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Revoilà le bike park
Sports et loisirs Le projet de VTT parc refait surface
Évoqué début 2019 par la municipalité, le fameux VTT parc - autrefois baptisé bike park –imaginé près de la base nautique semble de nouveau sur les rails. Et il suscite toujours des débats.
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Si la rivière d'eau vive ne figure plus parmi les projets de la mairie de Châlons, pour des raisons économiques, le VTT parc s'est invité au dernier conseil municipal. Objectif : obtenir l'accord des élus pour solliciter des subventions auprès de l'Agence nationale du sport et du Département en vue de son financement, estimé à 240 000 euros. Déjà abordé début 2019 sous le nom de bike park, ce concept avait fait l'objet, trois ans plus tôt, d'une demande de plusieurs clubs locaux. « Notamment Bike one, l'Asptt VTT et la Fédération de cyclisme, rappelle Floriana Paindavoine, adjointe au maire en charge des questions sportives. Nous avons lancé l'appel à maîtrise d'oeuvre en 2021 et choisi le cabinet pour monter ce projet. » En l'occurrence, Alterespaces, spécialisé dans l'aménagement d'espaces sportifs et touristiques. « Il présentera un avant-projet d'ici la fin du mois, mais nous devions lancer ces demandes de subventions assez tôt pour pouvoir y prétendre. » Le futur parc se composera de plusieurs activités distinctes réparties sur une parcelle boisée en friche près de la station nautique, rue du Canal Louis XII : un parcours fermé de « pump-
A l'instar du parc Léo Lagrange de Reims (en photo), l'espace boisé près de la station nautique pourrait se doter d'une zone de pumptrack. © l'Hebdo du Vendredi
track » d'environ 1 000 m2, trois circuits pour VTT et BMX, un espace d'initiation avec une Zone inondable et piste de maniabilité pour les enfants dit « baby park » de 400 m2, un « bike park lud'intérêt écologique dique » et une « jump zone dirt » pour les plus acrobates. Le tout entouré d'un sentier pédestre pédagogique qui valorisera la faune et la flore alentour. De quoi inquiéter les défenseurs de la nature, déjà vent debout contre le téléski nautique envisagé à l'époque dans l'anse du Jard. « On parle d'une parcelle située en zone inondable et classée zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique, a alerté la conseillère municipale d'opposition Agnès Guyot (LFI). Elle se trouve aussi à proximité des champs captants et dispose de zones humides qui jouent un rôle important pour la biodiversité. » L'adjointe est formelle : ce parc ne modifiera pas l'existant. « On contournera la végétation et on utilisera les bosses et les virages naturels pour les circuits, détaille-t-elle. La pumptrack se dotera d'un revêtement poreux pour que l'eau puisse s'écouler. Pas de bitume. » Ni d'arbres coupés ? « On sera obligé d'en prélever quelques-uns, mais uniquement ceux qui sont trop dangereux, parce qu'ils sont abîmés, penchés et qu'ils risquent de tomber. Nous avons l'accord de Châlons Agglo concernant les champs captants. Nous respecterons les contraintes. Et la nature. » Le contraire serait de toute façon proscrit par les services de l'Etat. En octobre, une étude visant à répertorier les espèces vivant sur ce site pour les préserver livrera également ses résultats. A suivre.
