2 minute read
Le patio Gantelet laissera bientôt place à Dame Nature
P RÉVENTION
Trois compagnies de théâtre au festival « Mars bleu »
Advertisement
La démolition du patio Gantelet et la reprise de ses arcades se poursuivront jusqu'à la mi‐avril.
© l'Hebdo du Vendredi
'ici quelques semaines, le patio dit « Gantelet », situé au croisement des rues de la Marne et du Gantelet, aura complète ment disparu. La partie supérieure de cette structure, qui arborait plusieurs portraits réalisés par les graffeurs lo caux, a déjà été enlevée. « Ces fresques visaient justement à égayer les arcades, rappelle Augustin Dela venne, premier adjoint au maire en charge de l'environnement et du cadre de vie. Mais l'ensemble restait très sombre et enclavé. » Et les travaux réalisés en 2018 pour rénover ses parements de pierres et ses dalles extérieures n'ont, semble-t-il, pas suffi à redorer son image. « C'est un lieu de passage, tant pour les voitures que les piétons, qui ne donne pas forcément envie de s'arrêter. On a d'abord pensé à y aménager un petit jardin, mais l'espace est trop petit et on ne voulait pas qu'il devienne malgré lui un caniparc. » La mairie opte donc pour un enrobé clair qui revêtira le sol, assorti d'un parterre floral et de trois arbres plantés dans le prolongement des spécimens alignés rue du Gantelet. « Ce sont des arbres à miel, ou Tetradium daniellii, détaille l'élu. Ils n'empêcheront pas les riverains de disposer de l'ensoleillement et d'une perspective dégagée. La pente du sol permettra également de rediriger les eaux pluviales vers le parterre puis le système de récupération des eaux. » Une enveloppe municipale de 97 000 euros TTC sera allouée au projet. La démolition des piliers qui entourent le patio, puis la reprise de ses arcades d'origine, datées de 1970, sur son côté droit, se poursuivront jusqu'à la mi-avril.
Sonia Legendre
CDomme Octobre rose, l'opération Mars bleu vise à sensibiliser le plus grand nombre à l'importance du dépistage du cancer colorectal en l'occurrence. Plus de 43 000 personnes – aussi bien les hommes que les femmes - y sont confrontées chaque année en France, soit l'équivalent d'environ 120 cas diagnostiqués par jour. Il se guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu'il est détecté suffisamment tôt, mais reste la deuxième cause de décès par cancer. « La participation au dépistage n'est que de 30 %, précise Jérôme Sicard, le président de l'association châlonnaise Actions Croisées. On considère que le dépistage est efficace pour diminuer les risques de cancers sévères et améliorer la survie des patients à partir de 70 % de réalisation. » L'Assurance maladie organise et finance cette démarche pour les 50-74 ans. Les médecins, et depuis peu les pharmaciens, peuvent leur délivrer le kit d'auto-prélèvement. « C'est indolore, ça ne prend que trois minutes et ça permet, une fois renvoyé au centre national de dépistage, d'avoir une lecture fiable de l'analyse. » Parce que l'échange, la convivialité et le (sou)rire sont les meilleurs alliés de la prévention, l'association lance son premier festival « Mars bleu ». Trois compagnies théâtrales joueront le jeu bénévolement jusqu'à la fin du mois : la troupe rémoise semiprofessionnelle Le Mitch, adepte du théâtre d'improvisation sans décors ni costumes, ainsi que les Sarrybiens et le Café-théâtre de Sarry, adeptes des représentations pour les bonnes causes. Les recettes générées aideront Actions Croisées à financer l'achat d'un buste de palpation mammaire et la création d'ateliers dans les centres socio-culturels.
4 Festival « Mars bleu », vendredis 10, 24 et 31 mars à 20 h, bibliothèque Pompidou (68, rue Léon-Bourgeois, Châlons) – Tarif : 8 euros (réservations : actions.croisees@gmail.com) Infos : actions-croisees.e-monsite.com.
S.L