Neuvaine pour la paix en centrafrique 17 25 déc 2013

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“LA FRATERNITE EST FONDEMENT ET ROUTE POUR LA PAIX”, Message du Pape François pour la célébration de la XLVIIe Journée Mondiale de la Paix (Le 17 décembre, c’est l'anniversaire du Saint-Père, prions pour la paix, cela peut être un merveilleux cadeau pour le Pape François)

Neuvaine au Prince de la Paix pour la paix en Centrafrique AIDE A L´EGLISE EN DETRESSE

17 Décembre – 25 Décembre 2013

Viens vite, Seigneur! Viens, Sauveur! DONNE-NOUS LA PAIX

Les prières d’introduction du 17 au 23 - les cinq premiers jours de la Neuvaine - sont tirées de la liturgie de ces jours, ce sont les célèbres Antiennes de l'Avent : nostalgie pour le Sauveur de tous les peuples et des nations, libérateur de l'oppression et de l'esclavage, de la haine, de la mort, attendu depuis des générations et porteur de la vraie liberté et de la paix. Nous partageons quelques témoignages de la souffrance et de la foi reçus ces derniers jours de la République Centrafricaine. Enfin, nous déposons notre demande, notre cri pour la paix, dans les mains de Marie notre mère, notre espoir, une prière pleine de confiance. Elle ne cesse d'entendre nos supplications et celles de tous nos frères en République Centrafricaine: Souvenez-vous.


Introduction à une neuvaine pour la paix en Centrafrique Cette introduction est un hommage aux prêtres, religieux et religieuses et aux nombreux laïcs qui, dans les paroisses surtout à Bangui, ont accueilli ces derniers jours des centaines de milliers de personnes pour les protéger, les nourrir, les aider, pour compatir et prier avec elles et pour semer la paix et l’espérance. Jeudi 5 décembre 2013 : Une journée sans paix à Bangui, la capitale. Je dirais même presque une journée d’Apocalypse avec des dizaines de morts. J’en ai vus quelques-uns, victimes collatérales abattues qui se sont écroulées en plein milieu d’une avenue. Où la paix s’étaitelle cachée dans ce pays ? La nuit tombe sur ce pays de 4,5 millions d’habitants. Noël approche. Est-ce que ce sera un Noël avec des crèches et des cantiques de Noël, ou plutôt avec Hérode, des machettes et la garde présidentielle? Je me tenais sur la pelouse du Moyen séminaire de Bangui et j’observais les 5 000 personnes dispersées sur le pré, la véranda et le terrain de football. Il y en avait même dans l’église. Des familles entières sont venues, les femmes avec d’énormes fardeaux sur la tête, de jeunes femmes enceintes transportant des enfants attachés sur leur dos, des groupes de petits enfants avec des baluchons comme seul bagage. Leurs cœurs dégageaient l’adrénaline, serrés par l’effroi. La peur est l’antithèse de la paix. Avec la méfiance et la suspicion, cette peur sème la haine, qui est également l’antithèse de la paix. Je suis allé vers une femme qui pleurait en faisant doucement glisser entre ses doigts les perles d’un rosaire. Avec son mari Jean Bosco, elle est responsable de 40 enfants et adolescents dans l’orphelinat de San Pablo, à cinq minutes d’ici. Elle pensait à sa maison abandonnée, contenant tout ses biens, qui risquait d’être pillée cette nuit. Avec les perles de son rosaire en plastique phosphorescent, elle espérait pallier cette éventuelle violation de sa sphère intime. Le Rosaire est un appel à la paix. Je lui dis de répéter comme la Mère de Dieu : « Faites ce qu’Il vous dit », afin de recharger ainsi les piles de son espoir. L’espoir conduit à la paix. La Centrafrique doit tourner la page sur le passé, chercher la paix, vivre en paix. Elle me répondit qu’elle priait justement pour remplir son cœur d’une goutte d’espoir, avec la première goutte pour son verre vide. Je rétorquai que si l’on perdait espoir, il resterait toujours l’espoir de retrouver l’espoir, qui est le frère jumeau de la prière. Elle me demanda de prier pour elle, ses enfants et son mari. Cette nuit, les gens veulent former là sur le pré une chaîne de prières pour demander la paix à Dieu. Tandis que je fais un signe de la croix sur son front, je lui promis ma prière. Je lui certifiai aussi que j’allais demander à d’autres gens de prier pour elle. Une chaîne de prière, que nous appelons aussi une neuvaine de prière, afin que la paix retourne en Centrafrique. Au bout de 35 ans passés en Afrique, je sais d’expérience que le pouvoir de la prière peut faire fondre la haine. La haine apporte l’amertume. La paix adoucit la vie. Pardonner aisément dénoue tous les nœuds. Entre les hommes, entre les individus, le pardon inconditionnel affranchit de l’amertume et de la tristesse. La télévision continue de diffuser des scènes avec des jeunes gens hystériques qui s’adonnent aux pillages et aux violences. Un peuple ne peut pas nourrir toute une vie durant dans son cœur la semence de la haine. Un quartier d’une ville, une famille ne peuvent pas éternellement vivre dans la méfiance et la suspicion et classer ses voisins soit comme amis, soit comme ennemis, comme musulmans ou comme croyants d’autres religions. On ne peut pas vivre pendant des années la gorge nouée par la haine et l’estomac court-circuité par la colère.


