L'Hebdo du Vendredi Châlons 667

Une tournée itinérante pour (re)créer du lien dans les campagnes châlonnaises p. 4

CULTURESURBAINES

Urban days en approche

Cap sur l’emploi p. 7 à 23

Grande collecte de conserves pour la bonne cause p. 4

L'Europe soutient l'usine de Muance, à Vatry p. 5

Souvenirs de la Royal air force à Saint-Memmie p. 5

Pour la troisième année, l'événement Urban days prendra ses quartiers au skatepark et au centre-ville de Châlons grâce à l'implication de plusieurs associations locales. Il se concentre sur les trottinettes, les danses urbaines et le graff. Avec de belles rencontres entre talents d'ici et de plus loin. p. 3

Orgue et trompette à l'unisson en Saint-Alpin p. 26

Le « Beauf » de Cabu n’est plus

Georges Leroy s'est éteint le 25 avril à l'âge de 86 ans. Longtemps patron de l'emblématique bistrot L'Alsacienne (ex-Café du marché) au centre-ville de Châlons, il a aussi inspiré le personnage du Beauf au dessinateur Cabu dans ses années lycée, lorsqu'il fréquentait cet établissement. Ce dernier lui a consacré de nombreuses caricatures au fil de sa carrière et l'expression « beauf », utilisée pour qualifier quelqu'un de réactionnaire, voire étroit d'esprit, est même répertoriée dans plusieurs dictionnaires. Les obsèques de Georges Leroy ont eu lieu mardi 2 mai.

Gauvain Sers à la rencontre des collégiens de Mourmelon

Plus de 200 établissements scolaires ont participé au concours national de France bleu et envoyé leurs projets de chansons à l'auteur-compositeur-interprète Gauvain Sers. Certains textes évoquent le harcèlement scolaire, le quotidien des soignants ou encore la protection de la planète. Ceux écrits par des élèves du Vaucluse et de la Marne ont particulièrement touché l'artiste. Il se rendra ce vendredi 5 mai au collège Henri-Guillaumet, à Mourmelonle-Grand, pour rencontrer les jeunes et mettre leurs chansons en musique avec eux. France Bleu immortalisera cet atelier en direct et diffusera, samedi 13 mai, une émission spéciale enregistrée sur place avec l'animateur Laurent Petitguillaume et Gauvain Sers.

En tournage dans la Marne en février dernier, l’émission de télé « Cuisine ouverte » et son animateur, le jeune chef étoilé Mory Sacko, avaient investi l’hôtel de ville d’Épernay en compagnie du chef rémois Julien Raphanel (La Grande Georgette) et du chorégraphe Kamel Ouali. Ensemble, ils avaient revisité et dégusté une bayenne, un plat typiquement ardennais à base de pommes de terre et d’oignons. L'émission sera diffusée ce samedi 6 mai, à 20 h 30, sur France 3. On pourra également y voir le magasin de producteur rémois Le P’tit champ ou encore les cuisines du restaurant La Grande Georgette.

À Reims, la finale de breaking a fait le show

Attendu pour la première fois aux Jeux olympiques de Paris 2024, le breaking, également appelé breakdance, était en démonstration dimanche 30 avril à Reims, à l'occasion de la finale du championnat de France 2023. Organisée au sein de l'Arena, cette compétition, qui a sacré chez les garçons le Guyannais Dany Dann, tenant du titre, et la Stéphanoise Sissy chez les filles, a tenu en haleine 1 700 spectateurs, conquis par les battles des athlètes et les shows impressionnants des élèves du Studio 511, l'école de danses urbaines créée à Reims par Ismael Taggae, rémois et champion du monde de breakdance en 2003.

Vous reprendrez bien du désert

Nouvelle déflagration au Paris SG, un club habitué aux turbulences depuis son rachat par le Qatar en 2012, à défaut de succès sur la scène européenne, le graal qu'il poursuit sans succès. Rassurez-vous, on ne parlera pas ici de sport, mais plutôt de politique internationale, car tout est politique avec le PSG. Au lendemain d’une piteuse défaite face à Lorient, la superstar Lionel Messi a cru bon de sécher l’entraînement pour se rendre en Arabie Saoudite honorer un très lucratif contrat estimé à 30 M€ par an. L’Argentin est devenu, il y a un an, l’ambassadeur du tourisme saoudien à un moment où le riche pays de la péninsule arabique tente de redorer son image, écornée après les coups de force du prince Mohammed ben Salmane visant à réaffirmer son autorité régionale (assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, guerre au Yémen, blocus contre le Qatar…). Et le sport est devenu l’un des éléments incontournables de « soft power », comme ses voisins émiratis et qataris l’ont compris depuis longtemps. La pétromonarchie accueille désormais les Supercoupes d’Italie et d’Espagne de foot, le Rallye Dakar ou encore un Grand Prix de Formule 1 et dans six ans, les Jeux asiatiques d’hiver se dérouleront en plein désert saoudien. Enfin, en janvier dernier, le club de foot d’Al Nassr a attiré Cristiano Ronaldo, moyennant la somme exorbitante de 200 M€ pour une préretraite au soleil de 2 ans et demi et 200 M€ supplémentaires afin de promouvoir la candidature conjointe que le royaume envisage de déposer avec la Grèce et l'Egypte pour organiser la Coupe du monde en 2030, voire en 2034. Oui, oui, vous avez bien lu, même si tout semble irréel dans cette dernière phrase… Voilà donc la 54e nation mondiale armée des deux plus grosses stars du ballon rond de ces 20 dernières années et des deux plus gros comptes Instagram de la planète (un milliard d'abonnés à eux deux). Qu’est-ce qui peut pousser des joueurs déjà millionnaires à vendre leur image à un pays sans doute très agréable pour son climat, son patrimoine et ses habitants, mais très discutable d’un point de vue politique ? Ne sont-ils pas déjà assez vénérés à travers le globe pour leur talent de footballeur ? N’ont-ils pas déjà assuré l’opulence de leurs descendants sur des générations ? Quoi qu'il en soit, le Paris SG a décidé d'une sanction inédite contre le champion du monde argentin : deux semaines de suspension de match et de salaire pour sa virée saoudienne non autorisée. Pour les amoureux du foot, la fin de l’histoire entre le PSG et Messi, qui aura plus tenu du mariage blanc que du mariage d’amour, n’est que la énième déclinaison de la primauté prise par le business sur un sport qui ne tourne plus rond depuis longtemps.

L’Hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions

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« Cuisine ouverte » à Épernay, samedi, sur France 3

ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste

Les cultures urbaines sous les feux de la rampe

Les Urban days préparent leur retour à Châlons et se concentrent cette année sur les danses urbaines et les trottinettes. Plusieurs associations souhaitent valoriser les talents locaux pour l'occasion.

S'il emprunte le nom de plusieurs festivals déjà organisés à Pordic ou Créteil, l'événement Urban days, dédié aux cultures urbaines, semble avoir aussi trouvé son public à Châlons. Sous la houlette de la municipalité, qui y consacre 10 000 € et bénéficie des coups de pouce de différents sponsors, il réunira au centreville deux principaux temps forts portés par les associations. Le contest de trottinettes, traditionnellement proposé en août, prendra ses quartiers au skatepark et promet un spectacle grandiose. Avec aux manettes, la jeune association National scootering festival academy, née à Châlons il y a quelques semaines. Elle ne compte que deux membres pour l'heure, dont Quentin Chassard, impliqué dans les précédentes éditions du contest.

« On attend un beau plateau de riders français, annonce-t-il. Notamment Jonathan Perroni et Lucas Di Meglio, qui ont tous les deux été champions du monde de trottinette. » Moyennant un engagement de 10 à 20 € (inscriptions en ligne jusqu'au lundi 8 mai), plus d'une centaine de compétiteurs s'affronteront dans quatre catégories : amateurs, professionnels, moins de 14 ans et... filles. « Joséphine Zgorski est la seule pro en France », précise l'organisateur. C'est également la première a avoir raflé le titre de championne du monde de trottinette freestyle l'an passé. « Toutes les autres se revendiquent amateurs. » Dans ce cas, pourquoi distinguer amateurs et féminines ? « Les filles n'ont pas la même façon de rider. On les met ainsi en avant, car la trottinette n'est pas qu'un sport masculin. » Un village marketing composé d'enseignes et de marques nationales, mais aussi marnaises, accompagnera ce rendez-vous de passionnés.

Le festival « hip-hop storik » proposera un concentré de danses, de musiques et de graff place de la République et allée du petit Jard. Trois associations locales – Growin'up, Urban roots et Uscac - oeuvrent de concert pour son bon déroulement, avec une même vocation. «  Valoriser

ARRIVAGE RÉGULIER d’un large choix : de plants de légumes produits en

l'histoire du hip-hop et des danses urbaines à Châlons, dixit le chorégraphe Franck Settier du collectif Growin'up, lui-même natif d'ici Beaucoup de danseurs ont commencé dans le coin avant de rayonner à l'international. Ils restent très attachés à leurs racines. »

Dès le 9 mai, des ateliers seront proposés par plusieurs artistes aux scolaires et donneront lieu à une restitution publique. « On n'a malheureusement pas réussi à associer les graffeurs locaux, regrette l'instigateur. Ser et Popeye viennent de Reims. Ils réaliseront des performances en live et exposeront au petit Jard. On prévoit des espaces d'expression libre accessibles à tous, avec des pinceaux et des bombes.  » A déguster au fil du week-end : une rétrospective en photos, le concert funky de Crazy Gravy, le spectacle de la compagnie Insomni'arts, des sessions « jam » et « battle », etc. « DJ Fire Mike sera également présent, poursuit Franck Settier. Il a assuré le son du championnat de France de breakdance à l'Arena de Reims. Il sait mettre le feu et aussi l'éteindre, puisqu'il est pompier, et depuis peu à Châlons. » Les associations espèrent que le public rejoindra la danse. « Peu importe l'âge ou le niveau : l'idée, c'est de faire danser Châlons, sourit Maëva Abdelhafid, membre de Growin'up On a nos techniques pour les inviter dans la ronde. On souhaite faire perdurer ce festival dans l'espace public et le développer à d'autres mo-

ments de l'année. » La projection de trois courtsmétrages réalisés par des artistes d'ailleurs et d'ici est déjà programmée cet automne. De bon augure pour la suite.

Sonia Legendre

4 Urban days, samedi 13 et dimanche 14 mai au centre-ville de Châlons Infos : chalonsenchampagne.fr.

Une résidence Domitys, ça se raconte, mais surtout ça se vit Venez rencontrer nos équipes, les résidents et partager leur quotidien.

ANIMATIONS - CONFÉRENCES - ATELIERS

Tournoi de bubble foot au Jard

Le bubble foot fait son entrée aux Urban days avec un tournoi samedi 13 mai de 10 h à 16 h au grand Jard. L'événement est porté par l'association Projets jeunes Châlons, issue du conseil municipal des jeunes. Et contrairement à la plupart des animations en centre-ville, il sera payant. Comptez 15 euros par équipe de trois joueurs pour y participer. Contact : projetsjeunes.chalons@gmail.com.

Scannez ce QR Code et retrouvez le programme sur domitys.fr Entrée libre

0247322645 ou domitys.fr

Le skatepark devrait accueillir un public nombreux lors du contest de trottinettes. © l'Hebdo du Vendredi

GRAND CHOIX de : plantes annuelles, vivaces, plantes méditerranéennes…

Tournée des « Ville à joie » dans le pays châlonnais

Pour pallier la désertification des services à la population en milieu rural, la jeune pousse Ville à joie sillonne les communes et y organise des rendez-vous festifs avec les acteurs locaux. Prochaine escale : le pays de Châlons.

De Sommepy-Tahure à Cuperly, en passant par Somme-Vesle, Marson, Saint-Gibrien, Omey ou encore Écurysur-Coole, la tournée de la jeune entreprise nivernaise Ville à joie s'installera du 10 mai au 10 juin dans une dizaine de communes du pays de Châlons, sur les 90 qu'il rassemble. L'initiative émane d'un appel à projets lancé par le pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) et a fait l'objet d'une demande de financement auprès des fonds européens Leader. « Ville à joie est née il y a trois ans et réunit aujourd'hui une vingtaine de personnes, explique Mathilde Bouscaillou, co-responsable de la tournée châlonnaise. On s'est rendu dans environ 150 communes depuis. Certains habitants n'ont plus accès à aucun service, pas même une boulangerie. » Très souvent, les professionnels de santé et les lieux de convivialité, comme les commerces ou les cafés, sont les premiers à quitter le navire. Et même si elle ne figure pas parmi les plus mal loties, la campagne châlonnaise n'échappe pas à la règle. «  L'idée, c'est de ramener cette proximité en zone rurale, grâce à

S OLIDARITÉ

Prévention routière, numérique et santé

des rendez-vous animés et festifs. » En lien avec les acteurs locaux, les associations et les collectivités, chaque escale s'adapte aux spécificités des territoires.

