L'Hebdo du Vendredi Épernay 613

du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

É P E R N AY n ° 6 1 3 d u 1 1 a u 1 7 m a r s 2 0 2 2

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Retrouvons-nous au SALON DE LL’’HA ABITTAT à Châl Châlons-en-Champagne Ch du d 11 au 14 mars

Hall : 2 Allée : 7 Stand : n°232

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UKRAINE

Du Jard au jardin Plus de 17 tonnes de dons collectés à Épernay p. 5 SOCIAL

La grève a payé au Centre d'action médico-sociale précoce p. 6 MANIFESTATION

Marche pour le climat à Reims ce samedi p. 9 CINÉMA

La ville d'Épernay invite les habitants à partager leur avis et leurs attentes sur le futur aménagement paysager de l'esplanade Charles-de-Gaulle, qui doit être réalisé d'ici à 4 ans. Seront-ils entendus ? p. 4

Harry Potter et cie reviennent au Palace p. 13

Humeurs

Voisins sans frontières Un élan de solidarité exceptionnel s’est mis en place pour venir en aide au peuple ukrainien depuis l’invasion de leur pays par les troupes russes, le 24 février dernier. Partout en France et ailleurs, les dons affluent vers ces populations civiles, frappées par un conflit aux portes de l’Union européenne que beaucoup pensaient, encore récemment, inimaginable. Face à la crise ukrainienne, les États et les institutions mondiales ont aussi pris des sanctions très fortes et inédites contre le régime russe, espérant que la pression économique et l’isolement du pays finiront par faire plier le maître du Kremlin, Vladimir Poutine. Dans ce spectacle de désolation, il y a quelque chose de particulièrement réjouissant à voir l’Union européenne et les démocraties libérales se coordonner pour parvenir à un objectif commun : la paix sur le Vieux Continent. La compassion se matérialise également dans l’accueil annoncé des réfugiés ukrainiens, dont le nombre dépasserait déjà les 2 millions d’individus. Parmi eux, environ 5 000 personnes fuyant la guerre sont arrivées en France depuis le début du conflit. On ne peut qu'espérer qu’ils seront mieux accueillis que les exilés qui trouvent refuge depuis des années au nord de Paris, à Calais et ailleurs, où ils survivent dans des bidonvilles et des campements de fortune, régulièrement « évacués ». Pourtant, qu’est-ce qui différencie ces hommes et ces femmes qui quittent leur pays ? Pas grand-chose finalement, si ce n’est, parfois, leur couleur de peau et leur religion. Qu’ils soient poussés par la guerre, les persécutions, la faim ou l’indigence, aucun ne prend le chemin de l'exil par plaisir ou par confort. Jusqu'ici, nos démocraties semblent plus enclines à réagir avec fermeté face à Monsieur Poutine, dans la mesure où sa politique expansionniste en Ukraine menace directement notre sécurité, ce qui n’est pas nécessairement le cas du traitement inhumain réservé par le régime chinois aux Ouïghours, de la guerre en Syrie ou du retour des Talibans en Afghanistan. Mais en démontrant leur capacité à se mobiliser rapidement et efficacement, les États européens et leurs alliés ont prouvé qu'ils avaient le pouvoir de pallier ces affres, qu'il était possible d’acheminer des tonnes de dons en quelques heures, d’accueillir massivement des réfugiés, d’ostraciser la 11e économie mondiale. Un engagement qui pourrait susciter de nouveaux espoirs auprès des citoyens lorsqu’il faudra s'inquiéter, à l’échelle mondiale, du respect des droits de l’homme, du réchauffement climatique ou encore de la chasse aux paradis fiscaux. Un grand pouvoir implique une grande responsabilité.

D'Épernay à Kyiv, moins de 2 000 km Alors que les collectes de dons pour le peuple ukrainien en guerre se multiplient, d’autres actions, plus symboliques, voient également le jour dans le département.

Comme à Épernay, où la façade du théâtre GabrielleDorziat a été éclairée aux couleurs du drapeau ukrainien et où un panneau indiquant la direction de Kiev (ou « Kyiv » selon l’appellation ukrainienne) a été implanté par les agents municipaux, place Bernard-Stasi. Ce dernier a été réalisé par des élèves du lycée Stephane-Hessel, pour rappeler la proximité géographique entre la capitale du champagne et celle de l’Ukraine.

Appel à la grève jeudi prochain

Après la manifestation du 27 janvier dernier qui avait réuni plus de 1 000 personnes dans la Marne pour réclamer l’augmentation des salaires, du smic et des retraites, une nouvelle mobilisation interprofessionnelle est prévue ce jeudi 17 mars. Une intersyndicale réunissant la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unsa et plusieurs organisations de jeunesse appellent les travailleurs du public et du privé à manifester pour réclamer, à nouveau, une hausse des salaires, des pensions, des allocations et des bourses étudiantes, dans un contexte d’augmentation des prix de l’énergie et de l’alimentaire, notamment.

Certains services publics, comme les transports ou les établissements scolaires, pourraient être perturbés.

De sacrés numéros aux enchères à Reims

Retrouvez-nous au quotidien sur L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Infographiste : Anne Rogé - Community Management : Dixie Bonnette Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Le documentaire « Media Crash - Qui a tué le débat public ? », réalisé par le média en ligne Mediapart et la société de production Premières Lignes, sera projeté le jeudi 17 mars, à 19 h 30, au cinéma Opéraims (72, place d’Erlon, Reims). Le journaliste du pôle enquêtes de Mediapart, Antton Rouget, viendra présenter ce film d'investigation qui s’intéresse à la concertation des médias privés français dans les mains de quelques industriels milliardaires et ses effets délétères sur l’information d’intérêt public. Tarifs : 6 et 8 €. Infos : operaims.fr

Fin du protocole sanitaire en entreprise

Simon Ksiazenicki

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Le docu choc de Mediapart en ciné-débat à Reims © l'Hebdo du Vendredi

ÉDITO

© Ville d'Épernay

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Environ 70 véhicules ayant fait les beaux jours des décennies 70, 80 et 90 sont mis en vente aux enchères, ce dimanche 13 mars, à partir de 14 h au musée Automobile de Reims Champagne. Appartenant à un collectionneur du département de l'Aube, tous ces modèles de marques françaises et étrangères sont le reflet d'une époque : Citroën (BX, Visa, CX et XM), Peugeot (104, 204, 404, 305 et 505), Renault (R14, Supercinq, R21 et R25), Audi (80, 100 et 200), Volkswagen (Golf), Opel (Rekord), Volvo (164) ou encore Talbot (Solara).

Des voitures les plus populaires aux modèles les plus sportifs, en passant par les utilitaires et quelques véhicules plus insolites, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses.

Infos : balsanencheres.com/vehicules/vente/vente-de-vehicules-de-collection-et-youngtimers

Dans un contexte de décrue de l'épidémie de covid-19 en France (53 000 cas quotidiens en moyenne sur les sept derniers jours, contre plus de 350 000 fin janvier) et alors que le nombre de patients hospitalisés continue de diminuer lentement (22 600 dont plus de 2 100 en soins intensifs, contre respectivement 33 000 et 3 600 lors du pic atteint le 8 février), le protocole sanitaire en entreprise cessera de s’appliquer à partir du lundi 14 mars. Le port du masque ne sera plus obligatoire au travail dans les lieux fermés. De même, les règles de distance vont disparaître, tout comme celles régissant la restauration collective. A noter que les salariés qui le souhaitent pourront continuer à porter le masque, « sans que l’employeur ne puisse s’y opposer », a précisé la ministre du Travail, Elisabeth Borne.

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A la une

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Projet

Une consultation sur le Jard, pour quoi faire ?

La ville d'Épernay lance une concertation publique sur la transformation, à venir, de l’esplanade Charles-de-Gaulle en un parc urbain.

A

vec la création du quartier Berges de Marne, c’est le grand projet qui va occuper les Sparnaciens dans les années à venir. La ville d’Épernay a acté le réaménagement de l’esplanade Charles-de-Gaulle et de ses environs, avec pour objectif ultime de recréer un grand parc urbain sur ces 20 000 m² de bitume.

C’était le cas, au XIXe siècle et au début du XXe, quelques cartes postales circulant çà et là permettent d’ailleurs d’apprécier le joli kiosque à musique qui trônait au centre de ce Jard arboré et fleuri. Mais dans les années 1970, l’esplanade Charles-de-Gaulle s’est minéralisée, notamment pour accueillir le salon des techniques champenoises et la foire commerciale d’Épernay, puis est devenue un grand parking à ciel ouvert. « La modernité de cette époque consistait à bétonner pour rendre les choses fonctionnelles, regrette Joachim Verdier, adjoint au maire en charge de l’urbanisme. Aujourd’hui, l’absence de verdure au cœur de la ville est une source d’inconfort, notamment dans le cadre de l’adaptation au changement climatique. » La réflexion a mis du temps à émerger, mais la voilà engagée. Et pour la mener à bien, la ville entend particulièrement s’appuyer sur l’avis des habitants.

