. Van. craban , pl. eü. — pe-ld vient groaneu, pl. groan , gratin' Les griffes du lion, du chai, sqilfou al G KÉYEU, !è>er , tourmenter, greva, leon, sqilfou ar c’haz. — Griffe , parlant grevout, pr. grevet ; grêla , grei’o u t , d’un homme qui ravit le bien d’autrui, ppr. grelet. sqilf, pl. ou; craban,/?/. ou. —■Plein GUE VU RE , lésion, grevançz, gre- les griffes, s q ilia d , pl. ou ; crab an ad , vëntez , grevidiguez, grevadurez. pl. ou. — Qui a de grandes griffes , sqilG R IÈ C H E , rade, piquant, importun, fecq , crabanecq , oe’h , â. Van. cra­ grizyaz , grizyez. — Ortie grièche , li- ban necq. nad grizyaz.— Pie grièche, picq grizyas, G R IF F E R , prendre avec la griffe, sqilpicq spern, pl. pigued. Ces mots se di­ fa, pr. sqiifet ; crabanafa, pr. craba-^ sent aussi dxune femme criarde, importune. natet. G R IE F , plaints , tort , gaou , douG R IF F O N , animal fabuleux, grippy, m a io h , clem m . Van. clem m adur.— griffbun.— G> iffon, oiseau de proie, griiMes griefs sant que , etc. ; va c’hlemm fonn , pl. ed. Van. id. eo penaus, etc.— J ’ai an grief contre lui G R IF F O N N A G E , scritur treid-qelpour un tort qu’il m’a fait, ur c’hlemm lyen , scritur diæz da leenn , scritur am eus da obér aiieza evit un dou- stlabezeoq, slIabezérez,b:irbouilhaieh. m aich èn deus græt din ou evit ur gaou G R IF F O N N E R , goall scriva , bar­ èn deus great ouzon. — Grief, doulou­ bouilla , ppr. e t; stlabeza-paper, pr. reux , dangereux , grizyez, gryez, gre­ stlabezet. vus , dangerus, oe’h , aû.—Une maladie G RIG N O T ER , crignal, pr. crignet. grieve, ur ç’hlêved grizyez ou gryez ou — Tiens garçon, grignote, dit le Gascon, dangerus, pl. clêvejou .— Les peines gri- crign p a u tr .— Celui qui grignote, criguèvés de l’enfer, ar poanniou grizyez eus asqorn, au ifern, ar poanyou gryez ou, grevus G R IG N O U X , rec’hus, araous, craig­ eus au ivern.—• Grief, énorme, grave, nons, grignous, oe’h , à. v. hargneux ,


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chouricqereh, charonchereah, grincerechigné. reh en dént.— Dans l’enfer il y aurçdts G R IG O U , gredin, corcq, pl. ed. G R IL , ustensile de cuisine, gril h , pl. pUurs et des grincements de dents , dit S. ou— Faire griller sur le g ril , lacq ât da Mathieu, en ivern ez vezo goëlvan ha grigonçz an d é n t, hervez avyel sant c’hrilha var ar c’hril. G R IL L A D E , grilhadenn,;?/. ou; gril- Vaze.v G R IN C E R desdents, grinçzalandént, h ad e cg , pl. grilhadegou. Fan. grilhapr. grineet; grigonçzat an d é n t, pr. et; d e n n , pl. eü. G R IL L E , treillis xle fer , treilh-hou- grignoçza an dént, pr. e t; stlacqa au a r n , pl. treHhou ; k a ë l , pl. kaëlyou. d én t, pr. et. Van. chourricqem , cha* Van. treilheriçz, treilheu. A l. goulyé- ronchat, grinçzal en dént. G R IP P E R , ravir subtilement, flippa, au. v. parloir. G R IL L E R ,/íu'íví rôtir t'tr un gril, gril- pr. et ; scraba, pr. et. Van. scrapciñ, l ia , pr. grilhct ; rosta var ar c’hrilh , frippeiû. G R IS , grise, couleur mêlée de-blanc et /jr.rostet. Van. grilheiâ.—GnV/cr, chauf­ fer trop, f jilh a . pr. suilhet ; sulya,/v\ de noir, gris, oe’h , à ; liou gris. v. cou­ sulyet ; craza, pr. crazet .Van. sulyeiû. leur et grivelé.— Robe grise, saë gris,/)/, — Griller, fermer avec une grille, speu- saëou gris. — Gris d’eau, ou gris vert, ry a , pr. et ; dosa gand speuryou ou glas, oe’h , A; liou glas, glas-dour.— Tête grise, barbe grise, bléau glas, ba~ gand Ireilhou, pr. closet. G R IL L O N , petit insecte, scrilli,/?