Jean-Pierre Caillot se raconte
Président du Stade de Reims depuis 2004, Jean-Pierre Caillot fait partie des personnalités régionales, mais aussi du football français. Il a décidé de raconter son histoire à travers une autobiographie intitulée « Ce n’est pas que du football » (Hugo Sport, 308 p., 19,95 €), qui sortira le 3 no vembre prochain. Le patron du club y retrace son enfance à Reims, sa pas sion précoce pour le club de sa ville, son ascension dans le monde des affaires, son entrée au Stade de Reims, les grands moments de joie qui sui vent les montées, les doutes qui accompagnent les mercatos ratés et les relégations… Une plongée à la première personne dans les coulisses des deux dernières décennies du Stade de Reims, pas avare en petites anec dotes savoureuses. Un ouvrage rendu possible par le travail de Julien Lam pin, journaliste à Radio Jeunes Reims et France Bleu, et Maxime Masson, auteur.
Flam, mascotte des pompiers marnais
Vendredi, c'est jour de champagne !
ÉDITO
de Simon Ksiazenicki, journalisteLa main dans le sac
Avec son regard perçant, son poil brillant et son gros faible pour les caresses, Flam - comme le capitaine éponyme ! - fait partie intégrante de la famille des pompiers. Depuis deux ans, il squatte la direction du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), à Fagnières près de Châlons. « On l'a re cueilli sur le site lorsqu'il était chaton, explique-t-on à l'ac cueil. C'est devenu notre mascotte ! » Et il a tout pour être heureux : des croquettes à volonté, des champs à proximité pour chasser, des humains pour se divertir, etc. Flam prend aussi régulièrement la pose dans des postures insolites ou dans les bras des sapeurs-pompiers pour alimenter son compte Instagram : « lechatpompier ». Déjà plus de 2 000 abonnés !
Ce vendredi 28 octobre, le monde entier célébrera le Champagne day, comme lors de chaque quatrième ven dredi d’octobre. Il y a 13 ans, un blogueur américain a eu l'idée de lancer cet événement en ligne, qui encou rageait les participants à partager photos et vidéos de leurs dégustations préférées, accompagnées de la men tion « #ChampagneDay ». Encore assez confidentiel et réservé aux réseaux sociaux il y a quelques années, le rendez-vous a pris de l’ampleur et se décline au jourd'hui plus largement « en vrai ». Plusieurs vigne rons et maisons proposeront ainsi des animations dans notre région, mais des événements sont également pré vus dans le reste de l'Europe, aux États-Unis, au Japon et en Australie. Santé !
« Synchronisation des montres » pour le Game in Reims
À trois semaines de l'événement, le plus grand rassemblement de héros et de jeux de la région termine ses derniers préparatifs. Pour cette 5e édition, parmi les nombreux invités, le Game in Reims pourra compter sur la présence de l'acteur, producteur et scénariste américain Corin Nemec (en photo). En France, il est principalement connu pour ses trois saisons dans Stargate SG-1 de 2002 à 2004, mais aussi et surtout pour avoir tenu le rôle-titre de la série Parker Lewis ne perd jamais, la série culte des années 1990. Rendez-vous les 19 et 20 novembre prochains au Parc des expositions de Reims. Infos : gameinreims.fr
C’est une rencontre tenue secrète jusqu’à la dernière minute, conclue par une petite poignée de main pru dente et peu franche, que l’Élysée aurait bien aimé ne pas voir déballée en place publique. Dimanche soir, à la veille d’une audience avec le pape au Vatican, Em manuel Macron s’est entretenu pendant une heure avec la nouvelle cheffe du gouvernement italien, Giorgia Me loni. Tenue à l’écart des journalistes et validée au der nier moment, l’entrevue ne figurait pas à l’agenda du président et n'a donné lieu à aucune photo officielle de l'Élysée. Côté transalpin, en revanche, le tête-à-tête avait tout d’une victoire, symbolisée par cette poignée de main captée par quelques flashes. Malgré les sou rires forcés et la mollesse de l’échange, le geste adou bait la dirigeante d’extrême droite, devenue l’égal de son homologue français, énarque, europhile et libéral, tout ce que Mme Meloni a pu combattre. Emmanuel Macron aurait sans doute préféré moins de solennité et plus de discrétion au moment de devenir le premier chef d’État à s’entretenir avec la leader postfasciste... Un terme que goûte d'ailleurs peu cette admiratrice de Be nito Mussolini, présidente de Fratelli d'Italia, parti héritier de l’héritier du Mouvement social italien, fondé en 1946 par des proches du Duce. Un CV qui n'en fait pas vrai ment la bru idéale, donc, à un moment où, de ce côtéci des Alpes, l’ultradroite avance à visage découvert. C'était encore le cas ces derniers jours, dans plusieurs grandes villes de France, lorsque plusieurs centaines d’extrémistes ont pris comme prétexte l’effroyable as sassinat de la jeune Lola pour déblatérer des slogans haineux et racistes. Quel rapport avec Emmanuel Ma cron ? Aucun, si ce n’est que le chef de l'État a construit sa carrière politique en promettant d’être un rempart contre les extrêmes et que ceux de droite n’ont jamais semblé aussi décomplexés qu’aujourd’hui. En revanche, peut-on lui reprocher de laisser ouverte la ligne avec l’Italie, partenaire européen et économique incontour nable et allié culturel historique de la France, alors que la crise énergétique, la conjoncture économique, la guerre en Ukraine et la gestion des flux migratoires de vront être résolues, a minima, à l'échelle européenne ? La diplomatie ne s’embarrasse pas de considérations morales, mais les symboles en politique ont parfois plus d’impact que les actes eux-mêmes. Que cette poignée de main ne se transforme pas en coup de pied.
Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414
Provenance du papier : Suéde.
papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.
Épernay présente son plan de sobriété
Alors que l’hiver se profile, comme les ménages et les entreprises, les collectivités vont devoir faire face, à « un mur énergétique assez violent », dixit Franck Leroy. Cela fait donc près de deux mois que le maire d’Épernay et ses équipes réfléchissent à un plan de sobriété, pour af fronter les augmentations drastiques pro mises à la collectivité.
Le prix du gaz fait froid dans le dos. En 2023, la facture anuelle de chauffage pour la ville devrait passer de 500 000 € à 2M€ ! Concernant l’agglomération d’Éper nay, qui gère notamment les piscines Bulléo et Neptune, la hausse est aussi vertigineuse : de 297 000 €, l’enveloppe prévisionnelle a été établie à 1,64 M€. Côté électricité, son coût s'est déjà accru en 2022, « en moyenne, de 42 % pour les bâtiments et de 38 % pour l’éclairage public », précise Frédéric Girar din, directeur des services techniques de la ville d’Épernay. Globalement, toutes éner gies confondues, la facture municipale pas serait de 1,5 M€, en 2019, à 3,5 M€, en 2023. « C’est considérable. Nous sommes frappés de plein fouet par cette augmenta tion qui a démarré avec la reprise postcovid et qui s’est détériorée depuis la guerre en Ukraine, explicite Franck Leroy. Avec ces mesures, l’objectif est de permet tre à la ville d’Épernay d’économiser plus de 700 000 € et à l’agglomération plus de 300 000 €, en 2023. » Selon l’élu, « il y a neuf chances sur dix, voire dix chances sur dix, qu’on prenne les mêmes dispositions fin 2023, car on s’attend à deux hivers com pliqués. »
L’éclairage public
L’éclairage public est logiquement concerné par les mesures de sobriété. Ainsi, la décision a été prise de le couper, à partir de début décembre, entre minuit et 4 h 30, sept jours sur sept. « Sauf sur les axes ma jeurs et sur les sites où la vidéoprotection est déployée », ajoute le maire. Les parcs de l’hôtel de ville et du musée seront plon gés dans le noir à 20 h et les monuments à 22 h. En outre, la ville sera en capacité d’abaisser l’intensité de huit éclairages à
led sur dix, soit un peu moins d'un tiers du parc équipé de cette technologie, et sur 5 % des lampes à iodures métalliques. Elle le fera à 30 %, de 23 h à 5 h. « C’est à peine détectable à l’œil nu, mais ce seront des économies non négligeables », poursuit le maire qui assure que les leds gagneront en core du terrain en 2023.
Le chauffage
Concernant le chauffage, au gaz, les sites administratifs, éducatifs, culturels, associa tifs et sociaux verront leur température ajustée à 19 °C en journée, là où ce n'était pas encore le cas. Sauf les crèches et la résidence pour seniors Le Cèdre. Ailleurs, la température sera limitée à 16 °C la nuit, en semaine, et les jours de fermeture, et à 12 °C à partir de quatre jours consécutifs de fermeture. « Quand on ferme un site plu sieurs jours d’affilée, on peut baisser la température plus franchement et économi ser de l’énergie », explique Franck Leroy.