Devenue un grand parking il y a plusieurs décennies, l'esplanade Charles‐de‐Gaulle doit être transformée en parc paysager. © l'Hebdo du Vendredi

Cette dernière étape du réaménagement du rardin, responsable des services techniques de la centre-ville (lire par ailleurs) ne devrait pas être ville d’Épernay. Pour le reste, les Sparnaciens auterminée avant 2025 ou 2026, mais elle se prépare ront, selon la ville, leur mot à dire. dès aujourd’hui. On sait déjà Une concertation publique La voiture en ville, va être engagée les samedi que le futur parc urbain sera scindé en deux parties. « Il y 12 et mercredi 16 mars, afin « une nécessité » de recueillir les attentes et les aura une esplanade, plus minérale, au pied du ballon captif et du futur hôtel, propositions des habitants. Un bureau d’études pour accueillir des manifestations, et le reste sera lyonnais, Trait d’union, a été recruté par la ville transformé en un grand jardin d’agrément, de pour l’occasion. « Nous avons fait l’effort de repos et de promenades », détaille Frédéric Giprendre un prestataire extérieur, spécialisé dans l’animation citoyenne, pour qu’il n’y ait pas de parti-pris de l’équipe municipale », assure Joachim Verdier. C’est pourtant bien elle qui aura le dernier mot sur le devenir de ce parc paysager, mais à ce stade, « tout est ouvert », poursuit l’élu.

Sauf de chasser les voitures du centre-ville. « Ce projet nous permet de réfléchir à l’usage de la voiture dans la ville, qui est une nécessité, tout en faisant en sorte qu’elle ne réduise pas notre qualité de vie », glisse l’élu. Pour réfléchir à cette question et à bien d’autres, des ateliers avec les riverains, les commerçants, les acteurs du tourisme, le Comité Champagne et les usagers des établissements scolaires aux alentours sont également prévus. Une restitution de tous ces travaux, à toutes les personnes qui auront été concertées, est d’ores et déjà prévue avant les vacances d’été.

Quant aux deux autres projets privés (lire par ailleurs), indissociables du réaménagement de l’esplanade Charles-de-Gaulle, la ville assure avoir répondu à des besoins bien réels en cédant ces terrains concernés pour la construction d’un hôtel et d’un ensemble immobilier, rue Eugène-Mercier. « Il y a peu de logements de qualité supérieure à Épernay, alors que les besoins sont réels, c’est l’objet de la programmation immobilière sur la poche du Jard », a justifié Joachim Verdier. Quant au projet hôtelier, la réponse de l’élu est similaire. « Des études ont mis en avant le fait qu’Épernay ne bénéficie pas d’assez d’offres de logement pour les touristes. Si on veut améliorer l’attractivité de la commune et bénéficier de la manne du tourisme, il faut pouvoir loger les visiteurs qui ne restent actuellement qu’une demi-journée, en moyenne, sur Épernay. » Un projet aux multiples facettes.

Simon Ksiazenicki 4 Permanences samedi 12 mars, de 8 h à 12 h, marché de la halle Saint-Thibault, mercredi 16 mars, de 8 h à 12 h, marché de Bernon, avenue de Middelkerke, et de 15 h à 19 h, maison des arts et de la vie associative, parc Roger-Menu.

Les autres projets en cours

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a première étape de cette grande transformation du centre-ville concernera la création d’un parking souterrain d’environ 360 places qui permettra de transférer le stationnement du Jard, actuellement aérien, en sous-sol. Le chantier sera mené par la ville, laquelle a budgété 5 M€ pour cette première des trois années de travaux, et doit commencer cet été. L'entrée se situera aux alentours de la place de la Ré- Le chantier du programme immobilier Les Champélites publique. En parallèle, un projet privé va démarrer le mois prochain. © Sigla Neuf prévoit de construire trois immeubles de standing, comprenant 50 logements, une cellule commerciale au rez-de-chaussée et 99 places de stationnement en sous-sol, rue Eugène-Mercier. Le promoteur lillois Sigla Neuf entamera les travaux au mois d’avril. À proximité, c’est la construction d’un hôtelrestaurant-spa de 111 chambres qui doit débuter à la fin de l’année 2022. Il sera réalisé par Bouygues Immobilier, puis exploité, en 2024, par le groupe Pingat, sous la marque Tribute Portfolio de la célèbre enseigne Marriott. Enfin, à l’issue de tous ces projets, l’ultime étape consistera en l’aménagement d’un grand parc sur l’esplanade.

Le projet dans l’ancien palais de justice à l’arrêt L’an passé, le conseil départemental de la Marne et le conseil municipal d’Épernay ont vendu l’ancien palais de justice à la société Somifa, promoteur immobilier et filiale du Groupe Fayat, 4e groupe de BTP français.

Celle-ci veut y construire un complexe hôtelier 4 étoiles de 60 chambres, doté d'un restaurant, d'une piscine, d'un spa et d'un parking souterrain de 29 places. C’est en tout cas qui avait été présenté, en conseil municipal, au moment d’acter la vente. Aujourd’hui, le projet est à l’arrêt. « Sur un monument historique comme celuici, le projet est coûteux et complexe et il ne trouve pas les financements suffisants. Les investisseurs et le futur exploitant doivent s’entendre, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, explique Joachim Verdier, adjoint au maire en charge de l’urbanisme. Le projet est pour l’instant encore à l’étude. »

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Epernay

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Solidarité

« Raz-de-marée » solidaire pour l'Ukraine La collecte organisée au Palais des fêtes a donné lieu à un élan de générosité sans pareil. Près de 2 000 personnes ont afflué en trois jours, permettant de récolter plus de 17 tonnes de dons.

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’est hallucinant, on ne s’attendait pas à ça et ce fut très, très intense ». Ludovic Gillet, coordinateur de la collecte de dons pour l'Ukraine, qui s’est tenue du jeudi 3 au samedi 5 mars au Palais des fêtes d'Épernay, n’en revenait toujours pas. Et pour cause ! En à peine trois journées, la générosité de 2 000 personnes, issues de tout le bassin sparnacien et même d'au-delà, a permis de récolter plus de 17 tonnes de matériel, de produits et de denrées (lire par ailleurs) qui seront acheminées vers l’Ukraine. Pour cela, il a fallu les efforts de nombreux agents de la ville et de bénévoles tout aussi nombreux qui se sont greffés à La collecte a permis de rassembler plus de 17 tonnes de dons. © l'Hebdo du Vendredi l’aventure. « Jeudi, nous n’étions que trois agents de la ville d’hygiène, du matériel médical, des petits appareils les armes… C’est rassurant de voir que dans notre électroniques et des denrées par milliers. « Il y pays, il y a encore de véritables élans de solidad’Épernay, raconte Ludovic Gillet. On devait ouvrir à 14 h, mais trente minutes avant l’ouverture, avait de tout, relate le responsable de la collecte, rité. » des gens qui venaient avec Pour faire face à cet afflux considérable, différents il y avait déjà la queue devant leur coffre rempli et d’autres services de la ville ont détaché des agents pour le Palais des fêtes. À 14 h 30, « C’est rassurant » avec une brosse à dents et du aider les collecteurs et certains sont même venus on a vite compris que ça allait sur leur temps libre. Sans oublier 80 bénévoles. dentifrice. On a eu des perêtre un raz-de-marée. » Pendant deux jours et demi, les donateurs ont afflué, sonnes âgées, presque en larmes, qui avaient Le tri s’est finalement terminé mardi dernier, dans avec des vêtements, des couvertures, des produits connu la Seconde Guerre mondiale, les bombes, l’après-midi. « Chez certains bénévoles, il y avait

Santé

Travaux

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Fermeture du centre de vaccination le 26 mars ne page se tourne dans la lutte contre l’épidémie de covid-19 avec la fermeture annoncée, le samedi 26 mars, à midi, du centre de vaccination qui avait élu domicile au Palais des fêtes. « On a débuté les injections le 8 janvier 2021, à l’hôpital d’Épernay. À l'époque, on recevait à peine 100 doses par jour, se souvient Sylvie Niederberger, responsable des affaires médicales du centre hospitalier Auban-Moët. Ensuite, au plus Au centre d'Épernay, on ne comptait plus qu'une journée fort de la campagne de vacciet demie d'ouverture par semaine. © l'Hebdo du Vendredi nation, on est monté jusqu’à 1 018 vaccinations quotidiennes lorsque le centre était installé au Millesium. » C'était en juin dernier.

