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La Nuit du blues souffle sa 20e bougie
Accueillie à Fagnières pour la deuxième année, la Nuit du Blues, que chapeaute l'association Musiques sur la ville, célèbrera sa 20e édition en compagnie d'artistes renommés. Parmi lesquels, le guitariste Charlie Fabert et son duo Rozedale.
Malgré une pause de quatre ans, un déménagement à Fagnières et un retour à la billetterie payante pour le public, la Nuit du blues a fédéré plus de 400 mélomanes l'an passé, sans compter les entrées gratuites des enfants et des invités. La venue de Fred Chapellier, habitué des événements proposés par Musiques sur la ville, y est sans doute pour beaucoup, d'autant que ce guitariste d'exception avait choisi cette occasion pour fêter la sortie de son nouvel album. Mais l'ambiance et la qualité des artistes programmés font également le succès du rendez-vous, dont la 20e édition s'articulera autour d'une thématique toute trouvée : « power women & guitare heroes ». Avec à l'affiche, les projets de deux pépites de la scène blues rock actuelle, en couple dans la vie. « C'est une façon pour nous de soutenir ces formations qu'on suit depuis longtemps et de faire (re)découvrir leurs univers au public, dixit Patrick Legouix, directeur artistique de l'asso-
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M USÉE - S UIPPES
Le Centre d'interprétation
Marne 14-18 de Suippes dévoile son premier « serious game » sur tablette numérique. Un jeu d'énigmes immersif qui mêle histoire de la Grande Guerre, sens de l'observation et esprit d'équipe.
Le Centre Marne 14-18 a eu la bonne idée de créer un jeu d'énigmes numérique en lien avec l'histoire. « On souhaitait proposer une offre différente de celle qu'on trouve habituellement dans les musées ou les centres d'interprétation, explique Bérangère Gadret, médiatrice culturelle. Quelque chose de ludique et d'interactif avec des défis, qui permette de se plonger dans la peau des personnages. » En l'occurrence, une escouade de soldats de la Grande Guerre, missionnée pour retrouver un bataillon perdu et le sauver d'une embuscade allemande.
L'équipe a d'abord rédigé en interne les bases du scénario, puis confié à la société strasbourgeoise Habile'Bill, spécialisée dans la création d'escape games, la conception du jeu, tant sur ciation. Tout en célébrant la musique blues et son patrimoine. Cette année encore, la ville de Fagnières met à notre disposition la salle André Gallois. » Les recettes de la billetterie et de la buvette permettront d'honorer en partie les frais liés à l'organisation : location de matériel, équipement de la salle, droits Sacem, paiement des artistes et des techniciens, etc.
Le duo Lee O’Nell Blues Gang, que forment le guitariste vosgien Lionel Wernert et la chanteuse Gipsy Bacuet, ouvrira le bal grâce à un savant mix de soul, de puissance vocale, de riffs subtils et de solos percutants. La soirée se poursuivra en compagnie de Rozedale, déjà présent à la Nuit du blues en 2017, lorsqu'elle se déroulait à Châlons. Au chant, la voix inimitable d'Amandyn Roses s'accorde parfaitement avec les guitares de Charlie Fabert, vitryat d'origine, également compositeur, interprète et producteur. Depuis sa rencontre avec Fred Chapellier en 2004, ce passionné de blues a multiplié les concerts, en France comme à l'étranger, et les collaborations artistiques. Auprès de Chapellier, évidemment, mais aussi de Janet Robin ou encore Paul Cox. Sur scène, Rozedale s'entourera de trois instrumentistes pour un set débordant d'énergie, à son image.
Sonia Legendre
4 20e Nuit du blues, vendredi 24 février à 20 h, salle André Gallois à Fagnières Tarifs : de 10 à 15 euros (gratuit pour les moins de 12 ans) - Infos : musiquessurlaville.com.
Les prochains rendez-vous de Musiques sur la ville l Premier atelier du festival Feminista (« Les chansons sont-elles sexistes ? »), samedi 25 février à 14 h, centre socio-culturel du Verbeau. l Speed-meeting des musiciens, vendredi 3 mars à 19 h, espace Solana. l Rencontre avec Leo Blomov autour de la création artistique du F'estival des musiques d'ici et d'ailleurs, samedi 4 mars à 18 h, chapelle des Récollets. l Présentation publique du festival Feminista, mercredi 8 mars à 18 h, médiathèque Pompidou. l'aspect technique que graphique. « C'est ce qu'on appelle un « serious game ». L'objectif n'est pas de s'échapper d'une pièce, mais de résoudre les énigmes en 60 minutes chrono. » proche de la BD
Dans un univers proche de la BD et ponctué de quelques vidéos, l'intrigue se dévoile sur tablette et invite les participants à déambuler au gré des salles pour récolter les indices et trouver les solutions. « Le bataillon est fictif, mais on a veillé à respecter le contexte historique et géographique de l'époque. Le jeu évoque les batailles de Champagne de 1915, par exemple. Il nous transporte de façon virtuelle dans les villages du territoire suippas et les lieux emblématiques où se sont déroulés les combats. » Ce projet innovant, dont le Centre préfère taire le budget global, a été financé en grande partie par les fonds européens du programme Leader. Il s'adresse principalement aux ados et adultes, du fait de son niveau de difficulté assez élevé. « Les retours des bêta-testeurs sont positifs, souligne Bérangère Gadret, qui a elle-même testé le concept. On conseille aux joueurs de faire preuve de logique, d'un grand sens de l'observation et d'un esprit d'équipe. On prévoit un classement des meilleurs scores sur Facebook. Bien sûr, on peut aussi apprendre des choses sur la guerre 14-18 grâce au jeu. » Novices comme passionnés d'histoire et de jeux bienvenus, dès ce samedi.
