L'Hebdo du Vendredi Châlons 645

Deux Michel de légende à Reims en 2023

Icônes de la chanson française depuis près de 60 ans, Michel Sardou et Michel Polnareff ont tous les deux annoncé, quasiment en même temps, leur retour sur scène en 2023. Chacun des deux artistes sillonnera les plus grandes salles de France, dont l'Arena de Reims. Michel Polnareff viendra ainsi chanter son nouveau disque « Polnareff chante Polnareff » le 15 juin, tandis que Michel Sardou est lui attendu dans cette même salle le 21 novembre avec sa tournée « Je me souviens d’un adieu ». Avec 100 000 billets vendus en 8 heures, son retour sur scène, alors qu'il avait déjà fait ses adieux en 2017, se révèle déjà comme un énorme succès.

Rouge et Blanc pour Bleuet de France

Lors de son déplacement à Montpellier, le 13 novembre, le Stade de Reims, comme l’ensemble des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, avait arboré un maillot floqué d’un Bleuet de France, symbole de la mémoire et de la solidarité envers les anciens combattants, les victimes de guerre, les veuves et les orphelins. Jusqu'au 27 novembre, à 14 h, les liquettes portées par Emmanuel Agbadou, Folarin Balogun, Jens Cajuste, Yeh vann Diouf et Junya Ito sont mises en vente aux enchères vir tuelles, afin de récolter des fonds pour l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, l'établissement pu blic qui commercialise, notamment, les produits à l’effigie du fameux Bleuet de France. La mise de départ était de 95 € par pièce, mais les prix se sont déjà envolés. Infos : matchwornshirt.com/team/stade-de-reims

La

billetterie

pour

le premier match de basket à l'Arena est ouverte

ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste

Prêcher dans le désert

Le vendredi 16 décembre, à 20 h, le Champagne Basket foulera pour la toute première fois le parquet de l'Arena de Reims, à l'occasion de la réception d'Antibes pour le compte de la 10e journée de championnat de Pro B. Un moment très attendu par le club qui profite de cette oc casion pour officialiser sa collaboration avec l’artiste ré mois Iemza, auteur de l'affiche de l'événement. Celui-ci dépassera d'ailleurs le simple cadre du sport puisque le Champagne Basket promet une soirée exceptionnelle, riche en animations et surprises. Une belle opportunité de découvrir ou redécouvrir la grande salle rémoise, où cette configuration pourra accueillir jusqu'à 5 500 spec tateurs.

Réservations : https://urlz.fr/jLuK

La 34e promo du Cnac bientôt en piste

Baptisé « Balestra », le spectacle de fin d'études de la 34e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons voit sa mise en scène et en piste confiée à Marie Molliens, de la compagnie Rasposo. Il se jouera du 30 novembre au 11 décembre à Châlons, sous le chapiteau de l'espace La Marnaise. Réservations possibles dès ce lundi 21 novembre au Cnac (entrée par la Micro-folie, avenue du Maréchal Leclerc, du lundi au ven dredi de 13 h 30 à 17 h 30) et en ligne (cnac.fr, rubrique « billetterie). Ta rifs : de 7,5 à 16 euros (pass « cirque » à 30 euros avec les spectacles programmés par le Palc et la Comète).

Les images en ont surpris plus d’un. Des centaines de supporters de la France, du Brésil, du Portugal ou de l’Argentine, agitant des drapeaux, jouant de la mu sique et paradant dans les rues de Doha. Jusqu’ici, rien d’anormal quand se prépare une Coupe du Monde, sauf que ces fans, intégralement masculins, étaient tous, ou presque, Indiens ! Que ces suppor ters soient faux ou vrais, cet engouement douteux symbolise bien ce 22e Mondial qui démarre ce di manche au Qatar. Une énième bizarrerie qui confirme un peu plus que cette histoire ne sent pas bon. Corruption, atteinte aux droits de l’Homme, esclavage, mortalité ouvrière, désastre écologique… Tout a été dit et documenté sur la préparation de cet événement planétaire, confinant parfois à l’absurde, voire à l’honteux. Ce ne sera d’ailleurs pas la pre mière fois qu'un sommet sportif international fait des vagues. En 1978, déjà, les Bleus de Michel Hidalgo avaient joué au stade Monumental de Buenos Aires, à quelques encablures du plus grand camp de torture de toute l’Argentine de Videla. Un demi-siècle plus tard, les joueurs de Didier Deschamps et les autres joueront sur des charniers, mais cette fois-ci, les stades seront climatisés… Rien n’a vraiment changé, l’opulente Fifa, à l’instar des autres fédérations sportives internationales, rechigne toujours à imposer des garde-fous aux pays organisateurs. Soucieux de conserver ses bonnes relations avec le petit, mais très puissant État gazier, Emmanuel Macron s'est fendu d'une déclaration faussement naïve : « Il ne faut pas politiser le sport. » Fait social majeur, le sport a toujours été politique et la sortie du président est d’autant plus inopportune qu’elle concerne cette Coupe du Monde en particulier, instrument ultime du soft power qatari et porte d’entrée de l’émirat vers l’économie française depuis 2010. Devant ce décor peu reluisant, beaucoup réclament le boycott de la compétition. Le fait même de la regarder équivau drait à passer sous les Fourches caudines du Qatar et lui tourner le dos deviendrait presque un impératif moral. Mais demande-t-on pareille grandeur d’âme à un automobiliste qui fait le plein avec de l’essence russe ou saoudienne, à l’acheteur d’un t-shirt en coton récolté par des Ouïghours ou à un vacancier qui reviendrait de la paradisiaque dictature des Maldives ? Les fleurons français que sont Accor, Bouygues, Vinci, TotalEnergies, qui s’enrichissent depuis des années grâce à cette Coupe du Monde, et ceux qui ont octroyé ce Mondial au Qatar devraient être les premiers à être pointés du doigt. Quant aux amoureux de ballon rond, qui n'ont comme seul pouvoir que celui d'allumer ou d’étein dre leur télévision, laissons-les profiter, chacun avec leur conscience et en toute connaissance de cause, de la plus grande compétition sportive mondiale.

Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com

Service commercial : Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com

Jérémy Brochet - jeremy.brochet@lhebdoduvendredi.com

Infographiste : Anne Rogé - Community Management : Dixie Foucher

Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com

Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com

Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414

Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Malaise à l'Ehpad Le Village

Environ trente soignants de l'Ehpad

Le Village, au centre hospitalier de Châlons, ont fait valoir leur droit de grève ce mardi 15 novembre. Ils dénoncent des conditions de travail dégradées et leur impact sur la prise en charge des personnes âgées. Le dialogue avec la direction est ouvert.

Aides-soignantes et infirmières confon dues, le piquet de grève installé mardi devant Le Village, au centre hospita lier, a réuni une trentaine de personnels, sur la centaine d'agents que compte cet établisse ment d'hébergement pour personnes âgées dé pendantes (Ehpad). Quelques résidents étaient venus les soutenir, couvertures et pancartes sur les genoux : « Ehpad en détresse ! Nous ne sommes pas des machines, nous sommes des êtres humains », pouvait-on lire ici et là. Et c'est bien d'un appel de détresse dont il s'agit. «  Les salaires ont déjà été revalorisés via le Ségur de la santé, concède Karine Balland, représentante syndicale FO. Ces agents nous ont demandé de les accompagner. Elles réclament de l'écoute et de la considé ration, ce qui ne coûte rien, jusqu'à preuve du contraire. Nous avons déjà alerté la direction sur ces problématiques, sans réponse de sa part. »

Dans l'après-midi, plusieurs grévistes se sont invitées dans le bureau de la responsable de l'Ehpad et ont pu obtenir un temps d'échanges. Elles dénoncent une désorganisation de leur travail suite au déménagement, en mars der nier, d'une partie des résidents dans un bâti ment pourtant plus grand et flambant neuf. «  C'est un vrai laby rinthe, déplorent Aurélie, Céline et d'autres col lègues préférant garder l'anonymat. On a des problèmes d'écoulement dans les douches, on doit être pieds nus pour laver les résidents. On nous a dit texto « at tendez-vous à 17 % de pertes après le démé nagement. » Les pertes, c'est les décès. » Si elles ne souhaitent pas chiffrer les décès sur venus depuis mars, elles pointent du doigt un manque d'encadrement et un absentéisme qui, inévitablement, impactent la bonne marche des services. « On a actuellement trois arrêts maladie et un mi-temps thérapeutique. Plu sieurs cas de burnout ont été signalés à la mé decine du travail. On est régulièrement en « procédure dégradée ». En gros, on doit faire le minimum. » Plus précisément, ladite procé dure prévoit, en cas de difficulté majeure, d'as surer les transmissions et les soins des patients sur des délais plus courts. « Dans nos unités (ndlr : Unités de vie conventionnelle et d'hé bergement renforcé), on est 7 agents par jour pour s'occuper de 52 résidents, sachant que certains ont des pathologies lourdes. » Au quotidien, leur temps est chronométré. Douze minutes par résident pour la toilette,

l'habillage, le lever et la réfection du lit. « Contre une vingtaine de minutes à l'époque, comparent les aides-soignantes. Bien souvent, on a moins de cinq minutes pour leur donner à manger. Des familles viennent nous aider à le faire. » Puis de préve nir la direction sur la gra vité de la situation : « C'est l'usine ici. On n'a même plus le temps de parler avec les résidents. Ceux qui ont besoin d'appareils pour se lever, comme les fauteuils ou les verticalisateurs, restent parfois alités plusieurs jours dans la semaine, par manque de bras. Il n'est pas tou jours possible de leur faire prendre une douche. On opte pour la toilette au lit ou au la vabo, sans shampoing ni lavage de pieds. C'est de la maltraitance institu tionnelle. » Le mot, aussi violent soit-il, est lâché. Il reflète le degré de souffrance qui pèse sur ces agents. Certaines sont sous anxiolytiques, d'autres se demandent ce qu'il adviendra des heures supplémentaires non récupérées ou des congés non pris, faute d'effectifs suffisants. Les remplacements des arrêts seraient l'une des solutions.