« Les attentes des habitants du pays châlonnais sont particulièrement fortes en matière de santé, de numérique et de pratique sportive, surtout dans les communes les plus éloignées du centre urbain », précise la référente. Les événements prendront leurs quartiers sur les places des villages, de sorte à être visibles de tous.

« On communique via les réseaux sociaux, grâce à des flyers et des bâches. On compte aussi sur les mairies pour informer les gens et sur le

La pyramide contre la faim bientôt de retour à Châlons

bouche-à-oreille. » Car c'est bien connu, les nouvelles vont vite à la campagne.

F ÊTE DE LAMUSIQUE

Toutes destinations confondues, près d'une quarantaine d'intervenants se joindront aux équipes de Ville à joie pour faire (re)vivre ces bourgs, autour de stands et d'initiations en tout genre : yoga et sophrologie, prévention routière, énergies renouvelables, pompiers, sensibilisation au dépistage du cancer, artisanat et produits locaux, aide aux démarches administratives en ligne, opticiens, histoire et patrimoine, gestion des déchets et de l'eau, etc. Plus que bienvenu à l'heure où la dématérialisation connaît un véritable essor et où les déserts médicaux et administratifs se multiplient. Et demain ? « Il semble de plus en plus difficile de prétendre que les services du quotidien se réinstalleront durablement en milieu rural ces prochaines années, concède Mathilde Bouscaillou. C'est pour cette raison qu'on propose un concept basé sur l'itinérance. On travaille également avec les maisons France services et on espère pérenniser nos tournées. » Voire les étoffer.

Sonia Legendre

Depuis 1992, la mairie de Châlons confie l'organisation de la Fête de la musique à l'association Musiques sur la ville. L'édition 2022 a fédéré une quarantaine de groupes et quelque 15 000 mélomanes dans les rues du centre. Et si les cafetiers-restaurateurs accueillent volontiers les musiciens sur leurs terrasses, plusieurs scènes et lieux cultuels s'ouvrent également aux musiques et aux danses, dans des univers variés : hip-hop, chorale, electro, pop, percussions, jazz, rock, gospel, metal, rap, techno, etc. L'association propose d'ores et déjà aux talents locaux, amateurs comme professionnels, de s'inscrire via un questionnaire en ligne pour préparer au mieux l'événement, notamment en matière de logistique et de planning.

Infos : musiquessurlaville.com, 03 26 68 47 27, fdlm.chalons@gmail.com.

A RTS DE LA RUE

Furies lance son appel aux volontaires

La 34e édition de Furies s'ouvrira du 6 au 10 juin aux quatre coins de Châlons. L'équipe du festival lance son traditionnel appel aux volontaires pour l'épauler dans ses nombreuses missions durant cette semaine : accueil du public, surveillance des sites, logistique, etc. Certaines compagnies sont également à la recherche de figurants et de participants pour leurs spectacles. De quoi se rendre utile, tout en découvrant les coulisses de l'événement.

Contact : Salomé Aucante, 06 63 09 00 09, volontaire@furies.fr.

EN BREF

La pyramide contre la faim a permis de collecter 20 000 conserves en 2021.

© Mendy Lebel‐Gosselet

En 2021, environ 20 000 boîtes de conserve ont pu être collectées auprès des entreprises et des citoyens par les Lions clubs de Châlons et leurs nombreux partenaires, dont plus de 16 000 disposées en forme de pyramide géante place Foch. Elles ont permis, ainsi que trois tonnes de denrées diverses offertes pour l'occasion, de renflouer les réserves de la Banque alimentaire de la Marne, particulièrement affaiblies du fait de la crise sanitaire. L'inflation n'a rien arrangé depuis. L'opération solidaire s'installera donc de nouveau au centre-ville et devant la mairie le samedi 13 mai à partir de 9 h. Ses organisateurs espèrent réunir au moins 10 000 boîtes grâce à la générosité des habitants, mais il y a fort à parier que le record sera battu. Bénévoles, écoles, associations, collectivités, hypermarchés et autres commerces assureront les collectes, le tri, le rangement des boîtes et la construction de plusieurs pyramides cette année. Celles et ceux qui ne pourraient pas apporter leurs dons sur place le jour J sont invités à le faire au lieu de dépôt temporaire de l'initiative : la société Jamard à Saint-Martin-sur-le-Pré (rue des Dats). A noter, enfin, toutes les bonnes volontés souhaitant s'investir dans l'aventure restent les bienvenues, sachant que la mobilisation de 240 personnes serait l'idéal. Des stands et des animations ponctueront l'événement. La fête promet d'être réussie. S.L

4 Pyramide contre la faim, samedi 13 mai de 9 h à 18 h place Foch, Châlons. Contact : lions.chalons.st.vincent@gmail.com.

Hommage aux fusillés du groupe Tritant

Initiée il y a plusieurs années par les familles des membres du groupe Tritant, une cérémonie du souvenir se tiendra samedi 6 mai dès 7 h du matin devant la Butte des fusillés, route de Melette (entre Châlons et l'Epine), sur le terrain militaire dit « de la Folie ». Elle rend hommage, tous les ans, à ces résistants tués par les nazis le 6 mai 1944. Ce moment de recueillement est ouvert à tous, en présence notamment des autorités, des associations d'anciens combattants et victimes de guerre, et des avions des Ailes châlonnaises, qui sillonneront le ciel symboliquement.

Des événements conviviaux et festifs s'installeront dans une dizaine de communes à partir du 10 mai. © l'Hebdo du Vendredi

Les talents locaux invités à se faire connaître

E NTREPRISE

Des vestiges de la Royal Air Force se posent à Saint-Memmie

À Vatry, l'usine de Muance obtient le soutien de l'Europe

Traditionnellement, le comité local du Souvenir français rend hommage, grâce à deux cérémonies, aux aviateurs tombés à Châlons et à Saint-Memmie dans la nuit du 3 au 4 mai 1944. Ces commémorations s'accompagnent cette année d'une exposition éphémère réalisée avec le Musée du terrain d'aviation militaire de Vraux. « Elle rassemblera plusieurs documents et matériels de la période 39-45, spécifiques à la Royal Air Force, détaille Alain Girod, membre dudit comité. Des maquettes d'appareils de la Seconde Guerre mondiale et leurs pièces de navigation, par exemple, une mitrailleuse embarquée qu'on trouvait à l'époque à bord des avions anglais, etc. Ce musée attire beaucoup de passionnés et d'historiens, le plus souvent des spécialistes de l'aviation. Présenter une partie de ses collections hors les murs, c'est assez inédit. On espère que l'initiative touchera d'autres publics.  » Parmi les pépites à contempler sur place également : des tenues et équipements d'aviateurs anglais et allemands, ainsi que des photos d'archives conservées par le Souvenir français. « Certaines montrent les bâtiments du camp de Mailly détruits par les bombardements du raid aérien. Les Allemands, qui en principe devaient y être stationnés, avaient quitté les lieux avant l'arrivée des Anglais. Mais l'opération a freiné leur ardeur pendant quelque temps dans la Marne. » Les organisateurs proposeront des visites commentées toute la journée. D'ores et déjà, ils planchent sur un événement encore plus vaste l'an prochain, pour le 80e anniversaire de cette page de l'histoire.

L'Avro Lancaster, l'un des modèles de bombardiers tombés à Saint‐Memmie et Châlons dans la nuit du 3 au 4 mai 1944. © Souvenir français Châlons

4 Exposition sur la Royal Air Force, mardi 9 mai de 9 h à 18 h, salon d'honneur de la mairie de Saint-Memmie. Accès libre.

Sonia Legendre

Depuis 2014, la gestion des fonds structurels accordés par l'Union européenne –Feder, Feader, FSE+ et FTJ – est confiée aux régions. Dans le Grand Est, cette enveloppe s'élève à 1,15 milliard d'euros pour la période 20212027 et permet de financer bon nombre de projets régionaux liés à la mobilité, au tourisme, aux aménagements sportifs, etc. On citera par exemple, parmi les initiatives marnaises déjà soutenues par le passé, la réhabilitation thermique de logements, les recherches de l'Université Reims Champagne-Ardenne, le déploiement de la véloroute ou encore la rénovation urbaine des quartiers. Plus récemment, la start-up Muance, spécialisée dans la construction de bâtiments individuels et collectifs, recevait la visite des élus régionaux dans le cadre du Mois de l'Europe. Sortie de terre en décembre dernier sur la zone d'activités de Vatry, près de Châlons, sa nouvelle usine – environ 6 000 m2 pour 8 M€ d'investissement - permet de produire des éléments modulaires selon un procédé industriel innovant et plus respectueux de l'environnement. Fabriqués sur place à partir de béton compact et de matériaux biosourcés, tels que le miscanthus pour l'isolation, ces modules de 20 m3 seront ensuite assemblés hors site pour bâtir des logements sociaux. Les bailleurs Plurial Novilia et Nov'Habitat ont déjà passé commande à Muance, qui vise une production de 500 à 1 000 logements à terme. L'équipement de son outil, évalué à 1,1 M€, obtient une aide de 300 000 € du fonds européen de développement régional (Feder).

Le Feder financera à hauteur de 300 000 € l'équipement de la nouvelle usine de Muance. © Muance

Reims et Tchernihiv unies pour la liberté

La ville de Reims profite des traditionnelles cérémonies célébrant la fin de la Seconde Guerre mondiale pour rendre hommage à l'Ukraine, via la formalisation de ses échanges avec la cité de Tchernihiv.

Depuis plusieurs années, quand arrive le printemps, Reims met en avant ses relations internationales. Mis en sommeil pendant la crise sanitaire, cet événement baptisé un temps Fête de la paix, de l’Europe et de l’International, en 2015, puis Reims International Days, de 2016 à 2019, répond aujourd'hui au nom de Journées internationales de Reims. Mais peu importe sa dénomination, ce qui compte, c'est bien le message qu'entend envoyer la collectivité à travers ce temps fort. « L'objectif est montrer que la ville possède une dimension européenne de par son histoire, notamment en ayant été le théâtre de la réconciliation franco-allemande », indique le maire, Arnaud Robinet. Reims, ville martyre durant la Première Guerre mondiale, a accueilli le 8 juillet 1962 la rencontre historique entre le général de Gaulle et le chancelier Adenauer qui aboutira au traité d’amitié signé entre les deux pays, le 22 janvier 1963. Ces Journées internationales de Reims entendent donc rassembler les habitants autour de plusieurs rendez-vous aux thématiques mouvantes selon les années et l'actualité. Ainsi, après avoir honoré les Etats-Unis, l'Allemagne ou encore le Japon, cette fois, c'est l'Ukraine, pays en guerre contre la Russie depuis février 2022, qui est au centre de ces célébrations. « Une suite logique » pour Arnaud Robinet, prolongeant les échanges engagés depuis plusieurs mois entre Reims et la cité ukrainienne de Tchernihiv, ville située à 130 km de Kiev et peuplée de 286 000 habitants, avant l'invasion russe. Avec pour fil rouge « Les libertés

S OCIAL

et démocraties en Europe », ces célébrations ont en fait débuté dès la fin avril, via le lancement de l'exposition du photographe ukrainien de 25 ans Stanislav Senyk. Le long des Promenades, son travail s'affiche en grand, montrant de jeunes diplômés avec pour décors des sites bombardés de Tchernihiv, témoignant ainsi de leur volontarisme pour étudier et continuer à vivre, après les bombardements subis lors de la campagne de Kiev. En écho, ces photos sont accompagnées d'une sélection de 14 cartes postales et clichés de la cité des sacres et ses habitants, après les combats de la Guerre de 14-18. Ce week-end, les relations entre Reims et Tchernihiv s'intensifieront encore un peu plus, avec en premier lieu un échange par visioconférence, samedi, entre des collégiens rémois et leurs homologues francophones de la cité ukrainienne. La suite, c'est un temps beaucoup plus officiel, organisé symboliquement autour des cérémonies du 8 mai 1945, date célébrant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, suite à la reddi-

