La chanson des collégiens de Mourmelon mise en musique par Gauvain Sers

Sélectionné parmi 300 textes envoyés à l'auteur-compositeur et interprète Gauvain Sers, celui des élèves du collège de Mourmelon a fait l'objet d'une rencontre avec l'artiste, qui a mis leurs mots en musique. Une chanson sur la tolérance et le quotidien, pas toujours simple, des jeunes.

Parce qu'il met beaucoup de lui et des autres dans ses chansons et qu'il se bat, grâce aux mots, contre les injustices, Gauvain Sers s'est dit « super touché » par le texte des élèves d'Henri-Guillaumet, à Mourmelon-leGrand. Ils sont 14, âgés de 12 à 17 ans, et font partie de l'Unité localisée pour l'inclusion scolaire (Ulis) du collège. Seuls deux poèmes, dont le leur, ont été sélectionnés parmi les 300 envoyés à l'artiste dans le cadre du concours national initié par France bleu. « On nous a dit qu'on n'était pas capable d'écrire ça, glissent Evan et Talhia, ravis d'avoir relevé le défi. On a voulu parler de notre quotidien. Ce n'est pas toujours facile. On subit des moqueries, des insultes. C'était important pour nous de montrer aux gens qui on est vraiment. On peut avoir un handicap. Parfois, il ne se voit pas. Ça ne nous empêche pas de travailler en classe et d'être comme les autres collégiens. » Les vers composés par ces jeunes s'avèrent très forts dans les émotions et les images qu'ils reflètent, mais aussi pleins d'espoir. N'en déplaise aux détracteurs. « On est là les Ulis, c'est notre territoire, entonne le groupe. Ecoutez notre histoire, ceux du fond du couloir. Faudrait pas oublier, qu'on est des p'tits guerriers. Même s'ils veulent nous pousser, hors de la société. » Avec

Latitude recherche 100 collaborateurs à Reims

Fondée en 2019, l’entreprise aérospatiale rémoise Latitude passe un nouveau cap. Afin d'accompagner le développement de sa fusée Zephyr, dédiée au lancement de petits satellites dans l’espace et dont la première version de ses moteurs a été testée en fin d’année dernière, elle lance une campagne de recrutement visant à accroître l’ensemble de ses équipes. « Nous recherchons des candidats et candidates aux profils diversifiés afin de marquer de leur empreinte la conception, puis la production du lanceur Zephyr, indique Stanislas Maximin, PDG et cofondateur de Latitude. Cette campagne est vitale pour notre entreprise puisqu’elle vise à renforcer à tous les niveaux nos équipes d’ingénieurs, techniciens, administratifs, opérationnels, commerciaux comme financiers. » « Nous cherchons les meilleurs talents de l’industrie spatiale et d'ailleurs, et nous nous assurons aussi, peu importe leurs expériences passées, de les former en continu afin d’élargir leurs compétences et expertises », précise Kevin Monvoisin, directeur des opérations de l'entreprise rémoise. Alors qu'elle compte actuellement une centaine de collaborateurs, Latitude souhaite ainsi doubler ses effectifs d'ici fin 2023. Les candidats intéressés peuvent obtenir les informations sur les différentes offres d’emplois disponibles et postuler directement sur les sites de la société : latitude.eu/careers ou latitude.eu/jobs les félicitations de Charline Flanet, une de leurs accompagnantes, et de Céline Alexandre, leur professeur.

« Oui, leurs mots sont forts, soulignent-elles. Mais le fait de les écrire, tous ensemble, leur a permis de s'exprimer et de libérer beaucoup de choses. Ils sont restés soudés, très motivés. Ils ont grandi et gagné en confiance grâce à cette expérience. Nous sommes fières d'eux. » Hormis quelques ajustements pour faire sonner plus encore les rimes et les idées avec les notes de sa guitare, Gauvain Sers a préservé l'essentiel du texte. Il a aussi partagé plusieurs souvenirs, de son prof de français qui lui a transmis le goût de l'écriture, à sa rencontre avec Renaud et ses premiers concerts. Tout en rappelant aux collégiens l'importance d'aller au bout de ses rêves. « Petit, je voulais être astronaute ou tennisman professionnel, leur a-t-il confié. J'ai écrit mon premier poème à 17 ans. Mes parents m'ont soutenu quand je me suis lancé dans la musique, mais ils voulaient que j'obtienne d'abord mon diplôme. » Puis de saluer l'authenticité de leurs paroles. « Le harcèlement est un vrai sujet de société. Votre texte est sincère, poétique et accessible à tout le monde, car il a ce côté très visuel. Vous parlez de choses dures, sans tomber dans l'aspect plombant de certaines chansons. Vous dites que vous existez et que vous avez autant de valeurs que tous les autres. » Toutes classes confondues, les élèves ont pu assister à l'enregistrement in situ d'une émission spéciale de France bleu, avec au micro Gauvain Sers, les jeunes d'Ulis et leurs encadrantes. Il n'est pas impossible que cette chanson soit interprétée en live par l'artiste lors de prochains concerts. Sonia Legendre

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9h - 9h30

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