Les équipements municipaux
La même logique sera appliquée ailleurs. L’hôtel de ville, la médiathèque SimoneVeil et la Ferme de l’hôpital seront ainsi fermés lors de la deuxième semaine des congés de Noël, à une période où « il y a fi nalement assez peu d’activité », selon le premier édile, qui assure que le service ne sera pas dégradé. Pendant les vacances, les
Des projets pour l'avenir À plus long terme, la ville et l’agglo prévoient d'autres mesures d'économies d’énergie. Ainsi, des panneaux photovoltaïques ou solaires seront posés sur les toits de divers équipements municipaux, afin de passer le taux d’autonomie électrique de 2,5 % à 12 %, d’ici deux ans. La conversion du réseau de chaleur urbain, du gaz à la biomasse, doit aussi permettre d’alimenter l’équipement en bois local à hauteur de 95 %, dès 2024. La construction d’une nouvelle crèche à énergie positive dans la rue de Lorraine, la rénovation de la piscine Nep tune à Vertus ou encore le regroupement de trois écoles sur un site unique au Mesnil-sur-Oger doivent égale ment servir la politique énergétique de la collectivité.
centres de loisirs dans les écoles et l’accueil en crèche seront regroupés, si possible, dans les établissements les moins énergi vores. Du côté des sites sportifs, une baisse de 1 à 4 °C de la température sera appli quée, selon les pratiques, lors des entraîne ments et compétitions. Dans les vestiaires, l’eau chaude sera également coupée pour les entraînements, mais remise pour les compétitions. L’ensemble des sites seront fermés pendant une semaine et demie lors des vacances de Noël. Enfin, une décision radicale a été prise concernant le Palais des fêtes, « une passoire énergétique, bâtie dans les années 1970, qui entraîne des coûts extrêmement importants », selon le maire. L’enceinte sera fermée du 1er jan vier au 31 mars et du 1er octobre au 31 dé cembre 2023. La ville proposera de différer les événements prévus ou les transférer vers d’autres équipements.
Bulléo et Neptune
Plus gros consommateurs de gaz de l’agglo mération, les centres aquatiques et sportifs Bulléo et Neptune représentent 70 % des factures de la collectivité. Des mesures de baisse de la température, de 1 °C, ont déjà été prises sur l'air ambiant, dans les bassins et les jacuzzis. « Les réponses des adminis trés sont d'ores et déjà plutôt compréhen sives », selon Stéphane Guise, directeur général délégué de l’équipement. D’autres précautions seront prises : extinction des lu mières par zones et de l’enseigne lumineuse la nuit, passage en led des équipements aquatiques, réduction du débit de la centrale d’air et de la circulation de l’eau la nuit, installation de capteurs de présence sur les toboggans... Enfin, les équipements seront fermés les 24, 25, 26 et 31 décembre et les 1er et 2 janvier 2023.
Enfin, concernant les événements de fin d’année, ils seront tous maintenus et légè rement touchés. La patinoire de la place Hugues-Plomb sera bien présente en dé cembre, mais la période de location passera de six à quatre semaines et l’épaisseur de la piste sera moindre. « On limitera l’accumu lation de glace au strict nécessaire. Cela devrait être insensible pour les patineurs », assure Franck Leroy. La présente des illu minations de Noël sera également réduite à un mois et leur durée journalière sera aussi diminuée et limitée, de 17 h à 22 h en se maine et de 16 h à 23 h les vendredis et sa medis. « La consommation électrique a déjà été abaissée, il y a plusieurs années, en passant toutes les installations en led. Ce qui fait qu’on a des éclairages toujours spectaculaires qui ne consomment quasi ment rien », assure le maire. Les Habits de lumière, programmés les 9, 10 et 11 décem bre, ne seront que très légèrement remaniés. Les animations des vendredi et samedi dé buteront à 19 h 30, au lieu de 18 h, afin de différer les gourmandes consommations d’électricité des illuminations.
Simon KsiazenickiIl aura fallu s'armer de patience pour découvrir la feuille de route établie par la ville et l'agglomération d'Épernay afin de baisser leur consommation d'énergie cet hiver et ainsi économiser plus de 1 M€.Les fêtes de fin d’année Le plan de sobriété de la ville d'Épernay prévoit notamment de couper l'éclairage, la nuit, sauf sur les axes majeurs. © l'Hebdo du Vendredi
Épernay s'adapte pour la Toussaint
Souvent présentée comme la fête des Morts, la Toussaint, célébrée le 1er novembre, est en réalité une fête ca tholique au cours de la quelle l’Église honore tous les saints, connus et incon nus. La commémoration de tous les fidèles défunts a été fixée au 2 novembre, toujours selon la liturgie.
Instaurée comme jour chômé dans l'empire caro lingien, la Toussaint a été supprimée du calendrier républicain après la Révolution, puis rétablie comme jour férié religieux par Napoléon Bonaparte. Aujourd'hui, le 1er novembre figure officiellement parmi les onze jours fériés listés dans le Code du Travail et c’est la raison pour laquelle il a conservé sa prééminence sur le 2 no vembre pour honorer les morts.
Afin de répondre aux demandes des familles en cette période particulière, la ville d’Épernay procédera à quelques ajustements au fonctionnement du cimetière Nord, situé au 49, impasse Côte Legris. Le bureau sera ouvert exceptionnellement les dimanche 30 octobre (de 14 h à 17 h) et mardi 1er novembre (de 9 h à 17 h), tandis que l’accès au cimetière sera autorisé de 8 h à 19 h. Pour préserver le recueil lement du public et par mesure de sécurité, il sera interdit d’y circuler en voiture. Pour les personnes présentant des difficultés à se déplacer à l'intérieur du cimetière, un véhicule avec chauffeur sera mis à disposition le dimanche 30 octobre (de 14 h 15 à 16 h 15) et mardi 1er novembre (de 9 h à 10 h 45 et de 14 h à 16 h 15). Un fauteuil roulant pourra également être prêté.
C OURSELe Bike and Run d'Épernay
annulé
Programmée le 30 oc tobre, la 5e édition du Bike and Run d’Épernay n’aura pas lieu. Le club Épernay Triathlon Pays de Champagne a annoncé, sur son compte Facebook, l’annulation de cette course qui rassemble chaque année plus de 200 duos. « Au re gard du faible taux d'inscrip tion à deux semaines de l'événement, il n'est pas possible pour nous de maintenir l'organisation », ont déclaré les organisateurs qui mettent en avant le coût financier et surtout humain de cette manifestation qui mobilise une cin quantaine de bénévoles et du personnel municipal. Les inscrits seront contactés pour un rembourse ment.
Les Apéros de la halle reviennent
En ce dernier vendredi du mois d’octobre, les Apéros de la halle reprennent du service, le 28 octobre, de 18 h à 20 h, sous la halle Saint-Thibault d’Épernay. À l’occasion de ce ren dez-vous mensuel organisé par la ville, des dégustations payantes seront assurées par le champagne Scolari Guiborat, le producteur de jus Les Délices de Guillaume, la brasserie Tête de Chou, la boulangerie Maison Grella et la poissonnerie Comtesse. Régulièrement, un millier de gourmands se réunissent pour ce rendez-vous organisé chaque dernier ven dredi du mois. Infos : 03 26 53 54 68 et epernay.fr
Collecte de jouets solidaire
L’agence Century 21 Martinot Immobilier d’Épernay participe à une opération nationale, également organisée dans 900 autres agences de France, afin de collecter des jouets en faveur des Restos du cœur qui les distribueront à leur tour à des enfants au moment de Noël. Du 1er au 30 novembre, les habitants sont invités à déposer des jouets et jeux à l’agence, située au 28, rue Porte Lucas. Depuis 2013, près de 12 000 jouets ont déjà été collectés et redistribués grâce à cette opération.
UBVENTIONS
Des fonds européens pour la ruralité sparnacienne ?