Cela fait dix ans que la Centrafrique vit dans une situation de « coup d’État », dix ans de révolte et d’attaques contre le pouvoir, dix ans que dure l’odeur de la poudre à canon en phase finale, dix ans de croissance sans véritable évolution, dix ans de vie qui se meurt. La Fondation Pontificale Aide à l’Église en Détresse voudrait organiser avant Noël une neuvaine de prière pour la paix en Centrafrique. Je me joins à eux de tout mon cœur. C’est ce que j’avais promis à la femme au rosaire phosphorescent. Elle symbolise tout le peuple centrafricain, jeté à terre et appauvri. Mais la femme centrafricaine, la mère, la sœur ou l’épouse sont les seules qui peuvent apporter une trace infime de pondération dans les cœurs de ceux qui, au lieu d’étoiles de la paix, sèment des graines de haine.

Pour « L’Aide à l’Église en Détresse » 11/12/2013 + Juan José Aguirre, évêque de Bangassou



17 DECEMBRE – PREMIER JOUR: POUR LES REFUGIES, POUR LES 600.000 DEPLACES INTERNES ET LES 80.000 CENTRAFRICAINS QUI SE SONT VU OBLIGES DE S’ENFUIR VERS DES PAYS VOISINS. „ O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d'un pôle à l'autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseigner le chemin de la prudence »

Viens bientôt, Seigneur ! Viens Sauveur ! DONNE-NOUS LA PAIX «Les chrétiens de l’Archidiocèse de Bangui se sont endormis hier avec l’idée de se réveiller aujourd’hui et de se rendre en pèlerinage diocésain sur le site du Sanctuaire Marial à NGUKOMBA sis à 24 kilomètres de Bangui, sur la route de Damara. Mais la réalité a été tout autre. C’est des détonations d’armes de guerre qui ont réveillé tout Bangui. Les informations reçues font état d’affrontements entre groupes armés : d’une part un groupe armé assimilé aux anti-­­balaka ; et d’autre part les seleka. Certains habitants pris entre deux feux sont restés terrés chez eux ; d’autres ont trouvé refuge dans les églises et communautés religieuses. En milieu de matinée, les paroisses Saint Jean de Galabadja et la Cathédrale Notre Dame de l’Immaculée de Bangui ont accueilli autour de 1.000 personnes, Saint Pierre de Gobongo environ 2.500, Saint Bernard plus de 3.000, Notre Dame d’Afrique plus de 3.500, Saint Paul des rapides, plus de 5.000. Ces affluences ont continué croissant dans l’après midi au point de doubler, voire tripler à la tombée de la nuit. Les structures ecclésiales ont aussi accueilli des blessés demeurés jusqu’à l’heure actuelle sans secours médical.»