Un 1er Mai en petit comité

Loin du tumulte des grandes villes comme Paris, Nantes ou Lyon et des records d'affluence, ils étaient moins de 3 000 à manifester, lundi, à Reims, à l'occasion du 1er Mai, journée internationale des travailleurs. Au même moment, un peu plus d'un millier de personnes à Châlons et environ 900 à Épernay étaient recensées. C'est moins que lors du point culminant du mouvement contre la réforme des retraites, mais bien plus que lors des dernières manifestations organisées à l'occasion de ce jour férié. Cette année, celui-ci coïncidait également avec la veille de la rentrée scolaire. L'intersyndicale entend continuer le combat contre ce texte promulgué il y a maintenant près de trois semaines en appelant à une nouvelle manifestation le mardi 6 juin.

tion allemande signée à Reims, le 7 mai 1945. Ce lundi 8 mai, à 12 h 30, à la salle des fêtes de l’hôtel de ville, les élus rémois, Arnaud Robinet et Catherine Vautrin, recevront Oleksandr Lomako, le secrétaire général du conseil municipal de Tchernihiv, qui exerce les fonc-

tions de maire, pour signer un protocole d’accord. Ce dernier précisera les domaines dans lesquels les deux villes vont travailler ensemble. « Il vise à promouvoir une relation d'amitié durable, comme on l’a fait avec d’autres villes, et à identifier nos futures coopérations, notamment au bénéfice de la jeunesse, du travail de mémoire ou encore sur des services publics locaux », précise Arnaud Robinet. Dans ce cadre, des adolescents ukrainiens sont attendus cet été dans la cité des sacres où ils participeront aux activités proposées par la municipalité. « Ces jeunes présentent la particularité de tous avoir perdu un parent dans la guerre », nous expliquait Rémi Oudin, adjoint au maire délégué aux relations internationales, le 26 avril dernier, peu après son retour d'Ukraine où il a participé au sommet des Villes et régions du pays. « Il est de notre devoir de tout faire pour les accueillir au mieux », insistait alors l'élu.

Une action très concrète de l'amitié grandissante entre Reims et Tchernihiv, deux cités touchées par les horreurs de la guerre et appelées, pourquoi pas, à se jumeler dans un proche avenir.

Julien Debant

Le ministre promet 20 M€ pour l’hôpital d’Épernay

En déplacement dans la Marne le vendredi 28 avril, le ministre de la Santé, François Braun, s'est rendu à Épernay, dès 9 h, pour annoncer une bonne nouvelle aux équipes du centre hospitalier Auban-Moët. Après une visite du vieillissant établissement de santé, il a promis un soutien financier de l’État à hauteur de 20 M€, dans le cadre du Ségur de la santé, pour la reconstruction et la réhabilitation de l'hôpital sparnacien.

«  Tout le monde sur le territoire porte un très beau projet de reconstruction de l’hôpital d’Épernay, qui est ancien et qui n’a plus les espaces suffisants pour des prises en charge satisfaisante, a expliqué le ministre. L’établissement est labellisé haute qualité des soins, c’est remarquable, il faut le souligner.  » Une enveloppe qui devrait couvrir 40 % du montant du projet, estimé à plus de 50 M€.

François Braun a ensuite gagné Montmirail, où il a visité le siège du fabricant de composants électroniques Axon’Cable, qui emploie 2 500 personnes dans le monde, dont 800 sur son site marnais. Son président, Joseph Puzo, y a imaginé une médecine du travail intégrée directement à son entreprise, laquelle emploie plusieurs professionnels de santé. Le ministre était attendu par des syndicalistes et des Gilets jaunes qui l’ont accueilli au son des casseroles, en signe de protestation contre la réforme des retraites, promulguée le 15 avril.

Le travail du photographe ukrainien Stanislav Senyk est à découvrir sur les Promenades. © l'Hebdo du Vendredi

Le ministre François Braun et Brigitte Franzi, directrice déléguée de l’hôpital d’Épernay. © Remi Wafflart

Mai 2023

Objectif emploi !

Les besoins de recrutement dans la Marne en 2023 p. 8

Quels métiers en 2030 ? p. 8

Etat des lieux du chômage dans le Grand Est p. 9

Les métiers de l'industrie à l'honneur chez Sparflex p. 10

Quels diplômes dans la vigne et le vin ? p.11

Focus sur la réforme du lycée professionnel p. 12

Nouveau bac hôtellerie-restauration à Epernay p. 13

1 000 emplois à saisir au Village des recruteurs de Reims p. 14

A Reims, un forum pour tout savoir sur l'IOT p. 16

La filière connexe au champagne recrute p. 18

Une nacelle éolienne au service de l'IUT de Châlons p. 18

Quid de la reconversion dans l'artisanat ? p. 20

Mission Jobs d'été à Châlons p. 20

Regard sur le métier de tapissier p. 22

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Près de 34 000 projets de recrutement dans la Marne en 2023

L'enquête annuelle « Besoins en main-d’œuvre », réalisée par Pôle emploi, révèle des intentions d'embauche légèrement inférieures en 2023 par rapport à l'année dernière dans le Grand Est. Même constat dans la Marne, dont le dynamisme est porté en partie par les emplois saisonniers des secteurs vinicole et agricole.

Depuis plus de 20 ans, l'enquête « Besoins en main-d’œuvre » fait le point, chaque année, sur les intentions de recrutement des entreprises au niveau national, régional et départemental. À l'échelle du Grand Est, 2023 succède à une année 2022 record, avec des intentions d'embauche évaluées à 203 244 projets. Un chiffre légèrement en retrait par rapport à l'année dernière (216 480), mais qui demeure, selon Pôle emploi, « particulièrement élevé » (+18 % par rapport à 2018).

Parmi les secteurs d'activité souhaitant embaucher le plus au niveau régional, on trouve les services aux particuliers qui représentent 34,1 % des projets de recrutement, suivis des services aux entreprises (19,9 %), de l'agriculture (14,3 %), de l'industrie (11,4 %) du commerce (11,2 %) et de la construction (9,2 %). Si bien que les profils les plus recherchés par les employeurs sont ceux des aides à domicile et aides ménagères, des agents d’entretien de locaux, des aides-soignants, des apprentis et employés polyvalents de cuisine et des infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices.

Avec 33 769 projets de recrutement recensés cette année, en légère baisse de 4,7 % par rapport à 2022 (35 283), la Marne est le 2e département le plus dynamique du Grand Est, derrière le Bas-Rhin (46 950), un territoire qui compte deux fois plus d'habitants. Avec

15 352 projets (16 229 en 2022), le bassin d'emploi de Reims concentre presque la moitié des intentions d'embauche dans la Marne. Il est suivi par celui d'Epernay avec 8 856 projets (9 197 en 2022), puis de Châlons avec 4 394 (4 338 en 2022), Sézanne avec 3 065 (3 191 en 2022) et Vitry-le-François avec 2 101 (2 328 en 2022). Des chiffres globalement encourageants, mais qui sont ternis par la part très importante des emplois saisonniers. Du fait de l'importance des secteurs de l'industrie agroalimentaire, de l'agriculture et de la viticulture, la Marne est d'ailleurs le département du Grand Est comptant le plus grand nombre de projets saisonniers, soit 16 192. Une caractéristique que l'on retrouve dans tous les bassins d'emploi, en particulier dans celui d'Epernay, avec 75,7 % des projets de recrutement

Dans la Marne, la moitié des projets de recrutement sont saisonniers

concernés, contre 46,8 % pour le bassin de Châlons et 38,5 % pour celui de Reims. Problématique déjà très importante depuis quelques années, les difficultés rencontrées par les employeurs de la région pour recruter restent à un niveau élevé. Ainsi, 57,9 % des intentions de recrutement sont jugées difficiles par les employeurs, soit un niveau comparable à celui de 2022 (- 0,4 %). Parmi les métiers présentant les plus forts taux de difficulté de recrutement, on trouve notamment ceux du bâtiment (couvreurs, plombiers-chauffagistes, électriciens...), des services à la personne (aides à domicile et aides ménagères, employés de maison...), de la maintenance (mécaniciens et électroniciens de véhicules, ouvriers qualifiés de la maintenance en mécanique), de la santé (infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices) et des trans-

ports (conducteurs de véhicules légers, taxis, ambulances, conducteurs routiers et grands routiers et conducteurs de transports en commun sur route).

Julien Debant

Les 15 métiers les plus recherchés en 2023 dans le Grand Est

1.

Quels métiers dans le Grand Est en 2030 ?

Dans une étude publiée en début d'année, France Stratégie et la Dares mettent en évidence les métiers qui seront les plus créateurs d'emplois d'ici 2030 dans la région Grand Est : l'objectif étant de prévoir ceux qui risquent de manquer de main-d’œuvre. En effet, les projections indiquent que tous métiers confondus, 36 700 postes ne seraient pas pourvus d'ici sept ans, principalement en raison des départs massifs à la retraite prévus sur cette période (615 000), biens supérieurs à ceux des arrivées des jeunes sur le marché du travail (575 800). Parmi les métiers qui seront les plus touchés par les départs à la retraite, on retrouve les agents d'entretien (42 300), les enseignants (22 400), les conducteurs de véhicules (25 200), les employés administratifs de la fonction publique (19 100), les aides à domicile (16 200) ou encore les aides-soignants (14 200). Cependant, les besoins évoluant, les métiers les plus impactés par les retraites ne seront pas ceux qui manque-

ront forcément le plus de bras. En effet, en plus d'être compensé par les jeunes, le deuxième élément pouvant influencer le vo-

lume de postes à pourvoir est la création d'emploi. Les métiers qui en créeront le plus d'ici 2030 sont les infirmiers et sages-

femmes (9 400), les aides-soignants (8 200), les aides à domicile (7 000), les ouvriers qualifiés (6 340) ou les médecins et assimilés (4 030). Le troisième élément à prendre en compte est la destruction d'emploi à la suite de départs à la retraite non remplacés. Il concernerait principalement les métiers d'employés administratifs de la fonction publique (12 900), les enseignants (7 200), les secrétaires (5 200), les employés administratifs d'entreprise (5 100) et ceux de la comptabilité (4 900). Au final, en agrégeant ces différents éléments, les métiers pour lesquels les recrutements pourraient être plus difficiles dans la région Grand Est d’ici 2030 sont, selon France Stratégie et la Dares : les aides à domicile, les employés de maison, les ouvriers qualifiés de la manutention, les professions intermédiaires administratives de la fonction publique, les dirigeants d'entreprises, les assistants maternels et les agents d'entretien.

Dans la Marne, la part des emplois saisonniers dans les intentions de recrutement flirte avec les 50 %. © l'Hebdo du Vendredi

Les métiers de l’accompagnement et de la dépendance sont ceux pour lesquels le manque de personnel se ferait le plus ressentir d’ici 2030. © DR

Le chômage au plus bas depuis 2008 dans le Grand Est

Publiée en avril, la dernière note de conjoncture de l'Insee Grand Est décrypte les chiffres de l'emploi et du chômage sur le 4e trimestre 2022. Elle fait état d'une certaine stabilité de ces deux composantes, avec une particularité du côté du chômage : il atteint en région son niveau le plus bas depuis 2008 (7 % de la population active). La zone d'emploi d'Epernay figure parmi les meilleurs élèves (4,5 % de chômage, contre 10,9 % à Forbach, en Moselle). La baisse du nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et n'ayant exercé aucune activité (catégorie A) au cours du dernier trimestre s'accentue (-2,4 % d'inscrits, contre – 0,8 % au 3e trimestre). Cette donnée reste stable dans la Marne. Tous secteurs d'activité confondus, l'emploi salarié progresse moins vite en région au 4e trimestre que précédemment. Il affiche une légère hausse (+ 0,6 %) dans l'intérim, mais recule dans la construction. L'Insee recense 16 800 créations d'entreprise d'octobre à décembre 2022 (+ 4,5 %), principalement des micro-entreprises, et note une continuité dans la progression des défaillances d'entreprise (3 000 en 2022, en hausse de 10,4 % au trimestre précédent). Elles demeurent toutefois inférieures de 23,8 % à leur niveau d'avant-crise sanitaire, mais sont plus prononcées dans l'industrie (+ 16,3 %). Sur un an, la fréquentation touristique a augmenté de 11 % dans le Grand Est et dépasse ainsi les chiffres de 2019. Une évolution qui s'explique notamment par l'afflux de la clientèle non-résidente (+ 46,2 %). Hors campings, les hébergements touristiques collectifs enregistrent 4,7 millions de nuitées au 4e trimestre 2022 (+ 11,2 % comparé au même trimestre 2021).