Le Pays d’Épernay
Terres de Cham pagne est une as sociation qui regroupe, depuis 2014, des élus re présentant l’ensemble des 114 communes et trois intercommunalités (d’Épernay, d’Aÿ et de Dormans) de ce grand territoire de 84 000 habi tants. Chargés de favori ser la collaboration entre collectivités autour d’un projet commun de terri toire, ses adhérents ont déposé, ce mois-ci, leur candidature au programme Leader 2023-2027. Un plan européen de soutien aux territoires ruraux (Leader signifie Liaison entre actions de développement de l’économie rurale) qui permet de financer des projets locaux, publics et/ou privés. Sur la période 2014-2020, la plupart des territoires de la Champagne-Ardenne avaient été retenus, mais pas Épernay. Cette fois-ci, les élus comptent bien décrocher les précieux deniers européens. Quatre axes de développement ont été identifiés par les élus dans leur candidature : faire émerger de nouvelles filières économiques et activités vectrices de nouveaux emplois et d’une offre résidentielle et touristique attractive, innover dans l’offre de proximité pour un accès équitable aux services du ter ritoire, préserver et promouvoir la qualité de vie et la cohésion sociale du territoire et enfin mailler le territoire en petits équipements de proximité. Soit plus de 1,6 M€ de dépenses publiques prévision nelles, dont 80 % de fonds européens.
Dialogue de sourds dans les maisons de champagne
Emmenée par la CGT, une grève perlée touche plusieurs grandes maisons depuis le 28 septembre. L'intersyndicat réclame une augmen tation des salaires pour 2022, les employeurs renvoient à l'année prochaine.
Cela fait maintenant un mois que les tra vailleurs des grandes maisons de cham pagne ont entamé un bras de fer pour une augmentation générale des salaires et une reva lorisation de leurs primes. Pas de grève ou de ma nifestation massive, mais des arrêts de travail de courte durée et des ras semblements ponctuels.
L’intersyndicat CGT des salariés du champagne, qui mène la fronde, appe lait ainsi au rassemblement devant la mairie d’Épernay, jeudi matin, tandis qu’un nouveau rassemblement est prévu, ce vendredi, à 17 h, de vant le musée du vin de Champagne et d’archéo logie régionale.
Le mot d’ordre : le partage de la valeur face à
l’inflation. « Les employeurs refusent d’accorder une deuxième augmentation générale des sa laires pour compenser les pertes de pouvoir d'achat dans un contexte économique particulier, regrette José Blanco, secrétaire général de la CGT champagne. Les chiffres des expéditions sont révélateurs de la situation économique ex ceptionnelle à laquelle participent amplement les salariés du champagne, mais le ruissellement ne s’applique pas à tous et particulièrement aux sa lariés de la profession. » L’intersyndicat réclame toujours une augmentation des salaires de 3,3 %, avec effet rétroactif au 1er septembre. Une péti tion pour la réouverture des négociations pour 2022, adressée dans les grandes maisons, a re cueilli plus de 800 signa tures de travailleurs du champagne d'horizons divers, grévistes ou non. Mais les maisons esti ment qu’elles « ont fait ce qu’il fallait en 2022 ».
« Elles ont déjà donné 2,6 % alors que l’inflation était à 1,6 % en 2021, affirme Michel Letter, pré sident de la commission tripartite (qui négocie les accords applicables à tous les salariés du négoce)
La CGT réclame 3,3 % avec effet rétroactif au
1er septembre alors que quasiment toutes les maisons ont déjà donné une prime de partage de la valeur, comprise entre 600 et 1 500 €, selon les maisons. Il n’y a pas lieu de s’affoler pour 2022. »
En ce qui concerne les salaires de l’année pro chaine, la commission tripartite, qui se réunit ha bituellement en janvier, a avancé à deux reprises sa réunion. Initialement convoqués le 15 décem bre, les syndicats de salariés sont finalement in vités à la table des négociations le 17 novembre. « Toutes les maisons sont d’accord, le minimum sur lequel on discutera sera calqué sur l’infla
tion. Si elle est à 5 % sur l'année écoulée, ce sera 5 % d’augmentation minimum et on verra ensuite ce qu’on pourra faire », assure Michel Letter. La CGT champagne nous a indiqué qu'elle porterait, lors de ce rendez-vous, ses propositions pour « la revalorisation des salaires face à l'inflation. » Les négociateurs trouveront-ils un terrain d'entente ? « On peut signer avec les trois autres organisa tions syndicales (CFDT, FO et CFE-CGC) et la CGT ne sera plus majoritaire », prévient d'ores et déjà le président de la commission tripartite. Le bras de fer est parti pour durer.
Simon KsiazenickiLa filière et la gendarmerie trinquent à leur union
Dix ans après sa première mouture, le Plan Champagne 2.0 a été signé. Un dispositif de coopération entre l'État, la gendarmerie et la profession qui vise à renforcer la sécurité, notamment au moment des vendanges et des fêtes de fin d'année.
Les vendanges « très sereines », dixit Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons (SGV), n’ont pas empêché l’État et le Comité Champagne de ré fléchir au renforcement des mesures de sécurité autour de la filière. Notamment pendant la ven dange et les fêtes de fin d’année, « des moments très particuliers », selon Josiane Chevalier, la préfète du Grand Est. « Il est important que la gendarmerie puisse renforcer sa présence, avec toujours plus de visibilité sur le terrain pour ras surer. »
Dix ans après la signature d’un premier Plan Champagne, dont l’objectif était de créer une synergie entre la gendarmerie marnaise et le monde viticole, le Plan Champagne 2.0 a été signé, il y a quelques jours, par les différents ac teurs concernés. « C’est un dispositif intéressant pour éviter les vols et apporter des réponses ra pides. Ça construit de la sérénité », a estimé
Maxime Toubart. Cette deuxième mouture re prend les fondamentaux de la première édition, complétés d’une nouvelle organisation qui doit per mettre « une ouverture vers plus de contacts et de proximité, afin que la Gen darmerie réponde présente pour les vignerons et les maisons de champagne en cas de difficultés », a détaillé le colonel Romuald de la Cruz, com mandant le groupement de gendarmerie départe
mentale de la Marne. Un nouveau dispositif de formation spécifique des militaires, la distribution d’un nouveau guide de prévention aux vignerons et aux maisons et la possi bilité de créer des unités lo cales et ponctuelles sont notamment au programme.
Sur ce dernier point, l'expérimentation, l'été der nier, de Gend-Viti, un car transformé en poste de commandement mobile déployé dans l’arrondis
sement d’Épernay à l’occasion des vendanges, a été concluante. L’objectif était de recueillir les plaintes – mais il n’y en a pas eu – et remettre de la proximité sur le terrain. « Gend-Viti sera à nou veau présent pour les fêtes de fin d’année, à une période où le monde du champagne est confronté à de nombreux vols », a annoncé le colonel Romuald de la Cruz.
Si la vendange 2022 a été quasiment exemplaire en matière de sécurité, avec seulement six vols de raisin recensés sur des volumes très faibles, la région « est plus impactée par les vols dans les celliers, a poursuivi le militaire. À nous de répon dre présent par une prévention de proximité. » « Le champagne est un produit de notoriété mon diale, très créateur de valeur, qui suscite l’appétit de voleurs et d’escrocs en tout genre », a déploré David Chatillon, président de l'Union des mai sons de champagne. La préfète du Grand Est a ajouté : « On n’a pas les mêmes problématiques dans le vignoble alsacien, par exemple, où il y a moins de vendangeurs et un vin qui ne crée pas la même valeur. La proximité de la Champagne avec la région parisienne, où les taux de délin quance sont plus élevés qu’ailleurs, est égale ment un élément qui joue. »
Après une période d’évaluation, le nouveau mo dèle du Plan Champagne pourrait être transposé dans d’autres régions viticoles de France.
Simon Ksiazenicki L'intersyndicat CGT champagne appelle à une nouvelle mobilisation, vendredi, à Épernay. © Archives l'Hebdo du VendrediDes « primes Macron » distribuées par les maisons
La maison de Venoge, installée dans l'avenue de Champagne, a dévoilé une sculpture du Bien-Aimé, réalisée par un artiste châlonnais. L'occasion de rappeler les liens qui unissent la région et le roi, sacré à Reims il y a trois siècles.
Il n’est pas le plus célèbre des souverains français, mais son influence sur le déve loppement du champagne a été considé rable. Le 25 octobre 1722, Louis XV était
sacré et couronné en la cathédrale de Reims, à l’âge de 12 ans. Trois siècles plus tard, cet événement est célébré un peu partout en France, du château de Versailles à la cité des sacres, et la maison de Venoge, installée à Épernay depuis 1837, a décidé, elle aussi, de rendre hommage à l’arrière-petit-fils de Louis XIV.