Lettre du 5 décembre, Père Dieu-Béni Mgang de l’Archidiocèse de Bangui

PHOTO: Aide ton peuple Seigneur, rétablis de nouveau la paix et l’harmonie parmi ceux qui crient vers toi. Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.


18 DECEMBRE – SECOND JOUR: POUR LES PRETRES ET LES FIDELES , POUR LES PIERRES VIVANTES DE L’EGLISE “Ô Adonaï, Guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.« Viens bientôt, Seigneur ! Viens Sauveur ! DONNE-NOUS LA PAIX « Les messes dominicales ont été célébrées seulement dans la matinée dans les paroisses, celles du soir étant impossibles au regard de la situation d’insécurité qui n’a pas baissé. La participation à ces offices religieux varie d’une église à une autre ; mais le constat général révèle une baisse. Le père Iréné Fernand, vicaire à la paroisse Notre Dame d’Afrique fait remarquer : « Ah les amis, c'est pour la première fois dans ma vie de dire la messe avec neuf fidèles dans une paroisse qui a souvent 3.000 fidèles les dimanches. Mais là où un ou deux sont réunis en Mon nom, dit Jésus, Je suis au milieu d'eux. Le Christ était avec nous et est encore avec nous… » La paroisse desservie par ce prêtre a été victime à répétition des exactions de la selaka à telle enseigne que le prêtre exprime son exaspération: «Ah les Séléka ! Nous venons d'être visités pour la troisième fois à 11h30 en deux jours à la paroisse Notre Dame d'Afrique. Le bilan: un véhicule pick-up volé et trois voitures endommagées… Grâce à l'intervention d'un paroissien et des militaires français, ils n'ont pas pu partir avec les autres voitures ». Ces hommes sans scrupules ! Ils n’ont aucun égard, même pour le sacré… Prier pour la paix en Centrafrique, c’est ce qui a été fait dans toutes les paroisses. Une chose est sûre: Dieu ne laissera pas sans effet les multiples prières que des hommes et des femmes lui adressent à l’intention du Centrafrique. »

Lettre du 8 décembre, Père Dieu-Béni Mgang de l’Archidiocèse de Bangui

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.


19 DECEMBRE – TROISIEME JOUR: POUR LES FEMMES ET LES ENFANTS, POUR LES VEUVES ET LES ORPHELINS, POUR LES DEMUNIS ET LES MALADES Ô Fils de la race de Jessé, signe dresse devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !

Viens bientôt, Seigneur ! Viens Sauveur ! DONNE-NOUS LA PAIX

FOTO: «Les femmes ont beaucoup plus de courage des hommes! Une femme parle: les Seleka ont tué son mari vendredi passé… elle a 7 enfants, et plus rien. Son témoignage fait couler des larmes…»

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il


20 DECEMBRE – QUATRIEME JOUR: POUR LA CESSATION DE LA VIOLENCE ET DES ARMES «Ô Clef de la cité de David, sceptre du royaume d'Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer; vous fermez, et personne ne peut ouvrir; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort. »

Viens bientôt, Seigneur ! Viens Sauveur! DONNE-NOUS LA PAIX «Nombreux sont les conflits qui se poursuivent dans l’indifférence générale. Á tous ceux qui vivent sur des terres où les armes imposent terreur et destructions, j’assure ma proximité personnelle et celle de toute l’Église. Cette dernière a pour mission de porter la charité du Christ également aux victimes sans défense des guerres oubliées, à travers la prière pour la paix, le service aux blessés, aux affamés, aux réfugiés, aux personnes déplacées et à tous ceux qui vivent dans la peur. L’Église élève aussi la voix pour faire parvenir aux responsables le cri de douleur de cette humanité souffrante, et pour faire cesser, avec les hostilités, tout abus et toute violation des droits fondamentaux de l’homme. Cependant, tant qu’il y aura une si grande quantité d’armement en circulation, comme actuellement, on pourra toujours trouver de nouveaux prétextes pour engager les hostilités. Pour cette raison, je fais mien l’appel de mes prédécesseurs en faveur de la non prolifération des armes et du désarmement de la part de tous».