Peu adepte du dialogue social par médias in terposés, le directeur du centre hospitalier de Châlons, Hubert Asperge, a tout de même ac cepté de répondre à nos questions, accompa gné de Claude Pogu, directrice adjointe de

l'hôpital et responsable du Village. « J'entends les propos des agents, je ne nie pas leur souf france et la lourdeur de la charge de travail qui leur incombe, assure-t-il. J'entends aussi la frustration de ceux qui ne peuvent pas faire tout ce qu'ils souhaitent pour les résidents. Veillons toutefois à ne pas généraliser cer taines situations, qui ne correspondent pas forcément à la réalité de ce qui se passe au sein de l'établissement. Nous avons des marges de progression et d'amélioration, nous en sommes conscients. Mais nous proposons une bonne prise en charge des résidents. Et si des écarts ont pu être constatés, ils sont ex ceptionnels. On lève et on habille les résidents tous les jours. » Quant aux défaillances du nouveau bâtiment, la direction s'est rapprochée du res ponsable des ser vices techniques.

«  Il nous confirme que les problèmes évoqués sont déjà réglés. Notre processus de signalement est très réac tif. Nous avons une garantie de parfait achè vement avec Nov'Habitat, qui a construit cet équipement. Il y a un vrai suivi. » Sur la problématique des sous-effectifs, le duo nuance également les choses. L'Ehpad n'est pas le moins bien loti en nombre d'agents comparé à d'autres et les efforts pour rempla cer les arrêts maladie de longue durée, lorsqu'il s'agit de postes considérés comme va cants, se poursuivent. «  Avec les contraintes

qui sont les nôtres. On a vingt remplaçants sur les deux mois d'été pour que les personnels disposent de leurs repos. Mais on ne peut pas créer de postes à notre niveau.  » L'Agence régionale de santé (ARS) a la main sur l'aug mentation des effectifs. Le dialogue engagé ce 15 novembre va continuer, notamment via des groupes de travail spécialement mis en place d'ici début décembre et, peut-être, un audit or ganisationnel au sein du Village.

Sonia Legendre

Nouveau déménagement en avril

La restructuration en cours au sein du centre hos pitalier de Châlons se poursuivra jusqu'en 2024 et impliquera, au printemps prochain, un nouveau dé ménagement d'une partie des résidents du Village.

«  Le projet architectural prévoit trois phases, détaille Hubert Asperge, le directeur. D'abord, l'ins tallation d'une partie des résidents dans l'extension, c'est-à-dire le nouveau bâtiment, qui a eu lieu en mars. Ensuite, la réhabilitation en deux temps de l'établissement d'origine. » 84 résidents du Village et des Coquelicots seront ainsi progressivement installés dans les locaux rénovés. De quoi engen drer une envolée des tarifs d'hébergement ?

« Impossible de le dire à ce stade. Des discussions s'ouvriront plus tard avec le Conseil départemen tal, qui fixe la tarification de l'hébergement et de la dépendance. »

Soignants en grève et résidents se sont mobilisés devant l'Ehpad du Village pour tirer la sonnette d'alarme. © l'Hebdo du Vendredi

de la maltraitance

« On lève et on habille les résidents tous les jours » Hubert Asperge, directeur du centre hospitalier

Recycler plus pour jeter moins

En clin d'oeil à la Semaine européenne de la réduction des déchets, Châlons Agglo a concocté, avec ses partenaires, un riche programme de visites et de rendez-vous en tout genre pour sensibiliser le grand public.

La Semaine européenne de la réduc tion des déchets (SERD), pilotée en France par l'Ademe (Agence de l'en vironnement et de la maîtrise de l'énergie) surfe cette année sur la vague des textiles circulaires et durables, fustigeant au pas sage la « fast fashion » (traduire « mode ra pide » de l'anglais).

Un phénomène déve loppé par certains in dustriels qui produisent plus de vêtements pour renouveler très rapidement, plusieurs fois par saison, les modèles proposés à la vente. «  On doit faire prendre conscience aux gens que fabriquer des vêtements de mande énormément d'énergie, glisse Gaë tan Louis-Riché, chargé de mission à la direction de l'Environnement de Châlons

Agglo. Certains consommateurs achètent des vêtements, les portent une fois, puis les remisent au placard ou les jettent.  »

En local, Aître (comme Association d'inser tion par le travail pour rebondir vers l'em ploi) développe depuis 1996 un dispositif vertueux pour récupérer, nettoyer, voire ré parer des articles qu'elle propose ensuite à petits prix dans sa boutique. «  Nous met trons en place, à l'occasion de la SERD, trois points de collecte supplémentaires en mairie, au CCAS et à l'Agglomération pour les textiles, linges de maison, chaussures et maroquinerie.  » Ils permettront également aux citoyens de déposer leurs vieux télé phones portables. Ce circuit, porté par Orange et déjà éprouvé pendant la Foire, vise à recondi tionner les appareils en bon état via une en treprise d'insertion basée en France et à revendre les matériaux des appareils hors service pour soutenir Emmaüs Internatio nal.

Une quinzaine de temps forts ponctueront la semaine sur le territoire châlonnais, avec quelques nouveautés au programme. Parmi

lesquelles une présentation du filet amé nagé sur le Mau, au pied de l'Office de tou risme, pour capturer les déchets dans l'eau (lundi 21 et jeudi 24 novembre à 17 h 30), une initia tion à la pratique japonaise du fu roshiki qui consiste à plier et nouer les tissus pour en faire des embal lages réutilisables (mercredi 23 novembre à 14 h et 15 h 30, bibliothèque Pompidou), ou encore un focus sur les 14 000 pieds de miscanthus plantés au quartier Schmit et les vertus dépolluantes de cette plante (mer credi 23 novembre à 17 h 30). Dans la série des grands classiques toujours prisés du

D ÉVELOPPEMENT DURABLE

Initiation au furoshiki

grand public : les visites de la station d'épu ration de Châlons (mardi 22 novembre à 17 h) et de l'unité de valorisation des déchets de la Veuve (jeudi 24 novembre à 17 h 30). L'Agglo mise sur la version numérique du programme de la SERD. Il n'a été imprimé qu'à 200 exemplaires en papier. Recyclé, naturellement.

Sonia Legendre

4 Semaine européenne de la réduction des déchets, du 19 au 27 novembre à Châlons et alentour –Infos : chalons-agglo.fr.

Le Festisol s'empare aussi de la réduction des déchets

Le Festival des solidarités –ou Festisol – souffle sa 10e bougie cette année et a choisi d'aborder la consommation raisonnée et la réduction des dé chets. Le collectif châlonnais « Cités en Champagne pour la so lidarité internationale » fédère douze associations locales et enga gées, toutes mobilisées dans l'éla boration du programme qui s'ouvrira ce week-end en l'abbaye de Vinetz. Un événement convivial et multiculturel, imaginé pour sen sibiliser le grand public à l'impor tance de consommer mieux et de donner une seconde vie aux objets plutôt que de les jeter. Au menu, notamment : une table-ronde sur la « consommation durable, responsable et éthique », une rencontre autour des jardins partagés et solidaires, un apéritif « anti-gaspi », des ateliers créatifs pour les enfants, ou encore la projection du documentaire « Amuka, l'éveil des paysans congolais », primé au festival Alimenterre. Les visiteurs pourront également assister au concert de la chorale Polysong et découvrir le fruit des travaux réalisés avec 36 classes des écoles châlonnaises depuis la rentrée. Le tout accom pagné de jeux pédagogiques, d'expositions de photographies et illustrations, d'objets artisanaux et de livres en vente pour la bonne cause, etc. « La thématique de cette édition est élargie à d'autres pays, dixit Martine Coutier, qui préside ledit collectif. Nous avons également associé au Festisol les scolaires et les citoyens des villes de Neuss, Mirabel et Ilkeston, jumelées avec Châlons. » Le Lions club SaintVincent organisera pour l'occasion une collecte de radiographies et de lunettes.

4 Festival des solidarités, samedi 19 et dimanche 20 novembre de 14 h à 18 h, abbaye de Vinetz Entrée libre - Contact : chalons.solidar.internationale@gmail.com.

L'Agglo et ses partenaires participent chaque année à la Semaine de la réduction des déchets. © l'Hebdo du Vendredi

Les associations du collectif pour la solidarité internationale animeront plusieurs stands . © l'Hebdo du Vendredi

Une journée pour tout savoir sur l'électrique

C'est une première à Châlons et elle s'inscrit clairement dans l'actualité. Ce samedi, une douzaine d'exposants, dont huit concessionnaires automobiles implantés sur le bassin local, se réuniront au centre-ville pour parler mobilité électrique avec le grand public. «  L'idée nous avait été suggérée par l'un de nos adhérents, rappelle Sandrine Debackere, chargée de mission à l'UCIA-Les Vitrines, qui chapeaute l'événement. Notre opération « A fond la caisse » a été reportée au printemps et il va y avoir un creux en termes d'animations avant les festivités de Noël. On s'est dit que c'était le bon moment pour organiser cette journée. » Voitures, vélos et trottinettes confondus, environ 50 vé hicules s'installeront place Foch. « Les visiteurs pourront essayer les vélos et les trottinettes grâce à un espace spécifique au fond de la place et échanger avec les concessionnaires sur les modèles ex posés. » 100 % électriques ou hybrides, au choix, les conseils des professionnels en plus. « Ils répon dront à toutes les questions qu'on peut se poser avant de se lancer dans un achat : les aides à la reprise d'une ancienne voiture et le bonus écologique, l'autonomie et la durée de vie des batteries, etc. » Les stands du réseau Sitacbus, qui loue également des vélos électriques, et du CFA, qui présentera ses formations dans la maintenance automobile, accueilleront le public sous un dôme de 100 m2 doté d'espaces de convivialité.