Mardi, une statue du roi, siégeant sur un fau teuil, plume dans une main, flûte dans l’autre, a été révélée dans la cour de la maison, à l’is sue d'une cérémonie un brin baroque, lors de laquelle un acteur en costume doré a trinqué avec son alter ego de bronze. Cette sculpture est l’œuvre de l’artiste franco-péruvien Juan Carlos Carrillo. Il avait déjà réalisé, l’an passé, un Dom Pérignon géant pour la com mune d’Hautvillers.
Dès avril, accompagné de son fidèle apprenti Mathias Galichet, l’artiste châlonnais s’est at telé à la tâche, réalisant un modelage en terre, devenu statue de bronze après un passage par la fonderie Paumelle, située près de Montmi rail. « C’est un travail classique de la figure du roi, mais dans une composition très mo derne, a expliqué Juan Carlos Carrillo. Cette pièce restera à Épernay pour toujours et les visiteurs du monde entier pourront s’asseoir
à côté d’elle et prendre des selfies qui feront le tour de la planète. »
Si la maison de Venoge a choisi ce roi et pas un autre, c’est qu’elle entretient un lien parti culier avec Louis XV.
Depuis 2005, une cuvée porte son nom, afin d'honorer un édit décisif dans l'histoire du roi des vins. « C’est grâce à lui que le champagne existe aujourd’hui, affirme Gilles de la Bassetière, président de de Venoge, dont un ancêtre a été chevau-léger de la garde du roi, sous Louis XV. Avec tout ce qu’il a fait, c’est étonnant qu’un hommage ne lui ait pas été rendu plus tôt en Champagne. » Le 25 mai 1728, grâce à l’édit signé par le Bien-Aimé, « les vins gris de Champagne »
sont autorisés à être tirés « en bouteilles […] afin de les rendre mousseux », et non plus en tonneaux, mais également à être expédiés en Angleterre, en Hollande et dans le reste du monde. Le commerce du champagne était né. Présent lors de la cérémonie, l’historien ré mois Patrick Demouy confirme : « C’est le premier roi sacré au champagne, nous avons la preuve que du vin mousseux a été servi lors de son sacre. C’est aussi sous son règne que le champagne s’est développé à la cour de France. Ce n’est pas un hasard si les maisons Ruinart, Chanoine, Moët et Veuve Clicquot Ponsardin, notamment, sont fondées sous son règne. » Et le médiéviste, de conclure : « C’est parfaitement légitime d’associer Louis XV au roi des vins !
Simon KsiazenickiWinalist, c’est un peu le Airbnb de l’œnotou risme. Site internet et star tup éponyme lancés en 2017, à Aÿ, cette plateforme en ligne offre la possibilité de réserver des activités en lien avec le vin, en France et en Europe, à travers un design et un fonctionne ment qui rappellent forte ment le célèbre service de location de logements.
En cinq ans, le bébé de Ni colas Manfredini, originaire de Mareuil-sur-Aÿ, a bien grandi et vient d’annoncer une nouvelle levée de fonds de 1,3 M€, auprès de plu sieurs « business angels » (investisseurs privés), comme la famille Cointreau, et d’investisseurs institutionnels tels que la BPI (banque publique d'in vestissement), la Caisse des dépôts et la région Grand Est. Dans le sillage de la reprise du tourisme mondial, Winalist met en avant une croissance de 270 % en 2022 et plus de 1 200 professionnels de l’œnotourisme partenaires en Europe (France, Espagne et Italie principalement), dont quelques maisons et domaines prestigieux. L’entreprise de 10 salariés, installée à Bezannes, avait déjà réalisé, en 2019, une première levée de fonds de 500 000 €. Elle entend désormais poursuivre son développement en Europe et lorgne également les vignobles et les consommateurs d’Amérique du Nord.
Le Grand Est veut rassurer les acteurs culturels
Le conseil régional veut changer, à partir de 2023, les modalités de versement des subventions aux acteurs de la culture qui s'inquiètent d'une baisse des dotations. La région assure que son soutien restera intact.
Un vent de panique souffle sur les acteurs de la culture du Grand Est depuis quelques jours. La faute à une crainte, réelle ou supposée, de voir les précieuses subven tions, que leur accorde le conseil régional, baisser.
Jeudi 20 octobre, avant une séance plénière des élus régionaux, à Metz (Moselle), une centaine de manifestants ont fait part de leurs inquiétudes, répondant à l’appel de la CGT spectacle. Selon elle, la région envisagerait de baisser de 10 % les subventions culturelles pour les structures et évé nements les plus dotés. Le président du Grand Est, Jean Rottner (Les Républicains), aurait offi cieusement abordé la question, l'été dernier, lors du festival d’Avignon, tandis que le syndicat en
aurait eu la confirmation par Arnaud Robinet, en core vice-président en charge de la culture et du tourisme du Grand Est, il y a quelques jours, avant sa démission, le 18 octobre. Devant le tollé suscité, le conseil régional a joué l’apaisement. La veille de la manifestation, Jean Rottner a ren contré les organisations professionnelles repré sentatives des métiers vivants. « Ils nous ont fait part de leurs inquiétudes et difficultés qui sont de renouer avec le public suite à la crise covid, de mobiliser des entreprises mécènes qui se sont un peu éloignées et de réaliser des productions et coproductions », détaille Martine Lizola, prési dente de la commission culture du Grand Est. Selon le conseil ré gional, le budget consacré à la culture, en 2023, sera iden tique à l'année précé dente. « Il n’y a pas de baisse de budget », martèle Martine Lizola. Celui-ci devrait s’établir à 72 M€, soit 41 M€ pour les dépenses de fonc tionnement et 31 M€ pour l’investissement. « Il était de 54 M€ en 2016 », tient à rappeler la Châ lonnaise. La subtilité, qui inquiète les profession nels du secteur, est le mode distribution des
subventions. Pour les opérateurs qui perçoivent plus de 100 000 € de dotations régionales et les événements qui touchent plus de 250 000 € (comme les festivals), soit 46 structures, la région propose que 10 % de ces crédits soient versés non plus intégralement en fonctionnement, mais ser vent pour des investissements. Par exemple, pour une scène nationale, de l'achat d’équipe ment scénique. Le diable est dans les détails. « Comme dans un ménage, moins vous dépensez en fonc tionnement, plus vous dégagez de l’épargne et des capacités d’investissement, explique Martine Lizola. Cela permettra, par ricochet, au conseil régional de rationaliser ses dépenses de fonction nement. » Cependant, devant les inquiétudes sus citées par ce nouveau mode de soutien, l’élue
régionale précise : « Cela se fera dans un dia logue individualisé, partagé, sur mesure. Là où une structure nous dira que ce n’est pas possible de réduire ses dépenses de fonctionnement pour faire de l’investissement, on s’adaptera. » La région vise également la création d’un fonds de transition énergétique pour des travaux d’iso lation, de chauffage ou d’éclairage, doté de 3 M€, et entend aussi lancer des conventions de soutien avec les structures, sur trois ans, et mener une campagne d’incitation pour le mécénat cul turel des entreprises. Des gestes qui visent l’apai sement.
Toutes ces annonces seront conditionnées au vote du budget pour l’année 2023, prévu en décembre prochain.
Simon Ksiazenickichâlonnais
Le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Marne concrétisera, ces prochaines années, plusieurs projets d'envergure sur le secteur châlonnais. Un investissement global estimé à environ 40 M€.