Sonia Legendre

Le taux de chômage s’élève à 7 % en région. © l'Hebdo du Vendredi

Sparflex met à l'honneur les métiers de l'industrie

L'entreprise champenoise, fabricante de coiffes et de muselets, accueillera la semaine de l'alternance, à la fin du mois. Elle en profitera pour présenter sa formation au métier de conducteur de ligne automatisée, dont la deuxième promotion est attendue en septembre.

Sparflex est un poids lourd dans son domaine. Productrice de coiffes, de muselets, de capsules et d’étiquettes pour les champagnes et vins effervescents, la société basée à Dizy est intégrée depuis bientôt trois ans au groupe italien Crealis, leader mondial des solutions de surbouchage, qui produit, chaque année, dans six pays (Italie, France, Espagne, États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande) six milliards de coiffes, capsules, muselets et bouchons pour les secteurs du vin, des spiritueux, de la bière, de l’huile et du champagne. Autant dire qu’ils sont nombreux, dans notre région, à travailler avec Sparflex. Acteur économique et industriel de premier plan du bassin d’Épernay, l’entreprise souhaite faire connaître son savoir-faire et ses métiers, mais aussi toute la diversité de ceux de l'industrie, parfois méconnus. C'est la raison pour la-

quelle son site de Dizy accueillera, du lundi 22 au vendredi 26 mai, la semaine de l’alternance. Née d’un partenariat entre l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et le Grand Est, cette opération se matérialisera par la présence du Magical industry tour, un camion équipé de sept ilots immersifs et ludiques dédiés aux métiers de l'industrie : chau-

dronnerie/soudure, usinage, maintenance, process de production, robotique, conception industrielle et électrotechnique. « C’est un moyen innovant et décalé d’accrocher les jeunes et les moins jeunes à nos métiers de l’industrie, car les participants pourront approcher au plus près la technique, ce qui est trop compliqué à faire en entreprise, quand les

lignes tournent », explique Peggy Bonnevie, directrice des ressources humaines de Sparflex. Des collégiens, des lycéens, des demandeurs d’emploi et des travailleurs en reconversion sont ainsi attendus sur le site durant toute la semaine pour échanger avec des professionnels de l’entreprise de Dizy et s’essayer aux métiers de l’industrie, à l’intérieur du fameux véhicule. Sparflex espère faire naître des vocations, elle qui a déjà monté une promotion en alternance, en mai 2022. « Étant dans un bassin de plein emploi à Épernay, ça peut être délicat de recruter. On a donc imaginé, en partenariat avec Pôle emploi et le lycée SaintJean-Baptiste de La Salle, une formation courte, en alternance, sur le métier de conducteur de ligne automatisée pour la fabrication de nos muselets », précise la DRH. Sur les huit apprenants, six terminent actuellement leur formation d’un an et seront prochainement titularisés. À partir de la mi-mai, Sparflex lancera sa deuxième phase de recrutement pour sa prochaine promo d’alternants, qui entamera sa formation en septembre. Les futurs apprenants se trouveront peut-être parmi les participants à la semaine de l’alternance.

Simon Ksiazenicki

4 Inscription auprès de la Maison de l'emploi et des métiers d'Épernay : 03 26 54 85 85 et contact@mdem-epernay.fr

Basée à Dizy, l'entreprise fabrique coiffes, muselets, capsules et étiquettes pour les champagnes et vins effervescents. © l'Hebdo du Vendredi

EMPLOI FORMATION

Les diplômes de la vigne et du vin

Centre de formation dédié aux métiers de la vigne et du vin en Champagne, l’institut Georges-Chappaz se donne pour mission de dynamiser l'AOC au service de l'innovation scientifique et valoriser le patrimoine commun de la Champagne et du champagne.

Rattachée à l’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca), l’équipe pédagogique compte des enseignants-chercheurs et des intervenants professionnels de la filière qui dispensent leur savoir à la Villa Douce, à Reims, et à la Villa Bissinger, à Aÿ. Originales et organisées en petits groupes, ces quatre formations s’adressent à un large éventail de candidats, qui peuvent d’ores et déjà s’inscrire.

On y retrouve une formation au diplôme national d’œnologue, en deux ans, accessible généralement après l’obtention une licence. L’institut propose également un diplôme universitaire (DU) management de l’œnotourisme, qui s’adresse aussi bien aux étudiants qu’aux professionnels, et dont l’enseignement se déroulera tous les vendredis, ainsi que trois samedis, du 6 octobre au 3 février. Une autre formation, destinée aux journalistes et aux communicants souhaitant se spécialiser dans les questions de la vigne et du vin, sera dispensée tous les premiers jeudis et vendredis de chaque mois, du 5 octobre au 14 juin. Enfin, l’institut forme aussi aux hautes études de la gastronomie, un enseignement intensif proposé du 19 au 30 juin, une semaine à Paris et une semaine à Reims, afin de mettre en valeur les aspects scientifiques, culturels, sociologiques, économiques qui constituent le monde du goût et de la gastronomie. S.K

4 Infos et inscriptions : univ-reims.fr/igc

La Villa Bissinger, à Aÿ, accueille les apprenants de l'institut Georges-Chappaz. © l'Hebdo du Vendredi

La réforme du lycée pro se précise

En déplacement en CharenteMaritime, jeudi, Emmanuel Macron a présenté sa réforme de l'enseignement professionnel. Sa mise en œuvre progressive est prévue à partir de la rentrée de septembre 2023.

En voici les grandes lignes.

La voie professionnelle concerne, chaque année, plus de 620 000 jeunes, soit un lycéen sur trois. Emmanuel Macron avait annoncé, lors de la campagne présidentielle de 2022, vouloir réformer l’enseignement professionnel et sa ministre chargée du dossier, Carole Grandjean, détaille ces derniers mois, au gré de ses déplacements et interventions publiques, les grandes lignes de cette réforme.

Envisagée dans un premier temps, l'idée d'augmenter de moitié, pour tous, le temps passé par les lycéens professionnels en stage devrait finalement être appliquée au cas par cas. Ce projet était dans le viseur de nombreux enseignants, qui avaient manifesté dès l'automne dernier. Actuellement, les périodes de formation en entreprise durent de 12 à 16 semaines en CAP et de 18 à 22 semaines, réparties sur trois ans, en bac pro. L’idée serait d’adapter le contenu et la durée des périodes de stage au profil, au parcours et au projet de

l’élève puisqu’ils sont nombreux à être jeunes, voire très jeunes : en 2021, les élèves de moins de 16 ans représentaient 69 % des effectifs à leur entrée au lycée professionnel. Les périodes de stage seraient ainsi plus importantes à l’approche du diplôme.

Une fois le sésame en poche, une des propositions clés issues des groupes de travail concerne l'instauration d'un temps de formations post-diplôme optionnelles pour continuer

à suivre des enseignements et vivre des expériences professionnelles. Une mesure qui doit permettre d'améliorer cette statistique : en janvier 2022, 41 % des lycéens sortis du système éducatif sept mois plus tôt occupaient un emploi salarié, contre 28 % des sortants de CAP

Ces dispositions sont encore à affiner, mais certaines doivent entrer en vigueur dès septembre prochain : rémunération des stages

(50 à 100 € mensuels), découverte des métiers et du monde de l’entreprise dès la cinquième ou encore transformation de la carte des formations.

Ce dernier point est l’un des grands chantiers de la réforme, à savoir « orienter la carte des formations vers les métiers liés aux grandes transitions numérique, écologique et démographique  », a récemment expliqué la ministre déléguée Carole Grandjean. Cette refonte se voudra la plus locale possible, bassin d’emploi par bassin d’emploi, en concertation avec les recteurs et les régions. Si cela impliquera de créer ou d’adapter certaines formations aux métiers de demain, cela signifiera également d’en fermer d’autres. « Il s'agit de fermer les filières les moins insérantes et celles qui permettent le moins de poursuites d'études. Il faudra voir selon les statistiques », a déclaré la ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels. Enfin, cette dernière a assuré, en février dernier, lors d’un débat au Sénat : « Il n’y aura aucune diminution du nombre d’enseignants ».

La mise en œuvre de la réforme s’étalera de septembre prochain à la rentrée 2025. Emmanuel Macron a assuré que l’État allait investir un milliard d’euros pour faire de l’enseignement professionnel une « cause nationale ».

Simon Ksiazenicki

Les filières professionnelles concernent plus de 620 000 jeunes, soit un lycéen sur trois. © l'Hebdo du Vendredi

Ouvrir des filières, en fermer d'autres

Nouveau bac hôtellerie et restauration à Épernay

SOIRÉE PORTES OUVERTES

Vendredi 12 mai 2023

Le bac STHR prépare aux métiers de la restauration, l’hébergement et l’agroalimentaire. © l'Hebdo du Vendredi

Accueillant plus de 2 000 jeunes chaque année, le lycée StéphaneHessel d’Épernay propose, notamment, plusieurs formations technologiques et professionnelles. À la rentrée prochaine, une de plus garnira son catalogue : un bac sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR). Ouvert dès la 1re aux élèves issus de 2de générale ou technologique, cet enseignement portera sur l’économie et la gestion hôtelière, les sciences et technologies culinaires et les sciences et technologies des services, à travers des séances concrètes. Les matières générales seront les mêmes dans toutes les séries (français en première, puis enseignement moral et civique, histoire-géo, maths, langues vivantes, EPS et philosophie en terminale) et les élèves suivront aussi des spécialités propres à la série (trois en première et deux en terminale). Un stage de mise en application sera prévu en première. Cette filière technologique prépare aux études supérieures, mais il est également possible de préparer une mention ou une formation complémentaires d’initiative locale en un an à l'issue du bac. Les débouchés se situent dans les secteurs de la restauration, l’hébergement, l’armée ou encore l’agroalimentaire.

Les métiers de l'immobilier à Stéphane-Hessel

Établissement de formation professionnelle et d'enseignement supérieur, le Cnam propose une formation de responsable d'opération immobilière, en alternance (deux jours au lycée Stéphane-Hessel d’Épernay, trois jours en entreprise), ouverte aux bac+2. Elle permet de se former à l’étude de faisabilité économique, financière, technique, administrative et juridique d’opérations de construction et de rénovation immobilières. Rentrée en septembre, inscription avant le 28 mai. Infos : cnam-grandest.fr/cpn9700a

●

CAP

AAGA (Agent Accompagnant au Grand Age)

AEPE

E lectricien

IMTB (Intervention Maintenance et Technique du Bâtiment)

3 è me Pr é pa M é tiers

BAC PRO

AGOrA (Assistance à la Gestion des Organisation et de leurs Activité s)

AMATA (Artisanat et M é tiers d'Arts/option Tapissier d'Ameublement)

ASSP (Accompagnement Soins et Services à la Personne)

M é tiers du Commerce et de la Vente

M é tiers de la S é curit é

M é tiers de l’ É lectricit é et de ses Environnements Connect é s

Mardi 20 juin 2023

Métiers de l'Industrie - 9h Lycée Libergier, 20 rue des Augustins - Reims

Métiers du Bâtiment - 14h Lycée Arago, 1 rue François Arago - Reims

1 000 offres d'emploi à saisir au Village des recruteurs

La Caravane de l'emploi de Reims fait étape à Wilson

Tournée événementielle dédiée 100 % à l'emploi, le Village des recruteurs fera étape à Reims, pour la 4e fois depuis sa création en 2017, le jeudi 25 mai. Organisé par l’agence Aglaé, en collaboration avec la ville de Reims et avec le soutien des acteurs de l’emploi et du développement économique du territoire, cet événement rassemblera près d’une soixantaine d’entreprises et de centres de formation, présents pour rencontrer et échanger avec plusieurs candidats. Il vise donc à réunir employeurs et personnes à la recherche d’un emploi, sous la forme d’un « job dating » géant organisé directement sur l’espace public, en l'occurrence sur l'esplanade Porte de Mars dans la cité des sacres. Ce rendez-vous est ouvert à tous, de 9 h à 17 h. Les candidats, que ce soit pour obtenir des conseils pratiques ou pour postuler à un emploi, pourront y retrouver environ 1 000 offres (CDI, CDD, alternance, stage et intérim) et plus de 300 offres de formation. Pour participer, il est nécessaire de se rendre sur www.levillagedesrecruteurs.fr. Sur ce site, les personnes intéressées peuvent consulter la liste des offres et des entreprises et ainsi identifier celles qu’elles souhaitent rencontrer. Dans le cadre de leur venue, les candidats sont aussi invités par les organisateurs «  à travailler leur discours et soigner leur présentation » et « préparer et imprimer leur CV en plusieurs exemplaires ». Des conseils avisés pour être fin prêt le jour J et trouver sa voie.