/. ro glas.— Gris pommelé, glas marellet. e d , igo u; gril,/)/, grilhed ; g rilhicq, — Un chevul gris pommelé, u r m arc’h glas m arellet. — D u vin gris, guïnsclær. pl. grilhedigou. Van. id ., ppl. eü. G RIM A C E, laide contorsion du visage, — D u vin gris, qui coule en la cuve avant neuz-fall,/)/. neuziou; goall fæçzoun, le pressurage, guïn flour.— Gris, pres­ pl. goall iæçzounyou. Van. o r b id , pl. que ivre, drèau. — Faire grise mine à e ü ; orniid, pl. e ü .— Grimace, hypocri­ quelqu’un droucq-diguemeret ur re, sie x feinte, ieiûlançz , pl. ou. Van. fe­ pr. id ; diguemeret lént ur re-bennac, i n t , pl. eü. prr id. G R IS A T R E , qui tire sur h gris , griG R IM A C E R , faire des grimaces, ober neuzyou fall ou goall fæçzonyou ou sard, louët, azgris. Etoffe grisâtre, feiütançzou , pr. græt. Van. orbideiû, mezer grisard ou azgris.— Un bœufgri­ orm ideiû , ppr. et. sâtre, un egeri louët. G R IM A C IE R , ère, leun a fæçzouG R IS E R quelqu’un, lacqat mr re da n y o u , leun a neuzyou fall, leun a fein- veza dréau. tançz, fæçzounyus, oe’l i , â , an. Van. G R IS O N , celui dont les cheveux com­ grimaçzus, orbidour, orm idonr, ppl. mencent d blanchir, glasard, pl. ed. yon. fètn. orbidoures, ormidoures, ppl. G R IS O N N E R , devenir gris, glasa,pr. ed. mil-fæçzoun. et ; lo u ë d i, pr. et. Van. guënneiû, louëG R I M AUD, petit écolier, t. injurieux, deiû. — Les cheveux lui ont grisonné de betiz;/>/. ed ; beuzicq, pl. beuzedîgou. bonne heure, abted eo glaset e vléan. — Petit grimaud, petit écolier qui né va G R IV E , oiseau, borzevellecg, pl. pas encore eh classe, licq,/>/. ed. S ’il iie\bôrzevellegiied; drasql, pl. drasqled. compose pas encore, cauc'h-Ucq, pl. ed. Von. d ra sq l, pl. ca. borzevellecg se dit G R IM P E R , gravir, grim pa , grim ­ de la grosse grive qui mange du chenevi, pai var, e tc ., ppr. grim pet; scrimpa , dont On a fait cette phrase moitié latine et «crim p al, ppr. scrimpet. Van. grimpe» moitié bretonne : ïû . crappeiii, ppr. et. Q uid quæris, borzevellecg, G RI N C EM EN T , grigonçz , grigonçz In nostrocaûnabecg. v. mauvis. a n d ént, grigoncfirez an d é n t, stlacG RIV ELÈ , tacheté de gris , b rir, oe’h, ’qérez an déni', grincerez an dénf. Van â , aû. Van. bvi\\j breh.


GRO 465 GRO G R I V ELER, faire des profilrtecrtts et qef ruz eo evel ar goguès, ruspin eo. G R O S , grosse, volumineux, épais, teo, illicites dans une commission, touza e væstr, pr. touzet ; friponat divar goust tev, oe’h, â , an. Van. teü. On écrivait e væstr , pr. friponet. Van. friponeiû è Tfeff. — Un gros homme, u n dèn teo, pl. tud teo;un tolzennecq,/?/.to!zennegued euh. v. ferrer la mule. G R IV E L E U R , touzer, pl. yen; laër- — Un homme gros et gras, un dèn teo h a lardt. A l. calb, galb, de là Galba, empe­ c u z , pl. laëron-cuzet. G R IV O IS , un bon drôle, v r pautr reur. — Gros, grosse, grand, bras, oe’h , fry o l, pl. pautred fryol; un aplicqant aû. Van. bras* b ra u s, o h , aû. — Un gros marchand, u rm a re ’hadourbras___ m a d , pl. aplicqanled vad. G R IV O IS E , rape d tabac, racqlerès, Un gros pèche, ur pec’hed bras. — Gros et menu pa*' différents endroits, picq-mopl. o u „ — Grivoise, bergère, v.-r. an. — Un gros monsieur, un gros milord, * G R O B IS , gros seigneur, grobis, pl. ur grobis, pl. ed; un digentil bras. — . ed. v. seigneur. GROGNEM ENT, cri des pourceaux, Une groupe femme,u r c’hrecg teo ha lardt. r- Une femme grosse, grecg vrasès. — doe’hérez, greunnérez, urzérez. G ROGN ER, parlant des pourceaux>do- Une grosse armée, u r arme vras.