Sonia Legendre
4 « Le bataillon perdu », au Centre d'interprétation Marne 14-18 de Suippes, chaque mercredi et samedi Tarifs : 30 euros la tablette (de 2 à 3 joueurs) Sur réservation uniquement : 03 26 68 24 09, marne14-18.fr.
9h - 9h30
Musique dulundiauvendredi
Mentaliste depuis l’enfance et heureux de vivre depuis sa naissance, Fabien Olicard communique avec aisance, conquiert son public, et distille la curiosité partout où il passe. Ça tombe bien pour Reims : il sera au K, à Tinqueux, le 3 mars prochain.
En quoi consiste votre nouveau spectacle Archétypes ?
Comme d’habitude, je me présente comme mentaliste et humoriste. Je pars du principe que tout le monde est mentaliste, depuis toujours. Mais qu’il y a quatre archétypes de mentalistes, et que chacune et chacun appartient à un de ces archétypes. Je détaille tout ça, pendant le spectacle, et c’est un prétexte à faire des numéros, des expériences…
Comment reliez-vous l’humour et le mentalisme ?
Je suis convaincu que le mentalisme n’a pas besoin de mystère pour être évoqué. Il peut être léger, et l’humour le recouvre comme une se-
Chiner
VENDREDI 17 FÉVRIER
ECRIENNES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS
11 h 30 à 16 h - Salle des fêtes
SAMEDI 18 FÉVRIER
CHÂLONS – BOURSE AUX LIVRES
9 h à 12 h – Salle CCT, Cité Tirlet
MONTMIRAIL - BOURSE AUX CAPSULES
14 h à 17 h - Salle André-Guyot, 28, rue du Faubourg de Paris
DIMANCHE 19 FÉVRIER
EPERNAY - VIDE-GRENIERS
A partir de 6 h - Esplanade Charles de Gaulle
REIMS – VIDE-GRENIERS
7 h30 à 17 h 30 – Salle Goulin, rue de la Neuvillette
REIMS - BOURSE MILITARIA
9 h à 18 h - Innovteam le showroom, 2, rue du Commerce
DIMANCHE 26 FÉVRIER
REIMS - BROC'N BRUNCH
10 h à 17 h - Ma Bouteille s'appelle reviens, 19, rue de la Magdeleine
TOURS-SUR-MARNE - VIDE-POUSSETTES
8 h 30 à 14 h 30 - Salle des fêtes
SAMEDI 4 MARS
PLIVOT - VIDE-POUSSETTES
9 h à 13 h - Salle polyvalente
REIMS 35E SALON DU VÉHICULE CHAMPENOIS
9 h à 18 h - Entrée : 14€
Parc des expositions
DIMANCHE 5 MARS
CORMONTREUIL - VIDE-POUSSETTES
9 h à 16 h - Salle polyvalente conde peau. Je m’amuse d’un humour de situation, je fais aussi pas mal d’improvisation. De toute façon, je ne suis pas crédible quand je suis trop sérieux !
Depuis quand travaillez-vous cette discipline ?
J’ai toujours été un enfant curieux. Je voulais savoir comment fonctionnent les choses. J’étais toujours à me demander : quel est le secret de ça, de ça, de ça ? Alors à 8 ans, j’ai démarré avec la magie. Et je me souviens que j’avais à cœur de surprendre mes parents. Je me disais : mais pourquoi leurs cerveaux se font-ils avoir ? Alors, je suis venu au mentalisme, pour plonger dans les profondeurs du cerveau et de son fonctionnement.
J’imagine que vous jouez d’une certaine interactivité avec les gens ? Évidemment ! Il faut être au minimum deux pour expérimenter le mentalisme. Le public est activement participatif. Mais ne montent sur scène que les personnes volontaires. Et il n’y a pas de 4e mur : les personnes assises vivent aussi pleinement les effets du mentalisme.
La tournée se passe bien ?
Parfaitement bien. En fait, j’ai un processus créateur particulier : entre janvier et juin 2022, j’ai fait 50 représentations dans 50 villes. Je pars avec un carnet blanc et je crée mon spectacle en temps réel. C’est un rodage in situ. Et le public sait que je suis en train de créer mon spectacle. C’est comme ça qu’est né « Archétypes ». Depuis septembre, il a eu un très bon accueil à Paris. Et là, jusqu’en juin, je vais faire 80 dates. Et je suis tellement heureux de venir faire rire, bluffer, et voir les gens se bluffer eux-mêmes. J’arrive sur scène chaque soir avec beaucoup d’humilité, mais ce que je veux à tout prix, c’est que les gens se passionnent pour ma passion.
Propos recueillis par Agathe Cèbe
4 Fabien Olicard, Archétypes, vendredi 3 mars, à 20 h, au K, à Tinqueux. Tarif : 34€. Infos : le-k-reims.com