4 Infos : levillagedesrecruteurs.fr

Cette année, le Village des recruteurs de Reims s'installera sur l'esplanade de la Porte de Mars. © DR

J.D

Lancée le 11 avril, la Caravane de l'emploi de Reims s'arrête ce mardi 9 mai dans le quartier Wilson (boulevard Wilson). Cette étape a pour thématique les métiers de l'accompagnement social, de la petite enfance, du médical et de l'aide à la personne. De 14 h à 17 h, les personnes en recherche d'emploi ou de formation peuvent y venir rencontrer sans rendez-vous plusieurs types d’acteurs du territoire. Objectifs : créer des synergies nouvelles pour faciliter l’accès des habitants à l’emploi et aux aides de droit commun et permettre à des entreprises publiques et privées qui rencontrent des difficultés de trouver les compétences qui leur manquent. Infos : reims.fr

ENBREF

Ce dispositif vise à faciliter l’accès des habitants à l’emploi et aux aides de droit commun. © AD Ville de Reims

Formation : portes ouvertes à la MFR de Gionges

La Maison familiale et rurale de Gionges organise une journée portes ouvertes le samedi 13 mai, de 10 h à 17 h, au 66, rue de la Crolière. L’établissement propose des formations pour les scolaires, dès la 4e et après le bac, et pour les adultes autour de l’agriculture, la viticulture et l’œnologie.

Infos : 03 26 57 54 89 et mfr-gionges.fr

Un tremplin vers une carrière prometteuse

Les formations du CFA du Bâtiment et des Travaux Publics sont reconnues et permettent d’acquérir des compétences essentielles pour réussir dans les métiers de la Construction.

Le réseau BTP CFA Grand Est regroupe sept établissements et forme des apprentis du CAP au Diplôme d’Ingénieur (bac +5), au plus près des besoins des entreprises. Une adaptation constante qui fait sa force et la vôtre pour l’avenir.

Ce maillage territorial permet à chaque jeune d’avoir un établissement près de chez lui grâce à 6 Centres de Formation d’Apprentis (CFA) aux Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) et à l’Institut Universitaire des Métiers et du Patrimoine (IUMP). Ce sont plus de 70 formations dispensées par des professionnels

apprentis chaque année. C’est également une structure ouvrant à des parcours de formation personnalisés dans un cadre réconfortant, doté d’équipements modernes et performants, reconnu pour la qualité de son apprentissage et son taux de réussite élevé aux examens.

L’un des points forts de BTP CFA Marne est

de s’adapter continuellement aux enjeux majeurs de la Construction pour répondre aux besoins des professionnels.

Une nouvelle formation en rénovation énergétique

Ainsi, le secteur est confronté aux préoccupations croissantes liées au développement durable. C’est pourquoi, le CFA du BTP de la Marne à décider de mettre en place une nouvelle formation permettant aux apprentis d’acquérir les compétences nécessaires pour réaliser des travaux respectueux de l’environ-

A la rentrée prochaine, BTP CFA Marne proposera donc le Titre Professionnel de Chargé d’Affaires en Rénovation Energétique du liers énergivores. Matériaux durables, isolation, performance énergétique, bâtiment passif, normes environnementales seront au programme de cette formation. Les ajouts comme celui-ci au catalogue des formations se font naturellement pour rester au plus près de la réalité du monde professionnel.

L’antenne BTP CFA Châlons-enChampagne va voir le jour !

mération châlonnaise et ainsi régler les problématiques de mobilité, BTP CFA Marne ouvrira en septembre prochain une antenne à Châlons-en-Champagne. Sous l’impulsion de la Fédération Régionale des Travaux

Publics et accueillis au Centre Raymond Bard, ce sont trois nouvelles formations qui seront possibles de suivre à Chalons : un CAP Constructeur de Réseaux de Canalisations de Travaux Publics, un CAP Constructeur de Routes et d’Aménagements Urbains, et un CAP Constructeur d’Ouvrages en Béton Armé.

Lieu de vie et d’apprentissage

Chaque site est un véritable lieu de vie et d’apprentissage pour les apprentis et les formateurs, qui peuvent y travailler, apprendre, vivre, participer à des activités culturelles et sportives, les conduisant parfois même à des voyages à l’étranger (dans le cadre des

échanges Erasmus+) ou aux WorldSkills, LA compétition des métiers. Oui, les métiers de la Construction peuvent emmener loin, et il y a tout un avenir à se construire avec BTP CFA Grand Est.

Profitez de la Journée Portes Ouvertes couvrir le CFA du BTP de la Marne, ses ateliers et formations, et rencontrer les équipes socio-éducatives (aide et accompagnement) et de formateurs.

www.btpcfa-grandest.fr

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EMPLOI FORMATION

A Reims, une journée pour tout savoir sur l'IOT

Portes ouvertes à Avize Viti Campus

L'IOT, pour Internet of Things, en français l'Internet des objets, est un réseau d'objets, de lieux et de terminaux équipés de capteurs et connectés à la toile leur permettant de transmettre et de recevoir des données entre eux et avec d'autres systèmes. Cette technologie est aujourd'hui massivement utilisée dans les entreprises, notamment dans l'industrie. L'Afim Champagne-Ardenne, association dédiée aux métiers de la maintenance industrielle, immobilière et tertiaire, en partenariat avec la CCI, lui consacre une journée entière sous la forme d'un forum, à l'occasion de ses 5e Rencontres de la maintenance et de la performance, organisées le 8 juin, au lycée SaintJean-Baptiste de La Salle à Reims. « L'objectif est de présenter l'IOT aux entreprises, aux salariés et aux étudiants, et de créer du lien entre eux, indique Caroline Froissart, présidente de l'Afim Champagne-Ardenne. Grâce aux technologies de l’IOT, la maintenance devient plus prédictive que curative, via des capteurs sur les équipements qui transmettent des données en temps réel avec comme but d'anticiper les pannes des machines. » Ce forum, ouvert à tous gratuitement sur inscription, est donc l'opportunité d'en savoir plus, lors d'une journée ponctuée de six conférences pour mieux comprendre l'intérêt de cette technologie pour les entreprises et ses débouchés en termes d'emploi et de formation.

L'IOT ou l'internet des objets est l'interconnexion entre l'Internet et des objets, des lieux et des environnements physiques. © DR

Plus grand centre de formation dédié à la viticulture de la région Champagne-Ardenne avec plus de 2 000 apprenants accueillis chaque année, le lycée viticole et centre de formation basé à Avize donne rendezvous pour ses journées portes ouvertes, le samedi 13 mai, de 9 h à 13 h, à Avize Viti Campus (13, rue d’Oger). L’occasion pour les personnes intéressées par les métiers de la vigne et du vin de découvrir la large palette de formations dans les domaines de la viticulture, l’œnologie, le commerce, l’œnotourisme et le machinisme agricole, de la 3e au bac +3, proposée par le centre de formation.

ENBREF

Formation : portes ouvertes à la MFR de Vertus

4 5e Rencontres de la maintenance et de la performance, mercredi 8 juin, à partir de 13 h 30, au lycée Saint-Jean-Baptiste de La Salle, 20, rue de Contrai à Reims. Gratuit sur inscription sur https://afim-asso.s2.yapla.com/fr/event-38715.

La Maison familiale et rurale de Vertus ouvrira ses portes le samedi 13 mai, de 10 h à 17 h, au 19, avenue Saint-Vincent. Établissement privé sous statut associatif, elle forme des jeunes de la 4e jusqu’au bac pro dans les domaines de l'agriculture, la vente et les services à la personne, aux entreprises et aux seniors, ainsi que des adultes qui préparent les diplômes d'accompagnant éducatif petite enfance (AEPE) et d'accompagnant éducatif et social (AES). Infos : 03 26 52 22 20 et mfrvertus.com

À Avize Viti Campus, les apprenants vendangent chaque année. © l'Hebdo du Vendredi

EMPLOI FORMATION

Une nacelle éolienne au service de l'IUT de Châlons

À Épernay, la filière connexe au champagne recrute

En 2020, pour rappel, Châ lons Agglo et les parte naires du CRSD (contrat de redynamisation de site de défense) investissaient 329 000 € HT dans l'implantation d'une nacelle éo lienne pédagogique sur le site châ lonnais de l'IUT, chaussée du Port. Objectif : éviter aux étudiants de la licence professionnelle MTSP (maintenance et technologie des systèmes pluritechniques) ayant opté pour le parcours « énergie éolienne » de se rendre au lycée François-Bazin de Charleville-Mézières, déjà doté de cet outil, pour leurs cours pratiques. L'équipement, opérationnel depuis début 2021, fonctionne sans pale, mais grâce à un moteur annexe. Il peut produire près d'un mégawatt d'énergie et permet aux jeunes de parfaire leurs connaissances en matière de mécanique et de maintenance. Il était question, à l'époque, de développer une formation continue auprès des salariés du secteur éolien grâce à cet outil et à l'expertise de la société dijonnaise d'ingénierie Justy, missionnée sur son installation, également spécialisée dans le démantèlement. Jusqu'ici maître d'ouvrage du projet, la communauté d'agglomération souhaite désormais confier la nacelle à l'Etat. Il en deviendra propriétaire et la mettra à disposition de l'Université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) pour les besoins des étudiants. Cette dernière en assurera ainsi la gestion, l'entretien et le suivi technique. Elle prendra également le relais sur le volet de la formation continue.

Implantée en 2021 sur le site de l'IUT de Châlons, la nacelle éolienne pédagogique sera confiée à l'Etat par l'agglomération. © l'Hebdo du Vendredi

Ce n’est pas une nouveauté, les entreprises dites connexes au champagne, c’est-à-dire celles qui fournissent consommables, matériels et services nécessaires à la production de raisin et de vin, éprouvent des difficultés à recruter. C’est la raison pour laquelle le Club des entrepreneurs champenois organise, le jeudi 11 mai, au Palais des fêtes d’Épernay, une journée de recrutement lors de laquelle des CDI, des CDD, des alternances et des stages seront proposés par des entreprises du bassin champenois. Les participants se verront remettre un document récapitulant la liste des entreprises et structures présentes, les différents contacts et les offres disponibles. Ils pourront ensuite aller à la rencontre des acteurs de la formation et de l'emploi qui ont répondu présent et qui seront répartis chacun dans un pôle dédié. « L’an dernier, plus de 60 offres avaient été proposées par les entreprises auprès d’une centaine de visiteurs, explique Christophe Labruyère, président du Club des entrepreneurs champenois, connu notamment pour organiser le salon professionnel Viti Vini à Épernay . Le 11 mai prochain, nous devrions réunir une vingtaine d’entreprises de la région en capacité de recruter rapidement de nouveaux collaborateurs. » Les besoins de la filière connexe concernent particulièrement les métiers de la production (mécaniciens, tourneurs, soudeurs…), de la vente (commerciaux…) ou encore de l’administratif.

4 Job dating, jeudi 11 mai, de 9 h à 17 h, Palais des fêtes, parc Roger-Menu, Épernay. Entrée libre.

La filière connexe regroupe une multitude d’activités et donc de métiers. © l'Hebdo du Vendredi

EMPLOI FORMATION

Tout savoir pour se reconvertir dans l'artisanat

Mission « jobs d'été » à Châlons

La crise sanitaire a amplifié les reconversions professionnelles – 62 % des 25-34 ans y songent – dans bien des domaines. En particulier dans l'artisanat, prisé pour la diversité de ses quelque 250 métiers. Et si les filières de l'alimentation comme la boulangerie, la boucherie ou encore la chocolaterie-confiserie sont souvent sous les feux des projecteurs, de nombreux autres savoir-faire composent ce secteur d'activité et allie les techniques ancestrales aux technologies de pointe. On citera par exemple les arts graphiques, le travail du cuir, la taille de pierre, l'horlogerie, la maréchalerie, etc. L'artisanat compte 125 000 entreprises en région, sachant qu'un créateur d'entreprise artisanale sur trois est issu d'un autre secteur. Après une première édition couronnée de succès en 2022, la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) du Grand Est lance un nouveau « Rendez-vous reconversion » ouvert à tous, dans neuf départements. Il se tiendra le jeudi 11 mai de 12 h à 18 h à Reims (68, boulevard Lundy) et réunira tous les acteurs clés pour une reconversion réussie : du bilan de compétences à la formation, tant sur l'artisanat que la gestion d'entreprise. Les futurs artisans pourront également glaner de précieux conseils auprès des équipes de la CMA et de ses partenaires (Pôle emploi, Compagnons du devoir, Greta, Cap Emploi, Alméa formations, etc.). Un cycle de mini-conférences rythmera l'événement, avec plusieurs focus sur la validation des acquis de l'expérience, la protection des créateurs d'entreprise ou les aides financières pour accompagner une reconversion. Accès libre.