Aujourd’hui, les chiffres sont beaucoup moins importants et, comme partout ailleurs en France, le centre de vaccination d’Épernay a connu une baisse drastique de sa fréquentation. La semaine passée, seules 137 injections ont été réalisées sur la journée de mercredi et la matinée de samedi. Cette semaine, le centre ne sera ouvert que le samedi matin et une cinquantaine de créneaux ont trouvé preneurs, soit à peine la moitié de ceux disponibles. « Ça correspond aux consignes nationales, car on sent une nette éclaircie, bien qu’il y ait encore des cas de covid, constate Sylvie Niederberger. Laisser les centres ouverts reviendrait à gaspiller des doses et des moyens humains. » La responsable tient à souligner que la vaccination ne s’arrête pas et que les médecins généralistes et les pharmaciens ont pris le relais depuis de nombreux mois déjà. Et s’il faut rouvrir les centres, « la logistique est parfaitement rodée. On sera prêt. »

S.K

4 Prise de rendez-vous au 08 03 80 07 94 et sur doctolib.fr

presque une forme de frustration et de tristesse d’avoir fini, car ils se sentent démunis par rapport à la situation », explique Ludovic Gillet. Le matin même, un semi partait vers l’aéroport de Vatry, qui centralise tous les dons issus des grandes villes de la Champagne-Ardenne. Deux autres camions sont encore en attente d'instructions.

Avant une autre collecte ? « Pour l’instant, rien n’est fermé. Une réunion est prévue en mairie pour reconduire, maintenant, plus tard ou non, cette action. Une liste pourrait être réactualisée, en fonction des besoins. » Il est demandé, par exemple, de stopper les apports de vêtements, qui ne font pas partie des besoins primordiaux. En revanche, il est toujours possible de faire des dons en numéraire à des associations nationales, telles que la CroixRouge, l’Unicef, le Secours populaire, la Fondation de France ou encore Médecins sans frontières.

Simon Ksiazenicki La collecte en chiffres 2 000 donateurs 123 palettes au total, soit 17,4 tonnes de dons l 71 palettes de produits logistiques, soit 8,3 tonnes l 33 palettes de produits d’hygiène, soit 6,6 tonnes l 16 palettes de matériel médical, soit 2,4 tonnes l 3 palettes de produits alimentaires, soit 700 kilos l 3 semi-remorques qui seront acheminés vers l'aéroport de Vatry l l

Un nouveau toit pour l'hôtel de communauté a communauté d’agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne vient d’engager des travaux de charpente, de couverture et de maçonnerie pour la réfection de la toiture et la reprise des corniches de l’hôtel de communauté, situé sur la place du 13e Régiment de Génie. Le coût total de ce chantier, qui devrait durer sept mois, est de 530 000 €. Il est également prévu de déconstruire les cheminées afin de poser, sur la toiture, des panneaux photovoltaïques. L’accès au bâtiment se fait normalement durant la durée des travaux.

Les travaux doivent durer jusqu'en septembre. © l'Hebdo du Vendredi

EN BREF Les services de l'Etat s'activent pour l'accueil des Ukrainiens Avec l'aide des associations et des collectivités marnaises, le Service intégré de l'accueil et de l'orientation (SIAO) centralise les besoins et les logements disponibles pour accueillir dans le département les réfugiés ukrainiens. La préfecture de la Marne a relayé le flyer publié par la Direction générale des étrangers en France et invite les ressortissants ayant fui leur pays en guerre à contacter ses services : +33 3 26 26 13 67, ukraine@marne.gouv.fr.

Coronavirus : le vaccin de Novavax dans la Marne L'offre vaccinale du département est complétée depuis cette semaine par le vaccin Nuvaxovid de Novavax. Selon les autorités, il offre une efficacité de 90 % contre les formes symptomatiques de Covid et une protection totale contre les formes graves. Il s'agit d'un vaccin fondé sur une technologie « classique », comme celui de la grippe. Au total, 4 400 doses sont disponibles dans les centres de vaccinations de la Marne.

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Social

Fin de la grève au CAMSP d’Épernay

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La grève avait débuté le 31 janvier. © DR

Mobilisés depuis trois semaines pour protester contre la mise à l'écart de leur pédiatre, les travailleurs du Centre d’action médico-sociale précoce ont finalement obtenu gain de cause.

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a mobilisation a fini par payer. Depuis le 31 janvier, les travailleurs du Centre d'action médico-sociale précoce (CAMSP) d’Épernay avaient initié une grève illimitée afin de réclamer la réintégration de la médecin-directrice de la structure, écartée pour « une divergence sur le management de l’équipe », nous avait expliqué, à l’époque, Richard Claudon, directeur administratif du Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) et du CAMSP d’Épernay. Cet établissement, qui compte 14 employés, accueille chaque année environ 250 enfants présentant des déficits sensoriels, moteurs ou mentaux, et faisait appel, depuis 13 ans, à la même pédiatre. « On ne peut pas travailler sans elle, car elle connaît parfaitement le réseau des partenaires, justifiaient les grévistes. La réalité de terrain, c’est que retrouver une pédiatre qui connaît parfaitement le secteur, c'est très compliqué. » Après trois semaines de grève, mise en pause pendant les vacances scolaires, une réunion

a eu lieu, la semaine passée, entre la direction de l’institut Michel-Fandre, qui gère la structure, le syndicat CGT, venu soutenir les agents grévistes et la pédiatre limogée. Selon le directeur administratif du centre, il n’y avait rien à redire sur les compétences de la soignante, mais plutôt sur sa vision critique de la direction. Il semblerait que les choses aient été remises à plat et finalement, la pédiatre a été réintégrée, la grève a été levée, le travail a pu reprendre et, surtout, les jeunes patients et leurs parents ont pu être à nouveau accueillis, vendredi dernier. « Heureusement que le syndicat nous a soutenus, soufflait l’une des travailleuses du CAMSP d’Épernay. Ce qui a fait notre force, c’est d’avoir réussi à tenir pendant aussi longtemps. » Pour autant, tout n’a pas été résolu. La CGT a ainsi annoncé qu’elle « poursuivra aux côtés de salariés le combat », afin de réclamer des moyens et des embauches, l’amélioration des conventions collectives ainsi qu’une augmentation mensuelle de 183 €.

Une somme correspondant au coup de pouce accordé aux personnels sociaux et médicosociaux des hôpitaux publics, en février 2021, à la suite du Ségur de la santé, mais dont les services généraux, techniques et administratifs n'avaient pas bénéficié.

Simon Ksiazenicki

EN BREF Sessions de broyage gratuites autour d'Épernay Afin d’éviter les déplacements en déchetterie, de réduire le tonnage de déchets collectés et d’offrir du broyat pour enrichir les sols des habitants du bassin sparnacien, Épernay agglo Champagne propose, du 12 mars au 23 avril, des sessions de broyage de végétaux.

Chacun pourra, aux dates indiquées, amener ses tailles de haies et de branchages, d’une taille maximale de 12 centimètres, et repartira avec du broyat. Première session prévue ce samedi 12 mars, de 9 h 30 à 12 h 30, sur le terrain de football de Mardeuil, et, de 14 h 30 à 17 h 30, rue Rivière, aux Istres-et-Bury. Concernant Épernay, rendez-vous le samedi 19 mars, dans l’après-midi, au square Raoul-Chandon. Infos : epernay-agglo.fr

Vitic Œ Agrroéquipeme ent Sciences Env vironnement Filières Génér nérale,, Professionnelles & Te Techn De la 3ème à la a Li Licence Pro

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Des paniers solidaires pour les plus précaires à Dizy La Mutuelle sociale agricole (MSA) et la Caisse d'allocations familiales (Caf) organisent une distribution de paniers solidaires, ce vendredi 11 mars, à partir de 10 h, à la maison des associations de Dizy. En tout, 43 bénéficiaires de la CAF et de la MSA en situation précaire se verront remettre des lots composés de pommes de terre, poireaux, oignons, carottes, choux blancs, jus de pomme, faisselles et pommes issus de producteurs locaux.

Lycée - 13 3 rue d’Oger - Avize CFA/CFPP PA - 61 avenue de Maza ag gran - Aviz v e D Domaine i Vitic iti ole l - 33 rempart d du midi idi - Aviz i e

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Numérique

Numérique

Une journée pour s'éduquer aux médias et aux écrans

Nouveaux sites pour la ville et l'agglo

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ssociation qui œuvre depuis plus de 30 ans pour l’éducation aux images, Télé Centre Bernon organise un grand événement, ce mercredi 16 mars, au cinéma Le Palace d'Épernay. Le matin, conférence, débats et échanges avec des spécialistes de la question (associations, médiateur et expert en numérique, professeur, psychologue…) permettront aux participants de réfléchir sur les enjeux liés au développement de l’esprit critique, à la désinformation, aux réseaux L'éducation à l'image et aux écrans des enfants est primordiale. sociaux et aux écrans, no- © Nadine Doerlé tamment. L’après-midi sera consacrée à une restitution d’ateliers et à des témoignages de jeunes et d’éducateurs autour de ces mêmes thématiques. La journée se terminera à 17 h 30, avec la projection du film « Effacer l'historique », réalisé par Benoît Delépine et Gustave Kervern, une comédie moderne et audacieuse qui propose de réfléchir sur l’usage des nouvelles technologies et des réseaux sociaux. Avec ce nouveau rendez-vous, l’association Télé Centre Bernon entend poursuivre sa réflexion sur le décryptage des images et des médias en constante mutation (cinéma, télévision, plateformes, réseaux sociaux, internet, jeux vidéo…). Entrée libre.

