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Reims envoie une délégation en Ukraine

Aors que la guerre continue en Ukraine, Reims intensifie ses liens avec Tchernihiv, cité située à 130 km de Kiev et peuplée, avant l'invasion russe, de 286 000 habitants. Ainsi, après avoir accueilli le maire par intérim de la ville ukrainienne, Oleksandr Lomako, le 22 novembre dernier, la municipalité rémoise va à son tour envoyer une délégation. Composée de Dimitri Oudin, adjoint au maire de Reims délégué aux relations internationales, Rémi Grandemange, directeur adjoint du cabinet du maire de Reims et de la présidente du Grand Reims, et du street artiste Kusek, elle se rendra successivement à Kiev, Tchernihiv et Varsovie, du 11 au 15 février. Cette dernière étape en Pologne sera l'occasion de participer au forum « Rebuild Ukraine ». A Tchernihiv, la délégation visitera notamment une station de filtration de l’eau inactive, une école en partie démolie accueillant des élèves et un village « temporaire ». Kusek, dont le travail sur le conflit en Ukraine est visible sur les murs de la cité des sacres, sera aussi invité à s’exprimer via son art en divers lieux de la ville ukrainienne. « Il s'agit d'intensifier et de préciser dans quels domaines la ville de Reims et le Grand Reims vont répondre aux attentes d’une ville amie, désireuse à la fois d’organiser sa reconstruction, d’étudier des procédés dans des domaines techniques et de nourrir également des échanges entre universitaires, étudiants et artistes des deux villes », indique la municipalité rémoise. Ce rapprochement doit trouver un prolongement avec la signature d'un protocole d'accord à Reims, le 8 mai prochain.

mière rencontre, c'était en 1982. Une vie... « Il est venu faire campagne avec moi pour les législatives partielles, retrace-t-il. J'ai découvert un militant extraordinaire. Nous ne nous sommes plus quittés ensuite. J'ai été élu député cette année-là, mais nous avons aussi connu plusieurs défaites.

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Jean-Louis était toujours à mes côtés. Il est resté loyal, fidèle à ses valeurs. » En 2008, BBB l'encourage à se présenter aux élections cantonales et lui assure un soutien sans faille. Naturellement, il l'embarque dans l'aventure municipale dès 1995, puis communautaire, en 2000. « D'une certaine façon, c'était un « bébé Bourg-Broc ». Je l'ai comme « enfanté » en politique. » À l'heure des adieux,

Bruno Bourg-Broc se remémore les souvenirs heureux partagés avec Jean-Louis Devaux. Les fêtes d'anniversaire, leur rencontre avec les plus hautes autorités de l'Église lors d'un voyage au Vatican, les soirs de victoires électorales, etc.

« Son grand-père était lui aussi extrêmement combattif, glisse-t-il. Il fut l'un des adversaires de Pierre Schneiter (ancien ministre et maire de Reims) en 1955. Ça s'est même soldé par des procès. Jean-Louis était un homme de foi, de conviction, qui possédait un sens aigu de la famille et de l'action publique. Quelqu'un d'élégant et de respectueux. » L'Hebdo du vendredi adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Sonia Legendre

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