— Gros, c’hal,/>r. doc’het;urza,/?r etjgreunna ,pr. huitième partie d’uni once, d ram , pl. ou. et; groignal, pr. et; grum uzat, pr. e t; v. dragme. — ■Hongres, ê groçz .— Vendre eurc’h at, pr. e t .— Grogner, gronder, en gros", guërza ê groçz, pr. et. — Mar­ criev, grozvolat, pr. et; grom m ellât, pr. chand en gros, m arc’hadour groçzer, e t; g ru m u zat, groignal, ppr. et. Van. marc’hadour neverz qet ê delailh. —~ groignonnat. Tout en gros, sommairement, èn oll. G R Q G N E U R , grom eller, pl. yen; Il ne s’en trouva que dix tout en gros, n ’en groigner, grum user, ppl. yen. hem gavas anézo nemed decq èn oll* G R O G N E U SE , groignerès , pl. ed ; G R O S E IL L E , fruit, spezad. Van. spegrumuserès, pl. ed. had. — Une groseille, spezadeñ, pl. spe­ G R O IN , museau du porc, grouinch ,pl. zad. — Groseille rouge,’appelée en Bre~ ou; fry, pl. ou; fry an houc’h, pl. fry ou lagne, castille, castilhès. — Un grain de moe’h , grouinch ar penn-moe’h , pl. groseille rouge, castilhesen,/>/. castilhès. grouinchou moc'li. v. bajoue. G R O S E IL L IE R , arbrisseau, planteü GRO MMELE R, grom mel aat, pr. ëet; spezad, pl. plautennou;bodspezad,/?/. ». grogner. bodou. — Groseillier rouge , plan tenu GRONDEMENT, bruit sourd, grond, castilhès, pl. plantennou; bod castil­ soyee’h. Van. gronderçh. hès, pl. bodou. GRONDER, gourmande'', grondai, pr. GROSSE, expédition d’un acte en forme et; grondtal,/?r.et; argui ur re-bennac, exécutoire, groçz, u r groçz, pl. ou. — /»\arguët. Van.grondai,grondeiû, noë- Grosse, douze douzaines,groçz, />/.ou;daseiû. — Gronder, murmurer, groignal, ouzecq douçzenn. — Une grosse d’ai~ pr. et. v. grogner. gm//<;*f«:surgroçzacuilhetou,daouzecq' G R O N D E R IE , criaillerie, gronderez, douçzen ^cuilhetou. — Des grosses de pl. o u ; grondam and, pl. grondaman- boutons, groozou boutônon. chou. Van. grondereah, noësereah. G R O S S E R IE , besogne faite grossière­ GRONDEUR, gronder,/?/, yen ; gron- ment, groçzércz, groçzery, graçziry, la­ ter, pl. yen; trouzer, tabuter, tag u çr. bour groçz. ppl. yen. Van. grondour, tabutour. taGÜOSSESSE , brasesded, stad u r gour, noësour, ppl. yon. fém. gronde- c’hrecg vrasès. rès, pl. ed, etc. G R O S S E U R , teoder, tevder. Van, G RO N D IN ,poisson de mer, qorn, pl. teüded. — La grosseur d’un arbre, d’un ed,pesqed-cforn; goguès,/?/.ed; coguès, homme, teoder ur vezen, teoder un d è n , pl. ed. Il est rouge comme 'un grondin, * G R O S S IE R , qui vend en gros, groc-


GUE 464 G RO zer ,pl. yen. — C’est un tnarchtnd gros­ v. bouffonextravagant. sier, ur groçzer e o , u r m arc’hadour GROTESQUEM ENT, èn ur fæçzono groçzer eo. c ’hoarzus ou farzus. G R O S S IE R , ère, épais, tevard, groçz. G RO T T E, antre, eaverne, catargn , — Un homme d*une taille grossière, u n pl. ou. Van. groll, pL è ü ; grog,goatevard a zèn, pl. tevarded , un dèn re rem* ppl. eü. — Grotte artificielle faite de dev, pl- tud re dev< — Un air grossier, coquillage, etc. , grottenti, pl. ou. Van. u n ear teo ou re deo <— Ce drap est gros­ ur groh groek gued croguenneü, sier tt trop grossier, groçz ha re c’hroçz GRUAU, farine d’avoine stehee au four eo ar m e z e r m â .— Grossier, ère, mal et moulue, briguen, gruël. Van, groel, poli, rust, gar/5, garv, dibouliçz, oe’h, goVirel.-— Gruau, pain bis dont on n’a pas â , a û .