4 Infos : cma-grandest.fr.

Denombreux métiers (ici, l’ébénisterie) font la richesse de l'artisanat. © l'Hebdo du Vendredi

La Mission locale de Châlons propose un focus sur les jobs d'été le mercredi 10 mai, de 16 h à 19 h dans la Galerie de l'hôtel de ville à Châlons (place Foch). Plusieurs entreprises et agences d'intérim du bassin local, ainsi que l'antenne Pôle emploi, seront présentes pour échanger avec les jeunes et leurs familles. Un stand réunira également bon nombre d'offres d'emplois estivales, dans des domaines variés : restauration, aide à la personne, nettoyage de locaux, vente, accueils de loisirs, vendanges, etc. L'équipe de la Mission locale informera les visiteurs sur les sites internet utiles pour trouver un job d'été. Accès libre, CV appréciés. Contact : 03 26 68 54 02. S.L

ENBREF

Portes ouvertes au lycée Ozanam

Sonia Legendre

Le lycée polyvalent Frédéric Ozanam, à Châlons, organise ses prochaines portes ouvertes le vendredi 12 mai sur ses deux sites de formation : Centre (rue du Général Féry, de 16 h à 19 h) et Mont-Héry (rue de la Fraternité, de 16 h à 19 h 30). L'occasion pour les jeunes et leurs familles d'en savoir plus sur les cursus professionnels que propose l'établissement dans différentes filières : gestion, commerce, maintenance, électricité, soins et services à la personne, sécurité, métiers d'art, etc. Infos : ozanam-lycee.fr.

© Mission locale de Châlons

Tapissier d'ameublement, un métier aux multiples facettes

La seule section professionnelle « tapissier d'ameublement » de Champagne-Ardenne se trouve au lycée Ozanam, à Châlons. Ses 13 élèves participent au programme pédagogique de la Villa Médicis et s'envoleront le 7 mai vers Rome pour présenter leurs projets.

De la seconde à la terminale, l'option « tapissier d'ameublement » du bac pro artisanat et métiers d'art, au lycée Frédéric-Ozanam de Châlons, ne compte « que » 13 élèves. Dont seulement deux garçons. « Ça a pourtant longtemps été considéré comme un métier d'homme, souligne Capucine Plos Sourin, leur professeur de couture et de garniture. Les émissions télévisées autour de la décoration d'intérieur ont fait davantage connaître la filière. Cette section existe depuis une trentaine d'années à Ozanam. » Comme beaucoup de cursus professionnels, elle se heurte à des difficultés de recrutement amplifiées par la crise du covid. « Certains parents ont des craintes, no-

Quatre scénographies sur la culture romaine

tamment face à la nouvelle réforme des lycées professionnels attendue en septembre.  » Désormais en première, Bérénice, Wardeya et Alexandre ne regrettent pas leur choix d'orientation.

« On travaille souvent en atelier, dans une ambiance vraiment sympa, expliquent-ils. Ça permet de faire de la pratique à côté des cours

théoriques. Et puis il y a tout l'aspect créatif. » Une fibre qu'ils ont d'ailleurs pu mettre à l'épreuve grâce au projet mené depuis un an et demi, toutes classes confondues, autour de l'art de vivre à la romaine.

ses musées et son architecture - tout en valorisant les nombreuses techniques du métier, traditionnelles comme contemporaines. « Le gainage pour étendre les tissus sur les panneaux, illustre l'équipe. Ou encore la technique du nid d'abeille pour assembler le voile. On a créé différentes assises, mais aussi des rideaux et des stores vénitiens, des structures en bois pour certains éléments de décor, etc. Et on a utilisé des matériaux plus modernes, comme la mousse, la ouate et le carton. C'est plus concret pour nous, on peut vraiment comprendre le métier dans sa globalité, avec ses points positifs et ses difficultés. »

Des débouchés dans le monde du spectacle et du cinéma

Sélectionnés parmi 250 jeunes du Grand Est pour participer à la Résidence pro 2022-2023 de la Villa Médicis, ils ont conçu puis présenté au Centre Pompidou de Metz quatre décors scénographiques à l'échelle ½, sous forme de caissons d'environ 1,50 mètre. Chaque module s'articule autour d'une composante culturelle de Rome - sa gastronomie, son cinéma,

Bien loin de l'image vieillotte du tapissier œuvrant seul au fond de son atelier, les jeunes ont misé sur le collectif et la pluralité de leurs compétences. « Aujourd'hui, les tapissiers d'ameublement peuvent être amenés à travailler dans l'événementiel, à réaliser des décors pour les spectacles ou le cinéma », explique Capucine Plos Sourin. Trop imposantes pour faire le voyage jusqu'à Rome avec les lycéens et leurs enseignantes, les scénographies ont fait l'objet d'une création musicale et chorégraphique imaginée et filmée par plusieurs artistes. Cette vidéo sera projetée dans un écrin spécialement conçu à Châlons, luimême exposé à la Villa Médicis et visible du grand public. A découvrir dès le mois d'août dans la ville-préfecture de la Marne, en la chapelle de l'hôtel de région.

Sonia Legendre

Plus de 11 000 euros collectés pour le projet

La cagnotte en ligne lancée par les élèves pour leur projet a permis de réunir 4 400 € grâce à 61 donateurs. « Des associations châlonnaises comme le Rotary et le Lions club, ainsi que les parents d'élèves, le diocèse et la mairie nous ont également soutenus financièrement, précise Capucine Plos Sourin. Sans compter les dons de tissus de plusieurs éditeurs, on a pu collecter plus de 11 000 € au total. » De quoi acheter les matériaux nécessaires à la construction des scénographies. Le séjour à Rome, quant à lui, est financé par le conseil régional du Grand Est. Une semaine durant, les jeunes pourront participer à des ateliers avec plusieurs artistes, découvrir la ville grâce à des visites guidées et, peutêtre, se voir remettre le prix « coup de coeur » de la Villa Médicis.

JOURNÉE PORTES OUVERTES

Samedi 13 Mai 2023 de 10 h à 16 h

Les futurs tapissiers d'ameublement formés au lycée Ozanam participent au programme de la Villa Médicis. © l'Hebdo du Vendredi

F OOTBALL L1 (33 E J.) : R EIMS (11 E ) - L ILLE (5 E )

Le Stade de Reims en chute libre

Tombé sans panache à Clermont, dimanche dernier, le club marnais a subi sa troisième défaite consécutive et dégringole à la 11e place. La réception de Lille, samedi soir, n'a rien de rassurant.

Les Rémois ont brillé, le week-end dernier. Ou plutôt les ex-Rémois. Il y a d'abord eu le défenseur de Toulouse, Logan Costa, formé au Stade de Reims, qui a martyrisé les Nantais en finale de Coupe de France, samedi soir, grâce à un doublé inscrit en six minutes. Puis, le lendemain, c'était au tour de Grejohn Kyei, autre ancienne jeune pousse rémoise et auteur du but de la montée en 2018, de s'illustrer face à... son ancienne équipe. Laquelle a été clémente avec son ex.

Dans le Puy-de-Dôme, les Rémois ont encaissé un nouveau but précoce (4e), comme lors des trois précédentes rencontres face à Brest (1-1), Rennes (3-0) et Strasbourg (0-2). Rédhibitoire pour une équipe fatiguée, moins agressive et sans l'imagination qu'on lui connaissait il y a quelques semaines. « La défaite est plutôt logique dans le sens où ça fait trois, quatre semaines qu'on se met en difficulté en encaissant des buts dans les premières minutes. Ce n'est pas faute d'avoir appuyé sur ce point-là, livrait l’entraîneur Will Still, après la rencontre. Forcément, quand tu encaisses un

L'attaque rémoise est restée muette depuis trois rencontres. © l'Hebdo du Vendredi

but au bout de cinq, six minutes, face à des équipes de qualité avec beaucoup d'expérience, tu te rends la vie très compliquée. Après cela, tu cours après les faits, tu essayes de déverrouiller un bloc qui joue de plus en plus bas. » Outre cet inquiétant laisser-aller en défense, c'est aussi l'attaque qui pêche, muette depuis trois rencontres. Les deux armes offensives rémoises, Folarin Balogun et Junya Ito, n’ont plus le même jus que ces dernières semaines et à Clermont comme face à Strasbourg, ils ne sont pas parvenus à s’extirper des petits espaces dans lesquels

leurs adversaires les avaient enfermés. Outre ces deux pièces inamovibles, le coach belge a bien tenté quelques changements ces dernières semaines, sans succès. Cette inefficacité dans les deux surfaces, après six mois quasiment idylliques marqués par dixneuf rencontres sans défaite, commence à agacer Still. «  On m'a dit que je devais essayer de me canaliser, de peser mes mots. C'est ce que j'essaye de faire, mais je vous jure qu'au fond de moi, ça me rend complètement fou. J'ai envie de péter toutes les portes qu'il y a en face de moi », tem-

pêtait le Belge qui a avoué être encore en phase d’apprentissage, comme son équipe. Une initiation qui pourrait se révéler douloureuse si le club ne terminait pas dans la première moitié du tableau, qu'il a intégrée au début du mois de février et qu'il vient de quitter. « Ce serait bête de tout gâcher en se laissant aller jusqu'à la fin », a prévenu le technicien rémois.

Lille, équipe en forme de cette fin de saison qui lorgne la 4e place de Monaco, n'attendra que ça, samedi soir. Pour les Rémois, à domicile et face à une équipe joueuse, le scénario sera forcément différent de celui, indigent, proposé à Clermont. À eux de ne pas rater le début du film.

Simon Ksiazenicki

4 Reims - Lille, samedi 6 mai, à 19 h, au stade Auguste-Delaune et sur Prime Video

D1F : une place à sécuriser pour les Rémoises

À trois journées du terme de la saison, les Rémoises sont 6es du championnat de D1. Elles auront du mal à rattraper Montpellier (5e), qui affiche cinq points de plus, mais les joueuses d’Amandine Miquel peuvent encore être reprises par Le Havre (7e), leur prochain adversaire qu’elles affronteront ce samedi 6 mai, à 13 h 30, en Seine-Maritime.

BASKET-BALL LF2 (PLAYOFFS)

Les Pétillantes terminent la tête haute

La saison 2022/23 du Champagne

Basket féminin s'achève au stade des demi-finales des playoffs. Les joueuses entraînées par Aurélie Lopez se sont, en effet, inclinées une seconde fois face à Charnay, mercredi soir à RenéTys (55-65). Cette défaite face au premier de la saison régulière et favori pour la victoire finale, synonyme d'accession en élite, fait suite à celle concédée d'un fil, samedi en Bourgogne (71-69). « A chaud, nous étions forcément déçues, avec cette impression d'être passées à côté de quelque chose de grand. Mais après, c'est surtout un sentiment de fierté qui nous anime, celui d'avoir fait presque jeu égal avec la meilleure équipe de la saison », positive la coach rémoise. Alors que leur leader Jill Townsend a été muselée (8 points, dont 0 sur 5 à trois points), les Pétillantes avaient pourtant parfaitement débuté la rencontre, avant de s'écrouler dans les 3 et 4e quart-temps, victimes notamment de leur ancienne coéquipière, Diana Balayera, auteure de 26 points et 20 rebonds sur l'ensemble des deux rencontres. «  Il ne faut pas se mentir, nous avons réussi 20 premières minutes parfaites ou presque, mais nous étions un peu en surrégime. Au retour des vestiaires, Charnay a mis beaucoup plus d'intensité et nous, nous avons manqué de lucidité. » Reste que l'objectif fixé, à savoir figurer dans le top 4 de la LF2, a donc été atteint. « Le temps est venu de regarder où nous pouvons nous améliorer. » La saison prochaine, le Champagne Basket féminin pourra s'appuyer sur un noyau de joueuses au niveau cette année, notamment Stepha M'Baye et Maya Bratka, mais pas sur Jill Townsend. La révélation US de l'hiver, « sportivement et humainement », dixit Aurélie Lopez, s'est vue proposer une prolongation, mais a dit non. « Elle préfère repartir vivre chez elle, aux Etats-Unis, avant de revenir au basket plus tard, quand elle en ressentira l'envie », indique Aurélie Lopez, assurant « respecter ce choix de vie ».