La direction départementale du SDIS s'est installée à Fagnières, près de Châlons, en 1999. Elle rassemble aujourd'hui 89 agents dévolus à ses missions supports, contre 35 au commencement, ainsi que 28 sapeurs-pom piers présents 24h/24 pour répondre aux appels téléphoniques du centre de traitement de l'alerte et organiser les interventions dans la Marne. Sans oublier Flam (clin d'œil au capitaine), un chat re cueilli sur le site il y a deux ans et devenu la mas cotte des lieux. Très vite, l'évolution des effectifs a conduit à pousser les murs et même à aménager des bungalows pour certains services. Le projet d'agrandissement qui s'y dessine est donc attendu de pied ferme, d'autant que les travaux auraient dû débuter en 2020, avant le covid. « Ils dureront deux ans et demi et seront lancés en décembre, voire en janvier », annonce le lieutenant-colonel Jean-Luc Cordier, chef du pôle ressources au SDIS. Sous réserve, toutefois, que les fouilles ar chéologiques préventives réalisées d'ici là ne né cessitent pas de recherches complémentaires, ce qui prolongerait les délais. Particularité de ce
chantier, il s'orchestrera sur un site déjà occupé. « L'idée, c'est de réhabiliter et d'isoler le bâtiment existant, de réorganiser nos espaces de travail et de construire trois nouvelles entités. » Les bun galows laisseront ainsi place à un bâtiment neuf dédié aux bureaux. Une extension du pôle logis tique et des ateliers offrira davantage de place aux véhicules, au stockage des tenues et du matériel ainsi qu'à la pharmacie à usage intérieur. « On dispose de 43 m2 pour ranger environ 80 % de ce dont on a besoin pour équiper les ambulances, indiquent les responsables. Demain, on passera à près de 80 m2 » Enfin, un nouvel « espace vie » se dotera de salles de réunion et de cérémonie, d'un réfectoire et d'une salle de sport. « A terme, on multipliera notre superficie par 2,5, chiffre le lieutenant-colonel. Les architectes sont choisis et les lots viennent d'être attribués. »
Seul changement à noter, et non des moindres : l'évolution du coût prévisionnel de l'opération, que finance le Conseil départemental de la Marne, également maître d'ouvrage. Initialement estimée à 10 millions d'euros, dont 1,8 million
émanant de la dotation de l'Etat en soutien aux investissements départementaux, cette enveloppe a été revue à la hausse à deux reprises, augmen tation des prix des matériaux oblige. D'abord en janvier lors du vote du budget de la collectivité, à hauteur de 2 millions. Ensuite au mois de mai, à hauteur de 3 millions, via une décision modifi cative actée par l'assemblée délibérative. Soit 15 millions d'euros à l'arrivée et un surcoût de 5 millions dont se seraient bien passés les deniers publics. Une troisième revalorisation n'est pas à exclure si l'envolée des prix, matières premières et énergies confondues, se poursuit dans le contexte qu'on connaît.
Elle aussi prévue à Fagnières, à l'arrière du site, la construction d'un centre de formation pourrait intervenir durant le deuxième semestre 2024. Elle sera auto-financée par le SDIS et était évaluée, en 2021, à 11,8 millions d'euros au total. « Le plan local d'urbanisme intercommunal a été mo difié et le rachat des terrains représentant une surface de 5 hectares est en cours, détaille JeanLuc Cordier. Seuls 3,5 hectares seront utilisables,
car une parcelle est réservée aux travaux de l'INRAE (Institut national de recherches pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement). Les fouilles démarreront en 2023. » Chaque année, plus de 400 formations ou stages s'orga nisent au sein du département et concernent en viron 4 000 sapeurs-pompiers. Hormis l'antenne de Reims-Vitry et un terrain mis à disposition à Mourmelon, il n'existait pas encore de centre dédié dans la Marne. Ce complexe proposera des locaux adaptés aux cours et aux mises en situa tion professionnelle, ainsi que des équipements spécifiques : caissons, maison dite « à feu », es paces de manœuvre, garage pour les véhicules, etc. Quant à un éventuel déménagement du cen tre de secours de Châlons, évoqué depuis plu sieurs années déjà, rien n'est acté pour l'heure. Cette caserne est implantée rue du DocteurMaillot depuis une quarantaine d'années mainte nant. « Elle a déjà fait l'objet d'une rénovation, mais elle vieillit, forcément, concède le référent. C'est un projet d'ampleur, évalué à 14 millions d'euros si nous partons sur une construction neuve, qui mérite donc encore réflexion. » Un temps pressenti pour l'accueillir, l'ancien quartier militaire Corbineau n'est plus en lice. L'emprise de 2 hectares située au nord de l'hôpital, le long de la RN44, en revanche, semble toujours ali menter les discussions avec la mairie et l'agglo mération. « On étudie également d'autres pistes, notamment une réhabilitation du centre in situ. » A suivre.
Legendre10 % des subventions versées pour de l'investissement
25 morts sur les routes marnaises depuis janvier
25personnes sont décédées sur les routes marnaises depuis le début de l'année. Une tendance à la hausse que souhaite freiner la préfecture en renforçant les contrôles dès ce vendredi.
L'année 2022 n'est pas terminée, mais les chiffres illustrent déjà une envolée du nombre d'accidents routiers dans le dépar tement, corporels (441 au 5 octobre, contre 391 l'an passé à la même période) comme mortels (22 à ce jour, 15 en octobre 2021). Depuis janvier, les services de l'Etat déplorent 523 blessés et 25 décès (contre 24 sur toute l'année 2021), dont deux provoqués samedi dernier sur la RD944 qui relie Reims à Châlons. « Le risque, si l'on ne porte pas un coup d'arrêt à cette dynamique, c'est d'atteindre, voire de dépasser, les 39 personnes tuées en 2019, prévient le préfet de la Marne, Henri Prévost. Contrairement à certaines idées reçues, les véhicules légers ont été majoritairement
concernés l'année dernière. Les jeunes conduc teurs ne sont pas non plus ceux qui se tuent le plus et les accidents n'arrivent pas forcément lorsqu'il fait nuit. » 75 % d'entre eux se sont dé roulés en plein jour en 2021, la plage horaire de 16 h à 18 h restant la plus accidentogène. L'alcool et le non respect du Code de la route se classent ex æquo comme la première cause des accidents, suivis de la consommation de stupéfiants et de la vitesse excessive (elles aussi à égalité). « Ces drames peuvent être évités. Ils surviennent bien souvent sur des routes qu'on connaît, à des mo ments où le trafic est important et où, malheu reusement, on peut être moins conscient du danger, moins vigilant, et s'au toriser des écarts sur la vitesse, le téléphone portable, etc. » Déployées depuis un an, 39 voitures-radars ba nalisées sillonnent actuellement les routes du dé partement. Si leur augmentation n'est pas à l'ordre du jour, la cartographie des trajets qu'elles réali sent évolue régulièrement. La préfecture envisage
d'autres actions pour sensibiliser les usagers, à commencer par le renforcement des contrôles dès ce vendredi 28 octobre, jour de grands départs pour le week-end de la Toussaint. « La présence des forces de l'ordre joue aussi un rôle dissuasif, dixit le représentant de l'Etat. Cette mobilisation se pour suivra dans les semaines à venir, sur les routes, mais aussi dans les collèges, lors de grands évé nements, auprès des cyclistes et des piétons, etc. » Quant au retour de treize routes départementales au 90 km/h, mis en œuvre en juillet 2021, le pré fet reste prudent : « je ne pense pas que cela puisse expliquer la tendance à la hausse aussi ra pide observée l'an passé. C'est trop récent. Cette analyse complexe suppose d'avoir suffisamment
Quand la secrétaire d'Etat à l'Ecologie rencontre les chasseurs de la Marne
La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Bérangère Couillard, planche sur un plan d'action pour renforcer la sécurité autour de la chasse. Mardi 25 octobre, elle rencontrait les chasseurs de la Marne, à Fagnières, pour parler formation, alcoolémie et interdiction de chasser le dimanche.
La visite de Bérangère Couillard à la Maison de la chasse et de la nature, ce mardi à Fagnières, était organisée aux petits oi gnons. Pas le droit à l'erreur sur un sujet aussi ex plosif que les accidents de chasse, d'où les démonstrations prévues par la fédération départe mentale des chasseurs et les agents de l'Office fran çais de la biodiversité (OFB). Objectif : valoriser les mesures de sécurité déjà en place autour de cette pratique, à laquelle adhèrent un peu plus de 10 000 aficionados dans la Marne. Des aspects théoriques et pratiques de la formation à l'organi sation des battues, en passant par les contrôles ou le fameux angle de tir, rien n'a été laissé au hasard. Au programme également, une reconstitution du rituel rappel des consignes avant chaque départ en battue au grand gibier. « Ne jamais se séparer de son arme chargée, ne tirer sur une cible que si elle est parfaitement identifiée, respecter l'éthique de
la chasse et les animaux, a énuméré le vice-prési dent de la fédération marnaise, Olivier Garnier, posté devant un groupe d'adhérents en ha bits orange. Et n'oubliez pas que la consommation d'alcool ou de stupéfiants est interdite avant et pen dant la chasse. »
Sur le papier, ça semble acté. Mais dans les faits, cette règle n'est pas toujours observée. Le rapport sénatorial sur lequel s'appuie Bérangère Couillard pour élaborer le futur « plan chasse » du gouver nement stipule que l'alcool et les stupéfiants sont à l'origine de 9 % des accidents de chasse. Il préco nise d'imposer aux chasseurs la même limite
qu'aux automobilistes : interdiction de pratiquer au-delà de 0,5 gramme d'alcool par litre de sang. « Utiliser une arme n'est pas anodin, dixit la se crétaire d'État. Près de 90 accidents par an, c'est encore beaucoup trop. Les chasseurs sont les vic times dans huit cas sur dix. Même si je pense que ce n'est pas la première cause, nous devons enca drer le taux d'alcoolémie. » Reste à savoir com ment, puisque les agents de l'OFB, qui contrôlent le port du permis et les bons usages sur le terrain, ne sont pas assermentés pour réaliser des tests d'al coolémie. Le président des fédérations départe mentale et régionale de chasse, Jacky Desbrosse,
Des courbes en hausse depuis cinq ans
En faisant abstraction de l'année 2020, puisque les confinements ont eu un impact sur la circulation, les courbes de l'accidentologie marnaise ne cessent d'augmenter depuis cinq ans : 461 accidents (ma tériels y compris) en 2017, 472 en 2018, 485 en 2019 et 530 en 2021. Même chose pour les bles sés : 582 en 2017, 600 en 2018, 623 en 2019 et 643 en 2021.