— L ’architecture gothique était bien ôté le son, bara bras-ed; barabrcnnecq. plus grossière que la grecque , an arohiG R U E , gros oiseau de passage , garan, tédur golh a yoa eals rustoe’h eguit h i­ pl. ed; g ïu , pl. gruëd. Van. gru , pl. ny ar c’hrecyaned.— Grossier, è^re, par- grued .—Petitç grue, g aranicq, pl. galant d’une personne impolie, dic’h ra çz, ranedigou.— Grue, machine d élever des lo u rt, pouner, oe’h* â , a n , pl. tud di­ pierres, grü, pl. gruyou; Ur c’hru. c’hraçz , etc.— Avoir des manières gros­ GRU M EAU , partie caillée d’une chose sières , cahout fæçzouuyou dic’hraçz ou liquide, pouloudenn, pl. ou; caulede/», lourt eu pouner, cqhout ur c’hompor- pl. ou .-—Grumeau de sang, pouloudenn tam aud dibouliçz ou dic’hraçz, beza goad, pl. pouloudennou, etc.; cauledibouliçz, ppr. bet .— Un esprit'grossier, denn goad. v. sangj— Les pulmoniquef ur-spered lourt, nep so lourt a benn. crachent souventdes grumeaux de sang, nep G R O S S IÈ R E M E N T , gand dibarfe- o deus droucq-sqeveud a grain ch alyès ded, gand lourdôny, èn ur fæçzoun di- pouloudennou goau ou cauledennou barfedd ou Jonri ou rüst ou dic’hraçz. goad.-^Grumeaux de la it , duretés auà G R O S S IÈ R E T É , qualité de ce qui et>t seins (tes nouvelles accouchées, cauleden­ grossièrement travaillé, rustôny, garvén- nou leaz. — Grumeaux de bouillie mal tez.— Grossièreté, impolitesse, lourdôny, délayée, pouloudennou y o d , pouloud ruslôny , pounerder. — Grossièreté du y oud. tangage, des mœurs, rustôny ai langaich G U EN ÏN , nom d’homme,, G u ë n . — liag arbividiguez , etc. iSaint Guenen, évique de Vannes , sant G R O S S IR , croître en grosseur, te- Guën , s a n tG u ïn is , sant G u ïn ih . v aat,pr. ëet. Van. teüeiû, teüat .—■ -Cet G U É , lieu où l’on passe une rivière, homme a beaucoup grossi, terrupl ez eo gne, pl. güeoa; guerded, guefided. Van, tevëet an dèn-hont. — Grossir, faire gue , pl. gueeü. A l. rodoed, id est, rouvoir plus gros, crisqian traou,/»\ cres- douët , frayé, où l’on passe, v■passage qet; c’huëza,/rv et .-—Lunettes qui gros­ Guemené, Gueodet. On a dit : rhyd, id sissent les objets, lunedou per« a zeu da est, r h e d , dour-rhed. grisqi ar pez a selleur gandho ou dreizo. GUEÂBLE, qu’on passe à gué, gúeapí, *—Il grossit les vertus et il déguise les vi­ oe’h , â , a û .—Plusieurs rivières sont guedces , c’huëza a ra ou crisqi a ra ar ver- bleS en été, cals a stæryou ou meur a tu zy o u , ê-qëhyd m a teu da ziguiza ar stæra so gueapl èn lia û .—Le Trieuxest plus guéable que l’Aune, stær an Treo so , G Ì10SSÖYÉR, faire la-grosse d’un acte, gueaploc’li eguet stær Aon, gueaploe’h g r o , pr.- et.— Grossoyer un contrat, eorifyerPont-Tieo eguit hiny ar G’hasteliin. groçza ur c’hountrad. GROTESQUE , mélange capricieux de GUEAUDET ( Notre-Dame du ), an­ diverses peintures, peintadur faltazyus. cienne église aumilieu de Quimper, ar Sue-— Grotesque, plaisammentridimle, e’ho- auded, ar Gucvded; an intron Varya arzus, fa re m s , bourdus, ec’h , â , aû. ar Guevded; iUest, gué des deux rivière$


ÛÜ« 465 ÖÜÊ . ,V#n. guïspetër, pt. yon ; Ur liuïfipcter. ä'O litttde Téyr. v. gtté, Ltxohie. GUERDON, salaire, garredon. v. ré­ GU EEil, passer d, guè, guéa, pr. êt. GUEUENÉ-PENFAU ou Penn-Fao, compense. passage sur la, route de Rennes d Nantes, GUERDÛNN ER, récompenser, garreGue-Mcnez-Penn-Fao, id est, le gué de doñni. pr. et. ta montagne aux hêtres. — Guemtné-GuéGUÈRE ou gaères, peu> tíeraeui4, negan, petite ville èt ancienne principauté du meur-dra, n e m ad , pas cals. — I l n*d diocèse de Vannes, Gue-Menez, ar Gue- guère d’argent, n ’en deus nem eur a ar­ M enez, Gue-ftÎenez-Guëgan, idest, le c’hand, n ’en deus qet cals a arc’h a n d gué de la montagne Guëgan. ou forz arc’h an d .