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La 7e édition de Feminista sur de bons rails
La 7e édition du festival châlonnais Feminista, événement militant pour l'égalité et la création artistique au féminin, multipliera cet été encore les concerts, les découvertes et les débats. Bénévoles, porteurs de projets et nouveaux partenaires plus que bienvenus.
Comme le veut la tradition, le festival Feminista, imaginé en 2016 par l'association Musiques sur la ville, a été présenté dans ses grandes lignes le 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Mais dans les faits, il essaime déjà depuis des semaines sur le territoire châlonnais, avec la même vocation : donner aux talents féminins toute la place qu'ils méritent, lutter contre les violences sexistes ou sexuelles et (r)éveiller les consciences sur l'égalité entre les femmes et les hommes. En février, un nouveau cycle d'ateliers créatifs mensuels dédiés aux chansons sexistes s'ouvrait au centre socioculturel du Verbeau. La programmation de l'événement se peaufine et compte déjà à son actif une dizaine de concerts, des temps forts pour le jeune public, des initiations, des ciné-débats, des rencontres artistiques, etc. « On nous a fait remarquer que les groupes programmés sur scène n'étaient pas tous composés uniquement de femmes, dixit Patrick Legouix, directeur de Musiques sur la ville. Feminista valorise des projets portés par des femmes, qui ne représentaient en 2021 que 11 % des projets musicaux. Mais ils peuvent être joués en live par des femmes et des hommes. C'est le principe même de l'égalité ! » Princess Erika a été le premier nom dévoilé par les organisateurs.
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Cherche 30 000 euros pour consolider le budget
« C'est une artiste entière, attachante, qui a beaucoup de choses à dire et qui revendique sa place en tant que femme, salue Patrick. Nous accueillerons au total une vingtaine de formations dans des univers très variés. » Et provenant d'ici comme d'ailleurs. On citera par exemple la compositrice et interprète irlandaise Kaz Hawkins, le mix pop, hip-hop et trip-hop progressif du duo So Lune, made in Dordogne, les polyphonies bulgares du collectif Ipsolin, les déambulations électro-rock des MissTrash ou encore les voyages sonores inspirés des Balkans et d'Amérique latine de Las Baklavas.
Depuis son commencement, dans la lignée des
Musiques d'ici et d'ailleurs, Feminista a su préserver le principe de l'accès libre pour tous les publics et tous les âges. Grâce à son équipe, mais aussi aux bénévoles et aux nombreux acteurs qui participent, le plus souvent gracieusement, à l'aventure. « Le recours aux entrées payantes serait une solution de facilité, d'autant qu'il pourrait ouvrir des portes à d'autres financements publics, explique Sébastien Brady, ancien président de Musiques sur la ville, désormais en charge de la communication et du développement culturel. Mais ça n'a jamais été dans l'ADN de l'association. » L'enveloppe allouée à ce rendez-vous s'élève à environ 163 000 euros, dont près de la moitié consacrée à l'artistique. « 72 % de nos dépenses alimentent l'économie locale et départementale, chiffre également Patrick Legouix. D'où notre démarche auprès du monde économique pour élargir le champ de nos partenariats. » En lien avec le Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de la Marne, partenaire historique du festival, des ateliers de formation et de sensibilisation aux questions des violences faites aux femmes sont proposés aux entreprises. Avec l'espoir, en contrepartie, de fédérer de nouveaux
Des ateliers artistiques pour célébrer l'écoféminisme
Déjà présente lors de précédentes éditions, l'artiste Irène Legouix, originaire de Châlons, souhaite coconstruire cette année une nouvelle création avec les danseurs et chanteurs d'ici. Elle proposera trois ateliers d'avril à juin pour peaufiner « La transe des parapluies » et dénoncer l'impact de l'Homme sur le cycle naturel de l'eau et l'intensification des sécheresses auxquelles nous sommes confrontés. « On nous alerte depuis des dizaines d'années, mais rien n'a été fait, précise-t-elle. Aujourd'hui, on en paie le prix fort. L'idée de ce projet, de cette transe, c'est de mettre en mouvement nos corps et nos cordes vocales, de vibrer tous ensemble vers cet appel de l'eau, du retour aux sources et du cycle de la vie. »
Princess Erika croquée par Lolita le budget.
Parmi les artistes locales associée à Feminista, l'illustratrice Lolita, à qui l'on doit le visuel du festival 2022, fait de nouveau partie de l'aventure. Elle vient de dévoiler un quatrième personnage qui agrémente le visuel original, dessiné en clin d'oeil à Princess Erika.
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