n'est pas opposé à cette mesure. « À condition que cela concerne uniquement les gens qui portent une arme, pas ceux qui sont là pour nous accompagner ou pour traquer. Les pratiques ont évolué. On ne fait plus de banquet le midi, on prend simplement un casse-croûte et une bouteille d'eau. On organise plutôt un repas après 18 h. Mais là, il s'agit de la responsabilité du conducteur, pas du chasseur. » Autre piste envisagée dans ledit plan : rendre obli gatoire l'angle de tir à 30° de sorte à éviter les balles perdues qui peuvent toucher d'autres chasseurs. Ou promeneurs. « Cette règle s'applique déjà dans la Marne », assure le président. L'interdiction de la chasse le dimanche après-midi, en revanche, ne l'enchante pas du tout. « C'est une pratique deve nue habituelle le week-end, explique-t-il. On a de bonnes relations avec les associations de randon neurs et on signale déjà nos jours de battues sur le secteur de la Montagne de Reims. Notre territoire est suffisamment vaste pour tout le monde. » Puis d'évoquer la possibilité, pour les autres usagers, d'endosser eux aussi un gilet orange ou fluorescent. « C'est une question de bon sens. À partir du mo ment où les gens sont visibles, on ne les identifie pas comme des cibles. » Voilà pour le distinguo entre humains et animaux.
vous proposent
Accident, coup de fatigue ou contre-performance ? En perdant mardi soir sur le parquet de Lille (81-73), en quart de finale aller de Leaders Cup, le Champagne Basket a pris un petit coup sur la tête. L'union marnaise avait en effet parfaitement débuté sa saison. Hormis son élimination en Coupe de France, aux dépens du Portel (68-81), pensionnaire de Betclic Elite, elle restait notamment sur deux victoires probantes en championnat, à domicile face à Orléans (94-79) et sur le terrain du promu La Rochelle (68-62). Rien de grave cependant pour Thomas Andrieux et ses hommes qui n'ont d'une part pas fait de la Leaders Cup une priorité et d'autre part surtout parce qu'ils auront l'occasion de renverser la vapeur lundi 31 octobre, à l'occasion du match retour, à Reims. Pour effacer la défaite et rejoindre le dernier carré de cette compétition, il leur faudra donc vaincre les Lillois d'au moins 9 points. Mais avant cela, les Champenois ont un autre rendez-vous à jouer face à ces mêmes valeureux nordistes, mais cette fois pour le compte du championnat. La rencontre est pro grammée dès ce vendredi 28 octobre, également à René-Tys. Un hasard de calendrier qui offre une double opportunité de revanche à Mathis Keita et ses coéquipiers.
4 3e journée de Pro B : Champagne Basket - Lille, vendredi 28 octobre, à 20 h, à Reims
4 1/4 de finale retour de Leaders Cup : Champagne Basket - Lille, lundi 31 octobre, à 20 h, à Reims
F OOTBALL L1 (13 E J.) : B REST (17 E ) - R EIMS (14 E )
Faire le plein de confiance
Enfin, les Rémois ont décroché une victoire à Delaune, dimanche der nier, face à Auxerre (2-1). La deuxième de la saison et la pre mière à domicile depuis... six mois ! Dominateurs, les parte naires de Folarin Balogun, auteur de l'ouverture du score et de sa septième réalisation, se sont logi quement imposés, mais ils ont dû attendre la toute fin du match et un but opportun de Junya Ito, pour valider leurs trois points. Malgré une faute d'inattention qui a coûté l'égalisation, la dé fense expérimentale de Will Still, privée d'Emmanuel Agbadou, Maxime Busi, Thomas Foket et An dreaw Gravillon, a tenu le choc. Le retour de ce dernier, qui a vécu la réception des Icaunais avec les ultras rémois, sera la bienvenue, dimanche, à l'occasion d'une rencontre qui s'annonce accrochée face à un autre adversaire direct, Brest, 17e. Gare néanmoins au réveil des Finistériens qui viennent de mettre fin, à Clermont (1-3), à une série de huit matches sans victoire, quelques jours après avoir limogé Michel Der Zakarian, ancien entraîneur du Stade de Reims. La confiance accumulée lors des trois dernières rencontres par les Ré mois doit leur servir sur ce genre de rencontres. Afin de regarder, enfin, vers le haut.
4 Brest
stade
D1F : une montagne pour les Rémoises
Après un week-end de repos, les joueuses du Stade de Reims (6es) accueilleront, ce samedi 29 octobre, à 14 h 30, le Paris SG (2e) et sa pléiade d’internationales qui ont décroché, mercredi, un nul sur la pelouse du Real Madrid (0-0), en Ligue des champions. Cette rencontre de la 6e journée se déroulera au stade Auguste-Delaune.
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«
Mes trois enfants sont mes muses »
Artiste chéri des enfants et de leurs parents, Aldebert donne le coup d'envoi de sa nouvelle tournée le vendredi 11 novembre, au Millesium d'Épernay.
Le fier papa nous raconte comment ses enfants lui facilitent son travail d'écriture au quotidien.
Vous démarrez, à Épernay, votre tournée des grandes salles du spectacle « Enfantillages 4 », quel est votre sentiment ?
C’est génial ! On est en sortie de résidence, on a déjà fait 130 représentations dans des théâtres.
On a eu un super retour. On était complet neuf fois sur dix, on a eu beaucoup de chance. Là, on part sur 50 dates dans tous les zéniths de France, avec une première à Épernay. Le spec tacle va être étoffé et adapté à ces salles plus grandes, avec une nouvelle scénographie, de nouvelles vidéos, un décor qui change… C’est du tout nouveau pour la rentrée !
Qu'est-ce qui change dans ce format adapté aux grandes salles ?
C’est une autre approche. C’est le même spec tacle, mais l’énergie est différente. On joue de vant un public de 2 000 à 7 000 personnes, ce n’est pas pareil qu’un petit théâtre de 900 places. Il y a une proximité qu’on n’a pas dans les zéniths. C’est une autre énergie, que j’aime beaucoup également. Le rapport au public est plus physique, on est sur une tournée des grands espaces, comme disait Bashung.
Comment avez-vous composé cet album, « Enfantillages 4 », sur lequel on retrouve beaucoup d'invités ?
C’est un album tourné vers le monde. Au dé part, on devait beaucoup voyager pour l’enre gistrer, notamment pour les duos avec Youssou
CONCERTS
SAMEDI 29 OCTOBRE
« SENTIMENTALEMENT VÔTRE » - GERMAINE
Chansons d’amour de 7 à 77 ans par « Sentimentalement vôtre », trio guitare, contrebasse, chant. Petite restauration À 18 h, Cerf à 3 pattes, rue du Pré Michaux, Germaine. Participation libre. Infos et réservation : le-cerf-a-3-pattes.fr
DIMANCHE 6 NOVEMBRE
AKADÊMIA - MUSÉE D’ÉPERNAY
L’ensemble baroque Akadêmia jouera « Rossignol amou reux et autres oiseaux », un concert inspiré de la nature. À 16 h, musée d’Épernay, 13, avenue de Champagne. Gratuit. Réservation obligatoire : 03 26 55 03 56 et musee@ville-epernay.fr
LOISIRS
VENDREDI 28 OCTOBRE
SOIRÉE HALLOWEEN - GERMAINE
Quizz Harry Potter pour les enfants et les adultes et petite restauration locale.
À 18 h, Cerf à 3 pattes, rue du Pré Michaux, Germaine. Entrée libre. Infos : le-cerf-a-3-pattes.fr
LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY
Un rendez-vous gourmand qui propose d’associer un bras
N’Dour au Sénégal ou Peter Garrett en Austra lie, mais avec le covid, ç’a été très compliqué…
On a travaillé en visio, on s’envoyait les enre gistrements et on a quand même gardé ce concept de tour du monde, de musiques du monde.