— U n’a guère de biens, G U E N N Æ L, nom d’homme, Guënn- n’en deus nem eut a dra ou nem eur dra, acl, G uënal, id est, ange blanc. — Petit u ’en deus qet cals a dra, n ’g* deus ne­ Guennal, Guënn-aslicq, Guënalicq, — m ad n dra ou nem ad tr a , b ih an dra S. Guennœl, abbé de Landevenecq, après en deus. — Guère souvent, pas alyès, S. Guenolé, «n 4 4 9 ->sa n tG uënnæ l, sant nemeur a veae’h. G uënnal, sant Vénal. GUERET , terre fraîchement ouvertet GU EN ILLE, piihenn, pl. ou, pilhou; havrecg, pi. havregou, havreou, truilhenn, pl. ou, truilhou. Van. drail* havreyou. — ' Lever des guérets p. ouvrir des guérets au mois de mars, havreya hach; pilheñ, pl. pîlheû. v. lambeau. G U E N ILL O N , petite guenille, pilhen- pr. et; ober havrecg, pr. græt. nlcg,p/. pilhennigou, pii h ouïgou; truilG U ERID O N , guéridon, pU ou; garihennicg, pl. tru ilh én u ig o u , truilhouï- don, pl. ou. Vun. id ., ppl. eü. gou; eoz-pilheii, coz-truilheü. — Jean G U E R IR , rendre iasantj d quelqu’un* Guenillon à épousé Jeanne Guenille, pour parea ur re,/>r.parë«t;guëllaatdaur re* dire deux pauvres personnes mariées ensem­ pr. guëllëet; renta ar yec’hed da u r reble, demezet eo Yan bilhenn da Janned bennac, renta pare ou salo ou yae’h ou truilhenn. — I l n'en est pas de si couvert gailhard ur re-benoac, pr. rent et. Van. de guenilles qui ne trouve à se marier, ne guëlldt d ’unan-benac.— Guérir, recou* deus piihenn na gueftruilheñ, ne deus vrer ta santé, pareil, guëlîaat; yae’haat, coz-voutès na guef he pharès. Van. pr. ëet; francqaat, pr. ëet; selvel,/>r. n ’en dès coz-votès ne gaf he phares.— selvet, salvet; cavout e yec’h e d , pr, Couvert de guenillons au de guenilles, pil- caret, — I l guérira dans peu, yae’haat «t liaouëcq,pilhecq, truilhennecqv truil- rayo abarz nem eur amser, francqaat a hecq, oe’h, â , ppl. pilhaouëgued, pil- rayo dezà ou varne^à abatz nem eur, hèyen, truilheñegued,truilhéyen. Van. selvel a rayo abarz nernetir, guellaat a pilhotecq, pl. ed; rf«/ii,pilhaoüa, amas­ ray ou guëlîaat a ray dezâ abars neu^ ser dei guenilles pour faire du papier, pii- beüd afozcr,parea a ray abarz neubeud, haouër, etc. yae’h a vezo a-benn neubeud amser* G U E N O L E , nom d’homme, Guënn- e yec’hed èn devezo abc un nebeud, pa­ oll-e, id tsU il est tout blanc. — S. Gue- re vezo souden, salo a vezosouden, canoie, premier abbé de LanHevenecq, mort vouta rayo ou a ray e yec’hed hep dale. en44^, sant Guënole, sant Venole, sant — Etre guéri, beza pare, beza salo, be~ "Wenole. za guëllëet dezafl, pr. bet. t*. sain. — GUIJNON, singe femelle,m ounica, pL — Guérir par des oraisons, rendre la santé ed; marmousès, pl. ed. Van. xnarmou- par des oraisons, en vertu d’un pacte, bi-« sès, pl. edi nizyen où binigal gand orésonou, ppr, GUENUCHE, petite guenon, mounic- biniguet; croaza ur re, croaza ufl ancqaïcq, marmousesicq. val, pr. croazet; discounta, pr. et ; diG U Ê P E , grosse mouche , guspeden ,! gnech ar bâter,etc-.,pr. digupg'ît. Van. pl. guësped. Pim. guïspeden, pl. ed. digcontdiû, croëzeiû , benigalj bsniG U ÊPIER, oiseau, guëspslaër, pi. «d. j gueià. t, sucèr une ptñie. 5g