J.D

PRO B (33E J.) : VICHY-CLERMONT (7E) - CHAMPAGNE BASKET (5E)

Jordan Aboudou en renfort

Un mois après la blessure de Djordje Milosevic, touché au genou et out pour le reste de la saison, le Champagne Basket se devait de lui trouver un remplaçant. C'est chose faite en la personne de Jordan Aboudou (2,01 m, 32 ans). Un nom bien connu du basket français puisque l'ailier possède un vécu riche de 14 saisons en LNB (Pro A et Pro B). Arrivant du championnat d'Angola, Jordan Aboudou s'est révélé sous les couleurs de Chalon-surSaône, club avec lequel il a gagné le titre de champion de France en 2012, mais aussi, la même année, la semaine des As et la Coupe de France, tout en atteignant la finale de l'EuroChallenge, alors 3e compétition européenne. A défaut d'avoir trouvé un joueur aux talents offensifs comparables à ceux de Djordje Milosevic, l'union marnaise a donc choisi le physique et l'expérience pour l'aider à aller le plus loin possible en playoffs. Jordan Aboudou connaît parfaitement les rouages de la Pro B pour y avoir évolué sous les couleurs de l'Elan, mais aussi de Fos, Nancy et Vichy-Clermont. La formation auvergnate est d'ailleurs le prochain adversaire des hommes de Thomas Andrieux, ce vendredi 5 mai. Lors de ce déplacement, le Champagne Basket, déjà mathématiquement qualifié pour les playoffs, aura pour mission de gagner afin de préserver sa 5e place au classement, synonyme d'avantage du terrain en quart de finale de la phase finale, et ainsi préparer au mieux son ultime match de la saison régulière, programmé le 12 mai prochain, à l'occasion de la venue de Denain, à l'Arena de Reims.

4 Vichy-Clermont (7e) - Champagne Basket (5e), vendredi 5 mai à 20 h 30, à Vichy.

Mercredi soir à René‐Tys, les 18 points et 10 rebonds de Maaja Bratka n'ont pas suffi face à Charnay. © Teddy Picaudé

BASKET-BALL

Jordan Aboudou, ici sous les couleurs de Monaco, en 2017. © Burak Akbulut ‐ Anadolu Agency via AFP

C ONCERT - S AINT-A LPIN

La journée internationale de l'orgue célébrée en musique

Mi-mars, ,l'association

C IRQUE - C HANZY

V, comme Viivi Roiha

Les Amis des orgues de Châlons proposent un nouvel événement au profit de Notre‐Dame‐en‐Vaux.

© l'Hebdo du Vendredi

Nouvelle catalaunie alertait la municipalité châlonnaise quant à l'inclinaison grandissante de la flèche nord de la collégiale Notre-Dame-en-Vaux. Elle évoquait également le risque d'une chute de sa tige et de son coq en cas de vents violents. Les Amis des orgues de Châlons militent aussi évidemment pour la restauration de l'édifice, plus particulièrement de ses orgues, dont le plus grand s'avère à bout de souffle. Seul bémol, une telle opération nécessiterait au moins deux ans de travail pour démonter puis rénover toutes les pièces, une à une, et un investissement de plusieurs centaines de milliers d'euros. Depuis des années, l'association de passionnés organise des événements au profit de cette cause. Le prochain se tiendra en l'église Saint-Alpin, à l'occasion de la journée mondiale de l'orgue. Sur place, le public sera invité à découvrir cet instrument, son histoire, sa facture et ses subtilités, puis à en visiter les coulisses. Et parce que rien ne vaut un concert pour en apprécier la puissance et les harmonies, Elodie Marchal, titulaire des grandes orgues de la cathédrale Saint-Etienne, partagera un programme musical enjoué en compagnie du trompettiste Ryan Sauveur. Moment suspendu dans le temps en perspective.

Sonia Legendre

4 Journée internationale de l'orgue, visites et concert « orgue et trompette », samedi 6 mai à 17 h, église Saint-Alpin, Châlons – Entrée et participation libres (au profit de la restauration des orgues de Notre-Dame-en-Vaux) – Contact : infoaocc51@gmail.com.

Agenda

SPECTACLES

VENDREDI 5 MAI

THÉÂTRE

IL A BEAUCOUP SOUFFERT LUCIFER

La compagnie Si sensible conte les aventures de Lucifer, petit garçon martyrisé par tous, sauf par son meilleur ami, Gabriel. Un spectacle plein d’énergie et d’humour sur le harcèlement scolaire, à partager en famille.

À 19 h 30, la Comète, Châlons - Dès 8 ans

Tarifs : de 6 à 24 € - Infos : la-comete.fr.

DU VENDREDI 5 AU DIMANCHE 7 MAI

THÉÂTRE – PASSAGES

La troupe amateur de théâtre du Rideau Bleu, animée par Annick Millot via l’association

Seconde mi-temps, présente sa nouvelle pièce au grand public.

Vendredi et samedi à 20 h 30, dimanche à 15 h, espace Gabriel Rigot, Châlons – Entrée libre.

MERCREDI 10 MAI CIRQUE ET POÉSIE

TRAVERSER LES MURS OPAQUES

Une création pour cinq interprètes circassiennes autour de l’aérien (fil, trapèze ballant, funambule) signée Marion Collé, poète et fildefériste, du collectif Porte 27.

À 20 h 30, la Comète, Châlons - Tarifs : de 6 à 24 € Infos : la-comete.fr.

JEUDI 11 MAI

CIRQUE – V

Sortie de résidence de l’artiste finlandaise Viivi Roiha, qui planche sur son premier solo, entre cirque, danse, clown et manipulation d’objets.

À 19 h, casernes Chanzy, Châlons – Accès libre.

CONCERTS

VENDREDI 5 MAI

CHOEUR ET MUSIQUE – MISSA AMORIS

15 voix du collectif Harmonia choeur

d’hommes et le trio instrumental du Cercle culture et loisirs interprètent la pièce Missa Amoris, composée par la cheffe de choeur Dominique Taboureaux.

À 20 h, église de Saint-Memmie – Participation libre.

SAMEDI 6 MAI

FESTIVAL DES PERCUSSIONS DU MONDE

Le 6e festival des percussions du monde s’installe à la Rive gauche et célèbre les rythmes du Brésil grâce à des ateliers et plusieurs collectifs d’artistes : les Ritmistas Dos Pily, Coco Dos Amigos et Samba Do Zé.

À partir de 12 h, quartier Rive gauche, Châlons - Accès libreRéservations conseillées pour les ateliers : 03 26 68 47 27 ou 03 26 64 30 73.

ORGUE ET TROMPETTE

Les Amis des orgues de Châlons relaient la journée internationale de l’orgue. Au programme : visites en coulisse de cet instrument fascinant puis concert d’orgue et de trompette avec Elodie Marchal et Ryan Sauteur. Les dons recueillis sur place seront reversés au profit de la restauration des orgues de Notre-Dame-enVaux.

À 17 h, église Saint-Alpin, Châlons – Entrée et participation libres.

N.A.N + NUISENS

Une soirée rock pour découvrir les univers de N.A.N et Nuisens, deux groupes made in Marne.

À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri, Châlons – Accès libre.

LUNDI 8 MAI

ACCORDÉON CLUB CHÂLONNAIS

Schubert, Mozart, Bach ou encore Piazzolla : l’Accordéon club châlonnais revisite les œuvres de grands compositeurs dans un style original et enjoué, sous la baguette de Roland Bouverot.

À 16 h, église de Saint-Gibrien – Participation libre.

Le point commun entre Galapiat Cirque, Chloé Moglia Rhizome ou encore Cirque Inextremiste ? Toutes ces compagnies ont été accueillies par Furies et présenté leurs spectacles à Châlons. Toutes ont aussi travaillé avec l'artiste finlandaise Viivi Roiha sur différents projets et mesuré son goût prononcé pour se surpasser. En témoigne la co-création qu'elle a portée en 2016 pour The Forest, un spectacle conçu en pleine forêt, au cœur de la Laponie finlandaise. Viivi Roiha s'est d'ailleurs formée dans son pays d'origine, en Finlande, avant de rejoindre le Centre national des arts du cirque, où elle décrochera son diplôme en 2012. La voici de retour à Châlons, sous le chapiteau du Palc (pôle national cirque) cette fois, pour une résidence consacrée à V, son premier solo. Bien sûr, il évoluera encore grandement d'ici 2025, date de sa sortie officielle. Mais déjà, ses contours se dessinent et dévoilent un univers intime, très personnel, aux confins du cirque, de la danse, de la manipulation d'objets et du clown. Viivi Roiha partage ses convictions, sa propre mythologie. Elle fait de la corde, sa discipline de prédilection, un partenaire à part entière, et explore toute une palette émotionnelle dans laquelle elle plonge volontiers le public. L'aérien, omniprésent, résonne à l'unisson avec l'autodérision, les ruptures de rythme et l'absurde, pour révéler les faces multiples, parfois cachées, de cette artiste authentique.

L'artiste finlandaise explore une multitude d'émotions et d'archétypes dans son nouveau solo. © DR

4 « V », sortie de résidence jeudi 11 mai à 19 h, casernes Chanzy (avenue de Valmy), Châlons Accès libre – Infos : lepalc.fr.

DIMANCHE 14 MAI

MUSIQUES DU DIMANCHE

L’Avenir musical de Longueau, orchestre d’harmonie venu de la Somme, ouvre le 29e festival des Musiques du dimanche avec un programme coloré et festif.

À partir de 16 h, place Foch, Châlons Accès libre – Infos : musiquessurlaville.com.

CONFÉRENCES

MERCREDI 10 MAI

UNE OEUVRE, UN CAFÉ

Pendant leur pause méridienne, les visiteurs peuvent découvrir une oeuvre du musée puis échanger leurs impressions autour d’un thé ou d’un café.

À 13 h 15, musée des Beaux-arts, Châlons – Gratuit Réservations conseillées au 03 26 69 38 53.

SAMEDI 13 MAI

LES RENDEZ-VOUS DE LA SACSAM

Prochaines thématiques abordées avec les conférenciers de la Sacsam : les archives au Moyen Âge et la cathédrale de Reims (par Lucas Flandres) puis les habitants de Sompuis sous le feu de la Grande Guerre (par Philippe Jacquemin).

À partir de 14 h 30, salle de Malte, Châlons Accès libre.

LOISIRS SAMEDI 13 MAI COURSE DE DRAISIENNE

Un événement pour les enfants de 2 à 5 ans, organisé par l’ASPTT VTT de Châlons.

À 15h, parking du Capitole, Châlons Gratuit.

NUIT DES MUSÉES

Les trois musées ouvrent leurs portes au grand public : visites libres ou

accompagnées, focus sur des oeuvres thématiques, projection ciné, etc.

De 19 h à minuit, musées des Beaux-arts, Garinet et du Cloître, Châlons – Accès libre.

NUIT DES CATHÉDRALES

Les Amis de la cathédrale de Châlons ont concocté un sacré programme pour célébrer l’événement : concerts d’orgue, chorales, visites accompagnées et déambulations dans l’édifice, etc.

De 20 h à 23 h, cathédrale Saint-Etienne, Châlons Accès libre.

DIMANCHE 14 MAI

FENESTIVAL

Le Fenestival souffle sa 35e bougie : vide-grenier, concerts, spectacles, balades en calèches, jeux et démonstrations en tout genre.

De 8 h à 18 h, Vallée Saint-Pierre, Châlons Accès libre.

HALLE DES ARTS

Rendez-vous avec les créateurs et artisans locaux en cœur de ville.

De 10 h à 18 h, sous les halles du marché couvert, Châlons Accès libre.

CINÉMA

VENDREDI 5 MAI

CINÉ-DÉBAT

TU NOURRIRAS LE MONDE

Le Vert solidaire et la Cantine du 111 ouvrent le débat autour d’un documentaire sur l’agriculture céréalière, réalisé par deux jeunes ingénieurs agronomes engagés.

