Châlons, capitale du véhicule d'occasion pendant la Foire de Printemps

Cette année encore, les concessionnaires automobiles du bassin châlonnais ont répondu présents pour la Foire de Printemps. Ils exposeront quelque 500 véhicules d'occasion de part et d'autre du Capitole.

Pour présider depuis plus de dix ans l'antenne marnaise de Mobilians (anciennement le Conseil national des professions de l'automobile), Franck Guyot, lui-même concessionnaire sur le bassin châlonnais, sait l'importance de la Foire de Printemps pour faire du business. « D'autant qu'elle se tient pile à six mois d'intervalle de la Foire de Châlons, souligne-t-il. Mars et les mois suivants sont cruciaux pour les concessionnaires et le monde de l'automobile. C'est en cette période que les intentions d'achat sont les plus fortes, sachant qu'on organise toujours nos portes ouvertes nationales à la mi-mars. » Un timing parfait pour nouer les premiers contacts clients donc, combiné à une offre de plus en plus prisée actuellement : le véhicule d'occasion. « Ce marché est très porteur, notamment face à la complexité du neuf : on observe des délais, parfois de plus de six mois, sur cer-

C OMMERCE tains produits, et des prix qui ont augmenté de 10 à 15 % du fait de l'envolée du coût des matières premières. »

Au-delà du rapport qualité-prix intéressant, les consommateurs recherchent des voitures disponibles rapidement, révisées et garanties. « Pour partir l'esprit tranquille. On parle aussi de reconditionnement pour les véhicules d'occasion, comme pour les téléphones ou l'électroménager. » Quatre jours durant, une vingtaine de concessionnaires s'installeront aux abords du Capitole. « Cette année encore, tout le monde a joué

Galeries Lafayette menacées, celles de Reims pas concernées

le jeu, remarque Franck Guyot. On aura donc une belle représentativité des enseignes et des marques. Les gens accéderont librement à nos espaces, puisqu'on est à l'extérieur. Plus globalement, cet événement permet de créer des synergies avec les secteurs de l'habitat, des métiers d'art, des services à la personne, etc. On espère atteindre les 20 000 visiteurs. »

Sur place, environ 500 modèles seront exposés et proposés à la vente, de la voiture sportive à la citadine, en passant par le format familial, les grosses cylindrées ou les SUV. Et il y en aura

EN BREF pour toutes les bourses. « On peut avoir des modèles très récents, avec moins de 10 000 km au compteur, comme des modèles qui ont une dizaine d'années. » Comptez de 7 000 à 100 000 euros de budget, selon vos envies et vos besoins. « Le prix dépend également du moteur. On commercialise aussi bien de l'électrique que de l'hybride et du classique. » Quant au tout électrique, sujet délicat sur lequel les concessionnaires sont régulièrement interrogés par les acheteurs, le professionnel se veut pragmatique : « Qu'on le veuille ou non, on se dirige à grands pas vers cela. Le gouvernement vient d'annoncer qu'on ne commercialisera plus de moteurs thermiques en France à l'horizon 2035. Je conseille toujours aux clients de regarder l'usage qu'ils font de leur voiture. On peut se questionner sur l'autonomie des batteries ou la disponibilité des bornes de recharge. Mais aujourd'hui, l'électrique est idéal pour une deuxième voiture dans un foyer. 400 km d'autonomie, c'est largement suffisant dans ce cas de figure. » De quoi alimenter les discussions au fil des stands.

4 Foire de Printemps, du vendredi 3 au lundi 6 mars au Capitole, Châlons (de 10 h à 19 h, fermeture à 18 h le lundi). Infos : foiredeprintemps.fr.

Le Vélotour de retour à Reims cet été près la liquidation de l'enseigne Camaïeu et le redressement judiciaire de Go Sport, la Financière immobilière bordelaise (FIB), fondée par Michel Ohayon, va-t-elle perdre une autre de ses grandes enseignes, en l'occurrence les Galeries Lafayette ? L’ouverture d’une procédure de sauvegarde à la demande de l'entrepreneur a en tout cas fait l'effet d'une bombe, la semaine dernière, partout en France et notamment à Reims, où l'enseigne est présente rue de Vesle. Pourtant, le magasin rémois n'est pas concerné par cette procédure qui touche uniquement les 26* qui sont exploités par la FIB, via sa filiale Hermione Retail depuis 2018.