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IJomme de guerre, dèn a vre­ GUERIS01í,guëIladeç£.paredìguc*. sanlrll. t. santé. — Je ne l’ai pas yu depuis ta gué­ sell. v.guerrier. — Gens de guerre, tud a rison, n ’am eus qet e vellel a-ba m a cz vreselt. t. soldai.— Lexer des gens de guer­ eo guëlleat dezâ, n’eni eus qet guëliet re, sevel sourdarded, pr. savet.— Place nnezan a-ba zeo parëet. — La guérison de guerre, kæ ra vresell. — Faire la guerre de Pâme et du corps, paredi jfuez ar c’horf aux xicis , disclærya ar bresell d’ar viçzou, pr. »disclssryet; ober ar bre­ liac an ene. G U E R IS S A B L E , pareapl, yac'hapl, sell d’ar viçzou , pr. græt ; breguèllaapl, oh, â, an. sellecqât ar viçzou, pr. ëet; disG UERITE, ichauguetie, guedieg, pl. truija ar viçzou, pr. et. G U E R R IE R , qui fait la guerre, bre­ ^uedOüïgou; spy,pl. ou; tour-gucd ,pl. louryou; ga*id, pl. ou. —«■Guérite d’un sellyad, pl. brestllidy; bresellecqaër , >pl. yen. Van. breselour, pl. yon, yan.. clocher, garid, pl. ou. GUERRANDE, ville de la Loire-Infé- A l. kim per, kim ber, sadorn-- Un fa­ rieur*, Guërrand. meux guerrier, u r bresellyad bras, pt.. G U ERRA N D O IS, qui est de Guerran- bresellidy vras; ur bresellyad vailhant, de, G uërrandad, pl. GuërrandisI Van. pl. bresellidy vailhant. A l. k e lt, gall, G u ërrandicq, pl. guërrandigued. ppk' ed. G U E R R E , lutte &main armée, bre­ G U E R R O Y E R , faire la guerre, bre-, sell, pl. you. Van. id., pl. yeü. — Oncl^t sellecqât, pr. ëet. partout que nous allons avoir la guerre, keGUET, sentinelle, action d’épier, v. gar­ hezlyou bresell a so a bep tu, ne gomp- de. — Le mot du guet, azrouëz ar gued, •ér a bep hend nemed a vresell, arbed ar guerr a vresell. GUET-APEN S, aveç délibération, après o l a lavar ezeom p da gahont bresell. — La guerre est un art de s’égorger et de y avoir bien pensé, fetepanez. Van. id. —^ se détruire réciproquement, ar bresell a De guet-apens, exprès pour surprendre, aso u r sqyand evit èn hem laza hac èn vetepançz, a fetepauçz. v. à bon escient. G U ÊT RE, sorte de chaussures , guëlhem zistruija au eü stad eguiie. — E x ­ citer une guerre, aecaiKÌòui bresell, pr. trezen, pl. ou; guë^ren,/?/. guëltrou. et; élu m i bresell, pr. et; allya ou attisa Van. guetren, pl. guetreü. v. gamache, bresell, ppr. et, — Déclarer la guerre, triquehouses. — Tirez vos guêtres au plut disclærya ou intim a ou nota ar bresell, tôt, iit affo èn ho roud, tec’h it prèst a‘ppr. et .— AUtr d la guerre, m onnet d ’ar c’hanen. bresell. — Ils sont allés à la guerre, eat GUETTER, épier, être w guet. v. gar­ in t d’ar bresell. — Faire la guerre, bre- de, épier. — Guetter, attendra, guedal, i»elleoqât, pr. ëet ; ober ar bresell, pr. pr. et. —• Il y a long-temps que je vous great. — Faire la petite guerre, aller en guette ici, que je vous attends id , ez m a maraude,vaoûnet a vandennouda brey- oun aman pell so oud ho qedal. —Je suis za; preyza, pr, et. — Quand la guerre est ici aies guetter,o c ’hedalanézoezm aoun plus animée on est plus près de la paix, pa am â, e m a oun am â ouc’h o guedal. v.'z creâ ar bresell, e véz taustâ arpeGUETTEUR, qui. guette-, guedour, pl. oo’h. —« Guerre civil*, guerre entre les yen ; spyour, pt. yen ; nep so ê par ou citoyens de deux villes, bresell entre diou êspy evitlaëresan diéinenidy. v.larron. guær, bresell entre bourc’hisyan diou G U E U L E ,gueaul, p l. you. Vati.becg, guear, — Guerre civile ou intestine, bre­ pl. beguëu. — Gueule du chien, du bœuf, sell èfilre sugidj'urm em èsroüantélez, de l’âne, du loup, du renard. du lion, des brésell a ziabaiz d ’ar roüantélez. ■ — grands p: issons, gueaul ar c’hy, anegefi, — Guerre de religion, bresell divar ben an asen, ar bleiz, al lo u a rn , al leon, or feiz ou divar benn ar gredenn. — gueaulyou ar pesqed bras. — Samson (J uerre sain te, les croisades, a r bresell sa 11- trouva du miel dans la gueule d’un lion, tiU , b m e il evit concqeuii an douar San;so4i a gava? m êl ebeuz çû gueaul