S.K 4 Inscriptions : telecentrebernon.org

e site internet de la ville d’Épernay date de 2014 et celui d’Épernay agglo Champagne de 2017.

Dans un monde où la communication numérique est devenue prépondérante, il devenait urgent pour la municipalité de le dépoussiérer. « À l’échelle d’internet, huit ans, c’est énorme », confirme-t-on du côté de la ville. Afin de réaliser des économies d’échelle, les deux collectivités ont constitué un groupement de com- Le site internet de la ville d'Épernay date de 2014. © l'Hebdo du mandes, auquel d’autres com- Vendredi munes ont été associées, elles aussi intéressées dans la refonte de leur communication numérique : Bergères-les-Vertus, Blancs-Coteaux, Chouilly, Grauves, Pierry et Vert-Toulon.

La ville et l’agglo conserveront deux sites principaux, avec deux adresses distinctes comme actuellement, mais doté d’un socle technique unique. Il est ainsi envisagé une maquette graphique commune, avec une adaptation des couleurs et/ou du bandeau supérieur en fonction du site visité. Quant aux autres communes, elles bénéficieront d'une « usine à sites », soit des déclinaisons qui pourront être personnalisées. Objectif final : améliorer l’accès aux services publics, aux démarches administratives et à l'actualité des collectivités, faire la communication des différentes manifestations du territoire et des actions menées par les collectivités et enfin accroître la visibilité de l’agglo et ses communes.

Le projet pourrait aboutir avant la fin de l’année 2022. À noter que depuis 2017, Épernay se voit décerner chaque année 5 @ par l’association Villes internet pour son action en matière de numérique. Pour sa première année de participation, l’agglomération en a reçu trois.

S.K

Commerce

Les amateurs de vins ont rendez-vous à Champillon

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’est un événement attendu par les habitants de Champillon et d’ailleurs qui va faire son retour, ce week-end : le marché aux vins. La 24e et dernière édition en date avait eu lieu moins d’une semaine avant le premier confinement et le rendez-vous avait été mis en sommeil l’an passé. À l’occasion de cette 25e édition, les choses devraient revenir à la normale.

Le petit village situé sur les hauteurs de la vallée de la Marne, son comité des fêtes qui organise l’événement et De nombreuses régions viticoles françaises seront représentées. la trentaine de bénévoles mobilisés se préparent à vivre trois journées chargées ces vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 mars, avec même une nocturne le premier soir. Seront conviés plus de trente exposants, issus de quasiment toutes les régions viticoles de France : Alsace, Beaujolais, Bordeaux, Bourgogne, Côtes-du-rhône, Corse, Jura, Languedoc, Loire, Sud-Ouest, Côtes-de-Provence. Un vin étranger, dit « surprise », est également annoncé, sans oublier des stands des métiers de bouche (fromages, fruits de mer, viandes, viennoiseries, pâtisseries…). Pour l’occasion, le traditionnel marché du samedi matin, né pendant le premier confinement et pérennisé depuis, sera couplé au marché des vins. Avis aux amateurs de bonne chère !

S.K 4 Marché aux vins de Champillon, vendredi 11, de 16 h à 21 h, samedi 12, de 10 h à 20 h et dimanche 13 mars, de 10 h à 19 h, salle Henri-Lagauche, Champillon. Tarif : 2 € le verre.

Infos : champillon.com

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Marne

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Solidarité

Ils s'organisent pour les Ukrainiens et leurs animaux Grâce à la logistique et aux dons de nombreux citoyens, associations et entrepreneurs du bassin rémois, Catherine Frau a pu rejoindre, avec d'autres éleveurs canins, un convoi humanitaire pour aider les Ukrainiens et leurs animaux.

I

mpossible pour Catherine Frau, ancienne éleveuse canin à Hermonville, de rester passive face à la guerre qui sévit en Ukraine depuis le 24 février. D'autant qu'elle a tissé des liens d'amitié avec plusieurs confrères qui y vivent. « J'étais encore là-bas il y a quelques semaines, explique-t-elle. Je ne pouvais pas fermer les yeux et abandonner mes amis. L'une d'entre eux a quitté Kharkiv et se trouve en Roumanie avec ses chiens. Elle me les apportera bientôt en France, mais elle rejoindra ensuite l'Ukraine pour rester auprès de sa famille. Ces femmes font preuve d'une telle bravoure. Il fallait que je me rende utile, pour les humains et pour les animaux. » L'appel aux dons qu'elle a lancé sur les réseaux sociaux s'est très vite transformé en une véritable chaîne de solidarité. « Pauline Paillard, qui préside l'association de protection animale L'Espoir de Fusain, a été d'une grande aide. Elle a mobilisé l'ensemble de son réseau pour organiser des collectes et stocker les dons. » En seulement

A Reims comme ailleurs, la mobilisation citoyenne ne faiblit pas face au conflit qui touche l'Ukraine. © l'Hebdo du Vendredi

24 heures, l'équivalent de deux fourgons, com- naires, s'émeut Catherine. Si on pouvait les cloprenant notamment deux tonnes de croquettes, ner, il n'y aurait pas de guerre ! On a récupéré est réuni. Et cet élan de des couvertures et des vêLes dons réceptionnés tements chauds, des mégénérosité n'en finit pas dicaments, des boîtes de de s'élargir. Citoyens, enà Kharkiv et à Kiev trepreneurs, acteurs assoconserve, des pastilles ciatifs, vétérinaires, pharmaciens et autres pour purifier l'eau, etc. » commerçants du territoire rémois apportent leur Le jeudi 3 mars, un convoi humanitaire initié pierre à l'édifice. « Les gens ont été extraordi- par l'éleveuse Anne Dytrych, également juge in-

ternationale canin, se lance en direction de l'Ukraine. « Nous étions en contact, elle m'a confirmé leur départ le jour même. J'ai rejoint le convoi en Allemagne avec mon camion bondé. Nous sommes restés bloqués deux heures en Pologne à cause d'un accident sur la route, puis nous avons roulé jusqu'à la frontière ukrainienne, le vendredi. On a chargé les camions qui nous attendaient sur place avec l'aide de plusieurs jeunes femmes bénévoles et d'éleveurs ukrainiens. On sait que les dons ont bien été réceptionnés, principalement à Kharkiv, mais aussi à Kiev. » Faute de pouvoir atteindre ces deux villes pour retrouver d'autres amis éleveurs et les rapatrier, le groupe leur a laissé ses messages de soutien avant de rentrer en France, dans la nuit du 5 mars. Aussi difficile soit-elle sur le plan émotionnel, cette expérience conforte Catherine dans sa démarche. « Tant qu'on pourra passer la frontière, on continuera.

La collecte s'est poursuivie à Reims, dans le hangar de la société Floca-Rem, spécialement mis à disposition. On a trié les dons et conditionné 45 palettes filmées, prêtes à être acheminées. Mais on ne peut pas mobiliser indéfiniment cet espace. La Protection civile a donc repris la main. On va désormais se consacrer à l'accueil des gens et des élevages. » Car il y a aussi beaucoup à faire pour eux ici.

Sonia Legendre

Agriculture

La guerre en Ukraine, vue des exploitations marnaises

E

n 2014, déjà, l'agriculture se heurtait à l'embargo alimentaire mis en place par la Russie. La guerre qu'elle mène aujourd'hui contre l'Ukraine entraîne d'autres conséquences, toutes filières confondues. « Mais le premier message qu'on passe, c'est celui de la solidarité, dixit Hervé Lapie, président des fédérations des syndicats d'exploitants agricoles de la Marne et du Grand Est. On doit aider les Ukrainiens, tant sur l'alimentation que sur l'accueil. On a aussi interpellé le ministre de l'Agriculture pour Les agriculteurs craignent une nouvelle envolée de leurs coûts de production. © l'Hebdo du Vendredi qu'il reste aux commandes jusqu'à l'élection présidentielle. » Depuis le début de cette crise, les prix du blé et du maïs se rapprochent dangereusement des 400 euros la tonne et déstabilisent les marchés mondiaux. De quoi craindre des pénuries ? « L'agriculture française est capable d'assurer l'autosuffisance, relativise le porte-parole.

Même si l'élevage, en particulier les porcs et les volailles, souffrira davantage du manque de céréales.

Des pays de l'Afrique du Nord comme la Tunisie, le Liban ou l'Egypte en ont aussi grandement besoin.