Sonia Legendre

4 Journée de la mobilité électrique, samedi 19 novembre de 10 h à 17 h place Foch – Accès libre – Infos : vitrinesdechalons.com.

PATRIMOINE

Un immeuble menace de s'effondrer rue Carnot à Châlons

La rue Carnot, près du cen tre-ville de Châlons, n'est plus accessible à la circu lation sur le tronçon reliant les rues de Jessaint et Croix-desTeinturiers. En cause, le risque d'effondrement avéré de l'immeu ble à pans de bois sis 7 bis rue Carnot. Ses habitants et ceux des bâtiments voisins, soit quinze per sonnes au total, ont été évacués ce mardi 15 novembre en soirée et relogés à l'hôtel. Les forces de l'ordre et les pompiers sécurisent le périmètre. La mairie de Châ lons a d'ores et déjà saisi le tribu nal administratif pour qu'un expert soit missionné. Il doit intervenir dans un délai de 24 heures afin d'analyser précisément l'étendue des dégâts et le degré du risque d'écroulement. En fonction de ses conclusions, la ville décidera de prendre, ou pas, un arrêté de péril imminent.

Une balade dédiée aux cyclistes illuminés

L'association Avenir 2 roues participe à l'opération nationale « Cyclistes, brillez ! » et propose, ce vendredi 18 novembre, une balade à vélo de 12 km dans la ville pour sensibiliser les usagers à l'importance des équipements réfléchissants et lumineux lorsqu'on pédale de nuit. Guirlandes clignotantes et autres idées ingénieuses bienvenues, pourvu que le cortège soit le plus visible possible. Top départ à 18 h 30 place Foch. Infos : avenir2roues.fr.

Vélos, mais aussi trottinettes et voitures électriques s'installeront place Foch ce samedi. © Wikimedia

Pompiers et policiers ont bouclé le périmètre du 7 bis rue Carnot et des immeubles voisins. © l'Hebdo du Vendredi

Une semaine de rencontres pour dire stop aux violences

Le centre socio-culturel du quartier Schmit s'empare de la question des violences faites aux femmes et propose un programme de rencontres - conférence, ciné-débat, ateliers - pour (r)éveiller les consciences.

Si la journée internationale contre les violences faites aux femmes est fixée le 25 novembre, la thématique s'invi tera plus longtemps à Châlons, grâce aux ren dez-vous imaginés par le centre socio-culturel de Schmit et ses partenaires. Premier signal fort de cette mobilisation, l'exposition visible pendant un mois sur les halles du marché couvert. Elle réunit les photographies réalisées par des jeunes – dont une ancienne Châlonnaise – pour une cam pagne de communication contre les violences, agrémentées de slogans percutants pour tou cher le plus grand nombre : « Les roses ne ca chent pas les bleus » ou encore « On ne frappe

jamais par amour ».

3 décès dans la Marne en 2021

Plusieurs rencontres proposeront d'aborder des thématiques telles que le harcèlement de rue, l'emprise des pervers narcissiques sur leurs proies, la parole des victimes, y compris des enfants, et les violences intrafamiliales et conjugales. « Ce sont les plus prégnantes dans la Marne, analyse Karine Bonne, directrice du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), également conseil lère municipale déléguée aux CSC de Châ lons. En 2021, selon la dernière enquête du ministère de l'Intérieur, ces violences ont en gendré le décès de 143 personnes, dont 122 femmes, contre 125 en 2020. On sait que les hommes décédés étaient en réalité, pour par tie, les auteurs des violences. » Toujours en 2021, le départe ment déplore trois décès, «  ce qui en fait l'un des plus concer nés en France. » Et sur les 1 300 femmes victimes de violences accueillies au CIDFF, 427 ont bénéficié d'un accompagne ment personnalisé et de différents dispositifs mis en place. « Les ateliers de protection et de

reconstruction de soi, les hébergements, les bracelets anti-rapprochement ou les télé phones d'alerte grand danger  », illustre Karine Bonne. Les antennes de l'accueil de jour, réparties à Châlons, Reims et Sézanne, ont reçu 305 victimes, dont cinq hommes. « Beaucoup de femmes victimes ne font pas la démarche de demander de l'aide, mais les hommes ont encore plus de mal à en parler. On reste dans une société d'héritage patriar cal. » Quoi qu'on en dise...

Le programme au CSC

• Conférence « Le cycle de la violence » avec La Sauvegarde 51 (mardi 22 novembre à 13 h 30).

• Ateliers d'écriture pour les adultes (mardi 22 et jeudi 24 novembre à 14 h).

• Atelier « Libérer la parole » (mercredi 23 novem bre à 10 h 30 et 13 h 30).

• Rencontre « La parole aux enfants » avec l'Udaf (mercredi 23 novembre à 14 h)

• Ciné-débat autour de courts-métrages avec le CIDFF (mercredi 23 novembre à 18 h 30, accès libre).

Sur inscriptions (hormis pour le ciné-débat) au 03 26 21 62 28 ou par mail : csc.schmit@chalonsenchampagne.fr.

EN BREF

Un bonus de 1 000 euros pour certains CDI créés sur l'Agglo

Les élus de Châlons Agglo ont voté, lors du dernier conseil communautaire, la mo dification du règlement des aides économiques dites « post-CRSD », allouées aux entreprises pour booster leurs projets d'implantation sur le territoire ou de déve loppement. Sept dossiers ont été subventionnés depuis la mise en œuvre de ce dis positif, en septembre 2021, et cinq sont actuellement en cours d'instruction. Ladite modification vise à simplifier le règlement pour le rendre plus lisible. Elle prévoit également d'intégrer un bonus de 1 000 euros pour tout nouveau CDI à temps plein créé à destination des jeunes de la Mission locale, des allocataires du RSA et des demandeurs d'emploi de plus d'un an.

12 points de collecte à Châlons pour la Banque alimentaire

La collecte annuelle de la Banque alimentaire se tiendra vendredi 25 et samedi 26 novembre de 9 h à 19 h à Châlons, avec l'aide d'environ 350 bénévoles. Douze hyper et supermarchés joueront le jeu cette année dans la ville-préfecture, mais aussi d'autres communes de l'agglomération, telles que Saint-Memmie et Fagnières. Infos : ba51.banquealimentaire.org.

Nouvel appel à projets pour Chanzy

Acté par les élus de l'agglomération, un nouvel appel à projets sera lancé début décembre pour la réhabilitation du bâtiment n° 41 situé au quartier militaire Chanzy. Il s'étend sur plus de 1 000 m2 répartis en trois niveaux et pourra faire l'objet d'une cession via la collectivité. Le cahier des charges impose toutefois d'y aménager des logements ou des cellules à vocation commerciale, voire artisanale. Les potentiels candidats auront trois mois pour se positionner, sachant que Châlons Agglo n'exclut pas de renouveler ce premier appel s'il s'avère infructueux.

Les marchés éco-solidaires se poursuivent

Initiés par l'association Engagements partagés, les marchés éco-solidaires essai ment dans différents quartiers de Châlons et son agglomération. Le principe : pro poser des denrées invendues (pain, fruits et légumes, poulet, etc.) à tarif préférentiel, en partenariat avec les commerçants. Prochains rendez-vous ce di manche 20 novembre à 17 h au Mont Saint-Michel, puis le 27 novembre au Verbeau, en présence de l'association Partage Travail.

Sonia Legendre

L'exposition dévoilée sur les halles du marché permet de sensibiliser le grand public. © l'Hebdo du Vendredi

ROTECTIONANIMALE

Plus d'une tonne de croquettes livrées au refuge de Fagnières

Deuxième poste de dépense après les soins vétérinaires, l'alimentation des animaux pris en charge dans les refuges se heurte aussi à l'envolée – de 15 à 20 % - des prix. Celui de Fagnières, géré par l'Association châlonnaise de protec tion des animaux (ACPA), est le seul de la Marne à avoir rejoint, il y a huit ans, le dispositif national « Agir pour l'adoption » que porte la Fondation 30 millions d'amis et la marque Pedigree. Chaque année, ce programme soutient 131 structures partenaires grâce à des dons de nourriture. Et jeudi dernier, l'équipe du refuge recevait une livrai son plus que bienvenue à pareille époque : 1,3 tonne de croquettes pour chiens, l'équivalent de cinq mois de repas pour les 50 canidés dont elle s'occupe. «  Nous accueillons égale ment entre 110 et 130 chats, précise le comptable de l'asso, Luc Dehaudt Tous animaux confondus, on utilise environ 15 tonnes de croquettes sur un an. Les particuliers nous apportent de plus en plus de dons en nature. On conseille toujours de préférer la qualité à la quantité. C'est le seul plaisir des loulous derrière leur box. » Du 1er janvier au 31 octobre, l'ACPA a permis 145 adoptions chez les chats – un record – et 80 chez les chiens, parmi lesquels Lorraine, âgée de 16 ans et atteinte d'une tumeur. « Elle connaît depuis six mois sa meilleure vie de retraitée chez une personne bienveillante. » Les bénévoles restent les bienvenus tout au long de l'année, au même titre que les dons, toujours précieux. La prochaine collecte du refuge s'ouvrira les vendredi 18 et samedi 19 novembre au centre commercial E.Leclerc de Fagnières. Infos : page Facebook « refugeacpafagnieres », refuge-acpa.com.

Sonia Legendre

Les gymnastes des pompiers de Paris à Châlons ce dimanche

Composé de 24 sapeurs-pompiers, le groupe de gymnastique de la brigade des pompiers de Paris présentera à Châlons un spectacle aux couleurs de ses missions et de ses traditions. Les athlètes seront accueillis par la Renaissance Gymnastique et l'intégralité des recettes (billetterie, buvette et dons) réalisées sur place reviendra au Télé thon. Rendez-vous ce dimanche 20 novembre à 15 h au palais des sports Pierre de Coubertin (47, boulevard Justin Grandthille). Tarif : 8 euros (gratuit pour les moins de 12 ans).

