NUMÉRO SPÉCIAL « TRANSFO »
La valorisation des produits et savoir-faire
Dans le cadre du modèle SSA 2020, la « valorisation » est un des axes majeurs de la transformation du Service. Il s’inscrit dans la volonté d’ouverture et d’amélioration de la performance économique du Service. Plus précisément, il s’agit de développer et professionnaliser une démarche de valorisation des produits et savoir-faire de l’ensemble du SSA en direction d’entités extérieures au ministère de la Défense.
Plusieurs objectifs sont poursuivis à travers cette approche :
• répondre aux demandes extérieures adressées au Service de manière structurée et efficace ; • diversifier les ressources du Service par le développement des ventes ; • améliorer la performance globale ; • positionner le SSA comme un acteur interministériel incontournable dans son domaine de compétence ; • développer l’innovation et les expertises dans le cadre de partenariats.
Des enjeux majeurs
© E Le Pichon - ECPA-D
Les enjeux liés à la réussite de la démarche sont tout d’abord stratégiques pour le maintien des seuils capacitaires et de compétences indispensables au Service, ensuite économiques pour la soutenabilité budgétaire et les capacités d’investissement de la fonction et enfin institutionnels (rayonnement et visibilité du service de santé des armées). La valorisation vise ainsi à appuyer la mission prioritaire du SSA de soutien des forces. Elle ne se substitue en aucun cas à celle-ci mais contribue au contraire à sa réussite.
Une structure dédiée
© A. Roiné - ECPA-D
Depuis le 1er septembre 2015, un bureau valorisation a été mis en place au sein de la DAPSA. Il a pour but de structurer cette démarche et d’assurer la montée en puissance du processus de valorisation. Il est notamment en charge de la promotion des produits et savoir-faire, de la faisabilité des dossiers de valorisation, de la rédaction des contrats et du suivi des clients. Cette structure sera pleinement opérationnelle en 2017. Son champ d’action, couvrant principalement les établissements du ravitaillement sanitaire en 2016, va progressivement être étendu aux autres composantes.
Plusieurs partenariats en cours et à venir Les productions et prestations du ravitaillement sanitaire font d’ores et déjà l’objet d’un fort intérêt de la part de nombreuses entités extérieures au ministère. Il s’agit d’autres ministères, d’établissements publics, d’entreprises, d’Etats étrangers ou d’organisations non gouvernementales (ONG). À côté des clients « historiques » que sont l’EPRUS, EDF, AREVA ou la BSPP, un certain nombre de contrats ont été ainsi signés récemment (ou le seront dans les mois à venir) avec de nouveaux partenaires. La signature, le 15 octobre 2015, de l’accord spécifique portant sur le ravitaillement sanitaire des Services d’incendie et de secours (SIS) est de ce point de vue emblématique.
16 • ACTU SANTÉ • # 142 • janvier - mars 2016
UN POTENTIEL DE VALORISATION IMPORTANT Pour : - les productions et prestations de la PCA ; - les productions et prestations du CTSA ; - les expertises relatives aux UMO et aux matériels biomédicaux ; - les achats (centrale d’achat interministérielle) ; - les capacités de stockage et de maintenance des matériels santé ; - l’accès au catalogue des approvisionnements du service courant (CASC). Ce potentiel devrait permettre, dans les années à venir, de développer significativement les recettes extra-budgétaires du ravitaillement sanitaire (de 4 M€ en 2015 à 7M€ en 2020).