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La Banque alimentaire se dote d'une cuisine pédagogique

cteur majeur de la solidarité, la Banque alimentaire de la Marne possède une nouvelle corde à arc : une cuisine pédagogique. Inauguré mardi soir, en présence de divers élus, dont le préfet de la Marne, Hervé Prévost, le président du département, Christian Bruyen, et l'adjointe au maire de Reims déléguée aux affaires sociales, Marie Depaquy, cet outil doit permettre à l'association de compléter son travail reconnu de distribution de nourriture. « Quand, en novembre 2020, l'Etat a lancé le plan France Relance, nous avons dû agir vite, aidé par mon prédécesseur Gérard Signoret, pour présenter notre projet visant à aider les plus démunis à retrouver un équilibre alimentaire», rappelle Bernard Caillat, actuel président de la Banque alimentaire de la Marne. Retenu, le dossier au budget global de 250 000 € a donc bénéficié d'un fort soutien de l'Etat, à hauteur de 135 000 €. Cette somme a été complétée par diverses subventions et dons privés. Sur le site principal de l'association marnaise, basée à Reims, dans la zone industrielle du Parc Colbert, juste à côté de Valéo, quelques nouveaux bureaux et surtout une cuisine professionnelle à vocation pédagogique ont donc vu le jour. « Le véritable enjeu, c'est d'aller plus loin en aidant les plus démunis à retrouver une alimentation équilibrée, insiste Bernard Caillat. Cette cuisine doit nous y aider, car cuisiner, ça crée du lien, en mettant notamment en avant des savoir-faire, et c'est aussi une belle manière d'apprendre à gérer son temps et un budget. » Animée par des bénévoles de la Banque alimentaire et des apprenants, mais également ouverte à d'autres associations, cette cuisine pédagogique doit ainsi venir compléter la distribution alimentaire, en invitant les personnes en difficulté à retrouver le goût du bien manger.

électrique et l'inondabilité de certains boîtiers enterrés. Cinq ans d'expertises plus tard, la ville de Châlons a obtenu gain de cause. « On nous a donné raison sur toute la ligne, a rappelé Benoist Apparu, maire depuis 2014, lors du dernier conseil municipal. Mais avant une éventuelle action en justice, nous avions l'obligation de recourir à une conciliation. » Les négociations se multiplient alors entre la mairie, les différents sous-traitants, leurs avocats et leurs cabinets d'assurance pour aboutir à deux protocoles d'accord. Avec à la clé, un dédommagement pour la ville réparti comme suit : 1 M€ au titre des gradins, 3,2 M€ pour les défaillances électriques et de dallage.

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Une erreur sur le coût des boîtiers électriques

Seul bémol, les partenaires ont relevé une erreur dans la rédaction du second protocole. « On a compté deux fois le coût du remplacement des boîtiers électriques, dixit Benoist Apparu. On doit donc déduire 226 000 euros pour arriver à une indemnisation de 2,9 M€, au lieu de 3,2. » Soit 4 M€ à l'arrivée et de quoi financer les travaux nécessaires au bon fonctionnement de l'équipement. « Sous réserve d'un énième rebondissement et en espérant qu'il n'y aura pas d'autres déboires sur ces travaux », a toutefois prévenu le premier édile.

Sonia Legendre

ALe Capitole dans le viseur de la Chambre des comptes

La cuisine pédagogique doit permettre un meilleur accompagnement vers une alimentation plus équilibrée. © l'Hebdo du Vendredi

La Chambre régionale des comptes du Grand Est a examiné la gestion financière de la mairie de Châlons depuis 2016. Elle fait état d'une dette par habitant inférieure de 30 % à celle des communes de la même strate (745 euros à Châlons, contre 1 041 euros ailleurs en moyenne), mais précise que la moitié de cette dette provient du remboursement du Capitole. Son rapport chiffre à 3 M€ le coût annuel de l'équipement et l'estime, hors Foire de Châlons, « surdimensionné pour l'accueil d'événements de taille plus modeste. » Il pointe aussi du doigt l'ancien délégataire du Capitole (la Sepec, jusqu'en 2019) pour avoir « réalisé un résultat comptable trois fois supérieur à celui qu’il avait prévu et, sur sept ans, versé à ses actionnaires des dividendes représentant 18 fois leur investissement initial. Malgré ce bon niveau de rentabilité, le contrat actuel de délégation (20192026) prévoit une augmentation substantielle de la participation financière de la commune, qui s'élève à 435 000 euros en moyenne annuelle. Entre 2016 et 2020, elle a dépensé 14 M€ pour cet équipement. » Une somme non justifiée au regard du peu de contraintes imposées au délégataire en matière de service public, selon la Chambre des comptes.

Un nouveau matériel sonore et des créneaux pour les associations

Le conseil municipal a acté plusieurs changements dans la délégation de service public (DSP) qui encadre, jusqu'en 2026, l'exploitation du Capitole. L'organisation d'un nouveau salon professionnel, initialement rendue obligatoire par une clause spécifique, n'est plus à l'ordre du jour. Un avenant intègre également à la DSP la création d'un fonds de réserve d'occupation des espaces dédié aux associations châlonnaises, moyennant un budget de 250 000 euros pour le financer. « L'exploitant n'a pratiquement pas eu de dépenses pendant la période covid, mais a tout de même perçu nos subventions », a expliqué le maire, Benoist Apparu. Et lorsque ce bénéfice dépasse un certain montant, il se partage à part égale entre la ville et le délégataire. « On affecte donc ces 250 000 euros à ce fonds pour en faire profiter les associations. C'est un dispositif exceptionnel qui durera quatre ans et qui n'a pas vocation à être reconduit. » Autre modification à noter : l'installation d'un nouveau matériel sonore, lui aussi financé par la mairie, pour les spectacles à petites jauges.

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