Infos : larenaissancegymnastique.fr.

France Inter à l'affiche du cinéma CGR

Animée par Mathieu Vidard, avec le chroniqueur et humoriste Guillaume Meurice, la conférence interactive « Manger autrement, mais comment ? » de France Inter sera retransmise depuis le studio 104 de Radio France dans plusieurs salles obscures de France, dont celle du cinéma CGR, zone des Escarnotières à Châlons, mardi 29 novembre à 20 h. Tarifs : de 8 à 10 euros. Infos : cgrcinemas.fr.

Tous les bons plans sur la formation dans la GHV

Mercredi 23 novembre de 10 h à 16 h, la Mission locale de Châlons tiendra son événement « Destination formation » dans la Galerie de l'hôtel de ville (GHV). Orientation professionnelle, recrutements ou encore contrats d'apprentissage : tous les experts de la formation et de l'emploi répondront aux questions des jeunes et de leurs familles. Accès libre, CV bienvenus. Infos : 03 26 68 54 02, contact@ml-cha lons.fr.

Marché de producteurs chez ADN Sports

La société ADN sports organise un marché de producteurs et d'arti sans ce dimanche 20 novembre de 10 h à 18 h dans ses locaux (25, rue du Général Jansen à Châlons), auquel participeront plus d'une vingtaine exposants pour présenter leurs spécialités : miels, bougies, peluches, bijoux, livres, œuvres d'art, objets en carton, etc. Anima tions pour enfants, restauration et buvette sur place. Accès libre.

Les protégés du refuge de Fagnières (ici, Rachel) ont reçu un généreux don de croquettes. © l'Hebdo du Vendredi

Gérald Darmanin demande l'avis des élus marnais

Après avoir annoncé la création de deux nouvelles brigades de gendarmerie dans la Marne, sur les 200 qui fleuriront en France ces cinq prochaines années, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a ouvert la concertation avec les élus des territoires ruraux du département.

Après le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, il y a deux semaines, la commune de Somme sous, située à une trentaine de kilomètres de Châlons, accueillait ce mercredi 16 novem bre Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer. Objectif de cette visite : échanger avec les maires, les présidents d'intercommunalités et les députés de la Marne – une petite centaine mobilisée pour

l'occasion – afin de connaître leurs problé matiques de sécurité en milieu rural et leurs suggestions. La concertation s'étendra jusqu'au printemps et devrait permettre d'acter la nature, le fonctionnement, mais aussi les lieux d'implantation des deux bri gades de gendarmerie promises dans la Marne d'ici cinq ans. Sous réserve que le texte soit adopté par le Parlement. «  500 brigades ont été supprimées ces quinze der nières années, a rappelé Gérald Darmanin. Ces nouvelles unités doivent être pensées comme des lieux modernes, qui s'ajoutent à celles déjà en place. Tout le monde ne ga gnera pas. Mais en doublant la présence des forces de l'ordre en zone gendarmerie, on ré duit forcément les délais d'intervention.  » C'est d'ailleurs l'une des diffi cultés soulevées par plusieurs élus, retours d'expériences à l'appui. Parmi les fléaux pointés du doigt : les cambriolages, de plus

en plus souvent perpétrés en présence des habitants, le manque d'écoute et d'information des victimes, les récidives qui suscitent l’incompré hension, parfois l'envie de se faire justice soi-même, chez les citoyens, etc. Député dans la 5e circonscription, Charles de Courson a évoqué les faits de

délinquance régulièrement observés sur la route nationale 4 : « C'est un peu le Far West ! En particulier sur la partie ouest et du côté de Sézanne, où il faudrait renforcer les moyens. Nous avons aussi un problème d'af fectation des personnels en zone rurale. » Puis d'évoquer le phénomène de saisonna lité souvent associé au champagne et au lac du Der. «  Environ 100 000 vendangeurs

DÈS AUJOURD’HUI, APPORTER AU CŒUR DES TERRITOIRES LES SOLUTIONS DE DEMAIN.

Habitat, revitalisation, transformation énergétique, réindustrialisation… Nos convictions et nos financements font avancer vos projets pour les territoires, partout en France. Et ça ne date pas d’hier. Contactez votre interlocuteur près de chez vous. L’intérêt général a choisi sa banque

Le ministre de l'Intérieur a échangé avec les élus des territoires ruraux de la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

« La RN4, c'est un peu le Far West ! », Charles de Courson, député

débarquent dans la Marne tous les ans à la même période. Les brigades mobiles de vraient être déployées au moins quinze jours avant et quinze jours après. Même chose pour le Der. Sa saison touristique ne s'arrête pas à juillet et août. Il accueille aussi des milliers de personnes à l'au tomne. » Pour y remédier, le ministre de l'Intérieur ne s'interdit pas d'imaginer des brigades hybrides, tantôt fixes, tantôt mo biles. «  Toutes les propositions innovantes seront étudiées, a-t-il précisé. Quant aux atteintes aux biens, votre ressenti est juste : elles augmentent. On constate que les gen darmes ont moins de moyens, notamment technologiques, que la police pour interve nir sur les cambriolages. La loi Sécurité globale permet aux collectivités de mutua

liser leur dispositif de vidéoprotection et l'Etat en finance 50 %. » Au chapitre du nu mérique, enfin, Gérald Darmanin l'a concédé : il y a encore beaucoup à faire. Le travail engagé sur la dématérialisation des procédures s'accompagne de «  succès par fois modérés. Oui, nous sommes très mau vais sur le suivi des plaintes. Demain, le citoyen pourra consulter son dossier, sa voir où en sont les investigations et même déposer plainte en ligne.  » Un système d'assistance personnelle intelligente (de type « Siri ») est en cours d'expérimenta tion pour simplifier et rendre plus rapides les auditions.

Sonia Legendre

À Épernay, 10 M€ et une première pierre pour le futur commissariat

Les GPS de tracteurs convoités par les voleurs

Présent aux côtés de Gérald Darmanin, le colonel Romuald de la Cruz, commandant du grou pement de gendarmerie de la Marne, a rappelé que les délits d'appropriation constituaient la moitié des infractions traitées par les gendarmes dans le département. « Ce sont principalement des cambriolages, des vols de carburant et de raisins ou des vols liés à l'automobile. Notamment les pots catalytiques et les GPS sur les tracteurs.  » Lui-même agriculteur, le vice-président du Conseil départemental Julien Valentin a suggéré d'agir sur la législation pour qu'elle permette de bloquer et de rendre inopérants lesdits GPS dès lors qu'ils sont volés et qu'ils sortent d'une zone géographique spécifique.

En chiffres

l 36 brigades de gendarmerie dans la Marne, l 18 000 interventions par an, l 10 800 crimes et délits traités par les gendarmes marnais à l'année, soit 30 par jour en moyenne, l 60 % de ces faits sont des atteintes aux biens, 33 % des atteintes aux personnes.

Avant Sommesous, le ministre de l'Intérieur s'est rendu à Epernay, mercredi matin, pour une céré monie symbolique sur le site du futur commissariat. Après des années d'attente, l'équipement flambant neuf devrait être opé rationnel fin 2023. Face au col lège Terres Rouges, ce chantier colossal a débuté à la fin de l’été dernier sur un terrain de plus de 4 800 m², jouxtant Le Millesium. Il a fallu patienter quelques mois de plus avant que le premier flic de France vienne honorer ce projet de sa pré sence, mais les fonctionnaires sparnaciens n’étaient plus à cela près, tant ce nouvel équipement a mis du temps à sortir de terre. « C’est l’aboutissement d’un long combat puisque mes premières in terventions auprès du ministère de l’Intérieur datent maintenant d’une quinzaine d’années. Il n’est pas un de vos prédécesseurs que je n’ai alerté sur l’état du commissariat d’Épernay », a expliqué Franck Leroy, se permettant de glisser au ministre : « On vous épargnera la visite de l’actuel commis sariat… ». Fortement dégradé, pour ne pas dire plus, l’actuel bâtiment du XIXe siècle installé rue Jean-Chandon-Moët est en effet « peu digne pour l’accueil de nos concitoyens, mais aussi pour le travail des fonctionnaires de police », dixit le premier édile. Finalement, il aura fallu attendre quatre années supplémentaires pour qu’enfin le futur pentagone de bois et de métal se concrétise. Imaginé par le cabinet Explorations architecture, le nouveau commissariat d’Épernay, dont le coût est estimé à 9,9 M€, se voudra résolument moderne avec sa façade en aluminium perforée, son habillage intérieur en bois et ses divers équipements pour les policiers. (cour intérieure, dojo, salle de sport, salle de réu nion, espace de restauration…). De quoi offrir une meilleure qualité de vie au travail pour les quelque 70 fonctionnaires.

La pose de la première pierre du futur commissariat d'Épernay, mercredi matin. © l'Hebdo du Vendredi

« Une fois le salon fermé, on continue de jouer »

Plus grand rendez-vous dédié à la culture geek du Grand Est, la Game in Reims est de retour samedi 19 et dimanche 20 novembre. Rencontre avec Marcus, l'un des invités de marque de cette 5e édition et référence du gaming français.

Comment a débuté votre amour pour les jeux vidéo ?

Comme Obélix pour la potion magique ! Si mes souvenirs sont bons, c'était en 1977. Mon papa a ramené le jeu Pong à la maison. J'ai alors décou vert qu'on pouvait interagir avec sa télévision et partager des moments conviviaux en famille. De puis, je suis resté un joueur passionné, de jeux vidéo, mais aussi de jeux de société : en fait de tous les jeux qui permettent de passer de bons moments entre amis ou en famille.

Et quand avez-vous pris conscience que vous pouviez vivre de cette pas sion ?

