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Barcella fera son Charabia
La programmation de la prochaine édition du Charabia Festival, qui se tiendra à l'automne prochain, se dévoile peu à peu. Après l'annonce de la venue de l'auteur, compositeur et interprète Hervé, le 25 novembre, c'est au tour de Barcella de rejoindre la liste des invités. Créateur de l'événement avec Ulysse Maison d’Artistes, en 2017, l'artiste rémois, dont le nouveau et 5e album est attendu le 28 avril, sera ainsi le 22 novembre sur la grande scène de la Cartonnerie. Infos : charabiafestival.com
Au moment où une délégation rémoise s’envolait pour l’Ukraine le week-end dernier (lire par ailleurs), le président de ce pays en guerre clôturait sa tournée européenne qui l’a mené devant les responsables politiques anglais, français, allemands et européens. Un an après l’invasion de son pays par la Russie, Volodymyr Zelensky a décroché un succès d’image évident. Ses rencontres avec le roi Charles III, Emmanuel Macron ou encore les eurodéputés sont fortes en symboles. Son hymne ukrainien chanté dans l’hémicycle bruxellois, main sur le cœur, alors que seule « L’Ode à la joie » y est habituellement entonnée, en est un aussi. Mais qu’en est-il des questions diplomatiques et militaires, les plus pressantes pour Zelensky ? Alors qu'une nouvelle offensive russe est redoutée au printemps, voire plus tôt, aucun engagement concret n’a été dévoilé. Le chef d'État ukrainien a loué des discussions « positives », mais, a-t-il reconnu, « il n’y a pas grand-chose que je puisse annoncer publiquement ». Des livraisons de chars en quantité sont programmées, en plus des 67 milliards d’euros d’aides déjà distribuées par l’UE, mais le président ukrainien n’a pas obtenu les avions de chasse qu’il était venu chercher. Zelensky est dans l’urgence, il en va de la survie de son armée et a fortiori de sa nation. Les Européens ne le sont pas forcément. La zone euro se préoccupe avant tout de l’effet de la guerre sur son économie et ses populations, de l’inflation, de la crise énergétique et des questions migratoires, quand les débats ne sont pas vampirisés par une réforme des retraites. Et dans cette assertion, point de jugement moral. Qui peut dire quel sujet est prééminent pour le peuple, si ce n’est le peuple lui-même ? Certes, les Ukrainiens ne sont pas des Syriens ou des Irakiens qu’on refoule à l’entrée du continent, mais ils ne sont pas non plus des Anglais, des Allemands ou des membres de l’OTAN qu’il faudrait défendre, quoi qu’il en coûte. Les opinions publiques européennes ne sont sans doute pas prêtes à engager leur pays plus intensément dans une guerre inédite, aux objectifs finaux mal définis, face à un adversaire qui brandit régulièrement la dissuasion nucléaire. Et cela, Monsieur Poutine l'a bien compris.
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