Message du Pape François pour la célébration de la XLVIIe Journée Mondiale de la Paix Photo: plus d’armes, plus de violence, paix, paix, paix

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.


21 DECEMBRE – CINQUIEME JOUR: POUR LES VICTIMES ET LES DEFUNTS, POUR TOUS CEUX QUI ONT PERDU UN PROCHE AIME «Ô Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.»

Viens bientôt, Seigneur ! Viens Sauveur ! DONNE-NOUS LA PAIX «A voir toutes ces atrocités commises et le sang-­­froid de ceux qui impunément les commettent, l’on est en droit de s’interroger sur le sens humain de ces détracteurs sans foi ni loi des paisibles habitants du Centrafrique. Si tant est qu’ils n’ont d’égard ni pour les vivants ni pour les morts, c’est à se demander si la vie humaine a une valeur à leurs yeux. Nous avons appris des aînés que la personne humaine doit être respectée, qu’elle soit vivante ou morte. Plus que les vivants, les morts méritent respect et honneur. La mort ? Ça se célèbre. Interrogée sur les raisons de ces morts qui jonchent les routes et rues de la capitale, la Croix-­­Rouge répond : Pas de couloir pour permettre la circulation des agents, pas de véhicule pour permettre aux agents de transporter les morts, enterrement de la plupart des victimes aux abords des routes et rues où elles sont trouvées. L’on s’aperçoit que sans moyens et possibilités, la Croix-­­Rouge se démène pour aider. N’empêche que cela ne va pas sans corrolaires : des parents considèreront comme disparus certains des leurs qui de fait sont morts et inhumés, des familles seront dans l’impossibilité de célébrer certains de leurs morts parce qu’ils ne connaissent ni la date de leur décès, ni le lieu de leur inhumation…» Lettre du 8 décembre, Père Mgang de l’Archidiocèse de Bangui Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.


22 DECEMBRE – SIXIEME JOUR: POUR QUE LA POLITIQUE NE SUSCITE PAS LA HAINE ENTRE LES RELIGIONS « Ô Roi des nations, objet de leur désir, pierre angulaire qui unissez les peuples opposés, venez sauver l'homme que vous avez façonné d'argile. »

Viens bientôt, Seigneur ! Viens Sauveur ! DONNE-NOUS LA PAIX

« La Seleka prétend que les réfugiés (qui sont désormais 4.500) rentrent chez eux. Mais il n'y a aucune garantie. Le problème ce n'est pas les musulmans, mais eux, la Seleka. Ce sont eux qui tuent, qui jettent les cadavres dans les rivières, qui sont même arrivés à menacer la Croix Rouge et moi-même parce que nous sommes allés chercher les cadavres pour les ensevelir… C'est la Seleka qui arrête les gens, qui les torture. C'est la Seleka qui menace. C'est la Seleka qui pille et qui vole. Qui met des barrières, sous prétexte de protéger les gens: la vérité, c'est que vous rackettez les gens, vous volez, et vous ne protégez que vos poches… « Après avoir fait fuir les gens, qui se sont déplacés à Bozoum depuis août (ils sont plus de 8.000), ils rackettent aussi les camions avec les vivres du PAM, qui sont obligés de payer pour entrer en ville… Nous avons ouvert les portes à tous, chrétiens comme musulmans. Nous donnons des vivres aux gens qui sont à la Mission mais aussi aux 2.200 peuls qui se sont réfugiés à la Mosquée… Nous n'avons pas de problèmes avec les musulmans. Le problème… c'est la Seleka. »

Témoignage du Frère Aurelio Gazzera, missionnaire carmélite à Bozoum Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.