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u l leo n. — Gueule béante, guéaul digor d’une prison. , porzyer ar prisoün, drak vu fourn, guéaul dare d aiouncqa, deus fer, pl. yen, G U ID E , conducteur, reër , p/, yen ; èm guenou hac me lébro em ear bleiz d ’an daûvad. Van. becg digor ou‘fôrn. hincher, pl. yen, Van. c o n d u o u r, pl. — Gueule torle, bouche torte, m ingam , yon. A l. lom en. v. pilote. min-dreuz. gùcnou-dreuz, G U ID E A U , filet pour prendre des an­ * G U E U LÉ E , g u ia u la d , pl. ou ; gue- guilles, etc., q id ell, pl. o u .— Un guideau mal attaché, ur guidell ne deo qet staguet n ao u ad , pl. ou. Van. begad, pl. eü. G U EU SE, nécessiteuse, paourès, pl. m ad ouc’h ar postouonouc’h ar peulyou ed; paour,p7. yen.— Gueuse, mendiante, G U ID E R , conduire, mener, rèn , pr. clasqerès, pl. ed. Van. clasqoures, pl. rëet; h in c h a , pr. h in ch e t; cundui,/pr. e !.— Gueuse, mendiante qui est friponne, cunduët. Van. co n du e iû.— Guider, me* corcqès, pt. ed ; truandes, pl. ed ; cay- ner un peu au-delà de la maison, harlua, m andès, pl. ed. — Gueuse de fer, sol pr. ë t;a m b ro u c q , p»*. am brouguet. houarn ,p l. solyou h o u a rn .— Fendre des G U ID O N , drapeau de cavalerie, gui-< gueuses j fauta solyou h o u a rn , pr. et. ton , pl. o u .— Guidon, officier qui porte — Couler la gueuse du fourneau dans te le guidon , gniton, pl. ed. sable, redecq an liouarn, pr. redel;oG U IG N E , cerise douce, qignezen, pl. ber solyou h o u a rn , pr. græt. (jignez; b a b u e n .p l. babu. Van. id .— ■ GUEUSER, mendier, clasqanaluseü, Guignes rouges, qignez ru z ,— Guignes pr. clasqel; m oïinetd’a n a ’usenn, rnon- blanches, qignez guënn .— Guignes noi­ net a zor-c-dor, pr, ëet ; corcqa, pr. et; res, qignea du. v. bigarreau. — Manger caym andi, truaudi, ppr. et. v. truander. des guignes, dibri qignez. — Lieu abon­ GUEU SË R I E, indigence.misère, paou- dant en guigniers, qîgnezecg , pl. ou ; réntez, tavantégücz, dictiez. Van. pëu- ur guignezecg. ran te , d ia n n e h , d iam ia h .— Gueuserie, G U IG N E R , regarder du coin de l’œil, mendicité, clasqèrez, corcq'jrez, cay- guïgnal,pr.guïgnet;guïlgat,pr.güilguet m andérez, truanderez. G U IG N IE R , arbre, guëzen qignez , G U E U X , nécessiteux, paonr, pl. yen; pl. guez qignez ; qignezen, pl. ed. GU IGN ON . v. accident, malheur. . yzommecq, pl. yzomméyen. Van.peur, pl. y on, yan. — Gueux, mendiant, cîasG U IL LA U M E , nom d’homme, Guïlqer, pt. yen, Van. clasqour, pl. yon. hcrm ,G u ïlh aou , G u ïlh o u .— PetitGuily an.— Gueu#.3 mendiant fripon, eorçq, laume, G u ïlh ao u ïcq .— Guillaume est le pl. cd ; truandt, pt. tru an d le d; nay- nom burlesque du loup, el vieux Guillaume m a n d t, pl. c d .—Les gueux de Flandre, celui da diable, G üïihaon ha G uïlh aou­ an Hollandisyen guenlà èn hem ra- ïcq a rear eus ar b le iz, hac an diaul a voltas a enep ar roüe a Spaign , pere a c’halvér Guïlhou-goz , —Saint Guillau­ yoa leshenvet ueuse corcqed, corcqed me, santG uïlherm , sant Yilherm , sant Flandres. "W ilherm , sant V ilh o u , sant "Wilhou. G U I, excroissance du chêne , etc. , an ■ — Guillaume, espèce de rabot, ur guïluliel-varr, dour-déro. Van. ea isel- h o m , ur g u ïlh e rm , ppl. guïlhom ou , yarr, dëur-derv. — Le gui er,t bon pour guïlherm o plusieurs maux, an uhel-vai r a so mad GUILLEM ETTE , nom de femme , oud m eur a zroug. G uïlh am m ed. G U IC H E T , petite fenêtre grillée dans * G U IL L O U , oiseau de mer, gukTta porte d’une prison, d ra ii, pl. dra flou, haou , pl. guïlhaouëd. drivenn. — Guichet de parloir. draiF al GUIM AUVE, plante, m a lo , pl. mal;*andv.