Dans les années 80, les magazines dédiés au jeu vidéo sont encore rares. A cette époque, on ne se disait pas : « Je veux devenir testeur de jeux vidéo ». En 1989, je suis tombé sur une petite an nonce qui mentionnait rechercher des journa listes. J'ai commencé comme ça chez Micro News. C'était incroyable, car j'étais payé pour jouer ! J'étais encore étudiant et je m'amusais beaucoup dans un domaine qui me passionnait, mais qui n'était pas non plus un rêve de gosse, alors qu'aujourd'hui c'est normal pour les jeunes de vouloir devenir streamer*.

Magazines, télévision, internet : quel est finalement votre média de prédilection ?

Je n'ai jamais arrêté la télévision, contrairement à la presse magazine. Je suis toujours sur Game One où, chaque semaine, j'anime une émission dans laquelle on débat de sujets autour de la cul ture geek et j'en prépare quatre autres dans les quelles je teste des jeux vidéo. Sur internet, via ma petite scène sur Twitch, je propose un ren dez-vous plus intime chaque jeudi soir, depuis mon canapé, en reprenant le concept de l'émis

sion Level One. Je teste un jeu en direct de ma nière la plus honnête possible, comme le ferait un bon copain, tout en répondant en direct à ceux qui me suivent via le tchat. C'est l'aboutissement du concept que j'avais créé en 1998 pour Game One, à une époque où ce qu'on appellera plus tard le « let’s play », cher à Twitch, et le stream n'existent tout simplement pas.

A quoi ressemble votre semaine de travail ?

C'est très chargé. En début de semaine, je tra vaille principalement pour Game One. Je prépare le débat et regarde une dizaine de jeux. J'en sé lectionne quatre sur lesquels je vais passer quatre ou cinq heures, voire davantage, afin de n'en gar der que vingt minutes les plus représentatives pour les téléspectateurs. C'est beaucoup de temps, si bien que je ne finis que très rarement des jeux. Les jeudis, je prépare mon émission sur Twitch et les vendredis, je pars souvent en balade sur les salons.

Vous êtes très présent sur les salons. Que venez-vous y chercher ? Quand tu fais de la télévision, tu n'as que rare ment le retour des gens. Sur les réseaux, on t'en cense ou on te pourrit. Il faut savoir encaisser, car on repense toujours à celui qui a dit que tu étais une merde, alors que dans le même temps, la grande majorité des gens sont sympas. On a la même passion et c'est eux que je viens voir dans les salons. C'est cool aussi de rencontrer des gens, dont beaucoup de youtubeurs, qui viennent me voir pour me dire qu'ils ont commencé en me regardant. Au fil du temps, on crée des liens et ça devient une bande de copains avec lesquels, une fois les portes du salon fermées, on continue de jouer.

Et qu'est-ce que vous proposez à vos fans ?

C'est un peu comme le jour de ton mariage, j'es saie de prendre le temps de discuter quelques mi nutes avec tous ceux qui le souhaitent. Sur mon stand, il n'y a pas de longues files d'attente. On vient, on prend un ticket comme à la Sécurité sociale, sans être obligé d'acheter quelque chose. Ensuite, par groupe, les personnes sont invitées à patienter dans un espace où ils peuvent jouer à des jeux vidéo rétro. Puis vient le moment

Le Game in Reims ne perd jamais

Rassemblement de tous les héros et de tous les jeux, la Game in Reims est de retour ce week-end pour une 5e édition. L'occasion pour les fans de pop culture de plonger dans leurs univers favoris, qu'ils soient issus de séries, films, jeux vidéo ou BD. Les organisateurs promettent encore plus d’invités, dont l'acteur, producteur et scénariste américain Corin Nemec, connu pour ses trois saisons dans Star gate SG-1 et pour avoir tenu le rôle-titre dans « Parker Lewis ne perd jamais », la série culte des années 1990, et plus d’animations, avec notamment trois scènes dont deux nouvelles (gaming et danse K-pop), une brocante geek... Le tout est organisé autour de quatre univers distincts : espace Gaming, village Asie, village Cosplay et monde de l’imaginaire : de quoi ravir les petits et les grands, les pas sionnés ou les novices.

4Samedi 19 novembre de 10 h à 20 h et dimanche 20 de 10 h à 18 h, au Parc des expositions de Reims. Tarifs : un jour 12/14€ et deux jours 20/22€ (gratuit pour les moins de 8 ans). Infos : gameinreims.fr

p tout aux courte, plus artir de 3 ans ; la deux p a f n e x au se s e r d a ’ s son n ar plus de per p t h a plus dialoguée e e m e. La pr oir t

d'échange, immortalisé par mon amie Joyce qui est photographe professionnelle. Tout ce petit cirque est organisé avec l'aide de mes Minions, dont j'exploite la gentillesse. En fait, ce sont des amis bénévoles, passionnés par la culture geek et adorant les ambiances des salons.

Propos recueillis par Julien Debant 4 * Un streamer est un indépendant qui joue en direct ou en différé à un jeu vidéo et produit la vidéo sur une plateforme telle que Twitch ou Youtube Gaming et dans laquelle il commente ses actions tout en interagissant avec les viewers.

Marcus, alias Marc Lacombe, pionnier du gaming dans la presse, à la télé et sur internet. © DR

Goyard, le bon élève de Cristal Union

Cité parmi les cinquante sites industriels les plus polluants de France par l'Élysée pour son usine de Bazancourt, le géant sucrier met en avant sa distillerie de Mareuil-sur-Aÿ, engagée depuis plus de dix ans dans la réduction de ses émissions.

Il y a quelques jours, le président de la Ré publique a convié à l’Élysée les diri geants des 50 sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES) pour réclamer une accélération de leur décarbona tion. Parmi ces 50 gros émetteurs, l'usine de Cristal Union de Bazancourt, groupe coopéra tif agro-industriel rassemblant 10 000 agricul teurs et 2 200 salariés.

Hasard du calendrier, ou non, le géant euro péen du sucre, de l’alcool et du bioéthanol or ganisait, dans la foulée, une invitation presse à la distillerie Jean Goyard d’Aÿ-Champagne, sur le thème de « l’innovation, la décarbona tion et l’économie circulaire. » «  On n'a pas attendu l'injonction du président pour se met tre à l’œuvre. On réfléchit depuis une quin zaine d'années au basculement vers des énergies renouvelables », a ainsi lancé Jérôme Bignon, PDG de la distillerie.

Fondée en 1911 et rachetée en 2007 par Cristal Union, l’usine se veut exemplaire, elle qui as

sure plus 80 % du traitement des sous-produits viticoles de l'AOC Champagne. Au moment de la vendange, 3 000 tonnes de marc arrivent chaque jour, pour un total de près de 100 000 tonnes d’aignes (pulpes, pépins, rafles et jus) collectées sur ses trois plateformes de stockage de l’Aube et de la Marne. Ensuite, tout est transformé : l’alcool sert à fa briquer des biocarburants, les vins distillés de viennent des eaux-de-vie, des lies de vin sont

extraites des huiles essentielles, les pulpes de raisin sont transformées en pellets pour l’alimentation animale, les pépins riches en polyphénols sont utilisés dans l’industrie phar maceutique et cosmétique et les effluents de la distillerie sont valorisés en fertilisant orga nique ou dans des méthaniseurs. Ce qui fait dire à Hubert Théréné, le directeur de la distillerie : «  100 % des sous-produits de la vinification qui rentrent chez nous sont trans

formés, valorisés et mis sur le marché dans une démarche d’économie circulaire. » L’entreprise met également en avant un inves tissement qui ne date pas d’hier. En 2009, 3 M€ ont été injectés dans une chaudière bio masse, qui permet aujourd’hui au site de Ma reuil-sur-Aÿ de fonctionner à 99 % au bois. À l'époque, le prix était identique pour le bois et le gaz, mais aujourd’hui, ce n'est évidemment plus le cas. « On est entre 23 et 24 € du MWh pour le bois et près de 130 € pour le gaz. L’in térêt économique rejoint l’intérêt écolo gique », se félicite le directeur. La distillerie Goyard assure avoir aussi fait d’importants ef forts sur sa consommation d’eau, qui aurait été réduite de 90 % au cours des dix dernières an nées, pour atteindre environ 60 000 m³ chaque année.

Son PDG entend aller encore plus loin. « Pour distiller, il faut chauffer et pour chauffer, il faut de l’énergie. On doit trouver des tech niques pour réduire la consommation. Ça passe par de l’investissement pour améliorer le rendement.  » Ça tombe bien, Emmanuel Macron a proposé aux industriels les plus émetteurs de doubler à 10 milliards d’euros l’aide publique pour leur décarbonation… si les patrons jouent le jeu et doublent, eux aussi, leurs efforts en la matière. Même si la distil lerie de Mareuil-sur-Aÿ est sans doute plus en avance que d’autres sites de production du groupe Cristal Union.

Simon Ksiazenicki

Grâce à ses trois plateformes de stockage, dont celle de Mareuil‐sur‐Aÿ, Goyard assure plus 80 % du traitement des sous‐produits viticoles de l'AOC Champagne. © l'Hebdo du Vendredi

Will Still devrait être maintenu

BALL

Défaite interdite

La question taraude encore les supporters du Stade de Reims qui doivent être satisfaits de cette première partie de saison, malgré le nul frustrant concédé en fin de match, face à Montpellier (1-1), dimanche dernier. L'intérimaire Will Still sera-t-il maintenu à la tête du club champenois durant la trêve liée à la Coupe du Monde au Qatar ? Oui, si on en croit les déclarations rapportées par « l'Union » de Jean-Pierre Caillot, qui ne souhaite pas « casser ce qui fonctionne », à savoir une série de sept matches sans défaite, une onzième place et un élan retrouvé. « Nous aurons un entretien pour savoir comment on va l’aider dans sa tâche en lui trouvant un adjoint compétent », a ajouté le président rémois. Le souci de Still, à l’heure actuelle, c’est qu’il ne possède pas de brevet d’entraîneur profes sionnel de football et que le club devra vraisemblablement s'acquitter d'une onéreuse amende (25 000 € par match) si la situation reste en l'état. L'équipe juridique du club a donc jusqu'au 28 décembre, date du prochain match du Stade de Reims, face à Rennes, pour trouver une solution. Côté terrain, les joueurs goûtent actuellement à une période de repos de deux semaines (excepté Junya Ito, au Qatar avec la sélection nippone) avant de se retrouver le 28 novembre au centre de vie Raymond-Kopa.