On peut agir sur le positionnement des producteurs de blé, mais les filières végétales et animales doivent travailler ensemble. » L'Ukraine représente également 50 % des exportations d'huile de tournesol. « On ne sait pas si elle pourra produire cette année, sachant que les maïs et les tournesols se sèment en avril. » Autre inquiétude soulevée par la profession : le sucre, très présent dans la Marne, et surtout l'accès aux ressources en énergie pour le transformer. « On a misé sur le gaz pour se passer des énergies fossiles. Plus globalement, le coût de production dans nos fermes va exploser. » A suivre.

S.L

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Marne

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Manifestation

Une marche pour « replacer l’urgence climatique au cœur du débat » Baptisée « Look up », la marche pour le climat se déclinera un peu partout en France, ce samedi 12 mars.

A Reims, le cortège s’élancera à partir de 16 h, de la Porte de Mars.

S

ur fond de guerre en Ukraine, le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) sur les impacts du changement climatique, publié le 28 février, est quasiment passé inaperçu. Les alertes des chercheurs sont pourtant éloquentes : sans mesures urgentes pour limiter la hausse du thermomètre à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, l’adaptation au dérèglement climatique deviendra plus coûteuse, limitée et, dans certains cas, tout simplement impossible. C'est dans ce contexte tendu que les associations climatiques et sociales appellent une nouvelle fois les Français à descendre dans la rue pour replacer l’urgence climatique et sociale au cœur du débat public et médiatique. Ces marches « Look up » se nomment ainsi en référence au film « Don’t

look up », succès de la fin d'année 2021, qui a permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs. « Ce film dresse un parallèle évident avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies, explique Alexy, porte-parole d'ANV-COP21 Reims, l'une des quinze associations et organisations climatiques et sociales appelant à participer à la mobilisation rémoise. L’urgence climatique est désormais indéniable, mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, nos dirigeants politiques et économiques sont dans le déni ».

A un mois du premier tour des élections présidentielles, la marche de samedi s'adresse donc directement aux candidats, mais aussi aux élus locaux et au grand public, « pour replacer l’urgence climatique et sociale au cœur du débat public et médiatique ». « Que ce soit à l'échelle du pays ou au niveau local, nos décideurs ne sont pas à la hauteur des enjeux », estime Alexy. Et le militant de prendre comme exemple, la politique bas carbone du Grand Reims. « Il y a des ambitions, mais il faut mettre en place des choses concrètes. Les mesures ne sont pas chiffrées si bien qu'elles ressemblent davantage à une lettre d'intention. Et elles sont d'autant plus

Samedi 12 mars, les marches Look up auront lieu dans plus d’une centaine de villes en France, dont Reims. © l'Hebdo du Vendredi

discutables qu'elles sont moindres que celles ratifiées par la France au niveau européen ».

Pour rappel, l'UE s'est fixée comme objectif de réduire ses émissions carbone d'au moins 55 % d'ici 2030. « Les dommages causés par le dérèglement climatique se font déjà ressentir aujourd’hui. Ce n’est plus une ques-

tion de générations futures, cela se passe partout et maintenant. Chaque jour compte pour agir. Le 12 mars, nous donnerons à l’urgence climatique la place qu’elle mérite dans le débat public. »

Julien Debant

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Urbanisme

Un geste architectural fort pour la future Esad L'école d'art et de design de Reims (Esad) bénéficiera d'ici 2025 de nouveaux locaux : un bâtiment dessiné par Jean-Pierre Lott qui doit être le symbole de la reconversion du secteur Port Colbert.

C

ela fait des années que la transformation de la zone industrielle dite du Port Colbert est évoquée par la collectivité, sans que l'on puisse réellement se faire une idée concrète de ce vaste projet. Mais depuis mardi, on peut enfin imaginer à quoi ressemblera ce nouveau quartier dédié à l'enseignement et à l'innovation. La collectivité a ainsi dévoilé l'architecture d'un des bâtiments structurants de ce secteur d'avenir : celle de la fuLe futur établissement, côté canal, aura pour voisin Les Magasins Généraux, mais aussi l'école ture Esad. Et le moins que l'on puisse dire, c'est Neoma BS. ©Jean‐Pierre Lott qu'à l'échelle de Reims, ce projet dessiné par JeanPierre Lott ne devrait laisser personne indifférent. cocon et on recherchait un geste architectural fort, ment artistique. Aujourd'hui, les locaux de Toute en béton et en courbes, via de nombreuses si bien que pour nous, ce qui était extrêmement iml'Esad sont vieillissants et répartis sur deux sites terrasses végétalisées, la création de l'architecte paéloignés : près de la cathédrale, rue Libergier, et à portant, c'est que l'Esad soit le totem de la métarisien détonne par rapport morphose de la ville dans côté du planétarium, à Franchet d'Esperay. « En aux projets souvent très ce quartier, marquant les plus du côté totémique, ce qui était recherché, c'est Galerie d'exposition, consensuels vus dans la esprits, tout en rendant le côté pratique, indique Pascal Labelle, adjoint au auditorium et cité des sacres, à l'image maire en charge de la culture et président de l'Esad. hommage au passé inamphithéâtre sur le toit dustriel de ce secteur ». Le projet de Jean-Pierre Lott était le seul qui de la récente Arena, aussi fonctionnelle que disCe nouveau bâtiment va répondait à 100 % aux besoins des enseignants crète sur le plan architectural. « Lors des Assises peut-être changer le regard sur la cité des sacres, et étudiants. » Au nombre de 235 aujourd'hui, de l'attractivité, on a beaucoup parlé des monumais surtout la vie de l'école rémoise fondée en l'effectif étudiant pourra être porté à près de 300 ments de Reims, explique Catherine Vautrin, prédans les nouveaux locaux du Port Colbert, deux 1748, ce qui fait d'ailleurs d'elle l'une des plus ansidente du Grand Reims. Notre ville n'est pas un ciennes de France dans le domaine de l'enseignefois plus spacieux que ceux existants. Conçu sur

cinq niveaux et s'étalant sur une superficie de près de 9 000 m², le futur bâtiment servira en premier lieu à la population estudiantine, mais aussi aux habitants.

En plus des nombreuses classes de cours, le projet prévoit différents espaces, le plus souvent modulables, certains ouverts au grand public et pouvant fonctionner même si l'Esad est fermée. Cette volonté de s'ouvrir sur la ville se traduit par une entrée principale spectaculaire, marquée par une grande verrière, derrière laquelle se trouve un vaste hall d'accueil. Il permet d'accéder directement à une galerie de 400 m², lieu permettant d'exposer le travail des étudiants à la vue du grand public. De même, les ateliers de fabrication seront visibles de l'extérieur, via de grandes ouvertures. En plus des salles de cours, on trouvera également une bibliothèque, mais aussi un auditorium d'une capacité de 250 places permettant notamment d'accueillir divers rendez-vous culturels ouverts au public. Irriguant l'ensemble, une rampe impressionnante sillonne littéralement les différents niveaux jusqu'au toit rendu accessible et où se trouvera un jardin paysager, mais aussi un amphithéâtre en plein air. Le début des travaux, au coût prévisionnel de 35 millions d'euros, financés par le Grand Reims avec le soutien envisagé du Grand Est et de l'Etat, est programmé pour octobre 2023, sachant que l'objectif de la nouvelle Esad est de faire sa première rentrée en septembre 2025.

J.D

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Droits des femmes

« Le sport est un droit fondamental pour toutes » Ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu a choisi Reims pour évoquer, le 8 mars, la maternité des sportives de haut niveau. Elle a ensuite fait partie du jury du concours d'éloquence orchestrée par les footballeuses du Stade de Reims.

Q

uand on évoque la journée internationale des droits des femmes, on a parfois l'impression qu'il s'agit d'une action symbolique. La ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, a souhaité démontrer le contraire en se rendant à Reims, mardi dernier.

La championne du monde de natation a d'abord animé, au Creps de Bezannes, une grande conférence autour de l'accompagnement des sportives de haut niveau dans leur grossesse et leur maternité. Elle en a profité pour présenter le guide « Sport de haut niveau et maternité, c’est possible ! » à destination des athlètes, mais aussi des acteurs du monde du sport qui entraînent les sportives de haut niveau et forment celles de demain. Étaient conviée, à distance, la nageuse artistique et médaillée olympique (2000) Virginie Dedieu et Isabelle Yacoubou, argentée avec l’équipe de basket tricolore aux JO de 2012. En chair et en os se trouvait Mélanie Devaux, capi-

La ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, en compagnie de la capitaine du Champagne Basket Féminin, Mélanie Devaux. © l'Hebdo du Vendredi

taine du Champagne Basket féminin, bien placée pour évoquer le sujet. « Le club m’a tout de suite accompagnée et soutenue dans ma grossesse,raconte la joueuse de 30 ans qui Du Creps a récemment mis sa carrière entre parenthèses. Je suis diau Stade minuée physiquement et j’ai arrêté la compétition, mais je suis toujours active.