— Gidchet, petite porte placée dans loënn , ar valoënn, ar m alo. v. mauve. une grande porte d• ville, de château, drair ■GUIMPE, g u y m p l ,p l. ou. Vm , id., ka?r, draiT ar c’hastell. pl. eü. G U IC ílË T Ilîr ^ qui a ssiii -tle la poyie G U IX C L A N , prophète breton y ou plu -


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GYP tôt astrologue , très-renommé en B .-B re ­ chcu-soa. Fan. guîsqon, pl. eu. ». suitagne, Guïncqlan , ar prophed Guïnc- ver. — Guipon pour blanchir un paroi, q l a n , bru d et bras ê touëz ar Vretoned. g u ïsp o n , pl. ou. — Gainclah , dont j ’ai vu les prédictions en GUIRLANDE , feston de fleurs , garrimes bretonnes , d l’abbaye de Landeve- la n te z , pl. ou. necq , entre les m ainsduR . P . Dom Louis GUTSE, manière , façon d’a g ir , qiz f le Pelletier, était natif du comté de Goëlo, pl. qizyon; guiz, pl. guizyou, guizou; en Bretagne A rm orique , et prédit environ yez, pl. ye/.ou. Van. qiz, g u is ^ppL eü. Van de grâce 4 5 o , comme il le. dit lui-mê­ — A ma guise , èra yez, èm c’hiz.— A me , ce qui est arrivé depuis dans les deux sa guiss, èn e guiz, hervez ou diouc’k B retagnes , ar prophed Guïncqlan gui- e guiz, èn e yez.-*-Vivre d sa guise, benidicq vès a gontaich Goëlo, èn devoa va dioud e guiz, pr. et.— E n guis* d et diouganet é-tro, evel m a la v a r e-unan, e-guiz, e-guiz d a , ê qiz , ê -c ’h iz, ê'Är bloax pévar c ’h an t ha hanter-cant c’hiz d a , evel, evel da. Van. ê guiz de, goude guinivélez hon Salver, qement el de. v. comme.— Il a préparé ce mets en ch ein ch am an d ha q em ent tra a so bel guise de poisson , et c’est de la viande, auhoarvezet a b a o u ë , ê breiz Arvoricq set ou aveët èn deus ;ir meus-boëd h a c ê Breiz-Veur. hont é-guiz pesqed ou ê-guiz da bes-* GUINDAGE, droit du pour la charge qed ha pa dal ez eo qicq eo. et décharge des marchandises d’un vaisseau, GUITARE, instrument de musique , g n ïn t a ic h , guïndaich. Van. id., q ita rr , pl. ou ; urguilarr. v. harpe, luth. GUINDER, élever, guïntal, pr. guïn- — Pincer de la guitare , c ’hoari gand ar te t; gorren, pr. gorroët. Van. guïntal, guytarr, pr. c’hoaryet. On écritait au­ g u ï n t e i n , goreiû ehuél. trefois kytharr et kyttarrp. GUINGAMP, sous-préfecture des CôGUTTURAL, alet qui se prononce du tes-du-Nord , G u ë n g a m p , Goëngamp. gosier ,• lizerenn r u s t, pl. lizerennou Ce nom paraît venir de guenn , blanc , et rust ; lizerenn a brononcer. gand ar de cam p4, champ.-prll est de Guingamp , gouzoucq. — L a langue bretonne a une eus a Vengariì^) eo, eus a üëngarnp eo. double lettre gutturale k l i , que l’on rem­ GUINGOIS, travers , treuz, cleiz, place maintenant par c’h , ar brezounecq c a n m , besqell.— Qui est de guingois , n’en deus lizerenn rust e-bed ou lizea r pez a so cleiz ou ca m m ou a-dreuz renn e-bed a brononcér gand ar gou­ ou besqellecq. v. biais , champ. zoucq , nem ed a r c’h. G U IPO N , gros pinceau pour goudron­ * GYP , pierre transparente , m æn ner un vaisseau, guïspon, pl. o u ; t o r c h - gyp, pl. mein gyp. t é t f p l . torchou-tér; torch-soa, pl. tor-

Í I N J>V PRCMIE* VOÈltMlv




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