Quand vous avez sorti le premier « Enfantillages », en 2008, on vous a dit que ça ne marcherait jamais... À l’époque, on me dit que ce n’est pas évident, car il y a cette double lecture qui va être difficile à positionner. Ça fédère les familles, et pas seu lement les enfants, et les disquaires ne savaient pas où me mettre. C’était un peu étrange… Mais c’est aussi ce qui fait l’ADN et la force d’Enfantillages. J’ai aujourd’hui un public com posé de trois générations.
Comment vous adressez-vous aux enfants dans vos chansons ?
Il n’y a pas du tout d’infantilisation dans le pro pos, l’arrangement ou la musique. Je leur parle très simplement, je me mets à leur hauteur, mais pour moi, ça veut dire s’élever. En termes d’au thenticité, d’énergie et de sensibilité, je les considère comme des grandes personnes. Sur ces valeurs, ils sont d’ailleurs bien souvent beaucoup plus forts que les adultes ! Il faut trou ver le canal, le ton qui marche. Quand je parle d’homoparentalité, par exemple, sur le morceau « Double papa », je ne le fais pas de façon fron tale ou militante. Je dis simplement qu'il y a des familles composées de deux papas ou deux ma mans et que ça marche, il y a de l’amour, comme dans les autres familles. C’est à moi de trouver les mots pour m’adresser à eux, sans réduire à aucun moment mon propos.
Vous avez cette étiquette de chanteur pour enfants, est-ce que ça vous agace ?
Ça ne m’embête pas du tout ! La seule diffé rence avec mes collègues, c’est qu’ils font prin
cipalement des projets qui intéressent exclusi vement les enfants alors que je préfère proposer une connexion entre les parents et les enfants. Chez moi, c’est bien souvent les parents qui emmènent les enfants au spectacle et pas l’in verse comme ça peut être le cas chez d’autres chanteurs pour enfants.
Au moment du premier « Enfantil lages », vous n'étiez pas encore papa...
C’est vrai, au départ, je travaillais sur mes sou venirs d’enfance et sur la projection que je me faisais de la paternité. Aujourd'hui, j’ai trois en fants qui sont mes muses. Avec eux, c’est plus facile de trouver des idées, car je suis replongé constamment en enfance. Ce sont eux qui pro posent beaucoup de chansons. Par exemple, « L’Arnaque », avec Oxmo Puccino et Youssou N’Dour, m’est venue du pyjama de Gabin, mon deuxième, sur lequel était écrit « Ne grandis pas, c’est un piège » en anglais. Il m’a demandé ce que ça voulait dire et j’ai imaginé cette chan son sur l’enfance.
Votre fils, Charlie, chante d’ailleurs sur le morceau « Le Grand voyage ». Comment avez-vous imaginé cette chanson ?
Comme souvent, elle m’est venue après une
question sur la naissance et la mort. Je souhai tais proposer une réponse un peu onirique et ça a donné cette chanson qui parle d’un voyage, d’avant, pendant et après la vie. Souvent, mes chansons naissent à la maison, après une phrase, une scène ou un moment de vie avec mes enfants. Quand on est papa, on va plus loin, ça ouvre le champ des possibles.
Propos recueillis par Simon Ksiazenicki
4 Aldebert, vendredi 11 novembre, 17 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 34 à 49 €. Infos : lemillesium.com
Un album metal dans les cartons Aujourd'hui estampillé chanteur pour enfants et pa rents, Aldebert a toujours aimé le rock et le metal. « J’ai grandi avec la chanson française et la mu sique classique et à l’adolescence, j’ai vite basculé vers le metal et le rock’n’roll », nous confie-t-il, avant de dévoiler un projet qui lui tient à cœur. « Je réfléchis à un « Enfantillages » un peu métal, dans lequel je serai renommé « Helldebert ». Il y a une vraie passerelle entre l’enfance et le metal, à tra vers l’énergie, la sincérité, la folie, le déguisement, les monstres… J’aimerais proposer quelque chose d’énergique, de fun et de rock’n’roll. C’est dans les tuyaux. »
seur, un producteur de champagne et un producteur de jus de fruits à des commerçants de bouche du marché. De 18 h à 20 h, halle Saint-Thibault, Épernay. Consommations payantes. Infos : 03 26 53 54 68.
SAMEDI 29 OCTOBRE MALLE À HISTOIRES SPÉCIALE HALLOWEEN MÉDIATHÈQUE
DIMANCHE 30 OCTOBRE
RANDONNÉE - VAUCIENNES
Le comité des fêtes de Vauciennes organise une randon née. Parcours de 8 et 12 km.
Départ de 8 h 30 à 9 h 30, école communale, 2 rue de la Liberté, Vauciennes. Tarif : 5 €. Infos : 06 83 20 37 94
SAMEDI 5 NOVEMBRE
FOOTBALL : ÉPERNAY - RAON-L’ÉTAPE
Le Racing Club Épernay Champagne affrontera l’Union sportive raonnaise, dans le cadre de la 8e journée du championnat de National 3. À 17 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Épernay. Tarif : 3 €
DIMANCHE 6 NOVEMBRE
RUGBY : ÉPERNAY - MEAUX
Sorcières, chauve-souris et fantômes... Ana sortira de son chaudron les histoires les plus terrifiantes à l’occasion d’Halloween. À partir de 6 ans, déguisements recomman dés !
À 10 h 30, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur-Langevin, Épernay. Durée : 45’. Entrée libre. Infos : mediatheque.epernay.fr
Le Rugby Épernay Champagne reçoit le Rugby Club de Vincennes dans le cadre de la 6e journée du championnat de Fédérale 3. À 15 h, stade Paul-Chandon, allée de Cumières, Épernay. Payant.
SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 NOVEMBRE MARCHÉ DE CRÉATEURS - BISSEUIL
L’association Les Mains de fées organise son 2e marché de
créateurs afin de promouvoir l’artisanat local. De 10 h à 18 h, salle des fêtes de Bisseuil. Entrée libre.
CINÉMA
SAMEDI 29 OCTOBRE
PROJECTION SPÉCIALE HALLOWEEN MÉDIATHÈQUE
Un thriller psychologique haletant sera diffusé à l’occasion d’Halloween. À partir de 12 ans, déguisements recommandés !
À 19 h, médiathèque Daniel-Rondeau, 4, rue Gabriel-Fauré, Épernay. Durée : 2 h. Entrée libre.
LUNDI 31 OCTOBRE
SOIRÉE HALLOWEEN - LE PALACE
À l’occasion d’Halloween, diffusion de « Les Griffes de la nuit », mythique film de Wes Craven mettant en scène Freddy Krueger, puis de « X » (2022), l’histoire d’un tournage amateur qui tourne mal. Interdit aux moins de 12 ans. Jeux et cadeaux à gagner...
Déguisements recommandés !
À 20 h, cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte, Épernay. Tarif : 12 € les deux films. Infos : le-palace.fr
Un vent de liberté et d'amour va souffler sur le Manège de Reims
Si le Manège de Reims se caractérise par sa capacité à innover et à surprendre les spectateurs tout au long de l'année, le festival Born to be a live demeure au sein de sa riche saison un moment d'exception. « D'octo bre à juin, le Ma nège accueille de grands noms du cirque et de la danse, mais aussi des spectacles fa miliaux, rappelle Bruno Lobé, directeur de la scène nationale rémoise. Avec Born to be a live, on ose davantage, en présentant des formes en core plus singulières, si bien que le public ne vient pas seulement voir un spectacle en parti
Un festival au service de l'amour, de l'écologie, du genre et de la fête
culier, il vient voir le Manège. » Depuis sa pre mière édition en 2016, le festival présente ainsi plusieurs marqueurs forts : une large place lais sée à la découverte, un ton artistique résolument empreint de liberté et un état d'esprit qui prône la convivialité. « Quand on a cherché quel nom lui donner, l'idée était de faire un lien avec les années 1980, une période durant laquelle l'ir révérence était de mise, avec moins de freins dans la société alors que paradoxalement il y avait à cette époque plus de choses à défen dre ». Cette envie de casser les barrières et les préjugés se traduit dans une programmation qui, lors de chaque édition, invite à dé couvrir de nombreuses créa tions audacieuses, autour de thématiques contemporaines. Ainsi, cette année, Born to be a live a fait de l'amour son fil rouge, mais l'événement abor dera aussi, à travers ses spectacles, l'écologie, le genre ou le féminisme. Danse et cirque en sont toujours les disciplines reines, sans oublier
Lancement simultané pour Les BisQueers Roses & Born to be a live Born to be a live et Les BisQueers Roses, festival LGBTQ de Reims qui se déroulera du 8 au 13 novembre, se re joignent pour proposer une inauguration commune le mardi 8 novembre, autour du spectacle « Dans mon dessin » de Jenny Charreton. Dans cette performance multimédia, l'artiste entremêle son propre vécu et des témoignages poignants pour livrer une pièce vibrante contre l’intolérance, dédiée aux femmes trans décédées dans le monde à la suite de violences.