S.K

F OOTBALL

Axel Disasi, des Rouge et Blanc aux Bleus

Quel

Lorsque Disasi a signé un contrat de stagiaire avec le Stade de Reims, en juin 2016, ils devaient être peu nombreux à imaginer que le défenseur central irait aussi loin. À commencer par son coach de l’époque, David Guion, qui avait laissé du temps à son athlétique défenseur avant de lui offrir un contrat pro, un an et demi plus tard. « Ça n’a pas toujours été facile. Il a fallu lui faire comprendre des choses en termes d’exigence et de travail », disait de lui son entraîneur, qui le comparait à « un gros nounours ». L’année de la montée, il est de nouveau mis en difficulté par son coach puisqu'il ne joue quasiment pas en Ligue 1. Il s’impose finalement l'année suivante et tape dans l’œil de l’AS Mo naco, toujours à l’affût de jeunes joueurs prometteurs, qui n’hésite pas à débourser 15 M€ (record de vente à l'époque pour le Stade de Reims) pour s’attacher les services du stoppeur. Depuis, l’ascension de Disasi, devenu vice-capitaine de l’ASM, est ininterrompue jusqu'à cette première convocation en Bleu. Très frustré après la défaite de son équipe face à Marseille, dimanche soir, le néo-Bleu a dû ra pidement se consoler !

Après un début de saison prometteur, le Champagne Basket a subi un sérieux coup d'arrêt, en traînant l'élimination de la Leaders Cup face à Lille et deux défaites de rang concédées en championnat, d'abord contre ces mêmes Lillois (73-79), puis dans l'antre d'Aix-Maurienne (78-77). Si la thèse du manque d'énergie peut être invoquée, avec 9 matches joués en moins d'un mois, la trêve internationale qui vient de se terminer, marquée notamment par la qualification de l'équipe de France au Mondial 2023, a permis de recharger les accus. Surtout, le coach Thomas Andrieux devrait pouvoir à nouveau compter sur l'arrière américain Marquis Jackson, absent sur blessure depuis cinq semaines.

Pour son retour au jeu, l'union marnaise (7e) reçoit l'Alliance Sport Alsace (16e), vendredi 18 novem bre, au Palais des sports Pierre-de-Coubertin à Châlons. Face à une formation plus faible sur le papier, Mathis Keita et ses coéquipiers devront se méfier, car si un succès serait perçu comme logique, une défaite les plongerait dans le doute. A noter que le Champagne Basket enchainera deux rencontres de suite dans la ville-préfecture, puisque son match suivant, comptant pour la 6e journée et programmé le 25 novembre, verra la réception d'Evreux (15e), également à Coubertin.

4 Champagne Basket - Alliance Sport Alsace, vendredi 18 novembre, à 20 h, à Châlons.

EN BREF

Basket-ball LF2 (6e j.) : des Pétillantes à la recherche de régularité

Les journées se suivent et ne se ressemblent pas pour le Champagne Basket Féminin qui enchaîne les hauts et les bas. Ainsi, après une victoire qui semblait rassurante sur le parquet de Mondeville (73-51), les joueuses entraînées par Aurélie Lopez sont retombées dans leurs travers, samedi dernier à domicile, lors de la venue de Calais (47-71), qui ne comptait pour tant avant ce match qu'un succès, contre les jeunes filles du Centre Fédéral (86-60), seule équipe de la division encore « fanny ». Au-delà de la défaite, déjà la troisième en cinq jour nées, son ampleur pose question, tout comme le nombre de points inscrits par les Marnaises. Tombées à l'avant-dernière place du classement, en raison d'un point-average particulière ment défavorable, les Pétillantes se doivent de vite rebondir. La tâche sera cependant ardue ce samedi 19 novembre dans la salle de leurs homologues du Feytiat Basket, surprenantes premières ex aequo du championnat avec Charnay.

Tennis Pro A

féminine

: l'équipe de Cormontreuil entre sur le court

Les championnats de France Interclubs de Pro A féminine de tennis débutent ce week-end. L'équipe du Cormontreuil Tennis Club, habituée de la compétition, aura pour mission de se maintenir dans la division, tout en donnant à voir aux amateurs de tennis marnais du grand spectacle, avec à l'affiche des matches de très haut niveau opposant des joueuses classées le plus souvent parmi les 200 meilleures mondiales.

Les grands débuts des joueuses de Cormontreuil sont attendus dès ce week-end, avec di manche 20 novembre, la réception de leurs homologues de Paris. Débuts des matches à 11 h, au 1, avenue du Languedoc à Cormontreuil (entrée libre).

L'entraîneur belge avant le match face à Nantes, le 6 novembre. © l'Hebdo du Vendredi

BASKET-

P RO B (5 J.) : CHAMPAGNE BASKET (7 E ) - AS ALSACE (16 E )

Avec 14,4 points de moyenne en championnat, David Skara est l'un des joueurs les plus réguliers du Champagne Basket. © l'Hebdo du Vendredi

chemin parcouru par Axel Disasi ! Arrivé au Stade de Reims à l’été 2016 en provenance du Paris FC, le défenseur participera, à 24 ans, à sa première Coupe du Monde avec l’équipe de France. Il a été appelé, lundi, par Didier Deschamps, pour pallier le forfait du joueur du Paris SG, Presnel Kimpembe.

Axel Disasi, lors de la saison 2019‐2020. © l'Hebdo du Vendredi

E VÉNEMENT

Le quartier Schmit lance son festival

Le projet initié en 2019 à Schmit se concrétise avec la première édition du festival « Rencontres du monde ». Voyages, voyages !

Du Canada à l'Inde, en passant par l'Al gérie, l'Afrique de l'ouest, la Turquie ou encore Haïti, les « Rencontres du monde » invitent à la découverte et au dépay sement depuis lundi. Le fruit d'une dynamique lancée en 2019 par le centre socio-culturel de Schmit, qui mobilise les habitants du quartier et de nombreuses associations locales. On citera notamment Gnou Dem, Club Tempo, Urban'Arts, Dounia, Les amis de Jean Talon, Arabesk, etc. Sans oublier Musiques sur la ville, déjà impliquée dans la création du festival des Percussions du monde, à la Rive gauche, qui ap porte son soutien artistique et logistique à l'édifice. « Le projet initial était plutôt axé autour des danses, rappelle Kamel Zidour, le directeur du centre socio-culturel. Beaucoup de bonnes volontés se sont investies dans l'initiative.  » La voici désormais ouverte, en plus de la danse, à toutes les cultures et les traditions : musiques et percussions, chants, ar tisanat, cuisine, habits, etc. « On proposera par exemple une soirée orientale avec des battles d'alaouïa, une danse traditionnelle de l'Afrique du nord, accompagnée par des percussions. Qu'on maîtrise ou non les pas, tout le monde

Agenda

SPECTACLES

VENDREDI 18 NOVEMBRE

peut y participer. »

Concert de baglama saz et cuisine algérienne

Autres temps forts à ne pas manquer : le concert de baglama saz, un luth à manche long typique de la Turquie, des ateliers dédiés à l'art culinaire algérien, les démonstrations de batucada des élèves du conservatoire et le spectacle partici patif du collectif parisien Kif Kif Bledi. Là aussi, le public pourra danser avec les artistes. Point d'orgue de l'événement, un grand final réunira toutes les disciplines ayant inspiré ce festival. « Plus d'une soixantaine de personnes, citoyens, artistes, agents municipaux, intervenants professionnels confondus, ont écrit cette histoire et seront sur le pont jusqu'à dimanche », remercie Kamel Zidour. La fête promet d'être réussie, pourvu qu'elle se partage.

Sonia Legendre

4 1er festival des Rencontres du monde, jusqu'au dimanche 20 novembre au quartier Schmit - Ateliers, stages et concerts au centre socio-culturel (inscriptions au 03 26 21 62 28 ou par mail : csc.schmit@chalonsenchampagne.fr –Spectacle du samedi au gymnase EdouardBranly (entrée libre) - Gratuit.

Le programme

Vendredi 18 novembre

• stage de danses latines à 10 h et 14 h 15.

• stage de hip-hop à 14 h 15.

• ateliers autour de la cuisine algérienne de 8 h à 12 h.

• soirée orientale et battles de danse alaouïa de 19 h 30 à minuit.

Samedi 19 novembre

• folklore d'Afrique du nord (danses d'Algérie, Maroc et Tunisie) à 12 h.

• ateliers cuisine algérienne de 8 h à 12 h.

• spectacle des Rencontres du monde de 14 h à 18 h (au gymnase Branly).

Dimanche 20 novembre

• concert de baglama saz à 14 h.

Expositions

CONCERT-SPECTACLE – L’APPEL DU TSAR

Dans le cadre du festival des Pioupious, porté par l’association Alba Riva, Mourmelon accueille le spectacle jeune public du groupe Flying Orkestar. Grands enfants bienvenus ! À 20 h, centre culturel de Mourmelon-le-Grand - Tarif unique : 2 euros (à partir de 7 ans) – Infos : mourmelonlegrand.fr.

VENDREDI 18 NOVEMBRE

THÉÂTRE – CENDRILLON

Maître dans l’art de revisiter les contes, Joël Pommerat s’empare d’un grand classique de Charles Perrault et livre une version inédite de ce chef-d’oeuvre.

À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros - Infos : la-co mete.fr.

