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les grands changements de la rentrée

Barkhane, octobre 2017

Armées et du ministère des Solidarités et de la Santé. Honorée de la mission qui lui est confiée, elle a souhaité valoriser le savoir-faire opérationnel unique du service de santé des armées en répondant aux questions des journalistes, rassemblés au point presse hebdomadaire du ministère des Armées. « La capacité de déploiement d’une chaîne santé complète est une spécificité de l’armée française. Ce savoir-faire opérationnel repose sur cinq composantes indissociables. (…) Le SSA est déployé partout où se trouvent les armées. En assurant le soutien santé aux militaires il permet à ces militaires de partir en opérations avec une garantie de prise en charge médicale de qualité. Les valeurs de cohésion, de dévouement et d’humanité sont mises en œuvre en permanence par le SSA » a-t-elle ainsi déclaré à la presse le 21 septembre 2017.

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« Le personnel civil et militaire est le facteur clé de la réussite du SSA dans l’accomplissement de sa mission. Quelle que soit la composante, quelle que soit la zone géographique d’emploi, quel que soit le statut, chaque personne travaillant au sein du SSA est opérationnelle. Je compte m’appuyer sur chacun d’entre vous pour mener à bien la mission qui m’a été confiée : permettre au SSA d’assurer le soutien santé des forces en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances. »

La directrice centrale entourée par l’équipe des conseillers pour le personnel officier, sous-officier et militaire du rang

Pour améliorer la condition du personnel, sa reconnaissance et sa valorisation, la directrice centrale travaille en collaboration avec les conseillers pour le personnel officier, sous-officier et militaire du rang, mais également les instances partenaires (comité technique de réseau du service de santé des armées, Conseil supérieur de la fonction militaire du SSA) et l’officier considération.

Organisation du SSA :

les grands changements de la rentrée

Le SSA est engagé dans une vaste rénovation de son organisation. Actuellement, c’est toujours l’arrêté du 9 novembre 2012 portant organisation du service de santé des armées qui définit les responsabilités organiques. Cependant, le plan annuel de mutations (PAM) a permis de commencer à mettre en place les « préfigurations » des entités qui figureront dans le nouvel arrêté d’organisation du SSA qui entrera en vigueur en 2018. Ce fonctionnement, provisoire, est destiné à favoriser la transition entre les deux organisations. Pour comprendre un peu mieux les nouveaux acronymes qui seront bientôt employés régulièrement, faisons le point sur ces derniers changements.

La nouvelle organisation de SSA prévoit un renforcement du rôle straté

gique de la direction centrale

ainsi qu’un décloisonnement autour des en

jeux majeurs du Service : les opérations, l’expertise et la stratégie santé

de défense et enfin, les ressources.

Aux côtés des adjoints à la directrice centrale, de l’expert ressources, de la division « performance, synthèse » (DPS) et des 4 sous-directions apparaissent donc deux divisions préfigurées : la division « opérations » (Div-OPS) et la division « expertise et stratégie en santé de défense » (Div-ESSD) entrainant de facto la disparition des autorités de coordination sur ces périmètres. Un officier général « sécurités », chargé de la protection du SSA au sens large (domaines de la sécurité-protection, de la cyberprotection, de la protection du secret ou encore de la prévention et de la maîtrise des risques…), fait également son apparition.

La nouvelle organisation prévoit également la création de directions déconcentrées spécialisées, en charge des cinq composantes du Service. Ces directions joueront le rôle de tête de chaîne organique vis-à-vis des établissements qui leurs seront rattachés. Elles contribueront à l’élaboration de la stratégie globale du SSA puis veilleront à sa déclinaison et à sa mise en œuvre dans leur chaîne. Aux côtés de la Direction des approvisionnements en produits de santé (DAPSA) apparaissent désormais les préfigurations de la direction des systèmes d’information et du numérique (DSIN) et, dernièrement, de la direction de la médecine des forces (DMF), future tête de chaîne des CMA, CMIA, des chefferies santé et du SPRA.

Les composantes poursuivent également leur évolution. Ainsi, avec la fermeture à l’été de la DRSSA de Lyon et la création de nouveaux CMA-NG, la Médecine des Forces ne compte plus aujourd’hui que 5 DRSSA (Bordeaux, Brest, Metz, Saint-Germain-en-Laye et Toulon) et 21 CMA.

La Div-OPS (Division Opérations)

Placée sous la responsabilité du MG Edouard Halbert, cette division pilote la fonction « opérations » du SSA : avant, pendant et après les engagements opérationnels, en interarmées, en interministériel et en international. Englobant l’état-major opérationnel santé (EMO Santé), la Div-OPS est chargée de l’ensemble du soutien médical des engagements opérationnels, elle traite du contrat opérationnel, de la doctrine du soutien médical, de l’évolution des dotations opérationnelles et de la médicalisation des vecteurs, des programmes d’armement, des questions NRBC et des relations internationales militaires.

La Div-ESSD (Division Expertise et Stratégie en Santé de Défense)

Placée sous la responsabilité du MG Christophe Rogier, cette division a pour mission de maximiser l’impact des actions du SSA sur la disponibilité et la santé des militaires en tenant compte des ressources, et de contribuer à sa cohésion. Au niveau stratégique, elle a en charge l’évaluation de la santé des militaires, la gestion de l’expertise scientifique et technique du SSA ainsi que l’élaboration et l’évaluation de la stratégie de santé de défense. La Div-ESSD traite de l’expertise médico-statutaire, des plans de santé, de l’offre de soins et des parcours de santé, de la santé au travail, de l’orientation de la recherche et de la formation. Le Centre d’épidémiologie et de santé publique des armées lui est rattaché.

 MG Jean-François Catajar,

MG Edouard Halbert, MG Christophe Rogier

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