Sonia Legendre
Tarifs intercommunaux Les bus et le périscolaire plus chers dès septembre
Les délibérations de Châlons Agglo concernant les augmentations de tarifs - transports en commun, périscolaire, et même haltes nautiques - ont soulevé les débats. Mais elles s'appliqueront tout de même, faute d'oppositions suffisamment nombreuses. Et l'inflation figure au top des arguments pour justifier ces hausses. Dès le 1er septembre, les activités périscolaires évolueront ainsi de 2 % par an jusqu'en 2025. « Ces tarifs Les tarifs du réseau Sitac évolueront dès le 1er septembre, notam‐ment pour les scolaires. © l'Hebdo du Vendredi n'ont pas été augmentés de 2018 à 2020, a rappelé Gérard Lebas, 3e vice-président délégué aux finances. Ce qui augmente pour notre collectivité, ce sont les prestations de temps du personnel et l'alimentaire. » Même sort pour les bus. Le billet unitaire passera de 1,10 à 1,20 euro, la carte de 10 voyages de 9 à 9,80 euros et l'abonnement annuel tout public de 280,35 à 286,15 euros. Les titres scolaires interurbains, eux, progresseront de 7 à 14 %. « Contre-productif, estime le conseiller communautaire socialiste Maxime Gérardin. Vous justifiez ces augmentations par la baisse de la fréquentation (- 30 %) et des recettes (- 25 %). On risque de perdre durablement une partie des usagers et donc encore plus de recettes. Comment inciterez-vous ensuite les gens à revenir dans les bus pour rentabiliser les coûts à venir ? » L'élu communiste Dominique Vatel dénonce de son côté un projet de réduction de ce service public. « Diminution des fréquences sur certaines lignes, suppression du service le samedi sur d’autres, arrêt en soirée après 20 h, et ce a minima jusqu’en fin 2023 », détaille-t-il. La hausse du carburant est estimée à près de 100 000 euros supplémentaires sur un an pour le délégataire. Certains font déjà le parallèle.
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Législatives 2022 La gauche part unie sur la 4e circonscription
Les accords nationaux actés entre les différents partis de gauche autour de Jean-Luc Mélenchon pour créer la Nouvelle union populaire, en vue des élections législatives 2022, s'appliquent sur la 4e circonscription de la Marne. Historique.
Plus d'une soixantaine de militants et de sympathisants ont participé, ce lundi à Châlons, au lancement de la campagne que mèneront Anthony Smith (Ensemble !) et sa suppléante Agnès Guyot (La France insoumise), candidats pour la 4e circonscription marnaise. Le binôme portera les couleurs de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), impulsée par l'insoumis Jean-Luc Mélenchon. Un schéma historique sur ce territoire, où les partis de gauche ont toujours fait bande à part et où la droite et le centre règnent en maîtres depuis 1988, date à laquelle prenait fin le mandat du député communiste Jean Reyssier, ancien maire de Châlons. Localement, la dernière alliance à gauche toutes gauches confondues - en vue des municipales date de 2014. Les voir de nouveau coude à coude s'avère symbolique. Et forcément, l'enthousiasme est à la hauteur de l'enjeu. D'autant que la droite ne partira pas unie de son côté, puisque la députée sortante Lise Magnier présente une candidature « Horizons » face au parti Les Républicains (Jean-Louis Devaux). « On va faire basculer cette circonscription à gauche, annoncent Anthony Smith et Agnès Guyot. Les gens ont bien intégré l'idée d'un troisième tour social suite aux présidentielles. Nous sommes prêts à gouverner ce pays. Nous sommes aussi demandeurs de débats avec nos adversaires politiques, y compris l'extrême droite. Les syndicalistes et les militants politiques nous suivent. » Sans l'ombre d'une dissidence ultérieure au tableau ? « Ce sont les
accords nationaux et nous les respectons, répond Servane Francart, du Parti communiste français, qui vient de retirer sa candidature au profit de la Nupes. On pèsera encore plus en additionnant nos forces, car il s'agit d'un rassemblement, et non d'un ralliement comme annoncé au départ. » Tout comme Gérard Berthiot (Gauche démocratique et sociale), candidat de 1993 à 2007 aux législatives, Rudy Namur (Parti socialiste), affiche clairement son soutien à la Nupes. « La population se fout de notre étiquette », analysait ce dernier à l'heure des prises de parole. Luimême ne s'est jamais allié avec d'autres (PCF, EELV, LFI, LO notamment) pour cette circonscription. En 2012, il remportait 47,51 % des voix au second tour face à Benoist Apparu. Une gauche unie, à l'époque, aurait sans doute permis de renverser la vapeur. « Nous ne sommes Le défi de la Nouvelle union populaire semble relevé sur la 4e circonscription de la Marne. © l'Hebdo du Vendredi pas d'accord sur tout, mais nous le sommes sur l'essentiel. » L'équipe vient de mettre en ligne son site internet de campagne. Elle s'invitera le 21 mai à la fête du quartier rémois Châtillons et proposera une « assemblée populaire » à Châlons le 23 mai, bibliothèque « Nous sommes prêts Pompidou. L'appel aux à gouverner ce pays » dons est également lancé. Avec en ligne de mire, la fameuse VIe République, chère à Jean-Luc Mélenchon.