Le magasin de Reims n'est pas concerné par la procédure de sauvegarde. © l'Hebdo du Vendredi

Les Galeries Lafayette ne possèdent en effet plus que 19 magasins en propre, tous situés à Paris et « au sein des métropoles régionales », tandis que 38 autres en France, installés « dans des villes de taille moyenne » sont désormais affiliés, c'est-à-dire appartenant à une autre société, à l'image de Hermione Retail. Les Galeries Lafayette de Reims, elles aussi franchisées, font donc partie de ce second réseau, mais sont la propriété de la Société des grands magasins (SGM), depuis le printemps 2022, comme ceux d'Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges et Orléans. Détenue et dirigée par la famille Merlin, la SGM a acquis les murs et les fonds de ces sept établissements, représentant une surface de vente d’environ 80 000 m². Dans la cité des sacres, ce changement de propriétaire n'a rien changé pour les clients ni pour les 70 salariés du magasin. La seule évolution, pour l'instant, ce sont les travaux entrepris par la SGM cet automne et portant sur l'éclairage, les sols et les plafonds. Une première remise à niveau qui devrait se poursuivre dans les mois à venir et qui doit à moyen terme accompagner le développement de la fréquentation des Galeries Lafayette de Reims, estimée actuellement à 945 000 visiteurs par an.

J.D

4 *Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes, Toulon auxquels il a ensuite rajouté en 2021 : Tours, Pau, Rosny et l’Outlet de Coquelles.

ALe grand événement cyclo-ludique fera de nouveau étape à Reims le 27 août prochain. Le concept ? Visiter à vélo la cité des sacres, ses monuments historiques, ses enceintes sportives, ses bâtiments administratifs, ses scènes musicales et bien d’autres, sur un parcours de 12 à 18 km, le tout dans une ambiance conviviale et détendue. Si le parcours n'est pas encore connu, la billetterie est déjà ouverte. Les tarifs enfants vont de 0 € à 7,5 € et les tarifs adultes de 13,5 € à 15 €, en fonction du créneau de départ choisi et du nombre de places vendues. Il est ainsi préférable de s’inscrire assez tôt afin de bénéficier des meilleurs tarifs. Lors de la première édition, en 2021, 3 000 personnes avaient participé , et ils étaient 4 238 l'an dernier, sachant que la limite est fixée à 5 000 inscrits maximum. Infos : velotour.fr/reims/ Emploi : la tournée des métiers LVMH bientôt à Reims

Le vendredi 3 mars, de 13 h à 18 h, l'hôtel de ville sera l'hôte de l'événement « You and me, les métiers d'excellence LVMH ». Il s'agit du rendez-vous annuel de l’alternance et de l’apprentissage dédié aux métiers de la création, de l’artisanat et de la vente du groupe de luxe LVMH, organisé depuis 2015. Une occasion unique pour les collégiens, étudiants, parents, enseignants ou demandeurs d’emploi de venir découvrir toutes les formations en alternance et stages du groupe, donnant accès à des métiers aussi variés que couturier, maroquinier, joaillier ou encore conseiller de vente. En appui de cet événement, une plateforme digitale est ouverte avec plus de 3 500 postes (stage, alternance, interim, CDD et CDI) à pourvoir au sein des 21 Maisons du groupe pour la seule année 2023. Infos et inscriptions : youandme.lvmh.com

Artisans : une rencontre autour des aides face

à la hausse du prix de l'énergie

La Chambre de métiers et de l’artisanat Grand Est (CMA) propose aux artisans et commerçants du territoire, en collaboration avec le Grand Reims, les Rencontres locales de l’énergie, mardi 28 février, à 18 h, à l’hôtel de ville de Reims (sur inscription via le site grandreims.fr). Dans le cadre de la hausse des prix de l’énergie, ce temps d’échange vise à détailler les dispositifs d’aides existants, à analyser les contrats d’énergie et à maîtriser les coûts par l’investissement.