C ONCERT - C HÂLONSHugues Aufray, passeur d'émotions
Déjà de passage dans la Marne au printemps, Hugues Aufray poursuit sa tournée « Pour la dernière fois » dans les églises et les cathédrales de Navarre. Prochaine escale : Châlons-en-Champagne, avec vue sur les vitraux et l'architecture aty pique de Saint-Etienne. Du haut de ses 93 ans, l'auteur-compositeur-interprète (et sculpteur !) n'a rien perdu de sa passion pour la guitare, les textes poétiques et authentiques. Certes, ses reprises en français de Bob Dylan et Roger Miller l'ont sacrément fait connaître, tout comme les tubes que sont devenus « Céline » ou encore « Santiano », mais son répertoire se révèle bien plus vaste à qui prend le temps de l'explorer. Sorti en 2020, son dernier album résolument folk, « Autoportrait », rassemble 12 titres, dont 8 originaux, et autant d'inspira tions chères à l'artiste. Les années qui passent, les voyages, l'engagement citoyen, l'amour et l'amitié, etc. Hugues Aufray est un éternel amoureux de la chanson française, pourvu qu'elle se partage en live, avec le public, en toute simplicité. Il promet, une fois de plus et certainement pas la dernière, un concert sus pendu dans le temps, une sorte de parenthèse enchantée. Et en chantant.
4 « Pour une dernière fois », concert de Hugues Aufray, vendredi 4 novembre à 20 h, cathédrale Saint-Etienne – Tarifs : à partir de 43 euros – Billetterie : ticketmaster.fr.
les marionnettes et le cabaret. Cette dernière forme artistique est particulièrement appréciée au Manège de Reims, notamment pour son côté convivial et participatif. « C'est une discipline qui se réinvente, loue Bruno Lobbé, pleine d'ir révérence, avec laquelle on peut aller jusqu'à la limite de ce qu'on peut proposer, en offrant des instants de résistance face à l'autocensure qui existe aujourd'hui, tout en étant un grand divertissement où, à un moment donné, le pu
S ALON - C ORMONTREUILblic se lève et se laisse emporter ». Au total, Born to be a live 2022 rassemble neuf specta cles inventifs, comme autant d'invitations à ré fléchir et à s'émerveiller.
Julien Debant4 Born to be a live, du mardi 8 au samedi 19 novembre, au Manège, Reims. Tarifs : 6€ par spectacle (3€ pour les étudiants).
Programme complet sur manege-reims.eu
Une foire pour tous les amoureux d'images
Rendez-vous prisé des amateurs de photogra phies et de cinéma, la grande foire annuelle organisée par le Clic Clac Club, qui fête en 2022 ses 30 ans d'existence, est de retour, ce di manche 30 octobre à Cormontreuil. Cette manifes tation réunit des exposants venus de France, mais aussi de pays frontaliers, pour le bonheur des ama teurs de prise d'images en argentique et numérique, des collectionneurs de ciné tout format, des chineurs de photos anciennes, des adeptes du labo et bien sûr des chasseurs de bonnes affaires en matériel neuf ou d'occasion.
4 22e Foire au matériel photo et ciné, dimanche 30 octobre de 8 h 30 à 16 h 30, au Lavoir, 4, rue Manoel-Pinto à Cormontreuil. Entrée gratuite. Infos : clicclacclub.org
Chiner
SAMEDI 29 OCTOBRE
CHÂLONS - BOURSE AUX LIVRES, CD & DVD
9 h à 12 h - Cité Tirlet, rue de la Charrière
DIMANCHE 30 OCTOBRE
AŸ - VIDE-GRENIERS
A partir de 6 h - Centre-ville
COMPERTRIX - VIDE-GRENIERS
9 h à 17 h - Salle polyvalente
CORMONTREUIL - 22E FOIRE AU MÉTÉRIEL PHOTO & CINÉ
8 h 30 à 16 h 30 – Le Lavoir, 4, rue Manoel Pinto
FIMES
PUCES DES COUTURIÈRES & LOISIRS CRÉATIFS
9 h 30 à 17 h 30 - Salle des fêtes
JUVIGNY - VIDE-GRENIERS
8 h à 17 h - Salle des fêtes
SAINT-MEMMIE - VIDE-GRENIERS
8 h à 17 h - Salle des Lanterniers
MARDI 1ER NOVEMBRE
EPERNAY - VIDE-GRENIERS
A partir de 6 h - Esplanade Charle de Gaulle
MERCREDI 2 NOVEMBRE
FAGNIÈRES - BOURSE AUX LIVRES 17 h 30 à 19 h 30 - Salle Jean Gabin
Du 8 au 19 novembre, le Manège de Reims sacre les arts du mouvement à l'occasion de Born to be a live, un festival résolument actuel qui soigne autant le fond que la formeL’amour sera le fil rouge, mais pas le seul, de cette édition qui s’intéressera plus que jamais aux questions contemporaines. © Stanislav Dobak
Météo
La semaine sera assez chargée avec des réajustements, mais cela vous permettra de conforter votre statut dans votre domaine d’activité. Le secteur affectif comportera d’étonnantes surprises à la clé !
Travailler sera pour vous un véritable exu toire où vous pourrez vous en donner à cœur joie ! Honorant avec brio vos responsabilités, vous vous mettrez également au même niveau que vos interlocuteurs.
Si vous vous sentez pousser des ailes ou que vous voulez vous surpasser, il conviendra aussi de veiller à ne pas dépasser certaines limites. Côté cœur, plus épanouissante sera votre vie affective.
Aujourd’hui, quelques remises en ques tion devront être opérées pour assainir votre situation et un tri relationnel pourrait en décou ler. Tout cela vous permettra de repartir sur des bases plus saines.
C’est une période au cours de laquelle vous aurez intérêt à suivre votre intuition. Les événements à venir favoriseront vos attentes au moment où vous vous y attendrez le moins…
Vous n’avez certes pas encore fini de mettre de l’ordre dans votre vie. Ne vous mettez pas une pression inconsidérée, mais vous devrez trouver un équilibre entre le « je veux » et le « je peux ».
En cette période, trop de tensions et de di vergences se heurteront à vos démarches : vous vous sentirez agressé(e) par tout le monde ! C'est le moment d'élargir vos horizons.
Votre besoin de sensation forte vous conduira à vous surpasser en prenant des risques inconsidérés. Côté cœur, vous mettrez l’amour sur un piédestal afin d’y puiser la force né cessaire pour avancer.
On dit en effet que le hasard fait bien les choses et vous serez bien placé(e) pour le démontrer… Il vous reviendra donc de suivre votre bonne étoile, surtout durant cette semaine.
C’est une belle semaine où vous pourrez donner le meilleur de vous-même. Vous pourriez même profiter d’un beau coup de chance, partant du principe que, qui ne tente rien n’a rien…
Votre vie professionnelle sera à l’avant-plan, votre efficacité n’aura d’égale que votre au dace ! Désireux(se) de sortir des sentiers battus, vous n’hésiterez pas à exposer, au grand jour, vos idées.
Votre signe dispose souvent de ressources insoupçonnées, mais il peut aussi avoir ten dance à les gaspiller ou à les disperser et c’est là que résidera votre principal défi cette semaine.
Melvhille
Qualité de l’air
La CLCV vous informe
La notion de vétusté
matière de logement, la vétusté désigne l'état d'usure ou de dégradations nor males dues au temps ou à un usage classique des matériaux (peintures murales, mo quettes, carrelage…) et des équipements (robinetterie, menuiseries…). Les réparations qui résultent de la vétusté du logement sont à la charge du propriétaire, même
elles entrent dans la catégorie des réparations locatives, c’est-à-dire les menues réparations incombant aux locataires. En matière d’assurances, ce terme désigne la dépréciation, ou perte de valeur d’un objet due à son usage, à son an cienneté ou au progrès technique. Le coefficient de vétusté détermine le barème d’indemnisation appliqué par les assureurs ; il peut varier d’une compagnie à une autre.
CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com