C'est important d'accompagner les futures mamans dans une préparation physique qui servira

avant et après l’accouchement. » La ministre déléguée ne pouvait qu'acquiescer : « Le 8 mars, c'était important pour moi de réaffirmer que le sport est un droit fondamental pour tous et toutes, a-telle déclaré, notamment les de Reims sportives de haut niveau qui peuvent faire ce choix de la maternité, sans faire une croix sur leur carrière. Tous les acteurs doivent être conscients de cette problématique. Il faut

qu’on en parle et qu’on y consacre du temps et des moyens. Mais il faut aussi faire passer le message, à toutes les femmes, que le sport est essentiel, pendant et après la grossesse ».

L'ancienne nageuse a ensuite pris la direction de l'amphithéâtre du Cellier, une salle culturelle du centre-ville rémois, où elle avait rendez-vous avec les joueuses du Stade de Reims. Membre du jury de la finale du concours d'éloquence du club (aux côtés, notamment, de Vitalie Taittinger, présidente du champagne homonyme, et du président rémois, Jean-Pierre Caillot), Roxana Maracineanu a comparé ce concours à « un geste citoyen » et ajouté : « Le principal droit que nous avons toutes, c'est de pouvoir nous exprimer. » Elles l'ont fait brillamment, comme la joueuse ukrainienne Tanya Romanenko. Sur le thème du « mental face aux défis », elle a logiquement évoqué l’appel passé à sa maman, le 24 février, au moment de l’offensive russe sur son pays natal. À son tour, Magou Doucouré a raconté avec vigueur les insultes racistes dont elle avait été victime, le 9 janvier, lors d’un match à Lens. Après six plaidoiries, les deux joueuses précitées ont finalement gagné le droit de représenter leur club, en avril prochain, lors de la finale nationale des clubs de Division 1.

Roxana Maracineanu, qui avait accueilli la finale masculine l'an passé, au sein de son ministère, y gardera sans doute un œil attentif.

Simon Ksiazenicki

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Sport

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Basket LF2 (20e j.) : Champagne Basket (4e) - Toulouse (1er)

Match au sommet pour les Pétillantes

A

trois journées de la fin de la saison régulière, les Pétillantes enchaînent les succès.

Samedi dernier, elles ont signé une quatrième victoire de suite sur le terrain de La Glacerie (83-65), leur permettant de consolider leur 4e position au classement, objectif déclaré de la saison, tout en conservant l'espoir de grappiller une, voire deux places. La toute première, occupée par Toulouse, est en revanche inatteignable.

Et c'est justement le leader qui est au menu du Cham- Alexa Middleton et les Pétillantes reçoivent Toulouse à René‐Tys. pagne Basket Féminin, sa- © l'Hebdo du Vendredi medi 12 mars. Sur leur parquet de René-Tys, les joueuses de Julien Pincemin, bien qu'en grande forme, auront fort à faire face à une équipe qui n'a cédé qu'à trois reprises en championnat. La dernière défaite de Toulouse remonte au 20 novembre, c'était à domicile face à Mondeville (58-68). Depuis, les joueuses de la ville rose restent sur 11 victoires d'affilée, écrasant leurs adversaires, à l'image de la dernière où elles ont pris justement leur revanche sur Mondeville, pourtant 2e du classement, sur le score sans appel de 78 à 57. Le défi s'annonce donc immense pour Alexa Middleton et ses coéquipières qui s'étaient inclinées 69-57 lors du match aller.

J.D

Basket-ball Betclic Elite (22e j.) - Champagne Basket (15e) Pau-Lacq-Orthez (7e)

Châlons-Reims au bord du gouffre

A

mesure que la fin de championnat se rapproche, les journées se suivent et se ressemblent pour le Champagne Basket. Le week-end dernier, sur le parquet de Cholet, considéré il y a encore deux semaines comme un adversaire direct, Jessie Begarin et ses coéquipiers ont été largement dominés, cédant au final sur le score sans appel de 75-56. Un échec d'autant plus cuisant qu'il efface le En difficulté, Gani Lawal et le Champagne Basket doivent gain du match aller, remporté impérativement se réveiller. © l'Hebdo du Vendredi par neuf points d'écart, si bien qu'en cas d'égalité entre les deux équipes au classement final, c'est Cholet qui passerait devant.

Mais pour qu'une telle éventualité survienne, il faudrait déjà que Châlons-Reims réussisse à enchaîner les victoires, comme en janvier, lorsque le club champenois avait battu successivement Strasbourg et Bourg-en-Bresse. Depuis, l'union marnaise a perdu à quatre reprises, ne remportant qu'une seule rencontre aux dépens de la lanterne rouge, Fos-sur-Mer, et flirte désormais avec la zone de relégation.

Dans ce contexte, la réception de Pau-Lacq-Orthez, vendredi à Châlons, s'annonce autant périlleuse que jouable. Actuelle 7e de Betclic Elite, la formation paloise reste sur un succès à domicile face au Portel (75-70). Cette courte victoire survient après deux échecs en déplacement, chez le rival limougeaud (85-75) et à Fos-sur-Mer (72-70), qui lui avaient miné le moral. Preuve en est que Pau, bien que calibré pour une qualification en play-offs, est prenable sur un match, même pour une équipe de Châlons-Reims qui semble à côté de ses baskets.

J.D

4 Champagne Basket - Toulouse, samedi 12 mars, à 20 h, à Reims.

4 Champagne Basket - Pau-Lacq-Orthez, vendredi 11 mars, à 20 h, à Châlons.

Football L1 (28e j.) : Angers (14e) - Reims (13e)

Oscar Garcia, l'as du coaching

R

evenu de nulle part.

C'est le constat que dressaient certains observateurs, dimanche soir, à l'issue de la rencontre entre Reims et Strasbourg, qui s'est finalement soldée par un match nul (1-1). Bien sûr, Oscar Garcia, le coach rémois, ne partageait pas cette analyse, en conférence de presse, estimant que son équipe « a mérité de prendre un point ». Mais si on déroule le fil du match, le constat est sans appel : les Champenois n'ont cadré Les remplacements de l'entraîneur rémois se montrent souvent décisifs. © l'Hebdo du Vendredi qu'une frappe et ils ont attendu la 84e minute pour le faire. Heureusement pour l'entraîneur Catalan, ce fut suffisant pour revenir dans une partie qui semblait mal embarquée. « Les remplaçants ont fait un bon travail, a-t-il souligné, en référence au passeur décisif, Arber Zeneli et au buteur, Jens Cajuste. Je suis content pour (Jens) Cajuste, car il a pris un coup, il a voulu continuer et il a marqué. » Le coaching du technicien rémois fait d'ailleurs mouche depuis le début de la saison puisque son équipe est celle des cinq championnats européens majeurs qui a marqué le plus de buts (13) par des remplaçants.

Garcia aura donc de nouveaux choix à faire, dimanche, lors du déplacement de son équipe sur la pelouse d'Angers, une formation en perdition qui s'est inclinée consécutivement à six reprises. Alors que le Stade de Reims a désormais dix points d'avance sur le 19e, cette fin de saison devrait permettre de réintégrer les blessés et, pourquoi pas, de se lâcher un peu.

S.K

4 Angers - Reims, dimanche 13 mars, à 15 h, au stade Raymond-Kopa et sur Prime Video

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Sorties

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Concert - Le Salmanazar

Festival

Jazz à quatre mains

Le Cabaret Vert promet cinq jours de folie

L

es habitués du Salmanazar commencent à bien connaître Joce Mienniel. Après deux saisons de résidence artistique avec le compositeur et flûtiste émérite, la scène de création et de diffusion sparnacienne a souhaité poursuivre sa collaboration avec l’artiste polymorphe, à travers une convention musique de l’Office national de diffusion artistique (Onda).

Avec la crise sanitaire, Joce Mienniel n’a pas pu proposer l’intégralité des concerts initialement prévus et c’est la raison pour laquelle Le Salmanazar a décidé de prolonger l’aventure.

En ce mois de mars, il a donné rendez-vous à une légende du jazz contemporain, Henri Texier. À la fois contrebassiste, multiinstrumentiste, chanteur, chef d'orchestre et compositeur, le musicien de 77 ans est une figure emblématique de ce style musical inépuisable.

Né au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Henri Texier a vécu l’arrivée du jazz sur le Vieux Continent, au cœur d’une génération décomplexée et avide d’expérimentation, et contribué à son essor, en jouant notamment dans des clubs parisiens aux côtés de Chet Baker, Bill Coleman, Bud Powell ou encore Dexter Henri Texier est une figure incontournable du jazz français. © Sylvain Gripoix Gordon. Riche de dizaines d’enregistrements, tour à tour comme leader, coleader ou sideman, la carrière d’Henri Texier s’est encore étoffée d’un nouvel album, « Heteroklite Lockdown », enregistré en trio pendant le confinement.