Sonia Legendre
Soutien des candidats historiques
Santé Une étape de plus vers le futur village Alzheimer
Evoquée pour la première fois en 2019 par le club Dac (comme débattre et agir à Châlons), la construction d'un « Village Champenois » dédié aux personnes atteintes d'Alzheimer a fait l'objet de nombreux échanges depuis. La voici désormais officiellement soutenue par la mairie, vote du conseil municipal à l'appui. « Les élus se sont prononcés en faveur du projet à l'unanimité, salue Gérard Berthiot, le président du club. L'Agglomération, le Département et la Région Châlons serait la deuxième ville de France, après Dax, à accueillir un village Alzheimer. © Dpt40 / S.Zambon prennent également ce sujet à bras le corps. » L'étude de faisabilité confiée à l'Institut de formation doctorale (IFD) vient de livrer ses conclusions. Le futur village pourrait s'étendre sur une surface de 4 à 5 hectares, comprenant 1, 2 hectare de bâti, dans un environnement apaisant et verdoyant. « On souhaite lui apporter un caractère inclusif, ouvert sur la ville et à tous, comme d'autres quartiers. En fonction de sa situation géographique, qui n'est pas encore déterminée, il proposera plusieurs services : une structure médicalisée par exemple, peut-être des commerces, un restaurant, un salon de coiffure, etc. » Autre donnée de l'étude, la capacité d'accueil. À savoir, 60 résidents de plus de 65 ans, 30 de moins de 65 ans et cinq couples touchés par la maladie. « Nous tablons aussi sur dix personnes en accueil temporaire et dix autres en accueil de jour, pour soulager les aidants. Trois groupes de travail vont désormais se pencher sur le projet d'établissement, la place des bénévoles et leur formation, et le positionnement du village comme un lieu de recherche et d'innovation. » Le coût estimé d'une telle infrastructure, qui serait la 2e de France, oscille entre 25 et 30 millions d'euros.
Insertion La Mission locale voit plus grand pour les jeunes
Accueil par deux comédiens-chanteurs, échanges conviviaux et déambulations libres pour découvrir les lieux : l'inauguration de la Mission locale de Châlons et Sainte-Menehould, vendredi dernier, a pris des airs de grandes retrouvailles entre les acteurs du territoire. L'équipe de cette structure –35 salariés – œuvre désormais dans un immeuble de près de 1 000 m² répartis sur trois niveaux, à deux pas de la gare SNCF. « Contre environ 600 m² avant au quartier Saint-Dominique », chiffre Le nouveau bâtiment de la Mission locale, à deux pas de la gare, conjugue luminosité et praticité. © l'Hebdo du Vendredi Karine Paroissien, qui dirige la Mission. Ancien centre de tri postal, ce bâtiment a ensuite accueilli une agence de communication et une salle de sport. Sa réhabilitation, pilotée par la Semcha (Société d'économie mixte de Châlons) se chiffre à 373 000 euros TTC, moyennant un loyer mensuel d'environ 9 000 euros pour la Mission locale. Avec, à l'arrivée, un espace optimisé pour l'accueil des jeunes et des partenaires. Des salles sont dédiées aux entretiens individuels et aux ateliers collectifs, d'autres proposent du matériel informatique pour les recherches d'emploi ou de formation. Les services « relations employeurs » et « clauses d'insertion sociale » se partagent le troisième étage ; celui du Parcours d'intégration par l'apprentissage de la langue (Pial), qui accompagne les jeunes migrants, s'est installé au second. « Nous déployons notre activité auprès des 16-25 ans bien au-delà des dispositifs conventionnels, explique Karine Paroissien. Ça passe par la pratique du hockey sur glace, l'organisation de débats, etc. On élargit le champ des possibles pour qu'ils puissent avancer et avoir confiance en eux. » Sine qua non pour leur insertion, qu'elle soit sociale ou professionnelle.