MARDI 22 ET MERCREDI 23 NOVEMBRE

THÉÂTRE

ET CINÉMA - SABORDAGE

Un grand moment de théâtre festif, politique et populaire mêlant rock’n’roll, détournement d’images et humour, avec le Collectif Mensuel. À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros - Infos : la-co mete.fr.

CONCERTS

en mémoire de son ancien président, Jackie Lusse, décédé en décembre 2021 à l’âge de 74 ans.

À partir de 10 h, grand salon du Conseil départemental (rue de Jessaint) - Entrée libre (buffet du midi à 25 euros par personne).

Infos : 03 26 66 39 97, page Facebook « Sacsam51 ».

LOISIRS

SAMEDI 19 NOVEMBRE

DÉDICACES – LE COLLECTIF DES 12

Les plumes de l’association Bien livres à Châlons dévoilent leur calendrier de l’Avent, en vente pour la bonne cause.

De 10 h à 19 h, librairie du Mau et jusqu’à 18 h au centre Leclerc de Fagnières – Accès libre.

HARRY POTTER BOOK NIGHT

L’association Lire et délires en stock a concocté une soirée consacrée à Harry Potter et ses acolytes. Au programme, notamment : escape game, concours des plus beaux costumes, quidditch, fabrication de baguettes magiques, atelier Lego, dégustations culinaires, etc.

De 17 h à minuit, salle Jean Gabin (place des Collines à Fa gnières) – Entrée libre – Infos et inscriptions au concours : page Facebook « Lire et délire en stock ».

BEAUJOLAIS SOUS LES HALLES

darité internationale réunit une douzaine d’associations et de partenaires autour de la consommation durable et de la réduction des déchets. Au programme : tables-rondes, ciné-débats, expositions, ateliers créatifs sur le recyclage, apéro anti-gaspi, etc.

De 14 h à 18 h, abbaye de Vinetz - Entrée libre Contact : chalons.solidar.internationale@gmail.com.

SAMEDI 26 ET DIMANCHE 27 NOVEMBRE WEEK-END DE LA BD INDÉPENDANTE

JUSQU’AU SAMEDI 26 NOVEMBRE

ARDENNES ARDOISIÈRES

Les tableaux colorés de l’artiste peintre Olivier Richard invitent à explorer les forêts mystérieuses et le patrimoine ardoisier des Ardennes.

Du lundi au samedi, Office de tourisme Accès libre.

JUSQU’AU SAMEDI 31 DÉCEMBRE LES PRÉSIDENTS DE CABU

DIMANCHES

20 ET 27 NOVEMBRE ACCORDÉON CLUB CHÂLONNAIS

En clin d’oeil à la Sainte-Cécile, l’Accordéon club de Châlons présente un programme musical et coloré mêlant classique, variété et musette, sous la baguette de Roland Bouverot. De 15 h à 17 h 30 (avec entracte), auditorium Pelloutier (maison des syndicats, place de Verdun) – Tarif : 12 euros – Billetterie sur place ou chaque jeudi et vendredi de 15 h 30 à 17 h à la Cité Tir let - Contact : 06 70 05 64 29.

CONFÉRENCES

SAMEDI 19 NOVEMBRE

HOMMAGE À JACKIE LUSSE

La Sacsam organise une journée d’hommage

Les cavistes indépendants Vinifia, La Grande Boutique du Vin et LMDV Vins & Bières organisent, pour la première fois, une soirée « Beaujolais nouveau » en coeur de ville. L’occasion de découvrir des cuvées spécialement sélectionnées accompagnées de planches de charcuterie et des chansons de Romain Changenot.

À partir de 19 h, halles du marché couvert - Tarifs : de 10 à 22 euros - Infos et réservations : page Facebook « Le Beaujolais des cavistes châlonnais ».

SAMEDI 19 ET DIMANCHE 20 NOVEMBRE FESTIVAL DES SOLIDARITÉS

Le collectif Cités en Champagne pour la soli-

La 8e édition du week-end de la BD indépendante réunira 23 auteurs et dessinateurs d’ici comme d’ailleurs. Un rendez-vous convivial ponctué d’ateliers jeune public et de dédicaces.

De 10 h à 18 h, bibliothèque Pompidou Accès libre.

Avec le soutien du musée dédié à Jacques Chirac, la Duduchothèque dévoile environ 200 dessins de Cabu qui illustrent son génie et sa façon de dénoncer, toujours avec humour, les petits et grands travers des présidents de la Ve République.

Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h, Duduchothèque – Accès libre.

Le premier festival des Rencontres du monde promet de belles découvertes jusqu'à dimanche. © l'Hebdo du Vendredi

Montréal, au commencement

Excursions ardoisières avec Olivier Richard

Déjà venue à Châlons pour présenter l'un de ses films en 2017, la cinéaste Annabel Loyola partagera son nouveau documentaire, « La ville d'un rêve », lors d'une rencontre organisée avec l'association des Amis de Jean Talon, que préside depuis 1993 Bruno Bourg-Broc. « On ne le sait pas toujours, mais les champenois sont nombreux à avoir participé à la naissance de la Nouvelle-France, glisse ce dernier. Jean Talon ne s'y est rendu qu'une fois. D'autres en sont les fon dateurs, comme la Troyenne Marguerite Bourgeoys ou encore Jeanne Mance, originaire de Langres. » Annabel Loyola, elle aussi née à Langres, lui a d'ailleurs consacré le documentaire « La folle entre prise ». « Cette réalisatrice est très attachée aux relations franco-canadiennes. Elle a étudié le cinéma et vit au Québec. » Passionnée d'histoire, elle s'est longtemps intéressée aux racines de la NouvelleFrance. Ses recherches et la découverte d'un manuscrit du XVIIe siècle conservé à la bibliothèque Mazarine de Paris, qu'elle associe aux mémoires cachées de Jeanne Mance, l'ont guidée pour retracer les origines de Montréal et son évolution. « Pouvoir dialoguer avec l'auteure d'un film, ce n'est pas tous les jours donné, souligne Bruno Bourg-Broc. On espère toucher un large public, notamment les lycéens en section « cinéma et audiovisuel » de Bayen. » L'invitation est (re)lancée.

Sonia Legendre

4 Ciné-rencontre autour du film « La ville d'un rêve » avec Annabel Loyola – Mardi 22 novembre à 18 h à la Comète – Tarifs : 5 euros, 2 euros pour les moins de 26 ans – Infos : contact@amisdejeantalon.

Châlonnais d'adoption, Olivier Richard a toujours gardé une affection particulière pour ses Ar dennes natales. Avec un gros faible pour ses forêts mystérieuses, ses ruisseaux virevoltants et son patrimoine ardoisier. Les tableaux à l'acrylique qu'il partage à l'Office de tourisme illustrent cette fascination et la façon dont il laisse libre cours à son imagination. « Je réduis ma palette au strict minimum et je n'utilise jamais de noir, explique-t-il. Mais j'aime apporter, grâce à la couleur, ce côté saturé, exagéré, parfois fantasmagorique. Les ardoisières ont été abandonnées vers 1860. Je travaille donc d'après des photographies d'époque retrouvées au fil de mes recherches. Elles sont généralement grises et vertes. » Elles s'ornent joliment de bleu de Prusse ou de cramoisi profond grâce aux repré sentations de l'artiste. « Je m'autorise aussi des détails qui n'existent pas sur les photos ou que je re constitue. » Sa maîtrise des lumières, des contrastes et des perspectives, souvent vertigineuses pour ceux qui les contemplent, fait également son œuvre. Et l'on se laisse volontiers porter au gré des es capades qu'il couche sur la toile. Dans la série des insolites : une scène réunissant trois humains et un cochon postés devant la vitrine d'une boucherie-charcuterie. « Ce dernier semble vivant, sourit Olivier Richard. En réalité, il s'agit d'une statue qui existe bel et bien devant cette boutique, dans le village de Durbuy, en Belgique. » Effet bœuf réussi.

4 « Ardennes Ardoisières » d'Olivier Richard, jusqu'au 26 novembre à l'Office de tourisme (du lundi au samedi de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h) - Entrée libre.

Cinéma

MEGA CGR MAJESTIC

2 Rue A. Fresnel - Châlons

Du vendredi 18 au mardi 22 novembre 2022

BAYAM SHOW : BIENVENUE AU CINEMA ! Sam, Dim : 11h00 | 14h00

BELLE ET SEBASTIEN NOUVELLE GENERATION Tous les jours : 14h00 | 16h00

BLACK ADAM Sam, Dim : 15h30 | 19h30 | 22h00 Ven, Lun, Mar : 10h50 | 13h40 | 16h10 | 19h30 | 22h00

BLACK PANTHER : WAKANDA FOREVER - VO Dim : 19h50

BLACK PANTHER : WAKANDA FOREVER Ven : 10h40 | 16h30 | 19h50 | 21h15 Sam : 14h00 | 17h40 | 19h50 | 21h15 Dim : 10h40 | 14h00 | 16h30 Lun : 14h00 | 16h30 | 17h40 | 21h15 Mar : 10h40 | 14h00 | 16h30 | 19h50 | 21h15

BLACK PANTHER : WAKANDA FOREVER - 3D

Ven : 14h00 | 17h40 Sam : 10h40 | 16h30 Dim : 17h40 | 21h15 Lun : 10h40 | 19h50 Mar : 17h40