À 20 h, Cantine du 111, Châlons

Gratuit (petite restauration à partir de 19 h, réservations conseillées : 03 26 26 65 03, lacantinedu111@hotmail.com).

E XPOSITION - O FFICE DE TOURISME

Les arbres, sublimés par le regard de Francis Deport

H ISTOIRE - L AVANNES

Près de Reims, une reconstitution pour célébrer la Libération

C'est une invitation au voyage et à l'introspection que propose Francis Deport à travers son exposition. Tantôt chatoyants, tantôt meurtris par des siècles d'enracinement, les arbres immortalisés grâce à ses clichés imposent le respect. De la Savoie à l'Espagne, en passant par l'Anjou ou l'Inde, ces spécimens partagent volontiers, au fil des saisons, la beauté de leurs ramages. Ils interrogent aussi notre rapport au temps, pourvu qu'on sache les observer. L'œil du photographe, sa technique et ses compositions, qu'il maîtrise à la perfection, donnent à découvrir une myriade d'essences dans leur plus simple appareil. Certains se dévoilent tout en reflets, s'élèvent à l'horizon ou surgissent du Mékong. D'autres se contemplent au cœur d'une végétation immaculée à Katmandou, devant la Cité interdite de Beijing en Chine, ou ailleurs, sous la lumière chaleureuse d'un coucher de soleil. Francis Deport sublime les perspectives de formes enchevêtrées à l'infini, se joue parfois des effets de filé pour mieux confondre l'eau et les arbres. Comme pour nous rappeler leur capacité à s'implanter, durablement, à ne faire qu'un avec les paysages qui les accueillent. La main de l'homme n'a pas épargné la nature. Les arbres continuent pourtant de lui offrir leur ombre, leurs fruits, leur terre. À méditer, d'autant que l'Office de tourisme propose une conférence et une initiation à la sylvothérapie, histoire d'aller plus loin.

Francis Deport dévoile toutes les subtilités des arbres à travers la photographie. © l'Hebdo du Vendredi

Sonia Legendre

4 « L'arbre dans le paysage », exposition de Francis Deport jusqu'au 7 mai à l'Office de tourisme (accès libre). Atelier d'initiation au domaine de Coolus dimanche 21 mai à 10 h 30 (tarif : 20 €).

Chiner

VENDREDI 5 MAI

SÉZANNE - BRADERIE DU SECOURS POPULAIRE

9 h à 18 h - Salle du Prétoire, Cours d'Orléans

SAMEDI 6 MAI

CONDÉ-SUR-MARNE - VIDE-POUSSETTES

8 h à 13 h - Salle des fêtes

REIMS – BRADERIE SOLIDAIRE A partir de 8 h 30

– Service du vêtement, 19-25, rue du Jard

SÉZANNE - BRADERIE DU SECOURS POPU-

LAIRE 9 h à 18 h - Salle du Prétoire, Cours d'Orléans

DIMANCHE 7 MAI

BRIMONT - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

CHÂTILLON-SUR-MARNE – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

COURCEMAIN – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

EPERNAY – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Esplanade Charles de Gaulle

LES GRANDES LOGES – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

LOISY-SUR-MARNE – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

PLIVOT – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

POGNY – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

REIMS - MARCHÉ AUX PUCES

7 h à 16 h - Halle Boulingrin

Dans le cadre des commémorations du 8 mai 1945 et du 20e anniversaire de la venue du vétéran John Curnow à Lavannes, la petite commune du Grand Reims, située à 15 kilomètres au nord de la cité des sacres, accueille un campement militaire américain, dimanche 7 et lundi 8 mai. Proposée par l’association Souvenir et histoire de l'American expeditionary force de Reims (SHAEF), cette reconstitution, montée près de la salle des fêtes du village, offre à voir au public un camp US, avec des véhicules d’époque et leurs équipages en uniforme pour la célébration de la capitulation du Troisième Reich. Lors de ces deux jours, les bénévoles de l'association présenteront des véhicules militaires américains et français et leurs équipages (side-car et moto, GMC, Dodge, Jeep, Citroën Traction…), datant de la période de la libération. A cette occasion, divers tracteurs et véhicules anciens seront également exposés. A noter que les organisateurs invitent les visiteurs à venir en tenue ou à bord d'un véhicule d’époque pour se mêler aux participants en uniforme.

4 Programme complet : beine-bourgogne.grandreims.fr/a-la-une/une/lavannes-les-7-et-8-mai-2023

Cinéma

RUEIL - VIDE-GRENIERS & MARCHÉ

AUX FLEURS A partir de 8 h - Place Godart

SÉZANNE - BRADERIE

DU SECOURS POPULAIRE

9 h à 18 h - Salle du Prétoire, Cours d'Orléans

SOMMEPY-TAHURE – VIDE-GRENIERS

A partir de 7 h – Centre du village

VAUCIENNES – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

LUNDI 8 MAI

AVIZE – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

BLACY – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

COURTHIÉZY – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

ETOGES – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

GAYE – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

ST-THIERRY – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

ST-HILAIRE-LE-GRAND – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Rue des Ecoles

THILLOIS – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

VITRY-LE-FRANÇOIS – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Place Maucourt

WITRY-LÈS-REIMS – VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

MEGA CGR MAJESTIC

2 Rue A. Fresnel - Châlons

Du vendredi 5 au mardi 9 mai 2023

10 JOURS ENCORE SANS MAMAN Sam : 10h40 |

13h50 | 16h00 | 18h00 Ven, Lun, Mar : 13h50 | 16h00 |

18h00 Dim : 10h40 | 13h50 | 16h00

DONJONS & DRAGONS : L'HONNEUR DES

VOLEURS Lun : 16h30 | 19h40 Ven, Sam : 16h10 |

19h00 | 21h40 Dim : 16h10 | 19h00 Mar : 16h10 | 19h40

EVIL DEAD RISE Dim, Lun, Mar : 17h40 | 20h00 Ven, Sam : 17h40 | 20h00 | 22h00

HAWAII Dim : 17h50

INSEPARABLES Sam, Dim : 11h00

JOHN WICK : CHAPITRE 4 Ven, Mar : 16h10

LA MARGINALE Tous les jours : 13h40 | 15h40 |

17h40 | 19h50

LA VIE POUR DE VRAI Tous les jours : 15h35

LE ROYAUME DE NAYA Sam, Dim : 10h40

LES AVENTURES DE RICKY Sam, Dim : 11h00

LES GARDIENS DE LA GALAXIE 3 - VO

Lun : 20h00

LES GARDIENS DE LA GALAXIE 3 Ven : 13h50 | 21h00 Sam : 10h30 | 21h00 Dim : 16h50 | 20h00 Mar :

13h50

LES GARDIENS DE LA GALAXIE 3 - 3D Sam :

13h50 | 16h50 | 20h00 Ven : 16h50 | 20h00 Dim : 10h30

| 13h50 Lun : 13h50 | 16h50 | 18h30 Mar : 16h50 |

18h30 | 20h00

LES TROIS MOUSQUETAIRES

: 16h00 Ven : 17h50

LA COMÈTE

5 Rue des Fripiers - Châlons Du vendredi 5 au jeudi 11 mai 2023

L’ÉTABLI Ven 5 : 18h Sam 6 : 20h30 Lun 8 : 14h30. Version SME

SEPT HIVERS À TÉHÉRAN VOST Ven 5 : 20h15 Dim 7  : 20h30

ABOUT KIM SOHEE VOST Dim 7 : 18h

LA CONFÉRENCE VOST Mer 10 : 18h

LES ÂMES SŒURS Mer 10 : 20h15

DANCING PINA VOST Jeu 11 : 18h

NOS RENDEZ-VOUS

CINÉ-APÉRO LE COLIBRI VOST Sam 6 : 18h

Séance suivie d’un apéritif italien proposé par La Comitiva (+3 ).

CINÉ-OSCARS

EVERYTHING EVERYWHERE ALL AT ONCE

VOST Lun 8 : 17h

CINÉ-THÉ

L’ÉTABLI Jeu 11 : 15h. Séance suivie d’un moment convivial au bar de la Comète.

COMÈTE CLUB

LES FILS DE L’HOMME VOST Interdit aux moins de 12 ans Jeu 11 : 20h15. Séance suivie d’un échange avec Antoines Desrues, journaliste cinéma.

EN FAMILLE

ÊTRE ET AVOIR - DÈS 10 ANS Sam 6 : 16h Mer 10  : 16h

SUZUME - DÈS 12 ANS Dim 7 : 15h45. En VF Lun 8  : 20h15. En VOST

La reconstitution est réalisée par les bénévoles de l'association

Shaef Reims. © l'Hebdo du Vendredi

L’horoscope

BÉLIER du 21.03 au 20.04

Chassez tous doutes ou sentiments d’insécurité. C’est le moment de vous battre pour défendre vos intérêts. Appliquez-vous à atteindre le but que vous vous êtes fixé, vous arriverez à vaincre toutes les résistances.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

La configuration du Soleil et de Venus en taureau apporte à votre vie chance et équilibre. Votre vie amoureuse s'écoulera sans heurt ni tension. Les célibataires auront l’opportunité de faire une rencontre au cours de la période.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

Ce n’est pas la meilleure période pour prendre des décisions majeures. Mais il ne faudra pas pour autant vous renfermer sur vousmême, car vous aurez l’occasion de faire des rencontres très profitables.

CANCER du 22.06 au 22.07

Même si vous rencontrez des difficultés, ne baisser pas les bras. Ténacité et optimisme sont les qualités à cultivées cette semaine. Votre pouvoir de séduction est au summum. Vous l'utiliserez non seulement en amour, mais encore pour obtenir des appuis.

LION du 23.07 au 22.08

Si vos projets semblent longs à se concrétiser. Restez zen et ne courrez pas 36 lièvres à la fois. Vous nouerez des relations nouvelles au cours de vos déplacements. Soyez très prudent en matière financière car la période ne vous sera pas très favorable.

VIERGE du 23.08 au 22.09

Une nouvelle inattendue mettra du piquant dans votre quotidien cette semaine. Si vous n'avez pas encore rencontré l'amour, ce sera proba-

blement chose faite cette fois-ci. Fréquentez le milieu où vous vous sentez à l'aise, montrez-vous sous votre meilleur jour.

BALANCE du 23.09 au 22.10

Occupez vous davantage de votre conjoint(e), qui, à juste titre, se sentira délaissé. Vous aurez tendance à faire beaucoup de bruit pour rien.

SCORPION du 23.10 au 22.11

Pour tirer d'embarras un proche, n'allez pas jusqu'à vous mettre dans une situation délicate. Sur le plan professionnel, faites preuve d'une vigilance accrue afin de ne pas être la victime de rivalités.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12

Une envie de changer d'air? Pourquoi pas. D'autres horizons vous stimuleront. Ne ratez pas l'occasion. Sortez, voyez du monde : vous ferez peut-être des rencontres intéressantes à plus d'un titre.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Vous attachez une importance accrue aux signes extérieurs de richesse. Attention, de ne pas tomber dans la superficialité pour le futile plaisir de paraître. Gare aux fréquentations insolites.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Il faudra vous livrer à une sérieuse introspection pour savoir ce que vous voulez vraiment. Dans votre vie affective, une ambiance très complice est programmée.

Êtes-vous lunatique? Vos proches ne sauront plus très bien sur quel pied danser en vous voyant osciller sans façon entre la gentillesse et l'agressivité.

La CLCV vous informe

Le règlement de copropriété

Le règlement de copropriété fixe les règles de vie au sein de l'immeuble, par exemple, les conditions d'utilisation des parties privatives (interdiction d'accrocher du linge aux fenêtres, limitation de travaux à certains jours et horaires, interdiction des nuisances sonores…), d’utilisation des parties communes (usage du garage ou du local à vélo…) et des parties communes à jouissance privative (balcons, terrasses…). Il fixe également les règles de gestion au sein de l'immeuble, notamment la répartition des charges entre les copropriétaires et la méthode de calcul pour établir les quotes-parts de chacun.

Le syndic doit assurer le respect des dispositions du règlement de copropriété. Il doit recueillir l’unanimité des copropriétaires pour modifier la destination de l'immeuble. C'est le cas en particulier pour la suppression d'une clause d'habitation bourgeoise afin de permettre une activité professionnelle.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

Météo

VENDREDI 11° SAMEDI 10° 19°

Qualité de l’air

DIMANCHE 13° 19° VENDREDI SAMEDI DIMANCHE

LUNDI

10° 18° Moyenne Moyenne Moyenne