Son association avec Joce Mieniel, le temps d'une soirée, devrait faire des étincelles. Incontournable pour tous les fans de jazz.

S.K 4 Duo Joce Mienniel et Henri Texier, mardi 15 mars, à 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h. Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr

L

e plus grand festival du Grand Est a dévoilé l'intégralité de la programmation de son édition 2022. Ce sont ainsi près d'une centaine d'artistes qui se relaieront durant les cinq jours du festival, du 17 au 21 août prochains à Charleville-Mézières. L'affiche musicale promet d'atteindre des sommets avec des indémodables (Slipknot, Pixies et Madness), des blockbusters francophones (Stromae, Orelsan et Vald), des pointures urbaines (Her, SCH et Laylow), des folies électroniques (Vitalic, Paula Temple et La Fleur), des voix françaises éternelles (Véronique Sanson et Gaëtan Roussel), la nouvelle génération pop (Aurora, Eddy de Pretto, Marc Rebillet) et encore beaucoup d'autres, dont l'ultime rock'n'roll star de notre époque : Liam Gallagher ! Et à cette programmation plus que réjouissante s'ajoutent toujours un festival BD, Parmi les têtes d'affiche figure Stromae, attendu du cinéma, des arts de rue et bien sûr un le 17 août sur la grande scène ardennaise. © DR engagement historique en faveur du développement durable : le tout piloté par l'association FLaP et ses 2 500 bénévoles âgés de 14 à 82 ans !

J.D 4 Infos : cabaretvert.com

Agenda SPECTACLES SAMEDI 12 MARS THÉÂTRE : « WILD WEST WOMAN » MJC D’AŸ

Charlotte Bornfree, Rose Wise et Sally Davis. L’une est esclave dans une plantation, l’autre l’esclave domestique de son époux et la dernière esclave sexuelle. Un jour, leur vie va basculer et elles partiront vers l’Ouest, en quête de liberté. Une pièce construite comme une mini-série télé de neuf épisodes À 18 h, salle Sabine-Sani, MJC d’Aÿ. Durée : 4 h avec entracte.

Tarifs : 5 et 8 €. Infos : 03 26 55 18 44 et contact@mjc-ay.com EXPOSITIONS JUSQU’AU VENDREDI 1ER AVRIL MONIQUE ET CLAUDE BIVER - OGER

Monique et Claude Biver exposent leurs peintures, des huiles, acryliques et pastels figuratives.

Vernissage, vendredi 4 mars, à 18 h 30 Du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h, et le week-end sur rendez-vous, champagne Chapuy, 10, rue de Champagne, Oger.

Infos : 03 26 57 51 30.

JUSQU’AU SAMEDI 16 AVRIL « L’EMPREINTE DE TOUTE CHOSE » MÉDIATHÈQUES

Béatrice Meunier-Dery s’intéresse à la fragilisation des écosystèmes et aux déséquilibres provoqués par le changement climatique, au travers de séries de dessins, de notes, de croquis, d’ouvrages textiles, d’expérimentations photographiques et d’objets d’origines diverses.

Jusqu’au samedi 16 avril, aux horaires d’ouvertures des médiathèques Simone-Veil et Daniel-Rondeau d’Épernay.

Entrée libre.

EN BREF CONCERTS SAMEDI 12 MARS EVA QUEEN - LE MILLESIUM

La jeune niçoise (20 ans) aux millions de vues sur YouTube et aux deux albums studio plébiscités par le public fait la tournée grandes salles de France avec sa musique pop urbaine et RnB. À 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 39 à 65 €.

ANNULÉ

Infos : lemillesium.com

MARDI 15 MARS DUO MIENNIEL / TIXIER - LE SALMANAZAR

Le flutiste Joce Mienniel convie le célèbre jazzman Henri Texier pour un duo inédit de musiciens géniaux. À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, Épernay. Durée : 1 h.

Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr JEUDI 17 MARS HUGUES AUFRAY - ÉPERNAY

« Pour la dernière fois... », une tournée intimiste dans les églises et les cathédrales du pays par le célèbre chanteurconteur. À 20 h, église Notre-Dame, Épernay. Tarifs : 42 et 44 €.

DIMANCHE 20 MARS HARMONIE DES TONNELIERS - ÉPERNAY

Un programme musical riche et varié autour de « Bohemian Rapsody » de Queen, « Aria » de Jean-Sébastien Bach et un medley de musiques de films, notamment. À 15 h, salle Odile-Kopp, 1, avenue de Middelkerke, Épernay.

Gratuit.

LOISIRS SAMEDI 12 MARS ROLLER HOCKEY : ÉPERNAY - GARGES

Les Bombardiers d’Épernay affronteront les Tigres de Garges dans le cadre de la 15e journée du championnat de Ligue Élite. À 20 h, gymnase Maigret, 8, rue de Verdun. Payant.

VENDREDI 18 MARS SOIRÉE JEUX - ÉPERNAY

Les bibliothécaires proposent une soirée jeux en famille ou entre amis : jeux de plateau, de société, de stratégie, d’adresse pour petits et grands.

De 19 h 30 à 22 h, Maison pour tous, 39, avenue de Middelkerke. Gratuit. Inscription : 03 26 55 00 01

Infos : fnacspectacles.com et leclercbilletterie.com VENDREDI 18 MARS DADJU - LE MILLESIUM

Concert « P.O.A Miel tour », le premier album de Dadju certifié disque de diamant, vendu à plus de 700 000 exemplaires dans le monde. À 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 39 à 59 €.

SAMEDI 19 MARS BÉBÉS JOUEURS - ÉPERNAY

Un moment ludique avec les petits de moins de 3 ans, autour du jeu et des livres, par les bibliothécaires d’Épernay.

Doudous et biberons sont les bienvenus.

De 10 h à 12 h, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur Langevin, Épernay. Gratuit. Infos : mediatheque.epernay.fr

Infos : lemillesium.com

SAMEDI 19 MARS VIANNEY - LE MILLESIUM

Sortie au printemps 2020 à la suite du confinement, la chanson « N’attendons pas » de Vianney a donné naissance à son troisième album, à l’automne suivant. C’est désormais grâce à une tournée que le chanteur va pouvoir retourner à la rencontre de son public. À 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 39 à 59 €.

Infos : lemillesium.com

Harry Potter et compagnie au Palace

DIMANCHE 20 MARS RANDONNÉE DES ÉTANGS SAINT-MARTIN-D’ABLOIS

L’association Nature et patrimoine ablutien organise une randonnée à la découverte des étangs de Saint-Martind’Ablois. Parcours de 8 et 12 km.

Départ dès 8 h 30, place de la Foulerie Saint-Martin-d’Ablois.

Tarif : 5 €. Infos : 07 89 33 13 86.

Alors que le film « Les Animaux fantastiques 3 » sortira en salle le 13 avril prochain, le cinéma d'Épernay propose de (re)découvrir tous les longs-métrages inspirés des œuvres de l’autrice J. K. Rowling. Pour débuter, Le Palace projettera, du mercredi 16 au dimanche 20 mars, les deux premiers volets de la saga Harry Potter, en version restaurée.

Chaque semaine permettra d'avancer dans l'octalogie consacrée au jeune sorcier, puis ce seront les deux films issus des « Animaux fantastiques » qui seront diffusés, en avril, avec deux avant-premières du dernier volet de cette trilogie pour conclure ce cycle.

Tarifs : 6 €, 5 € pour les moins de 14 ans. Infos : le-palace.fr

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Sorties

Du 11 au 17 mars 2022 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Chiner

Cinéma - Montmirail

Catherine Frot au Don Camillo

VENDREDI 11 MARS FISMES - BOURSE PUÉRICULTURE & VÊTEMENTS ÉTÉ

17 h à 20 h - Salle des fêtes, 28, rue de la Huchette

M

REIMS – BRADERIE SOLIDAIRE

algré sa taille modeste, la ville de Montmirail dispose d’un cinéma de grande qualité et apprécié des locaux, le Don Camillo. Avec ses deux salles, l'établissement est en capacité de proposer, six jours sur sept, les dernières sorties aux 3 500 habitants de cette commune située aux confins de la Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne. Mais aussi des événements originaux, comme le festival de cinéma de Montmirail qui se tiendra ce week-end. Une invitée de marque La célèbre actrice viendra présenter « La Fine Fleur ». © DR y sera présente, vendredi soir : Catherine Frot.

L’actrice aux deux César viendra échanger avec le public à l’issue de la projection de « La Fine Fleur », en compagnie du réalisateur du film Pierre Pinaud et de l’acteur Melan Omerta. Sélectionné par le Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez en 2021, ce long-métrage raconte l’histoire d’une grande créatrice de roses française, Eve Vernet, incarnée par Catherine Frot, dont la petite exploitation est sur le point d'être rachetée par un concurrent puissant (Vincent Dedienne). Pour la sauver, elle engage trois employés en insertion sans aucune compétence horticole qui vont l’embarquer dans une drôle d’aventure. Une comédie sociale qui rend hommage à un savoir-faire français, la culture des rosiers, qui vit une crise méconnue depuis la fin des années 1980. Le lendemain, une compétition de courts-métrages permettra au public de découvrir six films qui tenteront de décrocher les Prix du jury, des lycéens et du public.