COULEURS DE L'INCENDIE Tous les jours : 10h45 | 13h45 | 16h45 | 20h00

ENZO LE CROCO Dim : 10h50

GROSSE COLERE ET FANTAISIES Sam, Dim : 12h50

LA PROIE DU DIABLE Tous les jours : 22h10

LES FEMMES DU SQUARE

Tous les jours : 13h45 | 15h50 | 18h00 | 20h05

LES LENDEMAINS DE VEILLE Sam, Dim : 14h00

Ven, Lun, Mar : 11h00

MASCARADE Tous les jours : 10h45 | 15h45 | 18h00 | 20h45

NOVEMBRE Tous les jours : 18h00 | 20h50

PETAOUCHNOK Tous les jours : 11h00 | 13h45 | 18h20 | 20h15

PLANCHA Sam : 11h00 | 16h00 Ven, Lun, Mar : 11h00 | 13h50 | 16h00 Dim : 16h00

RESTE UN PEU Tous les jours : 11h00 | 13h40 | 15h50 | 20h10

SAMOURAI ACADEMY Sam, Dim : 11h00 | 13h50

SIMONE LE VOYAGE DU SIECLE Sam, Dim : 18h00 Ven, Lun, Mar : 13h45 | 18h00

SMILE Tous les jours : 22h05

LA COMÈTE

5 Rue des Fripiers - Châlons

Du vendredi 18 au jeudi 24 novembre 2022

CLOSE VOST Ven 18 : 18h Lun 21 : 14h30 Jeu 24 : 18h

EO VOST Ven 18 : 20h15 Sam 19 : 18h Lun 21 : 20h15

NOVEMBRE Sam 19 : 16h

SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE

Sam 19 : 20h15 Lun 21 : 17h – Version SME

ÊTRE PROF VOST | DOCUMENTAIRE

Dim 20 : 17h – Ciné Rencontre Mer 23 : 16h

LA CONSPIRATION DU CAIRE VOST

Dim 20 : 20h15

R.M.N. VOST Mer 23 : 17h45

RIPOSTE FÉMINISTE Mer 23 : 20h15

HALLELUJAH, LES MOTS DE LEONARD COHEN VOST | DOCUMENTAIRE Jeu 24 : 20h15 – Ciné Doc EN FAMILLE

YUKU ET LA FLEUR DE L’HIMALAYA

Dim 20 : 15h30

La réalisatrice et productrice Annabel Loyola présentera à Châlons son dernier film sur Montréal. © Arabesque Films

Les toiles surprenantes d'Olivier Richard invitent à l'évasion et au sourire. © l'Hebdo du Vendredi

Riche week-end en perspective au Frac de Reims

Depuis sa première édition en 2016, le Week-end des Fonds régionaux d'art contemporain (Frac) est une invitation à vivre une expérience inédite dans les 22 établissements répartis sur l'ensemble du territoire français. Celui de ChampagneArdenne, installé place Museux à Reims, est évidemment de la fête avec une programma tion exceptionnelle, à découvrir du vendredi 18 au dimanche 20 novembre. Lors de chaque édition, une personnalité extérieure au monde de l’art contemporain est invitée à venir parler de son rapport à l’art lors d’une rencontre conviviale avec le public. Dans la cité des sacres, c'est le comédien Pierre Arditi qui a été convié à partager sa passion de la peinture et raconter comment celle-ci se loge dans ses souvenirs d’enfance (samedi 19 no vembre à 15 h, gratuit sur réservation). La veille, le Frac champenois propose de suivre un autre moment rare : un entretien entre l’artiste Gaëlle Choisne, dont trois œuvres sont récemment entrées dans la collection du Frac, et la critique d'art Hélène Soumaré (vendredi 18 novembre à 18 h, entrée libre). Pour les familles, un atelier de pratique artistique est prévu dans un esprit ludique, autour d’une thématique de l’exposition « Il était une fois » (samedi 19 novembre à 10 h, gratuit sur réservation). Le Frac de Reims a souhaité également mettre à l'honneur le public adolescent en déployant une œuvre interactive, en l'occurrence cette année le jeu de plateau de l’artiste Olivia Hernaïz, L’Art & Ma Carrière, qui aborde la place des femmes dans le monde de l'art (dimanche de 15 h à 17 h, gratuit sur réservation). Enfin, ce week-end spécial est aussi l'occasion de profiter librement de l'exposition « Il était une fois ».

J.D

Chiner

VENDREDI 18 NOVEMBRE

CHÂLONS – BROCANTE DE LA ST-JEAN 13 h 30 à 18 h 30 – Place St-Jean

SAMEDI 19 NOVEMBRE

CHÂLONS - BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE 14 h à 17 h - 7, rue de la Charrière

CHÂLONS – BROCANTE DE LA ST-JEAN 13 h 30 à 18 h 30 – Place St-Jean

FISMES - BOURSE AUX JOUETS 9 h à 17 h - MJC, allée Goscinny-Uderzo

PLIVOT - VIDE-POUSSETTES 9 h à 13 h - Salle polyvalente

REIMS – FOIRE AUX LIVRES

Au bénéfice d'Amnesty Internationnal De 10 h à 18 h - Salle Goulin

REIMS - FRIPERIE SOLIDAIRE 10 h à 17 h - Association Les Bons restes, 16, rue Pierre-Maître

REIMS - MARCHÉ DE NOËL Objets de créateurs et bourse aux vêtements 9 h à 16 h - Salle paroissiale St-Thomas

ST-BRICE-COURCELLES - BOURSE AUX JOUETS

8 h 30 à 18 h 30 - Galerie E.Leclerc

ST-GEMME - MARCHÉ DE NOËL 10 h à 18 h - 2, rue d'Angleterre

TAISSY - BOURSE AUX JOUETS & PUÉRICULTURE 8 h 30 à 16 h - Salle d'animation, esplanade Colbert

DIMANCHE 20 NOVEMBRE

BÉTHENY - BOURSE AUX JOUETS

9 h à 17 h 30 - Centre social, place des Tilleuls

BOULT-SUR-SUIPPE - VIDE-POUSSETTES

9 h 30 à 19 h - Salle des fêtes

BRIMONT - MARCHÉ DE NOËL

10 h à 17 h 30 - Salle des fêtes

CHAMPFLEURY - VIDE-POUSSETTES 9 h à 16 h - Foyer rural, rue des Marronniers

ÉCURY-SUR-COOLE - BOURSE AUX JOUETS 9 h à 13 h - Salle des fêtes

EPERNAY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Esplanade Charles de Gaulle

REIMS – FOIRE AUX LIVRES

Au bénéfice d'Amnesty Internationnal De 10 h à 17 h 30 - Salle Goulin

SAINT-GERMAIN-LA-VILLE - PUCES DES COUTURIÈRES 9 h à 17 h - Salle des fêtes

TINQUEUX - MARCHÉ DE NOËL 10 h à 18 h - Salle Guy-Hallet

MERCREDI 23 NOVEMBRE

4 Week-end Frac, du vendredi 18 au dimanche 20 novembre, au Frac Champagne-Ardenne, 1, place Museux, à Reims. Entrée libre de 14 h à 18 h. Réservations : 03 26 05 78 32 ou reservation@frac-champagneardenne.org. Infos : frac-champagneardenne.org

TINQUEUX - MARCHÉ DE NOËL 10 h à 19 h - Salle Guy-Hallet

L’horoscope Météo

Il conviendrait d’accorder beaucoup d’at tention à votre vie affective. Les relations un tant soit peu « bancales » risquent de connaître un tournant et il faudra alors veiller à vous préserver.

La semaine pourrait se révéler assez contrastée en matière de finances, avec la nécessité de revoir quelque peu votre budget, quitte à supprimer certaines dépenses de confort.

Sur le plan professionnel, vos possibilités de communication seront démultipliées, ce qui vous permettra d’élargir votre rayon d’action, ainsi que votre sphère d’influence.

Profitez de la semaine pour vous débar rasser d’habitudes nocives et pour vous remettre en mouvement, au sens propre comme au sens figuré. Côté cœur, Vénus vous soutiendra.

La bonne forme dont vous disposez ac tuellement ne devrait pas vous induire à trop de relâchements ou d’excès, car ceux-ci risquent d’entraîner des répercussions assez fâcheuses.

Il vous restera sans doute encore diverses af faires à régler ou à liquider. Cette période pourra être dévolue à ces actions, ce qui établira les bases pour une évolution future attendue.

BALANCE du 23.09 au 22.10

La période sera la plus intéressante en termes de développement de vos potentiels. Le moment est venu de faire certains bilans et, surtout, de ne pas vous voiler la face.

SCORPION du 23.10 au 22.11

Sur le plan professionnel, prenez une grande bouffée de patience et détendezvous. Les planètes vous envoient une nouvelle ines pérée et la chance que vous attendiez.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12

Une belle vitalité vous animera avec de nou veaux élans et une tendance générale posi tive. Toutefois, adonnez-vous à une alimentation aussi saine et équilibrée que possible.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Il vous faudra prendre certaines décisions dans votre vie tant professionnelle que pri vée, qui vous ouvriront à d’autres horizons, à d’autres milieux ou à d’autres connaissances.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Au cours de cette semaine, au plan relation nel, vous pourrez profiter de belles oppor tunités d’interactions. Veillez à ne pas accepter des charges qui dépasseraient vos moyens.

POISSONS du 20.02 au 20.03

La semaine sera une période de soulage ment par rapport à la précédente qui fut assez contraignante dans son ensemble. Apaisement donc, mais aussi renouveau après…

Qualité de l’air

EPERNAY - MARCHÉ DE NOËL DE L'OCCASION Organisé par la ressourcerie Récup'R 15 h à 18 h - Palais des fêtes

La CLCV vous informe

Les garanties sur les réparations

Les réparations facturées par le vendeur sur un produit dont la garantie légale de conformité est expirée bénéficient d’une garantie selon l’importance des pièces four nies dans la réparation. Les pièces fournies qui constituent l’objet principal du contrat de réparation bénéficient de la garantie légale de conformité (par exemple le brûleur d’une chaudière). En revanche, les pièces fournies à titre accessoire ne sont pas cou vertes par la garantie légale de conformité. Le vendeur doit en informer le consom mateur par écrit ou sur un support durable (courriel), au plus tard lors de la conclusion du contrat (article L.217-26 du Code de la Consommation).

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

Samedi, Pierre Arditi est est l'invité exceptionnel du Frac Champagne‐Ardenne. © François Lauginie