23 DECEMBRE – SEPTIEME JOUR : POUR L’ESPERANCE « Ô Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu ! » Viens bientôt, Seigneur ! Viens Sauveur ! DONNE-NOUS LA PAIX

« La situation sociopolitique semble désespérée. Néanmoins le temps de l’Avent nous prépare à la célébration de l’heureux événement de l’histoire humaine : DIEU SE FAIT L’UN DE NOUS DANS SA PETITESSE, DANS L’HUMILITE ET LA FRAGILITE. Il nous sort de notre déchéance pour nous combler de sa gloire. Je reste confiant que cette espérance ne sera pas déçue en ce qui concerne le peuple Centrafricain. Le Seigneur qui se penche sur le pauvre, l’orphelin et la veuve, essuiera certainement les larmes des yeux de ses enfants et leur apportera sa joie. On ne se laisse pas abattre ! » SE Mgr Nestor-Désiré Nongo-Aziagbia, S.M.A., Evêque de Bossangoa

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.


24 DECEMBRE – HUITIEME JOUR: MARIE, REINE DE LA PAIX, PRIE POUR NOUS Sainte Mère du Rédempteur Porte du ciel, toujours ouverte, étoile de la mer viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille ! Celui qui t’a créée, et tu demeures toujours Vierge. Accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs. Alma Redemptoris Mater « Je suis allé vers une femme qui pleurait en faisant doucement glisser entre ses doigts les perles d’un rosaire. Avec son mari Jean Bosco, elle est responsable de 40 enfants et adolescents dans l’orphelinat de San Pablo, à cinq minutes d’ici. Elle pensait à sa maison abandonnée, contenant tous ses biens, qui risquait d’être pillée cette nuit. Avec les perles de son rosaire en plastique phosphorescent, elle espérait pallier cette éventuelle violation de sa sphère intime. Le Rosaire est un appel à la paix. Je lui dis de répéter comme la Mère de Dieu : « Faites ce qu’Il vous dit », afin de recharger ainsi les piles de son espoir. L’espoir conduit à la paix. La Centrafrique doit tourner la page sur le passé, chercher la paix, vivre en paix. Elle me répondit qu’elle priait justement pour remplir son cœur d’une goutte d’espoir, avec la première goutte pour son verre vide. Je rétorquai que si l’on perdait espoir, il resterait toujours l’espoir de retrouver l’espoir, qui est le frère jumeau de la prière. »

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.


25 DECEMBRE –NEUVIEME ET DERNIER JOUR «Oui ! un Enfant nous est né, un Fils nous a été donné ; l'insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame Son Nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Princede-la-Paix ». Ainsi le pouvoir s'étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. « Lectures de Noël - Messe de la nuit (Is 9, 1-6) Je passerai Noël dans un petit village à moitié brûlé par les rebelles Seleka (400 maisonnettes brûlées), avec des gens qui ont tout perdu, maison, lits et moustiquaires, graines et vêtements, mais qui sont encore habités par la peur. J’y vais pour passer Noël avec eux, pleurer ou rire, les animer, m’asseoir et être avec eux, égrener les perles du chapelet pour que la paix pénètre à travers les pores de notre peau et atteigne jusqu’à notre cœur, leur dire que le lendemain sera mieux, que c’est le calme qui vient après la tempête, que le Seigneur et sa passion au Calvaire est la clé pour comprendre ce que nous traversons en ce moment, pour cela et pour toutes les tribulations du monde. Qu’Il continue à être notre roc en ces temps de «nuits obscures». SE Mgr Juan José Aguirre, Evêque de Bangassou

Noël: En Christ, Dieu se fait homme. Il est le Messie qui vient pour nous sauver du mal, de la haine, de la mort. Cette neuvaine veut être notre appui pour tous nos frères et sœurs qui font des efforts et se dévouent pour que Noël ne soit pas seulement une commémoration en Centrafrique, mais une réalité. Dieu est plus fort que la mort, la haine et la guerre. Au cœur de leur détresse, ils le croient. C’est la racine de leur espérance et de leur engagement. Nous aimerions que la Centrafrique, pays oublié tellement ignoré du monde, soit reconnue comme don de Dieu, pays plein de beauté, habité de personnes qui méritent de n’être pas oubliées de notre sollicitude fraternelle et de notre prière confiante. AIDE A L´EGLISE EN DETRESSE


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