10 h à 16 h 30 – Service du vêtement, 19/25, rue du Jard

4 « La Fine fleur », vendredi 11 mars, à 20 h 30 ; Concours de courts-métrages,

A partir de 6 h - Rue Henry Dunant

samedi 12 mars, à 19 h 30, cinéma Le Don Camillo, Montmirail. Tarif : 6 € la séance.

Infos : cineode.fr/le-don-camillo

FISMES

S.K

SAMEDI 12 MARS CHÂLONS - BRADERIE POUR L'UKRAINE

14 h à 17 h - Secours Populaire, 7, rue de la Charrière DORMANS FRIPERIE DU SECOURS POPULAIRE

REIMS - SALON CHAMPENOIS DU VÉHICULE

FISMES

Bourse d'échanges de pièces automobiles anciennes 9 h à 18 h - Entrée : 14€ - Parc des expositions

9 h à 17 h – Château de Dormans

DE COLLECTION

BOURSE PUÉRICULTURE & VÊTEMENTS ÉTÉ

9 h à 17 h - Salle des fêtes, 28, rue de la Huchette

REIMS - MARCHÉ AUX LIVRES

REIMS - SALON CHAMPENOIS DU VÉHICULE DE COLLECTION

8 h 30 à 17 h 30 - Halles du Boulingrin REIMS - VIDE-GRENIERS

Bourse d'échanges de pièces automobiles anciennes 8 h 30 à 19 h - Entrée : 14€ - Parc des expositions

7 h 30 à 17 h 30 - Salle Goulin, rue de la Neuvillette

REIMS – PUCES DES COUTURIÈRES

8 h 30 à 14 h 30 - Salle des fêtes

10 h à 18 h – Maison de quartier Trois Piliers, 29, rue Pongivart, Reims

TOURS-SUR-MARNE - VIDE-POUSSETTES

SAMEDI 19 MARS DORMANS – BRIC À BRAC DU SECOURS

DIMANCHE 13 MARS

POPULAIRE

CORMONTREUIL - VIDE POUSSETTES

9 h à 17 h – Château de Dormans

DORMANS

DIMANCHE 20 MARS

FRIPERIE DU SECOURS POPULAIRE

DORMANS – BRIC À BRAC DU SECOURS

9 h à 16 h - Salle polyvalente, boulevard Alsace-Lorraine

9 h à 17 h – Château de Dormans

POPULAIRE

EPERNAY - VIDE-GRENIERS DU TRIANGLE MAGIQUE

9 h à 17 h – Château de Dormans MONTMIRAIL - BOURSES AUX COLLECTIONS

9 h à 17 h - Salle Roger Perrin, 17, avenue Charles de Gaulle

BOURSE PUÉRICULTURE & VÊTEMENTS ÉTÉ

9 h à 12 h - Salle des fêtes, 28, rue de la Huchette

SEPT-SAULX - VIDE-DRESSING

9 h à 15 h - Salle Maurice Lambert

GERMAINE - VIDE-POUSSETTES

7 h 30 à 14 h 30 - Foyer Rural

TINQUEUX - BOURSE AUX VÊTEMENTS & JOUETS

LOIVRE - VIDE-POUSSETTES

10 h à 17 h - Salle des fêtes, rue de la Croix Cordier

8 h 30 à 16 h 30 - Salle des fêtes

MOURMELON-LE-GRAND - VIDE-DRESSING

9 h à 17 h - Centre culturel Napoléon III

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du vendredi 11 au mardi 15 mars MURDER PARTY ven 14H30 - 17H30 20H30 sam 14H30 - 20H45 dim 10H45 - 17H30 20H30 lun

14H30 - 20H30 mar 14H30 - 20H30 PERMIS DE CONSTRUIRE ven 14H30 - 17H30 20H30 sam 14H30 - 17H30 20H45 dim 14H45 - 17H45

20H30 lun 14H30 - 20H30 mar 14H30 - 20H30 GOLIATH ven 17H15 - 20H20 sam 14H15 - 17H15 20H45 dim 10H45 - 14H15 17H15 - 20H20 lun

14H15 - 20H20 mar 14H15 - 20H20 UN AUTRE MONDE ven 14H30 - 17H30 sam 17H30 dim 17H30 - 20H30 lun 14H30 mar 20H30 ONODA dim 17H* lun 20H* ANNETTE ven 20H30* mar 14H15* THE BATMAN ven 14H - 17H* 20H sam 14H - 16H30* 17H15 - 20H dim 14H - 17H 20H* lun 14H -

20H mar 14H - 20H ENQUETE SUR UN SCANDALE D’ETAT ven 14H15 dim 14H15 MAIGRET mar 17H30 sam 17H30 dim 11H lun 20H30 UNCHARTED ven 14H15 - 17H15 20H30 sam 20H30 dim 10H45 - 14H15 20H20 lun 14H15 mar

14H15 - 20H20 HOOPER ET LE HAMSTER DES TENEBRES

sam 14H15 dim 11H

MAISON DE RETRAITE ven 14H30 - 20H45 sam 17H30 - 21H dim 10H45 - 14H30 20H30 lun 14H30 -

20H30 mar 14H30 - 20H30 SUPER-HEROS MALGRE LUI sam 14H30 - 21H dim 17H45 VAILLANTE sam 14H30 dim 10H45 - 14H30

*VOST

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Loisirs

Du 11 au 17 mars 2022 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Est-ce vraiment nécessaire de vous mettre autant de pression pour relever de nouveaux challenges ?

Vous devriez vous ménager un tant soit peu : octroyez-vous des moments de détente.

La semaine jouera aux montagnes russes avec vous. Cependant, en écoutant votre intuition, en étant attentif(ve) aux autres et au monde, vous devriez traverser la période sans encombre.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

La semaine s’annonce plutôt tendue : en effet, vous refuserez de rentrer dans le droit chemin, et, de ce fait, on vous demandera de rendre des comptes sur vos faits et gestes.

La vie est faite de choix et il est grand temps que vous fassiez les vôtres. Ne vous défilez pas et surmontez les doutes nés il y a peu de peurs légitimes, mais désormais obsolètes.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

La pression professionnelle sera extrêmement forte et il faudra vous poser les bonnes questions pour ne pas risquer de verser dans la confusion. Côté cœur, les tentations seront nombreuses.

Tout domaine confondu, c’est une excellente semaine qui vous attend. C’est le moment pour améliorer votre situation en vous lançant dans de nouveaux défis d’envergure.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Vous aurez de belles opportunités de vous faire valoir sur le plan professionnel, mais l’affectif ne sera pas en reste, si ce n’est qu’il faudra sans doute aussi lever certaines ambiguïtés.

La semaine s’annonce comme un bon cru. Une période qui vous permettra de négocier une évolution professionnelle. Vous gagnerez en marge de manœuvre et en indépendance.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Quels que soient les motifs de votre insatisfaction, il ne faudra pas chercher quelque forme de compensation que ce soit : mieux vaut vous poser les bonnes questions et rectifier le tir.

Aujourd’hui, c’est vous qui passerez à l’avant-plan, dans un climat où il importera de vous déchaîner, non pour faire n’importe quoi, mais au sens littéral de vous libérer de vos limitations.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Profitez de la conjoncture astrale pour vous remettre en mouvement, au sens propre comme au figuré. Il conviendra d’éviter toute forme d’excès.

Côté cœur, ne commettez pas d’impairs !

Cette semaine, vos perspectives de développement prendront l’aspect d’un parcours vous menant de surprise en surprise. Le moment est peut-être venu de passer à la vitesse supérieure.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

5° 14°

8° 10°

Lundi

6° 11°

4° 14°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

Moyenne

Moyenne

La CLCV vous informe Copropriété : les prestations hors contrat Le décret n° 2015-342 du 26 mars 2015 définissant le contrat type de syndic de copropriété détermine aussi la liste des prestations pouvant donner lieu au versement d’une rémunération spécifique complémentaire. Cette liste est limitative, elle comprend 18 prestations classées en 6 catégories : - Prestations relatives aux réunions et visites supplémentaires.

- Prestations relatives au règlement de copropriété et à l’état descriptif de division.

- Prestations de gestion administrative et matérielle des sinistres.

- Prestations relatives aux travaux et études techniques dont la liste est fixée à l’article 44 du décret du 17 mars 1967.

- Prestations relatives aux litiges et contentieux (hors recouvrement de créances auprès des copropriétaires).

- Autres prestations (détaillées dans le décret).

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com